10, rue des Charpentiers


Rue des Charpentiers n° 10 – V 42 (Blondel), N 1273 puis section 64 parcelle 14 (cadastre)

Bâtiments arrière, maîtres d’ouvrage Antoine Xavier Ruder (1810), puis André Romain Momy (années 1830)


Le n° 10 est la maison à encorbellement au crépi saumon (mai 2014)
Cour, nord-ouest, sud-est, nord-est, est (octobre 2023)

La maison appartient au XVII° siècle au luthier Jean Thierry Edling, à son fils employé de la halle, au potier Jean Durchdenbach puis au notaire Jean Adam Kolb qui la vend en 1699 au tailleur Jean Georges Bertoleidenmeyer. Son gendre tonnelier François Schenckbecher y fait manifestement faire des travaux puisque la valeur minimale de la maison passe de 350 livres en 1725 à 600 livres en 1735. Le Petit Sénat rend d’ailleurs en 1733 une décision concernant le mur qui sépare la maison arrière de celle du Grand Turc (acte relaté en 1814). Le même mur fait l’objet d’une nouvelle convention en 1740. La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, une cave voûtée et un puits commun. Le tailleur Simon Dobler ouvre une lucarne en 1775, le menuisier Philippe Ruder refait le rez-de-chaussée en 1783 et passe la même année une convention avec son voisin au nord (actuel n° 8) relative au toit versant. François Xavier Ruder acquiert en 1810 la maison voisine au sud (actuel n° 12) puis la revend après en avoir détaché une partie de la cour et des dépendances. Il acquiert la même année du propriétaire de l’actuel n° 14 la mitoyenneté du mur à l’arrière de la maison. Il répare et reconstruit les bâtiments qu’il revend en 1814.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (d’) : fenêtre et grande porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun dont la répartition irrégulière se retrouve aujourd’hui. La cour (F’) représente le bâtiment (1-3) qui longe la cour au sud, le mur (3-4) au nord, le bâtiment (4-1) à l’est et (2-3) à l’ouest de la cour. Les bâtiments qui entourent la cour ont ensuite été transformés (surélevés, celui au nord pourvu d’ouvertures) pour présenter leur aspect actuel, sans doute dans les années 1830 avant l’ouverture du cadastre.
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 10.


Cour (F’)
Rez-de-chaussée en 1891 lors de l’agrandissement (en rouge) de la fenêtre – Façade en 1984 – Devanture de la librairie l’Insomniaque en 1981 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le maître peintre Auguste Bœgelmann fait agrandir en 1891 une fenêtre dans la façade au rez-de-chaussée. Sébastien Decker fait poser en 1911 une nouvelle devanture dont le pilier est construit en maçonnerie. L’atelier qui donne dans la cour est occupé par des menuisiers ou des serruriers. Roland Gretzer fait rénover de 1985 à 1988 les bâtiments (14 logements, un magasin et un atelier) sous la direction de l’architecte Malaisé d’Epinal.


Plan en 1891 – Façades sur cour en 1984, nord-est, sud-est et sud-ouest (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1620 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Thierry Edling, luthier, et (1607) Marthe Hess – luthériens
1656 h Jean Gaspard Edling, employé à la halle, et (1651) Anne Marie Ackermann – luthériens
1658 h Jean Durchdenbach, potier, et (1649) Sara Ott – luthériens
1690 v Jean Adam Kolb, notaire et secrétaire, et (v. 1688) Susanne Catherine Zürndœrffer – luthérien converti, catholique
1699 v Jean Georges Bertoleidenmeyer, tailleur, et (1691) Anne Catherine Riethammer – catholiques
1736 h François Schenckbecher, tonnelier, et (1726) Marie Madeleine Leidenmeyer puis (1744) Anne Marguerite Suss veuve du fourbisseur Jean Liebel – catholiques
1770 h Simon Dobler, tailleur, et (1757) Elisabeth Schenckbecher – catholiques
1782 h Philippe Ruder, menuisier et (1776) Marie Kaul – catholiques
1810 h Antoine Xavier Ruder, ébéniste, et (1806) Marie Françoise Sophie Baur
1814 v André Romain Momy, tapissier, et (1802) Joséphine Schauer
1858 h André Friederich, sculpteur statuaire, et (1829) Marie Anne Weber puis (1839) Marie Antoinette Momy
1891* Sébastien Decker
1935* Jules Kœlblé et Emilie Veit
1952* Willy Paul Bessel, conseiller au tribunal

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1725, 600 livres en 1735, 700 livres en 1741, 750 livres en 1770, 600 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) V 42, François Schenkbecher
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1273, Momy, André – maison, sol – 3,00 ares / (puis) Momy André Romain

Locations

1621, Marguerite Seuppel, femme de Loup von Molsheim
1623, Jean Raoul de Kippenheim
1626, Martin Preissel, aubergiste au Poumon, et Marie Knoderer
1780 (cave), Jean Jacques Stædel, tonnelier
1817, Cécile née Pimbil épouse du mesureur de grains Jean Georges Schauer
1823, Jean Antoine Balland, perruquier
1827, Marie Barbe Dürr veuve du limonadier Guillaume Frédéric Blessig
1828, François Ignace de Streicher, major général au service de S. M. Britannique
1835, François Bour, professeur au collège royal

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1723, Préposés aux affaires foncières (VII 1390)
Jean Georges Bertoleidenmeyer est autorisé à exhausser d’un étage sa maison rue des Charpentiers (sans qu’il soit mentionné s’il s’agit de celle à l’ouest ou à l’est de la rue)

(f° 190) Dienstags den 3. Ejusd. [Aug. 1723] – Joh: Georg Berto Leÿdenmeÿer
Johann Georg Berto Leÿdenmeÿer, der Schneider, ersucht MgHhn. unterth. Ihme Zu erlauben, daß Er an Seiner in der Zimmerleuth gaß liegenden behaußung dörffe das dach abheben hernachmahles noch ein Stockh hoch darauf bawen, und als dann das dach wieder darauf setzen laßen.
Erk. angebrachter masen willfahrt, würde Er aber das geringste newes daran machen laßen, so solle Er solches vf Seinen Costen wieder änderen Zu laßen schuldig sein.

1775, Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Simon Dobler est autorisé à agrandir une lucarne

(f° 257) Dienstags den 3. Octobris 1775. – Simon Dobler Schneider
Simon Dobler, der Schneider bittet Ihme zu erlauben an seiner in der Zimmerleuth: Gaß gelegenen behausung ein Tachloch zu vergrößern. Erkannt, Willfahrt.

1783, Préposés aux affaires foncières, (VII 1420)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du menuisier Philippe Ruder à réparer le rez-de-chaussée sans cependant toucher à l’encorbellement

(f° 247) Dienstags den 29. Aprilis 1783 – Philipp Ruderer, Schreiner
Mr. Müller der Maurer, nôe Philipp Ruderers, des Schreiners bittet zu erlauben deßen behausung in der Zimmerleuth Gaß gelegen, au Rez de chaussée ausbeßern Zu laßen. Erkant, Willfahrt, doch den Überhang nicht Zu berühren.

Description de la maison

  • 1682 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière délabrés qui manquent d’entretien, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 250 florins
  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisines, deux vestibules dans chacun desquels se trouvent un fourneau et un évier, bûcher, cave voûtée et puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, dépenses, vestibules, chambre à soldats, au rez-de-chaussée un atelier de chaudronnier, un petit poêle, une cave voûtée, le bâtiment latéral comprend plusieurs vieilles chambres, le bâtiment arrière plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, bûcher et puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1770 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres, cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres, cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers (f° 17-v)

nouveau N° / ancien N° : 21 / 11
Momy
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 378 case 3

Momy André Romain, propriétaire, rue des Charpentiers N° 12 à Strasbourg

N 1273, maison, sol, R. des charpentiers 11
Contenance : 3,00
Revenu total : 235,56 (234 et 1,56)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 54 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1248 case 2

Momy André Romain
1859 Friderich, André, sculpteur à Strasbourg, quai St Jean 12
1891/92 Decker Sebastian
(ancien f° 996)

N 1273, maison, sol, Rue des charpentiers 10
Contenance : 3,00
Revenu total : 235,56 (234 et 1,56)
Folio de provenance : (378)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 497 case 4

Parcelle, section 64, n° 14 – autrefois N 1273
Canton : Zimmerleutgasse Hs. N° 10
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 3,02
Revenu : 1700 – 3400 – 3100
Remarques : Berufung 1910

(Propriétaire), compte 2013
Decker Sebastian
1935 Koelblé Jules et son épouse
1952 Koelblé Jules les héritiers et son épouse
1952 Bessel Willy Paul conseiller au tribunal
(800)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers

(maison n°) 11
Pr. Ruder, François, Mtre Menuisier – Charpentiers
lo. Lichtenobiée, André – Manant
lo. Murva, veuve d’officier du Regt Roy. Cravatte
lo. Quaida, Mademmoiselle, fille de Marchand
lo. Betz, Leonhard – Invalide
lo. Baierlé, Bastien – Invalide
lo. Dury, Cocher de Son Altesse le Prince Max
lo. Gaegerin, Anne Marie Veuve

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers (p. 264)

11
Pr. Rieder, François Philippe, Menuisier – Charpentiers
lo. Lichteneisser*, André, garçon Menuisier – Manant
lo. Mauroy, Hélène, Veuve d’un officier
lo. Quaida, Dlle, fille d’un Marchand, est compris sur la famille de Me Mauroy
lo. Betz, Leonhard – Invalide
lo. Baïerlé, Bastien – Invalide
lo. Dury, Nicolas, Cocher du prince Max
lo. Gargerin, Anne Marie Veuve, Blanch[isseuse] – Manante
lo. Nico, Anne Barbe veuve, Couturiere – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 200)

(Haus Nr.) 10
Holzhauser, Buchh. 3
Busch, Malerm. H 0
Kuntz, Tagner. H 1
Brummerhurst, Klavierarbeiter. H 2
Cunigel, Klempner. H 2
Dürenberger, Maler. H 2
Ernst, Monteur. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 201)

Charpentiers 10 (1889-1988)

Le maître peintre Auguste Bœgelmann fait faire différents aménagements en 1891, notamment agrandir une fenêtre dans la façade au rez-de-chaussée. Sébastien Decker fait poser en 1911 une nouvelle devanture dont le pilier sera construit en maçonnerie.
Au peintre Auguste Bœgelmann succède en 1904 le ferblantier et installeur sanitaire Joseph Cunigel. Les menuisiers Glaas et Heusser y installent leurs ateliers en 1911, le menuisier Pfeiffer exploite un petit atelier dans le bâtiment arrière. On trouve en 1921 le maître serrurier Jacques Dirié, en 1979 l’ébéniste Sauveur Calascione puis en 1984 l’ébéniste Patrice Lerch. Martine Descac (librairie d’occasion L’Insomniaque) transforme en 1981 la devanture en supprimant le rideau de fer.
Roland Gretzer fait rénover en 1985 les bâtiments (14 logements, un magasin et un atelier) sous la direction de l’architecte Malaisé d’Epinal. Les travaux sont terminés conformément aux plans (mars 1988).

Sommaire
  • 1889 – Demande de visiter l’installation de chauffage dans l’atelier du peintre Auguste Bœgelmann, croquis – Le maire demande au peintre de respecter les dispositions municipales du 6 mai 1856 et du 5 mars 1883 – Le peintre décrit son séchoir (surface, épaisseur des murs) – Autorisation d’aménager un séchoir dont l’intérieur devra être recouvert de tôle. Remarque en marge, le plancher doit être recouvert de tôle – Dessin (plan et coupes) – Les parois en bois sont pourvues d’un revêtement, mars 1890
  • 1891 – Le maître peintre Auguste Bœgelmann demande l’autorisation d’agrandir une fenêtre dans la façade au rez-de-chaussée, d’ouvrir des portes et des fenêtres, de construire une double cheminée dans le bâtiment arrière – Les travaux sont terminés en février 1891, un séchoir non porté sur les plans a en outre été aménagé – Dessin sur calque
    1891 (février) L’entrepreneur Kirchmann demande au nom de Sébastien Decker l’autorisation de construire une cheminée – Autorisation – Travaux terminés, mars 1891 – Dessin
  • 1891 – Le charpentier Haase qui occupe le rez-de-chaussée à droite se plaint de l’humidité – Le compte rendu de visite conclut que la plainte n’est pas fondée.
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que Mme Striegel a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Philippe Striegel fait remarquer que l’enseigne est en place depuis longtemps. L’enseigne est retirée, octobre 1894.
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire Decker de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les volets qui s’ouvrent vers la voie publique aux deux soupiraux – Travaux terminés, février 1896
  • 1904 – Le ferblantier et installeur sanitaire Joseph Cunigel demande l’autorisation de poser une enseigne au même endroit qu’Auguste Bœgelmann – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1911 – L’architecte A. Müller (13, Julianstrasse, ensuite rue Sellénick) transmet au nom du propriétaire Sébastien Decker (demeurant 23, rue des Charpentiers) les plans de la nouvelle devanture. La Police du Bâtiment demande que les étages en encorbellement ne soient pas consolidés – Le conservateur des monuments historiques et architecte de l’Œuvre Notre Dame Knauth propose de construire un pilier en pierre ou en béton après que le propriétaire a constaté que les dessins ne correspondaient pas au projet réel – L’architecte prend contact avec Knauth, mai 1911. Le pilier sera construit en maçonnerie – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée de la façade dont les étages sont en saille de 75 centimètres sur la voie publique – Dessins – Calculs statiques – L’architecte déclare qu’il a été chargé de faire les plans mais pas de mener les travaux
    Le gros œuvre est terminé, mai – Les travaux sont terminés, juin 1911
  • 1911 (juillet) – L’entreprise E. Heussner et E. Glass demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est fixée à 2,55 mètres du sol au lieu de 3 mètres – Les propriétaires de l’enseigne proposent de la retirer chaque soir – L’enseigne est transformée pour qu’on puisse la retirer chaque soir, février 1912
  • 1911 (août) – Joseph Witz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et une enseigne plate – L’enseigne en saillie de 2,55 mètres sera mobile – L’enseigne est posée selon les prescriptions, décembre 1912
  • 1911 – Plusieurs locataires se plaignent que le maître menuisier Paul Pfeiffer entrave le passage dans la cour et qu’il y entrepose des copeaux – La Police du Bâtiment se rend sur les lieux où le menuisier Pfeiffer exploite un petit atelier dans le bâtiment arrière mais ne constate pas les abus allégués par les plaignants. Le maire écrit cependant au menuisier qu’il doit entreposer les copeaux pour qu’ils ne représentent pas un risque d’incendie – Réponses du menuisier – Constat dressé par la Police du Bâtiment. L’atelier sert aux menuisiers Glaas et Heusser à réparer de vieux meubles, il n‘y a pas d’ouvriers ni de machines électriques. Rien ne s’oppose à continuer d’exploiter l’atelier du moment que soient respectées les six conditions énumérées dans le rapport.
    1912 (juin) – Les menuisiers Glaas et Heussner demandent l’autorisation d’entreposer cinq mètres cubes de bois de chêne dans la cour – Autorisation du commissariat central – Les conditions sont respectées, le dossier classé (janvier 1913)
  • 1918 – Rapport d’incendie dans le bâtiment arrière, dû à une accumulation de suie dans la cheminée
  • 1921 – Le maître serrurier Jacques Dirié demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1923 – Joseph Mengus expose que sa femme couturière travaille depuis trente ans avec une ouvrière dans son logement et qu’elle s’est résolue à installer deux machines électriques pour lesquelles il sollicite une autorisation – L’inspecteur de travail donne son accord – Autorisation – Croquis
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, remarques en trois points
    1905, déclaration de Sébastien Decker sur le raccordement des lieux d’aisances aux canalisations (n° 10 et n° 23) – Les cabinets d’aisance sont raccordés, 1908
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en neuf points (le deuxième demande d’ajouter des supports au toit vitré) – Travaux terminés, juin 1916
  • 1934 – Lucien Haser, demeurant 10, rue des Charpentiers, n’a pas réglé le droit l’enseigne au 9, rue de la Course
  • 1938 – Le locataire Willmann (premier étage du bâtiment arrière) se plaint que la cheminée est en mauvais état – Lors du constat, le locataire n’est plus incommodé par les fumées mais la cheminée comporte des fissures – Le propriétaire Jules Koelblé (demeurant 8, rue du Narion à Kœnigshoffen), fait faire les travaux
  • 1949 – Le propriétaire Jules Koelblé demande à la Police du Bâtiment d’intervenir auprès du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme pour réparer le logement de la famille Haushalter. Le M.R.U. répond que le dossier n’est pas complet.
    1950 – Jules Koelblé informe la Police du Bâtiment que l’immeuble a été attribué à Willy Bessel (demeurant 17, rue Ohmacht) lors de la liquidation de la succession de sa femme Emilie Veit
  • 1967 – L’entreprise Autelitani (place de l’Ile-de-France à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
    1968 – Idem
  • 1979 – La Police du Bâtiment constate que l’ébéniste Sauveur Calascione a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande contresignée par le gérant de l’immeuble (l’agence Emile Bintz) – Maquette de la plaque posée sur la porte (Menuisier ébéniste Calascione, réparations d’antiquités) – Autorisation (arrêté portant autorisation de poser une enseigne) après accord de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1979 – Le notaire Gérard Lehn de Molsheim demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble qui appartient à Guy Wendel (demeurant 19, rue de Liepvre au Neudorf) – Le 10, rue des Charpentiers est compris dans le secteur sauvegardé créé par arrêté du 17 janvier 1974 et dans le champ de visibilité du monument sis au n° 17
  • 1981 (février) – Martine Descac demande l’autorisation de transformer la devanture qui sera repeinte en supprimant le rideau de fer – L’architecte des Bâtiments de France donne son autorisation
    1981 (avril) – Le propriétaire Roland Gretzer (demeurant à Wolxheim) autorise Martine Wojtowicz née Descac à poser une enseigne à son magasin de livres d’occasion L’Insomniaque – Photographie – Autorisation de poser une enseigne plate – L’enseigne est posée, juin 1981
  • 1980 (juin) – Le maire notifie le propriétaire Guy Wendel de faire ravaler la façade
    1980 (août) – Même courrier adressé à Roland Gretzer qui demande un délai en arguant qu’il a l’intention de rénover entièrement le bâtiment.
  • 1981 – Le secrétaire général transmet un courrier de Pierre Scheid relatif aux 8, 10 et 12 rue des Charpentiers. Depuis que la rue du Dôme est fermée à la circulation, les camions prennent la rue des Charpentiers, heurtent souvent l’encorbellement du n° 12 et frôlent ceux des n° 8 et 10.
  • 1982 – Roland Gretzer sollicite une subvention municipale – Devis de l’entreprise Zappaterra (rue Victor-Hugo à Duppigheim), de la Société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher (Brumath)
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la rénovation (charpente, crépissage, boiseries extérieures, peinture) – Roland Gretzer est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Dessins
  • 1984 – L’ébéniste Patrice Lerch et la libraire Martine Descac demande l’autorisation de poser une double enseigne sous l’encorbellement (L’Insomniaque, La cour des Charpentiers Patrice Lerch ébéniste) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (esthétique, hauteur) – Photographies, maquette – Le maire refuse l’autorisation
    1985 – Patrice Lerch demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France donne son accord à condition de fixer l’ensemble à l’encorbellement et non sur une potence – Autorisation
  • 1985 (avril) – La Police du Bâtiment constate que Roland Gretzer fait faire des travaux sans autorisation (modification de la toiture, pose de vasistas). Le maire notifie en juin le propriétaire d’arrêter immédiatement les travaux non autorisés
    1985 (septembre) – Le propriétaire dépose une demande de permis de construire. Architecte, R. Malaisé à Epinal – Plan cadastral de situation, photographie
    Notice descriptive. La répartition intérieure sera modifiée pour que chaque logement dispose de sanitaires. Les façades sur cour, y compris la galerie et les escaliers, seront rénovées en mettant en valeur les pans de bois recouverts de crépi. Il y aura 14 logements (au lieu de 15), un magasin et un atelier (comme auparavant) – La commission de sécurité transmet son rapport
    1986 (février) – Le maire puis le préfet accordent le permis de construire
    1986 (juin) – Le propriétaire informe la Police du Bâtiment que la lucarne (bâtiment arrière) aurait porté mention à conserver et non à construire
    Suivi des travaux – La rénovation est en cours, mars 1986, l’aménagement intérieur est en cours (mai), les travaux se poursuivent dans la cour (février 1987), les façades sont en cours de crépissage (janvier 1988), les travaux sont terminés conformément aux plans (mars 1988)
    Le propriétaire demande une subvention – Facture de la Société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher et de l’entreprise Zappaterra – La subvention est accordée, mars 1988

