32, rue des Hallebardes
Rue des Hallebardes n° 32 – VI 151 (Blondel), O 270 puis section 20 parcelle 12 (cadastre)
Le cordonnier Daniel Osterried fait ajouter étage en 1713.
Bâtiments détruits par les bombardements de 1944.
Bâtiment actuel face à la rue du Sanglier, le n° 32 se trouvait à l’extrémité des arcades
Elévation et coupe (reconstitution en 1949, architecte Joseph Rech, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 423)
Bâtiment détruit vu de la rue du Sanglier (1944, AMS, cote 1 Fi 110, 137)
La maison (18 pieds ½ de long) qui appartient à l’Œuvre Notre Dame est occupée en 1587 par le tailleur Jean Emichen. La fabrique de la cathédrale la vend en 1677 à la veuve du cordonnier Conrad Frantz. Elle appartient ensuite (1690-1706) au revendeur réformé Etienne Jaggi puis (1706-1759) au cordonnier Jean Daniel Osterried qui fait surélever l’encorbellement d’un étage en 1713. François Henriot demande en 1774 l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement mais l’affaire n’a pas de suite.
Plan-relief de 1727, début de la rue des Pâtissiers (Fladergass), la rue du Sanglier débouchant sur la gauche (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 183, cour E, élévation (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois en encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (t) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour E représente la façade arrière (4-1) du bâtiment sur rue, les galeries (3-4) à l’ouest, les bâtiments (2-3) au fond de la cour et ceux (1-2) à l’est appartiennent aux voisins.
La maison porte d’abord le n° 11 de la rue des Pâtissiers (Fladergass, 1784-1795), le n° 40 de la rue des Hallebardes (1795-1857) puis le n° 32.
Devanture modifiée en 1909
Devanture commune aux n° 32 (à gauche) et au n° 30, 1932 (Dossier de la Police du Bâtiment)
La maison appartient aux relieurs Jean André Jung (1795-1804) puis François Louis Degermann (1812-1837). Le boucher Auguste Gerhard fait faire en 1862 des transformations qui en portent le revenu de 126 à 176 francs ; on conclut de la comparaison des images qu’il transforme en mansardes le premier étage des combles. Il s’accorde avec deux voisins, Louis Locker (n° 41, ensuite n° 30) et Jean Jacques Linck (place de la Cathédrale) au sujet d’ouvertures dans leurs propriétés.
L’orfèvre Michel François Dudot fait poser en 1867 une devanture dont le revêtement est modifié en 1909 par le boucher Gustave Weil. Le boucher Edouard Rauscher fait remplacer en 1924 l’escalier en sapin au sous-sol et au rez-de-chaussée par un nouveau en béton et abaisser de cinquante centimètres le sol de la cour pour qu’il soit au même niveau que la rue. Il fait transformer en 1932 la boutique au rez-de-chaussée en lui adjoignant celle de la maison voisine (n° 30). La maison à rez-de-chaussée, quatre étages en encorbellement, grenier et mansarde est détruite par les bombardements aériens des 11 août et 15 septembre 1944. Le boucher Paul Meyer fait construire en 1945 un bâtiment provisoire. La nouvelle maison forme une seule avec l’ancien n° 30.
Plan du rez-de-chaussée des n° 30 et 32 (1932, Dossier de la Police du Bâtiment
La rue des Hallebardes après les bombardements, la boucherie Rauscher sur la gauche (AMS, cote 1 Fi 108, 49)
Plan du premier étage et coupe, (dossier du M.R.U.)
octobre 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Fabrique de la Cathédrale | ||
1677 | v | Conrad Frantz, cordonnier, et (1627) Catherine Lentz, (1637) Barbe Haas, d’abord (1627) femme du cordonnier Paul Steininger, (1645) Agnès Dempter – luthériens |
1687 | h | Conrad Frantz, cordonnier, et (1670) Marie Marthe Schmidt, d’abord femme (1662) du garçon batelier Jean Thiébaut Bœs, puis (1683) Catherine Weiss – luthériens |
1690 | v | Etienne Jaggi (Jacqui), revendeur, et (1684) Chrétienne Rickenbach – réformés |
1706 | v | Jean Daniel Osterried, cordonnier, et (1706) Marie Salomé Deubler – luthériens |
1759 | v | François Henriot, revendeur, et (1749) Anne Barbe Müller – catholiques |
1786 | v | Frédéric Birckenfeld, tailleur, et (1781) Marie Barbe Ammann – luthériens |
1795 | v | Jean André Jung, relieur, et (1794) Catherine Salomé Stuber |
1804 | adj | Maurice Hartmann de Pistoris, chef de brigade, et (1762), Madeleine Dorothée Œsinger – luthériens |
1812 | v | François Louis Degermann, relieur, et (1809) Marie Anne Rilliet |
1837 | adj | Guillaume Auguste Gerhard, boucher, célibataire († 1881) |
1867 | v | Marie Armide Louise Botiaux, femme (1866) de l’orfèvre bijoutier Michel François Dudot |
1890 | v | Gustave (Edouard) Lœw, notaire, et (1868) Caroline Nathalie Weisgerber |
1905 | v | Gustave Adolphe Weil, boucher, et (1897) Caroline Bruckner |
1921* | Edouard Rauscher, boucher, et (1920) Catherine Schumacher | |
1935* | Oscar Wetzel, boucher |
Valeur vénale de la maison : 750 livres en 1706, 1250 livres en 1759, 1650 et 1900 livres en 1786
(1765, Liste Blondel) VI 151, François Gayer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hanriot, 2 toises, 4 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 270, Degermann, Louis, veuve rue des Hallebardes 40 – maison, sol – 0,63 are / Gerhard Guillaume Auguste rue du Sanglier 8
Locations
1701, Jean David Meyrich, revendeur
1757, Jean Georges Schwing, serrurier
1811, Marie Louise Legat, veuve de l’officier Jean François de Mahuet
1891, Marie Armide Louise Botiaux, femme (1866) de l’orfèvre bijoutier Michel François Dudot (ancienne propriétaire)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 73-v
Le tailleur Jean Emichen paie 15 sols 8 deniers pour la maison (18 pieds ½ de long) qui appartient à l’Œuvre Notre Dame, à savoir une avance (saillie de 3 pieds), une porte de cave (5 pieds de large, saillie de 4 pieds 3 pouces), un banc en pierre (2 pieds ½ de long, 13 pouces de large), deux gradins en pierre (saillie de 4 pieds ½, 10 pieds de long), une échoppe (7 pieds de long, 2 pieds de large)
Fladergaß die Einseiten gegen Sanct Jacobs Capell über, Oben vom Eckh angemeßen
Hans Emichen der Schneider hatt vor seinem hauß 18 ½ schu lang, darüber ein Vsstoß 3 schu herauß, Ein Kellerthüer 5 schu breÿt 4 schu 3 Zoll herauß, Item mehr ein Steinerin Benckhlin 2 ½ schu lang vnd 13 Zoll breÿt, Zwen steinerin Tritt 4 ½ schu herauß, vnd 10 schu lang, Ein Laden 7 schu lang vnd 2 schu breÿt, Soll & Bessert für das Niessen, xv ß viij d
[in margine :] Gehört zu vnser Frawen Werckh
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1713, Préposés au bâtiment (VII 1385)
Les préposés au bâtiment autorisent Daniel Osterried à surélever son encorbellement d’un étage
(f° 136) Freÿtags den 3. Martÿ 1713. – Daniel Osterriedt pt° überhangs
Augenschein eingenommen an Daniel Osterriedts des Schuhmachers in der Fladergaßen gegen dem Hauß Zum Hawer über gelegenen behaußung, an deren Er den daran befindlichen Überhang umb ein stock erhöhen Zulaßen gesinnet ist, und deßwegen umb ged. permission angesucht hatt. Erk. Bedacht
Fladergaßen
(f° 139) Donnerstags den 9. Ejud. [8. Martÿ] – Daniel Osterriedt
Wegen des am 3. huius an Daniel Osterriedts des Schuhemachers in der Fladergaßen eingenommen augenscheins ist Erk. Würdt demselben erlaubt seinen Überhang umb ein stock Zuerhöhen, doch daß Er sich wegen der fewrmaur beÿ den Obern Fewr herren anmelden solle.
1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
François Henriot demande l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement. Les préposés demandent à l’inspecteur du bâtiment de dresser un plan de l’alignement.
(f° 116-v) Dienstags den 25 Octobris 1774 – Frantz Henriot
Mr Rottler, der Maurer, nôe. Frantz Henriot des Bratwurst Machers bittet Zu erlauben den Überhang an seiner in der Fladergaß gelegenen Behausung Zu unterfangen. Erkannt, bedacht seÿe dieses Ansuchen anforderist durch Hrn Bau Inspector Zu untersuchen und einen Plan über das Alignement solcher Gaß Zu verfertigen.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des hallebardes (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 21 / 40
Degermann
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 98 case 3
Gerhardt, Guillaume Auguste, rue du Sanglier N° 8
O 270, maison, sol, Rue des hallebardes 40
Contenance : 0,63
Revenu total : 126,33 (126 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 160 case 2
Gerhardt, Guillaume Auguste, grand rue 133
1868 Dudot Michel François Orfèvre
1891/92 Loew Gustav Eduard, Notar
O 270, Maison, sol, Rue des hallebardes 32
Contenance : 0,63
Revenu total : 126,33 (126 et 0,33)
Folio de provenance : (98)
Folio de destination : 160 Augm. de Con – sol, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
O 270, Maison, Rue des hallebardes 32
Revenu total : 176,33 (176 et 0,33)
Folio de provenance : 160 Augm.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Année 1865, Augmentations – Gerhardt Guillaume f° 160, O 270, Maison, revenu 176, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Gerhardt Guillaume f° 160, O 270, Maison, revenu 126, Aug.on de C.on, supp. en 1865
Cadastre allemand, registre 30, p. 252 case 2
Parcelle, section 20, n° 12 – autrefois O 270
Canton : Spießgasse Hs N° 32
Désignation : Hf, Whs (u. N.G.)
Contenance : 0,55
Revenu : 1300 – 1900
Remarques
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 779
Loew Gustav u. Ehefr.
1930 Baumgaertner Wanda brodeuse
1948 Baumgaertner Joseph pensionnaire ½ et cohéritiers
(706)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1906), compte 1464
Weil Gustav Adolph u. Ehefr.
1921 Rauscher Edouard maître boucher et son épouse
(3277)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1936), compte 4467
Guth Lucien représentant et son épouse Blanche née Moreau chacun pour la moitié
1935 Wetzel Oscar boucher et son épouse
(2959)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 168 de Flader (p. 329
11
Pr. Birckenfeld, Jean fred., tailleur – tailleurs
lo: Monfort, Jean Leon. Cabaretier – Fribourg
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Spiessgasse (Seite 165)
(Haus Nr.) 32
Cellarius, Gold- u. Silberwarengeschäft. 01
Spiesser, Schneiderin. 3
Hübner, Kunstgiesser. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 815 W 81)
32, rue des Hallebardes (1867-1946)
Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth posent en 1867 une devanture pour le propriétaire Dudot ; la maison en maçonnerie suit l’alignement mais les étages sont en encorbellement. Les entrepreneurs Schoop et Mayer font en 1883 deux raccords aux canalisations. Le boucher Gustave Weil fait ouvrir en 1909 deux soupiraux et modifier le revêtement de la devanture. Il installe en 1908 un hachoir à moteur dans son atelier. Le boucher Edouard Rauscher fait remplacer en 1924 l’escalier en sapin au sous-sol et au rez-de-chaussée par un nouveau en béton et abaisser de 50 centimètres le sol de la cour pour qu’il soit au même niveau que la rue. Il fait transformer en 1932 la boutique au rez-de-chaussée en lui adjoignant celle de la maison voisine (n° 30). Le fonds appartient ensuite à Oscar Wetzel (1938) puis à Paul Meyer (1939). La maison est détruite lors des bombardements aériens des 11 août et 15 septembre 1944.
Sommaire
- 1867 (février) – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom du propriétaire Dudot l’autorisation d’établir une devanture – L’agent voyer note que la maison en maçonnerie suit l’alignement mais que les étages sont en encorbellement.
- 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs dans la maison Dudot
- 1885 – Le maire notifie en mai le commerçant Michel Dudot de faire ravaler la façade. En marge, la maison appartient à Marie Botiaux, femme divorcée Dudot – Autre notification au nom de Marie Dudo, septembre 1885 – Les travaux sont en cours, novembre 1885, la façade a été repeinte à l’huile, décembre 1885
- 1883 – Les entrepreneurs Schoop et Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation de faire deux raccords aux canalisations à la maison de la dame Botiaux. – Autorisation – Dessin
- 1888 – Note du commissaire de police, la façade a été lavée – Les services municipaux notent qu’un ravalement pourrait avoir lieu l’année suivante.
- 1898 – Le maire notifie le notaire Gustave Lœw (demeurant 10, rue des Pucelles) de faire ravaler la façade. La façade a été repeinte à l’huile, octobre
- 1899 – L’horloger bijoutier C. Cellarius demande l’autorisation de poser à 2,20 mètres de hauteur une enseigne perpendiculaire de coiffeur, retirée chaque soir. En note, l’encorbellement (saillie de 75 centimètres) est à trois mètres de hauteur – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1906 – L’installateur sanitaire Ch. & E. Mœbs (7-9, rue des Aveugles) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique lors des travaux de canalisation – Le commissaire de police transmet la demande au maire qui donne son accord.
