3, rue du Fossé des Tailleurs (ancien 5)


Rue du Fossé des Tailleurs n° 3 – VI 208 (Blondel) O 246, puis section 19 parcelle 19 (cadastre)

Reconstruite par Melchior Hartung, orfèvre, (1602) – Oriel par Martin Reinold, marchand (1609)
Auberge à la Toison d’or (1743 et suivantes)


Vers 1910 (Archi-wiki) – Vue en mars 2018 – Oriel remonté rue des Hallebardes (août 2021)

Inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom des héritiers de Valentin Storck, la maison a 20 pieds de long et un auvent de même longueur. Elle appartient au début du XVII° siècle à l’orfèvre Melchior Hartung qui supprime en 1600 une marche dallée pour mettre le pavage au même niveau que ses voisins et entrer de plain-pied dans sa boutique. Il reconstruit en 1602 la maison en modifiant l’auvent que les Préposés au bâtiment soumettent à un loyer de 5 sols. Sa veuve vend en 1606 la maison au marchand Martin Reinold (Martin Renault, réformé originaire de Sainte-Marie-aux-Mines) qui y fait établir en 1609 un oriel dont la hauteur initiale d’un étage est portée à trois étages. On conserve un contrat exceptionnel par lequel Martin Reinold charge le maître maçon Daniel Bederich de sculpter un oriel en bois de chêne dont l’étage inférieur portera les figures de la Justice et de la Charité. Le loyer communal pour l’auvent subsiste. Martin Reinold vend en 1622 la maison au marchand Christophe Axt, son parent par sa femme. Elle appartient à partir de 1677 à l’apprêteur de chapeaux Jean Fischer qui part s’établir à Francfort puis aux marchands Jean Conrad Henninger (1684-1719) et Georges Jacques Strauss (1719-1743). Ancien garde du comte du Bourg et inspecteur à la Chambre de police, Claude Joseph Lambert y établit en 1743 l’auberge à la Toison d’or.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 181 (© Musée des Plans-relief) 1 – Cour

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et un oriel. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la troisième à droite du repère (b) ; rez-de-chaussée à trois ouvertures dont celle de droite est la porte, quatre étages entièrement occupés par des ouvertures, toiture à un niveau de lucarnes. L’arrière de la maison qui donne sur le fossé dit Ulmergraben (cour) est celle du milieu entre les repères (4-5).
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857). Elle est réunie en 1833 à la voisine vers le nord n° 3 qui gardera le même numéro après 1857.


Figures de la Justice et de la Charité (premier étage) – Détails

Le négociant Jean Daniel Christmann achète la maison en 1798 puis la revend. Sa veuve la rachète en 1817 avant de la céder au négociant Paul Simon Mühé qui la réunira à la voisine en 1833. La jouissance du fossé Ulmergraben est réglée par l’arrêté du maire en date du 30 mai 1822 puis un accord passé en 1884.
La façade et la toiture sont inscrites le 25 juin 1929 à l’inventaire des monuments historiques. Détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944, la maison est reconstruite d’un seul tenant avec les anciens 5 à 11 de la même rue et 1 à 3 place Gutenberg. L’oriel est remonté vers la rue des Hallebardes (n° 2). Une nouvelle devanture remplace en 1990 une porte et une fenêtre.


Millésime (deuxième étage) – Quatre-de-chiffre et initiales MR (premier étage)
Vue après les bombardements (Spehner, AMS cote 1 Fi 94)

septembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Melchior Hartung, orfèvre, et (1567) Rosine Dreher, d’abord (1564) femme de Bernard Schæntzel, puis (1578) Marie Pullian, remariée (1604) avec l’orfèvre Claude Bittot – luthériens
1606 v Martin Reinold, marchand, et (1578) Elisabeth Lobstein – réformé et luthérienne
1622 v Christophe Axt, marchand, et (1604) Cléophée Storck – luthériens
1634 adj Guillaume Hærlin, orfèvre, et (1601) Susanne Parthess puis Elisabeth Herbst femme (1610) de Jean Ritter, receveur à l’hôtel de Marmoutier, puis (1620) du marchand Jonas Hammerer – luthériens
1664* h Guillaume Frédéric Sopher et Jean Gothard Sopher, fils du pharmacien de Lahr Charles Frédéric Sopher (bourgeois en 1664)
1677 v Jean Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1671) Cléophée Zorn puis (1679) Ursule Büchel – luthériens
1684 v Jean Conrad Henninger, marchand, et (1677) Anne Salomé Schmidt puis (1687) Marie Dorothée Hellbeck – luthériens
1719 v Georges Jacques Strauss, marchand, et (1715) Elisabeth Leydecker – luthériens
1743 v Claude Joseph Lambert, garde, employé municipal, aubergiste, et (1729) Marie Claude Le Begue, d’abord (1714) femme du traiteur Léonard Dubois dit Demoulins – catholiques
1798 v Jean Daniel Christmann, négociant, et (1793) Anne Marie Fleischhauer puis (1802) Frédérique Sophie Lung
1809 v Jean Théophile Marzolff, baquetier, et (1803) Anne Marie Aufschlager
1813 v Laurent Voltz, tonnelier, et (1811) Catherine Salomé Zimmer
1817 v Charles Louis Bahn, passementier, et (1812) Frédérique Sophie Lung veuve de Jean Daniel Christmann (supra)
1826 v Paul Simon Mühé, négociant, et (1820) Frédérique Henriette Hoffmann
1863 h Adélaïde Mühe, religieuse à Conflans
1900 Théodore Camille Schauffler, négociant
1947* h Eugène Michel Jean Royer, rentier, son épouse née Schauffler à Nice

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 325 livres en 1701, 1 200 livres en 1735, 750 livres en 1765.

(1765, Liste Blondel) VI 208, au Sr Lambert
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Galler, 2 toises, 5 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 246, Mühe, Paul, Vieux Marché aux Poissons 61 – maison, sol – 0,66 are

Locations

1678, Jean Fischer, apprêteur de chapeaux (futur propriétaire)
Aubergistes
1743, Claude Joseph Lambert (propriétaire)
1761, Pierre Tintelier
1764, Jean Henri Klopffer et Marie Dorothée Artzner
1767, Jean Adam Sebastian et (1720) Marie Madeleine Monnet

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 32
Les héritiers de Valentin Storck règlent 1 livre 4 sols 8 deniers pour leur maison au fossé des Tailleurs qui a 20 pieds de long, un auvent de même longueur en saillie de 6 pieds, un étal de tailleur (12 pieds de long, 2 pieds ½ de large), une marche en pierre devant la porte (9 pieds de long, en saillie de 7 pieds) une porte de cave (7 pieds de long sur 4 pieds ½ de large), un banc (5 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), un soupirail (2 pieds de long, 15 pouces de large)

Schneider Graben die Einseith
Veltin Storcken seligen Erben haben ein Hauß darneben 20 schu lang, Oben ein Wettertach auch so lang Vnd 6 schu herauß, Mehr ein Schneÿder Banckh 12 schu lang 2 ½ schu breÿt, Ein steinerin Staffel vor der Thüeren 7 schu herauß Vnd 9 schu lang, Mehr ein Kellerthüer 7 schu lang 4 ½ schu breÿt, Ein Siz benckhlin 5 ½ schu lang 1 ½ schu breÿt, Item ein Kellerfenster 2 schu lang, 15 Zoll breÿt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Nießen, j lb iiij ß viij d

1602, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 264
Les préposés inscrivent en 1602 un loyer de 5 sols que doivent le revendeur Melchior Hartung et sa femme Marie Pullian pour une maison neuve au fossé des Tailleurs. Les contribuables suivants sont Martin Reinhard puis Christophe Axt.

Item v ß d gibt Melchior harttung der Krämer vnd maria Pullianerin von einem wetterdach vff Johann baptiste gefallend, Ist Ihro gönt vnd Zugelassen worden, wie Im buch der Newen Leÿhenungen fo. Act. den 9.ten Junÿ ao 1602. An einer newen erbawenen behausung vffm schneidergraben gelegen.
Jetz Martin Reÿnhart
(rub.) Jetz Christoff Axt
new 8.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 8
Le loyer est reporté au folio 8 du nouveau registre. Guillaume Herlin puis signal Frédéric Sopher doit 10 sols pour un oriel.

Jetzt Wilhelm Friderich Sopher
Wilhelm Härlen, Soll gemeiner Statt (…) Item Von einem Ercker seiner behaußung Vf dem Schneidergraben Jahrs vf Johis Baptæ 10 ß
Alt d. f. 264
New fol. 7
Ext. 1652

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 7
Les contribuables suivants sont Jean Conrad Henninger à partir de 1685 puis le marchand Georges Jacques Strauss

Wilhelm Friderich Sopher, Soll gemeiner Statt von einem Ercker seiner Behaußung vff dem Schneidergraben, Jahr vff Johann: Bapt., 10 ß
ietz Johann Fischer 1678
jetzt H. Johann Conrad Henninger 85. io.
Jetzt H. Georg Jacob Strauß, Kauffmann

St: Zinnßb. p. 8
Neuzb. 425
(Quittungen 1673-1741=

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 425
Les contribuables suivants sont Claude Joseph Lambert à partir de 1744 puis Jean Daniel Christmann

alzb. 7
Georg Jacob Strauß soll von einem Ercker seiner Behaußung auf den schneider Graben Jahrs auf Joh. Bapt: (id est 24 Junii) 10 ß
(Quittungen 1741-An 10) [in margine :] 6 Messidor
C 205

jetzt Claude Joseph Lambert 1744. I.mo
Les héritiers Lambert
Jean Daniel Christmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1600, Préposés au bâtiment (VII 1315)
La femme de Melchior Hartung demande l’autorisation de supprimer une marche dallée (8 pieds sur 8) sous laquelle se trouve une petite cave pour mettre le pavage au même niveau que ses voisins et entrer de plain pied dans sa boutique. Elle demande par contre de mettre quelques marches devant sa porte et de rabaisser la porte de sa cave. Les préposés le lui accordent eu égard que le communal en sera agrandi.

Melchior Hartungs fraw vffm Schneidergraben pt° staffels. 179.
(f° 179-v) Mittwoch d. 12. Novembris A° 1600 – Melchior Harttungs Fraw die begert vffm Schneid. graben ein braiten gepflesterten dritt od. staffel so vff 8 schuh lang vnd breit vnd vff ij. schuh hoch darunder sie ein Klein gewölblin oder Kellerlin hatt, Zuverändern, vnd hinweg Zuthun damit es vornen her gegen dem Pflaster, vnd and.seiten Ihren nachburen gleich werde, vnd sie ebens fueß Ins gaden ghen könte, allein würde sie ein Par steinere staffelin so geschmeidiges sein kan vor d. haußthieren vonnöten haben. Bittet Ihr solches Zu Zulassen, sonderlich auch die hohe Keller thier nidere Zumachen, & Erkandt weil das Almendt erweitet oder gebessert würt, vnd ein besserer wolstand sein würt, Ihro In Ihrem begeren Zu willfahren. bedanckt sichs.

1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
Le revendeur Melchior Hartung qui a demandé le droit de mettre un auvent à sa nouvelle maison déclare avoir changé d’avis. Comme l’auvent existe, les préposés se rendent sur place et constatent que l’auvent (19 pieds 4 pouces de large et une saillie de 7 pieds) a quatre anciennes poutres et 4 anciens chevrons et que plusieurs poutres et chevons ont été rajoutés. Les charpentiers qui ont reconstruit l’auvent sont Jean Schwartz et Jean Arnold. Les préposés proposent de soumttre l’avent à une redevance annuelle de 5 sols. Les charpentiers déclarent qu’il n’ont fait que réparer l’auvent que les maçons ont ensuite démonté ; ils sont mis à l’amende pour ne pas avoir demandé d’autorisation.

Melchior Hartung der kremer pt° Wetterdächel vffm Schneidergraben. 55. 57. 105. Hans Schwartz und Hans Arnold. 151.
(f° 55-v) Freÿtag den 9.ten Aprilis – Melchior Hartung kremer hat hieuor ein Augenschein vmb ein Wetterdächel begert, aber Jetzo gesagt, bedörffs nit mehr, Ist referirt, das solch wetterdächel er d. Herren vnerwarttet gemacht, derhalben den Werckheüthen beuohlen dasselb. ordenlich ab zu messen vnd Zu referiren

(f° 57) Sambstag den 10. Aprilis – Melchior Hartung des Krämers wettterdachs halben so er vff dem Schneidergraben an seiner erbawenen behausung ohn erlaubnus gemacht, Referiren Stattlonh. vnd bede Werckmeister Sie haben empfang. bevel nach solch gemacht wetterdach abgemessen, ghee 7 sch brait herauß vnd seie 19 sch 4 Zoll lang, hat 4 alte Träm ligen lasen auch 4 alte sparren, vnd Newe balcken vnd sparren darzwischen Zugezogen, seie aber gar abgebrochen geweßen vnd heissen die Zween Zimmerleüth so es gemacht hanns schwartz und hanns Arnoldt. Soll den Bawherren fürgrbracht werd.

(f° 105) Zinstag 9.ten Junÿ – Hab antzeigt das Melchior Hartung vffm schneid. grab. unerwarttet des Augenscheins ein wett.dächel abgebrochen vnd ein newes vnerlaubt gemacht hat In lenge 19 schuh und 7 sch breit herauß, seie Zugestelt biß Zur Bawh. Zusammenkunfft.
Erkandt sie Zubeschicken vnd vff solch wett.dächlin 5 ß d Zinß daruff zuschlagen Vnd die Zwen Zimmerleüth so solches gemacht wie hieuornen fol. 37. Zusehen Zubeschicken vnd Zustraffen, Soll der Zinß weÿhenachten 1602. erstlich gefallen.

(f° 151) Mittwoch den erst. Sept. – Hans Schwartz und Hans Arnold bede Zimmerleuth vnd gesagt, das sie Melchior Hartung dem krämer vffm schneid. graben ein wetterdach gemacht, vnerlaubt, vnd vnerwartet des Augenscheins & die sag. sie haben nit new gemacht, sondern nur das alt dach sie noch da, wie vor auch, seine nur höltzer hinein gestossen worden, oder balcken, die vsser Pfett. seie noch da, die alten Sparren seien noch da, vnd seie vnderspreisst worden, sie habens nit hinweg gethan, sondern der Maurer hab die dach abgehebt, haben sie noch d. alt dach wider vß gemacht vnd seie nichts newes daran gemacht worden
Damit abgedretten, weil sie gestendig seindt, das sies wid. gemacht hab. so wider ordnung. So soll man ihnen 30 ß Zustraff abnemmen, da sie gnad begeren beÿ ein pfund bleibe, lassen, das Ist Ihnen angezeigt. die bitten vmb gnad wöllens nit mehr thun. Alß Ist Ihnen j lb d in 3 tag Zuerleg. bevohlen word.
Zalt j h d samstags den 4 Septembris. Verrechnet post nativitatis Mariæ 1602

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Le comptable Martin Reinbold qui a acheté une maison a l’intention de mettre un oriel en bois devant son poêle (8 pieds de large, saillie de 4 pieds). Le gentilhomme Prechter le renvoie aux Conseillers et aux Vingt-et-Un

(f° 18-v) Donnerstag den 9. Februarÿ – Martin Reinbold der buochhalter in des Bitto gaden, bitt Ihm an seim erkaufft. hauß oben In der Stuben ein hültzeren Ercker 4 sch herauß vnd 8 sch In braite nur In der Stuben oder nur j gadens hoch. Ist deßhalben Niemand gefragt, sond. hat Jr. Prechter Ihme ertheilt es gehöre für Rhat XXI nit für B : schweigt still.

1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un laissent à l’appréciation des Préposés au bâtiment d’autoriser Martin Reinot à mettre un oriel de 8 pieds de long sur 6 de large à sa maison au Fossé des Tailleurs

(f° 34) XI. Februarÿ – Martin Reinnott vmb Ercker
Martin Reinnott haltet p. supplônem an d. Ime in seinem hauß auf dem Schneidergraben ein Ercker 8 schu in die leng 6 in die breit erlauben woll, wie die Bawhhn. weren wissen anzumelden, die refer d Ime wol Zuerlauben aber nit so viel schu.
Erk. Bawhn vnd drey sollen befelch vnd gewaldt haben Ime den Ercker Zum wolstand d. statt Zuerlauben. H. Kolloffel, H Kobele.

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Les préposés l’autorisent à titre gratuit à placer un oriel en saillie de trois pieds et demi sur huit à coupole arquée devant son poêle. Jean Lagay déclare que Martin Reinbold va poser l’oriel non pas sur le côté mais au milieu de sa maison puis que l’oriel aura trois étages de haut. Martin Reinbold demande en juin l’autorisation de reculer la porte de sa cave (6 pieds 9 pouces sur 4 pieds un pouce) et le soupirail (2 pieds 2 pouces).

(f° 41) Zinstag den 7. Martÿ – Martin Reinbold des buochhalters Sup.ton so er beÿ Rhat XXI vbergeben abglesen, vnd weil B vnd 3 beuelch und gewalt geben, seinen Ercker Zu Zulaß. od. nit & Ist dauon geredt, vnd Ihme sein begehren 3 ½ schuh vnd 8 schuh, herauß vnd In braite – (Im Lecht) Zugelaß. ohn Zinß.

(f° 42) Mittwoch 8. Martÿ – Martin Reimbolden Ist angezeigt d. vnser H Ihm ein Ercker In d. stuben ein gad. hoch mit welsch. hauben 4 sch herauß vnd 8 schuh breit vberhaupt gemess. Zugelassen seie, bedanckt sich vnd Nimbts an.

(f° 47-v) Montags 13. Martÿ – Martin Reinbold p. hanns Lagaÿ sagt wer bedacht sein bewilligten Ercker nit Ins eck, sond. In die Mitte nur ein gad. hoch Zumach. In vorig. braite vnd lenge. Ist zugelaß.

(f° 60) Dienstag prima Aprilis – Martin Reinbolds Zimmermann hans Lageÿ sagt die baw herren haben sein bawherren gegönt den bewilligten Ercker 3 gad. hoch Zumachen, heb er Anthung sollen vnd wöllen.

(f° 102) Zinstag den 13.ten Junÿ 609. – Martin Reÿmbold lasst p. hanns flach Anhalten vnd bitten weil er ein Ercker macht vnd die Kellerthier Verrucken muß so bitt er Ihm solchs Zu gestatten, bleib beÿ alter breite, vnd lenge, Sollen die werckleüth hören, sehen vnd Abmeß. wid. referiren, Referirt M Joham die Kellerthier ghe 6 sch 9 Zoll Im liecht herauff vnd weÿt Im liecht 4 sch ein Zoll, das Kellerfenster Ist 2 schuh lang ij sch brait, sollen bede stuck verruckt vnd verandert werd.