Relevé d’actes

La maison appartient en 1621 au luthier Jean Thierry Edling. Fils de Jean Thierry Edling l’aîné, il épouse en 1607 Marthe Hess, fille du passementier Barthélemy Hess : contrat de mariage, célébration

1607 (12.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56), Protocole
Eheberedung – Zwüschen herrn Johann Dietherich Edling, deß Ehrenuesten vnd wolgelerten herrn Johann Dietherich Edling deß Elttern burgers Zu Straßburg ehelichem Sohn Ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauwen Marthæ Heßin deß Ehrenhafften Bartholomæi Hessen Paßmentirers vnd burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern theÿl
Beschehen vnd Verhandelt In deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 12. Martÿ Inn dem Jahr deß Herren Alß man Zalte 1607

Mariage, cathédrale (luth. p. 193)
1607. Johann Dietrich Edling der Jünger und Marthan Bartholome Hessig passementers tochter (i 100)

Jean Thierry Edling loue sa maison à Marguerite Seuppel, femme de Loup von Molsheim, assistée de son père Jean Seuppel, assesseur au Grand Sénat

1621 (xxviij. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 443 f° 647-v
(Inchoat. in Prot. fol. 473.) Erschienen Fr. Margredt Seüppelin Hn Wolff Vonn Molßheim haußfr. mit beÿstandt herrn Johann Seüppell groß. Raths verwanthens Ihres freündtlich. lieb. vatters
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Johann dietherich Edling burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen
das sie Fr. Margredt Seüppelin Von Jetzgemeltem H. Edling Je Von Viertell Zu Viertell Jahren entlehnet vnd bestanden, deselben H. Edlings Behaußung Inn d. St. St. Inn d. Zimmerleüth gaß & geleg. für vnd vmb ein Jährlich. zinß 25 pfund pfenning Straßburger Zu bezahlen

Jean Thierry Edling loue sa maison à Jean Raoul de Kippenheim

1623 (ut spâ [xix. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 449 f° 493
(Inchoat. in Prot. fol. 311.) Erschienen der Edel Vest Hannß Rudolph von Kippenheim
hatt in gegensein H. Johann Dietherich Ettling burgers Zue Straßburg bekhandt
das er Jr von Ihme Etrtling. ein halb Jahr lang so vff Michaelis nechstkhünfftig Ahnfangen Vnd vff Mariæ Verkhündung sich anderwärdt sein h. Ettling Behaußung Inn der Zimmerleüth gassen neben hannß Weber dem Schneider gelegen entlehnet Vndt bestanden hatt für vndt Vmb 15 Reichßthaler in specie Zubezahlen

Inventaire après décès d’un locataire, Martin Preissel, ancien aubergiste au Poumon, marié à Marie Knoderer

1626 (27. Martÿ), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 6
Inventarium und Beschreibung Aller vndt Jeder Haab vnd Nahrung, So Martin Preißeln burgern Und geweßenen wirth Zur lungen alhie Vnnd Mariæ Knodererin seiner haußfrawen zuständig, welches Alles auff begehren Herrn Pauli Wegraffs Notarÿ, alß geordnet und geschworenen Curatoris Jetz gedachter Mariæ Knodererin, weilen derselben haußwürth Zimlich schldenlast kommen vnd gerhaten, dahero Er d. Vogt Zu erhalttung Ihres Zugebrachten gehörigen Gutts dießen Inventarium Auffzurichten verursacht worden – auff Montag den 27. Martÿ A° 1626.
Inn Einer Behaußung In der Statt Straßburg Alhie In Zimmerleüth gaßen, einseith neben hanß weber dem Schneider, anderseit neben Georg delern dem Jüngern, webern gelegen, so Jetzmahlen herren hanß dieterich Ettling dem Lauttenisten Zugehörig ist alß volgt befunden worden
Vff d. ohn j. obersten büenen, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer B, In der Stuben, In d. Kuch, In dem haußöhrn

Jean Thierry Edling rembourse au receveur Laurent Werner un capital assis sur la maison d’après un titre de 1546

1629 (19. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 724
Erschienen herr Johann Dieterich Ettling burger Zu St an eim,
So dann H Laurentius Werner der Schaffner auch burger alhie am Andern theil, Zeigten An,
Demnach der H Etling ihme H Werner 100. gld. St. w. Capital, so er vermög eines latinisch. vnder deß Bischofflichen hoffs anhangend. Insigel den 17. Cal: Julÿ A° 1546. vffgerichten brieffs, Jährlich vff Johis Bptstæ mit 4. fl. wer. Von Vff vnd abe seiner behausung Alhie im Zimmerleüth gaß gelegen v.zinßt den 17. 9.bris Anno 1622. in schlechtem dem thaler nach zu 6 fl. gerechnetem gelt abgelößt, Alß heten sie sich mit einand. güetlichen dahin v.glich., daß Er H. Etling (…) ihme H Werner an gutem ietz gäng und gibigen gelt 20 Pfund nachzutragen

La maison revient à son fils Jean Gaspard Edling qui épouse en 1651 à Illkirch Anne Marie, fille de Sebastian Ackermann

Mariage, Illkirch (luth.)
1651. die 17. Junÿ Sind Von mir copulirt word. auß Erkandnus E. E. Großen Raths H. Johann Caspar Edling H. Johann Dieterichs Lautenisten vnd Burgern Zu Straßburg, nachgelaßener Sohn, Vndt Anna Maria H. Sebastian Ackermannß tochter (i 54)

Jean Gaspard Edling cède à son beau père le marchand Sébastien Ackermann les objets du commerce d’épices

1653 (30. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 451
Erschienen H Sebastian Ackermann der handelßmann, an einem
So dann H Johann Caspar Edling mit beÿstand H Johann Friderich Edlingß seines Bruders am andern theil,
haben bekannt und freÿ offentlich veriähen, waß maß. Er Sebastian Ackermann und Johann Caspar Edling schwäher und dochtermann dahien mit einand. übereingekommen weren,
Erstlich so solle der dochtermann alles daß Jenige so Zum Specereÿhandel gehört (…) zu verschaffen schuldig, auch daß gantze Gewerb und alles waß darein gehört nichts überal davon außgenomen sein eigen sein und bleib. (…)

Les héritiers Ackermann passent une convention relative à la succession de leurs parents dont l’inventaire a été dressé par le notaire Christophe Schübler en 1655. Anne Marie Ackermann et son mari hypothèquent leur maison rue des Charpentiers.

1656 (21. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 301
Erschienen H Sebastian, Albrecht, und Henrich die Ackhermänner, Gebrüd., an einem,
So dann Fr. Anna Maria, H Johann Caspar Edlingß Burgers Zu Straßburg eheliche haußfrau ihre Schwester, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogt und H Johann Friderich Edlingß ihres Schwagers am andern theil,
bekannten freÿ gutwillig offentlich waß maß sich beede Parten, über dero vätterlich. und mütterlich. in a° 1655 durch H Christoph Scheublern den Not. inventirter und cum beneficio legis & Inventarÿ angetrettener Erbschafft, dahien mit einand. verglich.
Nemlich. Und Zum Ersten, so hetten Sie treÿ Gebrüder, ihrer Schwester, ihre ahne denen, im Inventario fol. 3. ûtrâq. facie, so dann a fol. 6. usq. ad fol. 16. utraq. facie, specificirten mobilien gebührende antheiler, dergestalt. eigenthümlich überlaßen (…) Vnd zugleich alle vätterlich Invent. fol. 4. specificirte passiv schuld., ohne einiges der treÿ Gebrüd. Entgeld, abstatten, Auch, biß solches alles vollezog., beÿdes ihr der Schwester und ihres haußwürths haab und Nahrung ins gemein, so dann vornemlich sein H Edlingß alhie in Zimmerleuth Gaß. einseit neben hannß Webern dem Schneidern, anderseit neben Joseph Guckheisen dem Leinenweber, gelegenen, und Zwar umb 75. lib. dem Closter Zur Rewern alhie verhafftet, sonst. gegen männiglich. freÿ- ledig- und eigener Behaußung verbunden sein solle.

Jean Gaspard Edling sollicite le poste de contrôleur de l’accise
1659, Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 72-v) Sambstag d. 30. April
Johann Caspar Etling Vberreicht per Egê Vndthg. Supplication Bitt vm die Vacirende Ungeltstell.
Erk. Solle such geschrieben geben.

Employé à la halle, Jean Gaspard Edling meurt en 1670 après avoir institué pour héritières universelles sa femme et ses éventuels enfants d’un deuxième mariage. L’inventaire est dressé rue du Tonnelet rouge dans une maison de location. La masse propre à la veuve est de 100 livres. L’actif de la succession s’élève à 49 livres, le passif à 193 livres.

1671 (13.2.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 13) n° 5 (653)
Inventarium Vnd beschreibung aller hab Nahrung vnd Güttere, so weÿl. der Ehrenvest H. Johann Caspar Etling geweßenen Kauffhauß beampten Vicarÿ, burg. Zu Straßburgn welcher den 30.ten Decembris aô 1670. todlichen verblichen hinderlaßen, so auf erfordern vnd begehren Zum theil der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Annæ Mariæ Etlingerin gebohrner Ackermännin der hinderlaß. W. als welcher krafft hernach inserirten Testamenti deroselben in anderer Ehe erzeugende Kind. Zu Testaments Erben instituirt, Zum theil aber deß Ehrenvesten H. Johann Friderich Kauffmann adelichen Schaffners und burger alhier, Weÿl. H. Joh: Friderich Etlings gewesenen burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßener Kind. Nahmens Johannis Caroli und Mariæ Salome geschwornen Vogts alß welche Ihro der fr. W. sofern Sie anderer Ehe ohne Kind. dieße welt gesegnen solte, laut obangeregten Testamenti Zu erben instituirt, dero H.. Vogt auch der Inventaition in Persohn beÿgewohnt durch mehr ehrengesagte fr. Etlingin gebohrner Ackermännin die hinderbliebene fr. W. mit beÿstand des Ehrenvesten H. Johann Philipp Branden, wohlbestellten haußherrn des allhießigen Zollkellers – Actum Straßburg den 13.ten Februarÿ Anno 1671.

In einer in der Statt Straßburg in dem Rothfäßel gäßlein gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Auf der obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor deßen Cammern, In der Stuben, In der Stub kammer, Vor dießer Cammer, Im Hauß öhr, In der Küchen, Im büttenkeller
Ergäntzung der Fr. W. unveränderten Guhts. Vermög Inventarÿ vber weÿl. H. Sebastian Ackermanns vnd frawen Annæ Hestermännin beder der fr. W. ältern seel. Verlaßenschafft, dh. Christoph Schüblern Notarium in A° 1655. auffgerichtet
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. der Frau W. unverändert Gut, Sa. haußraths 49, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. guld. Ring 2, Sa. Ergäntzungs rest 44, Summa summarum 100 lb
Theilbar Guht, Sa. haußraths 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. guld. Ring 4, Summa summarum 49 lb – Schulden 193 lb, vbertreffen d. theilbar guet vmb 144 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 56. lb

Jean Gaspard Edling vend la maison au potier Jean Durchdenbach

1658 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 403-v
(Protocoll. fol. 62.) Erschienen H Johann Caspar Edling
in gegensein hannß durchdenbach deß Kachlerß
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, & alhie in der Pimpernants od. anietzo Zimmerleuthgaß. einseit neben weÿl. hannß webers deß Schneiders seel: Erben, anderseit neben Joseph Gurckheisen dem leinenwebern, hind. Zum theil vff den Fleckhensteinisch. Garten Zum theil vff die Bulachische behaußung stoßend gelegen, davon gehendt iahrs termino Martini 3. lib. lößig mit 75. lb. dem Closter Zun Rewerin – umb 87. lb
[in margine :] Sambstags den 25.t 7.br a° 1658. hatt Fr. Anna Maria deß Verkäuffers eheliche haußfrau in gegenwart deß Käuffers angezeigt daß dißer Verkauff nicht allein mit ihrem Vorwiß. und Einwilligung gescheh. seÿe (…)

Jean Durchdenbach meurt en 1682 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux. Les experts évaluent 225 livres la maison délabrée rue des Charpentiers dont de nombreux titres sont inventoriés.

Sara Ott veuve de Jean Durchdenbach vend la maison 325 livres au notaire Jean Adam Kolb

1690 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 345
Sara gebohrne Ottin, weÿl. Johann Durchdenbach gewesenen Kachlers hinderlaßene Wittib mit beÿstand hannß Christoph Wagners deß Trehers Ihres Vettern, so dann Maria Magdalena H. Johann Geÿers deß Silberarbeiters haußfrau gebohrne durchdenbach, mit beÿstand erstged. dero Ehevogts
in gegensein H. Johann Adam Kolben, Notarÿ
Eine behaußung, hoff, hoffstatt mit annen deren Gebaüen in der Pimpernants oder Zimmerleuthgaß, einseit neben denen Hecklerischen Kindern, anderseit neben Niclauß Störtzer dem leinenweber, hinden uff Conrad Simon dem balbierer stoßend geleg. darvon gehen Jahrs dreÿ pfund d. lößig mit 75 pfund dem Closter Zu Rewerinnen – geschehen umb 250 pfund

Jean Adam Kolb hypothèque la maison au profit du receveur Jean Thiébaut Reis

1691 (25.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 698-v
H. Johann Adam Kolb; Notar. Publ.
in gegensein H. Johannis Drischen deß Scribenten im nahmen und als schrifftlich hierzu bevollmächtigten mandatarÿ Hn Johann Theobald Reißen, Schaffners zum jung. St. Peter und E. E. großen Raths beÿsitzers beÿ dem derselben in diensten – ihme Hn Reißen für seine person schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen recht. und Zugehördt allhier in der Zimmerleuth: od. Pimpernantz Gaß einseit neben den. Häcklerischen Kindern, anderseit neben Niclaus Störtzer dem Leinenweber hind. auff hanß Conrad Simon dem Barbierer stoßend gelegen

Jean Adam Kolb hypothèque la maison au profit de l’ordre de Saint-Jean

1691 (20. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 935-v
H. Johann Adam Kolb, Notar Publ.
in gegensein /:tit:/ Hn Christoph Hirßingers alß Conventualen und Schaffners deß Ordens St. Johann allhier – schuldig seÿe 52 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen Recht. und Zugehördten, allhier in der Zimmerleuth od. Pimpernantzgaß, einseit neb. d. Häcklerischen Kindern, anderseit neben Niclaus Störtzer dem leinenweber modo Augustin Brucker dem Schneider deßen tochtermann, hind. auff Hn hans Conrad Simon dem Barbierer stoßend gelegen
[in margine :] (…) schuldig seÿe 25 pfund pfenning Ihme heüt dato zu melioration hierinn beschriebenen unterpfands baar nachgelühenen gelds – den 15. Sept. 1692

Jean Adam Kolb vend la maison 375 livres au tailleur Jean Georges Bertoleidenmeyer et à sa femme Anne Catherine Riethammer

1699 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 5
H. Johann Adam Kolb, Notarius Publ.
in gegensein Hans Georg Berto Leitenmeÿer, des Schneiders Und Annæ Catharinæ geb. Riedhammerin
Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten Und Gerechtigkeiten allhier in der Pmperantz: oder Zimmerleuth: Gaß einseit neben Anna Margaretha Steinerin geb. Heßin anderseit neben Augustin Bruckers, des Schneiders Kinder 2. ehe, hinten auf H. Johann Christoph Kellermann XV.ner stoßend gelegen, darvon gehend Jahrs dreÿ Pfund ablößig mit 75 pfund dem Closter zu den Reuerinnen allhier und um 77 pfund (verhafftet), geschehen umb 222 pfund

