10, rue des Charpentiers


Rue des Charpentiers n° 10 – V 42 (Blondel), N 1273 puis section 64 parcelle 14 (cadastre)

Bâtiments arrière, maîtres d’ouvrage Antoine Xavier Ruder (1810), puis André Romain Momy (années 1830)


Le n° 10 est la maison à encorbellement au crépi saumon (mai 2014)
Cour, nord-ouest, sud-est, nord-est, est (octobre 2023)

La maison appartient au XVII° siècle au luthier Jean Thierry Edling, à son fils employé de la halle, au potier Jean Durchdenbach puis au notaire Jean Adam Kolb qui la vend en 1699 au tailleur Jean Georges Bertoleidenmeyer. Son gendre tonnelier François Schenckbecher y fait manifestement faire des travaux puisque la valeur minimale de la maison passe de 350 livres en 1725 à 600 livres en 1735. Le Petit Sénat rend d’ailleurs en 1733 une décision concernant le mur qui sépare la maison arrière de celle du Grand Turc (acte relaté en 1814). Le même mur fait l’objet d’une nouvelle convention en 1740. La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, une cave voûtée et un puits commun. Le tailleur Simon Dobler ouvre une lucarne en 1775, le menuisier Philippe Ruder refait le rez-de-chaussée en 1783 et passe la même année une convention avec son voisin au nord (actuel n° 8) relative au toit versant. François Xavier Ruder acquiert en 1810 la maison voisine au sud (actuel n° 12) puis la revend après en avoir détaché une partie de la cour et des dépendances. Il acquiert la même année du propriétaire de l’actuel n° 14 la mitoyenneté du mur à l’arrière de la maison. Il répare et reconstruit les bâtiments qu’il revend en 1814.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (d’) : fenêtre et grande porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun dont la répartition irrégulière se retrouve aujourd’hui. La cour (F’) représente le bâtiment (1-3) qui longe la cour au sud, le mur (3-4) au nord, le bâtiment (4-1) à l’est et (2-3) à l’ouest de la cour. Les bâtiments qui entourent la cour ont ensuite été transformés (surélevés, celui au nord pourvu d’ouvertures) pour présenter leur aspect actuel, sans doute dans les années 1830 avant l’ouverture du cadastre.
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 10.


Cour (F’)
Rez-de-chaussée en 1891 lors de l’agrandissement (en rouge) de la fenêtre – Façade en 1984 – Devanture de la librairie l’Insomniaque en 1981 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le maître peintre Auguste Bœgelmann fait agrandir en 1891 une fenêtre dans la façade au rez-de-chaussée. Sébastien Decker fait poser en 1911 une nouvelle devanture dont le pilier est construit en maçonnerie. L’atelier qui donne dans la cour est occupé par des menuisiers ou des serruriers. Roland Gretzer fait rénover de 1985 à 1988 les bâtiments (14 logements, un magasin et un atelier) sous la direction de l’architecte Malaisé d’Epinal.


Plan en 1891 – Façades sur cour en 1984, nord-est, sud-est et sud-ouest (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1620 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Thierry Edling, luthier, et (1607) Marthe Hess – luthériens
1656 h Jean Gaspard Edling, employé à la halle, et (1651) Anne Marie Ackermann – luthériens
1658 h Jean Durchdenbach, potier, et (1649) Sara Ott – luthériens
1690 v Jean Adam Kolb, notaire et secrétaire, et (v. 1688) Susanne Catherine Zürndœrffer – luthérien converti, catholique
1699 v Jean Georges Bertoleidenmeyer, tailleur, et (1691) Anne Catherine Riethammer – catholiques
1736 h François Schenckbecher, tonnelier, et (1726) Marie Madeleine Leidenmeyer puis (1744) Anne Marguerite Suss veuve du fourbisseur Jean Liebel – catholiques
1770 h Simon Dobler, tailleur, et (1757) Elisabeth Schenckbecher – catholiques
1782 h Philippe Ruder, menuisier et (1776) Marie Kaul – catholiques
1810 h Antoine Xavier Ruder, ébéniste, et (1806) Marie Françoise Sophie Baur
1814 v André Romain Momy, tapissier, et (1802) Joséphine Schauer
1858 h André Friederich, sculpteur statuaire, et (1829) Marie Anne Weber puis (1839) Marie Antoinette Momy
1891* Sébastien Decker
1935* Jules Kœlblé et Emilie Veit
1952* Willy Paul Bessel, conseiller au tribunal

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1725, 600 livres en 1735, 700 livres en 1741, 750 livres en 1770, 600 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) V 42, François Schenkbecher
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1273, Momy, André – maison, sol – 3,00 ares / (puis) Momy André Romain

Locations

1621, Marguerite Seuppel, femme de Loup von Molsheim
1623, Jean Raoul de Kippenheim
1626, Martin Preissel, aubergiste au Poumon, et Marie Knoderer
1780 (cave), Jean Jacques Stædel, tonnelier
1817, Cécile née Pimbil épouse du mesureur de grains Jean Georges Schauer
1823, Jean Antoine Balland, perruquier
1827, Marie Barbe Dürr veuve du limonadier Guillaume Frédéric Blessig
1828, François Ignace de Streicher, major général au service de S. M. Britannique
1835, François Bour, professeur au collège royal

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1723, Préposés aux affaires foncières (VII 1390)
Jean Georges Bertoleidenmeyer est autorisé à exhausser d’un étage sa maison rue des Charpentiers (sans qu’il soit mentionné s’il s’agit de celle à l’ouest ou à l’est de la rue)

(f° 190) Dienstags den 3. Ejusd. [Aug. 1723] – Joh: Georg Berto Leÿdenmeÿer
Johann Georg Berto Leÿdenmeÿer, der Schneider, ersucht MgHhn. unterth. Ihme Zu erlauben, daß Er an Seiner in der Zimmerleuth gaß liegenden behaußung dörffe das dach abheben hernachmahles noch ein Stockh hoch darauf bawen, und als dann das dach wieder darauf setzen laßen.
Erk. angebrachter masen willfahrt, würde Er aber das geringste newes daran machen laßen, so solle Er solches vf Seinen Costen wieder änderen Zu laßen schuldig sein.

1775, Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Simon Dobler est autorisé à agrandir une lucarne

(f° 257) Dienstags den 3. Octobris 1775. – Simon Dobler Schneider
Simon Dobler, der Schneider bittet Ihme zu erlauben an seiner in der Zimmerleuth: Gaß gelegenen behausung ein Tachloch zu vergrößern. Erkannt, Willfahrt.

1783, Préposés aux affaires foncières, (VII 1420)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du menuisier Philippe Ruder à réparer le rez-de-chaussée sans cependant toucher à l’encorbellement

(f° 247) Dienstags den 29. Aprilis 1783 – Philipp Ruderer, Schreiner
Mr. Müller der Maurer, nôe Philipp Ruderers, des Schreiners bittet zu erlauben deßen behausung in der Zimmerleuth Gaß gelegen, au Rez de chaussée ausbeßern Zu laßen. Erkant, Willfahrt, doch den Überhang nicht Zu berühren.

Description de la maison

  • 1682 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière délabrés qui manquent d’entretien, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 250 florins
  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisines, deux vestibules dans chacun desquels se trouvent un fourneau et un évier, bûcher, cave voûtée et puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, dépenses, vestibules, chambre à soldats, au rez-de-chaussée un atelier de chaudronnier, un petit poêle, une cave voûtée, le bâtiment latéral comprend plusieurs vieilles chambres, le bâtiment arrière plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, bûcher et puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1770 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres, cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres, cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers (f° 17-v)

nouveau N° / ancien N° : 21 / 11
Momy
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 378 case 3

Momy André Romain, propriétaire, rue des Charpentiers N° 12 à Strasbourg

N 1273, maison, sol, R. des charpentiers 11
Contenance : 3,00
Revenu total : 235,56 (234 et 1,56)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 54 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1248 case 2

Momy André Romain
1859 Friderich, André, sculpteur à Strasbourg, quai St Jean 12
1891/92 Decker Sebastian
(ancien f° 996)

N 1273, maison, sol, Rue des charpentiers 10
Contenance : 3,00
Revenu total : 235,56 (234 et 1,56)
Folio de provenance : (378)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 497 case 4

Parcelle, section 64, n° 14 – autrefois N 1273
Canton : Zimmerleutgasse Hs. N° 10
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 3,02
Revenu : 1700 – 3400 – 3100
Remarques : Berufung 1910

(Propriétaire), compte 2013
Decker Sebastian
1935 Koelblé Jules et son épouse
1952 Koelblé Jules les héritiers et son épouse
1952 Bessel Willy Paul conseiller au tribunal
(800)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers

(maison n°) 11
Pr. Ruder, François, Mtre Menuisier – Charpentiers
lo. Lichtenobiée, André – Manant
lo. Murva, veuve d’officier du Regt Roy. Cravatte
lo. Quaida, Mademmoiselle, fille de Marchand
lo. Betz, Leonhard – Invalide
lo. Baierlé, Bastien – Invalide
lo. Dury, Cocher de Son Altesse le Prince Max
lo. Gaegerin, Anne Marie Veuve

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers (p. 264)

11
Pr. Rieder, François Philippe, Menuisier – Charpentiers
lo. Lichteneisser*, André, garçon Menuisier – Manant
lo. Mauroy, Hélène, Veuve d’un officier
lo. Quaida, Dlle, fille d’un Marchand, est compris sur la famille de Me Mauroy
lo. Betz, Leonhard – Invalide
lo. Baïerlé, Bastien – Invalide
lo. Dury, Nicolas, Cocher du prince Max
lo. Gargerin, Anne Marie Veuve, Blanch[isseuse] – Manante
lo. Nico, Anne Barbe veuve, Couturiere – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 200)

(Haus Nr.) 10
Holzhauser, Buchh. 3
Busch, Malerm. H 0
Kuntz, Tagner. H 1
Brummerhurst, Klavierarbeiter. H 2
Cunigel, Klempner. H 2
Dürenberger, Maler. H 2
Ernst, Monteur. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 201)

Charpentiers 10 (1889-1988)

Le maître peintre Auguste Bœgelmann fait faire différents aménagements en 1891, notamment agrandir une fenêtre dans la façade au rez-de-chaussée. Sébastien Decker fait poser en 1911 une nouvelle devanture dont le pilier sera construit en maçonnerie.
Au peintre Auguste Bœgelmann succède en 1904 le ferblantier et installeur sanitaire Joseph Cunigel. Les menuisiers Glaas et Heusser y installent leurs ateliers en 1911, le menuisier Pfeiffer exploite un petit atelier dans le bâtiment arrière. On trouve en 1921 le maître serrurier Jacques Dirié, en 1979 l’ébéniste Sauveur Calascione puis en 1984 l’ébéniste Patrice Lerch. Martine Descac (librairie d’occasion L’Insomniaque) transforme en 1981 la devanture en supprimant le rideau de fer.
Roland Gretzer fait rénover en 1985 les bâtiments (14 logements, un magasin et un atelier) sous la direction de l’architecte Malaisé d’Epinal. Les travaux sont terminés conformément aux plans (mars 1988).

Sommaire
  • 1889 – Demande de visiter l’installation de chauffage dans l’atelier du peintre Auguste Bœgelmann, croquis – Le maire demande au peintre de respecter les dispositions municipales du 6 mai 1856 et du 5 mars 1883 – Le peintre décrit son séchoir (surface, épaisseur des murs) – Autorisation d’aménager un séchoir dont l’intérieur devra être recouvert de tôle. Remarque en marge, le plancher doit être recouvert de tôle – Dessin (plan et coupes) – Les parois en bois sont pourvues d’un revêtement, mars 1890
  • 1891 – Le maître peintre Auguste Bœgelmann demande l’autorisation d’agrandir une fenêtre dans la façade au rez-de-chaussée, d’ouvrir des portes et des fenêtres, de construire une double cheminée dans le bâtiment arrière – Les travaux sont terminés en février 1891, un séchoir non porté sur les plans a en outre été aménagé – Dessin sur calque
    1891 (février) L’entrepreneur Kirchmann demande au nom de Sébastien Decker l’autorisation de construire une cheminée – Autorisation – Travaux terminés, mars 1891 – Dessin
  • 1891 – Le charpentier Haase qui occupe le rez-de-chaussée à droite se plaint de l’humidité – Le compte rendu de visite conclut que la plainte n’est pas fondée.
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que Mme Striegel a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Philippe Striegel fait remarquer que l’enseigne est en place depuis longtemps. L’enseigne est retirée, octobre 1894.
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire Decker de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les volets qui s’ouvrent vers la voie publique aux deux soupiraux – Travaux terminés, février 1896
  • 1904 – Le ferblantier et installeur sanitaire Joseph Cunigel demande l’autorisation de poser une enseigne au même endroit qu’Auguste Bœgelmann – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1911 – L’architecte A. Müller (13, Julianstrasse, ensuite rue Sellénick) transmet au nom du propriétaire Sébastien Decker (demeurant 23, rue des Charpentiers) les plans de la nouvelle devanture. La Police du Bâtiment demande que les étages en encorbellement ne soient pas consolidés – Le conservateur des monuments historiques et architecte de l’Œuvre Notre Dame Knauth propose de construire un pilier en pierre ou en béton après que le propriétaire a constaté que les dessins ne correspondaient pas au projet réel – L’architecte prend contact avec Knauth, mai 1911. Le pilier sera construit en maçonnerie – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée de la façade dont les étages sont en saille de 75 centimètres sur la voie publique – Dessins – Calculs statiques – L’architecte déclare qu’il a été chargé de faire les plans mais pas de mener les travaux
    Le gros œuvre est terminé, mai – Les travaux sont terminés, juin 1911
  • 1911 (juillet) – L’entreprise E. Heussner et E. Glass demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est fixée à 2,55 mètres du sol au lieu de 3 mètres – Les propriétaires de l’enseigne proposent de la retirer chaque soir – L’enseigne est transformée pour qu’on puisse la retirer chaque soir, février 1912
  • 1911 (août) – Joseph Witz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et une enseigne plate – L’enseigne en saillie de 2,55 mètres sera mobile – L’enseigne est posée selon les prescriptions, décembre 1912
  • 1911 – Plusieurs locataires se plaignent que le maître menuisier Paul Pfeiffer entrave le passage dans la cour et qu’il y entrepose des copeaux – La Police du Bâtiment se rend sur les lieux où le menuisier Pfeiffer exploite un petit atelier dans le bâtiment arrière mais ne constate pas les abus allégués par les plaignants. Le maire écrit cependant au menuisier qu’il doit entreposer les copeaux pour qu’ils ne représentent pas un risque d’incendie – Réponses du menuisier – Constat dressé par la Police du Bâtiment. L’atelier sert aux menuisiers Glaas et Heusser à réparer de vieux meubles, il n‘y a pas d’ouvriers ni de machines électriques. Rien ne s’oppose à continuer d’exploiter l’atelier du moment que soient respectées les six conditions énumérées dans le rapport.
    1912 (juin) – Les menuisiers Glaas et Heussner demandent l’autorisation d’entreposer cinq mètres cubes de bois de chêne dans la cour – Autorisation du commissariat central – Les conditions sont respectées, le dossier classé (janvier 1913)
  • 1918 – Rapport d’incendie dans le bâtiment arrière, dû à une accumulation de suie dans la cheminée
  • 1921 – Le maître serrurier Jacques Dirié demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1923 – Joseph Mengus expose que sa femme couturière travaille depuis trente ans avec une ouvrière dans son logement et qu’elle s’est résolue à installer deux machines électriques pour lesquelles il sollicite une autorisation – L’inspecteur de travail donne son accord – Autorisation – Croquis
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, remarques en trois points
    1905, déclaration de Sébastien Decker sur le raccordement des lieux d’aisances aux canalisations (n° 10 et n° 23) – Les cabinets d’aisance sont raccordés, 1908
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en neuf points (le deuxième demande d’ajouter des supports au toit vitré) – Travaux terminés, juin 1916
  • 1934 – Lucien Haser, demeurant 10, rue des Charpentiers, n’a pas réglé le droit l’enseigne au 9, rue de la Course
  • 1938 – Le locataire Willmann (premier étage du bâtiment arrière) se plaint que la cheminée est en mauvais état – Lors du constat, le locataire n’est plus incommodé par les fumées mais la cheminée comporte des fissures – Le propriétaire Jules Koelblé (demeurant 8, rue du Narion à Kœnigshoffen), fait faire les travaux
  • 1949 – Le propriétaire Jules Koelblé demande à la Police du Bâtiment d’intervenir auprès du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme pour réparer le logement de la famille Haushalter. Le M.R.U. répond que le dossier n’est pas complet.
    1950 – Jules Koelblé informe la Police du Bâtiment que l’immeuble a été attribué à Willy Bessel (demeurant 17, rue Ohmacht) lors de la liquidation de la succession de sa femme Emilie Veit
  • 1967 – L’entreprise Autelitani (place de l’Ile-de-France à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
    1968 – Idem
  • 1979 – La Police du Bâtiment constate que l’ébéniste Sauveur Calascione a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande contresignée par le gérant de l’immeuble (l’agence Emile Bintz) – Maquette de la plaque posée sur la porte (Menuisier ébéniste Calascione, réparations d’antiquités) – Autorisation (arrêté portant autorisation de poser une enseigne) après accord de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1979 – Le notaire Gérard Lehn de Molsheim demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble qui appartient à Guy Wendel (demeurant 19, rue de Liepvre au Neudorf) – Le 10, rue des Charpentiers est compris dans le secteur sauvegardé créé par arrêté du 17 janvier 1974 et dans le champ de visibilité du monument sis au n° 17
  • 1981 (février) – Martine Descac demande l’autorisation de transformer la devanture qui sera repeinte en supprimant le rideau de fer – L’architecte des Bâtiments de France donne son autorisation
    1981 (avril) – Le propriétaire Roland Gretzer (demeurant à Wolxheim) autorise Martine Wojtowicz née Descac à poser une enseigne à son magasin de livres d’occasion L’Insomniaque – Photographie – Autorisation de poser une enseigne plate – L’enseigne est posée, juin 1981
  • 1980 (juin) – Le maire notifie le propriétaire Guy Wendel de faire ravaler la façade
    1980 (août) – Même courrier adressé à Roland Gretzer qui demande un délai en arguant qu’il a l’intention de rénover entièrement le bâtiment.
  • 1981 – Le secrétaire général transmet un courrier de Pierre Scheid relatif aux 8, 10 et 12 rue des Charpentiers. Depuis que la rue du Dôme est fermée à la circulation, les camions prennent la rue des Charpentiers, heurtent souvent l’encorbellement du n° 12 et frôlent ceux des n° 8 et 10.
  • 1982 – Roland Gretzer sollicite une subvention municipale – Devis de l’entreprise Zappaterra (rue Victor-Hugo à Duppigheim), de la Société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher (Brumath)
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la rénovation (charpente, crépissage, boiseries extérieures, peinture) – Roland Gretzer est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Dessins
  • 1984 – L’ébéniste Patrice Lerch et la libraire Martine Descac demande l’autorisation de poser une double enseigne sous l’encorbellement (L’Insomniaque, La cour des Charpentiers Patrice Lerch ébéniste) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (esthétique, hauteur) – Photographies, maquette – Le maire refuse l’autorisation
    1985 – Patrice Lerch demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France donne son accord à condition de fixer l’ensemble à l’encorbellement et non sur une potence – Autorisation
  • 1985 (avril) – La Police du Bâtiment constate que Roland Gretzer fait faire des travaux sans autorisation (modification de la toiture, pose de vasistas). Le maire notifie en juin le propriétaire d’arrêter immédiatement les travaux non autorisés
    1985 (septembre) – Le propriétaire dépose une demande de permis de construire. Architecte, R. Malaisé à Epinal – Plan cadastral de situation, photographie
    Notice descriptive. La répartition intérieure sera modifiée pour que chaque logement dispose de sanitaires. Les façades sur cour, y compris la galerie et les escaliers, seront rénovées en mettant en valeur les pans de bois recouverts de crépi. Il y aura 14 logements (au lieu de 15), un magasin et un atelier (comme auparavant) – La commission de sécurité transmet son rapport
    1986 (février) – Le maire puis le préfet accordent le permis de construire
    1986 (juin) – Le propriétaire informe la Police du Bâtiment que la lucarne (bâtiment arrière) aurait porté mention à conserver et non à construire
    Suivi des travaux – La rénovation est en cours, mars 1986, l’aménagement intérieur est en cours (mai), les travaux se poursuivent dans la cour (février 1987), les façades sont en cours de crépissage (janvier 1988), les travaux sont terminés conformément aux plans (mars 1988)
    Le propriétaire demande une subvention – Facture de la Société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher et de l’entreprise Zappaterra – La subvention est accordée, mars 1988

Relevé d’actes

La maison appartient en 1621 au luthier Jean Thierry Edling. Fils de Jean Thierry Edling l’aîné, il épouse en 1607 Marthe Hess, fille du passementier Barthélemy Hess : contrat de mariage, célébration

1607 (12.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56), Protocole
Eheberedung – Zwüschen herrn Johann Dietherich Edling, deß Ehrenuesten vnd wolgelerten herrn Johann Dietherich Edling deß Elttern burgers Zu Straßburg ehelichem Sohn Ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauwen Marthæ Heßin deß Ehrenhafften Bartholomæi Hessen Paßmentirers vnd burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern theÿl
Beschehen vnd Verhandelt In deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 12. Martÿ Inn dem Jahr deß Herren Alß man Zalte 1607

Mariage, cathédrale (luth. p. 193)
1607. Johann Dietrich Edling der Jünger und Marthan Bartholome Hessig passementers tochter (i 100)

Jean Thierry Edling loue sa maison à Marguerite Seuppel, femme de Loup von Molsheim, assistée de son père Jean Seuppel, assesseur au Grand Sénat

1621 (xxviij. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 443 f° 647-v
(Inchoat. in Prot. fol. 473.) Erschienen Fr. Margredt Seüppelin Hn Wolff Vonn Molßheim haußfr. mit beÿstandt herrn Johann Seüppell groß. Raths verwanthens Ihres freündtlich. lieb. vatters
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Johann dietherich Edling burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen
das sie Fr. Margredt Seüppelin Von Jetzgemeltem H. Edling Je Von Viertell Zu Viertell Jahren entlehnet vnd bestanden, deselben H. Edlings Behaußung Inn d. St. St. Inn d. Zimmerleüth gaß & geleg. für vnd vmb ein Jährlich. zinß 25 pfund pfenning Straßburger Zu bezahlen

Jean Thierry Edling loue sa maison à Jean Raoul de Kippenheim

1623 (ut spâ [xix. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 449 f° 493
(Inchoat. in Prot. fol. 311.) Erschienen der Edel Vest Hannß Rudolph von Kippenheim
hatt in gegensein H. Johann Dietherich Ettling burgers Zue Straßburg bekhandt
das er Jr von Ihme Etrtling. ein halb Jahr lang so vff Michaelis nechstkhünfftig Ahnfangen Vnd vff Mariæ Verkhündung sich anderwärdt sein h. Ettling Behaußung Inn der Zimmerleüth gassen neben hannß Weber dem Schneider gelegen entlehnet Vndt bestanden hatt für vndt Vmb 15 Reichßthaler in specie Zubezahlen

Inventaire après décès d’un locataire, Martin Preissel, ancien aubergiste au Poumon, marié à Marie Knoderer

1626 (27. Martÿ), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 6
Inventarium und Beschreibung Aller vndt Jeder Haab vnd Nahrung, So Martin Preißeln burgern Und geweßenen wirth Zur lungen alhie Vnnd Mariæ Knodererin seiner haußfrawen zuständig, welches Alles auff begehren Herrn Pauli Wegraffs Notarÿ, alß geordnet und geschworenen Curatoris Jetz gedachter Mariæ Knodererin, weilen derselben haußwürth Zimlich schldenlast kommen vnd gerhaten, dahero Er d. Vogt Zu erhalttung Ihres Zugebrachten gehörigen Gutts dießen Inventarium Auffzurichten verursacht worden – auff Montag den 27. Martÿ A° 1626.
Inn Einer Behaußung In der Statt Straßburg Alhie In Zimmerleüth gaßen, einseith neben hanß weber dem Schneider, anderseit neben Georg delern dem Jüngern, webern gelegen, so Jetzmahlen herren hanß dieterich Ettling dem Lauttenisten Zugehörig ist alß volgt befunden worden
Vff d. ohn j. obersten büenen, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer B, In der Stuben, In d. Kuch, In dem haußöhrn

Jean Thierry Edling rembourse au receveur Laurent Werner un capital assis sur la maison d’après un titre de 1546

1629 (19. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 724
Erschienen herr Johann Dieterich Ettling burger Zu St an eim,
So dann H Laurentius Werner der Schaffner auch burger alhie am Andern theil, Zeigten An,
Demnach der H Etling ihme H Werner 100. gld. St. w. Capital, so er vermög eines latinisch. vnder deß Bischofflichen hoffs anhangend. Insigel den 17. Cal: Julÿ A° 1546. vffgerichten brieffs, Jährlich vff Johis Bptstæ mit 4. fl. wer. Von Vff vnd abe seiner behausung Alhie im Zimmerleüth gaß gelegen v.zinßt den 17. 9.bris Anno 1622. in schlechtem dem thaler nach zu 6 fl. gerechnetem gelt abgelößt, Alß heten sie sich mit einand. güetlichen dahin v.glich., daß Er H. Etling (…) ihme H Werner an gutem ietz gäng und gibigen gelt 20 Pfund nachzutragen

La maison revient à son fils Jean Gaspard Edling qui épouse en 1651 à Illkirch Anne Marie, fille de Sebastian Ackermann

Mariage, Illkirch (luth.)
1651. die 17. Junÿ Sind Von mir copulirt word. auß Erkandnus E. E. Großen Raths H. Johann Caspar Edling H. Johann Dieterichs Lautenisten vnd Burgern Zu Straßburg, nachgelaßener Sohn, Vndt Anna Maria H. Sebastian Ackermannß tochter (i 54)

Jean Gaspard Edling cède à son beau père le marchand Sébastien Ackermann les objets du commerce d’épices

1653 (30. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 451
Erschienen H Sebastian Ackermann der handelßmann, an einem
So dann H Johann Caspar Edling mit beÿstand H Johann Friderich Edlingß seines Bruders am andern theil,
haben bekannt und freÿ offentlich veriähen, waß maß. Er Sebastian Ackermann und Johann Caspar Edling schwäher und dochtermann dahien mit einand. übereingekommen weren,
Erstlich so solle der dochtermann alles daß Jenige so Zum Specereÿhandel gehört (…) zu verschaffen schuldig, auch daß gantze Gewerb und alles waß darein gehört nichts überal davon außgenomen sein eigen sein und bleib. (…)

Les héritiers Ackermann passent une convention relative à la succession de leurs parents dont l’inventaire a été dressé par le notaire Christophe Schübler en 1655. Anne Marie Ackermann et son mari hypothèquent leur maison rue des Charpentiers.

1656 (21. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 301
Erschienen H Sebastian, Albrecht, und Henrich die Ackhermänner, Gebrüd., an einem,
So dann Fr. Anna Maria, H Johann Caspar Edlingß Burgers Zu Straßburg eheliche haußfrau ihre Schwester, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogt und H Johann Friderich Edlingß ihres Schwagers am andern theil,
bekannten freÿ gutwillig offentlich waß maß sich beede Parten, über dero vätterlich. und mütterlich. in a° 1655 durch H Christoph Scheublern den Not. inventirter und cum beneficio legis & Inventarÿ angetrettener Erbschafft, dahien mit einand. verglich.
Nemlich. Und Zum Ersten, so hetten Sie treÿ Gebrüder, ihrer Schwester, ihre ahne denen, im Inventario fol. 3. ûtrâq. facie, so dann a fol. 6. usq. ad fol. 16. utraq. facie, specificirten mobilien gebührende antheiler, dergestalt. eigenthümlich überlaßen (…) Vnd zugleich alle vätterlich Invent. fol. 4. specificirte passiv schuld., ohne einiges der treÿ Gebrüd. Entgeld, abstatten, Auch, biß solches alles vollezog., beÿdes ihr der Schwester und ihres haußwürths haab und Nahrung ins gemein, so dann vornemlich sein H Edlingß alhie in Zimmerleuth Gaß. einseit neben hannß Webern dem Schneidern, anderseit neben Joseph Guckheisen dem Leinenweber, gelegenen, und Zwar umb 75. lib. dem Closter Zur Rewern alhie verhafftet, sonst. gegen männiglich. freÿ- ledig- und eigener Behaußung verbunden sein solle.

Jean Gaspard Edling sollicite le poste de contrôleur de l’accise
1659, Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 72-v) Sambstag d. 30. April
Johann Caspar Etling Vberreicht per Egê Vndthg. Supplication Bitt vm die Vacirende Ungeltstell.
Erk. Solle such geschrieben geben.

Employé à la halle, Jean Gaspard Edling meurt en 1670 après avoir institué pour héritières universelles sa femme et ses éventuels enfants d’un deuxième mariage. L’inventaire est dressé rue du Tonnelet rouge dans une maison de location. La masse propre à la veuve est de 100 livres. L’actif de la succession s’élève à 49 livres, le passif à 193 livres.

1671 (13.2.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 13) n° 5 (653)
Inventarium Vnd beschreibung aller hab Nahrung vnd Güttere, so weÿl. der Ehrenvest H. Johann Caspar Etling geweßenen Kauffhauß beampten Vicarÿ, burg. Zu Straßburgn welcher den 30.ten Decembris aô 1670. todlichen verblichen hinderlaßen, so auf erfordern vnd begehren Zum theil der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Annæ Mariæ Etlingerin gebohrner Ackermännin der hinderlaß. W. als welcher krafft hernach inserirten Testamenti deroselben in anderer Ehe erzeugende Kind. Zu Testaments Erben instituirt, Zum theil aber deß Ehrenvesten H. Johann Friderich Kauffmann adelichen Schaffners und burger alhier, Weÿl. H. Joh: Friderich Etlings gewesenen burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßener Kind. Nahmens Johannis Caroli und Mariæ Salome geschwornen Vogts alß welche Ihro der fr. W. sofern Sie anderer Ehe ohne Kind. dieße welt gesegnen solte, laut obangeregten Testamenti Zu erben instituirt, dero H.. Vogt auch der Inventaition in Persohn beÿgewohnt durch mehr ehrengesagte fr. Etlingin gebohrner Ackermännin die hinderbliebene fr. W. mit beÿstand des Ehrenvesten H. Johann Philipp Branden, wohlbestellten haußherrn des allhießigen Zollkellers – Actum Straßburg den 13.ten Februarÿ Anno 1671.

In einer in der Statt Straßburg in dem Rothfäßel gäßlein gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Auf der obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor deßen Cammern, In der Stuben, In der Stub kammer, Vor dießer Cammer, Im Hauß öhr, In der Küchen, Im büttenkeller
Ergäntzung der Fr. W. unveränderten Guhts. Vermög Inventarÿ vber weÿl. H. Sebastian Ackermanns vnd frawen Annæ Hestermännin beder der fr. W. ältern seel. Verlaßenschafft, dh. Christoph Schüblern Notarium in A° 1655. auffgerichtet
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. der Frau W. unverändert Gut, Sa. haußraths 49, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. guld. Ring 2, Sa. Ergäntzungs rest 44, Summa summarum 100 lb
Theilbar Guht, Sa. haußraths 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. guld. Ring 4, Summa summarum 49 lb – Schulden 193 lb, vbertreffen d. theilbar guet vmb 144 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 56. lb

Jean Gaspard Edling vend la maison au potier Jean Durchdenbach

1658 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 403-v
(Protocoll. fol. 62.) Erschienen H Johann Caspar Edling
in gegensein hannß durchdenbach deß Kachlerß
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, & alhie in der Pimpernants od. anietzo Zimmerleuthgaß. einseit neben weÿl. hannß webers deß Schneiders seel: Erben, anderseit neben Joseph Gurckheisen dem leinenwebern, hind. Zum theil vff den Fleckhensteinisch. Garten Zum theil vff die Bulachische behaußung stoßend gelegen, davon gehendt iahrs termino Martini 3. lib. lößig mit 75. lb. dem Closter Zun Rewerin – umb 87. lb
[in margine :] Sambstags den 25.t 7.br a° 1658. hatt Fr. Anna Maria deß Verkäuffers eheliche haußfrau in gegenwart deß Käuffers angezeigt daß dißer Verkauff nicht allein mit ihrem Vorwiß. und Einwilligung gescheh. seÿe (…)

Jean Durchdenbach meurt en 1682 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux. Les experts évaluent 225 livres la maison délabrée rue des Charpentiers dont de nombreux titres sont inventoriés.

Sara Ott veuve de Jean Durchdenbach vend la maison 325 livres au notaire Jean Adam Kolb

1690 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 345
Sara gebohrne Ottin, weÿl. Johann Durchdenbach gewesenen Kachlers hinderlaßene Wittib mit beÿstand hannß Christoph Wagners deß Trehers Ihres Vettern, so dann Maria Magdalena H. Johann Geÿers deß Silberarbeiters haußfrau gebohrne durchdenbach, mit beÿstand erstged. dero Ehevogts
in gegensein H. Johann Adam Kolben, Notarÿ
Eine behaußung, hoff, hoffstatt mit annen deren Gebaüen in der Pimpernants oder Zimmerleuthgaß, einseit neben denen Hecklerischen Kindern, anderseit neben Niclauß Störtzer dem leinenweber, hinden uff Conrad Simon dem balbierer stoßend geleg. darvon gehen Jahrs dreÿ pfund d. lößig mit 75 pfund dem Closter Zu Rewerinnen – geschehen umb 250 pfund

Jean Adam Kolb hypothèque la maison au profit du receveur Jean Thiébaut Reis

1691 (25.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 698-v
H. Johann Adam Kolb; Notar. Publ.
in gegensein H. Johannis Drischen deß Scribenten im nahmen und als schrifftlich hierzu bevollmächtigten mandatarÿ Hn Johann Theobald Reißen, Schaffners zum jung. St. Peter und E. E. großen Raths beÿsitzers beÿ dem derselben in diensten – ihme Hn Reißen für seine person schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen recht. und Zugehördt allhier in der Zimmerleuth: od. Pimpernantz Gaß einseit neben den. Häcklerischen Kindern, anderseit neben Niclaus Störtzer dem Leinenweber hind. auff hanß Conrad Simon dem Barbierer stoßend gelegen

Jean Adam Kolb hypothèque la maison au profit de l’ordre de Saint-Jean

1691 (20. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 935-v
H. Johann Adam Kolb, Notar Publ.
in gegensein /:tit:/ Hn Christoph Hirßingers alß Conventualen und Schaffners deß Ordens St. Johann allhier – schuldig seÿe 52 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen Recht. und Zugehördten, allhier in der Zimmerleuth od. Pimpernantzgaß, einseit neb. d. Häcklerischen Kindern, anderseit neben Niclaus Störtzer dem leinenweber modo Augustin Brucker dem Schneider deßen tochtermann, hind. auff Hn hans Conrad Simon dem Barbierer stoßend gelegen
[in margine :] (…) schuldig seÿe 25 pfund pfenning Ihme heüt dato zu melioration hierinn beschriebenen unterpfands baar nachgelühenen gelds – den 15. Sept. 1692

Jean Adam Kolb vend la maison 375 livres au tailleur Jean Georges Bertoleidenmeyer et à sa femme Anne Catherine Riethammer

1699 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 5
H. Johann Adam Kolb, Notarius Publ.
in gegensein Hans Georg Berto Leitenmeÿer, des Schneiders Und Annæ Catharinæ geb. Riedhammerin
Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten Und Gerechtigkeiten allhier in der Pmperantz: oder Zimmerleuth: Gaß einseit neben Anna Margaretha Steinerin geb. Heßin anderseit neben Augustin Bruckers, des Schneiders Kinder 2. ehe, hinten auf H. Johann Christoph Kellermann XV.ner stoßend gelegen, darvon gehend Jahrs dreÿ Pfund ablößig mit 75 pfund dem Closter zu den Reuerinnen allhier und um 77 pfund (verhafftet), geschehen umb 222 pfund

Originaire de Schwäbisch Gmünd, Jean Georges Bertoleidenmeyer épouse en 1691 Anne Catherine Riethammer de Baden. Tous deux deviennent bourgeois quelques semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs. L’inventaire après décès porte que les parties n’ont pas fait dresser de contrat de mariage
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 59)
Anno 1691. 5. februarÿ a me mantrimonio juncti sunt honestus Adolescens Joannes Georgius Bertoleidenmeÿer annorum 25. sartor filius legitimus Georgii Bertoleidenmeÿers Civis et pistoris in Wilwisheim piæ memoriæ et Catharinæ Sibillæ Müllerin coniugum, et pudica puella Anna Catharina Riedthammerin annorum fere totidem marchio Badensis filia legitima honestorum coniugum Martini Riedthammers Hortulani jllustrissimi Dni Marchionis Dn Vxelles Argentinæ et Catharinæ Burckartin (signé) hanß jorg bertoleitenmeÿer (i 33)

1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1067
Hannß Georg Bertod Leÿdemaÿer Von Wiltzen der schneider, Weÿl. Georg Bertod Leÿdemaÿers geweßenen beckers Von schwäbisch gemündt nachgelaß: sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2 gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningthurn erlegt, seine jetzmahlige haußfr: Anna Catharina gebohrne Ritthammerin, Von Marggraffbaaden aber empfangt es gratis, bringen Keine Kinder mit, Vnd werden Zu E.E. Zunfft der schneider dienen. Jur: d 7. Aprilis 1691

Jean Georges Bertoleidenmeyer se plaint devant le conseil de tribu du maçon Jean Charles Logel qui lui facture davantage de temps qu’il n’a travaillé. Le conseil propose de compenser des dettes réciproques mais les parties qui ne parviennent pas à s’entendre portent l’affaire à l’audience du consul régent
1700, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(Hannß Georg Berdo Leitenmeÿer der Schneider contra Johann Carol Logel)
(f° 156-v) Diengstags den 23.ten Martÿ 1700 – Meister Hannß Georg Berdo Leitenmeÿer der Schneider und burger allhier Clagt contra herrn Johann Carol Logel, daß Er Ihme dießer tagen getrohen, wann Er Ihn nicht Zahlen wolle Er Ihn vor E. E. Gericht citiren und exequiren laßen und weilen Er Actor solcher Mann nicht sein will, als der seine handtwerckhs leüth nicht mit willen contentirt, sondern dieselbe alle zeit mit Ihme Zufordern gewesen, als beclagter aber Ihme mehr taglöhn abgefordert, als gearbeitet worden, Vermeine Er es würdt H. Logel mit vberschickhtem Content sein.
R. sagt, wie Kläger Ihme seinen Zedul wider Zurückgeschickt, habe Er gesagt, es müßte seine Gesell die tag irrig gegeben haben und hatt Er beclagte in consideration deßelben mit Clägern eine Abrechnung gepflogen, und Er beclagte annoch 6 fl. 8. ß. d Zuerforderen gehabt, wamit auch Cläger Content, also der error schon dadurch defalcirt worden.
Erkandt, weilen herrn Logels gemachter Zedul in 20. fl. bestanden und Cläger wegen eines beclagten gemacht Kleidts 11. fl. gefordert, Herr Logel auch so viel passiren, und für ½ taglohn auch etwas abgehen laßen daß es beÿ Vergleichung 6 lb 8 ß verbleiben solle, weilen aber Cläger zu fernerer Zahlung sich nicht Verstehen will, so ist die sach vor regierenden herr Ammeister Verwießen worden.

Jean Georges Bertoleidenmeyer devient tributaire chez les Jardiniers du faubourg de Pierre en continuant à cotiser à la tribu des tailleurs
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 147-v) 26° Augusti 1704 – Hannß Geörg Bertoldleÿdenmeÿer will beÿ E. E. Zunfft der Gartnern in der Steinstraß dienen aber beÿ E. E. Zunfft nur allein mit denen geltdienern bittet umb erlaßung, Willfahrt umb die gebühr (dt. 5 ß)

Inventaire après décès d’une locataire, Chrétienne Macker femme du musicien Joseph Liegelhuber

1708 (31.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: und tugendsame Fraw Christina gebohrne Macklerin des Ehrenhafften H. Joseph Liegelhubers, Musicanten und burgers alhier geweßene haußfrau nunmehr seel., nach ihrem vor ungefehr 2 ½ Jahren aus dießem mühasamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg Dienstags den 31. Julÿ Anno 1708.
Die abgeleibte Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen. Emanuel Macklern, Stattglaßern vnd burgern Zu Baßel, dero leiblichen Vattern ob aber selbiger noch im leben ist dem wittwer ohnwißend, in deßen Nahmen der Ehren vorgeachte und Wohlachtbare H. Lambertus Bloch E. E. Großen Raths alt vnd derzeit E. E. Keinen Raths als Constoffler beÿsitzer, alß auß wohlermelts Kleinen Rats mittel hierzu Insonderheit verordneten Deputatus, dem Geschäfft beÿgewohnt
Bericht ane tatt der Eheberedung. Alldieweilen eingangs gemelte beede Ehepersohnen Zur Zeith Ihrer verheürathung Keine Ehepacta mit einander auffgerichtet, auch daß jenige so sie an Jetzo ahne Nahrung befindet Von Ihren währender Ehe /:weulen selbig nichts zusammen gebracht:/ errung. vnd verdient worden alß ist dieße Verlaßenschafft wie ahne sich selbsten in solchen fällen gebräuchlig, hießiger ordnung nach vor theilbar, inventirt worden
In einer alhie zu Straßburg in der Zimmerleüthgaßen gelegenen Johann Georg Leid.meÿer, Schneidern und todtenträgern alhie Zuständiger behaußung, ist befunden worden wie volgt
Sa. haußraths, Besch. Summa 17 lb

Jean Georges Bertoleidenmeyer et Anne Catherine Riethammer hypothèquent leurs deux maisons sises rue des Charpentiers au profit d’Elie Brackenhoffer, greffier à l’audience du consul

1710 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 237-v
Johann Georg Bertoldenmeÿer schneider und Anna Cath: geb. Riedhammerin beÿständlich Joh: Daniel Riedhammers schneiders u. Blasius Sultzer schlossers
in gegensein H. Elias Brackenhoffer Actuarii beÿ löbl. ammeisters audientz – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier in der Pimperantz gass, einseit neben Anna Marg: Steinerin anderseit neben Augustin Bruckers KK hinten auff den vogt von (-) stoßend
Item ihre behaußung in der Zimmerleuth gass, einseit neben Friedrich Genner anderseit neben Joh: Güntzelin hinten auff die Kirchheimische behaußung

Tailleur et fossoyeur, Jean Georges Bertoleidenmeyer meurt en 1726 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 13 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 1 060 livres, le passif de 45 livres.

1726 (9.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 1) n° 11
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten H. Joh: Georg Berdoleÿtenmeÿer, geweßenen schneiders, Todtenträgers und burgers zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1726. – nach seinem den 10. des Monats Martÿ dießes lauffenden 1726. Jahrs Zu Elsaß Zabern genommenen tödlichen hintritt, hier Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft dato auf dienst freundliches ansuchen erfordern undt begehren, sowohlen des seelig verstorbenen mit der hernach gemeldten hinterbliebenen Wittib ehelich erzielhlter Kinder und ab intestato Verlaßene Erben auff nechst Volgendem blatt benambsten und derselben respectivé Ehe: und Vögten als auch der hinterlassenen Wittib die viel Ehr: und tugendsamen frauen Annä Catharinä Berdoleÿtenmeÿerin, gebohrne Riedhammeron beÿständlich deß auch Ehrengeachten Hn Niclauß Hügeln deß Kachlers auch burgers Zu Straßburg deroselben geordnet und geschworenen Curatoris (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 9. deß Monats Aprilis Anno 1726.
Der Verstorbene h. Berdoleÿtenmeÿer hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volget. 1.mo die Viel Ehr und tugendsahme Frau Annam Catharinam Anthonin geb. Berdoleÿtenmeÿerin deß Ehrengeachten Hn Joseph Anthonin deß Würths und burgers allhier eheliche haußfrau welche mit beÿstand deßelben dießer Inventur Persönlich abgewartet. 2.do die Auch Viel Ehren und tugendbegabte Frau Annam Magdalenam Franciscam geb. Berdoleÿtenmeÿerin Weÿland Mr Johannes Gueten, geweßenen Maurers auch burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, welche mit assistentz deß Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Michael Kreutzers Schloßers ebenmäßigen burgers hierselbsten alß deroselben geordnet und geschworenen Curatoris dießer Inventation in Persohn beÿgewohnet, Alle beede aber deß seelig verstorbenen, mit der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu gleichen Portionen und Antheilern verlaßene Erben
Bericht Zu gegenwärtiger Inventur gehörig. Gleich anfangs dießer Inventur, hat die Eingangs gedachte hinterlaßen Wittib den bericht erstattet daß Zwischen Ihro und dem verstorbenen Ehemann Zur Zeit Ihrer Verheürathung Keine Ehe Pacta noch weniger einig Testament oder Letzter Wille welchen der Ihrer Ehe auffgerichteter worden (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuthgaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußungn welche der Verstorbene bewohnet, hat sich befund. wie Volget
Ane Höltzen und Schreinwerck. Oben In der Cammer A, In Untern Hauß öhren
In der Wohnstuben, In der Stub Cammer
Abschatzung d. 6.t April aô 1726. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Georg Leÿdenmeÿer gewesenen Schneiders und Todten trägers seel. hinter laßene Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleuth gaßen gelegen, einseit neben H Johann Friderich Thiebold Sahler, anderseit neben Friderich Bänders Erben, hinden auf Juncker Von Kirchheim stoßend, welche behausung alt schlecht hindergebäu, Stuben, Kammeren, Wo Von einige Mit thielen unterschlag. Soldaten Kammer, Kuche, hauß Ehren mit herd und waßerstein gebelckten Keller und höffel samt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird vor und Umb Fünff Hundert Gulden
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Zimmer leuth gäßelen geleg. einseits Neben Meister Johannes Elles Träher anderseits Neben H Thiebold deß. E. E. grosen raths gewesenen Alten beÿsitzers seel: hinter laßene Fraw Wittib hinden auf einen Garten dem Schultzen Von Fegersheim Zugehörig stosend, welche behausung, Neben, hindergebew Stuben, Kammern, Kichen, Zweÿ hauß Ehren jeder mit herd und wasserstein, holtz Kammer, gewölbter Keller, höffel und gemeiner bronnen, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Sieben Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eÿgenthumb ane Häußern so Theilbahr. Erstlichen eine behausung, Hoffstatt, Höfflein und Hinderhäußlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten und Zugehörden gelegen allhier in der Zimmerleutgaß Vormahls Pimpernantzgaß genand (…)
Item eine behausung, Hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Vormahls Pimpernants: nun aber Zimmerleuthgaß genandt, 1. seiten neben Johann Elles, dem Träher, 2. seit neben weÿl. H. Dieboldt Tröschen geweßenen assessoris E: E: Kl. Raths allhier seel. nachgelaßener fr. Wittib und Erben, hinten auff einen Garthen dem Schultheißen Zu Fägersheim Zugehörig stoßend gelegen, welche gantze behaußung dem dißorts Eheherrn, herrn Francisco Schenckbecher Wegen dem angaben nach ebenmäßig Von allen beschwerhrde freÿ ledig und eÿgen Ist demanach* solche behaußung cum appert: von Löblicher Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern Krafft deß beÿ mein deß Notarÿ Concept befindlich den 6.t Aprilis: 1726. datirten Abschatzung scheins angeschlagen und æstimirt worden umb 350. lb. Hierüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff auß der Statt Straßburg C. C. Stub gefertiget mit deroßelben anhangenden größern Insiegel verwahret, deß. datum den 3.ten deß Monats Januarÿ Anno 1699, mit Lit: D notirt Wordten worauß zu ersehen welchergestalten der Verstorbene Vndt die hinterbliebene Wittib solches Hauß von H. Not: Joh: Adam Kolben ahne sich erhandelt. Hiebeÿ befinden such noch ferner Verschiedene Kauff und andere brieff, so Zusammen gebunden und mit altem lit: D et N° 1. 2. et 29. 34. bemercket auch dabeÿ gelaßen.
Liegende Güetere, so Theilbar. Reeben Oberhaußberger bannß (…)
Norma hujus inventarii. Der Wittib ohnveränderte Natural Posten, Sa. haußraths 9, Sa. Silber geschmeids 3, Sa. Goldenener Ring 1, Summa summarum 13 lb
Nach dießem wird auch das Gemein Verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Frucht 1, Sa. Weins und lehren Faß 39, Sa. Silbers 16 ß, Sa. goldener Ring 16 ß, Sa. baarschafft 44, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 307, Sa. liegenden güthern 36, Sa. Eigenthumbs ahne häußern 600, Schulden 5, Summa summarum 1060 lb – Schulden 45 lb, Nach deren Abzug 1014 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1028 lb
Sa. ohngewiß und Zweiffelhafften Schulden In die T. Verlaßenschafft zugeltend 183. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (250 livres) sur un total de 2 500 florins
1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 54
(Steinstraß. F. N. 3909) Weÿl. Johann Georg Bertold Leÿdenmeÿer, Schneiders, todenträger und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 64. 1028 lb 5 ß 6 d
darzugelegt die Jenige für Zweiffelhaffte angebrachte Capitalien, war von theils Keine theils nur einige Zinße außstehen 220 lb 12 ß, Summa 1248 lb 17 ß 6 d, die machen 2500. fl. verstallte nur 2000 fl. alßo Zu Wenig 500 fl.
War von der Nachtrag gerechnet wird auf Sechs Jahr in duplo à 1 lb 10 ß trifft 9 lb
Und Vier Jahr in simplo à 15 ß, 3 lb
Extat Stallgeltt pro 1726, 5 lb 17 ß
gebott 2 ß
abhanlung 1 lb 12 ß 6 s (zusammen) 19 lb 11 ß 6 d
Aus erhebliche motive, nachgelaßen 6 lb, rest 13 lb 11 ß 6 d
dt. 29. Maÿ 1726.

Anne Catherine Riedhammer meurt en 1735. Les experts estiment la maison 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 545 livres, le passif à 99 livres.

1735 (10.2.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 9) n° 136
Inventarium über Weÿl. Fr: Annæ Catharinæ Berdoleÿtermeÿerin gebohrener Riedhammerin weÿl. H. Joh: Georg Berdoleÿtenmeÿers geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg längst seel. nachgelaßener wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735 – nach ihrem Freÿtags den 14. Januarÿ 1735.ten Jahrs genommenen tödlichen Hientritt hinter Ihro Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier Zu Straßburg Donnerstags den 10. deß Monaths Febr : A° Dni 1735.
Denominatio hæredum. Die Verstorbene Frau seelig hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie volget. 1.mo die viel Ehr und Tugendsahme Fr. Annam Catharinam Anthonjin gebohrene Berdoleÿtermeÿerin, deß Ehrengeachten Hn Joseph Anthonj des Würths und burgers allhier Zu Straßburg Eheliche Haußfrau, welche mit Zu Ziehung gemeldten Ihres Ehemanns der Verlaßenschaffts Inventation Persönlich beÿgewohnet, So dann 2. die auch viel Ehr und Tugendbegabte Fr. Annam Magdalenam Franciscam Schenckbecherin gebohrene Berdoleÿtermeÿerin deß auch Ehrenachtbahren Hn. Frantz Schenckbechers, Kieffers weinhändlers und burgers hierselbsten vormahlige Ehegattin, so mit beÿstand erstgedachten Ihres Maritj beÿ dem Inventations geschäfft ebenmäßig Persönlich Zugegen geweßen und demeselben abgewartet hatte, Mithin beede der in Gott ruhenden Frau mit H. J. Georg Berdoleÿtermeÿern dem gew. Schneider, Todenträger u. burg. alhier zu Straß. alß deroselben längst seeligen Ehemann ehelich erzeugte Töchter undt ab intestato verlaßene rechtsmäßige Erben, Jeedes Zur Helffte berührendt

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Zimmerleuthgaß gelegenen, in dießer Verlassenschafft zum theil eÿgenthümlichen gehörigen dahero hieundten inventirten behausung, alß volget befundten.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In d. Soldaten Cammer, Im Hauß Ehren, In der und. od. Wohnstub:
(f° 7) Eÿgenthumb ahne Häußeren. Erstlichen eine behausung, Hoffstatt, Höfflein und Hinderhäußlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ahne der vor dießem genandten Pimpernantzgaßen Nun aber Zimmerleutgaßen gegen der Alten Zimmerleuthstuben hinüber (…)
(f° 8) Item eine Behausung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, so gelegen auch allhier in der Statt Straßburg in d. angezogener Zimmerleuthgaßen, I.S neben Mr Johannes Elles dem hohldreher, 2.S neben Mr Joh. Mockel dem Schneider hinten auff H. Nicolas Claude Michel des Aubergisten auch burgern allhier Garthen stoßend, Welche behaußung gegen Männiglich Ebenfalls freÿ ledig und Eÿgen Zumahlen durch vorherbenahmste der Statt Straßb. geschworne Werckmeistere Vermög des vorher allschon von denenselben außgestellten Aestimation Sagend von angezogenem 10.ten Febr: 1735 so sich beÿ mein des Notarij Concept befindet æstimirt und Angeschlagen worden pro 1200 gulden oder 600 lb. Trifft wegen des der Verstorbenen Fr. seel. 3. darahn zu erforderen Gehabten und nun un dero Verlaßenschafft gebührigen dritten antheil vom obigem Anschlag allhier in Außwurff Ahn benantlichen 200 lb. Die überige Zwoer Tertzen Solchen Haußes aber seind denen Kindtern und Erben gleich mäßig vor anerstorbenen vätterliches Guth vorhin schon gebührig, dannenhero derowegen Nichts sondern allein die hiehero gehörige Tertz dießorts in Außwurff Zu bringen. Hierüber besagt ein Teutscher Pergamentener Kaufbrieff, Auß der Statt Straßburg Cantzleÿ Contr: Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem größeren Innsiegel verwahret datiret den 3. des Monats Januarÿ Anno 1699, so beÿ der Verstorbenen Frauen Längst seel. Ehemanns Verlaßenschaffts Inventation mit Littera D. signiret Auch dermahlen dabeÿ gelaßen worden, Waraus Clar zu Ersehen auff waß Weiß und Arth beede nun verstorbenen Eheleuthe Solches Hauß von weÿl. Herrn Johann Adam Kolben dem Notario und burgern allhier Zu Straßburg Längst seel. ahne sich Erkaufft und Eÿgenthümblichen Gebracht haben, Nebst deme aber so befinden sich noch ferner verschiedene alte Pergamentene Kauff und andere brieffe, welche mit altem Lit. D. et 1. 29. 29. et 34. marquiret und auch beÿ angezogener der Erben Vätterlicher Verlaßenschaffts Inventation Zusammen Gebunden also auch dermahlen solchergest. gelaßen worden. Samtlche vorher und hernacher allegirte Documents Aber, hat Hr Joseph Anthoni der ältere dießortige Tochtermann bekandtermaßen in Verwahrlicher Handten und beÿ Außgang des Geschäffts gebührend Außzulüffern. Hiehero Zum bericht.
Eÿgenthumb ahne liegenden gütheren Oberhaußbergen banns
– Abschatzung dem 10: februarÿ: 1735, Auff begehren weilandt der Viell Ehr und tugendtsamen frau Cathrina Leitmeÿerin gebohrene riethhammerin seel. hinder laßene Erben, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleuth Gaßen gelegen, Ein seits Neben Meister Elleß dem treÿer anderseits Neben Johannes Mockell dem schneiter hinden auff H. Mischell dem operschis stoßent welche behaußung Stuben, Cammeren Küchen nebenß Cammer hauß Ehren soltaten Cammer unden auff dem botten Kupffer werckstatt und stübell gewölbten Keller neben gebäu worinnen alte Cammeren hinder Hauß worinnen stuben Cammern Kuchen und Hauß Ehren holtzhauß gemeiner bronnen und hoff sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworene werckleüthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Ein Tausend und Zweÿ Hundert Gulden bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe
Der 2.te begriff (…) [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug wërck Meister des Mauer hoffs
(f° 16-v) Norma hujus inventarii. Sa. hausraths 28 lb, Sa. Wein und Leerer Faß 9 lb, Sa. Silbergeschmeids 4 lb, Sa. goldener Ringe 2 lb, Sa. Antheils der Häußer 316 lb, Sa. Antheils der liegenden Güther 12 lb, Sa. baarschafft 82 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 86 lb, Sa. Schuldten 2 lb, Summa summarum 545 lb – Schulden auß & 99 lb, In compensatione 445 lb, ferneren Abgangs so ad Pias Causas gewidmet 4 lb, Restirende Verl. 441 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 000 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178), f° 30
(Steinstraß. F. N. 6561) Weÿl. Annæ Catharinæ gebohrner Riedhammerin auch Weÿl. Johann Georg Bertold Leÿdenmeÿer Schneiders und burgers ahier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 75. 441 lb 7 ß 4 d
darzugelegt die Jenige für Zweiffelhaffte angetragene Capitalien, war von theils Keine oder wenige Zinße außstehen 57 lb 9 ß 10 d, (Summa) 498 lb 17 ß 2 d, die machen 1000. fl. verstallte 900 fl. Zu Wenig 100 fl.
Nachtrag sechs Jahr in duplo à 6 ß, 1 lb 16 ß
Und Vier Jahr in simplo à 3 ß, 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß
Abhandlung 15 ß 6 s (zusammen) 3 lb 5 ß 6 d
dt. 16. Aprilis 1735.

Les deux héritières se partagent les maisons. Celle du côté ouest de la rue revient à Anne Marguerite Leidenmeyer femme du tonnelier François Schenckbecher

1736 (9.2.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 9) Joint au n° 156 du 10 fév.1735
Vergleich, Abteil undt Abrechnungs Concept über Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ Berdoleÿtermeÿerin gebohrner Riedhammerin weÿl. H. Joh. Georg Berdoleÿtenmeÿers geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg längst seel. nachgelaßener wittib auch seeligen Verlaßenschafft Auffgerichtet Anno 1735
(f° 12 v) Verlooß und Vergleichung Wegen der Häußer. Die beede in dem dießeitig auffgerichteten verlaßenschaffts Inventario à Fol° 37.a bis ad Folium 44.b umbständlichen beschriebene ahne der Zimmerleutgaß allhier gelegene Haüßere Namblichen das Kleine oder Sterbhauß so gegen der Alten Zimmerleuthstuben über, das andere: oder größere aber so auff der anderen Seithen neben H. Johannes Elles dem dreher gelegen so samtiche Zinnß freÿ ledig und eÿgen, Seind mit beeder seiths Erbs Interessenten Zufriedenheit unter Ihnen deren Erbinnen dato verwahret Zuvor aber unter denselben verglichen worden, daß das Jenige, so das obmentionirte Sterbhauß im Looß Erhalten werd. darvon 1000 guldten (…),
das andere aber deme das auff der anderen Seithen neben H. Johann Elles dem dreher stehende Hauß zugelooßt werden wird derowegen 2500 guldten in gemeiner Erbschafft einzuschießen und dahin Zu verguthen Schuldig und Verbunden seÿn solle
Worauffhin dann Ihro Fr. Annæ Catharinæ Anthonjin geb. Berdoleÿtermeÿerin Herrn Joseph Anthonj des Würths und burgers allhier Ehefrau, das Kleine oder Sterbhauß so gegen der Alten Zimmerleuthstuben über gelegen mit allen deßen Rechten Zugehördten und gerechtigkeiten vor die ins Loos verglichene 1000 guldten
Ihro Frauen Annæ Magdalenæ Franciscæ Schenckbecherin geb. Berdoleÿtermeÿerin Herrn Frantz Schenckbechers des Kieffers weinhändlers und burgers allhier Ehegattin aber das große neben H. Johannes Elles dem dreher gelegenes Hauß gleichfalls cum appertinentiis pro 2500 gulden – So geschehen Straßburg Donnerstags den neundten deß Monats Februarÿ 1736

Originaire d’Obernai, François Schenckbecher épouse Marie Madeleine Leidenmeyer veuve du maître maçon Jean Guth : contrat de mariage, célébration
1726 (14. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 152
Eheberedung Zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Francisco Schenckbecher dem Ledigen Kieffer undt weinhändler, weÿl. Herrn Urbani Schenckbecher, des Kieffers und burgers Zu Ober Ehenheim, nunmehr seeligen hinderlaßenem Sohn, als dem bräutigamb ane einem.
So dann der Ehren: und tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ Guthin geb. Leÿdenmeÿerin, weÿl. Mr Johann Guth, des geweßenen Maurers und Steinhauers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Wittib als der frawen hochzeiterin, ane dem andern theil
Beschehen in Straßburg, den 14.ten Septembris 1726. [unterzeichnet] Frantz schenckbecher alß hochzeiter, Anna Magdalena Guttin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 81-v)
Die 13 Septembris Anni 1726 (…) sacro matrimonÿ Vinculo conjuncti sunt in facie Ecclesiæ Franciscus Urbanus Schenckbecher Civis et Mercator Vini Argentinensis et Anna Maria Leidmeÿerin Vidua defuncti Joannis Gutt (signé) Frantz schenckbecher, Anna Magdalena Guttin gebohrene leÿten meÿerin (i 81)

François Schenckbecher est devenu bourgeois quelques mois auparavant
1726, 3° Livre de bourgeoisie p. 1356
Franciscus schenckbecher von ober Ehnheim geb. d. Kiefer erhalt d. br: umb die tertz d. neuen bs. Will beÿ E. E. Zunfft d. Kiefer dienen. Jur. d. 23.t Martÿ 1726.

François Schenckbecher devient tributaire chez les Tonneliers le 15 mai. Il est admis le même jour à passer son chef d’œuvre
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 116) Mittwoch den 15. Maÿ Anno 1726 – Herr Franciscus Schenckbecher der Kieffer von Ober Ehenheim gebürtig producirt burger Schein Von Hießiger Cantzleÿ Sub dato den 23.ten Martÿ Jüngsthien bate Ihme das Zunfftrecht alß einem Leibzünfftigen Zu conferiren.
Erkannd Willfahrt Zahlt gebühr 2 lb 1 ß 8 d und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d für die Zu den Feuer Eÿmern geordnete 10 ß
Idem stunde ferner Vor und bate Ihne Zu Verfertigung des Meisterstücks einzuschreiben.
Erkanndt, Weilen Er noch Ledigen standts daß Er nach ordnung nemlichen Zu Verarbeithung der dreÿ Jährlichen Zeit eingeschrieben Werden solle, Zahlte Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß und Pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

François Schenckbecher qui est marié au moment de présenter son chef d’œuvre demande dispense auprès des Quinze. Comme la tribu n’émet pas d’objetion, les Quinze s’en remettent à la décision que prendront les préposés généraux des métiers
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Frantz Schenckbecher Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
(p. 170) Sambstag d. 10. May 1727 – Moss nôe Francisci Schenckbechers burgers und Kieffers Cit. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfft Meister prod. Undth. Memoriale undt bitten mit beÿlagen Sub Lit. A. B et C pt° Meisterstücks bitt nach deßen Inhalt. Fuchß weil Citatus wieder gegentheilig begehren nichts einzuwenden hat, alß setzt Zu Mghh. außspruch.
Erkandt, Ober Handwerck herren, welche Zugleich die hand geöffnet nach befinden Zu verfahren.

François Schenckbecher présente son chef d’œuvre avec l’autorisation des Quinze. Il remédie aux défauts que les examinateurs ont trouvé lors des deux premières inspections. Il est reçu maître avec félicitations.
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 152) Sambstags den 21. Junÿ A° 1727 ist Frantz Schenckbecher des bereits in der Ehe lebenden Kieffers auff dispensation gnädiger Herren der XV. Verfertigtes Kieffer Meisterstück Faß Zum dritten mahl besichtiget Worden und bestunde der dreÿ Herren Schau Meistern relation darinnen, daß in der erstern Schau sich etliche täschlein und bücklein auch ein einfüglein daran befunden so aber in der Zweÿten Schau Verbeßert Word, in der Zweÿten Schau fanden sich die böden nicht gar in einem Circul, in der dritten Schau fänden sie dieselbige ohne datel derowegen sie solches stück für ein giltiges Meisterstück Erk. auch solcher maßen von den Herren Fünff Zehner alß obmann confirmirt Worden mit hien Ihme Meisterst. Machern Zu fernerem seinem guthen fürnehmen allerseiths gratulirt Worden

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse rue des Charpentiers. Les apports du mari s’élèvent à 1 506 livres, ceux de la femme à 643 livres

1727 (11.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 19) n° 417
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere, so der Ehren und Wohl Vorgeachte Herr Franciscus Schenckbecher, der Kieffer und Weinhändler und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Magdalena Francisca Schenckbecherin geb. Leÿdenmeÿerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein herrn Georg Paul Rößlers hochadel. Schaffners des Eheherrn erbettenen Assistenten und Herren Johann Michael Kreutzers,Schloßers und burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten herrn Curatoris auf Montag den 11.ten Augusti Anno 1727.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuthgaß gelegenen der fraun Zum theil eigenthümlich gehörigen behaußung befunden Worden Wie volgt
Antheil ane Häußern. Erstl. ein drittetheil Vor ohnvertheilt, Von und ane einer behausung, Hoffstatt, Höfflein und Hinderhäußlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten und Zugehörden gelegen allhier Zu Straßburg in der Zimmerleutgaß Vormahls Pimpernantzgaß genand (…)
(F.) It. ein drittetheil Vor ohnvertheilt, Von und ane einer eine behausung, Hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Vormahls so genanten Pimpernants: modo Zimmerleuthgaß, einseit neben Mr Johann Elles, dem dräher, anderseit neben weÿl. H. Diebold Träschen E: E: Kleinen Raths allh. geweßenen assessoris seel. nachgelaßener frau Wittib und Erben, hinten auff einen Garthen dem Schultheißen Zu Fegersheim gehörig stoßend, welche gantze behaußung dem dißorts Eheherrn, herrn Francisco Schenckbecher Wegen darinn angewendeter Bau: und Meliorations Costen umb 150. lb d. Verpfändet, Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen. Über die gantze behaußung sagt i. teutscher perg. Kaufbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget mit dero anhangeden Insiegel corroboriret de dato 3.ten Januarÿ Anno 1699, mit altem Lit: D signirt. Dabeÿ weiter verschiedene alte pergamentene Kauff: und andere brieff gebunden mit alten Lit. D. et N° 1. 2. 29 et 34. notirt.
Vorherige Antheil ane häußern seind dißorths ohnentschlagen gelaßen worden. und seind daran die übrige 2/3.te theil der Ehefrauen geliebter Mutter und Schwester vor ohnverändert eigenthümbl. Zuständig.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 198, Sa. Werckzeug auch holtz und Reiff Zum Kieffer handwerck gehörig 66, Sa. Wein und Lährer Vaß 103, Sa. Silbergeschmeids 83, Sa. golden geschmeids 30, Sa. baarschafft 932, Sa. Eigenthums ane liegende güthern Nihil, Sa. Schulden 150, Summa summarum 1564 lb – Schulden 67, Detrahendo verbleibt 1497 lb, Darzu gelegt wie Ihme Vermög der ordnung gehörige Zween dritte theiml ane denen verehrten haussteuren 9, des Manns Völlige in die Ehe gebracht gut 1506 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 162, Sa. Werckzeug Zum Maurer und Steinmetz handwerck gehörig 14, Sa. Weins und Läher Vaaß 47, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. goldener Ring 62, Sa. baarschafft 111, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 218, Sa. Antheil ane häußern Nullum, Sa. antheil ane liegenden güthern Nihil, Sa. Schulden 5, Summa summarum 638 lb – Hiezu Kombt ferner ane denen haussteuren der drittetheil 4 lb, Trifft demnach der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 643 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenningzinß hauptgüter so die Frau in die Ehe gebracht 47 lb, Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in die Nahrung zugeltend

Anne Madeleine Françoise Berto Leidenmeier meurt en 1741 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison acquise pendant la communauté. La masse propre au veuf s’élève à 1 674 livres, celle des héritiers à 727 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1689 livres, le passif à 3 206 livres

1741 (16.5.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 1) n° 11
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere so weÿl. die Ehr undt tugendsame fr. Anna Magdalena Francisca Schenckbecherin geb. Berto Leÿdenmeÿerin des Ehren vorgeachten herrn francisci Schenckbechers des Kieffers und Weinhändlers Haußfraun, nach ihrem den 10.ten feb. jüngsthin auß dießem mühsahmen Leben genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen herrn Joseph Anthoni des gewesenen würths als geordnet und geschworenen vogts Annæ Elisabethæ, Francisci Antonj und Joh. Georgÿ Schenckbechern der verstorbenen mit dem Wittibern erzeugter kindtern

In einer allhier ane der Langen straaß gelegen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung
Eigenthumb ane Häußern so den Erben unverändert, Erstl. eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Zimmerleuth Gaßen i.s neben mstr. Johannes Elles dem hohldreher anderseit neben weÿl. mstr. Johann Mochels geweßenen Schneiders hinterlassen wittib und Erben hindten auff H. Nicolas Claude Michel des Aubergisten undt auch burgers alhier Garthen stoßend, welche behaußung, (laut) unterm 9. maÿ 1741 abschatzungs scheins æstimirt und angeschlagen für und umb 1400 Gulden oder 700 lb. Hierüber besagt ein Kauffbrieff auß der Cantzleÿ Contract stuben datirt d. 3. Januarÿ anno 1699, woraus Clärlich zu ersehen auff waß weiß und arth weÿl. Joh. Georg Bertoleidenmeÿer und auch weÿl. Anna Catharina Riedhammerin der Verstorbenen frauen Seelige Eltern solches hauß von H. Joh. Adam Kolben geweßenen Notario erkaufft haben, Nebst deme aber befinden sich noch fernerer verschiedene Kauff und andere brieffe
Nota, Von dießer behausung ist der verstorbenen seelig schon in anno 1726 auff den todfall obgedachten ihres seel. vatters eine tertz eigenthümlich zugefallen nebst noch eine tertz einer andern in gedachten ihres seeligen Vatters verlaßenschafft gehörigen Kleinen behaußung in erwehnte Zimmerleuth Gaß gelegen /:wie in dem von H. Not. Philipp Jacob Marbach d. 9. Aprilis 1729 über die vätterliche verlassenschafft auffgerichteten Inventarium folio 48-b biß ad folium 52-b ersichtlich:/ in anno 1735 aber als auff dero seeligen muttern ableiben von beÿden häußen widerum eine halbe tertz wie das über die mütterliche Verlaßenschafft von erwehntem herrn Notario Philipp Jacob Marbach d. 10. Februarÿ 1735 auffgerichteten Inventarium folio 37 et Sequentibus clärlich mäß gibt und seÿnd beÿde Häußer also gemeinschaftlich verblieben und unvertheilt biß d. 9. Februarÿ 1736 an welchem tag solche nach außweißung des von mehr gedachtem H. Notario Philipp Jacob Marbach errichteten Looß registers fol. 29 et seqq. verlooßt worden und hie vorbeschriebener behausung der verstorbenen seel. eigenthümlich zugefallen
(Joint) Specification derjenigen bau Cösten welche weÿland herrn Leÿdenmeÿers des geweßenen Schneiders ane der Zimmerleuthgaß allhier gelegene behaußung angewendet
Eigenthum ane Liegenden güthern so der Erben unverändert, Obehaußberger banns (…)
Eigenthumb ane Häußern so theilbar, Eine behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der langen straßen einseit neben Killian Krieg dem Schiffmann anderseit neben wolff Greffinger dem Grempen hinten auf herrn Gallus dietrich E. E. Großen Raths alten beÿsitzern und jetztmahligen Controlleur in dem mehren Hospithal stoßend, (laut) æstimation scheins vom 9. maÿ 1741 æstimirt und angeschlagen pro 1300 lb. Darüber besagt ein Kauffbrieff in C. C. Stuben datirt den 9. sept. 1735, worauß clärlich zu ersehen auff waß weiß und Arth der wittiber und die verstorbene seelig solches hauß von weÿl. Johann Mathæo Hebenstreit dem handelsmann und Maria Margaretha Jungin Erkaufft., Hierüber besagt ferner Kauffbrieff in ged. C.C. Stuben vom 9. X.bris 1713
Ergäntzung des wittibers unverändert Guths, durch H. Johann Lobstein d. 11. aug. 1724 auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Wittibers unverändert Vermögen, hausrath 16 lb, werckzeug 7 lb, Lährer Vaß 29 lb, Silbers 17 lb, activorum 448 lb, Ergäntzung 1223 lb, Summa summarum 1742 lb, passivum 67 lb, Verbleibt 1674 lb
der Erben unverändert Guth, hausrath 48 lb, Lährer Vaß 1 lb, Silbers 5 lb, Goldene ringe 3 lb, Eigenthum ane Häußern 700 lb, Eigenthum ane liegenden güthern 7 lb, Pfenningzinß hauptgüter 130 lb, activorum 67 lb, Ergäntzung 212 lb, Summa summarum 1176 lb – Passiva 448 lb, restirt 727 lb
Das theilbare Guth, hausrath 79 lb, werckzeug 13 lb, Wein und Vaß 233 lb, silbers 4 lb, Golden Geeschmeids 9 ß, baarschafft 27 lb, Häußern 1300 lb, activorum 31 lb, Summa summarum 1689 lb – Passiva 3206 lb, Übertreffen umb 1516 lb – Stall summ 885 lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Pfenningzinß hauptgüter 20, 62 und 8 lb, Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in der Erben unverändert Nahrung 8 lb, in die theilbare Nahrung 64 lb, Antheil ane einem billet de Liquidation so der Erben unverändert 39 lb
Eheberedungs Copia – zwischen dem Ehren und Wohl vorgeachten herrn francisco Schenckbecher dem ledigen Kieffer und Weinhändler weÿl. herrn Urbani Schenckbechers des Kieffers und burgers zu OberEhenheim Sohn so dann der Ehren und tugendsamen fraun Maria Magdalena Guthin geb. Leÿdenmeÿein weÿl. des Ehren und vorgeachten Meister Johann Guthen des Maurer und Steinhauers Wittib, den 14. sept. 1726, Johannes Lobstein Not.
Copia Codicilli reciproci – im jahr 1741 den 24. feb. in einer allhier ane der langen straß gegen dem rothen Creutz gelegenen beeden Codicillirenden Eheleuthen Eigenthümlich zuständigen behausung dero untern mit den fenstern auf gedachte Straß aus sehenden Wohnstuben, Not. Johann Jacob Heß
Bericht [unterzeichnet] Frantz Schenckbecher, Joseph Anthoinne

François Schenckbecher se remarie avec Anne Marguerite Suss veuve du fourbisseur Jean Liebel : contrat de mariage, célébration
1744 (20. 8.br), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) p. 392
Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Herrn Frantz Schenckbecher dem Kieffer weinhändler undt burgern allhier Zu Straßburg als hochzeitern ane Einem
So dann frauen Anna Margaretha Sußin weÿland H. Johann Liebels gewesenen Schwerdtfegers und auch burgers allhier hinterbliebener wittib als hochzeiterin ane deù andern theil
mit und durch asssistentz (…) H Joseph Anthoni des Handelsmanns als des H. Hochzeiterers dreÿer Kinderen erster Ehe geschwornenn Curatoris auff des H. Hochzeiterers (Seithen)
so beschehen zu Straßburg d. 20. 8.bris 1744. [unterzeichnet] Frantz Schenckbecher alß hochzeiter, + Annæ Margarethæ Liebelin gebohrne Sußin der fr. hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Laurent (cath. 57)
Die tertia Novembris 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Schenckbecher Civis ac doliarius et defuncta Magdalenæ Leÿdenmeÿerin ex parochia St. Petri Junioris Er Anna Margaritha Susse vidua defuncti Joannis Löwel dum vivereet ac politoris hujatis parochiana nostra (signé) Frantz Schenckbecher, signum sponsæ + (i 30)

Fille de l’huissier Jean Suse, Anne Marguerite Suse épouse en 1725 Jean Liebel originaire de Munich : accession à la bourgeoisie, mariage
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1351
Johannes Lubell d: langmeßerschmidt Von München geb. undt seine ehefr Anna Margaretha weÿl. Jean Suse gewes. huisssier beÿ d: officialitæt allhier hint. tocht: erhalten das burgerrecht die fr. gratis der ehemann umb die tertz des alten bs. Wollen beÿ E. E. Zunfft d: schmid dienen Jur: et prom: d. 15.ten Jan: 1725.

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 72-v)
1724 Die 15 Augusti (…) sacro matrimonii vinculo in copulati sunt honesti juvenes joannes Liebel oriundus ex monachio in Bavaria diœcesis freisingensis et pudica virgo Maria Margaretha Susin Argentinensisis (signé) Johannes Liebel, signum sponsæ + (i 72)

François Schenckbecher et Anne Marguerite Suss font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue Sainte-Madeleine. L’acte n’est pas terminé. Dans une note finale de 1745, les parties déclarent qu’elles vont régler à l’amiable leurs dissensions et qu’elles renoncent aux avantages stipulés dans le contrat de mariage
1744 (5. 9.br), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 34
Inventarium über der Ehr: und Tugendtsamen Frauen Annæ Margarethæ Schenckbecherin gebohrner Sußin des Ehrenhafft undt wohl vorgeachten herrn H. Francisci Schenckbechers Kieffers weinhändlers undt burgers allhier Zu Straßburg Ehelichen Haußfrauen gedachtem jhrem Herrn Eheliebsten für unverändert in die ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet im Jahr 1744 – Welche Nahrung der ursach Halben darmit man sich Künfftiger Zeit der in jhrer Eheberedung verglichener Ergäntzung wegen darnach reguliren haben möchte, vorgenommen
So beschehen in fereren beÿseÿn herrn Joseph Antoni als des Ehemanns in erster Ehe erziehlter dreÿer Kindern geschwornen Curatoris und H. Heinrich Dölschers des Schwerdtfegers und hießigen burgers ams der frauwen erbettenen assistenten Zu Straßburg d. 5. 9.bris 1744.
Nota. Die Zwischen beeden Eheleuthen d. 20. 8.bris 1744. auffgerichtete Ehe pacten seÿnd ebenfalls beÿ mir Notario beschrieben Zubefinden

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen Löblichem Stift Weÿßenhauß eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Den 28.ten Maÿ 1745 alß die revision dießer Inventation vorgenommen worden, haben beede nach undt vor benambste Eheleuthe (…) wegen schon von an beginn ihrer Ehe biß dato unter jhnen beeden schwebenden und allem ansehen noch ferner während: und Continuirenden verdrielichen Streitigkeiten sich dahien verglichen, daß Sie von nun an undt biß an das endt ihren Lebens privatim und ohne richerlichen spruch freÿ willig und wohlbedächtlich sowohlen in geist als weltlichen obligationen und schuldigkeiten von einander separiren und scheiden wolten auch hiemit separirt und geschieden haben wolten und Zwar also daß Zugleich beÿde auff alle jhre auß denen Zwischen jhnen beeden errichteten Ehepacten Zu hoffen habenden Emolumenten und nutzbarkeiten in bester form rechtens renunciren (…)

Anne Marguerite Suss fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison qui appartient à son mari Grand rue
1748 (25.1.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 56
Inventarium über der Ehr: und tugendsamen Frauen Annæ Margarethæ Schenckbecherin gebohrner Süßin H. Francisci Schenckbechers des Kieffers weinhändlers undt burgers allhier Ehefrauen gedachtem jhrem Herrn Ehemann zugebrachte Nahrung, auffgerichtet im Jahr 1748 – Welche Nahrung der ursach Halben damit man sich Künfftiger Zeit der in ihrer vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung halben Zu reguliren haben möchte fleißig ersucht und inventirt
So beschehen in die Königl. freÿen Statt Straßburg in beÿseÿn H. Andreä Hornich des meelmanns und burgers allhier als der frauen beÿstandts Donnerstags d. 25.ten Jan. 1748.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß gelegenen Eingangs berührten Herren Schenckbecher eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 139, Sa. Silbers 11, Sa. goldener o 4, Summa summarum 155 lb

François Schenckbecher meurt en 1770 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage. Les experts estiment 750 livres la maison rue des Charpentiers dont le défunt avait la jouissance d’après le contrat de tutelle. La masse propre à la veuve est de 128 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1771 livres, le passif à 2 886 livres. Docteur en médecine à l’armée, le fils cadet renonce à la communauté au profit de sa sœur et de son frère aînés.

1770 (22.1.), Not. Anrich (6 E 41, 1499) n° 75
Inventarium über Weiland des Ehrenvesten und wohlachtbarn Herrn Frantz Schenckbechers geweßenen Kieffers Weinhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1770. – nach seinem Freÿtags den 5. laufenden Monaths und Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen erfordern und begehren fraun Annä Margarethä Schenckbecherin gebohrne Sußin der hinterbliebenen Wittib, so von Herrn Antoni Friedrich Hartmann, ebenmäßigen kieffer weinhändler und burger hieselbsten Verbeÿstandet – So Geschehen Zu Straßburg auf Montag den 22. Januarÿ 1770.
Der abgelebte seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen seine mit auch weiland Fraun Anna Magdalena Francisca geborner Leÿdenmeÿerin in erster Ehe erzeugte Kinder als 1.mo Frau Annam Elisabetham Doblerin geborne Schenckbecherin Herrn Simon Doblers des burgern und Schneiders dahier Ehefrau, welche unter dießes ihres Ehemanns assistentz Zugegen, und Zwar Zum ersten dritten Stammtheil. 2.do Herrn Frantz Antoni Schenckbecher J. U. Ltum, Advocatem beÿ E. Königlichen hohen Rath zu Colmar und dießer Statt Cancellariæ adjunctum, so ebenfalls gegenwärtig, Zum Andern dritten Stammtheil. 3.io Herrn Johann Georg Schenckbecher, Medicinæ Doctorem und nunmaligen Feld Artzt beÿ der Kaÿserlich. rußischen Armee, so abweßend, zum letzten dritten Stammtheil, in dießen Nahmen Zwar ein aus Es. En. Kleinen Raths Mittel abzuordnender Herr dießem geschäfft beÿ Zu wohnen hätte. Es producirte aber in instanti erstgemeldete beede Erbs interessenten einen Von dießem letztern Zu ihren Gunsten Von Riga aus in Anno 1766 überschickten renunciations schein, Krafft weßen derselbe nicht allein auf seine zu hoffen gehabte Vätterliche, sondern auch auf seine ehedem schon ihme anerstorbenen mütterliche Erbs portion, welche der Verstorbene biß Zu seinem seel. End genoßen, gutwillig Verzug thut (…). Lautet vorgezogener Renunciations Schein Von wort Zu Wort (…)
Bericht und respectivé Vergleich Zwischen dißorts beede, Erbnehmern über gegenwärtige Verlaßenschafft (…) Straßburg den 23.sten Monaths tag Januarÿ 1770.

Eigenthum ane Häußern. Erst. eine behausung, hoff, hoffstatt m. allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Zimmerleuthgaß 1.s. n. Weil. H. Ferdinand Bruders des Perruckenmachers Wb. und Erben, 2.s. n. Herrn Rathherrn Neubeck, hinten auf H. Notarij Härings Garthen stoßend, so freÿ leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg eines Von ihnen unterschriebenenen und Zu dießem Concept gelüfferten Abschatzungs scheins de dato 29. Januarÿ 1770 æstimirt und abgeschätzt worden vor 1500 fl, oder 750 lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff aus hiesiger C. C. stub gefertiget und mit deroselben anhangenden Insiegel Verwahret de dato 3.ten Januarÿ 1699. so mit altem Lit. H. und mit neuem N° 1 bezeichnet, woraus ersichtlich auf was weiß und arth weiland Johann Georg Leÿdenmeÿer dißortiger Erben großvatter mütterlichen seithen sothanes hauß Von weiland Hrn Johann Adam Kolben geweßenen Notario und burgern dahier eigenthümlich an sich gebracht, nebst deme aber befinden sich noch ferner Verschiedene Kauff und andere brieffe, welche mit alten Lit: D et numeris 1. 2. 29 et 34. signirt sind und ist vorstehende behausung samt zugehörden, welche des Defuncti ersterer Ehefrau ohnverändert war, ihme dem defuncto Krafft beÿ dem hernach beschriebenem Wÿdum allegirten Vertrags ratione berechnung dißortiger Kinder mütterlicher legitimæ und mit vorbehalt ihres daran habenden Eigenthums um eine Summ von 1300 lb d. also in Calculum gebracht ane gerechnet und Zugeschrieben worden (…)
Item eine Behausung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhiier zu Straßburg ane der Langen straß (…)
– Abschatzung Vom 29.ten Jenner 1770. Auff begehren Weil: Franciscus Scehnckbecher des gewesener kieffer Mäister ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Lange Straas gelegen (…)
Der zweite Begriff jst Auch alhier in der Statt Strasburg in der zimer Läith gaß gelegen Ein seits Neben H. Neÿbeck ander seits Neben H. Dauidt dem baricken Macher und hienden auff H. Notar. Haring Stosent gelegen, solche behausung besteht in Feder [sic] Nebens und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kammern und Kichen Dar jber seindt die dach stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewölbten Käller hoff und gemeinschafftlichen brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg geschworne Werck Mäister nach Vorhero geschehene besichtigung mit Aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent Fünff Hund. gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Eigenthum ane liegenden güthern Feld Acker, Oberhaußberger Banns
Ergäntzung der wittib wehrender nun zertrennten Ehe abgegangenen unveränderten guths, Nach Außweiß des über der Wittib zugebrachte Nahrung in anno 1748. den 25.ten Januarÿ Von hrn Notario Adam Clauß errichteten Inventarÿ
Rubricarum ordo – Copia der Zwischen vorernannten beeden nun zertrennten Ehe personen Zur Zeit deren Verehelichung Vor Hrn Notario Adam Clauß den 20.ten Octobris 1744 errichteten Eheberedung (…)
Der Fraun wittib vermög der Eheberedung zuständiger, allein in dero unveränderter Nahrung bestehendes Vermögen. In einer alhier Zu Straßburg an der langen Straß gelegenen und in gegenwärtige Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung, folgender maßen befunden worden als, Sa. hausraths 40 lb, Sa. Silbers und geschmeids 3 lb, Sa. goldenen rings 16 ß, Sa. Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzung 7 lb, Summa summarum 128 lb
Dießemnach wird auch der Erben eigenthümliches so wohl ohn verändert als errungene Guth so denen selben Vermög der Eheberedung allein Zuständig unter einer massa beschrieben, Sa. hausraths 61 lb, Sa. des Werckzeug zum kieffer handwerck gehörig 1 lb, Sa. der Wein und leeren faßen 47 lb, Sa. des Silbers 4 lb, Sa. des Eigenthumb ane häußern 1650 lb, Sa. des Eigenthums ane liegenden güthern 7 lb, Summa summarum 1771 lb – Schulden 2886 lb, Compensado passiv onus 1115 lb – Stall summa 246 lb
Wÿdum So der verstorbene seelig von weiland Fraun Anna Magdalena Francisca gebohrne Leÿdenmeÿerin seiner geweßener erstern Ehegattin lebens länglihen genoßen
(Joint) Inventarium über Anna Margaretha Schenckbecherin gebohrner Sußin zugebrachte Nahrung, d. 21. Januarÿ 1748 Not. Clauß
(Joint) Vertrag zwischen H. Francisco Schenckbecher dem kieffer weinhändler als wittiber und vatter ane einem, so dann H. Joseph Anthoni dem wirth als geordneter und geschworener vogt Fr. Anna Magdalena Francisca Schenckbecher geb. Bertoleÿ: dennmeÿerin dreÿ Kinder den 22. sept. 1741

Les deux héritiers se partagent les maisons. Celle provenant des propres de leur mère revient à Elisabeth Schenckbecher femme du tailleur Simon Dobler

1770 (31.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1499), Joint au 75 du 22 janv.1770
Ersuch: Vergleich: lüffer: und Abhandlungs wie auch General Abrechn: An: und Außweißungs Register Über Weiland des wohl ehren vest und vorachtbaren H. Frantz Schenckbechers Kieffers weinhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg, so dann auch weiland Fraun Annæ Margarethæ Franciscæ gebohrner Leÿdenmeÿerin deßen längst verstorbenen ersteren Ehegattin, beeder nunmehro seeligen Verlaßenschafften, durch unterschriebenenen Notarium errichtet anno 1770
Vergleich und respe. Übergaab beeder in die elterliche Verlaßenschafft gehörigen häußer – Vor mir unterschriebenen und vorernannten Zur Erörterung gesagter beeder Verlaßenschafften adhibirten Notario seind ane heut nach gesetztem dato persönlich kommen und erschienen Frau Anna Elisabetha Doblerin geborne Schenckbecherin Hrn. Simon Doblers des burgers und Schneidermeisters dahier Ehefrau, Von ermeldetem ihrem Ehemannhierzu genugsam authorisirt und Verbeÿstandet, und Herr Frantz Antoni Schenckbecher J. U. Ltus burger und Cancellariæ adjunctus hieselbsten, beede Weiland Hrn Frantz Schenckbecher geweßenen Kieffer Weinhändlers und burgers allhuer mit auch weiland frauen Anna Magdalena Francisca geborner Leÿdenmeÿerin ehelich erzeugte Kinder und einige Erbnehmere so majoris ætatis und ihrer Rechten gaudirend
(…) einander eigenthümlichen respectivé Zu überlaßen und anzunehmen sich entschloßen, wie dann
Erstlichen, Herr Lt. Frantz Antoni Schenckbecher der Sohn frauen Annä Elisabethä Doblerin seiner Frauen Schwester die im Vätterlichen Inventario folio 91.b beschriebene und Von ihrer beeder Frauen Mutter herkommende behaußung samt hoff und hoffstatt mit allen dero gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuthgaß einseith neben weiland Hrn. Ferdinand Bruders des Perruckenmachers Wittib und Erben, anderseith neben Hrn Rathherrn Neubeck hinten auf Hrn. Notarÿ Härings Garthen, stosend, so freÿ leedig und eigen in dem nemlichen stand, so wie sich dieselbe Zu seines hrn Vatters seeligem Absterven befunden, um den Preiß Von 2800 gulden oder 1400 Pfund Pfenning Straßburger währung
Straßburg den 31.ten Martÿ 1770
Acte enregistré le 26 avril 1771 à la Chambre des Contrats, vol. 645 f° 217

Le tailleur Simon Dobler épouse Elisabeth Schenckbecher en 1757 : contrat de mariage, célébration
1757 (11.5.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 739
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Herrn Simon Dobler dem leedigen Schneider meister H. Bernhard Doblers des Schneiders und burgers alhie. ehel. erzeugtem majorennen Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Elisabethâ Schenckbecherin, des viel Ehr und wohlachtbaren H. Frantz Schenckbechers des Kieffers und E.E. Kleinen Raths alhier bestmeritirten würckl. beÿsitzer ehel. erzeugter Jgfr. Tochter als hochzeiterin am andern theil
so beschehen zu Straßburg d. 11. May 1757. [unterzeichnet] Simon Dobler als hochzeiter, Elisabeta schenckbecherin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 301)
Hodie 13 junii anni 1757 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Simon Dobler civis et Sartor hic filius Legitimus Bernardi Dobler civis etiam et sartoris hic Et defunctæ Elisabethæ Lorsi in vita coniugum et Elisabethæ Schenckbecher hujas filia Legitima Francisci Schenckbecher civis et doliarii hic et defunctæ Magdalenæ Leittenmeyer in vita conjugum (signé) Simon Dobler, Elisabetha schenckbecker (i 158)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison place de la Cathédrale. Les apports du mari s’élèvent à 65 livres, ceux de la femme à 277 livres
1757 (16.6.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 91
Inventarium über H. Simon Doblers des Schneiders und der Ehr u. tugendsamen fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Schenckbeckerin beeder Eheleuthen und burgeren allhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe gebrachte nahrungen, auffgerichtet im Jahr 1787. – umb erfüllung des in deren Ehepacten befindlichen Von der Ergäntzung handelnden paragraphi fleißig ersucht und jnventirt – So beschehen in fernerem beÿeÿn herrn Joseph Anthoni des burgers allhier als der Ehefrauen geschwornenn Curtoris Zu Straßburg d. 16. Junÿ 1757.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen H. N. Acker dem Zuckerbeck und b. alhier eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folget
Series rubricarum. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens. Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 3, Summa summarum 58 lb – Hierzu ist zu legen die ihm dem Ehemann gebührige helfte an den haussteuren 7 lb, Und damit kommen sein des Manns völlig in die Ehe gebracht Vermögen sammenthafft auf 65 lb
Dießemnach so wird auch der Ehefrauen eingebrachte Vermögens haabschaft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 176, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Ringe 2, Sa. baarschafft 76, Summa summarum 270 lb – Wird nun darzu gelegt die ihro gebührige helfte an den überkommenen haussteuren 7 lb, So erstreckt sich ihr der Ehefrauen gesambte Zu und eingebrachte Vermögens halbschaft in allem auf. 277. lb
(Codicill) 1741, der Ehrsame Herr Frantz Anthoni Schenckbecher der Kieffer und weinhändler und die tugendsame Frau Anna Magdalena gebohrne Leÿdenmeÿerin (…), Johann Jacob Heß
Vertrag Zwischen Herrn Francisco Schenckbecher der Kieffer weinhändler und burger allhier alß wittiber und Vatter ane einem
So dann Herrn Joseph Anthoni dem geweßenen Wirth auch burgern allhier als geordnet und geschworenen Vogts weÿl. Frauen Annæ Magdalenæ Franciscæ Schenckbecher

Simon Dobler présente son chef d’œuvre en février 1757, il est reçu maître
1757, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 59) Dienstags den 15.ten Februarÿ 1757 – Erscheint unter H. Johann Friderich Nagel seinem Informator Simon Dobler hiesiger Meisters Sohn, mit bitt Ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück so er drap d’Oelbeuf Verfertigen wolle, das quantum beneben denen Rißen auf Zu geben. Ist demselben mit 3 5/8 Stab drap d’Oelbeuf N° 19 ein Pantalon N° 12 eine Sudan facta relatione et Examplatione der geschwornenn Herren Meisterstück schaueren, daß der Implorant um Meisterstück nach Ordnung wie recht Verfertiget als ist derselbe Zu einem Mit Meister auf und angenommen worden.

Simon Dobler devient tributaire en mai 1757
(f° 60-v) Donnerstags den 5.ten May 1757 – Meister Simon Dobler erhaltet auf prod. Stallschein Vom 4.ten Maÿ 1757 das Zunfft und Stuben Recht (dt. 12. ß, Fdlhß 3 ß)

Simon Dobler meurt en 1780 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 382 livres, celle des héritiers de 13 livres. L’actif de la communauté s’élève à 418 livres, le passif à 156 livres.

1780 (11.4.), Not. Anrich (6 E 41, 1506) n° 208
Inventarium über Weiland Hrn Simon Doblers geweßenen burgers und Schneidermeisters allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft&, auffgerichtet anno 1780. – nach seinem den 19. letzt abgewichenen Monats Martÿ aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt dahier Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen, Erfordern und Begehren fraun Elisabethæ Doblerin geborner Schenckbecherin der dißortigen Wittib beÿständlich Herrn Lt. Frantz Anton Schenckbechers Advocati und Es. En. Kleinen Raths procuratoris ordinarÿ wie auch hernach benamßten der dißortigen Vier minorennen Kinder geordneter und geschworenen Vogts – Zu Straßburg in einer ane der bruderhoffs gaß gelegenen einem hochwürdigen domb Capitul Zuständigen und dißorts Zum theil lehnungs weiß inhabenden behaußung auf Dienstag den 11.ten Aprilis 1780.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen hernacj benamste seine fünff mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder mit Nahmen 1° Frantz Simon den schneider gesellen so beÿ nahem 21. jahr alt, mithin denen hiesigen Statuten gemäß emancipirt und persönlich Zugegen, 2° Andreas in dem 13.ten Jahr seines alters stehend, 3° Mariam Salome ihres alters 11 jahr, 4° Anton Xaveri so 9 jahr alt und 5° Peter so ohngefähr 7 Jahr alt, Letzterer Vier Kinder geordnet: und geschworener Vogt ist Hr Frantz Georg Dobler der hiesige burger und schneidermeister, welcher dießer Inventur Von Anfang biß Zu End abwartend seiner Curanden Nutzen wohl besorgte.

Eigenthum ane einer behaußung. (W.) Nemlich eine behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten in der Zimmerleuth gaß einseit neben weiland Hrn. Ferdinand bruders geweßenen Perruckenmachers allhier wittib und Erben, anderseit neben Hrn Rathherrn Neubeck, hinten auf den garten Zum grosen Türcken stosend, so freÿ leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) zu folg eines Von ihnen unterschriebenenen und Zu dießem Inventarÿ Concepto gelüfferten Abschatzungs scheins de dato 13.ten Aprilis 1780 æstimirt worden um 1200 fl. oder 600 lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in hiesiger C. C. stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret de dato 3.ten Januarÿ 1699 so mit altem Lit. A. und mit neuem N° 1 bezeichnet, außweißend wie und auf was Arth vorgedachte behausung cum appertinentiis weiland Johann Georg Leÿdenmeÿer hierseitiger Wittib groß Vatter mütterlichen seithen Von auch weil. Hrn Johann Adam Kolben geweßenen Notario und burgern dahier eigenthümlich an sich gebracht, wie aber sothane behausung ihro der hieseitigen Wittib in Außweißung ihres mütter: und Vätterlichen guths zugekommen beweißet eine über dero elterliche Verlaßenschafften durch mich Notarium am 31.ten Martÿ 1770. angefangene und den 4.ten Aprilis ejusdem anno geendigte abtheil: Erörterung: und Außweißung.
– Abschatzung Vom 13.t apprill 1780. Auf begeren Weÿland Herr Simon Doppler dem geweßenen schneider Meister ist Eine behausung alhir in der statt strasburg in der Zimmerleuth gaß gelegen Ein seÿts neben Herr Rathherr Neubeck aander seÿts neben Herr David dem barucken: Macher und hinten auf den garten zum großen türcken stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu worinen etliche stuben, Kuchen und Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller, Hoff und gemeinschafftlichen brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner WMstr.
Ergäntzung der wittib wehrender Ehe abgegangen ohnveränderten Guths. Außweißlich eines über beeder nnun zertrennten Ehegatten durch nun auch weiland Hrn Notarium Johann Adam Claus über deren einander in die Ehe gebrachte Effecten den 16.ten Junÿ anno 1757. errichteten Inventarÿ
Rubricarum Series. Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 11. Maÿ 1757. Adam Claus Notar. Dieße Abschrift ist von seinen durch unterschriebenen Herrn Notarium Adam Claus verfaßten originali gezogen und damit Collationando gantz gleich lautend befunden worden, welches unterschriebenener als besitzer deßelben Notariat Acten hiemit beurkundet unterschrieben Johann Carl Fické, Notarius
Copia Codicilli – fut present Simon Dobler Maitre Tailleur d’habits Bourgeois de division y demeurant – Fait lû et passé audt. Strasbourg en L’Etude dudt. Notaire le 19. Juin 1770 Humbourg, Notaire Royal avec paraphe, Collationné signé Lacombe
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert vermögen, Sa. hausraths 21, Sa. silbers 3, Sa. des Eigenthums an einer behausung 600, Sa. der Schuld 50, Ergäntzung o, Summa summarum 674 lb – Schulden 292, In Compensatione 382 lb
Dießemnach wird der Kinder und Erben ohnverändert vermögen beschrieben, Sa. hausraths 20, Sa. Ergäntzung 16, Summa summarum 36 lb – Schuld 50 lb, Compensado 13 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 78, Sa. Waaren zur geistlichen Kleÿdung und des Werckzeugs zum schneider handwerck gehörig 35, Sa. Weins und derer leeren faßen 25, Sa. Silbers 5, Sa. golds 12, Sa. Schulden 261, Summa summarum 418 lb – Schulden 156 lb, In Compensatione 261 lb
Stall summa 631 lb (der wittib eigenthümlich vermög 560 lb lebtägigen genuß 35 lb der 5 kindern vätterlichen legitima 35 lb)
Widums Verfangenschaft, Welche Frau ferena Doblerin geborne Stammin weiland bernhard Dobler geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier Zurückgelaßene Wittib des hierseitigen Defuncti Stieffmutter von ernanntem ihrem Verstorbenen Ehemann Bernhard Dobler der dißorts Erben groß Vatter seelig Zeit lebens Zu genießen. Nach außweiß eines Von H. Notario Johann Friedrich Greis als besitzeren der Griesbachischer Notariat acten, 15 lb
Ungewiße und Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 71 lb

Elisabeth Schenckbecher loue une cave au tonnelier Jean Jacques Stædel

1780 (23. 8.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1079) n° 23
Bail pour 6 années consécutives qui commencent a la St Martin prochaine – Elisabeth Schenckbecher veuve du Sr Simon Dobler maître tailleur assitée du Sr Jean Ruedi cabaretier
au Sr Jean Jacques Staedel Maître tonnelier
La grande cave voutée qui est au dessous de la maison qu’elle possede audit Strasbourg Scituée dans la Rue des Charpentiers ayant ladite cave deux soupiraux sur ladite rue, ensemble un grand tonneau a cercle de fer avec une porte de la contenance de 5 mesures – moyennant un loyer annuel de 14 florins
[in fine :] vente des tonneaux le 10 novembre 1781

Elisabeth Schenckbecher hypothèque la maison au profit de ses enfants

1781 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 312
Fr Elisabetha Doblerin geb. Schenckbecherin weÿl. H. Simon Dobler des schneider meisters wittib beÿständlich H. Lt. Frantz Antoni Schenckbecher des procuratoris et advocati ordinarii EE. kleinen Raths
in gegensein H. Frantz Georg Dobler des schneidermeisters als geordneten und geschworener vogtn ermelten verstorbeben Dobler nachgelaßenen 4 jüngsten kinder nahmentlich Andreas, Maria Salome, Antone Xaveri und Peter derer Dobler, ihre 4 kinder ane anerstorben vätterliches guth mit einbegiff Frantz Simon des mehrjährigen sohns antheil die summ von 170 pfund
unterpfand, die ihr aus elterlichen verlassenschaft anfallend, und als ein unveränderters guth gehörige behausung samt zugehörden ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben Mr Bender dem perruquenmacher, anderseit neben H. Neubeck dem employé auff allhies. Pfenningthurn, hinten auff die behausung zum großen Türcken

La Chambre des tutelles ordonne que soit dressé l’inventaire des biens d’Elisabeth Schenckbecher mise sous curatelle

1783 (21.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1430) n° 575
Inventarium über Fraun Elisabetha Doblerin geborener Schenckbecherin weiland Simon Dobler gewesenen Schneider-Meisters und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib dermalen besizendes Vermögen, auffgerichtet Anno 1783. – Welches auf Ansuchen Herrn Georg Heinrich Otto, J. U. Lti Cancellariæ substituti und Burgers alhier, als von E. Löbl. Vogtei Gericht ernanten und bei E. E. Grosen Rath confirmirten und beeidigten Curatoris der Ursachen inventirt, Weil ihme Vermög E. E. Grosen Raths Erkantnussen vom 8.ten Martii 1788 wie auch 17.ten erstgedachten Monats und Jahrs, so dann Löbl Vogtei Gerichts ertheilten Curatorii vom 19. Martii bemelten Jahrs aufgegangen worden nicht nur auf ihr Fr. Doblerin künftige Versorgung und Unterkunft, sondern auch auf deroselben Vermögen Zu wachen und dafür besorgt zu seÿn – So geschehen alhier Zu Straßburg in Vorgedachten H. Requirenten und Fr. Doblerinn freitag den 21. Martii Anno 1783.
In einer allhier Zu Straßburg ane dier Zimmerleuth gaß gelegenen Mr Ruder dem Schreiner dermalen zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 87, Sa. baarschafft 546, Summa summarum 633 lb – Schulden 17 lb, Compnsando 616 lb

Compte que rend François Georges Dobler de la gestion des biens qui appartiennent aux enfants de Simon Dobler
1785 (25. X.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 54
Rechnung mein Frantz Georg Doblers des Schneidermeisters und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschwornen Vogts weiland Simon Doblers auch geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier mit fraun Elisabetha geborner Schenckbecherin deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter Vier jüngster Kinder, nahmens Andreas, Maria Salome, Anton Xaverius und Peter, Inhaltend Alles dasjenige, was ich sowohl ernannter meiner Vier Curanden halben als vor deren ältern bruder Frantz Simon Doblers den mehrjährigen Schneider gesell als deßen Sachverwalters seith dem 6. Aprilis 1780. als dem Antritt meiner Vogteÿ biß Weÿhenachten1785 eingenommen und außgegeben, auch sonsten gehandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogtei und Verwaltung.
Vorbericht. Demnach der auf dem Titulblatt benamßter fünff doblerischer Kinder Vatter am 19.ten Martÿ 1780. mit tod abgenangen wurde ich deren Oheim am 6.ten Aprilis hernach denen Ver jüngsten zum Vogt ernennet (…)

Elisabeth Schenckbecher hypothèque la maison au profit de Salomé Michel

1782 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 156-v
Fr. Elisabetha geb. Schenckbecherin weÿl. H. Simon Dobler des schneiders wittib beÿständlich Ignatz Brisse des schreinermeisters
in gegensein Jfer Salome Michelin in dero nahmen H. Andreas Schwabenhaußen des Sprachenmeisters, 500 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständig ane der Zimmerleuthgaß einseit neben H. Neubeck dem employé auff dem allhieseigen Pfenning thurn, anderseit neben weÿl. Mr Bender dem perruquenmacher wittib und erben hinten auff H. Rivage den greffier in allhieseger müntz gelegene behausung

Elisabeth Schenckbecher vend la maison 1 250 livres au menuisier Philippe Ruder et à sa femme Marie Kaul

1782 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 463-v
Fr. Elisabetha geb. Schenckbecherin weÿl. H. Simon Dobler des schneidermeisters wittib beÿständlich Ignatius Brisse des schreinermeisters
in gegensein Philipp Ruder des schreiner meisters und Mariæ geb. Kaulin unter beÿstand H. Johann Martin Koch des vergulders und Frantz Jacob Wahlhubten des schreiners [unterzeichnet] Walhobter
ihre aus elterlichen verlaßenschafft anerstorben und vor eigen zuständig und vor eigen zuständige behausung, hoff, hoffstatt gemeinschafft des bronnens, mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben H. Neubeck dem employé auff allhies. Pfenningthurn, anderseit neben den Benderischern Erben, hinten auff der behausung zum großen türcken – um 1392 gulden, die gantze behaußung zu 2500 gulden gerechnet

Originaire de Sarmsheim près de Mayence, Philippe Ruder s’adresse aux Quinze après que les menuisiers français ont refusé de le dispenser des années d’épreuve. Les menuisiers français justifient leur refus par le règlement qui stipule que nul ne peut faire partie du corps de métier s’il n’a été apprenti chez un menuisier français. Comme le pétitionnaire a fait son apprentissage en Allemagne, les Quinze confirment le refus le 16 juin 1770. Philippe Ruder se tourne ensuite vers les menuisiers allemands qui refusent aussi la dispense. Il déclare le 15 septembre qu’il s’est adressé aux menuisiers français à son arrivée de Paris sur le conseil du menuisier Froidevaux. La commission estime qu’il faut trouver un compromis pour que le pétitionnaire puisse exercer son métier. Elle propose que Philippe Ruder s’inscrive chez les menuisiers allemands pendant un an et qu’il soit ensuite surnuméraire.
1770, Protocole des Quinze (2 R 181)
(p. 357) Sambstags den 2.ten Junii 1770. Ruder Ca. Schreiner
Osterrieth nôe Philipp Ruder in aîs C. S. E. Meisterschafft der Frantz. Schreiner Obermr. auch in aîs erholt Memoriale Vom 12. Maÿ jüngst, Claus Sen: prod. unterthänig Exceptiones juncto petito und bitt similiter Deputat. Erkannt, Deputatio.

(p. 395) Sambstags den 16. Junii 1770. Ruder Ca. Schreiner
Iidem [Ober Handwercks Herren] laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Philipp Ruder der ledige schreiners gesell Von Sarmsheim beÿ Maÿntz gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der Frantzösischen Schreiner Obermeister d. 12.ten May jüngst ein Unth. Memoriale samt beÿl. Lit. A. übergeben juncto petito Zu erkennen daß er dispensando ab articulis die Muthjahre beÿ E. E. Meisterschafft der Frantzösischen Schreiner gegen Erlag der gebühr eingeschrieben werde.
Den 2. hujus habe Imploratische Meisterschafft in ihren Exceptionibus gebetten, Zu erkennen und auszusprechen daß der Implorant mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens sich auf den inhalt seines Memorialis und petiti bezogen.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden H. Rath. käßhammer, Jacob Trezel und Johannes Frantz alle 3. geschworne, welche contenta ihrer Exceptiones wiederholt und umb manutenentz der ordnung und artickel gebetten.
Die Hh. Depp. hätten Zwar befunden, daß in favor des Imploranten allegirt werden könte, daß er 3. jahr alhier beÿ Frantzösischen Meistern gearbeitet haben weile aber darvon den Imploraten angezogene artickel de aô 1740. nach geschehener collation mit Mghh. Protocollo gantz clar, daß kein anderer, als welcher beÿ einem frantzösischen Meister gelertnt, Zu der Imploratischen Meisterschafft gelangen könne, Implorant aber nach seiner eigenen Vorgeständnis in teutschland seine lehr jahr gemacht [also] hätten die Hh. Depp. keine andere meinung [haben] können, als daß der Implorant mit seinem [begehren] refusis expensis abzuweisen seÿe. Erkannt [bedacht] befolgt.

(p. 423) Sambstags den 7. Julii 1770. Ruder Ca. Schreiner
Rang nôe. Philipp Ruder des ledigen schreiners gesellen Von Sarmsheim beÿ Maÿntz gebürtig cit. E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner Obermr.prod. unth. Memoriale juncto petito samt beÿl. N° 1 puncto einschreibung in die Muthjahr und bitt Deputationem. Osterrieth wann es mit E. G. erlaubnus geschehen, daß in feriis gebotten worden, so bitt Cop. et T O Philipp Ruder Erkandt, Wird mit gebettener Copiâ und Term. ord. willfahrt.

(p. 448) Sambstags den 21. Julii 1770. Ruder Ca. Schreiner
Rang nôe. Philipp Ruder in aîs C. E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner Obermr. auch in aîs erholt Memoriale Vom 7.ten hujus und bitt Deput. Osterrieth prod. untert. Exceptions juncto petito und bitt gleichfalls Deputat: Erkannt Deputatio.

(p. 548) Sambstags den 15. Septembris 1770. Ruder Ca. Schreiner
Iidem [Ober Handwercks Herren] laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Philipp Ruder der ledige schreiners gesell Von Sarmsheim beÿ Maÿntz Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner allhier Obmr. d. 7.ten julii j. ein untherth. Memoriale samt beÿl. N° 1 übergeben juncto petito, Zu erkennen daß er dispensando ab articulo sogleich in die Muthzeit beÿ E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner gegen Erlag der gebühr einzuschrieben sofort ihme aus dem Mittel derselben derjenige Meister anzuweißen seÿe beÿ Welchem er die Muthjahr Verarbeiten solte. Dießem entgegen habe Imploratische Meisterschafft in Exceptionibus Vom 21. Julii j. gebetten den Imploranten mit seinem widerrechtlichen begehren Völlig ab und an den ergangenen handwerck bescheid Vom 28.ten Junii jüngst Zuverweißen refusis expensis.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens seinem producto annoch beÿgesetzt, daß als Er Von Paris Zurückkommen er gesinet geweßen, sich beÿ der Allhießigen Meisterschafft der teutschen Schreiner umzusehen, es habe ihn aber Meister Froidevaux der frantzösische Schreiner meister beÿ welchem er noch arbeite, davon abgehalten, weilen er ihme glauben gemacht, daß er beÿ der frantzösischen Meisterschafft unterkommen käme, da ihme aber dieses auch fehl geschlagen, so wäre er höchstens Zu bedauren, wann er beÿ der teutschen Meisterschafft auch nicht unterkommen Könnte.
Nôe lmploratische Meisterschafft seÿen vorgestanden Johann Niclaus Fried als Obermr. und Johann Georg Fickler, als geschworner welche ihre Exceptiones wiederholet.
[p 550] auf seiten der Herren Depp: habe man in erwegung ge[setzt] daß der Implorant, der durch Mgh. Erkantnus von der frantzösischen Meisterschafft ein vor alle mal ausgeschloßen, in [der] that zu bedauren wäre, wann er auch beÿ der teutschen Meisterschafft nicht unterkommen könnte, da doch [ver]lauten will d[aß er] ein guter arbeiter seÿe, weilen aber dennoch billich, daß der Implorant ehe er beÿ der teutschen Meisterschafft aufgenommen werde, auch beÿ derselben arbeite, alß hätten die Hh. Depp. geglaubt, daß in dießer sache ein mittelweg Zu treffen seÿe, mithin der meinung seÿn wollen, daß der Implorant sogleich Von der Frantzösischen Meisterschafft der Schreiner sich weg, und Zu der teutschen Meisterschafft in arbeit begeben solle, und wann er beÿ dießer letztern ein jahr als gesell Würde gearbeitet haben, derselbe als ein supernumerarius jedoch ohne einige consequentz in ansehung anderer und gegen ersetzung der uncosten in die Muthjahr einzuschreiben seÿe.
Erkandt, bedacht confirmiret.

Philippe Ruder épouse en 1776 Anne Marie Kaul, fille d’un boulanger de Langenlonsheim en Palatinat, après un contrat de mariage passé en 1771
1771 (6.2.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 2
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Philipp Ruder, dem ledigen Schreiner von Sarmsheim in dem chur Maÿntzischen Gebiet gelegen gebürtig, Weÿland Johann Georg Ruder, des gewesenen Ackersmanns daselbst mit auch Weÿl. Fraun Maria Margaretha gebohrner Gattungin seiner Ehefrauen ehelich erzeugtem Sohn als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfraun Annæ Mariæ Kaulin Weÿland Peter Kaul des gewesenen Beckers Zu Langenlosheim Chur Pfältzischer Jurisdiction mit auch weÿland Fraun Maria Rosina gebohrner Strupin seiner Ehegattin ehelich erzielten tochter, als der Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil
(…) Ferner H. Johannes Kaul des Beckers und H. Andreas Koppinitz Knopfmachers beede Schirmeren alß hierzu erorderter Hh. beÿständere und respectivé Gezeugen (…) auf Mittwoch den 6. Februarÿ Anno 1771. [unterzeichnet] Pilibb ruder als hochzeitern Anna Maria Kaulin als hoch Zeitrin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 397)
Hodie 2. Septembris Anni 1776 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Philippus Ruder professione suâ scriniarius ex Sarmsheim Archidiœcesis Moguntinæ oriundus filius legitimus et majorennis Joannis Georgii Ruder nautæ dicti loci et Mariæ Margarethæ Cadon conjugum defunctorum a 12 annis in hac urbe et ab ultimo in parochiâ nostra commorans et Maria Anna Kaul ex Stromberg diœcesis Spiresis oriunda filia legitima et majorennis Petri Kaul pistoris dicti loci et Rosinæ Struppin conjugum defunctorum a viginti nnis parochiana nostra (signé) Pilib ruder, Anna Maria Kaullin (i 204)

Philippe Ruder devient bourgeois quelques jours avant son mariage : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 157
Philipp Ruder, der schreiner annoch ledig, von Sarmesheim Maÿntzisch. gebiets, erhalt das burgerrecht umb den neuen burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zilmmerleuth. Jur. eod. [14. aug. 1776]

(VI 286 bis, p. 384) Zimmerleuth, No 25, 1.ten augustj 1776.
Philipp Ruder der ledige schreiner Von Sarmsheim binger amts gebürtig Weÿland Joh: georg Ruder gewesenen schiffmanns alda Ehelich Jungster sohn erweiset durch Vorgelegte schein Seine Ehrliche geburt, Cath. Rel: Zugethan die erforderliche Statt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth Vertröstet Worden. 500. fl. hatt derselbe baar Vorgelegt u. als deßen Waren eigenthumb mit Eÿd erhärtet auch 102. fl. beim b. prot. deponirt, jmplorant bittet E. G. unterthänig Ihme um den N. B. sch. des burger rechts Zu vertrösten.
Receptus um den N. b. schilling

Anne Marie Kaul originaire de Stromberg elélectorat palatin devient bourgeoise par son mari le 7 septembre 1776 : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 158-v
Anna Maria Käulin von Stromberg gebürtig Speÿr bischthumbs, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Philippus Ruder schreiner und burger allhier umb den alten burger schilling will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth, prom. den 7. 7.br. 1776

(VI 286 bis, p. 393) Zimmerleuth No 34 – 17. Augusti 1776
Jgfr Anna Maria Kaulin Von stromberg im Chur Pfälltzischem gebürtig, weÿl. Peter Kaul gewesenen b: und beck daselbst mit Weÿl. fr. Maria Rosina gebohrner Strubin Ehelicher Jungfr. tochter Verlobt mit Philipp Ruder dem hiesigen b. u. schreiner Meister, Erweiset durch Vorgelegt scheins Ihr Ehrliche geburth, das sie der Cath. Rel. Zugethan und Ihres sponsi Stallgebühr in richtigkeit 500 fl. hatt dieselbe bereits dargezahlt und als deren Wahren eigenthum mit Eÿd erhärtet Wie auch 100 fl 5 ß beim b. Protocoll deponirt jmplorantin bittet E. G. unterthänig Sie â sponso um den A. B. des burger rechts Zu Vertrösten
A Sponso d. A B. schilling

Philippe Ruder devient tributaire le 19 août 1776
1776, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 142-v) Montag den 19. Augusti 1776 (Neuzünfftiger)
Meister Philipp Ruder, der Schreiner von Sarmersheim gebürtig, stehet Vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 14.ten Augusti 1776. bittend ihne in Kraft derselben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren, sub oblato præstanda zu præstiren, und den Gebühr Zu erlegen.
Erkannt, Seÿe dem Comparenten in seinem begehren gegen Erlag der gebühr zu willfahren, juravit.

Jean Frédéric Neubeck autorise son voisin Philippe Ruder par pure tolérance à poser un toit vers sa propriété à condition que l’eau ne tombe pas chez lui et à y ouvrir deux lucarnes à munir de barreaux pour pouvoir nettoyer le chenal

1783 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 155
H. Rathh. Johann Friedrich Neubeck der employé auff allhiesigen Pfenning thurn ane einem
und Philipp Ruderer des schreiners [unterzeichnet] Rudter
daß er H. Rathh. Neubeck auf das ihme ane derselben beschenene ansuchen ged. Ruderer erlaubt, seinen dach nach in sein H. Rathh. Neubeck gerechtigkeit zu setzen, welche dach nach er Ruderer auff seinen kösten machen laßen auch das waßer auff seine seite richten und dergestalten unterhalten solle, daß nicht das geringste waßer in sein des H. Rathh. Neubeck hoff lauffen könne, anbeÿ verpflichtet sich gedachter Ruderer sein dach nicht höher als 7 und ½ schuhe hoch aufzuführen auch nicht mehr als zweÿ dachfenster um den naach säubern zu können in H. Rathh. Neubeck hoff machen zu laßen, solche dach fenster mit läden zu versehen, welche beschlüßig gemacht und ein geöffnet werden solle, alß bloß allein zu säuberung des naachs und des dachs, endlich soll er Ruderer das dach fenster wo die küche ist auf seinen kösten mit eisernen stangen verkrembßen, damit nichts heraus geschüttet werden kan, welche erlaubnus besagter H. Ruderer blos als eine vergünstigung annimt

Natif de Gückingen en Palatinat, le compagnon Jean Kempff meurt chez son maître Philippe Ruder

1785 (25.6.), Not. Schaaff (6 E 41, 915) n° 25
Inventarium über weÿl. Johannes Kempff, des allhier zu Straßburg ledig verstorbenen von Göckingen gebürtigen Schreiner gesellen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1778 – nach seinem Dienstags den 7. Junÿ 1785. aus dießer Welt genommenen tödlichen hinscheiden, hier zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. Herrn Lt. Johann Joseph Bitschnau, Procuratoris Vicarii und burgers dahier zu Straßburg (…) ex officio ernannten Curatoris (…) inventirt und ersucht, und zwar nachdeme vor Mr. Philipp Ruder, burger und schreiner, bei welchem der verstorbene bei seinen Lebzeiten gearbeitet und auch verstorben und Fr. Anna Maria Ruderin geb. Kaulin beede Eheleuthe (…). So geschehen allhier in der Königlichen freien Stadt Straßburg u& einer daselbst ane der Zimmerleut Gaß gelegene, obgedachem H. Ruder, dem schreiner hieselbst eigenthümlich zuständigen Sterbbehausung auff Sambstag den 15. Junii 1785.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 41, Sa. activ schuld 14, Summa summarum 56 fl. – schulden 49 fl, nach welchem abzug 6 fl

Louise Ruder épouse en 1798 François Antoine Schweighæuser
1798 (15 ventose 6), Strasbourg 5 (5), Not. Faller n° 699, (5 Mertz 1798)
Eheberedung – burger Frantz Antoni Schweighäußer der leedige und großjährige Schreiner weÿl. Frantz Antoni auch Schreiners mit Fr. Anna Maria geb. Wohlleberin ecit. erzeugter Sohn
so dann die Ehr und tugendsame bürgerin Luisa Ruder weÿl. des burgers Philipp Schreiners allhier mit Fr. Anna Maria geb. Raul erziehlte tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 59 F° 20-v du 19 vent. 6

Antoine Xavier Ruder épouse en 1806 Marie Françoise Sophie Baur

1806 (20.10.), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 394 (940)
Contrat de mariage – sont comparus le Sieur Antoine Xavier Ruder Ebeniste demeurant en cette ville fils majeur d’ans de feû le Sr Philippe Ruder vivant Menuisser en cette même ville et de De Marie Anne Kaul ses père et mère faisant stipulant et agissant pour lui et en son nom sous l’autorisation de ladte Dame sa mère d’une part Et
Demoiselle Marie Françoise Sophie Baur fille majeure d’ans de feû le Sr Chrétien Baur vivant revendeur au di Straßburg et de feüe De Marie Anne Bender ses pere et mere stipulante et agissante aussi pour elle et en son nom sous l’assistance su Sr Chrétien Bour employé au droit réuni domicilié en cette ville d’autre part – Straßburg le 20 octobre 1806.
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 25 du 22.10.

