8, impasse Thomann
Impasse Thomann n° 8 – III 116 (Blondel), N 567 puis section 70 parcelle 13 (cadastre)
Démolie, 1957
Entrée de l’impasse Thomann, septembre 2015
Angle ouest, vers 1942 (AMS, cote 1003 W 4 n° 1744)
La ruelle de l’Ours court à l’horizontale au premier plan, la rue du Noyer juste derrière, de part et d’autre de la maison qui ravance dans la rue Thomann (sur la droite). La rue du Roitelet s’ouvre derrière les deux maisons suivantes rue Thomann. La rue Marbach (ensuite impasse Thomann) encore deux maisons plus loin, l’angle oriental en haut est occupé par un des bâtiments de la cour Marbach. Le n° 8 est la partie gauche de l’avant-dernière maison (toiture à deux lucarnes) Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Petite maison adossée à la propriété Bietenheim puis Marbach, elle appartient dans la première moitié du XVII° siècle au potier Martin Eberlin. Sa veuve la cède en paiement à l’assesseur des Treize Jean Jacques Kips qui en transmet la propriété à sa fille, épouse de Jean Louis Imlin, commissaire et secrétaire du Magistrat. Le maçon Zacharie Zanger l’achète en 1690 alors qu’il est encore manant puis la revend à la femme de l’apprêteur de tabac et manant Abraham Jenni, sans doute après y avoir fait quelques travaux d’après sa valeur vénale qui passe de 70 à 106 livres en l’espace de cinq ans. La maison est estimée par les experts à 125 livres en 1771. Elle revient ensuite à la femme du paveur Jean Geoffroi Siegfrid. Elle appartient au XIX° siècle soit à des gens modestes comme le revendeur Chrétien Bronner ou l’ouvrier Frédéric Heckmann soit sert de maison de rapport à l’ancien militaire Louis Alexis Château ou à l’ancien notaire Jean Philippe Beck.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 54 (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à partir de la gauche : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage, toiture à une lucarne. La cour (G’) montre l’arrière (1-4) de la façade sur rue, la remise (2-3) au fond de la cour, les murs (1-2) au nord et (3-4) au sud. La remise, non représentée sur le plan Blondel de 1765 doit avoir été construite peu de temps avant 1830, elle apparaît dans les actes à partir de 1837.
La maison porte d’abord le n° 9 de la rue Marbach (1784-1857) puis le n° 8 de l’impasse Marbach qui prend le nom d’impasse Thomann après l’ouverture de la nouvelle rue Marbach.
Le cadastre ne signale aucune transformation. Un atelier de menuiserie est aménagé au rez-de-chaussée en 1896. La Commission contre les logements insalubres demande à plusieurs reprises de faire des travaux dans la maison de rapport. Le propriétaire refuse à partir de 1948 de faire les réparations en arguant que les locataires que lui a imposé la Ville ne paient pas leur loyer. Le magasin Grandes Galeries remplace le bâtiment ainsi que ses voisins par un nouveau en 1958.
janvier 2019
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1630 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Martin Eberlin, revendeur et potier, et (1628) Marie Brechenmacher puis (1646) Marie Binder – luthériens | ||
1657 | v | Jean Jacques Kips, assesseur des Treize, et (1636) Salomé Stædel – luthériens |
1670* | h | Jean Louis Imlin, commissaire puis secrétaire, et (1662) Barbe Kips – luthériens |
1690 | v | Zacharie Zanger, maître maçon, et (v. 1666) Anne Barbe Schupp – luthériens |
1695 | v | Anne Elisabeth Hochstetter, épouse (1675) du mousquetaire Jean Georges Frech puis (v. 1688) de l’apprêteur de tabac et manant Abraham Jenni – luthériens |
1719 | h | Jean Hanss, apprêteur de tabac, et (1711) Marie Elisabeth Jenni – luthériens |
1750* | h | Jean Philippe Hanns, tailleur, célibataire († 1771) – luthérien |
1771 | h | Geoffroi Siegfried, paveur, et (1768) Marguerite Madeleine Frech – luthériens |
1792 | v | André Pierre Zimmermann, serrurier, et (1770) Jeanne Thérèse Dinckelmann puis Marie Anne Obrecht – catholiques |
1797 | h | Marie Madeleine Zimmermann épouse (1792) du sergent de police Michel Hammer – Catherine Zimmermann, célibataire |
1818 | v | Jean Chrétien Bronner, cordier puis revendeur, et (1802) Marie Elisabeth Stahl |
1830 | v | Louis Alexis Château, ancien militaire, et (v. 1809) Marie Salomé Dorbié |
1837 | v | Jean Philippe Beck, notaire à Wasselonne, et (1812) Marie Elisabeth Rose Gallay |
1845 | v | François Antoine Rohmer, tourneur, et (1843) Marie Madeleine Elisabeth Schell |
1845 | v | Frédéric Heckmann, ouvrier, et (1835) Marie Anne Albert |
1894* | Lazare Levy | |
1940* | Louis Roger Levy | |
1945* | Ville de Strasbourg (vente annulée) |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1771
(1765, Liste Blondel) III 116, Jean Hans
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Maisons Situées dans un Cul de Sac de St Thomas [non décrites]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 567, Château, Louis Alexis – maison, sol – 0,46 are / Beck Jean Philippe
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue Marbach
nouveau N° / ancien N° : 8 / 9
Hammer
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 164 case 4
Beck, Jean Philippe, schiffmatt N° 11 à Strasbourg hors la porte des pêcheurs
Rohmer fr.ois Antoine à Strasbourg (1846), Thomann n° 9
Heckmann, Frédéric
N 567, maison, sol, R. Marbach 9
Contenance : 0,46
Revenu total : 56,24 (56 et 0,24)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 729 case 1
Heckmann, Frédéric
1894-95 Levy Lazarus
(ancien f° 477)
N 567, maison, sol, Impasse Marbach 8
Contenance : 0.46
Revenu total : 56,24 (56 et 0,24)
Folio de provenance : (164)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 32 p. 591 case 3
Parcelle, section 70, n° 13 – autrefois N 567
Canton : Thomannsgäßchen Hs. N° 8
Désignation : Hf, Whs, u. NG – sol, maison
Contenance : 0.51
Revenu : 450 – 300
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940
(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 34
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1945 ; biffé), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue de Marbach 65
9
Loc. Weinling, Nicolas, Journalier – Manant
Loc. Bastian, André, Journalier – Manant
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 65 de Marbach (p. 133)
9
Lo. Weinling, Nicolas, Journalier – Manant
Lo. Bastian, André, Journalier – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Thomannsgässchen (Seite 178)
(Haus Nr.) 8
Walter, Schiffer. 0
Kerhen, Pensionär. 1.
Stoll, Gemüsehändl. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 41)
Impasse Thomann 8 (1890-1958)
Un atelier de menuiserie est aménagé au rez-de-chaussée en 1896 sans autorisation. La Commission contre les logements insalubres demande à plusieurs reprises au propriétaire de faire faire des travaux. La maison est raccordée aux canalisations en 1905. Des logements provisoires se trouvent en 1929 dans le bâtiment arrière qui servait autrefois de buanderie et dont la cheminée est rehaussée après que le propriétaire du 10, rue Marbach s’est plaint des fumées. Propriétaire de la maison, l’avocat Roger Louis Levy refuse à partir de 1948 de faire les réparations en arguant que les locataires que lui a imposé la Ville ne paient pas leur loyer. Le préfet prend en novembre 1954 un arrêté qui interdit provisoirement d’habiter l’immeuble. Le propriétaire vend la maison en décembre 1954 à la Société Immobilière du Loup-Vert qui cède ses droits aux Grandes Galeries. Le bâtiment est remplacé comme ses voisins par un nouveau en 1958.
Sommaire
- 1890 – L’agent Illinger note que la fosse d’aisances a seulement une contenance de deux mètres cubes
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire Lazare Levy de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux au rez-de-chaussée, et une trappe. – Rappels. Travaux terminés, octobre 1900.
- 1896 – L’employé des chemins de fer Fritz signale que le propriétaire a fait aménager un atelier de menuiserie au rez-de-chaussée et qu’il loue des logements indignes – La Police du Bâtiment se rend sur place puis écrit au propriétaire de faire des réparations (fourneau dans l’atelier, trappe, eaux usées qui croupissent dans la cour, cheminée au premier étage, logement au deuxième étage, marches usées de l’escalier) – Demeurant rue Sainte-Barbe puis au 32, Fossé des Tanneurs, le propriétaire fait faire quelques travaux.
- 1903 – Le maire notifie Lazare Levy, demeurant 32, Fossé des Tanneurs, de faire ravaler la façade – Henri Levy répond qu’il a fait ravaler trois bâtiments et que les travaux 17, rue Traversière et 8, ruelle Thomann auront lieu l’année suivante. – Travaux terminés, novembre 1904
- 1905 – Henri Levy demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser des canalisations. – Autorisation
- 1906 – Rapport d’intervention par les pompiers (feu dans une pièce)
La Police du Bâtiment demande de modifier une cheminée – Travaux terminés, avril - 1909 – Le maire demande à Henri Levy de faire ravaler la maison – Travaux terminés, septembre.
- Commission contre les logements insalubres. 1900, propriétaire L. Levy, 32, Fossé des Tanneurs. La maison est mal tenue. Remarques en sept points. – Le propriétaire fait faire certains travaux. Lettres de rappel pour les autres réparations auxquelles s’ajoutent de nouvelles en 1905 (gouttière obstruée) – Travaux terminés, 1903, mais le pignon doit aussi être recouvert d’une feuille d’asphalte
Les eaux usées s’évacuent mal dans toute l’impasse. Il est urgent d’y installer les canalisations.
Le propriétaire déclare avoir fait déboucher la gouttière mais que le locataire du n° 6 l’obstrue à nouveau
1904. Liste en cinq points de travaux à faire
1905. Le maire notifie le propriétaire de faire immédiatement raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations – Travaux terminés, septembre 1905
1905. Liste en six points de travaux à faire. Liste des neuf maisons qui appartiennent au même propriétaire (14-16 rue du Foulon, 8 rue T*, 13 rue du Jeu-des-Enfants, 20 place Kleber, 12 rue de Schiltigheim, 3 ruelle de la Carpe, 21 rue de l’Ecrevisse, 7 rue du Coq, 32 rue du fossé des Tanneurs)
1905. Le rez-de-chaussée du bâtiment arrière ne soit plus servir de chambre à coucher
1906. Liste en 13 points de travaux à faire – 1908, la cour est propre, le lit a été supprimé
1908. Liste en 2 points de travaux à faire
1910, Rien à signaler
1914. Liste en 11 points de travaux à faire
Commission des logements militaire, 1916. Liste en 6 points de travaux à faire – Travaux terminés, octobre 1916
1923. Une locataire est morte de tuberculose
1930 – Le locataire Albert Müller se plaint que son logement est en mauvais état
1934 – Un locataire du 8, rue Marbach se plaint des fumées provenant du 8, impasse Thomann – La Police du Bâtiment constate que les nuisances sont intermittentes - 1929 – Le propriétaire du 10, rue Marbach se plaint que la cheminée du 8, impasse Thomann dégage de mauvaises odeurs – La Police du Bâtiment constate que la cheminée du bâtiment arrière (buanderie) où ont été aménagés des logements provisoires se trouve deux mètres en contrebas du pignon de la maison sise rue Marbach. La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Henri Levy, 5, rue de Sébastopol) de rehausser la cheminée. – La cheminée ne sert plus, un chauffage au gaz ayant été installé.
1934 – Nouvelle plainte au même sujet - 1947 – Le locataire Jean Ulrich, âgé de 80 ans, se plaint que la pluie pénètre dans son logement – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Elle écrit au propriétaire, l’avocat Roger Louis Levy, demeurant, rue de Sébastopol
Le même se plaint que les eaux s’accumulent dans la cour en dégageant de mauvaises odeurs. La Police du Bâtiment constate que la bouche d’égout est obstruée.
