François Joseph de Klinglin, préteur royal, et (1714) Marie Françoise Séguin Deshons – catholiques


François Joseph de Klinglin naît à Sélestat le 22 octobre 1686, fils de Jean Baptiste Klinglin, avocat qui sera nommé syndic royal (1695) puis préteur royal (1706) de Strasbourg. Il est prébendier de Saint-Pierre-le-Jeune puis de la Toussaint, s’inscrit à la faculté de droit de Strasbourg le 12 novembre 1703 et présente en 1707 sa thèse de droit De successione fœminarum in feudo franco (De la succession des femmes dans les fiefs francs). Il devient bourgeois de Strasbourg le 15 mars 1710, est nommé la même année conseiller chevalier d’honneur au Conseil souverain d’Alsace. François Joseph de Klinglin a une fille de l’actrice Adrienne Lecouvreur puis épouse en 1714 Marie Françoise Seguin Deshons. Il est nommé assesseur des Quinze le 30 septembre 1715 après la mort du connétable Joham puis préteur (Stettmeister) en cours d’année le 6 mars 1719 pour remplacer François Ludan de Kageneck, charge qu’il exerce à nouveau en 1720, 1722, 1724 et 1725 (livres de la Taille, VII 1213 et suiv.). Son père obtient pour lui la survivance de la charge de préteur royal par décret du 24 septembre 1722 ; il entre en fonction le 23 juillet 1725. Il se fait construire un hôtel (actuelle préfecture), échange avec la Ville la seigneurie de Hœnheim contre celle d’Illkirch où il construit une demeure, et se fait faire la Ménagerie, campagne hors la porte des Bouchers et une demeure à Oberhergheim près de Rouffach. Il accorde en 1744 une pension alimentaire à sa femme Marie Françoise Deshons qui va s’établir dans une communauté de religieuses à Paris.
En exerçant la charge de préteur royal, il confond la fonction administrative et l’intérêt personnel (voir l’Affaire Klinglin). Il est arrêté le 25 février 1752, détenu à la Citadelle où il meurt le 6 février 1753. Son corps embaumé est présenté à l’église Saint-Pierre-le-Jeune le 20 février et transporté à Illkirch où il est inhumé dans le chœur de l’église. Sa veuve Marie Françoise Deshons meurt le 14 mars 1778 dans son appartement au couvent Sainte-Barbe.

Enfant naturel d’Adrienne Lecouvreur

  • Françoise Ursule Catherine Le Couvreur, épouse (1733) Louis Daudet, receveur du grenier à sel

Enfants de Marie Françoise Séguin Deshons

  • Enfant mort-né, 1716
  • Françoise Sidonie, née en 1717, épouse (1730) Jean Jacques de Müllenheim
  • Marie Anne (1718-1720)
  • François Christophe Honoré, né en 1719, épouse (1753) Marie Louise de Roppe
  • Marie Cécile, née en 1721, épouse (1735) Philippe Auguste Bœckel de Bœcklinsau
  • Marie Anne Charlotte, née en 1722, religieuse
  • Béatrice Octavie Eléonore, née en 1724, religieuse à Montigny
  • Caroline Eléonore, née en 1726, religieuse à Origny-Sainte-Benoîte en 1790
  • Marie Louise Frédérique, née en 1728, chanoinesse à Montigny († 1778)
  • Pauline, née en 1730, épouse (1748) Antoine Joseph de Lützelbourg
  • Jean Jacques Joseph, né en 1733, épouse (1766) Josèphe Amélie de Lützelbourg
  • François Joseph (1735-1735)
  • François Marie Auguste, né en 1736, chanoine († 1788)
  • Armand Jules (1740-1741)

Maisons à Strasbourg
Hôtel, 19, rue Brûlée (V 10 sur le plan Blondel)
Campagne de la Ménagerie, à l’emplacement de l’actuelle église Saint-Urbain à l’angle de l’avenue Jean-Jaurès et de la rue de Liepvre


Signatures au mariage de Françoise Sidonie (1730, Saint-Pierre-le-Jeune)


Armoiries de la famille Klinglin (Lehr) – Portrait de François Joseph de Klinglin

Répertoire du clergé, de Louis Kammerer

2739. François Joseph Klinglin, né le 12 oct. 1686 à Sélestat
préb. Strasbourg, Saint-Pierre-le-Jeune 1698, clerc âgé de 12 ans, 1708 (G 4915, 43)
préb. de la Toussaint, 4 mai 1701 – (29 août 1707), clerc (G 4915, 119)
D’après son âge, est probablement le futur préteur royal de Strasbourg

Inscription à la faculté de droit (12 novembre 1703), thèse De successione foeminarum in feudo franco (28 janvier 1707), Archives de Saint-Thomas, 1 AST 432 et suiv. publiées par Knod, Die alten Matrikeln der Universität Strassburg 1621-1793, 3 vol., Strassburg, 1897-1902
Provisions de conseiller-chevalier d’honneur au Conseil souverain (12 avril 1710, Georges Livet, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne)

Natif de Sélestat, le gentilhomme François Joseph de Klinglin, fils du préteur royal, devient bourgeois à titre gratuit le 15 mars 1710.

1710, 4° Livre de bourgeoisie p. 777
Jr: Franciscus Joseph Von Klinglin, Von Schlettstatt, Herrn Prætoris Regÿ Sohn, empfangt das burgerrecht durchauß gratis, J. d. 15. Dito [Martÿ] 1710.

François Joseph de Klinglin épouse Marie Françoise Seguin Deshons : contrat de mariage passé à Vieux-Brisach en 1714 tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Westhouse, sans mention d’année.

