16, rue des Aveugles


Rue des Aveugles n° 16 – IV 28 (Blondel), P 681 puis section 56 parcelle 37 (cadastre)

Démolie en 1913 lors de la Grande Percée


Elévations levées par le Service d’architecture en 1911 (AMS, cote 907 W 161)

La maison dont la façade sur rue a deux travées comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Elle appartient au début du XVII° siècle au menuisier Matthieu Ferber qui en transmet la propriété à sa fille Ursule, femme d’André Glock puis de Jean Moos, tous deux tailleurs. Elle appartient ensuite au cordonnier Jean Anstett (1676-1706) puis pendant presque tout le XVIII° siècle à des maîtres maçons. Le bâtiment arrière forme pendant une trentaine d’années (1708-1738) une propriété distincte qui a droit de passage par la propriété avant ; la cour est alors séparée par une cloison en planches. La valeur minimale des bâtiments d’après les experts de la Ville lors des successions est assez peu élevée, entre 325 et 600 livres strasbourgeoises. Les descriptions (1730, 1740) laissent penser que le rez-de-chaussée est surmonté d’un seul étage. On cite trois poêles en 1779 mais quatre en 1789.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 147 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un troisième étage en bois, le tout en médiocre état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (d). Elle comprend deux portes au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages. Si la description de l’Atlas des alignements est juste, l’étage en bois serait un des niveaux de greniers aménagé. La cour (C) permet de voir l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (1-4) au fond de la cour. Les bâtiments de la propriété voisine au nord bordent la droite (1-2) de la cour dont le côté gauche (3-4) est occupé par un bâtiment accessoire, à rez-de-chaussée et un étage. Comme ce bâtiment latéral n’est pas représenté sur le plan Blondel de 1765, il doit avoir été construit entre temps.
La maison porte d’abord le n° 8 (1784-1857) puis le n° 16.

147 Cour C'Aveugles 16, coupe (907 W 161)-2173
Cour (C’) plan-relief de 1830 – Extrait du plan, 1830 – Coupe (Service d’architecture, 1911, AMS, cote 907 W 161)

Le cadastre qui mentionne 37 portes et fenêtres ordinaires (rez-de-chaussée, premier ou deuxième étage) ne signale aucune modification apportée aux bâtiments. Les descendants de François Urbain Reisch qui a acheté la maison en 1798 la cèdent à la Ville (exercice 1911). Elle est démolie en 1913 lors de la Grande Percée. Les dessins levés par le Service d’architecture avant les démolitions montrent que le numéro 16 (à l’extrémité gauche) a le même aspect qu’en 1830, à l’exception du rez-de-chaussée aménagé en boutique. La coupe montre que le comble de la maison avant est aménagé (cf. le troisième étage en bois que mentionne l’Atlas des alignements). Le bâtiment latéral comprend une galerie à chaque étage. Sur le plan du premier lot de la Grande Percée, le n° 16 de la rue des Aveugles se trouve à l’extrémité inférieure droite. Comme le montre la ligne en noir qui figure le nouvel alignement, le terrain du n° 16 forme l’arrière des bâtiments à construire (terrain des actuels 12 et 14 rue du Vingt-deux-novembre). Les enquêteurs qui visitent les maisons vouées à la démolition ne relèvent qu’une ferronnerie au-dessus de la porte d’entrée et une ferrure de porte.


Plan du Lot I de la Grande Percée (Service d’architecture, 1911, AMS, cote 907 W 161)
Rue du Vingt-deux-novembre, juillet 2015 – La maison à droite s’élève en partie sur le terrain de l’ancien n° 16

juin 2015

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Matthieu Ferber, menuisier, et (1605) Elisabeth Düringer – luthériens
1611 h Georges Repper, charpentier, et (1590) Barbe, veuve du revendeur Jean Schlesinger, puis (1611) Elisabeth Düringer veuve de Matthieu Ferber – luthériens
1625* h André Glock, tailleur, et (1627) Ursule Ferber – luthériens
1632 h Jean Moos, tailleur, et (1632) Ursule Ferber, veuve du tailleur André Glock – luthériens
1676 v Jean Anstett, marchand de fruits, et (1661) Anne Marie Haber – luthériens puis catholiques
1706 h Jean Anstett, cordonnier, et (v. 1695) Anne Marie Bruder – manants, catholiques
1708 v François Remy, maître maçon, et (1694) Anne Marie Matz – catholiques
1732 h Jacques Seemann, maître maçon, et (1714) Anne Marie Matz veuve de François Remy puis (1730) Marie Marguerite Schrœder, remariée en 1744 avec Gaspard Théodore Raballiati – catholiques
1779 h Jacques Seemann, compagnon maçon, et (v. 1765) Anne Françoise Werel – catholiques
1789 v Jean Antoine Jost, marchand de vins, et (1762) Marie Dorothée Teutsch – luthériens
1792 v Jean Michel Winnert, apprêteur de tabac, et (1780) Rosine Schoch puis (1802) Marie Salomé Rey – catholiques
1798 v François Urbain Reisch, limonadier, et (1797, divorce 1799) Marie Anne Blum, puis (1799) Barbe Joly et (1815) Marie Dorothée Wanner
1863* h François Michel Reisch
1909* v Ville de Strasbourg

Maison arrière (1708-1738)

Jean Anstett, cordonnier, et (v. 1695) Anne Marie Bruder, ci-dessus
1738 h Joseph Anstett, apprêteur de tabac, et (1723) Salomé Schneck puis (1731) Anne Marie Heitzmann – catholiques
1738 v Jacques Seemann, ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (maison avant seule) 275 livres en 1713, 275 livres en 1730
(maison avant et maison arrière) 600 livres en 1744, 325 livres en 1779, 450 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IV 28, les héritiers Jacques Sehmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ravailliaty, 2 toises, 0 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 681, Reisch, François, fripier – maison, sol, cour – 1,18 are

Locations (maison arrière)

1713, Jean Vaissard, journalier
1719, Anne Girard

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave solivée, estimée avec la cour et le sol à la somme de 550 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, des chambres, un vestibule où logent les soldats, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une cour commune, une petite cave solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 550 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend en entrant le vestibule, plus loin un petit poêle, vestibule où se trouve le fourneau, à l’étage une chambre, vestibule, un vieux comble à pignon en bois, une petite cour, un petit bâtiment arrière dont le rez-de-chaussée comprend un poêle, une chambre, un vestibule et son fourneau, l’étage de nouveau un petit poêle, une chambre, cuisine, vestibule, vieux comble où se trouve la chambre à soldats, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière qui comprennent trois poêles, trois vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre, ainsi que plusieurs dépenses, le toit est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée et une cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 650 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière qui comprennent quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le toit est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Aveugles

nouveau N° / ancien N° : 13 / 8
Reisch
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 170 case 4

Reisch, François, fripier

P 681, maison et cour, sol, rue des aveugles 8
Contenance : 1,18
Revenu total : 90,61 (90 et 0,61)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 858 case 2

Reisch, François, fripier
1863 Reich, François Michel
(ancien f° 606)

P 681, maison, sol, Rue des Aveugles 16
Contenance : 1,18
Revenu total : 90,61 (90 et 0,61)
Folio de provenance : (170)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 282 case 2

Parcelle, section 56, n° 37 – autrefois P 681
Canton : Blindengasse Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 6,30
Revenu : 900 – (1300)
Remarques : ab. S. 281 F. 5
1913 Abbr.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1911), compte 3171
Reisch Frantz Michael We. u. Reisch Gustav Frantz
gelöscht 1911

(Propriétaire à partir de l’exercice 1911), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Rue des Aveugles (p. 231)
(maison n°) 8

loc. – Seemann Anne francisque, V° – Maçons
loc. – Heberlin Jean Jacques, Pelletier
loc. – Karnbaum, Etienne, maçon – Manant
loc. – Kraemer, Jean Phil. Garçon Maçon
loc. – Klein Michel, feseur de crics – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blindengasse (Seite 14)

(Haus Nr.) 16
Batz, Wwe. Friseuse. 1
Weckbach, Friseur. 2
Aust, Maurer. 3
Reisch, Pensionär. E H 1
Reisch, Schreinermstr. H 1
Weber, Depotarbeiter. H 1
Zottner, Wwe. H 2

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999), n° 30

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Leimengasse N° 16

[Maison :] 16, rue de l’Argile

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 11. Türeinfassungen [Encadrement de porte] – n. d. Strasse, nimmt die Holzthür mit Oberlichtgitter
    vers la rue, la fenêtre au-dessus de la porte en bois comporte une grille

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 25. Türbeschläge – I. Stock, im Zimmer
    [Ferrures de porte] au premier étage, dans la chambre

Bemerkungen :

[Remarques –]

