3, rue des Hallebardes (ancien 13)
Rue des Hallebardes n° 3 (ancien n° 13) – V 204 (Blondel), N 1186 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)
Réunie à la maison voisine en 1849.
Façade en 1928, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 13 correspond à la partie droite de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Le 3, rue des Hallebatdes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Acades (crépi saumon, mars 2014)
La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner : elle a dix-neuf pieds et demi de long et deux encorbellements de même longueur. Elle revient au début du XVII° siècle à son gendre par alliance, le marchand Adam Kalt. Elle appartient pendant douze ans à Claude Bitto, marchand propriétaire de la grande maison à l’angle des Grandes Arcades (actuel n° 91) puis (1624-1633) au marchand Jean Millot, originaire de Lausanne, qui s’établit ensuite à Bâle. Le marchand de soie Zacharie Ingweiler se charge de régler les sommes garanties sur la maison qui provient de son père Michel Ingweiler mais n’y parvient pas. Le marchand bâlois Pierre Fattet, locataire de la boutique, demande en 1651 l’autorisation d’établir une communication avec la boutique voisine (sur la gauche). L’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer devient propriétaire en 1668. Son voisin de droite, l’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard, se plaint l’année suivante des étaux amovibles surmontés de treillis qu’Emmanuel Fischer a placés devant sa maison. La maison passe à son fils aussi nommé Emmanuel Fischer puis à son petit-fils Adam Müller (1703-1715). Tailleur originaire de Grignan en Provence, Louis Meyé en est propriétaire de 1730 jusqu’à ce qu’il la cède à son fils en 1763. Il présente son chef d’œuvre en 1717 mais ne devient bourgeois qu’en 1729 malgré les mises en demeure. D’après le billet d’estimation de 1767, elle comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, une toiture couverte de tuiles plates et une cave voûtée. Claire Meyé, femme du confiseur Barthélemy Marchal, rachète en 1782 les parts de ses frères et sœurs. Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (h’) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (I’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (3-4) à l’est, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (1-2) qui sépare la cour de sa jumelle sur la gauche.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.
Le bijoutier Simon Charles Villaume achète en 1816 la maison qu’il revend en 1839 au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt. Ses créanciers la font saisir en 1844. Plusieurs fois remise pour donner au débiteur moyen de rembourser les sommes dues, l’adjudication a lieu en 1849 au profit de l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12 ), qui réunit définitivement les deux propriétés.
janvier 2022
Sommaire
Cadastre – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1849 (date de la réunion à la maison voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Jérôme Renner, fondeur de pichets, et (1563) Brigitte Hinder, d’abord (1558) femme de Jacques Lampert, puis (1572) Agnès Bischoff, veuve du fabricant de collets Jean Thomas – luthériens | ||
h | Adam Kalt, marchand, et (1590) Sabine Thomas, remariée (1611) au marchand Christophe Kurtz – luthériens | |
1612 | v | Claude Bitto, marchand, et (1570) Agnès Holl puis (1604) Marie Pullian veuve de l’orfèvre Melchior Hartung – luthériens |
1624 | v | Jean Millot, marchand, et (1621) Susanne Buisson – luthériens |
1633 | v | Michel Ingweiler, marchand, et (v 1615) Marie puis (1637) Ursule Müeg, d’abord (1630) femme du marchand Gaspard Emmerich puis (1646) du marchand Jean Adolphe Kirchhoffer – luthériens |
1650* | h | Zacharie Ingweiler, marchand de soie, et (1656) Cléophée Huck – luthériens |
1660* | adj | Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guischard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens |
1668 | v | Emanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1659) Marie Elisabeth Berstett, (1688) Marguerite Leopard, d’abord (1679) femme du chirurgien Jean Schmid et (1682) du marchand Frédéric Gambs, puis (1700) Catherine Schmidt d’abord (1671) femme du marchand Jean Louis Egger puis (1692) du pasteur Dominique Ring – luthériens |
1701 | h | Emmanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1689) Anne Salomé Imlin – luthériens |
1703 | h | Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens |
1715 | v | Jean Georges Burger, marchand, et (1708) Catherine Salomé Zetzner – luthériens |
1730 | v | Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (v. 1712) Catherine Rose, (1726) Catherine Sigrist puis (1765) Catherine Rolland – catholiques |
1763 | h | Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (1745) Marie Françoise Straubhaar, remariée (1768) avec le tailleur Gall Joseph Rorschach – catholiques |
1782 | h | Nicolas Barthélemy Marchal, maître d’hotel puis confiseur, et (1774) Marie Claire Meyé – catholiques |
1816 | v | Simon Charles Villaume, bijoutier, et (v. 1805) Anne Marguerite Cherrier, remariée (1847) avec Joseph Marie Charpentier |
1839 | v | Georges Anstætt, marchand de chapeaux de paille, et (1827) Sophie Caroline Mattibé |
1849 | adj | Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn (voisin) |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1688, 1 250 livres en 1767
(1765, Liste Blondel) V 204, Louis Meyé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maÿe, 3 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1186, Wuillaume, Simon Charles – maison, sol – 0,76 are / Anstett Georges – 0,64 are
Locations
1609 (boutique) Jean de Barry et Jacques Gemar, marchands associés de Francfort
1620, 1650, (boutique) Pierre et Ulric Fattet, marchands associés de Bâle
1732, Jacques Sechehaye, marchand
1737, Louis Antoine Chatel, marchand
1755, François Hirn, marchand
1764, Antoine Essig, marchand
1766, François Tobie Finck, confiseur
1769, Jean Daniel Isenheim, boutonnier
1772, Jean Berberich et Georges Bitzanelli, négociants
1774, Jean Georges Bubenhoffer, farinier
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le fondeur de pichets Jérôme Renner doit 1 livre 4 sols 8 deniers pour 19 pieds ½ de long devant sa maison, plus haut un auvent (6 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (2 pieds de saillie, 19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds ½ de long, 5 pieds de large), un soupirail (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large), deux étaux d’exposition (7 pieds de long, 2 pieds ½ de large) sur le communal
Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Hieronimus Renner der Kandtengüesser hatt vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herauß, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herauß, Vndt 19 ½ schu lang, darund. ein Kellerthüer 5 ½ schu lang 5 schu breit, Item ein Kellerfenster 2 ½ schu lang 15 Zoll breit, Item Zween Vssatz Laëden 7 schu lang Vnd 2 ½ schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb iiij ß viij d
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1651, Préposés au bâtiment (VII 1352)
Pierre Fattet que les Quinze ont renvoyé aux préposés au bâtiment demande l’autorisation de faire communiquer le boutique Ingweiler avec celle de son voisin cordonnier rue des Hallebardes. Les préposés ne statuent pas (le registre des Quinze manque pour l’année en question, la boutique voisine est celle du futur n° 12)
(f° 50-v) Sambstags den 17. Maÿ – Ist durch Mgh. die Fünffzehen vnd gesambte dreÿer, vff Ansuchen Peter Fattets vmb erlaubnus, d. er durch Herrn Ingweilers gaden in Spießgaßen gelegen, in (-) deß Schuemachers gaden brechen vnd eine thür oder durchgang machen derffe, der große augenschein eingenommen worden, Weilen aber H Ingweiler mit beÿstand H XV Weschers seines vogts dazu nicht willen eben wollen, alß ist die sach in suspenso gelaßen.
1669, Préposés au bâtiment (VII 1361)
L’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard (voisin de droite, actuel n° 5) se plaint qu’Emmanuel Fischer a devant sa maison des étaux amovibles surmontés de treillis où il suspend ses marchandises si bien que le passant ne voit pas bien son étal, ce qu’il ne saurait tolérer. Emmanuel Fischer répond qu’il reste sur sa propriété et que ses étaux amovibles, au-dessous de l’encorbellement et du chenal de sa maison, sont semblables à ceux des autres marchands, ce que le plaignant ne peut lui interdire. Après s’être rendus sur place, les préposés demandent à Emmanuel Fischer de raccourcir les étaux amovibles et d’en abaisser les treillis de manière que ses voisins n’aient plus à se plaindre
(f° 40-v) Dienstags den 4. Maÿ 1669. – In sachen Herrn 13. Johann Jacob Erhardts Contra Emanuel Fischern, ist vff die von H 13. Erharden beschehene Clage, d. H Fischer mit fertigung breiter vorbäncken vnd darauff gesetzte hohe getter, mit aufstell: vnd außhenckung seiner Wahren, Ihme den prospect vff seinen Laden sehr benommen, also wann iemand die gasse hierauf gehen thut, nit wohl vff seinen Laden sehen kahn, so Ihme Zuleiden vnthunlich, vnd hiengeg. vff deß beklagten einwenden, d. er vf sein eigentum außstelle, vnd vorbencke gebrauche wie andere Kaufleuthe auch, besonders weilen solche vnder dem Außstoße seines haußes vnd dachtrauff, so Ihme H Cleger nit Zuverwehren vnd dahero gebetten denselben Zur ruhe oder für E. E. Kleinen Rhat Zuverweißen, allwo er demselben redt vnd antwortt Zugeben erbietig,
Auch darauf eingenommenen vnd referirten augenschein, in Welchem sich befunden, d. Zwar durch die vorbäncke und darauf gesetzte getter H Erhardten der prospect vmb etwas benommen werde, gleichwohlen vnder dessen gerechtigkeit oder vßstoß außgestellet,
Erkand, solle beklagter schuldig sein, die vorbänck schmaler vnd die darauf gesetzte getter Niderer Zumachen vnd also einzurichten, daß beederseits Nachbaren nicht ferner Clagen Zuführen befuegsame haben mög.
Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.
Description de la maison
- 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes
nouveau N° / ancien N° : 34 / 13
veuve Marchal
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 2
Anstett Georges à Strasbourg
Siegfrid Georges (substitution de 1851)
N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 13
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 2
Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)
N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 3
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9
Cadastre allemand, registre case 2
Voir l’ancien n° 12
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 5, Rue 134 des hallebardes
13
pro. Mareschal, Nicolas Barthelemi, confiseur – au miroir
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton V, Rue 134 des Hallebardes, 247
13
Pr. Marechal, Nicol. Barthel. Confiseur – Miroir
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner dans le Livre des loyers communaux. Jérôme Renner épouse en 1563 Brigitte Hinder, fille de Mathias Hinder de Haslach, qui s’est mariée en 1558 avec Jacques Lampert.
Mariage, cathédrale (luth. p. 106)
1563. Sonntag den 25. Aprilis. Hieronymus Renner, Kantengieser, Brigita, Jacob Lampen Kantengiesers seligen witwe, Eingesgnet Zinstag 11. Maÿ hora 6 (i 56)
Mariage, cathédrale (luth. p. 33)
1558. den 14. Augusti. Jacob Lampert von Straßburg Brigida Hinderin, Matthes Hinders verlaßene dochter von Hasloch, 22 August eingesegnet hora 9 (i 19)
Jérôme Renner se remarie en 1572 avec Agnès (Bischoff, voir ci-dessous, 1591), veuve du fabricant de collets Jean Thomas, de Liège.
Mariage, cathédrale (luth. p. 219)
1572. Sontag den 3. Hornung. Jeronymus Renner, Kantengieser, Agnes, Hans Thomas von Lüttich deß Gollermach: hinterlasne witwe. Eingesegnet Montag 18 hornung hora 9 (i 112)
Références sur Jérôme Renner dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Hieronimus Renner wegen Franckfurter creditoren für Friderich Krugen. 337.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. 329. 359. (pt° schuld)
1605 Conseillers et XXI (1 R 84) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. [41.] 62.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Hieronimus Renner contra Frantz Beysung. 55. (pt° schuld)
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Hieronimus Renner contra Hans Nagel. 8. (Marggraxf Durlach antwort aug ein fürschrifft)
La maison revient ensuite au marchand Adam Kalt, originaire de Constance, et à sa femme Sabine, fille de Jean Thomas et d’Agnès Bischoff. Adam Kalt devient bourgeois en mai 1591 huit mois après son mariage.
Mariage, cathédrale (luth. p. 182)
1590. Dominica XV. post Trinitatis 27. 7.bris. Adam Kalt von Costantz der handelßmann und Sabina Hans Thoman des Gollermachers nachg. tochter, Eingesegnet Zinstags den 6. Octobris (i 94)
1591, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 665
Adam Kaltt von Costentz d Handelßmann Empfangt daß Burckrecht vonn Sabina w Hanß Thomaß deß Handelßmanns seligen mit Agneß Bischoffin ehelich. erzielt. dochter vnd will Zum Spiegel dienen. Act. 20. Maÿ A 91.
Adam Kalt contacte une dette, remboursée en 1614 par le marchand Christophe Kurtz
1609 (ut spâ [xiiij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) n° 103
(Inchoatum. in Protho. fol: 112.) Erschienen Herr Adam Kalt handelßmann Burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Wilhelm Binckhelmanns dißer Zeit Zunfftmeisters beÿ Einer Ersammen Zunfft des Becken Handwercks – schuldig sige 50 pfund Straßburger gelühens gelts
[in margine :] Erschienen Benedict Groß* der weißbeck burger Alhie Jetziger Zeit Zunfftmeister Einer ersamen Zunfft vff d. beckerstub. mit beÿstand Gall Gelohner Alhier hatt in gegensein herrn Christoffell Kurtz handelßmanns Auch burgers Zu Straßburg (…) Actum 12.t Julÿ Anno 1614.
Adam Kalt et sa femme Sabine Thomas louent deux arcades ou une boutique aux marchands associés Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort pendant les foires
1609 (12. tag Julÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 318
(Inchoat. fo: 340.) Erschienen Herr Johann de Barÿ vnd herr Jacob Gehmart beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth
haben in gegensein herrn Adam Kalten handelßmann burger Zu Straßburg vnd Frauwen Sabÿnen seiner ehegemahlin wÿland hannß Thomas des Gollermachers seligen dochter freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen das bemelte beyde herren gewerbßverwandte Innen Iren erben vnd nachkommen von gedachten Ehegemechden herren Adam Kalten vnd Frauwen Sabÿnen
derselben Zwen Bogen oder Gaden vnder Irer Behußung Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten Messerschmid gelegen Sampt einem hindern Stüblin darzu vßbereyten Bettstatten darinn Sechs Jahr lang Jedes Jars allein die Zwo Straßburger Sanct Johannes vnd weÿhenachten Messen so lang dieselbe weren So vff dem heyligen wÿhenacht tag nechstkhunfftig dies lauffenden 1609 Jars
Adam Kalt et Sabine hypothèquent la maison au profit de Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort
1609 (vt spâ [12. Julÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 318-v
(Inchoat. fo: 341.) Erschienen herr Adam Kalten gewerbßman v. Fr. Sabÿna sein eheliche Gemahell
haben in gegensein herrn Johann de Barÿ vnd herrn Jacob Gemars beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth – schuldig sein 1000 gutte genemer Reÿchsthaler
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffestatt v hefflin m allen andern Iren gebeu gelegen Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten stoßend hind. vff herr Peter Müllern Wurtzhendlern, dauon gend 55 gulden gelts SW loßig mit 100 guldin derselb. werung H. Johann Rÿßhoffern Sunst ledig eÿgen
(Cassirt wegen einer and. Verschreibung vff den 12. Julÿ Anno 613)
Originaire de Lindau, le marchand Christophe Kurtz épouse en 1611 Sabine Thomas, veuve d’Adam Kalt : contrat de mariage, célébration
1611 (15. August), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 87
Eheberedung Zwüschen Herrn Christoff Kurtzen vnd frauwenn Sabinen Thomassin beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
Ein Ehelicher heurath vnd freundliche Vermählung Zwüschen dem Ehrenhafften Herrn Christoff Kurtzen von Lindaw gebürttig, deß Achtbaren vnd fürnehmen herrn Conrad Kurtzenn daselbsten Sohn Ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen frauwenn Sabinen Thomassin weÿlandt deß Ehrenthafftenn vnd fürnehmen herren Adam Kalttenn hinterlaßens vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßener wittiben Am Anderntheÿl
vff der frauwen hochzeiterin seitten (…) hieronÿmi Renners deß Notarÿ vnd Jeremiæ Voglers handelßmanns Ihres bruders vnd dochterman, Aller burgere Zu Straßburg
Geschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligenn Reichß freÿenn Statt Straßburg Inn der frauwenn hochzeiterin behaußung Inn der Spießgassen gelegen Donnerstags den 15. Augusti Inn dem Jar (…) 1611.
Minute, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)
Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1611. Dominica 13. Trinitatis. Christoff Kurtz der handelsman von Lindtaw vnd Sabina Adam Kalten n.g. witwe (i 138)
Christophe Kurtz devient bourgeois par sa femme en juin 1612.
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 650
Christoph Kurtz d. handelßmann Von Lündauw Empfahet d. Burg. recht Von Sabina, weÿland Adam Kaltten deß handelßman hind.laßene wittib vnd wüll Zu den Spüeglern dienen. Actum den 11. Junÿ A° 1612.
Christophe Kurtz se remarie en 1615 avec Madeleine Schira, fille d’Adam Schira d’Echery (Sainte-Marie-aux-Mines)
Mariage, Sainte-Marie-aux-Mines (luth. p. 246)
1615. May 18. H. Christoff Kurtz d. Handelsman von Straßburg: vnd mit ihme Magdalena, H. Adam Schira Zu Eckirch ehl. Ledige dochter (i 2)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 28)
1615. Christoph Kurtz der Handelßmann vnd J. Magdalena, Adam Schira Zu Eckirch Tochter, eingesegnet zu Markirch montag den 8. Maÿ (i 19)
Les trois filles d’Adam Kalt se plaignent devant les Quinze de leur beau-père Christophe Kurtz et du notaire Jean Georges Meyer qui tardent à régler la succession
1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 169-v) Sambstag den 31. Augusti. – Adam Kaldten vnd Sabina Thomassin Erben ca. Christoph Kurtzen vnnd Hans Georg Meÿern
Hannß Michael Horcher pringt vor, Es erschienen Adam Kalten vnnd Sabinæ Thomassin beeder in Gott verstorbenene eheleüth seeligen erben ehe vnnd vögt, benantlichen Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin, so dann Elias Schwartz der Notarius, alß geschworner Vogt Barbaræ vnnd Evæ Kaltin deren Stieffvatter Christoph Kurtz ermelter Irer elttern nahrung nach bey nahe gar vnndehanden*, vnnd hetten sie Ihn ohngevohrlichen vor Zweÿen Jaren, Inen inn dißem geschäfft Zudienen, angesprochen dieweÿl mann aber vonn hanns Georg Meÿern dem Notario vnd diß orts Inventierschreiber, kein richig Inventarium erlangen khan, So vbergeben besagte erben ein Zettul vom Stall, vnd bitten Ime Notario Meÿern vffzulegen, das Inventarium doch nunmehr, Wie recht ist, auß zuferttigen.
