14, rue des Poules


Rue des Poules n° 14 – X 140 (Blondel), O 954 puis section 31 parcelle 38 (cadastre)

Maison de rapport au XVII° siècle, elle sert de cantine à la garnison à partir de 1685 et devient en 1703 l’auberge à la Table d’or (zur goldenen Tafel) quand elle appartient à Chrétien Allemann ; c’est un réformé suisse marié à une luthérienne qui se convertira lors de son deuxième mariage et sera aubergiste à Saint-Arbogast devant la porte Blanche (1709). Le deuxième mari de sa veuve, Laurent von Höxter, continue d’exploiter la Table d’or tout en étant fabricant de pipes. Après avoir été vendue par adjudication judiciaire, elle entre dans la famille de Jean Ritter dit Chevalier en 1731. Le prix de la maison est régulièrement d’environ 800 livres strasbourgeoises entre 1697 et 1731. Sa valeur minimale établie par les experts de la Ville passe à 900 livres (1756) et 1 100 livres (1773), ce qui indique que des transformations ont eu lieu. Les héritiers du couvreur d’ardoises Nicolas Chaineau la vendent en 1803 à un ingénieur des Ponts et Chaussées. Une partie du terrain qui dépend de la maison X 140 est vendue à plusieurs reprises au voisin (X 141, actuel 12 rue des Poules) entre 1795 et 1832.

Poules 14 (mai 2013)
Façade, devanture de 1908 (aspect en mai 2013)

D’après sa description dans l’Atlas des alignements (1830), elle a alors un rez-de-chaussée en maçonnerie surmonté de deux étages en bois, deux portes cochères et trois fenêtres s’ouvrent sur la rue. Les élévations montrent que chaque étage a sept fenêtres ; la construction en forme de fronton au centre de la toiture doit abriter un treuil.


Dessin pour le plan-relief de 1830, îlot 235

Le plan ci-dessus (documents préparatoires au plan-relief de 1830) montre les propriétés des actuels numéros 12 et 14 de la rue des Poules. La rue se trouve en bas. Le numéro 14 est à droite du repère (g), suivi du numéro 12 qui se termine au repère (h). Les différents bâtiments du numéro 14 entourent la cour (D). Le jardin (F) s’étend à l’arrière et sur la droite des bâtiments. La cour (G) et le terrain (H) font partie du numéro 12.


Elévations pour le plan-relief de 1830 (îlot 235)

La maison se trouve à droite du repère (g). Le mur entre (f) et (g) est dû à ce que les maisons sur la gauche (à l’est) sont en arrière de l’alignement ultérieur. La cour D montre l’arrière de la façade sur rue entre (1) et (2), le bâtiment latéral à gauche de l’entrée entre (2) et (3), la façade sur cour du bâtiment arrière entre (3) et (4) et le bâtiment latéral à droite de l’entrée entre (4) et (1). La cour F permet de voir la façade sur jardin du bâtiment arrière entre (1) et (2), la clôture en planches vers l’est entre (2) et (3), le bâtiment arrière du voisin au sud entre (3) et (4), du voisin à l’ouest puis une clôture après le repère (4). On voit ensuite la propriété du voisin vers l’ouest : côté sud de la cour (n° 12) entre (5) et (6), côté est entre (6) et (7), partie du bâtiment arrière entre (7) et (8). La suite montre des parties du n° 14 : arrière du bâtiment latéral à droite de la cour entre (8) et (9) puis après (12), petit bâtiment de plan carré qui ravance dans la cour de (9) à (12). La dernière partie de bâtiment entre (12) et (1) montre la partie occidentale du bâtiment arrière dont la partie méridionale se trouve après (1).


Les transformations qu’apporte Georges Gitz en 1852 d’après le cadastre ne modifient pas le plan général des différents bâtiments mais en augmentent le revenu qui passe de 234 à 327 francs. C’est à cette époque que remonte la façade actuelle et l’emplacement de la porte cochère. Les fenêtres du premier étage sont en 1908 identiques à celles qui subsistent au rez-de-chaussée : haut arrondi à clé, appuis galbés en vogue au XVIII° siècle. Une porte remplace une fenêtre à gauche de la porte cochère en 1864, la devanture actuelle date de 1904. Les projets de réhabilitation remontent à 1979.

Poules 14, devanture 1908Poules 14, Plan 1908
Devanture à inscription bilingue Spezereihandel, Epicerie
Plan du magasin à gauche, passage è droite (dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1664 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Christmann Klipffel, tuilier, et Marguerite Marx
1668 h Josias Gerner, marchand, et (1647) Marguerite Lobstein, puis (1661) Marthe Voltz – luthériens
1697 v Tobie Stædel, marchand, et (1695) Anne Marie Rupp veuve du marchand Jean Fronhœffer – luthériens
1703 h Chrétien Allemann, aubergiste, et (1701) Anne Marie Kilian, puis (1704) Marie Cléophée Theurer veuve du capitaine Jean Marthan – réformé et luthérienne, puis (2° mariage) catholiques
1710 h Jean Laurent von Hœxter, fabricant de pipes et aubergiste, et (1710) Marie Cléophée Theurer veuve du précédent – catholiques
1721 adj Jean Giesbach, marchand, et (1715) Chrétienne Catherine Weltz – luthériens
1731 v Jean Chevalier ou Ritter, charpentier, et (1706) Salomé Berner, puis (1711) Anne Lagel – catholiques
1756 h Nicolas Chaineau, couvreur en ardoises et entrepreneur, et (1751) Marie Madeleine Chevalier, puis (1776) Jeanne Housset qui se remarie avec Joseph Cullet en 1792 – catholiques
Nicolas Chaineau seul propriétaire en 1775
1793 h Catherine Barbe Chaineau et (1790) Jacques Perrin, garde magasin des fourrages. Elle avait épousé en premières noces (1780) Jean François Beneyton, ancien officier – catholiques
1803 v Casimir Robin, ingenieur des Ponts et chaussées, et Catherine de Müller
1812 v Madeleine Louise Tinchant femme (1810) d’Adolphe de Malahowsky de Petrowsky
1853* v Georges Gitz, boulanger, et (1839) Caroline Henriette Hintzsch
1859* Louis Henri Julliard, représentant des forges de Franche-Comté à Paris
1865* Eugénie Léonie Bolicot
1890* Céline Bolicot veuve d’Antoine Nicolas Forey
1905* Pierre Queuille
1947* héritiers de Pierre Paulin Queuille

(1765, Liste Blondel) au Sr Schainau
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 954, Malachowsky, Adolphe, rue des Poules 47 – maison, sol – 8,5 ares

Locations

1694, Jean Morand, traiteur
1704, Pierre Besay dit du Bois, ancien cantinier au fort du Rhin
1731, Jean Jacques Schmitz, fabricant de pipes
1759, (terrain) Jean Léonard Haas
1795, Catherine Elisabeth Faber, célibataire
1797, Jean Pierre Grummalier, tourneur en chaises
1819, Jean Louis Tinchant, professeur de l’école de médecine, et Marie Madeleine Lepicq (parents de la propriétaire)
1829, Sophie et Henriette Salomé Erasme Dreyer
1834, Eugène Périchon, chirurgien
1846, Joseph Wurtz, marchand épicier

Le 14 rue des Poules se trouve sur l’alignement sud de la rue (en bas, X 140 (exemplaire du plan Blondel des ADBR, cote 1 L 5 Plan 10). L’exemplaire des Archives municipales (extrait ci-dessous) permet de mieux distinguer les différentes parties du terrain, notamment celle de gauche qui sera vendue au propriétaire de la maison voisine (X 141, 12 rue des Poules).

Directeurs du bâtiment

Josias Gerner et ses voisins se plaignent que les fossés sont mal entretenus

1675, Directeurs du bâtiment VII 1364
(f° 101) Dienstags den 5. Octobr. 1675. H. Josias Gerner. Dohlen in der Hennen gaß – H. Josias Gerner der handelßmann, bericht durch mich, daß seine haußleüth sich beschwähren wegen des dohlens in der Hennen gaßen, umb daß selbige Vor längsterkannter laßen durch H. Joh: Niclaus Caroli noch nicht Verschafft worden. Erkannt, soll H. Caroli undt H. Gerner beschückht werden.
(f° 113) Dienstags den 9. Nov. Dohlen in der Hennen gaß. H. Am. Schötterlin – H. Josias Gerner, wie auch H. Georg Friderich Reißhoffer, Und hannß Rihl für sich Und gantze Nachbarschafft in der Hennengaß, beclagten in beÿsein H. Johann Niclaus Caroli, das der dohlen in gemelter hennen Gaß Verstopffet Und eine lange Zeit hero daß gewäser in der Gaßen sich Zu höchster ihrer beschwärnus und schaden ihrer häußer, enthalte, mit bitt darin mittel Zu ergreiffen, damit sie solcher beschwärnus entledigt werden möchten, H. Caroli bringt daß Er sich Vordißem undt lauth der am 12. Martÿ 1662. ergangener Erkanntnus nicht gesaumet, und die Senckh grub in seinem damahlig. Garten /:welchen Garten Er anietzo an H. Am. Friderich Schötterlin v.kaufft:/ auß säubern Zu laßen, zu gleich ein Vierracket loch und grub darneben Zum Überfluß delben laßen, damit sich das gewäßer darein setzen könnte, welches auch ein lange Zeit gut gethan, müßte aber erinern daß der Canal vordißem sauber gehalten und durch den Horbmeister ordentlich geraumet worden welches aber anietzo nicht geschieht, auch der Canal gantz verfault, und vorm Jahr von den armeen so hierdurch gezog. vertrett. worden, über dießes ein großer Nußbaum in St: Nicolai in Undis garten, sehr schädlich seÿe, Erkannt, soll durch lohnern förderliche anstalt zu reparirung des Canals gemacht, auch H. Ammeister Schöttelin zu außraumung des Senckhlochs angemahnt werden.

Jean Brandhoffer qui s’était engagé à établir des cantines pour la garnison se dédit de son engagement. Plusieurs bourgeois proposent de louer une maison qui servira de cantine. Parmi eux, la veuve de Josias Gerner

1685, Directeurs du bâtiment, VII 1371
Sambstags den 25. Augusti
(f° 71) Cantinen: Häuser – Weilen H Johann Brandthoffern alß Admodiatori der Cantine, von H. Intendanten und den Hh. Deputirten Zu solcher admodiation versprochen worden, daß ihme 10. Häußer Zu solcher Cantine sollen verschafft werden, und solches geschäfft für die Oberbauherren Verwießen worden, alß wurde H Brandthoffer beschickt und gefragt, ob er selbsten mit denen Eigenthums herren der Vorgeschlagenen haüßer Wolte helffen handlen, Weilen er solche doch bezahlen müße ? Darauff er sich erklärt, daß er nichts damit wolle zuthun haben, sondern die Statt seÿe schuldig ihme solche Zuschaffen, und wollte er ahne seine admodiation resigniren, alß diesen hauß Zinnß bezahlen, hierauff Wurde er Gefragt, ob ihme ernst seÿe auff seine Cantinen Admodiation Verzug Zuthun, welches er nochmahlen bejahet : so die Oberauherren Gehöriger orthen Zuhinderbringen übernommen.
(f° 71-v) Josiæ Gerners wb. – Josiæ Gerners Wittib, hat ein hauß inn der Crautenau gegen der Schwartzen Hennen, erbiethet sich, solches Gegen einem billichen Zinnß Zu der Cantine Zuverlehnen

Service de la voirie

Les seuls documents conservés sont ceux de 1812. Un entrepreneur est autorisé à ravaler la façade

1812, 283 MW 342
N° 264, Le Soussigné Maître maçon au Nom du propriétaire de la maison sise rue de la Poule N° 47 qu’il voudroit crepir et blanchir la façade de ladite maison, Spohrer 25 juillet 1812
Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission demandée, architecte Villot le 31 juillet
Ratifié par le Maire le 9 août, par le Préfet le 12 août

Protocole des Quinze

Chrétien Allemand demande en 1703 l’autorisation de quitter l’auberge à la Poule noire qui vient d’être vendue pour en exploiter une autre en face, dans une maison qu’il a achetée et portait autrefois l’enseigne au Lièvre. Les préposés généraux à l’accise rapportent que le pétitionnaire occupe à titre de de locataire l’auberge à la Poule noire depuis un an et demi et qu’il a acheté sa maison de Tobie Stædel le puîné. Il est autorisé à ouvrir une auberge à condition de donner congé au boucher qui occupe un des bâtiments et d’aménager un logement militaire.

Chrétien Allemann demande l’autorisation l’exploiter l’auberge de Saint-Arbogast. Les Quinze le renvoient aux préposés de l’accise.

1709, XV (2 R 113)
(f° 183) Sambstags den 17. Aug. 1709. pt° Weinschancks – S. noê. Christian Allemann burgers undt Würths Zur Guldenen Taffel der hat das Würthshaus Zu St. Arbogast bestand. bittet umb coninuaôn des aldasig. schancks. Erk. an die Obern Ungeltshh. gewießen, Undt Ihne die händte geöffnet die sach gleich außzumach.

Protocoles de tribus

Le conseil de la tribu des Fribourgeois (aubergistes) cite à comparaître Nicolas Chaineau qui aurait hébergé sans autorisation des cochers et leurs chevaux. L’intéressé assure qu’il a renvoyé les cochers à un aubergiste et convient qu’il a abrité et nourri les chevaux. Le conseil lui inflige une amende qui est réduite de moitié après plusieurs requêtes présentées par sa femme.