Dossier de la Police du Bâtiment

Pas de dossier sur l’ancien bâtiment


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au menuisier Matthieu Ferber qui épouse en 1605 Elisabeth, fille du préposé aux ponts Michel Düringer

Mariage, cathédrale (luth. p. 148, n° 5)
1605. Mattheus Ferber der schreiner, Elisabetha, Michel düringer geweßenen Bruckmeisters n. g. dochter (i 77)

Veuve, Elisabeth (Düringer) se remarie en 1611 avec le charpentier Georges Repper

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 124) 1611. 10. Feb. 25. Jerg Repper der Zimmerman Elisabeth, Mathias Ferber deß Schreiners s. wittib (i 126)

Georges Repper s’est marié en 1590 avec Barbe, veuve du revendeur Jean Schlesinger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 421, n° 8)
1590. Dominica IIII. Jorg Repper ein Zimmermann vnd Barbara Hans Schlisingers des Kremers hinterlaßene wittwe. Eingesegnet Montag den 9. Februarÿ. Außgang Zum hohen steg (i 218)

Fils de Georges Repper, le charpentier Jean Jacques Repper qui habite alors à Frankenthal cède une dette à Henri Vagius. Son père se porte garant en hypothéquant sa maison

1619 (xiiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 436 n° 41
(Inchoat. in Prot. fol. 34.) Erschienen hannß Jacob Repper der Zimmermann Jetz Zu Franckenthal sich haltend mit beÿstandt & Geörg Repper Auch Zimmermanns burgers Zu Straßburg seines vatters (verkaufft)
herrn Heinrich Vagio burgern Zu Straßburg
ein schuldt nemmlich 150 guldin Straßburger werung, so obgennt Georg Reppen d. vater ermelten seinem Sohn für das Mütterlich Erb zuthun ist Nach Inhalt Vertrags durch Johann Reich Notarien den 27. Januarÿ 1611 vffgericht (…)
Deßen Zu noch mehrer sicherheit, weil Vermög obgerürtter Vertrags ernants Georg Reppers gantz Nahrung häfft Ist, Also hat er In specie Zu recht. wissenschafft vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höffell vnd hind. hauß, mit Allen Ihren geb. & geld. Inn d. St. St. Inn der Blind. gaß, einseit neben Jörg (-) dem Weber, vnd And. seit n. Elisabeth Horbin wÿland Steffen Khamen witwen behausung, hinden vff Lienhardt Graff. witwen stoßend

Le charpentier Georges Repper et Elisabeth Düringer hypothèquent la maison pour sûreté d’une somme due à Jean Düringer, menuisier absent depuis vingt ans, conformément à une sentence du Petit Sénat après la garantie accordée à Jean Jacques Repper.

1626 (25. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 719-v
Erschienen Georg Repper der Zimmermann burger Zu Straßburg beneben Elisabetha Düringerin seine ietzige haußfrawen
haben in gegensein Johann Düringer deß schreiners gesell, so nun vber 20 Jar in der wanderschafft vogts Johann Reichen deß Notÿ bekannt,
demnach er Reppen, wegen seines sohns hannß Jacob Reppert Mueterlichen guths H Heinrich Vagio 150. gld. wie beÿ H Hilario Meÿgern alß contractuum Noto. den 14. Jan: 1619. in Reg. de a° 1619. fol. 41. verschriben schuldig worden, vndt aber vff sein beim Ers. kleinen Raht beschehen anhalten, ihme Georg Repper von den 500. fl. so obgedacher Johann Düriger der Vogt sohn vff der Behaußung Zum Rÿsen gent. Daniel Nägelin zugehörig, stehen hatt 100. lb entschlagen (…)
darfür vnd.pfand hauß vnd hoffstat mit dem hinderhauß alhie in Blindengaß neben Georg Seegmeel j. vnd 2.seit hanß Lorch von Waßlenheim hinden vff (-) garten stossend

La maison revient à Ursule Ferber qui épouse en 1627 le tailleur André Glock puis en 1632 le tailleur Jean Moos, originaire de Russheim en margraviat de Durlach

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 66)
1627. Eod. [Dom. LXX. 21. Jan:] Andreas Glock, der Schneider vnd Burger allhie Vnd J. Ursula, Matthes Ferbers geweßenen burgers Unndt schreiners hinderlaßene Tochter
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 179-v) 1627. Andres Glock d. Schneid. Vnd Burg. J. Ursula Matthiß Ferber deß Schreiners allhie nachgelaßene tochter. 29. Jan. Jung. St. Peter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13)
1632. Hanß Moß d. Schneid. Jacob Moßen deß Baurmans Zu Rußheim in d. Margraffschafft Durlach gehörig, ehelich. Sohn, Ursula Andres Glocken deß Schneids. alhie nachgelaßene wittib. 20. Febr.

1632, 4° Livre de bourgeoisie p. 123
Hanß Moß Von Reschmund Schneid. Empfangt d. Burg.recht von Andreas Klockh. seelig. deß Schneid.s Wittib Ursula Ferben will Zu den Schneid. Zünfftig sein den 25. feb: 1632

Ursule, femme du marguiller de Saint-Pierre-le-Vieux Jean Moos, hypothèque la maison au profit du pasteur Jean Bronn pour indemniser son fils Jean Georges Glock. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière.

1656 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 169-v
Erschienen Ursula, Hannß Mooßen Sigrists Zum Alten St: Peter eheliche haußfrau, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, wie auch Hannß Georg Glockhen ihres ehelichen Sohns
hatt bekannt, daß Sie H M. Johann Bronnen Pfarrherrn erstermelter Kirch. Zum alt. St: Peter schuldig seÿen 25. lb Straßburger, Ihro Zu dem Ende gelühenen gelts, daß Sie Ursula damit die jenige 30. lb. weÿl. Johann Kelterers seel. Erben welche Sie vor ohngefährd Vier Jahren Von Ihme Keterern Zu Außsteurung obgemelts Hannß Georg. ihres Sohns, aufgenohmen hat, Vollendts zahlen möge
dafür in Specie Verhafftet sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders Vnd ein hinders, mit dero hoff, hoffstätten auch allen ihren Gebäwen, & alhie in der Blinden gaß. einseit neben Stephan Meÿern geweßenen Melmann anderseit neben Georg Haußwalt, Würth Zu Küttelßheim, hind. vff Georg Dännigers deß Weinhändlers Garten stoßend gelegen

Jean Moos et sa femme Ursule assistée de son fils tailleur Jean Georges Glock hypothèquent la maison au profit des enfants du bailli de Marlenheil Jean Henri Hertenstein

1664 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 169
Erschienen Hannß Moos der Sigrist Zum Alten St. Peter und Ursula sein Eheweib, und Sie Ursula insonderheit mit assistentz hannß Georg Glockhen des Schneiders ihres eheleiblich. Sohns, und hannß Bernhard Trautmanns des Schuhmachers ihres Vettern beede alß deroselben hierzu insonderheit erbettene nechster Verwanther
in gegensein herrn Johann Niclaus Caroli deß Holtzhändlers und treÿers der Statt Stallß alß Vogts weÿl. herrn Johann Henrich Hertensteins geweßenen Amptmanns zu Marlenheim nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, mit dero hoff, hoffstätten auch allen ihren Gebäwen, undt Zugehördten alhie in der Blinden Gaßen, einseit neben herrn Eliæ Brackhenhoffern fünffzehnern, anderseit neben Georg Haußwalt dem Würth Zu Küttelßheim, hinden uff Georg Dännigers deß Weinhändlers Garten stoßend gelegen

Les enfants des deux mariages d’Ursule Ferber vendent 160 livres la maison au marchand de fruits Jean Anstett et à sa femme Anne

1676 (24. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 517-v
hannß Georg Klockh der Schneider für sich selbsten, mehr Jacob Mooß der Sigrist zum alten St. Peter für sich selbsten, weiters Anna Elisabetha Mosin, Johann Jägers deß Connestabels eheweib auch für sich selbsten mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, und dann hannß Henrich Lederle der Schneider alß Vogt Ursulæ und Salome Moosin, alle weÿl. hannß Mosen geweßenen Sigristen zu erwehntem alten St. Peter nunmehr seel. ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder resp. Stieff sohn
in gegensein Hannß Anstett deß Obß Krämers und annæ beÿder Eheleuth
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen ihren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Blindten Gaß, einseit neben herrn Eliæ Brackhenhoffern fünff Zehnern, anderseit neben Samuel Hellbeckh dem Kürschner und ligt daß hinder hauß neben hannß Michael Braunwald dem Leinenweber hinden uff Georg Dännigers deß Weinhändlern Garten – umb 320. fl.