1948 – Les réparations ne sont pas faites. Le bâtiment est insalubre. Les locataires n’ont plus d’eau courante parce que la conduite d’eau est défectueuse – Le maire ordonne de reloger les locataires alors que sévit une crise du logement. En note « cet immeuble est dans un état tel qu’en temps normal je n’hésiterais pas un instant à ordonner sa démolition ».
Le propriétaire répond que l’immeuble a été acquis par la Ville de Strasbourg qui le lui a restitué dans l’état où il se trouve sans engager une procédure de dommages de guerre et que la Ville lui a imposé de loger des familles insolvables. Il se refuse à faire des réparations tant qu’il n’aura pas obtenu satisfaction auprès des autorités. – Le maire répond que le règlement interdit de suspendre la fourniture de l’eau aux locataires. - 1953 – Le locataire Michel déclare que le bâtiment menace ruine. Rapport de la Police du Bâtiment, « l’immeuble en qualité n’est autre qu’un taudis insalubre qui devra être déclaré inhabitable ». Le rapport propose de reloger les habitants qui ne paient plus de loyer depuis plusieurs années.
1954 – Conseil départemental d’hygiène, procès verbal de la séance tenue le 3 mars « (…) La situation actuelle, irrémédiablement compromise, est imputable au manque absolu d’entretien durant de longues années d’une part et au vandalisme des occupants d’autre part. Il ne reste pas d’autre solution que de reconnaître la réalité et la cause d’insalubrité et de conclure à l’impossibilité d’y remédier. »
La Police du Bâtiment s’étonne que le Conseil départemental d’hygiène envisage une interdiction temporaire d’habiter pour que le propriétaire puisse faire des réparations.
1954 (novembre) – Le préfet prend un arrêté qui interdit provisoirement d’habiter l’immeuble sis 8, impasse Thomann – Le locataire principal se refuse à accepter l’ampliation de l’arrêté. Roger Louis Levy a vendu l’immeuble le premier décembre 1954 à la Société Immobilière du Loup-Vert (1-8, rue de la Haute-Montée) qui a l’intention de le démolir. Il demande au nom du nouveau propriétaire qui est aussi son client et a acheté les autres immeubles de l’impasse, de hâter la procédure qui permettra la démolition.
1955 (janvier) – Le préfet demande au maire de remettre une ampliation au nouveau propriétaire et d’afficher son arrêté à la porte du bâtiment. - 1955 (février) – Le préfet répond à la Société Immobilière du Loup-Vert qui a demandé l’autorisation de démolir le bâtiment. Il ne peut l’accorder qu’après que les occupants auront été relogés et que le propriétaire aura prouvé que, sauf changement d’affectation, le nouveau bâtiment comprendra au moins la même surface habitable que l’ancien.
1955 (mars) – Note de la Division V. Le représentant des Grandes Galeries déclare que le bâtiment a été occupé après que ses anciens habitants ont été relogés.
1958 – Les Grandes Galeries sont devenues propriétaires, ont démoli le bâtiment et en ont construit de nouveaux.
Relevé d’actes
D’après la cession de 1654, la maison appartient au potier Martin Eberlin qui exerce par ailleurs le métier de revendeur. Fils de barbier, Martin Eberlin épouse en 1628 une fille d’aiguilletier, Marie Brechenmacher. Il se remarie en secondes noces avec Anne Binder, originaire de Pfaffenhoffen.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 83) 1628. Dom. LX 17. Febr: Martin Eberle, Martin Eberlins deß außschrepffers Sohn Und J. Maria hanß brechenmachers gewesenen burgers v. Nadlers alhie Eheliche Tochter. Cop. 25. Febr. Z. J. S. Peter (i 43)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 76) 1646. Dncâ 19. Trinit: 4. Oct. Martin Eberle Burger Vndt Krämer alhier J Maria Andres Binder Burger Vnd wagners Zu pfaffenhoven hinderlaßene tochter, Mont. 1. Oct. (i 77)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 184) 1650. Eodem [Dienst. 26. Martÿ:] Martin Eberlin d. Krämer, Maria Binderin, Johannes Martin (i 95)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 286) 1654. Eod: [Dienst. 17. Jan:] Martin Eberlin der haffenmacher, Anna Maria Binderin, Andreas (i 147)
Marie, veuve du potier Martin Eberlin et le tuteur de ses deux enfants cèdent la maison im Thomanloch en paiement d’une somme due par un contrat passé en 1602 à l’assesseur des Treize Jean Jacques Kips. La maison avoisine d’un côté une propriété de la Monnaie et à l’arrière la propriété Marbach, anciennement Nicolas de Bietenheim
1657 (9. X.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 539-v
Erschienen Maria, weÿl. Martin Eberlins deß Haffenmachers seel: wittib mit beÿstand Daniel Frölichß deß Meßerschmidts ihres Vogts, So dann Niclaus Fischer den hosenstrickher und Büttel vff der Weinsticher Stuben alß Vogt vorernannts Martinen Eberllins mit Ihro Maria ehelich erziehlter Zweÿer Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Peter Schmidts und H Johann Michael Hönigs alß auß EE. groß. Rhats mittel Zu den handlung der minderjährig. insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- Fürsichtig- hochweÿsen H Johann Jacob Kipßen deß geheimen Regiments der alten Herren Treÿ Zehen dißer Statt – ahne statt und für die ienige 100. lib Kauffschillings rests und 30. lib. 10 ß davon hinderständige Zinnß, so besagte Eberlinische Wittib und Kind., vermög der am 8.ten 7.br a° 1602. beÿ weÿl. H Johann Henrich Meÿern alß der Statt Straßburg damahl. geweßenen Contractuum Notario nunmehr seel. Vffgerichteter Kauff Verschreibung, ihme H Treÿ Zehener Kipßen bekanntlich Zu thun, und für solch. hinderstand die nachgemelte Behaußung verhafftet, sonst. aber, außerhalb 6. ß 8 d. etwan den Edlen Pfaffenlappen, nunmehr den Edlen von Dettling. davon gehend. iährlich. bodenzinßes, in solutum cedirt und übergeben
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie im Thomanloch, einseit neben Clauß Inckhel dem Fischer & Cons. anderseit neben einer behaußung der Müntz gehörig, hind. vff H Ulrich Marbach Treÿern der Statt stalls stoßend gelegen
[in margine :] Lect. & Confirm. beÿ Rhat d. 10. X.br a° 1657
Fils d’un assesseur au Petit Sénat, Jean Jacques Kips épouse en 1636 Salomé Stædel, fille du consul régent Christophe Stædel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à la Robertsau
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Johann Jacob Kibßen weÿl. deß Ehrenvesten vnd vornehmen herrn Jacobi Kipßen burgers vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhier Zu Straßburg altten beÿsitzers nunmehr seelig mit der viel Ehren: vnd Tugendreichen frawen Anna Kipßin gebohrner Hauwenreüterin seiner geliebten Ehegattin ehelich erzeugter Sohn, ane einem, So dann der Viel Ehren: vnd tugendsamen Jungfr. Salome Stedlerin, deß Ehrenvesten, fromb, fürsichtig vndt hochweÿßen herrn Christoph Stedels deß Ättern, vndt deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg wohlverdienten, Anietzo aber Regierenden Ammeisters, mit der auch viel Ehr: vnd tugendreichen Frawen Salome Stedlerin gebohrner Stöfflerin, siener geliebten Ehgemahlin sel. eheleiblichen erzeugten dochter am andern theil – Beschehen vndt verhandelt in deß heÿl. Reichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 10. Martÿ Inn dem Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1636.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 213)
1636. Dom. Misericord. j. Maÿ. H. Hanß Jacob Kips, H. Hans Jacob Kipsen E. E. Kleinen Rhats gewesenn beÿsitzers Sohn, v. J. Salome deß Ehrenvest v. fürsichtig v. Wohlweis. H. Christoph Stedels deß Eltern des H. Reichs freÿen Statt Straßbburg Regirend. Ammeisters tochter. Cop. 10. Maÿ In d. Ruprechtsaw (i 108)
Mariage, cathédrale (luth. f° 375)
1636. Dom. Misericor. j. Maÿ. H. Hans Jacob Kips, H. Jacob Kips beÿsitzer des Kleinen Rhats n. Sohn, vnd. J. Salome deß Ehrenvesten fürsichtig vnd Wohlweissen H. Christoph Städels des Eltern Regirenden H. Ammeisters tochter. eingesegner in der Rup.tsaw Zinstag 10. Maÿ (i 192)
Salomé Stædel femme de Jean Jacques Kips meurt en 1664 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison au Faubourg de Pierre. La maison au quartier im Thomanloch rue de la Fontaine de Jouvence est estimée 50 livres. La masse propre au veuf s’élève à 5 807 livres, celle des héritiers à 5 260 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 171 livres, le passif à 3 698 livres
1665 (10. 8.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 36) n° 22
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeder Liegendt: vndt Vahrender, Verändert und Vnveränderter haab nahrung vndt Güether, so weÿl. die Edle Wohl Ehren und Viel tugendreiche Fraw Salome Kipßin, gebohrne Städellin deß Edlen Fürsichtig vndt Hochweÿsen Herrn Johann Jacob Kipßen, deß beständigen geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehen alhie Beÿsitzers ehelich geliebte Haußfrau nunmehr seel. Welche Donnerstags den 7.ten Julÿ deß nechst abgewichenen 1664.ten Jahrs Göttlichem willen nah Zeitlichen todts Verblichen, nach Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt tödlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche erst Edel: vnd wohl Ehren ernandter deroselben Hinderpliebener handtrewer, vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der wohl Ehren: vndt Viel tugendreichen frawen Barbaræ Imellingin gebohrner Kipßin, deß Wohl Ehrenvesten Vndt hochachtbahren jerrn Johann Ludwig Immellins der Stadt Straßburg wohlverordneten Commissarÿ Vnd Burgers alhier ehelich geliebten haußfrau mit beÿstandt deßelben, deßgleichen der Wohl Ehren vnd tugendreichen Frawen Kunigunda Reichshofferin gebohrener Kipßin, deß auch Wohl Ehrenvest vnd hochgeachten herrn Johann Reichhoffers Vornehmen Burgers vndt Handelßmanns alhier ehelich geliebter hfraw ebenmäßig mit beÿstand deßelben Ihres geliebten Eheherrn, vndt dann Johannis Ursini J. V. Lti vndt Burgers alhie als geschwornen Vogts H. Johann Jacobs, H. Jacob Christophori, Jfrn Elisabethä, Jfr. Annæ Salomeen vndt Tobiæ, aller 7. geschwisterdt vndt der ietz abgeleibten fraw dreÿzehnerin seel. mitt ob Edel vndt wohlgenanndten herrn 13.ern Ehelich erzeugter Söhn vndt döchter vndt ab intestato hinterlaßener nechster Erben – So angefangen auff Dienstag den 10.ten 8.bris vnd in vielen vnd. schiedlich. tagen hernach continuirt vnd absolvirt A° 1665. et 1666.
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Johann Jacob Kibßen weÿl. (…) Straßburg Donnerstags den 10. Martÿ Inn dem Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1636.
Copia Codicilli. 1652. (…) Freÿtag den 4. tag des Monays Decembris alten Calenders (…) inn deß Ehrenvest und hochgelehrten herrn Johann Jacob Siglers Med. Doct. beim Pfenningthurn gelegener behaußung, so nachgemelte beÿde Eheleuthe anietzo bewohnen, in der Obern Mittlern Stuben, vor mir Gottfried Stößern alß hierzu in specie requirirten Keÿß. Notario, wie auch (…) Johann Lefer des Cancelleÿ Contractstuben Substituti, Johann Carolo Casparo vndt Johann Niclauß Gambßen beeder Scribenten (…) persönlich erschienen seind der Ehrenvest- from- fürsichtig- vndt Wohlweiße herr Johann Jacob Kipß des beständigen Regilents der herren fünffzehner dießer Statt, So dann die Wohl Ehren viel tugendsame Fraw Salome Kipßin gebohrne Städelin sein eheliche haußfrau, Jeedes durch Gottes miltreiche Güethe noch auffgerichteten stehenden vnd Gehenden Leibes (…)
Inn einer alhie in der Statt Straßburg vorstatt ane der Steinstraßen gelegener behaußung, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt her beschrieben, ist befunden word wie volgt.