Description de la maison

  • 1701 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et une cave voûtée
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, au-dessus un grand poêle et un petit poêle, une cuisine étroite, vestibule et chambre, pièce pour l’officier, au rez-de-chaussée la boutique et un vestibule, à l’arrière un petit magasin, une issue sur le fossé dit Ulmergraben, cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins
  • 1765 (billet d’estimation traduit) L’auberge comprend la salle de débit, trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Tailleurs

nouveau N° / ancien N° : 3 / 4
Mühe
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et lanterne
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 93 case 2

Muhé, Paul, quincaillier, vx marché aux poissons N° 61

O 246, Maison, sol, rue des tailleurs 4
Contenance : 0,66 (total 1,32)
Revenu total : 95 et 0,34 (total 203,68)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

O 247, maison, sol, idem (rue des tailleurs 4)
Contenance : 0,66
Revenu total : 108 et 0,34
Folio de provenance : 93, 3° case
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 93 case 3

Muhé, Paul, quincaillier, vx marché aux poissons N° 61

O 247, maison, sol, rue des tailleurs 5
Contenance : 0,66
Revenu total : 108,34 (108 et 0,34)
Folio de destination: 93, 2° case
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 172 case 2

Muhé, Paul, quincaillier, Place Gutenberg 4. Rayé 1859
1859. Mühé, Paul Simon, propriétaire, Place Gutenberg 4. Rayé pour 1865
1865 Mühe Adélaïde, religieuse à Conflans
1900 Schauffler, Theodor Camill, Kaufmann

O 246, Maison, sol, Rue des tailleurs 3
Contenance : 0,66 (total 1,32)
Revenu total : 95 et 0,34 (total 203,68)
Folio de provenance : (93)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 18

O 247, maison, sol, idem (Rue des tailleurs 3)
Contenance : 0,66
Revenu total : 108 et 0,34
Folio de provenance : (93)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

Cadastre allemand, registre 30 p. 222 case 8

Parcelle, section 19, n° 19 – autrefois O 246, 247
Canton : Schneidergraben Hs N° 3 – Rue du Fossé des Tailleurs
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,05 puis 1,60
Revenu : 1900 – 2800
Remarques : 1943 Verein.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1911), compte 1053
Schauffler Theodor Camill S. v. Kamill
gelöscht 1911

(Propriétaire à partir de l’exercice 1911), compte 467
Greyenbühl Leo
1905 Schauffler Theodor u. Ehefr.
gelöscht, 1943

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6125
Schauffler Theodor Kamillus, Wittwe
clos, 1947

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6343
Royer Eugène Michel Jean, rentier son épouse née Schauffler à Nice*
(3466)

Cadastre allemand, registre 30 p. 222 case 8

Parcelle, section 19, n° 19.a – aus Graben
Canton : Ulmergraben, M. 2363, 8/06
Désignation : Hf
Contenance : 0,52
Revenu :
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1943), compte 467 (supra)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6125 (supra)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace (notice p. 528)

Façade et toiture, (inscrites le 25 juin 1929), déplacées 2, rue des Hallebardes
Le Service de la reconstruction décida de démolir entièrement le bâtiment sis 3, rue du Fossé des Tailleurs qui avait subi d’importants dommages pendant la dernière guerre. Le Service des Monuments historiques obtint que l’oriel rectangulaire soit replacé dans la partie du nouveau bâtiment orientée vers la rue des Hallebardes.
Il s’agit d’un bel ensemble sculpté sur trois niveaux, comparable à la maison Kammerzell mais à plus petite échelle. Les encadrements de fenêtres ont des ornements caractéristiques de la deuxième moitié du XVI° siècle : colonnettes d’encadrement, frises d’oves en linteau, le décor étant plus riche aux deux étages inférieurs. Au premier niveau, deux figures féminines allégoriques occupent les angles, l’une symbolisant la Justice et l’autre, accompagnée de deux enfants et d’un pélican, la Charité. Des masques léonins forment des consoles, une guirlande de fruits suit les appuis. A l’étage intermédiaire, les pilastres cannelés reposent sur des consoles sculptées de masques plus ou moins grotesques. Le millésime 1609 figure en cartouche.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

(Rubrique non renseignée)
Canton VI, Rue 165 des Tailleurs p. 325

4
(-)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schneidergraben (Seite 152)

(Haus Nr.) 5
Bernhard, Näherin. 0
Delesalle-Barghan, Schuhmacherartikel Schäftefabrik E 012

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 188)

Rue du Fossé des Tailleurs 3 (1884-1991) renvoi au dossier Place Gutenberg 4, 5, 6 pour la reconstruction

Le maire, considérant que l’arrêté du maire en date du 30 mai 1822 a autorisé les riverains à jouir du fossé Ulmergraben alors propriété communale, autorise en 1884 Aloïse Linder, demeurant à Obernai, à conserver à titre précaire les aménagements (fosse d’aisances) sur le terrain communal à l’arrière de la parcelle. La maison est raccordée aux canalisations en 1886. La couturière Lina Hügele est autorisée en 1908 à employer plus de dix personnes dans son atelier au deuxième étage ; elle le transfère la même année au 4, rue des Veaux. La maison est détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Elle est reconstruite d’un seul tenant avec les anciens 5 à 11 de la même rue et 1 à 3 place Gutenberg. Une nouvelle devanture remplace en 1990 une porte et une fenêtre.

Sommaire
  • 1884 – Aloïse Linder, demeurant à Obernai, demande l’autorisation de continuer à jouir de l’ouverture de sa maison vers le fossé dit Ulmergraben. Cette ouverture qui donne depuis un temps immémorial accès à la fosse d’aisances est entretenue aux frais des riverains, a déjà été reconnue par le maire le 30 mai 1822 et par une demande que les différents riverains lui ont adressée en 1833.
    Le maire, considérant que l’arrêté du maire en date du 30 mai 1822 a autorisé les riverains à jouir du fossé Ulmergraben alors propriété communale, que les constructions au-dessus et au-dessous du sol pourraient ultérieurement donner lieu à des litiges, autorise le 8 décembre 1884 le pétitionnaire à conserver à titre précaire les aménagements sur le terrain communal. L’accès au puits doit être entretenu aux frais du bénéficiaire et recouvert d’une plaque en pierre ou en métal. Le bénéficiaire devra verser à la Ville un droit annuel d’un mark. – Croquis
  • 1886 – Le maire notifie Aloïse Linder, demeurant à Obernai, de raccorder la maison aux canalisations qui existent depuis plus de dix ans
    L’entrepreneur P. Matter (15, rue Kageneck) demande l’autorisation de faire deux raccords aux canalisations – Autorisation de faire les travaux au 3, rue du Fossé des Tailleurs qui appartient au sieur Linder – Dessin
  • 1889 – Le maire notifie Aloïse Linder, rentier à Obernai, de faire ravaler la façade
    L’entrepreneur Matter demande un délai d’un an que le maire accorde. Travaux terminés, juillet 1890.
    1895 – Nouvelle demande. Aloïse Linder objecte que le ravalement remonte à 1890 seulement et que les parties en bois ont été peintes à l’huile. Le maire fait remarquer que l’enduit qui recouvre le crépi devrait être entretenu. Il accorde un délai puis de nouveaux délais, en 1896 après la mort d’Aloïse Linder en mai 1896, puis en 1897. – La façade a été repeinte à l’huile, septembre 1898.
  • 1900 – J. Mack demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation accordée pour l’enseigne déjà posée
  • 1902 – Le maire constate que Louise Henlé a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1906 (juin) – Le maire notifie le rentier Camille Schauffler (74, allée de la Robertsau), de faire ravaler la façade. Le propriétaire répond que le ravalement a eu lieu en mai.
    1907 – Nouvelle demande. Le conservateur des monuments historiques et d’autres personnes se tiennent gratuitement à disposition du propriétaire concernant les parties remarquables du bâtiment. La Police du Bâtiment note en marge que la façade n’est pas sale
  • 1908 – La couturière Lina Hügele (deuxième étage) demande l’autorisation d’avoir plus de dix employés. – Dossier – Le commissaire de police transmet une liste des prescriptions à observer. – Autorisation d’aménager un atelier de vêtements pour femmes, août 1908 – Plan de l’étage – Lina Hügele transfère en octobre l’atelier au premier étage du 4, rue des Veaux.
  • 1910 – Le peintre G. Grimm (10, rue des Dentelles) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour ravaler la façade. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1915 – Une enseigne est supprimée
  • 1915 – Commission des logements militaires. Propriétaire, Schauffler, 74 allée de la Robertsau – Rien à signaler
  • 1927 – Le maire constate que Ed. Salignon, directeur de la maison A. Dony (4 et 6 place Gutenberg) a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 3, rue du Fossé des Tailleurs et le 5, rue des Hallebardes – Demande – Autorisation
  • 1928 – Rapport du service des incendies. Un incendie s’est déclaré dans une chambre à cause d’une portière de cheminée défectueuse. – Propriétaire, Camille Schauffler, demeurant 13, rue Auguste-Lamey – Travaux terminés. janvier 1929
  • 1938 – Georges Hembach (5, rue Grandidier) demande l’autorisation de poser des matériaux devant le bâtiment – Autorisation – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison Schauffler – Autorisation
    1938 – L’entrepreneur en bâtiment Zavagno-Riegel (route du Rhin au Neudorf) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour y poser du mortier – Autorisation
  • 1945 – Certificats de sinistré accordés à Hubert Hiss, à Joseph Beyel, à Hugure Drigo et à Alphonse Felden suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui a entièrement détruit la maison
  • 1953 – Courrier de l’architecte Adolphe Wolff. La société anonyme Quincaillerie centrale a acquis la parcelle sise 3, rue du Fossé des Tailleurs de Mme Royer-Schauffler. Pour faire valoir ses droits auprès du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, elle a besoin d’une coupe de l’ancien bâtiment.
  • 1990 – La société Création Jean Besson (Tissus Besson) demande l’autorisation de modifier une devanture, propriétaire du terrain section 19 parcelle 25, Ch. Reinhardt (16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins). La société Steinbach Design (rue Transversale à Vendenheim) transmet un dossier.
    Le syndic de copropriétaires Ch. Reinhard donne son accord – Plan cadastral de situation – Photographies – Rapport de la commission de sécurité (surface totale 116 m² dont 82 ouverts au public) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La Direction départementale du travail et de l’emploi communique les prescriptions à observer – Le maire autorise les travaux, septembre 1990. – Dessins (ancien et nouvel état)
    Suivi des travaux. La nouvelle devanture remplace une porte et une fenêtre, octobre 1990
    1991 – Visite de la Commissio de sécurité
  • 1991 – La S.C.I. Gutenberg communique sa nouvelle adresse, 3, rue du Fossé des Tailleurs

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à l’orfèvre Melchior Hartung et à sa femme Marie Pullian. Originaire d’Erfurt, Melchior Hartung achète le droit de bourgeoisie en juillet 1564 puis se marie en 1567 avec Rosine Dreher, fille du secrétaire Jacques Dreher, qui avait épousé en 1564 Bernard Schæntzel, orfèvre originaire de Trèves.

1564, 3° Livre de bourgeoisie p. 59
Melchior Harttung von Ertfurth der goldschmidt hatt das burgkrecht Kaufft und dient zu der Steltz. eod. die [Zinstags den 18.ten Juli A° & Lxiiij]

Mariage, cathédrale (luth. p. 162)
1567. Suntag den 9. Hornung. Melchior Hartung, von Erffurdt, Goldtschmidt, Rosina, Bernhard Schentzels, seligen hind.lasne witwe. In der Kleinen stattel gassen werden sie ir ausgang haben auß des stein schneiders hauß, aber sie wonen in dem Kessel gessel Zum Samson, eingesgnet den 12. hornung (i 84)

Mariage, cathédrale (luth. p. 116)
1564. Suntag den 20. Hornung. Bernhard Schäntzell von Trier, Goldschmidt, Rosina Magister Jacob Dreers, weiland der Herren fünffzehen schreibers, nachgelaßenee dochter (i 61)

Melchior Hartung se remarie en 1578 avec Marie, fille de Michel Pullian
Mariage, cathédrale (luth. p. 287)
1578. Sontag den 19. Jener. Melchior Hartung Goldschmid, Maria, Michael Pulian hind.lasne docht. wonet in Predig. gaß. T. Seidtbrenners. Eingesgnet Montag den 3. hornung (i 146)

Le négociant Melchior Hartung l’aîné prend pour apprenti Jean Prieur, fils de Claude Prieur de Château-Salins en Lorraine
1602 (Ersten Julÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 310
(Inchoat. fo: 321.) Erschienen Claudius Priour von Saltzburg Inn Lotharingen gelegen Inn nammen vnd von wegen Hanßen, seines lieben Sohns ane eim,
So dann Melchior Hartung der Jünger handelsmann burg. alhie Inn nammen Hn Melchior Hartungs des eÿltern Gewerbsmans seines lieben Vattern, am andern theÿl
Haben beÿde Partheÿen gegen einand. bekhandt vnd offentlich verÿehen, das Sie sich von bemelts Hansen wegen freundlichen mit einander vereinbart vnnd verglichen wie hernach volgt, Nemlich, Das bemelter herr Melchior Hartung der eÿlter gedachten Hansen Inn sein Gewerb vnnd Handel vff vnd anemmen soll Fünff Jar lang die nechsten nach einander volgend vnd vff Johannis Baptistæ Jüngst von dato verschinnen angefangen (…)
Hiebeÿ gewesen Als Dolmetschen herr Anstet Mellin Stattschreyber Zu Saltzburg und Niclaus Hanns auch wonhaft Zu Saltzburg, hierzu erbetten

Marie, veuve du négociant Melchior Hartung, assistée de son frère négociant Simon Pullian, de son fils Melchior Hartung et de son gendre par alliance Antoine Bertram, rembourse une obligation
1603 (letzten tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 84
Erschienen Frauw Maria Wÿland herr Melchior Hartungs des Gewerbßmans burgers alhie seligen Witwe mit beÿstandt vnd bewilligung herrn Simon Bullians auch Gewerbßmans Ires lieben bruders vnd geschwornen Vogts, Mehr Melchior Hartungs und Anthoni Bertram Ir Sohn und Stieff dochtermann
Haben Inn gegensein herrn Michael Beringers offnen Notarÿ Inn nammen vnnd vonn wegen des Ehrenvesten Fürsichtigen vnnd Wÿßen herrn Christophel Städelins Altameÿsters der Statt Straßburg
erlegt und bezalt 300 pfundt pfenning Straßburger Vnnd damit ane sich gelößt die 300 pfundt pfenning welche Jr Herr Philips Hatt der Ferber noch per rest ane verkheüffter Behaußung schuldig dieselben vff Johannis Baptistæ Anno 1613 Zuerlegen vnnd hie Zwischen Järlich Zuverzinsen pflichtig, Vermög besond. Verschreibung so auch durch herrn Jacobum Kügler Contractuum Notarium darüber vffgericht davon datum den X. Februarÿ Ao 601.

Marie Pullian veuve de Melchior Hartung prend pour apprenti Adam Müller, demi-frère de Jacques Trau qu habite à « Lemmart » en Lorraine
1604 (6 Februarÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 49-v
(Inchoat. fo: 40.) Erschienen Fraw Maria Bullianerin weÿland herrn Melchior Hartungs seligen witwe ane Einem,
So dann Jacob Trauw Vonn Lemmart In dem Hertzogthumb Lottharingen den namen Adam Miller seines Stieffbrud. weÿland Peter Miller Zu Lemmats seligen Sohn, am Anderntheil,
Haben beede Partheÿen gegen einander bekhant vnd offentlich verÿehen daß sie sich von bemelts Adams wegen freundlich vereinbart vnd verglichen Inn dise weÿß Nemblich d. bemelte Frauw Maria Inen Adam Inn Ir gewerb Vnnd handell vff vnnd Annemmen soll Vier Jar lang die nechst nacheinander Volgend vnd faßnacht nechstkünfftig Anfahen sollen, denselben mit essen drinck und geleyt der Notturfft nach versehen Auch Zu aller ehr vnd forcht gotts Anhalten dagegen bemelter Adam sich gegen obgedachter frauwen Marien sich freundlich Erzeigen seinem Gewerb vnd handell täglich früh vnd speth abwarten derselben gebetten vnd verbotten (…)

La veuve se remarie avec l’orfèvre Claude Bitto qui avait épousé en premières noces Agnès Holl en 1570.
Mariage, cathédrale (luth. p. 139)
1604. Domin. 9 post Trinitatis den 5. Augusti. Clude Bittot der goltschmid, Maria Melchior hartung des goldschmidts n. g. witwe (i 73)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 5, n° 48)
1570. Dominica IIII Adventus. Clade Bittod von heem aus sophoien Agnes Jacob hollen des silber kremers dochter seind eingesegnet 8. Ianuarÿ anni sequentis (i 7)

Originaire d’Aime en Savoie, Claude Bittot achète le 24 décembre 1571 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1571, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 191
Glade Bittodt von Ehm auß sofoÿen das burgerkrecht Kaufft vnd dient Zum Spiegel den 24. decemb. a° 71

Marie Pullian femme de Claude Bittot assistée de son fils Melchior Hartung vendent au marchand Martin Reinel (Reinold) la maison grevée d’un cens communal de 5 sols pour un auvent

1606 (5 Februarÿ), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 32
Erschienen Fraw Maria Bullianerin herrn Claude Bydo Ehegemahll mit beÿstand desselb auch herr Melchior hartungs Ires lieb. Sohns verkaufft
herrn Martin Reynel burgern alhie gewerbsman
huß v hoffestatt m all Iren gebeu geleg. Inn d. S S vff dem Schneÿder graben einseyt neben herrn hanns Fiessers selig. erben die anderseÿt hanns Feder goldschmidt stoßend hind vff d. Ulmer grien, davon gnd 8 guld gelts vff S Michels tag ablosig mit 200 gulden SW Jacob Rychßhoffers selig. erben, Mehr ij lb x ß vff Martini loßig mit L lb d gelts vff d heylig pfingsttag widerkheuffig mit xx lb d Armen Sondersiechen Zur rothen Kirch, So dann xv ß gelts vff dem geiligen Creütz erfündungs tag widerkheuffig m xv lb d herrn Reynbold Meygern v dann 5 schilling Allmend Zinß vff Martini vonn dem Wetterdach hieher Inn hauptgtt gerechnet für v lb d Sunst frey ledig eÿg der Khauff vber solche beschwerd für 905 pfund pfenning

Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, Martin Reinold achète le droit de bourgeoisie en juillet 1578 en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Il est réformé de la paroisse française d’après son testament (voir plus bas)
1578, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 300
Marthin Reÿnoldt von Markirch der Kremer hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zum spiegel Eod. die [den 8.ten July 78]

Martin Reinold épouse un mois plus tard Elisabeth, fille de Félix Lobstein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Erbaren Martin Reinoldt von Maria Kürch ane eim vnd der Zichtigen Jungfr. Elisabetha Lobsteinin deß Ehrenhafften vnd fürnemmen Herrn Felix Lobstein Handelßmann vnd Burgers dießer Statt Straßburg ehelichen dochter ahm andern theil, Inn beÿsein, auff Rhat, guten wissen willen vnd gehell der fürnehmen weißen vnd bescheidenen Herrn Niclauß Götzen deß älnttern, Beÿsitzer deß grossen Rhats vnd Anthoni Panthaleons von Markirch vff sein deß Breitigamß Seÿtten, So dann der auch Ehrenhafft vnd fürnehmen Foelixen Lobstein deß Vatters, Theobald Erharden deß Notarÿn Allß geschworne Vogts, Lorentzen von Vessenheims vnd Leonhard Seÿtzen deß Notarÿ vff Ihr Jgfr. Elisabethen Seithen (…) Geschehen Zinstags den 8. Monats Julÿ Allß mann nach Christi vnnsers einigen Erlöser vnd seeligmachers gepurt Zalt 1578.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 123, n° 20)
1578. den 18. Augusti. Mit diesen sind auch eingesegnet word. Martin Reinold von Markirch und Elßbeth Lobsteinin herrn Felix Lobstein tochter von Straßburgk (i 138)

Martin Reinold passe en 4 mai 1609 un contrat avec le tailleur de pierres Daniel Bederich pour construire un oriel à trois étages. Le charpentier Jean Lagey, témoin, transmettra des requêtes aux Préposés au bâtiment (voir plus haut).