Originaire de Schwäbisch Gmünd, Jean Georges Bertoleidenmeyer épouse en 1691 Anne Catherine Riethammer de Baden. Tous deux deviennent bourgeois quelques semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs. L’inventaire après décès porte que les parties n’ont pas fait dresser de contrat de mariage
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 59)
Anno 1691. 5. februarÿ a me mantrimonio juncti sunt honestus Adolescens Joannes Georgius Bertoleidenmeÿer annorum 25. sartor filius legitimus Georgii Bertoleidenmeÿers Civis et pistoris in Wilwisheim piæ memoriæ et Catharinæ Sibillæ Müllerin coniugum, et pudica puella Anna Catharina Riedthammerin annorum fere totidem marchio Badensis filia legitima honestorum coniugum Martini Riedthammers Hortulani jllustrissimi Dni Marchionis Dn Vxelles Argentinæ et Catharinæ Burckartin (signé) hanß jorg bertoleitenmeÿer (i 33)

1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1067
Hannß Georg Bertod Leÿdemaÿer Von Wiltzen der schneider, Weÿl. Georg Bertod Leÿdemaÿers geweßenen beckers Von schwäbisch gemündt nachgelaß: sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2 gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningthurn erlegt, seine jetzmahlige haußfr: Anna Catharina gebohrne Ritthammerin, Von Marggraffbaaden aber empfangt es gratis, bringen Keine Kinder mit, Vnd werden Zu E.E. Zunfft der schneider dienen. Jur: d 7. Aprilis 1691

Jean Georges Bertoleidenmeyer se plaint devant le conseil de tribu du maçon Jean Charles Logel qui lui facture davantage de temps qu’il n’a travaillé. Le conseil propose de compenser des dettes réciproques mais les parties qui ne parviennent pas à s’entendre portent l’affaire à l’audience du consul régent
1700, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(Hannß Georg Berdo Leitenmeÿer der Schneider contra Johann Carol Logel)
(f° 156-v) Diengstags den 23.ten Martÿ 1700 – Meister Hannß Georg Berdo Leitenmeÿer der Schneider und burger allhier Clagt contra herrn Johann Carol Logel, daß Er Ihme dießer tagen getrohen, wann Er Ihn nicht Zahlen wolle Er Ihn vor E. E. Gericht citiren und exequiren laßen und weilen Er Actor solcher Mann nicht sein will, als der seine handtwerckhs leüth nicht mit willen contentirt, sondern dieselbe alle zeit mit Ihme Zufordern gewesen, als beclagter aber Ihme mehr taglöhn abgefordert, als gearbeitet worden, Vermeine Er es würdt H. Logel mit vberschickhtem Content sein.
R. sagt, wie Kläger Ihme seinen Zedul wider Zurückgeschickt, habe Er gesagt, es müßte seine Gesell die tag irrig gegeben haben und hatt Er beclagte in consideration deßelben mit Clägern eine Abrechnung gepflogen, und Er beclagte annoch 6 fl. 8. ß. d Zuerforderen gehabt, wamit auch Cläger Content, also der error schon dadurch defalcirt worden.
Erkandt, weilen herrn Logels gemachter Zedul in 20. fl. bestanden und Cläger wegen eines beclagten gemacht Kleidts 11. fl. gefordert, Herr Logel auch so viel passiren, und für ½ taglohn auch etwas abgehen laßen daß es beÿ Vergleichung 6 lb 8 ß verbleiben solle, weilen aber Cläger zu fernerer Zahlung sich nicht Verstehen will, so ist die sach vor regierenden herr Ammeister Verwießen worden.

Jean Georges Bertoleidenmeyer devient tributaire chez les Jardiniers du faubourg de Pierre en continuant à cotiser à la tribu des tailleurs
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 147-v) 26° Augusti 1704 – Hannß Geörg Bertoldleÿdenmeÿer will beÿ E. E. Zunfft der Gartnern in der Steinstraß dienen aber beÿ E. E. Zunfft nur allein mit denen geltdienern bittet umb erlaßung, Willfahrt umb die gebühr (dt. 5 ß)

Inventaire après décès d’une locataire, Chrétienne Macker femme du musicien Joseph Liegelhuber

1708 (31.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: und tugendsame Fraw Christina gebohrne Macklerin des Ehrenhafften H. Joseph Liegelhubers, Musicanten und burgers alhier geweßene haußfrau nunmehr seel., nach ihrem vor ungefehr 2 ½ Jahren aus dießem mühasamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg Dienstags den 31. Julÿ Anno 1708.
Die abgeleibte Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen. Emanuel Macklern, Stattglaßern vnd burgern Zu Baßel, dero leiblichen Vattern ob aber selbiger noch im leben ist dem wittwer ohnwißend, in deßen Nahmen der Ehren vorgeachte und Wohlachtbare H. Lambertus Bloch E. E. Großen Raths alt vnd derzeit E. E. Keinen Raths als Constoffler beÿsitzer, alß auß wohlermelts Kleinen Rats mittel hierzu Insonderheit verordneten Deputatus, dem Geschäfft beÿgewohnt
Bericht ane tatt der Eheberedung. Alldieweilen eingangs gemelte beede Ehepersohnen Zur Zeith Ihrer verheürathung Keine Ehepacta mit einander auffgerichtet, auch daß jenige so sie an Jetzo ahne Nahrung befindet Von Ihren währender Ehe /:weulen selbig nichts zusammen gebracht:/ errung. vnd verdient worden alß ist dieße Verlaßenschafft wie ahne sich selbsten in solchen fällen gebräuchlig, hießiger ordnung nach vor theilbar, inventirt worden
In einer alhie zu Straßburg in der Zimmerleüthgaßen gelegenen Johann Georg Leid.meÿer, Schneidern und todtenträgern alhie Zuständiger behaußung, ist befunden worden wie volgt
Sa. haußraths, Besch. Summa 17 lb

Jean Georges Bertoleidenmeyer et Anne Catherine Riethammer hypothèquent leurs deux maisons sises rue des Charpentiers au profit d’Elie Brackenhoffer, greffier à l’audience du consul

1710 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 237-v
Johann Georg Bertoldenmeÿer schneider und Anna Cath: geb. Riedhammerin beÿständlich Joh: Daniel Riedhammers schneiders u. Blasius Sultzer schlossers
in gegensein H. Elias Brackenhoffer Actuarii beÿ löbl. ammeisters audientz – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier in der Pimperantz gass, einseit neben Anna Marg: Steinerin anderseit neben Augustin Bruckers KK hinten auff den vogt von (-) stoßend
Item ihre behaußung in der Zimmerleuth gass, einseit neben Friedrich Genner anderseit neben Joh: Güntzelin hinten auff die Kirchheimische behaußung

Tailleur et fossoyeur, Jean Georges Bertoleidenmeyer meurt en 1726 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 13 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 1 060 livres, le passif de 45 livres.

1726 (9.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 1) n° 11
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten H. Joh: Georg Berdoleÿtenmeÿer, geweßenen schneiders, Todtenträgers und burgers zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1726. – nach seinem den 10. des Monats Martÿ dießes lauffenden 1726. Jahrs Zu Elsaß Zabern genommenen tödlichen hintritt, hier Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft dato auf dienst freundliches ansuchen erfordern undt begehren, sowohlen des seelig verstorbenen mit der hernach gemeldten hinterbliebenen Wittib ehelich erzielhlter Kinder und ab intestato Verlaßene Erben auff nechst Volgendem blatt benambsten und derselben respectivé Ehe: und Vögten als auch der hinterlassenen Wittib die viel Ehr: und tugendsamen frauen Annä Catharinä Berdoleÿtenmeÿerin, gebohrne Riedhammeron beÿständlich deß auch Ehrengeachten Hn Niclauß Hügeln deß Kachlers auch burgers Zu Straßburg deroselben geordnet und geschworenen Curatoris (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 9. deß Monats Aprilis Anno 1726.
Der Verstorbene h. Berdoleÿtenmeÿer hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volget. 1.mo die Viel Ehr und tugendsahme Frau Annam Catharinam Anthonin geb. Berdoleÿtenmeÿerin deß Ehrengeachten Hn Joseph Anthonin deß Würths und burgers allhier eheliche haußfrau welche mit beÿstand deßelben dießer Inventur Persönlich abgewartet. 2.do die Auch Viel Ehren und tugendbegabte Frau Annam Magdalenam Franciscam geb. Berdoleÿtenmeÿerin Weÿland Mr Johannes Gueten, geweßenen Maurers auch burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, welche mit assistentz deß Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Michael Kreutzers Schloßers ebenmäßigen burgers hierselbsten alß deroselben geordnet und geschworenen Curatoris dießer Inventation in Persohn beÿgewohnet, Alle beede aber deß seelig verstorbenen, mit der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu gleichen Portionen und Antheilern verlaßene Erben
Bericht Zu gegenwärtiger Inventur gehörig. Gleich anfangs dießer Inventur, hat die Eingangs gedachte hinterlaßen Wittib den bericht erstattet daß Zwischen Ihro und dem verstorbenen Ehemann Zur Zeit Ihrer Verheürathung Keine Ehe Pacta noch weniger einig Testament oder Letzter Wille welchen der Ihrer Ehe auffgerichteter worden (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuthgaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußungn welche der Verstorbene bewohnet, hat sich befund. wie Volget
Ane Höltzen und Schreinwerck. Oben In der Cammer A, In Untern Hauß öhren
In der Wohnstuben, In der Stub Cammer
Abschatzung d. 6.t April aô 1726. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Georg Leÿdenmeÿer gewesenen Schneiders und Todten trägers seel. hinter laßene Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleuth gaßen gelegen, einseit neben H Johann Friderich Thiebold Sahler, anderseit neben Friderich Bänders Erben, hinden auf Juncker Von Kirchheim stoßend, welche behausung alt schlecht hindergebäu, Stuben, Kammeren, Wo Von einige Mit thielen unterschlag. Soldaten Kammer, Kuche, hauß Ehren mit herd und waßerstein gebelckten Keller und höffel samt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird vor und Umb Fünff Hundert Gulden
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Zimmer leuth gäßelen geleg. einseits Neben Meister Johannes Elles Träher anderseits Neben H Thiebold deß. E. E. grosen raths gewesenen Alten beÿsitzers seel: hinter laßene Fraw Wittib hinden auf einen Garten dem Schultzen Von Fegersheim Zugehörig stosend, welche behausung, Neben, hindergebew Stuben, Kammern, Kichen, Zweÿ hauß Ehren jeder mit herd und wasserstein, holtz Kammer, gewölbter Keller, höffel und gemeiner bronnen, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Sieben Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eÿgenthumb ane Häußern so Theilbahr. Erstlichen eine behausung, Hoffstatt, Höfflein und Hinderhäußlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten und Zugehörden gelegen allhier in der Zimmerleutgaß Vormahls Pimpernantzgaß genand (…)
Item eine behausung, Hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Vormahls Pimpernants: nun aber Zimmerleuthgaß genandt, 1. seiten neben Johann Elles, dem Träher, 2. seit neben weÿl. H. Dieboldt Tröschen geweßenen assessoris E: E: Kl. Raths allhier seel. nachgelaßener fr. Wittib und Erben, hinten auff einen Garthen dem Schultheißen Zu Fägersheim Zugehörig stoßend gelegen, welche gantze behaußung dem dißorts Eheherrn, herrn Francisco Schenckbecher Wegen dem angaben nach ebenmäßig Von allen beschwerhrde freÿ ledig und eÿgen Ist demanach* solche behaußung cum appert: von Löblicher Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern Krafft deß beÿ mein deß Notarÿ Concept befindlich den 6.t Aprilis: 1726. datirten Abschatzung scheins angeschlagen und æstimirt worden umb 350. lb. Hierüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff auß der Statt Straßburg C. C. Stub gefertiget mit deroßelben anhangenden größern Insiegel verwahret, deß. datum den 3.ten deß Monats Januarÿ Anno 1699, mit Lit: D notirt Wordten worauß zu ersehen welchergestalten der Verstorbene Vndt die hinterbliebene Wittib solches Hauß von H. Not: Joh: Adam Kolben ahne sich erhandelt. Hiebeÿ befinden such noch ferner Verschiedene Kauff und andere brieff, so Zusammen gebunden und mit altem lit: D et N° 1. 2. et 29. 34. bemercket auch dabeÿ gelaßen.
Liegende Güetere, so Theilbar. Reeben Oberhaußberger bannß (…)
Norma hujus inventarii. Der Wittib ohnveränderte Natural Posten, Sa. haußraths 9, Sa. Silber geschmeids 3, Sa. Goldenener Ring 1, Summa summarum 13 lb
Nach dießem wird auch das Gemein Verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Frucht 1, Sa. Weins und lehren Faß 39, Sa. Silbers 16 ß, Sa. goldener Ring 16 ß, Sa. baarschafft 44, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 307, Sa. liegenden güthern 36, Sa. Eigenthumbs ahne häußern 600, Schulden 5, Summa summarum 1060 lb – Schulden 45 lb, Nach deren Abzug 1014 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1028 lb
Sa. ohngewiß und Zweiffelhafften Schulden In die T. Verlaßenschafft zugeltend 183. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (250 livres) sur un total de 2 500 florins
1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 54
(Steinstraß. F. N. 3909) Weÿl. Johann Georg Bertold Leÿdenmeÿer, Schneiders, todenträger und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 64. 1028 lb 5 ß 6 d
darzugelegt die Jenige für Zweiffelhaffte angebrachte Capitalien, war von theils Keine theils nur einige Zinße außstehen 220 lb 12 ß, Summa 1248 lb 17 ß 6 d, die machen 2500. fl. verstallte nur 2000 fl. alßo Zu Wenig 500 fl.
War von der Nachtrag gerechnet wird auf Sechs Jahr in duplo à 1 lb 10 ß trifft 9 lb
Und Vier Jahr in simplo à 15 ß, 3 lb
Extat Stallgeltt pro 1726, 5 lb 17 ß
gebott 2 ß
abhanlung 1 lb 12 ß 6 s (zusammen) 19 lb 11 ß 6 d
Aus erhebliche motive, nachgelaßen 6 lb, rest 13 lb 11 ß 6 d
dt. 29. Maÿ 1726.

Anne Catherine Riedhammer meurt en 1735. Les experts estiment la maison 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 545 livres, le passif à 99 livres.

1735 (10.2.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 9) n° 136
Inventarium über Weÿl. Fr: Annæ Catharinæ Berdoleÿtermeÿerin gebohrener Riedhammerin weÿl. H. Joh: Georg Berdoleÿtenmeÿers geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg längst seel. nachgelaßener wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735 – nach ihrem Freÿtags den 14. Januarÿ 1735.ten Jahrs genommenen tödlichen Hientritt hinter Ihro Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier Zu Straßburg Donnerstags den 10. deß Monaths Febr : A° Dni 1735.
Denominatio hæredum. Die Verstorbene Frau seelig hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie volget. 1.mo die viel Ehr und Tugendsahme Fr. Annam Catharinam Anthonjin gebohrene Berdoleÿtermeÿerin, deß Ehrengeachten Hn Joseph Anthonj des Würths und burgers allhier Zu Straßburg Eheliche Haußfrau, welche mit Zu Ziehung gemeldten Ihres Ehemanns der Verlaßenschaffts Inventation Persönlich beÿgewohnet, So dann 2. die auch viel Ehr und Tugendbegabte Fr. Annam Magdalenam Franciscam Schenckbecherin gebohrene Berdoleÿtermeÿerin deß auch Ehrenachtbahren Hn. Frantz Schenckbechers, Kieffers weinhändlers und burgers hierselbsten vormahlige Ehegattin, so mit beÿstand erstgedachten Ihres Maritj beÿ dem Inventations geschäfft ebenmäßig Persönlich Zugegen geweßen und demeselben abgewartet hatte, Mithin beede der in Gott ruhenden Frau mit H. J. Georg Berdoleÿtermeÿern dem gew. Schneider, Todenträger u. burg. alhier zu Straß. alß deroselben längst seeligen Ehemann ehelich erzeugte Töchter undt ab intestato verlaßene rechtsmäßige Erben, Jeedes Zur Helffte berührendt