Le journalier Jean Anstett, fils d’un jardinier au faubourg de Pierre, épouse en 1661 Anne Marie Haber, fille de charretier : contrat de mariage, célébration
1660 (27. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1022
(Eheberedung) Erschienen Hannß Anstätt der Tagner und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Thomann Anstätten Gartners ahne Steinstraßen seines eheleiblich. Vatter an einem
So dann Jungfr. Anna Maria Simon Habers deß Fuhrmanns und Burgers alhie eheleibliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstand erstermelts ihres eheleiblich. Vatters und Hannß Gimpelß deß Krämers ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 115)
1661. Dominica I. Epiphaniæ 13. Januarÿ. Hanß Anstett den Tagner, Thomæ Anstett des Gartners Vndt Burgers allhier ehl. Sohn Undt Jfr. Anna Maria Simon Habern deß Fuhr Manns v. Burgers allhie ehl. Tochter. Eingesegnet J. S. Peter im Früh gebett Mont. 21. Januarÿ (i 127)

Jean Anstett et sa femme hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit de Salomé Carol, veuve du directeur de la Monnaie Jean Philippe Reichard

1676 (3. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 723-v
Hannß Anstätt der Obs Krämer und Anna beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe mit beÿstand Simon Habers deß ältern und Simon Habers deß Jüngern beÿder fuhrleüth ihres resp. eheleiblichen Vatters und bruders alß deroselben hierzu insonderheit erbettene nechster Verwanther
in gegensein deß Ehrn Vest- hochgelehrten Herren Johann Jacob Reußners U.I. Ddi und E. E Großen Raths Advocati et Procuratoris alß Curatoris frawen Margarethæ Salome Reichardin gebohrner Carolin weÿl. herrn Johann Philipp Reichardts geweßenen Müntz Verwalthers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin – schuldig seÿen 75. lb Straßburger, Ihnen zu dem Ende bahr gelühenen Geldts, daß dieselbe damit nachgemeltes Vorder hauß so bawfällig seÿe repariren können
unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten auch allen übrigen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Blinden Gaß einseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern fünffzehners, anderseit neben Samuel Hellbeckh dem Kürschner, und ligt daß hinderhauß neben hannß Michael Braunwald dem Leinenweber und stost selbiges hinden uff Georg denningers deß weinhändlers Garten

Le charretier Simon Haber passe en 1678 avec son gendre Jean Anstett un contrat alimentaire qui sera résolu en 1680.
1678 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 674
(Leibgeding) Simon Haber der älter Fuhrmann an einem,
So dann Hannß Annstätt der Obs Kremp und Anna Maria Anstettin gebohrne Haberin, am andern theiln Schwäher und eheleiblicher: Vatter, dochtermann und eheleiblich dochter,
Zeigten an, daß Er der Schwäher und eheleiblicher: Vatter sich wegen seinen hohen alters und leibs ohnmöglichkeit halben zu dem dochtermann und eheleiblichen dochter, in Kosten begeben habe, dergestalten daß der dochtermann und die dochter Ihne den Schwäher und eheleiblichen Vatter beÿ gesunden und kranckhen tagen im hauß, ahn oder Von ihrem disch, so gut wie es selbsten genießen speißen, Hingegen aber der Schwäher: und Vatter dem dochtermann und dochter, so lang dieße beköstigung währen wird /:wie denn Jedem theil so lang es demselben gefällt zu continuiren freÿ stehet:/ jede woch für Kost: und logiement Gelt 1. fl. 5. ß d in bahrem Galt lüffern solle. Act. 8. 9.br a° 1678
[in margine :] (…) uffgehebt, Act. 17. Maÿ 1680

Jean Anstett et Anne Haber, assistés de leur fils le cordonnier Jean Anstett hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Paul Reisseissen

1703 (11. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 523
Hanß anstätt obskrämer u. Anna geb. Habererin u. zwar dieße mit beÿstand Hanß anstätts schuemachers u. Joh: Materns leinenwebers Dero resp: sohns u. nahen Vettern [unterzeichnet] Hanß anstett, Johann Anstet
in gegensein Hn Paul Reißeißens Goldarbeithers -schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ein vorder u. hinteres hauß Cum appertinentiis allhier in der blindengaß einseit neben Joh: Michel Braunwald leinenwebern anderseit neben Barbara Höllbeckin wittib hinten auf Adam Allheÿlig pastetenbeckern stoßend gelegen

Jean Anstett meurt en 1704 en délaissant pour seul héritier son fils manant Jean Anstett. La maison est estimée d’après son prix d’achat. La masse propre à la veuve est de 19 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté est de 331 livres, le passif de 31 livres.

1704 (30.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 14)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Ehrsam: und bescheidene Johannes Anstätt, geweßener Obs Grempp Vnd burger Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 28.ten Julÿ Jüngsthien aus dießem Mühensamen leben genommenen tödlichen ableiben verlaßen, welche auf Ansuchen und begehren des Ehrsamen und bescheidenen Johann Anstätts, Schuemachers und Schirmbs Verwanthen alhie, mit beÿstand H. Johann Georg Knaußen barbierers und E. E. Kleinen Raths ietzig. beÿsitzers, alß auß Wohlermelts Kleinen raths mittel, weilen derselbe ohnverburgert, hierzu in specie deputirten herrns alß des verstorbenen seel. mit hernachermelter seiner hinderlaßenen Wittwen ehelich erzeugten Sohns und ab intestato Verlaßenen Erben inventirt, durch die Ehren und tugendsame fraw Annam Mariam gebohrne Haberin die Wittib mit assistentz Herrn Johann Michael Braunwalts, leinenwebers und E. E. Kleinen raths alten beÿsitzers ihres geschwornen vogts – Actum Straßburg Sambstags den 30.ten Augusti Anno: 1704.

In einer In der blind. gaßen gelegener vnd in dieße verlassensch. gehöriger behaußung ist befund. word. wie volgt
Eheberedungs Copeÿ – Wir Jacob Christoph Böckel von Böcklinsau der meister und der rath des heÿligen reichs freÿen Statt Straßb. thun Kundt hiemit, daß in unßerer Cancelleÿ Contract stuben uff dato zu end gemeldt, persönlich erschienen unser burger Hannß Anstett der tagner alß hochzeiter mit beÿstand Thomann Anstets Gartners ahne Steinstraßen seines eheleiblichen Vatter an einem, So dann unßer burgerin Anna Maria, Simon Habers deß Fuhrmanns Eheleibliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstandt ersternants Ihres Vatters und unßers burgers Hannß Gimpelß deß Krämers ihres Vogts am andern theil – den 27. tag des monats Xbris im jahr des herrn alß man Zahlte 1660.
Eigenthumb ane einer behaußung. Item Zweÿ häußer ein Vord: vnd i. hind. hauß mit dero hoff, hoffstatt vnd allen andern dero Gebäuwen, begriffen, weiten, rechten Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten geleg. alhie Zue Straßburg in der blind. gaß, einseit neben H Johann Michel Braunwald dem leinen weber, and.s. neben Johann Höllbecken dem Kürschner, hinden vff H Johann Adam Allheÿlig den Pasteten becken stoßend Davon Gehen Jahrs 5. lb vff den: 3.t Aug. H Johann Braunen Med. Doctori ablößig in Capital mit 100. lib. Ferner 2. lb 10. ß Zinß H Johann Jacob Richseiß. dem Goldarbeiter Jahrs vff Weÿhenacht. ablößig in Capital mit 50. lib. Sonsten freÿ ledig und eig. über vorstehende beschwerd. annoch æstimirt, wie solche von eingangs Gemelten beeden Eheleuth. erkaufft worden 10. lb. Vnd besagt über hievorgeschriebene behaußung i. t. Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb: anhang. Cancelleÿ Contract Stuben Insigel, datirt den 24.ten April. 1676: Inhaltend welchergestalten beede Eheleuth dieße behaußung von denen Glockischen Interessenten ane sich erhandelt.
Summa summarum aller des Erben unverändert und theilbarer Verlassenschafft, 31. lb – Schulden auß dem Erbe Zubezahlendt 31 – Mehr Schulden alß guth 7 ß
Erg. der Wittib Unverändert. Guths. Nach inhalt eines über dero in die Ehe gebrachte Nahrung durch herrn Niclaus Reben Notarium seel. gefertigten Registerleins vom 5.ten Jan: 1661. 10 lb, Schuld 5, Summa summarum der W. unveränderter Nahrung 19 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 17. lb

Jean Anstett meurt catholique en 1704. Le registre des Jésuites porte la conversion d’un Jean Anstett en 1685
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 126) Eodem die 4° Augusti 1704 pie in dnô obiit ac solitis SS poenit. sacramentis Joannes Anstett Ciuis huiatis et aetatis suæ 65. annorum fuit sepultus in cœmeterio ad sanctum Gallum die 6.ti Eiusd. mensis (i 69)

Jésuites (AMS, cote 1 AST 305, p. 3)
Jean Anstatter 1685 Octobre 23

La veuve Anne Marie Haber meurt deux ans plus tard. L’actif de la succession est de 45 livres, le passif de 10 livres.

