5, rue du Maroquin (ancien)


Rue du Maroquin n° 5 – VI 302 (Blondel), O 209 (cadastre)

Démolie en 1856


Plan-relief de 1727, côté nord-est de la rue du Maroquin. La maison est la partie gauche du bâtiment à deux étages vers le milieu (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Région Grand Est – Inventaire général)

La maison qui, comme sa voisine (n° 4) a 19 pieds de long et un encorbellement (3 pieds de saillie) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Jean Beck. Le cordonnier Jacques Haas l’achète en 1608 et veut faire poser l’année suivante des dalles huit pieds devant sa maison. Le cordonnier Gaspard Dorn s’en rend propriétaire en 1611 et en transmet la propriété à son gendre fabricant de chausses Barthelémy Hock. A la mort de sa fille Salomé Hock, femme du cordier Jean Marc Schnepff, en 1716, les experts l’estiment à une valeur minimale de 500 livres. Le cordonnier Materne Westermann l’achète pour 750 livres en 1721, elle restera à nouveau dans la même famille pendant trois générations : Jean Georges Steinmetz (1762-1785) puis Jean Steinmetz (1785-1823), tous deux cordonniers.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois (les deux étages entre deux maisons à trois étages doivent être une erreur de notation). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la quatrième à gauche du repère (q) : deux portes et une fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P montre l’arrière (1-4) de la maison qui donne dans une petite cour entourée par ailleurs des propriétés voisines.
La maison porte le n° 5. Elle appartient depuis 1823 à Marie Madeleine Diemer, successivement femme des tamisiers Chrétien Krentzberger et Jean Gœhner. Jean Gœhner acquiert en 1834 la maison voisine (n° 6)/ Le cadastre réalisé quelques années plus tard désigne les deux maisons sous une seule parcelle. Un jugement du tribunal de Colmar en attribue en 1849 la propriété à son créancier Chrétien Trescher. L’Œuvre Notre Dame achète le maison en 1855 pour dégager les abords de la cathédrale. Elle la fait démolir l’année suivante avec ses voisines pour faire construire à leur place un grand bâtiment (école de santé militaire).


Cour Q – La rue du Maroquin après démolition des maisons. Le numéro 4 se trouvait à l’extrême droite de l’image (Photographie de Charles Winter, Musées de Strasbourg)

avril 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1856 (démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Beck, cordonnier, et (1577) Susanne Schleffer – luthériens
Jean Weber, cordonnier, et (1588) Susanne Schleffer, veuve du cordonnier Jean Beck – luthériens
1608 v Jacques Haas, cordonnier, et (1599) Barbe Schwartz – luthériens
1609 h Nicolas Saur, cordonnier, et (1609) Barbe Schwartz, veuve du cordonnier Jacques Haas, puis (1611) Reine Heiligenmeyer – luthériens
1611 v Gaspard Dorn, cordonnier, et (1604) Anne Weibler, (1610) Anne Kœbel, veuve du menuisier Jean Zahn, puis (1635) Anne Wiriss, veuve du censier Valentin Æff de Nordheim – luthériens
1636 h Barthelémy Hock, cordonnier, et (1635) Marie Dorn – luthériens
1688* h Jean Marc Schnepff, cordier, et (1672) Salomé Gœring, veuve du cordier Nicolas Weiss, puis (1687) Salomé Hock – luthériens
1721 v Materne Westermann, cordonnier, et (1719) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
1762 h Jean Georges Steinmetz, cordonnier, et (1748) Marie Madeleine Westermann – luthériens
1785 h Jean Steinmetz, cordonnier, et (1778) Marguerite Madeleine Taubert – luthériens
1823 v Chrétien Krentzberger, tamisier, et (1819) Marie Madeleine Diemer
1825 h Jean Gœhner, tamisier, et (1825) Marie Madeleine Diemer, veuve de Chrétien Krentzberger
1849 v Chrétien Trescher, appareilleur, et (1831) Marie Louise Schneiderling puis (1845) Caroline Schemm, d’abord femme (1832) du plafonneur François Michel Trescher
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1716
Valeur vénale : 750 livres en 1721, 800 livres en 1762, 1 000 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) VI 302, Jean George Steinmetz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Steinmetz, 2 toises, 5 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 209, Goehner, Jean, tamissier rue du Maroquin 5 – maison, sol – 0,5 are

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 46-v
Le cordonnier Jean Beck règle 18 sols 2 deniers pour sa maison rue du Maroquin qui a 19 pieds de long, à savoir un encorbellement (3 pieds de saillie), une plate-forme en pierre (12 pieds de long, 6 pieds de saillie) une porte de cave inclinée (6 pieds de large, 4 pieds ½ de saillie), une échoppe de cordonnier (11 pieds ½ de long, 3 pieds ½ de large), une marche en pierre devant la porte d’entrée (4 pieds de long, 12 pouces de large), à côté un soupirail (2 pieds de long, 7 pouces de saillie), est communal et doit le rester.

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Hanß Beck der Schumacher hatt vor seinem hauß 19 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 schu herauß, Vnden ein steinerin Tritt 12 schu lang vnd 6 schu herauß, Ein ligende Kellerthüer 6 schu breit vnd 4 ½ schu herauß, darauf ein schuster Laden ii ½ schu lang, vnd 3 ½ schu breit, Vor der Haußthüeren ein steinerin Tritt 4 schu lang vnd 14 Zoll breÿt, darneben ein Kellerfenster 2 schu lang vnd 7 Zoll herauß vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xviij ß ij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Le cordonnier Jacques Haas veut poser des dalles huit pieds devant sa maison rue du Maroquin mais son maçon ne veut pas le faire avant d’en avoir obtenu l’autorisation. Les préposés transmettent la demande au chef des travaux.

(f° 48) Mittwochs den 15. martÿ. – Jacob Haaß der schumach. In Kurbengaß wolt vor sein haus, vff der allmend, vff 8 schuh breitt mit blatten besetzen laßen, des wöll aber sein murer ohn erlaubnus nit thun, bitt man wölls besichtig. laßen. Lonher

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin (p. 26)

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Steinmetz
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f°80 case 4

Göhner Jean tamissier rue du maroquin N° 8
Strauss Jacques, substitution P. 1851
Trescher, Chrétien, rue du Maroquin N° 5 (1852)
1857 Œuvre Notre Dame rue du Maroquin N° 6

O 209, maison, sol, rue du Maroquin 5
Contenance : 0,50
Revenu total : 135,26 (135 et 0,26)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : démolie
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 80, O 209, maison, revenu 135, Démolition, supprimée en 1858

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin

5
pro. Steinmetz Jean, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Keller Henri Tailleur – Tailleur

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin, p. 312

pro. Steinmetz Jean, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Keller Henri Tailleur – Tailleur


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du cordonnier Jean Beck dans le Livre des communaux (1587).
Jean Beck épouse en 1577 Susanne, fille du tailleur Martin Schleffer

Mariage, cathédrale (luth. p. 285)
1577. Sonntag den 24 Nouemb: Hans Beck Schumach. J Susanna, Martin Schleffer, Schneider, dochter, wonet in Curiagaß. Eingesegnet Zinstag (-) (i 145)

Devenue veuve, Susanne se remarie en 1588 avec le cordonnier Jean Weber, originaire de Zurich
Mariage, cathédrale (luth. p. 141)
1588 Dominica III. post Epiphanias, 28. Januarÿ. Hans Weber von Zürich der Schuhmacher, vnd Susanna Hans Becken des Schuhmachers nachg. wittib. Eingesegnet Montags den 12.t Februarÿ (i 74)

Jean Weber acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Susanne Schleffer, veuve du cordonnier Jean Beck, deux mois et demi après son mariage
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 593
Hans Weber von Zürich ein Schumacher, Hat das Burgerrecht von Susanna Schlefferin, Weilandt Hans Becken des Schumachers säligen Hinderlaßenen Wittwe, Jetzt seiner Ehelichen Haußfrauwen, empfangen, vnd will Zu den Schumachern dienen, den 1.st Aprilis 88.

Jean Weber et Susanne Schleffer hypothèquent la maison au profit du corroyeur Jean Beuchel. En marge, quittance remise en 1668 à Marie Dorn, femme de Barthelémy Hock.

1606 (30 Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 115
(Inchoat. fo: 165.) Erschienen Hans Weber Schumach. Vnd burg. allhie Vnnd Susanna Schläferin sein Eheliche hußfrauw
Haben In gegensein hannß Beüchel Led.bereÿters Vnd burg. alhie – schuldig Zusein 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll, huß, hoffestatt mit Iren gebeüwen & gelegen In d. St. St: Inn Curbengaß einseÿt neben Ambrosio Trauschen, and.seÿt Kilian Kempffen stosst hinden vff Fabian Brintzen, Dauon gondt 6 guldin gelts Alle Jar Vff Sebastiani ablösig mit 120 guldin Zu xv batzen Christoff Berern* Zur Spitzen, Item 5 guldin gelts SW ablosig mit 100 guldin bemelter wehrung Järlich vff Mariæ Verkhündung Johann Mocken Schiffman, Mehr fünffthalben guldin St. gelts alle Jahr vff Martini lösig mit 100 guldin Str. wehrung Michel Schwartzen Schultheÿßen Zu Plobßheim, Item j Lib boden Zinß dem Edlen Vesten Friderich von Landtsperg zu Nid.ehenheim, So dann 13 guldin 5 schilling Jährlich vff Sant Gallentag lößig mit 270 gudin Obgedachter Susannen Schläferin Kindern mit Hans Becken Ihren Vorigen hußwürth seligen ehelichen erzielet
Dabeÿ gewesen Hanß Meÿßner Säckler
Nota. Weil vorgeschribene beÿde nechten verwandt in gegenwertige v.schreibung nicht consentiren wollen, Ist vor Rath wie herr Gall Luck und h. Wilhelm Binckelmann anzeigt, vff Donnerstag den 12. Junÿ ertheilt das gegenwertige v.schreibung crafft haben soll. Actum den 14 Junÿ Anno vt supra
[in margine :] Erschienen H Johann Daniel Wid, Med. Doct. alß Ehevogt Fr. Barbaræ Wÿdin gebohrner Steinbockhin dero die, ahne denen hieinn erschribene 50 lb. d annoch restirten 40 lb eÿgenthümblich gehörig seÿen, mit assistentz H Laurentÿ Treütels Notarÿ und alten Kleinen Rhatsveranthens hatt in gegensein Mariæ Dorrin, Barthol Hockhen des ausgetrettenen hosenstrickers Verlaßenen Eheweibs alß der hierinn verschriebenen Behaußung ietzig Behaußung (vid. infra fol. 328. fac. 1.) ietzig Besitzerin (…) Act. in ædibus obgemelts Treütels den 8. Aug. 1668.

Assistée de son gendre Martin Christ, Susanne Schleffer femme de Jean Weber et le tuteur des trois enfants issus de Jean Beck vendent la maison au cordonnier Jacques Haas.

1608 (8. Julÿ), Chancellerie, vol. 377 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 51
(Extendirt wie In dem Contract buch de A° 1608. fol. 112. Zubefinden) Kauffbrieff Jacob Haasen deß Schumachers vber eine Behausung In Cordwan gaßen
Erschienen Susanna Schlefferin hanns Webers des Schumachers haußfraw mit beÿstandt oßwald Mangolds des Schumachers, vnnd Martin Christen deß Metzgers Ihres respectiué geschwornen Curatoris und Tochtermans auch Christoff Schreÿegks deß Schumachers, Hans, Annae Mariae vnd Judithen ihre alle dreÿ Ihr der bekhennerin, mit Hanns Begken Ihrem vorigen haußwürth seeligen erzielter Kinder geschwornen vogts, So dann Hn D. Laurentÿ Sermingers
in gegensein Jacob Haasen des Schumachers (verkaufft)
Hauß vnd hoffstatt sambt allen andern derselben gebewen Zugehörd vnd gerechtigkeiten, Alhie In dieser Stadt In Cordwan gassen einseit neben Hn Ambrosio Trauschen dem Handelsmann anderseit Kilian Kempfen dem Schuhmacher gelegen, hind. vff Thobiam Strÿntzen den Altgewend. stoßend, daruon gendt Jahrs j lib. d vff Joîs vnd weÿhnachten bodenzinß Jr Friderich von Landsperg d. gestallt da sich dieses Zinnßes halben anders In briefen künfftig befinden möchte (…) hiehero In hauptguth für 40 lib. d ahngeschlag. Item dreÿ Pfund d. Jarlicher geldts vff Fab: Seb: Hn Christoff Bernern In hauptgutt loosig mit 60 lib. d. Mehr 5 gld. gelts Straßburg. w. vff Annunt: Mariæ Hn Johann Mogken deß Notarÿ seelig. erben In hauptguth Loosig mit 100 fl. gerürter werung, weiter fünffhalben gld. gelts St. w. Jerlichen vff Martini Michaels Schwartzen von Plopsh. seeligen erben In hauptguth loosig mit 100 fl. gerürter werung It. So dann Ein Pfund zehen schilling d gelts Jerlich vff S. Michels Tags H. Stroheckern voegtlichen weise Loosigk mit 30. lib. d. It. Zweÿ Pfund Zehen schilling gelts vff Galli Hn Mgr. Danielis Liptitzÿ seeligen witwe In hauptguth 50. lib d. Item 2 Pfund 12 schilling Pfenning geldts vff Johannis Baptistæ Hanns Beucheln dem Lederbereÿter Loosig mit 52. lib. d. deren wegen gleichwol die verkeuffern der verenderung halben mit Hanns Webern Ihrem haußwürth noch streitig vnd dan letzlich. ist diese behausung noch verhafftet ermelter verkäufferin dreÿen Kind. die sie Invoriger ehe wie obglt erzielet, für vnd vmb 60 lib. d Ihres veränderlichen guths, welche vff Michaelis nechstkünfftigen ihnen den Kinderen erstatten werden sollen (…) vnd daneben bekhandt d. dieser Kauff vnd Lauf vber abzugk ob beschriebene beschwerd. fürgangen vnd beschehen vmb 203. Pfund d
In beisein Hn Daniel Strintzen Notarÿ vnd hans Meÿners Bürstenbinder vnd Simon glitzen Secklers.
[in margine :] Erschienen Joseph Schmierer der schreiner Haben in gegenwertigkheit Annæ Mäckin Peter Gämbsen des Kheuffers haußfrauwen bekhandt (…) Actum Donnerstags d. 12. Aprilis Anno 1610
Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 112