1762, Fribourgeois (XI 168)
7.te Gericht de 1762. Donnerstag den 19.ten mensis Augusti in Anno 1762.
(f° 176) Nicolas Chenaud, der Schifferdeckher undt burger inn der Hennengaß allhier wohnhaft, citiret daß derßelbe Gutscher Von Mannheim 2. Nächte beherberget und weder von Ihro Gnaden dem Regirendten herrn Ammeister derhalben Erlaubnuß gehabt, noch weniger Nacht Zedul übergeholet* und Selbe gespeißet, Wie auch daß Er Ihre Pferdte ahne der Zahl 7. inn seinen Stall stellen Laßen undt das Futher gegeben, Undt dardurch wieder Ordnung undt tit: gehandelt.
Citatus præsens Sagt, Er habe auff ansuchen Herrn Rathherrn Choisy solche 7. Pferde /:ohnwißend daß Solches wieder Ordnung:/ in seinem Stall Einstellen Laßen, auch denen Gutscheren das Heu undt Zwar dem Zentner nach à 30 Sols verkauffet, ahne denen Gutschern aber weder das Gelieger noch die Cost gegeben, sondern solche ahne den Cronenwürth ahne der Krautenau verwießen, wiße aber nicht, ob dießelbe dahin, oder in ein anderes würths hauß gegangen.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß der Citatus weilen Er frembde Pferdte inn seinem Stall Einstellen Laßen, undt denen Gutscheren Heu Zu Ihrer Pferdten Futter umbs Geld /:seiner eigenen Gestäntnuß nach:/ Verkauffet, undt dardurch wieder Ordnung Undt Articul gehandelt, Alß wird derßelbe in 5. lb in der Ordnung Enthaltener Straffe condemniret. Ulter: reseruando.
9.te Gericht de 1762. Donnerstag den 21.ten mensis Octobris in Anno 1762.
(f° 188) Nicolas Chenaud, deß Schifferdeckhers undt burgers allhier Ehefrau Erscheinet undt bittet, die Ihrem Ehemann unterm 19. Augusti jüngst angestellte Straff der 5. lb.d weilen, Sie solche frembde leute nicht logiret, sondern nur Ihre Pferdte Einstellen Laßen und Heu vor Selbe verkauffet auch im übrigen ohnwißendt wieder die ordnung gehandelt Nach zu laßen beÿ setzendt daß Ihre Gnade der Regirendte Herr Ammeister sie ahn E.E. Gericht Verwießen.
Hierauff ist Erkandt worden, daß dieße Sache, biß der Herr Zunfftmeister mit Ihro Gnaden dem Regirendten Herrn Ammeister derhalben werdte gesprochen haben, Auß Zu setzen Mithien in statu quo Zu Laßen besonders solches eine schon Lang geurtheilte: und in rem judicatam Erwachßene Sache seÿe.
11.te Gericht de 1762. Mittwoch den 15.ten mensis Decembris in Anno 1762.
(f° 191) Nicolas Chenaud, der hießige Schifferdeckher undt burger citiret umb Zahlung der unterm 19.en Aug. 1762: Ihme dießorts angesetzter undt den 21.en Oct: jüngst Von Ihro Gn. dem Reg. Herrn Ammeister Krafft Extractus de dicta die die Bezahlung deren sub ipsâ Execut. idaß* refusis Expensis condemnirter Straff. Ejus uxor præsens, bittet nochmahlen, vmb Nachlaßung solcher Straffe, besonders weilen Ihr maritus beständig Kranckh, Und unschuldig, postea bittet Sie umb moderation deren.
Hierauff Erkandt worden, daß der Citatus auß sonderbahren motiven /:Jedoch ohnpræjudicirlichen:/ nur die Helffte von der Straffe mit 2 ln 10. ß Zusambt 10. ß d Uncosten Zu Erlegen schuldig der überrest Ihme aber pro nonc Nachgelaßen seÿn solle.

Le conseil de la Tribu du Miroir (marchands) constate que Nicolas Chaineau a fait insérer dans la gazette qu’il vendait de la grenaille et des objets en plomb, ce qui contrevient au règlement. Le conseil lui rappelle qu’il est seulement autorisé à transformer le plomb que lui fournissent les marchands de la Ville et que toute vente de sa part est passible d’amende.

1767, Miroir (XI 278)
Donnerstags den 19. Februarÿ 1767
(f° 243) Blei: und Schifferdecker soll Kein Schroot &c Verkaufen – Hr Nicolas Chainneau, der blei: und Schifferdecker meister auch burger allhier, welcher bei EE. Zunft der Maurer leibzünftig ist, ex officio vorgestellt und angeklagt, daß er nach dem Inhalt des hiesigen Wochenblättleins aller Gattung Schroot, Kuglen, und Tafelblei verkaufe, welches ihm, als einem Fabricanten und Handwercksmann, vermög gg. Hh. der XV. Erkanntnuß vom 20. 9.bris 1751 nicht erlaubt ist, concludirt, daß dem beklagten nach dem buchstab erstangeführten bescheids verbotten seÿe, Schroot, Kuglen, und Tafelblei und dergleichen zu verkaufen, und daß deselbe hingegen anzuhalten seÿe, sich lediglich mit dem Verdienst Vor solche seine Arbeit, oder façon, des jenigen bleis, welches ihne nur allein durch hiesige Kaufleut zum umarbeiten wird gegeben werden, zu begnügen, alles Handels aber mit Vorberührter Waar, er geschehe ins grose oder ins Kleine, bei Straf gäntzlich müsig zu gehen.
Beklagter zugegen ist der Anklag zwar geständig, glaubt aber berechtigt zu seÿn, mehrerwähnte Waaren ungehindert Verkaufen zu dörfen. Bittet daher um Entladung Von der Anklag.
Nach gehaltener Umfrag, Erkannt, daß der Beklagte lediglich mit dem Verdienst Vor seine Arbeit oder façon desjenigen bleÿes, welches ihm nur allein durch hiesige Kaufleut Zum umarbeiten gegeben wird, sich zu begnügen, alles Handels aber mit offterwähnter Waar bei Straf gäntzlich müsig zu gehen schuldig seÿn soll.

Description de la maison

  • 1756 (billet d’estimation traduit) la maison comprend cinq poêles, cinq cuisines et plusieurs chambres, les combles sont couverts de tuiles doubles, il y a aussi une cave voûtée, une cour, une écurie et un puits, elle est estimée à 1 800 florins

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Poules

nouveau N° / ancien N° : 14 / 47
Malahowsky
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° f° 333 case 1

Malachowsky, Adolphe, rue des poules N° 47
Gitz Georges, Rue des poules N° 47 (1853)

O 954, maison, sol, R. des poules 47
Contenance : 8,50
Revenu total : 238,42 (234 et 4,42)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 puis 68
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Revenu total : 331,42 (327 et 4,42)
Folio de provenance : Aug. de C.on
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1855
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 74
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre, 3 P 243, 25 – Gitz Georges f° 333, O 954, Maison, revenu 93, Reconstruction, achevée en 1852, imposable en 1855, imposée en 1855

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1158 case 1

Gitz, Georges
1859 Julliard Louis Henri, représentant des forges de Franche Comté à Paris
1865 Bolicot, Eugénie Léonie
1890/91 Forey Anton Nikolaus Wwe Celine Bolicot

O 954, maison, sol,
Contenance : 8,50
Revenu total : 331,42 (327 et 4,42)
Folio de provenance : (333)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 74 puis 100
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 puis 8

Cadastre allemand, registre 30 p. case 394 case 8

Parcelle, section 31, n° 38 – autrefois O 954
Canton : Hennengasse Hs. N° 14
Désignation : Hf, 2 Whs. u. NG
Contenance : 8,87
Revenu : 2800
Remarques : ab 1905, Seite 401

Registre 30 p. 401 case 8
Parcelle, section 31, n° 111/38 – autrefois O 954.p
Canton : Hennengasse Hs. N° 14 – Rue des Poules – Hennengasse – Rue des Poules
Désignation : Hf, 2 Whs. u NG
sol, deux maisons et bât. acc.
Contenance : 8,60
Revenu : 2800 – 3400
Remarques :

compte 389
Forey Anton Wb.
1905 Queuille Peter u. Ehefr.
1947 Queuille Pierre Paulin les héritiers et son épouse
(3251)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 357 des Poules (p. 523)
(maison n°) 47

Prop. Chenau, Nicolas couvreur – Maçons
Loc. Grimalin, Pierre faiseur de Chaise – Manant
Loc. Meür, Michel – Manant
Loc. Pucken Catherine Veuve Revendeuse – Manante
Loc. Gress, Chrétien, Journal – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

(p. )60 Hennengasse
II. Rev. – L. 9. Von Krautenaustr. gr. Nrn. r. ungr. l.
Ungerade Nrn. 3-25 fehlen

(Haus Nr.) 14
Eisele, Sodawasserfabr. 0
Bischoff, Putzmacherin. 1
Rückert, Tagner. 1
Wagner, Kaminfegerm. 1
Baumert, Tagner. 2
Wendel, Postschaffner. 2
Fuchs, Wwe. H 0
Billig, Verzinner; H 1
Queuille, Versinnerm. H 1
Wagner, Kaminfegerm. H 1
Deutschmann, Haush. H 2
Fuchs, Schlosser. H 2
Kieser, Tagner. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 865 W 173)

Une porte remplace une fenêtre à gauche de la porte cochère en 1864. La devanture actuelle est réalisée en 1904, en même temps qu’une pièce à structure en fer dans la cour et d’autres travaux à l’intérieur de la maison. La magasin est agrandi en 1908. Diverses activités professionnelles demandent des autorisations (droit d’entreposer de l’acide carbonique en 1895, de fabriquer de l’eau gazeuse en 1910, d’installer un moteur électrique pour fabriquer des glaces en1912, d’installer un fumoir à poissons en 1926). Des locataires se plaignent de l’état de leur logement (1931, 1941, 1951). Les aménagements de confort datent de 1963 (salle d’eau). Les projets de réhabilitation datent de 1979.

Sommaire
  • 1864 – Le maître maçon Schaub demande au nom du propriétaire Policot l’autorisation de convertir en porte la fenêtre à gauche de la porte cochère au rez-de-chaussée et de ravaler la façade – Accord
  • 1888 – Le propriétaire demande un délai pour ravaler la façade
    1889 – L’entrepreneur Kirchmann demande l’autorisation de ravaler la façade de la propriété de Mme Forey née Bolicot – Autorisation
  • 1895 – La Police du Bâtiment enjoint Mme Caroline Forey de faire ravaler la façade
    Le sieur Eisele demande l’autorisation d’entreposer de l’acide carbonique – Accord
    Les sieurs Hummel et Paul, entrepreneurs en peinture, demandent l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
    La Police du Bâtiment enjoint Mme Forey de faire en sorte que les volets de trois fenêtres au rez-de-chaussée et de 3 soupiraux ne s’ouvrent plus vers la rue et de supprimer une trappe – Rappel en 1898 au sujet de la trappe – La trappe a été supprimée, octobre 1900
  • 1897 – Le Sr Keller demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1900 – La Police du Bâtiment enjoint Mme Forey de faire ravaler la façade – Nouvelle injonction, juin 1904 – Travaux faits, novembre 1904
    L’entrepreneur A. Peter est autorisé à entreposer des gravats devant le 14 rue de la Poule
  • 1904 – L’entreprise Straßburger Baugesellschaft demande a nom du propriétaire P. Queuille l’autorisation de construire dans la cour une pièce à structure en fer – Avenant à l’autorisation, novembre 1904 – Plans – Calculs statiques
    Autorisation d’aménager une devanture sur la rue et une cave sous le magasin
    Plans – Calculs statiques – Réception finale
  • 1904 (juillet) – L’entreprise Straßburger Baugesellschaft demande a nom du propriétaire P. Queuille l’autorisation de modifier l’intérieur des bâtiments – Autorisation, septembre 1904 – Plans – Calculs statiques – Observations de la Police du Bâtiment – Modifications du projet – Correspondance sur la porte des latrines
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que M. Pierre Queuille a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1907 – Albert Berst, coiffeur, demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Autorisation – Correspondance sur les enseignes que l’intéressé rentre chaque jour
  • 1908 – L’entreprise Straßburger Baugesellschaft demande a nom du propriétaire P. Queuille l’autorisation d’agrandir le magasin vers le passage – Objections de la Police du Bâtiment – Autorisation – Plan – Calculs statiques – Avenant à l’autorisation, août
  • 1909 – L’entrepreneur Camille Scheibel demande de poser au nom de Laurent Lotz une enseigne perpendiculaire – Autorisation
    L’entreprise Straßburger Baugesellschaft demande a nom du propriétaire P. Queuille l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la façade – Autorisation
  • 1910 – H. Wagner demande l’autorisation de fabriquer de l’eau gazeuse – Rapport d’expertise – Projet non réalisé
  • 1912 – Giovanni Da Fies demande l’autorisation d’installer un moteur électrique pour fabriquer des glaces. Le demandeur sera le seul à se servir de l’appareil, à l’exclusion de ses deux employés – Autorisation
  • 1926 – Récépissé d’une déclaration concernant un établissement de troisième classe : fumoir à poissons, Emile Wolf, épicier – Croquis – Autorisation de construire un fumoir dans la cour de l’immeuble
  • 1915 – Observations de la Commission des logements militaires (7 points)
  • 1931 – L’entreprise de peinture Kaufmann frères demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
    Plainte déposée auprès de l’Office de l’hygiène : le logement de la famille Denni est insalubre. Le logement est humide parce que la toiture est en mauvais état. La Police du Bâtiment enjoint le propriétaire, M. Queuille, de procéder aux réparations
  • 1937 – L’entreprise Guri et Meyer demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour réparer la corniche – Accord
  • 1941 – Léon Dischert se plaint du mauvais état de son logement – Rapport, l’évacuation est nécessaire – La Police du Bâtiment envoie un courrier au gérant M. Vorberger – Le logement ne sert plus à l’habitation
    1938 – Le locataire Brunner se plaint de fumées
    1951 – Le locataire Lucien Fuchs se plain de l’état de son logement qu’il occupe depuis 1941 – La Police du Bâtiment invite le propriétaire à faire les réparations (M. Queuille, rue de l’Octroi à Kehl) – Novembre 1951, Arrêté : travaux de réparation imposés – Travaux finis, décembre
  • 1957 – Rapport de feu de cheminée (propriétaire, M. Ph. Demès)
  • 1960 – Un locataire de plain de l’état de son logement – Constat, un tuyau d’eau n’est pas étanche
  • 1963 – Philippe Demès dépose une demande de permis de construire (aménagement d’une salle d’eau) – Plan de situation – Permis de construire
  • 1964 – La Fédération des Locataire transmet la plainte de Lucien Fuchs à propos d’une cheminée défectueuse – Constat – Travaux terminés, juillet 1964
    1965 – Le même se plaint que l’eau s’infiltre par le plafond à cause de gouttières défectueuses – Constat – Travaux terminés, juin 1965
  • 1967 – M. Philippe Demès est autorisé à occuper la voie publique par un échafaudage
  • 1979 – Projet déposé par M. Bozzi pour réhabiliter les bâtiments – Observations de la Division II : la Ville a l’intention d’acquérir les n° 12 et 14 pour procéder à une restauration commune. Le jeune architecte Bozzi, locataire, et des amis souhaitent acquérir les bâtiments et les réhabiliter – Liste des locataires et travaux que prévoit le projet – La Police du Bâtiment donne un accord de principe (les façades et la toiture du 8 rue des Poules ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques) – Plans
  • 1980 – Bordereau : rénovation du 14 rue des Poules. Les installations électriques de locaux qu’occupe la société Kauffmann frères ne sont pas conformes
    Croquis

Relevé d’actes

Le marchand Josias Gerner et sa femme Marthe hypothèquent au profit des filles du marchand Jean Joachim Kob leur moitié de la maison sise rue de la Poule ou des Bestiaux. Quittance est remise en 1691 à Anne Marguerite Gerner femme d’Antoine Quinssard

1680 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 716
Josias Gerner der Handelßmann und fraw Martha sein eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand diebold Nägelins deß Schneiders und Portners im Hospital, und Paul Voltzen deß Schuhmachers ihres resp. eheleiblichen bruders und Schwagers
in gegensein herren Johann Henrich Hertensteins U.I. Ddi und Fiscalis beÿ hießiger Statt alß Vogts Jgfr. Annæ Margarethæ und Annæ Salomeæ weÿl. herren Johann Joachim Koben deß Handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener ehelicher döchter – schuldig seÿen 1000 fl.
unterpfand, die helffte ahne hauß, hoff, hoffstatt und allen deßen gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau in der Hännen oder: Viehe gaß, einseit neben dem Eschawer hoff, anderseit neben hannß Müller aus Ruprechtsau, hinden uff der Schuldbekennenden Eheleuth Garten stoßend gelegen
Item 75. ln Capital (…), Item Ein Stückh theils Matten theils feld
[in margine :] (…) in gegensein H. antoine Quinssar deß handelßmanns alß Ehevogts Annæ Margarethæ Gernerin deß hierin gemeldt. debitoris nachgelaßener tochter (quittung) Act. d. 3. Mart. 1691.

