20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 20 – III 37 (Blondel), P 480 puis section 57 parcelle 58 (cadastre)

Autre adresse, 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins

Reconstruite par Justine Maret, veuve du teinturier Jean Bauer (1871) – Détruite lors du bombardement du 25 septembre 1944 – Reconstruite par la société Racostra et l’architecte Jean Gurtner (1950)


Façade vers la place (crépi blanc, le crépi rose correspond au n° 2, mars 2022) – Vue d’angle (avril 2015)
Vue vers 1942, le n° 1 est la maison de gauche (AMS cote 1003 W4 n° 2111)

La maison d’angle face à la porte de Spire est inscrite au nom de Henri Trausch au Livre des communaux (1587). Elle comprend notamment deux auvents, l’un de dix pieds de long, l’autre de trente-et-un pieds et demi de long. Elle revient à sa fille qui épouse le marchand de bois Balthasar Bischoff. Son fils Balthasar Bischoff qui deviendra ensuite consul souhaite en 1641 déplacer les marches d’une façade vers l’autre. Elle appartient de 1666 à 1725 au secrétaire des Quinze Sébastien Nægelin puis à son fils juriste Jean Henri Nægelin. L’archer de la Maréchaussée Claude Toussaux et Elisabeth Roth en sont propriétaires quelques mois en 1725. Le maître maçon Jean Martin Pfundstein est autorisé en leur nom à poser cinq nouvelles marches en pierre qui s’ajoutent aux cinq anciennes. La veuve du maître des grains Jean Henri Obrecht s’en rend propriétaire, la maison revient à sa fille qui épouse le baron Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach. Leur fils François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach la vend en 1803 au marchand juif Meyer Samuel, venu de Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace.


Plan-relief de 1727, la maison est celle qui forme l’angle à droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Cour S et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 46 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades se trouvent de part et d’autre du repère (l). Sur la droite, la façade ouest vers la place à trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, toiture à trois niveaux de lucarnes. A gauche de (l), la façade vers la rue dont la partie (i-j) forme saillie ; le rez-de-chaussée a trois fenêtres auxquelles s’ajoutent deux plus petites sur les côtés de la saillie. A gauche de (h), un portail mène dans la cour S. Le mur (8-9) dépend de la maison à l’est, l’édicule (9-10-1) se trouve à l’angle sud-est. La partie (1-3) forme le fond de la cour, (3-7) la partie droite (ouest). On voit en (4-5) un escalier extérieur.
La maison porte d’abord le n° 52 (1784-1857) puis le n° 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et le n° 1 de la place du Vieux-Marché-aux-Vins.

Ponts et Chaussées 1823 (ADBR, cote 2 SP 52)Ponts et Chaussées 1851 (ADBR, cote 5 K 123)
Plans des Ponts et Chaussées 1823 et 1851 (ADBR, cotes 2 SP 52 et 5 K 123)

Le plan des Ponts et Chaussées dressé en 1851 signale un bâtiment à trois étages, soit un de plus que dans les années 1820, mais l’un des étages doit correspondre aux mansardes. La veuve du teinturier Jean Bauer Justine Maret achète la maison en avril 1870. Elle acquiert de l’Etat une bande de terrain le long de la route nationale (rue du Vieux-Marché-aux-Vins) pour aligner la parcelle. La maison fait partie de celles détruites lors du siège en 1870. Quand Justine Maret revend la maison en 1878 la maison à quatre étages et mansardes, l’acte stipule qu’elle a ajouté deux étages, des mansardes et des greniers. Dans le cadastre, elle passe de 32 fenêtres ordinaires et deux fenêtres au troisième et au-delà à 42 et 45 fenêtres respectivement, le revenu passant de 306 à 825 francs. Justine Maret a par ailleurs fait aménager le rez-de-chaussée occupé par le restaurant Au Vieux-Marché-aux-Vins qui porte au début du XX° siècle l’enseigne Zum Mönchshof (Au Monastère, 1905).


Coupe lors du projet de surélévation, 1870 – Devantures (1901 puis 1906)
Partition du rez-de-chaussée en trois locaux commerciaux, élévations du rez-de-chaussée vers la rue et vers la place (1912), dossier de la Police du Bâtiment

Le propriétaire Milian Steinthal fait poser une nouvelle devanture en 1901, modifiée en 1906. En 1912, il fait déposer la décoration en mosaïque sur la façade et séparer le rez-de-chaussée par des cloisons pour aménager trois locaux commerciaux sous la direction des architectes Falk et Wolf. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme puis le maire délivrent fin 1949 le permis de construire le bâtiment actuel à Emile Monsch, gérant de la société Racostra, et à l’architecte Jean Gurtner. Les travaux commencent en janvier 1950 et se terminent début 1951.



Elévations du bâtiment actuel comprenant un oriel sur chaque façade (1949, architecte Jean Gurtner, dossier de la Police du Bâtiment)
Carte postale du restaurant Mönchhof (Au Monastère) – Papier à lettres du marchand de cigares René Kauss, les bâtiments sont représentés de manière fantaisiste (dossier de la Police du Bâtiment – Rez-de-chaussée et enseigne Bière Pschorr de Munich (Münchener Pschorr Bräu), 1892, photographie de Mathias Gerschel lors de la fête des pompiers (image B.N.U.) –

mai 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Henri Trausch et (v. 1560) Cécile Volmar puis (1570) Salomé von Vessenheim – luthériens
h Balthasar Bischoff, marchand de bois, et (1588) Salomé Trausch – luthériens
1620* h Balthasar Bischoff, marchand de bois, consul, et (1614) Catherine Frantz puis (1637) Marie Hirt, veuve du marchand de vins Nicolas Diel – luthériens
(cohéritier pour ⅓) Jean Henri Bischoff, et (1659) Ursule Mahler – luthériens
1666 v Sébastien Nægelin, secrétaire des Quinze, et (1652) Marie Elisabeth Kammerer – luthériens
1705 h Jean Henri Nægelin, juriste, et (1725) Marie Salomé Schmidt – luthériens
1725 v Claude Toussaux dit la Garenne, archer de la Maréchaussée d’Alsace, et (v. 1700) Elisabeth Roth – catholiques
1725 v Jean Henri Obrecht, maître des grains, et (1689) Anne Marguerite Zeiss, d’abord (1685) femme de Jean Philippe Schlehenacker puis (1685) de Gérard Lefer, ls deux brasseurs – luthériens
1735 h Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach et (v. 1734) Marie Madeleine Obrecht – luthériens
Catherine Marguerite Obrecht (célibataire, † 1761)
1776 h François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach et (1776) Catherine Salomée de Goll – luthériens
1803 v Meyer Samuel, marchand, et (v. 1789) Marie Anne Levy puis (v. 1797) Rachel Levy
1819 v (Georges Louis) Frédéric Grimmer, notaire, et (1820) Susanne Marie Lauth
1870 v Jean Baur, teinturier, et Jeanne Masselot puis (1847) Justine Maret.
1878 v Joseph Mennrath, brasseur, et (1860) Sophie Gnædig
1898/ v Milian Steinthal (Moïse Steinthal), marchand, et (1892) Pauline Victor
1924* v Journal d’Alsace et de Lorraine, société anonyme
1929- v Esca, société anonyme d’Epargne et de capitalisation
1937* v Racostra Radio comptoir s.a.r.l

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) III 37, M. de Zugmantel noble
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Boulach (noblesse), 15 toises, (-) pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 480, Grimmer Frédéric, notaire royal – maison, sol, cour – 1,83

Locations

1621, Jean Kempner, peintre
1776, Jean Daniel Ensfelder, notaire
1827, Frédéric Grimmer, notaire (futur propriétaire)
1832 (cave), Jean Baptiste Gross, marchand de vins
1869, Laurent Hoffherr, notaire
1875, société Henninger et Fils, brasserie Stern, de Francfort-sur-le Main

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 290-v
Henri Trausch règle pour sa maison d’angle face à la porte de Spire 1 livre 4 sols 8 deniers, à savoir un auvent (10 pieds de long, saillie de 5 pieds), un escalier de cave bordé de deux murets (7 pieds ½ de large, 4 pieds de saillie), au-dessus une cheminée (4 pieds de large, 1 pied ½ de saillie), en outre un auvent (31 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de saillie), devant la porte d’entrée neuf marches en pierre (14 pieds de large) avec deux hauts murets et une plate-forme (saillie de 5 pieds 9 pouces en tout), item au bas de la même maison un escalier menant à l’écurie (5 pieds de large, 3 pieds ½ de saillie)

Anderseit am Hindern Weinmarckt Von der Kohlschewren vntz ane die Mang wider hinab gemessen
Heinrich Trausch hatt ein Eckhauß an der Zwerchgassen, gegen dem Speÿrthor, daran ein Wettertächle x schu lang, v schu herauß, Darunder ein offene Kellerstege mit Zweÿen Neben meürlin vii+ schu breÿt, iiij schu herauß, darüber ein vßgestossen Kemmatt iiij schu breit, i+ schu herauß, Aber ein Wettertach xxxi+ schu lang, vi+ schu herauß, Vor derselben Haußthüer Neün steinene Tritt ober einander xiiij schu breÿt, sampt zwo hohen Mauren vnd der Prütschen v schu ix Zoll herauß, Mehr Vnden ane demselben Hauß ein offene stegen Zum Stall v schu breit, iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. iiij ß. viij d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 403
Elisabeth Toussaux doit 5 sols pour avoir modifié cinq marches devant sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins face à la porte de Spire, la première a 9 pieds 3 pouces de long et les quatre autres seront faites en proportion. Le contribuable suivant est Anne Marguerite Obrecht

Elisabet Toussaut dit La Garene des Archers beÿ der Marechaussée Haußfrau, Solle von den geänderten fünff Steinern Stafflen Vor Ihrer gegen dem Speÿrthor vf dem alten weinmarckt gelegenen behaußung, deren die Erste 9 sch. 3. Zoll lang, Und die 4. andere nach proportion gemacht werden sollen, Jahrs auf Michaelis und laut Prot: de 1725. fol. 181-b A° 1729. I.mo, 5 ß
Jetzt f. Anna Margreth Obrechtin

(Quittungen, 1726-1741)
Neuzb fol 188

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 188
Même loyer porté ensuite au nom de Sigefroi François Auguste Zorn de Bulach

alzb. 403
Frau An: Marg: Obrechtin Erben sollen von den geänderten fünff stafflen von stein vor Ihre gegen dem Speÿr thor auf dem alten weinmarckt gelegenen behaußung, deren die erste 9 schuh 3. Zoll lang, und die vier andere nach Proportion gemacht werden sollen, Jahrs auf Michaelis (id est 29. sept.) 5 ß
(8 vendemiaire)
(Quittungen 1741-an 10)
C 138
jetzt Jr. Siegfried Frantz August Zorn von Bulach XXI

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Triumvir de la Monnnaie, Balthasar Bischoff demande l’autorisation de faire des travaux dans la maison où habitait sa mère face à la porte de Spire. Il souhaite supprimer d’un côté les marches (7 pied ½ de large) pour les transférer de l’autre côté où elles se trouvaient par le passé, en proposant le témoignage de vieilles gens.

(f° 15-v) Zinstag den 15. Junÿ – H Balthasar Bischoff wegen seiner behaußung beÿm Speÿrthor
2. H Balthasar Bischoff dreÿer d. Müntz angebracht, were im werck begriffen, seine behaußung gegen dem Speÿrthor über, welche hiebevor sein Mutter bewohnt, anderwerts Zu bawen, dabeÿ gewillt, beÿ dem eingang des haußes, die stafflen vff der einen seiten, so 7 ½ schu breit, zu quittiren, vnd weg zu thun, bitt Ihme vff der andern seitern, so viel alß dise stafflen außtrag. ane platz wider zu erhorgeiren*, verhoffe es dieße ehre* Zu erlang*., weilen hiebeuor aber vff der seiten, da er ietz platz suche, die stafflen geweßen, werd. also allein die vorige gerechtigkeit wider gesucht werde & berufft sich vff ettlich alte benachbarte, denen diese bewentnuß noch wol bewußt seÿe. Ist nach eingenommem augenschein Ihme willfarth worden.

1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Le maître maçon Jean Martin Pfundstein demande au nom d’Elisabeth Toussaux d’ajouter devant sa maison face à la porte de Spire cinq marches en pierre aux cinq qui s’y trouvent déjà et n’ont que 5 pieds de large. La première aura 9 pieds 3 pouces de long, les quatre autres seront faites en proportion. Les préposés donnent leur accord moyennant paiement de 5 sols par an. Le maître maçon rapporte la proposition à la propriétaire qui l’accepte.

(f° 181-v) Dienstags den 11. Sept. 1725 – Elisabeth Toussaut dit la Garaine weg. 5. steinerner Stafflen
Johann Martin Pfundstein der Maurer, bittet Mghh. unterth. daß Elisabetha Garaine des Archers de la Marechaussée haußfrauen möchte vergönnet werden, daß Sie ane statt Ihrer fünff Steinern stafflen vor Ihrer gegen dem Speÿrthor liegenden behaußung welche nur 5 schuhe breit waren, dörffe fünff andere steinere staffel legen laßen, davon die Erste Neun schuh und dreÿ Zoll lang, die übrige Vier aber nach proportion gemacht werden sollen. Erk. Sollen von solcher newgemachten fünff Staffeln Jährlichen fünff Schilling d bodenzinß bezahlt werden, welches Mr Pfundstein an referendum genommen. Elisabeth Toussaut aber solchen nachgehendts übernommen.

Description de la maison

  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines, dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 39 / 52
Samuel
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées (décembre 1823, cote 2 SP 52)

N° 52. Toute en pierre, bonne. 2. Etages. Une latrine en saillie sur la route & dont les murs sont lézardés.
(1851, sote 5 K 123)
N° 52, Grimmer, Notaire 3 E P S (3 étages en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 236 case 3

Grimmer Frédéric, notaire royal

P 480, sol, maison & cour, Vieux marché aux vins 52
Contenance : 1,83
Revenu total : 306,95 (306 et 0,95
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 782 case 1

Grimmer Frédéric, notaire
1870 Baur Jean la veuve
1879 Mennrath Joseph Wirth
1898/99 Steinthal Milian, Kaufmann / und Ehefrau Paula geb. Victor in Gg.
(ancien folio 530)

P 480, maison, sol, place du vieux marché aux vins 1
Contenance : 1,83
Revenu total : 306,95 (306 et 0,95)
Folio de provenance : (236)
Folio de destination : gestört (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
1871, Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Grimmer Frédéric f° 530, P 480, revenu 306

P 480, maison
Revenu total : 825,95 (825 et 0,95
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 45
1874, Augmentations – Baur Johann Wtt. f° 530-I, P 480, maison, revenu 825, Neubau, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874

Cadastre allemand, registre 31 f° 306 case 3

Parcelle, section 57, n° 58 – autrefois P 480
Canton : Alter Weinmarktplatz Hs N° 1 / Place du Vieux Marché aux Vins N° 1
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,95
Revenu : 7800 – 15.500 – 19.000
Remarques, Neubau 1914

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 3521
Steinthal Milian und Ehefr.
1924 Journal d’Alsace et de Lorraine, société anonyme
1932 Hollaender Ernest Emile négociant
(clos 1932)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 3958
Borach Eugen Raymund, Ingenieur
1918 Landwirtschaftliche Landes Zentralkasse für Els. Lothr;
1929 Esca, société anonyme d’Epargne et de capitalisation
1941 Esca, Aktiengesellschaft
(172)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5872
Racostra Radio comptoir s.a.r.l
(336)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins p. 136

52.
Pr. de Bulach, Baron François Auguste assesseur de – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 190)

(Haus Nr.) 20
Schapf, Restaurateur Zum Mönchshof. 04
Miss, Manufakturwarenh. 1
Dumstrey, Redakteur. 2
Wolffs, Telegr.-Bureau. 2
Reichmann, Kaufmann. 3
Kampe, Kauffmann. 4
Hübscher, Rottenarbeit. 5.

Annuaire d’adresses 1895 – Alter Weinmarckt, S. 161 (i 306)
20
Oertel, Friseur. 0
Missmer, Wirth. 0

Annuaire d’adresses 1900 – Alter Weinmarckt, S. 170 (i 343)
20
Missmer, Restaurateur, Pschorr-Bräu. 0
Theodore, Hemdenfabrik. 1
Schüller, Eisb.-Betr.-Secr. 2

Annuaire d’adresses 1910 – Alter Weinmarckt, S. 237 (i 420)
20
[Steinthal, L., Hohenlohestrasse 24, E]
Heyberger, W., Zentr.-Automat. 01
Filkin, A., Cito, Garderob.-Klinik. 2
Spahn, K., Dentist. 2
Schönfeld, O., Küchenchef. 3
Uetz, K., Magazinverw. 3
Hörd, P., Kaufmann. 4
Hetzel, M., Tagner. 5
Mok, J., Strassb.-Schaffn. 5

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 21)

20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (dossier I, 1870-1982)

Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth sont autorisés en mars 1870 à ajouter un troisième étage. L’architecte G. Hagenbüchle fait poser en 1888 une canalisation. Le propriétaire Milian Steinthal fait poser une nouvelle devanture en 1901, modifiée en 1906 par l’architecte Oberthür. En 1912, Milian Steinthal fait déposer la décoration en mosaïque sur la façade et séparer le rez-de-chaussée par des cloisons pour aménager trois locaux commerciaux sous la direction des architectes Falk et Wolf. Il fait ensuite transformer le premier étage.
Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944.
Mme Lucien Levy née Edith Schereschewsky demande en 1947 l’autorisation d’ouvrir une baraque de vente.
Emile Monsch, gérant de la société Racostra dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Jean Gurtner. La Police du Bâtiment impose des conditions mais revient sur sa proposition d’aménager des arcades le long de la place. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme puis le maire délivrent le permis de construire fin 1949. Les travaux commencent en janvier 1950 et se terminent début 1951.

Locataires du restaurant. Hinner et Lœscheritz, 1871 – Charles Schwartz, 1888 (café au Vieux-Marché-aux-Vins) – Jean Conrad, 1903 (restaurant Au Monastère, Mönchshof) – Gœggel et Rosenfelder, 1906-1912 (société Distributeur du Centre, Central-Automat G.m.b.H.) – 1909 Wolfgang Heyberger et Georges Cremer (S.à.r.l. Distributeur du Centre)
Bureau de renseignements A. Lux (1897) – Atelier du chemisier Sylvain Théodore (premier étage, 1897) – Gertrude Marcus, 1908 (Clinique de la garde robe, Cito) – dentiste Charles Spahn (1910)
Fabrique alsacienne de parapluies (1912-1915) transporteur Rodolphe Mosse (entresol, 1912) veuve Othon Koch (boucherie-charcuterie1912)
Frères Rœchling (1912), M. Herweh (1912), Henri Millot (1920), société anonyme des transports Jonemann (1920), cabinet d’affaires Lotz et Nibel (1933)
marchand de cigares René Kauss (1912), opticiens Meschenmoser (1919), société Dactyle-Office (1921), agence de voyages F. Le Bourgeois (1925), Journal d’Alsace et de Lorraine (1927, 1938), Darstein (confiserie, rue des Pucelles, 1928, 1942)
Meubles Brille et Compagnie (1952), société Chaud-Froid (1952), établissement Cawé (1954-1961), société Centrale, Machines à coudre (1955-1973), meubles Best (1970), (1952), agence immobilière Résidence 2000 (1972) puis société Radio Auto Service (1975-1976), agence de voyages Ayme Tours (1976)

Sommaire
  • 1870 – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom de la dame Bauer, propriétaire de la maison sise 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins, l’autorisation d’ajouter un troisième étage. Croquis joint – L’agent voyer note que la façade vers la place est alignée, sans avance, celle vers la rue dépend de la grande voirie
  • 1871 – L’entrepreneur A. Bedicam demande au nom des sieurs Hinner et Lœscheritz (café et restaurant, locataires de Mme Bauer) l’autorisation de défaire le pavage
  • 1888 – L’architecte G. Hagenbüchle (22, Faubourg de Pierre) demande au nom de Charles Schwartz (dépôt de bière, 6, rue du Fossé des Tanneurs) l’autorisation de poser une canalisation au sous-sol du café au Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation – Dessins sur calque
    1888 – Droits acquittés pour un embranchement de canalisation et un soupirail
    1888 – Les services municipaux constatent que Charles Schwartz (café au Vieux-Marché-aux-Vins) a posé sans autorisation une lanterne
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Lux (bureau de renseignements) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – A. Lux doit déplacer l’enseigne qui est à moins de 65 centimètres de la propriété voisine – L’enseigne a été déplacée, décembre 1897
  • 1899 – B. Netter se plaint que la fosse de son voisin Steinthal (brasserie Pschorr) n’est pas étanche – La Police du Bâtiment constate les faits. Elle écrit à Steinthal (demeurant 36, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) qui répond que le tuyau de descente de son voisin n’est pas bien engagé – Travaux terminés, février 1900
  • 1897 – Le chemisier Sylvain Théodore (atelier au 32, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demande l’autorisation de poser une enseigne à son futur atelier au premier étage de la maison à l’enseigne au Vieux-Marché-aux-Vins (Pschorr). Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation
  • 1901 – Milian Steinthal est autorisé à poser une nouvelle devanture 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Travaux terminés, mars 1901 – Dessin
    1901 (février) – L’atelier Griesbach et Grossmann (peintre décorateur) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation
  • 1902 – B. Netter (propriétaire du 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) se plaint de son voisin Steinthal (fabricant de meubles, propriétaire du débit de boissons Au Vieux-Marché-aux-Vins), à savoir de la cheminée, de tuyaux en terre qui dégagent de mauvaises odeurs – Des travaux ont eu lieu, avril
  • 1903 – Jean Conrad (restaurant Au Monastère, Mönchshof) se plaint de ses cabinets de toilette que le propriétaire Steinthal refuse de réparer.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate qu’il y a deux drapeaux posés sans autorisation au débit Au Monastère – Jean Conrad fait remarquer qu’il portent l’inscription de N. Miss, locataire du premier étage – N. Miss est autorisé à poser une enseigne plate
  • 1906 – L’atelier Griesbach et Grossmann (peintre décorateur, 41 quai des Bateliers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le débit Au Monastère. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prolongation – Travaux terminés, juin
    1906 – La Police du Bâtiment constate que l’architecte Oberthür (27, rue des Serruriers) fait modifier les devantures sans autorisation – Demande – Autorisation – Dessin – Droits acquittés pour neuf baies
  • 1906 – Les sieurs Gœggel et Rosenfelder (société Distributeur du Centre, Central-Automat G.m.b.H.) demandent l’autorisation de poser deux enseignes électriques, une lampe et deux volets roulants – Croquis – Commentaires de la Police du Bâtiment – Autorisation – Dessins
    1907 (février) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un drapeau publicitaire – L’objet est retiré
    1907 (mai) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, libellé Central Automat, Kaffee-Conditorei (Distributeur du Centre, Café et confiserie) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1907 (août) – Le commissaire de police autorise les mêmes à entreposer quatorze bouteilles d’acide carbonique au sous-sol
    1912 – La trésorerie municipale demande le paiement des droits pour le restaurant à distributeurs (Automaten-Restaurant), propriétaire Milian Steinthal, demeurant 24 avenue de Hohenlohe, ensuite avenue de la Marseillaise) – L’enquête montre que l’autorisation a été accordée en 1906 à la société Gœggel et Rosenfelder qui a fait faillite – Le maire envoie une injonction de payer. Le propriétaire répond que le volet roulant a été posé quelques semaines plus tôt par sa locataire la veuve Koch – La Police du Bâtiment estime que les droits non payés pourraient être enregistrés comme créance irrecouvrable
  • 1908 – Gertrude Marcus (Clinique de la garde robe, Cito, Garderoben-Klinik, 1.a quai Kellermann) demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires (premier étage) – Les enseignes sont posées
  • 1909 – Wolfgang Heyberger et Georges Cremer (S.à.r.l. Distributeur du Centre) demandent l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au rez-de-chaussée (courrier de la Division I). La Police du Bâtiment constate que le local n’a que 3,35 mètres de haut au lieu des 3,50 mètres réglementaires, la cuisine à l’étage est conforme aux prescriptions. La cloison entre les cabinets d’aisance pour hommes et pour femmes est posée.
  • 1910 – Le dentiste Charles Spahn (deuxième étage) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates au deuxième étage et une plaque émaillée – Autorisation
    1912 – Le même demande l’autorisation de poser une double enseigne sur verre (sans saillie) – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin
    1913 – Le même demande l’autorisation de poser deux enseignes – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin
  • 1910 (novembre) – Milian Steinthal (marchand de meubles demeurant 27, rue de la Haute-Montée) demande l’autorisation de poser des cloisons au rez-de-chaussée pour aménager plusieurs magasins et de déposer la décoration en mosaïque sur la façade – La Police du Bâtiment écrit aux architectes Falk et Wolf (27, rue de la Haute-Montée) concernant l’accès aux cabinets d’aisance. Les architectes modifient les dessins – Autorisation d’aménager trois locaux commerciaux, novembre 1911, annulée par la suivante – Dessin – Calcul statique – Nouvelle autorisation, janvier 1912 – Dessins – Rectification du calcul statique – Entrepreneur, Urban à Illkirch-Graffenstaden
    Déclaration d’ouverture du chantier, 28 janvier 1912
    1912 (février) – Les mêmes sont autorisés à modifier le premier étage – Plan – Calcul statique
    1912 (avril) – La Police du Bâtiment ne délivre pas le certificat de réception finale parce qu’il n’y a qu’un cabinet d’aisance pour les trois magasins – Les travaux doivent être conformes au dessin. D’autres cabinets devront être aménagés dans les deux ans – Le certificat de réception finale est délivré, mai 1912
    1914 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que les cabinets d’aisance ne sont pas aménagés – René Kauss certifie sur papier à lettres illustré qu’il ne se sert presque jamais des cabinets – Milan Steinthal argue sur papier à lettres illustré que la place manque pour aménager des cabinets supplémentaires – La Police du Bâtiment accepte les arguments et classe le dossier.
  • 1912 – La fabrique alsacienne de parapluies (Elsässische Schirmfabrik G.m.b.H., 8.a boulevard de Cronenbourg) – Une autorisation a déjà été délivrée pour une enseigne plate, une lampe électrique, en outre pour une lampe électrique et trois enseignes perpendiculaires. La lampe est fixée à 2,30 seulement du sol.- Autorisation de poser une lampe électrique et deux enseignes perpendiculaires en forme de parapluie (30 avril) – Autorisation de poser une lampe électrique et une enseigne plate (avril 1912)
    1912 (juillet) – La même demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation
    1915 – La fabrique alsacienne de parapluies informe la Police du Bâtiment qu’elle ne détient plus le local commercial
  • 1912 – Les frères Levy (peintres en bâtiment, 140, Grand rue) demandent de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation (mai 1912) – Travaux terminés, avril
  • 1912 – Le transporteur Rodolphe Mosse (Annonces, Expedition, à l’entresol) demande l’autorisation de poser une enseigne plate et deux enseignes dont la saillie est supérieure à 16 centimètres. – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Othon Koch (boucherie-charcuterie) a posé sans autorisation un volet roulant – Demande – Autorisation
  • 1912 – Les frères Rœchling demandent l’autorisation de poser trois enseignes plates – Autorisation
  • 1912 – M. Herweh demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1912 – Léopold Schillio (enseignes sur verre, 8, rue du Dragon) demande au nom du marchand de cigares René Kauss (19, rue Thiergarten) l’autorisation de poser deux enseignes sur verre sans saillie – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1913 – Le fabricant de marquises E. Hagenstein (1.b, rue de l’Angle à la Robertsau) demande au nom de René Kauss l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Croquis
    1913 – René Kauss est autorisé à poser huit enseignes plates – René Kauss rectifie sa demande, il y a sept et non huit enseignes.
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, remarques en quatre points (dont nettoyage du toit vitré), propriétaire L. Steinthal, demeurant rue de la Haute-Montée
    1905. Le restaurateur Schapf demande une inspection – Milian Steinthal (sur papier à lettres L. Steinthal, fabrique de meubles et décoration intérieure) répond que les travaux ont été faits – La Police du Bâtiment constate que la gouttière fuit encore malgré les réparations
    1906. La maison a été entièrement réparée
    1915. Un locataire du quatrième étage se plaint que son logement est humide – Le propriétaire Steinthal fait faire les réparations
    1915. Commission des logements militaires, remarques en six points
    1916, Idem
    1919. Eugénie Schmitt aurait des orphelins en pension. Il n’y a personne de ce nom dans la maison
  • 1919 – Les entrepreneurs Sigel Frères (peinture et vitrerie) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord, droits perçus
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que les opticiens Meschenmoser frères ont posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Demande de poser un pince-nez en tôle au nouveau magasin – Autorisation
    1920 – Les opticiens Meschenmoser demandent l’autorisation de poser un tableau comprenant un baromètre sur un des piliers de leur devanture
    1921 – La Police du Bâtiment constate que les opticiens Meschenmoser frères ont posé sans autorisation une enseigne – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire Kodak – Autorisation
  • 1920 – Henri Millot demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Autorisation de poser une enseigne (mars) – Autorisation de poser deux enseignes (décembre) – Les enseignes sont posées
  • 1920 – La société anonyme des transports Jonemann demande l’autorisation de poser une enseigne en tôle entre le premier et le deuxième étage – Autorisation
    Même demande par les frères Sigel, peintres, au dos de la requête précédente – Dessin
  • 1921 – La société Dactyle-Office (N.A. Leblanc et Compagnie) demande l’autorisation de poser une enseigne sous verre – Accord
    Idem, autorisation de poser deux enseignes provisoires sur toile – Prolongation accordée jusqu’en novembre
    1922 (avril) – Le gérant argue de mauvaises affaires pour solliciter une nouvelle prolongation
    1922 (octobre) – Les anciennes enseignes sur toile sont remplacées par deux enseignes plates sur verre
  • 1925 – L’agence de voyages F. Le Bourgeois transfère ses bureaux du 1, rue du Vingt-deux-novembre au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation de poser une enseigne
  • 1927 – Le Journal d’Alsace et de Lorraine (ancien Journal d’Alsace et Courrier du Bas-Rhin) informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré le fil, et non une antenne de T.S.F. posé entre le 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins et le 32, rue du Jeu-des-Enfants.
  • 1928 – La société P. E. Darstein (confiserie, rue des Pucelles) qui ouvre une filiale dans la maison demande l’autorisation de modifier les enseignes sur verre
    Les frères Sigel fournissent un dessin – Autorisation
  • 1934 – Le cabinet d’affaires Lotz et Nibel (3, rue des Orfèvres) qui a quitté les lieux en octobre 1933 retire son enseigne
  • 1934 – Le maire notifie la société Esca de faire ravaler les façades
  • 1938 – Le Journal d’Alsace et de Lorraine demande l’autorisation de construire un guichet de vente dans une devanture – Dessin – Autorisation
    1938 – Le même demande l’autorisation de poser un texte sur calicot – Autorisation à titre exceptionnel pour deux mois
  • 1942 – La société Darstein renonce à rouvrir sa filiale au Vieux-Marché-aux-Vins par manque de marchandises mais se réserve le droit de la rouvrir ultérieurement. La Police du Bâtiment déclare que les droits restent dus pour le store
  • 1946. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Certificats de sinistré remis à P. E. Darstein, à H. Couard, demeurant à Grendelbruch, pour son commerce de charcuterie et conserves
  • 1947 – Mme Lucien Levy née Edith Schereschewsky (16, rue des Carmes au Neudorf) demande l’autorisation d’ouvrir une baraque de vente au lieu de son ancien magasin 64, Grand rue (Paris Chemises) – La Police du Bâtiment répond que la baraque n’est pas soumise à son autorisation
  • 1949 (janvier) – L’architecte Jean Gurtner (2, rue du Noyer) demande un permis de construire pour le bâtiment Racostra
    1949 (mars) – La Police du Bâtiment impose des conditions (emplacement de la porte du 2, place du Vieux-Marché-aux-Vins, hauteur limitée à quatre étages, outre un étage en retrait de 80 centimètres, taille et répartition des ouvertures)
    1948 (août- – Emile Monsch, gérant de la société Racostra (6, rue des Francs-Bourgeois) dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment (parcelle section 57 n° 58) sous la direction de l’architecte Jean Gurtner. La Division VI propose d’accorder aux différents propriétaires une dispense concernant la surfaces des cours. « Pour remédier au manque de surfaces constructibles, nous avons proposé une modification de l’alignement avec aménagement d’un portique public. Dans sa lettre du 3 mai 1949, l’inspecteur départemental de l’Urbanisme fait remarquer que cette solution a pour effet de réduire le volume de la place du Vieux-Marché-aux-Vins, déjà exiguë. En définitive, nous maintenons l’alignement légal en vigueur et proposons d’accorder aux riverains sinistrés une dérogation pour la dimension des cours. Cette dérogation est justifiée à condition que les cours soient contiguës entre elles.&$&»
    Plans de situation (section 57, parcelle 46 et parcelles 57 à 59)
    Etude, plan de masse (arcades vers la place) par le Service municipal d’architecture (février 1949)
    La Police du Bâtiment se déclare satisfaite de la silhouette et de la masse du bâtiment à construire. Elle demande en outre que 1) les lucarnes simples et non jumelées aient un style uniforme, 2) les arêtes des oriels doivent être remplacées par des arrondis ou des pans coupés, ou, en conservant leur forme, les fenêtres devront se trouver au nu du mur, 3) les fenêtres seront telles qu’on distingue les battants du cadre dormant.
    1949 (septembre) – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord (route nationale 4, point kilométrique 44.910
    1949 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Emile Monsch, gérant de la société Racostra, le permis de construire un bâtiment de rapport 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
    1949 (décembre) – Le maire délivre le permis de construire
    1950 (janvier) – L’architecte Jean Gurtner déclare que les travaux commenceront le 5 janvier aux n° 20 (propriétaire société Racostra) et n° 22 (Hemmendinger)
    Les Associations syndicales de reconstruction font remarquer que le pignon arrière du 25, rue du Jeu-des-Enfants, mitoyen des bâtiments à construire, a été refait en 1949 sans tenir compte des fondations. – La Police du Bâtiment constate que la reprise en sous-œuvre est conforme aux règles de l’art.
    1950 (avril) – Le préfet accorde dérogation à l’article 3 alinéa 2 du Règlement sanitaire départemental en date du 6 septembre 1948
    Suivi des travaux – Janvier 1950, démolition, enlèvement des décombres. Mars, on coule les fondations en béton et les murs du sous-sol. Avril, les travaux en sont au premier étage. Juin, le gros œuvre continue au cinquième étage. Juillet, le gros œuvre se termine, le toit est couvert de tuiles plates. Septembre, on pose les cloisons intérieures, les installations électriques sont terminées. Octobre, les plâtriers travaillent, Janvier 1951, la plâtrerie est terminée sauf au rez-de-chaussée. Mars, le parquet est posé, les soupiraux aussi. Mai, juin l’aménagement intérieur se termine, le crépi est en cours. La réception finale ne donne lieu à aucune observation, si ce n’est que les matériaux du béton armé au sous-sol ont été vérifiés après-coup.
    1951 (juin) – Le maître ramoneur Robert Dorn délivre un certificat de conformité
    1954 (mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un certificat de conformité.
    1954 (octobre) – Le commissaire de police remet à Emile Monsch une notification concernant un immeuble sis 65, rue de Rochechouart à Paris
  • 1951 (octobre) Emile Monsch écrit au président de l’association de reconstruction que les fondations du mur mitoyen avec Beck-Schwaab n’ont pas été faites à cinq mètres de profondeur comme l’imposait l’ingénieur conseil – La Police du Bâtiment constate que les travaux correspondent aux plans et qu’elle n’a donc pas à intervenir.
  • 1952 – Les meubles Brille et Compagnie (rue du Marais-Vert) demandent l’autorisation de poser une enseigne à leur salle d’exposition 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Dessin – Autorisation de poser une enseigne au néon en lettres détachées – L’enseigne est posée
  • 1952 – La Police du Bâtiment constate que la marche de l’entrée occupe la voie publique sur une largeur de 33 centimètres et une longueur de 1,74 mètre. Croquis – L’affaire est classée jusqu’à nouvel ordre
  • 1952 – La société Chaud-Froid demande l’autorisation de poser deux inscriptions sur la devanture. – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1954 – L’établissement Cawé (textiles en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à double face – Dessin – Autorisation
    1961 – L’avocat Rothenbach déclare que la société Cawé surcharge le plancher du premier étage qu’elle loue. La Police du Bâtiment constate que la société a déménagé.
    1961 – L’établissement Cawé déclare qu’il a transféré ses bureaux 18, quai Rouget de l’Isle
  • 1955 – La société Centrale, Machines à coudre demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1955 – La Police du Bâtiment constate en décembre que la même a fait poser sans autorisation deux enseignes sous verre – Demande – Autorisation
    1959 – La société déclare avoir remplacé le libellé d’une enseigne lumineuse (Phœnix par Gritzner)
    1968 – La société déclare avoir déposé l’enseigne lumineuse
    1973 – La Police du Bâtiment constate que la société a fait poser sans autorisation une double enseigne lumineuse – Le magasin est fermé, l’enseigne enlevée.
  • 1956 – La société Racostra a l’intention de se défaire de l’immeuble sis 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins en faveur d’Emile Monsch. Elle demande un certificat pour le service de l’enregistrement et des Domaines – La maire délivre le certificat
  • 1970 – Les meubles Best demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation
  • 1972 – La Police du Bâtiment constate que l’agence immobilière Résidence 2000 a posé sans autorisation une enseigne lumineuse, à la place de son prédécesseur les meubles Best – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
    1973 – L’agence demande l’autorisation de poser trois caissons lumineux – Dessin – Autorisation
  • 1975 – La société Radio Auto Service (21, rue de la Krutenau) demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses doubles et une enseigne lumineuse simple (anciens locaux de Résidence 2000) – Photographie de l’ancienne enseigne – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1976 – La société qui quitte les locaux le 31 juillet 1976 demande à être exemptée du droit pour la durée ultérieure. Refus.
  • 1976 (juillet) – La société Ayme Tours (40, rue Aubry-et-Rau) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Ayme Voyages au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (propriétaire, Rusch). Croquis (Résidence 2000 sur la droite, Ayme Voyages sur la gauche) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1976 (septembre) La même demande l’autorisation de poser un caisson lumineux – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
  • 1975 – L’entreprise André Nonnenmacher (24-a route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Les travaux n’ont pas eu lieu, décembre 1977

Autres dossiers – 1198 W 299 (volume 2, 1988-1997)
1540 W 319 (modification des devantures, 2002)
1688 W 1625 (fermeture de balcon, 2011-2012)
709 W 280 – place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 1 (1942-1990)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Henri Trausch au Livre des communaux (1587).
Henri Trausch a des enfants de Cécile Volmar à partir de 1561

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 11-v, n° 52)
1561. H. Heinrich Trusch, Cecilia Volmarin, Heinrich (i 29)

Il se remarie en 1570 avec Salomé, fille de Laurent von Vessenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 8)
1570. Herr Heinrich Trusch vnd J. Salome Herr Lorentz von Vessenheim tochter von Straßb. den 3. ( 146)

La maison revient à sa fille Salomé Trausch qui épouse en 1588 Balthasar Bischoff, fils du marchand de bois Balthasar Bischoff

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 8, n° 23)
1588. Balthasar Bischoff H Balthasar Bischoffs des holtzherrn verlasener Son H Salome Herrn Heinrichen Trauschen tochter. 11. Junÿ (i 10)

Devenu assesseur des Quinze, Balthasar Bischoff meurt le 20 août 1620. Le consul en fonction invite les membres du conseil à assister aux obsèques qui ont lieu le 22 août
1620 Conseillers et XXI (1 R 102)
(f° 217-v) Montags den XXI. Augusti. – H. Balthasar Bischoff begraben.
der Regirend Herr Ammr. Zeigt ahn, nach dem gestrigs tags Herr Balthasar Bischoff 15.hener, Zu anfang d. Ambtpredigt gestorb. so würde man ihn morgenden tags vmb 2. vhr nach mittag Zur erden bestatten Ließen Witib vnd Kind, meiner Herren Zur Leicht einladen. Wer nun dem herren die letste ehr erzeig. wolle, könne sich einstellen.

Salomé, veuve de l’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff, pour laquelle agissent son tuteur et Balthasar Bischoff le jeune, dépose une somme à la Tour aux deniers.
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 30-v) Zinstag den 28. Januar. 1623. Vogteÿ geldt angelegt – Herr Matthæus Zeiger, alt Ammeister, als vogt Fr. Salome, weÿland herrn Balthasar Bischoffs XV. seeligen hinderlaßener wittib hat per Herren Balthasar Bischoff den jüngeren angelegt 250 h.
Haben Ihr darumb Zukauffen geben 12 h 10 ß. Vff Conversion: Pauli fallend. Ing. fol. 77.

1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
(f° 23) Sambstags den 16. Februarÿ a° 1628 – Abloßung
H Balthasar Bischoffs W. Salome Trauschin Abgelöst, so vff Conuers. Pauli aô 1623.Inß vogteÿgelt angelegt w. 26 fl. d. A* 500 fl. mit 125 fl. od. 62 lb 10 ß

La maison revient à son fils Balthasar. Fils de l’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff, il épouse en 1614 Catherine, fille du receveur de Saint-Marc Jean Joachim Frantz

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 134-v, n° 7)
1614. 22. Februarÿ. Hr Balthasar Bischoff der Jung: H. Balthasar bischoffs, mein. gnädig. H. fünfzeh. einem, ehelicher Son, J. Catharina, H Johann Joachim Frantzen Schaffners Zu St. Marx Eheliche Tochter (i 137)

Triumvir de la Monnaie, Balthasar Bischoff se remarie en 1637 avec Marie, veuve du marchand de vins Nicolas Diel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39)
1637. Hr Balthasar Bischoff dreÿer an d. Stattmüntz und Kirchenpfleg. Zum Alten St. Peter, Fr. Maria Hr. Niclaus Dielen weinhändlers nachgel. wittib, zum Alten St. Peter 26. 7.bris (i 40)

Fille du jardinier Tobie Hirtz, Marie Hirtz épouse le tailleur Nicolas Diel en 1617
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 191 n° 1222)
1617. Dominica 2 Trinitatis. Niclaus Diel der Schneider Vnd Jungfrau Maria, Tobias Hürtzen d. Gartners hinderlaßene Tochter (i 409)

Le marchand de bois Balthasar Bischoff loue la maison au peintre Jean Kempner (il ne faut pas confondre cette maison et une autre qui se trouve le long du fossé intérieur près de la porte de Spire et qui appartient aussi à Balthasar Bischoff)

1621 (30. Octobris), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 81-v
Leyhenung Hrn Johann Kempeners des Mahlers vber ein Behausung
Erschienen H Balthasar Bischoff holtzhendler vnd Burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt Johann Kempner des Mahlers vnd burg. alhie
bekant das er demselb. sein Behausung alhie geg. dem Speyr Thor so eckhauß einseyt neben Veltin Sauren dem Kueffer and. seyt neben N dem Schreyber auff d. Gartner Stuben In d. Steinstraß geleg. derselben Zweÿ Jar lang die nechsten vor weÿhenachten nechst künfftig anzurechnen seiner gelegenheit nach zu bewohnen (…) dafür er Jerlichs erleg. soll Jedes (…)
[in margine :] diese Leyhung Ist allerdings Cassirt den 26. Xbr 1621.

Assesseur des Quinze, Balthasar Bischoff agit au nom de sa mère Salomé Trausch pour passer un accord avec les enfants du consul Henri Trausch
1642 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 305-v
Erschienen der Ehrenvest, Fromm, Fürsichtig und Wohl Weise herr Balthasar Bischoff deß gehaimen beständigen Regiment der Herren XV.er alhie, Innamen und auff befelch Frawen Salome Bischoffin wittiben gebohrner Trauschin seiner geliebten Mutter
hatt in gegensein herrn Adam Runckels Schirms Verwanthen alhie alß Eheuogts fr. Mariæ Trauschin, So dann H Jonæ Andressen Von Vessenheim deß Seÿdenstickers burgers zu Str. alß geordnen Vogts Jgfr. Elisabethæ Trauschin, Weÿ: herrn Henrich Trauschen der Statt Straßburg Alten Ammeisters see: nachgelaßener beed. tochter, bekannt und veriähen,
demnach Sie Fr. Salome Bischoffin ehrengemeltem herrn Ammeister Trauschen ihrem geliebten Bruder see. vermög Vorgelegten specification 59. lb. schuldig worden (…) die überig. 20. belangend seindt selibige durch herrn Carl Trauschen den Mit Erben (bezahlt worden)

L’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff est élu consul pour l’année 1646
1645 Conseillers et XXI (1 R 128)
H. Balthasar Bischoff XV.er würdt Zu einem Ammmeister erwöhlt. 131.

Il meurt fin août 1651 : le consul en fonction procède à l’élection d’un nouvel assesseur des Quinze. Jean Jacques Erhard est élu.
1651, Conseillers et XXI (1 R 134)
(f° 145-v Mittwoch den 27. Augusti 1651. – Ammeister Bischoff. – H Hanß Jacob Erhardt zu einem XXI.er erwöhlt.
Reg. Herr Ammt. Zeigt an daß wegen tödtlich. hientritts herrn Amr. Bischoffs sehl. Vermög ordnung ein newer Ein Vndt Zwantziger Zu wehlen seÿe, deßwegen beÿ 10. so gebotten H. Stattschrb. ließt ab die Ein Vnd Zwantzig. ordn. Ist per majora gewehlt H Hanß Jacob Erhardt.

Marie Hirt, veuve du consul Balthasar Bischoff fait en 1653 et 1663 deux testaments par lesquels elle ordonne différents legs.
1663 (5. 10.bris), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Testamentum – Zuwißen seÿe hiemitt, daß dato vor mit hierzu in specie requirirten Not. erschienen Fr. Maria Hürtin, weÿl. H Balthasar Bischoffs alten Ammeisters hind.laßene fr. Wittib, Zwar Zugestandener Kranckheit halben bettlägerig, jedoch guter verstandts vnd v.nünfftiger reden
(Legata)
Actum (…) Sambst. 5. 10.bris 1663.

persönlich erschienen ist die viel Ehren: Tugendreiche Fraw Maria Hürtin, weÿlandt Hrn Balthasar Bischoffs dieser Statt alten Ammeisters hinterlaßene fr. Wittib, gesunden gehenden vnd stehenden Leibs (…) inn der handt ein mit einem roth vnd wis seidenen schnürlein berschlossenes libell haltendt, Zeigte mündlich ahn, d. darin Ihr Testament vnd Letste will begriffen (…) ßs den 9. Julÿ Vormittags Zwischen 9. 10. vndt 11 Uhren A° 1653.

La maison revient pour un tiers à son fils Jean Henri Bischoff qui épouse en 1659 Ursule, fille de l’aubergiste Georges Mahler

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 124 n° 36)
1659. Dom. XXV. Johann Heinrich Bischoff H. Balthasar Bischoffs, Ammeisters ehel. Sohn v. Jungfr. Ursula Georg Mahlers wirths tochter (i 125)

Jean Henri Bischoff le jeune hypothèque la maison au profit du marchand Jean Jacques Wildermuth

1665 (15. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 649-v
Erschienen hannß Henrich Bischoff der Jünger mit beÿstand H Johann Welpers deß Buchtruckhers
in gegensein herren Hannß Jacob Wildermuth deß ältern handelßmanns – schuldig seÿen 50 Pfund Pfenning
Unterpfand sein solle, Ein tritter theil dem debitori für ohnvertheilt gebühren ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, und zugehördten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen des Stiffts alten St. Peter Dechaneÿ behaußung einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. Veltin Sauren deß Küeffers nunmehr sel. nachgelaßener wittibin, hidnen uff Hannß Hügels deß todten Gräbers nunmehr seel. hinderbliebene Erben stoßend gelegen, so Zuvor umb 50. lib. hannß Joachim Bischoffen deß Schuldners brudern Verhafftet

Jean Henri Bischoff le jeune vend son tiers de maison au notaire Jean Jacques Schatz

1666 (15. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 33-v
(Prot. fol. 2 fac. 2) Erschienen Hannß Henrich Bischoff der Jünger
in gegensein herrn Johann Jacob Schatzen, Notarÿ
Einen tritten theil Ihme dem Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend, ahne Hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen deß Stiffts alten St. Peter dechaneÿ Behaußung einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Veltin Sauren deß Küeffers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin hinden uff hannß Hügels deß todten Gräbers nunmehr seel. hinderbliebene Erben stoßend gelegen, welche ietzt Verkauffte tertz umb 50. lib hannß Joachim Bischoffen so dann umb 50. lib. H Hannß Jacob Wildermuth dem handelßmann verhafftet (übernohmen) – umb 22 pfund

Jean Jacques Schatz vend en son nom et en celui des deux neveux de Jean Henri Bischoff la maison à Sebastian Nægelin, secrétaire des Quinze

1666 (23. April.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 255-v
Erschienen H Johann Jacob Schatz Notarius für sich selbsten und alß Vogt Annæ Elisabethæ und Hannß Joachim der Bischoffischen Geschwisterd. mit assistentz deß Ehrenvest Fürsichtig und weÿsen H Johann Peter Schmid alß /:beneben dem ingleichem Ehrenvest- Fürsichtig- Weÿß H Johann Philipß Zeißolffen:/ aus E.E. groß. Rhats mittel ad Contractus minorum insonderheit Deputirte wie auch H Johann Henrich Bischoffs deß holtzhändlers ihr der Bischoffisch. Geschwisterd. Vatters Bruders
in gegensein deß Ehrenvest hochwohlgelehrt. H Sebastian Nägelins Fünffzehen Secretarÿ
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie am alten weinmarckh geg. deß Stiffts alten St. Peter dechaneÿ Behaußung hiernüber, ist einseit ein Eckh anderseit neben weÿl. hannß Wilhelm Sauren deß Küffers seel. Wittib und Erben, hinden Zum theil vff H (-) Statt leutenant und zum theil vff weÿl. hannß Sigels deß todtengräbers seel. Erben stoßend gelegen – umb 525 Pfund pfenning

Le juriste Sébastien Nægelin épouse en 1652 Marie Elisabeth Kammerer, fille du bailli de Lichtenau en Bade
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 101-v)
1652. XX. post Trin. 31. oct. H. Sebastian Negelin Rechtserfarner diebolt Negelin deß ohlmans ehelicher Son. J. Maria Elisabetha H Johann Henrich Cammerers geweßten Amtschaffners Zu Lichtenaw hinterlaßene Eheliche dochter. Dienst. 9. (i 103)

Vente et partage du mobilier revenant à Jean Nægelin et aux enfants de Jean Frédéric Nægelin comme héritiers chacun pour un sixième de leur mère Marie Elisabeth Kammerer
1704 (22. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 485
Verkauff und Looß Registerlein Inhaltend alles dasjenige so mann abe den haußräthlichen Mobilien, welche Herrn Johann Nägelin vndt weÿland Herrn Johann Friderich Nägelins seel. beeden hinderlaßenen Kindern, beÿ Abtheilung weÿlandt Tit: Frawen Mariæ Elisabethæ Nägelinin gebohrner Cammererin Ihrer respectivé Mutter und Fr. Groß Mutter seel. Verlaßenschafft vor einen Sechstentheil pro Legitima sammenthafft erblichen angefallen, erlößt, welche auff dem alten Weinmarckh vor der Nägelinischen Sterb behaußung, in beÿsein des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten fürsichtig vnd Wohlweißen Herrn Johann Friderich Spohren, Berühmten Buchhändler vndt E. E. Großen Raths Alten dermahlen aber ane statt eines Constofflers E. E Kleinen Raths hochverdientenen Assessoris, als aiß Wohl ermelten Raths Mittel im Nahmen obermelten herrn Johann Nägelins zu dießem Geschäfft absonderlich deputirten herrens, So dann Frawen Dorothea Duboain gebohrner Füllin, herrn Johann Philipp Du Bois Maurer vnd Steinhawer auch Burgers allhier haußwürthin, als vorerwehnter Johann Friderich Nägelins seel. beeder Kinder eheleibliche Mutter (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St St. Montags den 22. X.bris A° 1704.

Cession entre les enfants et héritiers de feue Elisabeth Kammerer veuve Nægelin, le maçon Jean Frédéric Nægelin, Anne Dorothée Nægelin femme du maçon Jean Conrad Gassner, Jean Henri Nægelin, Anne Marguerite Nægelin femme de l’épicier Jean David Stammler, Marie Elisabeth Nægelin femme du boutonnier Jean Jacques Weber et les enfants de Marie Ursule Nægelin
1703, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 400
Abtheilungs Concept über Weÿl. S.T. Frawen Elisabethæ Nägelinin gebohrner Cammererin Seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1703
Ane zu endstehendem dato ist allhier beÿm Concept erschienen Johann Friderich Nägelin der leedige Maurer und Steinhawer vnd beneben Ihme Fraw Anna Dorothea Gaßnerin gebohrne Nägelinin, beÿständlich Johann Conrad Gaßner auch Maurer vnd Steinhawer Schirms Verwanthen allhier, Ihres Ehemanns, beede geschwistrige, haben in gegensein Tit. Herrn Johann Heinrich Nägelins, Frawen Annæ Margarethæ Stammlerin gebohrner Nägelinin, H Johann David Stammlers Specierers vnd burgers allhier frawen Mariæ Elisabethæ Weberin gebohrner Nägelinin H Johann Jacob Weber Knöpffmacher und auch burgers allhier Ehewürthin, So dann Herrn Johann Reichlin Chirurgi vnd Barbierer auch burgers allhier als Vogt Weÿl. frawen Mariæ Ursulæ Mollin gebohrner Nägelinin mit weÿl. H Johann Crafft Schröder gewesenen Barbierer vnd Wundartzt auch burgern allhier in erster Ehe erzeigter Vier Kinder, angezeigt und bekandt, daß Sie beede Geschwistrige vor ernanten Ihren nechsten anverwanthen vnd freunden als deroselben Vatters seel. respectivé H Brudern Frawen Schwestern vnd Schwester Kinder (cedirt, Gült zu Mommenheim) verificirt und bezeuget d. 18. Martÿ A° 1712

Jean Henri Nægelin rachète en 1705 les parts de maison dont il devient seul propriétaire

Eÿgenthumb ane einer Behaußung betreffend. Die in dem Inventario à fol. (-) usq. ad fol. (-) beschriebene Behaußung ist den 15. 7.bris A° 1705 von gesampten Erbs Interessenten herrn Johann Heinrich Nägelin dem ältern Sohn eigenthümlichen überlaßen worden pro 1252 lb
Abhandlung des Haußes. Ane zu endstehendem dato seind die gesambten Nägelische Erbs Interessenten beÿ dem Concept erschienen, anzeigende, daß Sie sambtlich Ihre gemeinschaftliche ane dem Alten Weinmarckh gelegene Mütterliche Behaußung dero ältern Herrn brudern herrn Johann Heinrich Nägelin & volgender gestalten eÿgenthümblich überlaßen auch von demselben solcher maßen angenommen worden, Nemblichen umb 1252. lb 10 ß wavon er vorderist die dreÿ auff der behaußung stehende Passiv Capitalia sammenthafft 225 lb. d ertragend, abzuziehen vnd auff sich zu nehmen, die übrig restirende 1027 lb aber in das gemeine Erbe einzuschießen (…) Straßburg Dienstags den 15. Septembris Anno 1705.

Jean Henri Nægelin s’adresse aux Quinze pour clore la succession de sa mère pour laquelle la Taille réclame encore des sommes. L’inventaire a été soumis au bureau de la Taille en 1703, le cohéritier Jean Nægelin a réglé le droit de détraction. Quand Stœsser est devenu greffier à la Taille, il a trouvé que non seulement un autre cohéritier devait un droit de détraction mais que la succession était redevable à la Taille. L’enquête montre que le prédécesseur de Stœsser a été remplacé pendant sa maladie et que le bureau de la Taille a alors commis une erreur. La commission estime que la Taille pourrait ne pas réclamer le droit de détraction en souffrance puisque la part de succession est revenue à des habitants de la ville et que la fille de l’intéressé est devenue bourgeoise. Les autres sommes ne seront pas réclamées mais les Quinze demandent à Jean Henri Nægelin de payer à la Taille ses arriérés depuis l’année où il tient un foyer fiscal propre.
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Johann Heinrich Nägelin pt° in die Nägelische Verlaßenschafft geforderten außständig. Stallgelts vndt Joh: Friderich Nägelins Abzug
(f° 157) Sambstags den 27.ten Maÿ 1713. – K. nôe. weÿl. Fr. Maria Elisabetha Naglerin Verlaßenschafft betr. Ersch. Johann Heinrich Nagel producirt stallschein wegen noch von derselben erforderten 31 lb 18 ß 3 d vnd berichtet daß die Mutter bereits in aô 1672. verstorben vndt weilen dermahl alles auff dem Stall außgemacht* word., alß habe man nicht anders vermeint, alß daß man nichts mehr schuldig were, bittet deßwegen zu mehrerm bericht deputationem, vnd facta relatione absolutionem. Erk. ahne die Obere Stallherren gewiß.

(f° 161) Sambstags den 10. Junÿ 1713. – Johann Heinrich Nägelin pt° in die Nägelische Verlaßenschafft geforderten außständig. Stallgelts vndt Joh: Friderich Nägelins Abzug – Joh: Heinrich Nägelin soll sich Zünfftig machen undt sein Stallgeltt bezahlen.
Iidem [Obere Stallherren] laßen per Herrn Friden proponiren, es habe Johann Heinrich Nägelin einen Stallschein producirt, Crafft deßen die Nägelische verlaßenschafft annoch der Statt Stall 31. lb 8 ß 8 d zu bezahlen haben anbeÿ unterth. gebetten, die Erbschafft deßen gn. Zu erlaßen, weilen die Erben an dießem außstandt Keine Schuldt hetten. Alß man Ihne ferner gehört, habe Er vermeldt, daß nach absterben seiner mutter das Inventarium auff den Stall gelieffert undt Selbiges in Aô 1703. von dar, wider außgehändiget worden seÿe, undt damahlen man dem einen Bruder Johann Nägelin den abzug der 11 lb 8 ß undt ½ d abgefordert der ihne auch bezahlt habe, Wie aber aô 1711 H. Stößer Stallschreiber worden, vndt Er im nachsehen gefunden, daß des andern bruders Johann Friderich abzug noch außstünde, so hette man nicht allein deßen Kindern den abzug, sondern auch an die gantze Verlaßenschafft die außständige Stallgeldt gefordert, so seithero dergestalten auffgeschwollen, daß Sie in 7 jahren à 4 lb 10 ß des Jahrs in Summa 31. lb 10 ß außtragen, die Sie Zu bezahlen nicht schuldig Zu seÿn Vermeinen, weilen Sie von dießer forderung nie nichts, alß biß ererst Aô 1711 gewußt hetten. Betreffendt den abzug hette der Statt Stall solchen gleich damahlen fordern sollen, wie des Johann Nägelins abzug bezahlt worden seÿe, mit unterth. bitt, weilen deßen Kindt und deren nahrung alle Zeit hier Verblieben, undt eine tochter seithero burgerin und geheürathet worden, Sie des abzugs Zu befreÿen. Alß man Hn Stall schreiber darüber vernommen, habe Er gestehen müßen, daß auff seithen des Stalls ein fehler vorgegangen, vndt seÿe es damahlen geschehen, wie der vorige Stallschreiber Leopardt Kranckh geweßen, vndt einer von den Herren dreÿen, so vicarirt, die sach nicht wohl examinirt hette, mit dem beÿsatz, deß wann noch etwas Zu bezahlen were, man sich an das hauß halten könte, vndt daß Er Nägelin schon etliche jahr haußhalte vndt seithero noch nicht auff dem Stall eingeschrieben, noch etwan ane Stallgelt bezahlt habe.
Auff seithen der Herren Deputirten habe lman darvor gehalten, daß weilen die Nägelische Erben an auffschwöllung dießer Stallgeld nicht schuldig, sondern vielmehl auff seithen des Stalls gefehlt worden, man nit fug den Erben, mehr nicht, als vor 2. jahr als pro 1711. undt 1712. das Stallgeld, mit 4 lb 10 ß abgefordert werden könte, welches die Verlaßenschafft in Monats frist bey straff5 lb bezalen solle. Den Abzug betreffendt, weilen die beÿgebrachte Motiven erheblich, undt sonderlich daß das guth noch hier, undt andere Kinder würckl. Burger worden, der abzug nachgelaßen werden könte, dabei Er Nägelin, sich förderlich Zünfftig machen und seith der Zeit, als Er eigen Fewr undt licht habe, doe Stallgelter nachzutragen schuldig seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.

Fils du secrétaire des Quinze Nicolas Sébastien Nägelin, Jean Henri Nægelin devient tributaire chez les Charpentiers
1714, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 4) Dienstags den 12. Decembris 1712 – H. Johann Heinrich Nägelin, weÿl. H Niclaus Sebastian Nägelins, geweßenen XV. Secretarÿ Ehelich nachgelaßener Sohn, prod. Stallschein, vermög deßen Er bittet Ihne als einen Zünfftigen auf: und anzunehmen. Erk. willf.

Jean Henri Nægelin hypothèque la maison au profit du fourbisseur Jean Jacques Borst

1718 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 176
hr Joh: Heinrich Nägelin
in gegensein Joh: Jacob Borst schwerdtfegers – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert: auf dem alten weinmarckt einseit ist ein eck anderseit neben Philipp Schätzel hinten auff h. Kleiber

Jean Henri Nægelin épouse Marie Salomé Schmidt, fille du tonnelier Jean Jacques Schmidt. Le contrat de mariage est dressé en novembre 1722, la mariage est célébré en octobre 1725.
1722 (26. Nov.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) f° 25
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Nägelin, Practico und Burgern allhier, ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Schmidin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Hannß Jacob Schmidts Küblers und burgers allhier ehelich erziehlter Tochter ane dem andern theil
Geschehen zu Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem alten Weinmarckt gelegen, in beÿsein (…) H Hannß Georg Schmidts, Küblers, der Jgfr. Hochzeiterin eheleiblichen Bruders und Herrn Louis Boulanger, Boutonnier deroselben H. Schwager aller burgere allhier auff Donnerstag den 26. Novembris Anno 1722 [unterzeichnet] Johann Heinrich Negelin, MSS der hochzeiterin handzeich.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113-v n° 34)
1725. Auff erlaubnuß des Regirenden Herrn Ammeisters, seindt ohne Außruffung im Haus, heut den 19. 10.bris copulirt worden H Johann Heinrich Nägelin Jur. Pract. weÿl. Herrn Sebastian Nägelins gewesenen Fünff Zehen Secretarÿ hinterl. Ehel. Sohn, vndt Jungfr. Maria Salome, Johann Jacob Schmidts Sen. deß Küblers vndt burgers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Negelin als hochzeiter, + dießes Zeÿchen hat die Jungfer hochzeiterin hieher gesetzt (i 116)

Le juriste Jean Henri Nægelin hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1723 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 342-v
H. Johann Heinrich Nägelin Jurium Practicus
in gegensein H. Johann Paul Reißeißen des goldarbeiters – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt, einseit neben Philipp Schätzel dem huetmacher anderseit ist ein eck ahn ged. alten Weinmarckt hinten auff Joh. Kleiber den Schreiner

Marie Salomé Schmidt fait dresser l’inventaire de ses apports (141 livres) dans la maison rue de la Fontaine dont elle et son mari sont locataires
1726 (3.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 11) n° 133
Inventarium über der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Nägelinin, gebohrner Schmidin, Zu dem Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und Rechtsgelehrten Herrn Johann Heinrich Nägelin, Jurium Practico und burgern allhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachte Nahrung Anno 1726. (…) Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß einem Jeeden seine in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) durch Sie frau Nägelinin selbsten mit beÿstand obwohl Ehrenged. Ihres Hn Eheliebsten, ingleichen des Ehren und vorgeachten Martin Johann Georg Schmidts Küblers und burgers allhier, derselben eheleiblichen bruders
So beschehen in fernerer Gegenwarth der Ehren und tugendbegabten frauen Margarethæ gebohrner Schmidin, des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Louis Boulanger, Knöpffmachers und burgers allhier Ehegattin, der Frauen eheleibl. Schwester auff Montag den 3.ten Junÿ Anno 1726.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Buchergaß gelegenen von beeden Eingangs wohl Ehrengedachten Ehepersohnen lehnungs weiß bewohnenden behaußung befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 81, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Guldenen Rings 9, Sa. Baarschafft 42, Summa summarum 141 lb

Jean Henri Nægelin meurt en 1735 en délaissant pour héritiers ses deux frères et ses deux sœurs ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue du Coq dans la maison de la veuve Baur. L’actif de la succession s’élève à 24 livres, le passif à 276 livres.
1735 (26.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 55) n° 491
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Heinrich Nägelins Jurium geweßenen Practici und Burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1735 – nach seinem den 31.ten Januarÿ dießes Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariæ Salome Nägelinin gebohrner Schmidin, deßelben geweßter Ehefrauen, und nunmahliger Wittib welche Ihr Zugebrachtes und Währender Ehe ererbtes ohnverändertes guth auch Was Ihro die Eheberedung sonsten in Eigenthumbs Weiße Zueignet, Zu suchen und Zu salviren gesinnet, inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerer gegenwerth des Wohl Ehrenvest Großachtbahren und Weißen Herrn Johann Ignatÿ Hügels E. E. Großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen wohlverordneten Beÿsitzers, als auß deßelben mittel Krafft Extractus Memorialis vom 17.ten Junÿ 1735. Vor v. im nahmen der frembden ohnverburgerten Erben Hierzu in Specie abgeordneten Herren auff Freÿtag den 26.ten Aug. A° 1735.
Der Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. 2. 3. und 4. Weÿl. H Johann Nägelin, geweßenen Capitaine unter denen Churfürstl. Sächßischen Trouppen letztmals Zu Zwickau wohnhaft, deßelben Verstorbenen älteren Bruders, seel. hindterl. 2. söhne v. 2. töchteren deren nahmen v. qualität dißorts ohnwißend, Ihrentwegen auch außer Eingangs Wohl Ehrengeachtem Hn Rathherrn Hügeln weiter niemand beÿ dießem geschäfft erschienen noch deßhalben bevollmächtiget worden
5. Johann Friderich Nägelin, den Verheuratheten Steinhauern v. Schirms Verwanthen allhier, des Defuncti Jüngern H Bruder seel. hinderlaßenen Sohn, Welcher dießes seines H. Oncle seel. Todfall zwar erlebet, seithero aber auch mit Tod abgangen, v. 3. mit Fr. Anna Maria geb. (-) deßelben nunmahliger Wittib ehelich erzugte Kinder hinterlaßen. Und in ansehung dero Vatter Zur Zeit sein H. Nägelins absterben annoch beÿ leben geweßt nunmehro Ihres Vatters stelle repræsentiren, v. ane dero Vatters stelle Zu Erben gehen solten, deren nahmen aber dißorts ohnwißend, sie auch hiebeÿ gethaner anzeig nach noch Zur Zeit nicht bevögtiget seind, in dern nahmen auch außer mehr wohlgedachtem Hn Rathh. Hügel hiebeÿ niemand Zugegen gewesen.
6. H. Johann David Webern, den Verheuratheten Knöpffmachern v. burgern allhier des abgel. Verstorb. ältern Fr. Schwester seel. hinderl. einigen sohn, welcher dem geschäfft persönl. beÿgewohnet, aber auf die Erbschafft zu renunciren und sich derselben keines weegs Zu immisciren sich hiebeÿ außdruckl. erkläret.
7. Frau Elisabetham Beckerin geb. Schröderin, Joseph Beckers des huffschmidts Zu Buchsweiler hochgräfl. hanawischer herrschafft Ehegattin, welche hiebeÿ gethanem bericht nach allhier noch würck. Verburgert seÿn solle, dermalen aber abweßend ware, aich niemanden einige commission zu dießem geschäfft gegeben. 8. Frau Mariam Magdalenam Zeÿsolffin gebohrne Schröderin, Johann Friderich Zeÿsolffs des Kupfferschmids v. Burgers allg. Ehewürthin so auch abwesend were v. deren Ehemann deß er Vorgefal. Zff. geschäffts halben nicht abkommen Könne, sich excusiren laßen. 9. Frau Mariam Ursulam Schitterichin geb. Schröderin, Andres Schitterichs des Leinenwebers v. burgers allh. Eheweib, welche persönlich zugegen geweßt v. sich außdruckl. vernehmen laßen, daß Sie von dießer Erbschafft ôs Verlange sondern auff dieselbe Krafft dießer Verzug gethan, Und dann 10. H Johann Ludwig Schrödern, den Verheuratheten Barbierern v. burgern allhier, welcher dem geschäfft persönl. abwartete, sich aber Vor die Erbschafft ebenmäßig bedanckte und damit im geringsten nichts Zu schaffen zu haben declarirte, diese 4. letztere des Defuncti Jüngerer auch Verstorb. Fr. Schwester seel. hinderlaßen. eheliche Kindere Allso alls des Defuncti beeder Verstorbener Herrn Brüdern v Zwoer entschlaffener Fr. Schwester seel. hinderl. 10. Kinder v. ab intestato Zu gleichen Antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hahnengaß gelegenen Fr. Annæ Mariæ Baurin gebohrner Magerin Zugehörigen Von Ihro der Wittib dermahlen lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Hiebeÿ ist mit wenigem Zuanden, daß weilen des Defuncti beeder Verstorbenene Schwestere seel. Kinder, so Viel deren anwesend waren, auf die Erbschafft Vorherbedeuteter maßen Verzug gethan, über dieses die Nahrung so gering außfallet, daß die hinterbliebene Wittib wegen Ihres Zugebrachten und wehrender Ehe ererbten Guths, auch was Ihro die Eheberedung sonsten in Eigenthums weiße Zuschreibet, beÿ weitem nicht gelieffert werden kan, Vielweniger die Herren Creditores etwas Zuhoffen haben (…)
Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Rings 4 ß, Summa summarum 24 lb – Schulden 276 lb, In Vergleichung 252 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Daniel Lang Notarius

Jean Henri Nægelin meurt à l’âge de 79 ans à l’hôpital après avoir été secrétaire chez le bailli d’Illkirch
Sépulture, Hôpital (luth. p. 78)
1735. Herr Joh: Heinrich Nägelin, Ratherr und ehemaliger Secretarius beÿ H Ambtmann Brackenhoffer in dem Amt Illkirch starb den 31. Jenner, liegt begraben Zu S. Gallen alt 79 Jahr 10 mon. etl. tag. (i 33)

Assisté de son frère lieutenant Jean Nægelin, Jean Henri Nægelin vend la maison à l’archer de la maréchaussée Claude Toussaux et à sa femme Elisabeth Roth

1725 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 290
H. Johann Heinrich Nägelin Jurium Practicus mit beÿstand seines bruders H. Johannes Nägelin Lieutenant unter dem Chursächßischen Leib: Regiment Cuirassiers
in gegensein Claude Toussot archer de la marechaussée d’alsace und Elisabethæ geb. Rothin
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen und jeden derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt gegen des Stiffts zum Jungen St Peter dechaneÿ: Behausung über, einseit ist ein eck ahn ged. alten Weinmarckt anderseit neben Willhelm Fischer dem Schreiner, hinten auff Johannes Kleiber den schreiner stoßend gelegen und einen außfarth gegen ged. Dechaneÿ habend – ihme als in vätterlicher Verlaßenschaffts: abtheilung von denen Miterben käufflich übernommenes guth – um 1225 pfund verhafftet, geschehen um 225 pfund

Claude Toussaux et Elisabeth Roth revendent six mois plus tard la maison à Anne Marguerite Zeiss, veuve du maître des grains Jean Henri Obrecht

1725 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 594
Claude Toussot archer de la Marechaussée d’Alsace und Fr. Elisabetha geb. Rothin
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Zeißin weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht Kornmeisters Wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Lt. Johann David Zeÿß haagmeisters
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt gegen des Stiffts zum Alten St Peter dechaneÿ behausung über, einseit ist ein eck an ged. alten Weinmarckt anderseit neben Willhelm Fischer dem Schreiner hinten auff Johannes Kleiber auch Schreiner stoßend, und eine Thür gegen vorged. dechaeneÿ habend gelegen, sambt dem Bauch Keßel offenthürlein – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von 5 Stafflen – um 575, 87, 87, 112, 50, 62, 225, 750 und 150 lb verhafftet, geschehen um 1425 pfund

Fille du brasseur Jean David Zeiss, Anne Marguerite Zeiss épouse en 1682 le brasseur Jean Philippe Schlehenacker, en 1685 le brasseur Gérard Lefer puis en 1689 Jean Henri Obrecht, fils de l’avocat et procureur Georges Obrecht
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 102 n° 602)

1682. H. Johann Philipp Schlönnacker der burger und Biersied. alhier Jfr. Anna Margaretha weÿl. H Johann David Zeiß gewesen. burgers v. biersieders allhier nachgelaßene eheliche tochter. Cop. St Thomæ d. 30. Julÿ

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 115 n° 685)
1685. Dom. Invoc. Reminisc. d. 11. et 18 Martÿ. Daniel Lefer der ledige Biersieder H Gerhard Lefers des burgers und Biersieders allhier Ehelicher Sohn, Frr. Anna Margaretha weÿl. H Johann Philipp Schloenackers gewesenen burgers und Biersieders alhie nachgelaßene Wittib. Cop. S. Thomæ (i 59)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v n° 49)
Heüt den 24. Martÿ 1689. seind (…) nach geschehener proclamation auff Dominicâ Oculi et Lætare den 13 vnd 20 Martÿ 1689, eingesegnet word. H Johann Heinrich Obrecht, weÿl. H Geörg Obrechten, J. vndt beÿ E. E Kleinen Rath wohl meritirt. p.curatoris et Advocati seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, der ledige handelsmann vndt Fr. Anna Margaretha weÿl. H. Daniel Lefers, burgers und Biersieders nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Obrecht als hochzeiter, Anna Margretta lifferdin als hoh Zeitein, gerhardt Lefer als Stieff vatter (i 13)

Jean Henri Obrecht se porte candidat quand il s’agit de pourvoir le poste de changeur
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 266) Sambstags den 31. Decembris – Herr Johann Heinrich Obrecht will sich jnn dem Stattweßen employiren lassen
Herr Secretarius Schrag proponirt, daß Mghh. jüngst vernommen, daß Zu Widerersezung der Wechßler stelle dreÿ personen von dem Obern Banck durch ordentliche wahl herunter genommen werden könten, Und dießem Nach Noch Zweÿ Fehleten, mit dem beÿsatz, daß jüngst Herr Prætor Regius, da Er jnn dießer Stub gewesenn gegen ihme gedacht, daß Er seinen Sohn jnn dem Statt weßen employiren wolte, wofern Mghh. ein belieben darann hätten, darauff er Zwar versichert, daß Mghh. solches mit Freuden höhren würden, jedoch auch übernommen, mit einigen Herren daraus Zu reden, und beÿ gelegenheit Mghh. davon Apertur zu geben, so der hiewid. effectuiren, und anbeÿ dahin stellen wollen, Ob des jungen Herrn Obrechts beÿ d. wahl gedacht werde solte ? Erk. Quoad sic.

Jean Henri Obrecht devient échevin chez les Tonneliers
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
Joh: Heinrich Obrecht würdt Schöff beÿ denen Kieffern. 360.

Jean Henri Obrecht est élu maître des grains. Les Quinze retiennent six candidats. Le préteur royal expose les qualités que doit avoir le titulaire qui sera luthérien d’après l’alternative. Il procède par élimination et arrête son choix sur Jean Henri Obrecht. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’élisent à l’unanimité le 31 janvier 1699. Jean Henri Obrecht prête serment le 2 février.
1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Kornmeister stell würd ersetzt. 29. Joh: Heinrich Obrecht würdt Kornmeister. 32. schwört auff die Ordnung. 36.
(p. 29) Sambstags den 31. Januarÿ 1699. – H Secretariuls Frid referirt ferner daß weilen der gewesene Kornmeister Johann Jung mit toft abgangen vnd deßen Zu Widerersetzung solcher stell beÿ Mghh eine rubric erkandt worden, darauff erfolgt seÿe daß 18 persohnen sich darumb geschriben gegeben haben, als nun die Herren XV. die subjecta sich verleßen laßen,vnd die qualitäten derselben examinirt haben so hetten Sie von denselben sonderlich 6 in außschuß Zu bringen vor nöthig erachtet, als
Johann Reinhard Langen, Notarium
Johann Heinrich Obrecht
Johann Philipp Hecker
Elias Brackenhoffer JC
Philipp Jacob Erhard
Johann Eberhard Zetzner
H Syndicus Klingling meldet, es were beÿ dieser vacirenden Kornmeisters stell alles das jenige observirt vnd beobachtet worden, was dabeÿ hat sollen in acht genohmen werden, es were die offensehung solchen dienst beÿ denen Zünfften public gemacht, vnd dem auch eine rubric erkandt worden nach dem nun ged. dienst lang genug offen gestanden, so hetten sich darumb 18 subjecta angemeldet, deren qualitäten auch von denen Hh. XV. examinirt vnd darauff 6 persohnen in den außschuß gebracht worden weren daß also ahne denen nöthigen formalitäten nichts Zu desideriren were, beÿ ersetzung nun dießes dienstes, vnd anjetzo vorhabender Wahl können Zweÿerleÿ sachen fürnemlich Zu bedencken vor, Erstlich daß die alternativ der Königl. Intention gemäß beobachtet, vnd dann Zum 2. die qualitäten der in außschuß gebrachten subjectorum examinirt werden möchten,
Was das erste anbetrifft, so seÿe bekandt, daß die tour anjetzo ahne einen subjecto welches der Augsburgischen Confession Zugethan seÿe in dem der letztere kornmeister Johann Jung der catholischen beÿgepflichtet geweßen,
Was die andere frag brtrifft, so seÿe es ahne dem vnd außer allem Zweiffel daß 1. ahne einem Kornmeister erfordert werde, daß Er Kein ignorant, 2. wegen der großen quantität früchten vnd werth derselben wohl beguthet seÿe, damit mn sich auff allen fall ahne deßen nahrung erhohlen Könne, 3. daß Er in rechnungs sach wohl erfahren, 4. von guther familie, 5. guthe wißenschafft von dem getreÿt und denrées habe, 6. in administriren seines officÿ sonderbahren fleiß anwende vnd dan 7. der frantzösischen sprach wohlerfahren vnd kundig seÿe.
Was nin H Langen betrfft, seÿe bekandt, daß Er nicht nur der frantzösischen sprach nicht mächtig sondern auch wegen seines vnfleißes beÿ enen Hh. XV. auff eine Zeit lang suspendirt, vnd auch eine gewiße geltstraff ihne angesetzt word. H. Ddus Hecker seÿe ein Lcten beÿ der Statt Stall bereits in diensten, vnd in rechnungs sach nicht geübt, H Erhard seÿe auch bereits ih diensten vnd der Frantzösischen sprach nicht erfahren, H Brackenhoffer kenne Er Zwar nicht, es seÿ aber auch naheinsinniger* mensch welcher v.muthlich in rechnungs sach wenig geübt seÿe, H Kauffmann seÿe Zwar ein fein Subjectum were aber bereits mit anderen diensten versehen, vnd stünde dem officio beÿ dem Allmosen gar wohl an deßweg Er dann billich ratione interesse publici dabeÿ Zu laßen sein würde. Was dem H Obrecht betreffe were derselbe sonderlcih wegen seiner guthen qualtäten Mhh. zu recommendiren in dem Er von guther familie, wohl begüthet in nahrung vnd schaffneÿ sach erfahren vnd sich auch auff die denrées vnd früchten wohl verstünde, daßwegen Er dann darvor hielte, daß dießes officium von ihme am besten würd können versehen werden, dieße wahl stünde gleichwohlen Zu Mhh. freÿen disposition, allein weren dieselbe beÿ ihren gewißen obligirt vnd verkunden den jenigen dazu Zuerwählen, welcher dem publico am nützlichsten vnd vorständigsten sein möchte.
unanimiter Electus Johann Heinrich Obrecht.

(f° 36). Montags den 2.ten Februarÿ 1699. – h Johann Heinrich Obrecht der Kornmeister
schwört auff seine Ordnung.

Jean Henri Obrecht meurt le 15 septembre 1725 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans le logement de fonction au grenier d’abondance. Le défunt est propriétaire de deux maisons à Strasbourg et d’une propriété à Dorlisheim. L’actif de la succession s’élève à 9 423 livres.
1725 (23. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 35) n° 911
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegenter und fahrenter, Verändert: und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿlandt der Edle Wohl Ehren Vest und großachtbare Herr Johann Heinrich Obrecht, beÿ dießer Löbl. Stadt Straßburg ansehnl. Speicher geweßenen wohlmeritirte Verwalther, und vornehme Burger alhier nach seinem den 15. 7.br dießes Zuend lauffenden 1725.ten Jahrs aus dießer mühesahmen und vergängl. Welt genommenen seel. hintritt, hier Zeitl verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen Erfordern und begehren, der Edlen Viel Ehren und Wohl Tugendreichen Jungfrauen Catharinæ Margarethæ und Jgfr. Mariæ Magdalenæ der Obrechtin alß des verstorbenen herrn seel. mit hernach benahmbster seiner hinterbliebenen frau Wittib ehel. erzeugtet und hinterlaßener beeden Jungfer Töchtern und deßelben ab intestato nachgel. nechster rechtmäsiger Erben, welche majorennes und dahero ohnbevögtiget, jedoch in Gegenseÿn Ihrer hernachgemelten nechsten herren Anverwanthen, inventirt und ersucht, durch die Edle Wiel Ehr und tugendbegabte Frau Annam Margaretham gebohrne Zeÿßin, der hinterbliebenen frau Wittib, beÿständlich des Wohl Edlen hochgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann David Zeÿsen U. J. Lti und beÿ hießiger Stadt wohlverordneten Holtzverwalthers, Ihres geschwornen Curatoris (…)
Actum in der Königl. freÿen Stadt Straßburg in fernerer Persöhnl. Gegenwärttigkeit des Wohl Edlen, Rechts Wohlgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann Bernhard Hennenbergs, beÿ dem hochlöbl. Collegio Gnd. Hh. der XV. wohlverdiente, Secretarÿ und des Wohl Edlen rechts Wohlgelehrten und Großachtbahren herrn Johann Geörg Gollen, beÿ dem Löbl. Collegiat Stifft St. Thomæ alhier wohlangesehenen Schaffnersn als der Vor Ehrenerwehnten Jgfr. Erbinnen von Vätterl. Seithen nechster Anverwanthen.

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg Zu der Statt Speicher gehörigen und einem jeweiligen Herrn Korn Verwalthern Zur Wohnung gewidmeten behaußung ist befunden Worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff dem Fruchtkasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Kuchen, In der Mittleren Wohnstub, Im untern Haußöhren
Eigenthumb ane Haußern. Erstl. Eine Bier Brauer Behausung so nunmehro Zur Kette genandt wird und hiebevor 3. underschiedl. Häußer gewesen (…)
Item Vier Vorder und ein hinderhauß auch Garthen ane der Burggaß (…)
Item ein Hauß, Hoff und Hoffstatt, Scheür, Ställ und Gartt. allen übrig. deßen Gebäuen, begriff. weith. Zugehörd. und Gerechtigkeit. gelegen in dem flecken Dorlißh. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 459, Sa. Wein und Leerer Vaß 604, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 220, Sa. Goldener Ringe und geschmeidts 133, Sa. baarschafft 138, Sa. Pfenningzinß haupt Güthere 2832, Sa. Eÿgenthumb ane Häußern 4550, Sa. Eÿgenthumb ane Liegenden Feld Gütheren 308, Sa. Gülth von liegenden güthern 80, Sa. Schulden 95, Summa summarum 9423 lb – Verstallungs und Beschluß Summa Inventarÿ 9254 lb
Sa. Ungewißenen und Zweiffelhafften Pfenningzinß hauptgütern 1765, Sa. Zweiffelhafften und Ungewißen Schuldten 1193 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 11 200 florins (5 560 livres) sur un total de 21 700 florins. L’affaire est laissée en suspens.
1725, Livres de la Taille (VII 1176) f° 24
Kieffer F. N° 3858 – weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesenen Kornmeisters und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ößinger
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 96.b, 9254 lb 16 ß 2 ½ d. Darzu gelegt wegen des Fidei Commiss Guht so Fol. 71. allein Zur helffte und alßo zu weig in außwurff gebracht 298 lb 8 ß 9 s, Und Fol. 74.b auf Elias Arnold W. 62 lb 10 ß.
Under denen alß Zweiffelhafft eingetragenen Capitalien befinden sich folgende Posten Warvon theils keine, theils aber nur etliche Zinnße außstehen alß
Fol. 98. auff Niclaus Lamprecht dem Schuhmacher in Capital 1150. lb.
Fol. 99. auff Georg Rudolph von Wolxheim, 50 lb
Fol. 100.b Georg Bastian von Dorlißheim, 13 lb
Fol. 101. Lorentz Vogten Zu Kirchheim, 12 lb 10 ß
ibid. b. Maria Georg Burgen Wittib von dar, 7 lb 10 ß
Fol. 103. auff Joseph Schönherr Von Heÿligen Zell in Capital, 12 lb 10 ß, Summa 10.861 lb 5 ß 4 ½ d
Die machen 21.700 fl. verstallte hiengegen nur 10.500 fl. alßo Zu wenig 11.200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 33 lb 12 ß d, macht 24 lb, 244 lb 16 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 16 ß 16 d, 9 lb, 91 lb 16 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 12 lb 2 ß 6 d – Summa 348 lb 15 ß 10 d – 33 lb
Wegen der Zu erfordern habenden Wider gültten und rückständige bestallungs früchten beruhete wie Fol. 47.b et seq. zu sehen auf der Schluß Rechnung biß dahien es dann darmit in suspenso gelaßen Wird.
Vide Protocoll de Anno 1732. fol. 169.b

Le préteur royal argue que le défunt était le frère du préteur royal Ulric Obrecht pour le dispenser de la double taxe. Les arriérés à régler s’élèvent à 485 livres
1732 (9. Aug.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 169-v
Es hat Ihro Excellenz H. Prætori Regio beliebet mit dem Stall Schreiber anzubefehlen, daß weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesenen Korn Maisters hinderlaßene Erben in consideration Ihre Hn Oncle herrn Prætoris Obrecht seel. Gedächtnus wegen Zu Weniger Verstallung aller Straff befreÿet und auser dem Simplex Nachtrag weiter nichts zu erlegen schuldig seÿn sollen.
Die forderung thut wie in dem Protocoll de anno 1725. fol. 24.v zu sehen 381. lb 15 ß 10 d
Nachdem aber die Obrechtische Erben wegen Von der Statt an Sie gemachter forderung 250 lb erlegen müßen, alß seind selbige alß ein passivum anzusehen, und gehet deßhalben ane dem angesetzten Nachtrag ab 16 lb 10 ß, rest 365 lb 5 ß 10 d
Hiengegen ist Zu addiren so seithero zu wenig ane Stallgelt bezahlt worden, thut pro 1726 biß 1731 incl. à 14 lb 14 ß – 88 lb 4 ß
Und macht das auf den 15. Julÿ 1732. Verfallene Stall gelt – 31 lb 16 ß – Summa 485 lb 5 ß 10 d
Nach Obiger Erkantnus aber gehet wieder ab das duplex des Nachtrags 134 lb 8 ß, Remanet 350 lb 17 ß 10 s
dt. 14. aug. 1732.

Anne Marguerite Zeiss meurt de ses infirmités le 5 septembre 1735 à l’âge de quatre-vingts ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1731-1764 f° 61-v, n° 390) 1735. Mont. d. 5. 7.br. Mittags Zwischen 11 v. 12. Uhr ist an Langwieriger alters Blödigkeit gestorben v.Mittw. darauf auf Gehaltener Leich Pr. in der Kirch Zum Alten St Peter auff dem Gottes acker S. Galli begraben worden Fr. Anna Margaretha geb. Zeißin, weÿl. H Johann Heinrich Obrecht geweßenen Korn Meisters v. burgers Nachgelaßene Wittib Ihres alters 80. Jahr weniger 1 Tag [unterzeichnet] Johann Bernhard Hennenberg als Nechster anverwanthen und Zeug, Johann Gottfried Zeÿß als anverwanther vnd Zeug (i 65)

La moitié des biens d’Anne Marguerite Zeiss reviennent à sa fille Marie Madeleine Obrecht qui épouse Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach. L’inventaire de ses biens (4 810 livres) est dressé en 1736 alors que sa fille Octavie Alexandrine Catherine est déjà née.

1736 (2.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 467) n° 67
Inventarium über S. T. Frauen Mariä Magdalenä Zornin von Bulach gebohrner Obrechtin, zu dem Freÿ hoch Wohlgebornen Herrn, Herrn Georg Wolffgang Reinhard Zorn von Bulach, hochmeritirten Capitaine unter dem Löbl. Regiment Appelgrün, ihrem herrn Ehegemahl in die Ehe gebrachte Nahrung besagend, auffgerichtet Anno 1736.
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn deß Ehren und wohlvorgeachten, auch Kunsterfahren Herrn Balthasar Georgs, des Kunst Uhrenmachers und Burgers allhier, als der gnädigen Frauen erbettenen herrn Assistenten Mittwochs d. 2. Maji A° 1736.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen hiehero Zur helffte gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Es berichtete die Frau Ehegemahlin, daß alles dasjenige, Was Sie Von Weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Anna Margaretha Obrechtin gebohrner Zeÿßin, vnd von auch Weÿl. dem Wohl Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Obrecht, geweßenen Wohlverordneten Fruchtverwalter und burger allhier, beede seel. als von ihren geliebten Eltern A° 1736. geerbt, auch unter dero Zugebrachten Nahrung begriffen seÿe. Und ob zwar Wohl deroselben Herr Vatter seel. schon lange Zeit dieses Zeitliche gesegnet, so hätte man doch damahlen ihrer annoch im Leben geweßenen Frau Mutter alles in Handen gelaßen, nach dero Absterben aber hätte Sie und S T. Jungfer Catharina Margaretha Obrechtin ihrer Schwester, die von ihren Eltern verlaßene Mobilien ohne eines Notarii beÿseÿn selbsten unter sich vertheilt, So Viel aber die Vorhandene geweßene Immobilien betrifft, so hätten sie solche dermahlen annoch gemeinschaftlich gelaßen, sie solches auch hernach beÿ denen unbeweglichen Güthern und andern Rubricen dieses Inventarii zusehen seÿn Wird. Hiehero kürtzlichen Zum Bericht.
(f° 13) Eigenthum an Häußern. (Dorlißh.) Ein kleine behaußung im Flecken dorlißh. (…)
(Dorlißh.) It. ein Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheuer, Ställ v Gärten mit allen übrigen Gebäuen (…)
(Straßburg) It: 4. Vorder v. 1. Hinderhauß auch Gärtlein mit allen Rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. Strb. ane der Burggaß, 1.s neben des Stiffts St. Marx daselbst habenden Gebäuen, anders. ist ein Eck Vornen auf die Burggaß v. hinten auff die Pfundzoller gaß stoßend gelegen, so freÿ, leedig v. eigen. Darüber bes. 1. teut. perg. Kbr. in allhies C. C. St. gef. m. d° anh. Ins. Verw. d. d. 12. febr: 1704 m. a. N° 2 notirt. Ferner 6. a. perg. Kbr. in ermeldter C. Cst. auffgerichtet dedatis 11.t 8.br. 1691, 16. 9.br. d. a., 29. 9.br 1691, 22.t Jan: 1672, 18 aug: 1673 v. 20.t Xbr: 1681
(Straßburg) It: eine Behaußung, Hoff v. Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. v. Gerechtigkeiten allhier an dem alten Wein Marckt gegen des Stiffts Zum Alten St Peter Dechaneÿ Behaußung über, 1.s ist i. Eck an gedachtem Alten Weinmarckt, anders. neben S. T. Herrn Georg Heinrich Eißenmann Med: Dri. et Prof. P. O. hinten auff Joh: Kleiber den Schreiner v. Burger allhier stoßend gelegen, so außer 5 Schilling d. so man der Stadt Pfenningthurn von 5 Stafflen zu bezahlen schuldig, leedig v. eigen.Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. in allhiesig. C. C. Stub gefertiget v. mit dero anh. Ins. verw. de dato 26. 9.br. 1725. Nota. Vorstehende Behaußung ist Zwar der dißorths Fr. Gemahlin beÿ dero Vermählung Zur Ehesteur gegeben worden, weilen aber dero Jungfer Schwester eine gleiche Summ deß Werths solcher behausung aus der Mütterl. Verlaßenschafft Zu erfordern hätte, so ist solche behaußung Verglichener maßen zwischen denenselben gemeinschaftlich gelaßen worden.
Ane vorherbeschriebenen Häußern v. daran gelegenen Gärten ist der dißorths Fr. Gemahlin die helfte v. Jungfrauen Catharina Margaretha Obrechtin dero Jungfr. Schwester die übrige Helffte gehörig.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 756, Sa. Wein und Lehrer Faß 116, Sa. Viehs 26, Sa. Silber Geschmeids 234, Sa. Goldener Ring v. Geschmeids 318, Sa. baarschafft 68, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3254 Sa. Eigenthum ane häußern o, Gülth von liegenden güthern o, Eigenthum ane liegenden Feldgüthern o, Sa. Schuld 34, Summa summarum 4810 lb
Fräul. Octaviæ Alexandrinæ Catharinæ dermahlen habendes Pfetter, Göttel und geschenckt geld

Leur fils François Sigefroi Auguste naît le 11 septembre 1736
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 37-v)
1736. Zinst. den 11 Septembr. morgens frühe um 2 uhr ist dem Freÿ wolgebornen Herrn Herrn Georg Reinhard Wolffgang Zorn von Bulach Capitaine beÿ dem Regiment d’Appelgrahn von seiner Gemahlin Frauen Maria Magdalena geborner Obrechtin ein Juncker gebohren nun die eodem auff des Regierenden Herrn Ammeisters erlaubnus Zu hauß getaufft und Frantz Siegried August genennet worden (i 39)

Sa sœur Catherine Marguerite Obrecht meurt célibataire à Dorlisheim en délaissant pour héritière sa sœur. Les experts estiment la maison à la somme de 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 957 livres, le passif à 650 livres.

1762 (9. 7.bris), Not. Haering (6 E 41, 1361) n° 183
Verzeichnus Inhaltend Alles dasjenige was weÿland die Hoch Edelgeborne Jungfrau Catharina Margaretha Obrechtin, nach Ihrem den 15.den 8.bris 1761. Zu Dorrlisheim aus dießer welt genommenen tödl. Von hinnen Scheiden, hie zeitlchen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft durch die Wolgeborene frau Mariam Magdalenam Zorn von Bulach geborene Obrechtin des Freÿwolgeborenen H. Georg Wolffgang Reinhard Zorn von Bulach Vormaligen hauptmann unter dem Königl: französischen Regiment Royal Suedois und Ritter des Königl. franz: Kriegsordens du Merite militaire frau Gemahlin angegeben, (…) In Gegensein der Freÿ wolgeborenen Frau Louisæ Eleonorä geborenen Zorn von Bulach, des Freÿ wolgebornen H. Martin von Porubsky Obrist Lieutenant unter dem Löbl. Königl. französischen hußaren Regiment Von Berchiny und Cheualier de l’ordre militaire du Merite Frau Gemahlin, wie auch H. Johann Heinrich Jahreiß verschiedener hochadelischen Familien Schafners als mündlich angesprochenen Rathgebers und beÿstandts dießeitiger Erben, Straßburg den 9. 7.bris 1762.

Eigenthum an Häußeren. Nemlich ein Hauß, Hoff, Scheuer, Stallung samt übrigen Gebäuen und Garthen in Dorrlisheim (…)
It: Vier Vorder und ein Hinterhauß auch gärtlein mit allen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg an der burggaß 1.s neben des Stiffts St. Marx daselbst habenden Gebäuden 2.s ist ein Eck Vornen auf die Burggaß und hinten auf die Pfundzoller gaß stoßend gelegen, und durch (die Werckmeistere) inhalt deren schrifftl. Abschatzung Vom 27. Julÿ 1762 angeschlagen worden pro 1350 fl.
It: eine Behaußung hoff und Hoffstatt mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten alhier an dem alten Weinmarckt gegen des Stiffts Zum alten St Peter Dechaneÿ behaußung über 1.s ist i. Eck an gedachtem alten Weinmarckt anderseit neben H. Johann Jacob Deimel Controlleur im Umgeld, hinten auff H. Lorentz Götz Maurers und Steinhauer stoßend gelegen, so außer 5 ß d so man der Stadt Pfenningthurn von 5 Stafflen zu bezahlen schuldig, leedig eigen und durch vorged. löbl. Stadt geschworene Bauverständige angeschlagen worden pro 3000 fl.
Vorstehende in nigro gelaßene dreÿ häußer sind angeschlagen pro 6950 fl. Woran hieher die helffte gehoret mit 3475 fl. oder 1737 lb 10 ß. Die übrige Helffte ist Eingangs ged. Fr. Von Bulach Zuständig
Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 31, Sa. Eigenthumb ane häußern 1737, Sa. Gülth von liegenden güthern 88, Sa. pfenningzinß hauptgüter 187, Sa. Schulden 900, Summa summarum 2957 lb – Schulden 650 lb, Nach deren Abzug,Stall Summ 2306 lb
Copia der letzten Willens Verordnung – Meiner lieben Frau schwester der Wohlg, Fr: Maria Magdalena Zornin von Bulach geborne Obrechtin, gebe Ich mein gantz Verlaßenschafft Zu einem lebenlänglichen Genuß, doch aber daß Sie nichts darvon verkauffen, oder sonsten veralieniren kan, solte sie vor ihrem Eheherrn dem Freÿwohlg. Herrn Georg Wolfgang Reinhard Zorn von Bulach sterben, so soll derselbe auf gleicher weiß dem Genuß von meiner Verlaßenschafft haben, so lang Er im Witwen stant verbleibt, solte Er aber wieter Zur andern Ehe streiten, so soll er obligirt seÿn, seinen treÿen töchteren meiner lieben nieces namentl. frau Octavia Alexandrina Catarina Zornin von Bulach und Louisa Eleonora Sophia Zornin von Bulach und Carolina Christine Friderica Zornin von Bulach solge meine Verlaßenschafft abzutretten (…) meinen H Neveus, nameltl. Juncker Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach (und) Juncker Wilhelm Heinrich Reinhard – den 2. Julÿ 1761
– Abschatzung Vom 27.ten Julÿ 1762. Auff Begehren Fr: Von Bullach Gebohrne Obrechtin ist eine behausung Allhier in der Statt Strasburg Auff den Alten Weinmarckt Gelegen Einseits Neben H: Deimell Ander seits Einem Eck Auff Das Allment Machent und hienden auff Meister Getz dem Maurer Meister Stosent gelegen, solche behausung bestet in Ettlichen Stuben frantzesten Camin Camern Kichen Und hauß Kammern Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt, hat Auch ein Getrembten Keller Hoff und brunen. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmb Dreÿ Tausent Gulden
Der Zweit Begrieff ist Auch Allhier in der Statt Strasburg Auff der burck Gaß Gelegen Einseits Neben H: Minich dem Weber Ander seits Neben S: T: Marx und hienden Auff die Pfundtsoller Gaß Stoßendt Gelegen solche behaußung bestet in Dreÿ heißlein warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt, hat Auch Vier Getrembte Keller hoff und brunen Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmf Ein Tausent dreÿ Hundert Finffzig Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber

Sépulture, Dorlisheim (luth. f° 47)
Donnerstag d. 15. Octobris 1761 morgens früh Zwischen 1 und 2 ihr starb hier an einem hitzigen brustfieber S. T. die hoch Edel und tugendreiche Jungfr. Catharina Margaretha Obrechtin, weÿl. S. T. Herrn Johann Heinrich Obrecht, gewesenen hochverdieten Korn Meister löbl. Statt Straßburg vnd vornehmen burger daselbst mit ST. frau Anna Margaretha gebohrne Zeissin, beede längst sel. Ehelich erzielter Jungfr. tochter, dieselbe Wurde Sambstag d. 17.t Ejusd. mit Christ: gewohnlich Ceremonien begraben in der Kirch lincker seit Geg. des Cathol. Pfarrghaus über. Ætas 65 Jahr 9 Monath 5 tage [unterzeichnet] Georg Reinhard Zorn von Bulach der verstorbenen Schwager, Mathias de Pollerecky Neveu de la defunte (i 25)

Marie Madeleine Obrecht donne procuration à son mari pour faire donation de sa maison sise au Vieux-Marché-aux-Vins à son fils François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach lors de son contrat de mariage avec Catherine Salomée de Goll, fille du président de la régence de Würtemberg à Montbelliard, moyennant 3 000 livres strasbourgeoises

1775 (13.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 160)
Dépôt – Dorlisheim le 12 décembre 1775 – Georges René baron Zorn de Bulach, Membre de la Noblesse Immédiate de la Basse Alsace et de la Noblesse Immédiate de l’Ortenau, seigneur d’Osthaussen du Grohl et d’autres lieux, Chevalier de l’Ordre royal du Mérite militaire, ancien capitaine au régiment de Royal Suédois résidant à Dorlisheim, et Marie Madeleine née d’Obrecht ne pouvant a cause de notre grand age et de nos infirmités nous transporter à Belfort a l’effet d’assister à la passation du Contrat de mariage de notre fils François Sigfrid August baron Zorn de Bulach, Membre desdittes deux noblesses de la Basse Alsace et Ortenau, Chevalier de l’Ordre royal du Mérite militaire, ancien capitaine de cavallerie legere au service de France, assesseur noble au magistrat de Strasbourg seigneur du bien noble de Hangenbiethen et dépendances, entend contacter avec très noble Dlle Catherine Salomée baronne de Goll fille mineure de M le baron de Goll chevalier de l’ordre de l’aigle rouge président de la régence de Son Altesse Serenissime le duc de Würtemberg à Montbeillard, seigneur d’Alenchoix et Genegier résidant en la ville de Montbeillard et de (-) née de Rolling (donnons procuration [en blanc]
3. ceder et abandonner audit notre fils la maison qui m’appartient à moi Marie Madeleine née d’Obrecht sa mère sise sur la vieux marché aux Vins vis à vis du Doyenné de St Pierre le vieux appartenances et dépendances ainsy qu’elle m’est avenue par héritage de feu ma mère pour le même prix que ma D° ma mère l’a acquise de Claude Toussau et sa femme à la Chambre des Contrats le 26 9.bre 1725, de laquelle somme de 12.000 livres prix de ladite maison mon fils tiendra compte et fera rapport à ma succession

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach, chevalier de l’ordre du mérite militaire, loue la maison au notaire Jean Daniel Ensfelder

1776 (2.8.), Not. Lacombe, 6 E 61, 163 n° 4
Dépôt, 12. Julÿ 1776, gegenwärtigen vierjährige lehnung so auf Michaelis 1776 ihr anfang nehmen – zwischen dem hochwohlgebornen Sigfrid Frantz August baron Zorn von Bulach chevalier de l’ordre du mérite militaire als verlehner ane einem
so dann H Johann Daniel Ensfelder, notariio als entlehner
in dero ane dem alten Weinmarckt gelegene behausung was folgt, Auf dem ersten stock das erkerzimmer worinnen der entlehner wirklich seine schreibstub hat, ferner den gantzen zweiten stock die erste grose bühn und die daran gelegene schwartz getüch kammer denjenigen keller und das holtz haus darneben so er schon lange in besitz hat – um einen jährlichen Zinß nemlich 72 gulden

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach est élu assesseur des Quinze
1787, Protocole des Quinze (2 R 179) 121 H Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach wird introducirt
1788 Conseillers et XXI (1 R 271) Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach. XV. 26.

Catherine Salomé de Goll meurt le 4 frutidor X à Hangenbieten à l’âge de 46 ans
Décès, Hangenbieten (f° 5) Absterbens Akt. Vom 4.ten Tag des Monats Fructidor im Zehnten Jahr der fränckischer Republique. Absterens Akt Von Catharina Salome Bulach geborne Goll, Verschieden den 4. Tag oben bemelten Monats fructidor zwischen dreÿ und Vier Uhr Morgens, des alters 46 Jahr und 3 Monat, geboren Zu Colmar Département des Oberrheins d. 27.ten Maÿ 1756 Ehegattin des Frantz Siegfried August Zorn v. Bulach, vormaliger Dragoner Hauptmann und Fünffzehner der Stadt Straßburg, gegenwärtig wohnhaft zu Hangenbietenheim, Tochter des Weÿland Johann Jacob v. Goll, Präsident beÿ der Regierung des Herzogs Von Würtemberg in Mümpelgard und seines Ehegattin Elisabetha Barbara Sterttlich*, Auf die Declaration die mit gemacht worden von Frantz Siegfried August Zorn v. Bulach Ehegatte der Verstorbenen (i 6)

François Auguste Sigefroi Zorn de Bulach meurt le 2 mai 1816 à Hangenbieten à l’âge de 79 ans
Décès, Hangenbieten (n° 3) Déclaration de décès (…) le 2 maÿ 1816, François Auguste Siegfried Baron de Zorn de Bulach veuf de Catherine Salomé née Baronne de Goll, âgé de 79 ans 7 mois 24 jours né à Strasbourg, ancien Capitaine de Dragons, Chevalier de l’ordre Roÿal du Mérite Militaire, Membre du Collège Electoral du Conseil Général du département du Bas Rhin, Propriétaire domicilié à Hangenbieten mort en cette mairie le 2 du mois Courant à 4 heures du Matin dans la maison située n° 68, fils de Georges Reinhard Wolfgang Baron Zorn de Bulach Capitaine au Régiment de Royal Suedois et de feu Marie Magdeleine Obrecht. Premier déclarant, Louis Alexis Chotel, âgé de 43 ans, domicilié à Strasbourg secrétaire de Son Excellende Monsieur le Comte Bruneteau de St Sauveur, Pair de France. Lieutenant Général des armées du Roi, Chevalier de l’ordre Roÿal et Militaire de St. Louis et Grand Offiier de l’ordre Roÿal de la Légion d’honneur, gendre du décédé (i 2)

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach, demeurant à Hangenbieten, vend la maison au marchand Meyer Samuel

1803 (11 vend. 12), Strasbourg 5 (17), Not. F. Grimmer n° 2472
der burger Frantz Siegfried August Zorn [von, (barré)] Bulach zu hangenbiethen wohnhaft
an burger Meyer Samuel handelsmann
Eine behausung hoff brunen samt allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg auf dem plätzlein auf dem alten Weinmarckt, einseit neben die bürgerin Deimler anderseit ist ein Eck auf den alten Weinmarckt ausmachend vornen das pläzlein und hinten auf bürger Aulberer und mit N° 52 bezeichnet – um 16.600 francken
in der burger Marx Samuel des käufers bruders behausung ane dem alten Weinmarckt N° 88 (état de meubles)
Enregistrement, acp 89 F° 36-v du 20 vend. 12

Meyer Samuel conserve ses nom et prénom en 1808, de même que sa femme Rachel Levy. Ses enfants aînés Joseph et Sara sont nés à Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace, les plus jeunes à Strasbourg à partir de 1798
1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
(f° 153) n° 909. Samuel Meyer – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Maÿer pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 153-v) n° 910. Levy Rachel f° Samuel – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présentée Rachel Levy, Epouse de Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et celui de Rachel pour prénom, et a déclaré ne savoir signér le 24 octobre 1808 (i 155)

(f° 153-v) n° 911. Samuel Joseph – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Joseph, son fils Mineur, né à Niederhagenthal en 1790 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 153-v) n° 912. Samuel Sara – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Sara, sa fille Mineure, née à Niederhagenthal en l’an trois le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Sara pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 913. Samuel Henriette – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Henriette, sa fille Mineure, née en cette ville le 19 Prairial an six le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Henriette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 914. Samuel Louise – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Louise, sa fille Mineure, née en cette ville le 23 Nivôse an huit le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Louise pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 915. Samuel Marie Anne – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Marie Anne, sa fille Mineure, née en cette ville le 24 Pluviôse an douze le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Marie Anne pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154-v) n° 916. Samuël Raphaël – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Raphaël, son fils Mineur, né en cette ville le 12 Janvier 1806 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Raphaël pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154-v) n° 917. Samuël Leopold – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Leopold, son fils Mineur, né en cette ville le 21 août 1807 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Leopold pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

Originaire de Hagenthal-le Bas, Meyer Samuel épouse en premières noces Marie Anne Levy puis en secondes noces Rachel Levy, aussi native de Hagenthal-le Bas (le remariage ne se trouve pas à Hagenthal-le Bas). Il meurt en 1844, sa veuve en 1862.
Décès, Strasbourg (n° 275)

Déclaration le 11 février 1844 du décès de Meyer Samuël âgé de 80 ans, né à Niederhagenthal (haut Rhin), ancien Banquier, veuf en premières noces de Marie Anne Levy et Epoux en secondes noces de Rachel Levy domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 11 du mois courant à une heure du matin dans la maison située N° 24 rue des tanneurs fils de feu N. Samuël et de feu Henriette née Samuël. Premier déclarant, Joseph Samuël âgé de 50 ans, Négociant fils du défunt – vieilesse (i 68)

Décès, Strasbourg (n° 382)
Acte de décès. Le 23 février 1862 à dix heures du matin, ont comparu Théodore Joseph Picard âgé de 69 ans, commis négociant, gendre de la défunte domicilié à Strasbourg et Nathan Deboutet commis négociant, petit fils par alliance de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels ont déclaré que Rachel Levy âgée de 86 ans née à Niederhagenthal (haut Rhin) veuve de Samuel Meyer,banquier, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Léopold Levy rentier et de feu Rachel Levy est décédée le 23 février 1862 à 9 heures du matin en la maison rue du jeu des enfant 46 (i 102)

Meyer Samuel loue la maison au notaire Frédéric Grimmer

1827 (5.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54
ssp du 23 mai dernier Entre le sieur Meyer Samuel propriétaire à Strasbourg d’une part
et Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg
a été conclu le Bail suivant. Le sieur Samuel donne a Bail pour neuf années Consécutives qui commenceront à la St Michel prochaine audit grimmer Ce acceptant dans sa maison sise à Strasbourg vieux marché aux vins N° 52 tout le rez de chaussée et tout le premier étage sans en rien excepter, plus une chambre à linge sale, le dernier Grenier une Cave dont l’Entrée est par la buanderie a droite et qui a une issue dans la rue & côté de la porte cochere, une place pour loger le bois de chauffage, l’usage de la buanderie aux époques de la Lessive, droit à la cour, pompe et tous autres droits ordinairement Concédés aux locataires. Les lieux d’aisances situés au rez de chaussée et au premier seront en commun, pour un loyer de 920 francs

Meyer Samuel et Rachel Levy vendent la maison au notaire Frédéric Grimmer et à sa femme Susanne Marie Lauth

1829 (17.2.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 3974
Meyer Samuel, cy devant négociant aujourd’hui propriétaire, et Rachel Levy
à Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et Susanne Marie Lauth
une maison sise à Strasbourg place du Vieux Marché aux Vins n° 52 faisant le coin de la place et de la rue du même nom consistant en bâtiment de devant et de derrière à deux étages au dessus du rez de chaussée et d’un troisième en mansardes avec grenier au dessus, une cour, puits en icelle, autres droits appartenances, aisances et dépendances, d’un côté la propriété du Sr Nicolas revendeur, d’autre celle du Sr Ertzkorn maçon – Le Sr Samuel l’a acquis de François Siegfried Auguste Zorn de Bulach, de Hangenbiethen, suivant contrat reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 11 vend. 12, transcrit au bureau des hypothèques volume 16 n° 48 – moyennant 25.000 fr et pour le mobilier 500 fr
Enregistrement, acp 193 F° 91 du 19.2.

Fils du notaire Jean Frédéric Grimmer, (Georges Louis) Frédéric Grimmer épouse en 1820 Susanne Marie Lauth, fille de brasseur
1820 (10.2.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 329
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à la résidence de Strasbourg, licencié ez lois, fils de Jean Frédéric Grimmer, ancien notaire, et de Jeanne Dorothée Chrétienne née Leopold
Susanne Marie Lauth fille de Jean Jacques Lauth, brasseur au Moulin, et de Suzanne Marie Pick
dans la demeure des père et mère de la future épouse grande rue n° 113
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 64 du 12.2.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1820 (23.5.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 463
Inventaire des apports de Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et de Susanne Marie Lauth assitée de son père Jean Jacques Lauth brasseur au moulin, suivant contrat de mariage reçu Weigel notaire le 10 février dernier
le marin 6817 fr, immeubles à Illkirch
la femme 12.948 fr – présents de noces 682
Enregistrement, acp 147 F° 125 du 23.5.

Frédéric Grimmer loue une cave au marchand de vins Jean Baptiste Gross

1832 (17.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 61 F° 143
Bail du 1 juillet – Georges Frédéric Louis Grimmer, notaire, pour 3 années à commencer à la St Jean dernière
à Jean Baptiste Gross, marchand de vins
la grande cave située sous la maison de M Grimmer Vieux Marché aux Vins n° 52. Cette cave prenant le jour sur ladite place et son entrée sur la rue du Vieux Marché aux Vins avec 10 différents tonneaux avinés en bon état – moyennant un loyer annuel de 130 francs

Frédéric Grimmer loue une partie de sa maison au notaire Laurent Hoffherr (son successeur)

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 153 (3 Q 31 652) f° 17 du 3.12.1869
Bail du 3 décembre 1867 – Le soussigné M. George Louis Frédéric Grimmer notaire honoraire à Strasbourg a par les présentes loué et donné à bail pour neuf années entières et consécutives qui commenceront à courir le 25 décembre prochain et finiront le jour de l’année 1876 à pareille date
à M. Laurent Hoffherr Notaire à Strasbourg, qui accepte
Les parties suivantes d’une maison située à Strasbourg place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 1 savoir
Au rez-de-chaussée Chambre servant d’étude, tringle de rideaux avec vis, autre chambre servant de cabinet avec glace console poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis
Au second Etage Corridoir sonette décharges avec deux rayons, Chambre a demeurer avec glace poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis double fenêtre, Cuisine avec foyer réchauds couverts avec trois ronds, deux pots économiques et deux rechauds tringle autour de la cheminée tringle pour carillers* quatre rayons, salon avec poële tuyaux de poële tringle de rideaux avec vis Et chambre à coucher avec poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis deux doubles fenêtres,
Grenier avec cinq perches à longe sale bucher au dessus de la cuisine et chambre de domestique
Et cave avec séparation au milieu et rayons pour les bouteilles échelle de tonneliers
sous les conditions ordinaires et de droit en pareille matière, à charge par M. Hoffherr de payer la moitié des frais de balayage de la rue et des logements militaires, charge évaluée à 100 francs pendant toute la durée du bail. (…) Ce bail est fait moyennant 1200 francs de loyer annuel

Frédéric Grimmer meurt le 16 juillet 1869 en délaissant trois filles

1869 (31.7.), M° Hoffherr (actes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire honoraire et Susanne Marie Lauth sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Grimmer décédé le 16 juillet 1869, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel Nre le 10 février 1820, 2) Susette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer épouse de Charles Frédéric Pick propriétaire à Strasbourg, 3) Sophie Frédéric Grimmer épouse de Henri Victor Broistedt, négociant à Strasbourg 4) Ida Mathilde Grimmer épouse de Jacques Frédéric Weinmann chimiste à Guebwiller
acp 585 (3 Q 30 300) f° 84 du 6.8. (succession déclarée le 17 janvier 1870) Communauté, Mobilier 5692
Succession garde robe 572
acp 589 (3 Q 30 304) f° 31 du 6.1.1870 (vacation du 29 décembre) Reprises de la veuve 98.759, Reprises du défunt 10.558
Communauté, 1 ha 52 85 terre à Quatzenheim, 40 ares 87 terre à Fegersheim, 4 ares 40 vignes à Dossenheim
Une maison place du vieux marché aus vins
20 ares terres band e Strasbourg, 5 ares vignes à Dorlisheim
Créances 46.699
Successionn 23 ares 65 terre à Strasbourg

Lors du partage de la succession, la maison revient à le veuve Susanne Marie Lauth

1870 (15.1.), M° Hoffherr (actes en déficit)
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire honoraire et Susanne Marie Lauth sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Grimmer décédé le 16 juillet 1869, à la requête de la veuve comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel Nre le 10 février 1820, 2) Susette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer épouse de Charles Frédéric Pick, propriétaire à Strasbourg, 3) Henri Victor Broistedt, négociant et Sophie Frédéric Grimmer sa femme à Strasbourg, 4) Frédéric Adolphe Weinmann chimiste et Ida Mathilde Grimmer sa femme à Cureghem lès Bruxelles (Belgique
acp 589 (3 Q 30 304) f° 62 du 17.1. – Communauté, Masse active 113.216, masse passive 131.086, déficit 17.869
Succession, Masse active 23.860, masse passive 19.012, reste 2433
Abandonnements, Mme V° Grimmer a droit 1) reprises 98.759, 2) indemnité 1000, passif par elle payé 8128, total 107.888 francs
Elle reçoit (…) La maison rue du vieux marché aux vins estimée 55.000

Susanne Marie Lauth vend une maison à rez-de-chaussée et deux étages à Justine Maret veuve du teinturier Jean Baur

1870 (2.4.), M° Laurent Hoffherr, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1265 (3406) n° 16
a comparu Madame Susanne Marie Lauth sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Monsieur Georges Louis Frédéric Grimmer, en son vivant Notaire Honoraire, Chevalier de la Légion d’Honneur, laquelle a (vendu)
à Madame Justine Maret, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins Numéro 39, veuve de Monsieur Jean Baur, en son vivant teinturier
Désignation. Une maison composée d’un rez de chaussée surmonté de deux étages et de greniers, couverts en tuiles, caves dont partie servant de Magasin en sous sol, petite cour, pompe, droits, aisances, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg à l’angle de la rue du Vieux Marché aux Vins et de la place du Vieux Marché aux Vins où la maison porte le n° 1 et tenant d’un côté à Monsieur Diehl, de l’autre à la rue du Vieux Marché aux Vins et par derrière sur Monsieur Rouard. Se trouvent compris dans la Présente vente tous les poëles murés ou non murés, à l’exception de deux d’entre eux que la dame venderesse se réserve à son choix plus différents objets mobiliers compris dans le Bail fait double à Strasbourg le 3 décembre 1867 enregistré le 3 décembre dernier folio 17 (…)
Origine de la propriété. I. En la personne de la Dame venderesse. Madame veuve Grimmer est devenue propriétaire de l’immeuble présentement vendu au moyen de l’attribution qui lui en a été faite pour la remplir de ses droits par acte dressé par le Notaire soussigné M° Hoffherr le 15 janvier dernier contenant liquidation et partage tant de la Communauté qui a existé entre entre la venderesse comparante et son mari défunt que de la succession de ce dernier, cette attribution eut lieu sans soulte. Monsieur Georges Louis Frédéric Grimmer est décédé à Strasbourg le 16 juillet 1869 en laissant sa veuve commune en biens, donataire en usufruit de tous les biens meubles et immeubles provenant de sa succession en vertu de leur Contrat de mariage reçu par M° Weigel Notaire à Strasbourg le 10 février 1820 et pour seuls héritiers 1° Mad. Suzette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer sans profession épouse de Monsieur Charles Frédéric Pick, propriétaire demeurant à Strasbourg, 2° Madame Sophie Frédérique Grimmer sans profession épouse de Monsieur Henri Victor Broistedt Négociant en ladite Ville, 3° Et Mad° Ida Mathilde Grimmer, sans profession épouse de Monsieur Frédéric Rodolphe Weinmann, chimiste demeurant à Cureghem les Bruxelles (Belgique) ses trois enfants chacune pour un tiers ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire fait après le décès de Monsieur Grimmer par M° Hoffherr l’un des Notaires soussignés en date ou commencement du 31 juillet 1869. II. En la personne des Précédents propriétaires. M+ Grimmer avait fait l’acquéreur de l’immeuble au cours de ladite communauté de Monsieur Meyer Samuel propriétaire et Madame Rachel Levy son épouse autorisée demeurant ensemble à Strasbourg suivant qu’il résulte d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 17 février 1829 pour un prix de 25.500 francs quittancés en l’acte. Une expédition du dit Contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 février 1829 volume 220 Numéro 66. (…) – Prix. En outre cette vente est faite et acceptée moyennant la somme de 60.000 francs dont 15.000 payés – Fait et passé à Strasbourg en sa demeure pour Madame Grimmer et en l’Etude pour Madame Bauer
acp 592 (3 Q 30 307) f° 46 du 6.4.