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Zimmerleuthgaß gelegenen, in dießer Verlassenschafft zum theil eÿgenthümlichen gehörigen dahero hieundten inventirten behausung, alß volget befundten.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In d. Soldaten Cammer, Im Hauß Ehren, In der und. od. Wohnstub:
(f° 7) Eÿgenthumb ahne Häußeren. Erstlichen eine behausung, Hoffstatt, Höfflein und Hinderhäußlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ahne der vor dießem genandten Pimpernantzgaßen Nun aber Zimmerleutgaßen gegen der Alten Zimmerleuthstuben hinüber (…)
(f° 8) Item eine Behausung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, so gelegen auch allhier in der Statt Straßburg in d. angezogener Zimmerleuthgaßen, I.S neben Mr Johannes Elles dem hohldreher, 2.S neben Mr Joh. Mockel dem Schneider hinten auff H. Nicolas Claude Michel des Aubergisten auch burgern allhier Garthen stoßend, Welche behaußung gegen Männiglich Ebenfalls freÿ ledig und Eÿgen Zumahlen durch vorherbenahmste der Statt Straßb. geschworne Werckmeistere Vermög des vorher allschon von denenselben außgestellten Aestimation Sagend von angezogenem 10.ten Febr: 1735 so sich beÿ mein des Notarij Concept befindet æstimirt und Angeschlagen worden pro 1200 gulden oder 600 lb. Trifft wegen des der Verstorbenen Fr. seel. 3. darahn zu erforderen Gehabten und nun un dero Verlaßenschafft gebührigen dritten antheil vom obigem Anschlag allhier in Außwurff Ahn benantlichen 200 lb. Die überige Zwoer Tertzen Solchen Haußes aber seind denen Kindtern und Erben gleich mäßig vor anerstorbenen vätterliches Guth vorhin schon gebührig, dannenhero derowegen Nichts sondern allein die hiehero gehörige Tertz dießorts in Außwurff Zu bringen. Hierüber besagt ein Teutscher Pergamentener Kaufbrieff, Auß der Statt Straßburg Cantzleÿ Contr: Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem größeren Innsiegel verwahret datiret den 3. des Monats Januarÿ Anno 1699, so beÿ der Verstorbenen Frauen Längst seel. Ehemanns Verlaßenschaffts Inventation mit Littera D. signiret Auch dermahlen dabeÿ gelaßen worden, Waraus Clar zu Ersehen auff waß Weiß und Arth beede nun verstorbenen Eheleuthe Solches Hauß von weÿl. Herrn Johann Adam Kolben dem Notario und burgern allhier Zu Straßburg Längst seel. ahne sich Erkaufft und Eÿgenthümblichen Gebracht haben, Nebst deme aber so befinden sich noch ferner verschiedene alte Pergamentene Kauff und andere brieffe, welche mit altem Lit. D. et 1. 29. 29. et 34. marquiret und auch beÿ angezogener der Erben Vätterlicher Verlaßenschaffts Inventation Zusammen Gebunden also auch dermahlen solchergest. gelaßen worden. Samtlche vorher und hernacher allegirte Documents Aber, hat Hr Joseph Anthoni der ältere dießortige Tochtermann bekandtermaßen in Verwahrlicher Handten und beÿ Außgang des Geschäffts gebührend Außzulüffern. Hiehero Zum bericht.
Eÿgenthumb ahne liegenden gütheren Oberhaußbergen banns
– Abschatzung dem 10: februarÿ: 1735, Auff begehren weilandt der Viell Ehr und tugendtsamen frau Cathrina Leitmeÿerin gebohrene riethhammerin seel. hinder laßene Erben, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleuth Gaßen gelegen, Ein seits Neben Meister Elleß dem treÿer anderseits Neben Johannes Mockell dem schneiter hinden auff H. Mischell dem operschis stoßent welche behaußung Stuben, Cammeren Küchen nebenß Cammer hauß Ehren soltaten Cammer unden auff dem botten Kupffer werckstatt und stübell gewölbten Keller neben gebäu worinnen alte Cammeren hinder Hauß worinnen stuben Cammern Kuchen und Hauß Ehren holtzhauß gemeiner bronnen und hoff sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworene werckleüthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Ein Tausend und Zweÿ Hundert Gulden bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe
Der 2.te begriff (…) [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug wërck Meister des Mauer hoffs
(f° 16-v) Norma hujus inventarii. Sa. hausraths 28 lb, Sa. Wein und Leerer Faß 9 lb, Sa. Silbergeschmeids 4 lb, Sa. goldener Ringe 2 lb, Sa. Antheils der Häußer 316 lb, Sa. Antheils der liegenden Güther 12 lb, Sa. baarschafft 82 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 86 lb, Sa. Schuldten 2 lb, Summa summarum 545 lb – Schulden auß & 99 lb, In compensatione 445 lb, ferneren Abgangs so ad Pias Causas gewidmet 4 lb, Restirende Verl. 441 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 000 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178), f° 30
(Steinstraß. F. N. 6561) Weÿl. Annæ Catharinæ gebohrner Riedhammerin auch Weÿl. Johann Georg Bertold Leÿdenmeÿer Schneiders und burgers ahier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 75. 441 lb 7 ß 4 d
darzugelegt die Jenige für Zweiffelhaffte angetragene Capitalien, war von theils Keine oder wenige Zinße außstehen 57 lb 9 ß 10 d, (Summa) 498 lb 17 ß 2 d, die machen 1000. fl. verstallte 900 fl. Zu Wenig 100 fl.
Nachtrag sechs Jahr in duplo à 6 ß, 1 lb 16 ß
Und Vier Jahr in simplo à 3 ß, 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß
Abhandlung 15 ß 6 s (zusammen) 3 lb 5 ß 6 d
dt. 16. Aprilis 1735.

Les deux héritières se partagent les maisons. Celle du côté ouest de la rue revient à Anne Marguerite Leidenmeyer femme du tonnelier François Schenckbecher

1736 (9.2.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 9) Joint au n° 156 du 10 fév.1735
Vergleich, Abteil undt Abrechnungs Concept über Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ Berdoleÿtermeÿerin gebohrner Riedhammerin weÿl. H. Joh. Georg Berdoleÿtenmeÿers geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg längst seel. nachgelaßener wittib auch seeligen Verlaßenschafft Auffgerichtet Anno 1735
(f° 12 v) Verlooß und Vergleichung Wegen der Häußer. Die beede in dem dießeitig auffgerichteten verlaßenschaffts Inventario à Fol° 37.a bis ad Folium 44.b umbständlichen beschriebene ahne der Zimmerleutgaß allhier gelegene Haüßere Namblichen das Kleine oder Sterbhauß so gegen der Alten Zimmerleuthstuben über, das andere: oder größere aber so auff der anderen Seithen neben H. Johannes Elles dem dreher gelegen so samtiche Zinnß freÿ ledig und eÿgen, Seind mit beeder seiths Erbs Interessenten Zufriedenheit unter Ihnen deren Erbinnen dato verwahret Zuvor aber unter denselben verglichen worden, daß das Jenige, so das obmentionirte Sterbhauß im Looß Erhalten werd. darvon 1000 guldten (…),
das andere aber deme das auff der anderen Seithen neben H. Johann Elles dem dreher stehende Hauß zugelooßt werden wird derowegen 2500 guldten in gemeiner Erbschafft einzuschießen und dahin Zu verguthen Schuldig und Verbunden seÿn solle
Worauffhin dann Ihro Fr. Annæ Catharinæ Anthonjin geb. Berdoleÿtermeÿerin Herrn Joseph Anthonj des Würths und burgers allhier Ehefrau, das Kleine oder Sterbhauß so gegen der Alten Zimmerleuthstuben über gelegen mit allen deßen Rechten Zugehördten und gerechtigkeiten vor die ins Loos verglichene 1000 guldten
Ihro Frauen Annæ Magdalenæ Franciscæ Schenckbecherin geb. Berdoleÿtermeÿerin Herrn Frantz Schenckbechers des Kieffers weinhändlers und burgers allhier Ehegattin aber das große neben H. Johannes Elles dem dreher gelegenes Hauß gleichfalls cum appertinentiis pro 2500 gulden – So geschehen Straßburg Donnerstags den neundten deß Monats Februarÿ 1736

Originaire d’Obernai, François Schenckbecher épouse Marie Madeleine Leidenmeyer veuve du maître maçon Jean Guth : contrat de mariage, célébration
1726 (14. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 152
Eheberedung Zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Francisco Schenckbecher dem Ledigen Kieffer undt weinhändler, weÿl. Herrn Urbani Schenckbecher, des Kieffers und burgers Zu Ober Ehenheim, nunmehr seeligen hinderlaßenem Sohn, als dem bräutigamb ane einem.
So dann der Ehren: und tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ Guthin geb. Leÿdenmeÿerin, weÿl. Mr Johann Guth, des geweßenen Maurers und Steinhauers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Wittib als der frawen hochzeiterin, ane dem andern theil
Beschehen in Straßburg, den 14.ten Septembris 1726. [unterzeichnet] Frantz schenckbecher alß hochzeiter, Anna Magdalena Guttin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 81-v)
Die 13 Septembris Anni 1726 (…) sacro matrimonÿ Vinculo conjuncti sunt in facie Ecclesiæ Franciscus Urbanus Schenckbecher Civis et Mercator Vini Argentinensis et Anna Maria Leidmeÿerin Vidua defuncti Joannis Gutt (signé) Frantz schenckbecher, Anna Magdalena Guttin gebohrene leÿten meÿerin (i 81)

François Schenckbecher est devenu bourgeois quelques mois auparavant
1726, 3° Livre de bourgeoisie p. 1356
Franciscus schenckbecher von ober Ehnheim geb. d. Kiefer erhalt d. br: umb die tertz d. neuen bs. Will beÿ E. E. Zunfft d. Kiefer dienen. Jur. d. 23.t Martÿ 1726.

François Schenckbecher devient tributaire chez les Tonneliers le 15 mai. Il est admis le même jour à passer son chef d’œuvre
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 116) Mittwoch den 15. Maÿ Anno 1726 – Herr Franciscus Schenckbecher der Kieffer von Ober Ehenheim gebürtig producirt burger Schein Von Hießiger Cantzleÿ Sub dato den 23.ten Martÿ Jüngsthien bate Ihme das Zunfftrecht alß einem Leibzünfftigen Zu conferiren.
Erkannd Willfahrt Zahlt gebühr 2 lb 1 ß 8 d und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d für die Zu den Feuer Eÿmern geordnete 10 ß
Idem stunde ferner Vor und bate Ihne Zu Verfertigung des Meisterstücks einzuschreiben.
Erkanndt, Weilen Er noch Ledigen standts daß Er nach ordnung nemlichen Zu Verarbeithung der dreÿ Jährlichen Zeit eingeschrieben Werden solle, Zahlte Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß und Pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

François Schenckbecher qui est marié au moment de présenter son chef d’œuvre demande dispense auprès des Quinze. Comme la tribu n’émet pas d’objetion, les Quinze s’en remettent à la décision que prendront les préposés généraux des métiers
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Frantz Schenckbecher Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
(p. 170) Sambstag d. 10. May 1727 – Moss nôe Francisci Schenckbechers burgers und Kieffers Cit. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfft Meister prod. Undth. Memoriale undt bitten mit beÿlagen Sub Lit. A. B et C pt° Meisterstücks bitt nach deßen Inhalt. Fuchß weil Citatus wieder gegentheilig begehren nichts einzuwenden hat, alß setzt Zu Mghh. außspruch.
Erkandt, Ober Handwerck herren, welche Zugleich die hand geöffnet nach befinden Zu verfahren.

François Schenckbecher présente son chef d’œuvre avec l’autorisation des Quinze. Il remédie aux défauts que les examinateurs ont trouvé lors des deux premières inspections. Il est reçu maître avec félicitations.
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 152) Sambstags den 21. Junÿ A° 1727 ist Frantz Schenckbecher des bereits in der Ehe lebenden Kieffers auff dispensation gnädiger Herren der XV. Verfertigtes Kieffer Meisterstück Faß Zum dritten mahl besichtiget Worden und bestunde der dreÿ Herren Schau Meistern relation darinnen, daß in der erstern Schau sich etliche täschlein und bücklein auch ein einfüglein daran befunden so aber in der Zweÿten Schau Verbeßert Word, in der Zweÿten Schau fanden sich die böden nicht gar in einem Circul, in der dritten Schau fänden sie dieselbige ohne datel derowegen sie solches stück für ein giltiges Meisterstück Erk. auch solcher maßen von den Herren Fünff Zehner alß obmann confirmirt Worden mit hien Ihme Meisterst. Machern Zu fernerem seinem guthen fürnehmen allerseiths gratulirt Worden

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse rue des Charpentiers. Les apports du mari s’élèvent à 1 506 livres, ceux de la femme à 643 livres

1727 (11.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 19) n° 417
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere, so der Ehren und Wohl Vorgeachte Herr Franciscus Schenckbecher, der Kieffer und Weinhändler und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Magdalena Francisca Schenckbecherin geb. Leÿdenmeÿerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein herrn Georg Paul Rößlers hochadel. Schaffners des Eheherrn erbettenen Assistenten und Herren Johann Michael Kreutzers,Schloßers und burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten herrn Curatoris auf Montag den 11.ten Augusti Anno 1727.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuthgaß gelegenen der fraun Zum theil eigenthümlich gehörigen behaußung befunden Worden Wie volgt
Antheil ane Häußern. Erstl. ein drittetheil Vor ohnvertheilt, Von und ane einer behausung, Hoffstatt, Höfflein und Hinderhäußlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten und Zugehörden gelegen allhier Zu Straßburg in der Zimmerleutgaß Vormahls Pimpernantzgaß genand (…)
(F.) It. ein drittetheil Vor ohnvertheilt, Von und ane einer eine behausung, Hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Vormahls so genanten Pimpernants: modo Zimmerleuthgaß, einseit neben Mr Johann Elles, dem dräher, anderseit neben weÿl. H. Diebold Träschen E: E: Kleinen Raths allh. geweßenen assessoris seel. nachgelaßener frau Wittib und Erben, hinten auff einen Garthen dem Schultheißen Zu Fegersheim gehörig stoßend, welche gantze behaußung dem dißorts Eheherrn, herrn Francisco Schenckbecher Wegen darinn angewendeter Bau: und Meliorations Costen umb 150. lb d. Verpfändet, Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen. Über die gantze behaußung sagt i. teutscher perg. Kaufbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget mit dero anhangeden Insiegel corroboriret de dato 3.ten Januarÿ Anno 1699, mit altem Lit: D signirt. Dabeÿ weiter verschiedene alte pergamentene Kauff: und andere brieff gebunden mit alten Lit. D. et N° 1. 2. 29 et 34. notirt.
Vorherige Antheil ane häußern seind dißorths ohnentschlagen gelaßen worden. und seind daran die übrige 2/3.te theil der Ehefrauen geliebter Mutter und Schwester vor ohnverändert eigenthümbl. Zuständig.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 198, Sa. Werckzeug auch holtz und Reiff Zum Kieffer handwerck gehörig 66, Sa. Wein und Lährer Vaß 103, Sa. Silbergeschmeids 83, Sa. golden geschmeids 30, Sa. baarschafft 932, Sa. Eigenthums ane liegende güthern Nihil, Sa. Schulden 150, Summa summarum 1564 lb – Schulden 67, Detrahendo verbleibt 1497 lb, Darzu gelegt wie Ihme Vermög der ordnung gehörige Zween dritte theiml ane denen verehrten haussteuren 9, des Manns Völlige in die Ehe gebracht gut 1506 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 162, Sa. Werckzeug Zum Maurer und Steinmetz handwerck gehörig 14, Sa. Weins und Läher Vaaß 47, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. goldener Ring 62, Sa. baarschafft 111, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 218, Sa. Antheil ane häußern Nullum, Sa. antheil ane liegenden güthern Nihil, Sa. Schulden 5, Summa summarum 638 lb – Hiezu Kombt ferner ane denen haussteuren der drittetheil 4 lb, Trifft demnach der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 643 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenningzinß hauptgüter so die Frau in die Ehe gebracht 47 lb, Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in die Nahrung zugeltend

Anne Madeleine Françoise Berto Leidenmeier meurt en 1741 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison acquise pendant la communauté. La masse propre au veuf s’élève à 1 674 livres, celle des héritiers à 727 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1689 livres, le passif à 3 206 livres

1741 (16.5.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 1) n° 11
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere so weÿl. die Ehr undt tugendsame fr. Anna Magdalena Francisca Schenckbecherin geb. Berto Leÿdenmeÿerin des Ehren vorgeachten herrn francisci Schenckbechers des Kieffers und Weinhändlers Haußfraun, nach ihrem den 10.ten feb. jüngsthin auß dießem mühsahmen Leben genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen herrn Joseph Anthoni des gewesenen würths als geordnet und geschworenen vogts Annæ Elisabethæ, Francisci Antonj und Joh. Georgÿ Schenckbechern der verstorbenen mit dem Wittibern erzeugter kindtern

In einer allhier ane der Langen straaß gelegen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung
Eigenthumb ane Häußern so den Erben unverändert, Erstl. eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Zimmerleuth Gaßen i.s neben mstr. Johannes Elles dem hohldreher anderseit neben weÿl. mstr. Johann Mochels geweßenen Schneiders hinterlassen wittib und Erben hindten auff H. Nicolas Claude Michel des Aubergisten undt auch burgers alhier Garthen stoßend, welche behaußung, (laut) unterm 9. maÿ 1741 abschatzungs scheins æstimirt und angeschlagen für und umb 1400 Gulden oder 700 lb. Hierüber besagt ein Kauffbrieff auß der Cantzleÿ Contract stuben datirt d. 3. Januarÿ anno 1699, woraus Clärlich zu ersehen auff waß weiß und arth weÿl. Joh. Georg Bertoleidenmeÿer und auch weÿl. Anna Catharina Riedhammerin der Verstorbenen frauen Seelige Eltern solches hauß von H. Joh. Adam Kolben geweßenen Notario erkaufft haben, Nebst deme aber befinden sich noch fernerer verschiedene Kauff und andere brieffe
Nota, Von dießer behausung ist der verstorbenen seelig schon in anno 1726 auff den todfall obgedachten ihres seel. vatters eine tertz eigenthümlich zugefallen nebst noch eine tertz einer andern in gedachten ihres seeligen Vatters verlaßenschafft gehörigen Kleinen behaußung in erwehnte Zimmerleuth Gaß gelegen /:wie in dem von H. Not. Philipp Jacob Marbach d. 9. Aprilis 1729 über die vätterliche verlassenschafft auffgerichteten Inventarium folio 48-b biß ad folium 52-b ersichtlich:/ in anno 1735 aber als auff dero seeligen muttern ableiben von beÿden häußen widerum eine halbe tertz wie das über die mütterliche Verlaßenschafft von erwehntem herrn Notario Philipp Jacob Marbach d. 10. Februarÿ 1735 auffgerichteten Inventarium folio 37 et Sequentibus clärlich mäß gibt und seÿnd beÿde Häußer also gemeinschaftlich verblieben und unvertheilt biß d. 9. Februarÿ 1736 an welchem tag solche nach außweißung des von mehr gedachtem H. Notario Philipp Jacob Marbach errichteten Looß registers fol. 29 et seqq. verlooßt worden und hie vorbeschriebener behausung der verstorbenen seel. eigenthümlich zugefallen
(Joint) Specification derjenigen bau Cösten welche weÿland herrn Leÿdenmeÿers des geweßenen Schneiders ane der Zimmerleuthgaß allhier gelegene behaußung angewendet
Eigenthum ane Liegenden güthern so der Erben unverändert, Obehaußberger banns (…)
Eigenthumb ane Häußern so theilbar, Eine behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der langen straßen einseit neben Killian Krieg dem Schiffmann anderseit neben wolff Greffinger dem Grempen hinten auf herrn Gallus dietrich E. E. Großen Raths alten beÿsitzern und jetztmahligen Controlleur in dem mehren Hospithal stoßend, (laut) æstimation scheins vom 9. maÿ 1741 æstimirt und angeschlagen pro 1300 lb. Darüber besagt ein Kauffbrieff in C. C. Stuben datirt den 9. sept. 1735, worauß clärlich zu ersehen auff waß weiß und Arth der wittiber und die verstorbene seelig solches hauß von weÿl. Johann Mathæo Hebenstreit dem handelsmann und Maria Margaretha Jungin Erkaufft., Hierüber besagt ferner Kauffbrieff in ged. C.C. Stuben vom 9. X.bris 1713
Ergäntzung des wittibers unverändert Guths, durch H. Johann Lobstein d. 11. aug. 1724 auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Wittibers unverändert Vermögen, hausrath 16 lb, werckzeug 7 lb, Lährer Vaß 29 lb, Silbers 17 lb, activorum 448 lb, Ergäntzung 1223 lb, Summa summarum 1742 lb, passivum 67 lb, Verbleibt 1674 lb
der Erben unverändert Guth, hausrath 48 lb, Lährer Vaß 1 lb, Silbers 5 lb, Goldene ringe 3 lb, Eigenthum ane Häußern 700 lb, Eigenthum ane liegenden güthern 7 lb, Pfenningzinß hauptgüter 130 lb, activorum 67 lb, Ergäntzung 212 lb, Summa summarum 1176 lb – Passiva 448 lb, restirt 727 lb
Das theilbare Guth, hausrath 79 lb, werckzeug 13 lb, Wein und Vaß 233 lb, silbers 4 lb, Golden Geeschmeids 9 ß, baarschafft 27 lb, Häußern 1300 lb, activorum 31 lb, Summa summarum 1689 lb – Passiva 3206 lb, Übertreffen umb 1516 lb – Stall summ 885 lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Pfenningzinß hauptgüter 20, 62 und 8 lb, Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in der Erben unverändert Nahrung 8 lb, in die theilbare Nahrung 64 lb, Antheil ane einem billet de Liquidation so der Erben unverändert 39 lb
Eheberedungs Copia – zwischen dem Ehren und Wohl vorgeachten herrn francisco Schenckbecher dem ledigen Kieffer und Weinhändler weÿl. herrn Urbani Schenckbechers des Kieffers und burgers zu OberEhenheim Sohn so dann der Ehren und tugendsamen fraun Maria Magdalena Guthin geb. Leÿdenmeÿein weÿl. des Ehren und vorgeachten Meister Johann Guthen des Maurer und Steinhauers Wittib, den 14. sept. 1726, Johannes Lobstein Not.
Copia Codicilli reciproci – im jahr 1741 den 24. feb. in einer allhier ane der langen straß gegen dem rothen Creutz gelegenen beeden Codicillirenden Eheleuthen Eigenthümlich zuständigen behausung dero untern mit den fenstern auf gedachte Straß aus sehenden Wohnstuben, Not. Johann Jacob Heß
Bericht [unterzeichnet] Frantz Schenckbecher, Joseph Anthoinne

