6, rue des Drapiers (ancien IV 191)


Rue des Drapiers n° 6 – IV 191 (Blondel)

Réunie à la maison voisine (IV 190) en 1774


Le fossé des Tanneurs entre la Grande rue de la Grange et la Grand rue, plan-relief de 1725. La maison se trouve sous la partie droite de la troisième toiture à partir de la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Inscrite au nom du serrurier Christophe Ott dans le Livre des communaux (1587), la maison a une échoppe à l’avant sur la rue et à l’arrière vers le fossé des Tanneurs des latrines et un plateau (lavoir). Le pelletier Paul Kammerer qui l’achète en 1611 l’hypothèque à plusieurs reprises, elle revient à son créancier Isaac Rummersperger. Les propriétaires suivants sont le tanneur Jacques Mænnel (1675) puis le cordonnier Jean Philippe Fischer (1700). Le revendeur réformé est autorisé en 1714 à reconstruire la risberme écroulée mais il refuse de régler le cens annuel. Le pelletier Jean Theurkauff l’achète en 1717. La maison comprend un poêle à chaque niveau (rez-de-chaussée et deux étages) selon les descriptions de 1753 et 1774. Marie Salomé Theurkauff hérite la maison de son père et la maison voisine de sa sœur. Les deux partagent la même destinée à partir de 1774 (voir ensuite le n° 6).

septembre 2023

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1774. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Christophe Ott, serrurier, et (1571) Anne Hassdennagel – luthériens
1600* h Jacques Ott, serrurier, et (1598) Susanne Heberlé puis (1610) Elisabeth Unsinger – luthériens (propriétaires pour moitié)
1611 v Paul Kammerer, pelletier, et (1607) Anne Marie Jœrger – luthériens
1650* adj Isaac Rummersperger, tisserand de serge et teinturier, et (1610) Appolonie Krauffthal puis Madeleine Schira, veuve de Mathias Jenin – luthériens, réformée
1660 h Joseph Schœni, tanneur, et (1654) Elisabeth Follet – réformés (copropriétaire)
1675 v Jacques Mænnel, tanneur, et (1671) Catherine Wolff – luthériens
1700 v Jean Philippe Fischer, cordonnier, et (1686) Barbe Decker – luthériens
1714 v Etienne Jaggi (Jacqui), revendeur, et (1684) Chrétienne Rickenbach – réformés
1717 v Jean Theurkauff, pelletier, et (1716) Susanne Jean Salomon – luthériens
1774 h Jean Jacques Bein, tonnelier, et (1741) Marie Salomé Theurkauff – luthériens

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1715, 375 livres en 1753, 350 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) IV 191, Jean Theürkauff
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bein, 3 toises, 4 pieds et 10 pouces

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 176-v
Le serrurier Christophe Ott règle 15 sols 2 deniers pour sa maison, à savoir une porte de cave (7 pieds de large, saillie de 3 pieds 3 pouces), deux plates-formes dallées et deux murets latéraux (5 pieds 9 pouces de long, saillie de 3 pieds ½), une échoppe (6 pieds ½ de long, 3 pieds de large), à l’arrière vers le fossé ses Tanneurs des latrines en maçonnerie sur deux corbeaux en pierre (2 pieds ½ de large, saillie de 1 pied ½), au-dessous de l’eau un plateau (6 pieds de long, saillie de 2 pieds).

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
Christoffel Ott der Schloßer hatt vor seinem Hauß ein offene Kellerthüer vij schu breit, Vnd iij schu iij Zoll herausser, Mehr Zwen besetzte Tritt sampt Zweÿen Neben Meürlin v schu 9 Zoll lang, vnd iii+ schu herauß, Ein Laden vii+ schu lang, vnd iij schu breit, hinden vf dem Gerber Graben ein Profeÿ von Maurwerckh außgestossen vff Zweÿen steinerin Kepfern ii+ schu breit, vnd i+ schu herauß, Vnden Vff dem Wasser ein Prütschen vj schu lang, ij schu herauß, Bessert für das Niessen, xv ß ij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1714, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Le revendeur Etienne Jacqui demande l’autorisation de reconstruire la risberme écroulée. Le chef de chantier rapporte que la risberme aura 14 pieds de long sur 3 pieds de large. Les préposés donnent leur accord moyennant un cens annuel de 5 sols, ramené à 4 sols, somme que le propriétaire n’accepte pas

(f° 94-v) Dienstags den 2. Octobris 1714. – Stephan Jacqui pt° einer Landfest
Stephan Jacqui der Kremp, ersucht MGHh und.th. Ihme gn. Zuerlauben, daß Er die vor seiner behausung ruinirte Landtfest im Gerbergraben wider new auffbawen laßen dörffe, welche des Werckmeisters bericht nach 14. schuhe lang und 3. schuhe breit gemacht werden solle. Erk. Willfahrt, Wann Er jährlich 5 ß d allmend Zinnß davon bezahlen werde, welches Er Zuviel Zu sein Vermeint, mod: à 4 warzu Er sich nicht Verstehen wollen.