Les héritiers de Marguerite Marx, veuve du tuilier Christmann Klipffel, dont Marguerite Gerner était héritière pour moitié vendent pour 187 livres leur moitié de la maison à Josias Gerner, mort depuis lors, qui devient ainsi seul propriétaire de la maison

1684 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 226
Herr Matheus Schmid E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer alß krafft eines durch herrn Johann Niclaus Georgÿ Adelischen Rhatsamhaußischen Amptmann sub dato Vegerßheim den 21. April. nechsthien außgefertigten selbsthändig geschrieben subsribirten mit deßen fürgetruckten Pittschafft Verwahrten hirbeÿ producirten bonâ fide recognoscirten und wider Zurückgegebenen Gewalt scheins constituirter Mandatarius Marzolff Bodemers für sich selbsten und alß Vogts Annæ Sprauelin, weÿl. Mathis Hamans seel. wittibin, Georg Sittlers für sich und im nahmen Evæ Antzin seiner Mutter und übriger Geschwisterd, andres Sidlers für sich und im nahmen Christinæ seiner Muter und Schwester Georg Hußen alß Ehevogts Sophiæ Simbserin, wie auch im nahmen ihrer übrigen Geschwisterd, Mathis Schalckhen für sich und im nahmen hannß Hubers nachgelaßener Erben, alle resp. Von Vegerßheim und Ohenheim, andres Sÿdlers zu Eschaw und dann Rudolph Marten deß Ziglers
in gegensein frawen Marthæ weÿl. Josiæ Gerners deß handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand herren Lienhard Baldners E.E. großen Rhats alten beÿsitzers ihres Vogts, bekandt, daß oberwehnte Gesambte Interessenten bereits beÿ sein Gerners Lebzeiten demselben (cedirt)
die helffte ahne einer gantzen behaußung und allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Hennen Gaß, einseit neben Mathis Müller aus Ruprechtsaw, anderseit neben dem Eschauer hoff, hinden uff weÿl. hanß Jacob Wÿdmars deß barbirers seel. wittib stoßend gelegen, Von weÿl. Margaretha gebohrner Marxin auch weÿl. Christmann Klipffels geweßenen Ziglers Wittib ahne obgedachte Cedenten erblich erwachßen durch die hiesige geschwornene Werckhleuth umb 375. fl. æstimirt und daran einem Jeden Participanten für einen Achten theil 46. fl. 8 ß 9 d gehörig geweßen seÿe – die übrige helffte ahne der behaußung sambt dem gantzen garten und der gantzen Scheur, hatt sie Gernerische Wittib, Von obgedachter Klipffelischen wittib, Vermög eines in a° 1668. uffgerichteten und per Mortem confirmirten Testamenti nuncupativi b. Sechstens verschaffe ich ferner Margarethæ Gernerin & geerbt, wie durch herrn Johann Friderich Redwitzen Not. Sub dato 29. april. jüngsthien außgefertigte Extractus Testamenti außweiset – umb 375 R

Marthe Voltz veuve de Josias Gerner loue différentes localités de la maison « face à la Poule noire » au traiteur Jean Morand

1694 (5. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 597
Fr. Martha gebohrne Voltzin Weÿl. Hn Josias Gerners, gewesenen Handelßmanns nun seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Johann Jacob Hirschels, des Fischhändlers und E.E. großen Raths beÿsitzers, ihres vogts
in gegensein Jean Morant Traitteur – [unterzeichnet] Jean Morand
entlehnt, in Ihrer in der Viehgaß allhier in der vorstatt Krautenau, gegen dem würths hauß zur schwartzen hennen gelegenen behaußung, nachfolgende Gemach und bequemlichkeiten, Nemblich, die Obere stub und Kammer, darneben, sambt der dabeÿ befindlichen Küchen und Haußehren, so alles auf einem bod. wie auch alle übrige gemach die über jetzt gemeldter stub und Küchen seind, so dann endlichen einen Nebens Keller, alles auff ein Halb jahr lang vom Sechsten dieß lauffend. Monaths anzurechnen, umb 10 thaler oder Sieben Pfund 10 ß d vor d. halb jahr gerechnet

Marthe Voltz veuve de Josias Gerner vend 765 livres la maison au marchand Tobie Stædel le jeune

1697 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 99-v
(Prot. fol. 15) Fr. Martha geb. Voltzin, weil. H. Josiæ Gerners, gewesenen handelßmanns sel. nachgelaßenen wittib, mit beÿstand H. Johann Jacob Hirschels, E.E. Großen Raths alter beÿsitzers ihres Curatoris
in gegensein Hn Tobiæ Städels deß jüngern handelßmanns
hauß, hoff, Scheur, Ställ und Gartten mit allen deren Gebaüen, weithen, Recht. und Zugehördt., allhier in der vorstatt Krautenau in der Hennengaß einseit neben Matthiß Müller burg. in Ruprechtsau anderseit neben dem alßo genandt Eschauer hoff, anjetzo Hn Jonæ Schatzen dem handelsmann gehörig, hinten auf weil. H. Johann Jacob Wildmars deß barbierers sel. Wittib stoßend geleg. – umb 765 pfund

En juin 1695, Tobie Stædel est reçu à la tribu des maçons et se marie avec Anne Marie Rupp veuve du marchand Jean Fronhœffer
1695, Maçons (XI 233) f° 65-v
Freÿtag den 10. Junÿ Anno 1695.
(f° 65-v°) Neu Zünfftiger – Erschienen Herr Tobias Städel, der Jüngere Handelsmann und burger allhier, noch ledig, producirt Schein Von ser Statt stall, Vermög deßen Er gewillet, sich beÿ E.E. Zunfft allhier Zünfftig Zu machen, und bittet Ihme sollches Recht gedeÿhen Zu laßen, Worauff Ihme durch gehaltene Vmbfrag, in seinem petito Gegen erlegung der gewohnlichen Gebühr, nemlichen 1. lb. 5. ß gratificirt, Waß aber die Gebühr Wegen des Kauff Gerichts belangt, ist Ihme selbe nach zu laßen er Kandt worden.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50)
den 22. Junÿ A° 1695 seind copulirt worden Herr Tobias Städel junior lediger handelsmann, Herrn Tobiæ Stedels fürnemmen handelsmanns V. burgers alhie hinterlassener ehelicher Sohn, V. Fraw Anna Maria Herrn Johann Fronhöffers gastgebers Zum Weinstock hinterlassene wittwe [unterzeichnet] Tobias Städel der jünger alß Hochzeiter, Annamaria fronhöfferin alß hochzeiterin, Daniel dietrich, des Herrn Hochzeiters Vogt, Michel Keck d. älter der Fraw hochzeiterin vogt (i 51)

Inventaire des apports dressé dans la maison que le nouveau marié possède indivisément avec ses frères. L’épouse apporte elle aussi une maison. La fortune de Tobie Stædel est évaluée à 4 019 livres
1696 (8.5.), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 10) n° 6
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und Gütter, so der Ehrenvest undt Großachtbahre Herr Tobias Städel handels Mann wie auch die viel Ehren und Tugendreiche frau Anna Maria gebohrne Ruepin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen, dieweilen in Ihr beeder mit einander auffgerichter Eheberedung expresse Versehen, daß eines Jeden in die Ehe Zubringendes Vermögen ein Reservirt Unverändertes und vorbehalten Gut – Actum Straßburg in fernerer gegenwart deß Wohl ehrenvest vnd Großachtbaren herren Friderich Reibers hoßenstrickers vndt Eines Löbl Policeÿ Gerichts ietzmaligen beÿsitzers als verordnet und geschwornen Vogts Johann Fronhöffers der frauen mit weÿl. dem Ehrenvesten und wohlvorgeachten Herrn Johann Fronhöffern gewesenen Gastgeber Zum Weinstock und burger allhier dero ersten haußwürth Seel. Ehelich erzeugten sohns, dienstags den 8. Maÿ Anno 1696.

In einer in der Statt Straßburg in der Obern straß gelegenen dem Herrn undt deß. beed. Städelischen herren Gebrüdern eigenthümlich zuständiger behaußung befunden word. wie volgt.
Ane Höltz: und Schreinerwerck, Auff d. obern bühnen, In der Cammer A, Im obern Stüblein, In der Cammer darneben, Vor dießen Gemachen, In der Wohn Stuben, In der Stub Cammer, In der Nebens Callern In deß H. Stüb. auff dem gang, In der Cammer uff dem Gang, In der Cammer darneben, Auff dem Gang, Vor dem Saal, Vor der obern Küchen, In der groß. Cammer im Mittlern Stock, Vor dießer Cammer, In d. schw. Thuch Cammer, Auff dem oberst. Gang, Im hindern Haußöhren, Im Gewölblein, Im Sommerhauß, In der bauchküchen, Im Bad Stubl. Im Hoff Stübl., Im Saal, (perge f° 24)
(f° 26-v) Eigenthumb ane einer behaußung (H.) Zween dritte theil ane dreÿen häußern nemlich einem vordern, mittlern und hinder, sampt der hoffstätten, hoff und gerttlein allhier ane der Obern Straßen (…)
(f° 34) Eigenthum ahne einer behaußung. (hauß in d. groß. Stadelgaß, F.) It. eine behaußung in der großen Stadelgaß (…)
(f° 38) Wÿdembs Verfangenschafft so der Fraw von weÿl. H. Johann Fronhöffers dero Erst. Ehvogts seel. Verlassenschafft auff gewiße Zrd* zu genieß. berechtiget – Ane häußern.
It. ein herberg Zum weinstock genandt, mit allen deren gebäuen begriffen, weitten Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ane dem baarfüßer Platz, so einseit ein Eck ane einem Allmend gäßlein, anderseit neben dem beckenhauß Zum Krebs, davon gehen Jährlichen Termino Martini ß d den hochwürdigen Evangelischen herren Capitularen hoher Stifft Straßburg, Item ferner j lb d Allmendgelt gemeiner Statt Pfenningthurn Jährlichen auff Petri et Pauli sonst freÿ ledig und eigen und hiehero vber gemelte beschwerd, dem Jenig Preiß gleich wie solche hievor folio (-) allegirtem Inventario folio 52 æstimirt Zu endwerffung angewißen Zu laß. verglich. 817. Darüber ist vorhanden ein teutscher Perg. brieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Stub Insigel bekräfftigt sub dato den 8. Februarÿ Anno 1658 außweißend welcher gestalt weÿl. H Johannes Fronhöffer auch gewesenen gastgeber Zum weinstock und burger allhier der frawen erst. H haußwürths *ter Seel. solche gastherberg von weÿl. H hans Hammerers auch geweßenen Gastgebers ermeldter herberg vnd burgers allhier Seel. hinderlaßenen Erben käufflichen ane sich gebracht mit altem N° 2 notirt, auch anietzo dabeÿ gelaßen.
Darbey ferner j alter Perg. Kauffbrieff mit der S. vorerwehntem Insigel bekräfftigt de dato den 15. Novembris Anno 1635. auß welchen erwehnter Hanns Hammerer Seel solche Gastherberg vndt behaußung weÿl. Lorentz Stößern geweßenem Kieffer und burger allhier aberkaufft mit altem N° 1 signirt auch anietzo darbeÿ gelaßen
It. j alt hauß mit j keller sampt allen deßen gebäwen Zugehördten und gerechtigkeiten sol hiebevor eine behaußung geweßen in vorgemeltem gäßel hinder der hievorgeschriebenen herberg einseit neben herrn Tscherning dem buchhändtler anderseit neben weÿl. herrn Johann Jacob böllers geweßenen Notarÿ Publici und Exsenatoris Seel. hinderlaßenen Erben stoßend so freÿ ledig und eigen, vnd Inhalt vorerwehnt Inventarÿ fol. 53. æstimirt p. 30. lb. Darüber besagen vorberührte documenta N° 2 notirt.
(f° 40) Abzug dießen Inventarium, der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 1986, Sa. der früchten 10, Sa. der wein und Vaß 662, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 184, Sa. Goldener Ketten, Ring und geschmeids 181, Sa. der baarschafft 5091, Sa. der Pfenningzinß hauptgütter 1509, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behaußung 650, Sa. Schulden in die Nahrung zugeltend 88, Sa. dero tertz haussteuren 34, Summa summarum 10 398 lb – Schulden 4831 lb, Nach deren Abzug 5567 lb – Wÿdemb 5244, der Frawen Eÿgenthumb und wÿdumb 10.822 lb – Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung zugeltend 434 lb
(f° 43) Wÿdembs Verfangenschafft so frau Elisabetha Krauthin gebohrne Kobin, sein deß herrn fraw Mutter von weÿl. H Tobiæ Städels gewesenen vornehmen handelsmanns und burgers allhier dere Ersten Ehemann Seel. verlassenschafft die Tag dero Lebens zu genießen
(f° 45-v) Eÿgenthumb an einer behaußung, so in der Wÿdembs Verfangenschaft gehörig, It. eine behaußung und hoffstatt mit allen anderen deren gebäwen in dem Thoman loch in der langgaßen (…)
(f° 46) Wÿdembs Ergäntzung so Fraw XV. Krauthin deß herrn fraw Mutter Ihme Undt deßen beed.Hh. brüdern gut zu thun schuldig
(f° 53-v) Abzug deß Herrn Inventarium, Sa. hausraths 254, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldener Ring und geschmeids 165, Sa. der baarschafft 87, Sa. deß herren zwo tertzen ane denen haussteuren 69, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1666, Summa summarum 2285 lb – Summa der Guten wÿdembs Nahrung so deß H Fraw Muter die tag dero Lebens zu genießen 1383 lb, So dann thut die Summa des Ungewiß und zweiffelhafften Nahrung, so deß herrn fraw Mutter die tag dero Lebens zugenießen 350, Summa summarum 4019 lb

Tobie Stædel, marchand et conseiller au Petit Sénat, vend la maison à l’aubergiste Chrétien Allemann moyennant 875 livres

1703 (17. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 n° 533
(875) Hr. Tobias Städel handelsmann u. E:E: kl. Raths beÿsitzer
in gegensein Christian Allemanns gastgebers – [unterzeichnet] Christian Allemann
Hauß, Hoff, Scheur Stall u. Garten mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen zugehörden rechten u. gerechtigkeit allhier in der vorstatt Krautenau in der Hennengaß einseit neben Mathis Müllers in Ruprechtsau seel. EE. anderseit neben dem alßo genanten Eschauer hoff anjetzo Hn. Joh: Schatzen dem handelsmann gehörig hinten auf weÿl. Joh: Jacob Widmars Chirurgi wittib stoßend gelegen – um 875 pfund

Chrétien Allemann est un réformé originaire de Saint-Etienne dans le canton de Berne. Il épouse en 1701 la luthérienne Anne Marie Kilian et devient bourgeois quelques jours plus tard. Veuf en 1704, il épouse la même année devant le prêtre catholique de la Robertsau Marie Cléophée Theurer, veuve du capitaine Jean Marthan. Il meurt en 1709 alors qu’il tient l’aubergiste de Saint-Arbogast hors les murs
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 118)

1701 – Mittw. d. 13. April. wurd. nach ordentl. außruff. copulirt Christian Allmandt, der led. Gastgeber V. b. allhier, weil. Christian Allemandts des Geweß. Barbierers V. B. Zu Leng* Berner Gebieth nachgelß. ehl. sohn, V. Fr. Anna Maria, Johann Kilian des secklers V. B. alhier ehl. Tochter [unterzeichnet] chrisian allman, Anna Maria Kilianin (i 117)

