Jean-Jaurès n° 59 (avenue)


Maison de plaisance dite la Ménagerie (Klinglin, 1749)

Cadastre, F 402 puis section section 10 (Neudorf) parcelle 120

Ménagerie (nord, 1968) 1 Fi 289Ménagerie (sud, 1968) 1 Fi 289
L’entrée de la Ménagerie (face nord) et façade sur cour
Photographies de Jean Jungmann prises avant la démolition en 1967 (AMS, cote 1 Fi 289)

Le préteur royal François Joseph de Klinglin acquiert trois jardins entre la digue d’inondation (fossé de Rietberg) et les prés communaux dits Plaine des Bouchers (Metzgerau). Il fait construire sur la partie centrale une maison de plaisance. Jacques Gallay rédige début mai 1749 un devis qui prévoit de livrer le bâtiment deux mois plus tard. L’entrepreneur reçoit la moitié de la somme à la signature, soit deux mille livres tournois. Le mémoire de construction qu’il fournit en 1754 lors de la liquidation de la succession Klinglin indique que les travaux ont commencé le 8 juin 1749. Jacques Gallay a fait creuser selon le plan convenu les fondations des bâtiments d’exploitation dans la partie gauche mais le maître d’ouvrage a ensuite demandé de les déplacer dans la partie droite de la cour. Les fondations des deux pavillons ont aussi donné lieu à un désaccord. Jacques Gallay s’est ensuite chargé de divers travaux en 1751 (toitures, colombier).
On dévie le canal de la digue d’inondation à l’arrière de la maison de plaisance pour y installer un vivier comme l’indique le plan du Génie (1753, ci-dessous)

Ménagerie (Baudouin, 1755, BNF)Ménagerie (Génie)
Plan de 1755, la Ménagerie est au milieu des terrains cotés A
(Bibliothèque nationale de France, département Arsenal, MS-6451 (421)
A droite, plan de 1753, Archives du Génie (reproduit dans les CAAAH, tome XVII, p. 135 ; le Nord est en bas du plan)

(Titre) Strasbourg 1753. Partie du plan de Strasbourg pour faire connoitre / L’Etat actuel de la digue 501, dite de L’innondation, avec / l’amélioration Faite par et aux frais de feu Mr de Klinglin / en avant du vivier cotté 3, 4, de Sa menagerie et désignée / par les Chiffres 7 et 8 pour Satisfaire aux engagements pris / Relativement au Service du Roy et un libre Cours des Eaux / à Strasbourg le 30. avril 1753 / Duportal
(Légendes, de haut en bas) Patures et Communs de la Ville pleines de marais, déblais faits pour L’usage des briqueteries du Magistrat
Vivier fait aux dépens de l’ancien fossé
Terrain acheté à des Propriétaires a bons titres
Concession du Magistrat
Communs et pâtures à la Ville de Strasbourg très basses en moüillées en partie
Chemin de la Briqueterie
Chaussée de Strasbourg à Kehl

Quand les immeubles Klinglin sont vendus aux enchères en 1757, la maison de plaisance dite la Ménagerie est décrite en allemand dans le procès verbal d’adjudication et en français dans les procès verbaux de publication. Un état des meubles vendus avec les bâtiments et des rentes foncières assises sur les terrains figurent en annexe. L’employé de la Ville Jean Martin Lentz, l’orfèvre Jean Philippe Fibich et le boucher Jean Daniel Pfeffinger s’en rendent adjudicataires en juin 1757. Ils demandent que la Ville leur attribue la propriété des terrains que la Ville avait concédés au préteur royal mais les préposés se bornent à en proroger la concession. Les nouveaux propriétaires tentent en vain d’établir un droit d’y débiter le vin. Après avoir appartenu à un employé pour le roi, Jean François Dinet de Flammerecourt (1766-1772), la propriété passe au jardinier qui exploitait auparavant le domaine, François Antoine Jungmann (1772-1777). Il loue la partie orientale de la Ménagerie, dite ancien jardin Richshoffer, qui comprend d’anciens bâtiments. Le marchand Claude François de Chavassine obtient en 1779 du Magistrat la propriété de 14 arpents qui lui étaient concédés. Les propriétaires suivants louent les terres à un exploitant en se réservant généralement une partie de l’habitation.

Bande 31, 791-793 plan
Bande 31, 792-793 élévationsBande 31, 791 élévation
Elévations pour le plan-relief de 1830, bande 31, bâtiments 791, 792 et 193

La vente par adjudication de 1826 donne lieu à un rapport d’experts précis qui peut servir à commenter les dessins préparatoires au plan-relief de 1830 ; le texte suivant repend les termes du rapport en ajoutant entre crochets les repères sur les dessins.
Maison de maître et maison de fermier [791]. La maison de maître marquée du N° 66 a un rez de chaussée, un étage et un comble, la façade principale [6-12] a 18 croisées ayant volets, au milieu des bâtiments se trouve la porte d’entrée principale [9-8]. La façade vers le jardin [suite à 12] a quatre croisées qui prennent jour dans le jardin. La façade vers la cour [4-5] a sept croisées qui prennent jours dans la cour ayant des volets de jalousie, à l’exception de celle qui se trouve au dessus du passage d’entrée dans la cour, le rez-de-chaussée est composé en partie du passage dans la cour, de corridor et de remises.
A droite dans la cour se trouve la maison du fermier [4-3-2-1-13], elle a une cave, un rez-de-chaussée, un étage et un comble, elle a une porte d’entrée et cinq croisées, dont une petite, qui prennent jour dans la cour [avant 13].
A côté se trouve un autre bâtiment [792] qui a une cave, un rez-de-chaussée, un étage et le comble, le rez-de-chaussée est composé de remises, le premier a trois croisées et le comble deux lucarnes, au fond de la cour se trouve la grange et les écuries sous le même toit.
A gauche de cette grange se trouvent des réduits à porcs et les lieux d’aisances [793].
La cour au milieu de laquelle se trouve un puits à pompe est carrée, à droite [parcelle F 400] et à gauche [parcelle F 403] en avant de la maison principale se trouvent un verger et un jardin planté d’arbres et d’arbres nains, au milieu desquels se trouve le chemin qui conduit à ladite campagne, un jardin potager planté d’arbres fruitiers, garni d’un joli berceau de vignes et d’une centaine de pieds de vignes ces dernières se trouvent vers le fossé dit Rieber-Graben, ledit jardin est fermé de lattes de la contenance d’environ trente ares.
Plus un autre jardin potager, planté d’arbres fruitiers de la contenance d’environ vingt ares, les deux jardins se trouvent autour des bâtiments ci dessus désignés.
(…) Et enfin 50 ares de jardin sur lequel il y avait autrefois une maison et des écuries situé audit canton, d’un côté la chaussée de la Tuilerie, de l’autre la Ménagerie, par haut les parties saisies, par bas le chemin [partie de F 405, ancien jardin Wurtz].
L’adjudicaire est le notaire Charles Nœtinger qui agrandit à plusieurs reprises le domaine représenté à la section F du plan cadastral de 1838. Ses héritiers se défont de plusieurs terrains avant de vendre la Ménagerie au bijoutier Georges Siegfried qui en distrait de nouvelles parties. Certains bâtiments sont détruits ou endommagés pendant le siège de la Ville en 1870, sans doute en particulier ceux au fond de la cour (n° 792 et 793 des élévations pour le plan-relief) qui n’apparaissent plus par la suite.

