23, rue Sainte-Hélène


Rue Sainte-Hélène n° 23 – IV 235 (Blondel), N 833 puis section 59 parcelle 49 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Antoine Ruffier, 1764 – Démolie vers 1913


Le n° 23 se trouve à l’emplacement des dernières travées du bâtiment construit vers 1913.
La maison est la deuxième à partir de la gauche – Façade (vers 1912, Archives des monuments historiques, © DRAC Grand-Est, cote ICO 482 B 180 009)

Les administrateurs du béguinage du Tiers Ordre vendent en 1663 au tonnelier municipal Samuel Nagel une maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière que ses héritiers se partagent en 1692, la maison avant revenant à sa fille et la maison arrière à son fils. Le propriétaire de la maison avant cède en 1706 une partie du jardin à son voisin vers l’ouest. L’apprêteur de tabac Samuel Ruffier, de retour à Strasbourg après une absence de vingt ans, achète la maison avant en 1706 puis la maison arrière en 1717. Selon le rapport dressé en 1747, le bâtiment avant comprend un rez-de-chaussée et deux étages comme le bâtiment arrière où se trouve la fabrique de tabac, les combles vétustes ne sont pas dallés ; la maison entière est estimée 2 150 livres. Le marchand Antoine Ruffier pose en 1764 des matériaux sur la voie publique puis y établit deux marches, ce qui indique la date à laquelle il reconstruit la maison que les experts estiment en novembre de la même année à la somme de 5 250 livres lors d’un inventaire de faillite. La nouvelle façade comprend au rez-de-chaussée quatre arcades surmontées de mascarons qui représentent les quatre saisons. Les étages sont séparés les uns des autres par des cordons. Les fenêtres comprennent des appuis galbés et de fausses clés, plus simples au deuxième qu’au premier étage.
L’orfèvre Jean Georges Pick acquiert la maison par adjudication judiciaire en 1772. Il fait poser en 1773 des croisées dans trois arcades. Elle revient par héritage en 1822 au menuisier Jean Georges Caspar qui passe en 1825 un accord par lequel il recevra les eaux pluviales d’un de ses voisins rue Sainte-Barbe.

198 Elévations b-i
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 198

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue comprend quatre ouvertures à chaque niveau, la porte d’entrée étant la deuxième à partir de la droite ; le dessin représente le rez-de-chaussée de façon simplifiée, sans figurer les arcades. Les bâtiments arrière donnent sue les cours E’ et D’. La cour E’ représente l’arrière (1-7) du bâtiment sur rue, les bâtiments (6-7) qui la bordent vers l’est, (4-5-6) vers le nord et (2-3-4) vers l’ouest. La partie (1-2) dans le prolongement fait partie de la maison voisine, sauf l’édicule à côté de (1). La cour D’ est entièrement entourée de bâtiments qui font partie de la propriété, sauf ceux entre 3 et 4. La cour F‘ représente l’arrière aveugle (1-4) du bâtiment au fond de la cour E’, la cour Y l’arrière (1-17) du bâtiment au fond de la cour D.
La maison porte d’abord le n° 14 (1784-1857) puis le n° 23.


Plan – Cours E’, D’, F’ et Y

Le propriétaire habite Paris à la fin du XIX° siècle. Le rez-de-chaussée du bâtiment sur cour est occupé en 1905 par un tapissier et un peintre. La Ville acquiert la maison ainsi que sa voisine en 1913 et les cèdent aux Grands magasins modernes, établis sur le Nouveau boulevard, qui les font démolir et remplacer par des rampes de service.

mai 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Béguinage du Tiers Ordre
1663 v Jean Samuel Nagel, tonnelier municipal, et (1634) Marie Gassner veuve du teinturier Jérôme Hatt – luthériens
1675* h Jean Jacques Dannbach, pasteur et (1665) Salomé Nagel puis (1701) Catherine Künast – luthériens
puis (1694) Jean Christophe Dannbach, tonnelier
1697 v Jean Daniel Müller, tonnelier, et (1697) Anne Marie Eydgenoss – luthériens
1699 v Jean Christophe Goldbach épicier, et (1687) Eve Bruder – luthériens
1706 v Samuel Ruffier, apprêteur de tabac, et (v. 1703) Marie Madeleine Weinzierlen veuve de Jean Michel Herbert – luthérien converti et catholique
1747 h Antoine Ruffier, marchand, et (1728) Marie Barbe Zæpffel – catholiques
1772 adj Jean Georges Pick, orfèvre, et (1740) Marie Anne Weishalber dite Blancmoitié – catholiques
1786* h Jean Chrétien Pick, orfèvre, et (1771) Madeleine Berard – catholiques
1822 h Jean Georges Caspar, menuisier, et (1815) Marie Jeanne Françoise Chantal Pick
1861 v Maurice Loewé, ministre officiant, et Caroline Wolff
Seligmann Wolff, marchand de musique, et (1844) Rosalie Levi
1869 h Jacques Lœwé, professeur de musique, et (1855) Amélie Meyer
1914* v Ville de Strasbourg
1921* v Magasins Modernes société anonyme

Maison arrière

1692 h Samuel Nagel, tonnelier, et (1664) Marie Voltz – luthériens
1705* h Jean Guillaume Nagel, imprimeur, et (1713) Marie Salomé Bürckel – luthériens
1717 v Samuel Ruffier, ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : la maison avant est estimée 925 florins en 1694, la maison arrière 950 florins en 1717. La propriété entière 2 150 livres en 1747, 2 540 livres en 1764 après sa reconstruction, 2 000 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IV 235, Antoine Ruffier
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 833, Caspard, Jean Georges (Caspar, menuisier) – maison, sol – 3,7 ares

Locations

1774, Nathan Jacques Hornig, orfèvre
1776, Jean Nicolas Wilhelm, procureur et avocat au Grand Sénat
1776, Sébastien Deck, doreur
1780, Marie Françoise Hannong femme du libraire François Louis Petit
1781, Hermann Joseph Arnhaiter, artiste peintre
1785, Adrien Mallet de Soustron, officier major de la place
1801, Jean Pierre Vernier, capitaine d’infanterie
1805, François Boitin, musicien
1809, Philippe Jauch, facteur d’instruments de musique
1812 (cave), Jean Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins
1822, 1827, Jean Georges Keller, entrepreneur
1822, Anne Marie Frischmann

Maison arrière
1712, Daniel Müller, tonnelier
1712 (cave) Jean Philippe von der Mühl

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1764, Préposés aux affaires foncières (VII 1411)
Les préposés font grief à Antoine Ruffier de poser des matériaux sur la voie publique alors qu’il avait la place de le faire sur sa propriété ; il répond que l’égout communal ne s’y prêtait pas. Le contremaître Jacques Widner pose sans autorisation deux marches sur le communal ; les préposés les imposent à 4 sols par an, Antoine Ruffier est autorisé à racheter le cens moyennant un capital de 6 livres qu’il règle aussitôt.

(f° 23-v) Dienstag de 15. Maÿ 1764. – H. Ruffier
H. Ruffier der burger und Kauffmann allhier wurde citirt und befragt warumb er eigenthätiger weis auf das Allmend legen laßen da solche seinem haus zugleich hätten können gelegt werden, Sagte derselbe daß es sein geheiß nichts gewesen, und solches nicht wohlwegen dem sich daselbst befindlichen dohlen anders geschehen können. Erkant solle dem H Werner aufferlegt werden diese Sach zu untersuchen.
(f° 26-v) Dienstags den 5. Junÿ 1764. – H. Ruffier und Jacob Weidner
Jacob Weidner der ballier von weÿl. Johannes Wagner dem Maurermeister wurde citirt und jhme verweißen, daß er ohne erlaubnus Zweÿ stafflen vor H. Ruffier des handelsmanns hauß in der höllengaß auff das Allmendt gelegt. Citatus sagt zu seiner Verantwortung, er habe das verbott nicht gewußt und seÿe jhm dießes zu machen annoch von seinem verstorbenen Meister befohlen worden. Erkannt, Sollen beede Stafflen quæstionis Zwar in statu quo verbleiben H Ruffier aber von jeder Zweÿ schilling jährlichen bodenzinß bezahlen.
(f° 30) Dienstags den 19. Junÿ 1764. – H. Ruffier
H. Ruffier der handelsmann beschwehret sich daß Mghh. ihme den 5. hujus einen bodenzinß von 4 ß d. auff die vor sein hauß gelegte Zweÿ Stafflen geleg, bittet umb moderation oder aber umb genehmhaltung denselben mit 6 lb. abzukauffen. Erkannt wird dem Imploranten erlaubt den Zinnß mit 6 lb ab zu Kauffen. dt. in instanti 6 lb d.

1773, Préposés aux affaires foncières (VII 1415)
Joseph Kaltner est autorisé à poser des croisées dans trois arcades de la maison Pick. Le propriétaire est autorisé quelques mois plus tard à poser des volets à ses soupiraux

(f° 191) Dienstags den 27. Aprilis 1773 – Hr. Pick Silberarbeiter
Mr Joseph Kaltner der Maurer nôe. Hrn. Pick des Silberarbeiters, bittet zu erlauben an deßen behausung in der St Helenæ Gaß in dreÿ Schwibbögen Kreutzstöck zu setzen. Erkannt, Willfahrt.
(f° 274) Dienstags den 23. Novembris 1773 – Hr. Pick silberarbeiter
Hrn. Pick, dem silberarbeiter wird erlaubt an seiner in der Höllen Gaß gelegener behausung die Keller läden von oben herabfallend anmachen zu laßen

Description de la maison

  • 1694 (billet d’estimation traduit – maison avant) La maison comprend une entrée commune, une buanderie commune, deux cours communes, un puits commun et un jardin, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 925 florins
  • 1717 (billet d’estimation traduit – maison arrière) La maison comprend deux petites cours communes avec la maison avant où le sieur Nagel a seulement un atelier de tonnelier, une cave solivée, une entrée commune, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 950 florins
  • 1747 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, sur la droite une petite boutique, une cave en partie voûtée et en partie solivée, au premier et au deuxième étage un poêle, chambre, vestibule et deux cabinets, le vieux comble vétuste qui comprend deux greniers non dallés est couvert partie de tuiles plates partie de tuiles creuses, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un magasin et une buanderie, une cave voûtée, deux petites cours, un puits, un bûcher, à l’étage une grande pièce à tabac, un cabinet, une cuisine et un vestibule, l’étage supérieur comprend deux pièces au-dessus desquelles se trouve le comble à deux greniers non dallés couvert de tuiles plates, un pignon délabré en pierre, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 300 florins
  • 1764 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines, cabinets, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a deux caves voûtées et une cave solivée, deux cours et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 10 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue Ste Hélène

nouveau N° / ancien N° : 10 / 14
Pick
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 237 case 3

Caspar, Jean Georges menuisier à Strasbourg

N 833, maison, sol, Rue Ste hélène 14
Contenance : 3,70
Revenu total : 289,92 (288 et 1,92)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 978 case 1

Caspar, Jean Georges menuisier
1862, Loewé, Maurice et Wolff, Seligmann
1870, Loewé, Jacques
1906, Loewe, Paul, Kaufmann in Paris und Miterben in Erbengemeinschaft d. a. R.
(ancien f° 726)

N 833, maison, sol, Rue Ste Hélène 23
Contenance : 3,70
Revenu total : 289,92 (288 et 1,92)
Folio de provenance : (237)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 30 p. 364 case 4

Parcelle, section 59, n° 49 – autrefois N 833
Canton : Helenengasse Hs. Nr 23
Neue Straße Nr. 34 – Rue du 22 novembre N° 34 (322/14, 436/18, 895)
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Warenhaus e. n. a. T. u. N.G., E. B. R. [Erbbaurecht, emphytéose]
Contenance : 4,24 – 6,84 – 6,86 – 34,30
Revenu : 2400 – 4900 / 5000 Zu Parz. 105/40
Remarques : 1914 Zug. F. 5 u. 365 F. 1
1915 Zug. S. 361 F. 1
1916 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1914), compte 2844
Loewe Paul Gustav und Miterben
gelöscht 1914

(Propriétaire à partir de l’exercice 1914), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 1929
Kaufhaus Modern Aktiengesellschafft in Strassburg
1921 Magasins Modernes société anonyme
1927 Grands Magasins Magmod soc. anonyme
(227)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 104 Rue de Ste Helène (p. 179)

14 [suite p. 180]
Pr. – Pick, J. Georges, orfèvre, Echasses
loc. – Petit, J. Louis, libraire – Echasses
loc. – Petikam, J. Baptiste, Cordonnier – Cordonniers
loc. – Buch, Anne Marie
loc. – Christiani, insp. des poutres – Privilég.
loc. – Grostete, imprim. à la lott. – Privilég.
loc. – Vierling, Sébastien, Domestique
loc. – Kleinclaus, Ve. – Jardiniers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Helenengasse (Seite 60)

(Haus Nr.) 23
Gradwohl, Tapeziererm. 0
Kneiff, Bau- und Dek.-Malermeister. 0
Wahl, Tagnerin. 1
Feix, Schneidermeister. 2
Schiepan, Hebamme. 2
Schiepan, Lok.-Heitzer. 2
Klaer, Schneiderin. 3
Hasenfratz, Wwe. 4.
Kleemann, Maschinenm. 4.
Dorsam, Maurer. H 0
Ertler, Schloßer. H 0
Lehrhüter, Schneider. H 1
Lehrhüter, Tagner. H 1
Levy, Wwe. H 1
Birck, Metzger. H 2
Ziegelmeyer, Tapezm. H 2
Augustin, Schreiner. H 3
Levy, Handelsmann. H 3
Faigle, Näherin. H 4
Hirtz, Ausläufer. H 4
Petitmagin, Tagner. H 4
Reither, Tagnerin. H 4
Schauer. Tagner. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Voir a maison n° 19


Relevé d’actes

Les administrateurs du béguinage du Tiers Ordre vendent pour 240 livres au tonnelier municipal Jean Samuel Nagel la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière. En marge, quittance remise aux deux copropriétaires, le tonnelier municipal Samuel Nagel et le pasteur Jean Jacques Dambach et Salomé Nagel

1663 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 596-v
(Prot. fol. 55) Erschienen der Edel- fürsichtig- hochweÿs- Herr Carolus Egen dießer Statt Alter Ammaÿster und treÿzehner und der Ehrenvest from- und Wohlweÿs- H. Johann Philipß Mülb deß beständigen Regiments der Herren fünffzehen beede alß Wohlverordnete Herren Pfleger der Samblung Zur tritten Regul mit beÿstand herrn Johann Schmidts alß solcher Samblung bestelten Schaffners
in gegensein H Hannß Samuel Nagels deß Statt Küffers
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Höllen Gaßen einseit neben H Hannß Hämmlern alten Groß Rhats Verwanthen anderseit Zum theil neben der Samblung theilß neben Christian Bruder den Seÿden Krämern hinden Zum theil uff herrn Andream Brackenhoffern, dießer Statt alten Ammaÿstern und Treÿzehnern und theilß uff herrn M. Johannem Mathiam Schneubern Gÿmnasiarcham et Poëtam Laureatum und andere mehr stoßend gelegen – umb 240 Pfund
[in margine :] (…) in gegensein Samuel Nagels deß Statt Kieffers und H. M. Johann Jacob Dambachs Pfarrers zu Ichenheim alß Ehevogts Fr. Salomeen Gebohrner Nagelin deß H. Käuffers seel. nachgelaßener Erben alß denen die hieinn erkauffte behaußung Jedem Zur helffte eigenthümlich Zustehe (quittung) Actum d. 2. febr. 1675

Fils du pasteur de Dorlisheim, Jean Samuel Nagel épouse en 1634 Marie Gassner, fille de l’aubergiste à la Ménagerie qui s’était mariée en 1630 avec le teinturier Jérôme Hatt
Mariage, cathédrale (luth. p. 280)
1630. Dom. Reminiscere 21. Febr. Hieronimus Hatten der Jünger der ferber, vnd J. Maria Daniel Gasners deß Elter, würths Zum Thiergarten Tochter. eingesegnet Zinstag 2. Martÿ (i 145)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 105) 1630. Dom. Reminiscere 21. Febr. Hieronÿmus Hatten der Jünger j. ferber alhie vnndt J. Maria herr Daniel Gaßners deß Elter, würths Zu Thiergarten alhie eheliche Tochter. Cop. 3. Martÿ im Münster

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 183)
1634. Eadem [Dom: XXV. Trinit. 23. 9.bris] Hanß Samuel Nagel der Kieffer, H. M. Georgÿ Nagels gewesenen Pfarrers zu Dorlißheim Straßburgisches gebieths nachgelaßener Sohn v. Maria, Hieronÿmi Hattens gewesenn ferbers v. burgers. alhie nachgelaßene witwe. Cop. 2. 10.bris zu J. St. Peter (i 94)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 160-v) 1634. Eodem [Dom: 25. Trinit. 23. 9.bris] Samuel Nagel d. Küeffer, Hr M. Georgÿ Nagelÿ pfarrers zu dorleßheim Nachgelaßener Sohn, vnd Maria, Hieronimi Hatten des ferbers v. burg. alhie witwe. Eingesegnet Zum Jung. St. Peter Zinstag d. 2. 10.ris (i 167)

Jean Samuel Nagel de Strasbourg et Jean Georges Nagel de Dorlisheim s’entendent au sujet des biens de leur frère absent depuis vingt ans Jean Jacques Nagel dont ils sont héritiers avec Jean Daniel Nagel

1647 (19. febr:), Chambre des Contrats, vol. 498 f°126
Erschienen hannß Samuel Nagel der Küeffer und Burger Zu Straßburg an einem, So dann hannß Georg Nagel zu dorlißheim am andern theil
bekannt geg. einand. freÿ offentlich, dEmnach Sie von ihrem Brud. hannß Jacob Nagel dem Patetenbeckh nun in die 20. Jahr nichts mehr vernohmen und also gäntzlich dafür halt, daß Er albereit vor längst die Schuld d. Natur in der fremdte bezahlt habe, welch. fallß und da Er ohne Kind. od. testament dahin gang., Sie beede Zusampt M Daniel Nageln seine rechtsmäßigen erb. weren, so hetten Sie sich mit einander dahien verglich. daß Er hannß Samuel sein hannß Jacobß Verlaßenschafft innhalben und behalt., hiengeg. Ihne hannß Georg für seine Erbßgebühr den halben theil deß Gartens zu dorlißheim (…)

Samuel Nagel est élu échevin chez les Tonneliers
1651, Conseillers et XXI (1 R 134)
Hanß Samuel Nagel. 217.
(f° 217-v) Sambstag d. 27. Dec. – Schöffen vorstellung.
Betiers E E Zunfft der Kieffer ist ahne statt gewesen Georg Keÿßers, hannß Samuel Nagel Zu einem Schöffen erwöhlt worden,
Erk., Ist g.firmirt worden. Juramentum deposuit.

Samuel Nagel est élu conseiller au Sénat et décline sa nomination en préférant conserver sa fonction de tonnelier municipal. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux Quinze qui connaissent mieux la situation. Les préposés généraux au vin rapportent que Samuel Nagel a une compétence reconnue par tous dans son poste de tonnelier municipal et qu’il serait difficile de le remplacer ; les Quinze maintiennent Samuel Nagel dans ses fonctions et nomment le marchand de vins Abraham Bückel conseiller.
1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
Samuel Nagel, Stattkieffer wirdt Zum Rathherren gebracht, entschudigt sich. 52.
(f° 52-v) Montags den 25.ten Martÿ. Her Amstr. Jundt Zeigt an, wie daß beÿ Es Ers. Zunfft der Kieffer ane statt Johann Schatzen Zu Einem Rathherrn erwehlt worden, herr Samuel Nagel, Stattkieffer. Ille ward darauff in die Stub eingelaßen vnd übere. p. Wildten Ein vnderth. verruffen vnd bitten Ihnen diese Ehrenstell, weilen Er Keine Kundten mehr hatt, vnd mit * lieben Kinderen gesegnet, dannenhero sich nicht mehr außbringen Könte, Zu erlaßen vnd beÿ seiner Statt Kieffereÿ Zu laßen. Herr Str. Bernhold, alß Oberer Wein herrn gibt Ihme Nageln ein *fflich Zeugnus wegen seines wohlverhaltens beÿ seinem Ambt, vnd vermeint man werde beßer thun man laße Ihn beÿ seinem dienst, alß daß mann Ihnen hiehero Ziehe.
Erk. An die Hh. XV. alß da mann von seiner Verrichtung die beste nachricht hatt, gewießen.
Herr XV. Goll, et Herr Voltz.

1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
(f° 52) Donnerst. den 28.ten Martÿ – H. Joh: Samuel Nagel wegen erlaßung der Raths stell
Alß In Newlichkeit geschäfft mit Herrn Hanß Samuel Nagel dem Zur Rathstell gewehlten, aber nicht bestätigten Statt Kieffer, von Herrn Räth vnd XXI. hiehero gewießen worden, wardt Zu Vorderst sein Supplication wid. abgeleßen vnd von Herrn Stättmeister Bernholdten, In Namen derer Obern Wein Herren beweglich mit mehrerm erinnert, warvmb vbel gethan wehre, wan man Ihme den Statt Keller, welchem er biß dahien rühmlich vnd mit nutzen Vorgestanden, vnd deme auch alle bawren In den Ämptern, welcher richtig od. betrüeglich Versehend, bekand, auch sonsten Kein Kieffer, wie er mit benötigten Materialien, alß tauben vnd reÿffen versehen, entziehen solte, derowegen dem Statt keller weiterständiger, wan H. Nagel beÿ seiner noch ohnverlaßenen function, gleich wie H. Baldtneren den Waßerzoller, H. Gottesheim dem Schaffner Zu St: Claus in Vndis, Vnd herrn Böhlern dem Schirmgerichts schreiber, auch wid. fahren, gelaßen würde, wie dan darauff vmbfrag gehalten vnd Erkandt worden, daß H. Nagel beÿ der Kellereÿ Zuelaßen Vnd per me Herrn ammeister Junthen als Ober herren anzudeüten seÿe, vff eine and.wertliche wahl und ersetzung bedacht Zu sein, wie auch beschehen vnd ist dieße Stell mit Herrn Abraham Bückelen dem weinhändtler ersetzt worden.

