8, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 8 – VIII 103 (Blondel), P 1328 puis section 10 parcelle 45 (cadastre)

Nouveau bâtiment entre 1836 et 1844, maître d’ouvrage Charles Lamey, négociant


Cour et façade, porte (mars 2023), façade (avril 2014)

La maison est détachée de la propriété voisine (voir le n° 12) en 1660 quand elle revient à Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf. Ses neveux et héritiers la vendent en 1680 au jardinier André Hetzel. Elle appartient ensuite au bailli Pierre Pallas (1693) puis à Louis du Terrier, seigneur de Bürckwald. La veuve de Jean de Chamfort, commandant du fort de Pierre, en est propriétaire à l’époque du plan-relief de 1727 : à droite de l’image, le premier étage comprend neuf fenêtres, le rez-de-chaussée une porte cochère. Le colonel Joseph de Marclesy l’achète en 1744. La Ville, soutenue par le préteur royal, refuse en 1778 d’acheter la maison Marclesy pour y loger un sous-aide major à côté de chez lui comme le demandait le lieutenant de roi Frédéric Charles de Lord. La maison appartient ensuite à Wolff Levy, chef d’une des quatre familles juives qui figurent dans le dénombrement de juillet 1784. Suite à la vente par adjudication judiciaire en 1801, elle change plusieurs fois de mains. Jean Frédéric Pfeffinger cède en 1809 un jardin à François Joseph Besson qui devient propriétaire en 1813, de sorte que la parcelle s’étend de la rue au rempart. L’héritière universelle de Jean Louis Lang vend en 1836 la maison au négociant Charles Lamey.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison est celle qui borde la rue à droite de l’image



Plan et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 252 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue (f’-g’) à rez-de-chaussée, un étage et toiture à trois niveaux de lucarnes est en partie cachée par l’édicule (d’-e’-f’). Le jardin longe le rempart en (16-17), sa limite à l’ouest (17 à 23) se termine par un bâtiment adossé au bâtiment sur rue (23-34)
La maison porte d’abord le n° 30 (1784-1857) puis le n° 8.


Ajouts, nouveau bâtiment, façade nord (cour K), façade sud (jardin L)
Portion de jardin acquise en 1865 (AD Bas-Rhin, cote 7 E 57-10, 108 n° 6536)

Nouveau bâtiment en 1901 et rez-de-chaussée du n° 8 (dossier de la Police du Bâtiment)

Alignements en 1920, bâtiment reconstruit en 1920 (dossier de la Police du Bâtiment du n° 12)

Charles Lamey reconstruit la maison à l’arrière de l’ancienne, à la manière d’un hôtel entre cour et jardin entre 1836 (levé des plans cadastraux qui représentent l’ancien bâtiment) et 1844 (début des matrices cadastrales qui ne signalent aucune reconstruction). Le jardin est légèrement agrandi en 1865. L’Université achète le bâtiment en 1876 pour servir d’habitation puis l’aménage en policlinique en 1901.


Plans datés du 10 avril 1896, joints à la description des bâtiments par l’architecte de l’Université (ADBR, cote 103 AL 1095)

La Ville modifie l’alignement légal au sud de la rue, ce qui aplanit le différend avec le recteur quand l’Université aménage en 1920 un laboratoire d’expériences sur les animaux. Le bâtiment est réaménagé en même temps que les autres qui composent la faculté de chirurgie dentaire entre 2007 et 2011 par Tekton Architectes


Façades rue Sainte-Elisabeth, élévation avant et arrière (2006, dossier de la Police du Bâtiment, dessins de Tekton Architectes)

mars 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment 1921, 1921, 2006-2011Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1660 à 1952 (avant 1660, voir le n° 12). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf, capitaine de cavalerie, et (1663) Sabine Rœder de Diersburg – luthériens
1673 h Philippe Hannibal de Schauenbourg et (1650) Anne Yolande Kanoffsky de Langendorf, (1661) Anne Marie de Weittersheim puis (1672) Sibille Esther Bœcklin de Bœcklinsau – luthériens
1674 v Catherine Sophie de Helmstett, femme (1649) de Jean Samuel de Landsberg (vente annulée) – luthériens
1680 v André Hetzel, jardinier, et Barbe Schoffer, (1670) Marguerite Giss, d’abord (1669) femme du jardinier Mathias Schmidt, (1675) Aurélie Matthæus puis (1681) Ursule Gœfft
1693 v Pierre Palla († 1706), bailli, et Claude Françoise Perrin – catholiques
1695 v Louis de Bürckwald (Wolfgang Louis du Terrier seigneur de Bürckwald, † 1711), lieutenant-colonel, et Concorde Truchsess de Rheinfelden – catholiques
1713 h Joseph Louis du Pré de Dortal, seigneur de Bürckwald, lieutenant-colonel, et (1707) Marie Cécile Hippolyte Truchsess de Rheinfelden – catholiques
1719 v Louis Mena, greffier criminel en chef, et (1719) Cécile Chalon – catholiques
1724 v Jean de Chamfort, commandant, et (1710), Jeanne Genot, veuve du commissaire d’artillerie Jacques Loubert – catholiques
1728 v Jacques Gustave de Lenck, brigadier des armées, et (1723) Marie Catherine Waldner de Freundstein, d’abord (1702) femme de François Jacques Wormser de Vendenheim Sundhouse – luthériens
1729 h François Antoine de Falckenhayn, et (1719) Catherine Marie Chrétienne Wormser de Vendenheim Sundhouse – luthériens
1736 v Frédéric de Lord de Saint-Victor, major de la place, et Josèphe Henriette Agnès de l’Enfant de Coqfontaine puis (1723) Marie Anne Rose Brunck – catholiques
1744 b Joseph de Marclesy, colonel, et (1722) Marie Catherine Jeanne Le Laboureur – catholiques
(cohéritier) Charles Frédéric de Lord de Saint-Victor, officier, et (1754) Marie Angéline Nicole de Marclesy – catholiques
v. 1778 v Wolff Levy, marchand, et (1773) Minette Cerf Berr – juifs
1801 v Jean Frédéric Pfeffinger, négociant, et (1797) Louise Schweighæuser
1803 v Daniel Louis Braun, négociant, et (1801) Louise Caroline Karth
1805 b Louis Charles Breck, caissier, et Françoise Louis
1806 v Charles Borromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim, chef d’escadron, et (1815) Antoinette Françoise Mélot
1810 v Jean Frédéric de Papelier, capitaine († 1820)
1813 v François Joseph Besson, négociant
1822 v Jean Louis Lang, propriétaire, célibataire († 1835)
1836 v Charles Lamey, négociant, et (1835) Genevieve Mathilde Zoé Fournier
1865 h Charles Arthur Lamey, prêtre, et Mathilde Joséphine Lamey femme (1875) du lieutenant de vaisseau René Antoine Boucher
1876 v Administration d’Alsace-Lorraine pour le compte de l’université

Valeur vénale de la maison : 1 750 livres en 1719, 2 500 livres en 1724, 2 250 livres en 1728, 2 500 livres en 1729 et en 1736, 3 000 livres en 1744

(1765, Liste Blondel) VIII 103, à M. de Marcklesy
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wolff jud, 11 toises, 3 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1328, Lamay, Charles, propriétaire – maison, sol, cour, bâtiment, jardin – 17,8 ares

Locations

1730, Marie Chrétienne de Hagenbach, veuve de Chrétien Charles Philippe Waldner de Freundstein
1736, Jean Sigismond de Landsperg
1756, Nicolas Morel, directeur général du vingtième
1792, Abraham Cahn, négociant

Description de la maison

  • 1692 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend une écurie, un jardin et un puits est estimée à la somme de 1740 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 13 / 30
Lang
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 359 case 1

Lamey Charles fils

P 1328, sol, maison, cour et jardin, Rue Ste Elisabeth 30
Contenance : 17,80
Revenu total : 459,26 (450 et 9,26)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 55 / 44
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 730 case 1

Lamey Charles fils
1878 Landes-Verwaltung von Elsass-Lothringen

P 1328, maison, sol, cour, jardin, Rue Ste Elisabeth 8
Contenance : 17,80
Revenu total : 459,26 (450 et 9,26)
Folio de provenance : (359)
Folio de destination : Gb (sol 730)
Année d’entrée :
Année de sortie : (sol 1879)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 55
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1328.p, Jardin
Contenance : 12,60
Revenu total : 456,55 (450 et 6,55)
Folio de provenance : 730
Folio de destination : Gb, 730
Année d’entrée : 1879
Année de sortie : 1900

P 1328.p, sol, cour, jardin
Contenance : 5,20
Revenu total :
Folio de provenance : 730
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :
1879, Abgang – Landes Verwaltung f° 730, P 1328.p, sol, cour, jardin 5,20, revenu 2,71, Ertragloses National Eigenthum

P 1328.p, Jardin
Contenance : 12,60
Revenu total :
Folio de provenance : 730
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1900
Année de sortie :
1900, Abgang – Elsass Lothringen Unterrathsverwaltung f° 730, P 1328, sol 12,60, dienstöffentl. Unterrichtszwecken (Universitäts Clinick)

Cadastre allemand, registre 29 f° 127 case 3

Parcelle, section 10, n° 45 – autrefois P 1327. P 1328
Canton : St. Elisabethgasse Hs Nr 8
Désignation : Hf, (rub.) Klinik pp.
Contenance : 14,72
Revenu :
Remarques : ab 1904 Seite 129/30

(Propriétaire), compte 24
Elsass Lothringen, Landesvwg. Universitätsklinik
Etat par l’administration de l’Université
1952 clos

Cadastre allemand, registre 29 f° 129 case 9

Parcelle, section 10, n° 69/45
Canton : St. Elisabethgasse Hs Nr 8 – 1206 2/04
Désignation : Hf, (rub.) Klinik pp.
Contenance : 14,70
Revenu :
Remarques : 1937 d. p. 136 c. 10

(Propriétaire), compte 24
Elsass Lothringen, Landesvwg. Universitätsklinik
Etat par l’administration de l’Université
1952 clos

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe, 449

30
pr. Wolf, Levi, Juif

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 31)

(Haus Nr.) 8
Chirurg. Poliklinik
Dr. Stolz, Privatdozent. 1
Werling, Heizer. H 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 230)

Rue Sainte-Elisabeth 6 (6-12, 1886-1904)
ensuite rue Sainte-Elisabeth 6 (1903-1970) chapelle des Diaconesses

L’Université fait transformer le n° 8 en 1901 et construire de nouveaux bâtiments à l’arrière. Les autres travaux mentionnés dans le dossier ont aussi trait aux n° 6, 10 et parfois 12. L’Universite vend en 1903 le n° 6 à la maison des diaconesses.

Sommaire
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le curateur de l’Université Empereur Guillaume de faire ravaler la façade au 6, rue Sainte-Elisabeth
  • 1886 (juillet) – La Ville qui fait faire une canalisation demande au curateur de l’Université d’y raccorder les bâtiments n° 6, 8 et 10 (eaux de pluie et eaux usées)
    1886 (août) – Le curateur Ledderhose transmet au maire les plans – Autorisation – Dessin pour les n° 6 et 10
  • 1888 – Le directeur de l’usine à gaz Weil-Gœtz demande que le laboratoire de la clinique médicale soit autorisé à faire une prise pour environ 30 becs au 6, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation
  • 1895 (avril) – Le maire notifie le curateur de l’Université de faire ravaler la façade au 6, rue Sainte-Elisabeth – La façade a été refaite mais pas le mur pignon vers la cour, juillet 1895
    1895 (juin) – L’entrepreneur G. Mayer (41, rue des Bouchers et 1, rue des Jardins) demande l’autorisation de réparer le crépi aux 6 et 10, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation
  • 1898 – Le maire notifie le curateur de l’Université de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 17 fenêtres et 4 soupiraux aux 6, 8, 10 et 12, rue Sainte-Elisabeth – Travaux terminés, juin 1898
  • 1901 – Le curateur de l’Université transmet les plans des transformations à faire à la clinique chirurgicale sise 8, rue Sainte-Elisabeth – Plans de la policlinique (rez-de-chaussée, premier étage, coupes), sous-sol des différents bâtiments (Projekt zum Umbau des Hauses Elisabethgasse N° 8 zu einer Poliklinik)
    Le maire demande les plans de l’évacuation des eaux. Les plans lui sont transmis (août 1901)
  • 1902 – Le maire notifie le curateur de l’Université de faire ravaler la façade au 6, rue Sainte-Elisabeth – Le curateur répond que le bâtiment va être vendu à la maison des Diaconesses qui la transformeront ou la démoliront. Le maire accorde un an de délai. La maison appartient aux Diaconesses, juillet 1903
  • 1904 – Le maire notifie le curateur de l’Université de faire ravaler la façade au 8, rue Sainte-Elisabeth – Travaux terminés, novembre 1904

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 213)

Rue Sainte Elisabeth n° 12 (partie concernant le n° 8)

L’architecte de l’université Gruenewald transmet en septembre 1919 les plans pour aménager le pavillon de l’entrée de la policlinique chirurgicale en laboratoire d’expériences sur les animaux. La Police du Bâtiment constate que les nouvelles pièces supposent de construire un nouveau bâtiment en avant de l’alignement légal. Le litige entre le recteur et la Ville se termine quelques mois plus tard après que la Ville a modifié les alignements légaux.

Sommaire
  • 1919 (septembre) – L’architecte de l’université Gruenewald transmet les plans pour aménager une ancienne remise en laboratoire d’expériences sur les animaux – Plans (Projet du laboratoire expérimental pour la clinique chirurgicale, Elisabethgasse N° 12) – Plan intitulé Projet de l’aménagement d’un laboratoire expérimental avec chenil dans le pavillon de l’entrée de la policlinique chirurgicale, 12 rue Ste Elisabeth [en fait n° 8], avec l’alignement légal) – Dessins (décembre 1919) – Calcul statique d’une sous-poutre et d’un trumeau
    1920 (janvier) – La Police du Bâtiment constate qu’il ne s’agit pas d’aménager un laboratoire mais de construire un nouveau bâtiment en avant de l’alignement légal, ce qui contrevient au règlement. – L’architecte de l’Universite Patrice Bonnet répond qu’il s’agit d’un bâtiment provisoire destiné à répondre aux nouveaux enseignements – Le maire Peirotes refuse de déroger aux alignements légaux qui remontent à l’architecte Blondel et ne peuvent avoir d’effet que dans la durée, toute dérogation constituerait un précédent qui rendraient les alignements légaux inefficaces. Il propose d’annexer le terrain en avant de l’alignement au domaine public et d’autoriser de construire un bâtiment à titre précaire, à l’instar des kiosques à journaux.
    1920 (mars) – La Police du Bâtiment demande au service d’architecture de l’université de démolir les bâtiments en construction en avant de l’alignement légal.
    1920 (mai) – Le recteur de l’académie demande que le bâtiment soit maintenu pour une durée maximale de quinze ans.
    1920 (juin) – Le maire maintient ses arguments concernant les alignements légaux mais consent à surseoir à la démolition pendant cinq ans.
    1920 (juillet) – Le recteur réitère sa demande en ajoutant que la Police du Bâtiment lui avait donné verbalement l’assurance que les travaux seraient autorisés. – Le maire répond que l’alignement légal de la rue Sainte-Elisabeth est à l’étude et fait remarquer que les déclarations de la Police du Bâtiment avaient trait au projet de transformation transmis en septembre 1919 et non à la reconstruction présentée en janvier 1920.
    1920 (juillet) – Le maire informe le recteur de l’académie que le terrain du n° 8 suit l’alignement d’après les nouveaux alignements de la rue.
  • 1959 – L’entrepreneur Ch. Nadler (21, rue des Orphelins) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour réparer le mur d’enceinte au 11 rue Ste Elisabeth [en fait n° 8]

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1687 W 696)

Place de l’Hôpital n° 1, Construction faculté de chirurgie dentaire, 2006-2011

Le préfet accorde le 30 août 2007 le permis de construire suite au mandat autorisant le pétitionnaire à déposer la demande de permis de construire en date du 8 septembre 2006. La société Tekton Architectes réaménage les bâtiments de la faculté de chirurgie dentaire, à savoir la clinique dentaire (anciennement 12, rue Sainte-Elisabeth), le service de paradontologie (8, rue Sainte-Elisabeth) ainsi que le pavillon Leriche, et construit un nouveau bâtiment à l’emplacement de l’ancien 10, rue Sainte-Elisabeth.


Bâtiments avant travaux


Relevé d’actes

Avant 1660, voir le n° 12. La maison à l’ouest revient à Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf qui épouse en 1663 à domicile Sabine Rœder de Diersburg avec la permission du consul régent

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 52-v)
1663. Zinst. d. 21. Junÿ auß Erkantnus Herrn Rhät und XXI privatim copulirt worden Junckher Friderich Ludwig Canoffskÿ von Langendorff vnd Jgfr. Sabina Röderin von Thierspurg (i 57)

1663 Conseillers et XXI (1 R 146)
(f° 122) Montags den 20. Julÿ 1663. – Friderich Ludwig Kanoffskÿ vmb dispensation
Noîe Frid. Ludwigs Kanoffskÿ per Renser bitt weilen Er sich mit Jgfr. Sabina Röderin verlobt daß Er sich in seinem hauß möge copuliren laßen. Erk. willfahrt, vnd wirdt wegen des Allmußens in seiner discretion gestellt. H. XV. Joh: Mich. Zeÿßolff et H. Veßenh.

Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf, ancien capitaine de cavalerie, alors connétable au prince de Wurtemberg, hypothèque la maison au profit de Georges Rehm, receveur de l’aumône Saint-Marc

1663 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 424-v
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edel Gebohrne Herr Friderich Ludwig Kanofftzkÿ Von Langendorff Geweßener Rittmaÿster, anietzo Fürstl. Würtenberg. Stallmaÿster für sich und seine Adeliche Erben
in gegensein Herrn Georg Rehemen alß Schaffners deß großen Gemeinen Almosens Zue St Marx – schuldig seÿe 300 Reichsthaler
Unterpfand sein solle, hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie in St. Elisabethæ Gaßen, einseit neben H. Augusto Henrich Kanofftzkÿ deß H. Debitoris eheleiblichen Brudern, anderseit neben Fr. Ursulæ Fridin, hinden uff den Kanofftzkÿschen Garten stoßend gelegen

Frédéric Louis Kanoffsky demande aux Quinze de réduire son droit de manance. Ils acceptent puisqu’il est de notoriété publique que ses moyens sont modestes, il devra régler 12 livres dont quatre pour droit de manance, trois pour sa maison et 5 pour le domaine du Murhoff.
1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
Jr. Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 73. 78.
(f° 72-v) Sambstags den 11. Maÿ – J. Frid. Lud. Kanoffskÿ per Reüßnern hochfleißiges Ansuchen vnd Pitten suecht wegen seines alhiesigen Haußes vnd des Murrhoffs so jetzo nur 3000 fl. werth, moderation Im Schirmgelt, Erkandt, Soll der Jr den Personal Schirm suechen Im vbrigen beÿ dem Schirm Gericht erkundiget werd. vmb die quot so er Jetzo gibt, so ferner vorzubrig.

(f° 78-v) Freÿtag den 17. Maÿ – Jr Kanoffskÿ Schirmgeltt betreff.
Demnach Juncker Friderich Ludwig Kanoffskÿ alß welcher mehr nicht dan noch ein geringes haus alhier hatt, vnd der Murrhoff würklich In abgang gerathen, wenig mehr werth, vmb moderation des Schirmgelts sich angemelt, vnd das geschäfft vor Obere Baw herren gewißen worden, So haben dieselbe geordnet, weil bekantlich dießes Junckern mittel geschwächt, daß er Künfftig Zuegeben des Jahrs wegen Personal Schirms 4 lb, wegen seines Haußes 3. lb, vndt wegen der Güther 5. lb, In allem 12. lb.
1660 Conseillers et XXI (1 R 143), Friderich Ludwig Kanoffßkÿ [von Langendorff, Zinß]. 145.

Autres mentions du gentilhomme Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf dans les protocoles du Magistrat
1660, Protocole des Quinze (2 R 78) Jr. Friderich Ludwig Kanoffski. 135 [Zinß].
1663 Conseillers et XXI (1 R 146) Friderich Ludwig Kanoffskÿ. [wegen Pfenningzinß Capital] 108. [vmb dispensation] 122.
1663, VII 1358 Bauherren 1663-1664, Kanofftzkische abloßung. 89. [Friderich Ludwig Kanoffski]
1663, Protocole des Quinze (2 R 80), Jr. Friderich Ludwig von Kanoffski. 111. [Abloßung]
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) [Friderich] Ludwig Kanoffskÿ. 126. [wegen Pfenningzinß Capital]
1664, Protocole des Quinze (2 R 81) Jr. Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 125. [von Langendorff, wein]
1665, Protocole des Quinze (2 R 82) Jr. Kanoffskÿ. 77. [Schuldsach]
1666, Protocole des Quinze (2 R 83) Jr. Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 12. 128. [Zinß, Schirmgeltt]
1669 Conseillers et XXI (1 R 152) Friderich Kanoffskÿ Ca. D. Pfeilen. 148. [pt° Murhoffs]
1669, Protocole des Quinze (2 R 86) Jr Friedrich Ludwig Kanoffskÿ, Saltz 67, 113
1674 Conseillers et XXI (1 R 157) Kanoffskÿ Erben. [pt° fideicommiss] 327. 332. 348. [420]

Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf meurt le 3 août 1673 après avoir institué pour héritiers les deux enfants de sa sœur Yolande issus de Philippe Hannibal de Schauenbourg. L’actif de la succession s’élève à 6438 livres, le passif à 2938 livres. Il n’y a pas de vente à la date alléguée du titre qui justifie la propriété de la maison.