Ist der Stall Zettull verleßen dérinnen meldten die dreÿ des Stalls, das Ime Meÿern, Wegen Christoph Kurtzen haußfr. seelig. Inventarÿ, vff die vonn der frawen seeligen erben vbergebene Correction, ein gegen bericht Zuverfertigen, alß der da inventirt zu vnderschiedlichen mahlen beÿ der ohngehorsame gebotten worden, weÿl es aber biß dato nichts verfangen, seÿen die erben beÿ vnseren Hrn Fünffzehen Zuclagen verursacht, Actum 17. Augusti 1616. Erkant, Mann soll Inen sagen, dißen Recess schrifftlich Zu vbergeben vnnd Irem gegentheil dazu Verkünden Zulaßen. B. Mr.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Hans Blochle contra Adam Kalten (Oberkirch schreiben, pt° schulden). 261.
Christophe Kurtz, sa femme Sabine Thomas et les trois filles d’Adam Kalt vendent la maison au marchand Claude Bitto moyennant 2 100 livres
1612 (26 Martÿ), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 21-v
Khauffverschreibung Clade Bitto deß Handelsmans vber ein Behausung In der Spießgaßen
(Extendirt In lib: Contractuum huius Anni fol. 38) Erschienen Christoff Kurtz der Handelßmann alß ehevogt Sabina Thomasin weiland Aden Kalt. seligenn wittiben mit beÿstandt Paul Bertram alß verwanthen Burgere alhie, Vnd dann Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin wie auch Peter Mülb Gewürtz Handelßmans deß geordnet vnd geschworner Vogt Barbaræ Vnd Evæ, obgedachts weÿland Ad. Kalten seligen mit berürter Sabina Thomasin erzeügt vnd Verlaßener Kinder vnnd
haben in gegenwertigkheÿt herrn Clade Bitto Handelßmanns alhie (kaufft hatt)
Ein Behausung vnd hoffstatt mit allen begriffen weÿth. Recht. vnd Gerechtigkeit. gelegen hie Inn der Spießgaßen neben herrn Jacob Borsten Rhatsbewanthen die ein anderseÿt neben herrn Thobie Städle dem Apotecker, hind. vff Peter Mülben dem Specereÿ handelßmann, dauon gend Jars 50 fl. Str. wehr. vff Johannis Baptistæ mit 1000 fl. gerüerter wehrung Johann Reÿchshoffern abzulösen, wÿther Ist sie auch verhafftet Johann Barrÿ vnd Jacob Gemarn handelßleÿt Zu Franckfort vmb 1000 Reÿchsthal. Zu 22 batz 1466 fl. 10 batz vmb den Gad. Zins In beid. Meßen, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnnd were der Khauff gescheh. Vmb 4200 fl. aber nach abzug vorgesetzter beschwerd. vmb 1683 guld.
Claude Bitto hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Germar de Francfort. En marge, quittance remise au gendre du débiteur François Guischard en 1616
1613 (xij Julÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 224.) Erschienen Herr Claudius Bittot Gewerbßman
Hatt in gegensein Herrn Jacob Germar Gewerbßmans vnd burgers Zu Franckhfurth bekannt, demselben schuldig sein 1000 gutter und genehmer Reÿchsthaler So er von Adam Kalten seeligen erben Zubezalen, vber sich genommen
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt mit allen andern Ihren gebeuwen gelegen In der Statt Straßb. In Spießgaße einseÿt neben Tobiæ Stedeln Apoteckern, anderseit Jacob Borschten stost hinden vff Reÿnhart Merckelbach Wurtzhändlers dauon geth 55 guldin gelts lösig mit 1100 guldin Straßburg. werung H. Rÿßhöffern
[in margine :] Erschienen herr Samuel Gallra als bevelch vnd gewalthaber herr Johann Behagen welchem hierin verschriebene 1000 thaler durch Jacob Germarck dem Schuldglaubiger Ime vbergeben hatt in gegensein herrn Frantz Guischard, alls dochtermanns herrn Claude Bütto des Schuldbekhenner (…) den 6. tag Februarÿ A° 616
(Gendres de Claude Bitto,) François Guischard et Martin André Kœnig vendent la maison au marchand Jean Millot moyennant 2 000 livres
1624 (ut spâ [xxv. Maÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 247-v
(Inchoat. in Prot. fol. 153.) Erschienen h. Frantz Guischardt vnd h. Martin Andreß Khönig bed. schwäg. burger Zu Straßburg (verkaufft)
h. Johann Milot handelßmann burgers Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & nelg. Inn d. St. St. Inn d. Spießgaß. einseit d. Jacob Borst. erb. And.seit n. Jacob Ringler dem Apothecker, hind. vff Reichard Merckellbach stoßend, für freÿ & Vnd Alles Rht & Also d. & Vnd Ist disser Khff vmb 2000 pfund pfenning
Hiebeÿ Ist gewesen h. Joseph Buisson des Kheüffers schwäher
Originaire de Lausanne dans le canton de Berne, Jean Millot épouse en 1621 Susanne, fille du marchand Joseph Buisson : contrat de mariage, célébration
1621 (2. Septembris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) scheda ad fol. 498
(P. fol. 498.) Eheberedung – zwüschen dem ehrenthafften Johann Millot vonn Losanne Berner gebieth burger Zu Straßburg Ane eim
So dann J. Susanna, des fürnemmen herrn Joseph Buisson handelßmanns burgers Zu Straßburg dochter
Geb. vff d. 2. Septembris Anno xvj C zwantzgk Eins
[unterzeichnet] Jean millot Lespoux, Frantz Guischiardt, Simon de La Mer, Joseph Buisson der hochzeiter vadter, Petter Buisson, Josias barbette
Mariage, cathédrale (luth. p. 124)
1621. David 26. Trin. d. 25. 9.bris Johann Millot der Handelsman von Losana im berner gebiet, vnd J. Susanna Joseph Büisson tochter, eingesegnet montag den 3. 10.bris (i 67)
Jean Millot devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 42
Hannß Millet Von Losennen d. handelsmann empfangt d. Burg.recht Von Susanen Hn Joseph Buson deß handelßmanns dochter vnd wüll beÿ Spieglern dienen Actum den 5 Januarÿ 1622
Bourgeois de Bâle, Jean Millot passe une obligation à Strasbourg en 1646.
1646 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 450
Erschienen H Johann Millot der handelßmann und Burg. Zu Baßell mit beÿstand H Esdras Maugin deß handelßmanns Burgers Zu Straßburg
hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns von Otterberg in der Chur Pfaltz, anietzo Schirms Verwanthens Zu Straßburg und Frawen Johannæ Ütenhoffin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Niclauß Herffen Burgers alhie und H Daniel Thomaß Schirms Verwanthens Zu Straßburg, ihres resp. Bruders Vettern und Schwäger
allerhand frantzösische dücher und Zeug – umb 5553 Gulden
Habitant de Bâle, Jean Millot qui renonce à son droit de bourgeoisie vend la maison au marchand Michel Ingweiler moyennant 1 500 livres
1633 (5. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 368-v
(Protocollat. fol. 66.) Erschienen Herr Johann Millot der handelßmann an ietzo noch Jüngst von ihme beschehener abfordern: vnd auff kündigung seiner alhie gehabten Burgerrechtens, Inwohner Zu Basel (verkaufft)
herrn Michel Ingweiler auch handelßmann vnd burger zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt, mit allen anderen ihren gebäwen, gelegen Alhie in der Spießgasen, neben Jacob Borsten dem Messerschmidt & neben H Gottfriedt von Brunn den Apotecker, hinden vff Reinhardt Merckelbachen den Specereÿ händler stoßend so gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1500 Pfund
(f° 369-v) Erschienen ut spâ, hatt in gegensein ut spâ bekannt, daß Er von demselben für etliche fäßer sampt den darinn ligenden Weitern, wie auch für früchten Brennholtz vnd allherhand hauß raht so er H Millot in obspecificirter An ihne H Ingweiler v.kaufften behausung stehen laßen, also par zu guten genüegen empfangen 500. gld. – Act. ut spâ
Originaire de Strasbourg, le passementier Michel Ingweiler achète le droit de bourgeoisie en 1624
1624, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 825
Michael Ingweihler Von Straßburg d. Paßmentierer Kauff d. Burg.recht p. 20 goldtguld. vnd Wull dan Zun Spieglern dienen den 16. 7.bris 1624.
Michel Ingweiler et sa femme Marie font baptiser en 1627 leur fille Anne Chrétienne
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 196) 1627. 27. X.bris. P. Michael Ingweyler, M. Maria, I. Anna Christina. Compatres, H Jonas Stör d. Handelsmann, Agnes H Hans Georg Wetzels des handelßm. fr. v. Dorothea H Hans Joachim Frantz des XV. schreibers fr. (i 101)
Michel Ingweiler cède à son associé Jean Solcourt sa part dans le commerce de la soie pour cause d’infirmités
1633 (30. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 163-v
Erschienen H Michel Ingweiler, burg. Zu Str. an einem,
So dann H Johann Solcurt, auch burger alhie, am and. theil, beede handelßmänner
Zeigten an und bekannten, demnach Sie beede bißhero etlich Jar lang in gemeinschafft eines Seÿdinhandels gestanden, solch Gewerb aber fürbaß ins gemein fortzusetzen ihme H Ingweiler, wegen seiner leibsblödigkeit vmb etwaß vnthunlich fallen wollen, Alß heten sie sich in beisein H Eßdras Mangin vnd H Peter Triponets, auch beeder handelßmänner vnd Burgern alhie, mit einander dahin verglichen, daß Er Ingweiler ihme H Solcurt alle vnd Jede Schulden Inn daß gemein Gewerb gäntzlich und allerdings vberlaßen (…)
Michel Ingweiler hypothèque la maison au profit des enfants de François Guichard (ici dit Claude Guichard) pour lesquels agit leur tuteur Jean Richshoffer
1636 (ut spâ [11. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 32-v
Erschienen Herr Michel Ingweiler d. handelßmann burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Reichßhoffers auch handelßmanns alhie Alß vogts weÿ: Claudi Guischardts see. Kindern – schuldig seÿe 400. pfund
dafür in specie Zu Vnderpfand verlegt und eingesetzt hauß undt hoffstat mit allen And.en ihren gebäwen alhie in der Spießgaßen, einseit neben Jacob Borsten dem Meßerschmiden, 2. seit neben H Gottfriedt von Breün dem Apothecker hinden vff Rheinhard Merckelbachen den handelßmann stoßend gelegen, so zuuor noch v.hafftet umb 1700. fl. & 15. bz. H Jacob Fattets Pfarrer Zu Maria Kürch
Michel Ingweiler se remarie en 1637 avec Ursule Müeg, qui a épousé en 1630 le marchand Gaspard Emmerich et se remariera en 1646 avec le marchand Jean Adolphe Kirchhoffer.
Marie Buisson de Bâle cède aux marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle la créance de 750 livres qu’elle détient en vertu de la vente ci-dessus passée en 1633 sur la maison qui appartient à Zacharie Ingweiler, fils de l’acquéreur Michel Ingweiler
1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 54-v
Erschienen Samuel Watt handelßmann und Innwohner Zu Basell alß Fr. Mariæ Buißon in crafft eines am 22. Junÿ deß nechstverwichenen 1649. Jahrs zu besagtem Baßell gefertigten vor Ihro Fr. Mariæ Zusampt H Johann Schützen Kaÿß. Not: und Burgern Zu Basell eigenhändig subscribirten und von ihme H Not. Schützen sigillirten (…) Gewalts hierzu gevollmächtigter Ehevogt
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
750 Pfund pfenning Straßburger oder Ein Tausend Reichßthaler so H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg vermög der am 5. Aug: 1633 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung und der am 30. 7.br selbigen Jahrs in erstberührter Contractstuben verfaßter Cession in solutum Ihro Fr. Mariæ, am Kauffschilling der durch sein H Zachariæ Ingweilers Vatters weÿl. H Michael Ingweilern den Seidenhändlern seel. erkauffter und nach deßen Ableiben ahne ihne H Zachariam eigenthümlich gelanget alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung pro rest Capital zu thun und deßweg. die Behaußung beÿ dem Verkauff reservirtes Unterpfand ist – umb 637 Pfund
Propriétaire de la maison d’après un accord passé avec ses sœurs, Zacharie Ingweiler prend à son compte la créance ci-dessus de 750 livres ou 1 000 rixdales au profit des marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle qui sont depuis trente ans locataires de la boutique pendant les foires. Les parties conviennent de déduire le loyer (50 rixdales) de la somme due.
1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 56
Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
bekannt, daß Er denenselben die ienige 1000 Rhthlr so sein Vatter weÿl. H Michael Ingweilern der Seidenhändler nunmehr seel. vff seiner alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung, am Kauffschilling per 2 ß schuldig verblieben ist, und nunmehr ahne Sie die Herrn Fatet vermög der auch heut dato in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung activé, ahne ihne H Zachariam aber in der mit seinen Schwestern beschehener Vergleichung passivé gelangt seind (…) schuldig sein wolle und solle, Weilen dann besagter herrn Fatet Gebrüdere in der besagt. Behaußung, bißhero den vordern und hindern laden, und in dem hindern Laden ein Lotterbett, wie auch oben vff, eine Kammer und darinn Zweÿ Bett in denen Straßburg. Johann. und Weÿhenachten Meß., iede Meß umb 25. Reichßthaler und also deß Jahrs 50. Rthlr in Lehenung gehabt, So wolle Der ihnen solche Läden Kammer und Bett noch weiters umb diße iährlich. Zinnßes oder 25. fl. für Jede Meß Zu gebrauchen verlühen und wie seithero also auch hienfüro in der Kammer Jede Meß Zweÿ mahl weiß deckhen und alle tag mach. zu laß. bewilligt haben haben, der gestalt daß solcher iährliche Zinnß mit denen 50. fl. von denen 1000. fl. Kauffschillingß Rest Capital verfallene interesse alle Jahr compensirt und verglich. sein
(f° 57-v) Und die weilen Sie die herrn Fatet und deroselben Vorfahren nun über die treÿßig Jahr dieße Läden gebraucht, auch ohnerachtet der in bißherigen Kriegß Jahren so gering. Meß. dannoch dem iährlich. Zinnß der 50. Rthlr gereicht und keine andere Läden die Sie doch wohlfeiler bekommen können gesucht, dannenhero solches billig auch ins künfftig Zu genieß. haben, So bewilligt Er H Ingweiler sein leben lang Sie de Herren Fatet nicht zu staÿgern, sondern alß lang es ihnen beliebet und Er im leben sein wirt, die obgerührte Läd. Kammer und Bett umb den bißherig. iährlich. Zinnß der 50. Rthlr zu laß.
[in margine :] Erschienen H Johann de Barry Burgers und handelsmanns Zu Basell, vermög (…) Gewaltscheins substituirter Gewalthaber und dochtermann H Johann Sandrarth Burg. und handelß mann Zu Straßburg (…) daß H Peter de Barry Burg. und handelsmann alhier alß eingangß gemelts H Johann de Barrÿ eheleiblich. Bruder und constituirter Mandatarius (…) , Act. 28.t Julÿ a° 1666
Fils de Michel Ingweiler, le marchand de soie Zacharie Ingweiler épouse en 1656 Cléophée, fille du tailleur de pierres Jacques Huck : contrat de mariage (version initiale et version corrigée), célébration
1656 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 55
(vide infra fol.) Erschienen H. Zacharias Ingweiler, der Seidenhändler, Vnd Burger Zu Straßburg, alß Hochzeiter, mit beÿstandt deß Ehrenvest, from Vnd Wohl Weÿsen deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen, seines noch ohnentledigten Curatoris, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem,
So dann Jungfraw Cleophe, weÿl. Jacob Huckhen deß Steinmetz. vndt Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand Hannß Conrad Wickhen deß Kachlers, ihres geschwornen Vogts, Und Alexander Römers, deß Schuhmachers beeder Burger alhie am andern theil
1656 (12. febr.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 97-v
(Prot. fol. 116.) Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und Wohlweÿsen H Alberti Weßners deß Balthasar Regiments der Herrn Fünffzehen dißer Statt seines noch ohnentledigtenn Vogts, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem
So dann Jungfr. Cleophe weÿl. H Jacob Huckhen deß Steinmetzen und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Conrad Wickhen deß Kachlers ihres geschwornen Curatoris und Alexander Röhmers deß Schuhmachers am andern theil
Mariage, cathédrale (luth. f° 44)
1656. mehr zum 2. mal Sont. 60. den 12 Febr. H Zacharias Ingweiler, der handelsmann, vnd Burger alhie, Weiland H Michael Ingweiler, des Burgers v. handelsmanns allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, vnd J. Cleophe, Weiland Jacob Hucken des Burgers vnd Steinmetzen allhier hinterlaßene eheliche Tochter. Mont. 18. feb. Maur St. Münster, Weinsticher (45)
En l’absence d’acte de vente, on conclut que la maison de Zacharie Ingweiler a été vendue par adjudication judiciaire.
L’ancien consul Jean Richshoffer vend la maison à l’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer. En marge, quittance entre les héritiers des parties en 1697.