Le cordonnier Jacques Haas épouse en 1599 Barbe, fille du chaudronnier Michel Schwartz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 114)
1599. 4. Trinitatis j. Julÿ. Jacob Haaß d. schuhmacher, vnnd Barbara Michael Schwartzen des kupfferschmidts alhie Nachgelaßene tochter. Eingeseg. Zinßtag 17. Julÿ (i 116)

Barbe Schwartz veuve de Jacques Haas se remarie en 1609 avec le cordonnier Nicolas Saur, originaire d’Oberstein sur la Moselle (Idar-Oberstein) : contrat de mariage, célébration
1609 (22. Sept.), Not. Strintz (Daniel) Prothocollum, 1597-1605 (58 Not 53) f° 416
Eheberedung Zwüschen Niclauß Sauren dem Schuhmacher vnnd frauwen Barbaren schwärtzin beed. Ehegemächten.
Awüschen dem Ersamen Niclauß Sauren dem Schuhmacher, von oberstein Ane der Musell gelegen gebürttig, weÿlandt Heinrich Sauren deß Schuhmachers daselbsten seelig. sohn, Ane einem,
So dan der Erbaren frauwen Barbaræ schwartzin, weÿland deß Ersamen vnd bescheÿdenen Meister Jacob haasen des Schuhmachers vnnd burgers Alhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen Wittwen Am Anderntheÿl sich begeben und Zugetragen
Auch darbeÿ (…) vff Ihro der frauwen hochzeiterin seÿttenn, Simon Glitzen deß secklers und Matthei Zaners schneiders Ihr und Ihrer Kinder vögt
Beschehen vnd Verhandelt In deß heiligen Reichß freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 22. Septembris Im Jar deß herrn Als man Zalte 1609.
Minute signée (58 Not 55) n° 308) [unterzeichnet] Niclauß Saur der hoch Zeitter, Simon Glitz de brud. vogt, Matthes Zaner der Kinder vogdt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 280-v, n° 799)
1609. Sontag deb 8. Octobris. Niclauß Saur von Oberstein Ahn d. Mosel d. schumacher vndt Barbara, Jacob Hasen des schumachers Alhier Nachgelaßene wittib. Eingeseg. Montag. 16. Octob. (i 288)

Nicolas Saur devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1609, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 914
Niclaus Saur d. schumacher von oberstein Empfahet d. Burg.recht von Barbaren weÿlandt Jacob harsen deß schumachers hind. laßner wittib vnd will beÿ den schumach. Zünfftig sein Actum den 5. 10.bris 1609.

Barbe Schwartz meurt en 1610 en délaissant trois filles issues de son premier mariage dont deux meurent peu de temps après elle et une fille issue du veuf. Elle est en outre héritière d’une quatrième fille morte après son père. La masse propre aux héritiers s’élève à 363 livres. L’actif de la communauté est de 64 livres, le passif de 149 livres. L’inventaire cite le titre d’achat de 1608.

1610 (26. 9.bris), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) n° 195
Inventarium Aller haab Vndt Nahrung, so weÿlandt die Erbar fraw Barbara schwartzin, Meister Niclauß Sauren deß schuhmachers burgers Zu Straßburg gewesene eheliche haußfr. nach Ihrem tödlichen hinscheÿd. hind Ihro Verlassen, So vff erfordern v. begehren deß Ersamen meister Mathys Zanners schneiders v burgers Zu Straßburg alß geschwornen vogts Catharinen, Margreden, dorotheen vnd Barbaren Aller vier geschwüsterden obgedacht frauwen seelig. mit Meister Jacob haaßen dem schuhmacher Ihres ersten haußwürth seelig ehelich erzeügter döchter vnd. denen Dorothe vor gedacht fr. selig. todts v.fahren v dise Als seine mutter geerbt, Catharina v Margred, Aber seithero nach d. fr. seelig Abscheid die schuld der Natur bezalet, d durch Barbaran die noch lebet In erster ehe v. dann nach gemelter in and.er ehe mit Meister Niclauß sauren dem wittiber erzeügte döchterlein Maria, deß. vogt Meister Erhard Jeßel d. schumach. so Auch gegenwertig geerbt word. (…) Actum Montags d. 26. 9.bris 1610.
(NB Die Eheberedung hab ich selbst gefertigt d Ist In Mein Prothocoll zu befünden)

Inn einer hernach specificirt. behausung befund. word. wie volgtd. Carduan gaß
Ane haußrath. Uf d. obersten bienen. Uff der andern büenen, vor dise Cammer, In der Cammer B, Im haußöhren, In der Stuben, Und. Im haußöhrin, Im Keller
Ergentzung. Item So hat man den erben Zuergentzen vermög nach absterben Ihres Vatters selig. vfgerichteten Inuentarÿ
Eÿgenthumb Ane einer behausung (E.) Item hauß hoffstatt mit Allen Andern Iren gebeuwen, begriffenn weith. recht. d. Zugehörd. gerechtigkeiten geleg. Inn d. Statt Str. Inn d. Corduan gaßen einseit neben H. Ambrosio trauschen den handelßman, And.seit neben Chilian Kempffen dem schumach. hind. vff tobiam strintz den altgewend. stoßend, daruon gond Jahrs j lb vff Johannis v weÿhenachten fällig bodenzinß Junck. frid. von Landsperg, dergestallt da sich dieses Zinnßes halben Anderst Inn Brieffen Inn künfftigem befünden möchte (…) v Inn hauptgut hiehero Inn dem Kauff für 40 lb. d. angeschlag. Item 3 lb. d. geldts vff Fabiani et Sebastiani Hn Christoff Berner Inn hauptgut lösig mit 60 lib. d. Mehr 5 fl. gelts St. w. vff Mariæ Verkündigung Herrn Johann Mockgen deß Notarÿ seelig. erben Inn hauptguth lösig mit 100 fl. bemelter werung, ([biffé] weiter fünffhalben guld. gelts St. w. vff Martini Michel Schwartz. von Plopshem seelig. erben) Item j. lb. 10 ß d gelts Järlich vff Sant Michels Tags H. Johann Strohäckhern vögtlich. weiß Loosigk mit 30. lb. d. Mehr 2. lb 12 ß d vff Johannis Baptistæ Hanß Beuchell d. led.bereitter lösig mit 52. lb. d. v. das auch verhafftet für 100 lb. Alle Jar vff sant Michels tag v Anno 1609. Zu erstenmal 25. lb sampt dem Zinß Zu Zalen sonst ledig eÿg. d. Anschlag den kauffschilling sampt waß darauff Abgelöst v Zelt wird* p. 265. lb 10 ß. Wie In dem Inventario nach absterben Jacob haasen vfgericht fo: 24 et 25 Zu seh. Diser Khouff Ist den 22. Junÿ 1608. Inn d. alhieig. Cancelleÿ v.schriben b.sag dörf etliche Alte Pergam. khouff v abgelöste Zinß verschreibung so Inn einer besond. scha*delladen sich befünd.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 84, Sa. Sibergeschirrs 21, Sa. guld ring 7, Eÿgenthumb ane einer behaußung 265, Schulden 1, Ergäntzung für die Erben 45, Summa summarum 425. lb – Der erben unveränderte schuld. vß dem erb Zubezahen 62, Pleibt also 363 lb
Theilbar gutt, Werckzeug gemachte vnd vngemachte Arbeit 15, Baarschafft 4, Schulden 43, Summa summarum 64 lb – Schulden 149 lb, Vbertreffen die schuld. das theilbare vmb 85 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 278 lb
Vertrag Zwüsch. dem wittwer v. erben auch d.selbig vögt vorgeschribenen Inuentarÿ v.laßenschafft betreffent vffgericht (…)

Nicolas Saur se remarie en 1611 avec Reine, fille du maître d’école Sébastien Heiligenmeyer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 311-v, n° 908)
1611. Sontag den 5 Maÿ. Niclauß Saur der schuhmacher, vndt Regina, Sebastian heÿlgenmeÿer geweßenen Schulmeÿster Zum J. S peter Nachgelaß. tocht. Eingeseg. 14. Martÿ [sic] (i 321)

Le tuteur de la fille de Jacques Haas et celui de la fille de Nicolas Saur et Barbe Schwartz vendent la maison au cordonnier Gaspard Dorn et à sa femme Anne Kœbel

1611 (xxviij. febr.), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 67-v
Erschienen Mathys Zanner Schnyder alls geschworner vogt Barbeln wÿland Jacob haaß des Schumachers seligen dochter, So dann Erhard Kessell Schumach. alls geschworner Vogt Marien, Niclaus Suren des Schumachers dochter vnd Barbeln Schwartzin seiner hußfr. vorgenanter Barbeln Mutter selig ehelich erzilt, vogtlich weÿß verkaufft
Caspar dorn Schumacher V fr. Anna Köblerin seiner ehegmahl
huß V hoffestatt und all and. Iren gebeud gelegen Inn d. S S Inn Curbengaß einsyt Lorentz Meÿger andersÿt Kilian Kempff Schumach. stoßend hind. Vff Thobias Strintzen Altgewend. [20 lb] Dauon gnd j lb d gld vff Johannis V Wyhnacht Bodenzinß Junckher Friedrich vonn Landsperg Inn dißem Verkauff gerechnet für xx lb d doch wann sich anders dann ein Bodenzinß befünden wurde darüber besonder Werschafft geleg. werd. soll, [60] Item iij lb d gelts Vff Fabiani V Sebastiani widerkheuffig in lx lb d H Christoffell Berner [52] It. 5 guldin gelt SW vff Mariæ Verkhündung Johann Moocken Schaffnern loßig mit Lij lb x ß, [30] Item j lb x ß d gets vff S Michel tag losig m xxx lb d H Johann Stroheckern vögtlicher wÿß, [52] Item ij lb xij ß gelts vff Johannis Baptistæ hannß Beuchell lederbereÿters lößig mit Lij lb x ß, [100] so dann verhafftet für j X lb d mit gebürende Zinß zubezalen der W S Michel tag (…) Sunst für freÿ ledig vnd eÿg. were diß Verkhauff vor diße beschwerd. so der Kheüffer gewÿß v vor sich gezogen vmb 280 pfund pfenning werschafft

Originaire d’Ochsenhausen en Wurtemberg, Gaspard Dorn épouse en avril 1604 Anne, fille de Daniel Weibler de Sigußhausen (peut-être Siegershausen en Thurovie)
Mariage, cathédrale (luth. p. 131)
1604. Auf Ostern den 8 Aprilis. Caspar Dorn der schumacher von ochsen Hausen vnd Anna Daniel weibler von sigußhausen n: g: dochter (i 68)

Gaspard Dorn devient bourgeois le 22 mai 1604
1604, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 683
Caspar Dorn vonn Ochsenhausen der Schumacher Kaufft das Burg: mitt beÿstand Thoman Scheücher und Conrad Ritter des Schumachers Will Zun Schumachern dienen, vnnd sein Narung für 100 fl. angeben. Actum 22 Maÿ 1604.