Auff dem Obern Casten, Auff den vnd. Casten, Auff dem Nebens Bühnel, Inn der Obern Stuben, Inn d. Obern Stuben Cammer, In der Cammer A, Vor dießen Cammern, Inn der Obern kuchen, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff dem Gang, Inn der vndern Kuchen, Inn der Andern Wohnstuben, In der Saal Kammer, Im Saal, Im Roß Stall, Inn deß Garthen Manns Hauß, In der Cammer E, Inn deß H. Præceptoris Stuben, vor dießer Stuben, Inn der Badtstuben, Inn des Gartenmanns Stuben, Im Weinkeller, Inn der Scheuren, Im Roßstall
Inn einer allhier Inn der Statt Straßburg in der Großen Stadelgaßen gelegenen behaußung, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist ferners befunden worden, wie volgt. Auff dem Obern Casten, Auff dem andern Casten, Auff dem dritten Casten, Im Feder Kämmerl. In der Cammer A, Vff der wellen* Bühnen, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor d. vlldthuerer* Cammer, In der Cammer E, Inn der hindern Stuben, Inn deß H. Præceptoris Stuben, Vor dießer Stuben, Vor dießer Stuben, Auff dem Gang, Vie der hind. Stuben, Inn der Stub Cammer, Inn der Mägt Kammer, Inn der obern Kuchen, Im Saal, In vndern haußöhren, Im Hoff vnd. d/ Stegen, Im Hoff, Im ob. Keller, Inn der holtzkammer vff dem Baarfüßer platz
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Häußern vndt Liegenden Güthein. (Häußer und Garten an der Steinstraßen) (…)
(Hauß in der Großen Stadel gaßen) (…)
(Halb Hauß in der Großen Stadelgaßen) (…)
(Hauß Im Thomanloch – E.) Item hauß, hoffstatt vndt höfflin mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weith. Rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. im Thomanloch, im Jungbronnen gäßlein, j.s. neben Balthaßar Held, elteren, 2. s. neben dem St. St. Marx, hind. vff Jr. Claus Von Biethenh. seel. Erben Garthen stoßend, dauon gehen 6 ß 8 d bodenzinß, ietz frau Elisabeth Wenckerin gebohrner Berchtoldin, weÿl. H. Joh: Wenckers Altten Ammstrs. vndt 13.ners alhie seel. hinderlaßener Fr. wittwen, sonsten leedig Eÿgen, angeschlagen vmb 50 lb. Vermög j. Extractum auß alhießig. Cancelleÿ Contractstuben sub dato 8. 7.bris A° 1602. vndt 9. 10.bris A° 1657. mit altten Nis 11 et 88 signirt v. dabeÿ gelaßen
(Hauß, Baum : und Regbarthen Zu Northeim – E)
(Matten in Gambßhurst – Sultz und Kippenheim)
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Auß den Special Theil Register, waß die fraw Dreÿtzehneren seel. von dem Edeln Vesten, fromm, fürsichtig vnd hochweÿßen herrn Christoph Städeln dem Ältern geweßenen Regirenden Ammeistern, Ihrem hochgeehrten herrn Vattern, seel. in A° 1637 ererbt
Des Herrn Wittwers unveränderte Nahrung, 1) Sa. haußraths 686, 2) Sa. Bibliotthec 10, 3) Sa. Silber geschirr und Geschmeids 377, 4) Sa.Guldiner Rinng 71, 5) Sa. Baarschafft 9, 6) Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3031, 7) Sa.Güther Zinnß 10, 8) Sa. Gülth von liegenden güthern 494, 9) Sa. Lehen von f. Gräffliche hanau liechtenberg. 58, 10) Sa. Eigenthumbs vnd Beßerung ane Häußerin 1712, Bericht ahe statt der Ergäntzung, Summa summarum 6441 l, – Schulden 654, Nach deren Abzug 5807 lb
Der Erben unverändert Guth, 1) Sa. Haußraths 32, 2) Sa.Leerer Vaß 6,3 ) Sa.Silber geschirr und Geschmeids 357, 4) Sa. Guldine Ring 308, 5) Sa. baarschafft 9, 6) Sa. Pfenningzinß hauptgüter 748, 7) Sa. Gülthen 103, 9) Sa. Eigenthums und beßerung ane Häußern und Liegenden güthern 564, 10) Sa. Schulden 36, 11) Sa. Ergäntzung 2513, Summa summarum 5298 lb – Schulden 31, Nach deren Abzug 5260 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, 1) Sa. haußraths 239, 2) Sa. Früchten 48, 3) Sa. Wein vnd faß 87, 4) Sa.Silber geschirr und Geschmeids 409, 5) Sa. Guldinen Ring 298, 6) Sa. Baarschafft 159, 7) Sa. Eigenthums und Beßerung ane einer behaußung 625, 8) Sa. Schulden 303, Summa summarum 2171 lb – Schulden 5869 lb, Übertreffen also die Schulden aus der theilbaren Verlaßenschafft 3698 lb
La maison revient à sa fille aînée Barbe Kips qui épouse en 1662 Jean Louis Imlin, fils de Daniel Imlin, ancien avocat de la Ville de Strasbourg alors vice-chancelier au service de Wurtemberg (à Stuttgart)
Mariage, cathédrale (luth. f° 21-v, n° 30)
1662. Dom 4. post Trin. die 22. Iun: Zum 2. mahl hr. Johann Ludwig Imlin hr. Daniel Imlins J. U. D. und fürstl. Würtenberg: geheimen Raths u. Vice: Cantzlers ehel. Sohn, Jfr. Barbara des Ehren Vesten Fürsichtig undt Wohl Weisen herrn Johann Jacob Kipsen des beständigen geheimen Regiments der Hhn XIII. vndt Scholarchen ehel. Tochter (Dien)tags den 1. Julj, Spiegel (i 23)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 123 n° 22)
1662. 22. Junÿ. hr. Johann Ludwig Imlin deß Edlen Vesten Vndt Hochgelehrten Herrn Daniel Imlins J. U. D. Vndt fürstl. Würtenbergischen Geheimen Raths v. Vice: Cantzlers ehel. Sohn, Vnd Jfr. Barbara des Edlen, Ehren Vesten Fromb, Fürsichtig Vndt Wohl Weisen Herrn Johann Jacob Kipsen des Geheimen Regiments der Herrn XIII. Beÿsitzers Vndt Scholarchen beÿ hisighen Universitet ehl. Tochter, Copulavi, Zum Spiegel ehel. Tochter Dient. den 1. Julÿ, Spiegel (i 136)
Jean Louis Imlin devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Fleur une semaine après son mariage
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 333
H. Johann Ludwig Imlin empfangt d. burgerrecht Von seiner Haußfr. Barbara, des Edlen Ehrenvesten fürsichtig Vnd Hochweisen Herrn Joh: Jacob Kipßen des beständigen Regiments der Herren XIII. Beÿsitzers Ehelichen dochter, gratis, Vnd will Zur Bluemen dienen, Jurav: den 9.t Julÿ A° 1662.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent une dispense de mariage à Jean Louis Imlin et le renvoient au Grand Sénat quant à sa demande d’accéder à la bourgeoisie à titre gratuit.
Les mêmes Conseillers nomment Jean Louis Imlin commissaire de la Ville : il sera à ce titre chargé de missions et défrayé de ses voyages
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
Johann Ludwig Imlin 108. 137.
(f° 108-v) Montag d. 21. Jun: – Johann Ludwig Imlin
Johann Ludwig Imlin bittet (1) Um dispensation Weg. der Hochzeit, (2) Ihme d. Burgrecht gratis gedeÿen Zu laßen.
Erk. Ist Ihme im ersten petito Willfahrt, Daß andere aber an E. E. Rath gewießen word.
H. XV. Mülb Vnd H. Voltz
(f° 137-v) Samstag d. 2. August. – H. Johann Ludwig Imlin Würdt Commissarius
H. Fridt Jun: referirt daß beÿ d. Obr. Cantzleÿh. Zu einem Commissario erwöhlt worden H. Johann Ludwig Imlin habe sein Ordnung bereits abgeschriben Vnd signirt, Wurdt Zu Mh. ob Er ad iuramentum Zu admittiren gestelle. Erk. q. sic. – Jurauit.
Barbe Imlin meurt en 1684 en délaissant une fille et un fils. L’inventaire est dressé dans un logement de fonction rue de l’Epine. La maison rue de la Fontaine de Jouvence est à nouveau estimée 50 livres. La succession s’élève à 2 460 livres
1684 (29.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 19) n° 11 (902)
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung vndt Güetter, so weÿlandt die viel Ehren undt tugendreiche fraw Barbara Imlin gebohrne Kipsin, deß Edlen Ehrenvesten undt hochgelehrten herrn Johann Ludwig Imlin, d. Statt Straßburg geheimen Regiments d. H. 13.rn wohlbestellten Secretarÿ haußfraw, nunmehr seelig hinderlaßen, Auff Erfordern undt begehren deß Edlen vndt hochgelehrten herrn Philipp Alrecht Wesener, d. St. Str. geheimen regiments d. H. 15., wohlverordneten Secretarÿ alß gerodneten undt geschwornen Vogts der Viel Ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Annæ Salomeæ, Herrn Johann Ludwig ledigen Silberarbeiters, beeder der verstorbenen Fr. seel. mit vor Edelgemeltem H. Johann Ludwig Imlin dem hinterbliebenen herren Wittiber ehelich erzeugten dochter undt Sohn, auch ab intestato hinderlaßenen Erben – Actum Straßburg den 29. Junÿ Anno 1684.
Copia Vergleichs, So Zwischen des hinderbliebenn herrn wittiber, auch deßherren Sohns vnd Jungfr. dochter geschwornen herren vogten, beederseits Ehegemechts unveränderter Gütter halber getroffen vndt beÿ E E großen Raht alß Kinder vertrags herren den 11.t 8.bris 1684. Confirmirt worden (…) Actum Straßburg den 12. Julÿ 1684.
Inn Einer in der Statt Straßburg in der dorlisgaß gelegenen gemeiner Statt gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Holtz vndt Schreinwerckh. In der undern Stub, In der Cammer A, Auff dem vndern Kast, In der Obersten Stuben, In der Stub Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im Hauß Ehren (perg. fol: 13.)
(f° 23) Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) It. j. behaußung, hoffstatt vndt höfflein mit allen andern ihren gebawen, zugehörden, rechten vndt gerechtigkeiten, gelegen in d. St. Str. im Thomanloch, in dem Jungbronnen gäßl. einseit neben Balthaßar Held, etwan, anders. neben dem Stifft St. Marx, hinden vff Jr. Claus Von Biethenheim seel. Erben garten stoßendt, dauon gehen Jährl. 6 ß 8 d bodenzinß weÿl. H. Joh: Wenckers d St. Str. alten Ammeisters seel. Erben, ablößig mit 6 lb 13 ß 4 d angeschlagen p. 50 lb. Über diese behaußung s. j. perg. brieff in d. St. Str. Contr. Ins. verw. deß dat. den 5. Maÿ A° 1591. mit alt. N° 240. 80 v. 26. notirt auch dabeÿ gelaßen. Dabeÿ ferner j. Extract auß alhießig. CC stuben sub dato 8. 7.bris A° 1602. et 9. 10.bris A° 1657. mit alt. Nis 11 v 88 notirt auch darbeÿ gelaßen
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 347, Sa. der früchten 45, Sa. wein vndt vaß 48, Sa. der Bibliothec, 50, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 347, Sa. guldner Ketten, Ring und Geschmeid 170, Sa. der baarschafft 228, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 471, Sa. Eÿgenthumb ane liegenden Güthern 125, Sa. Gültten von ligenden Güttern 76, Sa. Affter lehnung 500, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 50, Summa summarum 2460 lb
Dem Sohn und Jungfraw dochter gebürt ane der Verlaßenschafft Inhalt obangeregten Vergleichs vor zween dritte theil 1640 lb – Summarum so wegen der Frawen seeligen anschaffter præ: und Legaten widerumb abzuziehen 53, Nach deren Abzug 1586 lb – Beschluß summa 2210 lb
Jean Louis Imlin meurt en 1687. La maison rue de la Fontaine de Jouvence est à nouveau estimée 50 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 270 livres, le passif à 30 livres.