Le tonnelier Jean Georges Nagel cède à son frère Samuel Nagel la moitié qui lui revient de la maison

1674 (13. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 357
Hannß Georg Nagel der Küeffer
in gegensein Samuel Nagels deß Statt Küeffers seines eheleiblichen Bruders
die helffte Ihme hannß Georg Nagele für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen häußern, einem Vordern und hindern wie auch Ihres hoffstätten höfflin Gärtlin, Bronnen und allen übrigen deren Gebäwen Begriffen Weithen Zugehördten Rechten Und Gerechtigkeiten alhier in der Höllengaßen einseit neben weÿl. hannß Hämlers geweßenen alten großen Rhats verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit Zum theil neben der Samblung Zur tritten Regul, und theils neben Christian Bruder dem Seÿdenkrämern hinden zum theil Vff H Andream Brackhenhoffern dießer Statt alten Ammaÿstern und XIII. und theils Uff – stoßend gelegen, Welche häußer annoch umb 100. lb Kauffschillings Restes Obged. Samblung Zur dritten Regul Verhafftet – umb 210 lb

Jean Samuel Müller cède les droits qui lui reviennent dans la succession de son grand père Jean Samuel Nagel et de sa grand-mère Marie Gassner ainsi que ceux de ses père et mère Jean Christophe Müller et Marie Nagel dont sa belle mère Catherine Bœhler a la jouissance viagère

1686 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 251
Johann Samuel Müller geweßener Soldat under deß Königs Leib Guarde
in gegensein H. Samuel Nagel deß Statt Kieffers seines gewesenen und heut dato beÿ E. E. Vogteÿgericht entschlagenen vogts, bekandte daß nach dem Er in Königliche dienste ferner zu gehen Vorhabens, und deßwegen räthlich befunden habe, seine allhier befindliche Mittel ins gesamt und vberhaubt zu verhandlen
alles das recht Eÿgenthumb, besitz, Gerechtigkeit, actiones und Forderungen so Ihme von weÿl. H. hans Samuel Nagels gew. Statt Kieffers seines Großvatters, Mariä Nagelin gebohrner Gaßnerin seiner Großmutter, wie auch von weÿl. Johann Christoph Müllers deß Kieffers seines Vatters, und Mariæ gebohrner Nagelin, seines Mutter sel. Erb: und verlassenschafft, nach inhalt deren darüber auffgericheten Inventarien, theil register, Vogteÿ rechnungen und aller andern darüber besagenden documenten gebühren und zusth. Könne, nichts darvon alß allein d.jenige so under dem Widemb, welchen Catharina, gebohrne Böhlerin, obged. Joh: Christoph Müllers hinderlaßen wittib alß sein deß Verkäuffers Stieffmutter ad dies vitæ zu genüßen hat, begriffen ist, außgenommen

Jean Jacques Dannbach, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux, et sa femme Salomé Nagel d’une part et le tonnelier municipal Samuel Nagel d’autre part se partagent la maison. Le bâtiment avant revient à Jean Jacques Dannbach, le bâtiment arrière à Samuel Nagel. Les parties se partagent en outre la cave solivée et la bâtiment à édifier par-dessus

1692 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 352
H. M. Johann Jacob Dambach, Diaconus Zum alten St. Peter alß Ehevogt Fr. Salome gebohrne Nagelin an einem
So dann H. Samuel Nagel der Statt Kieffer für sein eÿgene Person, am andern theil
haben angezeigt und bekandt, Demnach Sein H M. Dambachs haußfr. und Er H. Nagel alß Geschwistrige bißhero Zweÿ Haüßer nemblich ein Vorderes und ein hinderes allhier in d. höllengaß einseit neben Georg Christoph Neumann dem Paßmentierer anderseit neben einer behaußung der Samlung Zur dritten regul gehörig, Zum theil, und zum theil neben Christian Bruder dem Seÿdenhändler, hinden Zum theil auff Hn Joh: Sebastian Gambßen, J.U. Ddum und XIII. Secretarium, zum theil auff Johann Peter Edeln, den Stuck und Glockengießer stoßend gelegen, und die alte Samlung zur dritten Regul genandt, in Gemeinschafft und ohnvertheilt beseßen, hinfüro aber lieber ein ieder theil d seinige absonderlich und dergestalt getheilt haben möchte, daß Sie alß Schwägere od. auch deren Erben und nachkommen darüber nicht leichtlich in zwitracht und uneinigkeit kommen könten, alß hätten Sie mit hülff und Rath der Geschwornenn Werckmeister allhier sich in güthe folgender gestalt mit einander verglich. und beede haüßer abgetheilt, daß iedem theil d zu getheÿlte Eÿgenthümlich gebühren und derselben damit alß mit andern seinen eÿgenthümlich. güthern Zu schalten und zu walth. befugt sein, dahingeg. auch sein eÿgenthum auff seinen Costen und.halt. d. gemein verbleibende aber
auch auff gemeinen Costen gebawt und erhalt. werd. solle wie umbständlich hernach folget, Nemblich und für das erste, So soll Ihro dambachischer haußfrauen zustehen und gebühren, das Vordere Hauß, sambt dem gewölbt. Keller darund. /:der geträhmte Keller darund. aber, sambt d. werckstätt darüber kommt wie hernach gemeldt zu dem hind.hauß:/ wie auch die über solchen gewölbten Keller annoch un außgebaute stub und Kuchen, d. hützene Schnecken, ein Stock hoch, wie auch im Zweÿten Stock Zwo Stuben, eine Cammer, Kuchen und haußehren auch der halbe Gang ob der Brennhütten /:welcher mit einer dielenwand abgesond. werd. soll:/, und d. eine Cloac zum Vordern Stock gehörig, Ferner soll Zu dem vordern Hauß gehören, das vordere theil in dem Keller vnder den hinderhauß biß an den Und.schlag, welcher auff gemeinen Costen gebaut werd. und auch ferner künfftig erhalt. werd. solle, So dann an dem Gärttlein soll auch dießen theil gebühren, der vordere halbe theil, welcher von den hind. auff gemeinen Costen mit latten und.schlag. werd. solle, Für das andere, so soll Ihme Nagel gebühren und Zustehen das hindere hauß vollkommen, mit allen deßen Gebäuen und Zugehördt, nichts darvon alß den vord.sten halben theil deß Kellers darund., so wie vorgedacht Zum vord. hauß gehören /:und die bauchküch so wie hernach gemeldt gemein sein solle:/ solle, Nemblich d. und. haußöhren, d. hültzerne Schnecken, oben ein Stub, Stub Cammer, Küch und hauß ehren, Cloac, auch d. halbe gang auff d. brennhütten, sambt d. gantzen brennhütten selbst, und dan alles übrige Gebaü solch. hind.hauß alß Cammern, Kästen, und dachwerck, Ferner under den vordern hauß die werckstatt, und d. geträhmte darund. liegende Keller /:Item d. hinder halbe theil deß Gättleins, darvon obgemeldt,:/, Zum dritten so haben sich beede Parten verglich. daß die hernach specificirte Gebäu und Gerechtigkeit. beed. theilen beständig Gemein sein und verbleiben sollen alß beede höffe, der Gemeine Eingang von d. Gaßen in d. vorder und hindere hauß, Item der bronnen, die bauchküch, sambt den bauchoffen, wie auch der große tholen, Endlichen So hat Er H. Nagel, alß deßen theil etwas beßeren bequemlichkeit hat, insond.heit weg. deß Kellers, Ihre dambachischen haußfrauen baar herauß gegeben und würcklich erlegt 25 pfund pfenning

Propriétaire de la maison avant, Salomé Nagel épouse en 1665 Jean Jacques Dannbach, pasteur à Ichenheim et Dundenheim en Bade : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem Ehrwürdigen vndt wohlgelehrten Herrn M. Johann Jacob Dambachen dießer Zeit wohlbestellten Pfarrern Zu Ichen: vnd Duntenheim, deß Ehrenvesten vndt vorgeachten Herrn Johann Georg Dambachen Handelßmanns vnd burgers in Straßburg Ehelichen Sohn, alß dem bräutigamb an einem, So dann, der Viel Ehren ; vnd tugendreichen Jungfrawen Salomeen deß Ehrenvesten vnd vorgeachten herrn Hannß Samuel Nagels wohlbestellten Statt Kieffers vndt burgers allhier eheleiblichen dochter, alß der hochzeiterin andern Theils – den 3. Maÿ alten Calender, Im Jahr des Herrn alß man Zahlte 1765. [unterzeichnet] Ich Mag. Johann Jacob Dannbach alß hochzeiter bekenne Wie alhier Vorstehet

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 61)
Dom. Exaudi. – 1665. zum 2 mahl hr. M. Johann Jacob Dambach *der Zu Jcheim und Dundenheim* Frstl. Margfl. Baden: herrschafft zu Joheim Georg Dambachs handelßmanns und Burgers alhie ehel: sohn undt Jfr. Salome hr. hanß Samuel Nagelß hiesigen Stattkieffers ehel: Tochter, donnerstag den 18.ten Maji, Münster

Salomé Nagel meurt en 1694 en délaissant trois fils et une fille. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Le maison avant rue Sainte-Hélène est estimée 462 livres desquels sont défalqués 190 livres pour frais de construction. La masse propre au veuf s’élève à 618 livres, celle des héritiers à 1610 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1728 livres, le passif à 1593 livres. En annexe une pièce de procédure de Jean Jacques Dannbach le jeune, étudiant en théologie converti.

1694 (15.3.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 19) f° 11
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegend: vnd Vahrender, so Weÿl. die Viel Ehren vnd Tugendreiche fraw Salome Dannbachin Gebohrne Nagelin, deß Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Mr Johann Jacob Dannbachs beÿ der Christlichen Evangelischen Gemeind Zum Alten St. Peter wohlverdienten treweÿfferigen Diaconi Senioris geweßenen hertzgeliebte Haußfr. nunmehr seel. nach ihrem den 15.ten febr. Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: vnd tugendreichen frawen Salome Leÿdeckerin gebohrner Dannbachin, H. Jacob Leÿdeckers Handelßmanns vnd burgers alhier ehelich haußfr. mit beÿstand deßelben Ihres haußwürths, So dann deß Ehren Vorgeacht vnd wohlachtbahren Herrn Johann Georg Nagels, Biersieders vnd burgers Alhier als geschwornen Curatoris vnd Vogts Hn Johann Jacob Dannbachs, S: S: Theologiæ Studiosi vnd Johann Christoph Dannbachs deß Ledigen in der frembde sich enthaltenden Küffers beÿständlich deß Edel Ehrenvest fürsichtig hochgelehrten vnd wohlweißen Jacob Eberhard Hechten J. U. Lic. vnd E. E. Geoßen Raths Assessoris, als von Wohlermelten Raths mittel, wegen H. Johann Jacobs deß ältern Sohns, weilen derselben weg. noch nicht beschehener Deprecat. der H. Vatter beÿ dem geschäfft nicht leiden wollen, in specie deputirten herrens, welcher sich nê seines ppalen Alle gedrewliche Jura reservirt, aller dreÿ der Verstorbenen Fr. Pfarrerin seel. mit Vor: und nachgemeltem Ihrem hinderpliebenen H. Wittiber ehelich erzeugter dochter vnd Söhn vnd zu dreÿen gleichen portionen vnd antheilern nachgelaßener rechtsmäßiger Erben, vorgenommen – Actum Montags den 15.ten Martÿ A° 1694.
Copia heürats Verschreibung, pge. in Prot. C. fol. 382. et seqq.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckh gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befund. orden wie Volgt.
Ane hültzen und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Obern Eckstub, In der Stub Cammer, Im Obern Haußöhren, In der Cammer B, Im obern Kleinen Stübel, In der Studier Stub, Im haußöhren, In der Wohnstub, In der Cammer C, In der Kuchen, Im haußöhren, In der Bauch Kuchen, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (E.) Item der halbe theil, so nunmehro Abgetheilt, ane Zweÿen häüßern, nemlich einem vordern und einem hindern, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten vnd gerechtigkeiten geleg. in der Statt Straßburg in der hölllen gaß, einseit neben Georg Christoph Newmann dem Paßmentirer, 2. s. neben einer behaußung der Sammlung Zur dritten Regul Gehörig Zum theil vnd Zum theil neben Christian Brudern dem Seidenhändler, hind. Zum theil auff H. Johann Sebastian Gambßen XV. Zum theil auff Johann Peter Edeln den Stuck: vnd Klockengießer stoßend geleg. vnd die Alte Sammlung Zur tritten Regul genant, so ledig eigen vnd durch der St. St. geschwornen werckheuth hiehero angeschlagen pro 462 lb, davon gehen ab die Baucösten, so meistens Beÿ antrettung dießer behaußung angewendet worden vnd in summa thun 190. lb, resirt noch auszuwerffen 272 lb. Darüber sagt 1. perg: br. mit d. St. St. Contr: Insigel Verw. daß. datum den 14. 7.br. A° 1693. welchen Hr Daniel Nagel den Stattküffer als mit participant und. handen hat. Wie vnd welcher gestalten Aber diße häußer abgeteilt worden meldet ein pap: Extr. auß alhiesiger Contr: stub deren datum den 22. Maÿ A° 1692. mit N° 9 bemerckt
(T.) Baucösten. Item ist stehender dießer Ehe ane der Erben Unveränderten in der höllengaß gelegene behaußung, vnd Zumahlen maisten theils beÿ Antrettung der halben Ane Baucösten verwendet worden, davon der H. Pfarrer eine specification vorzulegen sich erbietet, in Sa. 190.
Wÿdumb, Welchen H. Johann Jacob Heinrich der handelßmann allhier ad dies vitæ genüeßt, davon aber das Eigenthum dem H. Pfarrer für unverändert Zuständig. Vermög eines den 9. Martÿ A° 1689. Zwischen vorgedachtem H. Johann Jacob Heinrich vnd deßen Verstorbener haußfr. Weÿl. frawen Martha gebohrner Dannbachin seel. Erben getretteben Vergleichs vnd resp. wÿdumbs Außkauffs auch darauff erfolgter den 4. Junÿ dicti anni in alhiesiger Contractstub auffgerichteter Obligation (…)
Wÿdumb Welchen H. Johann Jacob Heinrich der Handelßmann alhier lebtägig Genüeßt, davon aber das Eigenthumb in die theilbahre Nahrung gehörig
Ergäntzung deß herrn Wittibers unveränderten Guttz, Vermög deß über beÿder geweßener Ehegattinen in die Ehe gebrachte Unveränderte Nahrung durch H. Christoph Schüblern den Notm: v. alten Groß. Raths verwanthen Beÿsitzer seel. den 29. Maÿ A° 1665. auffgerichteten Inventarÿ (…)
Auß dem über Weÿl. Frawen Marthæ Dannbachin Gebohrner Herttungin vnd herrn Johann Georg Dannbachs deß herrn Wittibers Geliebten Eltern seeligen Verlaßenschafften durch Obgenanten herrn Notm: Schüblern in Annis 1671. et 1674. vffgerichtem Special theilregister
– Abschatzung Montags d. 22.ten Martzi 1694. Auff begehren deß Ehrwirdigen vnd Wohlgelährten herrn M. Johann Jacob Danbach Wohlverordneter helffer Zum alten St. Peter behaußung alhier on der Statt Straßburg in der so genandten höllen gaßen Ein seits Neben Meister pettram ott Welner den schreiber ander seitz Neben herrn Christoff Newman dem Kupffmacher, hinden auff herrn Samuell Nagell dem Statt Kieffer Stoßend Welche behaußung Sampt aller der begriff recht vnd gerechtigkeit, vnden ein gemeiner Eingang wie auch eine gemeine Bauch Kuchen Zweÿ gemein höff ein gemeiner bronnen vnd garten wie solches in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Nein hundert Zwantzig Vinff Gulden Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager alter Werck Maister deß frawen Wercks, Johann Faÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn Wittibers unverändert Nahr. Sa. haußraths 35, Sa. Bibliothecæ 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Baarschafft 42, Sa. Ergäntzung (507, Abzug 20, Rest) 186, Summa summarum 618 lb
Dießem nach wird auch der Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. leerer Vaß 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. Guldener ring 14, Sa. Baarschafft 3, Sa. Früchtgültt von liegenden güthern 17, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 272, Sa. liegenden güthern 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 26, Sa. Ergäntzung (1175, Abzug 76, Remanet) 1099, Summa summarum 1610 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert vnd theilbare Gutt beschrieben, Sa. haußraths 106, Sa. Bibliothecæ 20, Sa. Frucht 39, Sa. Wein und leerer faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. Guldener Ring 15, Sa. baarschafft 107, Sa. Baucösten 190, Sa. Eigenthums Ane liegende güthern 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 431, Sa. Schulden 675, Summa summarum 1728 lb – Schulden 1593 lb, (Nach deren Abzug) 135 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1726 lb
Eheberedung (…) den 3. Maÿ alten Calender, Im Jahr des Herrn alß man Zahlte 1665
– Louis Par la grace de Dieu Roy de France Et de Nauarre aupr. notre huissier ou serg. sur ce requis de la part de Jean Jacques Damback Jeune fils majeure dans Estudant En Theologie Nous a Esté humblement Exposé que Salomé Dambachine Née Naegelerine Sa Mere Estantes dangereusement malade le 15° feburier 1694 mr Jean Jacques Damback Ministre de St pierre le vieux son Mary et pere de l’exposant (…) Comme le pere de l’exposant Estoit Indiqué Contre luy sous pretexte quil vouloir se faire Catholique Romain Il auroit conçu le dessein de la faire Exhereder des biens de la succession de sa femme & mere de l’exposant jl Executa son dessein de sorte que par led. Testament (…) Donné à Brisack la Neuve Le 29° Jour de janvier L’an de grace 1695.

La maison avant revient au fils cadet Jean Christophe Dannbach

1694 (15.3.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 19), Joint au n° 11 du 15 mars 1694
(Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güttere so Weÿl. die Viel Ehren vnd Tugendreiche fraw Salome Dannbachin Gebohrne Nagelin, Herrn Mr Johann Jacob Dannbachs beÿ der Christlichen Evangelischen Gemeind Zum Alten St. Peter wohlverdienten treweÿfferigen Diaconi Senioris Verlaßenschafft)
Die Behaußung in der Höllengaß so der Erben unverändert betreffend. Solche ist der Geschwornen Werckleüth überrichten schrifflichen Abschatzung der 925 fl. zwischen den dreÿen Erben Zu verlooßen vor gut abgesehen worden Nachdeme mann nun das freÿe ohnpartheÿische loos Gelegt, ist Selbige behaußung herrn Johann Christoph Dannbach dem Jüngerin Sohn Zugefallen weßwegen derselbe Jedem drittentheil Zu bezahlen vnd herauß Zugeben schuldig 154. lb

Jean Jacques Dannbach est nommé pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux en 1700
1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Ersetzung der Pfarrstell Zum A. St. Peter. 166. Denomination. 168. Deputation Zu der Wahl. 174. die Wahl fallt aus H. Johann Jacob Dambach. 176.
H. Diaconus Joh: Jacob Dambach würdt Pfarrer Zum alten St. Peter. 176.

Jean Jacques Dannbach se remarie en 1701 avec Catherine Künast. L’inventaire des apports est dressé dans une maison de location au Vieux-Marché-aux-Vins. Les apports du mari s’élèvent à 1 000 livres, ceux de la femme à 1 044 livres, Sont joints des quittances de loyer de la maison rue Sainte-Hélène pour les années 1692 et 1693 ainsi qu’un décompte avec Jean Christophe Dannbach, cessionnaire de la maison, comprenant les frais de procès que le père a gagné contre son fils Jean Jacques Dannbach.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 78-v) dominica VI. et VII. Trinit: seindt iin der Kirchen proclamirt, vndt Mitwochs darauff als den 13. Julÿ 1701 auß Ammeisterl. erlaubnus Zu hauß copulit worden, (tit.) Herr M. Johann Jacob Dannbach wohlmeritirter Pfarr Herr der Christl. Gemeind Zum Alten St Peter vndt Jungfer Anna Catharina, wÿland (tit) herrn Balthasar Ludwig Künasten geweßenen Vornehmen Handelßmann vndt E. Ehr. Großen Raths Alten Beÿsitzers, nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Mr Johann Jacob Dannbach Als Hochzeiter, Anna Catharina Künastin als hochzeiterin (i 81)

1701 (6. Xbr), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 1)
Inventarium über des Wohl ehrwürdig und Hochgelehrten Herrn M. Johann Jacob Dannbachs, Pfarrherrs Zum alten St: Peter und der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Catharinæ gebohrner Künastin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg jnn den Ehestand für ohnverändert Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1701. – inn jhrem ohnlängst angetrettenen Ehestandt crafft Vorhero auffgerichteter Ehepacten für ohnverändert Zugebracht
Actum in der Königl. freÿ. Statt Straßburg in beÿseÿn des Wohl Edel Vest und hochgelehrteb Hn Philipp Ludwig Künasts J. U. Ddi. und beÿ E: E: Groß. rhat wohlbestellten Advocaten und procuratoris auch burgers alhier als der fraw Pfarrerin leibl. Bruders, Dienstags d. 6.ten Decembris Anno 1701.

Wie solcher jnn einer auff dem alten Weinmarckt gelegenen und nicht hiehero gehörig. behaußung sich befunden hatt.
(H) Sa. haußraths 306, Sa. Brennholtzes 7, Sa. Weins, leerer faß und bütten 42, Sa. Früchten 130, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 101, Sa. guldenen ringen 45, Sa. baarschafft 194, Sa. Bibliothecæ 62, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 67, Sa. Schulden 29 – Sa. Schulden 15, Nach deren Abzug 1000
(F) Sa. haußraths 304, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 100, Sa. guldenen ringen 79, Sa. baarschafft 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 365, Sa. Eigenthums ane gültguth 11, Sa. Eigenthumbs ane einem Reebstück 9, Summa summarum 1044 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, It. hatt H. Joh: Jacob Heinrich der geweßene Specerirer und burger alhier von Weÿl. Fr. Martha Dannbächin seiner Verstorbenenn haußfr. und des H. schwester seel. ad dies vitæ Zu genießen
– Die Behausung In der Hohlen Gassen betreffend De Annis 1692. 1693. 1694. Quitanses Wegen der abgerichteten Haußzinsen der behausung in der Höhlengaß
Daß Hr. Jacob Leÿdecker der Eÿsenhändler mir dato den 5.ten Julÿ St. N. 15. wegen ein jährlichen Hauß Zinß Von Anno 1692 biß auff 1693. (…) Wegen Jährlichen Hauß Zinß Von Anno 1694 biß 1695
– Abrechnung zwischen Hn M. Johann Jacob Dannbachen Pfarrern Zum Alten st Peter alß Vattern ane einem und dann H Johann Christoph Dannbachen, Kieffern und burgern alhier seinem Sohn am andern theil (…) Item solte H. Joh: Christoph seinem Bruder H. Johann Jacob Dannbachen wegen des haußes jnn der höllengaß Zahlen, so aber der H. Vatter wegen des Zu Colmar gewonnenen Processes und deßhalben arrests an sich gezogen, und hier deductis deducendis jn computum bringt 116. lb, Ferner hatt Er wegen solchen verkaufften haußes Vom Hn Vatter ahnestatt Voriger Summ empfangen 166.
– Abrechnung zwischen Hn M. Johann Jacob Dannbachen Pfarrern Zum Alten St Peter alß Vattern ane einem und frawen Salome Dannbachin Hn Jacob Leÿdeckers des handelsmanns alhier ehel. Haußfrawen, deßen Tochter, am andern theil

Anne Catherine Künast meurt en 1704 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. La masse propre au veuf s’élève à 594 livres, celle des héritiers à 769 livres. L’actif de la communauté s’élève à 745 livres, le passif à 474 livres.
1704 (16. Xbr), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendreich. Frawen Annæ Catharinæ Künastin /:tit:/ Hn M. Joh: Jacob Dannbachs, Pfarrers zum alten St. Peter und burgers Zue Straßburg geweßener Eheliebsten nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in anno 1704. – nach jhrem d. 18. Novembris jüngsthien aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Ableiben hinderlaßen – Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg Dienstags d. 16.ten Xbris A° 1704.
Die abgeleibte Fraw seel. hatt ab jntenstao Zu rechtsmäßigen Erben Verlaßen, 1. Fraw Agnes Flachin, gebohrner Künastin tit: H. Anthonÿ Flachen E: E: gr. Raths alhier gewesenen alten beÿsitzers und Inspectoris im Umgelt hinterbliebene fraw Wittib welche dem Inventaôns geschäfft persönlich beÿgewohnt, 2. Fraw Annam Mariam Heüpelin gebohrne Künastin weÿl. tit. Hn Johannis Heupelÿ gewes. Pfarrh. Zum J. St. Peter allhier seel. hind.laßene Fr. wittib, welche mit assistentz /:tit:/ H. Nicolai Anthoniÿ Flachen, Med: Dris et Practicj auch 3.ers des alhiesig. Pfenn.th. ihres wohlgeordneten H, Theil Vogts dem geschäfft abgewarthet, 3. /:tit:/ H. Philipp Ludwig Künast, J. U. Ddum beÿ E: E: Großen Rhat wohlbestellten advocatum und procuratorem auch burgern alhier, 4. /:tit:/ H. Johann Heinrich Künast Controlleur des Umbgeltt haußes und burgers dahier, Sodann 5. Fraw Margaretham Schwartzin gebohrne Künastin Herrn Johann Christoph Schwarzten adel. Schaffners und Schreibers in d. haagscheur auch burgers alhier, Eheliebsten welche mit beÿstand deßelben persönlich dem geschäfft erschienen. Alle fünff d. seelig verstorbenen frawen Eheleibl. geschwisterde u. Zu gleich. antheil. hind.laßene Erben
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli
Copia Nach Disposition od. beÿlage, Straßburg d. 15. 9.bris aô 1704.