Copie du Contrat de mariage – Monsieur François Joseph de Klinglin Chevalier Conseiller d’honneur au Conseil souverain d’Alsace et immatriculé au Corps de la Noblesse de la basse Alsace et Damoiselle Marie Françoise Des Hons fille de feu Monsieur Samuel Seguin Sieur Deshons vivant colonel de Dragons au Service du Roy et de Dame Marie Sidoine Deshons née Baronne de Falckenstein, ledit Sieur François Joseph de Klinglin authorisé et de l’avis et consentement de Monsieur Jean Baptiste de Klinglin Ecuyer conseiller du Roy en ses Conseils, Preteur Royal de la ville de Strasbourg, Seigneur de la Baronnie de Hattstatt et du village de Biltsheim et investi simultanément du Village et du fief de Hoenheim, circonstances et dépendances son pere, Fait au vieux Brisack le 9. mars 1714, collationné signé Weyssenfeger Sindic et Greffier de la ville du Vieux Brisack

Mariage, Westhouse (p. 31)
[Acte écrit sur un feuillet inséré entre deux actes datés du 4 novembre 1715 et du 13 janvier 1716] Hodie 17.mo junii sacro matrimonii vinculo juncti fuere Prænobilis et jllustris Dnus Franciscus Josephus De Klingling Eques et Consiliarius honorarius in Supremâ alsatiæ Curiâ filius Perillustris et prænobilis Domini joannis Baptistæ De Klingling Regii Prætoris Vrbis argentinensis filius ac prænobilis Dominicella Maria Francisca Deshons filia Defuncti Prænobilis et Strenui Domini Samuelis seguin Domini deshons et prænobilis Dominæ Mariæ Sidoniæ Deshons natæ a falckenstein facta una proclamatione jn parochia ad S Laurentium argentinæ super duabus alii dispensatum fuit (…) françois joseph de Klinglin, marie françoise deshons (i 32)

Les Conseillers et Vingt-et-Un décident d’élire un nouveau préteur en cours d’année après la mort de François Ludan de Kageneck. Le préteur royal n’émet pas d’avis sur le choix. L’assemblée élit à l’unanimité François Joseph de Klinglin le 6 mars 1719.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202)
Montag den 6. Marty – Stättmeister wahl betreffend – Herr XV. Frantz Joseph von Klinglin Wird Zum Stättmeister erwöhlt
(p. 51) In Versammlung E. E. Großen Raths
Nachdem H. XV Secretarius Kleinclauß die bey Hh. Räth und Ein und Zwantzig wegen bevorstehender Sttätmeister wahl heut dato Erkannte Dispensation referirt, die ordnungen und das Decretium de Silentis abgelesen, anbey erinnert, daß der Eligendus, in ansehung der Letzt erwöhlte H. Sttättmeister von Berstät Lutherischer Religion zugethan, nach der königlichen Alternative Catholisch seyn müße, und der H. Stättmeister von Bock die Umbfrag, ob jemand gebetten ? gehalten, Herr Prætor Regius auch seine Stimm zu geben sich entschuldigt, ist durch gewohnlich und ordentliche fassung der votorum H. XV Frantz Joseph von Klinglin unanimiter zu Einem Stättmeister erkoßen worden.

François Joseph de Klinglin accorde une pension alimentaire de quatre mille livres à sa femme Marie Françoise Deshons qui va s’établir dans une communauté de religieuses à Paris

1744 (3.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 72)
furent presens Messire François Joseph de Klinglin, Conseiller du Roy Chevalier d’honneur d’Epée aud. Conseil souverain d’Alsace, Preteur royal de cette ville de Strasbourg y demeurant en son hotel rue Brandgass, Paroisse St Pierre le jeune, Lequel a dit que de son gré et consentement exprès
Dame Marie Françoise Deshons son Epouse desirant aller à Paris et s’y retirer dans une Communauté de Religieuses, pour luy donner les moyens d’y vivre et d’entretenir selon son Etat et sa condition, s’est mondit sieur de Klinglin engagé et obligé comme il s’engage et oblige par ces presentes de payer et fournir à madite Dame son Epouse ce acceptant soûs son autorité la somme de 4000 livres par an de pension alimentaire, et ce par avance et en quatre payemens égaux de quartier en quartier par chaque fois mille livres dont le premier payement se fera le jour du Depart de madite Dame de Klinglin, le secons trois mois apràs et ainsy continuer par avance de quartier et quartier tant et si longtems qu’elle voudra rester et demeurer dans ladite communauté de Religieuses (…) Fait lû et passé audit Strasbourg le 3 juillet 1744

François Joseph de Klinglin ordonne le 23 août 1748 que son corps soit inhumé dans sa seigneurie d’Illkirch. Il nomme pour ses héritiers ses cinq enfants Christophe, Jacques, Auguste, Pauline et Louise ainsi que les enfants de ses deux filles défuntes Françoise et Cécile, chacun pour la légitime. Son fils Jacques, appelé baron de Hattstatt, devra lui succéder dans tous ses biens et siegneuries en délivrant la légitime à chacun de ses cohéritiers. Ces biens reviendront à ses héritiers mâles, à défaut à son frère Christophe ou à ses héritiers mâles auxquels seront substitués le cas échéant Auguste ou ses héritiers mâles. A défaut d’héritiera mâles, les biens reviendront aux femmes dans l’ordre de leur succession. Si une des dispositions était irrecevable en droit, elle devra être remplacée dans l’esprit d’un père qui lègue ses biens à ses enfants. Il se réserve le droit le modifier ses dispositions. Pour ce qui est de sa femme, il renvoie au contrat de mariage.
Il fait signer son testament clos par des témoins le 12 septembre 1748.