1609 (vt spâ [4 Maÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 222-v
(Inchoat. fo: 251.) Erschienen Martin Reinoldt, Handelßmann burger Zu Str. an eim
So dann Daniel Federich Steinmetz auch burger alhie am Andern theil
Haben bede Partheÿen gegen einander bekhandt vnd offentlich verÿehen, Nammlich das Hat Erstgenanter H. Martin Reinoldt, Ime Daniel Bederich, Ein Hultzenen Ercker von Eichenem holtz, dreÿ gaden hoch vß zuschnützlen, In seiner Behaußung In der St: St: Vffm Schneider graben gelegen Verdingt, In dise Weÿß
Erstlich In dem Ersten, Vndersten gaden die Zweÿ Bilder, Justitia vnd Charitas, sampt Iren gebürenden Zierden, das Ander vnnd Oberst gemach, So Achtzehen Posten (mit d. 2 obersten) mit Corintischen Seulen Posamenten, vnd Capitalen gezieret, Item die gesims vnd die Stürtzel belangent sindt 30 stückh, die sollen geziert werden mit laubwerck vnd von Früchten, die Stürtzell mit Kalbsaugen, Was die Sims büeg sindt 6. auch von Laubwerck sollen geziert werden, It. die 4. mittelmeßige Pföstlin, die sollen auch mit laubwerck geziert werden, Item dreÿ über ligende pföstlin, darunter 2. mit Krachsteinen, Vnd d. dritt Ein Conportumenta vnd d. Kauffmanns Merckzeichnet, So dann Acht fenster Pföstlin, mit Termensen Oben Angesichter vnd vnden vß vf Termenser weiß vßgezog. Welche alle obgemelte 69. Stuck vßgemacht vnd verfertiget werden sollen Innherhalb Sechs wochen, Doch soll er Meister Daniel In diser Zeit kein and. annemmen bitz diße obgemelte Stuck v.fertiget word., Für Welche arbeÿt denn Ime Meister Daniel Bederich, durch herrn Martin Reinoldt gelüffert werden sollen In Barem gelt 30. lb d Zu bezalen In dise Weÿß, Nammlich Wuchentlich 2. lb d Vnd den Vberrest Nachuollendung des Wercks fürderlich gelüffert werden, alles ungeuorlich, Hiebeÿ gewesen Hanß Flalckh Steinmetz, Hanß Lackkeÿ Zimmerman

(Traduction) Ont comparu Martin Reinold, marchand bourgeois de Strasbourg d’une part et Daniel Bederich, tailleur de pierres, aussi bourgeois de Strasbourg d’autre part, lesquels ont convenu de ce qui suit.
Ledit Martin Reinold a chargé Daniel Bederich de sculpter un oriel en bois de chêne à trois niveaux pour sa maison sise à Strasbourg au fossé des Tailleurs en stipulant premièrement que l’étage inférieur portera les figures de la Justice et de la Charité ainsi que leurs attributs,
la partie supérieure aura dix-huit grands montants (dont les deux du haut) ornés de colonnes, de galons et de chapiteaux corinthiens,
item il y aura trente corniches et linteaux qui comprendront des feuillages et des fruits, les linteaux des œils de veau, les courbures des corniches au nombre de six des feuillages,
item les quatre montants intermédiaires seront aussi ornés de feuillages,
item en haut trois montants dont deux comporteront des consoles et le troisième un médaillon* et l’emblême des marchands,
item huit montants de fenêtres comportant en haut des termes sous forme de visages et en bas des figures surgissant à la manière de termes.
Toutes les 69 pièces devront être conçues et réalisées dans les six semaines. Le maître Daniel ne devra pas accepter d’autre marché jusqu’à ce que les susdites pièces soient terminées. Martin Reinold remettra pour ce travail à maître Daniel Bederich 30 livres comptant, à savoir deux livres par semaine et le reliquat au moment où le tout sera terminé. Convenu loyalement en présence de Jean Falck, tailleur de pierres, et de Jean Lackey, charpentier
(Remarque. Posten est interprété comme Pfosten et traduit par grand montant. Conportumenta est rendu par médaillon.

Martin Reinold achète ensuite une maison rue du Maroquin où est dressé l’inventaire après sa mort en 1626.

Martin Reinold (Martin Renault) vend la maison au marchand Christophe Axt (dont la femme est une des héritières testamentaires de Marie Lobstein). La maison est grevée d’un cens communal de 5 sols pour un auvent au-dessus de la porte d’entrée.

1622 (xiiij. Junÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 196
(P. fol. 151.) Erschienen h Martin Renault d. handelßmann burg. Zu Straßburg (verkaufft)
H. Christoff Axt dem handelsmann burger Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. gelg. Inn d. St. St. vff den schneÿder grab. einseit neben h. Roberth Khönigßman, And.seit n. h Friderich Ringler, hind. vff den Vlmer graben stoßend, davon gdn ij lb ß d geld lößig mit L lb vff Martini dem Stifft Zu sant [-] Mehr j lb gelts loßig mit xx lb d vff Pfingstag den Armen sond. siech. Zur Roth. Kirch, So dan v ß d gld All. Zinß von dem wettertächell obwendig der haußthieren vff Martini Sonst ledig eÿg. & Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1330 pfund
[in margine :] Erschienen Jacob Garners deß Bergrichters Zu Maria Kirch gewalthaber Daniel Groß Heinrich Würth Zur Eulen und Jacob Badiso paßmentirer alher, haben in gegensein Wilhelm Härlin deß goldschmidts alhie alß ietzigen Inhabers dißer behaußung (…) Actum den 14. febr. Anno 1637.

Originaire de Wœrth, le marchand Christophe Axt épouse en 1604 Cléophée, fille du marchand Jacques Storck
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 201 n° 546)
1604. sontag den 13. Maÿ. Christoph Axt Von Werdt d. Handels Mann vndt Cleophe, Jacob Storcken des Handelsmanns alhie Nachgelaß. tochter. Eingesegnet Zinnstag 22. Maÿ (i 204)

Le marchand Christophe Axt de Wœrth devient bourgeois par sa femme une dizaine de jours après son mariage
1604, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 840
Christoph Axt vonn Wördt der Handelsmann empfahet das Burg: Vonn seiner Haußfrawen Cleophe, weÿland Herren Jacob Storcken deß Handelsmanns dochter, Will Zum Spiegel dienen, Actum 31. Maÿ Anno 604.

Accord passé par Léonard Wanner, tuteur des deux enfants cadets de feu Christophe Axt
1634 (4. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 418-v
Erschienen Samuel Emerich der handelßmann, burger Zu St. mit beÿstand H hanß Caspar Emerichen seines eheleiblichen Vaters
hatt in gegensein weÿ: Christoff Axten gewesenen handelßmanns see: Zweÿer Jüngerer Kindern sein Samuel Emerichen haußfrawen Cleophe Axtin geschwisterten Vogts H Lienhard Wanners Grossen Rhats v.wanthen bekannt,
daß Er von demselben vfrecht & so lang biß die sach dieses nachspecificirtten Gadens halber vorm Ers: Kleinen Rhat erörtert sein würdt, entlehnt und bestanden, wie dann Er H Wanner nach Anleitung deß den 2. Junÿ 1632. Vorm Ers. vogteÿgericht ergangenen gescheidts, ihme Samuel Emerichen auch oberwehnte Zeit (…) v.lühen hat, daß Äxtische hindergaden alhie in der Krämergassen, so Frantz Heinrich Khun bißhero ein Zeit lang auch Lehens weiß inngehabt, für vnd vmb 45. lb St. Jährlichs Zinses

Demande faite par les créanciers de Christophe Axt.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
(f° 181-v) Sambstag den 23. 7.bris – Christoph Axten Creditorum Außschütz H. Augustin Glaßer, per Dr. Knaf. bitt ihme 151. lb. d.thurns Zinß abzustatten, Zu abzahlung Advocaten, Procurator vnd Notarien lohn & Erkant, würdt ane die herren dreÿen des d.thurns gewieß.

Location d’une boutique par les héritiers de Christophe Axt, Cléophée veuve de Samuel Emmerich, remariée avec Frédéric Balthasar Kalt, Anne Elisabeth femme de Florentin Tochtermann et Isaac, compagnon barbier dont on n’a pas de nouvelles
1642, s.d. (Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 448
[in margine :] nov valet – Erschienen Fraw Cleophe Axtin weÿl. H Samuel Emmerichs geweßenen handelßmanns see: nachgelaßene Wittib, an ietzo Friderich Balthasar Kalten deß huetstaffierers alhie eheliche haußfr.,
So dann Anna Elisabetha Axtin, Florentin Tochtermanns deß Pastetenbecken Ehewürthin, beede geschwisterde, mit beÿstand ietztgedachter Ihrer Ehevögten und herren Johann Herbsten deß Goldschmidts ihres nechsten hierzu erbettenen Verwanth, für sich selbsten Vnd im nahmen Isaac Axten deß Barbiergesellen ihres brud. so in der Wanderschafft, Vermuthlich mit tod abgang. für welche Sie geschwisterde in dißem fall ohnverscheidentlich caviren und gutgesprochen thun
haben in gegensein H Johann Ansorg deß handelßmanns burgers Zue Str.
Einen Gaden mit allen deßen rechten und gerechtigkeiten Vnder obgenannten Samuel Emerichs see: Behaußung, alhie in d. Krämergaß geleg. einseit neben Weÿl. Robert Königsmanns deß handelßmanns see: Wittib und Erben Gaden, gebraucht Melchior Reuter der handelßmann Vmb einen gewißen Zinß, anderseit neben einem Gaden in gewißen Emmerichs behaußung so gegen dem Vischbronnen und Eck ist, hind. Vff ein behaußung Zur Wannen genannt stoßend, welche beede Gaden Zwo Riegewändt und dar Zwischen der gang in die Ober behaußung gehnd vnverscheidet, von dißem hetzt verkaufften Gd gehen Jährlich vff Viti & Modesti 30. R.

Le marchand Guillaume Herlin acquiert la maison par adjudication judiciaire le 12 avril 1634 comme l’indique l’inventaire dressé en 1652 après la mort de sa femme Susanne Parthess. La maison revient ensuite à son héritier Guillaume Frédéric Sopher (voir en particulier le Livre des loyers communaux ouvert en 1652 et la requête des héritiers en 1655) et à son frère Jean Gothard Sopher (voir plus bas).
Guillaume Frédéric et Jean Gothard Sopher, fils de l’ancien pharmacien de Lahr Charles Frédéric Sopher, acquièrent le droit de bourgeoisie le 26 mars 1664.

1663, 3° Livre de bourgeoisie, p. 968
Wilhelm Frid.ich und Johann Gothard weÿl. H. Carl Friderich Sophers geweßenen Apotheckers zu Lohr hind.lasener 2. Söhn erkauffen d. burgerrecht ein Jed. Vmb 16. Goltfl. v. 32. d so vff dem Pfen: thurn erlegt. Seind alle bede noch ledigen Stands, vnd haben Ihr aigen gueth. Signat: den 26. Martÿ 1664.

Le tuteur des enfants de Charles Frédéric Sopher, pharmacien de Lahr, loue la maison au marchand Henri Reuter

1666 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 381-v
Erschienen H Johann Jacob Schatz Notarius alß Vogt weÿl. H Carl Friderich Sophers geweßenen Apotheckers Zu Lahr nunmehr seel. nachgelaßener Einiger Kind. mit beÿstand H Johann Christoph Sophers deß Apotheckhers Zu besagtem lahr ihres eheleiblich. Bruders
in gegensein H Heinrich Reuters deß handelßmanns
verlüh. habe Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie am Schneider Graben neben Fr. Otilia Reuterin geleg vff Sechß Jahr lang von Michaelis dißes Jahrs angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. treÿßig treÿ Guld.

Jean Gothard Sopher hypothèque la moitié de la maison au profit du compagnon barbier Guillaume Frédéric Sopher

1676 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 811-v
Johann Gothard Sopher der Kremp burger Zue Lahr
in gegensein herrn Johann Jacob Schatzen Notarÿ burgers Zu Straßburg alß Vogts Wilhelm Friderich Sophers, deß Barbiergesellen – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand, die helffte dem Schuldner für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und allen übrigen Gebäwen und Zugehördten alhie an dem Schneidergraben, einseit neben Fr. Ottilia Schallerin Wittibin, anderseit neben (-) hinden uff Stephan Kretzinger den Knöpffmacher stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend iährlichen 10. ß Allmend Zinnß gemeiner Statt

Le tuteur de Guillaume Frédéric Sopher et Jean Gothard Sopher loue la maison à l’apprêteur de chapeaux Jean Fischer

1676 (8. 10.br.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 997
herr Johann Jacob Schatz Notarius alß Vogt Wilhelm Friderich Sophers, und Johann Gothardt Sopher der Schneider burger Zu Lahr für sich selbsten
in gegensein Johann Fischers deß huetstaffirers
verlühen haben Eine behaußung mit allen deren Gebäwen alhie uff dem Schneidergraben anderseit neben frawen Otiliæ Schallerin Wittibin, anderseit neben herrn Johann Jacob Saltzmann dem handelsmann gelegen uff 9. Jahr lang Von Joh. Bapt: a° 1677 angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Tailleur à Lahr, Jean Gothard Sopher hypothèque la moitié de la maison au profit de l’apprêteur de chapeaux Jean Fischer

1677 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 261-v
Johann Gothardt Sopher Schneider Von Lohr
in gegensein H. Johann Fischers huetstaffierers – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, die helffte ahne einer alhier auf dem Schneidergraben zwischen denen Schallerischen Erben und herrn Johann Jacob Saltzmann dem handelßmann

Jean Gothard Sopher vend audit Jean Fischer un capital et la moitié de la maison grevée d’un cens communal de 10 sols pour un oriel et un auvent.

1677 (30. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 489
Gotthard Sopher der Schneider burger zu Lahr
in gegensein H. Johann Fischers deß Huetstaffierers burgers Zu Straßburg
243. fl. Capital Von und ahne einer mehrern Summ, so die Stat Straßburg Vermög eines pergamentinnen Sub dato 4. Julÿ a° 1622. mit dero anhangendem Großern Insigel außgefertigten Zinnß brieffs jährlichen term. Ulrici Zu Verzinßen obligirt,
Item die helffte Ihme Sopher für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, rechten zugehördten und Gerechtigkeiten alhier uff dem Schneider Graben, einseit neben weÿl. herrn Jacobi Schallers SS Theol. Doct. et Profess. nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, anderseit neben herrn Johann Jacob Saltzmann dem handelsmann hinden uff den Ulmergraben stoßend gelegen, von welcher gantzen behaußung gehendt iährlichen 10. ß Ärckher Zinnß und Von dem Wetterdächlein der Statt Pfenningthurn , so seÿe die ietzt Verkauffte hauß helffte auch noch umb 50. lb Wilhelm Friderich Sopher deß Verkäuffers eheleiblichen bruder Verhafftet – umb 600. fl.

Fils de l’apprêteur de chapeaux Emmanel Fischer, Jean Fischer épouse en 1671 Cléophée, fille du marchand Jean Frédéric Zorn
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 287 n° 58)
1671. Eôdem Domin: [7. Trin.] j. uice. Johann Fischer der Ledige huttstaffierer, weÿl. hrn Immanuelis Fischer, gewesen. huttstaffierers vnd Burger alhie ehelicher Sohn, vnd Jungfr: Cleophe, weÿl. hrn. Joh. friderici Zorn, gewesenen handelsmanns vnd burgers alhie hind.lasene Eheliche Tochter. Cop. ad D Nic. 17. Aug. (i 306)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 143-v, n° IX) 1671. Dom: 7 posst Trinit. Zum 2 mahl Hr Johann Fischer der hutstaffierer vndt Burger alhier Weiland J Emanuel Fischers gewesenen hutstaffierers v burgers alhier nachgelaß. ehel. Sohn. Jfr. Cleophe, Weiland H Johann Friderich Zornen gewesenen handelßmanns v. Burgers alhie nachgelaßene ehel. T. Donnerstags den 17.t Aug: St Niclauß (i 146)

Cléophée Zorn meurt en 1679 en délaissant trois enfants dont le cadet meurt peu de temps après elle. L’inventaire est dressé dans la maison Richshoffer face à l’hôtel de ville. La moitié de la maison au Fossé des Tailleurs est estimée à son prix d’achat, soit 300 livres. La masse propre au veuf est de 81 livres, celle des héritiers de 1 002 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 588 livres, le passif à 2 520 livres.

1679 (23.5.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 13) n° 28
Inventarium vndt beschreibung aller Haab, Nahrung, vndt Güethere, Ligender vndt Vahrender, Veränderter vndt Vnveränderter Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. die Vil Ehren vndt tugendreiche Fr. Cleophe Zornin des Ehrengeachten vndt Wohlvornehmen Herrn Johann Fischers des Handelßmanns, vndt Hutstaffierers auch Burgers alhie Zu Straßburg im Lebzeit geweßene haußfraw seel. Alß dieselbe den 7.ten Martÿ dieses lauffenden 1679.ten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, verlaßen (…) so beschehen vnd Angefangen Freÿtags den 23.ten Maÿ A° 1679.
Die in Gott verschiedere Fraw seel. hatt Zue Erben ab intestato Verlaßen alß Volgt. &. Johann Christoph, 2. Johannem vnd 3. Johann Friderich die Fischer, von Welchen der leste Namentlch Johann Friderich baldt sie Mueter seel. in die Ewigkeit nachgevolgt, so der Herr Wittiber alß Vatter geerbt. Beed. übrigen Söhnlin ab. geordnet und geschworner Vogt der Ehrenveste vndt wohlvorgeachte Herr Philipp Friderich von Gottesheim Wohlverordneter Saltz Verwanther Vndt Burger Alhie Zu Straßburg

In Einer In der Statt Straßburg nahe beÿ der Pfaltz gelegenen und Weÿlandt Herrn Johann Christoph Reißhoffers geweßenen großen Raths Verwanthen alhie seeligen nachgelaßenen Söhnen eÿgenthümblichen Zueständigen behaußung Ist befunden worden alß volgt
ahne Holtzwerck. Im Obern Stuben, In der Kuchen, In der Cammer A, In der Stuben vff dem Andern Bod., In d. Stub Cammer, Im Haußöhren Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, In der Wohnstuben,, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, In der 4.ten Stuben, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen, In der Cammer E, Vor dießer Vemmer, Im Gaden stübel, Im Gaden
Eügenthumb ahne einer Behaußung (T.) It. die helfft. für unvertheilt ahne hauß, hoffstatt vnd allen vbrig. deren Gebeuwen, begriffen, recht. Zugehörden vnd gerechtig Keit alhie vff dem Schneid. Graben 1.s neb. H Johann Jacob Saltzmann dem handelsmann vnd Burger Alhie, 2.s neben weÿl. H Jacobi Schallers SS Theil. Doctoris et Professoris nunmehr sel. nachgelaßeneer wittiben, hind. vff den Ulmer Graben stoßend geleg. von welcher gantzen behaußung gehend Jährlich 10 ß d Ärckher Zinß, vnd von dem wetterdächlin der Statt Pfenningthurn, so seÿe die angeregte Hauß helfte auch noch verhafftet Wilhelm Friderich Sopher Barbierer vmb 100 fl. sonsten freÿ ledig und Eig. vnd solche helffte wie solche Allererst in A° 1677. erkaufft worden angeschlag. pro 600 fl. die thun 300 lb nach abzug ersterwehnten Capitals so auch In diesem Contract begriffen allein noch restirt 178 lb (über diese beschwerden vndt bereits hievor eingetragene 121. lb 17 ß Pfenningthurn capital)
Über diese behaußung wie auch erstbesagtes Capital meldet vorangezogene Kauffverschreibung welche am 30. Junÿ 1677. in Allhiesig. Cancelleÿ Contractstub. Auffgerichtet word. sig. mit N° 1.
Ergäntzung des Wittibers Unveränderten Guths. Nach Inhalt In A° 1671. auffgerichteten Inventarÿ So der Jetzmahlige herr wittiber vnd seine verstorbene Ehefrau einand. alß ein unverändert Guth in den Ehestandt Zusammen gebacht
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Eigenthumb ahne häußern. It. fol. 54. etliche vnd.schiedliche antheiler von vnd ahne dreÿen Häußlein ahne dem Staden underhalb der Schindbrucken gelegen (…)
It. fol : 55. j hauß, hoff, hoffstatt in der Knoblochs gaßen Zum Knobloch genandt (…)
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 8, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Ring 1, Sa. Guths Ergäntzung 70, Summa summarum 81 lb
Der Erben unveränderte Verheurathet mit, Sa. haußraths 150, Sa. Lehrer Vaß 18 ß, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 35, Sa. Guldener Ring 18, Sa. Baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 122, Sa. Guths Ergäntzung 665, Summa summarum 1002 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 130, Sa. Wahren Zur Hutstaffierer Handlung gehörig 1860 Sa. Weins vndt Lährer Vaßen 140, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 68, Sa. guldener Rng 7 ß, Sa.& baarschafft 765, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 121, Sa. Eigenthums Ahne Einer Behaußung 178, Sa. Schulden 310, Summa summarum 3588 lb – Schulden 2520 lb, Restirend 1058 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2148 lb

Jean Fischer se remarie en 1679 avec Ursule, fille du marchand Jean Büchel. La vente de 1695 mentionne qu’Ursule Büchel est alors veuve de Jean Fischer, marchand à Francfort
Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1679. Dominic. XIV post Trinit. zum 2 Mal H. Johann Fischer der hutstaffirer v. handelßmann auch Burger alhier, J. Ursula H Johann Bichel des handelsmanns b. Burger alhie ehel. T. (i. 72)