1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 729
Christian Allemann Von St. Stephan berner gebiets der Würth, weil. Christian Allemanns gew: barbierers hint: sohn empfangt das burgerrecht Von seiner Frawen Anna Maria Kilianin P. 2. gold fl. 16. ß so beÿ d. Cantzleÿ erlegt Worden, Wird beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. d. 20. Aprilis 1701.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. litt. B, f° 191)
1704 – XXII. D. donnerst. den 23. Aug. 1704. vormittags starb Christian Allemand dem Wirth Zur guldenen Taffel Reform. Relig. und frauen Annæ Mariæ Kilianin deßen ehelichen haußfrau ein Töchterlin von 3. monaten und Sontags darauff auch Vormittags starb auch deß Kindes Mutter in dem 25. jahr ihres alters wurden mit einander den 26. aug. dienstags darauff nach St. Helenen zubracht daselsbt begraben und anstatt H PASTORIS die Leichen Predigt Von mir underzeichneten gehalten wie solches bezeugten, [unterzeichnet] Christian Alleman Alß fater, hannß Kilian alß vatter (i 196)

Contrat de mariage de Chrétien Allemann, aubergiste à la Table d’or, et de Cléophée Theurer veuve de Jean Marthan
1704 (22. 8.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 3
Heüraths Abred Zwischen Herrn Christian Allemann burger und Gastgeber Zur Guldenen Taffel alhier alß hochzeiter an einem,
So dann der Ehren und tugendreichen frauen Maria Cleova, gebohrne Theürerin weÿl. Herrn Johann Marthan, Capitain reformé beÿ dem löblichen Regiment Von Erder* allmange seel. nachgelaßenes wittib – so beschehen Straßburg den 22. 8.bris anno 1704 [unterzeichnet] christian Allemann, Alß hochzeiterin maria cleoue teurerin

Mariage, Robertsau (cath. p. 11)
Anno 1704 die 6. Octob. matrimonio coniunxi Christianum Allemand Bernensem, Civem Argentinensem, et Maria Clevé itidem civem Argentinensem in quorum trina denuntiatione dispensavit R.mus Dnus Franciscus de Camyli Vicar. Generalis i. 8)

Sépulture, Saint-Marc (cath.)
1709, Christianus Allemand maritus Cleophe Diererin hospes ad S. Arbogastum extra urben mortuus est die martis 19. novembris, 21 sequenti ad S. Gallum honorifice sepultus est

Chrétien Allemann, aubergiste à la Table d’or, loue l’auberge à Pierre Besay dit du Bois, ancien cantinier au fort du Rhin

1704 (17. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 507-v
Christian Allemann würth zuer guldenen Tafel
in gegensein Pierre Besay dit du Bois autrefois Cantinier au fort du Rhin
entlehnt, seine allhier in der Krautenau in der Hennengass gelegene Gastherberg zuer Guldenen Tafel genant, auf ein jahr lang anfangend auf den 1. octobr. 1704 – Es reseruiret sich aber der verleiher zu seinem gebrauch erstlichen die obere vordere stueb Cammer u. kuchen, Item die scheur, den gantzen garten, u. den platz im Keller ein vaß wein zu legen, dargegen gibt er verhehner ihm entlehner in dieße seine lehnung u. Zinß zu deßelben gebrauch diejenige Haußraths posten so in einer aparten darüber aufgerichteten designation duch Hn Joh: Peter Kolben Not: publ: gefertigt enthalten – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Chrétien Allemann, aubergiste à la Table d’or, hypothèque la maison au profit de Marie Salomé Greuhm veuve Hammerer

1708 (16.10.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 595
Christian Allemand Gastgeber zuer guldenen Taffel
in gegensein H. Joh: Daniel Städels handelsmann nahmens S.T. frn Mariæ Salome Hamererin wittib geb. Greümin -schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß Hoff Scheür Stall u. Garten mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Krautenau in der hennengass, einseit neben Mathis Müllers E.E. anderseit neben dem Eschauer hoff hinden auf die Widmarische wittib

Devenue veuve, Marie Cléophée Theurer épouse en troisième noces le fabricant de pipes Jean Laurent von Hœxter, originaire de « Laussen » : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’Inventaire après décès, célébration réhabilitée quelques mois plus tard, accession à la bourgeoisie. D’abord inscrit à la tribu des Fribourgeois, il fait partie de celle des maçons à partir de 1715 sur décision des Quinze. – Compléments (affaire de déni en paternité et inventaire après décès)

Copia der Eheberedung – Zwischen herrn Johann Lorentz von Hexer, ledigen Pfeiffenmacher und Schirms Verwanthen allhier dem Hochzeiter ane Einem, So dann der Tugendsamen Fr. Mariæ Cleophe gebohrner Theurerin weÿl. herrn Christian Allemanns gewesenen würths und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßener wittib der Fr. Hochzeiterin am andern theill – So beschehen und verhandelt in der könog. Freÿen Statt Straßburg in dero burgbann Zue St. Arbogast (…) dinstags den Ersten – Anno 1710, Johann Peter Kolb, Notarius

Mariage, Saint-Marc (cath.)
1710 die 26. Augusti, copulati sunt Joannes Laurentius von Höxer natione Lidensis prope Peremontum ux una: et Cleophe Diererin vidua Christiani Allemand Hospitis ad S. Arbogastum ex altera partibus [non signé]
NB. Renov. & rehabil. 16. febr. 1711

1710, 4° Livre de bourgeoisie f° 781
Johann Lorentz Von Hoÿet der Würth Von Laußen, weÿl. Johann Martin Von Hoÿet gew: Officiers sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Maria Cleophe deuerin p. 2. gold fl. 16. ß. Wird beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. d. 28. Dito 1711

1715 (14.3.)Maçons (XI 234)
(f² 175) Donnerstags den 14.ten Martÿ A° 1715.
Neu Zünfftiger – Hr Johann Lorentz Von Höxter, der Pfeiffenmacher und burger allhier, erscheint V. wird beÿ dieser Ehrs. Zunfft auß Erk: Herren XV.n Zünfftig ([in margine :] der Zunfft 2. lb 5. ß, Zff. sehr. et b. 4 ß, zusammen 2 lb 9 ß)

Laurent von Hœxter et Marie Cléophée Theurer hypothèquent l’auberge au profit de Jean Georges Griesbach

1715 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 196
Johann Lorentz von Höxer würt zuer guldenen Tafel und Maria Cleophe geb. Theurerin beÿständlich Johann Daniel Rödel Kauffhauß bedienten und Joh: Theurer sergent im Regiment La Marc (si fr. Von höxen) (si +) (Johannes thierr)
in gegensein H. Joh: Georg Grießbach Exs. – schuldig seÿen 850 pfund
unterpfand, d. gasthauß zuer zuer guldenen Tafel c. appert: in der Krautenau in der hennengass, einseit neben dem äschauer hoff anderseit neben Peter fürst hinten auf H. Joh: Martin

Inventaire des biens de Laurent von Hœxter, fabricant de pipes, et Marie Cléophée Theurer. Le passif des biens de la communauté et du mari surpasse l’actif de 1 970 livres

1716 (30.5.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 11) n° 425
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahrung so activé Lorentz von Höxer dem Pfeiffenmacher und fraun Mariæ Cleophæ gebohrne Theürerin beede Eheleuthe und burgere alhier Eigenthümlich zuständig und gehörig, dargeg. aber der aber Er der Ehemann schuldig und bezahlen hat, welche auf freundliches ansuchen und erfordern Herr Frantz Sahnen* E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers der Ehefrauen geordnet und geschworenen Vogts inventirt

Inn der Cammer A, Inn der Wohnstub
Eigenthumb ahne einer behauß. It. hauß hoff Scheür Stall bronnen und gartten daran sonsten die guldene taffel genant sambt allen deren gebawen, begriffen, weith. zugehörden rechten und gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßb. und dero Vorstatt Krautenau in der Hennengaß gelegen einseit neben Matthis Müllern in der Ruprechtsau 2s. neben dem Eschawer hoff modo weÿl. Hn Johann Schatzen des handelsmanns alhier sel. Erben gehörig, hind. vf obgedacht. gart. stoßend geleg. welche behaußung in A° 1703. vor ledig eig. erkaufft word. umb 825 lb. Darüber besagt j. teutscher Perg. Kbr. in alhießiger Cancelleÿ Contractstuben gefertget de dato d. 17. 10.bris 1703
Norma hujus inventarÿ – Copia der Heüraths Verschreibung
Volgt nun die beschreib. der befundenen activ: Nahrung ane ihrer selbsten, der Ehefrn. Unverändert activ Nahrung Sa. hausraths 60, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthum ane Einer behauß. 825, Summa summarum 936 lb,
deß Manns unverändert und die theilbar Nahr. under einer Massa beschrieben, Sa. Kleider und weißgezeug 2, Sa. Werckzeug und geschirrr zum Pfeiffenmach. gebürtig und ungemachte Pfeiffen wahren 51 lb, Summa summarum 54 lb – Sa. der Schulden 2024 lb Übertreffen alß die Passiva die theilbare activ Nahr. dem Anschlag werth umb 1970 lb

Marie Cléophée Theurer femme de Laurent von Hœxter hypothèque la maison au profit du cordonnier Nicolas Lambrecht

1717 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 n° 256
Maria Cleophe geb. Theurerin Lorentz von hexer pfeifenmachers haußfr: beÿständlich H. Frantz Jacob Scheibel ihres Curatoris, Daniel Röttel kaufhauß bedientens ihres Schwagers
in gegensein Niclaus Lambrecht schuemachers – schuldig seÿen 163 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der henengaß, einseit neben Peter Fürst anderseit neben Eschauerhoff hinten auff Michel Küntz sambt dem Garten daran

Marie Cléophée Theurer femme de Laurent von Hœxter meurt dans la maison qu’elle ne possède plus. Elle a institué son mari pour son héritier universel. Dettes défalquées, la succession s’élève à la modique somme de 56 livres
1731 (5. 9.br), Me Kolb (Abraham, 22 Not 30) n° 579
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Tugendbegabte frau Maria Cleophe gebohrne Theürerin, H. Lorentz Von Höxter des Pfeiffenmachers und burgers allhier geweßene Ehefrau nach ihrem den 1 X.br 1729.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg den 5.ten 9.br 1731
Denominatio hæredum, Die abgeleibte Frau seel. hat per Testamentum Nuncupativum Zu Erben instituirt und Verlaßen, die jenige, so künfftighien Ihres Vor berührten geliebten Ehemanns herrn Lorentz V. Höxters des hinterbliebenen Wittibers Erben seÿn werden, es seÿe ab intestato od. per Testamentum
Copia auffgerichteter Eheberedung
Copia der Verstorbenen auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Kurtzer Bericht. Es berichtet der Eingangs hinterbliebener Wittiber, daß obwohlen sich ein jeedes nach hievor inserirter Eheberedung sein zu bringendes als ererbende zu ohnverändertes Vermögen für ohnverändert Vorbehalten, Sie aber ihr zu bringende Nahrung nicht inventiren laßen, auch wehrend. Ehe nichts ererbt worden, zu mahlen dero Nahrung schon in A° 1716. zu einem Concursu gekommen und beeder seits Natural Posten in zwischen abgegangen und Verkaufft worden, alß hat man diese Verlassenschafft anjetzo und allein alß ein gemein theilbar guth untersucht und beschrieben, so hieher zum bericht dienet.

In einer allhier zu Straßburg dero Vorstatt Crautenau in der so genannten Hennengaß gelegenen und ehemals zur goldenen Taffel genannt, aber nicht hieher gebürtigen behaußung, hat sich befunden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 74, Sa. leeren Faß 17 ß , Sa. Waaren und Werckzeug 75, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 2, Summa summarum 166 lb – Summa passivorum 110 lb, Nach deren Abzug 56 lb
Copia der Eheberedung (…)
(Copia Testamenti) Abraham Kolb

Jean Laurent von Hœxter et Marie Cléophé Theurer vendent 1 500 livres la maison au marchand Jean Griessbach qui avait prêté 850 livres en 1715
1721 (11. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 595, f° 584-v
(Prot. fol. 35 – 1500 lb) Erschienen Johann Lorentz Von Höxter Taback pfeiffenmacher und burger allhier und Fr: Maria Cleophe gebohrne Theurerin, deßen eheliche haußfrau [unterzeichnet] Johannes lorentz Von höser, + der verkäufferin Zeichen
in gegensein Hn: Johann Grießbach, handelsmanns und burgers allhier
Eine behaußung, hoff, Scheur, Stallung und gartten, sambt allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Recht: und gerechtigkeiten, allhier in der Hennen: gaß einseit neben dem Eschauer hoff, anderseit neben Peter Fürsten dem Zimmermann, hinden uff unterschiedliche gärtten stoßend gelegen, so freÿ, ledig und eigen, wie die Verkäuffer und insonderheit die höxterische ehefrau deren die Verkauffte behaußung bißher eigenthümlich zuständig waren mit handtreu erhärteten – umb 1500 Pfund

Jean Griesbach hypothèque la maison au profit de Pierre Massis, médecin major des hôpitaux du Roi

1724 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 372-v
H. Johannes Grießbach der handelsmann
in gegensein H. Pierre Massis Medecin Major des hôpitaux du Roy – schuldig seÿe 250 pfund
hypothecirt, Eine Behausung hoff Schuer Stallung und Gartten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der hennengaß, einseit neben dem Eschauer hoff, anderseit neben Peter Fürst dem zimmermann hinten auff unterschiedliche Gärten, wie er selbige ahm 11. dec. 1721 von Maria Cleophe geb. Theurerin Johann Lorentz von höxter des tabackpfeiffenmachers Ehefrau umb 1500 lb erkaufft hat

Jean Giesbach a épousé en 1715 Chrétienne Catherine Weltz, fille d’un pasteur de la juridiction de Durlach : célébration, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 52-v)

1715 – d. 3. Julÿ seind Ehelich eingesegnet Word. herr Johannes Grießbach der ledige handelsmann Und Burger allhier herrn Johann Georg Grießbachs E.E. Großen Rhats alten beÿsitzer bancquiers und Burgers auch beÿ dieser Kirch Zum Alten S. Peter Wohlmeritirt. Fabricpflegers Ehelicher Sohn Und Jungfr. Christina Catharina Weiland herrn Johann David Weltzen gewesenen Pfarrers Zu Hilfferdingen durlachischer herrschafft nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Grießbach als hochzeiter, Christina Catharina Weltzin als hochzeiterin (i 55)

1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 820
Fr: Christina Catharina Wiltzin Von Remichgen, Weÿl. H: Joh: David Wiltz gew: Pfarrers daselbst hint. Tochter emp. das burgerrecht Von Ihrem Mann H: Johann Grießbach p. 2. Gold fl. 16. ß. wird beÿ E.E. Zunfft der Gerber dienen. Prom. d. 13. Dito [Februarÿ] 1716.

Inventaire des apports
1726 (1. 8.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 54)
Inventarium über Frauen Christinæ Catharinæ Grießbächin gebohrner Weltzin, zu Herrn Johann Grießbachen vornehmen Handelßmann und burgern zu Straßburg ihren geliebten Ehehn. in den Ehestand zugebrachte Nahrung – crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein un verändert Guth in den Ehestand zugebracht – so beschehen inn Straßburg, dinstags den 1. 8.bris 1726.