Ménagerie 1894 (2 MW 201)Ménagerie 1913 (2 MW 201)
L’ancienne maison de la Ménagerie, terrains appartenant à la Ville, en 1894 avant la construction de l’école dans la partie supérieure droite
Le même ensuite en 1913 (AMS, dossier coté 2 MW 201)
En haut la rue de la Ménagerie, à gauche la rue de Liepvre

La Ville acquiert en 1883 la Ménagerie et les terrains alentour. L’ancienne maison de plaisance sert d’école catholique (voir le cadastre de 1896). Elle construit un bâtiment de désinfection (celui qui figure au 35, rue de Lièpvre sur le plan cadastral de 1968) puis en 1896 une nouvelle école sur la partie orientale du terrain qui longe la rue de la Ménagerie. L’ancienne maison de plaisance sert ensuite de logement aux enseignants (voir notamment le plan de 1913). L’Electricité de Strasbourg construit en 1924 un poste de transformation électrique rue de Liepvre près de l’angle de la rue de la Ménagerie. Une partie du terrain au sud est annexée à l’avenue Jean-Jaurès qui suit le tracé de l’ancien fossé de Rietberg (Rietbergergraben). La Ville construit en 1968, entre l’école et l’angle de la rue de Liepvre, une maison d’habitation préfabriquée pour servir de logement au concierge de l’école. Dans son article intitulé Les demeures du préteur François Joseph Klinglin (CAAAH, tome XVII, 1973), Geneviève Levallois-Haug signale que l’ancienne maison de plaisance a été démolie en 1967 après que le Service de l’Inventaire en a relevé des plans qui semblent égarés. Le terrain où s’élevaient les bâtiments a servi à construire la nouvelle église Saint-Urbain en remplacement de l’édifice provisoire qui s’élevait à l’angle occidental de la rue de la Ménagerie et de la rue de Liepvre.

Cadastre, Ménagerie, 1968 (888 W 251)Saint-Urbain, église (novembre 2014
Extrait du plan cadastral en 1968 (dossier de la Police du Bâtiment 888 W 251)
Aspect actuel, à gauche l’église Saint-Urbain à l’emplacement approximativement de la maison de plaisance, au fond l’école construite en 1896

novembre 2014

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1749 à 1967. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1749 v François Joseph de Klinglin, préteur royal, et (1714) Marie Françoise Séguin Deshons – catholiques
1757 adj Jean Philippe Fibich, orfèvre, et (1749) Catherine Sebisch – luthériens
Jean Martin Lentz, employé de la Ville, et (1748) Marguerite Elisabeth Silberrad puis (1763) Florentine Marie Ellenberger – luthériens
Jean Daniel Pfeffinger, boucher, et (1743) Catherine Madeleine Lentz – luthériens, cèdent leurs droits aux précédents en 1762
1766 v Jean François Dinet de Flammerecourt, employé pour le roi, et (1744) Marie Catherine Charlotte Finance – catholiques
1772 adj François Antoine Jungmann, jardinier, et (1754) Anne Marie Engeissen – catholiques
1775, 1777 v Claude François de Chavassine, négociant, et (1746) Catherine Trombert – catholiques
1781 h Joseph Felix L’Hanneur, avocat au Conseil souverain d’Alsace, et (1777) Sophie de Chavassine – catholiques
1788 v François Joseph Nicolas Apprederiss, receveur puis cultivateur, et (1784) Marie Louise Philippine Lang – catholiques
1798 v Ferdinand Frantz, employé militaire puis négociant, et (1786) Marie Madeleine Duportier – catholiques
et Louis Reinbold, célibataire
Emanuel Dalmar (écurie, 1798-1801)
1801 v Frédéric Crétin et Frédérique Eléonore Schild, à Strasbourg puis (1809) à Saint Pétersbourg (voir aussi 79, Grand rue)
1809 v André Caïmi, courtier de marchandises, et (1795) Jeannette Cassano
1826 adj Charles Nœtinger, notaire, et (1823) Marie Amélie Madeleine Wengler puis (1838) Marie Elisabeth Sophie Dillemann
1863* v Georges Siegfried, bijoutier
1883 v Ville de Strasbourg

(1843, Tableau indicatif du cadastre) F 402, Noetinger, Charles, notaire, rue Ste Barbe 6 – maison cour bâtiment rural – 14,2 ares

Locations

1752, Michel Jung, cultivateur
1757, Jean Daniel Fibich, cafetier
1760, Thiébaut Huss, cultivateur d’Ichenheim en Bade
1766, François Antoine Jungmann, jardinier, futur propriétaire
1772, Jean Daniel Klughertz, cultivateur, et à Marie Sara Letz (partie dite ancien jardin Richshoffer)
1774, Martin Vien père et à Martin Vien fils, cultivateurs du Neuhoff (partie dite ancien jardin Richshoffer)
1782, Michel Hoffstetter, cultivateur et Catherine Schaal, de Geispolsheim
1800, Emanuel Dalmar
1806, Michel Zehr, cultivateur à la Robertsau
1818, Jean Zimmermann, cultivateur, et Barbe Stocki
1818, Jean Daniel Muff, jardinier, et Anne Marie Wahl
1835, Michel Woljung, cultivateur à Berstett, et Eve Michel