Description de la maison

  • 1753 (billet d’estimation traduit) 1753 La maison comprend un poêle à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, chambre et vestibule où se trouvent le fourneau et la hotte, au deuxième étage poêle et vestibule où se trouvent aussi le fourneau et la hotte, le comble est couvert de tuiles plates, la petite cave est solivée, le tout estimé à 750 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois vestibules où se trouvent le fourneau et la cheminée et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé à la somme de 700 livres

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du serrurier Christophe Ott dans le Livre des communaux (1587).
Originaire d’Ochsenfurt (en Franconie), Christophe Ott épouse en 1571 Anne, fille du serrurier Matthias Hassdennagel chez qui les jeunes mariés habitent rue du Chaudron

Mariage, cathédrale (luth. p. 210)
1571. Sonntag den 11. Mertzens Reminiscere. Christoffel Ott von Ochsenfurt, Ein Schloßer, Anna, Matthes Haßden Nagen deß Schloßers dochter, wirt bei sein Schweher wonen in Kesselgeßle (i 108)

Christophe Ott devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1571, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 350
Cristophel otth der schloßer von ochßenfurth hatt das burgrecht Empfang. von Anna Mathiß haßdennagels dochter, und dient Zu denn schmiden Act. Donnerstag den 3.ten Maÿ A° Lvvj

La maison revient en partie à son fils Jacques Ott, serrurier, qui épouse en 1598 Susanne, fille du menuisier Jean Heberlé.

Mariage, cathédrale (luth. p. 34)
1598. Quasi modo geniti. Jacob otto der schloßer, Susanna Hans Heberlin deß schreiners tochter (i 20)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 120-v, n° 29) 1598. Auf Quasimodo geniti, den 23. Aprilis Jacob Otth der Schloßer, Susanna Hans Heberle des Schreiners dochter. Eingesegnet im Münster auf dem Montag h. g. Ausgang aus der Brauthaus in der Juden gaß (i 64)

Jacques Ott se (re)marie en 1610 avec Elisabeth, fille de Paul Unsinger de Pfullingen (en Wurtemberg)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 227)
1610. Dom. 17. post Trin. 30. sep. Jacob otto der schloßer, Elisabeth Pauli Unsinger von Pfulling. hind.lassene tochter. Eingesegnet mont. d. 8. octob. (i 118)

Jacques Ott ety sa femme Elisabeth, Lazare Ott et sa femme Elisabeth Werner vendent la maison au pelletier Paul Kammerer et à sa femme Anne Marie Jerger

1611 (letzen Aprilis), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 167-v
Erschienen Jacob Ott Schlosser vnnd Elizabeth sein eheliche hußfr. Mehr Paulus Ott schlosser Vnd Lazarus Ott schlosser vnd Elizabeth Wernerin sein eheliche gemehell haben vnuer. verkaufft
Paulus Kammerer Kurßner V. Fr. Annen Marien Jergerin seiner Ehegemehl
huß V hoffestatt mit all Ir gebeu gelegen Inn der S S hinder der Tucher Zunfft vff dem Farren buhell einseyt einer Behaußung dem groß gemeyn Almoß Zu S Marx gehörig andersyt Ulrich leytersperger d. Khuffer stosst hind vff den Gerber graben, Dauon gend Vier guldin gelts S vff Johannis Baptistæ abloßig mit Ein hundert guld. S W d. Stifftherren Zum Jung. S. Peter, Mehr fünff guld. gld S vff vnßer Fr. tag d. verkhindung loßig mit 100 guld bml. werung d. mehr. Spittal, Sunst ledig eÿg. der Khauff vber solche beschwerd. für 130 pfund pfg. S. wer.

Fils du pelletier Simon Kammerer, Paul Kammerer épouse en 1607 Anne Marie, fille du serrurier Jean Jœrger : contrat de mariage, célébration
1606 (23.12.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 217
Eheberedung – Zwüschenn dem erbarn v bescheÿden Paulo Kammerer dem ledigen kürßner von Straßburg, weÿland deß Ehrenhafften Simon Kammerers deß kürßners burgers Zu Straßburg seelig. sohn, Alß dem Breüttigam Ane einem
So dan der Ehrbaren v. tüchtig. Jungfrauwen Annen Marien Jörgerin, deß erbaren Meister hanß Jörg. deß schloßers burgers Zu Straßburg eheleiblich. dochter alß d. hochzeiterin And. theils
dabeÿ In beÿsein v durch und.handlung der ehrenvest fürnehmen weÿsen achtparen v bescheÿdenen herrn Wilhelm Binckelmans grossen Rathsbewant. Daniel Zipperers Kürßners seines vogts, Georg Ammen Puluermachers seines schwagers vff deß hochzeitters, So dan vff der Jungfr. hochzeitterin seit. Meister hanß Jörgen schloßers Ihreß vatters hans Anthonÿ stichen Plattners v* d.Sohn Ihres vettern vnd verwandt deßgleichen Jacob Mittel kürßners v dan H Paulo Rosenbrechers deß Notarÿ
Actum v Verhadelt Zinßtags den 23.ten Decembris Anno 1606 (unterzeichnet) h Paulus Kamerer beken wie obstett

Mariage, cathédrale (luth. p. 193)
1607. Dominica Cantate. Paulus Kamerer der Kurschner und J. Anna Maria hans Jorg des schloßers tochter (i 100)

Paul Kammerer hypothèque la maison au profit de sa mère Anne Mœll, veuve de Simon Kammerer