- 1905 – Le maire notifie le notaire Gustave Lœw de faire ravaler la façade. Gustave Lœw répond qu’il a vendu la maison au maître boucher Gustave Adolphe Weil par acte passé devant le notaire Lauterbach le 26 janvier 1905 – Nouvelle notification au nom de maître boucher Weil (8, rue du Sanglier) – Travaux terminés, mai 1906
- 1908 – Le maître boucher déclare avoir installé un hachoir à moteur de trois chevaux, il emploie un apprenti – Le maire transmet la demande à l’inspecteur du travail qui énumère les conditions à respecter – Autorisation – Les machines sont installées et en usage. Dossier classé, février 1909. – Plan
- 1909 – Gustave Weil demande l’autorisation d’ouvrir deux soupiraux – Autorisation – La Police du Bâtiment note que les soupiraux sont terminés mais que la devanture a aussi été modifiée. – Dessin des deux soupiraux à la maison qui appartient au maître boucher Weil (demeurant 8, rue du Sanglier)
1909 – Gustave Weil dépose une demande pour sa devanture en faisant remarquer que seul le revêtement a été modifié, sans toucher aux piliers et aux colonnes. Il a demandé aussi l’autorisation de remplacer l’ancienne inscription par celle Boucherie, boeuf et porc (Ochsen und Schweine Metzgerei). Note, il n’y a pas de volet roulant, la porte du local et une petite corniche au-dessus de la fenêtre ont été modifiées. – Autorisation de modifier le revêtement de la devanture – Dessin de la devanture - Commission contre les logements insalubres. 1904. Observations, nettoyer les chéneaux
1906, nettoyer le toit vitré
Commission des logements militaires. Ravaler toute la façade après la guerre, nettoyer le toit à l’arrière - 1922 – Rapport du service des incendies suite à un feu de cuisine dû à une cheminée défectueuse dans la maison Rauscher – La cheminée a été réparée.
- 1924 – La Société strasbourgeoise des Asphaltes et bitumes, anciennement A. Nicot S.à.r.l. demande l’autorisation de poser une chaudière à asphalte pendant une journée, durée des travaux sur le trottoir devant la maison Rauscher. – Le commissaire de police transmet au maire
- 1924 – Edouard Rauscher dépose une demande de permis de construire pour remplacer l’escalier en sapin par un nouveau en béton au sous-sol et au rez-de-chaussée et pour abaisser le sol de la cour de 50 centimètres pour qu’il soit au même niveau que la rue. Architecte, Charles Dœrry (4, rue Sainte-Hélène à Schiltigheim), entrepreneur Th. et Ed. Wagner (14 rue Adolphe Seyboth) – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1924. Comme on ne constate aucun affaissement ni fente, les calculs justifiant la solidité (article 5 de l’autorisation) pourront ne pas être fournis. – Plan de situation qui mentionne l’encorbellement – Dessins
- 1925 – Edouard Rauscher demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (lanterne) – Autorisation, l’enseigne étant déjà posée
- 1929 – La toiture du n° 30 menace de s’écrouler sur le n° 32 (propriétaire, Fuchs, 8, place des Etudiants) – Le crépi qui tombe pourrait provenir de la maison Fritsch – Le maire demande à la veuve Fuchs de refaire le crépi du pignon.
- 1932 – Rapport du service des incendies suite à un feu de cheminée – La cheminée a été réparée.
- 1932 – Edouard Rauscher (demeurant rue du Général Gouraud) demande l’autorisation de transformer les bâtiments sis section 20 n° 12 (propriétaire Rauscher) et n° 9 (propriétaire Fuchs). Architecte, Charles Dœrry (4, rue Sainte-Hélène à Schiltigheim) – Les bâtiments suivent l’alignement mais en dépassent à partir du premier étage – Autorisation de faire des travaux intérieurs et de revêtir de marbre les boutiques au rez-de-chaussée aux 30 et 32, rue des Hallebardes, en faisant une ouverture dans le mur coupe-feu entre les deux propriétés – Calcul statique. L’architecte constate qu’aucune charpente ne repose sur le mur pignon commun, ce qui diminue la charge initialement prévue. – Dessins – La réception du gros œuvre a lieu en septembre 1932 pour le n° 30, pour le n° 32 en octobre. Les travaux intérieurs sont terminés, novembre
- 1938 – Oscar Wetzel (boucherie charcuterie) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées et une inscription sur l’encorbellement – Autorisation
- 1939 – Paul Meyer, successeur d’Edouard Rauscher (fabrique de charcuterie fine, boucherie, salaisons) déclare qu’il n’y avait pas d’enseigne plate lors de son acquisition
- 1943 – Paul Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse selon le règlement de la protection anti-aérienne – Autorisation
- 1946. La maison est détruite lors des bombardements aériens des 11 août et 15 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à Paul Meyer pour des locaux commerciaux.
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1003)
Le boucher Paul Meyer (demeurant 6, rue des Arquebusiers) déclare que le bâtiment a été entièrement détruit lors du bombardement aérien le 11 août 1944. Il a édifié un bâtiment provosoire pour continuer son commerce.
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Spiessgasse Nr 32
Register 87
Fliegerschaden vom 11. August 1944
Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Spiessgasse Nr 32, Innenstadt
Eigentümer : Paul Meyer, Am Schiessrain 6
1. Gebäudebeschrieb : Geschäfts- u. Wohnhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Totalschaden
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden :
+ Nach behelfsmässiger Instandsetzung des Geschäftes sowie Einrichtung eines Notdaches über derselbe kann der Betrieb auf Kriegsdauer weitergeführt werden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3, unbewohnbar
Geschäfte 1, benutzbar +
Werkstätten 1, benutzbar +
Lageräume 1, unbenutzbar
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : da Totalschaden
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 2. August 1944
Unterschrift : P. Meyer
Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 423, dossier NV 2265 Z)
Les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944 ont entièrement détruit les bâtiments sis 32, rue des Hallebardes sauf le sous-sol. D’après le procès verbal d’expertise dressé en 1946, le bâtiment comprenait un rez-de-chaussée, quatre étages en encorbellement et un grenier avec mansarde. La façade était en briques, les encadrements de baies en pierre, la charpente en sapin et la couverture à deux versants en tuiles plates. Le rez-de-chaussée était occupé par un commerce, les étages servaient d’habitation. Paul Meyer a construit en 1945 sur la cave un bâtiment provisoire en remployant les anciens matériaux. Les parcelles font partie d’un « périmètre bleu » homologué en décembre 1950. Paul Meyer (né en 1899 à Kintzheim, marié en 1921 avec Jeanne Blettner), propriétaire du fonds de boucherie sis 30 et 32, rue des Hallebardes et de la maison au 25 de la même rue est autorisé en 1950 à transférer l’indemnité sur un terrain sis à Strasbourg rue Laurent Gœtz.
Reconstitution de l’immeuble de Mons. Paul Meyer, 32, rue des Hallebardes. L’architecte, Jos. Rech
Tribunal cantonal de Strasbourg. Commerçants – Copie des inscriptions portées au registre analytique sous le n° 24.700 au nom de Boucherie Charcuterie Ed. Rauscher successeur Paul Meyer, Strasbourg
(Date d’enregistrement) 6 avril 1939 – Raison de commerce, Boucherie Charcuterie Ed. Rauscher succ. Paul Meyer
Mayer Paul, né le 12 mai 1899 à Kintzheim, (nationalité) française – Objet du commerce, Boucherie charcuterie – Siège, Strasbourg 32, rue des Hallebardes
1946 (24 janvier) – Déclaration de sinistre. 32, rue des Hallebardes, section 20 n° 12. Bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944 qui ont entièrement démoli les bâtiments. La déclaration s’étend aussi à la partie du magasin située au n° 30.
Feuille de renseignements complémentaires. Autre bien sinistré, maison d’habitation 25, rue des Hallebardes, dossier NV 259 Z
Extrait du livre foncier. 25, rue des Hallebardes
1946 (25 octobre) – Procès verbal d’expertise, dossier NV 2265 Z – 32, rue des Hallebardes à Strasbourg. Propriétaire, Paul Meyer, 1, rue Laurent Gœtz à Strasbourg
Bâtiment élevé d’un rez-de-chaussée sur caves, de quatre étages en encorbellement sur la rue et d’un grenier avec mansarde. Façade en brique avec enduit et encadrements de baies en pierre, charpente en sapin et couverture à deux versants en tuiles plates.
Au rez de chaussée boutique à usage commercial et locaux d’habitation dans les étages. La devanture de la boutique comportait des revêtements en marbre et revêtements en faïence à l’intérieur – Croquis
Aménagements intérieurs, eau, gaz, électricité, water-closets avec tout à l’égout et salle de bain aménagée au deuxième étage. Ce bâtiment a été complètement détruit, il ne subsiste que les murs de caves. Quantum de destruction 100 %
Surfaces, Rez-de-chaussée 57, premier étage 62,50. Hauteur de sol à sol, sous sol 2,50, rez-de-chaussée 3,50, premier étage 3,05, deuxième étage 3,05, troisième étage 2,85, quatrième étage 2,75
1949 – Demande de participation financière de l’état – Paul Meyer né le 12 juin 1899 à Kintzheim (Bas-Rhin), marié le 5 novembre 1921 avec Jeanne Blettner. Achat par acte de vente 1938/1939
1950 (20 octobre) Procès verbal de vérification – Paul Meyer, 1 rue Laurent Gœtz
Le magasin actuel est une construction provisoire dans laquelle des éléments de récupération ont été réemployés tels que carrelage en faïence pour revêtement , murs, garniture de devanture (…)
1950 (24 octobre) – Autorisation de transfert de l’indemnité sur un terrain sis à Strasbourg rue Laurent Gœtz, section 89 n° 51
(1950) Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le 9 novembre 1950 à Paul Meyer un permis de construire un immeuble d’habitation rue Laurent Gœtz
(1954) Rapport. L’immeuble 32, rue des Hallebardes ayant été détruit à 100 % jusqu’au plancher haut de la cave non compris, le propriétaire a aménagé en 1945 sur cette cave une boucherie provisoire en vue de la continuation de l’exploitation de son commerce. Les travaux ont même été étendus sur la parcelle à côté, propriété Fuchs, 30 rue des Hallebardes où M. Meyer n’était que locataire avant sinistre. Coût suivant mémoires ci joints 505.0045 valeur 1945. Début 1950 ces parcelles ont été englobées dans un périmètre bleu qui a été homologué en décembre 1950. En octobre 1950 le sinistré est autorisé à transférer son indemnité, lieu de substitution rue Laurent Gœtz à Strasbourg. Par décision n° 1426 du 12/2/1953 de la commission locale d’expropriation, les vestiges et fondations existantes sont considérées comme sinistrés à 100 %. Suivant circulaire 51/47 du 28/2/1951 seuls les mémoires se rapportant à des travaux conservatoires peuvent être pris en considération. Les mémoires joints se rapportant en grande majorité à des travaux d’aménagement provisoire, je propose pour ce cas de limiter la participation de l’Etat à la valeur d’une toiture provisoire en carton bitumé assurant la conservation de la cave non endommagée par faits de guerre dans les limites de sa propriété seulement. (…) 28/1/54, le vérificateur
Relevé d’actes
La fabrique de la Cathédrale vend la maison à Agnès, veuve du cordonnier Conrad Frantz, assistée de son fils Conrad Frantz
1677 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 283-v
herr Johann Friderich Teurer alß Schaffner der Fabric deß Münsters
in gegensein Agnes weÿl. Conrad Frantzen deß schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand Conrad Frantzen deß schuhmachers ihres eheleiblichen Sohns und hannß Jacob Kappels deß Schuhmachers ihres ledigen Kinder Vogts
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Fladergaß einseit neben weÿl. herrn hannß Meÿers deß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin anderseit neben H. Johann Herbsten dem silberarbeiter hinden uff hannß Michael Diebolt den träher stoßend gelegen – umb 800. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Daniel Osterrieds Schuemachers alß Nunmehr proprietarÿ hievorbem. ahne d. Fladergaß ligend. Haußes (quittung) act. den 9.ten Septembris 1720.
Originaire de Weinsberg (près de Heilbronn), Conrad Frantz épouse en 1627 Catherine, fille du cordonnier Etienne Lentz
Mariage, cathédrale (luth. p. 247)
1627. Dominica 1. Adventus 2. 10.br. Conrad Frantz der schuchmacher von weinsberg Conrad Frantz des stein schneiders daselbsten n. sohn vnd J. Cätherin Stephan Lentz des schuchmachers tochter, eingesegnet montag 10. 10.bris (i 128)
Conrad Frantz devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie p. 100
Conradt Frantz d. Schumacher Von Weinsperg empfang d. Burgrecht Von Katharina, Stephan Lentz deß Schumachers Tochter, Wull beÿ den Schuhmachern dienen, den 28 Xbris 1627.
Conrad Frantz se remarie en 1637 avec Barbe Haas, fille du cordonnier Jacques Haas et veuve du cordonnier Paul Steininger qu’elle avait épousé en 1627.