François Schenckbecher se remarie avec Anne Marguerite Suss veuve du fourbisseur Jean Liebel : contrat de mariage, célébration
1744 (20. 8.br), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) p. 392
Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Herrn Frantz Schenckbecher dem Kieffer weinhändler undt burgern allhier Zu Straßburg als hochzeitern ane Einem
So dann frauen Anna Margaretha Sußin weÿland H. Johann Liebels gewesenen Schwerdtfegers und auch burgers allhier hinterbliebener wittib als hochzeiterin ane deù andern theil
mit und durch asssistentz (…) H Joseph Anthoni des Handelsmanns als des H. Hochzeiterers dreÿer Kinderen erster Ehe geschwornenn Curatoris auff des H. Hochzeiterers (Seithen)
so beschehen zu Straßburg d. 20. 8.bris 1744. [unterzeichnet] Frantz Schenckbecher alß hochzeiter, + Annæ Margarethæ Liebelin gebohrne Sußin der fr. hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Laurent (cath. 57)
Die tertia Novembris 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Schenckbecher Civis ac doliarius et defuncta Magdalenæ Leÿdenmeÿerin ex parochia St. Petri Junioris Er Anna Margaritha Susse vidua defuncti Joannis Löwel dum vivereet ac politoris hujatis parochiana nostra (signé) Frantz Schenckbecher, signum sponsæ + (i 30)

Fille de l’huissier Jean Suse, Anne Marguerite Suse épouse en 1725 Jean Liebel originaire de Munich : accession à la bourgeoisie, mariage
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1351
Johannes Lubell d: langmeßerschmidt Von München geb. undt seine ehefr Anna Margaretha weÿl. Jean Suse gewes. huisssier beÿ d: officialitæt allhier hint. tocht: erhalten das burgerrecht die fr. gratis der ehemann umb die tertz des alten bs. Wollen beÿ E. E. Zunfft d: schmid dienen Jur: et prom: d. 15.ten Jan: 1725.

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 72-v)
1724 Die 15 Augusti (…) sacro matrimonii vinculo in copulati sunt honesti juvenes joannes Liebel oriundus ex monachio in Bavaria diœcesis freisingensis et pudica virgo Maria Margaretha Susin Argentinensisis (signé) Johannes Liebel, signum sponsæ + (i 72)

François Schenckbecher et Anne Marguerite Suss font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue Sainte-Madeleine. L’acte n’est pas terminé. Dans une note finale de 1745, les parties déclarent qu’elles vont régler à l’amiable leurs dissensions et qu’elles renoncent aux avantages stipulés dans le contrat de mariage
1744 (5. 9.br), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 34
Inventarium über der Ehr: und Tugendtsamen Frauen Annæ Margarethæ Schenckbecherin gebohrner Sußin des Ehrenhafft undt wohl vorgeachten herrn H. Francisci Schenckbechers Kieffers weinhändlers undt burgers allhier Zu Straßburg Ehelichen Haußfrauen gedachtem jhrem Herrn Eheliebsten für unverändert in die ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet im Jahr 1744 – Welche Nahrung der ursach Halben darmit man sich Künfftiger Zeit der in jhrer Eheberedung verglichener Ergäntzung wegen darnach reguliren haben möchte, vorgenommen
So beschehen in fereren beÿseÿn herrn Joseph Antoni als des Ehemanns in erster Ehe erziehlter dreÿer Kindern geschwornen Curatoris und H. Heinrich Dölschers des Schwerdtfegers und hießigen burgers ams der frauwen erbettenen assistenten Zu Straßburg d. 5. 9.bris 1744.
Nota. Die Zwischen beeden Eheleuthen d. 20. 8.bris 1744. auffgerichtete Ehe pacten seÿnd ebenfalls beÿ mir Notario beschrieben Zubefinden

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen Löblichem Stift Weÿßenhauß eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Den 28.ten Maÿ 1745 alß die revision dießer Inventation vorgenommen worden, haben beede nach undt vor benambste Eheleuthe (…) wegen schon von an beginn ihrer Ehe biß dato unter jhnen beeden schwebenden und allem ansehen noch ferner während: und Continuirenden verdrielichen Streitigkeiten sich dahien verglichen, daß Sie von nun an undt biß an das endt ihren Lebens privatim und ohne richerlichen spruch freÿ willig und wohlbedächtlich sowohlen in geist als weltlichen obligationen und schuldigkeiten von einander separiren und scheiden wolten auch hiemit separirt und geschieden haben wolten und Zwar also daß Zugleich beÿde auff alle jhre auß denen Zwischen jhnen beeden errichteten Ehepacten Zu hoffen habenden Emolumenten und nutzbarkeiten in bester form rechtens renunciren (…)

Anne Marguerite Suss fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison qui appartient à son mari Grand rue
1748 (25.1.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 56
Inventarium über der Ehr: und tugendsamen Frauen Annæ Margarethæ Schenckbecherin gebohrner Süßin H. Francisci Schenckbechers des Kieffers weinhändlers undt burgers allhier Ehefrauen gedachtem jhrem Herrn Ehemann zugebrachte Nahrung, auffgerichtet im Jahr 1748 – Welche Nahrung der ursach Halben damit man sich Künfftiger Zeit der in ihrer vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung halben Zu reguliren haben möchte fleißig ersucht und inventirt
So beschehen in die Königl. freÿen Statt Straßburg in beÿseÿn H. Andreä Hornich des meelmanns und burgers allhier als der frauen beÿstandts Donnerstags d. 25.ten Jan. 1748.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß gelegenen Eingangs berührten Herren Schenckbecher eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 139, Sa. Silbers 11, Sa. goldener o 4, Summa summarum 155 lb

François Schenckbecher meurt en 1770 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage. Les experts estiment 750 livres la maison rue des Charpentiers dont le défunt avait la jouissance d’après le contrat de tutelle. La masse propre à la veuve est de 128 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1771 livres, le passif à 2 886 livres. Docteur en médecine à l’armée, le fils cadet renonce à la communauté au profit de sa sœur et de son frère aînés.

1770 (22.1.), Not. Anrich (6 E 41, 1499) n° 75
Inventarium über Weiland des Ehrenvesten und wohlachtbarn Herrn Frantz Schenckbechers geweßenen Kieffers Weinhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1770. – nach seinem Freÿtags den 5. laufenden Monaths und Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen erfordern und begehren fraun Annä Margarethä Schenckbecherin gebohrne Sußin der hinterbliebenen Wittib, so von Herrn Antoni Friedrich Hartmann, ebenmäßigen kieffer weinhändler und burger hieselbsten Verbeÿstandet – So Geschehen Zu Straßburg auf Montag den 22. Januarÿ 1770.
Der abgelebte seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen seine mit auch weiland Fraun Anna Magdalena Francisca geborner Leÿdenmeÿerin in erster Ehe erzeugte Kinder als 1.mo Frau Annam Elisabetham Doblerin geborne Schenckbecherin Herrn Simon Doblers des burgern und Schneiders dahier Ehefrau, welche unter dießes ihres Ehemanns assistentz Zugegen, und Zwar Zum ersten dritten Stammtheil. 2.do Herrn Frantz Antoni Schenckbecher J. U. Ltum, Advocatem beÿ E. Königlichen hohen Rath zu Colmar und dießer Statt Cancellariæ adjunctum, so ebenfalls gegenwärtig, Zum Andern dritten Stammtheil. 3.io Herrn Johann Georg Schenckbecher, Medicinæ Doctorem und nunmaligen Feld Artzt beÿ der Kaÿserlich. rußischen Armee, so abweßend, zum letzten dritten Stammtheil, in dießen Nahmen Zwar ein aus Es. En. Kleinen Raths Mittel abzuordnender Herr dießem geschäfft beÿ Zu wohnen hätte. Es producirte aber in instanti erstgemeldete beede Erbs interessenten einen Von dießem letztern Zu ihren Gunsten Von Riga aus in Anno 1766 überschickten renunciations schein, Krafft weßen derselbe nicht allein auf seine zu hoffen gehabte Vätterliche, sondern auch auf seine ehedem schon ihme anerstorbenen mütterliche Erbs portion, welche der Verstorbene biß Zu seinem seel. End genoßen, gutwillig Verzug thut (…). Lautet vorgezogener Renunciations Schein Von wort Zu Wort (…)
Bericht und respectivé Vergleich Zwischen dißorts beede, Erbnehmern über gegenwärtige Verlaßenschafft (…) Straßburg den 23.sten Monaths tag Januarÿ 1770.

Eigenthum ane Häußern. Erst. eine behausung, hoff, hoffstatt m. allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Zimmerleuthgaß 1.s. n. Weil. H. Ferdinand Bruders des Perruckenmachers Wb. und Erben, 2.s. n. Herrn Rathherrn Neubeck, hinten auf H. Notarij Härings Garthen stoßend, so freÿ leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg eines Von ihnen unterschriebenenen und Zu dießem Concept gelüfferten Abschatzungs scheins de dato 29. Januarÿ 1770 æstimirt und abgeschätzt worden vor 1500 fl, oder 750 lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff aus hiesiger C. C. stub gefertiget und mit deroselben anhangenden Insiegel Verwahret de dato 3.ten Januarÿ 1699. so mit altem Lit. H. und mit neuem N° 1 bezeichnet, woraus ersichtlich auf was weiß und arth weiland Johann Georg Leÿdenmeÿer dißortiger Erben großvatter mütterlichen seithen sothanes hauß Von weiland Hrn Johann Adam Kolben geweßenen Notario und burgern dahier eigenthümlich an sich gebracht, nebst deme aber befinden sich noch ferner Verschiedene Kauff und andere brieffe, welche mit alten Lit: D et numeris 1. 2. 29 et 34. signirt sind und ist vorstehende behausung samt zugehörden, welche des Defuncti ersterer Ehefrau ohnverändert war, ihme dem defuncto Krafft beÿ dem hernach beschriebenem Wÿdum allegirten Vertrags ratione berechnung dißortiger Kinder mütterlicher legitimæ und mit vorbehalt ihres daran habenden Eigenthums um eine Summ von 1300 lb d. also in Calculum gebracht ane gerechnet und Zugeschrieben worden (…)
Item eine Behausung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhiier zu Straßburg ane der Langen straß (…)
– Abschatzung Vom 29.ten Jenner 1770. Auff begehren Weil: Franciscus Scehnckbecher des gewesener kieffer Mäister ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Lange Straas gelegen (…)
Der zweite Begriff jst Auch alhier in der Statt Strasburg in der zimer Läith gaß gelegen Ein seits Neben H. Neÿbeck ander seits Neben H. Dauidt dem baricken Macher und hienden auff H. Notar. Haring Stosent gelegen, solche behausung besteht in Feder [sic] Nebens und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kammern und Kichen Dar jber seindt die dach stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewölbten Käller hoff und gemeinschafftlichen brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg geschworne Werck Mäister nach Vorhero geschehene besichtigung mit Aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent Fünff Hund. gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Eigenthum ane liegenden güthern Feld Acker, Oberhaußberger Banns
Ergäntzung der wittib wehrender nun zertrennten Ehe abgegangenen unveränderten guths, Nach Außweiß des über der Wittib zugebrachte Nahrung in anno 1748. den 25.ten Januarÿ Von hrn Notario Adam Clauß errichteten Inventarÿ
Rubricarum ordo – Copia der Zwischen vorernannten beeden nun zertrennten Ehe personen Zur Zeit deren Verehelichung Vor Hrn Notario Adam Clauß den 20.ten Octobris 1744 errichteten Eheberedung (…)
Der Fraun wittib vermög der Eheberedung zuständiger, allein in dero unveränderter Nahrung bestehendes Vermögen. In einer alhier Zu Straßburg an der langen Straß gelegenen und in gegenwärtige Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung, folgender maßen befunden worden als, Sa. hausraths 40 lb, Sa. Silbers und geschmeids 3 lb, Sa. goldenen rings 16 ß, Sa. Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzung 7 lb, Summa summarum 128 lb
Dießemnach wird auch der Erben eigenthümliches so wohl ohn verändert als errungene Guth so denen selben Vermög der Eheberedung allein Zuständig unter einer massa beschrieben, Sa. hausraths 61 lb, Sa. des Werckzeug zum kieffer handwerck gehörig 1 lb, Sa. der Wein und leeren faßen 47 lb, Sa. des Silbers 4 lb, Sa. des Eigenthumb ane häußern 1650 lb, Sa. des Eigenthums ane liegenden güthern 7 lb, Summa summarum 1771 lb – Schulden 2886 lb, Compensado passiv onus 1115 lb – Stall summa 246 lb
Wÿdum So der verstorbene seelig von weiland Fraun Anna Magdalena Francisca gebohrne Leÿdenmeÿerin seiner geweßener erstern Ehegattin lebens länglihen genoßen
(Joint) Inventarium über Anna Margaretha Schenckbecherin gebohrner Sußin zugebrachte Nahrung, d. 21. Januarÿ 1748 Not. Clauß
(Joint) Vertrag zwischen H. Francisco Schenckbecher dem kieffer weinhändler als wittiber und vatter ane einem, so dann H. Joseph Anthoni dem wirth als geordneter und geschworener vogt Fr. Anna Magdalena Francisca Schenckbecher geb. Bertoleÿ: dennmeÿerin dreÿ Kinder den 22. sept. 1741

Les deux héritiers se partagent les maisons. Celle provenant des propres de leur mère revient à Elisabeth Schenckbecher femme du tailleur Simon Dobler

1770 (31.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1499), Joint au 75 du 22 janv.1770
Ersuch: Vergleich: lüffer: und Abhandlungs wie auch General Abrechn: An: und Außweißungs Register Über Weiland des wohl ehren vest und vorachtbaren H. Frantz Schenckbechers Kieffers weinhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg, so dann auch weiland Fraun Annæ Margarethæ Franciscæ gebohrner Leÿdenmeÿerin deßen längst verstorbenen ersteren Ehegattin, beeder nunmehro seeligen Verlaßenschafften, durch unterschriebenenen Notarium errichtet anno 1770
Vergleich und respe. Übergaab beeder in die elterliche Verlaßenschafft gehörigen häußer – Vor mir unterschriebenen und vorernannten Zur Erörterung gesagter beeder Verlaßenschafften adhibirten Notario seind ane heut nach gesetztem dato persönlich kommen und erschienen Frau Anna Elisabetha Doblerin geborne Schenckbecherin Hrn. Simon Doblers des burgers und Schneidermeisters dahier Ehefrau, Von ermeldetem ihrem Ehemannhierzu genugsam authorisirt und Verbeÿstandet, und Herr Frantz Antoni Schenckbecher J. U. Ltus burger und Cancellariæ adjunctus hieselbsten, beede Weiland Hrn Frantz Schenckbecher geweßenen Kieffer Weinhändlers und burgers allhuer mit auch weiland frauen Anna Magdalena Francisca geborner Leÿdenmeÿerin ehelich erzeugte Kinder und einige Erbnehmere so majoris ætatis und ihrer Rechten gaudirend
(…) einander eigenthümlichen respectivé Zu überlaßen und anzunehmen sich entschloßen, wie dann
Erstlichen, Herr Lt. Frantz Antoni Schenckbecher der Sohn frauen Annä Elisabethä Doblerin seiner Frauen Schwester die im Vätterlichen Inventario folio 91.b beschriebene und Von ihrer beeder Frauen Mutter herkommende behaußung samt hoff und hoffstatt mit allen dero gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuthgaß einseith neben weiland Hrn. Ferdinand Bruders des Perruckenmachers Wittib und Erben, anderseith neben Hrn Rathherrn Neubeck hinten auf Hrn. Notarÿ Härings Garthen, stosend, so freÿ leedig und eigen in dem nemlichen stand, so wie sich dieselbe Zu seines hrn Vatters seeligem Absterven befunden, um den Preiß Von 2800 gulden oder 1400 Pfund Pfenning Straßburger währung
Straßburg den 31.ten Martÿ 1770
Acte enregistré le 26 avril 1771 à la Chambre des Contrats, vol. 645 f° 217