1668 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 555-v
(Prot. fol. 33 fac. 2 & fol. seq.) Erschienen der Edel- Fürsichtig- hochweße Herr Johann Reichßhoffer, dißer Statt alter Ammaÿster und Treÿzehener
in gegensein H Emanuel Fischers deß Huetstaffierers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Johann Jacob Erhard Treÿ Zehnern, anderseit neben Alexand. Römern dem Schuhmachern, hind. vff David Meÿerin dem Specereÿhändlern stoßend geleg. – umb 900 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen /:salv. titt:/ Herr Johann Reinbold Fridericj dießer Statt ietzmals Regirender ammeister alß Ehevogt Fr. Susannæ gebohrner Richshofferin So dann H Johann Adam Spoor der Handelsmann und dreÿer des Umbgelds alß Ehevogt Fr. Salome, auch gebohrner Richßhofferin beeder hierinnged. Hn Ammeister Richshoffers des Hn Verkäuffers nun seel. hinderlaßener Enckeln, beed. Vermittelst weÿl. Hn Daniel Richshoffers gewesenen alten Ammeisters, als leiblichen Sohns hierinn edelged. Hn Verkäuffers und deren Hn Vatters seel. hierinn am Kauffschilling im Rest Verbliebene 650. lb an anweisung ihrer Legitimæ allein zugekommen, haben in gegensein hierinn bemelten Hn Fischers des ältern, Kaüffers, wie auch hn Emanuel Fischers des jüngern Handelsmanns, H Johann Binders, auch Handelßmanns, alß Vogts Weÿl. fr. Salome gebohrner Fischerin mit Hn Johann Adam Müllern, auch handelßmann ehelich erziehlter und hinderlaßene 2. Kinder, So dann Hn Johann Balthasar Krauten auch handelsmanns, alß Ehevogts Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Fischerin, aller obged. H Fischers des ältern Kinder Und Enckeln, welchen an hierinn beschriebener behaußung ins gesambt ein dritter, die Zweÿ übriger dritte theil mehrged. Hn Fischer, alß deren Vatter respectivé großvattern, gehörig (quittung) act. den 17.t Januarÿ 1697.
Fils de l’apprêteur de chapeaux Emanuel Fischer, Emanuel Fischer épouse en 1659 Marie Elisabeth Berstett, fille d’Ernest von Berstett : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, demande de célébrer le mariage à domicile, célébration
Eheberedung – zwisch. dem Ehrengeachten Emanuel Fischer, dem hutstaffirer, Weÿland deß auch Ehrenhafft Emanuel Fischern gewesenen Burgers Vnd hutstaffierers allhie seel. hinterlaßenen Sohn, alß hochzeitern an Einem, Vnd der Ehren Tugendsamen Jungfrawen Maria Elisabeth Berchtettin alß hochzeiterin am Andern theil (…) Geschehen Straßburg Sambstags den 28. Maÿ 1659. [unterzeichnet] Ich Johann Adolph Huck alß Vogt, bekenne Wie obsteht, In nahmen Lorentz Scherers der Wittib Vogts, bekenne Ich Georg Jeger – Ich Georg Jeger Nots. Vorgenant bekenne daß obstehende Puncten also abgehandelt worden
1659 Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 99) Montag d. 6. Junÿ – Emanuel Fischer huetstaffierer bitt per Wild. Mh. wollen gescheh. laß. d. Er mitt d. Jfr. Bechtoldin auff der Herren Stub möchte copuliren laß. Erk. Soll Ihme d. begehren abgelehnt werd. H. Schötterlin vnd H Fischer.
(f° 102) Sambstag den 11. Junÿ – Emanuel Fischer pro dispensatione
Emanuel Fischer huetstaffierer erholt reces Vom 6. hujus, Bitt Wie gebetten. H. XV. Mülb vnd H. von Feßenheim.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 260, n° 17)
1659. Domin. III. et IV. Trin. 19. et 26. Junÿ. Immanuel Fischer der hut staffirer, Immanuel fischers deß hutstaffirers vnd burgers alhier hinterlaßene ehelicher sohn vnd Jungfr. Elisabeth, Ernst von Berstett hinterlaßene Tochter. Freÿb. 18. Junÿ (i 278)
La maîtrise des chapeliers fait grief à Emmanuel Fischer de pratiquer leur métier en confectionnant, en façonnant et en teignant à chaud les chapeaux. Emmanuel Fischer déclare rester dans les limites de son métier en lustrant, en transformant et en teignant à froid les chapeaux. Les Quinze rendent une sentence qui délimite le métier de chapelier (confectionner, façonner et teindre à chaud) et d’apprêteur de chapeaux (lustrer, transformer et teindre à froid)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 45-v) Freÿtag den 6. Martÿ – Hutmacher Meisterschaft contra Emanuel Fischer
Die 4 Zu den handwercks geschäfften Verordnete Hn laßen per H Graseck referiren, daß die Meister hutmacher handwercks sich beclaget über Emanuel fischer den huetstaffirer, daß Er ein Geraume Zeit hero, einen farb Keßel Vndt formen halte, alte hüeth umb den Lohn färbe, Zuricht vnd Zu form schlage, also Ihnen damit einen schädlichen eingriff in das handwerck (f° 46) thue. Ob nun wohl Obere handwercks herren der sachen abzuhelffen nicht ungeneigt gewesen, so habe doch fischer des austrucks nicht erwarten, sondern an Ew. Gn. Zu provociren sich belieben laßen, Wan dan durch die Beÿlagen mit Nro 1. et 2. clärlich erwisen, das hüeth zu ferben, Zu form Zu schlagen Vnd wider Zu Zurichten, den hutmachern keines wegs aber den huetstaffirern Gebier, als biten Sie Gn. Zu erkennen, das Fischer der geclagten Stuck beÿ gewißer Straff sich müesige, refusis expensie
Emanuel Fischer berichtet hierauf, Vnd ist Keines gestendig, daß Er einigen farb Keßel oder eine warme farb gebraucht, weniger die Alte hüeth gefärbt, anderst als es die huetstaffireren in den Lehrtagen weisen, Und zu treiben, immer erlaubt gewesen, nemblich eine lustre oder Kalte farb Zu halten, die Hueth damit wider aus zu butzen, dahin das Verbot in der beÿlag Nro 1. gar nicht Zielet, sondern vff die warme schwärtz, darin die hüeth gedunckt werden, bittet demnach Gn. Zu erkennen daß Gegnere Ihme Zu viel (f° 46-v) gethan, Vnd Ihne beÿ seiner gewohlichen lustre der kalten farb ohneinträchtiget lasen müesen, mit beker costens, die hutmacher in der Schlusschrift kommen auff den beweis, melden Gegner hab Georg Oberlin einen hohen hueth abgenomme, in eine nidere ietz tragende form Gebracht umn 7 ß 6 d, dergleichen beÿ der Becken Knecht Stuben Vatter auch geschehen, warzu Er sich nothwendig der Form bedienen müesen, wie Joseph Hepp der Hutmacher sein fischers farb Koßel selbst gesehen, Als ergabe sich daß Er wider die 2. clare bescheid Nro 1. et 2. worin Unter Kalter Und warmer farb kein Underscheid, handwercks eingriff gethan, Hülf auch wenig zur sach was Er in Sein Lehr Jahren vnderwiesen worden, weil solche actiones in contradictio nicht approbirt worden, Fischer in seinem Gegenschluß vermelt die beede wider Ihne nominirte Gezeügen, werden nimmermehr sagen können, daß Er Ihre Hüeth mit warmer farb oder in einem Keßel geferbt, sondern weil dieselbe so Viel als (f° 47) neu aber hoch wahren, Hab Er Sie abgenommen wider uffgesetzt, frisch lustrirt, eingebendelt, Gefüetert Und ein halben thaler damit verdient, thue also den huethmachern kein eingriff, vermeine auch die 2 allegirte Decreta wohin in einem Gantz andern casu decidirt worden, bittet wie Gebeten.
Hierauf haben die Hn Deputirte nötig gefunden, daß die parthen selbst Zu hören, da sich fischer mit dem Keßel, daß Er nicht darin ferbe, sondern es wahr ein bauchkößel Zur behabung erbotten, Vnd daß Er sich nichts anders dan der huetstaffirer lustre Kalt bediene, ohn des warmen waßers, darein thue Er den abgenommenen Hueth, Vnd schlag Ihn nachgehents über die form, daß Er sich ergibt, der Huetmacher farb beÿ seinen hüeten seÿ zu grob, Vnd hab ein üblen geruch, die huethmacher auch gehört, da Joseph Kopp außgesagt, daß Er den Keßel nahe beim Ohmen, hinden im haus stehend Vnd daß er schwartz gewesen selbst gesehen, Ihr der huetmahcer lüstre werde des fischers seiner nichts nachgeben, Michel Rausch der Ander Huetmacher sagt, Gegner hab Ihnen (f° 47-v) anfangs Zumlich huth Zu ferben Geben nachgehents nicht, Andres Albrecht hierüber auch gehört, der Antwortet ohnparteÿisch, das huetabnemmen, formen und sieden Gehört den Hutmachern, das lustriren und accomodiren den huetstaffieren, wie dan die Herren Deputirte das ohnmasgeblicher meinung, berierte Lustre welche Sie die Hutstaffirer in dem herbringen, wehre Ihren nach Volgendem bescheid in Alle weg zu laßen, darzu sich die parten bereits Verstanden compensatis expensis.
Erkantnus. Publ. den 31. Martÿ – Unsere Gn. Herren die Fünffzehen, haben in Sachen E. E. Meisterschaft Huetmacher handwercks, Clägrere ahne Einem, entgegen vndt wider Emanuel Fischer, den huetstaffirer, beckagten am Andern theil, auf beiderseits einkommener handlung, angenommenen beschlus, vnd gepflogene mundliche conferentz Erkandt, Gleich wie den Implorirenden huthmachern das huet abnemmen, formen, Sieden vnd. warm ferben alleda Gebiert, Also hingegen Vnd nicht weniger Antwortendem fischern das Kalte hueth lustriren Vnd accomodiren Unverwert sein vnd pleiben solle, compensatis expensis.
Autres références sur Emmanuel Fischer dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89) Emanuel Fischer contra E. E. Huthmacher Meisterschafft. 219, 236, 241, 247, 263, 266
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) Fürstl. Baaden citation H. Emanuel Fischers pt° verfahrenen Zolls. 384.
H. Emanuel Fischer von Baadenischen citirt pt° nicht verzollter wahren. 384. bittet umb Intercessionales. 393.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Emanuel Fischer et Consorten umb Intercess. 152. (pt° ihrer von dem Amptmann zu Mahlberg angehaltener Waaren) 373.
Marie Elisabeth (Berstett) meurt en 1688 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 518 livres.
1688 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) f° 9
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Elisabethæ, deß Wohl Ehrenvest Vorachtbar und wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers, hutstaffirers, handelsmanns und burgers Zu Straßburg gewesener haußfr. seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Sambstags den 8. Novembr. deß zurückgelegten 1687. Jahrs aus dießem müehsamen trawer v. kummer vollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen (…) Actum Straßburg Montags den 1. Martÿ Neuen Calenders Anno 1688.
Die in Gott ruhende fr. seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Johann Adam und Mariam Salomeam weÿl. d viel Ehren undt tugendreichen fr. Salome Müllerin gebohrner fischerin der verstorbenen sfr. seel. Eheleibliche dochter mit dem Ehrenvest undt wohl vorgeachten herrn Johann Adam Müllern, hutstraffierer handelsmann und burgern Zu Straßburg Ehelich erzeugte Kinder, deren geschworner vogt, der wohl Ehrengeachte und vorachtbare herr Daniel Fischer Knöpffmacher und Seidenhändler burger alhier Zu Straßburg, welcher beneben ob Ehrengedachtem H Johann Adam Müllern dem Vatter gegenwärtig. Inventation Persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Elisabetham Krauthin, gebohrne Fischerin, deß Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Balthasar Krauthen deß Jüngern handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg Eheliebsten, welche beÿständlich gerührts Ihres Ehevogts persönlich Zugegen war, und dann 3. Herrn Emanuel Fischern, noch ledig handelsmann, welcher, weilen Er bereits majorennis und ehistens daß burgerrecht Zu empfahen willens, sich nicht bevögtig. laßen, vnd allen, in zwischen aber deßen herrn vatter für schuldigkeiten responsable Zu sein sich erbotten, so ebenmäßig gegenwärtig. Inventation persönlich beÿgewohnt. Alle der verstorbenen frawen seelig mit gerührtem herrn Emanuel Fischern Ehelich erzeugte Kinder und Enckel und ab intestato hinterlaßene Erben
In hernach beschriebenen in d. Statt Straßburg ane d. Spießgaß gelegenen behaußung befunden word. wie volgt
Holtz und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, vor dießer Cammer, In d. Cammer C, In d. Cammer D, vor dießer Cammer, Im obern stüblein, In der wohnstuben
Summa des herrn wittwers unveränderter guths ergäntzung 277 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 252 lb
Summarun der Erben unveränderten Nahrung 518 lb
Endlich wird das gemein verändert und theilbahr guth beschrieben
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. hauß und hoffstatt mit allen deren gebeäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten geleg. in d. Statt Straßb. ane der Spießgaßen, einseit neben herrn Daniel Hammerern dem silberarbeiter anderseit neben herrn Gabriel Waldeck dem goldarbeiter, hinden auff H David Meÿer dem Specerirer stoßendt, daran gohnd Jahrs auf d. 22.t 8.bris 26. lb. d Zinß dem wohl Edelvest fürsichtig v. hochweißen H Daniel Kirchshoffern XV.rn deß beständig. Regiments in hauptguth od. kauffschillings rest abzuloß. mit 650 lb sonsten freÿ ledig und eig. undt hiehero gleich dieselbe erkaufft worden, über vorstehende beschwerd. angeschlagen für 250 lb. Wie der Herr Wittwer dieße behaußung an sich erkaufft besagt ein pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno 1668 mit N° 1 notirt
Ersuchung. Der Erben unverändert gut und deßen ergäntzung. haußrath 300, früchten 17, Wein u. faß 37, Wahren dem Einkauf nach 3379, Schiff und geschirr 4, Silber geschirr und Geschmeid 129, Guldin Ring 42, baarschafft 430, behaußung 250, Pfenningzinß hauptgüter 105, gut geacht Activ Schulden 377, Summa (mit beßerung) 5308 lb – Schulden 3461, Nach deren Abgang 1737 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2204 lb
Ergäntzung, Vermög über deß herrn wittwers für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen den 25. Februarÿ Anno 1661 durch herrn Johann Georg Jägern den Notarium seel. auffgerichteten Inventarÿ
Eheberedung (…)
Emmanuel Fischer se remarie en 1688 avec Marguerite Leopard, fille de l’orfèvre Jean Joël Leopard, successivement veuve du chirurgien et oculiste Jean Schmid (mariage en 1679) et du marchand Frédéric Gambs (mariage en 1682)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 159-v)
1688. dom: 5. post Trinit: Zum 2. maj hr Emanuel Fischer der ältere Burger und hutstaffirer u. handelsmann alhier, Fr. Margaretha Weiland H Friderich Gambsen gewesenen Burgers u. handelßm. alhie W, Mittw den 28.t Jul: N. Kirch (i 161)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v n° 15) 1688. Domin. VI. et VII Trinitat. Hr. Emanuel Fischer der Burger vnd Handelßmann alhier, vnd Fr. Margaretha weÿland Hn Friderich Gambsen deß Burgers und handelsmanns alhier nachgelaßene Wittib. copul. in der prediger Kirchen 18/28. Julÿ (i 43)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8, n° 29)
1679. Domin. XXII et XXIII Trinit. Hr. Johannes Schmidt, der Barbier, Oculist, Schneid: Wundartzt vnd Burger alhier vndt Jungfr. Margaretha Hr Johannis Joëls Leopardt, deß Burgers Gold Arbeiters vndt E. E. Groß Raths ietzmahligen Beÿsitzer eheliche dochter. Copul. Zu St. Niclaus Donnerst. 27. 7.bris (i 9)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 19 n° 14)
1682. Domin. 3 et 4. Trinitatis. H. Friderich Gambs des Burgers und Handelsmann alhier v.Frau Margaretha Weÿland Hn Johannis Schmidt des Barbiers Oculisten, Schneidt und Wundartzt vnd Burgers alhier nachgelaßene wittib. Copul. 12/22 Junÿ zu St Claus (i 20)
Emmanuel Fischer se remarie en 1700 avec Catherine Schmidt, fille du sénateur Jean Pierre Schmidt, successivement veuve du marchand Jean Louis Egger (mariage en 1671) et du pasteur Dominique Ring (mariage en 1692)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 106-v n° 528)
1700. Donnerst. d. 26. Mai wurd. nach ordtl. außruff. copulirt H Emanuel fischer, d ältere, Handelsm. v. B. alhie v. fr. Catharina weÿl. hrn Dominici Ringen, geweß. Pfarrers Zu St. Aurelien v. Canonici beÿm Collegiat Stifft Zu St. Thoman allhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Emanuel Fischer als hoch Zeiter, Catrina rinn als hochzeitrin, Johann Adam Müller als dochterman (i 106)
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 25, n° 103)
1671. Dom. 23. Trin. et 1. Adv. den 26. Nov. 3. Xbr. H Joh: Ludwig Egger d. ledige handelsmann weÿl. H Joh: Ludwig Eggers gewesenen gräfflich. Ebersteinisch. Amptmans zu Gernspach hinderl. Sohn Undt Jfr. Catharina deß Edl. Ehrenvest Fürsichtig vndt hochweÿßen H. Johann Peter Schmidts deß bestendig. Regiments Ein undt Zwantzigers eheliche tochter. Eingesegnet Zu St Thoma Donnerstag den 7. Xbr. (i 14)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v, n° 176)
1692. Dom. 20. und 21. sindt ordentlich außgeruffen word. H. Dominicus Ring Pfarrer zu Aurelien und des Collegiat Stifft S. Thomæ Canonicus und fr. Catharina weÿl. Hn Johann Ludwig Eggers burgers undt handelßmanns nachgelaßene Wittib, die copulation ist gescheh. den 29. octobr. 1692. zu Aurelien (i 37)
Emmanuel Fischer meurt en 1701 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de sa première femme et sa veuve en troisièmes noces. La maison rue des Hallebardes est estimée au même prix que lors de l’inventaire de sa précédente femme en 1696. La succession comprend deux autres maisons, rue du Fort et au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 936 livres. L’actif des héritiers s’élève à 2 961 livres, le passif à 2 587 livres.