Haußrath, jn einer hind. d. Kirch Zum A. St. Peter gelegenen und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden.
Schrein und Hötzernwerck, auffm obersten frucht Casten, In d. Obern Kleinen stub, In d. Stub Cammer, In d. andern Oberstuben, Vor dieße Gemachen
(W) Sa. haußraths so des Hn Wittibers ohnverändert 91 lb, Sa. Früchten 24, Sa. Weins, leerer Faß und bütten 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 54, Sa. Goldenen Rings, Sa. baarschafft 92, Sa. Bibliothecæ 62, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern 47, Sa. pfenningzinß hauptgüter 17
Ergäntzung des H. Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög des den 6. et 9. Xbris Anno 1701. über beeder Ehegemächte Zusammen gebrachte ohnveränderte Nahrungen durch mich Vor: und nachbenannten Notarium auffgerichteten Inventarÿ ermangelt dem H. Wittiber, 89, Summarum 594 lb – Schulden
(E) Sa. Anschlags d. Erben ohnverändert hausraths 134 lb, Sa. Früchten 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. Goldenen Rings 35, Sa. baarschafft 19. Eigenthums ane Liegenden güthern 34, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Ergäntzung (398, abzuziehen 20, Nach deren Abzug) 378, Summa summarum 769 lb
(T) Sa. Haußraths so theilbar 6, Sa. Früchten 22, Sa. Weins, leerer Faß und bütten 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 122, Sa. pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. schulden 287, Summa summarum 745 – Schulden 474 lb, Rest 270 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1676 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft so des H. Wittibers ohnverändert. Es hatt H. Joh: Jacob Heinrich d. geweßene Specerirer und burger alhier, Von Weÿl. Fr. Martha Dannbachin, seiner verstorbenen haußfrawen, als des H. Wittibers schwester seel. ad dies vitæ Wÿdumbsweiße Zu genießen 340

Jean Jacques Dannbach meurt en 1707. L’actif de la succession s’élève à 1691 livres, le passif à 42 livres. Dans son testament, le défunt rapporte le procès que lui a intenté son fils aîné Jean Jacques Dannbach, notaire à Landau, qui l’a accusé d’avoir détourné 7 000 florins de l’héritage de sa mère. L’arrêt du 30 juin 1700 rendu au Conseil souverain d’Alsace a donné gain de cause au père qui ne déshérite pas son fils comme il en aurait le droit mais le réduit à la légitime.
1707 (6.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 28) n° 12
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte auch Großachtbahre herr Mr Johann Jacob Dannbach beÿ der Evangelischen Gemeind Zum alten St Peter alhier in Straßburg gewesener Hochverdienter treweifferiger Pfarrherr burger alhier nunmehr seelig nach seinem den 11. Martÿ Jüngsthien genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren, des Wohl Ehrenvest hochachtbahren und Weißen H. Frantz Heinrich Städels E. E. Kleinen Raths wohl ansehnlichen beÿsitzers, als welcher auß wohm gedachten Rathsmittel für und ane Statt S. T. H. Johann Jacob Dannbachs Chur Pfältzischen bedientens und burgers alhier, wegen deßen abweßenheit zu dießem Geschäfft Insonderheit deputirt, Ferner der Ehren: vnd tugendreichen Frawen Salome Leÿdeckerin gebohrner Dannbachin, H. Jacob Leÿdeckers haußfr. beÿständlich deßelben Ihres haußwürths, So dann H. Johann Christoph Dannbach Kieffers und Weinhändlers auch burgers alhier welche vor sich selbsten Von anfang biß Zu end dem Geschäfft beÿgewohnt, alßo aller dreÿ des in Gott ruhenden Herrn Pfarrers in Erster Ehe mit weÿl. der Viel Ehrn: und tugendreichen Frawen Salome gebohrner Nagelin seel. erzeugter H. Sohn und Frau dochter und sowohlen ab intestato als auch per Testamentum instituirter Erben, Vorgenommen – Actum Mittwoch den 6. Aprilis Anno 1707.
Copia Testamenti, pge. in Proth. C. fol. 667. et seqq
Publicatio et Resolutio vorstehend. Testamenti

In einer in der Statt Straßburg ane dem alten weinmarck gegen der Pfarrkirch zum Alten St. Peter hienüber gelegener selbigem Stifft gehöriger Pfarr behaußung befunden worden Wie Volgt
Auff dem ohneins obersten Frucht Kasten, Im Eckstübel, In der Studier Stub, In der Nebens Cammer, Vor dießen gemachen, Cammer A, In der Wohnstuben, In der Hauß Cammer, In der Kuchen, In der Bauch Kuchen, Im Keller
Wÿdumb, Welchen der H. Pfarrherr seel. von Weÿl. frawen Anna Catharina Gebohrner Künastin seiner verstorbenen Zweÿten haußfrawen seel. ad dies vitæ genoßen (…) Davon ist nunmehro Gebührig und Zu Zuschreiben, Erstlich Fr. Agnes Flachin Gebohrner Künastin Weÿl. /S: T:/ Hn Anthonÿ Flachen E. E. Großen Raths alhier Geweßenen Alten beÿsitzers und Inspectoris um Umbgeld hinderlaßene Fr. wittiben ein fünffter theil, Item Fr. Annæ Mariæ Heüpelin gebohrner Künastin, weÿl. /S: T:/ Hn Johannis Heupelÿ geweßenen Pfarrherrns Zum Jungen St Peter allhier seel. hinderlaßener Fraw Wittib auch ein quint, Ferner Herrn Philipp Ludwig Künasten E. E. Großen Raths Advocato et Procuratorj ein fünfftel, Weiter herrn Johann Heinrich Künasten Controlleur des alhießigen Umbgelts ein fünffter theil, So dann frawen Margarethæ Schwartzin gebohrner Künastin Johann Christoph Schwartz. des Relegirten hagschreibers Ehefrauen der übrige fünffte theil
Wÿdumb Welchen H. Johann Jacob Heinrich, hiebevor Geweßenen Specirers und burgers Alhier von Weÿl. Fr. Martha Dannbachin seiner verstorbenen haußfr. als des Jetzt abgeleibten herrn Pfarres Schwester seel. ad dies vitæ genüeßt, wovon als Eÿgenthumb denen Erben Verfangen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 148, Sa. Bibliothecæ 55, Sa. Früchten 98, Sa. Weins vnd Vaß 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. Guldenen Ring 17, Sa. baarschafft 569, Sa. Eigenthums Ane Liegenden güthern 47, Sa. Schulden 629, Summa summarum 1691 lb – Schulden 42 lb, Nach deren Abzug 1648 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2298 lb
Testamentum Scriptum Mein Mr Johann Jacob Dannbach Pfarrherr zu Alten St Peter In Straßburg (…) demnach auch Fünfften die Institutio Hæredum Vndt Erb einsatzung Eines jedem Zu recht gültigem Testaments Fundament Vnd grundveste ist, ohne Welches auch kein Testament bestehen krafft haben noch gültig sein kann, Alß setze, Ordtne Vnd Ernenne ich hiemit Zu meinen Einigen Vndt ohnzweifelichen Erben aller meines nach todt hinderlaßenen Substantz Vndt Nahrung hernach benambste dreÿ Eheleibliche Kinder, die ohne dem ab intestato meine Rechtsmäßigen Erben Weren Und Zwar Erstlichen Johann Jacob Dannbach Notarium publicum und Procuratorem Zu Landaw meinen älteren Sohn, Dieweilen er aber Statt Vnd landkündig*, Wie Gottloß, Ungerecht, ohn Verantworttlich Wider alles Weltliche Vndt auch Göttliche Recht /:dann Proverbiorum Cap. 19. v. 26. Wer den Vatter Verstöret, vndt die Mutter Verjagt, der ist ein schändliches vnd verflüchtes Kindt:/ Vndt auch dem Uralten Käÿserlichen Recht nach, es also lautet
Bis septem ex causis Exhæres filius esto v. St. Patrem feriat vel maledicat e. Carcere detrusum, Si negligat, aut furiosum Criminis accuset vel paret insidias mit* Si desiderit damnum grave sinec ab hoste rede, Testarive vetet. se societue malis Simimos sequitur vitierq. cubite paternum Non orthodoxus filia si meretrix
Er mich, seinem Alten leiblichen Verschuldigten Vatter bereits nicht allein in Anno 1694. von E. E. Großen Rath allhier Actionirt, Sondern nach deme er seiner böse Vnd Ungerechte sach Verlohren, nacher Breÿsach Vndt so folglich nach Colmar, Vor das Königliche Conseil souverain geschleppet, Vnd daselbsten in die 6. jahr lang alle Kindliche pflicht Vndt schuldigkeit beÿseits setztent, also hardt persequirt, daß ich in solchem kostspielendem process, fast all mein gantze Hab Und Nahrung darauff anwenden Müssen, Aber mit Göttlicher hülffe ich doch endtlichen den Sieg Vnd die Victorj erhalten, Massen er mich da ich damahlen in publico Diaconali officio allhier gestanden fälschlich Vnd ohne das geringste habendte beweißthumb Von Einem Ehrlosen Vndt Mein Eÿdigen Mann Wollen passiren Machen, Indem er beÿ E E Grossen Rath außgegeben, Ob hette ich nach meiner Ersten Haußfrawen als seiner Mutter seligen todt nicht redlich Inventirt sondern einen Haffen mit goldt durch Hannß Ulrich Glützelhirn dem allhiesigen Maurer heimlich Vergraben, Vndt Ein mauren laßen, Wie solches sowohl die Erste producirte beÿlag N° 8 Vnd die beschriebene Obrigkeitliche Inquisition Anno 1694. de dato 5.ten Julÿ bezeügen, alß auch E. E. Großen Raths ergangenen Bescheidt darauff, Confirmirt, In welchem ihme dem filio a Magistratu sein Unrecht Vorgehalten Vnd sein gethanes gesuch, als ein Ungerechte sach, abgesprochen Worden, Solchem nach hat er sich nicht entblödet beÿ dem Königlichen Conseil souverain wie schon oben gedacht:/ mich Zu Verklagen Vnd fälschlich auß gegeben, alß hette ich 7000 fl. auß der Verlaßenschafft entweder Vnd heimlich nacher Franckfort geschickt, welches alles er hardtnäckiger Weise doch ohn einiges fundament der Wahrheit defendiren, Noch mit einigen jota niemahlen das geringste erweisen können, Wie soches das hie beÿ liegende königliche Arrest de dato 25. Augusti Anno 1694 grundlich bezeüget, Weß Wegen dann auch das königliche Conseil souverain entlich bewogen worden, ihne filium, mit seinem ohnrecht mäßigen Gottlosen gesuch ab zu weisen, Vndt die sach Seiner seits Vor Vngerecht Verleümbderisch Vndt Vngebührlich Zu erkennen, auch denselben in alle deß Wegen mir Causirt Vnkosten schaden vndt interesse Zu Condemniren Wie solches das letztere ergangene königliche Arrest de dato den 30. Junÿ Anno 1700. schrifflich Clar bezeüget. Gleich wie nun, nach allen beschriebenen Rechten ich gutte fug und macht hette, Ermelten mein* Sohn Johann Jacob Völlig Zu enterben, So will ich ihne dannoch In Legitimam /:aber anderst nicht als auff nach gemelte Condition:/ hiemit eingesetzet haben, daß nemblichen jhme die jenige Unkosten, so ich Wohl allhier in Straßburg alß auch Zu breÿsach vndt Colmar wegen seines Unrechtmäßigen Weise Wider mich angefangenen, vndt geführten Process habe außlegen vndt bezahlen müssen, Nach der hierbeÿ eingeschloßen vndt von mir selbst händig geschriebenen Vndt Underschriebenen Specification oder Verzeichnuß mit Lit. A. signirt, in seine Legitimam Eingerechnet Werden, Vndt er damit sich sättigen lassen vndt Contentirt sein solle.
Hernach so setze ich alß Einen Rechtsmäßigen Erben Ein Meine tochter Salome Dannbachin Herrn Jacob Leÿdeckers des handelßmanns allhier Eheliche haußfraw, Undt auch Johann Christoph Dannbach kieffern v. burger allhier alß Meinen jüngern Sohn (…) So geschehen in Straßburg den 10. Augusti Anno 1706.
(…) Actum Mittwochs den 6. Octobr. Anno 1706. [unterzeichnet] Johann Ludwig Heüßlin Scrib. – den 6. Tag. des Monats Octobris 1706, Johann Heinrich Lang Sen. Nots. Juratus

Jean Christophe Dannbach, tonnelier célibataire, vend la maison 500 livres au tonnelier Daniel Müller

1697 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 376
Johann Christoph Dannbach, der ledige Küffer, so majorennis mit beÿstand H. Johann Georg Nagels des Biersieders zu den dreÿen Königen
in gegensein Daniel Müllers auch ledigen Küffers so auch majorennis, und ohnbevögtigt
Ein Vorder behaußung, namblich d. Vordere theil, nach der in der Cancelleÿ Contractstuben den 22. May 1692 veschriebenen abtheilung an der behaußung, so vor diesem die Sammlung Zur dritten Regul genandt word. und gelegen allhier in der Höllen gaß, einseit neben Isaac Fleischmann dem Metzger, Ehevögtlicher weiß, anderseit neben einer Behaußung der Samlung zur dritten regul gehörig, zum theil, und Zum theil neben Christian Bruder, dem Seÿdenhändler, hind. Zum theil auff H. Gustavum Philippum Faber JU Ddum und Cancelleÿ Secretarium hinten auff H. Joh: Peter Edeln den Stuck: und Glocken Gießer stoßend gelegen, welche behausung annoch umb 154 lb Fr. Salome geb. Dannbächin, Hn Jacob Leÿdeckers deß Handelßmanns haußfrau und umb 154 lb H. Johann Jacob Dannbach, Studios. beed. deß Verkäufers Geschwistrig. ach inhaltt Gral. theil registers deßen mutter sel. Verlassenschafft durch Hn. Johann Heinrich Lang Notarium publ. in A° 1696 auffgerichtet fol. 66.b. et seq. verhafftet – geschehen umb 191 pfund

Fils de tonnelier, Jean Daniel Müller épouse en 1697 Anne Marie Eydgenoss, fille de boulanger, quelques mois après avoir acheté la maison
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79)
1697. Domin: XII et XII post Trinitat: proclamati sunt Johann Daniel Müller d. Küffer alhier Weÿl. Joh: Christoph. Müller geweßenen Kieffers v. burgers alhier nachgel. ehl. Sohn v. Jfr. Anna Maria weyl. Johann Georg Eÿgnoß geweßenen schwartzbecken v. burgers alhier nachgel. Ehl. tochter, Copulati sunt d. 4. 7.bris (si go. Johann Daniel Müller als hochzeiter, Anna Maria Eÿgnoßin als hochzeiterin)

Jean Daniel Müller revend la maison 525 livres à l’épicier Jean Christophe Goldbach et à sa femme Eve Bruder

1699 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 479
Joh: Daniel Müller der Küffer
in gegensein H. Johann Christoph Goldbachs, deß Seidenhändlers, und Evæ geb. Bruderin
Eine Vorder behaußung, Nemblich das vordere theÿl, nach der in der Cancelleÿ Contract stuben am 22.t May 1692 verschriebenen abtheilung an der Behaußung so vor diesem die samlung zur dritten Regul genandt worden, und gelegen allhier in der Höllengaß, einseit neben Michael Braunen den Knöpffmacher Ehevögtlicher weiß anderseit neben einer Behausung der Samlung zur dritten Regul etwa anjetzo Bertram Otto Wöllner den Schreiner, zum theÿl und zum theÿl neben Christian Bruder dem Seÿdenhändler, hinden zum theÿl auff H. Gustavum Philippum Faber J.U. Ddum und E. Löbl. Policeÿ Gerichts Actuarium und zum theÿl auff H. Johann Peter Edeln den Stuck und Glockengießen stoßend, welche vorder behaußung annoch umb 154 lb (verhafftet), beschehen umb 370 pfund

Jean Christophe Goldbach vend une partie du jardin à son voisin Bertrand Otto Wallner (propriétaire de la maison située à l’ouest, IV 234, ultérieurement n° 21)

1706 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 488-v
(70) Joh. Christoph Goldbach Paßmentirer
in gegensein Bertram Otto Wallners schreiners
sein Gärtlein einseit neben Christian Bruder paßm: anderseit neben dem Gemeinen Dolen hinten auf die Nagelische EE stoßend geschehen um 70 lb
ferner Cedirt Er Wallner ihm Goldbach einen platz zu einem cloac vornen in den großen dolen einseit neben ihm Goldbach anderseit neben ihm Wellner hinten auf den Dolen stoßend, Worbeÿ verglichen, daß Wallner den Garten auf seinen Costen mit einer dielenwand zumachen u. alßo beständig erhalten solle

Jean Christophe Goldbach vend la maison 850 livres à l’apprêteur de tabac Samuel Ruffier

1706 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 672
(850) Joh. Christoph Goldbach
Samuel Ruffiers tabacbereithers
Eine vordere behaußung nemlich d. vordere theil nach der in der C. Contract stub ahm 22. Maÿ 1692 verschriebene abtheilung ahn der behaußung so vor dießem die Samlung zur dritten Regul genant worden und gelegen allhier in der Höllengass, einseit neben Hanß Metzger schneider anderseit neben Bertram Otto Wöllner schreiners hinten auf die Nagelische EE stoßend mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit – um 850 pfund

Fils de l’apprêteur de tabac Antoine Ruffier et de sa femme Barbe Bitto, Samuel Ruffier est absent depuis vingt ans quand l’inventaire après la mort de sa mère est dressé en 1704. L’acte de 1722 où il assiste sa sœur établit qu’il s’agit du même Samuel Ruffier que celui qui revient à Strasbourg après s’être marié à une catholique, Marie Madeleine Weinzierlen, native d’Altenmarkt en Bavière et veuve de Jean Michel Herbert
1704 (25.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so weÿl. die Ehren v. tugendsame fraw Barbara Ruffierin gebohrne Bittonin auch weÿland des Ehren vorgeachten Herrn Anthonÿ Ruffiers, geweßenen tabackhändlers und burgers alhier seel. hinderpliebene wittib nun uach seel. nach ihrem Mitwochs den 27.ten FebruarÿJüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableib. Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Wohl Ehren Vesten vnd Großachtbahren herrn Edualdi von Bockh, vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Samuel Ruffiers, Gerber: vnd Led. bereiter Gesellen, so schon über 20. Jahr in der frembde vnd auff der wanderschafftt begriffen, von welchem mann auch angeregte Zeit über niemahlen einige Nachricht erhalten, ob er lebendig od. tod, So dann der Ehren und tugendsamen frawen Barbaræ Haußerin gebohrne Ruffierin des Ehren: vnd vorachtbahren H. Frantz Haußers auch tabackhändlers vnd burgers allhier Ehewürthin, beÿständlich erstgedachts ihres Ehevogts, beÿder der Verstorbenen frawen seel. mit oberwehntem ihrem Vorhhin verstorbenen haußwürth ehelich erzeugter Sohn vnd dochter vnd ab intestato Zu Zweÿ ghleichen Antheilen Verlaßener Erben inventirt – Actum Straßburg in fernerer Gegenwarth des Wohl Ehrenvesten vnd Kunstreichen herrn Andreæ Altenburgers vornehmen Silberarbeiters v. burgers alhier der Fraw seel, geweßenen Vogts, dienstags den 25.ten Martÿ A° 1704.

1722 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 246
Frantz haußer Tabackhändler und Barbara geb. Ruffierin beÿständlich Samuel Rouffier Tabackhändlers ihres bruders und Joseph Barbeling Garde in allhiesigem Kauffhauß ihres vettern (…)

Samuel Ruffier et Marie Madeleine Weinzierlen font baptiser Marie Elisabeth en 1706 et Antoine en 1708
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 251)
Die 24. Xbris 1706 heri circa horam undecimam nata Maria Elisabetha filia legitima coniugum Samuelis Ruffier civis huiatis et Mariæ Magdalenæ Weinsidlin ex Bavaria Baptizata fuit assistentibus Patrinus D. Caroli Giroud Inspectore Captivorum Regiorum et Maria Elisabetha Moro uxor Dni Moro capitanei Regii
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 48) Die 17. octobris 1708 natus est antonius filius legitimus Samuelis Roffier Tabaci textoris ac civis huiatis nec non argentinensis et Eleonoræ Weinhedlin d’altenmarck in Bavaria fuit Baptizatus die 19. Eiusdem mensis. Patrinus fuit Joannes Georgius Sturm Etiam Tabaci textor ac Civis huiatis, matrina vero fuit Maria Elisabetha Pfeillin ac uxor Petri Petitfils

Le revendeur Samuel Ruffier originaire de Strasbourg et Marie Madeleine Weinsiedel d’Altenmackt en Bavière achètent le droit de bourgeoisie le 31 juillet 1706
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1260
Samuel Ruffier V. hier der Kremp, V. sein Fr: Maria Magdalena Weinsiedlin V. Altmarck auß Baÿern, erkauffen das burgerrecht pro 2. gold fl. 16. ß. w. beÿ EE. Zunfft Zur Mörin dienen, Jur. 31. ejusd. [Julÿ] 1706

L’apprêteur de tabac Samuel Ruffier et Marie Madeleine Weinzierlen hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Georges Hirschmann

1717 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 401
Samuel Ruffier tabacb: und Maria Magd: geb. Weinzierlin beÿständlich H. Joh: Frantz Michel Schenck und H. Johann Jacob Lauth
in gegensein Georg Hirschmann würts beÿm rothen hauß – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine vorder hauß ahn einer behausung so vor dießem die samlung zuer dritten regul genant worden alhier in der höllengass, einseit neben hanß metzger anderseit neben Bertram Otto wöllner hinten auff Sie debitores

Reine Herbert, fille de Jean Michel Herbert, soldat au service de Liechtenstein, et de sa femme Marie Madeleine Weinzierlen, assistée de son beau père Samuel Ruffier, épouse en 1717 Joseph Barbelin, garde à la halle.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 37)
Die 10 octobris anni 1717 sacro matrimonÿ vinculo juncti sunt honestus adolescentes Scilicet Josephus Barbelin Custos im Kauffhauß seu in Maiori Telonio argentinensi filius legitimus defuncti Joannis Gerhard Barbelin tutelaris ac Civitatis eiusdem telonj et Joannæ Baptistæ Burnerin Pruntrutranæ et pudica Virgo Regina Herbertin ac legitima filia defuncti Joannis Michaelis Herbert ante hac Militis in Legione illustrissimi Principis de Liechtenstein et ex Cohorte* Dni Pometzi et Mariæ Magdalenæ Wein Ziehlin d’altenmarck in Bauaria (signé) Joseph barbelin, Regina herwerdin

Joseph Barbelin et Reine Herbert font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Samuel Ruffier
1717 (1. X.bris), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1007
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren: und Vorgeachte Herr Joseph Barbelin Gaarde in dem Kauffhauß allhier und die Tugendsame Frau Reginä Barbelinin, gebohrne Herbertin, beede Eheleuthe und Schirmere allhier einander in die Ehe Zugebracht
So beschehen in Straßburg, Mittwochs den 1.ten Decembris 1717 in fernerm beÿsein des Ehren und Vorgeachten Herrn Samuel Ruffiers des Tabackhändlers und burgers allhier und der Tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ Ruffierin gebohrner Weinzehlin, der Frauen geliebten Stieffvatters und eheleiblichen Mutter

In einer allhier ane der Höllengaß gelegenen, Herrn Samuel Ruffier dem Tabackhändlern und burgern allhier eingangs gedacht zuständigen behausung befunden worden wie volgt
Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Mittel, Sa. Hausraths 44, Sa. Silbers 1, Summa summarum 46 lb, Haussteuren 18 lb, Des Ehemanns gantze zugebrachtes Vermögen 65 lb
der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 45*, Sa. Silbers 6*, Sa. baarschafft 40, Sa. Capital 50, Sa. liegende güther zu Collmar 42, Sa. Schulden 71, Summa summarum 260* lb

Joseph Barbelin de Strasbourg et Reine Herbert originaire de Colmar achètent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 831
Joseph Barbeling garde im Kauffhauß Von hier V. sein Fr: Regina Herbertin Von Colmar empfangen das burgerrecht, der Mann emp. es gratis, die Fr: empfangt es Von Ihme p. 2. Gold fl. 16 ß wird Zur Mörin dienen. Jur. d. 29. Ejusd. 1718.