Anne Marie Kaul et ses deux filles cèdent leurs parts de maison à leur fils et frère respectif François Xavier Ruder

1810 (15.3.), Strasbourg 12 (30), Not. Wengler n° 4653
Anne Marie Kaul veuve de Philippe Ruder menuisier et Marie Louise Ruder femme de François Antoine Schweighaeuser menuisier, Françoise Ruder épouse de François Xavier Reubell ébéniste en qualité d’héritiers chacun pour un tiers de Philippe Ruder leur père
à François Xavier Ruder ébéniste leur fils et frère et Marie Françoise Sophie Bauer
sept 9° appartenant par indivis auxdites venderesses dont les trois 9° à ladite veuve Ruder et deux 9° à chacune des femmes Schweighaeuser et Reubell d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits commun et très fond sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 11, d’un côté les Dlles Bender et David d’autre le Sr Heintz marchand tapissier, devant la rue, derrière la maison au grand Turc – acquise d’Elisabeth Schenckbecher veuve de Simon Dobler tailleur d’habits, par acte passé à la Chambre des Contrats le 29 novembre 1782 dont les deux autres 9° appartiennent audit François Xavier Ruder co acquéreur du chef de son père – moyennant 9218 francs, la maison entière a raison de 11 851 francs ou 12 000 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 74 du 15.3.

Antoine Xavier Ruder et Marie Françoise Sophie Baur acquièrent la moitié du mur mitoyen de leur voisin au sud

1810 (9.11.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber, n° 1169
Frédéric Geofroi Kampmann homme de lettres l’un des membres du consistoire local de l’église du Temple neuf délégué ad hoc
à Antoine Xavier Ruder ébéniste et Françoise Sophie née Bauer
la moitié du mur qui sépare la maison appartenante à la fabrique de ladite église du temple neuf sise en cette ville rue des charpentiers n° 10 de celle des conjoints Ruder sise en ladite rue n° 11 en sorte que ledit mur sera et demeurera a l’avenir mitoyen et commun entre ladite fabrique et lesdits conjoints Ruder et leurs ayant droit – moyennant 1788 francs
(Joint) 10 septembre 1810 nous soussignés Sr Wiedemann et J. Ch. Arnold experts nommés par le Sr Ruder le dernier par Messieurs les Membres du Conseil de la Fondation du Temple Neuf aux fins d’examiner le Pignon qui sépare les deux maisons sises rue des Charpentiers n° 10 et 11 appartenant en toute propriété à la Fondation et dont le Sr Ruder demande d’acquerir la mitoyenneté (nous avons) reconnu que l’on peut accéder à la demande du Sr Ruder et avons de suite mesuré la partie que demande acquerir led voisin en commençant sur la rue des Charpentiers depuis la maison n° 11 du Sr Ruder jusqu’au fond de la cour contre le bâtiment du fond sur une longueur de 24 mètres et une hauteur de 12 mètres formant ensemble 288 metres quarrés a 12 francs le mètre quarré, 3450 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 183 du 13.11.

Chargés de dettes, Antoine Xavier Ruder et Marie Françoise Sophie Baur vendent par adjudication leur maison au tapissier André Romain Momy. Plusieurs pièces sont annexées à l’acte, dont une sentence délivrée par le Petit Sénat le 15 décembre 1733 concernant le mur qui sépare la maison de celle du Grand Turc située à l’arrière et une convention sous seing privé en date du 8 juillet 1740 concernant le même mur.

1814 (20.9.), Strasbourg 12 (56), Not. Wengler n° 8428
Adjudication définitive – Cahier des charges n° 8328 du 10 août – Marie Françoise Sophie née Bauer épouse d’Antoine Xavier Ruder ébéniste demeurant rue des Charpentiers n° 11 tant en son nom que mandataire de son mari, laquelle nous a dit que par suite des malheurs que son mari et elle ont éprouvés depuis plusieurs années et des pertes considérables qu’ils ont essuyées dans ces derniers tems par la baisse surprenante soudaine et inouie des meubles prétieux ils se sont trouvés précipitamment obérés de dettes
à André Romain Momy, tapissier demeurant rue des Hallebardes n° 23, pour 20 400 francs
Désignation de la maison à vendre, une maison située rue des Charpentiers n° 11 consistant en deux habitations sur le devant et sur le derrière, deux bâtiments latéraux, deux remises, cour au milieu, pompe commune avec Emanuel Schefer menuisier propriétaire de la maison voisine, cave voutée sous le bâtiment de devant avec tous ses autres droits, appartenances et dépendances, d’un côté en partie le Sr Schefer en partie maison pastorale dépendant du Temple neuf, d’autre Sigefroi Heitz tapissier, par devant la rue, par derrière Me d’Anthes – Titres de propriété, deux 9° recueillis par le Sr Ruder dans la succession de Philippe Ruder son père menuisier, sept 9° acquis durant le mariage d’Anne Marie Kaul veuve de Philippe Ruder, Marie Louise Schweighausser née Ruder, Marie Françoise Reubell née Ruder ses mère, sœur, belle sœur, par le notaire soussigné le 14 mars 1810. Les conjoints Ruder ont acquis le même immeuble d’Elisabeth Schenckbecher veuve de Simon Dobler tailleur d’habits par acte passé à la Chambre des Contrats le 29 novembre 1782. Il convient d’observer que par contrat devant le notaire soussigné le 19 dud. mars (1810) Louise Bruder et Marie Joséphine Jeannette David sœur utérine majeure ont vendu aux conjoints Ruder une maison située a côté de celle susdésignée sous n° 10. Ceux ci en ont pris et conservé une partie de la cour et autres dépendances de cette nouvelle maison acquise pour agrandir et arondir leur premier héritage et aliénèrent le bâtiment destiné à l’habitation avec une partie de ses dépendances au Sr Schefer le menuisier. Postéreurement à ces acquisitions et à l’agrandissement du premier hértiage qui est actuellement exposé à la vente lesdits conjoints commencèrent à batir réparer et construire de manière qu’aujourd’hui cet héritage se trouve entièrement changé au fond de la cour de ce qu’il était auparavant. Le même héritage se trouve encore amélioré par l’acquisition que les conjoints vendeurs firent sur le consistoire local du Temple Neuf de la moitié du mur qui sépare leur héritages respectifs par acte reçu Stoeber le 9 novembre 1810, en sorte que ledit mur étant mitoyen et commun entre les propriétaires desdits deux héritages contigus chacun des ayants droit pourra en jouir et disposer conformément aux lois et réglemens
Observant enfin que par Transaction devant le référendaire au ci devant Petit Sénat de cette ville entre Joseph Antoine et François Schenckbecher lors propriétaires de la maison Ruder d’une part et Nicolas Michel traiteur au grand turc lors propriétaire de la maison actuellement possédée par M D’anthès d’autre part le 15 octobre 1733 concernant un bâtiment que le Sr Michel faisait construire dans sa cour contre le bâtiment de derrière du Sr Schenckbecher Il a été convenu que led. Sr Michel ne pourrait élever les murs et la toiture de son bâtiment plus haut qu’ils ne l’étaient alors des droits des parties relativement aux droits de vue et autres qu’elles prétendaient respectivement demeuraient réservés. Mais par un arrangement survenu entre Mond. Sr D’anthes et les conjoints Ruder celui ci a été autorisé a exhausser d’un étage ledit bâtiment (ce qui il fit) à la charge par lui de souffrir le droit de vue libre et sans obstacle de ceux ci dans leur héritage sur le sien et de ne jamais s’opposer à l’établissement des fenetres ou croisées que les conjoints ou leurs ayant cause pourront ou voudront pratiquer dans leur mur séparatif de la propriété de M D’anthes
(Charges, clauses et conditions) l’adjudicataire entrera en jouissance de ladite maison à la St Michel 29 septembre prochaine à l’exception quant à la jouissance de la chambre à l’extrémité au second étage du bâtiment latéral de la droite vers le bâtiment en face ayant cette chambre vue par une croisée sur la cour ainsi que la petite chambre en arrière de celle ci pour servir ou en forme de cuisine, desquelles deux petites pièces Anne Marie Ruder née Kaul mère et belle mère respective desdits conjoints Ruder a et doit avoir sa vie durante la jouissance et habitation gratuite – mise à prix 18 000 francs
n° 8360 du 29 août
[Joints] mémoires de fournitures – vente Me Wengler 14 mars 1810 – Contrat de mariage Me Anrich du 20 octobre 1806 – Convention Michel Schenckbecher, notaire Claus 8 août 1739 – acte passé à la Chambre des Contrats le 29 novembre 1782), Me Stoeber 18 septembre 1810
[Joint] par devant moy référendaire au Petit Sénat de cette ville sont comparus Joseph Antoine et François Schenckbecher poursuivant les droits de leurs femmes d’une part et Nicolas Michel traiteur ou pend pour enseigne au grand turc d’autre part lesquels ont déclaré que pour défferer aux propositions d’acomodement que je leur ai faites ils etoient a l’occasion d’une assignation que led. Schenckbecher avoit fait donner aud. Michel touchant un petit bâtiment que ce dernier a fait nouvellement construire en son jardin, convenu des points suivants, Premièrement lesd. Antoine et Schenckbecher consentent que led. Michel continue et acheve son bâtiment ainsy qu’il est commencé sans néanmoins pouvoir élever les murs et la toiture plus haut qu’ils ne le sont a présent. En second lieu comme dans un mur que les parties n’ont pas encore bien examiné s’il est mytoyen ou non se trouve a peu pres vers la hauteur d’un homme un trou plus long que large par ou le jour donne sur un escalier de la maison desd. Antoine et Schenckbecher led. Sr. Michel s’engage a le faire boucher et en faire faire un autre à 8 ou 9 pouces de distance de la même hauteur, largeur et longueur que ce dernier voullant bien encore permettre que l’on y fasse mettre de petits barreaux de fer par les maçons qui y travailleront aux depens dud. Sr Michel – Troisièmement vu que le Sr Michel pretend de son côté etre en droit que batir dans son jardin et terrein de quelle manière bon lui semblera consquemment d’élever ses bâtiment de façon que lesd. Antoine et Schenckbecher ne puissent plus prendre jour de son côté ny par le trou ci dessus mentionné ny par les fenetres qui sont plus haut et attendu que lesd. Antoine et Schenckbecher soutiennent au contraire avoir le droit de servitude appelé ne luminibus officiatur moyennant lequel led. Michel ou les possesseurs de la maison sont tenus de laisser toutes les ouvertures qui se trouvent dans le mur en l’état ou elles sont sans oser leur boucher le jour de façon quelconque il a été convenu que les droits respectifs des parties demeureraint en leur entier sans que la présente transaction qu’il n’a été faite que pour assoupir la difficulté mue touchant le bâtiment commencé par Michel puissent leur porter le moindre préjudice, Strasbourg 15. Xbr 1733, Collationné Claus 8 juin 1739
Copie d’une écriture trouvée entre les papiers de ma mère défunte – Ich bescheine und bekenne hiemit daß Meister dem H. Nicolas Michel traiteur au grand turc in seinem hauß gebauen so gelegen alhier in dem Steltzen gäßel welcher ein garthen so stoßt auf des Schenckbechers sein hinter hauß und befind sich ein Maur welche theilbar also hat Michel lincker hand ein blindloch 7 zoll tieff oben spitzig und unten breit und ist die Maur abgesencket worden, auf dem ersten boden gehet die Maur an 3 zoll ein zweÿten boden hat sie 5 zoll auf dem dritten boden 6 zoll, auf dem esrten boden befind sich ein absatz von 3 zoll in diesem absatz befind sich ein loch oben spitzig und unten breit und befind sich eine Scheib darinn vier eckig ein schuhe hoch und ein schuhe breit welches loch und scheib in den garthen gehe hinten an der scheib ein uffrechter Stein und dernach das blindloch welches in das Schenckbechers stub kammer gehet, solches blindloch ist durch Mr Gebels lath auffgebrochen worden, das glaß heraus genomen worden und will niemand das glaß haben und ist die schrifft auffgesetzt worden daß der mäurer sagt und bekennt daß das glaß und das loch sich also befunden hat, und ist dießes blindloch auffgebrochen worden, Freÿtag d. 8. julÿ 1740, Copié par Schenckbecher le fils le 23. Xbr 1763
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 f° 132-v du 26.9.

Inventaire après décès d’une locataire, Cécile née Pimbil épouse du mesureur de grains Jean Georges Schauer (belle-mère du propriétaire)

1817 (7.5.), Strasbourg 12 (67), Not. Wengler n° 10 207
Inventaire de la succession de Cécile née Pimbil épouse de Jean Georges Schauer mesureur de grains décédée à Strasbourg le 6 février dernier – à la requête du veuf, d’Anne Marguerite Modelmeyer épouse de Antoine Roesch menuisier à Oberehnheim, Marie Joséphine Schauer épouse d’André Romain Momy, marchand tapissier, Marie Catherine Schauer épouse de François Pillot, marchand chapelier les trois filles de la défunte la première procréée en en premières noces, Jean Frédéric Modelmeyer boulanger les deux derniers en secondes noces avec Jean Georges Schauer veuf – Contrat de mariage reçu Hüttel le 20 septembre 1779
dans maison du Sr Momy rue des Charpentiers n° 11
mobilier 11 518 fr dont créances 10 050 fr, passif 7751 fr, reste 3767 – Partage
Enregistrement de Strasbourg, acp 134 f° 40-v du 16.5.

Inventaire après décès d’un locataire, le perruquier Jean Antoine Balland

1823 (15.9.), Strasbourg 14 (76), Me Lex n° 1250
Inventaire de la succession de Jean Antoine Balland, perruquier décédé le 26 août dernier – à la requête de 1. André François Balland, perruquier, majeur, Jean Hubert Jacques, tailleur d’habits, tuteur, et Jean Baptiste Dijon, marchand distillateur, subrogé tuteur de 1. Théodore Hubert Jean Balland, 2. Louis Antoine, 3. Hippolyte Xavier Jean Baptiste les trois mineurs sans profession, en présence de Marie Thérèse Baldenberger la veuve
en la maison rue des Charpentiers n° 11
garde robe 75 fr – mobilier de la communauté, dans la chambre à demeure, dans la chambre à côté, dans la chambre vis à vis, dans la cour, au grenier, dans la cuisine, dans la boutique rue de la Mésange, 414 fr, créances 760 fr, ensemble 1249 fr, passif 562 fr
Contrat de mariage Me Lex le 12 janvier 1813
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 170-v du 25.9.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Barbe Dürr veuve du limonadier Guillaume Frédéric Blessig

1827 (11.7.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3337
Inventaire de la succession de Marie Barbe Dürr veuve de Guillaume Frédéric Blessig, limonadier décédée le 19 avril dernier – à la requête de Jean Georges Stromeyer, ancien négociant, Me Auguste Fischer, notaire à Lingolsheim, exécuteurs testamentaires, ce dernier héritier universel suivant testament olographe en date du 20 avril 1826 déposé au rang des actes de Me Schreider le 21 avril dernier
dans une maison rue des Charpentiers n° 11
mobilier 1653 fr, créances 9205 fr, immeubles à Ittlenheim 6000 fr, passif 5900, total de l’actif 16 859 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 159-v du 18.7.

Inventaire après décès d’un locataire, le major François Ignace de Streicher

1828 (18.6.), Strasbourg 12 (108), Me Noetinger f° 745
Inventaire de la succession de François Ignace de Streicher, major général au service de S. M. Britannique, chevalier de plusieurs ordres domicilié à Molsheim décédé à Strasbourg le 8 mai 1828 – à la requête de 1. Marie Victoire Streicher veuve de Jean Antoine Kuhn vivant major au ci devant régiment de Chamborand demeurant à Molsheim représentée par Louis Streicher, propriétaire à Molsheim, 2. Jean Aloyse Streiche,r lieutenant colonel de cavalerie en retraite Chevalier de l’Ordre Militaire de St Louis et celui de St Jean de Jérusalem et de l’ordre du Phoenix ancien sous gouverneur des pages de Condé, demeurant à Versailles représenté par François Antoine Nötinger, notaire à Molsheim, 3. Hélène Eugénie Streicher épouse d’Adam Joseph Bordolo, conseiller à la Cour Grand Ducale de Rastadt y demeurant, 4. Xavier Streicher, commis négociant en Amérique, 5. François Streicher, majeur sans état à Molsheim, ces trois derniers seuls et uniques héritiers Joseph Streicher, notaire et greffier du bailliage de Molseim leur père étant absens représentés par Florent Simonnaire, notaire à la résidence de Mutzig, 6. Joseph Müller, employé de l’administration des douanes à Molsheim par représentation de Marie Anne Streicher veuve de Joseph Sébastien Müller, médecin des hôpitaux militaires de l’armée française,7. Louis Streicher, fils à Molsheim, 8. Joseph Streicher, tonnelier audit lieu, 9. Georges Antoine Streicher, maréchal des logis des chasseurs de la garde royale en garnison à Provins représenté par Louis Streicher ci dessus nommé, 10. Marie Catherine Streicher épouse de Jean François Virion, huissier audiencier près le Tribunal Civil de Strasbourg, 11. Catherine Elise Streicher épouse de François Gaspard Thevenin, receveur des douanes au bureau de Gerstheim, ces cinq derniers par représentation de Louis Streicher père vivant propriétaire à Molsheim héritiers de leur frère et oncle, De Kuhn sœur germaine pour 1/5, Jean Aloyse, frère geramin, Mde Bordolo, Xavier et François Streicher par représentation de Joseph Streicher leur père, M. Müller par représentation de sa mère et les cinq enfants de Louis Streicher
dans le logement garni qu’il occupait dans la maison du Sr Momy tapissier rue des Charpentiers n° 11
meubles 140 fr, 965 fr, 507 fr, 72 fr, argent 419 fr, Titres et papiers, créances 2043 fr et 15 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le professeur au collège royal François Bour

1835 (2.7.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe n° 216
Inventaire, en la maison de M. Momy propriétaire rue des Charpentiers n° 11, de la succession de François Bour, ancien professeur au collège royal de Strasbourg – à la requête de Louis Magloire Cottard, Chevalier de la Légion d’Honneur recteur de l’Académie de Strasbourg tuteur dudit Bour interdit par Jugement du Tribunal Civil de de Première Instance du 25 mai dernier, Pierre Théodore Noël Derome, proviseur au collège de Strasbourg, subrogé tuteur
en la maison de M. Momy propriétaire rue des Charpentiers n° 11
Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 77 du 7.7.

Les deux héritières d’André Romain Momy et de Joséphine Schauer passent une licitation par laquelle la maison rue des Charpentiers revient à Marie Antoinette Momy femme du sculpteur André Friederich, déjà propriétaire de la maison voisine

1858 (11.5.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 78
Licitation – Ont comparu 1. Monsieur André Friederich, Sculpteur Statuaire et Dame Marie Antoinette Momy, son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg, 2. Monsieur Ambroise François Xavier Ackermann, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, agissant en qualité demandataire de substitué de Dame Elisa Désirée Momy épouse autorisée de Monsieur Pierre Charles Antoine Ostermeyer, Contrôleur de lotterie à la résidence de Schlestadt, domicilié et demeurant en cette ville

Lesquels ont déclaré que Mesdames Friederich et Ostermeyer née Momy sont propriétaires par indivis chacune pour moitié d’une Maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 11 consistant en rez de chaussée et deux étages, bâtimens au fond, bâtimens latéraux, remises, cour au milieu, pompe commune avec le propriétaire de la Maison Numéro 10, cave voûtée, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la Maison Numéro 10 appartenant à Monsieur Schæffer menuisier, de l’autre à la Maison Numéro 12 appartenant à Madame Friederich, par devant la rue, par derrière la Maison Predlitz. Plus les poêles, armoires, chantiers dans la cave et autres objets compris dans la jouissance des locataires.
Titres de propriété. Les Dames Friederich et Ostermeyer sont devenues propriétaires indivises de ladite Maison en leir qualité de tantes et uniques héritieres de Monsieur André Romain Momy en son vivant propriétaire et de Dame Marie Joséphine Schauer son Epouse, leur père et mère, domiciliés à Strasbourg. Feu Mons. Momy a acquis cet Immeuble du sieur Antoine Xavier Rieder, Ebéniste et de Dame Marie Françoise Sophie Bauer son Epouse en vertu d’adjudication reçue par Me Wengler, notaire à Strasbourg le 29 août 1814 et procès verbal de surenchère reçu par le même notaire le 20 septembre suivant, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 octobre 1814 volume 772 n° 36. Le sieur Rieder avait recueilli deux 9° de cet Immeuble dans la succession de son père le sr Philippe Rieder vivant menuisier à Strasbourg et il a acquis les 7 autres 9° de ses cohéritiers suivant contrat passé devant ledit notaire Wengler le 14 mars 1810. enregistré. Le sieur Philippe Rieder père en était devenu propriétaire en vertu de Contrat de vente passé à son profit par Elisabeth Schenckbecher veuve de M. Simon Dobler, tailleur d’habits à Strasbourg à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 29 novembre 1782.
Déclarent en outre les comparants que les Dames Friederich et Ostermeyer voulant ssortit d’indivision, Monsieur Ackermann comparant en qualité qu’il agit cède et abandomme en toute propriété à Madame Friederich née Momy ce acceptant la moitié indivise appartenant aux époux Ostermeyer dans la maison cidessus relatée au moyen de quoi Madame Friederich devient seule propriétaire de la totallité de ladite Maison – moyennant 9000 francs
acp 469 (3 Q 30 184) f° 39-v du 12.5.



8, rue du Faisan


Rue du Faisan n° 8 – VI 56 (Blondel), O 352 puis section 25 parcelle 25 (cadastre)

Maison au Bâton d’or (zum goldenen Stab) – Maître d’ouvrage, Jacques Ignace Chevallier (1854)


Façade (juin 2017) – Première cour, côté nord (septembre 2013)
Porte sur la rue (février 2018)

La maison appelée au Bâton d’or (zum goldenen Stab) ne forme qu’une propriété avec celle qui donne dans la rue des Pucelles (actuel n° 9). Le docteur en médecine Jean Heckler et le maître maçon Jean Quirin Berga se partagent en 1713 les bâtiments qu’ils viennent d’acheter, celui qui donne dans la rue du Faisan et celui du milieu revenant à Jean Heckler, celui qui donne dans la rue des Pucelles à Jean Quirin Berga. D’après le billet d’estimation de 1741, le bâtiment avant a un rez-de-chaussée et deux étages, le bâtiment à demi-toit qui longe la cour sur la droite a un étage, le bâtiment arrière a lui aussi un étage. L’aubergiste Nicolas Guerand achète la maison en 1746 et demande l’autorisation d’y tenir auberge à l’enseigne à la place de Vendôme. Le voisin qui exploite l’auberge à l’Empereur s’y oppose. Nicolas Guerand quitte Strasbourg pour Sélestat où il acquiert l’auberge au Roi de Pologne en 1748 tout en conservant sa maison à Strasbourg. Le maître maçon Maurice Engasser acquiert la maison en 1781 et la revend en 1793 pour s’établir au quartier des Ponts Couverts. Le marchand épicier Guillaume Litschgi en devient propriétaire en 1802.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à gauche du repère (f) : trois grandes ouvertures au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages. La cour K représente la façade arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (6-1) entre deux cours, le bâtiment latéral de droite (2-1) et celui de gauche (5-6), le bâtiment (3-4-5) formant appentis. La deuxième cour (L) représente le bâtiment entre deux cours (2-3), le bâtiment arrière (4-1), et les bâtiments latéraux du nord (3-4) et du sud (1-2).
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 8.


Cours K et L
Corniche (1908, dossier de la Police du Bâtiment)

Le marchand épicier Jacques Ignace Chevallier acquiert la maison en 1838 et la voisine au nord n° 5 en 1848. Il reconstruit en 1854 un seul bâtiment à la place des deux anciens. Le revenu (135 francs pour le n° 5 et 450 francs pour le n° 6) passe alors à 799 francs.
La corniche sous la toiture est posée en 1908. Le rez-de-chaussée du bâtiment sur rue comprend deux locaux commerciaux. Celui du milieu est un débit de boissons à partir de 1963.


Deuxième cour (février 2018)

janvier 2018

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1713 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Avant 1713, voir la maison rue des Pucelles, actuel n° 9

1713 v Jean Heckler, docteur en médecine, et (1696) Eve Marguerite Griesbach – luthériens
1746 h Nicolas Guerant, aubergiste, et Marie Ursule Tremblay puis (1728) Odile Juillot veuve de Georges Dulphy – catholiques
v. 1760 h Pierre Guerand, aubergiste à Sélestat, et (1756) Marie Anne Schneider – catholiques
1781 v Maurice Engesser, maître maçon, et (1780) Catherine Madeleine Eckert – catholiques
1793 v Alexis Brodard, garde-magasin, et (1779) Marie Barbe Meyer
1795 v Marie Marguerite Beyer femme (1812) du capitaine Antoine Joseph Brissez,
Thérèse Beyer ci-dessous
1802 h Guillaume Litschgi, marchand épicier, et (1796) Thérèse Bayer
1838 v Jacques Ignace Chevallier, marchand épicier, et (1840) Madeleine Fischer
1901* h Paul Muckensturm, négociant, et Marguerite Chevalier à Villemomble, et cohéritiers
1907* v Charles Abt
1908* v Guillaume Weibel
1913* v Charles Abt
1920* h Germaine Alt
1921* v Emile Rettler, négociant, et Sophie Schneider

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1740, 1 750 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) VI 56, les héritiers Guerand
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Guerin, 3 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 351, Litschgy, Jean Guillaume, épicier rue du Faisan 6 – maison, sol – 6,2 ares / puis Chewalier Jacques Ignace

Locations

1748, François Joseph Deloffre, garde du maréchal de Coigny
1749, Jean Joseph Bonfils, fripier
1813, Marie Marguerite Beyer et Antoine Joseph Brissez, ancienne propriétaire
1837, Catherine Dourban veuve de Frédéric Lesser, employé à l’Académie
1860, Laurent Gintz et Ignace Gintz, marchands épiciers

Protocole des Quinze

1782, Protocole des Quinze (2 R 192)
Maurice Engesser a construit comme d’autres maîtres maçons un four à chaux dans sa maison. Saisis d’une plainte, les préposés aux affaires foncières ont renvoyé l’affaire à la Commission de santé qui transmet son rapport aux Quinze. Le médecin de la Ville estime que les fumées pourraient porter préjudice à la santé tant des hommes que des animaux. Les Quinze décident de surveiller la première utilisation du four et proposent d’interdire les fours à chaux à l’intérieur des remparts à la première plainte, en renvoyant l’affaire aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.

(Gipßofen in Moritz Engesser des Maurermeisters, ane der Fasanen gaß gelegenen behausung)
(p. 29) Sambstags den 26.sten Januarii 1782. Ego truge ferner Vor, es hätte Löbl. Collegium sanitatis sein gutachten über die schädlich oder ohnschädlichkeit der Gipßofen Zu Mghh. Protocoll gegeben undt sich derinn geäußert, daß da Moritz Engesser der Maurermeister ohnlängst in seiner ane der Fasanen gaß gelegenen behausung einen gipßofen errichtet, welcher wegen unterem 15.ten dieses beÿ den Oberen Bauherren Klag erhoben worden, selbige aber die sache an ein löbl. Collegium sanitatis Verwießen, als habe H. Stadt Phisicus auf die ihme gethane fragen den Rauch und dampf welchen durch das gipsbrennen entstehet als beschwerhlich und der gesundheit nachtheilig erachtet, dahero sie Mghh. ansuchen wolten gedachten meister Engesser anzuhalten das erste mal wann er gipß brennen wird es an zu zeigen, damit mann genau untersuchen können in wie weit der dampff und Rauch beÿ diesem brennen der nachbarschafft beschwehrfalle und die pferd in den benachbarten ställen noth leiden können, und wann sich als dann hervorthun solte, daß solcher beschwehrlich und schädlich, so gienge ihr gutachten dahin, daß beÿ erstern deßwegen einlaufender Klage denen gesamten Maurermeistern die gipßöfen in ihren behaußungen Zu untersagen, und solche entweden auf das allmend außerhalb der Stadt oder innerhalb derselben an solche ort Zu verlegen wären, allwo die der nachbarschafft nicht beschwerlich fallen können.
Erkandt, da diese solche haubtsächlich von der entscheidung Ghh. Räth und XXI. abhanget, als seÿe En Löbl. Collegio zu berichten, daß Ghh. die Fünffzehen erachten daß dieses gutachten vor hochgedachte Ghh. Räth und XXI. zu bringen wäre.

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à droite de l’entrée un poêle, de l’autre côté la cuisine, la cour et le puits, au premier et au deuxième étage un poêle, des chambres et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, les combles renferment des greniers dallés,
    le bâtiment latéral de droite couvert d’un demi-toit comprend au rez-de-chaussée une cuisine, un poêle et une chambre, à l’étage deux chambres à cheminée et un cabinet,
    le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un poêle et une cave solivée, le premier étage poêle, chambre, cabinet et vestibule, le comble est couvert de tuiles creuses, le tout estimé avec les galeries en bois, les appartenances et les dépendances à la somme de 3 000 florins
  • 1782 (billet d’estimation traduit) 1782 La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates, les deux caves sont sous solivies, le tout estimé avec la cour et le puits à la somme de 3 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Faisans

nouveau N° / ancien N° : 8 / 6
Litschgy
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 127 case 4

Chevalier, Jacques Ignace, Md. épicier, rue du faisan N° 6

R. du faisan 6, maison, sol, O 351
Contenance : 6,20
Revenu total : 453,22 (450 et 3,22)
Folio de provenance :
Folio de destination : D.on du 6 7.br 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 87 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus :
1845, Diminutions – Chevalier J.ques f° 127, O 351, Maison, revenu 90, D.on sur réclam.on du 6 7.bre 1844, achevé en 1845

maison
Revenu total : 363,22 (360 et 3,22)
Folio de provenance :
Folio de destination : Démolition
Année d’entrée : 1845
Année de sortie : 1854
1854, Augmentations – Chevalier Jacques f° 127, O 351, Maison, revenu 292, Nou.lle Construction, imposable en 1854, imposée en 1854
Diminutions – Chevalier Jacques f° 127, O 351, Maison, revenu 360, Démolition en 1854

maison
Revenu total : 295,22 (292 et 3,22)
Folio de provenance : N.Con
Folio de destination : Reconstr
Année d’entrée : 1854
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 94
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
1857, Augmentations – Chevalier Jacques f° 127, O 351, Maison, revenu 399, Reconstruction, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Diminutions – Chevalier Jacques f° 127, O 351, Maison, revenu 292, Reconstruction, en 1857

maison
Contenance : 8,35
Revenu total : 703,34,22 (699 et 4,34)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée : 1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 145 / 137
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

sol, O 350
Contenance : 2,15
Revenu total : 1,12
Folio de provenance : 127 case 3
Année d’entrée : 1857

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 104 case 1

Chevalier, Jacques Ignace, épicier
95/96 Chevalier Jakob, Ferdinand und Maria Margaretha
1901 Muckensturm Paul, Kaufmann Ehefrau Margaretha geb. Chevalier in Villemomble und Miteigenthümer

Rue du faisan 8, maison, sol,
Contenance : 8,35 (6,20 et 2,15)
Revenu total : 703,34 (699, 3,22 et 1,12 ()
Folio de provenance : (127)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 145 / 137 / 110
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 3 / 2

Cadastre allemand, registre 30 p. 327 case 4

Parcelle, section 25, n° 25 – autrefois O 350, 351
Canton : Fasanengasse Hs N° 8 – Rue du Faisan
Désignation : Hf, 3 Whs u. N.G.
Contenance : 8,00
Revenu : 4700 – 8000 – 7500
Remarques : 1913, Minderung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 866
Muckensturm Paul, Ehefr. u. Miteigenth.
1907 Abt Karl u. Ehefr.
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1418
Weibel Guillaume
1935 clos

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1913), compte 866
Muckensturm Paul, Ehefr. u. Miteigenth.
1907 Abt Karl u. Ehefr.
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 4309
Alt Germaine ohne Gewerbe in Strasbourg
1925 Widmann Louis maître serrurier à Strasbourg
(4354)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 1418
Rettler Emile négociant et son épouse Sophie née Schneider chacun de pour ½ / en comm. de biens
1937 Retler Emile sa veuve
(3330)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (196) Rue des Faisans

(maison n°) 6
Prop. Engesser, Maurice, Maçon – Maçons
Loc. M Bernard, Secrétaire de M de Flachslanden – Privilégié
Loc. Wittelspach, Michel, Chantre à la Cathédrale – ni B. ni Ma.
Loc. Rubin, George, relieur – Echasses
Loc. Zæchler, femme d’un Battelier qui est à l’hôpital – Batteliers
Loc. Dle Auger, Instruit la jeunesse, fille bourgeoise – non tributaire
Loc. Rouge, André, abbé vivant de ses rentes – Clergé
Loc. Marechal, Dominique, ancien suisse du grand Doyen – ni B. ni Ma.
Loc. Schwabenhausen, André, Maître de langues – Manant
Loc. Dietrich, Jacob, Domestique – Manant
Loc. Læuffer, Jean, fendeur

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 196 des Faisans (p. 282)

6
Pro: Engesser, Maurice, Maçon – Maçons
Loc: Bernard, Secrétaire de M de Flachslanden – Privilégié
Loc: Rubin, Georges, relieur – Echasses
Loc: Wittelspach, Michel, Chantre à la Cathédrale
Loc: Zæchler, femme d’un Battelier qui est à l’hôpital – Batteliers
Loc: Auger, Instruit la jeunesse
Loc: Rouge, André, Abbé vivant de ses rendes – Clergé
Loc: Marechal, Dominique, Ancien suisse du grand Doyen
Loc: Schwabenhausen, André Maître de Langue – Manant
Loc: Dietrich, Jacob, Domestique – Manant
Loc: Læuffer, Jean, fendeur
[ajouts] loc: Decoussu, François Denis, Courier
loc: Huss, Antoine, Cocher
loc: Kraemer, Jean, fendeur de bois – Manant
loc: Laugier, Marie Aurelie

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Fasanengasse (Seite 32)

(Haus Nr.) 8
Class, Gas- u. Wasserleit.-Install.-Gesch. 0
Leichle, Ofenfabrikant. 0
Moritz, Vergolderei- u. Einrahmungsgesch. 0
Rey, Tanzlehrer. 1
Ruhlmann, Kutscher. 2
Fürth, Tagner. H 0
Rey, Pförtner. H 0
Boring, Schreiner. H A
Engelhardt, Wwe. H 1
Schöller, Eisb.-Arb. H 1
Böhm, Rentnerin. H 2
Erdmann, Stickerin. H 2
Fuchs, Büglerin. H 2
Silbernagel, Schneider. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 11)

8, rue du Faisan (dossier I, 1889-1981)

Le menuisier Joseph Stockreisser pose une nouvelle corniche sous la toiture en 1908.
Alfred Rey transfère son cours de danse dans les bâtiments en 1893 (auparavant 2, rue des Sœurs). On y trouve en outre le fabricant de poêles Frédéric Leichlé (1906), l’installateur sanitaire Class et Abt (1911) puis Emile Retler.
La Société immobilière Paris-Strasbourg loue en décembre 1962 à Albert Thomann un local où il ouvre le snack Faisan. Le projet d’ouvrir au public le caveau n’est pas autorisé mais le sous-sol sert de siège à la Société des amis du jazz. L’exploitante suivante, Jacqueline Demillan, est autorisée en 1965 à aménager le sous-sol mais ne réalise pas le projet. L’établissement est repris en 1970 par Robert Heintz qui l’agrandit en 1973 puis par Robert Séjourné en 1978 (Chez Faisan). R. Hæffner sollicite en 1980 au nom de la société Chez Faisan l’autorisation d’exploiter le sous-sol sous forme de café théâtre avec le soutien de l’adjoint Germain Muller.
Les Meubles Universal occupent un deuxième local commercial (1963-1972).

Sommaire
  • 1889 (juin) – Le maire notifie Marie Fischer veuve Chevalier, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade 8, rue du Faisan – Travaux terminés, octobre
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que le professeur de danse Alfred Rey a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire 8, rue du Faisan – Alfred Rey transfère son cours de danse du 2, rue des Sœurs (ou 7, rue des Veaux) au premier étage du 8, rue du Faisan. Il est autorisé à poser l’enseigne. Comme elle est plus large que le trottoir, la Police du Bâtiment demande d’en modifier la saillie. Alfred Rey sollicite en février 1894 une dérogation en arguant qu’il y a d’autres enseignes comparables à la sienne dans la même rue. La Police du Bâtiment dresse une liste de ces enseignes posées avant que le nouveau règlement n’entre en vigueur. Alfred Rey est autorisé à conserver son enseigne.
  • 1903 – Le maire notifie Alphonse Zimmer (3, rue de l’Ecarlate) qui gère l’immeuble des consorts Chevalier de Paris de faire ravaler la façade 8, rue du Faisan – Le gérant demande d’attendre que les canalisations soient posées – Travaux terminés, juillet 1905.
    1905 – Charles Mondoré demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage su la voie publique. Le commissaire transmet la demande à la Police du Bâtiment. Autorisation
  • 1906 – Le fabricant de poêles Frédéric Leichlé demande l’autorisation de poser une enseigne double. Croquis. – Autorisation – Il déménage 8, rue du Parchemins sans avoir posé l’enseigne
  • 1908 – Le menuisier Joseph Stockreisser (14, boulevard Saint-Nicolas, ensuite boulevard de la Victoire) demande l’autorisation de poser une nouvelle corniche sous la toiture selon le croquis joint à la maison Weibel – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1911 – Les peintres sur verre Ott demandent l’autorisation de poser une enseigne pour le compte des installateurs sanitaires Class et Abt – Dessin – Autorisation – Comme l’enseigne a une saillie supérieure à 16 centimètres, le propriétaire devra régler des droits de voirie
  • 1912- La Police du Bâtiment constate que le laitier Jean Baptiste Regisser (demeurant 31, rue des Hallebardes) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation, l’enseigne est posée, mai
  • 1915 – Commission des logements militaires. Une remarque concernant des marches défectueuses dans le bâtiment arrière – Travaux terminés, octobre 1915
  • 1941 mars) – L’installateur sanitaire Emile Retler informe le commissaire général (maire) que ses enseignes ont été retirées
    1941 (janvier) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne – Accord – L’enseigne n’est posée qu’en juin 1942
  • 1942 – Le fourneau qui sert à chauffer l’atelier et les fers à souder a mis le feu à une cloison en lattes plâtrées. La Police du Bâtiment demande que la cloison soit remplacée par un mur en briques – Le dossier est classé, l’atelier étant fermé jusqu’à la fin de la guerre
  • 1945 – Eugénie Heiss (2° étage) demande un certificat de sinistré, le bâtiment ayant été légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944
  • 1960 – La veuve Retler (demeurant 2, rue Werinhar) est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1963 – Rapport d’incendie (feu dans une chambre au deuxième étage du bâtiment arrière) dû à une cheminée fissurée – La Police du Bâtiment demande au gérant (Ulrich, 4, rue de la Nuée-Bleue) de faire faire les réparations nécessaires. – Travaux terminés, mai 1963
  • 1963 – la Police du Bâtiment constate qu’Albert Thomann (snack Faisan) a posé sans autorisation une enseigne au néon en lettres détachées – Demande accompagnée de dessins – Autorisation
    1963 (janvier) – Albert Thomann dépose une demande de permis de construire (8, rue du Faisan, section 25 parcelle 25) pour aménager un bar et un caveau – Plan de situation (le local se trouve dans la partie centrale du bâtiment sur rue), plan du magasin, aménagement intérieur (bar, cuisine, piste de quilles)
    Copie du bail passé le 17 décembre 1962 entre la Société immobilière Paris-Strasbourg domiciliée 115, rue de Milan à Paris IX°, représentée par son gérant Lucien Ulrich, 4, rue de la Nuée-Bleue à Strasbourg, et Albert Thomann, demeurant 5, rue du Travail, avec l’aval de Henri et Monique Thomann (24, rue Twinger)
    Devis descriptif établi par Herrmann.
    1963 (février) – L’inspecteur du travail fait remarquer que le renouvellement de l’air dans le caveau ne correspond pas aux prescriptions
    1963 (16 février) – Le maire prend un arrêté portant dérogation aux dispositions de l’arrêté municipal du 1° décembre 1931 étant donné que la hauteur des locaux est de 3,20 mètres au lieu de 3,50 mètres
    1963 (19 février) – La commission auxiliaire de sécurité émet un avis défavorable à l’aménagement du sous-sol
    1963 (avril) – Albert Thomann transmet de nouveaux dessins du caveau
    1963 (9 mai) – Le maire prend un arrêté portant dérogation aux dispositions de l’arrêté municipal du 1° décembre 1931 étant donné que la hauteur des locaux est de 3,05 mètres au lieu de 3,50 mètres
    1963 (janvier) – Albert Thomann demande l’autorisation de transférer la licence de débit de boissons A la Montagne Verte (118. chemin de la Montagne Verte) dans l’immeuble 8, rue du Faisan – La Division V émet un avis favorable, à condition de déroger à la hauteur réglementaire, au transfert au rez-de-chaussée avec réserve concernant le sous-sol – Le préfet accorde le transfert le 31 janvier 1963
    1963 (mai) – L’officier de police Lhomme adresse un rapport au commissaire principal. La cave sert de siège à la Société des amis du jazz. L’établissement snack Faisan a fait l’objet de plaintes de la part du voisinage, l’exploitant accueille en outre des mineurs, ce qui a été constaté
    1963 (mai) – Le commissaire central se range à l’avis de l’officier de police après que des voisins se sont plaints et que des infractions ont été constatées
    1963 (juin) – La Division V constate que le bar qui a été aménagé au rez-de-chaussée est conforme aux plans et qu’il est ouvert au public. Les travaux au sous-sol ne sont pas commencés
    1963 (juillet) – Le préfet refuse une extension du débit de boissons au sous-sol
    1963 (août) Le directeur départemental de la construction accorde le permis de construire (aménagement d’un snack-bar) après avis émis par le direction départementale du travail et dérogations accordées par le maire les 16 février et 9 mai 1963 – Le maire prend le 9 octobre 1963 un arrêté portant permis de construire concernant le rez-de-chaussée
    1963 (novembre) – Les travaux sont terminés au rez-de-chaussée. L’établissement est ouvert au public.
  • 1963 (septembre) – Les Meubles Universal demandent l’autorisation de poser une enseigne au néon à double face, fournie par les établissements Fluorest – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1964
  • 1964 (mars) – Le préfet refuse d’étendre le débit de boissons au sous-sol après une nouvelle demande. Créancier de l’exploitant, M. Bouchert (brasserie de la Perle) intercède en faveur d’une extension au sous sol. Le service d’hygiène maintient sa position initiale en faisant remarquer que les installations sanitaires seraient insuffisantes.
    1964 (février) – Lettre de doléances du locataire Vincent Schalck
    1965 (avril) – La Police du Bâtiment estime que l’extension de l’établissement au caveau ne relève plus de sa compétence
  • 1965 – Francis Brun demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (Första, Sauna) – Accord
  • 1965 – Jacqueline Demillan née Elmerich (demeurant rue du Languedoc à la Meinau) demande une enquête sur la conformité des locaux. La Police du Bâtiment constate que l’établissement comprend une salle principale (30 mètres carrés), deux autres salles (20 et 17 mètres carrés), une cuisine et des toilettes. Elle maintient son avis défavorable quant au sous-sol – Le préfet autorise la requérante à exploiter l’établissement situé au rez-de-chaussée le 22 décembre 1965
  • 1965 (janvier) – L’architecte Adrion (10, rue des Pucelles) transmet les plans de l’escalier menant au sous-sol. Il transmet en avril les plans de toilettes à l’usage des locataires pour remplacer celles utilisées par le snack Faisan
    1966 (janvier) – L’exploitante demande d’étendre ses locaux au sous-sol, sans musique, ce qui constitue un fait nouveau
    1966 (juin) – La Division V émet un avis favorable à l’aménagement du sous-sol
    1966 (août) – Le préfet autorise la requérante à exploiter l’établissement situé au rez-de-chaussée et au sous-sol
    1966 (décembre) – Le sous-sol sert de réserve, l’exploitante renonce aux transformations
    1966 (décembre) – Des locataires se plaignent d’odeurs de cuisine provenant d’un ventilateur – L’exploitante déclare lors de l’enquête que le ventilateur existait à son entrée dans les locaux – Le député Ernest Rickert intervient en faveur des locataires – Le service d’hygiène n’a pas d’objection à formuler et constate que la nouvelle exploitante a fait enlever les appareils à musique et qu’elle a une autre clientèle
    1967 (août) – Le préfet abroge l’arrêté du 4 août 1966 étant donné que le sous-sol n’a pas été transformé.
  • 1967 – La Police du Bâtiment constate que les meubles Universal ont posé sans autorisation deux enseignes lumineuses – Demande, maquette – Autorisation
  • 1968 – Des locataires se plaignent d’infiltrations d’eau. La Police du Bâtiment constate que la gouttière laisse échapper l’eau qui s’écoule le long de la façade. Le gérant Lucien Ulrich fait faire les travaux, novembre 1968
  • 1969 – Le maire notifie la société immobilière Paris-Strasbourg de faire ravaler la façade. Le gérant Ulrich propriétaire demande un délai en arguant qu’il a fait réparer la toiture.
  • 1970 – Robert Heintz (demeurant 27, route de Molsheim) demande une enquête sur la conformité des locaux occupés par le débit de boissons Snack-bar le Faisan. Les locaux comprennent une salle de 76 m², une cuisine et les toilettes réglementaires.
    Le préfet autorise Robert Heintz à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie d’après l’acte de vente en date du 24 décembre 1969.
  • 1970 – Le Groupement des assurés (57, allée de la Robertsau) demande à la Police du Bâtiment de lui communiquer l’autorisation accordée à la société Brun et compagnie de poser une enseigne. La Police du Bâtiment renvoie le pétitionnaire à l’entreprise elle-même. Francis Brun puis le juge d’instance font la même demande pour pouvoir bénéficier d’un dédommagement
  • 1972 – Suite à un avis de paiement qui leur a été adressé, les meubles Universal informent la Police du Bâtiment qu’ils ont transféré leur magasin 2, rue de la Nuée-Bleue
  • 1973 – L’agence immobilière Emile Bintz verse la redevance pour le puits de descente en informant la Police du Bâtiment que les factures devront lui être adressées et non plus à Lucien Ulrich
  • 1973 – Robert Heintz dépose une demande de permis de construire pour agrandir son restaurant (propriétaire, Immobilière Emile Bintz, rue des Francs-Bourgeois) à 84 mètres carrés – Plan de situation, dessins – Arrêté portant permis de construire – Les travaux sont terminés conformément aux plans, novembre 1974
  • 1975 – Robert Heintz (demeurant rue de Fréconrupt au Neudorf) demande au préfet l’autorisation d’adjoindre une salle de débit à son établissement de quatrième catégorie snack-bar le Faisan (Chez Faisan)
    La Police du Bâtiment constate que l’établissement a environ 40 m² et qu’il relève du décret du 31 octobre 1973 (cinquième catégorie)
    Le préfet étend l’autorisation accordée le 6 mars 1970 à une deuxième salle qui communique avec la première
  • 1976 – Certificat d’installation de gaz, délivrée à M. Heintz
  • 1978 – Robert Heintz demande l’autorisation de poser une enseigne en fer forgé (panneau en forme de parchemin) éclairé par deux lampes. Maquette (Restaurant Chez Faisan), du rez-de-chaussée – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’enseigne ayant un style incompatible avec le site. Le maire refuse d’accorder l’autorisation
  • 1978 – Le préfet demande au maire un rapport sur les locaux du débit de boissons que Robert Séjourné (demeurant rue des Frères à Ostwald) a l’intention d’exploiter. La commission de sécurité émet un avis favorable à condition de satisfaire à six points.
    Le préfet autorise Robert Séjourné à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Chez Faisan
  • 1979 – La Police du Bâtiment constate que le menuisier J. F. Heintz a posé sans autorisation une enseigne plate
    1980 – La société Steinbach Design (13, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un panneau. Photographie (la plaque est posée sur la porte principale). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Chez Faisan a posé sans autorisation deux lampes en saillie
    1980 (juin) – R. Hæffner sollicite au nom de la société Chez Faisan l’autorisation d’exploiter le sous-sol sous forme de café théâtre avec le soutien de l’adjoint Germain Muller – Rapport de la commission de sécurité
    1981 (janvier) – La Police du Bâtiment demande de faire vérifier les installations électriques après un incendie

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 927 W 8)

8, rue du Faisan (dossier II, 1982-1996)

Gilles Pfaffenhoff exploite à partir de 1982 le restaurant Chez Faisan auquel s’ajoute ensuite la pizzeria Chez Aldo dans le local de droite. Il redresse la situation financière de la société déclarée en règlement judiciaire en décembre 1985 d’après le rapport que rédige l’administrateur judiciaire en 1991. Un caveau ouvert sans autorisation est provisoirement fermé en 1991.
Une partie du sol s’effondre en 1987 dans un logement au deuxième étage dans la deuxième cour.

Sommaire
  • 1982 (octobre) – Le préfet demande au maire un rapport sur le débit de boissons Chez Faisan que Gilles Pfaffenhoff souhaite exploiter.
    1982 (décembre) – Le préfet informe M. Mack, directeur de la S.A. Kachler distribution Kadis (siège à Reichstett) que la licence IV du débit de boissons Chez Hansi (12, place du Marché Gayot) est périmée et ne peut donc être transférée à l’établissement Chez Faisan.
  • 1983 – Gilles Pfaffenhoff demande l’autorisation de poser deux lanternes en façade – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation
  • 1987 – Une partie du sol de la cuisine s’est effondrée dans un logement au deuxième étage dans la deuxième cour – L’agence immobilière Bintz informe le maire que les occupants du logement en question ont été relogés
  • 1987 (février) – La Police du Bâtiment constate qu’une guirlande de Noël est toujours en place – Elle a été retirée, mars 1987.
  • 1987 (octobre) – Le notaire Paul Heinrich (place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme
  • 1989 – L’architecte des Bâtiments de France écrit à l’agence immobilière Bintz après avoir constaté que des travaux avaient lieu aux étages, en rappelant que les travaux, même intérieurs, sont soumis à autorisation dans le secteur sauvegardé.
    1989 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au ravalement
  • 1991 – Un client informe la Police du Bâtiment que la pizzeria Chez Aldo a ouvert un caveau – Le maire prend un arrêté portant fermeture partielle d’un établissement recevant du public après avoir vérifié que le caveau aménagé au sous-sol n’est pas réglementaire. Il fait parvenir l’arrêté à l’exploitant Gilles Pfaffenhoff et au propriétaire la S.C.I. Investim, représentée par l’agence Emile Bintz.
  • 1991 – L’administrateur judiciaire Paul Patry écrit au Tribunal de grande instance concernant le règlement judiciaire de la sàrl Chez Faisan qui exploite les enseignes Chez Faisan et Chez Aldo. La société a été déclarée en règlement judiciaire par jugement rendu le 23 décembre 1985 au Tribunal de grande instance. Le gérant Gilles Pfaffenhoff a redressé la situation entre 1986 et 1990. L’administrateur émet un avis favorable aux offres concordataires présentées aux créanciers.
  • 1995 – Des locataires de la maison informent le maire qu’une ancienne remise entre deux cours a été transformée en salle de restaurant en les empêchant de dormir avant la fermeture de la salle.
    Coupure de presse (Vivre à Strasbourg) qui fait l’éloge du restaurant chez Faisan et de la pizzeria Chez Aldo (même adresse pour son autogestion et la qualité de son service)
    1995 (décembre) – La commission de sécurité relève que les prescriptions précédentes ne sont pas observées dans le salle qui donne sur la rue et que la salle arrière ne satisfait ni aux prescriptions du Règlement national de sécurité ni au Règlement municipal des constructions
  • 1995 – Le maire accorde le permis de construire un escalier de secours pour le caveau de la pizzeria Chez Aldo.
  • 1996 – Bruno Hartweg, demeurant à Saran (Loiret) souhaite racheter le restaurant Chez Aldo

Relevé d’actes

Joseph Michel Petin vend en 1713 au nom de sa femme Catherine Diane de la Tour la maison au docteur en médecine Jean Heckler et au maître maçon Jean Quirin Berga moyennant 2 000 livres. Les deux acquéreurs se partagent la propriété, le bâtiment sur la rue du Faisan et le bâtiment du milieu revenant à Jean Heckler, le bâtiment qui donne dans la rue des Pucelles à Jean Quirin Berga

Fils du chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame, Jean Heckler épouse en 1696 Eve Marguerite Griesbach, fille du banquier Jean Georges Griesbach : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem wohl Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Hecklern, Weÿlandt des wohl Ehren Vesten Kunstreichen fürsichtig und Weißen Herrn H. Georg Hecklers gewesenen Werckmeisters des frawen haußes und E. E. Großen Raths Alten wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier nunmehr Seel. hinterlaßenem Eheleiblichem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane Einem, So dann der Wohl Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Evæ Margarethæ des Wohl Edel Vesten Großachtbahren fürsichtig und weißen herrn Johann Georg Grießbachs, vornehmen Banquier und E. E Kleinen Raths ietzmahligen wohlmeritirten Assessoris burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugten Tochter als der Jungfraw Hochzeiterin am andern Theil – Geschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 21. Augusti Anni 1696. [unterzeichnet] Johannes Hekeler Dr. als hochzeiter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 57)
den 3. Octobris A. 1696 seind Copulirt Worden Herr Johannes Heckler, Medicinæ doctor Herrn Johann Georg Hecklers deß Werckmeisters beÿ alhiesiger Fabric deß Frawen haußes auch E. E. großen Rahts alten beÿsitzers hinderlaßener ehelicher Sohn, Jungfrau Eva Margaretha Herrn Johan Georg Grießbach burgers und Lederbereiters auch E. E. Kleinen Rahts beÿsitzers Vnd Fabric pflegers beÿ Alten S. Peter eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Heckheler Als hochzeiter Aba Margaretha Grießbachin alß hochzeiterin (i 58)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 1 142 livres, ceux de la femme à 1 963 livres
1697 (21.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 3) n° 126
Inventarium undt beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Edel Vest undt Hochgelehrte Herr Johannes Heckhler Medicinæ Doctor vndt vornehme Practicus, vndt die Wohl Edele, Viel Ehren und tugendreiche Fraw Eva Margaretha gebohrne Grießbächin, beede Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, vndt vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – Actum in d. Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Wohl Ehrenvesten Vnd Rechtsgelehrten herrn Eliæ Wincklers vornehmen Notÿ Publici et Practici allhier, auf des herrn Doctors: So dann des Edel, Wohll Ehrenvest, fürsichtig hochweiß vnd Großachtbahren herren Johann Geörg Grießbachs weit berühmten Bancquies und E. E. großen Raths jetzahlgen wohlansehnlichen beÿsitzers burgers allhier der Ehefrauen ge Ehrten herrn Vatters und auff dero seithen erbettenen beÿstandts, Dienstag den 21.ten Maÿ Anno 1697.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Fischmarckh gelegenen in der Ehefrawen ge Ehrten Eltern eÿgenthümblich zuständigen behaußung, volgender maßen befunden.
Wÿdumbs Verfangenschaft. Es hat weÿl. frau Martha Hecklerin des Ehrengeachten H. Johann Ludwig Küchels Kieffers vnd burgers allhier geweßenen haußfr. seel. ersternanntem Ihrem Ehemann in der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen auffgerichteten Eheberedung 300 fl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des H. Dr. unverändert guth, Sa. haußraths 170, Sa. Bibliothec 150, Sa. Silbers 96, Sa. Goldener Ring 162, Sa. baarschafft 179, Sa. Capitalien 532, Summa summarum 1292 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 1142 lb
Der Fr. Doctorin Vermögen, Sa. haußraths 363, Sa. Silbers 48, Sa. Goldener Ring 462, Sa. baarschafft 1083, Summa summarum 1963 lb

Leur fille Marie Marguerite fait dresser l’inventaire de ses apports après son mariage avec Jean Louis Georgi, secrétaire à la cour princière de Brandebourg-Anspach
1728 (19.7.) Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 4) n° 81
Inventarium über Frauen Mariæ Magdalenæ Geörgiin gebohrner Heckelerin S. T. Herrn Johann Ludwig Geörgii, hochfürstl. Brandenburg onoltzbachischen Secretarÿ Frauen Eheliebstin, Ihrem Eheherrn in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1728. – und sich vermög auffgerichteter Eheberedung Vor Unverändert Vorbehalten hat – Actum in Löbl . Stadt Straßburg auff Montag den 19. Julÿ Anno 1728.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 470, Sa. Silbers 31, Sa. goldener Ring 194, Sa. baarschafft 531, Summa summarum 1227 lb

Jean Heckler et sa femme Eve Marguerite Griesbach précisent les dispositions testamentaires
1735, Lichtenberger (Jean Philippe) 94 Z 62
So geschehen in Straßburg dinstags den 20. Septembris im Jahr Christi 1735
[unterzeichnet] Johannes Heckheler Dr. und Eva Margaretha Heckhlerin gebohrne grießbächin

Jean Heckler meurt en 1741 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 5 436 livres, celle des héritiers de 613 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 223 livres, le passif à 4 524 livres. Le défunt avait un cabinet de curiosités

1741 (10.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 307) n° 205
Inventarium über Weÿland des hoch Edel, Vest, Hochgelehrt und hocherfahrenen Herrn Johann Heckelers, geweßenen hochberühmten Medicinæ Doctoris et Practici, alten Wohlverdienten dreÿers der Statt Straßburg Pfenningthurns und Stalls wohlmeritirten Kirchen Pflegers beÿ der Evangelischen Gemeinde zum alten St. Peter und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgericht Anno 1741. – nach seinem Donnerstags d. 16. Februarÿ jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) durch die hoch del, hoch Ehr: und hoch Tugendbegabte Frau Evam Margaretham Heckelerin gebohrne Grießbachin die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Edel und Vesten Herrn Johann Heinrich Jahreiß Wohlverordneten Oberschreibers des Stiffts Frauen haußes und burgers allhier, ihres ane Vogts statt hierzu erbettenen H. beÿstandts – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 10. Aprilis et sequentibus diebus anno 1741.
Der in Gott ruhende Herr Doctor hat sowohl ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S. T. Frau Evam Margaretham Gambsin, gebohrne Heckhelerin, S. T. Herrn Johann Christoph Gambßen, des Handelßmanns und burgers allhier Ehegattin, Welche auch beneben demselben beÿ dem Geschäfft erschienen, Und weil dieselbe, wie auch hernach Copeÿlich eingetregenen Testamento nuncupativo §° 6.to erhellet, mit gewissen Conditionen und Umbständen nur in Legitimam instituiret, so ist beÿ dem Geschäfft ferner Zugegen gewesen S. T. Herr Johannes Kürschner des handelßmann und burgers allhier auch wohlverordneter Kirchen pfleger zu St. Thoman, als geordneter Vogt ihr Frau Gambsein ehelich erzeugter Kinder, welcher Zwar beÿ Anfang dießer Inventur noch nicht angehörigen Orthen angenommen und confirmirt war, in deßen aber dennoch zufolg beÿ dem Concept befindlichen Von Ihro gnaden dem Regierenden Herrn Ammeister ertheilten Schein, de dato 10. Aprilis 1741. beÿ dem geschäfft zu erscheinen die Erlaubnuß erhalten.
2.do S. T. Mariam Magdalenam Georgiin gebohrne Hecklerin, S. T. Herrn Johann Ludwig Georgÿ, Hochfürstl. Brandenburgisch Onoltzbachischen hochmeritirten Raths Frau Eheliebstin, Welche auch mit assistentz deßelben dem Geschäfft Zum theil abgewartet, Und weilen diselbe allhier nicht mehr verburgert, so ist vermög beÿ dem Concept befindlichen Extractus auß E. E. Kleinen Raths allhier Memoriali dedato 8.ten Aprilis 1741. hierzu abgeordnet worden S. T. Herr Johann Philipp Richßhoffer Es. En. Großen Raths alter und nunmahliger beÿsitzer Es. En. Kleinen Raths auch vornehmer Handelsmann und burger allhier, welcher auch dabeÿ erschienen. Weilen auch diese Frau Tochter auf eben die Art Wie Ihre Frau Schwester, zufolg hernach Copeÿlich eingetragener Nach Disposition de dato 20.ten Septembris 1735. nur in die Legitimam eingesetzt, so ist noch vor geendigter Inventur beÿ dem Geschäfft erschienen S. T. H. Johann Samuel Blanck, der Silber dräher und burger allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Magdalenä Dorotheä als Ihr Frauen Georgiin dermalhlen habender einiger Tochter.
3. T. H. Johann Georg Heckheler und 4. T. Jungfrau Mariam Elisabetham Heckelerin, Welche beede letztere Majorennes und ohnbevögtiget und beÿständlichen Herrn Johann Sigmund Schlehenackers des bierbrauers und burgers allhier als ihres erbettenen assistenten beÿ dem Geschäfft persönlich zugegen gewesen. Alle Vier deß Verstorbenen Herrn Doctoris seeligen nach tod Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fasanen Gaß gelehener und in dießer Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden, Wie folgt.
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Im Hintern Hauß, auff dem Frucht Kasten, Im obersten Hauß Ehren, In der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Stub Lit. C, In der Kuchen neben der Stub Lit. C
Im Nebens Gebauw, auff dem dritten Stock In der Cammer Lit. D, In der Camin Cammer Lit. E, In der Stub Lit F, auff dem zweÿten stock In der Stub lit. G, In der Camin Cammer Lit. H, In der Cammer Lit. J ;
Im Hinter hauß, In der Camin Cammer Lit. K, Im Cabinet darneben Lit. L, In der Cammer Lit. M, In der Stub Lit. N, Im Hauß Ehren vor der Stub Lit. N, In der Hintern Kuchen, Im Hintern Saal, In der Saal Stub, Im Nebens Cabinetlen, In der Saal Kuchen, In der untern Camin Cammer neben der großen Kuchen, Im Vorder Hauß In dem Untern Stüblein, In der untern Kuchen, Im Hoff, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Auff dem untern Gang, Auff dem obern Gang, In der Magd Cämmerl. In der Sohns Cammer
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß u. hoffstätten, 2. höffen i. bronnen, i. Gärtlein sambt allen übrigen Gebäuen begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Fasenen Gaß, einseit neben H. Joh: Leonhard Faber Secretario beÿ dem hochlöbl. unter Elsaßischen Ritter Directorio alhier, 2.s neben H. Michel Proving E. E. Großen Raths allhier dermahligen beÿsitzern und Gastgebern allhier, hinten auf H. Quirinus Berga den Maurer stoßend gelegen, davon man jährlichen auff Weÿhenachten denen Deputaten des Chors hoher Stifft Straßburg 3. lb 3 ß d bodenzinß Zu entrichten schuldig, machen jedoch ohne præjuditz Zu doppeltem Capital gerechnet 130. lb, sonsten freÿ ledig und eigen, ist durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung de dato 14. Aprilis Anno 1741. angeschlagen worden pro 1500. lb. Hievon abgezogen obige darauff hafftende beschwerd welche in Capital antrifft 130. lb. So Verbleibt ane solchem Abschlag annoch übrig 1370. lb.
Hierüber und noch ein anderes hauß so aber davon Verkaufft worden besagt ein teutsch. perg. Kffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertighet und mit deren anhangenden Insiegel Verwahrt dat. d. 6. Martÿ 1713. Ferner ist Vorhanden eine pap. Contract Verschreibung besagend wie hoch und dick die Scheidmauer seÿn solle, durch welche das dritte Gebäu von dem hiehero gehörigen hauß davon abgesondert auch gemeldter bodenzinß auff dieses allein Verlegt worden, datirt d. 10. Martÿ A° 1713. wobeÿ ferner 2. alten teutsche und frantzös. perg. Kbr. in der C. C. Stuben gefertigt de datis 21. Julÿ 1646, 30 Januarÿ 1667 und 30 octobr. 1703.
Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder Eingangs wohl Edel ernandter gewesener Ehe Leuthe einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen Anno 1697. durch Weÿl. H. Daniel Rohren Notarium publicum et Practicum nun seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, von Not° Rohr den 21. Augusti 1696
Copia Testamentum nuncupativi, den 23. Novembris 1734.
Copia der Nach: Disposition den 25. Novembris 1734.
Copia der Nach: Disposition den 20.ten Septembris 1735
Der Frau Wittib Eigenthümliches Vermögen, Sa. Haußraths 195, Sa. Bücher 3, Sa. Lähren Faß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 279, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 332, Sa. baarschafft 59, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung (9572, Abgang 5212, Detrahendo) 14 359, Summa summarum 5436 lb
Dießemnach wird auch der Erben Eigenthümliche Nahrung beschreiben, Sa. Haußraths 70, Sa. Biblothec 94 Sa. Kunst Cammer 50, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 89, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 84, Sa. baarschafft 134, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Ergäntzung (316, Abgang 152, Compensando) 154, Summa summarum 813 lb – Schulden 200, Nach deren Abzug 613 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. Haußraths 672, Sa. Früchten 54, Sa. Weins und Lehren Faß 49, Sa. Chaise 7, Sa. Bibliothec 128, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 612, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 81, Sa. baarschafft 1821, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1121, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1370, Sa. Schulden 304, Summa summarum 6223 lb – Schulden 4524 lb, Nach deren Abzug 1699 lb
Beschluß und Verstallungs summa 6056 lb
Bibliotheca und Kunst Cammer bretreffend
Eheberedung (…) Straßburg Dienstags den 21. Augusti Anni 1696
Abschatzung dem 14. Appril: 1741: Auff begehren Weillandt deß Ehrenvesten vnd wohllweißen herrn Johann Hëckler deß geweßenen Docter der Meticin seel: hindter Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Faßen gaßen gelegen ein seitß an Costophus Faber Jetzmaliger raht ihm ritter hauß, anderseitß Neben H Michell browëng E: E: großen rahtß beÿ sitzer, hinden auff H Quirinus Berga dem Maurer Stoßent, welche behausung unden die ein fahrt, rëchterhandt ein stuben, anderseitß die Kuchen der hoff und bronnen, oben dar über ihm Ersten und Zweÿten stock ein stuben Cammeren und daß hauß Ehren darinnen der herdt und waßerstein worüber daß tach mit einer besetzten bienen, seiten gebau rechter handt darinnen unden ein Kuchen Stuben und Cammer oben dar über Zweÿ Camin Cammren und nebenß Cammer wor auff ein halbeß tach, daß hinder gebeu darinnen undt daß hauß Ehren Neben dar an ein stuben und getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten stock ein stuben Cammer nebenß Cammer und hauß Ehren, worüber ein alter tach stull daß tach mit holl Ziglen belegt, sambt dem holtzren gang, und aller gërechtigkeit wie solches turch der stat Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor vnd Umb Dreÿ Tausent Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction. Le défunt était imposé pour une fortune déclarée de 17 000 florins, l’inventaire fait état de 12 100 florins
1741, Livres de la Taille (VII 1179), f° 103
(Gerber F. N. 8418) Weÿl. H. Johann Heckeler Med. Dris und Alten dreÿer des Pfenningthurn und Stalls Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 390. 6056 lb 16 ß 8 d, die machen 12 100 fl. Verstallte hiengegen 17 000 fl.
Extat Stallgeltt pro 1740 et 1741, 53 lb 14 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung, 2 lb 7 ß 6 d, summa 61 lb 4 ß 6 d
Abzug. Fr. Maria Magdalena H. Johann Ludwig Georgi hochfürstl. Brandenburg Onoltzbachischen Rahtt Ehefrau hat von 142 lb 5 ß Vätterl. Erbe den Abzug Zu erlegen mit 14 ß 4 ß 6 d
dt. 30° Augustj 1741.

La veuve Heckler est citée à comparaître devant le Conseil des Fribourgeois pour avoir transmis au consul régent un certificat d’hébergement non-conforme. L’affaire est classée pour des raisons décisives.
1750 (5. 9.br), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 91) 4.te [sic] ordin: Gericht de 1750. Donnerstags den 5.ten deß Monaths Novembris 1750
weÿland Herrn Dris Häckhlers Fr. Wittib ex officio citiret wegen eines Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeisters sub dato 3.ten Apr. Jüngst überschickten Straffbahren Nacht Zeduls, Maßen darinn nicht gemeldet worden wer undt woher H. Joh: Christian Ouerlen so selbe dictâ Logirt. Nemine Comparente, Ist nach besichtigung und Examination vorgedachten Nachtzeduls, auß bewegenden Ursachen dato Erkandt worden, das Citata vor diesmahlen Von der Straff absolviren.

Eve Marguerite Griesbach meurt en 1757 dans la maison de sa fille Eve Marguerite rue Sainte-Elisabeth. L’actif de la succession s’élève à 6 997 livres, le passif à 5 318 livres.
1757 (14.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) n° 724
Inventarium über Weÿland der Hoch Edlen und Hoch tugendbegabten Frauen Evä Margarethä Heckelerin gebohrnen Grießbachin auch Weÿland des hoch Edelgebohrenen und hochgelehrten herrn Johann Heckelers, Medicinæ geweßenen hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, auch hießiger Statt Pfenningthurns alten wohlverdienten dreÿers und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1757. – nach deme dieselbe Dienstags den 17. Maii dießes Lauffenden 1757.Jahrs durch einen seeligen tod aus dießer Welth abgefordert worden, nach solch Ihrem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 14. Junÿ & sequenti Anno 1757.
Die in Gott ruhende Frau Doctorin hat Zu Ihren Erben sowohl per Testamentum als ab intestato Sis. ubique Tis. Verlaßen wie folgt. 1. Frau Evam Margaretham Gambßin, gebohrne Heckelerin, Weÿland Herrn Johann Christoph Gambßen geweßenen Handelßmanns und burgers allhier nachgelaßene Wittib, Welche mit assistentz Hrn Johann Heinrich Jahreiß, des löbl. Stiffts Frauen haußes wohlverordneten Ober Schreibers und verschiedener hochadelicher familien Wohlbestellten Schaffners, Ihres hierzu erbettenen herrn beÿstandts in Persohn dem geschäfft abwartete.
2.do Frau Mariam Magdalenam Georgiin gebohrne Hecklerin, Herrn Johann Ludwig Georgÿ, Hochfürstl. Brandenburgisch. Onoltzbachischen hochansehnlichen Cancelleÿ Raths Zu Anspach wohnhaft Frau Eheliebste, welche mit beÿhülff hoch Edelgedachten Ihren geliebten Eheherrn in selbst eigener Persohn beÿ dießem geschäfft sich eingefunden, Und weilen diselbe allhier ohnverburgert, als ist in ihrem Nahmen auß E. E. Kleinen Raths Mittel krafft Extractus Memorialis Vom 13. hujus Mensis Junÿ Zu dießem geschäfft deputiret worden herr Johann Jacob Herrenberger E. E. großen Raths alter und Edelgedachten Kleinen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzer Welcher auch in Persohn zugegen ware.
3. Herr Johann Georg Heckeler,welcher Majorennis und ohnbevögtiget, mithin vor sich selbst in eigener Persohn beÿ dießem geschäfft erschienen, So dann 4.to Weÿland Frauen Mariä Elisabethä Barbeneßin gebohrner Heckelerin seeligen mit herrn Johann Barbenes, Medicinæ hocherfahrenem Doctore und berühbtem Practico Vornehmen burgern allhier Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlten hinderlaßenen einigen Sohn, Johannem Barbenes, deßen geschworner Vogt ist Herr Johann Sigmund Schlehenacker, der bierbrauer und burger allhier, welcher mit und beneben hochgedachtem herrn Doctore Barbenes seines Curandi geliebtem Herrn Vatter in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, dießen Enckel mit angehen der Substitution (…) Also alle Vier der Wohlseeligen Frauen Doctorin mit eingangs hoch Edelgedachtem herrn Doctore Johann Hekeler längst seeligen ehelich erziehlte Frauen töchtere herrn Sohn und Enckel als deroselben sowohl per Testamentum als ab intestato nach abzug derer Verordneten Præ: und Legaten Zu Vier gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane St: Elisabethengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
Schulden aus dem Erbe Zu bezahlen. It. Frauen Evä Margarethæ Gambßin gebohrner Hecklerin, der ältisten tochter solle mann Vor ein Viertel jahr hauß zinnß auf Joh. Bapt: 1757 Verfällig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti nuncupativi
Sa. Haußraths 259, Sa. Bibliothec 37, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 865, Sa. Goldener Ring, Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 410, Sa. baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4900, Sa. Schulden 516, Summa summarum 6997 lb – Schulden 5318 lb, Nach deren Abzug 1679 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4805 lb, Stall Summ 4768 lb
Wÿdemb, Welchen die in Gott seelig entschlaffene Frau Doctorin von auch Weÿland herrn Johann Heckeler (…) ihrem geliebten eheherrn seelig biß an Iht seeliges Ende genoßen hat, 4805 lb
Zweiffelhaffte und Ungewiß Pfenningzinß hauptgüter 500 lb, Ungewiß und Zweiffelhaffte Schuld 148 lb

Les ayants droit de Marie Madeleine et de Marie Elisabeth Heckler cèdent leur part de maison à leur cohéritière Eve Marguerite veuve du marchand Jean Christophe Gambs

1746 (3.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 307) Joint au n° 205 du 10 avril 1741
Cession der in weÿl. S. T. Herrn Johann Heckhlers gewesenen Medicinæ Doctoris und vornehme burgers allhier Zu Straßburg seel. theilbaren Verlaßenschafft gehörigen behaußung ane der Fasanengaß allhier gelegen.
Zuwißen seÿe hiemit, daß vor mit unterschriebenenem, als Zu weÿl. Hn. Johann Heckelers, gewesenen Medicinæ Doctoris et Practici, alten dreÿers der Statt Straßburg Pfenningthurns und Stalls, Kirchen Pflegers beÿ der Evangelischen Gemeinde zum Alten St. Peter und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft Inventation et Separation adhibirtem Notario persönlich erschienen Herr Johann Samuel Blanck, der Silberdräher und burger allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethæ Magdalenæ Dorotheæ Georgÿn, S. T. Frauen Mariæ Magdalenæ Georgÿn gebohrner Hecklerin mit S. T. Herrn Johann Ludwig Georgÿ, Hochfürstl. Brandenburg. Onoltzbachischen hochmeritirten Raths, Ihrem Eheherrn ehelich erzeugter Tochter, und dann herr Johann Sigmund Schlehenackers, der bierbrauer und burger allhier als geschworener Vogt weÿl. S.T. Frauen Mariæ Elisabethæ Barbeneßin gebohrner Heckhlerin mit S. T. H. Johann Barbenes Medicinæ Doctoris et Practico, auch burgern allhier ehelich erzeugten nach tod Verleßenen einigen Söhnleins nahmens Johann Barbenes, die zeigten sambt und sonders freÿ offentlich an,
demnach die in obernanndten herrn Dris Heckhlers sel. theilbaren Verlaßenschafft gehörige ane der Fasanengaß allhier gelegenene behaußung in Vorder: und hinterhauß, zweÿen hoffstätten, Zween höffen, einem bronnen und einem Gärtlein bestehend, sambt allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten einseit neben H. Johann Leonhard Faber, Secretario beÿ dem hochlöbl. Nieder Elsaßischen Ritter Directorio alhier, anderseit neben weÿl. H. Michel Provin des geweßenen Gastgebers Zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers Erben, hinten auf weÿl. Hn. Johann Quirin Berga des gewesenen Maurers und Steinhauers allhier seel. Erben stoßend, von welcher gantzen behaußung man Jährlichen auff Weÿhenachten denen Deputaten des Chors hoher Stifft Straßburg 3. lb 3 ß d bodenzinß Zu entrichten schuldig, sonsten aber freÿ ledig und eigen, ist zwischen Ihnen denen Comparenten und Fr. Drin Heckhlerin dero respe. Frau Mutter und Großmutter auch S. T. Frauen Rath. Georgÿn und hernach gemelter Frauen Gambßin dero H. Bruder und Fr. Schwester und respe. H. Oncle u. Tante biß anhero gemeinschaftlich und ohnvertheilt außgetztet Verblieben und aber denenselben fernerhin und länger in solcher Gemeinschafft Zu Verbleiben nicht fürträglich noch thunlich fallen will, daß dannenhero die Herren Comparenten samt und sonders umb ihr und resp. Curanden verhoffenden bessern Nutzens willen, ihro ane socher behaußung participirente Antheiler
Vorgedachter Frauen Evä Margarethä Gambsin gebohrner Heckleherin weÿl. herrn Johann Christoph Gambßin gewesenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterbliebener Frau Wittib, Ihrer resp° Frau Schwester und tante, als deren im sechster Theil Vor ohnvertheilt ane gedachter behausung Vor Vätterlich Guth zuständig ist (cedirt und überlaßen haben) die Völlige behaußung Zu 8000 gulden gerechnet – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Donnerstag den 3.ten Martÿ Anno 1746.

Les héritiers Heckler vendent la maison 4 000 livres à l’aubergiste Nicolas Guerant et à sa femme Odile Juillot

1746 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 195-v
Fr. Eva Margaretha geb. Grießbachin weÿl. H. Johannes Heckler Medicinæ Doctoris und Practici wittib mit beÿstand H. Johann Heinrich Jahreiß des Oberschreibers des stiffts Frauen haußes und deroselben kinder H. Johann Georg Heckler und Fr. Eva Margaretha geb. Hecklerin weÿl. H. Johann Christoph Gambß des handelsmanns wittib mit beÿstand Johann Kürßner des handelsmanns, so dann vorgemelter H. Jahreiß als mandatarius Fr Maria Magdalena geb. Hecklerin H. Johann Ludwig Georgii hochfürstlich Onoltzbachsichen Raths Eheliebstin
in gegensein H. Nicolas Guerant des gastgebers und Ottiliæ geb. Juillot
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, bronnen, gärtlein, zween höffen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und ane der Fasanengaß, einseit neben H. Johannes Leonhard Faber dem registratore des löbl. Ritter directorio, anderseit neben der Gastbehausung zum Kaÿßer, hinten auff H. Martin Quelet den bestätter in hiesigen kaufhauß – davon soll man denen Deputaten des hohen Chors 3 lb 5 ß – als ein respective erkauftt, ererbt und cedirtes guth – um 4000 pfund

Originaire de Schirmeck dans la vallée de la Bruche, Odile Juillot épouse en 1721 Georges Dulphy, originaire de Nantillois près de Montfaucon dans le diocèse de Reims (le mariage doit avoir été célébré à la Citadelle dont le premier registre manque)
1721 (30. 8.bre), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 21)
Contrat de mariage 30° 8.bre 1721. furent presens Georges Dulphy Valet de chambre de Monsieur de Beaupuy gouuerneur de la Citadelle de lad° ville majeur d’age fils du Sieur Cristolphe Dulphy marchand demeurant ordinairement a Nantillois Diocese de Rheims et de Marguerite Le Clerc sa femme assisté dud. Sr Son Pere cy prresent pour luy en en Son nom d’une part
et Odile Julliau aussy Majeure d’age fille de deffunt Maurice Julliau en Son Vivant habitant de la Ville de Chirmecq diocese de ladite ville de Strasbourg, et de deffunte Elisabeth Gerbau sa femme ses pere et mere, assistée du Sieur Nicolas Vigneron bourgeois de ladite ville de Strasbourg son beau frère et Demoiselle Marie Anne Julliau da femme sœur de la comparante pour elle et en son nom d’autre part – (signé) george dulphy, odilel julliaut

Odile Juillot se remarie en 1728 avec Nicolas Guerand veuf de Marie Ursule Tremblay, originaire de Kirn (probablement en Palatinat)
1728 (25.7.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 983)
Mariage du 28 Juillet 1728 – furent presens Sieur Nicolas Guerand natif de Kerne pres Mont Royal fils Majeur de Deffunt Jean Guerand et Catherine Gouay vivans Bourgeois de la Citadelle de cette ville de Strasbourg, veuf En premieres nopces de Marie Ursule Tremblay décédée sans Enfans d’Eux si ce n’est George Guerand agé d’onze mois décédé six semaines après sa mère, Ledit Sieur Nicolas Guerand pour luy et En son nom et de son Consentement D’une part
Er Demoiselle Odille Julliot fille de deffunt Maurice Juliot et Elisabeth Gerbault native de Schirmeck En basse alsace ou jls sont décédez, veuve en premieres nopces de George Delphy vivant aubegiste en lad. Citadelle de Strasbourg, Duquel premier mariage est Issue Barbe Delphy 28 mois ou Environ actuellement vivante, Ladite Demoiselle pour elle et En son nom et de son Consentement D’autre part

Lesquelles parties de l’avis de leurs parens, sçavoir led. sieur Nicolas Guerand Du Sr Joseph Guerrand son frère demeurant chez Monsieur Grau Directeur General des Domaines d’alsace et lad. Demoiselle Odille Julliot du Sieur Georges La Neige cabaretier bourgeois de Strasbourg son Beau frère et tuteur de ladite mineure Barbe Delphy
(promettent ) faire celebrer iceluy En face de Nostre mere La Ste Eglise C. A. Et Romaine
Pour Etre uns et communs en tous biens meubles et Conquets Immeubles qu’jls Gagneront Constant leur mariage au Desir de la coutume de Strasbourg
La future épouse declare que Dans les 1200 livres susdits n’est Compris Ce qui est avenu à Barbe Delphy de la succession de Georges Delphy son pere Duquel bien a Ete fait Inventaire par les officiers de la Justice royale delad. Citadelle – (signé) nicolas guerrand,, x matque de lad. demlle otille Julliot, Georges Laneige

Nicolas Guerand de Kirn et Odile Juillot de Schirmeck deviennent bourgeois en 1732 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Leurs trois enfants Barbe, Anne et Pierre suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 982
Nicolas guerant d. würth Von Kirn geb. und sein ehefr. ottilia Julliot von schirmeck geb. erhalt. d. br. gratis ihre 3 Kinder nahmens Barbe, anne und Peter guerant werden beÿ ordnung gelaßen, wollen beÿ E E Zunfft der freÿb. dienen, Jur et prom d. 1.ten Martÿ 1732.

Nicolas Guerant devient tributaire chez les Fribourgeois et demande le droit de tenir auberge pour tenir l’auberge au Loup. Comme il n’a pas appris le métier, il devra payer un droit dont il demande à être dispensé. Le conseil accède à sa demande après qu’il a produit deux certificats, l’un du maréchal du Bourg et l’autre du sieur Perdrigau.
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
Neu Zünfftiger – Nicolas Guerant der Würth Von Kirn gebürtig
f° 128 (2.te Gericht de 1732) Donnerstags den 6.ten Martÿ 1732
Neu Zünfftiger mit dem leib, dt. interim 6 lb 10 ß und 4 ß Prothocoll
Nicolas Guerant, der Würth Von Kirn gebürtig, producirt burger Urcundt de dato 1. und 5.t Martij 1732. undt bittet weilen er Zum Wolff allhier würthschafft Zu treiben willens auch die Sach pt° deß Schanckhß beÿ Gn. Herren denen XV. würcklichen richtig, ihme das Zunfftrecht Zu ertheilen.
Erkandt, weilen er die würthschaffft nicht erlernet Alß solle die Ordinari Gebühr, wie auch die Dispensation, zusammen mit 12. lb 14 ß d Zu entrichten schuldig seÿn. Ille bittet, weilen Er schon lange Zeith hier beÿ der würthschafft, und Kein fremdter ist, auch in ansehung Er beÿ Monsr. le Marechal Comte du Bourg ehrlich serviret, vnd deßweg. Schein vorgelegt von E. E. Magistrat das Burger Recht gratis erhalten solches Zu moderiren.
Erkandt, so fern Er deß halben Keine Recommandation vorlegen wird, so soll es beÿ denen andictirten 1 lb 14 ß sein Verbleibens haben.

(f° 130) Mittwochß den 7.ten Maji 1732. Nicolas Guerant citirt auff bescheid vom 6. Martÿ Jüngst, solle entweder Recommandations schein Vorlegen oder annoch 6 lb entrichten.
Ille producirte Zwar ein Attestatum von Sr Perdiguau de dato 2.ten Febr. 1732. warauß erhellet, daß der producent beÿ Monseign. le Marechal Comte du Bourg allhier 7. Jahr ehrlichen serviret, Nichts destoweniger aber wurde Erkandt, solle beÿ nächstem Gericht in Ermanglung einer anderwärtigen dieße sache concernirender Recommandation die annoch restirende 6 lb d Zu erlegen schuldig seÿn.

(f° 132-v) Mittwochß den 16.ten Julji 1732. Nicolas Guerant citirt lt. bescheid vom 6. Martÿ undt 7. Maji 1732: solle in Ermanglung eines anderwärthigen Recommandation Scheins die ihme andictirte 6 lb d Zunfft gebüht erlegen.
Ille producirt Recommandat. scheins von Sr Perdriguau vom 15.ten Julji 1732. Sub sigillo ertheilt undt bittet umb nachlaßung der 6 lb d
Erkandt, daß in ansehung des producirten undt abgeleßenen recommandation scheins die 6 lb Jedoch sine præjudicio dem Citato nachzulaßen seÿen.

Barbe Dulphy, issue du premier mariage d’Odile Juillot, épouse en 1746 Jean Boucher
1746 (27.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 75)
Mariage – Ont comparu le Sieur Jean Boucher Employé pour le Roy a Wissenbourg fils majeur de feu Sr Jean Boucher, greffier de Maizé au Diocese de Verdun, et de défunte Lucie le grandhomme
Damle Odile Juliot épouse du Sr Nicolas Guerand traiteur bourgeois et hote a l’enseigne de l’Empereur en cette ville, auparavant veuve du Sr Georges Delphi aussy traiteur bourgeois de la Citadelle, stipulant pour Demoiselle Barbe Delphi leur fille privigne et respective
art. 3, dot a leur fille et privigne 2000 livres (…) provenant de la succession de défunt Georges Delphi son père suivant l’inventaire qui en a été dressé en la Jurisdiction royale de la Citadelle il y a environ 17 ans

Nicolas Guerand et Odile Juillot hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Silberrad pour régler le prix d’achat de la maison

1746 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 197-v
H. Nicolas Guerant der gastgeber und Ottilia geb. Juillot mit beÿstand Georges Voireau employé des travaux du Roy und Mathieu Lenoir beede ihrer vettern
in gegensein H. Johannes Silberrad des schaffners der Schenckbecherischen Stifftung und dreÿers des Pfenningthurns, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung schuldig 1500 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, bronnen, gärtlein, zween höffen und hoffstätten cum appertinentiis ane der Fasanengaß, einseit neben H. Johannes Leonhard Faber ritterschafftlichen registratore,anderseit neben der Gastbehausung zum Kaÿßer, hinten auff H. Martin Quelet den bestätter in hiesigen kaufhauß – davon soll man dem hohen Chor 3 lb 5 ß
und den zinß auff einer au quartier St Nicolas gelegen zum Luxembourg genannten behausung

Nicolas Guerand demande le droit de poser l’enseigne à la place de Vendôme et de tenir une auberge dans la maison qu’il vient d’acheter. Il formule une deuxième demande après un premier refus. Il argue qu’il exploite des auberges depuis de nombreuses années à titre de locataire et qu’il s’est résolu à s’établir dans une maison qui lui appartiendrait. Il a donc acquis des héritiers Heckler une maison rue du Faisan à côté de l’auberge à l’Empereur. Il constate que d’autres auberges sont voisines et que les héritiers Provin, propriétaires de l’Empereur, ne manquent pas de moyens. Le tuteur des enfants Provin déclare qu’on ne trouve d’auberges voisines qu’à certains endroits comme les places fréquentées, que le demandeur exploite l’auberge des mineurs et qu’il aurait dû demander au Magistrat le droit d’enseigne avant d’acheter la maison. La commission est d’avis de débouter le demandeur et de lui interdire de présenter une nouvelle requête sous quelque prétexte que ce soit.

1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(Weinschanck und Schild gerechtigkeit à la place de Vendôme, Nicolas Guerand in einer neben dem Württhshaus zum Keÿser in der Faßanengaß)
(p. 231) Sambstags d. 26. Martÿ. Fuchs nôe Nicolas Guerand, des burgers und würthß allhier prod. unterth. Memoriale und bitten pt° Schild gerechtigkeit und weinschancks. Erkandt, Obere Umbgeldtshhn

[manquent les pp. 241 à 292]

(p. 305) Sambstags d. 23 Aprilis. Nicolas Guerand der Würth pt° Schild gerechtigkeit und weinschancks
Obere Umbgeldts Hhn laßen per me referiren, es Werde Mghh. annoch in ohnvergeßenem angedencken ruhen, was maßen Nicolas Guerand, der burger und Gastgeber, pt° begehrter Schild gerechtigkeit und Weinschanck in einer neben dem Würthshaus zum Keÿser gelegenen, an sich erkaufften behaußung d. 2. hujus mit seinem begehren abgewiesen worden, dießem aber ohngeachtet habe derßelbe d. 16. auch hujus ein unterthäniges Memoriale producirt und darinn vorgetragen, Er habe seine erlernte profesion als Würth schon viele Jahr als ein ehrlicher Mann allhier in unterschiedlichen lehenwürthshäußern getrieben und in solcher Zeit Löbl: Statt umbgeldt alle Jahr ein großes eingetragen, es habe aber der Implorant Zu mehrerer seiner sicherheit getrachtet, ein eigenthümliches hauß, um seine Würthschafft darinn Zutreiben, sich an zuschaffen, dießem Zufolg habe er von der Hecklerischen Fr: Wittib Ihre in der Faßanengaß neben dem Würthßhauß Zum Keÿßer allhier gelegene behaußung an sich erkaufft, in der hoffnung Von Mghh. die Schild gerechtigkeit und Weinschanck dißfalls erhalten Zu können, es seÿe Ihme aber ein solches wieder Vermuthen ohne Zweiffel darum abgeschlagen Worden, weilen quæstionirte behaußung neben dem Würth hauß Zum Kaÿßer gelegen seÿe, Wann aber noch mehrerer Würthshäußer alhier befindlich, so neben einander gelegen und einige davon erst Kürtzlich oder Vor wenigen Jahren errichtet worden, 2.do der Implorant dieße behaußung Zu seiner profession umb ein großes pretium bona fide an sich erkaufft, und nebst denen auffgenommenen geldern noch sein gantzes Vermögen darzu verwendet habe, mithin sein gantzes heÿl oder ruin davon abhange, hingegen 3.tio die nunmahlige proprietarÿ des würthßhauß Zum Keÿßer sothane behaußung als lachende Erben von Weÿl. Hn. Michel Provin nebenst anderem großem Vermögen geerbt hätten, mithin der Implorant sambt seiner großen familie Zu gedachter Erben nutzen allein das opffer sein sollte, alß gelangen an Mghh. daßelben demüthigstes bitten, Sie gnädig geruhen wollten, Ihme in der an sich erkaufften in der Faßanengaß gelegenen behaußung mit der Schild gerechtigkeit à la place de Vendôme und weinschanck gegen erlag der gebühr in gnaden Zu willfahren.
Auff geschehene Weißung hat der Implorant nochmahlen sein in dem Memoriali enthaltenes begehren wiederhohlt, Johann Schultz der Schneider, als vogt weÿl. Michel Provin Erben, Welcher vermög Mghh. Erkandtnuß des Imploranten memorialis communicirt worden, habe beÿ beseßener deputation ein Unterthänig Interventions Libell übergeben, Vorstellend, weilen 1° die proprietarÿ des Würthßhauß Zum Keÿßer, neben Welches der Implorant das Jenige setzen will, minorennes, mithin besonders Mghh. attention meritiren, 2.do der Implorant seithero in besagter seiner minorennen behaußung seine guthe nahrung gefunden, und anjezto dießelbe mit verdanck* belohnen wolle, 3.tio alle andere neben einander liegende Würthßhäußer entweden auf Märckten und großen plätzen oder beÿ eintritt derer Statt thoren gelegen, oder auch darum gegönnt worden, weilen sich niemand darwieder opponoret, dahingegen die Faßantgaß sehr eng und Klein, und an Keiner passage gelegen, 4.to der Implorant den Schaden, so er je einen zu beförchten, wegen erkauffung des haußes niemand als sich selbst Zu Zuschreiben habe, in deme er beÿ Mghh. vor geschloßenen Kauff die Schild gerechtigkeit hätte begehren sollen und 5.to die imploranten als minorenne in dießer sach de damno vitando, implorant aber deluero capiendo certiren, mithin der erstere interesse, deßen beobachtung einer hohen Obrigkeit durch Göttliche und Weltliche gesetze anbefohlen, weit favorabler, als des imploranten, als wolle er nôe quo agit Mghh. unterth. gebetten haben, den Imploranten mit seinem gesuch des weinschancks und Schild gerechtigkeit Vor noch ein Würthßhauß in der Faßanengaß ref. exp. abzuweißen.
Derer Hhn deputirten meinung gehe dahin, daß der Implorant mit seinem begehren ref: exp: abzuweißen, auch demselben beÿ Obrigkeitlicher ahndung Zu Verbiethen seÿe, Künfftighin unter was prætexte es auch seÿn möge, deßwegen nicht mehr beÿ Mghh. einzukommen, Zu Mghh. die genehmhaltung dießes bedachts stellend. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 322) Sambstags d. 30. Aprilis. Idem [Freund] nôe weÿl. H. Michel Provin Erben Vogt, bitt communicationem sententiæ In sachen Nicolas Guerand, des würthß, Erkannt Willfahrt.

Nicolas Guerand et Odile Juillot hypothèquent la maison au profit de leur petite-fille Anne Barbe Boucher

1747 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 431-v
Nicolas Guerant der Wirth und Ottilia geb. Juillot mit beÿstand H. Jacques Desfontaines ecuyer und Jean Mathieu Lenoir des perruckenmachers beede ihrer vettern
in gegensein H. Lt. Joseph Berard avocat au Conseil souverain d’Alsace als vogts H. Pierre Boucher, employé pour le Roy mit weÿl. Fr. Barbe geb. Delphy seiner ehefrau seel. ihr Guerandischer ehefrau tocher erster ehe erzeugten töcherleins Anne Barbe, schuldig seÿen 1850 livres tournois
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zween höffen, garten und hoffstätten cum appertinentiis ane der Fasanen gaß, einseit neben H. Johann Leonhard Faber dem ritterschaftl. registratore, anderseit neben der Gastbehausung zum Kaÿßer, hinten auff H. Martin Quelet den bestätter im Kaufhauß – als ein am 12. martÿ 1746 erkaufftes guth

Nicolas Guerand loue la maison à François Joseph Deloffre, garde du maréchal de Coigny

1748 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 1
Nicolaus Guerant der gastgeber
in gegensein H. François Joseph Deloffre garde de Mgr le Maréchal de Coigny
verlühen, eine behausung samt deren Zugehörden und rechten ane der Fasanen gaß, einseit neben der gast behausung zum Kaÿser, anderseit neben Johann Leonhard Faber dem ritterschafftlichen registrator gelegen, nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff erst abgewichenen weÿhnachten anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 900 lb

Nicolas Guerand et Odile Juillot hypothèquent la maison pour pouvoir payer l’auberge au Roi de Pologne qu’ils ont achetée à Sélestat

1748 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 271
Nicolas Guerant der gastgeber und Fr. Ottilia geb. Juillot mit beÿstand Jacques Richard des tapezirer und Jean Mathieu Lenoir des perruckenmachers beede ihrer neveux
in gegensein H. Hercule Cazolte brigadier des gardes de M le Maréchal de Coigny, schuldig seÿen 6000 livres tournois zu bezalung der in der stadt Schlettstatt gelegenen gastbehaußung zum könig in Pohlen anzuwenden (signé) Casaulte
unterpfand, eine behausung bestehed in vorder und hinderhauß, zween, höffen, garten und hoffstätte ane der Fasanen gaß, einseit neben H Johann Leonhard Faber dem ritterschafftlichen registratore, anderseit neben der Gastbehaußung zum Kaÿser, hinten auff H. Martin Quelet den bestätter im kaufhauß

Nicolas Guerand loue la maison au fripier Jean Joseph Bonfils

1749 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 442
Nicolas Guerant der gastgeber
in gegensein Jean Joseph Bonfils des fripier
entlehnt, eine ihme eigenthümlich gehörige ane der Fasanen gaß, einseit neben der Gastbehausung zum kaÿßer, anderseit neben H. Johann Leonhard Faber dem ritterschafftlichen Registratore behausung, nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 800 livres

La veuve Duchant, locataire de la maison Guerand, est citée à comparaître devant le Conseil des Fribourgeois pour avoir transmis au consul régent un certificat d’hébergement non-conforme. Elle déclare tout ignorer de cette affaire mais signale qu’une locataire du nom de Dechant loge rue des Frères

1769, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 380-v) 9.te Gericht de Anno 1769. Dienstag den 19. mensis Decembris in Anno 1769
Mad. Duchant wittib inn d. Fassahnen gaß inn Guerant von Schlettstatt Hauß wohnhaft citiret 1.mo wegen Eines Ihro Gnaden des Regirenden Herrn Ammeisters überschickten ohnformblichen vndt Straffbahren Nacht Zeduls, Maßen darinnen nicht gemeldet woher Elisabet Berochi, auch datum Undt Jahr Zahl inn solchem Außgelaßen, sondern von herrn Roth, dem Statt Fourruer daß solches den 9.ten Mars 1769. geschehen darauff marquiert worden, 2.do wegen Einem den 10.ten mensis Martij 1769. ferner überschickten Straffbahren Nachtzeduls angesehen Sie Elisabet Massaux cuisiniere von fort Louis, krafft solchen Nacht Zeduls Vier Nächte beherberget, aber nur einen Nachtzedul überschicket hat.
Citata Zugegen sagt Sie wiße von dießen Nacht Zedulen Nichts, habe Solche weder geschrieben noch Schreiben laßen, Meldet aber anbeÿ es wohne inn die bruderhoffgaß inn H. Königs deß goldschlägers hauß eine Frau Namens Dechant, welche vielleicht solche Leuthe logiret vnd die Nachtzedul geschrieben haben möge.
Hierauff Ist Erkanndt worden, Seÿe dieße Sach beßer zu untersuchen, Einfolglichen ad proximam zu remittiren vnd der Citatæ die Abstraffung allenfalls Zu reserviren vnd biß dahin in suspenso Zu Laßen

La maison revient à Pierre Guerand, fils de Nicolas Guerand, qui épouse en 1756 Marie Anne Schneider originaire de Matzenheim
Mariage, Sélestat (cath. f° 174)
Hodie 12 mensis Januarii anni 1756 (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Petrus Guerand filius defuncti Nicolai guerand quondam Civis et Hospitis et odiliæ Juillot in vita Conjugum in parochia nostra Commorantium parochianus noster et Maria Anna Schneider oriunda Ex matzenheim hujus Diœcesis in parochia nostra a quinque annis Commorans filia defunctorum Joannis Georgii Schneider quondam civus et ruricolæ et Barbaræ Hufschmittin dum viverent conjugum in dicta Matzenheim commorantium parochiana quoque nostra, (signé) petrus guerand, Mariana schneiderin (i 88)

Pierre Guerand, aubergiste au Roi de Pologne à Sélestat, et Marie Anne Schneider vendent la maison 4 000 livres au maître maçon Maurice Engesser

1781 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 69
H. Peter Guerand der aubergiste zum Polnischen König in Schlettstatt vor sich selbst als nahmens seiner ehegattin und Maria Anna geb. Schneiderin
in gegensein H. Anton Mauritius Engeßer des maurer meisters
die ihme mitverkauffenden Ehemann als ein anerstorben elterliches guth eigenthümlich zuständige behausung, bestehend aus hinter und vorder gebäu, hoff, gärtlein, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Faßanengaß, einseit neben H. Rathh. Schultz wittib, anderseit neben der verwittibten Fr. Faberin, hinten auff Fräulein von Kirchheim – von dießer behausung von alters her zum Goldenen staab genannt gibt man denen deputaten des hohen Chors 6 gulden 5 ß – um 900 fl., 2500, und 300 fl. verhafftet, geschehen um 8000 gulden worunter die capital summen begriffen

Maurice Engesser hypothèque la maison au profit du marchand Georges Frédéric Rosa

1785 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 90-v
H. Antoni Mauritius Engeßer der maurer meister
in gegensein H. Georg Friedrich Roßa des handelsmann – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Faßanengaß, einseit neben H. Rathh. Schultz dem gastgeber, anderseit neben H. Knoderer dem rothgerber, hinten auff H. Hanrard

Maurice Engesser expose la maison aux enchères

1793 (10.4.), Strasbourg 2 (1), Not. Mayer n° 299 (84)
Im Jahr 1793 im 2.ten der Frantzösischen Republick, Mittwoch den 10.ten Aprilis Nachmittag um 3. uhren, auf Ansuchen des burgers Moritz Engeser, Maurers dahier Zu Straßburg (…) in das Gasthauß zum Storcken geschildet, dahier gegen dem Gleichheits Platz über, nun zur dritten freÿwilligen offentlichen Versteigerung, nunmehr einer behaußung bestehend un Zwo hoffstätten, Stallungen, dreÿ häußer ausmachend, mit allen deren begriffen, Weiten, Zugerechten, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen an der Faßanen gaß, so mit N° 6 bezeichnet, und ihme Requirent eigenthümlich zuständig, auf welcher behausung 14 800 lb Capital haften
Versteigerung, nemlich einer behaußung an der Faßanen gaß – letzter Gebott 26 000.
Joh: Philipp Göring 27 000 lb ; Joh: Martin Hosch 27 100 (…) Göring 28 500 lb
Im Jahr 1793 im 2.ten der Frantzösischen Republick, Montag den 15.ten Aprilis Nachmittag um 3. uhren, – burger Jacob Krug 32 300 lb

Maurice Engesser vend la maison 14 800 livres (soit environ 4 200 anciennes livres de Strasbourg) au garde-magasin Alexis Brodard et à sa femme Marie Barbe Meyer

1793 (9.7.), Strasbourg 2 (2), Not. Mayer n° 425
erschienen der burger Moritz Engeser Maurer dahier
in gegensein des burgers Alexis Brodard garde Magasin beÿ der Rhein armée und dessen Ehegattin Maria Barbara geborne Mayer
Eine behaußung, bestehend aus hinder: Mittler: und Vorder: gebäuden, zwo hoffstätten, Stallungen, Remisen und bronnen, mit allen deren übrigen Begriffen, Gebäuden, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg an der Faßanengaß N° 6, einseit neben dem burger Blessig Gastgeber zum Fasanen, anderseit neben dem burger Dergé geflügelhändler, hinten auf den burger Hanrad stosend gelegen, von dieser behausung /:von alters her zum goldenen Staab genannt:/ gab man Vormals denen Deputaten des hohen Chors allhier 6 gulden 5 Schilling – nach denen in den Steigerungs procès verbeaux über solche behaußung vom 10. und 15. Aprilis letzthin enthaltenen Conditionen und Bedingnußen – um 14 800 Livres
acp 17 f° 16 du 10.7.

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du tailleur Jean Jacques Claus

1793 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 926 enreg. 20.9. F°
bu. Alexis Brodard der garde magasin beÿ der Rheinarmee und Maria Barbara geb. Maÿer beiständlich bu. Nathan Maas des fournisseur des fourages der Rheinarmee und Johann Friedrich Blümel
in gegensein bu. Johann Jacob Claus des schneiders – schuldig seÿen 2200 livres
unterpfand, eine behausung ane der Fasanengaß N° 6, einseit neben bu. Bleßig dem gastgeber, anderseit neben bu. Dreschen dem geflügelhändler

Fils du limonadier Alexandre Brodard, le limonadier Alexis Brodard épouse en 1779 Marie Barbe Meyer, fille d’un marchand d’encens : contrat de mariage, célébration
1779 (22. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1072) n° 34
Contrat de mariage – furent Presens en personnes Le S. Alexis Brodard, bourgeois Limonadier demeurant aud. Strasbourg fils mineur du Sr Alexandre Brodard bourgeois aussy Md. limonadier dudit Straßburg et de De. Françoise Essig ses pere et mere agissant faisant et stipulant pour Luy en en son nom et du Consentement dud. Sr son pere (…) et encore de l’avis et sous l’assistance du Sr François Joseph Kauffmann Md horloher de cette ville son ami icy present d’une part
Et Dlle Barbe Meyer fille mineure du Sr Jean Michel Meyer, Marchand d’encens demeurant aud. Straßburg et de De Susanne Petersoultz, ses pete et mere agissant faisant et stipulant pour elle en en son nom sous l’assistance du Sr Jean Henry Vonzabern bourgeois Battelier d’autre part – ausit Strasbourg le 22 septembre 1779
Etat des apports de l’épouse

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 185)
Anno domini 1779 die 5. Octobris une proclamatione /:super duabus aliis legitimé dispensatum:/ (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Alexis Brodart Alexandri Brodart et Franciscæ Essig Conjugum parochianorum filius legitimus minorennis solutus et Maria Barbara Meÿer Michaelis Meÿer et Susannæ peter Sultz Conjugum parochianorum filia legitima minorennis soluta ambo in hac parochia Commorantes (signé) alexis Brodart, Barbara meiÿerin (194)

Alexis Brodard devient tributaire au Miroir comme cafetier
1781 (20.2.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 257) Dienstags, den 20. Februarii 1781 – C. Leibzünfftiger
Alexius Brodart, des Alexander Brodart hies. b. u. Wirts, ehl. Sohn ist auf producirten Stallschein Von 7. Febr.1780. gegen Erlag 2 lb 13 ß 4 d leibzünfftig als Kaffesieder angenommen worden. prom.

Alexis Brodard et Marie Barbe Meyer font dresser un état de leur fortune pour cause d’endettement. Les biens de l’épouse s’élèvent à 789 livres, l’actif du mari et de la communauté à 101 livres, le passif à 1 744 livres
1783 (8.2.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 923) n° 46
Inventarium über Alexis Brodard, des burgers und Limonadier und fr. Barbara geb. Meÿer beeder Eheleuthe alhier zu Strasb. dermalen besizender Activ Nahrungen und hingegen wieder zu bezahlen habender Passiv schulden, aufgerichtet Anno 1783. – der Ursach halben, alldieweilen sich ein Schuldenlast hervor gethan und die Ehefrau willens bei E. E. Kl. Rath um G. Benef. Cession. der Ehemann aber pro benef. fleb. Cession. unterthänig ein zu kommen, inventirt – So geschehen alh. Zu Straßburg und eine daselbst ane der Stadelgaß gelegene H. Schröder den Goldarb. Zuständiger behaußung in fernerer Gegewart H. Jacob Wilhelm Doldé des hiesigen b. und Practicanten der Ehefr. beistandts auf Sambstag den 8. Februarÿ Anno 1783.
Copia der Eheberedung (…)
Der Ehefr. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 235 Sa. Silber und gold. Posten 80, Sa. Schulden 400, Sa. Ergäntzung 75, Summa summarum 789 lb
Dießemnach wird auch die übrige Nahrung als des Wber ohnv. u. theilb. beschrieben, Sa. haußraths 101 – Schulden 1755 lb, Compensando 1653 lb
Fernere nach angegebene Passiva 90, Macht also das endliche passiv onus 1744. lb

La veuve de Michel Meyer consent au mariage de sa petite-fille Barbe Catherine Brodard avec le capitaine Séraphin Gadoux. Un contrat de mariage est passé en 1813
1812 (17.12.), Strasbourg 8 (5), Not. Roessel n° 988
Consentement – Susanne Petersultz veuve de Michel Meyer fabricant de mêches demeurant rue de la Poule n° 46 (…) que sa petite fille Barbe Catherine Brodard fille majeure d’Alexis Brodard agent d’un bureau de correspondance en cette ville issue de Barbe Meyer étant intentionnée de contracter mariage avec Séraphin Gadoux capitaine au troisième régiment de ligne
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 53 du 18.12.

1813 (12.7.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1354
Contrat de mariage – Séraphin Désiré Joseph Gadoux, capitaine au troisième régiment de ligne, membre de la Légion d’Honneur, fils de feu Louis Gadoux, propriétaire à Lille, et de feu Marie Anne Joséphine Thuilly
Barbe Catherine Brodard fille majeure d’Alexis Brodard homme d’affaires et de Barbe Meyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 194 du 14.7.

Inspecteur des transports militaires à Colmar, Alexis Brodard et Barbe Meyer vendent la maison à Thérèse Beyer et à Marguerite Beyer

1795 (7 prairial 3), Strasbourg 1 (9), Not. Lacombe n° 12
La Cit. Barbe Meyer femme du C. Alexis Brodard inspecteur particulier des Relais et transports militaires dem.t à Colmar
aux C. Thérèse Beyer et Marguerite Beyer Majeures demeurant à Strasbourg
la maison appartenant aux vendeurs en cette ville rue du Faisant N° 6 consistant en maison de devant milieu et derrière cour Ecuries puits appartenances et dépendances ainsi que les vendeurs l’ont acquis du C. Engesser par acte reçu par le notaire Mayer le 9 juillet 1793 – moyennant 60 000 livres [Joint, Contrat Mayer]
Enregistrement de Strasbourg, acp 33 F° 161-v du 9 pr. 3

Fille du tailleur Jacques Beyer, Thérèse Beyer épouse en 1796 Jean Guillaume Litschgi, marchand originaire d’Emmendingen en Bade
1796 (12 germinal 4), Strasbourg 1 (11), Not. Lacombe n° 10
Contrat de mariage – Jean Guillaume Litschki negt. à Strasbourg fils d’Antoine Litschki, marchand a Endingen en brisgau, et d’Anne Marie Semächdin*
Cit. Thérèse Beyer fille majeure de Jacques Beyer et Anne Marie Kohler
(enregistrement, revenu industriel 60 li)
Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 14-v du 15 germ. 4

Marguerite Bayer cède sa part de maison à son beau frère et à sa sœur

1802 (23 thermidor 10), Strasbourg 14 (18), Not. Lex n° 2215
Dlle Marguerite Bayer majeure assistée du Cit. Philippe Quellet homme de lettres
au Cit. Guillaume Litschi Marchand epicier et De Thérèse Bayer
La moitié d’une maison appartenante à la venderesse en cette ville rue des Faisans N° 6 consistant la totalité en une maison de devant milieu et derrière Cour écurie puits appartenances & dépendances, d’un côté le Cit. Derger marchand de volaille d’autre Cit. Krautter devant ladite rue derrière les héritiers Hanrard rue des pucelles tels que la venderesse et les acquéreurs ont acquis le tout en command du Cit. Alexis Bodard ex inspecteur particulier des relais et transports militaires et Barbe Mayer par Contrat reçu Lacombe le 7 prairial 3, acquis du Cit. Maurice Gasser maçon par acte reçu Meyer le 9 juillet 1793 – moyennant 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 43 du 24 therm. 10

Lors du contrat de mariage de Marie Marguerite Beyer avec le capitaine Antoine Joseph Brissez, Jean Guillaume Litschgi et Thérèse Bayer cèdent à titre de bail un logement dans leur maison

1812 (20.3.), Strasbourg 15 (15), Not. Lacombe n° 2462
Contrat de mariage – Antoine Joseph Brissez capitaine de grenadiers retiré demeurant à Strasbourg veuf de Marie Salomé Ebener
Marie Marguerite Beyer fille majeure de Jacques Beyer tailleur et d’Anne Marie Koller
le futur époux se constitue la somme de 23 000 fr, la future épouse 8000 fr
art. 7. en considération du futur mariage Jean Guillaume Litschgi négociant et Thérèse Bayer cedent à titre de Bail aux futurs conjoints leur sœur, belle sœur et au dernier vivant d’eux un logement au premier étage de leur maison rue du Faisan n° 6 consistant en quatre pièces de plain pied, cuisine et une petite décharge ayant quatre croisées prenant jour sur la première cour y compris celle de décharge et de la cuisine, quatre autres croisées sur la dernière cour, le tout fermé d’une porte qui n’a aucune communication avec les autres locataires tant ce logement entre les deux cours au dessus de la voute, plus d’une chambre à linge sale, une cave et un bucher, l’usage commun du grenier, devra la jouissance commencer à Pâques prochaines, 5000 fr payés
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 75-v du 24.3.

Marie Anne Thérèse Litschgy épouse en 1819 le garde général des forêts Louis Mollinger
1819 (15.2.), Strasbourg 15 (25), Not. Lacombe n° 5233
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Mollinger garde général des forets demeurant à Rouffach (Haut Rhin) fils de feu Joseph Mollinger, propriétaire à Lapoutroie, et de feu Marie Thérèse Antoine
Marie Anne Thérèse Litschgy fille mineure de Jean Guillaume Litschgy, marchand épicier, et Marie Thérèse Beyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 36 du 23.2.

Henriette Françoise Litschgi épouse en 1822 le négociant Amand Fidèle Constant Perrey
1822 (20.9.), Strasbourg, Me Thurmann
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Amand Fidèle Constant Perrey, négociant, fils de Cyprien Perrey, commissionnaire de roulage, et Jeanne Polycarpe Reine Carnau
Henriette Françoise Litschgi fille mineure de Jean Guillaume Litschgi, négociant, et de Marie Thérèse Beyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 60-v du 21.9.

Le marchand épicier Guillaume Auguste Litschgy épouse en 1829 Marie Anne Faber
1829 (2.10.), Strasbourg 3 (80), Me Schreider n° 4236
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Guillaume Auguste Litschgy, marchand épicier, fils de Jean Guillaume Litschgy, marchand épicier, et Marie Thérèse Beyer
Marie Anne Faber, fille mineure de Charles Faber, conseiller municipal à Meersburg (Grand Duché Bade) et de feu Joséphine Waldvogel
Enregistrement de Strasbourg, acp 196 F° 128-v du 8.8

Marie Marguerite Beyer et Antoine Joseph Brissez meurent dans la maison en délaissant des héritiers collatéraux

1837 (18.4.), Strasbourg 15 (61), Me Lacombe n° 1089
Inventaire dressé en la maison rue du Faisan n° 6, de la succession de 1. Marie Marguerite Beyer femme d’Antoine Joseph Brissez, capitaine en retraite décédé le 1 mars 1837, 2. dudit Brissez décédé le 6 mars
à la requête de 1. Catherine Dourban veuve de Frédéric Lesser, employé à l’Académie de Strasbourg, 2. Thérèse Dourban veuve d’Adam Reiss, officier de santé en retraite à Offenboug (Grand Duché de Baden), 3. Jean Baptiste Beyer, tailleur d’habits, mandataire de Marie Hermmerlé veuve de Frédéric Dourban, employé de l’Administration des Contributions Indirectes demeurant à Bousswiller, mère et tutrice légale de Fanie Dourban, en présence de Auguste Litsch, épicier à Strasbourg, subrogé tuteur, 4. Jean Baptiste Beyer, tailleur d’habits à Strasbourg, 5. Catherine Marguerite Beyer épouse d’Etienne Lambert Nicolet, capitaine en retraite, 6. Philippe Beyer, pasementier, 7. François Xavier Beyer, vétéran en garnison au château de Lichtenberg, 8. Jean Guillaume Auguste Lischgi, épicier, agissant pour lui et au nom de A) François Joseph Lischgi son frère, docteur en médecine demeurant à Ittenheim, B) Marie Anne Lischgi, épouse de Louis Mollinger, inspecteur des Eaux et Forêts à Montmédi, 11. Françoise Henriette Lischgy épouse d’Amand Perrey, commissionnaire de roulage, 12. Salomé Victoire Wernert veuve de Joseph Pascal, capitaine en retraite, 13. Jacques Joseph Momy père, avocat, mandataire de A) Philippe Henri Wernert, tailleur à Paris rue du Roule n° 3, B) Philippe Jean Georges Wernert, horloger Paris rue Montmartre n° 103, 15. Marie Salomé Wernert épouse de Jean Henri Doersch, employé chez le payeur du Département du Bas Rhin, 16. Charles Wernert sans profession, 17. Louis Wernert, avocat,18. Madeleine Wernert, sans profession, mandataire de Louis Arbogast Wernert, préposé des douanes, en retraite à Sarreguemines son père, tous héritiers de la De Beyer dans les proportions suivantes I. lesdits Lesser, veuve Reiss, mineure Fanny Dourban par représentation d’Esther Beyer veuve de Frédéric Dourban, tailleur d’habits à Strasbourg héritiers leur mère et aïeule sœur germaine le De Brissez pour 1/3 dans la ligne maternelle germaine pour 12/172 plus pour 1/6 dans la ligne maternelle de leru sœur utérine 6/72,
II. Jean Baptiste Beyer, Mme Nicolet, François Xavier Beyer, Philippe Beyer par représentation de Jean Baptiste Beyer tailleur d’habits à Strasbourg frère germain pour 12/72 et 6/72,
III. De Perrey, Mde Mollinger, François Joseph Litschgi, Jean Guillaume Auguste Lischgi, par représentation de Thérèse Beyer décédée épouse de Jean Guillaume Litschgi, épicier à Strasbourg leur sœur germaine pour 12 et 6/72,
IV. la veuve Pascal, Philippe Joseph Wernet, Philippe Jean Georges Wernert, par représentation de Philippe Wernert, tailleur d’habits leur frère utérin pour 6/72,
V. De Doesrch, Charles Wernert, Louis Wernert, par représentation de François Wernert portier au Collège Royal de Strasbourg, frère utérin de la défunte pour 6/72,
VI. Louis Arbogast Wernert, frère utérin pour 6/72,
Succession de M Brissez, 1. Dominique Joseph Mayeur, ouvrier chapelier à St Omer, 2. Jean Baptiste Schmitt, juriste, mandataire de A. Marie Alexine Louise Mayeur, majeure à St Omer, B. Antoine Louis Joseph Brissez, célibataire, majeur, ouvrier serrurier à St Omer, C. André Delattre, mannelier à St Omer, et Françoise Joseph Brissez, D. Parfait Valentin Lieven, serrurier à St Omer, et Louise Séraphine Josèphe Brissez, 3. Julien Brissez, serrurier à St Omer, mandataire de Philippe Antoine Joseph Brissez son père à St Omer, 4. Caspar Louis Joseph Choenet, mécanicien à St Omer, mandataire de Geneviève Joséphine Brissez sa femme, 5. Me Ritleng, notaire, commis pour représenter Adrien François Joseph Brissez absent ou les descendants de celui ci, tous héritiers du Sr Brissez décédé le 6 mars 1837 savoir I. Dominique Joseph Mayeur Marie Alexine Mayeur par représentation de Marie Anne Josephe Brissez décédée femme de Pierre François Joseph Mayeur serrurier à St Omer, sœur germaine pour 30/90, II. Antoine Louis Joseph Brissez, Françoise Joseph Brissez, Antoine Joseph Brissez, Louise Séraphine Brissez, Geneviève Joséphine Brissez par représentation d’Alexandre Joseph Brissez son père tous par représentation de Charles Antoine Brissez décédé serrurier à St Omer frère germain pour 30/90, III. Adrien Brissez, frère germain 30/90
Procurations, Philippe Antoine Joseph Brissez à St Omer rue de la Croix Basse n° 52, Louise Séraphine Fontaine rue du Bout du monde n° 70, Dominique Joseph Mayeur rue de la Corderie, Alexis Louise au Haut Pont Faubourg de St Omer, André Delattre et Françoise Joseph Brissez sa femme rue St Bertin n° 85, Jourdain rue de l’Epinette n° 35
en la maison rue du Faisan n° 6
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu Lacombe – Acte reçu Me Lacombe le 23 thermidor 10 d’après lequel Marguerite Beyer a vendu à Guillaume Litschgi la moitié d’une maison à Strasbourg rue du Faisan n° 8
Enregistrement de Strasbourg, acp 249 F° 64 du 26.4.

Catherine Dourban veuve de Frédéric Lesser (parente des propriétaires, voir les héritiers ci-dessus) meurt dans la maison en 1837

1837 (6.5.), Strasbourg 15 (61), Me Lacombe n° 1117
Inventaire en une maison rue du Faisan n° 6 de la succession de Catherine Dourban veuve de Frédéric Lesser décédée le 21 avril dernier – à la requête de Thérèse Dourban veuve d’Adam Reis, officier de santé à Offenbourg (Grand Duché de Baden), 2. Marie Hemmerlé veuve de Frédéric Dourban, employé à l’Administration des Contributions indirectes à Bouxwiller tutrice légale de Fany Dourban, Auguste Lischgi, épicier à Strasbourg, subrogé tuteur
au premier étage du bâtiment du fond de la maison rue du Faisan n° 6
Enregistrement de Strasbourg, acp 250 F° 4-v du 12.5.