Directeurs fonciers (Bauherren)

1752, Directeurs fonciers (VII 1405)
Michel Jung, fermier du préteur royal, s’adresse aux directeurs fonciers pour ne pas payer deux fois la rente foncière due par le propriétaire. La location comprenait le droit d’aubergiste qui lui a été interdit. Les directeurs fonciers lui signifient de payer les arriérés. Une note indique que c’est Mme de Klinglin qui a réglé les sommes

(f° 79-v) Dienstags den 19. Decembris 1752. Michel Jung – Michel Jung des Herrn Von Klinglin Meÿer au deßen menagerie beÿm Ziegeloffen am Rhein begehrt außweißung, wie er sich wegen deren Von Herrn Von Klinglin in Lehnung Habenden, der Statt Zugehörigen gütheren und deren darvon fallenden Zinßen Zuverhalten habe, darmit er nicht in doppelte Zahlung Verfallen möge. Dem Herrn Von Klinglin Habe er jährlich 900. R. Zinß Zugeben Versprochen, worunter auch das recht würtheÿ zutreiben mit begriffen. er habe für dießes jahr bereits alles bezahlt, biß auf 250. R. die er noch in handen hat, worvon er aber wegen jhme anietzo Verbottener Würtheÿ 150. R. Zur schadloßhaltung einzu behalten gedencket, mithin noch 100. R. übrig hat, dargegen Von seithen des Herrn Von Klinglin gäntzliche Zahlung getrieben wird. Erkannt, solle beÿ Jungen durch ein acte eine Saisie auf das geldt gelegt werden, worauf folgender acte dressirt, den Ober Bauherren Vorgeleßen, und deren approbation Significirt worden.
A la requete de Mess. les Preteurs, Consuls et Magistrats de la Ville de Strasbourg qui font election de Domicile au bureau de la tour aux phennings, soit dit, declaré et deuement fait Savoir à Michel Joung fermier de la menagerie de Monsieur de Klinglin située à la Digue de l’jnondation proche La Thuilerie du Rhin qu’en 1747. Le Sr Antoine Ducré auroit loué de lad. Ville plusieurs prairies et terres labourables pour Neuf ans, Sçavoir une place de prairies dite Langen Haag contenant 22. Arpens mesure de Strasbourg moyennant une rente annuelle de 84. lb. plus un canton dit Saisemarck contenant 51. arpens pour 96. lb plus une place à côté des prairies de la Ville prés du pont appelé pont long contenant 39. arpens et trois quarts pour 80. lb et une autre place contenant 4. arpens et 1464 piés quarrés prés du polygone pour 24. lb faisant le tout ensemble 284. lb par an. Lesquels Biens Ledit Ducré auroit cedé en 1748. à Monsieur de Klinglin aux mêmes conditions qu’jl les tenoit de la Ville, et laquelle rente de 284. lb Monsieur de Klinglin auoit payé en lad. année 1748. Seulement, et redoit par conséquent pour les années 1749. 1750. 1751. et 1752. la somme de Onze Cent trente Six livres. et comme ledit Joung jouit desd. Biens, et encore d’une autre place ou etoit la pepiniere de la Ville, qui n’a jamais été louée ni à Ducré ni à Monsieur de Klinglin, ni audit Joung les requerans somment et jnterpellent ledit Joung de payer a lad. Ville le 1136. lb de l’autre part, et encore la rente de lad. ancienne pepiniere qui sera reglée par des Experts à nommer de part et d’autre. Lui declarent en outre de ne point payer le Canon par lui promis à M. de Klinglin que jusques à la concurrence de lad. Somme de 1136. lb deüe a lad. Ville, à peine de payer deux fois. Si non et à faute de ce faire les requerans se pourvoieront ainsi qu’ils aviseront bon etre protestans de tous depens, Dommages et Interets. dont acte et Soit signifié. Signé par Ordre de Mess. du Magistrat Pettmesser Secretaire.
welcher acte den 21. xbris 1752. Michel Jung durch H. Tassin den königl. Huissier significirt worden.
Mad° de Klinglin a payé les 1136. lb.

Description de la maison

  • 1770 (billet d’estimation traduit, joint à l’inventaire Dinet de Flammerecourt) La propriété est sise hors la porte des Bouchers près la Tuilerie du Rhin, d’un côté Laurent Heitz, de l’autre le jardinier Schellhammer, derrière le fossé de Rietberg, la maison comprend le logement du jardinier, plusieurs chambres latérales et des cabinets, les combles sont couverts partie de bardeaux partie de tuiles plates, en outre une grange, un hangar et une écurie dont le comble est couvert de tuiles plates, en outre deux caves solivées, une cour et un puits, le tout estimé à la somme de deux mille livres [maison de plaisance]
    Plus une propriété sur le même bien près la Tuilerie du Rhin, entourée de tous côtés par les héritiers eux-mêmes, la maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, en outre une cave solitée et un puits, le tout estimé à la somme de six cents livres [ancien jardin Wurtz]
  • 1781 (billet d’estimation traduit, joint à l’inventaire de Chavassine) Une maison dite la Ménagerie hors la porte Dauphine, comprenant un bâtiment d’habitation où se trouvent une salle, plusieurs poêles, une cuisine et des chambres, en outre une grange, un hangard, une écurie et des remises, les combles sont couverts de tuiles plates, en outre une cour, une cave solivée et un puits. Le jardin est en partie entouré d’une cloison en planches et des piliers dont certains sont en pierre et d’autres en bois. Le tout est estimé à la somme de 2 300 florins.