1701 (14. 8.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 22) n° 20
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers deß ältern geweßenen handelßmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1701. – nach seinem Sonntags den 11. Monatstag Septembris Jüngst aus dießem mühesamen trawen und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. (…) durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharinam Fischerin gebohrne Schmidin, die wittib, beÿständlich deß Ehrenvest und rechts gemehrten herrn Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Regÿ et Practici Burgers alhie Zu Straßburg Ires geordnet und geschworenen Curatoris und Vogts, wie auch die Erben selbsten so viel iedem wißend gewesen (…) Actum Straßburg freÿtags den 14. Monatstag Octobris 1701.
Der in Gott ruhende Herr seelig hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Herr Johann Adam Müller, ledigen handlungs verständigen und Jungfrau Mariam Salomeam Müllerin, beede Eheleibliche Geschwüsterde und weÿland Frauen Mariæ Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß verstorbenen Eheleibliche dochter ehel. mit Herrn Johann Adam Müllern hutstaffierern, handelsmann und burgern alhie Ehelich erzeügte Kinder, welche mit herrn Johann Binder handelsmann und burgern alhier bevögtiget, weilen derselbe aber nicht gegenwärtig sein können haben die beede geschwüsterder mit assistentz erstgerührts herrn Johann Adam Müllers Ihres Eheleiblichen Vatters die Inventation in Person abgewartet
2. Fraw Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin, Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmann und burgers alhier Ehegattin, welche beÿständlich ersterwehnts Ihres Herrn Ehevogt, Persönlich Zugegen gewesen. 3. Und dann Herrn Emanuel Fischern, den Jüngern hutstaffierer handelsmann und burgern alhier Zu Straßburg, welche gleichfalls in Person Zugegen gewesen. Alle deß Verstorbenen seeligen Eheleibliche Respectivé Sohn und dochter und verstorbenen dochter hinderlaßener Kinder als Enckel und ab intestato nächste Erben
Copia Heuraths verschreibung
In einer in der Statt Straßburg außerhab dem Pfenningthurn am Kleinen Kirchgäßel gelegenen, Eck behaußung so in gegenwärtige Verlaßenschafft nicht gehörig, befunden word. wie folgt
Auff der Obern bühn, Im obern haußöhren In der obern Stub Cammer, auff der Bühn, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der obern Kuchen, In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammern, In der Cammer B, In der Kuchen, In des officiers Stub, Inn einem gegenwärtige Verlaßenschafft nicht (gehörigen) Gartten hauß
(f° 21) Eÿgenthumb ane Häußern (E.) Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. recht. Zugehörden und gerechtigkeit, geleg. in der St. St. ane der Spießgaßen eins. neben H Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeiter, anders: neben H Daniel Seüppel dem Silberarbeiter hinden auf H (-) froereißen dem Kürschner und Rauhwahr händlern stoßend, Wavon gehnd Jahrs auf d. 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß in hauptgut lösig, weÿl. (:Tit:) herrn Daniel Richshoffers alt Ammeisters seel. Erben etwann, jetzt (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier sonsten freÿ ledig und eigen, und ist dießelbe Anno 1696 beÿ deß Verstorbenen herrn Zweÿter haußfrauwn seel. Verlaßenschafft Inventation durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister über erstgemelte beschwerd. angeschlagen auch für dißmahl darbeÿ gelaßen worden umb 250. lb. Wie der verstorbene herr seel. dieße behaußung ane sich erkaufft besagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno & 1668. mit altem N° 1 notirt und nach beschehener Verlegung darbeÿ gelaßen.
(E.) Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
(E.) Item eine behaußung on der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ über dero in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notarium den 19. Maÿ Anno 1700 auffgerichtet
Der fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. lehrer faß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. guldener Ring und geschmeid 27, Sa. baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schulden 171, Sa. Guths Ergäntzung 262 lb, Summa summarum 936 lb
Der Erben Eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 221, Sa. Früchten auf dem Kasten 6, Sa. weins 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 122, Sa. Guldiner Ring 23, Sa. baarschafft 71, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 795, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1067, Sa. Activ Schulden 626, Summa summarum 2961 lb – Schulden (Erstlich soll man H. Christian Engelhard dem Specerirer soll mann für ein halb Jahr hauß zinnß) 373 lb, Nach deren Abzug 2587 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3524 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 7 000 florins
1701, Livres de la Taille (VII 1173) f° 127
(Spiegel, N° 440) Weÿl: H. Emanuel Fischers deß geweßenen Handelsmanns hinterlaßenes Vermögen, Inventirt H. Nots: Winckler.
Concl: fin: Inv: ist fol: 115.a, 3524. lb 1 ß 2 d, die machen 7000. fl. verstallte 6500 fl. und also 500 fl. Zuwenig.
Extat Kein Stallgelt
Nachtrag von nicht verstallten 500 fl. vor ein jahr in duplo macht 1 lb 10 ß
Item so thun die Gebott 2 ß
So dann die Abhandlung 4 kb 12 ß 6 d – Sa. 6 lb, 4 ß 6 d
dt. 1.ten Martÿ 1702.
dt. 1. Martÿ. 1702.
Les immeubles reviennent à son fils Emmanuel Fischer qui épouse en 1689 Anne Salomé Imlin, fille de l’assesseur des Treize Jean Louis Imlin : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvest und Wohl Vorgeachten Herren Emanuel Fischer dem Jüngern, ledigem hutstaffierern, handelsmann und burgern alhier zu Straßburg des Wohl Ehrenvest und hoch Vorgeachten Herrn Emanuel Fischern deß ältern ebenmäßigen huttstaffierern handelsmanns und vornehmen burgers Zu gedachtem Straßburg mitt weÿland der hoch Ehren und Viel tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Fischerin seiner geweßenen Haußfr. seelig. ehelich erzeügten Sohns, ane Einem, So dann der hoch Ehr: und Viel Tugendreichen Jungfrauen Anna Salome Immlinin weÿland deß Edel Großachtbar und hochgelehrten Herrn Johann Ludwig Immlins der Statt Straßburg Geheimen Regiments der herren dreÿ Zehen, hochbestellten Secretarii, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Barbaræ Immlinin, Gebohrner Kipßin deßen Ehegemalin nunmehr beder selig ehelich erzeugt und nach tod Verlaßener dochter am andern theil – Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Freÿtagß den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789. [unterzeichnet] Joh: Emanuel Fischer der Jünger als hochzeiter bekenne wie obstehet
Mariage, cathédrale (luth. f° 168)
1689. Dom. 24. Zum 2. mal Hr Emanuel Fischer der jüngere hutstaffierer handelsm. v. Burger hr Emanuel Fischers des ältern auch Burgers u. handelsm. ehel. S. Jfr. Anna Salome Weiland Hn Johann Ludwig Imlins gewesenen XIII. beÿsitzer hint. ehel. T. Mittw. den 30. 9.br N. Kirch (i 169)
Emmanuel Fischer meurt en 1703 en délaissant pour héritiers sa sœur et ses neveux. La maison rue des Hallebardes est estimée au prix de cession dans la succession de son père, soit 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 327 livres. L’actif de la communauté est de 1 157 livres, le passif de 2 444 livres.
1703 (13.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 25) n° 19
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers hutstaffirers handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1703. – nach seinem Freÿtags den 25. Monatstag Maÿ jüngst aus dießem mülesamen trauw und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen, Welches alles auf gebührendes erfordern deß Verstorbenen, herrn seel. ab intestato nächste Erben, alle in nächstvolgenden blat benambßt und beschrieben, ersucht durch die hoch Ehr: und viel tugendreiche fraw Annam Salomeam Fischerin gebohrne Imlin die wittib mit hoher assistentz deß Wohl Ehrenvest, fromm, fürsichtig und hochweißen herrn Daniel Andreæ Königs des beständigenn Regiments der herren fünffzehen hochansehnlichen Assessoris ihres geordnet und geschworenen herrn Vormunds (…) Actum Straßburg Mittwochs den 15. Monats tag Julÿ Anno 1703.
Der in Gott ruhende Herr Emanuel Fischer hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die hoch Ehr und viel Tugendreiche Frau Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin deß Ehrenvest und wohlvornehmen Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmanns und burgers Zu Straßburg Eheliebste, deß Verstorbenen Herrn sel. Eheleibliche Schwester welche beÿständlich erstgerührte Ihres Herrn Ehevogts in Persohn Zugegen gewesen für Einem, 2. Herrn Johann Adam Müllern den Jüngern ledigen handlungs verständigen und Jungfraw Mariam Salomeam Müllerin, weÿland der Hoch Ehr und viel tugendreichen frauen Maria Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß abgeleibten seel. verstorbenen Schwester seel. mit Herrn Johann Adam Müllern dem ältern hutstaffirern, handelsmann und burgern Zu besagtem Straßburg Ehelich erzeugt und nach tod verlaßene Kinder, welche mit dem hoch Ehrenvest vorachtbahr und Wohlvornehmen herrn Johann Bindern, vornehmen handelsmann und burgern Zu gedachtem Straßburg beeidigt, in deßen abwesenheit aber vorwohlgedachter Herr H. Adam Müller der Eheleiblich Vatter, deßen stelle vertretten, für den Andern Stammtheÿl, Alle als ab intestato nechste Erben
In hernach eingetragener in der Statt Straßburg ane der Spießgaß gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz: und Schreinwerckh, Auf der Obern bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammrn In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammern, Im hindern Stübel, In der Cammer E, Auf dem gängel, In der Kuchen, In der Magd Cammer, Im Laden Stübel, Im Laden
Eÿgenthumb ane Häußern, der Erben unverändert. Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg. ane der Spießgaßen einseit neben Herrn Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeitern, anderseith neben H Daniel Seüpeln dem Silberarbeitern, hinden auf Herrn Michael Froereißen, Kürschnern und Rauhwahr händlern stoßend, Darvon gehnd Jahrs auf den 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier in restirendem hauptgutt widerlößig mit 150 Pfund pfenning, ferner 25 Pfund pfenning Zinß auff gerührem termin, frauen Salome Gallußin gebohrner Schlehenackerin, Herrn Christian Gallus, Barbierern und geschwornen Wundartzen Ehegattin in haubtgut so dieselbe von vorehren gerührtem herrn Johann Christoph Güntzern cum pacto de insistendo ane sich gebracht, wider lößig mit 100 pfund pfenning, sonsten freÿ ledig und eigen, und ist in Anno 1701 beÿ deß verstorbenen seel. vätterlichen Verlaßenschafft abtheÿlung verloßt worden per 1500 Pfund pfenning thut über abzug vorgemelter beschwerden alhier außzuwerfen 850 lb. Wie deß abgeleibten vatter seel. dieße behaußung ane sicht erkaufft, weißet ein pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt den 22. Octobris Anno 1668. mit altem N° A signirt
Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
Item eine behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraun Wittib unveränderten Gutt. Ermög deß über eingangs gedachter Eheleuthe für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen durch mich eingangs und zu ende unterschriebenen Notarium den 20. Junÿ Anno 1690 auffgerichteten Inventarÿ
Der Fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Früchten 1 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 124, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 159, Sa. baarschafft 32, Sa. pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (590, Abzug 7, Nach deren Abzug) 883, Summa summarum 1668 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 108, Sa. Schiff und geschirrs 1, Sa. faß 17 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 67, Sa. Eigenthum ane häußern 1082, Sa. Activ Schulden 12, Sa. Ergäntzung (4585, abzuziehen 3913, Nach deren Abgang) 672, Summa summarum 2018 lb – Schulden 690 lb, Nach deren Abzug 1327 lb
Theylbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 58, Sa. Bindgeschirrs 5, Sa. Früchten 262, Sa. Weins und faß 40, Sa. 919, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldiner Ring 2, Sa. baarschafft 12, Sa. Schulden 100, Summa summarum 1157 lb – Schulden 2444 lb, In Compensatione 1287 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1873 lb
Eheberedung (…) den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789.
Copia Testamenti – 1702 (…) auf Donnerstags den 30. Monatstag Decembris
La maison revient à son neveu Jean Adam Müller qui épouse en 1704 Anne Elisabeth Carol, fille d’aubergiste.
Il hypothèque les immeubles recueillis dans la succession au profit de la veuve Anne Salomé Imlin
1703 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 576 n° 470-v
Hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann 25 jahr alt
in gegensein Frn. Annæ Salome Fischerin wittib geb. Immlinin mit beÿstand u. Consens S. T. Hn Daniel Andreæ Königs banquiers u. XV.ners Dero Curatoris – schuldig 600 pfund wegen der ihm Hn. Müllern überlaßenen Fischerischen handlung
unterpfand, solche handlung, Item deß Hn. debitoris antheil ahn der Fischerischen sterb behaußung allhier in der Spießgaß einseit neben Hn Daniel Hammerer silberarbeithern anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißische Hauß stoßend gelegen,
Item sein antheil ahn einem Hauß auf der burggaß einseit neben der Schuel anderseit neben (-) hinten auf M.gneur Le Marechal d’Uxelles hotel u. garten stoßend gelegen
Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint Nicolas-aux-Ondes
1704 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 373
Joh: Adam Müller jun. Handelsmann u. Anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand Joh: Joachim Haubenstrickers weinhändlers u. Joh: Philipp Scherpfen schuem. [unterzeichnet] Johann Adam Müller Jünger, Anna Elisabetha Müllerin
in gegensein Sal. Tit. Hn. Joh: Georg Heckers alten A.sters XIII.ners wie auch Sal. Tit. Jr. Leopold Oßwald Von Glaubitz XV.ners beeder alß Pflegern deß Stifts St. Nicolai in undis mit zuziehung Hn. Niclaus Joseph Zindels schafners daßelbst – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, deß mitschuldners behaußung Cum appertinentiis allhier in der Spießgaß einseit neben Daniel Hammerers silberarbeithers EE. anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißischer hauß stoßend gelegen
Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de l’avocat Matthias Rœhr
1705 (27.1), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 78
hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann u. anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand H. Johann Georg Röderers Pfarrers zu Barr u. H. Joh: Joachim Haubenstrickers handelsmann
in gegensein H. Mathiæ Röhren u. J. Ddi u. Advocati auch Procuratoris beÿ E.E. Kl. Raths – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier in der Spießgass einseit neben H. Strehlin silberarbeitern anderseit neben H. Seupel gleicher profession hinten auf H. Fröreißen fechhändlern stoßend gelegen
Jean Adam Müller hypothèque la maison au profit du perruquier Jean Conrad Simon
1707 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 51
Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Conrad Simons peruquenmachers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier ahn der Spießgass, einseit neben Seupel silberarbeiter anderseit neben denen Hammerischen EE gelegen
Jean Adam Müller vend la maison au marchand Jean Georges Burger moyennant 3 000 livres
1715 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 129-v
(3000) Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Georg Burger handelsmanns
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der spießgass, einseit neben Strehlin silberarb: anderseit neben Daniel Seupel silberarb: hinten auff H. fröreißen Exs: – der verkäufer verspricht d. hauß in Zeith vier wochen von dato ahn zu räumen, den schildt und gemahlen taffel bänck gätter und grüne tächer vor den laden wie auch schäfft bänck und Kasten in dem laden und die Liegerling im Keller zulassen – um 500, 500, 500 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 1350 pfund
Fils de l’orfèvre Jean Georges Burger, le marchand Jean Georges Burger épouse en 1708 Catherine Salomé Zetzner, fille du libraire Jean Evrard Zetzner : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Geörg Burgers, Leedigen handelßmann und burgern allhier Zu Straßburg Weÿland des Wohl Ehren und Kunstberühmten Herrn Johann Geörg Burger gewesenen Silberarbeither und auch burgers Zu ermeltem Straßburg, mit weÿland der Viel Ehren undt Tugendreichen Frawen Maria Barbara gebohrnee Meÿerin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugten Sohn als dem herrn Brautigamn ane Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Catharina Salome Zetznerin, weÿland des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten, fürsichtig und Weißen herrn Johann Eberhard Zetzner, geweßenen Buchhändler und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier seel. mit der Edlen, Viel Ehren: und Tugendbegabten Frawen Anna Catharina gebohrne Spoorin ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern Theil (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin
Mariage, cathédrale (luth. f° 194-v)
1708. Mittwoch den 22.t Aug. Sind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, H Joh: Georg burger der Ledige handelsmann, weÿl. h. Joh: Georg burgers, burgers vnd Silberarbeiters allhier, hinterl. ehl. Sohn, Vnd J. Catharina Sabinne weÿl. H Johann Eberhard Zetzners gewesenen b. v. E. E. Kl. Raths allhier beÿsitzers hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Burger als hochzeitern Catharina Sabina Zetznerin als hoch Zeiterin (i 194)
Jean Georges Burger hypothèque la maison au profit du banquier Jean Kornmann
1720 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 569-v
H. Johann Georg Burger handelsmann
in gegensein H. Joh. Friedrich Kornmann banquiers als mandatarÿ seines Hn bruders H. Joh. Kornmann auch banquier – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, des debitoris Vorder und hinderhauß allhier ahne der Spießgaß, einseit neben der Ströhlinischen Wittib anderseit neben Seupel dem Silberarbeiter hinten auff Hn Rathh. Fröreißen seel. Erben
Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner font dresser un inventaire de leur actif et de leur passif. La masse propre à la femme est de 2 997 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 976 livres, le passif à 5 153 livres.