Gaspard Dorn se remarie en 1610 avec Anne Kœbel, veuve du menuisier Jean Zahn, assistée de son père Thiébaut Kœbel : contrat de mariage, célébration
1610 (xix tag Junÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 270
(Inchoat. in Proth. fol: 215. – postea protocollat. fol. 376 [Eheberedung]) Erschienen der Ehrenhafft Meister Caspar Dorn schuomacher burger Zu Straßburg Ane eim
So dann Theobald Köbell der schreÿner burger Zu Straßburg, Inn nammen seiner dochter Annen wÿland hannß Zaanen des schreÿners Alhie selig. witwen Am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 246)
1610. dochter 5. Trinitatis. Caspar Dorn der schumacher und Anna Hans Zan des schreiners n: g: witwe (i 127)

Gaspard Dorn hypothèque la maison au profit de Georges Lauginger

1616 (ut spâ [iiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 137-v
(Inchoat. in Prot. fol. 165.) Erschienen Caspar Dorn der schuemacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit daß er demselben herrn [Geörg Laugingers burgers Zu Straßburg] schuldig sige 52 guldin
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelgen Inn der St. St. Inn der Korbe gaß, einseit nebent Lorentz Meÿern, Anderseit Kÿlian Kempffen dem schuemacher, hinden vff Thobiæ Strintzern dem Alt gewänder stoßend, dauon gend iij lb gelts Ablößig mit Lx lb Christoff Bernern, Mehr v guldin gelts Widerkeüffig mit j C guldin werung H. Johann Moocken Inn schaffners weÿß, Item ij guldin bodenzinßes Johann Reichshoffer schaffners weÿß, So dann ij lb x ß d gelts lößig it L lb hanß Bücheln dem Lederbereÿtter, Mehr vij x ß d gelts Ablößig mit j C L lb d Mathÿß Zanner dem schneÿder vögtlicher weÿß, Vnd dann Ist sie noch verhafftet vb c lb x ß d gelts lößig mit j C x lb d Erhart Kestlern dem schuemacher Auch vögtlicher weÿß
[in margine :] Erschienen hanß Rüehl großen vnd H. Gallus Hügel Kleinen Rhats Verwanths alß geordnete H. Pflegere deß Wercks S. Aureliæ haben in gegensein deß Debitoris h. Sohns Mathiß Schertzers gartners vnd. Wagner (…) q.tirt Actum den 13.ten Martÿ A° 1637.

Gaspard Dorn hypothèque la maison au profit du marchand de cuir Jean Frédéric Wolfart

1629 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 435
Erschienen Caspar Dorn schuhmacher burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Friderich Wolfarts Läderhändlers auch burgers alhie – schuldig seÿ 319. fl.
Vnderpfandt hauß vnd hoffstat alhie in Curbaw gaß. neben Lorentz Meÿer dem Weinhändler & neben Georg Brigel dem schuhmacher gelegen, dauon gehet Jahrß 1. lb d Bod. Zinß Johann Reichshofern, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 50. lb hanß Beüchel

Gaspard Dorn passe un accord d’après lequel il verse à Christophe Berner un complément après avoir remboursé un capital lors de la dévaluation monétaire d’après un titre daté du 4 des calendes de février 1457.

1631 (12. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 99
Erschienen Caspar Dorn d. schuhmacher auch Burger zu Straßburg An einem
So dann herr Christoff Berner Alter kleinen Rhats Verwanther Am ander theil, Zeigten an,
Demnach er Dorn ihme herrn Berner die 60. lb d hauptgut, so er dorn Järlich vff Fabiani et Sebastiani, vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs anhangendem Insigel vffgerichteten latinischen brieffs datirt 4. Cal. Februarÿ Anno 1457. von, vff, vnd Abe seiner behausung alhie in Korbawgaßen gelegen, mit 3. lb zuuerzinsen schuldig gewesen, in hohem dem Reichßthaler nach zu 6 fl. gerechneten gelt erlegt, Alß heten sie sich mit einander nach maß alhieiger vber die Nachträg v.fassten instruction, güetlichen dahin verglichen (…) 30. Pfund nachzutragen

Gaspard Dorn se remarie en 1635 avec Anne, veuve du censier Valentin Æff de Nordheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 359)
1635. Doîca Misericord: 12. Apr: Caspar Dorn der schuchmacher, Vnd Anna Veltin Äffen des Meyers Zu Northeim n. witwe, eingesegnet montag 20. Apri: (i 184)

Anne, veuve de Gaspard Dorn, se remarie en 1641 avec le meunier de Mutzig Gui Müller, fils de Nicolas Müller de Wasselonne. A noter que la proclamation porte qu’Anne est veuve de Gaspard Dorn mais la célébration de Jean Lorcher
1641 (ut supra [21. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 375-v
Eheberedung – Erschienen Viox Müller der Müller Zue Mutzig Alß Hochzeiter mit beÿstand Niclaus Meÿgers des Schneiders an einem,
So dann Anna weÿl. Caspar Dornen des Schuhmachers und burgers alhie hinderlaßene wittib mit beÿstand Mathis Keßel Schuhmachers alhie ihres Vogts alß Hochzeiterin am andern theil

Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 446)
1641. Domin: Rogationum. Viox Müller der Müller Zu Mutzig, vnd Anna Caspar Dornen deß Schuhmachers vndt Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Eingesegnet zu Eckboltzheim
Mariage, Eckbolsheim (luth. n° 3) Anno MDCXLI. 7. Junii. Viox Müller Müller Zu Mutzig, Niclaus Müllers gewes. burgers Zu Waßlenh. hinterlaß. Sohn, vnd Anna Hanß Lorchers seel. gewes. burgers Zu Straßb. hinterlaß. Wittib. (i 121)

Anne, veuve du meunier Gui Müller, se remarie en 1654 avec le jardinier Georges Bürckel
1654 (24. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 33
(Eheberedung) Erschienen Georg Bürckhel Gartner in Krautenaw alß hochzeiter, mit beÿstand Beat Trennß. deß ältern Gartners under wagner, an einem,
So dann Annæ weÿl. Viox Müllers deß Müllers nunmehr seel. nachgelaßene wittibin Burgerin alhie alß hochzeiterin mit beÿstand Mathiß Keßelß deß Schuhmachers ihres Vogts und Thoman Anstetts Gartners ahne Steinstraß am andern theil

Gaspard Dorn vend sa part (deux tiers) de maison à son gendre Barthelémy Hock. Anne Wiriss, femme actuelle du vendeur, renonce à la jouissance viagère que son mari lui avait donnée.

1636 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 287-v
(Protocollat. fol. 133) Erschienen Caspar Dorn d. Schuhmacher burger Zu str.
hatt in gegensein Barthel Hocken deß hosenstrickers burgers Zu St. seines dochtermanns (verkaufft)
Ein zweitentheil ihme verkäuffer für ungetheilt gebürend An hauß, hoffstat, und allen and. ihren gebäuwen & alhie in der Kurbawgaß, neben Lorentz Meÿer dem Weinhändler & hanß Georg Bäurlen den Schuhmacher, hind. vf Moritz Bender den Altgewänd. stoßend gelegen, daran der vberig. drite theil ihme Käuffer ehevögtlicher weiß Zuuor zuständig, dauon gehen jährlich vff Michaelis 1 lb 10. ß d gelts Christoff Berners tochterman, H Niclaus Jondten XV schreiber in hauptgut mit 30. lb d, Mehr 1 lb 6 ß 3 d Jr. Georg Jacob Wormßer Alt Stettmeister alhie vf Mariæ v.künd. mit 26. lb 5 ß d Item 2 lb 12. ß 6 d zinß vf Johs. Bptstæ H Hanß Bühel dem Lederbereiter mit 52. lb 10. ß Abzulösen, So ist dise gantze behausung auch noch v.hafftet umb 50. lb Friderich Wolfahrten den handelßmann alhie, Mehr vmb 50. lb. d hanß ott dem Rothgerber, sonst d. gantz hauß eÿgen, So ist der Zweÿte theil auch v.hafftet umb 50. lb hauptg. gedachtem hanß Otto, It. umb 50. lb. Christmann Röderer dem Jüngern, Rohtgerber, Mehr vmb 75. lb d vorgemeltem hanß Büchel vnd obwohl diser Zweÿte theil auch sein Verkäuffers ietziger haußfr. Annæ Wÿrißin zum wÿdemb v.schrieben word. so hat doch dieselb Zugegen mit beÿstand Mathiß Kessels deß Schuhmachers ihres noch ohnentledigten Vogts, vf solchen Wÿdem hiemit v.züg gethan, Were also diser Kauff über die beschwerde so der H Käuffer auf sich genommen, Zugangen per 302. lb

Fils du cordonnier Barthelémy Hock, Barthelémy Hock épouse en 1635 Marie Dorn
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 189) 1635. Dom. Reminiscere 22. Febr. Barthel Hock der hosenstricker, Barthel Hocken gewesenen hosenstrickers v. burgers alhier nachgelaßener Sohn vnd J. Maria Caspar Dornen deß schuemachers vnd burgers alhier eheliche tochter, Cop. 2 Martÿ Zu J. St. Peter (i 96)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 359) 1635. Doîca Reminiscere 22 feb. Barthel Hock der Hosenstricker, H. Barthel Hock des Hosenstrickers n. sohn vnd J. Maria Caspar Dorn des schuemachers tochter, eingesegnet zum J S Peter montag 2 martÿ (i 184)

Barthelémy Hock et Marie Dorn se lèguent mutuellement la jouissance viagère de leurs biens.
1637 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 346-v
Erschienen Barthel Hock der hosenstricker burger zu Str. gesund. & leibs, guter & vernunfft, wie & Zeigte An, demnach sein haußfraw Maria Dornin ihme bißhero alle eheliche pflicht & w. es einer ehrlichen haußfrawen gebürt, erweÿs. solches auch Zu ihr, so lang gott ihnen beeden daß leben verleÿhet, versehe und getröste, Alß will er derselb. hiemit Zum wÿdem verordnen, Alle und Jede sein haab und güeter ligend vnd fahrende (…)
dabeÿ gewesen Caspar Dorn schuhmacher ihr Mariæ Vater, Caspar Camel Klein Vhrenmacher, Lux Spieß alter Vngelt Verwanther vnd Barthel Geüß Leinenweber, burgere Zu St. alß Zeüg. Act. in ædibus codicillatoris

Jean Philippe Zeissolf donne quittance à Marie, veuve de Barthelémy Hock, de cent florins garantis sur sa maison rue du Maroquin

1678 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 298
der Edel, Vest, Fürsichtig undt Wohlweÿße H Johann Philipp Zeißolff deß beständigenn Regiments der Herren dreÿ Zehen
in gegensein Mariæ, Weÿl. Barthol Hockhen des hoßenstrickhers nunmehr seel. nachgelaßeneer Wittibin mit beÿstandt Hannß Ulrich Kammerers des Saÿlers Ihres Vogts
bekannt, demnach Sie Maria, besagten H. XIII. Zeißolffen Von Ihrer alhier in der Kurbengaß Zwischen H. Johann Zängel dem handelsmann, undt Daniel Braunen dem Schuhmacher gelegener behausung 100. fl. Capital Zugeben schuldig geweßen, So habe dierselbe erwehnte 100. fl. bahr erlegt, und seÿen auch alle davon Verfallene Zinnß richtig abgestattet worden

La maison revient à leur fille Salomé Hock qui épouse le cordier Jean Marc Schnepff.
Fils de soldat, Jean Marc Schnepff épouse en 1672 Salomé, veuve du cordier Nicolas Weiss. Salomé Gœring et Nicolas Weiss font baptiser leur premier enfant en 1663. Nicolas Weiss meurt en 1670.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259 n° 15)
1672 (Domin. 7 et 8 außgeruffen worden) Johann Marx Schnepff der ledige Seÿler, Joh. Schnepffen, des Soldaten under churn Umßen ehelicher Sohn mit Salome weil. Johannis Nicolai weiß. deß. gewesenen Seÿlers vnd Burger alhie, wittib, Cop. ad D. Nic. 29. Jul. (i 308)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154-v; n° 32) 1672. Hannß Marx Schnepff der ledige Seÿler, Johann Schnepffen, des Soldaten under H. obristen allhier Ehek. Son vnd Fr. Salome Joh. Niclaus weißen. des Seÿlers hinterl. wittib, Mont. 29 Jul. (i 155)

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 203, n° 20)
1663. (-) Dominica et eodem die hab. auch tauff. laß. Hans Niclaus Weiß der Seÿler und sein eheliche haußfrau Salome ein junger Sohn, welcher hanß Niclaus ist genant worden (i 210)
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 33, n° 23) 1670. den 7. Aug: ist gestorben Hanß Niclaus Weiß der Burger und Seÿler ahier mit 39 Jahr seines Alters, ist folgenden 9. Aug. auff S. Urbans auen begrab. word. (i 36)

Jean Marc Schnepff devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 396
Hannß Marx Schnepff der Seÿler, Von Straßburg, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrauen Salome Hannß Niclaus Weißen deß Seÿlers und burgers alhier Haußfrauen, umb 8. gold fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Würdt Zu E. E. Zunfft der Möhrin dienen. Jurav. den 3. Augusti A. 1672.