1695 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 279
Weÿl. Fr. Marthæ Schülerin geb. Mügin sel. nachgelaßene Testaments Erben und Erstlich Zwar im Nahmen Fr. Ursulæ geb. Büchlerin weil. H. Johann Fischers gewesenen handelßmanns zu Franckforth sel witt. auch im Nahmen H. Daniel Büchels, handelßmanns zu Franckforth, und Fr. Annæ Elisabethæ Theürerin Georg Albrechts, deß Zuckerbecks zu Nürnberg haußfrau, H. Johann Peter Schäffer E. E. Kleinen Raths beÿsitzer und hierzu an statt dießen frembdten Erben in specie Deputiret, Ferner Fr. Maria Salome geb. Büchelin, weil. Johann Jacob Pabsten gewesenen Specirirers zu Tübing. nachgelaßene Wittib, so ohnbevögtigt mit beÿstand Hn Johannis Büchels, deß ältern handelßmanns, ihres leiblich. Vatters, H. Philippß Jacob Büchel der handelßmann für sich selbsten, H. Joh: Büchel, der ledige handelßmann und Jfr. Eva Büchelin deß. Schwester, so beede Majorennes mit beÿstand H. Wolffgang Lochmanns, Ihres ohnentledigt. Vogts, Mehr H. Johann Friderich Schatz, Notar. Publ. alß mündlich constituirter mandatarius wie Er anzeigte, und H. Andreas Schmid, auch Notar. Publ. hierbeÿ attestirte, Frau Margaretha Ursula geb. Dreherin, Hn Christian Bauren, deß Apotheckers zu Waßlenheim haußfrau, und H. Johann Jacob Dreher der ledige Specirirer so majorennis mit beÿstand obged. H. Johann Friderich Schatzen Notarÿ Publici seines bißherig. theil vogts, Item Jfr. Maria, Anna Elisabetha, Salome, und Ursula, weil. hans Werner Eÿden gewes. Schuhmachers mit Maria Mügin erzeugt. töchter, so alle majorennes, mit beÿstand Andres Rheinthalers Ihres Vogts, erstged. Ihrer leiblich. Mutter und usufructuariæ Ihrer töchter antheilß, wie auch Susanna Catharina erstged. Mariæ Mügin mit hans Georg Schwaben dem Schuhmacher Ihren ietzig. Ehemann erzeugte tochter, mit beÿstand ged. Ihrer leibl. Eltern, Ingleichen Johann Friderich Heurer der Silberarbeiter für sich selbst, Fr. Susanna geb. Stößerin hans Georg Schertzen, deß Nadlers haußfrau mit beÿstand ged. Ihres Ehevogts, Anna Margaretha geb. Stößerin, weil. Daniel Scheichen gewesenen Spengler sel. nachgelaßene Wittib, und Jgfr. Anna Salome Stößerin so majorennis, beede auch mit beÿstand vorgeml. Schertzen Ihres Curatoris, So dann Salome geb. Gießbrechtin, hans Georg Verny deß hosenstrickers haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, Und endlich hans Martin Gießbrecht, Schiffmann für sich selbst. [unterzeichnet] Maria Eÿdin, Maria Salome Eÿdin

Jean Fischer et les représentants de Guillaume Frédéric Sopher, disparu sans donner de ses nouvelles, vendent la maison au marchand de drap Jean Conrad Henninger moyennant 650 livres. L’acte allègue (faussement) que la maison est grevée de dix sols de rente pour un oriel et de dix autres sols pour un auvent

1684 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 294-v
(Prothocoll. 36.) Erschienen Herr Johannes Fischer der huetstaffierer burger zu Straßburg für sich selbsten und herr Johann Christoph Sopher der Apothecker zu Lahr für sich selbsten, und alß hiebeÿ auß der Ampt schreibereÿ Lahr sub dato 30. Maÿ nechst hiern ertheilten Scheins constituirter Mandatarius Gottfried Sophers deß Schneiders seines eheleiblichen bruders, und beÿde Zugleich im nahmen Wilhelm Friderich Sophers deß Barbirers so nun bereits in die 14. Jahr hinweg Verreist und mann nicht wiße, ob Er noch lebendig oder Verstorben seÿe
in gegensein H. Johann Conrad Henningers deß Tuchhändlers alhier
hauß hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem Schneider Graben einseit neben weÿl. herrn Samuel Reuters geweßenen handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, anderseit neben H. Jacob Saltzmann dem handelßmann, hinden uff den Vlmer Graben stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehend jährlichen 10. ß Von dem Ärckher, Item 10. ß Von dem Wetter dächlin der Statt Pfenningthurn – umb 1700. fl.
[in margine :] Anna Maria gebohrne Eckin, weÿl. Carl Friderich Sophers, gewes. Apotheckers Zu Lahr nachgelaßene Wittib mit beÿstand H. Johann Marbachs E. E. Kl. Raths Procuratoris et Advocati ordinarÿ (quittung) den 1. April. 1689

Originaire de Durlach, le marchand Jean Conrad Henninger épouse en 1677 Anne Salomé, fille de l’assesseur au Sénat Jean Pierre Schmidt
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 74, n° 442)
1677. Dom. 1. et 2. Advent. den 2.ten Xbr., H. Joh: Conrad Henninger d lediger handelßmann H. Joh: Ludwig Henningers gewesenen burgers v. handelßmanns zu Durlach hind.lassener Ehelich sohn, Jfr. Anna Salome deß Edel Vest Fürsichtig u. wohl weiße H. Johann Pet.* Schmids deß best. Reg. der H XXI beÿsitzers eheliche tochter. Cop. St. Thom. 13. Xbr (i 39)

Jean Conrad Henninger devient bourgeois un mois après son mariage
1678, 4° Livre de bourgeoisie p. 445
Johann Conrad Henninger der Handelßmann Von Durlach empfangt das burger recht von Anna Salome Schmidin seiner haußfr. p 8. Gold fl. welche auff der Cantzleÿ erlegt worden seindt, ist Zuvor ledigen standts geweßenen und wirdt Zum Spiegel dienen. Jur. 19. Jan 1678.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du cordonnier Jean Georges Schimpff rue des Tonneliers. Ceux du mari s’élèvent à 370 livres, ceux de la femme à 456 livres.
1678 (16.4.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 2) n° 8 (193)
Inventarium vndt beschreibung Aller Haab Nahrung und Güettern, so d. Ehrenvest H. Johann Conrad Henninger, Handelsmann vndt die Viel Ehren vndt tugendtreiche Fr. Anna Salome Henningerin, gebohrne Schmidin, beede Ehegemächte und burgere allhier zu Straßb: einander in den Ehestandt Zugebracht, welche der vrsachen, dieweilen In Ihr beeder auffgerichteten Eheberedung expresse versehen, daß einem Jedwedern sein in den Ehestandt Zugebrachte Nahrung ein reservirt vnd unverändert Guth sein (…) Actum in fernerer gegenwertigkeit deß Edlen, vesten fürsichtig vndt weißen H Johann Peter Schmiden XXI. des beständigen Regiments, wie auch deß Edlen Vesten vnd hochgelehrten H Johann Heinrich Spatzen J. V. Ddi E. E. Kleinen Raths wolbestelten Procuratoris vndt Advocat, d. Fr. respectivé Vatters vndt noch ohnentledigten H Vogts Dienstags den 16. Aprilis Anno 1678.

Inn einer in der Statt Straßb: In der Kieffergaß gelegen, weÿl. Hanß Georg Schimpffen geweßenen Schuhmachers hinderlaßener Erben gehörig wie volgt.
Eÿgenthumb ane Häußern. It. ane 2. häußern einem vordern vndt einem hindern, vnder der großen Erbslauben (…)
Deß herrn Nahrung, Sa. haußraths 76, Sa. früchten 18, Sa. Silbers 4, Sa. guldener Ring 22, Sa. der baarschafft 250, Summa summarum 370 lb
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 173, Sa. Silbers 56, Sa. goldener Ketten in Ring v. geschmeid 96, Sa. Pfenningzinß hauptguth 50, Sa. Gülth von liegenden güthern 46, Sa. Eigenthumb ane heußern 31, Summa summarum 456 lb

Jean Conrad Henninger se remarie en 1687 avec Marie Dorothée, fille du marchand Matthieu Hellbeck dit Bœhm
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 127, n° 743)
1687. Dom. 1. et 2. Trin. d. 1. undt 8. Junÿ, H. Johann Cunrad Henninger der Burger undt Handelßmann allhier, Jfr. Maria Dorothea weÿl. H. Mathäi Hellbecks genannt Böhmen, geweßen. Handelsmann v. E.E. Groß. Rats Verwant allhier nachgelaßene eheliche Tochter. Cop. Mittwoch den ii. Junÿ (i)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Fossé des Tailleurs. Ceux du mari s’élèvent à 2 016 livres, ceux de la femme à 757 livres.

1687 (26. 9.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 12) f° 702-b
Inventarium vndt Beschreibung Aller d. Jenig. Haab, Nahrung vndt Güettern, ligend. v. vahrend. Keÿnerleÿ außgenommen, so der Ehrenveste vndt wohlgeachte Herr Johann Conrad Henninger handelßmann v. burger alhier und die Viel Ehren v. tugendreiche Fraw Maria Dorothe Hölbeckin, beede Eheleuth einand. inn die Ehe Zugebracht, welche der Vrsach weilen, inn uffgerichtet. ihren Ehepactis eines jeed. Zubringendes Zeitliches Vermög. unverändert zu sein, reservirt word. (…) Actum in gegenwarth deß auch Ehrenvest. v. wohlvorgeacht H. Johann Adam Müllers auch handelßmann v burgers allhier, sein H. Henningers in Erster Ehe gezeügten Kind. Vogts, wie auch in beÿsein der Viel Ehren v. tugendreich. Fr. Marthanna weÿl. H. Mathæi Hölbeckin genant Böhmen geweßenen Vöhrhändlers v. E. E. Groß. Raths Alten beÿsitzers seel. hind.laßener wittibin ehrengedact. Fr. Mariæ Dorotheæ Hölbeckin Frawen Mutter, vff Mittwoch d. 16. 9.bris st: n: A° 1687.

(f° 23) Eÿgenthumb ane einer Behauß. v. gad. (H.) Nemblich. hauß, hoffstatt, mit allen seinenweithen, begriffen, Zugehörd. Recht. v. gerechtigkeit, alhie Zu Straßb. vff dem Schneid. grab. geleg. j. s. neb. H. Paul Kolb. Erb. 2. s. H. Joh: Jacob Saltzmann dem handelßmann, hind. vff den Vlmergraben stoßend. davon gefallen Jahrs Gemeiner Statt Str. v. dem Ercker v. dem wettertächel 10 ß in Cap. gerecht. p. 20. lb. So dann haben die Sopherische Kind. jahrs von dißem hauß 32 fl. à 4 pro Ct° gerechnet. zinß Zuempfahen th. d. Capital 400 lb. Sonst ledig eÿg. v. üb. beede dieße onera æstimirt p. 450. lb. V.mög Perg. Kauffbrieffs dat. den 14. Julÿ 1684.
Summarischer Calculus mit vffgerrechneter Besserung üb. Fr. Mariæ Salomeen Schmidin, H. Johann Conrad Henningers handelsmanns v. burgers alhier Ersten haußfrawen seel. in A° 1686. inventirte Verlaßenschafft der Erben unverändert Guth, haußrath 54 (beßerung 27), Silber 35 (beßerung 11), guldine Ring 92 (beßerung 23), Ergäntzung 955, Summa summarum 1199 lb
Theilbar huett, haußrath 135 (beßerung 67), wahren 4528, früchten 8 (beßerung 4) ; Lehren vaß 45 (beßerung 22), Silber 26 (beßerung 8)
Abzug. deß Herrn Guett, Sa. haußraths 292, wahren 5215, wein v. vaß 75, Silbers 97, Guldiner Ring 61, baarschafft 190, hauß v. gad. 675, Activa 1075, Summa summarum 7704 lb – Sa. Passivorum 5687 lb, Nach solchem abzug 2016 lb
Der Frawen guett, Sa. haußraths 182, Silbers 56, Guldiner ring. 61, baarschafft 447, haußsteuren 9, Summa summarum 757 lb

Jean Conrad Henninger hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Georges Sigismond Fettich. En marge, quittances remises au marchand Georges Jacques Strauss en 1727 puis à Claude Joseph Lambert en 1746.

1692 (4. July), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 450-v
H. Johann Conrad Henninger der Handelßmann
in gegensein H. Christoph Gambß des Specirierers alß Vogt weÿl. Georg Sigmund Fettichs hinderlaßener Zweÿer jüngst. Söhne – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Hauß hoffstatt mit allen deren gebäuen und zugehörd allhier auff den Schneider Graben, einseit neben weÿl. Samuel Reüthers seel. Erben anderseit neben Johann Jacob Salzmann dem handelßmann, hinten uff den Ullmergraben stoßend gelegen, von welcher behaußung gehend Jährlich 10 ß d vom Wetterdächlein der Statt Pfenningthurn
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Jacob Strauß handelsmanns als jetzigen proprietarÿ hier verpfändter behaußung (quittung) den 15. febr. 1727
[in margine :] (…) in gegensein H. Claude Joseph Lambert visitatoris beÿ der allmosenstub allhier als dermaligen proprietarÿ hievor verpfändeter behaußung (quittung) den 13. jan. 1746

Marie Dorothée Hellbeck dite Bœhm meurt en 1 700 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 1 325 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 240 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 3 423 livres, le passif de 2 842 livres.

1701 (18.4.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 21) n° 8
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendreichen Frawen Mariæ Dorotheæ Henningerin gebohrner Höllbeckin genannt Böhmin, Herrn Johann Conrad Henningers Handelsmanns und burger zu Straßburg geweßener Eheliebstin seel. Verlaßenschafft aufgerichtet in Anno 1701. (…) nach Ihrem Sambstag den 7. Monatstag Augusti alß Zurück gelegten 1700. Jahrs aus dießem mühesamen traur: und Kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen, Welches alles auf gebührendes erfordern deß Wohl Ehrengeacht vnd vorachtbahren herrn Johann Reichard Höllbecks genant Böhmen Knöpffmachers und Seidenändlers und auch burgers Zu Straßburg der Verstorbenen frawen Eheleiblichen bruders und Zugleich geordnet und geschworenen Curatoris und vogt Johann Conrads, der abgeleibten Frauen seel. mit vor und nachgemeltem Ihrem hinderbliebenen Herrn Wüttwern Ehelich erzeugten Söhnleins und ab intestato einigen Erben, ersucht (…) Actum Straßburg Montags den 18. Monats tag Aprilis Anno 1701.
Copia Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli Reciproci
Bericht Wegen der theÿlbahren Verlaßenschafft. Zuwißen, demnach gegenwärtige sambtliche Verlaßenschafft Active Inventirt und beschrieben gewesen und solchem nach die Ersuchung beederseits unveränderte Nahrung vorgenomen worden, hat der Herr wittiber Zur r*ung gegeben, welcher maßen hat leicht Zu *ßen und unschwehr Zu remonstriren, daß /:in ansehung Er geraume Zeit her, kein offen Gewerb mehr geführet, anbeÿ viele, vnd theÿls sehr langwehrende Kranckheiten, Kindbetten und Leichen, beÿ bekand schwehr: und teurer Zeit, ein namhafftes gekostet:/ nicht nur die Errungenschaft sich dardurch Consumirt, sondern auch sein in Ehe gebracht unveränderte Nahrung mercklich verringert worden (…)

In einer in der Statt Straßburg ane dem sogenanten Schneider graben gelegene und in gegenwärtig verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Holtz und Schreinerwerck. Auff der Obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor diesen Cammern, Im hindern stübel
Eÿgenthumb ane einer Behaußung deß herrn Wittwers unverändert. Item hauß und hoffstatt mit allen deßen gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit, gelegen in d. Statt Straßburg, einseith neben Fr. Catharinæ, weÿl. herrn M. Friderich Lerse gewesenen Præceptoris superioris Gymnasÿ alhie seel. wittib, Anderseith neben Herrn Johann Georg Moseder, dem handelßmann und burgern alhier hinden auf den Ulbergraben stoßend. Darvon gibt mann Jährlich 10 ß d Zinß auf alhiesiger Statt Pfenningthurn, So dann 32 gulden Zinß, weÿl. herrn Georg Sÿmund Fetichs E. E. Kleinen Raths Alten beÿsitzers alhier seel. Erben in haubtgutt widerlößig mit 400 lib d. sonst freÿ, ledig und eigen, und ist dießen behaußung durch sie Statt Straßb. geschworne Werckmeister inhalt der beÿm Concept gegenwärtig. Inventarÿ befindliche Abschatzung sub dato d. 13. Maÿ Anno 1701. für 2650 gulden, thut über Abzug obige und Zwar dem Pfenningthurn zinß für doppelt Capital gerechneter beschwerd alhier außzuwerffen 905 lb. Darüber sagt ein Pergamin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt d. 14. Julÿ Anno 1684. mit N° 2 notirt.
Abschatzung Freÿtag d. 13. Maÿ 1701. Auff begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Conrath hönicher, burger und Kauffmans behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem Schneidter Graben inseitz Neben Fraw Lörschen Ander seitz Neben herrn Johann Moßeter dem handels Mann, hinden auff den Ulmer Graben stoßend, welche behaußung sambt Laden und Gewölbten Keller auch übrige begriffen Zugehör und Gerechtig Keiten wie solches in der besichtigung befunden und dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen Vor und um Zweÿ Taussendt Sechs Hundert Fünffzüg Gulden, Bezeügnus der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung deß Erben unveränderten guths Auß dem über deß Herrn Wittwers und der abgeleibten frawen seel. in die Ehe gebrachte Nahrung den 26. Novembris Anno 1687. durch herrn Johann Jacob Böllern den Notarium auffgerichtetem Inventario
(f° 25) Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Deß Erben unverändert Vermögen, auf Ansuchen haußraths 80, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 27, Sa. guldinen Ring und dergleichen geschmeid 53, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung (1993, Abzuziehen 64, verbleibt) 1929, Summa summarum 2240 lb
Deß Herrn Wittwers unverändert und Theÿlbar guttn Sa. haußraths 314, Sa.wein und Faß 47, Sa. Wahren 249, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 86, Sa.Guldinen Ring und geschmeids 29, Sa. Baarschafft 686, Sa. Eÿgenthumbs ane einer Behaußung 905, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 136, Sa. Schulden 969, Summa summarum 3423 lb – Schulden 2842 lb, Nach deren Abzug 580 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3585 lb
Wÿdemb So der Herr Wittwer von Weÿl. Frauen Maria Salome gebohrner Schmidin seiner Ersten Ehefraun seel. Zu genießen hat, 763 lb

Jean Conrad Henninger hypothèque la maison au profit de l’avocat Michel Oswald Scheffmacher

1717 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 46-v
S.T. H. Michel oßwaldt Scheffmacher J.Ctus Gemeiner Statt Rath und Advocatus einßen
und andern theils Johann Conrad Henninger handelsmanns, er Henninger ihme H. Advocat schuldig seÿe 375 pfund
unterpfand, seine behausung c. appert: auf dem Schneidergraben einseit neben Jacob Leÿdeckern anderseit neben Joh: Georg Moßedern beede handesleuthen hinten auff den Ulmergraben

Jean Conrad Henninger meurt en 1720 en délaissant deux filles de son premier mariage et un fils du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison rue Saltzmann. Les experts estiment la maison rue de l’Aimant à la somme de 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 139 livres, le passif à 2 536 livres.
1720 (29.7.), Not. Mader (6 E 41, 675) n° 344
Inventarium über Weÿl. deß Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Conrad Henningers, geweßenen Handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft – nach seinem Donnerstags d. 23.ten Maÿ dieses fortlauffenden 1720.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum in der königl. Statt Straßburg Montags d. 29.ten Julÿ A° 1720.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie Volgt. 1. die tugendsame fr. Catharinam Margaretham gebohrne Henningerin H Georg Sigmund Fürsten deß burgers allhier fr. Eheliebste, welche beneben ged. ihrem Eheherrn dem Geschäfft persohnl. abgewartet, 2° Weÿl. der Tugendsahmen frauen Elisabethä Ehringerin gebohrner Henningerin H. Johann Daniel Ehringers deß Courtiers v. burgers allhier geweßener Ehefrauen seel. hinderlaßene 2. Kinder benantl. Johann Daniel v. Mariam Elisabetham, Weilen aber dieselben annoch minorennes, als ist in dero Nahmen H Johann Adam Crohn Tabackbereiter v. burg. alhier deroselben geschwohrner Vogt beÿ dem Geschäfft erschienen, diese deß Verstorbenen H. seel. mit weÿl. der Ehr: v. tugendsahmen frauen Anna Salome gebohrner Schmidin in Erster Ehe erzeugte Töchter
3. den Wohl Ehren Vesten und Wohlgelehrten Herrn Johann Conrad Henninger Med: Ltum. so ebenmäßig beÿ dem Geschäfft præsens war, diesen letztern mit Weÿl. der Ehren und tugendbegabten fr. Maria Dorothea gebohrner Hellbeckin, in Letzter Ehe erzeugten H. Sohn, Alle deß Verstorbenen H. seel. hinterlaßene Kinder v. Enckel zu gleichen portionen v. Antheilern