Thérèse Beyer meurt en délaissant cinq enfants

1838 (13.2.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1433
Inventaire dans une maison rue du Faisan n° 6 de la succession de Thérèse Beyer femme Jean Guillaume Litschy
à la requête de I. Jean Frédéric Roser, licencié en droit, mandataire de 1. Anne Marie Thérèse Litschy épouse de Louis Mollinger, inspecteur des forêts en disponibilité à Saarunion, 2. François Joseph Litschy, docteur en médecine contonal domicilié à Molsheim, II. Auguste Litschy ci devant marchand à Strasbourg, III. Henriette Litschy épouse d’Armand Perrey comissionnaire de roulage, héritiers de Thérèse Beyer leur mère, IV. Jean Guillaume Litschy, épicier à cause de la communauté de biens, suivant contrat de mariage reçu Lacombe le 13 germinal 4
Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 39 du 22.2.

Les héritiers Litschgy vendent la maison par adjudication au marchand épicier Jacques Ignace Chevallier

1838 (8.3.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1477
Cahier des Charges. Jugement du 21 décembre 1837 ordonnant la vente I. Jean Frédéric Roser, licencié en droit, mandataire de 1. Anne Marie Thérèse Litschy épouse de Louis Mollinger, inspecteur des forêts à Saar Union et de 2. François Joseph Litschy, médecin à Molsheim, II. Auguste Litschy ci devant marchand à Strasbourg, III. Henriette Litschy épouse d’Armand Perrey comissionnaire de roulage
à Jacques Ignace Chevallier, négociant épicier
Description de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg rue du Faisan n° 6 avec appartenances, dépendances, d’un côté les héritiers Mad Morel née Liebbe, d’autre M Zimmermann en partie Mde Rathsaumhausen, devant la rue du Faisan, derrière M Hickel et M Aron ci devant Reinhardt
Elle consiste en bâtiment principal sur la rue du Faisan ayant une porte cochère, cave voûtée, rez de chaussée surmonté de deux étages et d’un grenier, ailes latérales consistant celle à droite en un rez de chaussée ou se trouvent deux chantiers et un magasin surmonté de deux étage et d’un grenier, le rez de chaussée de celle à gauche se trouve une cuisine et une buanderie. Cour dans laquelle se trouve une cave sous solives, pompe à droite, bâtiment du milieu (entre les deux cours) consistant en rez de chaussée surmonté de deux étages et d’un grenier. Seconde cour avec bâtiment du fond et deux ailes latérales
Etablissement de la propriété. Par acte reçu Me Laquiante le 7 prairial 3, Barbe Meyer épouse d’Alexis Brodart, inspecteur particulier des relais et transports militaires demeurant à Colmar, a vendu ledit immeuble à Thérèse Beyer et Marguerite Beyer célibataire. Par acte reçu Me Lex le 23 thermidor 6 transcrit au bureau des hypothèques volume 10 n° 32, Marguerite Beyer a vendu à Jean Guillaume Litschgi, marchand épicier, et à Thérèse Beyer la moitié de la maison, Inventaire Me Lacombe le [blanc] – Clauses et Conditions, 1. sont notamment compris dans la vente 1. les poeles emmurés avec exclusion expresse de ceux qui ne sont point emmurés, 2. un chantier dans la cave, 3. la chaudière à lessive (…), 2. jouissance jusqu’au 2 mars1838 par M. Litschgi de son logement actuel, savoir la boutique et l’arrière boutique, trois chambres et la cuisine dans le bâtiment formant aile latérale à gauche en entrant et la chambre du garçon de boutique situé dans l’aile latérale à droite en entrant
Cahier des Charges, Dépôt n° 1485 du 14 février n° 1456
Adjudication du 1.3. mise à prix 20 000 fr – surmises
Adjudication définitive pour 30 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 80-v du 10.3.

Originaire de Molsheim, Jacques Ignace Chevallier épouse en 1840 Madeleine Fischer de Mittelschæffolsheim
1840 (29.12.), Me Ritleng
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jacques Ignace Chevalier, négociant à Strasbourg, fils de Jacques Chevalier, propriétaire à Molsheim et de feue Marie Anne Kopp
et Madeleine Fischer fille mineure de Jean Georges Fischer à Mittelschæffolsheim et de feue Marie Catherine Ammann
L’apport du futur consiste en une Maison à Strasbourg rue des faisans N° 6 grevée d’un capital de 20 000 francs
dans sa part héréditaire dans la succession de sa mère, sur laquelle il a déjà reçu 16 000 francs et objets mobiliers pour une valeur de 8000 francs et en créances et argent comptant pour 9000 francs, le tout grevé d’un passif de 11 000 francs
L’apport de la future épouse consiste 1) en une somme de 6900 francs 2) en 85 ares 97 centiares de terres et prairies en trois pièces ban de Mittelschæffolsheim et 18 ares de prairies au ban de Krautwiller, 3) en une somme de 33 francs er dans le 9° de 6814
Donation par le Sr Fischer père à la future épouse sa fille qui accepte en avancement d’hoirie d’une somme de 2566 francs et d’un trousseau d’une valeur de 2000
Donation par le futur époux à la future épouse a titre de don ded noces en cas de survie et de non existence d’enfant d’une somme de 2000 francs à prélever sur le plus clair de la succession
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession du prémourant
acp 284 (3 Q 29 999) f° 10-v du 2.1.1841

Jacques Ignace Chevalier et Madeleine Fischer hypothèquent la maison qui ne fait plus qu’une avec la voisine (n° 5, acquise en 1848) au profit de la veuve de Michel Thomassin, directeur de l’Enregistrement et des Domaines

1854 (17.8.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte) n° 1650
Obligation – Ont comparu Mr Jacques Ignace Chevalier, Négociant épicier, et Dame Madeleine Fischer son épouse les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Madame Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve de Monsieur Michel Thomassin, en son vivant directeur de l’Enregistrement et des Domaines à Strasbourg, la somme principale de 12 000 francs
hypothèque, Un Immeuble consistant en deux maisons aujourd’hui réunies et ne formant qu’une seule propriété située rue des faisans n° 5 et 6, composée d’un bâtiment principal donnant sur la rue des faisans, bâtimens latéraux de droite et de gauche entourant la cour de la maison n° 5 et la première cour de la maison n° 6, bâtimens latéraux et de fonds entourant la seconde cour de la maison numéro 6, tenant le tout d’un côté à la propriété du Sr Stoll, de l’autre à la propriété de Mr Kling et Keller et par derrière les propriétés de M. Hickel et Aaron, et toutes les appartenances et dépendances dudit Immeuble.
Monsieur et Madame Chevalier affirment qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de la Maison numéro 6 de laquelle Mr Chevalier s’était rendu propriétaire sur M. François Joseph Litschgi, médecin cantonal à Molsheim, M. Auguste Litschgi fils, Marchand épicier, Mme Anne Marie Thérèse Litschgi épouse de M. Louis Mollinger inspecteur des forêts en disponibilité et Mme Françoise Henriette Litschgi épouse de M. Amand Perrey, commissionnaire de roulage aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg, prédécesseur de M° Momy qui en a la minute le 8 mars 1838 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 19 du même mois volume 332 n° 5 (…) Monsieur et Mademe Chevalier déclarent que c’est en vue de l’aqcuittement de cette créance de 12 000 francs entre les mains des époux Roessel qu’ils viennent de contracter le présent emprunt (…)
Monsieur et Madame Chevalier affirment qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de la Maison rue du faisan numéro 5 pour l’avoir acquise sur les héritiers Zimmermann de cette ville aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Roessel et son collègue notaires à Strasbourg le 9 novembre 1848 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 17 novembre même année volume 485 n° 83 (…)

Jacques Ignace Chevalier meurt en novembre 1859 en délaissant trois enfants. Les héritiers se réservent le droit de déterminer la part qui revient à la succession et à la communauté dans les frais de reconstruction et réparation de la maison à la place de deux anciennes

1859 (10. Xbr), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 5896
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Ignace Chevalier et Marie Madeleine Fischer
L’an 1859 le samedi 10 décembre à neuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue du Faisan n° 8 où est décédé le 27 novembre de la présente année M. Jacques Ignace Chevalier. A la requête de Madame Marie Madeleine Fischer veuve de Mr Jacques Ignace Chevalier, Négociant, demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et feu Monsieur Chevalier son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Ritleng et son collègue notaires à Strasbourg le 29 décembre 1840, enregistré, laquelle communauté elle se réserve d’accepter ou de répudier par la suite ainsi qu’elle avisera, 2° à cause des reprises et créances qu’elle peut avoir à exercer contre ladite communauté ou la succession de son mari, 3° et comme donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de son mari aux termes du contrat de mariage sus énoncé
Et encore au nom et comme tutrice légale de a) Dlle Julie Marie Clémentine Chevalier née le 24 novembre 1841, b) Mr Léon Marie Eugène Jacques Chevalier né le 4 juillet 1845, c) Mr Marie Fernand Chevalier né le 23 janvier 1848, les trois enfants mineurs issus de son mariage avec feu le Sieur Chevalier. Et en présence de Mr Charles Chevalier, commissaire priseur à Strasbourg où il demeure, subrogé tuteur des mineurs

Contrat de mariage (…)
Désignation et prisée du maison de la communauté. Premier étage. Chambre de Melle Julie Chevalier, Dans la chambre à coucher, Dans la chambre d’amis, Salon, Au corridor, Dans la chambre e Léon, Chambre de Fernand, Chambre de Marie, Aux mansardes, Chambre de la bonne, Chambre des commis, Salle à manger, Cuisine
Communauté, mobilier estimé 6863 francs. Succession, garde robe 321
acp 483 (3 Q 30 198) f° 82-v du 12. Xbr (succession déclarée le 25 mai 1860, n° 191)
(n° 5939, le 27 décembre 1859) Magasins. Magasin de détail donnant sur la rue du Faisan
Communauté, mobilier estimé 664, marchandises 19 245 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 50 du 4.1.
(le 17 février) &
Communauté, extances 5873, loyer 774, extances rentrées 2557, créances 6431, recouvrements 1354 francs
acp 485 (3 Q 30 200) f° 82 du 22.2.
(n° 6121, le 19 mars) Communauté. Immeubles. Maison rue des Frères. Une Maison sise à Strasbourg rue des frères N° 33 (…)
Jardin. Un jardin d’une contenance d’environ 20 ares sis dans la banlieue de Strasbourg entre la porte des Juifs et la porte des Pêcheurs (…)
Maison rue du faisan. Une Maison à rez de chaussée et deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Faisan N° 5 ancien (…)
Il est observé que cette maison a été réunie depuis à un immeuble qui figurera au présent inventaire sous le chapitre des immeubles propres à feu Mr Chevalier, et attendu que ces deux maisons se trouvent aujourd’hui ne former qu’un seul et même immeuble et ne pourraient plus être vendues autrement, il y aura lieu de faire tenir compte à la succession du défunt des sommes payées durant la communauté tant pour l’acquisition de l’immeuble ci-dessus inventorié que pour les frais et impenses auxquels ont donné lieu les reconstructions, réparations et travaux de tout genre opérés par le défunt au moment de la réunion des deux maisons en un seul et même immeuble. Et dans le cas où les documents, tels que notes d’architecte et mémoires d’ouvriers, ne pourraient être retrouvés parmi les papiers de la succession, la veuve requérante et le subrogé tuteur se réservent de se pourvoir en justice pour faire commettre un ou plusieurs experts qui auront pour mission d’estimer l’immeuble à sa valeur actuelle, de telle sorte qu’au moyen de cette expertise on arrive à connaître la somme dont la succession du défunt doit récompense à la communauté
acp 486 (3 Q 30 201) f° 55-v du 20.3.
suite inventaire Jacques Ignace Chevalier
(n° 6225, le 7 avril) Succession de feu Mr Nicolas Chevalier. Feu Mr Jacques Ignace Chevalier a, pendant la communauté qui a existé entre lui et son épouse survivante, recueilli la succession de feu Mr Nicolas Chevalier son frère commissaire priseur en cette ville où il est décédé le 30 septembre 1846.
Succession de feu Mr Jean Baptiste Chevalier. Mr Jacques Ignace Chevalier a en outre recueilli la succession de fei Mr Jean Baptiste Chevalier son frère, curé de la paroisse de Saint-Louis de cette ville où il est décédé le 2 décembre 1858. Par son testament fait olographe à Strasbourg en date du 26 juillet 1854 et d’un codicille en date du 2 décembre 1858, Mr Jean Baptiste Chevalier a institué pour son légataire universel son frère Jacques Ignace Chevalier
Immeubles et valeurs propres à feu Mr Jacques Ignace Chevalier, retouvés en nature. Maison apportée en mariage. Une Maison sise à Strasbourg rue du faisan N° 6 ancien et 8 nouveau tenant d’un côté à la propriété de Mr Stoll, de l’autre à celle n° 5 ancien acquise pendant la communauté. Cet immeuble a été acquis par feu Mr Jacques Ignace Chevalier avant son mariage des héritiers de dame Thérèse Beyer épouse décédée de Jean Guillaume Litschgi marchand épicier demeurant en cette ville en vertu d’une adjudication sur licitation devant Me chambre Lacombe lors notaire à Strasbourg le 8 mars 1838 enregistrée transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 mars même anner volume 332 n° 5 moyennant le prix de 30 500 francs
Passif de la communauté 30 284, indemnités dues à la succession 46 866, autre passif de la communauté 36 769 francs
acp 487 (3 Q 30 202) f° 15 du 10.4.

Madeleine Fischer loue la maison aux marchands épiciers Laurent Gintz et Ignace Gintz

1860 (24.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6076
Bail – A comparu Madame Madeleine Fischer veuve de Monsieur Jacques Ignace Chevalier, en son vivant négociant à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée agissant en son nom personnel et comme tutrice légale de ses trois enfants mineurs issus u mariage avec son défunt mari, nommés a) Demoiselle Marie Julie Clémentine Chevalier, b) Léon Marie Eugène Jacques Chevalier, c) Marie Fernand Chevalier, seuls et uniques héritiers de leur père (…) donner à bail par les présentes pour 12 années consécutives qui ont commencé à courir le 15 février 1860 pour finir le 25 mars 1872
à MM. Laurent Gintz et Ignace Gintz, Négociants en épiceries demeurant et domiciliés à Strasbourg preneurs solidaires
Les localités ci après désignées fisant partie d’une Maison sise à Strasbourg rue du Faisan n° 8, savoir
1° Une boutique au rez de chaussée à gauche de la porte cochère en entrant dans la maison servant au détail du commerce d’épiceries qu’exploitait feu Mr Chevalier, une arrière boutique servant de comptoir, une pièce à côté servant de salle à manger et une cuisine.
2° Au premier étage dans la bâtiment d’aile gauche donnant sur la première cour, trois pièces, une pièce donnant sur la cour de la contre-partie dudit bâtiment.
3° Aux mansardes une chambre de domestiques
4° Dans la première cour, en entrant dans la maison, à gauche, un magasin fermant à clef, à droite un petit magasin servant à la conservation des sirops
5° Dans la seconde cour, deux magasins fermant à clef et un réduit où se trouve placée la chaudière servant à la manipulation des sirops
6° deux caves voûtées dont l’une est sous la boutique de devant et l’autre sous le bâtiment de devant donnant sur la rue du Faisan du magasin à côté.
Sont compris dans le présent bail les rayons, comptoirs, ustensiles, meubles et outils généralement quelconques servant à l’exploitation du commerce d’épiceries, desquels objets un état descriptif et estimatif signé par les parties est demeuré joint et annexé aux présentes (…) Ce bail est fait et accepté moyennant un loyer annuel de 2000 francs
(caution) Mr Georges Gintz Curé de la paroisse de Siegolsheim, Haut-Rhin, où il demeure
Etat des objets mobiliers dont Madame Chevalier s’est réservé la propriété et dont Les Gintz frères ont la jouissance en vertu du bail. A. Au magasin de détail. Dans le Bureau, Dans la chambre des commis, Dans la grande remise, Dans la cave de devant, Dans la grande cave
acp 485 (3 Q 30 200) f° 95 du 27.2.



28, rue des Bonnes-Gens


Rue des Bonnes-Gens n° 28 – après 1872 N 130 puis section 77 parcelle 59/29 (cadastre)
Ancienne maison impasse des Bonnes-Gens n° 8 – II 185 (Blondel), N 318 (cadastre)


Le n° 28 en mai 2012, vu de l’impasse des Bonnes-Gens

La maison sans jardin est la dernière des cinq construites côté nord de la ruelle des Bonnes-Gens (plan). Elle appartient en 1587 au charron Melchior Silberrad. Ses héritiers la vendent au jardinier Jean Jeser. Elle appartient ensuite au tailleur manant Thiébaut Braun et au journalier Marcel Bentz. Le farinier Jean Rosenstiel la reconstruit à neuf en 1715. Le notaire et receveur Jean Paul Tromer en fait une maison de rapport dont la valeur minimale passe de 150 livres en 1728 à 225 livres en 1736, indice de nouveaux travaux. Le rapport d’experts dressé en 1736 décrit une petite maison à rez-de-chaussée et un étage. Les propriétaires suivants, le boucher Jean Ackermann et son gendre passementier Jean Philippe Hægel, habitent effectivement la maison (1744-1829).


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 7

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est le pignon à quatre fenêtres à l’extrémité gauche. La cour (U’) représente (16-15) la façade occidentale sur cour puis le petit bâtiment en appentis (15-14-13) où se trouve la porte. L’arrière de l’appentis et le pignon arrière se trouvent à gauche du repère (13), le reste de la cour étant propriété du voisin. D’après le rapport d’experts rédigé en 1819, le rez-de-chaussée comprend un vestibule, un poêle et une chambre, l’étage disposé de manière comparable est surmonté de deux chambres et d’un grenier, le petit bâtiment en appentis sert d’écurie.
La maison porte d’abord le n° 48 du Faubourg de Pierre (1784-1857) puis le n° 8 de l’impasse des Bonnes-Gens.


Cour U’

Suite aux destructions dues au siège de 1870, les parcelles à l’extrémité nord du Faubourg de Pierre sont redécoupées. Le sol de l’ancienne maison est en partie annexé à la rue et en partie au 28, rue des Bonnes-Gens. Le nouveau bâtiment qui est construit sur le sol commun au 65, rue du Faubourg de Pierre comprend des bandeaux entre les étages et des balcons disposés symétriquement à l’axe central. Le terrain est séparé à partir de 1930 en deux parties, le propriétaire de la maison Faubourg de Pierre n’est plus le même que celui de la maison rue des Bonnes-Gens.

janvier 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1621 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Melchior Silberrad, charron, et (1578) Madeleine Brumter – luthériens
1634 v Jean Jeser, soldat puis jardinier, et (v. 1625) Marie Heller, remariée à Antoine Zix de Mundolsheim – luthériens
1657 v Jean Jacques Schwendt, mousquetaire, et (v. 1653) Madeleine Koch – luthériens
1658 v Thiébaut Braun, tailleur, et (1641) Catherine Martin – luthériens
1674 v Marcel Bentz, journalier, et (1670) Anne Jud – luthériens
1706 h Laurent Bentz, journalier, et (1701), et Salomé Münck – luthériens
1706 v Michel Huber, jardinier, et (1677) Marie von Trienbach – luthériens
1714 v Jean Rosenstiel, boulanger et farinier, et (1710) Salomé Botz – luthériens
1720 v Jean Paul Tromer, notaire et receveur, et (1693) Sophie Catherine Otto – luthériens
1744 v Jérôme Ackermann, boucher, et (1730) Catherine Huck – luthériens
1775* v Jean Philippe Hægel, passementier, et (1770), et Marie Marguerite Ackermann – luthériens
1819 adj Thiébaut Zeiter, maréchal ferrant, et Madeleine Schrœder
1823 v Michel Zeiter, maréchal ferrant, et (1823) Marguerite Kantzer
1872 Frédéric Gluntz boulanger
Auguste Beck, couvreur
1917 v Adolphe Auguste Beck et Wilhelmine Burckhardt
1946* Jules René Martin
1947* Léon Lucien Engel et son épouse Wohlhuter
1949* René Klein, commerçant

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 130 livres en 1706, 150 livres en 1728, 225 livres en 1736

(1765, Liste Blondel) II 185, Jerôme Ackermann
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 318, Zeiter, Michel – maison, sol – 0,74 are

Livres des communaux

1587, Livre des communaux f° 455
Les enquêteurs indiquent en note que Jean Melchior Silberrad est propriétaire de cinq maisons adjacentes dans la ruelle des Bonnes-Gens

In dem Allmend gäßlin darneben Daß Guttleutt Gäßlin genandt.
Hanß Melchior Silberradt Der Wagner hatt neben seinem Hauß dahinden In dem Guttleüth Gäßlin da Barthel Rell der Zimmermann Innen wohnt, ein Schopff gebawen xxvij schu lang, xvii= schu breÿt, darunder ein Schweinstall, vnd ein Profeÿ, Bessert für das Niessen j lb. iiij ß d.

Derselb Hanß Melchior Silberradt hatt auch ane berürtem seinem Hauß da Barthel Rell der Zimmermann Innen sizt ein Vsstoß xxxvi= schu lang, ix Zoll herauß, Darneben Vnden ein Schweinstall ix= schu lang, vij schu breÿt, Bessert & v ß iiij d.

Vnd hatt Inn dem Gäßlin das Allmend mit Mist verschlagen, Beßert dar für ij ß d.

Nota. Hanß Melchior Sÿlberradt hatt Inn disem Gäßlin fünff heüser an einander, Weÿl dann diser Schopff dar Zwischen ligt, vnd vermuttlich Zu sein Eÿgenthumb gehörig, so bleibt Zu Vuckh geschriebenes i lb. 4 ß für dißmal biß auf weÿterm bescheÿdt Instehen. Hatt also auch Zur Zeÿt nichts darfür geben, Vndt weÿl Er einmahl für alle mahl bestreÿtten will, das der Plaz darauff diser Schopff und Schweinstall gebawen Eÿgenthumb Vndt Kein Allmend seÿe, So Ist Er deßwegen für die herrn Dreÿr vff den Pfenningthurn gewiesen worden.

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres, une petite cuisine, un vestibule et une porcherie, le tout estimé avec une petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 300 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres, une petite cuisine, au premier étage deux chambres et une porcherie, le tout estimé avec une petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
  • 1819, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des bonnes Gens, fait partie de la rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 95 / 48
Haegeli
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 91 case 2

Zeitler, Michel à Strasbourg

N 318, maison, sol, rue des bonnes gens 48
Contenance : 0,74
Revenu total : 36,38 (36 et 0,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 319 case 1

Zeitler, Michel, faubourg de Pierre 28
1872 Gluntz Frédéric boulanger à Strasbourg

N 318, maison, sol, Impasse des bonnes gens 8
Contenance : 0,74
Revenu total : 36,38 (36 et 0,38)
Folio de provenance : (91)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 33 p. 716 case 5
Voir auparavant 65, Faubourg de Pierre

Parcelle, section 77, n° 59/29
Canton : Gutleutgasse N° 28 – Rue des Bonnes Gens
Désignation : sol, maison
Contenance : 1,37
Revenu :
Remarques : 1931 aug. p. 710 c. 3
(croquis 1248)

(Propriétaire), compte 1797
Beck August
1917 Beck Adolph August u. Ehefr. Wilhelmine geb. Burckhardt
1946 Wohlhuter Martin Jules René
1947 Engel Léon Lucien et son épouse
1949 Klein René, commerçant
(2389)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (p. 54)

48
Pr. Hæckel, Catherine, veuve – Miroir
lo. Zainler, Phil. Henry, fendeur de bois – Jardiniers
lo. Kuntz, Jean, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gutleutgasse (Seite 55)

(Haus Nr.) 28
Gebel, Wwe. 0
Hausknecht, Büglerin. 0
Wickersheimer, Apothek. 0
Beck, Postassistent. 1
Orticani, Kunstmaler. 1
Schmitt, Buchbinder. 1
Dreyfuss, Kaufmann. 2
Laemmle, Schneiderm. 3
Moschler, Strassenbahn-Sekretär. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 651 W 262)

Bonnes-Gens n° 28 (1903-1969)
Voir aussi le dossier du 65, rue du Faubourg de Pierre

Hormis l’autorisation de poser une enseigne en 1903, les quelques pièces du dossier ont trait à l’entretien courant.

Sommaire
  • 1903 – J. Læmmle demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment note qu’il n’y a encore aucune enseigne. – Autorisation
  • 1944 (janvier) – L’architecte Charles Krebs demande à la Police du Bâtiment de visiter l’appartement du troisième étage où le locataire qui a installé une salle de bains a relié le conduit de son appareil à gaz au conduit de fumée. Le locataire fait séparer les deux conduits.
  • 1959 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire René Kling (rue du Maréchal Foch à Saverne) de faire des travaux : la gouttière perforée laisse tomber l’eau sur la voie publique, des fragments de balcon menacent de tomber, il manque des charnières aux volets.
  • 1958 – René Kling est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Prolongations jusqu’en mai 1969.

Relevé d’actes

Le Livre des communaux de 1587 montre que le charron Jean Melchior Silberrad est propriétaire de cinq maisons ruelle des Bonnes-Gens. Il épouse en 1578 Madeleine, fille de Nicolas Brumter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 244-v)
1578. Dominic. II Post Epiph. Hanß Melchior Silberrad der wagner vnd Margretha Brumbder Clausen nachgelaßene tochter. Eingesegner an Zinstag den 28. Januarÿ hora 9. (i 128)

Jean Melchior Silberrad et Madeleine Brumter se portent garants d’un emprunt fait par leur fils Jérémie Silberad qui tient l’auberge au poêle des Bouchers
1623 (ut spâ [iiij. Februarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 449 f° 111
(Inchoat. in Prot. fol. 103.) Erschienen h. Jeremias Silberad hauptkhan vff d. Metzig. Zunfftstuben burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Philippß Jacob Erhardt goldtschmÿdts burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 100 pfund
deßen Zu mehr. & So seind auch persönlich erschienen h hannß Melchior Selberrath vnd Margrede Brumptin sein eheliche haußfr. obernants Bekhenners eltern vnd haben sich vnver. für sich & mit sampt Ime Bekhenner Ihrem Sohn Zu rechten bürg. mit: und und selbst schuldner und selbst Zahler vnver. gesetzt vnd gemacht
(disse gegenh. v.schrbg. Ist vß geheÿß bed. Parth. weg. eins Neuen vertretten p.nt in Reg. 1624. fol: 160 cassirt, Act. 3. Aprl. 1624.

Les héritiers de Jean Melchior Silberrad vendent la maison 175 livres au jardinier Jean Jeser. En marge, quittance accordée à Marie Heller veuve de Jean Jeser et femme d’Antoine Zix de Mundolsheim en 1640 et à Laurent Bentz en 1706.

1634 (ut spâ [14. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 520-v
(Protocollat. fol. 92.) Erschienen ut spâ [H. Johann Petrus Gündel Nots. Alß Eheuogt Susannæ Sÿlberradin, Item Jonas Andreß von Fessenheim seidensticker alß Vogt Jeremiæ Sÿlberradts s: Kinder vnd Lorentz Roser der Küeffer Alß Vogt weÿ: Niclauß Welten see: Kindern], vnd dann H Paul Ansorg alß Vogt weÿ: hanß Melchior Sÿlberraden deß Jüngern Alten grossen Rhats v.wanten s: Kindern mit beÿstand H Johann Georg Marbachen vnd H Jonä Stören, Alß vß eines Ers: grossen Rhatss mitel hierzu Insonderheit v.ordnet (verkaufft)
hanß Jeser dem gartenmann
hauß vnd hoffstat höfflin vnd gärtlin, mit allen & alhie An Steinstraß im Gutleütgäßlin neben Lux Bauren gartner & Adolff huck auch gartner, hind. vf erstbents. Hucken, so freÿ, ledig, eig, Vnd were diser Kauff geschehen per 350. fl a 15. bz.
[in margine :] Erschienen hannß Melchior Weld der Kieffer mit beÿstand Lorentz Rosers deß Küeffers und Sibner Gerichts Beÿsitzers, seines geweßenen Vogts, hatt in gegensein Mariæ Hellerin hanß Jesers deß Käuffers wittibin anietzo Anthoni Zixen von Munolßheim Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts (…) Act. 13. 9.br. a° 1640.
[in margine, f° 521] Erschienen Paul Hellwig Goldarbeiter alß Ehevogt Mariæ Salome gebohrner Freÿin* dere hievorbemente 40 fl. capital gehörig hatt in gegensein Lorentz Bentzen, als possessoris hievorged. im guthleuth gäßlein gelegenen haußes (quittung) act. d. 10. Julÿ 1706.

Jean Jeser et sa femme Marie font baptiser Jean Michel en 1626. Le père est alors soldat, il sera jardinier au baptême du troisième enfant en 1631.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135)
1626. Eod.[12. Jan.] Pater Hanß Jeyser j. soldat, Mater Maria, Infans Hanß Michel
Compatres Michel Freyder d. goldschmidt, Johann Dÿler Musterschreiber v. J. Maria Elisabetha H. Philipß Jacob Monstroler von Schabeneck Statthauptmann Tochter (i 70)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le soldat de la garnison Jean Jacques Schwendt qui a bonne réputation à acquérir une petite maison ruelle des Bonnes-Gens. Il déclare qu’il va demander le droit de bourgeoisie (il ne sera pas porté au livre de bourgeoisie)

1657, Conseillers et XXI (1 R 140)
Hanß Jacob Schwendt Vm Hauskauff
(f° 26-v) Sambstag d. 14. Febru: – Hanß Jacob Schwendt Vm Consens
Hanß Jacob Schwendt Quardi Knecht Vberreicht per Wild. Vnd.ge supplication Vm g.sens d. Ein Heußlin In d. Steinstraß Im Guthleuthgäßlin gelegen Erkeüfflich an sich bringen möge.
Erk. Soll ein parth. deputirt werd. die erkundigung einzieh.
(f° 27-v) Johan Jacob Schwendt Consens – H. XV.er Weßner vnd H. Garing referiren, d. haß Jacob Schwendt der Quardi Knecht Ein guhtes Zeignuß Vnserer Religion, auch ehestes inn d. Burgrecht sich Anzumelden entschloß. Stellen es Zu Mh. ob Ihme In seinem Desiderio ratione deß haußkauffs Zu gratificiren. Erk. Quoad sic.

Marie, femme d’Antoine Zix de Mundolsheim et bourgeoise de Strasbourg vend la maison 65 livres au mousquetaire Jean Jacques Schwend

1657 (14. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 94-v
(Prot. fol. 19.) Erschienen Maria, Anthoni Zixen von Munolßheim Eheweib, Bürgerin Zu Straßburg, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch H Paul Reicharts Burgers alhie
in gegensein Hannß Jacob Schwend. deß Musquetierers alhie, und Zwar vff den von Herren Rhäten und XXI. heut dinßtag ertheilten obrigkeitlich. Consens
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen & in Vorstatt Steinstraß im gutleuth gäßlin, einseit neben Peter Günther, anderseit neben weÿl. Adolph Huckh seelig. wittib und Erben, hind. vff erstermelte Huckhische Wittib und Erben stoßend gelegen, so noch umb 20. lib. obgemeltem H Reicharten verhafftet – umb 45. lib

Cité comme « mousquetaire à Wasselonne » en 1651. Jean Jacques Schwend et Madeleine Koch font baptiser leur premier enfant à Strasbourg en avril 1656.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 497, n° 38) 1656. Johann Jacob Schwend der Soldat, Vndt Magdalena Köchin sein uxor
Anna Maria filia baptizabatur Mittw. d. 17.t Aprilis hora 2.a
Gevattern. Johann Caspar Immler, der Metzger von Waßlenheim, Fr. Helena H. Sebastiani Schmid S. S. Theol. doctoris uxor, Maria Hannß Börschen des Gartners eheliche haußfr.

Jean Jacques Schwend acquerra peu après une autre maison rue de la Soupe à l’Eau que lui-même, pensionnaire à l’hôpital, et ses enfants vendent en 1687
1687 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 376
hans Jacob Schwend, gewesener Corporal und ietzmahliger Pfründer in dem Mehrern Hospital allhier, Philipß Schwend der leinenweber und Schirms Verwanthe, Anna Maria Schwendin, Andres Hausers deß Kieffers und Burgers zu Collmar eheliche Haußfrau, ferner Anna Catharina Schwendin, noch ledigen stands, und Sie alle auch von wegen hans Carl Schwenden, deß ledig. Schuhmachers ihres respect. leiblichen sohns und bruders wegen deßen Sie de rato & grato cavierten
in gegensein H. Joh: Melchior Zieglers, deß Specirierers, bekanten daß Er hans Jacob Schwend alß Vatter und Sie Philipß, Anna Maria und Anna Catharina deßen Sohn und töchtere alle für sich selbsten
Hauß und hoffstatt sambt einen hind. daran gelegenen Gärttlein, auch allen deren gebäuen begriffen rechten Zugehördten und gerechtigkeit. allhier in der Vorstatt an steinstraßen beÿ alten dreÿ Zehen graben, einseit neben Johann Georg Zittelin dem Krempen, anderseit neben H. Johann Gumbrecht dreÿern deß Umbgelds hinden auff – deß Garttners Garten stoßend gelegen – umb 75 pfund

Le manant Thiébaut Braun de Schiltigheim est autorisé à acquérir une petite maison ruelle des Bonnes-Gens. Il déclare qu’il s’inscrira bourgeois dès que ses moyens le lui permettront (il ne sera pas porté au livre de bourgeoisie)

1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
Dieboldt Braun Vm Consens. 91. 93.
(f° 91-v) Sambstag d. 22. May – Dieboldt Braun Vm Consens
Dieboldt Braun Von Schiltigheim berichtet per Wildt Daß Er Vorhabenß eine geringe behaußung alhier keüfflich an sich Zu bringen, Bitt Vm consens.
Erk. Soll H. deputirt Werden die bericht einzieh.
H. XV.er Weßner Vnd H. Olter

(f° 93-v) Montag d. 24. Maÿ – Dieboldt Braun Vm Consens
Dieboldt Braun Schneider Zu Schiltigheim vberreicht p. Wildten vnderth. Anbringen vnd bitt vmb consens ein hauß so inm Guhtleuth gäßlein in der Steinstraß alhier gelegen, Zu erkauffen wolle, Er, so bald Er beßer beÿ mitteln sein wird, das Burgerrecht erkauffen.
Erk. willfahrt
H. XXI. Mülb et H. Mattheuß Schmidt

Le mousquetaire Jean Jacques Schwend vend la maison 100 livres au tailleur Thiébaut Braun et à sa femme Catherine

1658 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 228-v
(Protocoll. fol. 33.) Erschienen hannß Jacob Schwindt Musquetirer undt hießiger guarnison
in gegensein diebolt Braunen des Schneiders und Catharinæ seines Eheweibs beeder Von Schiltigheim – und Zwar uf den Von Hhn Rhäten und XXI. den. 24.ten Maÿ iüngsthien ertheilten Obrigkeitlichen Consens
Hauß, Hoffstatt, Höfflin, mit allen deren Gebäwen & alhie in Vorstatt Steinstraßen im guttleuth Gäßlein, einseit neben Peter Güntern, Gartnern, anderseit neben wie auch hinden uff weÿl. Adolph Huckhen seel. wittib undt Erben stoßend gelegen so noch umb 20. lb Hn Paul Reichardten Verhafftet (übernohmen) – umb 80. lb

Originaire de Kleinfranckenheim, Thiébaut Braun épouse à Schiltigheim en 1641 Catherine Martin native d’Offendorf
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 13)
1641, 2. Februarÿ. Dieboldt Braun der Schneider, Diebold Braunen von Kleinfranckenheimb hinderlaßener Sohn Vnd Jungfr. Catharina Martins Georgen von Offendorff hinderlaßene dochter (i 9)

Tailleur et manant, Thiébaut Braun vend la maison 120 livres au journalier Marcel Bentz et à sa femme Anne

1674 (4. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 540-v
Diebold Braun der Schneider Schirms Verwanther alhier
in gegensein Martzolff Bentzen deß Tagners und Annæ beÿder Eheleuth
hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen weithen, Zugehördten, Rechten im guttleuth Gäßlein, einseit neben hannß Argen Schirms Verwanthen, anderseit neben Jacob Dräsen dem Tagner, hinden uff weÿl. Adolph Huckhen geweßenen Gartners nunmehr seel. nachgelaßene wittib stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 20. lb herrn Paul Reichardten E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzern Verhafftet – umb 100. lb
[in margine :] Erschienen Salome hacquevillin gebohrne Rueffin wittib, So ohnbevögtigt, So dann Hannß Jacob Rueffen der Saÿler alß Vogt Weÿl. Susannæ gebohrner Rueffin, mit Hannß Jacob Bleÿfuesen seÿlern ehelich erziehlt: und nachgelaßener Kinder, hievor ged. Rueffen deß Cessionarÿ hinterlaßene respec. Tochter Und Enckel, denen die hie Vor cedirt 50. lb Kauffschillings rest allein Von demselben erblich Zugefallen seÿen, haben in gegensein Lorentz Bentzen Vorged. Martzolff Bentzen Nun seel. Sohns und eintzig. Erben (quittung) act. d. 10.ten Julÿ 1706.

Fils du jardinier Laurent Bentz, Marcel Bentz épouse en 1670 Anne Jud, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 200)
1670. Dom. Post Novum Annum 2. Januarÿ. Martzolph Bentz, der Taglöhner, Weÿl. Lorentz Bentzen deß Garttners Vnd Burgern nachgel. Ehl. Sohn, Vnd Jfr. Anna weÿl. Clauß Juden deß Gartners Vnd Burgers allhier nachgelaß. ehl. Tochter. Copulati Mont. 10. Januarÿ (i 214)

Le jardinier Jean Murr vend moyennant 5 livres à Marcel Bentz un terrain à l’arrière de sa maison qui est la dernière d’une rangée de cinq

1688 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 655-v
hans Murr, Garttner an Steinstraß
in gegensein Marzolff Bentzen, deß taglöhners [unterzeichnet] Martz bentz
Einen lären platz /:ohngefehrt Sechs schuh lang und Sechszehn schuh breit:/ hinden an sein deß Verkaüffers hoff, hind. seiner an Steinstraß einseit neben hans Martin leichinger dem Seiler and.seit neb. 5. andern haüßern gelegener behaußung, in der welch. Fünfft. sein deß Kaüffers hauß, welches seinen eingang im Gutleuthgäßen hat d. hind.ste ist, und hind. auch auff d. gekaufft. platz stoßet, geleg. – umb 5 pfund

Marcel Bentz hypothèque la maison au profit du jardinier Michel Drens

1706 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 120-v
Martzolff Bentz Taglöhner
in gegensein Michel Drenß Gartners ahn Steinstraß – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier in der Guthleuthgaß, einseit neben Jgfr. Dieboldin anderseit neben Joh. Ulrich Haß seÿlern hinten auf besagten Haßen

Anne Jud meurt en 1706 en délaissant un fils. Les experts estiment 130 livres la maison dont la propriété n’est justifiée par aucun titre. La masse propre au veuf s’élève à 108 livres. L’actif de la communauté s’élève à 53 livres, le passif à 53 livres.

1706 (31.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 9) n° 205
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güttere, so weÿl. die tugendsame Anna Bentzin gebohrne Judin deß bescheidenen Marzolff Bentzen Garthenmann und taglöhners alhier zu Straßburg geweßene ehel. haußfraw seel. nach ihrem den 6. Januarÿ dießes jüngst angetrettenen 1706. Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsamen Lorentz Bentzen Gartenmanns v burgers alhier der Verstorbenen Seel. mit Vorbenanten Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erzeugten Sohns alß Ihres ab intestato nachgelaßenen einigen Erbens inventirt und ersucht – Actum in der königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 31. Martÿ anno 1706.
Es ist Keine Eheberedung noch Codicill Vorhanden.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Gutleuth gaßen gelegenen In dieß Verlaßenschafft gehörigen vnd hernach beschriebenen behausung befunden word. wie Volgt.
In der Cammer A, In der Cammer B
Eigenthumb ahne einer behaußung. Ein hauß Vnd höfflein, so nebst allen andern deßen Gebäwen, Weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg dero Vorstatt Straßburg ahne dem Guthleütgäßel einseit neben Mstr. Ulrich Haaßen dem Seÿlern anderseith neben Jungfer Dieboldin, hinden auff Vorgedachten Ulrich Haaßen stoßend, Davon gehen Jährlichen Decembris 3. lb d Zinnß weÿ: Jacob Rueffen deß geweßenen Seÿlers seel. Erben so in Capital ablößig mit 65. lb. Ferner 1. lb d Zinnß gibt mann Jahrs auff Joh. Bapt: H. Paul Helbig dem Goldschmidt so in hauptguth anzulößen mit 20. lb, So dann 1 lb 5 ß d Zinß reicht mann Jährlichen auf Weÿhenachten Michel Trenßen dem Garthner ahne Steinstraß ablößig mit 25. lb. Summa der auf solcher behaußung hafftender beschwehrten trifft 110. lb. Sonsten freÿ Ledig und eigen und über obige beschwerden durch der Statt Straßburg geschwornen herren Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung sub dato 30. Martÿ 1706. annoch æstimirt pro 20. lb d. Darüber hat sich für dießes mahl nichts schrifftliches befunden.
Abschatzung den 30. Martÿ 1706. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Martzloff bentz taglöhner ist eine behausung alhier in der Statt Strassburg in der Steinstraß guthleuth gaßßlein gelegen einseits neben Meister Ulrich Haaß Seÿler anderseits neben der Jungfraw dieboltin hinden auch auff Vorgedachten Haaß stoßend Welche behausung und höfflein sambt aller gerechtigkeit solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ hundert und Sechzig Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 32, Sa. Silbergeschmeidts 6 ß, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 20, Summa summarum 53 lb – Schulden 53 lb, Compensando 7 ß

La maison revient au fils Laurent Bentz qui épouse en 1701 Salomé, fille du journalier Valentin Münck : contrat de mariage, célébration
1701 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 492-v
(Eheberedung) Lorentz Bentz der ledige Taglöhner an Steinstraß mit beÿstand Martzolff Bentzen auch Taglöhners ane Steinstraß und burgers seines leiblichen vatters alß hochzeiter an einem
So dann Jgfr. Salome Valentin Mincken auch Taglöhners Und burgers allhier leibliche tochter mit beÿstand ged. Ihres leiblichen Vatters alß hochzeiterin am andern Theÿl
[unterzeichnet] lorentz bentz, Martz loff bentz, Veilten Minckh

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 109)
1702. Dominica Sept: et Sexag: proclamationi sunt Lorentz Bentz der tag Lohner Martzloffen Bentzen deß burgers und taglöhners allhier Ehl. Sohn und Jungfr. Salome, Valentin Minnckel deß burgers Vnd Taglöhners allhier Eheliche Tochter, Copulati sunt Mittw. d. 22. feb. [unterzeichnet] Lorentz bentz als hochzeiter, s das ist daß beÿ Zeichen der Jungfr. hochzeiterin (i 111)

Salomé Münck meurt en 1705 en délaissant pour héritiers ses parents avec lesquels le veuf déclare qu’il va passer une convention sur la succession. L’inventaire est dressé dans la maison du sellier Ulric Haas au Faubourg de Pierre. La masse propre au veuf s’élève à 14 sols, celle des héritiers à 30 livres. L’actif de la communauté s’élève à 19 livres, le passif à 4 livres
1705 (23.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 7) f° 167
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güettere, Un Veränderter und Veränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿlandt die Ehren und tugendsamme Salomea gebohrne Minckin, deß Ehrsam und bescheidenen Lorentz Bentzen, gartenmanns und burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr. nach ihrem den 27.ten Januarÿ dießes ohnlängst angetrettenen 1705.ten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsammen und bescheidenen Valentin Müncken taglöhners und der Ehren und tugendsamen Salomeæ gebohrner Fuchßin beeder Eheleuthen und burgern alhier Zu Straßb. als der Verstorbenenn seeligen Leiblicher Eltern und hinderlaßener rechtsmäßiger Erben mit assistentz deß Wohl Ehrenvesten rechtsgelehrten und Großachtbaren Herrn Joh: Heinrich Lang deß ältern berühmbten Notarÿ publ. Ihres erbettenen beÿsitzers Inventirt und ersucht – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 23.ten Februarÿ Anno 1705.
Bericht wegen deß Wittibers und der verstorbenen seeligen einander in den Ehestand Zugebrachten Nahrung. Zuwißen, obzwar wohlen in nechst Vorher einverleibter Eheberedung expresse versehen, daß beederseiths in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen hätte ordentlich Inventirt werden sollen, so ist solches demnach nicht beschehen, derowegen mann sich in ersuchung dießer Verlaßenschafft daß von dem Wittiber und der Verstorbenen seeligen Eltern alß dero hinderlaßener Erben darüber ertheilten bericht bedienen müßen, Welche auch weilen solche Ehe nicht Lang gewähret und also von bederseiths unveränderten Nahrung gar Wenig abgegangen, nicht Verlangt haben, daß wegen der manglend. posten die Ergäntzung in dießes Inventarium gebracht Werden solle sondern seÿndt Willens sich deßelben mit einander güethlich. Zu vergleichen.

Inn einer alhier in der Statt Straßburg ahne der Vorstatt Steinstraß gelegenen Johann Ulrich Haaßen dem Seÿler v. b. eigenthümlich zuständigen Von dem Wittiber bewohnenden behaußung befunden Worden wie Volgt
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Des Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 14 ß
Der Erben Unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 26, Sa. Guldener ring Vnd Silbergeschmeids 4, Summa summarum 30 lb
Das gemein verändert und theilbar Guth, ß haußraths 16, Sa. blumen auf dem feld 2, Summa summarum 19 lb – Schulden 4 lb, Nach solchem abzug 15 lb
Verstallung und Beschluß summa Inventarÿ 46 lb

Laurent Bentz vend la maison 175 livres à Marie Huber née von Trienbach

1706 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 502
(175) Lorentz Bentz taglöhner
in gegensein Mariæ Hueberin geb. Drienbächin beÿständlich H. hanß Nartzen G. ahn Steinstraß Dero vogts
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Steinstr. im guthleuth gässlein, einseit neben Jgfr. Dieboldin anderseit neben Ulrich Haaß seÿlern hinten auf eundem – um 175 pfund

L’acquéreuse hypothèque aussitôt la maison au profit de Marie Salomé Braun veuve Schatz pour en régler le prix

1706 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 502-v
immediate supra stehende kaüfferin beÿständlich wie daselbst [Maria Hueberin geb. Drienbächin beÿständlich H. hanß Nartzen G. ahn Steinstraß dero vogts]
in gegensein Mariæ Salome Braunin wittib geb. Schatzin beÿständlich H. Joh. Schatzen handelsmanns dero Curatoris – schuldig seÿe 200 pfund zu erkauffung infra versetzten haußes
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eÿgen

Fils du jardinier Jean Philippe Huber, Michel Huber épouse en 1677 Marie, fille du jardinier Jean von Trienbach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 270-v n° 16)
1677. Dom. Pentecostes 3. Iunÿ. Michael Huober der Gartner an St. Str. Weÿl. hn Hannß Philipps Huober Gartners an Stein Straß Vndt Burgers allhier nachgelaß. ehl. Sohn Vndt fr. Maria Weÿl. hn Hanß von Trienbach Gartners an St. St. v. burgers allhier nachgel ehl. Tochter (i 284)

Michel Huber, pauvre et misérable, demande à être admis à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux administrateurs de l’hôpital.
1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Michel Huber der gartner vmb auffnahm in den Spittahl. 171.
(p. 171) Mittwoch den 22.sten Xbris 1711. – S. nôe. Michaël Hubers burgers vnd gartners allhier Ersch. hannß Jacob Götz deßen hauß meister, jmplorant befindet sich in einem erbärmlichen Zustand vndt vor die größte armuth beÿ Ihme dergestalt. daß Er in einer Kalten Kammer Kranckh darnieder ligen müße, bittet dahero Ihen in dem hospital Zu erkennen.
Erk. wirdt das geschäfft ahne die Hrn pfleger des mehrern Hospitals ad examinandum gewießen Vndt dero dexterität überlaßen, Hr Rathherr Erhardt Vndt Hr. Rathh. Baer.

Marie von Trienbach veuve Huber hypothèque la maison au profit de Daniel Voltz, jardinier au quartier des Charrons

1713 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 167-v
Maria Hueberin wittib geb. Von Trienbach mit beÿstand H. hannß Nortzen Gartners ahn Steinstraß Ihres Vogts
in gegensein Daniel Voltzen Gartners Unter wagnern – schuldig seÿe 15 pfund
unterpfand, ein hauß cum appertinentÿs in der Steinstraß im Guthleuthgäßlein, einseit neben Jfr dieboldin anderseit neben Conrad Reiffen Metzger hinten auff eben denselben (und feld)

Marie von Trienbach veuve Huber vend la maison 150 livres au farinier Jean Rosenstiel et à sa femme Salomé Botz

1714 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 325
(150) Maria Hueberin wittib geb. Drienbächin beÿständlich hanß Nartz G. ahn St. ihres Curatoris
in gegensein Joh: Roßenstiel melmann und Salome geb. Botzin
hauß höfflein hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Steinstraß im guthleuth gäßlein, einseit neben den Dieboldischen E.E. anderseit neben Magnus dem metzger hinten auf eumdem – um 150 pfund

Fils d’un cultivateur de Mundolsheim, Jean Rosenstiel épouse en 1710 Salomé, fille du fossoyeur et mesureur de charbon Jean Jacques Botz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 20-v)
1710. d. 10. Septemb. seind Ehelich eingesegnet Word. Johannes Rosenstiel lediger Weißbeck Weiland Niclaus Rosenstiels geweßenen Burgers vnd Ackersmanns Zu Mundoltzheim nachgelaßener Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Salome Weiland Johann Jacob Bautzen gewesenen burgers und Todtenträgers auch Kohlenmessers nachgelaßener Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannß rosenstehl als hochzeder, + dießes ist der hochzeiterin Zeichen (i 23)

Jean Rosenstiel devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1710, 4° Livre de bourgeoisie f° 779
Johannes Rosenstiehl der beck, Von Mundolßheim, weÿl. Niclauß Rosenstiehl gew: ackermanns daselbst sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Salome Pautzin p. 2. gold fl. 16 ß. Wird beÿ den becken dienen. Juravit d. 25. Dito [7.bris] 1710.

Les Quinze accordent à Jean Rosenstiel le droit de vannage devenu vacant par la mort de Michel Schuber sur recommandation de la Lanterne et des Boulangers
1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
(f° 255) Sambstags den 8.ten Novembr. 1710. Johann Roßenstiehl pt° Wannenrechts
K. nôe Joh. Roßenstiehl burgers alhie, prod. Zunfftschein von E.E. Zunfft Zur Lucern vnd der Becken mit unterth. bitt Ihme das darinn enthaltenen vacirende Wannen recht Michael Schubers gn. Gedeÿen Zu laßen. Erk. Willfahrt.

Jean Rosenstiel devient tributaire chez les Boulangers le 10 décembre 1710
1710, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 91-v) Mittwochs, den 10. Decembris – Neuzünfftiger, dt 2 lb 16 ß
Johannes Rosenstiel von Mundolsheim legt Burger: und Stallschein vor, bittet umb das Zunfftrecht, will den Mehlhandel treiben. Erkant, soll vor alle Gebühr 3 lb erlegen, alsdann willfahrt.

Le farinier Jean Rosenstiel et Salomé Botz hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Brand née Schatz pour régler le prix de reconstruction

1714 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 512
Johannes Roßenstiel der Melmann und Salome geb. Botzin mit beÿstand Johann Kuglers Stattkupfferschmidts und Johann Scheurings Schloßers
in gegensein Fraun Mariæ Salome Brandin wittib geb. Schatzin so unbevögtigt mit beÿstand hrn. Ernst Friedrich Mollingers handels Manns Ihres Tochtermanns – schuldig seÿen 125 pfund, daß obiges geld zu erbauung ged. hauses gelühen
unterpfand, hauß höfflein hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, weithen und Zugehörden allhier in d. Steinstraß im gutleuth gäßlen, einseit neben dieboldischen Erben anderseit neben Magnus Metzger hinten auf ihme

Autre hypothèque au profit du marchand Jean Nicolas Gambs

1714 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 686
Joh: Roßenstiel meelmann und Maria Salome geb. Botzin beÿständlich Joh: Kugler Kupferschmidts und Joh: Scheuring schlossers
in gegensein H. Joh: Nic Gambs handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung cum appertinentÿs im guthleuth gässel, einseit neben Joh: Georg Magnus metzger anderseit neben Klupfer dem musico hinten auff ihn Magnus

Jean Rosenstiel et Salomé Botz hypothèquent la maison construite à neuf au profit de Marie Salomé Brand née Schatz

1715 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 37
Johann Rosenstiel Meelmann und Salome geb. Botzin mit beÿstand Johann Kuglers Statt Kupfferschmids Und Niclaus Leiningers Schneiders Und sigristen zu St Niclaus
in gegensein Frn Mariæ Salome Brandin Wittib geb. Schatzin mit beÿstand H. Ernst Friedrich Mollingers Handelß Manns Ihres Tochtermanns weilen Unbevögtigt – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ein neuerbautes Hauß, Höfflein, Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in der Steinstraß im Guthleüthgäßlein einseit neben Klopffer Musico et Cons. and. und hind. auff Hanns Georg Magnus stoßend gelegen,
So dann Hauß und hoffstatt cum appertinentÿs in ged. Gäßlein einseit neben Veltin Münck anderseit neben Abraham Sigfried hinten auf ged. Magnus

Jean Rosenstiel et Salomé Botz vendent la maison 225 livres au sacristain Adam Burand et à sa femme Marie Barbe Andres. La vente suivante indique que la transaction a été annulée

1716 (29. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 695-v
(225) Joh. Roßenstiel meelmann und Salome geb. Botzin beÿständlich niclaus Leininger schneiders und sigrist beÿ St Niclaus ihres vogts
in gegensein Adam Burant Sÿgrist beÿ jungen St Peter Maria Barb. geb. Andreßin
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten in der steinstraß im guthleuthgässlen, einseit neben Christoph hermanns wittib anderseit neben Valentin Minck hinten auf Bechtoldische wittib und EE – um 100 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 25 pfund

Jean Rosenstiel et Salomé Botz vendent la maison à Jean Paul Tromer, notaire et receveur de l’hôpital des Vérolés

1720 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 422
(550) Johann Roßenstiel Meelmann und Salome geb. Bozin
in gegensein hrn Johann Paul Tromers Not. publ. und schaffneÿ verwesers im Blaterhauß
eine kleine neu erbaute behausung zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Steinstraß im Gutleuthgäßlein einseit neben Johann Michael Klopffer Musicanten anderseit neben Magnus dem Metzger hinten auff Ihn Magnus – daß Sie verkäufer obiges hauß noch ein jahr lang von dato an lehnungsweiße bewohnen sollen – um 16 pfund 350 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 100 pfund

Les experts de la ville estiment la maison 151 livres lors de l’inventaire dressé en 1728 après la mort de Catherine Otto et 275 livres lors de celui de Jean Paul Tromer en 1736.

Les héritiers de Jean Paul Tromer vendent la maison 400 livres au boucher Jérôme Ackermann et à sa femme Catherine Huck

1744 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 477-v
H. Georg Friedrich Zeÿßolff der handelsmann als mandatarius seines tochtermanns H. Johann Paul Tromer Pfarrers zu Gottesweiler und erstgemelten H. Pfarrers Tromer schwester Fr. Margaretha Salome geb. Tromerin weÿl. H. Johann Melchior Erhard gewesten pfarrers zu Bischheim am Saum wittib mit beÿstand vorgemelten H. Zeÿßolff
in gegensein Hieronÿmus Ackermann des metzgers und Catharinæ geb. Huckin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Steinstraß im gutheut: gäßlein, einseit neben Johann Jacob Sommer dem kieffer, anderseit neben Magnus dem metzger hinten auff denselben – als ein vätterlichen erbguth – um 400 pfund

Originaire de Wettringen près de Rothenburg sur la Tauber, Jérôme Ackermann épouse en 1730 Catherine Huck, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1730 (27.2.), Not. Courtz (6 E 41, 461) n° 25
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafften und Achtbahren Herrn Hieronimus Ackermann dem ledigen Metzger von Rothenburg an der Tauber gebürtig, Weÿ: Michel Ackermann und Anna Maria Ackermännn beeder seel. nachgelaßenen eheligen Sohn alß dem Hochzeiter an Einem
und die Viel Ehr: und Tugendsamen Jungfrauen Catharina Huckin Weÿl. Herrn Friderich Huck geweßenen burger und biersieders alhier seel. mit Frauen Aurelia Huckin gebohrner Neustöcklerin eheligen Tochter alß der Hochzeiterin Andern Theil
So geschehen Straßburg den 27. febr. 1730. [unterzeichnet] hieronimuß Ackerman allß hoch Zeiter, + der Jgfr. hochzeiterin eigenhändig gemachtes Zeiche

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 215-v n° 1224)
Anno 1730. den 3. Maii seind in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Hieronÿmus Ackermann der ledige Metzger und burger alhier, weÿland Michel Ackermann deß burgers Zu Rotenburg an der Tauber hinderlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Anna Catharina weÿl. Johann Friderich Huck deß gewes. burgers und biersieders alhier hinderlaßene ehl. tochter [unterzeichnet] Hieronimuß Ackerman alß hochzeiter, x diss Zeichen hat gemaht die hochzeiterin, stepann ackermann alls bruder des hozohters (i 220)

Jérôme Ackermann devient bourgeois par sa femme quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu des Bouchers
1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 957
Hieronimus Ackermann d. Metzger Von Wetteringen beÿ Rottenburg ahn d. Tauber geb. erhalt d: b. von seiner ehefr: Anna Catharina weÿ: Johann Friderich Hucken gewesene, b. undt biersieders allhier hint: tochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. bluem dienen. Jur. d. 13. Maÿ 1730.

Jérôme Ackermann sollicite auprès des Quinze une dispense pour être admis parmi les grands tributaires avant le délai prévu, c’est-à-dire Carnaval de l’année suivante. Il argue qu’il est bourgeois, marié, et qu’il a été garçon boucher sept années durant. La tribu déclare qu’elle n’a refusé que pour observer le règlement. Les Quinze accordent la dispense moyennant paiement d’un droit.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
Hieronimus Ackermann Ca. E. E. Zunfft zur Blumen
(p. 213, fragmentaire) Sambstag d. 10. Junÿ 1730.
(p. 226) Sambstag d. 17. Junÿ 1730. – Hieronimus Ackermann Ca. E. E. Zunfft zur Blumen
Obere Handwerck herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Hieronimus Ackermann der burger undt Metzger allhier den 6. huj. beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur bluhm sich angemeldet und gebotten, daß Weilen er den 23. feb. jüngst alß Groß Zünfftig sich einschreiben laßen, Ihne Zu Verpflichten, worauff aber Erkandt worden, Weil vor gegenwertiges Jahr die von Gn. Hrn. den XV. geordnete Zahl Zu verweißen, von welchem bescheid er an Mghh. appellirt undt d. 10. huj. sein Appellations Schrifft, mit beÿlagen Sub N. 1, 2 et 3. producirt, und gebetten weil er in solcher Zeit so viel alß nichs Zu verdienen wüßte, er auch burger, Verheurathet auch 7 Jahr alß Metzgerknecht gedienet & dispensando ex gratia Zu erkennen, und außzusprechen, daß dieße Appellation Zu recipiren, undt Er, Appellant, Zu dem großen Zunfftrecht E. E. Zunfft Zur Blumen, ohne biß Faßnacht künfftigen Jahrs Zu Warten admittirt werden möge. Worauff gedachte Zunfft Zur Mündlichen Verantwortung umb Depuatat. gebetten, so auch willfahrt worden, beÿ welcher besitzung der Appellant sein petitum wiedergohlet.
Nahmens der Zunfft habe H. Joh: Adam Mehler Jun. alß Zunff Meister (p. 227) und Joh: Carl Gäckler geantwortet, daß Zwahr der tour an Gegner est auff nächst Kommend Faßnacht Kähme, allein sie wolten die Dispensation Mghh. überlaßen, und nur dießes gebetten haben, Mgh. möchten der Zunfft eingedenck. sein.
Auff seithen der Hh. Deputirten seÿe davor gehalten worden, daß der Appellant Zu dem Großen Zunfftrecht dispensando Zu admittiren seÿe, jedoch mit dem anhang daß er pro dispensatione 3. lb. halb der Statt und halb der Zunfft beneben die unkosten Zu erlegen schuldig sein solle, die genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jérôme Ackermann et sa femme obtiennent des Quinze remise de moitié de l’amende qui leur a été infligée
1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
(p. 322) Sambstag d. 21. Maÿ 1740 – Moss. nôe Hieronimis Ackermanns b. und Metzgers Ehefrawen Annæ Catharinæ gebohrner Huckin prod. Underth. Memoriale mit beÿlagen Sub lit. A. et B. sambt der helffte von der angesetzten Straaff mit 6 fl. bitt umb gn. nachlaß der übrigen helffte. Erkandt, wird ex gratia die übrige helffte nachlegaßen, mit Comination.

Les fabricants de chandelles se plaignent auprès du corps des chandeliers que Jérôme Ackermann achète du suif à d’autres bouchers pour en faire des chandelles. Jérôme Ackermann demande qu’on en apporte la preuve tout en convenant avoir acheté du suif de mouton. Les demandeurs s’en remettent aux déclarations d’un boucher qui ne comparaît pas bien qu’il ait été convoqué. L’affaire n’a pas de suite
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
Lichtermacher Ca. Hieronymus Ackermanns Ehefr.
(f° 136-v) Dienstags den 11.ten Septembris Anno 1753 – Lichtermacher Ca. Hieronymus Ackermanns Ehefr.
Johann Jacob Strohl, Johann Jacob Braun und Johann Jacob Schnitz, die dreÿ dißorts Leibzünfftige Lichtermacher Klagen wieder Hieronymus Ackermann des Klein Fleisch Metzgers und burgers allhier Ehefrau, daß Sie Unschlitt von andern Metzgern Kauffen und daraus Liechter fabricire und verkauffe, bitten Abstraffung.
Beklagte zugegen negirt die Anklag und bittet deßhalben beweißthum, gestehet aber danoch, daß Sie aus hämeln Unschlitt Lichter gemacht und an ihre Kunden Verkaufft habe.
Jacob Strohl der eine Kläger replicirt daß N. Schaffner der Groß Fleisch Metzger ihme selbsten gesagt, daß die beklagte ihm rindern Unschlitt abgekaufft habe, um Lichter daraus Zu machen.
Erkandt, solle gedachter Schaffner vor das nächste Gericht beruffen, und hierüber angehört, daruaffhin Erkandt werden was rechtens.

(f° 143) Mittwochs den 7.ten Novembris Anno 1753 – Mehrgemelter Strohl der Lichtermacher vor sich und im Nahmen seines Mit Consorten wiederholet noch weiter, die besagten 11.ten Septembris jüngst wieder Hieronymi Ackermann, des Kleinfleisch Metzgers und burgers allhier Ehefrau vorgebrachte Klag welchergestalten dieselbige Unschlitt von denen Metzgern Kauffe, daraus Liechter fabricire und solche wieder verkauffe bittet Abstraffung, refusis Expensis.
Weilen N. Schaffner, dem Metzger, so zu dießem Gericht hätte Gebotten werden sollen um vorheriger Klag halben zeugnis abzulegen, durch den dißortigen Oberbüttel aus veranlaßen des Klagenden Strohlen nicht angesagt worden, Alß Wurde Erkandt, sollen die samtliche Kläger nebst der Beklagten und dem gemeldten Schaffner nichmalen für das nächste Gericht citirt werden und wann als dann die Kläger ihr Vorbrigen nicht erweißen Können, so sollen dieselbige die Unkosten Zu erlegen haben.

Jérôme Ackermann demande le droit de retirer chaque semaine une certaine quantité de suif pour en faire des chandelles. Il y est autorisé eu égard à son grand âge à condition expresse qu’il n’achète de suif à aucun boucher
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
Hieronÿmus Ackermann pt° Unschlitts aus der Magazin
(p. 122) Sambstags den 20. Martii 1762. Hieronÿmus Ackermann pt° Unschlitts aus der Magazin
Idem [Faust] nôe Hieronÿmus Ackermann des burgers und Metzgers prod. unth. Memoriale und bitten handelt auch inhalts. Erkandt, Obere Unschlitts herren.

(p. 179) Sambstags d. 10.ten Aprilis 1762. Obere Unschlitts herren laßen durch Hn Secretarium Stædel referiren, es habe Hieronÿmus Ackermann der hiesige und und Metzger d. 20.ten Martii jüngst ein unterth. Memoriale und bitten beÿ Mghh. übergeben, dahin gehend hochdieselbe geruheten gnädig Zu verordnen, daß ihme ein hinreichendes quantum Unschlitt aus dem Magazin wochentlich gegen gewohnliche Gebühr Verabfolget werden solle. Auff geschehene Weißung habe sich der Implorant auf den inhalt seines memorialis bezogen.
Ex officio seÿe Zu dieser Deputation beruffen worden Herr Rathh. Johann Valentin Schneeganß, welcher nôe E. E. Zunfft der Blum declariret, daß er wieder des Imploranten begehren in betrachtung seines alters und überige umbstände nichts einzuwenden habe, wofern derselbe sich der ordnung gemäß verhalte, und das ihme von Mghh. accordirte quantum Unschlitts von der Magazin und nicht wieder ordnung von metzgern oder sonsten woher nehmen Werde.
Beÿ untersuchung der Sache hätten die Herren Depp. darfür gehalten, daß weilen der Implorant wegen hohem alter Zu anderwärtiger schwehrer arbeit entkräfftet und sein stück brod sonsten zu gewinnen außer Stad, auch dieses beneficium Zu keiner Weitern consequenz gereichen Könne, demselben in ansehung seines hohen alters und ex speciali gratia vor ihn und seine persohn wochentlich ein Centner Unschlitt Zu Verfertigung der Lichter Könnte gereicht werden, unter der bedingung jedannoch, daß Er beÿ Verlust dieses Beneficii Kein Loth unschlitt beÿ Metzgern nehmen solle. Die Confirmation Mfghh. anheim stellend, Erkandt, Bedacht geflgt.

Jérôme Ackermann est admis à l’hôpital
1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
Hieronymus Ackermann der burger und metzger, Johann Georg Maurer der Meehlmann und Anna Salome Bergerin werden in den spithal recipirt. 31.
(p. 31) Montag den 1.sten Martii 1773. Mühlberger nê Hieronymi Ackermann des metzgers, Joh: Georg Maurer des Meehlmanns und Annæ Salome Bergerin der ledigen samtlich hießig verburgerter prod. unterth. Memoriale juncto petito mit beÿl. sub litt. A. B. C. et sub adjunctis sub N° 1 biß 13 inclusive puncto gnädiger aufnahm in den Mehrern Hospithal.
Nach angehörtem voto des H. general advocat Moggen, welcher auf die gebettene wilfahrung angetragen, wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, werden samtliche Imploranten puncto gebettener aufnahm und respectivé beibehaltung in dem mehren Hospital ane die hochansehnliche Herren Pflegere alda, umb gegen einbringung ihres sowohl gegenwärtigen als etwa in Zukunft überkommenden Vermögens alda aufgenommen und lebtägig verpflegt zu werden gewießen.
Depp. H. Rathh. Riehl, H. Rathh. Pick

La maison revient à sa fille Marie Marguerite Ackermann qui épouse en 1770 le passementier Jean Philippe Hægel : contrat de mariage, célébration

1770 (20.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 907
Eheberedung-persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Johann Philipp Hägelin, der ledige Paßmentirer, Mr Samuel Hägelin des Paßmentirers und brs. alhier mit Frn. Barbara geb. Neubaurin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeitern unter assistentz solchen seies eheleib. Vaters ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Maria Margaretha Ackermännin, Mr Hieronimus Ackermann des Metzgers und brs. dahier mit Frn. Anna Catharina geb. Huckin ehelich erziehlte tochter als Jgfr. Hochzeiterin
Straßburg Dienstags den 20.ste Februarÿ A. 1770 in mein Notarÿ ane dem alten Weinmarckt gelegenen behaußung Zum drescher genannt.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 216 n° 935)
Im Jahr 1770. Mittwoch den 14. Novembris sind nach zweÿmähliger ordentlicher proclamation und ausrufung Zu St. Thomæ in eben der Kirche ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Philipp Hägelin der ledige Paßmentirer und burger allhier, Samuel Hägelin des Paßmentirers und burgers allhier ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Margaretha Ackermännin, Hieronimus Ackermanns des Metzgers und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Philipp hägelien als hochzeiter, Maria Margaretha Ackermännin Als hochzeiterin (i 220)

Jean Philippe Hægel devient tributaire au Miroir le 7 octobre 1771.
1771, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 67) Montags, den 7. Octobris 1771 – E. Leibzünfftiger
Joh: Philipp Hägelin, des Samuel Hägelin, diesortigen Paßmentirer meisters,ehl. Sohn ist auf nachzulüfferen Versprochenen Stallschein vom 15. Aprilis jüngst gegen Erlag 1 lb d leibzünfftig als Paßmentirer meister aufgenommen worden. dt. & prom.

Marie Marguerite Ackermann veuve de Jean Philippe Hägele hypothèque la maison au profit du maître d’école Charles Maximilien Fritz

1801 (1 fructidor 9), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 912
b. Maria Margaretha Hägele geb. Ackermann weil. Johann Philipp Hägele gew. Paßmentirers alhier Wb. beÿständl. b. Johann Gottfried Redslob Seidenhändlers alhier
daß Sie dem b. Carl Maximilian Fritz Religions lehrer in Barr aufrichtig und redlich schuldig worden seÿe 300 francs
Vnderpfand, ihre allhier Zu Straßburg an der Vorstadt Steinstras am Gutleutgäßlein N° 48 gelegenen behausung und hoffstadt einseit neben b. Zeÿß Weber, 2. seit neben b. David Trienbach Gartner, hinden auf br. Magnus Ziehend, so iht der Schuldnerin Versicherung Zufolg leedig eigen – Straßburg den 1. fructidor Neun.

Autre hypothèque entre les mêmes

1803 (21 floreal 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1345 (4424)
b. Maria Margaretha Hägele geborene Ackermann weiland Johann Philipp Hägele gewesener Paßmentirers Wittib beÿständlich b. Georg Zeÿß leinenwebers allhier
daß Sie dem b. Carl Maximilian Fritz Religions lehrer in der Protestantischer Gemeind Zum alten S. Peter allhier ferner aufrichtig und redlich schuldig worden seÿe 100 francs
Vnderpfand, ihre allhier Zu Straßburg am Gutleutgäßlein N° 48 gelegenen behausung höflein und Stallung einseit neben ihme Zeiß anderseit neben David Trienbach Gartner hinden auf b Magnus Ziehend, so niemand anders Verpfändet – Straßburg den 21. floreal im eilften jahr

Les créanciers de Marguerite Ackermann font vendre la maison par enchère judiciaire. Le maréchal ferrant Thiébaut Zeiter s’en porte acquéreur

1819 (5.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 122, n° 35
Tribunal Civil de Première Instance, il a été procédé à la vente et adjudication par expropriation forcée de la maison saisie sur Marguerite Ackermann veuve de Jean Philippe Naegelin, journalier – Cahier des Charges, Me Bloechel avoué du Sr Thiébaut Zeiler, maréchal ferrant, en qualité de cessionnaire des héritiers de Jean Jacques Kolb, marguiller rue du Temple Neuf, celui ci l’ayant de Jean Gaertner, journalier, et Ursule Willmann femme de Michel Verius, peignier, que led. Zeiler est créancier de Marguerite Ackermann d’une somme principale de 1200 francs suivant cession passée devant le notaire Stoeber le 7 avril 1807
Me Bloechel avoué
Déclaration de command du 9 septembre, pour Thiébaut Zeiter, maréchal ferrant
Désignation de l’immeuble saisi, une maison sise à Strasbourg rue des Bonnes gens n° 48 dans le Fauxbourg de Pierre, d’un côté les héritiers de David Trienbach, d’autre Georges Zeys, devant la rue, derrière le Sr Peterling, consistant en un rez de chaussée où il y a un poele à une croisée qui donne dans ledit corridor, en entrant à gauche il y a une chambre à une croisée qui donne dans la cour du voisin, au dessous est la cave non voutée, ce corps de logis est occupé par le Sr Pfeiffer, charpentier. Le premier étage est composé d’un poele, buanderie, deux croisées sur le devant de l’autre côté d’un poele et la cuisine qui a une croisée qui donne dans la cour, le corps de logis est occupé par la partie saisie, au dessus il y a deux chambres chacune a une croisée qui donne dans la cour et une sur le devant également occupée par la partie saisie, au dessus desd. chambres il y a des greniers, en face de cette maison se trouve une petite cour fermée d’une cloison, à côté du premier bâtiment est un autre petit bâtiment servant d’écurie, tous ces bâtiments sont batis en bois, briques, pierre, argile et chaux couvert de tuiles et sont situés sur un fond d’environ 3 ares, ladite maison est évaluée à un produit net dans la matrice du role de la contribution foncière à 45 fr et imposé pour la présente année à 7 fr 45 – mise à prix 100 fr – le 14 avril 1819
adjudication préparatoire du 3 juillet – Adjudication définitive 9 septembre – 100 fr

Thiébaut Zeiter et Madeleine Schrœder vendent la maison lors du contrat de mariage passé entre Michel Zeiter natif d’Uhrwiller et Marguerite Kantzer

1823 (24.6.), Strasbourg 4 (55), Me Hatt n° 1108
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Zeiter, tisserand, fils majeur de feu Georges Zeiter, cultivateur à Uhrwiller, et de Marguerite Kiel
Marguerite Kanzer fille majeure de feu Jean Kanzer, cultivateur à Uhrwiller, et de Marie Lenz femme actuelle de Jean Hieronimus, cultivateur à Uhrwiller
reconnaissance de Marguerite Kantzer née à Uhrwiller le 12 février 1814
art. 5, sont aussi comparus Thiébaut Zeiter maréchal ferrant et Madeleine Schroeder de Strasbourg, lesquels vendent aux futurs époux une maison à rez de chaussée et un étage, cour, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Fauxbourg de Pierre rue des Bonnes Gens n° 48, d’un côté Georges Zeiss tisserand, d’autre la veuve Bitterlin tonnelier derrière la veuve Bitterlin – acquis par adjudication au tribunal de première instance par expropriation poursuivie contre Marguerite Ackermann veuve Haegelin le 9 septembre 1819 et déclaration de command – moyennant 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 124-v du 26.6.



Jean Paul Tromer, notaire et secrétaire, et (1693) Sophie Catherine Otto – luthériens


Fils du notaire Jean Thomas Tromer, le notaire Jean Paul Tromer demande en 1685 à être dépositaire des actes de son père que le Magistrat lui attribue en commun avec son demi-frère pour pouvoir subvenir aux besoins de leur mère. Jean Paul Tromer est secrétaire adjoint (1691) puis secrétaire en titre (1700) de l’aumône Saint-Marc et receveur de l’hôpital des vérolés. Il épouse en 1693 Sophie Catherine Otto, originaire de Héricourt, fille du surintendant du comté et seigneurie de Horbourg et Riquewihr, qui meurt le 5 juillet 1728. Bien qu’il n’exerce pas et ne soit pas secrétaire de tribu, il déclare en 1718 vouloir conserver son poste de notaire pour pouvoir expédier les actes de son père et de son frère. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment en 1727 fabricien de la paroisse Saint-Pierre-le-Vieux. Jean Paul Tromer meurt à l’âge de 72 ans le 10 janvier 1736.

Maison de fonction
Maison de recette de la fondation des vérolés, rue Saint-Jean (actuel quai Charles-Altorffer)

Maison en propriété
1720, ruelle des Bonnes-Gens au faubourg de Pierre (II 106, voir le 28, rue des Bonnes-Gens)
1733, rue Brûlée

Enfants

  • Marguerite Salomé, épouse (1720) Jean Michel Stuber puis (1722) Jean Melchior Erhardt tous deux pasteurs à Bischheim
  • Jean Paul, pasteur à Goxwiller, épouse (1735) Catherine Elisabeth Zeissolff


Signature au bas d’un acte de 1688 (AMS cote 64 not 9)


Le notaire Jean Paul Tromer demande d’être dépositaire des actes de son père Jean Thomas Tromer aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie

1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
Johann Paul Tromer Umb conferirung seines Vatters Notariat geschäfft. 86.
(p. 86) Sambstags d. 9. Junÿ 1685.Mrb. nôe Johann Paul Tromer, Not. prod. Unterth. Supplicat. und bitten, Umb conferirung der, von seinem Vatter weÿl. Johann Thomas Tromern, Notm. hinterlaßene Notariat und Inventir Geschäfft. Erk. an die Obere Cantzleÿ Herren gewießen.
Herr XV. Städel, Herr Georgi

Jean Paul Tromer demande d’être dépositaire des actes de Jean Frédéric Medler aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.
Il expose quelques jours plus tard que le syndic royal Jean Christophe Güntzer lui a confié ainsi qu’à son demi-frère les actes de leur père Jean Thomas Tromer trois ans auparavant pour subvenir aux besoins de sa mère mais que son demi-frère s’est exclusivement réservé la garde des actes sans pour autant remettre à la veuve une part des revenus. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient le différend concernant l’entretien de la veuve aux préposés des tutelles.

1688, Conseillers et XXI (1 R 171)
Joh: Paul Tromer Notarius. 234. 235.
(p. 234) Sambstags den 3. Julÿ. G. Erschienen Johann Paul Dromer Notarius publ. bitt vth. vermittelst überreicht. memorialis Ihme die schon lang in suspenso gebliebene Notariatgeschäfften weil. H. Medlern seel gndig Zukhommen Zu laßen.
Erkant, Ahne die Obere Cantzleÿ Herren gewießen.
Rathh. Friderici und Spatz

(p. 235) Montags den 5.° Julÿ 1688. Tromer Ca. den ältern bruder pt° alimentations der Mutter und extradit: auch communication der gemeinen documentorum
Erschienen Johann Paul Tromer Notarius, bittet vermittelst memorialis, nachdem Er vor 3 Jahren umb gnädige conferirung weil. Notarÿ Johann Thomæ Tromern seines seel. Vattern angehalten und permission von herrn Syndico Güntzern bekhommen Zu beßerem außkhommen seiner noch lebenden Mutter neben seinem Einbändigen bruder sich der geschäfften anzunehmen, dieser letztere aber nicht allein den größern nutzen darauß gezogen, sondern auch der gemeinen documentorum proprio authoritate sich angenoßen und Zu seinen handen genommen, unterdeßen von dem Verdients der Mutter nichts Zukhommen laßen wolle, Ihn daher an zu halten, daß Er mit der Mutter billicher maßen weg. ihrer vnterhaltung verglichen und die documenta gemein Zu laßen, verbunden sein solle.
Erkant Ahn die Kinder vertrags herren gewießen, umb wegen der Mutter Unterhaltung Zwischen beeden brüdern die sach Zu regulieren. die Notariat geschäffte und documenta aber sollen unterdeßen gemein biß zu außtrag und anderwert. Verordnung verbleiben.
H. XXI. Brand, Rathh. Botzheim.

Jean Paul Tromer est secrétaire adjoint de l’aumône Saint-Marc

1691 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 356
Hn Johann Paul Tromers Notar. Publ. alß Und. schreibers deß großen Gemeinen Allmosens zu St. Marx

Jean Paul Tromer épouse en 1693 Sophie Catherine Otto, fille du surintendant du comté et seigneurie de Horbourg et Riquewihr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedungs Copeÿ – weÿl. dem Ehrenvesten vnd Vorgeachten herrn Johann Paul Tromers Notario Publici und Jetzmahligen wohlbestellten Oberschreiber beÿ St. Marx Weÿland herrn Johann Thomas Thromers ebenmäßig geweßenen Notarÿ publ. und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenen Sohn alß dem herrn Bräuttigamn ane Einem, So dann der Züchtige Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrawen Sophiæ Catharinæ deß hoch Ehrwürdig und hochgelehrten herrn Johann Heinrich Otto höchst meritirten superintendenten der Graff: und Herrschafft Horburg und Reichenweÿer eheleiblich. Jungfrau dochter alß der Hochzeiterin am andern Theil – Beschehen und alßo Verhandelt seind dieße ding inn Wohlemelter Statt Straßburg Montag den 9. Februarÿ Anno 1693.

Originaire de Héricourt, Sophie Catherine Otto devient bourgeoise alors qu’elle est fiancée à Jean Paul Tromer
1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 626
Jungfer Sophia Catharina Ottin von Hericourt, H. Joh: Heinrich Otten, jetzmahlig. Superintenden Zu Reichenweiher Ehl. tochter, empfangt das burger recht Von Johann Paul Tromern, Oberschreibern beÿ dem Stifft St. Marx, Ihrem Verlobten, gratis, ist noch ledigen standts vnd wird Zu E. E. Zunfft der Lucern dienen. Prom: d. 5. Jan: 1693

Jean Paul Tromer est secrétaire général de l’aumône Saint-Marc

1700 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 505-v
H. Johann Paul Tromer Not. Publ. und Oberschreiber zu St Marx

Jean Paul Tromer est receveur de l’hôpital des vérolés

1720 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 422
H. Johann Paul Tromers Not. publ. und schaffneÿ verweser im Blaterhauß

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Paul Tromer fabricien de la paroisse Saint-Pierre-le-vieux sur proposition des administrateurs de la paroisse

1727, Conseillers et XXI (1 R 210)
Zu einem Kirchen: Pfleger beÿ der gemeind des alten S. Peters Wird H Joh: Paul Tromer erwöhlt. 122.
(p. 122.) Sambstag d. 15.ten Martÿ 1727. H. XIII. Schübler alß Ober Kirchen Pfleger beÿ der Lutherischen gemeind Zum Alten St. Peter berichtete, Waßmaßen nach Absterben Johann Martin von Molßheim des Stattglaßers und geweßenen Kirchenpflegers daselbst, Er beneben denen dazu gehörigen Personen sich iüngst Verwichenen Sontag versammlet, und Zu ersetzung dessen Stelle H. Johann Paul Tromer, Oberschreibern Zu St. Marx und in dem Blatter: hauß und Niclauß Ottmann den müller durch eine ordentliche Wahl in außschuß gebracht hätten, die Election eines derselben Zu Meinen Meinen gnädigen Herren gehorsamst überlaßend.
Hierauff ist H. Johann Paul Tromer Zu einem Kirchen: Pfleger beÿ der gemeind des Alten S. Peters erwöhlt worden

Catherine Otto meurt le 5 juillet 1728 en délaissant une fille et un fils. L’inventaire est dressé dans la maison de recette de la fondation Saint-Marc, sise rue Saint-Jean au quartier des Charrons. La succession comprend une petite maison rue des Bonnes-Gens que les experts estiment 150 livres. La masse propre au veuf s’élève à 260 livres, celle des héritiers à 615 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 153 livres, le passif à 734 livres

1728 (10. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 58)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Sophia Catharina Tromerin gebohrne Ottin, des Wohl Ehrenvesten Groß Achtbahren und Rechts Verständigen Herrn Johann Paul Tromers, Notarÿ publici und der Zeit wohlverordneten Schaffeneÿ Verwalthers des allhießigen Bladerhaußes und burgers Zu Straßburg geweßene Vielgeliebte hauß Frau nun mehr seel. nach ihrem den 5. Julÿ jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitl. Verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendlichen Frauen Margarethæ Salome Erhardin gebohrner Tromerin, Weÿl. des Ehrwürdig und Wohlgelehrten H. M. Johann Melchior Erhards geweßenen wohlmeritirten Evangelischen Pfarrers zu bisch: und hönheim am Saum nachgelaßener Frau Wittib und S. T. Herrn Johann Paul Tromers. S. Theologiæ Studiosi, so längsten majorennis auch sowohl als erst vorgedachte seine Frau Schwester ohnbevögtiger dahero mit beÿstand S. T. Herrn Johann Höllbecks Kürßners und E. E. Großen Raths allhier beÿsitzer, alß hierzu in specie erbettenen assistenten beÿder der abgeleibten Frauen seel. mit hievor ernandten Ihrem hinterbliebenen Herrn wittwer ehel. erzeugter resp. Fr. Tochter und H. Sohns auch ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen in der königl. Statt Straßburg Freÿtags den 19. Novembris Anno 1728.

In der Schaffneÿ des Blatterhaußes alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Gartner under Wagner ist befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Hauß, hoffstatt und höfflein Mit allen deß. Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßb. Ane der Steinstraß, in dem Gutleüth gäßlein, einseit neben Johann Rudolph Odimer, anderseit neben Joh: Georg Magnus dem Metzger hinden auch auff demselben stoßend, so freÿ ledig und eigen durch der Statt Straßburg Geschworene Werckmeistere laut überschickten: und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Schatz Zeduls vom 3. 10.bris 1728 æstimirt pro 150. lb. Darüber besagt i. t. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contractstuben Insigel datirt den 2. 7.bris 1720.
Abschatzung dem 2. Decem. 1728. Auff begeren deß Ehrenvesten und großachtbaren Herrn Johann Paul Trommer schaffner ihm Blater hauß ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Stein Straßen im gutleuth gäßlein gelegen ein seits Neben Johann Rutloff Oddomer anderseÿths wie auch hinten auff H. Manges dem Metzger Stoßend, welche behaußung Stuben Cammern Küchell hauß Ehren S. V. schweinstall und höffell sambt aller gerechtigkeit wie wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in der besichtigung und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor und umb Dreÿ hundert gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung des Herrn Wittwers unveränderten Guths. Lauth einer vorhandenen von Weÿlandt H. Johann Kitschen Notario seel. den 14. Martÿ Anno 1689. gefertigten Designation, waß der H. wittwer von weÿl. Frauen Maria Elisabetha Tromerin gebohrner Hornungin Seiner Fraw Mutter seel. zwar ante hoc matrimonium aber würcklichen in dieße Ehe gebracht Zu haben bona fide declarirt
(f° 19) Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Ersucht auß dem theilregister, waß der abgeleibten Frauen seel. beÿ abtheilung weÿl. H. Johann Heinrich Otto geweßenen Super Intendanten beeder Graff: vnd Herrschafften Horburg und Reichenweÿher in Anno 1698. erblichen zugefallen, weilen sonsten Kein ander Documentum ihrer Zugebrachten Nahrung halben vorhanden
(f° 20-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittwers unverändert Nahrung, Sa. haußraths 26, Sa. guldinen ring 8, Sa. gülten von eigenthümlichen güthern 32, Sa. Ergäntzung 267, Summa summarum 335 lb – Schuld 75, Nach solchem abzug 260 lb
Dießem nach wird auch der Erben Unverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 52, Sa. Silbers 4, Sa. guldenen Ring 17, Ergäntzung 467, Summa summarum 615 lb
Endlichen würd auch das Gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 104, Sa. Früchten 40, Sa. Wein v. vaß 152, Sa. Silbers 26, Sa. guldenen Ring 7, Sa. baarschafft 20, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1652, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 150, Summa summarum 2153 lb – Schulden 734 lb, Nach solchem abzug 1409 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2295 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 250. lb
Eheberedungs Copeÿ (…) Straßburg Montag den 9. Februarÿ Anno 1693.
Copia Codicilli – 1721 (…) auff Freÿtag den 14. Februarÿ Nachmittags Zwischen Zweÿ und dreÿ Uhren, vor Weÿland herrn Daniel Rohren geweßenen offenbahrem geschwornem Notario und Burgern alhier Zu Straßburg in deßen ane der höllengaß gelegenen eigenthümlichen behaußung, dero Vordern Mittlern Wohnstuben mit denen Fenstern auff gedachte Gaß und im klein Höfflein außsehend, Persönlich erschienen seÿen der Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Rechts Verständige Herr Johann Paul Trohmer berühùter Notarius publicus und derzeit wohlverordneter Schaffneÿ Verwalther des Blatterhaußes, vornehmer burger alhier Zu Straßburg und beneben ihme die Viel Ehren und tugendreiche Frau Sophia Catharina gebohrne Ottin deßen geliebte Frau Ehegattin – (coll.) den 5. Februarÿ Anno 1728, Johann Philipp Lichtenberg Notarius juratus

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. E, 1714-1735, f° 91-v)
1728. Montags den 5. Julÿ Zu mittag vmb 12 Uhren ist gestorben Sophia Catharina gebohrne Ottin H. Johann Paul Tromer Notarÿ Jurati Publici, wie auch Schaffners in allhießigen Bladerhauß vndt Kirchen Pfleger Zum Alten St. Peter, Ehel. haußfrau vndt Mittwoch daraufff als den 7. ejusd. auff dem gottesacker Zu St. Helenæ christlich nachmittags vmb 8 Uhren begraben worden, ihres alters 57 jahr Vndt 9 monath [unterzeichnet] Johann Paul Tromer als Sohn, Johann Christoph Trommer als Verwantdt (i 94)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) sur un total de 4 000 florins

1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 276
(Möhrin, F. N. 4770) Weÿl. Fr. Sophiæ Catharinæ gebohrner Ottin, H. Johann Paul Tromer Not. publ. Schaffneÿ Verwalthers alhießigen Blatterhaußes und burgers alhier geweßener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 188, 2295 lb 6 ß 4 ½ d
adde die für Zweiffelhaffte eingetragene Capitalien weilen keine zinnße außstehen 250 lb, Summa 2545 lb 6 ß 4 ½
die machen 5000 fl. Verstallte nur 4000 fl. alßo Zu wenig 1000 fl.
Nachtrag für Sechs Jahr in duplo à 3 lb, 18 lb
Und Vier Jahr in simplo à 1 lb 10 ß, 6 lb
Ext. Stall geltt pro 1729, 7 lb 7 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung, 2 lb 12 ß 6 d –Summa 34 lb 2 ß 6 d
auff bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßen 9 lb, Rest 25 lb 2 ß 6 d
dt. 11° Aprilis 1729.

Jean Paul Tromer meurt le 10 janvier 1736. La succession comprend deux maisons, celle qui figure à l’inventaire précédent et une autre rue Brûlée acquise par adjudication judiciaire. L’actif de la succession s’élève à 3 376 livres, le passif à 35 livres.

1736 (13.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der wohl: Ehrenvest und rechtsgelehrte Herr Johann Paul Tromer, geweßener Notarius publicus und wohlverordneter Schaffner im Blatterhauß auch burger alhier nach seinem den 10. Decembris Anno: 1735 Nechsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen Verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendlichen Frauen Margarethæ Salome Erhardin gebohrner Tromerin, Weÿl. des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn. M. Johann Melchior Ehrhards, geweßenen wohlmeritirten Pfarrers zu bischheim am Saum, längst seel. nachgelaßener Frau Wittib, mit beÿstand des Wohl Edel, Vest vnd rechtsgelehrten Herrn Johann Daniel Lang, berühmten Notarÿ Publicj et Practicj alhien dero erbettenen herrn Curatoris Honorarÿ vnd dann des auch Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Johann Paul Tromers. gleichfalls Wohlmeritirten Pfarrers Zu Gottesweiler und Burgheim, auch burgers allhier für sich selbsten, beeder des abgeleibten herrn seel. mit Weÿl. S. T. Frauen Sophia Catharina Tromerin gebohrner Ottin deßen Zuvor verstorbenene haußfrawen seel. ehelich erzügter Frau dochter vnd resp Herrn Sohn, Wie auch ab intestato verlaßener Erben ersucht – So beschehen in Straßburg Freÿtags den 10. Februarÿ Anno 1736.

(f° 3) Extractus auß des Verstorbenen Herrn seel. mit eingangs erwehnter seiner Zu Vor Verstorbenenn Eheliebstin seel. vor weÿland Herrn Daniel Rohren Notario seel. den 14. Februarÿ 1721. auffgerichteten Codicillo so viel hiehero gehörig
(f° 4) In dem Stifft Blatterhauß sich befunden
(f° 12) Eigenthumb ane Haüßern. Erstlichen Hauß, hoffstatt und Höfflein, mit allen deßen gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Stein straß gegen dem Gutleüth gäßlein, einseit neben Rudolph Öttinger dem tabackbereiter, and.seit neben H. N. Magnus dem Metzger, hinden auch auff erstgedachten Herrn Magnußen stoßend, so freÿ ledig und eigen, durch der Statt Straßburg geschwoene Werckmeistere vermög überschickten Scheins vom 8. Februarÿ 1736 æstimirt p 650. lb. Darüber besagt i. teutscher Perg. Kbr. mit d. Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Insigel datirt den 2. 7.bris 1720. Darbeÿ ferners ein alter Perg. dito de dato 14. Maÿ 1714. beede mit Lit. A. notirt
Item hauß und Hoffstatt mit deren gebäuwen Rechten, Zugehörd. und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg beÿ dem bierhauß Zum Roßen Krantz gegen dem Maurhoff gäßlein neben dem dom Dechan Hoff, ands. neben H. Martin Silberad Diacono Seniori Zu St. Thomæ, hinden auff bemelten Hoff stoßend, so freÿ ledig vnd eigen, durch der Statt Straßburg geschworen Werckmeister angeschlag. pro 225. lb. Darüber besagt i. teutsch. Perg. Gant Kauffbrieff, mit des Kleinen raths Zu Straßburg anhang. Insigel verwahrt datirt den 11. Junÿ 1733. Darbeÿ verschiedene Bericht und allerhand scripturen obige behausung vnd dero Verganthung betreffend, in einer Fascicul Zusammen gebund. befindlich, So Zu specificiren allzu weitläuffig erachtet worden mit Lit. B. notirt.
Ordo Rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 201, Sa. der Frucht 108, Sa. Wein und Faß 65, Sa. Silbers 30, Sa. guldenen Ring 30, Sa. baarschafft 50, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1903, Sa. Eigenthumbs ane Häußern 875, Sa. Gülth von liegenden güthern 33, Summa summarum 3376 lb – Passiva 35 lb, Nach solchem abzug 3340 lb
Sa. Legaten 250, Nach solchem abgang 3090, Conclusio finalis Inventarÿ 3340 lb
Zuwißen und Kund seÿe iedermänniglichen denen es zuwißen von nöthen, daß ane zu end stehendem dato der Wohl Ehrenvest, Hochachtbar und Rechtsgelehrte Herr Johann Paul Tromer, Notarius juratus und wohlverordneter Schaffner des allhießigen Blatter haußes und burger zu Straßburg, mich (…) zu sich erfordern laßen den wir dann ohnpäßlichen Krancken leibes auff einem bette (…) Welches alles beschehen und Zugangen in der Königlichen Statt Straßburg in dem stifft Blatterhauß ane St. Johannis gaßen gelegen, und der Schaffneÿ wohnstuben, in den hoff sehend – den 25. Decembris im Jahe des Herrn Alß mann Zahlte 1735 – Jacob Christoph Pantrion
Abschatzung dem: 8. Februarÿ 1736. Auff begehren weilandt deß wohll achtgahren und bescheitenen H. tromer deß geweßenen schaffners seel. hinder Laßenen Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg, beÿm roßen Krantz gegen dem Mauerhoff gäßlein über gelegen ein seits an der herren Pfarrer Silberaths hauß ander seis und hinden auff die Domm Deckeneÿ der Vier vnd Zwanztig Graffen Stoßent, welche behausung Stuben, Cammer, hinderstübell, Kuchen hauß Ehren Oben dar über 3: Cammren eine darvon die Soltaten Cammer höffell gemeiner bronen und getrembter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërckheüthe Sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein dausent und treÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleüthe.
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Steinstraß im guthleuth gäßlein gelegen einseits Neben ruttolff öttinger dem tabacklacher anderseits und auch hinden auff H. Manges den Metzger Stoßent welche behausung Stuben Cammer, Küßell hauß Ehren oben dar über Zweÿ Cammren sv: schwein stall und Klein hoffell sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werckleith sich in der besichtigung bebundten [sic] und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen worden Vor und Umb Vier hundert und Vünffzig Gulten bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistern. [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1736-1757 f° 2)
1736. Dienstags den 10. Jan. Morgens vmb 8 Uhren ist gestorben Herr Johann Paul Tromer geweßenen Notarius Publicus, Schaffneÿ verwalter des Allhießigen Bladerhaußes vndt wohlverordneter Kirchen: Pflegers Zum Alten St. Peter, Vndt auch gehaltener Leich: Sermon in der Kirch Zum Alten St Peter Donnerstags darauff als den 12. ejud. auff dem Gottes: Acker Zu St. Helenæ christlich begraben worden, Seines alters 72 jahr 10 monath vndt 8 tag [unterzeichnet] Johann Paul Tromer als Sohn, Johann Christoph Trommer als Verwandt (i 6)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 6 000 florins

1736, Livres de la Taille (VII 1178) f° 146
(Möhrin, F. N. 7051) Weÿl. H. Johann Paul Tromer gewes. Not. publ. Schaffner des Blatterhaußes und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 84.-b, 3340 lb 4 ß 4
die machen 2600 fl. Verstallte allein 1900 fl. alßo Zu wenig 700 fl.
Nachtrag für Sechs Jahr in duplo à 2 lb 2 ß, 12 lb 12 ß
Und Vier Jahr in simplo à 1 lb 1 ß, 4 lb 4 ß
Ext. das Stall geltt pro 1736, 10 lb 4 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 3 lb 17 ß 6 d –Summa 30 lb 19 ß 6 d
Auff bericht des Kiefers daß Vor 2½ Jahren 200. ohmen wein Verkauffet und darahn profitirt worden haben die herren dreÿ nachgelaßen 8 lb 8 ß, Rest 22 lb 11 ß 6 d
dt. 10° Martÿ 1736.

Enfants

Marguerite Salomé épouse en 1720 Jean Michel Stuber puis en 1722 Jean Melchior Erhardt tous deux pasteurs à Bischheim

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 84)
1720. d. 21. Maÿ seind ehelich eingesegnet Worden herr Johann Michael Stuber Pfarrer zu Bischen am Saum Vnd höhenheim Weilandt herrn Johann Jacob Stubers geweßenen Burgers vndt Barchethändlers allhier hochgelehrter Ehelicher Sohn Vndt Jungft. Margaretha Salome Herrn Johann Paulus Tromers Schaffner Verwalters des allhießigen Blatterhaußes Vnd Oberschreibers Zu St. Marx [unterzeichnet] Johann Michael Stuber als Hochzeiter, Margaretha Salome Tromerin als Hoch Zeiterin, M. Wolffgang Reinhard Engelbrecher alß Schwager, Johann Paulus Tromer alß vatter (i 86)

Mariage, Bischheim (luth. p. 148)
1722. d. 6. Maÿ Seind nach Christlicher Ordnung und gewöhnlicher Zweÿmahliger Proclamationen ehelich eingesegnet worden H. Magister Johann Melchior Ehrhardt Pfarrer beÿ hiesiger Evangelischen Gemeinde un Bischoffsheim am Saum und Höhenheim dreÿerland H. Johann Melchior Ehrhardts gewesenen Silberarbeiters in Straßburg hinterlaßener Ehelicher Sohn, Und Frau Margaretha Salome gebohrne Tromerin weÿl. H. Johann Michael Stubers gewesenen treufleißigen Pfarrers beÿ hiesiger Evangelischer Gemeinde hinterlaßener Fr. Wittib [unterzeichnet] Mag. Joh: Melchior Erhardt als Hochzeiter, Margaretha Salome gebohrne tromerin als Hochzeiterin, Johann Paul Tromer alß vatter (i 78)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Paul Tromer pasteur de Goxwiller et Bourgheim. Il se marie la même année avec Catherine Elisabeth Zeissolff, fille d’un marchand de Strasbourg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 156-v)
1735. Dom. X. et XI Trinit. seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 24. Augusti ehelich eingesegnet worden Herr Johann Paulus Tromer Pfarrer beÿ der Evangel. Gemein Zu Gottesweiler vnd Burckheim, H. Johann Paul Tromers Schaffners des Stiffts Bladerhaußes Ober Schreibers deß Stiffts S. Marx Vndt Kirchen: Pflegers Zum Alten St. Peter Ehel. Sohn vnd Jungfr. Catharina Elisabetha Zeÿßolffin H. Georg Friderich Zeÿßolff Burger Vnd handelsmanns alhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Paul Tromer als hochzeiter, Catharina Elisabetha Zeÿßolffin als hochzeiterin

1735, Conseillers et XXI (1 R 218)
H. Joh: Paul Tromer Wird Zu einem Pfarrer Zu Gotteßweiler und Burgheim ex officio bestelt. 127.



9, rue de la Lie


Rue de la Lie n° 9 – VII 282 (Blondel), P 1104 puis section 13 parcelle 63 (cadastre)

Démoli en 1933 lors de la Grande Percée


Rue de la Lie, vers 1930. Le n° 9 est le deuxième bâtiment sur la gauche, composé d’une première partie à deux fenêtres par étage puis d’une deuxième à trois fenêtres. Il est suivi d’un bâtiment à pignon.

Entourée de propriétés plus vastes, la maison dont les bâtiments sont disposés autour d’une petite cour appartient dans la première moitié du XVII° siècle au maître maçon Gaspard Wolffgruber puis à son gendre Mathieu Blessig, lui aussi maçon, qui en transmet la propriété au notaire Elie Winckler. Elle appartient ensuite pendant un demi-siècle au tonnelier Jean Hennisch (1709-1753) qui habite rue des Tonneliers. Outre trois logements, la maison comprend en 1754 deux chambres à vinaigre. Les propriétaires suivants sont le menuisier Bernard Wohlers qui a à plusieurs reprises des démêlés avec sa tribu puis (1784) le commissaire priseur David Auguste Schiebé.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 167
Le repère (f) forme l’angle de la rue de la Lie et de celle de l’Ail

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (l). Les ouvertures sont réparties en deux groupes réguliers de deux puis trois travées. La toiture a un niveau de lucarnes. La cour O au milieu des bâtiments montre l’arrière (4-1) du bâtiment sur rue, le bâtiment (2-3) au fond de la cour, celui (1-2) à gauche et celui (3-4) à droite de la cour.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 9.


cour O

Joséphine Philippine Becker achète la maison en 1826 pour la revendre quelques années plus tard après en avoir acquis une autre rue de la Nuée-Bleue. Parmi les propriétaires suivants, Jean Rech habite rue du Dôme, Marie Louise Kreitwill à Lingolsheim et sa fille à Metz. La Ville acquiert la maison qui se trouve sur le tracé de la Grande Percée et la fait démolir en 1933. Le terrain réuni aux voisins sert à construire un ensemble de cinq bâtiments, aujourd’hui rue de la Division-Leclerc.


Aspect actuel (octobre 2014)

octobre 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Wolffgruber, maçon et (1600) Catherine Krauss puis (1611) Anne Müller – luthériens
indivis entre Marguerite Wolffgruber femme du maçon Georges Huber et
Agnès Wolffgruber femme du maçon Mathieu Blessig
1660* h Mathieu Blessig, maître maçon, et (1653) Agnès Wolffgruber puis (1681) Marguerite Fessmann veuve de Jean Georges Gartner – luthériens
1680* h Elie Winckler, notaire, et (1676) Anne Marguerite Blessig – luthériens
1709 v Jean Hennisch, tonnelier, et (1696) Ursule Bleyfuss – luthériens
puis (1753) Marie Madeleine Hennisch, épouse (1724) du boucher Jean Daniel Pfeffinger
1763 v Bernard Wohlers, menuisier, et (1757) Marie Ursule Beyer – luthériens
1784 adj David Auguste Schiebé, employé du Magistrat, commissaire priseur, et (1762) Dorothée Krauss puis (1778) Chrétienne Salomé Hess – luthériens
1826 v Joséphine Philippine Becker femme (1820) du cuisinier Maximilien Schorack puis (1830) du colonel François Simon Etienne Barthélémy Finot
1831 v Jean Rech, tailleur, et (1814) Catherine Salomé Wolfsberger, (1820) Madeleine Frédérique Weisser puis (1821) Catherine Salomé Dorn
à la veuve seule, 1852
1863 v Marie Louise Kreitwill, femme (1871) de Jacques Galler, marchand de bois à Lingolsheim
1895* h Daniel Wirtz, serveur, et (1885) Marie Louise Kreitwill
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1706, 750 livres en 1754, 850 livres en 1792

(1765, Liste Blondel) VII 282, Bernard Wochler
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1104, Rech, Jean, tailleur rue des Serruriers ou rue du Dôme – maison, sol, cour – 1,32 are

Locations

1669, Henri Kuhff, marchand épicier
1763 (cave) Georges Louis Weishaar, marchand de vins
1807, Nicolas Runser, journalier, et Marie Elisabeth Bilger
1814, Jean Roth, collecteur des contributions, et Marie Salomé Herder
1830, Madeleine Ildis épouse divorcée d’Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamp puis de Pierre François Vanné

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Gruber est autorisé au nom du commissaire priseur Auguste David Schiebé à repeindre la maison

(f° 107-v) Dienstags den 25. Maji 1784. – August David Schiebe Ganth: Kaüfler
Herr Gruber, der Maurer, nôe. August David Schiebe, des Ganthkaüflers, bittet zu erlauben deßen behausung im drusen Gäßel gelegen anstreichen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux chambres à vinaigre, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, les caves sont en partie voûtées en partie solivées, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Lie

nouveau N° / ancien N° : 4 / 12
veuve Schiebi
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 388 case 2

Rech, Jean, tailleur

P 1104, maison et cour, sol,
Contenance : 1,32
Revenu total : 99,69 (99 et 0,69)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 367 case 1

Rech, Jean, tailleur
1864 Kreitwill, Louise, rentière à Vasselonne – rue de la Lie n° 9
95/96 Wirtz Daniel, die Frau Maria Luise Kreitwill

P 1104, maison, sol, Rue de la lie 9
Contenance : 1,32
Revenu total : 99,69 (99 et 0,69)
Folio de provenance : (388)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 29 p. 152 case 9

Parcelle, section, n° – autrefois P 1104
Canton : Drusengasse Hs N° 9 – Rue de la Lie
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,28
Revenu : 1100 – 1300
Remarques : 1933 démol.
1934 d. p. 153 c. 1 [parcelle 65 rue de la Lie 7 et rue du Puits 6
ensuire f° 156 c 1. rue de la Division Leclerc, 5 maisons n° 10 à 18]

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 242 Rue de la Lie (p. 394)

12
loc. Roth, Jean, Cocher – Moresse
loc. Glaser, Jacques – Manant
loc. Kann, Antoine, journalier – Pelletiers
loc. Heysch, Cosmas, écol. au Collège royal (délogé)
loc. Graser, Joseph (délogé)
loc. Kruel, Philippine – Manante
(ajout) loc. Steinmetz, J, Georges, ganthier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Drusengasse (Seite 28)

(Haus Nr.) 9
Jacquot, Obsthändlerin. 0
Meyer, Mechaniker. 0
Becker, Tagner. 1
Humbert, Arbeiter. 1
Goepp, Tagner. 2
Streicher, Kaufmann. 2
Streicher, Schneiderin. 2
Baron, Maurer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 135)

Rue de la Lie 9 (1884-1922)

Le dossier contient seulement des affaires générales : ravalement, volets qui s’ouvrent vers la voie publique, Commission contre les logements insalubres. La maison qui appartient à un restaurateur de Metz est confiée à un gérant avant que la Ville ne l’acquière.

Sommaire
  • 1884 – Le commissaire de police fait un rapport sur les mauvaises odeurs qui proviennent de la fosse d’aisances par temps chaud. Le maire écrit à la veuve Galler de Lingolsheim, propriétaire, pour qu’elle prenne les mesures réglementaires – Travaux terminés, août 1884
  • 1894 – E. D. Wirtz, restaurateur à la gare de Metz, répond qu’il n’est pas possible de suupprimer sans frais importants la trappe qui donne dans la cave et demande s’il pourrait poser une rambarde. La Police du Bâtiment donne son accord. Travaux terminés, octobre 1894
  • 1895 – Le maire notifie Eugène Würtz, demeurant à la gare de Metz, de faire ravaler la façade – La façade a été peinte à l’huile, décembre 1895
  • 1895 – Le maire demande au gérant Humbert de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les volets qui donnent sur la voie publique (4 soupiraux et 5 fenêtres) – Rappel, 1898. Les soupiraux sont dans leur ancien état (5, rue de la Lie), trois volets du rez-de-chaussée et 3 soupiraux ont été modifies au n° 9 – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1905 – Le maire notifie Jacques Humbert de faire ravaler la façade – Il demande un délai qui lui est accordé – Travaux terminés, octobre 1906
  • Commission contre les logements insalubres. 1905. Remarques en deux points
    Commission des logements militaires, remarques en 19 points
    Le logement Kappes où il y a un enfant est très mal tenu, 1917. Lors des contrôles ultérieurs, le logement est propre
  • 1922 – Dossier – Le locataire Gutbub demande que son logement et sa cave soient remis en état – La Police du Bâtiment évalue les frais à engager pour la cave et demande s’il est pertinent de réparer un logement humide

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1640 aux deux filles de Gaspard Wolffgruber, Marguerite mariée au maçon Georges Huber et Agnès mariée à Matthieu Blessig.
Originaire de Meissbach (cf. Miesbach) en Bavière, Gaspard Wolffgruber épouse en avril 1600 Catherine Krauss, fille d’un préposé aux vins, et devient bourgeois quelques jours plus tard

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 131-v, n° 340)
1600. Dominica paschatis 23. Martÿ. Caspar Wolfgruber von Meissbach auß Baÿern d. Maurer vndt Catharina Jacob Krausen der Weinknecht. Nachgelaß. tochter. Eingesegnet Montag 31. Martÿ (i 133)

1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p .780
Caspar Wolff Gruber v. Müelspach, der Maurer empfangt d. Burg. von Catharina Jacob Kraußen des Weinknechts Dochter, gibt sein nahrung vff 100 fl. an vnd will zu den Maurern diehnen. Act. den 10.t Aprilis 1600

Gaspard Wolffgruber se remarie en 1611 avec Anne Müller
Mariage, cathédrale (luth. p. 270) 1611. Dominica 20. Trinitatis. Caspar Wolff Gruber der maurer und Anna Jacob Müller d. (*)ber n.g. tochter (i 139)

Georges Huber et Marguerite Wolffgruber passent un testament réciproque
1649 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 523
Erschienen Georg Hueber der iüng. Burg. und Maurer alhie und Margareth. Wolffgruberin beÿde Eheleuthe, Jedes durch Gottes miltreiche Güte noch gesund. stehend. und gehend. leibß auch guter richtig. Sinnen, verstandts und vernünfftig. Rede die verordneten, daß wann der Allgewaltige Gott über Kurtz od. lang Sie beÿde Eheleuthe, durch den Zeitlich. tod von einand. trennen würde, alß dann daß letztlebende Ehegemächt deß erst verstorbenen Verlassenschafft, nichts davon alß wann Kind. vorhanden sein würden deroselben od. wann Keine Kind. vorhanden und der Fall die Frau am erst. treffen und ihr liebe Mutter noch im leben were deroselben die legitima und natürliche Pflichttheil ohnbeschwähret außgesetzt und vorbehalten sein leben lang widembs weiß ruhig und [ohne] der Erben hindernuß Zu genieß. haben solle.

Georges Huber et Marguerite Wolffgruber d’une part, Mathieu Blessig et Agnès Wolffgruber d’autre part hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du menuisier André Stegmann

1663 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 425-v
Erschienen Georg Huber der Maurer und Margaretha sein Eheweib, Ferners Matthiß Bläßig der Maurer und Agneß sein eheliche Haußfraw Geschwäger und Eheleibliche Schwesteren, und Jede insonderheit mit assistentz Herrn Johann Christmann Merckhlins und H. Andreß Fischers beeder alß auß E. E. Großen Rhats mittel ahne Statt ihrer nechsten Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Conrad Webers des Schreiners alß Vogts Evæ Mariæ, Andreßen und Catharinæ weÿl. Andres Stegmanns des schreiners nunmehr seel. Fr. Annæ Mariæ Stegmännin ihrer eheleiblich. Mutter und Georg Nußbaums des Kachlers ihr(-) der Muter Vogts – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein sollen hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie im Truosen Gäßlein einseit neben dem adelich. Kippenheimischen hoff, anderseit neben hannß Carl Zornen, hinden auch uff den Kippenheimischen hoff stoßend gelegen

Marguerite Wolffgruber femme de Georges Huber et Agnès Wolffgruber femme de Mathieu Blessig louent la maison au marchand épicier Henri Kuhff

1669 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 314-v
Erschienen Margaretha H Georg Huobers deß Maurers und Steinhawers auch ietzig. Kleinen Rhats Verwanthens Vnd Agnes Mathæs Bleßigs deß Maurers und Steinhauers Eheweib Geschwestern, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H Henrich Kueffen deß Specereÿ händlers
entlehnt, ihr der beed. Schwestern Behaußung mit allen deren Gebäwen und zugehördten nichts davon /:alß den großen Keller für dißmahl:/ außgenohmen Neun Jahr lang von Mich: dißes Jars angerechnet, um einen jährlich. Zinß benantlich. 15. Pfund pfenning

Mathieu Blessig et sa femme Agnès, assistés de leur gendre le notaire Elie Wincker, hypothèquent la maison au profit de l’aumône de Saint-Marc

1676 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 954-v
Matheus Bläsig der Maurer und Steinhauer und Agnes sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand H. Eliæ Winckhlers Notarÿ ihres dochtermanns, und H. Mathei Schmidts Schaffners im Landspergischen hoffs ihres Vettern
in gegensein H. Johann Daniel Heßen Oberschreibers deß Großen Gemeinen Allmosens zu St Marx, alß hiebeÿ beschienener maßen schrifftlich Constituirten befelchhabers herrn Georg Rhemen alten Schaffners daselbsten – schuldig seÿen 300 lb
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier im druosen gäßlein, einseit neben den Kippenheimischen herren Gebäuwen, anderseit neben der Grünwaldische behaußung gelegen, welche behaußung Zur helffte H Georg Huber der Maurer und alter Kleinen Rhats Verwanther sein lebtag wÿdumbs weiß zu genießen habe
[in margine :] (…) in gegensein H Eliæ Wincklers Not. alß ietzigen possessoris der Zu Unterpfand, verlegten behaußung (quittung) d. 20. Jan: 1688.

La maison revient au notaire Elie Winckler et à sa femme Anne Marguerite Blessig qui l’hypothèquent au profit de Jean Nicolas Schwend, secrétaire des Treize, et du marchand Pierre Kornmann

1703 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 1-v
Hr Elias Winckler Notarius u. Anna Marg: geb. Bleßigin mit beÿstand Mathis Bleßigs maurers u. Hn. Joh: Heinrich Langen sen. Notarÿ
in gegensein Hn Johann Niclaus Schwenden deß geheimen Collegii der HHn. XIII.en Secretarii u. Hn Peter Kormanns handelsmanns, hierzu derer außsag nach von HHn. oberhn. u. gesambten HHn. Schöffen der Zunft der Spiegel – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung Cum appertinentiis allhier im Drußengäßel einseit neben H, Frantz Joseph Scherer XV.nern anderseit neben Jr. Philipp Jacob v. Kippenheim hinten auf eundem stoßend gelegen

Les experts estiment la maison 700 livres lors de l’inventaire dressé en 1706 après la mort d’Elie Winckler. Après la mort de leur mère en 1708, les enfants vendent la maison au tonnelier Jean Hennisch et à sa femme Ursule Bleyfuss

1709 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 21
(750) Jfr. Maria Salome geb. Wincklerin so majorennis Und ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Christoph Straußen Handelsmanns, so dann H. Joh: Friedrich Schatz Notarius publicus als Vogt weÿl. hrn Notarÿ Eliæ Wincklers nun seel. hinterlaßenen noch leedigen 2 Söhne davon d. Jüngste Nahmens Johann Ludwig hierbeÿ zugegen war
in gegensein Johann Hennisch des küblers und Ursulæ geb. Bleÿfußin
Hauß, Hoffstatt, Höfflein, brunnen mit allen gebaüen, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Trusengaß einseit neben hn Johann Peter Von Carben Canceleÿ Commissario allhier anderseit neben Johann Philipp Büttner Caffetier ehevögtl. weiß hinten auf ged. hr Von Carben stoßend gelegen – um 300, 75 pfund beladen, geschehen um 375 pfund

Fils d’un fabricant de courroies, Jean Hennisch épouse en 1696 Ursule Bleyfuss , fille de ferblantier : contrat de mariage, célébration
1696 (12.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafft. Johannes Hennischen dem Kübler, weÿl. des Ehrengeacht. Johann Hennisch. gewesenen Riemen schneiders burgers alhier Zu Straßburg seelig. ehelich erzeugten Sohn, als dem Hochzeither an einem,
So dann d. Ehren: und tugendtsahlen Jungfrawen Ursulæ Bleÿfußin, des Ehrengeachten Hn Christoph Bleÿfußen, Spenglers burgers Zu gedachtem Straßburg eheleiblichen tochter d. Jungfrawen Hochzeiterin am and.en theil
bescheh. vndt verhandelt inn dieß. Königlich. freÿ. Statt Straßburg Sontags den 12. Februarÿ newen Calenders als man nach Gnad. reich. undt allein Seeligmachend. Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1696.
Protocollum tertium, f° 18-v

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 62-v, n° 354)
1696 – Mittw. d. 7. Mart. wurd. nach Zweÿmahliger außruffung eingesegnet, Johannes Hennisch der ledige Kübler V. Burger alhie, Weil. Johann Hennisch, des geweßenen riemen schneider V. B. allhie nachgelaßener ehl. Sohn, J. Urßula, Christoph Bleÿfißen, des Spenglers V. B. alhie ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Hennisch Als hochzeiter, Ursula bleÿfußin Alß hochzeiterin (i 62)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Tonneliers qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 172 livres, ceux de la femme à 437 livres
1696 (15.3.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5799) n° 479
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung so d. Ehrenhaffe Johann Hennisch, Kübler undt die Ehren undt tugendsahme Ursula Bleÿfueßin, beede new angehendte Ehepersohnen in Ihrem Kützlich mit einand. getrettenen Ehestandt Zu bringen – beschehen in Straßburg in beÿsein des Ehrengeacht. herrn Christoph Bleÿfueß. Spenglers burgers allda Donnerstags d. 15. Martÿ aô 1696.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Hauß höfflein undt bronnen an d. Küeffergaß (…)
Norma hujus inventarÿ. So der Mann in die Ehe gebrachtn Sa. haußraths 34, Werckzeug zum Kübler handwerck gehörig, wie auch holtz und reiff 114, brandt wein 13, Silber 2, baarschafft 1, Eÿg.thumb ane einer behausung o, Schuldt 4, Summa summarum 172 lb
Auf solches wird auch der frawen Zugebracht ohnverändert eÿgenthümblich Vermög. beschrieb. haußrath 92, Silber und geschmeidt 16, Guldene Ring 1, baarschafft 20, Schulden 300, Summa summarum 437 lb

Jean Hennisch et Ursule Bleyfuss passent un testament alors que l’épouse enceinte est malade
1699, Not. Kitsch (Jean, 64 not 1) N° 27. Lit. C. C.
(Testament) der Ehrenhaffte Meister Johann Hennisch kübler undt die Ehren und tugendsahme fraw Maria Ursula Bleÿfueßin, beede Eheleuth burgere allhier Zu Straßburg, darund. d. Ehemann gesundt gehendt undt stehendten, die fraw aber als eine Kindbetherin krancken undt schwachen leibgs undt dannenhero in einem beth sich enthaltendt
beschehen in Straßburg Mittwochs den 16. Maÿ Anno 1699 in beed. Codicillirender Ehepersohnen Ihnen eÿgenthümblich gehörig. und. in d. Küeffergaß gelegenen wohn behaußung deroselben wohnstub. auff die gaß sehendt einer Steegen hoch Zwischen 12. und 1. auch 2. uhren
dießes Codicill ist durch mich Johann Jacob Grüenwadt Notm. gefertiget worden d. 15. Maÿ 1703

Jean Hennisch meurt en novembre 1754 en délaissant deux filles et les enfants issus de son fils. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Tonneliers. Les experts estiment la maison rue de la Lie 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 679 livres, celle des héritiers de 348 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 394 livres, le passif à 2 941 livres.