1748 (12.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 112) n° 483
Testament – im nahmen der allerheiligsten dreyfeltigkeit gott vatters und sohns und heiligengeistes amen
ich frantz ioseph von klinglin nach so vielen zu diensten ihro Maiestät meines allergnädigsten königs und zum wolsein der von höchst derselben anvertrauten* burgerschafft der statt strasburg angewendenten iahren habe rathsam und nöthig zu sein erachtet auch an meine eigene von gott und der natur mir gegebene familie zu gedencken und meinen lezten willen welche ich auf meinem tödlichen hintritt zu meiner angehörigen einigkeit und wohlsein wil volzogen haben annoch mit völliger gesundheit des gemühts obschon dem leib nach etwas unbeslich eigenhändig zu verfassen.
demnach einstele* ich irgund und zur stund meines zukünfftigen zeitlichen hintrittes meine seel in die gnaden hand des ienigen der sie erschaffen hatt dein* Leib aber der erden nach christ catholichen brauch in meiner herrschafft ilkirch beygeleget zu werden. mit meinen mir von gott verlieherne zeitlichen gütern und herrschafften aber will ich folgendes gehalten haben.
1° ernenne und setze ich zu meinen wahren und rechten erben ein christophorum, iacobum, augustum, die paulinam und ludovicam, alle fünff von klinglin und meine mit fraw francisca gebohrene von Dehons meiner Liebsten gemahlin ehelich erzielte liebe kinder, doch also des alle und iede mit ihrem pflichtteil oder legitima sich begnügen sollen. glaichfals setze ich zu meinem wahren und rechten erben ein die von francisca von müllenheim, und dan die von cecilia von Bockel beyden gebohrenen von klinglin meinen lieben verstorbenen töchtern hinterlassene kinder also das sie in das ihren mütteren wofern sie noch im leben würden zukommende pflichtteil oder legitimam eintreffen sollen
2° verordne ich das mein lieber sohn iacobus von klinglin den man bis dahin Baron von hatstatt gennent hat mir in allen meinen güteren und herrschafften recht und gerechtigkeiten succedire und allein seinen übrigen geschwistrigen und miterben ihro legitimam oder kindlicher pflichtteil krafft des vorigen articuls ausgelüfferen gehalten sein solle.
diese güter und herschafften sollen bey ihm und seinen descendenten mänlichen geschlechts verbleiben. im fall aber er ohne mänliche erben solle absterben, sollen bemelte güter meinem erstgebohrnen sohn christophoro und dessen mänlichen erben anherfallen, welche substitution im fall derselbe ohne mänliche erben solte
solte absterben, gegen meinen trittgebohrne sohn augustum solle gehalten werden, im fall aber kein mänliche erb von den dreyen obgemelten meinen söhnen ubrig soll diese substitution bey den weiblichen erben nach eben gemelter ordnung statt haben.
3° will ich das mein universal erb oder der welchem der ordnung nach die substituirten güter heimfallen soll gehalten sein aus denen einkünfften meinen vier töchteren stifftfrawen ihre lebenslengliche pension zu entrichten.
obiges alles nun wie es vorher geschrieben ist mein argsten und liebster will welchen ich in allen seinen stücken und articlen volzogen haben will mit dem ausdrucklichen anhang wann der selbige aus unter * einiger zierlichkeit der rechten, oder anderer ursachen halben als ein testament nicht bestehen könte das er dannoch als ein codicil verordnung eines
vatters zwischen seinen kindern oder ein ieder andern Letzterer will der mit geringerem zierlichkeit auffzuricht und dennoch bestehet gelten möge mit der ferneren erklärung was ich künfftig hin mit eigener hand selbst schreiben und diesem meinem testament beyfügen werde das solchem allem nicht weniger folg geleistet und derselbe steiff und vest gehalten werden sole als wann es diesem meinem testament von wort zu wort einverleiben werde.
womit ich dann diesem meinen letstem willen in dem namen gottes wie ich den selben angefangen geendet in veste undt habe ich denselben mit eigener hand geschrieben unterschrieben und mit meinem angebohrnen adelichen bittschafft bekräfftiget.
und meine vilgeliebte ehegemahlin anbetrifft beruffe ich mich auff unsere eheberedung oder stipulirte contract de mariage. strasburg den 23. august 1748 frantz iosef von klinglin

ich frantz iosef von klinglin königlicher statts raht und pretor Regius in strasburg verkunde und bekenne hiemit das in dieser verschlossenen schrifft mein testament letzster und liebster willen enthalten so ich bereits den 23. augusti iungsthin eigenhändig geschrieben und underschrieben auch zu und mein freÿherrlich insigel bey gedruckt, heutigen tags aber hernach gemeldte personen als gezeÿgen
in sonderheit ersuchet habe das sich dieselbe nach mir hier von unser ubermäsig underschreiben und ihrer gewöhnliche pittschrifften beydrucken mithin solch mein testament dadurch bekräfftigen helffen wollen verkundlich mein underschrifft und fürgedruckten freyherrlichen insigels. strasburg den 12 septembris 1748.
frantz iosef von klinglin


Testament autographe

François Joseph de Klinglin meurt à la Citadelle le 6 février 1753. Son corps embaumé est transporté dans sa demeure paroisse Saint-Pierre-le-Jeune le 20 février puis à Illkirch où il est inhumé dans le chœur de l’église.

Sépulture, Saint-Louis de la Citadelle (cath. p. 101)
Anno Domini 1753 Die sexta februarÿ Mortuus est prænobilis Dominus franciscus josephus de Klinling in vivis prætor Regius civitatis argentinenis et Regi à *nctioribus consiliis sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus cujus corpus die decimâ octavâ ejusdem mensis et anni absque ullo exequiarum (ri)tu ex dispensatione Reverendissimi Ordinarÿ de nocte ad Domum propriam delatum fuit me infra scripto parocho funus deducente nempe ad parochiam sancti petri junioris intra argentinam (i 54)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 211)
Anno Domini 1753, die sexta februarÿ mortuus est Perjllustris ac Excellentissimus D.D. Franciscus Josephus de Klinglin annos 68 circiter natus, Regi de Regni Statu a Consiliis, supremi Alsatiæ Senatus Consiliarius Eques honorarius civitatis Argentinensis Prætor Regius, Dominus jn Illkirch et Gravenstaden aliisque locis, Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus, Cujus Corpus Condimentis arefactum Et ab hinc in Ecclesiâ Reverendorum Patrum Recollectorum Arcis Argentinensis Conservatum, ante biduum a Rd° Patre Geraldo Kentzinger Ejus Superiori et ejusdem Arcis Parocho mihi in Palatio defuncti Parochiani nostri debitis Cæremoniis Recipienti fuit præsentatum ac hodie 20 prædictorum Mensis et anni a me infra scripto in Ecclesiam parochialem in Illkirch deductum, in eadem a R.D. Britsch ejusdem vicario fuit sepultus (i 109)

Sépulture, Illkirch (cath. p. 62)
Anno Domini 1753, die vigesima mensis februarÿ corpus Prænobilis ac Excellentissimi Domini francisci Josephi De Klinglin Liberi Baronis, urbis Argentinensis Prætoris et Conciliarÿ Regÿ, nec non Domini in locis Illkirch, Graffenstaden, Hattstatten et Ober Hërcken defuncti die sexta mensis et anni ejusdem parochiâ ad sanctum petrum Juniorem intra Argentinam huc ad parochiam in Illkirch delatum et a Reverendi domino parocho Leonardo Sigrist ejusdem parochiæ præsentatum, a me infra scripto vicario ad Sanctum osvaldum in pago Illvickersheim et annexis in Choro Ecclesiæ parochialis in Illkirch sepultum fuit (i 62)

Début d’inventaire des biens de François Joseph de Klinglin, dressé par le notaire Matthias Koch qui en transmet les pièces au notaire royal Humbourg. L’inventaire se limite à décrire les meubles à Strasbourg (hôtel en campagne). Le défunt laisse sept enfants ou leurs représentants issus de sa veuve