In einer in der Statt Straßburg in der Saltzmanns gaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befund. worden, als volgt.
Ane Höltzen v. Schreinwerck, Auff der bühn, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Nebens Cammer, In der Hindern Kuchen, Im hindern Cämmerl., Im Obern Hauß Ehren, In der hauß Cammer, In der Küchen, In der Studier Stub, Im Keller, Im Garten
Eigenthum einer behaußung und Garten. Eine behaußung, Hoffstatt, Höfflein und Garten mit allen deren Gebäuen, Zugehörden und Gerechtigkeiten alhier ane der Obern Straßen in dem Magneten Gäßlein, einseit neben N: N: dem Mehlmann, 2.s neben der Mollingerischen r. Wittib und hat der Garten hinten einen außgang in die Hanen Gaß, von welcher behaußung man Jahrs 1. lb 19. ß 1 d dem bruderhoff allhier vor bod. zinnß zu lüffern schuldig, ferner ist es auch um 75. lb Capit: dem Ordenshauß St. Johann verhafftet, sonsten gegen männigl. freÿ, leedig v. eigen, und so viel die behaußung betrifft so ist solche durch der St: Straßburg. geschwornen Werckmeistere Crafft einer beÿ mein Notarÿ Concept befindl. Abschatzung sub dato 28. 7.bris A° 1720 angeschlagen worden vor 450. lb. Davon seind abzuziehen obige beschwerden, so in ohnvorgreiffl. Capital thun 115. lb. Nach deren Abzug wird ane obigem Anschlag der behaußung annoch restiren 335. lb. Der garten aber ist durch Hn Johann Neßmann den geschwornen Schätzer angeschlagen worden umb 50. lb, Wird also der samtliche anschlag seÿn benandl. 385 lb. Darüber meldet i. teut. perg. Kbr. in allhies. C.C. Stuben gefertiget v. m. der anh. Ins. verwahrt datirt d. 18.. 7.br 1714. So dann finden sich noch 4. alte darüber besagende perg. Kbr.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 221, Sa. deß Weins und d. Lähren Faß 8, Sa. der Bibliothec 22, Sa. silbergeschirrs 16, Sa. der goldenen Ring 18 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter Haupt Guths 475, Sa. Eigenthums einer behaußung und Garten 385, Sa. der Schulden ins Erbe zugeltend 10, Summa summarum 1139 lb – Sa. der Schulden 2536 lb, Solchem nach werden die Passiva die gantze Verlaßenschafft dem Stalltax nach übertreffen umb 1407 lb

Jean Conrad Henninger vend la maison, grevée d’une rente communale de 10 sols pour un auvent, au marchand Georges Jacques Strauss moyennant 1 750 livres

1719 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 171-v
(1750) Joh: Conrad Henninger handelsmann
in gegensein Georg Jacob Strauß handelsmann
hauß hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten auf dem Schneider graben, einseit neben Jacob Leÿdecker anderseit neben dem Moßederischen hinderhauß, hinten auf den Ulmergraben – davon gibt man 10 ß von dem Wetter tächlein der Statt Pfthrn. – um 400 und 375 für verhafftet, geschehen um 975 pfund

Originaire d’Ulm, le marchand Georges Jacques Strauss épouse en 1715 Elisabeth Leydecker, fille du marchand Jean Henri Leydecker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Georg Jacob Straußen, dem ledigen handelsmann und burgern allhier Zu Straßburg Weÿland des Edel Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Frantz Christoph Straußen Geweßenen Kauff: und Handelßmanns auch Vornehmen Burgers in der Statt Ulm seeligen mit auch Weÿlandt der Edlen Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Anna Regina gebohrner Bruckardtin nunmehr auch seeligen Ehelich erzeugtem Herrn Sohn Als dem herrn Bräutigamb Ane Einem, So dann der Viel Ehr und Tugendt reichen Jungfrauen Elisabetha deß Edel Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Johann Heinrich Leÿdeckers Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg mit der Edlen Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Elisabetha leÿdeckerin gebohrner Schawmännin in Zweÿter Ehe erzeugter Jungfrau Tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin am andern Theil (…) So geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 27. Monatstag Junÿ in dem Jahr alß man nach unsers einigen Heÿlands Erlösers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zahlte 1715.. Philipp Jacob Mader Nots. publ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 274 n° 28)
1715. Eodem [Mitwoch den 10. Julÿ] Seind nach 2. mahl. Proclamation ehelich copuliert word. H. Georg Jacob Strauß, der Ledige Handelsmann weÿl. H Frantz Christoph Straußen, gewesenen b. und handelsmanns Zu Ulm Hinterl. ehl. Sohn vnd J. Elisabetha H Johann Heinrich Leideckers des ellteren b. vnd Handelsmanns allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Georg Jacob Strauß als hochzeiter, Elisabeth Leÿdeckerin aß hochzeiterin (i 273)

Georges Jacques Strauss devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 815
H. Georg Jacob Strauß Von Ulm, weÿl. H. Frantz Christoph Strauß gew. Handelsmann daselbst sohn, emp. das Burgerrecht Von seiner Fr: Elisabetha Lindeckerin p. 2. gold fr. 16. ß wird Zum Spiegel dienen. Jur. d. 14. Aug. 1715.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Jean Henri Leydecker rue Mercière. Ceux du mari s’élèvent à 158 livres, ceux de la femme à 1 317 livres.
1716 (1.4.), Not. Mader (6 E 41, 672) n° 224
Inventarium über deß Wohl Ehrenvesten undt Großachtbahren Herrn Georg Jacob Straußen Handelßmanns und der Viel Ehr: und Tugendreichen Frawen Elisabethä Straußin gebohrner Leÿdeckerin, beeder Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1716 – und vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten Haben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerm gegenseÿn deß Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Leÿdecker Handelsmanns und burgers der Frawen Hern Vatters alß erbettenen beÿstandts, auff Mittwoch den 1.ten Aprilis Anno 1716.

In Einer in der Statt Straßburg ane der Krähmergaßen gelegenen Herrn Johann Heinrich Leÿdecken dem ältern Zuständigen behaußung ist befunden worden wie Volgt
Abzug in gegenwärtiges Inventarium. Deß Ehe Herrn Unveränderte Nahrung. Sa. Haußraths 143, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Summa summarum 158 lb
Der Ehefrawen unverändert Guth, Sa. Haußraths 540, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. Guldener Ring und geschmeids 151, Sa. der Baarschafft 576, Summa summarum 1317 lb
Sa. der Haussteuren 92 lb daran gebührt dem Herrn Crafft der Eheberedung die helffte thut 46 lb

Georges Jacques Strauss est autorisé à héberger des marchands pendant la foire de la Saint-Jean d’été et de la Saint-Jean d’hiver
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du greffier)
(f° 62-v) Sambst. den 14. Junÿ – M. nôe H. Georg Jacob Strauß burger und handelsmanns alhier b. unth. gn. erl. 1. oder 2. frembde handels persohnen Vorstehender Meß Zeit d: auch in kost und losament halten Zu dörffen gegen bezahlung deß Umbgeldts à 1 fl. Vom ohm. Erk. ut ante |Willfahrt nach ordnung]

(f° 119-v) Sambst. 13. Xbris – M. nôe H. Georg Jacob Strauß bgers u. handelsmanns alhier weg. 1. oder 2. frembde handels leuthen. S. ut ante [gegen erlag 1 fl. Vom ohm Umbgeldts]. Erk. ut ante |Willfahrt nach ordnung]

Même autorisation l’année suivante
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 119) Sambst. den 6. Junÿ – M. nôe H. Georg Jacob Strauß brgs und handelsmanns b. unth. gn. erk. 1. oder 2. frembde handels leuth in Vorstehender Meß in kost und losament halten Zu dörffen Erk. ut modo |nach ordnung Willfahrt]

(p. 220) Sambst. 19. Xbris – M. nôe H. Georg Jacob Strauß burgers undt handelsmanns E. umb gn. p.mission 1. oder 2. frembde handels persohnen in Vorstehender Meß in kost und losament halten Zu dörffen Erk. ut modo |nach ordnung Willfahrt]

Elisabeth Leydecker meurt en 1735 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 1 200 livres. La masse propre au veuf est de 33 livres, celle des héritiers de 2 066 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 115 livres, le passif à 9 442 livres.

1735 (26.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 18) n° 378
Inventarium über Weÿland der viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Elisabethæ Straußin, gebohrner Leideckerin des Ehrenvesten und Großachtbaren herrn Geörg Jacob Straußen, Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frau Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735. – nach Ihrem den 11. Novembris nächst verwichenen 1734.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H Frantz Heinrich, der handlung befließenen, so nach hiesigen Statuten majorennis als der abgeleibten Frauen seel. mit vorermeltem deren hinterbliebenem H. Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben hinterlaßenen einigen Sohns, mit beÿstand des Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Joh: Daniel leidecker handelßmanns und burgers allhier seines Herrn Oncle, fleißig inventirt (…) So beschehen in fernerem Gegenseyn Frauen Elisabethæ Leideckerin der abgeleibten Frau seel. frau Mutter auff Montag den 23. May 1735.

Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, In der Magd Cammer, Vor dießer Cammer, In der Officiers Stub, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, Im Obern Stüblein, Im Haußöhren, In der Obern Stub, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Contoir, Im laden Im Keller
Wÿdums Verfangenschaft. Tit. Frau Elisabetha Leideckerin gebohrne Schaumännin weÿl. Tit. H. Johann Heinrich Leidecker des ältern, gewesenen handelßmanns und burgers allhier seel. nachgelaßene Frau Wittib dißirts abgeleibten frau seel. geliebte frau Mutter (…)
Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Nemlichen ein hauß und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen begriffen, Zugehörden Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in allhiesiger Statt auff dem schneidergraben einseith neb. H. Jacob Leidecker dem handelßmann 2.s. neben dem Moßederischen hinderhauß, hinden auff den Ulmer Graben stoßend davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt: 10. ß s von dem Wettedächlein gemeiner Statt pfenningthurn so Zu Capital gerechnet antreffen 10. lb, Item 16 lb d a 4 pro Cento gerechneten Zinnß frawen Susannæ Margarethæ Städelin gebohrner Wagnerin Jährlichen auff Weÿhenachten ablößig in Capital mit 400 lb. Sonsten ist solche behaußung freÿ ledig und eigen und durch die allhießig. geschwohrne Werckmeister vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung dedato 11. Maÿ 1735. über obige darauff hafftende beschwerden angeschlagen worden vor 790.. Darüber besagt ein perg: Kbr. m. allh. C.C. Stub anhang: Inns. verw. datirt den 8. Aprilis Anno 1719.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über Eingangs gedachter beeder geweßener Ehhepersohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen inn A° 1716. durch hrn Philipp Jacob Mader Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Ergäntzung 46, Summa summarum 66 lb – Schulden per se, Compensando 33 lb
Solchemnach folget auch des Sohns und Erben unveränderten mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 253, Sa. Silber und geschmeids 29, Sa. goldener Ring und geschmeid 60, Sa. baarschafft 30, Sa. Ergäntzung 1592, Sa. Activ schuld 100, Summa summarum 2066 lb
Endlichen wird auch die gemeine Veränderte und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 169,Sa. Wahren ins Gewerb gehörig 4613, Sa. Wein und leerer Faß 206, Sa. Silber und geschmeidt 20, Sa. goldener Ring 12, Sa. baarschafft 923, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 790, Sa. Activ Schulden 3379, Summa summarum 10.115 lb – Schulden 9442 lb, Nach deren Abzug 673 lb
Beschluß summa 5706 lb
Copia der Eheberedung (…) 1715.. Philipp Jacob Mader Nots. publ.
Copia Codicilli reciproci in A° 1722 mit einander auffgerichtet – auff Freÿtag den 24. Monats tag Julÿ Nachmittag Zweÿ dreÿ und Vier uhren in einer in der Statt Straßburg ane der Krämer gaßen gelegenen von Weÿl. S. T. Herrn Johann Heinrich Leÿdeckers des ältern geweßenen handelßmanns und burgers allhier seel. nachgelaßener Frau Wittib bewohnenden behaußung dero obern Stuben mit denen Fenstern auff gedachter gaß außsehend (…) Persönlich kommen ist, der wohl Ehren Veste und großachtbahre Herr gee& Jacob Strauß, handelßmann und beneben Ihme die Viel Ehr und Tugendreichen Frau Elisabetha gebohrne leÿdeckerin beede Eheleuthe und burgern allhier, durch die gnade Gottes auffrecht gesunden gehend und stehenden leiber (…)
Abschatzung den 11. Maÿ 1735. Auff begehren deß Wohlachtbahren und bescheidenen H. Georg Jacob Strauß deß handelsmann ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem schneiders graben gelegen, ein seits neben H: Jacob leit Ecker hantels mann, anderseits neben Johann Geörg Mossetter auch hantelsmannn, hinten auff dem ulmer graben Stoßend, welche behaußung stuben, Kammern, Kuchen, haußehren, oben darüber ein stuben, und nebens stübell, mit einem schmahlen Küchell, haußehren und Kammer, Ohficies Kammer, unten auff dem boden der lathen und haußehren, hinten daran eine Kleine wahren Maccassin, einem außgang in den ulmer graben gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckleüthe ist besichtiget worden, und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen worden, Vor und umb Zweÿ Tausent und Vier Hundert Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 400 florins (700 livres) sur un total de 5 400 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) p. f° 58
(Spiegel F. N. 6716) Weÿl. Fr. Elisabethæ gebohrner Leÿdeckerin H. Georg Jacob Straußen Handelßmann und Burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft invenirt H. Not. Johann Philipp Lichtenberger.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 161.b, 2706 lb 11 ß 7 d. die machen 5400 fl. Verstallte nur 4000 fl. zu wenig 1400 fl.
Nachtrag auff Sechs Jahr in duplo macht à 4 lb 4 ß – 25 lb 4 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 2 lb. 2 ß – 8 lb 8 ß
Extat das Stallgeltt pro 1735. mit 7 lb. 7 ß
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 3 lb 7 ß 6 d, Summa 44 lb 9 ß 6 d
Auf Bitten nachgelassen 8. lb 8 ß – Rest 36 lb 1 ß 6 d
dt. 13. Julÿ 1735.

Héritier de la maison, le hussard François Henri Strauss vend la maison à l’inspecteur de l’Aumône Claude Joseph Lambert pour 1 400 livres

1743 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 277
H. Frantz Heinrich Strauß dermaliger volontaire unter dem Löbl. Hussaren regiment Berchiny
in gegensein H. Claude Joseph Lambert visitatoris beÿ der Allmoßen stub
eine behausung und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem Schneidergraben einseit neben H. Gerhard Walther dem handelsmann, anderseit neben H. Philipp Dambach dem handelsmann, hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß weg. des Wetter dächleins – um 400 und 400 pfund verhafftet, den verkäuffer als ein elterliches erbguth -geschehen um 600 pfund

Fils du parfumeur Nicolas Lambert, Claude Joseph Lambert épouse en 1729 Marie Claude Le Begue, veuve du traiteur Léonard Dubois dit Demoulins avec lequel elle s’était mariée en 1714 : contrat de mariage, célébration
1729 (9. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 47)
Contrat de mariage – furent presents Le Sieur Claude Joseph Lambert fils majeur d’ans des defunts Sieur Nicolas Lambert viuant marchand parfumeur Manancier de cette ville et de D° Anne Marie Reiss ses Pere et mere, etant de present garde de Monseigneur Le Maréchal Comte du Bourg Commendant en Chef en Alsace demeurant en cette ville, faisant stipulant et agissant pour Luy et en son nom d’une part
Et Dle. Marie Claude Le Begue veuve du Sr Leonard du bois dit du moulin vivant Cabaretier a la toison d’or Bourgeois de cette dite ville, fille de defunts Sr George Le Begue viuant Chirurgien de cette dte. ville et de Dle. Catherine Elisabeth Hungerin aussy ses Pere et mere, faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait lû et passé audit Strasbourg Le Neuf° Decembre 1729 (signé) claude Joseph Lambert, marie glaude Le begue

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 174)
Hodie 2. Decembris Anni 1729. (…) Conjuncti fuerunt claudius Josephus Lambert in servitiis apud illustriss. Dominum Maréchallum Dubourg et Maria claudia Le Begue, defuncti Leonhardi Dubois Hospitis ad aureum vellus relicta vidua ambo parochiani nostri (signé) claude Joseph Lambert, Marie glaude Duboy (i 92)

Claude Joseph Lambert devient bourgeois à titre gratuit quelques jours après son mariage
1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1374
H. Claude Joseph Lambert garde de Monseign. le Marechal erhalt d. b. gratis, will beÿ E: E: Zunfft d. freÿb. dienen, Jur. d. 7. Xbr. 1729.

Garde du comte du Bourg, Claude Joseph Lambert qui a épousé la veuve de l’aubergiste à la Toison d’or devient tributaire chez les Fribourgeois le 20 décembre 1729.
1729, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 97-v) Dienstags den 20.ten Dec: 1729 – Neuzünfftiger
Claude Joseph Lambert, der Guarde beÿ Monseigneur le Marechal Comte Du Bourg allhier erscheinet undt prod: Burger Urkund de dato 7.ten vnd 17.ten Dec: 1729. mit bitt weilen er Zufolg deß producti das burgerrecht und von Gn. Hh denen XV. den Schanck à la Toison d’or erhalten Ihne Leibzünfftig Zu recipiren.
Erkandt, daß demselben in ansehung, Weÿl. Lionard Dubois deß geweßenen würths à la Toison d’or nachgelaßene wittib geheurathet und beschehener hoher Recommandationen, Jedoch ohn alle præjuditz und schadlich consequenz gegen Erlag den 6. lb 14 ß d Zu Willfahren seÿe. ded. et jur. auff die ordn.

Claude Joseph Lambert est autorisé à vendre le vin étranger non plus au détail mais en gros et obtient un ajustement sur l’accise déjà acquittée.
1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(p. 30) Sambstag d. 25. Januarÿ 1738 – Christ nôe. Claude Joseph Lambert b. undt weinhändlers prod. underth. Mem. pt° Umgelts. Erk. Obere Ungelt herren.

(p. 53) Sambstag d. 1. Febr. 1738. – Claude Joseph Lambert pt° Frembden wein
Obere Ungeld Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclaus referiren Claude Joseph Lambert der Burger und Weinhändler habe in einem den 25. Januarÿ jüngst producirten unterthänigen Memorial Vorgetragen, Es hetten Mgh. Ihne A° 1736 erlaubt Frembde Wein en detail Zu verkauffen, er seÿe aber nunmehr gesinnet dergleich Wein nicht mehr en detail sondern allein en gros Zu verkauffen, mit demuthiger bitt Ine gleich andern so Frembde wein en gros Verkauffen, pt° des Umbgelts Zu halten.
Auff geschehene Weißung, habe der Implorant beÿgesetzt, es seÿen Ihm noch ohngefehr 6 ohm. Schein wein übrig, wavon er auch des große Umbgeld bezahlt, er hoffe man Werde Ihme solches wiederumb restituiren indeme er das Detail auffgeben. Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß dem Imploranten in seinem Begehren Zu willfahren seÿe, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. Willfahrt.

Inspecteur à la Chambre de police, Claude Joseph Lambert obtient en 1742 une augmentation de son traitement.
Claude Joseph Lambert qui vient d’acheter la maison au Fossé des Tailleurs est autorisé à débiter du vin étranger sous son ancienne enseigne à la Toison d’or en l’attachant à sa maison. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.