1613 (ut spâ [ix. tag Augusti]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 379
(Inchoat. in Prot. fol: 382.) Erschienen Paulus Khammerer d. Kirschner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Annæ Möllin, wÿland Simon Khammerers des Kirschners s. witwe seiner Mutter offentlich verÿehen, das er deroselben seiner Mutter Einer vff. & schuldig seÿe 100 pfund
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß v hoffestatt mit Allen Ihren geb. geleg. In der St. St. beÿ der thucher Zunfftstub einseit neben Ulrich Leittersperg. dem kieffer, And.seit neben einer behaußung dem hauß Zu S. Marx gehörig, hind. vff d. gerber graben stoßend, dauon gnd. iiij gl gelts Abloßig mit j C gl dem Stifft Zum Jung. S. Peter, Mehr v gl. gelts Loßig mit j C gl dem Spittal vnd den seind sie verhafftet vmb L lb d hannß Jacob Rummellsperg.

Paul Kammerer hypothèque la maison au profit du corroyeur Jean Jacques Rummelsperger. La mention marginale indique que le remboursement lors de la dévaluation monétaire est annulé en 1633.

1617 (xviij. August), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 199-v
(Inchoat. fo: 180) Erschÿnen Paulus Kammerer der Kürschner
hatt in gegensein hans Jacob Rumelßperger lederbereiter – schuldig sige 100 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß vnd hoffestatt mit allen andern Iren gebeuen gelegen In der S S hinder der Tucher Zunfftstuben einseit einer Behußung dem groß. gemeynen Almuß. Zuständig anderseÿt Ulrich Leyterspergern Küffer, stoßend hinden vff den Gerbergraben, dauor gend 4 guldin gelts ablößig mit 100 guldin den Stifftherren Zum Jungen S Peter, So dann fünff gulden gelts wider keüffig mit 100 guldin alls Straßburger werung
[in margine :] Erschienen Paul Cammerer obgedacht An einem So dann Hans Jacob Rummelsperger auch obgenannt Am Andern theil Zeigten an vnd bekannten, demnach die vorstehende 100. lb d vermög vorgehender q.tung in schlechtem gelt bezalt word. Als heten sie sich mit einander gütlichen dahin verglich. daß Er Rummelsperger ihme Kammerer solches gelt widerumb wie ers empfangen, gelüffert, wie Er Kamm.er dann auch deß. angenommen, Also d. derselb ihme Rummelsperger anderwehrts die 100. lb d Zugelten ist, solche von dato An vber 4 Jar ohnfelbar Zuerlegen Inmittelst alle Jar gebürlich Zuverzinsen, Mit dem Anhang, daß es beÿ vorigem vnd.pfandt ohne nouation verbleiben soll. Act. den 30. Aprilis. 633.
(vide A 611 fo. 247 et 264)

Paul Kammerer hypothèque la maison au profit de Jacques Hundum, de Cologne

1628 (ut spâ. [22. Decembris]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 679-v
Erschienen Paulus Kammerer der Kirschner burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein H Johann hundum Vonn Cölln deß War Zugegen H Conradt hammacher sein H Hundumbs diener – schuldig seÿe 139 Reichßthaler
deßen Zu mehrer sicherheit so ist Auch persönlich erschienen Daniel Koch Auch Kirschner Alhie hatt sich für sich & mit sambt Ihme dem bekenner Zum rechten Bürgen vnversch. gesetzt vnd gemacht (…) zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren gebawen geleg. In der St. St. In d. Stadell gaßen geg. der thucher Zunfft Stub vber, einseit neben einer behaußung dem Stifft S. Marx gehörig, And.seit Christoff Schneÿder hind. vff den gerbergrab. stoßend , welche behaußung noch verhafftet ist vmb 100. gld. Wherung dem Mehrern Spital vnd dann vmb 100. gld. Auch wehrung dem Stifft Zum Jung. S. Peter

La maison revient, sans doute par adjudication judiciaire, à Isaac Rommelsperger. D’après la vente ci-dessous en 1675, ses héritiers sont, du côté du mari Marguerite Rummelsperger femme du vice-greffier de la Chambre des Contrats Balthasar Frédéric Stœsser et du côté de sa femme Madeleine Schira (voir ci-dessous l’inventaire de 1692) Joseph Jenin (Schœni, Schœning) de Strasbourg et son frère Jean Jenin de Ribeauvillé, tous deux marchands de cuir.

Joseph Jenin en son nom et en celui de son frère Jean Jenin de Ribeauvillé, Balthasar Frédéric Stœsser au nom de sa femme Marguerite Rummersperger vendent la manière à Jacques Mænnel le jeune, assisté de son père Jacques Mænnel l’aîné.