Reine Herbert se remarie en 1740 avec Christophe Pierron veuf d’Anne Double
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 159)
Anno domini 1740 die 10 mensis januarii tribus proclamationibus in Ecclesiâ nostrâ factis totidemque in Ecclesiâ parochiali as stum Laurentium intra hanc Civitatem (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti sunt Dnus Christophorus Pierron Civis argentinensis & viduus defunctæ Annæ double ex prædictâ parochiâ ad stum Laurentium & honesta Regina Herbertin, vidua defuncti josephi Barbelin ex hac parochiâ (si. Pierron, Regina herwerdin)

Marie Elisabeth Ruffier, fille des propriétaires de la maison, épouse en 1724 Jean Gaspard Hirstel, aubergiste et maître de poste à Berstett
1724 (26.6.), Not. Rith (6 E 41, 943)
Eheberedung – zwischen dem ehrsamb und bescheidtenen Jungen gesellen Johann Caspar Hirstell, H. Simon Hirstels des gastgebers zuer Cron undt postmeisters zue Berstedt ehelich mit Frawen Maria Josepha Imfeldtin erzeigtem sohn ahn einem
so dann der auch ehr undt tugent begabten Jungfraw Maria Elisabetha Ruffierin herren Samuel Ruffiers mit Frawen Maria Magdalena weinziehlin beÿdter eheleuth undt burgere allhier in straßburg ehelich erziehlter Jungfer tochteren alß Hochzeiterin andteren theils
Straßburg d. 26.ten Junÿ 1724. [unterzeichnet] Johann Caspar hürstel, Maria Elisabeth Ruffier, Samuel Ruffier

Samuel Ruffier et Marie Madeleine Weinzierlen font en 1737 leur testament par lequel ils lèguent la maison à leur fils Antoine Ruffier en assurant un droit éventuel d’habitation à Reine Herbert, fille issue du premier mariage de l’épouse

1737, cote 94 Z 52 (Jean Christophe Fingado)
Testamentum – 1737 (…) auff Donnerstag den 31.sten Monaths tag Januarÿ Nchmittag Zwischen dreÿ und vier uhren Vor mir Unterschriebenen geschwornem Notario in Meiner and dem Himmelreich gäßel alhier gelegenen mir Zuständigen behaußung und Zwar in der Untern als meiner Schreib Stuben deren Fenster in den Hoff außsähend persönlich erschienen Herr Johann Samuel Ruffier der burger und Taback händler allhier undt Fraw Maria Magdalena gebohrne Weinzielerin, beede Ehe Leüthe, beÿde frisch und gesunden leiben, auch Guter Rchtiger Sinnen, Vernunfft vnd Verstandts
Zweÿtens prælegiren Sie ihrem einigen Sohn Herrn Anthonio Ruffier dem burger und Handelßmann allhier, im fall Er Sie überlebet, Zu einem Voraus, obgedachtes ihr hauß, Hoff, Hoffstatt, sambt allen darzu gehörigen rechten und gerechtigkeiten, gelegen ane Helenæ oder der sogenannten Höllen Gaß einseit neben Ehrenfrid Gebhardt dem Schreiner, anderseit neben N. Metzger dem Schneider, Vornen auff ged. Gaß und hinden auff S. T. Herrn Ammeister Geiger und Verschiedene Andere deren Nahmen ihnen unbekand stoßend, Vor freÿ ledig und eigen wie auch allein darinn befindlichen Werckzeug Zur tabac fabric gehörig, nichts als die Waaren dar Von außgenommen, Vor und umb die Summ Von 4500 gulden, so derselbe in das Erb ein zu schießen, oder so lang im Erben zurück zustehen, verbunden seÿn solle, biß seine geschwistrige jedes nach proportion eben so viel als Er bezogen habe, und ist beÿder Codicillirender Eheleuth expresse willen, daß auff den fall, die frau Regina Herrwerdin, Herrn Joseph Barbelin des Kauffhauß bedienten und burgers allhier Ehefrau und Ihr der Frau Codicillirerin tochter erster Ehe, Sie die Codicillirende Eheleuthe beÿde überleben wird und in den wittib Stand gerathen solte, auch kein eigen Hauß Hätte, die Obere Stub Stuben Cammer, die Nebens Cammer, die Küche, Platz Zum Holtz zu legen, das mit latten unterschlagenen Kleine Kellerlein im hintern hauß, wie auch Platz auff der bühnen die Wasche hencken Zu Können, so lang Sie im wittib Stand Verbleiben Wird ohne Zinß Zu genießen haben solle.

Samuel Ruffier meurt en 1747 en délaissant deux enfants. La veuve déclare qu’aucun contrat de mariage n’a été passé. Les experts estiment la maison 2 150 livres. L’actif de la succession s’élève à 4838 livres, le passif à 394 livres

1747 (29.8.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 3) n° 57
Inventarium über Weÿland des Ehr: undt Wohlachtbaren Herren Samuel Ruffiers geweßenen Handelßmanns undt vornehmen burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschafft auffgerichtet im jahr 1747. – nach seinem den 27.ten jüngst verwichenen Monaths Julÿ aus dießem jammer vollen Leben Gottlichem allweißen rathschluß nach genommenem tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deßelben auff nachstehendem folio ordentlich benamsten Herrn und frauen Erben fleißig ersucht und inventirt durch die Viel Ehren und tugendsame frau Magdalena Ruffier gebohrne Wenziehrlin die hinterbliebene Wittib – So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg in fernem beÿseÿn H. Christoph Pierron vornehmen burgers und Handelßmanns allhier als der Fr. wittib beÿstands d. 29. aug. 1747.
Denominatio hæredum. Der verstorbene Seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen 1. Fr. Mariam Elisabetham Hürstelin gebohrne Ruffier des Ehrsam: und wohlachtbaren Herrn Johann Caspar Hürstels Handelßmanns undt vornehmen burgers allhier Eheliebste, welche unter assistentz erwehnte, jhren Mariti dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 2. S.T. H. Antonium Ruffier auch Handelßmann und vornehmen burgern und E. E. Großen Raths alten beÿsitzern allhier, so ebenmäßig dießer Inventur Persönlich beÿwwohnete. Alle beÿde des verstorbenen seeligen mit Einagngs benambster hinterbliebener Fr. Wittib Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nachgelaßen Erben
Bericht ane statt der Eheberedung. Als gleich anfangs der Inventation die hinterbliebenee fr. wittib befragte wurdte, ob Sie und der Verstorbene seel. beÿ antrettung Jhrer Ehe nicht einige Ehepacta mit einander errichtet hätten? berichtete dieselbe daß Sie dermahlen an dergleichen nicht gedachten zumahlen, da ihr Vermögen nicht in Vielem bestanden, dahero dann dieße Verlaßenschafft sambtlichen Löbl. Statt gewohnheit nach unter der rubric theilbare Vermögens Zu inventiren und abztheilen seÿn wirdt.
Copia Codicillj. Declaratio der Erben darüber. Nach Verleés&ung vorstehenden Codicilli declarirten die herren und Fr. Erben, daß Sie mit solchem in alle weeg Zu frieden wolten demnach daß Solches seinen jnhalt nach stricté vollzogen und gehalten . Declaratio der Erben darüber. Nach Verleés&ung vorstehenden Codicilli declarirten die herren und Fr. Erben, daß Sie mit solchem in alle weeg Zu frieden wolten demnach daß Solches seinen jnhalt nach stricté vollzogen und gehalten den solte vermög unterschrifft, actum eoquo supra

In einer allhier zu Straßburg ane der Höllengaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Nemblichen eine behaußung bestehend in einem Vorder undt hinter hauß und Zweÿ Kleinen höfflen mit allen deren gebäuen, weithen, begriffen, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Höllengaß einseit neben meister Andreas buckenbach dem schreiner, anderseit neben N. Fimbelß geweßenen Paßmentirers und burgers allhier hinterbliebene wittib, hinten auff N. Edel den Glocken Gießer und mehrere andere stoßend gelegen, so freÿ ledig undt eigen und ist solche behaußung (von den Werckmeistern) d. 27.ten augusti 1747 außgestellten undt unterschriebenen dem Concept Inventarÿ beÿliegenden Abschatzungs schein zufolg æstimirt und angeschlagen worden vor und umb 4300 fl. oder 2150 lb. Über die vordere behaußung besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahret, deßen datum ist der 14. Septembris 1706, mit N° 1 notirt. Ferner über die hintere behaußung besagt ebenfalls ein in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertigter teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit dero anhangenden Sigill verwahret, so datirt den 22. junÿ 1717. mit N° 2 signirt.
Abschatzung dem 27: Augst: 1747. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheiten H. Sammuell ruffier deß geweßenen Doback bereiter seel. hindter Laßenen frau wittib und Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Höllen gaßen gelegen ein seitß an Meister andreaß buckenthall dem schreiner anderseitß auff Meister fimbelß seel: frau wittib hinden auff H. Edell dem Glocken gießer Stoßendt wëlche behaußung unden ein gangß daß hauß Ehren Lincker handt ein Kleiner Lathen, einen gewölbten und getrëmbten Këller, oben dar über ihm Ersten und 2.ten Stock eine Stuben Cammer Kuch hauß Ehren sambt 2: Nebenß Cammren worüber ein alter baufelliger dachstull mit 2: unbesetzten bienen daß tach die helffte mit holl und breidt Ziglen belegt, daß hinterhauß so unden die Mackasin Neben dar an die bauch Kuchen gewölbten Keller Zweÿ Klein hoff der bronen und holtz schopff, oben dar über ein große taback stuben ein Nebenß Stuben Kuchen und hauß Ehren oben dar über 2: Cammeren worüber ein alter tachstull mit Zweÿ unbesetzten bienen, daß tach mit breidtziglen belegt, ein baufeliger alter Steinrer gebell sambt aller gerëchtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier Tausend und dreÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 139, Sa. werckzeugs o, Sa. Silbers 12 ß, Sa. baarschafft 48, Sa. Eigenthum ane haüßern 2150, Sa. activa 2500, Summa summarum 4838 lb – Schulden 394 lb, Nach solchem abzug 4444 lb – Stall summa 4444 lb
Eigenthumb ane Einer behaußung. Die in dem Verlaßenschafft Inventario à folio 39.a biß ad folium 41.a beschriebene ad 4300 fl. æstimirte ane der Höllen gaß gelegene behaußung ist annoch in natura vorhanden undt thut dem testamentarischen anschlag nach dermahlen, 2250 lb
umb welchen anschlag dieselbe H. Rthrn. antonio ruffier überlaßen worden, als welchem sie vor solchen preiß von dem verstorbenen seel. zufolg seiner d. 13.ten aprilis 1741. errichteten letzten willens disposition § 5° prælegirt worden.
Codicill – 1741 (…) donnerstags den 13. Monats tag Aprilis Abends zwischen sechß und Sieben Uhr Herr Samuel Ruffier der burger und Handelsmann dahier in Straßburg mich endts unterschriebenen Notarium (…) zu sich in seiner allhier in der Höllengaß gelegener Wohnbehaußung efordern und Kommen laßen, alwo ich denselben in seiner obern mit den Fenstern in gedachte Gaß außsehenden ordinarj wohnstuben zwar etwas ohnpäßlich und kräncklichen Leibes auff einem bett liegend (…) Fünfftens, prælegirt er auch seinem Sohn Herrn Anthonio Ruffier Exsenatorj dahier seine zwo Tertzen /:allenfalß ihme überlebet, ane seiner allhier in der Höllengaß gelegener behaußung Hoff und Hoffstatt, samt allen darzu gehörigen recht und gerechtigkeit, einseits ist diese gantze behaußung gelegen neben Ehrenfrid Gebhard dem Schreiner anderseit neben (-) Metzger, dem Schneider, Vornen auff gedachter Gaß und hinten auff S: T: Herrn Ammeister Geiger und andere mehr, so ihme ohnbekand stoßend, Vor freÿ leedig eigen wie auch die Zwo Tertzen des darin befindlichen Werckzeugs zur Tabac Fabric gehörig nichts als die Waaren davon ausgenommen Vor und umb die Summ der 2000 thaler so derselbe in das Erbe einzuschießen oder solang im erben dißfalß zurück zustehen Verbunden seÿn sollen, bis seine Geschwistrige Jedes nach proportion eben so Viel Alß er bezogen haben, alles Jedoch Vorher bemeltem Wittumb ohne Nachtheil – Rith, Not.

La maison revient par un autre testament passé en 1741 au marchand Antoine Ruffier qui épouse en 1728 Marie Barbe Zæpffel, originaire de Dambach-la-Ville et nièce du consul Jean Georges Giessing : contrat de mariage, célébration

1728 (21.8.), Not. Rith (6 E 41, 947)
Eheberedung – zwischen dem ehrengeachten herren Antonio Ruffier dem Ledtigen handtelsmann des auch ehren und vorgeachten herrn Samuel Rueffiers des burgers und tabackmachers allhier mit der auch ehren und tugendsamben frawen Maria Magdalena Weinziehlin ehelich erziehltem herrn sohn mit zuziehung ertsged. seines herrn Vatters und fraw Muetter, wie auch herrn Joseph Barbelin Kauffhauß Knechts und burgers hieselbsten seines Leiblich. herren schwagers,
so dann der viel ehren und tugendsamben Jungfrawen Maria Barbara gebohrner Zäpfflerin Weÿl. des auch vorgeachten herrn Stephan Zäpffels gewesten Lohnmeisters und Raths verwanthen zu dambach mit der auch ehren undt tugendsamben frawen Maria Magdalena gebohrner Gißingin seiner hinterbliebenen fraw Wittib /:und dermahls allhier zu straßb. wohnhaften:/ ehelich erziehlter Jungfer tochtern als hochzeiterin andern theils, beÿständtig. und mit zuziehung erstgedachter dero fraw Muettern, wie auch des hochedel gestrengen Wohl edel Vesten fürsichtig hoch und wohlweißen Herren H. Johann Geörg Gießing allhießiger Statt Straßb. höchst Verdienten alten Ammeisters ihres herren oncles, wie auch des Wohl ehrengeacht. herrn Peter grimmen Wohlmeritirten burgermeisters in Vor ermeltem dambach als dero geordneten undt annoch ohnentledigtenen Vogts getroffen und geschloßen
Straßburg d. 21.ten aug. 1728 [unterzeichnet] Anthon Ruffier, maria barbara Zäepfflerin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 11)
Hodie 13 die Septembris Anni 1728 tribus proclamationibus in hac Ecclesia et totidem in Ecclesia parochiali ad stum petrum Seniorem hujus civitatis Civitatem (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti fuerunt honesti Juvenis antonius Ruffier filius Samuelis Ruffier civis Argentinensis et Maria Barbara Zäpffel filis defuncti Stephani Zäpffel civis dum viveret in danbach â teneris in hac parochia educatæ (si. Anthon Ruffier, maria barbara Zäpfflerin)

Les Quinze autorisent Antoine Ruffier et (son beau frère) Jean Gaspard Hirstel à faire commerce d’épices
1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
(p. 232) Sambstag d. 19. Junÿ 1728 – Moss. nôe Anthoni Ruffier und Johann Caspar Hirstens beeder burger undt Specereÿ handlung treiben zu dörffen, maßen sie beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel præstanda præstirt. Freundt setzts, bericht daß er nichts darwieder einzuwenden hat. Erk. Willfahrt (notes du secrétaire, p. 233)

Antoine Ruffier et Marie Barbe Zæpffel font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue Sainte-Hélène
1729 (17.1.), Not. Rith (6 E 41, 948)
Invent. und beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung und guetter nichts davon außgenohmen, reseruirt noch Vorbehalten so der ehrengeachte herr Antonius Ruffier handelsmann und fraw Maria Barbara gebohrne Zäpfflerin bedte eheleüth undt burgere allhier einandter für ohnverändert in den ehestandt zugebracht welches alles der ursachen damit mann sich Künftighien ratione der Ergäntzung desto waß darnach zu reguliren haben möchte
Actum Straßburg in fernerem beÿseÿn und Zwahr auff seithen sein des ehemanns Hn Samuel Rueffiers seines H. Vatters so dann auff ihr der ehefrauen seithen frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner gißingin dero fraw Muettern wie auch H. Stephan schmitts des burgers undt barthwürths hierselbsten alß ahne Vogts statt hierzu berueffen
hierauff folget die beschreibung ahne sich selbst so sich in einer alhier zu Straßburg in der höllengaß gelegener undt in lehnungs weiß besitzendter behaußung befundten
Beschluß summa Huius Inventarÿ, der ehefrawen nahrung 697, des ehemanns nahrung 1191, So dann die haussteuren 50 lb – Conclusio finalis 1939 lb

Antoine Ruffier obtient en 1733 une dispense pour une cause non connue (registres en partie abîmés)
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 220) Sambstag den 19. Xbris – M. nôe Antoni Ruffier bgrs und handelsmanns prod. uth. mem. und b. Erk. dispensando Willahrt

Marie Madeleine Weinzierlen fait en 1750 un testament qu’elle révoque en 1760
1750 (31.5.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) p. 545
Testamentum – 1750 (…) Donnerstag den 20.ten tag des monaths Augustet abendts Zwischen 5 undt sechs uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem Steingäßlein gelegenen mir Notario eigenthümlich zuständigen behaußung dero auff dem boden befindlichen die fenster auf gedachtes gäßlein habenden Schreibstuben von mir unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Notario (…) erschienen seÿe die Viel Ehr und tugendhaffte fr. Mar: Magdalena Weinzierle weÿland H. Samuel Ruffiers geweßenen handelßmanns u. burgers allhier hinterbliebenen wittib (…)
[in margine, revocirt], Straßburg d. 31.ten Maÿ 1756

Marie Madeleine Weinzierlen veuve de Samuel Ruffier meurt en 1761 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du second. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à son fils Antoine Ruffier. La succession s’élève à 3 007 livres. Une note signale qu’elle est venue en aide trois ans plus tôt à son gendre en difficulté Jean Gaspard Hürstel

1761 (4.7.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 132
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr und tugendbegabten frauen Magdalenæ Ruffier geb. Weinzierlin, Weÿland herrn Samuel Ruffier gewesenen Handelßmanns und burgers alhier nunmehro seel. Verlaßenschafft errichtet im Jahr 1761. – nach ihrem den 31. May hujus anni aus dießem Jamervollen Leben genommenen tödl. hintritt, hie Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren deroselben auff nachstehendem folio ordentlich benamsten Herrn und frauen Erben, fleißig ersucht und inventirt durch herrn antonium Ruffier alhiesigen vornehmen Handelßmann und E. E. großen Raths alten beÿsitzers dißorts Mit Erben und die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Barbaram Ruffier gebohrne Zäpfelin deßen Frau Eheliebste (…) geäugt und gezeigt
Denominatio hæredum. Die Verstorbene Frau Ruffier seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folget, 1° Frau Reginam Pierron geb. Herrbertin Weiland H. Christoph Pierron gewesenen tabackhändlers und burgers alhier hinterlaßene Wittib mit Weil. H. Joh: Michael Herrbert gewesenen Schumacher in Kriegs diensten in erster Ehe erzielt, welche unter beÿständ Tit. Hn. Joh: Richard Härings Notarii publici und practici alhier dieser Inventur in Person beÿwohnete, 2.do Frau Mariam Elisabetham Hürstelin, Herrn Johann Caspar Hürstels des handelßmanns und burgers allhier frau Eheliebste, welche auch unter assistentz Tit. H. Johann Georg Elles des hiesig geschwohrnen Notarii præsens ware, So dann, 3.tio S.T. Herrn Antonium Ruffier, vornehmen handelßmann und burger, wie auch E. E. großen Raths alten beÿsitzern allhier, welcher deßgleichen diesem Geschäfft in person abwartete. Diese zweÿ letztere der Frau verstorbenen mit auch Weiland herrn Samuel Ruffier in zweÿter und letzter Ehe ehelich erzeugte hinterlaßene Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben.

In einer allhier ane der St. helenä Gaß gelegenen Eingangs ged. Herrn Rathh. Ruffier eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden, wie folgt
Sa. hausraths 48 lb. Baarschafft, Nota, aus der wenig vorhanden gewesenen baarschafft seind gegebenem bericht nach die Leichen Kösten abgeführt worden
Schulden in die Verlassenschafft zugeltend 1999 lb, Summa summarum 2047 lb – Schuld 40 lb, Abgezogen von der gantzen Verlaßenschafft so verbleibt 2007 lb – Stall Summa 3978 lb
Nota. Nach schon expedirten Inventario wurde von seiten der Erben berichtet, daß nachdeme vor 3. Jahren Joh: Caspar Hürstel ins Unglück verfallen, die verstorbene seelig sogleich nicht nur auf den Wÿdumbs Genuß der 985 lb so ihr frau hürstelin jährlich à 3 ½ pro C° zu reichen hatte reununcirt, sondern ihre auch diejenige 335 lb welche sie ihro vorher fol. 21. schuldig ware auf abschlag ihres Künftigen Erbtheils samt den Zinßen überlaßen, dahero von der Stall summ abzuschreiben 1320 lb Welchemnach sie Stall summa seÿn wird 2658 lb
Wÿdumb, so die verstorbene Seelig Lebtägig genossen 1970 lb

Antoine Ruffier et Marie Barbe Zæpffel font leur testament
1762, Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) p. 851
Codicillus – im Jahr 1762 (…) Donnerstags den 14. tag des monaths Octobris nachmittag Zwischen vier und fünff uhren in eine allhier Zu Straßb. ane der Hellenægaß gelegene H. Antoni Ruffier vornehme Handelsmann und Exsenatori eigenthümlich zuständige behaußung und dero auff dem 2. stock befindliche die fenster gegen dem hoff haltende Stube mich unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Notarium (…) Zu sich beruffen und Kommen laßen, die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Barbara Ruffier gebohrne Zäpffelin vorgedachten H. Rthen Ruffier Eheliche Haußfrau, welche wir Zwar Kräncklichen jedoch aber auff recht gehend und stehenden laibes, auch guter Vernünffiger sinnen und verstandts (…)
[unterzeichnet] maria barbare ruffier gebohrne Zäpfflerin

Antoine Ruffier et Marie Barbe Zæpffel font dresser l’inventaire de leurs biens. Les experts estiment la maison 5 250 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 1 837 livres. L’actif de la communauté et du mari est de 29 833 livres, le passif de 26 006 livres.

1764 (21.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1405) n° 91
Inventarium über Herrn Antoni Ruffier, des Handelsmanns und Frauen Mariä Barbarä gebohrner Zäpffelin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg würcklich besitzende Activ: Nahrung und hiengegen zu bezahlen habende Passiv Schulden ; auffgerichtet& Anno 1764. – auf Ansuchen gedachter Frauen Ruffier /:und zwar nur der Ursachen inventirt worden, damit man wißen könne worinn solche bestehen, wie hoch sich die Passiva belauffen mögen und ob etwa Sie die Ehefrau das Beneficium Cessionis zu ergreiffen gemüßiget wäre:/, nach vorher mirNotario durch die Frau Ruffier sowohl als auch H. Frantz Joseph Von der Ruhr den tochtermann und Herrn Antoni Ruffier den Sohn würcklich abgelegten Handtreü alles treulich anzuzeigen
So geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn Herrn Marcelin Caire, des Handelsmanns und burgers alhier als der Ehefraun hierzu bestellten beÿstands den 21. Novembris et seqq. Anno 1764.