1754 (17.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 258) n° 591-a
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl ehrenachtbare herr Johannes Hennisch, geweßener Kübler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinen den 14.ten Novembris dießes Zu end lauffenden 1754.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren derer nach dem Eingang dießes Inventarii benahmster zween frauen töchtern und Enckele herren Vogten fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsame frau Ursulam gebohrne Bleÿfußin die hinterbliebenee Wittib, mit beÿstand S. T. Herrn Johann Pfeffingers, Med. berühmten Doct. und Vornehmen Practici allhier – So beschehen allhier Zu Straßburg auff dienstag den 17.ten Decembris Anno 1754.
Der Verstorbene seel. hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Weÿland H. Johann Christoph Hennisch, des gewesenen Küblers und burgers allhier seel. mit auch Weÿl. frauen Susanna Margaretha gebohrner Schlegelin seiner geweßenen Ehegattin seel. ehelich erzeugte fünff Kindere, mit nahmen 1) herr Johann Christoph, der handelsmann, welcher sich Zu Namur in flandern etablirt, und abwesend, 2) Johann Friderich, der ledige Gastgeber, 3) Johann Carl lediger Säckler, 4) Philipp Jacob, so das Kübler handwerck erlernet und dann 5) Johann, welcher das Schreiner handwerck ergreiffet, in deren 4. letztern Nahmen herr Johann Simon Kauffer der Kübler, und E. E. Kl. Raths alter wohlverdienter beÿs. und burger allhier, welcher denenselben Zu einem geschwornen Vogt beÿgeordnet ist, beÿ dießer Inventur gegenwärtig war (…)
2. Frau Mariam Magdalenam Pfeffingerin gebohrne Hennischin, herrn Johann Daniel Pfeffingers des metzgers und burgers allhier Eheliebstin, mit assistentz dießes ihres mariti, so auch beede der Inventur in person abgewartet, So dann
3. Frau Mariam Salome Geroldin gebohrne Hennischin, Herrn Johann Joachim Gerolds des geschwornen Caminfegers und burgers allhier Ehegattin, mit beÿstand ihres Eheliebsten welcher nebst ihme dießem geschäfft beÿwohnte, dieße des defuncti seel. mit eingangs gemeldeter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeugte frauen töchtere und Sohns, seel. Enckele und zu gleichen portionen Erben
Copia der Eheberedung, Copia Testamenti nuncupativi, Copia Nach Disposition

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffer gaß gelegenen in dieße succession eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck, In des gesellen Cammern In der Schwartzgethüch Cammer, Im mittlern Stocks Stuben, Vor diesen Gemachen, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Wohn Kuchen
Eigenthumb ane Häußern (E.) Nemlichen jr. behaußung höfflein und bronnen in der Kieffergaß (…)
It. eine behaußung und Hoffstatt ane dem alten Krautmarckt (…)
It. eine behaußung, Höfflein, bronnen und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten geleg. allhier ane dem Drußengäßlein einseit neben H. Johann David Papelier dem handelsmann, anderseit neben nun Weÿl. S. T. Herrn Joh: Peter von Carben J. U. Lti E. E. Kl. Rhats gewes. wohlverdienten actuarÿ nunmehr seel. hinderlaßenen Erbin, hinden auff vorgedachte von Carben Erbin stoßend, so außer nachgenanden passiv cap. freÿ ledig und eigen, und besag derer Werckmeistere vor angeregte Abschatzung geachtet Vor 750. Derentwegen bes. j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. stb gef. und mit deren anh. Ins. verwahret datirt den 18.ten Junÿ A° 1709. dabeÿ 1. dergl. perg. Kffbr. datirt den 5. Martÿ A° 1689.
Ergäntzung der Wittib ermangelden unverändert Güther. Vermög des über beeder nun zertrennten Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1696. durch weÿl. herrn Johann Kitschen gewes. Notm. publ. jur. et Pract. allhier gefertiget
Series rubricarum hujus Inv. der Frauen Wittib unverändert Vermögens, Sa. Schuld 75, Sa. unverändert Guths 1604, Summa summarum 1679 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. Eigenthums ane einer beh. 850., Sa. unverändert Guths (passivé 426), Summa summarum 850 lb – Schulden 501 lb, Conferendo 348 lb
Endlichen wird auch das emein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. Haußraths 457, Sa. Schiff und geschirrs auch Werckzeug Zum Küblers handwerck gehörig 16, Sa. Küblerwaar 128, Sa. faß, Wein, brandenwein und Eßig 2424, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 50, Sa. goldener ring und Geschmeids 34, Sa. baarschafft 1394 Sa. Eigenthumbs ane häußern 2246, Sa. Schulden 642, Summa summarum 7394 lb – Schulden 2941 lb, Nach deren Abzug 4453 lb – Stall Summa 5435 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg sontag den 12. Februarÿ 1693, Johann Kitsch Notarius publicu
Abschatzung Vom 28. Nov. 1754. Auff begehren Weill Herrn Johannes Hönisch seel. hinterlaßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem Krauthmarck gelegen (…)
der Zweÿe Begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Drußen Gäßlein Gelegen, einseÿts neben Herrn Papellier, anderseÿts neben Weill Herrn Actuarius Von Karben sel. hinterlassene Frau Wittib und hinten auff N. N. Stoßent, solche behausung bestehet in zweÿ Esig Kammern, ferner in dreÿ Stuben dreÿ Küchen und etliche Kammeren, darüber ist der tagstuhl mit breidt und hohl Zieglen belegt, hatt auch einen Gewölbten und Getrembten Keller, Item Hoff und bronnen, ist auch Von uns der unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern dem Jetzigen werdt nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein tausent Fünff hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister

Sa veuve Ursule Bleyfuss meurt en 1763. L’actif de la succession s’élève à 2 675 livres, le passif à 645 livres.

1763 (19.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 898
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon außgenommen, so weiland die Viel Ehren und tugendsame Frau Ursula gebohrne Bleÿfußin, weil. des wohl Ehrenachtbaren herrn Johannes Hennisch, gew. Küblers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Frau Wittib, nun auch seel. nach ihrem den 24. Decembris dießes sich nun endigenden 1762.ten jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitl. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen (…) hinterlaßenen Kinder und resp. Enckel (…) fleißig inventirt und ersucht durch beede Fr. Töchtere nebst Anna Maria Judin von hier gebürtig Ihr Fr. Pfeffingerin dienstmagd – So beschehen Straßburg Donnerstag resp. den 30. Decembris A° 1762. und 19.t Martÿ A° 1763.
Die Verstorbene seelige hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Weiland Hrrn Johann Christoph Hennisch, des gewesenen Küblers und burgers allhier seel. mit auch weiland Fr. Susanna Margaretha gebohrner Schlägelin seiner Ehegattin seel. ehelich erzeugte 5. Kindere, mit Nahmen 1) Herrn Johann Christoph, den Handelsmann, Zu Namur welcher abwesend (…), 2) Herrn Johann Friderich, den leedigen Gastgeber, dermahlen auch abweßend, 3) Meister Johann Carl, den Säckler und burgern Zu Hagenau nicht gegenwärtig, 4) Philipp Jacob, so ehedeßen das Kübler Handwerck erlernet, anjetzo aber als Keller Zu Stuttgard in condition stehet, So dann 5) Johannes, welcher um seinen betrübten Zustandts willen in allhiesigen teutschen mehren Hospithal in die arme Pfrund aufgenommen worden ist, Alle Hennische, unter denen und Zwar vor Johann Friderich, Philipp Jacob und Johannes geordnet und geschworener Vogt herr Johann Simon Kauffer der Kübler und E. E. Kl. Raths alter wohlverdienter beisitzer und burger allhier (…) nach deme aber derselbige sich in zwischen dießer Vogteÿ loos gemacht, ist an deßen stelle Joh: Frid. u Philipp Jacob denen beeden Hennischischen Enckel Herr Johann Daniel Specht der Kübler und br. allhier zu Straßburg (…)
2. Frau Mariam Magdalenam gebohrne Hennischin, herrn Johann Daniel Pfeffingers des ältern Metzgers und burgers allhier Ehegattin, so nebst ihrem marito beÿ dießem Geschäfft præsens war, In den Zweÿten dritten Völligen Stammtheil und Zwar dieße unter gewisser Condition, So dann
3. Frau Mariam Salome Geroldin gebohrne Hennischin, Herrn Johann Joachim Gerolds des geschwornen Stadt Caminfegers und burgers allhier Ehegattin, welche weilen ihr Ehemann dießer Inventur vorgefallener Kranckheit halben micht Zugegen seÿn Können, mit beÿstand Herrn Johann Joachim Gerolds des Kübler meisters und brs allhier ihres eheleibl. Sohns dießem geschäfft in Person abgewartet, in den letzten dritten Stamm theil, Alle der Verstorbenen seel. mit eingangs gedachtem Ihrem gleichfalls abeleibten Ehemann seel. ehelich erzeugts Kinder und Enckel.
Copia Testamenti nuncupativi, Copia Nach Disposition

In einer allhier Zu Straßburg hinter St. Nicolai Kirchen gelegenen Frauen Mariæ Magdalenæ Pfeffingerin geb. Hennischin der einer Tochter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine Behaußung, Höfflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Drußengäßlein 1.s. neben weil. H. Johann David Papelier des geweßenen Handelsmann und brs allhier seel. nachgelaßenen Erben, 2. s. neben auch weiland S. T. Herrn Joh: Peter von Karben gew. Juris U. Lti E. E. Kleinen Rhats wohlverdienten Actuarii und vornehmen burgers allhier hinderlaßene Frau Erbin, hinden auf eben derßelbige stoßend, so außer hernach genanden passiv Capital freÿ, leedig und eigen, und Vermög des über Weil. Herrn Johann Hennischen der Fr. Defunctæ Ehemanns seel. Eingangs gemeldt Verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1754. gefertigten Invÿ. fol. 180. facia 1.ma durch die Hh. Werckmeister angeschlagen, so man zwar in sofern der grosgüntstige Erlaubnus derer Hh. dreÿ löbl. Stadt Stalls ertheilet wird, es darbeÿ gelaßen. 750. Darüber bes. j. teutsch. perg. Kfbr. in allhies. C. C. stb gef. und mit deren anhgd. Ins. verw. datirt den 18.ten Junÿ 1709. Dabeÿ ein dergl. perg. Kffbr. datirt den 5. Martÿ A° 1689.
Series rubricarum hujus Inv. Sa. Haußraths 108, Sa. Weins und leerer Faß 196, Sa. Silber Geschmeids 15, Sa. Goldener Ring 21, Sa. baarschafft 50, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1500, Sa. Eigenthumbs ane I. Behaußung 750, Sa. activ Schuld 30, Summa summarum 2675 – Schulden 645 – Summa Prælegata 654 lb – Stall summma 2413 lb, Nach deren Abzug 4453 lb – Stall Summa 5435 lb

Les héritiers cèdent la maison à leur cohéritière Marie Madeleine Hennisch, femme du boucher Jean Daniel Pfeffinger

1763 (19.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) Joint au n° 898 du 19 mars 1763 – Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 637 f° 340-v (2. Julÿ 1763)
(Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weiland Frau Ursula gebohrne Bleÿfußin, weil. herrn Johannes Hennisch, gew. Küblers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Frau Wittib Verlaßenschafft)
Erbs Cession, der in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung and dem Drußen Gäßl. liegend.
Ane dato Zu End gemeld erschienen vor mir offenbarem geschwornen Notario und zu dießem Geschäfft in specie adhibirten Inventir schreiber, 1. S. T. Hr. Johann Friderich Nagel, E. E. Großen Raths alter und E. E. Kleinen Raths jetzig wohlverdienter beÿsitzer als aus edelbesagten Raths Mittel in crafft vorgewießenen Extractus Memorialis vom 17. Martÿ Anno 1763. hierzu insonderheit deputirt, und Zwar vor und im Nahmen Herrn Johann Christoph Hennischen des Handelsmanns Zu Namur und Meister Johann Carl Hennischen des Säcklers und burgers Zu Hagenau, Ferner 2° H. Johann Daniel Specht, der Kübler und burger allhier als geordnet und geschworener Vogt Johann Friderich Hennischen und Philipp Jacob Hennischen, beeder lediger Gastgebere, so auch abwesend und dann 3° S. T. Herr Johann Rudolph Stößer, J. U. Ltus und des Löbl. Mehren teutschen Hospitals allhier bestverdientter Schaffner und vornehmer burger allhier Vor und im Nahmen erst wolermeldt Hospitals, in welchen Johannes Hennisch in die arme Pfrund gnädig auffgenommen worden ist, diese samtliche Fünff Weÿl. Johann Christoph Hennischen des geweßenen Küblers und burgers allhier doßorts Sohn seel. mit auch weÿl. Frauen Susanna Margaretha gebohrner Schlegelin seiner Ehegattin seel. ehelich erzeugte Fünff Kindere, dißorts Enckele vor einen dritten Stammtheil, So dann Frau Maria Salome gebohrne Hennischin, Herrn Johann Joachim Gerolds, des geschwornen Stadt Caminfegers und burgers allhier Ehegattin, welche weilen ihr Ehemann vorgefallener Kranckheit halben nicht persönlich zugegen seÿn Können mit beÿstand Herrn Johann Joachim Gerolds des Kübler und burgers allhier, ihres leiblichen Sohns, deme der Vatter hierzu mündliche Vollmacht ertheilet, vor den Zweÿten dritten Stammtheil, dieße beede Stammen alß Mit Erben Weÿl. Frauen Ursulä gebohrner Bleÿfußin, weÿl. herrn Johannes Hennisch, geweßenen Küblers und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib, ihrer respectivé leiblicher Mutter und Großmutter seel. Verlaßenschafft, warein nachgenande behaußung gehörig (übergeben)
ihrer einer Mit Erbin Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Hennischin, herrn Johann Daniel Pfeffingers des ältern Metzgers und burgers allhier Ehegattin
ihre ohnvertheilte Zween dritte theil von und ane der Behaußung, Höfflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Drußengäßlein einseit neben weÿl. Herrn Johann David Papelier geweßenen Handelsmann und burgers allhier seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben auch weÿl. Herrn Joh: Peter von Carben geweßenn J. U. Lti und E. E. Kleinen Rhats wohlverdienten Actuarÿ seel. hinderlaßene Frau Erbin, hinden auf eben derßelbige stoßend, so außer 300. lb so mann in Capital obwolgedachtem Mehren teutschen Hospital schuldig und 337. lb so Johann Friderich und Philipp Jacob denen Hennischen obgemeld vor großvätterlich Guth darauff angewießen worden sind sonst ledig eigen – vor und umb die summ derer 900 pfund – Actum Straßburg auff Sambstag den 25. Junÿ Anno 1763.

Jean Daniel Pfeffinger épouse Marie Madeleine Hennisch en 1724
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 193, n° 11)
1724. Mittwoch den 31.sten Maÿ seind nach zweÿmaliger proclamation in der Evangel. Pfarrkirch Zu St. Niclaus ehelich copulirt und eingesegner Word. Joh: Daniel Pfeffinger der ledige Metzger v. burger allhier Hn Joh: Friderich Pfeffingers E. E. Kleinen Raths beÿsitzers u. Fabric Pflegers beÿ der Kirch Zu St. Niclaus ehl. sohn, v. Jgfr. Maria Magdalena, Johannes Hennisch deß küblers u. Burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Pfeffinger laß [sic] hochzeiter, Maria Magdalena Hennischin laß hochzeiterin (i 198)

Jean Daniel Pfeffinger et Marie Madeleine Hennisch font dresser un état de leur actif et de leur passif suite à la demande d’un de leurs créanciers. La masse propre à la femme est de 1 792 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 299 livres, le passif à 2 194 livres.
1748 (20.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 248) n° 345
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Herr Johann Daniel Pfeffinger, der Metzger undt frau Maria Magdalena gebohrne Hennischin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg derzeit activé besitzen, und was sie aber davon hingegen auch wieder passivé zu bezahlen schuldig sind, welche, nach deme solche auff begehren des Ehemanns von seithen Ihr Gnaden regierenden herrn Ammeisters secretirt, aber zu gegenwärtiger Inventur nach beschehener der Siegel recognition und befundenes deren illæsion, reserirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehefrauen Vorgedacht, mit assistentz des wohl Ehren Vesten und rechtsgelehrten herrn Johann Daniel Langheinrich Notarii publ. jur. und Practici auch burgers all allhier, deroselben erbettenen und geschwornen curatoris a lites, in erwägung eine Execution eines denen Creditorum bereits beschehen, und dahero in Völliger Concursus derer mehrern Creditorum zu beförchten fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff mittwoch den 20.ten Martü Anno 1748.

In einer allhier Zu Straßburg hinder St: Nicolai Kirchen gelegenen so genanden Pfeffingerischen behausung folgender maßen sich befunden.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Cammer, Vor dieße Cammer, Im obern Haußöhren, Im mittlern Haußöhren, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Cämmerlein daran, In der Kuchen, Im Keller, Im Stall, beÿ H. Johann Pfeffinger dem Sohn
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unverändertten Guths. Vermög der über Eingangs gemelter beeder Eheleuthe einander in dern Ehestand zugebrachte Nahrungen durch Herrn Joh: Daniel Langen, Notm. publ. jur. et academicum in A° 1724. auffgerichteten Inventarii
Wÿdumb, Welchen Frau Susanna gebohrne Fruthin weÿl. H. Johann Fried. Pfeffingers, Sen. gewis. metzgers und E. E. Kl. Raths alten wolverdienten beÿsitzers und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßene Fr. Wittib des Ehemanns leibl.fr. Muttern von diesem ihrem H. Eheliebsten seel. Zeit lebens zugenießen berechtiget.
Eigenthum ane Metzigbäncken (…)
Eigenthumb ane einer behaußung hinder St. Nicolai Kirchen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändert guth. Sa. haußraths 101, Sa. Silbers 24, Sa. goldener Ring 27, Sa. baarschafft 8, Sa. Schulden 675, Sa. der Ergäntzung (1553, Abgang 600, Rest) 953, Summa summarum 1792 lb
Des Ehemanns unverändert und theilbare Nahrung, Sa. haußraths 503, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbau gehörig 73, Sa. Häu v. Strohs 7, Sa. Beßerung 37, Sa. Saamens auf dem feld 112, Sa. Viehes 356, Sa. Silbers 36, Sa. gold. ring 20, Sa. der baarschafft 53, Sa. Schulden 99, Summa summarum 1299 lb – Schulden 2194 lb, In Compensatione 894 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung zugeltend 51 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Montag d. 10. Aprilis 1724., Johann Daniel Lag Notarius pubicus
Geschechts Register

Marie Madeleine Hennisch revend la maison quelques jours après s’en être rendue seule propriétaire au menuisier Bernard Wohlers

1763 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 343-v
Fr. Maria Magdalena geb. Hennischin Johann Daniel Pfeffinger sen. des metzgers ehefrau
in gegensein Bernhard Wohlers des schreiners
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten, und gerechtigkeiten ane dem Drußengäßel, einseit neben H. Martin Papelier dem handelsmann, anderseit neben H. Prof. Brackenhoffer uxorio nôe., hinten auff ebendieselben – um 30 und 300 lb verhafftet, beschehen um 300 pfund

Bernard Wohlers loue une cave au marchand de vins Georges Louis Weishaar

1763 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 348
Bernhard Wohlers der schreiner
in gegensein Georg Ludwig Weißhar des weinhändlers [unterzeichnet] Georg Friedrich Weißhar
in seiner alhier ane dem Drußengäßel gelegenen behausung den großen keller samt 13 in demselben sich befindliche theils groß theils kleine faßen – auff 9 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Johann Baptistæ angerechnet, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund

Bernard Wohlers et Marie Ursule Beyer hypothèquent la maison au profit du tonnelier Georges Louis Weishaar

1763 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 348-v
Bernhard Wohlers der schreiner und Maria Ursula geb. Beÿerin mit beÿstand Jacob Beÿer des kiefers und Johann Georg Vix des schuhmacher
in gegensein Georg Friedrich Weißhar des kieffers – schuldig seÿen 400 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Drußengäßel, einseit neben H. Jeremias Brackenhoffer Prof. math. uxorio nôe., anderseit neben H. Martin Papelier dem handelsmann, hinten wieder auf H. Brackenhoffer

La maison de Bernard Wohlers est vendue par enchère judiciaire au commissaire priseur adjoint David Auguste Schiebé

1784 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 60-v
Ganthkauff vom 18 Februarÿ 1784 – ist die Bernhard Wohlers dem schreiner zuständig gewesten ane dem Drußengäßlein gelegene behaußung einseit neben S.T. H. Professori Brackenhoffer, anderseit neben H. Papelier dem handelsmann hinten auff besagten H. Prof. Brackenhoffer
ermelten H. Professori vor und innahmen David August Schiebe des ganthkäufflers adjuncti als letzt und meistbietenden, um 2520 fl

Fils d’un tonnelier de Reinstedt en Saxe-Anhalt, David Auguste Schiebé qui est au service du Magistrat épouse en 1762 Dorothée Krauss, fille d’un aubergiste de Nuremberg : contrat de mariage, célébration à la Robertsau
1762 (21.6), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 298
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Hr August David Schiebe hießiger burger Weiland Gottfried Schiebe geweßenen Kieffers in Reinstadt hochfürstlich Anhalt Bernburgischer Herrschafft mit Frau Maria geb. Zißingin seiner hinterbliebene Wittib ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam beÿständlich H. Niclaus Blind Wollenwebers und tuchhändlers alhier Zu Straßburg an einem,
So dann Jungfrau Dorothea Kraußin weiland Peter Krauß geweßenen Gastgebers Zu den dreÿ guldenen Cronen inn Nürnberg mit auch weiland Fr. Martha geb. Bierlerin beeder seeligen ehelich erzielte Volljährige ihrer eigenen Rechte genießende Tochter
So beschehen Straßburg Montags den 21. Junÿ 1762. [unterzeichnet] August Davidt Schiebe alß Hochzeitter, Dorothe Kraußin alß hochzeitterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 339)
Dienst. 22. Junÿ 1762 sind nach 2. maliger ausrufung Zu St. Nicolai in Straßburg allhier ehelich copulirt und eingesegnet worden H. August David Schiebe der ledige Herrn bediente und burgern in Straßburg weÿl. Gottfried Schiebe gewesenen Kiefers u. burgers Zu Rheinstätt Ehl. Sohn u. Jgfr. Dorothea Kraußin weÿl. H. Peter Krauß gewesenen Gastgebers u. Burgers Zu Nürnberg nachgel. Ehl. Tochter [unterzeichnet] August Davidt schiebe alß Hochzeittern Dorothea Kraußin alß hochzeÿtterin (i 180 – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 175 n° 31, auff Gnädige Erlaubnus Regierenden Herrn Ammeisters in der Kirch in der Ruprechtsau ehelich eingesegnet)

Lors de son accession à la bourgeoisie (dont les registres manquent pour cette période), le droit que doit David Auguste Schiebé est fixé à deux livres 2 sols puisqu’il est luthérien et non réformé
1766, Livres de la Taille (VII 1180) f° 17
in Præsentia derer oberen stallherren und H. XV. Secretarÿ Widt und wurde Vermög obgedachten Herren Erkandtnuß August David Schiebe der Neue burger auff 2. lb 2. ß Jährlich geßetzt, weilen derßelbige der Evangelischen und nicht der reformirten religion zugethan

David Auguste Schiebé est nommé adjoint au commissaire priseur Imbs à cause de son grand âge le 28 novembre 1774. L’avocat Mogg rapporte que le pétitionnaire qui assiste le commissaire en titre depuis le début de l’année a donné toute satisfaction. L’adjoint accepte de travailler sans solde contre la promesse de devenir titulaire. Il prête serment le 28 septembre
1774, Conseillers et XXI (1 R 257)
August David Schiebe wird Zu des ganth Käuflers adjuncto ernannt, doch daß er die functiones, solang dießer beÿ leben seÿn wird, seinem oblato gemäß gratis Versehe. 340. er schwört auf die ordnung. 342.
(p. 340) Montag den 28.sten Novembris 1774. Lect. ein von August David Schiebe dem burger und ganth Käuflers Vicarii prod. unterth. Memoriale puncto gnädiger Aufnahm Zur Adjunction.
H. general advocat Mogg erwehnte, es seÿe Imbs der ganth Käufler eines so hohen alters, daß er wegen Verfall des Gedächtnußes seinem dienst ohne beÿhülff nicht wohl allein versehen mag, weswegen schon Zu anfang dießes Jahrs unter hohen genehmhaltung der heutige Implorant demselben Zugegeben worden, seit dießer Zeith hat er denen ihm anvertrauten Geschäften Pflichtmäßig abgewartet und sich die nöthige Kentnus so zu seinem Amt erfordert werden Können, beigelegt, da er aber immer besorget, es möchte auf absterben des Imbsen, ohnerachtet er Vielleicht Geraumer Zeith Vor selbige gratis vicarirt hätten, Vorgezogen werden, So ergehet sein unterth. ansuchen an E. G. dahin, ihne Zum adjuncto des Vorgesagten Imbsen würcklich Zu ernennen, cum oblato, daß er solang dießer beÿ leben er seine functionen gratis Zu versehen, bereit, da (-) Implorant eingezogenem bericht nach ein feines subjectum und von jedermann gutes Zeugnus hat, auch biß dato sich alle mögliche Kentnus der ganth geschäften beigelegt, so Zweifle er nicht es werden Mghh. demselben unter seinem oblato in seinem begehren willfahren wollen.
Dießemnach wurde Implorirender August David Schiebe Zu des Ganth Käuflers Vicario Sub oblato des würcklichen Ganth Käufers functiones, solang dießer beÿ leben seÿn wird, gratis zu versehen Obrigkeitlich ernannt.

(p.342) Sambstag den 3.ten Decembris 1774. August David Schiebe der den 28.sten 9.bris jüngst von Mghh. ernannte Ganth Käufler Vicarius stehet vor und legt in solcher qualitæt den gewohnlichen eÿd auf die Ordnung ab.

Dorothée Krauss meurt en 1777 après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Bouchers. L’actif de la succession s’élève à 29 livres, le passif à 168 livres
1777 (29.8.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1484) n° 45
Inventarium über Weiland Fraun Dorotheæ Schiebe gebohrner Kraußin, H. August David Schiebe des Ganthkäuflers adjuncti und burgers allhier Zu Straßburg gewesteer Ehefraun nunmehr seel. Verlaßenschaft aufgerichtet in Anno 1777. – nach ihrem den 12. Junÿ dieses gegenwärtigen 1777.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen abschied, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf freundliches ansuchen und begehren obbemelten H. August David Schiebe des hinterbliebenen Wittibers und der Verstorbenen seel. Zufolg nach inserirten Testamenti nuncupativi instituirten Universal Erben – So geschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 29.ten Augustj anno 1777.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Metzgergiesen gelegener und dißorts Zum theil Lehnungsweiß bewohnender behaußung ist befunden worden wie folgt.
Schulden aus de Verlaßenschafft Zu bezahlend. It. H. Philipp Röderer dem Metzger vor ein quart Jahr verseßenen Hauß zinß, 4 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 1, Sa. Guldener Ring 1, Summa summarum 29 lb – Schulden 168 lb – In Compensatione, Final summa 139 lb
Copia Testamenti nuncupativi – die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Dorothea Schiebe geb. Kraußin des Ehren und wohlvorachtbaren H. August David Schiebe Ganthkäufflers adjuncti und burgers allher zu Straßburg Ehegattin (…) zu sich in einer ane dem Metzger gießen allhier liegenden behaußung beruffen und kommen laßen, allwo wie dieselbe in dero inhabenden Wohnstub Zwo Steegen hoch mit denen fenstern auf die Gaß außsehen, Zwar Krancken und ohnpäslich. Leibes in einem bette liegend (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 6. Junÿ abends Zwischen 9 und 10 Uhren anno 1777. Johann Rudolph Dinckel
Copia Indultus Testandi

David Auguste Schiebé se remarie en 1778 avec Chrétienne Salomé Hess, fille du prévôt au grand bailliage de Kork en Bade : contrat de mariage, célébration à Kork
1778 (2.5.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1489)
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehrengeachte Herr August david Schiebe der Ganth Käufler adjunctus und burger allhier Zu Straßburg als Wittiber und hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehren und Tugendgezierte Jungfrau Christina Salome Heßin, des Wohl Ehrenvest und großachtbahren Herrn Johann Augusti Heß, Wohlverordneten Gerichts Schultheisen in dem ober Ambt Korck, mit weÿl. Frauen Maria Elisabetha gebohrner Schäferin ehelich erzeugte tochter, mit assistentz erstgedacht Ihres H vatters als Hochzeiterin ane andern Theil – Straßburg auf Sambstag den 2. Maÿ 1778. [unterzeichnet] Augus Davidt Schiebe alß hochzeiter, Christina Salome Heßin als Hochzeiterin

Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 234, n° 20)
1778 dienstag den 9. brachmonath seind nach ordentlich geschehenen ausruffungen in der Kirch Zu Korck über Rhein Heßen Hanau liechtenbergischer herrschafft ehelich eingesegnet worden August David Schiebé der burgern Gantkäuffler Adjunctus und wittwer Von Weÿland deßen geweßenen Ehefrauen Dorothea geborner Kraußin alhier und Jungfer Christina Salome Heßin, Johann August Heß, hochfürstlich Heßen hanau Liechtenbergischen Schultheißen des Gerichts Korck mit weÿland deßen geweßener Ehefrauen Maria Elisabetha gebornen Schäfferin ehelich erzeugte tochter (i 239)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 629 livres, ceux de la femme à 510 livres
1779 (14.7.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1484) n° 55
Inventarium über Herrn August David Schiebe, des Ganth Käuflers Adjuncti und Frauen Christinæ Salome gebohrner Heßin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1779. – welche der Ursachen alldieweilen in ihr beeder Ehe Persohnen Vor mir Notario den 2.to Maÿ Anno 1778. auffgerichteten Ehevogt paragrapho Tertio expresse enthalten, daß einem jeeden theil seine in die Ehe bringende und während derselben ererbende Nahrung ein freÿ, eigen und ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 14.ten Julÿ 1779.

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 132, Sa. Silbers und dergl. geschmucks 66, Sa. goldenen Rings 3, Sa. der baarschafft 50, Sa. Schulden 1357, Summa summarum 1609 lb – haussteuren 30 lb, des Ehemanns völlig Eigenthümbl. Vermögen 1629 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 12, Sa. Goldener Ring 57, Sa. der baarschafft 330, Summa summarum 490 lb – Haussteuren 20, Der Ehefrauen völliges Vermögen 510. lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment David Auguste Schiebé commissaire priseur en 29 mai 1784
1784, Conseillers et XXI (1 R 267)
August David Schiebe wird als Ganth Käufler confirmirt. 171.
(p. 171) Sambstag den 29. Maji 1784. Kraus nôe August David Schiebé, des bisherigen Vicarii Ganth Käuflers producirt unterthäniges supplicæ, inhalts daß Mghh. d. 28. Nov. 1774. ihn Zum Ganthkäuflers Adjuncto cum spe succedendi zu ernennen samt d. 3. Decembris darauf Zur ablegung des Eÿdtsauf ordnung Zuzulaßen geruhet hätten, dermalen aber der geweßene Ganthkäufler Imbß mit tod abgegangen, hochdieselbe ihn in seinem officio als Ganthkäufer Zu bestätigen geruhen möchten.
Nach eingesehenen obangeregten Erkantnißen vom 28. nov. und 3. Decemb. 1774 und vornenommenem Voto des Hn Gâl advocaten heldt, dahien gehend daß Mhh. schon den imploranten cum spe succedendi angenommen, also deßen anheute begehrte confirmation Keinen anstand leiden möge, Ist Vermittelst gethaner Umfrag der implorant in seinem ihn a° 1774. ertheilten officio eines Ganthkäuflers cum spe succedendi obrigkeiltl. Confirmirt worden. Deputati Hr Rthh. Lipp, hr Rthh Hirschel

David Auguste Schiebé meurt en 1792 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 3 500 livres tournois (850 livres strasbourgeoises). La masse propre à la veuve est de 4 130 livres tournois, celle des héritiers de 6 023 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 163 livres, le passif à 13 698 livres tournois

1792 (26.11.), Strasbourg 10 (2), Not. Heus n° 168
Inventarium über Weiland H. August David Schiebe, geweßten burgers und Vormaligen Ganth: Käufers alhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet in Anno 1792. – nach seinem den 2. Junius dieses laufenden 1792. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen Frauen Christinæ Salome gebohrner Heßin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz H. Johann Friderich Feyler des Commissaire aux saisies réelles und burgers allhier, wie auch des gleich nach dem Eingang dieses Inventarii in specie benanmßten Kinds und Erben geschwornen Vogts ersucht – So beschehen Zu Straßburg in einer ane der Juden Gaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten behausung auf Montag den 26. Novembris Anno 1792.
Der Verstorbene seel. hat mit Eingangs ermelter hinterbliebenen Wittib nachbenanntes Kind Ehelich erzogen und ab intestato Zu seinem einigen Erben Verlaßen, August David Schiebe, quintæ Classis Discipulus, so 13. Jahr alt, deßen geordnet und geschworener Vogt H. Johann Heinrich Knoderer der Lederhändler und burger dahier

Der Wittib ohnverändert haußraths 102, Silber und dergleichen Geschmeids 31, Golden Georgmeids 87, Ergäntzung (durch mich Notarium unterm 14. Julÿ 1779 aufgerichtet) 3509, Schulden 400, Summa summarum 4130 lit
Dießemnach wird auch des einigen Kinds und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, haußrath 299, Silber 69, Ergäntzung 6054, Summa summarum 6423 – Schuld 400, Nach deren Abzug 6023 lit
Endlichen folget auch die Beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 213,
Eigenthum ane einer Behausung, so theilbar. Nemlichen Eine Behausung, Höflein und Hofstatt, mit allen deren begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane dem Drusen Gäßlein gelegen, mit N° 12. bezeichnet, einseit neben weil. Hn Prof. Brackenhoffers Frau Wittib anderseit neben H. Papelier dem Handelßmann und hinten auf ged. Brackenhofferische Wittib stoßend, so außer denen darauf haftenden und hernach beschriebener passiv Capital leedig und eigen æstimirt hiehero ohnpræjudicirlichen pro 3500 lib. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Von H. Actuario Beguin unterm 18.ten februarii 1784. gefertigter und den 26.ten ejudem dem Contractuum protocollo einverleibter Ganth Kauffbrief
Pfenningzinß hauptgüter 400, Schuld 50, Summa summarum 4163 lib – Schulden 13 698, Compensando 9534 lib
Copia der Eheberedung (…)

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Elisabeth Bilger, femme du journalier Nicolas Runser

1807 (7.2.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2341
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Bilger, femme de Nicolas Runser journalier, décédée le 15 janvier 1807 – à la requête de Jean Georges Bilger revendeur, Catherine Bilger veuve de Joseph Empté revendeur héritiers de la défunte leur fille et sœur – pas de contrat de mariage
dans la maison mortuaire appartenante à la veuve de Schibé sise rue de la lie n° 12
meubles (joint : je certifie avoir avancé à mon domestique Nicolas Runser (…) 1.12.1806 veuve de franck), total 813 fr passif 155 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 2 du 14.2.

Inventaire après décès d’un locataire, le collecteur des contributions Jean Roth

1814 (11.4.), Strasbourg 8 (8), Not. Roessel n° 1687
Inventaire de la succession de Jean Roth, ex collecteur des contributions, décédé le 13 décembre dernier – à la requête de Marie Salomé Herder le veuve, Marie Salomé Roth fille majeure seule et unique héritière
mariés il y a 28 ans sans contrat de mariage suivant la coutume de la ville de Strasbourg
dans une maison rue de la Lie n° 12 appartenant à la veuve Schiebé
mobilier propre 214 fr, garde robe 39 fr
acquets mobilier 123 fr, passif 746 fr, déficit 623 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 96 du 13.4.

Chrétienne Salomé Hess et son fils Auguste David Schiebé, chef d’institut commercial, exposent la maison à des enchères infructueuses

1822 (2.12.), Strasbourg 10 (70), Me Zimmer n° 5804
Auguste David Schiebé, ancien chef d’un institut commercial, et Wilhelmine Hennig tant en son nom et comme co propriétaire pour moitié indivise en qualité de seul et unique héritier d’Auguste David Schiebé son père ancien priseur, suivant inventaire dressé par le notaire Heus le 7 décembre 1792 qu’au nom de Christine Salomé née Hess sa mère veuve de Schiebé propriétaire de l’autre moitié indivise
la maison et dépendances sise à Strasbourg rue de la Lie n° 12, entre la propriété de M. Rebouillat ci devant Brackenhoffer et M Holzapffel ci devant Papelier, derrière la maison Rebouillat – de la communauté, acquis par expropriation forcée sur les conjoints Wohler au ci devant Petit Sénat le 18 février 1784
Adjudication préparatoire du 17 décembre n° 5804 / 9504, mise à prix 9000 fr, personne ne s’est présenté
adjudication du 27 décembre n° 9515 personne ne s’est présenté, retrait

Chrétienne Salomé Hess meurt en 1826 dans une maison rue Sainte-Elisabeth
1827 (20.1.), Strasbourg 15 (41), Me Lacombe n° 7704
Inventaire de la succession de Christine Salomé Hess veuve d’Auguste David Schiebé, huissier, décédée le 21 octobre dernier – à la requête d’Auguste David Schiebé homme de lettres, unique héritier de la défunte sa mère
en son domicile rue Ste Elisabeth n° 22
garde robe 192 fr ; passif 3078 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 182 F° 77 du 30.1.

Chrétienne Salomé Hess et son fils Auguste David Schiebé vendent la maison à Joséphine Philippine Becker veuve du cuisinier Maximilien Schorack

1826 (4.10.), Strasbourg 12 (101), Me Wengler n° 14 551
Auguste David Schiebé, ancien chef d’institution commercial tant en son nom et mandataire de Christine Salomé Hess sa mère veuve d’Auguste David Schiebé ancien priseur
à Joséphine Philippine Becker veuve de Maximilien Schorack ancien cuisinier
une maison consistant en bâtiment de devant, de derrière et deux petits latéraux, cour, pompe, appartenances et dépendances, droits et aisances située en cette ville rue de la Lie n° 12, d’un côté M Holtzapffel, d’autre et derrière M Rebouillat, devant la rue – acquis par Auguste David Schiebé père de la masse de Bernard Wohler, menuisier, et Marie Ursule Beyer suivant adjudication à la Chambre des Contrats le 18 février 1784 – pour 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 132-v du 5.10.

Joséphine Philippine Becker épouse en 1820 Maxime Schorak, originaire de Croatie
Mariage, Strasbourg (n° 185)
le 29 juin 1820, Maxime Schorak majeur, né en légitime mariage le 28 décembre 17(93) à Korinuza dans la Croatie militaire autrichienne domicilié à Strasbourg, cuisinier, fils de Schero Schorak, propriétaire à Korinuza, et d’Angélique Tschowitsch, Joséphine Philippine Becker, majeure née en légitime mariage le 11 frimaire an VI à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Philippe Becker gendarme à cheval à la (-) compagnie des Bouches de l’Elbe et de feu Joséphine Luzzano, décédée à Annwiller (Bavière rhénane) le 8 juin 1810 (signé) Maxim Schorack, Josephin philipin Becker (i 28)

Inventaire après décès d’une locataire Madeleine Ildis épouse divorcée d’Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamp puis de Pierre François Vanné
1830 (27.3.), Strasbourg 12 (115), Me Noetinger n° 1918
Inventaire de la succession de Madeleine Ildis épouse divorcée d’Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamp, capitaine commandant au régiment de royal Hesse Darmstadt, épouse également divorcée en secondes noces de Pierre François Vanné décédée le 4 février dernier – à la requête Louis Besson, droguiste, mandataire d’Augustine Frot de Clinchamp épouse d’Adolphe Gabriel Hypolite Hall, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis, sous intendant militaire faisant les fonctions d’intendant militaire de la 17° division demeurant à Bastia
dans la maison où elle demeurait rue de la Lie n° 12
masse active purement mobilière 2248 fr, dont comptant 502 fr, passif 376 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 198 f° 183-v du 29.3.

Joséphine Philippine Becker se remarie en 1831 avec le colonel du génie François Simon Etienne Barthélémy Finot
1831 (7.2.), Strasbourg 12 (118), Me Noetinger n° 2546
Contrat de mariage, communauté d’acquets – François Simon Etienne Barthélémy Finot, colonel au corps royal du génie officier de la Légion d’Honneur, chevalier de St Louis demeurant à actuellement à Belfort, fils de feus Barthélémy Finot, avocat à Avallon, et Jeanne Françoise de Richerolles
Joséphine Philippine Becker veuve sans enfant de Maxime Schorrack, rentière
Art. 3. la future épouse apporte en mariage (…) 2. une grande maison consistant en divers corps de bâtiment, grande cour, puits, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la Nuée Bleue n° 18, d’un côté M.Stentz, de l’autre M. Frantz, acquise par adjudication définitive devant Me L’ange le 2 décembre 1830 et déclaration de command du mêmejour
Enregistrement de Strasbourg, acp 202 f° 172 du 10.2.

Elle meurt en 1837 dans sa maison rue de la Nuée-Bleue
1837 (13.5.), Strasbourg 12 (143), Me Noetinger n° 9222
Inventaire de la succession de Joséphine Philippine Becker femme en secondes noces de François Simon Etienne Barthélémy Finot, décédée le 1 mai 1837 – Testament olographe en date eu 29 juillet 1832 enreg. le 12 mai dernier, à la requête de François Simon Etienne Barthélémy Finot, colonel au corps royal du génie en retraite Commandeur de la Légion d’Honneur et Chevalier St Louis père et tuteur légal de Joseph, 2 mois, en présence de Lambert Antoine Joseph Horquin, chef de bataillon en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur et de St Louis, subrogé tuteur – contrat de mariage pass devant Me Noetinger le 7 février 1831

dans la maison mortuaire Place St Pierre le Jeune n° 18
par suite d’acquisition faite par la De Finot de la maison en cette ville Place St Pierre le jeune ou rue de la Nuée Bleue n° 18 avant son mariage cette maison constituait un apport de propre, mais comme ladite maison a été reconstruite en totalité intérieurement et qu’elle a été en majeure partie payée pendant le mariage avec le colonel Finot, la communauté doit être indemnisée, 29 360 fr
Immeubles, propre de la défunte, une maison située à Strasbourg rue de la Nuée Bleue n° 18 consistant en bâtiment de devant, latéral & de derrière, cour, écuries, appartenances & dépendances, d’un côté M Duperreux, autre M Frantz propriétaire, acquis sur Ignace Joseph Seck, négociant, et Marie Catherine Lamasse, par acte apssé devant Me L’Ange le 2 décembre 1830 et déclaration de command du 3 décembre 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 214 n° 81, déclare que ladite maison est en partie occupée par la succession, estimé à un revenu de 4000 fr, capital de 80 000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 250 f° 20 19.5.

Joséphine Philippine Becker vend la maison 10 000 francs au tailleur Jean Rech et à sa femme Catherine Salomé Dorn

1831 (27.1.), Strasbourg 9 (60), Me Hickel n° 3679
Joséphine Philippine Becker veuve de Maxime Schorack, cuisinier
à Jean Rech, marchand tailleur, et Catherine Salomé Dorn
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petits bâtiments latéraux, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la Lie n° 12, d’un côté M Holtzaffel, de l’autre et derrière M Schott brasseur ci devant M Rebouillat, devant la rue
sont compris dans la présente vente les objets mobiliers ci après désignes savoir, A droite en entrant au rez de chaussée un poele carré en fayence avec dessus de marbre tuyau pierre et cendrier, Au premier étage et au second étage deux poeles carrés en fayence également avec dessus de marbre, tuyau pierre et cendrier, A gauche en entrant au rez de chaussée un poele carré en fayence avec dessus de marbre, tuyau et pierre, Au premier, second et troisième étages trois poeles carrés en fayence également avec dessus de marbre tuyau, pierre et cendrier. Dans chaque cuisine à l’exception de celle du rez de chaussée à gauche deux marmites de fer de fonte (…) – acquis d’Auguste David Schiebé, ancien chef d’institution commerciale en son nom et mandataire de Christine Salomé Hess sa mère veuve d’Auguste David Schiebé, ancien priseur suivant acte reçu par Wengler notaire le 4 octobre 1826, Schiebé père adjudicataire par l’entremise de Jean Jérémie Brackenhoffer professeur, suivant adjudication au Petit Sénat le 8 février 1784 insinué à la Chambre des Contrats le 26 du même mois, le vendeur seul et unique héritier de son père – 10 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 202 f° 139-v du 29.1.

Originaire de Mondorf dans le département des Forêts (Luxembourg), Jean Rech épouse en 1814 Catherine Salomé Wolfsberger originaire de Bischheim-au-Saum
Mariage, Strasbourg (n° 173)
le 27 juillet 1814, Jean Rech majeur d’ans né en légitime mariage le 10 avril 1786 à Monsdorff (Forêts) domicilié à Strasbourg, Garçon tailleur, fils de feu Bernard Rech, tonnelier décédé à Monsdorff le 10 novembre 1791 et d’Anne Schilz, Catherine Salomé Wolfsberger, majeure d’ans née en légitime mariage le 6 septembre 1790 à Bischheim au Saum (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de Jean Mathias Wolfsberger tailleur, et de Catherine Frühinsholtz conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et ocnsentants (signé) jean Rech Catherine Salomé Wolffsberger (i 23)

Catherine Salomé Wolfsberger meurt en 1819 en délaissant trois filles. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tripes
1820 (1.2.), Strasbourg 3 (65), Me Schreider n° 371
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Rech née Wolffsberger femme de Jean Rech, tailleur d’habits, décédée le 23 août 1819 – à la requête du veuf père et tuteur légal de Salomé 5 ans, Sophie Caroline 3 ans et demi, Louise Thérèse 1 an – en présence de Jean Mathieu Wolffsberger tailleur d’habits demeurant rue Ste Hélène n° 6 tuteur subrogé – mariés sans avoir passé de contrat de mariage
dans une maison rue des Tripes n° 1
garde robe 122 fr – meubles 652 fr, numéraire 241 fr, dettes actives 604 fr, ensemble 1619 fr, passif 105 fr
[Joint] Avertissement de l’enregistrement et des Domaines du 31. 8.br 1836 succession de Louise Rech célibataire 18 ans décédée le 11 juillet1836
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 49 du 7.2.

Jean Rech se remarie avec Madeleine Frédérique Weisser
1820 (18.3.), Strasbourg 3 (65), Me Schreider n° 397
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Rech, tailleur d’habits demeurant rue des Tripes n° 1 veuf de Catherine Salomé Wolffsberger
Madeleine Frédérique Weisser domiciliée place de la Cathédrale n° 29 fille majeure de feu Jean Pierre Weisser, maître de musique, et de feu Marie Madeleine Strohl
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 156-v du 23.3.

Madeleine Frédérique Weisser meurt l’année suivante
1821 (7.5.), Strasbourg 3 (66) , Me Schreider n° 729
Inventaire de la succession de Madeleine Frédérique Weisser, épouse de Jean Rech, tailleur d’habits veuf en premières noces de Catherine Wolffsberger, décédée le 23 novembre dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Me Schreider le 18 mars 1820, usufruitier viager de la succession de son épouse, Catherine Salomé Henriette Weisser majeure héritière sa sœur décédée sans postérité
dans les lieux composant la demeure au premier étage de ladite maison sise au Marché aux Herbes n° 3
garde robe 64 fr, communauté mobilier 225 fr, passif 292 fr remploi 300, déficit de 340 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 108 du 10.5.

Jean Rech se remarie avec Catherine Salomé Dorn
1821 (22.6.), Strasbourg 3 (66) , Me Schreider n° 789
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Rech, tailleur d’habits veuf de Marie Anne Frédérique Weisser
Catherine Salomé Dorn fille de François Henri Dorn, officier retiré, et de Catherine Salomé Reininger demeurant rue Ste Hélène n° 8
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 24 du 25.6.

Jean Rech meurt en 1852 en délaissant deux filles ou leurs représentants issues de son premier mariage.

1852 (23.6.), Me Becker (actes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Jean Rech, vivant tailleur d’habits décédé à Strasbourg le 31 mai 1852, et de la communauté de biens qui a existé entre le défunt et Catherine Salomé Dorn son épouse, dressé à la requête 1° de la veuve, agissant comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Schreider le 22 juin 1821., 2° Caroline Sophie Rech épouse de Charles Auguste Edouard Poncin, notaire à Ste Marie a. M., 3° du dit St Poncet agissant comme tuteur de Catherine Salomé Pauline Huck et de Malvina Huck, enfants mineurs de Jean Daniel Huck, décédé pasteur à Ittenheim, et de feue Salomé Rech son épouse

garde robe du défunt estimée 1195
meubles de la communauté 2921, argent comptant 2400
acp 411 (3 Q 30 126) f° 18-v du 28.6.(succession déclarée le 9 9.bre 1852 n° 1220)
suite, le 26 juillet – Communauté, créances et intérêts 97 025, rentes sur l’Etat 322, arrérages de cette rente 141
Une Maison rue de la Lie N° 12
Une Maison rue du Dôme N° 23
argent comptant 546
Par contrat de mariage reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 11 septembre 1834, le défunt Sr Rech a fait donation a Salomé Rech sa fille épouse de Jean Daniel Huck Ministre du culte protestant à Ittenheim, les deux décédés, à titre de don manuel, d’une somme de 5000 francs dont il y a lieu de déduire la part héréditaire de feue sa mère 272., de laquelle somme les mineures Huck ont à faire rapport
Par contrat de mariage reçu Hickel le 14 mai 1838, le De Poncin née Rech s’est constituée en dot une valeur de 16 000 francs dont à déduire la part héréditaire de sa mère 272, laquelle dernière somme provient d’après les énonciations du mariage d’un don manuel à elle fait par feu son père, du quel elle a à faire rapport
acp 412 (3 Q 30 127) f° 4-v du 29.7. Becker 26.7.

Les héritiers Rech exposent les deux maisons aux enchères. La veuve Catherine Salomé Dorn acquiert celle rue de la Lie

1852 (1.12.), Strasbourg 9 (102), Me Becker n° 5683
Cahier des charges – L’an 1852 le premier décembre, furent présent 1. Mad. Catherine Salomé Dorn demeurant à Strasbourg veuve en troisième noces de M. Jean Rech, en son vivant propriétaire et ancien marchand tailleur en lad. ville, 2. M. Frédéric Guillaume Helck licencié en droit demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de 1) de Mad. Caroline Sophie Rech épouse de M. Charles Eugène Edouard Poncin notaire demeurant ensemble à Sainte Marie aux Mines (…) 2) et de mondit Sr Poncin, au nom et comme tuteur datif de Catherine Salomé Huck et de Malvina Huck les deux enfants mineurs issus du mariage de M. Jean Daniel Huck, pasteur à Ittenheim et de De Salomé Rech son épouse (…), 3. Et M. Philippe Jacques Huck ancien marchand de farine demeurant à Strasbourg subrogé tuteur desdites mineures Huck

Désignation des Immeuble. Premier Lot. Une maison rue du Dome n° 23 (…)
Deuxième Lot. Une maison consistant en bâtiments de devant et de derrière deux petits bâtiments latéraux cour pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Lie N° 12 tenant d’un côté à la propriété de M. Klipfel et de l’autre a celle du Sr Heitz, brasseur par devant à ladite rue et par derrière audit Sr Heitz. Sont compris dans ce lot 1° Différents objets mobiliers se trouvant dans ledit immeuble et désignés sous le paragraphe deuxième de l’état sous seing privé ci dessos mentionné où ils ont été estimés à 116 francs. 2) Et tous les objets mobiliers attachés à ladite maison à perpétuelle demeure et réputés par la loi immeubles par destination
Etablissement de la propriété. Les deux immeubles ci-dessus désignés dépendent de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre Mad. veuve Rech et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Schreider notaire à Strasbourg le 22 juin 1821. Par suite du décès de M. Rech arrivé à Strasbourg le 31 mai 1852. la moitié qui appartenait dans chacun de ces deux immeubles est devenue la propriété de Mad. Poncin et des mineurs Huck ses enfant et petits enfants et seuls héritiers, savoir Mad. Poncin pour une moitié et les deux mineurs par représentation de leur mère ci-dessus dénommée ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire apès le décès de M. Rech dressé par le dit M. Becker en date au commencement du 23 juin 1852.
Les époux Rech sont devenus propriétaires (…)
Lesdits époux Rech sont devenus propriétaires de l’immeuble compris dans le deuxième lot au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de De Joséphine Philippine Becker veuve du Sr Maxime Schorack en son vivant cuisinier demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hickel notaire à Strasbourg le 27 janvier 1831 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 8 février suivant volume 242 N° 90 moyennant le prix de 10 000 francs quittancé audit contrat. La De veuve Schorack etait devenue propriétaire du dit immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en avait faite du Sr Auguste David Schiebé, ancien chef d’institut commercial demeurant à Strasbourg et de De Christine Salomé Hess sa mère demeurante en la même ville veuve du Sr Auguste David Schiebé père, ancien priseur en ladite ille, le tout aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 4 octobre 1826 (…) Feu ledit Sr Schiebé père était devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de l’adjudication qui lui en avait été faite par l’entremise de Mr Jean Jérémis Brackenhoffer professeur de demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé au ci devant Petit Sénat de la Ville de Strasbourg le 17 février 1784 insinué à la chambre des contrats de cette ville le 26 du même mois. Cette acquisition ayant été faite durant la communauté qui a existé entre feu ledit Sr Schielé père et sa dite épouse ladite maison est échue lors de la dissolution de ladite communauté pour moitié à ladite De veuve Schiebé et pour l’autre moitié audit Sr Schiebé fils en sa qualité de seul et unique héritier de feu ledit Sr Schiebé
Enonciation des Baux. – Mise à prix des immeubles (…), celui du premier lot sur la mise à prix de 50 000 fr, celui compris dans le deuxième lot sur la mise à prix de 8000 francs
Adjudication définitive. Et le mardi 4 janvier 1853 en l’étude dudit Me Becker notaire à Strasbourg place Gutenberg N° 5 (…)
I. La maison rue du Dôle N° 23 à Me Zimmer au nom de Mad. Rech, 74 000 ff
II. La maison rue de la Lie N° 12 à mondit Me Zimmer au nom de Mad. Rech, 13 100 francs
Etat descriptif est estimatif de différents meubles effets mobiliers se trouvant dans les maisons sises à Strasbourg l’une rue du Dôme N° 23 et l’autre rue de la Lie N° 12
Becker 4.1.
acp 415 (3 Q 30 130) f° 56 du 8 Xbr, cahier des charges – acp 416 (3 Q 30 131) f° 74 du 14.1. adjudication

Liquidation de la succession Rech
1853 (13.1.), Strasbourg 9 (102), Me Becker n° 5751
Liquidation et partage communauté Jean Rech
furent présents 1° M. Louis Frédéric Zimmer notaire demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de de Mad. Catherine Salomé Dorn, demeurant à Strasbourg, veuve en troisièmes noces de M. Jean Rech, en son vivant propriétaire et ancien marchand tailleur en ladite ville (…) tant à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Schreider notaire à Strasbourg le 22 juin 1821, que comme donataire en vertu du même contrat de l’usufruit pendant sa vie d’un quart de la succession du défunt
2° Mr Frédéric Guillaume Helck licencié en droit demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de 1) de Mad. Caroline Sophie Rech épouse de M. Charles Eugène Edouard Poncin, notaire, demeurant ensemble à Sainte Marie aux Mines (…) 2) et de mondit Sr Poncin, au nom et comme tuteur datif de Catherine Salomé Huck et de Malvina Huck les deux enfants mineurs issus du mariage de M. Jean Daniel Huck, pasteur à Ittenheim et de De Salomé Rech son épouse (…), Lesdites De Poncin et mineures Huck seules héritières de feu le Sr Rech leur père et grand père respectif, savoir Mad. Poncin pour une moitié comme fille du défunt issue de son mariage avec De Catherine Salomé Wolffsberger son épouse en premières noces, et lesdites mineures Huck ensemble pour l’autre moitié par représentation de feue ladite De Huck née Rech leur mère et fille de leu le Sr Rech, également issue de son mariage avec la dite De Rech née Wolffberger son épouse en premières noces (…)
3. M. Philippe Jacques Huck ancien marchand de farine demeurant à Strasbourg subrogé tuteur desdites mineures Huck (…) 4° Et M. Jean Jacques Altorffer tanneur demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme subrogé tuteur ad hoc des dites mineures

Observations préliminaires. Première observation. Mariage des époux Rech. Conditions civiles de leur union
Deuxième observation. Reprises en deniers à exercer par les héritiers et représentants de M. Rech à raison des apports en mariage de ce dernier – Indemnité due par les mêmes
Troisième observation. Indemités dues à la communauté par la succession de M. Rech. Créances de la communauté sur Med. Poncin. Rapports à faire par Mad. Poncin et les mineures Huck à la succession de M. Rech
Quatrième observation. Décès de Mr Rech. Inventaire après décès
Cinquième observation. Vente des immeubles de la communauté
acp 416 (3 Q 30 131) f° 74-v du 14.1. Becker

Catherine Salomé Dorn meurt en 1863 après avoir institué Barbe Henriette Dorn, veuve du capitaine Chrétien Charles Henck sa légataire universelle
1863 (23.7.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Catherine Salomé Dorn veuve Jean Rech, rentière à Strasbourg, décédée le 14 du courant. Ledit testament en date du 26 juin 1854
acp 523 (3 Q 30 238) f° 90 du 24.7.

1863 (27.10.), Me Zimmer
Notoriété constatant que ladite De Henck est seule héritiere de la Vv Rech, tous pré dénommés
(Me Zimmern 27 8.bre 1863) Décharge par Charles Eugène Edouard Poncin notaire honoraire à Strasbourg agissant au nom de Caroline Sophie Rech sa femme et aux noms et comme se portant fort de Catherine Salomé Pauline Huck, sœur diaconesse à Colmar, et de Malvina Huck épouse d’Emile Haas pasteur à Fénétrange
à Barbe Henriette Dorn, veuve de Chrétien Charles Henck, vivant capitaine en retraite à Strasbourg en qualité de légataire universelle de Catherine Salomé Dorn veuve de Jean Rech propriétaire à Strasbourg suivant testament olographe de la défunte en date du 26 juin 1854 déposé en l’étude de Me Zimmer le 23 juillet 1863
acp 526 (3 Q 30 241) f° 42-v du 28.10.

Catherine Salomé Dorn vend la maison à Marie Louise Kreitwill, de Wasselonne

1863 (26.1.), Strasbourg 10 (148), Me Zimmer (Louis Frédéric) n° 14 964
a comparu dame Catherine Salomé Dorn, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfant de M. Jean Rech vivant propriétaire en la même ville (vend)
à Mlle Marie Louise Kreitwill, rentière, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Wasselonne
Désignation, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petits bâtiments latéraux, cour, pompe, appartenances, droits et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue de la Lie N° 9 autrefois N° 12 tenant d’un côté à M. Klippfel, de l’autre à la brasserie du Léopard et tenant par derrière à la même brasserie. Cet immeuble est vendu tel et en l’état où il se trouve actuellement, sans en rien excepter ni réserver, avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière, y compris tous les poêles murés et non murés et les pots économiques.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Mme veuve Rech comparante et son défunt mari susnommé pour avoir été acquis durant celle-ci de Dame Joséphine Philippine Becker veuve du Sr Maxime Schorack vivant cuisinier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 27 janvier 1831 transcrit au bureau des hypothèques le 8 février suivant volume 242 N° 90. Après le décès de M. Rech arrivé en cette ville le 31 mai 1852. sa veuve comparante procéda conjointement avec les enfants et descendants du premier lit de son dit mari 1) dame Caroline Sophie Rech épouse de M. Charles Eugène Edouard Poncin alors notaire demeurant ensemble à Sainte Marie aux Mines, 2) Catherine Salomé Pauline Huck et Malvina Huck les deux alors mineures sous la tutelle dative du dit Sr Poncin, à la licitation des immeubles dépendant de ladite communauté et la maison faisant l’objet de la présente vente fut adjugée à Mme veuve Rech comparante aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par Me Becker notaire en cette ville à ce commis par justice le 4 janvier 1853. (…) L’établissement de la propriété antérieure du même immeuble se trouve encore consignée dans une contrat de vente reçu par Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 4 octobre 1826. – Prix, 16 000 francs
acp 518 (3 Q 30 233) f° 53-v du 28.1.

Marie Louise Kreitwill épouse en 1871 le marchand de bois Jacques Galler de Lingolsheim
Mariage, Lingolsheim (n° 1) le 6 février 1871. Jacques Galler, veuf en premières noces de Sophie Richenauer, âgé de 54 ans, né à Lingolsheim le 9 janvier 1817, marchand de bois domicilié à Lingolsheim, fils légitime majeur de feu Bernard Galler, maçon décédé à Lingolsheim le 4 septembre 1857 et de feue Madeleine Kappler décédée à Lingolsheim le 6 septembre 1841, et de Marie Louise Kreutwill, âgée de 39 ans, née à Wasselonne le 19 mai 1831, sans profession domiciliée à Strasbourg fille légitime majeure d’André Kreutwill âgé de 69 ans, mercier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feue Catherine Bach décédée à Wasselonne le 3 février1858. (signé) Galler, Louise Kreitwill

Marie Louise Kreitwill (fille naturelle de la précédente) épouse en 1885 le serveur Daniel Wirtz
Mariage, Lingolsheim (n° 2) Lingolsheim am 23. Aprilis 1885. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zweck der Eheschließung der Kellner Daniel Wirtz, Katholischer Religion, geboren den 17. Februar 1855 Zu Lyrich, Bürgermeisterei Oberhausen, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Mechanikers Hermann Wirtz und deßen Ehefrau Johanna gebohrne Le Bret zu Bonn (Rheinprovinz), die gewerblose Maria Luise Kreitwill Katholischer Religion, geboren den 24. März des Jahres 1857 zu Nancy, Franckreich, wohnhaft zu Lingolsheim, Tochter der unverhehelichten Luise Kreitwill, wohnhaft Zu Lingolsheim.



5, rue du Bouclier


Rue du Bouclier n° 5 – VII 48 (Blondel), P 987 puis section 6 parcelle 45 (cadastre)

Reconstruction au XVIII° siècle, sans doute vers 1762, le maître d’ouvrage serait Jean Adam Reul


La maison en avril 2017. Le troisième étage date de 1856, la porte de droite est une réfection de 1889, la porte de gauche est une ancienne fenêtre transformée en 1981
Ancienne porte surmontée d’un dessus de porte XVIII° siècle et nouvelle porte (1889, dossier de la Police du Bâtiment
)

Composée d’un bâtiment avant et d’un petit bâtiment arrière, la maison revient au milieu du XVII° siècle par cession au Chapitre Saint-Thomas qui la vend en 1658 au notaire Jean Georges Jæger. Elle appartient ensuite au comptable Jean Henri Henrici, au notaire Loup Régnard von Auenheim (1688-1701) puis au fabricant de pâtés Jean Philippe Boch qui devient aussi confiseur (1701-1754). Il fait construire en 1709 un bâtiment qui fait l’objet d’un litige avec le maître maçon Clément Schrepffer. En 1746, la porte d’entrée est sur la droite de la façade, la maison comprend un rez-de-chaussée où se trouve le four de pâtissier et deux étages, le bâtiment accessoire renferme une buanderie, un bûcher et le logement militaire. Les héritiers Boch la vendent en 1762 à l’arquebusier Henri Adam Reul qui doit l’avoir fait reconstruire. Les préposés aux feux donnent en 1773 leur aval aux transformations de l’atelier d’arquebusier dans le bâtiment à gauche de la cour. Le rapport d’experts de 1779 fait état d’une distribution différente qu’en 1754, les sept poêles sont réduits à trois, la valeur des bâtiments est passée de 1 400 à 750 livres. La maison revient à son gendre Jean Guillaume Ruppersburg, lui aussi arquebusier. La nouvelle façade comprend une porte d’entrée à dessus de porte, les fenêtres ont des angles arrondis, des linteaux droits, une fasce et des appuis galbés.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 134
face occidentale de la rue du Bouclier, de la rue des Dentelles (a) à la Grand rue (b)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à partir de la gauche : porte d’entrée à droite de la façade et trois fenêtres, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour C représente l’arrière (5-6) de la façade sur rue, une avance (2-3-4-5) en forme de tour (escalier à vis d’après le rapport d’experts contemporain dressé en 1826), la remise (6-7) du côté sud et le bâtiment (71) au fond de la cour, le mur (1-2) faisant la séparation du voisin au nord. D’après le rapport d’experts, une cave solivée se trouve sous le bâtiment avant, une cave voûtée sous le bâtiment latéral et sous le bâtiment arrière qui renferme la buanderie, le bûcher et les lieux d’aisances
La maison porte d’abord le n° 8 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour C

Daniel Herrmann acquiert en 1843 la mitoyenneté du mur pignon qui le sépare de la maison voisine vers le nord (actuel n° 7). Le tailleur Simon Simon ajoute en 1857 un troisième étage. Le tapissier Jean Charles Mæhn charge en 1889 le maître maçon Ludæscher de transformer la porte d’entrée pour qu’elle soit plus haute et plus étroite en supprimant le fronton XVIII° siècle. Le maçon Joseph Maisello achète la maison en 1980 et aménage l’année suivante un restaurant au rez-de-chaussée, en transformant notamment une fenêtre en porte. La pizzeria Via Reggio ouvre en mars 1982, remplacée en 1990 par l’enseigne S’Thomas Stuebel.


Elévation avant et après travaux
Façade sur cour et bâtiment latéral, avant travaux
(dossier de la Police du Bâtiment)

octobre 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1623 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Daniel Müller, farinier, et (1611) Dorothée Dessinger – luthériens
v.1655 v Chapitre Saint-Thomas
1658 v Jean Georges Jæger, notaire, et (1655) Anne Marie Würtz – luthériens
1675 v Lucrèce Herbst, femme (1633) du mégissier Jean Charles Griesbach, assesseur au Grand Sénat – luthériens
1676 v Jean Henri Henrici, comptable, et (1673) Salomé Gœringer puis (1687) Elisabeth Grünelius – luthériens
1688 v Loup Régnard von Auenheim, notaire, et (1668) Salomé Schranckenmüller – luthériens
1701 v Jean Philippe Boch, pâtissier, et (1701) Susanne Alber – luthériens
puis les enfants de Jean Werner, maréchal ferrant, et (1736) Anne Marie Boch, remarié (1746) avec Anne Marguerite Kammerer – luthériens
1762 v Henri Adam Reul, arquebusier, et (1732) Marie Madeleine Kast – luthériens
1784 h Jean Guillaume Ruppersburg, arquebusier, et (1773) Marie Madeleine Reul veuve de Georges Frédéric Salomon, enseignant au Gymnase, puis (1800) Frédérique Louise Stephan – luthériens
1827 v Simon Charles Villaume, bijoutier, et (v. 1805) Anne Marguerite Cherrier, remariée (1847) avec Joseph Marie Charpentier
1838 v Jean Daniel Hermann, garde du génie, et (1818) Marie Madeleine Burand
1851 v Simon Simon, tailleur, et (1843) Madeleine Lauck
1871* Jean Charles Mæhn, tapissier, et Salomé Lix
1891* Charles Vogt, ramoneur
1933* Alfred Muller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 600 livres en 1746, 1 400 livres en 1754, 750 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) VII 48, Henry Adam Riehl
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reuhl, 4 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 987, Willaume, Simon Charles, ex orfèvre – maison, sol, cour – 1,58 are (puis) Herrmann Jean Daniel

Locations

1666, Lucrèce Herbst, veuve du mégissier Jean Charles Griesbach, assesseur au Grand Sénat (future propriétaire)
1717, Jean Cartau, brodeur, et Geneviève Cheron
1718 (cave), Zacharie Krafft, revendeur
1718 (cave), Jacques Bœhm et Jean Schwartz, cloutiers
1722 (cave), Jean Mathieu Knauer
1724 (cave), Georges Geoffroi Gambs, marchand
1811, Frédéric Charles Zeyss, aubergiste, et Madeleine Greiner
1816, François Louis Joseph Fiquet, homme de lettres, et Henriette Bourquin

Protocole de tribus

1707, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
Le fabricant de pâtés Philippe Boch se plaint en septembre 1709 devant le conseil des Maçons du travail de Clément Schrepffer auquel il a demandé de creuser une cave. Comme les fondations ne sont pas assez profondes, elles ne peuvent pas supporter le bâtiment qu’il va falloir détruire. Le maître maçon déclare que le maître d’ouvrage l’a empêché de creuser des fondations profondes. Le conseil commet deux maîtres maçons qui inspecteront les lieux pour que les deux parties puissent s’accorder.

(f° 58-v) Dienstags den 27.ten Septembris 1707 – Philipp Boch der Pastetenbeck Clt. Ca. Mr Clementz Schrepfern, daß Er demselben in seinem hauß einen Keller gemacht, und das fundament darinnen ô genugsam Vntergraben, daß alßo der baw so darauf, anjetzo noth leidet, und dahero das fundament weiters unterfahren, und dargegen oben wid. abgebrochen werden muß, welches Ihme großen Vncosten Verursachet, in deme es in dem taglohn gemacht wird.
Ille sagt es seÿe seiner schuld ô, massen der bawherr es ô gestalten da allein das Sie tiefer graben, sondern jed. zeit getriben, daß (-) einmahl Maurern sollen, auch* solches auf seine gefahr, welches er mit seinen gesellen Bezeugen will.
Hierauff wurden die gesellen abgehört, welche handtrewlichen bezeuget, das der Bawherr ô Leiden wollen, daß Sie diefer graben.
Erk. daß Zween Mstr. abgeordnet werden sollen, die d. Werck nochmahlen recht examiniren und alß dann dahin trachten daß sich der bawherr Vnd Mstr. mit einand. Vergleichen wafern es aber ô sein Könnte, so solle es wied. Vor d. erste gericht Kommen, da dann ferner gesprochen werden soll waß recht ist.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Christophe Schneider expose en septembre 1773 aux préposés aux feux les transformations qu’il va faire dans l’atelier situé dans la cour du maître arquebusier Reule

(p. 292) Donnerstags den 9.ten Septembris 1773.
Meister Reule der Büchsen schiffter will in seiner in der schidtsgaß gelegenen behausung, lincker hand im hof eine büchsen schiffter Eße mit einem Caminschoß machen, solche an ein altes darüber befindliches Caminrohr anwölben am steinern gäbel hinauf, Von allem holtz entfernt. Erkandt, Willfahrt. [unterzeichnet] Mr. Schneider.

Description de la maison

  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche en entrant un poêle, par derrière la cuisine où se trouve le four de pâtissier et le vestibule, au premier étage trois petits poêles et un vestibule, au deuxième étage deux poêles, chambre, cuisine et vestibule, le bâtiment arrière comprend une buanderie, un bûcher, au premier le poêle et la chambre du logement militaire pour l’officier et son domestique, cave voûtée et cave solivée, puits, la maison avant a un vieux comble, couvert moitié de tuiles plates et moitié de tuiles creuses, qui renferme deux greniers dallés, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 3 200 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend sept poêles, trois cuisines et deux chambres, elle est couverte d’un comble à double couverture de tuiles plates et creuses, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, il y a aussi un four à cuire et un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 2 800 florins
  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, il y a aussi un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1826, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Bouclier

nouveau N° / ancien N° : 8 / 8
Rubasbourg
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 279 case 2

Herrmann Jean Daniel
Simon Simon, tailleur, rue du Bouclier n° 8 (1853)

P 987, maison et cour, sol, rue du bouclier 8
Contenance : 1,58
Revenu total : 144,82 (144 et 0,82)
Folio de provenance :
Folio de destination : 279
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 3

P 987, maison
Contenance : 1,58
Revenu total : 155,82 (155 et 0,82)
Folio de provenance : 279, Aug
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28 en 1856
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
1858 Simon Simon f° 279, P 987, maison, revenu 11, augmentation de construction, achevée en 1858, imposable en 1858, imposée en 1858

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 453 case 1

Simon Simon, tailleur
1871, Maehn Johann Karl, Tapezierer
1878, id. Wittwe Salome Lix
1891/92 Vogt Karl, Kaminfeger

P 987, maison, sol, rue du bouclier 5
Contenance : 1,58
Revenu total : 155,82 (155 et 0,82)
Folio de provenance : (279)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 10 case 2

Parcelle, section 6, n° 45 – autrefois P 987
Canton : Schildsgasse Hs N° 5 / rue du Bouclier
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,72
Revenu : 1500 – 1900
Remarques :

(Propriétaire), compte 1266
Vogt Karl
1933 Muller Alfred sa veuve & copropriétaires
(3032)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 233 Rue du Bouclier p. 380

8
loc. Ungerer, Henri – Tailleurs
loc. de Lalongrais, André Antoine, Conseiller du Roi – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schildgasse (Seite 146)

(Haus Nr.) 5
Bernard, Schreiner. 0
Müller, Katasterhilfsarb. 1
Vogt, Schornsteinfegermeister. E 1
Bohn, Pensionär. 2
Dennz, Schneiderin. 2
Timreck, Eisenb-Sekr. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 413)

Rue du Bouclier 5 (1889-1996)

Le maître maçon Ludæscher remplace en juin 1889 des poutres brisées dans la cave par des poutres en fer. Il transforme la même année la porte d’entrée pour qu’elle soit plus haute et plus étroite en supprimant le fronton. Le propriétaire Alfred Muller fait refaire la cheminée en 1958. Le maçon Joseph Maisello achète la maison en 1980 et y fait aménager l’année suivante un restaurant au rez-de-chaussée, en transformant notamment une fenêtre en porte, sous la direction de l’architecte Roland Hemmerlé. Les travaux sont terminés en avril 1982. La pizzeria Via Reggio ouvre en mars 1982, remplacée en 1990 par l’enseigne S’Thomas Stuebel.

Sommaire
  • 1889 (15 juin) – Le maître maçon Ludæscher (domicilié 11, place des Orphelins) demande l’autorisation de remplacer des poutres brisées dans la cave par des poutres en fer – Autorisation – Dessin, projet de poser des poutres en fer dans la cave de la veuve Mæhn
  • 1889 (26 juin) – Le maître maçon Ludæscher demande l’autorisation de transformer une porte d’entrée selon le dessin joint pour qu’elle soit plus haute et plus étroite – Autorisation – Travaux terminés, la Ville recommande de remployer l’ancienne porte – Dessin de l’ancienne et de la nouvelle porte
  • 1898 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Vogt l’autorisation de poser une dérivation pour environ dix becs – Autorisation – Travaux terminés, avril 1898
  • 1902 – Le maire notifie le ramoneur Philippe Vogt de faire ravaler la façade – Charles Vogt demande de reporter le ravalement jusqu’à ce que les canalisations soient posées. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Rappel, juillet 1903. Le crépi a été réparé mais la façade n’est pas encore repeinte, début septembre 1903. Le ravalement est terminé, fin septembre
    1903 – Le maître maçon A. Metzger (3, rue des Pics) est autorisé à réparer le crépi
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire Vogt de se conformer au nouveau règlement en supprimant les trois volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée – Rappels, 1898, 1900, 1902. Le propriétaire déclare qu’il attend que les canalisations soient posées pour faire les travaux. Le maire accorde un délai jusqu’en 1903 puis menace d’engager des poursuites judiciaires. – Travaux terminés. octobre 1903
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, les logements et les cabinets d’aisance sont en bon état
    Commission des logements militaires. 1915, rien à signaler
  • 1930 Le locataire Nollé se plaint que les cabinets d’aisance sont défectueux. Propriétaire, Vogt chez Muller à Oberbronn. Gérant, Maurer demeurant 120, Grand-rue – Réparations terminées, juin 1930
  • 1959 – Le propriétaire Alfred Muller (28, allée de la Robertsau) a fait réparer la cheminée l’année précédente mais les locataires se plaignent du tirage. L’entrepreneur Louis Stoll a contrôlé les travaux. Le propriétaire demande à la Police du Bâtiment de contrôler les fourneaux du rez-de-chaussée occupé par des locataires qui doivent quitter leur logement par décision judiciaire. La Police du Bâtiment se rend sur place après que le locataire du rez-de-chaussée a quitté les lieux. L’affaire, due à un combustible de mauvaise qualité, est considérée comme close.
    1859 – Rapport des pompiers après une accumulation de fumée au deuxième étage. Le contrôleur estime qu’un trop grand nombre de foyers sont raccordés à la cheminée – Le propriétaire rapporte les modifications qu’il a apportées à la cheminée
  • 1980 – Le notaire Jean-Jacques Hotz (place Kléber) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble sis 5, rue du Bouclier (section 6, n° 45) qui appartient à Alfred Muller et Berthe Wolff
  • 1981 – Joseph Maisano, propriétaire de l’immeuble, demande l’autorisation de convertir le logement de trois pièces au rez-de-chaussée en local commercial pour y établir un restaurant. Le maçon Joseph Maisano dépose un permis de construire sous la direction de l’architecte Roland Hemmerlé (4, rue de Coussac à la Wantzenau)
    Description des travaux projetés : transformer une fenêtre en porte en posant une marche, transformer l’intérieur au rez-de-chaussée, ajouter un sas vers la cour pour la cage d’escalier. Estimation – Plan cadastral de situation
    Le maire transmet le dossier à la Direction départementale du travail et de l’emploi et à l’architecte des Bâtiments de France qui émettent un avis favorable
    Joseph Maisano obtient une dérogation concernant la hauteur des locaux qui ont seulement 2,85 mètres. Le Directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable
    Le préfet délivre le permis de construire en juin 1981
    Suivi. Les travaux sont en cours (octobre 1981), ils sont presque terminés (janvier 1982). Ils sont terminés et conformes aux plans (avril 1982)
    1982 (mars) – Déclaration d’ouverture de la pizzeria Via Reggio, exploitée par Domenica Maisano
    1982 (avril) Récépissé de déclaration d’ouverture d’un établissement recevant du public (5° catégorie), pizzeria Via Reggio (surfaces 61 m² au rez-de-chaussée et 12,80 à l’entresol). Rapport de la Commission de sécurité
  • 1981 (décembre) – Joseph Maisano demande l’autorisation de poser une enseigne. Un premier projet est refusé parce que la description et la maquette ne correspondent pas – Demande, maquette (Pizeria Via Reggio, Pâtes fraîches, au-dessus des baies du rez-de-chaussée). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillie sur le domaine public, mars 1982. Les enseignes sont posées, mai
  • 1981 – Rapport sur la détection d’oxyde de carbone dans un bâtiment d’habitation. La Police du Bâtiment constate en outre que la gaine de ventilation provenant de la pizzeria s’arrête au troisième étage. La locataire à l’origine de la plainte refuse l’accès à son logement, 1982
    1983 – Joseph Maisano est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire réparer et rehausser la cheminée
  • 1984 (juillet) – Joseph Maisano demande l’autorisation de poser une enseigne (caisson lumineux à double face). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’objet déparerait la façade XVIII° siècle – Maquette, photographie
    1984 (novembre) – Nouveau projet qui soulève de nouvelles objections
  • 1979 – Le maire notifie Alfred Muller de faire ravaler la façade. Il prend en 1982 un arrêté portant injonction de ravalement. Alfred Muller répond qu’il n’est plus propriétaire de l’immeuble depuis le 18 mars 1980
    1983 – Le maire notifie Joseph Maisano de faire ravaler la façade en février 1983. Il prend en septembre de la même année un arrêté portant injonction de ravalement.
    1983 (septembre) – L’entreprise Spinella (à Geispolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. L’architecte des Bâtiments de France donne son accord assorti de recommandations – Travaux terminés, janvier 1984. Les menuiseries n’ont pas été repeintes.
  • 1986 – Rapport de la commission de sécurité. Exploitant, M. Stivaletta
  • 1990 – La Police du Bâtiment fait remarquer que la guirlande en façade n’a pas été autorisée et invite le propriétaire à la retirer
  • 1991 – L’entreprise Litewka demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées S’Thomas Stuebel et un drapeau – Photographie de l’ancienne enseigne Via Reggio – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne en lettres boîtier, défavorable pour le drapeau – Arrêté du maire portant autorisation de pose d’enseigne – L’enseigne est posée, mai
    1991 (mars) La société AFP (Atelier de Fabrication Plastique à Bischheim) soumet son projet d’enseigne verticale Winstub – Photographie

Relevé d’actes

L’acte de vente passé en 1658 stipule que la maison provient de Dorothée Dessinger. Fille de tailleur, Dorothée Dessinger épouse en 1611 le farinier Daniel Müller

Mariage, cathédrale (luth. p. 261)
1611. zu mercken auf Reminiscere. Daniel Müller der melman und J. Dorothea, Melchior Desinger des schneiders nachgelaßene dochter (i 134)

Daniel Müller lègue à sa femme Dorothée Dessinger sa maison sise Marché aux fruits, près de la cathédrale

1633 (ut spâ. [5. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 410
Erschienen Daniel Müller d. Meelmann burger Zu St. gesund. leibs & guter & sinnen & wie solches auß seinen red. genugsamb war abzunemmen, Zeigte an, demnach sein vilgeliebte haußfr. Dorothea Dossingerin ihme in ihrem nunmehr 22. Järigen Ehestand alle eheliche lieb s erwÿsen, alß wölte Er Zu danckhbarer widergegeltung solcher erzeigten und noch verhoffenden ehelichen liebe dieselbe mit fernerem wÿdem bedencken, v.ordnete auch hiemit alßbalden, daß nach seinem absterben mehrbesagte sein liebe haußfraw Dorothea dessing.in ihren Leben lang Wÿdembs weÿß, vnd nach Wÿdembs recht auch d. St. St. brauch reüwiglich ohne menniglichs hindernuß inhaben, besitzern gebrauchen nutzen und nüessen, soll
die behausung, mit allen ihren gebäwen alhie vffm Obßmarckht einseit neben Lorentz Ballen dem Küefer 2.seit neben sen Müllers Eckhauß gelegen Mit Vorbehalt Zuänd.en

Marie Gœtz veuve de Régnard von Auenheim, secrétaire de la communauté de Dettwiller, hypothèque le quart de la maison au profit des enfants de sa sœur Jacqueline Gœtz, femme de Jean Neudœrffer, marchand à Nuremberg

1649 (4. Decemb.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 877
Erschienen Fraw Maria Götzin Weÿl. Reinhard Von Avenheim geweßenen Gerichtschreibers Zu Dettweiler seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Daniel Hasen deß Küeffers ihres Vogts wie auch Gottfried Von Avenheim deß wullenwebers ihres Sohns
hatt in gegensein H Johann Jacob Redwitzen deß Notarÿ Und Burgers alhie im nahmen weÿl. Hannß Newdörffers deß handelßmanns Zu Nürnberg mit auch weÿl. Jacobea Götzin ihr Mariæ Götzin eheleibliche Schwester nunmehr seel. ehelich. erziehlter Vier Kinder – schuldig seÿen die jenige 200. lb so weÿl. fraw Salome Götzin auch weÿl. H Johann Caspar Köners deßen Statt Gerichts Actuarÿ et referendarÿ seel. eheliche haußfrau seel. ihnen denen Newendörfferisch. nach innhalt deß durch weÿl. H Peter Gündeln den Notarium und Kleinen Rhats Verwanth. in A° 1639. instrumentirten Testaments verschafft hatt (…)
91. lib Welche Sie Fr. Maria Götzin nach innhalt der in der Cancellleÿ Contractstuben am 21. Julÿ A° 1646. vffgerichteter Verschreibung so lang hinderlegt Vnd von denen alhie in der Faßant Gaßen ahne H. Johann Jacob Dalen der Königl. Meÿt. Zu Franckhreich höchst bestellten Commissario Vnd Berg Vogten Zu Delsperg im Basell Verlauffen Häußern erlößt hatt, biß die Enderlische, Butzmännische Vnd Saltzmännische Vff erstgerührter Behaußung angemäßte prætensiones werd. erörtet sein
Mehr vff Ihr Mariæ Vierten theil ahne einer alhier in der Schiltzgaß. neben H Obrist Mosern Commendanten Zu Benfelden neben H. Joh: Theodosio Monacho E.E. Sÿbner Gerichts Procuratori gelegener Behaußung, welche gantze Behaußung noch Verhafftet Vmb 300. lib. dem stifft Zu St Thoman

Le Chapitre Saint-Thomas vend 400 livres au notaire Jean Georges Jæger une maison qui lui a été cédée en paiement par les héritiers de Dorothée Dessinger

1658 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 319
(Protocoll. fol. 55.) Erschienen der Wohl Ehrwürdig hochgelehrte H Balthasar Scheid S.S. Theol. Doctor & linguarum orientalium in Vniversitate patriæ Professor, und Canonicus Zu St. Thoman, alß, seiner Anzeig nach, von H Probst dechan und Capituls E. Ehrw. Collegiat Stiffts gedachter Kirch Zu St. Thoman hierzu insonderheit Deputirt mit beÿstand H Johann Jacob Mosetters alß berührts Stiffts bestellten Schaffners
in gegensein H Johann Georg Jägers Notarÿ
hauß, hoffstatt, höfflin, Bronnen, hinderstöckhlin mit allen deren Gebäwen, alhie in der Schiltzgaß. einseit neben dem Moserisch. hoff, anderseit neben H Theodosio Monacho Sibner Gerichts Procuratori hind. Zum theil vff bemelt. Moserisch. hoff, theilß vff gedacht. Monachum stoßend geleg. welche Behaußung weÿl. Dorotheæ Doßingerin seel. Erben eigenthümlich zugestand. und von denenselben, dem Stifft St. Thoman in solutum ihres darauff gehabt. Außstandts eigenthümlich übergeb. word. seÿe – umb 400. lb

Le notaire Jean Georges Jæger et sa femme Anne Marie Würtz hypothèquent le même jour la maison au profit du médecin Melchior Sebitzius

1658 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 320-v
Erschienen H Johann Georg Jäger Notarius und Anna Maria sein ehelich haußfrau und Sie Anna Maria insonderheit mit beÿstand Paul Würtzen deß Schreiners ihres eheleiblich. Bruders und H Johann Caspar Erhardts deß Schulschaffners ihres Vettern, alß wie Sie, vff Ernstlich Befrag, sagte, alß deroselben hierzu erbettene nechster Verwanther
in gegensein deß Edel Vest hochgelehrt. H. Melchioris Sebitzÿ Med. Doctor Professoris senioris, Comitis Palatini cæsarei, Statt Phÿsici, und E. Ehrw. Collegiat Stiffts Zu St Thoman Decani – schuldig seÿen 250 pfund, daß Sie damit nach beschriebene Behaußung erkauffen
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, hinderstöckhlin, mit allen deren Gebäwen & alhie in der Schiltsgaß. einseit neben dem Moserisch. hoff, anderseit neben H Theodosio Monacho Sibner Gerichts Procuratori, hind. Zum theil vff vorgemelten Moserisch. hoff, theilß vff gedacht. Monachum stoßend geleg.

Fils de notaire, Jean Georges Jæger épouse en 1655 Anne Marie Würtz, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. f° 34, n° LXI)
1655. mehr zum 2 mal Sonnt 9. Trinit 12. Aug. herr Johann Geörg Jäger Notarius Cæsareus Publicus allhier, Herrn Georgÿ Jägers Eines Ehrsamen Gerichts Actuarÿ allhier Ehel. Sohn, vnd J. Anna Maria Weiland Matthiæ Würtzen des burgers vnd Schneiders alhier hinterlaßene eheliche tochter – Spiegeln Münster Ss. Phil. Mont. 20. Aug. (i 35, procl. St Thomas i 28)

Jean Georges Jæger loue la maison à Lucrèce, veuve de Jean Charles Griesbach, assesseur au Grand Sénat

1666 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 414
Erschienen H Johann Georg Jäger Notarius
in gegensein Fr. Lucretiæ weÿl. H Hannß Carl Grießbachs geweßenen alten groß. Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit assistentz H Johann Herbsten deß Silberarbeiters ihres eheleiblich. Bruders und vogts
Verlühen, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen Begriffen und zugehördten alhie ahne der Obern straß. in der schiltsgaß. neben der Masonisch. hoff geleg. Zweÿ Jahr lang von Mich. nechstkünfftig angerechnet, um einen jährlich. Zinß benantlich. 18. Pfund pfenning

Notaire et receveur du margrave de Durlach à Strasbourg, Jean Georges Jæger et sa femme Anne Marie prorogent le bail consenti à Lucrèce, veuve de Jean Charles Griesbach

1668 (28. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 47-v
Erschienen H Johann Georg Jäger Notarius und Schaffner im Marggräffl. Hoff und Fr. Anna Maria sein eheliche haußfraw Und Zwar Sie Fr. Anna Maria mit assistentz Paul Würtzen deß Schreiners und H Johann Caspar Erhardt Schulschaffners alß deroselben hierzu erbettener nechtser Verwanth.
in gegensein Fr. Lucretiæ weÿl. H Hannß Carl Grießbachs geweßenen groß. Rhats Verwanthens nunmehr seel. hinderlaßener wittibin mit beÿstand H. Johann Herbst. deß Silberarbeiters ihres Bruders und Vogts
verlühen haben, ihre Behaußung alhie in der Schiltsgaßen neben dem adelich. Moserisch. hoff gelegen, Vier Jahr lang von Weÿhenacht. a° 1667. angerechnet, um einen jährlich. Zinß benantlich. 17. Pfund Zehn schilling pfenning
wann auch die Entlehnerin ein Badstüblin in der entlehnten Behaußung bawen würde, soll es Zwar un ihrem Costen gescheh., sie mag es aber auch nach geendeter lehnung wid. hienweg. nehmen, Es were dann, d. die Verleÿher, Ihro den baw Costen erstatten wollten, welchen fallß sie geg. empfang solch. baw Costens. d. Badstüblin stehen laß. solle.

Les mêmes vendent la maison à leur locataire Lucrèce, veuve de Jean Charles Griesbach

1675 (15. April), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 184
Herr Johann Georg Jäger Notarius und Schaffner im fürstl. Marggäfflichen durlachischer hoff und frau Anna Maria beÿde Eheleuth
in gegensein frawen Lucretiæ weÿl. herrn hannß Carl Grießbachß geweßenen alten Großen Raths Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand herrn Johann Herbsten deß Silberarbeiters ihres Vogts und eheleiblichen bruders wie auch Johann Hammerers deß Glasers und hannß Jacob Grießbachs deß Gerbers und lederbereiters beÿder ihrer Vetters
Hauß, hoffstatt, höfflin, bronnen, hinderstöckhlin mit allen deren Gebäwen begriffen weithen Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schiltsgaßen, einseit neben dem Wormbserischen hoff, anderseit neben Sigmund Thumers Notario ehevögtlicher weiße, hinden Zum theil uff bemelten Wormserischen hoff, theils uff gedachten Thumers stoßend gelegen, welche behaußung annoch der Käufferin, Vermög der am 11. Junÿ a° 1662. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter obligation und dabeÿ befindlicher Cession Vom 28. Januar. a° 1668. umb 250. lb d Verhafftet

Le mégissier Jean Charles Griesbach épouse en 1633 Lucrèce, fille de l’orfèvre Isaac Herbst
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139)
1633. Dominica Quadragesimæ d. 10.Martÿ. Hans Carlen Grießbach der weÿßgerber und burger alhier, Herrn Caspar Grießbachs deß weÿßgerbers vnd beÿsitzers eines Ehrsamen großen raths alhie nachgelaßener Sohn und Jgfr. Lucretia Herrn Isaac Herbsten deß Goldschmidts und auch Alten Beÿsitzers eines Ehrsamen Großen Raths alhie eheliche dochter. Zu S. Thoman (i 145)

Les héritiers collatéraux de Lucrèce Herbst vendent la maison 600 livres au comptable Jean Henri Henrici. Le notaire Jean Georges Jæger renonce au droit de préemption qu’il s’était réservé.

1676 (20. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 70-v
H. Johann Herbst der Silber Arbeiter, Veronica, Hannß Jacob Grießbachs deß Gerbers und Lederbereiters, und Dorothea, herrn Hannß Jacob Windisch deß haußfeurers Eheweib, Jede mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, und dann Johann Hammerer der Glaßer alß Curator eingangsgemelts Herbsten dreÿ lediger noch ohnverheüratheter Kinder, und alle weÿl. frauen Lucretiæ Grießbachin gebohrner Herbstin nunmehr seel. nachgelaßene Erben
in gegensein H. Johann Henrich Henrici deß Rechenmaÿsters
hauß, hoffstatt, höfflin Bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schiltz Gaßen, einseit neben dem Wormbserischen Hoff, anderseit neben Sigmund Thumers Notarÿ wittib hinden Zum theil uff die Thunerische Wittib, undt theils uff bemelten Wormbserischen Hoff stoßend gelegen – umb 600 pfund
Hiebeÿ ist auch erschienen Herr Johann Georg Jäger Notarius für sich selbsten und alß Ehevogt Annæ Mariæ Jägerin und hatt angezeigt, wiewohlen Sie beÿde Eheleuth beÿ Verkauffung obbeschriebener behausung Ihren den Vorkauff expresse reservirt, solchen auch der Kauffverschreibung inseriren laßen, so hetten Sie Jedoch uff selbig. gäntzlichen Verzüg gethan

Originaire de Francfort, le comptable Jean Henri Henrici devient bourgeois en 1671 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 389
Johann Heinrich Henrici, der Rechenmeister Von Franckfurt, empfangt das burgerrecht Von E. Ehrs. Rath gratis, Ist ledigen standts, und Will Zum Spiegel dienen. Jurav. den 23. 7.bris A° 1671

Fils du marchand épicier Wendelin Henrici de Francfort, Jean Henri Henrici épouse en 1673 Salomé, fille du cordier André Gœringer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29)
1673. Domin. 24. Tr: herr Johann Heinrich Heinrici der rechenmeister und burger alhier, weÿl. herrn Wendelini Heinrici gewesenen Specereÿ händlers und Burger in Franckfurt hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Salome, weÿl. hern Andreæ Göringern gewesenen alten burgers Es. En.. Gr. Rahts vnd Seÿlers allhier hind. Cop., ad S. Th. (i 311 – procl.. Saint-Thomas, zu St Clauß den 20. Nov)

Jean Henri Henrici se remarie en 1687 avec Elisabeth, fille du pasteur de Willstett Jean Grünelius
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 126, n° 740)
1687. Dom. Quasimodo et Misericord. den 6. undt 13 Aprilis. H. Johann Heinrich Henrici burger undt Rech. meister allhier, Fr. Elisabetha, weÿl. H Johann Grünelÿ gewesenen pfarrers zu Willstätt hinterlassene wittib. Cop. mittwoch den 16. April. Zu St Thomæ (i 65)

Jean Henri Henrici hypothèque la maison au profit du chapitre Saint-Thomas pour pouvoir en régler le prix d’achat

1676 (10. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 169-v
herr Johann Henrich Henrici der Rechenmeister
in gegensein deß Edel- hochgelehrten herrn Marci Mappus Med. Pract. et Profess. publ. beÿ hießiger Universität alß Canonici deß Stiffts St. Thomæ, und herrn Johann Jacob Moseders alß Schaffners daselbst – schuldig seÿe 200. Pfund pfenning Straßburger, daß Er damit nach beschriebene behaußung erkauffen und völlig bezahlen können
unterpfand, hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen begriffen weithen und Zugehördten alhier in der Schildsgaßen einseit neben dem Wormbßerischen hoff, anderseit neben Sigmund Thuners Notarÿ Wittibin hinden Zum theil uff die Thumerische Wittib und theils uff bemelten Wormbßerischen hoff, stoßend gelegen

Jean Henri Henrici hypothèque la maison au profit de Jacques et Jean Philippe Gering. En marge, quittance remise en 1689 à Wolfgang Régnard von Auenheim, propriétaire de la maison

1676 (17. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 213
Herr Johann Henrich Henrici der Rechemaÿster
in gegensein herrn Niclaus Claußen deß handelßmanns und E. E. Kleinen Rhats beÿsitzers alß vogts Jacob und hannß Philipps der Gering, Gebrüder – schuldig seÿe 200 Pfund
unterpfand, hauß hoffstatt höfflein mit allen deren Gebäwen begriffen und Zugehördten alhier in der Schilts Gaßen einseit neben dem Wormbserischen hoff, anderseit neben Sigmung Thumers Notar. seel. wittibin hinden Zum theil uff die Thumerische wittib und theils uff bemelten Wormbserischen hoff stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Wolffgang Reichards von Avenh. alß ietzmahlig. possessoris deß hierin versetzten Und.pfands (quittung) Act. d. 9. Mart. 1689

Jean Henri Henrici hypothèque la maison au profit de la fondation Schenckbecher. En marge, quittance remise en 1720 à Jean Philippe Boch

1683 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 278
Herr Johann Henrich Henricj der Rechenmeÿster
in gegensein Herrn Johann Schragen XV. Secretarÿ alß Administratoris der Schenckbecherischen Stifftung – schuldig seÿe 200. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier in der Schiltsgaßen, einseit neben dem Wormßerischen hoff jetzt Roßischen hoff, anderseit neben Sigmundt Tumerin Nor. nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, Hinden Zum theÿl uff erstermelte Tumerische Erben undt Zum theÿl uff erstbesagten Rosißen hoff stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Joh: Philipp Bochen Pastetenbeck alß nunmahligen proprietarÿ hierinn hypothecirter behaußung (Quittung), Actum d. 19. 10.bris 1720

Jean Henri Henrici et les deux enfants issus de son premier mariage vendent la maison 450 livres à Loup Régnard von Auenheim, notaire et procureur à l’audience du consul régent

1688 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 153-v
H. Johann Henrich Henrici, der Rechen meister und H. Jacob Gering, der Handelßmann, sein Henrici Kind. I. Eh vogt
in gegensein H. Wolffgang Reinhard von Avenheim, Notarii Immatriculati und Procuratoris beÿ der Ammeister Audienz, mit beÿstand H. Johann Marbachs EE. Kleinen Raths Procuratoris und Actuarÿ beÿ ged. Audientz
hauß, hoffstatt, höfflein bronnen mit allen deren Gebäuen, begriff., weith., Zugehörden, Recht., und Gerechtigkeit, allhier in der Schiltsgaß, einseit neben dem Rosisch. hoff, anderseit neben weÿl. H. Sigmund Thumers gewesen Notar. sel. hind.laßene Erb. hind. theilß auff ged. Rosischen hoff, theilß auff ged. Erb. stoßend geleg., welche behaußung umb 50 lb (so dann umb 200 lb verhafftet), geschehen umb 200 pfund

Loup Régnard von Auenheim vend la maison 1 000 livres à Jean Philippe Boch, fabricant de pâtés célibataire, assisté de son curateur Jean Régnard Precht

1701 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 320
(prot. fol. 35.) Erschienen H. Wolffgang Reinhard Von Auenheim, Notarius immatriculatus
hatt in gegensein Johann Philipp Bochen, des ledigen Pastetenbecks, mit beÿstand H. M. Johann Reinhard Prechten, Præceptoris Classicj vnd Ecclesiastis, seines noch ohnentledigten Curator (verkaufft)
Hauß, Hoffstatt, Höfflein, Bronnen, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten vnd Gerechtigkeiten, allhier in der Schiltsgaß, einseit neben dem Moserisch. modo Rößischen Hoff, anderseit neben Hn Philipp Villecker, Posthaltern Zu Lichtenau Ehevögtlicher weiß, hind. auff ged. beede Nachbaren stoßend, gelegen, Welches Hauß auch vmb 200 lb Capital, der Schenckbecherischen Stifftung, So dann vmb 350. lb. Capital rest Hn Johann Reichhoffern Rittmeistern Verhafftet, sonsten gegen Männiglich freÿ ledig vnd eÿg. seÿe (…) zugangen vnd geschehen für und umb 450 Pfund

Jean Philippe Boch hypothèque la maison au profit des enfants Fettich

1710 (ut supra [11. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 502
Philipp Boch pastetenbecker
in gegensein ut immediate supra usq. ad bekannt [H. Paul Flach oberschreibers im Spithal und dreÿers der statt stalls alß vogt fetticher KK 2.ter ehe] 100 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: in der Schildsgass, einseit neben dem Moßerischen hoff anderseit neben Damien hinten auff eben sie

Jean Philippe Boch hypothèque la maison au profit de Paul Flach, l’un des trois préposés de la Taille et secrétaire général de l’Hôpital

1714 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 797-v
Joh. Philipp Boch Pastetenbecker
in gegensein H. Paul Flach Dreÿers des statt stalls u. oberschreibers im Spithal – schuldig seÿe, 300 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert. allhier in der Schildtgass, einseit neben dem Moßerischen hoff anderseit neben (-), hinten auff besagten hoff

Jean Philippe Boch loue une partie de sa maison au brodeur Jean Cartau et à sa femme Geneviève Cheron

1717 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 319
Jean Philippe Boch patissier
à Jean Cartau brodeur et Chenevieue Cheron
dans sa maison sçituée icy in der schildtsgass d’un côté L’hotel nommé Roscherischen hoff les commodités suivantes, sçavoir un poele deux chambres cuisine et la separation d’une cave, Item un grenier, pour un an à commencer a la St Jean de cette année – moyennant un loyer annuel de 150 livres tournois

Jean Philippe Boch loue une cave voûtée au revendeur Zacharie Krafft

1718 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 362
Joh: Philipp Boch pastetenbecker
in gegensein Zacharias Kraft gremp
entlehnt, einen gewölbten keller in seinem hauß allhier in der Schildtsgass einseit neben dem Roßischen hoff anderseit neben Lambrecht hinten auff H. v. Rathsamhaußen sambt 400 ohmen vaß – auf 4 jahr anfangend von dato ahn, um einen jährlichen Zinß nemlich 27 fl.

Jean Philippe Boch loue une cave aux cloutiers Jacques Bœhm et Jean Schwartz

1718 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 504-v
Joh: Philipp Boch pastetenbecker
in gegensein Jacob Boehm und Joh. Schwartz beder nagelschmidt
entlehnt, in seinem hauß allhier in der Schildtsgass den vördesten Keller mit 330 ohmen vass, auf 4 jahr lang anfangend von dato – um einen jährlichen Zinß nemlich 52 lb
[in margine :] auffhoben den 10. Julÿ 1724

Jean Philippe Boch hypothèque la maison au profit des juristes Jean Frédéric et François Œsinger

1720 (19.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 573
Johann Philipp Boch der Pastenencker
in gegensein hern Johann Friedrich Ößingers U. J. Lti und E. E. kleinen Raths Referendarÿ und herrn Francisci Ößinger U. J. Ddi et Contractus Actuarÿ, ihme Referendarÿ Ößinger 350 pfund und ihme hrn Actuarÿ Ößinger aber 200 pfund
unterpfand, eine Pastetenbecken behausung mit allen zugehörden, begriffen, gebäuden und gerechtigkeiten in der großen Schildts gaßen, einseit neben dem alt Moßerischen hoff anderseit neben Niclaus Lambrechts scheur hinten auff ged. hoff

Jean Philippe Boch loue une cave à Jean Mathieu Knauer

1722 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 595-v
Johann Philipp Boch Pastettenbeck
in gegensein Johann Mathäus Knauer
In seiner in der großen Schildts: gaß neben dem Roßaischen hoff gelegenen wohnbehausung den Mittlern gewölbten Keller sambt denen 8 großen und einen kleinen darinnen befindlichen 370 ohmen ohngefehr haltenden Vaß – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von heutigem tag – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 gulden

Jean Philippe Boch loue une cave au marchand Georges Geoffroi Gambs

1724 (7. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 556-v
Johann Philipp Boch Pastettenbeck
in gegensein H. Georg Gottfried Gambß ledigen handelsmanns
In seiner allhier ahne der Schildts gaß einseit neben dem Roßaischen hoff anderseit neben Nicolauß Lamprecht dem Schuemacher gelegenen behausung, den vordern auff die gaß sehenden gebtrömten Keller, beneben denen darinn befindliche ohnfefähr 350 Ohmen haltenden faßen sambt Liegerlingen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Martini – um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden

Les experts estiment la maison 1 600 livres dans l’inventaire dressé en 1746 après la mort de Jean Philippe Boch et 1 400 livres dans celui dressé en 1754 après la mort de Susanne Alber. Les loyers réglés en 1754 et en 1755 figurent dans un état joint à l’inventaire de 1754.
La maison revient aux deux petits-enfants de Jean Philippe Boch, issus de sa fille Anne Marie qui épouse en 1736 le maréchal ferrant Jean Werner : contrat de mariage dans lequel les parents Werner louent à leur fils l’atelier de maréchal ferrant, célébration

Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachten Meister Johann Wörner dem jüngern, leedigen Huffschmidt und burgern allhier zu Straßburg, des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Werner des auch Huffschmidts und burgers allhier ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Maria Bochin, des Ehrem und Wohlvorgeacht, Herrn Johann Philipp Bochen, des Pastetenbecken und burgers allhier ehelich erziehler Tochter als des Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil
Sechstens haben des bräutigambs Vielgeliebte Eltern Meister Johannes Wörner der ältere Eingangs gedacht und Frau Maria Elisabetha gebohrne Heimin beede Eheleuthe denen Neuverlobten hochzeiterlichen Persohnen das Hueffschmid handwerck auff Zwölff Jahr lang von Johannis Baptistæ dießes 1736. Jahs an: biß auff gleichem Termin Anno 1748. Wieder außgehend übergeben, Zu dem Ende Verlehnen Sie Ihnen in Ihrer eigenthümlichen ane dem Metzgergiesen allhier gelegener behaußung die Werckstatt sambt einer Wohnung Zwo Steegen hoch, Vornen auf die Gaß herauß, bestehend in Stub, Stub Cammer und Küchen, ferner der Schmid knecht Cammer und noch eine andere Cammer, ingleichem Platz Zum holtz und im Keller ohngefähr 50 Ohmen Wein Zulegen, für welches alles Sie beede Neuangehende Eheleuth ane sein des hochzeiteren geliebte Eltern ale Jahr 60 Guden Zinß abzurichten – auf Freÿtag den 16. Monathstag Novembris im Jahr des Herrn mann Zahlt 1736. – Johannes Lobstein, Notarius juratus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 13-v)
1736 Mittwoch d. 28. 9.br sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation vnd außruffung so Zu St Thomæ und Zu St. Nicolai geschehen, Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet Worden Johannes Werner der ledige huffschmidt vnd burger alhier Hn Johann Werner des huffschmidts und burgers alhie ehelicher sohn vnd Jungfr. Anna Maria H. Johann Philipp Bochen s. Zucker und pastetenbecken Wie auch burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Werner alß hochzeiter, Anna Maria bochin als hochzeiterin (i 15)

Anne Marie Boch meurt en 1746 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Bouchers. La masse propre au veuf s’élève à 358 livres, celle des héritiers à 411 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 474 livres, le passif à 5 419 livres
1746 (20.1.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 60) n° 1398
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Viel Ehren und tugendreiche Frau Anna Maria Wernerin, gebohrne Bochin, des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Werners, des Jüngern Hueffschmidts und burgers allhier Zu Straßburg geweßene ehel. Haußfrau nun seel., nach Ihrem den Mittwochs d. 15.ten Decembris des Zuend gelegten 1745. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Daniel Bochen, Caffetier und burger allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johannis, Annæ Mariæ, Margarethæ der Werner, der Verstorbenen, Frau en seligen mit Vorgedachten ihrem hinterbliebenen H. Wittiber erziehter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, ersucht und inventirt – So beschehen in Straßburg auff Donnerstag d. 20.ten Januarÿ Anno 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. In der Meel Cammern Inm Kinde Stübel, In der Magd Cammer, In der obern vordern Stub, In der obern vordern stub Cammer, In der Obern Kuchen, In der untern Kuchen, In der untern wohnstub, In der Soldaten Cammern Im Keller
Eigenthumb ane Häußern (T.) Eine behaußung und hoffstatt im Metzgergießen (…)
(T.) Item eine behaußung im Metzgergießen (…)
(f° 20) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeder Eingangs gedachter geweßener Eheleuth einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1738 durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschaffts Inventarium. Des herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeug Zum hueffschmid handwerck gehörig 38, Sa. Silbers 14, Erg. Rest 393, Summa summarum 458 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 358 lb
Der Erben ohnverändert gutt, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers 15, Sa. goldener Ring 12, Sa. baarschafft 17, Sa. Schulden 100, Erg. Rest 171, Summa summarum 411 lb
Theilbares Vermögen, Sa. haußraths 79, Sa. Werckzeug und gemachte arbeit zum huffschmid handwerck gehörig 151, Sa. Viehe 1, Sa. Meels 10, Sa. Haberns 107, Sa. häu und Strohs 26, Sa. Weins und Lähre Vaß 28, Sa. Schiff und geschirr Zum fuhrwerck gehörig 6, Sa. Berlinen, Chaise und Gutschen 301, Sa. Pferd 116, Sa. baarschafft 152, Sa. Silbers 1, Sa. Geschmeids 2, Sa. Eigenthumns ane häußern 3162, Sa. Schulden 1326, Summa summarum 5474 lb – Schulden 5419 lb, Nach solchem Rabbat 55 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 825 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schuld in das Erbe Zugeltend 385 lb
Copia der Eheberedung – (…) auf Freÿtag den 16. Monathstag Novembris im Jahr des Herrn mann Zahlt 1736. – Johannes Lobstein, Notarius juratus

Jean Werner se remarie en 1746 avec Anne Marguerite Kammerer, fille de cordier : contrat de mariage, célébration
1746 (21.2.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 502
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Werner, dem jüngern Huffschmid, Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrau Anna Margaretha Kammererin, des Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Jacob Kammerers, Seÿlers mit der hoch Ehren und tugendreichen frauen Anna Margaretha Kammererin gebohrner Saumin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter tochtern alß der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem anden theil
Ane dem Achten, hat der herr Bräutigamb seiner Vielgeliebten Jungfrauen hochzeiterin (…) seinen zween drittetheil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt in dem Metzgergießen (…)
So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auf Montag den 21. tag des Monaths Februarÿ im Jahr 1746.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 16)
1746. Mittw. den 11. Maji seind nach zweÿmahl Vorhergeschehene Proclamation in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johannes Werner jun. Hufschmid und burger allhier Wittwer und Jungfr. Anna Margaretha herrn Johann Jacob Kammerer des Seilers u. Burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Werner alß hochzeiter, Anna Margaretha Kammererin als hochzeiterin (i 81)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 985 livres, ceux de la femme à 1 052 livres
1746 (25.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 61) n° 1408
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren und Wohl vorgeachte herr Johannes Werner, der jüngere hueffschmid und die Viel Ehren und Tugendreiche frau Anna Margaretha Wernerin gebohrne. Cammererin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 25.ten Maÿ et seq. Anno 1746.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen und dem Ehemann Vor ohnverändert zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern (H.) Eine behaußung und hoffstatt im Metzgergießen (…)
(H.) Item eine behaußung im Metzgergießen (…)
Abzug inn gegenwärtig Zugebracht Nahrung Inventarium gehörig. Des Herrn ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 346, Sa. Werckzeugs auch gemachter arbeit Zum hueffschmid handwerck gehörig 1049, Sa. bachmeels 9, Sa. haberns 204, Sa. Viehes 2, Sa. Pferd 486, Sa. häw und Strohs 79, Sa. Schiff und geschirr Zum fuhrwerck gehörig 29, Sa. Weins und Lährer Vaß 133, Sa. Berlinen, Chaise auch Gutschen Geschirr 759, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 77, Sa. Goldenen Rings 32, Sa. baarschafft 117, Sa. Eigenthums ane häußern Nihil, Sa. Schulden 2046, Summa summarum 5373 lb – Schulden 4456 lb, Nach solchem abzug verbleibt ane des herrn in die Ehe gebrachter Nahrung dem billichen wehrt nach annoch per rest und in Vostandt ahne die häußer, als welche ohnangeschlagen gelaßen worden 908 lb – Haussteuren 76, des Hn in die Ehe gebracht guth 985 lb
der Frauen in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 180, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 84, Sa. goldener Ring 83, Sa. baarschafft 626, Summa summarum 975 lb – Haussteuren 76, der Fraun in die Ehe gebracht guth 1052 lb

Jean Werner meurt en 1756 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage et cinq du deuxième. La masse propre à la veuve s’élève à 1 576 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 5 485 livres et le passif à 7 728 livres. Les biens qui appartiennent aux enfants du premier mariage du chef de leur grand-père sont cités pour mémoire parce que la succession n’est pas liquidée

1756 (6.12.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 790) n° 107
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest: und großachtbahren Herrn Johann Werners geweßenen Hueffschmids und Wohlangesehenen burgers allhier seel. Verlassenschafft, als derselbe Sontags d. 17. oct. dießes lauffenden 1756.sen Jahrs dießes zeitliche mit den ewigen verwechselt, auf Ansuchen der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Annä Margarethä geb. Kammererin der hinterbliebenen Fraun Wittib beiständlich S.T. Herrn Frantz Heinrich Dautel Notarii publici und berühmten practici, durch die Wittib Wie auch ane Susannam Rißin H. Johann Georg Riß des handelsmanns verlaßene Ehefrau, die durch Dorotheam Schweitzerin vom Gumbertshoffen gebürtig die beede dienstmägd
der abgeleibte herr seeliger hat ab intestato zu Erben verlaßen als folgt, 1. Johann Wörner den ledigen Huffschmid, 2. Anna Maria Wörnerin dieße beede des Verstorbenen mit auch weÿl. Fr. Anna Maria geb. Bochin seiner erstern Ehefraun erzeugte Kinder, deren geordnet und geschworenen vogts Herr Johann Daniel Boch den Caffésieder, 3. Johann Jacob, 4. Margaretham Barbaram, 5. Johann Gottfried, 6. Johann Heinrich Und dann 7. Catharinam Salome die Wörner, dieße 5 in zweÿter Ehe mit deßen Wittib erziehlte Kinder

In einer ane dem Metzgergießen gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung
(f° 21) Eigenthum ane Häußern, (E.) Erstl. eine Remise s. darauf gebauene bühn so ehedießem eine völlige behausung geweßen in A° 1753 aber unglücklicher weiß abgebrant gelegen allhier ane dem Metzgergiesen einseit neben der seith dießem erkaufften und in dieße theilbare Verlaßenschafft gehörigen behaußung anderseit ist ein Eck ane der kleinen Viehgaß hinten auf Georg Breßler dem Pflästerer stoßend gelegen, davon gibt man jährlich denen bilonischen Erben 6 ß 8 d ane bodenzinß, (laut) Abschatzung zeduls vom 31. Xbris 1756 gewürdiget für 256 lb, Darüber soll besagen ein Kauffbrieff d.d.to 13. 9.bris 1742 so sich dermahl nicht mehr befunden sondern verbrannt ist
It. eine behaußung bestehend in Vorder und hinter Hauß, Hoff, Stallung und Hoffstatt mit allen übrigen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Metzgergießen allerhinterst im kleinen Viehgäßlein 1.s neben H. Carl Gäckler dem Metzger 2.s neben balthasar Scheerer dem Metzger hi. theils auf das bierhauß zu denen 3.en Königen und theils auf H. Cornelius Jacob Weÿher den handelsmann stoßend gelegen, davon gibt man jährlichen denen bilohnischen Erben 7 ß ewigen Gelds, (laut) Abschatzung zeduls gewüdiget für 836 lb, Ghierüber soll besagen ein Kauffbrieff mit C.C. Insigel de dato. 20. 7.bris 1745 sich aber dermahl nicht befunden sondern auch verbrannt,
An dießen beeden Posten seÿend dem H. seeligen 2/3.ter oder 10/15.te theil als ein in erster Ehe mit weÿl. Fraun Anna Maria Wernerin geb. Bochin seiner erstern Ehefraun seel. erkaufft theilbahre Guth gehörigen, sodann hat derselbe von dem übrigen dritten Theil oder dene 5/15.te theil 3/15.te theil von 3.en verstorbenen Kinderen i.ter ehe geerbet, man hat ab. jedannoch dieße beede Posten für voll hier eingebracht, die Ursach hievon ist beÿ dem Wÿdumb hieunter umständl. gemerckt, die übrige 2/5.te theil seÿn denen beeden noch lebenden Kinderen erster Ehe vor mütterl. Guth gehörig und sollen hieunten dem Wÿdumb inserirt werd.
(E. T.) It: eine behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen ane dem Metzgergießen 1.s neben Vorherbeschriebener behaußung zum theil und zum theil neben Joh. Georg Breßler dem Pflästerer 2.s neben diebold Willig dem Wagner hinten auf weÿl. Joh. Martin Albrecht des Mehlmanns hinterlassen Erben stoßend gelegen, davon gibt man jährl. denen bilonischen Erben 12 ß an bodenzinß, so dann reicht man d. Statt Straßburg Pfenningthurn nun mehro von einem Wetterdach und den Nothstall 1 lb 10 ß allmend zinß, (laut) Abschatzung Zeduls gewürdiget für 1916 lb, dießerwegen ist vorhanden eine in C.C. Stub gefertigte Kauffverschreibung mit C.C. Insiegel coroborirte d.d. 8. mart. 1753
Ergäntzung, den 25. maÿ seq. 1746 durch Not. Johann Lobstein Inventarÿ
Wÿdems Welcher der verstorbene seeliger Von weÿland Fraun Anna Maria Wernerin geb. Bochin seiner Erstern Ehefraun seel. wegen denen mit Ihro erziehlten und nach tod verlaßenen Kindern biß an sein seel. Absterben genoßen hat, Vermög des über weÿl. Fraun Anna Maria Wernerin des defuncti gewes. haußfrauen seel. durch Not. Johann Lobstein d. 20. Januarÿ 1746 Verlassenschafft Inventarÿ und daraufhin beÿ En. Löbl. Vogteÿ Gericht gezogenen summarischen Calculj und verrichteten Vertrags so den 5. Augusti 1748 beÿ E. E. Großen Rathh confirmirtet worden (…), haben dieße beede Kinder 1.ster Ehe 2/15.te theil ane einer Remise und darauf gebauenen bühn (…) wie auch 2/15.te theil ane einer behaußung auch ane dem Metzgergießen allerhinterst im kleinen Viehgäßlein gelegen gegen einschießung des in vorbemeldetem Kinder vertrag hin solche 2. häußer zu 5/15.te theil einzuschießendem pretÿ für ererbt mütterlich guth zu erfordern umb über dießen Wÿdemb hier nicht weitläuffig zu machen, hat man denen beeden Kindern erster ehe Ihre 2/15.te theil solcher Gebäude dißorths jedoch ohne einige præjudiz nicht in natura zugeschrieben sondern solche beede Posten Vorher* für Voll der Erben ohnveränderten und theilbahren Vermögen beÿgesetzt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, silbers 2 lb, goldenen ring u dergl. Geschmeidt 25 lb, baarschafft 27 lb, Schulden 150 lb, Ergäntzungs Rest 1371 lb, Summa summarum 1576 lb,
der Erben ohnverändert und theilbahr Guth, hausrath 194, Werckzeug und gemachte Arbeit 345 lb, Pferd 44 lb, Weitzen 63 lb, heus und strohs 15 lb, Wein und lehrer Faß 170 lb, Schiff und geschirr 10 lb, Berliner, Chaise auch Kutschen 376 lb, silbers 33 lb, goldener ring 4 lb, baarschafft 187 lb, Pfenningzinß hauptgüter 100 lb, häußern 12 988 lb, Schulden 950 lb, Summa summarum 5485 lb, Schulden 7728 lb, Passiv onus 2242 lb, mher Schulden als Nahrung 62 lb
Pro Nota – (f° 27-b) ferner ist zu berichten, daß unter dießer Massa nicht begriffen dasjenige was die 2 Wernerische Kinder Erster Ehe von weÿl. H. Johann Philipp Boch dem geweßenen Pastetenbeck ihren GroßVatter längst seel. geerbet haben, dem nun auch weÿl. Frau Susanna bochin geb. Alberin deßen wittib als den 5. Wernerischen KK. i.ster fr. Großmutter seel. solches alles biß an Ihr seel. absterben wÿdembsweiß genoßen hat nun ist Vor ohngefehr 2. Jahren die Fr. Susanna Bochin geb. Alberin die Großmutter auch seel. verschieden als daher hatte sogleich sothane Verlaßenschafft debattirt und einem jeedem des jenigen zugetheilt werden sollen und auf solche weiße hätte der defunctus seel. Von seinen 5. Kindern i.ster Ehe als Erb dreÿen nach dem Großvatter seel. Verstorbenen Kinder 3/5.te theil bezogen, angesehen aber die Völlige Groß Elterl. Massa meistens in der ane der Schiltzgaß gelegenen behaußung si 1.s neben Löbl. Statt gehörigen behaußung und 2.s neben S.T. H. Georg Heinrich Bähr Med. Dr. allhier und dann m. i. taback Mühl sambt nebens haußlein und Karchschopff mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, vor dem Judenthor unten an dem Spithalfeld gegen der Ruprechtsauer waßerzoll über i.s neben H. Lungen dem handelsmann zu Collmar 2.s neben H. rathh. diebold Von Fridolsheim G.V.W. Vornen auf die Preusch stoßend gelegen Von welcher gantzen Mühl man Jährl. gemeiner Statt Pfenningthurn wegen dem Waßerfall 7 lb 10 ß zu lieffern schuldig bestehet (…) als ist biß dahero des Großelterl. Geschäfft ohnerörtert geblieben
Wÿdembs: Verfangenschafft So Frau Anna Margaretha Kammererin geb. Saumin weÿl. herrn Johann Jacob Kammerers geweßenen Seÿlers Wittib von Ihrem Eheherrn seel. die tage Ihres lebens zu genießen hat, Inventarium Not. Lobstein 1755 errichtet
Copia der Eheberedung (…) den 21. feb. 1746, Not. Johann Lobstein
Vergleich und überlaßung (…)

Jean Daniel Boch vend au nom de ses neveu et nièce Jean et Anne Marie Werner la maison 1 500 livres à l’arquebusier Henri Adam Reul

1762 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 437-v
Johann Daniel Boch der caffesieder als vogt weÿl. Johann Werner des huffschmidts 2 kinder 1. ehe Johann und Anna Maria der Werner
in gegensein H. Heinrich Adam Reuhl des büchßenmachers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schildsgaß, einseit neben weÿl. H. Dr. Behr wittib und erben, anderseit neben einem löbl. Stadt gehörigen hauß, hinten auff H. von Rathsamhausen – um 1500 pfund

Originaire de Cronberg (Kronberg im Taunus), Henri Adam Reul épouse en 1732 Marie Madeleine Kast, fille d’un marchand de cuir : contrat de mariage, célébration
1732 (3. 9.br), Me Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 280
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Vorgeachten herrn Heinrich Adam Reuhl, dem Ledigen büchßenmacher von Cronberg gebürtig, weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Reuls, des geweßenen Metzgers und burgers daselbsten, nunmehr seeligen nachgelaßene em Sohn, als dem bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren vnd tugendsamen Jungfrauen Maria Magdalena Kastin weÿland herrn Johann Friderich Kasten geweßenen Exsenatoris und Lederhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg (…) auff Montag den 3.ten Novembris Anno 1732. [unterzeichnet] Heinrich adam Reuhl Als hoch Zeiter, Maria Magdalena Kastin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 225-v n° 1286)
Anno 1732 den 19 Novembr. seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Heinrich Adam Reÿl der ledige buchsenmacher von Cronenberg Chur Maÿntzischer Herrschafft weÿland Johann Reÿl deß gewesenen burgers und metzgers daselbst hinderlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. Joh: Friderich Kast deß gewesenen burgers und handelsmanns alhier hinderlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Heinrich Adam Reuhl als hoch Zeiter, Maria Magdalena Kastin alls hochzerin (i 230)

Henri Adam Reul devient bourgeois en 1779 en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 992
Heinrich Adam Rüehl d. buchßenmacher Von Cronberg geb. erhalt d. b. Von sein ehe fr. Maria Magd. H. Kasten tochter umb d alten b. will beÿ E E Zunfft d. schmitt dienen Jur d 10.ten Decemb. 1732

Marie Madeleine Kast meurt en 1779 en délaissant sa fille Marie Madeleine, alors mariée à l’arquebusier Jean Guillaume Ruppersburg. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 750 livres, le passif à 16 livres.