Mariage, cathédrale (luth. p. 348)
1634. Dominica XII Trin. 24. Aug. Conrad Frantz der schuchmacher und Barbara Paulus Steiniger des schuchmachers n. witwe, eingesegnet montag 8. 7.bris (i 179)
Mariage, cathédrale (luth. p. 237)
1627. Dominica 4. Trin: 17 Junÿ. Paulus Steininger der schuchmacher, paulus Steiniger des schuchmachers n. sohn, vnd J. Barbara, Jacob Haasen des schuchmachers n. tochter, eingesegnet montag 25. Junÿ (i 123)
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) Conradt Frantz. 57. (vmb intercessionales)
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) Conradt Frantz. 112. (vmb subsidiales)
1645 Conseillers et XXI (1 R 128) Conrad Frantz. 92. (vmb intercessionales)
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) Samuel Jenig. wegen Conrad Frantzen. 41.
Conrad Frantz épouse en 1645 Agnès, fille du jardinier Martin Dempter
Proclamation, cathédrale (luth. p. 481)
1645. Conrad Frantz der Schuhmacher vnd Burger allhie vnd Jungfr Agneß, Martin Dimpter deß geweßenen Gartners vnd Burgers allhie eheliche tochter. Zu St. Aurelien Mont. 13. Jan. (i 245)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 120) 1645. Conrad Frantz der schuemacher und Burger allhie J. Agneß Martin Dümpters s. des gartners tocht. st. Aurelien (i 63)
Vente de biens appartenant à Conrad Frantz qui a quitté la Ville
1648 (22. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 242
(Prot. fol. 80. Erschienen H Lorentz Roser und H Laurentius Treutel Notarius, beÿde alß vß E.E. kleinen Rhats mittel zu distraction Conrad Frantzen deß außgetretten Schuhmachers Nahrung (…)
Agnès Dempter, veuve de Conrad Frantz meurt en 1685 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à la somme de 387 livres. L’actif de la succession s’élève à 216 livres, le passif à 57 livres.
1685 (7.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6052) f° 99
Inventarium undt beschreibung aller d.jenig. Haab undt Nahrung so weÿl. die tugendtsame Agnes Dempterin, deß auch weÿlandt Ehrenhafften Conrad Frantz. Schuhmachers undt burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßener wittib nunmehr auch seelige nach Ihrem d. 17. Jan: Jüngsthien tödtlich genommenen hinscheid. hind. Ihro verlaß. welche verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erford.n und begehren deß Ehrengeacht. Conrad Frantz. auch Schuhmachers burgers allda, ferner des Ehrengeachten H. Hanß Jacob Koppels ebenmäßig. Schuhmachers auch burgers daselbst. als geordnet: vndt geschworenen Vogts, Johannis, Jacobe, undt hanß Philippß. der Frantz. dießer dreÿ leediger Schuhmach. darunder Johannes undt Jacob den geschäfft selbsten beÿgewohnt hanß Philipp aber in d. frembde, aller 4. d. verstorbenen, frawen seeligen mit vorged. Conrad Frantz. seel. ehelich erziehlt. Kind. undt ab intestato nachgelaßener Erb., durch die dreÿ anwesendte Söhn selbst u. des ältern Sohns eheliche haußfr. (…) geäugt undt gezeigt (…) welches bescheh. inn Straßburg Mitwochs den 7. Februarÿ A° 1685.
In einer in der Statt Straßb. in der Fladergasen gelegenen undt in diese verlaßenschafft gehörigen behausung hat sich befunden wie folgt
Ahne Haußrath. Auf der Obern bühnen, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Kammer C, In der Wohnstuben, Vor der Wohnstub, In der Undern Werck Stub, Im Keller
Sa. haußraths 69, Gamachte Wahren und Schuh 4, Silber und Geschmeidt 8, Guldene Ring 8, baarschafft
Eigenthumb ane Einer behaußung. It. Hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen. Zugehörten, Rechten undt Gerechtigkeiten, alhier in d. Statt Straßb. in der Fladergaß, einseith neben weÿland Joh: Meÿers deß Küeffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, anderseith neben Hn (-) Büchel dem Specereÿ händler, hinden vf hanß Michael dieboldt der dreher stoßend gelegen, davon gehend jahrs 12 lb d à 4 p. Ct° der Fabric deß Frawenwercks, ist in hauptgut abzulößen mit 300 lb d sonsten freÿ ledig und eÿgen, und hieher durch die geschwohrne Werckmeister vermög d. beÿ dem Concept befindlich. Abschatzung æstimirt undt angeschlagen 87 lb 10 ß d. Darüber besagt ein Pergamentiner Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhangendtem Contract Insiegel verwahrt, de dato 29.ten Martÿ A° 1677.
Summa summarum vorstehend. gantz. verlaßenschafft 216 lb – Schulden 57, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 159 lb
Abschatzung Sambstags d. 10. feb: 1685. Weillandt deß Ehrsammen vnd bescheidenen Meister Conradt Frantz deß schuch Machers See: hinderlaßene Erben behaußung in der Juden gaßen gegen dem hawer über, Ein seitzes Neben H. Abraham Bichell dem Wurtz Kremer, ander sitzes Neben herr hanß Maÿer deß Kieffers See: fraw Wittib Welche Behaußung durch die geordnete Werckhleite in allem Wohl besichtiget Vnd in acht genommen dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach an geschlagen, Vor vnd vmb Siben hundert Sibentzig vinff Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Andres Schmidt Werckmeister deß Maurhoffs, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs
Compte que rend le cordonnier Jean Jacques Koppel de la gestion des biens qui appartiennent à Jean Philipp Frantz, cordonnier célibataire à l’étranger
1688 (1.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5933)
Rechnung Mein Hannß Jacob Kappels, Schuhmachers burgers alhier, als geordnet. undt geschworenen Vogts hannß Philipps Frantz. deß ledig. Schuhmachers, so inn d. frembde, weÿl. des Ehrenhafft. Conrad Frantz., gewesenen eb.mäßig. Schuhmachers undt weÿl. fr. Agnes Dempterin, beed. gewesener Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg seelig. ehelich erzeugte hinderlaßenen Sohns, vom 8. feb. aô. 1685. nach absterb. erwehnter frn. Agnes Dempterin, gewesener damahliger wittib biß d. 1. Maÿ anno 1688. eingenommen, außgegeb. u. sonst. inn and.e weg. v.richtet u. v.handelt habe. Erste Rechnung dieß. Vogteÿ.
Conrad Frantz rachète les trois quarts de la maison de ses frères et en devient seul propriétaire
1687 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 143
Johann Jacob und Frantz Gebrüder und beede Schuemacher für sich selbsten und Johann Jacob Kappel auch schuhmacher alß Vogt Johann Philipp Frantzen deß Ledigen Schuhknechts so anietzo in der frembde uff der wanderschafft sich uffhaltet
in gegensein Conrad Frantzen auch schuemachers
dreÿ Vierdte theÿl daran der übrige Vierdte theÿl dem Kaüffer vorhin gehörig seÿe, ahne einer behaußung, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebawen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Fladergaß einseit neben weÿl. hannß Meÿers deß Kieffers Seel. nachgelaßener wittib anderseit neben H Abraham büchel dem Specereÿhändler hinden uff hannß Michael diebold den träher stoßend gelegen, so annoch umb 600 Gulden Capital und 42 Gulden Zinß und Marzahl (verhafftet) – umb 65 pfund
Conrad Frantz épouse Marie Marthe, veuve du garçon batelier Jean Thiébaut Bœs : contrat de mariage, célébration
1670 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 648
(Eheberedung) Erschienen Conrad Frantz der Schuhmach. Burger Zu Straßburg alß Hochzeiter mit beÿstand hannß Jacob Kappels seines noch ohnentledigten Vogts und Michael Kresen seiner Mutter Vogts beeder Schuhmacher und Burger alhie an einem
So dann Maria Martha weÿl. hannß Diebold Bösen geweßenen Schiffknechts und Burgers alhie nunmehr seel. hinderlaßene wittib alß hochzeiterin mit beÿstand H M. Adami Schmiden Pfarrherren Zu Schiltigh. ihres eheleiblichen Vatters und H. Johannis Andreæ Mergeleti E.E. Siebners Gerichts Actuarÿ ihres Curatoris am andern theil
Mariage, cathédrale (luth. f° 135, n° 57)
1670. Dom: 1. Adventus. Zum 2.mahl Conrad Frantz der ledige Schumacher, Weiland Conrad Frantzen auch gewesenen Schumachers u. Burgers alhier nachgelaß: ehel: Sohn, Maria Martha, Weiland Hanß Diebold Bösen gewesenen Schiffknechts u. Burgers alhie nachgelaßene W. Montags den 5. 10.br. Münster (i 136)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 87 n° 37) 1670. Dncis ijdem (I u. II Adventus) Conrad Frantz, Junger Schumacher, Wld Conradt Frantzen d. geweß. Schumachers & B. relictus filius, vnd Maria Martha, Wld Hanß Thieboldt Bösen, gewes. Schiffknechts B. alhie nachgel. W. Conf. d. 5.t Xbr (i 62)
Conrad Frantz est né le 30 janvier 1648.
Baptême, cathédrale (luth. f° 321 1648. den 30. Januarÿ. Par. Conrad Frantz der Schumacher, agneß, Inf. Conrad (i 326)
Jean Thiébaut Bœs épouse en 1662 Marie Marthe, fille d’Adam Schmidt, pasteur à Schiltigheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 62, n° 1)
1662. Diis I u. II post epiphanias, 8 u. 15. Januarÿ Hans Thiebold Böß der Schiffknecht, Andreß Bößen gewes.n Schiffmanns u. B. nachgel. ehelich. Sohn, vnd Jgfr. Maria Martha H. M. Adami Schmidts dießer Zeit Pfarrers Zu Schiltigheim eheliche Tochter. Cop. Donnerst. W. (i 49)
Conrad Frantz épouse en 1683 Catherine, fille du vigneron Jean Weiss de Barr
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 108 n° 7)
1683. Dom: 5. post Epiphan: Zum 2 mahl Conrad Frantz Schuhmacher u. Burger Jfr. Catharina Weiland Hans Weißen gewesenen Rebmanns Zu Barr, Straßburg: herrschafft nachgelaßene ehel: T. Donnerst. den 18.t Febr Zun Predigern (i 109)
1683, (Nouveaux bourgeois en 1683, VI 500)
[f° 90] Neue burger de A° 1683
Catharina Weißin, Conrad Frantzen deß Schuhmachers haußfr, gratis
Conrad Frantz vend la maison au chandelier manant Etienne Jaggi
1690 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 135-v
Conrad Frantz der Schuhmacher mit beÿstand H. hannß Jacob Kappels deß Schuhmachers
in gegensein Stephan Jagi deß Schirms Verwanthen Liechtenmachers, verkaufft und zu kauffen gegeben maßen derselbe auch die am 11. Martÿ Jüngst verwichen von H. Rhat und XXI. Obrigkeitlich ertheÿlte permission gekaufft zu haben
Eine behaußung höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebawen & allhier an der fladergaß einseit neben weÿl. Johann Meÿers deß Kieffers hinderlaßener wittib, anderseit neben H. Abraham Büchel dem Specereÿ händler, hinden auff hanß Michael diebold deß trehers Erben stoßend gelegen, Welche behaußung annoch umb 600 Gulden Cap: und 106 Guld. darvon vertagte Zinnß der Fabric deß Münsters verhafftet – geschehen umb 47 Pfund
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Etienne Schacki à acheter la maison du cordonnier Christophe (sic) Frantz moyennant 800 florins, les hypothèques s’élevant à 706 florins.
1690 Conseillers et XXI (1 R 173)
(p. 94) Sambstags d. 11.t Martÿ – Saltzm. n. Stephan Schacki schirms v.wanden ist willens von Meister Cristoph Frantz dem Schuhmacher seine behaußung in d. flattergaß, so umb 706 beschwehrt umb 800 fl. an sich Zuerkauffen, bittet umb g.dige erlaubnuß
Erk. seÿe dem Imploranten Zwar zu gratificiren, der Contracts: vschreibung aber solten Zweÿ Hh. Deputirten Hr XIII. Friderici und H. Rathh. Reinthaler beÿwohnen.
Etienne Jaggi hypothèque la maison au profit d’Elisabeth Follet, veuve de Joseph Jenin (Schœni)
1693 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 75-v
Stephan Jagi, der Liechtermacher
hatt in gegensein Hn Johann Friderich Kasten, deß handelßmanns und dreÿers der Statt Stalls, alß Vogts Fr. Elisabethä gebohrne Folletin weÿl. Hn Joseph Jenin gewesenen lederhändlers hind. laßener Wittib – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behaußung sambt den recht. und zugehördt allhier in d. Flader Gaß, einseit neben Johann Flach dem Küeffer anderseit neben weil. Adam Meÿen gewes. Specirieres sel. Wittib hind. auff hans Michael Diebold den träher stoßend gelegen
La maison est estimée à la somme totale de 435 livres dans l’inventaire des biens d’Etienne Jaggi, dressé en 1696.