Cadastre

Cadastre napoléonien

F feuille 3 (d. Ménagerie) D 17
Cadastre, section F (AMS, cote 1197 W 31)

(reg. 9) Folio 730 / 2250 – Noettinger, Antoine Charles, rue Ste Barbe N° 10 / rue des Serruriers

Menagerie
F 389 Jardin 87 a 15 (14 ha 87 a 75 ca), classe 3 (revenu) 27,89 (457,03) Chang. de classe 1845
F 390 terre 47 a 70 (14 ha 93 a 60 ca), classe 4-5 (revenu) 6,55 (401,53) 666. 3° arrond. 1857
F 394 pré 46 a 55 (16 ha 23 a 20 ca), classe 3 (revenu) 14,90 (430,44) 666. 3° arrond. 1857
F 396 terre 3 ha 50 a 25 (16 ha 40 a 15 ca), classe 4-5 (revenu) 52,54 (530,89) 666. 3° arrond. 1857
F 397 pré 29 a 65 (16 ha 36 a 64 ca), classe 4 (revenu) 5,96 (529,42) 666. 3° arrond. 1857
F 398 terre 26 a 80 (16 ha 16 a 64 ca), classe 4 (revenu) 5,36 (526,42) 666. 3° arrond. 1857
F 399 pré 40 a 55 (16 ha 06 a 64 ca), classe 5 (revenu) 4,06 (524,47) 666. 3° arrond. 1857
F 400 Jardin 32 a 70 (15 ha 89 a 64 ca), classe 3 (revenu) 17,00 (522,37) 666. 3° arrond. 1857
F 402 sol 14 a 20 (16 a 95), classe 1 (revenu) 7,38 (100,45) 666. 3° arrond. 1857
F 402 maison (revenu) 148 666. 3° arrond. 1857 Chang. de classe 1845 (2 50)
F 403 Jardin 9 a 30 , classe 3 (revenu) 4,84 – 666. 3° arrond. 1857
F 404 Jardin d’agrément 35 a 05, classe 1 (revenu) 18,21 – 666. 3° arrond. 1857
F 407 terre 6 ha 41 a 85 ca, classe 4-5 (revenu) 96,28 – 730, 304 1855
F 385 terre 1 ha 29 a 60, classe 2-3 (revenu) 47,96 Chang. de classe 1845
F 386 terre 40 ca, classe 1 (revenu) 0,13 Chang. de classe 1845
F 410 terre 5 a 85, classe 3 (revenu) 1,87 (de) 1073 (666. 3° arrond.) 1845 – 1857
F 389 terre 87a 15, classe ¼ 2, ¼ 3, ½ 4 (revenu) 24,84 (de) 730 (666. 3° arrond.) 1845 – 1857
F 402 maison (revenu) 108 (de) 730 (666. 3° arrond.) 1845 – 1857 (2 50)
F 385 terre 1 ha 29 a 60 classe ½ 3, ½ 4 (revenu) 33,69 (de) 730 (666. 3° arrond.) 1845 – 1857
F 386 terre 40 ca, classe 4 (revenu) 0,08 (de) 730 (666. 3° arrond.) 1845 – 1857
F 391 terre 24 a 80, classe 4 (revenu) 4,96 (de) 1078 (666. 3° arrond.) 1846 – 1857
F 392 pré 29,20, classe 4 (revenu) 5,84 (de) 1078 (666. 3° arrond.) 1846 – 1857
F 393 terre 62 a, classe 4 (revenu) 12,40 (de) 1078 (666. 3° arrond.) 1846 – 1857
F 406 vigne 13 a 60, classe 2 (revenu) 5,71 (de) 1078 (1342, 1420, 730) 1846 – 1854
F 406.p verger 10 a 09, classe 2 (revenu) 4,24 (de) 730 (666. 3° arrond.) 1854 – 1857
F 405.p terre 6 ha 21 a 85, classe 4-5 (revenu) 93,28 (de) 730 (730, 8, 1342, 588) 1855 – 1856
F 405.p terre 6 ha 08 a 85, classe 4-5 (revenu) 91,33 (de) 730 (588, 730, 693) 1856 – 1857
F 405.p terre 5 ha 95 a 85, classe 4-5 (revenu) 89,23 (de) 730 (666. 3° arrond.) 1857 – 1857

(reg. 16) Folio 666 – Noettinger, Charles, Notaire à Strasbourg rue des Serruriers 26 / Noetinger François Antoine

Menagerie
F 385 terre 1 ha 29 a 60 classe 3-4 (revenu) 33,69 (de) 730 2° arrond. (1672, 1673, 1674) 1857 – 1868
F 386 terre 40 ca, classe 4 (revenu) 0,08 (de) 730 2° arrond. (1674) 1857 – 1868
F 389 terre 87 a 15, classe ¼ 2, ¼ 3, ½ 4 (revenu) 24,84 (de) 730 2° arrond. (1671, 1673) 1857 – 1868
F 390 terre 43 a 70, classe 4-5 (revenu) 6,55 (de) 730 2° arrond. (1671) 1857 – 1868
F 391 terre 24 a 80, classe 4 (revenu) 4,96 (de) 730 2° arrond. (1674) 1857 – 1868
F 392 pré 29,20, classe 4 (revenu) 5,84 (de) 730 2° arrond. (1675) 1857 – 1868
F 393 terre 62 a, classe 4 (revenu) 12,40 (de) 730 2° arrond. (1672, 1675) 1857 – 1868
F 394 pré 46 a 55, classe 3 (revenu) 14,90 (de) 730 2° arrond. (1613) 1857 – 1868
F 396 terre 3 ha 50 a 25, classe 4-5 (revenu) 52,54 (de) 730 2° arrond. (666, 1401, 1401) 1857 – 1863
F 397 pré 29 a 65, classe 4 (revenu) 5,96 (de) 730 2° arrond. (1513, 666) 1857 – 1861
F 398 terre 26 a 80, classe 4 (revenu) 5,36 (de) 730 2° arrond. (1513) 1857 – 1861
F 399 pré 40 a 55, classe 5 (revenu) 4,06 (de) 730 2° arrond. (1513, 666) 1857 – 1861
F 400 Jardin 32 a 70, classe 3 (revenu) 17,00 (de) 730 2° arrond. (1513, 666) 1857 – 1861
F 402 sol 14 a 20, classe 1 (revenu) 7,38 (de) 730 2° arrond. (1401) 1857 – 1863
F 402 maison (revenu) 108 (de) 730 2° arrond. (1401) 1857 – 1863 (2 50)
F 403 Jardin 9 a 30, classe 3 (revenu) 4,84 (de) 730 2° arrond. (1401) 1857 – 1863