1675 (19. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 544 n° 27-v
(Prot. fol. 3.) Erschienen Herr Joseph Jeni der Lederhändler für sich selbsten und im nahmen Herrn Johann Jeni deß Lederhändlers und Burgers zu Rappolßweÿler seines Eheleiblichen bruders deßenthwegen de ratihabitatione stipulatâ manucavirte, undt dann H. Balthasar Friderich Stößer der Cancelleÿ Contractstuben substitutus alß Ehevogt frawen Margarethæ Stößerin gebohrner Rumerspergerin
haben in gegensein Jacob Männels deß Jüngern Gerbers und Lederbereiters, mit beÿstand Jacob Männels deß ältern auch Gerbers und und Lederbereiters seines eheleiblichen Vatters (verkaufft)
hauß undt hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen zugehördten und Gerechtigkeiten alhier unden an der so genannten Ducherstuben und stadelgaß ist Einseit Ein Eckh ahn dem Brückhel, anderseit neben & hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen,
Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördt Rechten und Gerechtigkeiten in gedachter gaßen einseit neben (-) anderseit neben dem Großen Gemeinen Allmoßen Zu St. Marx, hinden uff den Gerber Graben stoßend gelegen, und gehend iährlichen Von dießer behaußung 4 fl. 2. ß d Zinnß Straßburger wehrung widerlößig mit 100. fl. besagter wehrung dem Stifft Jungen St. Peter, Item 5. fl 2. ß d erwehner wehrung widerkäuffig mit 100 fl. gemelter wehrung widerkäuffig mit 100 fl. gemelter wehrung dem Mehrern Hospital alhier – umb 1175 pfund
[in margine :] Erschienen Herr Matern Melckher der handelsmann in nahmen undt alß Schrifftlich constituirter Mandatarius des hierinbemelten herrn Johann Jeni des Verkäufers seines Schwäher Vaters, hatt in gegensein deß Käuffers (…)

Jacques Mænnel rembourse quatre mois plus trad un capital garanti sur la maison sur le Fehrenbühl proche le poêle des Drapiers d’après un titre de 1556.

1675 (9. April), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 168
der wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr Heinrich von der Borch alß Canonicus deß Stiffts Jungen St. Peter
in gegensein Jacob Männels deß Jüngern Gerbers und Lederbereÿters mit beÿstand Jacob Männels deß ältern auch Gerbers und Lederbereÿters seines eheleiblichen Vatters
bekannt, daß Er Männel Wohlbesagtem Stifft Jungen St Peter diejenige 4 fl. Straßburger Wehrung, so derselbe Vermög der am 24.ten Julÿ Anno. 1556. durch Weÿl. H. Hÿlarium Meÿern alß deß Bischofflichen hoffs gewesenen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteter und in deß Stiffts Protocollo sub Lit. C.C. fol. 122. befindlicher Verschreibung Jährlichen termino Johannin Baptistæ von Vff und ab seiner alhier ahn der Obern Straßen Vff dem Feherbühl ohnfern der Tucher Zunfft stuben gelegenen Behaußung Zu zinß Zu Raÿchen schuldig geweßen ist, mit 100. fl. besagter Wehrung abgelöst, widergekaufft und dadurch seine Behaußung von solcher Beschwärd gäntzlichen liberirt
[in margine :] vide H. H. Meÿers Regist. de A° 1556. fol. 170

Jean Mænnel, Georges Mænnel et leur sœur Susanne Mænnel femme de Jean Michel Kürsner (héritiers de leur frère Jacques) vendent la maison au cordonnier Jean Philippe Fischer et à sa femme Anne Barbe Decker. En marge, quittance accordée eu revendeur Etienne Jacqui en 1714.

1700 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 345-v
Johannes Männel der gerber Und lederbereiter, Ferner Georg Männel auch Gerber Und lederbereiter, beede Gebrüdere, So dann Susanna geb. Männelin, deren leibliche Schwester Johann Michael Kürßners auch gerbers Und lederbereiters Haußfrau
in gegensein Johann Philipp Fischers des Schuhmachers Und Annæ Barbaræ geb. Deckerin
Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier in der Tucherstubgaßen einseit neben Kilian Eger dem Schreiner anderseit neben Margaretha Häßin, hind. auff den Rindshäuter: oder Gerbergraben stoßend gelegen – um 300 pfund
[in margine f° 347 :] in gegensein Stephan Jacqui des grempen als Nunmahligen proprietarÿ hie Vorbeml. ahne d. Tuchersubgaß liegend. Haußes, (Quittung), den 21. junÿ 1714

Fils du cordonnier du même nom, Jean Philippe Fischer épouse en 1686 Barbe Decker, fille de l’huilier Jean Decker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Sonntags den 9. Junÿ stÿli Novi Anno 1686 vor weÿlandt herrn Philipp Heinrich Theußen geweßenen Notario publico und burgern allhier Zu Straßburg nunmehr seel. persönlich kommen und erschienen seind der Ehrsam und bescheidene Meister hanns Philipps Fischer der Jüngere Schuhmacher und burger allhier des Ehrenvest, vorgeachten undt weißen herrn Johann Philipps Fischers des ältern auch Schuhmachers burgers und Eines Ehrsamen Siebnergerichts dahier Eheleiblichen Sohn als hochzeiter an Einem, So dann die Ehren: undt tugendsamen Jungfrau Barbara Deckerin weÿland des Ehrenhafft und achtbarn herrn hans Deckers gewesenen ohlmanns und burgers allhier seeligen hinterlaßene Eheliche tochter als Hochzeiterin anderntheils (…) mit und durch underhandlung der Ehrenvest Vorgeacht und Ehrsamen herrn Johann Philipp Fischers des hochzeiters Vatters obgdacht, herrn Johann Martin Kalben, Kürßners des hochzeiters vogts auf seiner und dann auf der Jungfrau hochzeiterin Seiten herrn Frantz Graffen weißbeckhen denselben geordnet und geschwornen Curatoris und Meister hans Georg Daudels ohlmanns ihres bruders allen burgern allhier, (collatonnirt) Straßburg Montags den dritten Octobris Im Jahr Christi 1707 Johann Ludwig Scherer Nots: jurat: pub:

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 204 n° 20)
1686. Julius d. 17. Johann Philipps Fischer led: Schumacher H Johann Philipp Fischers burgers und Schuhmachers alhie ehel: Sohn, Jungfr. Barbara Hans Deckers burgers und ohlmanns hinterl. ehl. tochter (i 205 – Proclamation, Temple-Neuf f° 142)

Jean Philippe Fischer hypothèque la maison au profit de son garant Jean Georges Decker.