1673 (9. 7.br), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 4) n° 43 (16)
Inventarium vnd Beschreibung Aller und Jeeder Liegender vnnd Vahrender Haab, Nahrung unnd Gütter, so weÿl. der Reichß Freÿ Hoch Edellgebohrner vnd Gestreng Herr Friderich Ludwig Kanofftzkÿ von Langendorff der von Franckreich vnd anderen Confoederirten Ständte gewesenen wohlverordneter Rittmeister & nach seinem den 3.ten Augusti dießen lauffenden 1673. Jahres aus dießer weldt tödlich. Ableiben Hinder Ihme verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren, des Reichs Freÿ Hoch edellgebohrnen und Gestrengen Herrn Friderich Böcklins von Böcklinsauw auch des wohl Edlen vesten und Hochgelehrten Herrn Johannis Ursini U. J. Doctorandi und der Hochlöbl. Freÿen Reichs Ritterschafft des vnder Ellsaßischen Bezirckhs wohlmeritirten Secretarÿ, an desen stell weil. derselbe Persohn dem geschäfft nicht beÿwohnen können, der wohl ehrenvest Großachtbar wohlgelehrte und weiß herr David Ösinger Jun. Not: Cæsareus vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzer erschienen && allß von ietzwohl edell ermeltem Ritter Directorio Constituirter und verodeneter vormünder Herrn Heinrichs und Jungfrawen Mariæ Salomeen beede Geschwüsterde von Schawenburg, des Reichs freÿ Hoch Edellgebohren unnd Gestrengen herrn Philipp Haniball von Schawenburg mit weÿland der Reichs Freÿ Hoch Edellgebohrnen Frawen Annæ Jolandæ von Schawenburg gebohrnen Kaoffsky von Langendorff, seiner gewesenen Ehegemahlin seel. ehelich erzeugten H. Sohns und Jungfrau Tochter, vnd von dem nunmehr in Gott ruhenden herrn seel. per Testamentum instituirter Erben, ersucht durch Peter Arendt dem Mußquetierer vnder hiesiger Quarnison und Annam Mariam Rohrerin beede Ehegemächte, welche sich nun etliche Jahr hier beÿ dem Verstorbenen Herrn seel. in deßen Wohnbehausung aufgehalten, selbsten geeügt und gezeigt (…) Actum vnd angefangen in des H. Reichs Freÿ. St. Str. inn fernerer gegenwarth der wohl Ehrenvest Fürsichtigen und wohlweisen herrn Daniel Walthers unnd Herrn Abraham Gollen beeder E. E. Großen Rahts Alter: und ietzmahliger E. E. Kleinen Raths beÿsitzere, auß wohlgemeltes Rahtsmittel hierzu insonderheit deputirt, dingstags den 9. Septembr. Anno 1673.
Copia Testamenti nuncupativi

Inn einer inn der Statt Straßburg ane St. Elisabethen gaß Liegenden: vnnd in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden
Hültzen: und Schreinerwerck. Auff der Bühnen, In der Cammer A, In des Jr. sel. Stuben, Inn der Stub Cammer, Im Hauß Öhrin, In der Cammer B, Inn der Stuben in den hoff sehend, Inn der Stub Cammer, Im Haußöhrin, In d. obern Kuch, In d. Cammer neb. dem untern hauß Öhr. Im untern haußöhr. Im Keller, Im B*enkeller, Im hoff, Im Stall
Eigenthumb ane einer Behausung vnndt Hoffgutt sampt denen darzue gehörigen Liehenden güettern und weÿhern. (Haus Zue Straßb. in St: Elisabethæ gaß) Item Hauß, Hoffstatt und Höfflin mit allen deßen gebäwen, Begriffen, weithen, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen in der St. Str. ane St. Elisabethen gaßen einseith neben Jhr Fürstl. durchl. Hertzog Adolph Johann Pfaltzgraffen beÿ Rhein & behaußung, anders. neb. Herrn Johann Heinrich Schreibern Fürstl. württenb. Cammer Rath & Hinden auf vorged. Pfaltzgräffischen Behauß. vnnd deßen mit dießem hauß gemeine Maur stoßend, so freÿ leedig eigen vnd hiehero angeschlag. pro 600 lb. Darüber besagt j. t. Perg. Kbr. mit der St. Str. anh. Contract Inns. verw. dat. den 3. 9.bris Anno 1645. signirt mit alten Nis 1. et 28. ietz neuwen N° 1
(Murrhoff) It. Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheür und Ställ der Murrhoff genannt (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. hausraths 682, Sa. Früchten 42, Sa. wein und Lärer Vaß 12, Sa. Pferdt 52, Sa. Guttsch, Schlittens wie auch Sättell Pferdt gezeugs vnd dergleichen geschirrs 24, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 206, Sa. Guldinen Ketten, Armband, Ring, Perlen und dergleichen Geschmeids 409, Sa. baarschafft 329, Sa. Capitalien 27, Sa. Behaußung und hoffguetts 3800, Sa. Matten, liegend. Veldtgütter und waldts 340, Sa. Waßerwoogen vnd wörthen 500, Sa. Schuld 9, Summa summarum 6438 lb – Schulden 2938 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 3499 lb
Legaten 380, Nach deren Abzug 3119 lb
Wÿdemb So Fraw Maria Salome Kanoffsky von Langendorff wittib gebohrne Wetzlerin von Marsilien ad dies vitæ Zugenießen har
Verkauff Register vber der Freÿ Reichs hoch Edellgebohrnen Frawen Mariæ Salomeen Kanofftzky von Langendorff wittibin gebohrner Wetzlerin von Marsilien allhier Zu Straßburg verlaßene und hiebevor unverkauffte vberbliebene haußräthliche Mobilien, Actum und Beschehen in wohlermelter St. Straßburg Mittwochs den 21. Febr. Anno 1672

Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 722-v)
1673. Friderich Ludwig Kanofftzki Von Lang.dorff, starb den 3. Aug. undt ward den 6. begrab. Zu St. Helenæ, seines alters 37 Jahr

Le Directoire de la noblesse immédiate conteste au Magistrat le droit de faire dresser un inventaire de la succession. Le consul Dietrich fait répondre que la succession litigieuse requiert une décision du sénat
1673 Conseillers et XXI (1 R 156)
für H. Friderich Ludwig Kanoffskÿ intercedirt die Ritterschafft. 222.
(f° 222-v) Montag d. 16. Junÿ aô 1663. Lect. schreiben Von Herrn Directore Vndt Räthen Löbl. Ritterschaft im vntern Elsas in favorem herrn Friderich Ludwig Kanoffskÿ, beschwehren sich daß derselben Wider Ihre Adeliche priuliegia Von E E Kleinen Rath Zu Inventierung seiner liebsten Verlaßenschafft, will astringiret werden, bitten solches abzuerkennen.
Herr Amr. Dietrich berichtet, Es Wehre Ime solches darumb zugemuthet worden, Weilen die Erbschafft streittig, dannenhero Auch Vermög außweisung des Kleinen Rahts Ordnung die erkandte Inventation Vor die hand genommen Werden muste.
Erk. Ahn EE G. Riesch. v, deßwegen bericht einzuziehen gewiesen.

La maison revient aux enfants issus de Philippe Hannibal de Schauenbourg qui épouse en 1650 Anne Yolande Kanoffsky de Langendorf. Philippe Hannibal de Schauenbourg se remarie à domicile en 1661 avec Anne Marie de Weittersheim après avoir obtenu la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42)
1661. Mont. d. 14. Januarii in der Fr. Obristin Canoffskyn hauß copulirt p.missu Senatus, Jr Philipp Hannibal von Schauenburg vnd Jfr. Anna Maria von Weittersheim (i 46)

1661 Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 4) Sambstag d. 13. Januar: – Schauwenburger Vmb consens
Philipp Hannibal von Schauwenburg Bericht p. Bitsch d. Er sich ehelich Zuverloben Vorhabens, Bitt vm consens in seiner privat behaußung es bescheh. möhe. Erk. Willfarth

Philippe Hannibal de Schauenbourg porte devant les Conseillers et les Vingt-et-Un un ltige avec son beau-frère Frédéric Louis Kanoffsky au sujet d’un capital déposé à la Tour aux deniers
1665, Conseillers et XXI (1 R 148)
(f° 107) Sambstag den 15. Julÿ – Philipp Hannibal von Schawenburg
Philipp Hannibal von Schawenburg schreibt wegen 400. fl. Capital vff dem Pfthurn, darvon Er seinen antheilen prætendirt, sein Schwager Friderich Ludwig Canoffskÿ Ihme aber nicht geständig sein will, bitt vmb Ein arrestum reale. Erk. al E. Ers. Rahtt gewißen.

(f° 134) Sambstag den 2. Septembr. – Friderich Ludwig Canoffskÿ Ca. Jr Hannibal von Schawenburg
Friderich Ludwig Canoffskÿ von Langendorff antwort vff das von dem Jn Hannibal von Schawenburg gethanen anforderung, vff das Pfthrns Capital der 4000 fl. deducirt daß derselbe durch den beschehenen Verzug, all sein recht Ihme cedirt vnd deßenthalben nichts ferners Zu suchen habe, b. das arrestum Zu relaxiren, vnd Ihme etwas vor Zinßen Zukommen Zu laßen. Erk. wie hievor.

Philippe Hannibal de Schauenbourg a l’intention de s’établir à Strasbourg avec sa famille. Il demande à être exempté du péage pour ses revenus et ses biens à Oberkirch. Le Magistrat refuse l’exemption qui constituerait un précédent facheux mais l’autorise à s’établir en ville. L’assemblée le renvoie aux Quinze pour fixer le montant du droit de manance
1668, Conseillers et XXI (1 R 148)
Philipp Hannibal von Schawenburg. 144. 174.
(f° 144-v) Sambstags d. 3. Octobris – Philipp Hannibal von Schawenburg prod. per D. B. dienstliche memoriale darmit Er von denen Hh. XV. hieher verwiesen worden, Weilen Er Sich alhier mit seiner Familien Zu begeben vndt Seßhafft Zu machen, Willens vndt aber alle seine Gefäll vndt Güter in vnd vmb Oberkirch ligen habe, Welche ihne wo Er dieselbe davon Jährlichen Ziehende nutzungen Ahne früchten Vndt wein Ahn dem Rhein Zoll verzollen müße, All Zu hoch Zustehen kommen würden, bitte Er ihme daß Jenige So Er Zu seiner nöthigen haußhaltung Gebrauchen, vndt hieüber führen laßen werde, aber Auff den gewinn Ziehlendes Außgeschloßen, Wo nicht Zollfreÿ, Jedoch Jährlichen vmb ein erleidendliches, passiren Zu laßen.
Erk. Weilen daß Jüngst deß Rhein Zolls auff der brucken halben ergangene edictum All Zu general, Auch Gefährlich wehre einen Andern eingang Zu machen, Zu mahlen wo einem einige dispensation hierinnen Geschehe, Andere zur* bald gleiches suchen würden, Solle mann derselben ordnung Annoch inhærirern, vndt einfolgig daß begehren in So Weit Abschlagen, Im übrigen aber dahien stellen, d. Er sich alhier Seßhafft Machen werde, daß ihme solches Auff die Gewohnliche Schirms Gebühr erlaubet Werden könne. H. XV. Mülb, Er H. Zipperer.

(f° 174-v) Montags d. 9. Nouembr. – Noîe Jr Phill. Hannibal von Schawenburg weilen derselbe mit seiner gantzen haußhaltung hiehero kommen,also bitt Er, p. Dr B. vmb den Schirmb für sich vnd die Seinige vff j Jahr gegen vorlag* eines Leidentlich. Schirmbsgeldts. Erk. willfahrt, vnd wegen der p.* an die Hh. XV. gewieß H. XXI.r Faust, et H Metzger.

Les Quinze renvoient Philippe Hannibal de Schauenbourg lors de sa demande d’exemption. Ils fixent le droit de manance à deux livres.
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
Jr.. 174. 203. [Schauenburg, pt° Zoll befreÿung]
(f° 174-v) Sambstags den 28.ten 7.bris – Jr. Philipp Hannibal v. Schawenburg per Dr . Bitschen, producirt vnd. dienstliches Memoriale, suecht beÿ seines haußweßen translation hiehero, Rheinbrucken Zolls befreÿung, od. eines vergleichs deßwegen. Erkandt, vor herren Räth vnd XXV. gewießen.

(f° 203-v) Sambstags den 21. 9.bris – Jr. Philipp Hannibal von Schawenburg per Dr. Bitschen, weil er Schirm vff ein Jahr bekommen vnd ratione quanti hiehero gewießen worden, alß pittet er daselbe leidentlichen Zuesetzen. Erkandt soll quartaliter 2. lb abstatten. hat den 28.t 9.bris handtrew abgelegt.

Philippe Hannibal de Schauenbourg épouse en troisièmes noces Sibille Esther Bœcklin de Bœcklinsau. D’après Lehr (L’Alsace noble, p. 116), le mariage a lieu en 1672, l’épouse est fille de Jacques Frédéric et de Marie Madeleine de Kageneck.
1672, Conseillers et XXI (1 R 155) – Sibilla Esther Von Schawenburg [gebrone Böcklin]. 159. 163. [Capital Ablosung]
1673, Protocole des Quinze (2 R 89) – Sibilla Ester Böcklin von Böcklinsaw H Philipp Hannibal von Schawenburg haußfrau, 254, 268-v, 285 [Pfenningthurn Capital]

Les tuteurs des enfants d’Anne Yolande Kanoffsky vendent la maison à Catherine Sophie de Helmstett, veuve de Landsperg. L’acte est annulé un mois et demi plus tard.

1674 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 260
der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Wolf Henrich Zorn Von Plopßheim, und der Ehrenvest- hochgelehrte Herr Johannes Ursinus U.I.Ddus und der freÿen Reichß Ritterschafft im Vndern Elsas Secretarius, beÿde alß Vormundere deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Philipp Hanibal Von Schauenburg mit weÿl. frawen Anna Julanda Von Schauenburg gebohrner Kanoffskÿ nunmehr seel. ehelich erziehlter und hinderlaßener Kinder
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten herrn Johann Heinrich Wÿlandts U.I.D. und wohlgedachter Ritterschafft Rhats und Sÿndici alß der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen frawen Catharinæ Sophiæ Von Landtsperg gebohrner Von Helmstätt, Vermög eines sub dato 1.hus. Jüngsthien außgestellten, mit dero, wie auch ihrer Vormunder benantlichen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne herrn Christian Friderich Bockhen Von Bläßheim und Gerstheim und herren Meÿlachs Von Dettlingen eÿgenhändig underschriebenen mit dero fürgetruckhten Adelichen Pittschafft bekräfftigten (…) Gewaltscheins hierzu constituirten Mandatarÿ – uff herren Rhät und XXI. am 11. April. nechst Verstrichen Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in St. Elisabethen Gaß einseit neben dem Pfaltzgräffisch. Hoff, anderseit neben herrn Johann Sebastian Schreibern fürstl. Würtenberg. Landschreibern Zu Stuttgart, hinden uff den Pfaltzgräffischen Garten stoßend gelegen – umb 1450. fl.
Act. im Kageneckhischen in der Kalbßgaßen gelegenen behaußung
[in margine :] Erschienen hierinn gedachter herr Zorn und herr Ursinus beÿde alß Schauenburgischer Kinder Vormünder an einem, So dann hierinn gemelter herr D. Wÿlandt und herr Adam Gödelmann Notarius alß der frauwen Käufferin befelchhaber Zeigten an und bekannten freÿ guttwillig offentlich dEmnach der gegenwärtiger VerKauff und Kauff aus gewißen und bekannten Vrsachen widerumb Zurückgang. auch die hierinn erwehnte 950 fl. in mann schon darfür quittirt, demnach nicht erlegt worden. Als hetten beÿde Parten gegenwärtige Kauffverschreibung wider uff gehabt, mutuas actiones tollirt, und einander aller Ansprach gäntzlichen erlaßen – Act. 27. Junÿ A° 1674.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve de Jean Samuel de Landsberg, manante, à acquérir la maison des héritiers de Frédéric Louis Kanoffsky
1674 Conseillers et XXI (1 R 157)
(p. 146) Sambstag d. 4.t Aprilis 1674 – Kanoffsky EE.
Nôe Weÿl. Friderich Ludwig Kanoffsky Erben Vormünder Jr Wolff Heinrich Zorn Vndt H. Joh: Ursini bitten Vmb consens selbige behausung in der Elisabethen gaß alhier Ahn Weÿl. Jr Johann Samuels Von Landtsperg Wittib zu Verkaufft. Erk. Willfahrt. H. XXI Fischer, H Walter.

Jean Samuel de Landsperg épouse en 1649 Sophie Catherine de Helmstett
Mariage, Ligolsheim (luth. ) M DC XLIX. dienstag 3. Julÿ wurden Ehelichen Copulirt vndt Zusammen(-) der Wohledel Gebohren vndt Gestreng Juncker Johann [Samu]el von Landtsperg die Wohl Edel viel Ehren vnd [tugend]reiche Jungfraw Sophia Catharina Gebohrne von [Helm]statt Gott erhaltt sie sie lang sue leben (i 22)

Catherine Sophie de Helmstett, femme de Jean Samuel de Landsberg, fait son testament dans la maison sise rue du Dôme
1650 (20.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 63)
(Dépôt de Testament) Persönlich erschienen ist die Wol Edelgeborne Viel Ehren vnd tugendreiche Fraw Catharina Sophia von Landtsperg gebohrne von Helmstett, deß Wol Edelgebornen gestreng vnd Vest Johann Samuel von Landtsperg Vilgeliebte Ehegemahlin, gesundt gehend vnd stehenden leibs, auch dabeÿ von der gnaden Gottes gutter richtiger Sinnen, Verstandt Vernunfft (…)
Zu Straßburg sambstag den 20.t Aprilis A° 1650. (…) In den Edlen Von Landtperg hoff am Münstergaß Einseit neben dem gürtlerhoff geleg. In der vordern wohnstuib geg. d. Münstergaß Sehnd

Catherine Sophie de Helmstett, veuve de Landsperg hypothèque la maison au profit de Marthe Faust

1674 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 274
die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne fraw Catharina Sophia Von Landsperg gebohrne Von Helmstätt, Wittib
in gegensein deß Edel- from und Wohlweÿsen herrn Johann Philipp Zeißolffs deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehn alß Curatoris frawen Marthæ Faustin, Wittibin – schuldig seÿe 500 pfund, daß Sie damit nach beschriebene behaußung Von deß auch Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Philipps Hanibal Von Schauenburg mit weÿl. frawen Anna Julanda Von Schawenburg gebohrner Kanoffskÿ ehelich erziehlten Kindern erkauffen und darauff 950. fl. bezahlen können
Unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlein, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in St. Elisabeth Gaß, einseit neben dem Pfaltzgräffischen Hoff, anderseit neben herrn Johann Sebastian Schreibern fürstl. Würtenberg. Landschreibern, hinden uff den Pfaltzgräffischen Garten stoßend gelegen
Item 2000 fl Capital (…)
Act. in der Wetzelisch. behaußung in St. Barbaræ Gaß den 9. Maÿ a° 1674

Henri de Schauenbourg et Marie Salomé de Schauenbourg, femme de Philipp Conrad Joham de Mundolsheim vendent la maison au jardinier André Hetzel

1680 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 53-v
Herr Henrich Von Schawenburg geweßener Fendrich und fraw Maria Salome Johamin Von Munoltzheim gebohrne Von Schawenburg mit beÿstand Herrn Philipp Conrad Johams Von Munoltzheim ihres Ehevogts
in gegensein Andres Hetzels deß Gartenmanns burgers zue Straßburg – daß Sie beÿde adel. Geschwisterde (Verkaufft)
hauß hoffstatt höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in St. Elisabethæ Gaß einseit neben dem Pfaltzgraffischen Hoff, anderseit neben Jacob Gollen dem Würth hinden uff den Pfaltzgraffischen Garten stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 200. lb herrn Johann Carl Hammerer Med. Doctori et Practico Verhafftet – Zugangen umb 475. lb – Act. in der Johamisch. alhier beÿ dem Riebeÿsen gelegener behaußung

André Hetzel hypothèque le même jour la maison au profit de la fondation Steinbock au profit des veuves de pasteur. En marge, quittance remise en 1693 au bailli Pierre Palla.

1680 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 58
Andres Hetzel der Gartenmann
in gegensein deß Ehrenvest, fürsichtig und weÿsen herrn Mathis Seupels E.E. Großen Rhats beÿsitzers alß Pflegers deß steinbockhischen Legati für die Pfarrers Wittiben gewidmetn und herrn Johann Stößers Renthmaÿsters alß Administratoris besagten Legati – schuldig seÿe 150. lb, daß derselbe nachgemelts behaußung erkauffen und den Kauffschilling Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß hoffstatt höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten alhier in St. Elisabethæ Gaß, einseit neben dem Pfaltzgraffisch. Hoff, anderseit neben Jacob Gollen dem Würth hinden uff den Pfaltzgraffischen Garten stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Georg Schönherrn Notar. publ. im nahmen H. Johann Peter Palla, Ritterständisch. Ambtmanns, alß ietzmahlig. possessoris deß hierin hypothecirt. haußes (quittung) Act. d. 9.ten Mart. 1693

Originaire de Strasbourg, le jardinier André Hetzel acquiert le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Barbe Schoffer
1666, 3° Livre de bourgeoisie p. 973
Andreß Hetzel, Gartenmann, und burgers Sohn alhier, und Barbara Schofferinn beede Eheleuth, empfangen daß Burger Recht umb acht Goldt fl. so Sie auff dem Pfenningthurn erlegt, und Wollen beÿ E. E. Zunfft der Garttner under Wagnern dienen. Jurav. den 18. Octob. A° 1666.

Barbe, femme d’André Hetzel, meurt à l’âge de 66 ans en 1669.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 703 n° 11)
A° 1669. den 2. Novembr. Barbara Andreæ Hetzels burgers v. gartenmans Ehel. von 66 Jahre auff St Urbans aw (i 301)

André Hetzel se remarie en 1670 avec Marguerite, veuve du jardinier Mathias Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 85, n° 19)
1670. W. Dncis IX et X Trin. 31 Julÿ et 7 7.bris Andreas Hetzel der Gartner v. B. alhier vnd Margareth Wld Mathis Schmidts gewes. Gartenmann u. alhie nachgel. W. Cop. Donnerst p. me (i 61, procl. S. Thomas)

Le jardinier Mathias Schmidt épouse Marguerite, fille du jardinier Jacques Giss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 81, n° 18)
1669. W. Dncis III et IV. Trin. 27 Junÿ et 4 Julÿ Matthiß Schmidt der Garttner Wb. b. alhie vndt Jgfr. Margaretha wldt Jacob Gÿsens, gewesen. Gartten Mans vnd b. alhier nachgelaßene Eheliche T. Cop. Donnerst. (i 58)

Premier enfant d’André Hetzel et Marguerite Giss
Baptême, Saint- Thomas (luth. p. 344 n° 285)
1672. Sonntag den 17. Xbr. Inf. Maria Magdalena, Par. Andreas Hetzel der gart.mann, Margaretha geb. Gÿsin, Patr. Geörg Schmidt burg. Zu Heillbrunn an dessen statt war Lorentz Moseter apffelwürt allhier, Fr. Magdalena Polyxena von schauenburg weÿl. H Joh: Georg von Weickerßheim wittib, Susanna weÿl. H David Rutalÿ schaffners zu Bühl hinderlaßene wittib, gebohr. Donnerstag den 14. Novembr (i 119)

Marguerite, femme d’André Hetzel, meurt le premier septembre 1675
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 742)
1675. Margaretha Andreæ Hetzels gartenmanns hfr. von 27 Jahr starb den 1. Sept. noct. int. 11 et 12. v. wardt begraben den 3. auff der Urbans aw (i 321)

André Hetzel se remarie en 1675 avec Aurélie, fille du jardinier Jean Matthæus
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 175)
1675. Donnerst. den 2.t 10.br St. Aurelien. Andreas Hetzel der Gartenman undt Jfr. Aurelia, Johannis Matthæusen des Gartners Ehel. Tochter (i 90)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. p. 57 n° 354) 1675. Eodem [den 25. Trin u. 1. Advent.] Andreas Hetzel burger undt Gartenmann allhie Jfr. Aurelia, Johann Mathei deß burgers undt Gartners allhie eheliche tocht. Zu Aurelien den 2. Xbr. (i 30)

Aurélie, femme d’André Hetzel, meurt le 25 février 1681
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 782)
1681. Aurelia, Andreæ Hetzels gartenmanns haußfr. von 28 Jahr Starb freÿtag d. 25. Febr. morg. zwischen 4 et 5 uhr, vnd wardt begrab. den 27.t zu St Gallen (i 341)

André Hetzel se remarie en août 1681 avec Ursule, fille du jardinier Nicolas Gœfft
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 98 n° 575)
1681. 11-12 Trin. 14, 21. Aug. Andreas Hetzel der burger v. gartner allhier Jfr. Ursula Niclauß Gefft deß burgers und gartners allhier eheliche Tochter. St. Thomæ d. 25. Aug. (i 51)

André Hetzel hypothèque la maison au profit du receveur de l’hospice Sainte-Barbe Jean Conrad Fritz. En marge, quittance remise à Pierre Palla en 1695
1691 (31.7), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 653
Andreß Hetzel der Garttenmann
in gegensein H. Johann Conrad Fritzen, Schaffners St. Barbaræ Spitals – schuldig seÿe 50 Pfund
unterpfand, Eine behaußung, höfflein, hoffstatt und Gärttlein, allhier in St: Elisabetha Gaß, einseit neben dem Pfaltz Gräfflichen Hoff, anderseit neben Jacob Gollen dem würth gelegen
[in margine :] (…) ist hierbeÿ persönlich erschienen Anna Ursula, gebohrne Göfftin, deß debitoris eheliche haußfrau, die hat sich für solche schuld verbürgt – den 19. 8.br. 1691
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Peter Palla J.U. Licent. Hoff und Regierungs Rath im bistumb Straßb. wie auch ritterständischen Ambtmanns alß Possessoris Hierinn hypothecierten in St. Elisabethæ gaßen gelegenen behaußung (quittung) den 26. apr. 1695

André Hetzel meurt en 1691 en délaissant un enfant de son troisième mariage et quatre du dernier. Les experts estiment la maison 1 740 livres. La masse propre à la veuve est de 41 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 684 livres, le passif à 481 livres

1692 (21.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 15) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehrengeachte Andreas Hetzel, geweßener Gartenmann und burger alhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 15. 7.br. deß nechst abgewichenen 1691.sten Jahres genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welch Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften Christoph Matthæußen Hoßenstrickers und Allmoßen Knechts Burgers alhier Zu Straßburg als geschwornen Curatoris v. Vogts Annæ Evæ Hetzelin, deß Jetzabgeleibten mit Weÿl. der Ehren : und tugendsamen Frawen Aurelia gebohrnen Mathæußin seel. in dritter Ehe Ehelich erzeugter dochter, Mehr deß Ehren Vorgeachten Johann Georg Hetzels auch Gartenmanns v. burgers allhier als geschwornen Vogts Annæ Ursulæ, Joh: Jacobs, Annæ v Catharinæ der Hetzele des verstorbenen in dießer vierten und Letztern Ehe erzeügter Kinder, also aller fünff deßelben ab intestato nachgelaßener rechtmeßiger erben Jedes zu einem fünfften theil berührend, vorgenommen ersucht v. inventirt durch die Ehe v. tugendsame Fr. Ursulam Hetzelin gebohrne Göfftin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrsamen Matthißen Diebolds todten gräbers auff der Curbaw v burgers alhier igres geschwornen Vogts (…) Actum Montags den 21.sten Jan. 1692.
Copia der Heuraths Verschreibung, p.ge in prot. C fol. 305 et seqq.