1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
Claude Joseph Lambert pt° Real Schilts Gerechtigkeit à la Toison d’or
(p. 508) Sambstag d. 16. Nov. 1743. – Römer nôe H. Claude Joseph Lambert Visitatoris des allhießig des allhießig. Allmosens Ppal. hat das Straußische hauß auff dem Schneider Graben gekaufft, und Wed. derselbe Vormahls Würth à la Toison d’or Vermög mit Kommendem Attestat gewesen, alß bitt mit der Schilds Gerechtigkeit à la Toison d’or Zu ged. hauß, vnd mit dem Schanck aller Frembden wein Ihme Zu Willfahren. Erk. Ober Ungelt Herren

(p. 530) Sambstag d. 23. Nov. 1743. – Claude Joseph Lambert pt° Real Schilts Gerechtigkeit
Iidem [Obere Ungelt Herren] laßen ferner per Eundem Referiren, daß Claude Joseph Lambert der Visitator des allhießigen Allmosens, den 16. hujus per Recessum berichtet Er habe das Straußische Hauß auff dem Gerber Graben gekaufft, und Weil derselbe Vormahls Würth à la Toison d’or Vermög mit Kommenden, und nun abgeleßenen Attestati von E. E. Zunfft der Freÿburger, gewesen, alß wolte Er Vnderth. gebetten haben, mit der Schilts gerechtigkeit à la Toison d’or Zu gedachtem hauß, und mit dem Schanckh aller Frembden wein gn. Zu willfahren.
Auff geschehene Weisung habe der Implorant beygesetzt, Er Verlange für sich Keinen offentlichen Weinschanck Zu treiben, Wie ein Würth, sondern nur in ermeltem Hauß Frantzösische und Frembde wein en detail Zu Verkauffen, deßen er schon die Erlaubnuß habe, Er supplicire nicht umb einen quartal Schild, sondern umb die Real Schilts Gerechtigkeit auff erwehntes Hauß, damit seine Fraw mit der Zeit, wann er Zu sterben Kommen wüde, allda ein Etablissement haben möge, und Wein außschencken dörffe.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß in beeden puncten dem Imploranten Zu Willfahren, jedoch daß Er für die Real Schilds Gerechtigkeit, ein für alle mahl Gemeiner Statt Pfenningthurn 50 pfund Zu erlegen schuldig sein solle, Welches des Herrn Prætoris Regÿ Excellenz, dero man hievon Nachricht gegeben, auch also agreirt, die Genehmhaltung zu Mgh. Erkandt, Bedacht gefolgt.

(p. 572) Sambstag den 14. Nov. 1743. – Obere Ungelt Herren laßen durch Herrn Secretarium Kleinclaus proponiren, daß communication hernach gesetzten Bescheidts seÿe begehrt, Willfahrt und sofort wie volgt Zu papier Gebracht worden.
Bescheid. Sambstag d. 23. Nov. 1743. In Sachen H. Claude Joseph Lambert Visitator des allhießigen Allmosens, Auff deßelben gethanes Unterthäniges Ansuchen und bitten, Ihme, alß der das Straußische Hauß auff dem Schneider Graben gekaufft, und Vormahls Würth à la Toison d’or Vermög vorgelegten Attestati von E. E. Zunfft der Freÿburger, gewesen, mit der Schilts gerechtigkeit à la Toison d’or Zu gedachtem hauß, und mit dem Schanckh aller Frembden wein gn. Zu willfahren, genommenen Bedacht, und der Ober Vngelt herrn abgelegte Relation, Ist Erkandt, wird dem Imploranten in beeden puncten Willfahrt, jedoch daß er für die Real Schilds Gerechtigkeit, ein für alle mahl Gemeiner Statt Pfenningth. Fünffzig pfund d. Zu erlegen schuldig sein solle. Zu Mghh. stehend, Ob sie diesen Auffsatz alßo genehmhalten, und dabeÿ erkennen wollen, daß derselbe in dieser formb expedirt vnd dem petenten Zugestellt Werden solle. Erk quo ad sic.

Les Quinze autorisent l’aubergiste Pierre Tintelier à exploiter l’enseigne à la Toison d’or
1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
(p. 283) Sambstags d. 18. Julÿ – Claus nôe Sr Pierre Tintelier des burgers und Gastgebers allhier producirt Zunfftschein, bitt Krafft deßelben Ihme mit dem Weinschanck in dem Wirths haus à la Toison d’or gnädig Zu willfahrten. Erk. nach ordnung willfahrt.

Claude Joseph Lambert obtient remboursement de l’accise sur le vin qui reste dans l’auberge après que l’exploitant l’a quittée
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
(p. 181) Sambstags d. 10. Peter 1762. – N. Lambert pt° Entschlagung bezahlten Würths Umbgelds
H. Secretarius Stædel referirte ferner, es habe H. N. Lambert als proprietarius des Würths haußes à la Toison d’or sothanes Würthhauß nebst seinen in vorrath gehabten Weinen vor einiger Zeit einem Würth in bestand gegeben. Nun seÿe sothaner Würth außer stand die Würtschafft weiter zu führen, Er aber nicht gesonnen solche proprio nomine Zu continuiren, mithin da ihme der annoch vorräthige wein Zurück gefallen das gehörige Würths Umbgeld aber bereits davon bezahlt, so er in betrachtung erwahnter umbstände ohne merklichen nachtheil Krafft der Ordnung nicht auf sich leiden Könne, als verhoffe derselbe Mghh. geruheten ratione des annoch vorhendenen quanti, so sich laut mitgehenden von Schrag dem Weinsticher entheilten attestati auf 79. Ohmen belauffet, Zu erkennen, daß ihme sothanes Würths umbgeld nach abzug der ordentlichen burger gebühr wiederumb zu restituiren seÿe.
Nach abgestattetem Bericht, und eingesehenem attestato ist Erkanndt, daß dem Imploranten mit gebettener entschlagung des bereits bezahlten Würths umbgelds von denen annoch vorhandenen 79. Ohmen wein, mit 118 fl. 5 ß unter seinem oblato Keine Weitere Würtschafft Zutreiben, Zu Willfahren seÿe.

Claude Joseph Lambert loue la maison à l’aubergiste Jean Henri Klopffer et à sa femme Marie Dorothée Artzner en s’y réservent l’habitation

1764 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 228
H. Claude Joseph Lambert
in gegensein Johann Heinrich Klopffer des gastgebers und Mariæ Dorotheæ geb. Artznerin
entlehnt, eine ihme auf dem Schneidergraben gelegen zuständigen behausung, nichts davon ausgenommen als auf dem zweÿten stock die große stub und in krancken tagen sowohl für den verlehner als deßen ehefrau die nebens stub, platz für holtz zu legen nabst einen kleinen unterschlagenen keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Annunciationis Mariæ angerechnet (mit mobilien in einer specification beschrieben) – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund

Les Quinze autorisent l’ancien aubergiste au Bateau de Francfort à exploiter l’auberge à la Toison d’Or
1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 168) Sambstags d. 24. Martii 1764 – Claus nôe Johann Heinrich Klopffer des geweßten Würths Zum Franckfurther schiff, dieser bitt E. G. unterth. ihme mit dem Weinschanck Von gedachtem Würthshauß auf das jenige à la Toison d’Or gnädig Zu Willfahren und setzt. Erk. Wird dem Imploranten mit gebtettenem Weinschanck à la Toison d’Or nach ordnung Willfahrt.

Marie Claude Le Begue meurt en février 1765 et Claude Joseph Lambert au mois d’avril en laissant pour héritiers ceux que le veuf a institués, c’est-à-dire les enfants de François Lambert et de sa femme Anne Josèphe Hubert, de Valenciennes en Hainaut. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 1956 livres, le passif à 86 livres.

1765 (17.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1497) n° 26 ½
Inventarium über Weiland des vorgeachten Herrn Claude Joseph Duso Lambert, geweßeneb burgers dahier zu Straßburg und auch weiland Frauen Marie Claude gebohrner Le Begue deßen kurtz Vor ihme abgelebter Ehegattin, beede nunmeho seel. Verlaßenschafften, auffgerichtet Anno 1765 – nach ihrem und zwar die Frau seel. Sonntags den 17.ten Februarÿ, der Herr seel. aber Samstags den 27.ten Aprilis dieses laufenden 1765.ten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft /:nachdeme die zu erst Verstorbenen frau seel. zufolg vor Hrn. Humbourg dem Königlichen Notario den 9.ten Decembris Anno 1729 errichteten und hernach copeÿlich eingetragenen Eheberedung §° 6.to vorernanntem ihren in die Ewigkeit nachgefolgten Eheherrn in Abgang Leibes Erben dero sambtlich Haab und Nahrung eigenthümlich Verlaßen:/ auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Johann Joseph Großen, des hiesigen burgers und handelsmanns, als geordnet und geschworenen Vogts Hrn. François Lambert zu Valencien im Hennegau mit Frauen Anna Josepha gebohrner Hubert seiner Ehegattin ehelich erzielter Vier Kinder nahmens Dominique François Joseph 14 Jahr 1 Monat, Toussaint Joseph 7 Jahr 1 Monat, Margaretha Alexandra Josepha 3 ½ Jahr und Maria Josepha 7 ½ Monat alt, wie nicht weniger derer von solcher Ehe annoch ferner zu erzielender Kinder, derer von dem letzt Verstorbenen Eheherrn in seinem unterm 13.ten Aprilis letzthin errichteten Testamento solemni in scriptis clauso §° II.mo (…) instituirt (…) und ersucht durch Fr. Mariam Margaretham geborne Guelotte Hrn Philipp Jacob Lutzen des burgers und gastgebers zum goldenen Creutz dahier Ehefrau und Fr. Claudinam geb. Deldono Hrn Matthias Gallers des Schneidermeisters und burgers hieselbsten Ehegattin, des abgelebten Herrn seel. nahe an verwandt, so demselben in seiner letztern Kranckheit abgewartet (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Freÿtag den 17. May Anno 1785.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schneidergraben gelegenen und hiehero eigenthümlich gehörigen Behausung, die Gast herrberg zum goldenen Fließ genannt, folgendermaßen befunden worden als
(f° 11) Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine Behausung und Hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg auf dem Schneidergraben, 1.s. n. Gerhard Walther dem handelsmann, 2.s. weil. Philipp Dambachs des handelsmanns Erben, hinten auf dem Ullwer graben stoßend gelegen davon gibt man jährlichen löbl. Statt Pfenningthurn 10 ß wegen des Wetter dächleins, sonsten aber gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, welche behausung durch (die Werckmeistere) Vermög eingeschickter Von ihnen unterschriebenener und dießem Concept anliegender Abschatzung de dato 21.ten May 1765. dem wahren werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um 750 lb, Hievon abgezogen obige beschwerde der 10 ß zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 20 lb, Nach deren abzug verbleibt an obigem Anschlag hier außzuwerffen noch übrig 730 lb. Hierüber docirt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff mit Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahret de dato 1.ten Julÿ 1743. so mit Lit A. bezeichnet und wobeÿ noch Zweÿ andere alte pergamentene Kauffbrieff gebunden
– Abschatzung Vom 21.t Maÿ 1765. Auff Begehren Weil. H. Friderich Clodt Des gewesener Gast gebers weil. hiender Lasener Erben ist eine gastherberg alhier in der Statt Strasburg auff dem Schneider Graben gelegen Zum Guldenen Flus genandt Einseits Neben H. Walter dem glashendler ander seits Neben den dambächen Kiendter Und hienden auff den Ulmer Graben Stosenent [sic] gelegen, solche gastherberg besteht in einer gast Stuben Ferner in dreÿ Stuben eine Kichen Und Ettliche Kamern dar Iber ist der dach Stuhl mit breidtziglein beleg hat auch ein Gewelbten Keller. Von uns unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor vnd vmb Ein Thausent Finff Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Verzeichnuß dererjenigen Effecten so Monsieur Claud Joseph Lambert eigenthümlich zuständig, welche H. Johann Heinrich Klöpfer dermahliger Gastgeber zum Goldenen Vließ von ermelten Mons. Lambert entlehnt, im Keller, In dem Saal auf dem boden, Auf dem ersten Stock, In der Küchen, Auf dem dritten Stock, Im nebens Kämmerlein, d. 26. mart. 1764
hausrath 414 lb, wein 35 lb, silbers 1 lb, baarschafft 86 lb, Eigenthum an einer behausung 730 lb, Gülth von liegenden güthern (zu Säsolsheim) 690 lb, schulden 313 lb, Summa summarum 1956 lb – Schulden 86 lb, In Compensatione 1869 lb
Summa præ und legata 894 lb, Stall summa 1131 lb – Zweiffelhaffte schulden 313 lb
Producta, quittung der Zunnft der Freÿburger
Copia der Eheberedung (…) Humbourg Notaire. L’article sixieme du présent Contrat de mariage a été insinué et registré ez Registres du Conseil souverain d’Alsace suivant l’arret rendu en iceluy cejourd’hui 7° janvier 1730.
Copia Testamenti – Je soussigné Claude Joseph Dusaut dit Lambert demeurant en cette ville rue dite frohneck au Cabaret ou pend pour enseigne la Croix d’or, paroisse St Laurent (…) etant malade de corps (…) légue à François Lambert mon neuveu demeurant à Valenciennes (…), à Dominique Joseph fils ainé du dit François Lambert (…), Onziemement, je fais, crée, nomme et institue pour mes héritiers les Enfants du dt. Sieur François Lambert demeurant à Valenciennes, nés et à naître du présent mariage seulement – Hinterlegung, Zu sich in die gast herrberg zur goldenen Creutz allhier Zu Straßburg ane dem frohneck gelegen, und zwar in ein darinn Lehnungs weiß inhabendes auf dem dritten stockwerck gelegenes Zimmer mit zweÿen Creutzstock fensteren auf die gaß außsehend (…) Sambstags den 13. Aprilis Anno 1765. Johannes Anrich Notarius

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 2 200 florins et que la légataire de Vienne en Autriche doit régler le droit de détraction.
1766, Livres de la Taille (VII 1180) f° 17
(Freÿburger N° 1458) Weÿl. Claude Joseph Lambert und auch Weÿl. Fr. Marie Claudine geb. Lebegue geweßener Eheleuthen und burgeren allhier Verlaßenschafft jnvent. H. not. Anrich.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 81, 1869 lb 12 ß 1 s, davon gehet aber wieder ab wegen der Beßerung so der Verstallung nicht unterworffen 1738 lb 10 ß 8 d, Verbleibt 1131 lb 1 ß 5 d, die machen 2200 fl. Verstallte 1100 fl. Zu wenig 1100 fl.
Wovon Nachtrag 8 Jahr in duplo à 3 lb 6 ß – 26 lb 8 ß
und 6. Jahr in simplo – 9 lb 18 ß
Ext. Stallgelt 1764 et 1765. – 6 lb
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 3 lb 2 ß 6 s – Summa 45 lb 11 ß
H de Deldono Zu Wien wohnhaft hat Von 345 lb legat den abzug Zu erlegen mit 34 lb 10 ß
Vermög Erkandtnus derer oberen Stallherren Vom 27. Januarÿ. 1766. Ist das simplex ane dem Nachtrag nachgelaßen worden.
dt. 29. Januarÿ 1766.

Compte que rend le marchand Jean Joseph Gross de la tutelle des biens qui appartiennent aux héritiers, enfants de François Lambert de Valenciennes
1766 (19.8.), Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 7
Berechnung Zwischen Hrn Johann Joseph Groß dem hiesigen burger und Handelsmann als geordnet und geschworenen Vogts Hrn François Lamberts Von valenciennes mit frauen Anna josepha geborner Hubert ehelich erzeugt und noch zu erzeugenden Kinder ane einem
So dann Hr. François Lambert deßer Kinder Vatter Vorgedacht als Vermög einer beÿ Löbl. Vogteÿ Gericht den 24. Maÿ hujus anni vorgegangenen Erkanntnuß usufructuaria des seinen Kindern Von weil. Hrn Claude Joseph Duso Lambert geweßenem burger allhier zugefallenen Erbguths

Jean Joseph Gross loue l’auberge au marchand de vins Jean Adam Sebastian

1767 (28.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1024)
Bail de 5 années qui commencent a la St Michel prochaine – Sr Jean Joseph Gross negociant en qualité du tuteur établi par la justice aux héritiers mineurs de feu Sr Claude Joseph Lambert Cabaretier lesquels héritiers sont les enfants du Sr François Lambert de valancienne
au Sr Jean Adam Sebastian marchand de vin
la maison appartenante auxd. héritiers en cette ville sur le quay des tailleurs portant pour enseigne la toison d’or sans en Rien excepter ny reserver, moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois

Fils de Jean Sebastian (Bastian) et de Claude Elisabeth Fischer de Molsheim, Jean Adam Sebastian de Dorlisheim épouse à Wasselonne Marie Madeleine Monnet qui en est originaire : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Jungen Gesellen Adam Bastian Weÿl. Hanß Bastians gewesenen Burgers zu Dorlisheim ehelichem Sohn als Hochzeiter ane einem, Sodann der Tugendsamen Jungfrauen Maria Magdalena Monetin des auch Ehrsamen Caspar Monet Burgers zu Waßlenheim ehelich erzielten Tochter als Hochzeiterin andern Theils (…) Welches alles beschehen in Beÿseÿn und persönlicher Gegenwarth der Ehrengeachten und bescheidenen auf seithen des Hochzeiters Hanß Georg Wolfen des Schumachers deßen Vogts und Hanß Bastian deßen Bruders beeder von Dorlisheim, so dann auf seithen der Jungfrau Hochzeiterin dero Vaters Eingangs gemelt, Herrn Frantz Chenin Stabhalters alhier Zu Waßlenheim und Herrn Heinrich Imlers burgers und Rindsfus wirth alhier (…) deßen Zu wahrer Zeugnus habe ich Philipp Jacob Mader Notarius publicus und Amtschreiber gegenwärtige Heuraths verschreibung (…) auf mein gewohnlich Notariat Insigel hier aufgedruckt, Geschehen Zu Waßlenheim den 16. Junÿ Anno Christi 1720, P. J. Mader Not. Publ. p.t. Ambtschreiber zu Waßlenheim und Marlenheim

Mariage, Wasselonne (cath. f° 29)
Die 9. Julÿ 1720. præmissis præmittendis in facie Ecclesiæ (…) iuncti sunt Matrimonio honestus Adolescens Adamus Bastian, Joîs Bastian et Claudiæ Elisabethæ Fischerin coniugum ex Molsheimb legitimus et Pudica virgo Maria Magdalena Monetin caspari Monet et Margarethæ Wetzleron coniugum in Wasslonne legitima (signé) Adam Bastian, + signum sponsæ (i 31)

Jean Adam Sebastian de Dorlisheim et Marie Anne Monet de Wasselonne achètent le droit de bourgeoisie le 21 avril 1732. le mari devient le même jour tributaire chez les Fribourgeois
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 984
Adam Sebastian d: schwartzbeck Von dorlißheim und sein ehefr. Magdalena Monetin Von Waßlenheim geb. erhalten d: b. Zusammen umb den neuen b. wollen beÿ E. E. Zunfft d. Becker dienen. Jur. et prom : d. 21.t ap. 1732.

1760, Registres annuels de la Taille (VII 1253) f° 102
Freÿburger – Sebastian, Joh: Adam, Jur. 21. April 1732 – 2. lb 5 ß
dt. 28. Aprilis

Jean Adam Sebastian obtient une augmentation de son traitement de messager adjoint de la Taille
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 662) Sambstag d. 23. Xbris 1741 – Joh: Adam Sebastian pt° addit.
Moss. noê Joh: Adam Sebastian burgers und Unterstallbotten prod. Unterth. Memoriale Erk. Ober Stall Herren

L’aubergiste à la Toison d’or Jean Adam Sebastian meurt en 1770 en délaissant six enfants qui abandonnent la succession à la veuve leur mère. L’actif de la succession s’élève à 719 livres, le passif à 444 livres.