1702 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 362
Joh: Georg Decker ohlmann
Joh: Philipp Fischers schuemachers
Demnach Er, Fischer, Kraft bescheids vom 14.ten hus. von seines bruders Joh: Georg Fischers nahrung zuem theil immittirt, Er, Decker, aber bürg darfür worden, alß wolle Er, Decker, solche bürgschafft hiermit formlich versprechen haben beÿ verpfändung seiner haab u. nahrung ingleichem hat Er, Fischern wegen solches erhaltenen erbsrati Versetzt seine behaußung in der Tucherstueb gaß einseit neben Kÿlian Egen schreiners anderseit neben (-) hinten auf den gerbergraben stoßend gelegen

Jean Philippe Fischer et Anne Barbe Decker hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Brandhoffer, brasseur au Lion d’or.

1713 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 264-v
Joh: Philipp Fischer schuemacher und Anna Barb: geb. Deckerin beÿständlich Joh: Georg Decker ohlmanns und Joh: Jacob Decker schuem:
in gegensein Joh: Philipp Brandhoffers bierwürts zuem guldenen Löwen – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allh in der Tucherstuebgas, einseit neben Joh: Strauß anderseit neben Simon Rôle frippier hinten auf den gerbergraben

Jean Philippe Fischer meurt en 1720 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Drapiers. L’actif de la succession s’élève à 273 livres, le passif à 467 livres.
1721 (3.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 153
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeeder Liegendt undt fahrendter Haab, Nahrung undr güttere so weÿl. der Ehrsam: undt bescheidene Mstr. Johann Philipp Fischer der geweste Schuhmacher undt burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 5.ten Junÿ, des abgelegten 1720.ten Jahrs genommenen Tödlichen ableibens Zeitlichen verlaßen, welches alles auff anhalten undt begehren der tugendtsamen Fr. Barbaræ gebohrner Deckertin seiner hinderbliebenen Wittib und theils deßen ab intestato und ane nechstfolgendtem folio benambste nachgelaßener Erben undt dero Vogt inventirt und ersucht durch Sie die hinderbliebene wittib obgedacht beÿständlich Joh: Geörg Burgers deß Schuhmachers undt Burgers alhier ihres geschwornen Vogts – Actum Straßburg auff Montag den 3.ten Martÿ ao: 1721.
Der verstorbene seel hat ab intestato Zu Erben verlaßen als volgt. 1. Mstr Philipp Fischer den Schuhmacher undt burgern allhier so aber nicht erschienen auch Niemandt in seinem Nahmen assistirt, ohneracht desen nun* mann dennoch auff gn: Erlaubnuß Ihro Gn: deß Regirendten herrn Ammeisters mit der Inventation den anfang gemacht undt darinn fortgefahren, 2. 3. 4. 5. 6. et 7. Jfr. Salomen Barbara, Anna Maria, Catharina, Geörg undt Martin aller Sechs gebohrner fischerin, in dero Nahmen Mstr. Christian Baßler auch burger undt Schuhmacher alhier dero geschworner Vogt dießem geschäfft beÿgewohnt. Also alle Sieben sein deß verstorbenen seelig mit Eingang gemelter seiner hinderbliebenen wittib Ehelich erzeigter undt ab intestato nachgelaßene Erben allen Zu gleichen Erbs portionen

Inn Einer dahier in der Statt Straßb. in der Tucher Stub gaß gelegenen undt hernach beschriebener behaußung hat Sich befunden alß volgt. In der soldaten Cammer, Cammer A
Eigenthumb ane Einer behaußung (…)
Norma hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, Copia Codicilli
Bericht Wegen beederseits Zugebrachter alß auch wehrender Ehe ererbten Nahrung undt dero Ergäntzung betreffendt. Zue Wißen, demnach gleich anfangs dieser Inventation beÿ verleßung der Eheberedung §° 3.tio Sich augnete daß zwar beede Eingangs gedachte undt geweste Eheleuth Sich ihr zubringendtes alß auch Künfftih ererbendten alß ein ohnverändert guth reservirt undt was davon abgang augg begebend. fall wid. mit dem billig. werth solte Ergäntzt werdten (…) weilen keines drm andern viel Zugebracht beederseits unterlaß worden (…)
Sa. haußraths 24, Sa. werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 2, Sa. Silbers 1, Sa. behauß. 245, Summa summarum 273 lb – Passiva 467 lb, Übertreffen also solchemnach die Passiva gegenwärt. activ Nahr. vmb 194 lb
Copai der Eheberedung – (collationnirt) Straßburg Montags den dritten Octobris Im Jahr Christi 1707 Johann Ludwig Scherer Nots: jurat: pub:

Jean Philippe Fischer meurt à l’âge de 64 ans le 14 juin 1720. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Gall
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1705-1740 f° 81 n° 444)
1720. Mittwoch d. 14. Junÿ ist abends zwischen 6. v. 7 uhren M Johann Philipp Fischer gewesener burger vnd Schuhmacher allhier selig gestorben und darauff Sonnt. d. 16. ejusd. ad S. Galli ehelich begraben word. seines alters 64 jahr 8 monath 2 woch v 5. tag dieß bezeug. (unterzeichnet) Johann Philipp Fischer als Sohn, Johann Daniel Fischer als Bruder (i 82)

Jean Philippe Fischer et Anne Barbe Decker vendent la maison au revendeur Etienne Jacqui moyennant 500 livres

1714 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 n° 177-v
(500) Johann Philipp Fischer schuemacher und Anna Barbara geb. deckerin
in gegensein Stephan Jaggi des grempen
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucherstugaßen, einseit neben Kilian Eger den Schreiner anderseit neben Simon Jacques Frippier hinten auff den Rindshäuter oder Gerbergraben – um 125 und 150 pfund unterpfändet, geschehen um 225 pfund

Etienne Jacqui et Chrétienne Rinckenbacher hypothèquent la maison au profit de Paul Flach, greffier en chef de l’hôpital

1714 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 n° 530-v
Stephan Jacque der Gremp und Christine geb. Rinckenbacherin beÿständlich Johann Caspar Sarrburgers Schneiders und Benedict Roth Tuchmachers
in gegensein hrn Paul Flachen Oberschreiber im hospitahl allhier – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, Erstl. hauß Und hoffstatt cum appertinentÿs in d. Tucherstubgaß einseit neben Kÿlian Eger Schreinern anderseit neben Simon Jacques frippier hinten auff den Rindshäutergraben
So dann hauß hoffstatt höfflein cum appertinentÿs in der Bischoffsgaß ahm Roßmarckt einseit neben Joh: Georg Wagner dem kammacher, anderseit neben H. Joh: Frantz Reineri dreÿer des Pfthurns hinten auff die Krebsgaß wo das Haus einen ausgang habend

Les experts estiment la maison à 350 livres lors de l’inventaire dressé en 1715 après la mort d’Etienne Jacqué (Jaggi).
Le tuteur de l’enfant d’Etienne Jacqui et Chrétienne Rinckenbacher vendent la maison ai pelletier Jean Theurkauff et à sa femme Susanne Salomon moyennant 525 livres

1717 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 447
(525) Jacob Paquay Lederhändler alß vogt Stephan Jacqué geweßenen Grempen Kindts, Item Christina geb. Rickenbacherin obigen Jacqué wittib beÿständlich Joh: Jacob Buschart gerbers ihres Curatoris
in gegensein Joh: Theurkauff kürßners und Susanna geb. Salomonin
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucherstueb gass, einseit neben Joh: Strauß dem schreiner anderseit neben Simon Jacques frippier hinten auff den Rindshäutergraben – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 275 pfund

Jean Theurkauff cède à son frère Jean Georges Theurkauff et à la belle-sœur Ursule Elisabeth Weber une partie su legs que lui a fait da mère Marie Madeleine Eginger
1716 (14.5.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 44
Codicill – persönlich kommen und erschienen ist Herr Johann Theurkauff Leedigen Kürßner undt burger allhier vnd hatt in gegensein herrn Johann Ulrich Ruckstuhls Schuhmachers undt Burgers allhier angezeigt, daß Ihme Zwar von seiner Mutter seelig Fr. Maria Magdalena Theur Kauffin gebohrener Egingerin in Ihrem letzten auffgerichten letzten willen so Jüngsthien nach Ihrem tödlichen ableiben durch herrn Notarium Hoffmann publicirt und eroffnet worden Ihme unter anderen 100 thaler und zween guldenen Ring Legirt worden, davon will Er nun auß freÿen vnd ohgezwungen willen seinem bruder hr Johann Georg Theurkauff auch Kürßner undt burgern alhier 50 thaler eÿgenthümblich Zukommen laßen und von freÿem schenck undt dann Fr. Ursula Elisabetha Theurkauffin gebohrener Weberin seiner Ehefrauen (…)
Actum Straßburg den 14. Maÿ Anno 1716. unterzeichnet Johannes deurkauff

Les Quinze autorisent, avec l’accord de la tribu des Pelletiers, Jean Theurkauff à présenter son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve parce qu’il a dû prendre la succession de son père mort.
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 156) Sambstag den 1.ten Augusti – Johann Theurkauff pt° Meisterrechts
G. nôe Johann Theurkauffs deß ledigen Kirßners Ca. E.E. Zunfft der Kirßner H. Zunfftmeister, principalis, hat sich umb daß meisterrecht angemeldet, weilen er aber die wandters Zeit nicht völlig außgehalten, alß st er mit seinem begehren abgewießen worden, bittet dispensationem et admissionem Zum Meisterstück, oder Meisterrecht. Sch. cit. præs. bittet deput. Erkandt, oberhandt wercksherren.