Natif de Walscheid dans la Meurthe, Jean Bauer épouse en premières noces Jeanne Masselot qui meurt à Vitry-le-François en 1838. Il se remarie en 1847 à Plaine-de-Walsch avec Justine Maret.
Registre de population 600 MW 386 (1850 sqq) i 187
Bauer Jean, Walscheid, 26 mars 03, hm, teinturier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47 -décédé
id. Maret, Justine, Plaine de Walsch 26, fm, sa femme, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47
id. Jacques Hypolite, Vitry le François 3 Xbre 35, son fils teinturier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47
id. Elisabeth Frédérique, Strasb. 48, sa fille, Cath. français (à Strasbourg depuis) d.s.n.
Baumann, Appoline, 28, Cath. français (à Strasbourg depuis) 51 – délogée grande rie 9
Helmlinger, André, Ingwiller 8 juillet 37, Protestant, français, (à Strasbourg depuis) 12 Mai 57

Décès, Vitry-le-François (n° 119)
Le 5° jour du mois de juillet de l’année 1838, heure de trois du soir, (…) sont comparus les sieurs Jean Bauer, teinturier agé de 35 ans (…) lesquels nous sont déclaré que ce jourd’huy à cinq heures du matin Jeane Masselot, épouse du sieur Jean Bauer susnommé native de Monois département de la haute Marne agée de 36 ans fille du sieur Jean Masselot propriétaire domicilié à Manois et de Dame Anne Polliot son épouse est décédée en la maison de son mari (i 38)

Mariage, Plaine-de-Walsch (TD) 13 avril 1847
premier mariage ni à Manois ni à Vitry-le-François

Décès, Strasbourg (n° 1906)
Acte de décès. Le 26 octobre 1863 ont comparu Jacques Hippolyte Bauer, âgé de 28 ans, teinturier, fils du défunt domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Jean Bauer, âgé de 60 ans, né à Walscheid (Meurthe) teinturier, veuf en premières noces de Jeannette Masselot, époux en secondes noces de Justine Marret, domicilié à Strasbourg, fils de feu Henri Bauer, rentier, et de feu Marguerite Rement est décédé le 25 janvier 1863 à huit heures du matin en la maison rue du vieux marché aux vins 39 (i 85)

Jean Bauer meurt en 1863 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième.
1864 (17.3.), Strasbourg 13 (90), Not. Flach (Jean Georges) n° 5187
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Bauer teinturier et Justine Maret
A la requête de Dame Justine Maret veuve de Mr Jean Bauer, en son vivant teinturier à Strasbourg où elle demeure, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu son dit mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hertz notaire à Saarbourg le 22 mars 1847, 2° comme donataire de feu son mari en vertu de l’article trois du même contrat de mariage, 3° et en qualité de mère et tutrice légale de Melle Françoise Elisa Bauer, mineure âgée de 16 ans, issue du mariage de la requérante avec le dit défunt
2) Et M. Hippolyte Bauer, teinturier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme tuteur de ladite mineure, Les dits Jean Bauer, issu du premier mariage du défunt avec M° Jeanne Masselot et mineure Elisa Bauer, habiles à se dire et porter héritiers de feu leur père (…)
le tout trouvé dans ue maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 39 où M. Bauer est décédé le 25 octobre 1863

Estimation du mobilier. Chambre au premier dans la rue, Dans une chambre, Cuisine
4 avril 1864 n° 5097 – Titres et papiers. 1° Une expédition de l’inventaire dressé après le décès de D° Jeanne Masselot première épouse de M. Bauer par M° Husson Doisy, notaire à Vitry le François le 10 juillet 1838, 2° Une expédition de l’acte de liquidation et partage de la communauté qui a existé entre entre le sieur Bauer et sa première femme née Masselot et de la succession de cette dernière dressé par ledit notaire Husson Doisy le 25 avril 1839
acp 531 (3 Q 30 246) f° 17-v du 21.3. (succession déclarée le 9 avril 1864) Communauté, Mobilier 924 – Succession, garde robe 67
f° 59 du 5.4. (vacation du 4 avril) Communauté, argent 1750, créances 1845, passif de la communauté 874, de la succession 542
f° 58-v du 5.4. – Renonciation 4 avril – par Justinet Maret veuve de Jean Bauer vivant teinturier à Strasbourg aux effets de la donation à elle faire par feu son mari en vertu de son contrat de mariage reçu Hertz le 22 mars 1847

Justine Maret acquiert de l’Etat en juin 1870 une bande de terrain le long de la route nationale (rue du Vieux-Marché-aux-Vins)

1870 (25.6.), Préfet
Vente par l’Etat
à Justine Maret veuve de Jean Bauer à Strasbourg
de 12 mètres 11 de terrain à détacher de la route impériale N° 4 moyennant 847,70 francs
acp 594 (3 Q 30 309) f° 99-v du 13.7.

Justine Maret loue une partie de la maison à la société Henninger et Fils, brasserie Stern, de Francfort-sur-le Main

1875 (2.10.) M° Joseph Allonas
Pacht – Justine Maret Wittwe von Johann Bauer lebend Färber zu Straßburg, auf sechs Jahre vom 29. September 1875
an der Firma Henninger und Söhne, Brauerei Stern zu Frankfurt am Main
von folgenden Localitäten gelegen zu Straßburg un dem Hause alter Weinmarkt N° 20, bestehend un dem Parterren Keller, Hof, zwei Mansarden, jährlich Pacht von 3200 Mark
Auf erstes Begehren der Firma Henninger hat die Vermietherin eine Wohnung im vierten Stock zur Verfügung zu stellen. Der Miethzins dieser Wohnung ist auf 320 M festgestalltt, ¼ jährlich voraus zahlbar
acp 644 (3 Q 30 359) f° 52-v du 8.10. n° 3184

Le restaurateur Ernest Zimmer vend à la même société le mobilier qui se trouve dans la maison à l’enseigne Au Vieux-Marché-aux-Vins
1875 (2.10.), M° Joseph Allonas
Verkauf – Ernst Zimmer Restaurateur zu Straßburg
an der Firma Henninger und Söhne, Brauerei Stern zu Frankfurt am Main
von allen Mobilien, die sich in der Wirtschaft zum alten Weinmarkt alter Weinmarkt Straße N° 20 befidnen zu 3224 Mark, zahlbar an Justine Maret Wittwe von Johann Bauer zu Straßburg, Gläubigerin nach Urtheil von Landgericht von Straßburg vom 2. Juli 1875 bis zum Betrage von 3244 Mark
acp 644 (3 Q 30 359) f° 52-v du 8.10. n° 3185

La teinturière Justine Maret veuve de Jean Bauer vend la maison (sous-sol, rez-de-chaussée et quatre étages) au brasseur Joseph Mennrath et à sa femme Sophie Gnædig. Le rez-de-chaussée est occupé par la brasserie à l’enseigne Au Vieux-Marché-aux-Vins. La venderesse a ajouté deux étages, des mansardes et des greniers et fait aménager le rez-de-chaussée tel qu’il se trouve.

1878 (23 Mai), Strasbourg 25 (24), Not. Joseph Allonas n° 4106
Verkauf – Ist erschienen Frau Justina Maret, Färberin zu Straßburg wohnhaft Wittwe des daselbst verlebten Herrn Johann Bauer, dieselbe verkauft
an Joseph Mennrath, Bierwirth und dessen von ihme hierzu ermächtigte Ehefrau Sophie Gnaedig, beisammen zu Straßburg wohnhaft
Beschreibung. ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß auf Keller, vier Stockwerke, Mansarden, Kleiner Hof, Brunnen An & Zubehörungen zu Straßburg gelegen an der Ecke des Altenweinmarktplatzes wo es mit N° 1 bezeichnet ist, und der Altenweinmarktstrasse wo est mit N° 20 bezeichnet ist, das auf dem Altenweinmarktplatz nebenstehende und mit N° 2 bezeichnete Haus gehört Fräulein Elisa Staebler und das in der Altenweinmarkt strasse nebenstehende und mit N° 22 bezeichnete Haus gehört dem in Frankreich wohnenden H. Rouard. Im Erdgeschoß des verkauften Hauses befindet sich eine Bierwirtschaft und Restauration mit Schild ‘zum Altenweinmarkt’
Sowie sich diese Liegenschaft wirklich befindet ohne Ausnahm noch Vorbehalt, sammt nachbezeichnete Gegenständen, Im Erdgeschoss keine, Im erster Stockwerck vier Oefen sammt Rohr Steine und Aschenfall, Im zweiten Stock, fünf Oefen sammt Rohr und Steine, und Wandkasten, Im dritten Stock vier Oefen sammt Rohr und Steine, ein Faienzherd & ein Wandkasten, Im vierten Stock fünf Oefen sammt Rohr und Steine, Und überhaupt Alles was niet und nagelfest ist (…)
Eigenthumsnachweis. Frau Wittwe Bauer erklärt, daß sie das Terrain, auf welchem sich die ebenbezeichneten Gebäulichkeiten befinden samt den sich damals darauf befundenen Gebäude, von Frau Susanna Maria Lauth, im Leben Wittwe des schon verlebten Notars Herrn Georg Ludwig Friderich Grimmer von hier zufolge einem durch H. Hoffherr, unmittelbarer Amtsvorgänger des unterzeichneten Notars am 2. April 1870 aufgenommenen Vertrag erworben hat, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamt zu Straßburg am 16. desselben Monats Band 1265 N° 16 überschrieben, von Amtswegen B. 1049 N° 42 eingeschrieben worden. Seither hat aber Frau Bauer das von ihr erkaufte Hauß von zwei Stockwerken Mansarden und Speicher erhöhen und den Erdgeschoß davon in den jetzigen Zustand herstellen lassen. Die fragliche Erwerbung geschah mittelst einem Preis von 60.000 Franken, wovon 15.000 Franken im Kaufvertrag selbst quittirt und die restirenden 45.000 Franken heute noch geschuldet sind, diese Restsumme wird aber mittelst den Geldern deß nacherwähnten & festgesetzten Kaufpreises ausbezahlt.
Der Frau Grimmer gebornen Lauth ist die durch sie an Frau Bauer veräußerte Liegenschaft in der über die zwischen ihr und ihren genant verlebten Ehemann beständigen Gütergemeinschaft durch genannten Notar Hoffherr am 15. Januar 1870 errichteten Theilungs-Urkunde, ohne Rückzahlungs-Regulation zu ihrer Last, abgetreten und zugeschrieben worden. Herr und Frau Grimmer haben fragliches Eigenthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Samuel Meyer, Eigenthümer & dessen Ehefrau Rachel Lévy bei Lebzeiten zu Straßburg wohnhaft, zufolge einem durch den ehemaligen Notar Schreider am 17. Februar 1829 aufgenommenen Vertrag erworben, eine Ausfertigung dieses Vertrages wurde auf dem hiesigen Hypothekenamte am 20. desselben Monats Februar Band 220 N° 66 überschrieben.
Miethverträge. Frau Bauer erklärt daß die Localitäten des verkauften Wohnhauses an mehrern Personen für verschiedene Dauer und Zinsen vermiethet sind, namentlich der ganze Erdgeschoß nebst Hof und noch andre Räumlickeiten an die Firma H. Henninger und Söhnen, Bierbrauerei Stein zu Frankfurt am Main zufolge einen durch den unterzeichneten Notar am 2. Oktober 1875 aufgenommenen Vertrag von welchem Eheleute Mennrath erkennen genaue Kenntnis erhalten zu haben.
(Besitz, Genuß und Steuren vom 24. Juni 1878) – Preis beträgt 117.600 Mark, wovon baar bezahlt 17.600 (…)
Standesverhältnisse der Verkäuferin. Frau Bauer erklärt daß sie Wittwe ist in erster Ehe von ihrem genant verlebten Ehemann und daß sie seit dessen Tod keine andere Ehe eingegangen hat.
(Police d’assurance jointe) La Nationale, N° 51.370, M. Mennrath, effet du 16 Mai 1878 – La somme de 175.000 francs répartie comme suit, savoir
1° 120.000 francs sur une maison d’habitation élevée sur cave voûtée sur fer, rez de chaussée, quatre étages, greniers, située à Strasbourg Place du Vieux Marché du Vin N° 1, construite en pierres, briques, bois, couverte en tuiles
2° 50.000 francs sur le recours des voisins
acp 679 (3 Q 30 394) f° 8 du 24.5. n° 1875 (Auf den Hypothekenamt von Straßburg am 18. Juni 1878. B. 1768 N° 76 transcribirt und von Amtswegen B. 1358 N° 91 eingeschrieben)

Originaire de Willgottheim, le brasseur Joseph Mennrath épouse en 1860 Sophie Gnædig, originaire de Mommenheim
Mariage, Strasbourg (n° 262)
Du 29° jour du mois de Mai 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Mennrath majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mars 1832 à Willgottheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, garçon brasseur, fils de Florent Mennrath, tisserand, et de Madeleine Joseph, sans état, conjoints domiciliés à Willgottheim, et de Sophie Gnaedig, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 mars 1835 à Mommenheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Gnaedig, tisserand, et de Catherine Keller, conjoints domiciliés à Mommenheim, ci présents et consentants (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Mennrath, Gnäedig (i 29)

Les propriétaires suivants sont le marchand Milian Steinthal (Moïse Steinthal) et sa femme Pauline Victor (voir le cadastre). Le mariage figure parmi les actes de 1892 enregistrés en annexe, non conservés.

Mariage, Strasbourg (n° 7, Sammelakten)
Moses Steinthal und Pauline Victor, 15 Januar 1892

Milian Steinthal est originaire de Mogendorf, sa femme Paule Victor de Heilbronn où il se rend après avoir quitté Strasbourg en 1919
(Ficher domiciliaire) Milian Steinthal, Kaufmann, 8/12 61 Magendorf, (Religion) Mos.
(Wohnungsverhältniß) Mannheim
31.12.90 / 6.1.91 Hohersteg 27, Lauterbach
23.2.92 Steinstrasse 10
15 9 93 Weinmarkt 38
9.5.94 Weinmarkt 29
30.5.98 Weinmarkt 25
13.9.01 Gewerbslauben 2
20/7.04 Universitätsplatz 11, Emmerich*
15.10.06 Twingasse 5, Lüttke [Twingerstrasse]
12.11.08 Hohenlohestr. 24 Rudlof
23.9.12 Ehrmannstraße 7, Ess
15.5.19 n. Heilbronn
Frau Paula Victor, 27.9.70, Heilbronn
Kinder Gretchen 16.11.92 Strassburg, Ema 1.7.95, Leopold 18.11.97



51, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 51 – V 173 (Blondel), puis section 63 parcelle 97 (cadastre)


Le 51 est la maison blanche de gauche (mai 2018)
Le n° 51 est la troisième maison à partir de la gauche (deuxième oriel, dessin d’Albert Kœrttgé, vers 1890, dans Ad. Seyboth, éd. en fr. p. 338)
Oriels des n° 49 et 51 (dessin d’Elise Gerold, BNU)

Le bâtiment qui est aujourd’hui le premier sous lequel s’ouvrent les arcades était jusqu’au début du XIX° siècle le septième (photographie). Adolphe Seyboth signale que l’ancien oriel portait le millésime 1562. La maison appartient au XVII° siècle à des pelletiers. Jonas Gassner qui l’acquiert en 1613 la transmet à ses ayants droit Jean Henri Rœhmer puis Jean Mathias Schmidtmeyer qui obtient en 1701 l’autorisation d’enclore comme ses voisins un terrain communal devant sa maison. Les préposés au bâtiment imposent en 1707 les arcades si les propriétaires y vendent des marchandises. D’après le billet d’estimation dressé en 1750, la maison comprend un rez-de-chaussée surmonté de trois étages ordinaires et d’un quatrième où se trouvent trois chambres dallées. Le bâtiment arrière est relié au bâtiment avant par des galeries. La maison est estimée au cours du siècle à environ 2 000 livres. Le marchand de soie Jean Jacques Schæffer l’achète en 1753 et la transmet à son gendre le marchand Jean Georges Schweighäusser. Le marchand de verre Jean Geoffroi Eckel est autorisé en 1786 à ouvrir pendant neuf ans au premier étage une communication avec la maison voisine de Jean Louis Schlag (actuel n° 53).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187, cour K (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à quatre étages en maçonnerie. Le plan des Ponts-et-chaussées (1856) ne compte pas le quatrième étage comme un étage ordinaire. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (b) ; une arcade au rez-de-chaussée, trois fenêtres au premier (oriel), deux fenêtres à chacun des trois autres étages. La toiture comprend cinq niveaux de lucarnes comme ses deux voisines. La cour (K) montre la façade arrière (4-1) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), relié au premier par un bâtiment (1-2) en forme de galeries au nord, le sud étant séparé par un mur (3-4) de la propriété voisine.
La maison porte d’abord le n° 36 (1784-1857) puis le n° 51.


Plan des Ponts-et-Chaussées, 1856 (ADBR, cote 2 SP 52)

Le pelletier Gustave Henri Eyrich réunit en 1878 la maison à la voisine (n° 53) qu’il a acquise en 1863. Victor Baltzer fait transformer en 1901 les bâtiments par la société Th. et Ed. Wagner qui aménage des cabinets d’aisance et remplace les arcades par des piliers en fer. Le propriétaire transforme le premier étage en 1904, il y fait poser un nouvel oriel en fer. Il fait installer des vitrines autour des piliers sous les arcades en 1907. Le propriétaire est autorisé à titre exceptionnel en 1910 à rehausser le n° 53 qui atteindra ainsi la même hauteur que le numéro 51, supérieure à la hauteur maximale déterminée par la largeur de la rue. Victor Baltzer charge en 1923 l’architecte Henri Garnon de transformer et rehausser les bâtiments sur cour en pans de bois au 51, rue des Grandes Arcades pour servir d’atelier. La Commission des Beaux-Arts s’oppose à la décoration multicolore prévue lors du réaménagement du magasin en 1934.
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme ajourne sine die en 1948 un projet de modifier l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, notamment en ouvrant des fenêtres dans le mur nord à l’entrée des arcades. Le propriétaire est autorisé la même année à faire des réparations urgentes, en l’occurrence à réparer les sous poutres et les solives du premier étage et à supprimer l’oriel en façade.


Elévation en 1904 puis en 1910, après ajout d’un étage au n° 53
Plan du rez-de-chaussée, n° 51-53, 1900 (dossier de la Police du Bâtiment)


Rez de chaussée et premier étage en 1901 puis en 1936 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le n° 51 sur la gauche est aujourd’hui le premier bâtiment sous lequel s’ouvrent les arcades
Oriel du n° 49 au milieu, du n° 51 sur la droite (vers 1890, BNU)


Carte postale, vers 1910 (publiée par Hamm, Strasbourg en cartes postales, 1992)
Vue en 1947 et élévations des n° 47-55 en 1961 (Erasme Schwab, dossier de la Police du Bâtiment)

février 2020

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Bernard Betz, pelletier
1613 v Jonas Gassner, pelletier, et (1611) Catherine Graner, veuve de Pierre Zipperer, remariée (1634) au pelletier Jean Adolphe Eck – luthériens
1658 h Jean Henri Rœhmer, pelletier, et (1647) Barbe Klein – luthériens
1690 h Jean Mathias Schmidtmeyer, pelletier, et (1671) Barbe Klein, veuve de Jean Henri Rœhmer, (1691) Catherine Riff puis (1700) Susanne Marguerite Spangenberger – luthériens
1720 h Jean Mathias Schmidtmeyer, pelletier, et (1716) Marie Salomé Hansmetzger – luthériens
1753 v Jean Jacques Schæffer, marchand de soie, et (1734) Marie Marguerite Birr, veuve du boutonnier Philippe Jacques Faust – luthériens
1767 h Jean Georges Schweighæusser, marchand, et (1763) Marie Marguerite Schæffer – luthériens
1781 v Jean Geoffroi Eckel, marchand de verre, et (1770) Marie Cléophée Otto – luthériens
1794 v Jean Théophile Kusian, aiguilletier, et (1785) Marguerite Salomé Griesbach – luthériens
1801 v Jean Philippe Leinert, selllier, et (1791) Salomé Harnack – luthériens
1820 adj Jean Jacques Ott, tanneur, et (1783) Catherine Marguerite Bœswillwald – luthériens
1830 h Chrétien Ott, tanneur, et (1820) Dorothée Schaaff
1878* v Gustave Henri Eyrich, pelletier, et (1858) Fanny Sophie Vierschrodt
1902* Victor Baltzer, négociant, et Marie Siehr

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1900 livres en 1715, 2100 livres en 1750, 1750 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) V 173 Jean Jacques Schaeffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schweigheißer, 2 toises, 0 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1076, Ott, Chrétien, tanneur rue des Dentelles – maison, sol – 1,45 are / 1,30
N 1076 bis, Strasbourg, la Ville – sol – 0,15 are

Locations

1779, Jean Gay, marchand libraire
1807, Caroline Wilhelmine Christine de Bernhold veuve du colonel Jean Leopold Dettlingen
1817, Madeleine Reine Dupré veuve du perruquier Joseph Schmalbach
1839, Casimir Blanc, serrurier, et Salomé Griesbach
1862, Gustave Henri Eyrich, pelletier (futur propriétaire)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 660
Jean Mathias Schmidmeyer doit pour un terrain communal inscrit au registre des Préposés au bâtiment un cens de 3 livres 10 sols

Herr Johann Mathias Schmidmeÿer (W), Soll vom Allmend platz vor Seiner unter der Erbslauben gelegenen behaußung welche zu beeden seithen vom hauß herauß Neun Schuh und Neun Zoll in der länge, in der breite aber 15. Schuh breit ist jahrs auf Martini und A° 1702. I.mo l. Prot: de 1701. fol: 140, 3 lb 10 ß
[in margine :] V 665
(Quittungen, 1702-1741)
Neuzb. fol 266

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 665
Différents propriétaires des maisons aux Grandes Arcades doivent régler un cens pour le droit d’occuper le passage communal

Herr Johann Matthias Schmidmeÿer der Kürßner, Herr Johann Jacob Rauch ([corrigé en] Leonhard Lercher) der buchhändler, Johann Georg Strohl ([corrigé en] Johann Daniel Helmstätter) der Melmann, und Herr Johann Daniel Lang der Seidenhändler, sollen gleichfalls von denen Schwibbögen vor ihren unter der Großen Erbslauben liegenden Häußern, solang Sie selbige mit Kästlein oder Ständlein verstellen laßen, und gegen einem Jährlichen zinß verlehnen werden, laut Prot: de 1707. fol: 166. vf Joh: Baptæ und A° 1708. I.mo, jeder macht 4 lb
an L. Larche Platz ist Antoine Raynal S. 169, Neuzb. fol 265
Neuzb fol 264-b, Helmstätter Vid. 272-b
Neuzb fol 263-v Cath: Bontems Mr Savary Wit. v. 84 et 590
Neuzb. fol 266

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 266
Mêmes loyers reportés dans le nouveau registre

alzb. 660, 665
Johann Matthias Schmidmeÿer, Soll vom Allmend platz vor Seiner unter der Erbslauben gelegenen behaußung welche zu beeden seithen vom Hauß herauß 9 schuh und 9 Zoll in der länge, in der breite aber 15. schuh breit ist Jahrs auf Martini (id est 11. Nov. – 21 Brumaire), 3 lb 10 ß
[in margine :] C 139
Ferner von dem Schwibbogen vor obbesagter behaußung, so lang Er selbigen mit Kästlein oder Ständlein verstellen laßen, und gegen einem Jährlichen zinß verlehnen wird, Jahrs auf Johannis Baptæ (id est 24 Junii) 1 lb
[in margine :] M.C. 179
(Quittungen, 1740-an 10)
Joh: Jacob Schäfer
jetzt Hr Joh: Georg Schweighäuser, Seidenhdlers uxor nôe ex hæred. paterna
modo hr.Joh: Gottfried Emanuel Eckel Glashändler laut Lfbrf
Gottlieb Cusian der Nadler

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1701, Préposés au bâtiment (VII 1379)
Les Préposés au bâtiment autorisent Jean Mathias Schmidtmeyer à enclore comme ses voisins un terrain communal de neuf pieds neuf pouces sur 15 pieds de large devant sa maison

(f° 139-v) Dienstags den 11. Ejusd: [8.bris] – Herr Johann Matthæus Schmidtmeÿer umb einzäunung des allmends
Herr Johann Matthæus Schmidtmeÿer der Kürßner ersucht MGHh. underthänig Ihme gnd. Zuerlauben, daß Er das allmend Vor seiner unter der Großen Erbslauben gelegenen behausung gleich seinen Nachbaren einzäunen und Zumachen laßen dörffe. Der Statt Lohner und beede Werckmeistere berichten, daß Sie dieser Allmend platz committirter maßen abgemeßen und denselben zu beeden seithen Vom Hauß Herauß Neün schuhe und Neün Zoll inn der Länge in der breite aber 15 schuhe breit gefunden hätten. Erk. Wurdt demselben in seinem begehren Willfahrt, soll aber solchen platz jährlichen auff Martini und A° 1702. primo mit 5 lb d Zuverzinnßen, mod: à 3 lb 10 ß d.

1707, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Les préposés invitent Jean Mathias Schmidtmeyer à libérer l’arcade ou à régler un cens.

(f° 144-v) Dienstags den 8. Februarÿ 1707. Herr Johann Daniel Lang pt° Verzinnung seines Schwibbogens. – Monsieur Paul Tribert, der Confisseur, ward beschickt und Jhme angezeigt, daß Er die Städlein unter seinem Schwibbogen Vor der unter der Großen Erbslauben liegenden behausung entweder Hinweg thun oder dem Pfenningthurn i. lb. darvon Verzinnßen solte. Ille berichtet daß Er diese Ständlein nicht dahin gesetzt hätte, sondern herr Johann Daniel Lang, der Seidenhändler, deme das Hauß darinnen Er wohnte Zugehörte, es würden MGhh. Ihme einen großen gefallen erweisen, wann Sie diese Leüthe vor seinem Wohnhauß Hinweg thun würden, indeme Sie Ihme sehr hinderlich wären und Ihme den Zugang Zu seinem Laden Versperrten, Er müßte herrn Langen einen großen haußzinnß geben und leiden, daß Er von diesen Leüthen Zinnß einnehme. Erk. Soll Herr Lang beschickt werden.
(f° 145) Herr Johann Mathias Schmidtmeÿer, pt° seines Schwibbog. – Herr Johann Mathias Schmidtmeÿer, der Kürschner, ward beschickt und Ihme gleichmäßiges angezeigt, welcher sich Zu keinem zinß Verstehen wolle, sondern Vorgewendet, Er müßte seinen Laden thewer genug Verzinnßen, Er könte den Schwibbogen nicht auch Verzinnßen. Erk. Soll den platz unter dem Schwibbogen raumen und lähr stehen laßen.
(f° 145) Herr Johann Daniel Botzon pt° dgl. – Herr Johann Daniel Botzon, der Seidenhändler, ward deßwegen gererchtferttiget, welcher sich weder Zum Zinnß Verstehen noch den Schwibbogen räumen. Erk. ut ante.

1707, Préposés au bâtiment (VII 1382 Bauherren)

Ständt unter der Großen Erbslauben – Die Einwohner unter der Großen Erbslauben erklären sich entweder die unter Ihren Häußern befindliche mit Ständlein und Kästlein bestellte und umb einen Zimlichen großen zinnß Verlühene Schwibbögen entweder Zuraumen oder dem Pfenningthurn Von jedem Schwibbogen 1. lb. d zinnß jährlichen Zuerlegen, nemblichen
Herr Michael Fröreisen
Johann Georg Müller
Emanuel Dietschen Kinder
Johann Georg Schuhler
Mr Claude Camel
Herr Johannes Roser – Herr Johannes Roser, der Küeffer, Verspricht ein gleichmäßiges zuthun
Gottfried Glock
Herr Georg Jacob Duppert
Herr Johann Henrich Schadenmann
herrn Johann Wolffgang Platzen W.
Herr Johann Wilhelm Starck
Johannes Roht (Johann Roth)
Herr Adam Nagel, der Weinhändler Will das Allmend unter seinem Schwibbogen lähr stehen laßen
Rudolph Schranckenmüller, der Weißbeck, Herr Johann Mathias Schmidmeÿer, der Kürßner, Herr Johann Jacob Rauch, der Buchhändler, Johann Georg Strohl, der Meelmann und Herr Johann Daniel Lang, der Seidenhändler, Versprechen insgesampt die Schwibbögen unter Ihren häußeren, so lang Sie das darunder befindliche Allmend genießen werden, Zuverzinnßen.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401
Les préposés indiquent à Jean Gangolff et à Jean Mathias Schmidtmeyer la hauteur des dalles qu’ils pourront poser. Jean Gangolff propose de prendre des pavés qui seront moins chers et plus durables. Les préposés invitent tous les habitants des Grandes Arcades à recouvrir les tuyaux de descente pour qu’ils ne représentent pas de danger la nuit

(f° 134-v) Dienstags den 30. Ejusdem [9.bris], seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden.
Johannes Gangolff – Joh: Mathias Schmidmeÿer – Gewerbslaub
Unter der großen Gewerbslaub Vor Johannes Gangolffen des schneiders und Johann Mathias Schmidmeÿers des Kürßners Häußern, welchen Vermittelst einer gespannten schnur die Höhe gewießen worden, in welcher Sie die steinere platten Vor ihren häußern Können legen laßen, gangolff sagte er wolte lieber mit Wacken pflästern, theils weilen es dauerhaffter, und theils weilen es nicht so viel Kostet, Ist ihme solches freÿgestellt. Übriges solle denen sambtlichen Inwohnern Unter der Großen und Kleinen Gewerbslaib angezeigt werde, daß Sie die Näche Vor ihren Häußern bedecken sollen, weilen beÿ der Nacht gefährlich darüber zugehen ist.

1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
Jean Geoffroi Eckel est autorisé à ouvrir au premier étage une communication avec la maison voisine de Jean Louis Schlag (actuel n° 53) pendant neuf ans

Durchbruch 307 Johann Gottfried Eckel, Johann Ludwig Schlag Vöghändler pt° communication, 330
(p. 307) Sambstag den 9.ten Septembris 1786. – Rang nomine H. Johann Gottfried Eckel des hiesigen burgers und Glaßhändlers, der Implorant mit seinem nachbaren H Joh: Ludwig Schlag dem burger und Vöghändler über eingekommen in ihrem an einander stoßenden Haüßern, sowohl unten in ein und durchgang als auch auf dem ersten stock eine Communications vermittelst durchbruchs zu errichten, als bitt gnädig zu erlauben solches thun du dörfen. Erkandt Obere bauhh.

(p. 330) Sambstags den 23.sten Septembris 1786. – Obere Bauhh. laßen durch H. Secretarium Widt referiren, es habe H. Eckel gebetten ihme Zu erlaube,Zweÿ thüren eine in dem rez de chaussée, die andere im ersten stock in H. Schlag seines nachbaren hauß mit dessen einwilligung durchbrechen Zu dörfenn dem H. Deputirten habe beÿ eingenommenen augenschein nichts wahrnehmen können welches weder dem publicum noch gemeiner statt nachteilig seÿn könte, und der die convention unter beeden nachbaren auf neun jahr dießerwegen getroffen worden, als haben sie geglaubt das dem H. Imploranten gegen einer Zu bestimmenden retribution auf löbl. Stadt Pfenningthurn in seinem begehren könte willfahrt werde .
Erkandt gegen Erlag von 6. fl. ein für allemal willfahrt.

Description de la maison

  • 1715 (billet d’estimation traduit) la maison comprenant un bâtiment arrière, un passage latéral, une échoppe, une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3800 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée une échoppe, un petit poêle derrière, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouve la cuisine, au deuxième un poêle, et un vestibule, le troisième étage est pareil au premier, au quatrième se trouvent trois chambres dallées, le comble a une double couverture de tuiles plates et deux greniers dallés, la cave est voûtée, il y a en outre un puits, item un bâtiment arrière et un passage latéral où se trouvent plusieurs chambres et le bûcher, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4200 florins
  • 1767(billet d’estimation traduit) la maison comprend une échoppe, une arrière boutique, item plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 42 / 36
Lienert
Rez de chaussée et 4 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 36, 3 E S P (Maison à trois étages, construction solide en pierre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 318 case 2

Ott, Chrétien, rue des dentelles N° 10 Strasbourg, grandes arcades 36

N 1076, maison, sol, grandes arcades 36
Contenance : 1,30
Revenu total : 324,67 (324 et 0,67)
Folio de provenance : (318)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1093 case 2

Ott, Chrétien, quai St Nicolas 18, rue d’Austerlitz 9, des bouchers 1, rue des arcades 51
1879 Eyrich, Gustav Heinrich, Pelzhändler
1902 Baltzer Viktor, Pelzwaarenhändler und Ehefrau Maria geb. Siehr in Gg.
(ancien n° 841)

N 1076, maison, sol, Rue des arcades 51
Contenance : 1,30
Revenu total : 324,67 (324 et 0,67)
Folio de provenance : (318)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 477 case 1

Parcelle, section 63, n° 97 – autrefois N 1076, 1077
Canton : An den Gewerbslauben Hs N° 53 / 51
Désignation : Hf, Whs u N.G. / Hf, Whs e. n. a. T.
Contenance : 2,33 / 2, 37
Revenu : 2800 – 5900 – 8500
Remarques : von N° 98

(Propriétaire), compte 1771
Baltzer Viktor und Ehefr.
(gelöscht)

(Propriétaire suivant), compte 3553
Stuhl, Gottfried Wilh. und Ehefr.
1912 Stuhl Gottfried Wilhelm
1923 Eschbach Jean commerçant
1929 Baltzer Victor négociant et son épouse Marie née Siehr en comm. de biens
1947 Baltzer Victor sa veuve née Siehr
(650)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 131 Grandes Arcades p. 24536
Pr. Ekel, Jean Geoffroid, Marchand – Echasse

Registres de population

1795, 600 MW 6 (Registres de population)

6° section, Grandes Arcades N° 36
Jean Theophile Kusian, 40, Epinglier, Strasbourg
Marie Salomé née Griesbach, 30, Epouse, id
Catherine Stroh, 24, Servante, id
– Krug, 76, veuve, id
Krug, 30, sa fille couturiere, id
Catherine Kulmann, 40, faiseuse de robes, Selz

légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gewerbslauben (Seite 48)

(Haus Nr.) 51 u. 53.
Baltzer, Pelzwarenhandlung. E 02
Scherzer, Schneider. 3
Romer, Schneidermstr. 4
Hatt, Wäscherin, H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 83)

Grandes Arcades n° 51-53, dossier I (1885-1948)

Le pelletier Gustave Henri Eyrich charge en 1885 les entrepreneurs Schoop et Mayer de raccorder la maison aux canalisations. Victor Baltzer fait transformer en 1901 les bâtiments par la société Th. et Ed. Wagner qui aménage des cabinets d’aisance et remplace les arcades par des piliers en fer. Le propriétaire transforme le premier étage en 1904 et fait un nouvel oriel en fer. Il fait installer des vitrines autour des piliers sous les arcades en 1907.
C. Baltzer est autorisé à titre exceptionnel en 1910 à rehausser le n° 53 qui atteindra ainsi la même hauteur que le numéro 51, supérieure à la hauteur maximale déterminée par la largeur de la rue. Il y fait installer un atelier de pelletterie desservi par un ascenseur. Victor Baltzer charge en 1923 l’architecte Henri Garnon de transformer et rehausser les bâtiments sur cour en pans de bois au 51, rue des Grandes Arcades pour servir d’atelier. La Commission des Beaux-Arts s’oppose à la décoration multicolore prévue par le fourreur Baltzer qui transforme le magasin en 1934.

Sommaire
  • 1885 – Le maire enjoint le pelletier Gustave Henri Eyrich (51, 53 rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade
    1885 (septembre) – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations par deux tuyaux. – Henri Eyrich et les entrepreneurs sont autorisés à poser un raccord – Travaux terminés, novembre – Dessin
    1886 – Nouvelle injonction de ravalement – Travaux terminés, septembre 1886
  • 1901 – Victor Baltzer fait transformer les bâtiments par la société Th. et Ed. Wagner
    1901 (juin) – Th. et Ed. Wagner (14, rue des Livres) demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique. Le commissaire transmet au maire. – Autorisation – Le délai est prolongé de douze jours
    1901 (août) – La fabrique strasbourgeoise de parquets (Strassburger Parquetfabrik, à Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique devant les 51, 53 rue des Grandes Arcades. Le commissaire transmet au maire. – Autorisation – Travaux terminés, septembre
  • 1900 – Le maire enjoint la veuve Eyrich (51, 53 rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande de repousser les travaux jusqu’au printemps où il a prévu refaire les volets – Le ravalement n’est pas fait mais des transformations ont lieu au rez-de-chaussée – Autre injonction au nom de Victor Baltzer, mai 1901 – Le ravalement est terminé, novembre 1901.
    1901 – L’entrepreneur A. Wagner (21, rue Déserte) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
    1901 (mars) – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande au nom de Victor Baltzer l’autorisation de transformer le bâtiment – La Police du Bâtiment transmet une liste de conditions à respecter – Calcul statique – Autorisation
    Suivi des travaux. Les démolitions sont en cours, avril. Le gros œuvre des nouveaux cabinets d’aisance est terminé, le bâtiment dans la cour n’est pas encore démoli (mai) – Plan du rez-de-chaussée et du premier étage, coupe – Plan du bâtiment arrière
    1901 (juin) – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande l’autorisation de remplacer les arcades par des piliers en fer. Calcul statique – Autorisation
    Les étais sont posés. La structure en fer est commencée, juillet. Le gros œuvre est fini, août – Les transformations sont terminées, quelques peintres travaillent encore. Les travaux sont entièrement terminés, janvier 1902
    1901 (juin) – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner soumet un avenant. Dessin du rez-de-chaussée et du premier étage, représentant l’oriel au n° 51.
  • 1904 – Le service des eaux informe Victor Baltzer que la maison peut être raccordée aux canalisations
    1904 (juillet) – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande au nom de Victor Baltzer l’autorisation d’occuper la voie publique pour transformer le premier étage. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prolongation
    1904 (juillet) – Victor Baltzer demande l’autorisation de poser un oriel en fer au premier étage – Autorisation – La structure en fer est terminée, août – Dessin – Calcul statique – Réception finale, octobre 1904
  • 1907 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande au nom de Victor Baltzer l’autorisation de ravaler le N° 51 – Autorisation – Travaux terminés
    Autre demande, autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Prolongation
  • 1907 – Le pelletier C. Baltzer demande l’autorisation de poser une vitrine contre le premier pilier sous le passage des arcades alors que le nouveau bâtiment voisin (brasserie au Lion) est terminé. Croquis – Refus motivé par la circulation des passants (27 avril) – Autorisation de poser une vitrine sur le sol communal (17 mai)
  • Commission contre les logements insalubres. 1902, 51-53, rue des Grandes Arcades, Propriétaire, Baltzer demeurant sur place. La chambre du logement Romer ne doit plus servir de chambre à coucher
    1904, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915, rien à signaler
  • 1907 – Le maire enjoint Victor Baltzer (51, 53 rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade
    Victor Baltzer déclare que le support de lampe qu’il avait fait poser en même temps que l’oriel quatre ou cinq ans plus tôt est devenu inutile – Autorisation puisque le support est toujours en place
  • 1910 – C. Baltzer demande l’autorisation de démonter l’ancien toit du bâtiment avant et d’y aménager un atelier – La Police du Bâtiment répond que les transformations sont interdites aux bâtiments en avant de l’alignement légal. – Dessin et alignement légal – L’architecte municipal Beblo intercède en faveur du projet – Le bâtiment atteindrait 16 mètres de haut mais la hauteur maximale autorisée dans une rue de 12,50 m de large est de 15,50 mètres – Nouvelle intervention de Beblo pour des raisons d’aspect – Accord sur la hauteur du n° 53 qui atteindra celle du n° 51, soit 16 mètres – Autorisation – Dessins – Th. et Ed. Wagner établissent le calcul statique. La Police du Bâtiment demande la preuve que le rez-de-chaussée est assez solide pour supporter le poids de la nouvelle construction, Th. et Ed. Wagner répondent que la démolition du pignon sur trois étages libère le rez-de-chaussée des charges. – Le gros œuvre est terminé (avril). Reportée parce que le nouvel escalier n’est pas encore crépi, la réception finale a lieu en juillet.
    1910 (juin) – Th. et Ed. Wagner demandent au nom du propriétaire l’autorisation d’établir un ascenseur électrique. La Police du Bâtiment demande une description de l’ascenseur à l’ingénieur Rodolphe Engelmann (Fabrique de machines Charles Flohr, 26, rue Manteuffel, ensuite rue du Maréchal Foch) – Autorisation – Dessins, description (pour 4 personnes, la cage pèse 650 kg) – Réception finale, septembre
    1910 (août) – C. Baltzer transmet la description de l’atelier au cinquième étage (16,50 ou 15,00 mètres de long sur 8 de large et 3,25 mètres de haut) où travaillent au plus quatre personnes – L’inspecteur du travail indique les conditions à respecter dans l’atelier de pelleterie – Autorisation d’aménager un atelier mécanique de pelleterie – Travaux terminés, octobre – Dessins
  • 1913 – Victor Baltzer demande l’autorisation de placer des vitrines comme son voisin Fischer (n° 55) sous les arcades. Une note signale que les vitrines en place devraient suffire et qu’elles ne devraient pas être agrandies – Victor Baltzer est autorisé à remplacer trois vitrines – Dessin – Les décorations au-dessus des vitrines sont conservées malgré les termes de l’autorisation
  • 1914 – Les entrepreneurs Sigel Frères (26, rue des Juifs) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Le commissaire transmet au maire – Autorisation de ravaler le n° 51
  • 1923 – Jean Eschbach et Victor Baltzer demandent l’autorisation de transformer les mansardes dans les bâtiments arrière aux numéros 51-53 et 57. Les transformations au n° 57 sont ajournées parce qu’elles supprimeraient deux logements. Conditions à respecter au n° 51-53. Architecte Henri Garnon (40, boulevard du Président Wilson). Entrepreneur, Th. et E. Wagner (rue Adolphe-Seyboth). Autorisation de transformer et rehausser les bâtiments sur cour au 51, rue des Grandes Arcades pour servir d’atelier – Dessin
    Lors des travaux, on constate que le mur entre les bâtiments sur cour n’est pas assez solide pour soutenir les supports qui devront reposer sur les murs coupe-feu – Calcul statique – La sous-poutre ne donne lieu à aucune objection mais le pan de bois ne correspond pas aux termes de l’autorisation quoique la solidité soit assurée – Le crépi est terminé (juillet 1924), le dossier est classé, septembre 1924
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate que l’agence Friedlin (18, quai Saint-Nicolas, prochainement 47-49, rue des Grandes Arcades) a posé sans autorisation une vitrine sur la façade – Demande de poser une enseigne à l’entrée des arcades – Autorisation
  • 1927 – G. Lipsky (photos Mercure) demande l’autorisation de poser une enseigne en tôle émaillée au-dessus de la vitrine de l’agence Friedlin – Autorisation
  • 1927 – Les Frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent au nom de la maison Eschbach et Baltzer l’autorisation de poser une enseigne plate sur verre – Autorisation – Maquette
  • (Pièces propres au n° 53)
    1886 – Le journal L’Alsacien rapporte qu’un incendie s’est déclaré au troisième étage du 53, rue des Grandes Arcades – La Police du Bâtiment rédige un rapport (pièces de bois proches de la cheminée)
  • 1902 – L’entreprise Nicot (17, place Saint-Etienne) est autorisée à poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique devant le 53, rue des Grandes Arcades
  • 1920 – Les Frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade et remplacer les inscriptions en allemand par de nouvelles en français – Accord
  • 1934 – Le fourreur Baltzer demande l’autorisation de transformer un magasin – La Commission des Beaux-Arts s’oppose à la décoration multicolore. Seules seront autorisées les teintes grises au rez-de-chaussée et crème sur la façade – Autorisation de revêtir en fibrociment à l’amiante l’encadrement de la devanture et de peindre l’encadrement et les fenêtres. Architecte, Schwab, rue Saint-Maurice – Plan de situation, dessin (plan, rez-de-chaussée et étage, élévation aux couleurs refusées) – Travaux commencés, juin 1935, terminés, juillet 1935
  • 1936 – La Police du Bâtiment constate que le fourreur Jules Baltzer a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation – Dessin
    1938 – Les fourrures P. Baltzer et fils demandent l’autorisation de poser des enseignes provisoires sur calicot dans la partie supérieure des arcades (croquis) – Accord
    1939, idem
  • 1948 – La société Th. et Edm. Wagner est autorisée à occuper la voie publique pour réparer l’oriel

Dossier II de la Police du Bâtiment (cote 802 W 84)

Grandes Arcades n° 51-53 (1947-1991)

Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme ajourne sine die en 1948 la demande, jugée inopportune, de la veuve Baltzer de modifier l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Le projet prévoyait entre autres d’ouvrir des fenêtres dans le mur nord à l’entrée des arcades. Le propriétaire est autorisé la même année à faire des réparations urgentes, en l’occurrence à réparer les sous poutres et les solives du premier étage et à supprimer l’oriel en façade. La société Baltzer et fils vend en 1961 l’immeuble qui sert entièrement à l’exploitation commerciale à la société anonyme Taourel (Alger et Oran). Le nouveau propriétaire réaménage les locaux en supprimant les cloisons du rez-de-chaussée. Le magasin de prêt-à-porter Pimkie s’installe en 1987 dans les anciens locaux Taourel.

Sommaire
  • 1947 (mai) – La veuve Marie-Jeanne Baltzer dépose une demande de permis de construire pour transformer et modifier l’intérieur et l’extérieur du bâtiment (bâtiment arrière et bâtiment du milieu) sous la direction des architectes J. et E. Schwab (Erasme Schwab, 3, rue Saint-Maurice) – Plan de situation (la parcelle rejoint la ruelle Sainte-Marguerite à l’arrière des deux maisons qui n’en séparent), dessin (coupes, plan des différents niveaux) – La demande jugée inopportune est refusée.
    Autre demande, pour améliorer les installations. La parcelle est en avant de 80 centimètres ruelle Sainte-Marguerite. L’architecte municipal souhaite que les bâtiments soient mieux aérés. Il faudra aussi déterminer qui est propriétaire du pignon vers l’ouest. Parmi les croquis de la façade, l’architecte municipal retient le n° 7 (le pignon ouest est percé d’une ou de deux fenêtres, l’angle est ou non arrondi et décoré, l’oriel de façade est supprimé)
    1948 (mars) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme rejette la demande, « ajournée sine die, travaux jugés inopportuns »
  • 1948 (mars) – Autre demande, pour réparer les sous poutres et les solives du premier étage et supprimer l’oriel en façade. Dessin. L’architecte Erasme Schwab expose au préfet que l’oriel est dangereux pour le circulation publique et qu’il projette de le remplacer par deux fenêtres identiques aux autres. L’ bâtiment est inscrit à l’inventaire des sites par arrêté du 16 juin 1946.
    1948 (mars) – Rapport que constate que le bâtiment construit au XVIII° siècle a souffert des bombes tombées à 20 mètres et que les travaux projetés sont urgents. L’architecte des Bâtiments de France et le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme donnent son accord (avril 1948). L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées accorde son autorisation (mai 1948) – Le maire accorde le permis de construire (juillet 1948)
    Suivi des travaux. Le chantier est ouvert (mai 1948), les travaux ont commencé (juin). Les travaux en façade sont terminés sans soulever d’objection, les travaux de consolidation intérieure sont en cours (juillet), sont terminés (septembre) – Certificat de conformité (août 1952)
  • 1954 – Les fourrures Baltzer sont autorisées à occuper la voie publique
    1960 – Le maire enjoint verbalement la société Baltzer et fils de faire ravaler la façade du 53, rue des Grandes Arcades puis envoie une lettre de confirmation. La société en nom collectif Baltzer et Compagnie répond qu’elle a l’intention de réaménager les bâtiments et demande un délai. La société déclare qu’elle va vendre l’immeuble (juin 1960). Note de février 1961. La société Taourel a chargé l’architecte Ersame Schwab des transformations
    1961 (janvier) – M. Taourel, demeurant à Oran, demande si la Police du Bâtiment exigera des travaux. La visite des lieux constate des affaissements mais que le bâtiment une fois remis en état pourra continuer à servir entièrement de locaux commerciaux. Les bâtiments arrière sont vétustes mais le bâtiment avant qui a été régulièrement entretenu dpuis 1921 est en assez bon état.
    1961 (février) – La société anonyme Taourel (Alger et Oran) informe la Police du Bâtiment qu’elle a acquis l’immeuble le 2 février 1961
  • 1961 – La société Taourel est autorisée à déposer des matériaux la voie publique. L’entreprise Fistarol (7, rue du Chemin Bleu au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Le ravalement est terminé (octobre 1961)
    1961 – La même demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques dorées. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1961 (avril) – La société Taourel dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Erasme Schwab. Plan de situation. Dessin (plan des différents niveaux, coupe, élévation) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées et le directeur départemental du Ministère de la Construction donnent leur autorisation – Arrêté portant permis de construire (transformer le sous-sol, le rez-de-chaussée et les étages, quatre trumeaux, aménager deux devantures)
    1962 (janvier) – Les ascenseurs Otis demandent de régulariser leurs travaux – Dessin. Caractéristiques de l’appareil – Autorisation
    Suivi des travaux. Le gros œuvre est en cours, les anciennes cloisons du rez-de-chaussée sont supprimées (septembre 1961). Les plâtriers travaillent, les cadres métalliques de la devanture sont posés. Le crépi est en cours (octobre). Les travaux sont terminés, le magasin exploité (novembre). La réception de l’asenceur ne donne lieu à aucune objection.
    1962 (avril) – La maison Taourel demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse en caisson sous les arcades – Autorisation
  • 1973 – Le maire demande à la société Taourel France de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande en 1975 un délai en arguant qu’il a dû réparer la toiture et les gouttières
    1979 – Le maire envoie un nouveau courrier.
    1980—L’administrateur de la société, Jacques Taourel, sollicite une subvention – Devis – Le maire accorde une subvention – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La société anonyme Taourel dépose une demande pour travaux exempts de permis de construire dans le secteur sauvegardé. Elle est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – La Ville verse la subvention
  • 1986 – Le notaire Gilles Colet à La Petite Pierre demande des renseignements d’urbanisme – Réponse
    1986 – Ernest Schenck, propriétaire du 57, rue des Grandes-Arcades, constate que son locataire la S.A. Taourel outrepasse les droits accordés par son bail passé le 20 avril 1961, ce qui représente un danger d’incendie. – La commission de sécurité se rend sur place et fait son rapport.
  • 1987 – La société Pimkie (promotion du prêt-à-porter Pimkie) qui va ouvrir un magasin du 51, rue des Grandes Arcades soumet son projet d’aménager les locaux – Dessin (façade) par les établissements Fluorest – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour l’enseigne lumineuse qui contrevient au règlement (nombre d’enseignes, enseigne animée). – Le pétitionnaire soumet un nouveau projet – Photographie Taourel et Pimkie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de rapetisser la hauteur des lettres – Photographie du bâtiment – Autorisation de poser des enseignes en saillie – L’enseigne est posée, mars 1987
    1987 (février) – Autre demande de poser des enseignes – Dessin par les établissements Fluorest – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en renvoyant à la proposition précédente (enseigne double, couleur fuchsia trop vive)
    1966 (décembre) La commission de sécurité fait son rapport. Exploitant, Promotion du prêt-à-porter Pimkie, à Neuville en Ferrain (Nord)
    1987 (janvier) – La société Distrimode (Wasquehal, Nord) dépose une demande pour transformer la façade et la distribution intérieure – Photographie Taourel – Dossier sur papier à lettre Pimkie Distrimode – Rapport d’examen préliminaire par la Société de Contrôle Technique (Socotec) – La commission de sécurité rédige son procès verbal – La direction du travail ne fait aucune objection.
    1987 (mars) – Déclaration de travaux – Arrêté du préfet
    1987 (avril) – La Société de Contrôle Technique présente son rapport final – Déclaration d’ouverture du magasin – Les travaux sont conformes aux plans approuvés
    1987 (août) – La commission de sécurité rédige son procès verbal – Récépissé de déclaration d’ouverture (rez-de-chaussée 200 m², premier étage 120 m²)
  • 1988 – Le notaire Pierre Laylé (Schiltigheim) demande des renseignements d’urbanisme – Réponse
  • 1990 – Le magasin Pimkie demande l’autorisation de poser une enseigne à double face. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1990.

Relevé d’actes

Le pelletier Bernhard Betz et deux marchands de Cologne vendent la maison au marchand Denis Petri moyennant 1350 livres, somme inférieure aux charges dont elle est grevée. La vente est remplacée par une nouvelle en 1613.

1610 (xxx Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 51-v
Erschienen Bernhard Betz Kurßner für sich selbst Steffan Gaßner Alter Rathsherr h Johann Rauch vnd h. Matys helbeck genant Behem alle dreÿ alls Constituirte Beuelch v gealthaber der Ehrenvesten Fürnemmen herrn Johann hunthumb von Cöln vnd herrn Caspar Burckharts Vnd Söhn Gewerbßmänner burger Zu Nurnberg (verkaufft)
Herrn Dionisii Petri handelßmann
Zweÿ heüsser ein vorder v hinder mit Iren hoffstetten v hofflin mit all Ir gebeu geleg. Inn der S S vnder der groß. Erbslauben, einsyt dem Glaßhoff Martin Hartman Zuständig andersyt Andres Krantzer stoßend hind. vff Martin Hartman Dauon gnd ij lb d gelts vff d. heÿligen wyhnacht tag loßig m. xL lb d. d. Armen Sondersiechen Zu d. gutt. leuth, Item xj lb vj ß d gelts vff d. heÿlig. Wyhenacht tag Samuel graner Sieben Kindern In Mütterlichem Erb herrühren, welche Zinß aber der Vatter bitz sie sich verheürathen zunÿssen, ablößig mit 220 pfund 10 schilling, Mehr viij lb x ß gelts vff dem 15. Julÿ fallend bemelt Samuel graners Süben Kindern Widerkheuffig mit j C L lb d (…), Item viij lb xv ß vff dem heÿligen wyhenacht losig m. 175 pfund Vrban Steinmetzen Büttels Zum Encker Sohn (…) Mehr verhafftet für j C L lb herrn Johann thumb obgedacht (…) So dann x lb v ß deren v lb v ß vff Johannis Baptistæ vnd die vbrig v lb d vff d. heylig. weÿhenacht tag soll Fr. Magdalenen layterspergerin hans luschen selig. witwe so lang sie Inn leben (…) Sunst frei ledig eÿg, der Verkhuff vber solch beschwerd zugang. v. 300 gulden
[in margine :] d. Khauff für ledig eÿg. 1350 lb, beschwerd sind 1040, Beßerung 514 lb. Ist nit Zolbar weÿl die heußer hoher beschwerd dann die verkaufft

Le pelletier Bernard Betz vend à Jonas Gassner une maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière

1613 (ut spâ [5. Maÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 169
Erschienen der Ehrenhafft Bernhard Betz Kürßner
hatt in gegensein Jonas Gaßners bekhant, das er vmb der willen darunder der Zinß hauptgutt V beschwerden dafür nachgeschribene Behaußung verhafftet vnd vnderpfand freÿ Quitt ledig W looß werd. für sich seine erben vnd nachkommen gedachtem Jonas Gaßner seinen erben vnd nachkommen vbergebe,
Zweÿ heüßer ein Vorder v ein hinder mit Iren hoffstetten v höfflin auch allen andern Iren gebeüwen geleg. Inn d. S S Vnder der großen Erbßlauben einseÿt neben dem Glaßhoff Martin hartmans Schuldgläubigen Zuständig andersÿt Andres Krantz dem Melman stossen hind. vff d. Glaßhoff, Dauon gnd 2 pfund d pfenning gelts vff dem heÿligen wyhnacht tag abloßig mit 40 pfund pfenning Straßburger den Armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen beÿ Straßburg davon verfallene Zinß 610. 611. v 612. Stehen pfund pfenning, Mehr xj lb vj ß d gelts auch vff den heÿligen Wyhenacht tag Samuel graner des Kürßners Sieben Kindern die aber Ir Vatter Jerlich ynzunemmen so lang die kinder unv*ich gelegt widerkhauff. mit ij C xx lb x ß Item viij lb x s gelts vff dem 15. Julÿ vorgemelt Samuel graners Süben Kinder losig mit j C L lb d (…), Item viij lb xv ß vff dem heÿligen wyhenacht losig m. 17 lb Vrban Steinmetzen Dauon Zinß v vnocosten bitz weÿhenachten nechstverschynen xxij lb (…), Item viij lb s sch d gelts vff Marien Verkhündung wider Kheuffig mit j C M lb d solche hauptsumm H. Johann hundtumb handelßmann burgern Zu Cöln , So dann x lb v ß d gelts daran v lb v ß vff Johannis Baptistæ v v lb d vff d. heylig. weÿhenacht tag soll Fr. Magdalenen layterspergerin hans luschen selig. witwe so lang sie Im leben (…) were diß Verkhuff vber dieße beschwerd zugang. v. 118 gulden

Jonas Gassner épouse Catherine Graner, veuve de Pierre Zipperer.
Fils de pelletier, Pierre Zipperer épouse en 1603, Catherine Graner, fille de pelletier : contrat de mariage, célébration

1603 (13.6.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 43
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Peter Zipperer dem Jungen Kürßner, Weÿland deß Ehrenhafften Peter Zipperers deß Elttern Kürßners und burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen Sohn Alß dem Breütigam Ane einem, So dann der Züchtigenn und tugendsamen Jungfr. Catharina Granerin, deß Auch Ehrenhafften Samuel Graners Khürßners vnnd burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Allß der hochzeitererin Andern theil
Inn beÿsein durch vnderhandlung wissen wüllen und Consenß der Ehrenhafften und Ersamen Martin Zipperers, David Rudolph, Daniel Kochenn vnd Daniel Zipperers, Aller kürßner seiner deß hochzeiters vogts schwagers stieffvatters vnnd verwanten vff seiner deß Bräutigams So dann vff der Jungfrauen hochzeiterin seÿten der Ehrenvesten Ehrwürdig wolgebohren fürnehmen Achtbaren und Ersamen Samuel Graners deß Kürßners Ihres vatters, herrn Stephan gassners vnns Georg Leütterspergers beeder grosser und kleinen Raths bewanthen Johannis Monachi halffers In d Pfarrkirchen zu sant Thomas, hanß Georg Falckhenn vnd.schreib. vff dem Pfenningthurn Vnd Eliæ graffen weißbeckhen Ihr der hochzeiterin günstig. herren vnd Verwantten Aller burger Zu Straßburg
Montags den 13. Junÿ Inn dem Jar deß Herrn Alß mans Zalet 1603

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 180-v, n° 511)
Sontag 11. Augusti. Peter Zipperer d. Kürßner, Vnndt Catharina Samuel Graner des Kürßners alhie tochter. Eingesegnet 22. Augusti (i 187)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 167) 1603. Doîca 6. post Trin. 31. Julÿ. Peter Zipperer ein Kürsner, Petri Zipperers des Kürsners hind.lassener Son, Catharina Samuel Kraners des Kürsners Tochtern Eingesegnet Mont. d. 22. Augusti zu S. Thoma (i 88)

Pierre Zipperer meurt en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Pâtissiers. La masse propre à la veuve est de 125 livres. L’actif de la communauté est de 660 livres, le passif de 267 livres.
1611 (7.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 13) N° 348
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿland d. Ersam vnd bescheidenen Meister Peter Zipperer geweßenen Kürßner v. bürgers Zu Straßburg seelig, nach seinem tödlich. hinscheÿd. hind. Ihne Verlaßen, So vff erfordern vnd begehren Daniel Kochenn deß Jüngern Kürßners v burgers Zu Straßburg Als geschwornenn Vogts Catharinen vnd Daniel bed. geschwüsterd. obgdacht abgestorbenen mit nachgemelter seiner hind.lassenen Wittwen ehelich erzeugt Kind. vnd Alß seiner ab intestato nachgelaßenen erb, durch die Erbar und tugendsame fraw Catharinam granerin die wuttwe mit beÿstand deß Ehrenhafften Martin Ecken kürßners burgers Zu Straßburg Ihrem geschwornen herren Vogts und Samuel Graners kürßners Ihres Vatters – Beschehen Donnerstags den 7. Februarÿ 1611.

Inn einer hernach specificirten. Inn diße erbschafft gehörige behaußung befund. worden wie volgtt
vff d. Mittlern bünnen, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Vor dieser Cammer, Inn d. Cammer C, In d. stub Cammer, In d. Stuben, Im haußöhrin vor d. stuben, In d. Bauch Küchen, Im Keller
Vertrag Zwischen Frauwen Catharinen granerin weÿland Peter Zipperers deß kürßners selig Wittwen v. Martin Eckhen Ihrem Vogt, so dann Daniel Kochen dem Jüngern kürßners ertsgedanten Peter Zipperers s: Kind. vogt (…)
Eÿgenthumb Ane einer behaußung (T.) Item hauß, hoffestatt in der flad. gassen (…)
Abzugk In dieses Inventarium gehörig. Wittwen Unverändert Gutt, Sa. guld. Ring 6, ß d. Ergäntzung 118, Summa summarum 125 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 134, Sa. Werckzeugs gemacht b. vndtgemacht Arbeitt 180, Sa. Silbers 19, Sa. guld. Ring 6, Sa. Baarschafft 17, Sa. Eigmbs j. behaußung 255, Sa. Schulden 45, Summa summarum 660 – Schulden 267, Nach deren Abzug 382 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 517 lb

Fils de juriste, le pelletier Jonas Gassner épouse en 1611 Catherine Graner veuve de Pierre Zipperer : contrat de mariage, célébration
1611 (22.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 391
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Jonas Gassner dem Jungen kürßner von Straßburg deß Ehrengeachten fürnehmen Herrn Stephan gassners deß etwann geweßenen rechtsvewanten v burgers Zu Straßburg eheleiblich. sohn Ane einem
So dann der Ehren: v tugendsamen Frawen Catharina Granerin Weÿland deß ehrsamen Peter Zipperers deß kürßners burgers Zu Straßburg seeligen hind. lassenen wittwen Am Andernseit
Montagß den 22. Aprilis 1611 [unterzeichnet] Ich Jonas gahner der hochzeiter beken wie forstet, Steffan gaßner der elter, Samuel Kraner der hochzeiterin vater

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 234-v n° 48)
1611. Domin vocem iucuditatis. Jonas gasner ein kürsner, Catharina Petri Zipperers des kürsners hind.lassene wittwe. Eingesegnet Zinst. d. 14. Maÿ (i 122)

Jonas Gassner et Catherine Graner hypothèquent la maison au profit du pelletier Mathias Hellbeck le jeune

1614 (d. And. Junÿ [sic, Maÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 123-v
(Inchoat. fo. 121.) Erschienen Jonas Gaßner Kürßner vnd Fr. Catharin Granerin sein eheliche hußfr.
haben in gegensein der Ersamen Mathÿs hellbeck des Jüngern auch Kürßner – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heußer ein Vorders ein hinders mit Iren hoffstetten v. hefflin auch allen d. Ihren gebeuw geleg Inn der S S vnden der großen Erbslauben einsÿt dem Glaßhoff Martin Hartman Schuldglaubiger Zuständig anderseiyt Andres Krantz den Meelman stoßend hind. vff d. Glaßhoff, dauon gend Zweÿ pfund pfenning gelts abloßig mit 40 pfund pfenning d. Armen Sunder siecher Zur rothen kirch, Mehr vij lb xvij ß v d loßig mit j C Lviij lb x ß Samuel granern der Küeßners Fünff Kinder, Wÿther vij lb x ß ged loßig mit j C x lb d vorgememter Samuel graners Süben Kindern, Item 8 pfund 15 schilling pfenning gelts widerkheüffig mit j C lxxv lb d Urban Steinmetzen dem Schiffmann, Wÿther verhafftet für 130 pfund pfenning h Johann Hundunn handelßmann burger Zu Cöln

Jonas Gassner hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Mathis

1633 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 263
Erschienen Jonas Gaßner d. Kürschner burger Zu St.
hatt in gegensein Johann Mathißen fünff Kindern Vogts Herren Daniel Gaßners Alten großen Rhats verwanthen – schuldig seÿe L lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vorder: vnd hinderauß, mit allen ihren gebäwen alhie vnder der großen Erbs lauben neben Daniel Heüßen dem handelsmann & neben Andreß Krantzen Meelmann hind. auf den Glaßhoff stoßend gelegen, so zuuor hafft. vmb 20. fl. den Gutenleüthen Vnd dann vmb 175. fl. H Isaac Fricken
[in margine :] Erschienen Johann Farr der Leinenweber burger alhie, alß Eheuogt Annen Marien Mathißin mit beÿstandt ietzgedachter Annen Marien noch ohnentledigten Vogts, Johann Steinen Notarÿ, haben in gegensein hanß Adolff Ecken alß deß Debitoris see: witiben ietzigen Ehevogts (q.tirt) Act. den 31. Martÿ Anno 1636.

La maison appartient ensuite au pelletier Jean Adolphe Eck qui épouse en 1634 Catherine Graner, veuve de Jonas Gassner

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 177)
1634.Dom. XII. Trinit. 24. Augusti. hanß Adolph Eck der Kürßner v. burg. alhie vnndt Katharina H. Jonæ Gaßners Kürßners v. burgers alhie nachgelasene Wittwe. Mont. Cop. j. 7.bris Zu J. St. Peter (i 90)

Adolphe Eck sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit de vendre au-delà du tarif
1649, Conseillers et XXI (1 R 132)
(f° 178-v) Montag den 19. Novembr. – Adolph Eck der Kirschner Vnd Burger alhie Vberreicht Undthg. Supplication Bericht d. Er Von dem Illet Vnd großen Gehwerck eine Zimliche anzahl die We* nun Weg. deß Hohen preiß d.selbige von Mgh. Verbotten Word. Alß seÿe Er gemeindt, Von demselbigen die Ehle broh von 3 fl Zu geben falß Mh Ihme gönnen Well. Erk. Ist an die H. Policey Richter remittirt word.
H. XV.er Pfitzer, v. H. Hießel.

Jean Adolphe Eck obtient des Quinze le droit de régler en capitaux placés à la Tour aux deniers ce qu’il doit aux héritiers de Catherine Graner. Il est exempté de régler l’amende que les préposés de la Taille lui ont infligée à cause de ses mauvaises affaires
1652, Protocole des Quinze (2 R 70) et 1653 XV (2 R 71)
Hanß Adolph Eckh, Catharina Granerin Erben, Ca Stall
(f° 209-v) Sambst. den 4. 7.bris – Hanß Adolph Eckh, Catharina Granerin Erben, Ca Stall
Hanß Adolph Eckh pt° Catharinæ Granerin Erbschafft übergibt per Eggen Unterth. Supplication, bitt einverleibter Ursach. wegen, noch umb etwaß Ihme gn. moderation Zuthun. Erkand, Würdt Supplicant noch 25. lb. in seinem rato nachgelaßen vnd kann d. rest an Ihren Pfenningth. Capitalien abgeschrieben Werden.

(f° 268) Sambst. den 27. 9.bris – Hanß Adolph Eckh Ca Stall pt° Granerin Erbschafft
Hanß Adolph Eckh pt° Catharinæ Granerin Erbschafft übergibt Supplication, bitt Weilen beÿ E. E. Rath nunmehr Erkand, daß Er den Stall auß d. Theilbaren Nahrung contentiren solle, Ihme deßwegen leidenliche Zahlungs termin Zuverstatten, Will daran 40 ß d.thurns Zinß gleich davon abschreiben laßen. Erkandt, würd für Obere Stallherren Zubedancken gewieß.

(f° 272) Donnerst. den 2.t Xbris – Hanß Adolph Eckh, Granerisch Stallgeschäfft, Hannß Georg Simon
Obere Stallherren referiren per H. Frantzen, daß Sie von Hanß Adolph Ecken, Granerischen Stallgeschäfft vnderred gehalten, daß Inventarium nochmahlen besichtiget auch den Stallschreiner gehört, Weilen eben supplicant wie notori In schlechtem Stand vnd wenig nahrung hat, alß hetten Sie es vff Mgh belieben Vom Stall geforderte 20. lb verbrochne gebott und Straff nachgelaßen, die noch schuldige Stallgelter ane den Jüngst offerirten 40. fl Pfenningth. Zinß compensirt, daß hauptwerth aber dem Herrn dreÿern, dem Supplicanten Leidenlich und erschwungliche Termin Zumachen und sich nach und nach so gut Sie Können Zu bezahlen, vndt dardurch den armen Supplicanten nit gar umbszustraßen vberlaßen werden solte, Hannß Georg Simons auch verschinnen, Sambstag angebrachte Stellgeschäfft betreffend, Köndte Zwar der Frawen Vogt Hanß Friderich Ettling beschickt und Wie Er Zahlen wolle gehört, aber alß mann sie Sach Wie ane dle herren dreÿern remittirt und solche nach möglichkeit auß zumach. gewieß. & Erkandt, Würdt der Obere Stallherren meinung in beeden puncten placidirt, und Kann auch Ettling Zur Rechnung angehalten werden.
NB. die supplicationes in beed. obig. geschäfft. seind deù Stallschreib. Zugestelt Word.

1653 XV (2 R 71)
Hanß Adolph Eckh wegen Catharinæ Granerin Erben. 142.
(f° 142) Sambst. den 30. Julÿ. – Hanß Adolph Eckh dt. per Eggen supplicat. so Verleßen, bitt in wld Catharinæ Granerin Stallstraff, ihme noch restirende 23 lb 10 ß 7 d Wegen seiner bekandte dürfftigkeit auß gnaden nachzulaß. Erkandt, Würd Suppl. auß g. Willfahrt.

La veuve de Jean Gœtz hypothèque sa part de maison

1653 (5. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 68
Erschienen Anna Maria, weÿl. hannß Götzen deß Weißbeckh. seel. wittib, mit beÿstand hannß Jacob Caspars deß Umbgelts Beamptens ihres geschwornen Vogts und H Johann Thoman Gerathwohl deß huetstaffierers ihres Schwagers
hatt in gegensein H Johann Wolffgang Pfeilen V.I.D. & Advocati auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarÿ – schuldig seÿen 50. Pfund pfenning
Underpfand sein soll ihr tritter theil ane dem Vätterlich. Zweÿtentheil, und ihr vierder theil ahne dem Müterlich. tritten theil, der Behaußung alhie under der groß. Erbißlauben, einseit neben H Wolff Mößnern, anderseit neben hannß Georg Dambach, hind. vff bemeldt. dambach
[in margine :] Erschienen H Johann Christoph Peil U.J. Candidatus alß seiner anzeig nach, mündlicher befelchhaber hierinn gemelts H Creditoris seines H. Vatters, in gegensein hannß Hellbergers Sch[w]artzbeckhen alß Vogts weÿl. hieringemelter Debitricis in Erster Ehe erzeugter 5. Kinder, Wie auch Philipß Jacob Zittelins deß sattlers alß Vogts Annæ Magdalenæ in anderer Ehe erziehltes döchterlins (quittung) Actum d. 31. Maÿ Anno 1656.

Autre hypothèque par la même

1654 (11. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 210-v
Erschienen Anna Maria, weÿl. hannß götzen deß Weißbeckh. nunmehr seel. nachgelaßene wittib anietzo Amandi Rauch. deß Weißbeckh. eheliche haußfr. mit beÿstand erstermelts ihres Ehe: und hannß Jacob Caspars Vmbgelts Beamptens ihres noch ohnentledigten Vogts
hatt in gegensein Jacob habrechts deß Kanntengießers alß ietzig. Vogts Jungfr. Ursulæ Eisenheimin bekannt, daß Sie Anna Maria ihro Ursulæ ahne denen 74. lib 1 ß 3 d so eingangß ernannter hannß Götz ihr Ursulæ alß deroselben geweßener Vogt in gethaner Vogteÿ rechnung herauß verblib. ist, und Sie die wittib durch den von der Kinder Vogt vor dem herrn Vogteÿrichtern auffgerichtet und vor EE. groß. Rhat confirmirten Vertrag übernohmen (…)
Underpfand sein soll ihr der wittibin vätter: und Müterlich. Antheil ahne der alhie und. der groß. Erbißlauben neben hannß Georg dambach dem Melmann gelegener Behaußung, so Zuvor noch umb 50. lib. H Johann Wolffgang Pfeilern V.I.D. Advocato auch Fürstl. Würtenberg.Consiliario verhafftet

Jacqueline femme de l’apprêteur de chapeaux Jean Thomas Grathwohl vend sa part de maison au pelletier Jean Henri Rœhmer. En marge, quittance remise en 1720 à Jean Mathias Schmidtmeyer, alors propriétaire

1658 (4. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 86-v
(Protocoll. fol. 16.) Erschienen Jacobea, H Johann Thoman Gerathwohl deß Hutstaffierers eheliche Haußfrau, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts
in gegensein Hannß Henrich Röhmers deß kürßners, mit beÿstand H. Johann Jacob Zeißolffs Treÿzehen Secretarÿ dißer Statt
ahne dem Vätterlichen Zweÿten theil einen Vierten theil Und ahne dem Mütterlich. tritten theil gleicher gestalt einen Vierten theil ahne Zweÿen Häußern eine, Vordern, Vndt einem hindern, mit dero hoffstätten, Höfflin, auch allen andern ihren Gebäwen, alhie Vnder der großen Erbiß lauben, einseit neben H. Hannß Georg Dambach dem Melmann anderseit neben weÿl. Wolffgang Mößners gewesenen Kürßners nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin Und Erben, Und hind. Vff gedachten H. Dambachen stoßend geleg. Davon gehend Jahrs Vff Weÿhenacht. 2. lb. den Armen sondersichern Zur Rothen Kirchen ablößig mit 40. lb. Mehr seind diße häußer Verhafftet Vmb 87. lb 10. ß H. Johann Thewren alten treÿern der Statt stall, so dann hat Ursula weÿl. Henrich Eißenheims deß Kanntengießers seel. hinterbliebene dochter 30. lb prælegats weiß auff dißen behaußungen zuerfordern – umb 250. lb
[in margine :] die Hierinn vff Ursulen Eisenheimin angegebene 30. lb d prælegats, seind in der, Zwischen weÿl. Catharinæ Granerin seel. übrige Erben vnd hieinn gemeltem hannß Henrich Römern dem Käuffern am 5. Martÿ A° 1658. in der Cancelleÿ Contract stuben vffgerichteter et in Protocollo extensivo fol: 18. fac. 2. et seqq. befindlicher Kauffverschreibung Vnder denen Ihro Ursulæ daselbst am Kauffschilling Zugeschriebene 264. lb 14. ß d begriffen
[in margine f° 87-v] Erschienen Fr. Maria Ursula Schmidtin Wittib gebohrne Heußin mit beÿstand Hn Johann Christoph Diebold Ober Secretarÿ des Pfenningthurns allhier ihres Curatoris daro die hierinnen ahne Kauffschilling Restirte 150 lb Ihrem Außsag nach zuständig seÿen, hatt in gegensein Johann Mathias Schmidtmeÿers Rauh Wahrenhändlers alß nunmahligen proprietarÿ hierinn beml. vnter der großen Gewerbslauben liegend. Häußern (quittung) – act. den 13. Novembris 1720.

Jean Henri Rœhmer hypothèque quelques jours plus tard la maison composée de deux bâtiments dont il est seul propriétaire

1658 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 115-v
Erschienen hannß Henrich Römer der Kürschner und Barbara sein Eheweib, Zumahlen Sie Barbara mit beÿstand H. Hannß Caspar Wolffen EE. großen Rhats beÿsitzers und Michael Kleinen des Kueffers, Ihres hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein hannß Caspar Wolffen des Jüngern, Lautenmachers, alß Vogts Michael Kopffen – schuldig seÿen 125 pfund
Unterpfand sein soll Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit deren hoffstätten, höfflin und allen übrigen Ihren Gebäwen alhie under der Großen Erbslauben, einseit neben H Hannß Georg Dambachen den Meelman, anderseit neben weÿl. H. Wolff Mößners seel. wittib und Erben, hinden auch uff Ihne Dannbachen stoßend gelegen, So Zuvor noch umb 40. lb den armen sondersiechen Zur Rothen Kirchen, umb 87. lb 10. ß H. Johann Theurern alten Treÿern der Statt Stall, so dann umb 234. lb Kauffschillings rests Hannß Götzen des weÿßbeckhen, mit Anna Maria Gaßnerin ehelich erziehlten Kindern, und 264. lb. Ursulæ Eisenheimin verhafftet

Fils de Véronique Zipperer, héritière de sa mère Catherine Graner (voir ci-dessous), et du pelletier Henri Rœhmer, Jean Henri Rœhmer épouse en 1647 Barbe, fille du pelletier Michel Klein
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 33)

1647. Doîca Jubilate. Hanß Heinrich Römer d. Kürschner, Hanß Heinrich Römer deß Kürschners alhie nachgel. ehelich. Sohn, und Jgf. Barbara Michael Kleinen deß Kirsners alhie eheliche Tochter. Copulirt den 18. Maÿ J S P (i 43)

1648 (16. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 165-v
(Prot. fol. 207. – Eheberedung) Erschienen Hannß Sausenthaler der Kürschner Von Augspurg gebürtig so sich alhie burgerlich einzulaßen entschloßen, alß hochzeiter mit beÿstand H Daniel Kochen deß Kürschners und burgers alhie an einem
So dann Veronica Zippererin weÿl. H. Henrich Röhmers geweßenen Kürschners vnd Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene wittib alß Hochzeiterin, mit beÿstand H Heinrich Blaichers wie auch Samuel Hellbeckhß beeder Kürschner Vnd Burgere Zu Straßburg ihres respectivé Vogts Vnd Sohns

Jean Henri Rœhmer hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Braun, secrétaire de la Taille

1661 (23. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 130
Erschienen Hannß Henrich Röhmer der Kürschner
in gegensein H Johann Philipß Braunen des Statt Stallschreibers – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten, höfflin, und allen übrigen Gebäwen, alhie und. der groß. Erbßlauben, einseit neben hannß Georg Dambach dem Meelmann, anderseit neben weÿl. Wolffgang Mößners deß Kürßners seel. Erben, hind. auch vff Ihne Dambach stoßend gelegen

Jean Henri Rœhmer hypothèque la maison au profit de Jean Léonard Frœreissen, ancien assesseur du Grand Sénat. En marge, quittance remise au même Jean Mathias Schmidtmeyer

1666 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 517
Erschienen hannß Henrich Römer der Kürßner
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Leonhard Fröreißens E.E. großen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿe 150 Pfund pfenning
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten, höfflin und allen übrig. Gebäwen, & alhie under d. groß. Erbßlauben, einseit neben H hannß Georg Dambach dem Meelmann, anderseit neben weÿl. H. Wolffgang Mößners deß Kürßners seel. Wittibin und Erben hind. vff gemelten Dambach stoßend geleg. davon geh. iährlich. 2. lib vff weÿhenachten der roth. Kirch.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Mathias Schmidtmeÿers Rauchwaarhändlers als nunmahligen proprietarÿ hierinn bem. vnter der großen Gewerbslauben liegend. Haußes (quittung) Act. d. 13.ten Novembris 1720.

Jean Mathias Schmidtmeyer épouse en 1671 Barbe Klein, veuve de Jean Henri Rœhmer : contrat de mariage, célébration

1671 (27.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – Zwischen Hanß Mathis Schmidmeÿer dem Ledig. Kürßner Gesellen Von Forchh. als Bräuttigam an Einem
Vnd Fr: Barbaræ Kleinen Weÿl. hanß Heinrich Röhmers gewestenern Kürßners und burgers alhie selig. nachgelaßener witwe als hochzeiterin Andern teils
Beschehen den 27. Julÿ A° 1671

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 221-v, n° 35)
1671. Eâd. Dominicâ [VI Trinitatis]. Johann Matthæus Schmidtmeÿer der Kürschner Weÿl. Andres Schmidtmeÿern deß Kürschners V. burgers Zu Furchheim in dem Franckenlandt nachgel. Sohn, Vndt Barbara, Weÿl. Hans Heinrich Römern gewesenen Kürschners Vndt Burgers allhier nachgelas. Wittib. Eingesegnet J. S Peter, Eod. Die [7. Augusti]

Originaire de Forchheim en Franconie (ici par erreur Kirchheim), le pelletier Jean Mathias Schmidtmeyer devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 390
Johann Mathæus Schmidtmeÿer, der Kürschner Weÿl. Andreß Schmidtmeÿer Von Kirchheim in Francken Sohn, empfangt das burger Recht von seiner Haußfrawen Barbara, Weÿl. Hannß Heinrich Römers, des Kürschners und burgers alhie Wittwen, umb 8 Gld. fl. welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Zuuor ledigen standts Geweßen und will Zu E. E. Zunft der Kürschner dienen. Jurav. den 2. 8.bris A° 1671.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Rœhmer provenant de la femme. Ceux du mari s’élèvent à 19 livres, ceux de la femme à 744 livres.

1672 (30.1.), Not. Oesinger (David, 37 Not 23) n° 1
Inventarium vnd Beschreibung aller v. Jeder Haab Nahrung und Güethere, So der Ehrengeachte vnd Erbare Hanß Mattis Schmidmeÿer, burger und Kürßner alhie vnd die tugendsame Fr. Barbara Kleinin, beede Ehegemächt In Ihre Ehe zusammen gebracht (…) So bescheh. Dienstags 30.ten Januarÿ A° 1672.
In Einer in der Statt Straßb. vnd der groß. Erbslaub. gegen den marckh über gelegenen vnd hiehero gehörig. behaußung So hernach beschrieb. würdt Ist befund. word. wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor der Kammer, In der Cammer E deß hinderstocks, In der Wohnstub, Im hauß Ehren, In der hindern stub, In der küch, In der vndern Kuch, Unden im Hauß, Gerohr, Im Keller
Eigenthumb ane Einer behaußung (Fr.) It. 2. häußer ein vorder vnd ein hinder hauß sampt deren hoffstätten, höfflin, auch all andern Ihren Gebäwen begriffen, Zugehördten Rechten vndt gerechtigkeit. alhier vnder der groß. Erbis laub. einseith neben H. hanß Geörg dambachs deß Mehlmanns Kindern anderseith neben wolffgang Mößners gewesenen burgers alhie selig hinderlaßenen Wittiben vnd Erben, vnd hind. auff Ehrgemelt dambach stoßend, gelegen, davon gehendt Jahrs auff weÿhenacht. 2 lb d den Armen sondersiech. Zur Roth. Kirch ablößig mit 40. lb. d, It. 6 lb d gelts Jährlich auff ostern widerlößig mit 150. lb d capital H: Johann Leonhard Fröreiß. deß beständigen. Regiments der H: XV. wohlverordn. beÿsitzern, Mehr 6 lb d auff Michaelis widerkäuffig mit 160. lb Capital Erstgemelt. H. XV. Fröreiß. It. 5 lb Jährlich auff d 9.ten Februarÿ Ist in hauptguth abzulöß. mit 124. lb 10 ß d H Johann höllenbergern den Schwartzbeck deß geschwornenn Vogt wÿland Johann Götz gewesenen weißbeckh. alhie sel: hinderlaßenen Kindern s., It. 4. lb d gelts Jährlich auff liechtmeß H. Johann Philipp Braunen Not: Publ: vnd wohlbestellt. Stallschrb. alhie widerkäuffig mit 100 lb d Capital, Vnd dann 6 lb 5 ß d gelts Jährlich auff d. 9. Februarÿ H. Johann Gaspard Wolffen burgers vnd lautt.machern alhie ablößig 125 lb hauptguth samt allerdings freÿ ledig und Eig. vnd Ist hiehero über Jetz gehördte beschwerd. angeschlagen word. für vnd vmb 288 lb. Darüber sagt j. teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit d. St: Str Cancelleÿ Contract stub. anhangenden Insiegel Verwahrt deß. datum d. 4.ten Martÿ A° 1658.notirt mit N° 2. It. noch j Pergament Khauffbrieff v.schrbg De auch mit ermelter St. St. contract stub anhangend. Insiegel deren datum d. 5. Martÿ A° 1658. So auch signirt mit N° 2.
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Summa summarum hievorbeschriebener deß Manns in diese Ehe Zugebrachten Nahrung ist Zusammen dem anschlag benantlich 19 lb
Sa. hausraths 241, Sa. weins vnd lehren faßen 67, Sa. wahren vnd deß. werckzeugs 275, Sa. Silber geschier und Geschmeids 81, Sa. Guldener Ring 20, Sa. Baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptguths 37, Sa. Eÿgenthumbs an liegenden güthern 15, Sa. Eigenthumbs ahne Gülten 4, Sa. Eigenthumbs ane einer Beh. 288, Sa. Schulden 65, Summa summarum hievorbeschriebener der Fr. in dieße Ehe zugebracht, 1124 lb – Schulden 379, Nach deren Abzug 744 lb

Le conseil des Maçons convoque le maçon Jean Jacques Grassmann qui a travaillé pour le pelletier Schmidmeyer qui n’avait pas encore réglé d’autres maçons
1683, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 175-v) Sontags den 24. Octobris Anno 1683 – Hanß Jacob Graßmanns halben Wird angebracht, von hanß Jacob Böhrel daß derselbe dreÿ Wochen einen gesellen gehabt und nicht schauen laßen.
Ferner Ward somit halben berichtet, daß Er N. Schmidmeÿern dem Kürschner under der großen Erbslauben arbeite, aber Clemens Schrepffern darumb nicht befragt, Herr Köhl klagt auch deßhalben. Erkant, solle Ihme vie E. E. Gericht gebotten werden.

(f° 186) Dienstags den 29.ten Februarÿ 1684. – Hanß Jacob Graßmann (…). Idem Ward ferner beklagt, daß Er Herrn Schmidmeÿern dem Kürschner under der Erbislauben gearbeitet, und Herrn Hannß Jacob Kühlen und Clemens Schrepffern, denen Er noch schuldig, nicht befraft, der Bericht, daß Schmidmeÿer gesagt, Herr Bleßig seÿe sein Maurer geweßen, darüber habe Er seinen Jungen Zu Herrn Bleßig geschickt, deme Er aber zur antwort ertheilt, daß Er nichts Von Schmidmeÿern wiße, auch sein Maurer nicht geweßen seÿe, Sio habe auch Schmidmeÿer Ihme Großmann, als Er nicht gleich machen Wollen, Was er begehrt, bedeutet, Wann Er Ihme die arbeit nicht machen, Er einen andern Maurer nehmen Wolle.
Erkandt, ist dieße sach Zu bedacht gezogen, und sollen herr hanß Jacob Kühl und Clemens Schrepffer darüber gehört Werden.

Barbe Klein meurt en 1688 en délaissant cinq filles de son premier mariage avec Jean Henri Rœhmer. L’inventaire est dressé dans la maison aux grandes Arcades. La masse propre au veuf s’élève à 39 livres, celle des héritiers à 190 livres. L’actif de la communauté s’élève à 867 livres, le passif à 185 livres

1689 (31.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 11) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung v. Güttere, so Weÿl. die Ehren vndt tugendsame Fraw Barbara Schmidmeÿerin gebohrne Kleinin deß Ehren vorgeachten Hn Johann Matthiæ Schmidtmeÿers Kürßners Und burgers alhier zu Straßburg gewesene Eheliche haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem den 15. 8.bris deß nechst abgewichenen 1688.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Tugendsamen Frauen Susannæ Römerin Mr hannß Martin Kalben auch Kürßners vnd burgers alhier Ehelich haußfrauen mit beÿstand deßelben ihres haußwürths, Mehr der Ehren vnd Tugendsamen Fraw Elisabethæ Römerin deß Ehrenhafften Mr Hannß Georg Gärtners Schuhmachers vnd burgers alhier Eheweibs beÿständlich erstgedacht ihres haußwürths, ferner deß Ehrenhafften Hannß Michel Küchels Paßmentirer vnd burgers alhier, alß geschwornen Theil Vogts Hannß Michel Küchels deßelben in Erster Ehe mit Weÿl. Frawen Barbaræ Römerin nunmehr seeligen Ehelich erziehlten Söhnleins, deßen Curator ordinarius obgemelter H Johann Matthias Schmidtmeÿer, dieße dreÿ mit fernerer assistentz deß Ehrenvesten u. Rechtsgelehrten herrn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ v. alhiesigen burgers, So dann deß Ehrenvest vnd Weisen H. Johann Caspar Wolffen, Lauthenmachers Und E: E: Kleinen Raths Alten beÿsitzers, burgers alhie, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Marthæ vnd Annæ Catharinæ der Römerin, also aller fünff der in Gott ruhenden Frawen mit Weÿl. H. hannß Heinrich Römern geweßenen Kürßnern vnd burgern alhier nunmehr seelig in Erster Ehe erzeugter döchter und dochter Söhnleins auch zu gleichen portionen vnd antheilten sowohl ab intestato als p. Testamentum instituirter rechtsmäßiger Erben – Actum Montags den 31. Januarÿ Anno 1689.
Copia der Zwischen beeder Ehepersohnen vffgerichter Heüraths Verschreibung, p.ge in Prot: C. fol. 197.b et seqq.
Copia der abgeleibten auffgerichteten Testamenti nuncupativi, pgr. in Proth D. fol. 240. et seqq.

Copia der Eheberedung (…) Beschehen Zu Straßburg Donnerstag den 27. Julÿ Im Jahr Christi 1671, [unterzeichnet] Ich hannß Mathias schmidtmeier als hochzeidter bekenne wie obstehet
In Einer alhier Zu Straßburg under der Großen Erbslaub gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehöriger hernach beschriebener Behaußung befunden worden wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer F, vor dießer Cammer, In der Cammer G, Im hindern Stübel, In der Wohnstub, Im obern Hauß öhren, Im untern Hauß öhren, In der hindern Küchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. (E. 4/9.te theil deß wittibers wÿdumb, 5/9.te theil gehören in der Verstorbenenn genoßenen Wÿdumb) Item 4/9 theil für ohngetheilt ane Zweÿen häußeren ein vorder vndt ein hinder hauß sampt deren hoffstätten, höfflin, auch all andern Ihren gebäuen, begriffen, Rechten vndt gerechtigkeit. alhier under der Großen Erbis lauben einseith neben H. Caspar de Beyer dem Materialisten anderseith neben H. Johann Mößner, Kürßnern und burgern alhier, hinden vff obgedachten H. de Beyer stoßend geleg., davon v. Zwar d. Gantz. Behaußung gehen Jahrs auff weÿhenacht. 2 lb d den armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen alhier in Cap. gerechnet per 40. lb. d, Ferner 6 lb d gelts Jährlichen auff ostern H: Joh. Leonh. Fröreißen alten Ammeistern lößig in Hg. mit 150. lb, Item 6 lb gelts ged. H. Ammeistern Fröreißen Jahrs vff Mich. widerk. in Cap. mit 150. lb. Item 5 lb d gelts Mr Christoph Spengenberg. dem buchb. et Consort. Ehevögtl. weiß Jahrs auff deb 9. febr: lößig in Hg. mit 124. lb 10 ß (ist die gantze behaußung nach Außweißung H. hanß Heinrich Römers seel. Verlaßenschafft Invent.), Item vnd dann 4. lb H. Johann Philipp Braunen XIII. des best. Reg. Jahrs vff liechtmeß lößig in Cap. mit 100 lb d. Sonst ledig eigen. vnd über obige beschwerden angeschl. wobeÿ es auch für dießes mahl gelaßen umb 413., thun daran die hiehero gehörige 4/9. theil 183. 11 ß 1 3/9. d.. Darüber sagt ein. teutscher Pergam. Kauffbrieff mit d. St: St Canzleÿ Contract stub. anh. Insieg. verw de dato den 4.ten Martÿ Anno 1638. ferner ein Perg: Khauffverschr. auch mit ermelt. St. St. anhangendem Insiegel becr. deren datum den 5. Martÿ Anno 1658. notirt Mit altem N° 1. vnd newen N° 2. Die übrige 5/9.te theil seind den Wÿdumbs Erben Zuständig auch hernach beÿ dem Zurückgefallene Wÿdumb eingetrag. Zugefind.
Ergäntzung der Erben manglenden unveränderten Gutts. Vermög deß über der Verstorbenen Fr. seel. und ihres hinderlaßenen Wittibers durch weÿl. H. David Ösinger Seniorem Not. in A° 1672 über derselben in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdumb, Welche die Abgeleibt Fraw seel. von Weÿl. herrn hannß Heinrich Römern, Geweßenen Kürßner und burgern Zu Straßburg Ihrem vorigen Haußwürth seel. Zeit lebens genoßen (…) durch H. David Ösingern den Notarium den 19. Maÿ A° 1669. auffgerichteten Inventarÿ. Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. Item 5/9. theil für ungetheilt von v. ane Zweÿ häußer, als einem vorder: vnd einem hinderhauß, sampt dero hoffstätten, höfflin, auch all andern Ihren gebäuen, begriffen, Rechten v. gerechtigkeiten Gelegen alhier under der Groß. Erbßlauben neben H. Caspar de Beyer dem Handelßmann & so über 5/9.te theil ane 564. lb 10 ß d Capital in 5. vnderschiedenen posten Ledig eig. vnd gewürdiget für 229 lb. Die übige 4. neünte theil seindt wie oben fol: (-) befindlich der Erben unverändert. Undt seind die darüber sagende brieffliche Documenta dicto loco beschriben.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermög. Sa. haußraths 73, Sa. Leeren Vaß 4 Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. Guldener Ring 9 Sa. baarschafft 33, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 183, Sa. pfenningzinß hauptgutts 6, Summa summarum 366 lb – Schulden 176, Nach Abzug deren 190 lb
Deß Wittibers unveränderte Nahrung, Sa. Silber Geschmeids 1, Sa. Schuld 37, Summa summarum 39 lb
Das Theilbar Gutt betr. Sa. haußraths 78, Sa. Wahren, Gemachter arbeit und Werckzeugs Zum Kürßner handwerck Gehörig 342, Sa. Wein und leeren Vä 18, Sa. Frucht 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 109, Sa. Schulden 290, Summa summarum 867 lb – Schulden 185, Nach deren Abzug 682 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1175 lb

Jean Mathias Schmidtmeyer se remarie en 1691 avec Catherine Riff, fille de l’aubergiste à la Cave au Faucon
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18)
1689. Domin. IX et X post Trinit: seint proclamirt undt außgeruffen Word. Hr. Johann Matheis schmidtmeÿer der Vechhändler v. burger alhier, vndt Jfr. Catharina Weÿl. hrn Johann Jacob Ruffen, geweßenen gastgebers in dem falcken Keller auch beÿ E. E. grossen rath alhier alten beÿsitzers nachgel. ehl. tochter, Copulat. heut Mittw. d. 17 Augusti [unterzeichnet] Johann Mathias schmidmeÿer als hochzeitter, x Signum sponsæ (i 21)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Rœhmer aux Grandes Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 1 085 livres, ceux de la femme à 720 livres.
1689 (6. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 11) n° 18
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehren vorgeachte Herr Johann Matthias Schmidtmeÿer Kürßner und die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Catharina Schmidtmeÿerin Gebohrne Rueffin, beede Eheleuth und burgere Allhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, welche Nahrungen der ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der Ergäntzung wegen, darnach zu reguliren haben möchte (…) Actum in fernerer præsenz deß Ehrenvesten, fürsichtig vnd weißen herrn Philipp Küblers E. E. wohlweißen Großen Raths alhie Alten Beÿsitzers, als der frawen noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts, Dienstags den 6. 7.bris A° 1689.

In einer alhier zu Straßburg under der Großen Erbslaub gehöriger und in dieße Nahrung nicht gehörigen behauß. befund. worden wie volgt
Auff dem obern Kasten, In der Gesellen Cammer, In der Cammer A, In d. Cammer über d. Wohnstub, In der Wohnstub, Im Haußöhren, Im Hindern Stüblein, Im undern haußöhren, Im Gaden, Im Keller
Schulden aus der Nahrung zu bezahlend. Item mann solte Zwar deß Manns verstorbenen Erster Haußfrauwen seel. Erben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs zum Kürßners handwerckh gehörig 799, Sa. Frucht und Meel 9, Sa. wein & leeren Vaß 45, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. Guldener Ring 4, Sa. baarschafft 68, Sa. Schulden 216, Summa summarum 1303 lb – Schulden 217, Nach solchem abzug 1085 lb
Der Fr. unverändert Vermög. betr. Sa. haußraths 176, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 51, Sa. guldiner Ring 23, Sa. baarschafft 414, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 55, Summa summarum 720 lb – Haussteuren 23 lb
Wÿdumb Welchen d. Mann 10. Jahr lang nach weÿl. fr. Barbara Schmidtmeÿerin gebohrner Kleinin als deß. Erster haußfr. d. 15. 8.br aô 1688. genommenen tödlichen hintritt wÿdumbs weiß Zugenießen hat, Innhalt eines beÿ vorgedacher fr. Barbaræ Kleinin seel. verlaßenschafft abtheilung den 29. Junÿ aô 1690. getroffenen v. beÿ mein Notarÿ concepto befindlich. v.gleichs

Les héritiers Rœhmer cèdent la maison à leur beau père Jean Mathias Schmidtmeyer

1690 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 364
(prot. fol. 69.b.) Susanna Hannß Martin Kolben deß Kürßners haußfr. gebohrne Röhmerin, ferner Elisabeth Römerin hanß Georg Gärttners deß Schuhmachers Eheweib beede mit beÿstand derer erstegd. Ehevögte, Weiter H. Johann Caspar Wolff der lautenmacher alß vogt Martæ und Annæ Catharinæ Röhmerin, so ledig. stands aber majorennis, So dann Johann Michael Küchel deß Paßmentirer alß Vatter und theÿlvogt deßen mit weÿl. Barbaræ gebohrner Röhmerin seinen abgel. Eheweib Seel. Erziehlten Söhnleins allen Weÿl. Johann Henrich Röhmers deß Kürschners mit Weÿl. Barbara gebohrner Kleinin beede Seel. erziehlter döchter und Enckel
in gegensein Johann Matthiæ Schmidmeÿers auch kirßners Ihres respec. Stieff Groß: und Vatters mit beÿstand Georg Sigmund Brömeßmäntels deß Zinngießers seines Schwagers
Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt und Gaden, sambt einem hiender häuß. einseit neben Johann Mößner dem Kürßner, anderseit neben H. Caspar de Bayer, hinten auff wied. auff denselben stoßend gelegen, welche behaußung umb 40 pfund der Rothen Kirch, Item H. Johann Leonhard Fröreißen Ammeister 300 pfund, Item Christoph Spangenberg. den buchbinder et Cons. umb 120 pfund, ferner H. Johann Philipp Brunen* XIII. umb 100 pfund, Mehr obged. beeden ledig. döchtern weg. Ehesteur und Mütterlich prælegats umb 100 pfund verhafftet, sonsten über gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen seÿe, (…) Zugangen umb 460 pfund
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte Martha Römerin, anietzo hans Peter Lößen deß Würts Zum Jäger eheliche haußfr. (quittung) den 28. 7.br 1690
94 Z 1 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkantnuß EE E großen Rhats der Statt Straßburg ist weÿland Joh: Friderich Römers geweßenen kürschners Zweÿer lediger döchter Vogts H. Joh: Gaspard Wolffen, und Joh: Michel Küchelß theil Vogtß parentis deß gebettenen decretum alienendi betreff. 3/9. theil ahn Einer behaußung under der großen Erbßlaub, auff der Kinder Vertragß angehörte relation und der Vogt pertenliche behabung Ertheilt d 13. Jullÿ 1690. und ist die behabung herrschafft Eod. d. – Scheffmacher Rhatschreib.

L’inventaire dressé après la mort de Catherine Rueff n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (5000 livres) sur un total de 3 700 florins

1700, Livres de la Taille (VII 1173) f° 87
(Kürßner) Weÿl: Fr: Catharinæ Schmidmeÿerin gebohrner Rueffin, H. Johann Matthæi Schmidmeÿers deß Kürßners gewesener Haußfrauen Verlaßenschafft, Inventirt Herr Nots: Johann Heinrich Lang.
die Beschluß Summa Inventarÿ ist fol: 116.a 2116. lb, 8 ß 8 d, die thun 4700. fl.
Hingegen verstallte dieselbe 3700 fl. also 500 lb. Zuwenig davon stehet daß Stallgelt auß pro 1700, 6 lb 18 ß
Item so wird der Nachtrag als von theilbarem gesetzt auff Fünff jahr in duplo macht à 1 lb 10 ß – 7 lb 10 ß
Item in simplo auf dreÿ jahr macht à 15 ß – 2 lb 5 ß
Item si thun die Gebott – 1 ß 4 d
So dann die Abhandlung – 4 lb 2 ß 6 s, Summa 20 lb 16 ß 10 d
dt. 16. Aug: 1700 per Pf.thurnsschein

Jean Mathias Schmidtmeyer se remarie en 1700 avec Susanne Marguerite Spangenberger, fille d’enseignant
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 99) 1700. Domin. XI et XII post Trinititat: proclamati sunt Hr. Johann Mathias schmidmeÿer, der Rauchwahr händler v. burger alhier, v. Jfr. Susanna Margaretha, herrn Johann Spangenbergers, geweßenen Kind. præceptoris alhier nachgel. ehl. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 1. 7.bris [unterzeichnet] Johann Mathias schmidmeÿer als hochzeitter, Susanna Margretha Spanenbergerin alß hochzeiterin (i 102)

Le conseil des Tanneurs fait grief au pelletier Jean Mathias Schmidtmeyer de vendre du cuir. Il objecte que d’autres se livrent au même commerce sans avoir davantage de droits que lui.
1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Johann Mathiß Schmidtmeÿer der Fechhändler
(f° 86-v) Donnerstag den 27. Septembris A° 1714
Herr Mathhias Schmidtmeÿer der föchhändler Kürßner Vnd burger allhier ist beclagt daß er Weiß leder einkauffe vnd wider Verkauffe, so wider Ordnung.
Ille sagt Könne es nicht leugnen, gäbe es nich einzelich, sondern Wider en gros hienweg, hätte nicht gewußt daß es Verbotten wäre. Zu deme so thäten ja auch dergleichen die Baßler so hier nicht verburgert Zwischen den Meßzeiten, Item es Verkauffe solche wahr verschiedene handelßleüth allhier factor: und commissions weiße, mann möchte es auch denselbigen verbieten.
Erkand, würdt dißmahls beÿ seiner verantworttung gelaßen, soll aber ins Künfftig beÿ straff deß Articuls sich sothanen eingebührlichen leder Verkauffs enthalten, vnd da Ihme einige Persohnen wißend die gleich wie er wider dieße Zunfft ordnung gehandelt hatten solche mahnhafft machen, beÿ eröffnetem bescheid nante er Fr. Biehlerin der Eißenhändlerin, welche dergleichen thäte, bat anbeÿ Ihne als einem gelt Zudiener an zu nehmen, ferner Erkandt woll beÿ seinem erlernten handwerckh vnd profession mithien derjenigen Zunfft wohien er deßhalben gehörig, verbleiben.

Jean Mathias Schmidtmeyer meurt en 1715 en délaissant trois enfants de son deuxième mariage et trois du dernier. Les experts estiment la maison 1 900 livres. La masse propre à la veuve est de 266 livres, celle des héritiers de 3 111 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 157 livres et le passif à 3 434 livres.

1715 (9. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 40) n° 14
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvest und Hochgeachten Herrn Johann Matthiæ Schmidtmeÿers, geweßenen Kürßners vnd Rhauwahrhändlers, auch Eines Ehrsamen Kleinen Raths Alten beÿsitzers, burgers zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1715. – Inventarium und beschreibung allerder Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿland der Ehren Vest: und hochgeachte Herr Johann Matthias Schmidmeÿer, geweßener Kürßner und Rhauwahrhändler, auch E: E: Kleinen Raths alter beÿsitzer, burger zu alhier Straßburg nach seinem den 30. Julÿ Jüngsten aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Susannam Margaretham Schmidtmÿerin gebohrene Spengenbergerin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Kunsterfahrnen herrn Johann Sebastian Kratzen barbierer undt wundartzten auch burgers alhier derselben geschwornen Curatoris (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßburg Montags den 9.ten 7.bris 1715.
Der Abgeleibte Herr seel. hat in Zwoen Ehen ane Kinder erzielt und ab intestato zu Erben Verlaßen wie volgt. I, Zweÿter Ehe. 1. die Ehren und tugendreiche Jungfrauw Mariam Ursulam Schmidmeÿerin, 2. den Ehrengeachten Johann Matthiam Schmidmeÿern, Ledig. Kürßner gesellen, 3. Vnd H. Mr Johann Jacob Schmidmeÿern der heÿligen Schrifft befließenen, dieße dreÿ deß herrn seel. in Zweÿter Ehe mit Weÿl. Fr. Anna Catharina gebohrner Reiffin seel. Ehelich erzeugter H. Söhn und Jungfr. Tochter, deren geschworner Vogt H. Johann Wennemar Heÿl, Stattschmidt und burger alhie welcher dem geschäfft beneben denen Curanden Von anfang biß Zu end beÿgewohnt
In Letzter Ehe, 4. 5 et 6. Susannam Mariam, Johann Danieln und Mariam Salome die Schmidmeÿere, deß H. seel mit Eingangs gemelter Fr. Susanna Margaretha gebohrner Spangenbergerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder, deren geschwohrner Vogt der Ehrenveste H. Johann Friderich Keck Zinngießer und burger alhier, welcher dem geschäfft ebenmäßig abgewartet, Also alle Sechs deß Verstorbenen, herrn seel. Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nachgelaßene Rechtsmäßigen Erben, Jedes Vor ein Sechsten theil berührend.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer alhier Zu Straßb: ane der großen Gewerbslaub gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behauß. befund. worden wie Volgt.
Ane Hültzen: und Schreinwerck. Auff d. obern vordern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, Im hind. Hauß, In der Wohnsrub, Imm obern haußöhren, Im undern haußöhren, In d. Kuchen, Im Kelller
Ergäntzung der Fr. Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Auß dem über beÿder geweßener Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrungen durch mich Eingangs gemelten Notm. den 26. Maÿ A° 1702. auffgerichteten Inventario
Eÿgenthumb an einer Behaußung. (E.) Item eine behauß. hoff, hoffstatt und Gaden sampt einem hinterhäußl. auch übrigen dero gebäuwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, geleg. allhier in der Statt Straßb. fast mitten under d. großen Gewerbslauben, 1. s. n. Rudolph Schranckenmüller dem Weißbecken, 2. s n. Hn Joh: Jacob de Beÿer dem Materialisten hinten auch auff denselben stoßend, davon und Zwar dem newerbauten Vorgaden gehen Jahrs auff (-) 4 lb 10 ß d bodenzinß gemeiner Statt alhier, ferner ist ferner ist solche behauß. verhafftet umb 40. lb d Capital der Rothen Kirch allhier, so Jahrs m. 2. lb d Verzinßt wird, Item umb 300. lb d Hauptgutt weÿl. H. Mr Joh. Adam Schmidts gewesenen Pfarrers Zu Eckboltzh. seel. nachgelaßener Wittib, So dann umb 75. lb d restirend Capital Joh. Christoph Spangenbergers deß buchbinders hinderlaßenen Erben, sonsten gegen Menniglichen freÿ Ledig und Eigen, und ist diese behauß. durch der Statt Straßb; geschwohrene Werckhleüth, Vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung com 9. 7.bris 1715. über abzug Vorstehender beschwerden hiehero angeschlagen umb 1305. lb. Woran hiehero in der Erben unveränderte Nahrung Zween dritte theil gehörig thut 870 lb. der übrige eine dritte theil so thut 435 lb ist denen Kindern Voriger Ehe gehörig und unter dero Mütterlichem gutt so der H. seel. ad dies vitæ genoßen, wie hieunden befindlich begriffen. Darüber sagen 3. unterschiedl. perg. Kauffbrieff auß allhies. C C Stub deren der eine datirt den 4.ten der andere den 5.ten Martÿ A° 1658. der dritte aber d. 4. Julÿ A° 1690. alle mit alten Nis 1. 2. et 3. signirt und Vor dieses mahl wieder dabeÿ gelaßen.
Series rubricaru,m hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unverändert Vermögen betreffend. Sa. haußraths 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Guldener Ring 10, Sa. baarschafft 35, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (133, Abzug) 5, Remanet) 128, Summa summarum 266 lb
Dießemnach Wird auch der Kinder und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 150, Sa. Werckzeugs Zum Kürßner Handwerck vnd färben gehörig 4, Sa. Leeren Vaß 23, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 18, Sa. Guldener Ring 8, Sa. Baarschafft 20, Sa. Eigenthums An einer behaußung 870, Sa. Ergäntzung (3767, Abzug 488, Remanet) 3279, Summa summarum 4374 lb – Schulden 1263 lb, Nach deren Abzug 3111 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert vnd theilbar Gutt beschrieben, Sa. haußraths 71, Sa. Wahren und Gemachter Arbeit zum Kürßner handwerck und Rhauwahrhandel gehörig 531, Sa. Weins 148, Sa. Silber geschmeids 12, Sa. baarschafft 35, Sa. Schulden 1358, Summa summarum 2157 lb – Schulden 3434, (passiv onus) 1277.
Conclusio finalis Inventarÿ 3725 lb
Abschatzung d. 9.ten 7.bris 1715. Weÿ Landt deß Ehrenhafften Vnd bescheÿtenen H. Johann Mathias schmitman, Kürschner Seel. hindter Laßenen: Frau: Witib Vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, Vnder der Erbslaub geleg. Ein Seitz Neben H. De Baÿer Kauffman, Ander seitz Neben H. Rudtolph schrancken Müller hindten Auff denn Tomprobstischen hoff stoßent. Welche behaußung hoff hoffstatt, hindter gebeÿ, neben gang, Ladten, Gewölbter Keller Vnd hoff, Sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwohren werckhleüthe sich in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt Vor vnd Vmb Dreÿ Tausendt Acht Hundert Gultenn. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworn. Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 200 florins (600 livres) sur un total de 7 400 florins
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 152
(Kürßner, F. N° 1601) Weÿl. H. Johann Matthiæ Schmidtmeÿers geweßenen Kürßners und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Concl. fin. Inv. ist fol. 141, 3735. lb. 15 ß 8 d, die machen 7400. fl, verstallte 5200. fl. Zu wenig 1200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 3 lb 12 ß – 28 lb 16 ß
Und auff Sechß Jahr in simplo à 1 ln 10 ß d trifft – 10 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1715. mit – 13 lb 13 ß
Gebott – 1 ß 4 d
Abhandlung – 4 lb 2 ß 6 d – Summa 57. lb 8 ß 10 d
In consideratione der in den übergebenen Memoriali enthaltenen Motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 5. Jahr in duplo und 4. Jahr in simplo, trifft 25. lb
4 ß, rest 32. lb 4 ß 10 d
dt. 25° 9.br 1715.

Les enfants Schmidtmeyer cèdent leurs parts de la maison à leur frère pelletier Jean Mathias Schmidtmeyer moyennant 2 500 livres

1720 (2.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 40) Joint au n° 14 du 9 sept. 1715
Vergleich und übergaab der Behausung
Erschienen Fraw Maria Ursula Kuhnin Gebohrne Schmidtmeÿerin, anjetzo H. Johann Georg Kuhnen deß Weißbecken vnd burgers alhier Eheliche haußfrau, beÿständlich deßelben, Ihres haußwürths, Mehr S: T: Herr M. Johann Jacob Schmidtmeÿer der Heÿl. Schrifft Befließener, Ferner Frau Susanna Maria Pröbsterin Gebohrne Schmidtmeÿerin, Herrn Johann Wilhelm Pröbsters, deß Kürßners vnd Rhauwahrhändlers auch burgers allhier Ehewürthin, mit assistentz deßelben Ihres Ehemanns, So dann H. Johann Friderich Keckh, Zinngießer vnd burger allhier, Als Geschworner Vogt Johann Daniels und Mariæ Salomeæ der Schmidtmeÿere, An einem, Als Verkäuffere
Andern theils aber Herr Johann Matthias Schmidtmeÿer, Kürßner vnd Rhauwahrhändler Als Käuffer am andern theil, die bekandten, daß Sie sich wegen der biß dato noch Gemein vnd ohnvertheilten behaußung under der Großen Gewerbslaub, volgender Gestalt mit einander Verglichen, Nemblichen so haben die fünff Verkäuffende Geschwüsterd, wie auch dero Ehe: Vnd Vögte Ihme Johann Mathiæ Schmidtmeÿer dem Käuffer cedirt und übergeben
die Völlige Elterliche Behausung sampt dero Gebäwen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßb. vnder der Großen Gewerbslauben neben H. Debeyer gelegen, davon Gehen Jährlichen 4 lb 10 ß d bodenzinß Gemeiner Statt alhier, welche der Kaüffer übernimbt, sonsten für freÿ Ledig vnd eigen, vmb 5000 Gulden à XV Batzen (…) Zum andern solle der Käuffer schuldig sein der Alt Schmidtmeÿerischen Fr. Wittib die derselben in Wÿdumb Verordnete Gemach biß Zu dero Verheürathung oder Wÿdumbs fall Ruhiglich vnd ohne einige widerred Genüß. Zu laßen – Freÿtags den 2. Aug. 1720.

Jean Mathias Schmidtmeyer épouse en 1716 Marie Salomé Hansmetzger, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1716 (11.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 347
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen Herrn Johann Matthiæ Schmidtmeÿern Ledigem Kürschner vnd Rhauwahrhandlern weÿl. H Johann Matthiæ Schmidtmeÿers Geweßenen Rauwahrhandlers vnd E E Kleinen Raths Alten Beÿsitzers burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, Als Hochzeitern, an einem, So dann
der Viel Ehrn; und Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salomeæ Hannßmetzgerin Herrn Isaac Hanßmetzgers deß Metzgers und burgers allhier Ehelichen dochtern als der hochzeiterin am Andern theil
Dienstags den 11. Augusti Anno 1716. Johann Mathias Schmidtmeyer als hochzeitern Maria Salome Hanß Metzgerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 152-v n° 13)
Mittwoch den 23. Sept. 1716 seind nach Vorhergegangenen Zweÿmahligen Außruffung Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Matthias Schmidmeÿer, der ledige Fechhändler vnd Burger alhier, weÿl. H. Johann Mathias Schmidmeÿers geweßenen Rauchwahrhändlers Vnd burgers allhier hinterlaßener Ehel. Sohn, Vnd Jfr. Maria Salome Hans Metzgers, Isaac Hanß Metzgers des Metzgers vndt Burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Mathias schmidmeÿer Als hochzeitern Maria Salome Hanß Metzgerin als hoch Zeitterin (i 157)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 28, n° XVI) 1716. Dominica XIV et XV post Trinit. proclamati sunt H. Johann Mathias Schmidt Meÿer, der ledige Rauchwaarhändler und Burger allhier, weÿl. H. Johann Mathias Schmidt Meÿer, gewesenen Rauchwaarhändlers auch E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers allhier nachgelaßener Ehel. Sohn, und Jfr. Maria Salome H. Isaac Hanß Metzger, des Metzgers und Burgers allhier ehel. Tochter, Copulati sunt Mittw. d. 3. Septembris in der Kirche zu St Niclauß (i 32)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui apparrtient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 2 007 livres, ceux de la femme à 750 livres.