1732 (4.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 9) n° 218
Inventarium über Herrn Johann Geörg Burgers des Handelßmanns und frauen Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ Nahrung und dagegen zu bezahlen habende Passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1732 – auf Ansuchen der Ehefrauen beÿständlich herrn Johann Philipp von der Mühl, ballmeisters und burgers allhier, deroselben geschwornen Curatoris ad lites, um willen Sie wegen der vorhandenen Passiv Schulden das Beneficium cessionis et Prælationis gerichtlichen Zusuchen vorhabens, in gegenwart des Ehemanns fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 4. Aprilis Anno 1732
Haußrath. Höltzen und Schreinwerck. In der Tach Kammern, In der Stub gegen dem hoff, In der nebens Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Küchen, Im Kuchen Kämmerlein, Im Keller
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1710. durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium pubm seel. auffgerichtet
Series rubricarum des burgerischen Inventarÿ. Der Frauen unverändert guth, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 149, Sa. Ergäntzung 2548, Sa. Activ Schuld 75, Summa summarum 2997 lb
Solchemnach folget die übrige Nahrung soweilen die Ehefrau consensu Curatoris propter onus passivorum auff das theilbare mit Vorbehalt Ihrer Forderung renuncirt, dem Ehemann tam active quam passive Zugeschrieben wird, Sa. haußraths 194, Sa. Wahren 2000, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 42, Sa. baarschafft 640, Sa. Activ schulden 85, Summa summarum 2976 lb – Schulden 5153 lb, In Compensatione 2176 lb – Zweiffelhaffte Activ Schulden in des Manns Nahrung Zugeltend, 401 lb, Verlohrene Schulden 1600 lb
Copia der Eheberedung (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin
Jean Georges Burger est autorisé à loger des marchands pendant les foires en janvier et en juin 1735
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 4) Sambstag den 8. Januarÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgern pt° haltung 2. Meßherren erhohlt recess vom 22. Xbris jüngst.
Erk. Wird dem Imploranten nach ordnung willfahrt
(p. 298) Sambstag d. 25. Junÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgers handelsmann bitt underth. Ihme gn. Zu erlauben einen handelßmann von Baßel in losament und am tisch halten zu dörffen. Erk. willfahrt nach ordnung.
Catherine Salomé Zetzner meurt en 1745 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé rue des Bestiaux (actuelle rue d’Austerlitz) dans la maison du marchand Jean Michel Schweighæusser. L’actif de la succession s’élève à 556 livres, le passif à 79 livres.
1745 (16.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 801
Inventarium über weÿland Frauen Catharinæ Salome Burgerin geborner Zetznerin Herrn Johann Geörg Burger, handelßmann und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745. – nach ihrem den 9. Octobris dießes Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Catharinæ Salome, Jgfr. Mariæ Salome und herrn Johann Geörg Burgers ledigen Goldarbeiters der abgeleibten Frau seel. mit dem hinterbliebenen herrn wittiber ehelich erzeugter und ab intestato nachgelaßener dreÿen majorennen Kinder und Erben und zwar die beede Töchtere mit beÿstand herrn Johann Stahl des handelßmanns und burgers allhier, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 6. Novembris Anno 1745.
Copia der zwischen beeden geweßenen Ehepersohnen zur zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteten Eheberedung, perge in der Expedition so beÿ dem concept sub N° 218. liget
In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen herrn Johann Michael Schweighaußer dem handelßmann gehörigen behaußung befunden hat wie volgt.
Zuwißen seÿe hiemit, demnach dato (…) vorgetragen worden, daß der Frau seel. Erben, Vor ihr unverändert mütterlich Guth mehr Zufordern hätten, als die jetzt Vorhandene und inventirte Nahrung antrifft, alßo unnöthig wäre, der Erben mütterlich Guth Zu untersuchen, weilen die frau seel. bereits in Anno 1732. das Beneficium cessionis erhalten, auch der herr wittiber und vatter sich declarirt denen Erben die inventirte samtliche Nahrung ane stat ihrer unveränderten Guths Forderung Zu entschlagen, als hat der herr wittiber und vatter die gesamte Mass in statu quo wie sich befindet, Ihnen denen Erben zu cediren und abzutretten verwilliget (…) Sig. Straßburg den 16. Novembris 1745.
Höltzen und Schreinwerck. In der schwartz Getüch Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In dem hauß Ehren, In der Hindern Stub, In der Nebens Cammer, In dem Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 123, Sa. Wahren in das Gewerb gehörig 291, Sa. leerer Faß 7, Sa. Silbers 39, Sa. goldener Ring 43, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 556 lb – Schulden 79, Schluß Summ 476 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 900 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 370-v
Spiegel F. N. 1569 – Weÿl. Fr. Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin H. Johann Georg Burger Handelßmann und Burger alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 83., 476. 9. 7 die machen 900 fl. Verstallte nur 800 fl. Zu wenig 100. fl.
Nachtrag auff Acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott, 2 ß
Abhandlung 12 ß 6 s – Summa 4 lb 6 s
dt. 22. Decembris 1745.
Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner vendent la maison au tailleur Louis Meyé et à sa femme Catherine Sigrist
1730 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 323-v
H. Johann Georg Burger des handelsmanns und Catharina Salome geb. Zetznerin
in gegensein Louis Meyé des Schneiders und Catharinæ geb. Sigristin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit neben Fr. Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin weÿl. Johann Peter Ströhlin Silberarbeiters wittib anderseit neben Daniel Seupel auch Silberarbeiter hinten auff Fr. Maria Salome geb. Fröreißin Johann Georg Gräff Rauchwaarhändlers Ehefrau – um 650 pfund
Fils de Joseph Meyé et de Catherine Guerre, habitants de Grignan en Provence (voir le contrat de mariage en 1726), le manant Louis Meyé et sa femme Catherine Rose de Strasbourg font baptiser leurs enfants à partir de 1713. Catherine Rose meurt en 1724.
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 175) Die 18 Mensis Septembris Anni 1713 natus atque baptizatus est Simon filius Legitimus Ludovici Mejet sub protectione Ciutatis et Catharinæ Rosin argentinensis. Levantes fuerunt Simon Jacque Civis et Maria Philipp Vxor Joannis Biné (i 92)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 228) Die 17. Mensis Augusti natus die vero 18.a eiusdem mensis sacro Baptismatis fonte ablutus est adamus filius legitimus ludovici Meyé tutelaris huius urbis et Catharinæ Rose uxoris eius levantes fuerunt adamus Müller sartor et civis huius civitatis et Catharina Jacobea pickin (i 120)
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 76)
Anno Domini 1724° Die 19. 10.bris mortua est Catharina Ross annos 34* nata uxor Ludovici Meyer sartoris huius urbis sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis munita et 31.° Eiusdem mensis et anni in coemeterio Extra urbem ad St helenam fuit honorifice sepulta (i 42)
Louis Joseph Meyé, originaire de Saint-Esprit, demande en 1714 son inscription pour faire son chef d’œuvre. La tribu des tailleurs le renvoie aux Quinze pour obtenir une dispense parce qu’il n’est pas inscrit selon les règles.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 61-v) Montags den 20.ten Augusti 1714 – Louis Joseph Meÿer Von St. Esprit will sich Zuem zum Meisterstück einschreiben laßen.
Erkand, Weilen derselbe sich nicht nach ordnung Zur Zeith einschreiben laßen, alß ist derselbe an Gn. Herren XV. umb diese dispensation Verwießen, in Zwischen hat Er doch die gebühr mit 4 lb 5 ß erlegt.
Louis Meyé s’adresse aux Quinze en produisant son certificat d’apprentissage
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 169-v) Sambstag den 5.ten Septembris – Sch: nôe E. E. Zunfft der schneider Ca. Louis Meÿen den schneider prod. unth. Memoriale. G. bittet deput. mit dem bericht, daß principalis seinen lehrbrieff in a° 1714. beÿ der Zunfft Vorgelegt, und die Zunfftgebühr erlegt, Sch: priora. Erkandt, copia und deputatio zugelaßen.
Natif de Grignan en Provence, Louis Joseph Meyé assisté de son maître Adam Schmidt est reçu maître après avoir soumis son chef d’œuvre aux examinateurs.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 117) Dinstags den 6.ten Aprilis A° 1717. – Erscheint unter herrn Adam Schmidt seinem Inform. Louis Joseph Meyé né de Grignan en Provence bittet ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zuerlegen, ist derowegen mit folgenden Willfart und Erkant worden
N° 3. Ein Rathsbotten Rockh
N° 1. Ein Manns Kleÿdt mit offenen Ermlen
N° 4. Ein Meßgewandt
N° 16. Ein Pantalon
N° 10. Ein Roquelaur.
Nach deme nun hievor stehend Rieß, recht undt wohl Verfertiget wordten alß ist derselbe Zue einem Mitmeister auff und angenommen worden.
Les contrôleurs de la tribu reprochent à Louis Meyé de n’être ni bourgeois ni tributaire. Le maître de la tribu rapporte qu’il emploie souvent treize compagnons, parfois quinze, ce qui porte préjudice à toute la maîtrise. Le conseil lui donne un mois pour s’inscrire.
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 15) Mittwoch den 3.ten Maÿ 1724 – Gedachte Rüegere Klagen ferners Ctra Louis Meyé, wie deß er zwar den 6.ten apr. 1717. sein Meisterstückh verfertiget, sich aber in dießer Zeit weder in hiesiges burger recht, noch alß mit Zünfftig recipiren laßen, bitten ihm die arbeit völlig wider Zuelegen undt zuverbiethen.
Beklagter Zuegegen antwortet, daß er nicht gewußt habe daß auch das burgerrecht hierzu nöthig seÿe, sondern habe davor gehalten daß er genug wan er sein meisterstückh verfertiget habe, Herr Andreas Nauwert der Zunfftmeister referiret, daß beklagter 13. manche mahl 14. uff 15. gesellen Zuer arbeit setze so unter der Meisterschafft ungemein ist und also der Meisterschafft seithero großen abtrag gethan habe. Erkant, wird dem Beklagten Ein monat zeit angesetzt burger undt Zünfftig Zu werden, fals aber dießes sicht geschiht, soll ihme alle kundten arbeit wie auch gesellen zu setzen beÿ straff der ordnung verbotten seÿn.
Veuf de Catherine Rose, Louis Meyé se remarie en 1726 avec Catherine Sigrist, fille du menuisier Jean Sigrist de Lixheim près de Phalsbourg : contrat de mariage, célébration
1726 (4.7), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Mariage du 4 Juillet 1726. – furent presens Sieur Louis Meyer Maitre Tailleur de cette ville de Strasbourg y demeurant rue dite Spiesgass parroisse de St Laurent, fils de deffuns Sieur Joseph Meyer vivant Bourgeois de Grignan Euesché de Die En Provence et de demoiselle Marguerite Guerre ses pere et mere veuf en premieres nopces de demoiselle Catherine Roze son Epouze D’une part
Et demoiselle Catherine Sigristin fille majeure Jouissante de ses Droits, de Deffuns Jean Sigristin Me menuisier a Lixin En Lorraine et de Catherine Hirschlemtrin ses pere et mere, demeurante près le Gouvernement parroisse St Louis aud. Strasbourg d’autre part
(signé) louis meyé catherine sigristi
pour estre Les futurs Epoux communs en tous biens meubles et Conquets Immeubles qu’ils Gagneront et acquerront Constant leur mariage par portions egales par moitié
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 353)
Hodie 8. mensis Julii 1726 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer viduus Catharinæ Rose, sartor, Commorans in parochia Sti Laurentii et Catharina Sigristin filia Joannis Sigristin fabri ignarii Commorans in hac parochia (i 192)
Louis Meyé et Anne Catherine Sigrist achètent le droit de bourgeoisie le 22 septembre 1729.
1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1372
Louis Meÿe d. schneider Von grignan et uxor Anna Catharina Sigristin erhalt. d. b. umb die tertz d. neüen bs. wollen beÿ E E Zunfft der schneider dienen. Jur. et prom. Eodem [22. Sept 1729].
Le tailleur Louis Meyé porte devant les Quinze une affaire contre la tribu du Miroir, traitée le 4 novembre en même temps que celle de Louis Beguin. Le fond de l’affaire (droit de vendre certaines marchandises) reste assez obscur parce que le registre est abîmé.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 26) Sambstag d. 4. Februarÿ 1730 – Gug nôe Louis Mayeux b. und Schneiders c. E. E. Zunfft Zum Spiegel prod. widrigen Zunfftbescheid wavon Ppal an Mgh. appellirt, bitt diße et ppl. Zu recipiren, undt Zeit ad prox. Zu Zulaßen. Erk. Soll dem gegentheil Verkündt. worden.
(p. 31) Sambstag d. 11. Februarÿ 1730 – [Gug] nôe Louis Mayeux Cit. H.. Louis Bequin vol 4. huj. prod. Appel. Klag juncto petito mit beÿlagen sub N. 1. 2 et 3. Moss Citati Ehefrau versichert daß deren Maritus nicht hier abe etwan 8. Tagen erwartet werde, bitt Cop. undt 14. tag. Obt.
(p. 413) tag den 4. 9.bris 1730 – Spiegel Louis Meyé
Meyé des burgers und Schneiders allhier, contra E.E. Zunfft Zum Spiegel Hrn [-] wie auch Louis Bequin der burger und Knöpffmacher [-] Appellanten am andern theil auff vorgelegten [-] hts bescheid de dato 4. Februarÿ jüngst, besag welches [-]eß dem Mayé 14 tag Zeit anzusetzen, nach rechtlichem [-]enßlich Zu machen wo er der die zu fournirung der [-] nda [-] ender Waahren hergekommen, ob er solche von Frembd [-] hero kommen laßen, oder vonthun* er solche allhie erkaufft, [-] heimbfallen auch Zu inhibiren und Zu verbiethen, daß er [- con]fiscation der waahren und 10 lb d. straaff sich des [- Commer]ce und Negoce und denen Silbernen und Goldenen [-]nen, wie auch Knöpfen und andere Waahren völlig [-]ußern sollen, producirt Appellations Klag mit beÿlagen [-] sub Nis 1, 2 et 3 Exceptionen erbetten und beseßene [Conferentz -] und da * bederseithiges ferners [-] mündliche Vor und [-] Ist vnsere Zu denen [-]ff hausen * abgelegten relation [-]prechen und[-] confirmiren [-] * [-] * [-] * [-] (p. 414) nemlichen In M[-] einschreiben genehmha[-] habe sich anfen und dam[-] *ßel nun D Werden p[-] jahr hier in arbeit und werck h[-] daß er sich mahl habe * ß Co*nen [-] kan* deß Zu erkennen, dieselbe do[-] sich noch einschrieben ni[-] er sich vmb das burgerrecht b*erben,[-] vertröstet sein wird, alß dan * den [- dis]pensando Zu admittiren seÿe, h * dem [-] neben denen uncösten pro dispensatione ab[-] halb der Statt und halb dem handwerck zu ersetzen schuldig [-] sein solle, die genehmhaltung zu Mghh stellend. Erkant, bedacht gefolgt.
Louis Meyé loue une partie de la maison au marchand Jacques Sechehaye
1732 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 75-v
Louis Meyez Schneider
in gegensein Jacob Sechehaye des handelsmanns
entlehnt, In seiner des Verlehners eigenthümlicher allhier in der Spießgaß einseit neben der Ströhlinischen wittib anderseit neben Friedrich Seupel dem silberarbeiter gelegenen behausung, die helffte des unterschlagenen Ladens unden auff die gaß gehend nächst ahn Seupels hauß liegend zwo stiegen hoch eine auff die gaß sehende Camin Kammer nebst daran befindlicher in den hoff gehende stueb Kuche, 4 stiegen hoch eine Magt Kammer einen unterschlagenen platz im Keller ohngefär umb 50 ohmen darin zu legen, So dann über dem hinderhauß auff der Bühn platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. baptistæ für währenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund
Louis Meyé s’associe avec le marchand Jacques Le Roy pour vendre des marchandises rue des Hallebardes dans sa boutique à une arcade qui devrait être transformée en deux arcades. Le contrat passé devant notaire royal est transcrit à la Chambre des Contrats.
1732 ( 5. Xbre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Société du 5. Xbre 1732 – furent presens Les Sieurs Jacques Le Roy marchand et Louis Meyer marchand tailleur tous deux bourgeois de Cette ville de Strasbourg, Lesquels ont fait et accordé Ensemble de Bonne foy Les traités, Conventions association et promesses En suivant
C’est à savoir que Lesd. Sieurs Jacques Le Roy et Louis Mayé, pour leur commune utilité se sont associés par ensemble par moitié a perte ou a profit dans le commerce de Marchandises que fera Led. Le Roy avec l’ayde et l’assistance dud. Sieur Meyer et de tel personne qu’il voudra Employer de sa part soit Adam Meyer son fils ou tout autre, pour travailler de concert dans leur commune boutique qui sera etablie dans la maison dudit Sieur Meyer, Et ce pendant l’espace de six années consécutives qui commenceront a Noel de la présente année et qui finiront a Noel de l’année que lon comptera 1738.