1706 (23.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 17)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die Tugendsame fraw Anna Maria Anstettin, gebohrne Haberin, weÿl. des Ehrsamen Johann Anstetts, geweßenen taglöhners und burgers alhier nachgelaßene Wittib, nunmehr seel. nach ihrem Sambstags den 3.t Aprilis Jüngsthin aus dießem mühensamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrsamen Johann Anstätts, Schuemachers und Schirmbs Verwanthen alhie, mit beÿstand H. Johann Georg Holdermanns, E. E. Kleinen Raths alhier beÿsitzers, alß auß Wohlermelts Kleinen raths mittel hierzu insonderheit Deputirten herrns, der verstorbenen seel. mit obgemeltem ihrem Zu erst Verstorbenen hauß würth erzeügten Sohns und ab intestato Verlaßenen Erben inventirt – Actum Straßburg den 23.ten Aug. 1706.

In einer alhie Zu Straßburg In der blinden gaßen gelegener, vnd in dieße verlassenschafft gehörig. behaußung ist befund. word. wie volgt
Auff der bühnen, In der obern Cammer, Sa. Haußraths 30 lb
Eigenthumb ane einer behaußung. Item ein Vord: vnd ein hinder häußlein, mit dero höfflein vnd hoffstatt auch allen andern dero Gebäuwen, begriffen, weiten, rechten Zugehörd. vnd Gerechtigkeit. geleg. alhier Zu Straßburg in d. blind. gaß, eins. neben H Johann Michel Braunwald, dem leinenweber, and.s. neben Johann Hellbecken, dem Kürschner, hind. vff H. Johann Adam Allheÿlig, den Pasteten becken stoßend. Davon Gehen Jahrs 5. lb vff den: 3.t Aug. H. Johann Braunen Med. Doctori ablößig in Capital mit 100. lib. Ferner 2. lb 10. ß Zinß H Joh: Jacob Reißeiß. dem Goldarbeiter, Jahrs vff Weÿhenachten, ablößig in Capital mit 50. lib. vnd dann 15. ß Zinß denselben ferners dicto term° ablößig inn Capital mit 15. lb. Sonsten freÿ ledig und eig. über vorstehende beschwerden annoch æstimirt, wie solche allererst vor 2. Jahren Nemblichen den 30.ten Aug. 1704. beÿ Johann Anstätts der Abgeleibten Frawen seel. haußwürths Verlassenschafft Inventation angeschlagen p. 10. lb. Vnd besagt über hievorgeschriebene behaußung i. t. Perg. Kbr. mit der Statt Straßb: anhang. Cancelleÿ Contractst. Insigel, de dato 24.ten April. 1676: Inhaltend welch. gestalten beede Eheleüth dieße behaußung von denen Glockischen Interessenten ane sich erkaufft.
Sa. behausung 10, Sa. guldener Ring 5 – Summa summarum 45. lb, Schulden aus dem Erben zu bezahlend 10. lib, Nach solchem abzug, Conclusio finalis Inventarÿ den vero pretio nach 35 lb – Conclusio finalis dem Stall tax nach 24. lb

La maison revient à leur fils unique Jean Anstett qui épouse (sans doute pas à Strasbourg) Anne Marie Bruder. Jean Anstett passe une nouvelle hypothèque au profit de l’orfèvre Paul Reisseissen

1706 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 750
Joh. anstätt schuemacher
in gegensein Joh. Paul Reißeißen goldarbeiters – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine behaußung cum appert: allhier in der blindengass, einseit neben J. Michel Braunwald leinenweber anderseit neben (-) hinten auf adam allheÿlig stoßendt

Le cordonnier Jean Anstett vend 365 livres la maison avant au maçon François Remy et à sa femme Anne Marie Metz en se réservant la maison arrière ainsi que le droit de passage par la maison avant et l’usage des lieux d’aisance

1708 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 493
(365) Joh: anstätt schuemacher [unterzeichnet] Johannes Anstett
in gegensein Frantz Remj maurers und Anna Maria geb. Matzin [unterzeichnet] francois Remi
d. vordere Hauß ahn seiner behaußung sambt 18 schue vom hoff vom vordern Hauß ahn gerechnet hoffstatt auch allen deren gebäuen und Zugehörden allhier an der blindengass, einseit neben Braunwald leinenweber anderseit neben Samuel Hellbeck hinten auf den verk: stoßent
der verk: hat denen käufferen so lang Sie d. vordere hauß u. er d. hintere Hauß haben werden vergönnet sich seines profeÿs s.v. zu bedienen, Hingegen soll der verk: u. nachkommend die seinigen die Gerechtigkeit haben jure seruitutis durch d. vordere hauß zu gehen auf ewige Zeithen – um 100 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 165 pfund

François Remy hypothèque la maison au profit du fournier Léonard Lutz

1708 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 638-v
Frantz Remi maurer
in gegensein Joh: Leonhard Lutz haußfeuers – schuldig seÿen 250 lb
unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier in der blindengass, einseit neben Joh: Michel Braunwalds wittib anderseit neben Hellbeck Kürßnern hinten auf Joh: anstätt stoßend

Originaire de Brisach, François Remy épouse à Soultz-les-Bains Anne Marie Matz de Biblenheim. Ils s’établissent ensuite à Strasbourg où ils deviennent bourgeois en 1700 en apportant trois enfants
Mariage, Soultz-les-Bains (cath. f° 9)
Hodie 2.da Augusti Anni 1694. a me Infrascripto Parocho in Sutz pro more Eccliæ matrimonÿ vinculo copulati sunt acceptâ prius dinsepnsaôe pro duabus proclamationibus cte nimium Franciscus Remÿ Brisacensis Sponsus et Anna Maria Matzin Sponsa Biblenhemensis, (signé) francois remi sponsus, Anna Maria x mazin sponsa (i 12)

1700, 3° Livre de bourgeoisie p. 1226
François Remÿ der Maurer Von Breÿsach weÿl. H. Simon* Remy gew: schumachers daselbst hind. sohn erkaufft das burgerrecht pro 2. gold fl. vnd 16. ß sein Fraw Anna Maria Matzin Von Sultz empfangt es gratis, mit ihren 3. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, werden beÿ E. E. Zunfft der Maurer dienen, Jur. d. 10. Julÿ 1700.

François Remy devient tributaire chez les Maçons quelques jours après être devenu bourgeois
1700, Protocole des Maçons (XI 233) f° 159. Mittwochs den 11. Augusti 1701
Neu Zünfftig. – Frantz Remj Maurer und Steinhawer von breisach, ist auff dato producirter Statt Schein, angesuchter maßen, Zu einem Mit zünfftigen angenommen worden, erlegt also gleich die gewohnliche gebühr mit 2. lb 9 ß d
[in margine :] Pfenningth. 1 lb, Zunfft 1 lb 5, Zschr et b. 4 ß (zusammen) 2- 9

Les conjoints Remy font leur testament en 1713 alors que le mari est malade et alité
1713 (12.7.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 32
(Codicill) erschienen der Ehren und Vorachtbahre Meister Frantz Remj, der Maurer und Steinhauer und beneben Ihme, die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria Remj gebohrne Matzin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, Er der Mann Krancken und schwachen Leibs auf einem Bette ligend, Sir die fraw aber gesund gehend und stehenden Leib – Beschehen und Verhandelt seind diese ding in allhiesiger Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer dasalbst ane der sogenanden Blindengaß gelegenen und beeden Codicillirenden Ehepersohnen Eigenthümlich zuständigen behaußung, deren einen obern Cammer mit dreÿen fenstern auf die gaß außssehend, abends zwischen Sechs und Sieben Uhren, auf Mittwoch den 12. Julÿ Anno 1713.

François Remy meurt en juillet 1713 en délaissant trois enfants dont deux nés avant son accession à la bourgeoisie. Comme il n’y a pas de contrat de mariage, la succession suit la coutume de Strasbourg. Les experts estiment la maison 275 livres. La succession s’élève à 318 livres.

1713 (4. 7.br), Me Goldtbach (6 E 41, 230) n° 118
Inventarium über Weÿland deß Ehren und Vorachtbahren Meister Frantz Remi geweßenen Maurer und Steinhauers auch burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel: Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1713. – nach seinem den 17.ten Julÿ dieses fortlauffenden 1713.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren theils deß Edel, wohl Ehrenvesten, fürsichtig und Wohlweißen herrn Johann Peter Randenraths, Exsenatoris und E. Ehrs. Kleinen raths alß ane statt eines Constofflers, Jetzmahligen Wohlverdienten Assessoris, Welcher wegen Caspar Remÿ, des ohnverburgerten einen Sohns, alß Wohl Edelgedachten Kleinen Raths Mittel, Zu diesem Geschäfft Insonderheit abgeordnet, theils aber deß Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Carl Frantz Hannungs, deß Pfeiffenmachers und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts erstgedachten Caspar Remÿ, so dann Frantz und Mariæ der Remÿ, des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinderlaßenen Wittib, Ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßeneer Erben, vorgenommen, ersucht und Inventirt, durch die Ehren und tugendsame fraw Annam Mariam Remÿ gebohrner Matzin, beÿständlich des Ehren und vorachtbahren Meister Johann Philipp Kachlers deß Maurers und Steinhauers auch b. alhier Ihres beeidigten Curatoris – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 4. Septembris A° 1713.