Le tailleur Simon Dobler épouse Elisabeth Schenckbecher en 1757 : contrat de mariage, célébration
1757 (11.5.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 739
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Herrn Simon Dobler dem leedigen Schneider meister H. Bernhard Doblers des Schneiders und burgers alhie. ehel. erzeugtem majorennen Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Elisabethâ Schenckbecherin, des viel Ehr und wohlachtbaren H. Frantz Schenckbechers des Kieffers und E.E. Kleinen Raths alhier bestmeritirten würckl. beÿsitzer ehel. erzeugter Jgfr. Tochter als hochzeiterin am andern theil
so beschehen zu Straßburg d. 11. May 1757. [unterzeichnet] Simon Dobler als hochzeiter, Elisabeta schenckbecherin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 301)
Hodie 13 junii anni 1757 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Simon Dobler civis et Sartor hic filius Legitimus Bernardi Dobler civis etiam et sartoris hic Et defunctæ Elisabethæ Lorsi in vita coniugum et Elisabethæ Schenckbecher hujas filia Legitima Francisci Schenckbecher civis et doliarii hic et defunctæ Magdalenæ Leittenmeyer in vita conjugum (signé) Simon Dobler, Elisabetha schenckbecker (i 158)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison place de la Cathédrale. Les apports du mari s’élèvent à 65 livres, ceux de la femme à 277 livres
1757 (16.6.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 91
Inventarium über H. Simon Doblers des Schneiders und der Ehr u. tugendsamen fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Schenckbeckerin beeder Eheleuthen und burgeren allhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe gebrachte nahrungen, auffgerichtet im Jahr 1787. – umb erfüllung des in deren Ehepacten befindlichen Von der Ergäntzung handelnden paragraphi fleißig ersucht und jnventirt – So beschehen in fernerem beÿeÿn herrn Joseph Anthoni des burgers allhier als der Ehefrauen geschwornenn Curtoris Zu Straßburg d. 16. Junÿ 1757.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen H. N. Acker dem Zuckerbeck und b. alhier eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folget
Series rubricarum. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens. Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 3, Summa summarum 58 lb – Hierzu ist zu legen die ihm dem Ehemann gebührige helfte an den haussteuren 7 lb, Und damit kommen sein des Manns völlig in die Ehe gebracht Vermögen sammenthafft auf 65 lb
Dießemnach so wird auch der Ehefrauen eingebrachte Vermögens haabschaft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 176, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Ringe 2, Sa. baarschafft 76, Summa summarum 270 lb – Wird nun darzu gelegt die ihro gebührige helfte an den überkommenen haussteuren 7 lb, So erstreckt sich ihr der Ehefrauen gesambte Zu und eingebrachte Vermögens halbschaft in allem auf. 277. lb
(Codicill) 1741, der Ehrsame Herr Frantz Anthoni Schenckbecher der Kieffer und weinhändler und die tugendsame Frau Anna Magdalena gebohrne Leÿdenmeÿerin (…), Johann Jacob Heß
Vertrag Zwischen Herrn Francisco Schenckbecher der Kieffer weinhändler und burger allhier alß wittiber und Vatter ane einem
So dann Herrn Joseph Anthoni dem geweßenen Wirth auch burgern allhier als geordnet und geschworenen Vogts weÿl. Frauen Annæ Magdalenæ Franciscæ Schenckbecher

Simon Dobler présente son chef d’œuvre en février 1757, il est reçu maître
1757, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 59) Dienstags den 15.ten Februarÿ 1757 – Erscheint unter H. Johann Friderich Nagel seinem Informator Simon Dobler hiesiger Meisters Sohn, mit bitt Ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück so er drap d’Oelbeuf Verfertigen wolle, das quantum beneben denen Rißen auf Zu geben. Ist demselben mit 3 5/8 Stab drap d’Oelbeuf N° 19 ein Pantalon N° 12 eine Sudan facta relatione et Examplatione der geschwornenn Herren Meisterstück schaueren, daß der Implorant um Meisterstück nach Ordnung wie recht Verfertiget als ist derselbe Zu einem Mit Meister auf und angenommen worden.

Simon Dobler devient tributaire en mai 1757
(f° 60-v) Donnerstags den 5.ten May 1757 – Meister Simon Dobler erhaltet auf prod. Stallschein Vom 4.ten Maÿ 1757 das Zunfft und Stuben Recht (dt. 12. ß, Fdlhß 3 ß)

Simon Dobler meurt en 1780 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 382 livres, celle des héritiers de 13 livres. L’actif de la communauté s’élève à 418 livres, le passif à 156 livres.

1780 (11.4.), Not. Anrich (6 E 41, 1506) n° 208
Inventarium über Weiland Hrn Simon Doblers geweßenen burgers und Schneidermeisters allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft&, auffgerichtet anno 1780. – nach seinem den 19. letzt abgewichenen Monats Martÿ aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt dahier Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen, Erfordern und Begehren fraun Elisabethæ Doblerin geborner Schenckbecherin der dißortigen Wittib beÿständlich Herrn Lt. Frantz Anton Schenckbechers Advocati und Es. En. Kleinen Raths procuratoris ordinarÿ wie auch hernach benamßten der dißortigen Vier minorennen Kinder geordneter und geschworenen Vogts – Zu Straßburg in einer ane der bruderhoffs gaß gelegenen einem hochwürdigen domb Capitul Zuständigen und dißorts Zum theil lehnungs weiß inhabenden behaußung auf Dienstag den 11.ten Aprilis 1780.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen hernacj benamste seine fünff mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder mit Nahmen 1° Frantz Simon den schneider gesellen so beÿ nahem 21. jahr alt, mithin denen hiesigen Statuten gemäß emancipirt und persönlich Zugegen, 2° Andreas in dem 13.ten Jahr seines alters stehend, 3° Mariam Salome ihres alters 11 jahr, 4° Anton Xaveri so 9 jahr alt und 5° Peter so ohngefähr 7 Jahr alt, Letzterer Vier Kinder geordnet: und geschworener Vogt ist Hr Frantz Georg Dobler der hiesige burger und schneidermeister, welcher dießer Inventur Von Anfang biß Zu End abwartend seiner Curanden Nutzen wohl besorgte.

Eigenthum ane einer behaußung. (W.) Nemlich eine behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten in der Zimmerleuth gaß einseit neben weiland Hrn. Ferdinand bruders geweßenen Perruckenmachers allhier wittib und Erben, anderseit neben Hrn Rathherrn Neubeck, hinten auf den garten Zum grosen Türcken stosend, so freÿ leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) zu folg eines Von ihnen unterschriebenenen und Zu dießem Inventarÿ Concepto gelüfferten Abschatzungs scheins de dato 13.ten Aprilis 1780 æstimirt worden um 1200 fl. oder 600 lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in hiesiger C. C. stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret de dato 3.ten Januarÿ 1699 so mit altem Lit. A. und mit neuem N° 1 bezeichnet, außweißend wie und auf was Arth vorgedachte behausung cum appertinentiis weiland Johann Georg Leÿdenmeÿer hierseitiger Wittib groß Vatter mütterlichen seithen Von auch weil. Hrn Johann Adam Kolben geweßenen Notario und burgern dahier eigenthümlich an sich gebracht, wie aber sothane behausung ihro der hieseitigen Wittib in Außweißung ihres mütter: und Vätterlichen guths zugekommen beweißet eine über dero elterliche Verlaßenschafften durch mich Notarium am 31.ten Martÿ 1770. angefangene und den 4.ten Aprilis ejusdem anno geendigte abtheil: Erörterung: und Außweißung.
– Abschatzung Vom 13.t apprill 1780. Auf begeren Weÿland Herr Simon Doppler dem geweßenen schneider Meister ist Eine behausung alhir in der statt strasburg in der Zimmerleuth gaß gelegen Ein seÿts neben Herr Rathherr Neubeck aander seÿts neben Herr David dem barucken: Macher und hinten auf den garten zum großen türcken stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu worinen etliche stuben, Kuchen und Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller, Hoff und gemeinschafftlichen brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner WMstr.
Ergäntzung der wittib wehrender Ehe abgegangen ohnveränderten Guths. Außweißlich eines über beeder nnun zertrennten Ehegatten durch nun auch weiland Hrn Notarium Johann Adam Claus über deren einander in die Ehe gebrachte Effecten den 16.ten Junÿ anno 1757. errichteten Inventarÿ
Rubricarum Series. Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 11. Maÿ 1757. Adam Claus Notar. Dieße Abschrift ist von seinen durch unterschriebenen Herrn Notarium Adam Claus verfaßten originali gezogen und damit Collationando gantz gleich lautend befunden worden, welches unterschriebenener als besitzer deßelben Notariat Acten hiemit beurkundet unterschrieben Johann Carl Fické, Notarius
Copia Codicilli – fut present Simon Dobler Maitre Tailleur d’habits Bourgeois de division y demeurant – Fait lû et passé audt. Strasbourg en L’Etude dudt. Notaire le 19. Juin 1770 Humbourg, Notaire Royal avec paraphe, Collationné signé Lacombe
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert vermögen, Sa. hausraths 21, Sa. silbers 3, Sa. des Eigenthums an einer behausung 600, Sa. der Schuld 50, Ergäntzung o, Summa summarum 674 lb – Schulden 292, In Compensatione 382 lb
Dießemnach wird der Kinder und Erben ohnverändert vermögen beschrieben, Sa. hausraths 20, Sa. Ergäntzung 16, Summa summarum 36 lb – Schuld 50 lb, Compensado 13 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 78, Sa. Waaren zur geistlichen Kleÿdung und des Werckzeugs zum schneider handwerck gehörig 35, Sa. Weins und derer leeren faßen 25, Sa. Silbers 5, Sa. golds 12, Sa. Schulden 261, Summa summarum 418 lb – Schulden 156 lb, In Compensatione 261 lb
Stall summa 631 lb (der wittib eigenthümlich vermög 560 lb lebtägigen genuß 35 lb der 5 kindern vätterlichen legitima 35 lb)
Widums Verfangenschaft, Welche Frau ferena Doblerin geborne Stammin weiland bernhard Dobler geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier Zurückgelaßene Wittib des hierseitigen Defuncti Stieffmutter von ernanntem ihrem Verstorbenen Ehemann Bernhard Dobler der dißorts Erben groß Vatter seelig Zeit lebens Zu genießen. Nach außweiß eines Von H. Notario Johann Friedrich Greis als besitzeren der Griesbachischer Notariat acten, 15 lb
Ungewiße und Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 71 lb

Elisabeth Schenckbecher loue une cave au tonnelier Jean Jacques Stædel

1780 (23. 8.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1079) n° 23
Bail pour 6 années consécutives qui commencent a la St Martin prochaine – Elisabeth Schenckbecher veuve du Sr Simon Dobler maître tailleur assitée du Sr Jean Ruedi cabaretier
au Sr Jean Jacques Staedel Maître tonnelier
La grande cave voutée qui est au dessous de la maison qu’elle possede audit Strasbourg Scituée dans la Rue des Charpentiers ayant ladite cave deux soupiraux sur ladite rue, ensemble un grand tonneau a cercle de fer avec une porte de la contenance de 5 mesures – moyennant un loyer annuel de 14 florins
[in fine :] vente des tonneaux le 10 novembre 1781

Elisabeth Schenckbecher hypothèque la maison au profit de ses enfants

1781 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 312
Fr Elisabetha Doblerin geb. Schenckbecherin weÿl. H. Simon Dobler des schneider meisters wittib beÿständlich H. Lt. Frantz Antoni Schenckbecher des procuratoris et advocati ordinarii EE. kleinen Raths
in gegensein H. Frantz Georg Dobler des schneidermeisters als geordneten und geschworener vogtn ermelten verstorbeben Dobler nachgelaßenen 4 jüngsten kinder nahmentlich Andreas, Maria Salome, Antone Xaveri und Peter derer Dobler, ihre 4 kinder ane anerstorben vätterliches guth mit einbegiff Frantz Simon des mehrjährigen sohns antheil die summ von 170 pfund
unterpfand, die ihr aus elterlichen verlassenschaft anfallend, und als ein unveränderters guth gehörige behausung samt zugehörden ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben Mr Bender dem perruquenmacher, anderseit neben H. Neubeck dem employé auff allhies. Pfenningthurn, hinten auff die behausung zum großen Türcken

La Chambre des tutelles ordonne que soit dressé l’inventaire des biens d’Elisabeth Schenckbecher mise sous curatelle

1783 (21.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1430) n° 575
Inventarium über Fraun Elisabetha Doblerin geborener Schenckbecherin weiland Simon Dobler gewesenen Schneider-Meisters und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib dermalen besizendes Vermögen, auffgerichtet Anno 1783. – Welches auf Ansuchen Herrn Georg Heinrich Otto, J. U. Lti Cancellariæ substituti und Burgers alhier, als von E. Löbl. Vogtei Gericht ernanten und bei E. E. Grosen Rath confirmirten und beeidigten Curatoris der Ursachen inventirt, Weil ihme Vermög E. E. Grosen Raths Erkantnussen vom 8.ten Martii 1788 wie auch 17.ten erstgedachten Monats und Jahrs, so dann Löbl Vogtei Gerichts ertheilten Curatorii vom 19. Martii bemelten Jahrs aufgegangen worden nicht nur auf ihr Fr. Doblerin künftige Versorgung und Unterkunft, sondern auch auf deroselben Vermögen Zu wachen und dafür besorgt zu seÿn – So geschehen alhier Zu Straßburg in Vorgedachten H. Requirenten und Fr. Doblerinn freitag den 21. Martii Anno 1783.
In einer allhier Zu Straßburg ane dier Zimmerleuth gaß gelegenen Mr Ruder dem Schreiner dermalen zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 87, Sa. baarschafft 546, Summa summarum 633 lb – Schulden 17 lb, Compnsando 616 lb

Compte que rend François Georges Dobler de la gestion des biens qui appartiennent aux enfants de Simon Dobler
1785 (25. X.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 54
Rechnung mein Frantz Georg Doblers des Schneidermeisters und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschwornen Vogts weiland Simon Doblers auch geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier mit fraun Elisabetha geborner Schenckbecherin deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter Vier jüngster Kinder, nahmens Andreas, Maria Salome, Anton Xaverius und Peter, Inhaltend Alles dasjenige, was ich sowohl ernannter meiner Vier Curanden halben als vor deren ältern bruder Frantz Simon Doblers den mehrjährigen Schneider gesell als deßen Sachverwalters seith dem 6. Aprilis 1780. als dem Antritt meiner Vogteÿ biß Weÿhenachten1785 eingenommen und außgegeben, auch sonsten gehandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogtei und Verwaltung.
Vorbericht. Demnach der auf dem Titulblatt benamßter fünff doblerischer Kinder Vatter am 19.ten Martÿ 1780. mit tod abgenangen wurde ich deren Oheim am 6.ten Aprilis hernach denen Ver jüngsten zum Vogt ernennet (…)

Elisabeth Schenckbecher hypothèque la maison au profit de Salomé Michel

1782 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 156-v
Fr. Elisabetha geb. Schenckbecherin weÿl. H. Simon Dobler des schneiders wittib beÿständlich Ignatz Brisse des schreinermeisters
in gegensein Jfer Salome Michelin in dero nahmen H. Andreas Schwabenhaußen des Sprachenmeisters, 500 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständig ane der Zimmerleuthgaß einseit neben H. Neubeck dem employé auff dem allhieseigen Pfenning thurn, anderseit neben weÿl. Mr Bender dem perruquenmacher wittib und erben hinten auff H. Rivage den greffier in allhieseger müntz gelegene behausung

Elisabeth Schenckbecher vend la maison 1 250 livres au menuisier Philippe Ruder et à sa femme Marie Kaul

1782 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 463-v
Fr. Elisabetha geb. Schenckbecherin weÿl. H. Simon Dobler des schneidermeisters wittib beÿständlich Ignatius Brisse des schreinermeisters
in gegensein Philipp Ruder des schreiner meisters und Mariæ geb. Kaulin unter beÿstand H. Johann Martin Koch des vergulders und Frantz Jacob Wahlhubten des schreiners [unterzeichnet] Walhobter
ihre aus elterlichen verlaßenschafft anerstorben und vor eigen zuständig und vor eigen zuständige behausung, hoff, hoffstatt gemeinschafft des bronnens, mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben H. Neubeck dem employé auff allhies. Pfenningthurn, anderseit neben den Benderischern Erben, hinten auff der behausung zum großen türcken – um 1392 gulden, die gantze behaußung zu 2500 gulden gerechnet

Originaire de Sarmsheim près de Mayence, Philippe Ruder s’adresse aux Quinze après que les menuisiers français ont refusé de le dispenser des années d’épreuve. Les menuisiers français justifient leur refus par le règlement qui stipule que nul ne peut faire partie du corps de métier s’il n’a été apprenti chez un menuisier français. Comme le pétitionnaire a fait son apprentissage en Allemagne, les Quinze confirment le refus le 16 juin 1770. Philippe Ruder se tourne ensuite vers les menuisiers allemands qui refusent aussi la dispense. Il déclare le 15 septembre qu’il s’est adressé aux menuisiers français à son arrivée de Paris sur le conseil du menuisier Froidevaux. La commission estime qu’il faut trouver un compromis pour que le pétitionnaire puisse exercer son métier. Elle propose que Philippe Ruder s’inscrive chez les menuisiers allemands pendant un an et qu’il soit ensuite surnuméraire.
1770, Protocole des Quinze (2 R 181)
(p. 357) Sambstags den 2.ten Junii 1770. Ruder Ca. Schreiner
Osterrieth nôe Philipp Ruder in aîs C. S. E. Meisterschafft der Frantz. Schreiner Obermr. auch in aîs erholt Memoriale Vom 12. Maÿ jüngst, Claus Sen: prod. unterthänig Exceptiones juncto petito und bitt similiter Deputat. Erkannt, Deputatio.