In einer allhier zu Straßburg ane der Helenä gaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung Zu Kehl in dem Hornwerck (H.)
(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung allhier zu Straßburg. Neml. eine behaußung bestehend in Vorder: Nebens: und Hinder Gebäuden, Zweÿen Höffen, Hoffstatt und Bronnen, samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Helenägaß, 1.s neben H. Hänsel dem (-) 2.s neb. Mstr. Buckenthal dem Schreiner und burger allh. und hinten auf weÿl. H. Lagranche Erben stoßend, so über die unter denen Passivis ausgeworffenen 1500. lb Capital freÿ ledig eigen und ist solche behaußung cum appertinentiis durch (die Werckmeister) zufolg deroselben zu dem Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung sub dato 6.t Decembris angeschlagen worden pro 10.500 Gulden oder 5250 lb. Worüber nichts schrifftliches vorhanden
– Abschatzung Vom 6.t Der 1764. Auff begehren H: Ratherr Ruffieg Des handtels man ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Hellen gas gelegen Einseits Neben H. Hendell ander seits Neben Meister bucken thall und hienden auff Weil. Hr: Lagransche, Erben Stosent gelegen solche behausung besteht in Ferder Nebens Und hiender Gebeÿ warinnen ettliche stuben frantzesche Camin Cammer Kichen Und haus Kamern Dar jber seint Die dacht Stiell mit breidziglein belegt hat auch Zweÿ gewelbte und ein getrembten Keller zweÿ Höff und ein brunnen. Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Jhrer gerechtig Keit Dem Jetzigem wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen Vor und Umb, Zehn Thausend Finff hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über deroselben und Ihres Eheherrn einander in den Ehestand zugebrachten Vermögens durch weÿl. JH. Not. Georg Philipp Rith in A° 1729 aufgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii, Der Ehefrauen unveränderten Vermögen, Schuld 75, Ergäntzung (1765 lb, Abgang 3, Rest) 1762, Summa 1837 lb
Diesemnach wird auch alles übrige unter einem Titul als in des Eheherrn Nahrung gebührig beschrieben, Sa. hausraths 2847, Sa. Wein und Faß 204, Sa. Waaren 10.641, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 210, Sa. Goldener Ring 224, Sa. baarschafft 132, Sa. Eigenthums ane einer behaußung allhier zu Straßburg 5250, Sa. Eigenthums ane einer behaußung zu Kehl, 2500, Sa. Schulden 7824, Summa summarum 29.833 lb – Schulden 26.006 lb – Nach deren Abzug ergibt sich daß sein des Ehehern Activ massa die Passiva übertrifft um 3827 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Eheherrn Nahrung 1966 lb
Copia der Eheberedung – (…) beschehen Straßburg den 21. Monatstag Augusti im Jahr 1728, Georg Philipp Rith, Notarius

Antoine Ruffier meurt en 1765 en délaissant cinq enfants. Les biens de la veuve s’élèvent à 2 048 livres

1765 (30.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1406) f° 99-b
Revisio Inventarii Über Herrn Antoine Ruffier, des Handelsmanns und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Zäpffelin, beeder Eheleuthe und burgere alhie Zu Straßburg Activ: Nahrung und hiengegen Zu bezahlen habende Passiv-Schulden, auffgerichtet Anno 1765. – durch mich Notarium den 21.ten Novembris et seqq. A° 1764 ein ordentliches Inventarium errichtet worden, dieweilen aber Er Herr Antoine Ruffier den 17.ten Martii dieses 1765.ten Jahrs selig verschieden, so wurde auf Ansuchen gedachter Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Zäpffelin, der hinterbliebenen Fr. Wittib beÿständlichen H. Joh: Carl Fické, Notarii publ. et pract. allhier und der gleich nach diesem Eingang benannten ab intestato hinterlaßenen beneficial Erben und respe. Vogts, die Revisio solchen Inventarii vorgenommen (…) So beschehen allhier zu Straßburg in præsentia H. Frantz Leonhard Oesinger und H. Ludwig Barth, beeder Banquier und burgere alhier, als von Seiten des seel. Verstorbenen HH. Creditorum hiezu insonderheit genennet, auf dienstag d. 30. Aprilis et sqq. Anno 1765
Der seelig Verstorbene hat ab intestato zu beneficial Erben hinterlaßen wie folgt, 1.mo Weÿl. Fr. Mariæ Salome Marcelle gebohrner Ruffier, mit H. Nicolas Marcelle dem Handelsmann und burger zu St. Quirin in dem Hertzogthum Lothringen, ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte und nach tod verlaßene Zween Söhne Nahmens Placidum und Antonium die Marcelle, Welche annoch minorennes sind, dahero zu Johann Michael Hage der Beamte im Münster und burger alhize zu Straßburg deroselben geordnet und geschworener Vogt disem Geschäft in Person beÿgewohnet. 2.do Fr. Magdalenam gebohrne Ruffier, H. Frantz Joseph Vonderrhur des Handelsmanns und burgers alhier Ehegattin, beÿständlich deßelben, 3. Jfr. Mariam Barbaram Ruffier, 4.to Jfr. Mariam Reginam Ruffier, Welche beede letztete majorennes und unter assistentz gleich hernachgemelten H. Ruffier, Ihres bruders hierbeÿ persönlich zugegen gewesen, So dann 5.to H. Antoine Ruffier, den leedigen Handelsmann und burger alhier, Alle des seel. Verstorbenen mit vorbenannter seiner Fr. Wittib ehelich erzeugte und nach tod verlaßene respe. Frau und Jungfraurn Tochter, H. Sohn und Enckel
Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Morgengaab 75, Ergäntzung 1762, Summa 1837 lb
Darzugelegt dasjenige was Dieselbe als von weÿland Fr. Maria Magdalena Zäpffelin gebohrner Gißingin Ihrer Fr. Mutter seel. wehrender Ehe ererbt, hausrath 148, Silber 63, Summa 211 lb, Trifft also der Fr. wittib unverändert Vermögen dem wahren werth nach 2048 lb
Diesemnach folgt auch die Ersuchung des seelig Verstorbenen Nahrung, Hausrath 2847 lb, hiervon gehet ab (…)

Les créanciers d’Antoine Ruffier exposent la maison aux enchères sur une mise à prix de 3 250 livres sans qu’aucun amateur se présente. D’après les tenants et aboutissant, la maison est réputée appartenir en 1764 à François von der Ruhr, gendre d’Antoine Ruffier et représentant des créanciers

1765 (2.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1449) n° 105-a
auf Ansuchen H. Frantz Von der Rur des handelsmanns dahier als in samtlicher Creditorum weÿl. H. Rathherrn antoni Ruffier geweßten handelsmanns jura et actiones subrogirt
die ane der helenengaß gelegene in gemelten H. Ruffier seeligen Verlaßenschafft gehörig geweßene behaußung in Vorder: Nebens und hintergebäuder zweÿen höffen der hoffstatt und einem bronnen bestehend samt allen mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, 1.seits neben H. Hänßel dem (-) 2.seits neben Mstr: Buckenthal dem Schreiner und hinten auf weÿl. H. N. Lagrange Erben stosend freiwillig versteigert – ausgeruffen pro 7500 fl. – kein Gebott
(Affiche)

Marie Barbe Zæpffel meurt en 1778. L’inventaire est dressé dans une maison de location Grande rue de la Grange. L’actif de la succession s’élève à 966 livres, le passif à 131 livres

1778 (24.3.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 771) n° 669
Inventarium über Weiland der Viel: Ehren: und tugendbegabten Fraun Mariæ Barbaræ Rouffier, gebohrner Zäpffelin, längst Weiland herrn Anthoni Rouffier, gewesenen Handelsmanns und Exsenatoris alhier zu Straßburg nach tod hinterlaßener Fraun Wittib, nunmehro auch seeligen Vermögens Nachlassenschaft, auffgerichtet im Jahr 1778 – nach ihrem Sonntags den 4.ten Martii dieses 1778.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen – So beschehen Straßburg auf Dienstag den 24.ten Martii 1778.
Benennung der Erben. Der Verstorbenen Fraun seeligen ab intestato zu respective Beneficial Erben verlaßene 2. Kinder und Enckel sind mit Namen, und 1.mo Weiland Fraun Maria Salome Marcel gebohrner Rouffier, mit H. Nicola Marcel dem Handelsmann und burger zu Lunewille ehelich erzeugt hinterlaßene Majorenne Kinder hierorts Enckel, deren Namen aber hierbeÿ nicht vor gewiß angezeigt werden konnte. Ob gleich diese in Ansehung der vorhandenen geringen Massæ und ihrer Fraun Mutter seeligen erhaltenen ansehnlichen Geld Ehesteur die sie einzuwerfen und in Ausweisung anzunehmen hätten natürlicher weiß nicht werden zu Erbe gehen wollen, so ist gleich wol die Ordnung beobachtet und beÿ einem E. kleinen Raths T. L. Herr Peter Joseph Noël der Vergulder und dermalige wolverdiente beÿsitzer Edelgedachten kleinen Raths für dieselbe abgeordnet worden, der auch in solcher qualitæt als Deputatus hiebeÿ gegenwärtig gewesen ist und dem geschäfft abgewartet hat. 2.do. Frau Maria Magdalena von der Ruhr gebohrne Rouffier, Hn Franz Joseph von der Ruhr des Handelsmanns und burgers zu Kehl Fr. Eheliebstin, hiebeÿ in Persohn gegenwärtig, von ihrem Eheherrn mündlich authorisirt und mit Herrn Caspar Hürstel dem handelßmann und burger alhier verbeÿstandet. dieselbe hat aber gleich Anfangs zu erkennen gegeben, wie sie sich mit ihrer erhaltenen Eheseteur vergnügen und auf diese die mütterliche Succession renunciren würde. 3.tio Jungfrau Maria Barbara Rouffier, 4.to Jungfrau Maria Regina Rouffier, beÿde großjährig und unter verbeÿstandung obermelten herrn Caspar Hürstel ihres Vettern, persönlich zugegen und dann 5.to Herr Antoni Rouffier der leedige Handelsmann und burger alhier, ebenfalls in Persohn gegenwärtig und dem Geschäft abwartend, diese dreÿ letztere wollen soch der Maß in soweit selbige zur rechtlichen Gleichstellung deßen was die beeden deren Fraun Schwestern beÿ ihrer Verheurathung so wohl in Mobilien als baarem Geld zur Ehesteur erhalben haben und für beÿde a 1500 fl. nur in geld 3000 fl antrift, hinreichen seÿn mag, also ahne auf der verstorbenenn ihrer Fraun Mutter seelogen codicillarischen letzten willen acht zu haben unterziehen, Ansonsten alle fünf der Verstorbenen Fraun seeligen abstammende Enkel und respective ehelich erzeugte Kinder.
In einer alhier zu Straßburg an der großen Stadelgaß gelegener hierorts zum theil Lehnungs weiß bewohnender behaußung hat sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Codicilli
Sa. hausraths 84, Sa. Schulden 881, Summa summarum 966 lb – Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend 131 lb, Nach deren Abzug 835 lb – Stall Sa. 806 lb

D’après les actes ultérieurs, la maison est vendue par enchère judiciaire le 22 octobre 1772 au profit de l’orfèvre Jean Georges Pick.
Fils de l’orfèvre Jean Pick, Jean Georges Pick fait son apprentissage chez son père de 1727 à 1731. Il s’inscrit en mai 1738 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en mai 1739. Il est reçu maître puis tributaire en octobre 1739.

1727, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 361) Dienstag den 1. aprilis Anno 1727 – Herr Johannes Pickh der Silberarbeiter nimbt Johann Georg Pick seinen Sohn auff Vier Jahr die Profession Zu lehren auff und an und nimbt der Lährzeit ihren anfang vom 25. Martÿ Jüngst und sich auff gemelte Zeit Anno 1731. wieder endiget.

(p. 539) Donnerstag den 31. Maÿ Anno 1731 – Johannes Pick, Silberarbeiter erscheint und præsentirt seinen leiblichen sohn Johann Georg Pick und berichtet daß gedachten seines Sohns Vier Jährige lehrzeit bereits den 25. Martÿ jüngst Verfloßen, bitt gerichtliche loos sprächung, Erkannt gegen Erlag der gebühr willfahrt.

(p. 882) Donnerstag den 29. Maÿ Anno 1738
Johann Georg Pickh der Leedige Silberarbeiter von hier erscheint, und bittet um Verfertigung des Meisterstücks. Erkannt, wird demselben gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

(p. 938) Dienstag den 26.ten Maÿ Anno 1739 wurde das zweÿte Quartal Gericht gehalten
Johann Georg Pickh der Leedige Silberarbeiter von hier Gebürtig erscheint, und præsentirt sein verfertigt Meisterstück, bittet solches Zubesichtigen und darüber Zu erkennen.
Die Geschwohren Hh. Gold. und silberschauer referiren nach genugsamer besichtigung, daß das Vorgelegte Meisterstück sehr wohl und fleißig gemacht seÿe, wann er Kann ans Aÿdes statt Handtreu geben, daß Er solches mir eigener hand gemacht hat, Wollen Sie Ihne Vor einen Martin Erkennen. E. E. Geriht votirt Similiter Deidit fidem et pro Discretione.

(p. 954) Donnerstag den 1.sten Octobris Anno 1739 wurde das dritte Quartal Gericht gehalten
Johann Georg Pick der Ledige Silberarbeiter Weÿl. H. Johann Picken des geweßenen Silberarbeiter und burgers alhier ehelicher Sohn erhalt Vermittelst Vorlegung eines Stallscheins Vom 30. Septembris 1739. das Zunfft und stubenrecht, gegen Erlag der Gebühr, nur hat über die Ordnung den Aÿd abgelegt.

Jean Georges Pick épouse en 1740 Marie Anne Weishalber dite Blancmoitié, fille du maître d’école de Mittelschæffolsheim : contrat de mariage, célébration
1740 (20.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 63)
Mariage – sont comparus le Sr Jean Georges Pick orfèvre bourgeois de cette ville y demeurant derrière le Poele des Pelletiers fils soi disant majeur de 26 ans ou environ de feu le Sr Jean Pick, orfèvre, et défunte Marie Madeleine Burger
dem.le Marie Anne Weishalber dite blanmoutier fille majeure du Sr Pierre Weishalber dit Blanmoutier mre d’ecole a mittelschaeffolsheim et défunte Anne Marie hotzin leur fille demeurant en cette ville grand rue
(signé) Pick, Marie Anne weishalber Blanc Moitié, Pierre blanmoutié

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 91)
Anno domini 1740 die 11 Mensis Julii (…) coniuncti sunt honestus adolescens Joannes georgius bick professione suæ aurifaber Argentinensis ac filius legitimus defuncti Joannis bick Civis ac etiam auri fabri et pudica Virgo anna maria veishalberin filia legitima petri veishalber modo ludimagsitri in pago mittelschäffelsheim huius diœcesis (si. Jean Georg Pick, Marie anne Blanc Moitié, peter weißhalber)

Marie Anne Weishalber native de Wingersheim devient bourgeoise par son mari à titre gratuit.
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 30
Anna Maria Weißhalberin Von Wingersheim gebohrne Johann Georg Bicken burgers und Silberarbeiters Ehefrau erhalt das burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis und will beÿ E. E. Zunfft zur Steltz dienen promisit d. 14.ten Septembris 1740

Le procureur au Grand Sénat François Gaspard Claus porte plainte devant le conseil de l’Echasse en reprochant à Jean Georges Pick d’avoir acheté une parure en argent que sa servante lui a dérobé. L’orfèvre devra rembourser au plaignant la valeur de l’achat.
1758, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
Hr. Lt. Frantz Caspar Clauß Es. En. Großen Raths Procurator ordinarius wieder H Joh: Georg Pick den silberarbeiter
(p. 187) Freÿtags den 29. Decembris 1758 – Hr. Lt. Frantz Caspar Clauß Es. En. Großen Raths Procurator ordinarius stehet vor und Clagt wieder H Joh: Georg Pick den silberarbeiter daß Maria Anna Schlarin seine geweßene dienst Magd Ihme A° 1756. 2. silberne besteck entwedet und solche Ihme Hn Pick Verkaufft, begehrt dahero daß Ihme H. Pick solche wieder restituiren oder den davor bezahlten werth ersetze ref. Exp:
Beklagter ist geständig die 2. Besteck erkaufft Zuhaben sagt über es seÿe jeedem Goldschmidt erlaubt Silber Zu Kauffen, im fall solches nicht nur gekündet oder Von einer Verdächtigen Persohn seÿe.
Worauf Ihme Hr. Kläger replicirt, Er habe Ja gewußt daß gedachte Schlarin beÿ Ihme in diensten, welches Er nicht in Abrede seÿn Konte.
Erkandt, weilen hr. Pick selbsten geständig gewußt Zu haben daß gedachte Schlarin beÿ Ihme Hn Klägern in diensten gestanden, alß solle derselbe obligirt seÿn Ihme H. Klägern den Werth davor und Zwar wie Er selbsten bekandte mit 21. fl. 9. ß 7 d ref. exp. Zu ersetzen

Le compagnon orfèvre Joseph Lenoir, originaire de Nancy, porte plainte devant le conseil des orfèvres que son maître Jean Georges Pick ne lui a pas réglé son salaire en entier. Le défendeur répond que le travail supplémentaire était compris dans le salaire convenu mais comme il n’en apporte pas la preuve, il est condamné à compléter les sommes déjà versées et à rembourser les frais de procédure.
1761, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
Joseph Lenoir der Silberarbeiter Gesell Clagt wieder Hn Joh: Georg Pick den Silber Arbeiter
(f° 218) Sambstags den 7. 9.bris 1761 ist ein Kauffgericht gehalten
Joseph Lenoir der Silberarbeiter Gesell Von Nancy stehet vor und Clagt wieder Hn Joh: Georg Pick den Silber Arbeiter daß Er 5. Monath und 10. täg beÿ beklagtem und jeeder Zeit über die Zeit gearbeitet, fordert deßwegen annoch vor die gemachte Weÿl Arbeit Vor 345. Stunden à 3. s. Vor die Stund laut Vorgewießenen Zeduls über die schuldig geweßene 12. lb. annoch per Rest 39. lb 15. s bitt beklagten Zur Zahlung solcher Summ ref. Exp. anzuhalten.
Beklagter Zugegen sagt Er habe mit Clägern accordirt 12. lb par mois lohn Zu geben, folglich seÿn die Stunden so er über die Zeit gearbeitet mitgerechnet, Er Verdiene die Woch nebst der Cost nicht 2. lb. wann Er also nicht über die Zeit gearbeitet hätte, Er hätte Er Ihn nicht behalten Können überdießes habe Er Ihme die schuldig geweßene 12. lb Zur Recompentz wegen der über die Zeit gearbeiteten Stunden erlaßen, bittet anbeÿ Hn Fritzen beÿ dem Cläger auch gearbeitet abzuhören, ob Er wochentlich 3. lb Verdienen Kan, ref. exp.
Hierauf Wurde H. Pick befragt, ob Er Clägern als Er Mit Ihme Lohn gemacht die Weÿl Arbeit expressé mit eingedungen und wann dießes nicht es Cläger die angegebene 345. Stunden über die gewohnliche Zeit gearbeitet indeme Er aber geantworthet daß Er das Erstere nicht aparte eingedungen des letztern aber sich nicht gewiß erinnern Kan, so wurde
Erkandt, daß wann der Gesell durch Handtreu ane Eÿdes statt erhärten Kan gemelte Stunden über die Zeit gearbeitet Zu haben und wann Er solches thun Könte, so solle Hr. Pick schuldig seÿn, Ihme dem gesellen annoch 6. lb über die schuldige 12. lb Zu bezahlen anbeÿ auch Ihme Clägern die Gerichts uncösten mit 3. fl. Zu restituiren, promisit in instanti.

Orfèvre et assesseur au Petit Sénat, Jean Georges Pick loue une partie de la maison à l’orfèvre Nathan Jacques Hornig

1774 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 157-v
Johann Georg Pick der silberarbeiter und E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Nathan Jacob Horning des silberarbeiters
verlühen, in sein des verlehners eigenthümlich zuständigen ane der Helenen oder sogenannten Hellen gaß gelegenen behausung folgende gemach, alß auff dem boden unten im eingang des haußes 3 zimmer derer eines auff die gaß und die andere zweÿ in den hoff ihre außsicht haben, item die kuchen, dabeÿ ferner dreÿ cammer deren eine in dem 4. stock des vordern und zwo andere in dem 3.ten stock des mittleren haußes des gleichen platz zum holtz und platz im keller nebst anderen nöthigen bequemlichkeiten im hoff und s.v. cloac – auff 4 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Annunciationis Mariæ tag, um 90 gulden jährlichen zinß

Marie Anne Weishalber dite Blanmoutier meurt en 1775 en délaissant pour seul héritier son fils Jean Chrétien Pick. Les experts estiment la maison 2000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 375 livres, celle des héritiers à 849 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 3702 livres, le passif à 3332 livres. En annexe, tableau généalogique représentant les descendants du grand-père de Jean Georges Pick

1775 (7.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 734) n° 946
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehr: und tugendreichen frauen Mariä Annæ Pickin geb. Weißhalberin ditte Blanmoutier, des Ehren Vest und Kunsterfahrnen herrn Joh: Georg Pick Silber Arbeiters und Es. En. Kleinen raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier geweßener frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1775 – als dieselbe Montags den dritten aprilis dießes lauffenden 1775.sten Jahrs dießes zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren obgedachtem Herrn Joh: Georg Pick, des hinterbliebenen Herrn Wittibers Wie auch Herrn Joh: Christian Pick ebenmäßigen Silber Arbeitern und burgern allhier der Verstorbenen seel. mit erstgedachtem Ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erzeugten Hn Sohn und ab intestato Verlaßenem Universal Erben, ersucht – so beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 7.ten Septembris Anno 1775.

In einer alhier zu Straßburg an der St. Helenä Gaß gelegenen, in diese Succession gehörigen und hernach beschriebener behausung, ist befunden worden, wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine behausung, Hof, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deßen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen alh. zu Strsbg. an der St. Helenæ: Gaß, einseit neben Denis Hensel dem Peruquenmacher, anders. neben Conradt Osterhold dem Schreiner hinten auff H. Rath. Greuhm und H. Matthäus Edel, den Glockengieser stosend, so auser denen 2. darauf haftenden u. hernach passive eingetragenen Capital. frei, ledig u. eigen, Welche behaußung durch (die Werckmeister) vermög deroselben bei dem Concept dieses Inventarii befindl. schrifftl. Abschatzung d.d. 4. 7.bris 1775 gewürdiget worden Vor 4000 fl. od. 2000 lb. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Ganth Kauf: brief mit E. E. Kleinen Raths anhang. Insiegel u. H. Beguin deßelben Actuarii Unterschrift versehen, datirt d. 22. Octobr: 1772.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Des Hn wittibers unverändertes Vermögen, Schuld 375 lb
Dießemnach wird nun auch des Hn Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und weißgezeugs 24, Sa. Schuld 825, Summa summarum 849 lb
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 49, Sa. Wein und lährer faß 33, Sa. Silbers 17, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. Pfenningzinß und deßen hauptguths 1600, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 2000, Summa summarum 3702 lb – Sa. Schulden 3332 lb, Nach solchem abzug 369 lb – Conclusio finalis Inventarÿ, Stall Summ 1593 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbahre Nahrung zugeltend 64 lb
Copia der Heuraths Verschreibung – le Sieur Jean George Pick Orfèvre Bourgeois de cette ville y demeurant derriere le poële des Pelletiers, fils Soÿ disant majeur de 26 ans ou environ de feu le Sr Jean Pick en son vivant aussi Orfevre Bourgeois de cette ville et de defunte Marie Madeleine Burger, Et Dem.lle Marie Anne Weishalber dite Blanmoutier fille aussi majeure d’ans du Sieur Pierre Weishalber dit Blanmoutier Me d’Ecole à Mittelschaeffolsheim et de defunte Anne Marie Hotzin sa femme, laditte Dem.le leur fille demeurante en cette ditte Ville grand ruë (en face de notre Mere Ste Eglise Catholique) – Strasbourg le Vingt. Juin 1740, Humbourg Notaire Royal
(Joint, Tableau généalogique) H. Johannes Pick ehemaliger burger in Worms nachgehends in franckfurth ist allhier zu Straßburg A° 1710 gestorben hinterließ 2. Söhne
weÿl. H. Johannes Pick geweßener Silberarbeiter und burger in Straßburg, so den 16. 9.bre 1735 gestorben, erzeugte mit Weÿl. Fr. Maria Magdalena gebohrner burgerin 5. Kinder
(1) weÿl. Hr. Johann Eberhard Pick geweßener Silber Arb. in Straßburg erzeugte in 2. Ehen 2. Kinder (als) H. Joh: Eberhard Pick Dräher in ffrth in erster Ehe mit einer gebohrnen Stübern erzeugt, fr: Anna Maria, H. Pfarrer Strickers Wittib in Zweÿter Ehe mit einer gebohrnen Stahlin erzeugt
(2) Jungfer Maria Magdalena Pickin so annoch beÿ leben
(3) Frau Maria Salome geb. Pickin, Weÿl. Christoph Pauli geweßenen Schuhmachers nachgelaßene Wittib so annoch beÿ leben
(4) Weÿl. fr. Maria Catharina geb. Pickin, mit weÿl. Hn Isaac Kübler dem geweßenen Gold Arbeiter allhier ehelich erzeugte 2. Söhne (als) Hr Isaac Kübler Gold Arbeiter und burger allhier, Hr Joh: Jacob Kübler handels. M. in Mannheim
(5) Hr Joh: Georg Pick, silber Arbeiter und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer, so annoch beÿ leben
Dienstags den 25. Aprilis A° 1775 erschiene Vor mir unterschriebenem geschwornen Notario Herr Joh: Georg Pick Silberarbeiter und E: E: kleinen Raths alter Wohlverdienter beÿsitzer auch burger allhier Zu Straßburg anzeigend Wie daß Er nebst seinen Geschwüsterden und deren Kinder eines attestats Ihrer ehrlichen Abstammungen benöthiget Wäre und declarirte dahero daß sein Groß Vatter Johannes Pick Welcher ehemahlen burger in Wormbs nachgehendts in franckfurth War in Anno 1710 allhier Zu Straßburg Verstorben und Zween Söhne hinterlaßen, was nun den jüngern Sohn beträffe, so habe Er sich außer Landes geheürathet und Könne Von seinen Descententen nichts gewißes berichtet werden (…)

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison à Jean Nicolas Wilhelm, procureur et avocat au Grand Sénat