Jean Marc Schnepff se remarie en 1687 avec Salomé Hock : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und Bescheÿdenen Meister Hannß Marx Schnepffen Seÿlern und burgern allher Zu Straßburg als dem hochzeiter ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Salomeen Weÿland deß Ehrsamen und bescheÿdenen Meister Bartholomæi Hocken geweßenen Hoßenstricker und, ebenmäßigen Burgers alljoer Zu Straßburg hinderlaßenen Eheleiblich, dochter alß der Jungfrau Hochzeiterin am andern theÿl, In beÿsein (…) auff der Jungfrau hochzeiterin seiten herrn Wolffgang Sübenhorn deß düntzenmüllers Ihres geordneten Vogts, und meister hanß Ulrich Cammerers des Seÿlers Ihro der hochzeiterin Schwagers aller Burgere allhier zu besagten Straßburg (…) Beschehen und verhandelt dieße ding in Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 4. Monatgs tahs Febr. Anno 1687

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 37, n° 4)
1687. Dom. L.ma et XL.ma. Hans Marx Schnepffer der Burger Und Seiler alhie Vnd Jungfr. Salome Weÿland Bartholomei Hocken deß Burgers und (hosen)stricker nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zu St. Niclaus d. Mittw. 9/19. Februarÿ (i 38)

Jean Marc Schnepff et Salomé Hoch hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Kellermann et Christophe Bleyfuss pour en régler le prix aux cohéritiers de l’épouse

1689 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 285-v
Johann Marx Schnepff, der Seÿler, und Salome gebohrne Hockin deßen eheliche haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Christoph Kellermanns und H. Christoph Bleÿfueßen beeder E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein Hn Balthasar Friderich Stößers, Schaffners deß mehrern Hospitalß allhier – schuldig seÿen 80 Pfund, daß Sie damit Ihr der Schnepfferisch. haußfrauen Geschwistrige, weg. Ihro annoch beschriebener zum Und.pfand gesetzt. behaußung gehabt. antheÿlen beÿ Mütterlich Verlaßenschaffts abtheÿlung hab. außweiß. und selbe damit bezahl. können
unterpfand, Hauß und hoffstatt sambt allen deroselben Gebäuen weithen Zugehördt Rechten und Gerechtigkeit allhier in der Curbengaßen, einseit neben Jeremias Schmidt den Schuhmacher, anderseit neben H. Johann Zängeln dem handelßmann, hind. auff weÿl. hans Michael diebold deß liechtermachers sel. wittib und Erben stoßend gelegen
Ferner die helffte für unvertheilt an einem gaden, und daran gelegenen Gewölblein an der großen Metzig under d. Steegen geg. dem bierhauß zum straß über geleg., welcher gantz. gad. und gewölblein in sich begreifft dreÿßig werckschuh in die länge d. Metzig nach und Zwanzig werckschuh in die breÿte geg. dem Strauß zu, darvon man jährlich 15 ß bodenzinß gemeiner statt Pfenningthurn zu reich. schuldig

Jean Marc Schnepff hypothèque la maison au profit de livres Dorothée Huber

1712 (ut ante [7.1.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 10
hanß Marx Schnepf Seÿler
in gegensein H. Paul Flach oberschreibers im Spithal und Dreÿers der Stadt Stals alß vogts Jungfrauen Mariæ Dorotheæ Huberin – 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier der Kurbengass einseit neben Wörner dem schuemacher anderseit neben (-)

Marie Salomé Hach (Hock) meurt en avril 1716 en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces issus de ses deux sœurs. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf est de 137 livres, celle propre aux héritiers de 272 livres. L’actif de la communauté s’élève à 403 livres, le passif à 365 livres.

1716 (11.5.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 106) f° 964
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, so weÿlandt die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Salome Schnepffin, gebohrne Hackin, des Ehren undt Vorgeachten, herrn Hannß Marx Schnepffen, des Seÿlers und burgers allhier zu Straßb: gewesene eheliche haußfrau, nach Ihren den 3.ten Aprilis dießes laufenden 1716.ten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten frawen seeligen per Testamentum eingesetzter und gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benambster Erben (…) durch Ihn den hinterbliebenen Wittiber wie auch Jgfr. Mariam Magdalenam Wagnerin von Willsätt gebürtig dieß. Dienst Magd (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 11.ten Maÿ Anno 1716.
Die Verstorbene Fraw seelige hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. Weÿland Frawen Annæ Mariæ Froschhammerin gebohrne Hackin dero eheleibliche Schwester mit auch Weÿlandt Herrn Johann Daniel Froschhammern geweßenen Meßerschmidt und burgern allhier dero gewesenen Ehe Mann seel. ehelich erziehlte Kinder und respective Enckel nemblichen 1.mo Frau Barbaram Schneidenweinin gebohrne Froschhammerin, Meister Johann Schneidenweins des Schuhmachers und burgers allhier Haußfrauw welche ohnpäßlichkeit halben hiebeÿ sich einzufinden nicht verlag in dero nahmen aber sich vorermelter Ihr Ehemann beÿ des Geschäfft eingefunden in den ersten fünfften theil des ersten Haubt Stammtheils, 2. Fraw Annam Magdalenam Mambergerin gebohrne Froschhammerin herrn Johann Niclaus Mambergers des ältern Meßerschmidts und E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers Fraw Eheliebstin welche mit Assistentz Herrn Johann Lobsteins Notarÿ jurati und Practici auch burgers allhier, vermög hiebeÿ vorgewiesenen Ihme von vornhern ernanndtem Herrn Mambergern sub dato 11. Maÿ 1716. schrifftlich ertheiltern Gewalts, dem Geschäfft in Person abwarthete in dem Zweÿten fünfften theil des erstern Haubt Stammtheils, 3.tio Weÿland Herrn Johann Georg Froschhammers, gewesenen Meßerschmidts und burgers allhier mit Frauen Anna Maria gebohrner Widin deßen hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte nach tod verlaßene Vier Kinder nahmens 1) Hannß Jacob, 2) Johann Georg, 3) Mariam Catharinam, 4) Mariam Margaretham die Froschhammer, deren geschworner Vogt hernach bemeldt herr Johann Daniel Froschhammer, der Fastenspeishändler und burger, allweilen aber derselbe hiebeÿ vor sich selbsten interessirt, als ist derselben haben zu einem theilvogt erbetten Herr Johann Philipp Färber der Gesaltzen Waarhändler und burger allhier, welcher sich auch auff dien von Ihro Gnaden Regirenden Herrn Ammeister erhaltene erlaubnus (…) beÿ dem geschäfft eingefunden, dieße vier Froschhammerische Kinder in den dritten Fünfften theil des ersten Haubt Stammtheil, 4. Herr Johann Daniel Froschhammer, den Fastenspeishändler und burger, allhier vor sich selbsten so auch gegenwärtig war, in den 4.ten fünfften theil des ersten haubt Stammtheils Und 5. Weÿlandt Frauen Mariæ Margarethæ Pfundin gebohrner Froschhammerin mit H Johann Jacob Pfunden dem Küblern undt burgern allhie dero hinderblieben Wittiber ehelich erzeugte beede Kinder nahens 1.mo Johann Georg 2.do Johann Daniel die Pfunden deren geschworner Vogt estgedachter Herr Johann Daniel Froschhammerin der Fastenspeishändler und burger allhier, So aber wie bemelts vorherangezogen beÿ diesem Geschäfft seine Persohn vor sich selbsten zu vertretten und dahero wegen seiner Vogts Kinder dabeÿ nicht Zugleich erscheinen können, der ursachen dann vorerwehnter Meister Johann Jacob Pfund der Kinder eheleiblicher Vatter, welcher gleich vorherigem herrn Johann Philipp Färbern, der vier Froschhammerischen Kindern Theil Vogten von vorher hoch edelernandtem regirenden Herrn Ammeister zuvorher beÿ löblichem vogteÿ gericht beschehenen anmelden die permission erhalten dem geschäfft als theil vogt beÿwohnen, Dieße Zweÿ Pfundische Kinder in den Letste, fünfften theil des erstern haubt Stammtheils
2. In den Andern Haub Stammtheil seindt Zu Erben instituirt Weÿland frawen Christinæ gebohrner Hackin erstmahls Mr Ulrich Haaßen gewesenen Küffers und burgers allhier seel. hinderbliebener Wittib und lestlichen Joseph Schusters des schumachers und burgers allhier geschiedener haußfrawen nun allerseiths seeligen hindelaßene respê Kinder und Enckel benantlichen 1.mo Meister Daniel Haaßen den Seÿler und burgern allhier vor sich selbsten so dem geschäfft persönlich abwartete in einen vierdten theil des Zweÿten haubt Stammtheils, 2.do meister hannß Ulrich Haaßen des von hier verzogenen Seÿlers und burgers mit frawen Anna Maria gebohrner Bechtoldin, deßen verlaßenen frawen ehelich erzieltes töchterlein nahmens Salome haaßin deßen geschworner Vogt ersterwehnter Meister Daniel Haaß, der Seÿler und burger allhier der aber beÿ dießem Geschäfft vor sich selbsten interessirt und deßhalben seines Vogts töchterleins wegen nicht zugleich demselben beÿwohnen können, in dessen Nahmen aber sich Herr Johann Ulrich Ruckstuhl der Schuhmacher und burger allhier (…) in den Zweÿten vierdten theil des andern haubt Stammtheils, 3.tio Fraw Salome Schmidin gebohrne Haaßin, Matthiæ Schmidts des jüngern Grempen undt burgers alhier Ehewürthin, welche allweilen ermeldter Ihr Ehemann derseit nicht hier beÿständlich Herrn Daniel Kuentzen, des Küblers und burgers allhier, als Ihres erbettenen Assistenten beÿ dem Geschäfft zugegen ware, in den 3.ten vierdten theil des andern haubt Stammtheils Und dann 4. Hannß Michael Haaßen den Hänffer undt Burger allhier, welcher aber nicht hier sondern zu Weitersheim im hänffen begriffen, und nicht wißend, wann er sich wieder hieher begebe, dahero ane seiner statt mit und beneben frawen Dorothe Haaßin gebohrener Großdietrichin deßelben ehelicher haußfrauwen, herr Andreas Hundt der Haußfeurer undt burger allhier, als welcher zu dießem geschäfft als beÿsandt erbetten dabeÿ gegenwärtig war, in den letztern vierdten theil des Zweÿten haubt Stammtheils
Also alle insgesambt der abgeleibten frawen seelihen eheleibl. Schwester ehelich erziehle respectivé Kinder und Encker auch auff vorher befindliche weiße eingesetzte Testaments Erben

In einer in der Statt Straßburg ane St. Urbans gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
(f° 3) Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der Obersten Bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im Hauß öhren Vor der Wohnstub, Im understen haußöhren, Im Keller
(f° 12-v) Eigenthum ane einer Behausung (E.) Eine Behaußung und hoffstatt, sambt allen dero rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg ane St. Urbans gaßen, einseit neben weÿl. Johann Michael Merckels des Schuhmachers allhier seel. hinderbliebene wittib, anderseit neben Jeremiæ Schmidt, dem ledigen Schuhknecht, hinden auff Weÿlandt Johannes Lohrers des Schuemachers seel. Wittib stoßendt, so freÿ ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög übergebener Abschatzung vom 29. Aprilis Anno 1716, angeschlagen pro 500 lb.
Pro nota. Auff solche behaußung haben beÿde Eheleuth von hievorn ehrengedachtem herrn Johann Niclaus Mambergern dem Meßerschmidt undt E E Kleinen Raths alten beÿsitzer, stehender dero Ehe und zwar zu verschiedenen mahlen einiges geldt auffgenommen, so sich hierbeÿ von dem wittiber undt den Erben berichteter maßen nunmehro in Capital sammenthafft belauffet auff 200 lb. Es seindt aber solche, als ein aus theilbahrer Verlaßenschafft zu bezahlende Schuldt hernach fol. (-) fac. (-) eingetragen befindlich.
Und besagt üner zween dritte theil ane solcher behaußung welche der verstorbenen Frauen seel. eheleibl. Vatter von weÿl. Caspar Dornen gewes. Schumachern und burgern allhier erkaufft ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, deßen datum der 23.ten Martÿ A° 1636 mit alten N° 4 notirt, Ferner ist vorhanden ein teutscher pergamentenen Ganth Kauffbrieff mitt des Ganthgerichts anhangedem Innsigel corroborirt gewesen und aber aus der annoch anhagenden Capsul gefallen, de dato 24.t Aprilis 1611. mit altem N° 3 signirt undt dißmahlen nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
(f° 13-v) Eigenthum ae einem Grempen oder Seÿler Gaden (…)
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt dieße ding in Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 4. Monatgs tahs Febr. Anno 1687
Copia der abgeleibten Frauen seeligen mit und beneben dem hinterbliebenen Wittiber auffgerichteten Testamenti nuncupativi. 1716 (…) Mittwoch den 5. Monathstag gebürtig bendts Zwischen Fünff und Siben Uhren beÿ dreÿen hellbrennenden Liechter in einer in der Statt Straßburg in St. Urbans gaßen gelegenen, von hernach benandten beden Testirenden Eheleuth, bewohnenden Behausung, dero Obern Stuben mit den fenstern in St: Urbans gaß sehend (…) persönlich erschienen der Ehren undt Vorgeachte Herr Hannß Marx Schnepff der Seÿler und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Frau Maria Salome Schnepfffi, gebohrne Hackin beede Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg und Zwar Er herr Schnepff von der Gnade des Grundgütigen Gottes gesunden gehenden und stehnden, Sie die Frau aber Zimblich krancken und baufälligen Leibs (…) Johann Renhard Lang Notarius publicus juratus
(f° 27) Ergäntzung des Wittibers ohnverändertenguths. Inhalt Inventartiers über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch weÿland Herrn Johann Peter Reeben geweßenen Notarium juratum und practicum seeligen inn Anno 1687.
(f° 36) Abzug in dießen Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnveränderte Nahrung. Sa. haußraths 5, Sa. werckzeugs zum Sattler handwerck gehörig 15, Sa. silbers 1, Sa. Eigenthums ane einem Grempen oder Seÿler gaden nulla, Sa. ergäntzung (167, abgang 52, verbelibt) 115, Summa summarum 137 lb
Der Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 48, Sa. Silber geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Sa. Ergäntzung (72, abgang 331, schuldig 288), Summa summarum 561 lb – Schulden 288 lb ; Nach deren Abzug 272 lb
Das gemein Verantwortung und Theilbar Guht, Sa. haußraths 47, Sa. Wahren und werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 26, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 8, Sa. Eigenthums an einem Grempen oder Seÿler gädlein 31, Sa. Schuld 288, Summa summarum 403 lb – Schulden 365 lb, Nach deren Abzug 38 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 448 lb
Abschatzung d 29.t Aprilis Anno: 1716. auff begehren, deß Ehren hafften Vnd bescheiten H Marx schnepff Seiler, ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in der Kurben gaßen Gelegen Ein seith Neben, Mergel Wittib, Ander seith Neben gottfrith schmit, schuhmacher, hinden Auff Ein hauß, Zum Minster gehörig, Stoßend, Welche behaußung, hoff, hoffstatt Ein gewölbter Keller, sampt Aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeit Wie solches durch der Statt geschwornen werckhleüthe in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wiert, Vor, und, umb Ein Tausendt Gulten
der Ander begrif (…)
Bezeichnüß durch der statt straßburg geschwohren werckh leithe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff
(Lettre) Johann Georg Pfundt Von Straßburg Jetzundt in Brägentz am bondensee 2 Stund von Lindau Muschquadirer unter dem Regiment Zungiung, 20 dezember 1718
(Lettre) Anna Maria Schneiderin [unterzeichnet] AMS,, Straßburg den 13. april 1718 – demnach ich von Johannes Meÿer, Von barr gebürtig, Spielmann unter denen Schweitzern, die ohnlängst von hier marchirt, geschwängert worden