1687 (5.5.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 16) n° 191
Inventarium und Beschreibung aller d. Jenig. Haab, Nahrung u. Güthere, so weÿl. d. Wohl Edel Vest und hochachtbare H Johann Ludwig Immelin des beständig. geheimen Regiments d. Hn. XIII. in alhießig. Königl. freÿ. Statt Straßburg gewesenen hochverdienten Secretarius nunmehr seel., nach seinem den auf dem heÿlig Gründonnerstag dießes laufend. 1687.sten Jahrs auß dieß. welt genommenen tödtlichen hintritt Zeitl. verlaß. Welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuch. erfordern u. begehrendes Ehrenvest u. Kunsterfahrenen Hn Joh: Ludwig Immelins, ledigen Silberarbeithers und d. Viel Ehren u. Tugendreichen Jgfr. Annæ Salome Immelinin, des Abgeleibten Hn seel. mit weÿl. d. Edlen, Viel Ehren u. Tugendreich. frawen Barbara Immelin gebohrnrr Kipßin seiner frau Eheliebsten seel. erzeugten herrn Sohns u. Jgfr. Tochter, auch ab intestato Verlaßener Erben, mit beÿstand des hovch Edel, Vestn fromm, fürsichtig hochweiß u. hochgelehrten herrn Philipp Albrecht Weßeners des beständigen regiments der herren XV.rn in wohlermeldt Statt Straßburg hochansehnlichen beÿsitzers dero geschwornenn herren Curatoris, inventirt – Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg Montags den 5. Maÿ A° 1687.
In einer in d. Statt Straßburg ane d. dornsgaß gelegenen u. von dem Herrn seel. zu seinem gehabten officio bewohnhnet. behaußung, ist befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff d. Obern bühn, Auf d. undern Bühnen, In der Cammer A, In der obern Stuben, In obern haußöhren, In d. Schwartztuch Cammer, In der Cammer B, In d. Wohnstub, In d. Wohnstub Cammer, In der Cammer C, Im Mittlern haußöhren vor d. wohnstub, In d. Kuch., In der Cammer D
Affter Lehen. Eine Gastherberg in der Ruprechtsauw Zum Pflug genandt, sampt dem dahind. gelegenen Meÿerhoff (…)
Antheil ane ligenden Lehengüethern. Ein 6° theil ane einem eingezäunten Feld, ohngefähr 70. Ackh. groß im Säßmarck
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung, hoffstatt und höfflein mit allen andern ihren gebawen, Zugehörd. recht. und gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Straßb. im Thomanloch, in dem Jungbronnen gäßlein. einseith neben Balthasar Held, etwan, anderseith neben dem Stifft St. Marx, hind. vff Jr. Claus Von Bergh: seel. Erb. garth. stoßend, davon geh. jährlich. 6 ß 8 d bodenzinß weÿl. H. Johann Wenckhers d. Statt Straßb. alt. Ammaÿsters seel. Erb., ablößig mit 6 lb 13 ß 4 über solche beschwerd angeschlagen pro 50 lb. Über diese behaußung sagt j. pergam. brieff mit d. Statt. Straßb. Contract Insigel v.wahrt. deß datum d. 5. Maÿ A° 1591. mit alt. N° 240. 80 und 26. notirt. Mehr j. pap. Extract auß alhießig. Cancelleÿ Contract stub. gefertiget, sub dato 8. 7.bris 1602. et 9. X.bris A° 1657. mit alt. Nis 11 und 88 signirt. Dabeÿ 2. Extract auß E.E. Siebner Gerichts alhier Protocollo de dato 22. Xbris A° 1681. Alles mit jetzigem N° 18. notirt
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 263, Sa. der Bibliothec 50, Sa. Wein und lähren vaß 50, Sa. der früchten 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 313, Sa. guldner Ketten, Ring und Geschmeid 153, Sa. der baarschafft 133, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 843, Sa. Eÿgenthumb ane liegenden Güthern 125, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 50, Sa. Gültten von ligenden Güttern 16, Sa. Affter lehens 250, Sa. Schulden 15, Summa summarum 2270 lb – Schulden 30, Nach deren Abzug 2240 lb
H. Actuarius Gambs bericht darauffhin, daß herr Daniel Imlin Ambtmann Zu Rothenthal Gräffl. Reichischer herrschafft weit von hier Jfr. Barbara die eine Schwester aber Zu Heÿlbronn gleich H. Peter Camerler ihrem brudern seÿe dahero werden die Hh. Imlische nicht sambtlich alhier, und man auch nich wißen könne, ob damit Zufried. in nahmen gesambter Imlischen herren Erben die ansuchung umb außliefferung der Documenten nicht freÿlich zuthun sein wird
L’orfèvre Jean Louis Imlin et Emmanuel Fischer au nom de sa femme Anne Salomé Imlin vendent la maison au Thomanloch dans la rue désormais appelée ruelle Marbach 70 livres au maçon manant Zacharie Zanger et à sa femme Anne Barbe Müller
1690 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 462-v
H. Johann Ludwig Imlin der silberarbeiter für sich selbsten, und H. Emanuel Fischer, der jünger handelßmann, alß Ehevogt Fr. Annæ Salome gebohrner Imlinin
in gegensein Zachariæ Zanger, deß Maurers und Schirms Verwanthen, und Annæ Barbaræ gebohrner Müllerin – auff des heut dato beÿ HH. Räth und XXI. ertheilte permission gekaufft zu haben
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Recht und zugehördt, allhier im Thomanloch im sogenandt. Marbachen gäßlein, einseit neben Elisabetha, weil. Jost Spindlers Witt. anderseit einer behaußung der Statt Müntz gehörig, hind. auff die Marbachische behaußung stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 6 ß d bodenzinß weil. Johann Wenckers alten Amstrs. sel. Erb. vormahls denen Edlen Pfaffenlappen gehört – geschehen umb 70 lb
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Zacharie Zanger à acquérir la maison moyennant 100 écus
1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
Zacharias Zanger der Maurer Ein haus von den Imlischen Erben Zu kaufen
(p. 184) Montags den 28. Aug. 1690. Kün. n. Zachariæ Zangern, Maurer und Schirms Verwanthebs alhie, der Will eine in dem Marbachs Gäßel Gelegene, und Hn Immlin dem Goldarbeither und Hrn Fischers Ehelich. Haußfrauen Gehörig. Behaußung umb 100. Thaler an sich erkauffen, b. umb gdige erlaubnuß.
Erl. gratificirtn und sollen der Verschreibung Zweÿ Hen Deputirte Hr XXI Friderici und Hr Brantz beÿwohnen.
Zacharie Zanger et Anne Elisabeth Müller vendent la maison 106 livres à Anne Elisabeth Hochstetter, encore bourgeoise, femme du manant apprêteur de tabac Abraham Jenni
1695 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 11-v
Zacharias Zanger, der Maurer und Anna Barbara Müllerin
in gegensein Annæ Elisabethæ geb. Hochstätterin, so annoch im burgerrrecht stehet, Abraham Jenni deß Tabacbereiters und Schirms Verwanth. Eheliche haußfr. [unterzeichnet] Anna Elsabet hochsteterin, Abraham geny
hauß, höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und zugehördt. allhier im Thomanloch im sogenandt. Marbach Gäßlein, einseit neben Georg Kirchenbaur den Schirms Verwanthen anderseit neben einer behaußung der Statt Müntz gehörig, hind. auff die Marbachische behaußung stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 6 schilling 8 pfenning bodenzinß weil. Hn Johann Wenckers alt. Ammeister sel. Erben, so seÿe dieselbe auch umb 25 lb Capital (verhafftet) – umb 106 pfund
L’acquéreuse hypothèque le même jour la maison au profit d’Anne Marie Heydel veuve du tonnelier Jean Keck
1695 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 12
Anna Elisabetha geb. Hochstätterin, Abraham Jenni deß Tabacbereiters haußfrau
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Heÿdelin weÿl. H, Johannis Kecken gewesenen Kieffers sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Abraham Heÿdelß Gartners Underwagners Ihres leiblich. bruders Und vogts, schuldig seÿe 62 pfund Zu erkauffung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß und hoffstatt, perge auß immediate vorstehende verschreibung
Fille de charretier, Anne Elisabeth Hochstetter épouse en 1675 Georges Frech, mousquetaire veuf : contrat de mariage, célébration
1675 (25.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 2
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Georg Frechen Musquetierer vnder H. Maÿor allhier als Hochzeitern an einem,
So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfr. Anna Elisabetha Höchstetterin, des Ehrenhafften hannß Jacob Höchstetters Faß Ziehers vnd burgers alhie ehelichen dochter als hochzeiterin andern theils
Zum Fünfften Ist anseithen deß hochzeiters eingangen bewilligt vnd versprochen worden, wann daßjenige Kindt so er in erster Ehe erziehlt Vor Ihme versterben (…) alß dann alle seine Verlaßenschafft so habe nahmen ode seÿe gelegen wo Sie wolle mehrgedachter seiner lieben Jungfr. hochzeiterin eigenthümlich Zufallen
So beschehen in deß H. Reichs Freÿen Statt Straßburg Sonntags den 25.ten Aprilis Anno 1675. [unterzeichnet] Görg frech alß hochzeitder
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 252-v, n° 12)
1675. Eâd. D.câ [Jubilate 25. Aprilis] Hanß Georg Frech Musquetirer Vnder Hrn Maior Wolffen Vndt Jfr. Anna Elisabetha Hanß Jacob Hochstettern deß Vaß Ziehers Vndt Burgers allhier ehl. Tochter. Copulavi Eâd. die [6 Maÿ] (i 266)
Abraham Jenni meurt en 1714 à l’âge de 55 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1710-1735, f° 19, n° 31)
1714. Sambstags morgens vmb 1. Uhr ist gestorben Abraham Jenne, der Schirmer Vndt Tabackmacher allhier vndt Sintags darauf als den 15. Julÿ auff dem Gottes acker Zu St. Gallen begraben worden, seines alters 55 jahr 2 monath 2 wochen v. 3. tag [unterzeichnet] hanß Jacob Wolff als docher man, Johanes hans Alls dochterman (i 22)
Elisabeth Hochstetter veuve d’Abraham Jenni hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen
1714 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 612
Elisabetha geb. höllstätterin weÿl. Abraham Jening geweßenen tabacmachers wittib beÿständlich Joh: Waldenmeÿer leinenwebers weilen unbevögtigt
in gegensein Joh: Paul Reißeißen goldarbeiters – schuldig seÿe 12 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: im Thomanloch ins marbachs gässel, einseit neben einem hauß in die Müntz gehörig, anderseit neben Kirchenbaurin hinten auf d. Marbachische hauß
Anne Elisabeth Hochstetter meurt en 1719 à l’âge de 73 ans. La maison revient à sa fille en secondes noces Marie Elisabeth Jenni qui a épousé en 1711 l’apprêteur de tabac Jean Hanss
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg 1716-1783 f° 22-v)
1719. Sonnt. d. 1. Octobr. abends um 6. uhr starb alhie Anna Elisabetha geb. Hochstätterin Weÿl. Abraham Jenni, gewes. tabackbereiters allhier hinterlassene Wittib V. Wurde d. 2. Ejusd. auff dem Gottes Acker St. Galli (alwo ich unterschriebenener Pfarrer ihr auch die leichen predigt gehalten) Christlich begraben ihres Alters 73 jahr 6 Wochen v. 5 Tage [unterzeichnet] hanß Jacob Wolff Als docher man (i 26)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 173)
1711 – Domin. II et III post Trinit. proclamati sunt Johannes Hanß der ledige Tabacbereiter und schirmer allhier und Jfr. Maria Elisabeth, Abraham Jenichs des Tabacmachers und schirmers allhier ehel. T. Copulati sunt Mittwoch d 24. Junÿ [unterzeichnet] Johannes hanß alß hochzeiter, + ist der hochzeiterin zeichen (i 179)
(dont François Frédéric ° Temple Neuf 1713 i 277, Jean Philippe Temple Neuf 1716 i 46)
L’apprêteur de tabac Jean Jacques Wolff et sa femme Marie Barbe Frech, Marie Elisabeth Jenni et son mari Jean Hanns hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen
1720 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 314-v
Joh: Jacob Wolff tabacm: und Maria Barb: geb. Frechin, Item Maria Elisabetha geb. Jannichin und Joh. Hanß taglöhners ihres mariti und zwar die weiber beÿständlich Joh. Peter Reinhaler schuemachers und Joh: Ernst Geßensohn hoßenstrickers
in gegensein Joh. Paul Reißeißen goldtarbeithers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung cum appert. im Thomanloch ins Marbachs gäßel, einseit neben einem hauß in die müntz gehörig, anderseit neben Kirchenbaurin hinten auff d. Marbächische hauß
Marie Barbe Frech femme abandonnée de Jean Jacques Wolff cède un tiers de la maison à sa demi-sœur Marie Elisabeth Jenni femme du journalier Jean Hanns, le troisième tiers appartenant à Erard Frech, apprêteur de tabac à Muttersholtz
1723 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 541
Maria Barbara geb. Frechin Johann Jacob Wolff des ausgetrettenen Tabackbereythers verlaßene Ehefrau beÿständlich ihres Curatoris ad lites Martin Luther des Seÿlers
in gegensein Mariæ Elisabethæ geb. Jeningin Johann Hannßen des taglöhners und Schirmers ehefrau
Einen dritten theil für ohnvertheilt ane einer alhier im Thomanloch im Marbachs: gäßlein, einseit neben Joseph Albonesius wächter beÿ jeweiligen Regierenden H. Ammeister, anderseit neben eineù gemeiner Statt: Müntz gehörigen hauß, hinten auff den Marbachischen hoff stoßend gelegenen Behausung, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten – Von solcher gantzen behausung gibt man jährlich der Mollingerischen wittib 6 ß 8 d ane bodenzinß – die übrige zwo tertzen aber der Käufferin selbst und dero einbändigen bruder Erhard Frech, tabackbereiter zu Müttersholtz wohnhaft, für eigen und ohnvertheilt – um 100 pfund verhafftet, zum dritten theil übernommen, und 50 pfund
Jean Erard Frech cède son tiers de maison à sa demi-sœur Marie Elisabeth Jenni qui en devient ainsi seule propriétaire.