Inn einer Allhier zu Straßburg ane der blindengaß gelegen und hernach beschriebenen behaußung, befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. It. i. vorder hauß sambt 18. Schue vom hoff, Vom vordern hauß angerechnet, hoffstatt, auch allen deren gebäwen rechten zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane der blindengaß, j.s. neben weÿl. Mstr N. Braunswald gewesenen Leinenwebers und burgers allh. seel. nachgelaß. Wittib, 2.s. neben Mstr Samuel Hellbeck dem Kürschner v. b. allh. und hinten auf Mstr. Johannes Stätt den Schumacher v. b. allh. stos. Welche Behausung, wie die Wittib berichtet Meister Johann Leonhard Lutzen dem haußfeurer und burgern allhier, annoch umb 100. lb. d. verhafftet, sonsten aber freÿ Ledig und eigen, v. über diese Beschwerd durch der St. Strbg. geschwornen Werckmeister vermög der, beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung, Vom 28.ten Julÿ A° 1713. æstimirt v. angeschlagen pro 175. lb. Darüber bes. j. teutscher Pergamentener Kauffbr. un d. hies. Cancelleÿ Contractstuben gefertiget und dero anhang. Innsigel Verwahrt sub dato 14.ten Augusti A° 1708. mit N° 1 notirt.
– Abschatzung den 28.ten Julÿ 1713. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Frantz Remi seel: hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der blinden gaßen gelegen Einseith neben herrn Braunwalt Leinenweber Anderseith neben herr Samuel hellbeckh, hinden auff herrn Johann Stätt Schuemacher stoßendt, Welche behaußung hoff, hoffstatt und Gebälckter Keller sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg Geschworene Werckhleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird. Vor und umb Fünff hundert und Fünffzig Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters
Norma hujus inventarÿ. Bericht zu dießer Verlassenschafft gehörig. Zuwißen demnach gleich anfangs der Inventation, die hinterbliebene Wittib, auf mein deß Notarÿ befragen, berichtet, daß Sie und Ihr Verstorbener Ehemann seel. Zur Zeit dero Ver Ehelichung, Keine Eheberedung mit einander aufgerichtet, Vnd Zwar der Vrsachen, Weilen Sie beÿderseits Keine Mittel gehabt, derowegen so ist dieße Verlassenschafft hießiger Statt Straßburg Constitution und Ordnung gemäß als ein theilbar Guth beschrieben und Jnventirt worden.
Copia Codicilli reciprocj. Pge. im Prot. A. fol: 142.b et seqq.
Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeug und Materialien Zum Maurer und Steinhauer handwerck gehörig 81, Sa. Wein und Lährer Vaß 9, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Ringes 12 ß, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 175, Summa summarum 318 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 134. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les deux enfants non bourgeois doivent régler un droit spécial de succession. Les impôts étaient acquittés d’après une fortune sur-évaluée de 100 florins

1713, VII 1175 – Livres de la Taille f° 43
Maurer, A. N° 1110 – Weÿl. François Remy geweßenen Maurers und Steinhauers auch burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Goldbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 40, 134. lb 1 ß 1 s, die machen 200. fl. derselbe verstallte hiengegen 300 fl.
Abzug. Caspar und François die Remy beede Ältiste alhier frembd und ohnverburgerte Kinder sollen von 73. lb. 16. ß 6. d. Vätterl. Erbe den gewohlichen Abzug Zu erlegen mit, 7. lb. 7. ß 8. d
Vermög Erkantnus Gnädiger Herren der Fünffzehen vom 30.ten Decembris 1713. ist vorstehender Abzug Völlig nachgelaßen und die Kinder deßen befreÿet worden.

La veuve demande aux Quinze que ses enfants non bourgeois soient exemptés de la taxe. Elle argue que son fils aîné fait son tour de compagnon et qu’elle l’a rappelé parce que ses clients s’adressaient à d’autres maçons. La commission accède à la demande de la veuve en considérant que les héritiers gardent leur fortune à Strasbourg et qu’ils sont pauvres.
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
(f° 300-v) Sambstags den 2.ten Decembr. 1713. – (pt° Abzugs) G. nôe Frantz Remÿ des gewesenen Maurers und Steinhawers Hinterlaßener Wtb. noê Caspar und Frantz Remy noê dero Söhnen prod. Stallschein, Crafft deßen ged. ihren Söhnen 7. lb 7 ß 8 d Abzug gefordert wirdt, so ihro Zu geben nicht möglich bittet umb gn. nachlaßung. Erk. an doe Obere Stallherrn gewießen.
(f° 332-v) Sambstags den 30.ten Decembr. 1713. Frantz Remy W. pt° ihrer beder ältesten Söhnen abzug – Obere Stallherren laßen per me proponiren, es habe weÿl. Frantz Remy des geweßenen burgers Maurers und Steinhawers hinderlaßene Wtb. in einem Recess anbringen laßen, welcher gestalten Ihren Zweÿ ältesten Söhnen als ohnverburgert laut producirten Stallscheins ane Abzug 7. lb 7 ß 8 d gefordert werden anbeÿ unterthänig gebetten, weilen Sie solche Zu bezahlen nicht vermöge selbige in Gnaden nachzulaßen. Alß man Sie auff beschehene remission ferner angehört habe Sie beditten daß ihr mann vor einem Halben jahr gestorben seÿe undt unterdeßen weilen ihr ältester Sohn auff der Wanderschafft war, die Kundten sich verloffen, daß Sie sich kümmerlich ernehren müßen, und ihren Sohn vor 3. wochen wider anhero kommen laßen mit unterth. bitt, solchen Geringen Abzug gn. nachzulaßen. Auff seithen der Herren Deputirten habe mann Zu Mgherren stellen wollen, Ob Sie der Implorantin beeden Söhnen, weilen Sie arm sein undt das Guth hier bleibe dießen Abzug gn. nachstehen wollen. Erk. wird derselbe in gnaden nachgelaßen.

Anne Marie Matz se remarie avec Jacques Seemann. Elle hypothèque avec son fils chirurgien François Georges Remy une partie de la maison au profit du marchand de soie Jean Daniel Uhlmann

1723 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 309-v
Jacob Seemann der Maurer Steinhauer und Anna Maria geb. matzin beÿständlich Frantz Georg Remÿ Chirurgi ihres sohns und H. Caroli Joseph Reiß EE. kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein H. Joh: Daniel Uhlmann des Seidenhändlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, 5/9 theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs allhier ahne der Blindengaß, einseit neben der Büchelischer Fr. wittib anderseit neben Samuel hellbeck hinten auff Joh: Anstätt den Schuemacher, davon die übrige 4/9 theil der mitschuldnerin Kindern erster ehe zuständig

Jacques Seemann et sa femme Marie Matz hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit du même Jean Daniel Uhlmann

1726 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 362
Jacob Seemann der Maurer und Steinhauer und Anna Maria geb. Matzin mit beÿstand ihres tochtermanns hanß Georg Knoth auch Maurers und Steinhauers und H. Erhardt E. E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Daniel Ullmann Seidenhändlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, 5/9 theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und höfflein mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn der Blindengaß, einseit neben der Büchelischer wittib anderseit neben H. Johann hellbeck hinten auff anstattische wittib und Erben – ihro der Seemannischen ehefrau eigenthümlich zuständig

Les héritiers d’Anne Marie Matz vendent la maison à leur beau père Jacques Seemann. La cour est séparée par une cloison en planches

1732 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 401-v
weÿl. Frantz Remi gewesten Maurers und deßen hinterlassen: nunmehr auch verstorbenen wittib weÿl. Anna Maria geb. Matzin hinterlaßene tochter Anna Maria geb. Remÿn beiständlich ihres Ehemanns hannß Georg Knott, Maurers und Steinhauer meisters, Ferner deren verstorbenen bruders weÿl. Frantz Georg Remi Chirurgi zu Keÿßersperg hinterbliebenen zweÿer Kinder Annæ Mariæ und Mariæ Magdalenæ der Remÿn geschworner vogt Friedrich Brändel der Becker zu ged. Keÿßersperg mit zuziehung der Curanden mutter Annæ Mariæ Remÿn geb. Meÿerin
in gegensein Jacob Seemann des Maurers und Mariæ Magdalenæ geb. Schröderin, am 18. Augusti vorgenommenen versteigerung
Eine Behausung einen mit einer dielenwand abgeschloßenen hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Blindengaß, einseit neben weÿl. H. Abraham Büchel gewesten Specirers wittib anderseit neben Rathh. Samuel Hellbeck dem Kürßner, hinten auff weÿl. Johannes Anstätt gewesten Schuemachers Erben – ihro Knottin zu einer und zur andern helffte ihres bruders Kindern eigenthümlich zuständig – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 325 pfund