In einer alhie zu Straßburg In d. Flader gaßen gelegener, der Frauen Eheherrn zuständiger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, 1. Sa. hausraths 631, 2 Sa. Silber und Geschmeids 53, 3. Sa. Goldener Ring 150, 4. Sa. baarschafft 936, Summa summarum 1771 lb

Jean Giesbach meurt en 1742 en délaissant quatre enfants et plusieurs maisons ainsi que le moulin er blanchisserie Griesbach hors la porte Blanche. La passif excède l’actif de 5 478 livres
1744 (20.7.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) f° 679
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Johannes Grießbachs, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschafft – nach seinem am 10.ten Septembris des zurückgelegten 1742.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen Verlaßen hat, welche Nahrungs Verlassenschafft heut dato auf freündfleißiges ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten herrn Johann Daniel Bähren des Kieffers und burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfer Margarethä Salome und herrn Johann Jacob des Scribenten, derer Grießbachen, so dann herrn Johann Daniel Grießbachs des Rothgerbers und burgers dahier als Constituirten Curatoris herrn Johann Georg Grießbach des Leedigen Knöpffmachers und dann Jungfrauen Susannä Barbarä Grießbachin mit beÿstand S.T. Herrn Johann Eÿden Notarii publici und practici allhier, aller Vorherbeschriebener Vier des Verstorbenen seel. miit hernachbemelter seiner hinterbliebenen Frauen wittib ehel. erziehlt und ab intestato zu gleichen portionen und Stammtheilen hinterlaßener Kinder und Erben ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Christinam Catharinam Grießbachin gebohrne Weltzin die Frau wittib, mit beÿstand S.T. herrn Johannes Humbourg Notarii Regii und berühmten practici alhier – So beschehen und angefangen auff Freÿtag den 5.ten Aprilis Anno 1743, continuirt aber d. 20. Julÿ 1744 undt 22.ten ejudsem mensis et anni
Copia der Eheberedung, perge in der von H. Not: Pantrion seel. in A° 1724. aufgerichtet

Extractus aus weÿl. tit. H. Joh: Georg Grießbachß geweßenen handelsmanns und EE großen Rathß beÿsitzers zu Straßburg vor längst weÿl. H. Not. Joh: Heinrich Langen seel. d. 29. Maÿ Anno 1731 auffgerichteten Testamento Solenni in Scriptis. Sechstens ist mein will und verdien daß dei so genandte Grießbachische bleich vor dem weißenthurn geleg. sambt allen dero appertinentiisn rechten und gerechtigkeit. auf meines Stammens und Nahmens angehörig. beständig verbeib. (…)
Eigenthum ane behaußungen. Erstlichen eine Vorder, Mittler und hinter behaußung ane der Fladergaß (…)
It. ein Fünfft Sechste theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung
in der Vorstatt Cratenau beÿ St. Nicolai in undis (…)
It. ein Fünfft Sechste theil Vor ohnvertheilt (…) in der Crautenau ane dem blumengießen
Item die sogenandte Küstnerische oder Grießbachische Mühl und bleich
vor dem Weißenthurn an der Ill gelegen (…)
ane dem außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Weißenthurn und der Grünen Warth ane der Ill gelegenen sogenannten Murrhoff (…)
Ergäntzung der fr. Wittib wehrender Ehe abgegangen ohnverändert guthß, Vermög Invent: über deroselben Zu ihrem verstorbenenn H. Eheliebsten seel. in die ehe Zugebrachte Nahrung von nun mehr weÿl. H. Not. Jacob Christoph Pantrion seel. in Anno 1726. den 1. Octobr. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Fr. Wittib unveränderten Verheurathet mit, Sa. haußrathß 34, Sa. Silbers 6, Sa. Goldenen Ring 49, Sa. d. Activ Schulden 150, Sa. d. Ergäntz. ist 1758, Summa summarum 1999 lb
Dießem nach so wird auch deren Erben unverändert undt das theilbahres Vermögen maßen die Fr. Wb. auf theilbahren Nahr. Crafft hievornen inserirter Erklär. renuncirt unter einer Mass als theilbar inventirt und beschrieben, Sa. hßrathß 191, Sa. Wein und Vaß 87, Sa. Silbers 121, Sa. Gold. Rg. 11, Sa. Eigenthumbs ane behaußg. 4512, Sa. d. wahren 34, Sa. d. Zinnß und gültten 410, Sa. Eigenthümlich liegenden Güttern ist 1011, Sa. activ Schulden 310, Summa summarum 6690 lb – Schulden 12 169 lb, Überfreffen also die Passiva das theilbahre und der Erben unter unveränderte Activ-Vermögen umb 5478 lb
Heÿraths notul extension, erschienen der Wohl Ehrenvest und Vorachtbahre Herr Johann Grießbach, Vornehmer handelsmann und mit und neben Ihme die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Christina Catharina gebohrne Welztin beede Eheleuthe und burgere zu Straßburg – So beschehen in Straßburg den 29. Maÿ Anno 1724. Jacob Christoph Pantrion

Jean Griesbach vend pour 760 livres la maison à la Table d’or au charpentier Jean Ritter dit Chevalier et à Anne Lagel

1731 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 24
H. Johannes Grießbach handelsmann
in gegensein Johannes Ritter dit Chevalier des zimmermanns und Annæ geb. Lagelin
Eine zur guldenen Taffel genannte behausung bestehend in Vorderhauß Nebens gebäu Scheur Stallung Bronnen hoff und gartten auch hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne krauttenau in der hennengaß, einseit neben Martin Klockner dem zimmermann anderseit neben H. Jacob Martin dem weinsticher hinten mit dem gartten auff weÿl. Johann Jacob Wittmans wittib und verschiedene andere gärtten – ihme als ein ahm 21 aug. jüngst ahne allhießiger ganth an sich erkaufftes guth – um 760 pfund oder 1520 R

Jean Ritter dit Chevalier et Anne Lagel hypothèquent le même jour la maison au profit de Jeanne Barouilhet veuve de Jean François Fauderay, inspecteur à la Monnaie

1731 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 25-v
Johannes Ritter dit Chevalier der zimmermann und Anna geb. Lagelin mit beÿstand ihres schwagers Pierre Lasser nagelschmidts und ihres nachgeschwistrigkindts Johann Georg Cuntz Cammerdieners beÿ H. von Kirchheim
in gegensein Fr. Jeanne geb. Barouilhet weÿl. H. Jean François Fauderay Inspecteur in allhiesigem Königlicher Müntz hinterbliebenen wittib mit beÿstand H. Jacob Quinssard handelsmanns – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine zur guldenen Taffel genannte behausung bestehend in Vorderhauß Nebens gebäu Scheur Stallung Bronnen hoff und gartten auch hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne krauttenau in der hennengaß, einseit neben Martin Klockner dem zimmermann anderseit neben H. Jacob Martin dem weinsticher hinten mit dem gartten auff weÿl. Johann Jacob Wittmans wittib und verschiedene andere gärtten ihme als ein unterm heutigen dato erkaufft und verschriebenes guth

Le charpentier Jean Chevalier ou Ritter, natif de Saint-Avold, épouse en 1706 Salomé Berner, originaire de Suisse : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 229)

1706 – Hodie 9.a februarÿ (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt Joannes chevalier Lotharingus nunc autem ex hac parochia et salome Bernerin Helueta, de licentia Rdsmo D. Vicarÿ g.lis et factis prius de more tum in parochia Sti Stephani tum in hac tribus proclamationibus (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 116)

1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 762
Jean Chevailler d. Zimmermann V. St: Ervost auß Lotharingen empfangt d. burgerrecht V. seiner Fr: Salome Bentin p. 2. gold fl. 16 ß. W beÿ E.E. Zunnft der Zimmerleuth dienen, Jur. d. 5. Junÿ 1706

Salomé Berner meurt en 1708 en daissant une fille qui meurt après sa mère, de sorte que le veuf devient héritier universel de sa femme. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Dentelles
1711 (27.4.), Me Mader (6 E 41, 666) n° 85

Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung undt Gütter, so weÿland Fraw Salome Ritterin gebohrne Bernerin Johannes Ritters des Zimmermanns und burgers allhier geweßene Ehefraw nunmehr seel. nach Ihrem den 26. Martÿ deß bereits mit Gott abgelegten 1708. Jahr beschehenem todlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obgedachten Wittibers, alß deß mit erstgemelter seiner Ehefrauen seel. erzeügten töchterleins so nach der Mutter seel. Verstorben einzigen Erben Inventirt – so geschehen in der königlichenen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 27. Aprilis 1711.
In einer in der Statt Straßburg ane der Spitzen Gaßen gelegenen Anna Maria Buxin der Krempin und burgerin allhier Eÿgenthümblich Zuständigen behaußung ist befunden worden wie Volgt

Veuf, Jean Ritter se remarie avec Anne Lagel de Marmoutier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 89)

17 fev. 1711 – Joannes Ritter viduus et civis Argentinensis, et pudica Anna Luwelerin Maurimonasteriensis – (signé) I R, + (i 50)

Jean Ritter dit Chevalier et Anne Lagel hypothèquent la maison à la Tabel d’or au profit du chirurgien Jean Beauvallet

1731 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 249-v
Johannes Ritter dit Chevalier zimmermann und Anna geb. Lagelin mit beÿstand ihres schwagers Pierre Lasser nagelschmidts und ihres Nachgeschwistrig kindts Johann Georg Kuntz Cammerdieners beÿ H. von Kichheim
in gegensein Jean Beauvallet Chirurgi – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine zur guldenen Taffel genannte Behausung bestehend in Vorder: hauß Nebens gebäu Scheur Stallung Bronnen hoff Gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt ahne Krauttenau in der hennengaß, einseit neben Martin Klockner dem zimmermann anderseit neben H. Jacob Martin dem weinsticher hinten mit dem gartten auf weÿl. Johann Jacob wittmar wittib und verschiedene andere gärtten

Jean Ritter et Anne Lagel louent une partie de la maison au fabricant de pipes Jean Jacques Schmitz

1731 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 433
Johannes Ritter dit Chevalier zimmermann und Anna geb. Lagelin
in gegensein Johann Jacob Schmitz Pfeiffermachers
In ihrer allhier in der Vorstatt Krauttenau ahne der hennengaß, einseit neben Martin Klockner dem zimmermann und Bruckmeister anderseit neben Jacob Martin dem weinsticher hinten mit dem gartten auff weÿl. Johann Jacob wittmars wittib und verschiedene andere gärtten gelegenen behausung, Unten auff dem boden gegen H. Schatzen über eine Stueb Kuchen Vorkeller, einen unterschlagenen platz im großen Keller unter der Stueb den brennoffen samt dazu gehörigen Platz, platz in der scheur umb die Erd zu accomodiren, ein Kämmerlein im hoff umb erd zu legen, Eine Stiege hoch vornen auff die gaß Stueb Kuchen Keller zweÿ Stiegen hoch dreÿ Kammern dreÿ Stiege hoch eine bühn, gemeinschaft der Bauch Küchen hoffs und Bronnens – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Michaelis fürwährenden Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Jean Ritter dit Chevalier et Anne Lagel hypothèquent la maison au profit de Susanne Salomé Weiss veuve du pharmacien Jean Bressler

1736 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 922
Johann Ritter dit Chevalier der zimmermann und Maria Anna geb. Lagelin mit beÿstand iher Schwägern Peter Laßer des Nagelschmidts und Johannes Schmidt Employé beÿ H. Rathh. Gelb
in gegensein Fr. Susannæ Salome geb. Weisin weÿl. H. Rathh. Johann Breßler des Apotheckers ohnbevögtigten wittib mit beÿstand Friedrich Wolffgang Eberhard Löbl. Nieder Elsaßischen Ritter: Directorÿ Procuratoris und Advocati ordinarÿ – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder hauß, Nebens gebäu, Scheur, Stallung Bronnen, hof und Gartten auch hoffstatt mit allen übrigen deselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau in der Hennengaß, einseit neben weÿl. Jacob Martin des weinstichers erben anderseit neben Johann Adam Hügelin dem haffner hinten auff weÿl. Johann Jacob Wittmars wittib und verschiedene andre gärtten – als ein am 18. jan. 1731 erkaufftes guth

Inventaire après le décès d’Anne Lagler veuve de Jean Ritter qui délaisse quatre enfants ou leurs desendants. La maison est estimée à 900 livres par les experts de la Ville. Les héritiers renoncent à la succession dont le passif s’élève à 389 livres au profit de leurs sœur Marie Madeleine Ritter femme de Nicolas Chaineau qui devient ainsi seule propriétaire de la maison

1756 (27.1.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 5) n° 103
Inventarium über Weÿland des Ehr und tugendsahmen Frauen Annæ Ritterin geb. Laglerin, des längst Weÿl. herrn Johann Ritters, gewesenen Zimmermanns und burgers alhier hinterlassenen Wittib nunmehro auch seel. Verlassenschaft – nach ihrem den 8. January huius anni aus dießem Jammervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hie zeitl. verlaßen, welche Verlassenschaft auf freundlichen Ansuchen Erfordern und begehren Frauen Magdalena Chainneau geb. Ritterin H. Nicolas Chainneau des Schifferdeckers und burgers allhier Ehefrau alß de Verstorbenen seel. hinterlassenen erzihlten tochter
Denominatio heredum, die Verstorbene seelig hat tam ab intestato quam per testamentum zu erben verlaßen, 1. Mariam Annam Lachenal geb. Ritterin und zwar diese in Legitiman, welche abwesend und unverbürgert, in dero Nahmen aber hat H. Joh: Heinrich Beck E.E. großen Raths alter und E:E: kleinen Raths dermahliger beÿsitzer, dem geschäft beÿgewohnt, 2. Catharinam und Michaelem Gagner weÿl. Frauen Catharinæ Gagner geb. Ritterin mit H. Michel Gagner dem bildhauer und b. alhier erzeugte hinterlassene Kinder und diese in Einem Stammtheil in deren Nahmen H. Pierre Joseph Noël der Vergulder und b. alhier, 3. Frau Magdalenam Chainneau geb. Ritterin H. Nicolas Chainneau des Schifferdeckers und b. allhier Ehefrau, auch in einem Stammtheil, Und 4. H. Philipp Ritter den bildhauer und burger alhier, so ebenfalls in person dieser Inventation beÿgewohnt, Alle zum theil der Verstorbenen seel. mit weÿland H. Joh: Ritter erzeugte hinterlassene Kinder und zum theil dereneselben von der verstorbenen tochter seel. Catharina hinterbliebene Enckel