1733 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 321
Johann Erhard Frech der Tabackbereither und Schirmer
in gegensein Mariæ Elisabethæ geb. Jennigin Johannes Hannß des taglöners und Schirmers ehefrauen, als seiner sorori uterina in ohnvertheilt gemeinschaftlichen mütterlichen Erb als Miterbin ahne mütterlichen Verlaßenschafft
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten im Thoman: loch im Marbachs: gäßel einseit neben Joseph Albonesius dem wächter beÿ jeweilig: regierendem H. Ammeister anderseit neben einem gemeiner Statt: Müntz gehörigen hauß hinten auff den Marbachischen hoff – von diesem gantzen hauß gibt man H. Rathh. Ernst Friedrich Mollinger dem Banquier 6 ß 8 d ane bodenzinß – die übrige zwo tertzen der Käufferin vorhin zugehörig – um 100 pfund verhafftet, zum dritten theil übernommen, und 50 pfund
Le journalier manant Jean Hanns et Marie Elisabeth Jenni hypothèquent la maison au profit du pelletier Jean Mentzer
1747 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 337-v
Johann Hanß der taglöhner und schirmer und Maria Elisabetha geb. Jennigin mit beÿstand ihres sohns Johann Philipp Hanß des ledigen schneiders und ihres vettern Joseph Durrlang des schuhmachers
in gegensein Johannes Mentzer des kürschners als vogts Daniel Hatmann – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt im Thomanloch im Marbach: gäßlein, einseit neben der Albonesiußischen wittib, anderseit neben einem stadt hauß, hinten auff den Marbachischen hoff
La maison revient à leur fils Jean Philippe Hanns qui apprend le métier de tailleur de 1730 à 1733 chez le maître Joseph Buessmann. Il s’inscrit au chef d’œuvre en 1739. Il est toujours compagnon en 1745 quand les contrôleurs lui reprochent de travailler en contrevenant au règlement. Jean Philippe Hanns devient tributaire le 13 septembre 1747
1730, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 284) Mittwoch den 20.ten Septembris 1730 – Joseph Bueßmann der schneider alhier nimbt in die Lehr an Johann Philipp Hannß, des Johann hannßen hießigen Schirmers und Kärchel Ziehers Ehelichen sohn, umb selbigen daß Schneider handwerck in dreÿen nächst nacheinander folgenden Jahren, den 4.ten hujus angehend, und auff gemelten Termin 1733. sich Endigend Zu lehren, wegen des Lehrgelds ist verglichen worden, daß der vatter 26. ß, wie auch 3 ß der lehrfraw pro discretione, davon die eine helffte gleich an und die andere helffte zur mittler lehrzeit bezahlt werd. Erlegen solle.
(p. 442) Dienstags den 17.ten Novembris 1733 – Joseph Bueßmann der Schneider Spricht Johann Hannß seinen Lehrjung der lehrzeit freÿ und ledig.
1739, Protocole de la tribu des Tailleurs, XI 346 (1735-1753)
(p. 181) Donnerstags den 17.t Decembris 1739 – Johann Philipp Hannß der Leedige Schneider gesell von hier, laßet sich ebenfalls Zur Zeit undt meisterstück einschreiben
(p. 376) Freÿtags den 21. Augusti 1745 – Offtgemelte Rügere, Klagen wieder Johann Philipp Hannß den ledigen Schneider Gesellen, wie daß derselbe wider ordnung gearbeitet zu deßen beweißthumb Sie einen procès verbal Vorgelegt, Von Johann Georg Riedlin den XV. botten und gezeugen unterschrieben, bitten Abstraffung ref: exp.
Beklagter Zugegen ist der Anklag geständig wendet aber Zu seiner Verantortung Vor, wie daß er deßwegen das handwerck gelernet habe.
Erkandt, Seÿe beklagter in 5 lb d Straaff Zu condemniren umb demselben die Arbeit fernerhin Zu Verbieten, ref. exp.
Nach gebettener Moderation ist Ihme die helffte der Sraaff nachgelaßen worden (2 lb 10 ß)
(p. 451) Mittwochs den 13.ten Sept: 1747 – Johann Philipp Hannß, der leedige Schneider Von hier, erhalt auf prod. Stallschein vom 4. 7.bris Jüngst das Zunft und Stuben recht (dt 3 lb 15 ß)
Les Quinze confirment la décision qui attribue la qualité de maître à Jean Philippe Hanns en 1747
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
Joh: Philipp Hanß Ca. Schneider 344
(p. 344) Sambstags d. 1. Julÿ – Idem [Roemer] nôe Joh: Philipp Hanß, des ledigen Schneiders Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister, weilen Zufolg mit Kommenden Extracts pplis auff Mghh. ratification vor dießen Jahr Zum meister admittirt worden, als bitt unterth. dieße geschehene admission gnädig Zu confirmiren. Freund setzts. Erk. wird die admission Obrigkeitlich confirmirt.
Le maître tailleur Jean Philippe Hanns devient bourgeois le 4 septembre 1747
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 307
Joh: Philipp Hanß, der ledige schneider meister Von hier gebürtig, erhalt des burgerrecht umb den Neuen burger schilling u. will beÿ E: E: Zunfft der schneider dienen, jur. d. 4.t 7.bris 1747.
Jean Philippe Hanns meurt célibataire à l’âge de 53 ans en 1771 en délaissant pour héritiers les descendants de Jean Georges Frech, premier mari de sa mère. Les experts estiment la maison 125 livres. L’actif de la succession s’élève à 131 livres, le passif à 137 livres.