Jacques Seemann et sa femme Marie Madeleine Schrœder hypothèquent la maison au profit du marchand de soie Jean Daniel Ullmann

1732 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 402-v
Jacob Seemann der Maurer Steinhauer und Maria Magdalena geb. Schröderin mit beÿstand ihres Vatters Johann Melchior Schröder des haffners und ihres Stieff tochtermanns Johann Georg Knott des Maurers und Steinhauers
in gegensein H. Johann Daniel Ullmann des Seidenhändlers – schuldig seÿen 200 pfund zu vollkommener bezalung des kauffschilling hierunten beschrieben heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß bereits völlig bezalte behausung
unterpfand, Eine Behausung, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Blindengaß, einseit neben weÿl. H. Abraham Büchel gewesten handelsmanns erben anderseit neben Rathh. Samuel Hellbeck dem Kürßner hinten auff weÿl. Johannes Anstätt gewesten Schuemachers Erben

Jacques Seemann et Marie Madeleine Schrœder hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Jean Beauvalet pour régler le prix d’acquisition de la maison arrière

1738 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 80-v
Jacob Seemann der Maurermeister Steinhauer und Maria Magdalena geb. Schröderin mit beÿstand H. Rauch und H. Reiß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Jean Beauvallet des gastgebers zum Neuen Stall – schuldig seÿen 200 pfund zur vollkommener bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine gestrigen tags erkaufft und aus jetzigem Vorschuß vollkommen bezalte Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten besonders auch dem eingang und zugang zu derselben durch des schuldnern schon zuvor besitzendes hauß ahne der blindengaß, einseit neben H. Johannes Höllbeck d. Exsenatore und Kürßner, anderseit neben weÿl. Abraham Büchel schreiners erben hinten auff hinden Paul Gulden den weinhändler, vornen dem schuldner

Veuve, Marie Madeleine Schrœder épouse en secondes noces Gaspard Théodore Raballiati. Les experts estiment la maison 325 livres à son inventaire après décès en 1779. Après la mort de sa mère, Jacques Seemann seul héritier survivant de son père devient propriétaire de la maison. Il a fait son apprentissage de maçon de 1746 à 1751 auprès de son beau père Gaspard Théodore Raballiati.

1746, Protocole des Maçons (XI 237), Montags den 19.ten Septembris 1746
(f° 299-v) Eingeschriebener Steinhr. Jung – Meister Caspar Theodor Rabaliattj bittet Ihme seinen Stieffsohn Jacob Seemann einzuschreiben Zum Lehrjungen, welchen Er von heut dato fünff nach einander folgende Jahr das Steinhauer handwerck Zu lehren uffgenommen, gehet die Lehrzeit1751. auff diese Zeit Zu end.
Erkandt, Willfarth gegen Erlag der gebühr und Verspricht der stieffvatter wan auch seine Ehefrau Zu sterben kommen solte, der Jung diese fünff Jahr über zu alimentiren, Zu Kleÿden und mit allen benöthigten Zu versorgen
[in margine :] dt 15 ß – Außgethan den 21. Octobris 1751.

1751, Protocole des Maçons (XI 238)
Donnerstags den 21.ten Octobris 1751. (f° 133) Außgethaner Steinhauer Jung – Mr Caspar Theodor Rabaliatti Steinhauer vnd Maurer stellt vor Jacob Seemann Weÿland Mr Jacob Seemann gewesten Steinhauers Maurers und burgers allhier seines Ehevorfahren ehelichen Sohn, deßen Lehrjahr den 19.t Septembris Jüngsthin Zu end gegangen, Sie beede mit einander Zufrieden, denselben der Lehrjahr halben freÿ Zusprechen. Erkand, gegen Erlag der Gebühr willfahrd
[in margine :] dt 15 ß, findligs hauß 2. ß

Jacques Seemann épouse hors de Strasbourg Anne Werel de Trèves qui devient bourgeoise en 1766 après que le Magistrat lui a remis la faute de mariage avec un non-bourgeois
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 83-v
Anna Seemännin gebohr. Werell Von Trier gebürtig erhalt das burgerrecht a Marito deme der Fehler am heurathen erlaßen Worden um den Alten burgersch. dient Zu E. E. Zunft der Maurer promis. Eod. [25. Jan. 1766]

Jacques Seemann qui n’est pas maître devient tributaire chez les maçons en janvier 1762
1766 (7.2.), Protocole des Maçons (XI 239)
Freÿtags den 7.ten Februarÿ 1766. Ist ein Kauffgericht.
(f° 195-v) Neu Zünfftiger – Johann Jacob Seemann burger alhier vnd nichtmeister producirt löbl. statt stall schein vom 29.t Januarÿ letsthin, bittet, weillen der weÿl. Jacob Seemanns geweßten maurermeisters und burgers allhier nachgelaßener sohn, denselben ams ein Zünfftigen auf und anzunehmen
[in margine :] dt. vor das Zunftrecht 5 ß, Einschreibgebühr 4 ß, find. hauß 2 ß

Le premier enfant naît en juillet 1766
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 172)
Hodie 17 julii 1766 a me infra Subscripto Baptizata est maria Francisca filia Joannis Jacobi Seeman tutelaris et Lapicidæ et annæ franciscæ werel conjugum in hac parochia commorantium nata eodem (i 176)

Contremaître au chantier des maçons, Jacques Seemann et Anne Françoise Werell hypothèquent la maison au profit d’Anne Marguerite et de Marie Louise Schweitzer

1783 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 17
Jacob Seemann der balier auff dem gemeinen statt maurhoff und Francisca geb. Werel unter beÿstand Frantz Gillot des kieffers und Adam Karcher des maurer gesellen
in gegensein Jfer Annæ Margarethæ Schweitzerin so auch zugleich vor ihrer schwester Mad. Marie Louise – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Blindengaß, einseit neben Mr Meÿling dem schreiner, anderseit neben N. Schmidt hinten auff Mr Wilhelm den schuhmacher

Jacques Seemann et Anne Françoise Werell hypothèquent la maison au profit du coutelier Jean Michel Stahl.

1783 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 243-v
Jacob Seemann der maurer und Anna Francisca geb. Werel unter assistentz Frantz Gilot des kieffers und Adam Karch des maurer gesellen
in gegensein H. Johann Michael Stahl des langmeßerschmidts – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, ihnen eigenthümlich zuständige ane der Blindengaß gelegene behausung, einseit neben Mr Meÿling dem schreiner, anderseit neben N. Schmidt hinten auff Mr Wilhelm den schuhmacher

Le compagnon maçon Jacques Seemann meurt en 1789 en délaissant trois enfants

1789 (22.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1513) n° 340
Inventarium über weÿl. Herrn Jacob Seemanns Steinhauers und Maurergesellen verlassenschafft – nach seinem den 13. maÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen fraun Annæ Franciscæ geb. Werel des defuncti wittib beÿständlich H. Jacob Mertz des tabackbereiters
der abgelebte hat ab intestato zu seinen wahren und rechtmäßigen erben verlassen seine mit der wittib erzeugte Kinder 1. Caspar Seemann so großjährigen alters leedigen Standts, 2. Jfr Maria Magdalena Seemann in dem 20 jahr ihres alters stehend, 3. Martin Seemann so 18 jahr und dermalen in königlichen frantzösischen kriegs diensten unter dem löbl. Infanterie Regiment La Marck, beeder letzteren geordneter und geschworener vogt ist H. Johannes Lentz der schneidermeister
Bericht, weder eine Eheberedung noch Inventarium Illati errichtet

in hernach eingetragener und in diese verlassenschafft gehörigen behausung
(E.) Eigenthum an einer behausung. Nemlichen eine Vorder: und hinter behausung mit dero hoffstätten und höfflein auch übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der blindengaß einseit neben Johann Michael Mainlin dem Scheiner anderseit neben H. Bentzen des Uhrenmachers erben vornen die blindengaß hinten auff Hrn Schützenberger der biersieder (laut) Abschatzung de dato 19. junÿ 1789 angeschlagen worden vor 900 R oder 450 lb. Hierüber besagt ein in der C. C.stb. auffgerichteten Kaufbrieff de dato 20. sept. 1732, so dann ein über des defuncti mütterlicher Nachlassenschafft von unterschriebenen Notario errichtetes General abrechn: an- und Außweisungs Register
– Abschatzung vom 19t Juni 1789. Auf begeren Weÿl. Jacob Seemann dem gewesten Steinhauer ist eine behausung alhier in der Stadt Straßburg ahne der blinden Gaße gelegen einseit neben Mr Meïling dem schreiner anderseit neben Mr schmidt und hinten auf herren otto dem handelsmann stosend gelegen, Solche behausung bestehet in ferder und hinter gebäude, worinen 4 stuben 4 Küchen und etliche Kammeren, darüber sind sie dachstühle mit breidzigel belegt, hat auch ein geträmten Keller hof und brunen (angeschlagen vor und umb) 900 gulden [unterzeichnet] Kaltner WMstr, Klotz WMstr
Rubricarum series. Der erben ohnveränderten vermögen, hausrath 2 lb, behausung 450 lb, Summa summarum 452 lb
die übrige vorhandene Nahrung sub uno titulo als gemein und theilbar beschrieben, hausrath 6 lb, Rindvieh 10 lb, Summa summarum 16 lb – Schulden 401 lb, Compensando 385 lb – Stall summa 67 lb, Ungewiße und zweiffelhaffte Schulden der erben 27 lb, in die theilbare nahrung 17 lb
Summarische berechnung vom 26. jan. 1790, das eigenthum ane einer behausung versteigerung vom 25. sept. jüngst Hrn Antoni Jost dem weinhändler um eine summam von 1210 R käufflchen überlassen