Le revendeur Etienne Jaggi loue une partie de la maison au revendeur Jean David Meyrich
1701 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 102-v
Stephan Jacqui, der Kremp (unterzeichnet) steffen Jaggi
in gegensein Johann David Meÿrich deß Krempen (unterzeichnet) m
entlehnt, In seiner an der Fladergaß gelegenen behaußung Stub, und Cammer, Keller, und höfflein, doch dieses letster zum gemeinen durchgang, So dann platz zum holtz hind. dem höfflein alles auf ein jahr lang von instehend. Annunc. Mariæ anzurechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund
Etienne Jaggi hypothèque la maison au profit de Jean Nicolas Herff l’aîné
1702 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 467-v
Erschienen Stephan Jaqui Gremp (unterzeichnet) steff Jagy
hatt in gegenseÿn Hn. Frantz Peter Crugot nahmens Hn. Hanß Niclaus Herffen senioris handelsmanns hierzu Kraft (gewaltscheins legitimiret) ihm Hn Herffen alß Erben weÿl. H. Jacob Hoßers auch handelsmanns, schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, deß debitoris behaußung allhier in der fladergaßen einseit neben Joh: Flachen Kiefern anderseit neben Joh: Jacob Ernst schloßern hinten auf Hanß Michel Diebold deß Trehers EE. stoßend gelegen
ferners deßen behaußung in der Krautenau, einseith ist ein eck u. zuem theil neben hanß Georg Stadler dem schuemacher anderseit neben andres Frantzen auch schuemachern hinten auf besagte schuemacher stoßend gelegen
Etienne Jaggi vend la maison au cordonnier Daniel Osterried pour 750 livres
1706 (20. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 922-v
(750 lb) Erschienen Stephan Jaggi gremp
hatt in gegenseÿn Daniel osterriet schuemachers angezeigt u. bekandt, daß Er Jaggi ihm (verkaufft)
eine behaußung Höfflein Hoffstatt mit allen begriffen weithen Zugehörden rechten und Gerechtigkeiten allhier in der fladergass. gegen dem Hauen gässlein eibs. neben Joh: flach kiefer anders. neben Joh: Jacob Ernst schloßern, hinten auf frid: Diebold stoßend, annoch um 125 lb d Joh: Niclaus Herffen sen: handelsmann, Item um 300 lb d dem Frauen Hauß versetzt, sonsten freÿ ledig u. eÿgen, geschehen um 325 lb d.
Fils du cordonnier Isaac Osterried, Jean Daniel Osterried épouse en 1706 Marie Salomé, fille du messager Jean Georges Deubler : contrat de mariage, célébration
1706 (6.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Mr Johann Daniel Osterrieden Schuemachern, des Ehren: vnd vorgeachten Herrn Isaac osterrieds des ältern, Schuemachers vnd burgers alhie ehelichem Sohn, mit beÿstand erstgemelts seines vatters vnd M. Isaac Osterrieds des Jüngern Seines Bruders, ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen Maria Salome Deüblerin, des Ehrenvesten H Johann Georg Deüblers Einspännigers vnd burgers alhie eheliche dochter, mit assistentz erstgemelts ihres vatters und H Johann David Schuerrs ihres vogts, andern theils
Actum Straßburg den 6.ten Aug. 1706. unterzeichnet Johann Daniel osterriedt alß hochtzeitter, Maria sallome deiblerin als hoch Zeiterin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107 n° 603)
Anno 1706. den 11. Augusti seind auf bescheid des regirenden Herrn Ammeisters, ohne vorhergegangener proclamation Zu hauß eingesegnet worden Johann Daniel Osterriedt der ledige Schuhmacher Isaac Osterriedts des Schuhmachers ehelicher Sohn und Maria Salome Deublerin H. Johann Georg Deublers burgers und Einspännigers alhie eheliche tochter (unterzeichnet) Johann Daniel osterriedt alß hochzeitter, Maria sallome deiblerin alß hoch Zeiterin (i 109)
Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit des enfants Reinhold et de François Reisseissen
1715 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 52
Johann Daniel Osterried Schuemacher und Maria Salome geb. Deüblerin mit beÿstand Johann Georg Deüblers Einspännigers ihres leiblichen vatters und Johann Nicolaus Montfort Müntzbotten Ihres Vettern
in gegensein herrn Philipp Caspar Leiterspergers fühffzehners alß Curatoris der Reinholdische, Kind. 2.ter Ehe so dann herrn Francisci Reiseisens U.J.Ddj et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 500 und 50 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt cum appertinentÿs in d. fladergaß, einseit neben Johann Flachen küffern anderseit neben Johann Samuel Blanck dem kunstdreher, hinten auff Gradauische W. und EE
Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit de Barbe Deck veuve Kœrner
1718 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 257-v
Joh: Daniel osterrieth schuemacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Daniel Deubler Einspenniger und Joh. Michel Himmler peruquenmacher
in gegensein Barbaræ Körnerin wittib geb. Deckin so unbevögtigt beÿständlich Philipp Körner schneiders – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Fladergass, einseit neben Flach dem kiefer anderseit neben Samuel Blanck hinten auff De Georges stoßendt
Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Martin Gauthier
1721 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 105
Johann Daniel Osterrieth Schuhmacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Daniel Deubler einspännigers ihres Vettern und Hn Henry Fervat EE. kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein Martin Gauthier frantzösischen würths – schuldig seÿen 150 pfund
eine behausung höfflein und hoffstatt cum appertinentÿs in der Fladergaß, einseit neben H, Flachen dem Kieffer anderseit neben Blancken dem Silberdrähers hinten auff de Georges Glaßhändler
Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit du licencié en droit Jean Sébastien Gambs
1721 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 471
Johann Daniel Osterreith Schuhmacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Hn Friedel und H. Höllbeck beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Joh. Sebastian Gambßen J.V.Lti – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine behausung cum appertinentis in der Fladergaß, einseit neben H. Johann Flach kieffer anderseit neben Samuel Blanck silberdräher
Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit de Laurent Kammerer, sellier disparu
1728 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 77
Johann Daniel Osterried Schuemacher und Maria Salome geb. Deüblerin beÿständlich Daniel Deübler Jun: Einspenigers ihres bruders und ihres vettern Daniel Deubler Sen: Einspennigers
in gegensein Johann Samuel Schall des Sattlers als vogts Lorentz Kammerer verschollenen Sattlers, beÿständlich deßelben beeder brüder H. Johann Ulrich Kammerer seÿlers und EE. kleinen Raths beÿsitzers und Johann Jacob Kammerer auch Seÿlers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Fladergaß, einseit neben Flach dem Kieffer anderseit neben Blanck dem Silberdräher hinten auff H. Rathh. Degeorges
Marie Salome Deubler fait un testament par lequel elle assure à son mari l’usufruit viager de ses biens et nomme pour héritiers ses enfants
1745 (20.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 753
Testamentum nuncupativum fr. Mariæ Salome Osterriedin gebohrner Deublerin H. Johann Daniel Osterried Schumachers und burgers alhier ehefr. auffgerichtet den 20.t Augusti Anno 1745.
Persönlich kommen und erschienen ist, die ehr vnd tugendsame fraw Maria Salome Osterriedin gebohrne Deublerin H. Joh: Daniel Osterriedß des Schumachers vndt burg: alhier eheliche haußfr. durch Verleÿhung göttlicher gnd. aufrecht gesund gehend vndt stehend leibß auch darbeÿ guter richtiger Sinnen vndt verstands (…)
dießemnach vnd vor das andere dieweilen Sie in ihrem den 7. Xbr 1707 nebst ihrem ehemann auffgerichteten codicill, demeselb. den lebtägigen genuß ihrer Verlaßenschafft salva legitima liberorum vermacht vnd verschrieben, alß will Sie solches hirmit noch mahlen confirmiret widerholet vndt bestättiget haben (…)
Vierten aldieweilen die Institutio hæredum oder einsetz und benennung derer Erben eines Jeder in denen rechten gültigen testaments fürnembstes fundament vnd grundveste ist, ohne welches auch in denen Rechten Keines bestehen vnd gültig seÿn Kan, alß will die Fraw testiererin Zu ihren rechten wahren vnd ohngezweiffelten Erben ihrer verlaßenschafft instituirt ernennet vnd eingesetzt haben, vndt Zwar Erstlichen weÿl. H Johann Daniel Osterried deß geweß. Caffetier vndt burgers ihres Verstorb: Sohns seel. mit frawen Louisa gebohrener Garccon ehelich erzeugte nach tod verlaßene vier Kindere nahmentlich Carl Rudolph, Magdalenam, Barbaram und Johann Philipp Zu gleichen portionen eines Vierten Stammtheilß (…) ferners Ernandt die Fr. testierin Zu ihren Erben Gottfried Osterried den Schuemacher vndt burg: alhier in den Zweÿten, Item Jacob Osterried der ledig. goldarbeither vnd burgern alhier dermahlen in Königl. Kriegß diensten stehend in den drittenn Stammtheil vnd dann Jfr Mariam Magdalenam Osterriedin ihrer noch ledige dochter in den viertten vnd letzten Stammtheil
(unterzeichnet) mariia sallome oster rietin gehrne deblerin
Jean Daniel Osterrieth meurt le 15 mars 1747 à l’âge de 62 ans. L’inventaire après son décès n’est pas conservé
1747, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 781
Inv. über Weÿl. Mstr. Joh: Daniel osterrieds des geweß. Schuhmachers und burgers allhier seel. Verl.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 7, 1719-1755 f° 189)
1747. Mittw. d. 15 Mart. morgens ein Viertel Vor 1 uhr starb H Johann Daniel Osterried schuhmacher u. b. allhier s. alters 62 jahr ii monath u. 3. tag, wurde Donnerst. darauff Zur erden bestattet auff s. gottes acker St. Hel. (unterzeichnet) johann gottfried osterried als sohn, Philipp Jacob dürr als tochtermann (i 197)
1746, Registres annuels de la Taille (VII 1240) f° 297-v
Johann Daniel Osterried, ins. 28. Aug. 1706, 2. lb 5 ß
Thod, inventirt Not. Brackenhoffer, W. Maria Salome
Marie Salomé Deubler veuve de Jean Daniel Osterried loue une partie de la maison au serrurier Jean Georges Schwing
1757 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 244-v
Fr. Maria Salome geb. Deublerin weÿl. Johann Daniel Osterried schuhmachers wittib beÿständlich ihres sohns Johann Jacob Osterried des tabachändlers
in gegensein Johann Georg Schwing des schloßers
verlühen, in der Fr. verlehnerin gehörigen ane der Fladergaß gelegenen behausung erstlich auf dem boden die werckstatt, den 3t. stock so dann auf dem 4. stock zwo cammern und einen kleinen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
Marie Salomé Deubler meurt en 1761 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Chandelles. L’actif de la succession s’élève à 333 livres, le passif à 116 livres
1761 (23.7.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 168
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Salome Osterriedin gebohrner Deublerin längst weÿl. Mstr. Johann Daniel Osterried, des gewesenen Schumachers und Burgers dahier zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib, nunmehr auch seelig Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1761 – nach ihrem Sambstags den 27.ten Junÿ dieses 1761.ten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat (…) So beschehen Straßburg den 23.ten Julÿ Anno 1761.
Der verstorbenen Frauen seel. ab intest. vberlaßene Erben sind mit Nahmen und 1.mo weÿl. Herrn Johann Daniel osterried, des gewesenen Caffetier und burgers alhier ihres Sohns seel. mit frawen Elisabetha gebohrener Gagon ehelich erzeugte vier Kinder nahmentlichen a) Herr Carl Rudolph, b) Jungfrau Magdalena Cleophea, c) Jungfrau Maria Barbara und d) H. Johann Philipp die osterried, dißorts Enckel, Zu einem 4. Stammtheil, und war in deren Nahmen zu Beobachtung ihres hierbeÿ fürwaltenden Interesse gegenwärtig Herr Johann Jacob Sänger der Peruquier und b. alhier ihr gerodneter Vogt, also dem Geschäfft selbst abwartende, 2.do Mstr Johann Gottfried Osterried, der Schuemacher und b. hiebeÿ in eigener Person, um das Erbgeschäfts Abwartung Zugegen, 3.tio Herr Johann Jacob Osterried, der tabackhändler und ebenmäßiger Burger alhier, der sich gleichfalls und Zwar mit beÿstand S.T. Herrn Jacob Christoph Schwing J.U. in Person gegenwärtig erfunden ließ und den Geschäfft abwartete und 4.to Maria Magdalena Osterriedin volljährigen alters die auch mit beÿstand herrn Daniel Deübler des Zoll Einnehmers ane Steinstraßer Thor ihres H. Vetters hierbeÿ persönlich Zugegen, und des, was ihr Nutzen erfindet Zu beobachten beflißen war. Also diese deroselben mit Eingangs ermelten ihren längst seel. Ehemann ehelichen erzeugte Hh Söhn, Tochter und von dem verstorbenen, Herrn Sohn abstammende Enckel Zu vier gleichlingen Stammtheilern.