Les héritiers vendent la maison au cordonnier Materne Westermann

1721 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 257
(750) weÿl. Marx Schnepffen gewesten Seÿlers Ehefrauen seel. nachgelaßene samtliche Testaments: Erben v: Erbens Erben nahmentlich Johann Daniel Froschhammer, der fastenspeishändler, theils proprio nominé theils tutorio nomine weÿl. Joh. Georg Froschhammers gewesten Meßerschmidts hinterlaßenen zweÿ minderjährigen Kinder Johann Jacob und Anna Margaretha der Froschhammer, Ferner Barbara Schneiderwindin geb. Froschhammerin beÿständlich ihres Ehemanns Sigmund Schneiderwindts Schuhmachers, Ferner Fr. Anna Magdalena geb. Froschhammerin weÿl. Hn Joh: Niclauß Mambergers seel. gew. Exsenatoris wittib beÿständlich Hn. Joh. Michael Emmerich des Zinngießers ihres Curatoris, Ferner vorgedachter Froschhammer als vogt Johann Jacob Pfunden Küblers mit weÿl. Margaretha geb. Froschhammerin erzeugte Kinder Hanß Georg und Jacob der Pfundten, Mehr Daniel Haaß Seÿler und burgers proprio nomine und als vogt Salome Haßin, Ulrich Haßen eheliche tochter, Ferner Johann Ulrich Cammerer seÿler als Vogt Salome Schmidtin Mathias Schmidts Fuhrmanns eheliche tochter, so dann ged. Schmidt proprio nomine Ferner Joh. Michael Haaß hänffer und endlichen Leonhard Schmidt der Schreiner
in gegensein Matern Westermann Schuhmachers
Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, gebäuen und gerechtigkeiten in St Urbans gaß, einseit neben der Merckelischen wittib anderseit neben Gottfriedt Schmidt dem Schuhmacher hinten auff Johann Lohrer auch Schuhmacher – um 75, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Materne Westermann et sa femme Marie Madeleine Rœderer hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit d’Elie Silberrad et de Jean Ernest Beck

1721 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 291-v
Matern Westermann Schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin beiständlich Johann Carl Röderer bierseders zum wilden mann und Johann Jacob Röderer Schuhmachers ihrer Vettern
in gegensein H. Elias Silberrads S.S. Theol. prof. publ. et p.t. rectoris Magnifici beÿ alliesiger Universitæt auch Capit. Thom. Canon. auch Hn Johann Ernst Becken Schaffners der Mauritanischen Stifftung – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung hoff und hoffstatt in St Urbans gaß, einseit neben der Merckelischen wittib anderseit neben Gottfriedt Schmidt dem Schuhmacher hinten auff Johann Lohrer auch Schuhmacher

Compte que rend le tuteur de Materne Westermann à son pupille
1718, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 41)
Rechnung Mein Johann Hucken Schumachers, alß gewesenen und noch ohnentledigten Vogten Matern Westermanns des ledigen Schuhmachers vnd burgers zu Straßburg, Meines leiblichen Schwagers, und weÿland herrn Christian Westermanns auch gewesenen Schuhmachers und burgers daselbsten, mit auch weÿl. Frauen Catharina Westermännin gebohrner Moscheroschin in erster Ehe erzeügten Sohns, Kürtzlichen und ohne begehrten weitlaüfftigen bericht /:darwider der Curandus selbsten protestirt:/ allein inhaltendt was ich der vogt seit dem 13. 7.bris 1714 alß des Curandi vatter seel. die außliefferung Mütterlicher legitimæ wie auch Großmütterlichen und des Von Jungfr. Barbara Moscheroschin seiner baaßen seel. ererbten Guths, nach Inhalt einer ab eod. dato von Jacob Christoph Pantrion Notario außgefertigter Abrechnung die lüfferung gethan, in Verschiedene wege eingenommen dargegen wider außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verhandelt habe – Erste und letste Rechnung dießer Vogteÿ

Fils de Chrétien Westermann (et de Catherine Moscherosch, voir ci-dessus), Materne Westermann épouse en 1719 Marie Madeleine Rœderern fille du tonnelier Jean Rœderer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Extrait de l’inventaire après décès) Eheberedung – Matern Westermanns Schuemach. vnd Jgfr. Mariæ Magd: Rödererin
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrenhaffte Meister Matern Westermann, der ledige Schuhmacher, weÿland des Ehrengeachten Hn Christian Westermanns auch Schuhmachers und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn, als Hochzeiter mit beÿstand Herrn Daniel Barbones, wohlbestellten XV. Botten und burgers allhier Zu Straßburg seines Vettern, ane Einem,
So dann der Ehren und Tugendsamer Jungfrau Maria Magdalena Rödererin, weÿland des vorachtbahren Herrn Johannes Röderers, gewesenen Kieffers und burgers Zu besagtem Straßburg, hinterlassene eheliche Tochter, als Hochzeiterin, mit ssistentz Herrn Johann Carol Röderer biersieders Zuem Wildenmann allhier ihres geschwornen Curatoris und Herrn Johann Raspen, Schuhmachers ihres Stieffvatters, als Hochzeiterin, am andern Theil – So beschehen in Straßburg den 20. Augusti Anno 1719

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82)
Anno 1719. d. II* Novembr. seind Ehelich eingesegnet Word. Matern Westermann der Ledige Schumacher vnd Burger allhier Weiland Christian Westermanns Gewesenen Burger vnd Schuhmachers allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Maria Magdalena Weilandt H Johann Röderers gewesenen Burgers vndt Kieffers auch Weinhändlers alhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Mattern westermann Als hochzeiter, Maria Magdalena Rödererin als hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Matern Westermanns Schumachers u. Fr: Maria Magdalena geb. Rödererin einand. zugebr. Nahr.

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit de Susanne Hellenbrand veuve du potier Jacques Schweckhard

1729 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 505
Matern Westermann der Schuemacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihres geschwistrigkindts Johann Daniel Röderer des knopffmachers und ihres geschwistrigkindts ehemanns Johann Peter Niefferlin Schuemachers
in gegensein Fr. Susannæ geb. Hellenbrandtin weÿl. Jacob Schweickhardt haffners ohnbevögtigten wittib mit beÿstand ihres Vettern Johann Jacob Rasp des schuemachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an St Urbans gaß, einseit neben weÿl. Johann Michael Merckle gewesten schuemachers wittib anderseit neben Johannes Wurtz auch schuemacher hinten auff die Lohrerische Erben

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit du Corps des Pensions

1734 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 6
Matern Westermann der Schuemacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihres stieffbruders Johann Jacob Rasp und ihres geschwistrigkindts Ehevogts Johann Peter Niefferlin beede Schuemachern
in gegensein des Corporis Pensionum allhier Schaffners H. Philipp Jacob Oesinger, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St: Urbans gaß, einseit neben Johannes Wurtz dem Schuemacher anderseit neben weÿl. Michael Merckel des Schuemachers wittib hinten auff weÿl. H. M. Georg Friedrich Heupel gewesten Præcept: Super: Gymn: wittib Fr. Annam Magdalenam geb. Ennßelin

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Egelus

1752 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 551-v
Maternus Westermann der schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihers stieffbruders Jacob Rasp des schuhmachers und ihres vetters Johann Georg Eisen des leinenwebers
in gegensein Johann Egulus des schuhmachers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane St Urbans gaß, einseit neben Andreas Meÿer, anderseit neben Johannes Wurtz beede schuhmacher, hinten auff H. M. Heupels wittib

Materne Westermann l’aîné meurt en 1775 en délaissant six enfants. La masse propre à la veuve est de 775 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 59 livres, le passif à 869 livres.
1775 (19.1.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) n° 14
Inventarium über Weÿland Meister Matern Westermann des ältern Schuhmachers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgericht Anno 1775 – nach seinem, den 12.ten dießes Monats Januarÿ, aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Rödererin der hinterbliebenen Wittib (…) Actum Straßburg in fernerm Gegenseÿn Meister Johannes Götz, Schuhmachers und Burgers allhier der Wittib hierzu erbettenen beÿstands auf Donnerstag den 19.ten Januarÿ 1775.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° Frau Mariam Magdalenam Steinmetzin geb. Westermännin, H. Joh. Georg Steinmetz, Schuhmachers und Burgers allhier Ehegattin, welche mit und benebenn ihrem Ehemann hiebeÿ zugegen gewesen, in den ersten Stammtheil, 2° Frau Mariam Salome Wernerin geb. Westermännin, H. Joh. Georg Werner, hießigen Burgers und Schuhmachers Eheliebstin, welche mit Beÿhülf ihres Ehegatten dem Geschäfft abgewartet in den Zweÿten Stammtheil, 3° H. Matern Westermann den jüngern Schuhmacher und Burgern allhier, welcher der Inventur persönl. beÿgewohnt, in den dritten Stammtheil, 4° Frau Annam Barbaram Dürrbachin geb. Westermännin, Weÿl. H. Johann Daniel Dürrbach, gew. Kupfferschmidts Wb. welche unter Assistentz vorgemelten H. Johann Georg Werner ihres Schwagers, der Inventur beÿgewohnt, in den 4.ten Stammth., 5. Weÿl. H. Georg Friedrich Westermann, gew. Schuhmachers u. burgers allh. mit Fraun Maria Salome geb. Seÿdererin, so ane Meister Joh. Daniel Lersch, auch Schuhmacher wieder verheurathet, ehelich erzeugtes Töchterlein Nahmens Mariam Salome Westermännin, deßen geschworener Vogt H. Johann Georg Steinmetz, Schuhmacher und burger allh: da aber derselbe nahmens seiner Ehefraun selbsten beÿ diesem Geschäfft interessirt, so ist Zugegenwärtiger Inventur H, Georg Friderich Ermel, Perruquenmacher und Burger allhier, von Löbl. Vogteÿgericht zum Theil Vogt ernannt worden, in den fünfften Stammtheil, So dann 6° Frau Susannam Barbaram Vixin geb. Westermännin, Meister Christian Vix, hießigen burgers und Schuhmachers Ehefrau, so unter assistentz ihres Ehegatten, dem Geschaft in Persohn abgewartet, in den 6.ten Stammtheil. Alle Sechs des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner hinterlaßenen Wb. erzeugte Kinder und Zum theil davon abstammende Enckelin Zugleichen portionen und Stammtheilen