Les enfants Seemann vendent par enchères la maison au marchand de vins Jean Antoine Jost

1789 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 310
H. Johann Lentz der schneidermeister als geordneter vogt weÿl. Jacob Seemann des steinhauers zweÿen minderjährigen kinder, deßelben aber vor und innahmen Caspar Seemann des großjährigen
in gegensein H. Johann Antoni Jost des weinhändlers, als letzt und meistbietenden
eine behausung, höfflein, hoffstatt mit all deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, einseit neben Johann Michael Mainlin dem schreiner, anderseit neben H. Bentz dem uhrenmacher, vornen die Blindengaß hinten auff H. Schützenberger den biersieder – um 1200 gulden

Les parties estiment le maison 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1790 après la mort de Marie Dorothée Teutsch.
Jean Antoine Jost vend la maison 2 400 florins (soit 1 200 livres strasbourgeoises)à l’apprêteur de tabac Jean Michel Winnert et à Rosine Schoch

1792 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 667, n° 489 enreg. 25.7.
H. Johann Antoni Jost der weinhändler
in gegensein H. Johann Michael Wienert des taback bereiters und Mariæ Rosinæ geb. Schochin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, mit N° 8 bezeichnet einseit neben H. Neustöckel dem schreiner anderseit neben H. Schmidt dem pomadenmacher hinten auff H. Schützenberger des bierbrauers – als ein den 25. Septembris 1789 erkaufftes haus – um 2400 gulden

Les acquéreurs hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Schneider

1792 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 667 n° 507 enreg. 30.7.
Johann Michael Wienert der taback bereiter und Maria Rosine geb. Schochin beiständlich Jacob Zipff und Johannes Canthna
in gegensein Jfr. Annæ Mariæ Schneiderin – 2400 gulden
unterpfand, eine ane der Blindengaß, mit N° 8 bezeichnete behausung einseit neben H. Neustöckel dem schreiner anderseit neben H. Schmidt dem pomadenmacher

Jean Michel Wienert et Rosine Schoch vendent la maison au limonadier François Urbain Reisch

1798 (23 ventose 6), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 169 – Enregistrement de Strasbourg, acp 59 F° 62 du 28 vent. 6
bürger Johann Michael Wienert tabackbereiter und Maria Rosina geb. Schoch
bürgers Frantz Urban Reisch Limonadier
Eine behaußung höfflein und hoffstatt mit all deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der blinden: Gaß, einseit neben bürger Neustöckel dem Schreiner anderseit Neben bürger Schmidt Pomadenmacher hinten auf bürger Schützenberger den bierbrauer stosend gelegen mit N° 8 bezeichnet – als ein dem 23. heumonat 1792 erkauftes Guth – um 4800 livres
(Copie vidimée déposée chez le notaire Dinckel n° 1766 le 5 germinal 6)

Fils d’un apprêteur de tabac, le marqueur François Urbain Reisch épouse à dix-neuf ans Marie Anne Blum dont il divorce l’année suivante. Il se marie en 1799 alors qu’il est soldat avec Barbe Joly. Veuf, il épouse en 1815 Marie Dorothée Wanner
Mariage, Strasbourg (n° 58)

Cejourd’hui 22 Vendémiaire l’an VI de la République française (…) d’une part François Urbain Reisch, agé de 19 ans, marqueur, né et domicilié en cette Commune, fils mineur de feu François Urbain Reisch, ouvrier en tabac, & de feüe Catherine Elisabeth Heilmann,
de l’autre part Marie Anne Blum agée de 31 ans, domiciliée en cette Commune depuis six ans, native de Mittelbach, département du Haut Rhin, fille de feu Georges Blum, Laboureur audit lieu & de feue Anne Marie Meyer, (…) l’acte de naissance du futur, portant qu’il est né en cette Commune le 27 août 1778 (…), l’acte de naissance de la future, portant qu’elle est née le 19 May 1766 (signé) Frantz urban Reisch (i 32)

Divorce, Strasbourg (n° 139)
Cejourd’hui 28° Nivose l’an VII de la République française (…) François Urbain Reisch, garçon limonadier, né et domicilié en cette commune au marché aux chevaux au caffé Lebrun, demandeur en divorce pour cause d’incompatibilité d’humeur et de caractère, époux en légitime mariage de Marie Anne Blum domiciliée en cette commune rue de Schillique N° 6, native de Mittelbach Département du Haut-Rhin, défenderesse en divorce (…) m’a requis de prononcer la dissolution de son mariage contracté en cette commune avec ladite Marie Anne Blum le 22 Vendémiaire VI année républicaine et m’a exhibé le troisième acte de non conciliation en date du 28 Messidor dernier (…), i 74

Mariage, Strasbourg (n° 64)
Cejourd’hui 30° Brumaire l’an VIII de la République française (…) d’une part François Urbain Reisch agé de 21 ans accomplis, fusilier à la deuxième Compagnie du premier Bataillon de la 27° demi Brigade de ligne né et domicilié en cette Commune, fils de feu François Urbain Reisch, apprêteur de tabac et de feüe Catherine Elisabeth Heilmann, divorcé de Marie Anne Blum,
d’autre part Barbe Joly agée de 24 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu François Joseph Joly cuisinier et de feüe Marie AnnePiquard, (…) l’acte de naissance du futur, portant qu’il est né en cette Commune le 27 août 1778 (…), l’acte de naissance de la future, portant qu’elle est née en cette Commune le 3 novembre 1775 ; (…) de l’acte de divorce le 28 Nivose VII (i 36)

Mariage, Strasbourg (n° 487)
le 27 décembre 1815, François Urbain Reisch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 août 1778 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, Propriétaire, veuf de Barbe July, décédée en cette ville le 30 novembre 1813, fils de François Urbain Reisch, apprêteur de tabac et de feu Catherine Elisabeth Heilmann,
Marie Dorothée Wanner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 août 1793 à Brumath (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Jacques Wanner décédé en cette ville le 21 septembre 1809 et de Marie Dorothée Krautheimer, ci présente et consentante (signé) françois urbain Reisch, Maria Dorotha Wanner (i 48)

François Urbain Reisch meurt en 1842 en délaissant trois enfants

1842 (15.2.), Strasbourg 13 (57), Me Arbogast n° 785
Inventaire de la succession de François Urbain Reisch et de la communauté de biens qui a existé entre lui et Marie Dorothée Wanner de Strasbourg sa veuve.
L’an 1842 le Mardi 15 février à deux heures de relevée, à Strasbourg en la maison Rue des aveugles N° 8. A la requête de De Marie Dorothée Wanner, veuve de feu François Urbain Reisch, vivant revendeur en cette ville, elle y demeurant et domiciliée, agissant 1° en son nom personnel A. à cause de la communauté légale de biens qui a existé entre elle & ledit Sr Reisch son feu mari avec lequel elle s’est mariée sans contrat de mariage à Strasbourg le 27 décembre 1815, B. et comme usufruitière à titre universel de la succession du dit défunt instituée par son testament public reçu par Me Arbogast le 24 février 1841, enregistré le 7 février courant, 2. Et encore au nom & en qualité de mère et tutrice naturelle de François Michel, Dorothée Wilhelmine & Amélie Reisch ses trois enfans mineurs, issus de son union avec ledit Sr François Urbain Reisch.
Et en présence de M. André Freysz, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg subrogé tuteur desdits mineurs (…) habiles à se porter seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de feu ledit François Urbain Reisch leur père