1776 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 327-v
H. Johann Georg Pick E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer auch silberarbeiter
in gegensein H. Lt. Johann Nicolaus Wilhelm E. E. Großen raths procuratoris et advocati ordinarii
lehnungs weiß, vor sich gantz allein und mithin nicht vor seinen erben, in des verlehners eigenthümlich in der Helenæ gaß gelegenen behausung, den gantzen ersten stock auff die gaß seine außicht habend bestehend in 7 gemachen nebst der küchen, Item eine mit latten separirte auch verschloßenen bühn nebst zweÿ kammern ein besonderes holtzhaus in dem hoff, mehr einen unterschlagenen keller, so der erste rechter hand worin man in circa 150 ohmen wein legen kan, nebst den daselbst befindlichen lägerlein, so dann den gemeinen gebrauch der bauchküche sambt dem hoff, auch in waschzeiten die nutznießung der übrigen bühnen, auf 6 nacheinander folgenden jahren auff Michaelis tag anzufangen – um 150 gulden jährlichen zinß

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison au doreur Sébastien Deck

1776 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 360-v
H. Johann Georg Pick der silberarbeiter EE. Kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Mr. Sebastian Deck des vergulders
verlühen, eine vollständige wohnung in des entlehners eigenthümlich zuständig ane der St. Helenæ gaß gelegenen behausung, bestehend in dreÿ zimmer im 2.t stock des hinterhaußes nebst einer kuchen, holtzhaus, einen anderen cammer auff dem boden samt einem unterschlagenen keller, wie auch der gemeinen nutznießung dreÿer bögen am hinteren gang, wobeÿ dem entlehner unbenommen seÿn soll sich der vorder steeg oder aber der hintere zu dem eingang seiner wohnung zu bedienen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff instehenden weÿhnachten anzufangen – um 54 gulden jährlichen zinß

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison à Marie Françoise Hannong femme du libraire François Louis Petit

1780 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 272-v
H. exsenator Johann Georg Pick der silberarbeiter
in gegensein De Mariæ Franziscæ geb. Hannong H. Frantz Ludwig Petit des buchhändlers Ehefrau
lehnungs weiß, in der dem verlehner eigenthümlich zuständig ane der Helenæ gaß gelegenen behausung eine vollständige wohnung bestehend in dem 1. stock aus sieben Zimmer, theils auff den hoff theils auff die gaß ihre außicht habend, nebst einer küche, alles auff dem boden, einen unterschlagenen keller, ein holtz haus, ferner eine kammer auff der ersten bühn, item auff der zweÿten bühn ein verschlag um das schwartze getüch zu versorgen – auf 6 nacheinander folgenden jahren auff Michaelis tag anzufangen – um 150 gulden jährlichen zinß

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison à l’artiste peintre Hermann Joseph Arnheiter

1781 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 58
H. exsenator Johann Georg Pick der silberarbeiter
in gegensein H. Herrmann Joseph Arnheiter des kunstmahlers
lehnungs weiß, in des H. verlehners eigenthümlich ane der Helenæ gaß gelegenen behausung eine vollständigen wohnung bestehend in einem hinter haus aus zwo stuben, stuben cammer samt der küche im ersten stock, ferner in der mansarde aus dreÿen cammern samt einem keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren von instehenden Annunciationis Mariæ tag – um 75 gulden jährlichen zinß

Jean Georges Pick loue une partie de sa maison à Adrien Mallet de Soustron, officier major de la place

1785 (18.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 199) n° 42
Bail de 9 années qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Sr Jean Georges Pick bourgeois orfèvre
à Mre Adrien Mallet de Soustron Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis et officier Major de la Place de Strasbourg
un logement dans la maison appartenant au Sr Bailleur en cette ville rue Ste Hélène vis à vis l’église des Petits Capucins, consistant ledit logement en un grand poel au premier étage sur le devant avec deux chambres à côté, le tout tapissé de Papier, un Poel tapissé à fond blanc, deux chambres a côté dont l’une tapissé à fond Jeaune et l’autre à fond gris, Plus une grande chambre a cheminée a côté donnant dans ladite cour laq. dite cheminée se trouve présentement bornée mais sera convertie et retablie a frais communs (…), Plus une cuisine donnant dans la grande cour, Plus un Poel au rez de chaussée, chambre à côté donnante dans la même cour, Plus le second grenier sur le devant avec une chambre qui donne dans lad. cour, Plus une chambre dans la maison du derrière aux Mansardes donnante dans la même cour a côté du Balcon, Plus un bucher à côté de la buanderie et une cave séparée de lattes, Plus et enfin L’usage commun de ladite buanderie, Puit et aisances qu’ont les autres locataires de la même maison – moyennant 324 livres tournois
[in fine :] 16. sept. 1788, M. Mallet de Soustron, cédé à M Charles Christiani Inspecteur principal des ponts et Chaussées d’Alsace le bénéfice du bail

La maison revient après la mort de Jean Georges Pick à son fils unique Jean Chrétien Pick qui fait son apprentissage chez son père de 1758 à 1762

1762, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 191) Dienstags den 28. Martÿ 1759 ist ein Quartal Gericht gehalten
Eingeschriebener Lehrjung – Herr Joh: Georg Pick, Silber Arbeiter und burg. alhier stehet Vor und bitt Ihme seinen Sohn Joh: Christian Pick um die Silber Arbeiter profession in 4 Jahren Von Mich. 1758 biß gemelte Zeit 1762. Zu erlernen, dießorths in die Lehre einzuschreiben.
Erkandt willfahrt, dt. 8. ß

(f° 230-v) Mittwoch den 22.ten Septembris 1762 ist ein Quartal Gericht gehalten
Außgethaner Lehrjung – Herr Johann Georg Pick, Silberarbeiter stehet Vor und bittet Ihme seinen Sohn Johann Christian Pick aus der Lehr außzuthun, die Zeit endet sich auf Nächst Künfftigen Michaelis tag, vide die Einschreibung Vom 28. Martÿ 1759.
Erkandt willfahrt, dt. 18. ß

Jean Chrétien Pick épouse en décembre 1771 Madeleine Berard, fille du premier secrétaire de l’hôpital : contrat de mariage, célébration. Les parents du marié font donation de leur maison sise à l’angle de la grand rue et de la rue Sainte-Barbe au futur époux
1771 (24. Xbre), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 105
Mariage – sont comparus le Sieur Jean Chrétien Pick, orfevre fils du S. Jean George Pick, orfèvre et ancien Conseiller au petit Senat de lad. ville et De Marie Anne Blanmoitié ses pere et mere a ce presents d’une part
Et Dlle Magdeleine Berard fille du S. Joseph Berard, Avocat au Conseil Souverain d’Alsace et premier Secretaire de l’hopital general de cette ville et de feu De Anne Marie Andlauer ses pere et mere d’autre part
7.mo Led. S. Pick et la De son Epouse, düement authorisée dud. S. son mari pour l’effet de ce qui suit, en Consideration du présent Mariage cedent, abbandonnent et delaissent aud. Sieur futur époux leur fils, en toute propriété et a titre de Dot, Scavoir la Maison qu’ils occupent presentement avec tous Ses appartenances, droits et dependances, Située en cette ville de Strasbourg, grande rüe, faisant le coin de celle de Ste Barbe, d’un côté le Sr Momi, Boulanger, et par derriere en partie sur led. S. Momi et en partie Sur le S. Nicolas Goll, Marchand et bourgeois de lad. Ville, franche et quitte de toutes Charges et hypothèques, pour par led. S. futur époux en faire, jouir et disposer en toute propriété et comme bon lui semblera, a Charge et Condition neanmoins que leds. Sr et De Pick père et mère tandis que tous les deux vivront ou l’un d’eux seulement, auront l’usufruit et jouissance gratis et sans aucune retribution, des deux petits Corps de logis, dans la maison de derriere, consistant en deux poëles, Chambres attenantes, Cuisine, deux Chambres au troisième Etage un Bucher et encore la moitié de la Cave sur le devant, lequels usufruit et jouissance lesd. S. et D. Pick se sont reservées tres expressément par ces présentes

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 87)
Hodie 30 Decembris anni 1771 (…) conjuncti fuerunt Joannes Christianus Pick aurifaber professione suæ filius Dni Joannis georgii Pick civis et aurifabri hujatis et Mariæ annæ Weishard conjugum Parochianus ad Stum. Petrum Senioris et Della Magdalena Berard filia Dni Josephi Berard in suprema alsatia Senatu advoacti et hospitalis majoris Civitatis argentinensis Secretarii primarii et defunctæ Dnæ annæ Mariæ andlauer olim conjugum Parochiana nostra (signé) jean Chretien Pick, Madleine Berard

Jean Chrétien Pick loue une partie de sa maison au capitaine d’infanterie Jean Pierre Vernier

1801 (19 floréal 9), Strasbourg 1 (21), Not. Lacombe n° 1875
Bail de 6 années consecutives qui ont commencé à courir le 1 germinal dernier – Cit. Jean Christian Pick orfèvre
au Cit. Jean Pierre Vernier Capitaine d’Infanterie
tout le second étage de la maison appartenante au bailleur en cette ville rue Ste helene N° 14 donnant sur le devant Consistant en cinq pièces et une cuisine plus le premier grenier et une chambre a linge sal et une autre pour domestique a côté du grenier la première cave a droite de l’escalier – moyenant 350 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 58 du 22 flo. 9

Contrat de mariage d’un locataire, le musicien François Boitin

1805 (14 floréal 13), Strasbourg 13 (22), Not. Bremsinger n° 2494
Contrat de mariage – François Boitin Musicien domicilié rue Ste Hélène n° 14 veuf de feu Catherine née helmer fils de feu Gilbert Boitin teinturier a St Pierre de Moulins et de feue Françoise née Bouillet
Gertrude née Kohlborn veuve de Jacques Heitz cocher en cette ville demeurant rue Hélène n° 14 fille de feu Jean Kohlborn cordonnier a Landau et de Catherine née Serrat
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 117 du 18 flor. 13

Madeleine Berard meurt en 1808 en délaissant huit enfants

1808 (29.2.), Strasbourg 12 (18), Not. Wengler n° 3046
Inventaire de la succession de Madeleine Berard épouse de Jean Chrétien Pick orfèvre décédée le 29 janvier 1808 – à la requête du veuf tuteur naturel d’Anne Marie Chandale 19 ans, Marie Joséphine Odile 16 ans, Marie Joséphine Véronique 15 ans, Marie Joseph Aloyse 12 ans les quatre enfants mineurs, plus Anne Marie Pick épouse de Laurent Heitz boulanger, Marie Joseph Willibald Pick orfèvre, Anne Marie Joseph Walpugis Pick femme de Thimothé Schlosser tailleur d’habits et François Deontre* Pick négociant, en présence de Georges Philippe Valentin greffier de la justice de paix de second arrondissement subrogé tuteur
Contrat de mariage reçu par le notaire Zimmer le 24 décembre 1772
dans la maison mortuaire sise à Strasbourg grande rue n° 143
meubles 1647 fr, argenterie 1104 fr, rente emphythéotique 211 fr, dettes actives 2700 fr, total 5663 fr
passif : remploi aux héritiers 10 377 fr, prélèvements 202 fr, rente emphythéotique 211 fr, remploi au veuf 20.468 fr, dettes passives 4660 fr ensemble du passif 35.919 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 f° 1 du 2.3.

Inventaire après décès de la couturière Marie Huck qui habite chez le locataire Philippe Jauch, facteur d’instruments de musique

1809 (25.10.), Strasbourg 2 (31), Not. Knobloch n° 4347
Inventaire de la succession de Marie Huck couturière décédée le 11 oct. 1809 – à la requête d’Antoine Huck préposé des douanes impériales à Gondresblume département du Mont Tonnerre, seul et unique héritier ab intestat de sa sœur
enseigné par Philippe Jauch faiseur d’instruments de musique chez lequel la défunte demeuroit rue Hélène n° 14
meubles 512 fr, numéraire 706 fr, dettes actives 84 fr, total 1302 fr, passif 243 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 105 du 27.10.

Jean Chrétien Pick loue une cave au marchand de vins Jean Ferdinand Zeyssolff

1812 (14.9.), Strasbourg 12 (46), Not. Wengler n° 7009
Bail de 9 années à commencer à la St Michel prochaine – Jean Chrétien Pick ci devant orfèvre demeurant grand rue n° 143
à Jean Ferdinand Zeyssolff marchand de vin demeurant grand rue n° 138
la grande cave voutée qui se trouve sous la maison de devant appartenant au Sr bailleur sise en cette ville rue Ste Hélène n° 14 – moyennant 72 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 119 du 15.9.

Jean Chrétien Pick meurt en 1822 dans sa maison sise Grand rue en délaissant huit enfants
1823 (13.2.), Strasbourg 13 (38), Me Bremsinger n° 2658 2659 ; vacation du 6.3. (acp 162 F° 5-v du 11.3.)
Inventaire de la succession de Jean Chrétien Pick, orfèvre, décédé le 17 décembre 1822 – à la requête de 1. Marie Joseph Anne Pick veuve de Laurent Heitz, cultivateur demeurant à la cense d’Albronne commune d’Ergersheim pour lesquels agit Jean Paul Destroyes avoué licencié en droit, 2. Marie Joseph Willibald Pick, instituteur, 3. Marie Madeleine Walburge Pick femme de Nicolas Timothée Schlosser, tailleur d’habits, 4. Marie François Pick, commis négociant, 5. Marie Joseph Jeanne Frédérique Pick femme de Jean Georges Caspar, menuisier, 6. Marie Joseph Odile Pick majeure, 7. Marie Joseph Véronique Pick, épouse de François Joseph Dofflon, employé de l’administration des contributions indirectes, 8. Marie Joseph Aloyse Pick, majeure, héritiers pour 1/8 de Jean Chrétien Pick père orfèvre, suivant testament reçu Weigel le 30 mai 1822

dans la demeure à Strasbourg grand rue n° 143 au second étage
Propriété d’une maison, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 25 février 1752 vente au profit de Jean Georges Pick et Marie Anne née Blanmoutier d’une maison avec ses dépendances en cette ville grand rue n° 143 formant le coin de la rue Ste Barbe, d’un côté Etienne Momi modo Georges Frédéric Teutsch, derrière Nicolas Goll modo le Sr Polty, d’après la déclaration des parties cette maison est au défunt dans la succession de Jean Georges Pick et Marie Anne Blancmotier ses père et mère dont il était seul et unique héritier
Exploit de l’huissier Martha le 14 septembre 1811 par lequel le Sr Teutsch sommait le défunt de barrer et griller les deux fenêtres de sa maison qui donnaient sur la propriété du requérant
meubles 941 et 178 fr, créances 518 fr
succession matenelle des enfants 19 747 fr passif 12 501 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 144-v du 22.2.

Jean Chrétien Pick vend la maison 17 000 francs à son gendre le menuisier Jean Georges Caspar et à sa fille Marie Jeanne Françoise Chantal Pick

1822 (5.1.), Strasbourg 12 (85), Me Wengler n° 12 634
Jean Chrétien Pick, ci devant orfèvre demeurant grand rue n° 143
à Jean Georges Caspar, menuisier son gendre, et Marie Jeanne Françoise Chandalle Pick demeurant fossé des Tanneurs n° 13
une maison à rez de chaussée et deux étages consistant en bâtiment de devant et de mileu et de derrière, deux cours, pompe avec toutes ses autres appartenances, aisances, droits et appartenances sise rue Ste Hélène n° 14, d’un côté le Sr Thraner relieur d’autre le Sr Hatterer tourneur – recueilli dans la succession de Marie Anne Weishalber épouse de Jean Georges Pick, orfèvre, ses père et mère desquels il était seul et unique héritier, inventaire de la succession maternelle par Me Langheinrich le 7 sept. 1775 – pour 17 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 131-v du 7.1.

Fils de menuisier, Jean Georges Caspar épouse en 1815 Marie Jeanne Françoise Pick
1815 (6.11.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 553, 6997
Contrat de mariage – Jean Georges Caspar menuisier à Strasbourg né le 13 février 1789 de feu Jean Henri Caspar menuisier et de Barbe Wurm
Marie Jeanne Françoise Pick née le 19 avril 1789 de Jean Chrétien Pick, orfèvre et de feu Marie Madeleine Berrard
enreg. f° 12 du 7.11.

Jean Georges Caspar loue une cave à l’entrepreneur Jean Georges Keller

1822 (27.7.), Strasbourg 2 (51), Me Weigel
Bail de 3 années à commencer le 27 de ce mois – Jean Georges Caspar, menuisier
à Jean Georges Keller, entrepreneur des travaux du Rhin au nom duquel Joseph Metz aubergiste
la cave voutée se trouvant au dessus du bâtiment de devant de la maison du Sr Caspar sise en cette ville rue Ste Hélène n° 14, d’un côté le Sr Traner d’autre le Sr Knoderer devant la rue Ste Hélène – moyennant 80 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 140 du 29.7.

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Marie Frischmann

1822 (24.8.), Strasbourg 12 (87), Me Wengler n° 12.816
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Anne Marie Frischmann fille majeure décédée le 18 courant – à la requête de Geneviève Haligenstein majeure légataire universelle, testament souss. 9 de ce mois
au second étage du bâtiment de derrière de la maison rue St Hélène n° 14 appartenant au Sr Caspar, menuisier
mobilier 113 fr, créances 500 fr, ensemble 612 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 2 du 29.8.

Jean Georges Caspar passe avec Eugène Lederlin (propriétaire de la maison IV 241 au plan Blondel) un accord par lequel il recevra les eaux pluviales de la maison Lederlin, les gouttières seront mitoyennes.

1825 (12.7.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13.910
Cession – Jean Georges Caspar, menuisier propriétaire de la maison située rue Ste Hélène n° 14
à Eugène Lederlin, étudiant en droit propriétaire de la maison sise rue Ste Barbe n° 3
lesquels eu égard à ce que leurs maisons respectives sont contigues et se touchent par derrière ont conclu et arreté irrévocablement l’accord et convention suivante savoir, Le Sr Caspar concède à perpétuité pour demeurer attaché à la maison de derrière appartenant au Sr Lederlin de faire diriger les eaux pluviales qui découleront de dessus les toits de cette dernière maison dans la cour de la maison du Sr Caspar qui les y recevra et les fera découler par sa propriété ; les gouttières et chenaux qui recevront non seulement ces eaux mais aussi celles découlant des toits de la maison de derrière du Sr Caspar seront toujours mitoyens et en conséquence faits à neuf le cas échéant et entretenus à frais communs et par moitié entre les deux propriétaires – pour 100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 33-v du 15.7.

Jean Georges Caspar loue à nouveau une cave à l’entrepreneur Jean Georges Keller

1827 (30.7.), Strasbourg 4 (65), Me Hatt n° 3564
Bail de 6 années à commencer le 1° courant – Jean Georges Caspar, menuisier
à Jean Georges Keller, entrepreneur des travaux du Rhin, au nom duquel Joseph Metz aubergiste
la cave voutée se trouvant au dessous du bâtiment de devant de la maison en cette ville rue Ste Hélène n° 14, d’un côté le Sr Traner d’autre le Sr Knoderer devant la rue Ste Hélène – moyennant 80 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 6 du 4.8.

Marie Jeanne Françoise Pick meurt sans descendance en 1847

1847 (24.4.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.251
Inventaire de la succession de De Marie Jeanne Françoise Pick, en son vivant épouse de Jean Georges Caspar, maître menuisier à Strasbourg y décédée le 22 janvier 1847
Cejourd’hui 24 avril l’an 1847 à neuf heures du matin, à la requête 1° de Me Jean Georges Caspar, maître menuisier demeurant à Strasbourg agissant, 1° comme ayant été commun en biens acquets et conquets avec feue De Marie Jeanne Françoise Pick son épouse défunte, 2° & d’ailleurs en qualité d’usufruitier viager des biens composant la succession de ladite défunte épouse, le tout aux termes du contrat de mariage ci après analysé,
2. des représentants de Dme Marie Anne Pick vivante épouse de Laurent Heitz cultivateur à la Cense d’Albronne, commune d’Ergersheim qui sont savoir A. Dlle Mélanie Heitz épouse du Sr Georges Adam cultivateur à ladite Cense d’Albronn y demeurant, de son mari ci présent dûment autorisés, B. Mr Antoine Laurent Heitz, desservant la paroisse de Boll principauté de Hohenzollern Hechingen y demeurant, C. Mr François Joseph Heitz, co-opérateur de l’église paroissiale de Hechingen y demeurant, D. Delle Anne Marie Catherine Aloyse Heitz majeure d’ans demeurant audit Boll, ces trois derniers représentés par M. Jacques Henri Farner, clerc de notaire demeurant à Strasbourg (…) E. Mr Ignace Lucas Heitz libraire demeurant à Barr (…) F. les représentants de Georges Heitz décédé chaudronnier à Rosheim nommée a) Joseph Heitz, agé de 12 ans, b) Anne Marie Heitz agée de 10 ans, représentés par De Catherine Moser veuve dudit Sr Georges Heitz leur mère et tutrice naturelle demeurant à Rosheim,
3. Les représentants de Wilibald Pick en son vivant (-) à Strasbourg frère de la défunte dame Caspar ci après nommés A. Joseph Willibald Pick garçon de magasin demeurant à Strasbourg, B. Charles Pick, ferblantier demeurant en la même ville, C. Dlle Madeleine Pick, couturière, D. Dlle Joséphine Pick, aussi couturière, ces deux dernières demeurant ensemble à Colmar (…)
4. Le représentant du Sr François Pick, en son vivant ancien négociant à Strasbourg nommé François Pick, sans état, majeur demeurant à Strasbourg,
5. De Walbourgue Pick, veuve du Sr Timothée Schlosser en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg y demeurant,
6. La Dlle Odile Pick, sans état, majeure demeurant à Strasbourg,
7. Les représentants de feue De Véronique Pick, en son vivant épouse de M. Joseph Duflon vivant employé des contributions indirectes à Strasbourg, sœur de la défunte De Caspar & nommés A. Melle Marie Joséphine Victoire Eugénie Dufflon institutrice demeurant à Paris (…), B. Melle Justine Marie Dufflon lingère demeurant à Paris, C. Melle Marie Louise Valérie Dufflon, demoiselle de comptoir au Café Corazza à Paris y demeurant (…) C. M. Auguste Dufflon, mineur d’ans agé de 14 ans, représenté par ledit Sr Luzeux [Mr Alexandre Luzeux officier en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg] son tuteur datif (…)
habiles à se dire et porter héritiers (chacun) pour un 6° – en présence dudit Sr Joseph Willibald Pick, en sa qualité de subrogé tuteur didut mineur Auguste Dufflon

La présente opération sera basée sur un contrat de mariage passé entre les épouse Caspar devant Me Zimmer alors notaire en cette ville le 6 novembre 1815 (…)
Immeubles. Titres (105) L’expédition d’un contrat de vente passé devant Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 5 janvier 1822 enregistré & transcrit au Bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 du même mois vol. 146. N° 42 en vertu duquel le Sr Jean Chrétien Pick ancien orfèvre demeurant à Strasbourg a vendu au Sr Caspar & à sa défunte épouse Une maison à rez-de-chaussée & deux étages, consistant en bâtimens de devant, du milieu & de derrière, deux caves, pompe, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Sainte Hélène n° 14, d’un côté le Sr Thraner, relieur, de l’autre le Sr Hatterer, tanneur, par devant la rue & par derrière sur différents particuliers. Ladite maison est en partie occupée pat la succession & en partie par des locataires, les héritiers en évaluent le revenu locatif à annuellement 1000 francs, laquelle somme capitalisée eu denier vingt dans distraction des charges fait un capital de 20.000 francs
acp 360 (3 Q 30 075) f° 77-v – Il dépend de la communauté un mobilier évalué à 1390 francs, garde robe 62, argent comptant 125, arrérages de loyers 72
une maison à Strasbourg rue Ste Hélène n° 14 d’un revenu annuel de 1000 francs en capital 20 000 francs – total de l’actif 21.649
Passif 21.059, bénéfice 589
Cession de droits acp 364 (3 Q 30 079) f° 28-v – Vente par Joseph Wilibald Pick garçon de magasin à Strasbourg
à Jean Georges Caspar maître menuisier à Strasbourg
de tous les droits successifs mobiliers ou immobiliers lui revenant dans la succession de Marie Jeanne Françoise Pick femme dudit Caspar sa tante
à charge par ledit acquéreur de payer la part du cédant dans les dettes de la succession évaluées à 180 ff et moyennant 150, total 330 francs (Me Noetinger le 13 mars 1847)