1716 (28. 8.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 42) n° 34
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Gütter, so der Ehrengeachte Herr Johann Mathias Schmidtmeÿer, Kürßner v. Rhauwahrhändler, und die Ehren und tugendsame fraw Maria Salome Schmidtmeÿerin gebohrne Hannßmetzgerin, beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht,, der Ursach halben, damit man sich Künfftiger Zeit der, in Ihr beeder Eheleuth auffgerichteten Heürath Verschreibung Verglichener Ergäntzung wegen, darnach zu reguliren haben möchte, vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum Straßburg in fernerer præsentz herrn Johann Winnemar Heÿlen, Stattschmidt und burgers alhier des Ehemanns noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts und H. Isaac Hannßmetzger deß Metzgers als der Ehefr. geliebten Vatters, Mittwochs den 28.ten Octobris A° 1716.
Pro Nota. die zwischen beÿden Eingangs Gemelten Eheleuthen Auffgerichtete Eheberedung ist den (-) A° 1710. vor mir Notario verschrieben Zubefinden, So Zum Bericht deß Orths vermeldet wird.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Großen Erblaub gelegenen und zum theil in des Ehemanns unveränderte Nahrung gehöriger behaußung befunden worden, Wie volgt
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item ein dritterheil an einer tertz vndt 1/6.ter theil an Zwo tertzen das machen zusammen 2/9.te theil für ungetheilt Von und ane einer behausung, hoff, hoffstatt und Gaden, sampt dem hindehäußlein auch übrigen dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden u. gerechtigkeiten gelegen alhier in d. Statt Straßburg fast untten under der großen Erbslaub, einseith n. Rudolph Schranckenmüller dem weißbecken, 2.s n H. Johann Jacob de Beÿer dem Materialisten, hind. auch auff denselben stoßend, davon und zwar dem Newerbawten Vorgaden gehen Jahrs auff (-) 4 lb 10 ß d bodenzinß gemeiner Statt alhier, ferner ist die gantze behaußung verhafftet umb 40. lb Capital der rothen Kirch allhier, so Jahrs m. 2. lb d Verzinßt wird, Item umb 300. lb d Hauptgutt weÿl. H. Mr Johann Adam Schmidts gewesenen Pfarrers Zu Eckboltzheim seel. nachgelaßener fr. Wittib, So dann umb 75. lb d restirend Capital Johann Christoph Spangenbergers deß buchbinders hinderlaßenen Erben, sonst gegen männiglichen freÿ ledig und Eigen, welcher behaußung antheil aber deß orths nicht zu estimiren sondern wann selbiges fahrender dieser Ehe verkaufft werd. solte, dem darauß erlößten werth auch zu ergäntzen Vor gut angesehen worden. Darüber sag. 3. underschied. pergamente Kbr. auch allhies. C C stub deren d. eine datirt den 4.ten der andere den 5.ten Martÿ A° 1658. der dritte aber d. 4. Julÿ A° 1690. alle mit alten Nis 1. 2. et 3. signirt und Vor diesesmahl wieder dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahr. Sa. haußraths 150, Sa. Werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 20, Sa. Wahren und Gemachten Arbeit zum Rhauwahrhandel gehörig 2735, Sa. Silber geschmeids 39, Sa. Guldenen Rings 5, Sa. baarschafft 11, Eÿgenthumb an einer behausung o, Sa. Schulden 339, Summa summarum 3303 lb – Schulden 1296, Nach deren Abzug 2007.
Dießem nach wird auch der Ehefrauen unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 341, Sa. Sibergeschmeids 33, Sa. Guldenen Ring 60, Sa. baarschafft 315, Summa summarum 750 lb
Haussteuren 142, daran eines Jeden Ehegatten Verglichene helffte 71 lb

Jean Mathias Schmidtmeyer hypothèque la maison au profit du juriste Daniel Kornmann

1725 (30.10.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 553
Johann Mathias Schmidtmeÿer der Kürßner Rauchwaarhändler und Fr. Maria Salome geb. Hannßmetzgerin mit beÿstand ihres vatters H. Isaac Hannßmetzger des Metzgers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und ihres bruders Isaac Hannßmetzger ledigen Metzgers
in gegensein H. Friedrich Kornmann banquier als mandatarii seines H. bruders H. Lt. Daniel Kornmann Consulenten beÿ allhiesieger statt – schuldig seÿen 1750 pfund
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten unter der großen gewerbslaub einseit neben H. De Bayer Materialisten anderseit neben Rudolph Schranckenmüller dem Becker hinten auff den domb: Probsteÿ hoff, wegen vorgeruckten ladens gibt man 4 lb 10 ß jährlichen allmend geldt hiesiger Stadt Pfenning Thurn

Jean Mathias Schmidtmeyer demande en décembre 1727 à cotiser à la tribu des Tanneurs pour pouvoir vendre du cuir. On lui oppose un refus en janvier 1728.
1727, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Johann Mathiß Schmidtmeÿer der Fechhändler
(f° 174) Mittwoch den 17. Decembris Anno 1727 – H Johann Mathiß Schmidtmeÿer der Fechhändler und burger allhier stunde Vor und bate, Weilen er gesinnet mit Weißgerber Leder Zuhandlen, Ihne alß einen Geld zünfftigen auff und anzunehmen.

(f° 176-v) Anno 1728. Donnerstags den 8.ten Januarÿ – Herr Johann Matthiß Schmidtmeÿer der Fechhändler allhier stunde Vor und begehrte, wie er neulich schon Ansuchung gethan, Ihme das Zunfftrecht, alß ein Geld Zudiener angedeÿen Zulaßen. Erkannt, seÿe Ihme in seinem begehren abzuschlagen.

La tribu des Tanneurs fait grief à Jean Mathias Schmidtmeyer de vendre des peaux de mouton. Il répond qu’il les a achetées à la foire de Francfort sans savoir que cela lui était interdit. Le conseil de la tribu ne lui inflige pas d’amende pour cette fois.
(f° 192-v) Mittwoch den 7. Septembris Anno 1729 – H. Johann Christmann Röderer proponirt, daß er Von Johann Buschard Jun. Vernommen hätte, daß Johann Matthiß Schmidtmeÿer wider ordnung mit loh rothen Schaff fellen handle, und Claudius Wilhelm Ihme dergleichen aberkaufft habe.
Johannes Buschard Jun. Zugegen bestätigte solches nochmahlen.
Erkant, Johann Matthiß Schmidtmeÿer soll auff nechstes gericht Vorgebotten, zugleich aber Johannes Buschard Ijun. und Georg Rüger als Zeügen citirt werden.

(f° 193) Donnerstag den 15. Decembris 1729. – Johann Matthiß Schmidtmeÿer der Föchhändler allhier wurde citirt und beclagt, daß er wider ordnung lohrothen Schaff felle eingehandelt und Wider verkaufft habe. Beklagter Wendete ein er hätte solhe Schaff fell in Letsterer Franckfurter Maß eingekaufft und solche wider allhier verhandelt, hättz aber nicht gewußt, daß ihme solches nicht erlaubt wäre.
Erkannt seÿe er Beklagter Vor dieses Mahl der Straff Zu erlaßen, Ihme aber solches ins Künfftige Zu thun, beÿ 10 lb d Zu inhibiren, so Ihme auch untersagt worden.

(f° 200-v) Dienstag den 1. Augusti Anno 1730 – Johann Matthiß Schmidtmeÿer der Föchhändler allhier wurde citirt und beclagt, daß er abermahlen über das Ihme den 18. Decembris 1729. angelegte verbott lohrothen Schaff fell verkaufft habe.
Ille wendete vor, daß er Von Johann Diebold Hetzel dem Rothgerber commission gehabt, einige quantitär Schaff fell Zu Franckfurt zu Kauffen, welches er dann gethan und Zu seiner Wahr gepackt, sofort anhero bringen laßen, nachgehends Ihme auß gelüffert, wie solches gedachter Hetzel bezeugen wird, Verhoffe nicht straff würdig Zuseÿn.
Erkannt weilen er Hetzel nicht Zugegen, alß bleibt diese Sach auff nechstes Gericht Verschoben.

Jean Mathias Schmidtmeyer achète des peaux à Francfort pour le compte du tanneur Jean Thiébaut Hetzel. Il demande à cotiser à la tribu des Tanneurs. Le conseil des Tanneurs ne lui inflige pas d’amende pour cette fois et renvoie le pétitionnaire à la précédente décision pour ce qui est de cotiser à la tribu.
(f° 204-v) Dienstag den 14. Novembris A° 1730 – Johann Matthiß Schmidtmeÿer der Fechhändler allhier wurde citirt und wiuder Ihne die den 1. Zug. jüngsthien eingeführte Klag widerhollet.
Ille berufft sich nochmahlen auff H. David Hetzels Außsag, von welchem er commission bekommen, vor Ihne lohrothen Schaff fell auß der Franckfurter Meß mit zu bringen.
Johann Diebold Hetzel zugegen bestättigte, daß er Ihme Schmidtmeÿer solche commission gegebeb habe. Nach deme man darauffhien Ihne Schmidtmeÿer gefragt, ob er dann alle Schaff fell so er auß der Franckfurter Meß gebracht, Ihme Hetzel Zu Kommen laßen, so antwortete er Schmidtmeÿer daß er noch einige übrig habe, weilen Ihme von Hetzel Keinne gewiße Quantitæt beste(l)t worden, aiff Welche antwort Ihme ferner replicirt Worden, daß unter dem Schein der commission wider den articul gehandelt wird, und Ihme nicht Verstattet Werden Könne, solche commission fernerhien anzunehmen. Worauffhien er Schmidtmeÿer eingewendet, daß er schon der Zweÿ Jahren das Zunfftrecht alß ein Gelt Zudiener erkauffen wollen, um mit leder gleich wie ein anderer Geld Zudiener handlen Zu Können und nochmahlen gebetten Ihme das Zunfftrecht gedeÿen Zulaßen
Erkannt, seye er Schmidtmeÿer mit seinem begehren wie schon den 8. Junÿ 1728. erkannt worden, weilen er Kein Kauffmann ist, welcher zu der Zunfft der Kauffleuthe dienet, abzuweißen und die commission handlung des Leders beÿ Straff des articuls gäntzlichen niderzulegen, um übrigen Vor dießmahlen der Straff Zu befreÿen.

Jean Mathias Schmidtmeyer et Marie Salomé Hansmetzger hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Georges Frédéric Jung

1741 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 133-v
H. Johann Mathias Schmidtmeÿer der veechhändler und Maria Salome geb. Hanß Metzgerin beÿständlich ihres schwagers H. Johann Philipp Winther des metzgers und gechwistrigkinds ehemanns Johann David Papelier
in gegensein H. Georg Friedrich Jung des wirths zum Krebs – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der großen gewerbslaub, einseit neben H. Debeyer dem materialisten, anderseit neben Gangloff dem schneider, hinten auff gemelten H. Debeyer – davon gibt mann der Stifftung zur rothen kirch 2 lb ane unablößigen zinß

Le conseil des Pelletiers fait grief à Jean Mathias Schmidtmeyer d’employer un compagnon en surnombre. Le défendeur déclare que le quatrième est seulement pensionnaire chez lui et ne peut être tenu pour un compagnon à son service. La tribu objecte que le compagnon s’est fait inscrire auprès de la tribu. Elle inflige une amende au défendeur.
1744, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
Klag wieder Herrn Johann Matthias Schmidmeÿern
(f° 210-v) Dienstags den 7.ten Julÿ Anno 1744 – Kauffgericht
Herr Rathherr Glocke stehet vor, klagt wieder Herrn Johann Matthias Schmidmeÿern, daß er wieder Articul handle und Vier Stühl besetze, bitte, daß er darumb möchte abgestrafft werden und den vierden Gesellen wegthun sollen. Herr Schmidmeÿern Zugegen replicirt wiße die Articul wol, habe nur dreÿ Gesellen, den Vierdten, nahmens, Nahmens Tobias Hurter, betreffend, gehe er beÿ ihme in Cost und seÿe nicht als ein Gesell anzusehen, wolte solches durch producirten Brieff beweißen, legts anbeÿ solchen vor, so an Ihne geschrieben Von Johann Jacob Geltzer, dem Kürschner Von Schaffhaußen, unterm 1.ten Junÿ A° 1744 und habe er solchen brief Zu Zurzach in der Meß schon empfangen Nach: deme der Brieff verleßen, antwortete hierauff Herr Rathherr Glocke, daß dießes Schreiben nur ein Recommandations schreiben, und darauß nicht Zu nehmen, daß er ein Costgänger, über das seÿe er beÿ dem Herrn Zunfftmeister gleich andern Gesellen angegeben worden, und habe der Mensch beÿ der Lad das aufflag Geld erlegt, auch sich nach der Art der Gesellen umbschauen laßen, mithin seÿe er nicht anders anzusehen, als ein ordentlicher Gesell. Herr Schmidmeÿer meldete, daß der quæstionirte Mensch beÿ Herrn Zunfftmeister angegeben worden, allein Käme derßelbe arbeiten oder müsig gehen, wie er wolle, und behauptte anbeÿ durchauß, daß er nicht anderst als ein Costgänger seÿe, bitt umb absolvirung der Klag.
Nach gehaltener Umbfrag ward Erkand, weilen sich nach allen Umbständen erfindet, daß der Mensch quæstionis nicht ein Costgänger, sondern als ein Gesell anzuhalten, und solches Klar wieder ordnung lauffet, als wird Herr Beklagter in die in dem Articul enthaltene dreÿ gulden Straff fällig erachtet, anbeÿ soll er die Gerichts Gebühr liegen laßen auch so bald den Vierdten erst Kürztich eingeschauten Gesellen wieder Von sich thun und ihme Abschied geben.

Jean Mathias Schmidtmeyer meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 2 100 livres. La masse propre à la veuve est de 1 285 livres, celle des héritiers de 3 064 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 164 livres et le passif à 6 739 livres.

1750 (12. 8.bris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 454
Inventarium und beschreibung allerderjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehren Veste und Großachtbare Herr Johann Matthias Schmidmeÿer der geweßene Vornehmen Föchhändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 19.ten Augusti dießes zu end lauffenden 1750. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Salome Schmidmeÿerin gebohrne Hannßmetzgerin, die hinderbliebene frau Wittib, mit beÿstand herrn Johann David Papeliers des Handelsmanns und burgers allhier, ihres zwar erbettenen aber noch Zur Zeit nicht geschwornen herrn Vogten – So beschehen allhier zu Straßburg auff Montag den 12.ten Octobris anno 1750.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato zu seinen Erben verlaßen wie folgt. 1. Frau Mariam Salome gebohrne Schmidmeÿerin, herrn Christian Eberhards des Lang meßerschmidts burgers allhier Zu Str. frau Eheliebstin, welche mit assistentz dießes ihres Eheherrn dießer Inventur in person abgewartet. 2. Frau Mariam Elisabetham geb. Schmidmeÿerin, Herrn Johann Friderich Verius, des biersieders zum goldenen Greiff und burgers allh. Ehegattin, so mit und neben dießem ihrem Marito hiebeÿ præsens war. 3. Herrn Abraham Schmidmeÿern, den ledigen Kieffern und biersiedern, so zwar majorennis, jedoch beÿständlich S. T. Herrn Johann Daniel Langheinrich Notarii publ. jur. und berühmten Practici, auch burgers allh. welche beede dießer Inventur in person beÿgewohnt. 4. Jungfrau Susannam Mariam Schmidmeÿerin, so annoch minderjährig, dahero deroselben in crafft vogteÿ scheins vom 7. 8.bris A° 1750. Zwar zu einem herrn vogt ernennet S. T. Herr Johann Wilhelm Pröbster, vornehmer föchhändler und E E. Großen Rhats alter wohlmeritirter beÿsitzer und burger alhier, so aber der Zeit den vogteÿ Aÿd noch nicht abgeschwohren (…) Alle vier des Verstorbenen herrn seel. mit eingangs gemelter seiner hinderbliebenn frauwen Wittib ehelich erzeugte Herr Sohn, Frauen und Jungfrau töchtere, und ab intestato zu gleichen portionen hinderlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen gewerbslauben gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maße sich befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der obern vordern Cammer auf d. Bühn, In der gesell Cammer, In der magd Cammer, In der obern Vordern Stub, Auff dem obern gang, In der obern hindern Cammer, Auff dem untern gang, In der mittlern hindern Stub, Im mittlern haußöhren, In der mittlern Kuchen, In der vordern mittlern Stub, Im untern hßöhren, In der Bauch kuchen
Wÿdumbs Verfangenschaft, welche her Johann Georg Fleck E. E. Großen Raths jetziger beÿs: v. b. allh. Zeit lebens Zugenießen berechtiget ist. Nehml. es hat nun weÿl. Fr. Susanna Maria Fleckin geb. Bilgerin der Frn. Wittib leibl. Mutter ihren hinderbliebenen H. Wittiber herrn Rathh. Joh: Georg Flecken (…) verordnet
Ergäntzung der fr: Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Nach außweiß des über eingangs gemeldeter beeder un zertrennten Ehel. einander in den Ehestand vor unverändert zusammengebrachte Nahrungen in a° 1716. dh. nun weÿl. H Johann Heinrich Langen Sen: geweß. Not. publ. jur. et Practicum
Eigenthumb an einer behaußung. (E.) Nehml. eine behauß. bestehend in Vord. v. hinderhß, hoff, hoffstatt v. Gaden, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane der großen Gewerbslaubebn eins. neben weÿl. H. Joh: Jacob Debeyer des geweß. Materialisten seel. hinderbl. Fr. Wittib v. Erben, anders: neben H Joh: Martin Gangolffen dem Schneidern, hinden auff obgedachte Debeyerische behauß. stoßend, davon v. Zwar von denen neuerbauten Vorgädlein man alljährl. 4 lb 10 ß d löbl. stadt pfenningth. ane bodenzß zu geben pflichtig, sonsten aber außer denen darauff hattenden v. hernach eingetragenen passiv Capitalien leidig vnd eigen, v. ist dieße behaußung Crafft d. mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftl. Abschatzung de dato 29.ten 8.br. A° 1750. durch der Stadt Straßburg geschw. H. Werckmeistere æstimirt v. angeschlagen worden wor 2100. lb davon ist abzuziehen obiges onus der 4. lb 10. ß d Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 180. lb. restiret demnach annoch in außw. 1920. Ane welcher beh. dem verstorbenen H. seel. aus Vätter: v. Mütterl. Nahr. 2/9. theil erbl. Zustunden, die übrige 7/9 th. aber hat derselbe in der zwischen ihm v. seinen rechten v. halbgeschwüsterden, wie der von H.N Notar. Joh: Daniel Stöber, auß Weÿl. H. Joh: Matthiæ Schmidmeÿers des geweß. rauchwaarhändlers, Es En Kl. Raths alten beÿsitzers v. b. allh. des abgeleibten H. seel. leibl. H. Vatters längst seel. dh. auch Weÿl. H. Joh: Heinrich Langen Sen: geweß. Not. publ. jur: et Practicum seel. in A° 1716. Vergriffenen verl. Abtheilung gefertigte Extractus weißet, d. 2. Aug. A° 1720. vorgegangenen Cession Käufflichen angenommen. Und sagen dahero darüber allein, wie des verstorbenen H. Vatters seel. solche behaußung an sich erkaufft habe, 3. verschied. perg: Kffbr. in all. C C stub gef: v. m. dem anh. Ins. Verw. deren d. eine dat. d. 4. v. d. andere den 5.ten martii A° 1658. der dritte aber d. 4. Julÿ A° 1690. m. a. Nis 1. 2. et 3. signirt v. abernalen dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. W. unveränderten Vermögen, Sa. hßraths 22, Sa. Silbergesch. 14, Sa. gold. Ketten Ring v. dgl. gesch. 47, Sa. Schulden 75, Ergäntzung (1631, abgang 156, rest) 1475, Summa summarum 1633 lb – Schulden 348, Nach deren Abzug 1285 lb
Solchemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Weins 85, Sa. Silbers 6 ß, Sa. gold. rings 2, Sa. Eigenth. ane einer beßg 1920, Schulden 567, Ergäntzung (4840, abgang 3965, rest) 875, Summa summarum 3458 lb – Schulden 393, Nach deren Abzug 3064 lb
Endlichen wird auch die theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 162, Sa. Werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 5, Sa. Waaren zum Föchhandel gehörig 1399, Sa. weins v leerer Faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. baarschafft 115, Sa. Schulden 452, Summa summarum 2164 lb – Schulden 6739 lb, In Compensatione 4575 lb
Satll summ 225 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Verl. zugeltend 1011 lb
Abschatzung Vom 29. 8.bris 1750. Auff begehren Weill. Herrn Johann Matthias Schmidtmeÿer des gewäßenen Föghändlters Seel. hinder lassene Frau Wittib und Erben ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg under der Großen Gewerbslaub gelegen, Einseÿts näben N. Ganggolff dem Schneider anderseÿts näben herr Wachder dem Materialisten und hindten Auff Erst bemelden herrn Wachder Stoßend, dieße behaußung hatt näben dem Eingang ein laden und hindten daran ein Stübel, in dem Ersten Stock ein Stube und haußöhren, worinnen die Küchen, in dem Zweÿden Stock ist eine Stube, ein Kammer, Küchen und hauß Öhren, der dritte Stock ist dem Erst Gemeldem Gleich, in dem Virden Stock befinden sich dreÿ besetzte Kammeren, darüber ist der dachstul mit breit Ziglen doppelt Gedeckt, worunder Zweÿ besetzte binnen, hatt auch einen Gewölbten Keller, höffell und brunen, Ferner ein hinder Gebäu und näbens gang, darinnen etliche Kammern und das holtz hauß die dach stüll, darüber seÿndt mit breid Zieglen doppelt Gedeckt, ist Von uns der underschriebenen der Statt Straßburg Geschwornene Werckmeistern nach vorher Geschehener besigtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden um Vier Tausend und Zweÿhundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und wolachtbahren herrn Johann Mathiæ Schmidmeÿern, ledigem Kürßner und Rauhwahr händlern, Weÿland des Ehrenvest und wohlgeachten Herrn Johann Mathiæ Schmidmeÿern geweßenen Kürßners und Rauwahr händlers auch Es En Kleinen raths alten beÿsitzers, burgers Zu Straßburg, dem. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, als hochzeitern ane einem, So dann die Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Salome Hannßmetzgerin Herrn Isaac Hannß Metzgers des Metzgers und burgers allhier eheleiblichen tochter als der hochzeiterin am andern Theil (…) So geschehen und Verhandelt in der königlichen Stadt Straßburg Dienstags den 11. Augusti in dem Jahr als man nach der Gnadenreichen Geburt Jesu Christi 1716
Copia Codicillarischer disposition

Les héritiers Schmidtmeyer sont dispensés de régler le droit de détraction pour recueillir la succession de Marie Cléophée Schmidtmeyer femme du tonnelier Jean Georges Rinck, de Wachenheim en électorat palatin.
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
Johann Mathias Schmidtmeÿer pt° attestats den freÿzug betreffend
(p. 516) Sambstags den 10. Novembris – Christmann nôe H. Johann Mathias Schmidtmeÿers geweßenen b. und Föchhändlers Erben producirt unterth. memor. sampt beÿlagen sub litt a, b, c et D pt° des Freÿzug. Erk. Obere Stall Hh.

(p. 558) Sambstags den 24. Novembris – Schmidtmeÿer pt° attestats den freÿzug betreffend.
Obere Stall Hhn laßen per H. Secretarium Städel referiren, es hätten Weÿl. Johann Mathias Schmidtmeÿer geweßenen burgers und Vöch händlers allhier hinterlaßener Kinder und Enckel beÿ mghen den 10.ten Hujus ein unterth. memor. und bitte, mit beÿlagen sub lit. a b v et d übergeben, und darin vorgestelt was maßen ihr Verstorbene respectibé Vatter und groß Vatter in anno 1748. Von seiner in Wachenheim Churpfältzischer Herrschafft Verstorbenen baaße, Maria Cleophé gebohrner schmidtymeÿerin weÿl. Johann Georg Rinck des daßigen Kieffers und burgers Wittiben Einiges Vermögen als dero per testamentum jnstituirter universal Erb auff sich gebracht, welche Erbschafft derselbe zum theil beÿ seiner Lebzeith bezogen zum theil aber annoch davon in loco stehe, so die Imploranten anjetzo zu beziehen hätten, weilen dieselbe aber benachsrichtiget Worden, daß von seithen des Stattraths zu Wachenheim man denen Imploranten sothanes residuum nicht Verabfolgen laßen möchte (…)

Les enfants de Jean Mathias Schmidtmeyer vendent la maison au marchand de soie Jean Jacques Schæffer et à sa femme Marie Marguerite Birr moyennant 4 100 livres

1753 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 12
weÿl. H. Mathias Schmidtmeÿer geweßenen veechhändler kinder und erben nahmentlich Fr. Maria Salome geb. Schmidtmeÿerin Johann Christian Eberhard des langmeßerschmidts Ehefrau, mehr Fr. Maria Elisabetha geb. Schmidtmeÿerin Johann Friedrich Verius des biersieders Eheliebstin, ferner Johann Abraham Schmidtmeÿer der gastgeber, so dann H. Johann Wilhelm Probster auch veech:händler eines E.E. großen raths alten beÿsitzer als vogt Jfr. Susannæ Mariæ Schmidtmeÿerin
in gegensein H. Johann Jacob Schäffer des seidenhändlers und Mariæ Margarethæ geb. Bierin – adjudication als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten an der großen Gewerbslaub, einseit neben H. Johann Georg Wachter dem handelsmann, anderseit neben H. Martin Gangloff dem schneider, hinten auff H. Wachter – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 ß 10 d und dem mehrern hospital 2 lb ewigen zinß – als ein vätterliches erbguth – umb 1412 lb (verhafftet), geschehen um 2695 pfund

Jean Jacques Schæffer fait son apprentissage chez son père Jean Schæffer de 1719 à 1724
1719, Miroir – Boutonniers, apprentis (XI 292)
(f° 11) Freÿtags den 29. Dec : 1719. – Lehrjung eingeschrieben
Mr Johannes Schäffer senior laset dato seinen Sohn Johann Jacob in die lehr einschreiben gehet die Zeit an den 1. Dec: jüngst vnd endet sich zu Solcher Zeit 1724.
[in margine :] ausgethan den 2. Dec. 1724.

(f° 22-v) Lehrjung außgethan – Mr Johannes Schäffer Senior quittirt dato Joh: Jacob Schäffer seinen Sohn überstandener fünff Jahriger lehrzeit, so den 1. hujus als gestrigen tags Sich geendet. Actum beÿ gehaltenem kleinen handwerck Sambstags den 2. Dec. 1724.

Jean Jacques Schæffer épouse en 1734 Marie Marguerite Birr qui s’est mariée en premières noces en 1726 avec le boutonnier Philippe Jacques Faust, fils de pasteur : contrat de mariage, célébration
1726 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 88) varia
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und vorachtbahrem H. Philipp Jacob Fausten leedig. Knöpffmachern Weÿland deß Wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten herrn Jacob Fausten geweßenen Treueifferigen Pfarrherren der Evangelischen Gemeind Zu Plobßheim und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und tugendsahmen fraun Mariæ Marthæ geb. Braunin Ehelich erzeugtem Sohn, alß dem H. Hochzeiter ane Einem,
Sodann der Viel Ehren vnd Tugendreichen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Birrin, deß Wohl Ehren Vest Vnd Großachtbahren herrn Martin Birren Handelßmanns und burgers allhier mit der Viel Ehren und Tugendsamen Fr. Catharinæ Margarethæ gebohrner Ölingerin Ehelich erziehlten dochter alß der Jgfr. Hochzeiterin am andern theil
Montags d. 25. Junÿ 1726.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 5, n° 15)
1726. Mittwoch d. 7. Aug. 1726. seind nach 2. maliger außrufung Dominica VI et VII Trin. in der Kirch Zu St Wilhelm eingesegnet word. H. Philipp Jacob Faust, der ledige Knöpffmacher v. burger, weiland S. T. Herrn M. Joh: Jacob Fausten, Wohlverdienten Pfarrers Zu Plobsheim v. Fr. Maria Marthæ Braunin ehelicher Sohn v. Jfr. Maria Margaretha Herrn Martin Birren deß Handelsmanns v. b. v. Catharinæ Margarethæ Oelingerin eheliche dochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Faust alls hochzeiter, Maria Margaretha Birrin hochzeiterin (i 5)

Native de Colmar mais fille d’un marchand de Strasbourg, Marie Marguerite Birr devient bourgeoisse par son mari Philippe Jacques Faust en 1727
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 934
fr. Maria Marg: Birin Martin Biren b. undt Handelsmann allhier eheliche Tochter, erhalt das b. von ihren ehemann Philipp Jacob Faust b undt Knöpffmacher allhier umb die tertz d: alt b: will beÿ E: E: Zunfft Zum spiegel dienen, Prom. d: 3.ten Martÿ 1727.

Jean Jacques Schæffer épouse Marie Marguerite Birr : contrat de mariage, célébration
1733 (16. Xbr), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 722
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafft vnd Achtbahren Hn Johann Jacob Schäffern Leedigen Knöpffmachern Hn Johannes Schäfers auch Knöpffmacher vnd Seidenhändlers burgers allhier Ehelich erzeugtem Sohn ane Einem
So dann der Viel Ehren vnd tugendsameen fraun Mariæ Margarethæ Faustin gebohrner Birrin weÿl. H. Philipp Jacob Fausten geweßenen Knöpffmachers vnd Seidenhändlers auch burgers alhier seel. Ehelich hinterlaßener Wittib als der hochzeiterin am andern theil – auff der hochzeiterin seithen Hr. Martin Birr Handelsmann dero Vatter (…) Actum Straßburg Donnerstags den 16. Decembris 1733. [unterzeichnet] Johann Jacob Schäffer als Hochzeiter, maria margaretha Faustin als hoch Zeiteirin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 45)
aô 1734 den 10. Februarÿ Seind nach 2. maliger außrufung nemlich Dom. IV et V Epiphanias in der Kirch Zu St Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden H Johann Jacob Schäfer der ledige Knöpffmacher und burger allhier, H Johann Schäfers Knöpffmachers und burgers allhier und Fr. Anna Catharina Dürrmännin ehel. Sohn, und Fr. Maria Margaretha, Weÿl. H Philipp Jacob Fausten geweßenen Knöpffmachers und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Schäffer als Hochzeiter, maria margeretha Faustin als hochzeiterin (i 47)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 230-v n° 1322) 1734. Mittwoch d. 10. Februar. sind nach Zweÿmahliger ordenticher proclamation und außruffung so domin. IV et V Epiph. geschehen in der Kirch St. Thom. Zu S. Wilhelm ehelich copulirt und eingesegnet Worden H Johann Jacob Schäffer der ledige Knöpffmacher, H Johann Schäffer des burgers vnd Knöpffmachers allhier ehelicher sohn, Vnd Fr. Maria Margaretha gebohrne Birrin, H Philipp Jacob Fausten des geweßenen burgers und Knöpffmachers allhier hinterlaßene Wittib (i 235)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison aux Grandes Arcades qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 103 livres, ceux de la femme à 805 livres.
1734 (23.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 25) n° 882 (837)
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güther, so der Ehren vnd Vorgeachte Hr. Johann Jacob Schäffer Knöpffmacher vnd die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Margaretha gebohrne Birrin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zue Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht, vnd sich deren Jeedes, vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert Vorbehalten (…) Actum Straßburg in præsentia H. Martin Birren handelßmanns vnd Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Ölingerin beeder Eheleuthe der Ehefrauen Eltern, Mittwoch d. 23. Junÿ 1734.

In einer alhier Zue Straßb: vnter der großen Gewerbslaub gelegenen vndt der Ehefrauen Eltern eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich befunden wie Volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Werckzeugs Zu der Knöpffmacher profession gehörig 2, Sa. Silber 7, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 62, Summa summarum 103 lb – Darzu gelegt die helffte ane den haussteuren 16, Des Ehemanns Nahrung 103 lb
Der Ehefrau Vermögen, Sa. haußraths 193, Sa. Werckzeugs Zu der Knöpffmacher profession gehörig 11, Sa. Waaren Zu der Knöpffmacher profession gehörig 595, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 51, Sa. goldenen Rings 35, Sa. Baarschafft 84, Sa. Schulden 163, Summa summarum 1135 lb – Adde die helffte ane den haussteuren 16, macht 1152, Schulden 346 lb, Der Ehefrau Vermögen 805 lb

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jean Jacques Schæffer de vendre des courroies. Elle lui inflige une amende bien qu’il objecte n’être pas le seul en infraction.
1735, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 247) Mittwoch den 26. Octobris Anno 1735
Vorged. beede Riehmenschneider [Johannes Ott und Johann Heinrich Alberthal] Klagen auch Wider Johann Jacob Schäffer dem Knopffmacher allhier deß Er auf lederne Knie und Stock riehmen feÿl habe, so Ihme nicht Zukomme.
Beklagter war geständig damit gehandelt Zuhaben, andere seine Mit meister mehr hätten solche Lederwahren auch feÿl, dahero Er Verhoffe das Recht darzu zuhaben.
Erkannt, wurde beklagtem beÿ 2 lb. d. straff Verbotten sich Künfftig des Verkauffs der angeregter Knie und Stock Riehmen Zuenthalten.

Jean Jacques Schæffer fait appel devant les Quinze d’une décision du corps des boutonniers après qu’il a fait fabriquer des boutons dans les casernes, ce qui contrevient au règlement. Il objecte que le travail au service du roi était urgent et qu’il n’a trouvé aucun maître qui accepte de s’en charger. Les Quinze renvoient aux trois affaires précédentes de même teneur. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
Johann Jacob Schäffer Ca. die Knöpffmacher, 219, 232, 312
Abraham Jund. 218, 226, 309
Johann Philipp Martin, 219, 229, 310, 351, 389, 443, 476
(p. 219) Sambstag d. 4. Maÿ 1743. – Römer nôe Johann Jacob Schäffers b. und Knöpffmachers Cit. E. E. Handw. der Knöpffmacher Ober Meister.

(p. 232) Sambstag d. 11. May 1743. – Johann Jacob Schäffer Ca. die Knöpffmacher
Iidem [Obere Handwerck Herren] weither per Eundem referiren, daß Johann Jacob Schäffer der Burger und Knöpffmacher allhier den 24. Aprilis jüngst beÿ E. E. Handwerck der Knöpffmacher durch Joh: Philipp Martin den Knöpffmacher Vorgestellet und angeklaget worden, daß Er in denen Cazernen auff dem Handwerck arbeiten laßen, da auf des angeklagten Verantwortung daß er der Anklag Zwahr geständig, Es seÿe aber pressirte Königl. arbeit, er hette von sothaner Arbeit einigen Meistern solche Zu machen offerirt, welche solche nicht annehmen wollen, dahero er gezwungen gewesen, jedoch mit Wißen des hochgebietenden H. Ober Herrn Seiner Zunfft und eines der geschwornen solche arbeit in die Cazernen Zu machen zu geben, über das so hätte der Kläger auch in denen Cazernen biß daher arbeiten laßen, die Erkantnuß dahien ergangen, Wider E. E. Meisterschafft so Zugegen aus gesagt, daß beklagter sothane arbeit Zu machen Ihnen nicht angetragen, daß derselbe der ursachen in deme Er wider den ohnlängst deßha[l]ben erhaltenem Articul gehandelt, in die darinnen gesetzte Straaff der 2. lb d und in die helffte der Handwercks unkosten /:der Lad, so solche vorgeschoßen wieder Zu refundiren:/ Zu condemniren, anbeÿ derselbe nochmahlen an obigen newen Articul, deme Künfftighien folge Zu leisten, Zu verweißen. Welchem bescheid Er, Scheffer, den 4. huj. C. ged. L. Handwerckh der Knöpffmacher Ober Meister beÿ MGh. Vorgelegt, davon an dieselbe appellirt umb Deput. gebetten et facta relatione Zu erkennen daß der Appellant von angesetzter Straff Zu absolviren ref. Expensis, Worauff der Appellat auch per recessum geantwortet, wann Gegner annoch in tempore Legali so bitte er ebenmäßig umb Deput. et facta relatione des ergangenen bescheidts confirmation ref. Expensis. Beÿ bewilligter und beseßener Deputation habe der Appellant versichert, er hatte Verschiedenen Meistern die Arbeit angetragen, welche aber selbige nicht annehmen wollen, und weilen es Königl. arbeit so pressirt, so habe er aus noth in denen Cazernen arbeiten laßen. Nahmens der Meisterschafft hätten die in Vorigen 3. Sachen gemelte Vier Meister geantwortet, Es seÿe Wieder Ordnung in Cazernen arbeiten Zu laßen. Auß seithen der Hh. Deputirten erachte man das Zu erkennen wie in nechst Vorstehenden 3. Sachen. Erkanntus, Bedacht ebenmäßig gefolgt.

(p. 312) Sambstag d. 13. Julÿ 1743
Bescheid – Sambstag d. 11. May 1743. In Sachen Johann Jacob Schäffer des burger Ca. die Knöpffmacher
Iidem [Obere Handwerck Herren] weither per Eundem referiren, daß Johann Jacob Schäffer der Burger und Knöpffmacher allhier den 24. Aprilis jüngst beÿ E. E. Handwerck der Knöpffmacher durch Joh: Philipp Martin den Knöpffmacher Vorgestellet und angeklaget worden, daß Er in denen Cazernen auff dem Handwerck arbeiten laßen, da auf des angeklagten Verantwortung daß er der Anklag Zwahr geständig, Es seÿe aber pressirte Königl. arbeit, er hette von sothaner Arbeit einigen Meistern solche Zu machen offerirt, welche solche nicht annehmen wollen, dahero er gezwungen gewesen, jedoch mit Wißen des hochgebietenden H. Ober Herrn Seiner Zunfft und eines der geschwornen solche arbeit in die Cazernen Zu machen zu geben, über das so hätte der Kläger auch in denen Cazernen biß daher arbeiten laßen, die Erkantnuß dahien ergangen, Wider E. E. Meisterschafft so Zugegen aus gesagt, daß beklagter sothane arbeit Zu machen Ihnen nicht angetragen, daß derselbe der ursachen in deme Er wider den ohnlängst deßha[l]ben erhaltenem Articul gehandelt, in die darinnen gesetzte Straaff der 2. lb d und in die helffte der Handwercks unkosten /:der Lad, so solche vorgeschoßen wieder Zu refundiren:/ Zu condemniren, anbeÿ derselbe nochmahlen an obigen newen Articul, deme Künfftighien folge Zu leisten, Zu verweißen. Welchem bescheid Er, Scheffer, den 4. huj. C. ged. L. Handwerckh der Knöpffmacher Ober Meister beÿ MGh. Vorgelegt, davon an dieselbe appellirt umb Deput. gebetten et facta relatione Zu erkennen daß der Appellant von angesetzter Straff Zu absolviren ref. Expensis, Worauff der Appellat auch per recessum geantwortet, wann Gegner annoch in tempore Legali so bitte er ebenmäßig umb Deput. et facta relatione des ergangenen bescheidts confirmation ref. Expensis. Beÿ bewilligter und beseßener Deputation habe der Appellant versichert, er hatte Verschiedenen Meistern die Arbeit angetragen, welche aber selbige nicht annehmen wollen, und weilen es Königl. arbeit so pressirt, so habe er aus noth in denen Cazernen arbeiten laßen. Nahmens der Meisterschafft hätten die in Vorigen 3. Sachen gemelte Vier Meister geatwortet, Es seÿe Wieder Ordnung in Cazernen arbeiten Zu laßen. Auß seithen der Hh. Deputirten erachte man das Zu erkennen wie in nechst Vorstehenden 3. Sachen. Erkanntus, Bedacht ebenmäßig gefolgt.

Jean Jacques Schæffer demande aux Quinze le droit de prendre un nouvel apprenti après que Jean Winter l’a quitté pour s’engager dans l’armée. Comme le règlement stipule qu’un maître doit attendre deux ans avant de prendre un nouvel apprenti et qu’il ne reste que quelques mois pour satisfaire à cette stipulation, les Quinze lui demandent de prendre patience. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
Johann Jacob Schäffer Knöpffmacher Ca. E. E. Handwerck der Knöpffmacher
(p. 445) Sambstags d. 18. Junÿ – Johann Jacob Schäffer Knöpffmacher Ca. E. E. Handwerck der Knöpffmacher
Iidem [Obere Handwerck Herren] lassen ferner per me referiren, es habe Johann Jacob Schäffer, der Knöpffmacher d. 11. hujus beÿ MGHhn Ca. E. E. Handwerck der Knöpffmacher Obermeister einen handwercks bescheid producirt, abreiten vermög welches er weilen sein Jung, Johannes Winther, nur ein Jahr lang beÿ Ihme in lehr gestanden, ihne darauff quittirt [p. 446) und sich in Königlichen Kriegsdienste engagiren laßen, er aber gebetten, daß derselbe wieder von Ihme ausgethan, ihme aber erlaubt werden möchte, einen andern Jungen wieder in die Lehre anzunehmen, an MGHh. mit dießem seinem gesuch verwießen worden, derßelbe habe depp.on begehrt et factâ relatione dießen petito gnädig Zu deferiren, der Implorat habe gleichfalls umb depp.on gebetten. Auf geschehene Weißung habe der Implorant nochmahlen gebetten, weilen sein Jung Johannes Winther von Ihme, als er 2 ½ Jahr in lehr gestanden, fortgelauffen, und sich engagirt, E. E. Handwerck dahin anzuhalten, daß dießer Jung ihme ausgethan werde, er aber einen anderwärtigen in die lehr annehmen dörffe. Nôe E. E. Handwercks seÿen Vorgestanden Joh: Friedrich Schäffer als Ober meister, Antoine Rimbert, Joh: Daniel Lung und Joh: Philipp Martin, als geschworne, welche sich auff den* artickel beruffen und deren nanutenenz gebetten. Auff seithen derer H. deputirten habe [man] ersehen, daß der artickel haben wolle, daß ein meister nach auslernung seines Jüngen Zweÿ Jahr warthen muße, ehe er wieder einen andern annehmen Können, da nun des Imploranten Jung in februario 1745. fortgegangen, mithin biß Künfftigen weÿhenachten die stipulirte 2 Jahr ohngefehr Ver(beschieden) seÿn werden, als halthen Sie dafür, daß der Implorant biß dahin Zur gedult Zu Verweißen, also aber ihme Zu erlauben seÿn, einen andern annehmen Zukönnen, die Unkosten auf E. E. handwerck zu refundiren habe. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 451) Sambstags. 30. July. Ego proponire, daß communication nachfolgenden bescheids begehrt, auch derßelbe Zu Papÿr gebracht worden wie folgt
Bescheid. – In Sachen Joh. Jacob Schäffer, des Knöpffmachers, Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Handwerck der Knöpffmacher allhier Imploraten, am andern theil, auff producirten handwercks bescheid, vermög welches er, weilen sein Jung, Johannes Winther, nur ein Jahr lang beÿ Ihme in lehr gestanden, ihne darauff quittirt und sich in Königsdienste begeben, Er, Implorant, aber gebetten, daß derselbe wieder von Ihme ausgethan, und Ihme erlaubt werden möchte, einen andern Jungen wieder in die Lehre annehmen Zu dörffen, mit dießem seinem begehren an Uns verwießen worden, des Imploranten wiederhohltes petitum Ihme in dießer sach gnädig Zu deferiren, derer Imploraten gethane bitt, Sie beÿ Ihren habenden articklen zu manuteniren, mithin dem Implorant ab: und an die Ordnung Zu verweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene deputation auch all übriges derer Parthen angehörtes Vor: und anbringen, ist derer herren deputirten abgelegter relation nach erkanndt, daß der Implorant biß Künfftigen weÿhenachten Zur geduld Zu verweißen, alls dann aber einen andern Jungen annehmen Zu können, auch die Unkosten E. E. handwerck zu refundiren schuldig seÿe.
Zu MGHh. stellend, ob sie erlauben wollen, daß dießer bescheid in forma prælecta expedirt und denen Parthen communicirt werden möge. Erkanndt, quoadsic

Les contrôleurs reprochent à Jean Jacques Schæffer de faire commerce de tissu. Sa femme déclare qu’elle a revendu à ses amies des morceaux de soie sans savoir que cela lui était interdit. Le conseil n’inflige pas d’amende pour cette fois.
1751, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 73-v) Montags den 7. junÿ 1751 – Hr Johann Jacob Schäffer der Knöpffmacher angeklagt, mit seinden waar E. g. gros de Tour & Zu handlen und Zu verkaufen.
Beklagter Ehe frawen nomine mariti verständig, ist d. anklag geständig, sagt aber Sie habe auff Einer schuldt, kleine Stuck dergleichen, seiden angenommen, davon Sie Zuckhauben geschnitten, und jhren guthen Freundinnen verkaufft, allen Sie habe nicht gewußt, daß solches ihro verbotten seÿe.
Erkanndt, weilen Es Zum ersten mahl als ist solches recidiviren ihro beÿ Zehen pfund pfenning Straaff verbotten worden.

Les contrôleurs constatent que Jean Jacques Schæffer vend des marchandises sans en avoir le droit. Comme il s’agit de récidive, le conseil lui inflige une amende.
1758 (26.4.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 33) Mittwochs den 26. Aprilis 1758 – Eingriff in die handlung gestrafft
Johann Jacob Schäffer der Knopffmacher ex officiio vorgestellt und angeklagt, daß Er mit allerleÿ in die handlung allein ein fließender waaren handle, Zu deßen beweiß jhme ein paar graue wollene Strümpff und eine wollene manns Kapp, so beÿ jhme auff die prob erkaufft, vorgewießen worden, so wieder ordnung dahero Straafbahr.
Beklagter ist der klag geständig sagt anbeÿ daß ihme mit allerleÿ waaren, als Knopffmacher zu handlen erlaubt seÿe, wißen nichts von einer darwider sezenden ordnung.
Erkandt ist beklagter wegen selbst wohlwißende und ihme Ein solches übertretten inhibirenden ordnung, als welche Er mit verkauft verschiedener, in die handlung allein einfließender waaren schon lang übertreffen, in dreÿ pfund pfenning Straaff condemnirt, jhme anbeÿ beÿ desselber inhibirt, solche ordnung Zu transgressiren anbeÿ befohlen, daß Er das, vor solche obige waaren erlößte pretium der 12 schilling 6 pfenning gegen Zurück nehmung derselben heraus geben solle.

Jean Jacques Schæffer meurt en 1767 en délaissant une fille mariée au marchand Jean Georges Schweighæusser. Les experts estiment la maison 1 750 livres. La masse propre à l’héritière s’élève à 356 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 047 livres, le passif à 4 063 livres

1767 (15.6.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 553) n° 172
Inventarium über Weÿland des Ehren: und vorachtbahren Herrn Johann Jacob Schäffers, geweßenen Knopff-Machers, Seiden-händlers und burgers allhie Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafftn auffgerichtet in anno 1767. – nach seinem den 27. Maÿ lauffenden 1767.ten jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, hie ehevogt, welche Nahrungs-Verlaßenschafft heut dato zu end stehend, auf Ansuchen und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Birrin der hinterbliebenen Fr. Wb: mit beÿstand Herrn Johann Martin Birr des Handels-Manns und burgers allhier ihres leiblichen bruders, wie auch der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Schweighäußerin gebohrner Schäfferin, Herrn Johann Georg Schweighäußers, ebenfalls Handels-Manns und burgers hieselbsten fr. Eheliebste als des Verstorbenen seel. mit vor benannter seiner hinterbliebenen Fr: Wittib ehelich erzeugter Tochter und ab intestato eintziger Erbin (…) So geschehen Straßburg auf Montag den 15.ten Junÿ Anno 1767.

In einer allhier zu Straßburg ane der grosen Gewerbs: laub gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach mit mehrerm beschriebenen Behausung befunden worden, wie folgt
(f° 7-v) Ergäntzung der Frau Tochter und Erbin manglenden unveränderter Vätterlichen guths, nach außweißung des über beeder nun zertrennten Ehe Persohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch herrn Notm. Joh: Jacob Oelinger in Anno 1734. auffgerichteten Inventarÿ, Not. Johann Jacob Oelinger in anno 1734
(f° 12) Eigenthum an einer Behausung. (T.) Nemlichen Eine Behausung, bestehend in Vorder und hinder hauß, hof, bronnen und hoff-statt, mit allen derselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, allh. ane der großen Gewerbs-Laub, 1. s. neben weÿl. H. Joh. Georg Wachters des Handels-Manns fr: Wb, 2. s. neben Joh. Jacob Michel dem Weiß: beck, hinten auf gedachte Wachterische fr. Wittib stosend gelegen, davon gibt mann Jährl. Löbl. Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane boden-Zinß und dem Mehrern hospithal 2 lb d ane ewigem Zinnß, sonsten aber ist solche freÿ, leedig und eigen, und durch hießiger Statt geschwornen (Werckmeistere) zu dem Concept gelüfferten Abschatzungs-Scheins dedato 27. Junÿ 1767 æstimirt worden pro 1750 lb, Wovon obige 6. lb. 10. ß. Zinnß zu doppeltem Capital ad 5 p° C° gerechnet, abzuziehen, mit 260 lb, Nach welchem abzug hier in Außwurff zu bringen 1490 lb. Über dieße behausung besagt und ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauff: brieff in allhießiger C. C. Stub Verschrieben und mit dero anhangendem Innsiegel Verwahrt dedato 15. Januarÿ 1753.
– Abschatzung Vom 27.t Junÿ 1767. Auff Begehren Weil. Johann Jacob Scheffer des gewesener Seiden Handlers seil: hiender Lasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg Under der grose gewerbslaub gelegen Einseits Neben Jacob Michaell dem weisbecken ander Seits und hienden auff Weil. H. Wachter Stosent gelegen, solche behausung besteht in Einem Laden und Laden Stuben, Ferner in Ettlichen Stuben Kamern und Kichen dar jber ist der dach Stuhl mit breitzieglein belegt hatt auch ein Gewölbten Keller hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach Vorher geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit Dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb, Dreÿ Thausent Finff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
(f° 15-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Copia des verstorbenen den 11. maÿ 1765 errichteten Codicilli – Der Fraun Wittib unveränderten Vermögens, Sa. silber 1 lb, Sa. gold. Rings 6 lb, Sa. der Schulden, nihil, Sa. Ergäntzungsrests 1728, Summa summarum 1736 lb
Solchemnach wird der Frauen Tochter und resp. Erbin unveränderte Nahrung beschrieben. Sa. kleÿdung 60 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. Schuld nihil, Sa. Ergäntzungs rest 288 lb, Summa summarum 356 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar guth verzeichnet, Sa. hausraths 119 lb, Sa. Werckzeug zur Knöpffmach. Profession gehörig 1 lb, Sa. Handlungs Waaren 4339 lb, Sa. Wein v: leerer gaß 317 lb, Sa. Silber 60 lb, Sa. gold. O. 43 lb, Sa. Baarschafft 177 lb, Sa. behausung 1490 lb, Sa. Schuld 498 lb, Summa summarum 7047 lb – Schulden 4063 lb, In compensatione 2984 lb – Stall summa 5076 lb. Zweiffelhaffte Schulden in die theilbahre Verlaßenschafft zugeltend 983 lb
Copia der Eheberedung (…) den 16. Decembris. 1733, Johann Jacob Ölinger Not.

La maison revient à sa fille Marie Marguerite qui épouse en 1763 Jean Georges Schweighæusser, fils de pasteur : contrat de mariage, célébration

1763 (27.10), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566) n° 92
Eheberedung – zwischen dem Hoch Edlen und Großachtbaren Herrn Johann Georg Schweighäußer, leediger Handelsmann, S. T. H. M. Joh: Georg Schweighäußers treueifferigen Pfarrers und Canonici Zu St Thomä mit weÿl. Fr. Prisca Barbara geb. Ehrlerin seel. ehelich erziehltem H. Sohn, als Bräutigam ane Einem,
So dann der Hoch Edlen, viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Maria Margaretha Schäfferin S. T. H. Joh: Jacob Schäffers Knöpffmachers und Seidenhändlers auch angesehenen burgers allher mit Frauen Maria Margaretha geb. Bürrin ehelich erzeugter Jgfr. tochter als Brauth am andern theil
Straßburg auf Donnerstag den 27. Octobris Im Jahr der Gnaden 1763 [unterzeichnet] Johan Georg Schweighäuser als Bräutigam, Maria Margaretha Schäfferin als Brauth

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119 n° 743)
Anno 1763 Mittwoch den 13. Novembris seind nach Zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Außruffung Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet orden, herr Johann Georg Schweighäußer lediger handelßmann Hrn M. Johann Georg Schweighäußer canonici, Pastoris zu St Thomæ und burger allhier ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Margaretha Schäfferin Herrn Johann Jacob Schäffer Knöpffmachers und Seidenhändlers und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Joh: Georg Schweighäußer als Bräutigam, Maria Margaretha Schäfferin als Brauth (i 121)

Jean Georges Schweighæusser demande à devenir tributaire au Miroir. Le conseil refuse parce que l’apprentissage a eu lieu pour la forme seulement chez les frères Schweighæusser
1763, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 167-v) Dienstags den 13. Decembris 1763 – Abweisung
Johann Georg Schweighäuser von hier gebürtig stehet vor, producirt Stallschein vom 18. Novembris letzthin, bittend, daß, weil er die Handlung bei denen Hh. gebrüderern Schweighäuser, denen Handelsleüten, allhier erlernt, man ihn dißorts leibzünfftig als Handelsmann auf und annehmen wolle.
Auf Befragen aber : ob er in des Lehrherrn Gäden die Lehrzeit vollbracht ? und des Petentes Declaration : daß er mit seines Lehrherrn Consens solche Zeit Zu London Zugebracht, als ist, Weil Petent als Handels Lehrjung nur pro forma eingeschrieen und ausgethan worden, derselbe mit seinem begehren abgewiesen, die Hh Gebrüder Schweighäuser aber, weil sie das Ehrsamen Zunfft gericht mit solcher Einschreibung und Austhuung listig hintergangen, in 20 Pfund Pfenning Straf condenmirt worden, es wäre dann, daß die bey nächsthaltendem Gericht das wiederspiel Clärlich probirten.

Jean Georges Schweighæusser s’adresse aux Quinze. Il expose que durant ses voyages il n’a pas exercé le métier de boutonnier mais seulement celui de marchand. Quand il a séjourné à Mayence chez un boutonnier il s’est occupé du commerce de la soie, de la boutique et de la correspondance en français. Il a ensuite fait commerce pour son compte lors de son séjour de deux ans et demi à Londres. Ses maîtres de Strasbourg ont trouvé plus avantageux qu’il s’exerce à l’étranger plutôt que de simplement tenir leur boutique. A son retour à Strasbourg il a obtenu une promesse d’admission auprès du Miroir et s’est marié. Il conclut que les objections sur son apprentissage relèvent de ses maîtres et de la tribu. Les représentants du Miroir doutent que le défendeur puisse simplement rejeter la faute sur les autres. La commission pose trois questions. 1) Un règlement interdit-il à un apprenti de passer la plupart de son temps ailleurs qu’auprès de son maître ? 2) Un apprenti peut-il apprendre plusieurs métiers ? 3) Si oui, est-il tenu d’exercer le dernier qu’il ait appris ? La commission constate qu’aucun règlement ne règle la première question, qu’il arrive souvent d’apprendre plusieurs métiers puis d’en choisir un. Elle estime qu’il faut éviter que l’apprentissage ait lieu loin des maîtres. Elle décide que la tribu devra recevoir le pétitionnaire marchand et l’exhorte à vérifier que l’apprentissage s’est passé dans les règles avant d’attribuer un certificat.
Les Quinze délivrent une expédition de leur décision

1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
Johann Georg Schweigheußer Ca E. E. Zunfft der Spiegel
(p. 25) Sambstags den 28. Januarÿ 1764 – Claus nôe H Johann Georg Schweigheußer in aîs Ca. E. E. Zunfft der Spiegel H. Zunfftmeister auch in âis producirt unterthänige appellations Klag juncto petito samt beÿl. sub Nis 1 & 2 bittet unterthänig Deputationem. Freund bitt Cop. et T O, obt

(p. 61) Sambstags den 11. Februarÿ 1764 – Schweigheußer Ca Spiegel
Claus nôe H Johann Georg Schweigheußer in aîs Ca. E. E. Zunfft der Spiegel H. Zunfftmeister auch in âis erholt appellations Klag vom 28.ten Januarii j. bitt unterthänig Deputationem Freundt prod. unterth. Verantwortung juncto petito und bitt similiter Depuâon. Claus H. p.lis bitt ihme vor diesem producto Copiam gnädig angedeÿhen Zu laßen, und Wie Vor Erk. mit gebettener Copiâ und Deputatione Willfahrt.

(p. 122) Sambstags d. 10. Martii 1764. – Schweigheußer Ca Spiegel
Obere Kauffhauß Hh. laßen per me referiren, es habe Johann Georg Schweigheußer von hier Ca. E. E. Zunfft der Spiegel H. Zunfftmeister den 19. Xbris jüngst einen Von erstgedachter Zunfft Gericht wieder ihn ertheilten bescheid beÿ MGHh prod. vermög deßen, Weilen er als Handels: Lehrjung nur pro forma eingeschrieben und ausgethan worden, derselbe mit seinem begehren als Handelsmann leibzünfftig auf und angenommen Zu werden abgewießen, die Hh. Gebrüdere Schweigheußer aber, weilen sie das Ehrsame Zunfft Gericht mit solcher Einschreib und austhuung listig hintergangen, in 20. lb straf condemnirt worden, es wäre dann, daß sie beÿ nächsthaltendem Gericht das Wiederspiehl clärlich Probirten.
Von diesem bescheid habe Er an Mghh. in tempore legali appellirt, appellationis verzeichnus gebetten und erhalten, auf den 28. Januarÿ jüngst seine unter Hh appellations Klag damit beÿl. N° 1 & 2 übergeben, juncto petito, Mghh. gnädig geruhen wolten zu erkennen und aus Zusprechen, daß in prima instantia übel gesprochen, wohl appellirt worden, einfolglich die sententa à quâ besonders in soviel sie dem appellanten berühret, Zu infimiren und deme Zufolg der appellant auf E. E. Zunfft Zum Spiegel als Leibzünfftig und handelsmann auf und anzunehmen seÿe, idq. refusis expensis.
Hierüber habe appellatischen H. Zunfftmeister d. 11.ten Februarii seine schrifftl. Verantwortung dahin überreicht MGHh. geruheten Deputationem ab [p. 124] zuordnen et factâ relatione gnädig Zu erkennen, daß die sententia à quâ durchaus Zu confirmiren seÿe, refusis expensis.
Auf geschehene Weißung habe der Appellant præsens contenta seiner appellations Klag wiederholet, anbeÿ seine fernere anmerckungen dahin übergeben, Er habe so wening die handlung p. formâ und malâ fide erlernet, als er seit seiner abreÿße Von hier niemalen als Knöpffmacher gereißet, sondern sich jeder Zeit als einem handelsmann aufgeführet und wann er gleich wie gegnern vorgeben in Maÿntz beÿ einem Knöpffmacher in condition gestanden, so seÿe es deßlangen geschehen Weilen ged.er Knöpffmacher Zugleich einen Seiden handel und offenen laden gehabt, deme er haubtsächlich vorgestanden, und dabeÿ die Frantzösische corrsespondanz geführet, So habe er auch Zu London beÿ ordentlichen handelsleuthen serviret, nachgehends 2 ½ jahr lang für sich selbst trafiquirt, und von dar seÿe er nach ausweißung prod. passeport als ein handelsmann und niemalen als Knöpffmacher [p. 125] gereiset, daß er aber anfangs die Knöpffmacher profession erlernet, könne ihme Keines wegen hinderlich seÿn, weilen einem jedem freÿ stehe, soviel professionen, als er lust findet, Zu erlernen, wann er nur nicht alle Zugleich treiben wolle, sondern beÿ seinem etablissement eine davon erwähle. der ihme vorgeworffene fehler, daß er nicht in seiner lehr Hh. laden in persona geabeitet sonden seine Lehrzeit in den auswärtigen geschäfften Zugebracht, seÿe wiederumb ohne erheblichkeit, maßen solches auf ihre beederseitige Zufridenheit allein angekommen und hätte seine lehrherren hierinnen mehr auf seine als ihrem eigenen nutzen gesehen, weilen Sie gefunden, daß er in verrichtung auswärtiger Geschäfften mehr als durch das laden hüten und den hand verkauff, welchen er bereits beÿ H. Schäfers Gewerb erlernet profitiren Könte. So seÿe über das dieser Verwurff anjetzo nicht mehr de tempore, sondern hätte ihme, wann eine Ordnung, wie doch nicht ist, hierüber beÿ handels leüthen vorhenden wäre, damals [p. 126] sollen gemacht werden, als ihn seine lehrherren seiner lehrjahr entschlagen hatten, da ihme nun eben sowenig als seinen lehrhh. damalen etwas deßwegen vorgerücket worden, so seÿe er optimâ fide bißhero als handels bedienter gereißet, habe sich auch in dieser Zuversicht umb das handelsrecht beÿ gg.schem H. Zunfftmeister in der Zeit gemeldet, und auf deßen Vertröstung sich in zwischen verheurathet und sein gewerb angefangen, Eben so hinfällig seÿe, wann H. Weÿher als damals geweßter Zunfftmeister anjetzo einwenden Wolle, er habe nicht gewußt, ob appellant als handelsmann oder als Knöpffmacher das Zunfftrecht behehre, da ihme doch bekannt seÿn muß, daß appellant sich letztern falls nicht beÿ ihme, sondern denen Knöpffmachern und deren Obermeister hätte melden müßen. Seÿe schließlichen, wie er doch nicht einsehen könne, ein fehler beÿ seiner einschreibung und looßsprechung Von der lehr Vorgegangen, so seÿe solches nicht ahn ihme [p. 127] sondern an seinen lehrherren, Welche es beßer als der Lehrjung wißen sollen, Zu ahnden, andern theils aber hätten die damahlige Hh. Zunfft gerichts assessores die behörige Vorisicht und anfrage gegen seine Lehrherren gebrauchen sollen, haben aber beede theile hierinnen gefehlet, so könne er anjetzo nicht darunter leiden.
Nôe appellatischer Zunfft seÿen vorgestanden H. André Jaccoud als dermaliger und. H. Cornelius Jacob Weÿher, als abgegangener Zunfftmeister, welche nochmalen umb manutenenz der Ordnung gebetten, mit dem Zusatz daß Wann dergleichen surprises und hinterlistungen platz greiffen sollen, nichts mehr, als die handelschafft mißhandelt werden müßte, und seÿe es eine schlechte ausflucht, wann appellant sein unordentliches Verfahren durch die nicht genugsame gebrauchte Vorsicht und unterlassene anfrage des damaligen Gerichts Zu bemänteln suche, maßen die schuld jederzeit Zu seiner schande auf ihn und seine lehrherren [p. 128] als welche das Gericht hintergangen, Zurück falle. Sie wolten deßhalben die decision Mghh. in undterhänigkeit anheim gestellet laßen, allenfalls aber gehorsamst gebetten haben, in das fürkünfftige eine empfindliche Strafe gegen dergleichen listige begangenschafften beÿ einschreibung und austhuung derer handels Lehrjungen anzusetzen.
Nach anhörung derer Parthen und derern sowohl schrifftlich als mündl. Vor und anbringens hätten die Hh. Depp. 1° darauf gesehen, ob ein lex oder reglement vorhanden welches sie persönliche und ohnunterbrochene gegenwarth eines handelsjungen in seines lehrherren laden oder häußlichem Gewerb erfordern, oder ob es einem Lehrherren bißhero freÿ gestanden seinen Lehrjung nach guthbefunden hievon Zu dispensiren und ihn währender lehr zeit in auswärtigen geschäfften Zugebrauchen ? 2.do ob einen aus gelernten handwerck gesellen verbotten seÿe, noch eine andere profession [p. 129] oder die handlung zu erlernen ? und 3.tio ob in letzerem fall es einem freÿ stehe nach seinem willkuhr eine derer erlernten professionen Zu erwählen, oder aber en die erstere oder letztere schlechterdings gebunden seÿe ?
Was die Erste frage betreffe, hätten hochdieselbe nichts anders ausfindig machen können, als daß die natur der sache selbsten zu erfordern scheine, daß einer welcher ein Gewerb mit der Zeit exerciren wolle, solches nach ordnung solle erlernt haben, wie er es aber erlernen solle, seÿe ratione der handlung nirgends determinirert, ob solches in seinem laden oder in einem Comtoir oder hin und herreÿßen in des lehrherren geschäfften geschehen solle, und seÿn ab analogia derer handwercker nimmer mehr auf die handlung zu schließen indeme ein handwerck immer das nemliche, die handelschafft aber gar mannigfaltig und ein Lehrjung nach ausgestandener handels lehrzeit sehr offt ein völlig unterschiedenes Gewerb als seine geweßte lehr: [p. 130] herren unternimmt, so dann erheische die obligation derer handwercker in Verfertigung derer Meisterstücke, oder abzulegender Examinis, daß sie gewiße handgriffe von ihren lehrmeistern, welches nirgends anders als in denen Werckstatten geschehen kan, erlernen und absehen, die handelschafft aber verbinde weder zu einem, noch dem andern, mithin seÿen auch die artickel Von jenen nicht auf diese applicables, woraus sich dann schließen laße, daß ein handels Lehrjung nicht so straicté an die persönliche gegenwarth und Laden bedienung gebuncen seÿe, sondern garwohl von seinem lehrherren, wofern beede theile damit zufrieden, davon dispensirt werden können, daß aber einer Zweÿ dreÿ und mehrere professionen nach und nach erlernen könne, seÿe nirgends verbotten, wann er nur nicht Zweÿ oder mehrere Zugleich treiben wolle, Vielmehr seÿe ein solches löblich und nützlich, da eine profession der andern die hand bietet, und man öffters ohne die eine nicht Zu gehöriger erlernung der andern gelangen können, dahero auch leicht zu decidiren, daß in solchem fall die wahl lediglich beÿ einem jeden selbst brauche, und er weder [p. 131] an die erste noch andere absolute gebunden seÿn könne. In diesen umbständen und da des appellanten einschreibung in die lehr sowohl als deßen austhuung der form nach ordnungsmäßig und ohne wiederspruchs des damaligen Gerichts geschehen, als hätte auch deßen nunmahliges begehren als leibzünfftig und handelsmann angenommen zu werden, beÿ appellatischem Gericht keinen anstand leÿden sollen. Weilen aber damahl theils aus des appellanten eigener declaration beÿ Gericht, theils aus denen übrigen umbständen erhellen wollen, daß in der that einige hinterlistung von seiten des appellanten und seiner lehrherren vorgegangen, der appellant auch mehr in seinen eigenen als seiner lehrherren geschäfften Zu London und anderswo abwesend geweßen und es allerdings von gefährlicher folge seÿe, daß ein Lehrjung seine lehrzeit vollkommen außerhalb seines lehrherren Gewerb Zubringe, andern theils aber der appellant heutigen tags solchem fehler, besonders nach seiner vorgegangenen verheurathung nicht mehr rectificiren könne, als habe die Herren Depp: der meinung seÿn wollen, daß Zwar der appellant aus bewegenden ursachen als leibzünfftig und handelsmann [p. 132] beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel auf und anzunehmen seÿe, wegen vorgegangener irregularitæt aber in Zwölff pfund d halb löbl. Statt, halb appellatischem Gericht hinfällig, wie nicht weniger in der Ersetzung derer Gerichts Kösten fällig zu erachten. übrigens E. E. Zunfft Gericht Zum Spiegel alles ernstes anzubefehlen sich künfftighin beÿ austhuung und loßsprechung derer Lehrjungen genau zu erkündigen, ob die lehrzeit nach ordnung vollführet worden seÿe.
Die Confirmation stehe Zu Mghh. Erkandt, Confirmirt mit den Zusatz, daß wofern E. E Gericht Zum Spiegel hierüber eine Verordnung nöthig erachten würde, sich deßwegen beÿ MGHh. geziemend zu melden.

(p. 133) Sambstags d. 10. Martii 1764. – Bescheid
In Sachen Herrn Johann Georg Schweigheußer von hier appellanten ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Spiegel H. Zunfftmeister appellaten am andern theil, Auf prod.ten Zunfft Gerichts bescheid vermög deßen, weilen er als Handels: Lehrjung nur pro formâ eingeschrieben und ausgethan worden, mit seinem begehren als Handelsmann leibzünfftig auf und angenommen Zu werden abgewießen, die Hh. Gebrüdere Schweigheußer aber, weilen sie das Zunfft Gericht mit solcher Einschreib und austhuung listig hintergangen in 20. lb d straf condemnirt worden, es wäre dann, daß sie beÿ nächtshaltendem Gericht das Wiederspiehl Klärlich probirten, interponirte und verzeichete appellation und hierauf übergebene unterthänige appellatiions Klag samt beÿl. Sub N° 1 & 2 juncto petito, Wir gnädig geruhen wolten zu erkennen und aus Zusprechen, daß in primâ instantiâ übel gesprochen, wohl appellirt worden, einfolglich die sententa à quâ besonders in soviel sie dem appellanten berühret, Zu infimiren und deme Zufolg der appallant auf E. E. Zunfft Zum Spiegel als Leibzünfftig und handelsmann auf und anzunehmen seÿe, idque refusis expensis.
Die hierüber von seiten appellatischen H. Zunfftmeister überreichte unterthänige Verantwortung dahin gehend, Wir geruheten Deputationem abzuordnen & factâ relatione gnädig Zu erkennen, daß die sententia à quâ durchaus Zu confirmiren seÿe, refusis expensis.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig deß Parthen so schrifft als mündlich beschehene vor und anbringen ist der Herren Deputirten abgelegten relation nach Erkanndt daß Zwar der appellant aus bewegenden ursachen als leibzünfftig und handelsmann beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel auf und anzunehmen, wegen vorgegangener irregularitæt aber in 12 lb d halb löbl. Statt, halb appellatischem Gericht hinfällig, wie nicht weniger in der Ersetzung derer Gerichts Cösten fällig zu erachten. übrigens E. E. Zunfft Gericht Zum Spiegel alles ernstes anzubefehlen sich künfftighin beÿ austhuung und loßsprechung derer Lehrjungen genau zu erkündigen, ob die lehrzeit nach ordnung vollführet worden seÿe. Zu dem Ende E. E. Gericht Zum Spiegel wann es eine Verordnung hierüber nöthig erachtet würde sich deßwegen beÿ Uns geziemend zu melden. angewiesen wird.

La tribu du Miroir reçoit Jean Georges Schweighæusser qui déclare exercer le métier de marchand de soie et de rubans. L’amende de 20 livres est ramenée à 12 livres.
1764, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278) (f° 175) Dienstags den 3. Aprilis 1764 – E. Leibzünfftiger
H. Johann Georg Schweighäuser producirt bescheid gnädiger Herren der XV. Vom 10. Martii letzthin, krafft dessen er auß bewegenden ursachen als leibzünfftig und Handelsmann auf und anzunehmen, wegen vorgegangener irregularitæt aber Zwölff Pfund Pfenning halb löbl. Statt, halb E. E. Zunfft heimbfällig, zu erlegen habe, die er auch sogleich erlegen habe, die er auch solgleich erlegt.
So dann auf producirten Stallschein vom 18. Novembris letzthin gegen Erlag 2 lb 13 ß leibzünfftig als Handelsmann auf und angenommen worden, und declarirt mit Seiden Waaren und Banden handlen Zu wollen.
Ille bittet zugleich Namens derer Hh. Gebrüder Schweighäuser, Handelsleut, um moderation der den 13. Decembris Jüngsthin andictirten Straf derer 20. lb d.
Erkannt, ist solche Straf ad Zölf Pfund Pfenning moderirt, so auch in ihrem Namen von Comparenten erlegt worden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Schæffer aux Grandes Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 1 431 livres, ceux de la femme à 2 120 livres.

1764 (30.4.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 553) n° 139
Inventarium über des Hoch Edlen und Großachtbaren Herrn Johann Georg Schweighäußer Handelsmanns, und der hoch Edlen viel Ehren und tugenbegabten Fraun Mariæ Margarethæ geb. Schäfferin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1764. – in ihrem den 30.ten Novembris letztabgewichenen 1763.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich in ihrem vor mir den 27. Oct:. erstbesagten Jahrs auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben (…) Geschehen, in Praesentia H. Joh: Jacob Schäffers des Knopffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier zu Straßburg der Ehefrauen leiblichen H. Vaters und hierzu erbettenen beÿsitzer Straßburg auf Montag den 30.ten Aprilis Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg abe der Großen Gewerbs: Laub gelegen der Ehefrauen H, vater Zuständigen von beden Eheleuthen bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Eheherrn Zugebrachten Guths, Sa. haußraths 106, Sa. Silbers 59, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 58, Sa. der Baarschafft 1110, Summa summarum 1333 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige Helffte ane denen hernacher beschriebenen Haussteuren 97, So erstreckt sich des Eheherrn völlig in die Ehe Zugebrachter Guth auff 1431 lb
Dießmnach wird auch der Ehefrauen zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 318, Sa. Silbers 56, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 359, Sa. der Baarschafft 1287 lb, Summa summarum 2022 lb – Darzu gelegt die derselben gebührige helffte ane denen hernacher beschriebener haussteuren 97 lb, Belaufft sich demnach der Ehefrauen sammenthafft in diße Ehe zugebrachtes Vermögen dem vero pretio nach auff 2120 lb

Jean Georges Schweighæusser loue la maison au marchand libraire Jean Gay

1778 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 73
Sr Jean Georges Schweighaeusser marchand
bail de 6 années consécutives à commencer à la fête de St Jean Baptiste, au Sr Jean Gay marchand libraire
une maison appartenant en propre au Sr bailleur sous les Grandes Arcades d’un côté le Sr Wachter marchand, d’autre le Sr Schlag pelletier, sans rien réserver ni excepter que les deux petites boutiques qui sont aux pilles des arcades et que le Sr bailleur se réserve – moyennant un loyer annuel de 824 livres

Jean Georges Schweighæusser et Marie Marguerite Schæffer font dresser un état de leur fortune dans leur maison rue des Hallebardes. Les biens de la femme s’élèvent à 88 133 francs. L’actif de la communauté et du mari est de 55 292 francs, le passif de 150 637 francs.
1798 (25 vend. 7), Strasbourg 15 (2), Not. Lung n° 229
Inventarium über bgrs. Johann Georg Schweighäuser handelsmanns und brin Maria Margaretha geb. Schäffer beder Eheleuthe dermalen besitzende Activ Nahrung und Passiv Schuden, die Ehefrau beiständlich des bgrs Joh: Gottfried Schweighäuser Seidenhändlers
Eheberedung errichtet den 27. Octobris 1763 vor H. Not. Schweighäuser

in der hieher gehörigen und hernach beschriebenen behausung
Ergäntzung A° 1764 durch Notarium Joh: Daniel Schweighäuser aufgerichteten Inventarium
Eigenthum ane einer behausung. Näml. eine behausung hof hoffstatt und gemeinschaftlichen bronnen mit allen deren übrigen Gebäuden, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten theils ane der Spießgaß N° 20 theils an der Goldschmidgaß N° 27 wovon Sie ein Eck ausmachet einseit neben. weÿl. bgrn hieronimus Kolb hinterbliebenen Wittib und erben anderseit neben bgr. Joh: Christian Walch dem Silberarbeiter und hinten auff besagten bgr. Walch und Kolbische Verlaßenschafft, durch burger Vogt und Kersten angeschlagen für 32.000 fr, [abschatzung beigefügt] Wie der Ehemann diese behausung währender Ehe erkaufet habe weißet C.C.Stb. kaufbrieff vom 16. Decembris 1777, übigens ist darüber besagend vorhanden ein Pack verschiedener alter Kaufbrieff und Documenten
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefraun für unverändert vorbehatenen Guths, hausrath 383 fr, gold. geschmeid 72 fr, schuld 600 fr, Ergäntzung 87.077 fr, Summa summarum 88.133 fr
das übrige alles unter eine mass als in des Ehemanns Nahrung gehörig beschrieben, hausrath 1878 fr, silber 276 fr, waaren 12.982 fr, baarschafft 500 fr, behausung 32.000 fr, Gült 7500 fr, schulden 155 fr, Summa summarum 55.292 fr – Schulden 150.637 fr, Compensado 95.344 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 63 F° 142 du 25 vend. 7

Jean Georges Schweighæusser meurt en 1806 en délaissant cinq enfants.
1806 (8.7.), Strasbourg 7 (22), Not. Stoeber n° 2130, 7232
Inventaire de la succession de Jean Georges Schweighaeusser, Négociant décédé le 26 avril 1806 – à la requête de 1. Jean Georges Schweighaeusser officier retiré, 2. Jacques Frédéric Schweighaeusser Docteur en Médecine, 3. Louise Schweighaeusser fille majeure, 4. Marie Marguerite Schweighaeusser femme de Jacques Nicolas Hell employé a l’artillerie, 5. Chrétien Schweighaeusser 31 ans, 5. Marie Cléophé Schweighaeusser fille majeure héritiers procréés avec Marie Marguerite Schaeffer sa veuve – Contrat de mariage passé le 27 octobre 1765
Maison, Une Maison avec cour communauté du puits appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Orfèvres n° 27, d’un côté faisant le coin de la rue des hallebardes n° 20, les veuve et héritiers Jean Jerome Kob, d’autre Jean Chrétien Walch orfèvre, aboutissant sur les mêmes – acquis des héritiers Sigismond Falckenhauer serrurier par contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 16 décembre 1777, et deux contrats de vente à lad. Chambre les 27 mars 1747, 18 mars 1754 portés dans l’inventaire du 17 vend. 7, estimée 32.000 francs
meubles 1112 fr, argenterie 69 fr, maison 32 000 fr, bien rentier à Wahlenheim 7500 fr, total 40 681 fr, passif 150 261 fr, déficit 109 579 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 63-v du 16.7.

Marie Marguerite Schæffer femme de Jean Georges Schweighæusser vend la maison 5 000 livres au marchand de verre Jean Geoffroi Eckel

1781 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 115-v
Fr. Maria Margaretha geb. Schäfferin H. Johann Georg Schweighäußer des seidenhändlers ehegattin
in gegensein H. Johann Gottfried Eckel des glaßhändlers
eine behausung bestehend aus vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit all deroßelben übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unter der großen Gewerbslaub, einseit neben H. Johann Heinrich Wachter dem materialisten, anderseit neben H. Ludwig Schlag dem vöchhändler, hinten auff vorgedachten H. Wachter – savon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 pfund 10 s. ane bodenzinß, dem Mehrern hospital 2 pfund ane ewigen zinß – als ein von ihren eltern ererbtes guth – um 10.000 gulden

Jean Geoffroi Eckel devient tributaire à l’Echasse en 21 décembre 1769
1769, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 84) Donnerstags den 21.ten Decembris 1769 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Joh: Emanuel Gottfried Eckel, der leedige Glaßer, Hn Emanuel Eckels Glaßer und burgers allhier seel. nachgelaßener Sohn prod. Stallschein vom 31. 7.bris 1769. bittet Ihme Vor 1. Leibzünfftigen auf und anzunehmen. Erkand, willfahrt dt. 15 ß, jur: eod.

Fils de marchand de verre Jean Geoffroi Eckel (Jean Emanuel Geoffroi) épouse en 1770 Marie Cléophée Otto, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1770 (22.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 368
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Emmanuel Gottfrid Eckel dem Leedigen Glashändler und Burgern allhier, Weiland Herrn Johann Emanuel Eckels, auch geweßenen Glashändlers und burgers allhier seligen nachgelaßenem Herrn Sohn, als dem Herrn Bräutigamb, ane einem
Sodann der Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfer Mariä Cleophe Ottoin Weiland Herrn Johann Christoph Otto geweßenen vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier seeligen nachgelaßenener ehelich erzeugter Tochter, als der Braut, ane dem andern theil
Sp Beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 22. Februarÿ als man nach unßers Herrn und Heilands Geburth Zahlt 1770 [unterzeichnet] Johann Emanuel Gottfriedt Eckel als Hochzeiter, Maria Cleophe Ottoin als Hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 97, n° 8)
Anno 1770 Sonntag den 18. Martii seind /:krafft Erlaubnus von Ihro Gnaden dem Regierenden Hn Ammeister vom 10. Mart. 1770:/ auf ordentlichen Dominica Reminiscere et Oculi geschehenen Proclamationen in den Heil. Ehestand eingesegnet Worden H. Johann Emanuel Gottfried Eckel, der ledige Glashändler und burger allhier Weÿl. H. Emanuel Eckel geweßenen Glashändlers und burgers allhier nachgelaßener ehel. Sohn und Jgfr. Maria Cleophea Ottoin, Weÿl. H Johann Christoph Otto geweßenen vnd Handelsmann und burgers allhie nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Emanuel Gottfriedt Eckel als Hochzeiter, Maria Cleophe Otto als Hochzeiterin (i 102)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Marché aux Grains. Ceux du mari s’élèvent à 2 790 livres, ceux de la femme à 3 120 livres.
1770 (16.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 729) n° 771
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Emanuel Gottfried Eckels, Glaßhändlers und der Viel Ehr und Tugendgezierten Fraun Mariä Cleophe Eckelin geb. Ottoin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1770. – und sich vermög der Vor und unterschriebenenem Notario unterm 20. febr. 1770. errichteten heuraths Verschreibung als ein unverändert Guth Vorbehalten haben – So beschehen und angefangen auff Mittwoch den 16. Maÿ A° 1770 geendet aber in Præes. h. Jacob Fried: Röderers Canc: Subst: u: Proc: Vic: der Ehefr. erbettenen H. Beistandts auf Mittw: d. 5. Jan: 1774.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt gelegenen und in dießen Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behausung befunden Worden Wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung (F.) Nembl 2/9.te theil Vor un Vertheilt Wovon die überige 7/9.te theil der Ehefraun gehörig Soll, und halbbändigen Geschwisterden zu ungleichen Antheilen gehörig von und ane eine behausung ane dem Metzgergießen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht eigenthümliches Vermögen, Sa. haußraths 182, Sa. Waar und Werckzeugs Zum Glaß und Spiegel handel gehörig 1611. Sa. Lährer Faß 16, Sa. marquirten Silbers und dergleichen Geschmeids 25, Sa. goldenen Rings 57, Sa. der baarschafft 40, Sa. pfenningzinß und deren hauptgüter 1300, Sa. Schulden 226, Summa summarum 3460 lb – Schulden 750, Nach solchem Abzug 2710 lb, Dazu gelegt die helffte ane denen haussteuren 79, Des Eheherren samblich Vermögen 2790 lb
Dießemnach Wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 28, Sa. goldener Ring 198, Sa. baarschafft 1870, Sa. Antheils ane einer Behaußung 533, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1190, Summa summarum 4045 lb – Schulden 1005, Nach deren Abzug 3040 lb, Dazu gerechnet die Ihro der Ehefrauen helffte ane denen haussteuren 79, Der Ehefrauen Vermögen 3120 lb

Jean Geoffroi Eckel cotise à la tribu du Miroir comme marchand de verre
1778, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 190-v) Montags, den 23. Martii 1778 – E. Geldzünftiger
Hr Joh: Gottfried Eckel, welcher bei E. E. Zunft zur Steltz mit dem Leib dienet, ist gegen Erlag 2. lb 13 ß 4 d diesorts geldzünftig als Glashändler mit dem Beding aufgenommen worden, daß er aller anderen Handlung, wie auch commission und spedition sich enthalten soll. prom.

Jean Geoffroi Eckel meurt en 1794 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison place d’Armes. La masse propre à la veuve est de 14 768 livres tournois, celle des héritiers de 12 514 livres. L’actif de la communauté s’élève à 190 369 livres et le passif à 45 931 livres.

1795 (21 fructidor 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 907, altes 586
Inventarium und Erörterung Weiland Burgers Johann Emanuel Eckel, gewesenen Spiegelhändlers alhier Zu Straßburg, so am 14. Vendemiaire laufenden Jahrs verstorben Verlassenschafft, wie auch dessen was die hinterbliebene Wittib burgerin Maria Cleophe geb. Otto gemeiner mass wegen eingetauscht, erkaufft, angelegt und gehandelt hat, Welches samtliches als in diese Verlaßenschafft gehörig auf Ansuchen ged. hinderlaßener Wittib beiständlich des bürgers Ludwig Spielmann, Richters bei dem alhier zu Straßburg niedergesetzten district tribunal, wie auch des verstorbenen mit gemeldter seiner Wb. ehelich erzeugt nachgelaßener großjährigen Tochter und des noch minderjährigen Sohns Vogts, benandlich 1. der burgerin Maria Cleophe Eckel, unter Assistentz des burgers Carl Caspar Wegelin, Handelsmanns alhier wonhafft und 2. ihr der obgenannten Wb. und Mutter als natürlichen Vormünderin wie auch burgers Friderich Jacob Röderer, Notarii hieselbst als deroselben (…) beeidigten Vogts Sebastian Emanuel Eckel so erst 13 Jahr alt
Abschrift der Eheberedung ded. 22. feb. 1770, (…) Not. Joh: Daniel Langheinrich
Abschrifft des Codicills dedato 15. sept. 1772, H. Johann Emanuel Gottfried Eckel Glashändler, Not. Joh: Daniel Langheinrich

(p. 17) Eigentum ane einer behaußung (T.), Nemlich Eine Behaußung bestehend in einer vorderen, mitlern und hindern Gebäud auch Gang, Zween Höffen, Einem bronnen und Zween Kellern, samt Hoffstatt und allen übrigen dero Gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen unten am Waffenplatz mit N° 39 bezeichnet, 1. s. neben dem Wirtshauß zum blauen Hechten br. Baumann des Handelsmanns Ehefr. geb. Helmstätter gehörig, (…)
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib abgegangenen unverändert Guts, Nach Anleitung des durch Notar. Joh: Daniel Langheinrich am 16. Maÿ 1770 angefangen und am 5. Januarÿ 1774 geendeten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii, der hinterbliebenen Wittib unveränderten Guts, Ergäntzung 14.768 liv
Diesemnach wird auch der beeden Kinder und Erben verändert Vermögen beschrieben, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 1378, Ergäntzung Rest 11.136, Summa summarum 12.514 liv
Endlich wird auch das gemein, verändert und theilbare Gut beschrieben, Sa. Hausraths 13.021, Sa. Hausraths auf dem Landgut zu Scharrachbergheim 996, Sa. Waaren zum Spiegelhandel gehörig auch Glaus und Porcellan 62 692, Sa. wein und Faß 4292, Sa. der Chaise 720, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 716, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmucks 2350, Sa. behausung alhier zu Straßburg 20.000, Sa. Lmandguth zu Scharrachbergheim und sonstige Orten 14.200, Sa. baarschafft 3769, Sa. der pfenningzinß hauptgüter 68.011, Summa summarum 190.369 lb, Schulden 45.931, Nach deren Abzug 144.438 liv – den 21. fructidor 3
enregistré 26 fruct. 3

Marie Cléophée Otto et ses enfants vendent la maison à l’aiguilletier Jean Théophile Kusian et à sa femme Marguerite Salomé Griesbach moyennant 60 000 livres tournois ; vente provisoire devant notaire, vente définitive à la Chambre des Contrats

1794 (5 frimaire 2), ssp, Joint à l’acte Greis n° 907
Die burgerin Maria Cleophe geb. Otto Weiland des burgers Joh. Emanuel Gottfried Eckel geweßten Spiegelhändlers alhier Wittib sowol für sich selbsten als Namens ihrer zweÿ Kinder, der bürgerin Maria Cleophe Eckel so großjährig und Sebastian Emanuel Eckel des minderjährigen deßen natürlichen Vormünderin sie ist, beiständlich des burgers Friderich Jacob Röderer, Inwohner dahier, verkaufft
an burger Joh: Gottlieb Cusian, Nadler, und Margaretham Salome geb. Griesbach beistdl. ihres Ehemanns und ihres Vaters Georg Friderich Griesbach auch Nadlers
die in die Eckel’sche theilbare Verlassenschafft gehörige alhier zu Straßburg unter der grosen Gewerbslaub gelegene mit N° 36 bezeichnete behaußung nebst Hoff, Hoffstatt und aller Zugehörd auch Gumpbronnen ein seit Joh: Heinrich Wachter Materialist anderseit Johann Jacob Remp Säckler hinten auf vorgenannten burger Wachter stosend, davon man jährlich der Gemeind Straßburg ane boden und Lehnung Zinß 18 Livres und dem Merern Hospital ane bodenzinß 8 Livres zu bezalen schuldig für eine Summ von 60.000 livres
sind mitbegriffen der grose porcellanene Offen in der Stub des erstern Stocks auf die Straß gehend, das Öffelein in der Magdstub, das Öffelein in der Schlaffstub im hintern Gebäud, das Öffelein in der Kindsstub darüber, und der Offen im dritten stock, ferner der Caminspiegel samt Gemäld im Zweÿten stock und der trumeau nebst darunter stehendem nußbaumenen Tischel zwischen beeden Thüren im ersten Stock der Stub auf die Straß nebst allen im Hauß aufgemachten Tapeten (…)- auch solle wärend Zehen Jahren von dato solche behausung an keinen Spiegel oder Glaß händler verkauft werden dörfen (die Verschreibung geschah in der Contract stub d. 7. ejud.)

1794 (7 frimaire 3), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 150
b. Maria Cleophe geb. Otto weil. b. Johann Emanuel Gottfried Eckel des spiegelhändlers wittib sowohl für sich als auch namens Sebastian Emanuel Eckel minderjährig deßen natürlichen vormünderin, ihre ehelich erzielte tochter b. Maria Cleophe Eckel so großjährig beiständlich b. Friedrich Jacob Röderer sous chef du bureau de comptabilité du district de Strasbourg
in gegensein Johann Gottlieb Kusian des nadlers und Margarethæ Salome geb. Griesbach beiständlich b. Georg Friedrich Griesbach des nadlers ihres vatters und Johann Borst des küblers
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit N° 36 bezeichnet unter der grosen Gewerbslaub ein seit b. Johann Heinrich Wachter dem Materialisten anderseit b. Johann Jacob Remp dem Säckler hinten auf gedachten b. Wachter stosend, davon man jährlich der Gemeind Straßburg ane boden und Lehnung Zinß 18 Livres und dem Mehrern Hospital ane bodenzinß 8 Livres zu bezalen schuldig
(mit) einem grosen porcellanenen ofen in der Stub des ersten Stocks auf die Stras gehend, dem öfelein in der magdstub, dem öfelein in der schlafstub im hintern Gebäud, dem öfelein in der kindsstub darüber, dem öfelein im dritten stock, dem camin spiegel samt gemälden im Zweÿten stock, dem trumeau nebst darunter stehenden nußbaumeneb tische zwischen beeden thüren im ersten stock der stub auf die straß – um 60.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 177 du 17 fri 3

Jean Théophile Kusian et Marguerite Salomé Griesbach vendent la maison 22000 francs au selllier Jean Philippe Leinert et à sa femme Salomé Harnack. Une clause interdit de céder la maison à un marchand de verre pendant dix ans.

1801 (1 brumaire 10), Strasbourg 3 (46), Not. Übersaal n° 790, 1091
b. Johann Gottlieb Kusian Nadler unter der grosen Gewerbslaube N° 36 wohnhaft und Fr. Margaretha Salome geb. Grießbach
an bürger Johann Philipp Leinert Sattler unter der grosen Gewerbslaube N° 39 wohnhaft und Fr. Salome geb. Harnack
die denen Kusianischen Eheleuthen eigenthümlich zuständige behausung hoff bronnen und hoffstatt samt allen mit allen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten mit N° 36 bezeichnet, gelegen unter der großen Gewerbslaube einseit neben weÿl. brs Johann Heinrich Wachter Materialists Wittib und Erbschaft anderseit neben dem b. Johann Jakob Remp Säckler hinten auff das Wachter’sche haus, davon ist man jährlich auf d. 21 brumaire von einem Platz und Schwibbogen der Gemeinde Straßburg 16 fr an boden und lehnungzinns und dem bürger Hospital jährlich auf den 5.ten nivose 8 fr an Erblehenzinns zu entrichten verbunden – welche dieselbe von des weÿl. bürgers Johann Emanuel Gottfried Eckel Spiegelhändler Erbschaft und Wittib Fr. Maria Cleophe geb. Otto zufolg Kauf Contract in der C.C. Stuben den 7. frimaire 3 passirt – 22.000 Francken
1. sind die Käufer nicht berechtigt die erkaufte behausung während 10 Jahren vom 7. brumaire des 3.t jahr an zu rechnen an einen Spiegel oder Glashandler zu verkaufen oder zu verlehnen so wie solches in dem Kauf Contract vom 7. frimaire 3 stipulirt
Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 86 du 2 brum. 10

Fils d’un fabricant de courroies de Landau, Jean Philippe Leinert épouse en 1791 Marie Salomé Harnack, fille d’un fabricant de courroies : contrat de mariage, célébration
1791 (20. 8.bris), Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 95
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Johann Philipp Leinert, Riemermeister und burger alhie, weiland H. Johann Gotthelf Leinert gewesenen Riemermeisters zu Landau mit auch weiland Fr. Maria Magdalena gebohrner Mülbergerin ehelich erzeugt: und hinterlaßener Sohn, so majorennis, als hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Salome Harnackin, weiland H. David Harnack auch gewesenen Riemermeisters und hießigen burgers hinterlaßene, mit Fr. Maria Barbara gebohrner Loe, dermalen H. Joh: Gottlob Leiners des ebenmäßigen Riemetmeisters und burgers dahier Ehegattin ehelich erzeugte hinterlaßene tochter, unter assistentz H. Peter Daniel Ottmann des Handelsmanns und burgers alhie, als Braut ane dem andern theil
Auf Donnerstag den 20. Octobris Anno 1791 [unterzeichnet] Johann Philipp Leinert als Hochzeÿter, Maria Salome Harnackin als hoch Zeÿterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 138-v, n° 63)
Im Jahr Christi 1791 den 31. Octobris Abends um Vier Uhr wurden nach vorhergegangenen gewöhnlichen Proclamationen Dominica 18 et 9 post Trinitatis in der hiesigen Prediger Kirche offentlich Zur Ehe eingesegnet, Johann Philipp Leinert, lediger Riemen schneider von Landau nun burger alhier, weÿland Hanns Gotthelf Leiners gewesenen Riemers und burgers dasebst und weÿland Fraun Maria Magdalena einer gebohrener Mülbergerin hinterlassener ehelich erzeugter Sohn, 27 Jahr alt, und Jungfrau Salome Harnackin, weÿl. Johann David Harnacks gewesenen Riemers und burgers alhier und Frauen Maria Barbara einer gebohrner Lohin ehelich erzeugte Tochter, 25 Jahr alt – [unterzeichnet] Johann Philipp Leinert als Breÿtigam, Salome Harnaclin als Braut (i 130)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1795 (28 pluviose 3), Strasbourg 15 (1), Not. Lung n° 177
erschienen der bürger Johann Philipp Leinert, Riemer alhier, und deßen Ehegattin die bgrin Maria Salome geb. Harnackin beiständlich des bgrs Joh: Philipp Hörter Handelsmanns dahier, Anzeigend daß Sie in ihrer den 20. Octobris 1791 vor mir Notario errichteten Eheberedung deroselben in die Ehe gebrachtes Vermögen als unverändert sich vorbehalten
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Nämlich es zeigte derselbe an, daß zufolg der durch seinen gehabten Vormund zu Landau den 20. Octobris 1791 abgelegten Rechnung Er den 12. Julÿ 1791 (…) eine Summ von 790 Livres erhalten (…) – Summa 2385 lb
der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen, vätterlichen Erbtheil 400 lb
die haussteuren betreffend, 600 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 59-v du 29 plu 3

Inventaire après décès d’une locataire, Caroline Wilhelmine Christine de Bernhold veuve du colonel Jean Leopold Dettlingen

1807 (1.10.), Strasbourg 12 (16), Not. Wengler n° 2759
Inventaire de la succession de Caroline Wilhelmine Christine de Bernhold veuve de Jean Leopold Dettlingen Colonel retiré décédée le 21 septembre 1807 – à la requête de M Frédéric Louis René de Wurmser, ancien maréchal de camp en service de France, Chevalier de l’ordre de la fidélité de S.A. Royale le Grand duc de Baden demeurant à Carlsruhe, poursuivant les droits et se portant fort de Pauline Henriette Charlotte de Bernhold son épouse seule et unique héritière sa sœur – sur l’indication de Marie Elisabeth Henning femme de chambre et Elisabeth Zimm* servante de la défunte
dans la maison mortuaire appartenante au Sr Leinert marchand bourrelier sous les grandes arcades n° 36
meubles, numéraire 254 fr, créances 1350 fr, rente emphythéotique 1411 fr, total 7192 fr, immeuble bien rentier valeur en capital 58.445 fr, total général 65.637 fr – passif 7481 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 165-v du 510.

Inventaire après décès d’une locataire, Madeleine Reine Dupré veuve du perruquier Joseph Schmalbach

1817 (22.3.), Strasbourg 8 (17), Not. Roessel n° 4105
Inventaire de la succession de Madeleine Reine Dupré veuve de Joseph Schmalbach, perruquier, décédée le 18 courant – à la requête de Jean Ignace Dupré, propriétaire à Haguenau son ayeul maternel et père et tuteur légal des enfants – Mathias Marck menuisier subrogé tuteur de Jeannettte Madeleine et Joseph Aloyse
dans une maison sise grandes arcades n° 36
mobilier apporté en mariage désigné dans l’inventaire de la succession du mari dressé par nous le 15 mars 1816, 231 fr, moitié du mobilier de la communauté 493 fr, sommes et garde robe, total 3146 fr, passif 273 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 133 F° 95-v du 25.3.

Le créancier de Jean Philippe Leinert et de Salomé Harnack fait vendre la maison par enchère judiciaire au tanneur Jean Jacques Ott

1820 (1.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 129 , n° 11
Tribunal Civil de Première Instance, adjudication par voie d’expropriation forcée de la maison réellement saisie sur Jean Philippe Leinert, sellier, et Salomé Harnack – Cahier des Charges, M Engelbach avoué du Sr François Henry Hoerter fils, seul et unique héritier François Henri Hoerter, confiseur, est créancier de 9875 francs de principal, suivant obllgation passée devant Me Ubersaal le 18 ventose 10
à Me Klauhold avoué, moyennant 25.000 francs – Déclaration de command du 8 avril pour Jean Jacques Ott, marchand tanneur
suivant procès verbal dressé par le Sr Doss, huissier à Strasbourg le 8 septembre 1819, fait saisir sur le syndic de la faillite la maison sise à Strasbourg rue dite sous les Arcades n° 36, d’un côté la maison du Sr Georges Henri Wachler droguiste, d’autre celle du Sr Jean Jacques Remps gantier, cette maison batie en piere, brique et charpente est composée d’une cave d’un rez de chaussée formant sur le devant, une arcade a laquelle sont adossées deux petites boutiques et dans l’intérieur d’une boutique de sellier à côté du corridor et derrière une petite cour, de quatre étages surmontés d’un comble couvert de tuiles, au premier étage il y a une petite avenue qui a trois croisées a côté de laquelle il y a deux autres et les trois autres étages ont chacun deux croisées dont le premier étage a des volets à coulisses et le second des jalousies, la superficie de cette maison est de la contenance d’environ 1 are. La maison et ses dépendances sont habities occupés par les conjoints, saisie transcrite le 22 février et 28 septembre 1819 – le poursuivant a mis à prix la maison à 3000 francs, le 12 novembre 1819
adjudication préparatoire du 3 février, adjudication définitive du 6 avril

Lors du partage des biens de Jean Jacques Ott, la maison aux Grandes Arcades revient à son fils tanneur Chrétien Ott.

Inventaire après décès d’un locataire, le serrurier Casimir Blanc

1839 (2.12.), Strasbourg 3 (87), Me Kratz n° 913
Inventaire de la succession de Casimir Blanc, serrurier, décédé le 30 août 1839, dressé à la requête de Salomé Griesbach, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Kratz le 15 octobre 1835, mère et tutrice naturelle de ses deux enfants mineurs Salomé Louise née le 30 décembre 1828 reconnue et légitimée au mariage à la mairie de Strasbourg le 17 octobre 1835 et Salomé Elisabeth née le 31 décembre 1837 – en présence de Jean Faber, receveur des contributions directes, subrogé tuteur
dans une maison aux Grandes Arcades n° 36 où le défunt est décédé
dans la petite boutique sous les Grandes Arcades
Enregistrement de Strasbourg, acp 273 F° 61-v du 6.12.

Chrétien Ott loue la maison au pelletier Gustave Henri Eyrich (qui achète en 1863 la maison voisine, actuel n° 53, et la maison qu’il prend à bail en 1878)

1862 (26.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 85-v du 28.6.
Bail – Le soussigné Sr Chrétien Ott, propriétaire à Strasbourg, donne à bail
au Sr Gustave Henri Eyrich, pelletier en la dite ville
dans une maison sise à Strasbourg grandes arcades n° 51 un logement au 2° étage devant et derrière, une grande chambre au 4° servant d’atelier et deux autres par derrière, plus au rez de chaussée boutique, comptoir, cuisine, bucher et cave. Ce bail est fait pour douze années à compter du 25 mars 1863 au 25 mars 1875, le loyer annuel est fixé à 1200 francs

Fils de gantier, Gustave Henri Eyrich épouse en 1858 Fanny Sophie Vierschrodt, fille de drapier

1858 (6.7.br), Strasbourg 9 (115), Not. Becker subst. par Roessel Jeune
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Gustave Henri Eyrich, pelletier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Georges Frédéric Eyrich en son vivant gantier et de Mad. Marguerite Salomé Jost sa veuve demeurant en la même ville, Mr Eyrich fils stipulant pour et en son nom personnel à cause du mariage dont il va être question, d’une part
Et Madlle Fanny Sophie Vierschrodt, demoiselle de magasin fille majeure de Monsieur Ferdinand Vierschrodt drapier de son état et de Anne Marie Weick son épouse tous deux demeurant audit Strasbourg, Madlle Vierschrodt stipulant pour elle et en son nom personnel à cause du dit mariage, d’autre part

acp 472 (3 Q 30 187) f° 26 du 10.7.br – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent eu une valeur de 7835 francs, quatre actions de la compagnie du chemin de fer de l’Est
les apports de la future consistent en un mobilier évalué 676
Donation par le futur époux à la future épouse en cas de survie d’une somme de 4000 francs en toute propriété
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants



106, Grand rue


Grand rue n° 106 – VII 57 (Blondel), P 754 puis section 6 parcelle 37 (cadastre)

Maître d’ouvrage du bâtiment 6, rue Escarpée, André Stahl, maître maçon (1775)


La maison en juin 2018 – Porte d’entrée (1899)
Bâtiment arrière 6, rue Escarpée (1775, détaché en 1795) – Porte cochère

La maison comprend un bâtiment avant sur la Grand rue et un bâtiment arrière qui s’ouvre dans la rue Escarpée. Elle appartient au début du XVII° siècle au tailleur Jean Wagner puis à ses héritiers. Le farinier Ulric Greiner l’acquiert en 1665 et la lègue à son cousin huilier, aussi nommé Ulric Greiner, Les enfants de sa petite-fille la vendent en 1774 au maître maçon André Stahl qui reconstruit l’année suivante le bâtiment médian et le bâtiment arrière donnant dans la rue Escarpée en transformant sans doute aussi le bâtiment avant (voir les encadrements de fenêtre). Sa veuve vend en 1791 la maison avant au boucher Philippe Jacques Streichenberger en se réservant la maison rue Escarpée qu’elle vend en 1795 au maître de langue Joseph Lemaire. Ce bâtiment arrière est réuni à l’actuel 112, Grand rue en 1814.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (c) : porte d’entrée au milieu du rez-de-chaussée et une grande fenêtre de chaque côté, quatre fenêtres à chacun des deux étages, trois lucarnes au niveau inférieur des greniers. La cour L représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (4-1, ancien bâtiment médian), la remise (3-4) à l’ouest et le mur (2-3) du voisin à l’ouest.
Le bâtiment reconstruit en 1775 rue Escarpée est le deuxième à droite du repère (c) : porte à l’extrémité nord, deux fenêtres et portail à l’extrémité sud. Chacun des deux étages comprend sept fenêtres réunies en groupes de trois et quatre. On constate que les ouvertures au rez-de-chaussée ont été modifiées depuis lors puisqu’il y a aujourd’hui quatre fenêtres au lieu de deux petites.
La maison Grand rue porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 106.


Cour L – Devanture posée en 1876 (dossier de la Police du Bâtiment)

La veuve du médecin Louis Schæffer agrandit en 1877 la maison dont le revenu passe de 144 à 200 francs, sans doute en réaménageant les étages sous combles. Elle fait poser en 1876 et 1877 de part et d’autre de la porte centrale une devanture que le maître boucher Georges Weil fait transformer en 1899 quand il refait le rez-de-chaussée en agrandissant la cour. Le vestibule de la maison qui se trouvait au milieu de la façade est déplacé à l’extrémité droite pour laisser place au magasin. La devanture est à nouveau transformée en 1925 et la cour entièrement couverte d’un toit vitré l’année suivante. La devanture est refaite en 1953. Le nouvel aménagement du magasin maintient la porte de droite à la demande de l’architecte des Bâtiments de France en 1975.


Plan avant travaux (1898) – Façade et coupe (1899)

Façade en 1925 et en 2006

Vue prise en 1975 (dossiers de la Police du Bâtiment)

juillet 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Wagner, sellier
1620 (v) h Conrad Dittler, aubergiste, et (1614) Marie Wagner – luthériens
1629 h Etienne Gassner, aubergiste, et (1629) Marie Wagner veuve de Conrad Dittler – luthériens
1634 h Georges Fennier, aubergiste, et (1634) Marie Wagner veuve de Conrad Dittler et d’Etienne Gassner – luthériens
1650 adj Barbe Klug et consorts
1665 v Ulric Greiner, boulanger et farinier, et (1644) Catherine Gasser puis (1675) Marie Egen, veuve du fourbisseur Paul Schwanfelder – luthériens
1697 h Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
Anne Catherine Greiner et (1717) Jean Albert Eissenmann, pharmacien – luthériens
1742 h Marie Madeleine Eissenmann, et (1737) Jean Herrmann, pasteur – luthériens
1774 v André Stahl, maître maçon, et (1762) Catherine Barbe Greiner – luthériens
1791 v Philippe Jacques Streichenberger, charcutier, et (1787) Marie Barbe Blessig – luthériens
1799 h Jean Michel Kæssbohrer, boucher, et (1799) Marie Barbe Blessig veuve de Philippe Jacques Streichenberger
Louis Chrétien Gonthier Schæfer, docteur en médecine, et (1826) Sophie Caroline Kæssbohrer
1897 Georges Weil, maître boucher
1918 Alexandre Asch, marchand de cuirs

Maison rue Escarpée n° 6, ensuite réunie à l’actuel 112, Grand rue

1795 v Joseph Lemaire, maître de langues, et (1775) Marie Marguerite Four – catholiques
1815 v Jean Michel Schwartz, brasseur au grenadier (voisin)

Valeur de la maison selon le billet d’estimation : 500 livres en 1770

(1765, Liste Blondel) VII 57, au Sr Herrmann Ministre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stahl, 4 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 754, Schaeffer, Louis Chrétien Gauthier, docteur – maison, sol, cour – 1,46 are

Locations

1698, Daniel Maag, imprimeur
1700, Adam Neulinger, huilier
1738, 1747, Jean Christophe Pfaud, huilier
1774, fondeur d’étain Spæth, charcutier Streichenberger, femme du pasteur Moser, musicien Dorn, maître maçon Stahl
1822, Jean Jacques Irrmann, commis aux expéditions, et Marie Madeleine Hoh
1825, David Hoh, boucher,et Barbe Hoenig
1839, Jean Baptiste Pfeiffer, tailleur d’habits, et Jacqueline Schmitt

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon demande qu’on lui indique l’alignement à suivre dans la rue Escarpée. L’inspecteur déclare que l’alignement n’a pas changé.

(f° 138) Dienstags den 17. Januarii 1775. – Mr Andreas Stahl, Maurer
Mr. Andreas Stahl, der Maurer bittet um Anzeigung des Allignements seiner in dem Gähgäßel ane der Langenstraas gelegenen behausung. Erkannt, Ist das Allignement dem alten fundament nach durch Herrn Bau: Inspectorem anzuweisen.

Description de la maison

  • 1770 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment médian et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le toit est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a deux cours et un puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 47 / 25
Kaesbohrer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 145 case 3

Schaeffer Louis Chrétien Gauthier, docteur

P 754, maison & cour, sol, Grand’rue 25
Contenance : 1,46
Revenu total : 144,76 (144 et 0,76)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 488 case 2

Schaeffer Louis Chrétien docteur
1897/98, Weil Georg, Metzgermeister

P 754, maison, sol, Grand’rue 160
Contenance : 1,46
Revenu total : 144,76 (144 et 0,76)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : vergr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

P 754, maison
Revenu total : 200,76 (200 et 0,76)
Folio de provenance : vergr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1880/81, Zugang – Schaeffer Ludwig f° 488, P 754, maison, revenu 200, Vergroesserung, achevée en 1877, imposable en 1880/81, imposée en 1880/81
Abgang – Schaeffer Ludwig f° 488, P 754, maison, revenu 144, Vergrösserung

Cadastre allemand, registre 29 p. 66 case 6

Parcelle, section 6, n° 37 – autrefois P 754
Canton : Langstraße Hs N° 106
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,44
Revenu : 3100 – 3700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1918), compte 1307
Weil Georg u. Ehefrau geb. Lobstein
1926 Schmitt Jean et son épouse chacun pour moitié
(3665)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1918), compte 4209
Asch Alexander, Lederhändler
(622)

[biffé] (Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 341)

25
loc. Streichenberger, Phil. Jacq. saucissier – Bouchers
loc. Streichenberger, Marie Salomé, fille – Miroir
loc. Gruber, veuve garde malade – Moresse
loc. Schöttel, Jean Adam – Tailleurs
loc. Döbericht, Aug:, veuve – Tailleurs
loc. Reinhardt, Phil: Jacq: frippier – Moresse
loc. Moser, veuve – Tailleurs

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 232 Rue Escarpée dte. Gaehgaessel (p. 379)

5
Pr. Stahl, André, Mre maçon – Maçons
loc. Schænckbecher, Louis, Ltié – Moresse
loc. Hochbein, Louis, Savetier, invalide
loc. de Thone*, Martin, portier ch. le Pr. de Hohenloe – Privilégié
loc. Spraudler, Jean Simon, Cocher
loc. Chartel, veuve – Manante
loc. Schneider, Elisab. fille couturière
loc. Grua, Susanne

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 25 (registre 600 MW 9) – légende

Ph: Jq: Streichenberger, 39, Boucher – Strasb.
M. Barbe, id. 30, epouse – id.
Marg: Sal: Bauer, 24, Servante – id.
J. Frédéric Faus, 34, Boucher – id.
Anne Cath: id. 38 Epouse – id.
George Reuter, 16, Pensionnaire – id.
Cunégonde Mosser, 80, Veuve – id.
Sus. id. 50, fille – id.
Christ: Sop: Hebenstreit, 19, Petite fille – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 106
Lorenz, Konfektionär. 02
Loeb, Kaufmann. 1
Loeb, Referendar. 1
Müller, Schreiner. 1
Walter, Näherin. 2
Baldauf, Strssb. Schaffn. 3
Wetzel, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 202)

Grand rue 106 (1876-1995)

La veuve Schæffer fait poser en 1876 une devanture de magasin à gauche puis en 1877 à droite de la porte d’entrée. Le maître boucher Georges Weil fait transformer en 1899 la devanture et réaménage le rez-de-chaussée en agrandissant la cour. Le locataire David Levy transforme la devanture en 1925 et Maurice Jahns (Confection Maurice) couvre la cour d’un toit vitré l’année suivante. Le commerçant Jacques Fuks (magasin de confection Régine Couture, 1950-1975) remplace la devanture en 1953. L’enseigne posée en 1958 donne lieu à un différend entre la Police du Bâtiment et l’architecte des Bâtiments de France. Mme Closset réaménage le magasin (enseigne Phildar) en 1975 ; un premier projet qui remplace la porte d’entrée aux appartements est refusé. La boutique Marie Louise (société Fil Tric) pose en 1995 trois stores en corbeille.
Le local commercial est occupé par les coiffeurs Herr puis (1897) Diebold. Le marchand de vêtements pour hommes Edouard Lorenz y transfère en 1899 son magasin du 27, rue de la Haute-Montée.

Sommaire
  • 1876 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la veuve Schæffer, propriétaire, l’autorisation de transformer en devanture de magasin trois fenêtres à gauche de la porte d’entrée selon le dessin joint. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement, que la largeur de la rue est fixée à 8 ou 10 mètres et qu’un trottoir longe la maison.
  • 1877 – L’entrepreneur Greiner demande l’autorisation de faire une devanture identique à droite de la porte d’entrée. L’agent voyer fait le même rapport que ci-dessus
  • 1884 – L’agent de police Kieger fait remarquer au nom de la commission contre le choléra que la fosse d’aisance dans la propriété de Caroline Kæsbohrer veuve Schæfer (demeurant 1, place du Dôme) n’est pas voûtée et qu’il s’en dégage de mauvaises odeurs. – Le maire écrit au propriétaire – Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande que l’installateur Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au nom du locataire Benschel – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1887 (mars) – Le maire notifie le propriétaire Jules Beck de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887.
  • 1896 – Le maître forgeron Jean Pfister (demeurant 10, rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment note qu’il n’y en a encore aucune – Autorisation. L’enseigne (à 3,70 mètres de hauteur, en saillie de 85 centimètres) est posée.
  • 1896 – Le locataire Weber déclare que l’eau s’accumule dans le sous-sol. La Police du Bâtiment remarque que les eaux de pluie et les eaux de ménage s’écoulent par une rigole ouverte au rez-de-chaussée. Le propriétaire fait réparer la rigole qui n’est plus étanche. Dossier classé, octobre
  • 1897 – Le coiffeur Diebold a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. L’intéressé déclare que l’enseigne était déjà en place à son entrée. La Police du Bâtiment établit que le coiffeur Herr a occupé le local qui était un magasin de légumes d’octobre 1896 à mars 1897 et qu’il a cédé son fond à Diebold. Le coiffeur Diebold est invité à faire une demande puisque l’enseigne n’a jamais été autorisée – Autorisation
  • 1898 – La Police du Bâtiment fait remarquer que la dame Mœszner (bureau de placement) a transféré sans autorisation une enseigne perpendiculaire du 26 au 106, Grand rue – Demande – Autorisation
  • 1899 – L’entrepreneur Greiner (veuve Greiner et Peter, boulevard de la Tour Blanche) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison – Autorisation – Dossier classé, septembre 1899.
  • 1899 – Le marchand de vêtements pour hommes Edouard Lorenz demande l’autorisation de transférer du 27, rue de la Haute-Montée une enseigne perpendiculaire au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1898 (décembre) – Le maître boucher Georges Weil (demeurant 94, Grand rue) demande l’autorisation de transformer la devanture et de réaménager le rez-de-chaussée – Autorisation (provisoire), eu égard à ce que la cour sera agrandie de 1,35 mètres sans cependant atteindre un cinquième de la surface comme l’exigent les nouveaux règlements – Dessin (élévation, coupe, plans du rez-de-chaussée et du premier étage) – Courrier de l’architecte Ch. Stieffel qui déclare que le propriétaire a supprimé une remise, ce qui agrandit la cour – La Police du Bâtiment répond que la cour doit avoir en l’occurrence 30 mètres carrés pour pouvoir organiser les secours en cas de sinistre – Autorisation accordée le 9 février 1899 après que la surface de la cour a été portée à 30,06 m². – Dessins définitifs sur calque
    La devanture est posée en novembre 1899, les travaux sont terminés et les locaux utilisés en février 1900
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, Propriétaire, Weill, demeurant 94, Grand rue. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, remarques en trois points – Travaux terminés, octobre 1915
  • 1904 – Edouard Lorenz demande l’autorisation de poser deux lampes électriques – Autorisation – Les lampes sont posées – Edouard Loenz (Herren- und Knaben-Garderobe-Fabrik, Confection de vêtements pour hommes et garçonnets) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré les lampes
  • 1905 – Le maire notifie Georges Weil de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1905
  • 1911 – Edouard Lorenz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1913 – Le maire notifie le maître boucher Georges Weil de faire ravaler la façade – Les travaux ont lieu au printemps suivant
  • 1923 – Le marchand de confection Schierer fait ravaler la façade
  • 1923 – Ernest Hampelé (demeurant 6-a quai Kellermann) informe la Police du Bâtiment que la cheminée du bâtiment voisin n° 106 qui appartient à Alexandre Asch (demeurant 5, rue Marbach) n’est pas assez haute et que par conséquent la fumée se répand dans la partie supérieure de sa propriété. Le voisin a en outre recouvert de goudron les parties en bois de son grenier pour éviter que l’humidité n’y pénètre. – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de transformer la cheminée pour qu’elle dépasse de 50 centimètre la toiture des bâtiments voisins.
    Le fumiste Henri Brunck (3, rue des Bateliers) répond que la cheminée, distante de plus de 1,50 mètre des voisins, ne constitue pas de danger – La Police du Bâtiment organise une inspection en présence des différentes parties. Hampelé déclare n’avoir plus de griefs contre son voisin. Le dossier est classé.
  • 1925 – Locataire du magasin, David Levy demande l’autorisation de transformer la devanture sous la direction de l’architecte D. Falk (12, rue Kuhn) – Autorisation – Dessins (élévation, plan), enseigne A. Daub)
    1925 – Les mêmes demandent l’autorisation de couvrir la cour d’un toit vitré – Dessin – La Police du Bâtiment refuse d’accorder l’autorisation contraire au règlement – Les travaux sont néanmoins exécutés – La réception finale a lieu début septembre – La Police du Bâtiment note fin septembre que les travaux sont contraires à la décision du mois de juin précédent
    1926 – Maurice Jahns (Confection Maurice) qui a sous-loué le magasin de David Levy demande que le toit vitré soit temporairement autorisé eu égard à ce qu’il a eu des frais importants – La Police du Bâtiment le renvoie à l’architecte Falk qui demande l’autorisation correspondante – Maurice Jahns déclare que la moitié de la cour était déjà couverte d‘un toit. – Autorisation de couvrir la cour du toit vitré – Dessin
    La réception finale a lieu le 13 octobre 1927
  • 1928 – Courriers internes concernant des banderoles que la Division II a autorisées mais que la Division C / P a ensuite soumises à des restrictions – Le magasin de confection Maurice est autorisé à suspendre provisoirement un drapeau pour annoncer la liquidation de ses marchandises après cession de son fonds
  • 1933 – Le maire notifie Alexandre Asch (3-bis rue Marbach, Commissions, cuirs et peaux) de faire ravaler la façade – Le propriétaire obtient un délai – Travaux terminés, mai 1934
  • 1949 – Rapport de feu de cheminée, dû à un conduit non réglementaire. Les réparations sont terminées.
  • 1950 – Le magasin de confection Régine demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sans éclairage – Maquette – Autorisation. L’enseigne est posée
    1951 – Le maître peintre A. Lienhardt (10, rue du Tournant à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser une enseigne (première face Régine Couture, deuxième face Régine Tout pour l’homme) – Autorisation accordée à J. Fuks, vêtements Régine
    1951 – L’entrepreneur Frédéric Andlauer (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser deux enseignes en plexiglas éclairées au néon aux magasins de M. Fuks, Pauline au 93, Grand rue et Régine au 106, Grand rue – Autorisation – Les enseignes sont posées.
    1952 – M. Fuks déclare avoir posé au deuxième étage l’ancienne enseigne
  • 1952 – Le locataire du magasin demande l’autorisation de supprimer dans son magasin une cheminée provisoire qui ne sert plus puisqu’une nouvelle cheminée est installée pour le chauffage au gaz. La Police du Bâtiment fait un rapport d’inspection et recommande au locataire de se mettre en relation avec le propriétaire Alexandre Asch (57, rue du Fossé des Tanneurs) – Le locataire exécute les travaux malgré l’interdiction de la Police du Bâtiment
  • 1953 – M. Fuks (magasin Régine Couture, vêtements pour hommes, dames et enfants) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
  • 1953 – Le commerçant Jacques Fuks dépose une demande de permis pour transformer la devanture du magasin sous la direction de l’ingénieur René Westermann (20, rue des Pontonniers). La Police du Bâtiment demande que la marquise soit moins grande – Plan de situation, dessins (élévation, devanture)
    1953 – L’entrepreneur Mario Brentel (15, rue des Jardins à Bischheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable mais les enseignes ne devront plus être remises en place – Arrêté portant permis de construire, août 1953 – Les travaux sont terminés, ils ne donnent lieu à aucune objection, septembre 1953
    1953 (décembre) – L’architecte des Bâtiments de France désapprouve l’enseigne peinte sur le pilier gauche de l’entrée et celle posée entre le premier et le deuxième étage – L’enseigne est retirée, juin 1954
  • 1954 – Jacques Fuks demande l’autorisation de poser une enseigne à double face (libellé Régine) au néon – Maquette signée Ott Frères – Autorisation
    1954 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
    1955, 1956, 1957, idem
  • 1958 – Alexandre Asch autorise le locataire Jacques Fuks à poser une nouvelle enseigne
    Jacques Fuks (Régine Couture) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Croquis
    La manufacture Albert Gerrer (rue des Verriers à Mulhouse) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au néon
    1959 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France écrit au maire que le 106, Grand rue qui se trouve en face du n° 79 protégé au titre des monuments historiques est inscrit à l’inventaire des sites. Il désapprouve la nouvelle enseigne. Le Police du Bâtiment qui a vérifié que le magasin ne figurait pas sur l’état transmis par le service des Monuments historiques estime qu’il n’y a pas lieu de revenir sur l’autorisation.
    Le préfet demande que l’enseigne soit retirée. Le maire répond en sollicitant une liste des sites à jour. Le préfet fournit les références. Le Service des monuments historiques s’engage à ne pas faire d’objection contre l’enseigne qui par ailleurs ne relève pas de la même réglementation que les panneaux publicitaires
    1959 (février) – La manufacture Albert Gerrer demande une nouvelle autorisation comme le propriétaire du magasin souhaite augmenter la saillie de l’enseigne – Le maire refuse la saillie supplémentaire, étant donné que l’enseigne dépasse déjà de 10 centimètres la saillie réglementaire de 80 centimètres sans avoir obtenu d’autorisation
  • 1969 – La maison Régine demande l’autorisation de poser un panneau provisoire pour liquider son stock – Autorisation
  • 1974 – Le maire autorise la maison Régine à vendre par liquidation pour cessation de commerce
    La maison Régine est autorisée à poser une enseigne provisoire
    1975 – Félix Gradowicz informe le maire qu’il n’exploite plus le magasin Régine. Mme Closset (54, route des Romains à Kœnigshoffen) a repris le fonds. L’enseigne en place en avril a été enlevée en mai 1975.
  • 1975 – Mme Closset demande l’autorisation de poser une enseigne Phildar. Dessins (devanture, plan) photographie (magasin Régine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (arrêté du maire) – L’enseigne est posée, juin 1975
    1974 – Dossier, transformation du magasin. Plan cadastral de situation. Dessin (la porte d’entrée sur la droite est transformée) – La société Bernard (de Morteau) fournit un devis pour agencer le magasin – Le permis de construire est de la compétence du préfet puisque le bâtiment se trouve dans le secteur sauvegardé. – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en novembre 1974, le rez-de-chaussée devant respecter le style des étages. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable.
    1975 (janvier) – La conférence du permis de construire maintient son avis défavorable une fois le projet modifié. Dessin (la porte d’entrée sur la droite n’est pas transformée). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. La conférence du permis de construire émet un avis favorable le 25 janvier – Le maire sollicite auprès de l’architecte des Bâtiments de France un nouvel avis après que le propriétaire du magasin a présenté de nouveaux dessins – La Direction du travail émet un avis favorable. Le préfet délivre le permis de construire en mars.
    L’ancienne devanture est déposée (avril 1975), la nouvelle est en place (juin)
  • 1977 – L’entrepreneur André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) demande l’autorisation de ravaler la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation d’occuper la voie publique. Le ravalement est terminé, mai 1977.Les encadrements sont peints en grès brillant et non en grès mat comme l’indiquait l’architecte des Bâtiments de France.
  • 1979 – L’entrepreneur André Nonnenmacher demande l’autorisation de poser un échafaudage pour remplacer des tuiles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, juillet 1980
    1981 – Même demande – Travaux terminés, mars 1981
  • 1987 – Le notaire Gilles Collet de La Petite Pierre demande des renseignements d’urbanisme sur le 106, Grand rue, canton 6 n° 27 appartenant à Chantal Nonnenmacher
  • 1995 – La société Walter demande au nom de la boutique Marie Louise (société Fil Tric) l’autorisation de poser un store – Dessins (maquette à un store, maquette à trois stores en corbeille) – Photographie de la devanture Phildar – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté du maire – Les trois stores sont posés, mars 1995

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1671 W 402)

L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable au projet de la réhabilitation présenté par la société civile immobilière Harmoglyn.