Total du mobilier de la communauté 271, Garde robe 19
Titres et papiers. Il s’est trouvé l’expédition d’un contrat de vente passé devant Me Heus lors notaire à Strasbourg le 23 ventose an VI de la République, enregistré, duquel il résulte que le défunt a acquis de Jean Michel Wienert préparateur de tabac et Marie Rosine née Schoch conjoints à Strasbourg une maison avec cour appartenances et dépendances, sise en cette ville rue des Aveugles ou elle porte ne N° 8, d’un côté le Sr Schmidt manœuvre d’autre Neustoeckel
Total du passif 3257 francs, Argent comptant 250
– Administration de l’enregistrement et des domaines. Quittance des droits de succession. Actif mobilier 155, Actif immobilier, revenu 230, Capital au denier 20, 4600

Maison arrière, indépendante de 1708 à 1738

Jean Anstett et Anne Marie Bruder qui se sont réservés la maison arrière lors de la vente de 1708 l’hypothèquent au profit du marchand Jean Daniel Walther

1711 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 679-v
Johann Anstett der Schumacher und Anna Maria geb. Bruderin mit beÿstand Peter Kornmanns und hrn Johann Thomæ Kauen beed. E.E. Kleinen Raths beÿsitzer auß mittel E.E. Kl. Raths hierzu deputiret
in gegensein H Johann Daniel Walthers des handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ein hinteres hauß und gemeinschaft des höffleins mit allen gebäuden und zugehörden in d. blind. gas, einseit neben Braun waldischer wittib anderseit neben H. Emanuel Höllbeck kürßner vornen auf d. vordere hauß Frantz Rein dem Maurer gehörig hinten auff Adam Allheÿlig pastetenbeck

Jean Anstett, l’un des Trois de l’Accise, est convaincu d’avoir détourné de l’argent dans l’exercice de ses fonctions. L’affaire est menée par le préteur royal lui-même qui a fait procéder à une enquête et emprisonner l’employé municipal. L’intéressé convient des faits. Le rapporteur propose de communiquer aux Quinze le rapport d’enquête bien que cela ne soit pas d’usage. Les Quinze décident simplement de porter le compte rendu dans le protocole (N.B. Comme on ne connaît pas d’autre Jean Anstett que le manant cordonnier, on peut l’identifier avec l’employé municipal)
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
(f° 177) Sambstags den 27. Junÿ 1711 – H Joh: Anstett verübt untrew im Ungelt – Obere Ungelts herren laßen per Hn Friden proponiren es werde Mgherren schon bekandt seÿn, daß vorgestern auff Guthbefinden des Herrn Prætoris Regÿ, H. Johann Anstett der dreÿer des Umbelts in hafft gebracht worden, man habe auch auff befehl hochged. Herrn Prætorÿ Regÿ die inquisition eingejagen, vndt erhelle daraus deß Er seinen Mißthat bekenne, welche inquisition heüt noch ferner continuirt werd. würde, davon Mgherrn man nachricht Zu geben, nicht habe ermanglen woll. Erk. soll ad protocoll. genommen werden
(f° 184-v) Sambstags den 11. Junÿ 1711. H. Joh: Anstetts vntrew betr. – Iidem per H. Ln Friden, es seÿe errinnerlich daß ohnlängst H. Johann Anstett Zur hafft gebracht worden, es habe auch der reg. Herr Ammeister dem Hn Sibour anbefohlen, daß Er den obern Vngeltd Hh. die interragotoria aus der inquisition communiciren solte, so gestern auch geschehen seÿe, woraus man ersehen daß gd. Hr Anstett nicht läugnen können, daß Er aus den Gefällen Gelt genommen vndt in Sackh gesteckt habe, welches einige Geschehen hetten, ingleichem daß Er von Altem Gelt den Auffwechßel genommen, welcher nachgehends in einen Paßet verwandelt worden seÿe, vndt wann es Mghhern verlangen, wolle man Ihnen die inquisition auch selbsten vorleg. laßen, welches aber bißhero nicht gebräuchlich geweßen seÿe. Erkandtn soll dem Protocollo inserirt, vndt auff sich gelaßen werden.

Jean Anstett loue une partie de sa maison au journalier Jean Vaissard

1713 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 668
Joh: Anstätt schuemacher
in gegensein Jean Vaissar taglöhners
in seinem hauß allhier in der blindengass einseit neben Brunwaldischer wittib anderseit neben höllbeck gelegen zwo stueben zwo stueb cammere und eine Kuchen auf 4 Jahr lang anfangend auf Weÿhnachten 1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 lb

Jean Anstett et Anne Marie Bruder hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit du marchand Jean Daniel Walther

1715 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 110-v
Joh: Anstett schuemacher und Anna Maria geb. Bruderin beÿständlich H. Friedrich Wolffgang Eberhardt und H andres Nauert
in gegensein Joh: Daniel Walter handelsmanns – schuldig seÿen 20 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert. allhier in der blindengass, einseit neben höllbeck anderseit neben Braunwaldts wittib hinten auf allheilig

Jean Anstett loue une partie de sa maison à Anne Girard

1719 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 278
Joh. Anstätt schuemacher
in gegensein Annæ Girard beÿständlich Joh. Georg Ziegler schirmers
in seinem hauß allhier in der blindengaß geleg. eine stueb stueb Cammer haußehren und Kuchen sambt einem Cammerlein, auf 4 jahr lang anfangend auf Mich: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 7 lb

Jean Anstett meurt en 1723, Anne Marie Bruder en 1727. Comme ce sont des manants, leur inventaire après décès est du ressort du greffier du Petit Sénat, Jean Pierre von Carben. L’inventaire n’est pas conservé mais la vente de 1738 cite le partage entre les héritiers

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 416)
Anno domino 1723 die 23 Mensis octobris mortuus est Joannes Anstet sponsus Annæ Mariæ Bruderin (…) jn cœmeterio gallensi sepultus est (i 213)
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 1) Anno 1727 die 17. Mensis Junÿ Mortua est Anna Maria Bruderin Vidua defuncti Joannis Anstätt (…) die 18 Ejusdem mensis et annis jn Cœmeterio Gallensi sepulta est (i 3)

Lors de ce partage, Joseph Anstett rachète à des cohéritiers leurs parts de la maison. L’apprêteur de tabac Joseph Anstett épouse en première noces Salomé Schneck en 1723 et en secondes Anne Marie Heitzmann en 1731

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 316)
Hodie 11 Mensis januarii 1723 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt Josephus Anstett filius joannis Anstet sutoris ex parochia Sti petro senioris et Salome Schnechin filia otiliæ Perlesinin viduæ uxor ulrici Schneck dum in vivis esset ex hac parochia (i 168)

Remariage avec Anne Marie Heitzmann, fille du meunier de Bremgarten : contrat de mariage, célébration
1731 (22.7.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 73
Eheberedung – erschienen dem Ehr undt wohlachtbaren Herrn Joseph Anstett dem wittiber tabackbereiter und schirms verwandten als Hochzeiter allhier ane Einem,
sodann der Ehr und tugendsammen Jungfr Annæ Mariæ Heitzmännin von prengarde weÿland Joh: Jacob Heitzmanns des geweßenen müllers daselbsten Ehelicher tochter als Hochzeiterin anderen theils (…) dabeÿ dann der wohl acht und Ehrbaren herrn herrn Joh: Michel Kutzen auch tabackbereiter undt schirmers allhier auff des herren hochzeiterers herren Schwahers – beschehen Zu Straßburg den 22.ten Julÿ 1731. [unterzeichnet] Josebhp anstett als hochzeiter, + Annæ Mariæ Heitzmännin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 233)
Hodie 23. Mensis Augusti anni 1731 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus Anstet viduus defunctæ Salomeæ Schneckin et Anna Maria Heitzmännin oriunda es Bremgarten diœcesis constantiensis (signé) Joseph anstätt, signum sponsæ x (i 124)
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Joseph Anstett et Anne Marie Heitzmann vendent 275 livres la maison arrière à Jacques Seemann, propriétaire de la maison avant.

1738 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 79-v
Joseph Anstätt der tabackbereiter und Schirmer und Anna Maria geb. Heitzmännin
in gegensein Jacob Sämann des Maurermeisters Steinhauers und Mariæ Magdalenæ geb. Schröderin
Eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten besonders auch dem eingang und zugang zu derselben durch der käuffer hauß ahne der blindengaß einseit neben H. Johannes Höllbeck d. Exsenatore und Kürßner, anderseit neben weÿl. Abraham Büchel schreiners erben, hinten auff Paul Gulden den weinhändler, vornen die käuffere selbst – ihme Anstätt als ein in abtheilung seiner eltern weÿl. Johannes Anstätt des schuhmachers und Anna Maria geb. Bruderin verlassenschafft von seinen geschwisterden und Miterben am 28. hujus vor H. Lt. Johann Peter von Carben E. E. Kleinen raths Actuarÿ errichtete cession angenommenes guth – um 275 pfund


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.