1850 (22.8.), Strasbourg 12 (179), Not. Noetinger n° 22.395, 22.415
Procès verbal d’ouverture de liquidation communauté entre Jean Georges Caspar, maître menuisier, et Marie Jeanne Françoise Pick

Les héritiers de Marie Jeanne Françoise Pick exposent la maison aux enchères. Le veuf Jean Georges Caspar s’en rend acquéreur

1850 (6.2.), Strasbourg 12 (178), Not. Noetinger n° 21.826
Cahier des charges pour parvenir à la vente aux enchères par licitation d’une maison & dépendances sises à Strasbourg rue Sainte-Hélène N° 14 en conséquence du jugement qui va être énoncé
Enonciation du jugement ordonnant la vente. Par son jugement en date du 22 janvier 1849 le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg a ordonné que devant Me Noetinger notaire à Strasbourg il sera procédé à la vente aux enchères par licitation de l’immeuble qui sera ci après désigné, & ce sur la mise à prix qui sera indiquée ultérieurement & sous les charges & conditions retenues en un cahier des charges a dresser par ledit Me Noetinger. Ledit jugement a été rendu entre 1° M. Jean Georges Caspar, maître menuisier demeurant à Strasbourg comme ayant agi I. comme ayant été commun en biens avec feue De Marie Jeanne Françoise Pick sa défunte épouse, II. comme usufruitier viager des biens composant la succession de cette dernière. III. et comme cessionnaire des droits successifs du Sr Joseph Willibald Pick garçon de magasin demeurant à Strasbourg, neveu de ladite Dame cas, dont il était habile à se dire et porter héritiers pour un 24° par représentation de son père Willibald Pick, frère de la défunte, aux termes d’une cession passée devant ledit Me Noetinger le 13 août 1847, demandeur en licitation pour lequel a occupé Me Jean Frédéric Roser avoué près ledit tribunal
2. Et (1) Mad. Mélanie Heitz épouse de M. Georges Adam cultivateur avec lequel elle demeure à la Cense d’Albronn commune d’Ergersheim, (2). M Antoine Laurent Heitz, desservant la paroisse de Knoersheim où il demeure, (3). M. François Joseph Heitz, co-opérateur de l’église paroissiale de Hechingen (principauté de Hohenzollern Hechingen) y demeurant, (4). Demoiselle Anne Marie Catherine Aloyse Heitz majeure d’ans demeurant à Hechingen, (5) M. Ignace Lucas Heitz libraire demeurant à Barr, (6) M. Joseph Moser vigneron demeurant à Bernardswiller canton d’Obernai, ayant agi en qualité de tuteur datif de Joseph Joseph Heitz et Catherine Heitz enfants mineurs issus su mariage d’entre le S. Georges Heitz vivant chaudronnier à Rosheim nommée & De Catherine Moser sa femme domiciliée à Obernay, desquels ils sont les seuls & uniques héritiers,
(7) Charles Pick, ferblantier demeurant à Strasbourg,
(8) Demoiselle Madeleine Pick, couturière demeurant à Colmar,
(9) Joseph Willibald Pick garçon de magasin demeurant à Strasbourg,
(10) François Pick, sans état, majeur demeurant à Strasbourg, interdit depuis lors suivant jugement rendu par ledit tribunal le 21 mai 1849 & ayant (…) pour tuteur M. Chrétien Schlosser tailleur d’habits demeurant à Strasbourg & pour subrogé tuteur M. Joseph Brondel journalier demeurant aussi à Strasbourg,
(11) M. Chrétien Schlosser ci-dessus qualifié, (12) M. Pierre Charles Schlosser, maître menuisier demeurant à Méounes canton de Roquebrussanne (Var), (13) Mademoiselle Louise Schlosser sans état, majeure demeurant à Strasbourg,
(14) Mademoiselle Odile Pick, sans état, majeure demeurant à Strasbourg,
(15) Mademoiselle Marie Joséphine Victoire Eugénie Dufflon institutrice demeurant à Paris, (16) Mademoiselle Justine Marie Dufflon lingère demeurant à Paris, (17) Et Demoiselle Melle Marie Louise Valérie Dufflon, demoiselle de comptoir au Café Corazza demeurant aussi à Paris,
Les susnommés étant habiles à se dire et porter héritiers de la Dame Caspar née Pick, savoir I. la Dame Adam née Heitz, les Sieurs Antoine Laurent Heitz, François Joseph Heitz, Ignace Lucas Heitz, le Dlle Anne Marie Catherine Aloyse Heitz & les enfants de George Heitz par représentation de feue Dame Marie Anne Pick vivante épouse de Laurent Heitz cultivateur à la Cense d’Albronne, sœur de la De Caspar, ensemble pour un 6° ou chacun des cinq premiers pour un 36° er les deux mineurs Heitz pour un 72°
II. M. Charles Pick & la Demoiselle Madeleine Pick, d’abord par représentation de leur père Wilibald Pick décédé à Strasbourg frère de la Dame Caspar & ensuite par droit de transmission de leur sœur Joséphine Pick, morte à Colmar depuis le décès de la De Caspar (…)
III. M. François Pick par représentation de M. François Pick son père négociant à Strasbourg frère de la défunte pour un 6°
IV. Mademoiselle Odile Pick, sœur de la défunte pour un 6°
V. M. Chrétien Schlosser, M. Pierre Charles Schlosser & la Dlle Louise Schlosser par droit de transmission de De. Valbourg Pick, veuve de M. Timothée Schlosser en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg où elle est décédée leur mère, & sœur de la De Caspar ensemble pour un 6° ou chacun de pour un 18°
VI les Dlles Dufflon par représentation de feue Dame Véronique Pick vivant épouse de M. Joseph Duflon en son vivant employé des contributions directes à Strasbourg leur mère, sœur de la De Caspar et par droit de transmission de leur frère Auguste Dufflon, décédé en minorité depuis la mort de ladite De Caspar ensemble pour le dernier 6° ou chirurgien pour un 18°
Tous défendeurs en licitation pour lesquels a occupé M. Louis Eugène Lederlin avoué près ledit tribunal

Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison à rez-de-chaussée & deux étages, avec bâtiments du milieu & de derrière, deux caves & une pompe, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue Sainte Hélène n° 14, tenant d’un côté à M. Jacques Thraner, ancien relieur, de l’autre à M. Charles Louis Arnold, ancien architecte & par derrière sur différents particuliers. Etablissement de la propriété. L’immeuble dont la désignation précède dépend de la communauté qui, aux termes d’un contrat de mariage passé devant Me Zimmer père, notaire à Strasbourg, le 6 novembre 1815 a existé entre les époux Caspar, susnommés & de la succession de feu la De Caspar. Les vendeurs en sont propriétaires dans les proportion suivantes (…). Les époux Caspar avaient acquis l’immeuble dont il s’agit de M. Jean Chrétien Pick, ancien orfèvre demeurant à Strasbourg, pour le prix de 17.000 francs en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Wengler prédécesseur immédiat dudit Me Noetinger le 5 janvier 1822 transcrit au Bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 du même mois vol. 146. N° 260 [sic] (…). M. Jean Chrétien Pick avait recueilli ledit immeuble dans les successions de ses père et mère, Jean George Pick & Marie Anne Weishalber, vivants conjoints à Strasbourg desquels il était seul et unique héritier ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Langheinrich notaire à Strasbourg le 7 septembre 1775.
Charges, clauses et conditions (…) 19. Conformément au jugement susénoncé les enchères seront ouvertes sur l’immeuble à vendre sur la mise à prix de 15.000 francs
N° 21 963, 19 mars 1850 – Adjudication (…) En conséquence de ces comparutions & de la réquisition qui lui a été faite ci-dessus par M. Caspar, M° Noetinger notaire susnommé a prononcé le défaut contre 1. M. Antoine Laurent Heitz, 2. M. Joseph Mosser, 3. M. Brondel & 4. Mlle Marie Louise Valérie Dufflon tous qualifiés & domiciliés aau cahier des charges, n’ayant pas comparu ni personne pour eux

Jean Georges Caspar hypothèque la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1857 (21.4.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7501
Obligation – Sont comparus, 1° Le Sieur François Joseph Kuhn, autrefois sellier eyt épicier, aujourd’hui sans état, & Anne Marie Caspar, son épouse qu’il assiste et autorise
2° Le sieur Jean Georges Caspar, ancien menuisier,
3° Et le sieur Aloïse Vincent, capitaine en retraite, et la Dame Marie Amélie Kuhn, son épouse qu’il assiste et autorise, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg (devoir)
au sieur Frédéric Schneiter, interdit, majeur, demeurant à Strasbourg sous la tutelle de Monsieur Jean Henry Schnitzler, homme de lettres Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant en la même ville, la somme de 4800 francs
hypothèque, Immeuble des époux Kuhn, 1° Une maison d’habitation fossé des tanneurs N° 13 (…)
Immeuble du sieur Caspar, 2° Une maison d’habitation composée de cinq corps de bâtiments à rez de chaussée et deux et trois étages, avec deux cours, droits, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue Sainte-Hélène n° 14, tenant d’un côté à Jacques Thraner, ancien relieur, de l’autre côté à Charles Arnold, ancien architecte, par devant à la rue, par derrière au Sr Edel et à plusieurs autres particuliers.
Etablissement de la propriété. Les époux Kuhn et le Sr Caspar affirment que lesdites maisons et dépendances sont devenues leur propriété incommutable de la manière et aux titres ci après savoir, La moitié de la première maison (…)
La sebonde maison cidessus décrite (celle sise rue Ste Hélène 14) est devenue la propriété pleine et entière du Sr Caspar codébiteur par suite de la licitation de biens qui avait existé entre lui et De Marie Jeanne Françoise Pick sa femme défunte et elle lui a été adjugée moyennant le prix de 28.200 francs en vertu d’un procès verbal d’adjudication dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 19 mars 1850. Après cette adjudication il a été procédé devant le même notaire entre l’adjudicataire et les héritiers collatéraux de ladite feue sa femme à la liquidation et au partage de la succession de cette défunte, aux termes d’un acte du 5 septembre de la même année. Par cet acte le Sr Caspar a été chargé du règlement desdites dettes existantes qu’il déclare avoir acquittées en entier au moyen de deux emprunts dont il sera question plus loin sous le titre de destination hypothécaire (…) Et précédemment le même Sr Caspar et sa femme étaient propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de feu Mr Jean Chrétien Pick ancien orfèvre, demeurant à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 5 janvier 1822

Jean Georges Caspar vend la maison 34 000 francs au ministre officiant Maurice Loewé et à (son beau frère) le marchand de musique Seligmann Wolff

1861 (27.6.), Strasbourg 10 (144), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.056
A comparu le Sr Jean Georges Caspar, ancien menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg (vend)
à M. Maurice Loewé, ministre officiant, et à M. Seligmann Wolff marchand de musique les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires par indivis et chacun pour moitié
Désignation. Une maison à rez de chaussée et deux étages, avec bâtimens du milieu & de derrière, deux caves & une pompe, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue Sainte Hélène n° 23, tenant d’un côté au Sr Thraner et au Sr Martin, ancien relieur, de l’autre à la De Veuve Arnold et aux Srs Freysz, Lindauer et Edel & par derrière aux Sr Edel et Arlen. Cet immeuble est vendu en l’état où il se trouve actuellement sans en rien excepter ni réserver avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui a existé entre le Sr Caspar vendeur et De Marie Jeanne Françoise Pick sa femme défunt pour avoir été acquis par eux durant leur union de M. Pick ci après nommé. Après le décès de la De Caspar, le vendeur a acquis des héritiers de sa femme ci après nommés leur part dudit immeuble, partie suivant une cession de droits successifs reçue par Me Noetinger notaires ci après nommé le 13 août 1847 (…) et le surplus aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé le 19 mars 1850 par Me Noetinger père alors notaire à Strasbourg à ce commis suivant jugement rendue par le tribunal civil séant à Strasbourg le 22 janvier 1849. Le prix d’adjudication pour l’immeuble entier était de 28.200 francs. (…) Les époux Caspar avaient eux mêmes acquis ledit immeuble de M. Jean Chrétien Pick, ancien orfèvre à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 5 janvier 1822 transcrit au Bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 du même mois vol. 146. N° 260 [sic]. Le Sr Pick l’avait recueilli dans la succession de Jean Georges Pick et De Marie Anne Weishalber sa femme de Strasbourg ses père & mère défunts dont il était le seul héritier ainsi que cela est constaté dans l’inventaire de cette succession dressé par Me Langheinrich notaire à Strasbourg le 7 septembre 1775. – moyennant 34.000 francs
acp 500 (3 Q 30 215) f° 11 du 28.6.

Natif de Hechingen en juridiction de Hohenzollern, Maurice Lœwe meurt en 1869 en laissant pour seul héritier son fils Jacques Lœwe
1869 (9.4.), Me Roessel
Notoriété constatant que Maurice Loewe, ministre officiant à Strasbourg est décédé le 15 novembre 1868 à Strasbourg laissant pour héritier Jacques Loewé professeur de musique et Amélie Mayer sa femme à Strasbourg
acp 578 (3 Q 31869 293) f° 146 du 11.4.

Décès, Strasbourg (n° 2610)
Acte de décès. Le 15 novembre 1868, ont comparu Seligmann Wolf, âgé de 53 ans, marchand de musique, beau frère du défunt, domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous on déclaré que Maurice Loewe, âgé de 64 ans, né à Hechingen (Hohenzollern, Prusse), ministre officiant, époux de Caroline Wolf, domicilié à Strasbourg, fils de feus Jacob Loewe, minister officiant, et de feue Marie Nusbaum, est décédé le 15 janvier 1868 à quatre heures du matin en la maison rue Ste Hélène 23 (i 25)

Natif de Hechingen en juridiction de Hohenzollern, Seligmann Wolff épouse en 1844 Rosalie Levi : contrat de mariage célébration

1844 (23.7.), Strasbourg 6 (73), Not. Striffler n° 2226
Contrat de mariage – Ont comparu le Sr Seligmann Wolff, marchand de musique demeurant à Strasbourg, fils de Gerson Jacques Wolff, défunt, et de Kaula Aron survivante, stipulant pour lui et en son nom futur époux d’une part
Et delle Rosalie Levi, fille majeure demeurant à Strasbourg, de Lazare Levi et de Eve Hertz ses pere et mère demeurant à Strasbourg
Les apports du futur consistent en un mobilier et argent comptant montant à 3000
Donation par la future au futur en cas de survie de tous les meubles et immeubles qu’elle délaissera en toute propriété réduite a un quart en propriétaire et un quart en usufruit en cas d’existence d’enfants
Donation par le futur époux à la future en cas de précédès d’une somme de 400 francs et d’un mobilier évalué 1000 francs
acp 326 (3 Q 30 041) f° 18

Mariage, Strasbourg (n° 324)
Du 24° jour du mois de juillet 1844, Acte de mariage de Seligmann Wolf, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 août 1815 à Hechingen principauté de Hohenzollern, domicilié à Strasbourg, Marchand de musique, fils de Gerson Wolf dit Jacob Wolf, négociant décédé à Hechingen le 12 septembre 1833 et de Kaulé Aron domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante, et de Rosalie Levy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 décembre 1816 à Bischheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Lazare Levy, commerçant, et d’Eve Hertz conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants – (signé) S Wolf, R Levy

Rosalie Levy meurt en 1867 en délaissant cinq enfants

1867 (29.10.), Me Roessel
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Seligmann Wolff, marchand de musique, et Rosalie Levy sa femme à Strasbourg et de la succession de la Dame Wolff décédée à Bade le 4 juillet 1867
dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Striffler le 23 juillet 1844 et comme père et tuteur Cécile Henriette, Lazare, Louis, Berthe, et Adélaïde Wolff
Communauté, mobilier 3622, argent 300
2/3 de rentes États-Unis d’Amérique, une obligation de rentes autrichiennes, 16 obligations du chemin de fer autrichien, 2 coupons de rentes dettes d’Espagne, 12 obligations du chemin de fer du Nord de l’Espagne, 2 obligations partielles chemin de fer d’Auersbach, une obligation privée sur le patrimoine du roi de Sardaigne, une obligation partielle du Grand duché de Bade, 130 francs de rentes 3 %, une autre de 9 francs 3%, 2 obligations de la ville de Paris
créances 9777
moitié d’un fonds de magasin de musique estimé 9250
fonds d’association argent comptant M Levy antiquaire 9756
fonds de restaurant 1868
Une maison à Strasbourg rue Ste Hélène n° 33
deux places à la synagogue de Strasbourg
reprises du veur 3000 – Passif 26 238 francs
acp 567 (3 Q 30 282) f° 51 du 4.11. (succession décalrée le 4 janvier 1868)

La maison est vendue par licitation au cohéritier Jacques Lœwé

1869 (22.3.), Me Roessel
25 février – Cahier des charges rue Ste Hélène n° 23
acp 578 (3 Q 30 293) f° 107-v du 26.2.
22 mars – Adjudication par licitation – à la requête de 1) Caroline Wolff rentière à Strasbourg veuve Maurice Loewé, vivant ministre officiant à Strasbourg comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) Jacques Loewé professeur de musique et Amélie Mayer sa femme à Strasbourg,
3) Seligmann Wolff marchand de musique, agissant a) comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage avec Rosalie Levy sa femme défunte suivant acte reçu Striffler le 23 juillet 1844 et comme père et tuteur de ses enfants mineurs nommés Henriette Wolff, Lazare Wolff, Maximilien Wolff, Louis Wolff et Berthe Wolff, 4) Adélaïde Wolff épouse de Raphael May négociant à Strasbourg 5) Cécile Wolff célibataire à Strasbourg
au profit de Jacques Loewé professeur de musique à Strasbourg, moyennant 35.500 francs, déduire les frais 290, reste 35.209, ¼ 8802 reste 26.407 francs
une maison à Strasbourg rue Ste Hélène N° 23, La maison licitée a été acquise conjointement par feu e St Loewé et le Sr Wolff indivisément par acte reçu Zimmer le 17 juin 1861
acp 581 (3 Q 31869 296) f° 89-v du 1.4.

Le professeur de musique Jacques Lœwé épouse en 1855 Amélie Meyer
Mariage, Strasbourg (n° 231)
Du 19° jour du mois de juin 1855, Acte de mariage de Jacques Loewe, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 novembre 1829 à Hechingen principauté de Hohenzollern, domicilié à Strasbourg, Professeur de musique, fils de Maurice Loewe, ministre officiant au temple israélite et de Caroline Wolf, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants, et d’Amélie Meyer, mineure d’ans, née en légitime mariage le 24 février 1835 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans état, fille de feu Isaac Meyer, Secrétaire de la communauté israélite, décédé à Strasbourg le 7 août 1850 et de Sephora Löb sans état domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante – en présence de Seligmann Wolf âgé de 40 ans, marchand de musique, oncle de l’époux, Baruch Meyer, agé de 63 ans, négociant et interprète juré, oncle de l’épouse, Ephraïm Loeb, agé de 42 ans, aubergiste, oncle de l’épouse (signé) J Loewe, Amélie Meyer (i 41)

Maison arrière (1692-1717)

Lors du partage conclu en 1692, la maison arrière revient à Samuel Nagel qui épouse en 1664 Marie Voltz, fille du jardinier Daniel Voltz : contrat de mariage, célébration

1664 (11.3.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44)
Eheberedung – zwischen dem Erbarn vndt Bescheÿdenen Samuel Nageln, Küeffern, des Ehren Vorgeachten vndt Wohl Achtbahrn Herrn Hannß Samuel Nagels, E. Ehrs. Statt Gerichts allhier Altten Beÿsitzers vnd der Zeitt der Statt Straßburg Wohlverordneten Statt Küeffers, Burgers alhier eheleiblichem Sohn, ane einem, vndt
der Ehren vndt tugendsamen Jungfrawen Annæ Mariæ Voltzin, des Ehrenhafften vnd Achtbahren Herrn Daniel Voltzen Garttners Vnder Wagnern, Burgers Zu Straßburg Eheleiblicher dochter, Am Andern theil
So beschehen vnd verhandelt in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 11. tag deß monaths Martÿ Im Jahr 1764.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141 n° 20)
1664. Eâdem Dominica [Paschalis 10. Aprilis] Samuel Nagel der Küffer hn Hanß Samuel Nagel deß Stattküeffers Vndt Burgers allhie, ehl. Sohn, Undt Jfr. Maria Hrn Daniel Voltzen deß Garttners Undt Burgers allhie ehl.Tochter, copul Eod. Die (21. Aprilis)

Les héritiers du tonnelier municipal Samuel Nagel s’adressent aux Quinze pour qu’ils baissent le montant des arriérés. Quelques années plus tôt, Samuel Nagel perclus d’infirmités s’était décidé à finir sa vie à Heilbronn chez sa fille et son gendre et d’y acquérir une maison moyennant 7 000 florins. Après avoir renoncé à s’installer à Heilbronn, il a revendu la maison à son gendre pour éviter toute confiscation. Suivant le mode de calcul retenu par le bureau de la Taille, les héritiers devraient régler des arriérés sur une partie des 7 000 florins. Ils demandent aux préposés de prendre en compte les loyaux services que le défunt a rendus à la Ville. La commission estime que les 7 000 florins doivent être compris dans la succession et que divers actifs ont été sous-évalués. Ils concluent que les héritiers n’ont pas motif à se plaindre et proposent de ratifier le calcul de la Taille. Les Quinze adoptent cet avis, appuyé par le syndic royal

1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
H Samuel Nagels Wtb. und Kinder pt° Nachtrags undt Abzugs
(f° 61) Sambstags den 21. Feb. 1705. – K. nôe weÿl. H. Samuel Nagels geweßenen Statt Kieffers hinterlaßener Wb vnd Kinder prod. unterth. bericht vnd höchst angelegenes bitten, mit beÿlag sub Lit. A. pt° moderirung des Stall nachtrags vndt der einer tochter Abzugs. Erk. an die Obern Stall herren gewießen.