In einer allhier zu Straßburg, ane der St Urbans: gaß gelegenen, diesorts Lehnungsweis bewohnenden behausung, befunden worden, wie folgt
Bericht. Nach deme mit Inventirung dießer Verlaßenschafft Zu End gelanget, so hat sich gewießen, daß der Wb zu erfordern habende Ergäntzung und übrig eingetragene Passiv schu, Zu dem Ende hat die Wittib auf das theilbahre Vermögen Völlig Verzug gethan, und solches denen Beneficial Erben übergeben (…) Straßburg d. 19. Januarÿ 1775.
(f° 10) Ergäntzung der Wb. währender Ehe abgegangenen vor ohnverändert sich vorbehaltenen Vermögens. Nach Anleitung Inventarÿ Illatorum de Anno 1719. durch längt Weÿl. H Notarium Jacob Christoph Pantrion gefertiget
Zufolg Inventarÿ über Weÿl. Fraun Marthæ Raspin geb. Burgundin, auch Weÿl. Meister Joh: Rasp, geweßenen Schuemachers und haubt Kanden beÿ E: E: Zunfft der Schuhmacher hinterlaßener Wb. seel. Verlaßenschafft in Aô 1730 durch Vorgemelten H. Not° Pantrion auffgerichtet ist die diesortige Wb. als tochter erster Ehe, die einige Universal Erbin berührter Verlaßenschafft gewesen
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wb. ohnverändertes Vermögen. Sa. silbers 2, Sa. Goldener Ring 2, Sa. der Schuld 50, Ergäntzung fol. 10, Summa summarum 775 lb
Dießenmach wird auch der Beneficial Erben ohnverändert und theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 27, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Capitals 25, Summa summarum 59 lb – Schulden 869, Passiv onus 810 lb – Beschluß summ mehr schulden dann guth 35 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg den 20. Augusti Anno 1719

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer vendent la maison au cordonnier Jean Georges Steinmetz

1762 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 261
Matern Westermann der schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin
in gegensein Johann Georg Steinmetz des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, rechten und gerechtigkeiten, ane St Urbansgaß, einseit neben Jacob Klein dem schneider et consorten, anderseit neben Johannes Wurtz dem schneider, hinten auff Fr. N. Heupelin wittib – als ein den 29 Maÿ 1721 erkaufftes guth – um 200, 100 und 300 lb verhafftet, geschehen um 500 pfund

Originaire d’Offwiller en comté de Hanau-Lichtenberg, Jean Georges Steinmetz épouse Marie Madeleine Westermann en 1748 : contrat de mariage, célébration
1748 (1.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 127
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Johann Georg Steinmetz, leedigen Schumacher von Offweiler Heßen Hanaw Liechtenbergischer Herrschafft als hochzeiter ane Einem
So dann der Ehr: und tugendsamen Jungfrawen Mariæ Magdalenæ Meister Matern Westermann Schuhmachers und burgers allhier Ehel. tochter als hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen zu Straßburg den 1.sten Septembris 1748. [unterzeichnet] Johann Georg Stein Metz, Mariä Magdalena Westermännin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 265 n° 1056)
1748. d. 13. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Georg Steinmetz der ledig. Schuhmacher und b. alh. Weÿl. Johann (Georg) Steinmetzen Schuemachers und b. Zu Offweÿler ehel. Sohn und b. allh. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Steinmetz als hochzeiter, Maria Magdalena Westermännin Als hochzitterin (i 270)

Jean Georges Steinmetz devient bourgeois quelques jours après son mariage
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 363
Johann Georg Steinmetz der schuhmacher von offweÿler verheurathet an mariam Magdalenam matern westermann des burgers und schuhmachers allhier eheliche tochter erhaltet das burger von gedachter seiner Ehefrau umb den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der schuhmacher dienen jurav. d. 18. 9.bris 1748.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 105 livres, ceux de la femme à 228 livres.
1748 (2.12.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1272) n° 145
Inventarium über des Ehrsahmen Meister Johann Georg Steinmetz Schuhmachers und Frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Westermännin beeder Eheleuthen und burgern allhier zu Straßburg in die Ehe zusammen gebrachter Nahrungen auffgerichtet in anno 1748. – und krafft dero mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten Guth mithien die ergäntzung derselben expressé reserviert, conditionirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn des Ehesamen Hrn Matern Westermann, aush schuhmachers und burgers allhier der Ehefrawen leiblichen Vatters als dero beÿstand, Straßburg den 2.ten Decembris anno 1748.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen,, Sa. haußraths 66, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 32, Summa summarum 105 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung consignirt und beschrieben,Sa. haußraths 147, Sa.Silbers 14, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 57, Summa summarum 228 lb
Haussteuren 56 lb

Jean Georges Steinmetz cède la maison à son fils Jean Steinmetz

1785 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 273
Johann Georg Steinmetz der schuhmacher
in gegensein seines sohns Johannes Steinmetz des schuhmachers
die ihme eigenthümlich zuständige ane St Urbansgaß gelegene behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten einseit neben Leonhard Hoffseß dem meelmann, anderseit neben Johannes Wurtz dem schuhmacher, hinten auff Mr Schwing dem lichtermacher – um 1850 fl. welche der Käuffer übernimmt, und 250 gulden

Jean Steinmetz épouse en 1778 Marguerite Madeleine Taubert, fille du peignier Jean Philippe Taubert : contrat de mariage, célébration
1778 (2.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 651
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe, der Ehrengeachte Johannes Steinmetz der ledige Schuemacher, des Ehenachtbaren Meisters Johann Georg Steinmetz des ebenmäßigen Schuemachers und der tugendsamen Frauen Mariæ Magdalena gebohrner Westermännin beeder burgere alhier, ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstandt vorgemeldeten seines leiblichen Vatters, als hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Margaretha Magdalena Taubertin, des Ehrengeachteten Meisters Johann Philipp Tauberts des Kammachers und Frauen Magdalena Salome gebohrner Ganserin beeder Eheleuthe und burgers allhier ehelich erzeugte Tochter mit beÿstand ihres leiblichen vaters als hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 2. Aprilis anno 1778 [unterzeichnet] Johannes Steinmetz als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Taubertion als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 190-v, n° 12)
Im Jahr 1778. Dienstags den 28. Aprilis wurden nach vorhergegangenen gewohnlichen proclamationen (…) ehelich copulirt und eingesegnet Johannes Steinmetz, lediger Schuhmacher und Burger allhier, Georg Steinmetz Schuhmacher Mstrs und burgers allhier, mit Frau Maria Magdalena gebohrner Westermänin ehelich erzeugter Sohn, und Margaretha Magdalena Taubertin Mstr Johann Philipp Tauberts Kamm Machers und burgers allhier mit Frau Magdalena Salome gebohrne Gannserin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johannes Steinmetz als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Taubertin als Hochzeiterin (i 3)

Jean Steinmetz et son épouse Marguerite Madeleine Taubert font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 25 livres, ceux de la femme à 189 livres.
1785 (20.6.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 119
Inventarium über Herrn Johann Steinmetz, des Schuhmachermeisters und Fraun Margarethä Magdalenä gebohrner Taubertin, beeder Eheleute und Burgere allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachtes vermögen, auffgerichtet den 20. Junii im Jahr 1785. – in ihren den 29. Aprilis 1778. angetrettenen Ehestand zugebracht haben. Solches wurde auf derselben Ansuchen und Zwar die Ehefrau beiständlich Herrn Christian Vix ebenmäßigen Schuhmachers und Burgers hieeselbst (…) aus der Ursache, weil dieselbe ihrer Declaration nach in ihrer vor weiland herrn Notario Frantz Heinrich Dautel dem Vater auffgerichteten Eheberedung iht zusammengebracht Gut als unverändert und eine Ergäntzung des davon abgehenden stipulirt haben – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Rosbadergaß gelegenen Herrn Stamm dem Metzger zuständigen Behausung in Gegenwart der Ehefraun hernachbenambster leiblicher Mutter auf Montag den 20. Junii im Jahr 1785
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. Silbers 13, Sa. Haussteuren Hälfte 12, des Ehemanns Vermoegen 25 lb
der Solchemnach wird auch der Ehegattin zugebrachtes gut verzeichnet, Sa. Hausraths 63, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 177 lb – Und wann diesen beigerechnet wird die ihr an denen Haussteuren zukommende übrige Hälfte ausmachend 12, der Ehegattin Mittel 189 lb

Jean Steinmetz meurt en 1812 en délaissant cinq enfants.

1812 (9.6.), Strasbourg 8 (3), Not. Roessel n° 701
Inventaire de la succession de Jean Steinmetz, cordonnier décédé le 27 décembre dernier – à la requête de 1. Marguerite Madeleine Taubert la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Dautel notaire à Strasbourg le 2 avril 1778, mère et tutrice légale de Frédérique âgée de 15 ans, 2. Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, 3. Jean Steinmetz cordonnier, 4. Marguerite Salomé Steinmetz, 5. Marie Sophie, 6. Caroline Steinmetz les trois majeures procréés avec la veuve – en présence de Georges Steinmetz négociant subrogé tuteur des mineurs

dans une maison rue du Maroquin n° 5
Inventaire des apports dressé par Übersaal notaire le 20 juin
Propriété d’une maison, Savoir une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5, d’un côté Hobrecht farinier, d’autre Georges Wurtz cordonnier aboutissant sur Schwing chandelier – acquis de Jean Georges Steinmetz, cordonnier son père, suivant acte passé à la Chambre des contrats de cette ville le 13 juin 1725 auquel dit vendeur cette maison avait été cédée par feu Mattern Westermann, cordonnier, à ladite Chambre le 20 août 1762 – rapporte de loyer le premier étage et le rez de chaussée occupé par la veuve 72 fr, une partie du second étage Heinrich 36 fr, Georges Müller cordonnier du reste du second étage 48 fr, total 156 fr de revenu en capital 3120 fr
communauté, mobilier 301 fr, souliers 80 fr, créances 60 fr maison 3120 fr, ensemble 3561 fr, passif 6035 fr
remploi de la veuve 592 fr
Enregistrement, acp 119 F° 186-v du 11.6.

Marguerite Madeleine Taubert meurt en 1816

1816 (27.3.), Strasbourg 8 (14), Not. Roessel n° 3092
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Steinmetz née Taubert décédée le 25 février courant – à la requête de 1. Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, 2. Jean Steinmetz, cordonnier, 3. Marguerite Salomé Steinmetz, 4. Marie Sophie Steinmetz, 5. Caroline Steinmetz ces trois filles majeures, 6. dudit Sr Oster tuteur établi à Frédérique Steinmetz mineure passée 18 ans tous six héritiers de leur mère, en présence de Jean Jacques Müller peignier tuteur établi à Frédérique Steinmetz

dans une maison rue du Maroquin n° 5
meubles 170 fr, garde robe – habillée par ses filles, créances 2388 fr
Immeuble, la moitié d’une maison sise en cette ville rue du Maroquin n° 5, d’un côté le farinier Hobrecht et le cordonnier Wurtz, d’autre assembl sur le chandelier Schwing – acquis par feu son mari de Jean Georges Steinmetz cordonnier, à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785, auquel elle avait été cédée par Mattern Westermann cordonnier suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 20 août 1762 – rapporte 150 fr. soit en capital 300 fr, la moitié 1500 fr, la veuve Moppert paye 60 fr, la veuve Sultz 36 fr et les cohéritiers 54 fr,
total de l’actif 2167 fr, passif 2973 fr
Réunion des deux successions paternelle et maternelle, actif mobilier 170 fr, créances 60 fr, maison 3000 fr, passif 5281 fr
enreg. manquant F° 4 du 29.3.

Fille des précédents, Marguerite Salomé Steinmetz femme du cordonnier Frédéric Auguste Brainer meurt sans enfant en 1823. Sa part de maison revient à ses sœurs

1823 (29.1.), Strasbourg 8 (35), Me Roessel n° 8888
Inventaire de partage de biens délaissés par Marguerite Salomé Steinmetz femme de Frédéric Auguste Brainer, cordonnier, décédée le 20 courant avec laquelle il s’est marié le 6 du présent mois sans contrat de mariage – à la requête de ses sœurs 1. Abraham Oster, cordonnier poursuivant les droits de Marguerite Madeleine Steinmetz, 2. Marie Sophie Steinmetz, 3. Caroline Steinmetz, 4. Frédérique Steinmetz épouse de Henri Stammler épinglier ces quatre sœurs germaine du défunt issues Jean Steinmetz, cordonnier, et de Marguerite Madeleine Taubert

Immeuble, un cinquième de la maison sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 le entre farinier Hobrecht et le cordonnier Wurtz, aboutissant sur le chandelier Schwing – occupée par le famille Steinmetz, estimée 600 fr – acquis par le père de la défunte Jean Georges Steinmetz, cordonnier, par acte à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785, cédée au vendeur par Mattern Westermann, cordonnier, à la Chambre des Contrats le 20 août 1762. Feu Jean Steinmetz et sa femme ont délaissé six enfants héritiers pour un 6° chacun, augmenté d’un 30° après le décès de Jean Steinmetz, Inventaire de la succession maternelle par M° Roessel le 27 mars 1816
communauté, mobilier 365 fr, numéraire 500 fr, ensemble 865 fr
propre, garde robe 79 fr, ensemble 679 fr, passif 125 fr
Enregistrement, acp 161 F° 68 du 31.1.