1771 (18.2.), Not. Griesbach (6 E 41, 1318) n° 241
Inventarium über Weÿland Meister Johann Philipp Hannß geweßenen Schneiders und burgers dahier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1771. – nach seinem den 15. Februarÿ dieses laufenden 1771. Jahr aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen hat, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seeligen hinterlaßene Erben so gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ ordentlich benambset, ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch gedachte anwesendte Erben, wie auch Theresiam Valentin gebohrne Eßlerin und Mariam Annam (-) so beÿ dem Verstorbenen seel. im hauß gewohnet nun gleich nach seinem todt beÿ ihme gewesen – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in beÿseÿn H. Johann Michael Hirschel E E Kleinen Raths allhier dermaligen Wohlverdienten beÿsitzers als hierzu insonderheit abgeordneten herrn Deputati auf Montag den 18. Februarÿ Anno 171.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie folgt. 1. Johann Georg Frech den tabackbereiter und burger Zu Mütersholtz, In deßen Namen Eingangs gedachter H. Johann Michael Hirschel E E Kl. Raths dermahlig wohlverdienter beÿsitzer beÿ diesem Geschäfft erschienen, 2° Frau Mariam Salome Walterin geb. Frechin, Mstr Johann Daniel Walter des Seilers und burgers dahier Ehefrau, so mit demselben Verbeÿstadet, diesem Geschäfft abgewartet, 3° Frau Mariam Dorotheam Theurkauffin geb. Frechin, Weÿl. Hn Johann Georg Theurkauff des gew. Paßmentirers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, 4° Frau Catharinam Barbaram Muthererin gebohrne Frechin Mstr Johann Michael Mutherer des bruckschiffmanns ane dem Rheinzoll und burgers allhier ehel. haußfr. Welche beede mit beÿstand Vorged. Mst Johann Daniel Walter dem Seiler und burger dahier ihrem Schwager diesem Geschäfft beÿgesohnt, So dann 5. Frau Margaretham Magdalenam Siegfriedin gebohrne Frechin, H. Gottfried des Pflästerers und burgers dahier Ehegattin, so mit beÿstand deßelben Zugegen ware
Alle seind Weÿl. Johann Erhard Frech gewesenen Tabackbereiters und Schirmers allhier seel. gew. in Zweÿen Ehen erziehlte Sohn und Töchtere des Verstorbenen Mutter einbändigen bruders des Verstorbenen nun ab intestato Zu gleichen portionen und haupttheilen Verlaßenschaffte Erben
In hernach beschriebener allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörige behaußung folgender masen befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung und höfflin, samt allen deren übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein einseith neben Johann Friderich Müller dem fausthammer anderseith neben Weÿland Adam Wogenmann gewesenen Zimmer Gesellen und burgers dahier hinderlaßene Wittib und hinten auf dem Marbachs hof stosendt, davon gibt man Jährlichen H. Heinrich Willhelm Wundscholdt dem handelßmann und burger dahier als Syndico der Mollingerischen Hh. Creditoren, auf Martini 6 Schilling 8 d ane bodenzinß sonsten über hernach beschriebene darauf hafftende Zweÿ Capitalien leedig und eigen, Und ist dieße behaußung sambt Zugehörd über Abzug obigen bodenzinßes durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schrifftlich übergebenen und unterschriebenen Zu Mein Notarii Concept geliefferten Abschatzung Vom 19. febr. 1771 annoch æstimirt und angeschlagen worden um 250. fl. oder 125. lb. Über diese behausung und Zwar nur über einen tertz derselben besagt ein teutscher Pergamenter resp° Cession und Kauffbrief mit Löbl. Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract stuben anhangendem Insiegel Verwahret, Vom 11. Julÿ 1733. Ausweisend wie Maria Elisabetha Hannßin gebohrne Jennigin des Verstorbenen Mutter seel. welche tertz Von Johann Ehrhard Frech dem tabackbereiter und Schirmer allhier ihrem einbändig. bruder käufflichen ane sich gebracht mit N° 1 notirt. Ferner ein dergl. Kauffbrieff vom 28. Aug. 1690. mit N° 2 bezeichnet
Sa. haußraths 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 123, Summa summarum 131 lb – Schulden 137 lb, Passiv onus 6 lb
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. XV, 1770-1778, f° 9)
Im Jahr Christi 1771 Donnerstags den 14. Hornung Abends um 7 Uhr starb an einem plötzlichen Schlagfluß Johann Philipp Hanß der leedige Schneider Meister und burger allhier, weÿland Johannes Hanß des Tagners und Schirmers allhier und auch weÿland Mariä Elisabethä gebohrner Jehnin ehelicher Sohn, Er wurde Samstags darauf den 16. Hornung morgens um Elff Uhr auf den Gottesacker Stæ Helenæ Zu Grab gebracht und ihme dasebst parentiret, seines Alters 53 Jahr und Zehen Monath weniger dreÿ tage (i 12)
Marguerite Madeleine Frech femme du paveur Geoffroi Siegfried rachète les parts de maison à ses cohéritiers
1771 (13.3.), Not. Griesbach (6 E 41, 1318) Joint au n° 241 du 18 févr. 1771
Zuwißen und Kund seÿe hiemit, daß Vor mir dem unterschriebenen als Zu Weÿland Meister Johann Philipp Hannß, geweßenen Schneiders und burgers dahier Zu Straßburg seel. Verlaßenschaffts Inventation et Separation adhibirtem Notario Persönlich erschienen seÿend Johann Georg Frech, der tabackbereiter und burger Zu Müetersholtz, Frau Maria Salome Walterin geborne Frechin, H. Johann Daniel Walter des Seilers und burgers dahier Ehefrau, mit beÿstand deßelben, Frau Maria Dorothea Theurkauffin geborne Frechin, Weÿl. H. Johann Georg Theurkauff geweßenen Paßmentirers und burgers dahier hinterlaßene Wittib, Lehrbrieff Hn Johann Jacob Theurkauff des Kürschners und burgers dahier ihres Schwagers, So dann Frau Catharina Barbara Muthererin gebohrne Frechin H. Johann Michael Mutherer des bruckschiffmanns ane dem Rheinzoll und burgers allhier ehel. haußfr. mit beÿstand deßelben, alle Vier Geschwisterde, Anzeigende, wie daß Sie nun ihres Verhoffen dem beßern Nutzens willen, die Ihnen ais obgedachten Meister Johann Philipp Hannßen ihres Vettern seel. Verlaßenschafft erblich Zugefallen
Vier fünffte theil Vor ohnvertheilt ane der behaußung und Höfflin mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein einseith neben Johann Friderich Müller dem fausthammer anderseith neben Weÿl. Adam Wogenmann gewesenen Zimmer Gesellen und burgers dahier hinderlaßener Wittib und hinten auf dem Marbachs hof stosend gelegen, wovon man Jährlichen auf Martini in die Mollingerische Credit Massam 6 Schilling 8 d ane bodenzinß Zureichen schuldig sonsten aber außer 100 pfund pfenning Capital (…) und 25 pfund Capital (…) leedig und eigen, wovon das überige Fünffte theil der Cessionariæ selbsten Von ihrem Vetter seel. Vorgedachtem Meister Hannßen ererbter masen Vor ohnvertheilt eigenthümlich zuständig (…)
cedirt und überlaßen Frau Margaretham Magdalenam Siegfriedin gebohrner Frechin, H. Gottfried Siegfried des Pflästerers und burgers dahier Ehefrauen ihrer Schwester und Miterbin – (über) der darauf hafftenden Zzusammen Capitalien der 125 Pfund Pfenning annoch zu 87 Pfund
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg (…) auf Mittwoch den 13. Martÿ 1771
(Transcrit à la Chambre des Contrats le 10 mai 1771, vol. 645 f° 240)
Jean Geoffroi Siegfried entre en apprentissage chez son père Frédéric Siegfried et le termine le même jour le 30 mars 1758 comme de coutume chez les paveurs
1758, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Johann Gottfried Sigfried der Pflästerer
(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Eingeschriebener vnd außgethaner Pflästerer Lehr Jung
Friderich Sÿfried der Pflästerer stellet vor Johann Gottfried Sÿfrid seinen sohn, mit bitt denselben Zu Ihme in die Lehr einzuschreiben, gleichbalden aber wider denselben außzuthun angesehen er als Ihres handwercks gebrauch ist, vnd Kein articul darwider handelt.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt, daß derselbe hiermit in die Lehr eingeschrieben Vnd auch gleichwieder außgethan werde. (dt. 2 lb d, findlinghß 2 ß)
Jean Geoffroi Siegfried est reçu tributaire le 15 avril 1768
(f° 224) Freÿtags den 15.ten Aprilis 1768. – Neu Zünfftiger
Johann Gottfried Sigfried der Pflästerer vnd burger allhier stehet Vor und producirt löbl. statt stallschein vom 24.t feb: Letsthin, mit bitt Ihne alß Ein Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfahrt (dt. Zunfftrecht 5 ß, Einschr. gebühr 4 ß, Summa 9 ß, Findl. hauß 2 ß)(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Eingeschriebener vnd außgethaner Pflästerer Lehr Jung
Jean Geoffroi Siegfried épouse Marguerite Madeleine Frech, fille de l’apprêteur de tabac Erard Frech en 1768 : contrat de mariage, célébration
1768 (11.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 520-a
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Gottfried Siegfried, dem ledigen Pflästerer, herrn Johann Friderich Siegfried, des ältern Pflästerers mit der tugendsamen Frauen Maria Salome gebohrner Bohnertin, seiner ehelichen Haußfrauen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren: und tugendbegabten Jungfrauen Margarethä Magdalenä Frechin, weÿland herrn Johann Erhard Frechen, des geweßenen Taback fabricanten, und auch weÿland Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Straußin seiner geweßenen Ehefrauen ehelich erzeugter Tochter als des Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg den Eilften Januarÿ Anno 1798, In Præsentia und zwar auff des Hochzeiters Seithen vorgemeldeten seines wertgeschätzten Vatters und herrn Johann Daniel Siegfried Philosophiæ Magistri seines geliebten bruders (…) [unterzeichnet] Johann Gottfried Siegfried als Hochzeitern Margaretha Magdalena Frechin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 102)
Anno 1768 als auff den 31. Januarÿ vnd beÿ uns Zum ersten und den 7. Februarÿ als auff denn sontag Sexagesima Zum andern mal ausgeruffen und den mittwoch drauff als den 10. ejusdem beÿ uns copulirt worden Joh. Gottfried Siegfried lediger pflästerer und burger allhier des H. Joh: Friderich Siegfrieds statt pflästerers und burgers allhier ehelicher Sohn und Jgfr. Margaretha Magdalena Frechin des Weÿland Joh: Ehrhard Frech gewesenen tubackbereiters und schirmers allhier hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Gott fried Siegfried Als Hochzeiter, Margretha Magdalena Frechin Als Hochzeiterin (i 106)
Marguerite Madeleine Frech devient bourgeoise par son mari le 24 février 1768
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 137
Margaretha Magdalena Frechin, ein hiesig. schirmers tochter, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joh: Gottfried Sigfrid, den Pflästerer vnd burger allh. um den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft d. Maurer, promis. en 24. febr. 1768.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du tisserand André Gerhard rue de l’Ours. Ceux du mari s’élèvent à 246 livres, ceux de la femme à 530 livres.
1768 (20.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1099
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Gottfried Siegfrid, der Pflasterer undt die Ehren: und tugendsamen frau Margaretha Magdalena gebohrne Frechin, beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, auch sich darinnen in crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 3° vor unverändert vorbehalten habenn welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Georg Theurkauffs, des Paßmentirers und burgers allhier ihres Schwagers fleißig inventirt und ersucht – So gewesen alhier Zu Straßburg auff Sambstag den 20. Februarÿ Anno 1768.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Bärengäßl. gelegenen Mr Andreä Gerhard dem Leinenweber undt burgern alhier eigenthümlich zugehörigen behaußung folgender sich befunden
Series rubricarum. Des Ehemanns zugebrachten Vermögen, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 15, Sa. baarschafft 155, Summa summarum 170 lb – deme beÿzurechnen die Helfte derer hernach beschriebenen haussteuren 75, Des Ehemanns unveränderten Vermögen 246 lb
Der Ehefrauen zugebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 233, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 26, Sa. Goldener Ring 40, Sa. baarschafft 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Schulden 80, Summa summarum 455 lb – Denen beÿzurechnen die helffte nachbeschriebener Haussteuren 75 ln, der Ehefrauen zugebrachten Guths 530 lb
Jean Georges Siegfried et Marguerite Madeleine Frech font dresser l’inventaire de leurs biens dont une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux de la femme s’élèvent à 4 758 francs, l’actif du mari à 17 925 francs, le passif à 22 894 francs
1802 (15 frimaire 11), Strasbourg 7 (17), Not. Stoeber n° 1803, 3832
Inventarium über br. Johann Gottfried Siegfried Pflaesterers und Fr. Margaretha Magdalena geb. Frech dermalen besiztend Nahrung und zu bezalen habende Passiv schulden – daß ihres ehemanns nahrung durch die Révolution sehr geschwächet worden – vor weÿl. Not. Dautel den 11. feb. 1768 errichten Eheberedung und den 26. feb. passirten Inventarium illatorum
Eigenthum an einer behausung, Neml. Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden am alten Weinmarckt N° 43 neben br. taufenberger 2. s. neben dem Gasthaus zu wildenmann hinten auf eben dieselbe ziehend, dem hies. hospital 1 fr 20, angeschlagen 14.000 fr. – als ein in der Cantzleÿ Contract stub den 20. Augusti 1783 an sich gebracht (joint estimation)
berechnung gegenwärtigen Inventarii, der Ehefrau unveränderte Guth, hausrath 764 fr, ergäntzung 3894 fr, activ schulden 100 fr, summa summarum 4758 fr
des Ehemanns Mass, hausrath 2289 fr, Waaren zur handlung 800 fr, behausung 14 000 fr, activ schulden 836 fr, summa summarum 17.925 fr, schulden 22.894 fr, In Vergleichung 4968 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 81-v du 24 frim. 11
Marguerite Madeleine Frech femme de Jean Geoffroi Siegfried vend la maison à Marie Anne Obrecht veuve du serrurier André Zimmermann
1792 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 667 n° 485
Fr. Margaretha Magdalena geb. Frechin H. Johann Gottfried Sigfried des pflästerers ehegattin
in gegensein Fr. Mariæ Annæ geb. Obrechtin weil. Andreas Zimmermann des schloßers wittib beiständlich H. Johann Adam Huber des zimmermanns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Thomans loch im Marbachsgäßlein, einseit neben N. Lux dem frippier, anderseit neben Philipp Kientzle dem tagner, hinten auff das Marbachischen hoff – davon gibt man der Mollingerischen familie 6 ß 8 d ane sogenannten Pfaffenlappischen ane bodenzinß – um 1000 gulden
enreg. 25.7. F° 130-v du 23.7. (Dinckel)
André Pierre Zimmermann épouse en 1770 Jeanne Thérèse Dinckelmann originaire de Colmar
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 44-v)
Hodie 29 Januarii Anno 1770 (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Andreas Petrus Zimmermann filius legitimus defuncti Petri Jeremiæ Zimmermann tutelaris olim hujatus et fabri serrarii et Annæ Mariæ Wingen Superstitis Ejus viduæ tum originis tum Domicilii Parochianus noster Et Johanna Theresia Dinckelmann filia legitima Andreæ Dinckelmann Civis dum viveret Colmariensis et hortulanii et Margarithæ Dieterichin defunctorum Conjugum per duos annos in Parochia ad S. Petrum Seniorem Commorantam (signé) Zimmermann, signum sponsæ x (i 25)
André Pierre Zimmermann ° 1746 à SPJ catholique (image 161)
Le compagnon serrurier André Pierre Zimmermann et Jeanne Thérèse Dinckelmann sont reçus à la manance en 1773
1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
Andreas Peter Zimmermann der hießige schloßer gesell et uxor werden in den schirm recipirt. 122.