Folio 667 – Noettinger, Charles, Notaire (Folio 666) / François Antoine

F 404 Jardin d’agrément 35 a 05, classe 1 (revenu) 18,21 (de) 730 2° arrond. (1401) 1857 – 1863
F 405.p terre 5 ha 94 a 25, classe 4-5 (revenu) 89,23 (de) 730 2° arrond. (666, 816, 599) 1857 – 1859
F 406.p verger 10 a 09, classe 2 (revenu) 4,24 (de) 730 2° arrond. (105, 666, 922) 1857 – 1859
F 410 terre 5 a 85, classe 3 (revenu) 1,87 (de) 730 2° arrond. (844) 1857 – 1862
(…)
F 405.p terre 5 ha 79 a 15, classe 4-5 (revenu) 86,89 (de) 666 (le reste 14 centiares non impos. 1513, 120, 926, 378, 916, 288, 666, 547) 1859 – 1861
F 406.p verger 2 a, classe 2 (revenu) 0,84 (de) 666 (378) 1859 – 1861
F 397.p pré 12 a 65, classe 4 (revenu) 3,13 (de) 666 (1401) 1861 – 1863
F 399.p pré 22 a 55, classe 5 (revenu) 2,26 (de) 666 (1513) 1861 – 1864
F 400.p Jardin 24 a 72, classe 3 (revenu) 12,87 (de) 666 (1401) 1861 – 1863

(reg. 17) Folio 1401 – Siegfried Georges, bijoutier, rue des Hallebardes / Rentner, Menagerie, Rheinziegelweg

Menagerie
F 396.p terre 20 a 00, classe 4-5 (revenu) 3,00 (de) 666 (939, 1401) 1863 – 1883
F 396.p terre 91 a 28, classe 4-5 (revenu) 13,69 (de) 666 (1613) 1863 – 1875
F 397.p pré 12 a 65, classe 4 (revenu) 3,13 (de) 666 (1320) 1863 – 1883
F 400.p Jardin 24 a 75, classe 3 (revenu) 12,87 (de) 666 (939) 1863 – 1883
F 402 sol 14 a 20, classe 1 (revenu) 7,38 (de) 666 (939) 1863 – 1883
F 402 maison (revenu) 108,00 (de) 666 (zerstört) 1863 – 1871 (2 – 66)
F 403 Jardin 9 a 30, classe 3 (revenu) 4,84 (de) 666 (939) 1863 – 1883
F 404 Jardin d’agrément 35 a 05, classe 1 (revenu) 18,21 (de) 666 (939) 1863 – 1883
F 405.p terre 99 a 90, classe 4-5 (revenu) 14,99 (de) 666 (59, 1800, 2416) 1863 – 94/95
F 405.p terre 5 a 44, classe 4-5 (revenu) 0,81 (de) 666 (939, 1401) 1867 – 1883
F 396.p terre 98 a 00, classe 4-5 (revenu) 14,70 (de) 666 (342, 383, 1671, 1800) 1868 – 94/95
F 405.p terre 25 a 50, classe 4-5 (revenu) 3,82 (de) 666 (1401, 2089) 1868 – 87/88
F 402 maison (revenu) 170,00 (de) neu (939) 1876 – 1883 (2 – 40)
F 396.p terre 13 a 75, classe 4-5 (revenu) 2,06 (de) 1401 (1800) 1883 – 94/95
F 405.p terre 1 a 44, classe 4-5 (revenu) 0,21 (de) 1401 (1800) 1883 – 94/95
F 405.p terre 6 ca, classe 4-5 (revenu) 0,01 (de) 1401 (1800) 87/88 – 94/95

(reg. 16) Folio 949 – Strassburg, die Stadt, Fortsetzung von fol. 939 / 948

Menagerie
F 400.p Jardin 24 a 75, classe 3 (revenu) 12,87 (de) 1401 (939, 438, 1892) 1883/4 – 1884/5
F 402 sol 14 a 20, classe 1 (revenu) 7,38 (de) 1401 (939) 1883/4 – 1884/5
F 402 Rheinziegelstrasse 2, maison (revenu) 140,00 (de) 1401 (939) 1883/4 – 1884/5 (2—40, 2 – 32)
F 403 Jardin 9 a 30, classe 3 (revenu) 4,84 (de) 1401 (-) 1883/4
F 404 Jardin d’agrément 35 a 05, classe 1 (revenu) 18,21 (de) 1401 (939) 1883/4 – 1884/5
F 405.p terre 4 a 00, classe 4-5 (revenu) 0,60 (de) 1401 (-) 1883/4
F 396.p terre 6 a 25, classe 4-5 (revenu) 0,94 (de) 1401 (939) 1883/4 – 1884/5
(…)
F 396.p terre 1 a 00, classe 4-5 (revenu) 0,15 (de) 939 (-)1884/5
F 400.p Jardin 15 a 81, classe 3 (revenu) 8,22 (de) 939 (-)1884/5
F 402.p sol 5 a 20, classe 1 (revenu) 2,70 (de) 939 (-)1884/5
F 404 Jardin d’agrément 4 a 70, classe 1 (revenu) 6,08 (de) 939 (-)1884/5
(…)
F 396.p (5,25) terre (de) 939 (-)1884/5
F 400.p (8,94) Jardin (de) 939 (-)1884/5
F 402.p (9,00) sol (de) 939 (-)1884/5
F 402.p maison (de) 939 (-)1884/5
F 404.p (23,35) Jardin d’agrément (de) 939 (-)1884/5

(Registre 15) 1871, Diminutions
Siegfried. f° 1401, (revenu) 108, Maisons détruites pendant le blocus
(Registre 15) 1876, Zugang
Siegfried Gg. f° 1401, F 402, maison, (revenu) 140, Neubau, (achevé) 1873, (imposable) 1876, (imposé ) idem