Sommaire
  • 2005 – La société civile immobilière Harmoglyn, représentée par Chantal Oberlé demande l’autorisation de réhabiliter le bâtiment : remplacer la couverture, ravaler les façades, remplacer les menuiseries extérieures, réaménager les trois logements (trois pièces) du bâtiment avant et les trois logements du bâtiment arrière (une pièce) – Plan de situation, plans de chaque niveau (ancien et nouvel état), élévation et coupe, par la Société d’Assurance Technique Immobilière (SATIM), 4, rue Silbermann à Strasbourg
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que le projet ne respecte pas les articles correspondants du code de l’urbanisme. Le maire ne donne pas son autorisation à la déclaration de travaux

Relevé d’actes

D’après les aboutissants des propriétés voisines, la maison appartient en 1621 à la veuve Jean Wagner puis en 1635 à Georges Fennier.
Fille du sellier Jean Wagner, Marie Wagner épouse en 1614 Conrad Dittler, fils de l’aubergiste au Glaive

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 107 n° 8)
1614. den 28. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden Cunrad Ditler vonn Straßburg weÿlandt Cunradt Ditlers gewesenen Würths Zum Schwerdt alhier nachgelaßener Sohn, Unnd Jungfr. Maria Wagnerin, Weÿland Hans Wagners des Sattlers vnnd Burgers seligen alhie nachgelaßene dochter (i 112)

Veuve, Marie Wagner se remarie en 1629 avec Etienne Gassner le jeune
Mariage, cathédrale (luth. f° 270)
1629. Doîca Exaudi 17. Maÿ. Stephan Gasner der jünger, H. Daniel Gasners sohn, vnd Maria Conrad Dütlers n. witwe, eingesegnet Zinstags 25. maÿ (i 140)

Etienne Gassner le jeune et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit du fils de Jean Decker. En marge, quittance remise en 1638 à Georges Fennier, aubergiste au Glaive

1629 (6. octobr.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 617
Erschienen Steffan Gaßner der jünger burger Zu St. und Maria sein eheliche haußfr. mit beÿstand Heinrich Pleichers deß Kürschners und Lienhard Ditlers deß Weißbecken beeder anstat ihr Mariæ nechster verwanthen hierzu insond.heit erbeten
haben in gegensein hanßen weÿ: hanß Deckers deß hutmachers und burgers s: alhie nachgelaßenen sohns Vogts Paul Deckers vnd Jacob Meÿers des hutmachers – schuldig seÿ. 100 Pfund
dafür Vnd.pfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen s alhie an der obern Straß. neben Niclauß Weber dem Käuffler & neben N. N. hinden vffs gehegäßlin stoßend gelegen
[in margine :] Hanß Deckers ietziger Vogt Andreß Graff gartner Vnderwagner, hatt in gegensein Mariæ weÿl. Steffen Gaßners deß Jüng. s. wittiben und ihres ietzigen Ehevogt H Georg Fenniers Gastgeb. Zum Schwerdt (…) q.tirt den 18. Aprilis Anno 1638.
[in margine :] Erschienen Hannß Decker der Musquetierer und. dem H Maior alß Creditor hatt in gegensein Georg Veniers obgemelt (…) Act. d. 7. Decemb a° 1652

Etienne Gassner le jeune, alors aubergiste à la Ménagerie, et Marie Wagner hypothèquent la maison au profit du boulanger Jean Georges Dambach. En marge, quittance remise en 1638 à Georges Fennier, aubergiste au Glaive

1631 (ut spâ. [9. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 311
Erschienen Stephan Gaßner der Jünger, ietzig. Würth Zum Thiergarten vnd Maria Wagnerin sein eheliche haußfraw mit beÿstand Heinrich Bleichers vnd hanß Heinrich Römers beeder Kürschner alß ihrer hierzu insonderheit erpetener nechsten verwanthen,
haben in gegensein hanß Georg Dambachen deß Weißbecken auch burgers alhie – schuldig seÿen 100. lb St.
dafür Vnderpfandt sein soll Ein Vorder: vnd hinderhauß, sampt deren hoff, hoffstat vnd allen andern gebäwen alhie An der Obern Straßen neben (-) ein: und and.seit (-), hinden auff daß Gehgäßlin stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hanß Georg Dambach der Creditor hatt in gegensein der hierin gemelten Schuldbekennerin, mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Georg Feniers Würths Zum Schwerdt (q.tirt) Act. den 9. Octobris 1637.

A nouveau veuve, Marie Wagner épouse en 1634 Georges Fennier, originaire de Carinthie (localité citée sous le nom de Tervis ou Zerffes), anciennement au service de la tribu à la Fleur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 173-v n° 34)
1634. Geörg Vennier von Tervis aus Kärndten gewesener Haus Knecht Zur Blumen, Wolff Venniers hinderlaßener Ehelicher Sohn, und Maria Stephan Gaßners gewesenen Würths Zum Thiergarten hinderlaßene Wittib (i 187)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 347) 1634. Geörg Vennier von Treuis aus Kärndten Haus Knecht Zur Blummen, wolff venniers des Krämers daselbsten n. sohn, und Maria Stephan Gasners wirths Zum thiergarten n. witwe, eingesegnet Zu S. Claus Zinstags 26. aug. (i 178)

Georges Fenninger, aubergiste à la Ménagerie, devient bourgeois par sa femme la veuve d’Etienne Gassner, trois semaines après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 142
Georg Fenninger Von Zerffes auß Kernden der würth Zum Tiergarthenn hatt Burgerrecht von seiner frauwen Marien Weÿl. Stephans Gaßners deß geweßenen Würths Zum Türgartt. hind. laßene wittib Will Zu den Freüburg. Zünfftig sein den 18. 7.bris 1634

Selon l’inventaire dressé en 1697 (voir plus bas), la maison a été vendue par enchère judiciaire le 15 janvier 1650. Barbe Klug et consorts qui vendront aussi l’auberge au Glaive en 1672 cèdent au farinier Ulric Greiner la maison grevée d’usufruit au profit de Georges Fennier

1665 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 35-v
(Prot. fol. 3) Erschienen der Ehrenvest und Weÿs herr Mathäus Hellbeckh genannt Behem E. E. Großen Rhats Beÿsitzer alß Vogt frawen Barbaræ Klugin, Wittibin, Ferners Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes ahne statt hannß Georg Römers so in besagtes Waÿsenhauß uff: und eingenohmen worden seÿe, Mehr hannß Jacob Schwainle der kübler alß seiner Anzeig nach mündlicher befelchhaber Elisabethæ Kleinin seiner Schwigermutter /:dero Vogt vor wenig. tagen Verschieden seÿe:/, Weiters hannß Henrich Römer der Kürßner für sich selbsten und alß Vogt Paul Römers, Item Herr hannß Philipß Reinbold der Kürßner alß Vogt Ursulæ Veronicæ Raffin, Item hannß Michael Oberhaußer der Schuhmacher alß Ehevogt Veronicæ Knauffin, So dann Hannß Carl Marquart der Schneider alß Ehevogt Annæ Catharinæ Knauffin und alß Curator ad Lites Thomæ Spengels und Zwar obgedachten hannß Henrich Römer, hannß Philipß Reinbold und hannß Carl Marquard, so Viel ihre Minderjährige Vogts persohnen betrifft mit assistentz der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herren Johann Peter Schmidts und Herrn Johann Leonhard Fröreisens beÿder alß auß E. E. Großen Rhats mittell ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Ulrich Greiners des Meelmanns
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders: mit ihren höffstätten, höfflin, und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahn der Obern straßen einseit neben Daniel Rosten dem Kandten Gießern, anderseit neben herrn hannß Caspar Wolffen alten Großen Rhats Verwanthen, hinden uff daß Gähe Gäßlin stoßend geleg., welche behaußung umb 100. lb weÿl. herrn Jacobi Bærtschen Contractuum Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, Item umb 100 lb Daniel Füeßeln dem Schuhmachers, Item umb 50. lb Georg Veniern dem geweßenen würth Verhafftet, so habe auch ietzt Ernannter Venier /:der gesambten Verkäuffer hiebeÿ erstattetem bericht nach:/ die ietzt Verkauffte Behaußung ad dies vitæ Usufructuarie Zugenieß. welcher usufructus auch Ihme Von den Verkäuffer reservirt und Von dem käuffern gelaß. (übernohmen) – umb 300. lb

Originaire de Hundholz (aujourd’hui Adelberg) en juridiction d’Adelberg près de Schorndorf en Wurtemberg, le boulanger Ulric Greiner épouse en 1644 Catherine, fille du tisserand et teinturier Frédéric Gasser
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24-v)
1644. Dominica XXII Trinit. 24. 8.bris. Ulrich Greiner der Weißbeck von Hundholtz Adelberger Ampts beÿ Schorndorff, Georg Greiner des Weißbecken daselbsten nachg. Sohn Vnnd Jfr. Catharina Friderich Gassers des sergenwebers V. ferbers nachg. stoßend. Copulavi Montag 2. Decembris J S Peter (i 32)

Ulric Greiner devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1644, 4° Livre de bourgeoisie, p. 223
Ulrich Greiner Von Hundtsholtz der Beckh empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Catharina, Friderich Gaßner deß Ferbers alhie dochter vmb 8 Gold fl. seind bede ledigen standts geweßen vndt Würdt Er Zu den Beckhen dienen. Jur. den 9. 10.bris 1644.

Ulric Greiner se remarie en 1675 avec Marie, veuve du fourbisseur Paul Schwanfelder
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 254, n° 27)
1675, Eâd. [Dom. III. Trinitatis 20. Junÿ] Dom.câ. Ulrich Greiner der Meehlmann Vndt Burgern allhier Vndt Fr. Maria Hn Paul Schwanfelder deß Schwerdtfegers v. Burgers allhie nachgel. Wittib. Copulavi Eod. die [I. Julÿ] (i 267)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 5-v, n° V) 1675. Zum 2 mahl Ulrich Greiner der Meehlman undt Burger alhier, fr. Maria Weiland Hr Paul Schwanfelders gewesenen Schwerdfegers u. Burger nachgelaß. W., Donnerstag den 1.t Julÿ J. St Peter (i 7)

Originaire de Köndringen en margraviat de Bade, juridiction de Hochburg, Marie Egen épouse en 1671 Paul Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 24)
1671. Dom Exaudi. Zum 2. mahl hr. Paul Schwanfelder der Schwerdfeger Burger alhier, Jfr. Maria Weiland Michael Egen gewesenen Landmann Zu Ginderingen in der Oberen Marggsch. und Herrschafft Hochburg. Sonntags den 15.ten Junÿ, Münster (i 143)

Marie Egen devient bourgeoise par son mari
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 387
Maria Egin, Von Kindringen, auß der Obern Marg Graffschafft, empfangt daß burger recht von Paul Schwanfeldern, dem Schwerdtfeger und burgern alhie, umb 8. Gold fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt den 23.ten Maÿ A° 1671.

Marie Egen veuve d’Ulric Greiner meurt en octobre 1701 en délaissant pour héritiers testamentaires le licencié Philippe Louis Künast et sa femme Salomé Saltzmann. L’actif de la succession s’élève à 156 livres, le passif à 27 livres.

1701 (31. 8.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung allerder Jenigen haab und nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendsahme fraw Maria gebohrne Ehin, auch weÿland deß Ehrengeachten herrn Ulrich Greiners gewes. meelmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene wittib nun auch seelige, nach Ihrem den 28.ten dießes Monats aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche vff ansuchen erfordern und begehren deß hoch Ehrenvest Großachtbar und hochgelehrten herrn Philipp Ludwig Künasten J U. Di und Eines Ehrsamen Groß. Raths wohlbestellten Procuratori und Advocati ord. vnd die Edel hoch Ehr: und tugendbegabten frawen Salome gebohrner Saltzmännin, beeden Eheleuth und per testament eingesetzten Erben auff vorhergegangener Ableßung und erklärung deß eÿdts eÿgens und zeÿgens (…) wie auch Meister Friderich Cammüllern den Schneidern sem. Magdalenen deßen Haußfrauw und fraw Anna Maria weÿl. Sebastian Schranckenmüllers gewes. Pastetenbecks und burgers allhier hinderlaßene Wittib geäugt und gezeugt – Actum Straßb. in Gegensein aller Interessenten den 31.ten Octobr. 1701.

In einer in der Statt Straßburg, an d. höllengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
In d. Wohnstuben
Erster Wÿdumb, Wo die verstorbene fraw seel. von weÿland herrn Ulrich Greinern seniore geweßenen Meelmann und burgern allhier Zu Straßburg seel. ad dies vitæ genoßen und nun mehro gefallen – über erstged. H. Greinern seel. Verlaßenschafft vfgerichteten Inventarÿ vom 6. Junÿ aô 1697. hat die seelige fraw nach lauth der Ehepacten §° 5.to Zeit lebens Zu genießen gehabt auch wÿdemns weiß genoßen, so nunmehro deßelben eintzigen Erben Meister Ulrich Greinern dem Weißbecken und burgern heimbgefallen
Zweÿte Wÿdemb, So die seelige fraw von weÿland Herrn Paul Schwangfeldern, dem Geschwornen meßerschmid und burgers allhier, Ihrem erstern Mann seel. ad dies vitæ Genoßen, das eÿgenthumb aber davon nunmehro deßelben Erben Zugefallen. Derselbe ist anfangs in dem im Kleinen Kuppelgäßel allhier gelegenen Schwanfelderischen hauß und dem an der Schindbruck gelegenen Gaden bestanden
Calculus, haußrath 46, Silber 2, Guldenen ring 11, Pfz. haubtgt. 100 (Summa summarum) 156 lb – Passiv schuld 27, Rest 132 lb
Darzu kommen die wÿdemb so nunmehr gefallen, 1. von herrn Ulrich Greinern herrühren 520, 2. von herrn Paul Schwanfeldern 88 – Stall Summ 721. lb
Außlüfferung der Legaten, M. Friedrich Cammüllers haußfrauen, M. Friderich Cammüller

Le farinier Ulric Greiner l’aîné assisté de son cousin le boulanger Ulric Greiner le jeune vendent une maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’huilier Jean Frédéric Cottler en février 1697. Ulric Greiner le jeune, seul héritier d’Ulric Greiner l’aîné annule le contrat selon le vœu du vendeur. Ulric Greiner devient ainsi seul propriétaire de la maison

1697 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 105-v
H. Ulrich Greiner, der ältere Mehlmann mit beÿstand Ulrich Greiners deß jüngern deß weißbecken seines Vettern
Johann Friderich Cottlers, deß Ohlmanns
Zweÿ häußer, nemblich Ein Vorderes und Ein hinderes, mit Ihren hoffstätten, höfflein, und allen andern deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. und gerechtigkeit. allhier an der Obern Straßen einseit neben Johann Peter Reußnern dem Spillendreher anderseit neben Hn David Stamler dem Specereÿhändler, hind. umb die Stamlerische behausung sich herumb Ziehend in d. Gäh gäßlein darin vier auß gänge gehen – umb 1500 pfund
darbeÿ ist insond.heit verglich. daß d. verkaüffer, so lang Er d. leb. hab. wird, die ietz bewohnte Stub, und zwo stub Cammern, Küch, und haußehren, auff den ersten vord. stock, So dann im Mittlern Stock eine Cammer und ein Klein Cämmerlin, wie dem Kleinste Keller Unden vordern Stock, auch platz zum holtz, ohne zinß genüßen solle
[in margine :] Erschienen Ulrich Greiner der jüngere hierin gemeldt, alß einiger Erb des nunmehr verstorbenen Ulrich Greiners deß ältern, an einem, So dann Johann Friderich Cottler der Ohlman, am andern theil, haben angezeigt vnd bekandt, daß gleich etliche tag nach der hievor stehend. verschreibung in dem sich die intention deß Käuffers nicht hat erreich. laß. woll., sie solch. Contract wid. auffgehob. alßo daß d. selbe alß nicht zu geschehen Zu acht sein solle, Seÿen auch die empfangene 500. lb wid. Zurückgegeb. word. darüber quittirend. Act. d. 13.ten Jul. 1697.

Le boulanger Ulric Greiner hypothèque la maison au profit de Georges Pick, brasseur à l’Ours noir, le jour même où il déclare l’annulation de la vente passée en février 1697

1697 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 344
Ulrich Greiner der Weißbeck
in gegensein H. Georg Picken, deß Bier Sieders Zum schwartzen Bähren, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, Zweÿ haüßer, Nemblich ein vorders und ein hinders, mit Ihren hoffstätten, höfflein und allen anderen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. und Gerechtigkeit, allhier an der obern Straßen, einseit neben Johann Peter Reißner dem Spillendreher, anderseit neben H. David Stammler Specereÿ händler, hind. umb die Stammlerische behaußung sich herumb ziehend in das Gahgäßlein darein Vier außgänge gehen

Originaire de Plüdershausen en duché de Wurtemberg près de Schorndorf, le boulanger Ulric Greiner fils du meunier Georges Greiner, devient bourgeois sous le nom de Ulric Kleiner en octobre 1691. La filiation est aussi donnée aux actes de mariage et de sépulture, voir plus loin
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1082
Ulrich Kleiner, der beck Von Blödershausen in dem Hertzogthumb Würtenberg gelegen gebürtig Weÿland Georg Kleiners geweßenen Müllers daselbst sel. Sohn, erkaufft das burgerrecht Vor p. 6 gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt, ist annoch ledigen standes Vnd wird Zu E. E. Zunfft der becker dienen. Jur: d 1. 8.bris 1691.
[in margine :] d. 28. Martÿ seind ihme 4. gold fl. Wider geben worden L. Erkandtnuß E. E. Großen Raths

Ulric Greiner qui demande au Quinze le droit de débiter le vin est renvoyé aux préposés de l’accise.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
f° 79-v) Sambstags den 29. Martÿ – Hannß Ulrich Greuner pt° Weinschancks
Hannß Ulrich Greuner, so den Weinschanck Verlangt, per Künast, bitt undt. th. ihme solchen gn. Zu Willfahren, mit erbiethen die gebühr wegen des Schilds gleich andern quartaliter jm Umbgeld abzurichten.
Erk. Vor Obere Umbgeld herren gewießen

Ancien boulanger de l’hôpital, Ulric Greiner, fils du meunier de Plüderhausen en juridiction de Schorndorf, épouse en avril 1693 Marie, fille du boulanger Georges Hüffel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 35 n° 222)
1693. Festo Paschatis seÿn Zum 1. mahl außgeruffen worden Ulrich Greuner der Weißbeck und geweßener Pfister im Hospithal allhier, weÿl. Georg Greuners, geweßenen Müllers Zu Bletterhaußen im Schorndorffischen Ampt, Fürstl Wirtenbergischer Herrschafft nachgel. S. Jfr. Maria Georg Hüffels Weißbeckens und burgers allhier Eheliche Tochter. Seÿndt copulirt Worden Mittw. den 1. April. [unterzeichnet] Ullrich Greiner alls hochzeiter, Maria Ursul hüffelin alls hoch Zeitern (i 35)

Ulric Greiner obtient des Quinze début mai le droit de vannage et de farinier de son beau père
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 76-v) Sambstags den 2. Maÿ – Ullrich Greuner pt° Wannenrechts
Ullrich Greuner, d. burger und Weißbeck alhier, per Saltzmann, prod. beede Extractus von E. E. Zunfft der Lucern und Becker, Umb seines Schwährs Wannen Und Meelrecht, bitt dieselbe obrigktl. Zu confirmiren, Erk. Confirmirt.

Marie Ursule Hüffel meurt en août 1697. Le veuf est seul héritier de sa fille. La succession comprend la boulangerie à l’angle de la rue des Cheveux et la maison proche la rue Escarpée. L’actif de la succession s’élève à 1590 livres, le passif à 800 livres.

1697 (3. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5) n° 1
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Farhrender, so weÿl. die Viel Ehren: und tugendsame Fraw Maria Ursula Greinerin gebohrne Hüffelin, des Ehrenhafften Meister Ulrich Greiners des Weißbecken undt burgers alhier Zue Straßburg geweßene eheliche Haußfraw seel. nach Ihrem den 8. Augusti jüngsthien aus dießer mühseeligen Welt genommenen seeligen Ableiben, Zeitlichen hinder ihr verlaßen, Welches alles auf erfordern und begehren gedachten Ulrich Greiners des hinderbliebenen Wittibers, als nach Absterben weÿl. Mariæ Ursulæ der seel. abgeleibten mit Ihme Wittibern ehelichen erzeugten döchterleins, so nach Ihro der Mutter seel. dießes Zeitliches gesegnet hinderlaßenen einigen Erbens – Actum Straßburg den 3. Octobris st. n. Anno 1697.
Copia der Eheberedung

Inn einer inn der Statt Straßburg in d. Lang. straß ane dem Haargäßlein ohnfern d. Gastherberg Zum Rebstock gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Hültzin undt Schreinwerck. Auff dem Obern bühnel, Inn der Meel Cammer, In der obern Stuben, Im obern Haußöhren, Inn der Kuchen, Inn d. Soldaten Cammer, Im hindern Stübel
Eigenthumb ane behaußungen. Item eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier inn Straßburg, inn der Obernstraßen, einseits ists ein Eck, oben am Haargäßlein, ander seits neben Johann Christian Pauli dem Schuhmachern stoßt hinden auff Hannß Heinrich Reffolds des Rothgerbers Wittib. Davon gehen jährlichen 13. ß 4 d in Geltt undt 3. Cappen dem mehren Hospital alhier Zur Bodenzinns sonst über theils Nachgemelter Passiv Schulden, freÿ, leedig und eigen. Und ist dieße Behausung d. 15. aug. 1691. von d. St: St: geschwornen Weckmstr. mit aller obig. beschwerd æstimirt word. umb 425. lb. d. dißmals ab th. 450. lb d, davon abgezog. vorgesetzte beschwerdt so à 5. p. C° Zu Cap. gerechnet macht 28. lb d. Verbleib demnach Von Vorgemelt. Anschlag annoch p. rest übrig 422. lb d
Darüb. besagt i. perg. Kffbr. mit d. St. St. C. C. Ins: verwahrt und. 15. Maÿ A° & 1693. datirt, auß deme Zuerseh. d. d. hind.bliebene Wb in die v.storbene Frau seel. solche über Abzug eines 6.ten theils, welcher d. seel. v.storbenen alß Mütterl. Guth gebührte, von weÿl. Georg Hüffeln d° respê Vatter und Schwähern u. dann Maria Dorothea Hüffelin d. abgeleibten seel: schwester mit beÿstand Mstr: Philipp Fautels des Pastet. becken u. Burgs. alhier jhres geordnet u. geschwornen curatoris, ane sich erhandelt. A tergô dießes brieffs stehet, welchermaß. beede Eheleuthe dem mehrern hospital in Abschlag des Ihme anestatt Pfrund. geltts in Solutum cedirt. Cap. d. 450. lb. d. bezalt haben 200. lb d, d. also demselb. annoch restirt 250. lb. d. Ferner d. obged. Mariæ Dorotheæ hüfflin d. schwester die Ihro schuldig gewesene 200. lb d sampt noch 43. lb 18 ß 9 d welche d. Vatt: seel. Ihro weg. Mütterl. Guts Ergäntz. schuldig word. u. Ihnen beed. Eheleuth. auch abgestattet, und Zu abstoßung deßen von H Paul Flachen, Oberschreib. des mehren Hospitals alhier 150. lb d auffgenommen word. Sodann d. Fr: Brigittæ Bantzin, obig. Georg Hüffels hind.laßener W. in abschlag Ihrer Zu prætendiren habend. 150. lb d bereits 100. lb d bezahlt u. d.selb. also annoch außständig seÿe 50. lb d. Signirt mit Lit: A. Ferner weißt j. perg. Kffb. auch mit d. St: St: Insigel in allhiesig. C. C. stub v.fertiget wie weÿl. Georg hüffel d. seel: Verschiedenen Fr: Vatter und Anna Maria Dolpin beede Eheleuthe nunmehr seel. erwehnte behauß: v. weÿl. H. Georg Wagnern dem Öhlmann u. Maria Wagnerin, Niclaus Carlen des Schuhmachers haußfr: mit Consens ged: Ihres Ehem. erkaufft und wie solche nach u. nach bezahlt wird. Lit. A. It. j. alt perg: Kffbr: mit vorberührtem anhangendem Insigel becräfftiget, sub dato d. 28. Martÿ 1631. von welchem Zuerseh. welch. gestalt. vorberührter Georg Wagner d. Öhlmann solche behaußung von Georg Lochbühler dem Schneid. u. burger alhie u. Susanna Kauffmännin deß. Haußfrauen kaufflich. an sich gebracht, mit alt. N° 1 u. jetzt Lit. A. Signirt.
Weiter j. abgelößter Zinßbr: über 150. fl. so weÿl. Georg Hüffel d. frawen seel. Vatter schon d. 22.t 8.bris 1678. ane Hn Sebast: Schranckenmüller d. Weißbecken bezahlt, dat: d. 22.t 9.bris aô & 1641. mit a. N° 10 jetzt neu: Lit: A. notirt, Mehr ein pap: v:schribung dicto Loco gefertigt, sub dato 3.ten Jan: 1657 üb. abgelöstes 150. fl. besagend, mit altem N° 25. jetzt m. Lit: A. bezeichnet. It. Copia j. teutsch. Kffbr. mit des Bischoffl. hoffs Innsiegel v. Hn Not: Heinrich Meÿern v.fertigt: u. vidimirt, des brieffs datum ist d. 2.t Jan: 1541. mit altem N° 10. jetzt mit n. Lit: A. notirt, So dann noch i. alt abgelöster Zinnßbriefff mit des bisch: hoffs Zu Straßb. Insiegel v.wahrt, sub dato d. 6.ten 8.bris 1678. bezahlt word. mit a. N° 10. jetzt ab. neuem Lit: A. bemerckt.
It: ein Vord. u. hind. hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein u. allen übrig. Gebäuwen, begriff. Weith. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. geleg. alhier in d. St: St: in d. obern Straß 1.s neben Joh: Pet: Reüßner dem Spillenträh. 2. s. neb. H. Joh: David Stamlern dem specierer hind. auff das Gähgäßlein stoßend, so über theils nachgemelt passiv-Schuld. und 500. lb. d. Wÿdumb, welch. weÿl. H. Ulrich Greiner seel. d. 28.sten Junÿ aô & 1675. fr. Mariæ gebohrner Egin seiner hind.bliebenen W. darauff Verschafft, freÿ ledig u. eig. u. durch die hießige geschwornen Hh. Werckmeistere d. 17.ten Junÿ hujus aî p. 1600. fl. æstimirt word. th. 800. lb. Davon ab abgezog. nächst vorgemelt Wÿdumb, so fr Maria Greinerin gebohrne Egin ad dies vitæ Zu genißen u. Sie auch würcklich. Zu Verstallen schuldig thut 500. lb. Demnach restirt noch, so hier außzuwerffen 300. lb. Über jetzt beschriebenes Vorder: u. hinder hauß besagt i. teutsch. perg. Kffbrieff mit d. St. St: anhang. Contr. Insiegel Verwahrt, de dato d. 28. Jan: 1665. mit a. N° 1 et 18. jetzt aber mit Lit. B. bezeichnet. Dabeÿ ferner i. perg. Ganth Kffbr. mit des Statt gerichts anhangnedem Innsiegel v. wahrt, deßen datum d. 15. Jan: aô 1650. mit a. N° A & 18. u. n. Lit. B. notirt
Norma hujus inventariÿ. der Haußrath thut 108, Vieh 6, Schiff und geschirr 40, Wein und Leere Faß 7, Silber Geschirr und Geschmeidt 18, Guldene Ring 5, Baarschafft 48, Pfenningzinß hauptgüter 589, Eigenthumb ane Häußern 722, Schulden ins Erbe Zugeltend 44, Summa summarum 1590. lb – davon gehen ab, Schulden 800, Nach abzug der passivorum restirt 790. lb, conclusio

Ulric Greiner se remarie avec Madeleine Schweigheusser, fille d’aubergiste
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 82)
1698. Domin: I. et II. post Epithan: proclamati sunt Ulrich greiner der Weißbeck v. burger alhier V. Jfer Magdalena Hrn. Daniel Schweigheüßern deß gastgebers Vndt burgers alhier nachgl. tochter Copulati sunt Mittw. d. 22. Januarÿ [unterzeichnet] Ullrich Greiner alls hochzeiter, Magdalena schweigheüßerin alß hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 1 605 livres, ceux de la femme à 488 livres.

1698 (17.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 52 not 1)
Inventarium undt Beschreibung aller undt jeder Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrenhaffte Meister Ulrich Greiner der Weißbeck Wie auch die Viel Ehren und tugendsame Fraw Maria Magdalena Schweighaüßerin, beede Eheleuth undt burgere alhier einander, crafft auffgerichteter Eheberedung inn jhren ohnlängst angetrettenen Ehestand für ohnverändert Zugebracht haben – Actum in der Königl. Statt Straßburg in beÿweßen Hn Daniel Schweighaüßers der frawen leibl. Vatters, d. 17.ten febr: 1698.

Inn einer hernach beschriebenem dem Ehemann eigenthümlich zugehörigen und inn der obern Straaß ohnfern dem Wirthshauß Zum Reebstöckel gelegenen von beeden Ehegemächten bewohenden becken behaußung sich befunden
Hültzin: undt Schreinwerck. Auff dem Obern bühnel, Vor der Meel Cammer, In der obern Stub., Im obern Haußöhren, Inn der Kuchen, Inn d. Soldaten Cammer, Im hindern Stübel
Eigenthumb ane häußern. (M.) Item eine Becken behaußung, Hoffstatt, Höfflin in der Obern Straaßen, ohnfern dem Wirths hauß Zum reebstöckel (…)
(M.) It: ein Vorder u. hind. hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein und allen übrig. begriffen. Weith. Zugehörd. recht. u. Gerechtigkeit. geleg. alhier in d. St: St: in d. ob. Straßen 1.s neb. Joh: Pet: Reüßner dem Spillen träher, die 2. s. neb. H. Joh: David Stamlern dem Specierer, hind. auff das Gähgäßlein stoßend, So theils über hernachgemelte passiv-Schuld. freÿ, ledig und eig. u. durch die Hh. Werckm. aô 1697 æstimirt worden p. 800. lb. Darüber besagt ein perg. teutsch..Kffbrieff mit d. C C stub Insiegel Verwarth, dat: d. 28. Jan: 1665. mit a. N° 1 et 18. u. letztlich mit Lit. B. bezeichnet.
Nota. Auff jetzt geschriebener and. behaus: ist fr. Maria Egin, weÿl. Hn Ulrich Greiners gewes Meelmanns u. burgers alhier seel: hind. laß: Wittib umb 500. lb Wÿdumb wechen Sie ad dies vitæ Zugenießen, von ermeltem Ihrem Ehewirth seel. v.wieß. worden, Nach d° tödl. ableiben aber bleibt das Eigenth: eingangs ermelte, Ehemann, Zum bericht
(des Ehemanns Vermögen) Sa. hausraths 292, Sa. Schiff und geschirrs auch Mehl, frucht u. Gekörns Zum becken hand: und Mehlwerck gehörig 73, Sa. Vieh 6, ß Weins, Leerer Faß und bütten 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Guldener Rings 6, Sa. baarschafft 17, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 632, Sa. Eigenthums ane behaußungen 1222, Sa. Schulden 114, Summa summarum 2422 lb – Schulden 817, Nach deren Abzug 1605 lb – Sa. Zweiffelhafften Schulden 51 lb
(der Ehefrauen Nahrung) Sa. hausraths 260, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Rings 37, Sa. baarschafft 171, Summa summarum 488 lb
Haussteuren 59 lb
Zuwißen seÿe hiemit und in Crafft dieses (…) persönlich kommen und erschienen istn Catharina gebohrne Böhlerin, Noël Glech des Soldaten under Monsr. Langrene Compagnie du Regt. Baillot eheliche haußfraw, die bekante freÿ offentlichen, welcher maßen Ihro wohl wißend, daß weÿl. Hr. Ulrich Greiner der ältere geweßener Meelmann undt burger alhier dero geliebter Vetter seel. bereits vor 9. oder 10. Jahren N. N. einem Gürttler seinem Vettern auß dem Würtenberger Landt etwas ahne geltt gegeben (…) Mittwochs d. 2. Aprilis A° 1698

Ulric Greiner loue la maison à l’imprimeur Daniel Maag

1698 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 426
Ulrich Greiner, der Weißbeck
in gegensein H Daniel Maag, deß buchtruckers
entlehnt, In seiner an der Obern Straß zwischen David Stammler, den Specereÿhändler und hans Peter Rößner den Spillentreher gelegenen behaußung, hernach folgende gemach, nemblich die vordere Obere Stub, mit den Zweÿ Nebens Cammern, Küch. und haußöhren, auch den obern fruchtkasten, sambt noch einer Cammer, Ferner der hinderen stub, mit samt den zweÿ darzu gehörigen Kämmerlein, Endlich einem absonderlich. Keller, und einem holtzhauß, alles auff dreÿ jahr lang von Michaelis künfftighin diß jahrs anzurechnen, umb einen jährlich zinß nemblich 25 pfund

Ulric Greiner loue la maison à l’huilier Adam Neulinger pour neuf ans

1700 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 444
Ulrich Greiner der weißbeck
in gegensein Adam Neulingers, deß Ohlmanns
entlehnt, Eine hinder behaußung hinden an seiner an der obern straß am Gäh gäßlein gelegenen behaußung sambt allen zu solchem hind. hauß gehörig. gebaüen und begriffen, Ferner im Vorderhauß eine Cammer unden auff die Gaß d. straß gehend, umb sein Öhl zu verwahren, und feil zu hab. Mehr stallung für ein pferd, und platz ein paar wägen mit heü zu leg., der hoff, bronnen, und Einfarth im gäßlein soll beed. theÿlen gemein sein, darbeÿ insond. heit verglichen, daß dem Entlehner erleubt sein solle under dem bemeldt. hind.hauß, Eine Öhltrott auf seinen Cost. mach. zu laß., welcher auch sein verbleiben, und beÿ den abzug ihm mit zu nehmen erlaubt sein solle, Und ist dieser lehnung gescheh. auff Neun jahr lang, von Michaelis diß jahrs anzufang. nahme, und sich enden auff Michaelis 1709 – umb einen jährlich. Zinß nemblich 24 pfund

Ulric Greiner sollicite auprès des Quinze le droit de fabriquer de l’huile en novembre 1707. Il expose dans son mémoire qu’il a cessé d’être boulanger à cause de la maladie de sa femme. Comme il a vendu sa boulangerie et qu’il tient à exercer un métier, il sollicite le droit de fabriquer de l’huile bien qu’aucun huilier n’ait accepté de lui apprendre le métier. Il argue que les boulangers peuvent changer de métier moyennant paiement d’un droit, que les garçons huiliers et les garçons boulangers ont le même statut. Les huiliers répondent que le pétitionnaire n’a pas fait son apprentissage et que c’est un homme qui a les moyens de ne pas exercer de métier. Son locataire Adam Neulinger a bien le droit de fabriquer de l’huile sans qu’on sache si ce droit est attaché à la maison ou à sa personne. Il s’établirait ailleurs s’il quittait la maison du pétitionnaire, ce qui augmenterait le nombre des huileries et ruinerait la profession en son entier. Ulric Greiner cite plusieurs huiliers qui n’ont pas suivi d’apprentissage. Sur proposition du préteur royal, Ulric Greiner bénéficie d’une dispensse moyennant paiement de 10 livres. Les Quinze lui remettent à sa demande une expédition de leur décision en avril 1708.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111) et 1708 (2 R 112)
Ulrich Greiner pt° Öhlrechts
(f° 347-v) Sambstags den 19. Novembr. 1707. S. noîe Ulrich Greiners des geweßenen Weißbeckhen prod. unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts pt° Öhlrechts. Erk. an die Obern Vngelts Hhn gewießen

(f° 379-v) Sambstags den 17. Decembr.
G. nôe Ulrich Greiner burgers undt geweßenen Weißbecken prod. Extractum aus E. E. Zunfft Gerichts der Becken Protocollo, crafft deßen Er, wegen suchendes Ohl gerechtigkeit an MGHherren verwießen worden, Referirt sich anbeÿ auff d. jüngst übergenene productum vndt bittet Ihne damit gn. Zu Willfahren. S. Citatus præs. bittet deputationem. Erl. an die Obern Vngelts Hh. gewießen.

(f° 394-v) Freÿtags den 23.ten Decembris 1707. – Ulrich Greiner pt° Öhl: Rechts
Iiden [Obere Vngelts Hh.] per Herrn Friden es habe Ulrich Greiner der geweßene Weißbeck, den 19.t Novembris jüngst seun unterth. Memoriale übergeben H. Sr Fridt lißt daßelbe ab, darin gedn. H.. Greiner, vorgetragen, welcher gestalten Er wegen seiner haußfrawen bekanten blödigkeit, das weißbecken handwerck auffgeben undt dahero sein beckenhauß neben dem haargäßlein verkauffen, vnndt sich in sein ander hauß in der Straß so die Ohl gerechtigkeit habe, retiriren müßen, Wann Ihme aber ohnmöglich falle, ohne handtwerck Zu seÿn, undt sein mittel sich nicht erstrecken, sich ohne gewerb mit weib vndt kindt zu ernehren, dannenhero Er sich entschloßen d. Ohlweßen Zu treiben, vndt sich schon vmb Joh. Bapt: d. umb ein lehr mstr umb geschawt, dem Er aber, weilen die Ohlleüth niemand lehren wollen, bißhero ô haben finden können, Alß wolte Er unterth. gebetten haben, Ihme damit gn. Zu willfahren, in erwegung daß 1° beÿ E E Zunfft der Becker die mutirung der handwercker gegen erlag eines gewißen Stuckgelts in usu, 2° der alhießigen Ohlleuth Knechte ins Gemein beckenknecht seÿen, die vorhin das handwerckh so wenig gelernt als wenig es an andern Orthen vor ein handwerck æstimirt auch niemahlen darauff gewandert werde, dannenhero 3° weniger Kunst bedörffe, wie dann 4° H. Rathh. Jacob Teutsch beÿ .E.E. Zunfft der Freÿburger vndt H. Rath. Johann Schell beÿ E. E. Zunfft der Gartner auch Öhlmänner geweßen seÿen, Worauff MGHheren die sach an E E Zunfft der Becken gewießen, von welcher der Implorant den 17.ten hujus einen Extractum Protocolli vom 14. Ejusd. producirt, daraus Zu ersehen, daß derselbe wider an Mghherren remittirt worden weilen man alda nicht wiße, ob die, in deßen hauß befindliche Öhl Gerechtigkeit personal oder real seÿe.
Alß man hierauff die Parthen darüber angehört habe Greiner sich auff die contenta seines Memorialis und gef. Extractum bezogen. Noîne der Zunfft habe Sebastian Gaß der Zunfft meister gesagt, daß Sie die sach Mghheren überlaßen wolten, im nahmen der Ohlleüth aber, seÿen erscheinen Joh: Georg Decker undt Johann Friderich Kuttler welche berichrtet aß Vermög articul einer 2. jahr lernen undt tag und nacht beÿ dem Mehr meister im hauß seÿn solle, vndt wann Gegner solches thäte, Sie Ihme nichts im weeg Zu legen hette, (2) Er die Ohlleüth ruiniren würde, auff befragen wann Er die 2. Jahr lang gelernt, Ob er Sie auch ruiniren würde? hetten Sie nichts darauff Zu antwortten gewußt, (3) gegner gute mittel habe, vnd aus seinen mittlen leben könte, (4) Er seinen haußmann Adam Newlinger aus dem hauß treiben der ein ander hauß lehnen und dadurch die anzahl der ohlhäußer vergrößern würde. Worauff der Implorant verschiedene præjudicia Vorgelegt daß andere, d. Ohlweßen nicht gelernt, vndt doch daßelbe getrieben haben alß Samuel von Thur, Leonhard Pfäler sen. Hanß Schneider, Dieboldt Nägelin, Lorentz Günther, Hanß Frieß, Michael Steitz, Davidt Beuther, Georg Geüdelin, hannß Martin Dautel, hannß Decker, Georg Wagner, Hanß Baß, H. Jacob Teutsch, H. Rathh. Schell, H. Rathh. Wörner vndt Philipp Waldtman der Peruckenmacher, denen das Ohlreht willfahrt worden, mit fernerem beÿfügen, daß d. Ohlhauß, worein er Ziehen wolle, sein eigen seÿe, Er schon 16. jahr beÿ EE. Zunfft der Becken Zünfftig, dabeneben Alt seÿe, vnd eine blöde fraw habe, Er sich auch beÿ dem Newlinger in die lehr habe einschreiben laßen, derselbe aber aus verstriffen der Meisterschafft ihne nicht annehmen wollen. Dagegen Jene umb manutenentz der articul gebetten stünde denach Zu MHHerren, ob sie obalegirte præjudicia in Consideration Ziehen, vndt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 10. lb dispensando willfahren wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß dem Imploranten gegen erlag der 10. lb dispensando willfahrt werden könte. Erk. Gefolgt.

(f° 71) Sambstags den 17.t Martÿ 1708
G. noîe Ulrich Greiner deß burgers vnd ohlmanns, der bittet unterthänig vmb schrifftliche communication deß In Sach gtra. E E Zunfft der Becker jüngst ergangenen bescheids. Erkannt Willfahrt.

(f° 107-v) Freÿtags den 20. Aprilis 1708. – Ulrich Greiner Ca. die Ohlleüth
Iidem laßen durch H. Friden proponire daß Ulrich Greiner des geweßte Weißbeck vmb schrifftliche communication deßen causa gtra der ohlleuth ergangenen bescheids angehalten, so ihme auch willfahrt worden. H. Frid liß denselben ab. Erk. beliebt.
Bescheidt. Freÿtags den 23.ten Decembris 1707. In Sachen Ulrich Greiner des burgers vndt geweßten Weißbecken, Kläger, ahne Einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Becker in Specie E. E. Meisterschafft der ohlleüth beklagte am andern theil, ist pt° Öhlrechts Erkandt, Wirdt Klägern deßelbigen in seinem eigenthümlichen ohlhauß Zu treiben gegen erlag 10. lb d halb der Statt halb der Zunfft willfahrt.

La tribu des boulangers renvoie Ulric Greiner aux Quinze pour l’affaire précédente
1707, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 34-v) Mittwochs den 14.ten Decembris – Ulrich Greiner, der gewesene Weißbeck, bringt vor, daß bereits Vor einem halben Jahr nach dem Er Wegen seiner Haußfrauen bekanten Leibs blödigkeit, sein beckenwerck quittirt und das Haus Verkaufft, und darauff Zu erlernen sich etliche mahl angemeldet, der es Ihnen aber rund abgeschlagen undt Ihne nicht recipiren Wollen, bittet deßwegen Ihme diß orths Gerichtlichen Dispensationem, fürohien Öhl Zumachen und Zu verkauffen, Wie Verschiedenen andern, doch diß seits Frembden und nicht Zünfftigen gegen Erlag eines Stück geltts, davon die häffte dem Pfenningthurn und die überige hälffte E. E. Zunfft Zugefloßen Von Vnßern Gnädigen Herren XV. hiebevor gnädig gedeÿen umb ebenmäßig Gebühr großgünstig Wiederfahren Zulaßen.
H. Daniel Günther nomine der Ohlleüthe replicirte, Greiner seÿe ein begütherter Mann, undt hätte dießes nicht Von nöthen, Greiner aber repetirt sein petitum und bitten die angeogene præjudicia undt motiven in Consideration Zu Ziehen.
Erkant, Weilen Greiners suchen einig die Dispensation umb Völliges Meister Recht betrifft und dißorths nicht wissend, ob die in des Imploranten Hauß bereits befindliche Ohl gerechtigkeit, so Von Neülingern daselbst auffgerichtet Worden, personal oder real seÿe, Greiner mit seinem Gesuch an Unßere gnädige Herren XV. Zu Verweißen

L’huilier Jean Ulric Greiner loue une partie de sa maison dont la boutique d’huilier à l’huilier Jean Christophe Pfaud

1738 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 294,
H. Johann Ulrich Greiner E. E. großen Raths alter beÿsitzer und ohlmann
in gegensein Johann Christoph Pfaudt ledigen mehrjährigen Ohlmanns beÿständlich seines vatters Johann Reinhard Pfaudt des Stattglaßers
entlehnt, In einer ahne der Obern straß einseit neben Fr. Werckmeisterin der wittib anderseit neben Johann Georg Jundt glaßer gelegenen behausung Im vordern stock unten auf dem boden stub, Kuchen, dem Ohlladen, eine daran liegende Kammer, die Ohl kammer in dem hoff unter dem Mittlern gebäu samt dem gantzen Mittlern gebäu, im hoff die trott und ohlmühl wie auch das gantze hinderhauß, den Keller im hinder hauß wie auch die haubühn und Pferdtstall, das holtzhauß im eck ahne der hindern thür und den im vordern keller zu rechter handt ahne der stieg unterschlagenen platz – auff 9 nacheinander kommende jahr um einen jährlichen Zinß nemlich 66 pfund

Ulric Greiner meurt le 17 novembre 1742. La minute de l’inventaire dressé par Abraham Kolb n’est pas conservée

1743, Not. Kolb (Abraham, répert. 65 Not 45) n° 206
Inventarium – Greiner, weÿl. H. Ulrich, geweßenen Ohlmanns und E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. Verl.

Le pasteur mentionne dans l’acte les parents et les deux épouses successives du défunt. Un des témoins est le mari de sa petite-fille, le pasteur Jean Herrmann de Barr
Sépulture, Saint-Thomas (luth. Past. C, 1741-1771, f° 8 n° 43)
Anno 1742. den 17. Novembr. vormittag ein viertel nach 9. uhr ist gestorben und Mont. den 19. ejusd. zu St. Helenæ begraben worden Herr Ulrich Greiner Öhlhändlern burger u. E. E. Gr. Raths allhier alter beÿsitzer, Seine Eltern waren weÿl. Hr Georg Greiner geweßenen Burger meister und Müller Zu Schorndorff Würtenbergischer Herrschafft und Margaretha gebohrne Kuntzin, ward verheurathet Zum ersten mahl mit Jfr. Maria Ursula Hüffelin, Georg Hülffels geweßenen Weißbecken u. burgers allhier ehel. tochter, Zum andern mahl aber mit Jfr. Maria Magdalena gebohrner Schweigheußerin, weÿl. Hn Daniel Schweigheußer geweßenen Gastgebers Zum Pflug und hernach Zum blauen bauren und burgers allhier ehel. tochtern die er auch alß Wittib hinterlaßen, Seines alters 75. Jahr 10. monath und 6. Tag, die Leichen Sermon hielte zu St. Nicolai H. Johann Georg Schweigheußer Diac. Thom. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Evangel. Pfarrer in Barr als Enckelmann, Johann Michael Schweigheußers als Schwager (i 9)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de12 700 florins
1743, Livres de la Taille (VII 1179, f° 196-v
Becker F. N° 8779 – Weÿl. Ulrich Greiner Ohlmann und Ex Senatoris Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 211.b, 6564 lb 15 ß 7 d, gehet ab der Hausraht so dißorts der Verstallung befreÿet 189. 18. 10, restirt 6374. 16. 9
die machen 12.700 fl. Verstallte 12.600 fl, Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgl.
Gebott, 2 ß
Abhandlung 7 lb 7 ß 6 s, Summa 10 lb 18 ß 6 d
dt. 2° Martÿ 1743.

Marie Madeleine Schweigheusser meurt à l’âge de 70 ans le 19 octobre 1746
Sépulture, Saint-Thomas (luth. Past. C, 1741-1771, f° 38 n° 221)
Anno1746. Mittwoch den 19. octobr. Abends umb 6 uhr ist gestorben und Freÿt. den 21. ejusd. zu St. Helenæ begraben worden fr. Maria Magdalena Greinerin, gebohrne Schweigheußerin, ihres alters 70. Jahr 9. Monath, 13 tag, Ihre eltern waren weÿl. Herr Daniel Schweigheußer geweßener Gastgeber und burger allhier und Fr. Anna Catharina gebohrne Güntzerin seine Haußfrn Sie ward verheurathet mit weÿl. Hrn Ulrich Greiner gewesenen Öhlhändlern u. burgern allhier wie auch E. E. Gr. Raths alten beÿsitzer, die Leichen Sermon hielte zu St. Thomæ M. Johann Georg Schweigheußer Diac. Thom. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Evangel. Pfarrer in Barr als Enckelmann, Johann Michael Schweigheußers als Bruder (i 40)

La maison revient à leur petite-fille Marie Madeleine Eissenmann, épouse du pasteur Jean Herrmann.
Leur fille Anne Catherine Greiner épouse en 1717 le pharmacien Jean Albert Eissenmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren Vest und Kunsterfahren Herrn Johann Albrecht Eißenmann Leedigen apotheckher, weÿland deß wohl Ehren Vest Großachtbahr, fürsichtig und Großachtbahr. Johann Friderich Eißenmann auch geweßenen Vornehmen Apothecker und E. E. Kleinen Raths allhier Zu Straßburg alten beÿsitzers, burgers daselbsten, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten frawen Catharina Margaretha gebohrner Sebitziußin seeligen, erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren: und tugendgezierten Jungfrawen Anna Catharina Greunerin, deß Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Ulrich Greuner Ohlmann und burgers Zu gedachtem Straßburg mit der Viel Ehr: und tugendreichen frawen Maria Magdalena gebohrner Schweickhäußerin Ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auff Mittwoch den 15. Septembris im Jahr, als man nach Christi unßers Einigen heÿlandts undt Seeligmachers geburth Zahlte 1717. [unterzeichnet] Johann Albrecht Eisenmann als brautigamb, Anna Catharina Greinerin Als hochzeiterin – Daniel Roth, Nots. Jur: Publ. Requisit.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 34, XVII)
1717. dominica XX & XXI post Trinitatis proclamati sunt Herr Johann Albrecht Eisenmann Wohlverordneter Apotecker und burgere Allhier Weÿl. H. Johann Friderich Eisenmanns burgers Apoteckers auch E. E. Kleinen Raths Wohlmeritirten beÿsitzers Hinterlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Catharina herrn Ulrich Greiners burgers und Ohlmanns allhie ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 20. 8.bris [unterzeichnet] Johann Albrecht Eißenmann als hochzeiter, Anna Catharina Greinerin als hochzeiterin (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 112 livres, ceux de la femme à 1 916 livres. Le mari est propriétaire pour moitié de la pharmacie Scheid, sise rue des Hallebardes
1718 (31.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1430
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrene herr Johann Albrecht Eißenmann Apothecker und die Viel Ehren und tugendreiche fraw Anna Catharina gebohrne Greunerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 31.ten Maÿ Anno 1718. in fernerem gegenseÿn h. Tit. H. Philipp Caspar Leiterspergers deß beständigen Regiments der Herren XV. hochansehnlichen beÿsitzer, vornehmen burgers allhier, des Eheherrn annoch ohnentledigten Herrn Curatoris.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Strasen gelegenen der Ehefrauwen Eltern Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender massen befunden.
Eÿgenthumb ane einem Gärtlein (M.) It. j. gärthel Vor dem Fischerthor unterhalb dem Neßelsteg (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gerachtes Guth betr. Sa. haußraths 81, Sa. Wein und Leerer Vaß 20, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 58, Sa. baarschafft 53, Sa. Pfenningzinß hauptgüter haupt Güther 149, Sa. Eÿgenthumbs ane I Gärthlein o, Sa. Eigenthumbs ane I. Apothecker behaußung 4750, Sa. Eÿgenthumbs ane Gültt und liegende güthern o, Summa summarum 5144 lb – Schulden 4031, Nach deren Abzug 1112 lb
der Frauen Nahrung concernirend, Sa. haußraths 180, Sa. Silers 58, Sa. Goldener Ring 134, Sa. baarschafft 1543, Summa summarum 1916 lb
Wÿdumbs Verfangenschaften. Benantlichen der Edle, wohl Ehrenvest, hochachtbahre und Kunstberühmte herr Johann Heinrich Copp vornehme Apothecker und burger allhier Zu Straßburg von weÿl. der Edlen viel Ehren und tugendbegabten frauen Catharina Margaretha Cappin gebohrne Sebitziußin seiner geweßenen Fr. Eheliebstinin alß dißorts Eheherrn frau Mutter (…)
Item S. T. Herr Heinrich Nicolaj hocherfahrener Medic: Doctor und berühmter Practicus ist gleichfalls von weÿl. S. T. Frauen (-) gebohrner Kiehlin seiner erstern Fr. Eheliebstin als des dißortigen Eheherrn fr. Großmutter Schwester (…)
So dann hat auch S. T. Fr. Judith Sebitziußin gebohrne Deckerin des Eheherrn werthgeehrte Fr. Stieff Großmutter crafft der mit seinem in gott ruhenden H. Großvatter als Ihrem geweßenen Ehegatten auffgerichteten heuraths verschreibung §° 2.do (…)
(M.) Eigenthumb ane einer Apothecker behausung und dem darzu gehörig. Corpori der Apothecker Wahren, sambt denen Vasis auch Schiff und geschirr Zur Apotheck gehörig (…)
Specificatio, dessen so noch nicht meinem Inventario Zugebrachter Ehe einverleibt ist. Erstl. die helffte der sogenandten Scheidischen Apothecker behaußung in der Spießgaß (…)

Anne Catherine Greiner meurt en 1727 en délaissant trois filles. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 071 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 3 064 livres, le passif de 4 136 livres.
1727 (12.8.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 142
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung undt Güttere so weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte fraw Anna Catharina gebohrne Greinerin deß Wohl Ehrenvest undt Kunst Erfahrenen herrn Johann Albrecht Eißenmanns vornehmen Apotheckers und burgers allhier Zu Straßburg geweste Eheliebste nach ihrem den 21. Aprilis dieses lauffenden 1727.ten Jahrs genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf Ansuchen und begehren herrn Ulrich Greüners ohlmans undt burgers allhier der verstorbenen seel. leiblich. Vatters alß geschwornen vogts derselben mit ermeltem ihrem hinterbliebenen herrn Wittibern Ehelich erzielter und hinderlaßener dreÿer Kindter und ab intestato Erben, Nahmentlich. Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome undt Catharinæ Dorotheæ Eißenmännin, inventirt – So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein fr. Mariæ Magdalenæ Greinerin gebohrner Schweighäußerin der Kindter und Erben Großmutter, So dann Mariæ Elisabethæ Geißelin gebohrne Eisenmännin des H. Wittibers fr. Schwester auff dinstag den 12. aug. a° 1727.

Hültzen und (Schreinwerck). In der gesellen Cammer, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der großen Stub, In deß Herren Stub, Vor dießer Stub, Im Hauß öhren, In der Küchen
(f° 14-b) Eigenthumb ane Einer gemeinschafftlichen Apothecker Behaußung, so deß H: Wittibers unverändert. Die helffte ane der sogenannten Scheidischen apothecker behaußung (…)
Ergäntzung der Kinder und Erben Ermanglenden ohnveränderten Gueths. Vermög deß über hievorberührter beeder geweßter Ehegatten durch nunmehr weÿl. H. Notm. Daniel Rohren sel. in A° 1718. auffgerichteten, erst letstthin aber verfertigten undt von H. Not° Joh: Philipp Lichtenberg d. 4. Junÿ 1727. vidimirten undt zu Endt unterschriebenen Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Der Kindter undt Erben ohnverändertes Vermögen. Inn Einer allhier in der Statt Straßb. in der Spießgaß undt hernach fol: (-) beschriebener Apothecker behaußung, vulgo die Spieß apotheck genannt: befunden worden alß volgt, Sa. haußraths 180, Sa. Silber undt geschmeids 32, Sa. goldenen Ringen 45, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung 1665, Summa summarum 2071 lb
Wirdt auch, weilen die KK. Vogt auf das theilbahre renuncirt deß H. Wittibers undt die Theilbahre Nahrung unter Einer massa beschreiben, Sa. haußraths 95, Sa.Wein u. leeren faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. baarschafft 60, Sa. Eigenthums ane vorher beschriebener apothecker behaußung 1750, Sa. deß zu vorberührten apothecker behaußung gehörig. Corporis 771, Sa. der Vasorum auch Schiff und geschirrs 61, Sa. der Schulden 250, Summa summarum 3064 lb – Schulden 4136 lb, (passiv onus) 1072 lb
Verstallungs Summa 998 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, auff Mittwoch den 15. Septembris 1717

Jean Albert Eissenmann meurt en 1730 en délaissant deux filles. L’inventaire de sa succession consiste à revoir celui de sa femme
1730 (13.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 143
Revisions Inventarium über Weÿl. deß wohl Ehrenvest und Kunst Erfahrnen herrn Johann Albrecht Eißenmanns geweßenen vornehmen Apotheckers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1730. – nach seinem den 22. Aprilis dieses Lauffenden 1730.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf erfordern und begehren deß Ehrenvest und Vorgeachten Hn Ulrich Greüners Ohlmans undt burgers allhier deß ab resp. Schwäher vatters, alß geschwornen Vogts Mariæ Magdalenæ undt Mariæ Salome Eißenmännin, sein deß Jetzt Verstorbenen seel. mit auch weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen fr. Anna Catharina Eißenmännin gebohrner Greünerin ehelich erzielter undt annoch Verlaßenter zweÿer Kindter und ab intestato hinterlassene Erben, auß dem über erstgemelter Fr. Anna Catharina Eißenmännin gebohrner Greünerin alß deß jetz abgeleibten geweßener Eheliebsten seel. Verlaßenschaffts Inventario Vom 12. aug: 1727. allein revidirt – Actum Straßburg undt Sambstag den 13.ten maÿ Anno 1730.

Inn Einer allhier in der Statt Straßb. in der Spießgaß gelegener undt hernach bemerckter Apothecker behaußung, vulgo die Spieß apotheck genannt: befunden worden alß volgt,
Krafft Eingangs gedachten Inventarÿ über der Frawen seel. Verlaßenschafft Auffgerichtet thut der Kindter undt Erben ohnveränderter haußrath fol. 41.a dem Stall Tax nach 180. lb, Sa. Abgangs 15, im Rest 165 lb
Silber undt geschmeids 60, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung 1698, Summa summarum 2106 lb
Des Verstorbenenn haußraths 15, Sa.Wein u. leeren faß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldene Ring 140, Sa. Eigenthums ane vorher beschriebener apothecker behaußung 1750, das Corpus der zue hiehero bemerckter apothecker behaußung gehörig. 771, Vasa 61, Schulden 310, Summa summarum 3222 lb – Schulden 5699 lb – Endlicher Schulden Nachstandt 369 lb

Marie Madeleine Eissenmann épouse en 1737 Jean Herrmann, pasteur veuf de Barr : contrat de mariage, célébration
1737 (7.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 125
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. Johann Hermann Treu Eiffrigen Evangelischen Pfarrherrn zu Barr Straßburger herrschafft, Wittiber und burgern zu Straßburg hochzeitern an Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfr. Mariæ Magdalenæ Eißenmännin weÿl. des Ehren Vest, Wohlvorgeachten undt Kunst Erfahrnen Herrn Johann Albrecht Eißenmanns gewesten vornehmen Apotheckers auch burgers allhier mit auch weÿl. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Grünerin seel. Ehelich erzielter undt nach Todt verlaßener Ehelicher Tochter der Jfr. Hochzeiterin andern Theills
So beschehen undt Zugegangen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 7. Monats tag Novembris anno 1737.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 147)
1737. dominica XXII. et XXIII. Trinit.. proclamati sunt Herr M. Johannes Herrmann treueifferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Barr v. burger allhier V. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. herrn Johann Albrecht Eisen Mann, Gewesenen Apoteckers v. burgers allhier nachgelaßene ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 27 Novembr. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Pfarrer in Barr als bräutigam, Maria Magdalena Eißenmännin als braut, Johannes Fridericus Kobert pfarrer in Auenheim als Schwager, Ulrich greiner gros Vatter (i 151)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison d’Ulric Greiner, grand-père de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 522 livres, ceux de la femme qui comprend une part de la pharmacie paternelle à 1 522 livres.
1738 (9.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 11) n° 257
Inventarium über die Jenige Nahrungen so der wohl Ehrwürdig undt wohl gelehrten herrn M. Johannes Herrmann dermahlen trew Eifferiger Evangelischer Pfarrer in Barr Straßb. herrsch. undt die viel Ehren undt tugendt Reichen fr. Maria Magdalena gebohrne Eißenmännin, beede Eheleuthe undt burgere dahier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet aô 1738. – theils Zu Barr den 15. dito auffgenommen, theils aber nach seiner vorigen Eheliebstin fr. (-) gebohrner (-) seel. Zugebrachten Nahrung Inventario durch H. Notaroium Joh: Brucken den 4. et 30. Mertz 1737. auffgerichtet undt Verfertiget d. 20.ten ejusdem allhier revidirt
So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein herrn Johann Ulrich Greiners des ohlmanns undt E: E: Großen Raths alten beÿsitzers undt deßen Ehegattin alß der fr Pfarrerin geliebter Mütterl; Groß Elternn wie auch H. Johannes Becken deß buchhändlers und deßen Eheliebstin dahier auff Seith. deß herrn Pfarrers

Inn Einer allhier Zue Straßburg in der langen Straß gegen der gastherberg Zum grünen Dragoner über gelegener H. Rathh. Greiner dem Hn Großvatter Eigenthümlich zuständiger Behaußung hat sich befunden alß volgt
Eigenthumb ane Einer Apothecher behaußung undt darzu gehörigem Corpori so der fr. Pfarrerin ohnverändert. den halben theill von der helffte vor ohnvertheilt der sogenannten Scheidischen Vulgo aber die Spieß Apothecker behaußung und übrigen darzu gehörigen Corpori in der Spießgaß (…)
Norma hujus inventarii,. Des Eheherrn zue gebrachter haußraths 431, Sa. Bibliothec 190, Sa. Wein faß undt bitten 386, Sa. Silber undt Geschmeids 174, Sa. goldener Ringen 28, Sa. der baarschafft 510, Summa summarum 1722 lb – Schuld 200, Nach deren Abzug 1522 lb
Demnach Wirdt auch der Fr. Pfarrerin Zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 133, Sa. Silber undt Geschmeids 56, Sa. golden Ringen 173, Sa. baarschafft 260, Sa. Einer Apothecker behaußung 897, Summa summarum 1522 lb
Haussteuren 116 lb, Waran nach auffgerichteter Eheberedung Jeedem die helffte gebührig macht 58 lb
Wÿdemb Alß den herrn Pfarrers Zugebrachter nahrung, ane herrn Philipp Jacob Lang Pfarrherrn Zu Eckendorfff heßen hanaw lichtenbergischer jurisdiction

Jean Herrmann loue au nom de sa femme Marie Madeleine Eissenmann une partie de la maison à l’huilier Jean Christophe Pfaud

1747 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 16-v
H. M. Johann Herrmann der Pfarrer zu Barr uxorio nomine Fr. Maria Magdalena geb. Eißenmännin
in gegensein Johann Christoph Pfaud des ohlmanns
verlühen, in einer alhier ane der Obern Straß einseit neben Fr. Werckmeisterin der wittib, anderseit neben Johann Georg Jund dem glaßer gelegenen ohlbehausung, im vorderhauß unten auff dem boden alles was so von der gaß an biß an das mit steinernen blatten belegten höffel befindet, das Ohlkämmerlein in dem höffel, den Pferdstall, heubühn und kuhstall statt des holtzhaußes das ohlhauß samt dem darinnen sich befindlichen kellerlein, das wellen bühnlein vom stall ab biß über die s.v. mistgrub, die hintere bühnen im hintersten gebäu des haußes zwo kammern, eine wo dermalen der knecht schlafft und die neben der soldaten kammer, die kammer wo man auff dem mittleren gänge hinein gehet samt der bühn darüber, das s.v. Schweinstall neben dem thor einen dritten theil des geträmten kellers, die wohnung vor die hintersten hausleuthe, welche der entlehner an ehrlichen leuthe zu verlehnen befugt ist, In der mittleren wohnung der [sic] vorderhaußes was auff diese im boden ist biß an die stiegen samt dem aschkasten auf dem obersten boden, die zweÿ obersten bühnen im vorderhauß, das holtzhauß im hoff neben dem s.v. mist Kasten und einen dritten theil des geträmten kellers, so dann wird der entlehner vergönnet die mit latten zugemachte kammer neben der bühn steeg auff der untersten vordersten bühn zu genießen solang biß einmal die oberste vordere wohnung auch verlehnt oder selbst gebaucht würde – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 156 gulden

Femme du premier diacre du Temple Neuf, Marie Madeleine Eissenmann meurt en 1770 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans le presbytère du Temple-Neuf. Les experts estiment la maison Grand rue 500 livres. L’actif de la succession qui comprend une part de la pharmacie paternelle s’élève à 4 670 livres, le passif à 3 722 livres.

1770 (5.11.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 554) n° 207
Inventarium über Weÿland der hoch-Edlen: Viel-Ehren: und tugendbegabten Fr. Mariæ Magdalenæ Herrmännin geb. Eißenmännin, S.T. H. M. Johannes Herrmann treueiffrigen Diaconi Sen: beÿ der Prediger gemeinde und angesehenen burgers allh. Zu Straßburg geweßene Fr. Eheliebste, nunmehr seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in anno 1770 – nach ihrem den 15. Junÿ lauffenden 1770.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato zu end stehend; auff ansuchen erstgedachten herrn Wittibers (…) beneben Jgfr. Catharinæ Bauerin der Haußhälterin – So geschehen allh. Zu Straßb. auf Montag den 5.ten Novembris & seq. Anno 1770.
Die Verstorbene Frau Pfarrerin seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° S.T. Herrn Johannes Herrmann, Med. Doct. & Prof: publ. extraord. Wie auch angesehener b. allhr. Zu Straßb. 2° Herrn Gottfried Herrmann, Apothecker und auch burger allh: 3° Herrn Johann Friedrich Herrmann J.V. Ltum welche dreÿ Majorennis, und diesem Geschäfft persönlich abwarteten
4° herrn Ludwig Herrmann, ledigen Handels Mann so letzt verfloßenen 17. Junÿ 21 Jahr alt war, 5° Jgfr Mariam Magdalenam Herrmännin, welche 19 Jahr alt, 6° Johann Daniel so 16 ½ Jahr alt Und 7° Margaretham Salome, welche seit dem 23.ten Junÿ letzthin 11 Jahr alt ist. Über diese vorher beschriebene 7. Erben hat die Defuncta auch noch ein töchterlein nahmens Cleophe Elisabetha hinterlaßen, welches seither auch verstorben und von dem H. Wbr. als Vater geerbt worden ist, dieweilen derselbe aber zufolg hernach befindlichen Vergleichs auf dieße Erbschafft renuncirt solche denen Übrigen Kindern ebenfalls abgetretten, so wird solches hier nur Zur Nachricht angemerckt. Und ist in Vorbenannter der 4 jüngern annoch minorennen Kkr. nahmen, welche mit ihrem Ältern H. Bruder H. Doct. Herrmann bevögtigt wind, weilen derselbe beÿ diser Succession selbsten interessirt ist, anbeÿ erschienen herr Joh: Friderich Teutsch der Post: Meister und b: allh: (…) ihr interesse bestens besorgt hat, Alle Sieben der Fr. Pfarrerin seel. mit aingangs benanntem ihem hinterbliebenen H. Wber ehelich erzielte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilern nachgelaßene Erben.
Vergleich wegen gegenwärtiger Erb: und Verlaßenschafft (…)

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der Neuen Kirch gelegenen von dem Herrn Wittiber bewohnenden Pfarr-Behausung befunden orden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstl: eine Vorder: und hinter-behausung mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb: in der langen Straaß, oberhalb der Schiltz-gaß, 1. s. neben Joh. Georg Jund dem glaßer, modo deßen Erben und Nachkommen, 2. s. neben N. Häßler hinten zum theil auf Mr de Hautewald und zum theil auf das bier-hauß zum Grenadierer stoßend, so freÿ, leedig und Eigen, und Zufolg einer beÿ diesem Concept befindlichen Abschatzung vom 9. Nov. 1770 durch (die Werckmeistere) abgeschätzt und angeschlagen worden pro 500. lb. Dieße behausung hat die Defuncta von ihrem Groß-Vater H. Rathh. Greiner seel. ererbt. Und ist hierüber besagend Vorhanden 1. teutscher pergam. Kauf-brieff mit allhiesiger C. C. Stub anhandendem Innsiegel Verwahrt datirt den 28.ten Januarÿ 1665.
Item die helffte für ohnvertheilt ane der apothecker-behausung, die Spieß oder Sonnen-Apotheck genannt (…)
Corpus der zu hievor beschriebener Apothecker: behaußung gehöriger Materialien, Apothecker Waaren, Compositorum & Simplicium wie auch Schiff und geschirrs
– Abschatzung vom 9.ten 9. bris 1770, Auff begehren S. T. H. Pfarrer Herrman ist eine behausung allhier In der Statt Strasburg in der Spiesgaß gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist Auch alhir in der Statt Strasburg in der Langen Straß gelegen Ein Seites neben dem H Jundt dem glaser ander seites neben H. Heßler und hienden auff eine behausung Löbl. Statt geherig, solche behausung besteht in Ferder Mitler und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kammern und Kichen dar jber seindt die Dach Stühl mit breitzieglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller zweÿ häiff und einen brunnen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren wert nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Hueber
Wÿdem, So die verstorbene seel. aus weÿl. S.T. H. Doct: & Prof: Georg Heinrich Eißenmann ihres H. Oncle seel. Verlaßenschafft lebtägig zu genießen hatte, nunmehr aber ihrer dermahlen annoch lebenden 4. jüngen Kkn als instutuirt und resp° Substituirten Erben anheil fällig ist. Es hat nemlich vorbenannter H. Dr Eißenmann seel. in den den 9. Aug. 1768. auffgerichteten beÿ H. Not° Joh: Jacob Grießbach deponirt befindl. Testament geordnet (…)
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung Copia Codicilli
Sa. hausraths 427 lb, Sa. der Bibliothec 50 lb, Sa. Weins und lehrer Faß 54 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeidt 200 lb, Sa. goldener Ringe 46 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 375 lb, Sa. des Eigenthums ane Häußern 1350 lb, Sa. des Apothecker Corporis 888 lb, Sa. der Schulden 1278 lb, Summa summarum 4670 lb – Passivorum 3722 lb, Nach deren Abzug 948 lb
Hierzu Kommen des Zween älteren verheuratheten Herrn Söhne erhaltene Ehesteuren 1490 lb – Stall summa 5974 lb
Eheberedung (…) den 7. Novembris 1737, Abraham Kolb Nots.

Registre de partage non conservé.
1772, Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, Répertoire 449.3) n° 228
Abths: Concept und respe. Erlöß-Register über weÿl. H. M Joh. Herrmann gew. Diaconi beÿ der Prediger Gemeind und deßen seel. Fr. Eheliebste fr. Maria Magdalena geb. Eißenmännin

Le marchand Louis Herrmann hypothèque sa part d’immeubles au profit de ses frères et sœurs

1773 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 52
H. Ludwig Herrmann der handelsmann beÿständlich seines curatoris ad actum H. Gottfried Herrmann des apotheckers
in gegensein S.T. H. Professoris Johann Herrmann alß geordneter vogt weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ Herrmannin geb. Eißenmännin hinterlassenen 4 jüngeren kinder – schuldig seÿe 2400 gulden
unterpfand, 1.mo den ihme eigenthümlich zuständigen 7.ten theil ane der helffte der annoch unvertheilten Spieß apotheck ane der Spießgaß, eins. theils neben H. Hirn dem handelsmann theils neben dem Ulmergraben, anders. ist ein Eck ane dem schneidergraben, hinten auf H. Maison den schneider – von der gantzen behausung gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Georgÿ 16 s allmend zinß
item ein 7. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane der Langen straß, einseit neben N. Haßler dem perruquenmacher, anders. neben N. Jund dem glaßer, hinten theils auf H. d’Hauteval theils auf die bierbehausung zum Granadier
H. Johann Friedrich Herrmann, vor H. Debitorem seinen bruder, alß bürg

La maison figure à l’inventaire des apports du marchand droguiste Georges Jérôme Kob et de Marie Madeleine Herrmann. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 62 livres, ceux de la femme à 3 033 livres.

1773 (30.10.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 555) n° 244
Inventarium über des Wohl-Edlen: und großachtbahren Herrn Georg Hieronimus Kob, Material-handels-Manns und der Viel-Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Herrmännin, beeder Ehe-Persohnen und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1773 – und sich in dem den 1. Februarÿ laufenden 1773.sten Jahrs vor unterschriebenen Notario errichteten Ehe Contract für unverändert vorbehalten haben
So beschehen in fernerm beÿseÿn S° T° herrn Doctoris et Professoris Johannes Herrmann, der Ehefrauen leibl. herrn bruders und geschwornenn Vogts als hierzu erbettenen beistands, Straßburg auf Sambstag den 30. Octobris Anno 1773

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß gelegen dem Eheherrn Zur Hälfte gehörigen und hernach beschriebenen behausung befuden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. (F.) Erstl. Ein Siebender theil für ohnvertheilt von und ane Einer Vorder: und hinter: behaußung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. in der Langen Straaß oberhalb der großen Schiltzgaß, 1. s. neben Joh. Georg Jund des glaßers Erben 2. s. neben N Häßlern hinten z. th. auf Mr de Hautewald u. z. thl. af. das bierhaus zum Grenadier: stoßend, so freÿ, leedig u. Eigen und hieher ohn præjudicirlich æstimirt pro 2500 lb, thut zu dißortiger Ehefr. deren participîrendem Siebenden theil 357 lb, Welchen Antheil dieselbe von ihrer fr. Mutter weÿl. fr: Pfr: Mariæ Magdalena Herrmännin geb. Eißenmännin seel. ererbt, und sind die übrige 6/7.te theil ihren Sechß Geschwüsteren und Mit-Erben eigenthüml. zuständig. Hierüber ist vorhanden i. teutsch. pergam. Kfbrief in der St. Straßb. anh. C. C. Inns. Verwahrt, de dato 28.ten Januarÿ 1665, welchen hr: Prof. Joh: Herrmann der ältere bruder in gemeinschaftl. Verwahrung hat.
(F.) Item Ein 14.der theil für ohnvertheilt von und ane der Apothecker-behausung, die Spieß oder Sonnen Apotheck genannt (…)
(M.) Erstl. die helfte für unabgetheilt von und ane Einer behausung, hoff, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allh. Zu Straßb. ane der Fladergaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eherrn zugebrachtes Guths, hausrath 2 lb, Silber 23 lb, baarschafft 36 lb, behausung 4000 lb, summa summarum 4062 lb, schulden 4000 lb, Nach deren abzug 62 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn zugebrachten Guths, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 23, Sa. der baarschaft 36, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4000, Summa summarum 4062 lb – Schulden 4000 lb, Nach deren Abzug 62 lb
Dießemnach wied auch der Ehefrauen für unverändert in die Ehe zugebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 385 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 54 lb, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 121 lb, Sa. baarschafft 32 lb, Sa. des Eigenthums ane häußern 1247 lb, Sa. Schulden 1577 lb, Summa summarum 3417 lb – Schulden 384 lb, Nach deren abzug 3033 lb – haussteuren 167 lb

Le compte que rend le docteur en médecine Jean Herrmann de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs comprend un état des loyers. La maison Grand rue est louée au fondeur d’étain Spæth, au charcutier Streichenberger, à la femme du pasteur Moser, au musicien Dorn et au maître maçon Stahl.

1774 (ult: Maÿ), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 576) n° 71
Rechnung Mein Johannes Herrmann Med: Doct: & Prof: allh. auch burgers allh: zu Straßb: als geordnet u. geschworenen Vogts Meiner 4. jüngern Geschwüsterde, Nahmentlichen herrn Ludwig Herrmann des leedigen handels-Manns und burgers hieselbsten, frauen Mariæ Magdalenæ Kobin geb. Herrmännin, herrn Georg Hieronÿmus Kob ebenfalls handels-Manns und burgers dahier Ehefrauen, wie auch Johann Daniel und Margarethæ Salome derer Herrmänner, aller Vier weÿl. Hn M. Joh: Herrmann geweßenen Diaconi senioris beÿ hiesiger Prediger-Gemeiner mit auch weÿl. fr: Mariæ Magdalenæ geb. Eißenmännin ehelich erziehl und nach tod hinterlaßener jüngerer Kinder, Innhaltend was ich ihrentwegen seit dem 3.ten Augisti 1772 als dem Tag der angetrettenen Verwaltung bis Ultimo Maÿ 1774 sowohl eingenommen und außgegeben, als sonsten verhandelt habe. Erstere Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht. das Vermögen meines hierüber benahmbßter 4. jüngern Geschwüster, so mir als Vogt Zur Verwaltung anvertrauet wurde bestehet, theils in der ihnen Von ihrem Groß-Oncle weÿl. Hn Doct. & Prof Georg Heinrich Eißenmann per Testamentum angefallene Erbschaft und theils in ihrem Elterlichen Erbguth
Corpus Jährl. fallen habender Hauß Zinnße so unter allen Sieben hermännischen Erben annoch gemeinschaftlich
die helfte ane der Zur Sonnen-Apotheck genannten ane der Spießgaß gelegenen behaußung, samt darzu gehörigen Apothecker-Corpore und übrigen Schiff und geschirr
(…)
Behaußung ane der Mittlerlang-straaß gelegen
Erstere Wohnung, hievon Zahlt Mr Späth der Zinngießer allhier jährlichen 35
Von Zweÿter Wohnung, Zahlt Mr Streichenberger der Wurstmacher alhier jährlichen 13, Von dritter Wohnung, Frau Pfar: Moserin jährlichen 20
Von Vierter Wohnung, hr. Dorn der Musicus jährlich ebenfalls 20
Und Von fünffter Wohnung, H Stahl der Maurer-Meister jährl. 18

Nouvel état des loyers après la vente au locataire Stahl

(N° 76) Rechnung Mein Johannes Herrmann Med: Doct: & Prof: allh. auch burgers allh: zu Straßb: als gewesenen und Zum theil annoch ohnentledigten Vogts meiner 4. jüngern Geschwüsterde, Nahmentlichen H. Ludwig Herrmann, leedigen handels-Manns, Fr. Mariæ Magdalenæ Kobin geb. Herrmännin, des Verstorbenen Johann Daniel Herrmanns und dann Jungfrauen Margarethæ Salome Herrmännin, Innhaltend was ich ihrentwegen seit dem letztern Maÿ 1774 als dem beschluß meiner erstern Rechnung bis 1. febr: 1776 ferner eingenommen und außgegeben, auch sonsten verhandelt habe. Zweÿte und für H. Ludwig, Fr. Kobin und Joh: Daniel die letztere Rechnung.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. (…) und deßen auch mei jüngere bruder Daniel, den 4.ten 9.bris 1774. mit tod abgegangen
Einnahm so unter allen Sieben Erben annoch gemeinschaftlich. Ane Hauß Zinnß
Erstl. thut der Zinß von der behaußung ane der Spießgaß und darzu gehörigen Apothecker-Corpore (…)
Von der den 10.ten Sept: 1774. verkaufften Behaußung ane der lang Straaß entrichteten Mr Späth der Zinngießer allhier von ersterer Wohnung (…)
It. Mr Streichenberger der Wurstmacher Von Zweÿter Wohnung (…)
It. Frau Pfarrer Moserin Von dritter Wohnung (…)
It. hr. Dorn der Musicus Von Vierter Wohnung (…)
It. Mr. Stahl der Maurer Und Von fünffter Wohnung (…) Und von Joh. Bapt: 1774. bis Zur Zeit da er das hauß gekauft u. 900. lb d auf abschlag des Kauffschillings bezahlt habe

Les héritiers Herrmann vendent la maison par enchère 2 250 livres au maçon André Stahl. L’acquéreur consent à la location au profit de Gustave Samuel Brenner

1774 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 365-v
S. T.H. Johann Herrmann, medicinæ doctor und professor historiæ naturalis tam proprio quam tutorio nomine Fr. Maria Magdalena Kobin geb. Herrmännin, H. Georg Hieronimus Kob des materalisten Ehegattin, Johann Daniel und Margaretha Salome derer Herrmann seinen geschwistrigen, H. Gottfried Herrmann der apothecker vor sich und innahmen H. Johann Friedrich Herrmann J. U. licentiati und H. Ludwig Herrmann des materalisten
in gegensein H. Andreas Stahl des maurers, als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder, mittel gebäud und hinterhaus, zweÿ höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittlerern Langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund dem glaßer, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten zum theil H. d’Hauteval zum theil auff die zum Grenadirer geschildete bierbehausung
[f° 367] declarirt der käuffer d. H. Stahl, H. Gustav Samuel Brenner eine wohnung in erst erkaufften behausung so letzterer so lang es ihme gefallet zu benutzen und zu bewohnen (…) bestehet im gantzen ersten stock des vorderen gebäudes und haltet in sich eine stub kammer nebst einer nebens kammer, kuchen und haußehren den großen gewölbten vorderen keller, mehr einen von den oberen großen kammer welche er H. Brenner außleßen wird, so dann platz zum holtz im hoff, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden – um 4500 gulden

André Stahl et Catherine Barbe Greiner hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Gustave Samuel Brenner

1775 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 73-v
H. Andreas Stahl der maurermeister und Maria Barbara geb. Greinerin unter assistentz H. Jacob Greiner des schneider meisters ihres leiblichen vatters und Mr Jacob Greiner des ebenmäßigen schneiders ihres leiblichen bruders
in gegensein H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters – schuldig seÿen 1700 gulden
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder, mittel gebäuden und hinter haus mit denen übrigen begriffen ane der mittleren Langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund des glaßers erben, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten zum theil auff H. d’Hauteval zum theil auff dem zum Grenadirer geschildete bierbehausung – als ein von den Hermänischen geschwistigen und Erben unterm 10. Septembris jüngsthin erkaufftes haus – diese 1700 gulden zum bau der ane dem mittler und hinterhaus angefangene arbeit, da er der debitor eine vollständige behausung auff solchem platz mit einem gewölbten keller ansetzen im begriff stehet

André Stahl et Catherine Barbe Greiner hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Chrétien Pick

1776 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 217
H. Andreas Stahl der maurer meister und Fr. Catharina Barbara geb. Greinerin unter assistentz H. Johann Jacob Greiner des schneider meisters ihres leiblichen vatters und Michael Greiner ebenmäßigen schneiders ihres bruders
in gegensein H. Johann Christian Pick des bierbrauers – schuldig seÿen 800 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Mittleren langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund des glaßers erben, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten auff zum theil H. Hauteval theils die zum grenadier geschildete bierbehausung

André Stahl et Catherine Barbe Greiner vendent la maison avant au boucher Philippe Jacques Streichenberger et à sa femme Marie Barbe Blessig en se réservant la maison arrière qui donne dans la rue Escarpée

1791 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 141
H. Andreas Stahl der maurer meister und Catharina Barbara geb. Greinerin beiständlich H. Johann Michael Greiner des schneider meisters und Johann Jacob Stahl des maurer meisters ihres sohns
in gegensein H. Philipp Jacob Streichenberger des metzgers und Mariæ Barbaræ Bleßigin unter assistentz H. Johann Lorentz Bleßig Sacro Sancto theologiæ doctoris et professoris ihres bruders und H. Johann Mathias Pommer des baliers auf dem hiesigen Maurhoff
eine behausung, hof, bronnen und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittleren langen straß, einseit neben H. Jund dem glaser, anderseit neben H. Heßler dem peruckenmacher, hinten auff den käuffer zum theil und theils H. Lauth den bierbrauer – um 4100 gulden
enreg. 22.6. F° 35

Fils de charcutier, le charcutier Philippe Jacques Streichenberger épouse en 1787 Marie Barbe Blessig, fille d’un marchand de poissons : contrat de mariage, célébration
1786 (6.12.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 152
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Jacob Streichenberger, lediger Bratwürstmacher, Weiland Johann Jacob Streichenbergers gewesenen Bratwürstmachers und Burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, beÿständlich Herrn Johannes Breßlers des Seidenhändlers und Burgers alhier als Bräutigam an einem,
So dann Jungfer Maria Barbara Blessigin, Weiland Johann Lorentz Bleßigs, gewesenen Fischkäufers und burgers alhier hinterlaßene eheliche Tochter unter assistentz S. T. H. Lt. Johann Siegfried Breu Hochadelichen Schaffners wie auch E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier ihres geordneten Herrn Vogts und S. T. Herrn Johann Lorentz Blessigs Professoris beÿ hiesiger Universitæt und Amtspredigers beÿ der neuen oder Prediger Kirch alhier ihres Herrn Bruders als Braut – Actum alhier Zu Straßburg Mittwochs den 6. Decembris Anno 186. [unterzeichnet] Philipp Jacob Streichenberger, Maria barbar bleßigin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230, n° 2)
Im Jahr Christi 1787. Montags den 15. Jänner Abends um Vier Uhr sind nach Vorhergeschehenen Proclamationen Dominica Prima et secunda post Epiphanias in unserer Kirche öffentlich copulirt und Ehelich eingesegnet worden Philipp Jacob Streichenberger lediger bratwürstmacher und burger alhier, weÿland Johann Jacob Streichenbergers gewesenen bratwürstmachers und burgers alhier mit weÿl. Fraun Maria Salome eine gebohrne Volkin nachgelaßener ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Barbara Blessigin weÿland Johann Lorentz Blessigs geweßenen Fischhändlers und burgers alhier mit weÿland Fraun Maria Susanna ein gebohrne Siegwaldin nachgelaßener ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Streichenberger als bräutigam, Maria Barbara Bleßigin als braut (i 231)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 871 livres, ceux de la femme à 196 livres
1787 (12.2.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 344
Inventarium über Philipp Jacob Streichenbergers, des Bratwurstmachers und Fraun Mariæ Barbaræ gebohrner Blessigin, beÿde Eheleuthe und Bürgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 6. Decembris 1786. mit einander errichteten Ehe Contract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringenes Vermögen vor eigen und ohnverändert Vorbehalten seÿn solle
Geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der mittlern langen Straß gelegenen hiehero nicht gehörigen behausung, in fernerem beÿseÿn Herrn Johann Siegfried Neru Hochadelichen Schaffners wie auch E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier der Ehefraun Herrn Vogts und dißorts Beÿstands, Montags den 12. Februarii Anno 1787
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 133 lb, Sa. Silbers 15 lb, Sa. baarschafft 618 lb, Sa. Lichter Unschlitt und därm 54 lb, Summa summarum 821 lb – haussteuren 50 lb, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 871 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 63 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. der goldenen Ring 17 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 108 lb, Summa summarum 193 lb – Schulden 47 lb, Nach solchem Abzug 146 lb, haussteuren 50 lb, der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 196 lb

Marie Barbe Blessig se remarie en 1799 avec Jean Michel Kæssbohrer, boucher originaire de Schiltigheim
1799 (3 prairial 7), Strasbourg 7 (28), Me Stoeber n° 753 (262)
Eheberedung – erschienen br. Joh. Michael Kässbohrer, lediger Metzger, so großjährigen Alters, weiland bs Jacob Kässbohrer gewesenen Metzgers aus Schiltigheim mit auch weil. Frn Eva geb. Debus erzeugter Sohn als hochzeiter
und brin Maria Barbara Blessig, weil. bs Phil. Jacob Streichenbergers gewes. Metzgers alhier Wittib, beiständl. ihres geliebten bruders br. Joh: Lorentz Bleßig Religion lehrer beÿ der Protestanischen Gemeinde der Prediger Kirch als Braut – Straßburg den 9. Prairial Sieben [unterzeichnet] Johann Michael Käßbohrer hochzeiter, Maria Barbara Streichenbergerin als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 138 du 19 prai. 7

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 9 428 francs, ceux de la femme à 7 491 francs
1799 (24 therm. 7), Strasbourg 7 (11), Me Stoeber n° 1477
Inventarium über bürgers Johann Michael Käßbohrer Mezgers und burgerin Mariæ Barbaræ geb. Bleßig beede Ehegatten in ihrem den 30. prairial lezthin angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrungen (vermög der) vor mir den 9 prairial lezthin passirten Eheberedung
in einer an der langenstraß N° 25 gelegen und in die Ehefraun Mass gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung, so die Ehefrau in die Ehe gebracht, Nemblichen eine behaußung höflein hoffstatt und Gumpbronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten deren Gebäuden, begriffen, und zugehörden gelegen alhier zu Straßburg an der mittlern langstraß N° 25, einseit neben b. Johann Georg Jund Glaser, 2. s neben henßler Peruquenmacher hinten auff Lemaire Sprachmeister, hier unpræjudicirlich geachet wird vor 10 000 fr, Worüber dermalen sich nichts schiftlich gewiesen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns vermögen hausrath 352 fr, silbers 76 fr, baarschafft 9000 fr, feldstück & Summa summarum 9428 fr
der Ehefraun vermögen, hausrath 1946 fr, silbers 145 fr, behaußung 10 000 fr, Summa summarum 12 091 fr – Schulden 4600 fr, Nach deren Abzug 7491 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 118 du 3 fruct. 7

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Jacques Irrmann
1822 (12.6.), Strasbourg 4 (52), Me Hatt n° 415
Inventaire de la succession de Jean Jacques Irrmann, commis aux expéditions du directoire du consistoire général décédé le 12 avril dernier – à la requête de Marie Madeleine née Hoh, commune en biens suivant contrat de mariage dressé par Stoeber le 17 mai 1814, mère et tutrice légale de Jacques Edouard âgé de 6 ans 10 mois – en présence de Jean Michel Kaesbohrer boucher, grand oncle du mineur subrogé tuteur
dans une maison en cette ville grand rue n° 25
meubles 137 fr, garde robe 106 fr, reprises 3333 fr, total 3577 fr – passif propre 600 fr
communauté mobilier 143 fr, dettes actives 3090 fr, total 3233 fr – passif 4238 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 11 du 15.6.

Jean Michel Kæssbohrer meurt en 1825 en délaissant une fille
1825 (28.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2028
Inventaire de la succession de Jean Michel Kässbohrer, boucher, décédé le 5 décembre dernier – à la requête de 1. Marie Barbe Blessig la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Me Stoeber le 9 prairial 7, 2. Sophie Caroline Kässbohrer, majeure seule et unique héritière de son père

en la demeure grand rue n° 25 appartenant à la De Kässbohrer
mobilier 5041 fr, numéraire 5128 fr, dettes dues par la veuve 4600 fr, créances 52 280 fr, total 67.050 fr, propre garde robe 203, terres à Schiltigheim
Titres et papiers. Par contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats le 21 juin 1791 Philippe Jacques Streichenberger et son épouse actuelle la veuve Kässbohrer ont acquis d’André Stahl, maçon, et de Catherine Barbe Greiner une maison sise en cette ville grand rue n° 25 qui par testament reçu Me Greiss le 16 germinal 6 est avenue à la De Kässbohrer & a été par elle apporté en son second mariage, pour 4100 florins ou 8200 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 78-v du 3.1.
vacation du 9.1. (acp 176 F° 126-v du 14.1.

Sophie Caroline Kæssbohrer épouse en 1826 Louis Chrétien Gonthier Schæfer

1826 (12.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2042
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Chrétien Gonthier Schaefer, docteur en médecine, fils majeur d’Adolphe Michel Schaefer et de Jeanne Christine Wilhelmine Kneif décédés
Sophie Caroline Kässbohrer, fille majeure de feu Jean Michel Kässbohrer, boucher, et de Marie Barbe Blessig
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 126 du 14.1.

Inventaire après décès d’un locataire, le boucher David Hoh
1825 (5.8.), Strasbourg 4 (61), Me Hatt n° 2439
Inventaire de la succession de David Hoh, boucher, décédé le 21 avril dernier – à la requête de Barbe Hoenig la veuve mère et tutrice légale de David Gustave âgé de 4 ans et Frédéric Charles âgé de 1 an – en présence de Michel Fleischmann, boucher, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans une maison grand rue n° 25
garde robe 102 fr, mobilier communauté 444 fr – passif 1100 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 93 du 11.8.

Inventaire après décès d’un locataire,, le tailleur d’habits Jean Baptiste Pfeiffer
1839 (24.9.), Strasbourg 14 (108), Me Ritleng n° 9481
Inventaire dans une maison grand rue n° 25 où est décédé le 31 mai dernier Jean Baptiste Pfeiffer, tailleur d’habits – à la requête de Jacobée Schmitt la veuve, 2. Madeleine Louise Pfeiffer épouse de Nicolas Louveaux, employé à l’administration des douanes, 3. Marie Guillaume François Rencker, notaire à la résidence de Strasbourg pour représenter Jean Baptiste Pfeiffer, marchand tailleur à Paris, tous enfants et héritiers du défunt leur père – Contrat de mariage reçu Meyer le 11 décembre 1800
dans une maison grand rue n° 25
Enregistrement de Strasbourg, acp 271 F° 69 du 28.9.


Maison 6, rue Escarpée (1794-1812)

Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl hypothèque sa maison rue Escarpée au profit du négociant Jean Daniel Richshoffer

1794 (2 floréal 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1563
cit. Catherine Barbe Greiner veuve de cit. Jean André Stahl maçon assitée de cit. Jean Haeckel et cit. Johann Stahl maçon son fils (devoir)
à cit. Jean Daniel Richshoffer négociant, 3400 livres
hypothèque, une maison rue dite Gaehgaesslein marquée du N° 5, d’un côté le cit. Jund vitrier, d’autre le cit. Lauth brasseur
enreg. 6 floréal

Catherine Barbe Greiner vend la maison rue Escarpée au maître de langues Joseph Lemaire et à sa femme Marie Marguerite Four

1795 (8 floréal 3), Strasbourg 1 (8), Not. Lacombe n° 8
Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl maçon et Jacob Stahl maçon son fils
au Cit. Joseph Lemaire Maître de langues a Strasbourg et Marie Madeleine four
La maison qui appartient aux vendeurs en cette ville rue dite Gaehgessel N° 5 aboutissant a droite a la Brasserie du Cit. Lauth, a gauche a la maison du vitrier Jund et du Cit. Streichenberger, derrière lad. brasserie et pardevant lad. rue avec Cour écurie buanderie avec chauderon, appartenances et dépendances – se soumettant les vendeurs a Blanchir les 8 appartements de la maison d’icy la St Jean prochaine
[in margine :] 6 mess. an 3 – Jointes, obligations Stahl pour 30.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 33 f° 18 du 11 flor. 3

Originaire de Neubois dans la val de Villé, le maître de langue et de calcul Joseph Lemaire qui habite Strasbourg depuis trois ans épouse Marie Madeleine Four originaire de Dieffenbach au val de Villé : contrat de mariage, célébration
1775 (28.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1055) n° 59
Contrat de mariage partageable par moitié – Sr Joseph Lemaire Mre de langue demeurant à Strasbourg, fils majeur de Joseph Lemaire laboureur au Comte ban Baillage de Chatenois et de deffunte Catherine Marger
Dlle Marie Madeleine Four fille mineure de Jean Baptiste Four, Cabaretier de Dieffenbach, et Thérèse Zaepffel de l’avis de M François Antoine Zaepffel Greffier des terres de la noblesse son cousin communauté
(Joint) Verzeichnis der liegende güther so Maria Magdalena Four von ihren eltern zur Ehesteur bekommen (zu Scherwiller)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 39)
1775. Hodie 15 Maÿ Anni 1775 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Josephus Lemaire ex Krith prope Neükirch oriundus defunctorum Conjugum Josephi Lemaire in vivis civis ibidem et Catharinæ Marcot filius Legitimus, Linguarum et artis arithmetica insctructor, a triennio ultimo ratione domicilÿ Parochianus noster et Maria Magdalena Four ex Dieffenbach oriunda, Joannis Baptistæ Four et Theresiæ Zæpffel conjugum et Civium ibidem filia Legitima ratione juris et Facti in Dieffenbach Parochiana, ambo soluti et diœcesis argentinensis (signé) Joseph Lemaire, Marie Madeleine Four (i 23)

Joseph Lemaire et Marie Madeleine Four vendent la maison à leur voisin Jean Michel Schwartz, brasseur au grenadier

1812 (26.8.), Strasbourg 10 (55), Not. Zimmer n° 3496, 5596
Joseph Lemaire maître de langue et Marie Madeleine Four
à Jean Michel Schwartz brasseur au grenadier
une maison avec cour, puits, buanderie avec chaudron, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Gaehgaessel n° 5, à droite la brasserie de l’acquéreur, a gauche de la maison des Sr Schaefer cordonnier et Kaesbohrer, devant la rue, derrière ladite brasserie – acquis de Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl maçon et Jacques Stahl son fils maçon par acte passé devant Me Lacombe le 8 floréal 3 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 95 du 27.8.

Joseph Lemaire meurt en 1816 en délaissant six enfants, Marie Madeleine Four en 1827 en délaissant cinq enfants
1827 (17.8.), Strasbourg 15 (42), Me Lacombe n° 7904
Liquidation et partage – I. Marie Georges Ignace Lemaire, secrétaire de la mairie de Bischwiller, II. Marie Madeleine Claire Lemaire, majeure, III. Marie Thérèse Sophie Lemaire, majeure, IV. Auguste Heusch, légiste à Strasbourg mandataire de Caroline Emilie Victoire Lemaire, majeure à Paris (François Joseph Marcelin Lemaire, négociant à Paris et Marie Thérèse Louise Lemaire épouse de Jean Marie Palluy ancien magistrat demeurant à Paris ayant renoncé aux succession par déclaration au Greffe de Strasbourg le 21 juin 1827), de la succession tant de Joseph Lemaire, professeur de langues leur père décédé le 4 mai 1816 en laissant ses six enfants dénommés ci dessus et Xavier Lemaire décédé sans postérité le 2 mai 1826 que Marie Salomé Four décédée le 12 avril dernier, déclaration tenant lieu d’inventaire
enfants
meubles 4026 fr, du 3440 fr, totalité de la masse 7466 fr
il existe deux maisons à Strasbourg l’une située dans la rue des Sœurs n° 5, d’un côté le Sr Jung, d’autre la De Lattignant successeur de Didier, donnant dans la rue de la Croix n° 7, acquise suivant acte reçu Stoeber le 1 messidor 3, estimée 12.000 francs
l’autre située dans la rue du Tonnelet Rouge n° 6, d’un côté le Sr Kant, d’autre le Sr Exel – acquise par acte reçu Lacombe le 9 floréal 3, estimée 6000 fr
total de l’actif 25.466 fr, passif 6913 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 46 du 22.8.



23, rue Sainte-Hélène


Rue Sainte-Hélène n° 23 – IV 235 (Blondel), N 833 puis section 59 parcelle 49 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Antoine Ruffier, 1764 – Démolie vers 1913


Le n° 23 se trouve à l’emplacement des dernières travées du bâtiment construit vers 1913.
La maison est la deuxième à partir de la gauche – Façade (vers 1912, Archives des monuments historiques, © DRAC Grand-Est, cote ICO 482 B 180 009)

Les administrateurs du béguinage du Tiers Ordre vendent en 1663 au tonnelier municipal Samuel Nagel une maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière que ses héritiers se partagent en 1692, la maison avant revenant à sa fille et la maison arrière à son fils. Le propriétaire de la maison avant cède en 1706 une partie du jardin à son voisin vers l’ouest. L’apprêteur de tabac Samuel Ruffier, de retour à Strasbourg après une absence de vingt ans, achète la maison avant en 1706 puis la maison arrière en 1717. Selon le rapport dressé en 1747, le bâtiment avant comprend un rez-de-chaussée et deux étages comme le bâtiment arrière où se trouve la fabrique de tabac, les combles vétustes ne sont pas dallés ; la maison entière est estimée 2 150 livres. Le marchand Antoine Ruffier pose en 1764 des matériaux sur la voie publique puis y établit deux marches, ce qui indique la date à laquelle il reconstruit la maison que les experts estiment en novembre de la même année à la somme de 5 250 livres lors d’un inventaire de faillite. La nouvelle façade comprend au rez-de-chaussée quatre arcades surmontées de mascarons qui représentent les quatre saisons. Les étages sont séparés les uns des autres par des cordons. Les fenêtres comprennent des appuis galbés et de fausses clés, plus simples au deuxième qu’au premier étage.
L’orfèvre Jean Georges Pick acquiert la maison par adjudication judiciaire en 1772. Il fait poser en 1773 des croisées dans trois arcades. Elle revient par héritage en 1822 au menuisier Jean Georges Caspar qui passe en 1825 un accord par lequel il recevra les eaux pluviales d’un de ses voisins rue Sainte-Barbe.

198 Elévations b-i
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 198

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue comprend quatre ouvertures à chaque niveau, la porte d’entrée étant la deuxième à partir de la droite ; le dessin représente le rez-de-chaussée de façon simplifiée, sans figurer les arcades. Les bâtiments arrière donnent sue les cours E’ et D’. La cour E’ représente l’arrière (1-7) du bâtiment sur rue, les bâtiments (6-7) qui la bordent vers l’est, (4-5-6) vers le nord et (2-3-4) vers l’ouest. La partie (1-2) dans le prolongement fait partie de la maison voisine, sauf l’édicule à côté de (1). La cour D’ est entièrement entourée de bâtiments qui font partie de la propriété, sauf ceux entre 3 et 4. La cour F‘ représente l’arrière aveugle (1-4) du bâtiment au fond de la cour E’, la cour Y l’arrière (1-17) du bâtiment au fond de la cour D.
La maison porte d’abord le n° 14 (1784-1857) puis le n° 23.


Plan – Cours E’, D’, F’ et Y

Le propriétaire habite Paris à la fin du XIX° siècle. Le rez-de-chaussée du bâtiment sur cour est occupé en 1905 par un tapissier et un peintre. La Ville acquiert la maison ainsi que sa voisine en 1913 et les cèdent aux Grands magasins modernes, établis sur le Nouveau boulevard, qui les font démolir et remplacer par des rampes de service.

mai 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Béguinage du Tiers Ordre
1663 v Jean Samuel Nagel, tonnelier municipal, et (1634) Marie Gassner veuve du teinturier Jérôme Hatt – luthériens
1675* h Jean Jacques Dannbach, pasteur et (1665) Salomé Nagel puis (1701) Catherine Künast – luthériens
puis (1694) Jean Christophe Dannbach, tonnelier
1697 v Jean Daniel Müller, tonnelier, et (1697) Anne Marie Eydgenoss – luthériens
1699 v Jean Christophe Goldbach épicier, et (1687) Eve Bruder – luthériens
1706 v Samuel Ruffier, apprêteur de tabac, et (v. 1703) Marie Madeleine Weinzierlen veuve de Jean Michel Herbert – luthérien converti et catholique
1747 h Antoine Ruffier, marchand, et (1728) Marie Barbe Zæpffel – catholiques
1772 adj Jean Georges Pick, orfèvre, et (1740) Marie Anne Weishalber dite Blancmoitié – catholiques
1786* h Jean Chrétien Pick, orfèvre, et (1771) Madeleine Berard – catholiques
1822 h Jean Georges Caspar, menuisier, et (1815) Marie Jeanne Françoise Chantal Pick
1861 v Maurice Loewé, ministre officiant, et Caroline Wolff
Seligmann Wolff, marchand de musique, et (1844) Rosalie Levi
1869 h Jacques Lœwé, professeur de musique, et (1855) Amélie Meyer
1914* v Ville de Strasbourg
1921* v Magasins Modernes société anonyme

Maison arrière

1692 h Samuel Nagel, tonnelier, et (1664) Marie Voltz – luthériens
1705* h Jean Guillaume Nagel, imprimeur, et (1713) Marie Salomé Bürckel – luthériens
1717 v Samuel Ruffier, ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : la maison avant est estimée 925 florins en 1694, la maison arrière 950 florins en 1717. La propriété entière 2 150 livres en 1747, 2 540 livres en 1764 après sa reconstruction, 2 000 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IV 235, Antoine Ruffier
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 833, Caspard, Jean Georges (Caspar, menuisier) – maison, sol – 3,7 ares

Locations

1774, Nathan Jacques Hornig, orfèvre
1776, Jean Nicolas Wilhelm, procureur et avocat au Grand Sénat
1776, Sébastien Deck, doreur
1780, Marie Françoise Hannong femme du libraire François Louis Petit
1781, Hermann Joseph Arnhaiter, artiste peintre
1785, Adrien Mallet de Soustron, officier major de la place
1801, Jean Pierre Vernier, capitaine d’infanterie
1805, François Boitin, musicien
1809, Philippe Jauch, facteur d’instruments de musique
1812 (cave), Jean Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins
1822, 1827, Jean Georges Keller, entrepreneur
1822, Anne Marie Frischmann

Maison arrière
1712, Daniel Müller, tonnelier
1712 (cave) Jean Philippe von der Mühl

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1764, Préposés aux affaires foncières (VII 1411)
Les préposés font grief à Antoine Ruffier de poser des matériaux sur la voie publique alors qu’il avait la place de le faire sur sa propriété ; il répond que l’égout communal ne s’y prêtait pas. Le contremaître Jacques Widner pose sans autorisation deux marches sur le communal ; les préposés les imposent à 4 sols par an, Antoine Ruffier est autorisé à racheter le cens moyennant un capital de 6 livres qu’il règle aussitôt.

(f° 23-v) Dienstag de 15. Maÿ 1764. – H. Ruffier
H. Ruffier der burger und Kauffmann allhier wurde citirt und befragt warumb er eigenthätiger weis auf das Allmend legen laßen da solche seinem haus zugleich hätten können gelegt werden, Sagte derselbe daß es sein geheiß nichts gewesen, und solches nicht wohlwegen dem sich daselbst befindlichen dohlen anders geschehen können. Erkant solle dem H Werner aufferlegt werden diese Sach zu untersuchen.
(f° 26-v) Dienstags den 5. Junÿ 1764. – H. Ruffier und Jacob Weidner
Jacob Weidner der ballier von weÿl. Johannes Wagner dem Maurermeister wurde citirt und jhme verweißen, daß er ohne erlaubnus Zweÿ stafflen vor H. Ruffier des handelsmanns hauß in der höllengaß auff das Allmendt gelegt. Citatus sagt zu seiner Verantwortung, er habe das verbott nicht gewußt und seÿe jhm dießes zu machen annoch von seinem verstorbenen Meister befohlen worden. Erkannt, Sollen beede Stafflen quæstionis Zwar in statu quo verbleiben H Ruffier aber von jeder Zweÿ schilling jährlichen bodenzinß bezahlen.
(f° 30) Dienstags den 19. Junÿ 1764. – H. Ruffier
H. Ruffier der handelsmann beschwehret sich daß Mghh. ihme den 5. hujus einen bodenzinß von 4 ß d. auff die vor sein hauß gelegte Zweÿ Stafflen geleg, bittet umb moderation oder aber umb genehmhaltung denselben mit 6 lb. abzukauffen. Erkannt wird dem Imploranten erlaubt den Zinnß mit 6 lb ab zu Kauffen. dt. in instanti 6 lb d.

1773, Préposés aux affaires foncières (VII 1415)
Joseph Kaltner est autorisé à poser des croisées dans trois arcades de la maison Pick. Le propriétaire est autorisé quelques mois plus tard à poser des volets à ses soupiraux

(f° 191) Dienstags den 27. Aprilis 1773 – Hr. Pick Silberarbeiter
Mr Joseph Kaltner der Maurer nôe. Hrn. Pick des Silberarbeiters, bittet zu erlauben an deßen behausung in der St Helenæ Gaß in dreÿ Schwibbögen Kreutzstöck zu setzen. Erkannt, Willfahrt.
(f° 274) Dienstags den 23. Novembris 1773 – Hr. Pick silberarbeiter
Hrn. Pick, dem silberarbeiter wird erlaubt an seiner in der Höllen Gaß gelegener behausung die Keller läden von oben herabfallend anmachen zu laßen

Description de la maison

  • 1694 (billet d’estimation traduit – maison avant) La maison comprend une entrée commune, une buanderie commune, deux cours communes, un puits commun et un jardin, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 925 florins
  • 1717 (billet d’estimation traduit – maison arrière) La maison comprend deux petites cours communes avec la maison avant où le sieur Nagel a seulement un atelier de tonnelier, une cave solivée, une entrée commune, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 950 florins
  • 1747 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, sur la droite une petite boutique, une cave en partie voûtée et en partie solivée, au premier et au deuxième étage un poêle, chambre, vestibule et deux cabinets, le vieux comble vétuste qui comprend deux greniers non dallés est couvert partie de tuiles plates partie de tuiles creuses, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un magasin et une buanderie, une cave voûtée, deux petites cours, un puits, un bûcher, à l’étage une grande pièce à tabac, un cabinet, une cuisine et un vestibule, l’étage supérieur comprend deux pièces au-dessus desquelles se trouve le comble à deux greniers non dallés couvert de tuiles plates, un pignon délabré en pierre, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 300 florins
  • 1764 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines, cabinets, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a deux caves voûtées et une cave solivée, deux cours et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 10 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue Ste Hélène

nouveau N° / ancien N° : 10 / 14
Pick
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 237 case 3

Caspar, Jean Georges menuisier à Strasbourg

N 833, maison, sol, Rue Ste hélène 14
Contenance : 3,70
Revenu total : 289,92 (288 et 1,92)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 978 case 1

Caspar, Jean Georges menuisier
1862, Loewé, Maurice et Wolff, Seligmann
1870, Loewé, Jacques
1906, Loewe, Paul, Kaufmann in Paris und Miterben in Erbengemeinschaft d. a. R.
(ancien f° 726)

N 833, maison, sol, Rue Ste Hélène 23
Contenance : 3,70
Revenu total : 289,92 (288 et 1,92)
Folio de provenance : (237)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 30 p. 364 case 4

Parcelle, section 59, n° 49 – autrefois N 833
Canton : Helenengasse Hs. Nr 23
Neue Straße Nr. 34 – Rue du 22 novembre N° 34 (322/14, 436/18, 895)
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Warenhaus e. n. a. T. u. N.G., E. B. R. [Erbbaurecht, emphytéose]
Contenance : 4,24 – 6,84 – 6,86 – 34,30
Revenu : 2400 – 4900 / 5000 Zu Parz. 105/40
Remarques : 1914 Zug. F. 5 u. 365 F. 1
1915 Zug. S. 361 F. 1
1916 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1914), compte 2844
Loewe Paul Gustav und Miterben
gelöscht 1914

(Propriétaire à partir de l’exercice 1914), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 1929
Kaufhaus Modern Aktiengesellschafft in Strassburg
1921 Magasins Modernes société anonyme
1927 Grands Magasins Magmod soc. anonyme
(227)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 104 Rue de Ste Helène (p. 179)

14 [suite p. 180]
Pr. – Pick, J. Georges, orfèvre, Echasses
loc. – Petit, J. Louis, libraire – Echasses
loc. – Petikam, J. Baptiste, Cordonnier – Cordonniers
loc. – Buch, Anne Marie
loc. – Christiani, insp. des poutres – Privilég.
loc. – Grostete, imprim. à la lott. – Privilég.
loc. – Vierling, Sébastien, Domestique
loc. – Kleinclaus, Ve. – Jardiniers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Helenengasse (Seite 60)

(Haus Nr.) 23
Gradwohl, Tapeziererm. 0
Kneiff, Bau- und Dek.-Malermeister. 0
Wahl, Tagnerin. 1
Feix, Schneidermeister. 2
Schiepan, Hebamme. 2
Schiepan, Lok.-Heitzer. 2
Klaer, Schneiderin. 3
Hasenfratz, Wwe. 4.
Kleemann, Maschinenm. 4.
Dorsam, Maurer. H 0
Ertler, Schloßer. H 0
Lehrhüter, Schneider. H 1
Lehrhüter, Tagner. H 1
Levy, Wwe. H 1
Birck, Metzger. H 2
Ziegelmeyer, Tapezm. H 2
Augustin, Schreiner. H 3
Levy, Handelsmann. H 3
Faigle, Näherin. H 4
Hirtz, Ausläufer. H 4
Petitmagin, Tagner. H 4
Reither, Tagnerin. H 4
Schauer. Tagner. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Voir a maison n° 19


Relevé d’actes

Les administrateurs du béguinage du Tiers Ordre vendent pour 240 livres au tonnelier municipal Jean Samuel Nagel la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière. En marge, quittance remise aux deux copropriétaires, le tonnelier municipal Samuel Nagel et le pasteur Jean Jacques Dambach et Salomé Nagel

1663 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 596-v
(Prot. fol. 55) Erschienen der Edel- fürsichtig- hochweÿs- Herr Carolus Egen dießer Statt Alter Ammaÿster und treÿzehner und der Ehrenvest from- und Wohlweÿs- H. Johann Philipß Mülb deß beständigen Regiments der Herren fünffzehen beede alß Wohlverordnete Herren Pfleger der Samblung Zur tritten Regul mit beÿstand herrn Johann Schmidts alß solcher Samblung bestelten Schaffners
in gegensein H Hannß Samuel Nagels deß Statt Küffers
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Höllen Gaßen einseit neben H Hannß Hämmlern alten Groß Rhats Verwanthen anderseit Zum theil neben der Samblung theilß neben Christian Bruder den Seÿden Krämern hinden Zum theil uff herrn Andream Brackenhoffern, dießer Statt alten Ammaÿstern und Treÿzehnern und theilß uff herrn M. Johannem Mathiam Schneubern Gÿmnasiarcham et Poëtam Laureatum und andere mehr stoßend gelegen – umb 240 Pfund
[in margine :] (…) in gegensein Samuel Nagels deß Statt Kieffers und H. M. Johann Jacob Dambachs Pfarrers zu Ichenheim alß Ehevogts Fr. Salomeen Gebohrner Nagelin deß H. Käuffers seel. nachgelaßener Erben alß denen die hieinn erkauffte behaußung Jedem Zur helffte eigenthümlich Zustehe (quittung) Actum d. 2. febr. 1675

Fils du pasteur de Dorlisheim, Jean Samuel Nagel épouse en 1634 Marie Gassner, fille de l’aubergiste à la Ménagerie qui s’était mariée en 1630 avec le teinturier Jérôme Hatt
Mariage, cathédrale (luth. p. 280)
1630. Dom. Reminiscere 21. Febr. Hieronimus Hatten der Jünger der ferber, vnd J. Maria Daniel Gasners deß Elter, würths Zum Thiergarten Tochter. eingesegnet Zinstag 2. Martÿ (i 145)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 105) 1630. Dom. Reminiscere 21. Febr. Hieronÿmus Hatten der Jünger j. ferber alhie vnndt J. Maria herr Daniel Gaßners deß Elter, würths Zu Thiergarten alhie eheliche Tochter. Cop. 3. Martÿ im Münster

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 183)
1634. Eadem [Dom: XXV. Trinit. 23. 9.bris] Hanß Samuel Nagel der Kieffer, H. M. Georgÿ Nagels gewesenen Pfarrers zu Dorlißheim Straßburgisches gebieths nachgelaßener Sohn v. Maria, Hieronÿmi Hattens gewesenn ferbers v. burgers. alhie nachgelaßene witwe. Cop. 2. 10.bris zu J. St. Peter (i 94)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 160-v) 1634. Eodem [Dom: 25. Trinit. 23. 9.bris] Samuel Nagel d. Küeffer, Hr M. Georgÿ Nagelÿ pfarrers zu dorleßheim Nachgelaßener Sohn, vnd Maria, Hieronimi Hatten des ferbers v. burg. alhie witwe. Eingesegnet Zum Jung. St. Peter Zinstag d. 2. 10.ris (i 167)

Jean Samuel Nagel de Strasbourg et Jean Georges Nagel de Dorlisheim s’entendent au sujet des biens de leur frère absent depuis vingt ans Jean Jacques Nagel dont ils sont héritiers avec Jean Daniel Nagel

1647 (19. febr:), Chambre des Contrats, vol. 498 f°126
Erschienen hannß Samuel Nagel der Küeffer und Burger Zu Straßburg an einem, So dann hannß Georg Nagel zu dorlißheim am andern theil
bekannt geg. einand. freÿ offentlich, dEmnach Sie von ihrem Brud. hannß Jacob Nagel dem Patetenbeckh nun in die 20. Jahr nichts mehr vernohmen und also gäntzlich dafür halt, daß Er albereit vor längst die Schuld d. Natur in der fremdte bezahlt habe, welch. fallß und da Er ohne Kind. od. testament dahin gang., Sie beede Zusampt M Daniel Nageln seine rechtsmäßigen erb. weren, so hetten Sie sich mit einander dahien verglich. daß Er hannß Samuel sein hannß Jacobß Verlaßenschafft innhalben und behalt., hiengeg. Ihne hannß Georg für seine Erbßgebühr den halben theil deß Gartens zu dorlißheim (…)

Samuel Nagel est élu échevin chez les Tonneliers
1651, Conseillers et XXI (1 R 134)
Hanß Samuel Nagel. 217.
(f° 217-v) Sambstag d. 27. Dec. – Schöffen vorstellung.
Betiers E E Zunfft der Kieffer ist ahne statt gewesen Georg Keÿßers, hannß Samuel Nagel Zu einem Schöffen erwöhlt worden,
Erk., Ist g.firmirt worden. Juramentum deposuit.