(p. 122) Montag den 12.t Julii 1773. Lect. vier von seithen löbl. Schirmgerichts ad protocollum übergebene Memorialia, vermög deren folgende umb gnädige aufnahm in den schirm anflehen
4° Andreas Peter Zimmermann der hießige schloßer gesell et uxor Johanna Theresia Dinckelmännin von Colmar, sub cautione Jacob Dauphin des burgers und tapecierers alhier produciren samtliche behörige scheine und bitten daraufhin umb gnädige reception in dem schirm.
Nach angehörtem voto des Hn gâl advocat Nadal welcher auf die gebettener reception angetragen, wurde vermittelst gehaltener umbfrag samtlcihe Imploranten a recipiendum unter angegebener respective bürgschaft an löbl. Schirmgericht ad recipiendum gewießen.
Deppi. H. Rathh Ottmann, H. Rathh. Riehl
André Zimmermann se remarie avec Marie Obrecht qui meurt en 1796. Le décès est déclaré par son gendre (par alliance) Michel Hammer
Décès, Strasbourg (f° 170 n° 679) Ce jourd’hui 12° Germinal l’an IV de la République française une et indivisible (…) que Michel Hammer âgé de 34 ans, Commis négociant, et Jean Huss agé de 29 ans, Négociant, tous deux domiciliés en cette Municipalité, le premier gendre, le second voisin de la défunte, sont comparus devant ledit commissaire et lui ont déclaré que Marie Obrecht, agée de 87 ans, née en cette Commune, veuve d’André Zimmermann Serrurier, est morte hier 11 Germinal à trois heures de relevée en sa demeure située rue Marbach N° 9 (i 177)
André Pierre Zimmermann cède un tiers de la maison à Madeleine et Catherine Zimmermann
1797 (16 pluviose 5), Strasbourg 9 (rép. 1), Not. Dinckel n° 1297
André Pierre Zimmermann
à Madeleine Zimmermann femme Hammer et Catherine Zimmermann ses filles
le tiers dans une maison rue Marbach n° 9 – pour 666 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 45 F° 38-v du 20 pluv. 5
Marie Madeleine Thérèse Zimmermann, fille d’André Pierre Zimmermann et de Marie Thérèse Dinckelmann, épouse en 1792 Michel Hammer, originaire de Mouterhouse près de Bitche
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 63)
Anno Domini 1792, die 6. Februarÿ (…) sacro Matrimonii Vinculo conjuncti sunt Michael Hammer Antonii Hammer et Annæ Mariæ Rabong Conjugum Civium in Moderhausen Diœcesis Metensis et Districtus Bitchiensis Commorantium filius miniorennis ex unâ et Maria Magdalena Theresia Zimmermann, defunctorum Andreæ Petri Zimmermann et Mariæ Theresiæ Dinckelmann conjugum civium dum in Vivis erant Argentinæ Commorantium filia minorennis ex alterâ partibus (signé) Michel Hammer, signum sponsæ x
Marie Madeleine Zimmermann déclare que son mari le sergent de police Michel Hammer n’a délaissé que des vêtements et que la maison qu’elle possède par indivis avec sa sœur est grevée d’hypothèques au-delà de sa valeur
1807 (27. 8.bre), n° 3474
Procès verbal de carence – Marie Madeleine Zimmermann veuve de Michel Hammer sergent de police décédé le 1 juin dernier, en présence de Jacques Hertz cordonnier subrogé tuteur de ses enfants mineurs
que ledit défunt n’a rien délaissé ni en biens meubles ni immeubles que le peu d’habits et linge servant a son corps – que pressée par l’indigence elle s’etoit vue forcée de confier ses 6 enfants mineurs à l’hospice des orphelins de cette ville, que la maison sise en cette ville rue Cul de sac de Marbach n° 9 appartient a elle comparante ainsi qu’a Catherine Zimmermann sa sœur et est d’ailleurs grevée de plus de dettes et hypothèques qu’elle ne vaut
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 200 du 28.10.
Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer et Catherine Zimmermann vendent la maison 1 000 francs au revendeur Chrétien Bronner et à Elisabeth Stahl
1818 (25.3.), Strasbourg 2 (44), Not. Knobloch n° 8246
Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, Catherine Zimmermann célibataire majeure, Jacques Hertz cordonnier
à Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl
une maison /:cour:/ appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Marbach n° 9, d’un côté les héritiers Lux, d’autre Meissel, derrière cour dite Marbach – appartenant en toute propriété à la veuve Zimmermann et Dlle Zimmermann, moyennant 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 82 du 27.3.
Le cordier Jean Chrétien Bronner épouse en 1802 Marie Elisabeth Stahl, fille de journalier
1802 (6 frimaire 11), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius, 1391, n° 155
Eheberedung – persönlich erschienen der burger Johann Christian Bronner, lediger Seiler, des burgers Johann Friderich Bronner Tagners dahier und Catharina Dorothe Kölberzahn ehelicher Sohn, mit Zuziehung vorgemelten seines leiblichen Vaters als Hochzeiter einerseits,
und Jungfrau Maria Elisabetha Stahl, weil. Joh: Xaverius Stahl geweßenen Taglöners alhier und Frau Maria Sÿbilla Schaub eheliche Tochter mit Zuziehung ihrer vorgenannten leiblichen Mutter und unter Verbeistandung des burgers Joseph Ichterts taglöhners hieselbst, als hochzeiterin anderseits
den 6. frimaire im eilften Jahr der frantzösischen Republick [unterzeichnet] Christian Bronner, M: Elisabeth Stahlin
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 57-v du 11 frim. 11
1831 (15.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3810
Consentement – Chrétien Bronner, frippier, et Elisabeth Stahl, au mariage que leur fille Anne Marie Bronner à Paris se propose de contracter avec Louis Charles Armant Leriche de Paris, sous la condition cependant que Dlle Bronner et Sr Lreriche consentent à légitimer et reconnaître pour leur enfant Joseph Charles Bronner né à Strasbourg le 8 avril 1826
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 97 du 16.6.
1833 (6.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), Me Hickel, 4445 (fantôme)
Consentement – Chrétien Bronner, frippier, et Elisabeth Stahl au mariage de Jean Chrétien Bronner, fabricant de peignes à Lyon avec Joséphine Juliard de la même ville
Enregistrement de Strasbourg, acp 216 F° 177-v du 9.4.
1836 (23.1.), Strasbourg, Me Hickel
Consentement par Chrétien Bronner, fripier, et Elisabeth Stahl, au mariage que Marie Anne Bronner à Paris se propose de contracter avec Charles Bouveret, salpêtrier, en cas seulement que Bouveret et Bronner légitimeraient Jacques Charles Bronner né à Strasbourg le 8 avril 1826
Enregistrement de Strasbourg, acp 237 F° 80 v du 25.1.
1848 (25.4.), Me Lacombe
Consentement par Chrétien Bronner revendeur à Strasbourg et sa femme Elisabeth Stahl au mariage de leur fils Chrétien Bronner fabricant de peignes à Lyon avec Dlle Jeanne Marie Combries domestique en la même ville, gratis, par certificat d’indigence annexé au registre du * Pour timbre à la date du 26 avril 1848 n° 1302
acp 371 (3 Q 30 086) f° 33 du 26.4.
Chrétien Bronner et Elisabeth Stahl vendent la maison 1 000 francs au militaire en retraite Louis Alexis Chateau et à Marie Salomé Dorbié
1830 (10.6.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 5434
Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl
à Louis Alexis Chateau, militaire en retraite et propriétaire, et Marie Salomé Dorbié
une maison avec cour, appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue de Marbach n° 9 d’un côté la veuve et héritiers Lux, d’autre le Sr Meissel, derrière la cour die de Marbach – Etablissement de la propriété, la maison a été acquise de Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, et de Catherine Zimmermann fille majeure suivant acte reçu Me Knobloch le 25 mars 1818 – moyennant 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 180-v du 24.6.
La maison figure à l’inventaire dressé en 1837 après la mort de Marie Salomé Dorbier veuve de Louis Alexis Chateau,
Les héritiers Château vendent par adjudication les immeubles de la succession. Jean Philippe Beck se porte acquéreur de la maison sise 9, rue Marbach moyennant 3 100 francs
1837 (21.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 327, n° 25, 26 & 27
Strasbourg, Me F. Grimmer, Adjudication définitive du 26.10. ; Enregistrement de Strasbourg, acp 254 f° 12-v du 27.10.
1. Marguerite Chateau épouse de Joseph Hermann, ancien boulanger, 2. Marie Thérèse Chateau femme d’Ange Forcioli, chirurgien à l’hôpital militaire de St Omer elle demeurant momentanément à Strasbourg, 3. Madeleine Chateau, majeure, 4. Alexis Chateau, majeur sans profession, 5. Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame tuteur datif de Sophie Salomé Chateau, 15 ans, Laurent Charles Chateau 9 ans, mineurs des époux Chateau ci après dénommés, tous six héritiers de leurs auteurs Louis Alexis Chateau, propriétaire, et Marie Salomé Dorbier, Inventaire M. Chateau après son décès arrivé le 17 mars 1831, Inventaire Me F. Grimmer subst. Schreider le 7 sept. 1831, la De Chateau décédée le 8 mai dernier, Inventaire Me Grimmer au commencement de mai, Jugement et rapport d’experts sur les poursuites faites par les Des Hermann et Forcioli, Dlle Chateau, Sr Chateau aux fins de faire cesser l’indivision entre eux et les deux mineurs, jugement du Tribunal Civil du 22 juin dernier et du 10 août
article 1. [Transc. n° 25 :] une maison sise à Strasbourg rue St Thomas n° 21, d’un côté Laurent Mewes, d’autre la veuve Streicher modo M. Martha greffier, devant la rue St Thomas, derrière les cohéritiers veuve Beck revendeuse – cet immeuble se compose d’une maison principale à rez de chaussée et deux étages avec cave, d’une cour avec une pompe et lieux d’aisances sur fosse, d’un bâtiment en aile avec cave, rez de chaussée, un étage et une manasrde ; estimation au rapport d’Experts, 4500 francs – Etablissement de la propriété, acquis de M. Etienne Machine, Chevalier de la Légion d’Honneur capitaine en retraire et Marie Anne Champignelle, Me Stoeber aîné 5 oct. 1819, M Machine adjudicataire par Jugement du 17 avril 1817 par expropriation poursuivie sur Benoit Bernheimer, propriétaire, et Marie Bischenthal ci devant Lieber Israel, cahier des charges du 29 août et 12 oct.