In einer alhier Zue Straßburg ane St Elisabethæ Gaß gelegener vnd in dießer Verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Haußrath. Auff der Bühn, In der Vordern Stub, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, Im Obern hauß ehren, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Stub Cammer, In der undern Stub, Im Saal, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt vnd höffein mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier In der Statt Straßburg an St Elisabeth(& Gaß, einseit neben dem hochfürstl. Pfaltzgräffischen hoff, so anjetzo Mons. La Battÿ Lieutenant du Roy bewohnt, anderseith neben H Jacob Gollen dem Würth, hinden uff den Pfaltzgräffischen Graffen stoßend, Davon Gehen Jahrs auff Weÿhenachten 10. lb d Gelts ablößig in hg. mit 200. lb d H Johann Catl Hammerer Med; Dri et Pract: alhier So dann 7 Pfund 10 Schilling d Zinnß Jährlichen Auff den 23. Januarÿ lösig in hg. mit 150. lb d Capital H Johann Bechtolden als Administratori deß Steinbockischen Legats, sonst ledig eigen vnd durch der St. St. Geschworne Werclhleüth vermög überreichter Abschatzung über angeregte beschwerden angeschlagen per 525. Welcher Gestalten der Verstorbene seel. diese behausung von H. Heinrich von Schawenburg vnd Fr. Maria Salome Johamen von Mundolßh. gebohrner von Schauenburg beÿde Adel. Geschwisterd. erkaufft meldet ein perg. Kbg. mit der St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret de dato 20. Januarÿ Anno 1680. mit altem Lit. notirt, dabeÿ ein älterer perg. Kbr. mit wohlermeltem Insigel Verwahrt datirt den 3. 9.bris Anno & 1645. mit alte, Nis 1 et 20. notirt vnd für dießes mahl wid. dabeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Auß einem über weÿl. Fr. Ursulæ Ohlin Clauß Göfften G. U. W. vnd burgers Zu Straßburg geweßener Ehelicher haußfrawen als der Wittib lieben Mutter seel. verlaßenschaffr durch H Johann Tromern Notarium in aô 1681. auffgerichten Theil registerl
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermög. Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 5, Sa. guld. Rinf 4, Sa. Erng. Rest 25, Summa summarum 41 lb
Der Erben unverändert und Theilbare Gutt, schulden haußraths 104, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guldenen Ring 4, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthum an einer behaußung 525, Summa summarum 684 lb – Schulden 481,, Nach deren Abzug 202 lb – Conclusio 385 lb
Abschatzung donnerstags d. 14. Februarj 1692. Weillandt deß Ehrbahren vnd beschaidnen H. Andreas hetzell burger Vnd Gartenman See. hinderlaßene fraw Wittib Vnd Erben behaußung alhie in der Statt Straßburg in der Elisabeten Gaßen, Einseitzs neben herren Johann adam Goll E: E: Großen Raths alten Beÿsitzers, ander seitzs Neben Ihro Königlichen Maÿist. Leithenampt, hinden aiff gedachten hoff Stoßend welche Behaußung sampt Stallung, hoff, vnd garten beneben ein geschalter Bronen, auch sonsten dero begriff recht vnd gerechtig Keit, Wie soclhes durch die geordnete Werckleithe in der Besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt nach angeschlagen vor und vmb Ein Taußent Sibenhundert Vnd Viertzig Gulden, Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs

André Hetzel meurt le 15 novembre 1691 à l’âge de 77 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 35, n° 214)
Heut den 17. Nov. 1691. ist von mir (…) die Leichpredig Zu St. Helena gehalt. word. Andreas Hetzel dem burger undt gartenmann allhier, welcher in seinem 77.sten Jahre den 15. Novembris Aô 1691. Zu nacht umb 9 uhren verschied. [unterzeichnet] Johann Daniel hetzel als verwander, Hanß Görg Hetzel als verwander, hanß hetzel Als Vetter (i 39)

Les tuteurs des enfants d’André Hetzel vendent la maison au bailli de la noblesse Pierre Palla

1693 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 58
Christoph Matthæus, der Allmosen Knecht alß Vogt weÿl. Andres Hetzels gewesenen Gartenmanns sel. nachgelaßener Kinder dritter Ehe, Sodann Johann Georg Hetzel, der Gartenmann, alß Vogt deßen Kinder Vierdter Ehe (signé) Christoff Mathus
in gegensein Herrn Johann Peter Palla, H.U. Lti und Ritterständisch. Ambtmanns – und Zwar auff die am heutig. dato beÿ Herrn Räth Und XXI. erhaltene permission
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäuen begriffen weithe Zugehördt Rechten und gerechtigkeit, allhier in St. Elisabethæ gaß, anderseit neben den Pfaltzgräffischen Hoff, so anietzo Mons. de la Bastie Lieutenant de Roy bewohnt, and. seit neben Hn Jacob Gollen E.E. Kl. Raths alt. beÿsitzern, hind auff ged. Mons. de la Bastie stoßend gelegen, welche behaußung umb 150 lb Capital (und umb 100 lb Capital, auch umb 400 lb Capital verhafftet) – umb 205 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers d’André Hetzel à vendre la maison délabrée au manant Pierre Palla moyennant 800 livres. Les héritiers sont d’abord en litige parce Jean Daniel Hetzel souhaite en racheter les parts par droit de retrait lignager. Le Magistrat permet à Pierre Pallas d’acquérir la maison à condition qu’il vende celle qu’il possède déjà en ville.
1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
Andreæ Hetzells Kind. pt° hauß Verkauffs. 11. 16.
(p. 11) den 17. Januarÿ – hauß Verkauff
S. ersch. weÿl. Andreæ Hetzells gewesenen gartenmanns erster und anderer ehe Kinder Vögt Christoph Mathiß und Georg hetzell allmoßen Knecht, wie auch im nahmen Hn Amttmann Joh: Peter Pallas, gedachte Vögt wollen eine in der Elisabeth gaß gelegene behaußung an gedachten Ambt Mann umb 1625. fl. sambt allen Vncosten Verkauffen, welcher hingegen das seinige Wieder an einen burger Zuverkauffen Willens, bitte Daß er gdige erlaubnus.
G. ersch. n. Joh: Daniel Hetzels, weilen derselbe alß negster anverwanther dießes hauß quæstionirt vor eine halben jahr vmb 1600 fl. mit dießer condition, wo mann nicht mehr geben Will, gekauft, auch ein arrhen darauff geben, Wie der Kinder Vertrags Herren Wohl bewust, also offerirt er dieße 25 fl samt dem Pfundzoll auch Zubezahlen, bittet ihme alß einen burger deßelben Vermög decreti Zu Kommen Zulaßen. S. generalia, und Weil H Pallas, alß Syndicus deß hohen Chors alhie nothwendig Wohnen muß, und gegener selbsten bekand ist, daß er implorirende Vögte beÿ einem halben jahr herum geführet, und sich verschwohren ein mehrers nicht Zu geben, vnd darzu 2 eÿgenthümbliche häußer hatt, alß erbiethet H. Ambt Mann ihme das seinige Zu kommen Zu laßen mit bitt ihn beÿ seinem Kauff g.dig Zu manuteniren, G. wird dießes unbestimmener Vorgeben sagt er generalia, und weilen H. Ambt Mann gesohnete daß er ein hauß hatt, und dießes Vor der Freünschafft herrühret, amß beruffe er sich auff den gehaltenen recess.
S. Voriges hauß hatt Kein bestallung priora und s. Erk. an .E . Rhat Zu außübung ihres rechtens gewiesen. H. XV. Johann Goll und H. Michell.

(p. 16) den 24.t Januarÿ – Hauß verkauff
S. ersch weÿl. Andreæ Hetzells, hinterlaßener Kinder Vogt, hannß georg Hetzell, vor sich und im nahmen Christoff Mathiß, deß allmosen Knechts, der ist willens eine ruinose und in der Elisabetha gaß gelegene behaußung umb 1700 fl. ane Hrn Ambt Mann Pallas Verkauffen Vnd weilen derselbe frembtt alß bitten sie vmb gd.ige erlaubnuß.
H. Prætor dieße Sach seÿe beÿ E.E. Rhat tractirt worden, weilen der Vogt, und Johann Daniel Hetzell daselbsten mit einander litigiret, in deme dießer das einstands recht außüben wollen, Ers hätte aber daßelbe beÿ dießem casu nicht platz finden können, Weilen H Pallat 1. schon die erlaubnuß, ehe daß dießes Decret außgang. ein hauß Zu kauffen gehabt, 2. Weilen er ein schrifftliche intercession Von herrn Intendanten Vorgewießen, und Weilen 3. auff der pupillen commodum Zu seh. dießem nach hielte er, herr Prætor Dar Vor, man könte in der contract also einwillig. daß herr Pallas sein ander hauß innerhalb 6. woch. an einen burger Verkauffen, und falls ein burger in seiner anvertrauten ambt ein hauß kauffen wolte, er ihr deß jures reciproci genießen laßen solte, Erk auff dieße arth confirmirt und solten 2. Hhn Deputirte der Verschreibung beÿwohnen. H. XV. Goll und H.Faust.

Pierre Pallas est autorisé à importer à Strasbourg 450 mesures de vins sans droit de péage
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 119) Donnerstags den 21. Maÿ – H Amptmann Pallas pt° Umbgeldts befreÿung
H/ Secretarius Schag proponirt, Es habe Herr Syndicus Güntzer ihn Zu sich nacher hauß Kommen laßen und beditten, Wie deß Herr Pallas, Ritterschafftlicher Amptmann und syndicus beÿm hohen Chor Umb Umbgeldts befreÿung 450. ohm. wein, so der beÿ jetzigen Zeiten herein Führen laßen wolte, gebetten, vnd anbeÿ gleich vermeld. hätte, daß er wohl wüßte, daß er es als ein Recht nich prætendiren könte, daraus Er, Herr Syndicus, bereit mit dem regierend. H. Amr. geredt habe, dar Neben Ihm der Meinung seÿe, jnn ansehung er hießigen burgern viel gutes erwießen, Wohl Zu Willfarhen seÿn werden wie Immer er Sich genugsem reversiren würde, darauff Er gegenwärtigen revers Zum protocoll lüfern laßen, folgenden Innhalts
Demnach H. Hochlöbl. Statt Straßburg Mir endts Underschrieben 450. ohm. wein Freÿ und ohne Zahlung des Zolls Zu passiren erlaubt, als reversire mich hiermit, daß ein solches ohne einig. præjudiz Wohl berührter Statt Straßburg mit danck acceptire. Unterschrieben Pallas. Ritterschafftl. Amptman &
Zu Mghh. stellend,, Erk. vor dießen mahl und absq. præjudicio Wollfahrt, Nota, dießer revers ist H. Ddo Kniebßen jns Archiv gegeben word.

Le bailli Jean Pierre Palla et sa femme Claude Françoise Perrin se lèguent mutuellement leurs biens
1693 (10.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Donation mutuelle à Cause de Mort – Cejourd’huy Dix° Juillet 1693 furent presens En leur Personnes le Sr Jean Pierre Palla Conseiller de L’Euesché de Strasbourg et Baillif de la Noblesse de Basse Alsace, et Dame Claude Françoise Perrin sa femme qu’il authorise En Cette Partie Estante assitée du Sr Jean George Schönherr Notaire publique En Cette ville de Strasbourg, demeurans aud. Strasbourg dans la Rue dite Elsbethgasse (…)
avoir fait don mutuel à Cause de mort par Ces présentes L’Vn à l’autre Et au survivant d’Eux ce acceptant de part et d’autre La part et portion de la Maison scise à la Rue dite Elsbethgasse Et En Cas de vente la valeur d’jcelle pourveu toutefois qu’au jour du deceds du premier mourant il n’y ait aucuns Enfans Vivans issus de leur mariage

Jean Pierre Palla, baiili de la noblesse et conseiller de l’évêque, et sa femme font baptiser un enfant à Strasbourg en 1693
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 80)
1693. (in margine, Zenobius) filus Joîs Petri Pallaz Satrapæ Nobilitatis (*) et Consiliarÿ Epûs argentinensis et Glaudiæ franciscæ Perin natus est 21. die Mensis Augusti Baptizatus a me die 23. eiusdem Mensis. Patrinum habuit Zenobius vi(-) de Sombreuille publicorum prefectum, Matrinam helenam fackimber(-) (signé) De Sombreuil helene de falckenberg (i 44)

Jean Jacques Palla, sans doute leur fils, meurt en 1705. Il est inhumé au couvent Sainte-Madeleine
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 43)
Die 15. Octobris Anno 1705 pie in Domino decessit pius adolescens Joannes Jacobus pallas ætatis suæ anno 12. SS Ecclesiæ sacramentis præmunitus, necnon 16. eiusdem mensis honorifice et ritu catholoco Sepultus est in cœmeterio ad Sanctam Margaritam (i 23)

Jean Pierre Palla, bailli de Marmoutier, meurt en 1706. Il est inhumé au couvent Sainte-Madeleine.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 50)
Die 9. Julÿ Anni 1706. pie in Dominus obdormivit consultissimus dominus Joannes Petrus Pallas, Satrapa Maurimonasteriensis S. pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis sacramentis præmunitus nec non die 10 eiusdem mensis de nostro consensu et licentia sepulus fuit in Ecclesiâ monialium ad Sanctam Margaritam intra Argentinam (i 27)

Licencié en droit, bailli de la noblesse et conseiller de l’évêque, Jean Jacques Palla vend la maison à Louis de Bürckwald, adjudant dans le régiment de cavalerie Rothenbourg, assisté de son beau-frère Jacques du Pré de Dortal

1695 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 276
H. Johann Peter Palla, beeder Rechten Licentiatus und Ritterständischer Ambtmann, wie auch Hoff und Regierungs Rath im Bistumb Straßburg
/:salv. tit:/ herren Louis de Burckwaldt, Obrist Wacht meister Under dem Rotenburgischen Regiment zu Pferdt mit beÿstand /:salv. tit:/ herren Jacques du Prés du D’ortal deß beständigen Regiments der HHn. XV. beÿsitzers, seines herrn Schwagers – und zwar auff der von Mghh. Räth und XXI. am 18.ten hujus ertheilte permission gekaufft zu haben,
bekantlich war, Hauß, Hoffstatt, Höfflein, sambt alle übrigen deren gebaüen begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier in St. Elisabethæ gaß, einseit neben dem Pfaltzgräffischen Hoff, so anietzo Mons. de la Bastie, Lieutenant de Roy bewohnt, anderseit neben Jr. Johann Philipß Babst von und zu Bolsenheim, hinden auff ged. Pfaltzgräffischen Hoff stoßend gelegen – umb 1362 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente de la maison au major de Birckenwald, non bourgeois. Le préteur royal fait observer que les logements militaires n’en souffriront pas puisque Palla en était exempté.
1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Peter Palla pct° hauß verkauffs. 71. 74.
(p. 70) den 11. Aprilis – H. Peter Palla pct° hauß verkauffs
H. Peter Palla, Ambt Mann, der hatt seiner in der Elisabethæ gaßen gelegene behaußung aan dem Vesten herren Major von Birquewaldt umb 2750 fl. verkaufft, b. Vnter dienstb. umb deßen gn.ige erlaubnuß. Erk. ein deputation auff Herrn XV. Kellermann und H. Dietrich beliebt.

(p. 74) Montags den 18.ten April. – Relation weg. deß haußes, so H. Peter Palla v.kauff. will
H. XV. Kellermann und H. Dietrich bericht. der Zustand deß haußes, so H. P Palla, Ambtmann, an Herrn Major vpn Birquewald verkauffen will und bedeuten, daß daßelb nur einen Stock Zwar habe, allein er seÿe schön Zugericht, der Kauffschilling seÿe 2725. fl. welches baar bezalt werden solte, die Willfahr stünde beÿ MGhh.
H. Prætor es gienge der Einquartierung nichts ab, weilen so lang H Palla das hauß beseßen, er nicht logiret, die übrige clausulæ würden müßen observirt werd.
Erk. H. Prætor gefolgt, und soll. die herren Depp. der Verschreibung beÿwohn.

Louis (Wolfgang Louis) de Bürckwald épouse Concorde Truchsess de Rheinfelden. Il meurt le 9 février 1711, son corps est inhumé dans le choeur de l’église de Birkenwald

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 153)
Die Nonâ Februarii anni 1711 obiit in dno nobilissimus dns Ludouicus de Birckenwald Dns in Birckenwald et Feulgriessen Sti Ludovici eques consiiarius in cl.io regio alsatico et ordinis equestris director et die 11 conductus est a me infra scripto et in dicto loco Birckenwald ab. sepultus est (i 81)

Sépulture, Birkenwald (cath.)
Hodie die 9. Februarÿ Anni 1711 de nocta primam inter et secundam horam omnibus sacramentis pÿssine obÿt in Domino prænobilis D. Dominus Wolffgangus Ludovicus de Bürckwald Eques Ordinis Militaris Sancti Ludovici Consiliarius Supremi Consilÿ Regÿ hujus provinciæ Colmariæ Consiliarius et Director Nobilitatis inferioris Alsatiæn vice colonellus Equestris germanicæ Legionis, dominus in Bürckwald et Fulgriesen et in Choro Ecclesiæ nosträ parochialis omnibus ceremoniis factis sacræ terræ mandatus est præsente tota comunitate (i 15)

Wolfgang Louis du Terrier,
(† Strasbourg 9 février 1711). En sa qualité d’aîné des fils il succède à son père. Il obtient pour lui, son frère et sa sœur l’investiture du fief le 4 juin 1689. Entré dans le service des armes en 1671, il termine sa carrière comme lieutenant-colonel du régiment de cavalerie de Rosen. Depuis 1698 conseiller d’honneur et chevalier d’épée près du Conseil Souverain d’Alsace et conseiller ordinaire du présidial de la Noblesse d’Alsace, il est fait chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis le 5 juillet 1700. Marié à Strasbourg avec Concorde Truchsess de Rheinfelden dont il a un fils Louis-Nicolas-Antoine (né le 17 août 1692) mort pendant son adolescence. N’ayant pas de descendant, le fief échoit à son frère.
Robert Metzger (1983), NDBA

Après la mort de Wolfgang Louis de Bürckenwald puis celle de son frère François Antoine Melchior, la maison revient en propriété à leur neveu Joseph Louis du Pré de Dortal qui prend alors le nom du fief de Bürckenwald (voir la notice de Robert Metzger (Nouveau dicitionnaire de biographie alsacienne)
.

Fils de Charles du Pré de Dortal et de Sabine Richarde de Bürckenwald, Joseph Louis du Pré de Dortal épouse en 1707 Marie Cécile Hippolyte Truchsess de Rheinfelden : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem freÿ hoch Edel gebohren und Gestrengen Herrn Joseph Ludwig Duprés du Dorthal Cheualier von Bürckwald, dero Aller Christlichen Königlichenen Maÿestäth in Franckreich beÿ dero hoch Löblich Rosischen Regiment Zu Pferd wohlbestellten Rittmeistern des weÿland freÿ hochedel gebohren und gestrengen herrn Caroli Duprés du Dorthal gewesenen Adelichen Rath und Fünffzehners der Stadt Straßburg nun seelig. mit der hochwohlgebornen Viel Ehr und tugendreichen Frauen Sabina Richardis gebohrner Von Bürckwald ehelich erziehlten Adelichen Sohn, als dem herrn Bräütigamb ane einem, So dann der hoch Edelgebohren Viel Ehr: und tugendreichen Fräulein Cæcilia Hypolita gebohrner Truchseßin von Rheinfelden, des Freÿ hoch Edel gebohrnen und gestrengen Herrn Frantz Maurus Truchseß von Rheinfelden, Herren Zu Nieder Ensißheim mit der hoch Edelgebohren Viel Ehr: und tugendreichen Maria Eva gebohrner Freÿin Von Schauenburg ehelich erzielhte adelischen tochter alls der Jungfraueb Gespons, am andern theil
Drittens hat des Herrn Hochzeiters wehrtest Frau Mutter Frau Sabina Richardin gebohren Von Bürckwald mit beÿstand der Freÿ hoch Edel gebohren herrn Wolffgang Ludwigs Von Bürckwald Ritter des hochlöblichen Ordens St Ludovici und Ehren Raths beÿ Königlichen hohen Rath im Elsaß und gewohnlichen Directorÿ und herrn Frantz Anthoni Von Bürckwald Ritter des heiligen Lazari von Mont Carmel auch wohlbestellten Commandante über ein Battaillon Zu Fuß beede der Frauen Mutter geliebtte herren brüder in ansehung dieses heüraths (…) sollen der Fräulein hochzeiterin anvorderst gemelter Summa früchten und Weins hernach folgende güther, gülthen, herrschaffttliche gerechtsame und Renthen Zu einem freÿen eigenthümlichen Wÿdemb Verbleiben als nemblichen (…) Zu Pfullgresheim, wie auch ihre dasige eigenthümliche Reeben sambt der halben Adelichen behaußung und Stallung in mehrermelten dorff (…) doch erst nach absterben herrn Wolffgang Ludwig von Bürckwald und seiner Gemahlin, Item das Vordere theil der adelichen Wohnung Zu Straßburg in der Kalbsgaßen so ob ernannter Fraw Mutter eigenthümlich gehörig, gleich wie sie solche anjetzo mit Kasten Keller und Stallung besitzet – Actum und abgehandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 25. Januarÿ als man nach der Gnadenreichen Geburth Jesu Christi Zahlte 1707.