Samuel Nagel est élu conseiller au Sénat et décline sa nomination en préférant conserver sa fonction de tonnelier municipal. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux Quinze qui connaissent mieux la situation. Les préposés généraux au vin rapportent que Samuel Nagel a une compétence reconnue par tous dans son poste de tonnelier municipal et qu’il serait difficile de le remplacer ; les Quinze maintiennent Samuel Nagel dans ses fonctions et nomment le marchand de vins Abraham Bückel conseiller.
1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
Samuel Nagel, Stattkieffer wirdt Zum Rathherren gebracht, entschudigt sich. 52.
(f° 52-v) Montags den 25.ten Martÿ. Her Amstr. Jundt Zeigt an, wie daß beÿ Es Ers. Zunfft der Kieffer ane statt Johann Schatzen Zu Einem Rathherrn erwehlt worden, herr Samuel Nagel, Stattkieffer. Ille ward darauff in die Stub eingelaßen vnd übere. p. Wildten Ein vnderth. verruffen vnd bitten Ihnen diese Ehrenstell, weilen Er Keine Kundten mehr hatt, vnd mit * lieben Kinderen gesegnet, dannenhero sich nicht mehr außbringen Könte, Zu erlaßen vnd beÿ seiner Statt Kieffereÿ Zu laßen. Herr Str. Bernhold, alß Oberer Wein herrn gibt Ihme Nageln ein *fflich Zeugnus wegen seines wohlverhaltens beÿ seinem Ambt, vnd vermeint man werde beßer thun man laße Ihn beÿ seinem dienst, alß daß mann Ihnen hiehero Ziehe.
Erk. An die Hh. XV. alß da mann von seiner Verrichtung die beste nachricht hatt, gewießen.
Herr XV. Goll, et Herr Voltz.

1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
(f° 52) Donnerst. den 28.ten Martÿ – H. Joh: Samuel Nagel wegen erlaßung der Raths stell
Alß In Newlichkeit geschäfft mit Herrn Hanß Samuel Nagel dem Zur Rathstell gewehlten, aber nicht bestätigten Statt Kieffer, von Herrn Räth vnd XXI. hiehero gewießen worden, wardt Zu Vorderst sein Supplication wid. abgeleßen vnd von Herrn Stättmeister Bernholdten, In Namen derer Obern Wein Herren beweglich mit mehrerm erinnert, warvmb vbel gethan wehre, wan man Ihme den Statt Keller, welchem er biß dahien rühmlich vnd mit nutzen Vorgestanden, vnd deme auch alle bawren In den Ämptern, welcher richtig od. betrüeglich Versehend, bekand, auch sonsten Kein Kieffer, wie er mit benötigten Materialien, alß tauben vnd reÿffen versehen, entziehen solte, derowegen dem Statt keller weiterständiger, wan H. Nagel beÿ seiner noch ohnverlaßenen function, gleich wie H. Baldtneren den Waßerzoller, H. Gottesheim dem Schaffner Zu St: Claus in Vndis, Vnd herrn Böhlern dem Schirmgerichts schreiber, auch wid. fahren, gelaßen würde, wie dan darauff vmbfrag gehalten vnd Erkandt worden, daß H. Nagel beÿ der Kellereÿ Zuelaßen Vnd per me Herrn ammeister Junthen als Ober herren anzudeüten seÿe, vff eine and.wertliche wahl und ersetzung bedacht Zu sein, wie auch beschehen vnd ist dieße Stell mit Herrn Abraham Bückelen dem weinhändtler ersetzt worden.

Le tonnelier Jean Georges Nagel cède à son frère Samuel Nagel la moitié qui lui revient de la maison

1674 (13. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 357
Hannß Georg Nagel der Küeffer
in gegensein Samuel Nagels deß Statt Küeffers seines eheleiblichen Bruders
die helffte Ihme hannß Georg Nagele für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen häußern, einem Vordern und hindern wie auch Ihres hoffstätten höfflin Gärtlin, Bronnen und allen übrigen deren Gebäwen Begriffen Weithen Zugehördten Rechten Und Gerechtigkeiten alhier in der Höllengaßen einseit neben weÿl. hannß Hämlers geweßenen alten großen Rhats verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit Zum theil neben der Samblung Zur tritten Regul, und theils neben Christian Bruder dem Seÿdenkrämern hinden zum theil Vff H Andream Brackhenhoffern dießer Statt alten Ammaÿstern und XIII. und theils Uff – stoßend gelegen, Welche häußer annoch umb 100. lb Kauffschillings Restes Obged. Samblung Zur dritten Regul Verhafftet – umb 210 lb

Jean Samuel Müller cède les droits qui lui reviennent dans la succession de son grand père Jean Samuel Nagel et de sa grand-mère Marie Gassner ainsi que ceux de ses père et mère Jean Christophe Müller et Marie Nagel dont sa belle mère Catherine Bœhler a la jouissance viagère

1686 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 251
Johann Samuel Müller geweßener Soldat under deß Königs Leib Guarde
in gegensein H. Samuel Nagel deß Statt Kieffers seines gewesenen und heut dato beÿ E. E. Vogteÿgericht entschlagenen vogts, bekandte daß nach dem Er in Königliche dienste ferner zu gehen Vorhabens, und deßwegen räthlich befunden habe, seine allhier befindliche Mittel ins gesamt und vberhaubt zu verhandlen
alles das recht Eÿgenthumb, besitz, Gerechtigkeit, actiones und Forderungen so Ihme von weÿl. H. hans Samuel Nagels gew. Statt Kieffers seines Großvatters, Mariä Nagelin gebohrner Gaßnerin seiner Großmutter, wie auch von weÿl. Johann Christoph Müllers deß Kieffers seines Vatters, und Mariæ gebohrner Nagelin, seines Mutter sel. Erb: und verlassenschafft, nach inhalt deren darüber auffgericheten Inventarien, theil register, Vogteÿ rechnungen und aller andern darüber besagenden documenten gebühren und zusth. Könne, nichts darvon alß allein d.jenige so under dem Widemb, welchen Catharina, gebohrne Böhlerin, obged. Joh: Christoph Müllers hinderlaßen wittib alß sein deß Verkäuffers Stieffmutter ad dies vitæ zu genüßen hat, begriffen ist, außgenommen

Jean Jacques Dannbach, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux, et sa femme Salomé Nagel d’une part et le tonnelier municipal Samuel Nagel d’autre part se partagent la maison. Le bâtiment avant revient à Jean Jacques Dannbach, le bâtiment arrière à Samuel Nagel. Les parties se partagent en outre la cave solivée et la bâtiment à édifier par-dessus

1692 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 352
H. M. Johann Jacob Dambach, Diaconus Zum alten St. Peter alß Ehevogt Fr. Salome gebohrne Nagelin an einem
So dann H. Samuel Nagel der Statt Kieffer für sein eÿgene Person, am andern theil
haben angezeigt und bekandt, Demnach Sein H M. Dambachs haußfr. und Er H. Nagel alß Geschwistrige bißhero Zweÿ Haüßer nemblich ein Vorderes und ein hinderes allhier in d. höllengaß einseit neben Georg Christoph Neumann dem Paßmentierer anderseit neben einer behaußung der Samlung Zur dritten regul gehörig, Zum theil, und zum theil neben Christian Bruder dem Seÿdenhändler, hinden Zum theil auff Hn Joh: Sebastian Gambßen, J.U. Ddum und XIII. Secretarium, zum theil auff Johann Peter Edeln, den Stuck und Glockengießer stoßend gelegen, und die alte Samlung zur dritten Regul genandt, in Gemeinschafft und ohnvertheilt beseßen, hinfüro aber lieber ein ieder theil d seinige absonderlich und dergestalt getheilt haben möchte, daß Sie alß Schwägere od. auch deren Erben und nachkommen darüber nicht leichtlich in zwitracht und uneinigkeit kommen könten, alß hätten Sie mit hülff und Rath der Geschwornenn Werckmeister allhier sich in güthe folgender gestalt mit einander verglich. und beede haüßer abgetheilt, daß iedem theil d zu getheÿlte Eÿgenthümlich gebühren und derselben damit alß mit andern seinen eÿgenthümlich. güthern Zu schalten und zu walth. befugt sein, dahingeg. auch sein eÿgenthum auff seinen Costen und.halt. d. gemein verbleibende aber
auch auff gemeinen Costen gebawt und erhalt. werd. solle wie umbständlich hernach folget, Nemblich und für das erste, So soll Ihro dambachischer haußfrauen zustehen und gebühren, das Vordere Hauß, sambt dem gewölbt. Keller darund. /:der geträhmte Keller darund. aber, sambt d. werckstätt darüber kommt wie hernach gemeldt zu dem hind.hauß:/ wie auch die über solchen gewölbten Keller annoch un außgebaute stub und Kuchen, d. hützene Schnecken, ein Stock hoch, wie auch im Zweÿten Stock Zwo Stuben, eine Cammer, Kuchen und haußehren auch der halbe Gang ob der Brennhütten /:welcher mit einer dielenwand abgesond. werd. soll:/, und d. eine Cloac zum Vordern Stock gehörig, Ferner soll Zu dem vordern Hauß gehören, das vordere theil in dem Keller vnder den hinderhauß biß an den Und.schlag, welcher auff gemeinen Costen gebaut werd. und auch ferner künfftig erhalt. werd. solle, So dann an dem Gärttlein soll auch dießen theil gebühren, der vordere halbe theil, welcher von den hind. auff gemeinen Costen mit latten und.schlag. werd. solle, Für das andere, so soll Ihme Nagel gebühren und Zustehen das hindere hauß vollkommen, mit allen deßen Gebäuen und Zugehördt, nichts darvon alß den vord.sten halben theil deß Kellers darund., so wie vorgedacht Zum vord. hauß gehören /:und die bauchküch so wie hernach gemeldt gemein sein solle:/ solle, Nemblich d. und. haußöhren, d. hültzerne Schnecken, oben ein Stub, Stub Cammer, Küch und hauß ehren, Cloac, auch d. halbe gang auff d. brennhütten, sambt d. gantzen brennhütten selbst, und dan alles übrige Gebaü solch. hind.hauß alß Cammern, Kästen, und dachwerck, Ferner under den vordern hauß die werckstatt, und d. geträhmte darund. liegende Keller /:Item d. hinder halbe theil deß Gättleins, darvon obgemeldt,:/, Zum dritten so haben sich beede Parten verglich. daß die hernach specificirte Gebäu und Gerechtigkeit. beed. theilen beständig Gemein sein und verbleiben sollen alß beede höffe, der Gemeine Eingang von d. Gaßen in d. vorder und hindere hauß, Item der bronnen, die bauchküch, sambt den bauchoffen, wie auch der große tholen, Endlichen So hat Er H. Nagel, alß deßen theil etwas beßeren bequemlichkeit hat, insond.heit weg. deß Kellers, Ihre dambachischen haußfrauen baar herauß gegeben und würcklich erlegt 25 pfund pfenning

Propriétaire de la maison avant, Salomé Nagel épouse en 1665 Jean Jacques Dannbach, pasteur à Ichenheim et Dundenheim en Bade : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem Ehrwürdigen vndt wohlgelehrten Herrn M. Johann Jacob Dambachen dießer Zeit wohlbestellten Pfarrern Zu Ichen: vnd Duntenheim, deß Ehrenvesten vndt vorgeachten Herrn Johann Georg Dambachen Handelßmanns vnd burgers in Straßburg Ehelichen Sohn, alß dem bräutigamb an einem, So dann, der Viel Ehren ; vnd tugendreichen Jungfrawen Salomeen deß Ehrenvesten vnd vorgeachten herrn Hannß Samuel Nagels wohlbestellten Statt Kieffers vndt burgers allhier eheleiblichen dochter, alß der hochzeiterin andern Theils – den 3. Maÿ alten Calender, Im Jahr des Herrn alß man Zahlte 1765. [unterzeichnet] Ich Mag. Johann Jacob Dannbach alß hochzeiter bekenne Wie alhier Vorstehet

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 61)
Dom. Exaudi. – 1665. zum 2 mahl hr. M. Johann Jacob Dambach *der Zu Jcheim und Dundenheim* Frstl. Margfl. Baden: herrschafft zu Joheim Georg Dambachs handelßmanns und Burgers alhie ehel: sohn undt Jfr. Salome hr. hanß Samuel Nagelß hiesigen Stattkieffers ehel: Tochter, donnerstag den 18.ten Maji, Münster

Salomé Nagel meurt en 1694 en délaissant trois fils et une fille. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Le maison avant rue Sainte-Hélène est estimée 462 livres desquels sont défalqués 190 livres pour frais de construction. La masse propre au veuf s’élève à 618 livres, celle des héritiers à 1610 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1728 livres, le passif à 1593 livres. En annexe une pièce de procédure de Jean Jacques Dannbach le jeune, étudiant en théologie converti.

1694 (15.3.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 19) f° 11
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegend: vnd Vahrender, so Weÿl. die Viel Ehren vnd Tugendreiche fraw Salome Dannbachin Gebohrne Nagelin, deß Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Mr Johann Jacob Dannbachs beÿ der Christlichen Evangelischen Gemeind Zum Alten St. Peter wohlverdienten treweÿfferigen Diaconi Senioris geweßenen hertzgeliebte Haußfr. nunmehr seel. nach ihrem den 15.ten febr. Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: vnd tugendreichen frawen Salome Leÿdeckerin gebohrner Dannbachin, H. Jacob Leÿdeckers Handelßmanns vnd burgers alhier ehelich haußfr. mit beÿstand deßelben Ihres haußwürths, So dann deß Ehren Vorgeacht vnd wohlachtbahren Herrn Johann Georg Nagels, Biersieders vnd burgers Alhier als geschwornen Curatoris vnd Vogts Hn Johann Jacob Dannbachs, S: S: Theologiæ Studiosi vnd Johann Christoph Dannbachs deß Ledigen in der frembde sich enthaltenden Küffers beÿständlich deß Edel Ehrenvest fürsichtig hochgelehrten vnd wohlweißen Jacob Eberhard Hechten J. U. Lic. vnd E. E. Geoßen Raths Assessoris, als von Wohlermelten Raths mittel, wegen H. Johann Jacobs deß ältern Sohns, weilen derselben weg. noch nicht beschehener Deprecat. der H. Vatter beÿ dem geschäfft nicht leiden wollen, in specie deputirten herrens, welcher sich nê seines ppalen Alle gedrewliche Jura reservirt, aller dreÿ der Verstorbenen Fr. Pfarrerin seel. mit Vor: und nachgemeltem Ihrem hinderpliebenen H. Wittiber ehelich erzeugter dochter vnd Söhn vnd zu dreÿen gleichen portionen vnd antheilern nachgelaßener rechtsmäßiger Erben, vorgenommen – Actum Montags den 15.ten Martÿ A° 1694.
Copia heürats Verschreibung, pge. in Prot. C. fol. 382. et seqq.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckh gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befund. orden wie Volgt.
Ane hültzen und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Obern Eckstub, In der Stub Cammer, Im Obern Haußöhren, In der Cammer B, Im obern Kleinen Stübel, In der Studier Stub, Im haußöhren, In der Wohnstub, In der Cammer C, In der Kuchen, Im haußöhren, In der Bauch Kuchen, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (E.) Item der halbe theil, so nunmehro Abgetheilt, ane Zweÿen häüßern, nemlich einem vordern und einem hindern, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten vnd gerechtigkeiten geleg. in der Statt Straßburg in der hölllen gaß, einseit neben Georg Christoph Newmann dem Paßmentirer, 2. s. neben einer behaußung der Sammlung Zur dritten Regul Gehörig Zum theil vnd Zum theil neben Christian Brudern dem Seidenhändler, hind. Zum theil auff H. Johann Sebastian Gambßen XV. Zum theil auff Johann Peter Edeln den Stuck: vnd Klockengießer stoßend geleg. vnd die Alte Sammlung Zur tritten Regul genant, so ledig eigen vnd durch der St. St. geschwornen werckheuth hiehero angeschlagen pro 462 lb, davon gehen ab die Baucösten, so meistens Beÿ antrettung dießer behaußung angewendet worden vnd in summa thun 190. lb, resirt noch auszuwerffen 272 lb. Darüber sagt 1. perg: br. mit d. St. St. Contr: Insigel Verw. daß. datum den 14. 7.br. A° 1693. welchen Hr Daniel Nagel den Stattküffer als mit participant und. handen hat. Wie vnd welcher gestalten Aber diße häußer abgeteilt worden meldet ein pap: Extr. auß alhiesiger Contr: stub deren datum den 22. Maÿ A° 1692. mit N° 9 bemerckt
(T.) Baucösten. Item ist stehender dießer Ehe ane der Erben Unveränderten in der höllengaß gelegene behaußung, vnd Zumahlen maisten theils beÿ Antrettung der halben Ane Baucösten verwendet worden, davon der H. Pfarrer eine specification vorzulegen sich erbietet, in Sa. 190.
Wÿdumb, Welchen H. Johann Jacob Heinrich der handelßmann allhier ad dies vitæ genüeßt, davon aber das Eigenthum dem H. Pfarrer für unverändert Zuständig. Vermög eines den 9. Martÿ A° 1689. Zwischen vorgedachtem H. Johann Jacob Heinrich vnd deßen Verstorbener haußfr. Weÿl. frawen Martha gebohrner Dannbachin seel. Erben getretteben Vergleichs vnd resp. wÿdumbs Außkauffs auch darauff erfolgter den 4. Junÿ dicti anni in alhiesiger Contractstub auffgerichteter Obligation (…)
Wÿdumb Welchen H. Johann Jacob Heinrich der Handelßmann alhier lebtägig Genüeßt, davon aber das Eigenthumb in die theilbahre Nahrung gehörig
Ergäntzung deß herrn Wittibers unveränderten Guttz, Vermög deß über beÿder geweßener Ehegattinen in die Ehe gebrachte Unveränderte Nahrung durch H. Christoph Schüblern den Notm: v. alten Groß. Raths verwanthen Beÿsitzer seel. den 29. Maÿ A° 1665. auffgerichteten Inventarÿ (…)
Auß dem über Weÿl. Frawen Marthæ Dannbachin Gebohrner Herttungin vnd herrn Johann Georg Dannbachs deß herrn Wittibers Geliebten Eltern seeligen Verlaßenschafften durch Obgenanten herrn Notm: Schüblern in Annis 1671. et 1674. vffgerichtem Special theilregister
– Abschatzung Montags d. 22.ten Martzi 1694. Auff begehren deß Ehrwirdigen vnd Wohlgelährten herrn M. Johann Jacob Danbach Wohlverordneter helffer Zum alten St. Peter behaußung alhier on der Statt Straßburg in der so genandten höllen gaßen Ein seits Neben Meister pettram ott Welner den schreiber ander seitz Neben herrn Christoff Newman dem Kupffmacher, hinden auff herrn Samuell Nagell dem Statt Kieffer Stoßend Welche behaußung Sampt aller der begriff recht vnd gerechtigkeit, vnden ein gemeiner Eingang wie auch eine gemeine Bauch Kuchen Zweÿ gemein höff ein gemeiner bronnen vnd garten wie solches in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Nein hundert Zwantzig Vinff Gulden Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager alter Werck Maister deß frawen Wercks, Johann Faÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn Wittibers unverändert Nahr. Sa. haußraths 35, Sa. Bibliothecæ 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Baarschafft 42, Sa. Ergäntzung (507, Abzug 20, Rest) 186, Summa summarum 618 lb
Dießem nach wird auch der Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. leerer Vaß 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. Guldener ring 14, Sa. Baarschafft 3, Sa. Früchtgültt von liegenden güthern 17, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 272, Sa. liegenden güthern 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 26, Sa. Ergäntzung (1175, Abzug 76, Remanet) 1099, Summa summarum 1610 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert vnd theilbare Gutt beschrieben, Sa. haußraths 106, Sa. Bibliothecæ 20, Sa. Frucht 39, Sa. Wein und leerer faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. Guldener Ring 15, Sa. baarschafft 107, Sa. Baucösten 190, Sa. Eigenthums Ane liegende güthern 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 431, Sa. Schulden 675, Summa summarum 1728 lb – Schulden 1593 lb, (Nach deren Abzug) 135 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1726 lb
Eheberedung (…) den 3. Maÿ alten Calender, Im Jahr des Herrn alß man Zahlte 1665
– Louis Par la grace de Dieu Roy de France Et de Nauarre aupr. notre huissier ou serg. sur ce requis de la part de Jean Jacques Damback Jeune fils majeure dans Estudant En Theologie Nous a Esté humblement Exposé que Salomé Dambachine Née Naegelerine Sa Mere Estantes dangereusement malade le 15° feburier 1694 mr Jean Jacques Damback Ministre de St pierre le vieux son Mary et pere de l’exposant (…) Comme le pere de l’exposant Estoit Indiqué Contre luy sous pretexte quil vouloir se faire Catholique Romain Il auroit conçu le dessein de la faire Exhereder des biens de la succession de sa femme & mere de l’exposant jl Executa son dessein de sorte que par led. Testament (…) Donné à Brisack la Neuve Le 29° Jour de janvier L’an de grace 1695.

La maison avant revient au fils cadet Jean Christophe Dannbach

1694 (15.3.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 19), Joint au n° 11 du 15 mars 1694
(Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güttere so Weÿl. die Viel Ehren vnd Tugendreiche fraw Salome Dannbachin Gebohrne Nagelin, Herrn Mr Johann Jacob Dannbachs beÿ der Christlichen Evangelischen Gemeind Zum Alten St. Peter wohlverdienten treweÿfferigen Diaconi Senioris Verlaßenschafft)
Die Behaußung in der Höllengaß so der Erben unverändert betreffend. Solche ist der Geschwornen Werckleüth überrichten schrifflichen Abschatzung der 925 fl. zwischen den dreÿen Erben Zu verlooßen vor gut abgesehen worden Nachdeme mann nun das freÿe ohnpartheÿische loos Gelegt, ist Selbige behaußung herrn Johann Christoph Dannbach dem Jüngerin Sohn Zugefallen weßwegen derselbe Jedem drittentheil Zu bezahlen vnd herauß Zugeben schuldig 154. lb

Jean Jacques Dannbach est nommé pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux en 1700
1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Ersetzung der Pfarrstell Zum A. St. Peter. 166. Denomination. 168. Deputation Zu der Wahl. 174. die Wahl fallt aus H. Johann Jacob Dambach. 176.
H. Diaconus Joh: Jacob Dambach würdt Pfarrer Zum alten St. Peter. 176.

Jean Jacques Dannbach se remarie en 1701 avec Catherine Künast. L’inventaire des apports est dressé dans une maison de location au Vieux-Marché-aux-Vins. Les apports du mari s’élèvent à 1 000 livres, ceux de la femme à 1 044 livres, Sont joints des quittances de loyer de la maison rue Sainte-Hélène pour les années 1692 et 1693 ainsi qu’un décompte avec Jean Christophe Dannbach, cessionnaire de la maison, comprenant les frais de procès que le père a gagné contre son fils Jean Jacques Dannbach.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 78-v) dominica VI. et VII. Trinit: seindt iin der Kirchen proclamirt, vndt Mitwochs darauff als den 13. Julÿ 1701 auß Ammeisterl. erlaubnus Zu hauß copulit worden, (tit.) Herr M. Johann Jacob Dannbach wohlmeritirter Pfarr Herr der Christl. Gemeind Zum Alten St Peter vndt Jungfer Anna Catharina, wÿland (tit) herrn Balthasar Ludwig Künasten geweßenen Vornehmen Handelßmann vndt E. Ehr. Großen Raths Alten Beÿsitzers, nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Mr Johann Jacob Dannbach Als Hochzeiter, Anna Catharina Künastin als hochzeiterin (i 81)

1701 (6. Xbr), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 1)
Inventarium über des Wohl ehrwürdig und Hochgelehrten Herrn M. Johann Jacob Dannbachs, Pfarrherrs Zum alten St: Peter und der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Catharinæ gebohrner Künastin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg jnn den Ehestand für ohnverändert Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1701. – inn jhrem ohnlängst angetrettenen Ehestandt crafft Vorhero auffgerichteter Ehepacten für ohnverändert Zugebracht
Actum in der Königl. freÿ. Statt Straßburg in beÿseÿn des Wohl Edel Vest und hochgelehrteb Hn Philipp Ludwig Künasts J. U. Ddi. und beÿ E: E: Groß. rhat wohlbestellten Advocaten und procuratoris auch burgers alhier als der fraw Pfarrerin leibl. Bruders, Dienstags d. 6.ten Decembris Anno 1701.

Wie solcher jnn einer auff dem alten Weinmarckt gelegenen und nicht hiehero gehörig. behaußung sich befunden hatt.
(H) Sa. haußraths 306, Sa. Brennholtzes 7, Sa. Weins, leerer faß und bütten 42, Sa. Früchten 130, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 101, Sa. guldenen ringen 45, Sa. baarschafft 194, Sa. Bibliothecæ 62, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 67, Sa. Schulden 29 – Sa. Schulden 15, Nach deren Abzug 1000
(F) Sa. haußraths 304, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 100, Sa. guldenen ringen 79, Sa. baarschafft 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 365, Sa. Eigenthums ane gültguth 11, Sa. Eigenthumbs ane einem Reebstück 9, Summa summarum 1044 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, It. hatt H. Joh: Jacob Heinrich der geweßene Specerirer und burger alhier von Weÿl. Fr. Martha Dannbächin seiner Verstorbenenn haußfr. und des H. schwester seel. ad dies vitæ Zu genießen
– Die Behausung In der Hohlen Gassen betreffend De Annis 1692. 1693. 1694. Quitanses Wegen der abgerichteten Haußzinsen der behausung in der Höhlengaß
Daß Hr. Jacob Leÿdecker der Eÿsenhändler mir dato den 5.ten Julÿ St. N. 15. wegen ein jährlichen Hauß Zinß Von Anno 1692 biß auff 1693. (…) Wegen Jährlichen Hauß Zinß Von Anno 1694 biß 1695
– Abrechnung zwischen Hn M. Johann Jacob Dannbachen Pfarrern Zum Alten st Peter alß Vattern ane einem und dann H Johann Christoph Dannbachen, Kieffern und burgern alhier seinem Sohn am andern theil (…) Item solte H. Joh: Christoph seinem Bruder H. Johann Jacob Dannbachen wegen des haußes jnn der höllengaß Zahlen, so aber der H. Vatter wegen des Zu Colmar gewonnenen Processes und deßhalben arrests an sich gezogen, und hier deductis deducendis jn computum bringt 116. lb, Ferner hatt Er wegen solchen verkaufften haußes Vom Hn Vatter ahnestatt Voriger Summ empfangen 166.
– Abrechnung zwischen Hn M. Johann Jacob Dannbachen Pfarrern Zum Alten St Peter alß Vattern ane einem und frawen Salome Dannbachin Hn Jacob Leÿdeckers des handelsmanns alhier ehel. Haußfrawen, deßen Tochter, am andern theil

Anne Catherine Künast meurt en 1704 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. La masse propre au veuf s’élève à 594 livres, celle des héritiers à 769 livres. L’actif de la communauté s’élève à 745 livres, le passif à 474 livres.
1704 (16. Xbr), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendreich. Frawen Annæ Catharinæ Künastin /:tit:/ Hn M. Joh: Jacob Dannbachs, Pfarrers zum alten St. Peter und burgers Zue Straßburg geweßener Eheliebsten nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in anno 1704. – nach jhrem d. 18. Novembris jüngsthien aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Ableiben hinderlaßen – Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg Dienstags d. 16.ten Xbris A° 1704.
Die abgeleibte Fraw seel. hatt ab jntenstao Zu rechtsmäßigen Erben Verlaßen, 1. Fraw Agnes Flachin, gebohrner Künastin tit: H. Anthonÿ Flachen E: E: gr. Raths alhier gewesenen alten beÿsitzers und Inspectoris im Umgelt hinterbliebene fraw Wittib welche dem Inventaôns geschäfft persönlich beÿgewohnt, 2. Fraw Annam Mariam Heüpelin gebohrne Künastin weÿl. tit. Hn Johannis Heupelÿ gewes. Pfarrh. Zum J. St. Peter allhier seel. hind.laßene Fr. wittib, welche mit assistentz /:tit:/ H. Nicolai Anthoniÿ Flachen, Med: Dris et Practicj auch 3.ers des alhiesig. Pfenn.th. ihres wohlgeordneten H, Theil Vogts dem geschäfft abgewarthet, 3. /:tit:/ H. Philipp Ludwig Künast, J. U. Ddum beÿ E: E: Großen Rhat wohlbestellten advocatum und procuratorem auch burgern alhier, 4. /:tit:/ H. Johann Heinrich Künast Controlleur des Umbgeltt haußes und burgers dahier, Sodann 5. Fraw Margaretham Schwartzin gebohrne Künastin Herrn Johann Christoph Schwarzten adel. Schaffners und Schreibers in d. haagscheur auch burgers alhier, Eheliebsten welche mit beÿstand deßelben persönlich dem geschäfft erschienen. Alle fünff d. seelig verstorbenen frawen Eheleibl. geschwisterde u. Zu gleich. antheil. hind.laßene Erben
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli
Copia Nach Disposition od. beÿlage, Straßburg d. 15. 9.bris aô 1704.

Haußrath, jn einer hind. d. Kirch Zum A. St. Peter gelegenen und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden.
Schrein und Hötzernwerck, auffm obersten frucht Casten, In d. Obern Kleinen stub, In d. Stub Cammer, In d. andern Oberstuben, Vor dieße Gemachen
(W) Sa. haußraths so des Hn Wittibers ohnverändert 91 lb, Sa. Früchten 24, Sa. Weins, leerer Faß und bütten 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 54, Sa. Goldenen Rings, Sa. baarschafft 92, Sa. Bibliothecæ 62, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern 47, Sa. pfenningzinß hauptgüter 17
Ergäntzung des H. Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög des den 6. et 9. Xbris Anno 1701. über beeder Ehegemächte Zusammen gebrachte ohnveränderte Nahrungen durch mich Vor: und nachbenannten Notarium auffgerichteten Inventarÿ ermangelt dem H. Wittiber, 89, Summarum 594 lb – Schulden
(E) Sa. Anschlags d. Erben ohnverändert hausraths 134 lb, Sa. Früchten 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. Goldenen Rings 35, Sa. baarschafft 19. Eigenthums ane Liegenden güthern 34, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Ergäntzung (398, abzuziehen 20, Nach deren Abzug) 378, Summa summarum 769 lb
(T) Sa. Haußraths so theilbar 6, Sa. Früchten 22, Sa. Weins, leerer Faß und bütten 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 122, Sa. pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. schulden 287, Summa summarum 745 – Schulden 474 lb, Rest 270 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1676 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft so des H. Wittibers ohnverändert. Es hatt H. Joh: Jacob Heinrich d. geweßene Specerirer und burger alhier, Von Weÿl. Fr. Martha Dannbachin, seiner verstorbenen haußfrawen, als des H. Wittibers schwester seel. ad dies vitæ Wÿdumbsweiße Zu genießen 340

Jean Jacques Dannbach meurt en 1707. L’actif de la succession s’élève à 1691 livres, le passif à 42 livres. Dans son testament, le défunt rapporte le procès que lui a intenté son fils aîné Jean Jacques Dannbach, notaire à Landau, qui l’a accusé d’avoir détourné 7 000 florins de l’héritage de sa mère. L’arrêt du 30 juin 1700 rendu au Conseil souverain d’Alsace a donné gain de cause au père qui ne déshérite pas son fils comme il en aurait le droit mais le réduit à la légitime.
1707 (6.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 28) n° 12
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte auch Großachtbahre herr Mr Johann Jacob Dannbach beÿ der Evangelischen Gemeind Zum alten St Peter alhier in Straßburg gewesener Hochverdienter treweifferiger Pfarrherr burger alhier nunmehr seelig nach seinem den 11. Martÿ Jüngsthien genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren, des Wohl Ehrenvest hochachtbahren und Weißen H. Frantz Heinrich Städels E. E. Kleinen Raths wohl ansehnlichen beÿsitzers, als welcher auß wohm gedachten Rathsmittel für und ane Statt S. T. H. Johann Jacob Dannbachs Chur Pfältzischen bedientens und burgers alhier, wegen deßen abweßenheit zu dießem Geschäfft Insonderheit deputirt, Ferner der Ehren: vnd tugendreichen Frawen Salome Leÿdeckerin gebohrner Dannbachin, H. Jacob Leÿdeckers haußfr. beÿständlich deßelben Ihres haußwürths, So dann H. Johann Christoph Dannbach Kieffers und Weinhändlers auch burgers alhier welche vor sich selbsten Von anfang biß Zu end dem Geschäfft beÿgewohnt, alßo aller dreÿ des in Gott ruhenden Herrn Pfarrers in Erster Ehe mit weÿl. der Viel Ehrn: und tugendreichen Frawen Salome gebohrner Nagelin seel. erzeugter H. Sohn und Frau dochter und sowohlen ab intestato als auch per Testamentum instituirter Erben, Vorgenommen – Actum Mittwoch den 6. Aprilis Anno 1707.
Copia Testamenti, pge. in Proth. C. fol. 667. et seqq
Publicatio et Resolutio vorstehend. Testamenti

In einer in der Statt Straßburg ane dem alten weinmarck gegen der Pfarrkirch zum Alten St. Peter hienüber gelegener selbigem Stifft gehöriger Pfarr behaußung befunden worden Wie Volgt
Auff dem ohneins obersten Frucht Kasten, Im Eckstübel, In der Studier Stub, In der Nebens Cammer, Vor dießen gemachen, Cammer A, In der Wohnstuben, In der Hauß Cammer, In der Kuchen, In der Bauch Kuchen, Im Keller
Wÿdumb, Welchen der H. Pfarrherr seel. von Weÿl. frawen Anna Catharina Gebohrner Künastin seiner verstorbenen Zweÿten haußfrawen seel. ad dies vitæ genoßen (…) Davon ist nunmehro Gebührig und Zu Zuschreiben, Erstlich Fr. Agnes Flachin Gebohrner Künastin Weÿl. /S: T:/ Hn Anthonÿ Flachen E. E. Großen Raths alhier Geweßenen Alten beÿsitzers und Inspectoris um Umbgeld hinderlaßene Fr. wittiben ein fünffter theil, Item Fr. Annæ Mariæ Heüpelin gebohrner Künastin, weÿl. /S: T:/ Hn Johannis Heupelÿ geweßenen Pfarrherrns Zum Jungen St Peter allhier seel. hinderlaßener Fraw Wittib auch ein quint, Ferner Herrn Philipp Ludwig Künasten E. E. Großen Raths Advocato et Procuratorj ein fünfftel, Weiter herrn Johann Heinrich Künasten Controlleur des alhießigen Umbgelts ein fünffter theil, So dann frawen Margarethæ Schwartzin gebohrner Künastin Johann Christoph Schwartz. des Relegirten hagschreibers Ehefrauen der übrige fünffte theil
Wÿdumb Welchen H. Johann Jacob Heinrich, hiebevor Geweßenen Specirers und burgers Alhier von Weÿl. Fr. Martha Dannbachin seiner verstorbenen haußfr. als des Jetzt abgeleibten herrn Pfarres Schwester seel. ad dies vitæ genüeßt, wovon als Eÿgenthumb denen Erben Verfangen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 148, Sa. Bibliothecæ 55, Sa. Früchten 98, Sa. Weins vnd Vaß 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. Guldenen Ring 17, Sa. baarschafft 569, Sa. Eigenthums Ane Liegenden güthern 47, Sa. Schulden 629, Summa summarum 1691 lb – Schulden 42 lb, Nach deren Abzug 1648 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2298 lb
Testamentum Scriptum Mein Mr Johann Jacob Dannbach Pfarrherr zu Alten St Peter In Straßburg (…) demnach auch Fünfften die Institutio Hæredum Vndt Erb einsatzung Eines jedem Zu recht gültigem Testaments Fundament Vnd grundveste ist, ohne Welches auch kein Testament bestehen krafft haben noch gültig sein kann, Alß setze, Ordtne Vnd Ernenne ich hiemit Zu meinen Einigen Vndt ohnzweifelichen Erben aller meines nach todt hinderlaßenen Substantz Vndt Nahrung hernach benambste dreÿ Eheleibliche Kinder, die ohne dem ab intestato meine Rechtsmäßigen Erben Weren Und Zwar Erstlichen Johann Jacob Dannbach Notarium publicum und Procuratorem Zu Landaw meinen älteren Sohn, Dieweilen er aber Statt Vnd landkündig*, Wie Gottloß, Ungerecht, ohn Verantworttlich Wider alles Weltliche Vndt auch Göttliche Recht /:dann Proverbiorum Cap. 19. v. 26. Wer den Vatter Verstöret, vndt die Mutter Verjagt, der ist ein schändliches vnd verflüchtes Kindt:/ Vndt auch dem Uralten Käÿserlichen Recht nach, es also lautet
Bis septem ex causis Exhæres filius esto v. St. Patrem feriat vel maledicat e. Carcere detrusum, Si negligat, aut furiosum Criminis accuset vel paret insidias mit* Si desiderit damnum grave sinec ab hoste rede, Testarive vetet. se societue malis Simimos sequitur vitierq. cubite paternum Non orthodoxus filia si meretrix
Er mich, seinem Alten leiblichen Verschuldigten Vatter bereits nicht allein in Anno 1694. von E. E. Großen Rath allhier Actionirt, Sondern nach deme er seiner böse Vnd Ungerechte sach Verlohren, nacher Breÿsach Vndt so folglich nach Colmar, Vor das Königliche Conseil souverain geschleppet, Vnd daselbsten in die 6. jahr lang alle Kindliche pflicht Vndt schuldigkeit beÿseits setztent, also hardt persequirt, daß ich in solchem kostspielendem process, fast all mein gantze Hab Und Nahrung darauff anwenden Müssen, Aber mit Göttlicher hülffe ich doch endtlichen den Sieg Vnd die Victorj erhalten, Massen er mich da ich damahlen in publico Diaconali officio allhier gestanden fälschlich Vnd ohne das geringste habendte beweißthumb Von Einem Ehrlosen Vndt Mein Eÿdigen Mann Wollen passiren Machen, Indem er beÿ E E Grossen Rath außgegeben, Ob hette ich nach meiner Ersten Haußfrawen als seiner Mutter seligen todt nicht redlich Inventirt sondern einen Haffen mit goldt durch Hannß Ulrich Glützelhirn dem allhiesigen Maurer heimlich Vergraben, Vndt Ein mauren laßen, Wie solches sowohl die Erste producirte beÿlag N° 8 Vnd die beschriebene Obrigkeitliche Inquisition Anno 1694. de dato 5.ten Julÿ bezeügen, alß auch E. E. Großen Raths ergangenen Bescheidt darauff, Confirmirt, In welchem ihme dem filio a Magistratu sein Unrecht Vorgehalten Vnd sein gethanes gesuch, als ein Ungerechte sach, abgesprochen Worden, Solchem nach hat er sich nicht entblödet beÿ dem Königlichen Conseil souverain wie schon oben gedacht:/ mich Zu Verklagen Vnd fälschlich auß gegeben, alß hette ich 7000 fl. auß der Verlaßenschafft entweder Vnd heimlich nacher Franckfort geschickt, welches alles er hardtnäckiger Weise doch ohn einiges fundament der Wahrheit defendiren, Noch mit einigen jota niemahlen das geringste erweisen können, Wie soches das hie beÿ liegende königliche Arrest de dato 25. Augusti Anno 1694 grundlich bezeüget, Weß Wegen dann auch das königliche Conseil souverain entlich bewogen worden, ihne filium, mit seinem ohnrecht mäßigen Gottlosen gesuch ab zu weisen, Vndt die sach Seiner seits Vor Vngerecht Verleümbderisch Vndt Vngebührlich Zu erkennen, auch denselben in alle deß Wegen mir Causirt Vnkosten schaden vndt interesse Zu Condemniren Wie solches das letztere ergangene königliche Arrest de dato den 30. Junÿ Anno 1700. schrifflich Clar bezeüget. Gleich wie nun, nach allen beschriebenen Rechten ich gutte fug und macht hette, Ermelten mein* Sohn Johann Jacob Völlig Zu enterben, So will ich ihne dannoch In Legitimam /:aber anderst nicht als auff nach gemelte Condition:/ hiemit eingesetzet haben, daß nemblichen jhme die jenige Unkosten, so ich Wohl allhier in Straßburg alß auch Zu breÿsach vndt Colmar wegen seines Unrechtmäßigen Weise Wider mich angefangenen, vndt geführten Process habe außlegen vndt bezahlen müssen, Nach der hierbeÿ eingeschloßen vndt von mir selbst händig geschriebenen Vndt Underschriebenen Specification oder Verzeichnuß mit Lit. A. signirt, in seine Legitimam Eingerechnet Werden, Vndt er damit sich sättigen lassen vndt Contentirt sein solle.
Hernach so setze ich alß Einen Rechtsmäßigen Erben Ein Meine tochter Salome Dannbachin Herrn Jacob Leÿdeckers des handelßmanns allhier Eheliche haußfraw, Undt auch Johann Christoph Dannbach kieffern v. burger allhier alß Meinen jüngern Sohn (…) So geschehen in Straßburg den 10. Augusti Anno 1706.
(…) Actum Mittwochs den 6. Octobr. Anno 1706. [unterzeichnet] Johann Ludwig Heüßlin Scrib. – den 6. Tag. des Monats Octobris 1706, Johann Heinrich Lang Sen. Nots. Juratus

Jean Christophe Dannbach, tonnelier célibataire, vend la maison 500 livres au tonnelier Daniel Müller

1697 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 376
Johann Christoph Dannbach, der ledige Küffer, so majorennis mit beÿstand H. Johann Georg Nagels des Biersieders zu den dreÿen Königen
in gegensein Daniel Müllers auch ledigen Küffers so auch majorennis, und ohnbevögtigt
Ein Vorder behaußung, namblich d. Vordere theil, nach der in der Cancelleÿ Contractstuben den 22. May 1692 veschriebenen abtheilung an der behaußung, so vor diesem die Sammlung Zur dritten Regul genandt word. und gelegen allhier in der Höllen gaß, einseit neben Isaac Fleischmann dem Metzger, Ehevögtlicher weiß, anderseit neben einer Behaußung der Samlung zur dritten regul gehörig, zum theil, und Zum theil neben Christian Bruder, dem Seÿdenhändler, hind. Zum theil auff H. Gustavum Philippum Faber JU Ddum und Cancelleÿ Secretarium hinten auff H. Joh: Peter Edeln den Stuck: und Glocken Gießer stoßend gelegen, welche behausung annoch umb 154 lb Fr. Salome geb. Dannbächin, Hn Jacob Leÿdeckers deß Handelßmanns haußfrau und umb 154 lb H. Johann Jacob Dannbach, Studios. beed. deß Verkäufers Geschwistrig. ach inhaltt Gral. theil registers deßen mutter sel. Verlassenschafft durch Hn. Johann Heinrich Lang Notarium publ. in A° 1696 auffgerichtet fol. 66.b. et seq. verhafftet – geschehen umb 191 pfund

Fils de tonnelier, Jean Daniel Müller épouse en 1697 Anne Marie Eydgenoss, fille de boulanger, quelques mois après avoir acheté la maison
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79)
1697. Domin: XII et XII post Trinitat: proclamati sunt Johann Daniel Müller d. Küffer alhier Weÿl. Joh: Christoph. Müller geweßenen Kieffers v. burgers alhier nachgel. ehl. Sohn v. Jfr. Anna Maria weyl. Johann Georg Eÿgnoß geweßenen schwartzbecken v. burgers alhier nachgel. Ehl. tochter, Copulati sunt d. 4. 7.bris (si go. Johann Daniel Müller als hochzeiter, Anna Maria Eÿgnoßin als hochzeiterin)

Jean Daniel Müller revend la maison 525 livres à l’épicier Jean Christophe Goldbach et à sa femme Eve Bruder

1699 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 479
Joh: Daniel Müller der Küffer
in gegensein H. Johann Christoph Goldbachs, deß Seidenhändlers, und Evæ geb. Bruderin
Eine Vorder behaußung, Nemblich das vordere theÿl, nach der in der Cancelleÿ Contract stuben am 22.t May 1692 verschriebenen abtheilung an der Behaußung so vor diesem die samlung zur dritten Regul genandt worden, und gelegen allhier in der Höllengaß, einseit neben Michael Braunen den Knöpffmacher Ehevögtlicher weiß anderseit neben einer Behausung der Samlung zur dritten Regul etwa anjetzo Bertram Otto Wöllner den Schreiner, zum theÿl und zum theÿl neben Christian Bruder dem Seÿdenhändler, hinden zum theÿl auff H. Gustavum Philippum Faber J.U. Ddum und E. Löbl. Policeÿ Gerichts Actuarium und zum theÿl auff H. Johann Peter Edeln den Stuck und Glockengießen stoßend, welche vorder behaußung annoch umb 154 lb (verhafftet), beschehen umb 370 pfund

Jean Christophe Goldbach vend une partie du jardin à son voisin Bertrand Otto Wallner (propriétaire de la maison située à l’ouest, IV 234, ultérieurement n° 21)

1706 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 488-v
(70) Joh. Christoph Goldbach Paßmentirer
in gegensein Bertram Otto Wallners schreiners
sein Gärtlein einseit neben Christian Bruder paßm: anderseit neben dem Gemeinen Dolen hinten auf die Nagelische EE stoßend geschehen um 70 lb
ferner Cedirt Er Wallner ihm Goldbach einen platz zu einem cloac vornen in den großen dolen einseit neben ihm Goldbach anderseit neben ihm Wellner hinten auf den Dolen stoßend, Worbeÿ verglichen, daß Wallner den Garten auf seinen Costen mit einer dielenwand zumachen u. alßo beständig erhalten solle

Jean Christophe Goldbach vend la maison 850 livres à l’apprêteur de tabac Samuel Ruffier

1706 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 672
(850) Joh. Christoph Goldbach
Samuel Ruffiers tabacbereithers
Eine vordere behaußung nemlich d. vordere theil nach der in der C. Contract stub ahm 22. Maÿ 1692 verschriebene abtheilung ahn der behaußung so vor dießem die Samlung zur dritten Regul genant worden und gelegen allhier in der Höllengass, einseit neben Hanß Metzger schneider anderseit neben Bertram Otto Wöllner schreiners hinten auf die Nagelische EE stoßend mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit – um 850 pfund

Fils de l’apprêteur de tabac Antoine Ruffier et de sa femme Barbe Bitto, Samuel Ruffier est absent depuis vingt ans quand l’inventaire après la mort de sa mère est dressé en 1704. L’acte de 1722 où il assiste sa sœur établit qu’il s’agit du même Samuel Ruffier que celui qui revient à Strasbourg après s’être marié à une catholique, Marie Madeleine Weinzierlen, native d’Altenmarkt en Bavière et veuve de Jean Michel Herbert
1704 (25.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so weÿl. die Ehren v. tugendsame fraw Barbara Ruffierin gebohrne Bittonin auch weÿland des Ehren vorgeachten Herrn Anthonÿ Ruffiers, geweßenen tabackhändlers und burgers alhier seel. hinderpliebene wittib nun uach seel. nach ihrem Mitwochs den 27.ten FebruarÿJüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableib. Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Wohl Ehren Vesten vnd Großachtbahren herrn Edualdi von Bockh, vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Samuel Ruffiers, Gerber: vnd Led. bereiter Gesellen, so schon über 20. Jahr in der frembde vnd auff der wanderschafftt begriffen, von welchem mann auch angeregte Zeit über niemahlen einige Nachricht erhalten, ob er lebendig od. tod, So dann der Ehren und tugendsamen frawen Barbaræ Haußerin gebohrne Ruffierin des Ehren: vnd vorachtbahren H. Frantz Haußers auch tabackhändlers vnd burgers allhier Ehewürthin, beÿständlich erstgedachts ihres Ehevogts, beÿder der Verstorbenen frawen seel. mit oberwehntem ihrem Vorhhin verstorbenen haußwürth ehelich erzeugter Sohn vnd dochter vnd ab intestato Zu Zweÿ ghleichen Antheilen Verlaßener Erben inventirt – Actum Straßburg in fernerer Gegenwarth des Wohl Ehrenvesten vnd Kunstreichen herrn Andreæ Altenburgers vornehmen Silberarbeiters v. burgers alhier der Fraw seel, geweßenen Vogts, dienstags den 25.ten Martÿ A° 1704.

1722 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 246
Frantz haußer Tabackhändler und Barbara geb. Ruffierin beÿständlich Samuel Rouffier Tabackhändlers ihres bruders und Joseph Barbeling Garde in allhiesigem Kauffhauß ihres vettern (…)

Samuel Ruffier et Marie Madeleine Weinzierlen font baptiser Marie Elisabeth en 1706 et Antoine en 1708
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 251)
Die 24. Xbris 1706 heri circa horam undecimam nata Maria Elisabetha filia legitima coniugum Samuelis Ruffier civis huiatis et Mariæ Magdalenæ Weinsidlin ex Bavaria Baptizata fuit assistentibus Patrinus D. Caroli Giroud Inspectore Captivorum Regiorum et Maria Elisabetha Moro uxor Dni Moro capitanei Regii
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 48) Die 17. octobris 1708 natus est antonius filius legitimus Samuelis Roffier Tabaci textoris ac civis huiatis nec non argentinensis et Eleonoræ Weinhedlin d’altenmarck in Bavaria fuit Baptizatus die 19. Eiusdem mensis. Patrinus fuit Joannes Georgius Sturm Etiam Tabaci textor ac Civis huiatis, matrina vero fuit Maria Elisabetha Pfeillin ac uxor Petri Petitfils

Le revendeur Samuel Ruffier originaire de Strasbourg et Marie Madeleine Weinsiedel d’Altenmackt en Bavière achètent le droit de bourgeoisie le 31 juillet 1706
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1260
Samuel Ruffier V. hier der Kremp, V. sein Fr: Maria Magdalena Weinsiedlin V. Altmarck auß Baÿern, erkauffen das burgerrecht pro 2. gold fl. 16. ß. w. beÿ EE. Zunfft Zur Mörin dienen, Jur. 31. ejusd. [Julÿ] 1706

L’apprêteur de tabac Samuel Ruffier et Marie Madeleine Weinzierlen hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Georges Hirschmann

1717 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 401
Samuel Ruffier tabacb: und Maria Magd: geb. Weinzierlin beÿständlich H. Joh: Frantz Michel Schenck und H. Johann Jacob Lauth
in gegensein Georg Hirschmann würts beÿm rothen hauß – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine vorder hauß ahn einer behausung so vor dießem die samlung zuer dritten regul genant worden alhier in der höllengass, einseit neben hanß metzger anderseit neben Bertram Otto wöllner hinten auff Sie debitores

Reine Herbert, fille de Jean Michel Herbert, soldat au service de Liechtenstein, et de sa femme Marie Madeleine Weinzierlen, assistée de son beau père Samuel Ruffier, épouse en 1717 Joseph Barbelin, garde à la halle.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 37)
Die 10 octobris anni 1717 sacro matrimonÿ vinculo juncti sunt honestus adolescentes Scilicet Josephus Barbelin Custos im Kauffhauß seu in Maiori Telonio argentinensi filius legitimus defuncti Joannis Gerhard Barbelin tutelaris ac Civitatis eiusdem telonj et Joannæ Baptistæ Burnerin Pruntrutranæ et pudica Virgo Regina Herbertin ac legitima filia defuncti Joannis Michaelis Herbert ante hac Militis in Legione illustrissimi Principis de Liechtenstein et ex Cohorte* Dni Pometzi et Mariæ Magdalenæ Wein Ziehlin d’altenmarck in Bauaria (signé) Joseph barbelin, Regina herwerdin

Joseph Barbelin et Reine Herbert font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Samuel Ruffier
1717 (1. X.bris), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1007
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren: und Vorgeachte Herr Joseph Barbelin Gaarde in dem Kauffhauß allhier und die Tugendsame Frau Reginä Barbelinin, gebohrne Herbertin, beede Eheleuthe und Schirmere allhier einander in die Ehe Zugebracht
So beschehen in Straßburg, Mittwochs den 1.ten Decembris 1717 in fernerm beÿsein des Ehren und Vorgeachten Herrn Samuel Ruffiers des Tabackhändlers und burgers allhier und der Tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ Ruffierin gebohrner Weinzehlin, der Frauen geliebten Stieffvatters und eheleiblichen Mutter

In einer allhier ane der Höllengaß gelegenen, Herrn Samuel Ruffier dem Tabackhändlern und burgern allhier eingangs gedacht zuständigen behausung befunden worden wie volgt
Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Mittel, Sa. Hausraths 44, Sa. Silbers 1, Summa summarum 46 lb, Haussteuren 18 lb, Des Ehemanns gantze zugebrachtes Vermögen 65 lb
der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 45*, Sa. Silbers 6*, Sa. baarschafft 40, Sa. Capital 50, Sa. liegende güther zu Collmar 42, Sa. Schulden 71, Summa summarum 260* lb

Joseph Barbelin de Strasbourg et Reine Herbert originaire de Colmar achètent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 831
Joseph Barbeling garde im Kauffhauß Von hier V. sein Fr: Regina Herbertin Von Colmar empfangen das burgerrecht, der Mann emp. es gratis, die Fr: empfangt es Von Ihme p. 2. Gold fl. 16 ß wird Zur Mörin dienen. Jur. d. 29. Ejusd. 1718.

Reine Herbert se remarie en 1740 avec Christophe Pierron veuf d’Anne Double
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 159)
Anno domini 1740 die 10 mensis januarii tribus proclamationibus in Ecclesiâ nostrâ factis totidemque in Ecclesiâ parochiali as stum Laurentium intra hanc Civitatem (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti sunt Dnus Christophorus Pierron Civis argentinensis & viduus defunctæ Annæ double ex prædictâ parochiâ ad stum Laurentium & honesta Regina Herbertin, vidua defuncti josephi Barbelin ex hac parochiâ (si. Pierron, Regina herwerdin)

Marie Elisabeth Ruffier, fille des propriétaires de la maison, épouse en 1724 Jean Gaspard Hirstel, aubergiste et maître de poste à Berstett
1724 (26.6.), Not. Rith (6 E 41, 943)
Eheberedung – zwischen dem ehrsamb und bescheidtenen Jungen gesellen Johann Caspar Hirstell, H. Simon Hirstels des gastgebers zuer Cron undt postmeisters zue Berstedt ehelich mit Frawen Maria Josepha Imfeldtin erzeigtem sohn ahn einem
so dann der auch ehr undt tugent begabten Jungfraw Maria Elisabetha Ruffierin herren Samuel Ruffiers mit Frawen Maria Magdalena weinziehlin beÿdter eheleuth undt burgere allhier in straßburg ehelich erziehlter Jungfer tochteren alß Hochzeiterin andteren theils
Straßburg d. 26.ten Junÿ 1724. [unterzeichnet] Johann Caspar hürstel, Maria Elisabeth Ruffier, Samuel Ruffier

Samuel Ruffier et Marie Madeleine Weinzierlen font en 1737 leur testament par lequel ils lèguent la maison à leur fils Antoine Ruffier en assurant un droit éventuel d’habitation à Reine Herbert, fille issue du premier mariage de l’épouse

1737, cote 94 Z 52 (Jean Christophe Fingado)
Testamentum – 1737 (…) auff Donnerstag den 31.sten Monaths tag Januarÿ Nchmittag Zwischen dreÿ und vier uhren Vor mir Unterschriebenen geschwornem Notario in Meiner and dem Himmelreich gäßel alhier gelegenen mir Zuständigen behaußung und Zwar in der Untern als meiner Schreib Stuben deren Fenster in den Hoff außsähend persönlich erschienen Herr Johann Samuel Ruffier der burger und Taback händler allhier undt Fraw Maria Magdalena gebohrne Weinzielerin, beede Ehe Leüthe, beÿde frisch und gesunden leiben, auch Guter Rchtiger Sinnen, Vernunfft vnd Verstandts
Zweÿtens prælegiren Sie ihrem einigen Sohn Herrn Anthonio Ruffier dem burger und Handelßmann allhier, im fall Er Sie überlebet, Zu einem Voraus, obgedachtes ihr hauß, Hoff, Hoffstatt, sambt allen darzu gehörigen rechten und gerechtigkeiten, gelegen ane Helenæ oder der sogenannten Höllen Gaß einseit neben Ehrenfrid Gebhardt dem Schreiner, anderseit neben N. Metzger dem Schneider, Vornen auff ged. Gaß und hinden auff S. T. Herrn Ammeister Geiger und Verschiedene Andere deren Nahmen ihnen unbekand stoßend, Vor freÿ ledig und eigen wie auch allein darinn befindlichen Werckzeug Zur tabac fabric gehörig, nichts als die Waaren dar Von außgenommen, Vor und umb die Summ Von 4500 gulden, so derselbe in das Erb ein zu schießen, oder so lang im Erben zurück zustehen, verbunden seÿn solle, biß seine geschwistrige jedes nach proportion eben so viel als Er bezogen habe, und ist beÿder Codicillirender Eheleuth expresse willen, daß auff den fall, die frau Regina Herrwerdin, Herrn Joseph Barbelin des Kauffhauß bedienten und burgers allhier Ehefrau und Ihr der Frau Codicillirerin tochter erster Ehe, Sie die Codicillirende Eheleuthe beÿde überleben wird und in den wittib Stand gerathen solte, auch kein eigen Hauß Hätte, die Obere Stub Stuben Cammer, die Nebens Cammer, die Küche, Platz Zum Holtz zu legen, das mit latten unterschlagenen Kleine Kellerlein im hintern hauß, wie auch Platz auff der bühnen die Wasche hencken Zu Können, so lang Sie im wittib Stand Verbleiben Wird ohne Zinß Zu genießen haben solle.

Samuel Ruffier meurt en 1747 en délaissant deux enfants. La veuve déclare qu’aucun contrat de mariage n’a été passé. Les experts estiment la maison 2 150 livres. L’actif de la succession s’élève à 4838 livres, le passif à 394 livres

1747 (29.8.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 3) n° 57
Inventarium über Weÿland des Ehr: undt Wohlachtbaren Herren Samuel Ruffiers geweßenen Handelßmanns undt vornehmen burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschafft auffgerichtet im jahr 1747. – nach seinem den 27.ten jüngst verwichenen Monaths Julÿ aus dießem jammer vollen Leben Gottlichem allweißen rathschluß nach genommenem tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deßelben auff nachstehendem folio ordentlich benamsten Herrn und frauen Erben fleißig ersucht und inventirt durch die Viel Ehren und tugendsame frau Magdalena Ruffier gebohrne Wenziehrlin die hinterbliebene Wittib – So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg in fernem beÿseÿn H. Christoph Pierron vornehmen burgers und Handelßmanns allhier als der Fr. wittib beÿstands d. 29. aug. 1747.
Denominatio hæredum. Der verstorbene Seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen 1. Fr. Mariam Elisabetham Hürstelin gebohrne Ruffier des Ehrsam: und wohlachtbaren Herrn Johann Caspar Hürstels Handelßmanns undt vornehmen burgers allhier Eheliebste, welche unter assistentz erwehnte, jhren Mariti dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 2. S.T. H. Antonium Ruffier auch Handelßmann und vornehmen burgern und E. E. Großen Raths alten beÿsitzern allhier, so ebenmäßig dießer Inventur Persönlich beÿwwohnete. Alle beÿde des verstorbenen seeligen mit Einagngs benambster hinterbliebener Fr. Wittib Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nachgelaßen Erben
Bericht ane statt der Eheberedung. Als gleich anfangs der Inventation die hinterbliebenee fr. wittib befragte wurdte, ob Sie und der Verstorbene seel. beÿ antrettung Jhrer Ehe nicht einige Ehepacta mit einander errichtet hätten? berichtete dieselbe daß Sie dermahlen an dergleichen nicht gedachten zumahlen, da ihr Vermögen nicht in Vielem bestanden, dahero dann dieße Verlaßenschafft sambtlichen Löbl. Statt gewohnheit nach unter der rubric theilbare Vermögens Zu inventiren und abztheilen seÿn wirdt.
Copia Codicillj. Declaratio der Erben darüber. Nach Verleés&ung vorstehenden Codicilli declarirten die herren und Fr. Erben, daß Sie mit solchem in alle weeg Zu frieden wolten demnach daß Solches seinen jnhalt nach stricté vollzogen und gehalten . Declaratio der Erben darüber. Nach Verleés&ung vorstehenden Codicilli declarirten die herren und Fr. Erben, daß Sie mit solchem in alle weeg Zu frieden wolten demnach daß Solches seinen jnhalt nach stricté vollzogen und gehalten den solte vermög unterschrifft, actum eoquo supra

In einer allhier zu Straßburg ane der Höllengaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Nemblichen eine behaußung bestehend in einem Vorder undt hinter hauß und Zweÿ Kleinen höfflen mit allen deren gebäuen, weithen, begriffen, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Höllengaß einseit neben meister Andreas buckenbach dem schreiner, anderseit neben N. Fimbelß geweßenen Paßmentirers und burgers allhier hinterbliebene wittib, hinten auff N. Edel den Glocken Gießer und mehrere andere stoßend gelegen, so freÿ ledig undt eigen und ist solche behaußung (von den Werckmeistern) d. 27.ten augusti 1747 außgestellten undt unterschriebenen dem Concept Inventarÿ beÿliegenden Abschatzungs schein zufolg æstimirt und angeschlagen worden vor und umb 4300 fl. oder 2150 lb. Über die vordere behaußung besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahret, deßen datum ist der 14. Septembris 1706, mit N° 1 notirt. Ferner über die hintere behaußung besagt ebenfalls ein in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertigter teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit dero anhangenden Sigill verwahret, so datirt den 22. junÿ 1717. mit N° 2 signirt.
Abschatzung dem 27: Augst: 1747. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheiten H. Sammuell ruffier deß geweßenen Doback bereiter seel. hindter Laßenen frau wittib und Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Höllen gaßen gelegen ein seitß an Meister andreaß buckenthall dem schreiner anderseitß auff Meister fimbelß seel: frau wittib hinden auff H. Edell dem Glocken gießer Stoßendt wëlche behaußung unden ein gangß daß hauß Ehren Lincker handt ein Kleiner Lathen, einen gewölbten und getrëmbten Këller, oben dar über ihm Ersten und 2.ten Stock eine Stuben Cammer Kuch hauß Ehren sambt 2: Nebenß Cammren worüber ein alter baufelliger dachstull mit 2: unbesetzten bienen daß tach die helffte mit holl und breidt Ziglen belegt, daß hinterhauß so unden die Mackasin Neben dar an die bauch Kuchen gewölbten Keller Zweÿ Klein hoff der bronen und holtz schopff, oben dar über ein große taback stuben ein Nebenß Stuben Kuchen und hauß Ehren oben dar über 2: Cammeren worüber ein alter tachstull mit Zweÿ unbesetzten bienen, daß tach mit breidtziglen belegt, ein baufeliger alter Steinrer gebell sambt aller gerëchtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier Tausend und dreÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 139, Sa. werckzeugs o, Sa. Silbers 12 ß, Sa. baarschafft 48, Sa. Eigenthum ane haüßern 2150, Sa. activa 2500, Summa summarum 4838 lb – Schulden 394 lb, Nach solchem abzug 4444 lb – Stall summa 4444 lb
Eigenthumb ane Einer behaußung. Die in dem Verlaßenschafft Inventario à folio 39.a biß ad folium 41.a beschriebene ad 4300 fl. æstimirte ane der Höllen gaß gelegene behaußung ist annoch in natura vorhanden undt thut dem testamentarischen anschlag nach dermahlen, 2250 lb
umb welchen anschlag dieselbe H. Rthrn. antonio ruffier überlaßen worden, als welchem sie vor solchen preiß von dem verstorbenen seel. zufolg seiner d. 13.ten aprilis 1741. errichteten letzten willens disposition § 5° prælegirt worden.
Codicill – 1741 (…) donnerstags den 13. Monats tag Aprilis Abends zwischen sechß und Sieben Uhr Herr Samuel Ruffier der burger und Handelsmann dahier in Straßburg mich endts unterschriebenen Notarium (…) zu sich in seiner allhier in der Höllengaß gelegener Wohnbehaußung efordern und Kommen laßen, alwo ich denselben in seiner obern mit den Fenstern in gedachte Gaß außsehenden ordinarj wohnstuben zwar etwas ohnpäßlich und kräncklichen Leibes auff einem bett liegend (…) Fünfftens, prælegirt er auch seinem Sohn Herrn Anthonio Ruffier Exsenatorj dahier seine zwo Tertzen /:allenfalß ihme überlebet, ane seiner allhier in der Höllengaß gelegener behaußung Hoff und Hoffstatt, samt allen darzu gehörigen recht und gerechtigkeit, einseits ist diese gantze behaußung gelegen neben Ehrenfrid Gebhard dem Schreiner anderseit neben (-) Metzger, dem Schneider, Vornen auff gedachter Gaß und hinten auff S: T: Herrn Ammeister Geiger und andere mehr, so ihme ohnbekand stoßend, Vor freÿ leedig eigen wie auch die Zwo Tertzen des darin befindlichen Werckzeugs zur Tabac Fabric gehörig nichts als die Waaren davon ausgenommen Vor und umb die Summ der 2000 thaler so derselbe in das Erbe einzuschießen oder solang im erben dißfalß zurück zustehen Verbunden seÿn sollen, bis seine Geschwistrige Jedes nach proportion eben so Viel Alß er bezogen haben, alles Jedoch Vorher bemeltem Wittumb ohne Nachtheil – Rith, Not.

La maison revient par un autre testament passé en 1741 au marchand Antoine Ruffier qui épouse en 1728 Marie Barbe Zæpffel, originaire de Dambach-la-Ville et nièce du consul Jean Georges Giessing : contrat de mariage, célébration

1728 (21.8.), Not. Rith (6 E 41, 947)
Eheberedung – zwischen dem ehrengeachten herren Antonio Ruffier dem Ledtigen handtelsmann des auch ehren und vorgeachten herrn Samuel Rueffiers des burgers und tabackmachers allhier mit der auch ehren und tugendsamben frawen Maria Magdalena Weinziehlin ehelich erziehltem herrn sohn mit zuziehung ertsged. seines herrn Vatters und fraw Muetter, wie auch herrn Joseph Barbelin Kauffhauß Knechts und burgers hieselbsten seines Leiblich. herren schwagers,
so dann der viel ehren und tugendsamben Jungfrawen Maria Barbara gebohrner Zäpfflerin Weÿl. des auch vorgeachten herrn Stephan Zäpffels gewesten Lohnmeisters und Raths verwanthen zu dambach mit der auch ehren undt tugendsamben frawen Maria Magdalena gebohrner Gißingin seiner hinterbliebenen fraw Wittib /:und dermahls allhier zu straßb. wohnhaften:/ ehelich erziehlter Jungfer tochtern als hochzeiterin andern theils, beÿständtig. und mit zuziehung erstgedachter dero fraw Muettern, wie auch des hochedel gestrengen Wohl edel Vesten fürsichtig hoch und wohlweißen Herren H. Johann Geörg Gießing allhießiger Statt Straßb. höchst Verdienten alten Ammeisters ihres herren oncles, wie auch des Wohl ehrengeacht. herrn Peter grimmen Wohlmeritirten burgermeisters in Vor ermeltem dambach als dero geordneten undt annoch ohnentledigtenen Vogts getroffen und geschloßen
Straßburg d. 21.ten aug. 1728 [unterzeichnet] Anthon Ruffier, maria barbara Zäepfflerin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 11)
Hodie 13 die Septembris Anni 1728 tribus proclamationibus in hac Ecclesia et totidem in Ecclesia parochiali ad stum petrum Seniorem hujus civitatis Civitatem (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti fuerunt honesti Juvenis antonius Ruffier filius Samuelis Ruffier civis Argentinensis et Maria Barbara Zäpffel filis defuncti Stephani Zäpffel civis dum viveret in danbach â teneris in hac parochia educatæ (si. Anthon Ruffier, maria barbara Zäpfflerin)

Les Quinze autorisent Antoine Ruffier et (son beau frère) Jean Gaspard Hirstel à faire commerce d’épices
1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
(p. 232) Sambstag d. 19. Junÿ 1728 – Moss. nôe Anthoni Ruffier und Johann Caspar Hirstens beeder burger undt Specereÿ handlung treiben zu dörffen, maßen sie beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel præstanda præstirt. Freundt setzts, bericht daß er nichts darwieder einzuwenden hat. Erk. Willfahrt (notes du secrétaire, p. 233)

Antoine Ruffier et Marie Barbe Zæpffel font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue Sainte-Hélène
1729 (17.1.), Not. Rith (6 E 41, 948)
Invent. und beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung und guetter nichts davon außgenohmen, reseruirt noch Vorbehalten so der ehrengeachte herr Antonius Ruffier handelsmann und fraw Maria Barbara gebohrne Zäpfflerin bedte eheleüth undt burgere allhier einandter für ohnverändert in den ehestandt zugebracht welches alles der ursachen damit mann sich Künftighien ratione der Ergäntzung desto waß darnach zu reguliren haben möchte
Actum Straßburg in fernerem beÿseÿn und Zwahr auff seithen sein des ehemanns Hn Samuel Rueffiers seines H. Vatters so dann auff ihr der ehefrauen seithen frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner gißingin dero fraw Muettern wie auch H. Stephan schmitts des burgers undt barthwürths hierselbsten alß ahne Vogts statt hierzu berueffen
hierauff folget die beschreibung ahne sich selbst so sich in einer alhier zu Straßburg in der höllengaß gelegener undt in lehnungs weiß besitzendter behaußung befundten
Beschluß summa Huius Inventarÿ, der ehefrawen nahrung 697, des ehemanns nahrung 1191, So dann die haussteuren 50 lb – Conclusio finalis 1939 lb

Antoine Ruffier obtient en 1733 une dispense pour une cause non connue (registres en partie abîmés)
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 220) Sambstag den 19. Xbris – M. nôe Antoni Ruffier bgrs und handelsmanns prod. uth. mem. und b. Erk. dispensando Willahrt

Marie Madeleine Weinzierlen fait en 1750 un testament qu’elle révoque en 1760
1750 (31.5.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) p. 545
Testamentum – 1750 (…) Donnerstag den 20.ten tag des monaths Augustet abendts Zwischen 5 undt sechs uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem Steingäßlein gelegenen mir Notario eigenthümlich zuständigen behaußung dero auff dem boden befindlichen die fenster auf gedachtes gäßlein habenden Schreibstuben von mir unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Notario (…) erschienen seÿe die Viel Ehr und tugendhaffte fr. Mar: Magdalena Weinzierle weÿland H. Samuel Ruffiers geweßenen handelßmanns u. burgers allhier hinterbliebenen wittib (…)
[in margine, revocirt], Straßburg d. 31.ten Maÿ 1756

Marie Madeleine Weinzierlen veuve de Samuel Ruffier meurt en 1761 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du second. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à son fils Antoine Ruffier. La succession s’élève à 3 007 livres. Une note signale qu’elle est venue en aide trois ans plus tôt à son gendre en difficulté Jean Gaspard Hürstel

1761 (4.7.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 132
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr und tugendbegabten frauen Magdalenæ Ruffier geb. Weinzierlin, Weÿland herrn Samuel Ruffier gewesenen Handelßmanns und burgers alhier nunmehro seel. Verlaßenschafft errichtet im Jahr 1761. – nach ihrem den 31. May hujus anni aus dießem Jamervollen Leben genommenen tödl. hintritt, hie Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren deroselben auff nachstehendem folio ordentlich benamsten Herrn und frauen Erben, fleißig ersucht und inventirt durch herrn antonium Ruffier alhiesigen vornehmen Handelßmann und E. E. großen Raths alten beÿsitzers dißorts Mit Erben und die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Barbaram Ruffier gebohrne Zäpfelin deßen Frau Eheliebste (…) geäugt und gezeigt
Denominatio hæredum. Die Verstorbene Frau Ruffier seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folget, 1° Frau Reginam Pierron geb. Herrbertin Weiland H. Christoph Pierron gewesenen tabackhändlers und burgers alhier hinterlaßene Wittib mit Weil. H. Joh: Michael Herrbert gewesenen Schumacher in Kriegs diensten in erster Ehe erzielt, welche unter beÿständ Tit. Hn. Joh: Richard Härings Notarii publici und practici alhier dieser Inventur in Person beÿwohnete, 2.do Frau Mariam Elisabetham Hürstelin, Herrn Johann Caspar Hürstels des handelßmanns und burgers allhier frau Eheliebste, welche auch unter assistentz Tit. H. Johann Georg Elles des hiesig geschwohrnen Notarii præsens ware, So dann, 3.tio S.T. Herrn Antonium Ruffier, vornehmen handelßmann und burger, wie auch E. E. großen Raths alten beÿsitzern allhier, welcher deßgleichen diesem Geschäfft in person abwartete. Diese zweÿ letztere der Frau verstorbenen mit auch Weiland herrn Samuel Ruffier in zweÿter und letzter Ehe ehelich erzeugte hinterlaßene Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben.

In einer allhier ane der St. helenä Gaß gelegenen Eingangs ged. Herrn Rathh. Ruffier eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden, wie folgt
Sa. hausraths 48 lb. Baarschafft, Nota, aus der wenig vorhanden gewesenen baarschafft seind gegebenem bericht nach die Leichen Kösten abgeführt worden
Schulden in die Verlassenschafft zugeltend 1999 lb, Summa summarum 2047 lb – Schuld 40 lb, Abgezogen von der gantzen Verlaßenschafft so verbleibt 2007 lb – Stall Summa 3978 lb
Nota. Nach schon expedirten Inventario wurde von seiten der Erben berichtet, daß nachdeme vor 3. Jahren Joh: Caspar Hürstel ins Unglück verfallen, die verstorbene seelig sogleich nicht nur auf den Wÿdumbs Genuß der 985 lb so ihr frau hürstelin jährlich à 3 ½ pro C° zu reichen hatte reununcirt, sondern ihre auch diejenige 335 lb welche sie ihro vorher fol. 21. schuldig ware auf abschlag ihres Künftigen Erbtheils samt den Zinßen überlaßen, dahero von der Stall summ abzuschreiben 1320 lb Welchemnach sie Stall summa seÿn wird 2658 lb
Wÿdumb, so die verstorbene Seelig Lebtägig genossen 1970 lb

Antoine Ruffier et Marie Barbe Zæpffel font leur testament
1762, Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) p. 851
Codicillus – im Jahr 1762 (…) Donnerstags den 14. tag des monaths Octobris nachmittag Zwischen vier und fünff uhren in eine allhier Zu Straßb. ane der Hellenægaß gelegene H. Antoni Ruffier vornehme Handelsmann und Exsenatori eigenthümlich zuständige behaußung und dero auff dem 2. stock befindliche die fenster gegen dem hoff haltende Stube mich unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Notarium (…) Zu sich beruffen und Kommen laßen, die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Barbara Ruffier gebohrne Zäpffelin vorgedachten H. Rthen Ruffier Eheliche Haußfrau, welche wir Zwar Kräncklichen jedoch aber auff recht gehend und stehenden laibes, auch guter Vernünffiger sinnen und verstandts (…)
[unterzeichnet] maria barbare ruffier gebohrne Zäpfflerin

Antoine Ruffier et Marie Barbe Zæpffel font dresser l’inventaire de leurs biens. Les experts estiment la maison 5 250 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 1 837 livres. L’actif de la communauté et du mari est de 29 833 livres, le passif de 26 006 livres.

1764 (21.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1405) n° 91
Inventarium über Herrn Antoni Ruffier, des Handelsmanns und Frauen Mariä Barbarä gebohrner Zäpffelin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg würcklich besitzende Activ: Nahrung und hiengegen zu bezahlen habende Passiv Schulden ; auffgerichtet& Anno 1764. – auf Ansuchen gedachter Frauen Ruffier /:und zwar nur der Ursachen inventirt worden, damit man wißen könne worinn solche bestehen, wie hoch sich die Passiva belauffen mögen und ob etwa Sie die Ehefrau das Beneficium Cessionis zu ergreiffen gemüßiget wäre:/, nach vorher mirNotario durch die Frau Ruffier sowohl als auch H. Frantz Joseph Von der Ruhr den tochtermann und Herrn Antoni Ruffier den Sohn würcklich abgelegten Handtreü alles treulich anzuzeigen
So geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn Herrn Marcelin Caire, des Handelsmanns und burgers alhier als der Ehefraun hierzu bestellten beÿstands den 21. Novembris et seqq. Anno 1764.

In einer allhier zu Straßburg ane der Helenä gaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung Zu Kehl in dem Hornwerck (H.)
(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung allhier zu Straßburg. Neml. eine behaußung bestehend in Vorder: Nebens: und Hinder Gebäuden, Zweÿen Höffen, Hoffstatt und Bronnen, samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Helenägaß, 1.s neben H. Hänsel dem (-) 2.s neb. Mstr. Buckenthal dem Schreiner und burger allh. und hinten auf weÿl. H. Lagranche Erben stoßend, so über die unter denen Passivis ausgeworffenen 1500. lb Capital freÿ ledig eigen und ist solche behaußung cum appertinentiis durch (die Werckmeister) zufolg deroselben zu dem Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung sub dato 6.t Decembris angeschlagen worden pro 10.500 Gulden oder 5250 lb. Worüber nichts schrifftliches vorhanden
– Abschatzung Vom 6.t Der 1764. Auff begehren H: Ratherr Ruffieg Des handtels man ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Hellen gas gelegen Einseits Neben H. Hendell ander seits Neben Meister bucken thall und hienden auff Weil. Hr: Lagransche, Erben Stosent gelegen solche behausung besteht in Ferder Nebens Und hiender Gebeÿ warinnen ettliche stuben frantzesche Camin Cammer Kichen Und haus Kamern Dar jber seint Die dacht Stiell mit breidziglein belegt hat auch Zweÿ gewelbte und ein getrembten Keller zweÿ Höff und ein brunnen. Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Jhrer gerechtig Keit Dem Jetzigem wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen Vor und Umb, Zehn Thausend Finff hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über deroselben und Ihres Eheherrn einander in den Ehestand zugebrachten Vermögens durch weÿl. JH. Not. Georg Philipp Rith in A° 1729 aufgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii, Der Ehefrauen unveränderten Vermögen, Schuld 75, Ergäntzung (1765 lb, Abgang 3, Rest) 1762, Summa 1837 lb
Diesemnach wird auch alles übrige unter einem Titul als in des Eheherrn Nahrung gebührig beschrieben, Sa. hausraths 2847, Sa. Wein und Faß 204, Sa. Waaren 10.641, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 210, Sa. Goldener Ring 224, Sa. baarschafft 132, Sa. Eigenthums ane einer behaußung allhier zu Straßburg 5250, Sa. Eigenthums ane einer behaußung zu Kehl, 2500, Sa. Schulden 7824, Summa summarum 29.833 lb – Schulden 26.006 lb – Nach deren Abzug ergibt sich daß sein des Ehehern Activ massa die Passiva übertrifft um 3827 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Eheherrn Nahrung 1966 lb
Copia der Eheberedung – (…) beschehen Straßburg den 21. Monatstag Augusti im Jahr 1728, Georg Philipp Rith, Notarius

Antoine Ruffier meurt en 1765 en délaissant cinq enfants. Les biens de la veuve s’élèvent à 2 048 livres

1765 (30.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1406) f° 99-b
Revisio Inventarii Über Herrn Antoine Ruffier, des Handelsmanns und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Zäpffelin, beeder Eheleuthe und burgere alhie Zu Straßburg Activ: Nahrung und hiengegen Zu bezahlen habende Passiv-Schulden, auffgerichtet Anno 1765. – durch mich Notarium den 21.ten Novembris et seqq. A° 1764 ein ordentliches Inventarium errichtet worden, dieweilen aber Er Herr Antoine Ruffier den 17.ten Martii dieses 1765.ten Jahrs selig verschieden, so wurde auf Ansuchen gedachter Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Zäpffelin, der hinterbliebenen Fr. Wittib beÿständlichen H. Joh: Carl Fické, Notarii publ. et pract. allhier und der gleich nach diesem Eingang benannten ab intestato hinterlaßenen beneficial Erben und respe. Vogts, die Revisio solchen Inventarii vorgenommen (…) So beschehen allhier zu Straßburg in præsentia H. Frantz Leonhard Oesinger und H. Ludwig Barth, beeder Banquier und burgere alhier, als von Seiten des seel. Verstorbenen HH. Creditorum hiezu insonderheit genennet, auf dienstag d. 30. Aprilis et sqq. Anno 1765
Der seelig Verstorbene hat ab intestato zu beneficial Erben hinterlaßen wie folgt, 1.mo Weÿl. Fr. Mariæ Salome Marcelle gebohrner Ruffier, mit H. Nicolas Marcelle dem Handelsmann und burger zu St. Quirin in dem Hertzogthum Lothringen, ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte und nach tod verlaßene Zween Söhne Nahmens Placidum und Antonium die Marcelle, Welche annoch minorennes sind, dahero zu Johann Michael Hage der Beamte im Münster und burger alhize zu Straßburg deroselben geordnet und geschworener Vogt disem Geschäft in Person beÿgewohnet. 2.do Fr. Magdalenam gebohrne Ruffier, H. Frantz Joseph Vonderrhur des Handelsmanns und burgers alhier Ehegattin, beÿständlich deßelben, 3. Jfr. Mariam Barbaram Ruffier, 4.to Jfr. Mariam Reginam Ruffier, Welche beede letztete majorennes und unter assistentz gleich hernachgemelten H. Ruffier, Ihres bruders hierbeÿ persönlich zugegen gewesen, So dann 5.to H. Antoine Ruffier, den leedigen Handelsmann und burger alhier, Alle des seel. Verstorbenen mit vorbenannter seiner Fr. Wittib ehelich erzeugte und nach tod verlaßene respe. Frau und Jungfraurn Tochter, H. Sohn und Enckel
Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Morgengaab 75, Ergäntzung 1762, Summa 1837 lb
Darzugelegt dasjenige was Dieselbe als von weÿland Fr. Maria Magdalena Zäpffelin gebohrner Gißingin Ihrer Fr. Mutter seel. wehrender Ehe ererbt, hausrath 148, Silber 63, Summa 211 lb, Trifft also der Fr. wittib unverändert Vermögen dem wahren werth nach 2048 lb
Diesemnach folgt auch die Ersuchung des seelig Verstorbenen Nahrung, Hausrath 2847 lb, hiervon gehet ab (…)

Les créanciers d’Antoine Ruffier exposent la maison aux enchères sur une mise à prix de 3 250 livres sans qu’aucun amateur se présente. D’après les tenants et aboutissant, la maison est réputée appartenir en 1764 à François von der Ruhr, gendre d’Antoine Ruffier et représentant des créanciers

1765 (2.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1449) n° 105-a
auf Ansuchen H. Frantz Von der Rur des handelsmanns dahier als in samtlicher Creditorum weÿl. H. Rathherrn antoni Ruffier geweßten handelsmanns jura et actiones subrogirt
die ane der helenengaß gelegene in gemelten H. Ruffier seeligen Verlaßenschafft gehörig geweßene behaußung in Vorder: Nebens und hintergebäuder zweÿen höffen der hoffstatt und einem bronnen bestehend samt allen mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, 1.seits neben H. Hänßel dem (-) 2.seits neben Mstr: Buckenthal dem Schreiner und hinten auf weÿl. H. N. Lagrange Erben stosend freiwillig versteigert – ausgeruffen pro 7500 fl. – kein Gebott
(Affiche)

Marie Barbe Zæpffel meurt en 1778. L’inventaire est dressé dans une maison de location Grande rue de la Grange. L’actif de la succession s’élève à 966 livres, le passif à 131 livres

1778 (24.3.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 771) n° 669
Inventarium über Weiland der Viel: Ehren: und tugendbegabten Fraun Mariæ Barbaræ Rouffier, gebohrner Zäpffelin, längst Weiland herrn Anthoni Rouffier, gewesenen Handelsmanns und Exsenatoris alhier zu Straßburg nach tod hinterlaßener Fraun Wittib, nunmehro auch seeligen Vermögens Nachlassenschaft, auffgerichtet im Jahr 1778 – nach ihrem Sonntags den 4.ten Martii dieses 1778.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen – So beschehen Straßburg auf Dienstag den 24.ten Martii 1778.
Benennung der Erben. Der Verstorbenen Fraun seeligen ab intestato zu respective Beneficial Erben verlaßene 2. Kinder und Enckel sind mit Namen, und 1.mo Weiland Fraun Maria Salome Marcel gebohrner Rouffier, mit H. Nicola Marcel dem Handelsmann und burger zu Lunewille ehelich erzeugt hinterlaßene Majorenne Kinder hierorts Enckel, deren Namen aber hierbeÿ nicht vor gewiß angezeigt werden konnte. Ob gleich diese in Ansehung der vorhandenen geringen Massæ und ihrer Fraun Mutter seeligen erhaltenen ansehnlichen Geld Ehesteur die sie einzuwerfen und in Ausweisung anzunehmen hätten natürlicher weiß nicht werden zu Erbe gehen wollen, so ist gleich wol die Ordnung beobachtet und beÿ einem E. kleinen Raths T. L. Herr Peter Joseph Noël der Vergulder und dermalige wolverdiente beÿsitzer Edelgedachten kleinen Raths für dieselbe abgeordnet worden, der auch in solcher qualitæt als Deputatus hiebeÿ gegenwärtig gewesen ist und dem geschäfft abgewartet hat. 2.do. Frau Maria Magdalena von der Ruhr gebohrne Rouffier, Hn Franz Joseph von der Ruhr des Handelsmanns und burgers zu Kehl Fr. Eheliebstin, hiebeÿ in Persohn gegenwärtig, von ihrem Eheherrn mündlich authorisirt und mit Herrn Caspar Hürstel dem handelßmann und burger alhier verbeÿstandet. dieselbe hat aber gleich Anfangs zu erkennen gegeben, wie sie sich mit ihrer erhaltenen Eheseteur vergnügen und auf diese die mütterliche Succession renunciren würde. 3.tio Jungfrau Maria Barbara Rouffier, 4.to Jungfrau Maria Regina Rouffier, beÿde großjährig und unter verbeÿstandung obermelten herrn Caspar Hürstel ihres Vettern, persönlich zugegen und dann 5.to Herr Antoni Rouffier der leedige Handelsmann und burger alhier, ebenfalls in Persohn gegenwärtig und dem Geschäft abwartend, diese dreÿ letztere wollen soch der Maß in soweit selbige zur rechtlichen Gleichstellung deßen was die beeden deren Fraun Schwestern beÿ ihrer Verheurathung so wohl in Mobilien als baarem Geld zur Ehesteur erhalben haben und für beÿde a 1500 fl. nur in geld 3000 fl antrift, hinreichen seÿn mag, also ahne auf der verstorbenenn ihrer Fraun Mutter seelogen codicillarischen letzten willen acht zu haben unterziehen, Ansonsten alle fünf der Verstorbenen Fraun seeligen abstammende Enkel und respective ehelich erzeugte Kinder.
In einer alhier zu Straßburg an der großen Stadelgaß gelegener hierorts zum theil Lehnungs weiß bewohnender behaußung hat sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Codicilli
Sa. hausraths 84, Sa. Schulden 881, Summa summarum 966 lb – Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend 131 lb, Nach deren Abzug 835 lb – Stall Sa. 806 lb

D’après les actes ultérieurs, la maison est vendue par enchère judiciaire le 22 octobre 1772 au profit de l’orfèvre Jean Georges Pick.
Fils de l’orfèvre Jean Pick, Jean Georges Pick fait son apprentissage chez son père de 1727 à 1731. Il s’inscrit en mai 1738 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en mai 1739. Il est reçu maître puis tributaire en octobre 1739.

1727, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 361) Dienstag den 1. aprilis Anno 1727 – Herr Johannes Pickh der Silberarbeiter nimbt Johann Georg Pick seinen Sohn auff Vier Jahr die Profession Zu lehren auff und an und nimbt der Lährzeit ihren anfang vom 25. Martÿ Jüngst und sich auff gemelte Zeit Anno 1731. wieder endiget.

(p. 539) Donnerstag den 31. Maÿ Anno 1731 – Johannes Pick, Silberarbeiter erscheint und præsentirt seinen leiblichen sohn Johann Georg Pick und berichtet daß gedachten seines Sohns Vier Jährige lehrzeit bereits den 25. Martÿ jüngst Verfloßen, bitt gerichtliche loos sprächung, Erkannt gegen Erlag der gebühr willfahrt.

(p. 882) Donnerstag den 29. Maÿ Anno 1738
Johann Georg Pickh der Leedige Silberarbeiter von hier erscheint, und bittet um Verfertigung des Meisterstücks. Erkannt, wird demselben gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

(p. 938) Dienstag den 26.ten Maÿ Anno 1739 wurde das zweÿte Quartal Gericht gehalten
Johann Georg Pickh der Leedige Silberarbeiter von hier Gebürtig erscheint, und præsentirt sein verfertigt Meisterstück, bittet solches Zubesichtigen und darüber Zu erkennen.
Die Geschwohren Hh. Gold. und silberschauer referiren nach genugsamer besichtigung, daß das Vorgelegte Meisterstück sehr wohl und fleißig gemacht seÿe, wann er Kann ans Aÿdes statt Handtreu geben, daß Er solches mir eigener hand gemacht hat, Wollen Sie Ihne Vor einen Martin Erkennen. E. E. Geriht votirt Similiter Deidit fidem et pro Discretione.

(p. 954) Donnerstag den 1.sten Octobris Anno 1739 wurde das dritte Quartal Gericht gehalten
Johann Georg Pick der Ledige Silberarbeiter Weÿl. H. Johann Picken des geweßenen Silberarbeiter und burgers alhier ehelicher Sohn erhalt Vermittelst Vorlegung eines Stallscheins Vom 30. Septembris 1739. das Zunfft und stubenrecht, gegen Erlag der Gebühr, nur hat über die Ordnung den Aÿd abgelegt.

Jean Georges Pick épouse en 1740 Marie Anne Weishalber dite Blancmoitié, fille du maître d’école de Mittelschæffolsheim : contrat de mariage, célébration
1740 (20.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 63)
Mariage – sont comparus le Sr Jean Georges Pick orfèvre bourgeois de cette ville y demeurant derrière le Poele des Pelletiers fils soi disant majeur de 26 ans ou environ de feu le Sr Jean Pick, orfèvre, et défunte Marie Madeleine Burger
dem.le Marie Anne Weishalber dite blanmoutier fille majeure du Sr Pierre Weishalber dit Blanmoutier mre d’ecole a mittelschaeffolsheim et défunte Anne Marie hotzin leur fille demeurant en cette ville grand rue
(signé) Pick, Marie Anne weishalber Blanc Moitié, Pierre blanmoutié

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 91)
Anno domini 1740 die 11 Mensis Julii (…) coniuncti sunt honestus adolescens Joannes georgius bick professione suæ aurifaber Argentinensis ac filius legitimus defuncti Joannis bick Civis ac etiam auri fabri et pudica Virgo anna maria veishalberin filia legitima petri veishalber modo ludimagsitri in pago mittelschäffelsheim huius diœcesis (si. Jean Georg Pick, Marie anne Blanc Moitié, peter weißhalber)

Marie Anne Weishalber native de Wingersheim devient bourgeoise par son mari à titre gratuit.
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 30
Anna Maria Weißhalberin Von Wingersheim gebohrne Johann Georg Bicken burgers und Silberarbeiters Ehefrau erhalt das burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis und will beÿ E. E. Zunfft zur Steltz dienen promisit d. 14.ten Septembris 1740

Le procureur au Grand Sénat François Gaspard Claus porte plainte devant le conseil de l’Echasse en reprochant à Jean Georges Pick d’avoir acheté une parure en argent que sa servante lui a dérobé. L’orfèvre devra rembourser au plaignant la valeur de l’achat.
1758, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
Hr. Lt. Frantz Caspar Clauß Es. En. Großen Raths Procurator ordinarius wieder H Joh: Georg Pick den silberarbeiter
(p. 187) Freÿtags den 29. Decembris 1758 – Hr. Lt. Frantz Caspar Clauß Es. En. Großen Raths Procurator ordinarius stehet vor und Clagt wieder H Joh: Georg Pick den silberarbeiter daß Maria Anna Schlarin seine geweßene dienst Magd Ihme A° 1756. 2. silberne besteck entwedet und solche Ihme Hn Pick Verkaufft, begehrt dahero daß Ihme H. Pick solche wieder restituiren oder den davor bezahlten werth ersetze ref. Exp:
Beklagter ist geständig die 2. Besteck erkaufft Zuhaben sagt über es seÿe jeedem Goldschmidt erlaubt Silber Zu Kauffen, im fall solches nicht nur gekündet oder Von einer Verdächtigen Persohn seÿe.
Worauf Ihme Hr. Kläger replicirt, Er habe Ja gewußt daß gedachte Schlarin beÿ Ihme in diensten, welches Er nicht in Abrede seÿn Konte.
Erkandt, weilen hr. Pick selbsten geständig gewußt Zu haben daß gedachte Schlarin beÿ Ihme Hn Klägern in diensten gestanden, alß solle derselbe obligirt seÿn Ihme H. Klägern den Werth davor und Zwar wie Er selbsten bekandte mit 21. fl. 9. ß 7 d ref. exp. Zu ersetzen

Le compagnon orfèvre Joseph Lenoir, originaire de Nancy, porte plainte devant le conseil des orfèvres que son maître Jean Georges Pick ne lui a pas réglé son salaire en entier. Le défendeur répond que le travail supplémentaire était compris dans le salaire convenu mais comme il n’en apporte pas la preuve, il est condamné à compléter les sommes déjà versées et à rembourser les frais de procédure.
1761, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
Joseph Lenoir der Silberarbeiter Gesell Clagt wieder Hn Joh: Georg Pick den Silber Arbeiter
(f° 218) Sambstags den 7. 9.bris 1761 ist ein Kauffgericht gehalten
Joseph Lenoir der Silberarbeiter Gesell Von Nancy stehet vor und Clagt wieder Hn Joh: Georg Pick den Silber Arbeiter daß Er 5. Monath und 10. täg beÿ beklagtem und jeeder Zeit über die Zeit gearbeitet, fordert deßwegen annoch vor die gemachte Weÿl Arbeit Vor 345. Stunden à 3. s. Vor die Stund laut Vorgewießenen Zeduls über die schuldig geweßene 12. lb. annoch per Rest 39. lb 15. s bitt beklagten Zur Zahlung solcher Summ ref. Exp. anzuhalten.
Beklagter Zugegen sagt Er habe mit Clägern accordirt 12. lb par mois lohn Zu geben, folglich seÿn die Stunden so er über die Zeit gearbeitet mitgerechnet, Er Verdiene die Woch nebst der Cost nicht 2. lb. wann Er also nicht über die Zeit gearbeitet hätte, Er hätte Er Ihn nicht behalten Können überdießes habe Er Ihme die schuldig geweßene 12. lb Zur Recompentz wegen der über die Zeit gearbeiteten Stunden erlaßen, bittet anbeÿ Hn Fritzen beÿ dem Cläger auch gearbeitet abzuhören, ob Er wochentlich 3. lb Verdienen Kan, ref. exp.
Hierauf Wurde H. Pick befragt, ob Er Clägern als Er Mit Ihme Lohn gemacht die Weÿl Arbeit expressé mit eingedungen und wann dießes nicht es Cläger die angegebene 345. Stunden über die gewohnliche Zeit gearbeitet indeme Er aber geantworthet daß Er das Erstere nicht aparte eingedungen des letztern aber sich nicht gewiß erinnern Kan, so wurde
Erkandt, daß wann der Gesell durch Handtreu ane Eÿdes statt erhärten Kan gemelte Stunden über die Zeit gearbeitet Zu haben und wann Er solches thun Könte, so solle Hr. Pick schuldig seÿn, Ihme dem gesellen annoch 6. lb über die schuldige 12. lb Zu bezahlen anbeÿ auch Ihme Clägern die Gerichts uncösten mit 3. fl. Zu restituiren, promisit in instanti.

Orfèvre et assesseur au Petit Sénat, Jean Georges Pick loue une partie de la maison à l’orfèvre Nathan Jacques Hornig

1774 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 157-v
Johann Georg Pick der silberarbeiter und E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Nathan Jacob Horning des silberarbeiters
verlühen, in sein des verlehners eigenthümlich zuständigen ane der Helenen oder sogenannten Hellen gaß gelegenen behausung folgende gemach, alß auff dem boden unten im eingang des haußes 3 zimmer derer eines auff die gaß und die andere zweÿ in den hoff ihre außsicht haben, item die kuchen, dabeÿ ferner dreÿ cammer deren eine in dem 4. stock des vordern und zwo andere in dem 3.ten stock des mittleren haußes des gleichen platz zum holtz und platz im keller nebst anderen nöthigen bequemlichkeiten im hoff und s.v. cloac – auff 4 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Annunciationis Mariæ tag, um 90 gulden jährlichen zinß

Marie Anne Weishalber dite Blanmoutier meurt en 1775 en délaissant pour seul héritier son fils Jean Chrétien Pick. Les experts estiment la maison 2000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 375 livres, celle des héritiers à 849 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 3702 livres, le passif à 3332 livres. En annexe, tableau généalogique représentant les descendants du grand-père de Jean Georges Pick

1775 (7.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 734) n° 946
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehr: und tugendreichen frauen Mariä Annæ Pickin geb. Weißhalberin ditte Blanmoutier, des Ehren Vest und Kunsterfahrnen herrn Joh: Georg Pick Silber Arbeiters und Es. En. Kleinen raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier geweßener frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1775 – als dieselbe Montags den dritten aprilis dießes lauffenden 1775.sten Jahrs dießes zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren obgedachtem Herrn Joh: Georg Pick, des hinterbliebenen Herrn Wittibers Wie auch Herrn Joh: Christian Pick ebenmäßigen Silber Arbeitern und burgern allhier der Verstorbenen seel. mit erstgedachtem Ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erzeugten Hn Sohn und ab intestato Verlaßenem Universal Erben, ersucht – so beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 7.ten Septembris Anno 1775.

In einer alhier zu Straßburg an der St. Helenä Gaß gelegenen, in diese Succession gehörigen und hernach beschriebener behausung, ist befunden worden, wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine behausung, Hof, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deßen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen alh. zu Strsbg. an der St. Helenæ: Gaß, einseit neben Denis Hensel dem Peruquenmacher, anders. neben Conradt Osterhold dem Schreiner hinten auff H. Rath. Greuhm und H. Matthäus Edel, den Glockengieser stosend, so auser denen 2. darauf haftenden u. hernach passive eingetragenen Capital. frei, ledig u. eigen, Welche behaußung durch (die Werckmeister) vermög deroselben bei dem Concept dieses Inventarii befindl. schrifftl. Abschatzung d.d. 4. 7.bris 1775 gewürdiget worden Vor 4000 fl. od. 2000 lb. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Ganth Kauf: brief mit E. E. Kleinen Raths anhang. Insiegel u. H. Beguin deßelben Actuarii Unterschrift versehen, datirt d. 22. Octobr: 1772.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Des Hn wittibers unverändertes Vermögen, Schuld 375 lb
Dießemnach wird nun auch des Hn Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und weißgezeugs 24, Sa. Schuld 825, Summa summarum 849 lb
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 49, Sa. Wein und lährer faß 33, Sa. Silbers 17, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. Pfenningzinß und deßen hauptguths 1600, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 2000, Summa summarum 3702 lb – Sa. Schulden 3332 lb, Nach solchem abzug 369 lb – Conclusio finalis Inventarÿ, Stall Summ 1593 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbahre Nahrung zugeltend 64 lb
Copia der Heuraths Verschreibung – le Sieur Jean George Pick Orfèvre Bourgeois de cette ville y demeurant derriere le poële des Pelletiers, fils Soÿ disant majeur de 26 ans ou environ de feu le Sr Jean Pick en son vivant aussi Orfevre Bourgeois de cette ville et de defunte Marie Madeleine Burger, Et Dem.lle Marie Anne Weishalber dite Blanmoutier fille aussi majeure d’ans du Sieur Pierre Weishalber dit Blanmoutier Me d’Ecole à Mittelschaeffolsheim et de defunte Anne Marie Hotzin sa femme, laditte Dem.le leur fille demeurante en cette ditte Ville grand ruë (en face de notre Mere Ste Eglise Catholique) – Strasbourg le Vingt. Juin 1740, Humbourg Notaire Royal
(Joint, Tableau généalogique) H. Johannes Pick ehemaliger burger in Worms nachgehends in franckfurth ist allhier zu Straßburg A° 1710 gestorben hinterließ 2. Söhne
weÿl. H. Johannes Pick geweßener Silberarbeiter und burger in Straßburg, so den 16. 9.bre 1735 gestorben, erzeugte mit Weÿl. Fr. Maria Magdalena gebohrner burgerin 5. Kinder
(1) weÿl. Hr. Johann Eberhard Pick geweßener Silber Arb. in Straßburg erzeugte in 2. Ehen 2. Kinder (als) H. Joh: Eberhard Pick Dräher in ffrth in erster Ehe mit einer gebohrnen Stübern erzeugt, fr: Anna Maria, H. Pfarrer Strickers Wittib in Zweÿter Ehe mit einer gebohrnen Stahlin erzeugt
(2) Jungfer Maria Magdalena Pickin so annoch beÿ leben
(3) Frau Maria Salome geb. Pickin, Weÿl. Christoph Pauli geweßenen Schuhmachers nachgelaßene Wittib so annoch beÿ leben
(4) Weÿl. fr. Maria Catharina geb. Pickin, mit weÿl. Hn Isaac Kübler dem geweßenen Gold Arbeiter allhier ehelich erzeugte 2. Söhne (als) Hr Isaac Kübler Gold Arbeiter und burger allhier, Hr Joh: Jacob Kübler handels. M. in Mannheim
(5) Hr Joh: Georg Pick, silber Arbeiter und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer, so annoch beÿ leben
Dienstags den 25. Aprilis A° 1775 erschiene Vor mir unterschriebenem geschwornen Notario Herr Joh: Georg Pick Silberarbeiter und E: E: kleinen Raths alter Wohlverdienter beÿsitzer auch burger allhier Zu Straßburg anzeigend Wie daß Er nebst seinen Geschwüsterden und deren Kinder eines attestats Ihrer ehrlichen Abstammungen benöthiget Wäre und declarirte dahero daß sein Groß Vatter Johannes Pick Welcher ehemahlen burger in Wormbs nachgehendts in franckfurth War in Anno 1710 allhier Zu Straßburg Verstorben und Zween Söhne hinterlaßen, was nun den jüngern Sohn beträffe, so habe Er sich außer Landes geheürathet und Könne Von seinen Descententen nichts gewißes berichtet werden (…)

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison à Jean Nicolas Wilhelm, procureur et avocat au Grand Sénat

1776 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 327-v
H. Johann Georg Pick E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer auch silberarbeiter
in gegensein H. Lt. Johann Nicolaus Wilhelm E. E. Großen raths procuratoris et advocati ordinarii
lehnungs weiß, vor sich gantz allein und mithin nicht vor seinen erben, in des verlehners eigenthümlich in der Helenæ gaß gelegenen behausung, den gantzen ersten stock auff die gaß seine außicht habend bestehend in 7 gemachen nebst der küchen, Item eine mit latten separirte auch verschloßenen bühn nebst zweÿ kammern ein besonderes holtzhaus in dem hoff, mehr einen unterschlagenen keller, so der erste rechter hand worin man in circa 150 ohmen wein legen kan, nebst den daselbst befindlichen lägerlein, so dann den gemeinen gebrauch der bauchküche sambt dem hoff, auch in waschzeiten die nutznießung der übrigen bühnen, auf 6 nacheinander folgenden jahren auff Michaelis tag anzufangen – um 150 gulden jährlichen zinß

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison au doreur Sébastien Deck

1776 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 360-v
H. Johann Georg Pick der silberarbeiter EE. Kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Mr. Sebastian Deck des vergulders
verlühen, eine vollständige wohnung in des entlehners eigenthümlich zuständig ane der St. Helenæ gaß gelegenen behausung, bestehend in dreÿ zimmer im 2.t stock des hinterhaußes nebst einer kuchen, holtzhaus, einen anderen cammer auff dem boden samt einem unterschlagenen keller, wie auch der gemeinen nutznießung dreÿer bögen am hinteren gang, wobeÿ dem entlehner unbenommen seÿn soll sich der vorder steeg oder aber der hintere zu dem eingang seiner wohnung zu bedienen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff instehenden weÿhnachten anzufangen – um 54 gulden jährlichen zinß

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison à Marie Françoise Hannong femme du libraire François Louis Petit

1780 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 272-v
H. exsenator Johann Georg Pick der silberarbeiter
in gegensein De Mariæ Franziscæ geb. Hannong H. Frantz Ludwig Petit des buchhändlers Ehefrau
lehnungs weiß, in der dem verlehner eigenthümlich zuständig ane der Helenæ gaß gelegenen behausung eine vollständige wohnung bestehend in dem 1. stock aus sieben Zimmer, theils auff den hoff theils auff die gaß ihre außicht habend, nebst einer küche, alles auff dem boden, einen unterschlagenen keller, ein holtz haus, ferner eine kammer auff der ersten bühn, item auff der zweÿten bühn ein verschlag um das schwartze getüch zu versorgen – auf 6 nacheinander folgenden jahren auff Michaelis tag anzufangen – um 150 gulden jährlichen zinß

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison à l’artiste peintre Hermann Joseph Arnheiter

1781 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 58
H. exsenator Johann Georg Pick der silberarbeiter
in gegensein H. Herrmann Joseph Arnheiter des kunstmahlers
lehnungs weiß, in des H. verlehners eigenthümlich ane der Helenæ gaß gelegenen behausung eine vollständigen wohnung bestehend in einem hinter haus aus zwo stuben, stuben cammer samt der küche im ersten stock, ferner in der mansarde aus dreÿen cammern samt einem keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren von instehenden Annunciationis Mariæ tag – um 75 gulden jährlichen zinß

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison à Adrien Mallet de Soustron, officier major de la place

1785 (18.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 199) n° 42
Bail de 9 années qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Sr Jean Georges Pick bourgeois orfèvre
à Mre Adrien Mallet de Soustron Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis et officier Major de la Place de Strasbourg
un logement dans la maison appartenant au Sr Bailleur en cette ville rue Ste Hélène vis à vis l’église des Petits Capucins, consistant ledit logement en un grand poel au premier étage sur le devant avec deux chambres à côté, le tout tapissé de Papier, un Poel tapissé à fond blanc, deux chambres a côté dont l’une tapissé à fond Jeaune et l’autre à fond gris, Plus une grande chambre a cheminée a côté donnant dans ladite cour laq. dite cheminée se trouve présentement bornée mais sera convertie et retablie a frais communs (…), Plus une cuisine donnant dans la grande cour, Plus un Poel au rez de chaussée, chambre à côté donnante dans la même cour, Plus le second grenier sur le devant avec une chambre qui donne dans lad. cour, Plus une chambre dans la maison du derrière aux Mansardes donnante dans la même cour a côté du Balcon, Plus un bucher à côté de la buanderie et une cave séparée de lattes, Plus et enfin L’usage commun de ladite buanderie, Puit et aisances qu’ont les autres locataires de la même maison – moyennant 324 livres tournois
[in fine :] 16. sept. 1788, M. Mallet de Soustron, cédé à M Charles Christiani Inspecteur principal des ponts et Chaussées d’Alsace le bénéfice du bail

La maison revient après la mort de Jean Georges Pick à son fils unique Jean Chrétien Pick qui fait son apprentissage chez son père de 1758 à 1762

1762, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 191) Dienstags den 28. Martÿ 1759 ist ein Quartal Gericht gehalten
Eingeschriebener Lehrjung – Herr Joh: Georg Pick, Silber Arbeiter und burg. alhier stehet Vor und bitt Ihme seinen Sohn Joh: Christian Pick um die Silber Arbeiter profession in 4 Jahren Von Mich. 1758 biß gemelte Zeit 1762. Zu erlernen, dießorths in die Lehre einzuschreiben.
Erkandt willfahrt, dt. 8. ß

(f° 230-v) Mittwoch den 22.ten Septembris 1762 ist ein Quartal Gericht gehalten
Außgethaner Lehrjung – Herr Johann Georg Pick, Silberarbeiter stehet Vor und bittet Ihme seinen Sohn Johann Christian Pick aus der Lehr außzuthun, die Zeit endet sich auf Nächst Künfftigen Michaelis tag, vide die Einschreibung Vom 28. Martÿ 1759.
Erkandt willfahrt, dt. 18. ß

Jean Chrétien Pick épouse en décembre 1771 Madeleine Berard, fille du premier secrétaire de l’hôpital : contrat de mariage, célébration. Les parents du marié font donation de leur maison sise à l’angle de la grand rue et de la rue Sainte-Barbe au futur époux
1771 (24. Xbre), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 105
Mariage – sont comparus le Sieur Jean Chrétien Pick, orfevre fils du S. Jean George Pick, orfèvre et ancien Conseiller au petit Senat de lad. ville et De Marie Anne Blanmoitié ses pere et mere a ce presents d’une part
Et Dlle Magdeleine Berard fille du S. Joseph Berard, Avocat au Conseil Souverain d’Alsace et premier Secretaire de l’hopital general de cette ville et de feu De Anne Marie Andlauer ses pere et mere d’autre part
7.mo Led. S. Pick et la De son Epouse, düement authorisée dud. S. son mari pour l’effet de ce qui suit, en Consideration du présent Mariage cedent, abbandonnent et delaissent aud. Sieur futur époux leur fils, en toute propriété et a titre de Dot, Scavoir la Maison qu’ils occupent presentement avec tous Ses appartenances, droits et dependances, Située en cette ville de Strasbourg, grande rüe, faisant le coin de celle de Ste Barbe, d’un côté le Sr Momi, Boulanger, et par derriere en partie sur led. S. Momi et en partie Sur le S. Nicolas Goll, Marchand et bourgeois de lad. Ville, franche et quitte de toutes Charges et hypothèques, pour par led. S. futur époux en faire, jouir et disposer en toute propriété et comme bon lui semblera, a Charge et Condition neanmoins que leds. Sr et De Pick père et mère tandis que tous les deux vivront ou l’un d’eux seulement, auront l’usufruit et jouissance gratis et sans aucune retribution, des deux petits Corps de logis, dans la maison de derriere, consistant en deux poëles, Chambres attenantes, Cuisine, deux Chambres au troisième Etage un Bucher et encore la moitié de la Cave sur le devant, lequels usufruit et jouissance lesd. S. et D. Pick se sont reservées tres expressément par ces présentes

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 87)
Hodie 30 Decembris anni 1771 (…) conjuncti fuerunt Joannes Christianus Pick aurifaber professione suæ filius Dni Joannis georgii Pick civis et aurifabri hujatis et Mariæ annæ Weishard conjugum Parochianus ad Stum. Petrum Senioris et Della Magdalena Berard filia Dni Josephi Berard in suprema alsatia Senatu advoacti et hospitalis majoris Civitatis argentinensis Secretarii primarii et defunctæ Dnæ annæ Mariæ andlauer olim conjugum Parochiana nostra (signé) jean Chretien Pick, Madleine Berard

Jean Chrétien Pick loue une partie de sa maison au capitaine d’infanterie Jean Pierre Vernier

1801 (19 floréal 9), Strasbourg 1 (21), Not. Lacombe n° 1875
Bail de 6 années consecutives qui ont commencé à courir le 1 germinal dernier – Cit. Jean Christian Pick orfèvre
au Cit. Jean Pierre Vernier Capitaine d’Infanterie
tout le second étage de la maison appartenante au bailleur en cette ville rue Ste helene N° 14 donnant sur le devant Consistant en cinq pièces et une cuisine plus le premier grenier et une chambre a linge sal et une autre pour domestique a côté du grenier la première cave a droite de l’escalier – moyenant 350 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 58 du 22 flo. 9

Contrat de mariage d’un locataire, le musicien François Boitin

1805 (14 floréal 13), Strasbourg 13 (22), Not. Bremsinger n° 2494
Contrat de mariage – François Boitin Musicien domicilié rue Ste Hélène n° 14 veuf de feu Catherine née helmer fils de feu Gilbert Boitin teinturier a St Pierre de Moulins et de feue Françoise née Bouillet
Gertrude née Kohlborn veuve de Jacques Heitz cocher en cette ville demeurant rue Hélène n° 14 fille de feu Jean Kohlborn cordonnier a Landau et de Catherine née Serrat
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 117 du 18 flor. 13

Madeleine Berard meurt en 1808 en délaissant huit enfants

1808 (29.2.), Strasbourg 12 (18), Not. Wengler n° 3046
Inventaire de la succession de Madeleine Berard épouse de Jean Chrétien Pick orfèvre décédée le 29 janvier 1808 – à la requête du veuf tuteur naturel d’Anne Marie Chandale 19 ans, Marie Joséphine Odile 16 ans, Marie Joséphine Véronique 15 ans, Marie Joseph Aloyse 12 ans les quatre enfants mineurs, plus Anne Marie Pick épouse de Laurent Heitz boulanger, Marie Joseph Willibald Pick orfèvre, Anne Marie Joseph Walpugis Pick femme de Thimothé Schlosser tailleur d’habits et François Deontre* Pick négociant, en présence de Georges Philippe Valentin greffier de la justice de paix de second arrondissement subrogé tuteur
Contrat de mariage reçu par le notaire Zimmer le 24 décembre 1772
dans la maison mortuaire sise à Strasbourg grande rue n° 143
meubles 1647 fr, argenterie 1104 fr, rente emphythéotique 211 fr, dettes actives 2700 fr, total 5663 fr
passif : remploi aux héritiers 10 377 fr, prélèvements 202 fr, rente emphythéotique 211 fr, remploi au veuf 20.468 fr, dettes passives 4660 fr ensemble du passif 35.919 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 f° 1 du 2.3.

Inventaire après décès de la couturière Marie Huck qui habite chez le locataire Philippe Jauch, facteur d’instruments de musique

1809 (25.10.), Strasbourg 2 (31), Not. Knobloch n° 4347
Inventaire de la succession de Marie Huck couturière décédée le 11 oct. 1809 – à la requête d’Antoine Huck préposé des douanes impériales à Gondresblume département du Mont Tonnerre, seul et unique héritier ab intestat de sa sœur
enseigné par Philippe Jauch faiseur d’instruments de musique chez lequel la défunte demeuroit rue Hélène n° 14
meubles 512 fr, numéraire 706 fr, dettes actives 84 fr, total 1302 fr, passif 243 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 105 du 27.10.

Jean Chrétien Pick loue une cave au marchand de vins Jean Ferdinand Zeyssolff

1812 (14.9.), Strasbourg 12 (46), Not. Wengler n° 7009
Bail de 9 années à commencer à la St Michel prochaine – Jean Chrétien Pick ci devant orfèvre demeurant grand rue n° 143
à Jean Ferdinand Zeyssolff marchand de vin demeurant grand rue n° 138
la grande cave voutée qui se trouve sous la maison de devant appartenant au Sr bailleur sise en cette ville rue Ste Hélène n° 14 – moyennant 72 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 119 du 15.9.