1770 (3.9.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 39) s.n.
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvesten Herrn Johann Adam Sebastian gewesenen Würths und Gastgebers à la Toison d’or und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet in Anno 1770 – nach seinem Mittwochs den 15:den letzverwirckten Monaths Augusti aus dießer Welt genommenen tödtlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschaft ane heutig zu Ende gesetztem dato auf Zuvor geschehenes geziemendes Ansuchen, Erfordern und Begehren sowohlen Frauen Maria Magdalena gebohrner Monettin der dißorths hinterbliebener Wittib so mit Herrn Antoni Riehl dem Schneidermeister u. b. dahier verbeÿstandet (…), so dann Anna Maria Bonnin dißorths Enckelin so sich im haus aufhaltet die dienstmagd (…) So beschehen alhier in der Königlichen Stadt Strassburg in personlicher Gegenwärtigkeit der hernach benannten Erben und des wegen denen Abwesenden hierzu ernannten Herrn Deputati auf Montag den dritten Septembris 1770.
Benennung der Erben, Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen wahren und rechtmäßigen Erben verlaßen, deßen mit Eingangs gedachter dießortigen Wittib ehelich erzeugte Hh. Söhn und Fraun Töchter, Nahmentlich 1.mo Herr Frantz Joseph Sebastian zu Manheim wohnhaft anietzo aber alhier gegenwärtig, 2.do Frau Maria Sibilla gebohrne Sebastianin, so an Meister Johann David Heitz den Schumacher und Burgern alhier geheurathet, un ter deßen Verbeÿstandung hier anwesend, 3.tio Herr Johann Jacob Sebastian, Würth und Gastgeber zum goldenen Kreutz und burger zu Dinckelspiel auch Land-Vogt über dasiges Gebieth, so alhier ohnverburgert und abwedend, dahero hiebeÿ Zugegen ware der Wohl Ehrenveste Herr Philipp Jacob Baldner Perruquier und burger alhier, Eines Ehrs. Kleinen Raths dermahligen Beÿsitzer, (…) hierzu ernannter Herr Deputatus, 4.to Herr Heinrich Wilhelm Sebastian, Würth und Gastgeber auf E. E. Zunft der Becker und burger alhier in eigener Person zugegen, 5.to Frau Catharina Margaretha gebohrne Sebastianin, Herrn Paul Mißmer des Schließenmeisters auf dem erstern Canal-Schließen auch burgers zu Straßburg Ehefrauen mit deßen Beÿhülff anwesend, Und dann 6.to der Wohl Ehrwürdige Herr Johann David Sebastian, dermahliger Caplan zu Schwobsheim, so majorennis, In deßen Namen obgedachter Herr Frantz Joseph Sebastian sein ältere Bruder agirent hat
Bericht und respective Vergleich gegenwärtiger Vermögenschaft halben betreffend. (…) dises haben in ihrer qualitæt als Kinder und Erben auf gegenwärtige ihres Vaters seel. Verlaßenschaft tam active quam passive vor sich und ihre Erben freÿwillig wißend und wohlbedächtlich gäntzlichen Verzug gethan und wollen, daß diese gesamte Vermögenschaft, sie bestehe worinn sie immer wolle, ohnuntersucht Frauen Maria Magdalena se&in gebohrneer Monettin ihrer geliebten Mutter völlih entschlagen seÿ und eigenthümlich verbleiben solle (…) den 3.ten Septembris 1770.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem sogenannten Schneider Graben gelegenen à la Toison d’Or zum Schild führenden dißorts in Lehnung habender Würths und Gast behausung hat sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 161 lb, Sa. Weins und leren faßen 511 lb, Sa. Baarschafft 8 lb, Sa. Schulden 38 lb, Summa summarum 719 lb – Schulden 444 lb, In Vergleichung 274 lb, Stall summa 11 lb – Zweiffelhaffte schulden 31 lb
Copia der Eheberedung (…) auf mein gewohnlich Notariat Insigel hier aufgedruckt, Geschehen Zu Waßlenheim den 16. Junÿ Anno Christi 1720, P. J. Mader Not. Publ. p.t. Ambtschreiber zu Waßlenheim und Marlenheim
Abschriff des vom Verstorbenen seel. vor mit Notario und Gezeugen auffgerichteten Codicilli – der Wohl Ehrenveste Herr Johann Adam Sebastian, der Zeit Würth und Gastgeber à la toison d’or und burger allhier Zu Straßburg (…) zwar kranck und unpaßen und theils in einem Seßel sitzenden theils auch zu bette liegenden Leibes (…) allhier zu Straßburg und einer ane dem sogenannten Schneider Graben gelegenen La Toison d’Or zum Schild habenden von dem H. Codicillatore in lehnung habeder Würths und Gast-behausung und dero obern- oder Wohn Stuben mit denen fenstern auf die Gaß aus sehend,(…) den 15. des Monaths Augusti im Jahr Jesu Christi unsers Heÿlands und Seeligmachers 1770, Philipp Jacob Marbach Nots.
(Documenta. Lettre de Dinckelspiel, 24. Aug. 1770, Mémoire des frais d’enterrement – Mémoire des Drogues – Schneider arbeit – Catalogue de livres)

Autres comptes que rend le marchand Jean Joseph Gross de la tutelle des biens qui appartiennent aux enfants de François Lambert de Valenciennes
1771, Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 13
Rechnung mein Johann Joseph Großen des burgers und Handelsmanns dahier Zu Straßburg als geordnet: und geschwohrnen Vogts Hrn François Lamberts und fraun Annæ Josephæ geborner Hubertin beeder zu Valenciennes wohnhafter Eheleuthen mit einander erzeugt und noch zu erzeugender Kinder, inhaltend alles dasjenige was ich Von dem dießen Kindern von weiland Herrn Claude Joseph Duso Lambert geweßenem burger hieselbsten ihrem oncle zugekommenen Erbguth ane Zinnßen seith dem 20. Augusti 1766 als dem beschluß meiner ersten hierüber deren Vatter als usufructuario gegebenen Rechnung biß den 27. Maÿ 1771 eingenommen und dagegen wieder außgegeben habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ
Primo in einer Wirths behaußung und Hoffstatt dahier ane dem Schneider Graben gelegen
Ane Hauß Zinnßen. Erstlichen erhielte Von meiner Curanden ane dem Schneider graben allhier gelegenen behaußung folgende Zinnße. pro quartali Michaelis 1766, 31. lb (…)

1777, Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 30
Rechnung mein Johann Joseph Großn des burgers und Handelsmanns allhier Zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Hrn François Lamberts und fraun Annæ Josephæ geborner Hubertin beeder zu Valenciennes wohnhafter Eheleuthen mit einander erzeugte fünff Kinder, inhaltend alles dasjenige was ich Von dem dießen Kindern von weiland Herrn Claude Joseph Duso Lambert geweßenem burger hieselbsten ihrem oncle zugekommenen Erbguth ane Zinnßen seith dem 27. Maÿ 1771 als dem beschluß meiner Zweÿten hierüber deren Vatter als Nutznießer beregtem Erbguths gegebenen Rechnung biß Weÿhenachten 1777 eingenommen und dagegen wieder außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ
Primo in einer Wirths behaußung und Hoffstatt dahier ane dem Schneider Graben gelegen
Ane Hauß Zinnßen. Erstlichen erhielte Von meiner Curanden ane dem Schneider graben allhier gelegenen behaußung folgende Zinnße. pro quartali Johannis Baptistæ 1771, 25. lb

1783, Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 49
Rechnung mein Johann Joseph Großn des burgers und Handelsmanns allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Herrn François Lamberts und fraun Annæ Josephæ geborner Hubertin beeder zu Valenciennes wohnhafter Eheleuthen mit einander erzeugter fünff Kinder, inhaltend alles dasjenige was ich Von dem dießen Kindern von weiland Herrn Claude Joseph Duso Lambert geweßenem burger hieselbsten ihrem oncle anerstorbenen Erbguth ane Zinnßen so theils denen emancipirten älteren meiner Curanden und theils gedachtem deren Vatter und Nutznießer der meinen jüngern Curanden zuständigen Antheileren zu Kommen, seith Weÿhenachten 1777 als dem beschluß meiner dritten hierüber abgelegten Rechnung biß Annunciationis Mariæ 1783 eingenommen und dagegen wieder außgegeben noch sonsten gehandelet habe – Vierte Rechnung dießer Vogteÿ
Primo in einer Wirths behaußung und Hoffstatt dahier ane dem Schneider Graben gelegen
Ane Hauß Zinnßen. Erstlichen erhielte Von meiner Curanden ane dem Schneider graben allhier gelegenen behaußung folgende Zinnße. pro quartali Johannis Baptistæ 1778 von Mde Mauritz, 25. lb
pro quartali Michaelis 1778 von Hrn Magnus (…)
Weither von Hrn Joseph Duelli, pro quartali Weihenachten 1780

Le mandataire des héritiers Lambert vend la maison au négociant Jean Daniel Christmann

1798 (29 thermidor), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1096
Cit Charles Henri Kern, homme de loi, comme mandataire de la cit. Alexandrine Marguerite Lambert, journaliere majeure à Valenciennes, femme divorcée sans enfant d’Etienne Lecluse, Coeffeur à Paris, et aussi du cit. Pierre Joseph Laurette Praticien à Valenciennes comme curataur de Dominique Joseph Lambert et de Toussaint Joseph Lambert caporal de la cinq. Compagnie du deuxième Bataillon de la 107° Demi Brigade armée du Bas Rhin absent depuis environ trois ans, plus le Cit. Louis Pezé negociant en cette commune
le Cit. Kern en conformité de l’homologation faite au Tribunal Civil du Département du Nord seant a Douay le 22 thermidor dernier, suivant neuf encheres faites devant le Cit. Remond Juge de paix du troisième arrondissement de cette ville selon les procès verbaux dressés
au Cit. Jean Daniel Christmann Negotiant audit Strasbourg
une maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances situé en cette commune fossé des tailleurs N° 4 d’un côté Jean Walter negociant d’autre Ferdinand René tailleur par derrière le fossé dit Ulmergraben, chargée d’une rente foncière de deux francs envers la commune de Strasbourg, la vente de ladite maison a laquelle le C. Kern ez qualité possede trois 5° et le Pezé deux 5° est faite moyennant 8500 francs
(Joint, Procuration) Acte du Juge de Paix en date du 1. floreal 6 (…) est aussi comparu le C. Louis Bené Négociant en cette comme lequel a exposé qu’ayant également une part pour deux 5° à la maison susmentionnée appartenant à la succession de feu Claude Joseph Lambert décédé en cette commune en 1765 – le 11 floreal, personne ne s’est présenté – le 18 floreal, personne – le 25 floreal, mise de 6000 fr, pour 6100 fr à Jean Guillaume Matthis – et le 8 thermidor
(enregistré le 29 thermidor)

Jean Daniel Christmann vend la maison au baquetier Jean Theophile Marzolff et à sa femme Anne Marie Aufschlager moyennant 10 864 francs

1809 (23.11.), Strasbourg 12 (28), Not. Wengler n° 4438
Jean Daniel Christmann négociant demeurant rue des Hallebardes n° 16
à Jean Theophile Marzolff, baquetier, et Anne Marie Aufschlager demeurant fossé des tailleurs n° 5
une maison a rez de chaussée et trois étages avec tréfonds, fontaine et toutes autres appartenances, droits, dépendances sise à Strasbourg fossé des tailleurs n° 4, d’un côté le Sr Ehmann négociant, d’autre Ferdinand Réné, tailleur, par devant la rue et par derrière le fossé appelé Ulmer-graben – grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de deux francs – acquise pendant le premier mariage d’Alexandrine Marguerite Lambert et autres par licitation drerssée par M° Dinckel le 29 thermidor 6 et pour ce qui est de la portion qui en appartenait à feu Anne Marie Fleischhauer sa première femme toute sa succession lui a été cédée et abandonnée par Frédéric Henri Fleischhauer son père et unique héritier par Convention passe devant M° Lung le 16 prairial 10 – moyennant 10.864 francs équivalant à 11.000 livres
Enregistrement, acp 113 f° 136-v du 24.11.

Fils de tisserand, Jean Théophile Marzolff épouse en 1803 Anne Marie Aufschlager, fille de pasteur : contrat de mariage, célébration
1803 (26 prairial 11), Strasbourg 14 (21), Not. Lex, n° 3058
Contrat de mariage – Cit. Jean Théophile Marzolff, Baquetier natif de cette ville, fils majeur de feu Jean Philippe Marzolff, tisserand, et de Marie Madeleine née Fuchs
dlle Anne Marie Aufschlager, fille majeure de feu Jean Melchior Marzolff, ministre de la parole de Dieu a Kuhnheim département du Haut Rhin, et de De Anne Marie Schir [unterzeichnet] Johann gottlieb Marzolff
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 59-v du 5 mess. 11
Etat des apports, 28 thermidor n° 3198 – le futur époux 618 fr et la future épouse 1046 fr

Mariage, Strasbourg (n° 352)
Du 11° jour du mois de messidor l’an XI de la République française. Acte de mariage de Jean Théophile Marzolff, âgé de 26 ans, baquetier, né en cette ville le 20 décembre 1776, y domicilié, fils légitime de feu Jean Philippe Marzolff, tisserand, et de Marie Madeleine Fuchs, Et d’Anne Marie Aufschlager, âgée de 26 ans, domiciliée en cette ville depuis six ans, née à Kunheim, Département au Haut-rhin le premier juin 1777 fille légitime de feu Jean Melchior Aufschlager, ministre du culte demeurant en cette ville et d’Anne Marie Birr (signé) Jean Téophille Mazolff, Anna Maria Aufschlager (i 32)

Registre de population 600 MW 64, 1808 sqq. p. 37 – Fossé des Tailleurs N° 4 (i 44)
Marzolff, Jean Théophil, 34, Baquetier
id. née Aufschlager, Anne Marie, 33, épouse
id. Jean Théophil, 5, fils
id. Charles Frédéric 4, fils
id. Jacques
id. Chrétien nés le 18. Jr 1811
Registre de population 600 MW 64, p. 37.b – Fossé des Tailleurs N° 5 (i 46)
Marzolff, Jean Théophil, 26, Journalier, Strasbourg, (auparavant) Mé aux poissons 60 – Délogé fossé des Tailleurs N° 4
id. née Aufschlager, Anne Marie, 26, épouse, Kuhneim

Acte qui mentionne les héritiers d’Anne Marie Aufschlager femme de Jean Théophile Marzolff
1834 (25.1.), Strasbourg 2 (76), Me Weigel n° 8300
Inventaire de la succession d’ Anne Marie Birr, décédée le le 13 janvier dernier veuve de Melchior Aufschlager, pasteur à Kuhneim (Haut Rhin) – à la requête de I. 1. Frédéric Aufschlager, chef d’institution, 2 Théodore Aufschlager, architecte, 3. Emelie Aufschlager femme de Charles Auguste Schuler, artiste dessinateur, petits enfants, II. encore mondit Frédéric Aufschlager mandataire de Madeleine Aufschlager épouse de Wilhelm Sack, fabricant de bas demeurant à Colmar, petite fille par représentation de Jean Jacques Aufschlager, fabricant de bas à Colmar, III. mondit Frédéric Aufschlager se faisant fort de Charles Martzloff, célibataire majeur militaire au premier régiment de hussards 5° escadron en garnison à Rambouillet et Jean Théophile Martzloff, tonnelier à Paris, présentement militaire à la première compagnie de vétérans en garnison à Clairvaux (Aube), celui ci en qualité de tuteur de Caroline et Louise Martzloff ses enfants nés d’Anne Marie Aufschlager, fille de la défunte, IV. Auguste Aufschlager, fabricant de bas à Strasbourg petit fils par représentation de Geoffroi Aufschlager, V. Louise Aufschlager épouse de Charles Louis Schuler, graveur en taille douce à Carlsruhe, fille de la défunte assistée de Théophile Schuler pasteur de l’église St Nicolas à Strasbourg et mandataire de Charles Louis Schuler, VI. Henri Wachter, commis négociant, petit fils par représentation de Christine Aufschlager femme de Georges Henri Wachter, droguiste, héritiers pour un 61° Frédéric Théodore et Emilie par représentation de Jean Frédéric Aufschlager, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, 2. réprésentants d’Anne Marie Aufschlager femme Martzolff, 3. Madeleine Aufschlager épouse Schuler, Jean Jacques Aufschlager fabricant de bas à Colmar, 4. représentants de Geoffroi : Auguste, 5. Louise Aufschlager épouse de Charles Louis Schuler, 6. Wachter (…) suivant testament du 4 avril 1833 enregistré le 25 janvier
garde robe distribuée aux pauvres, meubles partagés, créances actives 683 fr, valeurs à partager 9265 fr, passif 812 fr ; garde robe 127 fr, argent, créances actives 630 fr
succession de, garde robe 44 fr, meubles 127 fr, argent 9565 fr, créances actives 63 fr, totalité de l’actif, 10 322 fr, passif 129 fr
Enregistrement, acp 222 F° 178-v du 4.2.

Jean Théophile Marzolff et Anne Marie Aufschlager vendent la maison au tonnelier Laurent Voltz et à sa femme Catherine Salomé Zimmer moyennant 16 000 francs

1813 (8.4.), Strasbourg 7 (50), Not. Stoeber jeune n° 13
Jean Théophile Marzolff baquetier et Anne Marie Aufschlager
à Laurent Voltz tonnelier, natif de Hoenheim demeurant à Strasbourg, et Catherine Salomé Zimmer
Rue du Fossé des Tailleurs 3 (1884-1991) cote 807 W 188
voir aussi Place Gutenberg 4, 5, 6
une maison à rez de chaussée et trois étages avec tréfonds, fontaine, appartenances & dépendances sise à Strasbourg fossé des tailleurs n° 4 d’un côté Georges Ehmann négociant, d’autre Ferdinand Réné tailleur, devant la rue, derrière le fossé appelé Ulmergraben – grévée envers la ville d’une rente communale annuelle de 2 fr – acquis de Daniel Christmann, négociant, par acte reçu par M° Wengler le 23 novembre 1809, ledit Christmann l’a acquis pendant le mariage avec Alexandrine Marguerite Lambert suivant contrat passé devant M° Dinckel le 29 thermidor 6, la succession a été abandonnée par Frédéric Henri Fleischhauer père unique héritier par convention passé devant M° Lung le 16 floréal 10 – moyennant 16.000 francs
Enregistrement, acp 122 F° 38-v du 9.4.

Laurent Voltz épouse en 1811 Catherine Salomé Zimmer, tous deux de Hœnheim après avoir passé un contrat de mariage pardevant le notaire de Bischheim (voir l’inventaire ci-dessous)
Mariage, Strasbourg (n° 113)
Acte de mariage célébré le 3 avril 1811. Laurent Voltz, majeur d’ans, né le 22 septembre 1783 à Hoenheim Département du Bas-thin, domicilié à Strasbourg baquetier, fils de Jean Georges Voltz cultivateur audit lieu ci présent et consentant et de feu Catherine Zimmer décédée à Hoenheim le 8 mars 1809 et Catherine Salomé Zimmer, majeure d’ans, née le 6 septembre 1789 à Hoenheim, domiciliée à Hoenheim, fille de Jean Zimmer, cultivateur audit lieu ci présent et consentant et de feu Madeleine Riff décédée à Hoenheim le 25 juillet 1809 (Signé) Lorentz Voltz, Catharina Salome Zimmerin. (i 31)

Laurent Voltz meurt en 1856 en délaissant six enfants
1856 (5.7.), Strasbourg 10 (132), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.587
Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession de Laurent Voltz, en son vivant baquetier à Strasbourg où il est décédé le 17 avril 1856.
Ont comparu 1° De Catherine Salomé Zimmer, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Laurent Voltz en son vivant baquetier en la même ville, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre elle & feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Koch alors notaire à Bischheim le 24 janvier 1811
2) Dlle Sophie Voltz, majeure sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, 3) Le Sr Laurent Théodore Voltz, baquetier, demeurant et domicilié en la même ville, 4) Dlle Caroline Voltz, majeure sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5) Dlle Louise Voltz, aussi majeure sans état demeurant et domiciliée en ladite ville, 6) Dame Julie Voltz, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Théodore Barchwitz en son vivant typographe, agissant en son nom & comme mandataire de M. Adolphe Gustave Voltz, sergent au 89° régiment d’infanterie en garnison à Marseille (…) habiles à se dire et porter héritiers chacun de pour un 6° dudit Sr Laurent Voltz leur père décédé à Strasbourg le 17 avril 1851.
Analyse du contrat de mariage. Reprises de la veuve en nature 1670
acp 451 (3 Q 30 166) f° 83-v du 7.7. (succession déclarée le 7 juillet 1856) Communauté, mobilier 284, dépôt à la caisse d’épargne 1010 – passif 1670
Succession, garde robe 70
La veuve déclare avoir prélevé en toute propriété les objets mobiliers & créances pour la remplir de partie de ses reprises

Registre de population 600 MW 64, 1808 sqq. p. 37 – Fossé des Tailleurs N° 4 (i 44)
Voltz, Laurent, 30, baquetier, (né à) Hoenheim, (à Strasbourg depuis) 1800, (auparavant) R. des bouchers 13, entré avril 1813
id. née Zimmer, Cather. Salomé, 23, id.
id. Edouard 31 mai 1813 mort 16 7.bre 1813

1860 (16.1.), M° Zimmer
Consentement par Catherine Salomé Zimmer veuve de Laurent Voltz bacquetier à Strasbourg au mariage de sa fille Louise Voltz célibataire à Strasbourg avec Adolphe Mathaeus ouvrier serrurier à Strasbourg
acp 484 (3 Q 30 199) f° 82-v du 17.1.