Mariage, Birckenwald (cath.)
Hodie 31.a die Januarii Anno 1707 factis proclamationibus iuxta decretum concilii tridentini matrimonii vinculo copulati sunt prænobilis et perillustris Dominus Josephus Ludovicus Du Prée du Dordal Eques de Bürckvald et perillustris domicella Maria Cæcilia Hÿppolita de Truchses de Reinfelden, præsentibus testibus prænobilibus Dominis Wolfgango Ludovico de Bürckvald Equite ordinis militaris sancto ludovici consiliario supremi consilii regii huius provinciæ inferioris alsatiæ vice colonello equestro germanicæ Legionis domino in Bürckvald et Fulgreisheim et Prænobili domini Francisco Anthonio de Bürckvald ordinis sancti Lazari a monte Carmelo et Jerusalem et commendante legionis * domini in Bürckvald et Fulgrissenheim (i 1)

Joseph Louis de Bürckenwald (du Pré de Dortal) meurt le premier avril 1737 en son château de Birkenwald en délaissant neuf enfants. La sucession comprend la cour de Schæffolsheim dans la rue Sainte-Elisabeth. La masse propre à la veuve est de 1 014 florins. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 819 florins, le passif à 5 758 florins.
1737 (2.5.), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 3) n° 54
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Freÿ hochwohlgeborne herr Joseph Ludwig Von Bürckenwald Einer königlichen freÿ Ohnmittelbahrer Ritterschafft im Untern Elsaß im Leben gewesener hochmeritirter Directorial Rath und Außschuß nach seinem den 1.ten dießen laufenden monats Aprilis in dem Schloß Bürckwald hochseeligen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auff Ersuchen des freÿwohlgebohrnen herrn Lorentz Reinhard Haffner Von Wasslenheim, Einer Königlichen freÿ Ohnmittelbahrer Ritterschafft im Untern Elsaß hochmeritirten Directorial Raths und Außschusses, als geschwohrnen Vormunds des hochseelig Verstorbenen herrn mit der Freÿ Wohlgebohrnen Frau Maria Cecilia Von Bürckenwald gebohrner Truchseßin von Rheinfelden ehelich erzeugt hinterlassener hochadelicher Kinder und Erben nechst hiernach benambßt, jnventirt durch hoch Edelgedachte Frau Wittib selbsten, beÿständlich des freÿ Wohlgebohrnen herrn Friderich Frantz Anthoni Baron von Falckenhaÿn wie auch die freÿ Wohlgebohrnen Fraulein Mariam Franziscam, Annam Magdalenam und Mariam Louise und den zu Straßburg Johann Lucam den Kutscher und Magdalenam Wogin die Köchin Zu Bürckewald aber durch Sebastian Schneider den herrschafftlichen Förster (…) So geschehen und angefangen Bürckewald Montag den 28. Aprilis und Straßburg den 2.ten Maÿ 1737.
Bericht. Zuwißen daß die Hochadeliche Fr. Wb. wegen der in dem Ehepactis paragrapho secundi Vermelten Ehre,steur von 2000 fl. berichtet daß solche noch nicht empfangen worden (…)
Der Hochseelig Verstorbene Herr seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folget die freÿ Wohlgebohrnen 1. Fräulein Mariam Franciscam, 2. Herrn Frantz Joseph, 3. Herr Johann Baptista Celestin, Capitaine unter dem Regiment Picardie, 4. Fräulein Annam Magdalenam, 5. Fräulein Mariam Louise, 6. Herr Carol Reinhard, 7. Herr Heinrich, 8. Herrn Ferdinand Carol, 9. Fräulein Maximilianam alle Von Bürckewald und der hochseelig. Verstorbene herr mit der Freÿ wohlgebohrnen Frauen Maria Cecilia Von Bürckewald gebohrner Truchseßin von Rheinfelden deßen hinterlassene hochadeliche Frauen Wittib ehelich erzeugte Kinder, und zu neun gleichen theilen ab intestato verlaßene Erben

Publicatio der Eheberedung und Testamento nuncupativi
In dem Schloß Zu Bürckwald wie auch in dem sogenannten Schäffolsheimer hoff Zu Straßburg in St. Elisabethen gaß gelegen hat sich befunden wie folget
Eigenthümliche Häuser und gebäu in dem dorff und bann Bürckewald gelegen (…)
(f° 23) Eheberedungs Copeÿ (…) Actum und abgehandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 25. Januarÿ als man nach der Gnadenreichen Geburth Jesu Christi Zahlte 1707.
Copia Testamenti holographi (…) So geschehen in dem Bürckewald in unßerm Schloß in der hintersten Wohnstub (…) den 12. Decembris in Jahr Christi 1733
Eigenthum an einer Mühl in den Bürckenwald (…)
(f° 33) Eigenthumb an einer behaußung Zu Straßburg. Der sogenante Schäffolsheimer hoff gelegen Zu Straßburg in der Elisabethen Gaß, sambt allen seinen begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, Einseit neben denen Stattmauren, andern seit neben denen Kochischen Erben, hinden auff weÿland H. Georg Fritschen des Weinhändlers Erben und vornen auff die Elisabethen gaß, stoßend, so freÿ ledig und eigen, alhier ohnangeschlagen gelassen [biffé, ohnnachtheilig angeschlagen vor 10.000 fl.]. Hierüber besagt eine Kauffverschreibung auff Papÿr verfertiget sub dato 20. 7.bris 1722 besagend wie die gesambte freÿherrlich Ulmisch und Elsenheimische Interessenten solchen hoff sambt dem Klugischen hoff auff den alten Weinmarckt alhier gelegen & hern Præsidenten von Klinglin verkaufft mit darauff gesetzter Confimation E. hoch Löbl. Nieder Elsäßischen Ritter Directorÿ vom 28. Aprilis 1723. und Eigenhändig geschrieben, unterschrieben und versiegelter cession & herrn Præsidenten Von Klinglin an dem hochseelig verstorbenenen Herrn Von Bürckwald de dato Straßburg den 30.ten 10.bris 1733. Ferner pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel de dato den 25. Februarii 1723. Nota hiervon wird dermahlen allein von dem jetzmahligen gärtner An Zinß von deren Wohnung und Garten bezahlt 70 fl. Ferner wird Von dem hinterhauß an jährlichen Zinß erhoben 200 fl. summa 270 fl.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der hochadelichen Fraw Wittib unverändert, Sa. haußraths 164 fl. Sa. Silbers 50, Sa. der Schulden 800, Summa summarum 1014 fl.
Solchemnach wird auch der hochadelichen Erben unveränderten und das theilbahre Vermögen unter einer Massa verschrieben, Sa. haußraths 2050, Sa. Kutsche 75, Sa. Schiff und geschirr Zum ackerbau 174, Sa. gewächses 50, Sa. Hews und ohmet 27 Sa. Früchten 345, Sa. Wein und Vaß 1024, Sa. Viehes 427, Sa. Silbers 1460, Sa. Golds 44, Sa. baarschafft 1217, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1224, Sa. Eigenthümlichen heußer und Gebäuen in den Dorff und Bann Bürckwald gelegen 3740, Sa. des Eigenthums ainer Mühlen in dem dorff Bürckewald 260, Sa. Schulden 700, Summa summarum 12.819 fl. – Schulden 5758 fl. Nach deren Abzug 7060 fl.
Catalogus librorum

Joseph Louis du Pré et Marie Cécile Truchsess de Rheinfelden vendent la maison au greffier des affaires criminelles Louis Mena pour 1 950 livres

1719 (21.9.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 471
(1950) Sal: Tit: plenissimus der wohlgeborne herr Joseph Ludwig Du Prez Chevalier de Bürckwaldt jetzmaliger außschuß beÿm löbl. Ritter Directorio im untern elsass und S.T. der auch wohlgebohrnen Frau Maria Cecilia geb. Truchseßin von Rheinfelden seine Adeliche Ehe Gemahlin
in gegensein H. Ludwig Mena U.J.Lti und vergicht schreibers
hauß hoffstatt höfflein sambt allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in St Elisabetha gaß, einseit neben neben einem Statthauß worinn der jeweilige Lieutenant du Roy bewohnt anderseit neben S.T. H. von Haffner hinten auff auf gedachtes statthauß und Garten – 1950 pfund

Louis Mena vend la maison à Jeanne Genot, veuve du commandant du Fort de Pierre Jean de Chamfort moyennant 2 500 livres

1724 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 203
H. Louis Mena actuarius rerum Criminalium und Procureur du Roy de la Marechaussée d’Alsace
in gegensein Fr. Jeanne geb. Genot weÿl. H. Jean de Chamfort gewesenen Chevalier de St Louis et Commandant du Fort de pierre so ohnbevögtigt beÿständlich des wohlgebohrnen H. Frantz Joseph von Hürtigheim stättmeisters und fünffzehners
Eine Behausung hoff gartten Stall und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Elisabethae gaß, einseit neben S.T. H. von Haffner von Waßlenheim anderseit neben einem gemeiner Statt gehörigen von dem jeweiligen H. Lieutenant du Roy allhier bewohnenden hauß hinten auff erstegdachten Statthaußes gartten – um 2500 pfund
(Protocollum, KS 592 année 1724 f° 15-b) Sr Louis Mena Licencié en Droit nostre greffier Criminel ordinaire et Procureur du Roy de la Marechaussée d’Alsace, (à) De Jeanne Genot veufve du Sr Jean Baptiste de Chamfort en son vivant Chevalier de St Louis et Commandant du Fort de pierre, n’ayant point de curateur estant assistée du Sr François Joseph d’Hürtigheim Staettmeister et assesseur de la Chambre des Quinze, Une maison cour jardin et écurie avec tous ses droits dépendances et appartenances scize rue Ste Elisabeth de cette ville tenant d’un côté au Sr Haffner de Wasslenheim d’autre a une maison a nous appartenante destinée pour y loger le Lieutenant du Roy aboutissant par derrière au jardin de ladite maison

Jean Baptiste de Chamfort épouse en 1710 Jeanne Genot, veuve de Jacques Loubert, commissaire d’artillerie à Haboudagne dans le diocèse de Metz ; contrat de mariage, célébration
1710 (2.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 17)
Mariage 2° aoust 1710. furent presents Messire Jean Baptiste de Champfort Cheualier de L’ordre militaire de St Louis Commandant pour le Roÿ au fort de la porte de pierre de lad° ville, fils de deffunt Messire pierre de Champfort, Escuyer Cap.ne au reg.t de piedmont et de deffunte De Catherine foucau* sa femme ses pere et mere, assiste de haut et puissant Mgr le Comte du Bourg, Cheualier des ordres du Roÿ Lieutenant general de ses armées Commandt. en cette prouince d’alsace et de Mgr le Pelletier de la houssaÿe, Conseiller d’Estat et jntendant de la d° prouince et de l’armées du Rhin, ledit Seigneur de Champfort pour luÿ en son nom d’une part
et Dame Jeanne Jenot veuve de deffunt Noble Jacques Loubert en son vivant Commissaire d’artillerie assistée de Madame Annetoinette de Lampugnan veuve de Messire Luc Le Roy de Monluc Chevalier vivant lieutenant Colonet de Cavallerie pour le Service du Roÿ sa bonne amie, lad° Dame Jeanne Jenot pour elle et en son nom d’autre part
(signé) Chamfort, Jeanne Genot, Lampugnan de montluc, du Mayne Du Bourg, Pelletuer de la Houssaÿe

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 102)
Anno Domini 1710. Die vero tertia Augusti (…) solemniter inthronizati sunt Prænobilis et Generosus Dns Joannes Baptista de Chamfort Eques ord.is militaris Regÿ et Commendans arcis Lapidæ ex una, et Domina Joanna Genot vidua Dni Lubert ex oppido Habudange diœcesis Metensis ex altera partibus (i 54)

Jeanne Genot revend en 1728 la maison à Marie Catherine Waldner de Freundstein, femme du brigadier des armées du roi Jacques Gustave de Lenck, assistée de son gendre François Antoine de Falckenhayn

1728 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 326-v
Fr. Johanna geb. Genot weÿl. H. Johann Baptista de Chamfort Chevalier de St Louis et Commandant pour le Roy du fort de Pierre weißbeck so ohnbevögtigt beÿständlich des wohlgebohrnen herrn Frantz Reinhard Haffner von Waßlenheim
in gegensein der wohlgebohrnen Fr. Mariæ Catharinæ geb. waldtnerin von Freundtstein des auch wohlgebohrnen herrn Jacob Gustav von Lenck Brigadier des Armées du Roy Frau Ehegemahllin beÿständlich ihres tochtermanns des wohlgebohrnen herrn Frantz Antoni Freÿherr von Falckenhaÿn
Eine Behausung hoff Gartten stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ihren liegerling im Keller, allen Spiegel und Fenster hacken ahne den wänden und Caminen, welche behausung ahn St Elisabethæ gaß, einseit neben obged. H. von Haffner anderseit neben einem gemeiner Statt gehörigen zu der wohnung des jeweiligen H. Lieutenant du Roy bestimbten hauß, hinten auff allersert ged. haußes gartten – um 2250 pfund

Marie Catherine Waldner de Freundstein épouse en premières noces en 1702 François Jacques Wormser de Vendenheim Sundhouse : contrat de mariage passé à Schweighouse près de Thann, copié dans l’inventaire dressé en 1711 après la mort du mari.

1711 (25.6.), Not. Courtz (6 E 41, 452) n° 35
Inventarium über Weÿland deß Wohlgebohrnen Herrn Herrn Frantz Jacob Wormbßers von Vendenheim zu Sundhaußen Verlassenschafft
(Eheberedung) zwischen dem Wohlgebohrnen Herrn Herrn Frantz Jacob Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen, deß auch Wohlgebohrnen Herrn Herrn Dagobert Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen Er. Königl. freÿ unmittlbahren Ritterschafft im untern Elsaß hochverdienten Raths und Außschußes mit der auch Wohlgebohrnen Frauen Frauen Francisca Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen gebohrner Von Müllenheim zu Rechberg, Eheleiblichen Herrn Sohn, an Einem, So dann der Wohlgebohrnen Fräulein, Fräulein Maria Catharina Waldnerin von Freundstein deß auch Wohlgebohrnen Hern Herrn Friderich Ludwig Waldners von Freundstein, Herren auf Schweighaußen, Sierentz, Berr vnd Berolzweÿler, mit der auch Wohlgebohrnen Frawen Frawen Maria Cordula von Rothschütz, Ehelichen Fräulein Tochter, am andern Theil
So geschehen Zu Schweighaußen den 16. Monaths Tag Junÿ nach der gnadenreichen geburt unsers Erlößers Jesu Christi 1702. Jahr [unterzeichnet] Frantz Jacob Wurmser Von Vendenheim Zu Sundhaußen, Maria Catharina Waldnerin von Freundstein
i 3751

Marie Catherine Waldner de Freundstein se remarie en 1723 avec Jacques Gustave de Lenck
Mariage, Sundhouse (luth. n° 5)
den 26.t Junÿ dieses 1723.t Jahrs wurden alhie, zwar in einem particular Zimmer, doch in Gegenwarth einer Christlichen Versamlung unserer Christlichen Kirchenordnung gemäß ehelichen Copulirt und eingesegnet, der freÿ Wohlgebohrne Herr, Herr Jacob Gustav Von Lenck, Brigadier der Königlichen Armeen und mestre de Camp eines teutschen Regiments Zu Fuß, In Ihro Königlichen Majestät in frackreichs diensten, und die auch freÿ Wohlgebohrne frau frau Maria Catharina, bißhero Verwittibte Wurmbserin Von Vendenheim Zu Sundhausen, gebohrne Waldnerin vvon Freündstein [unterzeichnet] Jacob gustaf von Lenck, Maria Catharina gebohre walderin von Freündstein (i 111)

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über fr: Mar: Cathar: geb. Waldnerin von Freundstein eigenthumb. Vermögen zu H Jacob Gustav von Lenck Brigadier in der Königl. armee und Metre des Camps von einem teutschen Regiment zu Fuß jhrem Ehegemahl in die ehe gebracht

Marie Catherine Waldner de Freundstein veuve du général Jacques Gustave de Lenck meurt en 1747 dans sa maison près du pont Saint-Nicolas en délaissant les représentants de ses deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 147 727 florins, le passif à 9 521 florins.
1747 (22.9.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 515) n° 48*
Inventarium über Weÿland der Freÿ hochwohlgebornen Frauen Frauen Mariæ Catharinæ, Verwittibter Generalin Von Lenck gebohrerner Waldnerin von Freundstein nunmehr seeligen, Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1747.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Liegend und fahrenden beweg: und unbeweglichen Haab, Nahrung und Güthere nichts davon ausgenommen, so Weÿl. die Freÿ hochwohlgeborne Frau Frau Maria Catharina Von Lenck gebohrene Waldnerin von Freundstein, weÿland des freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Carl Christoph Von Lenck Ihro königlichen Maÿestäth in Franckreich höchstverdienten General Feld Marschals und Obristen über ein Teutsches Regiment Zu Fuß seelig hinterlaßene Frau Wittib nach Ihrem den 24.ten Augusty dießes Zu end eilenden 1747.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die anwesenden hochadeliche Interessenten selbsten, wie auch die freÿ hochwohlgeborne Fraülein Fraülein Johanna Sophia Louisa Röderin Von Dierspurg, welche beÿ der gnädigen frau seelig in hauß gewohnet, So dann Herr Johann Winther, Notarium publicum und Schaffnern Von der Frau Generalin und Frau Barbaram Wintherin gebohrne Saltzmännin deßen Frau Eheliebstin nicht weniger Jungfrau Anne Marie Gailon Von Mümpelgard und Annam Margaretham Meisterin Von Westhoffen gebürtig die erstere der gnädigen frau seelig Cammer: die letztere aber dienstmagd (…) Actum und angefangen in dem Adelichen Sterbhauß am Staaden, Freÿtag den 22.ten Septembris und golgenden täge Anno 1747.
Die Frau Generalin Von Lenck seelig hat per Testamentum vom 29.ten Martÿ 1745. Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. den freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Friderich Dagobert Wurmßer Von Vendenheim Zu Sundhaußen, mit Weÿland dem freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Frantz Jacob Wurmßer Von Vendenheim Zu Sundhaußen, der Frau Generalin seeligen erstern Ehe Herrn ehelich erzeugten Herrn Sohn, Welcher mit und beneben dem freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Carl Ferdinand Zorn von Bulach, der Stadt Straßburg hochverdienten Stättmeister und Fünffzehnern seinem hochgültigen Herrn Beÿstand dem Geschäfft& persönlich beÿgewohnet
und Weÿland der Freÿ hochwohlgebornen Frauen, Frauen Johannæ Catharinæ Mariæ Christinæ von Falckenhaÿn gebohrner Wurmßer Von Vendenheim Zu Sundhaußen seeligen als der frau Generalin mit hoch Edle benambsten herrn von Wurmser ehelich erzeugt Frau Tochter und des Freÿ hochwohlgebornen Herrn, Herrn Frantz Antony Freÿherrn Von Falckenhaÿn, geweßener Frau Ehegemahlin ehelich erzeugte Vier Kinder nahmentlich 1) Herr Rudolph Friderich Freÿherrn Von Falckenhaÿn, hochverdientenen Obrist Lieutenan und Commandant unter dem Königlichen frantzösischen Regiment Suedois in deßen Nahmen der Herr Baron Von Falckenhaÿn, sein herr Vatter Vermög (…) zu Metz den 1.ten Septembris 1747 errichteter Procuration (…), 2. die freÿ hierzu gevollmächtigter Befelchhaber frau, frau Franciscam Magdalenam Von Adlerfeld, gebohrne Freÿin Freÿherrn Von Falckenhaÿn, des freÿ hochwohlgebornen, Herrn Herrn Carl freÿherrn von Adlerfeld hochverdienten, Obrist Lieutenant in Königlichen Schwedischen diensten frau Ehegamahlin, welche mit hochgültigem beÿstand des freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Wolff Sigmunf Böckel Von Böcklinsau, in ansehung deroselben herr Ehegemahl dermahlen abwesend ist, dem geschäfft beÿgewohnt, 3. den freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Carl Gustav Freÿherrn Von Falckenhaÿn hochverdienten Haubtmann unter dem Regiment Royal Suedois, 4. die freÿ hochwohlgeborne Fräulein, Fräulein Caroline freÿin Von Falckenhaÿn, In deren Zweÿ hochadelichen Kinder Nahmen deroselben herrn Vatter erst hochgedachter Herr Baron Von Falckenhaÿn, als Tutor naturalis dem Inventations Actui abgewartet, Vor hochbemambsten Herrn Friderich Dagobert Wurmßer Von Vendenheim und die seelige Frau Freÿin Von Falckenhaÿn nur allein in Legitimam
So dann in das übrige Vermögen also in die Zwo Tertzen 2. Vor wohlgedachten Herrn Obrist Lieutenant Von Falckenhaÿn und deßen Zu erzeugenden adeliche Kinder und Zwahr zu einer Tertz und 3. Erst hochbelete Herrn Haubtmann Von Falckenhaÿn und deßen hochadeliche decendente, in die übrige Terz allermaßen das Testamentum selbsten des lehrern masgiebet

In einer allhier zu Straßburg ane dem Staden beÿ der Niclaus Bruck gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In dem Hinderhauß auff der öbersten Bühn N° 1, Auff der Bühn N° 3, Im Stall, In der Bauchküchen, Im vordern Hauß auff der Bühn, In der Kuchen N° 1, in der Kammer N° 2, Am Stübel N° 3, In der Kammer N° 4, Im haußehren vor dem Stübel N° 3, Im Hauß Ehren vor dem Zimmer, Im Stübel N° 4, Im Zimmer N° 5, Im Zimmer N° 6, Im Zimmer N° 7, Im Zimmer N° 8, Im Zimmer N° 9, Im Zimmer N° 10, Im Zimmer N° 11, Im Zimmer N° 12, In der Speiß Cammer, Im Gang neben der Kuchen, Im Gesind Stübel, In der Kuchen, Im untern vordern Saal, In hintere Saal, Im vordern Keller, Auff der Steeg beÿ dem Gäng. Im untern Gewölb, In dem Obern gewölb
Wÿdumb Welcher Weÿland die freÿ hochwohlgeborne frau, frau Maria Catharina von Lenck gebohrne Waldnerin von Freundstein, des auch Weÿland freÿ hochwohlgebornen, Herrn, Herrn Frantz Jacob Wurmbßen von Vendenheim Zu Sundhaußen hinterlassene Frau Wittib als ihrem erstern Herrn Ehegemahel Zeit lebens zu genießen berechtiget geweßen
Eigenthumb an dem Dorff Allmannsweÿer
Eigenthum ane Liegenden güthern Eckardsweÿer über Rhein
Eigenthum des Schloß Zu Geudertheim sambt darzu gehöriger Häußer und Liegenden güthern (Fidei Commiss Guth)
(f° 134) Erblehnungs gerechtigkeit an der Mühl zu Vendenheim
(f° 135) Eigenthum an einem Meÿerhoff zu Vendenheim
(f° 138-v) Eigenthum an einer Behaußung und daran Liegenden Garthen Zu Straßburg. Eine Behaußung, Hoff, Hoffstadt, Stallung ane dem Staden, oberhalb der Niclaus Brucken (…)
(f° 140) Eigenthumb an einem Garthen und Garthenhauß Vor dem Juden Thor der Stadt Straßburg (…)
(f° 143) Wÿdumb, Welchen die freÿ hochwohlgeborne frau, frau Maria Catharina Wurmßer von Vendenheim Zu Sundhaußen gebohrne Waldnerin von Freundstein nachgehends Weÿland des freÿ hochwohlgebornenn Herrn Herrn Gustav Adolph von Linck geweßenen General Marechal de Camp und Obristen über die königlich frantzösisch Regiment zu Fuß geweßenen hinderlaßene frau Wittib von (…) ihrem ersten Ehegemahlen Zeit lebens Zu genießen gehabt, Nach inhallt des durch herrn Notarium Wolffgang Courtz notarium juratum publicum in anno 1712. auffgerichteten Theil Registers über nun auch Weÿland der freÿ hochwohlgebornen Frauen, frauen Johannæ Catharinæ Mariæ Christinæ Von Falckenhaÿn gebohrner Wurmßer von Vendenheim Zu Sundhaußen ererbten Vätterlichen Guths besagend
(f° 160) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti holographi Declaratio (…) Sa. haußraths 9269 fl. Sa. Spitzen 798, Sa. Baumwollen und seidenen Zeüg 1260, Sa. Tafflen 1072, Sa. Spiegel 892, Sa. Früchten nihil, Sa. Wein und Lehrer Faß 3364, Sa. Uhr 96, Sa. Kutsch 180, Effecten zu Geudertheim, Effecten zu Kolbsheim, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1003, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 1126, Baarschafft 7360, Pfenningzinß hauptgüter 37.998, Eigenthum ane einm Garten vor dem Juden thor, 1200, Eigenthumb des Dorffs Allmannsweÿer 5000, Eigenthum ane liegenden güthern 4487, Gülth von liegenden güthern 32.298, Eigenthum des Schloß Zu Geudertheim 18.000, Eigenthumblichen Wein Zinßen 887, Erblehnungs gerechtigkeit an der Mühl zu Vendenheim 600, Eigenthum an einem Meÿerhoff zu Vendenheim 3880, Eigenthulmb ane Zehenden 1648, Eigenthum ane Widerzinß zu Illwickersheim 200, Schulden nullum, Summa summarum 147.727 fl – Schulden 9521 fl, Nach solchem abzug 138.206 fl – Sa. Legaten 7200, Detrahendo verbleibt 131.006
Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 5839 fl.