Cadastre allemand, registre 193 (état de section, parcelles bâties) p. 68

Section 10
Parcelle 119, autrefois F 400.p – Strassburg die Gemeinde – Cholera-baracke
Parcelle 120, autrefois F 402 – Strassburg die Gemeinde – Katholisches Schulhaus

Dossier de la Police du Bâtiment, Rue de la Ménagerie 27, 1896-1995 (cote 888 W 251)

L’entrepreneur J. J. Nuss est autorisé à entreposer des matériaux sur la voie publique en 1896 pour construire la nouvelle école. L’Electricité de Strasbourg construit en 1924 un poste de transformation électrique rue de Liepvre près de l’angle de la rue de la Ménagerie, sur le terrain de la vieille école de la Musau. La Ville de Strasbourg construit en 1968, entre l’école et l’angle de la rue de Lièpvre, une maison d’habitation préfabriquée pour servir de logement au concierge de l’école.
Voir aussi dossier 2 MW 201 (pièces sur le projet et l’entretien de l’école de la Musau) et
dossier 153 MW 280 (pièces sur l’habitation des enseignants et sur le bâtiment dit bâtiment de désinfection, construit à l’arrière de l’ancienne maison de fermier, vers la rue de Liepvre, dont deux plans sont reproduits plus haut)

Sommaire
  • 1896 – Demande de l’entrepreneur J. J. Nuss d’entreposer des matériaux sur la voie publique pour construire la nouvelle école. Les matériaux ne se trouvent pas sur la voie publique mais sur le terrain qui fait partie de l’école, propriété de la Ville. La demande est transmise à la préfecture parce que le terrain se trouve à proximité de la zone militaire
  • 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1924 – Dossier. L’Electricité de Strasbourg projette de construire un nouveau poste de transformation électrique sur le terrain de la vieille école de la Musau – Les entrepreneurs Guri et Meyer sont autorisés à construire le poste transformateur rue de Liepvre – Dessins
  • 1968 (février) – La Ville de Strasbourg dépose un permis de construire une maison d’habitation au 27, rue de la Ménagerie pour servir de logement au concierge de l’école, parcelle Neudorf section 10 n° 200 / 117 – Extrait du plan cadastral, dessins
    Devis descriptif établi par la Société des entreprises Schroth (Altkirch) en juin 1967
    Le pavillon projeté se trouve sur un terrain communal, de 0 à 1,5 mètre en arrière de la ligne de construction tracée 4 mètres derrière l’alignement légal de la rue de la Ménagerie
    Le permis de construire est délivré en juillet 1968 – Suivi des travaux, 31 juillet 1968. Le bâtiment est érigé, pavillon préfabriqué en bois, fondations en béton, panneaux en bois, couverture en éternit ondulé.
  • 1975 et suiv. – Rapports de la Commission de sécurité

Relevé d’actes

Le préteur royal François Joseph de Klinglin acquiert trois jardins de particuliers, entre la digue d’inondation (fossé de Rietberg) et les prés communaux dits Plaine des Bouchers (Metzgerau). D’après les tenants, la partie A se trouve à l’une des extrémités, la partie B au milieu et la partie C à l’autre extrémité. Comme les actes ultérieurs indiquent que l’ancienne maison se trouve sur la partie C (jardin Wurtz) et qu’un bâtiment se trouve dans la partie orientale sur le plan du Génie, on conclut que la partie A forme l’extrémité occidentale (à droite sur le plan du Génie) et la partie C l’extrémité orientale, vers la tuilerie du Rhin (Rhein Ziegelhoff).

Partie A (Leitersperger-Flach)

Marguerite Leitersperger vend au préteur royal François Joseph de Klinglin le jardin qu’elle a hérité de ses parents, situé hors la porte des Bouchers, entre la digue d’inondation (fossé de Rietberg) et les prés dits Plaine des Bouchers (Metzgerau).

1749 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 306
Fr. Margaretha geb. Leiterspergerin weÿl. Johann Andreas Flach Med. Doctoris und Pract. Wittib mit beÿstand ihres bruders ST. H. XV Johannes Leitersperger
in gegensein H. Johann Georg Wetzel Cantzleÿ verwanden, als gewalthabers des freÿ hochwohlgebornen H. H. Frantz Joseph von Klinglin baron zu Hattstatt Herren zu Illkirch und anderer orthen königl. geheimen raths und Praetoris
einen mit einem haag umgebenen dreÿ und einen halben acker 1074 quadrat schuh haltenden garten vor dem Metzger thor, einseit neben dem Riedbergergraben, anderseit neben dem Allmend der Metzgerau, hinten auff den hochadelischen H. käuffer – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 7 ß 2 d ane bodenzinß – als ein elterliches erbguth – um 1000 pfund

Partie B (Faber)

L’ancien ammestre Jean Henri Faber vend en 1744 un jardin et une maison de jardinier au boucher Antoine Ducré

1744 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 269-v
S.T. H. Johann Heinrich Faber J. Ctus alter Ammeister und XIII.
in gegensein H. Antoine Ducré des metzgers EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
einen garten samt gartenhauß, stallung, hoff, bronnen und übrigen deßelben zugehör und gerechtigkeit vor dem Metzgerthor neben dem riedbergergraben, anderseit neben dem Allmend oben auf weÿl. S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger Fr. wittib und Erben, unten S.T. H. Ammeister Richßhoffers Erben – davon gibt mann auf Martini hiesiger Stadt Pfenning Thurn 11 ß 9 d – als ein elterliches erbguth – um 1375 pfund

Antoine Ducré vend une maison sur le terrain de cinq arpents qu’il a acquis en 1744 au préteur royal François Joseph de Klinglin. Il cède aussi son droit au bail à différentes pièces qu’il tient de la Ville