1753 (16.4.), Matthias Koch (6 E 41, 488) n° 509 (grosse, AMS cote VIII 154)
[Inventaire de François Joseph de Klinglin] 16. avril 1753, à la requête de Dame Madame de Klinglin née Deshons veuve de Messire François Joseph de Klinglin Conseiller d’Etat, Chevalier d’honneur au Conseil souverain d’Alsace et Preteur Royal de la ville de Strasbourg, tant en son nom et à cause de la communauté de biens qui a été entre ladite Dame et led. S. deffunt de Klinglin son Epoux, et à la requête de Messire Christophe Honnoré de Klinglin, Stettmeistre et Preteur Royal en Survivance, représenté par Sr Rudolphe de Rochebrun Avocat en cette ville son mandataire et encore en présence et au nom du Sieur Jean Louis Treitlinger Avocat au Directoire de la Noblesse de la basse Alsace en qualité de tuteur oneraire de Messire Jacques de Klinglin Baron d’Hatstatt et comme représentant Messire Joseph Antoine Zorn de Boulach tuteur honoraire dudit Sr de Klinglin Baron d’Hattstatt absent, et encore en présence et au nom de Messire François Guillaume Ignace Baron de Reinach, Conseiller Chevalier d’honneur et d’Epée au Conseil souverain d’Alsace en qualité de tuteur honoraire de Messire Auguste de Klinglin et des Dame et Demoiselles Pauline et Louise de Klinglin et encore les dits Sieur Auguste de Klinglin, Pauline de Klinglin Comtesse de Luzelbourg et Louise de Klinglin représentées par le Sr François Michel Dreyer Avocat au Directoire de la Noblesse de lad. Basse alsace, et encore en présence et au nom de Messire Jacques de Mullenheim Stettmeistre du Magistrat de la ville de Strasbourg en qualité de tuteur et Curateur Legitime de Messire Joseph de Müllenheim Capitaine en Second du Regiment d’Alsace et Messire Jacques de Müllenheim et Demoiselle Thérèse de Müllenheim ses enfants qu’il a eu de deffunte Dame Madame Françoise Sidonie de Klinglin fille du dit deffunt Messire Joseph de Klinglin, et encore en presence et au nom du Sieur Jean Thomas Kau Représentant et comme Mandataire dudit Messire de Müllenheim, en son absence au Sr Michel Jacques Gombault licencié ès droit, et Enfin en presence et au nom de Messire François Antoine Streitt d’Immendingern Directeur du Directoire de la Noblesse de la Basse Alsace en qualité de tuteur honoraire de Demoiselle Marie Eleonore et Marie Sydonie Böcklin de Böcklinsau filles mineures et représentant deffunte Dame Marie Cecile de Klinglin leur mere Epouse de deffunt Messire François Auguste Ferdinand Böcklin de Böcklinsau en son vivant Directeur du Directoire de la Noblesse de la Basse Alsace, fille du deffunt Messire Joseph de Klinglin, tous les cy dessus denommées Enfants et petits Enfants du dit deffunt Messire Joseph de Klinglin presomptifs héritiers
– Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre au premier notre huissier ou sergent sur ce requis, Sçavoir faisons que comme cejourd’huy veû par nôtre Conseil souverain d’Alsace la requete présentée en iceluy par nôtre cher et bien aimé Jean Jacques Joseph de Klinglin, Baron de Hattstatt fils majeur jouissant de ses droits, expositive que l’inventaire de la succession de feu le sieur Preteur de Strasbourg son Pere qui auroit deûb être fait et parachevé dans les delais de l’ordonnance n’a été que Commencé et sa cloture a été suspendue par la negligence du tuteur oneraire du suppliant (…) ordonnons que l’inventaire encommencé de la succession de feu le Sieur Preteur sera incessament parachevé (…), donné à Colmar en la première chambre de notre Conseil souverain d’Alsace le 26. sept. l’an de grace 1753
– Le 22. Avril 1754 il a été procédé par les soussignés à la Continuation de cet Inventaire pour cet effet furent presens Madame de Klinglin née Deshons Douairiere, Messieurs de Berstett, de Reinach, de Streit, de Rochebrune, Gombault et Treitlinger et a l’instant led. Mr de Reinach a declaré prendre qualité de Curateur de Mr. Auguste de Klinglin et de la Damoiselle Louise de Klinglin Monviller et qu’il n’entend point se porter pour curateur de Mad. Pauline de Klinglin Epouse de Mr le Comte de Lizelbourg d’Imlin (…) puisqu’il n’a été établi Curateur par autorité de justice qu’aux enfans mineurs de feu Mr de Klinglin, Preteur Royal qui au tems de son decés étoient en la puissance et qui sont justiciables du directoire de la Noblesse de Basse Alsace
Copie du Contrat de mariage (…)