1779 (15.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 825) n° 850
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und Viel Tugendsahmen Frauen Mariæ Magdalenä Reulin geb. Kastin Hn Heinrich Adam Reul, des büchßenmachers und b. alhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1779. – nach Ihrem Montagß den 18.ten Januarÿ dießes laufenden 1779.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren erstgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch Fr. Mariä Magdalenä Ruppersburgerin geb. Reulin, Hn Johann Wilhelm Ruppersburg des büchßenmachers und burgers allhier Ehegattin beiständlich deßelben, dieße ist der Verstorbenen Fr. seel. mit Ihme dem hinterbliebenen Wittibers ehelich erziehlte tochter und ab intestato Verlaßenen Universal Erbin – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 15.ten aprilis 1779
Copia beder Zertrennten Eheleuth den 3. 9.bris 1732. Vor Weil. H. Not° Johann Lobstein seel. mit einander errichteter heuraths: Verschreibung
Copia der Verstorbenen Fr. seel. Vor mir Notario und fünff Gezeugen den 14. Maÿ 1767. errichteten Codicilli
Bericht und respectvé Vergleich dießer Verlaßenschafft betreffend (…) daß die völlige Vorhandene Massa unter einem titul beschrieben und ohne weitere untersuchung dem H. Wittiber in hiender* und Genuß gelaßen sein solle

In einer allhier Zu Straßburg in der großen Schild Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befund. worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Nehmlichen eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen Gebäuden, begriffen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Schilds Gaß 1. seit neben Herrn licent. Michels, anderseit neben einem gemeiner Statt gehörigem Hauß, hinten auf H. Martzloff den Tabachändler stoßend gelegen, so gegen männiglich frei ledig eigen und durch löblicher Statt geschwornen Werckeute Vermög Abschatzung Zettels Vom 29.ten Aprilis hujus anni gewürdiget pro 750. lb. Dießer wegen ist vorganden ein in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigter Pergamenter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insigel sub dato 24. Xbris 1762. Dabei ein ältere auch in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigter teutsche Pergamenter Kauffbrieff vom 20.ten Junÿ 1701. mit dero abhangenden Insiegel Versehen.
– Abschatzung Vom 29.ten apprill 1779. Auf begeren Herr Heinrich Rühl dem büchsenmacher ist Eine behausung alhier in der statt Straßburg in der groß schiltz gaß gelegen Ein seÿts neben Herr procurator Michel, ander seÿts und hinden auf Eine behausung löbl. statt gehörig stoßend gelegen, solche behausung bestehet in ferder und hinter gebäu worinnen dreÿ stuben, dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter und Ein getrempter Keller hoff und bronnen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschworenen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend fünff Hundert gulden. [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner Wmstr.
Werckzeug Zur büchßenmacher Profession gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 67, Sa. Werckzeug Zur büchßenmacher Profession gehörig 6, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 8 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 750 lb, Summa summarum 828 lb – Schulden 16, Nach deren Abzug, Stallsumm 812 lb

Henri Adam Reul meurt en janvier 1784. Sa fille devient alors propriétaire de la maison en totalité

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1768-1788, f° 173 n° 43) Freÿtag den 2. des Jenners 1784. starb weiland Herr Heinrich Adam Reuhl, geweßener Bürger und Büchsenmacher allhier im Augst des Jahres 1706 geborene Nächstfolgenden Montag wurde Zu St. Helenä unter Amtsführung des unterschriebenen Diaconi, die Leiche christlich beerdiget [unterzeichnet] Johann Wilhelm Ruppersburg als tochtermann (i 177)

Marie Madeleine Reul épouse en 1753 Georges Frédéric Salomon, enseignant au Gymnase : contrat de mariage, célébration
1753 (9.4.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 566
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlgelehrten Herrn M. Georg Friderich Salomon, Sextæ Curiæ Gymnasÿ wohlbestelltem Præceptori ordinario, weÿland des Ehrenvest und hochachtbahren herrn Johann Salomon des geweßenen Weißgerbers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenen herrn Sohn, alß dem herr en Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfraun Maria Magdalena Reulin, des Ehrenvest und hochachtbaren herrn Heinrich Adam Reulen Kunsterfahrenen büchßenmachers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Jungfer tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und Verhandelt seind diße ding in Straßburg auff Montag den 9. tag des Monats Aprilis in dem Jahr des Herrn als mann Zahlte 1753 – [unterzeichnet] M. Georg Friderich Salomon alß Hochzeiter, Maria Magdalena Reuhlin als Hochzeiterin
daß gegenwärtige pacta dotalis mit alleseithigem belieben alß tractirt und placidirt worden, solches wird von mir unterschriebenem Notario Crafft diße meinem eigenhändigen unterschrifft beschienen, Johann Lobstein Notarius juratus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 83-v, n° 492)
Anno 1753 Mittwoch den 2. Maÿ seind nach vorhergegangenen ordentlicher proclamation und Außruffung zu St Thomæ und Zu St. Nicolai geschehen, Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet Worden Herr M. Georg Friderich Salomon Gymnasÿ Præceptor weÿl. Hn Johannes Salomon gewesenen Weisgerbers und burgers alhier H.en ehel. Sohn und Jungfr. Maria Magdalena Reuhlin Hen Heinrich Adam Reuhl Büchsenmachers und burgers allhier ehel. tochter [unterzeichnet] M. Georg Friderich Salomon als Hochzeiter, Maria Magdalena Reuhlin als Hochzeiterin (i 86)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison sise Petite rue de l’Eglise. Ceux du mari s’élèvent à 219 livres, ceux de la femme à 643 livres
1753 (9.7.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 73) n° 1587
Inventarium und beschreibung der jenigen Haab, Nahrung und güethere, so der wohl ehrenvest Großachtbahre und wohlgelehrte M. Georg Friderich Salomon, Sextæ Curiæ Gymnasÿ wohlbestellter Præceptor ordinarius und die Viel Ehren und tugendreiche frau Maria Magdalena Salomonin gebohrne Reuelin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand zugebracht, welche der Ursachen all dieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung expressé reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben wolle – So beschehen in Straßburg auf Montag den 9.ten Julÿ Anno 1753.

In einer allhier zu Straßburg beÿ dem Kleinen Kirchgäßel gegen der Kleinen Metzig über gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden wordne wie volgt
Abzug. Des Hern M. in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 57, Sa. Bibliothec 50, Sa. Silbers 14, Sa. goldenen ring 8, Summa summarum 130 lb – dießer Summ ist ferner (…) beÿzusetzen der halbe theil ane denen haussteuren 88 lb – des Herrn M. Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 219 lb
der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 158, Sa. silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. goldener Ring 50, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Summa summarum 555 lb – Hierzu ist nun ferner beÿzusetzen die helffte ane denen verehrten haußsteuren 88, der Frauen Magisterin gantz in die Ehe gebracht guth 643 lb
Copia der Eheberedung (…)

Georges Frédéric Salomon meurt en 1761 après avoir institué sa femme pour sa légataire universelle. L’inventaire est dressé dans une maison place du Temple-Neuf. L’actif de la succession s’élève à 839 livres, le passif à 37 livres.
1761 (28.12.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 799) n° 261
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn M. Georg Friderich Salomons Sextæ Curiæ Gymnasÿ Wohlbestellt geweßenen Præceptoris ordinarÿ und wohlangesehenen burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft arrichtet in Anno 1761. – nach seinem Donnerstags d. 19.ten Novembris dießes Zu End lauffenden 1761. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Edeln Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Mariä Magdalenä Salomonin gebohrner Reuhlin, der hinterbliebenen Frau Wittib als deßelben vermög gleich hernach inserirten Testamenti nuncupativi und Von Es. En Großen Rath erhaltenen Indulti testandi Verlaßener universal Erbin, beÿständlich S. T. Hn Johannes Striedbecks Kunstberühmten Kupfferstechers und wohlangesehenen burgers allhier – So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerm beÿseÿn herrn Heinrich Adam Reul de büchßenmachers und burgers allhier, der Frau Wittib geehrten Hn Vatters auff Montag d. 28. Decembris Anno 1761.
Copia des verstorbenen herrn seel. Vor mir Notario und Sieben Gezeugen d. 16. Novembris 1761. errichteten Testamenti nuncupativi
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig

In einer alhier Zu Straßburg gegen der neuen Kirch über gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 76, Sa. Bibliothec 15, Sa. Weins und lährer faß 47, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. goldener Ring 31, Sa. der baarschafft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 550, Summa summarum 839 lb – Schulden 37 lb, Nach solchem abzug 802 lb
Sa. Zweiffelhaffte und Verlohrene Schuld 108 lb
Hiervon aber ist annoch um die Stall summam zu formiren von 550. lb vorher eingetragenen Capitalien so Zu 4. pro Cento verzinßt worden, ein Fünffte theil abzuziehen mit 110. lb, Erträgt demnach die Stamm Summa dießes Inventarÿ in allem, benantlich 692 lb

Marie Madeleine Reul se remarie en 1773 avec Guillaume Ruppersburg, arquebusier originaire de Giessen en Hesse : contrat de mariage, célébration
1773 (14.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 357
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Hr Wilhelm Ruppersburg, der leedige büchßenmacher von Gießen gebürtig, weiland H. Alexander Ruppersburg, des geweßenen Schreiners und burgers in gedachtem Gießen seel. nachgelaßener majorenner Sohn,als hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehren: und tugendsahmen Frau Maria Magdalena geb. Reulin, weiland Hn. M. Georg Friderich Salomon, geweßenen Sextæ Curiæ gymnasii Præceptoris und burgers allhier seeligen nachgelaßener Fr. Wittib beiständlich Hn Heinrich Adam Reul, des büchßenmachers und burgers allhier dero geliebten Vatters als Fr. hochzeiterin ane dem andern theil – auf Mittwoch den 14. Aprilis Anno 1773, [unterzeichnet] Johann Wilhelm Ruppersburg, Maria Magdalena Salomonin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 242-v n° 984)
Im Jahr 1773 Mittwoch den 14. Junÿ sind nach zweÿmahliger ordentlicher Proclamation vnd Ausruffung so Zu St Thomæ in eben dieser Kirche ehelich copulirt und eingesegnet Worden Johann Wilhelm Ruppersburg, der ledige büchsenmacher von Gießen gebürtig weiland Alexander Ruppersburg gewesenen herrschafftlichen Schreiners und burgers in Gießen Hinderlaßener ehelicher Sohn, und Frau Maria Magdalena gebohrner Reuhelin, weiland Hern M. Johann Georg Salomon hinterlassene Wittib [unterzeichnet] Johann Wilhelm Ruppersburg als Hochzeiter, Maria Magdalena Salomonin als hochzeiterin (i 247)

Guillaume Ruppersburg devient bourgeois deux mois après son mariage : inscription au libre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1773; Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 88
Johann Wilhelm Rupperburg, der büchsenmacher von gisen gebürtig erhalt das burger recht von seiner Ehefrauen Maria Magdalena weÿl. H. M. Joh: Georg Salomon hinterl. wittib und burgerin allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt, Jur. den 8. Aug. 1773.

(VI 286 bis, p. 501) Schmid. N. 29. d. 21. jun. 1773
Joh: Wilhelm ruppertsburg der leedige büchßenmacher Von Gießen geb.
Verlobt mit fr. Maria Magdalena weil. H. Magister Joh: Georg Salomon hinterl. wittib.
seine schein gelg. an die Ehrlich geburt augs. conf. Zugethan geleistet, stadt stall caution wie nicht weniger ihres sponsæ gebühr in richtigkeit,
500 fl. baar gelds hat er dargezahlt, deßen Eigenthumb er mit Einer handtreuw gehärtet auch 100 fl beÿm b. prot. deponirt
Implorant bittet E G unterthänig ihn a sponsa um d. a. b. ß das b. recht genadisgst auff und anzunehmen – a. b. ß

Marie Madeleine Reul meurt sans enfant en 1799 après avoir institué son mari légataire universel de ses biens. L’inventaire est dressé dans la maison place d’Armes acquise pendant la communauté

1799 (1 floreal 7), Strasbourg 3 (21), Me Übersaal n° 591
Inventarium über der weÿl. bürgerin Maria Magdalena Ruppersburg geb. Reul des bürgers Johann Wilhelm Ruppersburg büchsenmachers Ehegattin Verlassenschafft, nach ihrem den 28. Pluviose jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat – auf Ansuchen des Wittwers als nach Ausweis des von der Verstorbenen den 26. Pluviose VIII vor mir ausgesprochenen Testaments eingesetzt und hinterlassenen Universal Erbs [unterzeichnet] Ruppersburg

in einer an dem Waffenplatz gelegenen in der Succession gehörigen behaußung N° 20
hausrath, silbers und gold 23 fr, summa 1095 fr
Eigenthum an häusern. Erstlich eine behaußung und hoffstatt mit N° 20 bezeichnet gelegen an dem Waffenplaz einseit neben br Kreß des Schneiders Wittib anderseit neben dem br Schmitt Schneider hinten auf br. Grimmeisen den Caffesieder, so von dem br. Ruppersburg Wittwer selbst bewohnet wird das jährliche hauszinns evaluirt ad 120 francken thun in Capital mit 20 multiplicirt 2400 fr
Und eine behaußung höflein und hoffstatt mit N° 8 bemercket gelegen an der grosen Schildsgaß einseit neben br Mannberger dem handelsmann anderseit neben des bs. Michels Rechtsgelehrten Wb. hinten auff gedachten br. Mannberger, an den br. Donauer Gelehrten um 400 francken verlehnet macht in capital mit 20 multiplicirt 8000 fr – summa summarum 10 400 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 15 du 2 flor. 7

Guillaume Ruppersburg se remarie en 1800 avec Frédérique Louise Stephan, fille du pasteur de Langensoultzbach : célébration, contrat de mariage passé par après d’après lequel le mari lègue à sa femme la jouissance viagère de sa maison sise place d’Armes
Mariage, Strasbourg (n° 366)
Cejourd’hui le 20 thermidor l’an VII de la République française une et indivisible (…) Guillaume Ruppersberger, agé de 52 ans, armurier, domicilié en cette commune depuis 27 ans, natif de Giessen en Allemagne, fils de feu Alexandre Ruppersberger, menuisier audit lieu, et de feu Marie Marguerite N. veuf de Marie Madeleine Reilé, d’autre part Frédérique Louise Stephan, agée de 37 ans, domiciliée en cette commune depuis 18 mois, native de Langensultzbach canton de Niederbronn département du Bas Rhin, fille de feu Erard Stephan, ministre du culte au dit lieu et de feu Eve Marguerite Esser (…) de l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 22 octobre 1746 (…) de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 janvier 1762 (signé) Jean Guillom Ruppersburg, frideric Louise Stephan (i 192)

1800 (13 messidor 8), Strasbourg 3 (39), Me Übersaal n° 333 (486)
Eheberedung – sind erschienen der bürger Johann Wilhelm Ruppersberg, büchsenmacher allhier wohnhaft und deßen Ehegattin Frau
Friderica Louisa geborene Stephan, von demselben hierzu genugsam autorisirt und verbeistandet
daß Sie sich den 20. Thermidor VIII gesetzmäsig geheürathet, weshalben Sie dermalen nachstehenden Ehe Contract in der besten From der Gesetze mit einander geschloßen, getrofffen und auffgerichtet (…)
betreffend aber der Ehepersohnen in die Ehe gebrachtes Vermögen, so ist solches bereits durch das darüber durch mich den unterschriebenenen Notarium den 1. Messidor VIII. auffgerichtete (…) Inventarium constatirt worden (…)
Viertens, im Fall der Ehemann zuerst versterben würde, verspricht derselbe seiner Ehegattin und alsdannigen Wittib Zu einem lebtägigen Widumbs Genuß die Ihme eigenthümlich zuständige behausung mit N° 20 bezeichnet, gelegen alhier Zu Straßburg an dem Waffenplatz, einseit neben des Bs. Kreß, Schneiders Wittib, anderseit neben dem Br. Schmitt Schneider hinten auff den Br. Grimmeisen Cafeesieder stoßend
So geschehen (…) den 13. Messidor Nachmittag in dem 8. Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Ruppersburg, frideric Louise Ruppersbourg,
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 111 du 14 mess. 8

Inventaire après décès d’un locataire, l’aubergiste Frédéric Charles Zeyss marié à Madeleine Greiner

1811 (16.7.), Strasbourg 7 (27), Me Stoeber n° 2388, 10 484
Inventaire de la succession de Frédéric Charles Zeyss ci devant aubergiste décédé le 11 mai dernier – à la requête de Madeleine Greiner la veuve mère et tutrice légale de Caroline 9 ans, Charles 6 ans – en présence de Jean Daniel Zeyss commissaire de police du canton Nord oncle paternel des mineurs leur subrogé tuteur
en la demeure du défunt au second étage de la maison sise rue du bouclier n° 8
garde robe 171 fr, meubles 1420 fr, argenterie 76 fr, déclarations actives 7308 fr, total 7377 fr, passif, remplacement des propres du défunt 14 982 fr, remplacement des propres de la veuve 3000 fr, passif 21 482 fr, déficit 14 105
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 138-v du 23.7.

Inventaire après décès d’une locataire, Henriette Bourquin femme de l’homme de lettres François Louis Joseph Fiquet

1816 (19.1.), Strasbourg 8 (13), Me Roessel n° 2944
Inventaire de la succession de Henriette Bourquin veuve de François Louis Joseph Fiquet homme de lettres, commun en biens suivant contrat de mariage passé devant Me Roessel le 13 février dernier, à la requête de Marie Madeleine Sophie Gradwohl épouse en premières noces du défunt divorcée et remariée à M Henri Chaloupin, Professeur au collège royal mère et tutrice légale des 5 enfants issus du défunt Louise, Prosper, Anne, Séraphine et Fortuné Fiquet, en présence d’Alexandre Hypolite Vacant employé à la mairie subrogé tuteur
dans une maison en cette ville rue du Bouclier n° 8
meubles apportés par la veuve 146 fr
meubles du défunt 285 fr, passif 1571 fr
enreg. manquant F° 102 du 22.1.

Frédérique Louise Stephan meurt en 1825 en délaissant des héritiers collatéraux

1825 (26.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 49), Me Hickel n° 2007
Inventaire de la succession de Frédérique Louise Stephan femme de Guillaume Ruppersberg, serrurier, décédée le 13 courant – à la requête de 1. Philippe Jacques Bloechel professeur à la faculté de droit à l’académie de Strasbourg exécuteur testamentaire de Frédérique Louise Stephan suivant son testament mystique du 28 avril 1825 déposé au rang des minutes de Me Hickel, 2. Jean Martin François Théodore Lobstein, avocat, mandataire de Jean Guillaume Ruppersberg, commun en biens avec la défunte
3. Caroline Madeleine Stephan veuve de Georges Frédéric Goetz, pasteur protestant à Innenheim, 4. François Charles Stephan, ancien négociant en son nom, 5. Charles Erhard Hartschmidt confiseur à Strasbourg, 6. Hélène Sophie Hartschmidt épouse de Jean Théophile Heyd, serrurier, 7. Caroline Louise Hartschmidt épouse de Jean Jacques Dieterlin caffetier, 8. Marie Hélène Stephan épouse de Jean Geoffroi Hartschmidt, confiseur demeurant actuellement à Obernai, séparée de biens par jugement du 6 janvier 1824, lesdits Sr Stephan, De Goetz pour un tiers les trois derniers pour le tiers restant en nue propriété l’usufruit viager ayant été légué à la De Hartschmidt
dans la maison place d’Armes n° 20 faisant partie des biens propres de M. Ruppersberg
garde robe 633 fr, mobilier de la communauté 3111 fr, compte 3818 fr
Titres et papiers, contrat de mariage reçu Me Übersaal le 13 messidor 8, inventaire des apports du 1 messidor 8, le mari 41 568 fr, l’épouse 2975 francs, mariage à la mairie de Strasbourg le 20 thermidor 7
créances
Enregistrement de Strasbourg, acp 175 F° 165 du 28.11. (vacations enreg. 3.2.1826 f° 180 et 26.12. f° 51)

Jean Guillaume Ruppersberg meurt en 1826 en délaissant des héritiers collatéraux

1826 (29.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 51), Me Hickel n° 2190
Inventaire de la succession de Jean Guillaume Ruppersberg, armurier décédé dans la maison place d’Armes n° 20 le 27 février dernier – à la requête de Jean Martin François Théodore Lobstein, avocat demeurant rue du Dôme 23, mandataire de 1. Marie Sophie Jeannette Dillmann épouse de Jean Zimmer, choriste du théâtre grand ducal de Darmstadt, 2. Jeannette Elisabeth Dillmann, majeure domiciliée à Giessen, toutes deux filles de Marie Elisabeth Françoise Ruppersberg épouse de Jean Dillmann menuisier à Giessen & qui était fille de feu Eberhard Ruppersberg, meunuisier à Giessen frère du Sr Jean Guillaume Ruppersberg ci après nommé, 3. Jeannette Elisabeth Ruppersberg veuve de Jean Christophe Spengel, menuisier domicilié à Giessen, autre fille dudit Eberhard Ruppersberg,
4. Jean Balthasar Wittemann, armurier à la cour de Darmstatt, 5. Christine Marie Wittemann épouse d’André Lampus, ci devant aubergiste à Giessen, Sr Wittemann et De Lampus enfants de Sophie Ruppersberg, armurier à Giessen sœur de Jean Guillaume Ruppersberg,
6. Jean André Loos, tuteur de Chrétienne Catherine Willé épouse de Henri Schmitz, propriétaire à Bauerscheid sur Grönscheid, Charles Frédéric Gerhard Willé pasteur à Ohlé, De Caroline Willé veuve d’Auguste Soldan, maréchal des logis d’état major domicilié à Darmstatt, Marie Lisette Willé épouse de Jean Daniel Schriver, secrétaire & régistrateur de la saline de Koenigsborn près d’Unna, Marie Amélie Willé épouse de Henri Gerhards, voiturier domicilié à Hilgen, lesdites pupilles enfants de Catherine Eléonore Wittemann qui était fille de ladite Sophie Ruppersberg épouse de Frédéric Willé pasteur à Leichtlingen,
7. Guillaume Felsing, horloger de la cour demeurant à Giessen, en qualité de tuteur de Guillaume Léonard Bachert et de Marie Catherine Best, le premier fils unique mineur de Jeannette Louise Best décédée épouse de Jean Philippe Bachert, tonnelier à Giessen qui était sœur de Dlle Best mineure & ainsi que celle ci fille d’Eléonore Ruppersberg décédée épouse de Jean Daniel Best, cordonnier à Giessen laquelle était fille de Jean Philippe Ruppersberg autre frère de Jean Guillaume Ruppersberg, 8. Eléonore Wilhelmine Schneider épouse de Georges Juncker, cordonnier à Giessen, fille de Marguerite Ruppersberg décédée épouse de Jacques Schneider, menuisier à Giessen elle même fille de Jean Philippe Ruppersberg, 9. Charles Frantz, cordonnier à Giessen, fils de Juste Melchior Frantz cordonnier à Giessen et petit fils de De Jeannette Ruppersberg décédée épouse de Juste Melchior Frantz, cordonnier
testament mystique du 12 juillet 1824 déposé au rang des minutes de Me Hickel le 28 février 1826, à la requête de 1. Philippe Jacques Bloechel, professeur à la faculté de droit de l’Académie royale de Strasbourg exécuteur testamentaire, 2. François Charles Stephan, ancien négociant en son nom et mandataire de Caroline Madeleine Stephan veuve de Georges Frédéric Goetz, pasteur protestant à Innenheim, 3. Hélène Sophie Hartschmidt épouse de Jean Théophile Heyd, serrurier, 4. Caroline Louise Hartschmidt épouse de Jean Jacques Dieterlin caffetier, 5. Marie Hélène Stephan épouse de Jean Geoffroi Hartschmidt, confiseur demeurant actuellement à Obernai séparée de biens, lesdits Sr Stephan, De Goetz pour un tiers les trois derniers pour le tiers restant en nue propriété l’usufruit viager ayant été légué à la De Hartschmidt
garde robe 337 fr, dans une caissette numéraire 11 723 fr, mobilier 2489 fr, numéraire 5948 fr, comptes 3984 fr, recettes 4628 fr, créances 27 635 fr, total 44 686 fr (dernière vacation 27.7., acp 179 F° 174 du 4.8.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 178 F° 190-v du 30.6.

Les héritiers Ruppersberg vendent la maison 11 200 francs au bijoutier Simon Charles Villaume et à sa femme Anne Marguerite Cherrier

1827 (27.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 52), Me Hickel
Cahier des Charges n° 2390 du 30 décembre, adjudication préparatoire du 10 février n° 2423, Adjudication définitive de la maison place d’armes n° 2437 du 24 février, de la maison rue du Bouclier n° 2439 du 27 février – Jean Martin François Théodore Lobstein, avocat, mandataire de 1. Marie Sophie Jeannette Dillmann épouse de Jean Zimmer, choriste du théâtre grand ducal de Darmstadt, 2. Jeannette Elisabeth Dillmann, majeure domiciliée à Giessen, 3. Jeannette Elisabeth Ruppersberg veuve de Jean Christophe Spengel, menuisier domicilié à Giessen, 4. Jean Balthasar Wittemann, armurier à la cour de Darmstatt, 5. Christine Marie Wittemann épouse d’André Lampus, ci devant aubergiste à Giessen, 6. Jeannette Christine Catherine Willé épouse de Henri Schmitz, cultivateur à Grönscheid commune de Bauerscheid, 7. Marie Amélie Willé épouse de Henri Gerhard, voiturier domicilié à Hilgen, 8. Caroline Willé veuve d’Auguste Soldan, maréchal des logis à l’état major domicilié à Darmstatt, 9. Jean Charles Frédéric Gérard Willé, pasteur à Ohlé, 10. Marie Lisette Willé épouse de Jean Daniel Schriver, secrétaire & régistrateur de la saline de Koenigsborn près d’Unna, 11. Eléonore Wilhelmine Schneider épouse de Georges Juncker, cordonnier à Giessen, 12. Charles Frantz, cordonnier à Giessen, 13. Guillaume Felsing, horloger de la cour demeurant à Giessen, en qualité de tuteur de 1. Guillaume Léonard Bachert fils mineur de Jeannette Louise Best décédée épouse de Jean Philippe Bachert, tonnelier à Giessen, 14. Marie Catherine Best fille mineure d’Eléonore Ruppersberg décédée épouse de Jean Daniel Best, cordonnier à Giessen, tous les susnommés en qualité d’héritiers testamentaires et naturels de Jean Guillaume Ruppersburg, armurier, testament mystique du 12 juillet 1824 déposé au rang des minutes de Me Hickel le 28 février 1826, inventaire dressé le 29 mai 1826. Jugement qui a ordonné la vente sur la demande en licitation fomée par les héritiers majeurs du Sr Ruppersberg par M Ackermann avoué Tribunal Civil contre le Sr Felsing tuteur des deux héritiers mineurs, rapport d’experts et jugement du 27 novembre
à Simon Charles Willaume, bijoutier, et Anne Marguerite Cherrier, la maison rue du Bouclier moyennant 11 200 francs
Désignation des maisons à vendre 1. une maison à rez de chaussée & trois étages située à Strasbourg Place d’Armes n° 20, d’un côté la propriété de Frédéric Guillaume Brey passementier, d’autre celle de Charles Schultz, propriétaire, derrière celle de la succession du Sr Daffler boulanger
2. une maison à rez de chaussée & deux étages située à Strasbourg rue du Bouclier n° 8 avec petite cour, pompe & autres dépendances le tout d’un côté le Sr Petin ancien ingénieur géographe, d’autre et derrière le Sr Daniel Deprat
Etablissement de la propriété, immeubles échus au Sr Ruppersberg dans la succession de Marie Madeleine Reul son épouse en premières noces dont il était légataire universel suivant testament reçu Me Ubersaal le 26 pluviose 7 enreg. 13 ventose suivant. Il existe à l’appui de la propriété 4 contrats passés à la Chambre des Contrats, deux relatifs à la maison place d’Armes les 16 février 1737, 22 novembre 1734 & deux à celle de la rue du Bouclier les 24 décembre 1762 et 21 juin 1701. Enonciation des baux. La maison place d’Armes n’est point louée, il n’existe pour celle rue du Bouclier que des baux verbaux – estimées par Rapport d’experts à 3500 et 7000 francs
Rapport d’experts du 15. 9.br. Nous nous sommes rendus d’abord dans la maison sise place d’armes (…) avons reconnu qu’elle consiste au rez de chaussée en un atelier servant d’entére dessous une cave voutée et par derrière l’escalier un bucher et les lieux d’aisances, au premier étage une chambre, une cuisine, un cabinet et escalier au deuxième étage une chambre l’escalier et un bucher au troisième étage deux chambres et l’escalier au dessus comble à deux greniers avec une chambre pour le linge sale. La couverture est double en tuiles.
Ensuite nous nous sommes rendus dans une autre maison rue du Bouclier, (…) avons reconnu qu’elle consiste dans une entrée passage à gauche une chambre et une cuisine au fond un escalier à vis au dessous cave sous solives au premier étage trois chambres cuisine, passage, escalier et une galerie vers la cour au second étage la distribution est absolument la même au dessus comble avec trois greniers sur le premier se trouvent trois chambres pour le linge sale. Derrière ladite maison une cour avec puits et pompe à droite une galerie à l’étage et comble a demi toit à gauche une chambre et un bucher au dessous une cave voutée, au premier étage deux chambres au dessus comble à demi toit au fond de la cour la buanderie, bucher et lieux d’aisances, dessous cave voutée à l’étage une chambre, une cuisine et l’escalier au dessous comble à demi toit avec deux greniers, toutes les couvertures sont doubles en tuiles, estimées la première à 3500 francs, la deuxième à 7000 francs – experts Arnold, Henneberg et Vogt architectes
Enregistrement de Strasbourg, acp 182 F° 153 du 28.2.

Simon Charles Villaume et Anne Marguerite Cherrier vendent la maison 11 000 francs au garde du génie Jean Daniel Hermann et à Marie Madeleine Burand

1838 (21.4.), Strasbourg 4 (86), Me Hatt n° 10 549
Simon Charles Villaume, ancien bijoutier, et Anne Marguerite Cherrier
à Jean Daniel Hermann, garde du génie, et Marie Madeleine Burand
une maison à rez de chaussée et deux étages avec petite cour, pompe et autres dépendances située à Strasbourg rue du Bouclier n° 8, d’un côté la propriété du Sr Petin, d’autre et derrière celle de Daniel Duprat négociant – provient d’acquisition des héritiers Jean Guillaume Ruppersburg, armurier, suivant adjudication définitive devant Me Hickel le 27 février 1827 transcrit au bureau des hypothèques volume 200 n° 26. Le Sr Ruppersburg l’a recueillie dans la dans la succession de sa femme Marie Madeleine Reul dont il a été institué légataire universel par testament reçu Me Ubersaal le 26 pluviose 7 enreg. le 3 ventose même année. La De Ruppersburg héritière de ses père et mère, l’origine de la propriété en sa faveur dépasse de beaucoup la prescription – 11 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 259 F° 18 du 28.4.

Daniel Herrmann épouse Marie Madeleine Burand en 1818
1818 (11.6.), Strasbourg 5 (45), Me F. Grimmer n° 10 445
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Daniel Herrmann, garde du génie, fils de Jean Daniel Herrmann, boucher, et de Marie Madeleine Wissant
Marie Madeleine Burand, fille de Jean Philippe Burand, tourneur, et de Marie Madeleine Hirtz
père et mère donnent 12 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 69 du 12.5.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en 1822
1822 (5.2.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire des apports de Jean Daniel Herrmann, garde du génie, et Madeleine Burand, contrat de mariage passé le 12 juin 1818
apports du mari 2008 fr, de la femme 2520 fr
Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 24 du 6.2.

Daniel Herrmann acquiert la mitoyenneté du mur pignon qui le sépare de la maison voisine vers le nord (actuel n° 7)

1843 (28.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 85 (1874) f° 54-v, ssp du 1.2.1843
Cession de droits immobiliers – L’an 1843 le premier février Nous soussignés Auguste Arnold, Henri Perrin et Jean André Weyer, tous trois architectes à Strasbourg, experts commis, le premier par le Sr Herrmann, propriétaire de la Maison sise rue du Bouclier N° 8, le second par le Sr Pichard, propriétaire de la maison sise même Rue N° 9, et le dernier par ces deux comme tiers expert, à l’effet de procéder au mètre et à l’estimation des pignons séparant les deux propriétés et appartenant alternativement par parties aux deux propriétaires, desquelles parties ils demandent à acquérir réciproquement la mitoyenneté.
Nous avons commencé notre opération en mesurant le pignon qui sépare les deux Maisons principales vers la rue et appartenant seul à M. Richard à partir du solivage de premier étage de la Maison de M. Herrmann, sa longueur est de 7 m 83, la hauteur jusqu’au premier grenier de la Maison Herrmann (à partir du solivage ce dernier a un pignon à pans de bois) 5 m 99, Et son épaisseur 0,36, m. c. 16,88
Le pignon de la Maison de derrière du Sr Hermann à partir du second étage jusque sur le faite, exclusivement à lui et duquel il cède la mitoyenneté au Sr Pichard cette partie est à déduire de celle achetée, la différence du prix du mètre cube étant la même. La longueur est de 5 m 17, sa hauteur jusqu’au dessus du solivage du grenier est de 2,48, Et son épaisseur 0,18 (total 2,31). Le triangle formé par le rempart du toit longueur 5,17, demi hauteur 2,13, Épaisseur 0,18 (total 1,98), total général 4,29
Reste pour le cube effectif 12,59. Les 12 m 59 c cubes qui nous estimons à raison de 25 francs le mètre cube 314,75
Pignon à partir de 0,60 au-dessus du solivage du grenier de l’aile droite et y compris la cage d’escalier de la propriété du Sr Herrmann que ce dernier demande à acheter du Sr Pichard jusqu’à la ligne d’intersection de la surface du demi toit de cette aile et de celle du pignon longueur 7,80, hauteur 2,00, épaisseur 0,36, soit 5,62
Les 5,62 cubes que nous estimons à raison de 22 francs le mètre cube 123,64, total 438,39
Dont la moitié 219 francs 20 centimes a été payée comptant.

Daniel Herrmann et Marie Madeleine Burand vendent la maison 13 000 francs au tailleur Simon Simon et à sa femme Madeleine Lauck

1851 (18.12.), Strasbourg 3 (97), Me Burtz n° 2536
Ont comparu M. Jean Daniel Herrmann, garde du génie en retraite, propriétaire, Chevalier de la Légion d’Honneur et De Marie Madeleine Burand son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
au Sr Simon Simon, tailleur d’habits, et à De Madeleine Lauck sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble en la même ville
Une Maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages avec petite cour, pompe, droits et dépendances Située à Strasbourg rue du bouclier N° 8 tenant d’un côté à M. Dürr, de l’autre à M. Pichard, derrière aux mêmes voisins et devant à la rue du bouclier. Sont compris dans la vente sept fourneaux en fayence avec tuyaux et pierre, une chaudière ne cuivre et les chantiers qui se trouvent dans la cave.
Etablissement de la propriété. M. et Mad. Herrmann déclarent que cette maison qui leur appartient en pleine en entière propriété a été acquise par eux de M. Simon Charles Villaume ancien bijoutier et de De Anne mariage Cherrier conjoints à Strasbourg pour le prix de 10 000 francs suivant Contrat passé devant Me Hatt notaire à Strasbourg le 21 avril 1838 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 mai de la même année vol. 333 n°& 72. (…) Plus tard M. Herrmann a encore acquis la mitoyenneté du pignon séparant sa propriété de celle de M. Pichard et cette acquisition a eu lieu pour le prix de 219 francs que M. Herrmann a payé comptant à ce dernier aux termes d’un procès verbal d’expertise qui en a été donné sous seing privé le premier février 1843, enregistré à Strasbourg le 28 avril suivant f° 54. (…) M. et Mad. Willaume étaient devenus propriétaires de l’immeuble au moyen de l’adjudication qui leur en a été faite par les héritiers de feu le ST Jean Guillaume Ruppersburg, armurier à Strasbourg pour le prix de 11 200 francs suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M. Hickel notaire à Strasbourg le 27 février 1827 transcrit le 13 mars suivant Vol. 200 n° 26 (…) M. Ruppersberg est décédé à Strasbourg laissant pour ses seuls héritiers tant légitimes qu’institués par son testament mystique en date du 12 juillet 1824 suivant un acte de souscription du même jour ouvert par M. le président du tribunal civil de Strasbourg au contenu d’un procès verbal dressé au greffe le 28 février 1822 savoir (…)
Feu le Sr Rupperberg avait recueilli la maison dans la succession de De Marie Madeleine Ruppersberg née Reul son épouse qui l’avait institué pour son légataire universel aux termes de son testament reçu par Me Ubersaal notaire à Strasbourg le 26 pluviose an Sept. Le contrat du 21 avril 1808 porte que le De Ruppersberg l’avait héritée de ses père et mère et l’origine de la propriété antérieure est constatée par deux contrats passés à la ci devant Chambre des contrats de Strasbourg l’un le 24 décembre 1762 et l’autre le 20 juin 1701. – Prix 13 000 francs
acp 405 (3 Q 30 120) f° 74 du 22.12.

Les parents de la sage-femme Madeleine Lauck consentent à son mariage avec Simon Simon, tailleur d’habits à Paris
1843 (21.3.), Me Arbogast
Consentement par Jean Georges Lauck bûcheron et Barbe Baumann conjoints à Strasbourg au mariage de leur fille Madeleine Lauck sage femme à Strasbourg avec Simon Simon tailleur d’habits à Paris
acp 308 (3 Q 30 023) f° 5-v du 21.3.

Simon Simon et Madeleine Lauck hypothèquent la maison au profit de l’ancien propriétaire Jean Daniel Herrmann après lui avoir ajouté un troisième étage

1857 (29.1.), Strasbourg 3 (100), Me Burtz n° 4258
Obligation – Ont comparu le Sr Simon Simon, tailleur d’habits, et à De Madeleine Lauck sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Jean Daniel Herrmann, garde du génie en retraite, propriétaire, Chevalier de la Légion d’Honneur (…) la somme de 3000 francs
(hypothèque) Une Maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages avec petite cour, pompe, droits et dépendances Située à Strasbourg rue du bouclier N° 8 tenant d’un côté à M. Dürr, de l’autre à M. Pichard, derrière aux mêmes voisins et devant à la rue du bouclier. Les parties se réfèrent pour l’établissement de la propriété de cette maison à un contrat passé devant Me Burtz notaire soussigné le 18 décembre 1851 et contenant vente de l’immeuble par M. Herrmann lui-même au profit des époux Simon. Elles déclarent que le prix de cette vente, s’élevant à 13 000 francs est encore dû en totallité mais que la maison a depuis augmenté de valeur par le troisième étage que les emprunteurs ont fait ajouter et que le prêt faisant l’objet des présentes est du reste un service personnel que M. Herrmann rend aux emprunteurs sur leurs vives sollicitations. (…)
Pour plus de sûreté les emprunteurs s’obligent à faire assurer la maison et la tenir constamment assurée contre les dangers du feu jusqu’à leur entière libération et comme ils l’ont déjà fait dans le contrat de vente du 24 septembre 1859 ils cedent et déleguent dès à présent en paiement à M Herrmann (…)



20, rue des Serruriers


Rue des Serruriers n° 20 – VIII 294 (Blondel), P 1043 puis section 13 parcelle 42 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Pierre Richard, 1747 (maître maçon, Gaspard Théodore Raballiati)


Façade rue des Serruriers et chaîne d’angle sculptée d’un cartouche sous la corniche (octobre 2013)
Balcon (monogramme SAAMS ajouté en 1987), fenêtres des étages (septembre 2014)

Augustin Heischen et Raoul Mattern acquièrent la maison en 1595 puis se la partagent. La maison d’angle revient en 1615 au serrurier et suspendeur de cloches Adam Brodbühl. Elle comprend à partir de 1640 une échoppe de barbier, successivement tenue par Marc Philippe Hahn qui remplace en 1641 des poutres en partie consumées de son encorbellement puis Jean Thiébaut Küstner (1676), Georges Lund originaire du Danemark (1679), son fils Georges Frédéric Lund (1707) et Christophe Stricker originaire de Berlin (1711) qui la vend en 1737 au marchand Pierre Richard.


Plan-relief de 1725 – La rue des Serruriers est en bas au premier plan, la rue de l’Epine sur la gauche. Le bâtiment d’angle est entouré de la propriété principale dont un bâtiment donne dans la rue des Serruriers et l’autre dans la rue de l’Epine (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

La maison voisine en équerre qui donne à la fois dans la rue des Serruriers et dans la rue de l’Epine appartient au début du XVII° siècle à Raoul Würtz et échoira par héritage à la femme du notaire Jean Régnard Lang qui y établit son étude. Les héritiers Lang vendent la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un oriel en pierre (1714) à la veuve du marchand savoyard Claude François Baud qui en transmet en 1746 la propriété à son gendre Pierre Richard, lui aussi savoyard natif de Morzine. Pierre Richard réunit ainsi les maisons séparées depuis 1595. Il est autorisé la même année à reconstruire à neuf sa maison en l’alignant avec la pharmacie Bresler de l’autre côté de la rue de l’Epine et en surbâtissant un ancien terrain communal. Les travaux sont confiés au maître maçon Gaspard Théodore Raballiati. Quand Pierre Richard meurt en 1748, son inventaire stipule que la reconstruction date de 1747.
La maison comprend un rez-de-chaussée et trois étages, la chaîne d’angle arrondie est sculptée d’un grand cartouche sous la corniche. La façade rue des Serruriers a sept travées de style Régence à éléments rocaille. L’avant-corps central à une travée comprend une porte cochère au rez-de chaussée et un balcon à grilles en fer forgé au premier étage. La porte-fenêtre du balcon est ornée d’un mascaron représentant une tête de femme à grand diadème, peut-être Junon (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent).
La veuve et les enfants Richard cèdent leurs parts à leur fils et frère respectif Pierre Joseph Richard à condition de satisfaire les créanciers de l’affaire qu’il menait avec son père. La maison est vendue par enchère judiciaire au secrétaire à la chambre criminelle François Joseph Nicard qui deviendra ensuite consul. Il cède en 1763 par l’intermédiaire du préteur royal Jean Baptiste Denis de Régemorte la maison au marchand épicier Simon Soubry, originaire de Landau. Simon Soubry passe avec son voisin le baron Philippe Auguste de Haindel (actuel n° 18) un accord concernant un mur mitoyen à reconstruire moins épais que l’ancien. Il pose en 1769 un gradin d’un pied de large devant sa maison, sa veuve transforme en 1778 une croisée en porte avant de se remarier en 1783 avec Jean Arnaud Hirth, neveu de son premier mari.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 168

L’ancien cultivateur Georges Kayser acquiert la maison en 1803. Ses héritiers la vendent en 1828 aux fabricants de papiers peints François Schmitt et Louis Germain Schmitt qui acquièrent quelques années plus tard la maison contiguë rue de l’Epine (actuel n° 11).
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (m). Sur la gauche, façade à six travées de fenêtres rue de l’Epine, sur la droite celle à sept travées rue des Serruriers dont le rez-de-chaussée est symétrique par rapport à la porte cochère centrale (une porte encadrée d’une fenêtre de chaque côté). La toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour Y représente l’arrière (1-7) de la façade rue des Serruriers puis (1-2) l’arrière de celle rue de l’Epine, suivi du petit bâtiment en aile (2-3-4). Le bâtiment (5-6) s’ouvre au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20.


Cour Y – Coursive de la cour – Elément sculpté dans la cour

Le graveur Charles Müller charge en 1911 l’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann de modifier les devantures en posant des piliers en fer. Il lègue sa maison à la Société des Amis des Arts de Strasbourg qui fait placer en 1987 ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage. La modification des lucarnes fait l’objet de dissensions en 1993.


Transformations de 1911 : devanture, plan du rez-de-chaussée et coupe (dossier de la Police du Bâtiment)

octobre 2017

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1622 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Maison principale en équerre, indépendante de 1595 à 1746, puis bâtiment entier

Raoul Würtz, assesseur au Grand Sénat, et (1627) Anne Madeleine Ansorg puis (1639) Catherine Jung – luthériens
1649 h Jean Daniel Würtz, assesseur des Quinze, et (v. 1655) Marie Bouvier – luthériens
1686 h Jean Régnard Lang, notaire, et (1680) Marie Madeleine Würtz – luthériens
1725 v Anne Ursule Haug, et (v. 1697) Georges Kirschner, ancien boulanger au fort de Kehl, puis (1704) Claude François Beau, marchand – catholiques
1746 h Pierre Richard, marchand, et (1716) Marie Agathe Kirschner-Beau – catholiques
1759 h Pierre Joseph Richard, marchand et banquier, et (1746) Anne Louise Gabrielle Soufflet – catholiques
1761 adj François Joseph Nicard, secrétaire à la chambre criminelle puis consul, et (1736) Marie Jeanne Pettmesser – catholiques
1763 v Jean Baptiste Denis de Régemorte, chanoine, préteur royal (1692-1769) – catholique
1763 v Simon Soubry, marchand épicier, et (1758) Catherine Hammer – catholiques
1783 h Jean Arnaud Hirth, marchand épicier, et (1783) Catherine Hammer veuve de Simon Soubry – catholiques
1803 v Georges Kayser, cultivateur, et (v. 1790) Marie Anne Kleinpeter – catholiques
1829 v François Schmitt pour partie
Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet pour partie, marchands de papiers peints
1849 h Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet
1858 h Marie Edouard Schæffer, agent de change, et (1848) Louise Emma Octavie Schmidt
Jacques Victor Schæffer, courtier de commerce, et (1856) Fanny Octavie Léonie Schmidt
1868* h Jacques Victor Schæffer, courtier de commerce, et (1856) Fanny Octavie Léonie Schmidt
1894 Charles Frédéric Müller, graveur
1939* Société des Amis des Arts de Strasbourg

Maison à l’angle de la rue de l’Epine, indépendant de 1595 à 1746

Raoul Würtz
1615 v Adam Brodbühl, serrurier et suspendeur de cloches, et (1619) Marguerite von Mey, veuve du fondeur de bronze Erasme Urion – luthériens
1640 v Marc Philippe Hahn, barbier, et (1636) Marie Spiegel puis (1673) Anne Valérie Hammerer, veuve du brodeur en soie Jean Georges Rosa – luthériens
1676 v Jean Thiébaut Küstner, barbier et (1646) Anne Dorothée Weyher, veuve du notaire Paul Seelig, puis (1675) Marie Schübler, veuve du blanchisseur Jean Louis Griesbach – luthériens
1679 v Georges Lund, barbier et (1679) Marie Madeleine Wetzel, (1694) Marie Madeleine Langrœther puis (1695) Marie Salomé Mappus – luthériens
1707 h Georges Frédéric Lund, barbier et (1707) Anne Marguerite Kirschner – luthériens
1711 v Christophe Stricker, barbier et (1713) Anne Marguerite Willschnack – luthériens
1737 v Pierre Richard, marchand, et (1716) Marie Agathe Kirschner-Beau – catholiques (voir plus haut)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : Maison en équerre, 1 750 florins en 1714, 1 900 florins en 1724 – Maison d’angle, 1 500 florins en 1734
Chacune des deux maisons est vendue 2 250 livres à Pierre Richard. Le bâtiment recontruit est vendu 9 500 livres à Simon Soubry en 1764

(1765, Liste Blondel) VII 294, Simon Soubry
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1043, Schmitt frères, fabricants de papiers peints – maison, sol, cour – 3,5 ares

Locations

1725, Jean Baptiste Ruffier dit des Champs, confiseur, et Marie Barbe Oswald
1742, Pierre Moureau, tapissier
1754, Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’artillerie
1759, Marie Salomé Bernard, veuve du commandant Jean Fortuné de Hartmannis
1765, Jean Baptiste Sadoul, avocat
1770, Jean Herrmann, docteur en médecine
1775, Simon Zollickhoffer le jeune, marchand
1803, François Frédéric Escalier, officier du régiment de La Marck
1829, Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine

Maison d’angle

1712, Balthasar Mützel, menuisier
1733, Bernard Ory, maître de langue

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Pierre Richard qui souhaite construire à neuf deux maisons contiguës en les réunissant produit un acte de 1595 qui prouve qu’elles ne faisaient qu’un seul bâtiment jusqu’à cette date. Il n’est pas autorisé à conserver les encorbellements ni à construire à leur aplomb mais à aligner sa maison avec la pharmacie Bresler. Il est en outre autorisé à établir sur le communal une ouverture pour vider les latrines en la recouvrant d’une dalle. Le maître maçon Gaspard Rabaliati est autorisé à entreposer les pierres sur le communal et à les y tailler.

(f° 41) Montags den 27. Ejusdem [Junÿ], augenschein eingenommen. H. Pierre Richard
An H. Pierre Richard des Handelsmanns Zweÿen neben einander gelegenen Häußern an dem Eck der schloßer: und dornsgaß gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, Von welchen das Eckhauß in beÿden gaßen Überhäng, und das Andere in der schloßergaß einen Ercker hat. Weilen nun H. Richard gesinnet ist dieße zweÿ Häußer Neü Zubauen und in eines Zubringen gleich wie solche Vermög eines Von jhme auffgewießenen Kauffbrieffs de A° 1595 Vor dießem auch nur eines geweßen, und würcklich noch eine Communications thür haben, als batte er um beÿbehaltung seiner Überhänge und Erckers, oder erlaubunus mit dem Untern stockwerck auf dem boden denen Überhängen Zugleich herauß Zufahren. Erkannt beÿdes abgeschlagen, Hingegen dem Imploranten freÿ gestellt, in der schloßergaß an dem Eck der an dem Andern Eck der gaß gelegenen breßlerischen Apotheck Zugleich um 8. Zoll herauß Zufahren, welches in der Mitte der beeden Häußern 4. Zoll trifft, und an dem ende des Zweÿten Haußes außlauffet, anbeÿ an beÿden enden der Häußer Ercker in der breite und tieffe des dermahlen Substitierenden Zumachen, nicht wenniger erlaubt beede Häußer in eines Zubringen, in Ansehnung selbige Laut Obangezogenen Kauffbrieffs de A° 1595 nur eines Geweßen welches die Obere bauherren beÿ Gnädigen Herren den Fünffzehen beÿ deren ersten Versamlung nach geendigten ferien Vortragen wollen

(f° 42-v) Montags den 27. Junÿ 1746. Pierre Richard
Herr Pierre Richard batte ferner beÿ eingenommenen Augenschein umb erlaubnus an seinem Hauß in der dornsgaß ein Loch auf dem allmend Zudelben, so er mit einem stein zudecken will, sein S: V: Secret dardurch auß Zuführen. Erkannt Willfahrt gegen 4 lb für ein und Alle mahl Zuzahlen, und 2 lb für den Augenschein – Eodem 6 lb

(f° 52) Dienstags den 26. Julÿ 1746. Mr Caspar Rabaliati
Meister Caspar Rabaliati der Maurer bittet um erlaubnus die stein zu H. Rathh. Pierre Richard Hauß in der schloßergaß auf dem alten Krautmarck gegen dem dachß über auß dem schiff Zuladen, und biß in den October allda lieben Zulaßen, auch einige stein in der schloßergaß zu hauen, und an die häußer Zwischen die Kellerthüren Zulegen. Erkannt in beÿden stucken in soweit Willfahrt wann er die stein in der schloßergaß so hauen und legen wird, daß die Nachbaren Keine Ursach Zuklagen haben und solle 3. lb Zinß geben – Eodem 3 lb

Lundi 27 juin 1746. Pierre Richard – Concernant les deux maisons adjacentes du marchand Pierre Richard à l’angle de la rue des Serruriers et de la rue de l’Epine vis à vis du poêle au Miroir, la maison d’angle ayant un encorbellement sur chaque rue et l’autre rue des Serruriers un oriel. Comme le sieur Richard a l’intention de construire à neuf les deux maisons et de les réunir en une seule comme c’était déjà le cas d’après un acte d’achat présenté en date de 1595, ces deux maisons ayant d’ailleurs encore une porte de communication, il demande qu’on l’autorise soit à conserver les encorbellements et l’oriel soit à avancer le rez de chaussée à l’aplomb des encorbellements. Décision, refus dans les deux cas, le requérant pourra par contre avancer son bâtiment de 8 pouces à l’angle de la rue des Serruriers pour l’aligner avec la pharmacie Bresler à l’autre angle et par conséquent de l’avancer de 4 pouces au milieu des deux maisons et rejoindre l’extrémité de la deuxième maison, il pourra alors faire à chaque extrémité des maisons un oriel en leur donnant la largeur et la saillie de ceux qu’il remplacera, il pourra de même réunir les deux maisons en une seule puiqu’elles ne faisaient qu’une d’après l’acte d’achat présenté de l’année 1595. Les Préposés aux affaires foncières en feront un compte rendu à Messieurs les Quinze à la première séance qui suivra leur vacance.
– Lundi 27 juin 1746, Pierre Richard – Le sieur Pierre Richard a en outre demandé l’autorisation de faire une excavasion dans le communal et de la recouvrir d’une dalle afin de pouvoir vider ses latrines. Décision, accord, contre 4 livres à verser une fois pour toutes et 2 livres pour la visite des lieux.
– Lundi 26 juillet 1746, le maître maçon Gaspard Rabaliati demande l’autorisation de charger sur un bateau au Marché aux herbes vis à vis le Blaireau les pierres destinées au conseiller Pierre Richard rue des Serruriers et de les y laisser jusqu’en octobre, aussi de tailler des pierres rue des Serruriers et de les entreposer entre les portes de cave. Décision, accord dans les deux cas, pourvu qu’il taille et entrepose les pierres rue des Serruriers de manière à ce que les voisins n’aient pas sujet à se plaindre et qu’il paie 3 livres de loyer.

1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Le marchand Simon Soubry est autorisé à poser un gradin d’un pied de large devant sa maison

(f° 78-v) Dienstags den 20. Junÿ 1769 – H. Simon Soubry
H. Simon Soubry dem handelsmann wird erbaubt vorderbänck einen Schuh breit an seinem hauß in der Schloßergaß zu machen.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Rottler est autorisé à transformer une croisée de la maison Soubry en porte à condition de supprimer le chenal d’écoulement

(f° 92-v). Dienstags den 2. Junii 1778 – Mad. Soupry
Idem [Mr Rottler der Maurer] nôe. Mad. Soupry bittet zu erlauben an dero behausung in der Schloßergaß aus Einem Kreutzstock ein thür zu machen. Erkannt, mit dem ausdrücklichen Anhang willfart, daß der an solcher behausung sich befindende Ausschuß Naach weg gemacht werde.

Maison d’angle
1641, Préposés aux affaires foncières (VII 1348)

Le barbier Marc Philippe Hahn est autorisé à remplacer des poutres en partie consumées à son encorbellement

(f° 1) Montags den 18. Januarÿ – Marx Philipps Haanen behaus:
Inn Marx Philipps Haanen deß Barbierers behaußung ward begehrt auf 4 oder 5 balken, weil die alten Zum theil verbrannt, Zum theil sonst vntüchtig, einzuziehen, gehen selbe 3 schuh aufs Allmend, ward den Augenschein durch die Hn dreÿ eingenommen, der Oberbau H. auf der Pfaltz referirt. Erkanndt, Willfahrt. Actum den 20. Jan. 1641. Augenschein 1 lb Zahlt

Description de la maison

Maison en équerre

  • 1714 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, un oriel en pierre, deux caves voûtées, un bûcher et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
  • 1724 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un petit bâtiment accessoire, plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule dallé en pierre, chambre d’officier et petite chambre, séchoir, buanderie, caveau, bûcher de cinq pieds de large, écurie, deux caves voûtées, et entrée sur la rue de l’Epine, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 800 florins

Maison d’angle

  • 1734 La maison comprend une échoppe de barbier, une officine, un petit comptoir, chambre d’officier et de domestique, cuisine, vestibule, cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Serruriers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Schmidt
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 379 case 1

Schmitt frères, fabricants de papier peint
Schmidt Louis Germain (subst. pour 1851)
1858 Schaeffer Marie Edouard agent de change et Schaeffer Jacques Victor, courtier de marchandises, pour ½

P 1043, maison, sol, rue des Serruriers 3
Contenance : 3,50
Revenu total : 541,82 (540 et 1,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 346 case 1

Schaeffer Marie Edouard agent de change, Schaeffer Jacques Victor, courtier de marchandises, chacun pour ½
1868 Schaeffer Victor, Courtier de Marchandises
95/96 Müller Karl Friderich Graveur, durch Müller Friderich Karl Wittwe

P 1043, maison, sol, Rue des Serruriers 20
Contenance : 3,50
Revenu total : 541,82 (540 et 1,82)
Folio de provenance : (379)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18

Cadastre allemand, registre 29 p. 150 case 10

Parcelle, section 13, n° 42 – autrefois P 1043
Canton : Schlossergasse Hs. N° 20 – rue des Serruriers
Désignation : Hf, Whs (u. N. G.)
Contenance : 3,62
Revenu : 4000 – 5000 – 6500
Remarques : 1914 Umbau

(Propriétaire), compte 875
Müller Friderich Karl
1939 Société des Amis des Arts de Strasbourg
[biffé] 1942 Kameradschaft der Künstler

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 240 Rue des Serruriers (p. 389)

3.
Pr. Hirth, J. Arnaud, Négociant – Miroir
loc. Mathieu, J. Michel, Conseiller – Pêcheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schlossergasse (Seite 152)

(Haus Nr.) 20
Seegmüller, Tapetenhdl. 0 3
Levy, Kaufmann. 1
Bloch, Privat. 2
Bloch, Private. 2
Weil, Kaufmann. 2
Weil, Wwe. 2
Seegmüller, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 849 W 263)

Rue des Serruriers 20 (I, 1863-1988)

Le graveur Charles Müller charge en 1911 l’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann de modifier les devantures en posant des piliers en fer. La Société des Amis des Arts de Strasbourg fait poser en 1987 ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage au lieu du motif décoratif quelconque.
La Société des Amis des Arts de Strasbourg est autorisée en 1986 à réaménager le troisième étage et modifier des lucarnes. Elle fait ravaler la façade mais ajourne les transformations. Les mêmes transformations sont refusées en 1993 conformément au Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (infra, deuxième dossier).
Les locaux commerciaux sont occupés par le marchand d’outils Hauser et fils (1898), le marchand de vins Brusi Aragonis (1904), les coiffeurs Joseph Birry (1905), Lobstein puis Ernest Brieff (1909), la Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (SADAL, 1931) et le marchand de revêtements de sol et de murs Lossel (1942). Les Artisans d’Art (1971-1977) puis A la découverte louent le magasin de gauche, l’Herboristerie Flor’Alsace le magasin de droite.

Sommaire
  • 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Schæffer que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au 20, rue des Serruriers
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au graveur Müller (demeurant 71, rue des Grandes Arcades) de se conformer au nouveau règlement et de supprimer au rez-de-chaussée les 6 volets qui s’ouvrent vers la voie publique. Müller répond qu’il est propriétaire depuis début 1894 et évoque les autres volets rue de l’Epine. Il demande ensuite un délai. Travaux terminés, mai 1896
  • 1898 – Hauser et fils (outils, ferrures) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au même moment où la Police du Bâtiment relève qu’ils ont posé l’enseigne sans autorisation – Autorisation, 26 janvier 1898
    1898 (février) – La Police du Bâtiment remarque que l’enseigne est plus grande que prévu – L’enseigne est conforme à l’autorisation, avril
  • 1904 – La Police du Bâtiment relève que le marchand de vins Brusi Aragonis (importateurs de vins espagnols) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1904
  • 1904 – Dossier suite au courrier de la Division II (a). La demoiselle Grundlach demande l’autorisation de débiter du vin – Rapport. Les deux pièces ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 puisqu’elles ont moins de 25 mètres carrés et qu’elles n’ont que 3,22 mètres de haut au lieu de 3,50
  • 1905 – Le coiffeur Joseph Birry demande l’autorisation de poser deux inscriptions. La Police du Bâtiment lui demande de les poser plus haut (2,50 mètres) pour qu’elles satisfassent au règlement. – Les enseignes sont réglementaires, janvier 1906
  • 1904 – Le maire notifie Charles Müller (demeurant 71, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade 20, rue des Serruriers – Le commerçant Seegmüller répond que le propriétaire est absent jusqu’en juillet et qu’il vient de régler les frais de canalisation. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Charles Müller demande l’année suivante un délai en arguant de sa situation financière – Travaux terminés, juin 1906
    1906 (mai) – Les frères Sigel (24, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat central qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
  • 1909 – Le coiffeur Ernest Brieff, successeur de Lobstein, demande l’autorisation de conserver les enseignes. La Police du Bâtiment répond que cela est impossible parce qu’elles se trouvent à moins de trois mètres du sol. – Autorisation de poser une enseigne plate – L’enseigne est posée, avril 1910.
  • 1911 – L’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann (10, rue Saint-Louis) sont autorisés à modifier les devantures de la maison Müller – Calcul statique – Les transformations sont terminées, mai – Dessins (devanture de gauche, plan du rez-de-chaussée et coupe) – Autorisation
    Suivi des travaux – La devanture de droite est terminée en mars 1912, celle de gauche en avril (les structures en fer sont posées) – Droits réglés pour 4 piliers, 6 ouvertures dans les locaux commerciaux, 2 fermetures de magasin
    1912 (janvier) – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique au commissariat central qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
    1912 (mars – Nouvelle demande pour étayer la façade pendant les travaux – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1906, Les logements sont en bon état, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1906 – Rien à signaler
  • 1931 – La Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (SADAL, 102, route des Romains à Kœnigshoffen) informe la Police du Bâtiment qu’elle a posé une enseigne à sa succursale 20, rue des Serruriers – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1941 – Le commissaire chargé de l’organisation en Alsace (Stillhaltekommissar für das Organisationswesen im Elsass) informe la Police du Bâtiment qu’il a transmis son courrier à la Confrérie des artistes et des amis des arts du Rhin supérieur (Kameradschaft der Küntsler und Kunstfreunde am Oberrhein) en le remettant au commissaire faisant fonction de maire (Oberstadtkommissar) Robert Ernst
  • 1942 – Le marchand de revêtements de sol et de murs Lossel (anciennement veuve Flesch) demande l’autorisation de poser une inscription sur verre – Accord – L’inscription est posée, janvier 1943
  • 1951 – L’entrepreneur Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) et la Société des Amis des Arts de Strasbourg sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1971 – Le Groupement d’intérêt économique Les Artisans d’Art ouvre un magasin et pose une enseigne. Mme Bischoff, gérante, transmet une maquette et une description. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. L’enseigne est retirée, août 1971
    1974 – Les Artisans d’Art souhaitent poser une enseigne qu’a agréée l’architecte des Bâtiments de France. La Société des Amis des Arts de Strasbourg donne son accord. Maquette de l’enseigne perpendiculaire, dessins des lampes et de la devanture – Autorisation – L’enseigne est posée, l’autorisation concernant les lampes est périmée
  • 1976 – Bernard Christophe, gérant de l’Herboristerie et cosmétiques aux plantes, demande à la Police du Bâtiment des renseignements sur une éventuelle enseigne. Il demande ensuite à poser une simple inscription (Flor’Alsace) – Autorisation – L’objet est posé
  • 1977 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg demande à l’adjoint au maire s’il existe des moyens d’empêcher que Les Artisans d’Art ne cèdent leur bail à la Brasserie Météor qui projette d’y transférer une licence IV. – L’adjoint au maire répond à la demande
    Le groupement Les Artisans d’Art informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne depuis que le magasin a changé de propriétaire le 15 août 1977
    1977 (novembre) – J.-J. Dufour demande l’autorisation de poser une enseigne (A la découverte) dans une moulure de la devanture – Photographie (devanture de gauche) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre
  • 1981 – Rapport de la Commission de sécurité après avoir visité les magasins Flor’Alsace et A le découverte
  • 1986 – Le gérant de l’herboristerie Flor’Alsace demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie (devanture de droite), maquette – Observations de la Police du Bâtiment, janvier 1987 – Le gérant argumente en faveur de son projet initial – L’affaire n’a pas de suite
  • 1987 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite poser ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage au lieu du motif décoratif quelconque. Elle joint à son courrier la planche LIV de l’ouvrage de Hans Haus, La Ferronnerie strasbourgeoise au XVII° et au XVIII° siècle (1933) – Maquette du monogramme – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Jean-Henri Lopez, ferronnier à Furdenheim, réalise le travail – Le monogramme est posé, septembre 1988
  • 1986 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite réaménager le troisième étage et modifier la toiture (lucarnes vers la rue et vers la cour) – L’architecte Michel Gross transmet son dossier – Dessins du projet initial (toiture, plan du troisième étage et des combles) – Extrait du plan cadastral de situation. Image des deux étages supérieurs et des lucarnes – Dessin du projet (toiture, chien-assis)
    1986 (juillet) – Déclaration de travaux – Avis du service des incendies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Permis de construire accordé par le préfet, août 1986 – La façade est en cours de ravalement, décembre 1987 – Le permis pour la toiture est périmé

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 358)

Rue des Serruriers 20 (1993-1994)

La Société des Amis des Arts de Strasbourg n’est pas autorisée en 1993 à modifier des lucarnes (voir aussi la fin du dossier précédent).


Planche de dessins des différents projets

Sommaire
  • 1993 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite réaménager le troisième étage et modifier les lucarnes et créer une ouverture dans la façade nord – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, le bâtiment ne pouvant être modifié d’après le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur. Le maire refuse d’accorder le permis de construire
    1994 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg demande au maire que le dossier soit réexaminé selon la procédure du recours gracieux. Elle sollicite le soutien du directeur régional des affaires culturelles dans un courrier où elle argue qu’elle souhaite augmenter ses ressources en aménageant les combles, travaux qui seraient réalisés en même temps que la réfection de la toiture, en se référant à des observations de l’architecte des Bâtiments de France. Les modifications pourraient être considérées comme une adaptation mineure.
    1993 (mars) – Nouveau refus – Photographies – Dessins
    1994 (novembre) – La Société des Amis des Arts de Strasbourg adresse un courrier au maire, Catherine Trautmann. Suite au refus du recours gracieux, l’adjoint Klotz a promis d’évoquer le projet avec l’architecte des Bâtiments de France Ernest. Le comité de la Société a rejeté deux propositions officieuses et décidé de surseoir à la réfection de la toiture. Planche de dessins

Relevé d’actes

Maison en équerre (1595-1746) puis maison entière

D’après les inventaires après décès du XVII° siècle, les conjoints Propter-Botzheim vendent le 8 avril 1595 la maison entière qui sera partagée par la suite. La maison principale revient à Raoul Würtz qui épouse en 1627 Anne Madeleine Ansorg puis en 1639 Catherine Jung, veuve du marchand Jean Philippe Schatz.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 44-v)
1627 Rudolph Würtz h. Rudolph Würtzen hind. laßener Sohn v. J. Anna Magdalena h. Johann Ansorgs alten großen Raths verwanttens alhie hind.laßene tochter. Eingesegnet den 4. 7.br (i 52)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 240)
1639. Domin: XX Trinit: 27. Octob. H. Rudolff Würtz E. E. Großen Rahts beÿsitzer Fr. Catharina, weÿl. h. Johann Philipp Schatzen handelsmanns auch E. E. Großen Raths Beÿsitzers Nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag 4. Novembris St. Thoman (i 246)

Il délaisse pour seul héritier en 1649 son fils Jean Daniel. La masse propre à la veuve est de 1 731 livres, celle des héritiers de 8 744 livres. L’actif de la communauté est de 5 334 livres, le passif de 4 584 livres.

1649 (15.5.), Me Strintz (Daniel, 58 Not 36) n° (637)
Inventarium und beschreibung aller vnd Jeder haab, Nahrung und güetter, Ligender Vnd Vahrender, Verändert vnd Unveränderter, Keine sie haben nahmen wie sie wollen, daruon außgenohmen noch hindergesetzt, So weÿlandt der Ehrenuest fromb, fürsichtig Vnd wolweise herr Rudolph Wurtz, fünffzehner deß beständigen Regiments alhie zu Straßburg vnd burger daselbsten nuhn mehr seeligen, nach seinem aus dießer welt tödtlichen hinscheiden, hinder Ihme Verlaßen, Welches alles Vnd Jedes auf freundliches beschehenes ansuchen erfordern und begehren daß Ehrenuesten, Vornehmen und weisen, herrn Johann Jacob Ansorgs, handelßmann vnd Eines Ersamen Große Raths alhie Zu Straßburg alten beÿsitzers alß geschwornen Vogts hanns Daniel, obehrengenandts, herrn Rudolph Würtzen fünff Zehners Seeligen mit weÿlandt frauen Anna Magdalena Ansorgin In erster ehe ehelichen erzeügten Sohns, Und Eintzig per Testamentum Eingesetzten Erben, Wie solches auff Zuvor hergangene genugsame Errinnerung deß eÿds Eÿgens Vnd Zeigens, durch die Vÿl Ehren: vnd tugendreiche frauw Catharinam Wurtzin gebohrne Jungin, die Jetemahlige hinterpliebene wittib, mit hülff und beÿstandts deß Ehrenvesten Und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Seüpels Schaffners der Rothen Kirchen Zu gedachtem Straßburg dero geschwornen Vormundts – Actum vnd angefangen In Straßburg In fernerem beÿ: und gegenseit Herrn Israel Tieffenbechers deß Jüngern schaffners deß Maurßmünster hoffs alhier In Straßburg Vnd burgers daselbsten, alß welcher von dem Verstorbenen herrn fünffzehnern seelig. In seinem Vffgerichtem Testamento wie beÿ deßen Neündten Puncten Zusehen diser Verlaßenschafft Inventation haben beÿ zu wohnen Insonderheit Verordnet worden, dinstag den 15. Maÿ Anno 1649.

Inn einer Inn der statt Straßburg Und Schloßergaßen gelegener vnd hernach Specificirte Behaußung, So beede ehegemächt bewohnt, Befunden worden.
Im Vordern Stock. Vff dem obersten Kasten, In der Cammern A, In dem obern kleinen Stüblein, In der Cammern B, Im haußöhrin Vor diß. gemach, In der Mittlern groß. Stuben, In der Stub Cammern, Inn der obern Khuch. Vor dißer Khuch. In der Wohnstuben, Im underm haußöhrin
Im hinderhauß, Vff der Truckeneÿ, In der Cammern C, In der Cammern D, In deß Sohns Studierstub, In der Cammern E, Vor dißer Cammern, In des Undern Khuch. Im bütten keller
Eÿgenthumb Ane einer Behaußung (E.) Item eine behaußung, hoffstatt, Sampt einem hinderhauß, So einen außgang hat in die dornßgaß, mit allen Ihren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg Ane der Schloßergassen, Einseith neben Marx Philippß haanen barbierer, anderseith neben hn Johann Gumprecht dem Lautenisten beeder burgern Zu Straßburg, hinden auff weÿlandt H Petri Triponets deß handelßmanns nach tod hinderlaßene Behaußung Stoßend, So gantz freÿ Ledig Vnd eÿgen vnd hiehero æstimirt Per 1200. lib. Weiset hierüber ein teutscher Pergamentiner brieff mit der statt Straßburg Kleinern anhangenden Insigel Verwahrt, deßen datum d. Achten Aprilis Anno 1595. Signirt mit altem N° 25 et 15., Ietz mit Neüem N° 35.
Ergäntzung der Fraw Wittiben Unveränderten gutts. Vermög Inventarÿ Über die Jenige Nahrung so fraw Catharina Jungin die Jetzmahlige hinterpliebene Wittib zu dem Verstorbenen herrn Rudolph Würtzen fünffzehenern selig In dem Ehestand gebracht Inn Anno 1640. Auffgerichtet
Abzug in hieuor geschriebenen Inventarium gehörig. Der fraw Wittib Unverändert gutt, Sa. haußraths 160, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 102, Sa. guldiner Ring 301, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 248, Sa. Schulden 270, Sa. guths Ergäntzung 646, Summa summarum 1731. lb
Volgt hieruaff des Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 351, Sa. Lehrer Vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 204, Sa. guldiner Ring 141, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1951, Sa. Eigenthumbs der häußern 1200, Sa. Anschlag Gülth von liegenden güthern 45, Sa. Schulden 888, Sa. Ergäntzung (4056, abzuziehen 128, Pleibt) 3937, Summa summarum 8744 lb
Volgtt Endtlichen die Theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 83, Sa. früchten 268, Sa. Weins vnd Lehrer Vaß 160, Sa. Safflors 815, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 197, Sa. guldiner Ring 35, Sa. der Baarschafft 1227, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 49, Sa. Schulden 2499, Summa summarum 5334 lb – Schulden 4584 lb, Nach deren Abzug 750 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 13 225 lb
Wÿdemb, So die Vÿl Ehren Vnd Tugendreiche fraw Catharina Jungin die Jetzmahlige hinterpliebene Wittib, von weÿland H Jacob Heinrichen deù schiffmann vnd Eines Ersamen Kleinen Rahts ahie beÿsitzern Ihrem ersten herrn vnd haußwürth selig ad dies vitæ Zu genießen hat – Und ist Ane dem Eÿgenthumb dißer Wÿdembs Erstlichen herren hannß Jacob Heinrichen d. Schiffmann vnd Eines Ersamen Kleinen Rahts ahie beÿsitzern, Vnd frauwen Ursulen Heinrichin Herrn Isaac Lienhardts deß Handelsmanns burgers alhie haußfrauwen
Wÿdemb, So die Vÿl Ehren Vnd Tugendreiche fraw Catharina Jungin die hinterpliebene Wittib, von weÿland Herrn Johann Philipp Schatzen dem handelsmann vnd Eines Ersamen Großen Rahts ahie beÿsitzern, Ihrem Zweÿtten herrn vnd Ehegemecht selig ad dies vitæ Zu nießen hatt

Jean Daniel Würtz épouse Marie Bouvier. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg. Odile est leur premier enfant baptisé à Saint-Thomas en 1660.
Après sa mort en 1676, l’inventaire est dressé par Jean Georges Redslob. Lors du partage, la maison est louée à son gendre Jean Régnard Lang qui dresse l’acte.

1680 (18.6.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 1) n° 11
Zuwißen seÿe Hirmit, demnach weÿland der Wohl Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig und hochweiße Herr Johann Daniel Würtz des hochlöbl. geheimen Regiments der Herren Fünff Zehen beÿ allhießiger Statt Straßburg geweßener wohlverdienter beÿsitzer, den 10. Monathstag Maÿ des 1676. Jahrs dießes Zeitliche gesegnet auch nachgehends der Wohl Edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Jacob Reüßer, U. J. Ddus und E. E. Großen Raths alhie wohlbestellter Procurator et Advocatus ordinarius, als geschworner Curator Herrn Friderici Francisci J. U. Studioso, Jungfr. Mariæ Magdalenæ, Jungfr. Ottiliæ und Jungfrawen Elisabethæ aller Vier Geschwüsterde der Würtz, des verstorbenen Herrn XV.ers seel. mit der Edlen und viel Tugendreichen Frawen Mariæ Würtzin gebohrner Bouviere seiner geweßenen vielgeliebten Ehegemahlin und nach tod verlaßene Fraw Wittibin ehelich erzeügten herrn Sohns und Jungfrauwen Töchter auch ab intestato hind.laßener nechster Erben, die anstald dahin verfüget, daß des Herrn XVers seel. Verlaßenschafft in beÿsein darzu gehörig. Persohnen, ordentlich inventirt, auch durch weÿl. Herrn Johann Georg Redslob Notarium Cæsareum nunmehr seel. in gemeltem 1676.sten Jahr ein formbliches Inventarium darüber auffgerichtet worden, daß darauffhin im vier Jahren hernach, und als Jungfraw Ottilia, die eine dochter, sich ane Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann Notarium Cæsareum Publicum et Academiæ juratum auch burgern alhie Zu Straßburg in Anno 1680. ehelich Versproch. gehabt, mann allerseiths Vor guth angesehen, daß obwohl edelermeltes herrn XV.ers seel. Verlaßenschafft under deßen Herrn Sohn und Jungfrauen Tochter, bevorab dießer Ursach halber, die haußhaltung dergestalten ins Gemein ferner forthführen, nicht rathsam sein wird, abgetheilet werden, mithin iedwederes sich das seinigen nach belieben Zubedienen haben möchte (…) Actum Freÿtag den 18. Junÿ Anno 1680.

Vergleich wegen der Fraw Wittib alienation. Zuwißen als in Anno 1680. die beede ältiste döchter innerhalb viertel Jahrs frist nach einander sich verheurathet, auch H. Dctus Fridericus Franciscus der Sohn von hier hinweg undt Inn Franckreich verreÿßet, dahero mit haußhaltung welche seit der Zeit ins Gemein geführet, eine änderung vorzunehmen nöthig erachtet, anbeÿ aber wie die Fr. XV.in als* welche dero Herr Sohn vnd Jungfr. döchter, vermög des den 13. 8.bris. 1676. mit deroselben getroffenen, durch eingangs ernandten Herrn Notarium Johann Georg Redslob seel. auffgerichteten den 20. Xbris ejusd. Anno beÿ E. E. Großen Rath Confirmirten und dem Vätterlichen Inventario à fol. 3. fac. 2.da biß fol. 6. fac. 2.da inserirten v.gleichs, die tag ihres lebens, der gebühr und ihrem stand nach zuverpfleg. (…) sich obligirt, alimentirt werden möchte, deliberirt (…) So beschehen in Straßburg Montags den 25. 8.bris A° 1680.
Eigenthumb ane einer Behaußung den Erben gebürtig berührend. Belangend des Abgeleibten Herrn XV.ers seel. fol. 88.b et 89. Inventarÿ beschriebener behaußung ist selbige beÿ dießer Separation und abtheilung mit gesambter Interessenten bewilligung und belieben ohnvertheilt außgesetzt gelaßen auch gleich balden Notario Johann Reinhardt Langen als welche Jfrau Mariam Magdalenam Würtzin die ältiste dochter geheürathet ins gemein auff Zweÿ Jahr lang von weÿhenachten A° 1680. angerechnet umb 37. lb 10 ß Jährlichen auff weÿhenachten V. A° 1681. Zum ersten mahl zureichen habend. Zinßes Velühen, solches Jährliches Zinß aber der Fr. Mutter auf abschlag ihro Versprochener alimentations geldter jeweilen zu lieffern Verglichen worden.

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 168, n° 891)
1660. Mont. den 9. Jan. Zu Hauß. (Parentes) H. Johann Danjel Würtz u. Maria, (Liberi) Ottilia, (Patrini) H. Johann Friderich Würtz dreÿer auff dem pfenningthurn, Fr. Einbeth H. Philippi Koller alten Schaffners St Thomæ haußfrau, H. Maria Barbara H Johann Jacob Ansorgs XXI Tochter (i 142)

Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 682)
1666. Martius, 16. o. Rudolph H Joh: Danjel Würtz dreÿer der Pfenningthurn Söhnl. Sep. d. 19. Zu S. Helenæ ( 226)

Odile Würtz femme du notaire Etienne Corneille Saltzmann et Elisabeth Würtz femme du marchand Jean Frédéric Kast vendent chacune un quart de la maison à leur beau frère Jean Régnard Lang

1686 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 214-v
Fr. Othilia Würtzin H. Stephan Cornelÿ Saltzmanns Notarÿ Eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben und Fr. Elisabetha Würtzin H. Johann Friderich Kasten deß Handelßmanns Eheweib mit assistentz erstged. Ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Reinhard Langen Not:
die helffte Ihren beeden für ohnvertheilt gehörig ahne einer Vorder: und Hinder behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier und Zwar ahne der Schloßergaß einseit neben H. Georg Lunden dem barbirer, anderseit neben H. Johann Gumbecht den Eltern E. E. großen Raths alten beÿsitzers beÿsitzer die hindere in die Dornes Gaß einseit neben H. Gabriel de la Mere anderseit obged. Lunden, und die übrige helffte Ihme vorhien, theils ehe vögtlicher weiß, theils Vermög der am 14. May Jüngsthien in der Cancelleÿ Contractstuben uff gerichten Kauffverschreibung eÿgenthümblich gehörig seÿe – umb 600 lb

Frédéric François Würtz, secrétaire du prince de Wurtemberg, vend ensuite son quart, au même Jean Régnard Lang qui devient seul propriétaire de la maison avec sa femme Madeleine Würtz

1686 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 200-v
H. Friderich Frantz Würtz, U. J. Doctorandus und Fürstl. Würtenberg. Secretarius
in gegensein H. Johann Reinhard Langen, Notarÿ
den Vierdten theil für unvertheilt an einem vorder und hinderhauß deren hoffstätten aucg allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten, allhier und jenes Zwar in der Schloßergaßen einseit neben H. Georg Lunden dem Barbierer, anderseit H. Johann Gumbrechten dem Ältern, E. E. Großen Raths alten Beÿsitzer, dieses aber in der dornes gaß, einseit neben vorged. H. Lunden anderseit H. Gabriel de La Mer, gelegen, daran Ihme Kaüffern ehevögtlicher weiß vorhin eine quart und vbrigen Würtzischen Geschwistern die übrige helffte zuständig – darunder auch deß H. Verkaüffers antheiler an denen in deß verkaufften haußes Keller liegend. Faßen gebriffen sein solle, umb 600 Gulden

Jean Régnard Lang hypothèque trois quarts de la maison au profit des enfants de Jean Frédéric Kraut, l’un des trois préposés à l’accise

1686 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 295-v
H. Johann Reinhard Lang, Notar. Publ.
in gegensein Herrn Johann Joachim Reichshoffers, J.U. Ddi und dießer Statt Cancelleÿ Registratoris, alß Vogts H. Joh: Friderich Krauten, gewes. dreÿers im Umbgeld hinderlaßener Kinder – schuldig seÿe 200 gulden guter Reichswährung, daß Er nachbeschriebener behaußung halben theil erkauffen und baar bezahlen können
unterpfand, dreÿ Vierdte theÿl Einer Vorder: und hinder behaußung, Hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier und Zwar jene in der Schloßergaß einseit neben H. Georg Lunden, dem barbierer, anderseit neben H. Joh: Gumbrechten E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, dieße aber in der dornsgaßen einseit neben H. Gabriel de la Mere dem handelßmann and. seit neben vorged. H. Lunden gelegen

Jean Régnard Lang hypothèque trois quarts de la maison au profit des enfants de la fondation mauricienne

1701 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 478-v
H. Johann Reinhard Lang Not. Publicus
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen allhier Und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß Schaffners der Mauritianichen Stifftung und von /:tit:/ Hn Bernhard Wagnern S.S. Theol. Doct. et Professor et h. t. Vniversit. Rectore – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, dreÿ vierdte theÿl für ohnvertheilt, an zweÿen häußeren, Nemblich Vorder: und Hindern, darvon d. Vordere gelegen allhier in d. schloßergaßen neben Hn XV.er Friderich Spielmann ux. Noe. anderseit neben H. Georg Lund. barbierer Und Wundartzt d. hindere aber einseit neben ged. Hn Lund. anderseit neben Hn. Johann Georg Bemberg handelsmann et Exsenat. hind. auff ged. Hn Bemberg stoßend
[in margine, Quittung :] in gegensein Fr. Annæ Ursulæ geb. Haugin weÿl. H. Claude François Bau geweßten Handelsmanns allhier hinterl. Wittib, als dermahligen proprietariæ hier verpfändeten haußes, den 12. apr. 1731

Nouvelle hypothèque au profit du receveur Philippe Jacques Erhard

1701 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 480
H. Johann Reinhard Lang Not. Publicus
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen allhier Und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß Schaffners der Mauritianichen Stifftung, für seine eÿgene Persohn – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, dreÿ vierdte theÿl für ohnvertheilt, an zweÿen häußeren, Nemblich perge ex immediate vorstehenden Verschreibung stoßend

Lors de l’inventaire dressé après la mort de Marie Madeleine Wurtz, les experts estiment la maison 1 750 livres puis 1 900 livres en 1724 lors de celui de Jean Régnard Lang.
Leurs cinq enfants vendent la maison 2 250 livres à Anne Ursule Haug, veuve du marchand savoyard Claude François Beau

1725 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 238
weÿl. H. Johann Reinhard Lang gewesten Notarii Publici mit auch weÿl. Fr: Maria Magdalena geb. Wurtzin erzeugte 5 Kinder und Erben nahmens Fr. Maria Magdalena geb. Langin weÿl. H. Johann Philipp Braun gewesten Noy. Publ. wittib beÿständlich ihres vogts H. Not: Johannes Winther, Ferner Fr. Maria Salome geb. Langin H. Johannes Lobstein Not. publ: Fr. Eheliebsten, Mehr H. Johann Daniel Lang Not. publ:, weither Jfr. Elisabetha So dann Jfr. Anna Margaretha beede geborene Langin so über 25 jahr und ohnbevögtigt versicherten beÿständlich H. Johann Ernst Beck schaffners der hohen Schuel
in gegensein Fr. Annæ Ursulæ geb. Haugin weÿl. H. Claude François Beau gewesten handelsmanns wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand H. Rathh. Johann Stephan Degeorges und H. Johann Martin Kuntz geschwornen käufflers
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff stallung Bonnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßergaß, einseit neben H. Johann Christoph Strÿcker Chirurgo anderseit neben H. Eberhard Capaun Contrôleur allhiesigen Umbgeldts und Jfr. Maria Salome Kauin, hinten auff H. Johann Friedrich Bemberg handelsmann, das hinderhauß einem außgang in der dornengaß habend – so hafftet auch auff der verkauften behausung die servitute stillicidÿ und fluminis des von dem Tachwerck des Bembergischen haußes durch einen Nach abfallend in jetzte verkaufftes hauß lauffenden Tachtrauffs und Regenwaßers, Ferner die servitute luminum et ne luminibus officiatur eines aus dem Strÿckerischen hauß durch die gemeine Maur in den hoff jetzt verkaufften haußes gehend: und sehenden Kellerlochs und eines auff dem dritten stock erwehnten Strÿckerischen haußes befindlichnen tagfensters – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 2550 pfund

Fils de Jean Bois (Baud) cultivateur à Mieussy en Faucigny, Claude François Beau devient bourgeois en 1694 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1144
H: Claude François Bois der handelßmann auß der Paroisse de Niecy dans le baillage de fessigny en Savoye weÿl. Jean Bois gewes: ackermanns daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich p. 6. gold fl. und 16 ß so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, ist noch ledig. standts, und wird Zu E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 18 Dito. 1694.

Claude Françoise Beau institue pour héritiers ses deux frères Claude François Beau et Claude Beau
1700 (12. oct.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Testament de Claude Françoise Beaux fille majeure demeurant dans la maison des Sr Beaux frères marchands sauoyards vis à vis le marché au poisson où ils ont leur boutique, en une chambre au deuxième étage, (legs) de maison de Claude François Leyat son beau frère de la paroisse de mieussy baillage de Foussigny en sauoye (à) son frère Claude François Beaux, et à Claude Beaux son autre frère)

Claude François Beau épouse en 1704 Marie Ursule Hug, veuve de Georges Kirschner, ancien boulanger au fort de Kehl, en adoptant les deux enfants de sa femme : contrat de mariage, célébration
1704 (5. 9.bre), Me Bidier Dutil (6 E 41, 14)
Mariage, 5. 9.bre 1704. furentt presens Claude François Beau marchand Bourgeois de lad. ville d’une part
Et Marie Ursulle Huguin ve. de deff. Georges Kresner en son vivant Boulanger au fort de Keel d’autre part
(…) Et Dautant que led. Claude François Beau est associé avec Claude Beau son frère aisné pour le fait de leur commerce Et que tous les biens qu’ils ont acquis ensemble Leur appartiennent en commun Et par Esgalle portion Suiuant acte passé entre eux deuant moy No.re le deuxième jan. 1694 (…)
Le futur époux a adopté ainsy qu’il adopte pour ses propres enfants François Bernard et Marie agate Kresner tous deux enfants dud. deff. Kresner premier mary de lad. future espouze femme (signé) CFB, +

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 218)
1704. Hodie 11.a Novembris (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Claudius Franciscus Beaus sabaudus, et nunc civus argentinensis, et Maria Ursula Coud, Vidua (signé) C.F.B. mah

Originaire d’Oberkirch en Bade, Marie Ursule Hug devient bourgeoise en janvier 1705
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 754
Fr. Maria Ursula Hugin V. Oberkirch weÿl. Georg Kürßners gew: Bcken daselbst hinterl. Wittib empfangt das burgerrecht v. ihrem Mann Claude François Beau p. 2. gold fl. 16. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben. Wird Zum Spiegel dienen. P. 22. Dito [Januarÿ 1705]

Claude François Beau meurt en 1714 et sa fille Ursule peu de temps après lui. L’adoption des enfants Kirschner n’est pas reconnue parce qu’elle n’a pas été ratifiée par le Magistrat. La veuve conclut un accord avec son beau frère Claude Beau, associé de son frère Claude François Beau depuis 1694. La succession comprend une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. La masse propre à la veuve est de 1 889 livres, celle des héritiers de 1 625 livres. L’actif de la communauté est de 3 663 livres, le passif de 3 251 livres.
1715 (19.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehren vest und Vorachtbahre Herr Claudius Franciscus Beau geweßener handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 6. Octobris des Jüngst abgelegten 1714.ten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter des abgeleibten hern seel. theils ab intestato, theils Crafft der Ehe pacten Verlaßener adoptirter Erben (…) inventirt, durch die Viel Ehren vnd tugendreiche Fraw Ursulam Beauin gebohrne Hauckin die hinderbliebene Wittib – Actum Straßburg den 19. Februarÿ 1715.
Der abgeleibte seel. hat respectivé theils ab intestato theils Crafft hernach geschriebener Ehe pacten Zu Erben verlaßen 1. Frantz Bernhard und Mariam Agatham Kürschnerin, alß eingangs erwehnter deßen Hinderlaßener wittwen, mit Weÿl. herrn Georg Kürschnern, geweßenem Becken in der Vestung Keÿl, nunmehr seel. in erster Ehe ehelich erzeügte Kinder, deren Geschworner Vogt der Ehren vorgeachte und wohlachtbare Herr Johann Martin Kuntz, E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer, Vor Zween dritte theil, Weilen Sie aber noch ohnverburgert sein sollen, alß hat deswegen der Ehrenvest vnd vorachtbahre H. Johannes Linder weißbeck vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzer als aus wohl ermelts Kleinen raths mittel hierzu insonderheit verordneter herrn Deputatus dießer Inventur beÿgewohnt.
Vnd dann 2. Weÿland Anna Barbaram Beauin des Abgeleibten seel. mit vorernandter seiner hinderbliebenen Wittwen in dießer Ihrer Andern Ehe ehelich erzeugtes döchterlein, welches aber bald nach dem Vatter verstorbenen vnd von ihro deßen Mutter geerbt worden, vor den übrigen dritten theil
Es ist aber hierbeÿ Zuwißen, daß Sie die hinderlaßene Wittib Anfangs Zwar wegen dieses ihres Verstorbenen vnd geerbten Kindts anderer Ehe, die Erbschafft eingangs gemelts ihres abgeleibten Ehemanns seel. Verlaßener Nahrung allein prætendirt, auß dießem Principio weilen dieße adoption Unformblich und nicht den rechten gemäß beÿ Gn: Obrigkeit confirmirt worden, wie solches billich, hießiger Ordnung nach Gescheh. sollen, allein es hat dieselbe nachgehendts auff zu spruch vnd in Consideration dieße beede adoptirte Kinder Vnd Erben gleichwohlen auch ihrer leibliche Kinder vnd Künfftige Erben sind (…)
Eheberedungs Copeÿ, auß dem Frantzösischen Exemplar durch Mons. Houmbourg Königl. Notarium alhier ins teütsche übersetzt worden
Bericht wegen Hievor: und nachgemelte Verlaßenschafft. Es ist vordrist Zu wißen, daß Ehe und bevor mann Zur Inventur dießer Verlaßenschafft schreiten Können, solche vordrist mit Herrn Claudio Beau dem Handelßmann alhier, alß des Verstorbenen seel. Brudern, mit welchem seine Gantze Nahrung durch alle Rubricen krafft des am 2. Jan: 1694. vor Mons. Dutil notaire royal getroffenen societäts accord biß in seinen tod gemein vnd ohnvertheilt geweßen, verglichen vnd abgetheilt werden möchten, deßwegen denen vor allen ding mit besagten Herrn Claude Beau beÿständlich Herrn Guillaume Droz vornehmen handelsmann und E. E. Großen Raths beÿsitzersn seines erbettenen Herren Assistenten eines, vndt eingangs ermelter Beauische Wittib vnd Erben (…)

In einer alhie Zu Straßburg am fischmarckt gelegenen vnd Zum theil In dieße Verlaßenschafft gehörige behausung ist befunden word. wie volgt.
Hültzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, Im obern hauß öhren, Im Mittlern haußöhren, In der Cammer B, In des officiers Stübel, In der Wohnstuben, In dem Cämmerlein darneben, In d. Küchn, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Item hauß, hoffstatt vnd zween Gäden ane dem Obern Fischmarckt (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Laut des über der Wittib in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch H. Johann Heinrich Lang Notarium in Anno 1710. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum. der W. Unverändert Guths. Sa. haußraths 61, Sa. leeren vaß 6, Sa. Silbers 35, Sa. guldeen Ring 14, Sa. Eigenthums ane einer Barraque 25, Sa. Gült 30, Sa. Ergäntzung 1717, Summa summarum 1889 lb
Pro Nota. Hierunder ist auch begriffen dero beÿder Kinder erster Ehe Vätterlich guth, welches aber aus Vrsachen nach seinen tod deßen verlaßenschafft nicht inventirt, wenig. jemahlen derenthalben einige Ersuchung beschehen, ausgeworffen werden Können, sondern hat nun berichtsweise Zu künfftiger Nachricht vermelder werden sollen
der Erben unverändert Guth, behaußung 1625 lb
Theibare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 44, Sa. Frucht 9, Sa. vaß 2, Sa. Silbers 8, Sa. Schuld 3600, Summa summarum 3663 lb – Schulden 3251 lb, Nach deren Abzug 396 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3871 lb
Abschatzung d. 20.ten Febrs. 1715. Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiten: H: Gladt. Franßwa, Kauffmann Seell. hinder Lassene Frau Witib vnd Erben (…)

Les préposés de la Taille exigent des arriérés d’impôts. Les héritiers portent l’affaire devant les Quinze en arguant que le défunt et son frère pouvaient difficilement évaluer leur fortune puisqu’ils ne savent pas lire. La commission estime l’argument spécieux et inflige une amende supplémentaire de 100 livres à la succession le 6 avril 1715. Sur intervention du préteur royal, les Quinze réduisent les sommes dues à 100 florins le premier juin. La veuve demande en septembre que ses enfants soient exemptés du droit de détraction puisqu’ils n’ont rien hérité de leur beau-père. La commission estime que le droit pourrait être réduit au tiers étant donné que les enfants se sont établis en ville
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Weÿl. Claude François Beaud Wittib und Erben p° Zu weniger Verstallung
(f° 191-v) Sambstags den 6.ten Aprilis 1715. Obere Stall herren laßen durch mich proponiren, daß die herren dreÿ der Statt Stall gegenwärtigen schrifftlichen bericht Zum protocoll gelüffert über Weÿland Claude François Baud geweßenen handelßmanns und burgers allhier nach tott Verlaßenes Vermögen, besag deß durch H. Notar. Pantrion Verfertigten Verlaßenschafft Inventarÿ, thut die beschluß summa fol. 63. 3871. lb 8 ß 9 d die machen 7700 fl. derselbe Verstallte hingegen allein 5000 fl. allso 2700 fl. zu wenig, Worvon der nachtrag gerechnet wird auff 8 jahr in duplo macht à 8 lb 3 ß 64 lb 16 ß und auch auff 6 jahr in simplo macht à 4 lb 1 ß 24 lb 6 ß Extat kein Stallgeldt, gebott 2 ß 4 dn abhandlung 4 lb 2 ß 6 d, Sa. 93 lb 6 ß 10 d. alß man diße sach ferner untersuchen wollen, erschine die Wittib Ursula gebohrne Hugin benebenst Ihrem vogt H Mathiß Preßle dem Kieffer und H. Johann Kuentz dem schneider alß der Kinder vogt, welche bedütten, daß man hierinn gantz keine gefehrde gebraucht, sondern der defunctus als ein handelsmann, so mit seinem bruder in continuirlicher gemeindtschafft gestanden, und weder einer noch der andere schreiben und leßen Können, nich genaw angesehen, noch wüßen können, wie groß eingentlich seine nahrung Were, Welche rationes man aber auff seithen der herren Deputirten Vor nicht sufficent angesehen, jedoch die Zuwenig Verstallte 2760. fl. nicht gäntzlichen confisciren, sondern neben dem nachtrag der 93. lb 6 ß 10 d eine straff von 50. lb d ansetzen wollen, die genehmhaltung aber Zu Mhherren stellend.
Erkandt, wird den Erben neben gedachtem nachtrag noch eine straff von 100 Pfundt pfenning angesetzt.

(f° 197-v) Sambstag den 1.ten Junÿ. Herr Secretarius Frid proponirt, daß dißen morgen herr Prætor Regius die Beauische Verlaßenschafft betreffend, pt° angesetzten nachtrags und straff mit ihme geredt habe, und zu Verstehen gegeben, daß man diße Wittib und Erben wegen zu weniger verstallung allzuhart angesehen hette, Er seines orths hielte davor, daß Wann sie so wohl Vor den nachtrag alß vor die straff 100 fl. erlegen würd, man sich damit wohl contentiren könte, dahro Zu Mghherren stehe, ob sie sich mit deßen gedancken conformiren wollen, Erkandt, herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 274-v) Sambstag den 23.ten Septembris. Ober Stallherren laßen per me referiren, daß Mariæ Ursulæ Beauin und dero Kindter Vögte gegenwärtiges Memorial übergeben, dahin gehend, daß von seithen der Statt Stall ihren Zweÿer Kindtern erster Ehe 142. lb 12. ß 1 d abzug abgefordert werden weilen aber gedachte ihre Kindter bereits in daß burgerrecht getretten und ihr glück in Straßburg Zu suchen entschloßen seÿen, alß wolten sie gemelten abzugs gnädigen nachlaß gebetten haben.
Beÿ der Deputation seÿe neben der Wittib erschienen Mathis Preßle der burger und kieffer allhier, Welche bedütten daß zwar der Wittib Zweÿter Verstorbenener Ehemann Claude Beau ihrer Zweÿ mit sich in die Ehe gebrachte Kinder, so sie in erster Ehe mit weÿland Georg Kirschnern dem geweßenen becken Zue Kehl erzeügt an Kindtes statt angenommen und adoptirt habe, allein were dießer actus null und nichtig, weilen selbiger anthoritate Magistratûs nicht were confirmirt worden, consequenter so hetten dieße 2. Kindter von ihrem Stieffvatter auch nichts erben können. in Zweÿter Ehe hette sie Von dem Beau auch ein Kindt bekommen, Welches aber gleich nach absterben seines Vatters auch mit tott abgangen, dießes Kindt habe allso seinen Vatter allein nun auß schließlichen der Zweÿen adoptirten Kindern geerbt, und sie die Wittib das Kindt weilen ia ein Mutter den rechten nach ihr Kind erben solle. Wann dann dießem nach dieße Zweÿ Kindter erster Ehe nichts erben können, so werde hoffentlich selbige auch kein abzug abgenommen werden, beÿ welcher beschaffenheit der sach man vor nöthig ermessen, daß Inventarium Zur handt Zu bringen, worauß mann ersehen, daß die mutter durch einen Vergleich dieße Zweÿ adoptrirte Kindter beÿder Inventation vor mit erben erkandt und angenommen, auch einem jeden einen drittentheil concedirt, iedoch mit dem anhang, daß sie den Genuß vom gantzen gut exceptâ legitimâ, sich lebtägig vorbehalten haben wolle.
Auff seithen der herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß, ungeachtet die Wittib der Kindter guth lebtägig Zu genießen habe, vermög eines in der Stallordnung enthaltenen paragraphi der abzug dannoch gleich und zwar nach abhandlung deß Inventarii auch von dem widumbßnießer Bezahlt werden müße, nichts desto weniger habe man folgendes in consideration gezogen, nemlichen daß die Kindter bereits daß burgerrecht erkaufft, daß gut hier bleibe und selbiges Gemeiner Statt würcklichen Verstallt werden müße, dahero Vermeint, daß der angesetzte abzug wohl auff ein tertz moderirt und gestellt werden könte, die gemehmhaltung Zu M G Herren fallend. Erkandt beliebt.

La succession telle qu’elle est portée dans le registre de la Taille, avec mention des décisions prises par les Quinze
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 126-v
(Spiegel, F. N° 1502) Weÿl. Hn Claude François Baud, geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 63, 3871. lb 8 ß 9 d, die machen 7700. fl, verstallte nur 5000. fl., also Zu wenig 2700 fl.
Warvon der Nachtrag alß von theilbarem Guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 8 lb 2 ß, 48 lb 12 ß
Und auff vier Jahr in simplo trifft à 4 lb 1 ß, 16 lb 4 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß 4 d
Abhandlung 4 lb 2 ß 6 d. – Summa 69. lb. 10 ß
Es sind Zwahr den 13° Octobr. 1714. 1000. fl. Zugeschrieben und die gebühr darvor an beÿ erlegt worden, weilen aber derselbe bereits den 6° gedachten Monats alß Vorher Verstorben und die angab erst nach seinem tod beschehen alß hat man solchen Zugang dißorts nichts attendirt.
Straff. Weilen nun eine terzt nicht Verstallet worden, alß ist pp [das Geschäfft an Unsere Gnädige Herren die Fünff Zehen verwiesen]
Abzug. Frantz Bernhard und Maria Margaretha weÿl. Geörg Kürschners geweßenen Becken in der Vestung Kaÿl Hinderlaßene und von dem Verstorbenen adoptirte Kinder sollen alß alhier ohnverburgert von angefallenem Erbe der 1426. lb. den Abzug erlegen mit 142. lb 12 ß 1 d
Vermög Erkantnus G. Herren der XV. Vom 1° Junÿ 1713. der Straff erlaßen und der Nachtrag moderirt ad 50. lb.
dt. 19° Junÿ 1715. 50. lb
dt. 6° Jul. den rest mit 4. ln
der Abzug aber ist vermög Erkantnus G. Herren der XV.en vom 22° 7.br 1715 auff die tertz moderirt worden, th. 47. lb

Anne Ursule Hauck loue la maison au confiseur Jean Baptiste Ruffier dit des Champs et à sa femme Marie Barbe Oswald

1725 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 443-v
Fr. Anna Ursula geb. Hänckin weÿl. H. Claude François Baud gewesten handelsmanns Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres Sohns H. Frantz Baud Chur Pfältzischen Cammer Raths
in gegensein H. Jean Baptiste Ruffiére dit des Champs Marchand Confisseur und burger allhier und Mariæ Barbaræ geb. Oßwaldtin [unterzeichnet] Ruffier dit deschamps, marie barbe
in ihrer ahne der Schloßergaß einseit neben H. Capaun ux: nomine und consorten neben H. Strÿcker Chirurgium hinten auff die Bembergerische Wittib gelegenen behausung unten auff dem boden in der Schloßergaß einen Laden, Stueb und kleine Kuchen, Ferner im hoff das große holtz hauß den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchküchen und den vordern gewölbten Keller, Ferner eine stiege hoch Stueb Kammer Küchen und haußöhren, Ferner im hindern hauß eine Stiege hoch einen bachoffen, Mehr in eben demselben zwo stiegen hoch, dreÿ Kammern den gemeinschaftlichen gebrauch der Trückeneÿ so dann die über derselben befindliche bühn den gebrauch des steinern gangs und des hoffs wie auch des untersten hauß öhrens, jedoch daß die entlehnerer die daran befindliche haußthür zu rechter zeith beschließen und eröffnen sollen – auff 3 nächstfolgende jahr anfangend von nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund

Anne Ursule Hauck loue la maison au tapissier Pierre Moureau

1742 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 533
Fr. Anna Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Baud gewesten handelsmann wittib
in gegensein H. Pierre Moureau des tapezirers
in einer der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen ane der Schloßergaß, einseit neben H. Rathh. Richard anderseit neben H. Eberhard Capaun controlleur des Umgelds gelegene behausung, den laden benebst der Laden stub und eine Kuchen auf dem boden im hinderhauß samt platz zum holtz, mehr im vorderhauß den gantzen zweÿten stock im des hinderhaußes zweÿtem stock zweÿ kammern und den keller unter dem laden und im Sommer den gebrauch des haußöhrens um darinn arbeiten zu können – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Anne Ursule Haug vend ses biens immeubles à Marie Agathe Baud, sa fille issue de son premier mariage avec Georges Kirschner, et à son gendre Pierre Richard

1746 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 156-v
Fr. Maria Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Baud des handelsmanns wittib mit beÿstand H. Frantz Ignatius Finck
ihrer tocher Fr. Maria Agatha geb. Baud H. Pierre Richard des handelsmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers
erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselbenbegriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Schloßergaß, einseit neben den Richardischen eheleuthen selbst, anderseit neben H. Eberhard Capaun controlleur im Umgeldhauß, hinten auff H. Bemberg Fr. wittib und Erben
ferner die unvertheilte helffte einer gerwerbs behausung und hoffstatt mit deren zugehör und rechten davon die übrige helffte ihnen Richardischen ehegatten gehört auff dem Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane der Krämergaß, anderseit neben H. François Lanfrey dem handelsmann, hinten theils auff dem Ullwergraben theils auff Johann Bleÿfuß den säckler
so dann die unvertheilte helffte ane einem in der Ruprechtsau in der Mittelau im Winckel gelegenen landguth und dazu gehörigen gebäuen und güthern, davon die andere helffte ebenfalls Richardischen eheleuthe gehörig
die behausung ane der Schloßergaß 3000 pfund, die helffte am Fischmarckt 2500 lt, die helffte des Landguths 500 pfund, reservirt sich die Fr. verlehnerin eine wohnung in dem hauß in der Schloßergaß lebenlänglich zinßfreÿ zu genießen

Fils du marchand Antoine Richard de Morzine en Savoie, le marchand Pierre Richard devient bourgeois en février 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Richard Handelsmann auß Savoyen Von Mesire, Weÿl. Antoine Richard auch gew. Handelsmanns daselbst hinterl. Sohn, erkaufft das burger recht pro 6. gold fl. Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jur. d. 11. dito [Februarÿ] 1715.

Après avoir passé un contrat de mariage non conservé, il épouse en novembre 1716 Marie Agathe Kirschner ou Beau
1716, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Contrat de mariage français, p. 268)
Du Sieur Pierre Richard marchand et Demoiselle Marie Agathe Kirschnerin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 30-v)
1716. Die 16.a Novembris sacro matrimonii vinculo copulati fuerunt honesti adolescentes Petrus Richard oriundus ex Morsine in Sabaudia et Maria Agatha Beau ambo Parochiani nostri (signé) pierre richard, marie agathe Beau (i 32)

Leur fils Pierre Joseph Richard loue le premier étage à Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’artillerie

1754 (20.6.), Me Humbourg (6 E 41, 91)
Bail de 9 années qui commencent a la fete de St Jean prochaine – Sr Pierre Joseph Richard marchand bourgeois de cette ville
au Sr Jean Jeremie Brackenhoffer professeur Royal de L’artillerie sous la garantie du Sr Richard qui promet de le faire jouir
de tous les appartemens du premier étage de la maison située en cette ville Rue des serruriers au coin de la Rue de l’Epine vis à vis le poele des marchands et d’une chambre au troisième étage a la droite de la Sale du billard et de la Cave qui est destinée pour led. premier étage le tout ainsi et de même que le Sr Hatzel l’a occupé jusqu’à présent – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Pierre Richard meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. Le défunt a passé un contrat de société avec son fils Pierre Joseph Richard en mars 1744. Comme la succession est chargée de nombreuses dettes, les héritiers passent en mai 1759 un accord par lequel ils cèdent leurs droits à Pierre Joseph Richard à condition qu’il règle les créanciers. La masse propre à la veuve est de 1889 livres, celle des héritiers de 1625 livres. L’actif de la communauté est de 41 529 livres, le passif de 111 383 livres.

1759 (19.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 794) n° 174
Inventarium über Weÿland des Edel, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Pierre Richard geweßener Vornehmen handelsmann und E. E. Großen Raths alten wohlverdienter beÿsitzers seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1759 – nach seinem freÿtags den 24. 9.bris 1758.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Edlen Viel Ehren und Viel tugendgezierten Fraun Mariä Agathä Richard gebohrner Baud, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich S. T. herrn Frantz Lanfrey, Vornehmen handelsmanns und E. E. Großen Raths dermaligen beÿsitzers, (…) wie auch Anna Mariam Kellerin Von Grießheim und Mariam Annam Bischoffin von Schlettstadt die beede dienstmägd – So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen Montags den 19.ten Martÿ Anno 1759.
der abgeleibte Herr seeliger hat ab intestato zu seinen Beneficial Erben verlaßen als folgt 1.mo S. T. Frau Annam Ursulam Tissot gebohrne Richard S. T. H. Jean François Antoine Tissot Einq. Conseiller, Secretaire du Roy Maison Couronne de france auprès de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace frau Eheliebstin, so dißorths ohnverburgert, 2.do S. T. H. Pierre Joseph Richard, Vornehmen handelsmann und wohlagesehenen burgern allhier, welcher in selbst eigene Persohn dieser Inventur abwartete, 3.tio S. T. Jungfer Susannam Richard so majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn mit zuziehung H. Jean Hollender sich dermalen allhier aufhaltend sonsten ab. ohnweit Verdun wohnhaft, Ihren erbettenen beÿstand, beÿ dieser Inventur erschienen, Und dann 4. S. T. Frau Anna Maria Tissot geb. Richard S. T. H. Jacques Philippe Tissot Advocat au Conseil Souverain d’Alsace frau Eheliebstin, welche alhier gleichfalls ohnverburgert, so in selbst eigene Persohn beneben dießem Ihrem Eheherrn dem Geschäfft abwartete, Und war in der beede, frembden ohnbevögtigter Frauen Erbin ahme zugegen S. T. hr. Joh: Georg Lauth, hochverordneter Med. Doctor und E. E. Kleinen raths dermaligen wohlverdienten Hr beÿsitzern als aus obgedachten E: E: Kleinen Raths Mittel Vermög Extractus Memorialis sub dato 17. hujus Mensis et Anni darzu abgeordneter herr deputatus, Allßo alle Vier des Verstorbenen H. seel mit eingangs gemeldter frauen Maria Agatha Richard geb. Baud deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erziehle H. Sohn Fr. und Jungfrau Töchtere und per testamentum zu 4. gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Beneficial Erben
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es zeiget vor eingetragene Eheberedung §. 4.to daß beede nun zertrennte Ehepersohnen sich ohnverändert Guth vorbehalten haben, In befolg deßen nun ist der hinterbliebenen fr. W. ohnverändert Vermögen Vordersambst aus denen deßfalls produciren Documentis ersucht, mithin alles dasjenige was darinnen enthalten was Ihro theils als ohnverändert zugeschrieben u. th. in Ergäntz. gesetzt werd. da aber dero Illata nicht inventirt worden (…)

Bericht gegenwärtig Activ et Passiv Nahrung Inventarium gehörig. Demnach Herr Pierre Richard der geweßene handelsmann und E. E. Großen Raths allhier alter beisitzer den 24.ten 9.bris 1758. seelig Verschieden, wurde deßen Verlaßenschafft den 19.ten Martii Anni sequentis durch mich unterschriebenen Notarium (…) ein Inventarium angefangen, da sich dann gar bald wiße daß die Passiva die völlige Verschiedene Activ Massam umb ein merckliches übertreffen würden, weswegen dann sowohl frau Maria Agatha geb. Baud die hinterbliebene frau Witti, als auch die Beneficial frauen und Jgfr. Erbin it dem dißorthigem mariti als Ihrem respect. Sohn und bruder /:welcher Vermög des Vor Hn Not° Regio Laquiante den 3.ten Martÿ 1744. errichteten Contrat de société mit seinem H. Vatter seel. Zu einem dritten theil Gewinn und Verlust gemeinschaftl. handlung geführet, einen acte de famille den 25. Maÿ 1759. Vor H. Not° regio Humbourg geschloßen, Vermög deßen Ihme der Eltern* ohnveränderte und theilbahre sowohl Activ als Passiv Massa übertragen worden, auch ließe die hinterbliebene Fr. Wittib deßen Fr. Mutter Ihr ohnverändert Vermögen unter gewiße Conditionen in solcher Nahrung stecken, worauf sogleich ein Contrat d’attermoitement mit denen Hh. Credioribus getroffen und den 23. Junÿ 1759. beÿ E: E: Großen Rath homologiret worden durch welchen contrat Ihme H Richard 8. Jahr Zeit gegeönnet worden seine Schuldgläubiger alßo zu befriedigen, daß nach 2. Jahre vom tag der homologation an gerechntet (…)
In einer allhier Zu Straßburg theils ane der Schloßer und theils ane der Dornengaß gelegenen und in des Mariti ohnveränderte und theilbahre Nahrung vermög acte de famille gehörigen behausung befunden worden, als folgt
(f° 11-v) Ergäntzung der Ehefrauen Wehrender Ehe abgegangenen Guths, Vermög eines gefertigten und durch den dißortigen maritum den 25. juillet 1746 unterschriebenen Etat
(f° 12-v) Eigenthumb ane Häußern (M.), Erstl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg auff dem Fischmarckt es. ist ein Eck ane der Krämergaß 2.s neben S.T. H. François Lanfrey dem Handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzer hi. theils auff den Ullmergraben und theils auff Johann bleÿfuß den Säckler stoßend, wovon man jährlichen 1 ß ane bodenzinß auf löbl. Stadt Pfenningthurn abzurichten hat, ist solche behausung in weil. H. Pierre Richard handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch die Werckleute vermög Abschatzung zeduls vom 19. apr. solchen Jahres gewürdiget worden, dabeÿ man es auch dißorths ohnpræjudicirlichen gelaßen hat pro 5000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2500, Hierüber meldet eine vor weil. H. Not. Jacob Christoph Pantrion d. 23. junÿ 1719 errichtete Cession sub dato den 24. jan. A° 1720 in allhies. Cantzleÿ Contract stub enregistrirt worden,
Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Höfflein und bronnen auch mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Schloßer und dornen gaß 1.s neben H. Consulent Sahler, 2.s neben S. T. H. Eliä brackenhoffer, des beständigen geheimen Regiments der Herrn XV. H. Assessoris Wÿdembs behaußung und hinten wieder auff dieselbe, wie auch H. Schubard den ältern handelsmanns stoßend, so außer hernach bemerckten darauff hafftenden Passiv Capitalien gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch vorgemelte löbl. Stadt Straßburg geschwornen Werckleute vermög vorallegiten Abschatzungs Zeduls & in weÿl. H. Peter Richard deß dißortigen Mariti H. Vatters seel. Verlaßenschafft Inventur gewürdiget pro 6000. Dieße behaußung ist erst in A° 1747 ganz neu auffgebauen worden, und zwar waren solches zuvor 2. Häußer davon das eine des Mariti eheleibl. Frn. Mutter vermög eines in allhießiger C. C. Stub gefertigten pergamentenen Kauffbrieffs sub dato 28. Februarÿ 1746 mit altem N° 1 notirt, gehörig war. Die andere behaußung aber haben des dißortigen Mariti beede Elteren von Weil. H. Christoph Stricker dem geweßenen Chirurgo und burgern dahier seel. ane sich erkaufft, wie der in allhießiger Cantzeleÿ Contracy stub desfalls gefertigte teutsche pergamentene Kauffbrieff Sub dato 9. Februarÿ 1737 mit N° 3 motirt
Item eine behaußung, Stallung: Scheur, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt ane Crautenau in der hennengaß es. neben frn Pfählerin Wittib 2.s neben H. Sauer dem biersieder und hinten auf ebendenselben garten stoßend, (durch) die werckleuthe außweißl. schon Allegirten Abschatzung zeduls gewürdiget ad 300 lb, dießerwegen ist vorhanden ein in C.C. Stub Kauffbrieff sub dato 2. junÿ 1740, Wobeÿ noch ferner ein Kauffbrieff auch in allh. S.C. Stub
(f° 14-b) Eigenthum ane einem in der Ruprechtsau gelegenen Landgut (M. T.), Erstl. eine herrschafftliche behaußung nebst einem daran gebauenen Nebens haußlein Hoff, Hoffstatt, bronnen, Scheur, Stallung und Garten so rings umb mit einer dielenwand umgeben und ohngefähr zusammen ein starcker acker groß gelegen in der Ruprechtsau und deren Mittelau im Winckel 1.s neben dem hiehero gehörig stück grund as. neben Andreas Hagenstein oben auff die Allemnd gaß und unten auf hannß Georg Erben zum theil und zum theil auff ein hieher gehöriges Stück grund stoßend gelegen, davon reicht man jährl. löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß und ist solche behausung in weil. H. Pierre Riachard des handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch mich Not. in Anno 1759 errichtet (gewürdiget) dabeÿ auch dißorts wider ohnpræj. gelaßen, pro 700 lb, Hierüber wie auch über einigen hernach beschriebenen Stück grund meldet ein pergamentener Ganth Kauffverschreibung de dato 26. aug. 1733
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Madame Richard ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 399 lb, Sa. Silbers 29 lb, Sa. Schulden 3500 lb, Sa. Ergäntzung 2870 lb, Summa summarum 6798 lb
Dießemnach kommt dann auch die beschreibung des Manns ohnverändert und theilbahren Guths, Sa. hausraths 773 lb, Sa. Bibliothec 38 lb, Sa. Lähren Vaß 107 lb, Sa. Silbers 67 lb, Sa. Eigenthum ane häußern 8800 lb, Sa. Anteil ane einem Landguth 630 lb, Sa. Schulden 1112 lb, Summa summarum 41 529 lb – Schulden 111 383 lb, In Compensatione 69 853 lb – Zweiffelhaffte Schulden 45 164 lb

Le banquier Pierre Joseph Richard épouse en 1746 à Sarrebourg Anne Louise Gabrielle Soufflet : contrat de mariage, proclamation à Saint-Laurent
1746 (20.1.), Me Humbourg (6 E 41, 75)
furent presens le Sieur Pierre Joseph Richard Marchand banquier de cette ville fils du Sr Pierre Richard agent de Sa Majesté le Roy Stanislas de Pologne et Conseiller au Magistrat de ladite ville et de Dlle Marie Agathe Kirchner Baud son epouse faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom du consentement des dits Sieur et Damle ses père et mère pour ce presents d’une part
Et Me François Gabriel Soufflet d’Ossel Conseiller du Roy Prevot Juge roïal a Sarrebourg et soubdélégué de M. L’Intendant de la Generalité de Metz étant de present en cette ville, tant pour lui que pour et au nom de Dlle et De Elisabeth Fix Son Epouse du fait de laquelle il se charge et en fait sien et sa propre affaire faisant et stipulant pour Demoiselle Anne Louise Gabrielle Soufflet leur fille présente et de son bon gré
T. de la part du futur époux Me Jean François Antoine Tissot Es.er Con.er secrétaire du Roy maison et couronne de france et de ses finances près de la Chancellerie dudit Conseil souverain d’Alsace son beau frère, le Jacques Philippe Tisserant aussy son beau frère

Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 108)
Anno Domini 1746 die 17. May (…) Dnum Patrum Josephum Richard filium legitumum Dni Petri Richard Regis Poloniæ Ducis Lotharingiæ Institoris, Mag. Sanatûs hujus Civitatis assessoris et Dæ Mariæ Agathæ Baud parochianum meum, dimissi ad pluimum R. D. Parochum in Sarbourg Diœcesis Metensis, quatenus per eum (…) matrimonio in facie ecclesiæ jungi valeat cum Dcelle Annâ Ludovicâ Gabriele Soufflet filia legitima Dni Francisci Gabrielis Soufflet d’Ossel, Regis Consiliarius Prætoris ac Judicis Regÿ in Sarbourg, Misique Dominici s(-) vulgo dicitur, Dni Intendentis Metenisi Subdelegati et Dnæ Annæ Elisabethæ Fix, in dicto Sarbourg commorante (i 56)

Anne Louise Gabrielle Soufflet devient bourgeoise l’année suivante. Le Magistrat pardonne à Pierre Joseph Richard de s’être marié hors de Strasbourg sans son autorisation
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 276-v
fr. Anna Louisa Gabriel gebohrne Soufflot Von Sarburg geb. erhalt des burgerrecht von ihrem Ehemann H. Pierre Joseph Richard dem burger und handelsmann allhier um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, prom eod. [8. febr] und wird dem Ehemann der Fehler des Verheurathens ex speciali gratia condonirt.