1749 (4.3.), Me Revoire (6 E 41, 704) Ventes, 5
Sr Joseph Antoine Ducré Bourgeois de lad. ville
à Messire François Joseph de Klinglin Baron d’atstatt Seigneur d’Ilkirch, Grawenstaden, Oberbergheim, Bilsheim, Zillisheim et Monwillers, Conseiller d’Etat et Preteur Royal de la ville de Strasbourg
une maison, grange, et Ecuries couuvertes de tuilles, cour, Jardin, le tout attenant dans un clos fermé de haÿes contenant Environ 5 arpens, situés a la porte des Bouchers de lad. ville confrontés d’un côté par des terres appartenantes a la famille de Mess. de Leitersberg d’autre côté par le terrain de M. Rechhoffer ammeister a L’un des bouts par une partie de la prairie de Metzgerhau et a L’autre bout par L’hur Graab, avec toutes les appartenances et dépendances, a la seule reserue d’une rente annuelle Enuers la ville de 47 sols
a laquelle led. Sr Ducré adjoute la Cession et transport des Baux qu’il a passé auec la ville pour le Loyer des terres cy après, Sçavoir 22 ackers de prairies au canton dit Langhaag pour 424 Livres, plus 51 ackers au canton dit Säsmarck partie en nature de prairie et l’autre en terres labourables pour 96 livres, Plus 39 ackers ¾ en une plaçe communale appartenant aussy à lad. ville prés du lang Bruck et joignant les prairies de la même ville pour la somme de 80 Livres, ces trois cantons admodiés au cédant pour neuf années dont la première a commancé a la St Martin deniere, Plus environ 4 ackers près du poligone pour 24 Liures que led. cédant a aussy admodié de lad. ville pour 18 années dont le première a commancée a la st. Martin 1739 – moyennant 15 000 Livres

Partie C (Richshoffer)

Les héritiers Richshoffer vendent au jardinier Jean Jacques Wurtz et à sa femme Barbe Riehl un jardin de 5 arpents 2 405 pieds carrés sur lequel est construit une maison

1745 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 761
S.T. H. Johann Jacob Richßhoffer alter Ammeister und XIII, S.T. H. Johann Christoph Richßhoffer XV. und Fr. Maria Salome geb. Richßhofferin H Lt. Frantz Joseph Adam dreÿers des Umgelds
in gegensein Johann Jacob Wurtz des gartenmanns und Barbaræ geb. Reubelin
einen mit einem haag umgebenen 5 acker 2405 quadrat schuh haltenden garten, behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten vor dem Metzgerthor, einseit neben H. Anthoni Ducré dem metzger, anderseit neben dem Ohlischen feld, vornen auf die Metzgerau, hinten auff den Riedbergergraben – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß 2 zinß – als ein elterliches erbguth – um 1600 pfund

Jean Jacques Wurtz revend le même bien au préteur royal François Joseph de Klinglin

1749 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 282-v
Johann Jacob Wurtz der gartenmann
in gegensein H. François Simon erstern secretarÿ und mandatarius des freÿ hochwohlgebornen H. H. Frantz Joseph von Klinglin, baron zu Hattstatt, Herrn zu Illkirch und anderen orthen königl. geheimbden staats Raths und Praetoris
einen mit einem haag umgeben 5 acker 2405 quadrat schuh haltenden garten, behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten vor dem Metzger thor, einseit neben dem hochadelischen H. Käuffer selbst, anderseit neben dem Ohlischen feld, vornen auf die Metzgerau, hinten auff den Riedbergergraben – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß 2 zinß – als ein am 25. Octobris 1745 erkaufften guth – um 900 pf verhafftet, geschehen um 700 pfund

Maison de plaisance

François Joseph De Klinglin fait construire une maison de plaisance sur la partie centrale du bien qu’il a acquis en trois parties, c’est-à-dire à la place de la maison Ducré. Jacques Gallay fournit en 1754 un mémoire des frais qu’il a engagés à Illkirch et à la Ménagerie, joint aux pièces des différents créanciers de la succession Klinglin. Le devis date de début mai 1749 et la livraison du bâtiment est prévue deux mois plus tard. L’entrepreneur reçoit à la signature la moitié de la somme, soit deux mille livres tournois. Le mémoire de construction indique que les travaux ont commencé le 8 juin 1749. Jacques Gallay a fait creuser selon le plan convenu les fondations de la laiterie (bâtiments d’exploitation) dans la partie gauche mais le maître d’ouvrage a ensuite demandé de les déplacer dans la partie droite de la cour, ce qui a occasionné des frais supplémentaires. Les fondations des deux pavillons ont aussi donné lieu à un désaccord. Gallay a transformé le toit de l’écurie et de la maison du fermier en mars 1751 et en mai suivant celui du colombier qu’il transforme en août de la même année.