La présente disposition faite aux Charges, clauses et conditions Cy après, Savoir que ledit Sr Meyer fournira lad. boutique dans sa maison a rez de Chaussée scize rüe Spiesgass en Cette ville pour le prix et somme de 320 livres pour chacune desd. années, au Cas, comme led. Sieur Meyer se le propose de mettre les deux arcades de sadite maison en lad. boutique si on et au cas que ladite boutique ne fust composée que d’une seule arcade comme elle l’est aujourd’hui pour 160 livres seulement
14 febr. 1733, Chambre des Contrats, vol. 607 f° 82-v – Auff ansuchen H. Jacques le Roy handelsmanns und Louis Meyer Schneiders ist nachstehendes vor H. Not. regio L’hanneur aufgerichten Contract enregistrirt worden
Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la moitié de sa boutique au marchand Louis Antoine Chatel
1737 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 681-v
Louis Meyé der Schneider
in gegensein Louis Antoine Chatel handelsmanns und hiesigen burgers
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständigen ahne der Spießgaß einseit neben H. Daniel Seupel dem silberarbeiter anderseit neben Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin der wittib gelegenen behausung, unten auff dem boden die neben der Ströhlinischen wittib hauß befindlichen helffte des Ladens, und das Comtoir dahinden, fermer dreÿ stiegen hoch Eine Stueb kammer, zweÿ steigen hoch gegen dem hoff eine kleine Kammer, einen besonderern platz im keller und einen platz auf der bühn, wie auch vier stiegen hoch unter der stieg platz umb holtz dahin zu legen, so dann platz in einer mägd kammer umb eine Magd dahin legen zu können – auff vier nacheinander kommende jahr anfangend auf nächst bevorstehenden weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
Louis Meyé loue la boutique au marchand François Hirn
1755 (3.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail pour 8 années qui commencent a la fete de St Michel 29. sept. prochaine – Sr Louis Meyé Maître tailleur d’habits
au Sr François Hirn Marchand
de la Boutique à deux arcades avec le comptoire au Rez de chaussée de la maison du Sr Bailleur en cette ville rue des hallebardes, le Sr Battincourt d’une part et le Sr Baehr orfèvre d’autre – moyennant un loyer annuel de 250 livres
Catherine Sigrist meurt en 1763 après avoir institué pour héritier son mari Louis Meyé dit Saint Louis. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Hallebardes qu’il a cédée à son fils. L’actif de la succession s’élève à 1846 livres, le passif à 391 livres
1764 (11.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 528) n° 202
Inventaire de la succession de feüe Dlle Catherine Sigristin en son vivant Epouse du sieur Louis Meyé dit Saint Louis, Maître Tailleur et Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé le 11° Juillet 1764. – après son Décès arrivé le 16° septembre 1763, lequel Inventaire a été fait à la Requête et Réquisition du Sieur Meyé dit Saint Louis Veuf en qualité d’héritier Seul, unique et universel, de lad° feüe Dle Sigristin suivant leur Contrat de mariage et Testament cy dessus transcrit (…) Auquel Inventaire a été procédé par le Soussigné Notaire à Strasbourg le 11° Juillet 1764.
Observation. Au contenu du Contrat de mariage cy dessus inscrit, les apports du Sr veuf actuel Luy ayant été réservés, sans les avoir constatés, Led. Sieur Veuf a declaré n’en vouloir point repeter, S’en tenant uniquement aux autres droits et avantages qui luy resultent du dit Contrat et du Testament de la défunte
Dans une Maison Scize en cette ville de Strasbourg Rüe des Halebardes, appartenante au Sr Meyé fils
Propriété d’une Maison Scituée en cette ville de Strasbourg. Une Maison, Cour et petit Jardin au Coin de la rue des Dentelles (…)
(f° 8-v) Suitte des Rubriques du présent Inventaire. Total des Meubles 341, de l’argenterie 42, de la propriété d’une Maison 7000, Total général 7384 lib – Dettes passives 1583 lib. Partant reste encore de la masse du Sr Meyé et de la deffunte Son Epouse la Somme de 5801
Copie du Contrat de mariage (…) Fait lû et passé à Strasbourg en L’ Etude de moy dit Notaire, l’an 1726 le 4° du Mois de juillet. L’hanneur notaire royal
Copie du Testament nuncupatif – Aujourd’hui 15° Juin 1763 à Cinq heures de Relevée, pardevant le Notaire Royal (…) fut presente Catherine Sigrstin, Epouse du sieur Louis Meyé dit St Louis, Bourgeois de cette ville, Saine d’Esprit, Mémoire, Jugement et Entendement même de Corps (…) assise dans un Fauteuil dans la derniere Chambre au premier Etage de L’aile droite en entrant dans Sa maison au Coin de la Rüe des Dentelles, Parroisse S Louis (…) Humbourg, Notre Royal
Louis Meyé se remarie en 1765 avec Catherine Rolland, originaire de Marmoutier : contrat de mariage, célébration
1765 (19.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1017)
Contrat de mariage – Sr Louis Meyé cy devant maître Tailleur veuf de Catherine Sigrist
Catherine Rolland fille majeure de deffunt Jacob Rolland, tailleur de Marmoutier, et de Madeleine Weber
Mariage, Saint-Louis (cath. f° 193-v)
Hodie 23. Aprilis Anni 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer, Viduus Catharinæ Sigrist, oriundus ex Guenang Dioecesis Diensis et Catharina Rollang, oriunda ex maurimonasterio hujus Dioecesis filia legitima Jacobi Rollang et Magdalena Weberin, ambo commorantes in hac Parochiâ (signé) louis meye, + nota sponsæ (i 100)
Catherine Rolland devient bourgeoise à titre gratuit en 1766 pour bon comportement. Le Magistrat a pardonné au mari de n’avoir pas demandé préalablement la permission de sa marier avec une étrangère.
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 89
Catharina geb. Rolland von Maursmünster geb. verh. mit H. Louis Mayé, dem b. und gew. schneid. allhier, dem der fehler des heurathens condonirt worden, erhalt d. burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. schneid. prom. den 23. Martÿ 1766
Louis Meyé l’aîné règle un arriéré de 18 livres au bureau de la Taille
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 68
Schneidter N° 1252 – H. Louis Mayé Sen. der Schneider und burger allhier bezahlte ane Nachtrag 18 lb 16 d den 1° junÿ 1768
Louis Meyé dit Saint-Louis meurt en 1774 en délaissant trois fils ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Dentelles dans une maison qui appartient à sa petite-fille Franciscæ Kæshammer née Meyé. L’actif de la succession s’élève à 5 918 livres, le passif à 568 livres.
1774 (9. Xb.), Not. Anrich (6 E 41, 1501) n° 144
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn Ludwig Meyé dit St Louis geweßenen burgers und vormaligen schneidermeisters allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1774. – nach seinem Freÿtags den 2. gegenwärtigen Monats Decembris aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendbegabten fraun Catharinæ geborner Rolland der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Hrn Lt Johann Daniel Storrn des procuratoris vicarÿ und burgers allhier den sie zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So geweste allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 9.te, Decembris 1774.
Der Verstorbene seelig hat Vermög seines hernach copialier eingetragenen testamenti in scriptis clausi zu Erben Verlaßen seine mit längst weiland Fraun Catharina geborner Rosin in erster Ehe erzeugte hernach gemendete Kinder und respectivé Enckel als 1. Weiland Hrn Antoine Meyé dit St Louis geweßenen burgers Knopffmachers und Handelsmanns dahier mit auch weiland Fraun Salome geborner Munier ehelich erzeugte dreÿ Erbs: fähige Kinder zum ersten dritten Stammtheil als 1° Hrn Louis Joseph Meyé den leedigen mehrjährigen handelsmann so abweßend, derowegen Vor denselben Hr Lt. Joseph Bitschnau der procurator vicarius und burger allhier deßen geordnet und geschworener Curator dießem Inventations geschäfft beÿgewohnet, 2° Hrn Philibert Meyé den burger und sprachmeister hieselbsten, so zugegen, 3° Frau Franciscam Käßhammerin geborne Meyé Hrn Francisci de Paula Joseph Käßhammer des hiesigen burgers und schreinermeisters Ehefrau, so unter dießes ihres Ehemanns assistenz gegenwärtig. Es hat zwar auch noch Vorgedachter Hr Antoine Meyé dit St Louis ein viertes Kind nahmens Helena nach todt verlaßen, so aber Chorfrau ordinis Sti Dominici zu Rendingen beÿ Saarburg Maria Josepha benennet, mithin civiliter mortua und also hier des erbs unfähig
2.do. Hrn Simon Meyé dit St Louis den hiesigen burger und schneidermeister, welcher bereits über 28. jahr von hier abweßend Zum 2.ten dritten Stammtheil, deßen geordnet und beeÿdigter Curator ist Herr Lt. Frantz Antoni Schenckbecher Cancellariæ adjunctus und burger allhier, welcher dießer Inventur Von anfang biß Zu End abwarete und seines Curandi Nutzen wohl besorgte
3.tio Weiland Hrn. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier mit Fraun Francisca geborner Straubhaarin deßen hinterbliebener und nun wieder an Gallum Roscha auch Schneidermeister und burgern allhier Verehelichter Wittib ehelich erzeugt und nach tod Verlaßene sechß Kinder zum letzten dritten Stammtheil als 1° Hrn. Ludwig Joseph Meyé den hiesigen burger und schneidermeister so zugegen, 2° Frau Mariam Annam Bahlet geborne Meyé Hrn Pierre Balhet dt. Vincent des burgers und Kochs beÿ Herrn General von Wormßer dahier Ehegattin so mit dießem ihren Ehemann gegenwärtig, 3° Frau Claram Marchal geborne Meyé Hrn Nicolas Barthelemi Marchal hoffmeister beÿ Herrn von Boug erstem præsidenten zu Colmar und burgers allhier Ehefrau, so abweßend, 4° Jungfr. Franciscam Meyé so 22. jahr alt und auch von hier abweßend, dießer dreÿen letzteren geordnet und geschworener Curator ist aHerr Johann Frantz Buffet procurator vicarius und burger allhier, welcher dießer Inventation Von anfang biß Zu End beÿwohnete, 5° Joseph Meyé den leedigen 20. jährigen schneider und 6° Frantz Meyé so Koch und 18 jahr alt. Letzterer beeder geordneter und beeidigter Vogt ist Vorernannter deren älterer bruder Ludwig Joseph Meyé, weilen aber derselbe beÿ dießem geschäfft selbsten persönlich interessirt ist, alß hat auch Vorgemeldeter Hr Buffet deren geschworner theil Vogt, dießem geschäfft abweßend deren interesse observirt
Copia der Eheberedung (…) le 19. avril 1765 Laquiante Notaire royal
Copia des durch den abgelebten seelig am 25. Septembris 1772 errichteten Testamenti inscriptis clausi, welches den folgenden tag 26. dicti mensis et anni beÿ Hr Laquiante dem hiesigen Königlichen Notario deponirt und am 7.ten Decembris 1774.
Extractus aus der zwischen Fraun Franciscæ Käßhammerin geborner Meyé der dißorts Enckelin und dero Ehemann Hrn Francisco de Paula Josepho Käßhammer dem hiesigen burger und Schreiner meister vor Hrn. Laquiante dem hiesigen Königlichen am 13. Martÿ 1771 errichteten Eheberedung
In einer allhier zu Straßburg unten an der Spitzengaß gelegenen Fraun Käßhammerin der dißortigen Enckelin eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen befunden worden
(f° 18) Series rubricarum. Der wittib ohnverändert, Sa. hausraths lb, Sa. silbers 6, Sa. der goldenen ringen und geschmeids 9, Sa. der Schulden 360, Summa summarum 387 lb
Dießemnach wird auch der Erben eigenthümliches sowohl ohnverändert als errungene guth, so denen selben Vermög der Eheberedung allein zuständig unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 27, Sa. baarschafft 39 lb, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2000, Sa. Schulden 3757, Summa summarum 5918 lb – Schulden 568 lb, Compensando 5350 lb, legata 1443 lb, nach deren abzug 2406 lb, Stall summa 5737 lb – Ungewiße Zweiffelhaffte schulden 6757 lb
Widums Außweißung in einem Capital von 3000 fl. bestehend, wovon die jährlich abzutragende Leib Rent der 150 fl. erloschen
Vergleich: Abhandel: lüffer: und Erörterungs wie auch Generam Abrechn: an : und außweißungs Register über weÿl. Hrn Ludwig Meyé dit St Louis des schneider meisters, derselben seiner hinterbliebenen wittib Fr. Catharina geb. Rollandin einen lebtägigen widum oder Leib Renth von 15 fl (…) Erchienen weÿl. Hrn. Antoine Meyé dit St Louis Kinder und deren Repræsententen als 1. H. Lt. Joseph Bitschnau als geordneter und geschworener Curator des großjährig abwesenden handelsmanns H. Louis Joseph Meyé, 2. weÿl. H. Philibert Meyé des sprachmeisters hinterlassenen wittwe Fr. Anna Catharina geb. Nägerin als erbnehmerin der mit demselben erzeugten zweÿer Kinder dermalen an Hrn Antoni Acker dem Meelmann geheurathet, 3. Fr. Francisca Käßhammerin geb. Meyé unter assistentz ihres mariti (…) weÿl. H. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis des Schneidermeisters 6 kinder 1. Fr. Maria Clara Marechal geb. Meyé Hrn. Bartholomé Marchal des zuckerbeckers ehegattin, 2. Hrn. Johann Joseph Meyé der schneidermeister – Fr. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent, Fr. Maria Francisca Dubois geb. Meyé Hrn. Nicolas Dubois maître d’hôtel beÿ Hrn de Clausonnet zu Baucaire ehefrau und H. Frantz Ferdinand Meyé der Koch zu Wien, Not Anrich 1. feb. 1792
Anno 1792 d. 25. feb. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent dermahlen zu Mannheim sich aufhaltend
Louis Meyé cède la maison en avancement d’hoirie à son fils Louis Meyé
1763 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 431, Not. royal Humbourg, 17 juin 1763 (6 E 41, 109)
auff ansuchen H. Louis Meyé des schneiders, anchstehende erbscession
Sr Louis Meyé dit St Louis et Catherine Sigristin assitée du Sr Jean Pierre Chaumont marchand, que par leur contrat de mariage passé par devant M° L’hanneur le 4 juillet 1726 ladite De St Louis a fait donation universelle des biens qui luy appartiendront lors de son deceds au Sr Meyé dit St Louis son mary et aux enfants dudit Sr St Louis de son premier mariage, dans le cas ou elle decederoit sans enfant du mariage actuel et que n’ayant aucun enfant ni espérance d’en avoir a cause de leur age avancé (cèdent)
en avancement d’hoirie au Sr Louis Meyé mre tailleur fils du Sr St Louis de son premier mariage avec défunte Catherine née Rosine
la maison, cour et dépendances située en cette ville rue des Hallebardes, la veuve Behr d’une part, le Sr Rondouin d’autre part, devant la rue vis à vis le Fossé des Tailleurs, derrière le Sr Koenig libraire, avec toutes ses appartenances et dépendances y compris même un lit à l’anglaise, des tables et les tonneaux dans la cave – moyennant 8000 livres tournois
Louis Meyé fils épouse en 1745 Marie Françoise Straubhaar, fille de l’horloger Jean Jacques Straubhaar : contrat de mariage, célébration
1745 (5.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Contrat de mariage – furent presens Le Sr Louis Meyer m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits du Sieur Louis Mayer dit St Louis aussi m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville et defunte dam.le Catherine Rosine son Epouse, faisant Stipulant et agissant pour Luy et en son (nom) du bon gré et consentement dud. sieur son Pere pour ce present d’une part
Et Le Sieur Jean Jacques Straubhar m° Horlogeur de La Cathedrale et aussi Bourgeois de cette ville et dam.le Claire Elisabeth Schmidt son Epouse de lui autorisée et qui l’autorise faisant stipulant et agissant pour demoiselle Marie Françoise Straubhar leur fille presente et de son consentement d’autre part
Fait lu et passé et interprété en allemand à Strasbourg Le Cinq. Janvier 1745 (signé)
Louis meyé, Louis meyé pere. + marque de lad° damle. Catherine Sigrist, Marie françoise Straubhar
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 70)
Hodie 15 Februarÿ Anni 1745 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyé, sartor, filius legitimus Ludovici Meyé Civis et Sartoris hujatus et defunctæ Catharinæ Rose et dicta parochia ad S Petrum Juniorem, Et Francisca Straubhaar filia legitima Joannis Jacobi Straubhaar civis ac horlogiarÿ Cathedralis hujus Ecclesiæ et Clara Elisabetha Schmittin, parochiana nostra (signé) Louis meyé, francoise Straubhar ( 37)
Louis Meyé achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1745 (il est en effet né avant que son père devienne bourgeois)
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 230
Louis Meyé der schneidter von hier gebürthig erhaltet das burgerrecht umb den neuen burgerschilling und will dienen beÿ E.. E. Zunfft der schneidter, Jurav. d. 28. augusti 1745.
Louis Meyé et Marie Françoise Straubhar font dresser l’inventaire de leurs apports
1748, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 3
Louis Meyé Schneiders und Frauen Mariæ Franciscæ gebohrner Straubharin beeder Eheleute Inventarium illatorum
Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la boutique au marchand Antoine Essig
1764 (27. 8.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 116)
Bail pour 6 années qui commencent a courir de la Notre dame 25 mars prochain – Sr Louis meyé fils Mr tailleur d’habits
au Sr Antoine Essig marchand
Sçavoir de la boutique et du Comptoir, de tout le troisième étage sans exception, de deux chambres sur le derrière du quatrième étage d’une chambre sur le devant au même étage, d’un bucher au cinquième étage, d’un grenier au septième et dernier Etage, de la moitié de la cave a droite en entrant dans la cour, laquelle moitié sera prise dans toute la longueur de la maison, et de l’Usage en commun de la porte de cave qui donne sur la rue et de la buanderie pour couler les lessives, le tout dans la maison du Sr Meyé rue des hallebardes vis à vis le fossé des tailleurs – moyennant un loyer annuel de 400 livres
Louis Joseph Meyé dit Saint Louis loue une partie de la maison dont la boutique au confiseur François Tobie Finck
1766 (10.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Bail qui commence à la St Jean Baptiste prochaine – Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis Maître tailleur d’habits Bourgeois de cette ville
au Sr François Tobie Finck Marchand confiseur et épicier bourgeois de cette ville
de la Boutique et le comptoir y attenant, un emplacement dans la cour pour y travailler au fourneau, tous les appartements du troisième étage sans exception, les deux chambres au quatrième étage qui ont vue sur la rue, un emplacement pour le bois au cinquième étage et le grenier dessous le comble du toict et la partie de la cave + (+ et la partie de cave à droite en entrant par la cour, la porte de la cave sur la rue étant commune pour les deux parties de la cave, le tout dans la maison du bailleur rue des Hallebardes)
le présent bail durera tant et si longtemps que l’une ou l’autre des parties ne fera pas à l’autre une denonciation, moyennant un loyer annuel de 400 livres
Louis Joseph Meyé dit Saint Louis meurt en 1767 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 657 livres, l’actif des héritiers de 2 010 livres, le passif de 2 621 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 595 livres, le passif à 1 372 livres.