Pierre Joseph Richard loue une partie de la maison à Marie Salomé Bernard, veuve du commandant Jean Fortuné de Hartmannis

1759 (23. 9.bre), Me Humbourg (6 E 41, 102), 2 Mi / Not 184
Bail de 9 annes entières et consécutives qui commencent aux festes de noel prochaines – Sr Pierre Joseph Richard Marchand
à De Marie Salomé née Bernard veuve du Sr Jean Fortuné de Hartmannis Major et commandant du Régiment Suisse de Monin acceptant pour elle et pour M Jean Rudolphe de hatmannis son fils lieutenant colonel du Régiment des grisons de salis
dans tous les appartemens du Rez de chaussée prenant jour sur la rue et deux chambres aussi au Rez de chaussée prenans jour dans la cour, plus tous les appartemens au premier Etage une chambre au troisième étage a droitte de la salle du Billard et une autre chambre au même Etage, La cave du millieu un bucher au rez de chaussée et L’Ecurie et l’emplacement y attenant pour les fourrages Le tout ainsi et de même que led. Sr hartmannis fils L’occupe présentement et que M de Berquen L’occupoit cy devant – moyennant un loyer annuel de 930 livres

Anne Louise Gabrielle Soufflet fait dresser un inventaire de ses biens et de ceux de son mari pour demander le bénéfice de cession puisque leur actif est obéré de nombreuses dettes. La masse propre à la femme s’élève à 6 798 livres. Les propres du mari et de la communauté s’élèvent à 41 529 livres, le passif à 111 383 livres

1760 (30.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 797) n° 215
Inventarium über Herrn Pierre Joseph Richard, des handelsmanns und Frauen Anne Louise Gabrielle Richard gebohrne Souflet beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ et Passiv Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1760 – welche der Ursachen alldieweilen durch verschiedene Unglücksfälle sein H. Richards des Ehemanns jetzig. Nahrung mit Zimmlich vielen passiv Schulden behafftet auff Ihro Frauen Anne Louise Gabrielle Richard gebohrner Soufflet der Ehefr. mit assistentz S. T. Herrn Stephan Daudet, vortrefflichen Juris Consulti und bestbestellten Herrn Secretarÿ gnädiger Herrn derer Herren Fünffzehen, auch wohlangesehenen burgers allhier zu Straßburg ihres erbettenen hn beÿstandts beschehener freundliches ansuchen erfordern und begehren umb salvirung ihres ohnverändert eigenthümlich Guths – So beschehen allhier Zu Straßburg angefage, auff Dienstag den 30. Septembris Anno 1760.

In einer theils ane der Schloßer und theils ane der dornengaß gelegenen und in des Mariti ohnverändert und theilbahre Nahrung vermög acte de famille gehörigen behausung befunden
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen Guths, Vermög eines gefertigten den 25. juil. 1746 unterschriebenen Etat
Eigenthumb ane Häußern (M.), Erstl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg auff dem Fischmarckt es. ist ein Eck ane der Krämergaß 2.s neben S.T. H. François Lanfrey dem Handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzer hi. theils auff den Ullmergraben und theils auff Johann bleÿfuß den Säckler stoßend, wovon man jährlichen 1 ß ane bodenzinß auf löbl. Stadt Pfenningthurn abzurichten hat, ist solche behausung in weil. H. Pierre Richard handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch die Werckleute vermög Abschatzung zeduls vom 19. apr. solchen Jahres gewürdiget worden, dabeÿ man es auch dißorths ohnpræjudicirlichen gelaßen hat pro 5000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2500, Hierüber meldet eine vor weil. H. Not. Jacob Christoph Pantrion d. 23. junÿ 1719 errichtete Cession sub dato den 24. jan. A° 1720 in allhies. Cantzleÿ Contract stub enregistrirt worden,
Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Höfflein und bronnen auch mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Schloßer und dornen gaß 1.s neben H. Consulent Sahler 2.s neben S.T. H. Eliä brackenhoffer des beständigen geheimen Regiments der Herrn XV. H. Assessoris Wÿdembs behaußung und hi. wieder auff dieselbe, wie auch H. Schubard den ältern handelsmanns stoßend, durch (die) Werckleuthe vermög Abschatzung zeduls in weÿl. H. Peter Richard deß Mariti H. Vatters seel. Verlassenschafft Inventur gewürdiget pro 6000, dieße behaußung ist erst in A° 1747 ganz neu auffgebauen worden, und zwar waren solches zuvor 2. Häußer davon das eine des Mariti eheleibl. Frn. Mutter vermög eines in C.C. Stub gefertigten Kauffbrieffs sub dato 28. feb. 1746 gehörig war, die andere behaußung aber haben des Mariti beede Elteren von Weil. H. Christoph Stricker dem Chirurgum seel. ane sich erkaufft, Cantzleÿ Contract stub Kauffbrieff sub dato 9. feb. 1737
Item eine behaußung, Stallung: Scheur, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt ane Crautenau in der hennengaß es. neben frn Pfählerin Wittib 2.s neben H. Sauer dem biersieder und hinten auf ebendenselben garten stoßend, (durch) die werckleuthe außweißl. schon Allegirten Abschatzung zeduls gewürdiget ad 300 lb, dießerwegen ist vorhanden ein in C.C. Stub Kauffbrieff sub dato 2. junÿ 1740, Wobeÿ noch ferner ein Kauffbrieff auch in allh. S.C. Stub
(f° 14-b) Eigenthum ane einem in der Ruprechtsau gelegenen Landgut (M. T.), Erstl. eine herrschafftliche behaußung nebst einem daran gebauenen Nebens haußlein Hoff, Hoffstatt, bronnen, Scheur, Stallung und Garten so rings umb mit einer dielenwand umgeben und ohngefähr zusammen ein starcker acker groß gelegen in der Ruprechtsau und deren Mittelau im Winckel 1.s neben dem hiehero gehörig stück grund as. neben Andreas Hagenstein oben auff die Allemnd gaß und unten auf hannß Georg Erben zum theil und zum theil auff ein hieher gehöriges Stück grund stoßend gelegen, davon reicht man jährl. löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß und ist solche behausung in weil. H. Pierre Riachard des handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch mich Not. in Anno 1759 errichtet (gewürdiget) dabeÿ auch dißorts wider ohnpræj. gelaßen, pro 700 lb, Hierüber wie auch über einigen hernach beschriebenen Stück grund meldet ein pergamentener Ganth Kauffverschreibung de dato 26. aug. 1733
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Madame Richard ohnverändert Vermögen, hausrath 399 lb, Silbers 29 lb, Schulden 3500 lb, Ergäntzung 2870 lb, Summa summarum 6798 lb
die beschreibung des Manns ohnverändert und theilbahren Guths, hausrath 773 lb, Bibliothec 38 lb, Lähren Vaß 107 lb, Silbers 67 lb, häußern 8800 lb, Landguth 630 lb, Schulden 1112 lb, Summa summarum 41 529 lb, Schulden 111 383 lb, In Compensatione 69 853 lb – Zweiffelhaffte Schulden 45 164 lb
Copie du Contrat de mariage par devant Me Humbourg le 20. jan. 1746 (…)

La maison est vendue par enchère judiciaire le 7 avril 1761 à François Joseph Nicard

1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 956
H. Frantz Joseph Nicard greffier de la Marechaussée von Hier geb. erhalt d. br. umb die tertz d.alten bs. will beÿ E. E. Zunfft d. garthner dienen. Jur. 11.ten Martÿ 1730.

Secrétaire à la chambre criminelle, François Joseph Nicard épouse en 1736 Marie Jeanne Pettmesser, fille du greffier épiscopal de Weyersheim : contrat de mariage, célébration
1736 (23.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 54
Heuraths Abrede Zwischen Herrn Francisco Josepho Nicart J: U: L: und dermahliger beÿ löbl. Statt Straßburg verordnetem Verjichtschreibern, an einem,
so dann der Wohl Edlen und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Johannæ Pettmesserin, Herrn Johann Philipp Pettmessers des Ambts Wantzenau und Weÿhersheim wohlverordneten Hochfürstl. Bischöfflichen Ambtschreibers mit frauen Annæ Mariæ Kornmännin seiner geehrbesten frau Eheliebste ehelich erziehlter Jungfer tochter ane dem andern theil.
Zu Weÿhersheim den 23. Junÿ 1736. [unterzeichnet] Nicart, Marie Jeanne Pettmesser
Alßo wie vor mir Notario Von denen Parthen in originali eingehändigt den 3.ten Julÿ A° 1736. Frantz Heinrich Dautel Notarius jur. requisitus

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 187)
Die 3 Mensis Julÿ 1736 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dus Franciscus Joseph Nicart rerum criminalium Magistratûs hujatis tabularius defunctorum Dni Claudÿ Nicart et Annæ Catharinæ Blisch dum viverent conjugum et civium Argentinensium Legitimus filius in hac Parochia commorans, et honesta ac pudica puella Maria Joanna Pettmesser, Dni Philippi Pettmesser protocribæ in Wiersheim et Wantzenau et Annæ Mariæ [Korn]mann filia Legitima ex dita Parochia loci wiersheim (signé) Nicart, M J. Pettmesser (i 190)

Marie Jeanne Pettmesser devient bourgeoise en 1737 en s’inscrivant à la tribu des jardiniers
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1042
Fr Maria Johanna Pettmeßerin, Von weÿhersheim Zum hohen Thurn, geb. H. François Joseph Niccart J. ut. Licentiatj ehefr. erhalt br. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d. gartner dienen. Prom. d. 23. Jan. 1737. [Nicart]

Eléments d’un curriculum vitæ de François Joseph Nicard – Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment secrétaire adjoint à la chambre crriminelle en 1735 puis secrétaire en titre en 1740. Il est procureur du Roi à la Maréchaussée d’Alsace (1739). Il s’inscrit à la tribu des Pelletiers en 1743, il est nommé receveur de la Chartreuse en 1755 et prévôt de la tribu des Charpentiers en 1765. Il est consul à quatre reprises (1765, 1771, 1777 et 1785).
1735, Conseillers et XXI (1 R 218) – H. Frantz Joseph Nicard Wird Zu einem Vicario beÿ Dem Vergicht: Protocoll erwöhlt. 456. schwört auff seinen bestallungs brieff. 558.
1739, Chambre des Contrats, vol. 613 – H. Frantz Joseph Nicart Procureur du Roy en la Maréchaussée générale d’Alsace
Obere Cancelley Herren, 1739-1748 (4 R 35) – H. Lt. Nicart, der Verjichtschreiber Kommt ein umb vermehrung seiner Besoldung p. 462. add. Lit. V. Verjichtschrbr. derselbe erhält eine addition von 200. R. p. 503.
1740, Conseillers et XXI (1 R 223) – Franciscus Jos. Nicart Wird Zu einem Vergichtschreiber erwöhlt. 465.
1741, Conseillers et XXI (1 R 224) – H. Lt. Nicard der Vergichtschreiber schwört auff seinen Bestallungs Brieff. 706.
1743, Pelletiers (XI 331) Sambstags den 9.ten Novembris Anno 1743 – Tit. Herr Frantz Joseph Nicard J.U.Ltis und Wohlverordneter Vergicht schreiber Zunfft diener
1755, Conseillers et XXI (1 R 238) – der von löbl. Oeconomie Jüngsthin erwehlte Carthauß: Schaffner H. Lt. Nicart schwöret auff seine bestallungs brieff. 86.
(Consul, 1765, 1771, 1777, 1785)
1765, Conseillers et XXI (1 R 248) – H. Ammeister Frantz Joseph Nicart Wird Zum Oberherrn beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth erwehlt. 262.
1770, Conseillers et XXI (1 R 253) – S. T. H. Frantz Joseph Nicart wird Zum Regierenden Ammeister pro 1771. erwehlt. 391.
1776, Conseillers et XXI (1 R 259) – H. Frantz Joseph Nicart wird Zum reg. H. Ammeister pro 1777. erwehlt. 420.
1784, Conseillers et XXI (1 R 267) – Hr Frantz Joseph Nicard alter Ammr. u. XIII. wird zum regirend. Amm. pro 1785. erwehlet. 378.

Marie Jeanne Pettmesser meurt en 1776 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé rue de la Nuée Bleue à la tribu des Charpentiers dont François Joseph Nicard est prévôt. La masse propre au veuf s’élève à 75 florins, celle des héritiers à 14 160 florins. L’actif de la communauté s’élève à 16 071 florins, le passif à 13 030 florins
1776 (15.4.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 535) n° 292
Inventarium über Weÿland S: T: Fraun Mariæ Johannæ Nicart gebohrner Pettmeßerin Sis Tis Herrn Frantz Joseph Nicart, hochberümten Juris Consulti der Stadt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters und dreÿzehners auch vornehmsten burgers allhier geweßener Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1776 – nach ihrem den 4.ten Februarÿ dießes fortlaufenden 1776.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg und angefangen Montag den 15. Aprilis Anno 1776.
Die Abgeleibte Frau Ammeisterin Nicart seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1° S. E. Frau Maria Claudina Adam gebohrne Nicart, S. T. Herrn Frantz Joseph Adam, Juris Consulti des Ambts Dorlisheim Wohlverdienten Vice Ambtmann auch Vornehmen burgers allhier, frau Eheliebste, welche beneben ihem Eheherrn dem Geschäfft beÿgewohnet und 2. S. T. Jungfer Maria Johanna Nicart, So in dem 20. Jahr ihres alters stehet und dermahlen in dem Noviciat des Löbl. Frauen Closters Zu Elsaß Zabern such befindet, in dero Nahmen deroselben geschwornen Vogt S.is T.is Herr Andreas Pettmesser, fürtrefflicher Juris Consultus, des hohen Stifts Straßburg hochverdienten Hoff: und Regierungs Rath, auch Director der Baronie Fleckenstein, Zu gedachtem Zabern wohnhaft beÿ dießer Inventur erschienen. Alle beede der seeligen frau Ammeisterin mit hoch Edelbemeltem ihrem Eheherrn und respectivé herrn Wittiber ehelich erzeugte frau und Jungfer Töchtere jeede Zur helffte.

In einer allhier Zu Straßburg in der blauwolcken gaß gelegener auff der Zimmerleuth Zunfft Stub befindlichen und von dem Herrn Ammeister Lehnungs weis besitzenden behwohnung, befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinwerck. Auff dem zweÿten Stock. In dem Zimmer N° 1, In dem Zimmer N° 2, In dem Zimmer N° 3, In dem Zimmer N° 4, In dem Zimmer N° 5, In dem Zimmer N° 6, In dem Zimmer N° 7, In dem Zimmer N° 8, In der Cammer N° 9, In dem Hauß Ehren des 2.ten stocks, In dem Hauß Ehren des 1.ten Stocks, In dem Zimmer N° 12 , In dem Zimmer N° 13, In dem Saal N° 14, In der Kuchen
(f° 14) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths
(f° 25) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn Wittibers ohnveränderten Guth, Ergäntzung 75 fl
dießemach Wird auch der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 615, Sa. Gülth von liegenden güthern 670, Sa. Activ Schuld 300, Sa. Ergäntzung 12 757, Summa summarum 14 160 fl
Endlichen Wird auch des Errungene Theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 2384, Sa. Wein und faß 591, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 831, Sa. golden geschmeids 108, Sa. baarschafft 2000, Sa. Capitalien 3826, Sa. Rentes sur les Tailles 4269, Summa summarum 16 071 fl – Schulden 13 030, Nach deren Abzug 3040 fl

François Joseph Nicart meurt en 1787. L’inventaire est dressé à la tribu des Charpentiers. L’actif de la succession s’élève à 2 900 livres, le passif à 2 958 livres.
1787 (30.6.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) n° 398
Inventarium über Weil. des hoch Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig, hochgelehrt und hochweißen herrn Frantz Joseph Nicart, hiesiger Stadt gewesenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers auch E. E. Zunft der Zimmerleute hochgebietenden Herrn Oberherrn, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1787. – nach seinem Montag den 28.ten Maji gegenwärtigen 1787.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem zu end gesetzten Dato auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren der hoch Edlen wie auch Wohl Ehr und tugendbegabten Frauen Franciscæ Josephæ Adams gebohrner Nicart, herrn Frantz Joseph Adams, Advocati beÿ Einem johen Königl. Rath Zu Colmar und burgers alhier, so dermahlen abwesend, beiständlich S. T. Herrn Frantz Jacob Michels J. V. Lti. und E. E. Kleinen Raths alhier Advocati et Procuratoris ordinarii und angesehenen burgers alhier des hoch und Wohlgedachten herrn Defuncti seel. ab intestato Zue einigen Erbin verlaßener Fraun tochter – So beschehen alhier Zu Straßburg in einer gegen dem Kirchhoff Zum Jungen St Peter über gelegenen E. E. Zunft der Zimmerleute Zuständiger behaußung auf Sambstag den 30.ten Junii Anno 1787.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 58, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2900, Summa summarum 2958 lb
Stall Summa 2708 lb – Zweiffelhaffte schulden in die Verlaßenschafft Zugeltend 525 lb

François Joseph Nicard cède ses droits au préteur royal Jean Baptiste Denis de Régemorte

1763 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 164
H. Frantz Joseph Nicart J.U. Ltus und Schaffner derer Stiffter Carthauß und St Nicolai in undis
in gegensein des hochwohlgebornen hochwürdigen H. Johann Baptist Dionysius von Regemorte des königl. geheimen Staatsraths und Prætoris regii
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein eck ane der Dornsgaß, anderseit neben H. Consulent Sahler, hinten theils auff H. XV Elias Brackenhoffer als usufructuario theils auff H. Schubart den handelsmann – als ein in A° 1761 ane der ganth ersteigtes guth – um 9005 pfund

Jean Baptiste Denis de Régemorte meurt le 26 septembre 1769, il est inhumé dans la chapelle Saint Jean Baptiste de Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 321)
Anno dni 1769. die 26. Septembris Mortuus est Reverendissimus et excellentissimus Dus Dus Joannes Baptista Dyonisius De Regemorte Sacerdos annos 77 Circiter natus, Regia Regni statûs Consiliis, Prætor Regius Civitatis argentinensis nec non Curiæ alsatica Suprema Consiliarius honorarius, Sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus et die Sequenti in Sancti Joannis Baptistæ Ecclesiæ nostræ Contiguo honorifice fuit sepultus (i 166)

Jean Baptiste Denis de Régemorte revend quelques mois plus tard la maison 9 500 livres au marchand Simon Soubry

1763 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 547
der hochwohlgeborne hochwürdige H. Johann Baptist Dionysius von Regemorte der königlich geheime Rath und Praetor Regius
in gegensein H. Simon Soubrÿ des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein eck ane der Dornsgaß, anderseit neben H. Consulent Sahler, hinten theils auff H. XV Elias Brackenhoffer als usufructuario theils auff H. Schubart den handelsmann – als ein den 9. Aprilis jüngsthin von H. Lt. Frantz Joseph Nicart dem procureur du roy de la maréchaussée, welcher diese behausung in H. Peter Richard des handelsmanns falliments mass den 7. Aprilis 1761 innahmen H. Prætoris regii des dermahligen H. verkäuffer ane der ganth ersteigt hat – verbindet er sich denen H. entehnern welche eine lehnung mit H. Nicart getroffen ihre lehnung unter denen nemlichen clausulen (… ) auszuhalten – um 9500 pfund

Les Quinze autorisent le greffier de la Chambre des Contrats à exempter Simon Soubry des droits de mutation dus pour la maison provenant de la faillite Richard bien qu’il se soit écoulé à quelques jours près plus de deux ans depuis l’adjudication

1763, Protocole des Quinze, 2 R 175
Pfundzoll befreÿung des Richardischen Haußes in der Schloßergaß von H Soubry erkaufft
(p. 504) Sambstags d. 5. Novembris 1763. Herr Secretarius Stædel referirte, es seÿe pendentibus feriis Von seiten hochverordneter hh. XV. Meister in abwesenheit der Oberpfund Zoll Hh. nachstehendes Decret ertheilt Worden, Welches er Mghh. Zur confirmation Zu hinterbringen, die ehre haben solle.
Auß Erkandtnus der Hochverordneten Herrn Fünff Zehen Meister, in abwesenheit der Oberpfund Zollherren, Wird hiemit H. Lt. Sachs Cancellariæ Contractuum actuarius authorisirt, die Von H. Soubry dem allhießigen burger und Handelsmann erkauffte in der Schloßergaß gelegene ehemalige Richardische behaußung welche der hochwürdige H. Abbé de Regemorte bißheriger Prætor Regius allhier, in besagten Richards falliment auf der Ganth an sich ersteigert und nun an bemeldten H. Soubry umb den neml. Preÿß wieder cedirt hat, ohnerachtet etliche Monath über das biennium Verfloßen, ohne abforderung eines nochmaligen Pfund Zolls Zu Verschriben, und den respectivé Kauff und Verkauff dem Cancellariæ Contractuum Protocollo einzuverleiben Signatum den 29. 8.bris 1763. Erkandt, confirmirt.

Originaire de Landau, le marchand Simon Soubry devient bourgeois en mai 1753 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 530
H. Simon Soubry von Landau gebürtig lediger handelsmann erhalt das burgerrecht um den neuen burger schilling, und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 26. maÿ. 1753.

Le conseil du Miroir remet en mars 1753 à Simon Soubry une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Simon Soubry est reçu tributaire en juillet
1753, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 146) Dienstags den 37. Martÿ 1753 – H. Simon Soubry der Leedige Handelsmann von Landau gebürtig, so die Handlung allhier wie recht erlernet, bittet Ihne Einen schein an E. E. Großen Rath mit Zu thilen, daß E. E. Zunfft Gericht, Ihne nach Gnädig Erlangten burgerrecht, Leibzünfftig als Handelsmann auff und annehmen wolle. Erkandt, willfahrt

(f° 151) Dienstags den 24. Julÿ 1753 – Neuzünfftiger, 3. lb 10. ß
H. Simon Soubry der Leedige Handelsmann von Landau gebürtig ist nunmehro Zu folg producirten Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallscheins vom 26.ten Maÿ letzthien, als Handelsmann gegen erlaag dreÿ Pfundt Zehen schilling Leibzünfftig auff und angenommen worden, ded. et prom. obed. und Declarirt (-)

Le marchand épicier Simon Soubry cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir débiter du vinaigre et de l’eau-de-vie
1757, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 90-v) Dienstags d. 29. Martii 1757. Sieur Simon Soubry der handelsmann stehet vor und bittet ihme /.weilen Er den Speecereÿ Handel treibet./ den Eßig und brandenwein schanck Zu erlauben. Erkannt, wie gebetten, dt. 3. lb 15 ß, pro prot. 3 ß, pro findl. 10. ß

Simon Soubry épouse en 1758 Catherine Hammer, fille du marchand strasbourgeois Jérôme Hammer
1758 (8.4.), Me Schumacher (6 E 41, 1394) n° 14
Eheberedung – herr Simon Soubry der ledige handelsmann weÿl. herrn Pantaleon Soubry gewesenen handelsmanns und Rathh. zu Landau mit auch weÿl. Fraun Elisabetha geb. Jalliarde mit assistentz herrn Bernard Conigliano des handelsmanns und burgers zu Luneville
Jungfrau Catharina Hammerin weÿl. H. Hieronymus Hammer handelsmanns in Straßburg mit auch weÿl. Fraun Maria Magdalena geb. Gärtnerin tochter mit beÿstand H. Joseph Bonnard des Knöpffmachers ihres leiblichen Schwagers

Simon Soubry cotise à a tribu des Fribourgeois pour pouvoir débiter des liqueurs et des vins liquoreux
1765, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 268-v) 5.te Gericht de 1765. Donnerstag den 29. deß Monaths Augusti in Anno 1765
Hr Simon Soubry der Marchand italien inn der Schloßergaß allhier Wohnhaft citiret weilen derselbe Liqueurs en détail verkauffet, Alß Solle derßelbe sich dießorths mit dem Geldt Zünftig machen.
Ille præsens will sich der Ordnung unterwerffen, bittet dahero Receptionem.
Worauff Erkandt worden, wird Hr Soubry, gegen Erlag der 2. lb 4 ß d undt 6 ß d. Stubengeldt pro hoc Anno, alß geldt Zünfftig, undt Zwar nur wegen Liqueurs und Liqueurs mit sich Führenten weins en détail zu halten und Zu Verkauffen, angenommen, im überigen aber en détail zu debitiren Verbotten.

Simon Soubry loue le deuxième étage à l’avocat Jean Baptiste Sadoul

1765 (8. 9.br), Me Humbourg (6 E 41, 120)
Bail pour 3 années qui commencent aux fetes de Noel prochaines – Sr Simon Soubry Marchand bourgeois de cette ville
à M Jean Baptiste Sadoul avocat du Conseil souverain d’Alsace et assesseur au Grand Sénat de cette ville
Scavoir de tous les appartemens sans exception et dépendances au second Etage de la maison du Sr Bailleur rue des Serruriers plus de la cave sur le devant à côté de la maison du Sr Sahler, cinq chambres au trois. Etage dont deux sur la rue de l’Epine deux sur la cour et une sur la rue des serruriers du grenier sur la rue de l’Epine et l’usage en commun de la buanderie et du grenier pour secher le linge, de tout quoy le Sr peneur a dit avoir prafaite connaissance attendu qu’il l’occupe déjà présentement – moyennant 600 livres de loyer

Simon Soubry et son voisin le baron Philippe Auguste de Haindel (parcelle VIII 293, actuel n° 18) passent un accord concernant un mur mitoyen à renconstruire moins épais que l’ancien

1767 (23.5.), Me Humbourg (6 E 41, 126)
Transaction – M Jean Jacques Hüttel Notaire juré public de cette ville Receveur et fondé de procuration de Messire Philippe Auguste Baron de Haindel Chevalier de l’ordre du mérité militaire seigneur de Romansweiler et Cosweiler
et le Sr Simon Soubry marchand Bourgeois de cette ville y demeurant
lesquelles parties pour terminer a l’amiable le proces pendant entre Elles et indivis audit Conseil souverain d’Alsace par appel interjetté par led. Sr Soubry d’une sentence rendue au Petit sénat de cette ville ont traité et transigé ainsi qu’il sens suit Sçavoir Le Mur Mitoyen entre les maisons de mond. Sr de Haindel et dud Sr Soubry rue des Serruriers qui faisoit le sujet de la contestation sera demoli et reconstruit dans la ligne sur laquelle il se trouve actuellement et de l’Epaisseur de celuy qui y est attenant, chaque partie profitera par moitié du terrain que l’on gagnera par cette nouvelle construction qui sera moins épaisse que l’ancienne, les frais de la démolition et construction de ce nouveau mur mitoyen sans aucune exception seront à la charge de M de Haindel pour trois quarts et du Sr Soubry pour un quart seulement, cependant led. mur sera et restera toujours mitoyen de façon que le Sr Soubry sera propriétaire de la moitié de son côté et Mr de Haindel sera propriétaire de L’autre moitié, Mond. Sr de haindel pourra, dans la partie où le mur fait angle dans son écurie, arrondir cet angle dans la moitié de l’Epaiseur du mur de façon cependant qu’il ne touchera en rien à la partie appartenante aud. Sr Soubry dont il garantira l’angle de tout dommage Et quant aux frais de proces chacune des parties acquittera les siens

Simon Soubry loue le deuxième étage au docteur en médecine Jean Herrmann

1770 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 195-v
H. Simon Soubry der handelsmann
in gegensein H. Johann Herrmann d. Prof. und Doct. med.
in seiner ane der Schloßergaß gelegenen behausung, den gantzen zweÿten stock, einen keller so bis dato innengehabt, auf dem dritten stock die zimmer so er auch bißher in besitz gehabt, eine bühn und in waschzeit den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchkuchen und großen bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von verfloßenen annunc. Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund

Simon Soubry meurt en mars 1771 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve s’élève à 1 500 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 21 927 livres et le passif à 28 856 livres.

1771 (18.3.), Me Hüttel (6 E 41, 855) n° 100
Inventarium über Weÿland H. Simon Soubry des gewesenen Handelsmanns und burgers allhier seel. Verlassenschafft – nach seinem den 18. februarii jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Auf Requisition Fr. Catharinä geb. Hammererin der hinterbliebenen Fr. Wittib beÿständlich H. Joseph Bonnard des Knopffmachers und burgers hieselbsten, ihres Schwagers, sodann des H. Defuncti ab intestato zu Benefical Erben verlaßener Vollbändigen Schwester und halbbruder – auf vorher ane sie insgesamt, wie auch Annam Mariam Freÿin von Wittolsheim und Catharina Barthin aus Flandern gebürtig beede dienstmägd, beschenene genungsame Erinner: und Ablesung des über richtiges äugen und Zeigen besagender obrigkeitlichen Articuls
Des H. Defuncti ab intestato verlaßene Erben seind, 1. Fr. Anna Maria geb. Soubry Weÿl. H. Adam Hirth des gewesenen Weisgerbers und burgers in Landau hinterlassene Wittib des verstorbenen H. seel. vollbändige Schwester, so mit beÿhülf H. Arnold Hirth des leedigen buchhalters ihres Sohns, Und dann 2.do Herr Johann Georg Soubry der leedige handelsbediente aus Landau gebürtig, weÿl. H. Pantaleon Soubry des gewesenen Handelsmanns und Rathh. zu gedachtem Landau hinterlassen in zweÿter Ehe erzeugter Sohn des H. Defuncti Halbbruder

In einer allhier ane der Schlossergaß gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung, befunden wie folgt
(f° 5-v) Eigenthum ane einer behausung. Nml. eine behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier ane der Schlossergaß einseit das Eck ane der Dornsgaß ausmachend anderseit neben J. G. Hn Baron von Haindel hinten theils auf S. T. Herrn XV. Elias Brackenhoffer usufructuario nomine und theils auf H. Schubart den Handelsmann stoßend, durch H. Samuel Werner den Bau Inspectorem und H. Sebastian Huber den Werckmeister, zufolg deroselben zu dem Concept geliefferten Abschatzung zeduls dedato 22. apr. 1771 gewürdiget pro 800 R oder 4000, Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhiesiger C.C. Stub gefertiget de dato 29. oct. 1763, Ferner ein dergleichen Kauffbrieff in gemelter C.C. Stub errichtet datirt d. 9. apr. 1763, Weiter ein teutsch pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E.E. kleinen Rths anhangendem Insiegel verwahret dedato 7. apr. 1761, Weiter sechs verschiedene in allhieisger C.C. Stub verfertigte pergamentene Kauffbrieffe sub datis 25. julÿ 1615, 14. und 28. maÿ 1686, 9. junÿ 1707, 1. sept. 1711 und 20. apr. 1725, So dann eine zwischen J. G. Hn Baron Philipp August von Haindel und dem Defuncto wegen dem in contestation gewesten gemeinschafftlichen Gäbel vor H. Humbourg Notario Regio dahier d. 23. maÿ 1767 passirte Transaction beneben einigen sowohl beÿ E. E. kleinen Rath alhier als beÿ E. hohen Königl. Rath zu Colmar deshalb. ergangenen Sentence arrests und gewechselten Processschriften, alles zusammen in einem fascicul gebunden
Ergäntzung, In Ermanglung eines Inventarium illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib eigen vorbehaltenen Vermögen, Sa. hausraths 151, Sa. Silbergeschirrs 27, Sa. Goldener Ring 72, Sa. Schuld 1500, Sa. der Ergäntzung 130, Summa summarum 1881 lb,
derer Beneficial-Erben unverändert und theilbares Vermögen, zufolg §° 3.ii vorher eingetragener Eheberedung unter einem Titul als in des H. Defuncti Verlassenschafft gehörig beschrieben, Sa. hausraths 787, Sa. Schiff und geschirr zur Handlung 61, Sa. Gewerbs Waaren 8665, Sa. Wein und leeren Faß 201, Sa. Silbergeschirrs 280, Sa. Goldener Rings und Uhr, 25, Sa. baarschafft 1934, Sa. Eigenthums ane einer behausung 4000, Sa. Schulden 5971, Summa summarum 21 927 lb, Schulden 28 856 lb, In Vergleichung, Passiv-onus 6929 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 2898 lb
Copia der Eheberedung, vor H. Not. Tobias Schumacher den 8. apr. 1758 (…)

La veuve de Simon Soubry loue le deuxième étage au marchand Simon Zollickhoffer le jeune

1775 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 163-v
De Catharina Soubry geb. Hammererin H. Simon Soubry des handelsmanns wittib beÿständlich H. Joseph Bonnard des knopffmachers
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des jüngeren handelsmanns
in ihrer ane der Schloßergaß gelegenen behausung verlühen eine vollständige wohnung bestehend in dem gantzen 2.ten stock vornen und hinten hinaus nichts davon außgenommen, so dann im dritten stock dreÿ zimmer, deren einte die außsicht in die Dornensgaß, das andere in der Schloßergaß, das dtitte neben der scheid maur H. baron Haÿndels behausung so an vorgedachen behausung stoßet, ferner einen unterschlagenen keller auf seiten mehrerwehnten baron Haÿdelische behausung, eine beschloßenen bühn, mehr in waschzeiten den gebrauch der übrigen bühnen, die gemeine nutznießung der bauch küchen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Johannis Baptistæ anzufangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 550 livres tournois

Catherine Hammer se remarie en 1783 avec Jean Arnaud Hirth (neveu de son défunt mari), originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1783 (28.4.) Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 129
Eheberedung – Zwischen dem Wohledeln und großachtbaren Herrn Johann Arnold Hirth, leedigem Handelsmann aus Landau gebürtig, so auf das hiesige burgerrecht Würcklich vertröstet, weil. Herrn Adam Hirth des gewesenen Weisgerbers und burgers in gedachtem Landau längst seel. mit frauen Anna Maria gebohrner Soubry seiner nachgelaßenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn als Hochzeiter ane einem,
So dann der wohl edeln, viel Ehr und tugendgezierten Frauen Catharinæ gebohrner Hammerin weÿl. Herrn Simon Soubry des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier hinterbliebenen fraun Wittib unter assistentz herrn Johannes Dürr des Fischkäuffers und hiesigen burgers auch E. E. grosen Raths lten wohlverdienten beÿsitzers als der fraun Hochzeiterin am andern Theil
Montags den 28. Aprilis Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Arnold Hirth, hochzeiter, Catharina Soubry geborene hammerin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 192)
Hodie 28 mensis Aprilis anni 1783 (…) in facie ecclesiæ conjuncti sunt joannes arnoldus Hirth oriundus et civitate Landau mercator fiilius majorennis defuncti adami Hirth civis et alutarii et Annæ Mariæ Soubry a viginti annos parochianus noster ex unâ, et Dna Catharina Hamerer vidua defuncti Simonis Soubry ex hac parochiâ ex altera partibus (signé) Jean arnold Hirth, Catharina Soubry (i 95)

Jean Arnaud Hirth devient bourgeois quelques jours après son mariage
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 12
H. Johann arnold hirth der handelsmann Von Landau gebürtig weÿland adam hirth gewesten burgers und weißgerbers daselbst ehl. ohn, verlobt mit fraun Catharina gebohrner hamerer, weÿland H. Simon Subry gewesten burgers und handelßmanns wittib erhalt das burgerrecht ab uxore umb den alten burger schilling will dienen Zu E. E. Zunfft Zum spiegel, juravit d. 3. Maÿ 1783.

Le conseil du Miroir remet en avril 1783 à Jean Arnaud Hirth une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Jean Arnaud Hirth est reçu tributaire en juin
1783 (25.4.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 302-v) Freitags, den 25. Aprilis 1783 – Vertroestung
H. Joh: Arnold Hirth, dem von Landau gebürtigen Weisgärbers Sohn, welcher die Handlung bei H. Claude Antoine Martin alhier erlernte, den Zu Erlangung des hiesigen burger rechts benötigten ertröstung schein Zu ertheilen erkannt.

(f° 303) Dienstags, den 17. Junii 1783 – Leibzünftiger (dt. 3. lb 10 ß, 15 ß Findl.)
Hierüber gemelten H. Hirth hat man nunmehr auf producirten Kanzlei u. Stallschein vom 3. Maj gegen Erlag 3. lb 10. ß leibzünftig als Handelsmann recipirt, wegen führender Spezerei handlung aber an Ghh. die XV. verwiesen. promisit.

Le marchand épicier Jean Arnaud Hirth cotise à la tribu des Tonneliers
1783, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 24-v) Mittwochs den 10. Decembris 1783 – N. Geldzünft.
Herr Johann Arnold Hirth, der burger und handelsmann alhier producirt Schein von E. E. Zunft Zum Spiegel kraft deßen er daselbst am 17. Junii jüngst als Specerirer angenommen worden, bittet ihne als geldzünftig Zu recipiren.
Erkannt, willfahrt (dt. pro recept. 3 lb 15 ß, protoc. 3 ß, Findl. 7 ß)

Jean Arnaud Hirth et Catherine Hammer font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 71 livres, ceux de la femme à 9 225 livres

1783 (22.9.), Me Hüttel (6 E 41, 858) n° 178
Inventarium über des Wohledel und grosachtbaren Herrn Johann Arnold Hirth, des Handelsmanns und der wohledeln viel Ehr und tugendgezierten fraun Catharinä gebohrner Hammerin, beeder Ehegatten und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1783. – in ihren Montags den 28. Aprilis gegenwärtigen Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht haben, Welche Inventur auf ihr beeder Egatten selbstiges Ansuchen und begehren deswegen vorgenommen worden, weil dieselbe in der Vor mir Not° an erstbesagtem 28. April diesen Jahrs passirten Eheberedung paragrapho tertio ein unverändert Guth stipulirt haben – So geschehen in dernerem beÿsein H. Johann Caspar Hervé, vornehmen handelsmann und E. E. großen Raths alhie alten wohlverdienten beÿsitzers der Ehegattin erbettenen Herrn beÿstands, Straßburg Montags den 22.ten Septembris et seq. A° 1783.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßer Gaß gelegene der Ehefraun eigenthümlich zuständigen hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum a, Zween behausungen. (F.) Nemlich eine behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Höflein, bronnen und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier an der Schlossergaß einseit das Eck ane der Dornsgaß ausmachend anderseit neben den ehemaligen von Haindelischen hauß hinten theils auf S. T. Herrn XV. Elias Brackenhoffer usufructuario nomine und theils auf H. Schubart den Handelsmann stoßend, su freÿ, ledig eigen und auf beeder Ehegatten begehren hier ohnnachtheilig dem Ankauf nach ausgeworden wird per 3700 lb oder 9250. Hierüber ist vorhanden ein teutsch. perg. Kfbf in alh. C.C. Stub gefertiget und mit deroselben aufgedrucktem Insiegel bekräfftiget de dato 29. 8.br. 1763. Ferner i. dergl. Kaufbrief in gemelter C.C. Stub errichtet und mit deroselben aufgeducktem Ins. versehen datirt d. 9. Aprilis 1763. Weiter ein deutsch. perg. Ganth Kaufbrief mit E.E. kleinen Rths anh. Ins. verwahret dedato 7. Aprilis 1761. Weiter sechs verschiedene in allh. C.C. Stub verfertigte perg. Kfbrief m. deroselben anh. Ins. corroborirt sub datis 25. Julÿ 1615, 14. und 28. Maÿ 1686, 9. Junÿ 1707, 1. 7.br. 1711 und 20. Aprilis 1725. So dann eine zwischen J. G. Hn Baron Philipp August von Haindel und der dießer ietzigen Gattin verstorbenen erstern Ehemann weil. H. Simon Soubry dem gew. handelsmanns b. hies. burger wegen dem in contestation gewesten gemeinschafftlichen Gäbel vor H. Humbourg Notario Regio dahier d. 23. Maÿ 1767 passirte Transaction beneben einigen sowohl beÿ E.E. kleinen Rath alhier als beÿ E. hohen Königl. Rath zu Colmar deshalb. ergangenen Sentence arrests und gewechselten Processschriften, alles zusammen in einem fascicul gebunden
Eigenthum ane einer behaußung (F.) Und eine behaußung (…) in der Statt Landau in der grosen Straß (…)
Norma hujus inventariÿ. Des Eheherrn eingebrachtes Vermögen,Sa. Silbern Geschmeids 10, Sa. Guldenen Rings 60, Summa summarum 71 lb
Dießmnach wrd auch der Ehegattin besitzendes und in die Ehe gebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 2080, Sa. Gewerbs waaren 9816, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 106, Sa. Silbern geschirr und Geschmeids 317, Sa. Goldner Ring 111, Sa. baarschafft 958, Sa. Wein v. Faß 64, Sa. brennholtzes 20, Sa. Eigenthums ane häußern 9661, Sa. Acti schulden 5251, Summa summarum 28 489 ln – Schulden 19 263 lb, Nach deren Abzug 9225 lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in der Ehegattin eingebrachte Nahrung zugeltend 2495 lb

Jean Arnaud Hirth vend la maison 42 000 francs à Georges Kayser et à sa femme Marie Anne Kleinpeter

1803 (5 germ. 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2634
Cit. Jean Arnold Hirth Négociant
au Cit. Georges Kayser propriétaire de cette ville et De Marie Anne Kleinpeter
Une Maison consistant en maison de devant & Maison de derrière petite cour appartenances & dépendances faisant le coin de la Rue des serruriers & de celle de l’Epine N° 3, du côté de la rue des Serruriers le C. Zollikoffer du côté de la rue de l’Epine C. Schubart & Livio Négociants – moyennant 42 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 99 du 14 germ. 11

Cultivateur originaire de la Robertsau, Georges Kayser et sa femme Marie Kleinpetern mariés vers 1790, habitent d’abord place de l’ancienne Maison commune (actuelle place Gutenberg) puis la maison qu’ils ont acquise rue des Serruriers
600 MW 20, 1798 (i 178) Place de l’ancienne Maison commune 4
Kaiser, George, 43, Cultivateur – Rubertzau
id. Marie née Kleinpeter, 28, sa femme
Kleinpeter, Salomé, sa belle sœur, 33
id. George, 9, fils, Rubertzau
id. Frédéric, 5, fils, id
id. Alexandre, 4, fils, id
id. Alexandrine, 4 mois, fille

600 MW 68 (i 82) Rue des Serruriers n° 3
Kaiser, George, 48, Cultivateur – Robertsau (auparavant) Pl. de l’ancienne Mais. comm. 4 , Entré en Germinal XI
id. née Kleinpeter, 34, épouse – Strasbourg
id. George, 14, fils
id. Frédéric, 10, fils
id. Alexandre, 7, fils
id. Louise Julie Cornélie Vict. 4, fille
id. Alexandrine, 3, fille

Inventaire après décès d’un locataire, l’officier François Frédéric Escalier

1803 (30 ventose 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2629
Inventaire de la succession de François Frédéric Escalier officier retiré du Cydevant régiment de La Marck infanterie allemande décédé à Strasbourg le 16 courant – à la requête du Cit. Charles Josephe Escalier ancien officier retiré et Cn. Daniel Ferdinand Franck homme de Loy en qualité de Curateur établi par la justice a De Marie Charlotte Escalier veuve du Cit. Michel Thomas Laquiante ancien officier retiré décédé stettmestre de la ville de Haguenau frere et sœur du défunt
dans l’appartement qu’il occupoit en la maison du Cit. Hürth négociant Rue des serruriers n° 3
mobilier 265 fr, dettes actives 9136 fr, passif 10 988 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 73-v du 1 ger 11

Fille des propriétaires, Alexandrine Kayser épouse en 1823 le négociant Joseph Clerc de Belfort
1823 (17.6.), Strasbourg 6 (47), Me Triponé n° 687
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Clerc, majeur négociant à Marseille fils de Humbert Clerc, négociant, et de Marie Anne Carloz demeurant à Belfort
Kayser, propriétaire, et Anne Marie Kleinpeter
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 102-v du 19.6.

Georges Kayser meurt en 1827. La veuve et les enfants habitent au Havre

1827 (25.10.), Strasbourg 6 (50), Me Triponé n° 1532
Inventaire de la succession de Georges Balthasar Kayser, décédé le 7 février 1827 – à la requête de 1. Marie Anne Kleinpeter veuve de Georges Balthasar Kayser, propriétaire au Hâvre, 2. Frédéric Kayser, secrétaire particulier chez M le duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou St Honoré n° 25 majeur, 3. Jean Baptiste Alexandre Kayser, majeur sans profession au Havre, 4. Alexandrine Kayser épouse de M Joseph Clerc, négociant au Havre, 5. Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeur demeurant à chez Mde sa mère au Havre (Seine Inférieure) héritiers pour un quart de leur père

au logement qu’occupait le défunt, dans la maison dépendant de la communauté rue des Serruriers n° 3
Mobilier, dans la chambre jaune, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher de M Kayser, dans le salon, dans la chambre de la fille, dans la cuisine, dans le corridor, au grenier, dans la cave, 1455 francs
dans la maison de campagne, appartenances aux conjoints Kayser sise à la Ruprechtsau n° 156
Titres de propriété, Me Wengler 5 germinal 11 vente par A) Jean Arnold Hirth de Strasbourg maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 3 faisant le coin de ladite rue et de celle de l’Epine
5. propriété d’une maison de maitre, maison de jardinier, grange, écurie, et dépendances en un grand jardin, terres et prés le tout de la contenance de 2 ha 90 ares sis à la Ruprechtsau, Me Wengler le 13 mars 1806, le mandataire de Louis Réné Wurmser maréchal de camp à Carlsruhe a vendu 30 ares de terres à la Ruprechtsau formant une partie de l’enclos ci dessus désigné, par acte reçu Me Lacombe le 8 juin 1791, propriétaire de la maison et dépendances et du jardin de la contenance de 2 ha 6 formant avec les 6 ca ci dessus l’enclos ci dessus désigné
passif 7096 fr

Les héritiers exposent la maison aux enchères sur une mise à prix de 48 00 francs puis la retirent de la vente

1828 (22.9.), Strasbourg 6 (51), Me Triponé n° 1736
Cahier des Charges du 18.7. n° 1734 – Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit mandataire de 1. Marie Anne Kleinpeter veuve de Georges Balthasard Kayser, propriétaire, 2. Jean Baptiste Auguste Alexandre Kayser, 3. Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeure, 4. Alexandrine Kayser épouse de Joseph Clerc, négociant, tous quatre domiciliés au Havre département de la Seine inférieure, 5. Frédéric Kayser, secrétaire particulier de M le duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou St Honoré n° 25
Désignation de la maison et mise à prix. Une maison batie en pierres à trois étages avec cour, écurie, remise et dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 3, d’un côté la maison de M Couleaux, d’autre formant le coin de la rue des Serruriers et de la rue de l’Epine, devant la rue des Serruriers, derrière la maison appartenant à M Friedel – Etablissement de la propriété, appartenait à Jean Baptiste Denis de Regemorte, préteur royal, qui l’a vendue au Sr Simon Soubry, négociant, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 29 octobre 1763, revenue à Jean Arnold Hirth, négociant, lequel Hirth l’a vendue à Georges Kayser et Marie Anne Kleinpeter aujourd’hui veuve par acte reçu Me Laquiante le 5 germinal 11 – mise à prix 48 00 fr – Retrait
Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 77 du 27.9.

Les héritiers louent le troisième étage à Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine

1829 (5.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 158
ssp du 30.1. dernier, bail de 5 années qui commencent au quartier de Pâques 1829
veuve & héritiers Georges Balthasar Kayser, propriétaire
à Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine
tout le troisième étage de la maison rue des Serruriers n° 3, moyennant un loyer annuel de 400 francs

Les héritiers vendent la maison 50 000 francs aux fabricants de papiers peints François Schmitt et Louis Germain Schmitt ainsi qu’à la femme de ce dernier, Anne Marguerite Catherine Senguerlet

1829 (27.3.), Strasbourg 6 (52), Me Triponé n° 1849
Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit mandataire de 1. Marie Madeleine Kleinpeter veuve de Georges Balthasar Kayser propriétaire, 2. Jean Baptiste Auguste Alexandre Kayser, majeur négociant, 3. Mlle Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeure, 4. Mad. Alexandrine Kayser épouse de Joseph Clerc, négociant tous demeurant au Hâver département de la Seine Inférieure, 5. Frédéric Kayser, secrétaire particulier de M. le Duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou Saint Honoré n° 25
à François Schmitt et Louis Germain Schmitt, fabricants de papiers peints et Anne Marguerite Catherine Senguerlet épouse de Louis Germain Schmitt, savoir 3/8 pour François Schmitt, 3/8 pour Louis Germain Schmitt et la communauté entre lui et De son épouse et 2/8 pour Mad Schmitt à titre de remploi
Désignation, une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 8 faisant le coin de cette rue et de celle de l’Epine, attenant du côté de la rue des Serruriers à la maison Couleaux, du côté de la rue de l’Epine à celle de M. Friedel
Etablissement de la propriété, cette maison a appartenu successivement à MM Jean Baptiste Denis de Regemorte, preteur royal, Simon Soubry et Arnold Hirth tous deux négociants, ce dernier l’a vendue à Georges Kayser, propriétaire, et Marie Anne Kleinpeter par acte reçu Me Laquiante le 5 germinal 11 – moyennant 50 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 12-v du 28.3.

Inventaire après décès d’un locataire

1842 (6.6.), Strasbourg 6 (70), Me Striffler n° 1211
Inventaire de la succession de Mr René Alexandre Lethueur de Combremont
Gabrielle Ursule Saurin
rue des Serruriers n° 3
acp 299 (3 Q 30 014) f° 52

Les frères Schmitt acquièrent quelques années plus tard en 1832 la propriété voisine rue de l’Epine (actuel n° 11). La maison figure à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marguerite Catherine Singuerlet en 1846. Lors du partage de 1849, elle revient à Louis Germain Schmitt.

Louise Emma Octavie Schmidt épouse l’agent de change Marie Edouard Schæffer
1848 (7. 8.br), Strasbourg 15 (84), Me Lacombe n° 6280
Contrat de mariage – Ont comparu M. Marie Edouard Schaeffer, Agent de change, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de feu Mr Xavier Dominique Schaeffer, en son vivant juge de paix à Bischwiller, et de Dame Salomé Wolff, son épouse, demeurant à la Wantzenau, agissant et stipulant en son nom personnel comme futur époux
Et Mademoiselle Louise Emma Octavie Schmidt, demeurant et domiciliée à Strasbourg, sans profession, Fille mineure et légitime de Mr Germain Louis Schmidt propriétaire demeurant à Strasbourg et de feue Madame Anne Marguerithe Catherine Seinguerlet, agissant et stipulant pour elle comme future épouse

Louis Germain Schmidt meurt en mai 1853

1853 (6.6.), Me Keller
Inventaire de la succession délaissée par Louis Germain Schmidt, vivant propriétaire et ancien fabricant de papiers peints à Strasbourg où il est décédé le 28 mai dernier, dressé à la requête 1° de Catherine Pauline Emélie Schmidt épouse de Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, juge à Saverne, 2° de Louise Emma Octavie Schmidt épouse de Marie Edouard Schaeffer, agent de change à Strasbourg, 3° de François Schmidt, ancien fabricant de papiers peints à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Marie Pauline Laure Schmidt et de Fanny Octavie Léonie Schmidt, enfants mineurs du défunt
Il dépend de la succession un mobilier estimé 11 566, créances 201 164, quatre obligations du chemin de fer de Strasbourg à Bâle 25 000, quatre actions sur le comptoir d’escompte 2000, quatre obligations de l’emprunt de l’hospice de Stephansfeld 4000, fermages échus 1291, créances sur la De Poirot 2000, rapports de la De Poirot 27 160, rapports de la De Schaeffer 27 220
Une maison à Strasbourg fossé des Tanneurs n° 27 vendue par les héritiers depuis le décès par acte Keller Not. le 20 juin moyennant 8000 francs, cette somme est comprise dans les créances
Une autre maison indivise vendeur les enfant sise à Strasbourg rue des Serruriers et rue de l’Epine
et il appartient au défunt divers immeubles au ban de Wittersheim sans autre indication
Passif 5000 – Keller les 6, 7 8 et 9 juin 1853
acp 420 (3 Q 30 135) f° 29 du 14.6.

Fanny Octavie Léonie Schmidt épouse le courtier de commerce Jacques Victor Schæffer
1856 (29.8.), Me Keller
Contrat de mariage – Jacques Victor Schaeffer, courtier de commerce, fils de Xavier Dominique Schaeffer, vivant juge de paix à Bischwiller, et Salomé Wolff, sa veuve survivante à la Wantzenau
Fanny Octavie Léonie Schmidt, mineure sous la tutelle de François Schmidt son, oncle propriétaire à Strasbourg, fille de Germain Louis Schmidt ancien fabricant de papiers peints et d’Anne Marguerite Catherine Seinguerlet, les deux décédés
stipulation de communauté réduite aux acquets réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part non évaluée dans la succession de son père et dans sa charge de courtier de commerce sur laquelle il déclare encoire devoir la somme de 10 000 francs
Les apports de la future épouse consistent dans le quart de la succession de ses auteurs, constaté par inventaire reçu Keller le 6 juin dernier
acp 422 (3 Q 30 137) f° 45 du 2.9.

Lors de la liquidation, la maison rue des Serruriers revient pour moitié à Louise Emma Octavie Schmidt et pour moitié à Fanny Octavie Léonie Schmidt

1856 (16.6.), Me Keller
Liquidation et partage des successions délaissées par 1) Louis Germain Schmidt vivant fabricant de papiers peints à Strasbourg, 2) Anne Marie Catherine Seinguerlet sa femme, 3) Marie Pauline Laure Schmidt célibataire à Strasbourg
La masse active des successions s’élève en totalité à 158 738
Rapport des enfants ci après nommés 1) de Mde Poirot 57 150, 2° Mad. Edouard Schaeffer 57 210, 3) Mad. Victor Schaeffer 57 200
La présente liquidation dressée à la requête de 1) Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, juge à Saverne comme se portant fort de Catherine Pauline Emélie Schmidt
2) Marie Edouard Schaeffer, agent de change à Strasbourg, comme se portant fort de Louise Emma Octavie Schmidt sa femme
3) Fanny Octavie Léonie Schmidt épouse de Jacques Victor Schaeffer, courtier de marchandises à Strasbourg
Abandonnements (…) Mde Edouard Schaeffer
moitié de la maison rue des serruriers n° 3 estimée 32 000 francs
Mde Victor Schaeffer
moitié de la maison rue des serruriers n° 3 estimée 32 000 francs
acp 451 (3 Q 30 166) f° 43-v du 20.6.

Maison d’angle (1595-1746)

Raoul Würtz vend en 1615 la maison d’angle au suspendeur de cloches Adam Brodbühl (date donnée à l’inventaire de 1640)
Le serrurier et suspendeur de cloches Adam Brodbühl se marie en 1619 avec Marguerite von Mey, veuve du fondeur de bronze Erasme Urion qu’elle a épousé en 1601

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 95)
1619. Adam Brodtbeyl der schloßer und glockhenhenger vnd Margreth Erasmus Jlion des Rothgießer e. witwe. Eingesegnet Zinßtag den 7. 10.bris (i 52)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 91)
1601. (dominica 6 post Trinitatis) Erasmus Urien der Rodeschmit von Heltig und margretha Jeremias von Meÿ diß alle in der Cantzley geschehen den 30. Julÿ (i 48)

Adam Brodbühl hypothèque la maison au profit des enfants de Jérémie von Mey

1623 (ut spâ [xv. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 449 f° 477-v
(Inchoat. in Prot. fol. 306.) Erschienen Adam Brotbühell d. glockenhencker burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hannß Geörg Meÿer des Notarÿ Als vogt hanß Carle vnd hanß Philipß weÿland Jeremiæ von Meÿg des goldschmÿds selig. Söhnen – schuldig seÿe j C xxv lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn d. schloßer gaß, einseit ein Eck Ane d. dorns gaß, And. seit Rudolff Würtz, hind. vff gemelt. Rudolff Würtz stoßend

Les biens d’Adam Brodbühl sont inventoriés en 1640 après sa mort. Ses héritiers sont ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve est de 260 livres, celle des héritiers de 253 livres. L’actif de la communauté s’élève à 568 livres, le passif à 530 livres.

1640 (4.2.), Me Strintz (Daniel, 58 Not 43) n° (764)
Inventarium Vndt beschreibung aller Vnd Jeder haab, Nahrung Unndt güettere, Keine sie haben nahmen oder seÿenn gelegen wie sie wollen dauon außgenohmen noch hindangesetzt, So Weÿlandt der Ehrenhafft Und bescheidene Meister Adam Brodtbeÿhell schloßer vndt glockhenhenger, burger alhie Zue Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaßen, Welches aller Vndt Jedes auf beschehenes erfordern ansuchen und begehren, sein Meister Adam Brodtbeÿhels seligen, ab intestato hinderlaßenen vnd gleich hernach dißem Titulo beneben Ihren erpetenen herrn und beÿständer & Insonderheit benambster Erben durch die tugendsamee frauw Margaretham vom Meÿ, deßelbigen hinderlaßene Wittib mit hülff vnd beÿstandt deß Ehrenhafften Meister Martin Hägele, schloßers burgers Zue Straßburg Ihres geschwornen Vogts – Actum und Angefangen Inn Straßburg dienstag den Vierdten Monatstag Februarÿ In dem Jahr deß herren alß mann Zahlte 1640.
Vndt hatt der Verstorbene Meister Adam Brodtbeÿhell seeliger ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volget. 1. Hannß Brodtbeÿhel, schreinern, Mehr Marx Brodtbeÿhel, glockenhenckhern sein Adam Brodtbeÿhels von beeden bande rechte gebrüder, Von Welchen die fraw Margaretha Von Meÿ die Wittib bericht man In Zwölff Jahren nichts Vernohmen, Insonderheit aber und wie man Vermeint Marx der eine bruder Unn den Niderlanden ich Zum Kriegßweßen gebegen
Ferner Michaels Brodtbeÿhels schuemachers burgers Zue Dachstein seines bruders hinderlaßene Kinder nemblich 3. Magdalenam Christmann Claußen burgers Zue Elsaß Zabern haußfrau, Marien Hanß Jacob schneiders fourier In der vestung Breisach haußfraw
4. Und denn Hannß Beltzen deß Roßtheÿschlers mit Magdalena Brodtbeÿhelin sein Adams Brodtbeÿhels selig von beden banden schwester ehelich erzeugte und nach tod hinterlaßene dochter Anna genandt, Alle vier Inn die Stämm hinderlaßene Erben
Wie dann wegen Magdalenæ Brodtbeÿhelin Christmann Claußman Von Elsaß Zabern haußfrauw dißem geschäfft Insonderheit beÿgewohnt herr Hannß Jacob Kamm burger Zu Straßburg und eines Ersamen Cleinen Raths daselbsten Verordneter Procurator, Und In nahmen der Obeingesamtst fremden Erben sie seÿen wer sie wollen herr Isaac Sellinger Eines Ersamen Cleinen Raths Zu Straßburg beÿsitzer, vnd burger daselsbten

Inn einer hernacher specificirter Inn diße Erbschafft gehöriger vndt Inn der Statt Straßburg Einseith ein Eck ane er dornßgaßen gelegenen behaußung so beede ehegemächt bewohnet befunden worden wie volget.
Ane Haußrath. Auff der obern büenen, Auff der 2. büenen, Im badstüblein, In der Cammer A, In der Cammer C, In der obern Stuben, vor dieser Stuben, In der mitern Stuben, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, In der Magd Cammer, Im vnder haußöhren, In der und.sten Kuchen, In der vnder Stuben, Im gaden, In dem Keller
Ferner in einer behaußung ane dem Thomenloch gelegen befunden worden. Im vndern Stüblein, in d. Obern Cammer
Eÿgenthumb Ane heüßern (E.) Item hauß Vnd hoffstatt mit allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg In der schloßer gaßen, Einseith neben herrn Rudolph Würtzen Eines Ersamen Großen Raths alhie Zue Straßburg beÿsitzern, anderseith Ist ein Eckh ane der dornsgaßen gegen der Zunfftstub Zum Spiegell, hinden auch auff ehrengedachten Herrn Rudolpff Würtzen stoßend, daruon gehndt Jährlichen auff Johannis Baptistæ Zwölff Pfundt Zehen schilling Pfenning gelts herrn Israel dieffenbechern alten dreÿern d. Statt Straßburg Pfenningthurn widerlößig Inn hauptgut mit 250 Pfundt Pfenning, mehr 4 Pfundt 15 schilling Neun Pfenning Jährlich auff Michaelis herrn Foelix Würtzen beÿsitzer, der herren fünffzehn. deß beständigen Regiments alhie Zu Straßburg lößig in Capital mit 95. Pfund 11 schilling 6 pfenning, Sonsten Vber Jetzt gemeldte beede beschwerden freÿ Leedig Vndt eÿgen, Vndt hiehero Wie solche den 10. Februarÿ Anno 1640 durch die geschwornene Werckmeister d. Statt Straßburg æstimirt worden angeschlagen für vnd vmb 510. lb. So dann ist diße behaußung auch noch verhafftet hannß Carle und hannß Philipp von Meÿ frauen Margaretha von Meÿ der hinterbliebenen wittib beeder gebrüedere & Zu gleichen theÿlen, Erstlich für 25. Pfund pfenning So den 26. Martÿ A° 1621. außglich Vnd dann für 100. Pfund pfenning welche den 16. Monatstag Maÿ Anno 1623 vffgenohmen aber schlecht geld vnd zu guttem gelt gerechtet allein Ist 25 Pfund Pfenning, Vnd also zusammen ane guten gelt 50 Pfund pfenning. Vermög eines Pergamentinen brieffs mit der Statt Straßburg Contract Insigell verssigelt deßen datum den 25. Julÿ Anno 1615. wie der Verstorbene Meister Adam Brodtbeÿhel selige erstgedachte behausung von weÿland herrn Rudolff Würtzen Wundarzten burgern Zu Straßburg vmb 750. lb erkaufft außweißend, darbeÿ noch fernerer Vnderschiedlicher Papÿrein bericht wie auch bezahlte quittung. Zubefind. so alles newen mit N 1. notirt
(T.) Item ein Vordere vnd eine Cleine nebens behaußung sampt einem höfflein auch allen andern Ihren gebeüwen begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen Inn der Statt Straßburg ane dem Thoman loch im Jungbronnengäßlein (…)
Ergentzung der Fraun Wittiben unveränderten gutts. Item Vermög Inventarÿ Über weÿland des Ersamen Eraßmi Ulians Rothgießers burgers Zue Straßburg der frawen Wittib haußwürths seeligen Verlaßenschafft durch herrn Johann Georg Meÿern Notarium inn Anno 1612. den 8.en Octobris vffgerichtet hat mann der frauen Wittib Zuergentzen
NB. Es befindet sich aber Inn dem durch den Verstorbenen Meister Adam Brodtbeÿheln Seligen Vndt fraw Margaretham Von Meÿ deßen hinderlaßenen Wittib und also beede ehegebechte zugleich den 22. Montastag Novembris 1626. vor David Ösingern Notario publico burgern Zu Straßburg vnd damahls erpetenen gezeüg angebenen letzten willen nachstehende Passus. Zum Andern, verschafft bemelter Codicillirender Adam Brodtbeÿhel seiner lieben haußfrawen den Ime gebührenden Zweÿten theill ane der in der Schloßergaßen gelegenen behausung, So er vnd ersterwehnte sein liebe haußfraw in Ihrem Ehestand mit einander erkaufft, vnd sie jetzo bewohnen die tag Ihres lebens rechten widembß weiß ohngehindert Mäniglichs haben zu bewohnen Zu nutzen undt Zugenießen daß Eÿgenthumb aber davon seinen rechtsmäßigen Erben Affectirt und verfangen, sein vnd pleiben auch Sie die Wittib und widembß Nießerin schuldig sein sollen sein Codicillirers Mutter Walpurg Euglerin* da fern sie noch In leben sein würdt, nach seinem todt 200 gulden an geld zu lüffern (…) weÿlen mehrgedachte behaußung von Adam Brodtbeÿhelen In seinem ledig. standt erkaufft (…)
Theÿlbare Beßerung ane einem eingezeundten Allmendt platz. Item ein eingezeündter Allmendt platz So an Jetzo Zu einem garten gemacht vor der Statt Straßburg und dero Judenthor (…)
Abzug Inn hieuorgeschriebenen Inventarium gehörig. Vndt würdt Anfänglichen beschrieben der fraw Wittib unverändert gutt. Sa. haußraths 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. guldiner Ring 9, Sa. der Baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 8, Sa. Ergäntzung 120, Summa summarum 260 lb
Volgt nun der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 3, Sa. Eÿgenthums ane heußern 250, Summa summarum 253 lb
Volgt endlichen die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 66, Sa. Weins vnd lehrer Vaß 7, Sa.Wahren gemachter vndt ohngenachter arbeit wie auch werckzeug Zum glockhenhencker vnd schloßer werckgzeug gehörig 203, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. guldiner Ring 1, Sa. eÿgenthumbs ane heüßern 90, Sa. beßerung ane heüßern 104, Sa. beßerung ane einem eingezeunten allmendt platz 25, Sa. schulden 55, Summa summarum 568 lb – Schulden 530, Nach deren Abzug 37 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 550 lb

Les héritiers d’Adam Brodbühl vendent 700 livres la maison au barbier Marc Philippe Hahn

1640 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 570
(Prot. fol. 24. & seq. – Emptio-Venditio) Erschienen Herr Isaac Sellinger der handelßmann, E. E. Kl. Rhats Beÿsitzer und von wohlgedachtem Rhat zu Weÿl. Adam Brotbeÿhelß geweßenen burgers und rothgießers alhie nunmehr sel. Erb. und Verlaßenschafft wegen der frembd. abweßend. Erben, mit nahmen hannß Brotbeÿhelß deß Schreiners, Marx Brotbeÿhelß Glockhenhenckhers beeder deß verstorbenen Adams Gebrüder in der frembden Michael Brotbeÿhel schuhmachers burgers Zu dachstein hinderlaßener Zwoer döchter benantlich. Mariæ hannß Jacob Schneiders Furiers Zu Breÿsach und Magdalenæ Christmann Claußen burgers Zu Elsaß Zabern haußfrawen, Ferner Annæ hannß Beltzen deß Roßtäuschers daßelbst mit Magdalena Brotbeÿhelin ehelich erzeugter dochter, insonderheit verordtnet, So dann herr Valentin Büchler Notarius wohlgedachtes Rhats Beÿsitzer und Zu sein Adam Brotbeÿhelß hinderlaßenen wittib Margarethæ von Meÿ Verlaßenschafft, ingleichem wegen dero Erben so frembd und abwesend seind deputirt, Vnd Herr Johann Jacob Kamm Wohlerwehnts Rhats Advocatus und Procurator, alß in Crafft beÿ mehrehrenberührtem Rhat producirt. Mandato gewalthaber obgedachter Magdalenæ Brotbeÿhelin auch einer Adam Brotbeÿhelß sel. Erbin Ehevogts Christmann Claußen burgers Zu Elsaßzabern
haben in gegensein Marx Philipß Haanen burgers und barbierers alhie (verkaufft)
hauß hoffstatt mit all. & alhie in schloßergaß. geleg. ist ein seit ein Eckh, anderseit neben und hinden vff H Rudolph Würtzen E. E. großen Rhats Beÿsitzern stoßend davon gehnd iährlich vff Joh. Bapt: 12. lib 10. ß ablößig mit 250. lib Hern Israel Dieffenbechern XXI.ern, mehr 4. lib. 15 ß 9 d vff Michaelis H Fœlix Würtzen XV.ern in hauptgut 95. lib 16 ß 8 d nachtrag, So dann ist diße behaußung noch verhafftet umb 50 lib rediucirt hauptgut hanß Carl und hannß Philippß Gebrüdern von Meÿ – darinn auch vff ohngefähr 200. ohm läre faß im Keller annoch ligend begriffen, zugang. umb 700 Pfund, darinn auch die beschwärd abgezogen
[in margine :] Erschienen H Isaac Selling. dreÿ. der Statt Stall alß an statt vnd von weg. marja hanß Jacob Schneiders deß furiers vnd Annæ hanß Beltz. dochter, mehr hannß Martin Sarburg. der Schneid. alhie, alß, wie Er sagte an stat weÿl. margretæ von Meÿ der Brotbeÿhelisch. wittib frembd. Erben, mit gewißer Condition instituirter Erb, So dann Christmann Clauß von Elsaß Zabern alß Ehevogt Magdalenæ Brotbeÿhelin, hab. in gegensein deß Käuffers (…) Act. en 18. Januarÿ Anno 1643.

Originaire de Trarbach sur la Moselle, Marc Philippe Hahn épouse en 1636 Marie Spiegel, fille de barbier.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 191)
1636. Eâdem [Domin. IX. Trinit. d. 14. Aug.] Philipp Marx Haan Von Trorbach Barbirer hannß Peter Haanen Rathsverwandten daselbst Ehelicher Sohn, Jungfrau Anna Maria, hannß Philipp Spiegels burgers vndt Barbirers alhie eheliche tochter. Eingesegnet dinstag d. 23. Aug. St. Thoman (i 197)

Il devient bourgeois quelques jours plus tard. L’inscription est au nom de Marc Philippe Zahn, natif de Lorbach
1636, 4° Livre de bourgeoisie p. 158
Marx Philipp Zahn Von Lorbach der Barbierer Empfangt d. Burgerrecht von seiner Haußfrauwen Anna Maria hanß Philipps Spiegels deß Barbierers alhier Erziehlte dochter ist Beÿ denen Lucernen. Jur. den 1. 7.bris 1636 [Marx Philipp Hahn Von Trorbach]

Marc Philippe Hahn se remarie en 1673 avec Anne Valérie Hammerer, veuve du brodeur en soie Jean Georges Rosa qu’elle avait épousé en 1645
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 35)
1673. Dom. Invocavit et Reminisc. d. 16. v. 23. febr. H. Marx Philip Hann Burger barbirer b. E. E. Kleinen Raths Beÿsitzer, fr. Anna Valeria weÿl. H. Johann Geörg Rosa, geweßenen Seÿd. stückers vndt E. E. Kleinen Raths geweß. alt. beÿsitzers hind.lassene wittib. Eingesegnet Zu St Thomæ den 27. febr. (i 19)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 308-v)
1645 Domin: XIX. Trinit: 12. Octob. Johann Georg Rosa Seÿdenstcker Vndt burg. alhier, Jungfr. Anna Valeria, H. Israël Hemmerlinß Goldarbeiters vndt burgers alhier nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag 21. Octob: St. Thoman (i 315)

Marc Philippe Hahn vend la maison et une cabane en face au barbier Jean Thiébaut Küstner et à sa femme Marie. En marge, quittance accordée à Georges Lind en 1699.

1676 (24. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 589-v
Herr Marx Philipps Hahn der Barbierer und E.E. Kleinen Rhats alter beÿsitzer, mit beÿstand H. Eliæ Winckhlers Notarÿ
in gegensein herrn Johann Theobald Küstners deß barbierers und wohlgedachten Rhats ietzigen beÿsitzers und Mariæ seiner ehelichen haußfrauen, mit assistentz herrn Eucharÿ Friderich Schüblers und Samuel Schüblers beede Sattler ihres resp. eheleiblichen Vatters und bruders laß deroselben hierzu erbettener nechtse Verwanther
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schloßer gaß, einseit ist ein Eckh: anderseit neben weÿl. herren Johann Daniel Würtzen geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen
Item einen Vierten theil so abgesondert ahn Einer Holtzhütten alhier in dem Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, einseit stost selbige uff Philipp Jacob Christen den Mahler, anderseit uffs Allmend hinden unterpfand, die Cancelleÿ, und gehend Von diesem ietzt Verkaufften Vierten theil der Holtzhütt 15 ß bodenzinß Gemeiner statt – umb 3200 R
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Linden des Barbierers und wundartzts als ietzigen Besitzers deß hierin beschriebenen in der Schloßergaß gelegenen Haußes (quittung) Act. d. 25. feb. 1699.

Jean Thiébaut Küstner épouse en 1646 Anne Dorothée Weyher, veuve du notaire Paul Seelig, puis en 1675 Marie Schübler, veuve du blanchisseur Jean Louis Griesbach avec lequel elle s’était mariée en 1662
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 501)

1646. Domin: 20. Trinitatis. Johann Theobald Kistner, der Barbierer, H. Johann Christoff Küstner, geweßenen Burgers allhier ehelicher Sohn, vnd Anna Dorothea H. Paul Seeligs, geweßenen Vogteÿgericht schreibers Vndt Notarÿ, nachgelaßene Wittib. Im Münster, dienst. 20. Octob. (i 255)

Mariage, cathédrale (luth. p. 468)
1643 Domin. 8. Trinitatis. Herr Paulus Seelig, Notarius Vndt Vogteÿgerichts Schreibers allhie, Vndt Jungfr. Anna Dorothea H. Johann Conrad Weÿher deß geweßenen Handelßmanns vnd burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster. Dienst. 1. Augusti (i 239)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 6-v n° 27)
1675. Dom V. post Trin. Zum 2 mal Hr Johann Theobald Küstner Barbierer und Burger alhie, fr. Maria Weiland hr. Johann Ludwig Grießbach gewesenen bleichers u. burgers alhier nachlelaß. witt. Dienstags den 15. Julÿ Münster (i 8)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 128-v n° 22)
1662. Eod. [Dom. 25 et 26. Post Trin.] d. 25. 9.bris. Johannes ludovicus Grießbach der bleicher beÿ Arbogast Hn Joh: Ludwig Grießbachs bleichers v. welchers auf dem bruckhoff ehl. Sohn, v. J. Maria Eucharÿ Friderich Schüblers d. Sattlers ehl. tochter (i 130)

Jean Thiébaut Küstner hypothèque sa maison et une blanchisserie au profit du docteur en médecine Adam Calisius

1677 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 509-v
Herr Johann Theobald Küstner der barbierer und E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer und fraw Maria sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Herrn Eucharÿ Friderich Scheublers, und schuemacher Scheublers beÿder Sattler ihres resp. eheleiblichen Vatters und Bruders
in gegensein deß Edel- hochgelehrten herrn Adam Calisÿ Med. Doct. et Practici – schuldig seÿen 2000 Gulden
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten recht. und Gerechtigkeiten alhier ahne der Scholßer gaßen, einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würtzen geweßenen Füffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff dieselbe stoßend gelegen,
ferners solle in specie Unterpfand, sein, die Vor dem Weißenthurn im Bruckhoff gelegene blaich sambt der darauff stehenden Mahl und Walckh: mühl, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte Herr Philipp Jacob Vinther beÿder rechten, wie auch Medicinæ doctor und Practicus, alß ietziger Ehevogt frawen Magdalenæ deß hieringemelten herrn Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, hat in gegensein herrn Georg Lunden deß Barbierers, alß welcher hierinn gedachte behaußung erkauft und die Calisische 2000 fl. Zu bezahlen übernohmen (quittung und obligation), Act. d. 16. Xbr. 1679

Jean Thiébaut Küstner et sa femme Marie vendent la maison et la cabane en face au barbier Georges Lund

1679 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 700
herr Johann Theobald Küstner E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer und fraw Maria sein eheliche Haußfraw und beÿde Eheleuthe mit beÿstand herren Christoph Schüblern Notarÿ und E.E. großen Rhats alten beÿsitzers
in gegensein H. Georg Lunden deß barbierers mit assistentz herrn Johann Henrich Schatzen wie auch Philipp Jacob Christen deß Mahlers
Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schloßergaß einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würten gewesenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 2000 fl. weÿl. Herrn Adam Calisÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener wittib Verhafftet,
Item ein Vierdten theil so abgesondert ahne einer Holtz hüthen alhier in dem Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, einseit stost selbige uff obged. Christen, anderseit uffs allmend, hinden uff die Cancelleÿ und gehend Von diesem ietzt Verkaufften Vierdten theil der Holtzhüth 1 fl. 5. ß bodenzinß gemeiner Statt – umb 1300. fl.

Originaire de Nykøbing sur l’île de Falster au Danemark, Georges Lund épouse en 1679 Marie Madeleine Wetzel, fille du diacre de la cathédrale. Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne après avoir fait dresser un état de sa fortune
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 72-v, n° 55)
[page translucide, endommagée] 1679. Dom [-] Zum 2. mal [-], Jfr. Maria Magdalena [-] Donnerstag [-] 8.bris (i 74)

Etat de fortune
1679 (2. 9.br), Me Winckler (Elie, 61 Not 1)
[Verzeichnus über alles was] Georg Lundten barb[ierer] von New Köpping und, der ([biffé] könig)[-] denne[marck] gelegen eigenthümlich zuständig – Actum Straßburg Dienstags den 2. Septembris Anno 1679.
Summa 234 lb

1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 463
H. Georg Lunt der barbierer vnd wundartzt von Nicoppingen auff der Insul Falster gelegen, empfangt das burger recht von seiner haußfr. Maria Magdalena Wetzlerin p. 8. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist ledig. standt gewesen vnd würdt Zur lucern dienen. Jur. 13. 9.br.

L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 609 livres
1679 (26.2.), Me Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) n° 555
Inventarium undt beschreibung d. Jenigen Haab vnd Nahrung, so der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Magdalenæ Lundin, gebohrner Wetzelin eÿgenthümblich zuständig vndt dieselbe dem Ehrenvesten und Kunsterfahrenen Herrn Georgen Lunden, barbierern vndt Wundartzten auch burgern alhier in Straßburg, Krafft Ihr beeder auffgerichteter heuraths-Verschreibung, in den Ehestandt für Unverändert Zugebracht – Actum Straßburg in fernerem beÿsein des wohl Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten herrn Magistri Johannis Georgÿ Wetzels Diaconi Senioris in alhiesigen Münster alß Ihr der frawen eheleiblichen Vatters, Donnerstags den 26. Februarÿ A° 1680.
Haußrath 156, Silber geschirr und Geschmeidt 36, Guldine Ring 37, Baarschafft (384, davon gehet ab 5, restirt) 379, Summa summarum 609 lb

Georges Lund hypothèque la maison au profit de Marguerite Heydel veuve Mülb

1680 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 48-v
Herr Georg Lund der Barbierer und Wundartzt
in gegensein deß Edel- Vest- fürsichtig- hochweißen und hochgelehrten herrn Dominici Dietrichs dießer Statt Alten Ammeÿsters und dreÿ Zehners alß Curatoris der Edlen, viel Ehr und tugendsamen frawen Margarethä Mülbin gebohrner Heÿdlin wittibin – schuldig seÿe 1000 fl, damit Fraw Magdalenam Vintherin, Herrn Philipp Jacob Vinthers U.I. wie auch Med. Doct. et Practici eheliche haußfrau umb die Ihro, annoch uff nachgemelter behaußung restirende 1000 fl. Völlig bezahlen Können
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit. allhie in der Schloßer Gaßen einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würtzen geweßenen Fünff Zehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen
ferners ein Vierdter theil so abgesondert, ahne einer Holtz hütten alhier im Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel hinüber, einseit neben Philipp Jacob Christen dem Mahler, anderseit uffs allmend, hinden uff die Cancelleÿ stoßend gelegen, von welchem ietzt gedachten Vierdten theil der Holtzhüt gibt mann iährlich 15. ß Zinnß der Statt Pfenningthurn

Marie Madeleine Wetzel, meurt en août 1693
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719, f° 47)
1693 Heute Donnerstag d. 20. Aug. abendts Zwischen. 2. und 3 uhr starb fr. Maria Magdalena Lundin gebohrne Wetzlerin, H Georg Linden des Barbierers Wundt Artzten Vnd Burgers allhier ehl. haußfr, wurde folgend. Sonntag d. 23. ejusd. (…) auff der begräbnus St Helebnæ Zue erd. bestattet [unterzeichnet] Jörgen Lundt alß Ehe folgt, Johann Georg Wetzel, alß Bruder (i 49)

Georges Lund se remarie avec Marie Madeleine Langrœther, fille d’un marchand de toiles
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43 n° 268)
1694 Dom IV post Epiphan. seÿen zum 2. außgeruffen worden. Hn Georg Lund Chÿrugus und burger allhier, Jfr Maria Magdalena weil. hn Georg Langröthers geweßenen Weißleinwadhändlers und burgers nachgel. ehl. T. Seÿnd copulirt worden Mittw. den. 10. febr. [unterzeichnet] Jörgen Lundt alß hochzeiter, Maria Magdalena Langeretterin als hochzeiterin, Dionÿsius Schöpff alß Vogt d. Jungfr. Hochzeiterin (i 43)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Lund à se remarier avant la fin de son deuil
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Georg Lund pct° dispensationis temporis luctus. 53.
(p. 53) Sambstags den 26. Martÿ 1695. G. ersch. H. Georg Lund, burger und barbierer bescheint mit beÿgehendem documento mortis daß biß daß er sich wieder verheurathen wird, mehr nicht alß 13 tag zu dem tempore luctus fehlen wird, b. deßwegen umb gdige dispensation und daß er sich mit dem ersten hochzeithen proclamiren laßen dörffte gdig Zuerlauben.
Erk. gratis Willfahrt
H. XV. Reichshoffer, H. Reinthaler

Georges Lund épouse en troisième noces Marie Salomé Mappus, fille de marchand
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47 n° 280)
Heüt den 13. Aprilis 1695. seindt von mir (…) nach ordentlich geschehener außruffung Eingesegnet und H. Georg Lundt der burger barbierer und Wundtartzt allhier und Jgfr. Maria Salome H. Johannes Mappi E. E. Großen Raths alt. beÿsitzer und handelsmanns allhier Eheliche, Tochter [unterzeichnet] Jörg Lundt als H., Maria Salome Mappusin alß hocht Zeiterin

Georges Lund meurt en 1708 en délaissant deux enfants issus de sa première femme. L’inventaire est dressé dans sa maison quai Saint-Nicolas. La masse propre à la veuve s’élève à 5 131 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 2 345 livres, le passif à 3 891 livres.
1708 (28.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehren vest und Kunsterfahren Herr Georg Lundt, geweßener barbierer vnd Wundartzt auch burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Freÿtags den 25. Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvesten vnd Vorachtbaren auch Kunstberühmten herrn Georg Friderich Lundten, ebenmäßig Barbierers vnd Wundartzts auch burgers allhier für sich selbsten, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome Lundin, mit beÿstand des wohl Ehren Vesten, Großachtbahr vndt Hochgelehrten Herrn M. Johann Friderich Heüppels hochmeritirten Præceptoris Superioris Gymnasÿ und burgers alhier ihres geschwornen Herrn Vogts, beede des abgeleibten herrn seel. mit auch weÿl. Frauen Maria Magdalena Lundin gebohrner Wetzelin seiner erstern haußfrauen seel. ehelich erzeugten sohns und dochter Vnd ab intestato Verlaßener Erben inventirt durch die Ehren und Tugendsame Fraw Mariam Salome Mappusin die hinterlaßene Wittib mit assistentz des Wohl Ehren Vesten vnd vorachtbahr herrn Johann Philipp Reichshoffers vornehmen handelßmanns und burgers allhier ihres geschwornen Vogts – Actum Straßburg Donnerstags den 28. Junÿ 1708.
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Staden gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
Hültzenwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inm Soldaten Gemach, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Kuchen, In der Untern Stuben, Im Undern Cämmerlein, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Item Hauß, Höfflein, hoffstatt und Gemeinschafft eines bronnens am Staden beÿ dem Neßelbach (…)
Schulden auß dem Erben Zubezahlend. Erstlich soll mann herrn Georg Friderich Linden, barbierer, vnd burgern alhier als des verstorbenen Herrn seel. in erster Ehe mit weÿl. Frauen Maria Magdalena gebohrner Wetzelin sel. erzeugtem hinterlaßenem Sohn Vor Mütterlich Guth krafft des auß deroselben Verlaßenschaffts Inventario von Weÿl. Herrn Elia Wincklern Notario (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög des über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in dießen Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch herrn Eliam Winckern Notarii seel. in Anno 1695. gefertigten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 67, Sa. guldenen Ring 60, Sa. baarschafft 46, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1731, Sa. Schuld 100, Sa. Erg. 3037, Summa summarum 5131 lb
Der Erben unverändert und daß theilbahr Guth, Sa. haußraths 210, Sa. Werckzeug, Instrumenten vnd anderes Zur Wundarztneÿ undt barbier Kunst gehörig 15, Sa. Wein vnd vaß 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 67, Sa. Guldener Ring 59, Sa. der baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1574, Sa. Gülth von liegenden güthern 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 290, Sa. Schulden 93, Summa summarum 2345 lb – Schulden 3891 lb. Übertreffen also die Schulden das theilbare Guth umb 1546 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4339 lb
Wÿdemb So der abgeleibte Herr seel. von Weÿl. frauen Maria Magdalena gebohrner Wetzelin seiner ersten haußfrauen seel ad dies vitæ Zugenießen gehabt

Georges Lund et Marie Salomé Mappus vendent la maison et la cabane en face à leur fils et beau-fils respectif Georges Frédéric Lund

1707 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 427-v
(825) Georg Lund Chirurgus u. Maria Salome geb. Mappußin
in gegensein Georg Friedrich Lunden Chirurgi, daß er vatter ihm Sohn verkaufft
hauß hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen & allhier in der Schlosser gass, einseit ist ein eck, anderseit neben H Joh: Reinhart Langen Not: pub: hinten auff eundem stoßend
Item ein 4.te theil so abgesondert ahn einer holtzhütt allhier in dem Spiegelgäßelin gegen der Zunft stueb zuem Spiegel, einseit neben Philipp Jacob meel wachsbossirern n° dem allmend hinten auf die Cantzleÿ stoßend u. gehen von dießem 4.t theil jährlich 15 ß bodenzinß G. St. – um 1650 pfund

Georges Frédéric Lund épouse en 1707 Anne Marguerite Kirschner, fille de teinturier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 3)
1707. d. 30. Martÿ haben sich christlich copuliren Vnd ehelich einsegnen laßen herr Georg Friderich Linden lediger Chirurgius vnd Barbierer Herr Georg Londen Chirurgi Barbierers vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Anna Margaretha Weiland herrn Johann Jacob Kirschners Schwartz und Schönfärbers nachgelaßene Eheliche Tochter, [unterzeichnet] Georg Friderich Lundt alß hochzeiter, Anna Margaretha Kitschnerin alß hochzeiterin (i 5, procl. Saint-Thomas,f° 109 n° 622)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, resté incomplet. Y figurent la maison propre au mari et la part de maison au Faubourg national propre à l’épouse

1707 (s.d.) Me Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 697
[sans intitulé – Georg Friderich Lund]
In einer allhier zu Straßburg ane der Schloßer gaß gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (M). It. hauß, hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Schloßergaß einseith ist ein Eckh, anderseit neben herrn Johann Reinhard Langen Notario Publico, hinten auch auff ermelten H. Lang. stoßend gelegen,
Item Einen vierten theil so abgesondert ane einer holtzhütt allhier in dem Spiegelgäßel gegen der Zunfftstuben Zum Spiegel (…)
Darüber besagt i. perg. Kbr. in allhießiger C. C. stuben gefertiget sub dato d. 9. Junÿ A° 1707. mit N° 1. notirt
(F.) It. Ein dritter theil vor ohnvertheilt ane einer farb behaußung, hoffstatt, höfflein, bronnen und Stallung, Mang vnd eingemaurt. farb Kößeln, samt all übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörthen, Rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg in der obern straßen in der Vorstatt Under Wagnern beÿm Zollthor I. s. neben Johann Großen dem Weißbecken 2. s. neben Mstr Christoph Saumen dem Seÿler et Cons., hinden auff den sogenanten Maurs Münsterhoff stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Johannis Baptistæ dem Stifft St. Marx allhier 5. lb. d. Ewigen Erblehnungs Zinnß, sonst freÿ leedig vnd eigen, vnd verbleibt solche behaußung allhier auch beliebter maßen ohne anschlag. Vber dieße behaußung besagt ein perg. Kauff verschreibung mit der St. St. anhangendem C: C: Insiegel verwahrt datirt den 5. Junÿ Anno 1679. mit altem N° 1 notirt. sambt noch Verschiedenen darbeÿ Schrifftlichem bericht.
(F.) It. ein dritter theil vor ohngetheilt ane einer behausung ane der Obern straß (…)

Georges Frédéric Lund et Anne Marguerite Kirschner font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif dans une maison de location ruelle du Bateau, propriété de Jean Henri Vigera
1712 (1.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1004
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so der Ehrengeachte und Kunsterfahrene Herr Georg Friderich Lund barbierer vnd die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Anna Margaretha, gebohrne Kürßnerin, beede Eheleuthe Und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit würcklichen ahne Nahrung Activé besitzen vnd hiengegen wieder Pasivé Zu bezahlen schuldig seind, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehefrauen, und Zwar mit assistentz deß Ehrenvesten vnd Wohlvorgeacht, H. Joh: Heinrich Vigera derselben geschwornen Curatoris Vornehmen handelsmann Und Burgers allhier – So beschehen alhier in der Königl. St. Str. jn fernerem beÿsein des Ehrenvesten vnd Vorachtbahren H. Joh: Friderich Lobsteins auch vornehmen handelßmann vnd burgers allhier Montag den 1. Februarÿ Anno 1712.
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ahne dem Schiff Gäßel gelegenen H Johann Heinrich Vigera d. Ehefr. H. Vogt eÿgenthümblich zuständig. behaußung sich volgend. maßen befunden
(f° 8) Item i. dritter theil vor ohnvertheilt ane einer farb behaußung, hoffstatt, höfflein, bronnen und Stallung, Mang und eingemaurten farb Kößeln, samt all übrigen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörthen, Rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. Str. in d. obern Straßen in der Vorstatt Under Wagnern beÿm Zollthor I. seith neben Johann Großen dem Weißbecken anderseit neben Mstr Christoph Saumen dem Seÿler et Cons., hinden auff den sogenanten Maurs Münsterhoff stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt. dem Stifft St. Marx allhier 5. lb. d. Ewigen Erb Lehnungs Zinnß, sonst freÿ leedig vnd eigen, vnd ist solche behaußung in der EhefrauenVatters seel. Verlaßenschaffts Invent. æstimirt worden pro 1550. ln, davon abgezeogen obige beschwehreden so à 5. p. Cento ohnvergreifflich gerechnet thur 200. lb so verbleibt annoch im rest 1350. lb, Zu dißorts rato 450. Über dieße behaußung besagt ein perg. Kauff verschreibung mit der St. St. anhangendem C: C: Insiegel verwahrt datirt den 5. Junÿ A° 1679. mit altem N° 1 notirt. sambt noch Verschiedenen darbeÿ Schrifftlichem bericht.
Ergäntzung, Innhalt Inventarÿ Concepts über beeder Ehe Persohnen einander in den Ehestand zugebrachten Nahrungen in A° 1707 durch mich Notarium Vergriffen
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ der Fr. Nahrung batreffend, Sa. haußraths 155, Sa. Leerer Vaß 3, Sa. Silbers 19, Sa. Gold 51, Sa. Eÿgenthumb ane i Behaußung 450, Sa. Activ Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1803, Summa summarum 2583 lb
deß Herrn und zugleich Theilbar Nahrung blangend, Sa. haußraths 74, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Activ Schulden 1299, Summa summarum 1382 lb – Schulden 2148 lb, Compensando 765 lb

Marguerite Kürschner se remarie en 1726 avec Jean Hamel, assesseur à la chambre de police
1726 (30. 8.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 156
Eheberedung – zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahrem Herrn Johann Hamel E: Löbl. Policeÿ gerichts wohlmeritirten jetzmahlig. beÿsitzer undt Vornehmen burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: Und tugendreichen Frauen Margaretha Lundin, gebohrne Kürschnerin, weÿlandt des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Georg Friderich Lunden Wundartztes auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßener Frau Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch den 30. Tag des Monats Octobris im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1726.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Frédéric Lund à vendre sa maison 3 500 florins au barbier célibataire Christophe Stricker originaire de Berlin. La maison comprend une échoppe de barbier, deux vestibules, plusieurs chambres, deux celliers et une belle cave voûtée.

1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Georg Friderich Lund pt° verkauffs seines hauses vnd barbierstuben. 105. relation der Hh. Deputirten. 111.
(p. 105.) Montags den 17. Augusti 1711. G. ersch. Georg Friderich Lund der burger vnd barbierer allhier, der ist willens seine in der Schloßer gaß gelegene barbierstub ahne Christoph Stricker dem ledigen barbierer von Berlin, der sich in allhießiges burger recht begeben würdt, vmb 3500 fl. zuverkauffen, bittet Obrigkeitliche permission.
Erk. Hrr XXI. Nauendorff vnd herr Rathherr Städel der Specirer abgeordnet
(p. 111.) Montags den 31. Augusti. Herr XXI. Nauendorff vnd herr Rathherr Städel referiren, daß Sie der ihren am 17.ten hujus auffgetragenen commission zufolge nicht ermangelt haben den augenschein in der Schloßergaßen gelegenen behaußung, welche Georg Friderich Lund der burger und Barbierer allhier ahne Christoph Stricker den ledigen barbierer von Berlin, welcher sich auff in das allhießige burger recht Zu begeben willens, umb 3500 fl. verkauffen vorhabens ist, vnd deßweg. vmb Obrigkeitliche permission gebetten den augenschein einzunehmen, vnd dabeÿ befunden hetten, daß darein vnden Ein guthe barbier stub Zweÿ haußöhren vnd oben auff verschiedene Kammern wie auch Zwo fruchtschütten vnd Ein guther gewölbter Keller were der Käuffer gesinnet 1000 fl. gleich Zu bezahlen vnd den restirenden Kauffschilling auß der behausung steh. zu laßen dabeÿ sich erkläret den allhiesigen ordnungen in allen stückn Zu submittiren. Erk. würd Zwar mit gebettenem Obrigkeilich Consens willfahrt, es soll aber die verschreibung dießes verkauffs ordnungs mäßig mit den gewohnlichen clausulen in der Contractstuben in beÿsein der herrn deputirten geschehen.

Georges Frédéric Lund et Marguerite Kürschner vendent la maison 1 750 livres au barbier Christophe Stricker

1711 (1.9. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 485
(1750) Georg Friedrich Lundt Chirurgus und Marg: geb. Kürßnerin beÿständlich H. Joh. Friedrich Lobsteins handelsmanns
in gegensein Christoph Strickers Chirurgi
hauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Schlosergass, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Reinhardt Lang Not: publ: hinten auf eundem
Item ½ theil so abgetheilt ahn einer holtzhütt allhier im Spiegelgässlein gegen der zunftstub zuem Spiegel einseit neben Merlischen E E anderseit neben dem allmend hinten auf die Cantzleÿ, darvon gehen jährlichen 1 lb 10 ß bod. zinß G. Statt
In dießen Kauff ist begriffen die barbierstueb zuer profession gehörig u. alles was darinnen enthalten ist – um 1750 pfund

Les Quinze autorisent le compagnon barbier Christophe Stricker à présenter son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve, eu égard qu’il vient d’acquérir une échoppe de barbier
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Christoph Stricker Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 237-v) Sambstags den 12 Sept. 1711. G. noê Christoph Strickers des Ledigen Barbier gesellen von Berlin Cit. E. E. Meisterschafft der Barbierer Ober meister H. Julium Christoph Keßler, Prpalis hat sich wegen admissionis Zum Meisterstück gebührend angemeldet, Citati aber haben Ihne wegen nicht völlig außgehaltener 2. jahr, an Mghherren gewießen, Bittet unterth. Ihne dazu gn. zu admittiren, angesehen Er würcklich Hn Linden Barbierstub an sich erhandelt habe.
S. Citatus prod. bericht daß Implorant allererst in ein vierteljahr alhier seÿen setzt dahero die dispensation Zu Mghh. undt bittet anbeÿ, der Laden in bestem Zu gedencken. Erk. wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 3. lb dispensanddo willfahrt.

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Bresler

1712 (ut ante [19. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 39
Christoph Stricker Chirurgus
in gegensein H. Joh: Breßlers apotheckers – schuldig seÿe 300 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier ahn der Schlossergaß, einseit und anderseit neben H. Not. Langen hinten auf eumdem

Christophe Stricker loue une partie de sa maison au menuisier Balthasar Mützel

1712 (2. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 704
H. Christoph Stricker Chyrurgus
in gegensein Balthasar Mietzells des Schreiners [unterzeichnet] Mützell
In sein Strickers allhier theils in der schloßer theils in der dornen gaß liegenden barbirer behaußung nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemlcih die über der barbierstueb befindliche Stueb und Stueb Cammer darbeÿ sambt dem gebrauch des ahne ged. Cammer stehend. und festgemachten Kastens, Ferner dreÿ Steegen hoch droben ein platz so d. verleiher zu unterschlagen laßen verspricht des Entlehners gesind hinein zu legen, So dann ein platz oben über ged. Platz auffs höchst beÿ dreÿ fuder holtz zu legen Und Endlichen plätzlein im Keller so auch von dem verleiher soll unterschlagen werden ongefähr auffs höchste 30 ohmen wein zu legen, alles auff 4 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit de Chrétien Mercklin, pasteur à Wittenweier en Bade

1713 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 250-v
Christoph Stricker barbierer
in gegensein H. Johann Friedrich Ölingers Not: publ: nahmens H. Christmann Mercklin Pfarrers in Wittenweÿher – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: in der Schlosser gass einseit ist ein eck anderseit und hinten H. Not. Langen

Christophe Stricker épouse en 1713 Anne Marguerite Willschnack, fille de cordonnier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 247, n° 1074)
1713. Mitwoch den 8.ten ejusdem [Martÿ] Seind nach 2.mäl. Proclamation ehelich copulirt worden H Christoph Stricker der ledige Chirurgus allhier, H Christoph Stricker königl. Preüßischen Müntzmeisters Zu Berlin ehl. Sohn und fr. Anna Margaretha weÿl. Christoph Willschnack gewesenen b. und Schuhm. ehel. Tochter [unterzeichnet] Christoff Stricker als hochzeiter, Anna Margaretha Willschnackin als hochzeiterin, Daniel Roht Nots. als der Jungfr. hochzeiterin Curator (i 246)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports parmi lesquels figure le maison. L’épouse est assistée de son beau père Henri Seder, messager du Magistrat, et de sa mère Anne Catherine Œlinger. Les apports du mari s’élèvent à 199 livres, ceux de la femme à 427 livres

1714 (15.8.), Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 2) n° 37
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab Undt Nahrung, so der Ehrenveste Vnd Vorachtbahre herr Christoph Stricker Chirurgus undt die Tugendsame Fraw Anna Margaretha gebohrne Wilschnackin beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht undt vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten haben – so beschehen in fernerem gegensein herrn Heinrich Seders des Raths botten Vndt Fr. Anna Catharina gebohrner Ölingerin der Ehefr. respectivé und rechte Eltern, Straßburg den 15. Augusti A° 1713..

In einer in der Statt Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen dem Ehemann Eÿgenthümblich zuständig. behaußung sich volgeder maßen befunden
Eÿgenthumb ahne Einer behausung (M.) Item ein hauß, hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen weiten Zugehördten Rechten undt Gerechtigkeiten alhier in der Schloßergaß einseit ist ein Eck a. s. und hinden herrn Johann Rheinhardt Langen Notm. publ. stoßend u eigen, It. ein halben theil so abgesondert ane einer holtzhütt allhier im Spiegel gäßel geg. der Zunfft stub Zum spiegel 1. s. neben den meelisch. Erben a. s. neben d. Allmendt und hind. vff die Cantzleÿ davon gehen Jährlich 1. lb 10. ß d bodenzinß gemeiner Statt sonst ledig undt Eÿgen Vnd ist solche behaußung hiehero jedoch allerseits ohne præjuditz æstimirt worden pro 1750. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff auß allhießiger C. C. Stuben gefertiget undt dero anhangend. Insiegel verwahrt datirt d. 1. Septembris 1711.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Ehemanns Nahrung btrf. haußrath 100, Instrumenta Zur barbierkunst gehörig 41, Silbergeschirr 16, Guldener Ring 4, Eÿgenthumb ane einer behaußung 1750, Summa summarum 1913 lb – Schulden 1750, Compensando 163 lb, Dazu gelegt die Ihme an denen haussteuren gebührige helffte ausmacht 36, des Ehemanns Nahrung 199 lb
Der Frawen Nahrung betreffend, haußrath 166, Silbergeschirr 32, Guldiner Ring 23, baarschafft 169, Summa summarum 391 lb, darzu gelegt die Ihro gebührige helfte ane denen haussteuren so ist 36 lb, der Frauen Nahrung 427 lb

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit du messager Henri Seyler

1723 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 225
H. Christoph Strÿcker Chirurgus
in gegensein H. Heinrich Seÿler des Rathsbotten – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, Eine Barbier: Behausung v: hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßer: gaß, einseit ist ein eck ahne der dornengaß anderseit und hinten auff H. Johann Reinhard Langen Not. Publ.

Christophe Stricker loue une partie de la maison au maître de langues Bernard Ory

1733 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 171
H. Christoph Strÿcker Chirurgus [unterzeichnet] Stricker
in gegensein H. Bernard Ory des beÿ hiesiger Universitæt immatriculirten Sprachmeisters
entlehnt, In einer ihme H. Stricker zuständigen ahne der Schloßergaß einseit ist ein eck ahne der dornen gaß anderseit neben Fr. Bau der wittib hinten auff eben dieselbe stoßend gelegenen behausung, eine stiege hoch Eine auff die gaß sehende Stueb eine Kuchen und eine dabeÿ in dem haußöhren befindlcihe Kammer, Platz in dem Keller umb etwann 12 ohmen wein legen zu können, so der entlehner auff seine cösten unterschlagen zu laßen verspricht,so dan platz auff der ersten bühn umb das holtz zu legen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von von allererst verfloßenen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Anne Marguerite Wilschnack meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 701 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 1 602 livres, le passif à 2 145 livres

1734 (27.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 25) n° 888 (843)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die Viel Ehren und tugendsahme frau Anna Margaretha Strickerin gebohrne Wildschnackin, des Ehren und wohlvorgeachten auch kunsterfahrenen H. Christoph Stricker Chirurgi und Wundartzten, auch burgers allhier Zue Straßburg geweßene Eheliebste, nach Ihrem den 14.ten Septembris des zurückgelegten 1733.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren vnd vorachtbahren H. Johann Ludwig Redslobs Paßmentirers und burgers allhier Zue Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Margarethæ, Catharinæ, Elisabethæ, Heinrichs vnd Salome die Strickeren, alle fünff der abgeleibten seel. mit vorermelten Ihrem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzielter Kinder und ab intestato Verlaßener rechtsmäßigene Erben fleißig inventirt – Actum Straßburg Mittwochs den 27.ten Januarÿ A° 1734.
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli reciproci

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ahne einer behausung (W. et T. Wittibers unverändert) Ein hauß und hoffstatt mit allen deßen begriffen weiten Zugehördten rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Schloßergaß einseith und anderseith neben Madam Boye gelegen und hinden auf dieselbe stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe vermög einer zu mein Notarÿ concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 20. Januarÿ 1734. angeschlagen worden pro 1500. lb. Darüber besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter Kauffbrieff de dato 1. Septembris 1711. mit dero anhangendem Insiegel verwarth.
Abschatzung d. 20. Januarÿ 1734. Auf begehren des Ehrenvesten und Vor acht bahren herrn Christoph Stricker balbierer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Schloßer gaßen gelegen, ein Eck hauß ane der Dorlesgaß, einseiths wie auch anderseits Neben Madame Bouen stosendt, Welche behausung stuben Balbier und Officine stub Contörlein Cammern, Officier Knecht Kammer, Kuchen hauß Ehren und Gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Dreÿ Tausendt Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung der Kinder und Erben manglenden unveränderten Mütterlichen Guts. Inhalt Inventarÿ Vber beeder Im leben geweßener Ehepersohnen einander In den Ehestand zugebrachte Nahrungen in anno 1713 durch weÿland H Notm. Johann Friderich Ölingern auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben Vermögen btf. Sa. Haußraths 81, Sa. Silbergesch. 9, Sa. Goldener ring. 23, Sa. der baarschafft 1, Sa. Gülth von liegenden güthern 11, Sa. Schulden 112, Sa. Ergäntzung (1520, abzug 57, restirt) 1462, Summa summarum 1701 lb
des Wittibers unverändert vnd zugleich theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 62, Sa. der Instrumenten, Pflaster und Unguenten zu der Chirurgie gehörig 9, Sa. Leeren Vaßen 12, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 17 ß, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1500, Summa summarum 1602 lb – Schulden 2145 lb In Compensatione 543 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1470 lb

Christophe Stricker cède son échoppe au compagnon barbier Jean Michel Burger, natif de Honau, par une vente provisoire à confirmer à la Chambre des Contrats dès que l’acquéreur aura obtenu le droit de bourgeoisie
1742 (28. Maÿ), Me Rumpler (47 Not 2) n° n° 11
Persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrenvöst, wohlachtbar: Vndt Kunsterfahrene Herr Christoph Strickher Chirurgus Vndt burger dahier, Declarirend Waßmaaßen Er vor dich alle seine Erben Vndt Nachkommen vmb seines verhoffenden andern besseren nutzens vnd frombes Willen verkaufft
Herrn Johann Michel Burger Chirurgiæ Candidato dahier gebürthig Zu Hanaw Persönlich zugegen
benantlichen sein herren Strickhers biß dato Ingehabte Barbierstubs gerechtigkeit sampt Einigen Zugehördten, Wie solches /:so bald herr Käuffer daß burger recht wird Erhalthen haben:/ in hießiker Contracten stub ordentlich solle verschrieben werden

Le corps des chirurgiens poursuit le 17 novembre Christophe Stricker qui a fermé son échoppe et Laurent Riehl. Laurent Riehl se justifie le 12 décembre, Christophe Stricker souffrant ne comparaît pas. Le corps des chirurgiens déclare qu’il s’est démis de son échoppe qui n’a pas encore été attribuée. L’affaire est renvoyée le 22 décembre aux préposés généraux de la Chancellerie
1742, Protocole des Quinze (2 R 152, notes)
Chirurgorum Christoph Stricker
(p. 238) Sambst. den 17. 9.bris – R. nôe E. Löbl. Corps der H. Chirurgorum Alt mestrs H Georg Guldens C. H. Christoph Stricker und Lorentz Riehl die geweßene Chirurgos prod. uth. Imp. schrifft j. pet. und b(-), Fr. nôe ged. Strickhers prod. uth. Verantw. f. nôe Riehlen b. unth. cop. t. o. R. Weg Strickers b. cop. prod. und ad prox. Weg. Riehlen laßt cop. und Zeit Zu. Erk. cop. t. o.

(p. 267) Mittw. den 12. bris Iid. [Ober Hwkhs herren] Lect mem. vom 17. 9.bris jüngst in s. der hiesigen Chirurgorum Ca. Christoph Stricker und Lorentz Riehl die Chirurgos.
Lect gend. Riehlen Veranwortung. N.B. stricker ist weg. unpäßlichkeit nicht erschienen – nôe der H. Zugeg. H Joh: Sebastian Kratz und H. Georg Gulden, welche geantwortet daß wan nit er einmal sein recht Verkaufft er sich deßen Verlustiget mache, mithin für sich kein anderes aufrichten Könne, den gegner haben sie biß zu außtrag der sach 2 oder 3 mahl Von denen Verstallungen außgelaßen, allein die gebühren seÿen biß anhero auffgehoben, und noch keinem Zugestelt worden. Erk. bezoge sich auch den jnhalt seiner Exceptionen.
H. Dep soll deß strickhers seine Verantwortung und reconvalescentz erwarthet und hernach ein bedacht abgefaßt werden.

(p. 278) Freÿt. den 22. Xbris – f. pro R. nôe Chirurgorum in actis Ca. H. Christoph Stricker in actus Widerspr. ggt. prod. vom 17. 9.bris jüngst b. dep. et f. rel. Zu erkennen, wie un diss. prod. gebetten Word. Chr. pro se b. dep und wie in diß. prod gebetten word.
Erk. Ober handwerckherren

Christophe Stricker cède son échoppe de barbier au chirurgien Frédéric Saupé

1743 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 407-v
H. Christoph Stricker der Chirurgus
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupe des Chirurgi
eine ihme in Straßburg eigenthümlich zuständig barbierstub gerechtigkeit samt einigen zugehörden, um 250 pfund

Christophe Stricker meurt en 1752 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location quai des Pêcheurs. L’actif s’élève à 2 827 livres, le passif à 1 702 livres
1752 (5.4.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1512
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Wohl Ehrenveste Vorachtbare vnd Kunst erfahrene herr Christoph Stricker geweßene berühmbte Chirurgus und Wundartzt auch burger allhier Zu Straßburg seel., nach seinem den 12. Martÿ dießes Innstehenden 1752.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen – Actum in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 5.ten Aprilis anno 1752.
Der Verstorbene seelig hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volgt. 1. die Ehren und Tugendsame fraw Margaretham Wegenhaußerin gebohrne Strickerin, Herrn Christian Carl Wegenhauß des Chirurgi und Regiments feldscheerers Vnter Prince Friderich von Heßen Caßel Leib Regiment Zu Heßen Caßel wohnhaft Eheliebstin, in deren Nahmen, weilen Sie allhier ohnverburgert, auß E. E. Kl. raths Mittel als Deputatus beÿ dem Geschäfft erschienen S. T. Hr. Johannes Kürßner vornehmer handelßmann undt burger allhier in den Ersten fünfften Stammtheil
2. die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Catharina Strickerin so Zwahr Majorennis aber dannoch assistirt von H. Johann Geörg Stieber Goldarbeiter und burger allhier, welche auch dem geschäfft von anfang biß Zu end beÿwohnten in den zweiten fünfften Stammtheil,
3. die Ehren und tugendreiche Fr. Elisabetham Rooßin gebohrne Strickerin, M Johannes Rooß des Spoorers burgers allhier Eheweib von demselben hierzu authorosirt, welche auch præsentes waren, In den dritten fünfften Stammtheil
4. Tit. Herr M. Heinrich Stricker Seminaristen und einiger hochadel. dorffschafften wohlverdienten Diaconum vor sich und in seinem Nahmen so præsens war, In den Vierdten fünfften Stammtheil, So dann
5. der Ehren vnd tugendsame Frau Salome Mannin gebohrne Strickerin, H. Joh: Conrad Mann des Metzgers v. burgers allier Ehegattin, welche mit desen Assistentz sich beÿ dem geschäfft einfand, in den letzten und fünfften Stammtheil. Alle fünff des abgeleibten seel. mit eiangengs gemeldten seiner Vor Ihme verstorbenen Eheliebstin [Annæ Margarethæ gebohrne Wildschnackin] Ehelich erzeugte Kinder und zu gleichen portiones und antheilern verlaßene rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischerstaden gelegener v. lehnungsweiß bewohenden behaußung sich befunden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 108, Sa. Instrumenten Zu der Chirurgi gehörig 18, Sa. Silbers und dergl. geschmeid 23, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2325, Sa. Schulden 349, Summa summarum 2827 lb – Schulden 1702 lb, Nach deren Abgang 1125 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2347 lb

Christophe Stricker et ses enfants vendent la maison 2 250 livres au marchand Pierre Richard et à sa femme Marie Agathe Baud (qui acquerront quelques années plus tard la maison voisine)

1737 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 92-v
H. Christoph Stricker der Chirurgus mit zu ziehung seiner mit weÿl. Annæ Margarethæ geb. Wildschnackin seel. hinterlassenen fünff Kinder Margaretha, Catharina, Elisabetha, Heinrich und Salome der Stricker geordneten Vogts Johann Ludwig Redtslob Paßmentirers
in gegensein H. Pierre Richard des handelsmanns E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Fr. Mariæ Agathæ geb. Bau
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein Eck ahne der dornegaß anderseit neben der käuffern mutter und schwieger Fr. Anna Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Beau hinterlaßenen wittib
ferner Einen vierdten abgetheilten theil einer holtzhütt im Spiegelgäßlein ahne der Schloßergaß gegen der Zunfft stub zum Spiegel über, einseit neben Johann Holst dem Peruquenmacher anderseit neben H. Rathh. Georg Friedrich Lemp des apotehckers und Consorten holtzhütten hinten auff die verbannte Cantzleÿ – von dieser hütt gehen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane allmend zinß – seith d. 19. Septembris 1711 da er selbige erkaufft hat – 2250 pfund



15, Grand rue


Grand rue n° 15 – IV 8 (Blondel), P 706 puis section 56 parcelle 50 (cadastre)

au Tonneau vert (zum grünen Fass) ou au Tonnelet vert (zum grünen Vässel)– démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Le bâtiment à cinq arcades est construit à la place des anciens n° 17 et précédents
Vue de la cour (vers 1908, AMS cote 118 MW)

Anciennement appelée au Tonneau vert (zum grünen Fass) ou au Tonnelet vert (zum grünen Vässel), la maison à façade étroite sur rue comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Elle appartient au début du XVII° siècle au pasteur de Dorlisheim puis à un gourmet et à ses descendants qui en font une maison de rapport tout comme Susanne Lacher, propriétaire de 1670 à 1694. Le marchand de vins Jean Kærcher (1694-1720) finit par faire faillite. Le futur notaire François Henri Dautel l’acquiert en 1724 pour la céder quelques années plus tard à son beau frère notaire Jean Henri Lang. La maison est le huitième bâtiment à partir de la gauche sur l’image du plan-relief de 1727. Jean Baur puis le deuxième mari de sa veuve Jean Thiébaut Blümel y exploitent une auberge puis un café. Comme Jean Thiébaut Blümel quitte Strasbourg pour Francfort, sa femme pour la Pennsylvanie, la maison est une nouvelle fois vendue aux enchères. Les rapports d’experts (1736 et 1745) mentionnent un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages. Les propriétaires suivants sont des artisans, le culottier Jacques Stœss (1766), le boulanger Jean Michel Mæhn (1769) puis le tonnelier David Nortz (1798-1829).


Plan-relief de 1725 (© Claude Menninger, Inventaire de la région)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 147 et cour K

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la septième après l’église : fenêtre en arcade suivie de la porte d’entrée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (1-2). La remise (4-1) occupe la gauche de la cour (à l’ouest), le mur de séparation (2-3) la droite.
La maison porte d’abord le n° 91 (1784-1857) puis le n° 15.


Elévation, coupe et plan de situation (Relevés du service d’architecture vers 1912, AMS cote 907 MW)

Jean Kientzel agrandit la maison en 1874, ce qui permet de dater le troisième étage représenté en 1912 (ci-dessous). La Ville l’acquiert (1908) et la fait démolir en 1912. Le terrain réuni à plusieurs autres sert à construire un bâtiment neuf lors de la Grande Percée. L’enquêteur de 1907 estimait que les bâtiments exceptionnellement bien conservés qui comportaient trois panneaux en cul-de-bouteille étaient représentatifs d’une maison bourgeoise simple du XVI° siècle.

septembre 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Nagel, pasteur de Dorlisheim, et (1595) Ursule Œsinger – luthériens
1617 v Georges Kelterer, tonnelier
1618 v Georges Riebel, gourmet
1635* h Jean Riebel, tonnelier, et (1620) Anne Hügel – luthériens
1670 v Susanne Lacher épouse (1655) du boulanger André Schneider puis (1681 ) du tonnelier Tobie Gundelwein – luthériens
1695 v Jean Kærcher, marchand de vins, et (1695) Marie Marthe Edel – luthériens
1720 adj Thiébaut Hügel, jardinier, et (1679) Anne Voltz veuve d’André Lix puis (1703) Marguerite Wunderer, veuve de Jean Mathæus puis d’Abraham Heydel – luthériens
1724 v François Henri Dautel, notaire, et (1723) Marie Madeleine Lang – luthériens
1728 v Jean Henri Lang, notaire, et (1695) Anne Salomé Füssinger – luthériens
1744 v Jean Baur, aubergiste puis secrétaire à l’Accise, et (1732) Marie Salomé Schmidmeyer puis (1735) Catherine Hornus – luthériens
1746 h Jean Thiébaut Blümel, aubergiste, et (1746) Anne Catherine Hornus veuve de Jean Baur – luthériens
1764 adj Jean Georges Walter le jeune, marchand
1765 v Jean Jacques Borneck, garde-magasin, et (1766) Jeanne Barbe Lautour – catholiques (vente non confirmée)
1766 v Jacques Stœss. culottier, et (1723) Anne Elisabeth Fehlmann – catholiques
1769 v Jean Michel Mæhn, boulanger, et (1746) Anne Chrétienne Michel, veuve du boulanger Jean Lentz, puis (1759) Marie Salomé Dachert veuve du fabricant de pain d’épice Geoffroi Heinrich – luthériens
1798 v David Nortz, tonnelier, et (1779) Marie Barbe Lix
1837 h Jean Thiébaut Kientzel, menuisier, et (1812) Salomé Rasp
1896* Charles Fritz, employé aux chemins de fer
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 750 livres en 1736, 1 500 livres en 1745, 900 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 8, veuve Mde Walter
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 706, Kientzel, Jean, menuisier – maison, sol, cour – 1,5 are

Locations

1638, Tobie Burckhard, tonnelier
1670, Jean Louis Griesbach
1691, Jean Gerster, manant
1746, (cave), Jean Charles Verius, brasseur

Protocole de tribus et des Quinze

1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Jean Thiébaut Blümel demande aux Fribourgeois de le recevoir aubergiste et de lui remettre un certificat pour qu’il puisse obtenir des Quinze le droit de débiter le vin

(f° 280) 1.te Gericht de 1746. Donnerstags den 17.ten Febr. A° 1746.
Johann Theobald Blümel der Ledige Würth von hier, stehet Vor, und bittet weilen er in dem vormahls zum grünen Fäßlein genandten ahne der Langen Straß allhier gelegenen würths hauß, eine würthschafft dermahlen anzufangen gesonnen, Ihme das Zunfft: Recht als einem Würth Zu Conferiren, Zu dem Endte Ihme den behörigen Zunfft schein Ertheilen Zu laßen damit er von Gnäd. Herren den XV.ern den Wein Schanck erhalten Könne, producirt Zu dem Endte Statt Stall Schein de dato 16. Febr: 1746.

1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
Jean Thiébaut Blümel remet son mémoire aux Quinze le 25 février. Les Fribourgeois l’ayant reçu aubergiste, il demande le droit de débiter le vin et de vendre du vin étranger en bouteilles dans la maison au Tonneau vert. Les préposés en chef de l’accise exposent leurs conclusions le 5 mars. Jean Thiébaut Blümel déclare que la Chambre de police lui a depuis lors attribué le droit de tenir café, de sorte qu’il se limite à solliciter le droit de vendre le vin en bouteilles. La commission estime que l’attribution ne présente aucune difficulté. Les Quinze lui attribuent le droit sur l’avis du préteur royal.