Seules héritières après la mort sans postérité de Jean et Marguerite Salomé Steinmetz, les sœurs Steinmetz vendent la maison au tamisier Chrétien Kreutzberger et à sa femme Marie Madeleine Diemer

1823 (26.5.), Strasbourg 8 (36), Me Roessel n° 9144
Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster, cordonnier, Marie Sophie et Caroline Steinmetz majeures Frédérique Steinmetz épouse de Henri Stammler, épinglier
à Chrétien Kreutzberger, tamissier, et Marie Madeleine Diemer
une maison avec cour, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 entre le farinier Hobrecht et le cordonnier Bierbaum, aboutissant sur le chandelier Schwing – acquis de Jean Georges Steinmetz, cordonnier, de Matern Westermann, cordonnier, et Marie Madeleine née Roederer par acte passé à la Chambre des Contrats le 20 août 1762, dans lequel il est dit que les vendeurs l’ont acquis le 29 mai 1721. Feu Jean Steinmetz, père des venderesses, l’a ensuite achetée dudit Steinmetz qui était son père par vente à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785. L’immeuble recueilli dans la succession par les six enfants qui étaient les quatre venderesses, Jean et Marguerite Salomé, décédée femme de Frédéric Auguste Brainer cordonnier, par le décès de ces deux derniers sans postérité chacun des vendeurs est devenu propriétaire d’un quart suivant inventaire de la femme Brainer, dressé par le notaire instrumentaire le 29 janvier 1823 – moyennant 3175 francs
Enregistrement, acp 163 f° 43 du 28.5.

Originaire de Segedin en Hongrie (aujourd’hui Szeged), le tamisier Chrétien Krentzperger épouse en 1819 Marie Madeleine Diemer, fille de tamisier
1819 (26.12.), Strasbourg 4 (50), Not. Stoeber aîné n° 4862
Contrat de mariage – Chrétien Krentzperger, tamissier natif de Segedin en Hongrie domicilié à Strasbourg, fils majeur de feu Engelbert Krentzperger, tamisier, et de feu Anne Fann
Marie Madeleine Diemer, fille majeure de Frédéric Thiébault Diemer, tamisier, et d’Anne Marie Trienbach
Enregistrement, acp 145 F° 155-v du 5.1. – régime de communauté d’acquets

Chrétien Krentzberger meurt en 1824 en délaissant deux enfants

1824 (8.6.), Strasbourg 8 (38), Me G. Grimmer n° 77
Inventaire de la succession de Chrétien Krentzberger, tamissier décédé le 9 février dernier – à la requête de Marie Madeleine Diemer, la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire le 26 décembre 1819, mère et tutrice légale de Chrétien âgé de 3 ans et demi et de Charles âgé de 2 ans – en présence de Jean Obrecht, boulanger, tuteur subrogé de la mineure – dressé rue du Maroquin n° 5
Immeuble. une maison avec toutes ses aisances & dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 entre le farinier Hobrecht & le cordonnier Bierbaum, derrière le chandelier Schwing – acquis par acte reçu Roessel notaire le 26 mai 1823, estimée 3175 fr
communauté, meubles et marchandises 1256 fr ; passif 4055 fr total général de l’actif 4540 fr (droits de la veuve 2746 fr, compris dans le passif) garde robe 108 fr
Enregistrement, acp 168 F° 143-v du 18.6.

Sa veuve se remarie en 1825 avec le tamisier Jean Gœhner
1825 (31.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 510
Contrat de mariage – Jean Goehner, garçon majeur tamissier, fils de Martin Goehner, tamissier, et de Marie Agnèse Schweyer à Reitlingen près Stouttgard dans la royaume de Würtemberg
Marie Madeleine Diemer veuve de Chrétien Krentzberger, tamissier
Enregistrement, acp 172 F° 143-v du 2.4. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Gœhner acquiert en 1835 la maison voisine (n° 6). Il hypothèque les deux maisons au profit des héritiers Labiffe

1845 (30.5.), Strasbourg 12 (166), M° Noetinger n° 17.776
30 Mai 1845. Obligation – Sont comparus le Sr Jean Goehner, tanmiser et Madelaine Diemer, sa femme, de lui dument autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels déclarent par ces présentes devoir bien et légitimement pour dette nouvelle
à Mr Charles Louis Labiffe, fourrier au 34° régiment domicilié à Strasbourg, et à Mme Louise Rose Catherine Labiffe épouse de M. Adolphe Charles Croiset, lieutenant au même régiment domicilié à Paris, tous stipulant et acceptant par Mr Ferdinand Larivière licencié en droit et clerc de notaire demeurant à Strasbourg ici présent, la somme principale de 1000 francs
hypothèque, 1. Une maison petite cour et dépendances, sise à Strasbourg rue du Maroquin N° 6, entre les débiteurs, MM Holtzapfel et Diemer,
2. une maison, cour et dépendances sise en ladite ville, même rue N° 5 entre la maison qui précède et M Ernst. Les conjoints Goehner déclarent, sous les peines du stellionat à eux expliquées par le notaire et qu’ils ont dit bien comprendre, que lesdits immeubles sont francs et quittes de tous privilèges et hypothèques, sauf celles existant au profit de M. Nicolas de Bockenheim, chirurgien major en retraite à Strasbourg pour sûreté d’une somme de 17.050 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Noetinger notaire soussigné le 17 avril 18 et autres actes et celle existant au profit des héritiers Labiffe eux-mêmes pour sûrté d’une somme de 1400 francs en vertu d’une obligation reçue par ledit M° Noetinger le 12 septembre 1835.

Une créancière fait saisir les immeubles qui appartiennent à Jean Gœhner et à sa femme Marie Madeleine Diemer. Lors de l’adjudication, la maison rue du Maroquin a été retirée des immeubles à vendre.

1850 (16.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 500 (2725) n° 90, Tribunal Civil de Première Instance
République française, au nom du peuple français le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin seant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après. Cahier des charges. M° Theiss avoué exerçant au tribunal civil séant à Strasbourg, chargé d’occuper pour Dame Armande Augustin veuve de Monsieur François Louis Reau en son vivant Directeur des lits militaires demeurant à Strasbourg elle domiciliée en ladite ville déclare que ladite Dame Reau est créancière du Sieur Jean Gehner, tamissier, et de Dame Madeleine Diemer son épouse demeurant également à Strasbourg d’une somme principale de 5000 francs des intérêts échus et des frais suivant obligation reçue par M° Noetinger et son collègue notaires à la résidence de Strasbourg en date du 21 septembre 1846 enregistrée. Qu’en conséquence elle a fait faire un commandement de payer ladite somme principale, les intérêts et frais audit sieur Jean Goehner et dame Madeleine Diemer sa femme débiteurs par exploit signifié par l’huissier Müller résidant à Strasbourg en date du 25 mai 1848 enregistré le lendemain. Que ce commandement étant resté sans effet il a été procédé à la saisie des immeubles ci après désignés par procès verbal dressé par ledit huissier en date du 12 août 1848 (…)
Qu’ayant présenté ledit procès de saisie et l’acte de dénonciation au bureau des hypothèques, le conservateur des hypothèques refusa d’en faire la transcription attendu l’existence de deux saisies antérieures transcrites l’une à la requête de dame Marguerite Spitz veuve de Monsieur Joseph Noel en son vivant Directeur de l’école de médecine de Strasbourg elle domiciliée en ladite ville en date du 4 novembre 1847 volume 61 numéro 61, l’autre à la requête de Dame Jeanne Marguerite Emilie Tremoulet veuve de Monsieur Nicolas de Bockenheim en son vivant chirurgien major en retraité demeurant à Strasbourg, elle également domiciliée en cette ville en date du 30 novembre 1847 volume 62 numéro 17, lesdites saisies frappant la première sur les immeubles situés à Schiltigheim la seconde sur la maison sise à Strasbourg
Qu’ayant intenté une action tant contre les époux Goehner débiteurs saisis que contre les créanciers inscrits sur les dits immeubles en radiation des registres des hypothèques des deux saisies ci-dessus mentionnées cette radiation fut ordonnée par Jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg en date du 18 décembre 1848, cette radiation ayant été opérée le procès verbal de saisie en date du 12 août 1848 et l’autre de dénonciation du 16 du même mois furent transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg sous la date du 17 juin 1849 volume 65 numéro 58 et 59

Désignation des Immeubles saisis. 1° une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 petite cour, appartenances et dépendances d’un côté Messieurs Holtzapffel Et Diemer de l’autre Monsieur Ernst cette maison etoit autrefois divisés en deux
2° une maison à Rez de chaussée surmonté d’un étage avec cour grange hangards bucher une étable à vaches écurie jardin aisances et dépendances le tout situé à Schiltigheim Rue dite Adelshoffengasse portant le numéro 8 section D numéro 15 entre Jean Michel et un chemin communal devant les parties ladite rue et en partie Philippe Kuhn et par derrière la pièce de terre ci après désignée
3° section D N° 565 environ 56 ares 73 ca de terre (…)
mise à prix le premier lot 2000 francs, le second lot 500 francs, le troisième lot 400 francs
(f° 135-v) Remise d’adjudication, L’an 1849 le 30 mars
(f° 136) Fixation d’adjudication, L’an 1849 le 16 novembre
(f° 136-v) Remise d’adjudication, L’an 1849 le 21 décembre (…)M° Lederlin avoué constitué par les parties saisies a conclu à ce qu’il plût au tribunal remettre à soixante jours l’adjudication des immeubles
(f° 17) Adjudication, L’an 1850 le premier février. (…) prodéder à l’adjudication des immeubles saisis et formant les deuxième et troisième lots du cahier des charges
à M° Lederlin pour 9200 francs
Déclaration de command. au nom du sieur Jacques Strauss négociant domicilié à Strasbourg

Marie Madeleine Diemer meurt en 1869 à Schiltigheim, femme du fabricant de jouets Jean Goehner, en délaissant quatre enfants du veuf
1869 (13.7.), M° Auguste Weiss
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Goehner, fabricant de jouets d’enfants à Schiltigheim, et Marie Madeleine Diemer sa femme, et de la succession de cette dernière décédée le 29 mars 1869, dressé à la requête 1) du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre le 31 mars 1828, 2) Madeleine Goehner, célibataire à Schiltigheim, 3) Adolphe Goehner, fabricant de jouets d’enfants à Schiltigheim, 4) Louise Goehner, épouse de Frédéric Scharp, serrurier, 5) le mandataire de Guillaume Goehner, fabricant de jouets d’enfants à la Ziegelau
acp 585 (3 Q 30 300) f° 38-v du 14.7. – Communauté, argent 25, mobilier 4043, garde robe 18
suite f° 61 du 23.7. (vacation du 21 juillet) – créances 59 francs

Suivant jugement rendu par la cour d’appel de Colmar valant pour acte de vente, la maison qui appartenait à Jean Goehner et à Madeleine Diemer revient à Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame, et à sa femme Caroline Schemm

1849 (1.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 493 (2719) n° 72, Cour d’appel de Colmar
La Cour d’appel de Colmar a rendu l’arrêt suivant, entre le sieur Jean Goehner, tamisier demeurant à Strasbourg et Dame Madeleine Diemer, sa femme de lui autorisée, appelans comparant par M° Oberlend leur avoué plaidant M° Fuchs avocat d’une part
Et le sieur Chrétien Trescher appareilleur à l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg demeurant et domicilié en cette dernière ville et Dame Caroline Schemm, sa femme, de lui autorisée, intimés comparans par M° Thierry leur avoué plaidant M° Koch avocat d’autre part
M° Oberlen a conclu à ce qu’il plût à la Cour donner acte aux appelans de ce que par la production au procès verbal d’enquête du 21 avril 1849 il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire du 26 mars précédent, ce fait et statuant sur l’appel des jugements rendu entre les parties au tribunal civil de Strasbourg le 23 février et 19 mai 1848 mettra l’appellation et ce dont cet appel au néant du mandant faute par les intimés d’avoir satisfait à la sommation à eux signifiée le 21 janvier 1848 et d’avoir signé devant le notaire à eux désigné le contrat d’acquisition d’une maison avec cour, droits et appartenances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 et 6 tenant d’un côté à Charles Ernst de l’autre à la veuve Holtzapffel et à Thérèse Diemer par devant à la rue du maroquin et par derrière à une maison de l’Œuvre Notre Dame et le sieur Schwing moyennant le prix de 24.200 productif d’intérêts à compter du 25 décembre 1847 à payer aux créanciers des appelants désignés au jugement dont cet appel si non d’après un ordre ouvert au greffe du tribunal civil si mieux n’aiment les intimés déposer leur prix à la caisse de dépôts et consignations dire que l’arrêt intervenu tiendra lieu de ladite vente, condamne les intimés en 10.000 francs de dommages intérêts et aux dépens des deux instances. Ordonne la restitution de l’amende consignée, Ordonne enfin la distraction des dépens au profit de M° Oberlend qui affirme avoir fait la majeure partie des avances.
M° Thierry a conclu a ce qu’il plût à la cour donner acte aux intimés de ce que en ce qui les concerne il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire le 26 mars dernier, mais de ce qu’il n’y a pas été satisfait de la part des appelants, Ce faisant sans s’arrêter au reproche contre le premier témoin de la contre enquête lequel est déclaré mal formulé dire que la déposition de ce témoin sera lue, statuant sur l’appel du jugement rendu entre les parties au tribunal civil de Strasbourg le 23 février & 10 mai 1848 mettre l’appellation au néant il condamne les appelans à l’amence et aux dépens y compris ceux réservés ordonner que ce dont cet appel sortira son plein et entier effet
Faits. Les appelans prétendent que sous la date du 13 janvier 1848 ils ont vendu aux intimés la maison désignée aux conclusions ci-dessus transcrites pour un prix de 24.200 francs payables comptant lors de la passation du contrat notarié qui devait être fait dans la huitaines avec les intérêts à partir du 25 décembre 1847 jour à dater duquel les intimés devaient de leur côté toucher les loyers de ladite maison.
Sur ladite somme de 24.200 francs les acquéreurs avaient été délégués à payer 16.900 francs à quatre créanciers des vendeurs, savoir 7500 francs à Madame de Bockenheim, 2400 francs aux enfants Labiffe, 5000 francs à Madame veuve Réau et 2000 francs à Charles Friedel. (…)
(f° 112) Par ces motifs, la cour donne acte aux appelans de ce que par la production du procès verbal d’enquête du 21 avril 1849 il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire du 26 mars précédent. Ce fait et statuant sur l’appel *is des jugemens rendus contre les parties au tribunal civil de Strasbourg met l’appelation et ce dont cet appel au néant *dant faute par les intimés d’avoir satisfait à la sommation à eux signifiée le 21 janvier 1848 et d’avoir signé devant le notaire à eux désigné le contrat d’acquisition de la maison dont s’agit moyennant le prix principal de 24.200 francs productif d’intérêts aà compter du 25 décembre 1847 à payer aux créanciers des appelans indiqués au jugement dont appel sinon d’après un ordre à ouvrir au greffe de Strasbourg si mieux n’aiment les intimés à déposer le prix à la caisse des dépôts et consignations laquelle option ils seront tenus de déclarer dans le mois de la prononciation du présent arrêt faute de quoi faire ils seront de plein droit échus de ladite option
ordonne que le présent arret tiendra lieu de ladite vente condamne les intimés pour tous les dommages interêts à payer les frais de la dernière poursuite en expropriation forcée intentée contre les conjoints Goehner à la diligence de la Dame Réau.
Condamne les intimés en tous dépens tant de première instance que d’appel dont la distraction est ordonnée au profit d M° Oberlend avoué qui affirme en avoir fait les avances
Ordonne la restitution de l’amende consignée. Ainsi fait et jugé et prononcé à l’audience publique de la cour d’appel séant à Colmar troisième chambre ou chambre des appels de police correctionnelle jugeant au civil le 2 mai 1849.