In einer alhier zu Straßburg ane der Hellenliechtergaß ohnfern der Becken herberg gelegener dißorts Lehnungsweiß bewohnender behausung hat sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 3, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. baarschafft 206, Sa. Schulden 86, Summa summarum 333 lb – Schulden 116 lb, Nach deren Abzug 217 lb
Marie Salomé Deubler, veuve de Jean Daniel Osterried, vend la maison au saucissier François Henriot et à sa femme Anne Barbe Müller moyennant 1 250 livres
1759 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 95-v
Fr. Maria Salome geb. Deublerin weÿl. Johann Daniel Osterried des schuhmachers wittib beÿständlich H. Philipp Jacob Dürr des caffésieders
in gegensein Frantz Henriot des wurstmachers und Annæ Barbaræ geb. Müllerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Fladergaß, einseit neben H Johann Georg Walter dem handelsmann, anderseit neben H. Rath. Samuel Blanck dem kunstdreher, hinten auff (-) Schuderer des schlossers – als ein den 21. Februarÿ jüngsthin ane der ganth ersteigtes guth – um 250 lb, 150 lb und 100 lb verhafftet, geschehen um 750 pfund
Le charcutier Jean François Henriot et Barbe Müller vendent la maison à Marguerite Baumgarten pour 1 650 livres
1786 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 39
Sr Jean François Henriot der chaircuitier /für sich und nahmens seiner Ehefrau Barbara geb. Müllerin
in gegensein Jfr Margarethæ Baumgartin großjährigen alters, beÿständlich H. Johann Friedrich Baër des goldarbeiters
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Fladergaß, einseit neben der verwittibten Fr. Baërin geb. Lobsteinin, anderseit neben H. Ißenheim dem zinnknopffmacher, hinten auff Mr Bernhard den spengler – um 3300 gulden
Marguerite Baumgarten revent la maison quelques mois plus tard au tailleur Frédéric Burckenfeld pour 1700 livres
1786 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 316-v
Jfer Margaretha Baumgartin so großjährigen alters beÿständlich Johann Georg Christiani des huthmachers
in gegensein Friedrich Burckenfeld des schneider meisters
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Fladergaß, einseit neben der verwittibten Fr. Baërin geb. Lobsteinin, anderseit neben H. Ißenheim dem zinnknopffmacher, hinten auff Mr Bernhard den spengler – als ein von Sr Henriot dem chaircuitier und deßen ehefrau ohnlängst erkaufftes haus, um 3800 gulden
Originaire de Lichtenau en juridiction de Hanau (en Bade), Frédéric Birckenfeld épouse en 1781 Marie Barbe Ammann, fille du tailleur Laurent Ammann : contrat de mariage, célébration
1781 (11. 7.bris), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 117
Eheberedung – zwischen dem ehrsamen und bescheidenen Herrn Friderich Birckenfeld dem ledigen Schneidergesellen, Weil. Sebastian Birckenfeld gewesenen Burgers und Wirths Zu Lichtenau Hanauischer Jurisdiction mit Mariæ Magdalenæ gebohrener Wagin ehelich erzeugtem Sohn, unter assistenz Hrn Friderich Christian Kautz des burgers und Schuhmachers dahier seines vettern, als hochzeitern ane einem,
So dann der Viel Ehr: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Ammännin, Herrn Lorentz Ammann des Burgers und Schneider meisters dahier und Frauen Mariæ Barbaræ geborener Cappußin ehelich erzeugten tochter, unter assistentz dieses ihres beden Elteren, sodann Hn Joh: Daniel Cappes des burgers alhier ihres oncle
Actum dahier zu Straßburg den 11. Septembris Anno 1781. (unterzeichnet) Jacob Friederich Birckenfeld, Maria Barbara Ammännin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 80 n° 10)
Im Jahr 1782, Dienstag den 16. Aprilis Nachmittag um fünf Uhr sind (…) in offentlicher Kirch ehelich eingesegnet worden Jacob Friederich Birckenfeld lediger Schneidermeister und burger alhier Von Lichtenau gebürtig, Weÿl. Sebastian Birckenfeld geweßenen Herrschafftlichen Fiscaly und burgers daselbst mit Frau Maria Magdalena geborner Waagin ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfer Maria Barbara Ammännin, Lorentz Ammanns Schneidermeisters und burgers allhie mit Frau Maria Barbara geborner Cappußin ehelich erzeugte tochter (unterzeichnet) Jacob Friderich Birckenfeld als hochzeiter, Maria Barbara Ammannin Als hochzeiterin (i 81)
Frédéric Birckenfeld demande confirmation de l’ordre prévu pour faire son chef d’œuvre
1782, Protocole des Quinze (2 R 192)
(p. 8) Sambstags den 19. Januarii 1782. – Idem [Claus] nomine Jacob Friderich Birckenfelder des leedigen Schneidergesellen producirt anderwärtigen Zunftgerichts extract de dicto dato [15. hujus] Krafft dessen der Implorant gleichfalls Zum Meisterstück admittirt worden, weilen er aber der sechste als bitt gnädige Confirmation. Erkandt, bis Zur entscheidung Joseph Molitor sache ausgesetzt.
(p. 31) Sambstags den 9. Februarii 1782. – I. g. E. bitt gnädig Zu erkennen das Jacob Friderich Birckenfelder der meisterstücker Zur Deputation vorzuladen seÿe und setzt Claus setzt auf gegentheilige kösten. Erkandt seÿe Jacob Friderich Birckenfelder zur Deputation vorzuladen.
1782, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 16]
Johann Jacob Bürckenfeld
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 55 livres, ceux de la femme à 273 livres.
1783 (3.2.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 204
Inventarium über Herrn Friderich Birckenfeld des Schneidermeisters und Fraun Barbaræ gebohrener Ammann, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander für ohnverändert in die Ehe gebrachten Vermögen, auffgerichtet Anno 1782. – der Ursach halben alldieweilen in ihrer Eheberedung ein ohnverändert guth und Ergäntzung des abgehenden stipulirt haben, inventirt (…) Geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst neben der Gast behaußung Zum Rubenloch gelegener Behaußung in fernerer Gegenwarth H Lorentz Ammann des burgers und Schneidermeisters hieselbst der Ehefraun Vaters und beistandt auf Montag den 3.ten Februarÿ 1783.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns Einbringen, Silber 23, Gold 2, Summa summarum 26 lb – Und wann hierzu gelegt wird deßen gebührigen Helfte ane hernach beschriebenen Haussteuren anlangend 29 lb, So erstreckt sich des Ehemann samtlich in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen Werth nach 55 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau eingebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 123, Sa. Silbers 20, Sa. goldener Ring 24, Sa. baarschafft 75, Summa summarum 243 lb – Dazugelegt die gebührige andere helffte an denen Haussteuren antreffend 29 lb, Solchemnach kommet der Fraun samtlich in die Ehe gebracht Guth dem billichen Werth nach zusehen auf 273 lb
Frédéric Birckenfeld expose la maison aux enchères. Le relieur André Jung fait l’offre la plus élevée.
1794 (14 pluv. 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis, N° 558, altes 458
Den 14. Pluvios im dritten Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennlicher Republick, auf Ansuchen des Bürgers Jacob Friderich Birkenfeld Schneiders allhier wurde in mein des unterschriebenen Notarii Schreibstube einer freÿwilligen öffentlichen Versteigerung ausgesetzt
die dem Requirent gehörige Behaußung, Hof, Hoffstatt und bronnen samt allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Fladergaß N° 11, einseit neben dem Bürger Daniel Isenheim, Knopffabricant, anderseit neben dem Bürger Johann Friderich Bär, Goldarbeiter, hinten auf den Bürger Schieman, Spengler und den Bürger Kimberger, Schneider, stoßend (…) sammenthaft um 7600 Livres an Capital verpfändet (…) unter folgenden Bedingungen – Erstlich wird diese Behausung um die Summ von 24.000 Livres ausgerufen
Worauf geboten haben die Bürger Michael Weber Wirth allhier 24.100 (…), ist obiges von dem Bürger Andreas Jung, Buchbinder allhier gethane leztere Gebot vom 25.600 Livres
Acte de vente correspondant
1795 (24 pluviôse 3), Strasbourg 4 (13), Not. Greis n° 578, altes 463
der bürger Jacob Friedrich Birckenfeld Schneider
in gegensein bürgers Johann Andreas Jung buchbinders
die ihme bürger Birckenfeld gehörige behausung Hof, Hoffstatt und bronnen samt allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Fladergaß N° 11 einseit neben dem bürger Daniel Isenheim Knopffabricant anderseit neben dem bürger Johann Friedrich Bäer Goldarbeiter hinten auf den bürger Schirmann Spengler und den bürger Kienberger Schneider stoßend, um 7600 livres capital verpfändet, geschehen um 27.600 livres
Enregistrement, acp 31 F° 49 du 26 pluv. 3
Fils du marchand de poissons du même nom, Jean André Jung épouse en 1794 Catherine Salomé Stuber, fille du relieur Philippe Christophe Stuber
1794 (17 ventose 2), Not. Greis n° 577 Altes N° 336
Contrat de mariage – furent présentes en personne le Citoyen Jean André Jung, relieur, fils de feu Jean André Jung, en son vivant Marchand Poissonnier au dit Strasbourg et de Marguerite Salomé Maler ses Père et Mère, assisté du Citoyen Jean Pierre Hessé, Teinturier au dit Strasbourg, son tuteur et encore sous le Consentement de ladite sa Mère, d’une part
Et la Citoyenne Cathérine Salomé Stuber, fille de feu le Citoyen Philippe Christophle Stuber, en son vivant Relieur au dit Straßburg ett de Marie Sophie Greis ses Pere et Mere, sous l’authorisation du Citoyen Philippe Louis Rang, homme de Loi audit Strasbourg son tuteur et encore sous le Consentement de la dite sa Mère, d’autre part
Fait, lu, passé et interprété en Allemand par ledit Notaire audit Strasbourg le 17 Ventôse de l’an second
Enregistrement acp 21 f° 90 du 19 vent. 2 – il n’y a pas de désignation d’apports
Les futurs se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémourant
plus le futur fait don natutinal à la future de 300 livres
est comparu le futur époux qui a déclaré que son revenu n’excède pas 300 livres
Inventaire des apports
1796 (19 pluviôse 4), Strasbourg, Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 785
Inventaire des apports de Jean André Jung relieur et Catherine Salomé Stuber, Contrat de mariage passé avant la célébration devant Greiss notaire le 19 ventose 2 – 12.767 livres
Enregistrement, acp 39 F° 60 du 19 pluv. 4
André Jung fait dresser un cahier des charges pour vendre la maison
1799 (4 fructidor 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 486
Auf Ansuchen des bürgers Andreas Jung buchhändler
zur freiwilligen Versteigerung der dem Requirenten eigenthümlich zuständigen behaußung samt höflein Gumpbronnen auch allen übrigen Zugehörden und Rechten an der Spießgaß mit N° 40 bezeichnet, einseit neben dem b. Baer Goldarbeiter anderseit neben br Isenheim Zinn Knopffmacher hinten auf die b Kinberger Schneider und Christ Spengler stoßend – um 10.830 fr capitalien beladen
Jean André Jung et Catherine Salomé Stuber modifient leur contrat de mariage
1803 (15 brumaire 12), Strasbourg 13 (17), M° Bremsinger n° 1229
Changement de contrat de mariage – Johann Andreas Jung der buchbinder mit Fr Catharina Salome geb. Stuber
(Joint) 17 ventôse II, Cit. Jean André Jung relieur fils de feu Jean André Marchand Poissonnier et Marguerite Salomé Maler, Cit. Catherine Salomé Stuber fille de feu Philippe Christophe relieur et de Marie Sophie Greis, M° Greis
La maison est adjugée le 23 messidor 12 (12 juillet 1804) à la barre du tribunal de première instance au chef de brigade Maurice Hartmann de Pistoris (l’adjudication n’est pas transcrite dans les registres des hypothèques)
Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Louise Legat, veuve de l’officier Jean François de Mahuet
1811 (4.11.), Strasbourg 6 (39), M° Meyer n° 505
Inventaire de la succession de Marie Louise Legat, veuve de Jean François de Mahuet, officier retiré, décédée le 6 septembre dernier – à la requête de Jean Louis Knobloch notaire nommé par jugement du 22 octobre dernier pour représenter les héritiers absents
(Joint à la vente de meubles n° 514 du 11 novembre) Marie Louise Légat veuve de messire Jean François de Mahuet, de Rigny Fontaine, vivant lieutenant colonel d’un bataillon d’infanterie, chevalier de ordre royal et militaire de St Louis demeurant à Gray et D° Claude Françoise Charlotte de Mahuet sa fille épouse de M Charles Marie Quentin Martin de Charmoiselle, conseiller honoraire au baillage de Bar sur Seine, transaction au sujet du contrat de mariage avec M. Jacquey devant M° Laude à Besançon le 11 février 1765, le 11 janvier 1784 à Gray, M° Cournot
(Liquidation n° 588 du 23 avril) Louis Herrenberger, candidat en droit mandataire de Claude Françoise Charlotte Mahuet, veuve en secondes noces de Sr Charles Nicolas Cantin Martin demeurant Virey héritière sa mère, procuration à Gy arrondissement de Gray
dans le logement et dépendances rue des Hallebardes n° 40
meubles : dans une chambre au 1° étage donnant sur la rue des hallebardes dans un cabinet a côté de la chambre précédente, total 192 fr, dettes actives 118 fr, passif 486 fr
Extrait des registres de Gray, Claude Charlotte Françoise fille de Jean François Mahuet commandant du Bataillon de dôle et dlle Louise legat née le 20 octobre (sans année)
Enregistrement, acp 118 F° 80 du 11.11.