Laurent Voltz et Catherine Salomé Zimmer vendent la maison au passementier Charles Louis Bahn et à sa femme Sophie Frédérique Lung (veuve de Jean Daniel Christmann, ancien propriétaire de la maison) moyennant 10 000 francs

1817 (27.9.), Strasbourg 10 (63), Not. Zimmer n° 4752, 7816
Laurent Voltz, ci devant tonnelier, et Catherine Salomé Zimmer
à Charles Louis Bahn, passementier, et Sophie Frédérique Lung
une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg fossé des Tailleurs n° 4, d’un côté ma maison de Ferdinand Réné tailleur d’habits, d’autre le Sr Ehmannn négociant, derrière le fossé dit Ulmergraben – acquis de Théophile Martzolff, baquetier, et Anne Marie Aufschlager par acte reçu Stober jeune notaire à Strasbourg le 8 avril 1813, ledit Martzolff l’a acquis de Jean Daniel Christmann, négociant, par acte reçu M° Wengler le 23 novembre 1809, Christmann l’a acquis par contrat passé devant M° Dinckel le 29 thermidor 6 et M° Lung le 16 prairoal 10 – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 135 f° 188 du 29..bre
[autre acte :] Me Roessel le 4 septembre 1817, n° 4599 la maison Fossé des Tailleurs n° 4 entre le Sr Ehrmann négociant et le Sr Réné tailleur derrière un fossé ; acquise de Théophile Martzolff baquetier et Anne Marie Aufschlager par acte reçu M° Stober jeune le 8 avril 1813 – mise à prix 10.000 francs – le 18 septembre personne ne s’est présenté

Sophie Frédérique Lung vend la maison au négociant Paul Simon Muhe moyennant 11 100 francs

1826 (29.12.), Strasbourg 10 (74), Me Zimmer n° 10 307
Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces de Jean Daniel Christmann et en secondes noces de Charles Louis Bahn, les deux marchands passementiers, tant pour elle même que se portant fort de Frédérique Eugénie Bahn sa fille mineure née à Strasbourg le 24 février 1813, 2. Eugénie Barbe Bahn
à Paul Simon Muhe, négociant
une maison avec toutes ses aisances, appartenances ét dépendances sise à Strasbourg Fossé des Tailleurs n° 4 d’un côté la maison Réné n° 3, d’autre la maison Ehrmann n° 5, derrière le fossé dit Ulmergraben, en face de la maison du Sr acquéreur – à la venderesse conjointement au Sr Bahn son premier mari acquis de Laurent Voltz, tonnelier, et de Catherine Salomé par contrat reçu M° Zimmer le 27 septembre 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 97 n° 114, ledit Voltz l’a acquis de Jean Théophile Martzolff, bacquetier, et d’Anne Marie Auffschlager par acte reçu M° Stoeber le 8 avril 1813, Martzolff l’a acquis de Jean Daniel Christmann premier mari de la venderesse suivant acte dressé par Me Wengler le 23 novembre 1809, l’inventaire après le dècés dudit Christmann a été dressé par M° Boessenius le 2 juillet 1811, et celui après le décès dudit Bahn par M° Zimmer le 1 mai 1819 – moyennant 11.100 francs
Enregistrement, acp 182 f° 1 du 2.1.27

Fils de négociant, Paul Simon Mühe épouse en 1820 Frédérique Henriette Hoffmann, fille de docteur en médecine
1820 (28.1.), Strasbourg 12 (78), Me Wengler, n° 11 718
Contrat de mariage – Paul Simon Mühe, négociant demeurant Vieux Marché aux Poissons n° 61, fils de feu Paul Simon Mühe, négociant, et de Catherine Marguerite Cossinat
Frédérique Henriette Hoffmann fille majeure de Jean Thiébaut Hoffmann, docteur en médecine, et de Louise Charlotte Lienhart demeurant à Obernay – communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement d, acp 146 F° 35 du 1.2.

Frédérique Henriette Hoffmann meurt en 1854 en délaissant quatre enfants. Paul Simon Mühé a acheté la maison voisine (n° 5) en 1833.

1854 (24.7.), Strasbourg 1 (138), Not. Rencker n° 23.053
Inventaire communauté de biens qui a existé entre Paul Simon Mühé, propriétaire à Strasbourg, et Françoise Henriette Hoffmann son épouse et de la succession de cette dernière
L’an 1854 le 24 juillet à neuf heures du matin, à la requête et en présence 1° de Monsieur Paul Simon Muhe, propriétaire domicilié à Strasbourg, 2° de Monsieur Honoré Hoffmann propriétaire domicilié aussi à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Mr Willfran Muhe, Etudiant en théologie domicilié en la même ville (…) 3. de Mr Honoré Muhe sans état né le 27 avril 1834, 4° de Demoiselle Marie Muhe sans état née le premier avril 1836, les deux domiciliés à Strasbourg, mineurs émancipés par mondit sieur Paul Simon Muhe leur père suivant déclaration faite devant le Juge de paix du Canton Nord de la Ville de Strasbourg le 8 juin dernier, assistée de du dit Sieur Henri Hoffmann leur oncle, leur curateur nommé à la suite du même procès verbal d’émancipation. 5° de Demoiselle Adèle Muhe majeure sans état demeurant à Strasbourg. Il va être procédé (…) à l’inventaire de la succession délaisée par Dame Françoise Henriette Hoffmann épouse du dit sieur Paul Simon Muhe décédée à la Robersau Mairie de Strasbourg le 3 avril dernier et de la Communauté qui a existé entre elle et son dit mari.. M. Willfran Muhe, M Honoré Muhe & Adèle Mademoiselle Muhe agissant en qualité de seuls et uniques héritiers de leur mère

Au ban de la Robertsau, Mairie de Strasbourg. 9. Une maison, terre, jardin, appartenances & dépendances sise au Canton dit Friesersgarten (…)
12. Une petite maison avec cour, dépendances, le tout d’une contenance d’environ 10 ares au canton dit Friesergarten (…)
Ville de Strasbourg. 14. Une maison sise à Strasbourg fossé des Tailleurs N° 4 acquise des veuve et héritiers di S. Charles Louis Bahn passementier à Strasbourg en vertu du contrat passé devant M° Zimmer notaire en cette ville le 29 décembre 1826 moyennant 11.100 francs payés comptant.
15. Une maison sise en la même ville fossé des Tailleurs N° 5 acquide de M Louis Immortel Ehrmann et de D° Caroline Wappler son épouse de Strasbourg en vertu du Contrat passé devant le soussigné notaire Rencker le 21 novembre 1833 moyennant 7000 francs payés comptant.
acp 432 (3 Q 30 147) f° 6 du 27.7. (succession déclarée le 21 juillet 1844) Le veuf commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler Nre à Strasbourg le 28 janvier 1820. Par ledit contrat de mariage il a été stipulé que la future épouse née le 15 novembre 1801 ne prendra part à la communauté qu’à la date de sa majorité. Le future a en outre l’usufruit de la succession de son épouse auquel il déclare renoncer
Communauté, mobilier estimé 83.304, une inscription de 2110 francs en capital 43.463, une inscription de 8120 francs en capital 16.550, une action sur la maison Gloxin & compagnie à Strasbourg 5000
Immeubles. Un hectare 15 ares prés ban de Killstett
3 hectares 5 ares 83 terre ban de Fessenheim et Lochwiller
2 hectares 49 ares 89 terre et prés à la Wantzenau
91 ares 5 terre à Gougenheim
un hectare 44 ares 86 terre ban de Dinsheim canton de Molsheim
Une maison à la Robertsau canton Friesersgarten, une petite maison dit lieu, 52 ares 25 terres à la Robertsau
une maison à Strasbourg fossé des tailleurs 4, une autre dite rue N° 5
38 ares 65 terres ban d’Obernai
Succession, garde robe 230, Divers immeubles ban d’Obernai sans indication
43 ares terres ban de Wingersheim
15 ares de pré ban de Bossendorf
Reprises du veuf 52.400, reprises de la défunte 24.894

Lors de la liquidation, les deux maisons au Fossé des Tailleurs reviennent au veuf

1858 (8.3.), Strasbourg 1 (145), Not. Rencker
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Paul Simon Mühé, propriétaire à Strasbourg, et Françoise Henriette Hoffmann son épouse et de la succession de cette dernière, à la requête de 1. Paul Simon Muh&, son mari, commun en beins en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler le 28 janvier 1820, 2. Honoré Muhé négociant à Strasbourg, 3. Marie Muhé, célibataire à Strasbourg, 4. Willfran Muhé, prêtre à Strasbourg, 5) Louise Adèle Muhé religieuse à Conflans, représentée par Honoré Hoffmannn, propriétaire à Strasbourg son mandataire

acp 467 (3 Q 30 182) f° 62 du 9.3.
Inventaire de la succession de de la défunte a été dressé par M° Rencker Nre le 24 & 25 juillet 1854., lequel constate que les reprises du veuf s’élèvent à 62.526 dont à déduire le don matutinal fait à la défunte soit 2000, reste 60.526 et ceux de la défunte à 13.963
Liquidation de la Communauté. Masse active 1) mobilier 816, 2) créances 60.900, 3) capitaux remboursés 20.100, 4) une inscription de rentes 3 % en capital 42.516, 5) une inscription de rente 4 ½ % en capital 18.621, 6) une action du comptoir Gloxin 5000, 7) immeubles 64.190, total 212.413.
dont à déduire les reprises, reste 135.549.
Il revient au veuf la moitié 67.824, ses reprises 62.526 total 130.350, à déduire don de noces 2000, rets 128.350
Les enfants ont à recevoir 1) moitié de la communauté 67.824, 2) reprises 13.968, 3) don matutinal 2000, total 83.792 4) immeubles propres à la défunte 10.810, total 94.602
Allocations et abandonnements. M. Mühe 2) deux maisons sises à Strasbourg fossé des tailleurs N° 4 et 5

Paul Simon Mühé meurt en 1863

1863 (20.5.), Strasbourg 1 (174), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 3019
Inventaire de la succession de Paul Simon Mühé
L’an 1863 Mercredi 20 Mai à neuf heures du matin en la demeure de Monsieur Paul Simon Mühe, en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg où il est décédé le 6 mai courant au lieu dit La Robertsau. A la requête et en présence 1° de Monsieur Auguste François Wulfran Mühe, prêtre demeurant à La Robertsau banlieue de Strasbourg, 2° de Mademoiselle Marie Mühe, célibataire, majeure demeurant à Strasbourg agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Mademoiselle Adelaïde Mühe, sa sœur, célibataire majeure, Religieuse en la maison du Sacré Cœur demeurant à Conflans (…) 3° Monsieur Honoré Mühe, Négociant domicilié à Strasbourg, agissant (…) comme habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un quart de leur père feu ledit Sr Paul Simon Mühe
4° enfin de Monsieur Etienne Barth fondé de pouvoir de Monsieur Théodore Humann demeurant à Strasbourg, en qualité d’exécuteur testamentaire de feu ledit Sieur Paul Simon Muhe, fonctions auxquelles il a été nommé par ledit défunt aux termes de son Testament ci après relaté

Testament olographe déposé en l’étide de M° Ritleng (…) Je lègue par préciput 1° à mon fils Wulfran Muhe l’usufruit viager d’un capital de 20.000 francs, 2° à mon fls Honoté la nue propriété de ce même capital (…) Je veux que mon frère Ferdinand Muhe conserve sa vie durant & sans indemnité le logement qu’il occupe présentement dans ma maison à Strasbourg (…) à ma cousine Anna Maria Cayenze née Schott de Knittelsheim demeurant à Gittromstein Bavière Rhénane (…) à la Robertsau le 11 novembre 1862.
Mobilier en ville. Salon du troisième étage, Chambre à coucher, Au quatrième étage logement, Au cinquième étage chambre des domestiques
En la maison à la Robertsau (…)
Immeubles de la succession. Ville de Strasbourg. I° Une Maison à rez de chaussée surmonté de quatre étages située place Gutemberg N° 4 (…)
II Une maison avec toutes ses aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg fossé des tailleurs N° 4 anicen, entre la maison ci après désignée & la maison du mineur Bartolmess donnant par derrière sur la cour ancien Ulmergraben qui la sépare de la maison désigée plus haut. Titres de propriété. Feu Monsieur Mühe est devenu propriétaire de l’immeuble dont s’agit pour l’avoir acquis de Dame Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces de feu le Sieur Jean Daniel Christmann & en secondes noces de feu le sieur Charles Louis Bahn, passementier à Strasbourg & de Frédérique Eugénie Bahn de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente portant quittance du prix passé devant M° Georges Frédéric Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 29 décembre 1826 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 janvier suivant volume 197 N° 78. La veuve Bahn susnommée était propriétaire du dit Immeuble pour l’avoir acquis conjointement avec le Sr Bahn son époux en secondes noces par contrat de vente que Laurent Voltz ci devant tonnelier & Catherine Salomé Zimmer conjoints à Strasbourg en ont âssé au profit desdits conjoints Bahn devant M° Zimmer notaire susnommé & l’un de des Collègues le 27 septembre 1827 enregistré le 29 dudit mois & transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le premier octobre suivant volume 97 N° 114. Lesdits conjoints Voltz avaient eux-mêmes acquis la dite maison de Jean Théophile Marzolff baquetier & Anne Marie Auffschlager, conjoints de cette ville par Contrat de vente passé à leur profit contrat de vente M° Stooeber jeune alors notaire à Strasbourg le 8 avril 1813 enregistré le lendemain. Auxquels conjoints Marzolff ledite maison avait été vendue par le Sr Jean Daniel Christmann susnommé en vertu de contrat passé à leur profit devant M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 23 novembre 1809 enregistré le lendemain
III. Une Maison sise à Strasbourg fossé des Tailleurs Numéro 5 ancien (…)
IV. Une Maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 71 ancien N° 42 nouveau (…)
B. Bâtiments du Magasin Luckner.Un immeuble sonsistant en magasin, grenier, cours, appartenances & dépendances connue sous le Nom de Magasin Luckner situé à Strasbourg rue ds Juifs n° 17 (…)
acp 522 (3 Q 30 237) f° 34-v du 28.5. (succession déclarée le 20 juillet 1863) Il dépend de ladite succession argenterie estimée 2830, médailles 848, mobilier en ville 977, mobilier à la Robertsau 3550n autre 2120, garde robe 264, valeur en portefeuille 115.666, 14 actions Hirsch 18.200, un coupon de l’emprunt romain 770, trois autres 2300, dix obligations des forges d’Audincourt 5000, deux obligations de Strasbourg 4000, intérêts 207, trois obligations chemin de fer Lyon à Genève 903, rentes 2160, 40, 820, 27.783
Une maison à Strasbourg place Gutenberg N° 4, Une maison fossé des tailleurs n° 4, une maison même rue n° 5, une maison vieux marché aux poissons N° 71, un magasin rue des Juifs N° 9
(vacation du 30 juin) acp 523 (3 Q 30 238) f° 34-v du 2.7. Il dépend encore de la succession 1) Un Christ en argent 125, 2) argent 2850, 3) créances rentrées 141 – Passif 2655

Lors de la liquidation, les deux maisons au Fossé des Tailleurs reviennent à Adélaïde Mühe, religieuse à Conflans

1863 (30.6.), Strasbourg 1 (174), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 3083
Liquidation et partage des successions délaissées par Monsieur Paul Simon Mühé, en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg & de Dame Frédérique Henriette Hoffmann son épouse
A la requête et en présence I. de Monsieur Auguste François Wulfran Mühe, prêtre demeurant à La Robertsau banlieue de Strasbourg, II. de Mademoiselle Marie Mühe, célibataire, majeure demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Mademoiselle Adelaïde Mühe, sa sœur, célibataire majeure, Religieuse en la maison du Sacré Cœur demeurant à Conflans (…), III. de Monsieur Honoré Mühe, négociant domicilié à Strasbourg, agissant (…) comme habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un quart de leur père & mère ci-dessus nommés. Et en présence de Monsieur Etienne Barth fondé de pouvoir de Monsieur Théodore Humann demeurant à Strasbourg, en qualité d’exécuteur testamentaire de feu ledit Sieur Paul Simon Muhe, fonctions auxquelles il a été nommé par ledit défunt aux termes de son Testament ci après relaté

Première observation. Décès de Madame Muhe née Hoffmann. Madame Muhe née Hoffmann est décédée à la Robertsau banlieue de Strasbourg le 3 avril 1854.
Deuxième observation. Inventaire (dressé par M° Rencker le 24 & 25 juillet 1854)
Troisième observation. Liquidation par M° Rencker le 8 mars 1858)
Quatrième observation. Décès de Mr Paul Simon Muhé (à la Robertsau le 6 mai 1853) Cinquième observation Inventaire, par M° Ritleng fils notaire soussigné le 20 mai
Sixième observation, Testament (…)
Septième observation. Compte de M. Ferdinand Mühe, son frère
Huitième observation. Les requérants font observer que feu leur père avait exprimé verbalement le désir que son excédent de caisse soit destiné aux pauvres
Neuvième observation. succession Honoré Hoffmann
Dixième obligation. Les requérants déclarant qu’ils ont déjà procédé à l’amiable entre eux à un partage mobilier
26. Une Maison à rez de chaussée surmonté de quatre étages située place Gutemberg N° 4 (…)
27 Une maison avec toutes ses aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg fossé des tailleurs N° 4 ancien, entre la maison ci après désignée & la maison du mineur Bartolmess donnant par derrière sur la cour ancien Ulmergraben qui la sépare de la maison désignée plus haut (inventorié à la vacation du 25 mai dernier de l’inventaire sus relaté). Titres de propriété. Feu Monsieur Mühe est devenu propriétaire de l’immeuble dont s’agit pour l’avoir acquis de Dame Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces de feu le Sieur Jean Daniel Christmann & en secondes noces de feu le sieur Charles Louis Bahn, passementier à Strasbourg & de Frédérique Eugénie Bahn de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente portant quittance du prix passé devant M° Georges Frédéric Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 29 décembre 1826 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 janvier suivant volume 197 N° 78. La veuve Bahn susnommée était propriétaire du dit Immeuble pour l’avoir acquis conjointement avec le Sr Bahn son époux en secondes noces par contrat de vente que Laurent Voltz ci devant tonnelier & Catherine Salomé Zimmer conjoints à Strasbourg en ont passé au profit desdits conjoints Bahn devant M° Zimmer notaire susnommé & l’un de des Collègues le 27 septembre 1827 enregistré le 29 dudit mois & transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le premier octobre suivant volume 97 N° 114. Lesdits conjoints Voltz avaient eux-mêmes acquis la dite maison de Jean Théophile Marzolff baquetier & Anne Marie Auffschlager, conjoints de cette ville par Contrat de vente passé à leur profit contrat de vente M° Stooeber jeune alors notaire à Strasbourg le 8 avril 1813 enregistré le lendemain. Auxquels conjoints Marzolff ladite maison avait été vendue par le Sr Jean Daniel Christmann susnommé en vertu de contrat passé à leur profit devant M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 23 novembre 1809 enregistré le lendemain
27. Une Maison sise à Strasbourg fossé des Tailleurs Numéro 5 ancien (…)
28. Une Maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 71 ancien N° 42 nouveau (…)
29. Bâtiments du Magasin Luckner.Un immeuble consistant en magasin, grenier, cours, appartenances & dépendances connue sous le Nom de Magasin Luckner situé à Strasbourg rue ds Juifs n° 17 (…)
Attributions. 1° Monsieur Honoré Mühe, 1° La maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 42 nouveau, estimée à 26.000 francs
2° Mademoiselle Marie Mühe, 2° La maison sise à Strasbourg place Gutemberg N° 4 estimée à 30.130 francs
3° Mademoiselle Adélaïde Mühe, 1° Les deux maisons sises à Strasbourg fossé des tailleurs N° 4 & 5 anciens estimées à 27.000 francs
4° Monsieur Auguste François Wulfran Mühe, 1° Le Magasin Luckner.sis à Strasbourg rue ds Juifs n° 17 évalué à 32.000 francs
acp 523 (3 Q 30 238) f° 35-v du 2.7. – Masse à partager 1) argent comptant 29.628, 2) billets 37.500, 3) intérêts 166, 4) argenterie 2380, 5) effets mobiliers 1950, 6) 14 actions Hirsch 18.200, 7) quatre coupons de l’emprunt romain 3080, 8) dix obligations des forges d’Audincourt 5000, intérêts 87, 9) huit obligations au porteur de la Ville de Strasbourg 4000, intérêts 207, 10) trois obligations chemin de fer Lyon à Genève 903, 11) rentes 2160, 12) 40, 13) 820, capital 49.988, 14) créances & intérêts 124, 15) autre 24.197, 16) maisons 30.130, 17) 27.000, 18) 26.000, 19) magasin 32.000, 20) créances sans titre 38, total à partager 313.395 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.