1747, Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 7)
Actus über Eröffnung Weÿland der Fraun Mariæ Catharinæ Von Lenck gebohrner Waldnerin von Freundstein Wittib, 1747

Sépulture, Geudertheim (luth.)
1747. d. 24. Augusti starb hochseelig die Hochwohlgebohrne frau fr. Maria Catharina, gebohrne Waldner von Freunenstein, weÿl. des freÿ hochwohlgebohr. Herrn H. Caroli Gustavi von Lenck seiner Königl. Majestæt General, feld Marschallen & Hinterlaßenen frau Wittib und wurde 26. ejusdem begraben, Ihres Alters 66. Jahr v: 3 Monath (unterzeichnet) Frederich Dagobert de Wurlser Fils capt de cavallerie, Frantz Anthon Freÿh. v. Falckenhaÿs tochter Mann (i 27) Mes remerciements à L. Metzger

Marie Catherine de Lenck née Waldner de Freundstein fait un échange avec son fils Frédéric Dagobert Wurmser de Vendenheim Sundhouse par lequel elle lui cède la maison rue Sainte-Elisabeth

1729 (11.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 87) varia n° 479
Persönlich erschienen die freÿ wohlgebohrne Fraw Fraw Maria Catharina Von Lenckh gebohrne Waldnerin Von Freundstein, beÿständlich S. T. H. Johann Wilhelm Chasseur einiger ritterschafftl. dörffer wohlbestellten Ambtmanns ane Einem,
So dann der freÿ wohlgebohrne Herr Herr Friderich Dagobert Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen Capitaine unter dem löbl. Regiment Zu Pferdt Royal allemand, Ihr geliebter Hr Sohn andern theils,, welche Vor sich vndt Ihre Erben, wißend: vnd Wohlbedächtlichen anzeigten vnd bekhanten weßgestalten Sie reciproce nachfolgenden Tausch vnd Vergleich aufrecht vnd redlich mit einander getan vnd getrofen haben, wie unterschiedlich hernacher Volgt
Erstlich so cedirt und ubergibt Edelgedachter H Capitaine Friderich Dagobert Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen (…)
Nemlichen seine ane Niclaus Staaden allhier Zu Straßburg gelegene behaußung Vnd Garthen vor mals der Box hof gegant, einseith ist ein Eckh am Boxgäßel (…)
Herentgegen Cedirt vndt vbergibt Mehr Edel gedachte frau von Lenck gebohrne Waldnerin Von Freundstein mit Consens und Genehmhaltung Ihres in Ehrenerwehnten H Beÿstandts, für sich vndt Ihre Erben, Ihme H Capitaine Friderich Dagobert Wurmbser von Vendenheim Ihrem geliebten H. Sohn, in rechter und beständigsten tauschweiß (…)
Ihre ane der Elisabethen gaß allhier Zu mehrgedachtem Straßburg gelehene vnd ohnlängst vor dreÿ Viertel Jahren von Ihro Neu erkauffte behaußung, einseit nebent neben H. dem Jeweligen H Commandanten hiesiger Statt vnd dem dermahligen Mons. Montmoraille, anderseit neben dem freÿ wohlgebohrnen Herrn Haffnern von Waßlenh. Vice außschuß E. hochlöbl. Ritter Directorÿ Im Untern Elsaß, hinten auf den Stattgraben vnd respec. wahl stoßend mit allen deßen recht gerechtigkeit für freÿ ledig vnd Eigen (…)
Demnach aber deß freÿ wohlgebohrnen H. Friderich Dagobert Wurmbßers von Vendenheim zu Sundhaußen übergebenes Hauß und garten (…) cedirte vnd In der Elisabethe gaß gelegene behaußung, ein weit mehreres werth Ist, alß will er Frau Von Lenckh alß mutter Ihme H vpn Wurmbßer als sohn, Zu einem wahren æquivalent hiemit vnd In Crafft dießes noch Zu geben Versprochen haben 6000 Gulden (…)
Act. vndt unterschrieben Straßburg dienstags den 11. Jan. 1729

Dagobert Wormbser de Vendenheim Sundhouse cède un mois plus tard la maison à François Antoine de Falckenhayn pour 2 500 livres

1729 (17.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 87) varia n° 485
Kauff und respê Verkauff – Erschienen (…) der freÿ wohlgebohrne herr herr Friderich Dagobert Wormbßer von Vendenheim zu Sundhaußen, Ritt Meister Unter dem Löbl. Regiment Royal Allemand Zu Pferd freÿwillig bekannd vnd Verjähend deß Er (kauffe)
dem freÿ wohlgebohrnen herrn herrn Frantz Antoni von Falckenhaÿn
Eine Behaußung, Hoff Vnd Hoffstatt, sampt allen deßen begriffen, weiten, rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Elisabethengaß einseit neben dem Jeweiligen H. Commandanten hießiger Statt vnd dem nunmahligen Monsieur de Montmiraille, anderseit neben H. Haffner von Waßlenheim Vice außschuß Löbl. Ritter Directorÿ Im Untern Elaße hinten auf Mons. Montmiraille Garten stoßend gelegen, welche Behaußung hoch Edelged. H. Verkäuffer Vermög einer sub dato 11. Jan 1729. Vor Mir dem Notario mit der freÿ wohlgebohrnen Frauen, Frauen Mariæ Catharinæ Von Lenck gebohrener Waldnerin von Freundstein deßen Viel geliebten Fr. Mutter gemachten transaction, tausch vnd Cession eÿgenthümblichen an sich gebracht, und seÿe solcher Kauff vnd verkauff Zugangen und beschehen Vor Vmb die summam von 5000 gulden – So beschehen allhier Zue Straßb. den 11. Febr. 1729.

François Antoine de Falckenhayn (Frédéric François Antoine de Falckenhayn), seigneur d’Odratzheim, Schweinheim et Behlenheim, épouse en 1719 Jeanne Catherine Marie Chrétienne Wormser de Vendenheim Sundhouse. Le contrat de mariage est copié à l’inventaire des apports ; ceux du mari s’élèvent à 34 42 livres, ceux de la femme à 8 449 livres
1719 (25.8.), Not. Courtz (6 E 41, 457) n° 13
Inventarium über deß Freÿ Hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Friederich Frantz Anthonÿ Freÿherrn von Falckenhaÿn herrn zu Rhimberg und Vorhauß in Schlesien, wie auch herrn zu Odratzheim Schweinheim und Behlenheim im Elsaß, Und der freÿ hochwohlgebohrnen Frauen Frauen Johannæ Catharinæ Mariæ Christinæ Freÿfrauen von Falckenhaÿn gebohrner Wormserin Von Vendenheim zu Sundhaußen, beeder hoch freÿherrlichen Eheleuthe einander in die Ehe zugebrachte Haab und Nahrung, auffgerichtet in Anno 1719. – welches der Ursachen halben, weilen in den zwischen Ihnen beeden auffgerichteten hernach eingetragenen Ehepacten §° 5.to expresse Versehen, daß Eines jeden in die Ehe zubringende Nahrung reservirt, ohnverändert und vorbehalten seÿn solle (…) Actum Straßburg den 25. August Anno Christi 1719.

Copia Eheberedung – zwischen dem hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Friederich Frantz Anthonÿ Freÿherrn von Falckenhaÿn, herrn zu Schweinheim Behlenheim und Odratzheim, deß auch hochwohlgebornen Herrn, Herrn Rudolphen freÿherrn von Falckenhaÿn Herrn Zu Rhimberg und Vorhauß mit weÿl. der hochwohlgebohrnen Frauen, Frauen Anna Helena gebohrner Holtzapflin von Herxheim erziehlten Eheleiblichen Sohn, als Herrn Bräutigam Eines, und der freÿ hochwohlgebohrnen Fräulin, Fräulin Johanna Catha rina Maria Christina Wormserin Von Vendenheim zu Sundhaußen, weÿl. des Freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Frantz Jacob Wormserin Von Vendenheim zu Sundhaußen seel. und der auch freÿ Wohlgebohrnen Frauen Frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Waldnerin vin Freundstein erzeugter Ehelicher Tochter, alß Fräulin Braut andern Theils – So geschehen Straßburg den (-) im Jahr nach Christi Unsers Erlösers heilwerther Geburth 1719
Zuwißen (…) vermög deßelben an seinem Herrn Sohn alß Hochzeiter abgelaßenem Schreiben de dato Vorhauß den 19. Maÿ 1719 confirmirt worden
Sa. Hausraths 2756 fl. Sa. Pfenningzinß hauptgütter 7060, Sa. Beet zu Heiligenberg 800, Sa. Gülth von liegenden güthern 3479, Sa. EigenthümlicherFrucht Zehenden 4010, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden Güttern 3470
Eigenthumb ahne Häußern. Straßburg, Erstlichen Hauß, Hoff
ane der Elisabethen gaßn der Adeliche Holtzapfeliche Hoff gennant (…) æstimirt 6000 fl
Odratzheim, Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Stallungen, Scheür sambt Einem daran gelegenen großen Gartten in dem Dorff Odratzheim (…) æstimirt 1000 fl
Behlenheim, Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheür und Gartten in dem Dorff Behlenheim an der Kirchen, angeschlagen 1000 fl
Sa. Eigenthümlicher Häußer 8200
Eigenthum ane Dorffschafften, Odratzheim, æstimirt pro 12.000, Schweinheim, Behlenheim, Summa 40.000
Summa summarum (des Eheheren) in die Ehe Zugebracht thut 69.124 fl. – Schulden 15.550 fl, Rest 53.574 fl. – Zweiffelhaffte Schulden 130.731 fl
Der Gnädigen Frauwen in die Ehe Zugebracht Guth 14.951 fl. Von dero Herrn Ehe Gemahl vor dem Beÿlager verehrt 1746, Summa summarum 16.698 fl

François Antoine de Falckenhayn loue la maison à Marie Chrétienne de Hagenbach, veuve de Chrétien Charles Philippe Waldner de Freundstein

1730 (21.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 48)
Bail – fut present Messire Frideric François Antoine de Falckenhayn Escuyer Seigneur de Schweinheim et autres Lieux demeurant en Cette dite ville, Lequel a volontairement reconnu et confessé avoir laissé à titre de Bail Loyer et prix d’argent pour Le tems termes et Espace de trois années entieres et consécutives qui prendront leur commencement Le jour et fete de L’annonciation de Notre Dame 25° mars prochain (…)
à Dame Marie Christine de Hagenbach veuve de feu M.re Christian Charles Philippe Waldner de Freundstein vivant Escuyer Seigneur de Sierentz et autres Lieux presente et acceptant et assistée à cet effet pour plus grande validité des présentes de Mre François Jacques de Wormser de Vendenheim Escuyer seigneur de Sundhausen
Vne maison appartenant aud. Sr Laisseur Située en cettedite ville rüe Ste Elisabeth avec toutes ses appartenances et dependances ainsy qu’elle se contient de fond en comble sans du tout rien reserver joignante L’hôtel de M. de Montmirail Lieutenant pour le Roy en cette ville d’une part, et Celuy de Mre de Haffner Escuyer d’autre – 380 livres tournois de Loyer

Jeanne Catherine Marie Chrétienne Wurmser de Vendenheim Sundhouse meurt à l’âge de 41 ans le 20 août 1746. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 18-v n° 22)
1746. Mont. den 22. Aug. Vormittag um 10. Uhr ist Verschieden die freÿ Hochwohlgeborne Fr. Frau Johanna Catharina Maria Christina Von Falckenhaÿn geborne Wurmserin Von Vendenheim Zu Sundhaußen, des freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Frantz Antoni Freÿherr Von Falckenheÿn, Herrn Zu Odratzheim, Schweinheim und andern Orthen, hertzgeliebte fr. Ehegamahlin, dero entseelter Hochadel. Leichnahm Ward hier auf Mittw. den 24. seq. Zu St. Nicolai Zu einem Ruhebettlein nach St. Helenæ gebracht, æt. 41. Jahr 7 Monat 23 Tage [unterzeichnet] Frantz Anthoni Freÿherr v. Falckenhayn als hertzlich betrübter Wittwer, Friderich Dagobert von Wurmßer Ritmeister als bruder (i 21)

Frédéric François Antoine de Falckenhayn meurt le premier décembre 1759 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 43 712 livres, le passif à 4 323 livres.
1760 (1.9.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 524) n° 156
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Ligend: und Fahrenden, beweg: und ohnbeweglichen Haab und Nahrung, activ: und Passiv Schulden, so Weÿland der Freÿhochwohl gebohrne Herr, Herr Friderich Frantz Antoni Baron von Falckenhaÿn, Herr zu Kolbsheim und Odratzheim, allhier Zu Straßburg wonhafft nunmehr seelig, nach seinem den 1.ten Decembris des abgewichenen 1759. Jahres beschehenen tödlichen Hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft (…) Actum und Angefangen in Straßburg auf Montag den Ersten Septembris anno 1760.
Der Hochseelige Herr Baron von Falckenhaÿn, hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben verlaßen 1. den Freÿ Hochwohlgebornen Herrn Hn. Rudolph Friderich Freÿherrn von Falckenhaÿn, hochmeritirten Obristen von der Königlichen Frantzösischen Infanterie, Chevalier de l’Ordre du Merite Militaire, 2° den Freÿ Hochwohlgebornen Herrn Hn. Carl Gustav Baron von Falckenhaÿn, würcklich Commandirenden hochansehnlichen Obristen von dem Regiment Royal Bavière, Chevalier de l’Ordre du Merite Militaire und des beständigen Regiments derer H; XV.er allhier hochmeritirter Assessor, So dann 3.tio die Freÿ Hochwohlgeborne Frau Frau Carolina Baronessin Lefort gebohrne Freÿin von Falckenhaÿn, des Freÿ hochwohlgebornen Herrn, Herrn Peter Friderich Baron Le Fort, hochverdienten, Obristen von der Königlichen Frantzösischen Cavallerie, Chevalier de l’Ordre du Merite Militaire Frau Ehegemahlin, Alle dreÿ des hochseeligen H. Baron von Falckenhaÿn mit der Freÿ hochwohlgebornen Frauen, Frauen Johanna Catharina Maria Christina gebohrne Wurmßerin von Vendenheim Zu Sundhaußen seeligen ehelich erzeugte hoch Adeliche Kinder, Zu dreÿ gleichlingen Portionen und Antheilern

Der hausrath Zu Straßburg, so sich in der Statt behaußung ane der Schiltzgaß gelegen gefunden
Haußrath zu Kolbsheim 1437 fl. Faß und Bütten zu Kolbsheim auch wein 491, Vieh zu Kolbsheim 66, Kutsch 72, Silner geschirr und Geschmeid 913, baarschafft (-), Früchten (-)
(f° 6) Bericht wegen denen in die Succession gehörigen Immobilien (…) als ist von denen hoch Adelichen Herren und Frau Interessenten die Abrede dahin genommen worden, daß dieße Wÿdums Güther, unter die jenige, so der Herr Von Falckenhaÿn eigenthümlich hinterlassen in dießes Inventarium ohne unterschied woher Sie kommen eingetragen werden sollen.
Summa summarum 87.424 fl. – Schulden 8647 fl, Nach solchem abzug 78.776. fl
(f° 9) Eigenthum ane Schlößern behausungen und gärthen Zu Kolbsheim gelegen
(f° 23) Zweiffelhaffte Capitalien und Activ-Schulden 2263 fl. Ungewißi und zweiffelhaffte Schulden 27.255 fl
Lehen zu Hohen Wasserfeltzen beÿ Costantz gelegen
Eigenthumb ane Geld Beeth zu Heiligenberg
(f° 42) Eigenthumn ane Dinckhoff zu Scharachbergheim
(f° 46) Eigenthum des Dorffs Kolbsheim
(f° 50) das Eigenthümliche Dorff Odratzheim betreffend

François Antoine de Falckenhayn et Jeanne Catherine Wormbser de Vendenheim Sundhouse vendent la maison au major de la place Frédéric de Lord de Saint-Victor et à sa femme Marie Rose Brunck

1736 (4.6.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Vente du 4. juin 1736. furent presens Messire François Antoine Baron de Falckenhain du Corps de la Noblesse de la Basse Alsace Et Dame Jeanne Catherine Wormbser de Vendenheim a Sundhausen son Epouse de luy duement autorisée et Encore assistée de Messire Frédéric Dagobert Vormbser de Vendenheim a Sundhausen son frere Capitaine au Regiment Royal allemand, Tous demeurant aud. Strasbourg, Lesquels volontairement ont reconnu Et Confessé avoir vendu, cedé, quitté, transporté et délaissé
a Messire Frédéric De Lord De St Victor chevallier L’ordre Militaire de St Louis Major de cette place de Strasbourg et a Dame Marie Roze Brunck son Epouse aussy domiciliée aud. Strasbourg
une maison cour Et Ecurie avec tous ses droits appartenances et dependances aux Sieur et Dame vendeurs appartenante scise Rüe Ste Elisabeth audit Strasbourg, D’un Coté L’hotel de Monsieur Le Lieutenant De Roy de cette ville, D’autre Monsieur Haffner de Wasselenheim Directeur au Directoire de la Noblesse de la Basse Alsace par derrière Le Jardin de Mondit Sieur Le Lieutenant De Roy et par devant la rüe susd. Ste Elisabeth (…)
ont été remis à Mesd. sieur et dame de St Victor deux Contracts de vente de lad. maison le premier en datte du 10 avril 1724 passé en la Chambre des Contracts de cette ville par le Sr Louis Mena procureur du Roy de la marechaussée d’Alsace au profit de Dame Jeanne Genot veuve du Sr de Champfort viv. Commandant du fort des pierres de cette ville, et le second en datte du 12 juillet 1728, passé Comme Cy dessus par lad. Dame veuve de Champfort au profit de Dame Marie Catherine Waldner de freundstein alors Epouse de feu Messire Jacques Gustave de Lenck Marechal des camps et armées du Roy collonel d’un regiment du même nom, laquelle Dame veuve de Lenck a fait cession de lad° Maison auxdits Sieur et Dame vendeurs et venderesse par transaction passée entre mad. Dame er ses Enfants devant Me Elinger Notaire Juré de cette ville le 9 février 1729 – Cette vente ainsy faite moyennant le prix de 10.000 livres

Les acquéreurs hypothèquent trois jours plus tard la maison au profit d’Anne Claire Aubertin veuve de Pierre Bonnet, contrôleur contregarde la Monnoie de Strasbourg

Obligation du 7. juin 1736. furent presens Messire Frédéric De Lord De Sr Victor chevallier l’Ordre militaire de St Louis Major de cette place de Strasbourg et Dame Marie Roze Brunck son Epouse qu’il autorise à l’effet des presentes et encore assitée pour plus grande sureté de Messire Jean de Perdignan aussy Chevallier dudit ordre et Ayde major de ladite place son Conseil (ont confessé devoir)
à Dame Anne Claire Aubertin veuve du Sieur Pierre Bonnet vivant Consr. du Roy Controlleur Contregarde la Monnoye de Strasbourg – la somme de 10.000 livres qu’ils disent avoir Employée au payement du prix d’une maison par Eux acquise le quatre du présent mois de Monsieur et Madame de Falckenhain du Corps de la noblesse de la Basse Alsace lad. maison scize Rue dite Elisabeth aud. Straßburg
(hypothèquent) spécialement lad. Maison par Exu acquise et payée des deniers delad. Dame creanciere Scize Comme dit est à Strasbourg Rüe Ste Elisabeth par devant ladite rüe, par derrière et d’un Coté la maison de M. Le Lieutenant de Roy de Strasbourg et d’’autre Monsieur Haffner de Wasselenheim

Frédéric Delord, seigneur de la Morère, sire de Saint Victor, chevalier, seigneur de Heillecourt, colonel à la suite du régiment de Roussillon, major des Ville & Citadelle de Strasbourg, né en 1671, épouse Josèphe Henriette Agnès de l’Enfant de Coqfontaine (Dictionnaire de la Noblesse, Tome V, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, 1772, Paris, chez la veuve Duchesne).
Il se remarie en 1723 avec Marie Anne Rose Brunck, fille de François Antoine Brunck, secrétaire à Sélestat : célébration, contrat passé trois semaines plus tard.