Madeleine Dorothée Oesinger, veuve de Maurice Hartmann de Pistoris, cède la maison au relieur François Louis Degermann et à Marie Anne Rilliet
1812 (12.6.), Strasbourg 3 (59), M° Übersaal n° 6115, 2986
Traité – Madeleine Dorothée Oesinger, veuve de M. Maurice Hartmann de Pistoris, brigadier des Armées de France
à François Louis Degermann, relieur, et Marie Anne Rilliet
la maison appartenant à la D° de Pistoris avec petite cour, appartenances et dépendances située en cette ville rue des flancs n° 40, d’un côté Daniel Isenheim fabricant de boutons, de l’autre une maison appartenant à la succession de Jean Frédéric Bäer orfèvre, derrière le Sr Schiemann ferblantier et Kinberger tailleur – propriété constatée par vente reçue M° Greis le 24 pluviôse 3 (12 février 1795) et jugement d’adjudication au tribunal de première instance le 23 messidor 12 (12 juillet 1804), évaluée 9710 francs
(en échange d’un corps de biens à Altenheim et Wald-Olwisheim
(Joints) dossier avec Affiche, vente et adjudication par expropriation forcée sur Jean André Jung le 26 pluviôse 12
vente, Jacob Friedrich Birckenfeld an Johann Andreas Jung den 24 pluviose 3, M° Greis
Obligation, Chambre des Contrats 21 août 1786 f° 316-b
Adjudication au Tribunal Civil en thermidor 12
Enregistrement, acp 119 F° 151 du 16.5.
Fils du relieur Joseph Degermann, François Louis Degermann passe en avril 1809 un contrat de mariage avec Elisabeth Kourtz, native de Lixheim près de Phalsbourg. Le contrat est annulé en juillet.
1809 (27.4.), Strasbourg 15 (9), M° Lacombe n° 865
Contrat de mariage – François Louis Degermann relieur fils de feu Joseph Degermann, relieur et d’Odile Uhmann
Elisabeth Kourtz, fille majeure de feu Joseph Kourtz, menusier à Lixheim et de feue Marguerite Marin assitée de François Joseph Michel conducteur de la tuilllerie au Sr Dillemann demeurant à Strasbourg son beau frère
Enregistrement, acp 111 F° 7x du 4.5.
1809 (10.7.), Strasbourg 15 (10), M° Lacombe n° 998
Révocation de contrat de mariage entre François Louis Degermann, relieur, et Elisabeth Kourtz, dressé devant le soussigné notaire le 27 avril
Enregistrement, acp 112 F° 93-v du 15.7.
François Louis Degermann épouse en 1809 Marie Anne Rilliet, fille de l’horloger Claude Gabriel Rilliet
1809 (14.9.), Strasbourg 14 (42), M° Lex n° 3730
Contrat de mariage – François Louis Degermann, majeur relieur fils de feu Joseph Degermann, relieur et d’Odile Uhlmann
Marie Anne Rilliet, fille majeure de Claude Gabriel Rilliet, maître horloger et de feue Marie Antoinette Rothea
Enregistrement, acp 113 F° 64-v du 22.9.
François Louis Degermann meurt en 1821 après avoir nommé sa veuve Anne Marie Rilliet héritière universelle de ses biens
1821 (10.7.), Strasbourg 13 (37), Me Bremsinger n° 2057
Inventaire de la succession de François Louis Degermann, relieur, décédé le 12 avril dernier – à la requête de 1. Anne Marie Rilliet la veuve, légataire universelle en usufruit, 2. Ferdinand Degermann, garçon de bureau chez M Momy, avocat, héritier de son frère germain, unique héritier
dans la maison mortuaire rue des Hallebardes n° 40
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu M° Lex le 14 septembre 1809 apports de la veuve 4303 francs
Immeubles 1. la maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 3 de laquelle la D° Degermann possède une portion indivise qu’elle a cédé à son frère par acte cote N, M° Übersaal le 16 décembre 1808 à Louis Florent Rilliet la part 21/128 qui lui appartient dans la maison rue des Hallebardes n° 3
masse propre de la veuve créances 400 fr, remploi 11.782 fr, récompenses dues par la veuve 4116 fr, passif 2496 fr
propres du défunt, garde robe 113 fr, créances 1333 fr, remploi 1762 fr, passif 528 fr
communauté meubles 514 fr, outils 82 fr, numéraire 200 fr créances 82 fr total 879, passif 9523
maison à Strasbourg propre à la veuve, par Echange M° Ubersaal 16 mai 1812 de Dorothée Oesinger veuve de Maurice Hartmann de Pistoris, une maison avec petite cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Hallebardes n° 40, d’un côté Daniel Issenheim, fabricant de boutons, de l’autre la succession de Jean Frédéric Baer orfèvre, derrière les Sr Schirmann et Keinberger, estimér 9710 francs
Enregistrement, acp 153 F° 79-v du 14.7. – dernière vacation acp 154 F° 13 du 8.9.
Les créanciers d’Anne Marie Rilliet font vendre la maison par adjudication. L’acquéreur est le boucher Guillaume Auguste Gerhard
1837 (7.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 323, n° 106 – suite 324
Tribunal Civil, Cahier des Charges du 9 avril, Adjudication définitive 18 août
Cahier des Charges expropriation forcée contre Marie Anne Rilliet veuve de François Louis Degermann relieur à Strasbourg, Louis Auguste Eisen, avoué près le Tribunal Civil consitutué originairement par François Ehrmann, propriétaire, depuis son décès par François Ehrmann, agent de change, Marie Madeleine Ehrmann épouse du Sr Cappaun, propriétaire, Julie Ehrmann, majeure aux droits de Jacques Pickel, tonnelier, sont créanciers de Marie Anne Rilliet d’une somme principale de 3400 francs
Adjudication définitive 18 août, à M° Eissen, avoué pour 7100 francs
Déclaration de command le 18 août, déclare avoir enchéri pour Guillaume Auguste Gerhard, boucher
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 40 d’un côté le Sr Leroux, de l’autre le Sr Weygguth, devant la rue des Hallebardes, derrière diverses propriétés, elle se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages, comble, greniers éclairé du côté de la rue des Hallebardes par deux croisées au rez de chaussée et par trois croisées à chacun des trois étages, elle a son entrée dans ladite rue par une porte ordinaire et est construite en bois, briques et maçonnerie et couverte de tuiles – en totalité propriété de la veuve Degermann née Rilliet, occupée par Dlle Causé, couturière, Henriette Müller, teneuse de pension, Timothée Schlosser, tailleur de moirai employé à la régie et Thérèse Eorisch, marchande de modes, tous en qualité de locataires – mise à prix 1000 fr, fait le 9 avril – Adjudication préparatoire du 16 juin
Auguste Gerhard et Jean Jacques Linck s’accordent au sujet des ouvertures dans leurs maisons contiguës. L’acte est copié à la vente ci-dessous (1867)
1861 (30.7.), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Echange – Jean Jacques Linck, boucher à Strasbourg
et Auguste Gerhardt, propriétaire à Strasbourg
se concèdent réciproquement le droit d’ouvrir des jours dans leurs maisons contiguës par une petite cour, l’une rue des Hallebardes N° 32 et l’autre place du Dôme N° 5
Chaque part évaluée à un revenu annuel de un franc
acp 501 (3 Q 30 216) f° 13-v du 2.8.
Guillaume Auguste Gerhard meurt célibataire le 25 juin 1881 en délaissant pour héritiers son frère médecin Charles Gerhard et son neveu Charles Valentin Barth. L’inventaire énumère les créances hypothécaires.
1881 (25.10.), Strasbourg 8 (114), M° Gustave Edouard Loew n° 13.571
25. October 1881. Erbverzeichnis des Rentners und früheren Metzgers Wilhelm August Gerhard
sind erschienen 1. Herr Karl Gerhard, Doktor der Medizin wohnhaft zu Straßburg, 2. Herr Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und früherer erster Notariatsgehülf, wohnhaft daselbst, handelnd als Bevollmächtigter von Herrn Karl Valentin Barth, ehemals Beamter der frantzösischen Ostbahn, wohnhaft zu Saarbrücken (…), die Herren Gerhard und Barth sind einzige gleichheitliche Erben des am 25. Juni dieses Jahres in Straßburg verstorbenen daselbst wohnhaft gewesenen Herrn Wilhelm August Gerhard, und zwar Herr Gerhard als Bruder, Herr Barth als Neffe des Verlebten in Stellvertretung seines Mutter Frau Wilhelmine Gerhard, verlebter Gattin des Eisenhändlers Herrn Valentin Barth in Rappoltsweiler
acp 719 (3 Q 30 434) f° 5-v n° 2657 du 3.11. (Sterbf. Erk. am 16. 12. 81 Bd 137 N° 368) Mobilien für 755
Hypothekenforderungen auf 1) Georg Dick Maler und Sophie Hamen 8000, Zins 16, 2) Philipp Friderich Julius Richshoffer, Spinnereibesitzer und Susette Marie Pick 4800, Zins 3, 3) Joh: Jacob Boersch, Müller und Sophie Lauth 4000, Zins 353, 4) Sophie Julie Streisguth 4800, Zins 51, 5) Alphons Gilliot, Fabrikant zu Rheinau 3200, Zins 181, 6) Maria Armide Luise Botiaux Ehefrau Michel Frantz Dudot 19.000, Zins 480, 7) Jacob Heinrich Sebastian Stehli & Catharina Strehlin 6400, Zins 206, 8) Julie Pauline Weyer Wb Leo Moritz August Royer 9200, Zins 122, 9) Andreas Ess, Bauführer und Agnes Doerflinger 800, Zins 190, 10) Barbara Kessel, Kleidermacherin 3200, Zins 57, 11) Erben Emil Oehmichen 1601, Zins 19
Fils du boucher Jean Gerhard et de Marguerite Frédérique Theurkauff, Guillaume Auguste Gerhard meurt dans la maison de son frère au Marché aux Cochons-de-lait
Décès, Strasbourg (n° 1697)
Strassburg am 27. Juni 1881. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der praktische Arzt Carl Gerhard, wohnhaft au Strassburg Ferkelmarkt 11, und zeigte an, daß sein Bruder der ledige Rentner Wilhelm August Gerhard, 75 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft Zu Straßburg geboren zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Gerhard Metzger und der Margarethe Friederike Theuerkauff in seiner Wohnung am 25. Juni des Jahres 1881 Abends um fünf Uhr verstorben sei. (i 312)
Lors de la liquidation, les immeubles restent indivis (notamment plusieurs maisons à Bischheim et deux maisons à Kœnigshoffen)
1881 (25.10.), Strasbourg 8 (114), M° Gustave Edouard Loew n° 13.572
26. October 1881. Theilung des Nachlasses des Rentners und früheren Metzgers Wilhelm August Gerhard
sind erschienen 1. Herr Karl Gerhard, Doktor der Medizin wohnhaft zu Straßburg, 2. Herr Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und früherer erster Notariatsgehülf, wohnhaft daselbst, handelnd als Bevollmächtigter von Herrn Karl Valentin Barth, ehemals Beamter der frantzösischen Ostbahn, wohnhaft zu Saarbrücken (…), die Herren Gerhard und Barth sind einzige gleichheitliche Erben des am 25. Jnui dieses Jahres in Straßburg verstorbenen daselbst wohnhaft gewesenen Herrn Wilhelm August Gerhard, und zwar Herr Gerhard als Bruder, Herr Barth als Neffe des Verlebten in Stellvertretung seines Mutter Frau Wilhelmine Gerhard, verlebter Gattin des Eisenhändlers Herrn Valentin Barth in Rappoltsweiler
acp 719 (3 Q 30 434) f° 6 n° 2658 du 3.11 Theilung. 26. November
Forderungen erhalten (…)
Ungetheilt bleiben folgende Liegenschaften 1) das unabgetheilte drittel an der Fleischbank N° 63 an der großen Metzig zu Straßburg
2) ein Eigenthum bestagend in verschiedenen Wohnhäusern, Hof, Pferdeställen, Kellern, Garten, Rechten und Zugehörden Zu Bischheim a.S. Gasse genannt hinter der Bühne S. C 148 & S D 167-169, erakuft laur Urkunde des Notars Burtz hie vom 5. September 1856
3) ein Haus mit Erdgeschoß und einem Stock, Hof, Brunnen, Garten, Rechten und Zubehörden zu Kronenburg zwischen den Wegen S B 1048, Haus Nummer 12 ungefähr 6 Ar
4) ein Haus mit Erdgeschoß, Pferdestall, Garten An: & Zubehörden S. B 1056 Haus nummer 11 ungefähr 4 Aren
Guillaume Auguste Gerhard vend la maison à Marie Armide Louise Botiaux, femme de l’orfèvre bijoutier Michel François Dudot. L’acte contient copie des accords passés avec deux voisins, Louis Locker (n° 41, ensuite n° 30) et Jean Jacques Linck (place de la Cathédrale)
1867 (31.1.), Strasbourg 8 (79), M° Gustave Edouard Loew n° 2134
Du 31. janvier 1867. Vente pr. 24.000 fr. – A comparu Mr Guillaume Auguste Gerhard, propriétaire, célibataire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel vend et abandonne en toute propriété
à Dame Marie Armide Louise Botiaux épouse dûment assistée et autorisée de Mr Michel François Dudot, orfèvre bijoutier, présents demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, Mad° Dudot acceptant, M. et Mde Dudot, mariés sous le régime de la séparation de biens en vertu de leur contrat de mariage reçu par M° Momy et son collègue notaires à Strasbourg le 22 août dernier, enregistré
Désignation. Une maison à rez de chaussée, surmonté de trois étages, mansardes et greniers, cour, puits, bâtiment de derrière, droits, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue des Hallebardes N° 32, ancien 40, tenant d’un côté à la propriété de M. Leroux de l’autre à cette de Monsieur Weiller par devant la rue et par derrière la propriété du sieur Linck. Ensemble avec les poêles avec leurs cors et dalles se trouvant dans la maison et avec les doubles fenêtres là où il en existe. (…)
Etablissement de la propriété. Mr Gerhard fit l’acquisition de l’immeuble sus décrit à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg dans l’expropriation forcée dirigée contre dame Marie Anne Rilliet veuve du sieur François Louis Degermann, vivant relieur à Strasbourg, elle y demeurant, suivant jugement d’adjudication définitive du 18 août 1837 et déclaration de command du même jour, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 7 septembre suivant, Volume 323 N° 106. Mr Gerhard fit remplir les formalités de purge des hypothèques légales (…)
Servitudes et droits. M. Gerhard déclare que dans le temps il a accordé au sieur Louis Locker, maître tailleur à Strasbourg qui était alors propriétaire de la maison contiguë à celle vendue et qui portait le N° 41, l’autorisation I° d’établir dans la mansarde au quatrième étage de la maison Locker une croisée ayant vue dans la cour de M Gerhard de telles hauteur et largeur que voudra M. Locker, II° et d’agrandir jusqu’aux mêmes dimensions une ouverture déjà existante dans le même mur, à côté de celle alors à percer.