1767 (1.7.), Not. Haering (6 E 41, 1368) n° 330
Inventaire De la succession de defunt Sr Louis Joseph Meyé, d.t St Louis en son vivant M° tailleur d’habits et Bourgeois de cette ville de Strasbourg dressé L’an 1767 – décédé le 30° Avril dernier, laquelle succession a été inventoriée à la Requisition tant de Damle. Marie Françoise Straubhard, veuve dudit Defunt, assistée de M° Jean Guillaume Berga, Secrétaire des audiences de Mr L’ammestre regent, à cause de la communauté qui a subsisté entre elle et de defunt, et d’autres droits à elle competants sur la succession de feu sondt. Epoux, que du Sr François Tobie Finck Marchand Confisseur et Bourgeois de cette d° ville, en qualité de Curateur établi par la justice le 17° Juin dernier aux Six Enfants mineurs du defunt, procréés avec lad° veuve, Savoir I° Louis Joseph né le 14. Xbre 1745, II° Marie Anne née le 27. avril 1750, III° Marie Clare née le 17. mars 1752, IV° Marie Françoise née le 12. janvier 1754, V° Jean Joseph né le 3° avril 1755 et VI° François Ferdinand né le 3° mars 1757. tous et chacun des Meyé seuls et uniques héritiers ab intestat dud. defunt leur pere (…) commencé le 1° Juillet 1767.
dans une Maison Scize Rue de Hallebardes appartenante aux héritiers
au Grenier dans la Chambre au linge sale, Chambre au 4° Etage, Chambre des garçons, Chambre sur le derrière au même Etage, Chambre sur le derrière au 2° Etage, Chambre à cheminée, Au vestibule, Poile au 2° Etage, Boutique au 1° Etage, dans la cuisine, dans la cave
Propriété d’une Maison. (H.) Une Maison Cour et dependances avec fond, tresfond, batimens et appartenances situé en cette ville de Strasbourg rue des hallebardes le Sr Redslob passementier d’une part, le Sr Hayeberger Marchand d’autre pardevt. sur lad° rue vis à vis la rue dite fossé des tailleurs et paréderriere le Sr König Libraire, estimée franche et quitte par (les) experts assermentés de la ville en vertu de leur billet d’estimation joint à la minutte du pres. Invt° en datte du 28. Juillet 1767 à la Somme de 5000 livres. La propriété delad° Maison est vérifiée par une cession en avancement d’hoirie passée pardevt. M° Humbourg Not. Royal le 17. Juin 1763. enregistrée en la chambre des Contrats de cette ville le 29. aout de lad° année.
Remplacement du bien reservé pour à La Veuve, Selon Inventaire des apports en Mariage dressé par M° Jean Henry Thenn Nre Le 9. janvier 1748.
Norme du present inventaire. Description du bien de la veuve à elle propre et réservé, meubles meublans 122, argenterie 14, Bague 3, dettes actives 600, Remplacement 1887, Total général 2628 livres
S’ensuit l’Enumération du bien reservé aux héritiers, meubles meublans 48, Garde robbe 111, tonneaux 41, propriété d’une Maison 5000, Remploi 2842, Total général 8043 livres – Dettes passives 10.487, Excedent de passif 2444 livres
S’ensuit aussi la Description des Effets de la communauté, meubles meublans 428, vin et tonneaux 45, argenterie 105, Joyaux 54, dettes actives 5446, numéraire 300, Total général 6381 – Dettes passives 5489, Deduction faite 891 – So. finale Sujette à la Taille 1075 livres
Total des Dettes réputées douteuses 4485 livres
erhellet daß seine Wittib Fr. Maria Francisca geb. Straubhaar die nunmehr mit herrn Gall Joseph Rohrschach hießigem Schneider Meister aus Arbon im Thurgow am bodensee gebürtig Verlobet ist an eigenthümliches guth 3094 Livres besitzet, Straßburg den 7. julÿ 1768
Copie du Codicil. Aujourd’hui 28 avril 1767 (…) fut present le Sr Louis Meÿe M° tailleur d’habits, Bourgeois ed cette ville, y demeurant, malade de corps, dans son lit au second Etage de sa maison rue des hallebardes, mais sain d’esprit (…) 2° Led. Sr Meyé donne et legue à Marie Françoise Straubhar sa femme le Logement et habitation pour tout le temps qu’elle restera veuve et lui laisse fixe et assigne pour ce logement tout le troisième Etage de sad. Maison rue des Hallebardes et une partie de cave pour placer 25 mesures de vin, Et au cas que les Enfans du Codicillant voudroient occuper cet Etage par Eux même ils seront tenus de payer à leur mère tant qu’elle restera veuve annuellement 150 livres pour qu’elle puisse se loger ailleurs à son gré – Humbourg Not. royal
Copie du Contrat de mariage (…) 5. janvier 1745 Humbourg Not. royal
– Abschatzung Vom 28:t Julÿ 1767. Auff begehren Weil. H. Luis Joseph Meÿe Sel. hiender Lasener Frau Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Spies gas gelegen Einseits Neben H. Retzloff ander seits Neben H Häiberger und Hienden auff H Kienig Dem buchhendler Stosent gelegen Solche behausung besteht in einem Laden Ferner und Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kammern Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller und Kleinen hoff, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und vmb Zweÿ Thausent Finff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
La veuve Marie Françoise Straubhaar se remarie en 1768 avec le tailleur Gall Joseph Rorschach, originaire d’Arbon en Thurgovie : contrat de mariage, célébration
1768 (2.5.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 493
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrbare Gall Joseph Rorschach leediger Schneider Matthias Rorschach Schneiders in Arben im Torgau mit weiland Elisabeth gebohrner Bußelin sehl. erzeugter Sohn, welcher seines Vaters Einwilligung hierzu Zu haben nebst seinem Zu End gemeldten Bruder hiebeÿ Zugegen bezeugten als Bräutigam beÿständlich des wohlweiß und Großachtbaren Herrn Frantz maison Schneiders auch E. E. Großen Raths alhier alten wohl ansehnlichen beÿsitzers ane einem
So dann die Ehren und Tugendsame frau Maria Francisca geb. Straubhaarin weil. des Ehrengeachten H. Ludwig Joseph Meyé genannt St Louis, im Leben geweßten Schneider Mrs und hießigen burgers nachgelaßenee Wittib, als braut, mit gutem Rath des Ehrenachtbahren herrn Jacob Strohe, Schreiner Mr und brs allhier Ihres Schwagers am andern theil
mit zuzuehung H Johann Ulrich Roschach Schneider und bs. allhier des Ehemanns Bruders
So beschehen Straßburg Montags den 2. Maji Anno 1768. [unterzeichnet] gall Joseph rorschach als hochzeiter, Maria francisca Meÿe als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 373)
Hodie 28 Julii Anno 1778 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt D Gallus Josephus Rorschach Civis et sartor hujus urbis ex Narbonia Dioecesis Constantiensis oriundus filius legitimus Mathiæ Rorschach et Elisabethæ Busslin Civium ibidem a quinque mensibus in parochia nostrâ Commoratius, Et Maria Francisca Straubhart vidua Ludovici Josephi Meyé dicti St. Louis parochiana nostra, testes adfueunt Dnus Ludovicus Joseph Meyé Dicti St. Louis pater, D Joannes Ulricus Rorschach sponsi frater (signé) rorschach, straubhartin (i 192)
Louis Joseph Meyé hypothèque sa part de maison au profit du boutonnier Jean Daniel Isenheim
1769 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 64-v
Ludwig Joseph Meÿe der ledige schneidergesell und deßen vogt ad actum H. Johann Nicolaus Wilhelm procurator vicarius
in gegensein Johann Daniel Isenheim des zinnknopffmacher – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ein 6° theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob d. paßmentirer, anderseit neben H. Heuberger dem handelsmann, hinten auff H. König
Les enfants de Louis Joseph Meyé louent la maison aux négociants Jean Berberich et Georges Bitzanelli
1772 (5.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1042) n° 6
Bail de 9 années qui commencent a courir a la St Jean prochaine – Sr François Tobie Finck Confisseur en cette ville tuteur établi par la justice aux 5 enfants mineurs de Louis Meÿé dit St Louis vivant bourgeois tailleur de cette ville, Sr Pierre Ballet cuisinier au service de M le baron de Wurmser demeurant à Strasbourg au nom de Marie Anne Mayé sa femme, Sr Louis Joseph Meyé mre tailleur et bourgeois de cette ville majeur du défunt
au Sr Jean Berberich et Georges Bitzanelly les deux bourgeois négociants
la Maison qu’ils ont hérité du deffunt Sr Meÿé situé dans la rue des hallebardes sans aucune exception sinon l’appartement qui sera mentionné dans le bail qui suivra le présent, moyennant un loyer annuel de 650 livres
Lesd. bailleurs donnent a bail pour 9 années aux mêmes conditions aud. Sr Louis Joseph Mayé L’apartement complet au premier étage de ladite maison une chambre au quatrième sur le devant le grenier du cinquième qui est une chambre et une petite cave séparée, moyennant un loyer annuel de 120 livres
Louis Joseph Meyé dit Saint-Louis et Pierre Balhet dit Vincent (son beau-frère) hypothèquent leurs parts de maison au profit du farinier Jean Georges Bubenhoffer
1774 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 375-v
H. Louis Joseph Meÿe dit St Louis der schneidermeister, H. Peter Balhet dit Vincent der mund koch beÿ SS. TT. H. general von Wormbßer
in gegensein H. Johann Georg Bubenhoffer des meelmanns – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, seinen ane der vätterlichen behausung alß unvertheilt zuständigen antheil, welche behausung in der Spießgaß einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger, hinten auff H. König dem buchhandler – außer den leibgeding wofür er pro rato H. großvatter verhafftet
Françoise Meyé femme du cuisinier François Joseph Dubois hypothèque sa part de maison au profit de Jean Charles Seiler, tenancier du Jeu de paume
1778 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 72
H. Ludwig Meÿe der schneidermeister als gerichtlich bestellter vogt seiner Fr. schwester Fr. Franzisca Meÿe H. Franz Joseph Dubois des haußhoffmeisters beÿ M. le marquis de Cloisonnette des königl. gesandten zu Maÿntz ehegattin
in gegensein H. Johann Carl Seiler des ballmeisters als vogt seines bruders Johann Christoph Seiler – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, der curandin antheil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger dem handelsmann, hinten auff H. König den buchhändler
Louis Meyé dit Saint-Louis rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs, en particulier des loyers (locataires Jean Barberich et Georges Bitzanelli puis le confiseur Barthélemy Marchal)
1782 (24.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 47
Rechnung mein Ludwig Meyé genannt Sant Louis, des Schneidermeisters und burgers alhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts meiner leiblichen Geschwisterde mit Nahmen 1° Fraun Mariä Annä Bahlet geborner Meyé, Hn Peter Bahlet genannt Vincent, des Ober: Kochs bei Ihro Excellenz Hn General von Wurmßer Ehegattin, 2.do Fraun Mariä Clarä Marchal geborner Meyé Hn Bartolome Marechal, des Zuckerbeckers und hiesigen burgers Eheliebstin, 3° Fraun Mariä Franciscä Dubois geborner Meyé Hn N. Dubois des Maitre d’hôtel bei Ihro Excellenz Hn Marquis de Clausonnet zu Baucaire Ehegattin, 4°Johann Joseph Meyé des ledigen Schneiders und 5° Frantz Ferdinand Meyé, des Kochs bei einem Pohlnischen Fürsten, alle fünf dermalen grosjährigen Alters, als weil. Hn. Ludwig Joseph Meyé genannt Saint Louis, des gewesenen Schneidermeisters u. burgers hieselbst mit Frau Mariä Franciscä geborner Straubhaarin, seiner hinterbliebenen Wittwe, so sich nachher an Hn Joseph Roschach, auch hiesigen burger u. Schneidermeister geheurathet, ehelich erzeugt: und hinterlassener 5. Kinder, inhaltend alles dasjenige was ich von Johannis Baptistæ 1772. da ich diese Verwaltung angetreten bis dahin 1782. sowol vor mich selbst als gemelte meine 5. Geschwisterde u. Curanden gemeinschaftlich eingenommen und hingegen wieder ausgegeben auch sonsten vögtlicherweise verhandelt habe – Erste und letzte Rechnung dieser Vogtei.
Corpus des mir dem Vogt und meinen 5. Geschwisterden als Curanden jährlich fallenden haus Zinnses. Erstlich entrichteten ehemals Hr Joh: Barberich U. Hr Georg Bitzanelli, beede handelsleute und Burgere alh. Zu Straßburg Von der Lehnungsweise ingehabten behausung alhie an der Spießgaß gelegen, worunter jedoch die gleich hernach gemelte Wohnung so ich der Vogt in Lehnung habe, nicht begriffen, Vermög der hier annectirten Vor H Laquiante dem Königl. Not° alh. d 5. Mart: 1772 passirten 9 jähriger Lehnung sub Lit C anjetzo eben Zahlt H Bartholome Marechal, der Zuckerbecker u. br. alh. mein Schwager jährlich an Zinns 650 lib, und Zwar quartaliter Zur quart zahlbar thun 162 lb
It. reiche ich der Vogt u. Rechnungsgeber Von der Wohnung des ersten Stockwercks einer Kammer auf dem 4. einer Kammer auf dem 5. Stock u. einem Keller alle Jahr Zu Zinns 120. lib oder 30 lb
Claire Meyé femme du confiseur Nicolas Barthélemy Marchal rachète les parts de ses frères et sœurs et devient ainsi seule propriétaire de la maison, sur le pied de 4 500 livres tournois
1782 (17.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 186) n° 50
Sr Louis Mayé maître tailleur bourgeois de cette ville tant pour luy que pour et au nom de De Françoise Mayé épouse de François Dubois habitant de Beauvais sa sœur, Sr Pierre Balet dit Vincent chef de cuisine chez M. Le Baron de Wurmser comme mary et poursuivant les droits de De Marianne Mayé son épouse, le Sr Jean Joseph Mayé tailleur en cette ville, François Ferdinand Mayé cuisinier, les deux majeurs, le Sr. Nicolas Barthelmy Marchal bourgeois confiseur en cette ville comme poursuivant les droits de D° Claire Mayé son épouse – ils seroient convenus ainsi qu’ils conviennent comme héritiers et héritières pour un un 6° chacun de feu Louis Mayé leur père maître tailleur
au Sr Marchal leur beau frère et son épouse
les quatre cinquièmes qui leur appartiennent dans la maison paternelle sise en cette ville rue des Hallebardes, d’un côté le Sr Heyberger d’autre le Sr Retzlob, par derrière le Sr Koenig, estimée à la somme de 18.000 livres, faisant la part vendue 15.416 livres
Originaire de Lunéville, le maître d’hotel Nicolas Barthélemy Marchal épouse en 1774 Marie Claire Meyé : contrat de mariage, célébration
1774 (23.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 37
Contrat de mariage – furent presens le Sr Nicolas Barthelemi Marchal maître d’hotel de Monsieur le Premier président du Conseil souverain d’Alsace demeurant à Colmar, fils majeur de deffunt Nicolas Marchal contrôleur des Bâtiments du feu roy de pologne Duc de loraine et de defunte Jeanne Sindel
Dlle Marie Claire Mayé, fille mineure de Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis tailleur d’habits De Marie Françoise Straubhard, présentement femme en secondes noces de Joseph Rocha, maître tailleur d’habits a Arbonne en suisse, représentée par le Sr Louis Meyé son aieul paternel tailleur en cette ville
communauté partageable par moitié
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 14)
Anno Domini 1774 Die 25 Mensis julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Bartholomeus Marchal filius legitimus majorennis defunctorum Conjugum Nicolai Marchal et joannæ Lindelle in vita Lunevillæ diœcesis Tullensis commorantium, modo in parochiali Ecclesia Catholicâ Colmariensi de facto et praenobili ac perillustri SS primario præsidi Supremæ Curiæ Regiæ et Alsaticæ ab officio Mensæ vulgo maitre D’hotel, et Maria Clara Meyé ab anno circiter parochiana nostra filia Legitima Minorennis Ludovici Josephi Meyé cognominati St Loüis civis et Sartoris argentinensis Dum viveret, et mariæ Franciscæ Straubhartin conjugum intra parochiam ad Stum petrum juniorem Commorantium (signé) Marchal,, Claire Méÿé (i 10)
Nicolas Barthélemy Marchal devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Boulangers : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 110
Nicolas Bartholomé Marechal maître d’hotel beÿ Msgr. de Bellac* von Luneville gebürtig verheurathet mit Maria Clara Mayé weÿl. Ludwig Joseph Meyé gew. schneider und burgers allhier hinterl. ehel. tochter erhalt das burgerrecht aus hoher recommandation gratis und ab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.
(p. 107) Becker N° 12, d. 23. Julii 1774. – H. Niclaus Bartholomée Marechal maitre d’hotel beÿ S.T. H. Boug premier président beÿm hohen rath Zu Colmar weÿl. Nicola marchal gew.Zuckerbecker zu Luneville H Sohn
Verlobt mit Jfr. Clara weÿl. Louis Joseph Mayé gew. b. u. Schneiders allhier hl. tochter. Durch Vorgelegte schein beweiset er der ehel. cath. Rel.Zugethan u die gehörige stadt stall gebühr in richtigket
300 fl. bargelds hat er vorgewiß deß Eigenthum er mit Einer handtreu bekräfftiget dh 100 fl 9 ß beylivres b. Proth. deponirt
Impl. bittet E. G. unterthänig ihn theils a sponsa theils wegen hiher recommandations gratis in E. G. b. recht auff und anzunehmen.
pze Rec. gratis und hat 12 ß um deren hauß Zinsesab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.