(f° 72-v) Freÿtags den 6. Martÿ 1705. – H Samuel Nagels Wtb. und Kinder pt° Nachtrags undt Abzugs
Obere Stall Hh. laßen per me proponiren daß weÿl. H. Samuel Nagels gew. Statt Kieffers hinterlaßene Wtb. vnd Kinder vor 8. tagen ein unterth. Memoriale so Ego abgelesen übergeben, undt darinn vorgestellt wie daß ged. H. Nagel wegen seiner bekanten blödigkeit vor einigen Jahren sich resoluirt sein übriges leben Zu Heilbron in ruhe Zu Zubringen vnd Zu dem ende, Zu erkauffung Einer behaußung vnd gartens wie auch einiger Wein beÿ 7000 fl. dahin übermacht und angewendet, nach dem Er aber auff gethanem Zuspruch sein Vorhaben geändert, vnd alhie Zu verbleiben sich wieder resoluirt solche behausung vndt gartten, damit Sie nicht Confiscirt werd. möchten, seinem Tochtermann Johann Friderich Weißen dem Zinngießer allda, Zu freÿer Disposition zu überlaßen, gemüßiget worden seÿe, deßwegen dann auff absterben ged. H. Nagels weilen ermelte Summ in höchster gefahr, undt nie nichts davon genoßen worden, man solche allein dem Invent° berichtsweiß inserirt habe, mit angehencktem Verspruch daß wann man etwan davon erhalten würde, es gehöriger Orthen angegeben werden solte, deßen ohngeachtet hetten die herren dreÿ des Stalls solch erbiethen nicht angenommen sondern obige 7000 fl. der final summ des Inventarÿ beÿgesetzt, vndt vor Stallgebühr undt nachtrag 115. lb 14 ß 6 d gefordert, deßwegen Sie die Verlaßenschafft Examinirt Vndt wie beÿlag Sub Lit. A. außweißen gefunden, daß wann schon obged. 7000. fl. der Verlaßenschafft addirt würden, das Zu wenig Verstallte, dannoch nur 1508. lb außwerffen werden wovon gleichwohlen über 70. lb vor nachtrag angesetzt worden were. 2.do seÿe auch der Zu Heilbronn wohnhafte Nagelischen tochter, ane Abzug 40. lb 3 ß von 403. lb vätterl. Guth gefordert worden, da doch dero Erbschafft, wann schon das Jenige so in gefahr schwebet, pro rato beÿgelegt werde, vndt welche die Mutter ad dies vitæ Zu genießen hat, mehr nicht als 134. lb 19 ß 4 d antreffen mit unterth. bitt, weilen Sie auff wolche weiße über 300 fl. bahr gelt erlegen müßten, so Ihro der Wtb. insonderheit beÿ dießen schwehren Zeiten seht betrubt vorkomme, solche Summ in ansehung ged. Ihr Respê Ehemann vndt Vatter, der Statt lange Jahr trewe dienst geleistet [f° 73-v] auff ein billiches geb. Zu moderiren. Nach dem den geschäfft den oberen Stall herren Zu examiniren committirt worden, so habe man nicht ermangelt davon Zu reden, vndt wid. ob allegirte beÿlag etwan unlauter vndt der Calculus nicht just war, habe man vor nöthig erachtet, den Herrn Stattschreiber darüber Zu vernehmen, welcher sowohl mündt: als schrifftlich seinen bericht dahin ertheilt, daß Vermög Inventarÿ H. Nagel seel. 13.100. fl. verlaßen, vnd 17.100 fl. verstallt, wann aber die 7000 fl so derselbe nach Hielbronn übermacht, so in dem Inventario nicht außgeworffen, sondtern nur ein bericht davon demeselben inserirt worden, dazu gesetzt worden, es sich ereügne, daß derselbe 3000 fl Zu wenig verstallt habe, davon ane nachtrag, außständigen Stallgelt pro 1704. vnd vor gebott vnd unkosten 115. lb 14 ß 6 d vndt dann Fr. Mariæ Nagelin, obged. H. Weisen Zu Hailbron haußfr. von 401. lb d vätterl. Erbschafft 40. lb 3 ß gefordert worden seÿen. Solchem nach habe man Samuel vnd Johann Nagel die Söhne auch noch angehört, welche dem übergebenen Memorial nichts anders beÿgesetzt, als daß Sie in ihres vatters seel. Klitter buch gefunden, daß Er 7000 fl. nach Heilbronn übermacht habe, es finde sich aber auch eine Abrechnung, so zwischen demselben vnd ihrem Schwager daselbst gehalten worden, welche nur von 5800 fl. meldung thue, deßwegen Sie, sie eigentliche Summ nicht wißen könsten, weilen kein datum darbeÿ stehe, sondern es bis auff ihres Schwagers künfftige herkunfft, außstellen müßten, deßen ohngeachtet hette der Notarius von der größten Summ in dem Inventarium meldung gethan.
Auff seithen der Herren Deputirten könne man nicht sehen, daß die nach Heilbronn geschickte 7000. fl. Zweiffelhafft oder gefahr seÿn sollen, dann wann auch schon bißhero nichts davon genoßen worden were, die Nagelische Erben ihren Schwager solchen genuß nicht schencken, sondern früh od. speth die interesse davon zu fordern wißen werden, wan sonsten den angesetzten nachtrag undt respe. Abzug belange, finde mann solchen der Ordnung Gemäß vnd obwohlen man billich ursach hette den Imploranten in ansehung des H. Nagels seel. der Statt geleisteten langwührigen getrewen diensten einige Consideration Zu bezeügen, so habe man doch auff der andern seithen, aus dem Inventario wahrgenommen, daß (1) die beeden häußer Zimblich wohl feil angeschlagen, (2) die feldt acker auch nicht deren werth nach, æstimirt vndt (3) über 300. lb Capitalien auff dem Landt vor Zweiffelhafft vnd verlohren, eingetragen worden, die doch mit Unterpfandten versehen seindt, alßo daß wann man dieße posten obbemelter Zuwenig verstallten Summ, beÿsetzen solten, dießelbe umb ein ansehnliches sich vergrößern würden deßwegen man darvor gehalten, daß die Imploranten sich nicht zu beschwehren haben, wan man es beÿ obigem Calculo verbleiben laßen werde.
Herr Syndicus hielte davor, daß weilen der Verstorbene der Statt lang gedienet, es beÿ dem gemachten Calculo gelaßen werden könte. Erkandt, gefolgt.

Lors du règlement de la succession de Samuel Nagel, la maison revient à son fils Jean Guillaume Nagel (voir l’inventaire des apports dressé en 1714)
Le tuteur de Jean Guillaume Nagel loue la maison au tonnelier Daniel Müller

1711 (15. Xbr ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 n° 714-v
Joh: Adam Nagel weinhändler alß vogt Joh: Willhelm Nagels
in gegensein Daniel Müllers kiefers
entlehnt, deß Curandi behaußung c. appert. in der höllengas, einseit neben Samuel Ruffier anderseit neben (-) hinten auff das Wiegerische hauß, auf 4 Jahr lang anfangend auf Mariæ Verkündigung 1712 – um ein jährlichen Zinß nemblich 32 lb

Daniel Müller sous-loue une cave à Jean Philippe von der Mühl

1712 (ut ante [6.6.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 416
Daniel Müller Kiefer
in gegensein Joh: Philipp von der Mühl
entlehnt, ein vordern Keller in seinem hauß allhier in der Höllengaß einseit neben Wöllner anderseit neben frn Wiegerin gelegen samt 18 fuder vaß, auf 4 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. 1712 – um einen jährlich Zinß nemblich 12 lb

L’imprimeur Jean Guillaume Nagel hypothèque la maison au profit des consorts Nagel (ses frères et sœurs)

1713 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 240-v
Johann Wilhelm Nagel der ledige Buchtrucker so majorennis und ohnbevögtiget
in gegensein Johann Adam Nagel des Weinhändlers alß vogts Daniel Nagels des ledigen Scribenten so in der frembden, Ferner Magdalenæ und Margarethæ Nagelin, So dann Jfr. Susannæ Nagelin so ohnbevögtigt mit beÿstand ged. Johann Adam Nagel Ihres geweßenen Vogts – schuldig seÿen 311 pfund
unterpfand, ein abgetheiltes hauß mit allen gebäuen und zugehörden in der höllengaß, einseit neben Bertram Wöllner Schreiner anderseit neben d. Wiegerischen fr: wittib vornen auff Samuel Ruffier tabacbereiter hinten auff d. faberische hauß

Jean Guillaume Nagel hypothèque la maison au profit des mineurs Ehemann (ses neveux), représentés par Samuel Nagel, brasseur au Faucon

1713 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 241
Johann Wilhelm Nagel der ledige Buchtrucker so majorennis und ohnbevögtiget
in gegensein Samuel Nagels Bierwürths zum Fälckel alß vogts der Ehemännischen 4 Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ein abgetheiltes hauß perge ut immediate vorstehend.

Jean Guillaume Nagel épouse en 1713 Marie Salomé Bürckel, fille de l’aubergiste à l’Aigle Noir : contrat de mariage, célébration
1713 (24.10.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 322
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen Herrn Johann Wilhelm Nagel, Ledigem Buchtrucker Weÿl. H. Samuel Nagels Geweßenen Statt Küffers und burgers Alhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn als Hochzeitern
So dann der Ehrn: und Tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Salome Bürckelin, Herrn Ambrosÿ Bürckels, Gastgebers Zum Schwartzen Adler und burger allhier Eheleiblicher dochtern Als der Hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg in fernerer præsentz S. T. herrn Samuel Nagels, biersieders deß Hochzeiters Brudern, auff sein deß Bräutigambs (Seithen), Dienstags den 24. Octobris A° 1713 [unterzeichnet] Johann Wilhelm Nagel als Hochzeiter bekenne wie obsteht, Maria Salome Bürcklerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 141 v°, n° 818)
Anno 1713 den 22. Novembr. seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch St Thomas ehelichen eingesegnet worden Johann Wilhelm Nagel der Ledige buchtrucker H Samuel Nagel deß gewesenen burgers und Statt kieffers alhie hinderlaßener Ehel. Sohn und Jungfr. Maria Salome H. Ambrosii Burckels des burgers und würths Zum Schwartzen Adlers alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Wilhelm Nagel als Hochzeiter, Maria Salome Bircklerin als hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari dont les apports s’élèvent à 770 livres, ceux de la femme à 491 livres

1714 (5.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 38) n° 14
Inventarium über Herrn Wilhelm Nagels deß Buchtruckers und frawen Mariæ Salomeæ Nagelin Gebohrner Bürckelin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1714
Actum in fernerer præsenz herrn Ambrosÿ Bürckels Gastgebers zum Schwartzen Adler und burgers alhir als der Ehefrawen geliebten Vatters, Straßburg den 5.ten Maji Anno 1714.
Nota. Die zwischen beÿden Eheleuthen Auffgerichtete Eheberedung ist beÿ mir Notario den 24.ten 8.br. A° 1713 verschrieben zu befind.

In einer alhier zu Straßburg ane der Helenengaß gelegener dem Ehemann eigenthümlich gehöriger behaußung befunden worden, wie folgt – Auff der obern bühn
Eigenthumb an einer behaußung. Item der halbetheil so theils abgetheilt, theils noch Gemein und ungetheilt, von und Ane Zweÿen häüßern, nemlich einem Vordern undt einem Hinder auß, mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden Und Gerechtigkeiten, Gelegen alhier zu Straßburg ane der Helenen: modo Höllengaß, Vor alters die Sammlung Zur dritten Regul genandt, einseith neben (-) Metzger dem Schneider, anderseith zum theil neben Bertram Otto Wöllner dem Schreiner Und Zum theil neben weÿl. Christian Bruders deß Seiden Krämers Erben modo Johann Jacob Thorwarth dem fastenspeis händler, hinden Zum theil auff H. Lt. Fabern, Zum theil auff H. Notm: Redwitzen, und zum theil auff H. Johann Peter Edel den Stuck: und Klockengießer stoßend, welcher halbe theil annoch Verhafftet umb 155 fl. 5 ß 6 ½ d Jfr: Susannæ Nagelin sein des Ehemanns Schwester, Mehr H Daniel Nageln, Ledigen Scribenten deßelben Brudern auch umb 55 fl. 5 ß 6 ½ d, Mehr fr. Magdalenæ gebohrner Nagelin, Philipp Jacob Erhards deß Kandtengiesers Ehefrawen sein deß Ehemanns Schwester, ebenmäßig umb 155 fl. 5 ß 6 ½ d, Item Jfr. Margarethæ Nagelin auch seiner Schwester umb 155 fl. 5 ß 6 ½ d, So dann H. Johann Wendling Ehemanns Gewesenen Pfarrers in der Ruprechtsaw mit fr. Salome gebohrner Nagelin seel. erzeugten Vier Kindern umb 200 fl. sonst ledig eigen. Welcher behaußung antheim deß Orths nicht zu æstimirten Wann aber derselbe stehender dießer Ehe Verkaufft werden solten, dem Kauffschilling nach zu ergäntzen Verabschiedet worden. Darüber Vorhand. i. perg. Kauffbr. auß alhiesiger C.C. stuben deßen datum den 14. 9.bris A° 1663., dabeÿ i. perg. Kbr. auß wohlgemelter Constractstub datirt d. 13. Junÿ A° 1674. Wie aber diese beede häußer Zum theil abgetheilt word. besagt i. pap. Extr: auß alhies. Constractstub sub dato 22. Maÿ A° 1692. So dann finden sich noch Underschiedene alte perg. Kauff: V. abgelöste Zinnßbrieffe alle in j. paquet zusammen gebunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, deß Ehemanns unverändert Gutt, Sa. Hausraths 191, Sa. Schrufft sampt dem Geschirr zur buchtruckereÿ gehörig 521, Sa. Silber geschmeids 15, Sa. Guldin Rings 2, Sa. baarschafft 3, Eigenthumb ane einer behauß. – Sa. Schuld. 36, Summa summarum 770 lb
der frawen unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 150, Sa. Silber geschmeids 27, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 299, Summa summarum 491 lb
Sa. der haussteuren 48 lb Und daran einer Jedem gehörig helffte 24 lb

Jean Guillaume Nagel hypothèque la maison au profit des enfants du marchand de chevaux Jean Etter

1715 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 583
Joh: Willhelm Nagel buchtrucker
in gegensein Joh: Daniel Ritter leinenwebers alß vogt Joh: Etter pferdhändlers 2 jüngster KK – schuldig seÿen 180 pfund
unterpfand, sein hinterhauß c. appert: allhier in der Hollengass, einseit neben Dorwarth dem Fastenspeishändler anderseit neben Schätzel dem schneider hinten auff H. Not. Redwitz

Jean Guillaume Nagel hypothèque la maison au profit du marchand Jean Lobstein

1715 (3.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 841
Joh: Willelm Nagel buchtrucker und Maria Salome geb. Bürckelin beÿständlich Joh: Georg Bürckel Kiefers und Joh: Caspar Bürckel zinngießers
in gegensein H. Joh: Friedrich Lobstein handelsmanns – 200 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert: sambt der buchtruckereÿ allhier in der höllengass, einseit neben Samuel Ruffier anderseit neben Bertram Wellner hinten auff H. Not: Redwitz

Jean Guillaume Nagel et Marie Salomé Bürckel font dresser l’inventaire de leur fortune. Les experts estiment la maison 475 livres. La masse propre à la femme est de 622 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 518 livres, le passif à 1 020 livres.

1717 (8.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 43) n° 8
Inventarium und beschreibung aller derjenig. Haab und Nahrung, so Herr Johann Wilhelm Nagel der Buchtrucker und die Ehren und tugendsamen fraw Maria Salome Nagelin gebohrne Bürckelin, beede Eheleuthe und burgere alhier der Zeit besitzen, dahiengegen was dieselbe ane passivis zu bezahlen schuldig seind, welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrawen Geschwornen Curatoris deß Ehrenhafften Johann Baptistæ Jetzhaußen, Bohrenmachers und burgers alhier, vorgenommen – Actum Straßburg den 8. Aprilis Anno 1717
Copia der Eheberedung, pge. in Prot. G. fol. 163.b et seq.

In einer alhier zu Straßburg ane der Höllen Gaß gelegener und in dieße Nahrung Gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt
Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im undern Hauß öhren
Eigenthumb an einer behaußung. Item der halbetheil, so theils abgetheilt, theils noch Gemein und ungetheilt von und Ane Zweÿen häüßer, neml. einem Vorder: und einem hinder hauß, mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden Und Gerechtigkeiten, Gelegen alhier zu Straßburg ane d. Helenen: modo Höllengaß, Vor alters die Sammlung Zur dritten Regul genandt, einseith neben (-) Metzger dem Schneider, anderseith zum theil neben Bertram Otto Wöllner dem schreiner Und Zum theil neben H. Johann Hueber dem Mahler, hinden Zum theil auff H. Lt. Fabery, Zum theil auff H. Notm: Redwitzen, und zum theil auff H. Johann Peter Edel den Stuck: und Klockengießer stoßend welcher halbe theil annoch Verhafftet umb 194 fl. 4 ß 5 1/8. d fr: Magdalenæ gebohrner Nagelin, Philipp Jacob Erhards deß Kandtengiesers Ehefr. alß deß Ehemanns Schwester, Mehr fr. Margarethæ Nagelin Joh: Jacob Beinen deß Jüngern Küffers allhier Ehelicher haußfr. deß Ehemanns Schwester umb 194 fl. 4 ß 5 1/8. Item H. Samuel Nagel biersieder Zum fälckel umb 38 fl. 8 ß. 10. 5/8. Weiter Herrn Johann Nagels ledigem Küffer auch umb 38 fl. 8 ß. 10. 5/8., So dann H. Johann Wendling Ehemanns gewesenen Pfarrers in der Ruprechtsaw mit fr. Salome gebohrner Nagelin seel. erzeugten Vier Kindern umb 200 fl. sonst ledig eigen und ist diese behaußung oder vielmehr der hiehero gehörige halbe theil durch der St. Straßb. geschwornen Werckleüth Vermög einer ad concepum überreichter schrifftlicher Abschatzung Vom 15. Aprilis A° 1717 über angeregte beschwerden hiehero angeschlag. umb 141. Darüber Vorhand. i. perg. Kbr. auß alhies. C.C. stuben deßen datum d. 14.ten 9.bris A° 1663., dabeÿ i. perg. Kbr. auß wohlgemelter Constractst. datirt d. 13. Junÿ A° 1674. Wie aber diese beede häußer Zum theil abgetheilt word. besagt i. pap. Extractus auß hies. Constract st. sub dato 22. Maÿ A° 1692. So dann find. sich noch underschiedene perg. Kauff: und abgelöste Zinnßbrieffe alle in einem Paquet zusammen gebund.
[Joint, Chambre des Contrats 22. mai 1692]
N.B. das hauß ist an Samuel Ruffier den tabackbereiter Werk. umb 1300 fl.
Abschatzung d. 15.ten Aprill ano: 1717. Auff begehren deß Ehrenhafft Vnd bescheiten H: Wielhelm Nagel, buchtrucker ist eine, behaußung Alhier, in der Statt Strassburg, in der höllen gassen gelegen, Ein seÿth Neben, H: perdram Weller, schneiter, Ander seÿth Neben Johannes Mentzer schneiter, hindten auf H: peter Edtel, Glocken güsser, stossendt, welche behaußung hoff, hoffstatt, Zweÿ höfflein, gemein Inn dem forderen hauß, hatt der: H: Nagel Nichts, als ein Küffer Werckstatt, Vnd, dar under Ein gebälckter Keller, Vnd ein Gemeinen Eingang, Sampt Aller Ihrer Recht und Gerechtigkeit Wie solches sich durch der Statt Straßburg, Geschwornen Werckhleüthe sich in der besichtigung befundten und dem Jetzig. Preiß Nach, angeschlagen, wirt, Vor und Umb 950 Gulten, bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Mauer hofs, Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters
Ergäntzung der Ehefr: ermangelnden unveränderten Gutts, Nach besag deß den 5. Maÿ A° 1714. durch mich Notm. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frawen unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 65, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. Guldin Rings 1, Sa. Schuld 175, Sa. Ergäntzung 370, Summa summarum 622 lb
Des Ehemanns unverändert und theilbar Gutt, Sa. Hausraths 72, Sa. der Schrifften sambt Anderm Geschirr Zur buchtruckereÿ gehörig 263, Sa. Leeren Vaß 34, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Eigenthumbs An einer Behaußung 141, Sa. Schulden 2, Summa summarum 518 lb – Schulden 1020 lb, Übertreffen also solche Passv Schulden die unverändert und die theilbahre Nahrung umb 502 lb

Jean Guillaume Nagel et Marie Salomé Bürckel vendent la maison arrière à Samuel Ruffier et à sa femme Marie Madeleine Weinzierlen qui réunissent ainsi les deux parties séparées lors du partage de 1692.

1717 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 364 bb
Joh: Willhelm Nagel buchtrucker und Maria Salome geb. Bürckelin beÿständlich Joh: Bapt. Jetzhauß bohrnmachers ihres Curatoris
in gegensein Samuel Ruffier tabacbereiters und Maria Magd: geb. Weinzielin
ein hinterhauß die gemeinschafft zweÿer höff einer bauchkuchen und eines kellers, alles wie sie verkäuferer es bis dato innengehabt und beseßen sambt eine Gärtlein allen rechten, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Hellengass, einseit neben Bertram Otto Wellner dem schneider anderseit neben Joh. Metzger dem schneider hinten auff H. Not: Redwitz – um 200 fl, 155 fl, 155 fl, 155 fl, 400 fl und 360 fl capitalien verhafftet, geschehen um 650 lb

Jean Guillaume Nagel meurt en 1721 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Drapiers. La masse propre à la veuve est de 581 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 18 livres, le passif de 1 077 livres.

1722 (3.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 16) n° 519
Inventarium über Weÿland Johann Willhelm Nagel geweßenen buchtruckers und burgers alhier nunmehro seel. Verlassenschafft – nach seinem am 20. 9.bris des nechstabgelegten 1721.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf fleißiges ansuchen und begehren Hn Johannis Nagel des Kieffers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Maria Salomeæ, Ambrosÿ Willhelm, Margaretha Salomeæ und Maria Magdalena alle Vier Nagel so der Verstorbenen seel. mit hernach Vermeldter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeihlt und ab intestato zu Kinder und Erben Verlaßen – und durch frau Mariam Salomeam gebohrne Bürckelin mit hülff und beÿstand Meister Johann Georg Spachen des buchhändlers und hauptkandens beÿ E.E. Zunfft Zur Steltzen und burgers allgier dero geordneten Curatoris (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg den 3. Februarÿ Anno 1722.
Copia der Eheberedung

In einer alhier ane der Tucherstubgaß gelegenen lehnbehaußung und sonsten Volgender maßen befunden
Sa. hausraths 35 lb (W 18, T. 17)
Sa. Silber 4 lb (W 3, T 1)
Sa. Schulden 175 lb
Ergäntzung der Wittib abgangen ohnveränderten Vermögen, Nach besagt Inventarÿ so weÿland Hn. Johann Heinrich Lang über eingangs gedachter nunmehr durch des zeitlichen Tod zertrennten beeder Eheleuthe falliments Nahrung underm 8.ten Aprilis Anno 1717 auffgerichtet, 384 lb
Summa summarum aller der Wittib ohnveränderten Vermögen 581 lb
der Erben ohnverändert als Theilbahre Nahrung 18 lb, Passiv Schulden 1077 lb
so befindet sich daß die obhandene Passiv-Schulden die gantze Vorherbeschriebene Activ-Nahrung übertreffen so alhier loco der Stall Summ dienet umb 478 lb

Philippe Jacques Erhard rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux mineurs Nagel. Le tuteur précédent, Jean Nagel, a renoncé à la succession obérée de dettes. A sa mort, les mineurs Nagel ses neveux et nièces ont hérité de ses biens.

1732 (12.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 34) n° 751
Rechnung Inhaltend Alles dasjenige, Was Weÿland Meister Philipp Jacob Erhard, der geweßene Zinngießer und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als geordneter Vogt Jungfrauen Maria Salome, Ambrosÿ Wilhelms und Mariæ Magdalenæ der Nagel, Weÿl. Johann Wilhelm Nagels, geweßenen buchtruckers und burgers allhier seel. nachgelaßener dreÿer Kinder, Vom 16. Octobris Anno 1730, als da Er zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 12. Junÿ Anno 1732, als an deßen seel. Ende, berührter seiner Curanden halben, Eingenommen und hingegen wieder Außgegeben hat – Erste und Letste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zu wißen seÿe hiemit, daß auf tödliches Ableiben Weÿland Johann Wilhelm Nagels geweßenen buchtruckers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. deßen hinterlaßenen Kinder Zu einem Geschwornen Vogt, herr Johannes Nagel, der Kieffer und Weinhändler, auch burger allhier nun ebenmäßig seel. ernennet worden, welcher aber gleichbalden nomine seiner Curanden, Weilen beÿ geschehener Inventation sich Viele Passiva hervorgethan, Zu deren Contentirung der vorhandener geringe Massa weit nicht sufficient ware, auff die vätterl. Erbschafft renuncirt und beÿ E. E. Kleinen Raths das Beneficium Abstentionis gesucht auch gn. erhalten hatt, dahero dem selben wegen dießer Vogteÿ nicht die geringste Administration und Verwaltung zugekommen.
Nachdeme aber Er Herr Johannes Nagel der Kieffer und Weinhändler dero geweßener Curator, den 9. Octobris Anno 1730. mit tod abgegangen und dieße seine dreÿ Vogts Persohnen, als seines eheleiblichen bruders seel. Kinder für einen Sechsten Stammtheil ab intestato Zu Erben Verlaßen hat, so ist denenselben Mr Philipp Jacob Erhand der Zinngießer und burger allhier Zu einem anderwärtigen Vogten und Zugleich weilen derselbe gedachter Erbschaft uxorio nomine selbsten interessirt waren zu bestehender Inventation und abtheilung herr Philipp Schott der Lederhändler und burger allhier Zu einem Theil Vogten ersucht und angesprochen (…)

Compte de tutelle que rend Frédéric Samuel Weiss

1738 (10.7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 49) n° 1133
Rechnung mein Friderich Samuel Weißen Zinngießers und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen vogts Ambrosÿ Wilhelm des ledigen Schuh Knechts nun seel. und Jungfr. Mariæ Magdalenæ der Nageln, weÿl. Johann Willhelm Nagels, des geweßenen buchtruckers und burgers allhier seel. mit auch weÿl. frauen Salome gebohrner Bürckelin seiner Ehefrauen ebenmäßig seel. Ehelich erziehlter zweÿer jüngsten Kinder, jnhaltend alles das jenige was Ich Vom 10.ten Februarÿ Anno 1735. als da Ich Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 10.ten Septembris Anno 1738. berührter mener beeden Curanden halbe, Eingenommen und hingegen wider außgegeben habe. – Erste Rechnung dießer Vogteÿ


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.