Joh: Theobald Blümel pt° erlaubnuß frembde wein bouteillen weiß Verkauffen Zu dörffen
(p. 126) Sambstags d. 26. Februarÿ. Mosseder nôe Joh: Theobald Blümel, des gastgebers und burgers prof. memoriale und bitten mit beÿl. Sub Litt A et B mit gnädiger erlaubnuß frembde wein bouteillen weiß Verkauffen Zu dörffen. Erkanndt, Obere Umbgelts Hh.
(p 154) Sambstags d. 5. Martÿ. Obere Umbgelts Hh. laßen per me referiren, es habe Johann Theobald Blümel, der ledige burger und Gastgeber allhier in seinem d. 26. Februarÿ jüngst übergebenen unterthänigen Memoriali, mit beÿl. Sub litt. A. et B. geziemend angebracht, Was maßen er, wie erstbemerckte beede beÿlagen ausweißen als ein leibzünfftiger beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger angenommen worden seÿe, wie auch da er sich vermög der ordnung angemeldet, und beÿ .E E. Zunfft der Freÿburger dienen wolle, Wann aber Zu vorderist beÿ Mghh. der weinschanck, so dann auch die erlaubnuß frembde wein bouteillen weiß Verkauffen Zu dörffen, solle erbetten seÿn, als gelange der unterth. imploranten demüthiges bitten an Mghh. Ihme mit dem gedachten weinschanck und gnädiger erlaubnuß frembde wein in dem hauß Zum grünen faß allhier, so in voriger Zeith auch ein würthßhaus geweßen, bouteillen weiß Verkauffen Zu dörffen, dispensando Obrigkeitlich Zu willfahren.
Auff geschehene Weißung und beÿ gehaltener deputation habe Zwar der Implorant contenta memorialis wiederhohlet, Zugleich aber declarirt, weilen er seithero Von E. Löbl. Policeÿ gericht die erlaubnuß erhalten, ein Cafféehauß auffrichten Zu dörffen, er den weinschanck nicht mehr, sondern nur die erlaubnuß begehre, frembde wein bouteillen weiß Zu Verkauffen, und eine taffel an seinem hauß anzumachen
Die Hh. deputirte halthen dafür, daß dem Imploranten ohne anstand ins einem begehren gegen entrichtung des verordneten Umbgeldts zu willfahren seÿe. H. Prætor Regius stimmle dem bedacht beÿ. Erkannt bedacht gefolgt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison à façade très étroite n’est pas entièrement construite. Elle comprend au rez-de-chaussée une salle d’auberge, un vestibule où se trouve l’escalier, une cuisine et une petite chambre, au premier étage un étroit vestibule et une chambre à cheminée, au deuxième étage un petit vestibule et une chambre, dans les combles deux chambres, la cave est solivée, le tout estimé à la somme de 3 500 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre, une cuisine et un cabinet, une cave voûtée, la maison arrière comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule et une chambre, une cave solivée, au premier étage un poêle à alcôve, une cuisine et un vestibule qui donnent dans la cour, un passage et un petit poêle dans la maison arrière, le deuxième étage comprend un poêle, une chambre, une petite cuisine et le vestibule, un passage et un petit poêle dans la maison arrière, en haut la chambre à soldats sous un demi-toit, un vieux comble sous lequel trois chambres sont séparées de cloisons en planches, pignon en pierre, le tout estimé à la somme de 3 000 florins
  • 1828 (rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 140 / 91
Nortz
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 161 case 3

Kientzel, Jean, menuisier

P 706, maison et cour, sol, grand’rue 91
Contenance : 1,50
Revenu total : 117,86 (117 et 0,86) puis 117,78 (117 et 0,78)
Folio de provenance :
Folio de destination : rectification du 27 juin
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :
1848, Diminutions – Kientzel f° 161, P 706, Maison, revenu 117, idem [rectification]

P 706, maison,
Revenu total : 100 (100,78)
Folio de provenance : 161
Année d’entrée : 1846

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 868 case 1

Kientzel Jean Menuisier
1896/97 Fritz Karl pens. Eisenbahnbeamter, Langstraße 15
1908 (2950) Fritz Karl technischer Eisenbahnbureauassisteten und Miterben
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 616)
[parcelle notée par erreur P 704]

P 706, maison, sol, Grande Rue 15
Contenance : 1,50
Revenu total : 117,85 (117 et 0,85)
Folio de provenance : (161)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

P 706, maison, Grande Rue 15
Revenu total : 130,85 (130 et 0,85)
Folio de provenance : 865 Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
Jahrgang 1876, Zugang – Kientzel Johann f° 868, P 704, Haus, Reinertrag 130, Vergrößerung, vollendet 1874, Abgang – Kientzel Johann f° 868, P 704, Haus, Reinertrag 117, Vergrößerung, 1874, Zeit 1877

Cadastre allemand, registre 31 p. 284 case 5

Parcelle, section 56, n° 50 – autrefois P 706
Canton : Lange Straße, Hs N° 15 (429/14 – 236)
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 7,05
Revenu : 875 – 1300
Remarques : 1912 Abbruch – 1914 Ab. 281 F. 5.

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grand Rue (p. 207)

91
Pr. Mehn, Marie Salomé Veuve – Boulangers
loc. Boudier, Jean Baptiste, employé à la finance – Manant
lo. Wild, Jean Michel, Secrétaire – Moresse
loc. Heinrich, Marie Madeleine, Bourgeoise

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 95)

(Haus Nr.) 15
Lang, Eisenb.-Arbeiter. 1
Fritz, Pensionär. E 2
Hertel, Tagner. 3
Wendling, Tagner. H 1
Wilhelm, Tagner. H 2
Zehnter, Gerber. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Pas de dossier

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(14)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Langestrasse N° 15 [Maison :] 15, Grand rue

a) Geschichtliches : Geschichtliches : Bertholt der Metzger 1466, Lienhard Stöffer des Küffers Wittib 1587 [Historique]

b) Zeitbestimmung : [Epoque]

c) Zeicheriche Aufnahmen : [Relevés sous forme de dessin]

d) Photographische Aufnahmen : [Relevé photographique]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Ende XVI. Jhdt
    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Fin XVI° siècle

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 5. Galerie auf dem Hofe – Gallerie durch 2. Geschosse mit Balluster, Erdgeschoss Holzpfosten
    [Galerie sur cour] Galerie sur deux étages, à garde-corps
  • 8. Treppengeländer [Balustrades d’escalier]
  • 9. Fenstergitter – Holzgitter im Treppenhaus
    [Grilles de fenêtre] Grille en bois dans la cage d’escalier
  • 13. Holzdecken – I. Stock, Renaissance decke, desgl. Straßenwärts unter deckentapete desgl.
    [Plafonds en bois] Plafond Renaissance au premier étage, un autre ver s la rue recouvert de papier peint
  • 18. Butzenscheiben – Speicher, 2 Felder mit Butzen (Sofort zu entfernen) – I. Stock hofseite, 1 Feld Mondglases
    [Vitrage en cul-de-bouteille] au grenier, deux panneaux en cul-de-bouteille (à prendre immédiatement), premier étage vers la cour, un panneau en verre soufflé
  • 25. Türbeschläge – Tür Zum I. Stock vorn, desgl. zum II. Stock
    [Ferrures de porte] Porte donnant sur le premier étage à l’avant, idem sur le deuxième étage

Bemerkungen :

Erhaltung des ganzen Hauses zu empfehlen.
dasselbe ist, wann auch relativ einfach, im Äussern sowohl wie auch im Innern außergewöhnlich gut erhalten, sodaß seine Instandsetzung keine besonderen Schwierigkeiten bereiten würde, das Haus ist typisch als einfaches bürgerhaus des XVI. Jahrhundertes
Zeichnerische Aufnahme wünschenswert.
[Remarques –] Recommander de conserver la maison dans sa totalité.
Même si elle est assez simple, la maison est exceptionnellement bien conservée tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, une remise en état ne présenterait donc aucune difficulté. Elle est représentative d’une maison bourgeoise simple du XVI° siècle.


Relevé d’actes

Le pasteur de Dorlisheim Georges Nagel qui vend la maison en 1617 se marie en 1595 avec Ursule Œsinger, fille du commissaire priseur Daniel Œsinger. Le répertoire de Bopp signale qu’il est vicaire à l’hôpital de Strasbourg de 1591 à 1594 puis pasteur à Dorlisheim jusqu’à sa mort en 1624.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38, n° 98)
1595. Dominica 5. post pasch. 25. Maÿ. M. Georg Nagel pfarrer Zu Dorlescheim vndt Ursula Daniel Esinger des gantkeüfflers tochter. Eingesegnet Montag den 4. Junÿ (i 40)

Georges Nagel vend la maison dite au Tonneau vert, comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière, au tonnelier Georges Kelterer pour une somme totale de 575 livres

1617 (ut spâ [xviiij. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 426 f° 193-v
(Inchoat. in Prot. fol. 188 – Postea pthm fol. 299.) Erschienen h. M. Geörg Nagell pfarrer Zu dorotzh. (verkaufft)
Geörg Kelterer dem Küffer burger Zu Straßburg
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. häußlin, mit Allen Ihren gebeuwen & geleg. Inn d. St. St. Ane der obern straß. Zum grünen Vaß genannt, einseit n. d. Stifft hauß Zum Alt. S. Peter, And.seit n. Martin N. dem Kachler, hind. vff ein Stifft hauß Zum Alt. S. Peter gehörig stoßend, dauon gnd. iiij gl. gltd Ablößig mit j. C. vff Georgÿ fallend weÿland Sigißmund flach. s. Khind. Mehr vj gl gld Ablosig mit j. C. L gl. werung vff Adolffi Peter Kamehl, Sunst eÿg. & Vnd Alles Recht & Also & Vnnd ist disser Khauff vber obgehörtt beschwerd. Zugang. v. besch. für v. vmb 375 pfund

Georges Kelterer la revend quelques mois plus tard au gourmet Georges Riebel

1618 (xviij. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 430 f° 37-v
(P. fol. 27.) Erschienen Geörg Kelterer d. Küffer burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Geörg Riebell den Weinstich. burg. Zu Straßburg
hauß, hoffstatt, höffell vnd hind. häußlin, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. einseit n. d. Stifft Zum Alt. S. Peter behaußung, And.seit n. Martin N. dem Kachler, hind. vff ein Stifft hauß Zum Alt. S. Peter gehörig stoßend, dauon gnd. iiij gl. gltd Ablößig mit j. C. vff Georgÿ Sigißmund Flach. Mehr vj gl gld Ablosig mit j. C. L gl. werung vff Adolffi Peter Kamehl Sunst eÿg. So dann x lb wid. kheuffig lit ij C lb vff Johis Bptstæ M. Georg Nagell pfarrer zu deroltzheim, Sonst eÿg. vnd ist disser Khauff vber obgehörtt beschwerd. Zugang. v. besch. für v. vmb iij C xxv lb
(vid. Actum* in Reg. 1617. fol. 193)
[in margine :] Flachische 100. fl. wehr. seint abgelößt, wie in H. Cornelÿ Kegels Bischoffs hoffs Contractuum Notarÿ Protocollo de a° 1558. fol. 14. & seq. befindlich Kamehlische 150. fl. wehr. seind abgelößt wie in d. Cancelleÿ Contractstuben sub dato 19. Julÿ 1638. Zu erseh. Nagelische 200. lb seind abgelößt wie in H Hÿlarÿ Meÿers Protocollo extensivo de a° 1617. fac. 2. Zu befinden

La maison revient à son fils tonnelier Jean Riebel qui épouse en 1620 Anne, fille du jardinier Georges Hügel. Veuve, Anne Hügel re remarie en 1635 avec le marchand Jacques Zorn

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 45)
1620. den 9. Maÿ ist nachzweÿ mahlig außruffung eingeseiget worden Hans Riebel d. Kieffer Jerg Rübell des weinstichers sohn Vnd J. Anna Martin Hügelin selige hinderlaßene tochter (i 23)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151) 1620. Dominica Misericordias den 9. Maÿ Zinst. Zu St Aurelien Hans Riebel d. Kieffer V. Jungf. Anna Michael Hügel deß gartners tochter (i 155)

Jean Régnard Kress rembourse au nom de son pupille Michel, fils du tonnelier Jean Riebel et petit-fils de Georges Riebel, un capital assis sur la maison

1638 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 536-v
Erschienen der Ehrenvest Hochgelehrt Herr Georg Camel der Rechten Doctor für sich selbsten und innamen weÿland herrn Peter Camels seines Vatern see. vbriger Erben
hat in gegenwärtigkeit herrn Johann Reinhardt Kressen Kleinen Rhats Verwanthen alhie, alß geordneten Vogts Michels weÿ: hanß Rüebels deß Küeffers burgers Zue Straßburg hinderlaßenen Sohns bekannt,
demnach gedachten hanß Rüebels Vater Georg Rüebel der Weinsticher alhier see: obgedachtem herrn Peter Camelen die 300 gulden zu 15 bz. so vff der Behaußung Zum Grüenen Faß gent. an der Obern Straßen einseit neben einer Behaußung dem Stifft Alten Sanct Peter Zuständig anderseit neben Gabriel Fridel dem Kachler gelegen gestanden, in Anno 1623. mit damahls leichtem, dem Reichsthlr. nach Zu 6. R. gerechneten geld abgelößt, deßwegen dann Sie beederseith Vor die, Zu den Nachtrags Deputirte gerathen, dahero auch erst wohlgedachte Deputirte herrn den 27. 8.bris 1637. erkannt, daß ihnen Camelischen 75. R. Capital sampt den de Anno 1629. von Michaelis davon Verfallenen Zinß entricht.

Jean Régnard Kress loue au nom de son pupille la maison dite au Tonnelet vert au tonnelier Tobie Burckhard

1638 (15. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 696-v
Erschienen Tobias Burckhardt der Küeffer burger Zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit herren Johann Reinhardt Kressen Kleinen Rhats Verwanthen alhie, alß geordneten Vogts Michels, weÿ: hannß Rüebels auch Küeffers und burgers Zu Straßburg hinderlaßenen Sohns bekannt
daß Er von demselben vffrecht & Sechß Jahr lang von Jüngst v.schinen Michaelis nechst nach einander volgendt entlehnet vnd bestanden, Eine Behaußung alhie an der Obern Straßen, Zum Grünen fäßlin genannt neben einem hauß dem Stifft Alten S. Peter Zustendig & Gabriel Fidel dem Kachler gelegen, sampt den faßen so anietzo in gerüerter Behaußung vnnd dem Keller Zu befinden seind – vmb einen jährlichen Zinß Nemblichen 30. Pfund

Jean Régnard Kress remet à son successeur Gall Hügel différents titres concernant les biens de Michel Riebel, dont des inventaires

1643 (1. 10.bris), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 12) n° 16
Lüffer Register Inhaltendt Welcher gestaldt Michael Riebel, weÿl. H Hannß Riebels geweßenen Küeffers und weinhändlers burgers alhie Zue Straßburg seeligen hinderlaßenen Sohns ietziger Vogt, herr Gall Hügel von deßelben vorig. geweßenen Vogt H Johann Reinhardt Kreßen gelüffert worden den 1643.
Zuwißen, daß Johann Reinhard Kress, Eines Ehrsamen Großen Raths alhie altter beÿsitzer Alß Michael Riebels, weÿl. H. Hannß Riebels geweßenen Küeffers vnd Weinhändlers, burgers alhie Zu Straßburg, mit auch weÿl. frn Annæ Hügellin seiner haußfrn nun beeder seel. ehelich erziehlten hinterlaßenen Sohns bißhero geweßene Vogt Eins, Anderntheils aber H. Gall Hügell d. Garttner vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhie beÿsitzer als ersternannts Michaels Riebels ietzig geschwornen vogt, In beÿsein des vogts sohns selbsten, wie auch H. Pauli Seeligs Notarÿ Publici vnd iezigen vogteÿgerichts schreibers – So beschehen auff Freÿtag Dienstag und Sambstag den 1. 5. 11. vndt 16. 10.bris A° 1643.

Lüfferung der briefflichen Documenten
Item die brieffliche Documenta vber die Behausung Zum Gruenen vaß wie dieselbe in obangerengtem Inventario f° 56. et 57. registrirt mit Nis 5 et 1 sign.
Item j. Lateinisch. Kauffbrieff vber die behaußung in d. Rhenngaßen darbeÿ auch ein altter Perg. abgelößter Zinnßbrieff, mit N° 1 et 2. sign. (…)
Extract auß d. St. St. Cancelleÿ Contractstuben Inhalts d. Tobias Burckhardt d. Küeffer die Behausung Zum Grünen fäßel 6. Jahr lang von Michaelis A° 1638. anfahend, Jahrs vmb 30. lb entlehnt datirt den 15. 8.bris A° 1638.
Inventarium vber weÿl. H. Michael Hügells E. Ehrs. Großen Raths alhier beÿsitzers seel. Verlaßenschafft A° 1620 auffgerichtet
Rechnung David Hügells deß Garttners vnd. wagnern als geordnet und geschworenen Vogts Agneßen v. Catharinæ leed. Schwester v. Martin Hügels deß garttners mit Barbaræ Burgerin erziehlter döchter. er derentwegen vom 10. Junÿ A° 1620. biß den 10. Jan. A° 1625. als in 3. Rechn. eingenommen v. außgeben
Inventarium vber weÿl. fraun Barbaræ Seltzerin, Georg Rüebels weinstichers burgers alhie hsfr.seel. Verlaßenschafft A° 1631. auffgerichtet
Inventarium vber weÿl. Rosinæ hüglerin Jacob von Fridolßh. sel. wittwen Verlaßenschafft A° 1633. v.fertiget
Inventarium vber frau Annæ Hüglerin, Claus Juf deß Garttners vnder wagnern hfren seel. Verlaßenschafft A° 1634. auffgerichtet
Theilregister vber weÿl. Hanß Riebels Küeffers burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft A° 1635. vffgericht.
Theilregister vber solche Verlaßenschafft
Inventarium vber frn Annæ Hügellin Hanß Riebels seel. wittwen Zu H. Jacob Zornen in die Zugebrachte nahrung A° 1635. auffgerichtet
Inventarium vber frn Annæ Hügellin H Jacob Zornen Ehegattin seel. Verlaßenschafft A° 1634. vffgericht.
Inventarium vber Claus Jud. deß Garttners burgers Zu Straßb. seel. Verlaßenschafft A° 1639.

L’étudiant Michel Riebel hypothèque la maison au profit de Marie Félicité et de Jeanne Elisabeth Wormser de Vendenheim

1657 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 325-v
Erschienen H Michael Rüebel L.L. Stud.
in gegensein der Wohl Edelgebohren- Gestreng H Philipß Jacob Wormser von Vendenheim dißer Statt alten Stättmaÿsters, alß Vatters und H Wilhelm Sebastian Müeg von Boffßheim dißer statt ietzregirend. Stättmaÿsters, alß Vormundts der wohl Edelgebohrnen Jungf. Mariæ Felicitatis und Jungfr. Johannæ Elisabethæ der wormserisch. Schwestern von Vendenheim – schuldig seÿe 275 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhäußlin mit allen deren Gebäwen & alhie ahne der obern Straß. einseit neben einem Stiffthauß Zur Kirch. Zum alten St. Peter gehörig, anderseit neb. Gabriel Friedeln dem Kachlern, hind. auch vff ein Stiffthauß der Kirch zum alten St. Peter Zuständig, stoßend gelegen, so ganz freÿ ledig und eig. seÿe. Darüber sagt ein pergamentiner den 17. Jan: a° 1618. durch weÿl. H Hÿlarium Meÿern alß der statt Straßburg damahlig. Contractum Not. nunmehr seel. mit besagter Statt anhangendem Contract Insigel edelgedachter H Stättmaÿster Wormsern gefertigten Kauffbrieff, Item 530 Pfund treÿ schilling Zwen pfenning Capitalrest so die Statt Straßburg vermög eines pergamentinen den 7.ten maÿ 1620 (…) Zinnßbrieff (…) Zuverzinß. schuldig

Michel Riebel loue la maison à Jean Louis Griesbach. Le bail est ensuite confirmé par la nouvelle propriétaire.

1670 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 548
Erschienen H. Michael Rüebel
in gegensein H Hannß Ludwig Grießbachs
verlühen habe, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen nichts davon /:alß die oberste Kammer über der Stuben im vordern stockh, und den gantzen hindern Stockh biß vff ein Stub:/ außgenohmen, alhie ahne der Obern Straß geleg. und Zum grünen Faß genannt, treÿ Jahr lang von Weÿhenachten dießes Jahrs angerechnet, umb einen iährlichen Zinnß benantlich. 15. Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen hierinngemelter H Michael Rüebel an einem, hr hannß Ludwig Grießbach am andern, So dann Susanna weÿl. Andres Schneiders geweßenen würths Zum roth. Löwen nunmehr seel. hinderlaßene Wittib mit assistentz hannß Jacob Rothbachs deß haußfewrers ihres Curatoris am tritten theil, Zeigten an und bekannten, wiewohlen in Krafft der am 13. hus. Jünsthien in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauff Verschreibung Er H Rüebel die hierinn beschriebene häußer ahne Sie Susannam verkaufft hett und Jedoch alle treÿ Parten sich mit einander dahien gütlich verglich. daß es nichts desto wenig. beÿ gegenwärtig. lehnungß Verschreibung allerdingß verbleiben, und nur ahne statt H Rüebels, Sie die Kaufferin Zue Verleÿhen eingeschrieben sein solle – Act. 17. 8.br a° 1670.

Le patricien Michel Riebel vend la maison 650 livres à Susanne, veuve de l’aubergiste au Lion rouge André Schneider. Le vendeur se réserve un droit d’habitation dans la maison pendant deux ans

1670 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 561
(Prot. fol. 22 – 650. lib) Erschienen H Michael Rüebel Connestable alhie
in gegensein Susannæ, weÿl. Andres Schneiders geweßenen Würthß zum rothen Löwen nunmehr seel. hinderlaßener wittibin mit assistentz hannß Jacob Rothbachß deß haußfewers ihres und Daniel Gleÿchen deß würths Zum Mohrenkopff ihrer Kind. Vogt
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit allen deren Gebäwen, Begriffen,Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahne der Obern Straßen, einseit neben einer Zur Kirch Zum alten St. Peter gehörig. Behaußung, anderseit neben hannß Bollen dem Schreinern, hind. auch vff ein alt. St. Peter stiffthauß stoßend gelegen und zum grünen Faß genannt, so umb 500. lb H. Johann Ulrich Fried Jure Consulto Reipubl. Consiliario verhafftet sonst. ledig. und eig. seÿe – umb 150. lb
Beÿ welchem Verkauff insonderheit angedingt word. ist, daß der Verkäuffer die oberste Kammer über der Stuben im vordern stockh, und den gantzen hindern stockh biß vff in Stub noch biß Mich : a° 1671. ohne hauß Zinnß zu bewohnen befugt sein solle
[in margine :] Erschienen hierin gemelte beede Parten Zeigten an, daß der Verkäuffer die hieringedachte Gemach nicht nur biß Mich. a° 1671. Zinnßfreÿ Zu bewohnen befugt sondern auch noch Zweÿ Jahr hernach nemlich. biß Mich. A° 1673. umb 5. lib. iährlich. hauß Zinnßes entwed. selbsten od. durch einen andern zu bewohnen respe berechtigt und verbunden sein solle – Act. 17. 8.br a° 1670.

Susanne Lacher épouse le boulanger André Schneider en 1655. Elle se remarie en 1681 avec le tonnelier Tobie Gundelwein. Susanne Lacher fait dresser l’inventaire des biens qu’elle apporte en mariage, pour une valeur de 1068 livres, dont deux maisons

1682 (16.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 4) n° 1 [restitué]
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, so die viel [Ehren: und Tugend]reiche Fraw Susanna Lacherin H. [Tobiæ] Gundelweins Küeffern und burgers [Zu Straß]burg Eheliche haußfrau, Zu demselben [Ihrem Gelieb]ten Haußwürth Vor Unverändert [in den Ehestand ge]bracht – Actum in fernerer præsentz Mr hannß Adam Bollen des Schreiners und burger alhier der Frawen Tochtermann erbettenen Assistenten, Montag den 16. Januarÿ Anno 1682.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckh Gelegener, dem Mann vor unverändert zuständigen behaußung befunden worden wie volgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung wie auch einem Gärttlein. Item Zweÿ heüßer ein Vorders vnd ein hinders, mit allen deren Gebäwen, hoffstatt vndt höfflein, auch Andern begriffen zugehörden, Rechten vnd gerechtigkeiten alhier in der Statt Straßburg ane der Obern Straß einseit neben einer der Kirchen Zum Alten St Peter Gehörigen behaußung, aderseith neben hannß Adam Bollen dem Schreiner, als der Frawen dochtermann, hinden Auch auff ein Alt. St. Peter Stiffthauß stoßend gelegen, Vndt Zum Grünen Fäßlein Genanndt, Welche behaußung annoch vmb 250. lb Weÿl. H. Johann Ulrich Friden, der Statt Straßburg Sÿndici seel. fraw Wittib vnd Erben Verhafftet, sonsten Aber gegen männiglich ohnansprüchig freÿ ledig vnd eÿgen, vnd vber erstgeldte beschwerdt hiehero wie solche erkaufft worden, angeschlagen pro 400. lb. Darüber meldet ein in alhiesiger Cancelleÿ Contract stub gefertigtet, vnd mit dero anhangendem Contract Insiegel verwahrter Pergamentiner Kauffbrieff sub dato 13. 8.bris Anno 1670. mit N° 1 signirt.
Item ein Kleines Garttlein in St. Johannis Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 300, Sa. Wein, Eßigs vnd lehren Vaß 245, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 60, Sa. Guldener Ring 23, Sa. Baarschafft 34, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 405, Summa summarum 1068 lb
Schuldt auß dießer Nahrung Zugelttend. Item Vermög deß über weÿl. Hn Andreæ Schneiders geweßenen Gastgebers Zum Rothen Löwen vnd burgers alhier Zu Straßburg als d. Frawen Erstern haußwürths seel. Verlaßenschafft in aô 1669. auffgerichteten vnd deß demselben zu end inserirten Vertrags, solle mann Jungfrawen Annæ Mariæ Schneiderin dero Jüngern dochter vor außgeworffen Vätterlich guth, so aber Sie die Mutter, biß Zu dero achtzehen Jährligem alter wÿdembs weiß Zu genießen hat, 51 lb – Nach deren Abzug 1016 lb

Tobie Gundelwein cède en 1687 ses droits de propriété sur la maison au Tonnelet rouge en se réservant le droit de réclamer les 100 florins de frais de réparation.

1687 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 426-v
Tobias Gundelwein, der Kieffer an einem
So dann Susanna gebohrne Lacherin deßen eheliche haußfrau mit beÿstand des Ehrenvest Fürsichtig und weißen herrn Jonæ Stören und H. Matthäi Schmids beeder auß E.E. Großen Raths Mittel hier zu in sonderheit deputiert am andern theÿl
demnach sie beede eheleuthe in der am 23. augusti 1681. mit einander aufgerichteter und durch weÿl. H. Johann Georg Langen gewes. Notar. Publ. zu papier gebrachten Eheberedung §° was aber zum dritten sich weg. deß mit einander erwerbenden theilbaren wuthes dergestalt, d. darvon der Mann zween der frauen aber ein dritter theÿl gebühren solle (…) mit einander verglichen
Nemblich und zum ersten so soll und will Sie Susanna Lacherin auff alle ietz od. Künfftige theilbare Nahrung active & passive allerdings verzug thun dahingegen soll Er Gundelwein an die von gemeldter seiner hausfrauen eÿgenthümblich beeder in der langen Straß allhier ohnfern der Kirch Zum alten St. Peter Gelegenen Haüßer deren d. eine zum Grünen Fäßel genandt, d. andere oben daran geled. jährlichen verfallende Zinße von Michaelis 1686. angerechnet keinen anspruch in keinerleÿ weiß haben (…)
dahingegen Er der Ehemann 100 gulden vor bau Costen wegen vorbenandt. haußes zum grünen Fäßel, Zu erfordern

Tobie Gundelwein et Susanne Lacher louent la maison au manant Jean Gerster

1691 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 284-v
Tobias Gundelwein, der ältere Küffer alß ehevogt Susannæ gebohrne Lacherin
in gegensein Johannis Gerstern deß Schirms Verwanthen [unterzeichnet] +
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen und Zugehördt, allhier in d. Obern straß einseit neb. der Kirch Zum alt. St. Peter Diaconat hauß bewohnt ietzo H. M. Johann Friderich Caroli alß Diaconus, and.seit neben einer and behaußung, deß Verleihers haußfr. auch gehörig, und ist die verlehnte behausung zum grünen Fäßel genandt, auff dreÿ Jahr lang von Johannis Baptistä dieß jahrs an zurechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 22 Pfund

Susanne Lacher autorisée de son mari hypothèque la maison qu’elle vient d’acquérir et celle au Tonneau vert au profit de Marguerite Wetzel veuve de Georges Christophe Lautensack

1692 (20. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 612-v
Fr. Susanna gebohrne Lacherin, Hn Tobiæ Gundelweins des ältern Kieffers ehel: Haußfrau mit beÿstand ged. ihres ehevogts wie auch Andres Gundelweins des Kieffers Ihres respect. leibl. Sohns und Tochtermanns
in gegensein Fr. Margarethæ gebohrne Wezelin, weÿl. Hn Georg Christoph Lautensacks gewesenen Organisten zur neüen Kirchen allhier nachgel. wittib mit beÿstand Hn Johann Friderich Theürers Schaffers des Frauenhaußes ihres Curatoris wie auch alß zum theil selbst Creditoris für seine eÿgene Person – schuldig Ihro Lautensackischer Fr. wittib 500 pfund und Ihme Hn Theürers 200 Pfund, daß Sie hernach zuerst hypothecirte behaußung erkauffen und völlig bezahlen können
unterpfand, Erstlich die jenige fol. 608. von H. Michael de Roffé D’hangest heüt dato erkauffte und daselbst ausführlich beschriebene behaußung perg. usq. eÿgen,
Ferner Eine behaußung mit allen deren Gebaüen und zugehördten allhier in der langen Straß ohnfern dem alten St. Peter, einseit neben einem stifftshauß ged. alten St. Peter gehörig, anderseit neben Johannes Spörer dem Kachler, hinten auff (-) stoßend gelegen und Zum grünen Faß genandt
[in margine :] (…) in gegensein Fr: Annæ Mariæ gebohrner Schneiderin obged. debitoris Hn: Andreas Gundelweins seel. nachgelaßener wittib und wie Sie berichtete proprietariæ obbeschriebenen und Verpfändeter behaußung, so ohnbevögtiget, mit assistentz ihres tochtermanns Joh: Martin Bahn Kieffers (quittung) den * junÿ 1725

Tobie Gundelwein meurt en 1693 à l’âge de 74 ans. L’inventaire dressé après sa mort décrit la maison

Susanne Lacher vend la maison 750 livres au marchand de vins Jean Kærcher

1695 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 178-v
Susanna geb. Lacherin weil. Tobiæ Gundelwein, gewesenen Kieffers sel. hinterlaßener wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand Andres Gundelweins, deß Küffers ihres Stieffsohns und tochter manns
in gegensein Johannis Kärchers, deß Weinhändlers mit beÿstand Hn Johann Peter Edels, des Stuck: und Glockengießers
Zweÿ haüßer, ein Vorderes und ein hinderes, sambt dero höfflein, und hoffstätten, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier an der obern Straß, einseit neben einer Zur Kirchen zum alten St. Peter gehörig. Behaußung, anderseit neben Johann Spörer dem Kachler, hinten auf ein Stiffthauß zum alten St. Peter gehörig, stoßend gelegen und zum grünen Faß genandt – umb 750 pfund

Jean Kærcher (Kercker) épouse en 1695 Marie Marthe, fille du fondeur de cloches Jean Pierre Edel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 28-v, n° 8) 1695. Vff heut Mittwoch den 27. Aprilis 1695 seind nach zweÿmahlig. Außruffung Zu St. Aurelien eingesegnet worden Herr Johann Kercker Weinhändler burg. allhier weÿland Johann Kercker geweßenen handelsmanns b. burg. alhie hinterlaßene ehelich. Son, V. Jungfr. Maria Martha, H. Joh: Peter Edels des Stuck v. Glockengießers auch burgers alhoer ehelich tochter [unterzeichnet] Johannes Kärchel als hochzeiter, Maria Martha Edelin als hochzeiterin (i 30)

L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports, soit 617 livres, dans une maison rue Saint-Barbe, sans doute la maison Edel.
1695 (17.5.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 24) n° 14
Inventarium und Beschreibung, aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güther, so die Viel Ehren und Tugendreiche fraw Martha Kärcherin gebohrne Edelin Zu dem Ehrenvesten und Vorachtbahren H. Johann Kärcher, Weinhändler v. burger alhier, Ihrem geliebten Ehegatten in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich für Ohnverändert vorbehalten haben – Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Wohl Ehrenvesten, Kunstreichen vnd Großachtbahr herrn Johann Peter Edem Stuck vnd Glockengießers v. E. E. Kleinen Raths jetzmaligen beÿsitzers, als der frauen geliebten herrn Vatters, Dienstags den 17. Maÿ Anno 1695.
In Einer in der Statt Straßburg in der sogenandten St. Barbara gaß gelegenen behaußung befunden worden, wie Volgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. haußraths 197, Sa. Silber Geschirrs 21, Sa. Guldener Ring 105, Sa. Baarschafft 292, Summa summarum 617 lb

Jean Kærcher hypothèque la maison composée de deux bâtiments au profit des enfants mineurs du tonnelier Jean Beck

1698 (29.3), Chambre des Contrats, vol. 570 n° 195-v
H. Johannes Kärcher der weinhändler
in gegensein Hn Michael Becken, des Küffers Und E. E. großen Raths alten Beÿsitzers alß Vogts weÿl. Hn Johann Becken gewesenen Küffers Und E. löbl. Policeÿ Gerichts beÿsitzes seel. Nachgelaßene noch lediger zweÿ Kinder, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, Zweÿ Haüßern ein Vorder: und ein Hinderes sambt dero Höfflein Und hoffstätten, und übrigen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten allhier an der obern Straßen, einseit neben einer zur Kirchen zum alten St. Peter gehörigen Behaußung, anderseit neben Johann Spöerer dem Kachler, hind. auff in Stiffts hauß zum alten St. Peter gehörig stoßend gelegen, und Zum grünen Faß genandt

Jean Kærcher hypothèque la maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe

1699 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 334-v
H. Johannes Kärcher, der Weinhändler
in gegensein H. Philipps Küblers, Vnd H. Michael Fausten, beeder E.E. großen Raths alter beÿsitzern, alß Testamentariorum, wie auch H. Johann Kitschen Not. Publ. als Schaffners der Nicolaj Adolphischen Stifftung – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, zweÿ Haüßer, Ein Vorder: Und ein Hinderes, sambt dero Höfflein Und Hoffstätten, Und übrigen deren Gebauen, begriffen, Zugehördten Und gerechtigkeiten allhier an der obern Straßen einseit neben einer zur Kirchen zum alten St. Peter gehörig. behausung, anderseit neben Johann Spöerer dem Kachler, hinden auff ein Stifts Hauß zum alten St. Peter gehörig stoßend gelegen, Und zum grünen Faß genandt, welche Häußer vorhien umb 350 lb Capital verhafftet

Jean Kærcher hypothèque la maison au profit de Philippe Kübler, assesseur au Grand Sénat

1705 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 415
Joh: Kärcher weinhändler
in gegensein Hn Philipp Küblers E.E. großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, seine behaußung cum appertinentiis allhier ahn der Straß zum grünen Vass, einseit neben Joh: Sperrer hafners, anderseit neben dem Diaconat hauß alten St Peter, hinten auf ein Canonicat hauß stoßend gelegen

Jean Kærcher hypothèque la maison au profit du jardinier Thiébaut Hügel

1706 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 344-v
Johann Kärcher weinhändler
in gegensein Diebold Hügels G.U.W. – schuldig seÿe 150 lb
unterpfand, deß debitoris behaußung cum appert: allhier ahn der untern Straß zuem grünen Vässel genannt, einseit neben dem diaconat hauß alten St Peters neben Sporers haffnern hinten auf d. Canonicat hauß

Jean Kærcher et Marie Marthe Edel hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff

1706 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 541-v
Joh. Kärcher weinhändler und Maria Martha geb. Edelin beÿständlich H. M. Joh. Reinhard Brechten Præcept: Sup: Gymn: u. Tobiæ Stephan Sattlers
in gegensein H. Joh. Niclaus Herffen sen: handelsmanns – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung cum appert: allhier in der Straß, einseit neben einem diaconat Hauß alten St. Peters anderseit neben neben Joh. Sperrer haffnern hinten auf ein Canonicat Hauß stoßendt

Marthe Edel veuve de Jean Kærcher meurt en 1731 en délaissant deux fils. L’inventaire qui se monte à 869 livres est dressé dans une maison rue Sainte-Barbe.
1731 (14.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 31) n° 706
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und tugendsahme Frau Martha Kärcherin gebohrne Edelin auch Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Kärchers des geweßenen Weinhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Freÿtags den 1.ten dießes Monats Junÿ dießes Zeitliche in das Ewige Verwechselt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Kärchers, des Barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg, und Johann Daniel Kärcher, Ledigen Schneiders, so Majorennis und ohnbevögtigt, beeder des verstorbenen Fraun seel. mit vorgedachtem Ihrem geliebten Haußwürth seel. ehelich erzielhter Söhne auch ab intestato zu zweÿen gleichlingen portionen und antheilern Verlaßener Rechtsmäßiger Erben, ersucht – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag de 14. Junÿ Anno 1731.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Barbaragaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befinden worden wie Volgt.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 131, Sa. Wein und Lährer Vaß 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 38, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 354, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Summa summarum 869 lb
Dießer Summ ist nun zu addiren, was die beede Söhn und Erben bereits Zur Ehesteur und sonsten empfangen und dahero dißorts zu conferiren haben, 1292 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 869 lb

D’après les références ultérieures, la maison revient par enchère judiciaire le 23 janvier 1720 aux héritiers de Thiébaut Hügel.
Fils de jardinier, Thiébaut Hügel se marie en 1679 avec Anne Voltz veuve d’André Lix qu’elle a épousé en 1671. Il se remarie en 1703 avec Marguerite Wunderer, veuve en premières noces de Jean Mathæus (mariage en 1686) et en secondes noces d’Abraham Heydel (mariage en 1692) tous deux jardiniers

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 185)
1679. Mittw. den 8.ten 7.bris Zu St: Aurelien Dieboldt Hügel der Gartner Hanß Hügel des Gatners Sohn vndt Anna, Andres Lixen des Gartners nachlaß. Wittib (i 95)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 85-v)
Heut dato den 1. Januarÿ Anno 1703. Seindt Christlich Copiulirt vnd Ehelichen Eingesegnet Worden, Herr Thiebold Huegel der burger Vndt Gardtner allhier, vndt Fr. Margaretha weÿland Herren Abraham Heÿdels des burgers vnd Gardtners Nachgelaßener Witwe [unterzeichnet] DG, on (i 88 – proclamation Ste Auréile)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39-v)
1692. die 5. Novembris seind Copulirt Worden Abraham Heidel der gartner Carl Heidels gartners v. burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn v. Margaretha Johannis Mattæi gartners v. burgers hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] A, + (i 41)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 203)
1686. Majus, d. 1. Johannes Matheus der led: Gartner Johann Mathei gartners und burgers allhier ehl. Sohn, Jungfr. Margaretha Lorentz Wunderers gart,ners allhier hinderl. ehel. tochter (i 204)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p 165)
1671 Andreas Lix jun. Andres Lix, des Gartners Ehel. Sohn Vnd Jf. Anna, Michael Voltzen des Gartners Ehel. Tochter (i 85)

L’inventaire après décès de Thiébaut Hügel est dressé par le notaire Jean Frédéric Marbach. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 600 florins (800 livres) sur un total de 8 300 florins
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 8
(GUW, F. N° 960) Weÿl. Diebolt Hügels geweßenen Gartners und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 167, 4164. lb. 14 ß 10 d, die machen 8300. fl. Verstallte nur 6700 fl, also Zu wenig 1600. fl
worunder 1300 fl. ohnverändert und 300 fl. Theilbar guht.
Von welchen 1300. fl. ohnveränderten Guht der Nachtrag gerechnet wird auf acht jahr in duplo macht à 3. lb 18 ß, 31. lb 4 ß
Und auff Sechs jahr in simplo th. à 1 lb. 19 ß d, 11 lb 14 ß
Ferner Von 300 fl. theilbarem Guht auff sechs Jahr in duplo th. à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und auff Vier Jahr in simplo macht à 9 ß d, 1 lb. 16 ß
Extat d. Stallgeltt pro 1712. 11 lb 8 ß
Gebott, 1 ß 4
Abhandlung, 4 lb 7 ß 6 d, Summa 65. lb 18 ß 10 d
Aus trifftigen eingebrachte Motiven haben die Herren Dreÿ nachgelaßen 23. lb., rest. 42. lb
dt. 27° Martÿ 1713.

Marguerite Wunderer veuve de Thiébaut Hügel vend la maison 1 400 livres au secrétaire François Henri Dautel et à sa femme Marie Madeleine Lang

1724 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 174-v
Fr. Margaretha geb. Wundererin weÿl. Diebold Hügel geweßenen G. U. W. Wittib beÿständlich H. Johannes Neßmann auch guw und EE. kleinen Raths beÿsitzers, Ferner Margaretha Schottin geb. Hügelin Andreß Schott auch garttner daselbst Ehefrau
in gegensein H. Frantz Heinrich Dautel des Scribenten und Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Langin
Eine Behausung höfflein und hinderhauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern straß, einseit neben einer behaußung dem Pfarrhauß zum alten St Peter gehörig, anderseit neben Brandt dem haffner, hinten auff eine dem Stifft zum alten St Peter gehörigen behausung, und zum grünen Faß genannt – der Wittib zu einem der Schottischen Ehefrauen aber nach deme Sie von ihren dreÿ geschwisterden und Miterben in Vätterlichen ohnvertheilten Erb dreÿ vierdte theil ahne zwo terzten käufflich übernommen und bezahlt – 1400 pfund

François Henri Dautel et Marie Madeleine Lang hypothèquent la maison au profit du couvent Saintes Marguerite-et-Agnès

1725 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 227
H. Frantz Heinrich D’autel der scribent und Fr. Maria Magdalena geb. Langin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Heinrich Lang Notarÿ Publici und ihres schwagers Johann David Kuntz des gürttlers
in gegensein H. Johannes Franciscus Antonius Bourts Schaffners des Closters zu St Margarethen und Agneßen, als mandatarÿ der Ehrwürdigen Fr. Mariæ Ottiliæ Bodemerin Conventualis und dermahliger Schaffnerin ged. Closters – schuldig seÿen 34 pfund
hypothecirt, Eine Behausung höfflein hinderhauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern straß, einseit neben dem Pfarrhauß zum Alten St Peter anderseit neben Brandt dem haffner, hinten auff eine dem Stifft zum Alten St Peter gehörigen behausung, und zum grünen Faß genannt, welche behausung annoch der mitschuldnerin Mutter und unterschiedlichen dero geschwisterden und Miterben zu ungleichen antheilen umb 650 pfund verhafftet

Les mêmes hypothèquent la maison au profit du pelletier célibataire Jean Henri Goldbach

1725 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 235-v
H. Frantz Heinrich D’autel der scribent und Fr. Maria Magdalena geb. Langin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Heinrich Lang Notarÿ Publici und ihres schwagers Johann david Kuntz des gürttlers
in gegensein Christian Schurr des Schreiners als geordnet und geschworenen vogts Johann Heinrich Goldbach ledigen Kürßners – schuldig seÿen 25 pfund
hypothecirt, nach deme die Ehefrau zuvorhin zu dem end das benöthigte Decretum oppignorandi beÿ E.E. großen Rath allhier gesucht und unter dem 19. Martÿ und 14. Aprilis jüngst erhalten, Eine Behausung höfflein hinderhauß Bronnen und hoffstatt cum omnibus appertinentÿs ahne der Obern straß, einseit neben dem Pfarrhauß zum Alten St Peter, anderseit neben Brandt dem haffner hinten auff eine dem Stifft zum Alten St Peter gehörigen behausung, und zum grünen Faß genannt

François Henri Dautel et Marie Madeleine Lang font dresser en 1727 un état de leur fortune dans lequel est portée la maison.
François Henri Dautel vend la maison 1 040 livres à Anne Salomé Füssinger, femme séparée quant aux biens du notaire Jean Henri Lang (l’acquéreuse est la belle-sœur du vendeur)

1728 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 306-v
H. Frantz Heinrich D’autel Notarius Publicus
in gegensein Fr. Annæ Salome geb. Füßingerin H. Not. Johann Heinrich Lang separirte Ehefraun beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Jacob Schübler practici beÿ löbl. Ammeister audientz und ihres Stieffbruders Christoph Saum des Seÿlers
Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten wie auch denen Liegerlingen im Keller in der Obern Straß, einseit neben der zur Kirch zu Alten St Peter gehörigen Diaconat behausung anderseit neben Schulmeister dem Leinenweber hinten auff eine dem Stifft zum alten St Peter zuständiges Canonicat: hauß, zum grünen: faß genannt – um 708 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 341 pfund

Anne Salomé Füssinger hypothèque la maison au profit de la Haute Ecole

1735 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 462-v
Fr. Anna Salome geb. Fußingerin weÿl. H. Johann Heinrich Lang Jun: Notarii Publici und Practici seel. hinterlassene ohnbevögtigte wittib mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Lang des ledigen mehrjährigen Knopffmachers
in gegensein hiesiger hoher schuel Schaffners H. Philipp Jacob Oesinger von dasigen H. Pflegern bevollmächtigt – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit neben einer zur Kirch zum alten St Peter gehörigen Diaconat: behausung, anderseit neben weÿl. Jacob Bronn des Nagelschmidts Erben hinten auff verschiedene dem Stifft zum Alten St Peter gehörigen hauß gärtten – als ein während ihrem wittwen stand erkaufftes guth

La maison figure à l’inventaire dressé en 1738 après la mort d’Anne Salomé Füssinger.
Ses deux enfants et héritiers la vendent en 1744 à Jean Bauer, secrétaire de l’accise, et à sa femme Anne Marie Hornus

1744 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 443-v
Johann Daniel Lang der knopff macher und deßen schwester Fr. Catharina Elisabetha geb. Langin Johann Daniel Bär des Paßmentirers ehefrau
in gegensein H. Johannes Baur des Schreibers in dem Umgeldhauß und Annæ Mariæ geb. Harnußin
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der obern straß ohnweit der kirchen zum alten St Peter, einseit neben einem an erstgemeldter Kirch gehörigen Diaconat hauß, anderseit neben Johann Meyer dem Chirurgo, hinten auff eine dem Stifft alten St Peter gehörigen Canonicat behausung – und denen liegerlingen im keller – als ein mütterlichen erbguth – um 1600 pfund

Fils d’aubergiste, Jean Baur alors aubergiste à la Charrue épouse en 1732 Marie Salomé Schmidmeyer : contrat de mariage, célébration
1732 (21.5.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Bauren dem ledigen Gastgebern Zum Pflug und burgern allhier alß Hochzeitern ahne Einem,
und dann der Viel Ehr undt tugendbegabte, Jungfr. Mariæ Salome Schmidmeÿerin weÿl. H. Johann Matthiæ Schmidmeÿer, geweßenen Föchhändlers und burgers Zu Straßburg seelig nachgelaßeneer ehelich. Tochtern alß der Jungfr. Hochzeiterin ahne dem andern theil
Straßburg den 21. Maÿ 1732. [unterzeichnet] Johannes baur Als hochzeiter, Maria Salome schmidtmeÿerin Alß hochzerin (i 117)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 113-v, n° X)
1732. Dominica Trinitatis et I. Trinit. proclamati sunt Johannes Baur, der ledige Würth v. burger alhier Johann Friderich Baur deß Würths v. burgers alhier ehel. Sohn, v. Jngfr. Maria Salome, Weÿl. H. Johann Matthias Schmidtmeÿer geweßenen Rauch: Waarhändlers v. E. E Kleinen Rahs Alten beÿsitzers nachgelaßene ehel. Tochter. Copulati sunt Mittwoch d. 18. Junÿ

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Charrue qui appartient au marchand Jean Michel Schweigheusser. Ceux du mari s’élèvent à 717 livres, ceux de la femme à 869 livres
1732 (2.7.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 7) n° 101
Inventarium über H. Johann Bauren des Gastgebers zum Pflueg und Fraun Mariæ Salome geb. Schmidtmeÿerin burgere zu Straßburg in den Ehestand vor ohnverändert einander zugebrachte Nahrungen – in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand und in denen vor mir Notario auffgerichteten Ehe Pactis sich reserviret und vorbehalten haben
In fernerem Gegensein Fr. Annæ Catharinæ Baurin geb. Schweigheußerin deß Ehemanns eheleiblicher Mutter
Inn einer ahne der Steinstraß gelegenen das Würth und Gast Hauß zum Pflueg genanndt in dieße Nahrungen Nicht sondern H. Johann Michael Schweigheußer dem Handelßmann eÿgenthümlich zuständigen behaußung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 302 lb, Sa. Weins und Faß 269 lb, Sa. Pferds 7 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. baarschafft 48 lb, Sa. Schulden 20 lb, Summa summarum 661 lb – haussteuren 56 lb, des Ehemanns völliges guth 717 lb
der Ehefr: in Ehest. gebracht Guth, Sa. hausraths 230 lb, Sa. Silbergesch. 62 lb, Sa. goldenen Ringe 40 lb, Sa. baarschafft 476 lb, Sa. Schuld 3 lb, Summa summarum 812 lb – haussteur 56 lb, der Ehefrau völliges Guth summa 869 lb – Conclusio finalis 1586 lb

Marie Salomé Schmidmeyer meurt en 1736 dans sa maison, l’auberge au Palais Royal rue des Lods-et-Ventes. La masse propre au veuf s’élève à 351 livres, celle des héritiers à 888 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 063 livres, le passif à 1 512 livres
1736 (12.3.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 11) n° 165
Inventarium über Weÿl. Fr. Maria Salome Bauerin geb. Schmidtmeÿerin H. Johann Bauren des wûrths und Gastgebers au Palais Royal Haußfr: Verlaßenschafft – welche Freÿtags den 13. zurückgelegten Monats Januarÿ 1736 dieses zeitlichen mit dem Ewigen verwechßelt hinter Ihro zeichlichen verlaßen, durch den Wittiber wie auch Margaretham Singerin die dienst Magd im Hauß (geäugt und gezeigt)
Denominatio haeredum, die Frau hat ab intestato zu Erben verlaßen wie volget 1. Johannem Ohngefähr 3 Jahr alt Undt dann 2. Maria Salome so ohngefehr 1 Jahr alt mit dem Wittiber erzeute Kinder, in derem Nahmen herr Johann Georg Strohl der Kieffer Weinhändler alß Curatoris geordnet

In einer oben ahne der Pfundzoller gaß gelegen das würth: und Gasthauß au Palais Royal genanndten in die Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Ane Höltzen und Schreinwerck, Oben In der Cammer A, In der Cammer B oder in d. Magd Cammer, Inn der obern Gastcammer C, In der hind. Camin Cammer, In der Mittlern Camin Cammer, In d. Obern vord. Cam: Cam:, Vor der Obern Vord: Cam: Cam:, In der Obern Gast stuben, In dem Kindts Stübel, Inn der hindersten Cammer, In d. unteren Stübel beÿ d. Küchen
(f° 18) Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Nemblichen Eine behaußung bestehend in Vorder und Hinter Hauß das würthshauß au Palais Royal oder zum königlich Palast genandt so gelegen allhier ahne der blau wolcken gaß so ein Eckh oben ahne der Pfundzollergaß einseit und vornen neben H. Johannes Boch dem Kieffer weinhändler 2.s neben Andreas Völckhin dem Maurer und Schirmsverwanth. allhier hinten sowohlen auff obermeldten H. Bochen alß auch erst genandten Völckhen stoßendt, von welcher behaußung solle mann der Stadt Straßburg Pfenningthurn jährlich 5 ß d ahne bodenzinß und dann denen adel. Büttlingischen Erben Jährlichen ebenfalls ahne bodenzinß 10 schilling reichen, (laut) Abschatzung vom 17. Februarÿ 1736 æstimirt und angeschlagen für und umb 3500 R oder 1750 lb, von welchem haußanschlag in Abgang zu bringen 1205, Nach abzug derer 545. Über welche behaußung vormals das wüthshauß zum willkomm ware besagt ein teutscher Kaufbrieff in der C. C. Stuben gefertiget datiret den 19. Junÿ 1685 Wie und auff was Arth aber der hinterlassene Wittiber solches hauß von weÿl. Andreas Rothen wittib der willkomm würthin allhier stehender Ehe ahne sich erkaufft, Solches ist auß dem Neuen in d C. C. Stuben gefertigten dermahlen aber beÿ E.E. Kl: R: prod. Kaufbrieff mit mehreren zu Ersehen
– Abschatzung Vom 17 februarÿ 1736, Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Herrn Johannes Bauer deß wierth und Gastgeberß zum Königlichen Palast gelegen, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg welches ein Eck in die Pfund Zoller gaß, ein seits Neben H Johannes Bochen dem Küffer anderseits und auch hinden zum theill auff Johannes Völckin dem maurer Stoßendt, welche behausung sehr schmall auf auß wëntig noch nit völlig auß gebauen, worinnen unden auff dem botten die Gast stube hauß Ehren darinnen die stëge neben dar an die Küchen und Kleines Kammerlein, oben dar über eine Stuben schmales haus Ehren und Camin Cammer, ihm obern stock eine Camin Cammer haus Ehrelein und nebenstuben, under dem tach zweÿ Cammern getrembten Keller sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 3500 Gulden, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmer hofs, Johann Peter Pflug wërck Meister deß Mauer hoffs
Deß H. Wbers. ohnverändert Nahrung, Sa. hausraths 53 lb, Sa. lären Faß 12 lb, Sa. silbers 8 ß, Sa. Ergäntzung 459 lb, Summa summarum 526 lb – Schulden 175 lb, verbleiben 351 lb
der Kinder und Erben ohnv: Nahrung, Sa. hausraths 88 lb, Sa. Silbers 19 lb, Sa. Goldene ringe 12 lb, Sa. baarschafft 3 lb, Sa. schulden 175 lb, Ergäntzung 590 lb, Summa summarum 888 lb
Folgt nun die beschreibung der verändert und T. Verlassenschafft, Sa. hausraths 147 lb, Sa. Weins 207 lb, Sa. Gutschen 72 lb, Sa. silbers 35 lb, Sa. baarschafft 28 lb, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 545 lb, Sa. schulden 27 lb, Summa summarum 1063 lb – Schulden 1512 lb, passiv onus 449 lb – Conclusio finalis und Stall summ 790 lb
Copia der vor mir aufgerichteten Heuraths Verschreibung unterm 21. maÿ 1732
Copia Codicilli reciproci unterschriebenen Notario den 27. aug. 1732

Jean Baur se remarie en 1735 : contrat de mariage passé à Colmar (copié à l’inventaire après décès), célébration. Catherine Hornus devient bourgeoise en janvier 1737.
Copia Heuraths Contract – zwischen dem Ehrengeachen Herrn Johann Baur, Vornehmen burger und Gastgeber au Palais Royal Löbl. Statt Straßburg Herrn Hochzeiter Eines, So dann der Viel Ehren undt tugendt: begabten Jungfrauen Annâ Catharinâ deß auch Ehrengeachten Herrn Johann Peter Hornus, burgers undt Weißgerbers in Colmar Ehelich erzeugter Tochter Jungfer Hochzeiterin andern theils – So beschehen Colmar den 10. Octobris des 1736. Jahrs – Unterschrieben Jäger Gerichtschreiber

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 139-v)
1736. Dominica XXII et XXIII Trinit. proclamati sunt Herr Johannes Baur der Gastgeber und Burger viduus alhier V. Jgfr. Catharina Herrn Johann Peter Hornüß des Weißgerbers v. burgers in Colmar elehl tochter copulati sunt Mittw. d. 7. Novembr. [unterzeichnet] Johannes baur als hochzeiter, Catharina Hornußin alß hochzeiterin (i 144)

1737, 4° Livre de bourgeoisie, p. 1042
Catharina Hornußin Von Colmar geb. erhalt d. br. Von ihrem ehemann Johann Baur b. und gastgeber au Palais Royal alhier umb d. alt. b. will beÿ E: E: Zunfft d. freÿb. dienen. Prom. Eodem [5.ten Jan. 1737]

Les préposés en chef de l’accise ont nommé Jean Baur pour tenir le registre des vins français et étrangers. Les Quinze confirment le 3 mars le règlement qu’ils ont rédigé avec l’approbation de la chambre d’économie. Jean Baur prête serment le 10 mars.
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Projectirte Ordnung für Johann Baur den Schreiber im Umbgeldt
(p. 171) Sambstag d. 3. Martÿ 1742. Johann Baur Schreiber in dem Umbgeld Ordnung
Ober Umgelt herren laßen durch Herrn Secretarius Kleinclaus proponiren, Es seÿe bekant daß Johannes Baur bestellet worden jn dem Ungelt bureau das jenige buch zu halten in welches die Frantzösische und andere Fremde Wein eingetragen, Wegen dieses officianten functionen hätten Sie, Obere Ungelt Herren eine Verhaltungs-Ordnung projectirt, welche das Oeconomie bedacht in præsentia des herrn Prætoris Regÿ Excellenz abgeleßen worden, und laute solches wie folgt. Ille ließt solches ab, und setzt hernach beÿ Es stehe Zu Mghh ob Sie an dero hohen orth dießes project approbiren und erkennen wollen, daß solches gemeltem Baur zugestellt, Von Ihme in duplo abgeschrieben, und er hernach darauff in dießer stub beeidiget werden solle. Erkandt also beleibt.
Vid. dieße ordnung Zu end gegenwärtigen protocolls angehefft.

L’orfèvre Tobie Louis Krug rend compte de sa tutelle des biens qui appartiennent aux enfants de Jean Baur et d’Anne Catherine Hornus
1764 (27.8.), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 575) n° 29
Rechnung Mein Tobias Ludwig Krug des Silberarbeiters und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts weÿl. H. Johannes Bauren gewesenen Controlleurs in hießigem Umgeld u. b. hieselbsten in 2.ter Ehe mit fr. Anna Catharina geb. Hornußin erziehlter 3.er Kinder, Namens Anna Catharina, Maria Margaretha und Johann Daniel derer Bauern, Innhaltend was ich dießer meiner dreÿen Curanden halben seith angetrettener Vogteÿ und der in Anno 1752 überkommener Verwaltung bis dato 27. aug. 1764 eingenommen und außgegeben auch sonsten verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

(p. 200) Sambstag d. 10. Martÿ 1742. Johann Baur pt° Jurame,y
Johann Baur der Schreiber in dem Umbgeld deme seije Newe Ordnung durch die Wohlverordnetee Ober Ungelt Herren abgeleßen worden, stellt sich ad Juramentum. juravit.
(Rapiarium f° 61, 66)

Le secrétaire de l’accise Jean Baur meurt en 1745 en délaissant deux enfants de son premier mariage et trois du deuxième. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 413 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2003 livres, le passif à 2751 livres.

1745 (19.5.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 19) n° 279
Inventarium über Weÿland Herrn Johannes Baueren, deß geweßenen Schreibers in dem Umbgedt undt burgers Zu Straßb. seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in Anno 1745. – welcher Mittwochs den 21.sten deß Monaths Aprilis fürwährenden 1745.ten Jahrs die Schuldt der Natur bezahlet hat, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auff geschehenes geziemendes Ansuchen Erfordern und Begehren sowohl der hinterbliebenen heranacher gemeldten Frau Wittib als auch deß seelig Verstorbenen Verlaßener ehelicher Kindter geordnet und geschworenen Vögten (…) durch die Viel Ehren und Tugendt: reiche Frau Annam Catharinam Bauerin gebohrne Hornußin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlichen deß Wohl Ehrenvesten weißen undt Großachtbahren Herrn Frantz Heinrich Staedel, Eines Ehrsamen Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und dermahligen Hoch: verordneten Inspectoris in allhiesigem Umbgeldt Hauß, Ihro der Frauen Wittib ahne Vogt Statt hierzu Erbettenen und zugegen geweßenen Hochansehnlichen Herren Assistenten – So beschehen allhier in der Koenigl. Freÿen Statt Straßburg, Mittwoch den 19. deß Monaths Maji A° Dni 1745.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene herr Johannes Bauer, Eingangs gedacht seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, Nahmentlichen vnd 1. Johannes Bauer so in circa 12 Jahr alt, Ferner 2. Mariam Salome, welche ohngefehr 10 alt, Welche beede Kindtere der abgeleibte Herr mit weÿland Frauen Maria Salome gebohrner Schmidtmeÿerin seiner Ersteren Ehefrauen Längst seeligen Ehelichen erzeuget. In dererßelben Nahmen der auch wohl Ehrenachtbare herr Johann Georg Strohl, der Kieffer, Weinhändler und burger allhier Zu Straßburg, alß dereselben (…) geordnet und geschworenen Vogts dem Geschäfft in Persohn beÿgewohnet und derer Interese observiret hat.
Weither 3.tio Catharinam Salomeam, so in circa 7 Jahr alt und 4. Margaretham Barbaram welches das 4. Jahr des alters Erreichet, so dann 5.to Johann Daniel, so ohngefähr 3. Jahr alt. Vorher gemelte 3. Letzere Kindter aber hat der seelig verstorbene mit der hinterlaßenen in dem Eingang benandten fr. Wittib in deßen 2.er undt Letzter Ehe erziehlet. Und ist in solchen 3. Kindter 2.ter oder Letzten Ehe persönlich zugegen gewesen der Wohl Ehrengeachte undt Kunsterfahrene Herr Tobias Ludwig Krug der hiesige Silber: arbeiter und burger alß ermeldter 3.r Kinder (…) geordnet und geschworener Vogt

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der langen Straaß gelegenen zum grünen Faß genandten in der Theilbahre Verlaßenschafft gehörigen dahero hernach inventirten behaußung ist befunden worden, wie volget
Ane Höltzen undt Schreinwerck. Auff der ohneins öbersten Bühne, Inn der oberen Cammer A, In dem oberen Cämmerl. B, Inn der Soldaten Cammer, Inn dem hinteren Stübel, Inn der Küchen, Inn dem hauß Ehren, Inn dem Keller
Eÿgenthumb ahne einer behaußung so in d. Benef. Nahr. gehg. (T.) Nemlichen eine behaußung bestehendte in Vorder: und hinder hauß, Hoff, bronnen undt hoffstatt, sambt allen überigen deroßelben begriffen, weithen Zugehörden undt Rechten allhier Zu Straßburg in der Obern Straß ohnweit der Kirchen Zum Alten St Peter, einseit neben I.r erst ermelter Kirch gehörigen Diaconat behaußung, Anderseith neben einem Hn Johannes Meÿer sen. Chirurgo und Burgern allhier zuständigen behaußung, hinten auch auff eine dem Stifft Alten St. Peter gehörige Canonicat: behaußung stoßendt, gelegen, Welche behaußung cum appertinentÿs durch (die Werckmeistere) Zufolg dererselben vorgenommener Abschatzung undt deß wegen unterm 17. Maji dießes 1745. Jahrs außgestellten dahero Zu mein deß Notarii Concept gelüfferten Abschatzung Scheins für Freÿ Leedig undt Eÿgen æstimirt worden für und umb 3000 gulden, welche allhier in Außwurff antreffen 1500 lb. Pro Nota. Die auff Solcher behaußung Verzinßlich Hafftende in 2.en Posten zu 620. lb. d außmachtend Capitalien Seind wie fol. 116.b et seq. Ersichtlich passive Eingetragen Zu befinden, Hiehero Zum bericht. Über solche behaußung aber ist vorhandten ein teutscher Pergamenter auß allhies: C. Contract Stuben gefertigt und mit deroselben anhangenden Insiegel bekräfftigtet und. d. 17. Aug. 1744 datirten Kaufbrieff, so beÿ gegenw. Verl. Inventur mit Lit. A. marquirt worden, worauß zu Ersehen wie und auff waß arth der Abgeleibte seelig, undt deßen hinterbliebene wittib Solche behaußung von Mr Johann Daniel Bauer dem Knöpfm. und burgern allhier et Cons. ahne sich erkauft. Meldet über solche behaußung ferner ein älterer Pergam. d° aus dito und mit dito so datirt den 1. Julÿ 1728. Welcher mit altem Lit. D notiret und dermahlen darbeÿ gelaßen Worden. Sonsten hat sich beÿ gegenw. Verl. Inventation über vorher beschriebene behaußung nichs weitheres schrifftlichen her vor gethan.
– Abschatzung dem 17. Maÿ: 1745. Auff begeren Weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johanneß Bauer deß gewëßenen scribent ihm ungeld seel. hinder Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in der Langen Straßen gelegen ein Seitß Neben einen Stiffts hauß Zum alten St: Peter gëhorich ander Seitß an H Dobiaß Meÿer dem balbirer hinten auch auff ein Stifftß hauß Zum alten St. Peter gehörich Stoßent, welche behausung unden ein gangß, ein Stuben Cammer Kuchen hauß Ehren und Nëbenß Cammer, gewölbter Keller, der hoff und bronen ihm hinter hauß unden ein schmaller gang und Cammer, getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock, eine Stuben mit einen Allkoff hinten dar an gëgen dem hoff die Kuchen und daß hauß Ehren, der gang und daß Stübell ihm hinderhauß, ihm 2.ten Stock eine Stuben Cammer Küchell haußehren, der gang und Stübell ihm hinderhaus oben die soldaten Cammer mit einen halben tach, ein alter tach Stull under dem tach 3: Cammern mit diellen zu geschlagen, steinerer gëbell Sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor vnd Umb Dreÿ Tausent Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, Pflug Statt Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmerhof
Eÿgenthum ahne einem Liegende, Grund oder Garthen wie auch Garthen häußl. so in der Benef. E. Nahrung gehörig, Benandlichen ein Garthen so ohngefähr ein zweÿtel Grundt seÿn solle, sambt einem darinn befindl. Garthen Häußlein (…)
und Schopff samt übrig deßen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten so gelegen ahne der vorstatt Steinstraß und dem so genandten Gutleuthgäßlein es. neben Lt Johann Georg Marbach dem Färber as. neben weÿl. H. Ulrich Greiners gew. E.E. großen Raths alten beÿsitzers seel. Nachgelaßener wittib und Erben hi. auff einen H. Joh: balthaßar bischoff holtzhändlers und der Stadt Straßburg Pfenningthurn altem dreÿern zuständigen Garthen stoßend, von welchem garthen ist man dem Mehrern hospithal Jährlich 12 ß 6 d ahne bodenzinß zu reichen den 26. maÿ 1745 angeschlagen worden um 550 gulden oder 275 lb, hier von aber ist dißorts in abzug zu bringen vor erwehnter 12 ß außmachenden bodenzinß zu doppeltem capital gerechent 25, bleiben 250, und ist die vorhandene Neuen bronn hütt æstimirt word. pro 5, Wie und auf Was arth aber der verstorbene solchen Garthen ahne sich eÿgenthümbl. gebracht meldet C.C. Stube, den 10. mart. 1744, ferner C. S. Stuben den 9. aug. 1675 sonsten aber hat sich nichts schiffl. befunden
Ergäntzung der Frau Wittib inn der Ehestand vor ohnverändert Gebracht, aber währender Ehe Verändert und Abgeg. Vermögens. nach Anleithung deß Über beeder ges. Ehl in den Zum theil zu einander für ohnverändert gebrachte Nahrung durch mich Notarium unterm 14. Sept. in A° 1737. et seq. auffgerichteten Inventarii
Wÿdumb, So der Verstorbene seel: auß deßen Voriger Ehefrauen biß ahne seinen Todt genoßen hat (…)
Norma hujus inventarii. Der frau Wittib Ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 2 lb, Sa. Silbergeschmeids 2 lb, Sa. Goldenen Ring 10 lb, Sa. der baarschafft 75 lb, Sa. der Schulden 75 lb, Ergäntzung 247 lb, Summa summarum 413 lb
Solchemnach wird auch deß seelig verstorbenen sowohlen Ohnverändert Theilbahre Verlaßenschafft /:Undt Zwar weilen die fr. Wittib auff die letztere tam active quam passive renunciret:/ unter einem Titul Nemlichen der Beneficial Erbenn Ohnverändert und Theilbar tractirt – Sa. hausraths 14 lb, Sa. Wein und Lährer Faß 50 lb, Sa. Viehes 2 lb, Sa. Handgeschirrs zum Garthenwerck gehörig 15 ß, Sa. Thabacks 4 lb, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 22 lb, Sa. Gold Ringleins 10 ß, der baarschafft 12 lb, Sa. behaußung 150 lb, Sa. Garthens 254 lb, Sa. Activ schulden 10 lb, Summa summarum 2003 lb – Schulden 2751 lb, Detrahendo 747 lb – Schluß oder Stall Summma 871 lb
Copia Heuraths Contract (…) So beschehen Colmar den 10. Octobris des 1736. Jahrs – Unterschrieben Jäger Gerichtschreiber
Copia unterem 27. des Monats Marti in A° 1745 auffgerichteter Codicillarischer Verordnung – (…) in einen ahne der obern Langen Straß ohfern der Alten St Peter Kirch gelegen Zum grünen Fäßlein genandte beeden Disponirenden Ehe Persohnen eÿgenthümlich zuständige behaußung deren Mittlern Stocks bewohnende Stub mit denen Fenstern auff die gaß aussehend (…) Zwar der Ehemann Kräncklichen und schwachen Leibs Sie die Ehefrau aber gesundt gehendt: undt stehenden Leibes Frantz Heinrich Dautel, Notarius publ: jur:

Anne Catherine Hornus à laquelle le Petit Sénat a attribué la succession de son mari hypothèque la maison au profit des enfants issus du premier mariage de son mari

1745 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 551
Fr. Anna Catharina geb. Hornußin weÿl. H. Johann Baur des schreibers im Umbgeld wittib mit beÿstand H. Frantz Heinrich Städel exsenatoris und Inspectoris gedachten Umbgelds
in gegensein Johann Georg Strohl der weinhändler als vogts gemelten Bauren in erster Ehe mit weÿl. Mariæ Salome geb. Schmidtmeÿerin erzeugte zweÿ kinder demnach sie Baurische wittib zufolg E. E. Kleines Raths bescheids vom 19. Junÿ jüngst ihres Ehemanns massa active et passive übernommen – schuldig seÿe 800 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, hoffstatt cum appertinentis ane der Obern straß ohnfern der Kirchen zum alten St Peter, einseit neben einem zu solcher Kirch gehörigen Diaconats hauß, anderseit neben Johann Meÿer Jun: dem Chirurgum, hinten auff eine zu dem Stifft alten St Peter gehörigen Canonicat behausung

Anne Catherine Hornus hypothèque la maison au profit du passementier Jean Daniel Bær

1746 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 116
Fr. Catharina geb. Hornußin weÿl. H. Johannes Baur des schreibers im Umgelds hauß wittib mit beÿstand H. Frantz Heinrich Städel exsen. und Inspectoris im Umgeld
in gegensein Johann Daniel Bär des Paßmentirers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine zum grünen faß genante behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt ane der Obern straß ohnfern der Kirche zum alten St Peter, einseit neben einem zur solcher Kirchen gehörigen Diaconat hauß, anderseit neben Johannes Meÿer Jun. Chirurgo, hinten auff des Stiffts alten St Peter gehörigen Canonicat hauß

Anne Catherine Hornus se remarie avec l’aubergiste Jean Thiébaut Blümel : contrat de mariage, célébration. La maison figure à l’inventaire de leurs apports

1746 (29.1.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Heuraths Abrede So Zwischen Hr Johann Theobaldt Blümel, dem Ledigen Glas: Schneider, Hn Joh: Friderich Blümel auch Glas Schneiders und burgers Zu Straßburg ehel. Sohn, beÿst. deßelben, mit auch Hn Johannes Blümel ebenmäßigen Glas Schneiders und Schreibers auff dem Mauerhoff seines Vatters brud. beede burger Zu Straßburg alß Hochzeiter ahne Einem
Undt dann Fr. Annæ Catharinæ geb. Hornußin, weÿl. Hn Johannes Baueren des gewesenen beampten in allhießigen Vmbgelts und burgers allhier see. hinderbliebener Fr. Wittib mit assistentz S. T. Herrn Frantz Heinrich Stadels Exsenatoris u. wohlmeritirten Inspectoris in vorged. Löb. Umbg. dero ahne Vogt Statt erbettenen Assitenten wie auch H. Tobias Ludwig Kruegen des Silberarbeiters dero 3. Kk. voriger Ehe geordnet und geschworenen Vogten
So beschehen und Verhandelt allhier in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Sambstags den 29. des Monaths Januarÿ A° Domini 1746 [unterzeichnet] Johann theobald blümel als hochzeiter, Annna Catharina baurin witib alß Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 179-v, n° 3)
1746. Mittw. d. 2. Martÿ wurd. nach 2. mahl. ordentl. Proclamation ehelich copulirt H. Joh: Theobald Blümel lediger Gastgeber und burger alllhier H. Joh: Friderich Blümel des Mechanici u. b. h. l. ehel. sohn, u. Fr. Anna Catharina geb. Hornußin weÿl. Hn Johann Baur gew schreibers im Umgeld u. burgers allhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Johann Jacob blümel als hochzeiter, Anna Catharina Baurin als hochzeiterin (i 184)

1746 (21.5.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 22) f° 307 b
Inventarium über H. Johann Theobaldt Blümel, des Caffetier, undt Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Hornußin, beeder Eheleuthen undt burgere Zu Straßburg vor Ohnverändert in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1746. – in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand ein ander Zugebracht, und in denen vor mir dem unterschriebenen Notario sub dato 29. Januarij in dießem 1746. Jahre Aufgerichteten Ehe: Pactis vor ohnverändert sich außdrucklichen reserviret undt vorbehalten haben
So beschehen allhier in der Koeniglichen Freÿen Statt Straßburg In fernerem Persönlichen beÿweßen H. Joh. Friedrich Blümel Rubin: Schneiders, des Ehemanns Vatters (…) Wie auch H. Tobiæ Ludwig Krueg des Silber: arbeiters der Ehefraun 3.r KK voriger Ehe geschwornen Vogten (…) Straßburg den 21.ten des Monats Maji A° Dni 1746

Inn einer allhier Zu Straßburg in der Obern Langen Straß ohnweit der Kirchen zum Alten St: Peter gelegenen der Ehefraun vor Ohnverändert gehörigen, dahero hieunten inventirten Zum grünen Faß genandten behaußung, ist befunden Worden wie volget
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der billiard oder großen Obern Stuben, Inn der Soldaten Cammer, In dem hintern Stübel, Auff der Bühnen, In dem Hauß: Ehren beÿ der Obern od: Billiard: Stub, In der Cammer dabeÿ, Im obern hintern Gemach auf dem gang so vorhin ein stübel war, Inn dem haußehren, beÿ der obern od: Billiard stub, Inn der Küche beÿ der Billiard stub, Inn dem Keller
(F.) Eÿgenthum ahne einer behaußung. Nemblichen eine behaußung bestehendt in Vorder: undt hinder Hauß, Hoff, Hoffstatt und Bronnen sambt allen Überigen deroselben Weithen, Rechten, Zugehördten undt Gerechtigkeiten, welche dermahlen auß hohen obrig: Erlaubnus zu einem Caffee Hauß gemacht worden, undt gelegen allhier ahne der oberen Langen Straß ohnweit der Kirchen Zum Alten St Peter einseit neben einer erst: ermeldter gehörigen Diaconat Behausung, 2. seith einem Hn Joh. Meÿer Sen: Chirurgi u. burger Zu Straßb. Zuständigen hauß, hinten auff eine dem Stifft A: St. Peter gehörige Canonicat behausung stoßendt, Welche behaußung jedoch ohnpræjudicirlich Für Freÿ Leedig und Eÿgen alhier in außwurf gebracht wirdt, Für und umb 1800 lb. Pro Nota. Die auff Solcher behaußung Hafftende Capitalien und beschwährdten, welche die Ehe fr. Vor dießen abgetrettenen Ehestandt schuldig gewesen, sind hieunten passive Eingetragen Zu Ersehen.
Wie und welchergestalten die Vorher: inventirte Auß der Ehefr. Vorigen Ehe herrührige T: Behaußung, ane dießelbe eÿgenthümblichen Kommen undt gelanget, ein solches ist auß einem auß E. E. Kl. Raths Mem. gefert. extractu de dato 19. Junÿ de Anno 1745 mit mehrem Zu Ersehen
Hierüber meldet ferner j. teutscher Perg. auß allhies: C. C. Stuben gefertigt und mit deroselben anhang. Ins. verw. Kaufbrieff, so datirt d. 16. Martÿ 1744 welcher mit altem Lit. B. marquiret. Worüber weiter besagt ein ältere teutscher Pergam. auß allhies. C. C. Stuben gefert. u. mit deroselb. anhang. Insiegel Corroboriret Kaufbrieff, welcher mit alten Lit.A. und B notirt. Sonsten aber solle Über Vorher beschriebene behaußung nichts schrifftl. Vorhanden seÿe, Hiehero Zum bericht.
der Ehefr 3.er Kindter voriger Ehe Göttel Geldt betr. Catharinæ Salome – Margarethæ Barbaræ – Johann Daniel
Norma Hujus inventarii. Deß Manns in den Ehestand gebrachtes Vermögen Und Zwar Weilen solches Leedig allein in deßelben ahne seinem Leib gehörig Kleÿdung und weißen Gezeug Vnd denen hernach inventirt wenige Posten ahne Silber, so dann deßen Antheil der Haussteuren bestehet, alß wird Männiglichen ahne statt der beschreibung (…) den 21. Maji 1746. getroffenen (…) Vergleich (…),Sa. Silbers 17, haussteuren 34, summa 51. lb
Solchemnach wird auch der Ehefrau für Ohnverändert in den Ehest. gebrachte Nahrung inventirt und beschrieben, Sa. haußraths 229, Sa. Lährer faß 43, Sa. Silbers 54, Sa. Gold. Ring 33, Sa. baarschafft 100, Sa. Eÿgenthumb ahne jr. behausung 180, Sa. schulden 49, Summa summarum 2311 lb – Haussteuren 34, der Ehefrau in den Ehestand gebrachte Nahrung 2344 lb

Anne Catherine Hornus femme de l’aubergiste Jean Thiébaut Blümel loue une cave au brasseur Jean Charles Verius

1746 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 240
Fr. Anna Catharina geb. Hornußin H. Johann Theobald Blümel des wirths eheliebstin
in gegensein H. Johann Carl Verius des biersieders
entlehnt, in einer der verlehnerin eigenthümlich gehörig ohnfern der Kirche zum alten St Peter ane der Langen straß, einseit neben einem zu besagter Kirchen gehörigen Diaconat hauß, anderseit neben Johann Friedrich Meÿer dem Chirurgo, gelegenen behausung den vordern keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von letzt abgewichenen weÿhachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 gulden

Catherine Hornus femme de Jean Thiébaut Blümel hypothèque la maison au profit du marchand Jean Georges Walter le jeune pour pouvoir la réparer

1746 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 312
Fr. Catharina geb. Hornußin Johann Theobald Blümel des wirths ehefrau
H. Johann Georg Walther des jüngern burgers und handelsmanns, zur reparation ihrer hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine zum grünen Faß genanndte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane der Obern Straß ohnfern der kirch zum alten St Peter, einseit neben einem zur solcher Kirchen gehörigen Diaconat hauß, anderseit neben Johann Meÿer Junioris Chirurgo, hinten auff ein dem stifft alten St Peter gen canonicat hauß

Comptes de tutelle que le tonnelier Jean Georges Strohl rend aux enfant issus du premier mariage de Jean Baur
1747 (Weÿhn.), Comptes, (6 E 41, 447) [Dautel]
Rechnung mein Johann Georg Strohlen, des Kieffers und weinhändlers auch burgers allhier zu Straßburg, als geordnet: und geschworenen Vogts Johannis und Mariæ Salome weÿl. herrn Johann Bauren, des geweßenen ehemaligen Gastgebers und nachmaligen Schreibers in allhies. Umbgeld v. b. allhier mit auch weÿl. frauen Maria Salome geb. Schmidmeÿerin seiner erstern Ehefr. seel. ehelich erziehlten und nach tod verlaßener 2. KK., Inhaltend alles desjenige, was ich in ihrem Nahmen von A° 1736. da ich diese Vogteÿ auffgeschwohren biß dato weÿh. 1747 eingenommen und außgegeben auch sonsten gehandelt habe. – Erste Rechnung dieser Vogteÿ.

Rechnung mein Joh. Georg Strohlen, des Kieffers und Weinhändlers auch b. allh. als geordnet: v. geschworenen Vogts Joh. v. Mariæ Salome, weÿl. H. Joh. Bauren des gew. Gastgebers v. nachmaligen Schreibers in allhies. Umbgeld v. b. allhier mit auch weÿl. fr. Mariæ Salome geb. Schmidmeÿerin, seiner Erstern Ehefr. seel. ehelich erziehlter v. nach tod verlaßener 2. KK., Inhaltend alles desjenige, was ich d. Vogt in ihrenthalben von weÿh. 1747. biß dato weÿh. 1749. eingenommen und außgegeben auch sonsten gehandelt habe. – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ.

Les sœurs Sohns déclarent que Jean Thiébaut Blümel, ancien cafetier, a quitté Strasbourg pour Francfort et que sa femme Catherine Hornus s’est rendue aux colonies anglaises des Amériques où elle a épousé le frère des déclarantes, Jean Georges Sohns, établi à New York en Pennsylvanie. Les faits leur ont été rapportés par leur neveu nommé Jean Georges Sohns comme son père.

1759 (4.10.), Me Elles (6 E 41, 1352) n° 18 b
Declaration – die Ehr und tugendsame Fr. Anna Barbara Hußin geb. Sohnsin weÿl. H. Joh: Jacob Huß des Waffenschmidts Wb. v. Jgfr. Anna Margaretha Sohnin dero großjährige Schwester, beede unter beÿständung H. anthonj fidelis Hürstel Practici alhier, anzeigende wie daß Sie von Seiten weÿl. H. Joh: Friedrich Blümel des vormahligen bs. und Caffésieders allhier so dermalen sich zu franckfurt am Maÿn auffhalten soll, ersucht v. gebetten worden, der Wahrheit zur Steur glaubhafft zu bescheinigen, wie deß ermel. Theobald Blümel vorrmahlige Ehefr. Nahmens Catharina geb. Hornusin so sich nach jeedermans Wißen heiml. Weiß von hier hienweg v. nacher Americam in eine Engl. Colonnie begeben, alldorten an ihr der beeden Comparentinnen Leibl. bruder Johann Georg Sohns den becken zu Neu York in der Provintz Pensilvanien, wieder verheÿrathet (…), Neml. es seÿe vor etlichen Jahren Georg Jacob Sohns seiner Profession ein Metzger ermel. ihres zu Neu York sich häußlich niedergelaßenen bruders ehel. Sohn welcher im 9.t Jahr seines alters aus hiesigem Land mit seinem Vatter vorgedacht nacher Americam gezogen anhero zu ihren Comparentinnen als seinen Tanten gekommen v. ihnen klagend erzählt, wie daß Er auß großen Verdruß Neu York wo er établirt war verlaßen, weilen sein Vatter sich allda mit einer allhiesig. Straßburger frauen sich mit noch etl. Vorheriger hiesiger Einwohner dahien gekommen, verheÿrathet v. durch einen Engl. reformirten Priester trauen v. copuliren laßen, v. Weilen er von einer mit dahien gekommen Nagelschmidts frauen versichert worden, daß ihr Mann zu Stb. noch beÿ leben, hätte er sich mit aller Macht sothaner unbillig v. unchrist. heÿrath widersetzt solche aber dannoch nicht hintertreiben Können, Sie beede Comparentinnen hätten ihren bruder von hier aus benachrichtiget, wie daß seine geehrlichte Frau ihren Mann Nahmens Theobald Blümel noch beÿ leben allhier habe v. daß Sie sich muthwilligen weiß von ihme getrennet allein er habe ihnen durch ein Schreiben wird. zur antwort, daß seiner frauen vorherige heÿrath v. noch lebender erster Ehemann seiner ehe alldorten nicht den geringsten Eintrag thun wurde

Le marchand Jean Georges Walter le jeune a acquis la maison l’année précédente par adjudication faite à la poursuite des créanciers de Jean Thiébaut Blümel. Il revend la maison 1 500 livres au garde magasin Jean Jacques Borneck devant un notaire royal. La vente n’est cependant pas confirmée à la Chambre des Contrats

1765 (15. 8.br), Me Humbourg (6 E 41, 120)
Sr Jean Georges Walter Lejeune
au Sr Jean Jacques Borneck garde Magasin des fourages de Cette ville
la Maison appele Le tonnelet Verd situé en Cette ville dans La grand Rue Le Chapitre de l’Eglise Lutherienne de St Pierre le Vieux d’une part Le Sr Wurtz orphevre par derrière La Recette du Chapitre de L’Insigne eglise collegiale de St Pierre le vieux par devant La grand Rue vis à vis le Sr Braun passementier, Laquelle maison appartient au vendeur comme l’ayant acquise par adjudication faite à la poursuite des créanciers du nommé Blümel Caffetier – moyennant 6000 livres tournois

Jean Georges Walter vend la maison 1 200 livres au culottier Jacques Stœss. Le notaire Jean Elles passe une vente provisoire le 3 mai confirmée par un nouvel acte

1766 (3.5.), Me Elles (6 E 41, 1352) n° 11
H. Johann Georg Walther d. Jg. handelsmann
in gegensein H. Jacob Stöß ebenfalß burger hiesebst
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane d. obern Langen straas, 1.s neben ein Löbl. Collegiat Stift zum alten St Peter gehörigem Evangel. Diaconat hauß, 2.s neben H. N Wurtz dem Goldarbeiter und hinten auf vorgemel. Stifts häußer und von ihme Verkäufer ungefehr vor 2. Jahren auf allhießiger Ganth erkauft worden – um 2400 gulden

1766 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 304
Johann Georg Walther der jüngere der handelsmann
in gegensein Johann Stöß dem hoßenstricker
eine behausung, hoff und hoffstatt zum Grünen Faß genannt mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Oberenstraß, einseit neben einem dem Stifft Alt St Peter gehörigen haus, anderseit neben N. Würtz dem goldarbeiter hinten auff ged. Stifft Alt St Peter und Joh. Daniel Bähr dem passmentirer – um x capital verhafftet, geschehen um 550 pfund

Originaire de Soultz en Haute-Alsace, le tisserand en laine Jean Jacques Stœss épouse Anne Elisabeth Fehlmann de Strasbourg en 1723
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 97)
Hodie die 19 Mensis Aprilis anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo jn facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Stös lanarum textoris oriundus es obersultz dioecesis basiliensis, Valentini Stös et Mariæ Agathæ Largerin filius legitimus et Elisabetha fellmännin filia legitima defuncti Jacobi fellmann et annæ Bohrerin (signé) Johann Jacob Stöß, signum sponsæ x (i 54)

Jean Jacques Stœss et sa femme Anne Elisabeth Fehlmann font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1729 (9.8.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 35) Varia n° 91
Designatio deß Jenigen Vermögens so hans Jacob Stößen dem hoßenstricker, und fr. Annæ Elisabethæ gebohrner Fehlmännin beeden Eheleuth allhier Zu Straßb. Crafft ihrer deßhaben abgelegten handtrew eigenth. gebührig ist
Erstlich so belauffet des ehemanns vätterliches Vermögen ane liegenden güttern Antheil ane einer behaußung (…) vermög scheins v. attestati H. Remy Not: vnd Stattschreiber Zu Sultz oberhalb Colmar verfertiget, datirt d. 18. Maÿ 1729., auff 1200 livres tournois oder 600. fl.
Item (…) liegende gütther 235 R, Baarem geld (37, 18, 9, 96, 54, 55 fl), Summa 1104 fl.
Straßburg d. 19. Augusti 1729

Ils deviennent bourgeois quelques semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des Drapiers
1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1372
Johann Jacob Stös der Hoßenstricker Von Sultz und sein ehefr. Anna Elisabeth Fellmännin von hier Von hier erhalt. d. b: umb die tertz des neuen b. Wollen beÿ E E Zunfft d. Tucher dienen. Jur et prom. d. 22. Sept 1729.

Jean Jacques Stœss meurt en 1771 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans leur ancienne maison dans laquelle ils se sont réservé la jouissance viagère. La masse propre à la veuve est de 82 livres. L’actif des héritiers et de la succession s’élève à 6 livres, le passif à 77 livres.
1771 (23. Xbris), Me Elles (6 E 41, 1339) n° 515
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Johann Jacob Stöß des Vormahligen Strumpffstrickers v. bs. dahier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1771 – nac seinem den 14. dieses Monath v. Jahrs beschehenen tödl. Ableiben hie Zeitl. verlaßen (…) durch die tugends. Fr. Annam Elisabetham Stößin geb. Fehlmännin die hinterbl. Wb. (geäugt und gezeigt) – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Montag den 23. Xbris 1771.
Des Verst. seel. ab intestato hinterlaßene Erben seind Seine mit Eingangs ged. seiner hinterbl. Wb. ehel. erzeugt vnd nach toft hinterl. Kinder mit Nahmen 1° Johann Peter Stöß Garde des Domaines v. b. allhier in Persohn zugegen. 2. Fr. Maria Elisabetha Chapuy geb. Stößin Hn Frantz Lorentz Chapuy des allhiesigen bs. v. taback fabricanten Zu Durlach ehel. Haußfrau, so unter verbeÿstandet erstged. ihres Mariti dem Geschäfft abgewartet, Zu gleichen antheilen

In einer allhier zu Straßburg ane der Obern Langenstraas gelegenen v. anhero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli so der Verstorbene seel. vor mir Nots: v. Gezeugen den 16. Aprilis lauffenden Jahrs auffgerichtet
Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Ergäntzung 77, Summa summarum 82 lb
Solchemnach wird auch der Beneficial Erben unverändert v. die theilbare Nahrung allein in Haußraths bestehend, unter einer Massa beschrieben, 6 lb – Schulden 77 lb, In Compensatione 71 lb
Beschluß vnd Verstallungs summa 11 lb

Jean Jacques Stœss passe une vente provisoire devant notaire au profit du farinier Jean Michel Mæhn. Le vendeur s’y réserve la jouissance viagère d’un logement

1769 (24.4.), Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 4
Interims-Kauffverschreibung – H. Johann Jacob Stöß der hoßenstricker
in gegensein H. Johann Michael Mähn des Meelhändlers
die ihme Verkäufer eigenthümlich zuständige behaußung hof und hoffstatt zum grünen faß genandt, mit allen begriffen, rechten und Gerechtigkeiten ane der obern langenstras, einseit neben einem dem löbl. Stift alten St Peter gehörigen und dermahlen v. H. Pfarrer Geiler bewohenenden haus, anderseit neben Mr Frantz Güllot dem Kiefer hinten auff einen gedachtem Stift alten St Peter gehörigen garten – als ein den 17. maÿ 1766 von H. Joh: Georg Walter dem jugern handelsmann erkauftes Guth eigenthümlich gehörig
(…) 6. daß der Verkäufer so lang er beÿ leben seÿn wird gegen Entrichtung 30 gulden jährlichen hauszinses die nemliche Wohnung so er in der verkauften behaußung im zweÿten stock würcklich bewohnte und aus einer Stub und Stubkammer Kuchen einer andern Kammer auf dem nemlichen boden einer bühnen Kammer platz im Keller und zum holtz bestehet, fernerhien ohnvertrieben bewohnen könne – um 1250 capital verhafftet, geschehen um 325 pfund

Vente définitive à la Chambre des Contrats

1769 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 275-v
Johann Jacob Stöß der hosenstricker und Anna Elisabetha geb. Fehlmännin
in gegensein Johann Michel Mähn des meelmanns und Mariæ Salome geb. Dachertin
eine behausung und hoffstatt zum Grünen faß genandt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane der oberen Langenstraß, einseit neben einem löbl. Stifft Alt St. Peter gehörig und von H. Pfarrer Gailer dermahlen bewohnten haus, anderseit neben Franz Gilliot dem Kieffer, hinten auff ged. Stifft gehörigen garten – als ein d. 17. Maÿ 1766 erkaufftes guth – die verkeuffer (…), die käuffer hingegen obligiren sich N. Ehrlenholtz dem gastgeber die lehnung und dem keller gegen erhebung des zinnßes aus zuhalten (…) die verkäuffer hat sich auch diejenige wohnung auf d. zweÿten stock so er würcklich innen hat in der verkaufften behausung so besteht in stub, stubkammer, kuche und einer anderen kammer auf dem nemlichen boden auf der bühn eine cammer, im keller ein plätzel um wein zu legen so lang las er im leben seyn wird, um einem jährlichen zinß von 15 pfund – um 1575 pfund

Originaire de Breuschwickersheim, Jean Michel Mæhn demande aux Boulangers un certificat d’admission. Une fois bourgeois, il devient tributaire le 8 septembre 1746
1746, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 101) Montags den 13. junÿ 1746
Michael Mehn der ledige beckh von brischwickersheim so allhier das handwerckh erlernet producirt seinen lehrbrieff, will dahier Zünfftig und burger werden, bittet umb Einen gerichtilichen Zunfftschein, daß wann Er Verburgert, mann ihne als Einen mit zünfftigen annehmen wolle. Erkandt, seÿe dem Implorant mit gebettenem Schein Zu willfahren.

(f° 105-v) Montags den 8. Septembris 1746 – Frembder Neuzünfftiger, dt. 4. lb 6 ß
Johann Michael Mehn Von Brüschwickersh. producirt idem [burger Urkundt undt Stallschein, will Zünfftig werden] will den meelhandel Treiben, bittet [umb gerichtliche reception] undt Erkandt ut supra [seÿe demselben gegen der gebühr nach ordnung zu willfahren].

Jean Michel Mæhn épouse en 1746 Anne Chrétienne Michel, veuve du boulanger Jean Lentz : contrat de mariage, célébration
1746 (26.6.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 213
Eheberedung zwischen Michael Mehn Brischwickersheim dem ledigen becken Georg Mehn deß ackersmann alda ehelichem Sohn Hochzeiter ane Einem
So dann Fr. Annæ Christinæ gebohrner Michlerin, weÿl. Johannes Lentzen deß geweßten weißbecken undt burgers dahier Zu Straßburg hinderlaßener wittib der Fr. hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg auff Sambstag d. 26. junii 1746. [unterzeichnet] Michael mehn als hochzeitern der hochzeiterin selbstgemachtes Zeichen +

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 180-v, n° 6)
1746, Freit. F. Petri et Pauli d. 29. Junii sind nach 2.mahl, Proclamation ehelich copulirt worden Johann Michael Mähn ledige Weißbeck u. burger h. l. von breuschwickersheim gebürtig, Joh: Georg Mähn des ackermanns u. burgers daselbst ehel. Sohn und Fr. Anna Christina geb. Michelin weÿl. Johannes Lentz gew. Weißbeck und b. h. l. hinderl. witwe [unterzeichnet] Michael mehn als hochzeiter, x der hochzeiterin eingenhändiger Zeichen (i 185)

Originaire de Franconie, Jean Lentz épouse Anne Chrétienne Michel en 1725
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 109-v, n° 14)
1725. Fest. Pentec. et dom: Trinit: seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 30. maj. ehel. eingesegnet worden Johann Lentz lediger Beck Von Großelßheim im franckenland, Johannes Lentzen des Ackersmanns daselbsen ehel. Sohn, v. Jungfer Anna Christina Michelin willhelm Michells gewesenen burgers vndt Schloßers allhier Nachgel. Ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes Lentz alß Hochzeiter, x Zeÿchen d. hochzeiterin (i 112)

Jean Michel Mæhn devient bourgeois par sa femme le 13 août 1746.
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 263
Johann Michael Mähn der Mehlmann breuschwickersh. gebürtig erhalt das burger recht Von seiner Ehefr. weÿl. Joh: Lentz geweßenen burgers und weißbecken alhier hinterl. wittib um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Becken. Jur. d. 13.ten aug. 1746.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 61 livres, ceux de la femme à 132 livres
1746 (20. 7.br), Me Kolb (Abraham, 22 Not 17) n° 414
Inventarium über die Jenige Nahrung so der Ehrengeachte Michael Mehn der Meelhändtler undt die tugendbegabte Fr. Annam Christinam gebohrne Michelin, beede Eheleuthe undt burgere dahier Su Straßburg Einander Inn den Ehestandt gebracht, auffgerichtet Anno 1746. – und Crafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert reservirt undt Vorbehalten – So beschehen Straßburg in beÿsein Ursi Stubers der Ehefrauen Schwagers auff Montag den 26. 7.bris 1746.
Inn Einer dahier Zue Straßburg in der Langenstraß beÿ der alten St. Peter Kirch gelegenen und nicht gehöriger behaußung hat Sich befunden wie Volgt
Des Manns Vermögen, haußrath o, Sa. der Früchten 20, Sa. Weins 10, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 10, Sa. activ schuld 16, Summa summarum 61. lb
der Ehefr. Nahrung, Sa. haußraths 162, Sa. Faß und bitten 2, Sa. früchten, Meel, Kleÿen v. gekörns 117, Sa. Silbers 4, Sa. gold. Ring 9, Sa. baarschafft 55, Sa. activ Schulden 17, Summa summarum 374 lb – Passiv Schulden 242, Rest 132 lb

La tribu de la Lanterne attribue à Jean Michel Mæhn le droit de farinier que détenait le premier mari de sa femme
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 194-v) den 11. Aug. 1746 – Michael Mähn der beck gebürtig Zu Preüschwickerßh. bittet Ihme seines Vorfahrs Johannes Lentz seel. wannenrecht Zukommen zulaßen. Erkandt willfahr.

Anne Chrétienne Michel meurt en 1758 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage. L’inventaire est dressé Grand rue dans une maison qui appartient à la fabrique de Saint-Pierre-le-Vieux. La masse propre au veuf s’élève à 195 livres, celle des héritiers à 46 livres. L’actif de la communauté s’élève à 265 livres, le passif à 247 livres
1758 (21.11.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 75
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Christinä Mehnin gebohrner Michelin H. Michael Mehn des Meelhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßenen ehelicher hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet, in Anno 1758. – nach ihrem Sonntags den 12. Novembris instehenden 1758.ten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg Dienstags den 21. Novembris Anno 1758.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1.mo H. Johann Daniel Lentz den Meelhändler und burger allhier, so verheurathet an fraun Mariam Margaretham gebohrner Lixin, dießem geschäfft beÿwohnende, 2.do H. Johann Lentz auch meelhändler und burger allhier, welcher in Ehe lebet mit Frauen Susanna Margaretha gebohrner Müllerin, so dießen geschäfft abgewartet, So dann 3.tio Jgfr. Mariam Salome Lentzin, deren geordnet und geschworener Vogt ist H. Jacob Ludwig der meelhänlder und burger allhier, welcher dieser Inventation Von anfang biß zu end beÿgewohnt und seiner Curandæ Interesse observirt hat. Alßo alle dreÿ der abgeleibten seel. in erster ehe mit auch weÿland Hn Johann Lentz dem geweßten Weißbecken und burgern allhier ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und antheileren Verlaßenen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß beÿ dem alten St. Peter Kirch gelegenen der Kirchen fabric gedachter alten St. Peter Zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 11.) Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag des über beeder geweßenen Eheleuthen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch nunmehr weÿland H. Notarium Abraham Kolb seel. in Anno 1746. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 15) Abzug in gegenwärtig Inventarium. Des Wittibers ohnverändert guth. Sa. Haußraths 1, Sa. antheils ene 1. lähren faß 15 ß, Sa. Silbers 1, Sa. activ schulden 37, Ergäntzung 153, Summa summarum 195 lb
Dießem nach wird auch derer Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 1, Sa. Erg. 64, Summa summarum 154 – Schulden 107, Nach solchem abzug 46 lb
Endlichen folgt aucg das gemein, Verändert und Theilbar guth, Sa. haußraths 48, Sa. früchte, meel und gekörns 117, Sa. Brennholtz 4, Sa. wein und faß 2, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 28, Sa. der activ schulden 62, Summa summarum 265 – Schulden 247 lb, Nach deren Abzug 17 lb
Summan Wÿdembs wie auch prælegaten 151 lb – Stall summ 298 lb
Copia der Eheberedung (…)
Extractus Aus der von der Verstorbenen seel. mit und beneben ihrem erstern Ehemann weÿld Joh: Lentz dem gewesten weißbecken und burgern allhier seel. vor gleichfalls weÿl. Not. Johann Philipp Lichtenberger seel und gezeigen den 23.ten Augusti 1744. auffgerichteten dispositione inter Liberos.
Copia Nach disposition – Frau Anna Christina gebohrne Michelin Michael Mehn des nunmahligen meelmanns und burgers dahier jetzige Ehefrau mich (…) zu sich in dero wohn behaußung in der Langenstraß beÿ der Kirch zum alten St. Peter gelegen beruffen laßen, allwo wir dieselbe zwar unpäßlichkeith halben in Einem bette liegend dannoch aber dabeÿ durch die gnade Gottes guther richtigen Sinnen, vernunfft und Verstandt angetroffen (…) Actum Straßburg auff Sambstag den 18. Novembris Nachmittag Zwischen 4 und 5 Uhr Anno 1753, Abraham Kolb Notarius juratus

Jean Michel Mæhn se remarie en 1759 avec Marie Salomé Dachert veuve du fabricant de pain d’épice Geoffroi Heinrich : contrat de mariage, célébration
1759 (4. 7.bris), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 640
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbaren Hn Michael Mähn dem Meelhändler Wr. und Burgern allhier alß hochzeiter ane einem beÿständl. H. Lorentz Scheer des Kieffers und burgers allhier auch H. Joh: Daniel Lentz Meelhändlers und b. dahier
und der Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Salome Heinrichin gebohrner Dachertin, weÿl. H. Gottfried Heinrich, gewesten Lepp Küchlers und burgers allhier seel. hinterbliebenen Wittib, alß der hochzeiterin, unter assistentz Johann Schäfers Zinngießers und burgers dahier, ane dem andern theil gepflogen.
So beschehen Straßburg Dienstags den 4.ten 7.bris A° 1759. inn der Fr. Hochzeiterin behaußung an der Langen Straß gelegen [unterzeichnet] Michael mehn als hochzeiter, Maria Salomeh Heinrichin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 108, n° 24)
1759. Mittwoch den 26. Sept. sind nach Zweÿlahliger Dom: XIV. et XV. Trin. gewesener proclamation in den Stand heil. Ehe eingesegnet Worden Joh: Michael Mähn der wittwer Meelmann und burger allhier und Frau Maria Salome weÿl. Gottfried Heinrich geweßenen Lebküchlers und burgers allhie hinderlaßene Wittib [unterzeichnet] Michael mehn als hochzeitter, Maria Salomeh Heinrichin als hoch zeitterin (i 100)

Fille de jardinier, Marie Salomé Dachert épouse en 1745 Geoffroi Heinrich, fils de menuisier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 10-v, n° 11)
1745. Mittwoch den 28. April. seind nach ordentlich geschehener proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Gottfriedt Heinrich Lediger Lebküchler und burger allhier weÿl. Elias Heinrich gewesenen burgers und Schreiners allhier hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Maria Salome weÿl. Joh: Jacob Dachert gewesenen burgers und Gartenmanns allhier hinterl. ehel. tochter [unterzeichnet] Gottfried Heinrich als Hochzeitter, Maria salome dachertin als hochzeiterin (i 9)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 309 livres, ceux de la femme à 907 livres
1759 (17.11.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1179) n° 1164
Inventarium über des Ehrenachtbaren Michael Mehn, Meelhändler, und der Ehren und tugendsamen Fr. Mariä Salome Mehnin geb. Dachertin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1759. – in ihren den 27.ten Septembris jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der ursachen, alldieweilen in ihrer vor mit Notario den 4.ten dito auffgerichteten Eheberedung §. 2.do wohlbedächtlich geordnet und verglichen, daß alles dasjenige, so sie ane Zeitl. haab, Nahrung und güther einander in den Ehestand Zubringen werden, einem jeeden und seinen Erben vor ohnverändert Verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿseÿn des Ehren und Vorachtbaren Herrn Johannes Schäffer Zinngiesers und burgers allhier, der Ehefr. erbettenen beÿstands, Straßburg Sambstags den 17.ten Novembris Anni 1759.

In einem allhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen der Kirchen fabric Zum Alten St Peter zuständigen diesorts lehnungsweiße bewohnenden häußlein befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung. (F.) Neml. die helfte vor ohnvertheilt von und ane einer behausung ane der obern Langenstraß gegen der Alten St. Peter Kirch über (…)
Widem, Welchen die Ehefrau aus Erster Ehe von Weil. Gottfried Heinrich dem gew: lebküchlers und br. allhier Zu Straßburg seel. lebtägig Zu genießen berechtiget ist
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns Guth. Sa. haußraths 121, Sa. Frucht Gekörns und Meels 228, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Activorum 47, Summa summarum 409 lb – Schulden 100, Nach deren Abzug 309 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr.in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben. Sa. haußraths 142, Sa. Weins und Fäßlein 8, Sa. Silbergeschmeids 27, Sa. Goldener Ring 23, Sa. baarschafft 755, Antheil ane einer behaußung o, Summa summarum 957 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 907 lb

Jean Michel Mæhn meurt en 1787 après avoir institué pour légataire universel Martin Mæhn, meunier à Breuschwickersheim. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve est de 1664 livres, celle des héritiers de 339 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3482 livres, le passif à 1834 livres.

1787 (3.8.), Me Stoeber (6 E 41, 1253) n° 596
Inventarium über weÿl. des Ehrengeachten herrn Johann Michael Mähn des gewesten Meelhändlers und burgers zu Straßburg Verlassenschaft – nach seinem dienstags den 10. Julÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Welche Verlaßenschafft auff ansuchen der hinterbliebenen Wittib Fr. Mariæ Salome Mähnin geb. Dachertin beÿständlich ihres schwagers H. Johann Philipp Lauth des Sandführers, so dann des abgeleibten vollbändigen geliebten bruders und zufolg hernach copeÿlich einverleibten testaments ernannten und instituirten Universal Erbs Martin Mehn des Müllers zu Breuschwickersheim

in einer allhier zu Straßburg an der langenstraß gelegen der fabric der Evangelischen Pfarrkirche zum alten St Peter zuständig und dißorts lehnungsweiße bewohnenden behausung
(f° 8) Eigenthum an einer behausung. Nemlichen 1. behausung hof und hoffstatt zum grünen Faß genannt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Obern Langen straß, 1. s. neben einem dem löbl. Stifft zum alten St Peter gehörig dermahlen von H. Pfr. Jost bewohenden behausung, 2 s. neben H. Ehrlenholz dem Gastgeber zum Rubenloch hinten auf einen gedachten Stifft gehörigen Garten, (lautt) abschatzung vom 13. Augusti 1787 taxirt per 900, hierüber bes. ein Kfbrf. in allhießiger C.C. Stb gefertiget sub dato 27. Aprilis 1769
Ergäntzung, vor H. Not. Stöber d. 17. Novembris 1759 aufgerichteten Inventarii
Norma hujus inventarii, der Wittib ohnveränderte Vermögen, Sa. hausrath (89 lb), Sa. Silbers 10 lb, Sa. goldene ringe 10 lb, Sa. baarschafft 5 lb, Sa. Activ schulden 25 lb, Sa. Ergäntzung 1522 lb, Summa summarum 1664 lb
der Erben ohnveränderte Guth, Sa. hausraths 79 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. Ergäntzung 273 lb, Summa summarum 364 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 339 lb
das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. haußraths 96 lb, Sa. Frucht und meel 111 lb, Sa. wein und Faß 181 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. baarschafft 100 lb, Sa. Eigenthum an einer behausung 900 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2075 lb, Summa summarum 3482 lb – Schulden 1834 lb, Nach deren Abzug 1648 lb, Stall summ 3119 lb
Wittum, welchen die Wittib aus erster ehe von weÿl. H. Gottfried Heinrich dem Leppkiechler lebenslänglich zu genießen berechtigt ist, krafft einer in C.C. Stb. den 16. mart. 1772 passierten Verschreibung
Eheberedung (…) den 4. sept. 1759, Not. Johann Daniel Stöber
Copia Testamenti clausi, (vermacht) 2. Georg Mehn dem Ackersmann in Preuschwichersheim, 3. Barbara Mehnin so an Sebastian Kiefer den Müller zu Preuschwichersheim, 4. Johann Mehn dem ledigen, 5. Michael Mehn dem ledigen, 6. Catharina Mehnin der ledigen, 7. Jacob Mehn dem ledigen, vorstehende 6 sind weÿl. Georg Mehn des ackersmanns und burgers in Brischwickersheim meines bruders Kinder, 8. weÿl. Jacob Mehn des Wirths und Weinstichers in Schwägen bei Weisenburg meines bruders nachgelassenen Sohn Jacob Diebold Mehn dem ledigen Chirurgum so sich dermalen in königl. Preußischen diensten befindet, 9. weÿl. Johann Mehn des burgers und ackersmanns in Kolbsheim meines bruders nachgelßene Tochter Barbara Mehnin der ledigen, 10. dero schwester Margaretha Mehnin die ledige, 11. weÿl. Hans Antoni des Ackersmanns in brischwieckersheim mit auch weÿl. Fr. Catharina geb. Mehnin meiner schwester sohn Johann Antoni, 13. zu meinem universal Erben Martin Mehn den Müller in brischwieckersheim meinem lieben bruder, den 22. sept. 1777 – Nachverordnung 25. junÿ 1783

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 500 florins (1 250 livres) sur un total de 6 500 florins. L’arriéré à verser est ramené de 95 à 50 livres
1787 (1. Sept.), Livres de la Taille (VII 1181, f° 50
(Becker N° 1076) Weÿland Johann Michael Mähn, des gewesenen Meelhändlers und Burgers alhier Verlaßenschaft inventirt Hr Not. Stöber.
Concl. fin: Invent: ist fol: 130.b deductis deducendis 3119. lb 18 ß. 7 d., hierzu gelegt das fol. 131. als Zweiffelhaft eingetragene Capital der 150. lb d. welches für gut Zu achten, thut Zusammen 3269. lb 18 ß 7 d, diese machen 6500. fl verstallte 4000. fl. also Zu wenig 2500. fl
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 7 lb 10 ß, 60 lb
und Sechs Jahr in simplo à 3. lb 15 ß, 22 lb 10 d
Ext. Stallgelt pro 1787. 7.
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 lb. 16 ß 6 d lb (summa) 95 lb 15 ß 6 d
Auf fürgebrachte wichtige motiva ist der gesamte Nachtrag auf 37. lb 5 ß moderirt und also nachgelaßen worden 45. lb 5 ß. Restiren 50 lb 10 ß 6 d
dt. 1. Sept. 1787.

Le partage des biens qui ont appartenu à Marie Salomé Dachert en 1798 mentionne la vente de la maison à David Nortz devant le juge de paix, confimée par un jugement du tribunal en date du 2 thermidor 6

1798 (4 pluviose 6), Strasbourg 7 (9), Me Stoeber n° 1340
Verkauf Register der in weÿl. fr Maria Salome geb. Dachert auch weil. Joh: Michael Mehn gew. Meelhändlers Wittib verl. gehörig gewes. Mobilien, auf Ansuchen dero verl. Erben benand. 1. Joh: Georg Dachert tagners, 2. weÿl. Joh: Jacob Dachert gew. seilers mit fr. Katharina Salome Walterin erzeugter dreÿer Kinder Joh: Jacob Dachert Seiler alhier, Maria Salome Dachert bs Andreas Imberger schreiners Ehefr:, Susanna Dorotea Dachert bs Ludwig Emmerich Officier unter der 3. brigade 8. Reg. Infanterie legere Ehefr., 3. weÿl. Joh: Daniel Dachert gewes. Meelhändlers mit fr Maria Magdalena geb. Bechtoldin erzeugter dreÿer Kinder Margaretha Salome Dachert bs Joh: Daniel Marzolf Webers alhier Ehefrau, Katharina Elisabetha Dachert so majorennis, Louise Friedrica Dachert so annoch minderjährig deren beeidigter Vormund ist b. Joh: Phil. Lauth Sandführer allhier und 4. fr. Anna Maria Mauthin geb. Dachert erstbenanten b. Joh: Phil. Lauth Sandfuhrmanns Ehegattin

erste Loosung 1455 livres, zweite Loßung 1089 li, den 4 pluviose 6
Ausliefferung desjenigen Wittums so weÿl. fr. Maria Salome geb. Dachert von ihrem verstorbenen Ehemann auch weÿl. Joh: Michael Mähn gewes. Meelhändlers allhier lebenslänglich genoßen, Vermög des über des Wittumstifters Verlassenschafft durch mich den 5. 7.br 1787 errichteten Erörterung, summa ausgelieferten Legaten 5800 livres, den 15. germinal 6
– erschienen brin Anna geb. Mehn bs Joh: Kuß Ackersmanns zu Wolfisheim ehefrau
br David Norz Kiefers, daß sie von demselben als erbin ihres verstorbenen oncle weil. Joh: Michael Mehn gew. Meelhändler alhier so dann als Cessionaria deßen Wittib Maria Salome geb. Dachert hinterlassenen erben den 15. Germinal lezthin und dato diejenige 10 400 francs Kauffschilling capital bezogen habe, welche er br Norz als Käufer der an der obern langen Straß N° 91 bezeichneten behaußung kraft der vor dem friedens richter des i. Gerichts bezicks fürgenommenen mehrmahligen Versteigerungen so den 16. Germinal diesen Jahrs beÿ hiesigem Tribunal bestätiget worden, den 2 thermidor 6

Fils de jardinier, le tonnelier David Nortz épouse en 1779 Marie Barbe Lix, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1779 (-.1.), Me Schatz (6 E 41, 1302) n° 59
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿen, Meister David Nortz, der ledige Kiefer, Weÿland Jacob Nortz, geweßenen Gartners Unterwagnern, mit auch Weÿland Fraun Salome gebohrner von Fridolsheim ehelich erzeugter Sohn, als bräutigamb ane einem,
So dann Jungfer Maria Barbara Lixin, Meister Johann Friderich Lix, Schuhmachers und burgers allhier, mit Fraun Anna Maria gebohrner Voltzin ehelich erzielte tochter als braut ane dem andern Theil
[unterzeichnet] David Nortz, Maria Barbara Lixin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 202)
Anno 1779 den 20. Januarÿ seind nach Dominica prima et secunda post Epiphan. geschehenen Proclamationen in den Heil. Ehestand eingesegnet worden David Nortz der leedige Kiefer Meister allhie Weÿl. Johann Jacob Nortz geweßenen Gartner unterw. und burgers allhier hinterl. ehel. Sohn und Jgfr. Maria Barbars Lixin Johann Friderich Lix schuhmachers und burgers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] David Nortz alls hochzeiter, Maria Barbara Lixin als Hochzeiterin (i 210)

David Nortz est admis à faire son chef d’œuvre le 17 septembre 1778. Il devient tributaire le 9 février 1779
Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 382) Donnerstags den 17. Septembris 1778 – Meisterstück
David Nortz der leedige Kiefer stehet vor und bittet Ihn Zum Meisterstück einzuschreiben. Erkannt, wann derselbe in Zeit 4. Wochen seinen formlichen Lehrbrief dem Herrn Zunft Meister produciren wird, so seÿe er hiemit einzuschreiben.
dt. Werckstatt zinß 3 lb ; prot. 3 ß, Findl. 1. ß 6 d

(f° 388-v) Dienstags den 9.ten Februarii 1779 – N Leibzünfftiger
Mr David Nortz der Kiefer Ev. R. prod. Stallschein vom I. huj. bittet ihne als einen Leibzünffigen annehmen. ErK. willfahrt
dt. pro receptione 2 lb 5 ß, Feuereimer 10 ß, prot. 3 ß, findl. 1 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 755 livres, ceux de la femme à 480 livres
1781 (15.2.), Me Schatz (6 E 41, 1301) n° 144
Inventarium über H. David Nortz des Kieffermrs und Fr. Mariæ Barbaræ geb. Lixin beede burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugabrachte Nahrungen – in ihrem vor geraumer Zeit angetrettenen Ehe vor mir Notario d. 2. Januarÿ 1779 auffgerichteten Ehe Contract
in der ane der Weißen Thurn Straß gelegenen, beede eheleuthe eigenthümlich zuständigen behausung, befunden wie folgt
(M.) Antheil ane einer behausung, so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nemlichen die helffte vor ohnverändert von und ane einer behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Weißenthurnstraß 1.s neben dem gemeiner Stadt Zollhaus, 2.s neben der Gastherberg zum Lamm, hinten auff den Wall – von der gantzen behausung gibt mann in das Sturmische Lehen 4 ß ane bodenzinß, 500 lb — Wie diesortigen eheleuthe die gantze behausung ane sich gebracht besagt ein Kauffbrieff in der C.C. St. vom 22. sept. 1778
(F.) Antheil ane einer behausung, so die Ehefrau in die Ehe zugebracht. Nemblich die übrige helffte ane der oben fol: beschriebenen behausung, 500 lb
Des ehemanns eingebrachte vermögen, hausrath 31 lb, werckzeug 86 lb, wein brandenwein eßig und. Faß 373 lb, silbers 8 lb, goldene Uhr 22 lb, behausung 500 lb, haussteur die helffte 34 lb, Summa summarum 1055 lb – Schulden 200 lb, nach solchem Abzug 755 lb, zweiffelhaffte schulden 315 lb
der Ehefrau einbegrachte guth, hausrath 113 lb, silbers 17 lb, goldene ringe 9 lb, baarschafft 6 lb, behausung 500 lb, schulden 50 lb, helffte der haussteur 34 lb, Summa summarum 730 lb – Schulden 250 lb, nach abzug 480 lb – beede Eheleuthen vermögen 1236 lb

David Nortz meurt en 1829 dans sa maison place de la Cathédrale après avoir disposé de ses biens par testament

1829 (10.2.), Strasbourg 7 (78), Me Stoeber n° 11 380
Inventaire de la succession de David Nortz, propriétaire décédé le 11 janvier 1829 – à la requête de I. Marie Barbe Lix la veuve assistée de François Jacques Zimmer, ciseleur fondeur. Le défunt a disposé par testament reçu Me Stoeber le 20 décembre 1828. II. Salomé Geyer épouse de Christophe Mitzel, tailleur demeurant grand rue n° 91, III. Daniel Geyer, aubergiste, tant en qualité de père de Théophile 12 ans procréé avec Madeleine Hetzel, qu’en qualité d’usufruitier de la fortune de son fils mineur, IV. Daniel Geyer, tonnelier demeurant rue des Lentilles n° 11 fils du susdit Daniel Geyer procréé avec feu sa première femme Salomé Pfitzer, V. Jean Frédéric Haan, boucher, mandataire de Jean Jacques Nortz, tonnelier marchand de vin à Francfort sur le Mein, dans cette procuration le Sr Nortz a agi comme mandataire de 1) Marguerite Nortz épouse de Georges Léonard Stilgenbauer, tonnelier, 2) Madeleine Nortz épouse de Jean Daniel Sauerlaender, libraire à Francfort sur le Mein, ledit Haan se portant fort de 1) Marie Barbe Lehmann épouse d’Aloyse Mertlé, employé à Saverne, 2) Françoise Madeleine Lehmann veuve de Pierre Joannin, marchand chapelier à Strasbourg, 3) Julie Sauer fille de feu Jean Conrad Sauer, facteur d’orgues et de la veuve Marie Salomé Kühl, 4) Marguerite Barbe Kühl son épouse, VI. Daniel Baer, jardinier au Faubourg de Pierre n° 59 se portant fort pour sa belle mère Anne Marie Nortz veuve d’André Renchert, les héritiers du Sr Nortz institués par testament 1. la De Mitzel pour 1/8, 2. Théophile Geyer 1/16, 3. Daniel Geyer 1/16, 4. la De Stilgenbauer 1/9, 5. Jacques Nortz 1/16, 6. la De Sauerlaender 1/16, 7. De Mertlé 1/24, 8. la De Joannin 1/24, 9. la De Sauer 1/12, 10. la De Haan 1/12, 11. la De Renchert 1/16

dans la demeure mortuaire Place de la Cathédrale n° 31
mobilier dans la pièce principale au premier étage de la susdite maison mortuaire donnant sur la rue, dans la chambre à coucher, dans la chambre, derrière la chambre à coucher, dans la chambre donnant sur la cour derrière la dernière, dans la mansarde, chambre de la servante, au grenier, cuisine, dans un petit cabinet donnant dans la rue des Juifs, dans la cave, 1898 francs
Immeubles. 1. la moitié par indivis d’une maison, cour, corps de logis de derrière, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg place de la Cathédrale n° 31, d’un côté M Mertian, d’autre M Guillemin, derrière la propriété de la succession Roessel – acquis sur Jean Michel Boell, aubergiste, et Marie Salomé Schwing par acte reçu Me Stoeber le 29 août 1806. Il est occupé savoir le rez de chaussée par M. Rabausch confiseur pour un loyer annuel de 800 francs, le premier étage occupé par les époux Nortz estimé 4000 fr, le second étage loué à M Melord pour 300 fr, total 1500 fr de revenu ou 15 000 de capital à porter dans la succession
2. la moitié par indivis d’une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 91, d’un côté M. Jaeger pasteur, d’autre le Sr Eschkorn, derrière aboutissant sur des jardins – acquis des héritiers de Marie Salomé Dachert veuve de Michel Maehn, farinier, par adjudication homologuée par le tribunal civil de première instance le 16 germinal 6 – occupée par la cohéritière De Mitzel, estimée 12 000 fr la moitié 6000 francs
une maison à Hoenheim 1000 fr, céances 1901 fr – passif 4300 fr, total de l’actif 25 794 fr

Sa veuve Marie Barbe Lix meurt l’année suivante en instituant ses deux nièces comme légataires universellles

1829 (5.8.), Strasbourg 7 (80), Me Stoeber n° 11 924
Inventaire de la succession de Marie Barbe Lix veuve de Daniel Nortz, propriétaire décédée le 6 avril dernier – à la requête de Marie Rasp veuve de Jean Mühlbacher, charron sa nièce, 2 Salomé Rasp femme abandonnée de Jean Kientzel, menuisier, héritières de leur tante suivant testament passé le 20 décembre 1828
dans la maison mortuaire place de la Cathédrale n° 31
la moitié indivise de la maison place de la Cathédrale n° 31 estimée 15 000 fr
la moitié par indivis de la maison située Grande rue n° 91 estimée 6000 fr
la moitié d’immeubles à Hoenheim estimés 1000 fr, garde robe 200 fr, mobilier de la communauté universelle testamentaire 1545 fr, créances 1901 fr
totalité 25 646 fr, passif 4900 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 179-v du 10.8.