Actes de notoriété appuyant la propriété de la maison

1855 (7.5.), M° Noetinger
Notoriété constatant que la maison rue du Maroquin n° 5 appartient à Marie Madeleine Diemer veuve en premières noces de Chrétien Krentzberger, tamissier à Strasbourg et épouse en 2° noces de Jean Goehner, tamissier à Strasbourg, savoir de moitié comme commune en biens avec feu son premier mari et de l’autre moitié comme héritière de Charles Auguste Krentzberger décédé le premier décembre 1829 et de Frédéric Chrétien décédé le 28 mars 1829 ces enfants issus du dit mariage
acp 439 (3 Q 30 154) f° 79-v du 9.5.

1855 (7.5.), M° Noetinger
Notoriété constatant que la maison rue du Maroquin n° 5 et 6 appartient en toute propriété à Caroline Schemm veuve de Chrétien Trescher vivant appariteur à l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg, savoir ½ comme commune en biens avec feu son mari et ½ comme donataire en toute propriété de la succession de son mari en vertu de son contrat de mariage reçu Arbogast Nre le 15 9.bre 1847. (succession déclarée le 14 avril 1855)
acp 439 (3 Q 30 154) f° 79-v du 9.5.

Caroline Schemm, veuve de Monsieur Trescher, vend la maison et la voisine à l’Œuvre Notre Dame pour dégager les abords de la cathédrale

1855 (2.6.), M° Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 608 (2265) n° 67 le 14 juin 1855
a comparu madame Caroline Schemm propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en premières noces de Monsieur François Michel Trescher vivant plâtrier et en secondes noces de Monsieur Chrétien Trescher en son vivant appareilleur aux ateliers de l’Œuvre Notre Dame de ladite ville, laquelle (a vendu)
à l’Œuvre Notre Dame pour laquelle stipule et accepte Monsieur Charles Coulaux, Maire de la ville de Strasbourg et administrateur de l’Œuvre Notre Dame demeurant en ladite ville ci present, spécialement autorisé à l’effet des présentes suivant arrêté de Monsieur le préfet du département du bas Rhin pris en Conseil de préfecture le 14 avril 1855 (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Rue du Maroquin n° 5 et 6, par devant la Rue et par derrière en partie sur l’Œuvre Notre Dame et en partie sur la propriété des héritiers Schwing, d’un côté la maison Ernst de l’autre la maison Diemer et Holtzapffel, figuré sous les lettres ABCDEF sur un plan levé par Monsieur Klotz architecte de l’Œuvre Notre Dame le 5 janvier 1855 sur une feuille de papier timbré à l’extraordinaire (…) de cette vente ne font pas partie les fourneaux et leurs tuyaux et les pots économiques.
Etablissement de la propriété. Cette Maison qui dans l’origine en faisait deux dépend de la communauté réduite aux acquêts partageable par moitié, qui a exité entre le sieur Chrétien Trescher appareilleur dans les atelier de l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg et dame Caroline Schemm, conjoints en ladite ville, aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Arbogast notaire à Strasbourg le 15 novembre 1845, pour avoir été acquise de Jean Goehner et Marie Madeleine Diemer sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un arrêt de la cour d’appel de Colmar en date du février mai 1849 informatif d’un jugement rendu au tribunal civil de Strasbourg le 10 mai 1848. L’arrêt précité ayant ordonné qu’il tiendroit lieu de vente a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier juin 1849 volume 493 n° 72 avec inscription d’office au volume 541 numéro 109 pour sûreté du prix de vente. Le prix de cette transmission fixé par l’arrêt précité à 24.200 francs a donné lieu à un règlement de compte (…) Monsieur Charles Trecher étant décédé à Strasbourg le 16 octobre 1854 sans descendant ni ascedant ainsi que le constate, à défaut d’inventaire dressé après son décès, un acte de notoriété reçu par M° Noetinger soussigné qui en a la minute et son collègue le 7 mai 1855, la dame veuve Trescher reunit à elle seule la propriété de ladite maison en sa double qualité de commune en biens avec le défunt son mari et donation en pleine propriété à celui-ci aux termes du contrat de mariage susvisé. Les époux Gehner étaient propriétaires du dit immeuble maison n° 6, de la partie portant le n° 6 pour l’avoir acquis de Jean André Bierbaum candidat en théologie (…)
Maison Numéro 5. de la partie portant le numéro 5 pour avoir été acquise par la Dame Goehner née Diemer et par le sieur Chrétien Krentzberger son premier mari défunt de dame Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, demoiselle Marie Sophie Steinmetz, Demoiselle Caroline Steinmetz sans état et dame Frédérique Steinmetz femme de Henri Stammler épinglier, tous demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 26 mai1823 moyennant le prix de 3175 francs (…) Le sieur Chrétien Krentzberger est décédé à Strasbourg le 9 février 1824 délaisissant pour des seuls héritiers chacun pour moitié Frédéric Chrétien et Charles Auguste Krentzberger ses deux enfants nés de cette union avec Mad° Marie Madeleine Diemer sa veuve ainsi que cela résulté de l’intitulé de l’inventaire dressé de sa succession par M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 8 juin 1824. Charles Auguste Krentzberger est décédé en minoroté le premier décembre 1825 délaissant pour seuls et uniques héritiers sa mère née Diemer pour un quart et Frédéric Chrétien Krentzberger son frere germain pour les trois autres quarts. Ce dernier étant aussi décédé en minorité à Strasbourg le 28 mars 1839 a délaissé pour habiles à lui succéder A. sa mère pour un quart, B. Frédéric Guillaume Goehner tamisier demeurant à Strasbourg, Marie Goehner, Gustave Adolphe Goehner et Emilie Louise Goehner les quatre frères et sœurs utérins nés de l’union qui a existé entre ladite Marie Madeleine Diemer, veuve Krentzberger et le sieur Jean Goehner tamisier demeurant à Strasbourg son second mari, mais par une déclaration faite au greffe du tribunal civil séant à Strasbourg le 24 janvier 1848 la première par le sieur Goehner père mandataire de son fils Frédéric Guillaume Goehner et la seconde par les conjoints Goehner-Diemer au nom et comme administrateurs des biens et ed la fortune de leurs autres trois enfants ci-dessus dénommés encore mineurs et à ce spécialement autoriszs suivant délibération du conseil de famille desdits mineurs (…) il a été renoncé purement et simplement à la succession du dit sieur Frédéric Chrétien Krentzberger. La succession de celui-ci, conformément aux articles 753 et 754 du code Napoléon, est conséquemment avenue à 1° Marie Madeleine Diemer sa mère pour une moitié en toute propriété et pour l’usufruit du tiers de l’autre moitié 2° et aux parens de la ligne paternelle pour l’autre moitié soit deux tiers en toute propriété et un tiers en nue-propriété. Et attendu qu’il n’existe aucun héritier dans cette ligne la part à elle afférente est dévolue intégralement à la ligne maternelle conformément à l’article 755 du même code. Cette maison appartient donc en toute propriété à la dénommée Marie Marie Anne Diemer veuve Krentzberger épouse Goehner pour moitié en sa qualité de commune en biens avec le défunt Krentzberger aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Stoeber notaire à Strasbourg le 26 décembre 1819 et l’autre moitié en sa qualité de seule et unique héritière de Frédéric Chrétien Krentzberger et Charles Auguste Krentzberger ses enfants nés de son union avec ledit sieur Krentzberger, Ainsi que le tout ci-dessus resulte d’un acte de notoriété reçu par M° Noetinger qui en a la minute et son collegue le 7 mai 1855. Elle a été acquise par Jean Georges Steinmetz, cordonnier à Strasbourg, de Materne Westermann Cordonnier et de sa femme Marie Madeleine Roederer suivant acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 20 août 1862. Cet acquéreur étant décédé, l’immeuble a été recueilli dans sa succession par les six enfants quil a délaissés et qui étaient Marguerite Madeleine Steinmetz femme Oster et ses trois sœurs dénommées plus haut, Jean Steinmetz et Marguerite Salomé Steinmetz décédée femme de Frédéric Auguste Brainer Cordonnier demeurant à Strasbourg. Par le décès de ces deux derniers arrivé sans postérité, chacun des vendeurs prédénommés est devenu propriétaire d’un quart ainsi qu’on peut le voir dans l’inventaire dressé de la succession de la femme Brainer par M° Roessel notaire à Strasbourg le 29 janvier 1823.
Charges, clauses et conditions 2° D’entretenir pour le temps qui reste à courir le bail de partie de ladite &proé² consenti par défunt le Sieur Trescher en faveur de Jacques Sütter, tamisier demeurant à Strasbourg suivant bail sous seing privé en date à Strasbourg du premier mai 1853, enregistré le 16 décembre 1853 folio 8 – Prix, 32.000 francs
Copie de l’annexe – Nous Prefet du Bas Rhin séant en conseil de préfecture, Par les délibérations de la commission municipale de Strasbourg en date du 13 novembre 1854 tendant à ce que la commune soit autorisée à acquérir une maison appartenant au sieur Chrétien Trescher et consors. Vu la promesse de vente souscrite le 12 octobre dernier par le sieur Trescher, Vu le procès verbal d’expertise dressé le 5 janvier 1855 par le sieur Klotz architecte désigné à cet effet par le Maire, Celui de l’enquête a laquelle il a été procédé le 28 décembre 1854 par le sieur Traut chargé de cette misson par nous, L’avis du commissaire enquêteur, Le plan de l’immeuble à acquérir, la loi di 18 juillet 1837, Le décret du 25 mars 1852. considérant que l’acquisition proposée a pour but de dégager sur un point les abords de la cathédrale, mesure archand depuis longitemps désirée, qu’il en résultera aussi pour la voirie et une place publique des améliorations importantes en raison desquelles la ville s’engage à concourir à la dépense, que du reste l’œuvre est en position de faire la dépense nécessaire. L’avis du Conseil de Préfecture entendu, Arrêtons
Article premier Le maire au nom de l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg est autorisé à acquérir du sieur Chrétien Trescher et de Caroline Schemm veuve Trescher moyennant le prix de 32.000 francs une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin numéro 5 et 6 pour servir au dégagement de la cathédrale et le concours de la ville sera fixé par décision spéciale. ll sera passé acte authentique de cette acquisition devant le sieur (-)
acp 440 (3 Q 30 155) f° 60 du 5.6.

L’Œuvre Notre Dame vend les matériaux provenant de la démolition du 5, rue du Maroquin

1856 (26. 7.br), Maire
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition des propriétés de l’Œuvre Notre Dame sises rue du Maroquin N° 4, 5, 6, 7 et 8 à divers moyennant 4390 francs, le 26 septembre, approuvé le 1. 8.br
acp 453 (3 Q 30 168) f° 89-v du 4. 8.br


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.