Cette autorisation n’a été donnée de la part de M. Gerhard qu’à titre de bon voisin, mais à charge par M. Locker qui s’y est obligé 1) de faire en sorte que cette croisée soit faite à ne pouvoir s’ouvrir, 2) et de maintenir dans la pièce où celle ouverture a été pratiquée et qui servait alors d’atelier à M. Locker, une stricte surveillance, afin qu’il ne soit jamais jeté par la croisée alors déjà existante des immondices ou autres objets dans la cour ou sur les toits de M. Gerhard.
M. Gerhard s’est réservé le droit de faire murer quand bon lui semblera la croisée en question, aux frais du sieur Locker et de rétablir le mur dans son état primitif, sans que M. Locker puisse jamais réclamer d’indemnité à ce sujet, la concession faite par M. Gerhard ne devant être regardée que comme momentanée et ne pouvant jamais dégénérer en servitude.
Suivant acte passé devant M° Zeyssolff et son collègue notaires à Strasbourg le 30 juillet 1861. enregistré, il est intervenu entre M. Gerhard d’une part et le Sr Jean Jacques Linck, boucher à Strasbourg d’autre part la convention suivante qui ne peut être mieux reproduite que par la transcription textuelle de l’acte, savoir
M. Gerhard est propriétaire d’une maison avec cour derrière, bâtiment latéral à droite dans cette cour et autres dépendances, le tout sis à Strasbourg rue des hallebardes N° 32, M. Linck de son côté est propriétaire d’une autre maison sise en la même ville, place du Dôme N° 5, contiguë par un petit bâtiment de derrière à la propriété de M. Gerhard, lequel bâtiment de derrière est éclairé sur la cour de M. Gerhard par cinq ouvertures fenêtres, dont une au rez de chaussée, deux au premier étage, une au deuxième étage et une au troisième étage. M. Gerhard désirant agrandir le petit bâtiment latéral dans sa cour, formant aile droite de sa maison de devant, en faisant avancer de 45 centimètres dans cette cour la cloison ou mur de façade dudit bâtiment latéral et ne pouvant faire ce changement qu’en bouchant une partie de deux des ouvertures fenêtres de M. Linck, dont il vient d’être question, l’une au premier étage et l’autre au second étage, a fait prier ce dernier, sur la réponse favorable qu’il en a reçue, de vouloir bien se présenter devant les soussignés notaires pour donner son assentiment, d’une manière authentique et irrévocable. Faisant droit à la demande de Mr Gerhard, M Linck a par ces présentes déclaré formellement autoriser Mr Gerhard à faire le changement projeté, soit à faire avancer le mur de façade de son bâtiment latéral de 45 centimètres sur son emplacement actuel. Cette autorisation a été donnée par M Linck à charge par M Gerhard qui s’y oblige de faire agrandir à ses frais trois des ouvertures fenêtres qui se trouvent dans la cour du bâtiment de derrière de M Linck et qui prennent jour sur la cour de M. Gerhard, ces ouvertures fenêtres devront avoir les dimensions suivantes, avoir celle du rez de chaussée, un mètre 40 centimètres de hauteur sur 90 centimètres de largeur, celles du premier étage un mètre 65 centimètres de hauteur sur un mètre 15 centimètres de largeur, enfin celle du deuxième étage un mètre 30 centimètres de hauteur sur un mètre 10 centimètres de largeur, l’autre ouverture fenêtre du premier étage et celle du troisième étage resteront dans leur état actuel, attendu qu’elles ne seront pas atteintes par les constructions que M. Gerhard se propose de faire faire. La fenêtre du rez-de-chaussée sera munie de barreaux de fer, les deux autres fenêtres que M Gerhard fera changer resteront provisoirement sans barreaudages, mais ce dernier se réserve le droit d’en faire mettre un par M Linck dès qu’il le jugera à propos.
Charges, clauses et conditions. L’acquéreuse (…) III. Elle maintiendra jusqu’à leur expiration les baux verbaux qui existent de partie des localités de la maison vendue, dans les droits et bénéfice desquels elle est subrogée par la perception des loyers ou fruits civils, à partir du 25 mars prochain mais elle entrera immédiatement en jouissance du rez de chaussée de la maison vendue ayant servi jusqu’à présent d’étal de boucher. – Prix, 24.000 francs – Assurance contre l’incendie (…)
acp 560 (3 Q 30 275) f° 93-v du 3.2.
Michel François Dudot et Marie Armide Louise Botiaux passent un contrat de mariage et reconnaissent un enfant naturel.
1866 (22.8.), Strasbourg 15 (117), M° Momy (Hippolyte) n° 11.470
Contrat de mariage du 22 août 1866 – Sont comparus Monsieur Michel François Dudot, majeur d’ans, bijourier domicilié à Strasbourg stipulant en son nom personnel comme futur époux, d’une part
& Mademoiselle Marie Armide Louise Botiaux, majeure d’ans lingère domiciliée à Strasbourg stipulant en son nom personnel comme future épouse
acp 556 (3 Q 30 271) f° 46-v du 30.8. Stipulation de régime de séparation de biens.
Le futur époux donne pouvoir à la future épouse à l’effet de faire toutes opérations de commerce en son nom personnel. Le futur époux ne stipule aucun apport.
Les apports de la future consistent 1) en huit obligations du chemin de fer de l’Est, 2) dix obligations du chemin de fer de Paris à Lyon, 3) créances 3523, 4) autres 8000, 5) mobilier 984.
Donation réciproque par les futurs époux au survivant deux de l’usufruit de toute la succession, réductible en cas d’existence d’enfants.
N° 11.474. Reconnaissance du 22 août 1866 – Sont comparus Monsieur Michel François Dudot, majeur, bijourier demeurant à Strasbourg & Demoiselle Marie Armide Louise Botiaux majeure, lingère domiciliée en la même ville, lesquels ont par les présentes volontairement reconnu pour leur fille légitime Marie Ernestine Botiaux, née à Strasbourg le 2 juillet 1863, inscrite aux registres de la mairie de Strasbourg comme étant née de père inconnu & de Dlle Botiaux comparate, seulement prénommée dans l’acte de naissance Marie.
acp 556 (3 Q 30 271) f° 47 du 30.8. Momy 22.8.
Originaire de Metz, Michel François Dudot épouse Marie Armide Louise Botiaux, native de Wasselonne. Leur divorce est prononcé le 24 décembre 1884.
Mariage, Strasbourg (n° 405) Du 23° jour du mois d’août 1866 à dix heures du matin. Acte de mariage de Michel François Dudot, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 mars 1840 à Metz (Moselle) domicilié à Strasbourg, bijoutier, fils de feu François Dudot, paveur décédé à Metz le 6 décembre 1840 et de feu Anne Priard* décédée, veuve en secondes noces d’Auguste Pron* paveur à Paris le 21 janvier 1860, et de Marie Armide Louise Botiaux, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 septembre 1836 à Wasselonne (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, lingère, fille de feu Jean Baptiste Botiaux, huissier décédé à Wasselonne le 19 janvier 1853 et de feu Marie Louise Joséphine Laetitia Gillig décédé à Wasselonne le 13 décembre 1855. (…) il a été passé le 22 de ce mois un contrat de mariage devant M° Hippolyte Momy, notaire à Strasbourg
[in margine :] Durch Urtheil des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg vom 29. *ember zwischen Frau Marie Armide Luise Botiaux und dem Goldschmidt Michael Frantz Dudot ist die Ehescheidung zwischen den Parteien ausgesprochen worden. Straßburg den 24. December 1884.
L’acte de naissance à Wasselonne porte en marge que Marie Armide Louise Botiaux habite à Remoiville (Meuse) en 1897.
Naissance, Wasselonne (n° 112) Le 14 septembre 1736. Acte de naissance de Marie Armide Louise Botiaux, née à Wasselonne le 14 septembre 1836 à cinq heures du matin fille légitime de Jean Baptiste Botiaux, âgé de 22 ans, huissier royal domicilié ) Wasselonne et de Marie Louise Joséphine Laetitia Gillig âgé de 25 ans, domiciliée à Wasselonne [in margine :] 1897 in Remoiville (Meuse) i 29
Michel François Dudot cède en remploi des objets mobiliers (bijoux) à sa femme
1868 (31.12.), Strasbourg 15 (121), M° Momy (Hippolyte) n° 13.162
Vente en remploi – A comparu Monsieur Michel François Dudot, bijoutier domicilié à Strasbourg, lequel a déclaré céder et abandonner
à D° Marie Armide Louise Botiaux, son épouse demeurant avec lui
en remploi des deniers provenant de l’aliénation faite depuis leur mariage de valeurs industrielles propres à la dame comme aussi de la rentrée de créances de même nature, lesquelles valeurs & créances ont été réservées par le contrat de mariage passé entre les époux Dudot devant M° Momy l’un des notaires soussignés le 22 août 1866 qui a établi entre les époux Dudot une communauté de biens réduite aux acquêts, apports & héritages réservés
acp 579 (3 Q 30 294) f° 82 du 5.1. – Total des objets mobiliers, 10.780 francs
Michel François Dudot et Marie Armide Louise Botiaux hypothèquent la maison au profit de Louis Paul Reinhardt, inspecteur des chemin de fers autrichiens à Vienne
1878 (18.1.), Strasbourg 8 (102), M° Gustave Edouard Loew n° 9968
Obligation. 18 Januar 1878 – Sind erschienen Herr Michael Frantz Dudot, Goldschmied und dessen von ihm hierzu ermächtigte Gattin Frau Marie Armide Louise Botiaux, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselben bekennen hiermit
an Herrn Ludwig Paul Reinhardt, General Inspektor der Kaiserlich österreichischen Staatsbahnen, wohnhaft zu Wien, vertreten durch den mitanwesenden, für ihn annehmenden Herrn Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und vormaligen ersten Notariatsgehülfen wohnhaft zu Straßburg, Ein Darlehen zu 1200 Mark (…)
Specialhÿpothek, Ein Haus mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden und Bühnen, Hof, Brunnen, Hintergebäude, Rechten, An: und Zugehörden, belegen zu Straßburg Spießgasse N° 32, vorher N° 40, einerseits das Eigenthum des H. Leroux, anderseits dasjenige des H. Weiller, vorn die Gaße und hinten das Linck’sche Eigenthum.
Die schuldnerische Eheleute Dudot erklären 1° daß sie in erster Ehe und nach Inhalt Ehevertrags vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 22. August 1866 in der Gütertrennung leben, 3° daß beschriebenes Unterpfand der Frau Dudot selbst gehöre, da sie diese Liegenschaft von Herrn Wilhelm August Gerhard, Eigenthümer in Straßburg wohnend, erkauft hatte, zufolge Urkunde vor dem unterfertigten Notar vom 31. Januar 1867, überschrieben am hiesigen Hÿpothekenamte den 16. folgenden Monats Band 1093 N° 58 und amtlich eingeschrieben Band 942 N° 201 um den Preis von 24.000 Franken, welcher noch gänzlich geschuldet ist
Police d’assurance. L’Urbaine, N° 39.926 du 1 février 1977, durée 10 ans, Mme Botiaux. Somme assurée 50.000, prime annuelle 21,00. Savoir 1° 30.000 francs sur une propriété sise en ville Rue des Hallebardes N° 32 composée d’un bâtiment principal donnant sur la rue et d’un bâtiment latéral dans la cour. L’assuré déclare qu’il existe des logements garnis dans la susdite propriété.
2° 20.000 francs sur le recours des voisins, aux termes des articles 1382, 1383 et 1834 du Code Civil.
Marie Armide Louise Botiaux fait dresser un cahier des charges pour vendre la maison. Les conventions avec les voisins sont portées en traduction. L’enchère n’a pas lieu.