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 328)
Hodie 17. mensis octobris anni 1723. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dominus Fridericus de Lord de st victor Major in civitate Argentinensi viduus prænobilis dominæ Mariæ Agnetis de coqfontaine parochianus noster et nobilis Domicella Maria Anna Rosa Brunck filia Nobilis et clarissimi domini francisci antonii Brunck Regii secretarii et in civitate Selestadiensi consulis et nobilis dominæ Rosæ Curie ex parochia selestadiensi (signé) frederic de St victor, Marie anne rose brunck (i 174)

1723 (9. 9.br), Not. Robert (6 E 41, 42)
Mariage 9 9.bre 1723. furent Presens Messire Frederich De lord Escuyer Seigneur de Saint Victor & Chevalier de L’ordre Militaire de Saint Louis Lieutenant Colonel d’jnfanterie a present Major de la ville de Strasbourg d’une part
Et Dame Marie Anne Rose Brunck Epouse dud. Sr de St Victor de Luy Bien et dehuement autorisée & L’effet des presentes Et Pour La validité d’jcelles assistée du Sr François Antoine Brunck Docteur en médecine Physicien et Bourgemestre de la Ville de Selestat son pere et de Monsieur maitre Jean Christophle Richard Brunck Conseiller du Roy en son Conseil souverain d’Alsace de Colmar son oncle Paternel de Present tous En Cette ville
Lesquels Dit sieur de Saint Victor Et Lad° Dame son Epouse ont Declaré Qu’Etants déjà depuis quelques temps mariés ensemble (…)
(signé) Frederic de Lord de St victor, Marie anne Rose Brunck

Frédéric de Lord loue la maison à Jean Sigismond de Landsperg

1736 (23.6.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Bail, 23 Juin 1736. fut present Mre Frederick De Lord de Saint Victor chevallier L’ordre militaire de Saint Louis major de Cette place de Strasbourg y demeurant, Lequel a par lre presentes donné à loyer et prix d’argent pour trois années entieres et Consecutives a Commencer du jour et Fête de Saint Jean prochain
à Mre Jean Sigismond de Landsperg du Corps de la Noblesse de la basse Alsace, demeurant en cette ville rue Sainte Elizabeth en La Maison cy après designée, a ce present et acceptant
Vne Maison conscistante en un rez-de-chaussée, Vn premier étage et greniers au dessus, Cour et Ecurie, Circonstances et dependances, Le tout Situé audit Strasbourg susd. rue Sainte Elizabeth Tenant d’un Coté L’hotel de Mr. Le Lieutenant de Roy de cette ville, d’autre M. Haffner de Wasselenheim, par derrière Le jardin de Mons. Le Lieutenant de Roy et par devant lad. rüe Sainte Elizabeth – Moyene Le prix et somme de 500 Liures

Frédéric de Lord de Saint-Victor et Marie Rose Brunck hypothèquent la maison au profit de Gilbert de Cacaud, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune pour régler le prix du bien de Heillecourt

1741 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 362-v
S.S. H. Friedrich de Lord de Saint Victor Chevalier de l’Ordre Militaire de St Louis und hiesiger Stadt Major und Fr. Marie Rose geb. Brunck mit beÿstand H. Frantz Anthoni Hold Jcti. Löbl. stadt Straßburg Rath und advocati und H. François Claude Helderich hochfürstl. bischoffichen hoffraths beede ihrer weitloßen Anverwandten
in gegensein H. Gilbert de Cacaud Canonici und Scholastici des hoch Ehrwürdigen Collegiat Stifft zum Jungen St Peter wie auch deßen Schaffers H. Frantz Jacob Eggs – 9000 livres zur acquisition und vollkommener bezalung des kaufschillings eines in Lotharingen ohnlängst erkaufften guths Heuillecour genandt
unterpfand, eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt cum appertinentis ane St Elisabethä gaß, einseit neben einer gemeimer Stadt gehörigen und zur logirung des jeweiligen H. Lieutenant de Roy gewidmete behausung, anderseit neben denen Adelischen Haffnerischen erben, hinten auff erstebesagtes Stadhaus
ferner ein Landguth des Altauerhoff genandt dißeit des Rheins ohnfern hiesiger stadt gegen dem dorff Altenheim über gelegen mit allen deßen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in einem vor H. Not. Lhanneur am 15. Maÿ 1731 passirten Kauff Contract beschrieben

Frédéric de Lord de Saint-Victor et Marie Rose Brunck vendent la maison à l’écuyer Jean Joseph de Marclesy et à sa femme Marie Catherine Jeanne Le Laboureur

1744 (11.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 71)
fut present Mre. Frederic de Lord de St. Victor Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St. Louis Major de cette Place de Strasbourg et Dame Marie Anne Rose Brunck, son Epouse de luy autorisée et qu’il autorise Lesquels volontairement ont reconnu confessé avoir cédé dès le 4° septembre dernier (…)
à Mre. Jean Joseph de Marclesy, Escuyer Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St. Louis Lieutenant colonel du Regiment de Courten suisse et à Dame Marie Catherine Jeanne Le Laboureur son Epouse, elle stipulant et acceptant pour eux leurs hoirs et ayans Cause à cet effet presente en vertu de la procuration a elle donnée par led. Sieur son Mary par acte passé devant Bloné notaire royal à Bergues Saint Vinnocq le 13° janvier 1741
Une maison, Cour et Ecurie avec tous ses droits appartenances et dependances scize et située en cette ville rue Ste Elisabeth, d’un côté l’hotel de Monsieur le Lieutenant du Roy de cette ville, d’autre Mr. Haffner de Wasslenheim, par derrière le jardin de mondit sieur le Lieutenant de Roy et par devant ladite rüe Ste. Elisabeth, (…) de laquelle maison ladite Dame de Marclesy acquereuse a bonne et parfaite connaissance pour y demeurer et l’habiter actuellement depuis ledit mois de septembre dernier. Lesdits Sieur et Dame de St Victor vendeur et venderesse luy ayant remis à l’instant le contrat d’acquisition qu’jls en ont faite du Sr. François Antoine Baron de Falckenhayn et Dame Jeanne Catherine Wormbser de Vendenheim à Sundhausen son épouse passé devant L’hanneur aussi notaire royal de cette ville le 4° Juin 1736 Enregistré en la Chambre des Contrats le 2 du présent mois de May avec deux autres contrats y référés les trois expediés sur parchemin – pour et moyennant le prix de 12.000 livres

Jean Joseph Nicolas de Marclesy meurt en délaissant trois enfants. L’inventaire mentionne le contrat de mariage passé à Colmar en 1722

1746 (18.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 75)
Inventaire de la succession de Messire Jean Joseph Nicolas de Marclesy
L’an 1746 le 18° avril à deux heures de relevée à la requête et réquisition de Dame Marie Catherine Jeanne Le Laboureur Veuve de Messire Jean Joseph Nicolas de Marclesy, Vivant Colonel Commandant Le Régiment Suisse de Courten, demeurant en cette ville rue Ste Elisabeth Paroisse St Louis, tant en son nom à cause de la Communauté de biens qui a été entre elle et led. défunt Sr son mary (…) que comme mère et tutrice naturelle de Damle Marie Angelique Nicole agée d’environ 22 ans, Françoise Robertine agée d’environ 20 ans et Charles Gabriel de Marclesy agé d’environ 19 ans ses trois Enfans mineurs dud. defunt Sr de Marclesy leur Pere et habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers, Et en la présence de Messire Nicolas Payen Prevot de L’insigne Eglise Collegiale de St Pierre le Vieux en cette ville de Strasbourg nommé et Elu curateur desdits mineurs

en leur maison rue Ste Elisabeth
dans la cuisine rez terre etant a la droite en entrant et prenant jour sur la rue, dans la cave sous la cuisine, dans le Poële des Domestiques étant à la gauche et prenant jour sur la rue, dans le Poele d’entrée au premier Etage prenant jour sur la cour, dans la Chambre a cheminée a la gauche en Entrant par le Poële, dans la chambre a la droite du poële au premier Etage, dans le cabinet de toilette, dans la première chambre a côté du cabinet, dans la chambre a cheminée sur la rue, dans la chambre de la femme de chambre, sur l’escalier, dans le Poele a la gauche a côté de L’escalier prenant jour sur la rue, dans le Petit grenier étant au dessus de la Porte cochere de Mons. de Trelans
déclaré aussi par Led° Dame de Marclesy qu’elle est propriétaire d’une maison et Ses appartenances et dépendances située à Paris ruë Montmartre paroisse St Eustache, Laquelle maison est Louée présentement 800 livres, Plus d’une autre maison rue Jean Robert paroisse St Nicolas des champs et d’une troisième rue transnonnains même paroisse louées les deux ensemble 1225 livres, plus d’un bien situé a Marguenay vallée de Montmorency (…) loué 500 livres
il appartient à la succession du Sr de Marclesy qui en a hérité de ses père et mère une maison a Paris rue de la Sourdiere paroisse St Roch louée 1200 livres
La maison Scize rue susd. St Elisabeth en cette ville de Strasbourg ou demeure lad. Dame de Marclesy a été acquise par Contrat passé devant led. Notaire soussigné Le Onz° May 1744 & par conséquent appartient à La communauté
Papiers et Documens. Le Contrat de mariage d’entre feu led. Messire Jean Nicolas ed Marclesy et lad° Dame Marie Catherine Jeanne Le Laboureur sa veuve passé devant Drouineau Notaire Royal en la province d’Alsace résidant à Colmar le 8° Juin 1722
Un Contrat d’achat d’une maison située à Stotzheim et ses Jardins et vignes et autres dépendances y mentionnées passé au greffe d’Epfich le 15 décembre 1740
passif 44.647 livres, partant les dettes passives non y compris les arrérages de rentes (…) excedent les biens inventoriés de 32.364 livres
Aujourd’hui 28. 6. 1746 (…) Dame Marie Catherine Jeanne Le Laboureur (…) a dit et declaré qu’elle renonçoit comme de fait par ces présentes elle renonce à la Communauté de biens (…) la croyant plus onereuse que profitable, pour raison de quoy elle se tient à des dot, douaire, pactions et conventions matrimoniales portées par son Contrat de mariage

Les trois enfants Marclesy louent la maison à Nicolas Morel, directeur général du vingtième

1756 (8.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 95)
Bail de 3 années qui commenceront au 15 du présent mois de mars – Dame Marie Angelique De Marcklesy épouse de Messire Charles Frideric Delor De St Victor Seigneur haut et Bas Justicier de Tanville et autres lieux Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis Major du Régiment de Navarre, autorisée de Messire Charles Gabriel de Marcklesy son frère capitaine au Régiment de Courten Suisse et Dlle Jeanne Françoise Robertine de Marcklesy sa sœur majeure
à Monsieur Nicolas Morel Directeur General du Vingtieme de cette ville
une Maison appartenante en propriété à mesd. Sieur et Dame de Marcklesy de St Victor Scituée en cette ville Rue Ste Elisabeth, Mons. de Trelans d’une part et le Sr Haffner d’autre, avec toutes ses appartenances Droits et Dépendances – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Le lieutenant de roi Frédéric Charles de Lort demande que la Ville achète la maison Marclesy voisine de sa maison de fonction pour y loger un sous-aide major. La ville refuse, appuyée par le préteur royal qui écrit à Frédéric Charles de Lort que les sous-aides majors ont reçu une allocation pour se loger à leur convenance.

1778, Protocole des XIII, 3 R 122
M. Delort begehren puncto gemeiner Statt zugemutheter acquisition des verstorbenen De Marclesis behaußung auf der Elisabeth gaß zu logirung eines sousaide Majors in seiner Nachbarschafft wird auf zuschreiben H. Prætoris Regii abgelehnt. 10. 11.
(f° 10) Sambstag den 24.ten Januarÿ 1778. – Lect. antwort von H. Prætore Regio wegen Von M Delort gemeiner Statt zugemutheter acquisition des von weil. D° Marclesis hinterlaßenen Haußes Zu logirung eines Sous aide Majors in seiner Nachbarschafft
A Paris le 17 janvier 1778.
Messieurs, Je vois par la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 12. de ce mois qu’il ne vous paroit pas possible de faire acheter par la Ville ainsi que M de Lort l’avoir desiré la maison de Mad° de Marclesie, je mande à M. de Lort les motifs qui vous empechent d’acquiescer à sa demande, je ne doute nullement qu’il ne les trouve fondés. J’ai l’honneur d’etre &c. Signé Baron d’Autigny
Die copia des von H. Prætore Regio an M de Lort den 17. Januarii 1778 abgelaßenen Schreibens wurde von H. XIII Hennenberg ad protocollum gegeben und lautet also
Ce n’est que le 12 de ce mois, Mr, que le Magistrat apès avoir pris en consideration les motifs du bien du service qui vous faisoient desirer que la Ville acquit la maison de M° de Marclesis, m’a prié de vous faire connoitre l’impossibilité dans laquelle il etoit de faire cette acquisition fondée sur la penurie de moyens, en effet j’ai connoissance que tous les revenus de la Ville ont deja pour cette année une destinations necessaire et que ceux de la caisse du logement ont plus de charges que cette caisse ne peut supporter, quelque modique que peut être le prix d’acquisition de cette maison, le Magistrat paroit craindre en outre que se vetusté n’exige des reparations dispendieuses.
Je crois, M. que vû l’augmentation du traitement en argent pour tenir lieu de logement en 1773 aux sous aides Majors, ces officiers sont en etat de trouver à se loger convenablement dans vôtre quartier, je pense qu’à tous egards ce seroit ce qu’il pourroit y avoir de mieux pour eux et pour la ville, surtout lorsque je me rappelle que quand ils ont été logés en nature, ils n’ont cessé de se plaindre de la necessité d’occuper le logement que la ville leur donnoit et que c’est d’après leurs plaintes reitérées et sur le desir qu’ils en avoient, j’ai demandé qu’on convertit leur traitement en argent et que j’ai obtenu qu’on l’augmentat. Dans ces circonstaces, M. je n’ai pas crû qu’il put être convenable pour vous qie j’instistasse sur cet objet, je me borne en conséquence à mander au Magistrat que je vous instruis de leurs observations..
J’ai l’honneur d’être &a.
Erkandt, acta.

La maison appartient en partie à Marie Angéline Nicole de Marclesy qui épouse en 1754 Charles Frédéric de Lord de Saint-Victor, fils de Frédéric de Lord (voir plus haut)
Mariage, Stotzheim (cath. f° 134)
Hodie 30 Mensis Januarÿ anni 1754 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dominus Carolus Fridericus Delord De Saint Victor officialis Major legionis Navarre eques ordinis militaris Sti ludovici Dominus in Tanvillé filius Defuncti prænobilis Domini Friderici Delord De Saint Victor olim præfecti urbis argentinensis Equitis ordinus Militari sancti ludocivi et Domini in Heilcourt et Defunctæ illustrissimæ Dominæ Josephæ henricæ agnetis De lenfant de Cocqfontaine et prænobilis Dominæ Maria Angelina Nicolaa De Marclesy fiiia Defuncti prænobilis Domini joannis Josephi Nicolai De Marclesy olim subtribuni legionis pedestris helvetiæ De Courten equitis ordini militaris sancti ludovici et prænobilis Dominæ Mariæ Catharinæ Johannæ le laboureur modo ambo commorantes in hac parochia

Marie Angélique de Marclesy meurt en délaissant trois enfants
1786 (17.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 202) n° 56
Dépot (succession de Madame Marie Angélique née de Marclesy épouse de mond. Sr le Baron Delort)
Messire Pierre Joseph de Martigny Doyen de la Collégiale de St Pierre le Vieux en qualité de mandataire de messire Charles Frédéric Baron Delort Maréchal des Camps et Armées du Roy commandeur de l’ordre militaire de St Louis et de St Lazare du Mont Carmel ancien lieutenant du Roy de la ville de Strasbourg, seigneur de Tanvillé et autres lieux, lequel a dit que Madame Marie Angélique née de Marclesy épouse de mond. Sr le Baron Delort est décédée en l’année 1785 ab intestat laissant pour seuls et uniques héritiers ses trois enfants scavoir Messire Charles Maximilien Baron Delort capitaine au régiment du Roi Infanterie majeur, Mlle Marie Gabriele Delort fille majeure et Mad. Marie Agnes Angélique Joséphine Delort épouse de Mr François baron de Bernhaussen, sans que depuis son deces mondit Sr Delort ait trouvé necessaire de faire procéder à un inventaire 1. parce que tous les meubles meublants qui se sont trouvés exister au deces lui appartenaient par préciput
Contrat de mariage par le greffier d’Epffig et Stotzheim le 29 janvier 1754
communauté 1. dot 8000 livres, 2. acquisition de la moitié d’une terre à Tanvillé, par acte passé au greffe de Villlé le 26 avril 1756 pour 45.000 livres, acquisition devant le notaire Drouel pour 500 livres, retrait de pré devant le notaire Peyerinhoff 1624 livres, acquisition devant Drouel le 21 mars 1773 646 livres, acquisition à Villé le 9 mai 1777 pour 924 livres, ensemble 64.694 livres – dettes 36.997 livres, reste 27.697 livres
(procuration, Bernhaussen au château de Herrlingen 16. 7.bre 1785)

La maison est inscrite au nom de Wolff Levy dans la liste revue des propriétaires correspondant au plan Blondel et dans le recensement de 1789. Il est le chef d’une des quatre familles juives qui figurent dans le dénombrement de juillet 1784. L’achat n’est pas passé à Strasbourg.

Wolff Levy hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Nerking

1791 (9 brumaire 6), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber n° 336
le Citoyen Wolff Levy Negociant en cette commune
devoir au Citoyen Jean Philippe Nerking Banquier la somme de 45.200 Livres
hypothèque Une maison située en cette Commune rue des Juifs N° 14 donnant sur la Maison du Cit. Blanchot Payeur
une maison située rue Elisabeth N° 30 le Cit. Pfeffinger d’une part, le Cit. Prieur de l’autre abboutissant sur les remparts

Wolff Levy loue la maison au négociant Abraham Cahn

1792 (2.5.), Strasbourg 1 (2), Not. Lacombe
Bail pour une année seulement – Sr Wolff Levy (juif [barré]) neg.t à Strasbourg
au Sr Abraham Cahen (juif) negt de cette ville
Vne maison appartenances et dépendances size en cette ville Rue Ste Elisabeth N° (-) appartenant au Bailleur sans en rien excepter ni reserver – moyennant 500 livres

La maison est vendue par adjudication judiciaire au négociant Jean Frédéric Pfeffinger

1801 (21 fructidor 9), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 4, n° 319
L’an 9 de la Republique, en l’audience publique est comparu le Cit. Kern avoué près d’icelui pour et au nom du Citoyen Jean Philippe Nerking agent de change de la Commune, Frédérique Marguerite née Mannberger veuve du C.en Jn Daniel Reichshoffer et Phillippe Frédéric Reichshoffer fils et héritier dud. défunt et enfin du C.n François Charles Brucker adjoint du maire tous demeurant a Strasbourg, lesdits veuve et héritiers Reichshoffer et Cn Brucker en qualité de cessionnaires dudit Nerking poursuivant l’expropriation forcée sur le Cit. Wolff Levy negotiant a Strasbourg
au Cit. Lauth avoué pour et au nom du cit. Jean Frédéric Pfeffinger Negotiant
Une maison cour Bucher y attenant aisances appartenances et dépendances le tout situé dans la ville de Strasbourg rue Elisabeth N° 30 d’une part le Cn Pfeffinger d’autre le Cn Nestor Prieur, pardevant ladite Rue, parderrière le Cn Pfeffinger, évalué en produit net à 225 francs, mise à prix 3000 fr – adjugée à 12.500 francs

Jean Frédéric Pfeffinger épouse en 1797 Louise Schweighæuser, fille du négociant Charles Frédéric Schweighæuser
1797 (28 nivose 5), Strasbourg 15 (4), Not. Lung N° 128
Eheberedung – persönlich erschienen der Bg. Johann Georg Friedrich Pfeffinger, Handelsmann alhier, weiland Bgr. Johann Friderich Pfeffingern gewesenen Bgrs dahier, mit de Bgrin Anna Catharina gebohrne Lauth ehelich erzeugter Sohn, so majorennis, als Bräutigam, ane einem,
Und die bgrin Luisa Schweighäuser, weiland bgr. Carl Friderich Schweighäuser, gewesenen Handelsmanns alhier mit der bgrin Margaretha Barbara gebohrner Wernerin ehelich erzeugt und nachgelaßene annoch minderjährige Tochter als Braut unter der Authorität ebengedachter ihrer Mutter, alß natürliche Vögtin und annoch beiständlich ihres Oncle bgr Gottfried Werner, auch handelsmanns dahier, ane dem andern Theil
So geschehen (…) zu Straßburg den 28.t Nivose im Fünften Jahr der Fränckischen ein: und untheilbaren Republick [unterzeichnet] Pfeffinger, Louisa Schweighäußer
Enregistrement, acp 44 F° 96-v du 4 pluv. 5

Jean Frédéric Pfeffinger vend au négociant Daniel Louis Braun la maison et un jardin détaché du sien. Les clauses concernent le puits commun, le chenal sur le mur du vendeur, l’écoulement des eaux, le pignon commun et le mur qui sépare les jardins

1803 (18 fructidor 11), Strasbourg 10 (44), Not. Zimmer n° 1366, 1681
bu. Johann Friedrich Pfeffinger handelsmann
an bu. Daniel Ludwig Braun handelsmann
Eine Behausung hof hoffstatt genus des in des Verkäufers garten stehenden bronnens samt übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der Elisabethä gaß N° 30, einseit neben br. Nestor Prieur anderseit neben dem br. Rausch hinten auff des Verkäufers garten – der Verkäufer ist Eigenthümer dieser Behausung vermög eines den 2 fructidor 9.ten Jahr beÿ hießigen Civil gericht ergangenen und den 21. in hießigem hypothecken buch Vol. 4 art. 319 eingeschriebenen expropriations Urtels, 14/ 415 eingetragenen gantzen Adjudications Preiß
(Bedingnußen) 2. Ist dem Käufer der gemeinschaftliche Gebrauch des dem Verkäufer zuständig in seinem garten stehenden bronnens gegonnet, dagegen aber ist der Käuffer schuldig die helfte am Unterhalt deßelben zu leiden,
3. Wird dem Käufer ausdrucklich untersagt weder Privet noch Stallungen an der Seite des bronnens anzulegen beÿ Vermeidung allen Kostens und Schadens die für den gedachten bronnen daraus entstehen könnten,
4. der steinerne Nach welcher auf des Verkäufers Mauer gegen dem Garten heraus liegt und das Waßer von dem verkauften hauß aufnimmt samt dem davon in des Verkäufers Garten herunter laufenden blechenen Rohr soll der käufer gemeinschaftlich mit dem Verkäufer in gutem Stand zu erhalten verbunden seÿn,
5. hat der Käufer den durchlauf des Waßers durch des verkauften hauß von der beÿ oben erwehntem brunnen angebrachten Oefnungen auf des Verkäufers Garten zu leiden damit nun der durchlauf des Waßers von seiten des Verkäufers Garten niemals gehemmet werden solle die Rinne des durchlaufs immer sauber gehalten und den hof des verkauften haußes nicht erhöhet werden,
6. Wegen der Gemeinschafft der Giebelmaur welche die zwo häußer N° 30 und N° 31 von einander trennet soll es vor das Stück davon welches vor das hauß N° 30 heraus in des Verkäufers Garten gehet beÿ dem buchstäbllichen Inhalt des 9. Artickels des zwischen beden theilen über die behausung N° 31 vor unterschriebenem Notario den 31. floreal jüngst passirten Kaufcontracts verbleiben,
7. Soll die façade Maur welche das hauß N° 3 von des Verkäufers Garten scheidet, zwischen dem hauptgiebel beder häußer und zwischen der bronnenmaur stehet in der nemlichen Gerechtigkeit bleiben wie es die auf der Seite des Verkäufers Garten in derselbe angebrachte dreÿ blindlöcher ausweißen,
8. die Maur woran der bronnen stehet und die welche von derselben weg, gegen bü. Prieur behausung zu, den hof des verkauften haußes von dem garten des verkäufers scheidet bleiben dem verkäufer ganz eigen, wobeÿ jedoch der verkäufer sich verbindlich macht die kleinere diese beiden Mauren einmals abreißen zu laßen noch zu erhöhen,
9. die Direction und besorgung des Unterhalts samtlicher zwischen beden theilen gemeinschaftlich stipulirten artickel behält sich der verkäufer selbst aus zu üben bestens vor – um 18.000 francken
Enregistrement, acp 88 f° 182-v du 20 fruct. 11