(f° 189) Sambstag den 19.ten Septembris – Johann Theurkauff Ca. E.E. Zunfft der Kirschner pt° Meisterrechts
Iidem [Ober handtwercks herren] per Eund. [herren Secretarium Friden] referiren, daß Johann Theurkauff der ledige Kirschner allhier angesucht, daß ihme daß Meisterrecht conferirt werden möchte, deme er beÿgefügt, daß vermög articul einer 3 jahr lang wandtern solte, er aber nur 2 jahr hette drausen bleiben können, auß der ursach, weilen der vatter gestorben und nachgehendts die mutter verlangt, daß er daß handwerck fortzuführen wider nach hauß kommen solle, dero er auch biß an ihr endt beÿgesprungen were. Woraff nôe der Zunfft Herr Friderici geantwortet, daß Gegners vorgeben wahr seÿe, und die Zunfft wider sein begehren nichts einwendte, sondern weilen sie nicht dispensiren könte, sie es MGHherren überlaßen haben wolte. auff seithen der Herren Deputirten habe man wohl erinnert, daß man similiter casum an Johann Mathis Schmittmeÿer dem Kirschner gehabt, Welcher Wegen absterben seines Vatters die Wanderschafft ehenter alß er Verlangt, quittiren müßen, beÿ deme gegen erlag 6. lb d dispensirt worden. Beÿ dießem vermeine man, were auch zu dispensiren, und ihme das meisterrecht Zu conferiren, mit dem anhang, weilen er nicht beÿ großen Mittlen ist, ihme pro dispensatione 2 lb d angesetzt werden könte, die Genehmhaltung Zu MGHhherren stellend. Erkandt beliebt.

Fils du pelletier Jean Georges Theurkauff, Jean Theurkauff épouse en 1716 Susanne, fille du mégissier Jean Salomon : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – In dem Jahr 1716 auff Montag den 13. Julÿ Zwischen dem Ehrengeachten Johann Theurkauff, Ledigem Kürßner, weÿland des Ehrengeachten Johann Georg Theurkauff, geweßenen Kürßners und burgers allhier Zu Straßburg und auch weÿland der Tugendsahmen Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrenen Rögnerin, beeder nun längst seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn als Bräuthigam ane einem, So dann der Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Susannæ Salomonin des Ehren und wohlvorgeachten Meister Johann Salomons, Weißgerbers und burgers allhier mit weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Susanna gebohrener Schottin seel ehelich erzeugten Tochter alß der Jungfer Hochzeiterin am andern Theil (…) Johann Daniel Rohr – Signatum Straßburg den 28. Julÿ Anno 1731, Johann Philipp Lichtenberger Notarius juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 60)
1716. d. 26. Augusti sind Ehelich eingesegnet Word. Johannes Thewer Kauff der ledige Kirschner allhier Weiland Johann Georg Thewerkauffs gewesenen Burgers Vndt Kirschners allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn vndt Jugfr. Susanna Johann Salomo Burgers vndt Weißgerbers allhie Eheliche Tochter (unterzeichnet) Johannes deurkauff als Hochzeiter, Susanna Salomonin als hochzeitrin (i 62)

Susanne Salomon fait dresser l’inventaire de ses apports &fd& la maison de son père près de la digue (au Bain-aux-Plantes)
1716 (8. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 40) n° 1344
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so die Ehren und tugendsahme fraw Susanna Theurkauffin gebohrne Salomonin, Zu dem Ehrenachtbahren Johann Theurkauff Kürßnern und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem haußwürth in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichter Eheberedung sich vor unverändert vorehalten hat (…) Actum Straßburg in fernerer Præsenz Johann Salmonon weißgerbers und Christian Schotten, Rothgerbers der Ehefrauwen respectivé Vatters undt annoch ohnentledigten Vogts Donnerstags den 8. Octobris Anno 1716.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem damm gelegenen der Ehefrauen Vattern eÿgenthümlich Zuständigen behaußung volgender maßen befunden
Summa 536 lb

Prétensions de Susanne Salomon dans la succession de sa mère Susanne Schott
1727 (26.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 65
Frau Susanna Theur Kauffin gebohrene Salomonin, Johann Theur Kauff des Kürschner und burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin hat ane H. Johann Salomon den Weißgerber und burgern allhier, Ihren Vatter vor ererbt Mütter und groß Vätterlich Guth zu erfordern wie folgt
Vermög Inventarÿ über weÿl. Fr. Susannæ Salomonin gebohrene Schottin Ihrer Mutter seel. Verlaßenschafft in Anno 1700 durch H Notarium Daniel Rohren seel. auffgerichtet

Susanne Salomon meurt en 1753 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre aux héritières s’élève à 668 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 511 livres, le passif à 905 livres