(p. 395) Sambstags den 16. Junii 1770. Ruder Ca. Schreiner
Iidem [Ober Handwercks Herren] laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Philipp Ruder der ledige schreiners gesell Von Sarmsheim beÿ Maÿntz gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der Frantzösischen Schreiner Obermeister d. 12.ten May jüngst ein Unth. Memoriale samt beÿl. Lit. A. übergeben juncto petito Zu erkennen daß er dispensando ab articulis die Muthjahre beÿ E. E. Meisterschafft der Frantzösischen Schreiner gegen Erlag der gebühr eingeschrieben werde.
Den 2. hujus habe Imploratische Meisterschafft in ihren Exceptionibus gebetten, Zu erkennen und auszusprechen daß der Implorant mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens sich auf den inhalt seines Memorialis und petiti bezogen.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden H. Rath. käßhammer, Jacob Trezel und Johannes Frantz alle 3. geschworne, welche contenta ihrer Exceptiones wiederholt und umb manutenentz der ordnung und artickel gebetten.
Die Hh. Depp. hätten Zwar befunden, daß in favor des Imploranten allegirt werden könte, daß er 3. jahr alhier beÿ Frantzösischen Meistern gearbeitet haben weile aber darvon den Imploraten angezogene artickel de aô 1740. nach geschehener collation mit Mghh. Protocollo gantz clar, daß kein anderer, als welcher beÿ einem frantzösischen Meister gelertnt, Zu der Imploratischen Meisterschafft gelangen könne, Implorant aber nach seiner eigenen Vorgeständnis in teutschland seine lehr jahr gemacht [also] hätten die Hh. Depp. keine andere meinung [haben] können, als daß der Implorant mit seinem [begehren] refusis expensis abzuweisen seÿe. Erkannt [bedacht] befolgt.

(p. 423) Sambstags den 7. Julii 1770. Ruder Ca. Schreiner
Rang nôe. Philipp Ruder des ledigen schreiners gesellen Von Sarmsheim beÿ Maÿntz gebürtig cit. E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner Obermr.prod. unth. Memoriale juncto petito samt beÿl. N° 1 puncto einschreibung in die Muthjahr und bitt Deputationem. Osterrieth wann es mit E. G. erlaubnus geschehen, daß in feriis gebotten worden, so bitt Cop. et T O Philipp Ruder Erkandt, Wird mit gebettener Copiâ und Term. ord. willfahrt.

(p. 448) Sambstags den 21. Julii 1770. Ruder Ca. Schreiner
Rang nôe. Philipp Ruder in aîs C. E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner Obermr. auch in aîs erholt Memoriale Vom 7.ten hujus und bitt Deput. Osterrieth prod. untert. Exceptions juncto petito und bitt gleichfalls Deputat: Erkannt Deputatio.

(p. 548) Sambstags den 15. Septembris 1770. Ruder Ca. Schreiner
Iidem [Ober Handwercks Herren] laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Philipp Ruder der ledige schreiners gesell Von Sarmsheim beÿ Maÿntz Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner allhier Obmr. d. 7.ten julii j. ein untherth. Memoriale samt beÿl. N° 1 übergeben juncto petito, Zu erkennen daß er dispensando ab articulo sogleich in die Muthzeit beÿ E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner gegen Erlag der gebühr einzuschrieben sofort ihme aus dem Mittel derselben derjenige Meister anzuweißen seÿe beÿ Welchem er die Muthjahr Verarbeiten solte. Dießem entgegen habe Imploratische Meisterschafft in Exceptionibus Vom 21. Julii j. gebetten den Imploranten mit seinem widerrechtlichen begehren Völlig ab und an den ergangenen handwerck bescheid Vom 28.ten Junii jüngst Zuverweißen refusis expensis.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens seinem producto annoch beÿgesetzt, daß als Er Von Paris Zurückkommen er gesinet geweßen, sich beÿ der Allhießigen Meisterschafft der teutschen Schreiner umzusehen, es habe ihn aber Meister Froidevaux der frantzösische Schreiner meister beÿ welchem er noch arbeite, davon abgehalten, weilen er ihme glauben gemacht, daß er beÿ der frantzösischen Meisterschafft unterkommen käme, da ihme aber dieses auch fehl geschlagen, so wäre er höchstens Zu bedauren, wann er beÿ der teutschen Meisterschafft auch nicht unterkommen Könnte.
Nôe lmploratische Meisterschafft seÿen vorgestanden Johann Niclaus Fried als Obermr. und Johann Georg Fickler, als geschworner welche ihre Exceptiones wiederholet.
[p 550] auf seiten der Herren Depp: habe man in erwegung ge[setzt] daß der Implorant, der durch Mgh. Erkantnus von der frantzösischen Meisterschafft ein vor alle mal ausgeschloßen, in [der] that zu bedauren wäre, wann er auch beÿ der teutschen Meisterschafft nicht unterkommen könnte, da doch [ver]lauten will d[aß er] ein guter arbeiter seÿe, weilen aber dennoch billich, daß der Implorant ehe er beÿ der teutschen Meisterschafft aufgenommen werde, auch beÿ derselben arbeite, alß hätten die Hh. Depp. geglaubt, daß in dießer sache ein mittelweg Zu treffen seÿe, mithin der meinung seÿn wollen, daß der Implorant sogleich Von der Frantzösischen Meisterschafft der Schreiner sich weg, und Zu der teutschen Meisterschafft in arbeit begeben solle, und wann er beÿ dießer letztern ein jahr als gesell Würde gearbeitet haben, derselbe als ein supernumerarius jedoch ohne einige consequentz in ansehung anderer und gegen ersetzung der uncosten in die Muthjahr einzuschreiben seÿe.
Erkandt, bedacht confirmiret.

Philippe Ruder épouse en 1776 Anne Marie Kaul, fille d’un boulanger de Langenlonsheim en Palatinat, après un contrat de mariage passé en 1771
1771 (6.2.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 2
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Philipp Ruder, dem ledigen Schreiner von Sarmsheim in dem chur Maÿntzischen Gebiet gelegen gebürtig, Weÿland Johann Georg Ruder, des gewesenen Ackersmanns daselbst mit auch Weÿl. Fraun Maria Margaretha gebohrner Gattungin seiner Ehefrauen ehelich erzeugtem Sohn als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfraun Annæ Mariæ Kaulin Weÿland Peter Kaul des gewesenen Beckers Zu Langenlosheim Chur Pfältzischer Jurisdiction mit auch weÿland Fraun Maria Rosina gebohrner Strupin seiner Ehegattin ehelich erzielten tochter, als der Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil
(…) Ferner H. Johannes Kaul des Beckers und H. Andreas Koppinitz Knopfmachers beede Schirmeren alß hierzu erorderter Hh. beÿständere und respectivé Gezeugen (…) auf Mittwoch den 6. Februarÿ Anno 1771. [unterzeichnet] Pilibb ruder als hochzeitern Anna Maria Kaulin als hoch Zeitrin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 397)
Hodie 2. Septembris Anni 1776 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Philippus Ruder professione suâ scriniarius ex Sarmsheim Archidiœcesis Moguntinæ oriundus filius legitimus et majorennis Joannis Georgii Ruder nautæ dicti loci et Mariæ Margarethæ Cadon conjugum defunctorum a 12 annis in hac urbe et ab ultimo in parochiâ nostra commorans et Maria Anna Kaul ex Stromberg diœcesis Spiresis oriunda filia legitima et majorennis Petri Kaul pistoris dicti loci et Rosinæ Struppin conjugum defunctorum a viginti nnis parochiana nostra (signé) Pilib ruder, Anna Maria Kaullin (i 204)

Philippe Ruder devient bourgeois quelques jours avant son mariage : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 157
Philipp Ruder, der schreiner annoch ledig, von Sarmesheim Maÿntzisch. gebiets, erhalt das burgerrecht umb den neuen burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zilmmerleuth. Jur. eod. [14. aug. 1776]

(VI 286 bis, p. 384) Zimmerleuth, No 25, 1.ten augustj 1776.
Philipp Ruder der ledige schreiner Von Sarmsheim binger amts gebürtig Weÿland Joh: georg Ruder gewesenen schiffmanns alda Ehelich Jungster sohn erweiset durch Vorgelegte schein Seine Ehrliche geburt, Cath. Rel: Zugethan die erforderliche Statt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth Vertröstet Worden. 500. fl. hatt derselbe baar Vorgelegt u. als deßen Waren eigenthumb mit Eÿd erhärtet auch 102. fl. beim b. prot. deponirt, jmplorant bittet E. G. unterthänig Ihme um den N. B. sch. des burger rechts Zu vertrösten.
Receptus um den N. b. schilling

Anne Marie Kaul originaire de Stromberg elélectorat palatin devient bourgeoise par son mari le 7 septembre 1776 : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 158-v
Anna Maria Käulin von Stromberg gebürtig Speÿr bischthumbs, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Philippus Ruder schreiner und burger allhier umb den alten burger schilling will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth, prom. den 7. 7.br. 1776

(VI 286 bis, p. 393) Zimmerleuth No 34 – 17. Augusti 1776
Jgfr Anna Maria Kaulin Von stromberg im Chur Pfälltzischem gebürtig, weÿl. Peter Kaul gewesenen b: und beck daselbst mit Weÿl. fr. Maria Rosina gebohrner Strubin Ehelicher Jungfr. tochter Verlobt mit Philipp Ruder dem hiesigen b. u. schreiner Meister, Erweiset durch Vorgelegt scheins Ihr Ehrliche geburth, das sie der Cath. Rel. Zugethan und Ihres sponsi Stallgebühr in richtigkeit 500 fl. hatt dieselbe bereits dargezahlt und als deren Wahren eigenthum mit Eÿd erhärtet Wie auch 100 fl 5 ß beim b. Protocoll deponirt jmplorantin bittet E. G. unterthänig Sie â sponso um den A. B. des burger rechts Zu Vertrösten
A Sponso d. A B. schilling

Philippe Ruder devient tributaire le 19 août 1776
1776, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 142-v) Montag den 19. Augusti 1776 (Neuzünfftiger)
Meister Philipp Ruder, der Schreiner von Sarmersheim gebürtig, stehet Vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 14.ten Augusti 1776. bittend ihne in Kraft derselben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren, sub oblato præstanda zu præstiren, und den Gebühr Zu erlegen.
Erkannt, Seÿe dem Comparenten in seinem begehren gegen Erlag der gebühr zu willfahren, juravit.

Jean Frédéric Neubeck autorise son voisin Philippe Ruder par pure tolérance à poser un toit vers sa propriété à condition que l’eau ne tombe pas chez lui et à y ouvrir deux lucarnes à munir de barreaux pour pouvoir nettoyer le chenal

1783 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 155
H. Rathh. Johann Friedrich Neubeck der employé auff allhiesigen Pfenning thurn ane einem
und Philipp Ruderer des schreiners [unterzeichnet] Rudter
daß er H. Rathh. Neubeck auf das ihme ane derselben beschenene ansuchen ged. Ruderer erlaubt, seinen dach nach in sein H. Rathh. Neubeck gerechtigkeit zu setzen, welche dach nach er Ruderer auff seinen kösten machen laßen auch das waßer auff seine seite richten und dergestalten unterhalten solle, daß nicht das geringste waßer in sein des H. Rathh. Neubeck hoff lauffen könne, anbeÿ verpflichtet sich gedachter Ruderer sein dach nicht höher als 7 und ½ schuhe hoch aufzuführen auch nicht mehr als zweÿ dachfenster um den naach säubern zu können in H. Rathh. Neubeck hoff machen zu laßen, solche dach fenster mit läden zu versehen, welche beschlüßig gemacht und ein geöffnet werden solle, alß bloß allein zu säuberung des naachs und des dachs, endlich soll er Ruderer das dach fenster wo die küche ist auf seinen kösten mit eisernen stangen verkrembßen, damit nichts heraus geschüttet werden kan, welche erlaubnus besagter H. Ruderer blos als eine vergünstigung annimt

Natif de Gückingen en Palatinat, le compagnon Jean Kempff meurt chez son maître Philippe Ruder

1785 (25.6.), Not. Schaaff (6 E 41, 915) n° 25
Inventarium über weÿl. Johannes Kempff, des allhier zu Straßburg ledig verstorbenen von Göckingen gebürtigen Schreiner gesellen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1778 – nach seinem Dienstags den 7. Junÿ 1785. aus dießer Welt genommenen tödlichen hinscheiden, hier zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. Herrn Lt. Johann Joseph Bitschnau, Procuratoris Vicarii und burgers dahier zu Straßburg (…) ex officio ernannten Curatoris (…) inventirt und ersucht, und zwar nachdeme vor Mr. Philipp Ruder, burger und schreiner, bei welchem der verstorbene bei seinen Lebzeiten gearbeitet und auch verstorben und Fr. Anna Maria Ruderin geb. Kaulin beede Eheleuthe (…). So geschehen allhier in der Königlichen freien Stadt Straßburg u& einer daselbst ane der Zimmerleut Gaß gelegene, obgedachem H. Ruder, dem schreiner hieselbst eigenthümlich zuständigen Sterbbehausung auff Sambstag den 15. Junii 1785.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 41, Sa. activ schuld 14, Summa summarum 56 fl. – schulden 49 fl, nach welchem abzug 6 fl

Louise Ruder épouse en 1798 François Antoine Schweighæuser
1798 (15 ventose 6), Strasbourg 5 (5), Not. Faller n° 699, (5 Mertz 1798)
Eheberedung – burger Frantz Antoni Schweighäußer der leedige und großjährige Schreiner weÿl. Frantz Antoni auch Schreiners mit Fr. Anna Maria geb. Wohlleberin ecit. erzeugter Sohn
so dann die Ehr und tugendsame bürgerin Luisa Ruder weÿl. des burgers Philipp Schreiners allhier mit Fr. Anna Maria geb. Raul erziehlte tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 59 F° 20-v du 19 vent. 6

Antoine Xavier Ruder épouse en 1806 Marie Françoise Sophie Baur

1806 (20.10.), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 394 (940)
Contrat de mariage – sont comparus le Sieur Antoine Xavier Ruder Ebeniste demeurant en cette ville fils majeur d’ans de feû le Sr Philippe Ruder vivant Menuisser en cette même ville et de De Marie Anne Kaul ses père et mère faisant stipulant et agissant pour lui et en son nom sous l’autorisation de ladte Dame sa mère d’une part Et
Demoiselle Marie Françoise Sophie Baur fille majeure d’ans de feû le Sr Chrétien Baur vivant revendeur au di Straßburg et de feüe De Marie Anne Bender ses pere et mere stipulante et agissante aussi pour elle et en son nom sous l’assistance su Sr Chrétien Bour employé au droit réuni domicilié en cette ville d’autre part – Straßburg le 20 octobre 1806.
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 25 du 22.10.

Anne Marie Kaul et ses deux filles cèdent leurs parts de maison à leur fils et frère respectif François Xavier Ruder

1810 (15.3.), Strasbourg 12 (30), Not. Wengler n° 4653
Anne Marie Kaul veuve de Philippe Ruder menuisier et Marie Louise Ruder femme de François Antoine Schweighaeuser menuisier, Françoise Ruder épouse de François Xavier Reubell ébéniste en qualité d’héritiers chacun pour un tiers de Philippe Ruder leur père
à François Xavier Ruder ébéniste leur fils et frère et Marie Françoise Sophie Bauer
sept 9° appartenant par indivis auxdites venderesses dont les trois 9° à ladite veuve Ruder et deux 9° à chacune des femmes Schweighaeuser et Reubell d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits commun et très fond sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 11, d’un côté les Dlles Bender et David d’autre le Sr Heintz marchand tapissier, devant la rue, derrière la maison au grand Turc – acquise d’Elisabeth Schenckbecher veuve de Simon Dobler tailleur d’habits, par acte passé à la Chambre des Contrats le 29 novembre 1782 dont les deux autres 9° appartiennent audit François Xavier Ruder co acquéreur du chef de son père – moyennant 9218 francs, la maison entière a raison de 11 851 francs ou 12 000 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 74 du 15.3.

Antoine Xavier Ruder et Marie Françoise Sophie Baur acquièrent la moitié du mur mitoyen de leur voisin au sud

1810 (9.11.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber, n° 1169
Frédéric Geofroi Kampmann homme de lettres l’un des membres du consistoire local de l’église du Temple neuf délégué ad hoc
à Antoine Xavier Ruder ébéniste et Françoise Sophie née Bauer
la moitié du mur qui sépare la maison appartenante à la fabrique de ladite église du temple neuf sise en cette ville rue des charpentiers n° 10 de celle des conjoints Ruder sise en ladite rue n° 11 en sorte que ledit mur sera et demeurera a l’avenir mitoyen et commun entre ladite fabrique et lesdits conjoints Ruder et leurs ayant droit – moyennant 1788 francs
(Joint) 10 septembre 1810 nous soussignés Sr Wiedemann et J. Ch. Arnold experts nommés par le Sr Ruder le dernier par Messieurs les Membres du Conseil de la Fondation du Temple Neuf aux fins d’examiner le Pignon qui sépare les deux maisons sises rue des Charpentiers n° 10 et 11 appartenant en toute propriété à la Fondation et dont le Sr Ruder demande d’acquerir la mitoyenneté (nous avons) reconnu que l’on peut accéder à la demande du Sr Ruder et avons de suite mesuré la partie que demande acquerir led voisin en commençant sur la rue des Charpentiers depuis la maison n° 11 du Sr Ruder jusqu’au fond de la cour contre le bâtiment du fond sur une longueur de 24 mètres et une hauteur de 12 mètres formant ensemble 288 metres quarrés a 12 francs le mètre quarré, 3450 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 183 du 13.11.

Chargés de dettes, Antoine Xavier Ruder et Marie Françoise Sophie Baur vendent par adjudication leur maison au tapissier André Romain Momy. Plusieurs pièces sont annexées à l’acte, dont une sentence délivrée par le Petit Sénat le 15 décembre 1733 concernant le mur qui sépare la maison de celle du Grand Turc située à l’arrière et une convention sous seing privé en date du 8 juillet 1740 concernant le même mur.