Jean Chrétien Pick meurt en 1822 dans sa maison sise Grand rue en délaissant huit enfants
1823 (13.2.), Strasbourg 13 (38), Me Bremsinger n° 2658 2659 ; vacation du 6.3. (acp 162 F° 5-v du 11.3.)
Inventaire de la succession de Jean Chrétien Pick, orfèvre, décédé le 17 décembre 1822 – à la requête de 1. Marie Joseph Anne Pick veuve de Laurent Heitz, cultivateur demeurant à la cense d’Albronne commune d’Ergersheim pour lesquels agit Jean Paul Destroyes avoué licencié en droit, 2. Marie Joseph Willibald Pick, instituteur, 3. Marie Madeleine Walburge Pick femme de Nicolas Timothée Schlosser, tailleur d’habits, 4. Marie François Pick, commis négociant, 5. Marie Joseph Jeanne Frédérique Pick femme de Jean Georges Caspar, menuisier, 6. Marie Joseph Odile Pick majeure, 7. Marie Joseph Véronique Pick, épouse de François Joseph Dofflon, employé de l’administration des contributions indirectes, 8. Marie Joseph Aloyse Pick, majeure, héritiers pour 1/8 de Jean Chrétien Pick père orfèvre, suivant testament reçu Weigel le 30 mai 1822

dans la demeure à Strasbourg grand rue n° 143 au second étage
Propriété d’une maison, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 25 février 1752 vente au profit de Jean Georges Pick et Marie Anne née Blanmoutier d’une maison avec ses dépendances en cette ville grand rue n° 143 formant le coin de la rue Ste Barbe, d’un côté Etienne Momi modo Georges Frédéric Teutsch, derrière Nicolas Goll modo le Sr Polty, d’après la déclaration des parties cette maison est au défunt dans la succession de Jean Georges Pick et Marie Anne Blancmotier ses père et mère dont il était seul et unique héritier
Exploit de l’huissier Martha le 14 septembre 1811 par lequel le Sr Teutsch sommait le défunt de barrer et griller les deux fenêtres de sa maison qui donnaient sur la propriété du requérant
meubles 941 et 178 fr, créances 518 fr
succession matenelle des enfants 19 747 fr passif 12 501 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 144-v du 22.2.

Jean Chrétien Pick vend la maison 17 000 francs à son gendre le menuisier Jean Georges Caspar et à sa fille Marie Jeanne Françoise Chantal Pick

1822 (5.1.), Strasbourg 12 (85), Me Wengler n° 12 634
Jean Chrétien Pick, ci devant orfèvre demeurant grand rue n° 143
à Jean Georges Caspar, menuisier son gendre, et Marie Jeanne Françoise Chandalle Pick demeurant fossé des Tanneurs n° 13
une maison à rez de chaussée et deux étages consistant en bâtiment de devant et de mileu et de derrière, deux cours, pompe avec toutes ses autres appartenances, aisances, droits et appartenances sise rue Ste Hélène n° 14, d’un côté le Sr Thraner relieur d’autre le Sr Hatterer tourneur – recueilli dans la succession de Marie Anne Weishalber épouse de Jean Georges Pick, orfèvre, ses père et mère desquels il était seul et unique héritier, inventaire de la succession maternelle par Me Langheinrich le 7 sept. 1775 – pour 17 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 131-v du 7.1.

Fils de menuisier, Jean Georges Caspar épouse en 1815 Marie Jeanne Françoise Pick
1815 (6.11.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 553, 6997
Contrat de mariage – Jean Georges Caspar menuisier à Strasbourg né le 13 février 1789 de feu Jean Henri Caspar menuisier et de Barbe Wurm
Marie Jeanne Françoise Pick née le 19 avril 1789 de Jean Chrétien Pick, orfèvre et de feu Marie Madeleine Berrard
enreg. f° 12 du 7.11.

Jean Georges Caspar loue une cave à l’entrepreneur Jean Georges Keller

1822 (27.7.), Strasbourg 2 (51), Me Weigel
Bail de 3 années à commencer le 27 de ce mois – Jean Georges Caspar, menuisier
à Jean Georges Keller, entrepreneur des travaux du Rhin au nom duquel Joseph Metz aubergiste
la cave voutée se trouvant au dessus du bâtiment de devant de la maison du Sr Caspar sise en cette ville rue Ste Hélène n° 14, d’un côté le Sr Traner d’autre le Sr Knoderer devant la rue Ste Hélène – moyennant 80 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 140 du 29.7.

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Marie Frischmann

1822 (24.8.), Strasbourg 12 (87), Me Wengler n° 12.816
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Anne Marie Frischmann fille majeure décédée le 18 courant – à la requête de Geneviève Haligenstein majeure légataire universelle, testament souss. 9 de ce mois
au second étage du bâtiment de derrière de la maison rue St Hélène n° 14 appartenant au Sr Caspar, menuisier
mobilier 113 fr, créances 500 fr, ensemble 612 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 2 du 29.8.

Jean Georges Caspar passe avec Eugène Lederlin (propriétaire de la maison IV 241 au plan Blondel) un accord par lequel il recevra les eaux pluviales de la maison Lederlin, les gouttières seront mitoyennes.

1825 (12.7.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13.910
Cession – Jean Georges Caspar, menuisier propriétaire de la maison située rue Ste Hélène n° 14
à Eugène Lederlin, étudiant en droit propriétaire de la maison sise rue Ste Barbe n° 3
lesquels eu égard à ce que leurs maisons respectives sont contigues et se touchent par derrière ont conclu et arreté irrévocablement l’accord et convention suivante savoir, Le Sr Caspar concède à perpétuité pour demeurer attaché à la maison de derrière appartenant au Sr Lederlin de faire diriger les eaux pluviales qui découleront de dessus les toits de cette dernière maison dans la cour de la maison du Sr Caspar qui les y recevra et les fera découler par sa propriété ; les gouttières et chenaux qui recevront non seulement ces eaux mais aussi celles découlant des toits de la maison de derrière du Sr Caspar seront toujours mitoyens et en conséquence faits à neuf le cas échéant et entretenus à frais communs et par moitié entre les deux propriétaires – pour 100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 33-v du 15.7.

Jean Georges Caspar loue à nouveau une cave à l’entrepreneur Jean Georges Keller

1827 (30.7.), Strasbourg 4 (65), Me Hatt n° 3564
Bail de 6 années à commencer le 1° courant – Jean Georges Caspar, menuisier
à Jean Georges Keller, entrepreneur des travaux du Rhin, au nom duquel Joseph Metz aubergiste
la cave voutée se trouvant au dessous du bâtiment de devant de la maison en cette ville rue Ste Hélène n° 14, d’un côté le Sr Traner d’autre le Sr Knoderer devant la rue Ste Hélène – moyennant 80 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 6 du 4.8.

Marie Jeanne Françoise Pick meurt sans descendance en 1847

1847 (24.4.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.251
Inventaire de la succession de De Marie Jeanne Françoise Pick, en son vivant épouse de Jean Georges Caspar, maître menuisier à Strasbourg y décédée le 22 janvier 1847
Cejourd’hui 24 avril l’an 1847 à neuf heures du matin, à la requête 1° de Me Jean Georges Caspar, maître menuisier demeurant à Strasbourg agissant, 1° comme ayant été commun en biens acquets et conquets avec feue De Marie Jeanne Françoise Pick son épouse défunte, 2° & d’ailleurs en qualité d’usufruitier viager des biens composant la succession de ladite défunte épouse, le tout aux termes du contrat de mariage ci après analysé,
2. des représentants de Dme Marie Anne Pick vivante épouse de Laurent Heitz cultivateur à la Cense d’Albronne, commune d’Ergersheim qui sont savoir A. Dlle Mélanie Heitz épouse du Sr Georges Adam cultivateur à ladite Cense d’Albronn y demeurant, de son mari ci présent dûment autorisés, B. Mr Antoine Laurent Heitz, desservant la paroisse de Boll principauté de Hohenzollern Hechingen y demeurant, C. Mr François Joseph Heitz, co-opérateur de l’église paroissiale de Hechingen y demeurant, D. Delle Anne Marie Catherine Aloyse Heitz majeure d’ans demeurant audit Boll, ces trois derniers représentés par M. Jacques Henri Farner, clerc de notaire demeurant à Strasbourg (…) E. Mr Ignace Lucas Heitz libraire demeurant à Barr (…) F. les représentants de Georges Heitz décédé chaudronnier à Rosheim nommée a) Joseph Heitz, agé de 12 ans, b) Anne Marie Heitz agée de 10 ans, représentés par De Catherine Moser veuve dudit Sr Georges Heitz leur mère et tutrice naturelle demeurant à Rosheim,
3. Les représentants de Wilibald Pick en son vivant (-) à Strasbourg frère de la défunte dame Caspar ci après nommés A. Joseph Willibald Pick garçon de magasin demeurant à Strasbourg, B. Charles Pick, ferblantier demeurant en la même ville, C. Dlle Madeleine Pick, couturière, D. Dlle Joséphine Pick, aussi couturière, ces deux dernières demeurant ensemble à Colmar (…)
4. Le représentant du Sr François Pick, en son vivant ancien négociant à Strasbourg nommé François Pick, sans état, majeur demeurant à Strasbourg,
5. De Walbourgue Pick, veuve du Sr Timothée Schlosser en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg y demeurant,
6. La Dlle Odile Pick, sans état, majeure demeurant à Strasbourg,
7. Les représentants de feue De Véronique Pick, en son vivant épouse de M. Joseph Duflon vivant employé des contributions indirectes à Strasbourg, sœur de la défunte De Caspar & nommés A. Melle Marie Joséphine Victoire Eugénie Dufflon institutrice demeurant à Paris (…), B. Melle Justine Marie Dufflon lingère demeurant à Paris, C. Melle Marie Louise Valérie Dufflon, demoiselle de comptoir au Café Corazza à Paris y demeurant (…) C. M. Auguste Dufflon, mineur d’ans agé de 14 ans, représenté par ledit Sr Luzeux [Mr Alexandre Luzeux officier en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg] son tuteur datif (…)
habiles à se dire et porter héritiers (chacun) pour un 6° – en présence dudit Sr Joseph Willibald Pick, en sa qualité de subrogé tuteur didut mineur Auguste Dufflon

La présente opération sera basée sur un contrat de mariage passé entre les épouse Caspar devant Me Zimmer alors notaire en cette ville le 6 novembre 1815 (…)
Immeubles. Titres (105) L’expédition d’un contrat de vente passé devant Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 5 janvier 1822 enregistré & transcrit au Bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 du même mois vol. 146. N° 42 en vertu duquel le Sr Jean Chrétien Pick ancien orfèvre demeurant à Strasbourg a vendu au Sr Caspar & à sa défunte épouse Une maison à rez-de-chaussée & deux étages, consistant en bâtimens de devant, du milieu & de derrière, deux caves, pompe, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Sainte Hélène n° 14, d’un côté le Sr Thraner, relieur, de l’autre le Sr Hatterer, tanneur, par devant la rue & par derrière sur différents particuliers. Ladite maison est en partie occupée pat la succession & en partie par des locataires, les héritiers en évaluent le revenu locatif à annuellement 1000 francs, laquelle somme capitalisée eu denier vingt dans distraction des charges fait un capital de 20.000 francs
acp 360 (3 Q 30 075) f° 77-v – Il dépend de la communauté un mobilier évalué à 1390 francs, garde robe 62, argent comptant 125, arrérages de loyers 72
une maison à Strasbourg rue Ste Hélène n° 14 d’un revenu annuel de 1000 francs en capital 20 000 francs – total de l’actif 21.649
Passif 21.059, bénéfice 589
Cession de droits acp 364 (3 Q 30 079) f° 28-v – Vente par Joseph Wilibald Pick garçon de magasin à Strasbourg
à Jean Georges Caspar maître menuisier à Strasbourg
de tous les droits successifs mobiliers ou immobiliers lui revenant dans la succession de Marie Jeanne Françoise Pick femme dudit Caspar sa tante
à charge par ledit acquéreur de payer la part du cédant dans les dettes de la succession évaluées à 180 ff et moyennant 150, total 330 francs (Me Noetinger le 13 mars 1847)

1850 (22.8.), Strasbourg 12 (179), Not. Noetinger n° 22.395, 22.415
Procès verbal d’ouverture de liquidation communauté entre Jean Georges Caspar, maître menuisier, et Marie Jeanne Françoise Pick

Les héritiers de Marie Jeanne Françoise Pick exposent la maison aux enchères. Le veuf Jean Georges Caspar s’en rend acquéreur

1850 (6.2.), Strasbourg 12 (178), Not. Noetinger n° 21.826
Cahier des charges pour parvenir à la vente aux enchères par licitation d’une maison & dépendances sises à Strasbourg rue Sainte-Hélène N° 14 en conséquence du jugement qui va être énoncé
Enonciation du jugement ordonnant la vente. Par son jugement en date du 22 janvier 1849 le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg a ordonné que devant Me Noetinger notaire à Strasbourg il sera procédé à la vente aux enchères par licitation de l’immeuble qui sera ci après désigné, & ce sur la mise à prix qui sera indiquée ultérieurement & sous les charges & conditions retenues en un cahier des charges a dresser par ledit Me Noetinger. Ledit jugement a été rendu entre 1° M. Jean Georges Caspar, maître menuisier demeurant à Strasbourg comme ayant agi I. comme ayant été commun en biens avec feue De Marie Jeanne Françoise Pick sa défunte épouse, II. comme usufruitier viager des biens composant la succession de cette dernière. III. et comme cessionnaire des droits successifs du Sr Joseph Willibald Pick garçon de magasin demeurant à Strasbourg, neveu de ladite Dame cas, dont il était habile à se dire et porter héritiers pour un 24° par représentation de son père Willibald Pick, frère de la défunte, aux termes d’une cession passée devant ledit Me Noetinger le 13 août 1847, demandeur en licitation pour lequel a occupé Me Jean Frédéric Roser avoué près ledit tribunal
2. Et (1) Mad. Mélanie Heitz épouse de M. Georges Adam cultivateur avec lequel elle demeure à la Cense d’Albronn commune d’Ergersheim, (2). M Antoine Laurent Heitz, desservant la paroisse de Knoersheim où il demeure, (3). M. François Joseph Heitz, co-opérateur de l’église paroissiale de Hechingen (principauté de Hohenzollern Hechingen) y demeurant, (4). Demoiselle Anne Marie Catherine Aloyse Heitz majeure d’ans demeurant à Hechingen, (5) M. Ignace Lucas Heitz libraire demeurant à Barr, (6) M. Joseph Moser vigneron demeurant à Bernardswiller canton d’Obernai, ayant agi en qualité de tuteur datif de Joseph Joseph Heitz et Catherine Heitz enfants mineurs issus su mariage d’entre le S. Georges Heitz vivant chaudronnier à Rosheim nommée & De Catherine Moser sa femme domiciliée à Obernay, desquels ils sont les seuls & uniques héritiers,
(7) Charles Pick, ferblantier demeurant à Strasbourg,
(8) Demoiselle Madeleine Pick, couturière demeurant à Colmar,
(9) Joseph Willibald Pick garçon de magasin demeurant à Strasbourg,
(10) François Pick, sans état, majeur demeurant à Strasbourg, interdit depuis lors suivant jugement rendu par ledit tribunal le 21 mai 1849 & ayant (…) pour tuteur M. Chrétien Schlosser tailleur d’habits demeurant à Strasbourg & pour subrogé tuteur M. Joseph Brondel journalier demeurant aussi à Strasbourg,
(11) M. Chrétien Schlosser ci-dessus qualifié, (12) M. Pierre Charles Schlosser, maître menuisier demeurant à Méounes canton de Roquebrussanne (Var), (13) Mademoiselle Louise Schlosser sans état, majeure demeurant à Strasbourg,
(14) Mademoiselle Odile Pick, sans état, majeure demeurant à Strasbourg,
(15) Mademoiselle Marie Joséphine Victoire Eugénie Dufflon institutrice demeurant à Paris, (16) Mademoiselle Justine Marie Dufflon lingère demeurant à Paris, (17) Et Demoiselle Melle Marie Louise Valérie Dufflon, demoiselle de comptoir au Café Corazza demeurant aussi à Paris,
Les susnommés étant habiles à se dire et porter héritiers de la Dame Caspar née Pick, savoir I. la Dame Adam née Heitz, les Sieurs Antoine Laurent Heitz, François Joseph Heitz, Ignace Lucas Heitz, le Dlle Anne Marie Catherine Aloyse Heitz & les enfants de George Heitz par représentation de feue Dame Marie Anne Pick vivante épouse de Laurent Heitz cultivateur à la Cense d’Albronne, sœur de la De Caspar, ensemble pour un 6° ou chacun des cinq premiers pour un 36° er les deux mineurs Heitz pour un 72°
II. M. Charles Pick & la Demoiselle Madeleine Pick, d’abord par représentation de leur père Wilibald Pick décédé à Strasbourg frère de la Dame Caspar & ensuite par droit de transmission de leur sœur Joséphine Pick, morte à Colmar depuis le décès de la De Caspar (…)
III. M. François Pick par représentation de M. François Pick son père négociant à Strasbourg frère de la défunte pour un 6°
IV. Mademoiselle Odile Pick, sœur de la défunte pour un 6°
V. M. Chrétien Schlosser, M. Pierre Charles Schlosser & la Dlle Louise Schlosser par droit de transmission de De. Valbourg Pick, veuve de M. Timothée Schlosser en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg où elle est décédée leur mère, & sœur de la De Caspar ensemble pour un 6° ou chacun de pour un 18°
VI les Dlles Dufflon par représentation de feue Dame Véronique Pick vivant épouse de M. Joseph Duflon en son vivant employé des contributions directes à Strasbourg leur mère, sœur de la De Caspar et par droit de transmission de leur frère Auguste Dufflon, décédé en minorité depuis la mort de ladite De Caspar ensemble pour le dernier 6° ou chirurgien pour un 18°
Tous défendeurs en licitation pour lesquels a occupé M. Louis Eugène Lederlin avoué près ledit tribunal

Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison à rez-de-chaussée & deux étages, avec bâtiments du milieu & de derrière, deux caves & une pompe, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue Sainte Hélène n° 14, tenant d’un côté à M. Jacques Thraner, ancien relieur, de l’autre à M. Charles Louis Arnold, ancien architecte & par derrière sur différents particuliers. Etablissement de la propriété. L’immeuble dont la désignation précède dépend de la communauté qui, aux termes d’un contrat de mariage passé devant Me Zimmer père, notaire à Strasbourg, le 6 novembre 1815 a existé entre les époux Caspar, susnommés & de la succession de feu la De Caspar. Les vendeurs en sont propriétaires dans les proportion suivantes (…). Les époux Caspar avaient acquis l’immeuble dont il s’agit de M. Jean Chrétien Pick, ancien orfèvre demeurant à Strasbourg, pour le prix de 17.000 francs en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Wengler prédécesseur immédiat dudit Me Noetinger le 5 janvier 1822 transcrit au Bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 du même mois vol. 146. N° 260 [sic] (…). M. Jean Chrétien Pick avait recueilli ledit immeuble dans les successions de ses père et mère, Jean George Pick & Marie Anne Weishalber, vivants conjoints à Strasbourg desquels il était seul et unique héritier ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Langheinrich notaire à Strasbourg le 7 septembre 1775.
Charges, clauses et conditions (…) 19. Conformément au jugement susénoncé les enchères seront ouvertes sur l’immeuble à vendre sur la mise à prix de 15.000 francs
N° 21 963, 19 mars 1850 – Adjudication (…) En conséquence de ces comparutions & de la réquisition qui lui a été faite ci-dessus par M. Caspar, M° Noetinger notaire susnommé a prononcé le défaut contre 1. M. Antoine Laurent Heitz, 2. M. Joseph Mosser, 3. M. Brondel & 4. Mlle Marie Louise Valérie Dufflon tous qualifiés & domiciliés aau cahier des charges, n’ayant pas comparu ni personne pour eux

Jean Georges Caspar hypothèque la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1857 (21.4.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7501
Obligation – Sont comparus, 1° Le Sieur François Joseph Kuhn, autrefois sellier eyt épicier, aujourd’hui sans état, & Anne Marie Caspar, son épouse qu’il assiste et autorise
2° Le sieur Jean Georges Caspar, ancien menuisier,
3° Et le sieur Aloïse Vincent, capitaine en retraite, et la Dame Marie Amélie Kuhn, son épouse qu’il assiste et autorise, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg (devoir)
au sieur Frédéric Schneiter, interdit, majeur, demeurant à Strasbourg sous la tutelle de Monsieur Jean Henry Schnitzler, homme de lettres Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant en la même ville, la somme de 4800 francs
hypothèque, Immeuble des époux Kuhn, 1° Une maison d’habitation fossé des tanneurs N° 13 (…)
Immeuble du sieur Caspar, 2° Une maison d’habitation composée de cinq corps de bâtiments à rez de chaussée et deux et trois étages, avec deux cours, droits, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue Sainte-Hélène n° 14, tenant d’un côté à Jacques Thraner, ancien relieur, de l’autre côté à Charles Arnold, ancien architecte, par devant à la rue, par derrière au Sr Edel et à plusieurs autres particuliers.
Etablissement de la propriété. Les époux Kuhn et le Sr Caspar affirment que lesdites maisons et dépendances sont devenues leur propriété incommutable de la manière et aux titres ci après savoir, La moitié de la première maison (…)
La sebonde maison cidessus décrite (celle sise rue Ste Hélène 14) est devenue la propriété pleine et entière du Sr Caspar codébiteur par suite de la licitation de biens qui avait existé entre lui et De Marie Jeanne Françoise Pick sa femme défunte et elle lui a été adjugée moyennant le prix de 28.200 francs en vertu d’un procès verbal d’adjudication dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 19 mars 1850. Après cette adjudication il a été procédé devant le même notaire entre l’adjudicataire et les héritiers collatéraux de ladite feue sa femme à la liquidation et au partage de la succession de cette défunte, aux termes d’un acte du 5 septembre de la même année. Par cet acte le Sr Caspar a été chargé du règlement desdites dettes existantes qu’il déclare avoir acquittées en entier au moyen de deux emprunts dont il sera question plus loin sous le titre de destination hypothécaire (…) Et précédemment le même Sr Caspar et sa femme étaient propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de feu Mr Jean Chrétien Pick ancien orfèvre, demeurant à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 5 janvier 1822

Jean Georges Caspar vend la maison 34 000 francs au ministre officiant Maurice Loewé et à (son beau frère) le marchand de musique Seligmann Wolff

1861 (27.6.), Strasbourg 10 (144), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.056
A comparu le Sr Jean Georges Caspar, ancien menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg (vend)
à M. Maurice Loewé, ministre officiant, et à M. Seligmann Wolff marchand de musique les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires par indivis et chacun pour moitié
Désignation. Une maison à rez de chaussée et deux étages, avec bâtimens du milieu & de derrière, deux caves & une pompe, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue Sainte Hélène n° 23, tenant d’un côté au Sr Thraner et au Sr Martin, ancien relieur, de l’autre à la De Veuve Arnold et aux Srs Freysz, Lindauer et Edel & par derrière aux Sr Edel et Arlen. Cet immeuble est vendu en l’état où il se trouve actuellement sans en rien excepter ni réserver avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui a existé entre le Sr Caspar vendeur et De Marie Jeanne Françoise Pick sa femme défunt pour avoir été acquis par eux durant leur union de M. Pick ci après nommé. Après le décès de la De Caspar, le vendeur a acquis des héritiers de sa femme ci après nommés leur part dudit immeuble, partie suivant une cession de droits successifs reçue par Me Noetinger notaires ci après nommé le 13 août 1847 (…) et le surplus aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé le 19 mars 1850 par Me Noetinger père alors notaire à Strasbourg à ce commis suivant jugement rendue par le tribunal civil séant à Strasbourg le 22 janvier 1849. Le prix d’adjudication pour l’immeuble entier était de 28.200 francs. (…) Les époux Caspar avaient eux mêmes acquis ledit immeuble de M. Jean Chrétien Pick, ancien orfèvre à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 5 janvier 1822 transcrit au Bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 du même mois vol. 146. N° 260 [sic]. Le Sr Pick l’avait recueilli dans la succession de Jean Georges Pick et De Marie Anne Weishalber sa femme de Strasbourg ses père & mère défunts dont il était le seul héritier ainsi que cela est constaté dans l’inventaire de cette succession dressé par Me Langheinrich notaire à Strasbourg le 7 septembre 1775. – moyennant 34.000 francs
acp 500 (3 Q 30 215) f° 11 du 28.6.

Natif de Hechingen en juridiction de Hohenzollern, Maurice Lœwe meurt en 1869 en laissant pour seul héritier son fils Jacques Lœwe
1869 (9.4.), Me Roessel
Notoriété constatant que Maurice Loewe, ministre officiant à Strasbourg est décédé le 15 novembre 1868 à Strasbourg laissant pour héritier Jacques Loewé professeur de musique et Amélie Mayer sa femme à Strasbourg
acp 578 (3 Q 31869 293) f° 146 du 11.4.

Décès, Strasbourg (n° 2610)
Acte de décès. Le 15 novembre 1868, ont comparu Seligmann Wolf, âgé de 53 ans, marchand de musique, beau frère du défunt, domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous on déclaré que Maurice Loewe, âgé de 64 ans, né à Hechingen (Hohenzollern, Prusse), ministre officiant, époux de Caroline Wolf, domicilié à Strasbourg, fils de feus Jacob Loewe, minister officiant, et de feue Marie Nusbaum, est décédé le 15 janvier 1868 à quatre heures du matin en la maison rue Ste Hélène 23 (i 25)

Natif de Hechingen en juridiction de Hohenzollern, Seligmann Wolff épouse en 1844 Rosalie Levi : contrat de mariage célébration

1844 (23.7.), Strasbourg 6 (73), Not. Striffler n° 2226
Contrat de mariage – Ont comparu le Sr Seligmann Wolff, marchand de musique demeurant à Strasbourg, fils de Gerson Jacques Wolff, défunt, et de Kaula Aron survivante, stipulant pour lui et en son nom futur époux d’une part
Et delle Rosalie Levi, fille majeure demeurant à Strasbourg, de Lazare Levi et de Eve Hertz ses pere et mère demeurant à Strasbourg
Les apports du futur consistent en un mobilier et argent comptant montant à 3000
Donation par la future au futur en cas de survie de tous les meubles et immeubles qu’elle délaissera en toute propriété réduite a un quart en propriétaire et un quart en usufruit en cas d’existence d’enfants
Donation par le futur époux à la future en cas de précédès d’une somme de 400 francs et d’un mobilier évalué 1000 francs
acp 326 (3 Q 30 041) f° 18

Mariage, Strasbourg (n° 324)
Du 24° jour du mois de juillet 1844, Acte de mariage de Seligmann Wolf, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 août 1815 à Hechingen principauté de Hohenzollern, domicilié à Strasbourg, Marchand de musique, fils de Gerson Wolf dit Jacob Wolf, négociant décédé à Hechingen le 12 septembre 1833 et de Kaulé Aron domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante, et de Rosalie Levy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 décembre 1816 à Bischheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Lazare Levy, commerçant, et d’Eve Hertz conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants – (signé) S Wolf, R Levy

Rosalie Levy meurt en 1867 en délaissant cinq enfants

1867 (29.10.), Me Roessel
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Seligmann Wolff, marchand de musique, et Rosalie Levy sa femme à Strasbourg et de la succession de la Dame Wolff décédée à Bade le 4 juillet 1867
dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Striffler le 23 juillet 1844 et comme père et tuteur Cécile Henriette, Lazare, Louis, Berthe, et Adélaïde Wolff
Communauté, mobilier 3622, argent 300
2/3 de rentes États-Unis d’Amérique, une obligation de rentes autrichiennes, 16 obligations du chemin de fer autrichien, 2 coupons de rentes dettes d’Espagne, 12 obligations du chemin de fer du Nord de l’Espagne, 2 obligations partielles chemin de fer d’Auersbach, une obligation privée sur le patrimoine du roi de Sardaigne, une obligation partielle du Grand duché de Bade, 130 francs de rentes 3 %, une autre de 9 francs 3%, 2 obligations de la ville de Paris
créances 9777
moitié d’un fonds de magasin de musique estimé 9250
fonds d’association argent comptant M Levy antiquaire 9756
fonds de restaurant 1868
Une maison à Strasbourg rue Ste Hélène n° 33
deux places à la synagogue de Strasbourg
reprises du veur 3000 – Passif 26 238 francs
acp 567 (3 Q 30 282) f° 51 du 4.11. (succession décalrée le 4 janvier 1868)

La maison est vendue par licitation au cohéritier Jacques Lœwé

1869 (22.3.), Me Roessel
25 février – Cahier des charges rue Ste Hélène n° 23
acp 578 (3 Q 30 293) f° 107-v du 26.2.
22 mars – Adjudication par licitation – à la requête de 1) Caroline Wolff rentière à Strasbourg veuve Maurice Loewé, vivant ministre officiant à Strasbourg comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) Jacques Loewé professeur de musique et Amélie Mayer sa femme à Strasbourg,
3) Seligmann Wolff marchand de musique, agissant a) comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage avec Rosalie Levy sa femme défunte suivant acte reçu Striffler le 23 juillet 1844 et comme père et tuteur de ses enfants mineurs nommés Henriette Wolff, Lazare Wolff, Maximilien Wolff, Louis Wolff et Berthe Wolff, 4) Adélaïde Wolff épouse de Raphael May négociant à Strasbourg 5) Cécile Wolff célibataire à Strasbourg
au profit de Jacques Loewé professeur de musique à Strasbourg, moyennant 35.500 francs, déduire les frais 290, reste 35.209, ¼ 8802 reste 26.407 francs
une maison à Strasbourg rue Ste Hélène N° 23, La maison licitée a été acquise conjointement par feu e St Loewé et le Sr Wolff indivisément par acte reçu Zimmer le 17 juin 1861
acp 581 (3 Q 31869 296) f° 89-v du 1.4.

Le professeur de musique Jacques Lœwé épouse en 1855 Amélie Meyer
Mariage, Strasbourg (n° 231)
Du 19° jour du mois de juin 1855, Acte de mariage de Jacques Loewe, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 novembre 1829 à Hechingen principauté de Hohenzollern, domicilié à Strasbourg, Professeur de musique, fils de Maurice Loewe, ministre officiant au temple israélite et de Caroline Wolf, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants, et d’Amélie Meyer, mineure d’ans, née en légitime mariage le 24 février 1835 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans état, fille de feu Isaac Meyer, Secrétaire de la communauté israélite, décédé à Strasbourg le 7 août 1850 et de Sephora Löb sans état domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante – en présence de Seligmann Wolf âgé de 40 ans, marchand de musique, oncle de l’époux, Baruch Meyer, agé de 63 ans, négociant et interprète juré, oncle de l’épouse, Ephraïm Loeb, agé de 42 ans, aubergiste, oncle de l’épouse (signé) J Loewe, Amélie Meyer (i 41)

Maison arrière (1692-1717)

Lors du partage conclu en 1692, la maison arrière revient à Samuel Nagel qui épouse en 1664 Marie Voltz, fille du jardinier Daniel Voltz : contrat de mariage, célébration

1664 (11.3.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44)
Eheberedung – zwischen dem Erbarn vndt Bescheÿdenen Samuel Nageln, Küeffern, des Ehren Vorgeachten vndt Wohl Achtbahrn Herrn Hannß Samuel Nagels, E. Ehrs. Statt Gerichts allhier Altten Beÿsitzers vnd der Zeitt der Statt Straßburg Wohlverordneten Statt Küeffers, Burgers alhier eheleiblichem Sohn, ane einem, vndt
der Ehren vndt tugendsamen Jungfrawen Annæ Mariæ Voltzin, des Ehrenhafften vnd Achtbahren Herrn Daniel Voltzen Garttners Vnder Wagnern, Burgers Zu Straßburg Eheleiblicher dochter, Am Andern theil
So beschehen vnd verhandelt in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 11. tag deß monaths Martÿ Im Jahr 1764.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141 n° 20)
1664. Eâdem Dominica [Paschalis 10. Aprilis] Samuel Nagel der Küffer hn Hanß Samuel Nagel deß Stattküeffers Vndt Burgers allhie, ehl. Sohn, Undt Jfr. Maria Hrn Daniel Voltzen deß Garttners Undt Burgers allhie ehl.Tochter, copul Eod. Die (21. Aprilis)

Les héritiers du tonnelier municipal Samuel Nagel s’adressent aux Quinze pour qu’ils baissent le montant des arriérés. Quelques années plus tôt, Samuel Nagel perclus d’infirmités s’était décidé à finir sa vie à Heilbronn chez sa fille et son gendre et d’y acquérir une maison moyennant 7 000 florins. Après avoir renoncé à s’installer à Heilbronn, il a revendu la maison à son gendre pour éviter toute confiscation. Suivant le mode de calcul retenu par le bureau de la Taille, les héritiers devraient régler des arriérés sur une partie des 7 000 florins. Ils demandent aux préposés de prendre en compte les loyaux services que le défunt a rendus à la Ville. La commission estime que les 7 000 florins doivent être compris dans la succession et que divers actifs ont été sous-évalués. Ils concluent que les héritiers n’ont pas motif à se plaindre et proposent de ratifier le calcul de la Taille. Les Quinze adoptent cet avis, appuyé par le syndic royal

1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
H Samuel Nagels Wtb. und Kinder pt° Nachtrags undt Abzugs
(f° 61) Sambstags den 21. Feb. 1705. – K. nôe weÿl. H. Samuel Nagels geweßenen Statt Kieffers hinterlaßener Wb vnd Kinder prod. unterth. bericht vnd höchst angelegenes bitten, mit beÿlag sub Lit. A. pt° moderirung des Stall nachtrags vndt der einer tochter Abzugs. Erk. an die Obern Stall herren gewießen.

(f° 72-v) Freÿtags den 6. Martÿ 1705. – H Samuel Nagels Wtb. und Kinder pt° Nachtrags undt Abzugs
Obere Stall Hh. laßen per me proponiren daß weÿl. H. Samuel Nagels gew. Statt Kieffers hinterlaßene Wtb. vnd Kinder vor 8. tagen ein unterth. Memoriale so Ego abgelesen übergeben, undt darinn vorgestellt wie daß ged. H. Nagel wegen seiner bekanten blödigkeit vor einigen Jahren sich resoluirt sein übriges leben Zu Heilbron in ruhe Zu Zubringen vnd Zu dem ende, Zu erkauffung Einer behaußung vnd gartens wie auch einiger Wein beÿ 7000 fl. dahin übermacht und angewendet, nach dem Er aber auff gethanem Zuspruch sein Vorhaben geändert, vnd alhie Zu verbleiben sich wieder resoluirt solche behausung vndt gartten, damit Sie nicht Confiscirt werd. möchten, seinem Tochtermann Johann Friderich Weißen dem Zinngießer allda, Zu freÿer Disposition zu überlaßen, gemüßiget worden seÿe, deßwegen dann auff absterben ged. H. Nagels weilen ermelte Summ in höchster gefahr, undt nie nichts davon genoßen worden, man solche allein dem Invent° berichtsweiß inserirt habe, mit angehencktem Verspruch daß wann man etwan davon erhalten würde, es gehöriger Orthen angegeben werden solte, deßen ohngeachtet hetten die herren dreÿ des Stalls solch erbiethen nicht angenommen sondern obige 7000 fl. der final summ des Inventarÿ beÿgesetzt, vndt vor Stallgebühr undt nachtrag 115. lb 14 ß 6 d gefordert, deßwegen Sie die Verlaßenschafft Examinirt Vndt wie beÿlag Sub Lit. A. außweißen gefunden, daß wann schon obged. 7000. fl. der Verlaßenschafft addirt würden, das Zu wenig Verstallte, dannoch nur 1508. lb außwerffen werden wovon gleichwohlen über 70. lb vor nachtrag angesetzt worden were. 2.do seÿe auch der Zu Heilbronn wohnhafte Nagelischen tochter, ane Abzug 40. lb 3 ß von 403. lb vätterl. Guth gefordert worden, da doch dero Erbschafft, wann schon das Jenige so in gefahr schwebet, pro rato beÿgelegt werde, vndt welche die Mutter ad dies vitæ Zu genießen hat, mehr nicht als 134. lb 19 ß 4 d antreffen mit unterth. bitt, weilen Sie auff wolche weiße über 300 fl. bahr gelt erlegen müßten, so Ihro der Wtb. insonderheit beÿ dießen schwehren Zeiten seht betrubt vorkomme, solche Summ in ansehung ged. Ihr Respê Ehemann vndt Vatter, der Statt lange Jahr trewe dienst geleistet [f° 73-v] auff ein billiches geb. Zu moderiren. Nach dem den geschäfft den oberen Stall herren Zu examiniren committirt worden, so habe man nicht ermangelt davon Zu reden, vndt wid. ob allegirte beÿlag etwan unlauter vndt der Calculus nicht just war, habe man vor nöthig erachtet, den Herrn Stattschreiber darüber Zu vernehmen, welcher sowohl mündt: als schrifftlich seinen bericht dahin ertheilt, daß Vermög Inventarÿ H. Nagel seel. 13.100. fl. verlaßen, vnd 17.100 fl. verstallt, wann aber die 7000 fl so derselbe nach Hielbronn übermacht, so in dem Inventario nicht außgeworffen, sondtern nur ein bericht davon demeselben inserirt worden, dazu gesetzt worden, es sich ereügne, daß derselbe 3000 fl Zu wenig verstallt habe, davon ane nachtrag, außständigen Stallgelt pro 1704. vnd vor gebott vnd unkosten 115. lb 14 ß 6 d vndt dann Fr. Mariæ Nagelin, obged. H. Weisen Zu Hailbron haußfr. von 401. lb d vätterl. Erbschafft 40. lb 3 ß gefordert worden seÿen. Solchem nach habe man Samuel vnd Johann Nagel die Söhne auch noch angehört, welche dem übergebenen Memorial nichts anders beÿgesetzt, als daß Sie in ihres vatters seel. Klitter buch gefunden, daß Er 7000 fl. nach Heilbronn übermacht habe, es finde sich aber auch eine Abrechnung, so zwischen demselben vnd ihrem Schwager daselbst gehalten worden, welche nur von 5800 fl. meldung thue, deßwegen Sie, sie eigentliche Summ nicht wißen könsten, weilen kein datum darbeÿ stehe, sondern es bis auff ihres Schwagers künfftige herkunfft, außstellen müßten, deßen ohngeachtet hette der Notarius von der größten Summ in dem Inventarium meldung gethan.
Auff seithen der Herren Deputirten könne man nicht sehen, daß die nach Heilbronn geschickte 7000. fl. Zweiffelhafft oder gefahr seÿn sollen, dann wann auch schon bißhero nichts davon genoßen worden were, die Nagelische Erben ihren Schwager solchen genuß nicht schencken, sondern früh od. speth die interesse davon zu fordern wißen werden, wan sonsten den angesetzten nachtrag undt respe. Abzug belange, finde mann solchen der Ordnung Gemäß vnd obwohlen man billich ursach hette den Imploranten in ansehung des H. Nagels seel. der Statt geleisteten langwührigen getrewen diensten einige Consideration Zu bezeügen, so habe man doch auff der andern seithen, aus dem Inventario wahrgenommen, daß (1) die beeden häußer Zimblich wohl feil angeschlagen, (2) die feldt acker auch nicht deren werth nach, æstimirt vndt (3) über 300. lb Capitalien auff dem Landt vor Zweiffelhafft vnd verlohren, eingetragen worden, die doch mit Unterpfandten versehen seindt, alßo daß wann man dieße posten obbemelter Zuwenig verstallten Summ, beÿsetzen solten, dießelbe umb ein ansehnliches sich vergrößern würden deßwegen man darvor gehalten, daß die Imploranten sich nicht zu beschwehren haben, wan man es beÿ obigem Calculo verbleiben laßen werde.
Herr Syndicus hielte davor, daß weilen der Verstorbene der Statt lang gedienet, es beÿ dem gemachten Calculo gelaßen werden könte. Erkandt, gefolgt.

Lors du règlement de la succession de Samuel Nagel, la maison revient à son fils Jean Guillaume Nagel (voir l’inventaire des apports dressé en 1714)
Le tuteur de Jean Guillaume Nagel loue la maison au tonnelier Daniel Müller

1711 (15. Xbr ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 n° 714-v
Joh: Adam Nagel weinhändler alß vogt Joh: Willhelm Nagels
in gegensein Daniel Müllers kiefers
entlehnt, deß Curandi behaußung c. appert. in der höllengas, einseit neben Samuel Ruffier anderseit neben (-) hinten auff das Wiegerische hauß, auf 4 Jahr lang anfangend auf Mariæ Verkündigung 1712 – um ein jährlichen Zinß nemblich 32 lb

Daniel Müller sous-loue une cave à Jean Philippe von der Mühl

1712 (ut ante [6.6.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 416
Daniel Müller Kiefer
in gegensein Joh: Philipp von der Mühl
entlehnt, ein vordern Keller in seinem hauß allhier in der Höllengaß einseit neben Wöllner anderseit neben frn Wiegerin gelegen samt 18 fuder vaß, auf 4 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. 1712 – um einen jährlich Zinß nemblich 12 lb

L’imprimeur Jean Guillaume Nagel hypothèque la maison au profit des consorts Nagel (ses frères et sœurs)

1713 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 240-v
Johann Wilhelm Nagel der ledige Buchtrucker so majorennis und ohnbevögtiget
in gegensein Johann Adam Nagel des Weinhändlers alß vogts Daniel Nagels des ledigen Scribenten so in der frembden, Ferner Magdalenæ und Margarethæ Nagelin, So dann Jfr. Susannæ Nagelin so ohnbevögtigt mit beÿstand ged. Johann Adam Nagel Ihres geweßenen Vogts – schuldig seÿen 311 pfund
unterpfand, ein abgetheiltes hauß mit allen gebäuen und zugehörden in der höllengaß, einseit neben Bertram Wöllner Schreiner anderseit neben d. Wiegerischen fr: wittib vornen auff Samuel Ruffier tabacbereiter hinten auff d. faberische hauß

Jean Guillaume Nagel hypothèque la maison au profit des mineurs Ehemann (ses neveux), représentés par Samuel Nagel, brasseur au Faucon

1713 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 241
Johann Wilhelm Nagel der ledige Buchtrucker so majorennis und ohnbevögtiget
in gegensein Samuel Nagels Bierwürths zum Fälckel alß vogts der Ehemännischen 4 Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ein abgetheiltes hauß perge ut immediate vorstehend.

Jean Guillaume Nagel épouse en 1713 Marie Salomé Bürckel, fille de l’aubergiste à l’Aigle Noir : contrat de mariage, célébration
1713 (24.10.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 322
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen Herrn Johann Wilhelm Nagel, Ledigem Buchtrucker Weÿl. H. Samuel Nagels Geweßenen Statt Küffers und burgers Alhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn als Hochzeitern
So dann der Ehrn: und Tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Salome Bürckelin, Herrn Ambrosÿ Bürckels, Gastgebers Zum Schwartzen Adler und burger allhier Eheleiblicher dochtern Als der Hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg in fernerer præsentz S. T. herrn Samuel Nagels, biersieders deß Hochzeiters Brudern, auff sein deß Bräutigambs (Seithen), Dienstags den 24. Octobris A° 1713 [unterzeichnet] Johann Wilhelm Nagel als Hochzeiter bekenne wie obsteht, Maria Salome Bürcklerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 141 v°, n° 818)
Anno 1713 den 22. Novembr. seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch St Thomas ehelichen eingesegnet worden Johann Wilhelm Nagel der Ledige buchtrucker H Samuel Nagel deß gewesenen burgers und Statt kieffers alhie hinderlaßener Ehel. Sohn und Jungfr. Maria Salome H. Ambrosii Burckels des burgers und würths Zum Schwartzen Adlers alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Wilhelm Nagel als Hochzeiter, Maria Salome Bircklerin als hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari dont les apports s’élèvent à 770 livres, ceux de la femme à 491 livres

1714 (5.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 38) n° 14
Inventarium über Herrn Wilhelm Nagels deß Buchtruckers und frawen Mariæ Salomeæ Nagelin Gebohrner Bürckelin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1714
Actum in fernerer præsenz herrn Ambrosÿ Bürckels Gastgebers zum Schwartzen Adler und burgers alhir als der Ehefrawen geliebten Vatters, Straßburg den 5.ten Maji Anno 1714.
Nota. Die zwischen beÿden Eheleuthen Auffgerichtete Eheberedung ist beÿ mir Notario den 24.ten 8.br. A° 1713 verschrieben zu befind.

In einer alhier zu Straßburg ane der Helenengaß gelegener dem Ehemann eigenthümlich gehöriger behaußung befunden worden, wie folgt – Auff der obern bühn
Eigenthumb an einer behaußung. Item der halbetheil so theils abgetheilt, theils noch Gemein und ungetheilt, von und Ane Zweÿen häüßern, nemlich einem Vordern undt einem Hinder auß, mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden Und Gerechtigkeiten, Gelegen alhier zu Straßburg ane der Helenen: modo Höllengaß, Vor alters die Sammlung Zur dritten Regul genandt, einseith neben (-) Metzger dem Schneider, anderseith zum theil neben Bertram Otto Wöllner dem Schreiner Und Zum theil neben weÿl. Christian Bruders deß Seiden Krämers Erben modo Johann Jacob Thorwarth dem fastenspeis händler, hinden Zum theil auff H. Lt. Fabern, Zum theil auff H. Notm: Redwitzen, und zum theil auff H. Johann Peter Edel den Stuck: und Klockengießer stoßend, welcher halbe theil annoch Verhafftet umb 155 fl. 5 ß 6 ½ d Jfr: Susannæ Nagelin sein des Ehemanns Schwester, Mehr H Daniel Nageln, Ledigen Scribenten deßelben Brudern auch umb 55 fl. 5 ß 6 ½ d, Mehr fr. Magdalenæ gebohrner Nagelin, Philipp Jacob Erhards deß Kandtengiesers Ehefrawen sein deß Ehemanns Schwester, ebenmäßig umb 155 fl. 5 ß 6 ½ d, Item Jfr. Margarethæ Nagelin auch seiner Schwester umb 155 fl. 5 ß 6 ½ d, So dann H. Johann Wendling Ehemanns Gewesenen Pfarrers in der Ruprechtsaw mit fr. Salome gebohrner Nagelin seel. erzeugten Vier Kindern umb 200 fl. sonst ledig eigen. Welcher behaußung antheim deß Orths nicht zu æstimirten Wann aber derselbe stehender dießer Ehe Verkaufft werden solten, dem Kauffschilling nach zu ergäntzen Verabschiedet worden. Darüber Vorhand. i. perg. Kauffbr. auß alhiesiger C.C. stuben deßen datum den 14. 9.bris A° 1663., dabeÿ i. perg. Kbr. auß wohlgemelter Constractstub datirt d. 13. Junÿ A° 1674. Wie aber diese beede häußer Zum theil abgetheilt word. besagt i. pap. Extr: auß alhies. Constractstub sub dato 22. Maÿ A° 1692. So dann finden sich noch Underschiedene alte perg. Kauff: V. abgelöste Zinnßbrieffe alle in j. paquet zusammen gebunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, deß Ehemanns unverändert Gutt, Sa. Hausraths 191, Sa. Schrufft sampt dem Geschirr zur buchtruckereÿ gehörig 521, Sa. Silber geschmeids 15, Sa. Guldin Rings 2, Sa. baarschafft 3, Eigenthumb ane einer behauß. – Sa. Schuld. 36, Summa summarum 770 lb
der frawen unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 150, Sa. Silber geschmeids 27, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 299, Summa summarum 491 lb
Sa. der haussteuren 48 lb Und daran einer Jedem gehörig helffte 24 lb

Jean Guillaume Nagel hypothèque la maison au profit des enfants du marchand de chevaux Jean Etter

1715 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 583
Joh: Willhelm Nagel buchtrucker
in gegensein Joh: Daniel Ritter leinenwebers alß vogt Joh: Etter pferdhändlers 2 jüngster KK – schuldig seÿen 180 pfund
unterpfand, sein hinterhauß c. appert: allhier in der Hollengass, einseit neben Dorwarth dem Fastenspeishändler anderseit neben Schätzel dem schneider hinten auff H. Not. Redwitz

Jean Guillaume Nagel hypothèque la maison au profit du marchand Jean Lobstein

1715 (3.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 841
Joh: Willelm Nagel buchtrucker und Maria Salome geb. Bürckelin beÿständlich Joh: Georg Bürckel Kiefers und Joh: Caspar Bürckel zinngießers
in gegensein H. Joh: Friedrich Lobstein handelsmanns – 200 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert: sambt der buchtruckereÿ allhier in der höllengass, einseit neben Samuel Ruffier anderseit neben Bertram Wellner hinten auff H. Not: Redwitz

Jean Guillaume Nagel et Marie Salomé Bürckel font dresser l’inventaire de leur fortune. Les experts estiment la maison 475 livres. La masse propre à la femme est de 622 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 518 livres, le passif à 1 020 livres.

1717 (8.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 43) n° 8
Inventarium und beschreibung aller derjenig. Haab und Nahrung, so Herr Johann Wilhelm Nagel der Buchtrucker und die Ehren und tugendsamen fraw Maria Salome Nagelin gebohrne Bürckelin, beede Eheleuthe und burgere alhier der Zeit besitzen, dahiengegen was dieselbe ane passivis zu bezahlen schuldig seind, welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrawen Geschwornen Curatoris deß Ehrenhafften Johann Baptistæ Jetzhaußen, Bohrenmachers und burgers alhier, vorgenommen – Actum Straßburg den 8. Aprilis Anno 1717
Copia der Eheberedung, pge. in Prot. G. fol. 163.b et seq.

In einer alhier zu Straßburg ane der Höllen Gaß gelegener und in dieße Nahrung Gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt
Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im undern Hauß öhren
Eigenthumb an einer behaußung. Item der halbetheil, so theils abgetheilt, theils noch Gemein und ungetheilt von und Ane Zweÿen häüßer, neml. einem Vorder: und einem hinder hauß, mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden Und Gerechtigkeiten, Gelegen alhier zu Straßburg ane d. Helenen: modo Höllengaß, Vor alters die Sammlung Zur dritten Regul genandt, einseith neben (-) Metzger dem Schneider, anderseith zum theil neben Bertram Otto Wöllner dem schreiner Und Zum theil neben H. Johann Hueber dem Mahler, hinden Zum theil auff H. Lt. Fabery, Zum theil auff H. Notm: Redwitzen, und zum theil auff H. Johann Peter Edel den Stuck: und Klockengießer stoßend welcher halbe theil annoch Verhafftet umb 194 fl. 4 ß 5 1/8. d fr: Magdalenæ gebohrner Nagelin, Philipp Jacob Erhards deß Kandtengiesers Ehefr. alß deß Ehemanns Schwester, Mehr fr. Margarethæ Nagelin Joh: Jacob Beinen deß Jüngern Küffers allhier Ehelicher haußfr. deß Ehemanns Schwester umb 194 fl. 4 ß 5 1/8. Item H. Samuel Nagel biersieder Zum fälckel umb 38 fl. 8 ß. 10. 5/8. Weiter Herrn Johann Nagels ledigem Küffer auch umb 38 fl. 8 ß. 10. 5/8., So dann H. Johann Wendling Ehemanns gewesenen Pfarrers in der Ruprechtsaw mit fr. Salome gebohrner Nagelin seel. erzeugten Vier Kindern umb 200 fl. sonst ledig eigen und ist diese behaußung oder vielmehr der hiehero gehörige halbe theil durch der St. Straßb. geschwornen Werckleüth Vermög einer ad concepum überreichter schrifftlicher Abschatzung Vom 15. Aprilis A° 1717 über angeregte beschwerden hiehero angeschlag. umb 141. Darüber Vorhand. i. perg. Kbr. auß alhies. C.C. stuben deßen datum d. 14.ten 9.bris A° 1663., dabeÿ i. perg. Kbr. auß wohlgemelter Constractst. datirt d. 13. Junÿ A° 1674. Wie aber diese beede häußer Zum theil abgetheilt word. besagt i. pap. Extractus auß hies. Constract st. sub dato 22. Maÿ A° 1692. So dann find. sich noch underschiedene perg. Kauff: und abgelöste Zinnßbrieffe alle in einem Paquet zusammen gebund.
[Joint, Chambre des Contrats 22. mai 1692]
N.B. das hauß ist an Samuel Ruffier den tabackbereiter Werk. umb 1300 fl.
Abschatzung d. 15.ten Aprill ano: 1717. Auff begehren deß Ehrenhafft Vnd bescheiten H: Wielhelm Nagel, buchtrucker ist eine, behaußung Alhier, in der Statt Strassburg, in der höllen gassen gelegen, Ein seÿth Neben, H: perdram Weller, schneiter, Ander seÿth Neben Johannes Mentzer schneiter, hindten auf H: peter Edtel, Glocken güsser, stossendt, welche behaußung hoff, hoffstatt, Zweÿ höfflein, gemein Inn dem forderen hauß, hatt der: H: Nagel Nichts, als ein Küffer Werckstatt, Vnd, dar under Ein gebälckter Keller, Vnd ein Gemeinen Eingang, Sampt Aller Ihrer Recht und Gerechtigkeit Wie solches sich durch der Statt Straßburg, Geschwornen Werckhleüthe sich in der besichtigung befundten und dem Jetzig. Preiß Nach, angeschlagen, wirt, Vor und Umb 950 Gulten, bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Mauer hofs, Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters
Ergäntzung der Ehefr: ermangelnden unveränderten Gutts, Nach besag deß den 5. Maÿ A° 1714. durch mich Notm. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frawen unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 65, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. Guldin Rings 1, Sa. Schuld 175, Sa. Ergäntzung 370, Summa summarum 622 lb
Des Ehemanns unverändert und theilbar Gutt, Sa. Hausraths 72, Sa. der Schrifften sambt Anderm Geschirr Zur buchtruckereÿ gehörig 263, Sa. Leeren Vaß 34, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Eigenthumbs An einer Behaußung 141, Sa. Schulden 2, Summa summarum 518 lb – Schulden 1020 lb, Übertreffen also solche Passv Schulden die unverändert und die theilbahre Nahrung umb 502 lb

Jean Guillaume Nagel et Marie Salomé Bürckel vendent la maison arrière à Samuel Ruffier et à sa femme Marie Madeleine Weinzierlen qui réunissent ainsi les deux parties séparées lors du partage de 1692.

1717 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 364 bb
Joh: Willhelm Nagel buchtrucker und Maria Salome geb. Bürckelin beÿständlich Joh: Bapt. Jetzhauß bohrnmachers ihres Curatoris
in gegensein Samuel Ruffier tabacbereiters und Maria Magd: geb. Weinzielin
ein hinterhauß die gemeinschafft zweÿer höff einer bauchkuchen und eines kellers, alles wie sie verkäuferer es bis dato innengehabt und beseßen sambt eine Gärtlein allen rechten, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Hellengass, einseit neben Bertram Otto Wellner dem schneider anderseit neben Joh. Metzger dem schneider hinten auff H. Not: Redwitz – um 200 fl, 155 fl, 155 fl, 155 fl, 400 fl und 360 fl capitalien verhafftet, geschehen um 650 lb

Jean Guillaume Nagel meurt en 1721 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Drapiers. La masse propre à la veuve est de 581 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 18 livres, le passif de 1 077 livres.

1722 (3.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 16) n° 519
Inventarium über Weÿland Johann Willhelm Nagel geweßenen buchtruckers und burgers alhier nunmehro seel. Verlassenschafft – nach seinem am 20. 9.bris des nechstabgelegten 1721.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf fleißiges ansuchen und begehren Hn Johannis Nagel des Kieffers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Maria Salomeæ, Ambrosÿ Willhelm, Margaretha Salomeæ und Maria Magdalena alle Vier Nagel so der Verstorbenen seel. mit hernach Vermeldter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeihlt und ab intestato zu Kinder und Erben Verlaßen – und durch frau Mariam Salomeam gebohrne Bürckelin mit hülff und beÿstand Meister Johann Georg Spachen des buchhändlers und hauptkandens beÿ E.E. Zunfft Zur Steltzen und burgers allgier dero geordneten Curatoris (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg den 3. Februarÿ Anno 1722.
Copia der Eheberedung

In einer alhier ane der Tucherstubgaß gelegenen lehnbehaußung und sonsten Volgender maßen befunden
Sa. hausraths 35 lb (W 18, T. 17)
Sa. Silber 4 lb (W 3, T 1)
Sa. Schulden 175 lb
Ergäntzung der Wittib abgangen ohnveränderten Vermögen, Nach besagt Inventarÿ so weÿland Hn. Johann Heinrich Lang über eingangs gedachter nunmehr durch des zeitlichen Tod zertrennten beeder Eheleuthe falliments Nahrung underm 8.ten Aprilis Anno 1717 auffgerichtet, 384 lb
Summa summarum aller der Wittib ohnveränderten Vermögen 581 lb
der Erben ohnverändert als Theilbahre Nahrung 18 lb, Passiv Schulden 1077 lb
so befindet sich daß die obhandene Passiv-Schulden die gantze Vorherbeschriebene Activ-Nahrung übertreffen so alhier loco der Stall Summ dienet umb 478 lb

Philippe Jacques Erhard rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux mineurs Nagel. Le tuteur précédent, Jean Nagel, a renoncé à la succession obérée de dettes. A sa mort, les mineurs Nagel ses neveux et nièces ont hérité de ses biens.

1732 (12.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 34) n° 751
Rechnung Inhaltend Alles dasjenige, Was Weÿland Meister Philipp Jacob Erhard, der geweßene Zinngießer und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als geordneter Vogt Jungfrauen Maria Salome, Ambrosÿ Wilhelms und Mariæ Magdalenæ der Nagel, Weÿl. Johann Wilhelm Nagels, geweßenen buchtruckers und burgers allhier seel. nachgelaßener dreÿer Kinder, Vom 16. Octobris Anno 1730, als da Er zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 12. Junÿ Anno 1732, als an deßen seel. Ende, berührter seiner Curanden halben, Eingenommen und hingegen wieder Außgegeben hat – Erste und Letste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zu wißen seÿe hiemit, daß auf tödliches Ableiben Weÿland Johann Wilhelm Nagels geweßenen buchtruckers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. deßen hinterlaßenen Kinder Zu einem Geschwornen Vogt, herr Johannes Nagel, der Kieffer und Weinhändler, auch burger allhier nun ebenmäßig seel. ernennet worden, welcher aber gleichbalden nomine seiner Curanden, Weilen beÿ geschehener Inventation sich Viele Passiva hervorgethan, Zu deren Contentirung der vorhandener geringe Massa weit nicht sufficient ware, auff die vätterl. Erbschafft renuncirt und beÿ E. E. Kleinen Raths das Beneficium Abstentionis gesucht auch gn. erhalten hatt, dahero dem selben wegen dießer Vogteÿ nicht die geringste Administration und Verwaltung zugekommen.
Nachdeme aber Er Herr Johannes Nagel der Kieffer und Weinhändler dero geweßener Curator, den 9. Octobris Anno 1730. mit tod abgegangen und dieße seine dreÿ Vogts Persohnen, als seines eheleiblichen bruders seel. Kinder für einen Sechsten Stammtheil ab intestato Zu Erben Verlaßen hat, so ist denenselben Mr Philipp Jacob Erhand der Zinngießer und burger allhier Zu einem anderwärtigen Vogten und Zugleich weilen derselbe gedachter Erbschaft uxorio nomine selbsten interessirt waren zu bestehender Inventation und abtheilung herr Philipp Schott der Lederhändler und burger allhier Zu einem Theil Vogten ersucht und angesprochen (…)

Compte de tutelle que rend Frédéric Samuel Weiss

1738 (10.7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 49) n° 1133
Rechnung mein Friderich Samuel Weißen Zinngießers und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen vogts Ambrosÿ Wilhelm des ledigen Schuh Knechts nun seel. und Jungfr. Mariæ Magdalenæ der Nageln, weÿl. Johann Willhelm Nagels, des geweßenen buchtruckers und burgers allhier seel. mit auch weÿl. frauen Salome gebohrner Bürckelin seiner Ehefrauen ebenmäßig seel. Ehelich erziehlter zweÿer jüngsten Kinder, jnhaltend alles das jenige was Ich Vom 10.ten Februarÿ Anno 1735. als da Ich Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 10.ten Septembris Anno 1738. berührter mener beeden Curanden halbe, Eingenommen und hingegen wider außgegeben habe. – Erste Rechnung dießer Vogteÿ



4, rue du Puits


Rue du Puits n° 4 – VII 291 (Blondel), P 1106 puis section 13 parcelle 73 (cadastre)


La maison en mai 2017
La porte cochère et l’étage au-dessus datent du milieu du XVIII° siècle.
Les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage sont des encadrements identiques.
Le deuxième étage date de 1879.

Les héritiers Boos de Waldeck et Haffner de Wasselonne vendent en 1637 la maison au tonnelier Jacques Zorn, déjà propriétaire d’une maison contiguë qui donne dans la rue de l’Ail. Lors du partage entre ses deux fils en 1652, la maison rue du Puits qui revient à l’aîné Jean Charles Zorn est chargée de la servitude perpétuelle d’un chenal. Son gendre le sergent de Ville Jean Georges Deubler y fait des travaux signalés dans un état joint en 1719 à un inventaire non conservé. Un moment propriété du directeur de la Monnaie Valentin Beyerlé, elle appartient au secrétaire du Magistrat Jean Christophe Kleinclaus à l’époque où elle est représentée sur le plan-relief (vers 1727). Comme le suggère le rapport d’experts de 1747, on entre dans la maison à pignon sur rue en passant par la cour. Après avoir appartenu à Jean Kleinclaus, fils du précédent, et au baron Jean Philippe Reich de Platz, la maison est propriété du docteur en médecine Jean Jacques Spielmann à l’époque où est dressé un autre rapport d’experts (1781) qui ne permet pas de connaître la disposition des lieux mais fait état de plusieurs pièces à cheminée à la française, sans doute récemment aménagées.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 167

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade comprend deux parties, les 4° et 5° bâtiments à droite du repère (r). La première partie à trois fenêtres au rez-de-chaussée et trois à l’étage correspond au bâtiment que représente le plan-relief de 1725, la deuxième partie à porte cochère et trois fenêtres à l’étage a été bâtie par la suite. La cour G représente (6-1) l’arrière du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) au nord de la cour, les bâtiments (2-3-4-5) au fond de la cour et le mur de clôture (5-6) au sud. D’après le rapport d’experts de 1828, l’entrée se fait par une porte cochère, la maison comprend un seul étage, le bâtiment arrière qui a une chambre à chaque étage communique avec le bâtiment avant par une galerie.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 4

167 Plan (rue de l'Ail)
Plan – Cour G

Jacques Blæss fait ajouter en 1879 un deuxième étage à la maison dont le rez-de-chaussée sert de commissariat de police pendant quelques dizaines dannées à partir du début du XX° siècle.


Coupe lors de l’ajout du deuxième étage (1879, dossier de la Police du Bâtiment)
La cour en 2002 (1879, dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

héritiers Boos de Waldeck et Haffner de Wasselonne
1637 v Jacques Zorn, tonnelier, et (1610) Ursule Baumgartner, veuve du tonnelier Jacques Ruff – luthériens
1645* h Jean Charles Zorn, marchand, et (1634) Marie Weitz puis (v. 1644) Anne Marguerite Osswald, veuve du lieutenant Etienne Wieg
1685 h Jean Georges Deubler, sergent de ville, et (1678) Marie Elisabeth Zorn puis (1690) Anne Marguerite Gassner
1720 v Valentin Beyerlé, directeur de la Monnaie, et (1698) Barbe Schæffer – catholiques
1725 v Jean Christophe Kleinclaus, procureur, secrétaire du Magistrat, et (1713) Marie Madeleine Weinemmer – catholiques
1758 h Jean Kleinclaus, avocat, bailli, et (1750) Catherine Marthe Zæpffel – catholiques
1766 v Sophie Wurmser de Vendenheim († 1766, célibataire)
1766 v Jean Philippe Reich de Platz, bailli, grand veneur, et (1748) Marie Anne Elisabeth d’Anthès – catholiques
1772 v Jean Jacques Spielmann, docteur en médecine, et (1771) Marguerite Salomé de Türckheim
1811 v Chrétien Louis Kern, juge de paix († 1828, célibataire)
1828 v Benjamin Linder, avocat, et (1825) Marie Françoise Julie Martha
1842 v Jacques Strauss, agent d’affaires, et Reine Glotz puis (1831) Madeleine Coblentz
1871* v Emile Kuss, professeur d’université
1873* Henri Beck, marchand de vins, et Emilie Vix
1878* Jacques Blaess, tailleur, et Pauline Mellé, de Barr
1883* Julies Albert Eugène Gallisser, marchand
1903* Charles Lasch
1926* v Frédéric Charles Lasch et Edouard Jacques Killian
1940* h Edouard Jacques Alfred Killian la veuve née Lasch

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1747, 1 200 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VII 291, au Sr Kleinclaus
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1106, Linder, Benjamin, avocat – maison, sol, cour – 2,5 ares / Strauss Jacques négociant

Locations

1700, Louise Lointier veuve Brailly
1705, Anne Gartner veuve du brasseur Jean Pierre Montfort
1729, (cave) Ferdinand Zeissolff, marchand de vins

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1644, Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
Jean Charles Zorn qui a supprimé la communication avec la maison rue de l’Ail demande que la rente foncière correspondante soit rayée du registre

(f° 11-v) Donnerstags den 4.ten Aprilis – Jacob Zorn
Jacob (v. Hans Carol Zorn) berichtet, habe den durchbruch vor etlich Jahren inn dem Zornischen hauß in der Knoblochgaß Zugemacht, werde Ihme aber doch für ged. Zinß gefordert, bitt sich deßen Zuerlaßen.
Erkant, Soll Zuvor der Zinßmeister, vnd sein Zornen Maurer gehört, alß dann die sach ausgemacht werden.

Description de la maison

  • 1747 (billet d’estimation traduit) La maison d’habitation est à gauche de la cour où se trouve un puits, elle comprend une cave voûtée, au rez-de-chaussée le poêle, une chambre, une cuisine, un bûcher et le vestibule, au premier étage une antichambre, un poêle, deux chambres à cheminée, le vieux comble couvert de tuiles plates comprend des greniers dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
  • 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles à cheminée à la française, une cuisine, plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
  • 1828, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Puits

nouveau N° / ancien N° : 5 / 6
Kern
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 471 case 4

Strauss, Jacques, négociant

P 1106, Maison et cour, sol, rue du puits 6
Contenance : 2,50
Revenu total : 181,30 (180 et 1,30)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 363 case 1

Strauss, Jacques, négociant
1871 Kuss Emil, Professor in der Universität
1873 Beck, Heinrich, Weinhändler und s. Frau Emilie geb. Vix
1878 Blaess, Jakob, Schneider, Mellé Pauline in Barr
1883/84 Gallisser Julius Albert Eugen, Kaufmann

P 1106, maison, sol, Rue du puits 4
Contenance : 2,50
Revenu total : 181,30 (180 et 1,30)
Folio de provenance : (471)
Folio de destination : 363, Vergrößerung
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882/83
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

P 1106, maison
Revenu total : 295,30 (294 et 1,30)
Folio de provenance : 363
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882/83
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1882, Augmentations – Blaess Jakob f° 313-I, P 1106, maison, revenu 294, Vergrößerung, achevée en 1879
Diminutions – Blaess Jakob f° 313-I, P 1106, maison, revenu 180, Vergrößerung, supp. en 1879

Cadastre allemand, registre 29 p. 153 case 9

Parcelle, section 13, n° 73 – autrefois P 1106
Canton : Brunnengasse Hs N° 4 – rue du Puits
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 2,67
Revenu : 1900 – 2500
Remarques :

(Propriétaire), compte 733
Lasch Karl u. Ehefr.
1926 Lasch Frédéric Charles & Kilian Edouard Jacques
1940 Kilian Edouard Jacques Alfred sa veuve
(2325)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 241 Rue du Puit (p. 101)

6
Pr. Spielmann, J. Jacques, Professeur – Cordonniers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Brunnengasse (Seite 20)

(Haus Nr.) 4
Polizeirevier III. 0
Peters, Polizeikomm. 1
Streicher, Ofenfabrikant. 2
Lasch, Rentner, E H 1
Haerrig, Oktroibeamter. H 2
Hermele, Näherin. H 3
Neubert, R., Rentnerin. H 3
Schaal, Weissnäherin. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 872 W 146)

4, rue du Puits (1876-1967)

Jacques Blæss charge en 1879 l’entrepreneur Klein d’ajouter un deuxième étage à la maison (sur 14 mètres de long, 2,75 mètres de haut) ; le bâtiment aura une hauteur totale de 9,21 mètres. Les propriétaires du 7, rue de l’Ail voisin se plaignent en 1887 des fumées provenant d’une cheminée d’un bâtiment à un seul niveau. Le ravalement du pignon qui donne vers le n° 2 appartenant à la fondation Saint-Thomas donne lieu à un litige (1909-1914). Mme Killian-Lasch demande en 1932 l’autorisation d’ouvrir une fenêtre dans sa cage d’escalier qui donne sur les terrains de la Grande percée. Le préfet intervient en 1936 auprès du Maire au sujet de l’état du commissariat établi dans la maison depuis avant guerre.

Sommaire
  • 1876 – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de réparer le crépi à la maison du sieur Blæse. L’agent voyer Birckicht fait un rapport qui indique que la maison est construite dans l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance.
  • 1879 – L’entrepreneur Klein demande au nom du propriétaire Blæse l’autorisation d’ajouter un deuxième étage (14 mètres de long, 2,75 mètres de haut) selon la coupe jointe, hauteur totale 9,21 mètres) dont les murs auront une épaisseur de 0,36 mètre. L’agent voyer fait remarquer que la façade n’atteint pas la hauteur réglementaire de 13,85 mètres.
  • 1887 – Le maire notifie Jules Gallisser, domicilié sur place, de faire ravaler la façade. Le propriétaire répond que la façade entièrement ravalée l’été 1879 n’est pas très sale et demande un délai de deux ans. – Le maire accorde un an – La façade a été ravalée, octobre 1888.
  • 1887 – Le foyer pour femmes et jeunes filles protestantes (Evangelisch Frauen- und Mägde-Herberge) sis 7, rue de l’Ail jouxte le 4, rue du Puits, propriété du sieur Gallisser, dont le bâtiment arrière à un seul niveau a une cheminée basse qui dégage des fumées incommodantes – Le maire demande au sieur Gallisser de rehausser la cheminée. Travaux terminés, avril 1888
  • 1895 – Le maire notifie la veuve Meyer de se conformer au nouveau règlement du 30 novembre 1891 et de supprimer en conséquence trois volets du rez-de-chaussée et trois volets du sous-sol qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, mars 1897
  • 1902 – L’entrepreneur Widmann fils (1, place Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi au 4, rue du Puits – Autorisation – Travaux terminés, août 1902
  • 1909 – Le maire notifie Charles Lasch, domicilié sur place, de faire ravaler le pignon qui donne vers le n° 2. La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an. Rappel en 1912. Le propriétaire demande un nouveau délai en faisant remarquer que le n° 2 qui appartient à la fondation Saint-Thomas devrait aussi être ravalé. La fondation répond par son architecte H. Salomon que le mur en question n’est pas visible de la rue. La Police du Bâtiment note que le mur comprend deux parties dont l’inclinaison est différente, de sorte que son ravalement revient pour partie à l’un des propriétaires et pour partie à l’autre. La Fondation n’aborde pas de question de fond mais consent à réparer le mur, en demandant toutefois un délai jusqu’en octobre pour ne pas endommager les plantes du jardin dont jouit le pasteur Gerold. La Police du Bâtiment accorde à Charles Lasch un nouveau délai jusqu’en avril 1914.
  • Commission contre les logements insalubres. 1905 (propriétaire, Lasch, domicilié sur place), les logements sont en bon état
    Commission des logements militaires. 1916, rien à signaler
  • 1931. Le locataire Adolphe Milfort (deuxième étage) se plaint des mauvaises odeurs provenant de la cheminée. Propriétaire, Guillaume [Killian] – Le maître ramoneur Michel constate que la cheminée de Mme Killian-Lasch est en bon état – Le locataire réitère sa plainte, la Police du Bâtiment écrit au propriétaire que la cheminée pourrait être défectueuse dans sa partie supérieure – Le ramoneur a modifié la cheminée, septembre
  • 1932 – Mme Killian-Lasch demande l’autorisation d’ouvrir une fenêtre dans sa cage d’escalier qui donne sur un terrain où se trouvaient des bâtiments démolis pour la Grande percée. La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection de principe du moment que les bâtiments que construit l’Office d’habitation à bon marché ne masquent pas la lumière. L’Office donne son accord en avril 1933
  • 1936 – Le préfet écrit au Maire après que le commissaire lui a signalé que les lieux d’aisance ne répondent pas aux prescriptions d’hygiène dans le bâtiment qu’occupe le commissariat à titre de bail. Un transfert du commissariat dans les nouveaux locaux voisins n’est pas possible pour des raisons financières.
    Visite des lieux. Les bureaux du commissariat installés dans les locaux depuis avant guerre se trouvent au rez-de-chaussée. Le bureau du commissaire donne sur la rue, les autres bureaux sur la cour. Le personnel travaille à la lumière artificielle, les lieux d’aisances sont en nombre insuffisant.
  • 1967 – La Fondation Saint-Thomas demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 4, rue du Puits

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1573 W 513)

4, rue du Puits (2002-2003)

Dossier sur le ravalement et la réfection extérieure, illustré de deux photographies

Sommaire
  • 2002 – La Fondation Saint-Thomas communique à la Police du Bâtiment les teintes retenues pour le crépi avec l’accord de l’architecte des Bâtiments de France (bâtiment XVIII° siècle). La toiture conservera des tuiles plates. La pierre de taille (grès rouge) sera lavée par jet sous pression et recouverte d’une couche hydrofuge. Certains appuis de fenêtre en pierre seront remplacés. Le crépi sera repeint, de même que les battants des volets. La corniche sous le toit sera pourvue d’une planche entre chevrons. – Plan de situation – Photographies (façade sur rue, façade sur cour)

Relevé d’actes

Jean Jacques de Dormentz et sa femme Anne Elisabeth Boos de Waldeck, Jean Louis Wormser de Vendenheim et sa femme Marie Salomé Boos de Waldeck, Jean Louis de Schmidtberg et les enfants issus de sa femme Anne Ursule Boos de Waldeck, Philippe Jacques Haffner de Wasselonne, Jean Hammann de Müllenheim au nom de sa femme Anne Reine Haffner de Wasselonne et le fils mineur de Jean Jacques Haffner de Wasselonne vendent 550 livres la maison sise dans la rue alors nommée rue de la Chaîne au marchand de vins Jacques Zorn (propriétaire de la maison contiguë rue de l’Ail

1637 (ut spâ [11. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 244-v
(Protocollat. fol. 17.) Erschienen Jr: Hannß Jacob von Dorments Jr: hannß Ludwig Wormbser von Vendenheim, Alß Eheuogt Anna Elisabethen und Maria Salomeen gebohrner Bosin von Waldeck, Mehr Jr. hannß Ludwig von Schmidtberg innamen und von wegen seines, mit weÿ: Fr. Anna Ursula Bosin von Waldeck see. erzielten döchterlins Maria Ursula, diße Zu fünf Achtetheil, Item Jr. Philipps Jacob Haffner von Waßlenheim für sich selbst, So dann Jr. hanß Hamman von Müllenheim, alß Eheuogt Anna Reginæ Haffnerin von Waßlenheim vnd alß erbetener Vogt Clauß Jacoben, weÿ: Jr. hanß Jacob Haffner von Waßlenheim seel. hinderlaßenen Sohns, Zu den vbrigen dreÿ Achten theilen
haben in gegenwärtigkeit H Jacob Zornen, deß Weinhändlers und burgers Zue Str. (verkaufft)
Hauß, Hoffstat und höfflin, mit allen andern Ihren gebäwen & alhie in der Kettengaßen neben H hanß Adolff Grüenwalden Fünffzehner && Einer behaußung dem Stifft S. Thoman gehörig hinden vff den Käuffer selbsten stoßend, so gantz freÿ ledig eÿgen – per 550 lb

La maison revient ensuite à son fils Jean Charles Zorn qui épouse en 1634 Marie Weitz, fille du marchand Jean Weitz

Proclamation, cathédrale (luth. p. 332)
1634. Johann Carle Zorn der Handelsman, H. Jacob Zorn des Handelsmanns sohn, Vnd J Maria H. Johann Weitz des Handelsmanns tochter. Eingesegnet Zu S. Claus montag 3. febr. (i 171, pas de mention à Saint-Nicolas)

Jean Charles Zorn se remarie avec Anne Marguerite Osswald, veuve d’Etienne Wieg, lieutenant du régiment de Schmidtberg. La maison acquise par son père figure avec ses titres à l’inventaire des apports dressé en 1644

1644 (11.6.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 14) n° 12
Inventarium Über Herrn Johann Carl Zornen burgers alhie Zue Straßburg Zue fren Annæ Margarethæ Oßwaldin weÿl. H Stephan Wiegen, geweßenen Leüthenants under dem Altten Schmidtbergischen Regiment hinderlaßenen Wittwen seiner lieben fr. hochzeitterin in die Ehe Zubringende nahrung Nahrung auffgerichtet 1644. – In beÿsen deß Ehrenhafft Hannß Mooßen Schneiders vndt burgers alhie Zu Straßburg ehrengedachter fraw Annæ Margarethæ Oßwaldin geschwornen Vogts – So beschehen auff dinstag den 11.ten Junÿ A° 1644.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Kettengaßen gelegener vndt in dieße nahrung gehöriger Behaußung Ist befunden worden wie volgt
Auff den undern Kasten, Inn der Kammer A, Inn der Kammer B, Inn der Kammer C, vor dießer Kammer, Inn der hindern Stub Kammer, Inn d. vorden Stub Cammern, Vnd. Im haußöhren, Inn d. Vndern Stuben, Vnder dem Schopff, Im Keller – Im seiffenhauß neben dem Schiff
Sa. haußraths 199, Sa. Wahren 38, Sa. Bahrschafft 27, Sa. Anschlags d. Behaußung 600, Sa. d. Liegenden Güetter Anschlags 100, Sa. der Schulden 1783, Summa summarum 2747 lb
Eigenthumb vndt beßerung ane einer behaußung. Item Hauß Hoff vnd Hoffstatt mit allen Ihren gebeuwen weithen begriffen zugehördten rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie in der Statt Straßburg in der Ketten gaßen, einseith neben deß Stiffts Zu St. Thoman behaußung so Herr M. Sebastian Heuß der helfer Zu S. Clauß bewohnt, anderseith neben Herrn Hannß Adolff Grüenwaldt burgern alhie Zu Straßb. erben, stoßt hinden vff N. Joh: Friderich Zornen deß H. brudern, Ist freÿ, ledig vndt eÿgen hiehero taxirt v. angeschlagen für vndt vmb 600. lb. Darüber sagt j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St..Straßb. anhangenden Contract Insigel v.wahrt, vnd datirt den 11. Martÿ 1637. Inhalts wie deß Herrn Vattern seeliger dieße Behaußung von Jr Philips Haffner von Waßlenheim für sich selbsten, Item Hannß Jacob von Dormentz, hannß Ludwig Wormbser von Vendenheim vndt Hanß Hamman von Müllenheim, als Eheuögten Annæ Elisabethæ vndt Mariæ Salomeen gebohrnen Bosin von Waldeckh vndt Annæ Reginæ Haffnerin von Waßlenheim, wie auch Ihme von Müllenheim als erbettenem Vogt Clauß Jacoben, weÿ: Jr. hanß Jacob Haffners von Waßlenheim seel. hinderlaßenen Sohns, So dann Hannß Ludwigen von Schmidtberg Im namen vndt von Weegen seines, mit weÿl: Fr. Annæ Ursulæ Bosin von Waldeck seel. erzeugten döchterlins Mariæ Ursulæ für freÿ ledig vndt eigen an sich erkaufft, mit altem Lit. A. signirt vnd dabeÿ gelaßen.

Accord entre Jean Charles Zorn et la grand-mère de ses enfants Marie Bittot veuve du marchand Jean Weitz
1644 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 552
Erschienen hannß Carl Zorn mit beÿstand hannß Jacob Ruoffen deß Kantengießers seiner Zweÿer Kind. Vogts an einem,
So dann H Johann Henrich Boch der handelßmann und H Philips Mangolt der Notarius beede als ober: und vndervögte Frawen Mariæ Bitotin weÿl. H Johann Weitzen deß handelßmanns seel. wittibin, ihr der Zornisch. Kind. Groß Muter am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H Joachim Bockhenhoffers und H Johann Reinhard Kreß. alß vß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, daß Sie sich wohl der Kind. bißherig. alß auch künfftig. Vnderhaltung halben durch Vermittlung ehrengedachter Rhathherrn mit einander gütlich dahin verglich. hetten, nemblich d. Sie die Großmutter ernandte Zornen für die bißherige Alimentation ihrer Enckle seiner Kind. 10 Reichßthaler (…)

Autre accord passé avec les héritiers de Marie veuve de Jean Weitz
1651 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 390-v
Erschienen H Johann Henrich Bosch der handelßmann alß ober: und H Philippus Mangolt d. Notarius alß Under Vogt Fr. Mariæ weÿl. H Johann Waÿtzen deß handelßmanns sel. Wittibin, Ferners H Johann Baptista Waÿtz Capitain für sich selbst und im nahmen Julÿ Waÿtzens seines Bruders deßentweg. Er de ratificatione cavirte und H Paulus Kirchner der Barbierer alß Vogt weÿl. H Isaac dexen deß handelßmanns mit Weÿl. Johanna Waÿtzin Ehelich erziehler Kinder an einem,
So dann Johann Carl Zorn für sich selbst. und hannß Jacob Ruoff der Kanntengießer alß Vogt sein Zornen mit weÿl. Mariæ Waÿtzin ehelich erzeugter Kind. am andern,
Demnach Sie die Waÿtzische wittib Kind. und Enckhel Und Sie die Zornische Vatter und Kinder underschiedliche Forderung gegen einand. gesucht (Verglichen)

Jean Charles Zorn qui a reçu en partage la maison rue de la Chaîne (rue du Puits) et Jean Frédéric Zorn celle rue de l’Ail s’accordent au sujet d’un chenal qui part de la maison rue de l’Ail et s’écoule par le terrain de la maison rue de la Chaîne. Le chenal sera une servitude perpétuelle au profit de la maison rue de l’Ail. Le témoin est Jean Jacques Ruff, demi-frère des parties et tuteur des enfants de Jean Charles Zorn

1652 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 637
Erschienen hannß Carl Zorn an einem,
So dann hannß Friderich Zorn am andern theil,
haben bekannt, Nach dem Sie beede Brüdere Vff Ableib. weÿl. H Jacob Zornen deß Weinhändlers ihres Vatters seel. die Vätterliche häußer der gestalt getheilt, deß hannß Carl die hindere Behaußung in der Kettengaß., hannß Friderich aber die vordere Behaußung Zum Knobloch überkommen, hetten sie sich Zwar damahl. albereit dahien verglich. aber solcher Theilung schrifftlich anzuhenck. vergeß., daß der Nach auß dem Hauß Zum Knobloch, in und durch daß hindere hauß sich Ziehend alß eine ewige dienstbarkeit deß hindern haußes, und eine ewige Gerechtigkeit deß vordern haußes für und für bleib. solle, Inmaß. Sie dann einand. solches hiemit widerholt, becräfftigt und für sich alle ihe Erben und Nachkommen alß Besitzer der obgedacht. beden häußern ohnverbrüchlich Zu halten angelobet haben (…) Jedoch mit dißer Erläuterung, daß berührter Nach der gestalt versorget werd. solle, damit entwed. gar nichts ohneeines durchlauffen könne, od. wann ie die nothdurfft solches erfordern würde, dennoch daßelbe mit nachgießendem saubern waßer strackhß durch und außgeschwämmet werde, und daß keinen Unlust und Gestanckh verursachen möge
Act. in p.sent. hannß Jacob Ruoffen deß Kanntengießers alß beeder Part. stieffbruders und eingangß gedachts hannß Carl Zornen Kind. Vogts

Transaction au profit des deux enfants issus de Marie Weitz, Anne Marie Zorn femme du passementier Jean Georges Andres et Jean André Zorn
1658 (10.4.), Me Oesinger (David, 37 Not 14) n° 8
Zuwißen (…) die Ehrenveste vorgeachte und Vornehme H Johann Carlen Zorn burger und handelßmann alhie an einem, Und H Johann Jacob [Ruff] auch burger und Kandtengießer alhie als geordnet und geschworenen Vogts frawen Annæ Mariæ Zornin, H Johann Geörg Andreßen burgers und Paßmentmachers alhie ehelich. Haußfr. und Johann Andres Zornen ehegemelten H Johann Carle Zornen mit Fr. Maria Weitzin in erster Ehe erzeügte dochter und Sohns
Abtheilß: und Vergleichung
Sambstag den 10. Aprilis A° 1658

Jean Charles Zorn hypothèque la maison rue du Puits au profit des enfants de Jean Christophe Richshoffer. En marge, quittance remise aux héritiers de Marie Elisabeth Zorn et de Jean Georges Deubler

1673 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 403
H. Johann Carl Zorn der handelßmann
in gegensein Johann Caspar Dietzels deß Stadtrichters alß Vogts Weÿl. H. Johann Christoph Reichßhoffer geweßenen alten Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 300. lb
Unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Brunngaß, einseit neben den Grünwaldischen Erben, anderseit neben Einer Behaußung dem Stifft St Thomann gehörig, hind. Vff H Daniel Wÿden dem handelsmann stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen Fr. Margaretha Widtin gebohrne Baürin deren die Hievor restirend 150. lb. Capital von weÿl. H. Johann Christoph Richßhoffer deren leiblichen Sohn vermög über deßen verlassenschafft durch H. Andream Schmid Notar. Publ. un A° 1685. auffgerichteten special Theilregisters fol. 17.b erblich zugefallen, mit beÿstand H. Johann Philipß Marolffs Ihres Vogts in gegensein Johann Georg Deublers deß Einspännigers alß Vatters und Daniel Hanolds würths Zum Ancker alß Vogt Sein deublers, mit weÿl. Maria Elisabetha, gebohrner Zornin, seiner ersten haußfrauen seel. erziehlhter 2 Kinder, deren die in vorstehender Verschreibung hypothecirte behaußung, nach inhalt deß über vorged. Ihrer Mutter seel. Verlassenschafft durch H. Johann Christoph Stöffel, Notar. Publ. ao. 1686. auffgrichtet. Inventarÿ fol. 41.b eÿgenthümblich gehörig (quittung) Act. d. 8.ten 8.br. 1688

Jean Charles Zorn meurt à 74 ans en octobre 1685. La maison revient la même année (voir l’inventaire de 1686) à sa fille Marie Elisabeth qui a épousé en 1678 le sergent Jean Georges Deubler, fils de tonnelier

Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 803) 1685. H. Johann Carlen Zorn handelßmann von 74. Jahr starb den 26. Sept. ante ii. vormittag, vnd wardt begrab. den 30. Ejusdem Zu St. Helenæ (i 351)

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 178-v, n° 18)
1678. Eodem [11. Aprilis] Zu St Thomæ Copulirt worden Joh: Georg Däubler einspenniger alhier, Hanß Georg Däublers Küblers hinterlaßener ehelicher Sohn, J. Maria Elisabetha H. Joh: Carl Zornen burgers v. handelsmanns eheliche tochter (i 180)
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 76, n° 453)
1678. Eodem [31. Martÿ u. 7. April.] Johann Geörg Deubler d. ledige Einspänniger weÿl. Johann Geörg Deublers burgers undt Küblers ehelich. Sohn, Jfr. Maria Elisabetha H. Johann Carl Zorn. Burgers v. handelßmanns eheliche tochter. Cop. St. Thomæ d. 11. Aprilis (i 40)

Marie Elisabeth Zorn meurt en 1686 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison dont elle a hérité en 1685. La masse propre au veuf s’élève à 33 livres, celle des héritiers à 421 livres. L’actif de la communauté s’élève à 65 livres, le passif à 130 livres

1686 (23. 7.bris), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 5) N° 22
Inventarium und beschreibung Aller und Jeder Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Wohl Ehren und viel tugendtsame fraw Maria Elisabetha Deüblerin gebohrne Zornin deß Ehrengeacht vnd achtbahren H Hannß Georg Deüblers deß Einspennigers vnd burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw seel. alß dieselbe den 1.ten Julÿ Jüngsthin dießes noch lauffenden 1686. Jahrs inn Gott dem Herrn seelig verschieden verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten vnd achtbahren herrn Daniel Hanoldts, würths und Gastgebers Zum Ancker burgers alhie alß geschwornen vogts Hannß Georgen vnd Mariæ Salome beeder geschwüsterdt, der ietzt abgeleibten seel. mit ihrem hinderpliebenen H. Wittwer ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato rechtsmäßiger Erben inventirt – So beschehen vnd angefangen inn Straßburg auff Montag den 23.ten 7.bris Anno 1686.

Eheberedungs Copeÿ. (…) pge. in originalj ist den 19.ten Februarÿ A° 1678. beÿ mir vor: vnd nachgemeltem Notario verschrieben vnd doppelt außgefertigt worden.
Copia Codicillj, So die Verstorbene fraw seel. noch im ledigen standt auffgerichtet, den 25. Martÿ A° 1678. Vor mir auffgerichtet word.
Copia Letztern Codicilli, den 30. Junÿ 1686. Vor mir auffgerichtet word.
In einer allhie inn der Statt Straßburg inn der brongaßen Gelegener behausung so auch inn dieße Verlaßenschafft Gehörig vnd hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt.
Ane Hültzen vnd Schreinerwerckh. Auff der bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Saal Cammer, Inn der Cammer C, Vor dießer Gemachen, Inn der Wohnstuben, Im Stub Cämmerlein, Im vndern haußöhren, Inn der Kuchen, Inn der Eßig Cammer, Im hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) Item hauß hoffstatt vnd höfflein mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen weithen rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßburg inn der Bronngaßen, 1.s. neben H. Jeremias Schreibers handelßmann vndt burgern alhie, 2.s neben einer dem Stifft St: Thoman gehörigen behaußung, so der Zeit H. M. Johann Spiegler Pfarrherr Zu St: Niclauß alhie bewohnt, hinden auff H. Daniel Wÿden burgern Zu Straßb. anietzo aber burgern Zu Dorlißh. wohnhaft behaußung stoßendt. Davon gehen Jährl. den 11.d Julÿ 7. lb 10. ß Zinß Fr. Margarethæ Wÿdin gebohrner Baurin H Daniel Alexander Wÿden verlaßene haußfr. seind inn hguth abzulößen mit 150. lb, ferner 3. lb 16 ß 5 s Jährl. auff Weÿhenachten H. Daniel Ößingern Juris Practico vnd Schaffnern Zu St. Margarethen vnd Agneßen, alß Jgfren Mariæ Elisabeth Andreßin geschwornen Vogten inn hptguth lößig mit 95. lb 11 ß d, Vnd dann 1. lb 4 ß Zinnßes Jährl. auch auff weÿhenachten weÿl. H. Johann Andres Zornen barbierers Zu Mühlheim beÿ Cölln seel. hinderlaßenen Kindern vnd im restirendem h.guth abzulößen mit 30. lb. thun dieße 3. Capital beschwerdten zusammen 275. lb 11 ß. Vber vorstehende beschwerden angeschlagen wie solche die fraw seel. in A° 1685. Käufflich angenommen, 224. lb 9 ß. Darüber sagt j. y. Perg. Kbr. m. d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contractst. größeren Insiegel verwahret, datirt den 11.t Martÿ A° 1637. mit altem Lit. A. signirt vnd darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung deß wittwers unveränderten guths. Vermög geferttigten Summarischen Überschlags mit gewohnlich auffgerechneter beßerung wegen weÿl. frawen Anna Maria Weberin gebohrner Borthin hannß Georg Wabers deß Küblers und geweßenen Burgers Zu Straßburg haußfrawen, daß Wittwers Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1686. auffgerichteten Inventario
Ergäntzung der Erben unveränderten guths Auß dem Verkauff vnd Erlöß Registers Concept waß abe weÿl. H. Johann Carl Zornen handelßmanns vnd burgers Zu Straßburgn der Frauen Vatters seel. verkauften mobilien in A° 1685. erlößt
Deß Wittwers unverändert Vermögen, Sa. Silbers 8 ß, Sa. guldenen Ring 18 ß, Sa. Ergäntzung 89. lb, Summa summarum 90. lb – Schulden 57, deß Wittwers restirend. unverändert Vermögens 33
Hierauff würd der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 49, Sa. Silber geschirrs 16, Sa. guldiner Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 28, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 224, Sa. Schulden 98, Sa. Ergäntzung o, Summa summarum 421 lb
Endlichen würdt auch daß Gemein verändert vnd theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 29, Sa. Silbers 15, Sa. Schulden 20, Summa summarum 65. lb – Schulden 130 lb, die Theilbare passiva vbertreffen daß theilbahre guet vmb 65. lb – deß Wittwers Eÿgenthümblich Vermögen 67 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 380 lb

Marie Elisabeth Andres (petite-fille de Marie Weitz, voir plus haut l’acte de 1658) fiancée au charpentier Jean Daniel Bendistel passe un accord avec les enfants de Marie Elisabeth Zorn et de Jean Georges Deubler qui hypothèque sa maison en garantie

1689 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 516-v
Jfr. Maria Elisabeth Andreßin mit beÿstand Johann Daniel Bändistel, deß Zimmermanns Ihres Hochzeiters wie auch Johann Georg Deiblers deß Einspännigers Ihres Vogts
in gegensein Daniel Hanold, deß Würths zum Ancker, alß Vogts Weÿl. Mariæ Elisabethæ gebohrner Zornin, vorged. Daüblers haußfr. mit Ihme deublern ehelich erzeugter 2. Kinder, angezeigt und bekandt daß Sie Maria Elisabeth auff abschlag derjenigen 95 Pfund 11 ß so dieselbe weg. Ihres Großelterlich. Guths auf nach beschriebener der Daüblerisch. Kind. eÿgenthümblichen behaußung Zuerfordern habe, baar empfangen habe 25 Pfund (…)
Und ist die behausung, so darfür und.pfandt dieße Nemblich hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, rechten und zugehördt allhier in d. Pronngaß, einseit neben Jeremias Schreibern, d. handelßmann anderseit neben einer dem Stifft St. Thomæ gehörig. behaußung, hind. auff H. Daniel Widen Ambtschreiber Zu Dorlißh. stoßend gelegen

Jean Georges Deubler se remarie à Plobsheim avec Anne Marguerite Gassner, fille d’aubergiste, qui fait son testament la même année en faisant des legs à ses beaux-enfants
Mariage, Plobsheim (luth. f° 437)
1690. den (*) 8.br ist allhier auß Gn. herrschafft. erlaubnis nach vorher gegangener p.clamation Copulirt Worden, herr Georg deübler Einspänniger Zu Straßburg Mitt Anna Margaretha Herr Daniel Gaßner sel: wirth Vnd gastgebers Zu Straßburg ehl. hinderlaßene tochter [unterzeichnet] hanß Georg deibler alß hochZeither (i 455)

1690, Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicillus Fr. Annæ Margarethæ Deüblerin gebohrner Gaßnerin, H Hannß Georg Deüblers Hausfr., Mittw. d. 29. Martÿ St. N. 1690.
persönlich erschienen die Ehren und Tugendreiche fraw Anna Margaretha Deüblerin gebohrne Gaßnerin, des Ehrenvesten herrn Johann Georg Deüblers, beÿ löbl. Statt Straßburg verordneten Einspennigers vnd burgers haußfr. Zwar durch Gottes schickung, Krancken leibs auf einen bette ligend, dennoch aber durch göttliche guter verständiger Sinnen, richtiger vernunfft
Sechstens verschafft Sie die fr. Codicillerin Ihrem lieben Stief Töchterlein Salome Deublerin (…)
Fürs Siebende, Sie die fr. Codicillerin Ihrem Stieffsöhnlein hannß Georg Deublern

Le sergent (garde) Jean Georges Deubler loue une partie de la maison à Louise Lointier veuve Brailly. Le bail est résilié un mois plus tard

1700 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 11
Fut present Jean Georges Däubler Garde de la ville de Strasbourg
bail à Mad.lle Louyse Lointier Veufve de Mons. Brailly
dans sa maison Scituée à ladite ville, rüe de puit appellée Bronngaß, les commodités Suivantes Scavoir au premier étage en haut un poël, deux chambres à costé, une chambre à cheminée sur le devant plus une cuisine proche ledit poël, une cave separée et une partie du grenier d’en bas, tout pour un an à commencer au jour de Pâque de l’année courrante, pour 180 livres tournois faisant 45 livres de Strasbourg
[in margine :] Erschienen Hn Däublers hierinnen gemelten Verleihers Haußfr. Anna Marguerite gebohrne Gaßerin, als von demselben hierzu befehlt, an einem, So dan hierin bemelter frauen Entlehnern Sohn Nahmens H. Franciscus Brailly am andern theil (die) lehnung cassirt worden, den 27. febr. 1700

Inventaire après décès d’un locataire, Anne Gartner veuve du brasseur Jean Pierre Montfort

1705 (12. 7.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 8) n° 183
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Fr. Anna Montforthin gebohrne Gartnerin weÿl. deß Ehrenhafften H. Johann Peter Montforts geweßenen bierbrauer und burgers alhier
In einer allhier in der Statt Straßburg ahne der Bronngaßen gelegenen Vorgemelten Hrn Johann Georg Deublers eigenthümlich bewohnenden behaußung befunden worden wie Volgt (…)

Marie Salomé Deubler hypothèque sa moitié de maison au profit du greffier de la Chambre des Contrats François Reisseisen pour régler les frais de mariage

1706 (9.8), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 579-v
Maria Salome geb. Deüblerin so majorennis Und ohnbevögtigt mit beÿstand Und consens Johann Georg Deüblers des Einspennigers Ihres leiblichen Vatters [unterzeichnet] Maria sallome deiblerin, Joh.Georg deübler als vatter
in gegensein herrn Francisci Reißeißens U.J. Ddi et Cancellariæ contractuum Actuarÿ, zu bestreitung der Hochzeit Uncosten – schuldig seÿen 150 pfund
cediren und übergeben Ihr Mütterliches Guth und in specie den Ihre darunter begriffene Helffte der behaußung welche allhier in der bronngaßen gelegen cum appertinentÿs Worbeÿ obiger darüber der Vatter die bürgschafft deswegen versprochen

Jean Georges Deubler et Anne Marguerite Gassner hypothèquent la maison au profit des enfants Reinhold

1715 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 370-v
Joh: Georg Deibler Enspenniger und Anna Marg: geb. Gaßnerin beÿständlich niclaus Montfort müntzbott und Simon Richert schneiders
in gegensein S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger XV.ers alß vogts Reinholdischer KK zweÿter Ehe – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, seine behausung c. appert: allhier in der brunngass, einseit neben Buttner anderseit neben einem Decanat hauß nach St Niclaus hinten auf Seilerer*

L’inventaire après décès du sergent Jean Georges Deubler est dressé en 1719, accompagné d’un état des frais de construction. La minute n’en est pas conservée

1719, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Weÿl. H. Johann Georg Deublers gew: Einspannigers alher Verl. samt dem Verkauff: Regist: u. einer Specification uber die an das hauß in der bronngaß verwendete bau: kösten

La veuve de Jean Georges Deubler demande que les sommes dues par son mari à la Taille soient réduites ou annulées eu égard à sa pauvreté. Les Quinze décident de ramener la somme importante de 46 livres à 11 livres.
1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
Joh: Georg Deublers pt° Stallgelts
(p. 276) Sambstag d. 29. Aug. 1719. Moss. nôe weÿl. Joh: Georg Deublers des gewesenen Einspännigers Wittib pt° Stallgelts prod. Undth. Memoriale und bitten handelt inhalts. Ego ließ solches ab, gehet dahien daß dero maritus in Zehen undt mehr jahren 46. lb 11 ß 6 d Stallgelt aufschwellen laßen, Weilen deßen nahrung Zum falliment gekommen, undt so schlecht daß Sie an dero in die Ehe gebrachten guth nicht Viel über 100. R. ansehnliches Verbürget, da doch dero Zugebrachtes guth sich über 2000. R. beloffen, alß bäthe sie in ansehung Ihrer eußerste armuth ihro das schuldige stallgelt, wo möglich gäntzlich nachzulaßen.
Obere Stallherren laßen hierauff durch mich berichten, daß die Implorantin sich beÿ denen selben angemelt, und ebenmäßiges petitum gethan, auch Obige umbstände allegirt, Ob nun wohl dero betrübte Zustand undt dero maritus ihro alles Vorthan, undt deßen Verlaßenschafft Zum falliment kommen, notorisch, auch durch das Von Ihro producirte Verlaßenschafft Inventarium solches Wahr* dargethan. Weil jedoch die Summ zu starck, alß habe mann dieselbe beÿ Mghh. einzukommen angewießen Zu Mghh. stellend, ob und wie viel Sie der Implorantin alß beÿ Welcher die außweißung ohnzuwissentlich stecken bleibet, nachlaßen wollen. Erk Wird obige 46. lb 11 ß 6 d auff 5. lb in gnaden moderirt und residuum nachgelaßen.

Les deux enfants Deubler hypothèquent la maison au profit de Susanne Richshoffer veuve Gambs

1719 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 361
hr. Joh. Georg Deubler Königlicher Polnischer Commissarius, Joh. Daniel Osterrieth schuemacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Joh. Michael himmler peruquenm: und Andres Lobstein weißbeckers
in gegensein fraun Susannæ Gambßin wittib geb. Richshofferin beÿständlich H Joh: Sebastian Gambs Jurium Candidatum weilen unbevögtigt – 1100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der brunngaß, einseit neben H. Dreutlinger anderseit neben H. Büttner hinten auff Stuber

Le cordonnier Jean Daniel Osterriet et Marie Salomé Deubler hypothèquent leur moitié de maison au profit de Susanne Marguerite Holberger veuve Fessenmeyer

1719 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 571
Joh. Daniel Osterriet schuemacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Daniel Deubler des Einspennigers und Joh. Michel himmlers peruquenmachers
in gegensein Lorentz Bronner schreiners als vogts Susannæ Marg: feßenmeÿerin wittib geb. holbergerin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die helfte ahn ihrem hauß cum appertinentis allhier in der brunngaß, einseit neben neben dem Pfarrhauß nach St Niclaus anderseit neben H. Büttner uxorio nôe. hinten auff auf d. Stueberische hauß

Jean Georges Deubler, commissaire à la cour électorale de Saxe, cède sa moitié de maison au sergent Daniel Deubler

1720 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 350
(1375) hr Joh: Adam Ößinger Not: publicus nahmens H. Joh. Georg Deublers königlichen Pol: im Churfürstlich Sachßischen hoff Commissarÿ
in gegensein Daniel Deubler Einspennigers
deß Principalen helfte ahn einer behausung hoff hoffstatt sambt allen deroselben zugehörden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in d. brungaß, einseit neben dem Pfarrhauß der Kirch St Nicolai, anderseit neben Joh. Philipp Büttner dem gastgeber hinten auff die Stuberische behausung, welche ganzte behausung 125 und 1100 capitalien beladen, welche zur heltte der käuffer übernimmt, geschehen um 762 pfund

Marie Salomé Deubler femme de Jean Daniel Osterrieth cède l’autre moitié de la maison au même

1720 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 453
(1375) Maria Salome geb. deublerin beÿständlich Joh. Daniel osterrieth schuemachers ihres mariti
in gegensein Daniel Deubler Einspennigers
ihre helfte ahn einer behausung hoff hoffstatt sambt allen deroßelben zugehörden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in der brunngaß, einseit neben dem Pfarrhauß der Kirch St Nicolai, anderseit neben Joh. Philipp Büttner dem gastgeber hinten auff die Stuberische behausung, welche ganzte behausung 125 und 1100 capitalien beladen, welche zur helfte der käuffer übernimmt, geschehen um 762 pfund

Daniel Deubler cède ses droits au directeur de la Monnaie Valentin Beyerlé qui revend la maison au secrétaire des Quinze Jean Christophe Kleinclaus moyennant 1 620 livres

1725 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 408-v
H. Lt. Johann Valentin Beÿerle E. E. großen Raths alter beÿsitzer und Directeur der königl. Müntz
in gegensein H. Johann Christoph Kleinclauß J.V. Lti und Obersecretarÿ des Collegÿ ged. H. der Fünffzehen
Eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahne der Bronngaß, einseit neben dem der Kirch zu St Nicolai gehörigen Pfarrhauß, anderseit neben der Büttnerischen wittib und Erben, hinten auff die Stuberische behausung – um 1620 pfund

Le poste de procureur auprès du Petit Sénat devient vacant après que le précédent titulaire Mena a été nommé secrétaire aux affaires criminelles. L’alternative exige que le candidat soit catholique. Parmi les deux postulants, le préteur royal porte son choix sur Jean Christophe Kleinclaus qui est avocat au Conseil souverain d’Alsace. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’avis du préteur royal
1712, Conseillers et XXI (1 R 195)
Zu der Procuratur stell beÿ E. E. Kleinen Rath ersetzung würdt Ein rubric erkandt. 125. wirdt ersetzt mit H. Joh: Christoph Kleinclauß. 146. 147.
(p. 125) Montags den 14.ten 9.bris 1712. Zu der Procuratur stell beÿ E. E. Kleinen Rath ersetzung würdt Ein rubric erkandt.
Herr ammeister Leitersperger proponirt, welchergestalten durch promotion herrn Mena zu einem Vergicht schreibern die stelle eines procuratoris beÿ E. E. Kleinen Rath vacant worden mghh. ersuchendt, daß Sie weÿllen wegen Vielen geschäfften dero ersetzung höchst nöthig geruhen wolten eine rubric Zu erkennen.
Erk. soll eine rubric beÿ der Cancelleÿ gemacht werden.

(p. 144) Sambstags den 17.ten Xbris 1712. Procuratur stell beÿ E. E. Kleinen Rath würdt ersetzt. Joh: Christoph Klein Clauß würdt Procurator beÿ E. E. Kleinen Rath
Herr Ddus Kniebß referite, es hatten die herren Obere Cantzleÿ: Herren sich Vor etlichen Tagen Zusammen begeben vmb dero Jenige subjecta welche sich in die zu wiederersetzung der durch promotion Hrn Lti Mena zu einem Vergicht schreibern vacant gewordenen stelle eines procuratoris beÿ E. E. Kleinen Rath, erkannte rubric geschrieben gegeben zu examiniren, dabeÿ sich befunden, daß Unter allen competenten mehr nicht als zween Von Catholischer religion weren, Vndt weÿllen Sie sich erjnnert, daß nach der Königlichen alternativ für dießesmahl Kein anderes subjectum als Von gedachter religion Zu erwehnter procuratur stelle gelangen Könnte, Indeme Hn Ltus Schenck der letzt erwählte geweßen, so der augspurgischen Confession zugethan, als hätten Sie Keinen auß schuß machen sondern die Wahl mghhrn überlaßen wollen.
Herr prætor Regius votirt Vndt meldete, es müße für dieses mahl für nemblich auff die Von Ihro Maÿestät allergnädigst eingeführte alternativ reflectirt werden, nach welcher auß angeregten Ursachen ein Catholischer subjectum erfordert werde, so dann auch daß dero Eligendus ein Licentiatus juris oder Rechtsgelehrter seÿe, Vndt weÿllen Er dieße qualitäten beÿ Hrn Klein Clauß befunden, so gar auch daß Er Zu einem advocaten beÿm Conseil Zu Colmar würcklich auffgenommen worden, als wolte Er ihme seine stimme gegeben haben.
Electus unanimiter Zu einem Procuratore beÿ E. E. Kleinen Rath hr Johann: Christoph Klein Clauß

Jean Christophe Kleinclaus épouse en février 1713 Marie Madeleine Weinemmer, fille d’Albert Weinemmer, prévôt de Mutzig et économe du même bailliage : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und hochgelehrten herrn Johann Christoph Kleinclauß, J. V. Licentiaten Advocat in dem hohen Königl. Rath Zu Colmar und Wohlverordneten Procurator, Causarumque Patronum in E. E. Kleinen Rath der Statt Straßburg an einem, und der Viel Ehr und tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Weinnemerin am andern theil – Straßburg den 1. February 1713. [unterzeichnet] Johann Christoph Kleinclauß, Maria Magdalena Weinemerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 108)
Die 2. Februarii Anni 1713 honestus dominus Joannes Christophorus Kleinclaus ex Lanser diœcesis Basiliensis oriundus Juris utriusque Licentiatus, in suprema Alsatiæ Curia Aduocatus et in Senatu Argentinensis Causarum patronus ex una, et pudica dominicella Maria Magdalena Weinnemer ex Mutzig diœcesis Argentinensis oriunda defuncti Dni Alberti Weinnemer prætoris Mutzigensis et ibidem Satrapiæ Oeconomus (dum viveret) filia legitima ex altera partibus (…) Matrimonii Juncti sunt (signé) Johannes Christophorus Kleinclaus, Maria Magdalena Winemerin (i 60)

Fils de Jean Christophe Kleinclaus bourgeois de Landser au Haute-Alsace, Jean Christophe Kleinclaus devient bourgeois avec sa femme Marie Madeleine Weinemmer originaire de Mutzig en mai 1713 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 797
H. Johann Christoph Klein Klauß J.ndus Von Landser, weÿl. H. Joh: Christoph Klein Glauß gew. burger daselbst sohn, vnd sein Fr. Maria Magdalena Weinhemerin Von Mutzig, empfangen das burgerrecht gratis, wird Zur Mörin dienen. J. d. 29. Dito [Maÿ] 1713

Les Quinze nomment Jean Christophe Kleinclaus secrétaire du Magistrat suite à la mort du précédent titulaire Lorentz
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Rubric eines unter Secretarÿ beÿ Mgh herren, Johann Christoph Kleinclauß erwöhlt
(f° 168) Sambstags den 16. Junÿ 1714. Rubric eines unter Secretarÿ beÿ Mgh herren
Herr Secretarius Frid proponirt, daß nach deme vor einiger Zeit herr Secretarius Lorentz in den herrn entschlaffen, vnd seithero die secretariat stell vacirend worden, herr Prætor Regius vnd herr Stättmeister Wormbser darvor gehalten hetten, daß es Zeit were, daß eine rubric erkandt, vnd die Wahl alß welche ahne dießem hohen orth Zugeschehen pflegt, förderlich vorgenohmen werden möcht, Zu Mghh. stellend, ob Sie sich mit dießen gedancken conformiren wollen. Erk. beliebt.

(f° 214) Mittwochs den 8. Augusti 1714. Wahl eines Unter Secretarÿ beÿ Mgh herren
Herr Secretarius Frid proponirt, daß vor einiger Zeit Herr Johann Michel Lorentz der die stelle eines vndern Secretarÿ beÿ Mghh. getragen in dem herren entschlaffen were, deßen stell zuersetzen eine rubric erkandt worden, seith welcher Zeit folgende 4. subjecta sich geschrieben gegeben alß Johann Christoph Klein Clauß, Johann Georg Denner, Johann Jacob Herrenberger vnd Johann Klein, welche alle der Catholischen Religion Zugethan weren, vnd weilen die alternatif anietzo ahne einem von den Catholischen were, auch sie widererzetzung wegen vielen vorfallenden geschäfften sehr nöthig sein will, herr Prætor Regius durch diese Wahl Mghh. vermög habender ordnung gäntzlich überlaßen, so stünde dahien, ob Sie dieselbe anietzo vernehmen, vnd welchen von dießen obged. subjectis Sie dahn erwehlen wolten.
Worauff herr Johann Christoph Kleinclauß durch Ordentliche Wahl dahn erkoßen vnd erwöhlt worden, deme herr Secretarius Frid beÿgefügt, wie daß die Protocolla maßgeben, daß, wann Eine solche wahl geschehen, dieselbe von einem jeweiligen herrn Fünffzehen meister beÿ H. Räth und XXI. notificirt, vnd der* erwöhlte daselbsten den Eÿdt abzulegen angehalten werden wrere.

Jean Christophe Kleinclaus prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un
1714, Conseillers et XXI (1 R 197)
Die Wahl Eines Secretarÿ beÿ denen Hh. XV. wird referirt und schwört d. selben auff die Ordnung. H Joh: Christoph Kleinclauß würdt secretarius beÿ denen herren XV.n 83.
(p. 82) Sambstags den 18. Augusti 1714
Herr XV.er von Glaubitz als XV. Meister referirt es hätten Mggh. die Fünffzehen auf absterben H. Fünffzehen Secrearÿ Lorentz Zu einem anderwerttigen Fünffzehen Secretario Herrn Licentiatum Johann Christoph Kleinclauß erwählet Zu Mghh. belieben auß stellend ob Sie denselben ad juramentum admittiren wollen.
Admission, juravit.

Jean Christophe Kleinclaus est élu échevin à la Mauresse
1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
Presentation Eines neu erwöhlten Schöffen beÿ E. E. Zunfft der Mörin. H. Joh: Cristoph Kleinclauß Wird alß Schöff presentirt. 170.
(p. 170) Montag d. 19. 10.bris 1718. Herr Ammeister H. Jacob Richshoffer Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Mörin Waßmaßen nach deme H. Philipp Erhard vor etlichen Wochen dieses Zeitliche gesegnet die Hh. Schöffen in der Zahl 13. beneben Zweÿ Spött: Schöffen sich Versammlet, und ahne dessen stell, nach abgelesener ordnungen, abgelegten Eÿden und observirter Königlicher ordonnance die alternative betr. Weilen H. Gustav Philipp Faber E. Löbl. Policeÿ Gerichts actuarius Von Augspurgischer Confession der letzt erwöhlter gewest, Zu einen Schöffen erwöhlt haben H. Joh: Cristoph Kleinclauß xv. Secet. C. R. mit gehorsambster bitt diese Wahl gnädig Zu bestätttigen, ist Erkandt, Wird der Neu erwöhlte Schöff Obrigkeitlich Confirmirt, Jur. Eodem.

Jean Christophe Kleinclaus crée une rente viagère (titre clérical) au profit de son frère François Joseph Barthélémy Kleinclaus qui va entrer dans les ordres
1718 (29 aoust), Me Bidier Dutil (6 E 41, 20)
Titre clerical – furent present Sieur Jean Christophe Kleinclaus secretaire du conseil des quinze de Lad° ville, lequel a declaré
que pour pouuoir par sieur François Joseph Barthelemy Kleinclaus clerc du dioceze de Basle son frere parvenir a l’ordre de pretrize et pour satisfaire aux Regles de l’Eglize catholique, apostolique Et Romaine, de son bon gré a volontairement Reconnu et confessé avoir par ces presentes créé et constitue des maintenant et pendant La vie dud. Fr François Joseph Barthelemy Kleinclaus (…) pour tiltre clerical et sacerdotal 170 Liures 13 sols 4 deniers re Rente viagere (…)
hypothèque, Sçavoir au ban d’Achenheim dependance de la noblesse de la Basse alsas (…)
et a led. Jean Christophe Kleinclaus fait Election de domicile en La maison où il demeure en cette ville de Strasbourg sçituée Rue Höllengass près l’Eglise de Ste Barbe. Fait passé audit Strasbourg le 20° aoust 1718

Jean Christophe Kleinclaus meurt en janvier 1747 en délaissant deux filles et un fils. Les experts estiment la maison 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 730 livres, le passif à 458 livres.