In einer allhier ane der Hennen Gaß gelegenen, in diese Verlassenschafft eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden, wie folget
Eigenthumb ane einer behaußung und Garthen. Nembl. eine behaußung, hoff und hoffstatt sambt allen dero begriffen, gebäden, zugehörten, rechten und gerechtigkeiten, allhier eu Straßburg in der Hennengaß zur guldenen taffel genannt, i.s neben H. Jacob Martins seel. Erben, 2.s neben mstr. Joh: Adam Hügelin dem Kachler, hinten auf N. Küntzen den gartner stoßend gelegen, so über hernach unter den passivis enthaltene Capitalien freÿ Ledig und eigen, und ist dieselbe vermög eines zu des Notarÿ Concept geliefferten, den 27. Jan. 1756. datirten Abschatzung scheins (…) æstimirt worden vor 1800 R, od. 900 lb, Darüber besagt ein teutscher Pergamentener in allhießiger Cantzleÿ Contractstuben gefertigter, und mit dero anhangendem Sigillo verwahrter, den 18. Jan. 1731. datirter Kauffbrieff, Der hinten daran gelegene garten aber, so mit reeben und bäumen besetzt auch einer seits 100. und anderer seits 50. schuh lang, undt 70 schuh breit, ist von herrn Joh: Michel Kintz dem Gartenmann und geschwornen inventirschätzern E.E. Zunfft der Gartneren in der Krautenau vermög Abschatzung scheins vom 30. Jenner 1756 æstimirt worden pro 20 lb, Sa. 920 lb
– Abschatzung Vom 27.t Januarÿ 1756. auff begehren weill. M. Anna Chevalliers geb. Logerin seel. hinterlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Hennengaß gelegen einseit neben Meister Hügel dem Haffner, anderseit neben H. Ulrich dem schiffmann und hinten auf Meister Zimmer dem zimmermann stoßendt, Solche behaußung bestehet in 5. stuben 5. Küchen, und etlich Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breitzieglen beegt, hat auch einen gewölbten Keller, hoff, stallung und bronnen, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero geschehene besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit, dam jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb 1800 gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
– Ich Johann Michel Kintz Alß geschWorn Infendir schetzer schla der Madam schwallrin Ihr gerden an auf den herren stad stal p 40 gulden, dato den 30 Jenner 1756
Series rubricarum, Sa. Hausraths 16 lb, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung undt Garthen 920 lb, ß activorum 20 lb, Summa summarum 946 lb, Schulden auß der Verlassenschafft zu bezahlend 1345 lb, Passiv onus 389 lb
[les héritiers renoncent à la succession en faveur de leur cohéritière Marie Madeleine Ritter femme de Nicolas Chaineau]
Zuwißen daß ane zu End gesetztem dato mich unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornenn Notarium in eine ane der Langen Straß gelegene H. Joh: Philipp Schollen dem sattler und burger allhier eigenthümlich zuständige behaußung zu sich beruffen und Kommen laßen Hr. Philipp Ritter bildthauer und burger alhier weÿl. Johann Ritters geweßenen Zimmermanns und hießigen burgers mit auch weÿland fr. Anna Laglerin erzeugter hinterlassener sohn und deroselben tam ab intestato quam per testamentum hinterlassener stamm Erb, obwohlen Großjährig dannoch wegen dem defectu des gesichts durch H. Joh: Käßhammer E.E. großen Raths wohlmeritirten beÿsitzers seines H. Schwiegervatter verbeÿstandet auß freÿ, ungezwungenen willen sich declarirend, wie daß Er die Verlassenschafft vorgedachter seiner seel. Mutter wie auch das den 27. Januarÿ 1756. darüber errichtete Inventarium sothane examinirt, dabeÿ befunden daß die passiva die activ: massam dem billigen werth nach umb 389 lb 9 ß übertreffen, mit hin Er, wann Er sich als Erb declariren solte, viel mehr schaden zu beförchten als nutzen zu hoffen haben würde, dahero nach reiffliche überlegung sich entschloßen habe, auff alle seine zu solcher verlassenschafft habende rechten zu renunciren und selbige seiner Fr. Schwester Maria Magdalena ritterin tam active quam passive zu überlaßen (…), auch Sie fr. Magdalena ritterin unter assistentz H. Nicolas chainnau jhres Mariti gegenwärthig deßen sein erbs ratum similiter tam active quam passive wissentlich und wohlbdächtlich acceptirt (…), den 9. maÿ 1757 – [unterzeichnet] Johannes Käßhammer Vor meinen obgemelten dochter man und als beÿstandt – Maria magdalena chaineau, nicola chainneau – T. Adam Clauß Notar.
Erschien Hr Michel Gagné bildthauer und burger alhier, anzeigend, wie daß seinen, mit Maria Catharina Ritterin seelig erzeugten söhnlein Michael bernhardt seel. annoch in seinem Leben von auch weÿl. Fr. Anna Laglerin weÿl. Joh: ritters hinterbliebener nun auch seel. wittib Succession ein achter theil, nach deßen hinscheiden aber ihme solcher zugefallen, in dem Er aber auß dem Inventario genungsem gesehen, deß es jhme sehr præjudicirlich wäre, wann er sich deßhalb als erb declarirte, als hätte Er sich festiglich entschloßen auff solche Succession zu renunciren und solche seiner Fr. Schwestern Mariæ Magdalenæ geb. ritterlin tam active quam passive zu überlaßen (… ) Sie fr. M. Magdalena ritterein von H. Nicolas Chainneau dem Schifferdecker u. b. allhier jhrem Ehemann hierzu authorisirt Solches sein ratum acceptirte, den 9. Maÿ 1757 [unterzeichnet] Michel Gagné, Maria magdalena chaineau geborene ritterin, nicola chainneau – T. Adam Clauß Notar.

Marie Madeleine Chevalier épouse en 1751 le couvreur en ardoises Nicolas Chaineau originaire de Doué-la-Fontaine en Anjou : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1751 (15.4.), Me Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 561

Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Herrn Nicolas Chainneau dem Ledigen schiffer decker, Herrn Nicolas Chainneau, des schifferdeckers zu Doue in der provinz danjou, mit fr. Maria Le Roy ehl. erzeugtem großjährigen Sohn (…) als hochzeiter ane Einem
so dann der viel Ehr undt tugendtsamen Jgfr. Mariæ Magdalenæ Chevalier, weÿl. H. Johann Chevalier geweßenen Zimmermanns und burgers allhier mit fr. Maria Anna Loglerin ehl. erziehlter Tochter als Hochzeiterin (…) am andern theil – so beschehen zu Straßburg Sambstags d. 17. tag des Monatgs aprilis in dem 1751 Jahr [unterzeichnet] nicolas chainneau marie, Maria Magdalena chevalier

Saint-Etienne (cath.)
17. Maÿ 1751, Nicolaus Chainneau ex douee dioecesis Andegaviesis oriundus, filius Nicolai chainneau tectoris coepertoris et Mariæ Le Roÿ conjugum Et Magdalena Chevalier Argentinenses filia defuncti Johannis Chevalier civis dum viveret et fabri lignarii hujatis et Mariæ Annæ Logel Conjugum, ambo in hac parochia commorantes – (si. nicolas chainneau, Maria Magdalena chevalier

Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284), p. 464
nicolas Genot ein schifferdecker Von Douee in dem bistumb Danget erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau magdalena weÿl. N.N. chevalier des gewesenen burgers und Zimmermanns umb den alten burger schilling will dienen beÿ EE Zunfft der Maurer dienen Jur. d. 28. aug. 1751.

Nicolas Chaineau loue un terrain à Jean Léonard Haas

1759 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 368
H. Nicolas Schöno der schiffdecker
in gegensein Johann Leonhard Haaß
entlehnt, einen großen platz alhier ane der Hennengaß gelegenen behausung bestehehend in der länge in 104 in der breite einseit neben weÿl. Johann Georg Zimmmer des zimmermeisters erben in 30 neben dem verlehner in 47 schuh – auff 7 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden weÿhnachten anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 gulden

Inventaire des biens de Nicolas Chaineau, couvreur en ardoises et entrepreneur et de sa femme Marie Madeleine Chevalier. La maison, autrefois appelee à la Table d’or, est estimée à 1 300 livres. La masse du mari et de la communauté présent un passif de 1 130 livres.

1768 (15.7.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 761) n° 369
Inventarium über Herrn Nicolas Chaineau, des Schiffedeckers und Entrepreneur, auch Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Chevalier, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg dermalen besitzende activ Vermögenschaften und dagegen zu bezahlen habende passiv Schulden – auf ansuchen und begehren erstermelter der Ehefraun, die wegen vom Ehemann contrahirter Schulden, mit beÿhülf Herrn Denis Chevalier, des Schuhmachers und burgers alhier ihres ane Vogts statt erbettenen und hierbeÿ gegenwärtigen beÿstandt, zu beschütz und möglicher Überkommung ihres eingebracht und ererbten Vermögens, das Beneficium Cessionis et jus prælationis gerichtlich zu erlangen gemüßiget ist – So beschehen Straßburg auf Freÿtag den 15. Julÿ anno 1768.
Bericht zu dießem Inventario. (…)

In einer alhier zu Straßburg ane der Hennen Gaß gelegener und hiernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behausung und Garten. (F.) Nämlich eine behausung, Hof, und Hoffstatt, samt allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau, ane der Hennengaß, von Alters her zur goldenen Tafel genannt, einseit neben N. Hügel dem Kachler, zum theil auch neben N. Haß dem Zimmermann, und Zum theil neben Weil. N. Koch den gewesenen Metzgers Erben anderseit neben Herrn Johannes Martins des gewesenen Gartenmanns seel. Erben, und hinten auf den hernach gemelten Garten stoßend, so über hiernach inventirte darauf versichert stehende Capital: Posten gegen männiglichen freÿ, ledig und eÿgen, und wird hier ohnpræjudicirlich dem heutigen Werth nach angesetzt pro 1300.
Ferner ein hinter vorstehender behausung Gelegenen Garten, mit Reben und Bäumen besetzt in der breite 70. Schu, in der Länge aber einer seits 100. Schu, und anderselts 50. Schu habend und kann dafür der Werth ausgeworfen werden vor 75.
Beÿde Objecta, kommen ays der Ehefr. Mutter weil. Fraun Annæ Ritterin gebohrner Laglerin längst Weil. und H. Joh: Ritters gewesenen Zimmermanns u. b. alhier hinterlaßener wittib seel. Verlassenschafft her und sind ihro von den Mit Erben, ihren Geschwisterden und Zwar laut vorhandener Cessionen gegen Gleichstellung derselben erhaltener älterlicher Ehestehren ohnentgeltlich cedirt und überlaßen worden. Ansonsten aber ist darüber besagend vorhande, ein teutscher pergamenter in alhiesiger C.C. Stuve gefertigter und mit dero anhangendem Sigillo verwahrter Kauffbrieff de dato 18. Jan: 1731.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Ehefrauen unveränderten Guts, Sa. haußraths 135, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthums an einer behaußung 1575, Sa. Ergäntzung 243, Summa summarum 1955 lb – Schulden 1415 lb Nach deren Abzug 540 lb
Diesemnach so wird auch dem Ehemann zugehörige eingebracht: und theilbare Vermögenschaft unter einer Mass beschrieben, Sa. Haußraths 40, Sa. Werckzeug und Zugehörungen so zu des Ehemanns hanthierung des bleÿgießens und Schieferdecker Profession gehörig 18, Sa. Kohlen Vorraths 25, Sa. Schiferstein Vorraths 18, Sa. Pferds, Capriolet, Wagen und Karch 48, Sa. Silber und dergleichen geschmeids 3, Sa. Schulden 316, Summa summarum 571 lb – Schulden 1605 lb, In Vergleichung, des Ehemanns passiv onus 1134 lb
Zweiffelhaffte und für verlohren geachtete schuld in des Ehemanns gehörige Vermögenschaft 225 lb

Inventaire de la succession de Marie Madeleine Ritter qui délaisse trois enfants. Toute la succession est considérée comme une masse commune à cause des délais qu’ont accordé les créanciers. La passif excède l’actif de 1 161 livres

1773 (18.6.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 766) n° 536
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Magdalenæ Chaineau geb. Ritterin, Herrn Nicolas Chaineau, des Schifferdeckers und burgers alhier im Leben gewesener Ehefraun nunmehro seeligen Vermögens Nachlassenschafft – nach ihrem den 9.ten May dieses 1773.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt verlaßen hat
Der verstorbenen Fraun seeligen ab intestato verlaßene Erben sind mit Nahmen und 1° Herr Nicolas Chaineau der Schifferdecker und burger alhier, 2.do Jungfrau Maria Barbara Chaineau, so bereits über 18. Jahr erreicht, 3.tio Jungfrau Catharina Barbara, welche beÿ nahe 15. Jahr erlangt, Alle dreÿ derselben mit eingangs ermelten ihrem Ehemann erzeugte 3. Kinder, Und obwohlen der vorherermelte Sohn, über 21 Jahre auf sich hat und bereits verheurathet ist, so ist derselbe doch gleich seinen beeder Jungfer Schwestern mit Herrn Frantz Joseph Greither, dem bildhauer und br. alh. bevögtiget worden
Bericht zu diesem Inventario. Es hat zwar die verstorbenen Frau Chaineau unterm 18.ten Julii 1768 rücksicht auf den damals vorhanden gewesenen Schulden last, wie in solchen Fällen, da der Ehemann mit Execution bedrohet war üblich, und rechts zuläßig ist, des 2. Punctens der Eheberedung ohnerachtet, ein Inventarium ziehen laßen, und darinnen so wol ihre naturalposten, zur Separaten beschreibung angegeben, als auch die Ergäntzung des abgegangenen Einbringens formiret, auch auf solch Inventarium beÿ E.E. Kleinen Rath das besuchte beneficium Cessionis erhalten. Wie aber solche angegebener falliments Sach quoad punctum Liquidationis et Collocationis von Seithen der damalig. Ehefraun vor E.E. großen Rath gebracht wiurden sollte, hat der Maritus, dem seine Creditores unterdeßen Zur Zahlung Zielfristen gegönnet hatten, sich opponende vorgesehen wobeÿ es auch verblieben. Da nun heutigen tags, die frage von einer Succession ist, zu deßen Richtschnur der Grund aus dem Ehe Contract zu nehmen stehet, so kan solche Verlassenschafft nicht wol anders, als in Gemäsheit deßelben zweÿten Punctens stipulirter masen, als ein zusammen geworfen gemein und theilbar Guth tractirt und beschrieben werden, wie der herr Wittiber hienächts auch begehret (…)

In einer alhier zu Straßburg an der Hennen Gaß gelegener hieher eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befunden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Näml. I behausung hoff und hoffstatt auch dahinter gelegener Garten samt allen überig deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. zu Strassburg in der Vorstadt Krautenau an der Hennen Gäßel von alters her zur goldenen Tafel genannt, eins. neben N. Hügel dem Kachler und zum theil neben Mstr. N. Haas dem Zimmermann, wie auch zum theil neben N. Mörtel dem Metzger, anders. neben Weil. H. Johannes Martin des gewesenen Gartenmanns seel. Erben, hinten mit dem Garten auf – von Zabern den Schiffmann stosend – (durch die Werckmeister) engelieferter Abschatzung vom 2.t Julii jüngst æstimirt und angeschlagen worden pro 2200 fl. oder 1100 lb, Diese behausung und Garten ist der verstorbenen Ehefraun aus Weil. fraun Anna Ritterin geb. Laglerin längst Weil. H. Johannes Ritter gewesener Zimmermanns und bs. alh. hinterl. Wittib seel. Verlassenschaffts von ihren Geschwistrigen und Mit Erben gegen Übernahm der vorhanden gewesenen Passiv Schulden und zug. zur Gleichstellung derer Ehesteuren welche die Mit Erben erhalten hatten ohnentgeltlich cedirt und entschlagen worden. Ansonten aber ist darüber besagend vorhanden I. deutscher pergamentener in alhies. C.C. Stub geferigter Kauffbrieff datirt den 18. Januarii 1771.
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 107, Sa. Werckzeug und der Zugehörung zur Schifferdecker Profession gehörig 12, Sa. Kohlen und des Schifferstein Vorraths 14, Sa. Eigenthums an einer behausung 1100, Sa. der Schulden 33, Summa summarum 1267 lb, Schulden aus dieser Verlassenschafft zu bezahlend 2428 lb, In Vergleichung, passiv onus 1161 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die Verlassenschafft zugeltend 650 lb
Eheberedung, (…) den 10. apr. 1751, T. Adam Claus, Notar.