Daniel Louis Braun épouse Louise Caroline Karth en 1801
1801 (17 vendemiaire 10), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 241, 940
Contrat de mariage – Cit. Daniel Louis Braun, Banquier fils majeur de Jean Daniel Braun, Juge au tribunal civil de Strasbourg et de feue Marie Salomé Zollickoffer
Dlle Louise Caroline Karth fille majeure du Cit. Philippe Jacques Karth, negociant et de Marie Salomé Roederer
Enregistrement, acp 81 f° 55 du 18 vend. 10

Louise Caroline Karth, veuve de Daniel Louis Braun, meurt en 1860
1860 (12.4.), Strasbourg 10 (141), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.494
Inventaire de la succession de Mad° Louise Caroline Karth, veuve de Mr Daniel Louis Braun, vivant négociant décédée à Strasbourgle 12 février 1860.
L’an 1860, le Jeudi 12 avril à neuf heures du main à la requête e Monsieur Charles Louis Braun, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme habiles à se dire et porter seul et unique héritier de sa mère D° Louise Caroline Karth
dans la maison mortuaire quai Saint Nicolas n° 10
acp 487 (3 Q 30 202) f° 26 du 13.4. (succession déclarée le 13 avril 1860 N° 137) Actif, objets mobiliers 1450, Caisse d’épargne 936, rentes sur l’Etat 1428, total 3815 francs
Passif, droits de mutation et frais

Daniel Louis Braun vend la maison au caissier Louis Charles Breck

1805 (14 germinal 13), Strasbourg 10 (46), Not. Zimmer n° 1756, 2358
Daniel Louis Braun Négociant
à Louis Charles Breck Caissier chés Mr Gravelotte Directeur des Droits réunis
La Maison cour droits et jouissance de la fontaine y attenant et placée dans le jardin de M Pfeffinger avec ses Bâtiments droits servitudes appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue Elisabeth n° 30, d’un côté celle de M Nestor Prieur, d’autre celle de M Rausch fils derrière le jardin de M Pfeffinger, y compris la rampe de fer à l’escalier laquelle est déjà préparée et que le vendeur s’oblige de faire poser a ses frais, plus trois poeles un de fonte et deux de fayence – acquise de Jean Frédéric Pfeffinger Négociant suivant vente reçur par le soussigné notaire el 18 fructidor 11 – led. Sr Pfeffinger s’en est rendu adjudicataire à la Barre du tribunal civil de cette ville où elle a été vendue par expropriation forcée le 2 fructidor 9 suivant Jugement transcrit vol. 4 n° 319 – moyennant 12.550 francs plus intérets 2248 fr, ensemble 14.798 francs
Enregistrement, acp 96 f° 58 du 15 germinal 13

Françoise Louis, femme de Louis Charles Breck, vend la maison à Charles Boromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim

1806 (19.8.), Strasbourg 14 (30), Not. Lex n° 604
Françoise née Louis épouse de M Louis Charles Breck Caissier chez M Gravelotte Directeur des Droits réunis ci devant audit Strasbourg et présentement commanditaire en la maison de Commerce des Sr Scheegantz et Beyer négociants a Lyon assitée de Philippe Quellet homme de lettres
à Mons. Charles Boromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim propriétaire demeurant à Strasbourg
la Maison cour droit de jouissance de la fontaine y attenant et place dans le jardin de M Pfeffinger avec ses bâtiments droits servitudes appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Ste Elisabeth n° 30, d’un côté celle de M Nestor Prieur d’autre celle de M Rausch fils, derrière le jardin de M Pfeffinger – dans le même état que lad. Maison se compose ce jour, plus quatre poeles dont un de fonte et trois de fayence – acquis de Daniel Louis Braun, négociant, suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer le 14 germinal 13 transcrit au bureau des hypothèques volume 23n° 81, ledit Breck l’a acquise de M Jean Frédéric Pfeffinger négociant par acte reçu M° Zimmer le 18 fructidor 11 – moyennant 15,802 francs
Enregistrement, acp 100 F° 135-v du 29.8.

Jean Frédéric Pfeffinger vend à Jean Lebrecht Rausch fils et François Joseph Besson un jardin qui sera ensuite réuni à la propriété

1809 (14.6.), Strasbourg 15 (9), Not. Lacombe n° 943
Jean Frédéric Pfeffinger négociant
à Jean Lebrecht Rausch fils et François Joseph Besson les deux négociants à Strasbourg
le Jardin situé en cette ville quartier de la rue Ste Elisabeth, d’un côté les propriétés du Sr Rausch acquéreur et Sr Zorn de Polpsheim, d’autre l’ancien mur de la ville audela duquel sont en partie la propriété du Sr Pfeffinger vendeur et en partie celle du Sr Mackau, cultivé par le Sr Julien dont jouit présentement le Sr Pfeffinger, en haut le Sr Nithard en bas le Sr Besson acquéreur, y compris l’emplacement de l’ancien Magasin et le terrain sur lequel est construite une serre touchant à la propriété du Sr Rausch, une maisonnette construite sur le mur de la ville, une pompe en communauté avec le Sr Zorn avec cour, les arbres et plantes qui y sont per*
Plus une langue de terre de la largeur de 2 mètres ou 6 pieds à prendre de l’extrémité du pilier en maçonnerie qui fait le coin de la maisonnette jusqu’à la propriété du Sr Mackau en largeur et le continuer ainsi en longueur entre deux lignes parallèles jusqu’au fossé ou canal pour alors être par les Sr Rausch & Besson établi un petit pont qui les conduira par l’extrémité gauche du terrain cédé et contre la propriété du Sr Mackau, sur la largeur de terre dépendant des fortifications de la place dont l’usage a été accordé par le sous Directeur des fortifications au Sr Pfeffinger qui laissera participer a cet usage les Sr Rausch & Besson sans garantie néanmoins mais pour le tems de la manière et aux charges que le génie a établies par sa permission du 6 messidor 8. Il est expressement défendu que le pont a établir par les Sr Rausch & Besson ne pourra pas viser sur le terrain de l’autre côté de la rive du canal qui est la propriété du Sr Pfeffinger mais que ce pont devra conduire sur la langue de terre appartenant aux fortifications, laquelle langue de terre se trouve séparée d’avec la propriété du Se Pfeffinger par une cloison en planches et une petite porte au milieu par laquelle le Sr Pfeffinger passe de son terrain sur ladite langue de terre appartenant aux fortifications,
Le Sr Pfeffinger se réserve de faire enlever les marches de l’escalier qui du côté du terrain qu’il cede conduit à l’eau. Les Sr Rausch & Besson sont tenus et s’obligent à faire construire incessamment et à leurs frais une cloture en planches sur la ligne qui sépare le terrain cédé d’avec la propriété du Sr Mackau depuis la maisonnette jusqu’au fossé ou canal, Les Sr Rausch & Besson sont pareillement tenus et s’obligent de faire construire a leurs frais une cloture en planches qui partira de l’extrémité du pilier précité qui fait le coin de la maisonnette et sera placé a fleur de ce pilier pour continuer parallèlement a la cloture déjà mentionnée jusqu’au fossé ou canal, Cette dernière cloture sera mitoyenne entre le Sr Pfeffinger et les Sr Rausch & Besson et par conséquent d’un commun entretien pour chacun,
Neamnoins les Sr Rausch & Besson ne seront tenus à l’établir que dans le cas où la permission de passage a eux accordée ci dessous viendroit a cesser, Le Sr Pfeffinger accorde et permet aux Sr Rausch & Besson outre la portion de terrain ci dessus cédée pour passage de la maisonnette au fossé, le passage sur sa propriété vendue et qui se trouve entre l’ancien mur de la ville et le fossé en usant de la porte en chene et traversant le pont qui est vis à vis
Seront aussi les Sr Rausch & Besson tenus et obligés dans ce cas de faire construire à leurs frais en dehors et dans l’alignement du mur de la ville un mur en briques d’une demie brique d’épaisseur et de 3 mètres ou 6 pieds de haut dans toute la longueur de la propriété du Sr Pfeffinger auquel mur le Sr Pfeffinger aura la faculté d’adosser une treille
Le Sr Pfeffinger fera démolir incessamment la serre construite sur le terrain vendu et il fera enlever les matériaux qui lui sont réservés
La principale partie du jardin vendu est avenue au Sr Pfeffinger par l’adjudication passée au nom de la ville de Strasbourg par Alexandre Reichard administarteur des finances et des domaines de cette ville devant M° Dinckel le 20 ventose 5, Il a été donné communication des contrats de vente passés entre Jean Frédéric Pfeffinger et Daniel Louis Braun devant M° Zimmer le 30 floréal 11 entre les mêmes 18 fructidor 11 et entre Rausch et Pfeffinger devant le même notaire le 20 fructidor 11 et ce relativement aux différentes charges qui résultent des ventes et reventes des maisons et terrains originairement acquis avec le jardin vendu qui en a été séparé – moyennant 9876 francs ou 10.000 livres
Enregistrement, acp 112 F° 45-v du 19.6.

Charles Borromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim épouse en 1815 Antoinette Françoise Mélot
1815 (5.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), Not. Bossenius n° 427, 6482
Contrat de mariage – M Charles Borromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim, ancien chef d’escadron au service d’Autriche présentement domicilié à Strasbourg, fils majeur feu M Maximilien Auguste Zorn de Plobsheim Chevalier de l’Ordre Militaire de Marie Thérèse, Chambellan et Lieutenant général au service d’Autriche, et de Marie Ursule Caroline née baronne du Prel
Jean Louis Melot Vérificateur des douanes impériales et Etiennette Françoise de Preval au nom d’Antoinette Françoise Mélot leur fille mineure
en la demeure des père et mère de la future épouse rue des serruriers n° 30
Enreg. f° 65 du 13.6.

Inventaire des apports
1815 (13.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 650
Inventaire des apports de Charles Borromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim, ancien chef d’escadron des Cheuaux légers du régiment Latour au service d’Autriche, et Antoinette Françoise Mélot – mariés le 21 juin 1815, Contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 5 juin précédent (signé) Fanny de Zorn née Mélot
le mari : meubles dans la maison rue des mineurs n° 18, 9692 fr, à la campagne de la Robertsau 163 fr, armes 120 fr, voiturage et harnais 1263 fr, comestibles 403 fr, vins et liqueurs 2495 fr, or argenterie 1502 fr, au moulin dit Zornenmühle 2644 fr, tonneaux 203 fr, chevaux et harnais 4219 fr, bestiaux 1287 fr, autres objets au moulin 286 fr
un moulin à 7 tournants dit Zornenmühle, maison d’habitation, puits et jardin avec toutes autres appartenances et dépendances sis à Strasbourg quartier dit Finckweiler n° 90, ledit moulin avec appartenances anciennenemt possédé par la famille Zorn de Plobsheim à titre de fief resortissant du ci devant eveché de Strasbourg en vertu de différentes lettres d’investitures et documents dont le plus ancien est daté de l’an 1404 et le dernier du 26 août 1786 et dévolu comme tel suite à la suppression des fiefs devenu sa propriété pleine et entière, doit 4 fr à la recette générale de la ville de Strasbourg au 23 mars pour rente dite Mühlsteeg et d’une somme de (-) pour rente communale d’une place devant ledit moulin – desquelles diverses investitures une registrature de ladite famille commencée par M° Hilaire Meyer le 25 juillet 1582 et finie par Kolb 11 novembre 1701
une maison avec bâtiments servant autrefois a une raffinerie de sucre et autres bâtimente d’exploitation, cour, aisances, droits, circonstances et dépendances rue des mineurs n° 15, d’un côté M. Wangen de Geroldseck d’autre me Sr Maechling ci devant brasseur, derrière l’auberge de la charrue – acquis par acte reçu M° Thurmann le 10 août 1810, propriété constatée par acte passé devant le même notaire le 27 novembre 1809, M° Ubersaal le 20 messidor 13, et Chambre des Contrats le 18 janvier 1791
un bien de campagne sis à la Robertsau hors la porte des Pêcheurs a droite du ci devant pont dit Au Brucke entre la rivière dite Muhrgiesen et l’orangerie Joséphine, consistant en une maison de maitre avec cour, jardin verger, prairie, remise et grange avec toutes autres appartenances et dépendances y compris une pièce ci devant communale de 28 ares 54 ou 1 arpent 10.254 pieds quarrés a raison de 24.000 pieds quarrés l’arpent le tout dans un enclos de la contenance de 3 ha environ 15 arpents, la rente foncière de 11,90 fr payable à la recette générale de la ville de Strasbourg a été rachetée, acquis devant le notaire soussigné le 1 avril 1808, surenchère du 30 mars, M° Lung 22 fructidor 8
machines mouvantes, état joint 17.399 fr
corps de biens à Dingsheim, Offenheim, rentes perpétuelles 847 fr, capitaux 84.424 fr, propriété des immeubles 101.824 fr, passif 11.600 fr
la femme, instruments de musique 3000 fr, argenterie bijoux 4078 fr, dettes actives 12.000 fr
Enregistrement manquant F° 27 du 22.11.

Charles Boromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim vend la maison à l’ancien capitaine Jean Frédéric de Papelier

1810 (23.6.), Strasbourg 3 (57), Not. Übersaal n° 5435
Charles Boromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim ancien chef d’escadron au régiment de Chevaux legers de la Tour au service de S.M. Impériale d’Autriche et propriétaire demeurant à Strasbourg rue Elisabeth n° 30
à Jean Frédéric de Papelier ancien capitaine au service de France demeurant à Paris rue du Bouloy n° 2 pour lequel stipule M Jean Georges Roessel Licencié en droit
la maison appartenant à M de Zorn avec cour, droit de jouissance de la fontaine y attenant, tous bâtiments, droits, servitudes, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth n° 30, d’un côté la maison du Sr Besson négociant, d’autre celle du Sr Rausch fils aussi négociant, derrière le jardin dudit Sr Besson – acquis de Louis Charles Breck négociant à Lyon et Françoise Louis suivant acte reçu M° Lex le 19 août 1806, la propriété est constatée par acte reçu M° Zimmer le 18 fructidor 11 par Jean Frédéric Pfeffinger au profit de Daniel Louis Braun négociant et le second par ledit Sr Braun en faveur dudit Sr Breck le 14 germinal 13 transcrit au bureau des hypothèques volume 23 n° 81 – pour 45.000 francs
Enregistrement, acp 115 F° 8 du 25.6.

Jean Frédéric de Papelier est l’unique héritier de Jean David de Papelier
1806 (25.3.), Strasbourg 3 (29, 2), Not. Übersaal n° 929, 3178
Inventaire de la succession de Jean David de Papelier ancien Chancelier de Sa Majesté Bavaroise né à Strasbourg le 31 octobre 1717, décédé le 28 février dernier a l’age de 88 ans ; à la requête de Jean Frédéric de Papelier ancien capital du Régiment ci devant Alsace au service de France demeurant à Strasbourg rue vieux marché aux grains n° 13 fils et héritier universel ab intestat procréé avec Catherine Marguerite Heis décédé dans la susdite maison
meubles 7533 fr
Immeuble, Une Campagne située a la Robertsau au Canton appelé in der neuen zeil de la contenance de 6 ha ou 30 arpents ancienne mesure tant dans l’enclos qu’extérieurement estimé 600 fr de revenu en capital 12.000 fr
un corps de biens appelé Thumenau ou Mayerthum au ban de Plobsheim estimé 16 000 fr
Enregistrement, acp 99 F° 68 du 26.3.

Inventaire après décès de Jean Frédéric de Papelier
Minutes et répertoires du notaire Henri Mailand (étude LXVI)
Répertoire 1821-1822. Inventaire après décès de Jean Frédéric de Papelier, ancien capitaine au service de France, rue Montesquieu, n° 2, à la requête de Jean Frédéric Holtzapffel, négociant à Strasbourg, 2 janvier 1821

Jean Joseph Eugène Marquet passe un accord avec la veuve de l’architecte Jacques Frédéric Arnold, héritier en ligne maternelle de Jean Frédéric Papelier, mort à Paris le 11 décembre 1820
1850 (29.6.), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8496
Traité – ont comparu 1) Mme Catherine Elisabeth Lichtenberger Veuve de M Jacques Frédéric Arnold, architecte, demeurant à Strasbourg rue neuve quai des bateliers d’une part
2) Et M Jean Joseph Eugène Marquet, rentier demeurant à Paris Boulevard du temple N° 7, d’autre part
M. Marquet a exposé que Jean Frédéric Papelier est décédé à Paris le 11 décembre 1820 sans délaisser de descendans ni d’ascendans, qu’un parent dans la ligne paternelle s’est emparé de toutes les valeurs laissées par le défunt prétendant qu’il n’y avait pas d’autres héritiers, Qu’ayant eu connaissance de ces faits, il s’est mis à la recherche de l’héritier de la ligne maternelle du défunt & par suite de nombreux travaux & recherches il avait recueilli les preuves pouvant établir que M. Arnold comme représentant son père était héritier du défunt dans la ligne maternelle, Que dans cette position il venait revéler à Mme Veuve Arnold l’existence de ladite succession & les droits qu’elle avait à la moitié des valeurs en dépendant, qu’en outre il lui offrait de faire reconnaître ses droits pour suivre la liquidation de sa part ce que Mde Arnold a accepté aux conditions suivantes.
acp 392 (3 Q 30 107) f° 47

Jean Frédéric de Papelier vend la maison au marchand de vins Georges Frédéric Teutsch

1813 (19.5.), Strasbourg 3 (60), Not. Übersaal n° 6412, 3132
Jean Frédéric de Papelier ancien capitaine au ci devant régiment d’Alsace au service de France domicilié rue Elisabeth n° 30
à Georges Frédéric Teutsch propriétaire marchand de vin demeurant en cette ville grand rue n° 141
la maison appartenant audit M de Papelier avec cour, droit de jouissance de la fontaine y attenante tous bâtiments, droits, servitudes, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth n° 30, d’un côté la maison du Sr Besson négociant, d’autre celle du Sr Rausch négociant, derrière le jardin dudit Sr Besson – acquis de M Zorn de Plobsheim suivant acte reçu par ledit notaire me 23 juin 1910 – avec les meubles meublants qui s’y trouvent – moyennant 20.000 francs, ou une rente viagère de 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 101 du 20.5.

Georges Frédéric Teutsch vend le lendemain la maison au négociant François Joseph Besson

1813 (20.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 36), Not. Bossenius n° 3688
M Georges Frédéric Teutsch Propriétaire et Marchand de vin
à M François Joseph Besson, négociant
Une Maison avec cour de de jouissance de la fontaine y attenante tous bâtiments droits appartenances & dépendances sise rue Ste Elisabeth N° 30, d’une part celle du Sr acquéreur même, d’autre celle du Sr Rausch fils négociant, donnant par derrière sur le jardin dudit Sr acquéreur, tel que le Sr vendeur a acqus cette maison de M Jean Frédéric de Papelier ancien capitaine au service de France par Contrat passé devant M° Übersaal le jour d’hier – moyennant 20.000 francs
Enregistrement, acp 122 F° 106 du 24.5.

François Joseph Besson vend au propriétaire Jean Louis Lang la maison et le jardin

1822 (18.11.), Strasbourg 3 (69), Me Schreider n° 1327
François Joseph Besson, célibataire propriétaire
à Jean Louis Lang, propriétaire domicilié rue de la Poule n° 3
1. une maison avec cour, puits, écurie, poulailler tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances rue Ste Elisabeth n° 30, d’un côté celle du Sr Lamey propriétaire, d’autre celle du Sr Rausch fils négociant, par derrière le jardin ci après indiqué et qui fait partie de cette vente – acquis de Georges Frédéric Teutsch, propriétaire et marchand de vins par acte reçu Bossenius notaire à Strasbourg le 20 mai 1813, acquis de Jean Frédéric de Papelier ancien capitaine au ci devant régiment d’Alsace par acte reçu M° Übersaal le 19 mai 1813. Ledit Papelier l’avait acquis de Charles Boromée Auguste Antoine François baron de Zorn de Plobsheim ancien chef d’escadron au régiment de chevau légers de la Tour au service de S.M. Impériale d’Autriche par acte reçu Übersaal notaire à Strasbourg le 23 juin 1810, M de Zorn acquis de Françoise née Louis épouse de Louis Charles Breck, caissier chez M Gravelotte directeur des droits réunis par acte reçu M° Lex le 19 août 1806, Breck l’a acquis de Daniel Louis Braun par acte reçu M° Zimmer le 14 germinal 13 transcrit au bureau des hypothèques volume 23 n° 81, ledit Braun l’avait acquis de Jean Frédéric Pfeffinger, négociant par acte reçu Zimmer notaire le 18 fructidor 11
2. un jardin derrière ladite maison de la contenance de 22 ares avec la serre qui s’y trouve, entre le Sr Lamey et le Sr Rausch – acquis une part du jardin de Nestor Prieur, quartier maitre vétéran à St Martin, Isle de Rhé, et Dorothée Gassigondy Joséphine Wimpffen devant M° Lacombe le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 32 n° 23 le surplus vendu par Jean Frédéric Pfeffinger devant M° Lacombe le 14 juin 1809 – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 160 F° 44 du 20.11.

Jean Louis Lang meurt célibataire après avoir institué Elisabeth Wilhelmine Kobelt pour son héritière

1835 (5.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5153
Inventaire de la succession de Louis Lang, propriétaire, décédé le 30 septembre dernier – à la requête de Elisabeth Wilhelmine Kobelt, majeure, légataire universelle de Jean Louis Lang son oncle suivant testament olographe du 25 décembre 1834 enregistré le 2 octobre 1835 f° 12
dans le logement qu’il occupait dans une maison dépendant de la succession de située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 30
Titres et papiers. Cote 1, une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 30. Acte reçu M° Schreider le 18 novembre 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 154 n° 103 acquis de François Joseph Besson, célibataire domicilié à Altorf canton de Molsheim, une maison avec cour, jardin de la contenance de 22 ares & autres appartenances situé à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2 pour 18.000 francs
Acte M° Lex du 6 décembre 1822 par lequel M. Lang comme propriétaire de ladite maison et Ferdinand Lamy, rentier, propriétaire de l’une des maisons voisines sont convenus de faire murer différentes croisées qui avaient servi à éclairer ces propriétés et qui donnent les unes sur le jardin de M. Lang & les autres des la remise de M Lamy
M° Bossenius 20 mai 1813, Georges Frédéric Teustch a vendu au Sr Besson la maison que le vendeur a cédée depuis à M Mennet
M° Lacombe 14 juin 1809 M. Besson & Jean Lebrecht Rausch fils ont acquis avec d’autres immeubles le jardin ci dessus désigné
sous seing privé 17 mai 1810 par lequel les Sr Besson et Rausch ont partagé les immeubles dont il vient d’être question,
Cote 2. étal de boucher sis à la Grande Boucherie n° 9, M° Lex 25 septembre 1822 Abraham Hansmetzger, boucher, et Catherine Marguerite Groetzinger ont vendu sous réserve de reméré de cinq ans à M. Lang l’étal de boucherie aux Grandes Boucheries n° 9 pour 2000 fr, acte sous seing privé du 15 mai 1833 cédé le droit de rachat à Jean Philippe Groetzinger, boucher, et Barbe Lisette Lusigny, n’ont pas fait usage de ce droit – grevé d’une rente annuelle de 2 francs envers la ville de Strasbourg
Immeubles à Stützheim
Enregistrement, acp 235 F° 75 du 9.11.