Nicolas Barthélemy Marchal meurt en 1811 en délaissant deux filles
1811 (13.7.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 463, 5069
Inventaire de la succession de Nicolas Barthelemy Marchal marchand confiseur – à la requête de Marie Claire Meyé la veuve, mère et tutrice légale de la mineure héritière pour moitié, plus à la requête de Marie Anne Claire Marchal fille majeure héritière pour l’autre moitié, en présence de Sébastien Antoine Klotz architecte subrogé tuteur
Le défunt a délaissé 1. Claire Marie Anne Marchal majeure, 2. Marie Claire née le 14 mai 1794 procréées avec la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Laquiante notaire le 23 juillet 1774 (…)
en son domicile rue des hallebardes n° 13
propres de la veuve, créances 592 fr, remploi 5306 fr, total 5898 fr
propres des héritiers, garde robe 199 fr, remploi 6666 fr, total 6865 fr, déduire le don matutinal 592 fr, reste 6273 fr
communauté, meubles 2095 fr, tonneaux 146 fr, argenterie 297 fr, marchandises de confiseur 1283 fr
Propriété d’une maison, savoir une maison, puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, entre le Sr Heyberger négociant et le Sr Redslob marchand passementier, derrière maison du Sr Page marchand chapelier ci devant Schuler pelletier – occupée en totalité par la veuve et les héritières, 900 francs de valeur locative – acquis de Louis Joseph Meyé père de la veuve par cession reçue Lacombe père notaire le 17 avril 1782. Titres, 1. cession par avancement d’hoirie par Louis Meyé et Catherine Sigristin, Humbourg notaire le 17 juin 1763, 2) Chambre des contrats le 14 juillet 1730, vente par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 3) vente à lad. chambre par Jean Adam Müller négociant au profit dud. Sr Burger le 15 février 1715, 4) deux plus anciens contrats en date du 22 octobre 1668 et du 5 août 1633
total 21.822 fr, passif 23.847 fr, déficit 2025 fr
Remise de titres, 3) Inventaire de Louis Meyé dit St Louis dressé par M° Anrich le 9 décembre 1774, 5) liquidation de Simon Meyé absent le 17 février 1784
Enregistrement, acp 117 f° 127 du 15.7.
Marie Claire Marchal épouse en 1812 le confiseur François Joseph Barry
1812 (20.1.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 472, 5293
Contrat de mariage – François Joseph Barry, confiseur à Saverne né le 9 décembre 1783 de Joseph Barry, Pharmacien, et de Marie Madeleine Meyer
Marie Claire Marchal née le 18 août 1781 fille de de Nicolas Barthélémy Marchal, confiseur et de Marie Claire Meyé
Enregistrement, acp 118 f° 175-v du 21.1.
Marie Claire Marchal apporte en mariage sa part à la maison
1812 (22.7.), Strasbourg 14 (49), Not. Lex n° 6345
Inventaire des apports de François Joseph Barry confiseur et Marie Claire Marchal, suivant contrat de mariage reçu M° Zimmer le 20 janvier dernier
dans la demeurant des requérants demeurant rue des Hallebardes n° 13
le mari numéraire 3000 fr, constitution en dot de père et mère
la femme, sa part dans la succession de Nicolas Barthélémy Marchal confiseur suivant inventaire dressé par Me Zimmer le 1 juillet 1811 et Marie Claire Meyé donnés en mariage, meubles 1331 fr
Enregistrement, acp 120 F° 64 du 31.7.
Séparation de biens entre Claire Marchal et François Joseph Barry
1813 (28.4.), Strasbourg 14 (51), Not. Lex n° 7076
Inventaire de séparation de Claire Marchal épouse de François Joseph Barry confiseur, par jugement du tribunal de première instance rendu le 12 avril dernier – Contrat de mariage, M° Zimmer le 20 janvier 1812
dans la demeure des conjoints rue des Hallebardes n° 13
inventaire des apports 4000 fr à la femme, 3000 fr au mari
communauté mobilier 1920 fr, numéraire 40 fr, dettes actives 36 fr passif 8097 fr
Enregistrement, acp 122 F° 75 du 3.5.
Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal meurt en 1818
1818 (14.2.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 635, 8032
Inventaire de la succession de Marie Claire née Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal – à la requête de 1. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry ci devant confiseur, 2. Marie Claire Marchal, fille majeure demeurant ordinairement à Senones (Vosges), que Marie Claire née Meyé leur mère décédée veuve de Nicolas Barthélémy Marchal leur père confiseur à Strasbourg est décédée le 7 février dernier qu’elle a délaissé pour seuls enfants et uniques héritiers ab intestat ses deux filles susdites, que la succession de la défunte consiste uniquement dans les valeurs mobilières ci après énoncées
créances hyothécaires 14.000 fr, passif 700 fr
La veuve et les filles de Nicolas Barthélemy Marchal vendent la maison à l’orfèvre Simon Charles Willaume et à sa femme Anne Marguerite Cherrier
1816 (20.4.), Strasbourg 10 (61), Not. Zimmer n° 4402, 7229
1. Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélemy Marchal, marchand confiseur avec lequelle elle était commune en biens, usufruitière à vie de la moitié de la succession suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 16 juillet 1811 agissant encore au nom de Marie Claire Marchal, majeure demeurant à Sénones arrondissement de St Dié, 2. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur
à Simon Charles Willaume marchand orfèvre et Anne Marguerite Cherrier
une maison avec puits communauté de latrines droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la maison du Sr Charles Jonathan Ott négociant ci devant Heyberger, d’autre celle du Sr Redslob marchand passementier, derrière celle du Sr Pierre Louis Page, marchand chapelier ci devant Schuller – acquis de Louis Joseph Meyé père d’icelle tailleur par cession reçue Lacombe notaire le 17 avril 1782 – remis 1. cession susalléguée, 2. cession à titre d’avancement d’hoirie au profit de Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin par M° Humbourg le 17 juin 1763, 3. vente passée à la Chambre des contrats le 14 juillet 1730 par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 4. une autre à la même Chambre par Jean Adam Müller négociant au profit du Sr Burger, 5. deux plus anciens contrats ladite Chambre des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 29.000 francs
enreg. manquant f° 47 du 22.4.
Natif d’Epinal, Simon Charles Willaume meurt à l’âge de 69 ans dans la maison sise 117 rue des Petites boucheries
1845 (3.2.), Me Arbogast
Dépôt du testament olographe fait le 14 juin 1827 par Simon Charles Willaume orfèvre bijoutier à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, ledit testament enregistré aujourd’hui f° 22
acp 332 (3 Q 30 047) f° 59-v du 8.2.
Décès, Strasbourg (n° 201) Déclaration de décès le 3 février 1845 – Simon Charles Villaume âgé de 69 ans, né à Epinal (Vosges) ancien bijoutier, époux de Anne Marguerite Cherrier, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 3 du mois courant à 4 heures du matin dans la maison située n° 117 rue des petites boucheries, fils de feu Nicolas Henri Villaume, négociant et de feu Elisabeth Charlotte Vial (i 56)
Extraits des registres de population
Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Rue des Orfèvres n° 16, p. 203 (i 189)
Viliaume, Simon Charles, 30, Bijoutier, auparavant place d’armes 21 – E. avril 1807. Del r. des hallebardes 2
id. née Chariere, Anne Marg.te, 29, Epouse.
Registre de population 600 MW 49, Place d’armes 21 (i 495) rien
Registre de population 600 MW 48, Place d’armes 21 (i 165) rien
Registre de population 600 MW 64 (1808 sqq) Rue des Hallebardes n° 2, p. 1 (i 3)
Willaume, Simon Charles, 35, Bijoutier, Epinal, (à Strasbourg depuis) 7 ans, auparavant rue des orfèvres 16 – id. [E 12 9.bre 1811*]
id. née Cherrière, Marg.te, 35, Epouse.
Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) Rue des Hallebardes n° 13, p. 171 (i 162)
Willaume, Simon Charles, 1776, orfèvre, Epinal, (à Strasbourg depuis) 1803, auparavant même rue 2 – E. 1817, dél. rue du Bouclier
id. née Cherrière, Marguerite, 1774, Ep. St Dié, (à Strasbourg depuis) 1806
Native de Rambervillers, Anne Marguerite Cherrier se remarie en 1847 avec le capitaine de cavalerie retraité Joseph Marie Charpentier originaire de Fort-Louis
1847 (15.5.), Strasbourg 13 (62), Me Arbogast n° 2646
Contrat de mariage – Joseph Marie Charpentier, Capitaine de Cavalerie retraité, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié en cette ville d’une part
Et De Anne Marguerite Cherrier, veuve sans enfans de feu M. Simon Charles Willaume, en son vivant ancien marchand orfèvre à Strasbourg où ladite Dame demeure et est domiciliée
Mariage, Strasbourg (n° 183)
Du 20° jour du mois de mai l’an 1847. Acte de mariage de Joseph Marie Charpentier, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 octobre 1785 à Fort Louis (Bas Rhin), capitaine de cavalerie retraité, chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Louis Charpentier, garde du génie décédé à Fort Louis le 16 mars 1830 et de feu Barbe Tiran décédée au même lieu le 15 octobre 1818
et de Anne Marguerite Cherrier, majeure née en légitime mariage le 17 mai 1777 à Rembervillers (Vosges) domiciliée à Strasbourg veuve de Simon Charles Villaume bijoutier décédé en cette ville le 3 février 1845, fille de feu Nicolas Cherrier ancien avoué près le tribunal civil de Saint-Dié (Vosges) décédé à St Dié le 25 avril 1827 et de feu Reine Marguerite Vasseur décédée au même lieu le 30 octobre 1825 (signé) Charpentier, veuve Willaume (i 15)
Acte de notoriété qui établit que Simon Charles Villaume a institué sa veuve pour sa légataire universelle
1849 (28.3.), Strasbourg 1 (104), Me Rencker n° 20 345
Notoriété – (…) avoir connu Mr Simon Charles Villaume, en son vivant ancien bijoutier, domicilié à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, qu’ils savent qu’après le décès du dit Sr Villaume il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession & qu’il a institué pr sa seule et unique héritière la De Anne Marguerite Cherrier, son épouse, aux termes de son Testament fait olographe à Strasbourg le 14 juin 1827 enregistré à Strasbourg le 8 février 1845 (…) dont l’original a été déposé en rang des minutes de Me Arbogast notaire à Strasbourg suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 3 février 1845, que ladite veuve Villaume, aujourd’hui remariée à M. Joseph Marie Charpentier, Capitaine en retraite domicilié à Strasbourg a été envoyée en possession de l’universalité des biens et fortune composant la succession délaissée par le Sr Villaume son premier mari suivant ordonnance rendue par M. le Président du Tribunal civil de première instance en date du 12 février 1845
Anne Marguerite Cherrier meurt en 1856
1856 (17.1.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et épouse en secondes noces de Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1856, dressé à la requête du veuf, agissant comme usufruitier de la succession de feue son épouse aux termes de son contrat de mariage reçu Arbogast le 17 mai 1847
2) Marie Anne Françoise Cherrier veuve d’Antoine Nelle vivant limonadier à Rembervillers, 3) Constance Naudon Pierre de Charles Nicolas Auguste Jeandidier, ébéniste à Charmes
succession, mobilier estimé 2283, créances 22 922, rentes sur l’état 4 ½ 3152 – Passif 35 940
Les requérants déclarent consentir à l’exécution du testament olographe de la défunte en date du 4 juin 1850 enregistré le 15 janvier courant
Renonciation par Joseph Marie Charpentier, de l’usufruit à lui assuré par Anne Marguerite Cherrier, Noetinger 18.1.
(succession déclarée le 7 juillet 1856)
acp 447 (3 Q 30 162) f° 2-v du 22.1.
acp 447 (3 Q 30 162) f° 4 du 23.1. Noetinger 22.1. Dépôt de contrat de mariage
1856 (14.1.), Me Noetinger
Dépôt du testament olographe d’Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et femme en secondes noces Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, ledit testament en date du 4 juin 1850 enregistré aujourd’hui
acp 446 (3 Q 30 161) f° 82-v du 15.1.
Simon Charles Willaume et Anne Marguerite Cherrier vendent la maison au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt et à sa femme Sophie Caroline Mattibé moyennant 26 000 francs
1839 (13.4.), Strasbourg 13 (54), Me Bremsinger n° 8613
Simon Charles Willaume, ancien marchand orfèvre, et Anne Marguerite Cherrier
à Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille, et Sophie Caroline Mattibé
une maison avec communauté de latrines, droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la veuve Charles Jonathan Ott, autre Jean Henry Redslob, derrière le Sr Lichtenberger père ci devant Henry Louis Page, chapentier passementier, avec les objets mobiliers compris dans la location faite aux Sr Koenig et Geistodt – acquis sur Marguerite Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal, marchand confiseur, et Marie Claire Marchal, majeure à Senones, Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur à Strasbourg par acte de vente passé devant M° Zimmer me 20 avril 1816 transcrit au bureau des hypothèques volume 85 n° 7, transmis par Louis Joseph Meyé, suivant cession reçue M° Lacombe le 17 avril 1782 à ladite De Marchal née Meyé, suivant inventaire dressé par ledit notaire Zimmer le 13 juillet 1811 – Titres plus anciens, donation à titre d’avance d’hoirie par Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin le 17 juin 1763 devant M° Humbourg et Chambre des contrats, le 14 juillet 1730 au profit desdits conjoints Meyé par Jean Georges Burger, négociant, le 15 février 1715 audit Burger par Jean Adam Muller, négociant, enfin actes des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 26.000 francs
Enregistrement, acp 267 F° 80-v du 16.4.
Fils de matelassier, Georges Anstætt épouse la boisselière Sophie Caroline Mattibé en 1827
1827 (4.7.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3334
Contrat de mariage – Georges Anstaett, commis négociant, fils de feu Georges Anstaett, matelassier, et de Marguerite Salomé Gleyss
Sophie Caroline Mattibé, boisselière, fille majeure de feu Georges Frédéric Mattibé et d’Anne Ursule Dietz
Enregistrement, acp 184 F° 141-v du 11. – communauté d’acquets partageable par moitié
Les créanciers des époux Anstætt font saisir la maison en 1844. L’adjudication est plusieurs fois remise pour donner aux débiteurs moyen de rembourser les sommes dues. L’adjudication a lieu en 1849 pour 27 000 francs, l’acquéreur est l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12) qui réunit définitivement les deux propriétés.
1849 (7.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 495 (2720)
70, Tribunal Civil de Première Instance
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et Sophie Caroline Mattibé conjoints à Strasbourg.
M° Ferdinand Schnéegans avoué au tribunal civil séant à Strasbourg déclare que le sieur Valentin Schnéegans licencié en droit Juge de paix domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de curateur établi par justice à la succession vacante de feue Catherine Madeleine Gleyss décédée fille majeure à Strasbourg, est créancier du sieur Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et de Sophie Caroline Mattibé conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu premièrement d’un contrat obligatoire passé devant M° Bremsinger alors notaire à Strasbourg le 13 avril 1739 et secondement d’un transport et accession reçu par le même notaire le 25 avril 1840 ces deux titres enregistrés et expédiés en forme exécutoire. Premièrement de la somme principale de 2000 francs portée aux dits titres, Secondement de celle de 400 francs montant des intérêts dudit principal pour quatre années jusqu’au quatre juin dernier sans préjudice des intérêts depuis cette dernière date et des frais faute par lesdits conjoints Anstaett d’avoir satisfait au commandement de trente jours à eux signifié par exploit de l’huissier Porst résidant à Strasbourg en date du 14 août denier aux fins de paiement des intérêts formant la seconde somme sus rappelée, ledit sieur Valentin Schnéegans a par procès verbal du 12 octobre suivant fait procéder à la saisie réelle de l’immeuble désigné, cette saisie a été dénoncée à la partie saisie par exploit du dit huissier le 19 du même mois et le procès verbal de saisie ainsi que l’acte de dénonciation ayant été présenté à la transcription le 25 dudit lois d’octobre au bureau de la conservation des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le conservateur a refusé cette transcription par le motif de l’exisence d’une autre saisie antérieure transcrite audit bureau le 6 juillet 1844 pratiquée suivant procès verbal de l’huissier Fries en date du 29 juin de la même année à la requête du même sieur Valentin Schnéegans alors encore avoué sur les mêmes conjoints Anstaett, ladite saisie dénoncée à ces derniers par exploit du même huissier en date du 2 juillet suivant, voyant ce refus Monsieur Schneegans en la qualité qu’il agit et par acte du 23 novembre dernier reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg a donné mainlevée de ladite transcription de saisie immobilière laquelle a été radiée définitivement à la précédente a été en même temps que la dénonciation d’icelle transcrite le 30 novembre dernier audit bureau de la conservation des hypothèques.
(Georges Siegfried)
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13 tenant d’un côté au sieur Jean Henri Redslob, de l’autre au sieur Siegfried orfèvre par devant la rue et par derrière le sieur Lichtenberger, cet immeuble est situé au canton nord de la Ville de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas-Rhin et sera vendu sous les charges, clauses et conditions suivantes (…)
Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble cidessus pour servir de première mise à la simme de 1000 francs. Strasbourg le 16 décembre 1847. – Publication. L’an 1848 le 21 janvier 1848
Remise adjudication. L’an 1848 le 25 février à l’audience publique des criées.
(f° 116) Remise adjudication. L’an 1848 le 14 avril, remis au vendredi 9 juin suivant
Fixation d’adjudication. L’an 1848 le 29 septembre
(f° 117) Fixation d’adjudication. L’an 1849 le 9 mars (…) sur les conclusions de M° Detroyes avoué constitué de Dame Anne Marguerite Cherrier veuve du Sr Charles Willaume décédé marchand Orfevre femme en secondes noces du sieur Jacques Charpentier capitaine en retraite les deux domiciliés à Strasbourg (…)
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 11 mai (…) attendue que la saison d’été pouvant favoriser l’industrie et le commerce des conjoints Anstaett ils justifient d’un espoir fondé d’être mis à même de pouvoir se libérer envers leurs créanciers sans qu’il soit nécessaire de vendre l’immeuble saisi dont la valeur vénale pourrait n’être pas atteinte dans les circosnatnces actuelles des événements politiques, le tribunal remet l’adjudication de l’immeuble saisi à l’audience de ce siège du vendredi 6 juillet prochain
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 6 juillet (…) sur la mise à prix de 1000 francs (…) adjuge l’immeuble audit M° Roser avoué pour la somme de 27.000 francs
(f° 119) Déclaration de command, au profit du sieur Georges Siegfried orfèvre bijoutier domicilié à Strasbourg