Meubles et Effet inventoriés à Strasbourg et à la Menagerie. Meubles de Bois & Lits 20 642, Linge de table et de lit 3547, Habits et linge 10 494, Tapisserie 7195, Etain 189, Batterie de cuisine 1531, Chanvre 64, Differents meubles 691, Vins et tonneaux 6807, Armes 3806, Voiture, 9409, Pendules 1980, Bestiaus 972, Total 67 330 livres,
– Verzeichnus dererjenigen Documenten welche Matthiæ Koch dem Notario zu verfertigung ihro Freÿherrlichen Gnaden von Klinglin Verlassenschafft Inventarii zugestellt worden und nunmehr wieder zurück gegeben worden. 1. Sechs jährige Lehnung der Menagerie mit Michael Jung und seiner Ehefrau getroffen den 4.ten Octobris 1751. 2. Abschatzung der Garthen Waar in Frau Doct. Flachin vormaligem Garthen vom 14.ten Maÿ 1749. 3. Inventarium über die beÿ der Menagerie befindliche Güther und anders vom 22.ten Aprilis 1750. 4. Abtheilung derer vätterlichen Pfenningthurns Capitalien Zwischen denen Freÿherrlichen Erben von Klinglin de Anno 1725. 5. Neun jährige lehnung über vier und ein halb Acker Feld in der Insul Zwischen denen Zweÿ Rheinbrucken mit Hanns und Diebold Haus, von Ichenheim über Rhein vom 7.ten Februarii 1752. 6. Obligation über 200 Gulden Capital so Diebold Meÿen Küchel Zu Illkirch in dieße Succession schuldig vom 20. Februarii 1749. 7. Neunjährige Lehnung mit Johann Engeser Würth Zum Hirtzel über das bezirck von der gewesenen Stern: Schantz vom 30.ten Aprilis 1746. 8. Procesverbal die Endenweÿr betreffend vom 8.ten Decembris 1738. und 12.ten Decembris dicti Anni. 9. Rechnung über einen verkaufften Garten Zu Marlenheim und dagegen erkauffte Güther vom 7.ten Januarii 1739. (10. 11. zu Marlenheim), 12. Kauffbrieff über Herrn Rathherr Ducré Garthen vor dem Metzgerthor vom 6.ten Martii 1749. sampt einem Extract aus der Statt allmend Zinnßbuch und Schein gedachten Herrn Ducré über solcher verkaufften Garten vom 27.ten Novembris 1748. 13. Kauffbrieff über Güther im Marlenheimer bann (…), 19. Neun pieçes des accordirten Allmend vor dem Metzgerthor betreffend. 20. Kauffbrieff Herrn Rathherr Ducré über ein Garten und Gartenhaus vor dem Metzgerthor vom 8.ten Maÿ 1744. 21. Kauffbrieff Herrn Rathh. Philipp Caspar Leÿterspergers über einen vor dem Metzgerthor gelegenen Allmend platz vom 22.ten Augusti 1704. 22. Kauffbrieff ihro Freÿherrlichen Gnaden von Klinglin über ein Garthen vor dem Metzgerthor gelegen vom 13.ten Maÿ 1749. 23. Kauffbrieff Jacob Wurtzen des Garthenmanns über ein Garthen vor dem Metzgerthor vom 25.ten Octobris 1745. 24. Kauffbrieff ihro Freÿherrlichen Gnaden von Klinglin über ein Garthen vor dem Metzgerthor vom 3.ten Maÿ 1749. 25. (Marlenheim). 26. Ehe contract ihro Freÿherrlichen Gnaden von Klinglin, vom 9.ten Martii 1714. 27. die samptliche Memoires derer an diße Sucession gemachter prætensionen a N° 1 biß N° 152 beedes inclusive – Je suis depositaire des papiers et titres specifiés dans le present etat. Strasbg. le 10° Juillet 1754. Humbourg, not. royal
– Etat sommaire du présent inventaire, (meubles de bois 20 192, linge de table 3487, tapisserie 7027, habits et linge 10 552, étain 189, batterie de cuisine 1514, différents meubles 776), total des meubles ci devant specifiés 43 740, denrées 110, Chevaux 288, bestiaux 972, voitures 9809, outils pour cultiver la terre 39, vins et tonneaux 16 913, bibliotheque 6323, Clavecins 600, Instruments optiques, 548, Armes 4042, Chanvre 64, Pendules 1980, Glaçes, Porcellaines, Lustres et Cristaux 22 684, Vaisselle d’argent 7356, Bagues d’or 4897, total général 120 370 livres
A quoy il faut ajouter 2. Portions de tapisserie de Basselisse aux armes de feu Mr le Preteur 130 (…), total des articulés à ajouter 2180, Somme totale finale 122 550
Et comme on a jugé a propos de continuer et achever le présent Inventaire par un Notaire royal a cause de la substitution établie par le Testament du defunt (…)
– Etat des pièces et titres concernant la succession de feu M. de Klinglin en son vivant Conseiller d’Etat et Preteur Royal de la ville de Strasbourg, lesquels ont été remis au soussigné en sa qualité de Curateur oneraire du M. le Baron de Hattstatt
– Meubles de Bois et lits. Sur le grenier, Dans l’appartement N° 20, Appartement N° 16, Dans l’appartement N° 21, Dans le Cabinet N° 17, Dans le Cabinet N° 12, Dans la garde Robbe N° 15, Dans l’appartement N° 7, Cabinet N° 8, Cabinet à coté, Dans l’appartement N° 4, Dans une Chambre a Cheminée vis à vis N° 4, Cabinet N° 6, Dans la Chambre des Domestiques, Dans la Gallerie d’en haut, Dans la Chambre N° 20, Appartement N° 21, Appartement N° 19 – Différents meubles, Sur le grenier, Dans l’appartement N° 20, Dans la Gallerie d’en haut, Appartement N° 5, Appartement d’en bas N° 8, Dans le Cabinet à coté, Dans une armoire devant l’appartement N° 15, Appartement N° 24, Dans l’office, Dans l’écurie, à la Menagerie, Dans le cabinet de feu M le Preteur – (f° 13) Continuation des Meubles et bois de lit, Appartement N° 3, Dans les appartemens de Mr me Baron D’Hattstatt, Appartement N° 4, Appartement N° 5, Appartement N° 6, Appartement N° 7, Dans la salle à manger, Dans l’Appartement N° 8, Dans le Cabinet à coté, Dans les appartemens de Mad. de Klinglin, (f° 19.b) Appartement N° 9, Appartement N° 15, Dans la chambre du valet de chambre, Dans la Chambre N° 28, Dans la Chambre N° 26, Dans la chambre à coté, Dans la chambre du Cuisinier, Dans la chambre du chasseur, Dans la Chambre des Servantes, Dans la chambre des officiers d’office, Au dessus des Cuisines, Dans l’office, Dans la salle a manger des Domestiques, Devant la cuisine, Dans la Cuisine, Appartement N° 24, Dans le Vestibule devant N° 24, Dans la cave de la cuisine, Dans la buanterie, Dans le Cabinet dembas au dessous de l’escalier, Dans l’appartement du suisse, Dans la chambre de L’Ecuyer, Dans la Chambre du valet d’Ecurie, Dans l’Ecurie, Dans les Remises, Dans la Cave – a la Menagerie

Registre de vente des biens mobiliers

1762 (13.9.), Me Albert (Jean Georges 6 E 41, 843) n° 34
Revisio auch Verkauff und Versteigerungs: Register über diejenige hausräthliche Effecten und bewegliche Sachen so in weÿland des freÿwohlgebohrnen Herrn Frantz Joseph von Klinglin geweßenen königlichen staats: Raths und Prætoris Regii allhier zu Straßburg hinterlassene Vacante Successions: Massam gehörig

Marie Françoise Deshons meurt le 14 mars 1778 à l’âge de 77 ans dans un bâtiment hors de l’enclos du couvent de la Vierge Marie où elle habitait depuis plusieurs années. Son corps est inhumé dans le cimetière à l’intérieur du couvent.