1878 (13.11.), Strasbourg 8 (104), M° Gustave Edouard Loew n° 10.732
Bedingnisheft. 13. November 1878 – ist erschienen Frau Marie Armide Louise Botiaux, Gattin des Goldschmieds und Juweliers Herrn Michael Frantz Dudot, mit welchem sie zu Straßburg wohnhaft ist, (…) Herr und Frau Dudot leben nach Inhalt ihres den 22. August 1866 vor dem damaligen Notar Momy zu Straßburg geschlossenen Ehevertrages in Gütertrennung, dieselbe erklärte, sie wolle ihre nachbezeichnete Liegenschaft öffentlich versteigern lassen (…)
Bezeichnung. Es kommt zur Versteigerung
Ein Haus mit Erdgeschoß, worin Laden, drei Stockwerken, Mansarden und Bühnen, nebst Hof, Brunnen, Hintergebäude, Rechten, An: und Zugehörden, gelegen zu Straßburg Spießgasse N° 32, früher N° 40, einerseits Herr Leroux, anderseits Herr Weiller, vorn die Gasse und hinten Herr Linck. Als mitverkauft gelten die sämtliche Öfen mit Zugehör, soweit sie sich als Eigenthum der Frau Verkäuferin herausstellen werden. Ansatzpreis 27.200 M.
Eigenthumsnachweis. Frau Dudot erwarb die Liegenschaft käuflich von dem hiesigen Eigenthümer Herrn Wilhelm August Gerhard, zufolge Vertrags vor unterzeichnetem Notar vom 31. Januar 1867, überschrieben am hiesigen Hÿpothekenamte den 7. folgenden Monats Band 323 Nr 106. (…)
Gerechtigkeiten und Dienstbarkeiten. In dieser Beziehung enthält der Kauffverschreibung vom 31. Januar 1867 eine längere Bemerkung, welche hier in übersetzung folgt
Herr Gerhard erklärt, er habe seinerzeit dem Schneidermeister Herrn Ludwig Locker, zu Straßburg, damaligen Eigenthümer des an das verkaufte haus anstoßenden Hauses Nr 41 die Erlaubniss ertheilt I. in der Mansarden dem vierten Stocke des Locker’schen Hauses ein auf den Gerhard’schen Hof gehendes Fenster von beliebiger Höhe und Breite herzustellen, und II. ein in der nämlichen Mauer neben diesem zu errichtenden Fenster schon vorhandene Öffnung bis zu den nämlichen Umfängen zu vergrößeren. Diese Erlaubnus sei nur aus nachbarliche freundschaft ertheilt worden 1) das Fenster so einzurichten, daß es sich nicht öffnen könne und 2) in dem Gemache, wo diese Öffnung entstand, damals die Locker’sche Werkstätte, strenge Aufsicht darüber zu führen, daß durch das damals schon bestandene fenster niemals Sachen und Unreinigkeiten in den Hof und auf die Dächer des H. Gerhard geworfen werden.
Herr Gerhard behielt sich das Recht wor, fragliches fenster sobald es ihm beliebt, auf Kosten des H. Locker vermauren und an der Mauer den vorherigen Zustand herstellen zu lassen, ohne daß Locker dafür jemals Entschädigung verlangen könnte, da das durch herrn Gerhard gemachte Zugeständnis nur als ein vorübergehendes zu betrachten sei und niemals in eine Dienstbarkeit ausarten könne.
Durch registrirte Urkunde des Notars Zeyssolff und eines Kollegen zu Straßburg vom 30. Juli 1861 kam zwischen herrn Gerhard einerseits und dem Metzger Herr Johann Jakob Linck in Straßburg anderseits ein Übereinkommen zu Stande, welches nicht besser aus durch wörtliche Abschrift der Urkunde wiederzugeben wäre, nämlich
Herr Gerhard besitzt eigenthümlich ein Haus mit Hof, dahinter, Seitengebäude rechts in diesem hof und anderen Zugehörden gelegen zu Straßburg Spiessgasse Nr 32. Herr Linck besitzt seinerseits eigenthümlich ein anderes Haus zu Straßburg, Domplatz N° 5, das durch ein kleines Hintergebäude an das Gerhard’sche Eigenthum stößt. Das Hintergebäude bezieht sein Licht vom Gerhard’schen Hofe her durch fünf fensteröffnungen, wovon eine im Erdgeschoß, zwei im ersten Stock, eine im zweiten und eine im dritten Stock. Da Herr Gerhard das kleine Seitengebäude in seinem Hofe, das einen rechten flügel zu seinem Vorderhaus bildet, in der Weise vergrößern wollte, daß die façade-Wand dieses Seitengebäudes um 25 Zentimeter weiter in den Hof hineingerückt würde, zu dieser Änderung aber nur dadurch hätte gelangen können, daß von gedachten fünf fensteröffnungen des h. Linck ein im ersten und eine im zweiten stock verstopft würden so ließ er letztere, als er eine günstige Äusserung deswegen erhielt, ersuchen, mit ihm vor den unterzeichneten Notaren zu erscheinen, um seine Genehmigung öffentlich und unwiderruflich beurkunden zu lassen. Herr Gerhard’s Ersuchen entsprechend, erklärt hiermit herr Linck hier ausdruckliche Einwilligung zur Vornahme jener Abänderung, nämlich zur Vorschiebung der façade-Wand seines Seitengebäudes um 25 Zentimeter über der jetzigen standpunkts hinaus. Diese Erlaubniss wird an die durch Herrn Gerhard übernommene Bedingung gekauft, den von Gerhard’schen Hofe her erleuchtete fensteröffnungen in der Mauer des Linck’schen Hintergebäudes auf eigene Kosten vergrößern zu lassen und zwar in folgendem Verhältniss die Öffnung im Erdgeschoß erhält einen Meter 40 Centimeter höhe 90 Centimeter Breite, jene im ersten Stock einen Meter 65 Centimeter höhe und einen Meter 15 Centimenter Breite, je im zweiten Stock ein Meter 30 Centimeter höhe und einen Meter 10 Centimeter Breite, die übrigen fensteröffnungen im Erdgeschoß und jene im dritten Stock bleiben im jetzigen Zustande, da sie durch die beabsichtigten Bauten nicht berührt werden. Das fenster des Erdgeschoß soll mit Eisenstangen versehen werden, die zwei andere fenster, welche herr Gerhard ändern lassen wird, bleiben vorläufig ohne Vergitterung, doch bleibt letzterem das Recht sobald es ihm gutdenkt eine solche durch herrn Linck anbringen zu lassen.
Hypotheken-Belastung (…) Bedingungen. Artikel fünff. In Besitz und Genuß tritt der Ankäufer denselben Tag, jedoch bezüglich des von Frau Wittwe Dudot besetzten Ladens und ersten Stockes erst am 25. März künftigen Jahres (…) Artikel sieben. Der Steigpreis ist wie folgt zu berichtigen. 20.400 Mark wird Käufer angewiesen, durch Übernahme obiger hypothekschukden gleichen Betrages an die genannten Gläubiger (…)
acp 684 (3 Q 30 399) f° 39-v du 22.11.
Nouvelle hypothèque au profit de Louis Paul Reinhardt
1879 (15.3.), Strasbourg 8 (105), M° Gustave Edouard Loew n° 11.095
15. März 1879. Obligation – sind erschienen Herr Michel Frantz Dudot, Goldschmied, und seine von ihm hierzu ermächtigte Gattin Frau Maria Armide Louise Botiaux, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennent hiermit
an Herrn Ludwig Karl Reinhardt, General-Inspektor des Kaiserlich österreichischen Statsbahnen wohnhaft zu Wien, vertreten durch den mitanwesenden für ihn annehmenden Herrn Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und vormaliger erster Notariatsgehülfe, wohnhaft zu Straßburg, Ein Darlehen zu 1800 Mark
Spießgaße N° 32
als Spezialhypothek. Ein Haus mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden und Bühnen, Hof, Brunnen, Hintergebäude, Rechten, An: und Zugehörden, belegen zu Straßburg Spießgasse N° 32, früher N° 40, einerseits das Eigenthum des Herrn Leroux, anderseits dasjenige des Herrn Weiller, vorn die Gasse und hinten das Linck’sche Eigenthum.
Die Schuldnerischen Eheleute Dudot erklären, 1) daß sie in erster Ehe und nach Inhalt Ehevertrags vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 22. August 1866 in der Gütertrennung leben. 3) daß beschriebenes Unterpfand der Frau Dudot selbst gehöre, indem sie diese Liegenschaft von Herrn Wilhelm August Gerhard, Eigenthümer in Straßburg wohnhend, erkauft hatte, zufolge Urkunde vor dem unterfertigten Notar vom 31. Januar 1867, überschrieben am hiesigen Hÿpothekenamte den 16. folgenden Monats Band 1093 Nr 58 und amtlich eingeschrieben Band 942 Nr 201 um den Preis von 24.000 Franken, welcher noch gänzlich geschuldet ist (…)
Marie Armide Louise Botiaux, femme divorcée de Michel François Dudot, vend la maison au notaire Gustave (Edouard) Lœw
1890 (11.6.), M° Gachot
Verkauf durch Marie Armide Louise Botiaux, Kaufmännin hier, geschiedene Ehefrau des Juweliers Michael Frantz Dudot
an Gustav Eduard Loew, Notar hier
eines Hauses mit Erdgeschoß, 3 Etagen, Mansarden, Bühnen, Hof, Brunnen, Hintergebäude, Rechten, dahier Spießgasse N° 32, früher N° 40, erworben während ihrer Ehe mitgem. Dudot, lt. Kauf Loew 31. Januarÿ 1867.Besitz sofort, Genuß am 24. Juni 1890, Steuren vom 1. Julÿ 1890. Preis 19.960, wovon baar bezahlt sind 7960. Rest mit 12.00 ist zahlbar auf Anmeldung der Verkäuferin an die Gesellschaft der Wöchnerinnen hier geschuldet durch Verkauferin laut ernährten Kinds vom 31. Januar 1867, 2) Theilung Loew 26. Octobris 1881, 3) Cession Loew 31. April 1890, 4) Cessionsannahme Loew vom 5. Mai 1890.
Gustave Lœw loue le même jour la maison à la venderesse.
1890 (11.6.), M° Gachot
Vermiethung durch Gustav Eduard Loew, Notar hier auf 3, 6 oder 9 Jahren vom 24. April 1890
an Marie Armide Louise Botiaux, Kaufmännin hier, geschiedene Ehefrau des Juweliers Michael Frantz Dudot
eines Hauses mit Erdgeschoß, 3 Etagen, Mansarden, Bühnen, Hof, Brunnen, dahier Spießgasse N° 32, früher N° 40
Die Mietherin hat verschiedene Lasten zu tragen, geschätzt zu jährlich 5 M. Pachtzins jährlich 1360 M
acp 830 (3 Q 30 545) f° 13-v du 12.6.
Gustave Lœw vend la maison le 26 août 1905 au boucher Gustave Adolphe Weil. Fils du tonnelier Geoffroi Weil, Gustave Adolphe Weil épouse en 1897 Caroline Bruckner, fille du cordonnier Jacques Bruckner
Mariage, Strasbourg (n° 215) Straßburg den 23. Maerz 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Gustav Adolph Weil, evangelischer Religion, geboren den 16. Oktober des Jahres 1873 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Küfers Gottfried Weil, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Salome geborne Meissner, zuletzt wohnhaft in Modenheim (Ober-Elsass)
2. die gewerblose Caroline Bruckner, evangelischer Religion, geboren den 8. August des Jahres 1870 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Schuhmachers Jakob Brucker und dessen Ehefrau Caroline geborene Koehler beide wohnhaft zu Straßburg (i 45)
Le propriétaire suivant Edouard (Charles Rauscher) épouse Catherine Schumacher à Trænheim en 1920
Ficher domiciliaire, 603 MW 662
Eduard Rauscher, Wurstlergeselle, boucher
Vater † Friedrich 7.2.65, Mutter † Maria Luise Wolff 26.3.65
29.8.91 in Straßburg
v. Ludwigsgasse 11/14
1.2.07 v. Ferkelmarkt, Winterberger Lt. ab
21.10.08 Ludwigsgasse 10
9.3.10 Kronenburgerst. 52.
20.4.10 unb. v. Ludwigsg. 10
11.6.10 Ferkelmarkt 7, lt a*
6.7.a, unb. v. Ludwigsg. 14
25.2.12 u Saarburg
v. Metz6.11.13 u Ludwigsgasse 10, Rauscher
1.4.20. Spiesgasse 21. Rauscher
17.7.30 rue du Général Conrad 43 id.
Frau, de Traenheim le 16.9.20, Schumacher Catherine, 3.7.90 Traenheim
Mariage, Trænheim(n° 6) le 2 septembre 1920. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage, 1° Monsieur Rauscher Edouard Charles, de religion protestante, né le 29 août 1891 à Strasbourg, demeurant à Strasbourg, fils de feu Rauscher Frédéric, boucher décédé né à Auenheim et de Rauscher Marie Louise née Wolff née à Strasbourg,
2° Mademoiselle Schuhmacher Catherine, de religion protestante née le 3 juillet 1890 à Trænheim, demeurant à Trænheim, fille de Schuhmacher Juste, décédé ) Trænheim et de Schuhmacher Catherine née Reis née à Trænheim