1753 (29.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 379) n° 558
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Susannä Deurkauffin, gebohrener Salomonin des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Deurkauff, des Kürßners und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelichen haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1753. – als dieselbe Sontags den 4.ten Novembris dießes zu End eilenden 1753.sten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, auch solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren vorgedachten Herrn Johann Deurkauffs, des hinterbliebenen Wittibers, wie auch der seelig verstorbenen mit demselben ehelich erziehlter zwoer töchtere und ab intestato Verlaßener Rechtmäsiger Erben (…) So beschehen Straßburg auf Sambstag den 29.ten Decembris Anno 1753.
Die seelig verstorbene hat Zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1. Jungfer Susannam Deurkaufffin welche majorennis und ohnbevögtigt, dahero dieselbe mit Assistent herrn Johann Daniel Sattlers des Kürßners und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands in persohn dem Geschäfft abwartete, So dann 2.do Frau Mariam Salome Beinin gebohren Deurkauffin, herrn Johann Jacob Bein des Kieffers und burgers allhier Ehefrau, welche mit beÿhülff gedachten Ihres Ehevogts in persohn beÿ dießem Geschäfft sich eingefunden, Also beede der abgelebten Frauen seeligen mit Eingangs gedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlte töchtere und ab intestato Zu Zweÿen gleichen Portiones und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In eine allhier Zu Straßburg ane der tucher stubgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Tucherstub gaß einseit neben Johann Bibernick dem Gimpelkäuffler, anderseit neben weÿland H Jean Baptiste Beauvalet geweßenen Gastgeber Zum Neuen Stall seligen nachgelaßener Frau Wittib und Erben, hinden auf den Rindshäuergraben stoßend, so vor freÿ ledig und eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 16.ten Novembris Anno 1753. angeschlagen pro 375. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stub geferiget und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 6.ten Augusti Anno 1717.
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über der Abgelebten Frauen seeligen Zu Ihrem Ehemann als dem numahlig hernach beschriebener behausungen Wittiber in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch Weÿland herrn Notarium Daniel Rohr seeligen in Anno 1716. auffgerichtet und durch Herrn Notarium Johann Philipp Lichteberger in Anno 1734. expedirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli reciproci
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 23, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Schulden 50, Erg. Rest 590, Summa summarum 668 lb
Dießemnach wird nun auch des Wittibers ohnverändert und theilbahre Nahrung Weilen Keine Errungenschaft heraus fällt, unter einer Massa beschrieben, schulden haußraths 39, Sa. Werckzeugs und Wahr Zum Kürßner handwerck gehörig 19, Sa. silbers 2, Sa. baarschafft 75, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 375, Summa summarum 511 lb – Schulden 905 lb, In Vergleichung 394 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 668 lb – Stall Summ 273 lb
Copia der Eheberedung – In dem Jahr 1716 auff Montag den 13. Julÿ (…)
Abschatzung Vom 16. 9.bris 1753. Auff begehren Meister Johannes Theur Kauffs deß Kürschners ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Thucher Stub gaß Einseit neben einem Frantzösischen aubergisten, anderseit neben Johannes bebernick, und hinten auff den Rindtshäutergraben stoßend, gelegen, Solcher begriff hat neben dem eingang eine Stube, in dem Ersten Stock ist eine stube Kammer und Haußöhren, Worinnen der Herd und Caminschoß, In dem Zweÿten stock ist eine Stube und Haußöhren, worinnen ebenfalls der Herd und Caminschoß, darüber ist der tachstuhl, so mit breit Ziegeln belegt, hat auch ein geträhmt Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung, mit aller Ihrer gerechtigkeit, dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
(f° 287) Montags den 17.ten Januarÿ 1774 – Meister Johannes Theurkauff, der Kürschner, laßt durch Meister Johann Michael Theurkauff den Mitmeister seinen vettern vortragen, daß er, da er Alters halben nicht mehr Zu arbeiten vermag, des Vingtieme d’industrie erlaßen werde möge, bittet ihme dießes Zu willfahren, wird solches hiemit verzeichnet.

Jean Theurkauff meurt en 1774, sa fille aînée quelques jours plus tard sans postérité. Les biens du défunt reviennent donc à sa fille cadette. Le billet d’estimation est joint à l’inventaire dressé après la mort de Susanne Theurkauff veuve de Jean Bibernick. Les experts estiment la maison à la somme de 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 366 livres, le passif à 175 livres.

1774 (16.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 418) n° 1298
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Deurkauff, des geweßenen Kürßners und Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1774.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Johann Deurkauff, der geweßene Kürßner und Burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nachdem derselbe Dienstags den 8. Martÿ dießes Lauffenden 1774. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 16. Aprilis Anno 1774.
Der seelig Verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1° Frau Susannam Bibernickin gebohrene Deurkauffin, Weÿland herrn Johann Bibernick, des gewesenen Gimpelkäufflers und Burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßene wittib, welche aber den vierten tag nach des Defuncti absterben nemlich den 12. Martÿ dießes 1774. Jahrs auch mit Tod abgegangen und hernach gemelte Ihre eheleibliche Schwester Frau Mariam Salome Beinin gebohrene Deurkauffinin Zum theil per Testamentum Zum theil aber und insonderheit für voll ab intestato zu Ihrer Universal Erbin verlaßen hat, So dann
2° Frau Mariam Salome Beinin gebohrene Deurkauffinin Herrn Johann Jacob Bein des ältern, Kieffers und Weinhändlers auch burgers allher Ehegattin, welche mit Beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts in Persohn dießem geschäfft abgewartet, Beede des Abgeleibten seeligen mit auch Weÿland Frauen Susanna Deurkauffin gebohrener Salomonin seiner gewesenen Ehegattin Längst seeligen ehelich erzielhe Töchtere.

In einer allhier Zu Straßburg an der Tucherstubgaß gelegenen in dießer Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 8, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 350, Summa summarum 366 lb – Schulden 175, Detrahendo verbleibt, Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 191 lb

La maison revient à sa fille Marie Salomé Theurkauff qui épouse en 1741 le tonnelier Jean Jacques Bein. Elle est réunie à la voisine avec laquelle elle ne forme plus qu’une propriété.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.