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 205)
Anno domini 1778 die 14 Martii horâ nonâ Serotinâ mortua est prænobilis Domina Maria Francisca L. B. deshons, defuncti Prænobilis Domini Francisci Josephi L. B. de Klinglin, dum viveret regi à consilÿs pro bono monarchia statu nec non Prætoris Regÿ civitatis Argentinensis, vidua superstes, omnibus morientium sacramentis rité præmunita, ætatis 77 annorum, Parochiana nostra, in Foro Monasterÿ Santimonialium Sub titulo Congregationis B. V. Mariæ extra clausuram Sitô per plures annos commorata, et sequenti die 16 dicti mensis Hora quintâ vespertina Corpus defunctæ a me infra scripto persolutis ante domum altefata defuncta consuetis precibus et suffragÿs (…) D. Dno prædicti Monasterÿ Confessario servatis servandis traditum est in hunc finam, ut in Cæmeterio intra clausuram supranominati Monasterÿ sito sepeliatum (i 107)

L’inventaire est dressé dans le couvent Sainte-Barbe. L’actif de la succession s’élève à 43 livres, la passif à 12 471 livres

1778 (19.3.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 631) n° 84
Inventaire des Biens delaissés par feue Mad° Marie Françoise de Klinglin née Deshons Douairiere de feu Mre François Joseph Baron de Klinglin en son vivant Conseiller d’Etat et Preteur Royal de cette ville de Strasbourg, dressé en l’année 1778. (…) après son decès arrivé le 14. du present mois de Mars, Laquelle dite succession a été inventoriée à la requête des Enfants et petits enfants de la defunte (…) le serment ordinaire et accoutumé preté ez mains du Notaire soussigné tant par Mre les Requerans presens que par Regine Fuchs native de Pfaffenheim dans la haute Alsace la Cuisiniere et Anne Marie Nonnenmacher native de Hochfelden la fille de Chambre (…) Fait et passé à Strasbourg au Couvent des Religieuses de Ste Barbe et ont Messieurs les Requerans signé le present Procès verbal après lecture faite, ce 19° Mars 1778.
La defunte Dame de Klinglin a delaissé pour ses héritiers ab intestat les Sieurs et Dames ses enfants et Petits enfans savoir 1° Mre Louis Joseph Baron de Klinglin d’Esser, Capitaine d’Infanterie de Sa Majesté à la suite de l’armée, Seigneur d’Esser et autres lieux, demeurant présentement en cette Ville, Fils unique de feu Mre Christophe Joseph Baron de Klinglin, en son vivt. Stettmeister et Préteur royal de la Ville de Strasbourg et Petit fils de la defunte D°, auquel a été établi pour Curateur Mre Jean Jacques de Klinglin, Baron de Hattstatt Mestre de Camp, Chevalier de l’ordre Royal et militaire de St Louis, Seigneur d’Ober Herckheim, Höhnheim et autres lieux, Représenté par Mre Antoine Joseph Comte de Lutzelbourg d’Imlin, ancien Mestre de Camp, Beau-père de mondt Sr le B.on de Klinglin d’Esser, lequel se porte fort pour mondit Sr le Curateur
2° D° Pauline Comtesse de Lutzelbourg d’Imling, née de Klinglin, Epouse de mondit Sr Antoine Joseph Comte de Lutzelbourg et fille de la Défunte Dame au nom de laquelle mond. Sr Son Epoux a été présent à la confection de cet Inventaire
3° Mre Jean Jacques de Klinglin, Baron de Hattstatt susdit, fils de la défunte, Comparant par mondit sieur le Comte de Lutzelbourg qui se porte fort pour lui
4° Mre François Marie Auguste Baron de Klinglin, Chanoine du venerable Chapitre de Neufviller, Seigneur d’Ober Herckheim, Höhnheim et autres lieux, fils cy présent et personne
5° Mre Jacques Baron de Müllenheim, ancien Lieutenant du Regiment de La Marck, fils unique de feue D° (-) née de Klinglin, procréé avec feu Mre Jacques de Müllenheim en son vivant Stettmeistre de la Ville de Strasbourg et petit fils de la defunte D° de Klinglin, Pour lequel est comparu mondit Sr Antoine Joseph Comte de Lutzelbourg en qualité de son Curateur honoraire etabli par Justice
6° Les deux filles nobles de feue Mad° Marie Cecile Baronne de Klinglin vivant Epouse de feu Mre François Auguste Baron de Böeckel de Böecklinsau, en son vivant Directeur du Corps de la Noblesse immédiate de la Basse Alsace et de l’Ortenau, et fille de la défunte Dame, savoir a) D° Marie Eleonore Cecile Baronne Reich de Platz, née Böckel de Böcklinsau, Epouse de Mre François Conrad Baron Reich de Platz, Directeur du Corps de la Noblesse immédiate de la Basse Alsace et b) D° Marie Anne Sidoine Gabriele de Serpes De Lafage, née Baronne Böckel de Böcklinsau, Epouse de Mre Gervay Charles Henry Louis Adam de Serpes De Lafage, Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de Sy Louis, Seigneur de Wilvisheim et autres lieux, Au nom de ces dites deux Dame, petites filles de la Defunte a été présent mondit Sr le Chev. de Serpes De Lafage, se portant fort pour elles,
Lesquels dits Sieurs Comte de Lutzelbourg, Abbé de Klinglin et Chev. de Serpes De Lafage ès noms et qualités qu’ils agissent ont declaré qu’ils n’ententent accepter l’heredité que sous le Bénéfice de la Loy et de l’Inventaire
S’ensuit la Description de la succession mentionnée ci-dessus.
Meubles et effets, Dans la Cuisine, Dans la Chambre de la Cuisiniere, Dans la Chambre de la fille de Chambre, Dans la garde robe à côté, Dans le vestibule à côté, Dans le Poêle à manger, Dans la Chambre à coucher, Dans l’appartement & à côté, Au grenier
Recapitulation, Meubles 1963, Argenterie 56, Or 209, Argent comptant 38, Total 2773 lb – A déduire 1159, reste 1614 lb – Dettes passives 49.886, surpassent la masse active de 48.271 livres


Enfants

Enfant mort-né le 14 juillet 1716

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 80)
1716. Die 14° Julÿ mortua est Prænobili Dno Francisco Josepho De Klinglin in curia alsatia consiliario honorario infans quæ domi in extremâ necessitate et sub conditione fuit baptisata altera vero die in cæmeterio prope ecclesiam absque ceremonis fuit sepulta (i 106)

Marie Jeanne Françoise Sidonie naît le née le premier septembre 1717 (Saint-Pierre-le-Jeune). Elle épouse en 1730 Jean Jacques de Müllenheim.