1747 (1.8.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 319) n° 465
Inventarium über Weÿland des Hoch Edel, vest und Hochgelehrten Herrn Johann Christoph Kleinclaus, Juris utriusque geweßenen Licentiati und des beständigen Regiments der Herren Fünffzehen hießiger Stadt Straßburg hochverdienten ersten Secretarÿ auch vornehmen burgers daselbsten nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1747. – nach seinem Freÿtags den 13.ten Januarÿ dießes Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. Fraun Mariæ Magdalenæ Kleinclaußin gebohrner Weinnemerin, des seel. H. XV. Secret: geweßener Frauen Eheliebste nunmahlig hinterbliebener Wittib mit beÿstand S. T. H. Frantz Anthon Kellermann des Klosters Stæ Magdalena Wohlverordneten Schaffners auch Vornehmen burgers allhier, ihres Hn Schwagers und ane Vogststatt hierzu erbettenen beÿstands, wie auch einiger anweßender des Verstorbenen seel. mit erwehnter seiner hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugter Kinder (…), wie nicht weniger Mariam Annam Rulandin Von hier und Theresiam Jungbluthin Von Offenburg gebürtig die beede dienst Mägd (geäugt und gezeigt) – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf dienstag den 1. Augusti et seqq. Anno 1747.
Der verstorbene Herr XV.er Secretarius seelig hat ab intestato sowohl als per Testamentum Clausum Zu erben Verlaßen, wie volgt, Salvis ubique titulis 1.mo Frau Mariam Magdalenam Ottiliam Gerberin, gebohrne Kleinclaußin, vormahls weÿland Hn Francisci Henrici Leontÿ Jäger, geweßenen J. U. Lti und advocati beÿ dem Königlichen Hohen Rath Zu Colmar und Gerichtsschreibers allda seel. hinterlaßene Wittib, dermahlen aber Hn Michael Gerber, Med. Doctoris et Practici, E. E. großen Raths allh. alten beÿsitzers und löbl. Statt stalls jetzmahlig. wohlverdienten dreÿers auch Vornehme burgers allhier Frau Eheliebstin, so mit beÿhülff gedachtem ihres Eheherrn der Inventation in Persohn beÿwohnete,
2.do Frau Mariam Annam Bernardin gebohrne Kleinclaußin, herrn Julÿ Friderici Bernard, hoch Fürstl. Bischoffl. Hoff: und Regierungs Rath Zu Zabern, Frau Ehegemahlin, Und haben Sie beede Bernardische Ehe Personen sich zwar einige Zeit Vor angestellter Inventation in allhießiger Stadt Straßburg Persönlichen eingefunden das Logie in der dißortigen Kleinclaußischen Wohn: und Sterbbehaußung genommen und die Veranstaltung Zu dem Geschäfft mit helffen Verrichten, die Frau Hoffräthin aber Kranckheit halben solchem Geschäfft nicht beÿwohnen Können, jedoch ihrem Consenso zu deßen Vernehmung mündlich ertheilt, Er der H. Hoffrath aber beÿ andern H. u. Fr. Interesse von sich zu anfang deß selben auch persönlich eingestellet, und daß Zur Inventation geschritten werden Könne declarirt, gleichbalden aber sich wieder absentirt, und Vorgeschätzter mancherleÿ Ursachen wegen, berührtem Inventations geschäfft nicht beÿwohnen wollen. Hierauff begaben sich einige der Interesenten nebst mir dem Notario Zu Ihro Gnaden dem Regirenden H. Ammeister, um wie man sich beÿ sogestalt der Sachen Zu verhalten, befehl einzuziehen, welcher sogleich Erkandt, daß das angestelte Inventation Geschäfft ohe einigen Anstand in gehöriger Ordnung Vorgenommen werden könne. Alldieweilen aber mehr Ehrengedachte Frau Hoffräthin Bernardin allhier ohnverburgert, alß ist in deren Nahmen beÿ gegenwärtigen Gerichts feriis beÿ hoch Edel erwehntem Regirendem H. Ammeisters ein Deputatus Unterthänig erbetten und Von demselben Gnädig deputirt worden, Krafft Extractus deßen Hauß Memorialis dedato 28. Julÿ 1747. S. T. Hr Johann Georg Wild, E. E. Großen Raths alter und E. E. Kleinen Raths jetzmahliger Wohlverordneter beÿsitzer auch Vornehmen burger alhier welcher der Inventur Von Anfang biß Zu Ende in Persohn abgewartet. und dann
3. Herrn Lt. Johann Kleinclauß, Advocatum beÿ dem hohen Königlichen Rath Zu Collmar wie auch beÿ der hochfürstlichen bischöfflichen Regierung Zu Zabern und accessisten beÿ allhießiger löbl. Cantzleÿ, so beÿ 24. Jahr alt. Obnun derselbe gegenwärtigem Geschäft, Vermög hießigen Statuti ohne habendem Curatorem abwarten Könte, so ist doch ihme mit deßen eigener Genehmhaltung allein zu contentirung Vorgemelten H. Hoff: vnd Regierungs Raths Bernards Von gesamter nächten allhiesiger hochgeehrter Anverwandschafft zu einem Curatore ad actum constituiret und Von Gnädiger Obrigkeit nach besag Curaturÿ vom 19.ten Julÿ 1747 confirmiret worden, S. T. H. Frantz Mathias Zäpffel hochverdienter XXI. und Vornehmer Burger allhier so gehöriger orthen das gewohnliche Juramentum abgeleget und nebst seinem H. Curando dem Geschaäfft in Person beÿgewohnet. Alle dreÿ des Abgeleibten Hn XV. Secret. seelig mit eingangs ernandter seiner geweßener Frau Eheliebstin und nunmahlig hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte Frau Töchtere und Herr Sohn

In einer allhier Zu Straßburg ane der Bron Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehöriger und hernach eingetragener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auf der obern bühn, Auf der Zweÿten bühn, In der Mägd Kammer, In der sogenannten Gerümpel Kammer, In der Kammer darneben, Vor dießem Kammer, In des Hn Sohns Zimmer, In dem Vorzimmer, In der obern mittlern Stuben, In der Frantzösischen Camin Kammer darneben (perge f° 11)
(f° 19) Eigenthum ane Häußerin, Gärtten und Feld Ackern. Erstlichen eine behaußung, estehend in Vorder nebens und hinterhauß, hoff und hoffstatt auch bronnen, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der bronn Gaß, einseit neben dem, der Kirch Zu St. Nicolaj allhier gehörigen Pfarr hauß anderseit neben Hn Johann David Papelier dem handelsmann hinten auf Hn Johann Georg Stuber den handelsmann allhier stoßend, so freÿ ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben ad Conceptum gelüfferten schrifftlichen Abschatzungs Zeduls Vom 13.ten Junÿ 1747. angeschlagen worden vor 3000 R. oder 1500. lb. Darüber besagt ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datirt den 20. Julÿ 1725. außweißend wie der H. XV. Secretarius seel. dieße behaußung Von S. T. H. Lt. Johann Valentin Beÿerle damahligem Rathh. und nunmahl hochverdientenen H. Ammeister eigenthümlichen an sich erkaufft hat. Ferner ein älteter ebenfalls in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirter Kauffbrieff dedato 17.te 7.bris 1720.
Item ein Gartten, Ohngefehr Zehen Acker groß (…) Vor dem Spitthal thor hiesiger Stadt, rechter hand unten an der Schachen Mühl (…)
(Behaußung und guth beÿm Neuen Hoff) Item eine behaußung, Hoff, hoffstatt, Scheur, Stall und bronnen sambt daran gelegenen ohngefehr 58. Acker außmachendem Feld (…) vor der Allhießigen Stadt Straßburg und deren sogenandtem Metzgerthor, oberhalb der Ganßau beÿ dem neuen denen Hh. Patribus Societatis Jesu allhier gehörigen Hoff (…)
(Haus und Guth zu Mutzig) Item ein behaußung, Scheur, Stallung und Garthen mit allen dero übrigen gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Mutzig (…)
Eheberedung (…) Straßburg den 1. February 1713. [unterzeichnet] Johann Christoph Kleinclauß, Maria Magdalena Weinemerin
Copia Testamenti – Ich Johann Christoph Kleinclaus Juris Utriuque Licentiatis und Gnaädiger Herren der Fünffzehen secretarius auch burger alllhuer Zu Straßburg (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Montag den 10. Februarÿ Anno 1744.
Copia Instrumenti über vor eingetragenes Testamentum – 1744, Johann Friderich Lichtenberger, Notarius publicus – Copia des den 10.te Februarÿ Anno 1747. durch mich Notarium dressirten Instrumenti Publicationis
(p 41) Hierauff wird nun die gesambte verlaßenschafft nach Maßgaab vorher einverleibter Eheberedung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 664, Sa. Bibliothec 119, Sa. der Chaise 40, Sa. Frucht 26, Sa. Wein und Faß 384, Sa. Silbers 366, Sa. Goldene Ring und dergleichen geschmeids 28, Sa. Viehes 30, Sa. Eigenthums ane Häußern gärtten und Feld Ackern 4423, Sa. Gülth von liegenden güthern 482 Sa. Schulden 163, Summa summarum 6730 lb – Schulden 458, restirende Verlaßenschafft 6272 lb
Stall summ 5269 lb
– Abschatzung dem 13. Junÿ 1747. Auff begehren Weillandt deß Ehren Vesten vnd groß acht bahren Herrn Johann Christoph Klein Clauß deß geweßenen Herren XV. Secretarius seel. hinterlaßenen Frau wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der brunn gaßen gelegen ein seitß an Hn Babelier dem handelß Mann, anderseitß Neben einem Stiffts ahauß so zu St: Thomæ gehörig, hinden auff H. Stuber den tabackbereiter stoßend welche behaußung, ein gangß dem hoff und bronnen, Lincker handt daß wohn hauß so unden einen gewölbten Keller, oben dar auff die wohnstuben, Neben dar an eine Cammer Kuchen holtz Cammer und daß hauß Ehren, oben dar über ihm Ersten stock ein Vor Cammer Stuben Zweÿ Camin Cammern ein Nebenß Stübell und Cammer war über gleich daß tach darinnen Zweÿ Cammern ein alter tachstull besetzte bienen daß tach mit breidt Zigllen belegt, sambt allen gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Dreÿ Tausent Gulden
Der 2. begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg Vor dem spitall thorr gegen der Schagen Mühl (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jules Frédéric Bernard, conseiller à la régence épiscopale de Strasbourg, et Anne Euphémie Kleinclaus hypothèquent leur tiers de maison au profit de Frédéric Kornmann, assesseur des Treize

1750 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 554-v
H. Julius Friedrich Bernard hochfürstl. bischofflischen hoff und Regierungs Rath hoher Stifft Straßburg wie auch verschiedener herrschafften Amtmann, versprochen daß seine eheliebste Fr. Anna Euphemia geb. Kleinclaußin so dermalen abwesend ehestens gegenwärtiger obligation accediren werde, wobeÿ erschienen des H. schuldners schwigermutter Fr. Maria Magdalena geb. Weinemerin weÿl. H. XV Secretarÿ Johann Christoph Kleinclaus Fr. wittib, mit beÿstand H. Frantz Antoni Kellermann des schaffners des Stiffts St Magdalena ihres schwagers verbürgt
in gegensein S.T. H. XIII. Friedrich Kornmann – schuldig seÿen 750 gulden
unterpfand, den dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt ane der Brunngaß, einseit neben H. David Papelier dem handelsmann, anderseit neben einer der kirch zu St Nicolaus gehöriges hauß, hinten auff gedachten H Papelier und Stuberischen erben

Marie Madeleine Weinemer meurt le 8 mai 1757. Outre son fils et ses deux filles mariées, elle délaisse un fils commandeur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et trois filles religieuses dont deux sont au couvent les Pénitentes et une au couvent Sainte Madeleine et Agnès de Strasbourg. L’actif de la succession s’élève à 6 257 livres, le passif à 5 781 livres

1757, Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 388) n° 711
Inventarium über Weÿland der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Kleinclaußin gebohrner Weinemerin, auch weÿland des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Christoph Kleinclaus, geweßenen Avocat au Conseil Souverain d’Alsace und des beständigen geheimen Collegii der Herren Fünffzehen hoch verdienten ältesten Secretarii und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1757. – nachdeme dieselbe Dienstags den 8. dießes Monats Martÿ durch einen seeligen tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch Ihrem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) ersucht und inventirt durch den herrn Sohn und beede Frauen töchter als Erben, ingleichem des herrn Sohns Frau Eheliebste die hoch und tugendbegabte Frau Catharinam Martham Kleinclaußin gebohrner Zäpffelin, Ferner Margaretham Pfaffin, François Meunier desTaglöhners Ehefrau, der seeligen Frauen Fünffzehen Secretariusin gewesene Kranckenwarterin, Annam Franciscam Rittmännin Von Kaÿl gebürtig dero gewesene dienst Magd und Catharinam Funin von Doßenheim gebürtig, des herr Sohns dienst Magd (geäugt und gezeigt)
Die hochseelig verstorbene Frau Fünffzehen Secretariusin Kleinclaußin hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt, Salvis ubique titulis 1.mo Frau Mariam Magdalenam Ottiliam Gerberin, gebohrne Kleinclaußin, Weÿland Hn Claudii Michael Gerbers, Medicinæ Doctoris und E. E. großen Raths allhier Zu Straßburg geweßenen alten wohlverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlaßene Frau Wittib, welche mit beÿhülff Herrn Johann Heinrich Faust, J. U. Lti und E. E. Kleinen Raths Wohlbestellten Advocati et Procuratoris ordinarii, Ihren hierzu erbettenen Herrn beÿstands sich in Persohn beÿ dießem geschäfft eingefunden,
2.do Frau Mariam Annam Euphemiam Bernhardin gebohrne Kleinclaußin, herrn Julÿ Friderici Bernard, hoch Fürstl. Bischofflichen Hoff: und Regierungs Rath Zu Zabern wie auch Von Ihro hochfürstl. durchl. dem Erb Printzen Zu Heßen darmstatt Ingleichem hochverordneten Ambtmanns Zu Brumath und Offendorff Frau Eheliebsten, In deren Nahmen hoch Edelgeachter dero Herrn Ehegemahl beÿ dem anfang dießes geschäffts erschienen, Alldieweilen aber dieße Frau tochter allhier ohnverburgert, als ist zufolg hießiger ordnung auß E. E. Kleinen Raths Mittel Vermög Vorgelegten Extractus Memorialis vom heutigen dato den 30. dießen Monats Martÿ hierzu ex officio deputirt worden, herr Johann Caspar Hervé, der handelsmann und Edelgedachten Kleinen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzer, welcher auch in solcher qualitæt dem geschäfft persönlich abgewartet, So dann
3.tio Herrn Johann Kleinclauß, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Nider Elsaßischen Ritterschafftlichen hochverdienten Amtmann und E. E. Großen Raths allhier wohlverdienten alten beÿsitzer auch Jetzig Wohlmeritirten dreÿern Löbl. Statt Pfenningthurns, In deßen Nahmen Zufolg einer von Ihme eigenhändig unterschriebenen de dato 26. hujus Mensis Martii ausgestallten hiehero vorgelegten Procuration, herr Johann Friderich Lobstein Notarius publicus und berühmter Practicus, deßen constituirter herr Mandatarius, dießem geschäfft abwartete.
Alßo alle dreÿ der hocheeligen Frauen Fünffzehen Secretariusin mit Eingangs hoch Eelgedachtem Ihrem Herrn Ehegemahl seeligen ehelich erziehlte Herrn Sohn und Zwo Frauen töchere auch zu dreÿen gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtsmäßige Erben.
Von welchen Erbs Interessenten der jüngen Frauen Tochter Herr Ehegemahl herr hoff und Regierungs Rath Bernard heutigen tags eben als mann zu deißen Inventur schreiten und den anfang daran machen wolte, durch den Huissier Humbourg dero beeden Mit Erben einen acte significiren laßen, aus deßen Inhalt Er sich hiebeÿ Zugegen nochmahlen beruffen, Alldieweilen Er aber in solchem Acte die vornehmende Inventur keines weegs Zu verhindern, sondern vielmehr dieselbe zubeförden sich erkläret (…)
Pro Nota. Es hat die wohlseelige Frau Fünffzehen Secretariusin noch dreÿ töchter und einen Sohn im Leben verlaßen, Von welchen sich Zwo töchtern als Dames Religieuses in dem Closter Stæ Mariæ Magdalenæ Zu denen Reuerinnen genand und die dritte tochter in dem Closter Stæ Margarethæ und Agnes allhier befinden, So dann der herr Sohn Commenteur ordinis Sti Johannis Hierosolymitani in der Commenthureÿ allhier ist, Indeme Sie aber durch Ihro gethane gelübde auf die Zeitliche güether renunciret, als seind dieselbe nicht mehr Erbfähig so mann allhier berichts weiß anmercken wolle.

In einer allier Zu Straßburg ane der bronngaß gelegene in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung sich befinden
Inhalt Inventarÿ des seeligen herrn Fünffzehen Secretarÿ Verlaßenschafft de Anno 1747. fol. 113. fac. i.ma erstrecket sich die summa des samtlichen damahls vorhanden geweßenen haußraths (…) auf 664 lb
(f° 14) Eigenthumb ane Häußerin, Gärthen und Feldackern. Erstl. eine behaußung, bestehend in Vorder: Nebens und hinterhauß, hoff und hoffstatt auch bronnen, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Bronn Gaß, einseit neben der Kirch Sti Nicolai allhier gehörigem Pfarrhauß, anderseit neben Herrn Johann David Papelier, des handelsmanns Frau Wittib und Erben, hinden auf Weÿland Herrn Johann Georg Stubers des handelsmanns Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen und in offtallegirtem des seeligen herrn Fünff Zehen Secretarÿ Verlaßenschafft Inventario de Anno 1747. fol. 136. fac. i.ma durch der Statt Straßburg herrn Lohner und Werckmeistere angeschlagen vor 1500. lb
Item ein Gartten, Ohngefehr Zehen Acker groß Vor dem Spitthal thor hiesiger Statt, rechter hand unten an der Schachen Mühl (…)
Item eine behaußung, Hoff, hoffstatt, Scheur, Stall und bronnen sambt daran gelegenen ohngefehr 58. Acker außmachendem Feld
vor der Allhießigen Stadt Straßburg und deren sogenandtem Metzgerthor, oberhalb der Ganßau beÿ dem neuen denen Hh. Patribus Societatis Jesi allhier gehörigen Hoff (…)
Item ein behaußung, Scheur, Stallung und Garthen mit allen dero übrigen gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Mutzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Kleÿdung und Weißen gezeugs 53, Sa. Bibliothec 119, Sa. Chaise 37, Sa.Wein und Faß 141, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 275, Sa. Goldener Ring 23,Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthumb ane häußern, Gärten und Feldackern 4423, Sa. Gülth von liegenden güthern 482, Sa. Schulden 70, Summa summarum 6257 lb – Schulden 5781 lb, Detrahendo verbleibt 475 lb
Documenta die Kleiclaußische Immobilia besagend

A l’inventaire ci-dessus est joint l’acte de cession par lequel Marie Madeleine Odile Kleinclaus, veuve du docteur en médecine Claude Michel Gerber, cède après enchère infructueuse sa part de maison à son frère Jean Kleinclaus, avocat au Conseil Souverain d’Alsace, bailli pour la Noblesse immédiate de Basse-Alsace, ancien assesseur au Grand Sénat et l’un des Trois de la Tour aux Deniers

Cession und Überlaßung des Eigenthumb ane einer behaußung allhier Zu Straßburg betreffend.
Ane zu end gemeltem dato Erscheint Herr Johann Heinrich Faust, J. U. Ltus und E. E. Kleinen Raths allhier Wohlbestellter Advocatus et Procurator ordinarius, als constituirter Mandatarius Frauen Mariä Magdalenä Ottiliä Gerberin gebohrner Kleinclaußin, Weÿland Herrn Claudii Michael Gerbers, Medicinæ Doctoris und E. E. großen Raths allhier geweßenen alten beÿsitzers seeligen hinterlaßener Frau Wittib, der ältesten Frau Tochter, Zeigte
in gegensein herrn Johann Friderich Lobstein Notarÿ publici und berühmten Practici, als bestellter Gewalthabers Herrn Johann Kleinclauß, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Nider Elsaßisch Ritterschafftlichen hochverdienten Amtmanns und E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers auch Jetzig Wohlmeritirten dreÿern Löbl. Statt Pfenningthurns, des herrn Sohns (…) Ihrem herrn bruder inm ohnvertheilten Elterlichen Erb eigenthümlichen, nach deme dreÿ freÿwillige offentliche Versteigerungen publicirt und ausgeruffen gewesen, dabeÿ aber Kein einiger frembder Liebhaber noch Steigerer erschienen, cedirt und überlaßen habe
Ihren gebührigen drittentheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, bestehend in Vorder: Nebens und hinterhauß, hoff und hoffstatt auch bronnen, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, auch übrigen Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Bronngaß, einseit neben der Kirch Sti Nicolai allhier gehörigem Pfarrhauß, anderseit neben weÿland Herrn Johann David Papelier, des handelsmanns Frau Wittib und Erben, hinden auf Weÿland Herrn Johann Georg Stubers des handelsmanns Erben stoßend – die gantze behaußung Vor 10 050 Livres oder 2512 Pfund – So beschehen in Straßburg den 9. Octobris Anno 1758.

Marie Anne Euphémie Kleinclaus et Marie Madeleine Odile Kleinclaus cèdent leur part de la maison à leur frère Jean Kleinclaus, l’un des Trois de la Tour aux Deniers

1758 (30.10.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 321
Fr. Maria Anna Euphemia geb. Kleinclaußin S. T. H. Julÿ Friedrich Bernard, Regirungs Raths zu Zabern und Heßen darmstattischen Ambtmanns eheliebstin, H. Lt. Heinrich Faust E. E. kleinen Raths procurator als mandatarius Fr. Mariæ Magdalenæ Ottiliæ geb. Kleinclaußin weÿl. H. Claudii Michael Gerber gewesten Med. Doctoris und E. E. Großen Raths beÿsitzers wittib
in gegensein H. Johann Friedrich Lobstein notarii publici innamen H. Lt. Johann Kleinclauß advocat au Conseil souverain d’Alsace und dermalen dreÿers d. löbl: Stadt Pfenning Thurn
zweÿ dritte theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, hoff, hoffstatt mit allen deren begriffen ane der Bronngaß, einseit neben einer der kirch St Nicolaus gehörigen behausung, anderseit neben weÿl. H. Johann David Papelier des handelsmanns wittib und erben, hinten auff die Stuberischen erben – als ein elterliches erbguth – um 1675 pfund

Avocat au Conseil souverain d’Alsace et assesseur au Grand Sénat, Jean Kleinclaus épouse en 1750 Catherine Marthe Zæpffel, fille de François Mathias Zæpffel, assesseur au Magistrat : contrat de mariage, célébration
1750 (26.1.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 165
Eheberedung – entzwischen S. T. Herrn Johann Kleinclaus J.U. Lto beÿ dem hohen königlichen Rath zu Collmar hochverdientem Advocato und E. E. Großen Raths in Löblicher Statt Straßburg Jetzig wohnansehnlichem beÿsitzern, Weÿlandt S. T. Herrrn Johann Christoph Kleinclaus, J. V. Lti beÿ dem hohen Königlichen Rath Zu Collmar geweßenen hochverdientenen Advocati und des geheimen Collegii der Herren Fünff Zehen in Löblicher Statt Straßburg hochmeritirten Secretarii nunmehr seeligen hinterlaßenem mit S. T. Frauen Maria Magdalena gebohrner Weinemmerin seiner hinterbliebenen Fraun Wittib ehelich erzeugtem herrn Sohn, als dem Herrn bräutigamb ane einem,
So dann S.T. Jungfrauen Catharina Martha Zäpffelin, S. T. Herrn Frantz Mathiæ Zäpffels, des beständigen geheimen Regiments allhier der herren Ein und Zwantzig hohansehnlichen beÿsitzers, mit S. T. Frauen Maria Catharina gebohrner Holdermännin ehelich erziehlter Jungfrau Tochter als der Jungfrauen hochzeiterein ane dem andern theil – auf Montag den 26. Januarÿ Anno 1750

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 24)
Hodie 6 Aprilis Anno 1750 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt dominus Joannes Kleinclaus argentinensis, filius Dni Joannis Christophori Kleinclaus defuncti Secretarii Collegii XV. virorum Senatûs argentinensis Et Dnæ Mariæ Magdalenæ Weinemmer Superstitis ejus uxoris legitimæ, suprema Alsatiæ Curiæ advocatus Inclÿti Senatus majoris, argentinensis Assessor, in parochia S. Ludovici hujus urbis Commorans, Et pudica virgo Catharina Martha Zæpffel quoque argentinensis filia Dni Francisci Mathiæ Zæpffel, Collegii XXI virorum Senatus argentinensis assesoris et Dnæ Mariæ Catharinæ Holdermann ejus uxorin legitima parochiana nostra (signé) Joannes Kleinclaus, Catharina Marthe Zæpffel (i 16)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 3 186 livres, ceux de la femme à 2 655 livres
1750 (29.5.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 372) n° 389
Inventarium über Herrn Johann Kleinclaus J.U. Lti beÿ dem hohen königlichen Rath zu Collmar hochverdienten Advocati und E. E. Großen Raths in löblicher Statt Straßburg Jetzig wohnansehnlichen beÿsitzers und S.T. Frauen Catharinä Marthä Kleinclaußin gebohrner Zäpffelin, beeder Ehegatten einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1750. – alldieweilen in dero mit einander auffgerichteten Ehepactis expressé Versehen, daß einem Jedem in die Ehe bringend Nahrung Ihme und seinen Erben reservirt und vorbehalten verbleiben solle – So beschehen in Straßburg, in fernerem beÿsein S. T. Herrn Frantz Matthiä Zäpffels des beständigen geheimen Regiments der Ehefrauen hochgeehrten Herrn Vatters, auff Freÿtag den 29.ten Maji Anno 1750.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck Liegenden, der Ehefrauen hochgeliebten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befinden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 305, Sa. Bibliothec 50, Sa. Silbergeschmeids 34, Sa.goldener Ring 46, Sa. Schulden 2750, Summa summarum 3186 lb
Diesemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 1035, Sa. Lährer Faß 19, Sa. Silbergeschmeids 99, Sa. golderner Ring und geschmeids 445, Sa. baarschafft 1056, Summa summarum 2655

Jean Kleinclaus, avocat au Conseil souverain d’Alsace et bailli de la Noblesse de Basse-Alsace, hypothèque la maison au profit de Catherine Salomé Fels veuve du professeur de droit Jérémie Evrard Linck

1759 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 222
H. Lt. Johann Kleinclauß advocat au Conseil souverain d’Alsace und ritterschafflicher Amtmann
in gegensein H. Johann Heinrich Jahreiß adelischen Schaffner und Oberschreibers des Stiffts frauenhauß als mandatarius Fr. Catharinæ Salomæ geb. Felßin weÿl. S.T. H. Jeremias Eberhard Linck gewesten Prof. Juris wittib – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Bronngaß, einseit neben einenr der kirch St Nicolaus gehörigen hauß, anderseit neben weÿl. H. Papelier des handelsmanns wittib und erben, hinten auff die Stuberischen erben

Jean Kleinclaus meurt dans un accident de chariot à Barr dont il est bailli le 15 janvier 1784
Sépulture, Barr (cath. f° 111, n° 525)
Anno domini 1784 die vero 15 mensis januarÿ Mortuus est /:morte subitanea in viâ quia retha subversus fuit et illi sufficatus:/ dominus joannes Kleinclaus juris utriusque Licentiatus et supremæ curiæ alsatiæ advocatus veteranus assessor in cammera virorum quindecim argentinæ, satrapa in Barr et alÿs Locis et die 17 ejusdem mensis et anni ut supra (…) sepultus est in cæmeterio Eccelsiæ ejusdem Loci (i 113)

Le calcul sommaire dressé suite à l’inventaire après décès de Jean Kleinclaus montre que le passif (7 006 livres) surpasse légèrement l’actif (7 076 livres). Les cinq filles et héritieres cèdent leurs droits à la veuve leur mère, Catherine Marthe Zæpffel

1784 (11.12.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 885) n° 262
Rechnung über Weiland S. T. Herrn Johannes Kleinclaus gewesenen J. Cti. wie auch des geheimen Collegii derer Herren Fünfzehen in Straßburg hochansehnlichen vormahligen Beÿsitzers und letzmaligen Hochverordneten Amtmanns zu Barr Verlaßenschaffts Massam gefertiget
hausräthliche Mobilien 559 lb, Wein und Faß 94 lb, Silber 248 lb, goldene Ringe 24 lb, Guth auf dem neuen Hoff verkaufft und daraus erlößt 3750 lb, Baarschafft 467 lb, Waldungs gebüren 59 lb, königlichen abgaben 675 lb, von dem bürgermeister zu Barr gelüffert 321 lb, zu Barr verkaufften hausräthl. Mobilien 261 lb, Auslaagen 266 und 160 lb, Tabatiere 17 lb, andere Tabatieres 2 lb, Capitalien 100 lb, Summa summarum 7006 lb – Schulden 7076 lb, Passiv recess 70 lb
Beÿ so bewanndten Umständen haben die disortige Fünff Jungfrauen Töchter und Erbinnen, nahmentlich Jungfer Catharina Magdalena, Jungfer Johannna Catharina Friedrica, Jungfer Maria Anna Dominica, Jungfer Maria Anna und Jungfer Maria Josepha die Kleinclaus, so alle samt theils völlig majorennes und theils 20 Jahr bereits zurückgelegt dahero ohnbevögtigt, disorts aber mit S. T. Herrn Lt. Johann Niclaus Zäpfel, Secretario beÿ Gnädigen Hh. denen Herren XV. alhier verbeÿständet waren, auf diese gesamte Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlich. Verzug gethan und selbige ihrer Fraun Mutter als der diseortigen hinterbliebenen Fraun Wittib Fraun Catharinæ Marthæ gebohrner Zäpffelin eigenthümlich cedirt, abgetretten und überlaßen, welche unter Assistentz SS. TT.is Herrn Mathias Niclaus Zäpfels J. Cti hiesiger Löblicher Stadt hochverdienten alten Ammeisters und Ein und Zwantzigers ihres herrn Bruders, solche (…) übernommen – Actum Straßburg den 11. Decembris Anno 1784.

Jean Kleinclaus vend la maison 1 750 livres à Sophie de Wurmser (Sophie Wurmser de Vendenheim)

1766 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 187-v
S.T. H. XXI. Johann Kleinclauß
in gegensein H. Heinrich Jahreiß des oberschreibers eines löbl. Stifts Frauenhauses als mandatarÿ Frl. Sophiæ von Wurmßer
eine behausung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in der Bronnengaß, einseit neben dem Pfarrhaus so der Kirch St. Niclauß gehörig, anderseit neben H. Martin Papelier dem handelsmann, hinten auff die Stuberische erben – um 1750 pfund

Fille de Jean Louis Wurmser de Vendenheim et d’Eve Louise Sophie Wurmser de Vendenheim de Sundhouse, Sophie Wurmser de Vendenheim meurt quelques mois plus tard en délaissant deux sœurs ou leurs représentants et un frère.

1766 (4.8.), Me Haering (6 E 41, 1367) n° 314
Inventarium über Weÿland der Freÿ hochwohlgeborenen Fräul. Sophiä Elisabethä Wurmßer Von Vendenheim, weil. des freÿ hochwohlgeb. herrn Johann Ludwig Wurmser Von Vendenheim, im Leben gew. herrn zu Vendenheim, Meißenheim und anderen Orten, auch Löbl. Stadt Straßburg Städt Mrs. und XIII. ingl. der Universität Cancellarÿ, mit auch weil. der hochwohlgeb. frau, frau Eva Luisa Wurmser Von Vendenheim geb. Wurmserin Von Vendenheim zu Sundhaußen, und fraun zu Wittenweÿher &c. beeder seel. Gedachtens nach tod Verlaßener Fräul. Tochter Verl. auffgerichtet Anno 1766 – nach ihrem dienstag den 29. Julÿ 1766. aus dieser welt genommenen tödlichen von hinnenscheiden sie Zeitl. Verlaßen (…) in dieseitige Sterbbehaußung und an einem Commode in S. Excell. des H. General Lieutenant des wohlseel. fräul. herrn bruders behaußung besichtigt (…) durch wohlderselbe und Maria Elisabetha hammin aus Webenheim des herzogthums Zweÿbrücken die beschlieserin, Susanna Margaretha Sÿvermennin von Mittelberckheim gebürtig die Köchin und Johannes Kuntz von Romans Weiler der bediente (geäugt und gezeigt) – So beschehen und angefangen worden Straßburg Montag den 4.ten Augusti 1766.
Die wohlseelige fräulein zu Erben sind fähig, 1. Ihre Schwester die Reichs Freÿ hochwohlgeborene Frau Maria Luÿsa von Wreden geb. Wurmßerin Von Vendenheim, in deren Namen der Reichs Freÿhochwohlgeb. herr Heinrich Ernst Wilhelm freÿherr von Wreden des Königs bevollmächtigten Gesandter beÿ dem Schwäbischen Creÿß ihr Ehegemahl hiebeÿ anweßndt ist, II.do Ihrer seel. fr. Schwester weil. der Freÿ hochwohlgeb. fr. frau Franciscä Wilhelminä geb. Wurmserin Von Vendenheim mit dem Freÿ hochwohlgeb. herrn Frantz Carl von Bock zu Bläßheim und Gerstheim derzeit Ihro hochfürstl. durchlaucht zu Würtenberg Oberhoff Marschalcks gew. fr. Eheliebste noch lebende fräul. töchter a) die freÿ hochwohlgeb. frl. Luisa Amalia von Bock zu Bläßheim und Gerstheim, b) die freÿ hochwohlgeb. fr. Wilhelmina Carolina So dann die freÿ hochwohlgeb. fr. Francisca Charlotta von Bock zu Bläßheim und Gerstheim, dießorts Nieces für welche der freÿhochwohlgeb. H. Philipp August freÿherr von Haindel Herr zu Romansweiler und Koßweiler desgl. Ritter des Königl. Ordens vom Kriegs Verdients ihr herr Schwagers u. Ehrenvormund nebst H. Johann Carl Hüttel Not° alhier ihrem Curator onerario derselbe, nutzen hierbeÿ besorgt gaben, III.tio Ihr H. bruder S. Excellenz der Freÿ hochwohlgeb. herr Christian Ludwig Wurmser Von Vendenheim Ihr Königl. Majestät in Franckreich und zu Navarra würcklicher general Lieutenant und Inspecteur general des Regimens etrangers ingl. Groß Creutz des Königl. Kriegs Ordens du Merite Militaire in hoher Persohn selbst gegenwärtig

Eigenthum an einer behaußung. Nemlich eine behaußung hoff und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an der bronngaß ein Seit neben einem der Pfarrkirch St. Niclaus gehörigen hauß ander Seith neben herrn Martin Papelier dem handelsmann hinten auf Stuberische erben stoßend gelegen, so über hernach eingetragene passiva sonsten freÿ, leedig, eigen und von der wolseeligen Fräulein vermög Kauff Verschreibung aus alh: C. C. Stub vom 8. Martÿ 1766 Von H. XXI. Johannes Kleinclaus erkaufft worden pro 11 300 lb, um welchen Preiß solches Hauß ohngeachtet der inzwischen darin verwandten Reparation Kösten in Außwurff zu bringen beliebet worden hier 5650 R. Außer erst angezeigtem Kauffbrieff sind ältere dergl. vorhanden de datis 30. 8.bris 1758, 30. Julÿ 1725 u. 17. 7.br 1720
(sans sommes)
(f° 27 v) General Abrechnung, Vorbericht, Sowol über der den 4 Augusti 1766 unter dem Siegel befundene baarschafft derer 456 gulden, als auch die nachbefundene baarschafft derer 16 schilling ingleichem aberkaufften Mobilien und Weinen erlößte 2852 gulden., nicht minder von weggegebenes silber davon 960 gulden. eingegangen mehr ein golden Pittschier Stöckel 2 gulden bezahlt worden, weiter über ab Jubelen erlößte 1500 gulden und 2000 gulden welche ab dem um 7000 R überlaßenen hauß allhier zu Straßburg an der bronngaß gelegen über abzug 5000 R darauf versicherte Capitalien herausgefallen welche ab anderhalben acker holzwachs düttlenheimer banns samt grund und boden erlößt worden, also zusammen 7892 R
Protocollum wegen Weÿland der Freÿ hochwohlgeborenen Fräul. Sophiä Elisabethä Wurmßer Von Vendenheim seel. Verlaßenschafft geführetn den 4.ten Aug. 1766

Les ayants-droit cèdent leurs parts à leur cohéritier Chrétien Louis de Wurmser de Vendenheim, lieutenant général pour le Roi, inspecteur général des régiments étrangers, Grand Croix de l’ordre du Mérite militaire et conseiller de la noblesse immédiate de l’Ortenau, sur le pied de 3 500 livres

1766 (2.10.), Me Haering (6 E 41, 1367), Joint au n° 314 du 4 août 1766
Vor dem unterschriebenenen offenbare, geschwornen Notario und Nieder Elsaßisch Ritterschafftlichem Inventir Schreiber (…) ist persönlich erschienen S. Exc : der Reichs freÿhochwol geborene Herr Heinrich Ernst Wilhelm Freÿherr von Wrede des Königs Gevollmächtigter Gesander beÿ dem Schwäbischen Creÿß alß Eheherr der Reichs freÿhochwol geborenen Frau Maria Luisa von Wrede geb. Wurmßerin Von Vendenheim für deren Einwillig und Genehmhaltung derselbe hiemit gut spricht, ferner der Freÿ hochwohlgeborne herr Philipp August Freÿherr von Haindel Herr zu Romans weiler und Koßweiler desgleichen Ritter des Königlichen Ordens vom Kriegs Verdienst, als Curtaor honorarius wie auch herr Johann Carl Hüttel Nots. Löbl. Stadt Straßburg als Curator onerarius weiland der Freÿ hochwohlgeborenen Frau Franciscä Wilhelminä geb. Wurmßerin Von Vendenheim mit dem Reichs freÿ hochwohlgebornen herrn Frantz Carl von Bock zu Bläßheim und Gerstheim, der zeit Ihro Hochfürstlichen durchlaucht des Herzogs zu Würtenberg Oberhoff Marschalck ehelich erzeugt nach tod Verlaßener noch lebender dreÿ Fräulein töchter, Nahmens Luisä Amaliä, Wilhelminä Carolinä und Franciscä Charlottæ
die haben in gegensein deren hochgeehrtesten Herrn Schwagers und respective ihrer Pfleg befohlenen herrn Oncle S.er Excellenz des Freÿ hochwohlgebornen herrn Christian Ludwig Frh. von Wurmßer zu Vendenheim des Königs General Lieutenant und Inspecteur general der außländischen Regimenter Nicht minder groß Creutz des hohen Ordens Von Kriegs Verdienst auch Raths und Außschußes, Freÿ ohnmittelbarer Reichs Ritterschafft des Ortenauischen bezircks
angezeigt und bekandt, daß sie in gedachten Qualitäten (…) sich eröffneter Von Weÿl. der Freÿ hochwohlgebornen Fräulein Sophiä Elisabethä Wurmßer Von Vendenheim seelig herrühriger Erbschafft (überlaßen und abgetretten)
Eine behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an der bronngaß ein Seith neben einem der Pfarrkirch St. Niclaus an der Preusch alhier gehörigem Diaconat hauß ander Seith neben herrn Martin Papelier dem Handelßmann hinten auf Stuberische erben stoßend gelegen, so über 2000 Gulden Frau Drein und Professorin Linckun alhier und Herrn Hoffrath Gangolff 3000 Gulden beedes an à Vier pro Cento Verzinßlichen Capitalien verpfändet, sonst aber gegen männiglich Freÿ leedig eigen und ihnen, als ein von wolernannten deren Fräulein Geschweig und Curanden Tante, die solche behaußung den 8. Martÿ 1766 erkauff hat, zu zwo tertzen ererbtes Eigenthum zuständig ist, und gebühret der übrige dritte theil hochwolged.m Herrn Übernehmer als Mit Erben an seiner obgemeldten fräulein Schwester Verlaßenschafft eigenen Nahmen – die völlige behausung zu 7000 Gulden – Straßburg den 2. Octobris Vormittags Im Jahr der Gnaden 1766

L’acquéreur cède le même jour la maison à Marie Anne Elisabeth d’Anthès, femme séparée quant aux biens du baron Jean Philippe Reich de Platz, grand veneur de l’évêché de Strasbourg

1766 (2. 8.br), Me Haering (6 E 41, 1380) n° 174
S. Excellenz der Reichs freÿwolgeborne herr Christian Ludwig frh. Wurmser von Vendenheim des Königs General Lieutenant und General Inspector der außländischen Regimenter nicht minder groß Creutz des hohen Ordens von Kriegs Verdienst auch Rath und Außschuß freÿohnmittelbarer Reichs Ritterschafft in Schwaben Viertels am Schwartzwald des Ortenauischen bezircks
der Freÿwolgebornen Frau Mariæ Annæ Elisabethæ geb. D’Anthès des Freÿwolgebornen herrn Johann Philipp Freÿherrn Reich von Platz, Obrist Jägermeisters des bistums Straßburg, so viel ihre Güther angelangt geschiedener Ehegemahlin, beÿständlich des Freÿwolgebornen hern Jacob Andreas von Gail hochwolged. freÿohnmittelbarer Reichs Ritterschafft ebenmäßigen Raths und Außschußes
Eine behaußung hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der bronngaß einseit neben einem der PfarrKirche St Niclaus gehörigen haus, anderseit neben herrn Martin Papelier dem handelsmann, hinten auf die Stuberische erben stoßend gelegen – um 1000 und 3000 gulden (versetzt), als ein von hochdeßelben fräulein Schwester zu einer tertz ererbtes und zu denen übrige zwo tertzen von seinen Mit Erben ihme überlaßenes Eigenthum zuständig – um 5000 R ausmachende Capitalien und 2000 gulden

Jean Philippe Reich de Platz [fils de François Ernest Reich de Platz et de Marie Chrétienne de Falckenstein, domiciliés à Strasbourg], seigneur de Still, bailli du bailliage de Benfeld et grand veneur du cardinal de Rohan épouse en 1748 Marie Anne Elisabeth d’Anthès, de Colmar
Proclamation, Benfeld (cath. f° 126)
Anno Domini 1748 Die 11 Mensis Novembris unâ proclamatione in hâc nostra Ecclesiâ parochiali facta (…) ac nullo impedimento prænobilem Dominum Joannem Philippum liberum Baronem Reich De platz ac Dominum temporalem in Still Archi Satrapam Satrapiæ Bennfeldensis et summum venationum præfectum Eminentissimi Cardinalis De Rohan proncipis Episcopi nostri parochianum meum, dimisi ad Dominum parochum Colmariam Diœcesis Basiliensis quatenus per cum matriminio jungi Valeat Cum prænobili Domicellâ Maria Anna Elisabetha D’Anthes filiam prænobiliis Domini Johannis Philippo ab Anthes Colmariensis et Defunctæ Dominæ Elisabethæ Demougé uxoris ejus (i 137)

Marie Anne Elisabeth d’Anthès vend en 1772 la maison 4 000 livres au docteur en médecine Jean Jacques Spielmann

1772 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 96
freÿ hochwohlgeborne Fr. Maria Elisabetha geb. D’anthes weÿl. des freÿ hoch und wohlgebornen H. baron Johann Philipp Reich von Platz gewesten Oberjägermeister des bistumbs Strassburg hinterlassene Fr. wittib beÿständlich S. T. H. Franz Xaveri Antoni Demougé, ecuyer conseiller du roy receveur des finances en Alsace
in gegensein H. Johann Jacob Spielmann Medicinæ doctoris
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Bronngaß, einseit neben einem der Pfarrkirchen zu St. Nicolaus gehöriges diaconat haus, anderseit neben H. Martin Papelier dem handelsmann, hinten auff die Stuberischen erben – als ein von dem Reichß freÿ hoch wohl geborenen H. Christian Ludwig freÿherrn von Wurmßer von Vendenheim, General Lieutenant und General inspector der außländischen regimenter und Ritters des hohen Ordens vom Kriegs verdienst, vermög kauf contract vom 2. Octobris 1766 erkauffte behausung – um 4000 pfund

Fils du professeur en médecine Jacques Raimbaut Spielmann, Jean Jacques Spielmann épouse en 1771 Marguerite Salomé de Türckheim : contrat de mariage, célébration
1771 (8.5.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 498
Eheberedung – entzwischen dem hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Johann Jacob Spielmann, Medicinæ hocherfahrnem Doctore, des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Jacob Reinbold Spielmann Medicinæ hochberühmten Doctoris beÿ Löbl. Universitæt allhier Professoris publici ordinarii, des hoch Löbl. Collegiat Stifts St. Thomæ hochverdienten Canonici und verschiedener Academien hochansehnlichen Mitglieds mit Weÿland der hoch Edelgebohrnen und hoch tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner Sachßin seiner geweßenen Erstern Frauen Ehegemahlin seeligen ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als dem herrn bräutigamb, ane einem,
So dann der hoch Edelgebohrnen und hoch tugendgezierten Jungfrauen Margaretha Salome Von Türckheim des Hoch Edelgebohrnen Herrn Johann Von Türckheim vornehmen bancquier und burg. mit der hoch Edelgebohrnen und hoch tugendbegabten Frau Maria Magdalena gebohrner Hennenbergerin ehelich erziehlter Jungfer Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – auff Mittwoch de, 8. Maji Anno 1771 [unterzeichnet] Johann Jacob Spielmann ed. Doctor als bräutigam, Margaretha Salome Von Türckheim als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 174-v)
Im Jahr 1771 Dienstags den 14. Maji vor mittag gegen Eilff uhr, worrn (…) copulirt und ehelich eingesegnet S. T. Herr Johann Jacob Spielmann, Medicinæ Doctor und Practicus allhier, S. T. Hn Jacob Reinbold Spielmanns, Medicinæ Doctoris, beÿ löbl. Universität allhier Professoris Publici Ordinarii auch Capituli Thomani Canonici, verschiedener Academien Mitglied und vornehmen burgers allhier, mit weÿl. Fr. Maria Magdalena gb. Sachßin ehl. erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Salome von Türckheim, S. T. Herrn Johannes von Türckheim, vornehmen Banquiers und burgers allhier, mit Frau Margaretha Salome geb. Hennenbergerin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Spielmann als bräutigam, Margaretha Salome von Türckheim als braut (i 203)

Accord passé entre Jean Jacques Spielmann et son père au sujet de biens provenant de sa mère Marie Madeleine Sachs
1771 (16.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 804
Ausliefferung über S. T. H. Joh: Jacob Spielmanns Med: Dris S.T. Hn Jacob Reinbold Spielmann, Med: hocherfahrnen Dris. et Prof. publ. ord: Cap: Thomani Canonici auch hochansehnl. burgers allhier Zu Straßburg in erster Ehe mit weÿl. fr. Mariä Magdalenä geb. Sachßin seel. erzeugten ältern H. Sohns Zuerfordern habend Mütterl. Großelterlich Guth auch von H. Reißeißen seel. erhaltener Erbschafft, Auffgerichtet den 26. Martÿ 1771

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 6 321 livres, ceux de la femme à 14 616 livres
1771 (21.6.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 415) n° 1238
Summarischer Etat über alles dasjenige, was der hoch Edelgebohrne und hochgelehrter Johann Jacob Spielmann, Medicinæ hocherfahrner Doctor und die hoch Edelgebohrne und hoch tugendgezierte Frau Margaretha Salome Spielmännin gebohrne von Türckheim, beede Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht haben, so auf dero begehren und nach dem Inhalt dero errichteter Eheberedung abgeschätzt und überhalbt außgeworffen beliebet worden
Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, maison, 25, Silber und Goldengeschmeid (9, 12, 37, 375, 112), Capitalien, Summa summarum 6321 lb
Der Frauen Doctorin in die Ehe gebrachte Nahrung, Haußrath 460, Geschmuck, Ehesteir, haben der Frauen Doctorin hochgeehrte Eltern, Herr Johannes Von Türckheim vornehmer bancquier und Frau Maria Magdalena gebohrne Hennenbergerin versprochen 12 500 (…) Summa 14 616
Haussteuren oder Præsenten 451 lb

Marguerite Salomé de Türckheim meurt en 1781 en délaissant trois fils dont deux mourront peu après. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 14 297 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 3 104 livres, le passif à 1 657 livres.

1781 (7.12.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 602) n° 410
Inventarium über weÿl. S.T. Fr. Margaretha Salome Spielmann gebohrner vom Türckheim des S.T. H. Johann Jacob Spielmann hocherfahrenen Medecin des armées du Roi und vornehmen burgers alhier zu Straßburg, gewesener Frau Eheliebste Verlaßenschafft, auffgerichtet 1781 – nach ihrem Samstags den letztverfloßenen 20. Octobris zu Colmar sich zugetragenen seligen Absterben Zurückgelaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf freundliches Ansuchen sowohl Vorgedachten hinterbliebenen H. Wittwers, als auch der abgelebten Frau Doctorin mit demselben ehelich erzeugter Söhnl. und zu 3. gleichen Theilen ohntestirt hinterlaßener Erben, Ludwig, Carl und Friedrich mütterlichen H. Oheims als deren geordneten und geschworenen H. Vogts, des hoch Edlen und grosachtbaren H. Bernhard Friedrich von Türckheim, vornehmen Banquier und burgers dahier fleißig inventirt – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der Bronngaß gelegener Sterb behaußung auf Freitag den 7. Decembris Vormittag Anno 1781

(f° 8-v) Eigentum ane einer Behausung. (T.) Näml. 1 beh. Hoffstatt, Hof u. Gumpbronn, mit allen übrigen deren Gebäud., begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Rechten geleg. in hies. St. an der Bronngaß 1. S. neb. i. der Pfarrkirche zu St. Nicolaus gehör: Diaconathaus, 2. S. neb. H. Joh. Martin Papelier, den hdlsm: hinten auf Joh. David Osterrieth, den Maurermeister, stosend, so frei u. eigen, sofort (die Werckmeistere) laut deren Zu diesem Concept gelieferten Abschatzung-Zedels d. 19. Dec. 1781. angeschlagen word. um 2500 R. das ist 1200. lb. Hierüb. ist in hies. C.C.S. tauf Perg. ausgef. u. m. der aufgedr. gewohnl. Ins. verw. teutsch. Kbr. v. 19. febr. 1772. Welcher weiset, wie dieses Haus von der Freihochwolgeb. Frau Maria Elis. geb. d’Anthes, des weil. Freihoch. und wolgeb. H. Baron Joh. Philipp Reich von Platz, gew. Oberjägermeister des bistums Straßburg, hinterb. Frau Wittwe erkauft. Dabei 4 ähnl. K.briefe v. 17. 7.br 1720, 30. Julii 1725, 30. 8.br. 1758 und 8. Martii 1766. So dann 1 unter H. Joh. Richard Häring, des ritterschaftl. Not. Unterschhr. Verf. perg. u. in der hies: Ritter-Kanzlei eingetr. Teutsch. Kbr. v. 2. 8.br. 1766
– Abschatzung vom 19.ten Decembre 1781. Auf begeren Herr johann jacob spielmann Doctor der Medecine, ist eine behausung alhie in der ststt strasburg in der brunn gaß gelegen, Ein seÿts Neben Herr. Babillier dem tabac fabricanten anser seÿts neben Einer behausung stifft St thomas gehörig und hinten auf Herr ostrit dem Maurer Meister stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu, worinnen etliche stuben fransösch. Cammin Zimmer Eine Kuchen und Etliche haus Kammeren, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ Tausend Fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz wkmsr, Kaltner Wkmsr. [in margine :]:thut nichts auf Löbl. Statt Pfenning Thurn, Straßburg d. 10. jan. 1782 Ferber
(f° 9-v) Ergäntzung der Erben abgegangenen unv. Guts. Nach Anleitung des durch vorgedachten H. Not. Dinckel d. 21. Junii 1771. Verfertigten summarischen etat
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschaft an sich selbst. Der Kinder und Erben unverändert mütterlichen Guts. Sa. hausraths 134 lb, Sa. silbernen Geschmeids 81 lb, Sa. goldenen Rings u. grl. Geschmeids 244 lb, Sa. Pfenningzinses Hauptguts 12 500 lb, Sa. Schulden 300 lb, Sa. Ergäntzung 1037 lb, Summa summarum 14 297 lb
Dießemnach wird alles übrige Vermoegen, weil keine Errungenschaft ausfällt, unter dem Titel, so des H. Wittwers unverändert und Zugleich Theilbar verzeichnet, Sa. hausraths 332 lb, Sa. Fäßer u. Weins 101 lb, Sa. Silbergeschirs u. dgl. Geschmeids 106 lb, Sa. goldenen Rings und Uhr 139 lb, Sa. Eigenthums an i. beh. 1250 lb, Sa. Activschulden 1175 lb, Summa summarum 3104 lb – (f° 10) Schulden 1657 lb, Nach deren abzug 1447 lb – Stallsumm 15 744 lb. Wibei zu erinnern, daß vorheriges 12 500 lb Ehesteuren-Capital diesorts solang nicht zu verstallen ist, als die hochgeehrtesten von Türckeim’schen Eltern dasselbe unter ihrer Verstallung summ behalten.
Abschrift der zwischen beeden Ehepersonen von 8. Maÿ 1771 Vor nun Weil. H. Not. Joh: Rudolph Dinckel aufgerichteten Eheberedung (…)
(Louis Spielmann est mort de la petite verole le 16 avril 1782, c’estoit l’ainé, Charles Spielmann est mort de la meme maladie le 2 Mai 1782)

Seul héritier de son père, le négociant Frédéric Spielmann vend la maison à Chrétien Louis Kern, juge de paix du canton sud. Le vendeur a épousé Marie Salomé Zabern (voir les titres à l’acte de 1828)

1811 (16.10.), Strasbourg 12 (40), Me Wengler n° 6132
François Louis Klauhold avoué près le Tribunal Civil fondé de pouvoir de Frédéric Spielmann négociant actuellement à Mayence
à Chrétien Louis Kern Juris-Consulte Juge de paix du canton sud
une maison à rez de chaussée et un étage consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, fontaine avec toutes ses autres appartenances, aisances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du puits n° 6, d’un côté la maison du Sr Holtzapffel négociant, d’autre celle appartenant à la fondation de St Thomas, devant la rue, derrière la propriété de la veuve Osterrieth
de la succession de Jean Jacques Spielmann Docteur et professeur en médecine père du vendeur dont il est unique fils seul héritier, acquis de Marie Elisabeth d’Anthes douairière de M le baron Jean Philippe Reich de Platz par acte passé à la, Chambre des Contrats de cette ville le 9 février 1772, après que cette dernière l’avait acquise de M Chrétien Louis de Wurmser à Vendenheim, lieutenant général des armées du Roi, par acte reçu Haering le 2 octobre 1766 – moyenant 17 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 51 du 17.10.

Chrétien Louis Kern meurt célibataire en 1828. Outre sa maison rue du Puits, il délaisse des immeubles ruraux

1828 (7.6.), Strasbourg 12 (108), Me Noetinger n° 729
Inventaire de la succession de Chrétien Louis Kern, chevalier de l’Ordre Grand ducal de Hesse, jurisconsulte, ancien juge de Paix du canton sud de la ville de Strasbourg décédé le 1 juin dernier – à la requête de 1. Charles Henri Kern, Chevalier de la Légion d’Honneur, professeur à la faculté de droit conseiller de de préfecture, 2. Charles Regnard Kern, négociant à Paris rue Chantereine, représenté par Louis Regnard Oppermann, juge au Tribunal Civil de Première Instance, 3. Julie Wilhelmine Kern épouse de Jean Frédéric Liechtenberger, notaire royal à Wissembourg, 4. Euphrosine Charlotte Julie Hemmet, épouse d’Ernest Charles Alexandre Lauth, docteur en médecine, chef des travaux anatomiques à la faculté de médecine de Strasbourg, 5. Charlotte Julie Hemmet épouse de Charles Auguste Kern, docteur en droit, avocat à la Cour Royale de Colmar secrétaire du Consistoire général de la confession d’Augsbourg, 6. Julie Henriette Hemmet née le 26 janvier 1819, 7. Susanne Frédérique Hemmet née le 29 février 1812, 8. Caroline Philippine Hemmet née le 14 novembre 1814 sous la tutelle de Jacques Hemmet leur père notaire à Berzabern, De Lauth et Kern, trois Dlles Hemmet par représentation de Catherine Louise Charlotte Kern épouse du Sr Hemmet, Charles Henri Kern, Charles Regnard Kern, De Liechtenberger et les cinq représentants de feu De Hemmet née Kern héritiers naturels et légataires universels par testament, le premier comme frère germain pour une moitié les autres par représentation de Philippe Frédéric Kern, président du Consistoire général de la confession d’Augsbourg leur père et grand père, frère du défunt pour l’autre moitié, en présence de Charles Auguste Kern, mandataire de Michel Jaeger, brasseur à Bergzabern, subrogé tuteur – Testament du 27 mai 1827 et du 5 juin enreg. F° 198 et du 4 juin 1828 enreg. même jour

Ville de Strasbourg. une maison à rez de chaussée et un étage consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Puits n° 6, d’un côté M. Holtzapffel, d’autre une maison appartenant à la Fondation St Thomas, devant et derrière ledit Holtzapffel la maison du presbytère St Thomas, acquis de de M. Frédéric Spielmann, négociant à Mayence, suivant contrat passé devant Mr Wengler alors notaire à Strasbourg le 16 octobre 1811 pour 10 000 francs
Mobilier, salon au rez de chaussée de la maison mortuaire rue du Puits, dans la cuisine, dans la chambre à coucher de Mlle Müntz, salon au premier étage, antichambre, du salon au grenier, chambre de la servante, dans la cave, dans la cour immeubles à Issenhausen, Geiswiller, Scherlenheim, Mutzenhausen, Wolschheim, Lochwiller, Offwiller, Berstheim, Truchtersheim, Woellenheim, Traenheim
rentes emphythéotiques à Quatzenheim, Reitwiller, Bouxwiller, Wingen
Récapitulation, mobilier 8836, immeubles 62 261, rentes emphythéotiques 22 609, créances actives 5281, 8154 et 1223 fr, argent 217, total 107 881 francs – passif 1644 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 189 f° 182-v du 16.6.

Décès, Strasbourg (n° 903)
Déclaration de décès faite le premier juin 1828. Chrétien Louis Kern, âgé de 72 ans 2 jours né à Bouxwiller, ancien Juge de Paix du canton nord, Chevalier de l’ordre Grand Ducal de Hesse, non marié, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le premier du mois courant à 2 heures du matin dans la maison située n° 6 ruë du Puits, fils de feu Philippe Henri Kern, Conseiller intime de S. A. R. le Grand duc de Hesse, et de feu Sophie Sybille Koenig – Apoplexie (i 45)

Les héritiers vendent le maison par adjudication à l’avocat Benjamin Linder. Un rapport d’experts est joint à l’acte

1828 (19.11.), Strasbourg 12 (109), Me Noetinger n° 988
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 892 du 26 septembre – 1. Charles Henri Kern, conseiller de préfecture, Chevalier de la Légion d’Honneur professeur à la faculté de droit de cette ville, 2. Euphriosine Charlotte Julie Hemmet épouse d’Erneste Alexandre Lauth, docteur en médecine et chef des travaux anatomiques de la faculté de médecine, 3. Charlotte Julie Hemmet épouse de Charles Auguste Kern, docteur en droit avocat à la Cour royale de Colmar, secrétaire du consistoire général de la confession d’Augsbourg, 4. ledit Charles Auguste Kern, mandataire de 1) Charles Regnard Kern, négociant à Paris rue Chantereine n° 6, 2) Julie Wilhelmine Kern épouse de Jean Frédéric Lichtenberger, notaire à Wissembourg, 3) Jacques Hemmet, notaire royal à la résidence de Bergzabern (Bavière rhénanne), 4) Michel Jaeger, aubergiste à Bergzabern, subrogé tuteur des enfants mineurs Hemmet, Charles Henri Kern, Charles Regnard Kern, Mde Lichtenberger, Mesd. Lauth et Kern et leur sœur mineure par représentation de Catherine Louise Charlotte Kern leur mère épouse de Jacques Hemmet, seuls et uniques héritiers Chrétien Louis Kern, chevalier de l’ordre Grand Ducal de Hesse, jurisconsulte, ancien juge de paix du canton sud de la ville de Strasbourg, décédé le 1 juin 1828, leur frère, oncle, grand oncle respectif – vente ordonnée par jugement du 31 juillet 1828, rapport d’experts du 11 août et jugement du 21 août
à Benjamin Linder, avocat, moyennant 14 500 francs
Désignation de la maison à vendre, une maison située à Strasbourg rue du Puits n° 6 consistant en bâtiment principal et bâtiment de fond avec cour, pompe, appartenances et dépendances, d’un côté la maison du presbytère St Thomas, d’autre et derrière propriété du Sr Holtzapffel, devant la rue du Puits (avec objets mobiliers)
Etablissement de la propriété. Ledit Chrétien Louis Kern a acquis ladite maison avec dépendances de François Louis Klauhold avoué près le tribunal civil de cette ville, mandataire de M. Frédéric Spielmann, négociant à Mayence, suivant contrat passé devant Mr Wengler alors notaire à Strasbourg le 16 octobre 1811 enregistré pour le prix de 17 500. De Marie Salomé Zabern, épouse dudit Sr Spielmann a accédé postérieurement à ladite vente par acte reçu Mr Krombach notaire à Mayence le 28 janvier 1812. Ledit Sr Frédéric Spielmann avait recueilli ledit immeuble dans la succession du Sr Jean Jacques Spielmann son père en son vivant docteur et professeur en medecine à Strasbourg, dont il était l’unique fils et seul héritier, ainsi qu’il est déclaré au contrat susnommé du 16 octobre 1811. Ledit Sr Jean Jacques Spielmann père en avait fait l’acquisition de De Marie Elisabeth d’Anthès, douairière de feu M. le baron Jean Philippe Reich de Platz en vertu d’un contrat de vente passé à la ci-devant chambre des contrats de Strasbourg le 19 février 1772 (…)
Adjudication préparatoire n° 965 du 5 novembre, à Charles Auguste Kern, cohéritier pour 1/30 pour 10 200 francs
Rapport d’experts du 13 août. Philippe Jacques Hennenberg, Jean Jacques Stotz, Jean Chrétien Arnold les trois architectes où étant nous l’avons examiné et trouvé qu’elle consiste en un bâtiment principal, cour avec pompe et petit bâtiment du fond. La maison principale renferme au rez de chaussée en entrant passage à porte cochère, à droite escalier, à gauche trois chambres, cuisine, bucher, lieux et escalier, au dessous cave voutée, Premier étage, cage d’escalier, lieux, cinq chambres dont une a alcove avec deux cabinets et cheminée de marbre. Dessous comble à deux greniers et deux chambres, couverte à tuiles doubles, Bâtiment du fond, rez de chaussée une chambre, premier étage une chambre et balcon de communication avec la maison principale, second étage une chambre dessus comble couvert à tuiles doubles, estimée 10 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 192 f° 15-v du 14.11.

Originaire d’Obernai, Benjamin Linder épouse en 1825 Marie Françoise Julie Martha
Benjamin Linder 1825 (18.7.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13 918
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Benjamin Linder, avocat, fils de François Ignace Linder, huissier à Obernay, et de Marie Catherine Martha
Marie Françoise Julie Martha, fille de François Joseph Martha, greffier au tribunal de commerce, et Marie Françoise Boegert
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 58 du 25 juillet

Benjamin Linder loue une cave au marchand de vins Ferdinand Zeissolff

1829 (31.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 197, ssp du 30.3
Bail – Benjamin Linder, avocat
au Sr Ferdinand Zeysholff, marcahnd de vins
la cave dans sa maison rue du Puits n° 6 avec les tonneaux qui la garnissent – moyennant un loyer annuel de 120 francs

Benjamin Linder vend la maison à l’agent d’affaires Jacques Strauss

1842 (6.1.), Strasbourg 13 (57), Me Arbogast n° 747
Fut présent M. Benjamin Linder, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg (vendu)
à M. Jacques Straus, agent d’affaires demeurant et domicilié à Strasbourg,
Une maison sise à Strasbourg rue du Puits n° 6 consistant en un bâtiment principal et bâtiment du fonds, avec cour, pompe, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la maison du presbytère de St Thomas, d’ l’autre et par derrière à la propriété du Sr Holtzapffel, donnant par devant sur ladite rue du puits
Dans cette vente sont compris huit fourneaux dont six en faïence et deux en fonte avec leurs pierres et tuyaux, et toutes les glaces qui se trouvent dans ladite maison, à l’exception de celles du salon au premier étage et d’une autre de la chambre à coucher y attenant, de plus les rayons qui se trouvent dans la cave ainsi que les volets et portes qui garnissent ladite maison.
Etablissement de la propriété. Le vendeur est devenu propriétaire de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis des héritiers de Mr Chrétien Louis Kern, vivant chevalier le l’ordre grand-ducal de Hesse, Jurisconsulte, ancien Juge de paix du canton sud de la Ville de Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive reçu Me Noetinger à Strasbourg le 19 novembre 1828, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 vol. 219 N° 91. Ledit Sr Kern a acquis ladite maison avec dépendances de François Louis Klauhold avoué près le tribunal civil de cette ville, mandataire de M. Frédéric Spielmann, négociant à Mayence, suivant contrat passé devant Mr Wengler alors notaire à Strasbourg le 16 octobre 1811 enregistré pour le prix de 17 500. De Marie Salomé Zabern, épouse dudit Sr Spielmann a accédé postérieurement à ladite vente par acte reçu Mr Krombach notaire à Mayence le 28 janvier 1812. Ledit Sr Frédéric Spielmann avait recueilli ledit immeuble dans la succession du Sr Jean Jacques Spielmann son père en son vivant docteur et professeur en medecine à Strasbourg, dont il était l’unique fils et seul héritier, ainsi qu’il est déclaré au contrat susnommé du 16 octobre 1811. Ledit Sr Jean Jacques Spielmann père en avait fait l’acquisition de De Marie Elisabeth d’Anthès, douairière de feu M. le baron Jean Philippe Reich de Platz en vertu d’un contrat de vente passé à la ci-devant chambre des contrats de Strasbourg le 19 février 1772 (…). Ladite Dame en avait fait l’acquisition de M. Chrétien Louis de Wurmser de Vendenheim, vivant lieutenant général des armées du roi suivant contrat passé devant M° Haering notaire à Strasbourg le 2 octobre 1766 (…) Les titres antérieus ont été passés à ladite chambre des contrats de cette ville les 8 mars 1766, 30 octobre 1758, 30 juillet 1725 et 17 septembre 1727 – Prix de vente, 1 000 francs
acp 294 (3 Q 30 009) f° 17

Guillaume Lipp et Jacques Straus, tous deux agents d’affaires, établissent une société en nom collectif pour traiter les affaires de remplacement militaire dont le siège se trouve dans la maison rue du Puits
1842 (20. 7.br), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1041
Contrat de société – Furent présents M. Guillaume Lipp agent d’affaires demeurant et domicilié à Strasbourg, patenté pour la présente année sous le numéro 37, première cathégorie, première classe D’une part
Et M. Jacques Straus, aussi agent d’affaires demeurant et domicilié en ladite ville, patenté pour la présente année sous le numéro 36, première cathégorie, première classe, D’autre part,
Lesquels désirant former entre eux une société en nom collectif pour traiter les affaires de remplacement militaire en ont arrêté les Conditions ainsi qu’il suit.
Article deux. Cette société est contractée pour trois années consecutives qui commencent au premier octobre prochain (…)
Article trois. Le siège de la Société est fixé à Strasbourg, rue du Puits n° 6 (…)

Veuf de Reine Glotz, le marchand Jacques Strauss de Gundershoffen se remarie avec Madeleine Coblentz native de Haguenau
Mariage, Gundershoffen (n° 3)
Le 10° jour du mois de juillet 1831, Acte de mariage de Jacques Strauss veuf âgé de 27 ans, né à Gundershoffen le 23 nivôse an XI de la République, marchand domicilié à Gundershoffen, fils légitime d’Isaac Straus ci présent et consentant, marchand domicilié à Gundershoffen, âgé de 52 ans et de feu Jeannet Blum décédée à Gundershoffen le 26 avril 1826 et Madeleine Coblentz fille majeure âgé de 25 ans née à Haguenau le 8 mars 1806, domiciliée à Haguenau, fille légitime de feu Gerson Coblentz décédé à Haguenau le 26 juillet 1809, garde magasin de fourage domicilié à Haguenau, et de Sara Netter ci présente et consentante (…) acte de décès de Régine Glotz première femme décédée à Gundershoffen le 3 février 1831 (signé) Straus, M. Coblentz (i 3)

Madeleine Coblentz meurt en 1850 en délaissant une fille

1851 (19.2.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de dame Madeleine Coblentz femme de Jacques Strauss propriétaire à Strasbourg où elle décédée le 29 août 1850 et de la communauté de biens réduite aux acquets partageable par moitié qui a existé entre la défunte et son mari aux termes de leur contrat de mariage reçu Me Rencker notaire à Strasbourg le 24 mai 1831
à la requête dudit S. Jacques Strauss veuf agissant en son nom personne à cause de la communauté
Et de Dlle Jeannette Strauss, demeurant à Strasbourg, mineure émancipée seule et unique héritière de la défunte sa mère

Communauté. Meubles et objets mobiliers 9123, argent comptant 16 445, créances actives 65 714, inscription de rente due l’Etat 13 490, deux autres inscriptions capitalisées 1490
Une maison à Strasbourg rue des Juifs [sic, pour du Puits] 6, 16 000
Une maison et dépendances à Schiltigheim 8000
neuf ares 55 terres à Oberschaeffolsheim lieu dit alte Kappelle section B n° 784 estimé 200
Récompenses dues à la communauté par le veuf 18 945
Masse passive 8000
Remplois dus à la succession 3800, dus au veuf 18 516
Garde robe de la défunte 341
Passif de la succession, néant
[in margine :] Succession déclarée le 21 février 1851 n° 441
acp 399 (3 Q 30 114) f° 6 du 21.2.

Habitent la maison vers 1851 Jacques Strauss, son fils en premières noces Lazare, sa fille en deuxièmes noces et sa belle-mère Sara Netter
Registre domiciliaire 600 MW 234, p. 154 (i 76)
Rue du Puits n° 6
Strauss, Jacques, 1808, Gundershoffen, Propr. et h. d’affaires, veuf (entré en la commune) 1835, (logement antérieur A. R.) (entré dans le logement) 1846
id. Lazare, 1823, Gundershoffen, fils
id. Caroline, 1832, id. fille
Coblentz née Netter, Sara, 1779 Haguenau, rentière, 1 juillet 52, décédée

Décès, Strasbourg (n° 1557)
Acte de décès. Le 29 août 1850 (…) Madeleine Koblentz âgée de 43 ans, née à Haguenau, épouse de Jacques Strauss négociant domicilié à Strasbourg, fille de Gerson Koblentz, négociant, et de Sara Netter, est décédée le 29 août 1850 à deux heures du matin en la maison rue du puits N° 6 – Entérite (i 77)

Les immeubles reviennent au veuf lors de la liquidation

1855 (11.1.), Me Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Strauss, propriétaire et Madeleine Coblenz sa femme et de la succession de la De Strais décédée à Strasbourg le 29 août 1850. entre 1) le dit Sr Strauss, 2) Jeannette Strauss Célibataire, tous à Strasbourg
Communauté. Masse active. Meubles 6768, argent comptant et créances 71 367
deux places d’hommes et deux places de femme à la synagogue de Strasbourg 2355,
autres créances et rentes sur l’Etat 24 153
Une maison à Strasbourg rue du Puits 6, 16 000
Une maison à Schiltigheim 8000
neuf ares 55 terres à Oberschaeffolsheim 200
Récompenses dues à la communauté 18 945
total 147 789 – Masse passive 30 939, reste 116 849
Succession, moitié de la communauté 58 424, apports existant 3800, total 62 224
Droits des parties et abandonnements. Mr Strauss (…), les places à la synagogue, la maison rue du puits, la maison à Schiltigheim
acp 436 (3 Q 30 151) f° 67 du 15.1.



Joseph François Saur, maître maçon († 1735)


Originaire de Bensheim an der Bergstrasse dans l’électorat de Mayence où il fait son apprentissage auprès de son père e de 1717 à 1732, le compagnon maçon François Saur travaille chez les maçons Lagardelle et Gassner en 1725 puis au chantier des Maçons de 1730 environ à 1734. Il s’inscrit en juillet 1732 aux trois années d’épreuves en choisissant pour maîtres Jean Pierre Pflug et Jean Michel Erlacher. Il obtient des Quinze le 5 juin 1734 l’autorisation de présenter son chef d’œuvre avant la fin de ses années d’épreuve. Joseph François Saur présente son travail en août 1734. Quoique les examinateurs relèvent plusieurs défauts, ils le reçoivent maître à part entière en tenant compte des exercices supplémentaires qu’il a réalisés de son propre chef et prouvent sa compétence.
Joseph François Saur devient bourgeois le 2 septembre 1734, tributaire chez les Maçons le 28 septembre, prend part à son premier conseil en janvier 1735. Il meurt le 20 avril 1735 chez son frère Joseph Saur, maçon et manant de Strasbourg, en laissant pour seul héritier son père Tobie Saur. L’inventaire est dressé dans une maison rue de la Croix qui appartient à son ancien maître le chef de chantier Jean Pierre Pflug.

Maison en location

Maison du chef de chantier Jean Pierre Pflug rue de la Croix (VI 363, ultérieurement n° 9


Originaire de Bensheim an der Bergstrasse, le compagnon maçon François Saur prête de serment alors qu’il travaille chez les maçons Lagardelle et Gassner

1725, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 159-v) Volgendte Gesellen haben dato geschwohren
Frantz Sauer maurer vnd Steinhauer von Beltzam an der Bergstraß, beÿ mr Lagardelle vnd Gaßner

Originaire de Bensheim dans l’électorat de Mayence, François Saur sollicite son inscription aux années d’épreuve. Il travaille depuis un an et demi à Strasbourg et voyage comme compagnon depuis dix ans. Le Corps des maçons l’inscrit à condition qu’il présente son certificat d’apprentissage et un acte de baptême. dans les deux mois. Il produit en octobre le certificat qui établit qu’il a fait son apprentissage auprès de son père de 1717 à 1732 à Bensheim an der Bergstrasse, dans le grand bailliage de Starckenburg en électorat de Mayence. Il choisit pour maîtres Jean Pierre Pflug et Jean Michel Erlacher

1732, Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 8) Donnerstags den 10. Julÿ 1732. – Muthjahr einschreibung cum conditione
Frantz Saur Steinhauer Und maurer Von Beinheim Churmaÿntziger herrschafft gebürtig, bittet Ihne in die muthjahr Zum meisterstück einzuschreiben, arbeite bald anderthalben Jahr allhier, vnd seÿ schon Zehen Jahr in der fremde.
Erkandt, solle seinen Ehrlichen geburths vnd Lehrbrieff Vorderistens beÿbringen, vnd wan sich dabeÿ kein mangel befindet, derselbe soll nach ordnung gegen der gebühr eingeschrieben werden.
Nochmahlen Erkandt, daß Zu Lüfferung des Lehr: Vnd geburths brieff Ihme Zweÿ monath Zeit Von dato angehen gegeben, vnd die Einschreibungs Zeit Von dato anfangen Zu entstehung deßen aber dise Zeit Ihm Keines weegs gültig seÿn solle.

(f° 11.a) Sambstags den 18.ten Octobris 1732. Frantz Saur Steinhauer Und maurer Von Bensheim an der bergstraßen im Churfürstlichen maÿntzischen Oberambt Starckenburg stehet Vor, wiederhohlt petitum Vom 10.ten Julÿ 1732. vnd producirt anbeÿ seinen Lehrbrieff vom 6. Septembris 1730. Crafft deßen derselbe den 6.ten Maÿ 1717. zu gedachten bensheim beÿ offentlichem handwerck seinen eheleiblicher Vatter auff fünff Jahr lang Zugeschrieben, Vnd de 9.ten Maÿ 1722. wieder außgathan wordten. Welcher Lehrbrieff auch nach gehaltener Umbfrag Vor passable erkandt, vnd obgedachter Frantz Saur in die muthjahr eingeschrieben worden, welche auff obgedachten 10.ten Junÿ 1732. ihren anfang nehmen, vnd sich auff solchen Termin in Anno 1735. wieder endigen und schliesen sollen, hat zu meistern erwehlt H. Johann Peter Pflugen, Vnd H. Johann Michael Erlacher.
Vnd die handwercks Cösten mit 15. ß baar erlegt.

Samuel Zanger rapporte au Corps des maçons que François Joseph Saur souhaite être dispensé des années d’épreuve qui lui restent à faire pour présenter son chef d’œuvre. Le conseil le renvoie aux Quinze et nomme les représentants qui se rendront aux débats

1734, Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 20.a) Dienstags den 25. maÿ 1734. Hr Samuel Zanger proponirte, Waß masen Frantz Joseph Saur der gesell sich beÿ Ihme angemeldet mit deuten, es werde nunmehro Zweÿ Jahr seÿn daß er sich in die muth Jahr habe einschreiben Laßen, hoffe man werdte Ihm das restirende eine Jahr vollendts schencken vnd passiren Laßen, mithin denselben Zu Verfertigung des meisterstücks admittiren.
Frantz Joseph Saur der Steinhauer vnd maurergesell Von Beinheim Churmaÿntzischer herrschafft, welcher den 10. Julÿ 1732. beÿ diesem handwerck In die gewohnliche muth Jahr einschreiben laßen stehet Vor, vnd bittet, weilen so viele hier meister werden, die beÿ weiten nicht so lang hier seÿnd als Er, Ihme die Zu Vollstreckung seiner muth Jahr annoch ermanglendte zeit nach zu laßen, vnd denselben Zum meisterstück Zu admittiren.
Erkandt, Solle seine muthjahr vollends außhalten, oder die dispensation darüber beÿ Gnädigen herren den Fünff Zehen suchen, beÿ welchem Vor Zustehen Hr Zanger und H Pfundstein beede handwerck meistere deputirt worden.

François Saur porte sa requête devant les Quinze. Les pages où sont consignés les débats (179 et suivantes) manquent. Seul est conservé le début de l’expédition que les Quinze délivent de leur dispense qui demande au pétitionnaire de se faire bourgeois. Les attendus portent que François Saur travaille depuis quatre ans au chantier des Maçons

1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Frantz Saur wieder E. E. Meisterschafft der allhießigen Maurer und Steinhauer, 167. 179. 190. 194 – [les pages 167 et 179 manquent]
(p. 190) Sambstags den 12. Junÿ 1734
Bescheid. Sambstags den 5. Junÿ 1734. In Sachen Frantz Saur des ledigen Maurers und Steinhauers Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der allhießigen Maurer und Steinhauer Imploraten, am andern theil, Auff producirten handwercks bescheid Vom 25. Maÿ jüngsthin, besag Welches Implorant seine Muthjahr Vollends aushalten oder gehöriger orthen die dispensation suchen sollen Gathanes Unterthäniges ansuchen und bitten Deputationem Zu erkennen et Facta relatione, Weilen er, Implorant, schon 4 Jahr auff allhießiger Statt Maurhoff in arbeit seÿe, Ihme dispensando der annoch restirende Muthjahr Zu Verfertigung des Meisterstücks ex gratia Zu admittiren, der Implorant beÿ bewilligter und beseßener Deputation darüber angehörte Verantwortung auch all übriges Vor: und anbringen, Ist, der hrn Deputirten abgelegten Relation nach, mit Urthel Zu recht Erkandt, Würde der Implorant sich umb das allhießige burgerrecht bewerben, so solle derselbe, soferne er deßen vertröstet sein wird [suite à la p. 191 dont manque le haut]

(p. 194.) Sambstag den 12. Junÿ 1734. Fuchs noe. Frantz Saur Ca. Maurer bitt Comm bescheids. Erkannt Willfahrt.

Le Corps des maçons reçoit une expédition de la dispense.

1732, Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)

(f° 21-v) Dienstags den 8. Junÿ 1734. Eodem producirte man den wegen Frantz Joseph Sauren Maurer vnd Steinhauer gesellen den 5. Junÿ 1734. beÿ gnädigen herren den Fünff Zehen ergangenen bescheÿdt.

Les examinateurs remettent à Joseph François Saur le sujet de son chef d’œuvre début juin 1734. Il présente son travail en août. Les examinateurs relèvent plusieurs défauts, notamment dans les escaliers qui n’ont pas le nombre voulu de marches, mais reçoivent le candidat maître à part entière en tenant compte des exercices supplémentaires qu’il a réalisés de son propre chef et prouvent sa compétence

1734, Maçons (XI 246, chefs d’œuvre)
(f° 56-v) Mittwoch den 9.ten Junÿ 1734. convenerunt de Vier Vor dieses Jahr geordnete Meisterstück schauere.
Joseph Frantz Saur, der Ledige Steinhauer und Maurer Gesell Von Bentzheim an der Bergstraß gebürtig, stehet vor undt bittet, Weilen Ihme Von G. Hh. den XV. Vermög Extractus Memorialis de dato 5.ten Junÿ 1734. das Meisterstück Zu Verfertigen Gnädigst erlaubet worden, Ihme das Maaß Darzu Zugeben.
Erkandt, Willfahrt und demselben gleichbalden das Maaß gegeben.

Sambstags den 21. Augusti 1734. Wurde Joseph Frantz Sauren, des Ledigen Steinhauers und Maurers Gesellen Verfertigtes Prob und Meisterstück in præsentia hochverordneten Herrn Obmanns, S. T. Herrn XV.r Daniel Richßhoffers, Von Herrn Johann Quirino Berga, Herrn Michael Erlachern, Herrn Samuel Zangern undt Meister Johann Niclaus Göbel, denen Vier pro dieses Jahr geordneten Meisterstück schauern besichtiget und folgender gestalt befunden.
1. Hat der Schnecken im Vordern Haubtbau nicht liecht genug.
2. Hat der Schnecken im ersten Grund außer dem Boden deß Erstern Stockwerck, nach des Stuckmeisters eigenen Außsag, nur 30. tritt, solle aber nach gegebenem Maß haben 31. tritt, und noch übrig Verbleiben 3. Zoll.
3. Solte der Schnecken im Zweÿen Stockwerck haben 24 tritt und solten übrig Verbleiben 5 Zoll, es befunden sich aber in demselben 26. tritt, und fallen 3. tritt in die thür, da doch keiner in die thür gelegt werden solle.
4. Haben die dreÿ Camin in denen Kuchen nicht Anzug genug Zum Rauch.
5. Ist die Kleine gebrochene Steeg on hindern Gebäu oben weiter, dann Unden, da doch beede Mauren Senckel recht hinauff lauffen sollen.
6. Seind im Schnecken Aufftrag zwar 31. tritt, Sie sollen aber Völlig in dem Stockwerck Lauffen, und nicht in die Maur dicke eingelegt Werden, so sollen auch die tritt im Schnecken Grundt alle angezeichnet seÿn, davon sich aber nur 6. befinden.
7. Solle die gegebene höhe Von der großen Haubtsteeg 18. schuh 4. Zoll in sich haben beÿ denen sich 38. tritt befinden undt 1 ½ Zoll übrig verbleiben, welche umb so viel Zu hoch, über dieses auch die tritt Von ungleicher breite sind.
Worauff dann in gehaltener Umbfrag Erkandt, daß abzwar wohlen diese fehler mit beßerem fleiß hätten sollen auß gearbeitet werden, hiengegen aber er der Stuckmeister über das Ihe gegebene Maß, noch ein und anders mehrers gemacht undt Verfertiget, mithin gute Wißenschafft hat, derselbe Vor einen Vollkommenen Meister auf und angenommen werden, auch Ihme das Völlige Meisterrecht hiemit angedeÿet seÿn solle.

Joseph François Saur devient bourgeois le 2 septembre 1734

1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1013
Joseph Frantz Saur d. Leedige Maurer undt Steinhauer Von Waldieren auß d. Chur Meindtisch. geb: erhalt d. b. wegen hoher Recommendation gratis, will beÿ E E Zunfft d. Maurer dienen Jur. d. 2. Sept. 1734.

Il devient tributaire le 28 septembre suivant

1734, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 158-v) Dienstags den 28.ten Septembris 1734. – C. Neu Zünfftiger
Mr Johann Frantz Saur der Ledige Maurer Vnd Steinhauer Von Waldieren aus dem Churmaÿntzischen gebürtig, producirt Cantzleÿ: Vnd Pfenningthurn schein Vom 2.ten Septembris 1734. Krafft deßen Ihme das burgerrecht wegen hoher recommendation gratis Conferirt worden, auch Stallschein Vom 3.ten hujus mit bitte Ihne Vor einen Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandtn gegen Erlag der Gebühr willfahrt,
dt. Vor den Pfenningthurn 1. lb, Vor das Zunfftrecht 1 lb 5 ß, Einschreib gebühr 4 ß (zusammen) 2 lb 9 ß.

Il prend part à son premier conseil en janvier 1735

1735, Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 25.a) Mittwoch den 19. Januarÿ 1735. Eodem Zahlte Mstr Frantz Joseph Saur vor seinen einstand 1. lb 10. ß.

Joseph François Saur meurt le 20 avril 1735 chez son frère Joseph Saur, maçon et manant de Strasbourg, en laissant pour seul héritier son père Tobie Saur, maçon bourgeois de Bensheim. L’inventaire est dressé dans une maison rue de la Croix qui appartient à son ancien maître le chef de chantier Jean Pierre Pflug. L’actif de la succession se monte 50 livres, le passif à 46 livres

1735 (24.5.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 54) n° 479
Inventarium über Weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Frantz Joseph Sauren, geweßenen Steinmetzen, Maurers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1735. – nachdeme derselbe Vor fünff wochen den nechst verwichenen Monats Aprilis Von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitlich hinder sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel Vesten und hochgelehrten herrn Johann Hertensteins J. U. Lt. und E. E. Kleinen Raths allhier nunmaligen wohlmeritirten assessoris als aus deßelben Mittel Krafft produciren Extractus Memorialis Vom 9.ten Maji 1735. Vor und im Nahmen Meister Tobiæ Sauren, Steinhauers, Maurers und burgers Zu Benßheim Chur Pfältzischer Herrschafft, des Verstorbenenn eheleiblichen Vatters und ab intestato Verlaßenen einigen Erben in ansehung derselbe allhier frembd und ohnverburgert ist, Zu dießem Geschäfft in specie abgeordneten herrn inventiret, durch Jacob Sauren, Maurer, Steinhauer und Schirms Verwanthen allhier, des Defuncti brudern und Frau Susannam Saurin gebohrner Müllerin deßelben Ehegattinn beÿ welchen er der Verstorbene Zur Zeit seines tödlichen tintritts sich von dem hauß auffgehalten – So beschehen Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn des Ehrenvesten und Wohlvorgeachten auch Kunst und bau verständigen H. Joh: Peter Pflugen, wohlmeritirten Werckmeisters auff allhießig. Statt Maurhoff und burgers allhier beÿ deme der Verstorbene ehedeßen in diensten gestanden ist, auff Dienstag den 24.ten Maji 1735.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Creutzgäßel beÿ St. Stephans plahn gelegenen eingangs wohlgedachtem H. Pflugen Zuständigen und von dem defuncto bewohnten behaußung befunden worden wie volget.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 45, Sa. Werckzeugs Zum Steinhauer und Maurer handwerck gehörig 3, Sa. des silbers 1, Summa summarum 50 lb – Schulden 46 lb, Gantze restirende Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 3. lb

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 165)

Anno domini 1735 die 20 aprilis sacramentis ecclesiæ Munitus objit Franciscus Josephus Saur ex Loco de Valderen prope moguntinam oriundus, anno ætatis suæ circiter trigesimo, præscriptis Ecclesiæ s.amentis munitus et die sequente a me infra scripto in coemeterio consueto sepultus fuit coram Joanne Petro Pflug et Jacobo Saur, Lapicidâ vacatione et fratre defuncti qui se mecum subscripsere. (signé) + signum Jac. Saur



28, rue du Fort


Rue du Fort n° 28 – III 236 (Blondel), N 527 (cadastre)

Détruite lors du siège de 1870

Fort (Schweitzer)
L’arrière de la rue du Fort en 1830, avant l’établissement du quai
(dessin de Schweitzer, reproduit dans Seyboth). Le n° 28 est la dernière maison sur la gauche

La maison à l’extrémité de la rue du Fort forme l’angle de la rue Sainte-Claire (actuelle rue de la Fonderie) et de la rue des Lods-et-Ventes (actuelle rue du Fil). Elle appartient à partir de 1628 au boulanger Isaac Gütel puis à son gendre le notaire Nicolas Reeb qui y établit son étude, continuée par son fils Jean Pierre Reeb. La tapissière Marie Claude de La Tour, fille d’un marchand de Paris, femme séparée de Noël Camel, achète en 1714 la maison qui revient à son ancienne propriétaire la veuve du notaire pour défaut de paiement. Le maître maçon Jean Conrad Gassner l’achète en 1722, y fait construire un bâtiment par un charpentier puis la revend quelques mois plus tard au curé de Niederschæffolsheim Jean Georges Herrmann en continuant à l’occuper selon toute apparence. La maison est à l’angle gauche de la rue sur l’image du plan relief de 1725. La maison devient propriété du précepteur Jean Gunther. Elle devient un immeuble de rapport quand elle appartient à son gendre l’aubergiste Nicolas Hœrter puis (1797) à l’employé des vivres Clément Momy puis à ses ayants droit jusqu’en 1868.

55 Elévations f-i
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 55

L’Atlas des alignements (années 1820) signale rue du Fort un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois et rue du Fil un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur la rue du Fort est à droite du repère (g) : porte d’entrée et petite fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun. Le pignon qui se termine à la manière des greniers de tanneurs donne dans la rue Saint-Claire, suivi d’un mur qui clôt la cour. Le repère (f) forme l’angle de la rue Sainte-Claire sur laquelle donne le pignon et de la rue du Fil le long de laquelle s’étend un bâtiment à un étage dont la construction est symétrique par rapport à la porte d’entrée. La cour M représente l’arrière (6-7) du bâtiment rue du Fort et l’arrière (1-2) du bâtiment rue du Fil dont l’aile (2-3) est en partie masquée par l’appentis (3-4-5). Le bâtiment à droite de (5) fait partie de la maison voisine, le mur à gauche de (6) fait la séparation de la cour voisine.
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 26 de la rue du Fort. Le bâtiment rue du Fil porte l’ancien n° 9.
Le peintre Jean Schoenewolff achète à la fin des années 1860 la maison qui est détruite lors du siège de 1870. La Ville acquiert quelques années plus tard le terrain sur lequel s’élève aujourd’hui l’école Schœpflin.

55 Cour M
Cour M

Novembre 2016

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1876. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Martin Fees, tailleur, (1622) Ester Knaus – luthériens
1628 v Isaac Gütel, boulanger, et (1613) Anne Simon – luthériens
1640* v Nicolas Reeb, notaire, et (1638) Anne Marie Gütel puis (1642) Anne Sara Haas – luthériens
1682 h Jean Pierre Reeb, notaire, et (1677) Marie Salomé Lauth – luthériens
1714 v Philippe Louis Dubois, maître maçon, et Anne Roos puis (v. 1692) Dorothée Fill – catholiques
1714 v Noël Camel, tapissier, et (v. 1684) Marie Claude de La Tour – catholiques
1721* adj Jean Pierre Reeb, notaire, et (1677) Marie Salomé Lauth, supra
1722 h Jean Conrad Gassner, maître maçon, et (1711) Marie Dorothée Negelin – catholiques
1722 h Jean Georges Herrmann, curé à Niederschæffolsheim puis à Obersteinbach – catholique
1730* v Jean Günther, précepteur, et (1729) Anne Brosius – luthériens
1765* h Anne Dorothée Günther femme (1764) de Jean Hœrter, aubergiste, veuf de Marie Elisabeth Antoni – luthériens
1797 v Clément Momy, employé des vivres, célibataire († 1823)
1824 h Anne Marie Momy, célibataire († 1850)
1850 h André (Romain Joseph) Momy, tapissier, et (1802) Joséphine Schauer
1857 h Pierre Charles Antoine Ostermeyer, contrôleur des tabacs à Sélestat, et (1847) Elisabeth Désirée Momy
1868* Jean Schœnewolff, peintre
1876* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 200 livres en 1680

(1765, Liste Blondel) III 236, Mde Herter
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 527, Momy, Anne Marie – maison, sol – 1,55 are

Locations

1713, Catherine von der Griedt veuve Dubois
1735, Antoine du Bocage, comédien
1773, Jean Philippe Gœring, receveur de familles nobles
1784, Anne Marie Schætzel veuve du docteur en medecine Jean Henri Behr
1821, Marguerite Madeleine Schultz veuve de Louis Régnard Resch, conseiller des Finances du Grand Duc de Darmstadt

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1722, Préposés aux affaires foncières (VII 1390)
Le charpentier Jean Jacques Kiehl est autorisé à travailler près du petit pont le bois destiné à la construction du maçon Conrad Gassner

(f° 55) Dienstags den 16. Ejusd. [Junÿ 1722] Joh: Jacob Kiel pt° Zimmerns
Johann Jacob Kiel der Zimmermann soll Conrad Gaßnern dem Maurer ein Stockwerck hohes gebäwlein fertigen, bittet beÿ dem brücklein Zimmern, Erk. werden Ihme Vierzehen tag hierzu erlaubt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fil
nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Momy
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fort (p. 15)

nouveau N° / ancien N° : 28 / 16
porte de derrière du N° 9 rue du fil
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 150 case 1

Momy Anne Marie à Strasbourg

N 527, maison, sol, R. du fort 16
Contenance : 1,55
Revenu total : 144,80 (144 et 0,80)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 607 case 1

Momy Anne Marie
1859 Ostermeyer Charles Antoine à Schlestadt
1868 Schoenewolff, Jean, peintre
(ancien f° 355)

N 527, maison, sol, Rue du Fort 28
Contenance : 1,55
Revenu total : 144,80 (144 et 0,80)
Folio de provenance : (150)
Folio de destination : (maison) zerstört – (sol) 358-I
Année d’entrée :
Année de sortie : (maison) 1871 – (sol)1876
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus :
1871 – Maisons détruites pendant le blocus (467 maisons répertoriées), Schoenwolff Jean f° 355, N 527, revenu 144

Le folio 358 est inscrit au nom de la Ville de Strasbourg

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 73 Burggaß

(maison n°) 16
Pr. Herter Johannes, gewessener Wirth – Freÿburger
Loc. Dutlaur, Pierre, Singer beÿ Jüng St peter

Canton 3, Rue 75 des Lots et Vente

(maison n°) 9
loc. Göring, Jean Philipp Conseiller – tailleur
loc. Göring, Marie Elisabethe, fille de bourgeois majeure

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 73 du Chateau dite Burggasse

16
Pr. Herter Jean, Cabaretier – Fribourg
Loc. Didelot, Pierre, Chanter à St Pierre le jeune

Canton III, Rue 75 des Lots et Ventes

9
lo. Guering, Jean Philippe Conseiller – tailleurs
lo. Guering, Marie Elisabeth, fille de bourgeois


Relevé d’actes

La maison vendue en 1632 appartient au tailleur Martin Fees qui a épousé en 1622 Ester Knaus, fille de maçon

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 346)
1622. In festo Pentecostes 9. Junÿ. Martin Feß der Leinenweber, Eliaß Feßen des hauptkannen vf der Tucher Stub hinderlaßener Sohn, J: Ester Ulrich Knaußen des Maurers Tochter. Eingesegnet Montag 17. Junÿ (i 178)

Martin Fees et sa femme Ester vendent la maison 500 livres au boulanger Isaac Gütel et à sa femme Anne. Les vendeurs se réservent pendant deux ans l’habitation dans le logement qu’ils occupent

1628 (16. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 271
(Protocollat. fol. 210.) Erschienen Martin Feeß d. Leinenweber vnd Ester sein ehefr. mit beÿstandt ihrer Vetern vnd Schwehern Ulrich Knausen deß Maurers (verkaufft)
Isaac Güetlen dem haußbecken, vnd Anna deßen haußfr. so beede Zugegen
hauß vnd hoffstat höflin vnd hinderhäußlin mit allen and.en alhie in der Burggaß. einseit ein Eck 2. seit neben Lienhard Dreschers deß Maurers wittib hind. vff deß Stiffts Zum Jung. S. Peter garten stoßend gelegen, Welche hoff seind vmb 125. lb d dem Käuffer selbsten, Item vmb 75. lb d Barbara Knausein deren vogt hanß Sÿfridt Seckler sonst ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwerd. so die Käuffere vf sich genommen, geschehen per 300. Pfund
[biffé] Vnd haben die Käufferer verwilligt, sie die Verkäuffere in den gemachen, so sie Albereit in diser Jetzverkauften behaußung innhaben noch Zweÿ Jahr lang Von nechtkommend Joh:is Baptistæ zuwohnen Jährlich vmb Zehen pfundt d Zinß wohnen Zulaß.

Isaac Gütel a épousé en 1613 Anne, fille du maître d’armes Nicolas Simon
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 254 n° 44)
1613. Dom. 12. post Trin. 22. Aug. Isaac Güttel d. haus beck, Hans Gütel des haus becken sohn, Anna, Claus Simons des vechtmeisters Tochter. eingesegnet im Münster (i 132)

Originaire de Niederrœdern en terre de Fleckenstein près de Seltz, le notaire Nicolas Reeb épouse en 1638 Anne Marie, fille du boulanger Isaac Gütel

Mariage, cathédrale (luth. f° 413)
1638. Dominica VIII. Trin. 15. Julÿ. Nicolaus Reeb der Notarius Von Nieder Röderen den Edlen Von Fleckenstein Zustendig Peter Reeben Burger daselbsten e. sohn, Vndt J. Anna Maria Isaac Gütel des Haußbecken Eheliche Tochter Eingesegnet , Dienst. 24. Julÿ (i 211)

Nicolas Reeb devient bourgeois le mois suivant en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1638, 4° Livre de bourgeoisie p .177
Niclaus Reeb der Notarius Von Niderrödern Empfangt daß burgerrecht vom Anna Maria, Isaac Güetels des Schwartzbecken eheliche dochter Seiner Haußfrawen vmb 8 goldR. ist noch ledige Standts gewesen vnd würdt Zu der Lucernen dienen. Jur. den 16 Augusti 1638.

Après la mort d’Anne Marie Gütel, les héritiers cèdent leurs droits au veuf Nicolas Reeb

1644 (24. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 525
Erschienen weÿl: Annæ Mariæ Gütelin, H. Nicolai Reben deß Notarÿ geweßener ehelich. haußfrawen seel: Erben mit nahmen Martha Gütelin, weÿl: H Paul Bertrams seel: wittib, mit beÿstand Georg Burgers deß Schwartzbeckhen ihres Vogts, Mehr Salome Gütelin, besagt. Burgers eheliche haußfraw, mit beÿstand erstgemeldts ihres Ehevogts, und Catharina Gütelin, gewesen Herrenschneiders deß Schuhmachers ehewürthin, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehemanns, Ferners deroselben Annæ Mariæ Legatarÿ, benantlich. obgemeldt. Zwo Salome und Catharin, die Gütelische Schwestern, Item Martha Gütelin, hannß Michael Gilgen deß Meelmanns ehewürthin mit beÿstand erstgenanndts ihres haußwürthß, It. Catharina Gütelin H. M: Johannes Georgÿ Chistamin Pfarrers Zu Dorlißheim Eheliche haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, It. H. Johann Valentin Starckh alß Schiffmann deß Waÿsenhaußes, It. H Johann Friderich Schied alß Oberschreiber deß mehren Hospitalß H Achior Baltz. alß Schaffner Zu St. Wilhelm, It. H M. Johannes Brunn Diaconus Zum alt. St. Peter, It. H. M. Johannes Pahl Diaconus Zu St Aurelien, It. H M. Johannes Scheuring Pfarrer Zu Barr, It. H. M. Samuel Schubler Pfarrer zu Goxweÿler, It. Aurelius Gering und Lorentz Sommer beede thurnhüetere, It. Susanna vnd Anna Hawerin, an einem,
So dann obgedacht H Reben alß mehrgemeldter Annæ Mariæ nachgelaßenen Wittibern am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H Mathæi Hellebeckhß genannt Behem und H Sebastian Bernhards alß vß E. E. groß. Rhats Mittel hierzu ex officio deputirter
haben bekannt und offentlich veriäh: daß Sie die gemeldte Erben und Legatarÿ alle und iede ihre Erb: und Legat Ansprach, Rechte und Gerechtigkeit denenselben ahne vorgemeldter Annæ Mariæ verlassenschafft gebührend, Ihme Reeben dergestalt activé & passivé gäntzlich cedirt, abgetretten und überlaß. haben wollen (…)

Nicolas Reeb se remarie avec Anne Sara, fille du diacre Jean Haas : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copia – zwischen dem wohlachtbahren vndt wohlgelehrten Herrn Nicolao Reeben, Offenbahren geschwornen Käÿßerlichem Notario Vndt burgern Zue Straßburg, als dem Breäürttigamb ane einem, So dann der Ehren; Züchtigen vndt tugendreichen Jungfrawen Annæ Saræ Hääßin, weÿl. des Ehrwürdigen vndt wohlgelehrten Herrn M. Johannis Haaßen, Diaconj Inn der Pfarrkirchen Zum Jungen St. Peter vndt burgers Zu Straßburg seel. Hinderlaßener Eheleiblicher dochter, als der Hochzeiterin am andern Theil – Beschehen vndt Verhandelt inn des Heiligen reichs freÿer Statt Straßburg, dinstags den 8. Julÿ inn dem Jahr des herrn als mann Zahlte 1642.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17-v)
1642. Dominica VIII. Trinitatis 31. Junÿ Nicolaus Reb der Notarius V. burg. allhier Vnd Jfr Anna Sara hr. M. Johannis Hasen Diaconi dieser Kirchen nachgelaßene Tochter. Copulirt Mont. 8. Augusti J S Peter (i 23)

Nicolas Reeb meurt en 1680 en délaissant trois fils dont le notaire Jean Pierre Reeb et le pasteur Martin Reeb. Les experts estiment la maison 200 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 531 livres, celle des héritiers à 128 livres. L’actif de la communauté s’élève à 515 livres, le passif à 386 livres. Le défunt a légué les actes de son étude à son fils.

1680 (17.5.), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 3) n° 16
Inventarium vndt beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, ligender undt vahrender, Verändert vnd Vnveränderterter, Keinerleÿ außgenommen, so weÿlandt der Wohl Ehrenvest fürsichtig, Weiß Und Rechtsgelehrte Herr Niclaus Reeb Notarius Cæs: Publ. E. E. Kleinen Raths beÿsitzer Vndt burger alhie Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 31.ten Januarÿ Jüngsthin aus dießem mühseeligen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehren vest: vnd Rechtsgelehrten H. Johann Peter Reeben Notarÿ Publicj vndt burgers Zu mehrgedachtem Straßburg, ferners deß Ehrenvest, vorgeachten vndt Kunstreichen herrn Rudolph Steegen, barbierers vnd geschwornen Wundartzts burgers alhier alß deß Ehrwürdig: vnd Wohlgelehrten Herrn M. Martini Reeben Pfarrers Zu Virdenheim vndt Johann Niclaus Reeben beeder brüder Geschwornen Curatoris, aller dreÿ deß ietzt Abgeleibten herrn seel. Söhn vnd ab intestato nachgelaßener nechster Erben ersucht durch die Ehren und tugendreichee fraw Annam Saram Reebin gebohrne Hääßin die Wittib (…) mit assistentz deß Ehren vorgeacht und wohlvorachrbahren H Johann Jacob Windischen hauß feürers und burgers zu mehrgedachtem Straßburg, Ihres Schwagers und geschwornen Vogts, selbst geeügt vndt gezeigt – Actum Montags den 17.ten Maÿ Anno 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg auff der burggaßen gelegener behaußung, so auch inn dieße verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschrieben, ist befunden word. wie volgt.
Auff dem Obern Kästel, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Vor dießen Cammern, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Im obern Stübell, Vor dießen Gemachen, Inn der Wohnstueben, Inn der Stub Cammer, Vor der Wohnstueben, Inn der Kuchen, Inn der Schreibstuben, Im vndern hauß Öhren, Im bütten Kellern Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (E.) Item hauß, hoff, hoffstatt, höfflein vnd hind. häußlein, mit allen andern Ihren Gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehördten Vndt Gerechtigkeiten gelegen alhie inn d. Statt straßb. auff der burggaßen, 1.s. lb Pangratz Kellermann Schneidern vnd E. Ehrs. Zunfft der Schneider bütten ehevögtlicher weiß, 2.s. ist j. Eckh, hinden auff deß Stiffts Zum Jungen St. Peter Garthen stoßendt, davon Gehen 15. ß d Zinß dem Mehren Spithal alhie Jährl. auff (-) seind inn hguth abzulöß. mit 15. lb. sonsten freÿ ledig vnd eigen, vnd über bemelte beschwerdt hieher angeschlagen p. 185. lb. d
Darüber sagt i. t. Perg. Kbr. mit d. Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Insig, verwahrt datirt den 16.ten Maÿ A° 1628. mit altem N° 4 et 8 signirt, so sich aber beÿ geg.wertig. Inventation nicht befunden.
Ergäntzung der fraw Wittib unveränderten Gueths, Auß dem über der fraw wittwen inn den Ehestandt Zugebrachter Nahrung in A° 1642. auffgerichtetem Inventario
Der Fraw Wittib vnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 68, Sa.Silb. geschirr und Geschmeids 54, Sa. guldiner Ring 11, Sa. Pfenningzinß hauptguth 180, Sa. Schulden 57, Sa. Ergäntzung 159, Summa summarum 531 lb
Der Erben unverändert guth, Sa.guldinen Rings 1, Sa. Eÿgenthumbs vnd beßerung ane einer behausung 185, Summa summarum 186 lb – Schuld 57, Nach solchem abzug 128 lb
Die theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 59, Sa. weins vnd vaß 2, Sa. Silb. geschirrs 2, Sa. Guldinen Ring 2, Sa. baarschafft 128, Sa. Schuld 319, Summa summarum 515 lb – Schulden 386 lb, Nach deren Abzug 129 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 789. lb – Vngiebig: vnd zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 28, Vngewiß vnd Zweiffelhaffte Schuld in fraw wittib unveränderte Nahrung zugeltend 38, Vngewiß vnd Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 29
Eheberedungs Copia (…) dinstags den 8. Julÿ inn dem Jahr des herrn als mann Zahlte 1642.
Copia Codicillj – Im Jahr 1680 (…) Donnerstags den 28. Januarÿ oder Jenners, Zwischen fünff vnd Sechs uhren Nachmitag, beÿ dreÿ Hellbrennenden Liechtern (…) Persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehrenvesten fürsichtig undt Weiße auch Wohl Vorgeachte Herr Nicolaus Reeb geschworner Käÿßerl. Notarius undt Eines Ehrsamen Kleinen Raths Jetzigen beÿsitzer und neben Ihme die Viel Ehren vnd tugendsame fraw Anna Sara Hääßin beede Ehegemächt und burgere Allhier Zu Straßburg, Er der herr zwar Kranck undt Zimlich schwach, dahero auff einem bette Ligend, Sie die fraw aber annoch gesund: gehendt und stehenden leibes auff einem Lehenstuhl an der bettlad sitzend (…) so wollen beede Codicillirende Ehepersohen, das die Jenige Codicillarische letzte willens Verordnung, so dieselbe vor etlich und dreÿßig Jahren beÿ Weÿl. herrn Notario Johann Peter Gündelln (…) angeben, dergestalt cassirt, annullirt und widerruffen haben (…) Dagegen vnd Sechstens, hatt der Herr Codicillator dießes geordnet (…) daß alß dann Jetzerwehntem seinem Eltern vnd verheuratheten Sohn Herrn Notario Johann Peter Reeben auff vnßerer Gnädig Gebiethenden herren der Herren Räth undt Ein und Zwantzig Obrigkeitlich interponirenden Consens, alle seine vorhandene Notariat geschäfft (übergebe) – Inn der burg; vnd St. Claren Gaßen gelegenen des Herrn Codicillatoris Eigenthümlich zuständigen bewohnenden Behaußung auch dero mittlern Wohnstuben mit den fenstern Inn daß Höfflein und bemelte Claren Gaß shend – Johann Thomann Tromer, Nots. Juratus Cæsareus

La veuve et les héritiers de Nicolas Reeb vendent la maison à leur fils et frère respectif Jean Pierre Reeb et à sa femme Marie Salomé. Les acquéreurs sont tenus de loger et de nourrir la veuve ou de lui verser une pension. En marge, quittance remise à Marie Salomé Lauth veuve de Jean Pierre Reeb en 1696

1682 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 81
Fraw Anna Sara gebohrne Häßin, weÿl. Herrn Nicolai Reben Not: Publ: undt E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers nunmehr seel: nachgelaßene Wittib, mit beÿstandt Herrn Johann Jacob Windisch deß haußfewrers Ihres vogts, Herrn Rudolph Stegen E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers, undt Herrn M. Martin Reben, Jetzmahligen Pfarrers Zur Vierdenheim Ihres eheleiblichen Sohns
in gegensein Herrn Johann Peter Reben Notarÿ undt Mariæ Salome beÿder Eheleuth
eine behausung mit allen deren gebawen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier in der burggaß, einseit ist ein Eckh ahne der burggaß, anderseit ist ein eckh ahn St: Claræ gaß, hinden uff – stoßend gelegen, welche behausung umb 15. lb Capital dem Hospital alhier verhafftet – umb 235 lb
darbeÿ insonderheit angedingt worden, daß Sie die kauffende Eheleuth ged. Ihre resp: eheleibliche und Schwiegermutter, so lang es selbige gefällig beÿ Ihnen zu behalten und eine Cammer Zu Ihrem gebrauch Zulaßen, auch gegen Jährlicher Reichung 18. lb. 15 ß Costgelts mit eßen undt trinchken gebührend zu versorgen schuldig und verbund. sein sollen.
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Mariæ Salome gebohrner Lauthin, hierinn gemeldten H. Johann Peter Reben Notarÿ seel. nachgelaßener wittib alß Mit Käufferin (quittung), Act. den 21. Januarÿ 1696.

Le notaire Jean Pierre Reeb épouse en 1677 Marie Salomé, fille du meunier Vendelin Lauth
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 175, n° 30)
1677. 6 Maji, H. Joh. Peter Reeb Not. Publ. Hn Niclaus Reeben, Not. Cæs. ehelicher Sohn, J. Maria Salome Wendling Lauthen, deß Müllers hinterlaßene eheliche tochter (i 176)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 270, n° 12) 1677. Eâd. Dominicâ [Jubilat. 6 Maÿ] Hr Johann Peter Reeb Notarius Imperialis Publ. Hn Nicolai Reeben, Notarÿ Imp. Publ. ehelichen Sohn, Vndt Jfr Maria Salome, Weÿl. Wendling Lauthen, gewesenen Spitzmüllers v. burg. alhier nachgel. eh. Tochter. Eingesegnet Eod. Die Alt. St Peter (i 283)

Marie Salomé Lauth veuve Reeb et Marie Salomé Reeb femme du tonnelier Jean Charles Ringler hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Philippe Brandhoffer

1713 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f°
197-v
Maria Salome Reebin geb. Lauthin Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Daniel Bergers handelß Manns, So dann Johann Carl Ringler der jungere Kieffer und Maria Salome geb. Rebin mit beÿstand H. Johann Jacob Lauthen Müllers auff der düntzenmühl und Johann Daniel Hahnen deß Meelmanns Ihrer Vetter
in gegensein Johann Philipp Brandhoffers Bierseders zum guldenen löwen – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, hauß höfflein hind. gebau mit allen gebäuen, rechten und gerechtigkeiten allhier ahn d. burggaßn einseit ist ein Eck ahne ged. gaß, anderseit ist ein Eck ahne St Claræ gaß hinten auf d. Pfundzoller gaß

Marie Salomé Lauth veuve Reeb loue la maison entière à Catherine von der Griedt veuve Dubois

1713 (ut ante [28.11.], Chambre des Contrats, vol. 586 f° 679-v
Maria Salome Rebin wittib geb. Lauthin beÿständlich Joh. Carl Rieglers kiefers weilen unbevögtigt
in gegensein frn Cath: Dubois wittib geb. von der Griedt beÿständlich Joh: Caspar Mühlbergers specerirers weilen unbevögtigt
entlehnt, ihr gantzes hauß allhier zu end der burggass einseit ist ein eck ahn der Pfundzollergass gelegen biß auf zwo Cammeren unter dem Tach, auf ein jahr lang anfangend auf Weÿn: 1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 lb
[in margine :] hierinnen stehende Entehnerin beÿständlich Joh: Daniel Lang handelsmanns in gegensein hieinnen besagter verleiherin beÿständlich H. M. Ißrael Dieterlin præcept: inferioris gymn:, (…) cassirt den 28. Aprilis. 1714

Marie Salomé Lauth meurt en 1726 sans enfant après avoir institué ses héritiers par testament. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Jacques Lauth, l’un des héritiers, sur la Placette près des Moulins (actuelle rue des Moulins). L’actif de la succession s’élève à 991 livres, le passif à 99 livres.

1726 (3. X.bris), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 11) n° 190
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und güthere, liegend und vahrender überall nichts davon ausgenommen, so weÿland die viel Ehren: und tugendbegabte Fraw Maria Salomea Reebin gebohrne Lauthin weÿland deß Ehrenvest und Rechtsgelehrten herrn Johann Peter Reeben geweßenen Notarÿ Publici und burgers allhier hinterlaßene Fraw witib, nach Ihrem am 21.ten Novembris 1726. genommenen tödlichen hinscheiden hinter sich Verlaßen – Straßburg den 3.ten Decembris 1726.
Die Verstorbene Fraw Reebin seel. hat per Testamentum §° undecimo Zu Erben eingesetzt. 1. Weÿland Herrn Johann Philipp Lauthen geweßenen burgers vnd Müllers Zu Hackmatt hochgräffl. hanau Liechtenbergischer herrschafft mit der viel Ehren vnd tugendbegabten frawen Anna Catharina gebohrner Wehrlerin Ehelich Erzeugte vnd hinderlaßene Kinder mit nahmen Johann Philipp Lauth Leediger Müller Zu Wolffish., Catharina Salome leedigen Standes, Johann Michel beÿ dem Müller in den Lehrjahr, hanß Jacob, Maria Barbara, Johann Daniel, Maria Elisabetha vnd Johannes Lauthen, deren Vogt H. Christmann Beck burger vnd weißbecken Zu Ernoltzheim vor welche ernante Ihre Mutter vnd der herrn Vogt beÿ dem geschäfft erschienen vnd demselben abgewartet, In den Ersten Stamtheil,
2. die viel Ehren vnd tugendbegabte Frau Anna Catharina gebohrne Lauthin deß wohll Ehrwürdig vnd wohlgelehrten herrn M. Johann Jacob Beÿer Treufleißigen Pfarrers Zu Enßheim Eheliche haußfraw, Item Herrn Johann Jacob Lauthen burger und weißbecken allhier, Mehr Anna Mariam Leedigen standes, vnd dann H Johann David Lauthen burgern vnd Carthaußer Müller allhier, dieße Vier weÿland deß Ehrengeachten Hern Johann Jacob Lauthen geweßenen burgers und dintzenmüllers mit auch weÿland der Viel Ehren: und tugendbegabten Fr. Anna Catharina gebohrne Kleinin eheliche erziehlte Kinder in den andern Stamteil,
3. weÿlandt Herrn Johann Balthasar Lauthen geweßenen burgers und gerichtsschöffen Zu Hangenbiethen Ihres bruders seel. mit S. T. Frauen Catharina Hammin* ehelich hinterlaßenen Kinder und repective Enckel mit nahmen Annam Margaretham Lauthin herrn Johann Jacob Reimanns burgers und Seÿfensieders alhie eheliche haußfrau, Anna Dorothea gebohrne Lauthin nunmehr seel. mit Herrn Johann Hahnen burgern und Metzgern in der Ruprechtsau ehelich erziehlte dreÿ Kinder sein Balthasar Lauthen hinderlaßene Enckeln Johann Hahn, Philipp Hahnen vnd Annæ Dorotheæ deren Vogt herr Johann Martin Lauthen burger alhier vnd Müller in der Ruprechtsau, Johann Balthasar Lauth, burger und Müller Zu Hangenbiethen, In den dritten Stamtheil,
Viertens herrn Johann Daniel Schmutzen burgers vnd Fischkäuffers allhier mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Hahnin ehelich erzeugte Kinder nahmentlich S. T. Fr. Margaretha geb. Schmutzin H Friderich Wÿdenmans burgers und Tabackbereiters eheliche haußfrau, Johann Daniel Schmutzen, burgern vnd Fischkäuffer, Johann Jacob Schmutzen, burgern vnd Fischkäuffer, Jgfr. Mariam Salomeen leedigen standes, Jgfr. Evam Catharinam Schmutzin, leedigen standes, Jgfr. Annam Mariam Schmutzin, leedigen standes dann Jgfr. Susannam Mariam Schmutzin, leedigen standes, in den Vierten und letzten Stammtheil

der Haußrath, welcher sich in einer allhier in der Statt Straßburg auff dem Plänel ohnfern der dintzenmühl gelegenen H. Johann Jacob Lauthen E. E. großen Raths jetzmahligen beÿsitzers eigenthümlich zuständigen behaußung sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 106, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ring 15, Sa. baarschafft 103, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 699, Sa. Activorum 44, Summa summarum 991 lb – Schulden 99 lb, Gantze restirende Verlaßenschafft 891. lb
Anderwertiger Abzug dießes Inventarÿ dem Stalltax nach

Marie Salomé Lauth veuve Reeb vend 850 livres la maison au maçon Jean Louis Dubois

1714 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 214
(850) Maria Salome geb. Rebin wittib geb. Lauthin beÿständlich Joh: Daniel Hahn müllers auf der habermühl
in gegensein Johann Ludwig Dubois maurers und steinhauers
Eine behausung mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeit in der burggass, einseit ist ein eck ahn der burggaß, anderseit ist ein eck ahn St Claræ, hinten auff auf eine gass – um 250 capital verhafftet, geschehen um 600 pfund

Fils d’un soldat de l’ancienne garnison de Strasbourg, Philippe Louis Dubois acquiert le droit de bourgeoisie par sa fiancée Anne Roos
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 563
Hanns Philipp Ludwig Dubois der Maurer Vndt Steinhawer Von hier gebürtig, Jacob Dubois des geweß: Soldaten beÿ Vormahlig. hiesig. garnison ehel. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Roßin, deßen Verlobten gratis ist annoch ledigen standts Vnd will beÿ E: E: Zunfft der Maurer dienen. Jur: den 18. Xbris 1689

Baptême catholique d’un enfant de Philippe Dubois et de Dorothée Fill
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 182) Die quarta Martÿ A° 1693 Baptizata est Maria Elisabeth Philippi Boÿ civis Argentinensis et Dorotheæ Fielin argentinensis conjugum filia legitima Quam susceperunt (…) i 94

Philippe Louis Dubois revend quelques mois plus tard la maison au même prix 850 livres à Marie Claude de La Tour, femme du tapissier Noël Camel

1714 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 798
(850) Philipp Ludwig Dubois maurer steinhauer [unterzeichnet] Philipp lutwig dubois
hatt in gegensein Marie Claude de La Tour Noël Camel tapissiers haußfrau beÿständlich H. Jacques Le Roy handelsmanns weilen unbevögtigt [unterzeichnet] marie claude delatour camel
eine behausung mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten l in der burggass einseit ist ein eck ahn der burggass anderseit ein eck ahn St Claræ gass hinten auf eine gass – um 250 und 525 pf verhafftet, geschehen um 75 pfund

Noël Camel et Marie Claude de La Tour font baptiser un enfant à Saint-Laurent en 1686
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 217) Eodem [9. 10.bris 1686] die Baptizatus est Joannes jacobus filius natalis camel & mariæ claudiæ delatour civium ciuitatis patrinus (…), i 116

Le corps des tapissiers demande de fermer la boutique de Marie Claude de la Tour, femme séparée du tapissier Noël Camel, parce que son fils ne met pas à exécution sa promesse de devenir bourgeois et passer son chef d’œuvre. La défenderesse argue que son fils vient de revenir d’un séjour à Paris. Elle remet ensuite un mémoire en français dans lequel elle expose qu’après trois tentatives de réconciliation elle s’est séparée de son mari par sentence judiciaire. Elle a l’intention de devenir bourgeoise pour continuer à exercer son métier.
Les tapissiers rappellent qu’elle a été condamnée l’année précédente à renvoyer un employé et à se contenter de faire travailler son fils. Marie Claude de la Tour répond que son fils est emprisonné à Paris pour avoir commencé à dissiper le bien de son père ; elle sollicite le droit d’avoir un compagnon pour rembourser ses dettes. La commission estime qu’il y a lieu d’autoriser la défenderesse à employer un soldat. Les Quinze décident de lui accorder un tapissier.

1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
Claudine de la Tour Noel Camels geschiedene fr. Ca. die Tapissiers
(f° 22-v) Sambstags den 28.ten Januarÿ 1708. E. E. Meisterschafft der Tapissiers Ca Noel Camels Fr.
S. noîe EE Mstrsch. der Tapissiers Cit. per Sched. Mad.lle Camel Noel Camels fr. weilen Citata MGHh. bescheidt alß ihr sohn burger werden, undt das Meisterstück machen solle biß dahero nicht parirt, alß bittet unterth. Ihro den Laden schließen Zu laßen.
K. weilen Prplin ihrem Sohn gewißer ursach halben an einem gewißen Orth einthun laßen, undt derselbe vor einigen tagen vor einer Viermonath. reiße von Pariß Zurückh gekommen, im übrigen wie in beygehender req.te Zu ersehen, sich in alhießiges burgerrecht begeben willen alß bittet Gegnern abzuweißen, und deputaônem gd Zu erkennen
S. Prpales bitten manutenentz des belobten bescheids. Erk an die Obern Handwercks Hn. gewießen.