à Joseph Antoine Exel, négociant – Déclaration de command, acquis pour François Joseph Martha, propriétaire, 7450 francs
article 2. [Transc. n° 26 :] une maison sise à Strasbourg rue dite Marbach n° 9, d’un côté le Sr Hornig, d’autre le Sr Bernhard, devant la rue, derrière la cour dite Marbacherhoff – cet immeuble se compose d’un bâtiment principal avec cave, rez de chaussée et un étage, d’une petite cour et d’un petit bâtiment à rez de chaussée, estimé à 2500 francs – Etablissement de la propriété, acquis sur Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl pour 1000 fr Me Schreider 10 juin 1830 trans. vol. 236 n° 1117 [sic], les conjoints Bronner acquis de Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, et Catherine Zimmermann, majeure Me Knobloch 25 mars 1818
à la femme Farcioli – Déclaration de command, au nom de Jean Philippe Beck, propriétaire rentier à la Robertsau, pour 3100 francs
3. [non trans.] une maison à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 26
Madeleine Chateau, coliicitante, pour 8900 fr]
4. [non trans.] une maison et dépendances à Strasbourg rue Ste Barbe vers la Place d’Armes n° 2
à la femme Hermann pour 11.700 francs
article 5. [Transc. n° 27 :] une maison portant autrefois pour enseigne le Cygne sise à Strasbourg rue des Orphelins n° 2, d’un côté la propriété de M Ratisbonne banquier, d’autre M Hazard capitaire retraité, devant la rue, derrière le fossé des Orphelins. Cet immeuble est composé d’une maison principale avec cave, rez de chaussée, un étage et une mansarde, porte cochère et un petit bucher, d’une cour avec pompe dans un puits commun avec la maison voisine, d’un bâtiment au fond de la cour relié avec le bâtiment principal par une aile à gauche de cette cour, cette aile a un rez de chaussée, un hangard ouvert et la maison de derrière a un passage vers le fossé des Orphelins et renferme les lieux d’aisances sur fosse, Estimé à 13 000 francs – Etablissement de la propriété, acquis sur Marguerite Caroline Armbruster veuve de Daniel Lix, pilote pour 12 000 fr, Me Roessel 7 fev. 1823 trans. vol. 156 n° 112, la De Lix recueilli dans la succession de Catherine Salomé Jung sa mère décédée veuve de Jean Georges Armbruster, aubergiste de laquelle la défunte était la fille unique, Inventaire Me Roessel 13 dec. 1821, par acte Me Anrich du 5 thermidor 13 Jean Georges Armbruster qui était alors propriétaire de la totalité a cédé un quart à son fils Jean Georges Armbruster, domestique à Paris en paienment du bien maternel qui a vendu ce quart à la mère de la De veuve Lix, Me Schreider le 7 mai 1819, le Sr Armbruster père a vendu les trois autres quarts à Philippe Jacques Jung le jeune, poissonnier Me Anrich 7 thermidor 13, après le décès de Philippe Jacques Jung les ¾ de la maison sont échus à Philippe Jacques Jung son père et Catherine Marguerite Kamm sa mère et veuve Armbruster sa sœur laquelle dernière comme enfant unique et seule héritière desdits auteurs a réuni leur portion à la sienne, Inventaire Me Rossel 14 fév.1814, Jean Georges Armbruster père, propriétaire, Me Ensfelder 12 et 20 sept. et 16 oct. 1783
la totalité des 5 maisons étant louée à l’exception toutefois de deux chambres au fond de la cour dans la maison sise rue des Orphelins occupée par le De Forcioli et Dlle Madeleine Chateau
à Frédéric Charles Schaff, jardinier fleuriste, et Elisabeth Ehrhardt domiciliés rue Salpêtrière n° 13 pour 17 900 francs
Jean Philippe Beck est un ancien notaire à la résidence de Wasselonne. Fils de bottier, il épouse en 1812 Marie Elisabeth Rose Gallay. Il meurt à l’âge de 79 ans en 1865.
Mariage, Strasbourg (n° 268)
Acte de mariage célébré le 30 juin 1812, Jean Philippe Beck, majeur d’ans, né le 3 janvier 1786 à Strasbourg, domicilié de droit en cette ville et de fait à Wasselonne, Département du Bas-Rhin, Notaire impérial, fils de Laurent Beck, bottier, et de Marie Madeleine Landgraf, conjoints domiciliés en cette ville, Marie Elisabeth Rose Gallay, majeure d’ans, née le 26 juillet 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Guillaume Louis Gallay, maître d’écriture décédé en cette ville le 5 ventôse an XIII et de Joséphine Célestiné Gillot (signé) Jean Philippe Beck, Marie Elisabeth Rose Gallay (i 45)
Décès, Strasbourg (n° 1394)
Acte de décès. Le 27 juin 1865 (…) que Jean Philippe Beck, âgé de 79 ans, né à Strasbourg, ancien notaire, veuf de Marie Elisabeth Rose Gallay, domicilié à Strasbourg fils de feu Laurent Beck bottier et de feu Marie Madeleine Landgraf est décédé le 26 juin 1865 en la maison Impasse Ste Barbe [in margine :] Vieillesse (i 196)
1865 (20.7.), Me Becker
Dépôt du testament olographe de Jean Philippe Beck, propriétaire à Strasbourg. Ledit testament en date du 2 juillet 1852 enregistré aujourd’hui
acp 544 (3 Q 30 259) f° 97-v du 22.7.
Jean Philippe Beck vend la maison 3 000 francs au tourneur François Antoine Rohmer et à sa femme Marie Madeleine Elisabeth Schell
1845 (13.1.), Strasbourg 4 (98), Me Lauth n° 1433
A comparu M. Jean Philippe Beck, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg (vend)
a M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien, & à Marie Madeleine Elisabeth Schell, sage femme, son épouse, demeurant & domiciliés en la même ville
Une maison avec petite cour & un petit bâtiment de derrière, sise à Strasbourg, rue dite Marbach N° 9, d’un côté le Sieur Bernhard, de l’autre à la dame Linck, & par derrière à la cour dite Marbacherhoff – La propriété de cet immeuble est avenue au vendeur par suite de l’acquisition qu’il en a faite des héritiers du sieur Louis Alexis Château, en son vivant propriétaire, & de dame Marie Salomé Dorbier décédés conjoints à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 26 octobre 1837 & déclaration de command reçue par le même notaire le lendemain 27 octobre, les deux enregistrés et transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 novembre suivant volume 327 N° 26 (…). Les époux Château possédaient le dit immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du Sr Chrétien Bronner, vendeur, & de Dame Elisabeth Stahl conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois de juin volume 236 numéro 117. Les conjoints Bronnrer l’avaient acquis de Dame Madeleine Zimmermann veuve du sieur Jean Michel Hammer vivant garde de police & de Dlle Catherine Zimmermann célibataire majeure les deux de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Knobloch alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1808 – moyennant 3000 francs
acp 331 (3 Q 30 046) f° 59-v
Originaire de Biblisheim, François Antoine Rohmer épouse en 1843 Madeleine Elisabeth Schell native d’Illkirch
Mariage, Strasbourg (n° 167)
Du 24° jour du mois d’avril 1843, Acte de mariage de François Antoine Rohmer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 octobre 1818 à Biblisheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Tourneur, fils de Jean Rohmer, Cabaretier et de Marie Anne Hildebrand, conjoints domiciliés à Biblisheim ci présents et consentants, et de Madeleine Elisabeth Schell, majeure d’ans née en légitime mariage le 16 pluviôse an VIII à Illkirch (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Charles Schell, Broüetteur, décédé à Strasbourg le 9 janvier 1816 et de feu Elisabeth Kempenr décédée i Illkirch le 16 ventôse an X (signé) François Antoine Rohmer, Marie Madeleine Elisabeth Schell (i 39)
François Antoine Rohmer et Marie Madeleine Elisabeth Schell revendent quelques mois plus tard la maison 3 000 francs à l’ouvrier Frédéric Heckmann et à sa femme Marie Anne Albert
1845 (5. 9.br), Strasbourg 4 (100), Not. Lauth n° 1885
Ont comparu le sieur François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien, & Marie Madeleine Elisabeth Schell, sage femme son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
au sieur Frédéric Heckmann, ouvrier, & à dame Marie Anne Albert, son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison avec petite cour & un petit bâtiment de derrière, sise à Strasbourg, rue dite Marbach N° 9, tenant d’un côté au Sieur Bernhard, de l’autre à la dame Linck, & par derrière à la cour dite Marbacherhoff – La propriété de cet immeuble est avenue aux vendeurs par suite de l’acquisition qu’ils en ont faite du sieur Jean Philippe Beck, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg suivant contrat reçu par Me Lauth l’un des notaires soussignés le 13 janvier dernier, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 du même mois de janvier volume 424 N° 46 (…) . Le sieur Beck possédait ledit immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite des héritiers du sieur Louis Alexis Château & de dame Marie Salomé Dorbier décédés conjoints propriétaires à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me George Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 26 octobre 1837 & déclaration de command reçue par le même notaire le lendemain 27 octobre, les deux enregistrés et transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 novembre suivant volume 327 N° 26 (…) Les époux Château l’avaient acquis du Sieur Chrétien Bronner, revendeur, & de Dame Elisabeth Stahl conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois de juin volume 236 numéro 117. Enfin les conjoints Bronner le possédaient au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Dame Madeleine Zimmermann veuve du sieur Jean Michel Hammer &vivant garde de police & de Dlle Catherine Zimmermann célibataire majeure les deux de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Knobloch alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1808 – moyennant 3000 francs
acp 341 (3 Q 30 056) f° 91
Originaire de Bischheim, Frédéric Heckmann épouse en 1835 Anne Albert dont les parents habitent Marlenheim
Mariage, Strasbourg (n° 234)
Du 30° jour du mois de juin 1835, Acte de mariage de Frédéric Heckmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 Thermidor an XIII à Bischheim au Saum (Bas Rhin), domicilié à Bischheim au Saum, fils de feu Mathias Heckmann, cloutier décédé à Bischheim le 27 juin 1828 et de Barbe Krieger domiciliée à Bischheim ci présente et consentante, et d’Anne Albert, majeure d’ans, née hors le mariage le 30 juillet 1797 à Burckheim, grand Duché de Bade, domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Joseph Albert, tisserand décédé à Marlenheim (Bas Rhin) le 12 janvier 1823 et de Marie Anne Zech domiciliée à Marlenheim ci présente et consentante (signé) Friederich Heckman, Anna Albert (i 39)
600 MW 380, Registre domiciliaire (i 224) rue Marbach N° 9 / Impasse Thomann 8
Heckmann, frédéric, (naissance) 02, h. m., journalier, catholique, français (séjour dans la commune) 35
id. née Albert, Marie, 97, f. m. sa femme, catholique, française, 35
Marie Anne Albert meurt en 1867. L’héritière testamentaire cède ses droits au veuf qui réunit ainsi la propriété à l’usufruit.
1867, Me Ritleng père
Testament du 26 Xbr 1861 – Marie Anne Albert femme de Frédéric Heckmann journalier à Strasbourg
par lequel elle lègue 1) à son dit mari l’usufruit de sa succession, 2) et elle institue Louise Albert femme Laurent Kuntz à Marlenheim sa sœur légataire universelle
Décès le 9 juillet 1867
acp 564 (3 Q 30 279) f° 29 du 10.7. (succession déclarée le 12 août 1867)
1869 (1.6.), Me Momy
Cession – Louise Albert veuve de Laurent Kuntz à Marlenheim
à Frédéric Heckmann, ancien ouvrier à Strasbourg
de tous les droits héréditaires tant mobiliers qu’immobiliers revenants à la cédante dans la succession de sa sœur Anne Marie Albert décédée épouse de Frédéric Heckmann, en sa qualité de légataire universelle en nue propriété, instituée par la De Heckmann décédée à Strasbourg le 9 juillet 1867 moyennant 700 francs, ladite succession grevée d’aucun passif
acp 583 (3 Q 30 298) f° 39 du 1.6. (succession déclarée le 9 juillet 1867)