Décès, Strasbourg (n° 1687)
Déclaration faite le premier octobre 1835 du décès de Jean Louis Lang, âgé de 74 ans 6 jours né à Strasbourg, propriétaire, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 30 du mois dernier à cinq heures du soir dans la maison située N° 30, rue Ste Elisabeth, fils de feu Geofroi Nicolas Louis Lang, Revendeur, et de feu Anne Barbe Güthel (i 34)

Le tonnelier Jean Jacques Lindauer et sa femme Elisabeth Wilhelmine Kobelt héritière de Jean Louis Lang vendent la maison au négociant Charles Lamey, demeurant au Havre

1836 (2.10.), Strasbourg 1 (75), Me Rencker n° 12.265
Jean Jacques Lindauer, tonnelier, et Elisabeth Wilhelmine Kobelt
à Charles Lamey fils, négociant au Hâvre pour lequel Charles Lamey son père propriétaire
une maison avec cour, puits, écurie, jardin, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue St Elisabeth n° 30, d’un côté la propriété de M. Ferdinand Lamey, d’autre M pasteur Kurtz
dans la vente sont compris sept poeles avec leurs tuyaux et pierres, neuf glaces ou trumeaux, les chantiers qui se trouvent dans la cave, six arbres orangers ou lauriers placés dans la cour & quatre dans le jardin, les pots de fleurs sont réservés aux vendeur – Titres de propriété, Mde Lindauer a recueilli ledit immeuble dans la succession de Jean Louis Lang son oncle, propriétaire, dont elle était légataire universelle suivant testament olographe daté du 25 décembre 1834 déposé au rang des minutes de M° Hickel, ouverture le 1 octobre 1835 – Lang acquis la maison avec le jardin attenant de François Joseph Besson, propriétaire à Altorff par acte M° Schreider le 18 novembre 1822 transcrit – pour 38.600 francs
Enregistrement, acp 244 f° 48-v du 13.10.

Charles Lamey épouse en 1835 Genevieve Mathilde Zoé Fournier
Mariage, le Havre (n° 185)
Du Mercredi 21° jour du mois d’octobre 1835 à dix heures du matin. Acte de mariage de Mr Charles Lamey, sans profession, né à la Pointe à Pitre, Grande terre Guadeloupe le premier juin 1815 domicilié de droit chez son père à Strasbourg, département du bas Rhin et de fait au Havre, rue fontaine des viviers N° 16, fils mineur de Mr Charles Frédéric Lamey propriétaire & de feüe D° Marie Louise Joséphine Hurel décédée audit lieu de Strasbourg le 18 mai 1829 d’une part Et d Dlle Genevieve Mathilde Zoé Fournier, née à Bordeaux, Département de la Gironde, le 2 février 1819, demeurant au Havre chez ses père et mère, rue fontaine des viviers N° 17, fille mineure de Mr André Fournier & de D° Scholastique Zoé Sonis son épouse Ci présents et consentants d’autre part

1835 (12.10.), Strasbourg, Me Rencker
Consentement par Charles Lamey, propriétaire, au mariage de Charles Lamey son fils avec Geneviève Mathilde Fournier mineure au Hâvre
Enregistrement, acp 235 F° 5-v du 12.10..

Charles Lamey meurt en 1847 en délaissant quatre enfants

1847 (16.4.), Strasbourg 10 (108), Not. Zimmer n° 6536
Inventaire de la succession de Mr Charles Lamey, propriétaire décédé à Strasbourg le 28 mars dernier
L’an 1847 le Mardi 13 avril, à Strasbourg au domicile mortuaire, à la requête de Dame Mathilde Zoé Généviève Fournier, veuve dudit Mr Charles Lamey, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant ès présentes 1° à cause de ses droits, reprises et avantages matrimoniaux, 2° comme tutrice légale de I. Marie Zoé Lamey, née le 5 août 1836, II° Edouard André Frédéric Lamey, né le 14 août 1839, III° Charles-Arthur Lamey, né le 17 mars 1842, IV° Mathilde Joséphine Lamey, née le 30 septembre 1843, tous sans état, demeurant & domiciliés à Strasbourg, enfans mineurs issus du mariage de la Dame requérante avec le défunt dont ils sont habiles à se dire et porter héritiers pour un quart chacun. En présence de Mr Guillaume Auguste Lamey, juge honoraire demeurant & domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur établi aux dits enfants mineurs
Et avant de continuer le présent inventaire Mme Lamey nous a présenté la grosse du contrat de mariage d’entre elle & le défunt passé devant M° Le Bourgeois notaire au Havre le 20 octobre 1835

Chambre prenant jour par deux croisées sur la cour de devant, Bibliothèque à côté, Salle du billard, Chambre d’ami, Chambre d’enfants, Petit salon, Chambre à coucher de Mme Lamey, Chambre d’ami sur le jardin, Mansardes, Chambre de la cuisinière, Chambre de la bonne d’enfants, Chambre du valet de chambre
Rez de chaussée, Salon,, Vestibule, Salle à manger, Office, Cuisine, Cave
(le 14 avril) Immeubles 1. Une maison sise à Strasbourg, rue Ste Elisabeth N° 30 avec cour, jardin & dépendances entre Mr Ferdinand Lamey & la maison suivante Cet immeuble a été acquis par M. Lamey de Jean Jacques Lindauer & Elisabeth-Wilhelmine Kobeli, conjoints de Strasbourg aux termes d’un acte de vente passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 12 octobre 1836. Mme Lindauer avait recueilli cet immeuble dans la succession de son oncle Mr Jean Louis Lang, de Strasbourg dont elle était légataire universelle aux termes du testament olographe de ce dernier en date du 25 décembre 1834, déposé en l’étude de M° Hickel notaire à Strasbourg en vertu d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal civil de Strasbourg à la suite de l’acte de présentation & d’ouverture dudit Testament sous à la date du premier octobre 1835. M. Lang défunt avait acquis ledit immeuble de François Joseph Besson à Altorff en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 18 novembre 1822. Cet immeuble est évalué à 5000 francs de revenu annuel, sans distraction de charges ou un capital de 100.000 francs
2. Une maison avec cour écurie et jardins sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 31 (…)
3. Une maison avec cour et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 9 à&&
4. Une maison avec ses dépendances sise au Hâvre rue de la Fontaine
5. Une maison au Havre contiguë à la précédente
acp 360- (3 Q 30 075) f° 35 – Succession, meubles, objets mobiliers, linge, literie, argenterie, argent comptant le tout évalué à 21.719 francs
garde robe et objet de chasse 2011, créances hypothécaires et chirographaires 335.736, maisons (supra), les deux maisons au Havre évaluées à un revenu annuel de 3000 francs – Passif 28.435
propres de la D° Lamey 82.376
Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 11 du 20.12.1851 ssp du 19.7.1847
Testament – Charles Lamey

Lors du partage, la maison rue Sainte-Elisabeth revient pour moitié aux deux enfants cadets, Charles Arthur et Mathilde Joséphine Lamey

1865 (10.1.), M° Zimmer
Partage des successions délaissées par Charles Lamey fils et Charles Frédéric Lamey,
Entre 1) Marie Zoé Lamey épouse de Pierre Victor Barbier, Inspecteur des douanes à Bpoulogne sur Mer, 2) Edouard André Frédéric Lamey, propriétaire à Strasbourg, 3) Charles Arthur Lamey, propriétaire à Strasbourg, 4) Mathilde Joséphine Lamey célibataire à Strasbourg, des successions délaissées par 1) Charles Lamey fils, vivant propriétaire à Strasbourg leur père, 2) Charles Frédéric Lamey, propriétaire à Strasbourg leur grand père
acp 539 (3 Q 30 254) f° 48 du 11.1. (succession remontant à plus de dix ans) Fortune qui se trouve entre les mains de Mathilde Zoé Geneviève Fournier veuve dudit Charles Lamey leur père, laquelle en avoir la gestion
La masse active de deux successions s’élève à la somme de 1.193.841, le quart 298.460
Droits des parties et abandonnements. I. La D° Barbier reçoit 25 actions de la Banque de France (…)
Une maison Faubourg national N° 78, 35.000
II. Edouard André Frédéric Lamey reçoit une maison rue de la Nuée Bleue, 50.000
III. Charles Arthur Lamey reçoit la moitié de la maison rue Ste Elisabeth N° 8, 40.000
IV. Mathilde Joséphine Lamey reçoit la moitié de la maison rue Ste Elisabeth N° 8, 40.000
Il reste dans l’indivision une maison rue des Bouchers N° 25
un terrain au Havre

Les religieuses carmélites (propriétaires de la maison n° 10) vendent une portion de jardin à Charles Arthur Lamey et Mathilde Lamey

1865 (6.9.), Strasbourg 1 (178), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 4224
Vente 6 & 8 7.bre 1865. – a comparu Monsieur l’Abbé Ignace Rapp, vicaire général du diocèse de Strasbourg, domicilié et demeurant en ladite ville, agissant en qualité de mandataire (…) 1° de Mademoiselle Marguerite Victoire Fevre, religieuse carmélite, 2° de Mademoiselle, Marie Rodde, religieuse carmélite, 3° de Mademoiselle Marie Thérèse Henriette Delage, religieuse carmélite, 4° de Mademoiselle Cecile Sylvie Joséphine Riant, religieuse carmélite, 5° de Mademoiselle Anne Ondine Girondet, religieuse carmélite, 6° de Mademoiselle Marie Maxime Alix de Puy-Ségur, religieuse carmélite, 7° de Mademoiselle Blanche Françoise Philomène de David Beauregard, religieuse carmélite, 8° de Mademoiselle Marie Thérèse Bassis, religieuse carmélite, toutes célibataires majeures demeurant à Paris rue de Messine numéro 5, ayant elles-même agi en Ladite procuration au nom et comme seules membres de la société civile formée sous la dénomination de Société des Carmélites de la rue Messine à Paris et ayant son siège à Paris rue de Messine Numéro 5, De laquelle société les statuts sont contenus dans un acte sous signature privée en date à Paris du 22 mai 1857 dont l’un des originaux enregistré a été déposé pour minute à M° Dufour notaire à Paris le 3 avril de la même année suivant acte reçu par lui ledit jour, Lequel en qualité qu’il agit a déclaré vendre
à Monsieur Charles Arthur Lamey et MademoiselleMathilde Lamey les deux majeurs propriétaires domiciliés et demeurant à Strasbourg pour lesquels mondit Charles Arthur Lamey accepte
Une partie de jardin scituée dans la Ville de Strasbourg rue des remparts longeant par derrière et en contrebas la Propriété des acquéreurs sise rue Ste Elisabeth n° 8. Cette portion de jardin est séparée de la portion du même jardin appartenant encore aus Dames carmélites par une clôture en bois appartenant aux acquéreurs. La partie vendue a une contenance de quatre ares 63 entiares & se trouve figurée sur un plan dressé sur papier timbré par M. Petronin géomètre à Strasbourg
Origine de la propriété. La portion de Jardin qui vient d’être aliénée fait partie d’un immeuble qui a été acquis par la Société civile des Carmélites de la rue de Messine à Paris des veuve et héritiers de Monsieur Jean Ferdinand Lamey aux termes d’un contrat passé devant le soussigné notaire Ritleng sous la date du 27 et 28 juin 1861 enregistré et transcrit. Mon dit S. Lamey avait acquis ledit jardin de Monsieur Louis Antoine Renard dit René marchand grainier et fleuriste et de Dame Marie Joséphine Catherine Théodore Goffiné son épouse aux termes d’un contrat passé devant M° Bremsinger notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 enregistré moyennant le prix de 1800 francs quittancé audit Contrat. Les conjoints Renard dit René étaient eux mêmes devenus propriétaires de Cette partie de jardin pour l’avoir acquise de Monsieur Joseph André de Weittersheim propriétaire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit M° Bremsinger le 6 juin 1823 enregistré et d’un acte de ratification par M° Amédé de Behague fils de Monsieur Eustache Antoine Richard de Behague et de Dame Henriette Polixène Joséphine de Weittersheim de Paris en conformité d’un acte reçu par M° Bailleau notaire à Paris le 11 décembre 1824 enregistré – moyennant la somme de 6000 francs
acp 545 (3 Q 30 260) f° 98-v du 11.9.

Charles Arthur Lamey, prêtre à Dijon, et Mathilde Lamey femme du lieutenant de vaisseau René Antoine Boucher vendent la maison à l’administration d’Alsace-Lorraine pour le compte de l’université

1876 (1.7.), Strasbourg 8 (97), Not. Gustave Edouard Loew n° 8383
ist erschienen Herr Ferdinand Vix, Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als bevollmächtigter Vertreter von 1. Herrn Karl Arthur Lamey, Geistlichen wohnhaft zu Dijon, boulevard Carnot (…) 2) der zu Cherbourg, rue grande vallée N° 11 wohnhaften Ehegatten Herrn Stephan Renat Anton Boucher, lieutenant de vaisseau, und Frau Mathilde Josephine Lamey (…), derselbe verkaufft
an die Kaiserliche Landesverwaltung von Elsaß-Lothringen, für welche der mitanwesende herr Kurator der Universität Straßburg Kaiserlicher Bezirkspräsident Karl Ledderhose, wohnhaft hierselbst in Vertretung des Landesfiskus unter Vorbehalt der Genehmigung durch den H. Reichskanzler annimmt, zu vollen unwiderruflichen Eigenthum, nämlich
Bezeichnung. Eine Besitzung zu Straßburg, Sankt Elisabethgasse N° 8, bestehend in Herrschadtshaus mit Hofraum, Garten, Remisen, Pferdestall, Rechten und Zugehörden, einseits Eigenthum der Frau Boucher, das heute gleichfalls an die Landesverwaltung verkauft werden wird, und der Diakonissenanstalt, anderseits Bildhauer Müller, vorn die Sankt Elisabethengassen hinten die Spitalwallstrasse, im Kataster eingeschrieben mit einer Fläche zu 17 Aren 80 Zentiaren unter Nummer 1328, 1328 der Sektion P.
Ferner 1) von dem sich an dieser Besitzung hinziehender Garten an der Wallstrase eine Fläche zu vier Aren 26 Zentiaren Sektion P Nr 1550 und 2) ein Stück Land hinter de Courtine 4. 5, Spitalwallstrassen Sektion P Nr 1550, zu 26 Quadratmeter 84 Quadratzentimenter.
Eigenthumsnachweis. I. Die Hauptbesitzung gehörte zur Verlaßenschafft des am 28. März 1847 dahier verstorbenen Eigenthümers Herrn Karl Lamey, welcher nach Ausweis des auf sein Ableben durch den hiesigen Notar Zimmer errichteten Inventars vom 13. folgenden Monats zu einzigen Erben seibe vier Kinder hinterließ, nämlich 1) und 2) die beide Verkäufer, 3) Frau Maria Zoe Lamey, Gattinn des Zollinspektors Herrn Peter Viktor Barbier zu Boulogne sur Mer und 4) Herrn Eduard Andreas Friderich Lamey, Eigenthümer dahier. An der darauf gefolgten Verlaßenschafftstheilung vor dem vorigen Notar vom 10. Januar 1865 wurde fragliches Eigenthum den beiden Verkäufern ohne Auflage einer Herauszahlung von ihren Miterben ganz zugetheilt.
Der Erblasser hatte diese Besitzung von dem hiesigen Küfersehegatten herrn Johann Georg Lindauer und frau Elisabeth Wilhelmine Kobelt gekauft, laut Urkunde des damaligen Notars Rencker dahier vom 12. Oktober 1836 überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den 15. desselben Monat, Band 311 Nr 79.bis. Der dabei bedungene Kaufpreis wurde den 17. Julÿ 1841 bezahlt. Frau Lindauer hatte sie von ihrem Oheim Johann Ludwig Lang, Eigenthümer dahier geerbt, von welchem sie durch eigenhändiges testament vom 25. Dezember 1834, das unterm ersten Oktober 1835 bei dem damaligen Notar Hickel dahier hinterlegt und mit der Hinterlegungsurkunde registrirt wurde, zum Universallegatar eingesetzt war.
II. Die Gartenfläche zu vier Aren 63 Zentiaren haben Herr Lamey und Frau Boucher laut einer, die Quittung über den Kaufpreis enthaltende Urkunde des hiesigen Notars Alfred Ritleng vom 6. und 8. September 1865 die den 12. folgenden Monats Bd. 1032 Nr. 80 überschrieben wurde, won der Société des Carmélites de la rue de Messine zu Paris käuflich erworben, welchem Vertrage ein damit registrirter Plan beigegeben ist, auf dem sich diese Gartenfläche eingezeichnet findet. Dieselbe wurde damals von einem größern Garten abgetrennt, den die Société des Carmélites nach Inhalts einer überschriebener Urkunde des vorigen Notars vom 27. und 28. Juni 1861 von der Wittwe und der Erben des Johann Friderich Lamey gekauft hatten, welcher ihr seinerseits laut einer, die Quittung über den Kaufpries enthaltenden Urkunde des damaligen Notars Bremsinger hieselbst vom 23. September 1837 von den Eleheuten Ludwig Anton Renard genannt René und Maria Josephine Katharina Therese Goffer erworben hatte.
III. Das Stück Land zu 26. Quadratmeter 88 Quadratzentimener haben Herr Lamey und Frau Boucher laut Protokolls des hiesigen Bürgermeisters vom 27. März 1869, des am hiesigen Hypothekenamte den 2. folgenden Monats Bd 1199 Nr 110 überschrieben wurde, von der Domänenverwaltung gekauft, an welche es vom Génie militaire zu dessen Festungsgrundbesitz es gehörte, zufolg Protokolls von 27. März 1861, zum Zwecke dieses Verkaufs überwiesen worden war, der Erwerbspreis ist bezahlt.
Bedingungen. (…) 3) Für den über Theile des Kaufobjelts bestehende Miethvertrag mit herrn Professor Leyden, wovon der Herr Bezirkspräsident volle Kenntniss zu haben erklärt, tritt die Landesverwaltung an Stelle der Verkäufer mit all deren Rechten und Pflichten am ersten Juli dieses Jahres ein (…). Kaufpreis, 166.000 Franken
Erklärungen. Es erklärt Herr Vix (…) 2) daß herr Karl Arthur Lamey nicht verheurathet isr, 3) daß die Ehegatten Boucher in erster Ehe und nach Inhalt ihres Ehevertrags vor Notar Blondel zu Dijon vom 18. Januar vorigen Jahres in der auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft ohne Dotalgeding und ohne Einschränkung der Handungsfähigkeit der Gatten verheirathet sind
(transcrit au bur. des hyp. de Strasbg. le 10 juillet 1876, vol. 1624 n° 15)
acp 653 (3 Q 30 368) f° 21 du 6.7.

1894 – 103 AL 1095 (Acta generalia betreffend die Häuser N° 6, 8 und 10 in der Elisabethergasse)
Haus Elisabethen gaß n° 8
Description des bâtiments sis 8, rue Sainte-Elisabeth, reprend les indications des trois pla,ches de plans (voir en début de notice) en indiquant les matériaux.
Des feuillets ajoutés ont trait aux modifications.

Kanzlei-Notiz, 2809
Bericht des Baumeisters Bleich vom 15/11.96 unter Beifügung einer Skizze nebst Beschreibung der Häuser Elisabethgaße N° 8
(erlassen) Baubureau der Universität

Kaiser Wilhelm Universität Straßburg. Haus Elisabethengasse N° 8, Gebäudebeschreibung
1 Hauptgebäude, 1 Pförtnerhaus mit freistehendem Abort, 1 Stallgebäude, 1 Remise
Nördlich Elisabethengasse, oestlich Haus Elisabethengasse N° 10, südlich chirurgische Klinik, westlich Haus Elisabethengasse N° 6

Hauptgebäude zum Theil unterkellert, Untergeschoß, Erdgeschoß, Zwischengeschoß, Obergeschoß, Dachgeschoß, darüber Dachraum. Pförtnerhaus, 1 kleiner Balken-Keller unter der Küche, Erdgeschoß, Stallgebäude Untergeschoß

Hauptgebäude. Massiv. Keller gewölbt, Zwischenwände theils massiv, theils Fachwerck, bezw. Bretterwände, Schieferdach.
Pförtnerhaus. Massiv. zwischenwände Fachwerck, Zinkdach, Abort aus Brettern mit Zink abgedeckt.
Stallgebäude. Unten massiv, oben Fachwerck, Zwischenwände Fachwerck, sowie 1 massiv und 1 Schilfbrettwand. Zink und Ziegeldach.
Remise. Auf Holtzpfosten mit Lattenverschlägen und Zinkdach. Sämtliche Gebäude befinden sich relativ in gutem Zustande.

Hauptgebäude. Im Allgemeinen 1 Haupttreppe vom Erdgeschoß zum Obergeschoß, 1 Nebentreppe vom Untergeschoß zum Erdgeschoß, 1 desgleichen vom Erdgeschoß bis Dachraum, 1 desgleichen vom Keller bis Zwischengeschoß.
Keller. durch Lattenverschläge abgetheilt.
Untergeschoß. Entree, Bügelzimmer, Waschküche, Flur, Speisekammer, Küche.
Erdgeschoß. Flur, Gartensaal, Saal, Eßzimmer, Anrichteraum, Terrasse gegen den Garten.
Zwischengeschoß. Bad, Kammer Vorplatz, Abort, Dienerzimmer, 2 Wohnräume.
Obergeschoß. 11 Zimmer, 1 Vorplatz, 1 Flur, 1 Abort.
Dachgeschoß 1 Flur, 6 Wohnräume, 9 Dachkammern.
Pförtnerhaus. 2 Wohnräume, 1 Küche, 1 Schuppen.
Stallgebäude. Untergeschoß, Stall für 4 Pferde, 1 Waschküche, 1 Abort, 1 Treppe. Obergeschoß, 2 Wohnräume, 1 Küche
Hofraum, 74 qm. Gartenplätze 6.Ar 50 qm

Das Hauptgebäude hat eine electrische Klingelleitung. Dieselbe besteht aus 6 Elementen, 1 Tableau mit 2 Nummern, 11 Druckknöpfen, 5 Glocken und Leitungsdrähten.

Gebäudeveränderung.
Das im ersten Stocke des Hauptgebäudes gelegene Schlafzimmer (Zimmer nordöstlich neben der Haupttrrppe) ist durch Einziehung einer Brettenwand in zwei Räume gethelt und im Erdgeschoßraum zwischen Küche und Hauptreppenhaus ein Glasbeschluß angebacht. Strassburg den 14. April 1894. der com. Univeristätsbaumeister, Meyer
(1888, Pose de conduites de gaz
1895, Installation d’un système de sonnerie
Plans, 10. April 1896)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.