Nicolas Chaineau se remarie avec Jeanne Housset, native de Nancy, fille d’un cartier de Strasbourg : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1776 (4.1.), Me Fické (6 E 41, 774) n° 258

Eheberedung – Herr Nicolaus Chaineau, der Schifferdecker, Wittiber und burger alhier zu Straßburg eines,
und anderen theils die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Jeanne Housset, Herrn Charles Housset des Kartenmachers und hiebevorigen burgers zu Nancy, dermalen hier wohnhaft, mit Fraun Antonia gebohrner Sobol erzeugte Tochter, hiebeÿ mit erstermelt ihrem leiblichen Vater Verbeÿstandet – auf Donnerstag den 4. Januarii 1776 [unterzeichnet] nicola chainneaux, janne housset)

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 387)
Hodie nona January Anni 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Chainneau civis argentinensis viduus Magdalenæ Chevalier in parochia S. Stephani hujus urbis commorans et Maria Anna Joanna Housé ex urbe Nanceiana oriunda filia legitima et minorennis Caroli Housé in Dominio Regio in hac urbe occupati et antoniæ Sobole conjugum una cum parentibus in nostra parochia commorans (signé) nicola chainneau, janne chousset (i 198)

1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 64-v
fr. Catharina Schoenau gebohrne Housset Carl housset des kartenmachers Zue Nancy erzihlte tochter, Verheurathet mit Niclaus Schoenau dem schifferdecker Und burger allhier erhaltet das burgerrecht a marito umb den alten burger schilling, doch aber daß sie Löbl. Statt Straßburg seith getroffener heurath biß anhero schuldige abgaben Zahlen sollen, wollen dienen Zue E.E. Zunfft der Maurer promisit d. 3.ten jenner 1785.

Devenue veuve, Jeanne Housset se remarie avec Joseph Cullet en 1792
1792 (24. X.br), Strasbourg 6 (3), Me Laquiante n° 21 – enregistré le 24
Contrat de mariage – Cit. Joseph Cullet apointé au 5° régiment d’Artillerie compagnie de Dautignet actuellement détaché au Fort louis, fils majeur de feu Pierre Cullet laboureur a Provenchere et feu Jeanne Davier
Cit Jeanne Housset veuve du C. Nicolas Chaineau Mr Plombier audit Strasbourg

La Chambre des Contrats enregistre le calcul sommaire de la succession Marie Madeleine Ritter dans lequel les héritiers cèdent à leur père la masse de la défunte, dont la moitié de la maison

1775 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 649, f° 119-v, Not. Johann Carl Fické, 5 feb. 1774
auff ansuchen Nicolas Chaineau des älteren schiffdeckers, nachstehende Calculus, Cession und respective Übergaab
Summarischer Calculus über weÿl. Fr. Maria Magdalena Chaineau geb. Ritterin H. Nicolas Chaineau (…) ehefrau vermögens nachlaß d. 18. julÿ errichtet – Nicolas Chaineau der geheurathete aber annoch minderjährige schifferdecker beÿständlich H. Lt. Joseph Bitschenau procuratoris vicarii deßelben curatoris ad actum, H. Franz Joseph Greither der bildhauer alß geordneter und verpflichteter vogt Jfr. Mariæ Barbaræ und Jfr Catharinæ Barbaræ der Chaineau
in gegensein Nicolas Chaineau des älteren
die den kindern und cedenten erblich gehörige helffte ane der völligen mütterlichen im Ehe Contract §° 2 alß in gemein zusammen geworffen (..), die darunter vergriffenen helffte der in der Vorstadt Krautenau ane der Hennegaß gelegen und in dem Inventarium mit mehren beschrieben behausung cum appertinentis (um den) in computum gebrachter rechtsmäßigen werth 2425 lt, obschon der H. Experten gemachte abschatzung derselben vom 10. dec. 1773 anlangend um 2250 pfund
Copia der Abschatzung, 10. dec. 1773, Jacob Paul Arnold der zimmermann, J. M. Schnöller der maurer meister

Le couvreur d’ardoises Nicolas Chaineau le vieux hypothèque la maison au profit des marchands Jean Hammerer et Corneille Jacques Weyher

1775 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 359-v
Sr Nicolas Chaineau der ältere schifferdecker
in gegensein H. Johann Hammerer des handelsmanns und H. Exsen. Cornelius Jacob Weyher ebenmäßigen handelsmanns – schuldig seÿe H. Hammerer 502 livres ad 500 livres reducirt und H. Weyher 700 livres
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Hännengaß, einseit neben Mr Hügel dem kachler, anderseit neben N. Latscha und Fleich denen melcker, hinten auff theils auff H. Haaß zimmermeister theils auff N. Mördel den metzger und N. Zabern den schiffmann

Le couvreur d’ardoises Nicolas Chaineau hypothèque la maison au profit de sa fille Marie Barbe Chaineau

1776 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 172-v
Sr Nicolas Chaineau der schifferdecker
in gegensein H. Lt. Johann Jacob Schwing procuratoris vicarii EE. Großen Raths alß geordneten Curatoris Mariæ Barbaræ Chaineau – schuldig seÿe, 75 pfund
unterpfand, eine behausung samt zugehörden zu Straßburg dero vorstatt Krautenau ane der Hennergaß, einseit neben N. Hügelin dem haffner, anderseit neben N. Haas dem zimmermann, hinten auff theils auff N. Zabern den schiffmann theils auff N. Hetzel den gartenmann

Nicolas Chaineau et Jeanne Housset hypothèquent la maison au profit de Maurice Hartmann de Pistoris

1786 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 312-v
Sr Nicolas Chaineau, couvreur plombier de la ville de Strasbourg et Jeanne Housset assistée du Sr Charles Housset employé de la ferme générale son père et Sr Nicolas Grosjean juriste
devoir à M. le baron Maurice Hartmann de Pistoris, brigadier des armées du roy chevalier de l’Ordre du mérite militaire et membre du Directoire de la Noblesse immédiate de la Basse Alsace et M Jean Michel Grauel receveur du Chapitre de St Thomas 6000 livres
hypothèque, une maison consistant en deux corps de logis, jardin, cour, écurie avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances en cette ville rue de la Poulle, d’un côté Mre Hügel poilier, d’autre Mre Latcha et Fleich les malcars, par derrière Sr Haas mre charpentier, Mre Mördel le boucher et Sr Zabern le batelier

La veuve et les enfants héritiers de Nicolas Chaineau vendent le mobilier rue de la Poule

1792 (24. 7.bris), Strasbourg 5 (1), Me Faller n° 54 – enregistré 2.10.
auf Ansuchen Weÿl. Hn Niclaus Chaineux des geweßenen burgers und Schifferdeckers nachgelaßene Wittib Fraun Johannä geb. Housset und Hn. Lt. Johann Claudius Adamus Besson des Innwohners allhier, als von Richters wegen erwälter Curator Hn. Niclaus Chaineux des großjährigen und von hier abweßenden Schiferdeckers, wie auch auf weiteres Ansuchen Fraun Mariä Barbarä la Grange geb. Chaineux Hn Louis Johann Baptiste la Grange Ehegattin, so von hier abweßend aber verbeÿstandet durch Hn Daniel Wißandt des goldarbeiters, und Catharina Barbara Berrin geb. Chaineux Hn Jacob Berrin des hießigen burgers und Garde Magazin
die Ihnen denen erben vor ohnverändert zuständig geweßte haußraths (…) wie das Verkauf Register in sich haltet
in der Hännengaß ofentlich versteigert
thut die samtliche Looßung 160, abzuziehen 3 lb, also verbleibt 157 lb – Summa der samtlichen baaren Loßung belauft sich auf 1923, darunter ane Klingendem geld 591 lb

La veuve et les enfants héritiers de Nicolas Chaineau vendent 8 250 livres leur part de maison à leur cohéritière Catherine Barbe Chaineau et à son mari Jacques Perrin, garde magasin des fourrages

1793 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 668, n° 9 enreg. 5.1. F°
De Jeanne Housset veuve de Nicolas Chaineau assistée du Cit. Antoine Daucourt employé dans les fourages, Cit. Johann Claude Besson homme de loi en qualité de curateur de Nicolas Chaineau fils, Marie Anne Barbe Chaineau épouse du Cit. Jean Baptiste Joseph Platner Lagrange de Sainte Rose demeurant à la Martinique
au Cit. Jacques Perrin garde magasin des fourages et Catherine Barbe Chaineau assitée du Cit. Jean Daniel Weissandt orfèvre et de Charles Louis Heiné employé dans les fourages
trois quarts par indivis d’une maison, cour, puits avec toutes ses autres droits et dépendances consistant en deux corps de logis en cette ville rue de la Poule n° 47, d’un côté le Cit. Hügelin potier, d’autre N. Latscha et Fleisch malcards, derrière les Cit. Haas, Merdel et Zabern – moyennant 8250 livres

Catherine Barbe Chaineau a épousé en premières noces en 1780 Jean François Beneyton, ancien officier :contrat de mariage, célébration
1780 (18.5.), Me Laquiante (6 E 41, 1075) n° 23

Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M Jean François Beneyton ancien officier du Corps roial d’artillerie demeurant à Strasbourg fils majeur de 30 ans de M Leonard Beneyton bourgeois de Paris et de feue De Anne Bonjean
Dlle Catherine Barbe Chaineau fille mineure de Nicolas Chaineau couvreur et plombier de cette ville et de feue Marie Madeleine Chevalier

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 7-v)
Anno Domini 1780 die 23 Maji (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Joannes Franciscus Beneÿton Parisiis oriundus, Subtribunus emeritus Legionis rei Tormentariæ Gratianopolitanæ Leonardi Beneÿton Civis parisiensis et defunctæ Conjugis Annæ Geovevæ Bonjean filius Legitimus majorennis solutus et Della. Catharina Barbara Chainneau argentinensis Nicolai Chainneau Cibis hujatis et defuctæ Conjugis Mariæ Magdalenæ Chevalier filia Legitima minorennis soluta ambo in hac parochia Commorantes (signé) Beneyton, Chaineau

Veuve, elle épouse en deuxièmes noces Jacques Perrin, lui-même veuf originaire de Metz : contrat de mariage, célébration
1790 (22. Xbre), Me Mayer (6 E 41, 443) n° 256
Contrat de mariage – Cejourd’hui 22 Decembre 1790 (…) sont comparus Mr Jacques Perrin Garde Magasin des fourrages Militaires à Strasbourg y demeurant veuf de Marie Françoise Debrunel, d’une part
Er Dame Catherine Barbe Chenau Veuve du Sr François Beneyton en son vivant pensionnaire du Roy et Repetiteur Professeur de dessein de l’Ecole d’artillerie aud. Strasbourg y demeurante (…) d’autre part

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 127)
Hodie 28 Novembris anni 1790 (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Perrin viduus defunctæ Franciscæ de Brunel, in Negotiis regiis occupatus oriundus ex Parochia Sti Martini Civitatis Metensis ratione domicilii Parochianus ad Stum Laurentium et Catharina Barbara Chaineau vidua defuncti Joannis Francisci Beneyton ante hac Centurionis Legionis regiæ rei tormentariæ, Parochiana nostra (signé) Perrin, chainneau (i 72)

Jacques Perrin, employé dans les subsistances, et Catherine Chaineau exposent la maison aux enchères. Laurent Graff, lieutenant de hussards, se porte acquéreur mais les vendeurs se repennnent de l’adjudication contre dédommagement

1795 (5 floréal 3), Strasbourg 3 (5), Me Schweighaeuser n° 245, enregistré 5 flo. 3
den 5. germinal 3, auf Ansuchen des burgers Jacques Perrin employé dans les subsistances und seiner Ehegattin der bürgerin Catharina Chaineau

einer öffentlichen Versteigerung ausgesetzt, die Ihnen deren Requirenten eigenthümlich zuständige behaußung Hoff Hoffstatt Scheuer Stallung und Garthen gelegen an der Hennengaß mit N° 47 bezeichnet einseit neben des bürger Hügels Wittib und Erben, anderseit neben denen burgern Latscha, Fleich und Marcarde hinten auf die burger Haas, Mürdel, Zabern und Schöllhammer stoßend, Welche behaußung in zweÿ Hauptgebäuden bestehet, ausgerufen vor 24 000 Livres, kein Gebott
den 18. Germinal 3, zur zweÿten Versteigerung, besonders auch mit Inbegriffen dem im hauß befindlicher 12 Öffen und derer denen Eigenthümere zuständige Tapeten, 30 100 L. der burger Jacob dieterich hiesiger Schloßer – den 3. floreal 3, définitive adjudication, dem burger Lorentz Graff Lieutenant unter dem dritten Hußaren-Regiment in diensten der Republick 37 150 Livres (enregistré 5 flo 3)
L’an 3 le 5 floreal, le Citoyen Jacques Perrin a declaré qui se repend de l’adjudication de la maison Vendue, payé 5000 Livres en forme de dedommagement audit Cit. Graff

Inventaire après le décès d’une locataire, Catherine Elisabeth Faber, célibataire native de Meissenheim au duché de Deux-Ponts

1795 (3 frimaire 4), Strasbourg 2 (3), Me Mayer n° 502 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 20-v du 4 fri. 4
Inventarium über Weÿland Catharina Elisabetha Faber der ledigen von Meißenheim im vormahligen Herzogthum Zweÿbrucken gebürtig dahier zu Straßburg Verlassenschafft, nach ihrem den 30. brumaire jüngst erfolgten absterben, auf Ansuchen der bürgerin Catharina Barbara geb. Cheneaux des burgers Jacob Perrin preposé des Substistances militaires dahier Eheliebstin zufolg Leibgedings vor mir Notario den 17. floreal letzhtin passirt universal Erbin

In einer allhier an der Hännengaß gelegen mit N° 47 bezeichneten und den Perrinischen Eheleuthen eigenthümlich gehörigen behaußung befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 130 li, baarschafft 120 li, Summa summarum 250 li, Kösten 30 li, Nach deren Abzug 220 li – Zweiffelhaffte Schulden 170 livres

Inventaire après le décès d’un locataire, le tourneur en chaises Jean Pierre Grummalier (qui figure à l’état de population de 1789)

1797 (23 frimaire 6), Strasbourg 14 (8), Me Lex n° 92 – Enregistrement de Strasbourg, acp 56 F° 109-v du 1 niv. 6
Inventaire de la succession de Jean Pierre Grümmallier – à la requête des Cit. Jean Baptiste Grümmallier tourneur en chaises et Pierre Grümmallier musicien à la 10° demi brigade d’infanterie legère cantonné à Turckheim dans le Palatinat, Madeleine Grümmallier épouse du C. Louis Portrait cuisinier établi en cette commune et C. Benoit Lecerf traiteur en la même commune en qualité de curateur établi par la justice à Joseph etr Antoine Grümmallier au Service de la Republique, fils, fille et héritiers ab intestat de feu le C. Jean Pierre Grümmallier tourneur en chaises décédé le 5 complementaire dernier (signé) J. Bt. Grimmallier

meubles délaissés rue de la poule N° 47 où il logeait et décéda ont été transférés au logement du C. Jean Baptiste Grümmallier l’un des héritiers rue de Ramoneurs N° 33 et mis dans une armoire
meubles 42 li, le C. Jean Baptiste Grümmallier a déclaré qu’il doi appartenir à cette succession quelques recouvrements a faire provenant du nommé Barthelemy oncle maternel desdts. héritiers absents depuis passé 30 années sans que jusqu’ici l’on ait eu le moindre indice de son existence de laquelle le Cit. – demeurant a St diez département des voges doit être dépositaire, passif 91