Les héritiers exposent les deux maisons aux enchères. Celle grand rue n’est pas adjugée mais elle figure dans le rapport d’experts

1830 (14.1.), Strasbourg 7 (80), Me Stoeber n° 12 356
Adjudication définitive – Cahier des Charges du 14. 9.br. n° 12 171 – I. Salomé Geyer épouse de Christophe Mitzel, tailleur d’habits, II. Daniel Geyer, aubergiste père et administrateur de la fortune de son fils Théophile procréé avec Madeleine Hetzel, III. Daniel Geyer fils du précédent, tonnelier, IV. Jean Frédéric Haan, boucher, mandataire de 1) Jean Jacques Nortz, tonnelier et marchand de vin tant en son nom et mandataire de Georges Léonard Stilgenbauer, tonnelier, et Madeleine Nortz épouse de Jean David Sauerlaender, libraire ces trois demeurant à Francfort sur Mein, procuration dans l’Inventaire de David Nortz, Me Stoeber 10 &.2.& courant, 2) Françoise Madeleine Lehmann veuve de Pierre Joannin, marchand chapellier, V. Jean Lambert Goulbier, fabricant lampiste cessionnaire des droits successifs mobiliers et immobiliers du susdit David North à Marie Barbe Lehmann épouse d’Aloyse Maestlé, employé à Saverne (Me Hickel 20 décembre1828 trans. vol. 221 n° 20), VI. Julie Sauer, fille majeure de Jean Conrad, facteur d’orgues, et Marie Salomé Kühl, VII. Marguerite Barbe Kühl épouse du Sr Haan, VIII. Anne Marie Nortz veuve d’André Renchert, jardinier assisté de son gendre Daniel Baer, jardinier, De Mitzel 1/8, Theophile Geyer 1/16, Daniel Geyer 1/16, De Stilgenbauer 1/18, Jacques Nortz 1/16, De Sauerlaender 1/16, Sr Goulbier 1/24, veuve Joannin 1/24, Dlle Sauer 12/6, De Haan 1/12, De Renchert 4/16, IX. Marie Rasp veuve de Jean Mühlbacher, charron, X. Salomé Rasp femme abandonnée de Jean Kientzel, menuisier, Marie et Salomé Rasp seules et uniques héritières leur tante De Nortz née Lix suivant inventaire dressé par Stoeber le 5 août courant, XI. André Rapp, brasseur tuteur ad hoc de Théophile Geyer
à Bernard Bérot, professeur à la faculté de médecine domicilié rue du Dôme n° 8 au nom de Charles Frédéric Schneegans, confiseur, pour 45 300 francs
Désignation des immeubles à vendre. 1. une maison, cour, pompe, caves voutées, droits, appartenances et dépendances se composant de trois corps de logis de devant, du milieu et de derrière le tout situé à Strasbourg Place de la Cathédrale n° 31 ci devant tribu des Boulangers (Bäckerstub), d’un côté M Mertian, d’autre M Guillemain, derrière la propriété de la succession Roessel, ensemble le chaudron à lessive et jalousies, acquis de Jean Michel Boell, aubergiste, et Marie Salomé Schwing par acte reçu Me Stoeber le 29 août 1810. Les conjoints Boell ont acquis ledit immeuble des domaines nationaux suivant procès verbal d’enchère passé au district de Strasbourg le 22 floréal 2.
Observation finale quant à la propriété, les conjoints Nortz ont disposé le mari par testament reçu Me Stoeber le 20 décembre 1828 et la femme le même jour (les biens formeront) une seule et même masse avenant pour moitié aux héritiers du Sr Nortz et moitié aux héritiers de la De Nortz, (ledit immeuble) estimé 26 000 francs, acquis par adjudication préparatoire le 12 mars 1808, transcrit au bureau des hypothèques volume 28 n° 12
Rapport d’experts du 22. 7.bre, Jean Daniel Vogt, architecte charpentier, Jean Jacques Stotz fils architecte maçon, André Schott jardinier, une maison place de la Cathédrale n° 31 ayant une issue dans la rue des Juifs. Cet immeuble consiste en quatre corps de bâtiment entourant une première cour avec puits, puis une seconde cour qui communique à la rue des Juifs par une entrée couverte. La maison de devant vers la place de la Cathédrale est élevée de deux étages en maçonnerie au dessus du rez de chaussée terminé par un comble uni couvert en tuiles. Il y a deux caves l’une voutée l’autre est sous solives. Le rez de chaussée contient un grand vestibule, une grande boutique avec arrière boutique plus deux petites boutiques avec arrière boutique et une petits cuisine, le premier étage un corridor, deux cuisines et cinq chambres dont trois vers la rue. Le second étage un corridor, un escalier conduisant au grenier, une cuisine et quatre chambres dont deux vers la rue, dans le comble se trouvent trois greniers dont le premier est divisé en cinq pièces par des séparations en planches. L’aile droite est élevée d’un étage en galandures terminé d’un toit couvert en tuiles, il contient un rez de chaussée, trois buchers et le puits, au premier deux chambres et les lieux d’aisances, le comble renferme un petit grenier. L’aile gauche est élevée de deux étages en galandure au dessus du rez de chaussée terminé d’un mi toit couvert en tuiles. Le rez de chaussée contient l’escalier, deux chambres et une petite cuisine, le premier étage l’escalier et deux chambres, le second le corridor et trois chambres, au comble se trouve un petit grenier. Le bâtiment du fond est élevé d’un premier étage en galandure, au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble uni couvert en tuiles. Le rez de chaussée contient un magasin, un laboratoire d’un confiseur, une buanderie, une petite chambre, un escalier et les lieux d’aisances, le premier étage deux chambres, une cuisine dans le comble se trouvent trois chambres – estimée 26 000 francs
Nous nous sommes rendus dans la seconde maison sise Grand rue n° 91 d’un côté le Sr Etzkorn, de l’autre une maison appartenant à la fabrique de St Pierre le Vieux aboutissant au fond sur des jardins. Cet immeuble consiste en trois corps de bâtiment, cour et puits. Celui de devant est élevé de deux étages en maçonnerie au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble uni couvert en tuiles. La cave regne sur toute la profondeur du bâtiment, elle est voutée. Le rez de chaussée contient une allée, une boutique, une petite cuisine et une petite chambre vers la cour. Le premier étage une grande chambre vers la rue avec alcove, un corridor, deux petites chambres et une cuisine. Le second étage un escalier conduisant au grenier, un grand corridor, une grande chambre avec une alcove et une cuisine. Le comble renferme trois greniers dont le premier est divisé en trois pièces. Le bâtiment en aile renfermant la cage d’escalier est élevé de deux étages en galendures terminé d’un mi toit couvert en tuiles. Le rez de chaussée contient l’escalier et deux buchers. Le premier et le second étage chacun une chambre et l’escalier, au comble se trouve un petit grenier. La maison de derrière est élevée de deux étages en galendures terminée d’un mi toit couvert en tuiles. Le rez de chaussée contient une cuisine et une chambre. Le premier étage est distribué de même. Le second étage deux chambres et une cuisine, au comble se trouvent deux greniers, le premier forme une chambre – estimé 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 197 F° 200 du 19.1.

Marie Rasp veuve du charron Jean Mühlbacher céde sa moitié de la maison à Salomé Rasp femme de Jean Kientzel qui en devient seule propriétaire

1837 (28.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Marie Rasp veuve de Jean Mühlbacher charron
Salomé Rasp femme de Jean Kientzel
la moitié indivise d’une maison située à Strasbourg Grand Rue n° 91, l’autre moitié appartenant déjà à l’acquéreuse moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 247 F° 67 du 2.2.

Le menuisier Jean Thiébaut Kientzel épouse Salomé Rasp en 1812
1812 (30.5.), Strasbourg 12 (45), Me Wengler n° 6732
Contrat de mariage – Jean Thiébaut Kientzel cadet, menuisier, fils majeur de Thiébaut Kientzel, employé à la recette générale des hospices civils, et de Salomé Gebhard
Salomé Rasp fille majeure d’André Rasp, charron et, d’Anne Marie Lix
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 174 du 1.6.



Jean Henri Lang, notaire, et (1695) Anne Salomé Füssinger – luthériens


Né en novembre 1671 du notaire Jean Henri Lang et de sa première femme Anne Elisabeth Kleiber, Jean Henri Lang le jeune épouse en novembre 1695 Anne Salomé Füssinger, fille de cordier. Il exerce les fonctions de secrétaire (1698, 1701) avant d’être nommé notaire par le comte palatin (1703). Il devient secrétaire à la tribu des Jardiniers au faubourg de Pierre. Après que le Roi a supprimé les fonctions du comte palatin, il est nommé notaire de la Ville et rédacteur d’inventaires le 6 décembre 1704.
Jean Henri Lang et Anne Salomé Lang font dresser en août 1726 l’état de leur fortune pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. Jean Daniel Lang meurt à l’âge de 58 ans le 30 octobre 1729, sa veuve en 1738.
Jean Daniel Stœber remet en 1757 aux Archives de la Ville un exemplaire du répertoire des actes qu’a dressés Jean Henri Lang le jeune et qui sont en sa possession

Maisons en propriété
1714, quai des Bateliers
1728, Grand rue (IV 8, ensuite n° 15)

Enfants

  • Jean Daniel, boutonnier, épouse (1735) Anne Marie Klein
  • Catherine Elisabeth épouse (1738) le passementier Jean Daniel Bær


Signature au bas d’un contrat de mariage (1714, AMS cote 28 Not 17)


Jean Henri Lang est baptisé le 8 novembre 1671, fils du notaire Jean Henri Lang et d’Elisabeth Kleiber

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 689 n° 111,)
1671, Mittw. 8. Nov. Johann Heinrich Lang der Scribent und Elisabetha Kleiberin. Johann Heinrich – H. Hanß Hügel, Gartner, Hanß Jacob Kling, Hoßenstricker, J. Ester, H. Hanß Georg Langen des Notarÿ schwester (…) i 350

Jean Henri Lang le jeune épouse en novembre 1695 Anne Salomé Füssinger, fille de cordier

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 52-v)
den 23. Novembris A° 1695. seind copulirt Worden Herr Johann Heinrich Lang d. Jünger Herrn Johann Heinrich Langen Not. Publ. alhier ehelicher Sohn, Jungfrau Anna Salome, Herrn Johann Jacob Füßingers des Seilers und burgers alhier hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Lang Jun: als hochzeiter, Anna Salome füßingerin als hochzeiterin, Christoph Saum als Stieff vatter (i 54)

Jean Henri Lang exerce les fonctions de secrétaire comme l’attestent des actes de 1698 et 1701

1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 113) Sambstags den 31. Maÿ – pt° Pfundzoll
Herr Johann Heinrich Lang d. Scribent, p. Künast, prod. Pfundzollschein à 4. lb 3. ß 4. d mit Und.th. Bitt ihme die helffte davon von Pfenningth. Cap. gn. abschreiben Zulaßen. Erk willfahrt.

1701 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 178-v

Johann Heinrich Lang der Jünger Scribent

Après que le Roi a supprimé les fonctions du comte palatin qui l’a nommé notaire Jean Henri Lang est nommé le 6 décembre 1704 notaire de la Ville et en même temps rédacteur d’inventaires puisqu’il exerce les fonctions de secrétaire de tribu.

Jean Henri Lang le jeune est secrétaire à la tribu des Jardiniers au faubourg de Pierre

1708 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 602
hr hanß Nortz G. ahn Str. alß zunftmeister beÿ E.E. Zunft der Gartner ahn St. wie auch hr: Joh: Heinrich Lang jun: Not: publ: alß zunftschreiber daselbst

Jean Henri Lang et Anne Salomé Lang font dresser l’état de leur fortune pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé dans une maison de location grand rue. Les biens de la femme sont évalués à 3 573 livres, l’actif du mari s’élève à 3 157 livres, le passif à 3 685 livres

1726 (1.8.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 16) n° 360
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Herr Johann Heinrich Lang, Notarius publicus et Practicus und Frau Anna Salome Langin gebohrne Füßingerin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg anjetzo würcklichen tam active quam passive eigenthümlichen haben und besitzen, welche der ursachen, all weilen die Ehefrau sich von Ihrem Haußwürth Zu separiren Willens, auf Ihro Frauen Annæ Salome Langin gebohrner Füeßingerin, der Ehefrauen mit assistentz Herrn Johann Jacob Schüblers J. U. Lti und E. E. Kleinen Raths Procuratoris Vicarii Ihres geschwornen Herrn Curatoris beschehenes freundliches ansuchen erfordern und begehren, umb salvirung Ihres ohnverändert und eigenthümlichen guths willen, ersucht – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein S. T. Herrn Francisci Ösingers J. U. Ddi und der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractuum Actuarÿ, der frauen erbettenen herrn Assistenten, auff Donnerstag den 1.ten Augusti Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden Worden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub Cammer, In der hindern Cammer, In der Wohnstub, Im Contörlein, In der Kuchen, Im hauß öhren, In des Scribenten Cammer, Im Keller, In der Soldaten Cammer
Ane Büchern. j. a. teutsche Bibel in quarto, in schwein Led. eingeb. 10 ß
j. a. schadhaffte hauß postill in fol: in braun Leder eingeb. 6 ß
Joh: Schilteri Consilia Argentoratensia in fol: in gelb perg. eing. 15 ß
Johann Rudolph Sattlers Thesaurus Notariorum in fol. in alt perg. eingeb. 8 ß
Eigenthum ane einem Reebstüch, Ittenheimer banns (…)
Eigenthumb ane einer behaußung. (H. et T.) Eine Behaußung, höfflein und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Staden, einseit neben Herrn Hieronÿmus Hatten, dem biersieder Zum Vogelgesang, anderseit neben weÿl. Johann Jacob Rothen, des Weißbecken wittib, hinden auf gedachten H. Hieronÿmus Hatten stoßend, davon gehen Jährl. auff den 18.ten Aprilis 6. ln d Zinß à 4 pro Cento gerechnet, Mr Johann Jacob Schrappen dem glaßer ablößig in Capital mit 150. lb (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Maria Magdalena Langin geb. Blanckin, Weÿl. Hn Johann Heinrich Langen senioris, Notarÿ publicj und berühmbten Practicj auch E: E: Kleinen Raths geweßenen alten Assessoris seel. hinderlaßene frau Wittib des Eheherren Stieff Mutter wegen solches Inhres Stieff Sohns, Zeit Lebens zu genießen hat. Es hat Vorgedachter Herr Notarius Johann Heinrich Langn der ältere nun seel. Ihro Frauen Mariæ Magdalenæ Langin geb. Blanckin seiner hinterbliebenen Wittib, crafft selbsthändig geschriebener Disposition Vom 8.ten Januarÿ Annp 1720. §.pho 4.tio die hindere Wohnung seiner Sterb behaußung ane der Langen Straß gelegen, doch ohne die Untere Schreibstub, so lang dieselbe in ohnverrucktem Wittibstand verharret, vermacht es haben aber die Erben sich mit Ihro der Fr. Wittib den 15.ten Aprilis Anno 1722. Verglichen, daß Sie Ihro sobald als die Sterb behaußung ane der Langen Straß Wird verkaufft sein, Jährl. 25. Pfund pfenning Zinß, so lang Sie im wittibenstand verbleiben wird, reichen.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Aurelia Saumin gebohrne Rencherin, Weÿl. H. Christoph Saumen des geweßenen Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Wittib der Ehefrauen Stieff Mutter wegen dießer Ihrer Stieff tochter ad dies vitæ Zugenießen (…)
Ergäntzung der Ehefrauen manglenden ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über Eingangs angeregter beeder Eheleuthe einander von ohnverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen in Anno 1700. durch weÿl. H. Eliam Wincklers Notarium publ.nun seel. auffgerichtet. (…) Eigenthum ane häußern
Abzug In gegenwärtig Inventariul gehörig. Der Ehefrauen ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. silbergeschmeids 3, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (3553, Abgang 68, In Vergleichung) 3485, Summa summarum 3573 lb
Des Herrn ohnverändert und theilbahre Nahrung. Sa. haußraths 155, Frucht 4, Lehre Vaß 4, Sa. Silbergeschirrd 31, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 94, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 475, Sa. Eigenthums ane einem Reebstück 35 Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2261, Sa. Schulden 63, Summa summarum 3157 lb – Schulden aus der Nahrung Zu bezahlend 3685 lb, Passiv onus 526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ in vero pretio 3575 lb

Jean Daniel Lang meurt à l’âge de 58 ans le 30 octobre 1729

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1710-1735, f° 96, n° 41)
1729. Sonntag d. 30. Octobr. Vormittag Zwischen 3 & 4 Uhr ist Seelig verschieden S: T: Herr Johann Heinrich Lang Notarius Juratus Publicus et Practicus auch burger allhier, Seines Alters 58 Jahr weniger 7 tag, wurde Mont. d. 31. Ejusdem auff dem Gottes Acker St: Galli christlich begraben, Solches bezeugen Johann Albrecht Kauffmann, als schwager, Johann Friderich Brantz als schwager (i 100)

Sa veuve meurt en 1738 dans sa maison Grand rue en délaissant deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 1822 livres, le passif à 1419 livres

1738 (15. Xbris), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 235) n° 84
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung v. Güthere liegender v. fahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Anna Salome Langin gebohrne Füßingerin auch weÿl. des Ehrenvesten v. Rechtsgelehrten H. Johann Heinrich Langen Junioris gewes. Notarii publ. v. practici v. b. allh. Zu Str. seeligen nachgel. frau Wittib nunmehr auch seel., nach ihrem den 17.ten Novembris dießes Zu end lauffenden 1738.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitl. verlaßen, welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen Fr. seel. mit obgedachtem ihrem H. Eheliebsten seel. ehelich erzeugten H. Sohns v. Fr. tochter Nahmentlich des Wohl Ehrenachtb. H. Johann Daniel Langen, des Knöpffmachers v. b. allh. So dann die Ehren vnd tugendgezierten Fr. Catharina Elisabeth Bärin geb. Langin, des Ehrenachtbaren Herrn Johann Daniel Bären, des Paßmentirers v. ebenmäßigen b. allh. Ehegattin, beeder der abgeleibten Fr. seel. sowohl ab intestato als per testamentum instituirter Erben – So beschehen allh. in der Königl. St. St. auff Montag den 15.ten Xbris A° 1738.

In einer allhier Zu Str. ane der Langen Straß gelegenen in dieße Verl. gehörigen beh. folgender maßen sich befunden.
Eigenthumb Ane Häußern. Eine Beh. bestehend in Vorder v. hinderhß, hoff, hoffstatt v. bronnen, mit allen derselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allh. in der Obern Langen Straß ohnweit der alten St. Peter Kirchen, j. seith neben jr. erstegedachter Kirchen zugehörigen Diaconat beh. 2. s. neben jr. Herrn Johann Meÿers See: Chirurgo zugehörigen beh. hinden auff jnes dem Stifft Zum A. St. Peter Zuständiges Canonicat hauß stoßend, Zum grünen vaß genand, so außer denen hernach passivé eingetragenen darauff hafftenden Cap.en freÿ ledig eÿgen v. ist dieselbe dh. der St. St. geschwornen Hh. Werckmeistere crafft jr. eingeschickten beÿ mein Notii Concept befindl. v. den 16. Xbris 1738. datirten Abschatzung, æstimirt v. angeschlagen umb 750. lb. Darüber meldet ein pergamentener Kauffbrieff in allh. C. C. stub gefertigt, v. mit deren anhangendem Insiegel verwahrt datirt den j.ten Julii 1728. Notirt mit Lit. D. Dabeÿ sich noch j. Ganth Kauffbrieff sub dato 23. Jan. 1710. v. anders darüber besagen befindet
It. j. beh. höfflein v. hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten allh. am staden, j.s. neben dem bierhauß Zum Vogelgesang (…)
Series rubricarum hujus Inv. Sa. haußraths 85, Sa. Silbers 11, Sa. Gold. Ring 4, Sa. der baarsch. 10. Sa. der Pfgzßhptg. 450, Sa. Eigenth. ane häußern 1200, Sa. Eigenth. ane jm. Reebst. 20., Sa. derer activ schulden 40, Summa summarum 1822 lb – Schulden 1419 – Nach deren Abzug 409 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 409 lb – Zweiffelhaffte Schulden un die Verl. Zugeltend 98 lb
Copia Testamentum nuncupativi – Im Jahr 1738 (…) auf Donnerstag den 18.ten 7.bris Nachts Zwischen 9. 10. v. 11. uhr die Viel Ehren und tugendsame Frau Anna Salome Langin geb. Füßingerin weÿl. des Wohl Ehrenvesten Rechtsgelehrten v. großachtbahren H. Joh. Heinrich Langen geweßten Notii publ. jur. v. Practici auch b. allh. Zu Str. seel. hind.bliebene Fr. Wittib (…) Zu sich in ihre allh. ane der Langen Straß ohnfern der Alten St. Peter Kirch gelegene, von alter her Zum grünen Fäßel genante eigenthümbl. behaußung beruffen, kommen v. erbetten laßen welche wie dann auff unßer erscheinen in der einen stock hoch befindl. Vordern, mit denen Fenstern auff die gaß außsehenden Stub, kranck vnd ohnpäßl. dannenhero Zu bette liegend (…) Johann Daniel Stöber Notarius publicus juratus
– Abschatzung dem 16. Decem: 1738. Auff begehren weilandt der Vill Ehr vnd tugentsamen frau sallomæ Langin seel. hinderlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Langen Straßen gelegen ein seits an H. Johannes Meÿer dem Balbierer, anderseit an ein Stifts hauß Zum Alten St. Peter gehörig, hinden auf gemeltes stiffts hauß stoßent, welche behaußung ihm Ersten und Zweÿten Stock eine stuben, Cammer, Kuchen hauß Ehren, Zweÿ holtzer gäng, 3. Cammern, under dem tach ein besetzte und un besetzte bienen, ein hinderhauslein worinn ein stübell undt 2. Cammeren hofff, gewölbter Keller vnd bronnen sambt ammer gerechtigkeid wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigug befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausent und Vünff hundert Gulden
Der 2.t: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg am schiffleuth statten gelëgen (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs



10, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 10 – VI 97 (Blondel), O 334 puis section 20 parcelle 43 (cadastre)


Façade à crépi rouge (juillet 2017)
Façade sur rue avant et après la rénovation de 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le Grand Chapitre vend en 1615 la maison sise face au poêle des Maçons (in der Juden gaß gegen der Maurer Zunfftstuben) au marchand Thiébaut Braun. Elle revient ensuite à sa fille, femme du receveur Jean Philippe Hünerer, puis à sa petite fille Marie Anne Hünerer femme du marchand de bois Jean Henri Metzger. Le menuisier Jean Georges Hildenbrand l’achète en 1690. Ses héritiers la vendent en 1713 au notaire royal Jean Joseph Humbourg qui y établit son étude. Il charge le maître maçon Jean Blessig de faire des travaux qui donnent lieu à une plainte devant le conseil des Maçons. Ces transformations qui doivent porter sur les bâtiments arrière portent la valeur minimale de 550 livres en 1713 à 1 400 livres en 1717 ; on trouve alors un bâtiment avant, un bâtiment arrière, un bâtiment intermédiaire, une galerie et deux cours. La maison revient à l’huissier Jean François Humbourg qui la loue régulièrement. Il n’est pas autorisé à étayer l’encorbellement en 1784, il fait modifier une des croisées en 1790. La maison appartient ensuite à son fils greffier au tribunal de Commerce François Antoine Materne Humbourg puis au gendre de ce dernier, le commissaire des guerres Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 76

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois en encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (c) : une fenêtre, une porte d’entrée et une porte cochère au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, surmontés d’une toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour E (voir le plan) représente l’arrière (3-4 puis 5-6) du bâtiment sur rue, un bâtiment (4-5-6) dans l’angle nord-est, le mur (4-5 puis 6-1) du bâtiment voisin, le bâtiment (1-2) au fond de la cour puis le bâtiment à galerie (2-3) à l’ouest de la cour.
La maison porte d’abord le n° 41 (1784-1857) puis le n° 10.


Cour E (plan-relief, 1830
Coupe en 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le pâtissier Antoine Müller, locataire depuis 1812, devient propriétaire de la maison en 1824. Les propriétaires suivants sont aussi pâtissiers, son neveu François Aloïse Krebs puis Chrétien Weber qui remplace en 1885 le bâtiment construit dans la cour par un nouveau plus solide. L’entrepreneur Wieger modifie en 1900 la devanture en plaçant des piliers en fer. Le marchand de meubles Louis Schertz qui occupe le magasin depuis 1900 fait transformer le rez-de-chaussée et couvrir la cour d’un toit vitré en 1913. Les copropriétaires font supprimer en 1980 le toit vitré, transformer le rez-de-chaussée et poser des lucarnes dans la toiture.


Façade arrière du bâtiment sur rue avant et après rénovation, 1979
Façade du bâtiment au fond de la cour
Elévation et coupe en 1900, nouvelle devanture (dossier de la Police du Bâtiment)

août 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Grand Chapitre
1615 v Thiébaut Braun, marchand
1625* h Jean Philippe Hünerer, receveur, et (1620) Madeleine Braun – luthériens
1650* h Jean Henri Metzger, marchand de bois, et (1644) Madeleine Hünerer puis (1679) Marthe Uhlmann, veuve du receveur Jean Marcel Schenck – luthériens
1685* h Daniel Ulrich, batelier, et (1680) Marie Salomé Metzger – luthériens
1690 v Jean Georges Hildenbrand, menuisier, et (1672) Marie Madeleine Wagner puis (1694) Susanne Marie Metz, veuve du pasteur Jean Philippe Meyer – luthériens
(indivis avec) Marguerite Wagner et (1695) Philippe Zeitler puis (1708) Jean Gross, les deux menuisiers – luthériens
1713 v Jean Joseph Humbourg, notaire, et (1695) Marie Marguerite Pfeil, veuve du musicien Jean Adam Ochsner. puis (1707) Marie Claire Meyer, remariée en 1724 avec Joseph Boissié, employé aux affaires du Roi – catholiques
1728 h Jean François Humbourg, huissier sergent royal, et (1736) Marie Anne Metzger puis (1778) Marie Claire Elisabeth Krafft – catholiques
(indivision) Jacques Blaise Humbourg, huissier, et (1798) Barbe Libaire Provin veuve du garde magasin François Lemenz
François Antoine Materne Humbourg ci-dessous
1802 v Laurent Steg, pâtissier, et (1801) Reine Jägi
1803 v François Antoine Materne Humbourg, avocat, notaire, greffier au Tribunal de Commerce, et (1761) Anne Marie Sultzer – catholiques
1808* h Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain, commissaire des guerres, et (1792) Marie Anne Catherine Humbourg
1819 v Michel Rivage, négociant, et (1771) Marie Elisabeth Spoor puis (1806) Marie Rose Mouff – catholiques
1824 v (Jean Baptiste) Antoine Müller, pâtissier, célibataire († 1839)
indivis entre les héritiers Marie Louise Krebs femme du marchand épicier Aloyse Heinrich et le suivant
1840 h François Aloïse Krebs, pâtissier, et (1856) Louise Anne Sidonie Kretz
1875* v Chrétien Théodore Weber, pâtissier, et (1858) Henriette Elise Luthy
1926* h Louise Elise Weber et copropriétaires
1952* h Paul Weber, entrepreneur, et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 550 livres en 1713, 1 400 livres en 1717

(1765, Liste Blondel) VI 97, Sr Humbourg
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 334, Müller, Jean Baptiste Antoine, rue des Juifs 41 – maison, sol – 2,50 ares

Locations

1633, Jean Gaspard Hepp, docteur en médecine
1726, François de Gatinet, capitaine au régiment de Normandie et ingénieur ordinaire du Roi
1726, Théophile Samuel Silberling, relieur
1732, Marguerite L’Escot, femme séparée du comédien Pierre Fierville (contrat sans effet)
1732, Anne Marie du Bau veuve du chandelier Jacques Maury
1738, François Thomas de Rousseau, prébendier du grand Chœur de la Cathédrale
1762, Antoine Cassain, inspecteur des Ponts et Chaussées
1781, Jacques Maurice Hatry, capitaine au régiment de la Marck
1781, (cave) François Henri Mürdel, boucher
1812, 1820, Antoine Müller, pâtissier (ensuite propriétaire)
1814, Joseph Laurent Hommell, percepteur des contributions, et Anne Barbe Lienhart

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Meyer demande au nom de l’huissier royal Humbourg la permission d’étayer l’encorbellement. Les préposés refusent.

(f° 148-v) Dienstags den 3. Augusti 1784 – Sr Humbourg huissier Royal
Mr Meier, der Maurer, nôe Sr Humbourg des Königlichen Huissier, bittet zu erlauben an deßen behaußung in der Juden Gaß gelegen den Überhang Zu unterfangen. Erkannt, Abweißung.

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le maître maçon Meyer demande au nom de l’huissier royal Humbourg l’autorisation de crépir et de peindre la façade, de plâtrer l’encorbellement et de modifier une croisée comme le maire Dietrich l’a déjà permis

(f° 6-v) Dienstags den 13. Aprilis 1790 – M. Humbourg Huissier Royal
Mr Meÿer, der Maurer, producirt Ansuchungs Schein an Herrn Humbourg, des Huissier Royal behaußung in der Juden Gaß gelegen, die façade Verblenden und anstreichen auch den Überhang gipsen und einen Kreutzstock verändern zu laßen, welche Repartion provisorie von Herrn Maire Baron de Dietrich erlaubt worden. Erkannt, Approbation

Description de la maison

  • 1717 la maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment intermédiaire, un passage latéral, deux cours, une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 2 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 10 / 41
Müller
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 120 case 1

Müller, Jean André, rue des frères N° 4
Krebs Aloïse , subst. 1849

O 334, maison, sol, Rue des Juifs
Contenance : 2,50
Revenu total : 181,30 (180 et 1,30)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 151 case 1

Krebs Aloïse
1875 Weber, Christian Theodor, Pasteten bäcker, Stephansplatz 6

O 334, maison, sol, Rue des Juifs 10
Contenance : 2,50
Revenu total : 181,30 (180 et 1,30)
Folio de provenance : (120)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 255 case 2

Parcelle, section 20, n° 43 – autrefois O 334
Canton : Judengasse N° 10 – Maurerzunftgasse – rue des Juifs
Désignation : Hf, 2 Whs – sol deux maisons et bât. acc.
Contenance : 2,55
Revenu : 2300 – 2800
Remarques :

(Propriétaire), compte 1299
Weber Theodor Christian
1825 Weber Chrétien Théodore les héritiers et son épouse née Lathy
1926 Weber Louise Elise sans profession pour 1/7 et copropriétaires
1929 Weber Louise Elise sans profession pour 5/28 et copropriétaires
1952 Weber Paul, entrepreneur sa veuve pour 30/168 et copropriétaires
(4225)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 147 des Juifs (p. 276)

41
Pro: Humbourg, François Huissier – Privilegié
Humbourg, Jacob Blaise fils – ni B. ni M.
loc: Oberlin, Pierre Joseph, Docteur en Medecine – Jardiniers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 10
Schertz, Möbelgeschäft. 01
Stehli, Kaufmann. H 1
Stehli, Stickerin. H 1

Dossier I de la Police du Bâtiment (cote 737 W 158)

Rue des Juifs 10 (I), 1866-1981

Le pâtissier Chrétien Weber charge en 1885 l’entrepreneur Greiner de remplacer le bâtiment construit dans la cour par un nouveau plus solide puis en 1900 l’entrepreneur Wieger de transformer la devanture.
Le local commercial est occupé par le marchand de meubles Louis Schertz (1900). Sa distribution est modifiée en 1913. La cour est recouverte d’un toit vitré. La fabrique de meubles Rust et Compagnie y ouvre un magasin en 1938, remplacée par le graphiste et éditeur Drüsel pendant la guerre puis par la société Avenir Publicité (1950-1952) et le Pressing de la Cathédrale de Joseph Deiber (1954-1979).
Les copropriétaires représentés par Patrick Gauthier-Lafaye font transformer en 1980 le rez-de-chaussée et la façade (poser des lucarnes dans la toiture vers la rue et vers la cour) et supprimer le toit vitré qui recouvre la cour. Les travaux sont terminés en novembre. Le magasin est ensuite occupé par un magasin de tapis.

Sommaire
  • 1863 – L’entrepreneur Falckner demande au nom du propriétaire Heinrich le droit d’établir un soupirail du 10 ou 12, rue des Juifs
  • 1866 – Les entrepreneurs Petiti et Klotz demandent au nom du propriétaire le pâtissier Müller l’autorisation de badigeonner le mur au rez-de-chaussée sous l’encorbellement – L’agent voyer relève dans son rapport que le rez-de-chaussée est aligné mais que les étages dépassent l’alignement
  • 1885 – Les services de la Ville remarquent que le pâtissier Chrétien Weber fait construire dans la cour un bâtiment servant de bureau comportant une installation de chauffage – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) déclare qu’il y avait déjà un bâtiment identique dans la cour et qu’il s’est limité à le remplacer par un autre plus solide. – L’entrepreneur Greiner est autorisé à transformer un bâtiment accessoire à simple rez-de-chaussée dans la cour du 10, rue des Juifs – Le bâtiment est entièrement terminé, juin 1885
  • 1885 – Le maire notifie le pâtissier Chrétien Weber (domicilié 6, place Saint-Etienne) de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, novembre 1885
  • 1894 – Même demande – Le ravalement est terminé, octobre 1894
  • 1900 (janvier) – L’entrepreneur E. Wieger (30, rue de faubourg de Pierre) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 10, rue des Juifs – Autorisation – L’occupation est terminée, mars 1900
    1900 (janvier) – Le même demande au nom du propriétaire Weber-Luthy l’autorisation de transformer la devanture selon les dessins joints, datés du 26 janvier. Le projet est refusé le 1 février parce qu’il contrevient aux dispositions du règlement en date du 30 novembre 1891 d’après lesquelles les bâtiments à encorbellement ne peuvent avoir d’ouvertures supérieures à 1,80 mètre
    L’entrepreneur transmet de nouveaux dessins le 12 février – Autorisation
  • 1899 – Le maire notifie le pâtissier Chrétien Weber (domicilié 6, place Saint-Etienne) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un an de délai sur papier à lettres en français (Pâtés et terrines de foie gras Ch. Weber-Luthy, succ. de J. A. Muller, 10, rue des Juifs)
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que Louis Schertz a fait poser sans autorisation une enseigne plate (libellé Möbelausstellung, exposition de meubles) – Demande – Autorisation
  • 1904 – Le maire notifie le pâtissier Chrétien Weber (domicilié 6, place Saint-Etienne) de faire ravaler la façade – Le ravalement est terminé, novembre 1904
    1906 – Le maire notifie le pâtissier Weber-Luthy (domicilié 6, place Saint-Etienne) de faire ravaler la façade – En marge, comme le précédent ravalement remonte à deux ans et que la façade n’est pas particulièrement sale, la Police du Bâtiment classe l’affaire
    1907 – Le maire notifie le pâtissier Weber-Luthy (domicilié 6, place Saint-Etienne) de faire ravaler la façade – Courrier du propriétaire – Le ravalement est terminé, décembre 1907
  • 1912 – Le maire notifie le propriétaire Weber-Luthy (domicilié 6, place Saint-Etienne) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande si un simple lavage suffirait. La Police du Bâtiment fait remarquer que le crépi est abîmé
    1912 – L’entrepreneur C. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation, les teintes devant être acceptées par la Police du Bâtiment – Travaux terminés, juin
    1912 (août) – Le rentier Weber-Luthy est autorisé à ravaler la façade – Le ravalement est terminé, septembre
  • 1913 – L’entrepreneur C. Widmann demande l’autorisation de transformer le bâtiment. Il s’agit de mieux distribuer les pièces où se trouve le magasin de meubles. Le reste du bâtiment sert d’entrepôt, sauf le deuxième étage où habite le propriétaire du magasin. L’architecte Emile Widmann (même adresse) transmet les plans sur lesquels figure la cour recouverte d’un toit vitré – Autorisation accordée au propriétaire Weber et à l’entrepreneur Widmann – Dessins (plan du rez-de-chaussée et des étages, coupe)
    La structure en fer est posée, août – L’entrepreneur ne doit pas recouvrir les structures en fer avant contrôle, octobre – Les transformations sont terminées, la réception finale peut avoir lieu, fin octobre
  • 1914 – Le marchand de meubles Schertz demande l’autorisation de poser deux enseignes (Strassburger Möbelhalle, galerie strasbourgeoise de meubles, au-dessus du premier étage et L. Schertz Möbel, meubles L. Schertz, au-dessus du rez-de-chaussée), croquis. La Police du Bâtiment refuse l’enseigne à double face posée sur l’encorbellement parce que la saillie par rapport à l’alignement est trop importante – Les enseignes ne sont pas posées
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1919 – Le marchand de meubles L. Schertz demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat de police qui transmet à la Police du Bâtiment – Accord – L’échafaudage est retiré, juin
    1922 – L’entrepreneur E. Widmann demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le pignon au commissariat de police qui transmet à la Police du Bâtiment – Accord
  • 1938 – La fabrique de meubles Rust et Compagnie (10-12, rue de Belfort au Neudorf, papier à lettres illustré) demande l’autorisation de poser temporairement un drapeau (Rustra-meubles) à l’occasion de l’ouverture de son magasin – Accord – Fiche de paiement, H. Weber, 14, rue Jean-Jacques Rousseau – Les inscriptions sont retirées, avril
    1938 (avril) – La même demande l’autorisation de poser une enseigne sur l’encorbellement – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
    1938 (juin) – La même demande l’autorisation de poser une enseigne verticale (Rustra Meubles, 4 x 0,30 m) – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
  • 1938 (mars) – La société Sigel Frères demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade – Autorisation
  • 1939 – Le propriétaire du 7-a rue des Frères (Mme Rousset, 8, boulevard de la Marne) se plaint de l’humidité provenant du 10, rue des Juifs – L’humidité qui provient d’une conduite d’eau défectueuse n’a pas entièrement disparu
  • 1943 – L’entrepreneur C. Kuhn (vitres, miroirs, enseigne, agencement de magasin),8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne au nom de R. Drüsel (Graphisme et édition) – Maquette – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1944
  • 1950 – La Police du Bâtiment constate que la société Avenir Publicité a posé sans autorisation une inscription murale – Demande – Autorisation
    1952 – Avenir Publicité (7, rue Saint-Michel) informe la Police du Bâtiment qu’elle va retirer l’enseigne – L’enseigne est enlevée, janvier 1953
  • 1954 – J. Deiber demande au nom du Pressing de la Cathédrale l’autorisation de poser deux enseignes, l’une au-dessus de l’entrée (Pressing de la Cathédrale), l’autre sur la façade (Nettoyage à sec en 2 heures) – Maquette – Autorisation
  • 1954 – Le préfet délivre à J. Deiber un récépissé de déclaration concernant un atelier de nettoyage à sec qui utilise des liquides halogénés
  • 1959 – Robert Gerst (fabrique de pâtés de foie gras, 7, rue des Frères) se plaint de fumées grasses provenant du 10, rue des Juifs. La Police du Bâtiment répond que sa descente sur les lieux n’a pas permis de savoir de quelle cheminée proviendraient les fumées
  • 1960 – Joseph Deiber, principal locataire demande une visite du logement au deuxième étage occupé en dernier lieu par Eugène Diemert. Il estime que le logement est insalubre et souhaite en faire un local commercial – Constat (propriétaire, François Tassel, 22, rue de l’Isle de Jars) qui rapporte les déclarations d’Eugène Deibert, lequel à l’intention d’acquérir l’immeuble. Le magasin et ses installations se trouvent au rez-de-chaussée, le premier étage renferme un bureau, un réfectoire pour les ouvriers et l’atelier de repassage. Le logement du deuxième étage demande une réfection
  • 1968 – Le maire notifie le médecin André Hanssen (77, rue des Grandes-Arcades) de faire ravaler la façade – Le propriétaire charge l’entreprise Wagner de faire faire les travaux
    1968 (octobre) – Le propriétaire est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, novembre
  • 1972 (avril) – Le Pressing de la Cathédrale se plaint que l’enseigne posée par son voisin (magasin de dorure Mertz exploité par Mme Chevallier) cache la sienne. Autre lettres qui expose les différends entre voisins – La Police du Bâtiment répond que l’enseigne en question est conforme aux règlements – Photographie
    1972 (juin) – Le Pressing de la Cathédrale demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Pressing) en la rehaussant de 60 centimètres suite à un accord avec le voisin. L’enseigne n’est pas posée
    1974 – Même demande. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. La Police du Bâtiment demande de déposer l’enseigne perpendiculaire. L’enseigne est toujours en place, janvier 1975
    1979 – Le Pressing de la Cathédrale informe la Police du Bâtiment qu’elle a cessé son activité au 1° août
  • 1979 (septembre) – Le syndic Lux est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1980
    1979 (novembre) – Patrick Gauthier-Lafaye, représentant la copropriété, demande l’autorisation de transformer la façade (poser des lucarnes dans la toiture vers la rue et vers la cour) et le rez-de-chaussée, ainsi que de supprimer le toit vitré qui recouvre la cour (10, rue des Juifs, section 20 n° 43). Architecte, Jean Jacques Mischler, 2, rue des Meuniers – Plan cadastral de situation – Dessins (plan, élévations avant et après travaux, coupe). Le projet consiste à construire deux murs en briques creuses pour fermer les locaux ouverts aux intempéries depuis que le toit vitré a été démonté et à restituer les lucarnes d’origine. Devis
    Le maire transmet le dossier avec avis favorable au préfet – Observations de la Commission de sécurité. L’architecte des Bâtiments de France et l’inspecteur du travail émettent un avis favorable – Le préfet délivre le permis de construire le 20 février 1980
    Suivi des travaux – Les travaux extérieurs et intérieurs sont en cours, avril, juin 1980. Le ravalement est terminé, septembre. Les travaux sont conformes aux plans, une lucarne côté rue n’a pas été réalisée, novembre
  • 1980 (avril) – Le copropriétaire Mehrchid Avanzo (marchand de tapis) demande des précisions sur les obligations qui lui incombent. Il sollicite l’autorisation de poser des rideaux en fer et des enseignes – Croquis sur reproductions de photographies – La Police du Bâtiment n’émet pas d’objection quant à des volets roulants s’ils sont installés dans les caissons en place mais refuse les enseignes incompatibles avec le secteur sauvegardé
    1981 (février) – La Police du Bâtiment constate que Mme Avanzo a posé deux enseignes sans autorisation – Mehrchid Sabet (tapis d’art) déclare qu’il s’agit d’enseignes provisoires – Elle présente un projet en octobre 1981, maquette de l’enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation, 20 novembre 1981

Dossier II de la Police du Bâtiment (cote 934 W 238)

Rue des Juifs 10 (II), 1980-1982

Dossier en marge du permis de construire accordé en 1980. Les dessins du dossier sont de l’architecte Emile Dotchinov alors que ceux du précédent dossier sont de Jean Jacques Mitschler.

Sommaire
  • 1980 (avril) – Patrick Gauthier-Lafaye, représentant la copropriété, demande l’autorisation de modifier les façades, faire des transformations intérieures et créer des surfaces
    1980 (janvier) – Demande de permis de construire. Architecte Emile Dotchinov (6, rue des Echasses) – Dessins
    1980 (janvier) – L’avocat Claude Riegel émet au nom de la copropriétaire Françoise Athanassiou des objections contre la demande de permis de construire
  • 1982 – Une locataire se plaint que son appartement n’est pas conforme à la réglementation. La Police du Bâtiment constate les faits.

Relevé d’actes

D’après le titre cité à l’inventaire de 1713, le Grand Chapitre vend le 13 janvier 1615 la maison au marchand Thiébaut Braun qui en transmet la propriété à sa fille Madeleine, épouse du receveur Jean Philippe Hünerer

Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1353)
1620. Dominica Misericordia. Johannes Philippus Hünerer, Marbachischer Schaffner alhier, Vndt Jungfrau Magdalena, Herrn Dieboldt Braunen des handelsmanns nachgelaßene Tochter (i 448)

Jean Philippe Hünerer hypothèque la maison qui lui est échue dans la succession de sa belle-mère au profit de Jean Jacques Schell au nom duquel son tuteur le marchand Jean Pierre Bex

1631 (12. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 569
Erschienen hanß Philipps Hüenerer burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Peter Bexen deß handelßmanns auch burgers zu St, alß vogts hannß Jacob Schellen bekannt, daß Er besagtem Vogtsohn wegen der hernach specificirten und ihme Hünerer in seiner Schwiger weÿ: Margreth Braunin see: verlaßenschaffts Abtheÿlung durchs looß zugefallenen Behaußung schuldig worden, 100 pfund
zu vnderpfandt ernennt verlegt vnd eingesetzt hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen & gelegen alhie Inn der Juden gaß gegen der Maurer Zunfftstuben vber gelegen, einseit neben herrn Samuel Hugwarten dreÿern an alhieiger Müntz anderseit neben einem in Bruderhoff alhie gehörigen hauß, hind. Zum theil vff besagten Hugwarten vnd zum theil vff angeregt Bruderhöfisch. hauß stoßend

Jean Philippe Hünerer loue la maison au docteur en médecine Jean Gaspard Hepp

1633 (20. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 95
Erschienen Herr hannß Caspar Hepp medicinæ Doctor, burger Zu St.
hatt in gegensein H Hanß Philipps Hüenerers, auch burgers alhie, bekannt, daß Er von demselben Zweÿ Jahr lang, die von bevorstehendem Mariæ Verkündungs tag nechst nach einander. volgendt entlehnt vnd bestand.
sein Behausung alhie in d. Judengass geg. der Maurer Zunfftstuben vber gelegen, für vnd vmb einen Jährlich. Zinß Nemblichen XXXV. lb

La maison échoit ensuite à Madeleine Hünerer qui épouse en 1644 le marchand de bois Jean Henri Metzger

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 297-v)
1644. Domin. XIII Trinit. 15. Sept. Johann Heinrich Metzger Holtzhändler, Leonhard Metzgers Lohners auf dem Luxhoff Ehelich Sohn, Jungfr. Magdalena Johann Philipp Hüenerers burgers alhie Nachgelaßene Tochter. Eingesegnet Montags 30. Septembris St. Thoman (i 352)

La maison figure à l’inventaire des apports de Madeleine Hünerer qui s’élèvent à 5 061 livres. La maison est estimée 800 livres auxquelles s’ajoutent 100 livres de capital

1644 (8. 8.br), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 14) n° 14
Inventarium Über Jungfrawen Magdalena Hüenererin Zu Herrn Johann Heinrich Metzgern dem Holtzhändler Ihrem lieben Hochzeiter in die Ehe Zubring. Nahrung auffgerichtet 1644. – (…) zu herrn Johann Heinrich Metzgern Holtzhändlern, Herrn Lienhardt Metzgers, altten großen Raths Verwanthen, vnd der Zeit Stattlohners auff dem Luxhoff alhie eheleiblichem Sohn, Ihrem lieben hochzeiter, als ein unverändert Gutt in den Ehestandt Zubringen thutt – durch sie selbsten mit beÿstand herrn Johann Adam Hünerers Ihres geschwornen vndt noch ohnentledigten Vogts vnd Vetters geeügt undt gezeigt – So beschehen auff Montag, dinstag vnd dinstag den 5. vndt 6 Augusti vndt 8. Octobris A° 1644.

Inn einer alhie in der Judengaßen gelegener: vnd in diße Nahrung gehöriger Behaußung Ist befunden worden wie volgt.
Auff dem Casten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor der Obern Stuben, Auff dem Gang, Im Hoff, Inn mein Jeremiæ Ursini Notÿ Behaußung
Eÿgenthumb Vnd Beßerung einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt vndt hoff sampt einem hind. hauß mit allen derßelben gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßb. in d. Judengassen gegen d. Maurer Zunfftstuben über, j. s. neben H. Samuel Hugwarthen, burgern allhier, 2. s. neben einer d. Brud. hoff alhie Zugehörigen behaußung dauon gehen Jährlich 5. lb d H hanß Jacob Schellen burgern alhie, Jährlich vff Martini ablößig in hauptgutt 200. R. capital sonsten über dieße beschwerdt freÿ ledig vndt eÿgen vor 850. lb. V.mög j. t. erg. Kauffbrieffs deßen dat. freÿtags den 13. Januarÿ A° 1615. mit alttem lit. A signirt vnd darbeÿ gelaßen darbeÿ auch, Copeÿ deßelben.
Sa. haußraths 137, Sa. Silbers vndt Geschmeids 95, Sa. Guldenen Ring Vndt Geschmeids 113, Sa. Baarschafft 12, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3393, Sa. Gülthen xL, Sa. Anschlags deß Aigenthumbs vnd Beßerung der Behaußung 850, Sa. Liegende güther 50, Sa. der Schulden 363, Summa summarum 6455. lb – Schulden 933, Nach deren Abzug 5361 lb
Nota. Dießer Beschluß summa gehen von die Jenige 300 lb so hieuornen fo. 79 vff H Sebastian Ackermann als hauß zinß eingetragen, Vnd die Behaußung fo: 83. auch in spe. also doppel einbracht, V.pleibt demnach die Beschluß summa dießes Inventarÿ jetzmalen 5061. lb

Jean Henri Metzger, alors assesseur des XXI se remarie avec Marthe Uhlmann, veuve du receveur Jean Marcel Schenck
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 184)
1679. d. 25. 7.bris. d. Edel Wohl Ehrenvest, Fürsichtig v. wohlweise H. Joh: Heinrich Metzger deß beständig. regiments der herrn XXI. vnd Kirchenpflegers besagter Kirch Zum Alt. St. Peter v. Martha H. Joh: Marcelli schencken schaffners zu St. Margarethen hinderlaßene wittib (i 185)

Intitulé de l’inventaire des apports dont les autres pages semblent manquer
1680 (5.2.), Me Oesinger (David le jeune, 38 Not 14) [-]
Inventarium und Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung undt Güethere, Liegender undt Vahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrenveste Fürsichtig und Wohl [-] Johann Heinrich Metzger des beständigen Regiments der Herrn Räth und Ein und Zwantzig Wohlansehnlicher beÿsitzer zu Straßburg und die Viel Ehren undt tugendreiche Fraw Marthan Vhlmännin beede Ehegemächte, Vndt Burgere alhie alß Ein Unverändert Guth Zusammen In den Ehestand gebracht – So beschehen Vndt angefangen den 5. Februarÿ A° 1680

Jean Henri Metzger et sa deuxième femme Marthe Uhlmann passent un accord avec les enfants issus du premier mariage du mari avec Madeleine Hünerer, à savoir Dorothée Metzger femme du serrurier municipal André Kœrmann, Jean Philippe Metzger, péager au pont du Rhin, Jean Frédéric Metzger tonnelier, Marie Salomé Metzger femme du batelier Daniel Ulrich et Jean Henri Metzger absent

1685 (9.3.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 5) n° 3
Zuwißen seÿe hiemit, demnach der Wohl Edel Ehrenvest, fromb, fürsichtig und hochweiße Herr Johann Heinrich Metzger deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen Wohlansehnlicher beÿsitzer etlichen seine in Erster Ehe mit Weÿland der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Magdalen Metzgerin Geborner Hünererin erziehlten Kindern, theils beÿ lebzeiten erstgedachter dero lieben Mutter seel. theils nach dero Absterben im Wittibstandt, theils Aber in Jetziger seiner Zweÿten Ehe, ein und das andere wie wohlen zu ungleichen theilen, Zur Ehesteür und auff Abschlag dero Mütterlich Gutts gelüffert (…) So seind ane Zu end stehendem dato beÿsammen Erschienen obwohlgedachter H. XV. Johann Heinrich Metzger und die Edel Viel Ehren vnd tugendreiche fr. Martha Metzgerin gebohrne Uhlmännin beede Ehegatten als respe. H. Vatter und Fr. Stieffmutter eines, Andern theils aber die Viel Ehren und Tugendreiche Fr. Dorothea Metzgerin H. Andreß Körmanns Statt Schloßers und burgers alhier Eheliche haußfr. beÿständlich deßelben Ihres haußwürths, Ferner herr Johann Philipp Metzger, Zoller ane d. Rheinbruckh, Mehr H. Johann Friderich Metzger der Küeffer beede burgere allhier, vor sich selbsten, Ferner die Ehrn vnd tugendreiche Fraw Maria Salome Metzgerin H. Daniel Ulrichs deß Schiffmanns und burgers allhie Ehewürthin mit assistentz deßelben, ihres haußwürths, So dann der Ehrenvest, fürsichtig vnd wohlweiße H. Frantz Rudolph Mollinger, E. E. Großen Raths beÿsitzer als Geschworner Curator Johann Heinrich Metzgers, deß in der frembde sich erthaltenden Jüngern vnd noch ledigen Sohns, der Guthmuthigter intention, Willens v; vorhabend, sowohlen eine Ersuch: vnd beschreibung deßen, Was ein vnd das andere Kindt obangeregter maß, berichts von dem herrn Vatters empfangen (…) Actum Straßburg den 25. Januarÿ vnd 9. Martÿ Anno 1685.

La maison échoit à Marie Salomé Metzger femme du batelier Daniel Ulrich

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 187-v)
1680. October, d. 14. H. Daniel Ulrich d. schiffmann v. burger alhie v. J. Maria Salome des Edelvesten Fürsichtigen v. wohlweißen H. Joh: Heinrich Metzgers deß beständigen regiments d. Hh. XXI. v. Kirchenpflegers beÿ Alt. St. Peter ehl. tochter (i 189)

Marie Salomé Metzger vend la maison au menuisier Jean Georges Hildenbrand

1690 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 302
Maria Salome gebohrne Metzgerin Hn Daniel Ulrichs deß Schiffmanns Und E:E: kleinen Raths beÿsitzers eheliche haußfrau
in gegensein hans Georg Hildenbrands deß Schreiners
hauß, hoff, hoffstatt und hinderhauß, mit allen deren Gebäuen begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit allhier in der Judengaß gegen der Maurer Zunfftstub über, einseit neben Hn Jacob Wenckern alter Ammeistern anderseit neben einer Brud.höffischen Stiffts behaußung, hind. auff bemeldte brud.höffische behaußung stoßend gelegen – geschehen umb 1300 Gulden

Originaire de Geislingen (en Wurtemberg), Jean Georges Hildenbrand épouse en août 1672 Marie Madeleine Wagner, fille de menuisier, et devient bourgeois quelques jours plus tard en devenant tributaire chez les Charpentiers
Mariage, cathédrale (luth. f° 156, n° 33)
1672. Zum 2. mahl Johann Georg Hildenbrand der Schreiner, Johann Ulrich Hildenbrand gewesenen Schreiners Zu Geißlingen Meintzer herrschafft nachgelaß. ehel.S. Jfr Maria Magdalena Weiland Johann Jacob Wagners gewesenen Schreiners u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. T. Donnerstags den 22.ten Aug. Münster i 158)

1672, 4° Livre de bourgeoisie p. 397
Hannß Georg Hildenbrandt der Schreiner, Weÿl. Hannß Ulrich Hildenbrandts deß Schreiners zu Geißlingen Ehelicher Sohn, empfangt daß burger Recht Von seiner huaßfrauen Maria Magdalena, Weÿl. Hannß Jacob Wagners gewesenen Schreiners und burgers alhie hinderlaßener dochter, umb 8. Gold R. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts geweßen, und Will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen. Jurav. den 26. Augusti a° 1672.

Jean Georges Hildenbrand se remarie en 1694 avec Susanne Marie Metz, veuve de Jean Philippe Meyer pasteur à Wilferdingen en Bade-Durlach : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration
1694 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 631-v
Johann Georg Hildebrand der Schreiner, alß Hochzeiter an einem,
So dann Fr. Susanna Margaretha gebohrne Metzin, weil. H. Johann Philipp Meÿers, gewesenen Pfarrherrs zu Wilferding Fürstl. Margg. Badendurlachisch. Herrschafft hind. laßene Wittib, alß Hochzeiterin mit beÿstand Hn Johann Conrad Sachßen, deß Spitahl Apotheckers allhier Ihres Schwagers amandern theil
dieweil aber die Fr. Hochzeiterin Ihme dem hochzeiterer auß ihrer Ersten Ehe ein Söhnein, nahmens Johann Philipß zubringt (…)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 51, n° 301)
1694. Dom: XX post Trinit. seÿnd Zum 2. mahl außgeruffen word. Johann Georg Hildenbrand Schreiner und burger allhier v. Susanna Margaretha weil. Johann Melchior Meÿers gewesenen Pfarrers Zu Wülferdingen fürstl. Baaden Durlachischer herrschafft nachgelaßene Wittwe. Seÿnd copulirt worden Mittw. den 3. 9.br. [unterzeichnet] hanß Jorg hilde brandt Alß hoh zeter, Susanna Margaretha Meÿerin als hochzeiterin (i 50)

Jean Georges Hildenbrand meurt en 1713 en délaissant trois enfants issus de son deuxième mariage. Les experts estiment 450 livres la maison dont la moitié appartient à la succession (l’autre moitié revenant aux héritiers de sa première femme). La masse propre au veuf s’élève à 30 livres, celle des héritiers présente un déficit de 142 livres. L’actif de la communauté s’élève à 233 livres, le passif à 142 livres

1713 (15.4.), Me Mader (6 E 41, 667) n° 116
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güetter, Liegender und fahrender, so Weÿland der Ehrengeachte Meister Johann Georg Hildenbrand der geweßene Schreiner und burger allhier nach seinem den 25. Februarÿ dießes 1713. Jahrs beschehenen tödlichem ableiben Zeitlichen Verlaßen welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Edel Wohl Ehrenvest Weiß undt Großachtbahren Herrn Daniel Ernst Braunen berümhbten Jubilirers und E: E: Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers alß geschwornen Vogts Mariæ Margarethæ, Daniel und Johann Georg Hildenbrandts des verstorbenen seel: mit hernach gemelter seiner Haußfrawen in Zweÿter Ehe erzeugter Kinder und ab intestato Erben Inventirt und Ersucht durch die Ehren und Tugendsame Fraw Susannam Margaretham gebohrne Metzin die hinterbliebene hertzlich betrübte fraw Wittib mit assistentz und beÿstand Hoch Edel Vest fürsichtig und hochweiß. Herrn Johann Peter Nawendorff der Statt Straßburg hochmeritirten XXI. deroselben geschwornen herrn Curatoris auff Zuvorher beschehene genugsame anerinner: und anleßung der gewohnliches Articuls des Eÿdts Eÿgens und Zeÿgens – Actum und angefangen in der königlichen Freÿen Statt Straßburg auff dienstag d. 25. Aprilis Anno 1713.

In Einer in der Statt Straßburg in der Judengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehöriger behaußung Ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen undt Schreinwerck, auf der Obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. Item der halbe theil ane einer behausung, Hoff, Hoffstatt und hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Judengaß gegen der Maurer Zunfft Stuben über, einseit neben S. T. Herrn Jacob Wenckern alten hochverdienten Ammeistern dreÿ Zehnern und Scholarcha, anderseit neben einer behausung in dem bruderhoff gehörig hinden vff gemelte bruderhoffische behaußung stoßend Von der gantzen behaußung gibt mann Jährlichen auff Joh. Bapt: Weÿl. H. Johann Daniel Braunen geweßenen XV.rs und Jubilirers seel. hinterlaßenen Erben 18. lb d Zinnß so in hauptgut abzulößen mit 450. lb. sonst freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere nach eine beÿ dem Concept befindlichen Abschatzung angeschlagen Vor 550. lb, Davon seind aber wider abzuziehen Vorstehenden beschwerden so thun 450. lb. Nach deren abzug wird ane Voorstehendem anschlag der behaußung annoch übrig Verblieben 100. lb, thut zu hiehero gehöriger helffte 50. lb
Darüber besagt ein Neüer pergamentener Kauffbrieff mit der St. Straßburg C: C: stub anhangedem Jnsigel Verwahrt de dato d. 8. Junÿ 1690. Außweisend welchergestalt der Wittiber solche behaußung, Von Frawen Maria Salome gebohrner Metzgerin, herren Daniel Ulrichs des Schiffmanns und alten Kleinen Raths verwanthen alhier ehelicher haußfrauen Kaüfflich ane sich gebracht Lit. A notirt. Dabeÿ ferner ein alter pergamentener Kauffbrieff mit Vorgedachtem anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum d. 13. Jan: 1615. auß welchem Zu ersehen, waß maßen H. Johann Theürer als Vogt weÿl. Hn Theobald Braunen des Handelßmanns allhier seel. Wittib erwehntes Hauß H. Johann Bregentzen Schaffnern der Hh. Deputaten hoher Stifft Srb. aberkaufft, mit altem Lt. A. notirt und darbeÿ gelaßen
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög Declaration et Specification Frawen Susannæ Margarethæ Hildenbrandin gebohrner Metzin Zu herrn Johann Georg Hildenbrandt Schreinern und burgern zu Straßburg in die Ehe gebrachter Nahrung durch herrn Johann Reinhard Langen Seniorem Notarium in Anno 1713. gefertiget
Abzug über gegenwärtige Verlaßenschafft. Der Fraw Wittib unverändert Guth, Sa. hausraths 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Guldener Ring 1, Sa. der Ergäntzung 225, Summa summarum 233.
Der Erben unverändert und Theilbar Vermögen, Sa. haußraths 75, Sa. Holtz und Werckzeugs 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guldener Ring 6, Sa. der baarschafft 10, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 50, Sa. Schulden in der Erbe zugeldten 7, Summa summarum 174 – Schulden 317, So nun solche passiva gegen der Erben unvertheilten Verlaßenschafft gehalten werden, so befindet sich daß solche selbige dem Stalltax nach übersteigen umb 142 lb
Der Fraw Wittib unverändert Gut thut 233. lb, Wann dann auch obiger Schulden rest der 142. lb (…) abgezogen werden, verbleiben dann 90 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 151 lb

La deuxième moitié de la maison revient à la sœur de Marie Madeleine Wagner, Marguerite Wagner qui épouse en 1695 le menuisier Philippe Zeitler puis en 1708 le menuisier Jean Gross. La plus-value que perçoit Jean Gross à la vente de la maison justifie en partie devant les Quinze l’actif lors de l’inventaire de Marie Madeleine Wagner.

Jean Gross et Marguerite Wagner hypothèquent la maison au profit d’Elie Brackenhoffer, greffier à l’audience du consul

1713 (ut ante [28.9.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 540-v
Joh: Groß schreiner und Margaretha geb. Wagnerin beÿständlich Daniel Gießbreccht schreiners und Joh: Adam Voltz schuemachers
in gegensein H. Elie Brackenhoffers Actuarÿ beÿ löbl. ammeister audientz – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, ihre behaußung c: appert: in der Judtengaß, einseit neben H. Ammeister Wencker anderseit neben einer behaußung dem Bruderhoff gehörig, hinten auch

Marguerite Wagner vend la maison au notaire royal Jean Joseph Humbourg et à sa femme Marie Claire Meyer

1713 (ut ante [6.11.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 626
(1900) Marg: geb. Wagnerin beÿständlich Joh: Groß schreiners ihres mariti
in gegensein H. Joh: Joseph Homburg Notarii Regii und fr. Mariæ Claræ geb. Maÿerin
eine behaußung hoff hoffstatt sambt inem hintern hauß mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Judtengass gegen der maurerzunft stueb, einseit neben S.T. H. Jacob Wencker alten Ammeister XIII.er u. Scholarchen anderseit neben einer behaußung dem bruderhoff gehörig hinten auch
die verkäufer versprechen einen stueb bod. in der untersten stueb, Item einen bad. in dem Cammerlein im hoff unter dem gang, Item die fensterrahmen und fenster in hintersten stock der stueb und Cammer auf ihren cösten, Item ein thürlein ahn ein blindloch machen lassen und die wandt in der vordersten stueb zu repariren ohn entgeld – um 225, 225, 108, 108, 108, 108 und 750 capitalien verhafftet, geschehen um 226 pfund

Le notaire royal Humbourg dépose une plainte contre le maçon Jean Blessig au conseil des Maçons. Il estime que le travail qu’il a demandé est mal fait et trop cher. Les experts commis à la visite des lieux rendent un rapport non conservé. Jean Blessig qui n’accepte pas les conclusions du rapport porte l’affaire devant le Petit Sénat. Le conseil des Maçons commet Jean Quirin Berga pour terminer les travaux aux frais de Jean Blessig.

1714, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
Herr Homburg der Königliche Notarius Clagt g. Mr Johannes Bleßig
(f° 163) Dienstags den 17.ten Aprilis A° 1714 – Mr Johann Philipp Biber der Jüngere Clagt C. Mr Johann Bleßig daß er Ihm in Herrn Homburgs Hauß einen Stümpler in das gesicht in gegensein herrn homburgs geheißen.
Ille sagt seÿ dann nicht alßo, er habe ander (-) nichts Zu Ihme gesagt, alß dises, er solle das handwerck nicht verstümplen und sowohl feil arbeiten damit ein andere ehrlicher Meister auch bestehen Kan, einen stümpler aber habe er Ihn expresse ô geheißen.
Erk. sollche biß zu herrn homburgs gegensein aufgehaben bleiben solle.

(f° 164) Dienstags den 8. Maÿ A° 1714. Herr Homburg der Königliche Notarius Clagt g. Mr Johannes Bleßig, daß er Ihme in seinem Jetzigen hauß eins: und andere arbeit verdungen, welche er aber dergestalten Verfertigt, daß er theils mit der arbeit nicht zufrieden, theils aber wegen Zuviel forderung nicht Zufrieden sein Kan.
Ille sagt er habe die arbeit verfertiget wie recht und wie er es haben wollen, habe Ihme auch mehr nicht abgefordert alß was er Verdient.
Mr Joh: Quirinus Berga. Mr Samuel Zangern alß welche auf befelch herrn oberherren bereits Zum theil besehen, berichten, daß Zwar eins und das ander Zu Viel, auch nicht recht gemacht seÿe, all ein mann Könnte, dar über noch Zur Zeit nicht Urtheilen, biß die Völlige arbeit besichtigt.
Erk. daß Mr Berga und Mr Zanger nochmahlen abgeordnet wein sollen, Vmb dise arbeit Zubesichtigen und anzuschätzen

(f° 165-v) Montags dden 9. Julÿ – In sachen herrn humburgs, deß Königlichen Notarÿ, Kläger an einem, entgegen und wieder Mr Johannes Bleßig, Maurer und Steinhauern, daß beklagten anderen theils, pt° gemachter Maurer und Steinhauer arbeith in sein H. Humburgs behaußung in der Judengaßen ist auf eingeführte Klag und antworth auch der deputirten Relation mit urthel Zurecht Erkandt, p.ge auf beÿligender Abschatzung allwo sich dann auch die Erk. befinden.

(f° 167) Montags den 27° Augusti A° 1717 – Herr Homburg der Königl. Notarius g. Mr Joh. Bleßig, den Maurer und Steinhauer erscheind und sagt, daß Mr Joh: Bleßig E: E: Zunfft und Gericht ertheilten bescheid nicht acceptirt, sondern an E. E. Kleinen Raht Appelliret, Welch es aber Crafft bescheid Vom 20.ten Augusti A° 1714. wider an E: E: Gericht gewiesen, Weßwegen er dann gebetten haben will /:maßen hochgebietender herr Oberherr auch schon permittiret:/ Mr Berga Zuerlauben, maß welchen er Vorschlägt daß er dise arbeit auf Mr Bleßig Lasten mach. zu laßen.
Mr Bleßig protestirt wid. dieses alles.
Erk. daß herrn humbourg in seinem begehren Willfarth sein solle, dergestalten, daß Mr Bleßig von der arbeit bleiben, Mr Berga aber die arbeit auf sein Mr Bleßig Kosten, wie recht ist, machen und Verfertig. solle.
Mr Johann Quirinus Berga Verspricht morg. od. übermorgen anzufangen.

Jean Joseph Humbourg meurt le 24 janvier 1717. Les experts estiment la maison 1 400 livres lors de son inventaire. Marie Claire Meyer se remarie avec l’employé aux affaires du Roi Joseph Boissié

Joseph Boissié et Marie Claire Meyer louent une partie de la maison à François de Gatinet, capitaine au régiment de Normandie et ingénieur ordinaire du Roi

1726 (9.2.), Me Humbourg (6 E 41, 44)
Bail d’un an à commencer au jour et fete de l’annonciation de Notre Dame 25. mars prochain – Sr Joseph Boissié Employé aux affaires du Roy demeurant en cette ville et dlle Marie Claire Meyer
au Sr François de Gatinet Capitaine au Régiment de Normandie Ingenieur ord.re du Roy
tous et généralement Les appartements du premier etage du second Etage de La maison de Led. dlle Epouse du Sr. Bailleur situé dans la ruë des Juifs vis à vis du Poele des Massons et tous les greniers en dépendant item la principale cave et La grande place pour mettre du bois de chauffage sous l’escaliuer et La Galerie – moyennant un loyer annuel de 250 livres

Joseph Boissié et Marie Claire Meyer louent une partie de la maison au relieur Théophile Samuel Silberling

1726 (9.2.), Me Humbourg (6 E 41, 44)
Bail de 3 années à commencer au jour et fete de l’annonciation de Notre Dame 25. mars prochain – Sr Joseph Boissié Employé aux affaires du Roy demeurant en cette ville et dlle Marie claire Meyer
au Sr Theophile Samuel Silberling marchand relieur de Livres bourgeois de cette ville (signé) Theophilus Samuel Silberling buchbinder
Les appartemens d’en bas qui sont rez terre ensemble La petite cave et une place dans la cour de derrière pour mettre du bois de chauffage de la maison appartenante à Lad, dle Epouse du Sr Bailleur situé dans la ruë des Juifs vis à vis du Poele des Massons – moyennant un loyer annuel de 100 livres tournois

Marie Claire Meyer meurt en septembre 1728 en laissant son fils Jean François Humbourg pour unique héritier. L’inventaire reprend l’estimation à laquelle a été portée la maison en 1717.

Jean François Humbourg, étudiant en philosophie pour lequel agit son tuteur Pierre Hermann Klein, loue la maison à Marguerite L’Escot, femme séparée du comédien Pierre Fierville. Le contrat est aussitôt annulé et remplacé par le suivant

1732 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 190-v
H. Rathh. Peter Hermann Klein EE. kleinen Raths jetziger beÿsitzer als vogt Jean François Humbourg Studjosi Philosophiæ weÿl. H. Jean Joseph Humbourg gewesten Notarÿ regÿ einigen Sohns
an Mde Marguerite geb. L’Escot H. Pierre Fierville des Comoedianten quo ad bonam separirten ohnbevögtigt Ehefrauen beÿständlich H. Lt. René Paul Joseph Pin Cantzellisten
entlehnt, Eine gantze Behausung bestehend in Vorderhauß hindergebäu hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Juden gaß, einseit neben H. Jacob Wencker seniore registratore allhiesigen archivs anderseit neben dem catholischen Pfarrhauß im Münster gelegen, nichts davon als eine auff dem Vorder: hauß zweÿ stiegen hoch befindliche auff die gaß und in den hoff sehende Kammer so a la Mansarde gebauen – auf 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von Johann Baptistæ für währenden Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 348 livres tournoises
[in fine :] Obige Lehnung ist wieder zurückgegangen

Jean François Humbourg loue la maison à Anne Marie du Bau veuve du chandelier Jacques Maury

1732 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 194
H. Rathh. Peter Hermann Klein Exsenator und EE. kleinen Raths beÿsitzer als vogt Jean François Humbourg Studjosi Philosophiæ
in gegensein Fr Mariæ Annæ geb. Du Bau weÿl. Jacques Maury gewesten Liechtemachers wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Carl Frantz Hannung Porcellin machers und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und ihres tochtermanns Jacques Decary des Pastettenbeckers
entlehnt, Eine gantze Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hindergebäu zweÿen höffen weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten nichts davon als eine im Vorderhauß zweÿ Stiegen hoch befindliche in den Vordern hoff sehende Camin Kammer, so dem curandi zu seiner bewohnung behalten, allhier in der Juden gaß, einseit neben H. Jacob Wercker Sen: JVDi und registratore allhiesigen Archivs anderseit neben einer zur wohnung des Catholischen Pfarrherren zu St Lorentz im Münster gewidmeten behausung gelegen – auf 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von Johannis Baptistæ für währenden Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 85 pfund

Jean François Humbourg, étudiant en droit, hypothèque la maison au profit de Marie Anne Peublan

1735 (25. 8.br), Me Humbourg (6 E 41, 54)
Sr Jean François Humbourg candidat ez Lois praticien et bourgeois de cette ville y demeurant rue des Juifs paroisse St Laurent assisté du Sr Pierre Herman Klein son curateur établi par la justice y demeurant grande rüe paroisse St Pierre le Vieux
à Dlle Marie Anne Peublan fille majeure de feu Me Henry Peublan Procureur au Conseil souverain d’Alsace demeurant en cette ville rue Bruderhoffsgass paroisse St Laurent – devoir 3000 livres tournois
hypothèque une maison à Luy Appartenante propriétairement située Rue susdite des Juifs avec ses droits appartenances et dépendances joignant une maison canoniale d’un côté le Sr Wincker d’autre

Huissier sergent royal au Conseil souverain d’Alsace, Jean François Humbourg épouse en 1736 Marie Anne Metzger, fille du secretaire au Conseil de la Régence : contrat de mariage, célébration à Saverne

1736 (5.7.), Me Humbourg (6 E 41, 56)
Contrat de mariage – Sr Jean François Humbourg huissier sergent royal au Conseil souverain d’Alsace a la résidence et bourgeois de cette ville fils de feu Jean Joseph Humbourg aussy not.re royal en cette ville et Procureur à l’officialité de l’Eveché dud. Strasbourg et feue Dlle Marie Claire Meyer autorisé par Me Jean Jacques Meyer son grand pere maternel annexé au Cm. passé le jour d’hier entre le Sr Jean Ignace Behr cousin germain dudit Sr Humbourg et dlle Marie Anne Genevieve Schillinger
Dle Marie Anne Metzquer fille majeure de Me François George Metzquer secretaire au Conseil de la Régence de L’eveché de Strasbourg et de feue Dlle Marie Cunigonde Würmelé
article 6, Doüaire à la future épouse, pendant le tems seulement qu’elle restera veuve l’usufruit et la jouissance de tout le rez de chaussée et des appartemens le composant de la Maison appartenante en propriété aud. futur époux scitué en cette ville rue des Juifs joignant Mr L’ammeister Wencker d’une part et une maison appartenante au grand chapitre de la Cathedrale d’autre
le futur époux assisté du Sr Emanuel François dagobert Behr avocat au Conseil souverain d’Alsace et en celuy de la regence de l’Eveché de Strasbourg demeurant a Saverne, Jean Ignace Behr Greffier du baillage de Marmoutier domicilié aud. Marmoutier tous deux ses cousins germains du côté maternel

Mariage, Saverne (cath. f° 19)
Anno Dni 1736 die 16 julii (…) Sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus joannes franciscus Homburg apparitor Regius Argentinæ commorans, filius Defuncti Dni joan. josephi Homburg, Notarii Regii ibidem et Defunctæ Mariæ Claræ Meyer in vita conjugum, et honesta ac pudica virgo Maria Anna Metzger filia D. Francisci Georgii Metzger Secretarii Regiminis Tabernensis et Defunctæ Mariæ Kunigundæ Würmel in vita conjugum [unterzeichnet] Humbourg, Maria Anna Metzger (i 19)

Jean François Humbourg loue à François Thomas de Rousseau, prébendier du grand Chœur de la Cathédrale, la partie de maison qu’occupe Mme Zorn de Bulach

1738 (22.4.), Me Humbourg (6 E 41, 59)
Bail a commencer au jour de la St Jean Baptiste jusqu’à 6 ans – Sr Jean François Humbourg huissier sergent royal au Conseil souverain d’Alsace a la residence de cette ville
à Monsieur François Thomas De Rousseau pretre prebendier du grand Chœur de la Cathedrale de cette ville
L’appartement occupé actuellement par Mde de Boulach dans la maison dud. bailleur scize rüe susd. des Juifs et à luy appartenante consistant led. appartement en un premier et second étage une grande cave donnant sur la rüe et le grand bucher les greniers restans en commun entre les parties à l’exception cependant d’une seule Chambre aud. second étage réservée aud. Sr bailleur – moyennant un loyer annuel de 320 liures

Jean François Humbourg garantit sur la maison la rente à servir au futur prêtre Jean Joseph Boissié

1740 (18.2.), Me Humbourg (6 E 41, 63)
Titre clérical – Sr Jean François Humbourg huissier sergent Royal au Conseil souverain d’Alsace à la résidence de cette ville y demeurant rue des Juifs paroisse St Laurent lequel voulant donner moyens au
Sr Jean Joseph Boissié Clerc de ce diocese d’être promû aux ordres sacrés (une rente viagère de) 100 livres tournois
sur la maison appartenante en propriété aud. Sr Humbourg et par luy présentement occupée et située en cette ville rue susd. des Juifs joignant Le Sr Wencker ammeistre d’une part et une maison appartenante au Grand Chapitre par devant lad. rue des Juifs et derrière lad. maison du Grand Chapitre

Jean François Humbourg hypothèque la maison au profit d’Annet Pretre dit Boubonnois, domestique du Maréchal comte de Broglie

1741 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 273, Not. royal Humbourg, 25 mai 1741
Auff ansuchen H. Jean Humbourg königl. Notarii nachstehende von demselben d. 25. hujus passirte Obliigation
Sr Jean François Humbourg huissier royal à la résidence et bourgeois de cette ville demeurant rue des Juifs paroisse de St Laurent
au Sr Annet Pretre dit Boubonnois homme de Chambre de Mgr le Maréchal Comte de Broglie commandant en chef de cette province d’Alsace demeurant en cette ville, (devoir) 100 louis d’or
hypothèque la maison appartenant en propre et occupée par led. débitteur scize et située en cette ville rue des Juifs avec toutes ses appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Ammeister Wencker, d’autre une maison du Grand Chapitre de la Cathédrale de cette ville – échu et avenu dans la succession de Jean Joseph Humbourg son père notaire et défunte Marie Claire Meyer

Jean François Humbourg garantit sur la maison la rente à servir au futur prêtre Jean Chrisostome Tuchfærber

1747 (14. 9.bre), Me Humbourg (6 E 41, 78)
Titre sacerdotal – Sr Jean François Humbourg huissier Sergent Royal au Conseil souverain d’Alsace et bourgeois de cette ville y demeurant ruë des Juifs paroisse St Laurent
lequel pour faciliter au Sr Jean Chrisostome Tuchfaerber clerc de ce diocese de Strasbourg fils de feu le Sr Jean François Tuchfaerber me. cordonnier bourgeois de cette ville et Damle Anne Marie Delile l’Exécution du St désir qu’il a de se faire promouvoir aux ordres sacrés pour lui servir de titre sacerdotal 100 livres de pension viagere
hypothèque, la maison a lui appartenante en propriété et par lui occupée scise et située audit Strasbourg rue des Juifs avec ses appartenances droits et dépendances joignant les héritiers de feu M l’Ammeistre Wencker d’une part et le Grand chapitre de l’Eglise Cathedrale d’autre

Jean François Humbourg engage la maison en garantie pour le commis en second aux exercices François Nicolas Schillinger

1760 (15.4.), Me Humbourg (6 E 41, 103)
Régie d’Etienne Somsoye, Acte de Cautionnement pour la régie des Droits sur les cuirs
Sr Jean François Humbourg huissier sergent royal au Conseil souverain d’Alsace a la regence de cette ville
de l’administration que fera François Nicolas Schillinger dans l’emploi de commis en second aux exercices de cette ville de Strasbourg
sçavoir sa maison avec ses appartenances et dépendances Scituée en cette ville de Strasbourg rue des Juifs
M. L’ammeistre faust d’une part une maison canoniale du grand Chapitre d’autre devant lad. rue des Juifs vis à vis la tribu des massons et par derrière lad. maison canoniale

Jean François Humbourg loue une partie de la maison à l’inspecteur des Ponts et Chaussées Antoine Cassain

1762 (26.2.), Me Humbourg (6 E 41, 107)
Sr Jean François Humbourg huissier sergent royal au Conseil souverain
et le Sr Antoine Cassain Inspecteur des Ponts et Chaussées residant en cette ville, Bail de 5 années qui commencent a la Notre Dame de mars prochaine
dans la maison du Sr bailleur en cette ville rue des Juifs tous les appartements au premier étage du corps de logis du devant et l’armoire dans le vestibule la cuisine dans le corps de logis du derrière avec les appartements et le grenier au dessus, la petite cave sous le corps de logis de devant, le grand bucher qui est dans la cour de devant, l’usage de la buanderie et des greniers en commun, le poele dans le corps de logis du milieu étant réservé au Bailleur qui pourra en disposer même le louer comme chambre garnie – moyennant un loyer annuel de 750 livres

Jean François Humbourg se remarie avec Marie Claire Elisabeth Krafft, fille du greffier d’Eschentzwiller en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration

1779 (29.5.), Me Lacombe (6 E 41, 174) n° 51
Dépôt de Contrat de mariage – Jean François Humbourg huissier royal au Conseil souverain d’Alsace pour la résidence de Strasbourg
Marie Claire Elisabeth Krafft majeure assitée de Marc Adam Krafft mon frère avocat aud. Conseil second receveur du Grand chapitre de Strasbourg et greffier des terres de la noblesse de la basse alsace – le 3 octobre 1778
Verzeichnus deren zu meinem Mann in die Ehe gebrachtes und von ihme agnoscirte Effecten und Mobilien 28 maÿ 1779
Inventaire des apports du mari

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 266)
Hodie 10 Octobris anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Joannes Franciscus Humbourg apparitor regius viduus defunctæ Dnæ Mariæ Annæ Metzger ex parochia ad St Laurentium hujus urbis et Dlla Maria Elisabetha Krafft, oriunda ex Eschentzweiler dioecesis Basiliensis filia legitima et Majorennis defunctorum Conjugum D marci Adami Krafft supremæ Curiæ Colmariensis, dum viveret, advocati nec non in Eschentzweiler Protoscribæ et Dnæ Annæ Mariæ Götzmann a tredecim annis in parochia nosrra commorans (signé) Humbourg (avec paraphe), Krafft (i 140)

François Humbourg loue une partie de la maison à Jacques Maurice Hatry, capitaine au régiment de la Marck

1781 (11.7.), Me Lacombe (6 E 41, 183) n° 24
Bail 6 années consécutives qui ont commencé le 24 juin de la présente – Sr François Humbourg huissier royal à la résidence de Strasbourg
à M. Jacques Maurice Hatry capitaine au régiment de la Marck infanterie pour ce représenté par M Antoine Augustin Engelmann avocat audit Conseil son beau frère fondé de procuration (à Boulogne sur Mer le 23 juin dernier)
de l’appartement dans la maison dudit Bailleur appartenances et dépendances, moyennant un loyer annuel de 400 livres
(Joint) Etat Des effets qui sont en place et se trouvent dans le corps de logis de la maison, Au premier étage dans la cuisine, au dessus dans le petit poel, au premier dans le grand poel d’habitation, dans le poel donnant jour sur la cour, a côté dans la chambre à cheminée, dans le cabinet, dans le vestibule, au second étage dans le poele sur la rue, dans la petite chambre à côté, s.d.

François Humbourg loue une cave au boucher François Henri Mürdel

1781 (13.7.), Me Lacombe (6 E 41, 183) n° 29
Bail de 5 années consécutives qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Sr François Humbourg huissier royal à la résidence de Strasbourg
au Sr François Henri Mürdel boucher
la grande cave sous le corps de logis du milieu de la maison du Sr bailleur en cette ville rue des Juifs avec tous les tonneaux qui s’y trouvent
1. le preneur sera tenu de faire faire a ses frais deux poteaux en pierre de taille à l’entrée de la cave au bas de l’escalier pour pouvoir y mettre les gonds et attacher les portes de fermeture de lad. cave qui sont au pied de l’escalier et qu’il ajustera à tous égards pour leur fermeture – moyennant un loyer annuel de 144 livres tournois

La maison reste indivise lors du partage entre les trois enfants de François Humbourg et de Marie Anne Metzger

1796 (6 fruct. 4), Strasbourg 7 (8 b), Me Stoeber n° 1263
Partage De la succession de feu Sr François Humbourg huissier décédé le 20 ventose 5, sont comparus 1. le C. François Antoine Matherne Humbourg homme de loi et greffier du Tribunal de Commerce du Département du Bas Rhin, 2. la C. Marie Josephe Humbourg epouse du C. Jean François Leroux Negociant en cette commune, 3. le C. Jacques Blaise Humbourg huissier résidant en cette commune, tous trois enfants dudit défunt procréés en premier mariage avec Marie Anne née Metzger et héritiers pour un tiers dans la présente succession

Partage des meubles, à François, meubles 495, argenterie 444 – à Marie Josephe Leroux, meubles 339, argenterie 360 – à Jacques Blaise, meubles 569, argenterie 360 – meubles indivis 1847
Maison restée indivise entre les héritiers. Vne Maison située dans la rue des Juifs N° 41 ayant plusieurs Corps de logis, puits, Cour, Caves avec toutes ses appartenances et dépendances le C. Hatterer d’une part le C. Philippe Jacques Lauth d’autre aboutissant sur led. Hatterer, sur la propriété de laquelle maison il existe trois contrats de vente à la Chambre des Contrats des 13. janvier 1615, 8 mars 1690 et 7 novembre 1713
Créances indivises – total de la masse à partager 19 565 livres
[Joint] La soussigné Marie Anne Mathess native de marlenheim en Service chez le défunt Cit. François Humbourg reconnais avoir touché (…)
(enregistré 7 fruct. 4)

Marie Josèphe Humbourg femme du négociant Jean François Leroux cède sa part à ses deux frères

1796 (21 fruct. 4), Strasbourg 7 (8 b), Me Stoeber Joint au n° 1263 du 6 fru 4
Cne Marie Joseph Humbourg Epouse du C. Jean François Leroux Negociant
C. François Antoine Matherne Humbourg greffier du Tribunal de Commerce et au C. Jacques Blaise Humbourg huissier ses deux freres
le tiers par indivis dans une maison située dans la rue des Juifs N° 41 ayant plusieurs Corps de logis, puits, Cour, Caves avec toutes ses appartenances et dépendances le C. Hatterer d’une part le C. Philippe Jacques Lauth d’autre abou. sur led. Hatterer – pour 5300 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 102 du 26 fruct. 4

Les héritiers de Marie Claire Elisabeth Krafft, veuve de François Humbourg, fond vendre ses biens
1798 (26 therm. 6), Strasbourg 12 (2), Me Wengler n° 351
Verkauf und Erörterung über weÿl. Fr. Maria Clara Elisabetha Krafft weÿl. des burgers Frantz humbourg gewesenen huissier hinterbliebenen Wittib den 4. Mess. jüngst verstorbenen Wittib, Auf ansuchen Intestat Erben sämtliche deren respective bruder und Schwester Kinder ihren Kinds Kinder 1. weÿl. Catharina Krafft mit auch weÿl. Sigmund Ihler, becken zu than erzeugte dreÿ Kindern a) Diebold Anton Ihler lehrer zu thann, b) Maria Ursula Ihler ledigen Standts, c) Maria Clara Ihler Anton Schwalm des küblers allda Ehefrau
2. weÿl. Anna Maria Krafft mit auch weÿl. Ignaz Bleicher gewesten Reebmann zu Eschensweiler Sohns Gregorius Bleicher zu Landser wohnhaft
3. weÿl. Francisca Krafft mit ebenfalls weÿl. Joseph Thirion von Eschensweiler erzielter dreÿ Kinder namentlich a) Maria Anna Thirion ledigen Standts und großjährigen alters alhier zu Straßburg wohnhaft, b) Frantz Heinrich Thirion beamten der Municipal Verwaltung zu thann und c) Maria Francisca Thirion ledigen Standts und großjährigen alters so sich ebenfalls zu thann aufhält
4. weÿl. Barbara Krafft mit weÿl. Dionisius Sauthier gewesten Magistrats-Person zu Ensisheim beder Kinder als a) Maria Anna Sauthier Johannes Dangel zu gemelten Ensisheim Ehefrau, und b) Ludwig Dangel daselbst
endlich 5. weÿl. Marx Adam Krafft gew. amtschreibers der vormaligen nieder elsässischen Ritterschaft hinterlassenen vier Kinder nämlichen a) weÿl. Maria Louisa Eleonora Krafft mit auch weÿl. Joseph Kentzinger alhier zu Straßburg erzeugten Sohns Joseph Kentzinger, so großjährigen alters und sich dermalen in Paris befindet, b) Maria Barbara Kentzinger des bürgers Thomas Zäpfel öffentlichen Notarius Ehegattin so zu Oswald wohnhaft, d) weÿl. Maria Josephina Kentzinger mit ebenfalls weÿl. Heinrich Geschwind gew. Stattschreibers zu Andlau erzeugten einigen Sohns Heinrich Moritz Geschwind, großjährigen alters und dermalen sich allhier zu Straßburg aufhaltend, e) des burgers Frantz Dominic Ignatz Krafft beamten der General Schaffneÿ der milden Stiftungen hieselbst
Erlös von 1865 fr, hierzu zu rechnen 58 fr, summa 1923 fr, schulden 1764 fr, verbleibt 159 fr
Procuration : Kentzinger logé à Paris rue de l’Université n° 392 – Leicht Un Kösten

L’huissier Jacques Blaise Humbourg épouse en 1798 Barbe Libaire Provin, veuve du garde magasin François Lemenz
1798 (26 ventose 6), Strasbourg 1 (14), Me Lacombe n° 34
Contrat de mariage – Cit. Jacques Blaise Humbourg huissier public demeurant en cette ville fils majeur de feu Jean François Humbourg, huissier, et de feue Marie Anne Metzger
Cit. Barbe Liber Provin veuve de François Lemenz, garde Magasin des effets de Campemens a Strasbourg, sous l’assistance du Cit. Joseph Richard Provin Docteur en médecine pharmacien en chef de de l’hopital Marguerite son frere
la futur époux apporte sa moitié dans la maison paternelle d’une valeur de 2400 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 59 f° 56-v du 27 ventose 6

Jacques Blaise Humbourg meurt après avoir institué sa veuve légataire universelle. La succession comprend la moitié de la maison provenant de son père
1802 (9 floreal 10), Strasbourg 13 (14), Me Bremsinger n° 589
Inventaire et description de tous les biens délaissés par feu le Cit. Jacques Blaise Humbourg, huissier audiencier près le tribunal civil du Département du Bas Rhin, après son decès arrivé en cette ville le 17 germinal 10 – à la requête du Cit. Barbe Libaire née Provin la veuve, propriétaire de toute la succession suivant acte passé devant Me Faller le 21 ventose 7, assistée du Cit. Jules Frédéric Bernard Jurisconsulte, laquelle a déclaré ne pas être enceinte

dans la maison mortuaire scituée Rue des Juifs N° 41
meubles, marchandises, argenterie, dettes actives (593 fr), total 3055 fr
Propriété d’une maison et dépendances. Savoir la moitié par indivis d’une Maison située en cette ville Rue des Juifs N° 41 ayant plusieurs Corps de logis Puit Cour Caves avec ses autres appartenances et dépendances, d’un côté C. Lahaye d’autre (-) Brasseur devant lad. rue, derrière le même Brasseur, estimée suivant le prix de la cession ci apres metionnée 7950 fr. De la susdite maison le tiers appartient au défunt pour bien paternel et le 6 restant lui a été cédé par la Cit. Marie Joseph Humbourg épouse du Cit. Jean Jacques Leroux Negociant, sœur du défunt, par cession passée devant Me Stoeber le 21 fructidor 4, La moitié restante appartient aud cit. Humbourg Greffier frere du défunt
total général 11 005 fr, passif 680 fr, reste 10 325 fr
Contrat de mariage, Me Lacombe 26 ventose 6 (…)
Jugement du tribunal 25 germinal 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 78 du 14 flo 10

François Antoine Materne Humbourg et la veuve de Jacques Blaise Humbourg vendent la maison au pâtissier Laurent Steg et à sa femme Reine Jägi après une première exposition infructueuse aux enchères

1802 (16 fruct. 10), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 3539, 1961
br. Frantz Antoni Materne Humbourg Greffier bei dem handlungs gericht zu Straßburg und br. Friedrich Bernard homme de loi madatarius b.in Barbe Libaire Provins weÿl. b.s Jacob Blais Humbourg gw. huissier dahier wittib dermalen in Luneville sich aufhaltend
br. Lorenz Steg Pastetenbeck und Regina geb. Jägi
Eine behausung bestehend in Vorder und hindergebäuden höffen hoffstatt Kellern Gumpbronnen mit allen zugehörden und Rechten in der Judengaß N° 41, einseit neben br Lahaye maître de pension, 2. s. und hinten br. North bierbrauer, samt 8 Öffen davon zween eingemaurt, bauchkößel, garde manger im hof, ein dreifacher Kasten im ersten stock (…) Woran br. Humbourg die helfte und die Wittib Humbourg als donataire ihres Ehemanns Succession die übrige helfte /:vermög vor weÿl. Not. Focart den 21 ventose 7 passirter verschreibung:/
verlegt ihre in der vorstadt Weißenthurn gelegene behausung N° 1, einseit neben dem zur Achträdermühl gehörigen Garten, anderseit neben der Einfahrt zur Mühl, hinten auff die Mühl – um 15 901 francken
([autre acte] 3300, 1916 du 8 prairial 10. à la requête du Citoyen François Antoine Materne humbourg greffier près du tribunal de Commerce de l’arrondissement de Strasbourg et De Barbe Libaire Provin veuve de feu C. Jacques Blaise Humbourg huissier près du Tribunal Civil de Strasbourg, vente et enchere publique volontaire d’une Maison située dans la rue des Juifs N° 41 ayant plusieurs Corps de logis puits à pompe, deux cours, caves et autres aisances, le C. Nortz brasseur d’une part le C. lahaye Mre. de Pension d’autre abboutissant sur led. S Norz, mise en vente pour 15 000 fr – n° 3319 du 15 prairial, personne ne s’est présenté – n° 3343 du 22 prairial, personne)
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 88-v du 20 fruct. 10

Originaire de Soultz-les-Bains, Laurent Steeg épouse en 1801 Marie Reine Jägy fille d’un employé municipal
1801 (23 floreal 9), Strasbourg 13 (13), Me Bremsinger n° 227
Eheberedung – burger Lorentz Steeg Pastetenbeck alhier zu Straßburg in der langen Straas N° 146 wohnhaft weÿl. lorentz Steeg Ackersmanns zu Sulz am Canal mit Francisca geb. herzog erzeugter Sohn
burgerin Maria Regina Jägÿ weÿl. br Gervasius Jägÿ gewesenen Emploirter der hiesigen Stadt mit weÿl. brin Maria Magdalena geb. Wagner erzeugte tochter so ledigen stands und großjährig zu seÿn declarirt in der Kalbsgaß N° 26 wohnhaft
in der an der Steinstras gelegen mit N° 14 bezeichnet und hernach bemeltem b. Jäquÿ eigenthümlich zuständigen behausung
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 75 du 29 flo 9

Laurent Steg et Reine Jägi qui habitent alors Darmstadt vendent la maison à François Antoine Materne Humbourg, l’un des anciens copropriétaires

1803 (6 compl. 11), Strasbourg 7 (37), Me Stoeber n° 2237, 4865
C. Jean Baptiste Jaquy boulanger en qualité de mandataire de Laurent Steeg, Cuisinier du Prince regnant de Hesse Darmstadt, et de Regine née Jaquy (Joint, Pouvoir zu Darmstadt am 30 Augusti 1803)
au C. François Antoine Materne Humbourg Greffier prés du tribunal de Commerce
Une maison consistant en deux Corps de logis Cours Caves puits avec appartenances et dépendances située en cette ville rue des Juifs Numéro 41, d’un côté le C. Lahaye Mr de pension, d’autre et derrière le C. Nortz Brasseur avec les trumeaux (…) – acquis par acte passé devant le soussigné le 10 fructidor 10 – pour 12 000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 89 F° 14-v du 4 vend. 12

François Antoine Materne Humbourg, secrétaire au corps des marchands puis à la Chambre de commerce, épouse en 1761 Anne Marie Sultzer dont il a une fille Marie Anne Catherine qui épouse en 1792 Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain et devient seule propriétaire de la maison à la mort de son père

1792 (28.8.), Strasbourg 1 (3), Me Lacombe
Contrat de mariage – Me Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain commissaire des guerres a la residence de Pfalsbourg fils majeur de feu Jean Alexandre Chastelain de Verly, Conseiller du Roy et son procureur à la Maitrise des Eaux et forets a Sarguemines demeurant présentement audit Phalsbourg, et de Dle Marie Jeanne Catherine hardel Duverger demeurant à Sarguemines
Dlle Marie Anne Catherine Humbourg fille majeure de Me François Antoine Materne Humbourg, Greffier au Tribunal de Commerce du District de Strasbourg y demeurant, et Dmlle Anne Marie Sulzer, de l’avis de Me Jean François Humbourg huissier royal a la residence de cette ville son ayeul et de l’avis du Sr Jacques François Leroux Cit. de cette ville son oncle maternel
de la succession de feu son pere et du Sr Bernard Chastelain son oncle Prevot Royal et subdelegué d’Hirson en thierache

Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain loue la maison au pâtissier Antoine Müller

1812 (22.6.), Strasbourg 15 (15), Me Lacombe n° 2164
Bail de 3 années à commencer de la St Jean prochaine – Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain commissaire ordonnateur et membre de la Légion d’Honneur légitime administrateur des biens de Marie Anne Catherine Humbourg son épouse
à Antoine Müller patissier
la maison qui appartient à ladite De Chastelain sise en cette ville rue des Juifs n° 41, aboutissant d’un côté au Sr Samuel négt. d’autre au Sr Müller brasseur avec les meubles dont le détail suit, au rez de chaussée (…) – moyennant un loyer annuel de 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 11-v du 26.6.

Inventaire après décès d’un locataire, le percepteur Joseph Laurent Hommell

1814 (22.6.), Strasbourg 14 (53), Me Lex n° 101
Inventaire de la succession de Joseph Laurent Hommell, percepteur des contributions à Bischheim au Saum décédé à Strasbourg le 12 mai dernier – à la requête d’Anne Barbe Lienhart la veuve tutrice naturelle de Jean François Louis de Gonzague 11 ans, Marie Barbe Salomé 8 ans et Anne Joséphine Hortense 7 ans ; en présence de Charles Hommel employé au greffe au Tribunal Civil, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu par Me Zimmer le 27 fructidor 10
dans le logement que le défunt occupait dans la maison du Sr Schastelin commissaire ordonnateur rue des Juifs n° 41
apports 6000 fr, garde robe 147 fr, apports de la veuve 5000 fr et maison Vieux Marché aux Poissons n° 109 vendue devant Me Zimmer le (-) juillet 1809 pour 8000 fr, terres à Willgottheim pour mémoire, 19 000 fr
communauté – meubles 907 fr, créances 17 902 fr, terres à Willgottheim 960 fr, ensemble 25 916 fr, passif 34 503 et 951 fr
Supplément d’inventaire du 23 août n° 203 – dettes actives 48 fr, passif 1731 fr, immeubles à la veuve 4525 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 181 du 1.7.

Marie Françoise Alexandrine Henriette Chastelain épouse Jean Baptiste Alexandre Lacour
1814 (14.12.), Strasbourg 15 (19), Me Lacombe fils n° 3826
Contrat de mariage – Jean Baptiste Alexandre Lacour, major au 12° régiment de cuirassiers, Chevalier de l’ordre royal et militaire St Louis, officier de la Légion d’Honneur, domicilié à Paris fils de François Lacour décédé et de Jeanne Pinot
Marie Françoise Alexandrine Henriette Chastelain, fille majeure de M le Chevalier Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain, commissaire ordonnateur de la 5° division militaire, Chevalier de l’ordre royal et militaire St Louis et de la Légion d’Honneur et de Marie Anne Catherine Humbourg
enreg. manquant F° 144 du 17.12.

Anne Marie Catherine Hombourg meurt en 1816. Lors de la liquidation, la maison revient au veuf

1817 (2.12.), Strasbourg 11 (24), Me Thurmann n° 3825
Liquidation et partage – Anne Marie Catherine Hombourg femme de Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain, décédée le 7 juin 1815 et de celle d’Adèle Emilie Chastelain sa fille décédée le 15 février suivant – à la requête de Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain, ancien commisaire ordonnateur d’une part,
Alexandrine Henriette Chastelain épouse d’Alexandre Lacour, lieutenant colonel de cavalerie, Désiré François Alexandre Chastelain, majeur, Marie Caroline Eugénie Chastelain, majeure, ses enfants
Contrat de mariage le 28 août 1792 enreg. communauté partageable par moitié – les enfants Chastelain déclarent qu’il est de leur parfaite connaissance que feue leur mère dans ses derniers moments avait exprimé la volonté de donner à M Chastelain son mary un quart en propriété de sa succession – par contrat de mariage devant Me Lacombe le 14 décembre 1814 constitué à leur fille Mde Lacour (…)
à M Chastelain biens ci dessus
masse active des conjoints, une maison rue des Frères n° 18 estimée 40 000 fr. acquise pendant la communauté ; bien à Saralbe estimé 48 820 fr vendu
une maison rue des Juifs n° 41 estimée 18 000 fr propre aux héritiers provenant de la succession de Me Humbourg père de la De Chastelain
emphythéose à Truchtersheim 3000 fr, mobilier meubles 6890 fr, créances 14 554 fr, obligations 30 717 fr, numéraire 153 259 fr, total de l’actif 315 240 fr, passif reprises de la De Chastelain 188 580 fr, total des reprises avec la succession de ses père et mère 270 550 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 f° 171-v du 5.12.

Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain cède la maison par échange au négociant Michel Rivage et à sa femme Marie Rose Mouff

1819 (29.9.), Strasbourg 11 (26), Me Thurmann n° 4322
Echange – Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain, commissaire ordonnateur des guerres en retraite, officier de la Légion d’Honneur chevalier de l’Ordre militaire de St Louis
à Michel Rivage négociant à Schiltigheim et Marie Rose née Mouff
le Sr Chastelain (cède) sa maison avec tous ses droits, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 41, d’un côté le M Müller brasseur, d’autre le Sr Samuel négociant, derrière le Sr Müller – au Sr Chastelain qui l’a hérité de son épouse Anne Marie Catherine née Humbourg et de sa fille Adèle suivant acte passé devant le soussigné Me Thurmann le 2 décembre 1817 contetant liquidation et partage. La maison appartenait à Mde Chastelain du chef de son père François Antoine Materne Humbourg, greffier au tribunal de commerce, duquel elle était seul enfant unique héritière.Ledit Humbourg l’a acquis de Laurent Steig cusinier du Prince régnant de Hesse Darmstatt et Régine née Jaqui par acte reçu Me Stoeber le 6 compl. 11, les conjoints Jaquy [sic] acquis dudit Sr Humbourg et Barbe Libaire Provin veuve de Jacques Blaise Humbourg huissier à Lunéville par acte reçu Me Stoeber le 10 fructidor 10. Auxdits Humbourg 1) chacun pour un tiers indivis du chef de leur père François Humbourg huissier dont ils étaient héritiers avec Marie Joseph Humbourg leur sœur épouse de Jean François Leroux négociant, suivant partage de la succession par Me Stoeber le 6 fructidor 4, 2) du tiers appartenant à la femme Leroux par acte reçu Me Stoeber le 21 fructidor 4. La propriété constatée par actes passés à la Chambre des contrats les 13 janvier 1615, 8 mars 1690 & 7 novembre1713, non estimée
le Sr Rivage (cède) un bien de campagne formant autrefois l’auberge du Pied de Bœuf à Schiltigheim (…), estimée 12 000 fr, sans soulte
Enregistrement de Strasbourg, acp 144 f° 155-v du 2.10.

Soldat réformé originaire de Seboncourt dans le diocèse de Noyon, Michel Rivage épouse en 1771 Marie Elisabeth Spoor, luthérienne convertie de Strasbourg
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 310)
Hodie 2 Mensis Julii Anni 1771 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Michael Rivage, oriundus ex parochia Stæ aldegondis de Seboncourt Diœcesis Noviodunensis, filius Michaelis Rivage et Mariæ Franciscæ Vassaux, conjugum, miles dimissus e Legione Regiæ Rei tormentariæ Besançon nuncupatâ, Et Maria Elisabetha Spoor, Majorennis, Neoconversa, Argentinensis, filia Danielis Jacobi Spoor, in vivis civis hic et pellionis, et Annæ Elisabethæ Flam, defunctorum, conjugum, ambo commorantes in hac parochia (signé) Rivage, Spoor ( i 158)

Marie Elisabeth Spoor meurt en 1802 en délaissant une fille
1802 (7 pluviose 10), Strasbourg 1 (22), Me Lacombe n° 2458
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Spoor femme de Michel Rivage décédée le 4 thermidor dernier – à la requête du veuf et Françoise Pauline Rivage leur fille et Cit. Pierre François Rouge négociant son époux héritière unique
Immeuble, Une maison sise à Strasbourg rue des échasses ditte au grand turc avec cour et dépendances estimée 22 200 fr
Il appartenoit à la communauté un jardin sis à la Ruprechzau avec maison et bâtiment estimée 6000 fr, échangé devant le souss. le 23 nivose 10
meubles 1569 fr ; passif 27 319 fr, actif 29 319 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 f° 103 du 17 pluv. 10

1808 (7.6.), Strasbourg 11 (6), Me Thurmann n° 69
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Spoor épouse de Michel Rivage décédée le 4 thermidor 9 – à la requête du veuf tuteur d’Eugène et Alexandre Rouge ses petits fils procrés de François Rouge ci devant négociant et de Marie Françoise Pauline Rivage par représentation de sa mère, en présence de Jean Claude Hugard négociant subrogé tuteur
pas de contrat de mariage, codicile reçu Me Lacombe le 21 octobre 1779
meubles dans la maison dite Grand turc rue des échasses n° 9, dans la cave voutée, Au rez de chaussée dans la cuisine, salle à manger, seconde pièce, Premier étage grande salle a gauche, seconde pièce, troisième pièce, quatrième pièce, a droite au premier chambre de devant, chambre a cheminée – Second étage grande salle, seconde pièce, troisième pièce, quatrième pièce, deuxième étage dans le travers du jardin et sur la grande cour, dans les deux pièces du fond, dans la cuisine, dans la chambre a côté, troisième étage a droite du grand escalier, au grenier, rez de chaussée sur le jardin, seconde pièce, troisième pièce, dans la cuisine 2829 et 152 fr, mobilier distrait 6390 fr
A l’époque du décès de la De Rivage les conjoints possedaient une campagne composée de maison de maître et maison de jardinier, un jardin potager d’environ un hectare appartenances et dépendances le tout à la Ruprechtsau donnant a droite face à la propriété de Weil a gauche sur celle de Matz par le bout en entrant au jardin contre le canal dit des français derrière et à l’autre bout sur le chemin, cet immeuble évalué a la somme de 6000 fr
2. le Sr Rivage possede encore comme immeuble de sa première communauté la maison appelée le grand turc sise en cette ville rue des echasses n° 9 consistant en un corps de logis a rez de chaussée et trois étages avec cour écurie remises buanderie jardin sur le derrière appartenances et dépendances devant la rue des échasses a droite dans le jardin a Heims* Herrmann et Balazux a gauche sur Fournier et au bout du jardin M Roederer, 40 000 fr
total des immeubles 46 000 fr, meubles 6390 fr, total de l’actif 52 390 fr, passif 39 250 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 65 du 9.6.

Michel Rivage se remarie en 1806 avec Marie Rose Mouff originaire de Soultz en Haute-Alsace
Mariage, Strasbourg (n° 150)
L’an 1806, le 10° jour du mois de Mars (…) sont comparus Michel Rivage, agé de 59 ans, négociant domicilié en cette ville depuis 34 ans, né à Seboncourt, Département de l’Aisne, le 3 avril 1746, majeur, fils de feu Michel Rivage cultivateur audit lieu et de feue Marie Françoise Vassaux, veuf de Marie Elisabeth Spoor, décédée en cette ville le 4 Thermidor an IX, et Marie Rose Mouff, agée de 36 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Soultz Département du Haut Rhin le 28 septembre 1769, majeure fille d’Ignace Mouff, vigneron audit lieu consentant (…) et de feue Anne Marie Waldspiel décédée à Soultz le 23 vendémiaire an VIII (signé) Rivage, Mari rose Mouff (i 78)

Michel Rivage loue la maison au pâtissier Antoine Müller

1820 (5.10.), Strasbourg 8 (30), Me Roessel n° 7405
Bail de 3, 6 ou 9 ans à partir du 24 juin prochain – Michel Rivage, propriétaire
à Antoine Müller, patissier
une maison qui appartient au Sr Rivage située en ladite ville rue des Juifs n° 41 entre le Sr Samuel négociant et le Sr Müller brasseur, plus le mobilier ci après désigné se trouvant dans ladite maison, savoir au rez de chaussée une glace, un fourneau de fer de fonte, au second étage un fourneau de fayence et un en fer de fonte, une bonne broche, une armoire dans l’antichambre au premier, une petite armoire au rez de chaussée
le Sr Rivage déclare qu’il a premis au Sr Müller de pratiquer une ouverture dans le mur communiquant de sa cour dans la cave de la maison louée dont il jouit à titre de sous locataire et que ledit Müller sera tenu à l’expiration de son bail de faire clore cette ouverture à ses frais – moyennant un loyer annuel de 1100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 149 F° 115 du 9.10.

Les parties conviennent que la durée du bail ci-dessus est de neuf années
1823 (8. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 50 – acte sous seing privé du 13 aout dernier 1823
Déclaration par Michel Rivage propriétaire demeurant a Strasbourg
et Antoine Müller Patissier en ladite ville
que dans le Bail passé entre eux par devant le notaire Roessel le 5 octobre 1820 il est dit que led. Bail est fait pour trois six ou neuf années qu’ils annulent cette clause et veulent que le Bail sera sans interruption pour lesdites Neuf années
Plus quittance (…)

Michel Rivage et Marie Rose Mouff vendent la maison à Jean Baptiste Antoine Müller (leur locataire)

1824 (16.10.), Strasbourg 14 (80), Me Lex n° 2781
Michel Rivage, propriétaire, et Marie Rose Mouff
à Jean Baptiste Antoine Müller, patissier
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison avec aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg dans la rue des Juifs n° 41, d’un côté la propriété du Sr Müller brasseur, d’autre celle du Sr Samuel négociant, devant la rue, derrière la propriété du Sr Müller
Justification des droits de propriété, acquis de M le Chevalier Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain, commissaire ordonnateur des guerres en retraite, par acte passé devant Me Thurmann le 29 septembre 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 46. M Chastelain en était propriétaire pour avoir succédé à son épouse Anne Marie Catherine Humbourg et à sa fille Adèle Chastelain, suivant inventaire reçu Me Thurmann le 2 décembre 1817, Mde Chastelain l’a recueillie dans la succession de François Antoine Matern Humbourg, greffier au tribunal commerce séant à Strasbourg dont elle était seule et unique héritière. Ledit Humbourg l’avait acquis de Laurent Steeg, cuisinier, et de Reine Jacquey demeurant à Darmstatt par acte passé devant Me Stoeber le 6 compl. 11 – Mise à prix 14 000 fr – moyennant 16 000 fr
(acte distinct) Cahier des charges n° 2765 du 13 octobre
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 67 du 25.10.

Jean Baptiste Antoine Müller meurt célibataire en 1839 après avoir institué pour ses légataires universels son neveu Aloyse Krebs et sa nièce Marie Louise Krebs en laissant à la servante Thérèse Paulus la jouissance viagère d’un logement dans la maison

1839 (21.6.), Strasbourg 8 (anc. cote 68), Me Zeyssolff n° 15
Testament – Jean Baptiste Antoine Müller, patissier – décédé le 26 courant
légataires universels Aloyse et Marie Louise Krebs ses neveu et nièce
Thérèse Paulus non mariée née à Griegsheim une ménagère demeurant avec moi la jouissance viagère et gratuite d’un logement au premier étage au fond de la cour donnant sur le jardin de M Worms de Romilly dans la maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 41, d’un côté M Worms de Romilly, d’autre M Schaeffer, ledit logement composé d’une chambre et d’une cuisisne et d’un grenier dessus
Enregistrement de Strasbourg, acp 269 F° 76-v du 27.6.

Décès, Strasbourg (n° 1296)
Déclaration le 27 juin 1839 du décès de Jean Baptiste Antoine Müller agé de 53 ans, né à Colmar (Haut Rhin), Patissier, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette maire le 25 du mois courant à neuf heures du soir, dans sa maison située N° 41 rue des Juifs, fils de feu Pierre Müller, Domestique, et de feu Catherine Wunderlich (i 110)

L’inventaire de ses biens est dressé en juillet 1839. Les légataires sont les enfants de Catherine Müller et du tailleur d’habits Joseph Krebs

1839 (15.7.), Strasbourg 8 (anc. cote 68), Me Zeyssolff n° 35
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Antoine Müller, patissier décédé le 26 juin dernier – à la requête de Marie Louise Krebs, fille majeure, Aloyse Krebs, patissier émancipé par déclaration de Georges Frédéric Roederer, officier en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur, M. Roederer mandataire de Catherine Müller veuve de Joseph Krebs, tailleur d’habits à Strasbourg demeurant actuellement à Altenhasslau, mère et tutrice légale du Sr Krebs, asssité de Roederer son curateur – enfants légitimes de Joseph Krebs et Catherine Müller, mineurs, neveu et nièce du défunt légataires universels selon testament reçu Me Zeyssolff le 21 juin dernier

immeuble, une maison avec aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 41, d’un côté la propriété de M Schaeffer docteur en médecine, d’autre celle de M Worms de Romilly, derrière la propriété de M. Schaeffer – Titres de propriété, 1) acte passé devant Me Stoeber le 21 floréal 4, Marie Joseph Hombourg épouse de Jean François Leroux, négociant, à François Materne Hombourg, greffier au Tribunal de commerce et Jacques Blaise Hombourg, huissier, ont vendu le tiers indivis dans une maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 41. 2) Echange reçu Me Thurmann le 29 septembre 1819, Jean Louis Alexandre Chastelain, commissaire ordonnateur des guerres, Chevalier de plusieurs ordres, à Michel Rivage, négociant Schiyl et Marie Rose née Mouff, la maison prédésignée. 3) Contrat précédé de cahier des charges reçu Me Lex les 13 & 16 octobre 1824 les époux Rivage à Jean Baptiste Antoine Müller, la maison en question pour 16 000 francs, transcrit au bureau des hypothèques volume 167 n° 258
Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 40 du 19.7.

Inventaire après décès de François Joseph Krebs
1820 (17.8.), Strasbourg 8 (30), Me Roessel n° 7310
Inventaire de la succession de François Joseph Krebs, tailleur d’habits – à la requête de Marie Catherine Müller la veuve, commune en bien suivant contrat de mariage passé devant Me Lex le 1 janvier 1806, mère et tutrice légale de Marie Béate Joseph, Marie Catherine Joséphine, Marie Louise et François Louis – en présence de Joseph Scola, marchand épicier subrogé tuteur – qu’elle est enceinte du défunt
dans une maison Petites Arcades n° 2
meubles, garde robe marchandises 1549 fr avec créances et numéraire 2753 fr, passif 3905 fr déficit de 1221 fr
enreg. 148 manquant F° 185 du 22.8.

Marie Louise Krebs femme du marchand épicier Aloyse Heinrich cède sa moitié de maison à son frère François Aloïse Krebs

1840 (30.4.), Strasbourg 8 (62), Me Zeyssolff n° 326
A comparu Marie Louise Krebs épouse dument assistée et autorisée de M. Aloyse Heinrich, marchand épicier, présent, domiciliés et demeurant à Strasbourg (vendre)
à François Aloise Krebs, pâtissier domicilié et demeurant à Strasbourg
la Moitié indivise d’une Maison avec tous droits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 41, tenant d’un côté la propriété de M Worms de Romilly, d’autre celle de M. Schaeffer docteur en médecine, donnant par derrière sur la propriété de ce dernier
Etablissement de la propriété. Mr Krebs, acquéreur et la De Heinrich, venderesse, sont propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans la succession de feu M. Jean Baptiste Antoine Müller, leur oncle, décédé pâtissier à Strasbourg, qui les a institués ses héritiers légataires universels en conformité de son testament authentique reçu par le soussigné notaire Zeyssolff le 21 juin 1839 enregistré le 27. du même mois, leurs qualités sont en outre constatées par l’intitulé de l’inventaire de la succession de M. Müller, dressé par le même notaire Zeyssolff en date au commencement du 15 juillet de ladite année. M. Müller s’était rendu adjudicataire dudit immeuble sur Michel Rivage, négociant à Schiltigheim, et Marie Rose née Mouff, son épouse, aux termes d’un procès verbal dressé par Me Lex, ancien notaire en cette ville le 16 octobre 1824 et acte de ratification du même jour, enregistré (…) transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 28 octobre 1824 volume 72 n° 47. (…)
Les époux Rivage étaient propriétaire de ladite maison pour leur avoir été cédée à titre d’échange par M. Jean Louis Antoine Alexandre Chastelain commissaire ordonnateur des guerres en retraite demeurant à Strasbourg en conformité d’un acte reçu Me Thurmann le 29 septembre 1819 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 octobre suivant volume 122 n° 46. M. Chastelain l’avait hérité de son épouse Anne Marie Catherine née Humbourg et de sa fille Adèle, ainsi que le tout résulte d’un acte passé devant ledit Me Thurmann 2 décembre 1817, enregistré. Cet immeuble appartenait à madite De Chastelain du chef de son père François Antoine Materne Humbourg, greffier au au Tribunal de commerce séant à Strasbourg duquel elle était seule enfant et unique héritière. Mondit Sr Humbourg avait acquis la propriété du Sr Laurent Steeg, cuisinier du prince régnant de Hesse Darmstadt et de Régine née Jacquy son épouse ainsi qu’il résulte d’un contrat de vente devant Me Stoeber notaire à Strasbourg en date du 19 complémentaire an 11 enregistré. Les époux Steeg étaient propriétaire de cette maison d’acquisition faire dudit Sr Hombourg et Dame Barbe Libaire Provin veuve de M. Jacques Blaise Humbourg, huissier à Strasbourg, ladite De demeurant à Lunéville, agissant en qualité de donataire dudit son mari, ainsi que le tout résulte d’un acte de vente passé devant Me Stoeber le 10 fructidor an 10 enregistré. Messieurs Humbourg susnommés en étaient propriétaires pour en avoir recueilli deux tiers dans la succession de leur père François Humbourg, huissier à Strasbourg, par acte de partage de sa succession dressé par feu ledit Me Stoeber le 6 fructidor an 4 enregistré, et acquis le dernier tiers de leur sœur De Marie Josephe Humbourg épouse de M. Jean François Leroux, négociant en cette ville, aux termes d’un contrat passé devant feu Me Stoeber susdit le 21 fructidor an 4 enregistré. Les titres anciens sur cet immeuble sont trois contrats passés à la ci devant Chambre des contrats de cette ville les 13 janvier 1615, 8 mars 1697 et 17 novembre 1713. – Prix, 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 277 F° 86-v du 2.5.

François Aloïse Krebs épouse en 1856 Louise Anne Sidonie Kretz

1856 (19. 9.br), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Contrat de mariage – François Louis Aloyse Krebs, patissier à Strasbourg d’une part
Louise Anne Sidonie Kretz, fille mineure de François Xavier Kretz, conducteur des ponts et chaussées et Marie Madeleine Parzelle sa femme à la Robertsau
stipulation de communauté réduite aux acquets, réserve d’apports et d’héritages
Les apport du futur consistent 1) meubles, extances et argent comptant 14 221
Une maison à Strasbourg rue des Juifs n° 41
Donation par les conjoints Kretz à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie 1) d’un maison estimé 2261, 2) argent comptant 5339 francs
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, rédictible à moitié en cas d’existence d’enfants
acp 455 (3 Q 30 170) f° 32-v du 24. 9.br

Le propriétaire suivant, le pâtissier Chrétien Théodore Weber, épouse en 1858 Henriette Elise Luthy originaire d’Aubonne au canton de Vaud

1858 (25. 8.br) Strasbourg 10 (137), Me Zimmer (Louis Frédéric) n° 12 770
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Chrétien Théodore Weber, pâtissier travaillant comme ouvrier chez son père, demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 21 février 1832 du légitime mariage des époux Weber ci après nommés futur époux d’une part,
Mad.lle Henriette Elise Luthy, majeure d’après la loi française mais d’après la loi de son domicile légal mineure, demeurant à Strasbourg, née à Aubonne, canton de Vaud (Suisse) où elle a son domicile légal le 22 octobre 1837 du légitime mariage de M. Henri Samuel Luthy et de De Louise Frédérique Henriette Guignet son épouse les deux décédés, agisant en son nom avec l’assistance du mandataire de son tuteur les deux ci après nommée, future épouse d’autre part
Mr François Luthy, boulanger, frère de la Dlle future demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de M. Louis Pelichet propriétaire demeurant à Aubonne tuteur de la dlle future épouse (…)
Mr Georges Chrétien Weber, boulanger & De Louise Fritsch son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire en faveur du Sr futur leur fils en quatrième et dernière part
stipulation de communauté de biens réduite aux acquets partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Les apports de la future épouse consistent en une valeur de 6854 francs
Donation par les conjoints Weber au futur époux leur fils ce acceptant en avancement d’hoirie d’un mobilier et argent comptant montant à 1133
Donation réciproque de l’usufruit de toute la succession
acp 473 (3 Q 30 188) f° 36 du 26. 8.br

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.