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 23) A° 1717 die 1.â Septembris nata et 2.â eiusdem baptizata Maria Johanna Francisca Sidonia filia legitima Prænobilis ac Consultissimi Domini Francisci Josephi de Klinglin Consiliarÿ equitis Superiori Alsatiæ tribunalis, nec non hujus urbis quindecim virorum Consiliarÿ nobilis, et Prænobilis Dominæ Mariæ Franciscæ De Klingling natæ deshons, Levantibus é sacro baptismalis fonte Prænobilis ac generoso Dô Francisco Margarto Leopoldo Barone de Falkenstein Sacræ Cæsareæ Majestatis equitatis præfecti et ordinis teutonici Commendatore item Prænobilis ac Sapientossimo Domino joannes Baptistâ de Klinglin Civitatis Argentinensis prætore regio, et Prænobilis Dominâ Mariâ Sidoniâ Deshons nata baronissa de Falkenstein item et Prænobilis Dominâ Mariâ Franciscâ de Klinglin nata de Weinemer (i 15)

Marie Anne naît le 21 août 1718 (Saint-Pierre-le-Jeune) et meurt le premier octobre 1720 (Saint-Pierre-le-Jeune)

François Christophe Honoré naît le 28 octobre 1719 (Saint-Pierre-le-Jeune). Il épouse à Colmar le 19 septembre 1738 Marie-Louise de Roppe (Roppach)

Marie Cécile naît le 24 mai 1721 (Saint-Pierre-le-Jeune, reçoit ses prénoms le 26 juillet 1725, Saint-Pierre-le-Jeune. Elle épouse en 1735 Philippe Auguste Bœckel de Bœcklinsau

Proclamation, Saint-Louis (cath. p. 65) Hodie 20 mensis Octobris anno 1735 (…) in Ecclesia parochaili Dicti Loci Illkirch recepto prævie mutuo consensu per verba de præsenti sacro matrimonio vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Prænobilis Dnus Dnus Franciscus Augustus Ferdinandus Boeckel de Boecklinsaw in senatu nobilium Inferioris Alsatiæ assessor filius Prænobilis Dni Philippo Augusti Boeckel de Boecklinsaw in vivis ejsudem senatus consiliarii et defunctæ Prænobilis Dnæ Mariæ Eleonoræ Baronissæ de Battincourt conjugum ex parochiâ ad sanctum Laurentium et Prænobilis Domicella Maria Cæcilia de Klinglin filia perillustris et Excellentissimi Dni Dni consiliarii equitis honorarii Civitatis argentinensisis, Prætor Regii Et Prænobilis Dominæ Mariæ Franciscæ Deshons conjugum Ex Parochiâ Sti Ludovici (signé) François Auguste Ferdinande Boëckel De Boëcklins au, Marie cecile de Klinglin (i 35)

Mariage, Illkirch (cath. p. 19) Hodie die 20 Mensis Octobris anni 1735 (…) sacro Matrimonio vinculo Conjuncti sunt in Ecclesia parochiali in Illkirch Clarissimus Dominus Franciscus Augustus Ferdinandus Böckel et prænobilis Domicella Maria Cecilia de Klinglin. Testes subscripti in libro Matriomoniorum Ecclesiæ parochialis ad S. Ludovicum Argentinæ reperiunt (i 21)

Marie Anne Charlotte naît le 17 août 1722 (Saint-Pierre-le-Jeune, reçoit ses prénoms le 30 juillet 1726, Saint-Pierre-le-Jeune)
Quatrième fille religieuse, voir le mémoire VI 278 (12) 3, p. 73

Béatrice Octavie Eléonore naît le 29 mai 1724 (Saint-Pierre-le-Jeune, reçoit ses prénoms le 30 juillet 1726, Saint-Pierre-le-Jeune)

Un âge d’or des chapitres nobles de chanoinesses en Europe au XVIIIe siècle, Le cas de la Franche-Comté, Corinne Marchau
Dames de Montigny, en 1750 Béatrice et Marie-Louise de Klinglin furent dénoncées après qu’elles eurent été surprises en la galante compagnie d’un major des dragons, à Belfort, où elles faisaient étape dans une auberge, sur la route qui devait les conduire dans leurs terres alsaciennes. Elles furent contraintes de regagner en toute hâte leur chapitre pour tenter de couper court aux rumeurs déshonorantes. Une enquête les innocenta.

Caroline Eléonore naît le 13 avril 1726 (Saint-Pierre-le-Jeune)

Liste des religieuses de l’abbaye royale d’Origny-Sainte-Benoîte en 1790, Eléonore de Klinglin, 63 ans
(http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_34/Tome_034_page_153.pdf)

Marie Louise Frédérique naît le 26 avril 1728 (Saint-Pierre-le-Jeune, reçoit ses prénoms le 27 janvier 1737, Saint-Louis). Chanoinesse à Montigny elle meurt à Strasbourg le 22 mai 1778

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 209) Anno domini 1778 die 22 maÿ mortua est Plurimum Reverenda Domina Maria Friderica Ludovica L. B. de Klinglin, Regiæ Abbatiæ montignÿ dicta Canonissa, Prænobilis domini Francisci Josephi L. B. de Klinglin, Regi dum viveret a consilÿs pro bono monarchiæ statu, nec non prætoris regii Civitatis argentinensis et Prænobilis Dominæ Mariæ Franciscæ L. B. des Hons conjugum defunctorum filia omnibus moriendium Sacramentis pie et rite præmunita, ætatis 50 annorum et vix non unius mensis ratione domicilÿ Parochiana nostra et die Sequenti a me infra scripto corpus altefatæ defunctæ (…) in cœmeterio ad St Helenam sepultum est (i 109)

(Marie Anne) Pauline naît le 3 février 1730 (Saint-Pierre-le-Jeune, reçoit ses prénoms la même année à Illkirch, folio 32 – registre en déficit). Elle épouse en 1748 Antoine Joseph de Lützelbourg