1814 (20.9.), Strasbourg 12 (56), Not. Wengler n° 8428
Adjudication définitive – Cahier des charges n° 8328 du 10 août – Marie Françoise Sophie née Bauer épouse d’Antoine Xavier Ruder ébéniste demeurant rue des Charpentiers n° 11 tant en son nom que mandataire de son mari, laquelle nous a dit que par suite des malheurs que son mari et elle ont éprouvés depuis plusieurs années et des pertes considérables qu’ils ont essuyées dans ces derniers tems par la baisse surprenante soudaine et inouie des meubles prétieux ils se sont trouvés précipitamment obérés de dettes
à André Romain Momy, tapissier demeurant rue des Hallebardes n° 23, pour 20 400 francs
Désignation de la maison à vendre, une maison située rue des Charpentiers n° 11 consistant en deux habitations sur le devant et sur le derrière, deux bâtiments latéraux, deux remises, cour au milieu, pompe commune avec Emanuel Schefer menuisier propriétaire de la maison voisine, cave voutée sous le bâtiment de devant avec tous ses autres droits, appartenances et dépendances, d’un côté en partie le Sr Schefer en partie maison pastorale dépendant du Temple neuf, d’autre Sigefroi Heitz tapissier, par devant la rue, par derrière Me d’Anthes – Titres de propriété, deux 9° recueillis par le Sr Ruder dans la succession de Philippe Ruder son père menuisier, sept 9° acquis durant le mariage d’Anne Marie Kaul veuve de Philippe Ruder, Marie Louise Schweighausser née Ruder, Marie Françoise Reubell née Ruder ses mère, sœur, belle sœur, par le notaire soussigné le 14 mars 1810. Les conjoints Ruder ont acquis le même immeuble d’Elisabeth Schenckbecher veuve de Simon Dobler tailleur d’habits par acte passé à la Chambre des Contrats le 29 novembre 1782. Il convient d’observer que par contrat devant le notaire soussigné le 19 dud. mars (1810) Louise Bruder et Marie Joséphine Jeannette David sœur utérine majeure ont vendu aux conjoints Ruder une maison située a côté de celle susdésignée sous n° 10. Ceux ci en ont pris et conservé une partie de la cour et autres dépendances de cette nouvelle maison acquise pour agrandir et arondir leur premier héritage et aliénèrent le bâtiment destiné à l’habitation avec une partie de ses dépendances au Sr Schefer le menuisier. Postéreurement à ces acquisitions et à l’agrandissement du premier hértiage qui est actuellement exposé à la vente lesdits conjoints commencèrent à batir réparer et construire de manière qu’aujourd’hui cet héritage se trouve entièrement changé au fond de la cour de ce qu’il était auparavant. Le même héritage se trouve encore amélioré par l’acquisition que les conjoints vendeurs firent sur le consistoire local du Temple Neuf de la moitié du mur qui sépare leur héritages respectifs par acte reçu Stoeber le 9 novembre 1810, en sorte que ledit mur étant mitoyen et commun entre les propriétaires desdits deux héritages contigus chacun des ayants droit pourra en jouir et disposer conformément aux lois et réglemens
Observant enfin que par Transaction devant le référendaire au ci devant Petit Sénat de cette ville entre Joseph Antoine et François Schenckbecher lors propriétaires de la maison Ruder d’une part et Nicolas Michel traiteur au grand turc lors propriétaire de la maison actuellement possédée par M D’anthès d’autre part le 15 octobre 1733 concernant un bâtiment que le Sr Michel faisait construire dans sa cour contre le bâtiment de derrière du Sr Schenckbecher Il a été convenu que led. Sr Michel ne pourrait élever les murs et la toiture de son bâtiment plus haut qu’ils ne l’étaient alors des droits des parties relativement aux droits de vue et autres qu’elles prétendaient respectivement demeuraient réservés. Mais par un arrangement survenu entre Mond. Sr D’anthes et les conjoints Ruder celui ci a été autorisé a exhausser d’un étage ledit bâtiment (ce qui il fit) à la charge par lui de souffrir le droit de vue libre et sans obstacle de ceux ci dans leur héritage sur le sien et de ne jamais s’opposer à l’établissement des fenetres ou croisées que les conjoints ou leurs ayant cause pourront ou voudront pratiquer dans leur mur séparatif de la propriété de M D’anthes
(Charges, clauses et conditions) l’adjudicataire entrera en jouissance de ladite maison à la St Michel 29 septembre prochaine à l’exception quant à la jouissance de la chambre à l’extrémité au second étage du bâtiment latéral de la droite vers le bâtiment en face ayant cette chambre vue par une croisée sur la cour ainsi que la petite chambre en arrière de celle ci pour servir ou en forme de cuisine, desquelles deux petites pièces Anne Marie Ruder née Kaul mère et belle mère respective desdits conjoints Ruder a et doit avoir sa vie durante la jouissance et habitation gratuite – mise à prix 18 000 francs
n° 8360 du 29 août
[Joints] mémoires de fournitures – vente Me Wengler 14 mars 1810 – Contrat de mariage Me Anrich du 20 octobre 1806 – Convention Michel Schenckbecher, notaire Claus 8 août 1739 – acte passé à la Chambre des Contrats le 29 novembre 1782), Me Stoeber 18 septembre 1810
[Joint] par devant moy référendaire au Petit Sénat de cette ville sont comparus Joseph Antoine et François Schenckbecher poursuivant les droits de leurs femmes d’une part et Nicolas Michel traiteur ou pend pour enseigne au grand turc d’autre part lesquels ont déclaré que pour défferer aux propositions d’acomodement que je leur ai faites ils etoient a l’occasion d’une assignation que led. Schenckbecher avoit fait donner aud. Michel touchant un petit bâtiment que ce dernier a fait nouvellement construire en son jardin, convenu des points suivants, Premièrement lesd. Antoine et Schenckbecher consentent que led. Michel continue et acheve son bâtiment ainsy qu’il est commencé sans néanmoins pouvoir élever les murs et la toiture plus haut qu’ils ne le sont a présent. En second lieu comme dans un mur que les parties n’ont pas encore bien examiné s’il est mytoyen ou non se trouve a peu pres vers la hauteur d’un homme un trou plus long que large par ou le jour donne sur un escalier de la maison desd. Antoine et Schenckbecher led. Sr. Michel s’engage a le faire boucher et en faire faire un autre à 8 ou 9 pouces de distance de la même hauteur, largeur et longueur que ce dernier voullant bien encore permettre que l’on y fasse mettre de petits barreaux de fer par les maçons qui y travailleront aux depens dud. Sr Michel – Troisièmement vu que le Sr Michel pretend de son côté etre en droit que batir dans son jardin et terrein de quelle manière bon lui semblera consquemment d’élever ses bâtiment de façon que lesd. Antoine et Schenckbecher ne puissent plus prendre jour de son côté ny par le trou ci dessus mentionné ny par les fenetres qui sont plus haut et attendu que lesd. Antoine et Schenckbecher soutiennent au contraire avoir le droit de servitude appelé ne luminibus officiatur moyennant lequel led. Michel ou les possesseurs de la maison sont tenus de laisser toutes les ouvertures qui se trouvent dans le mur en l’état ou elles sont sans oser leur boucher le jour de façon quelconque il a été convenu que les droits respectifs des parties demeureraint en leur entier sans que la présente transaction qu’il n’a été faite que pour assoupir la difficulté mue touchant le bâtiment commencé par Michel puissent leur porter le moindre préjudice, Strasbourg 15. Xbr 1733, Collationné Claus 8 juin 1739
Copie d’une écriture trouvée entre les papiers de ma mère défunte – Ich bescheine und bekenne hiemit daß Meister dem H. Nicolas Michel traiteur au grand turc in seinem hauß gebauen so gelegen alhier in dem Steltzen gäßel welcher ein garthen so stoßt auf des Schenckbechers sein hinter hauß und befind sich ein Maur welche theilbar also hat Michel lincker hand ein blindloch 7 zoll tieff oben spitzig und unten breit und ist die Maur abgesencket worden, auf dem ersten boden gehet die Maur an 3 zoll ein zweÿten boden hat sie 5 zoll auf dem dritten boden 6 zoll, auf dem esrten boden befind sich ein absatz von 3 zoll in diesem absatz befind sich ein loch oben spitzig und unten breit und befind sich eine Scheib darinn vier eckig ein schuhe hoch und ein schuhe breit welches loch und scheib in den garthen gehe hinten an der scheib ein uffrechter Stein und dernach das blindloch welches in das Schenckbechers stub kammer gehet, solches blindloch ist durch Mr Gebels lath auffgebrochen worden, das glaß heraus genomen worden und will niemand das glaß haben und ist die schrifft auffgesetzt worden daß der mäurer sagt und bekennt daß das glaß und das loch sich also befunden hat, und ist dießes blindloch auffgebrochen worden, Freÿtag d. 8. julÿ 1740, Copié par Schenckbecher le fils le 23. Xbr 1763
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 f° 132-v du 26.9.

Inventaire après décès d’une locataire, Cécile née Pimbil épouse du mesureur de grains Jean Georges Schauer (belle-mère du propriétaire)

1817 (7.5.), Strasbourg 12 (67), Not. Wengler n° 10 207
Inventaire de la succession de Cécile née Pimbil épouse de Jean Georges Schauer mesureur de grains décédée à Strasbourg le 6 février dernier – à la requête du veuf, d’Anne Marguerite Modelmeyer épouse de Antoine Roesch menuisier à Oberehnheim, Marie Joséphine Schauer épouse d’André Romain Momy, marchand tapissier, Marie Catherine Schauer épouse de François Pillot, marchand chapelier les trois filles de la défunte la première procréée en en premières noces, Jean Frédéric Modelmeyer boulanger les deux derniers en secondes noces avec Jean Georges Schauer veuf – Contrat de mariage reçu Hüttel le 20 septembre 1779
dans maison du Sr Momy rue des Charpentiers n° 11
mobilier 11 518 fr dont créances 10 050 fr, passif 7751 fr, reste 3767 – Partage
Enregistrement de Strasbourg, acp 134 f° 40-v du 16.5.

Inventaire après décès d’un locataire, le perruquier Jean Antoine Balland

1823 (15.9.), Strasbourg 14 (76), Me Lex n° 1250
Inventaire de la succession de Jean Antoine Balland, perruquier décédé le 26 août dernier – à la requête de 1. André François Balland, perruquier, majeur, Jean Hubert Jacques, tailleur d’habits, tuteur, et Jean Baptiste Dijon, marchand distillateur, subrogé tuteur de 1. Théodore Hubert Jean Balland, 2. Louis Antoine, 3. Hippolyte Xavier Jean Baptiste les trois mineurs sans profession, en présence de Marie Thérèse Baldenberger la veuve
en la maison rue des Charpentiers n° 11
garde robe 75 fr – mobilier de la communauté, dans la chambre à demeure, dans la chambre à côté, dans la chambre vis à vis, dans la cour, au grenier, dans la cuisine, dans la boutique rue de la Mésange, 414 fr, créances 760 fr, ensemble 1249 fr, passif 562 fr
Contrat de mariage Me Lex le 12 janvier 1813
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 170-v du 25.9.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Barbe Dürr veuve du limonadier Guillaume Frédéric Blessig

1827 (11.7.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3337
Inventaire de la succession de Marie Barbe Dürr veuve de Guillaume Frédéric Blessig, limonadier décédée le 19 avril dernier – à la requête de Jean Georges Stromeyer, ancien négociant, Me Auguste Fischer, notaire à Lingolsheim, exécuteurs testamentaires, ce dernier héritier universel suivant testament olographe en date du 20 avril 1826 déposé au rang des actes de Me Schreider le 21 avril dernier
dans une maison rue des Charpentiers n° 11
mobilier 1653 fr, créances 9205 fr, immeubles à Ittlenheim 6000 fr, passif 5900, total de l’actif 16 859 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 159-v du 18.7.

Inventaire après décès d’un locataire, le major François Ignace de Streicher

1828 (18.6.), Strasbourg 12 (108), Me Noetinger f° 745
Inventaire de la succession de François Ignace de Streicher, major général au service de S. M. Britannique, chevalier de plusieurs ordres domicilié à Molsheim décédé à Strasbourg le 8 mai 1828 – à la requête de 1. Marie Victoire Streicher veuve de Jean Antoine Kuhn vivant major au ci devant régiment de Chamborand demeurant à Molsheim représentée par Louis Streicher, propriétaire à Molsheim, 2. Jean Aloyse Streiche,r lieutenant colonel de cavalerie en retraite Chevalier de l’Ordre Militaire de St Louis et celui de St Jean de Jérusalem et de l’ordre du Phoenix ancien sous gouverneur des pages de Condé, demeurant à Versailles représenté par François Antoine Nötinger, notaire à Molsheim, 3. Hélène Eugénie Streicher épouse d’Adam Joseph Bordolo, conseiller à la Cour Grand Ducale de Rastadt y demeurant, 4. Xavier Streicher, commis négociant en Amérique, 5. François Streicher, majeur sans état à Molsheim, ces trois derniers seuls et uniques héritiers Joseph Streicher, notaire et greffier du bailliage de Molseim leur père étant absens représentés par Florent Simonnaire, notaire à la résidence de Mutzig, 6. Joseph Müller, employé de l’administration des douanes à Molsheim par représentation de Marie Anne Streicher veuve de Joseph Sébastien Müller, médecin des hôpitaux militaires de l’armée française,7. Louis Streicher, fils à Molsheim, 8. Joseph Streicher, tonnelier audit lieu, 9. Georges Antoine Streicher, maréchal des logis des chasseurs de la garde royale en garnison à Provins représenté par Louis Streicher ci dessus nommé, 10. Marie Catherine Streicher épouse de Jean François Virion, huissier audiencier près le Tribunal Civil de Strasbourg, 11. Catherine Elise Streicher épouse de François Gaspard Thevenin, receveur des douanes au bureau de Gerstheim, ces cinq derniers par représentation de Louis Streicher père vivant propriétaire à Molsheim héritiers de leur frère et oncle, De Kuhn sœur germaine pour 1/5, Jean Aloyse, frère geramin, Mde Bordolo, Xavier et François Streicher par représentation de Joseph Streicher leur père, M. Müller par représentation de sa mère et les cinq enfants de Louis Streicher
dans le logement garni qu’il occupait dans la maison du Sr Momy tapissier rue des Charpentiers n° 11
meubles 140 fr, 965 fr, 507 fr, 72 fr, argent 419 fr, Titres et papiers, créances 2043 fr et 15 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le professeur au collège royal François Bour

1835 (2.7.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe n° 216
Inventaire, en la maison de M. Momy propriétaire rue des Charpentiers n° 11, de la succession de François Bour, ancien professeur au collège royal de Strasbourg – à la requête de Louis Magloire Cottard, Chevalier de la Légion d’Honneur recteur de l’Académie de Strasbourg tuteur dudit Bour interdit par Jugement du Tribunal Civil de de Première Instance du 25 mai dernier, Pierre Théodore Noël Derome, proviseur au collège de Strasbourg, subrogé tuteur
en la maison de M. Momy propriétaire rue des Charpentiers n° 11
Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 77 du 7.7.

Les deux héritières d’André Romain Momy et de Joséphine Schauer passent une licitation par laquelle la maison rue des Charpentiers revient à Marie Antoinette Momy femme du sculpteur André Friederich, déjà propriétaire de la maison voisine

1858 (11.5.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 78
Licitation – Ont comparu 1. Monsieur André Friederich, Sculpteur Statuaire et Dame Marie Antoinette Momy, son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg, 2. Monsieur Ambroise François Xavier Ackermann, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, agissant en qualité demandataire de substitué de Dame Elisa Désirée Momy épouse autorisée de Monsieur Pierre Charles Antoine Ostermeyer, Contrôleur de lotterie à la résidence de Schlestadt, domicilié et demeurant en cette ville

Lesquels ont déclaré que Mesdames Friederich et Ostermeyer née Momy sont propriétaires par indivis chacune pour moitié d’une Maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 11 consistant en rez de chaussée et deux étages, bâtimens au fond, bâtimens latéraux, remises, cour au milieu, pompe commune avec le propriétaire de la Maison Numéro 10, cave voûtée, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la Maison Numéro 10 appartenant à Monsieur Schæffer menuisier, de l’autre à la Maison Numéro 12 appartenant à Madame Friederich, par devant la rue, par derrière la Maison Predlitz. Plus les poêles, armoires, chantiers dans la cave et autres objets compris dans la jouissance des locataires.
Titres de propriété. Les Dames Friederich et Ostermeyer sont devenues propriétaires indivises de ladite Maison en leir qualité de tantes et uniques héritieres de Monsieur André Romain Momy en son vivant propriétaire et de Dame Marie Joséphine Schauer son Epouse, leur père et mère, domiciliés à Strasbourg. Feu Mons. Momy a acquis cet Immeuble du sieur Antoine Xavier Rieder, Ebéniste et de Dame Marie Françoise Sophie Bauer son Epouse en vertu d’adjudication reçue par Me Wengler, notaire à Strasbourg le 29 août 1814 et procès verbal de surenchère reçu par le même notaire le 20 septembre suivant, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 octobre 1814 volume 772 n° 36. Le sieur Rieder avait recueilli deux 9° de cet Immeuble dans la succession de son père le sr Philippe Rieder vivant menuisier à Strasbourg et il a acquis les 7 autres 9° de ses cohéritiers suivant contrat passé devant ledit notaire Wengler le 14 mars 1810. enregistré. Le sieur Philippe Rieder père en était devenu propriétaire en vertu de Contrat de vente passé à son profit par Elisabeth Schenckbecher veuve de M. Simon Dobler, tailleur d’habits à Strasbourg à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 29 novembre 1782.
Déclarent en outre les comparants que les Dames Friederich et Ostermeyer voulant ssortit d’indivision, Monsieur Ackermann comparant en qualité qu’il agit cède et abandomme en toute propriété à Madame Friederich née Momy ce acceptant la moitié indivise appartenant aux époux Ostermeyer dans la maison cidessus relatée au moyen de quoi Madame Friederich devient seule propriétaire de la totallité de ladite Maison – moyennant 9000 francs
acp 469 (3 Q 30 184) f° 39-v du 12.5.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.