Catherine Barbe Chaineau, veuve en secondes noces Jacques Perrin, et ses enfants issus de ses deux mariages vendent la maison à Casimir Robin, ingenieur des Ponts et chaussées

1803 (21 fructidor 11), Strasbourg 14 (21), Me Lex n° 3252 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 200-v du 30 fruct. 11
Cit. Leon Beniston employé des fourages demeurant a Neufbrisc en qualité de mandataire de Catherine Barbe Chaineau veuve en secondes noces Jacques Perrin garde magasin des fourages militaires audit Neufbrisac sa mere et encore des Cit. Pierre Pinelle et Mathias Mäder tuteur le premier de Louis Perin et le second de hector
au Cit. Casimir Robin jngenieur des ponts & chaussées audit Strasbourg
une Maison cour Jardin bâtiments Droits et dépendances appartenante aux vendeurs en cette ville rue des poules n° 47, d’un côté le Cn. Hügel potier au midi la veuve Zabern devant ledite Rue derrière veuve Zaeberer devant Cit -, dans laquelle maison ladite veuve et ses enfants, cette premiere a 1. le quart comme ayant hérité la portion de feu Nicolas Chaineau son pere 2. la moitié dans les trois autres quarts comme commune en biens pour la moitié avec ledit feu Perrin, 3. le quart dans la moitié desdits quart pour la portion d’enfant a elle assurée au Contrat de mariage le 22 dec. 1790, 4. une portion pareille comme étant aux droits de Guillaume Alexandre Fortuné Parrin enfant majeur dudit défunt suivant contrat passé devant Me Nachbauer à Neuf Brisac le 6. pluviose dernier et lesdits Louis et Hector ensemble 6/32, avenu par acquisition de la succession de Nicolas Chaineau couvreur d’ardoises par jugement d’adjudication au Tribunal du District de Strasbourg le 6 dec. 1792
Cet immeuble vendu consistant en une maison de prenant jour sur la rue cour, trois ailes prenant jour sur la cour et les cours voisines Bâtiments dans le fond de ladite Cour donnant sur le jardin comprenant toute la largeur de la maison 10 – pour 20 000 francs

Casimir Robin, ingénieur des Ponts et Chaussées, et Catherine de Müller vendent pour 24 000 francs la maison à Madeleine Louise Tinchant épouse d’Adolphe de Malahowsky de Petrowski

1812 (18.7.), Strasbourg 14 (49), Me Lex n° 6339 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 51-v du 20.7.
Casimir Robin ingénieur de première classe au corps impérial des Ponts et Chaussées du département de la Moselle résidant à Sarguemines et Catherine de Müller
à Madeleine Louise Tinchant épouse d’Adolphe de Malahowsky de Petrowski militaire retiré
une grande maison de maître appartenant aux vendeurs rue de la Poule n° 47, bâtiments, écuries, cours, jardins, droits et dépendances, d’un côté les héritiers Hügel, d’autre le veuve Zabern, devant la rue, derrière la veuve Zuber
avec volets et jalousies, une double fenetre dans le cabinet qu’occupe le Sr Maské chaudronnier dans la buanderie quatre fourneaux en fayence et quatre dits ronds de fonte (…) – pour 24 000 francs

Marie Madeleine Louise Tinchant a épousé en 1810 Emile Adolphe Malahowsky de Pietrowsky
1810 (27.10.), Strasbourg 11 (9), Me Thurmann n° 923 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 167-v du 29.10.
Contrat de mariage – le comte Emile Adolphe Malahowsky de Pietrowsky né à Biala en Podolie lieutenant de la deuxième légion polonaise de la Vistule au service de France fils de feus Dominique comte de Malahowsky seigneur de Biala et Anne Marie née Petrowsky
Marie Madeleine Louise Tinchant fille majeure de Jean Louis Tinchant professeur et conservateur de la faculté de médecine et de Marie Madeleine née Lepicq

Jean Louis Tinchant, professeur de l’école de médecine, et Marie Madeleine Lepicq meurent dans la maison de leur fille  Inventaire après décès

1819 (15.4.) Strasbourg 14 (62), Me Lex n° 701 – vacation du 28.5. (acp 143 F° 58 du 29.5.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 166-v du 22.4.
Inventaire de la succession de Jean Louis Tinchant professeur de l’école de médecine et Marie Madeleine Lepicq, le mari décédé le 23 janvier 1813 la femme le 21 mars dernier, à la requête de 1. Marie Anne Tinchant épouse de Jean François Gouvion, médecin, 2. Jeanne Louise Thérèse Hebenstreit épouse de Jean Nicolas Michel Tinchant, docteur en médecine à Strasbourg demeurant présentement à Paris rue Neuve des petits Champs n° 33 mandataire de de son époux, 3. François Louis Klauhold avocat avoué près le Tribunal Civil fondé de pouvoir d’Anne Charlotte Tinchant épouse de Pierre Isac Guillaume Boudehan, marchand fabricant d’indienne à Rouen rue de Lenôtre, 4. Charles Felix Barthélemy Tinchant ex contrôleur des contributions à Illkirch, 5. Marie Madeleine Louise Tinchant femme d’Adolphe de Malahowsky de Petrowsky, officier retiré demeurant à Strasbourg rue de la Poule n° 47, héritiers de leurs père et mère

Sr Malahowsky propriétaire de la maison mortuaire
meubles dans la chambre de la défunte, dans une pièce a côté de la chambre à coucher, dans une armoire dans une pièce à côté de la chambre à côté 3191 fr, numéraire 435 fr
quoique l’intitulé du présent inventaire porte sur les successions des deux époux Tinchant cet inventaire ne doit cependant contenir que ce qui compose la succession de la De Tinchant seule, les effets qui avaient appartenu à feu Sr Tinchant père ayant été vendus par acte devant Me Lex le 24 février 1813
immeubles point, passif 325 fr, partage 2158 francs

Adolphe Emile Malahowsky loue une partie de la maison à Sophie et à Henriette Salomé Erasme Dreyer

1829 (30.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 194, ssp du 28 courant
Bail de 3 années à compter de ce jour – Adolphe Emile Malahowsky, propriétaire
aux Dlles Sophie & Henriette Salomé Erasme Dreyer assistées de François Joseph Dreyer, avocat leur père
le logement dans sa maison rue de la Poule n° 47 & donnant au premier étage sur ladite rue en montant par l’escalier de droite et se terminant par le petit escalier de gauche au dessous de la cour, au bucher, cave, grenier & l’usage de l’écurie & de la place à l’entrée de la maison pour une voiture, plus le jardin dont les Dlles locataires auront seules la clef – moyennant un loyer annuel de 400 francs

Madeleine Louise Tinchant femme d’Adolphe de Malahowsky de Petrowsky exposent la maison aux enchères

1830 (8.7.), Strasbourg 2 (70), Me Weigel n° 6617
Cahier des Charges – Madeleine Louise Tinchant épouse d’Adolphe Emile de Malahowsky de Petrowsky, militaire retiré (signé) A. de Malachowsky de Petrowsky, Louise de Malachowska née Tinchant

Désignation de l’immeuble, une maison composée de quatre corps de bâtiment à rez de chaussée et deux étages et comble à la mansarde et contient 47 pièces parmi lesquelles sont quatre grandes salles et la une belle cour et un beau jardin, trois caves dont une voutée, écurie, remise et autres aisances situé à Strasbourg rue de la Poule n° 42, d’un côté M Hugelin, d’autre N Fleich derrière M Kieffer – Titres de propriété, acquis de Casimir Robin, ingénieur de première classe des Ponts et Chaussées, et Catherine de Muller, par acte Me Lex le 18 juillet 1812

Inventaire après le décès d’un locataire en chambre garnie, le chirurgien Eugène Périchon

1834 (29.10.), Strasbourg 11 (29), Me L’Ange n° 1639 – Enregistrement de Strasbourg, acp 228 f° 73 du 8.11.
Inventaire de la succession de Eugène Périchon né le 10. 9.br. 1809 à Châtelus (Creuse) chirurgien élevé à l’hôpital militaire décédé à Strasbourg le 10. 7.br 1834 – à la requête de Charles Frédéric Traut, avoué près le Tribunal Civil de de Première Instance mandataire de 1. Pierre Périchon, propriétaire à Ladapeyre canton de Guéret (Creuse), 2. Pierre Auguste Périchon, marchand à Bonat (Creuse), 3. Jeanne Périchon femme de Claude Antoine Bussière, voiturier à Chatelus ses frères et sœurs
dans une malle laissée en garde du Sr Adolphe Emile Malachowsky, ancien officier propriétaire de la maison rue des Poules n° 47 dans laquelle maison le défunt occupait une chambre garnie
contenu malle et passif [sommes non visibles, au bas des pages abîmées]

Adolphe Malachowski de Petrowsky et Marie Madeleine Louise Tinchant hypothèquent la maison au profit de Caroline Charlotte Roemer veuve de Jean Frédéric Knœrr

1842 (19.9.), Strasbourg 4 (95), Me Lauth, n° 220
Obligation – M. Adolphe Malachowski de Petrowsky, Officier rétiré, & dame Marie Madeleine Louise Tinchant
devoir à Dame Caroline Charlotte Roemer veuve de M. Jean Frédéric Knoerr en son vivant propriétaire à Strasbourg, la somme principale de 12 000 francs
hypothèque, Ville de Strasbourg – Une Maison avec batimens latéraux & batimens de derrière, magasin, cour, jardin, droits, aisances, appartenances & dépendances, sise rue des poules n° 47 tenant d’un côté à M. Hügelin, poelier, de l’autre & par derrière à la veuve Zabern. Cet immeuble appartient en toute propriété à De Malachowska par suite d’acquisition qu’elle en a faite de M. Casimir Robin, Ingénieur des ponts & chaussées & de dame Catherine de Müller conjoins à Sarreguemines suivant contrat reçu par Me Félix Gaspard Lex le 18. juil. 1812

Marie Madeleine Louise Tinchant femme de M. Adolphe Malachowsky de Petrowsky hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Dietsch

1843 (16. 9.br), Strasbourg 4 (97), Me Lauth n° 792
Obligation – Dame Marie Madeleine Louise Tinchant épouse de M. Adolphe Malachowsky de Petrowsky, officier rétiré, demeurant et domiciliés à Strasbourg
devoir à M. Jean Frédéric Dietsch propriétaire demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 1000 francs
hypothèque spécialement Une Maison avec batimens latéraux & batimens de derrière, magasin, cour, jardin, droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue des poules n° 47 entre M. Hügelin & la veuve Zabern. Déclare Mad. Malachowska que cet immeuble lui appartenait en toute propriété aux termes d’un contrat passé devant Me Lex le 18 juillet 1812, n’est frappé que d’une seule hypothèque de 12 000 francs au profit de M. Jean Frédéric Knoerr aux termes d’une obligation reçue par Me Lauth soussigné le 19 septembre 1842

Marie Madeleine Louise Tinchant femme de M. Adolphe Malachowsky de Petrowsky hypothèque la maison au profit du marchand épicier Théophile Keller

1846 (2.5.), Strasbourg 4 (100), Me Lauth n° 2112
Obligation – Dame Marie Madeleine Louise Tinchant épouse de M. Adolphe Malachowsky de Petrowsky, officier retiré actuellement en voyage, elle demeurant et domiciliée à Strasbourg
devoir à M. Théophile Keller, marchand épicier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 1500 francs
hypothèque spécialement Une Maison avec batimens latéraux & batimens de derrière, magasin, cour, jardin, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des poules n° 47 entre M. Hügelin & la veuve Zabern. Déclare Mad. Malachowsky que cet immeuble lui appartient en toute propriété aux termes d’un contrat passé devant Me Lex le 18 juillet 1812, n’est frappé que d’une hypothèque de 12 000 francs au profit de Dame Caroline Charlotte Roemer veuve de M. Jean Frédéric Knoerr vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure suivant obligation reçue par Me Lauth le 19 septembre 1842 et d’une autre hypothèque de 1000 francs au profit de M Jean Frédéric Dietsch propriétaire demeurant à Strasbourg aux termes d’une obligation reçue par ledit Me Lauth le 16 novembre 1843

Madeleine Louise Tinchant loue une partie de la maison au marchand épicier Joseph Wurtz

1846 (10.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 96 (31 595) f° 74, ssp du 1.8.1846
Bail – La De Malachowski Propriétaire demeurant à Strasbourg donne par les présentes à baisl sous s.s.p. pour trois ou six années consécutives aux choix respectifs des parties qui seront tenues de s’avertir reciproquement dans le cas de discontinuation six mois avant l’expiration des trois premières années qui commencent le 25 Décembre 1846
au Joseph Wurtz, Epicier, en cette ville
Une boutique, un cabinet, Une cuisine, un magasin, un bucher, caves, deux chambres au 1° étage sur le devant, une chambre sur le derrièren enfin une autre chambre au linge sale dans la Maison sise à Strasbourg rue des Poules N° 47 – moyennant un loyer annuel de 500 francs

Marie Madeleine Louise Tinchant veuve d’Adolphe Malachowsky de Petrowsky hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Antoine Kuntz

1847 (29.7.), Strasbourg 2 (92), Me Roessel n° 1450
Obligation – Marie Madeleine Louise Tinchant veuve de M Adolphe Emile Malachowsky de Pietrowsky, ancien officier retiré, demeurant à Strasbourg elle-même demeurant et domicilié à Strasbourg
devoir à M. Antoine Kuntz, docteur en médecine, médecin cantonal demeurant et domicilié à Marmoutier, la somme de 2000 francs
affecte en hypothèque spéciale Une maison avec batimens latéraux & batiment de derrière, magasin, cour, jardin, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des poules n° 47, d’un côté la veuve Zabern, de l’autre le sieur Hügelin, pardevant la rue par derrière Monsieur Kieffer. Déclare la débitrice qu’elle a acquis cet immeuble de Mr Casimir Robin, ingénieur de première classe au corps impérial des ponts et chaussées du dépendances de la Moselle & de Dame Catherine de Müller son épouse demeurant à Sarreguemines aux termes d’un contrat contenant stipulation de remploi au profit de la Comparante (…)

Le propriétaire suivant, le boulanger Georges Gitz, épouse en 1839 Caroline Henriette Hintzsch

1839 (18.4.), Strasbourg 9 (75), Me Becker n° 256 – Enregistrement de Strasbourg, acp 268 F° 4 du 24.4.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Georges Gitz, boulanger à Strasbourg fils de feus Jean Gitz, cultivateur, et d’Anne Schweyer à Zoebersdorf canton de Hochfelden
Caroline Henriette Hintzsch, fille majeure à Fribourg (Grand Duché de Bade) fille de Jean Gottlob Hintzsch, négociant, et de Caroline Wilhelmine Schnitzler demeurant à à Fribourg


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.