(f° 30) Freÿtags den 3.ten Februarÿ 1708. Claudine de la Tour Noel Camels geschiedene fr. Ca. die Tapissiers
Iidem [Ober Handwercks Hn] laßen durch herrn Friden referiren, daß Claudine de la Tour femme separée de Noel Camel maistre Tapissier Eine frantzösische requeste wider die Meisterschafft der Tapissiers vbergeben dahin gehend, daß weilen Sie von Noel Camel ihrem Ehemann nach dem Sie sich Zum 3.ten mahl mit demselben reconcilirt durch richterlich. spruch geschieden worden, Sie nunmehr resolvirt were, burgerin allhier Zu werden, vnd für handtierung vmb sich ehelich auff zu bringen Zu continuiren mit vnderth. bitten, sie in das burgerrecht auff vnd anzunehmen vnd ihr Zuvergönnen, daß Sie einem teppichmacher gesellen annehmen vnd halten möchte,
auff beschehener remission habe man, alß von dießer sach geredt word., sich gleich errinnert daß Implorantin in vorigem jahr /vide Protocoll f. 84.b/ ein bescheid dahin erhalten daß Sie den damahls beÿ sich gehabten menschen namens Loni abschaffen, hingegen mit ihrem Sohn sich contentiren solte, vnd derselbe burger werden vnd das Meisterstück verfertigen solle allein hette die Implorantin beÿ der Deputation berichtet, daß ged. ihr Sohn nicht mehr allhier sondern Zu Paris enfermirt seÿe, weilen Er sein Vatter anfangen Zu debauchiren, Zu spielen vnd das guth Zu Verthun, vnd weilen Sie niemand alß Zwo Mägdl beÿ sich habe, vnd mit ihnen nichts verdienen könte, so wolte Sie vnd.th. gebetten haben, ihr so lang der Krieg wehret, einen gesellen Zuerlauben, deme Sie die gemachte schulden nach vnd nach bezahlen Könte, anbeÿ sich anerbietig gemacht burgerin Zu werden,
noîe der Meisterschafft habe David Braun gebetten, es beÿ vorgen bescheid Zulaßen, vnd Sie beÿ ihren articulen zu mainteniren Zu mahlen der Implorantin Mann auch Ein Tapissier were, vnd das recht hette eine boutique auffzurichten.
Auff seithen der herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß Implorantin vmb vorgebrachte vrsachen willen in ihrem begehren also willfahrt werden Könte, daß Sie einen soldaten halten, doch für dergleich burgerin werden solte.
Erk. Würd der bedacht beliebt, doch daß Implorantin ahne statt eines soldaten Ein Tapissier gesellen annehmen möge, vnd fürderlich burgerin werd. Solle.

Fille d’un marchand de Paris, Marie Claude de la Tour devient bourgeoise en 1708 et tributaire au Miroir
1708, 3° Livre de bourgeoisie p. 1269
Maria Claude de la Tour Von Paris, Weÿl. Antoine de la Tour gew. Kauffmanns daselbst hinterl. Tochter, erkaufft des Burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß. Wird beÿ E. E. Zunfft der Spiegel dienen. Promis. d. 24. Ejusd. [Martÿ] 1708.

Marie Claude de la Tour demande aux Quinze d’annuler l’amende que lui a infligée le corps des tapissiers pour avoir confectionné un matelas en étoupe. Elle prétend qu’il était destiné à sa servante et non à la vente et que le matelas n’est pas sorti de la maison. Les tapissiers prétendent pouvoir prouver le contraire. L’affaire est remise jusqu’à audition des témoins.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
Marie Claudine de la Tour femme separée de Noel Camel Ca. E. E. Meisterschafft der Tapissier
(f° 169) Sambstags den 3.t Augusti 1709. Marie Claudine de la Tour femme separée de Noel Camel Ca. E. E. Meisterschafft der Tapissier
Reis pro K. u. Marie Claudine de la Tour femme separée de Noel Camel burgerin vndt Tapissierin C. E. E. Meisterschafft der Tapissier, Citati haben Prplin wegen einer Couuert umb 10. lb d ahngehört vnd ohnverantworttet gestrafft, so Sie nicht verwürckt Zu haben vermeint, alß bittet deputationem et facta relatione absolutionem ref. exp.
S. Citatus præsens berichtet daß es allein 10. Liures tournois setzen vndt bittet es beÿ angesetzter straff zu laßen. R. priore.
Erkandt, an die Oberen Handwercks Hh. gewießen.

(f° 179) Freÿtags den 16.t Aug. 1709. Marie Claudine de la Tour Ca. die Meisterschafft der Tapissiers
Iidem [Obere Handwercks Herren] per Hn Friden es habe Marie Claudine de la Tour femme separée de Noel Camel Ca. die Meisterschafft der Tapissiers geklagt, deß Selbige Sie umb 5 R. gestrafft hetten, anbeÿ umb deren erlaßung gebetten,
Vndt alß man die Parthen ferner angehöt, habe Klägerin beditten, Sie were wegen einer Von Kuder gemachten Matratz da die Sach doch nicht dabeÿ war abgestrafft worden, welche Sie nicht auff den Kauff sondern vor ihre magdt wie sie sich deren auch bedienen,gemacht habe, vndt wann Klägere schon vorgeben, daß Sie solche über die Gaß tragen laßen, so seÿe es doch nicht alßo, vndt werden beklagte es nicht erweißen können.
Worauff Gegentheil einen Extract aus dero Protocollo vorgelegt, dahin gehendt daß die Klägerin die Matratz über die Gaß tragen laßen, vnd verkauffen wollen, so wid. ihre Articul seÿe.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man davor gehalten weilen die klägerin darauff bleibe, daß Sie die matratz quæstionis nich über die gaß tragen laßen vndt verkauffen wollen, beklagte solches erweißen, alß dann ferner von der sach geredt werden könte. Erk. Bedacht gefolgt.

La maison a été attribuée à son ancienne propriétaire pour compenser les sommes que lui devait Marie Claudine de la Tour. Marie Salomé Lauth veuve de Jean Pierre Lauth revend 650 livres la maison en 1722 au maître maçon Jean Conrad Gassner et à Marie Dorothée Negelin

1722 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 273-v
(650*) Fr. Maria Salome geb. Lauthin weÿl. H. Johann Peter Reeben gewesten Not. Publ. alhier nachgelaßene Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich Johann Jacob Brion des Küblers, Ferner H. Johann Breßler apothecker und H. Peter Herrmann Klein beede E.E. Kleinen Raths jetzmahlige beÿsitzer
in gegensein Johann Conrad Gaßner des Maurers und Mariæ Dorotheæ geb. Negelinin
demnach sie Reebische wittib ahne Marie Claudine de la Tour geweßte Tapezierern allhier 525 lb ahne capital zu fordern hatte wegen derer insolvabilitæt (…) besagte la Tourische oder Camelische behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahne der Burggaß, einseit ist ein eck ahn St Claræ gäßlein anderseit neben (-) dem Schuemacher hinten auff Hn. Obrecht des Kornmeisters gartten (solche behausung wieder entschlagen – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund)

Jean Conrad Gassner et Marie Dorothée Négelin hypothèquent la maison au profit du marchand François Pierre Crugot pour en régler le prix d’achat et les travaux

1722 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 275
Johann Conrad gaßner der Maurer und Maria Dorothea geb. Negelinin beÿständlich H. Kleinen und H. Breßler Beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
hatt in gegensein H. Frantz Peter Crugot handelsmanns – schuldig seÿen 550 pfund zu erkauffung und bezalung auch verbeßerung hieunter beschriebener behausung
hypothecirt, die aus deßen Vorschuß theils bezahlt theils meliorirte Behausung hoff und hoffstatt p. allhier in der Burggaß, einseit ist ein eck ahn St Claræ gaß hinten auff die Pfundzoller gaß

Ils revendent la maison quelques mois plus tard à Jean Georges Herrmann, curé de Niederschæffolsheim

1722 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 457-v
(1000) Johann Conrad gaßner der Steinhauer Maurer und Anna Dorothea geb. Negelinin
in gegensein Hn Johann Georg Herrmann Catholischen Pfarrers zu Nieder Schäffolßheim
eine behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Burggaß, einseit ist ein eck an St Claræ gäßlein anderseit neben Niclauß Bürel dem Schuhmacher und Hn. Obrecht dem Kornmeister hinten auff die Pfundzoller: gaß – um 250 und 550 pfund verhafftet, geschehen um 200 pfund

Biographie de Jean Georges Herrmann dans le répertoire de Kammerer
N° 2202-a Jean Georges Herrmann
c. Bischheim, mai-oct. 1696
c. Duppigheim, déc. 1696-mai 1704
c. Niederschæffolsheim, avr. 1704 (G 1423, 156), rés. nov. 1724 (6 E 41, 1536)
c. Obersteinbach, oct. 1725 (VB), encore déc. 1727 (G 6327, 197)
c. Honau, rés. jan. 1734 (G 6179/1, 80)

Jean Conrad Gassner hypothèque au nom de Jean Georges Herrmann, pour lors curé à Obersteinbach, la maison au profit du marchand Daniel Bœhler

1725 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 120
Johann Conrad Gaßner der Maurer Steinhauer als mandatarius und im Nahmen H. Johann Georg herrmann Catholischen Pfarrer zu Obersteinbach gräffl. hanauischer herrschafft
in gegensein H. Daniel Böler handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
hypothecirt, Eine Behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs auff der Burckgaß, einseit ist ein eck ahne der Pfundzollergaß anderseit neben H. Obrecht dem Kornmeister

La maison appartient quelques années plus tard au précepteur Jean Günther, fils d’aubergiste, et à sa femme Anne Brosius, fille d’un cultivateur de Hangenbiethen : contrat de mariage, célébration

1729 (23.3.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 23) f° 96
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Hn Johannes Günther dem Studioso undt informatori allhier Zu Straßburg alß hochzeitern ane Einem,
So dann die Tugendsame Jfr. Anna Broßiußin, weÿl. Martin Proßius geweßten ackersmanns Zu Hangenbiethen Hochfürstl. hanaw Lichtenbergischer herrschafft hinterlaßene Ehelicher dochter der Jfr. Hochzeiterin andern theills – Straßburg den 23. Martÿ A° 1729 [unterzeichnet] Johannes Günther Als Hochzeiter, b der hochzeiterin Zeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 120-v)
1729. Mont. d. 3. Octob: seind auff erlaubnus Regirendem Hn Ammeisters im hauß Ehel. copulirt und eingesegnet worden, H Johannes Günther studiosen vnd burger alhier, weil H. Theobald Ginthers Gastgebers v. burgers allhier nachgel. Ehel. Sohn, vnd Anna, wel. Martin Brosius, burgers v. Ackersmanns Zu Hangenbiethen nachgel. Ehel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Günther als Hochzeiter, Anna Brosius Zeichen o (i 124)

Jean Günther loue une partie de sa maison au comédien Antoine du Bocage

1735 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 296
Johannes Günther Informator privatus
in gegensein H. Antoine Du Boccage Comedien du Roy beÿ hiesiger Comoedie employiert
In seiner dem verlehner eigenthümlich zuständigen ane der Pfundzoller: gaß, einseit ist ein eck an der Burggaß und an St Claræ gäßlein anderseit neben weÿl. David Brenners dem weißbecken hinten auff den verlehner selbst gelegene Behausung, Unden den gantzen gewölbten Keller, Eine Stiege hoch Eine stuben Kammer und Kuchen, zwo stiegen hoch zwo Kammeren und eine Vorbühn, so lange zeit als der verlehner beÿ hiesiger Comoedie employirt sein und bleiben wird – anfangend von ersten fürwährenden Monats aprilis, um einen jährlichen Zinß nemlich 42 pfund

La maison revient ensuite à la fille des précédents, Anne Dorothée Günther, qui épouse en 1764 l’aubergiste Jean Hœrter : contrat de mariage, célébration

1764 (14.6.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 748) f° 66
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohl vorgeachten H. Johann Hörter, gastgeber wittiben und burgern allhier alß hochzeitern ane einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Annä Dorotheä Güntherin, weÿland H. Johann Günthers geweßenen Informatoris und burgers allhier mit frauen Anna gebohrne Prosiin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehler tochter alß der Jungfrauen Hochzeiterin unter assistentz S. T. H. Johann Daniel Langheinrichs, Notarÿ publici jurati und berümbten Practici allhier ane dem andern theil – Straßburg Donnerstags den 14. Junÿ Anno 1764 [unterzeichnet] Johannes Häurtter, als Hochzeiter, Anna Dorothea güntherin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 26, n° 10)
Anno 1764, Mittwoch den (…) 9. Julÿ auff schrifftliche erlaubnus des Regierenden Herr Ammeisters Langhanßen morgens um neuen uhr zu hauß copulirt worden mit nahmen H. Johannes Hörter gastgeber und burger allhier Wittwer und Jgfr. Anna Dorothea Güntherin des weÿland H. Johannes Günters gewesenen Informatoris und burgers allhier hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Härtter alß hochzeiter, anna dorothea güntherin als hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée

1764, Me Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 139
H. Johann Hörter Gastgebers und Frauen Annä Dorotheä gebohrner Güntherin, beeder Eheleute und burgere alhier Illata

Jean Hœrter et Anne Dorothée Günther louent une partie de la maison au receveur de familles nobles Jean Philippe Gœring

1773 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 647 n° 350
H. Johann Härter der gastgeber nahmens seiner ehegattin Fr. Dorothea geb. Güntherin
hatt in gegensein H. Johann Philipp Göring des schaffners mehreren adelischen familien
lehnungs weiße, in sein des verlehners eigenthümlich zuständig theils ane der Pfundzoller theils ane der Burg gaß gelegener Eckbehausung zweÿ wohnungen davon die einte im 1. stock in einer stub, stubkammer nebst kuchen bestehet, die andere in dem zweÿten stock gleichgestalten eine stub stubkammer und kuchen in sich haltet, ferner im dritten stock dreÿ kammern samt der bühn so dann zweÿ unterschlagenen keller nebst einen altan, übrigens die gemeinschafftilch gebrauch des hoffs, bronnen nebst dem s.v. proveÿ, sothane zweÿ wohnungen den aussicht in der Burg gaß (haben) – auff innstehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Le cabaretier Jean Hœrter loue la maison à Anne Marie Schætzel veuve du docteur en médecine Jean Henri Behr

1784 (12.7.), Me Lacombe (6 E 41, 195) n° 53
Jean Haerter Cabaretier au Grenadier fauxbourg de St Jean, bail pour 6 années consecutives à commencer à la St Michel prochaine
à De Anne Marie Schaetzel veuve de M. Jean Henri Behr Docteur en medecine
la maison qui appartient au bailleur en cette ville rue ditte Pfundzoller gass donnant sur le jardin de Mgn le Maréchal de Contades faisant le coin de ladite rue vis à vis la Glacière, sans en rien excepter ny reserver – moyennant un loyer annuel de 200 livres
[in fine :] 12 juillet 1784, Mad. veuve Behr cède à Dlle Elisabeth Goering majeure le bénéfice dudit bail

L’inventaire dressé après la mort de Dorothée Günther veuve de Jean Hœrter n’est pas conservé

1797 (18 pluviose 5) Strasbourg 1 (12), Me Lacombe, Fantôme, vide boëte 15
Inventaire de la succession de Dorothée Günther veuve de Jean Hoerter, décédée le 9, à la requête de Philippe Jacques Roth et autres
actif, mobilier 2282 fr
deux maisons à Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 45 f° 70-v du 28 pluv. 5

Les héritiers de Dorothée Günther veuve de Jean Hœrter vendent la maison à Clément Momy

1797 (29 ventose 5), Strasbourg 1 (12), Me Lacombe n° 27
(le 19 ventose an V) Adjudication À la requête des Cit. Philippe Frédéric Heuss, notaire public, et Michel Meyer, ouvrier à l’Arsenal de cette ville en qualité de mandataires des héritiers de la C. Dorothée Günther veuve de Jean Hoerter, Plus à la requête du C. François Patin, Employé a l’administration Municipale de la Commune de Strasbourg, en qualité de mary et légitime administrateur des biens de Catherine Perot son épouse et Philippe Jacques Roth, officier de santé agissant tant pour lui que pour et au nom de Caroline Christine et Marguerite Madeleine Roth toutes deux majeures d’ans
au Cit. Clement Momy
deuxième enchere de la maison provenant de ladite succession sise en cette commune Rue du fort donnant du Devant dans la Rue de Ste Claire du côté droit dans la rue dite Pfundzollergaß Portant N° 9 et y aboutissant a la maison de thuringer et du côté gauche dans ladite rue du Fort portant le N° 16 et y aboutissant ladite maison de Thuringer, pour 6000 livres, le 25 ventose
le 29 ventose, vendue 7700 livres
– Acte du 4 ventose an V, Procès verbal d’enchère à la requête du C. Michel Meyer ouvrier à l’Arsenal de cette ville et de Philippe Frédéric Heuss notaire public tous deux en qualité de mandataires des héritiers de la C. Dorothée Günther veuve de Jean Hoerter
une maison provenant de ladite succession sise en cette ville Rue du fort n° 16 donnant du côté droit dans la rue dite Pfundzoller Gass portant le N° 9 et y aboutissant à la maison de Thuringer et du côté gauche dans la rue du Fort portant le N° 16, criée 6000 livres – le 12 ventose, aucun amateur)
Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 f° 70-v du 2 germinal 5

Inventaire après décès d’une locataire, Marguerite Madeleine Schultz veuve de Louis Regnard Resch, conseiller des Finances du Grand Duc de Darmstadt

1821 (4.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 43), Me Hickel n° 769
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Schultz veuve de Louis Regnard Resch, ancien conseiller des Finances du Grand Duc de Darmstadt et en dernier lieu inspecteur des forêts à Bouxwiller, décédée à Strasbourg le 25 mai dernier – à la requête de 1. Charles Régnard Daniel Resch, marchand épicier, 2. Louise Charlotte Resch épouse de Gotthelf Herrmann, ébéniste à Mühlhausen (Haut Rhin), 3. Françoise Wilhelmine Resch épouse de Frédéric Evrard Mann, tonnelier, 4. Charles Louis Frédéric Resch, marchand épicier, 5. Charles Frédéric Schultz, tondeur de draps mandataire de Me Nicolas Henri Roesch notaire à Bouxwiller, héritiers pour un cinquième de leur mère
dans la maison rue du Fil n° 9 appartenant à Clément Momy occupée en partie par la présente succession
mobilier 552 fr, passif 454 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 176-v du 5.6.

Clément Momy meurt célibataire en 1823 en délaissant pour héritiers son frère et sa sœur

1823 (26.6.), Strasbourg 12 (42), Me Rencker n° 2662
Inventaire de la succession de Clément Momy, propriétaire décédé le 5 janvier dernier – à la requête d’André Romain Momy, propriétaire, Marie Anne Momy majeure, frères et sœurs fu défunt
Observation, Les requérants observent qu’au décès dudit Clément Momy leur mère Marie Mühlbauer veuve de Jacques Momy vivait encore, qu’elle est décédée le 18 mars dernier et qu’ils recueillent la totalité de la succession

dans la maison du défunt rue du Fil n° 9
garde robe 197 fr, créances 31 716 fr
immeubles, une maison avec petite cour & dépendances sit str rue du Fil n° 9, d’un côté le Sr Durringer tailleur, d’autre le Sr Martzloff jardiner, devant la rue du Fil, derrière la rue du Fort – acquis de la succession de Dorothée Herter née Gunther par acte reçu Me Lacombe le 19 ventose an V
une petite maison rue de l’Argile n° 9, d’un côté la veuve Knopffler, d’autre Jacques Koebelé, devant la rue de l’Argile, acquis par jugement d’adjudication en date du 9 octobre 1817
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 f° 131 du 28.6.

Sa mère Anne Marie Mühlbauer veuve de Jacques Momy meurt peu après. Les immeubles qui figurent à son inventaire proviennent de son fils Clément

1823 (6.8.), Strasbourg 12 (42), Me Rencker n° 2737
Inventaire de la succession d’Anne Marie Mühlbauer veuve de Jacques Momy décédé le 18 mars 1823 – à la requête d’André Romain Momy, propriétaire et d’Anne Marie Momy, majeurs ses enfants

dans la demeure rue du Fil n°9
mobilier 659 fr, argent 84 fr, créances 8445 fr, ensemble 9188 fr
immeubles, le quart d’une maison rue du Fil n° 9
le quart d’une maison rue de l’Argile n° 16
le quart indivis d’une maison avec petite cour & dépendances située à Strasbourg rue du Fil n° 9, d’un côté le Sr Durringer tailleur, d’autre le Sr Martzloff jardiner, devant la rue du Fil, derrière la rue du Fort
le quart indivis d’une petite maison rue de l’Argile n° 9, d’un côté la veuve Knopffler, d’autre Jacques Koebelé, devant la rue de l’Argile
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 f° 63-v du 12.8.

André Romain Momy et Anne Marie Momy exposent la maison aux enchères. Seule la covenderesse fait une mise

1823 (15.10.), Strasbourg 12 (42), Me Rencker n° 2832
Cahier des charges – à la requête d’André Romain Momy, propriétaire, et d’Anne Marie Momy, majeure, d’une maison et dépendances recueillie dans la succession de Clément Momy leur frère
Désignation des immeubles à vendre, une maison sise à Strasbourg rue du Fil n° 9 & une autre en dépendant donnant dans la rue du Fort n° 16, avec cour balcon & autres appartenances, d’un côté le Sr Durringer tailleur d’habits, d’autre le Sr Martzloff jardinier, devant la rue du Fil, derrière la rue du Fort – acquis par Clément Momy de la succession de Dorothée Hoerter née Günther pat acte d’adjudication reçu Me Lacombe le 19 ventose an V – mise à prix 10 000 francs
procès verbal d’enchère du 11 9.bre n° 2853, à Marie Anne Momy pour 10 200 fr, l’adjudication fixée au 20 courant [pas d’acte]

André Romain Momy vend la maison à sa sœur Anne Marie Momy

1824 (21.1.), Strasbourg 1 (43), Me Rencker n° 2985
André Romain Momy, propriétaire
à Anne Marie Momy, fille majeure
qu’ils sont propriétaires par indivis d’une maison sise à Strasbourg rue du Fil n° 9 et d’une autre en dépendant rue du Fort n° 16 avec cour, balcon & autres dépendances, d’un côté le Sr Durringer tailleur d’habits, d’autre le Sr Martzloff jardinier, devant la rue du Fil, derrière la rue du Fort, lesquelles maisons leurs sont avenues dans la succession de Clément Momy leur frère
André Romain Momy, propriétaire cède la moitié indivise à Anne Marie Momy, fille majeure – le trumeau au deuxième étage appartient à Dlle Momy – acquis de Dorothée Hoerter née Günther par adjudication reçue Me Lacombe le 19 ventose 5 – moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 f° 85-v du 22.1.

Anne Marie Momy meurt célibataire après avoir institué son frère légataire universel. Elle assure à sa servante Marguerite Glad native de Mertzwiller l’habitation dans un logement de sa maison

1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607) f° 50-v du 1.3. ssp du 4.3.1830
Testament – Je soussignée Anne Marie Momy rentière domiciliée et demeurant à Strasbourg rue du fort n° 16 ai fait et arrêté mon testament olographe de manière suivante
(…) je donne et lègue à Marguerite Glad ma servante natif pour reconnaissance savoir un lit complet (…) je ordonne je laiserai ma maison rue du fort mon deces que ladite Marguerite Glad aie un logement dans la maison n° 9 rue du fil composé d’une chambre à rez de chaussée tenant à la cuisine avec une petite cave, place dans la cour, petite écurie pour mettre son boius, droit sur le grenier pour son lingé, si ça lui convient plus on lui donnera 25 francs payé d’avance tous les trois mois la vie durant (…)
Je donne et lègue le restant de ma fortune à Jacques Momy et Joseph Momy mes frères employés domiciliés autrefois à Strasbourg actuellement absents sans nouvelles depuis 17 ans et cas ou ils ne se représenteraient plus ni l’un ni l’autre ou les enfans d’eux après 34 annéesà compter du jour de leur disparition ma fortune doit revenir à André Romain Momy rentier en cette ville mon troisième frere (…)

Le tapissier André Momy épouse en 1802 Joséphine Schauer, fille du remueur de grains Jean Georges Schauer
1802 (25 floréal 10), Strasbourg 2 (17), Me Knobloch n° 1288
Eheberedung – erschienen bürger Andreas Momy der ledige Mehrjährige tapezirer Jacob Momy Rentier mit b.in Maria Anna geb. Mühlbauer erzeugter Sohn
b.in Joséphine Schauer die ledige mehrjährige br.s Johann Georg Schauer des Kornwerffers mit Cecilia geb. Bimbel erzielte tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 105 du 27

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1802 (8 thermidor 10), Strasbourg 2 (17), Me Knobloch n° 1389
Inventarium über und beschreibung über br.n Andreas Momy tapzezirer und Joséphine Schauer in ihrem Ehestand zugebrachte Nahrungen
des Ehemanns zugebrachtes Vermögen, hausrath 1089 fr, silber und gold 243 fr, Baarschafft 324 fr, activ schulden 820 fr, summa 2076 fr
der Ehefrau zugebrachtes Vermögen, hausrath 935 fr, silber und gold Geschmeid 53 fr, baarschafft 1200 fr, summa 2188 fr, beschluß summa 4664 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 20 du 12 ther 10

Marie Joséphine Schauer meurt en 1832 en délaissant trois enfants et deux maisons rue des Charpentiers
1832 (17.11.), Strasbourg 1 (66), Me Rencker n° 9320
Inventaire de la succession de Marie Joséphine Schauer femme d’André Romain Joseph Momy, rentier, décédée le 15 juin dernier – à la requête du veuf père et tuteur légal de Marie Antoinette, Auguste Romain Léonard et Elisa Désirée – en présence de Joseph Taufflieb, débitant de tabac subrogé tuteur des susdits mineurs – communauté de biens par contrat de mariage reçu Me Knobloch le 25 floréal 10

immeubles de la communauté, 1. une maison à rez de chaussée & à deux étages, cour et dépendances située à Strasbourg rue des Charpentiers n° 12, d’un côté le Sr Freyss, d’autre le communal, par derrière les Sr Freyss & Momy – acquis de Henri Joseph Xavier Napoléon Vienot par adjudication devant Me Schreider le 30 juin 1828
2. une maison, cour, bâtiment en dépendant, situé à Strasbourg rue des Charpentiers 11 à côté de celle n° 12 ci dessus désignée, autre côté la maison ci devant d’Anthes – acquis par adjudication reçue Me Wengler le 20 septembre 1814 transcrit au bureau des hypothèques le 5 octobre
3. une maison située à St Léonard commune de Boersch
communauté meubles 1284 fr, argent 20 fr, meubles à S Léonard près Rosheim 175 fr, dettes actives 7586 fr ; passif 7337 fr, remplois à la défunte 2188 fr, celui au veuf 21 450 fr
propres garde robe 218 fr, remploi 2188 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 213 f° 163 du 20.11.

André Romain Momy expose la maison aux enchères. Marguerite Glad opte pour la rente viagère en remplacement du droit d’habitation. L’adjudication n’a pas lieu

1850 (9.4.), Strasbourg 1 (106), Me Rencker n° 20 775
Cahier des charges – a comparu Mr André Romain Momy, propriétaire domicilié à Strasbourg, Lequel a déclaré qu’étant intentionné de vendre pas adjudication publique
Une maison sise à Strasbourg, rue du fil N° 9 & une autre maison en dépendant sise rue du fort N° 16, avec Cour, appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Martzolff, jardinier, de l’autre le jardin de la maison N° 19, Il requiert ledit notaire (…)
Objets mobiliers vendus avec la maison. Une chaudière ou four. Une glace au premier étage. Deux glaces au second étage. Trois poêles en fayence & un poêle en fonte, avec cors, tuyaux et pierre. Les chantiers dans la cave. Les doubles fenêtres.
Titres de propriété. M. Momy a recueilli cet immeuble dans la succession de Dlle Anne Marie Momy sa sœur rentière décédée à Strasbourg, de laquelle il est seul héritier et légataire universel en vertu du Testament olographe en date du 4 mars 1834, portant la mention Enregistré à Strasbourg le premier mars 1850 folio 50 verso (…) déposé en l’étude de M° Rencker en vertu d’ordonnance de M. le président du tribunal de première instance de cette ville en date du 27 février dernier, enregistré.
Madlle Momy et M. Romain Momy avaient recueilli les dits immeubles dans la succession de leur frère M. Clément Momy dont ils étaient les seuls héritiers & Madlle Anne Marie en était devenue seule propriétaire en vertu d’une licitation qui lui a attribué la part de M. Romain Momy suivant acte passé devant le soussigné notaire le 21 janvier 1824. M. Clement Momy était devenu propriétaire des deux maisons et dépendancess dont s’agit en vertu d’adjudication qui a eu lieu à la requête des héritiers de Dorothée Hoerter née Günther de Strasbourg devant Me Lacombe notaire de cette ville le 18 ventose an V. ratifié le 2 germinal suivant.
Est aussi comparu Marguerite Glad, fille majeure, cuisinière domicilié à Strasbourg, laquelle a déclaré que Mlle Anne Marie Momy lui ayant par le testament ci dessus relaté assuré un logement dans l’une des maisons ci-dessus désignées sa vie durant, si mieux elle n’aime recevoir 25 francs par trimestre, la comparante déclare opter pour la pension trimestrielle de 25 francs et consentir à ce que l’adjudicataire de la maison mise en vente en entre en possession et jouissance aux époques ci-dessus indiquées dans les conditions.
L’adjudication aura lieu en l’étude de M Rencker le jeudi 2 mai prochain

André Romain Momy meurt en 1857
Me Rencker du 5. 7.br
Notoriété constatant que André Romain Momy, propriétaire à Strasbourg, est décédé le 3 avril 1857 laissant pour héritiers Marie Antoinette Momy Epouse d’André Friederich, sculpteur à Strasbourg,et Désirée Momy épouse de Pierre Charles Antoine Ostermeyer à Schlestadt
acp 462 (3 Q 30 177) f° 86 du 5. 7.br

André Romain Joseph Momy et Marie Louise Schauer laissent pour héritières deux filles. Lors du partage, la maison est attribuée à Elisa Désirée Momy femme de Pierre Charles Antoine Ostermeyer, contrôleur des tabacs à Sélestat

1857 (23. Xbr), Strasbourg 1 (144), Me Rencker n° 24 784
Partage – sont comparus 1) Dame Marie Antoinette Momy Epouse assistée et autorisée de Mr André Friederich, sculpteur statuaire domiciliés ensemble à Strasbourg, 2) Et Mr Pierre Charles Antoine Ostermeyer Contrôleur de culture des Tabacs à la résidence de Schlestadt domicilié en la même ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Elisa Désirée Momy son Epouse de lui autorisée, (…) Lesquels ont déclaré que Mesdames Friederich et Ostermeyer sont propriétaires chacune pour moitié des deux maisons ci après désignées en leur qualité de seules & uniques héritieres de M. André Romain Joseph Momy en son vivant propriétaire & de D. Marie Louise Schauer son épouse leurs père et mère domiciliés à Strasbourg, que voulant sortir de l’indivision les comparants ont établi le partage ainsi qu’il suit

Madame Friederich recevra en toute propriété La maison à Rez de chaussée & deux étages, maison au fond de la cour, galerie de communication, cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Charpentiers N° 12 ancien tenant d’un côté à la propriété de Mr Mayer autrefois Mr Tinchant de l’autre à la maison Numéro onze ancien appartenant aux partageans par derrière propriété de Monsieur Meyer autrefois Tinchant & de la succession Momy. La porte de communication qui existe entre les deux Maisons Numéros 11 & 12 devra être murée à frais communs entre les propriétaires ainsi que la croisée sur la cour.
La Maison Numéro 12 a été acquise par feu Monsieur André Romain Joseph Momy pendant la communauté qui a existé entre lui & son épouse du sieur Henri Joseph Xavier Napoléon Vinot Mercier à Strasbourg en vertu d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Schreider ci devant notaire à Strasbourg le 30 juin 1828 en exécution d’un Jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 10 avril 1828. Elle provient de la succession de Dame Marie Henriette Christ Veuve du Sieur Claude François Vinot Capitaine de gendarmerie à Strasbourg qui l’avait acquise du Sr Georges Christ Etudiant en droit à Strasbourg suivant Contrat passé devant ledit notaire Schreider le 1 novembre 1824 Enregistré
Et Madame Ostermeyer reçoit en toute propriété Une Maison sise à Strasbourg rue du Fil N° 9 ancien & une autre Maison & dépendances rue du Fort N° 16 ancien avec leurs appartenances & dépendances d’un côté le Sr (-) de l’autre le Jardin de la Maison Numéro 19. Feu M. André Romain Joseph Momy a recueilli cet Immeuble dans la succession de sa sœur Demoiselle Anne Marie Momy rentière décédée à Strasbourg, de laquelle il était seul héritier & légataire universel en vertu du testament olographe en date du 4 mars 1834, portant la mention Enregistré à Strasbourg le premier mars 1850 folio 50 verso (…) déposé en l’étude de M° Rencker en exécution d’ordonnance de M. le Président du tribunal de première instance de cette ville en date du 27 février 1850. Feu Mademoiselle Momy en est devenu propriétaire en vertu d’un acte de licitation passé entr’elle et feu M. Romain André Joseph Momy comme seuls héritiers de leur frère M. Clément Momy devant ledit Notaire Rencker le 21 janvier 1824. Et M. Clément Momy était propriétaire des dites deux maisons en vertu d’adjudication qui a eu lieu à son profit par les héritiers de Dorothée Hoerter née Günther de Strasbourg devant Me Lacombe notaire de cette ville le 19 ventose an V. ratifié le 2 germinal suivant.
La Maison attribuée à Madame Ostermeyer est estimée à 12 000 francs et celle attribuée à Madame Friederich à 10 000 francs
acp 465 (3 Q 30 180) f° 66-v du 26. Xbr

Pierre Charles Antoine Ostermeyer épouse Elisabeth Désirée Momy en 1847
1847 (29. 9.br), Strasbourg 1 (102), Me Rencker n° 19 754
Contrat de mariage – Monsieur Pierre Charles Antoine Ostermeyer Employé de la culture des tabacs domicilié à Schlestadt assisté de Monsieur Jean Charles Alexandre Ostermeyer, greffier de la justice de paix du Canton de Schlestadt son père domicilié en ladite ville, d’une part
eu Mademoiselle Elisabeth Désirée Momy, majeure, assistée de Monsieur André Romain Momy son père, propriétaire demeurant tous deux à Strasbourg d’autre part



Jean Lautenschlager, maître maçon, et (1712) Elisabeth Baur – luthériens


Fils du chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame Joseph Lautenschlager, Jean Lautenschlager épouse en 1712 Elisabeth Baur, fille d’un ancien boulanger de Strasbourg parti s’établir à Heilbronn. Il obtient en 1714 une dispense pour faire son chef d’œuvre alors qu’il est marié. Les examinateurs estiment qu’il n’a pas toutes les connaissances nécessaires mais le reçoivent maître en lui interdisant à vie d’avoir plus de trois compagnons et de former un apprenti.
Les créanciers hypothécaires font saisir et vendre sa maison en 1717. Le Corps des maçons ne le convie plus à ses réunions en arguant qu’un failli ne peut être considéré comme un maître honorable. Jean Lautenschlager porte en décembre 1719 l’affaire devant les Quinze en demandant qu’on lui permette d’avoir des employés pour gagner sa vie. Lors d’une comparution, les représentants des maçons déclarent qu’il est moins préoccupé de gagner sa vie que de fréquenter les auberges ; les Quinze l’autorisent à avoir des employés. Le Corps des maçons le déchoit de son honorabilité le 12 mai 1722 pour ne plus participer aux réunions et ne plus payer ses droits depuis plus d’un an. Jean Lautenschlager meurt le 20 mai 1722 à l’âge de 42 ans.

Maison en propriété
Rue Brûlée, recueillie dans la succession de so père (partie de la parcelle V 20)

Lautenschlager (Jean, Elisabeth Bauer, 1712 Ste Aurélie f° 71-v)
Signatures au bas de l’acte de mariage


Elisabeth Baur, fille du boulanger Jean Jacques Baur qui est parti de Strasbourg pour s’établir à Heilbronn, fait dresser un inventaire de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie alors qu’elle est fiancée à Jean Lautenschlager

1712 (26.7.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Jgfr Elisabetha, weÿl. H. Johann Jacob Bauren geweßenen Weißbecken, und Vormahligen burgern allhier aber nacher Heÿlbronn gezogen, nunmehro seel. hinterlaßene Eheliche Tochter, Verlobt an an Johann Lautenschlager den ledigen Steinmetzen und burgern alhier, hat eigenthümlich in Vermögen, darüber Sie mir unterschriebenen Notario die Handtrew abgelegt
Haußrath 64, baarschafft 92, Silber und Guldene ring 6, Summa 163
Straßburg den 26. Julÿ 1712.

Jean Lautenschlager épouse Elisabeth Baur : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration en septembre 1712

1712, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 48
Eheberedung – Johann Lautenschlagers, ledigen Steinmetzen
und Jungfrauen Elisabethä Bauerin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 71-v, n° 10)
1712. Mittw. d. 14. Sept. wurden nach 2.maliger Proclamation Ehl. copulirt Johannes Lautenschlager, lediger Maurer v. Steinmetz allh. weil. H. Joseph Lautenschlagers, geweßenen Werckmeisters auff dem Münster, v. E. E. grossen Raths alten beÿsitzers hinterl. Ehel. Sohn, vndt Jfr. Elisabeth weil. Joh. Jacob Bauren vormahls geweßen. Burgers v. Weißbeck. allh. hinterl. Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Lautenschlager alß hoch Zeider, Elisabeten beirin als hochzeiterin (i 73)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 187) 1712. dominica XV. et XVI. post Trinit. proclamati sunt Johann Lautenschlager der ledige Maurer und Stein Metz weÿl. H. Joseph Lautenschlager, gewesenen Maurer, Stein Metzen, Werckmeisters auff dem Münster, auch E. E. großen Raths Alten beÿsitzers nachgel. Ehel. Sohn, U. Jfr. Elisabetha weÿl. Johann Jacob baur gewesenen Weißbecken und Burgers allhier nachgel. ehl. Tochter. Copulati sunt in der Kirche Zu St Aurelien, Mittw. d. 14. Sept. (i 194)

Elisabeth Baur devient bourgeoise par son mari en décembre 1712

1712, 4° Livre de bourgeoisie p. 794
Elisabetha Baurin Von hier, Weÿl. Joh: Jacob Baur gew. Becken Tochter, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann Johannes Lautenschlager p. 2. gold.R. 16. ß Wird beÿ den Maurern dienen. J. d. 7. Dito [X.br. 1712]

Jean Lautenschlager obtient des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre alors qu’il est marié

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 48) Sambstags den 3.t Martÿ 1714. Johannes Lautenschlager Ca. E. E. Zunfft der Maurer pt° Meisterstücks
Saltzm. noîe Johannes Lautenschlagers deß Maurers und Steinhauers gtra E. E. Zunfft der Maurer H. Zunfftmeister, weilen principalis bereits verheurathet, vnd nah das meisterstück Zu machen willens, alß dispensando ihme solches Zuerlauben, G. s. das begehren Zu Mghh. bittet aber allenfalls der laden eingedenck zuheim*. Erk. Wird Imploranten gegen erlag 2 ln in seinem begehren dispensando willfahrt.

Jean Lautenschlager obtient en mars 1714 le sujet de son chef d’œuvre qu’il présente trois semaines plus tard. Les examinateurs lui demandent de refaire plusieurs exercices, notamment les escaliers, la voûte et un coffrage. Ils sont satisfaits de certaines améliorations que le candidat présente quinze jours plus tard mais ils estiment qu’il n’a pas toutes les connaissances nécessaires pour réussir son chef d’œuvre. Ils le reçoivent néanmoins maître en lui interdisant pour toute sa vie d’avoir plus de trois compagnons et de former un apprenti

1714, Maçons (XI 246, chefs d’œuvre)
(f° 18-v) Dienstags den 6. Martÿ A° 1714. seind Mr Johannes Sinderhauf, /:weither ane statt herrn Jacob Staudacher maßen der unpäßlichkeit halber nicht erscheinen kann: da War:/ Mr Johann Philipp Kachler /:so Vor Mr Michael Erlacher weilen er deß Stuckmeisters Eheleiblicher Schwager, zuegegen geweßt:/ Mr Johann Quirinus Berga und Mr Samuel Zanger, die pro dieses Jahr geschworne auch deren zum theil abgeordnere Meisterstück schauer, zusammen gekommen und haben Verhandelt wie folget,
Johannes Lautenschlager der Verheurathete Maurer und Steinmetz gesell, auch burger allhier, Erscheind und berichtet, daß Ihme gegen erlag 2. lb, davon der statt die helffte und dem handwerck die übrige helfte gebühren sollen, Von denen Herren XV.en gnäd. erlaubt worden seÿe das Prob: und Meisterstück zu machen, bittet derowegen Ihme das Maaß darzu zugeben.
Erk. und Willfarth, auch darauf Ihme das Maas mit getheilt und Zugestellet worden.

(f° 19) Mittwoch den 28.ten Martÿ A° 1714 ist in præsentia hoch Edelberührten herrn Obmanns & Von hierüber bemelten Vier Meistern alß dem und ane statt deren pro dieses Jahr geordneten Meisterstück schauern Johannes Lautenschlagers, deß Verheuratheten Maurer und Steinmetz gesellen, Prob: und Meisterstück Zum Erstenmahl besichtiget und folgendermaßen befunden worden.
Nota, die Schaw ist dieses mahl nicht fortgegangen maßen Mr Sinderhauf die ordnung noch niemahlen gehörd, und darauf geschworen gehabt, Es ist aber besichtigt worden.

Mittwoch den 4. Aprilis A° 1714. und wurde folgende fehler befunden.
1. Ist die Kellerhöhe im Kellergrund dem besetz Zugleich, dreÿ und ein quart Zoll zu nieder.
2. hat er in dem andern Stock im Schnecken einen tritt Zu viel gemacht.
3. Ingleichem ist solcher tritt in dem Kleinen Auftrag auch Zu Viel.
4. Ist in erstgemeltem Kleinen Auftrag die brusthöhe nicht angeditten.
5. Seind in allen Schneckenhöhen die tritt gantz Letz: und Verkehrt Verschoben befunden worden.
6. hat derselbe die handhaben in Gibs nicht nutz gemacht, dahero selbige auch verworfen worden.
7. befand sich daß die handhab im Grosen Schnecken auftrag, Zweÿ und ein quart Zoll Zu nider.
8. Wurde das Creutzgewölb mt einander verworfen, maßen er es gantz irrig und falsch gerißen.
9. Ist der Kellerhauß oder die Keller schöllung auch verworfen worden, Sintemahlen selbige Zum theil auch ohne Verstadnus und Wißenschafft gerißen.
Auff Welches hin dann Erkand worden, weil derselbe 1) den Großen Schnecken auftrag, 2) den Kleinen Auftrag, 3) den großen Schnecken sambt der handhab wie auch den Schnecken im Mittleren Stock, 4) das Creutzgewölb und dann 5) die Kellerschöllung, nemblichen den riß derselben, gantz anderst machen und nach vergnügen verbeßern will und folglich solches stuck besichtigen laßen wird, daß als dann darauff gesprochen werden soml was recht ist.

(f° 19-v) Montags den 19.ten Aprilis Anno 1714. hat hierüben gemelter Johannes Lautenschlager, der Stuckmeister, Ihr herrlichkeit dem herren Obmann Vnd denen Vier dißmahl gerodneten: und hiervorn gemelten Meisterstück schawer, das Jenige, so Ihme nachzubeßern und anderster Zumachen, auferlegt worden, Vorgelegt, mit freundlicher bitt, daßselbige Zu examiniren, Welches denn auch beschehen und folgender maßen befunden worden.
1. Ist der Groß Schnecken auftrag dißmahlen Verbeßert befunden worden.
2. Ingleichem der Kleine Auftrag auch.
3. Was den Großen Schnecken Wie auch den Schnecken im Mitlern stock betrifft, so ist solches Verbeßert, die handhaben aber nicht, dahero selbige wid.umb gantz verworfen worden, Worbeÿ mann auch gefunden, daß Er Keine Wißenschafft davon hat.
4. das Creutzgewölb ist Verbeßert und dahero guth.
5. So Viel die Kellerschöllung anbelangt, ist selbige Zwar an ein und anderern orthen in etwas Verbeßert, allein es findet sich gantz Kein fundament Zum Meisterstück darinnen, Woraus dann Warzunehmen daß derselbige solches Keines Weegs Verstehet.
Nach solchem wurde Erk. daß derselbe Zwar Vor ein Mitmeister auff und angenommen, auch passiret werden solle, Jedoch also und dergestalten maßen er in dem haubt und Grundstuck deß Meisterstücks fast Keine Wißenschafft hat, daß er Lebenslang allein mit dreÿen Gesellen Zuarbeiten berechtiget seÿe, auch des Jungen Lernens sich gätzlichen Zu enthalten und daß er müßig Zugehen.

Jean Lautenschlager demande au Corps des maçons pourquoi on ne le convie plus aux réunions. Les maçons lui font la même réponse qu’à Jean Conrad Gassner (un failli ne peut être considéré comme un maître honorable) et le renvoient devant les Quinze

1718, Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 21) Mittwochs den 13.ten Aprilis 1718.
Mr Johannes Lautenschlager fragte, umb die ursach, daß man Ihme nicht mehr Zum handwerck ansagen deme dann gleiche Antwort, wie beÿ ohneins letstern handwerck dem Mr Gaßner ertheilet, und damit ane die herren XV. Verwießen worden.

Jean Lautenschlager s’adresse aux Quinze en décembre 1719. Le secrétaire expose au nom des préposés généraux aux métiers que les créanciers hypothécaires de Jean Lautenschlager ont fait saisir et vendre sa maison deux ans auparavant et que depuis lors le Corps des maçons l’empêche d’employer des compagnons alors que d’autres maîtres faillis ne sont pas traités avec la même rigueur. Il lui faut pourtant excercer son métier pour gagner sa vie et nourrir sa famille. Jean Lautenschlager ajoute le jour de sa comparution qu’il a accepté la maison pour une somme de 4 600 florins dans la succession de son père mais qu’elle a été vendue mille florins de moins. Les représentants des maçons déclarent en sa présence qu’il est moins préoccupé de gagner sa vie que de fréquenter les auberges. La commission estime qu’il y a lieu de permettre à Jean Lautenschlager d’avoir des compagnons mais qu’il lui faudra attendre d’avoir satisfait ses créanciers pour pouvoir former un apprenti. Les Quinze ratifient la proposition.

1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
(p. 432) Sambstag d. 6. Xbris 1719. Joh. Lautenschlager Ca. E. E. Meisterschafft der Maurer pt° gesinds
Iidem [Obere Handwerck herren] laßen ferner per Eundem Referiren Joh: Lautenschlager der Maurer und burger allhier habe Ca. E. E. Handwerck der Maurer ein Memorial producirt, undt Vorgetrag. daß es nun beÿ Zweÿ Jahr daß er das unglück gehabt daß diejenige Welche Capitalia auff seiner behaußung stehen hatten, die Zahlung Verlangt, und durch die erhaltene execution Ihne in solchen stand gestürtzet, daß seine nahrung Zu einem Concours gekommen, und habe E. E. Meisterschafft der Maurer Ihme deßwegen Von dem handwerck außgeschloßen, laße Ihme Klein gesind mehr Zukommen und wolle Ihme das handwerck gäntzlich sperren, Weilen abe Exempel Vorhand. daß auch anderer Meister Nahrung Zum Concours gekommen, denen doch das handwerck nicht gesperret worden, er auch Kein anderes mittel sein weib undt 3. Kinder Zu ernehren, und seine Creditores Zu befriedigen als sein erlerntes handwerck wüßte, Alß bäthe Er Zu erkennen, daß gedachte Meisterschafft Ihme Künfftighien eben sowohl als andern solle Gesind Zu kommenn laßen, und Keines Weges das Handwerck Zu sperren macht habe.
Auff geschehene Remission habe der Implorant beÿgesetzt, Er seÿe dardurch in dieses unglück gekommen, daß er seines seel. Vatters hauß umb 4600. R. angenommen Welches aber hernach 1000. R. wohlfeÿler in das Ganth seÿe Verkaufft word., mit nochmahliger bitt Ihne gn. Zu Wllfahren maßen Er Kein anderes mitel alß sein ehrlich erlernter Handwerck sich und die seinige Zu nehren wüßt.
Nomine E. E. Meisterschafft seÿen Vorgestand. H. Quirinus Berga beneben Samuel Zanger, Welche dem Imploranten unter das angesicht gesagt daß es seiner Lieterlichekeit Schuld daß er Verdorben, und andere Leuth s. v. dardurch hinden gesetzt word., er seÿe nicht seiner profession, sondern denen Würths häußern und den Müßigang nachgegangen, jedoch hatten sie bekennen müßen, daß sie Kleinen Articul deßfalls hetten, jedoch Könten sie alß ehrliche Meister Keinen falliten unter sich dulten.
Auff seithen der Herrn Depp. erinnere mann sich wohl was erst kürtzlich in sachen Kleinen des Metzgers E. E. Meisterschafft der Metzger statuirt worden, Vermeine alßo daß dem Impl. Zwahr gesind Zu fordern Zu erlauben, einige Jungen aber, so lang und Viel biß er seine Creditores wird befriediget habe, Zu Lehren Zu inhibiren. Die Genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. bedacht beliebt.

Le Corps des maçons constate le 12 mai 1722 que Jean Henri Stoll et Jean Lautenschlager ne participent plus aux réunions depuis passé un an et qu’ils ne paient pas leur écot. Il les déchoit de leur honorabilité jusqu’à ce qu’ils respectent à nouveau le règlement

Jean Lautenschlager meurt le 20 mai 1722 à l’âge de 42 ans

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783 f° 43)
1722. Mittw. d. 20. Maÿ nachmittag nach 1 uhr starb Johannes Lautenschlager, burg. v. Stein Metz alhier vnd Wurde freÿt. d. 22. Ejuds. auff dem Gottes Acker St Helena (Allwo ich unterschriebener Pfarrer ihme auch die Leichenpredig gehalten) Christlichen gebrauch nach beerdiget seines alters 42. Jahr 4 monath v. 3. Wochen [unterzeichnet] Hanß Leonhard Kössig als schwager (i 46)

Le Corps des maçons passe en juillet 1725 aux créances perdues la dette de deux livres 13 sols que doivent les héritiers Lautenschlager.



Protocoles du Corps des maçons (1717-1791)


Extraits concernant des affaires générales

Jean Conrad Gassner est élu préposé aux apprentis en remplacement de Henri Israël Reinbold. La fonction devrait revenir à Martin Pfundstein, empêché pour avoir été élu maître des maçons

1717, Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 1.b) Anno 1717. Montags den 25.ten Januarÿ.
Meister Johann Conrad Gaßner ist anestatt Mr Heinrich Israel Reinboldt, Zu einem Jungmeister, weilen Mr Martin Pfundstein ane deme die ordnung wäre, d. handwerck meister Amt Zu versehen erwöhlt worden.

Jean Georges Wœrlin demande au Corps des maçons l’autorisation de faire son chef d’œuvre. Samuel Zanger fait observer qu’il faut donner la priorité à son beau frère Jean Gutgesell qui aurait déjà dû le commencer pour satisfaire aux conditions énoncées par les Quinze. Le conseil passe outre en arguant que Jean Gutgesell aurait dû se maniferster à temps.

1718, Maçons (XI 241, Protocole du corps des maçons 1717-1731)
(f° 21.a) Mittwochs den 13.ten Aprilis 1718. Hannß Georg Wörlen, Steinhauer und Maurer Gesell, Von hier erscheint, erlegt 15. ß Zur Handwercks gebühr und bittet Ihme Zuerlauben, das Meisterstück aufzunehmen.
Mr Zanger ließe sich hierüber Vernehmen, wie er nicht hoffe, daß man dißem das Meisterstück, vor seinem Schwagern Johann Guthgesellen, auffgeben werde, als dessen termin, so Ihme Von G. Herren dden XV. angesetzt worden, Vermög überreichten Extractus auß denen Memorialj vom 15. Martÿ 1717. schon Verstrichen, was die unkösten betreffen, welche man daß sie noch nicht bezahlt seÿen, einwenden möchte, seÿen selbige von G. Hh. den XV. compensirt worden und wann Er sonsten nach etwas schuldig wäre, wolte davor caviren, auch fals man Ihme hierinn auß handen gehen würde, wieder allen Costen, schaden und nachtheil Zum Kräftigsten hiemit protestiret haben.
Erkand, Weilen Johannes Guthgesell nach Verfloßenem termin sich weder beÿ dem handwerck, noch den Meisterstück schaueren angemeldet, über dieses auch seine schuldige unkösten noch nicht bezahlet, der Implorant Wörlen aber demselben nunmehro Zuvorgenommen, und seine Gebühr würcklichen erleget, auch die gewohnliche Zeit erwandert, Alß wiße man Ihne nicht auffzuhaten, sondern solle Ihme das Maaß Vor dem Guthgesellen gegeben werden.

Le maître des maçons déclare que Jean Conrad Gassner a repris sa place parmi les maîtres honorables puis évoque l’affaire Faussert

1718, Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 31.b) Montags den 27.ten Septembris 1718
Der Handwercksmeister proponirte, daß Er die Vorige Woche beÿ G. Herren den XV. Vorstehen müßen, da Ihme angezeigt worden, daß man dem Mr Johann Conrad Gaßner wieder Zu dem handwerck und seinem Gesind Zu dem Gebott biethen, auch Ihne Vor tüchtig erkennen, Zumahlen den Faußert Vor einen Meÿster auffnehmen und Von der schwartzen Taffel thun, Er hingegen aber sie Stückschauere den Zunfftschreiber und was sonsten Er der Zunfft und Von dem Meÿsterstück her, annoch schuldig, gleichbalden bezahlen undt so beÿ dem handwerck manierlich, friedlich und geziemend aufführen, und wan die Meÿsterschafft in das Künfftige wider einen oder den andern etwas Zu Klagen, ihne nicht gleich so schlechterdingen in das schwartze buch schreiben, sondern gehöriger orthen Gerichtlich belangen solle, Allweilen aber Er M. Faußert in der XV. stub auch gemeldet, daß Er Abraham Küeffer den spitzbogen, wie Ihme im Meisterstück schauer berichtet, gleichfas nicht gemacht, als halte Er Ihn Faußert, wann er denselben nahmhafft mache, Vor einen ehrlichen Mann, den jenigen aber, der solches Von Ihm außsage, so lang Vor einen schelmen, biß ers Ihme beweiße, so habe Er Küeffer auch jüngsthin beÿ dem handwerck gemeldet, daß man durch Ihne Mr Faußer wider einen unruhigen Kopff, wie sein Vatter auch geweßen, bekomme, welches Ihme gleich nach dem handwerck hinderbracht worden, dahero Er dißen rätscher auch wißen wolle, Mr Faußert aber meldete daß er solches Von keinen Meÿster sondern in sein Küeffers bruders hauß gehört habe, Warauff Ihme Faußer 14. tag Zeit gegeben worden, inner welchen Er seinen instand mit 3. R. und der büttlerin Vor Ihr müh 15. ß d wie auch mich den Zunfftschreiber bezahlen sollen welches derslbe mit gegebener hand Zuleisten Versprochen.

Le préposé aux compagnons Samuel Zanger rapporte que Jean Frédéric Nægelin refuse de régler son écot parce que Jean Georges Pfandselt l’a insulté de même que Jean Conrad Gassner sans que l’affaite ait été réglée. Jean Georges Pfandselt déclare qu’il n’a rien à reprocher à Jean Frédéric Nægelin mais qu’il demand à sa mère de qui régler son dû. Jean Conrad Gassner expose qu’il n’a jamais insulté Jean Frédéric Nægelin mais qu’il a réglé à sa place les frais de sage-femme et d’emprisonnement après que la fille de l’appariteur des Fribourgeois a accouché d’un enfant de ses œuvres.

1721, Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 52.a et .b) Anno 1721. Dienstags den 21.ten Januarÿ
Meister Samuel Zanger als beÿsitzmeister beÿ der Gesell handwerck proponirte, was maßen Johann Friderich Nägelin, Vorgestrigen Sonntags beÿ der Gesellen Aufflag auffgestanden und nicht aufflegen wollen, weilen Mstr Johann Georg Pfandselt, dene er schon vor 5/4. Jahren gescholten und seit hero der sich nicht außgemacht worden seÿe, als wochen Creutzere dabeÿ sitze, so habe er auch weiter beditten, daß Mstr Johann Conrad Gaßner ebenfalls schon lange Zeit Von Ihme Nägelin schimpffirt, aber gleicher gestalt noch nicht außgemacht seÿe, dahero Er Nägelin diße beede Meistere biß Zu der Sachen Außtrag Vor Keine tüchtige und rechtschaffene Männer halte.
Mstr Pfandselt meldete hierüber, daß Er mit Ihme Nägelin gar nichts, sondern mit seiner Mutter einer forderungen halber, welcher Sie ohnrechtmäßiger Weiß an Ihn prætendire, Zuthun hätte, allein seÿe solches bereits beÿ E. E. Kleinen Rath anhängisch, allwo dieselbe die sache nur poussiren und den process continuiren darff da er Ihro genugsame red und antwort darüber geben wolle.
Mstr. Gaßner aber ließe sich Vernehmen, daß er Keinen scheltwort von Ihme Nägelin annehme, biß und dann dersele sich mit des freÿburgern büttels tochter, als mit deren Er Nägelin sich fleischlichen vermischet und Er Mstr Gaßner nachgehends Vor denselben die hebamm undt thurn Costen bezahlen müßen, gebührend abgefunden haben werde.
Dahero Erkandt, daß Er Nägelin die heutige handwercks gebühr mit 15. ß erlegen, und biß Zu der sachen außtrag weder auff dem Maurhoff noch anderer orthen mehr arbeiten solle.

Jean Conrad Gassner est nommé représentant auprès des compagnons

(f° 52-b) Mstr Johann Georg Pfandselt, wurde dato an des abgehenden Mstr Johann Christian Kiehlen stelle, Zu einem handwercks büttel Vor dieses gegenwärtig Jahr ernennet.
Mstr Johann Conrad Gaßner aber Zu einem beÿsitzmeister beÿ der Gesellen Gebott ane statt des abheischenden Mstr. Martin Pfundsteins.

Le Corps des maçons constate en avril 1721 que certains maîtres au nombre desquels Jean Pierre Pflug contreviennent au règlement en employant des compagnons en trop grand nombre et en pratiquant des rabais pour prendre les clients des autres maîtres. Le chef des travaux propose que, si un maître fait des dessins et établit un devis et que le travail est confié à un autre qui propose un tarif moins élevé, l’affaire soit portée devant les Quinze.

1721, Protocole du corps des maçons (XI 241, 1717-1731)
(f° 55.a) Mittwochs den 23.ten Aprilis 1721. – Auff Klagbahres anbringen, daß das handwerck Von einigen Meistern so sehr Verstumpelt werden und daß unter anderen Mstr Johann Peter Pflug, den Schuh umb 17 ß 6 d. Verarbeite und dadurch andern Meistern die Kundschafft abspanne und an sich Ziehe, auch Zuviel Gesellen halte, wie nicht wenig. daß man auff die Meisters Wittiben so Viel Gesellen annehme, alß man wolle, wodurch dann große unordnung entstünde, So dann daß hr Lohner, wann ein Meister irgendwo einen riß gemacht und ein gebäu Verding. solle, hiengehe und die arbeit einem andern, der Sie umb einen wohl feileren preiß machet, Zuweiße. Ist Erkandt, daß man solches allen unsern Gn. Herren den XV. per memoriale Klag bar Vorstellen und umb deßen abstell auch benahmbßung einer gewißen Anzahl der Gesellen, welche die Wittiben Zuhalten berechtiget unterth. bitten solle.

Le chef des maçons donne suite à l’affaire des maîtres qui emploient trop de compagnons. Le contrôleur qui s’est rendu chez Jean Pierre Pflug a constaté qu’il employait de vingt compagnons et a envoyé l’appariteur lui demander soit de renvoyer les compagnons en surnombre soit de solliciter une autorisation auprès des Quinze. Le chef demande aux autres maçons s’ils lui ont loué des compagnons (suite de l’affaire évoquée au conseil de tribu).

1721, Protocole du corps des maçons (XI 241, 1717-1731)
(f° 55. b) Sambstags den 14.ten Junÿ 1721. – Der Handwercksmeister proponirte, daß weilen beÿ Jüngst gehaltenem Gericht die jenige Meister so Zu viel Gesellen halten, Vorgestellt worden und unter dießen Mstr Johann Peter Pflueg auch begriffen, beÿ deme die Gesellenschauer etlich und zwantzig befunden, derselbe aber nicht Zugeg. geweßen und dahero die Straffe Von E. E. Gericht Ihme annoch Vorbehalten und durch den büttel angezeigt worden, daß derselbe gleichbalden die übrige und Zuviele Gesellen abschaffen oder umb Gnd. Dispensation beÿ unßern Herren den XV. einkommen solle, indeme er aber deßen ohngeachtet noch immerhin mit einer starcken anzahl fortarbeitet, und dahero Zuwißen nöthig, ob ein oder der andere Meister Ihme Gesellen gelehnt habe, und auch den profit davon empfange oder nicht, als wolle er darüber eine umbfrag halten umb beÿ nechst haltendem Gericht, gründliche relation darüber abzustatten.
Hr Erlacher meldete, daß Er Ihme Zwar Zween Gesellen gelehnet, den einen aber Vor 5 Wochen wiederumb Zu sich gezogen, und weder von einem noch dem andern etwas empfangen habe.
Mr Biber habe Ihm Keinen gelehnt.
M. Steitz, Er Vor sich habe Ihm keinen gelehnt, aber seine Geschweih, die Verwittibte Kiehlin habe Ihm Zween gegeben.
M Abraham Küeffer berichtete, daß er ane statt Mr Pfandselts die Gesellen zubeschauen, mitgegangen, und alle die sie befunden, ordentlich notirt habe, wie das beÿ E. E. Gericht jüngsthin ürerreichte büchl. mit mehrerm maaß gibet, nun habe Mstr Pflueg Ihme unter andern auch Johannes Steeger Von Mr Lautenschlager entlehnet zu haben angegeben, der aber beÿ Ihme Pflug selber arbeitete, und dahero beÿ genanuer der sachen ersuchung sich wohl noch mehrere alßo befinden dörffen, die er Vor dißem oder Jenem Meister entlehnt Zuhaben angegeben und sich vor sich selbsten gedungen.
Mstr Bleßig habe Ihm Keine gelehnt.
Mstr Gaßner habe Ihm auch Keinen gegeben.
Mstr Pfandselt habe Ihme ebenmäßig keinen gelehnt.
Mr Pfundstein, Mr Hetz, Mr Faußer, Mr Johannes und Mr Johann Georg Wörlen berichteten allen daß Sie Ihme gleichfalls keinen gegeben hätten.
Weilen nun Mr Reinbold, Stoll, Schweitzer, Lautenschlager, Seemann, Lutz und Guthgesell nicht Zugegen, Als solle man sich beÿ denen selen auch noch erkundigen und hernach die sambtliche ansagen E. E. Gericht referiren
(f° 57.a) Sambstags den 5.ten Julÿ 1721. – In sachen Meister Johann Peter Pfluegen pt° haltung zu Vielen Gesindts, referirten Mr Johannes Bleßig und Mr Johann Georg Pfandselt die beede Gesellenschauer, daß sich dieselbe beÿ denen Jenigen Meistern, welche beÿ jüngst gehaltenem handwerck nicht zugegen geweßen, seihero informiret, ob Sie Ihme Mstr Pflugen Gesellen gelehnt hätten oder nicht, da Ihnen dann Mr Reinbold, Mr Schweitzer, Mr Seemann, Mr Lutz und Mr Guthgesell beditten, daß Sie Ihm Keinen Gesellen gelehnt, Mr Stoll aber habe Ihm zween und Mr Lautenschlager dreÿ gegeben, aber Keinen profit davon gezogen, so meldete auch Mr Löwenstein, daß Er Pflug Keinen Von Ihm habe, Wabeÿ die Gesellenschauer ferner Klagbar anzeigten, daß nach deme Sie gestrigen Tages die Gesellen wiederunb beschauet und unter andern auch Ihme Mr Pfluegen, wo er seine Gesellen hin und wieder auff der arbeit habe, befraget, derselbe Sie in herrn Kornmanns hauß ane der langen Straß, woselbst er aber noch Keinen streich arbeiten läßt, geschickt, mithin Sie nur geäffet und gleichsam ane dem Narrenseÿl herumb geführt, ja über dieses Ihnen in faciem gesagt, daß der Jenige unter Ihnen, so Ihme jüngsthin 20. Gesellen auffgeschrieben kein ehrlichen Mann seÿe. Weilen nun Mr Abraham Küeffer, der solches auß befehl unßers Gnädig hebietenden Herrn Oberherren Verrichtet, hierdurch gescholten, auch andere Klagen mehr über Ihme M. Pfluegen, daß er nemblich das handwerckh durch seine wohlfeile Verding Verderne, und damit einem andern Meister die arbeit abspanne und an sich ziehe, ergangen, Alß ist idieße sache an E. E Zunfft Gericht remittirt, waselbsten Er sich innerhalb 8 Tagen gebührend Verantworten oder in entstehung deßen Vor untüchtig erkandt werden, M Abraham Küeffer aber biß dahin hoffrecht gegeben sein solle.

Samuel Zanger se plaint que le compagnon Joseph Eissenschmid l’a quitté sans prendre congé. Il est d’abord parti à Lahr, a ensuite accepté des travaux du Roi. Jean Georges Wœrlin est condamné à une amende pour avoir employé le compagnon.

1721, Maçons (XI 241, Protocole du corps des maçons 1717-1731)
(f° 59.b) Dienstags den 18.ten dito [Novembris 1721]
Mr Zanger brachte Klagbahr an, daß Joseph Eißenschmid, deßen Gesell Verwichenen Sonntag Vor 14. Tagen truncken nach hauß gekommen, und Ihme Zanger beditten, daß er auff Lahr müße und den gantzen Winter durch Ihme nicht arbeiten Können auch darauff ohnerlaubter weiße auß seiner arbeit wegegangen und nachgehendts Königliche arbeit angenommen, dahero er denselben Vor untüchtig halte. Erkand, Wird die Sach an E. E. Gericht Verwießen, Vor welches Er denselben citiren laßen solle.
Mr Johann Georg Wörlen wurde, daß er mit und beneben gedachtem Eißenschmid, wie ein Gesell, der ordnung Zuwieder gearbeitet, in 1 lb d, auf gebetene Gnad aber in 15 ß d handwercks gebühr condemnirt.

Le Corps des maçons constate que Jean Henri Stoll et Jean Lautenschlager ne participent plus aux réunions depuis passé un an et qu’ils ne paient pas leur écot. Il les déchoit de leur honorabilité jusqu’à ce qu’ils respectent à nouveau le règlement

1722, Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 69-v) Dienstags den 12.ten Maÿ 1722.
Auff Klagbahres Anbringen, daß Mr Johann Heinrich Stoll und Mr Johannes Lautenschlager schon über Jahr und Tag beÿ dem handwerck nicht erschienen, auch weder auff Gebott noch Verbott geben, noch Ihre schuldige gebühren und Extantzen abzurichten begehren, Ist Erkand, daß selbige Vor untüchtig gehalten und Von dem handwerck so lang außgeschloßen sein sollen, biß und dann dieselbe sich in den schrancken der ordnung begeben auch gleich andern Meistern Ihre Extantzen bezahlen werden.

Le conseil demande à Jean Conrad Gassner qui n’est pas venu aux dernières réunions de déclarer que Guillaume Doulzin est son compagnon sous peine d’être déchu de son honorabilité

1723, Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 77.b) Sambstags den 3.ten Julÿ A° 1723
Wegen Mstr Johann Conrad Gaßners steetigen Abweßenheit und deßen, daß er mit Guillaume Doulzin dem Pfuscher in der arbeit zuhalte, ist Erk. daß demselben noch einmal solle angesagt werden, daß woferne er beÿ nechstem handwerck nicht wieder erscheine und sein Gesell gehörig Zur Aufflag schicke, sonderlich auch ged. Doulzins sich entäußere, derselbe Vor untüchtig gehalten werd. solle

Le maître adjoint Abraham Kieffer somme Jean Conrad Gassner d’expliquer ses relations avec Guillaume Doulzin. Les autres maîtres estiment que Jean Conrad Gassner et Guillaume Doulzin donnent toutes les apparences d’être associés. Ils décident de les porter au livre noir si tel était le cas

1723, Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 78.b) Dienstags den 9.ten Novembris 1723.
Mstr Hannß Georg Küeffer, als unter handwerck meister meldete, daß weilen Mstr. Johann Conrad Gaßner nunmehro Zugegen, eine umbfrag Zuhalten und in derselben Zu Verrechnen seÿe, was es mit Ihme und Guillaume Doulzin dem Pfuscher Vor eine beschaffenheit habe, Wabeÿ dann Mstr Abraham Küeffer anzeigte, daß er Ihne Gaßner mit gedachtem Doulzin auff der arbeit habe sehen herumblauffen, und mag dahero wohl seÿn, daß dieselbe mit einander in Gemeinschafft stehen, so der mehrere theil der übrigen Meistere affirmirte und dahero Erk. daß wann solches auff Ihne heraußkommen würde, derselbe seinen Gemeiner, Von deme Er auch Keine Gesellen mehr anzunehmen, gleich gestalten, je wohl gar befindenden umbstanden nach ane die schwartz taffel geschrieben werden solle.

Le Corps des maçons discute des motifs à alléguer aux Quinze pour refuser à Philippe Jacques Hanns, Sigismond Stœr et Jean Georges Knott la permission de présenter leur chef d’œuvre

1724, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 84.a) Mittwochs den 26.ten Januarÿ 1724.
Der Handwercks meister producirte 3. unterthänige appellations Klagschrifften junctis petitis so Philipp Jacob Hannß, Sigmund Störr und Johann Georg Knott, alle 3. Verheurathete Steinhauer und Maurer Gesellen den 22. ejusdem beÿ unßern Gn. Herren den XV. pt° admittirung Zum Meisterstück, wieder dißseitige Meisterschafft eingegeben, davon er erst gestern copias erhalten und dahero solche hiermit communiciren wolle, Warauff eine nach der andern abgelesen und in gehaltener umbfrag Erk. worden, daß wann es Zu einer Deputation kommet, noch einige Meistere als hr. Erlacher, hr. Berga und hr. Pflueg mit dem handwercks meister Vorstehen und dißseitiger Meisterschafft habende motiven, warumb man denen Imploranten nicht willfahren Können, als welche bereits beÿ Vorigem handwerck umbständlichen beÿgebracht worden, bestmöglichst fürstellen und umb Gn. manutenentz der articul uth. bitten sollen.

Le maître maçon Jean Georges Kieffer se plaint fin août 1724 de la rumeur répandue par Abraham Kieffer d’après laquelle il réaliserait les maquettes en plâtre à la place de Philippe Jacques Hanns. Abraham Kieffer répond qu’il n’a fait que rapporter les paroles de Philippe Bieber le vieux auquel Philippe Jacques Hanns a dit qu’il avait trouvé un meilleur maître en la personne de Jean Georges Kieffer. Philippe Bieber confirme ses dires en octobre, Philippe Jacques Hanns qui les nie devra s’abstenir de travailler jusqu’à ce que l’affaire soit réglée

1724, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 96.b) Montags den 28.ten Aug. 1724. Mr. Hannß Georg Küeffer Zeigte klagbar an, daß Mstr. Abraham Küeffer nechst verwichenen Sambstag Zu seiner frauen gesagt, Er hannß Georg Küeffer mache dem Philipp Jacob Hannßen sein Meÿsterstück, derselbe habe am dienstag noch Keine Kreÿde auff der Stuben gehabt und am donnerstag darauff seÿe doch das Gibßwerck schon fertig gewesen.
Bekl. Mstr. Abraham Küeffer antwortete hierauff, er habe solches nicht von sich selbsten sondern aus dem munde Mstr. Johann Philipp Bibers des ältern geredet, alß welcher Ihme beditten, daß gedachter Philipp Jacob Hannß in der Bischoffs gaßen offentlich und ohne Scheu angesaget, er bekümmere sich nichts mehr umb seinen alten Lehrmeister, indeme er jetzo einen andern Lehrmeister, nemblich den Mstr. hannß Georg Küeffer habe, der es Ihm beßer weiße auch ein trinckgeld Von Ihme bekommen werde, das er sich nicht einbildet.
Mstr. Johann Martin Pfundstein, so dabeÿ gestanden, alß Mstr Abraham Küeffer mit Mstr. hannß Georg Küeffers frauen von dießer Sach geredet affirmirte, daß es auff oberzehlte weiße geschehen seÿe, Weilen nun Mstr. Biber Zu Vorderist darüber abgehört werden und alß dann ergehen was recht ist.

(f° 97.a) Donnerstags den 5. Octobris 1724. In sachen Mstr Hannß Georg Küeffers Ca. Mstr Abraham Küeffers pt° obiger bezeüchtigung, ist Mstr Johann Philipp Biber, alß welcher geständig war, solches Zu Ihme Mstr Abraham Küeffer, gesagt Zu haben, es auch deß Philipp Jacob Hannß sich deßen gerühmes, mit Zeugen beweißen will, Er Hannß aber diße Reden geführet Zuhaben, negirt, 14. Tag Zeit Zum beweißthumb Zeit gegeben word. in Zwischen ged. Hannß sich der tragung des Maaßstabes enthalten solle.

Le Corps des maçons passe aux créances perdues différentes dettes de tributaires

1725, Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 103-v) Dienstags den 24.t Julÿ 1725 – Nachlaß der Extantzen
So wurde in fernerer durchgehung der Extanzen erkandt, daß die in Mstr. Löwensteins rechnung auf herrn Johann Heinrich Stäblers seel. Wittib, weilen Sie schon Verschiedene Jahr über Kein Gesind mehr befördert, in Extanzen gebrachte 1. lb 12. ß d,
Mehr die auff hannß Jacob Diemars seel. Wittib und Erben restierende 2. lb 10. ß 3 d,
ferner die auff Philipp Ludwig du Bois seel. Wittib und Erben enthaltene 16. ß d,
Weiter die auff Heinrich Israel Reinboldts seel. Wittib und Erben außgeworffene 3. lb 3. ß d
Item die auff Johannes Lautenschlagers seel. Wittib und Erben außstehende 2. lb 13. ß d
und dann auff Meister Johann Philipp Bibers des Jüngern Verlaßenschafft 1. lb 6 ß als Von welchen aller nicht das geringste Zuhoffen, Völlig außgethan und in Keiner rechnung mehr nachgeführt werden sollen.

Le compagnon tyrolien Jean Lumber se plaint que Philippe Jacques Hanns lui a promis deux à trois semaines de travail mais qu’il ne l’a employé que deux jours et demi. Il produit des témoins. Le Conseil des maçons condamne le maître à une amende. Il lui inflige le même jour une autre amende pour être comparu en tenue non réglementaire. Philippe Jacques Hanns produit plus tard dans la journée un témoin qui rapporte que le compagnon l’a injurié après qu’il a déclaré qu’il n’était pas tenu de le payer autrement que pour le travail effectivement fait puisque son engagement n’a pas eu lieu lors des séances officielles.

1725, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 106.a) Dienstags den 30.ten ejusdem [Octobris 1725]. Handwercks gebühr dt. 15. ß
Johannes Lumber, gesell von Lechtal derrenberger Gerichts un Tÿrol, erlegt die Handwercks gebühr und bringt Vor, daß Mstr Philipp Jacob Hannß, Ihme umb 14. Tag biß 3. wochen arbeit angesprochen er auch solche Zugesagt und der Meister Ihme darauff en einen Orth geschickt, waselbsten er 2 ½ tag Zugebracht, als aber nach deren Verfließung der bauherr in herbst gegangen und Ferner nicht arbeiten laßen wollen, habe er den Meister befragt, wo er anjetzo hiergehen sollen der Ihme aber gesag, daß er anjetzo Keine andere arbeit habe, Ihme auch den Lohn nicht geben wollen.
Bekl. Zugegen ist nicht in Abrede, dem Klägern 14. Tag arbeit Zugesagt zu haben, die er auch beÿ dem Schneider in der Blindengaß, waselbsten er den Gesellen hiengeschickt, ohnfehlbar würde gefunden haben, wann nicht derselbe bericht erhalten hätte, daß er in herbst müße und dahero bis Zu seiner widerkunfft die arbeit eingestellt, Vor die drithalben tag, so der Gesell allda gearbeitet haben er Ihme 10. ß gegeb, Ferner aber den Völligen Lohn oder arbeit haben wollen und Ihme deßwegen alle tag ins hauß geloffen auch noch darzu Scheltwort außgestoßen mit Vermelden, er wäre ein liederlicher Meister, daß er Ihme nicht einmahl arbeit geben könne, und ein solcher Meister Könne er auch werden so habe auch der Gesell nicht nach ordnung Zugesproch.
Kläger ist der bezüchtigten injurie Keines weegs geständig, der Meister habe Ihn selber umb arbeit angesprochen, seine parole aber nachgehendts nicht gehalten, so der mit Zeugen beweißen könne.
Frantz Wiertz, Steinhauer und Maurergesell Von Wingen beÿ Maintz, welchen Kläger Zum Zeugen gestellet, deponirte, daß Mstr. Philipp Jacob Hannß Zu Ihme auff der arbeit im Pfaffengäßel gekommen seÿe und angefragt, ob er Ihme Kleinen feurigen Gesellen wiße, deme er geantwortet, Ja, in seinem quartier seÿe einer, der erst gestern Von herrn Pfluegen feurabend genommen und wann er denselben Ver lange, so wille er Ihn Zu mittag in sein hauß schicken, der Meister aber habe nicht so lang gewartet, sondern seÿe gleich selbsten Zu solchen Gesellen gegangen und Ihme umb arbeit angesproch.
Elias Arnold, Steinhauer und Maurergesell Von Fegerbach Maintzischer herrschafft, welcher der bekl. Meister Zum Zeugen angeruffen, sagte, daß der Gesell des morgens früh nach deme er 2 ½ Tag Zu Vor beÿ dem Schneider in der Blindengaß gearbeitet, Zu dem meister gekommen seÿe und gefragt habe, wo er nunmehro arbeiten solle, indeme diser Mann die arbeit eingestellt, deme der Meister geantwortet, daß er anjeizo Keine andere arbeit habe, wann diser Bauherr Wiederumb anhero komme, könne er daselbsten fortfahren, warüber der Gesell den Lohn oder feurabend begehrt, der Meister auch darauffhin Ihme den Lohn Vor 2 ½ tag hingelegt, er aber den Völligen wochenlohn haben wollen, warüber er deponent fortgegangen, und Vnd dem fernerem Erfolg oder scheltwortten nichts gehöret.
Erkand, daß bekl. Meister Hannß, weilen er dem Gesellen arbeit Versprochen, aber nachgehendts Keine veschafft, 15. ß d Straff erlegen, die handwercks gebühr aber der Kläger, so das Handwerck gekaufft auff sich leÿden Zumahlen wann einige Schelttwort dabeÿ Vorgegangen, die doch nicht erwiesen, selbige ex officio auffgehaben seÿn sollen.

(f° 107.a) Idem Mstr. Philipp Jacob Hannß Zu red gestellt, daß er beÿ dißer gelegenheit geschwohren, auch mit offenes rock und fürtüchlein Vorgestanden.
Illle, seÿe aus unvorsichtigkeit und theils ais unwißenheit des Verbotts geschehen.
Erkandt, Solle Vor jeden Verbrechen 5 ß und alßo Zusammen 10 ß Stubenrecht bezahlen.

(f° 108.a) Mstr Philipp Jacob Hannß stellte wegen des Gesellen Johann Lumbers ferner Zum Zeugen Vor, Mstr Johann Conrad Brida, den küeffern und bathe Ihnen annoch anzuhören, welcher dann außsagt, daß er just Zu selbiger Zeit auff der gaß geweßt und ein Vaß außgebutzt, da der Gesell gekommen und seinen Völligen wochenlohn begehrt, deme aber der Meister entgegen gehalten, daß er Ihne nicht auff der herrberg gedingt und dahero Ihne länger nicht als Vor die Zeit, so er gearbeitet schuldig seÿe, warüber Sie mit worten hinder einander gekommen, und der Gesell das Maul Zimblich gebraucht, so daß wann es ihme geschehen wäre er demselben einer darauff geschlagen hätte.
Erkandt, bleibt beÿ dem bereits deßhalben eingegangenen bescheid.

Jean Chrétien Steitz se plaint au conseil des maçons qu’au dernier repas commun Philippe Jacques Hanns l’a traité de « fripon, voleur et couillon ». Le défendeur déclare avoir dit que Jean Chrétien Steitz prenait le pain de ses confrères en proposant des tarifs peu élevés. Après avoir demandé aux deux parties s’ils sollicitent son arbitrage, le conseil inflige un amende pour injures à Philippe Jacques Hanns et pour faute professionnelle à Jean Chrétien Steitz

1725, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 109.a) (f° 109.a) Montags den 3. Decembris 1725. Mstr Johann Christian Steitz bringt Klagbar an, daß beÿ letztgehaltenem Imbiß, Mstr Philipp Jacob Hannß demselben einen c. v. Schelmen, dieb und Coujonen gescholten habe.
Bekl. Zugegen meldete, er hätte Vor Michaelis dieses Jahrs beÿ Hn Kammen dem Metzger gearbeitet und Vor 2. Schuh blatten Zuhauen 11. d in Zedul gesetzt, welche aber Hr. Kamm nicht bezahlen wollen, mit Vermelden daß Mr. Steitz mehr nicht als 5. d davor fordere, weilen nun das handwerck dadurch Verstimpelt und andern Meistern die arbeit abgespannet wird, habe er demselben einen brod dieb geheißen.
Auff befragen, ob Sie beede dem handwerck die Sach übergeben und beÿ deßen Außspruch acquiesciren wollen, auch Ihre darüber ertheilte Ja antwort, ist Erkannt, daß ein Jeder Zur Handwerck gebühr 15. ß und der beklagte noch fernerer vor die außgestoßene Scheltwort 15. ß, der Kläger aber wegen seiner großen Stumpeleÿ und handwercks Verderbung 2. lb 5 ß Straff zuerlegen schuldig, anbeÿ die Vorgenangene Scheltwortt ex officio auffgehaben seÿn sollen.

Jean Georges Wœrlin est élu messager du Corps des maçons

1728, Maçons (XI 241, Protocole du corps des maçons 1717-1731)
(f° 128.a) Donnerstags den 29. Januarÿ 1728
Mr Hanß Georg Wöhrlen ist dato Zu einem Handwerck büttel erkoßen worden

Jean Chrétien Steitz est relevé de sa fonction d’appariteur pour cause de maladie et remplacé par Philippe Jacques Hanns

1731, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 153.a) Mittwochs den 14. Martÿ 1731. Anestatt mstr Christian Steitzen, so meist vnpäßlich vnd umb das umbsagmeister ambt abheißte wurdte mstr Philipp Jacob Hannß erwehlet, und Zum umbsagmeister ernennt.

Le maître maçon Samuel Zanger rapporte que Jean Charles Hisky a passé un accord avec un compagnon de Landau pour le préparer au chef d’œuvre, ce qui est contraire au règlement. Jean Charles Hisky nie les faits. Comme le maître maçon Gœbel a vu l’accord, le corps de métier décide de porter l’affaire devant le conseil de la tribu.

1734 Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 19.b) Dienstags den 4. Maÿ 1734. Samuel Zangern proponirt, Was maßen er in erfahrung gebracht, wie daß mstr. Carl Hißkÿ mit einem gesell von Landau accordirt Ihm das meisterstück Lehren Zu machen, auch schon würcklichen angefangen, diese Sach Zu practiciren, so wieder ordnung, Er H. Zanger auch die Jenige handschrifft, so obgedachter Landauer gesell einer Frauen wegen beÿ Ihro Zu bezahlung mstr Hißkÿ Lehrgeldts von Sechs vnd dreÿsig Gulden des meisterstücks halben geluhenen geldts, außgestellt hat, geleßen hätte.
Ille, ists im geringsten nicht geständig. Waruff in gehaltener Vmbgrag Erkandt, daß weilen mstr Göbel solche handschrifft auch geleßen man die Sach Vor E. E. Gericht gelangen soll Laßen.

Zacharie Meyé, chef adjoint du Corps des maçons, demande aux maîtres maçons s’il peuvent confirmer les agissements du chef de chantier Jean Pierre Pflug qui dirige le travail du maître maçon Jean Charles Hisky chez le marchand Schubart, en contrevenant ainsi au règlement qui prévoit le partage équitable du travail. Jean Pierre Pflug serait le maître d’œuvre des travaux chez l’aubergiste au Palais Royal et chez le greffier bailliager Falck.

1737, Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 50) Dienstags den 19. Martÿ 1737 – Mstr Zacharias Meÿe der Undter Handwercks meister proponirte, daß weilen H Werckmeister Pflug Ihm mstr meÿen wegen außsagung, daß Er H. Werckmeister Pflug mit und unter der arbeit, welche mstr. Johann Carel Hißkÿ beÿ H. Schubahrt dem handelsmann habe, versire, vnd er H. Werckmeister so zu reden der bauherr darüber seÿe, mithin auch nothwendiger das Interesse davon habe, vnd dadurch einem andern ehrlichen meister sein stücklein brod entziehe, vor gericht nehmen will, alß thut er mstr meÿe gesambte Meisterschafft fragen, ob niemand seÿe welche seine Partheÿ nehmen und das Jenige was er gehört wan er vor gericht gestellt wird, außsagen wolle.
Worauff Mstr Johann Andreas Stahl vor gesambter Ehrsamen Meisterschafft außgesagt, daß er Schubart Zu Ihme außdrucklichen gesagt habe, daß der Jenige meister welcher dießen bau führen will, unter der auffsicht und anführung des H Werckmeister Pflugen stehen müße.
Mstr Philipp Jacob Zeller saget, daß waß der bau beÿ H Bauren würth Zum Königlichen Pallast betrifft, er H Baur ihme Mstr Zeller beditten habe, daß H. Werckmeister Pflug sein mann Zum bau seÿe.
Mstr Johann Köderer sagt, daß als er beÿ Hn ambtschreiber Falcken einige arbeit gemacht hatte, und er mit Ihme herren Falcken wegen außweißung einiger Zimmer gesprochen habe er Hr Falck außgesagt, daß Ihme solche H. Werckmeister Pflugen leuth außgeweißt haben.

(Traduction) Mardi le 19 mars 1737 – Zacharie Meyé, chef adjoint du Corps des maçons expose ce qui suit. Comme le chef de chantier Pflug lui a déclaré qu’il était partie prenante dans le travail que le maître maçon Jean Charles Hisky fait chez le marchand Schubart et qu’il en est pour ainsi dire le maître d’œuvre, il s’ensuit qu’il en tire nécessairement profit et empêche un autre maître honorable de gagner son pain. Lui Meyé, a l’intention de le citer à comparaître devant conseil de la tribu et demande à l’assemblée si l’un ou l’autre maître est prêt à le soutenir en répétant devant le Conseil ce qu’il a entendu dire.
Le maître maçon Jean André Stahl déclare alors devant l’assemblée des maîtres que le marchand Schubart lui a expressément dit que le maître qui souhaiterait se charger de la construction devrait le faire sous la conduite et le contrôle du chef de chantier Pflug.
Le maître maçon Philippe Jacques Zeller déclare que, pour ce qui concerne le construction de Baur, aubergiste au Palais Royal, ledit Baur lui a dit que le chef de chantier Pflug était son maître d’œuvre.
Le maître maçon Jean Kœderer déclare que lorsqu’il a fait des travaux chez le greffier bailliager Falck et qu’il lui a parlé du projet de certaines pièces, ledit Falck lui a dit que le projet était dû aux gens du chef de chantier Pflug.

Jean Léonard Vidua règle son droit de premier conseil. Le Corps des maçons inflige une amende à Jean Léonard Vidua et à Jean Georges Walther pour tenue non réglementaire
Le conseil élit les nouveaux contrôleurs : Jean Schlehenacker, Jean Maurer, Jean Georges Walther et Jean Léonard Vidua

1744, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1731-1749
(f° 155.a) Freÿtags den 10. Aprilis 1744. Einstand
Mstr Johann Leonard Vidua Erlegte heut Dato für seinen Ersten Sitz 3. R
dieweilen mstr, Leonard Vidua vndt mstr Johann Geörg Walther wieder handwercks gebrauch mit offenem rock ane die taffel geseßen, als sollen dieselbe, und Zwar Ein Jeder von Ihnen die gewöhnliche gebühr von 2. ß 6 d erlegen, welche Sie auch beede mit 5 ß erlegt.
Zu Rügeren Wurden durch E. E. Meisterschafft ernennt anestatt der abgehendten meistern Johann Ludwig Müller, Joseph Kaltners, Samuel Werners und Heinrich Reinboldts
mstr Johannes Schlehenacker
mstr Johannes Maurer
mstr Johann Geörg Walther vnd
mstr Johann Leonard Vidua

Jean Léonard Vidua et Jean Georges Walther sont élus représentants auprès des compagnons
1746, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1731-1749

(f° 183.b) Montags den 5.ten Decembris 1746.
warauff dann mstr Johann Leonard Vidua und mstr Johann Geörg Walther Zu beÿsitz meistern beÿ dem Jeweilligen gesellen gebots per Maiora denominirt worden.

Jean Georges Wœrlin, Philippe Jacques Zell et Jean Michel Hatzung sont élus contrôleurs des maçons

1747, Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 203.b) Mittwochs den 20. Decembris 1747
Zu Rugern, Mstr Johann Geörg Wöhrlen, Mstr Philipp Jacob Zell, Mstr Johann Michael Hatzung, Mstr Joseph Kaltner

Une affaire d’achat de pierres à un nommé Bauer au Faubourg Blanc oppose Jean Léonard Vidua et André Stahl. André Stahl aurait acheté les pierres et insulté Jean Léonard Vidua qui en aurait offert davantage. Jean Léonard Vidua affirme que le vendeur lui a déclaré que les pierres étaient à vendre, André Stahl maintient les avoir achetées
1749 Protocole du corps des maçons (XI 242) 1731-1749

(f° 218.b) Dienstags den 22. Julÿ 1749
mstr Johann Leonard Vidua Contra mstr andream Stahlen, daß da Er Einem Bauren letsthin in der Weisenthurn straaß Stein abgekaufft, umb welche er Stahl Zuvor gemärckt, Er Stahl sich darüber insolent auff geführt, Vnd ihne schimpffirert.
Mstr Stahl habe den Stein Zuvor gekaufft gehabt, Vnd dem Bauren 2 ß fuhrlohn versprochen, mstr Vidua aber dem Bauren Vermuthlich mehr versprochen, warüber mstr Stahl gesagt, das thue Kein braver meister, der einem in den Kauff stehe.
mstr Vidua, habe den Bauren Express gefragt, ob mstr Stahl den Stein würcklichen gekaufft, vnd der Baur sagte Nein seÿe noch feÿl, warüber er erst den Kauff geschloßen.
mstr Stahl könne beÿ seiner Seeligkeit affirmiren, den Stein gekaufft zu haben.
Auff befragen, ob Sie solchen den handwerck übergeben wollen, vnd beantwortung mit Ja. Erkandt, weilen mstr Stahl nicht gleich schelten sollen, soll Er 5. ß vnd mstr Vidua deß er Ihne den Stahlen heute beÿ dem Handwerck einen Schwaben geheißen auch 5. ß Stubenrecht erlegen.

Georges Philippe Schneider et Jean Philippe Heitz sont mis à l’amende pour tenue non réglementaire

1759, Protocole du Corps des maçons (XI 243, 1750-1770)
(f° 115.a) Montags den 5. Martÿ. Mr Georg Philipp Schneider Vnd Mr Johann Philipp Heitz seÿnd Jeder in ein stuben Recht mit 2. ß 6 d Verfallen, weillen sie Ihro Rockknöpff nicht Zuhatten, so alsobald Mr Schneider bezahlte.

Le Corps des maçons décide de poursuivre en justice Jean Michel Starck, Jean Philippe Heitz et Georges Frédéric Hüttner qui n’ont pas réglé l’amende pour avoir présenté leur chef d’œuvre passé le délai réglementaire

(f° 116.a) Montags den 5.ten Martÿ 1759. Vom 20. Xbris 1758. befohlen worden Mr Johann Michael Starck wegen schuldigen 4. lb 10. ß, Mr Johann Philipp Heitz 7. lb 10. ß vnd Mr Georg Friderich Hüttner 12. lb für Verfertigte meisterstück straaffen richterlichen Zur Execution anhalten Zu laßen.

Jean Philippe Heitz est élu représentant des Maçons lors des séances d’engagement des compagnons

1759, Protocole du Corps des maçons (XI 243, 1750-1770)
(f° 120.a) Dienstags den 18. Decembris 1759. Für Mr Joseph Antoni Budinger als beÿsitzmeister E. E. gesellen gebotts, so dies Jahr gewesen ist. Ist per Maiora Erwöhlt worden Mr Johann Philipp Heitz.

Jean Philippe Heitz est nommé messager du Corps des maçons

1763, Protocole du Corps des maçons (XI 243, 1750-1770)
(f° 141.a) Freÿtags den 1.ten Julÿ 1763. Vnd Weillen er Mr Klotz Umbsagmeister Ist, als wurde anstatt deßelben erwöhlt Mr Johann Philipp Heitz.

Le Corps des maçons nomme Jean Philippe Heitz maître adjoint

1768, Protocole du Corps des maçons (XI 243, 1750-1770)
(f° 172.a) Sambstags den 2.ten Julÿ 1768. Cit. per Maiora als Vntermeiter Mr Johann Philipp Heitz.



Jean Daniel Gerhard, maître maçon, et (1724) Anne Marie von Molsheim – luthériens


Fils du tisserand strasbourgeois Philippe Gerhard, Jean Daniel Gerhard fait son apprentissage chez le maître maçon Samuel Zanger de 1715 à 1720. Jean Daniel Gerhard présente son chef d’œuvre en juin 1724 ; après lui avoir demandé de corriger certains défauts, les examinateurs le reçoivent maître à part entière. Il épouse en octobre 1724 la fille d’un vitrier, Anne Marie von Molsheim.
Il habite une maison de location au Faubourg de Pierre lors de l’inventaire des apports dressé en 1725. Il meurt sans enfant en janvier 1728 au Faubourg de Pierre, dans la maison du charpentier Jean Michel Osterried.
Il construit l’été 1727 la maison de Jean Balthasar Bischoff au Marché aux herbes. Sa veuve obtient des compagnons supplémentaires pour terminer ce bâtiment ainsi que la tuilerie Fried et la maison Müller près du Temple Neuf. Anne Marie von Molsheim se remarie en 1731 avec le maître maçon et tailleur de pierres Jean Zacharie Meyé.

Maison en location
1728, Faubourg de Pierre, maison de Jean Michel Osterrieth (II 321, actuel 22, rue du Faubourg de Pierre)

Gerhard (Jean Daniel, von Moltzheim) M SPJ 75
Signatures au bas de l’acte de mariage

Fils du tisserand Philippe Gerhard, Jean Daniel Gerhard entre en apprentissage chez le maître maçon Samuel Zanger

1715, Protocole des Maçons (XI 234)
Dienstags den 30. Aprilis A° 1715 (f° 179) Inscription j. Maurer v. Sth. Jungen (dt. 13 ß) – Mr Samuel Zanger erstgedacht ersch. beneben Johann Daniel Gerhard, beÿständlich Philipp Gerhardts deß Leinenwebers und b. alhier, seines Vatters, und berichtet er der Mr daß er Ihne auf 5. Jahr umb das M. v. St. handwerck zu lernen anzunehmen willens, und solle die Lehrzeit auf verwichenen ostern an: und gemelten termin A° 1720. außgehen, Worbeÿ Verglichen, daß d. Mr dem Jungen die gewohnliche 5. R. ô zu geben Verbunden sein solle, bitten Inscription. Erk. V. Willfarth.
(Außgethan den 10. Aprilis 1720.)

La fin de l’apprentissage de cinq ans est enregistrée en 1720

1720, Protocole des Maçons (XI 235)
Mittwochs den 10.ten Aprilis 1720. (f° 6-v) Außgethaner Steinhauer Jung (dt. 13. ß) – Hr Zanger stellt vor seinen bißherigen Lehrjungen Johann Daniel Gerhardt, Philipp Gerhardts des leinenwebers vnd burgers alhier ehelichen Sohn, mit bitte, weilen seine Lehrzeit auff ostern 1720. zu end, und sie mit einander Zufrieden, denselben außzuthun.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr, Willfarth.

Le corps des maçons permet à Jean Daniel Gerhard de faire son chef d’œuvre en l’avertissant que l’examen sera nul et non avenu s’il se marie ensuite avec une femme de mauvaise réputation.
1724, Protocole du corps des maçons 1719-1731) XI 241
Gerhard, Daniel. 84.b, 98.a, 110.a, 112.a, 113.b, 132.b

(f° 84.b) Sambstags den 26.ten Februarÿ 1724. Kame E. E. handwerck Zusammen
(Handwercksgebühr, dt. 15. ß) Daniel Gerhardt, lediger Steinhauer und Maurergesell Von hier gehörig, so auch allhier das handwerck beÿ Hn Zanger erlernet, stunde Vor und bathe Ihme das Meisterstück auff zugeben, habe dreÿ undt ein halb Jahr gewandert.
Erk. daß demselben in seinem ansuchen willfahret und sobald Johannes Guth mit seinem Stuck fertig sein wird, Ihme das Maas darzu Zu gegeben werden, wabeÿ aber demselben außtrucklichen angezeigt worden, daß wann gleich derselbe sein Meisterstück, wie recht, Verfertiget, nachgehendts aber sich an eine befleckte Weibspersohn heurathen würde, solch sein Probstück nichts desto weniger null und nichtig sein und er Keines weegs Vor einen Meister passiren, noch auff und angenommen werden solle, deme dann derselbe nachzukommen, herrn Johann Peter Pfluegen dem Vorsitzenden herrn Schöffen, mit gegebener handt angelobet [unterzeichnet] Johann Daniel Gerhardt.

Le Corps des maçons fait grief à Jean Daniel Gerhard de n’avoir pas convié les examinateurs à une fête après son examen comme il est de coutume
(f° 98.a) Freÿtags den 19.ten Decembris 1724 convenit E. E. Handwerck. Dato wurde Erkandt, daß, weilen Mstr. Daniel Gerhard, weder beÿ besichtigung seines Meÿsterstücks noch nach demselben, wie sonst üblich, denen Meÿsterstuck schauern einige recreation gegeben, ja nicht einmahl ein Glaß Wein anpræsentiret derselbe solches annoch zubewerckstelligen schuldig seÿn sollen weilen deßen noch Keiner Verschonet worden, auch einen die alte Ordnung nicht abgehen laßen müße.

Jean Daniel Gerhard est nomme représentant des maçons auprès des compagnons
(f° 112.a) Anno 1726. Dienstags den 15.ten Januarÿ. Eod. wurde Mstr Daniel Gerhardt ane des Mstr Bibers stelle, so Von E. E. Gericht Zum wochen Creutzer erwöhlet worden, Zum beÿsitzmeister beÿ der Gesellen Lad ernennet
(f° 113.b) Dienstags den 30.tan Aprilis [1726] Mr Daniel Gerhard wied dato Zum Jungmeister oder handwercks büttel, umb die handwercker anzusagen, ernennet.

Le Corps des maçons prend acte de la décision des Quinze d’accorder à Jean Daniel Gerhard des compagnons en surnombre (voir plus loin)
(f° 132.b) Dienstags den 13. Aprilis 1728. Der Handwercks Meister producirte Ferner deß mstr. Johann Daniel Gerhard zu außmach und Verfertigung H Johann Balthasar bischoff des holtzhändlers, H. Daniel Vogten des Hotzhädlers und Frau Müllerin gebäu Sechs gesell auff sechs monat Lang über Ihre gewohnliche anzahl Von gnädigen herren den Fünff Zehn permittirt worden seÿn, welches sie aber Zu Keinen andern gebäu als Zu dießen Emploÿiren solle.

Jean Daniel Gerhard reçoit en avril 1724 le sujet de son chef d’œuvre qu’il présente en juin. Les examinateurs lui demandent de corriger certains défauts. Ils sont finalement satisfaits du travail et reçoivent le candidat maître à part entière

1724, Protocole des Maçons (XI 246, chefs d’œuvre)
(f° 37-v) Dienstags den 25.ten Aprilis 1724. convenerunt die Vier vor dieses Jahr geordnete Meisterstückschauere.
Johann Daniel Gerhard, der Ledige Steinhauer v. Maurer von hier gebürtig, stehet vor und bittet, weilen er das Meisterstück auffzunehmen und zu Verfertigen gesinnet, Ihme das Maaß darzu Zugeben.
Erkandt, daß demselben in seinem begehren willfahret und behöriges Maaß gegeben werden sollen so auch gleichbalden geschehen.

Donnerstags den 8.ten Junÿ 1724. ist sein Johann Daniel Gerhards, des Ledigen Steinhauer und Maurer Gesell Verfertigtes Prob: und Meisterstück, in præsentia hochgebietenden herrn Obmanns, herrn XV. Richshoffers Vorgelegt, Von Meister Johann Georg Küffern, Steinhauern, herrn Johann Michael Erlachern, Werckmeistern des Münsters und Meister Johann Conrad Gaßnern, Steinhauern, denen 3. Vor dieses Jahr geordneten Meisterstück schaueren, So dann ane statt Herrn Samuel Zangers, des Steinmetzen, als des Vierdten Meisterstück schauers, in deme derselbe sein Johann Daniel Gerhards Lehrherr gewesen, von Herrn Johann Peter Pflugen dem letzt abgegangenen Meisterstück schauern besichtigt und folgender gestalt befunden worden.
1. Ist das Schnecken Gehäuß im Kleinen Aufftrag nicht recht gemacht, indeme vier tritt nicht im Gehäuß stehen.
2. Ist die brettung Von Schnecken nicht angezeichnet.
3. Hat er zu denen Schneckentritten die 2. bretter an die Schöllung mit hacken, eines hinden und eines vornen, ingleichem die 3. Hacken bretter an den Kopff nicht geschnitten.
4. Ist in der fachad das haubteck im Aufftrag nicht Verbunden, in deme es 4. schuh weit Von einander stehet und also nicht nach dem Grund riß Verzeichnet.
Warauff denn Erkandt, daß derselbe den Kleinen Schnecken aufftrag Verbeßern und die 4. tritt in das Gehäuß hinein bringen, zumahlen die brettung von denen Schnecken tritten, daß selbe sich darauff schicken, anzeichnen auch seine hacken undt Kopffbretter machen sollen warzu Ihme einige tag Zeit gegeben worden.

(f° 38) Sambstags den 10.t Junÿ 1724. Wurde sein Johann Daniel Gerhards gethane Verbeßerung, in præsentia obhoch Edelgedachten herrn Obmanns, Von denen 4. geordneten Stück schaueren besichtigt und befunden, daß er die tritt im Kleinen Aufftrag in das Gehäuß hineingebracht, ingleichem die bretter an die Schallung mit hacken samt denen hackenbrettern an den Kopff, wie recht verbeßert, die Anzeichnung der brettung vom Schnecken im Grundriß aber, beÿ der Verschiebung nicht allerdings just gemacht habe, welches aber demselben sambt der fachad die er in Vorigem stand gelaßen hat, pardonnirt, mithin er Gerhard Vor einen Vollkommenen Meister auff und angenommen worden.

(traduction) Le mardi 25 avril 1724 se sont réunis les quatre examinateurs des chefs d’œuvre désignés pour l’année en cours.
Le maçon et tailleur de pierres célibataire Jean Daniel Gerhard, originaire de cette ville, se lève en disant qu’il a l’intention de faire son chef d’œuvre et demande qu’on lui en donne les mesures.
Décision, sa demande est accueillie favorablement, on lui donne immédiatement les mesures demandées.

Le jeudi 5 juin 1724, en présence de l’honorable prévôt et assesseur des Quinze Richshoffer, les examinateurs, à savoir l’équarrisseur Jean Georges Kieffer, le chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame Jean Michel Erlacher et l’équarrisseur Jean Conrad Gassner, tous trois examinateurs désignés pour cette année, et Jean Pierre Pflug le dernier des examinateurs sortants à la place du quatrième examinateur, le tailleur de pierres Samuel Zanger qui a été le maître du candidat, ont inspecté le chef d’œuvre qu’a réalisé le maçon et tailleur de pierres célibataire Jean Daniel Gerhard et ont objecté ce qui suit.
1. La cage de l’escalier à vis n’est pas faite dans les règles sur le petit projet, quatre marches se trouvent en-dehors de la cage.
2. Le coffrage de l’escalier à vis n’est pas dessiné.
3. Dans les marches de l’escalier à vis, il n’a pas coupé les deux planches du coffrage munies de crochets, l’une à l’avant et l’autre à l’arrière, ni les deux planches à crochets à l’arrivée.
4. Sur le projet, l’angle principal n’est pas relié à la façade mais se trouve à quatre pieds de distance, ce qui ne correspond pas au dessin.
Il a été décidé de donner quelques jours au candidat pour revoir le petit projet d’escalier à vis, mettre les quatre marches à l’intérieur de la cage, le disposer et dessiner le coffrage de l’escalier ainsi que les crochets et les planches d’arrivée.

Le samedi 10 juin 1724, en présence du susdit prévôt, les quatre examinateurs désignés ont inspecté les corrections qu’a apportées Jean Daniel Gerhard. Ils ont constaté qu’il a mis les marches à l’intérieur de la cage d’escalier sur le petit projet et disposé comme il se doit les planches du coffrage à l’aide de crochets ainsi que les planches à crochets à l’arrivée de l’escalier. Le coffrage de l’escalier à vis n’est pas figuré comme il se doit sur le dessin corrigé, ce dont on ne lui tient pas rigueur, ni de ce qu’il n’a pas touché à la façade. Le candidat Gerhard est donc reçu maître à part entière. et fera partie du corps de métier.

Jean Daniel Gerhard devient tributaire ches les Maçons en août 1724

1724, Protocole des Maçons (XI 235)
Mittwochs den 9. Augusti 1724. (f° 118) E. Neu Zünfftiger – Johann Daniel Gerhard der Maurer undt Steinhauer Philipp Gerhardts des Leinenwebers undt burgers allhier ehelicher Sohn, producirt Stall schein vom 7.ten augusti 1724.. vnd bitt Ihne Vor einen Zünfftigen anzunehmen
Erkandt Willfahrt. dt. vor das Zunfftrecht 1 lb 5 ß, Zunfftschrbr vnd büttel 4 ß (zusammen) 1 lb 9 ß

Jean Daniel Gerhard épouse en 1724 la fille d’un vitrier, Anne Marie von Molsheim : contrat de mariage, célébration. Le contrat est dressé dans la maison de plaisance qui appartient à François Raoul Mollinger au Waseneck

1724 (15.8.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 38
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Daniel Gerhardts dem ledigen Steinhauer, Maurern undt burgern allhier, des Ehren und Vorgeachten Meister Philipp Gerhardts, Leinenwebers und burgers allhier ehelich erzeugtem Sohn als dem bräutigamb, ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ von Molßheim, weÿl. des Ehren und Vorgeachten H. Daniels von Molßheim geweßenen Glaßers und burgers allhier seel. nachgelaßener ehelichen tochter als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil – So beschehen in hievorn hoch Edelgemelten Herrn D. Mollingers Garthen außerhalb der Statt Straßburg zwischen dem Schieß Rhein und Schiltigheim in der Waßenecker Matt gelegen, auff Dienstag den 15. Aug. 1724. [unterzeichnet] Johann Daniel Gerhardt als Hochzeiter, Philipp Gerhard als Vatter, Anna Maria von moltzheimin als hoch Zeiterin, Frantz Rudolph Mollinger Dd.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 71, n° XXVIII)
1724. dominica XIIX et XIX Trinit. proclamati sunt Johann Daniel Gerhardt der ledige Maurer v. Steinhauer auch burger alhier, Philipp Gerhardt des Leinenwebers v. burgers alhier ehel. Sohn, V. Jgfr. Anna Maria, Weil. Daniel Von Moltzheim geweßten Glaßers v. burgers alhie nachgelaß. ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 24. Octob. [unterzeichnet] Johann Daniel Gerhardt als Hochzeÿter, Anna Maria von moltzheim als hochzeiher (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent au Faubourg de Pierre

1725 (28.3.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 9) n° 100
Inventarium über der Ehren und Vorgeachten Mstr. Johann Daniel Gerhards Steinhauers und Maurers und der Ehren und Tugendsamen Frauen Annä Mariä gebohrne von Moltzheim, beeder Eheleuthe und burger allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1725. – welche der Ursachen, allweilen in deroselben den 15.t Augusti 1724 mit einander auffgerichteten Eheberedung ausdrucklichen versehen, daß einem jeden derselben seine in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn – So beschehen in Straßburg in fernern beÿseÿn der Ehren und tugendsamen Frauen Annæ Mariæ von Moltzheim gebohrner Hagensteinin der Ehefrauen geliebten Mutter, auff Mittwoch den 28.ten Martÿ A° 1725.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegener, von beeden Eheleuthen lehnungs weiße bewohnenden behaußung befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Vermögen, Sa. haußraths 49, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 30, Summa summarum 83 lb – Hierzu ist zurechnen der demselben gebührige halbetheil (der) haussteuren 25. lb. Belaufft sich demnach des Manns gesambtes in die Ehe gebrachtes eigenthümliches guth in allem dem Anschlag nach auff 109 lb
Der Frau Vermögen. Sa. haußraths 170, Sa. Silbers 15, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 64, Summa summarum 359 lb – Dießer Summ ist beÿzufügen der Ihro der Frauen gehörige halbe theil ane denen haussteuren 25. lb, Beträgt demnach der Frauen gantzes in den Ehestand gebrachten eigenthümliches Guth 285 lb

Les Quinze accordent à Jean Daniel Gerhard quatre compagnons en surnombre pour pouvoir construire la maison de Jean Balthasar Bischoff

1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
(p. 308) Sambstag d. 6. Sept. 1727. pt° meherer gesellen
Moss. nôe Joh: Daniel Gerhard burgers und maurers bitt Vnd.th. umb g. erlaubnuß noch 4 Gesellen über die ordinari Zahl Z. H. Joh: Balthasar Bischoffs newen Gebäw gn. Zu willfahren.
Erk. wird dem Implorant biß Martini dergestalt willfahrt daß er die 4. Gesellen Zu Keinem andern gebäw employiren solle. Erk.

Jean Daniel Gerhard meurt à 29 ans sans enfant en janvier 1728. L’inventaire est dressé au Faubourg de Pierre dans la maison du charpentier Jean Michel Osterried. La masse propre à la veuve est de 163 livres, celle des héritiers de 49 livres. L’actif de la communauté est de 320 livres, le passif de 337 livres.

1728 (13.2.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 20) n° 207
Inventarium über Weÿl. des Ehren: und Vorgeachten Mstr. Johann Daniel Gerhards, geweßenen Steinhauers u. Maurers auch burgers alh. nun seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1728. – nach deme derselbe Sambstags d. 24. Jan: jüngstjhien Von dem l. Gott aus dießer Welt seel. abgefordert word. Zeitl. hind. sich v.laßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren v. Vorgeachte Mstr Philipp Gerhards leinenwebers u. burgers alh. deßelben eheleibl. Vatters ingl. d. Ehren u. tugendsamen frauen Salome Gerhardin gebohrner Grohbergerin deßen ehel. Haußwürthin, beed. des v.storbenen seel. gel. Elttern alß deßelben in deme Er ohne Leibes Erben v.storben ab intestato Zugleichen antheilen v.laßener Erben, davon aber allein d. Vatter mit beÿstand des Wohl Ehrenvest Großachtbahren v. Rechts Wohlgelehrten herrn Johann Brackenhoffers Notarÿ publicj u. erfahrnen Practici deßelben erbettenen herrn beÿstandts Zugegen ware, inventirt durch die Ehren v. tugendreiche Frau Annam Mariam Gerhardin gebohrne von Molßheim des abgeleibten gewesene Ehegattin und nunmalig hind.laßene betrübte Wittib mit assistentz des Ehren v. vorgeachten H Joh: Reinhard Pfauden, Statt glaßers u. burgers alh. deroselben naher anverwanthen und geschwornen Curatoris, wie auch des Wohl Ehrenvest Großachtbahren u. rechtsgelehrten herrn Johann Lobsteins Notarÿ publicu u. berühmten practci allhier, d.oselbe adhibirten H. assitenten – So beschehen in Straßb. auff Freÿtag den 13. Februarÿ A° 1728.

In einer allhier Zu Straßburg und deren Vorstatt Steinstraß gelegenen Von dem Verstorbenen Lehnungs weiße bewohnten behaußung befunden worden, wie volgt
Schulden aus dem Erbe zubezahlend. (…) It. obgedachtem Joh: Michael Osterriethen [dem zimmermann] solle man Vor 1. Viertel Jahr hauß Zinnß von Weÿhenachten 1727. biß Annunc. Mariæ 1728. 4. lb
Ergäntzung der Frau Wittib Ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über Ihro und des verstorbenen seel. einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in anno 1725. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte Nahrung. Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 5, Sa. guldener Ring 2, Sa. Schuld 35, Sa. Ergäntzung (96, abgang 1, Compensando) 94, Summa summarum 163 lb
Dießem nach wird auch der Erben ohnveränderten Guth beschrieben. Sa. haußraths 26, Sa. silbers 1, Sa. Ergäntzung (56, Abgang 17, Rest) 56, Summa summarum 84 lb – Schulden 35 lb, der Erben restirenden guth 49 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben. Sa. haußraths 31, Sa. wein und lähren Vaß 2, Sa. Ergäntzung (118, Abgang 39, Rest) 79, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 100, Sa. Schulden 104, Summa summarum 320 lb – Schulden 337 lb, In Vergleichung 17 lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 195. lb
Summ Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltens 32 lb
Copia der Heuraths Verschreibung (…)
Copia Codicilli reciproci – Im Jahr 1728 (…) auff Donnerstag den 22. Januarÿ morgens frühe zwischen Sieben und acht Uhren, in einer allhier zu Straßburg und deren vorstatt Steinstraß gelegenen, vo hernachgemelten beeden testirenden Eheleuthen lehenungs weis bewohnenden behaußung, deren hindern obern Stub Cammer mit denen fenstern in die Gauhmanns gaß außsehendt (…) persönlich erschienen der Ehren und Vorgeachten Meister Johann Daniel Gerhadts, Steinhauer und Maurer, wie auch die Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Gerhardin gebohrne von Molßheim, beede Eheleuth und burgers allhier, Er der Ehemann Zwar Krancken und schwachen leibes auff einem bette liegend, Sie die Ehefrau aber gesunden gehend und stehende leibes (…) Johann Daniel Lang

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1714-1780, f° 40-v, n° 11)
1729. Sambst. den 24. Jan: abends gegen 10 starb mstr. Johann Daniel Gerhard, Steinmetz, Maurer und burger allhier und wurd Mont. den 26. ejusdem auff dem Gottes acker St: Helenæ daselbst ich unterschriebener parentirt hab, nach christlichem gebrauch ehrlich begraben, seines alters 29 Jahr, 19 wochen und 2 Tag, [unterzeichnet] Philipp Gerhard als Vatter, Philipp Gerhardt als bruder (i 42)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres)

1728, Livres de la Taille (VII 1176), f° 205-v
(Maurer A. N. 4440) Weÿl. Johann Daniel Gerhard gewesenen Steinhauer, Maurer und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Daniel Lang.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 92., 195 lb 15 ß ½ die machen 400. R. Verstallte nur 100. R. alßo zu wenig 300. R.
Alldieweilen Sie aber erst dreÿ jahr in der Ehe und Verburgert gewesen alß wird der Nachtrag allein Von solcher Zeit an gefordert und th. für 3. Jahr in duplo à 18 ß, 2 lb 14 ß
und für dreÿ jahr in simplo à 9 ß, 1 lb 7 ß
Ext. Stallgeltt pro 1728, 1 lb 10 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 7 ß 6 d, summa 6 lb 6 d
Wegen geringer Verstallung seins Zwahr 2. lb d Straff angesetzet aber auf der Wittib bitten wieder nachgelaßen worden.
dt. 28. Aprilis 1728.

Anne Marie von Molsheim, veuve de Jean Daniel Gerhard, demande des compagnons supplémentaires pour terminer les bâtiments commencés par feu son mari, à savoir la maison Bischoff au Marché aux herbes, la tuilerie Fried et la maison Müller près du Temple Neuf. Les Quinze accèdent à sa demande malgré les réticences du Corps des maçons.

1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
Joh: Daniel Gerharth Wittib Ca. Maurer
(f° 56) Sambs. den 20. Martÿ – F. weÿl. Joh: Daniel Gerharth geweßenen maurers u. Steinhauers wittib Anna Maria gebohrne von Molßheim, Weil d. defunctus der unth. implorant nach deßen absterben annoch 3. Verdingte gebäw hinderlaßen, so annoch unverfertigt, alß b. uth. jhro über die ordinari anzahl, biß ged. gebäw werden V.fertiget sein, 6. Gesellen gn. Zu erlauben.
Erk Obhwks H. d. jhnen die händt geöffnet gut befundt. zu erkennen.
(f° 58) Mont. den 22. Martÿ. Iid: Lect. rec. d. d. d. in Joh: Daniel Gerharths Wittib Ca. E. E. Hwkh d. Maurer. Illa gehörth, sagt, sie habe beÿ H. Bischoff am Krautmarckh, H. Friden Ziegeloffen und frau Müllerin ahn d. Neüen Kirch jhre Gebäw Zu verfertigen und in standt Zu setzen.
Nôe d. Mst Johann Georg Pfandtselt antworteten d. gegnerin 6. gesell ordinari halten solle und dörffer, und Wann jhro noch 6. gegeben Würd. hette sie 12. sie könte 10 Von andern meistern die nichts zuthun hetten, einige gesellen lehnen.
Erkandt, wird der implorantin über die ordinari Zahl annoch 6. Gesellen auff 6. Mon. lang zu halten ex graâ Willfahret doch mit dem anhang, daß sie selbige allein Zu obgedachten gebäwen brauch. solle.
Regsitre 2 R 128 (f° 107) Sambstag d. 20. Martÿ 1728 – Fuchs nôe weÿl. Joh: Daniel Gerhardts gewes. Maurers undt Steinhauers W. Anna Maria gebohrne von Molßheim, Weil der defunctus der undtg. implorantin nach deßen absterben annoch dreÿ Verdingte gebäw, so ohnverfertigt, hinderlaßen, alß bitt jhro über die ordinari Zahl, biß ged. gebäw werden Verfertiget sein, 6. Gesellen gn. Zu erlauben.
Erkandt, Oberhandwerck Hrn. undr debebselben händt geöffnet nach befindung zu Willfahren.

Anne Marie von Molsheim se remarie en 1731 avec le maître maçon et tailleur de pierres Jean Zacharie Meyé, originaire de Giessen dans la principauté d’Anhalt

« Page précédentePage suivante »

Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.