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 374) Hodie 4 die Mensis Septembris Anni 1748 unicâ duntaxat proclamatione in Ecclesia notra publie fatâ, unicâque in Ecclesiis parochialibus Sancti Martini Et Sancti Maximini urbis Metensis (…) in sacelli magni Decanatûs Ecclesiæ Cathedralis hujatis, prævie recepto mutuo Consensu Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Illustrissimus D Dnus Antonius Josephus Comes de Lützelbourg D’jmling, Dominus in Imling, aliis que locis, Centurio Legionis Equestris dicta vulgo Royal Cravatte, filius defuncti Illustrissimi D Dni Josephi Francisci Comitis de Lützelbourg D’Imlig Militaris ordinis Sancti Ludovici Equitis Legionis cujusdam Equitum Catapultariorum in Galliâ Præfecti, Domini in Imling aliisque locis, Et Illustrissimæ Dominæ de Lützelbourg D’Imling, natæ de Lützelbourg superstitis ejus uxoris legitimæ ratione originis Sancti Martini Domicili vero Sancti Maximini urbis Metensis parochianus, Et Prænobilis Domicella Paula de Klinglin, filia Illustrissimi ac Excellentissimi D Dni Francisci Josephi de Klinglin, Consilii Regis et Regni statu senatoris, supremi Alsatiæ Senatûs Consiliarii Equitis Civitatis Argentinensis Prætoris, Baronis de Hatstatt Domini in Illkirch aliisque locis et Perillustris D Dnæ Mariæ Franciscæ de Klinglin natæ des Hons ejus uxoris legitimæ parochiana nostra (…) (signé) A. F. Lützelbourg d’imling, pauline De Klinglin (i 198)
[in margine :] vide actum sequentem in altera pagina Et in libro baptismali in Illkirch de Anno 1730 folio 32 et etiam in libro baptismali hujus parochiæ A. 1730 paginâ 103.
Notandum in super quamvis prædicta sponsa solo Nomine Paula, Gallice Pauline, ab omnibus semper hucusque vocata, Et cognita fuerit ac in diversis Contractibus hoc unicum Nomen ab eâ adoptatum, ut etiam in præcedenti actu actu patet:/ tamen notum et certum esse ex libro baptismali loci Illkirch folio 32 ubi ceremoniæ baptismales et die 30 Julÿ Anni 1730 adminsitrtaa fuerunt eidem imposita fuisse Nomina Maria Anna Paula, quam, eandem ominino personam esse (…)

Jean Jacques Joseph naît le 4 juin 1733 (Saint-Louis). Lieutenant-colonel de la légion royale de Soubise, il épouse à Imling sa nièce Josèphe Amélie de Lützelbourg

Mariage, Imling (cath. p. 374) Cejourd’huy 15 Septembre 1766 après La publication (…) et après avoir obtenu de notre St Pere le Pape La dispense du premier au second degré de Consanguinité datée à Rome le 29 juillet ditte année à Ste Marie Majeure (…) aorès les fiançailles Celebrées led. jour dans la chapelle Castralle érigée au Château d’Imling, Et après avoir pris leur Consentement mutuel ont eté Mariés et ont reçu la Benediction nuptiale par nous soussigné François Marie Auguste de Klingling Pretre chanoine de L’Insigne Collégiale de Neuviller Diocese de Strasbourg avec le Consentement et en presence du Sr Pratz Curé de cette paroisse Messire Jean Jacques de Klingling Baron de Hatstat Lieutenant Colonel de la legion royale de Soubise agé d’environ 34 ans fils majeur de deffunt Messire François Joseph de Klingling Conseiller d’Etat Préteur royal de la ville de Strasbourg et de Madame Marie Françoise des hons Ses Pere et Mere de la Paroisse de St Pierre le jeune, Et Mademoiselle Joseph amélie de Lützelbourg fille mineure agée d’environ 17 ans de Messire Antoine Joseph Comte de Lützelbourg Seigneur haut Justicier d’jmmeling et autres lieux et de Madame Marie Anne pauline de Lützelbourg née de Klinglinh Ses Pere et mere de cette Paroisse, auquel mariage Celebré dans laditte Chapelle Castralle par permission de Son Excellence Mondit seigneur Eveque de Metz en datte du 4 de ce mois (signé) Klinglin Baron Dhatstatt Lieutenant Colonel de La Legion de Soubise, Joseph Amelie De Lutzelbourg

François Joseph, naît le 13 avril 1735 (Saint-Louis, sans prénom) et meurt à deux mois environ le premier juin 1735 (Saint-Louis)

François Marie Auguste naît le 15 juillet 1736 (Saint-Louis). Docteur en théologie, chanoine de la collégiale de Neuwiller, prébendier de la Toussaint et recteur de Rantzwiller en Haute-Alsace, il meurt le 16 février 1788 dans la paroisse Saint-Marc. Il est inhumé dans la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune.

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 215) Hodie 16 februarÿ anni 1788 Mortuus est Reverendus ac nobilis dominus franciscus Maria Augustus De Klinglin sacerdos diœcesis argentinensis SS Canonum doctor, Canonicus insignis Ecclesiæ Collegiatæ Ecclesiæ in Neuviller, oratorii omnium Sanctos Præbendarius, dominus in hoenheim, et aliis locis, Non per aliquot menses in districtu Parochiæ nostræ ægrotans commoratus, ætatis 51 ciriciter anni, cujus corpus facta Prius præsentatione in Ecclesia nostra a me infra scripto die 18 mensis supra dicto observatis omnibus rité observandis P. R. domino Parocho ad St petrum juniorem hujus urbis traditum fuit et in cœmeterio dictæ mox Ecclesiæ sepeliendum (i 109)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 472) Anno Domini 1788 die 16 februarii in parochia ad Stum Marcum hujus Civitatis mortuus est plur. R. prænob. D. Franciscus Maria Augustus de Klinglin Sacerdos SS Canonum Doctor, Canonicus et Cantor Collegiatæ Eccelsiæ Neovillarensis, oratorii omnium Sanctorum Præbendarius et Rector ex Rantztwiller, Dominus in hönheim et oberherkheim, anno 51 ciriciter natus, cujus corpus die 18 ejusdem mensis et anni huc delatum et a Rdo Dno Rumpler ejusdem Parochiæ vicario (…) sepultum fuit (i 243)

Répertoire du clergé, de Louis Kammerer
2740. François Marie Auguste de Klinglin, né le 15 juillet 1736 à Saint-Louis de Strasbourg. Titre clérical 14 nov. 1757 (6 E 41, 98)
étud. jur 1761 (Knod II 42 et 610)
préb. de la Toussaint, 7 fév. 1761 (6 E 41, 105)
can. Neuwiller, 19 sept. 1763 (G 5662, 130)
rect. Rantzwiller, 29 janv. 1768 (R 25/2, 16)
† 16 fév. 1788, Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg

Armand Jules naît le 29 avril 1740 (Saint-Pierre-le-Jeune), reçoit ses prénoms le 18 mars 1741 (Saint-Pierre-le-Jeune) et meurt le 25 décembre 1741 à vingt mois (Saint-Pierre-le-Jeune)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.