1749, ADBR, cote E 1050 (Klinglin)
Mémoire des frais de construction
(Bte A. fol. 41, 1746) (N° 75) Monseigneur de Klinglin Conseillier d’Etat du Roÿ et Preteur à Strasbourg Sol an Jacques Gallaÿ für gemachte Mauer Arbeit und darzu fournirte bau Materialien
Alß Zu Illckirch (…)
1749 den 8.ten Junÿ wurde der Anfang gemacht zu Erbauung des seiten baues auf der Menagerie für dem Metzger Thor Linckerhand wie der Plan Litr. D. Zeiget auch die fundamenter gegraben und heraus geführt samt der Milch Kamer mit dem gewölb welches bereits geschloßen nach der hand aber geresolvirt von Ihro Gnaden dem nemlichen bau Rechter hand im hinteren hoff zustellen, dahero eine große Veränderung sowohl Maurer alß Zimer arbeit, veruhrsachet, solches fundament wieder weg Zuwerffen samt Milch Kamer mit dem gewölb und auf der Rechter hand Zustellen, sind dieße erste Matelialien samt Arbeitslohn dem Mehrern theil unbrauchbaht, oder Verlohren gangen, Reison nur für alles daß fundament lauffende weg, deßen Verlohrne Matelialien auch Auß Mau und fundament grabung weile sich daselbst 41 ½ Klaffter befinden à Klaffter 9 R mir beÿ Zutragen Thut 373. R 5 s
Im gleichen der über dem bau Vom Hg. Eh. selbst gemachter accord für Mauer Steinhauer und Zimmer Arbeit nemlichen 2000 R daran die helffte Empfangen und die andere helffte annoch restirt mir Zu Zu stellen mit ebenfalß 1000.
im übrigen die handwercker so ich nicht mit accordirt und auf höchst gedachtem H befehl um mit dießelben Zu accordiren auch in deßen nahmen bezahlt laut Conto Vom schloßer mit 43. 6. 10.
und dem schreiner Laut Conto 27.6.
Imgleichen dem Glaßer laut ebenfalß deßelben Conto 22.
ferner wurden Verfertiget die fundamenter unter denen Zweÿen Pavillons auf befehl hochstgedachtem H. bis unter die fenste banck oder brust höhe weilen aber der accord über dießem bau zwischen Hg Eh. und mir Gallay nicht einig geworden ist daß übrige samt der Inwändigen Veränderung in der Aufsicht des H.werck Meisters Verfertiget, welches mit gedachtem H. Werckmeister Zu bezeugen daß mir die fundamenter bis an besagter höhe gehörig welche auswerfen nach der dickte von 2 schuen 15 1/3 Klaffter à Klaffter samt grabung und aller Materialien 14 R thut mir zu ergüten 214.
vom 17.ten biß 19.ten Xbris, Zu Illckirck (…)
1751. Vom 11.ten bis 20.ten Januarÿ (…)
Vom 23. bis 25.ten Januarÿ In deßen Alhiesigem Hotell über der stattm. des H.stall Meisters mit gibß Zu beßern und mit Kalck zu weißen, 1. Maurer 1 ¼ tag, 8 ß 9. d
darzu gelieffert 1. Kübel abgelöschten Kalck ½ sester gibß, 9 lb 4 ß
Vom 24. bis 26.ten Martÿ. Auf der Menagerie daß dach auf der stallung und daß auf des Meÿers wohnung Zuübergehen,2 Maurer 3 tag, 2. 1.
2. Handlanger 3 tag, 1. 5.
darzugelüffert 1 Kärch sandt vom sand Platz samt fuhrkosten, 7 ß 6
1 well dachschindler, 3 ß
1 Verl. gibß, 1 ß
den 27. Maÿ. Auf der Menagerie ferner auf dem Tauben hauß das dach wie auch Innerhalb dem bestich Zu verbeßern und an dem hintern Tauben hauß und heustall dem bestich In: und außerhalb Zu verbeßern arbeitete
1 Maurer 1 Tag und 1 stund, 7 ß 9
1 Handlang. 1 Tag und 1 stund, 5 ß 8
den 14.ten August auf der Menagerie daß tauben hauß zu verbeßern
1 Maurer ¼ Tag und 1 stund, 2 ß 6
1 Handlang. ¼ Tag und 1 stund, 1 ß 11
den 14.te, 7.bris In dem schloß zu Illckirch (…)
[unterzeichnet] Jacques Gallaÿ maurermeister
Strasbourg d. 14.ten Februarÿ 1754.

Devis de construction

Devis des Ouvrages de Maçonnerie qu’il convient de faire pour la Construction d’un corps de Bâtiment que Monseigneur de Klinglin conseiller d’Etat et préteur Royal de la ville de Strasbourg, désire faire Bâtir en une de Ses maisons de Campagne Scize hors la porte des Bouchers consistant en une laiterie, Cuisine, Poulaillers, Ecurie, &c.
Sçavoir
Seront faits les murs, tant en fondation qu’en Elévation, pour la Laiterie, lesquels depuis la fondation auront 1 toi 1 pied 6 d de hauteur, Sur une brique d’Epaisseur, et les quatre Doceret Angulaires, qui seront de deux Briques et demie d’angle, montant Ensemble à 15 to 5 pi 0 d, Cy 15 to 5 pi o d
Sera faite le Voute de ladite laiterie d’une demie Brique depaisseur à la clef, Monte à 12 toises, bois de Ceintre et Ceintrage compris, Cy 12. o o
Sera fait le Pavé de laditte laiterie en Tablettes de pierres de taille, Se montant à 9 to o quarrées, Cy 9 o o
Seront faits deux soupiraux pour laditte laiterie en pierres de tailles se montant à 20. to Cy
Sera aussy faite la porte de lad. laiterie en pierres de tailles, compris le seüil de deux marches et le massif au dessous, faisant ensemble à 36. lt
Seront faites les Cloisons de face et de Réffends, pour L’Ecurie, Six petits logements, Sçavoir pour poulles, pour canards et oyes, y compris le dessus de ladite laiterie, montant Ensemble à 73 to. 3 pi, Cy 76 toises 3 pieds o
Seront fais les murs de fondation d’une Brique d’épaisseur, sur deux pieds de hauteur, c’est à dire 15 d dans terre, et 9 hors terre, montant ensemble à 11 to 4 pi 8 d, Cy, 11. 4. 8
Sera fait le pavé de la cuisine en briques à cheminées posées de plat, montant à 4 toises, Cy 4 o o
Seront faits les Pavé des trois Volailleries en carreaux de terre cuitte, montant ensemble à 9 to 2 pi, 9. 2. o
Sera aussy faite La hotte et tuyau de cheminée de la cuisine qui fait 8 to 1 pi 6 d, Cy 8. 1. 6.
Sera faite aussy la couverture dud. corps de logis en tuilles doubles montant à 129 o, Cy 129. o. o.
Lesdits Ouvrages faits et parfaits se montent à la somme de 2661 li 4 s 2 d
Etat des Bois de Charpente pour le subd. corps de Bâtiment (…)
Lesdits Ouvrages de charpente faits et parfaits monte à la somme de 1500. o. 9
accepté la [somme] tant pour la charpenterie que pour la masonnerie a liurer le batiment complet la clef a la main d’auiourd’huy en deux mois pour lequel batiment i’ai payé au Sr Galais la somme de quatre mille liures sur lesquels il a recu a compte et en avance celle de deux mille liures, Strasbourg de 5. may 1749. Klinglin
je promet dacomplir les condition cy dessus Et Reconnois auoire receu les deux milivres y porté En avance, Gallay

Requêtes au Magistrat

Freÿ: Hochwohlgeborne, Freÿ Hoch Edelgeborne, Gnädig: Hochbiethende Herren !
Auf dißeitige Untherthänige den 18. Februarÿ jüngst præsentirten requête wieder des Freÿ Hochwohlgebohrnen Herren Frantz Joseph von Klinglin, gewesenen Prætoris Regii hiesig. Löblicher Stadt Strasburg hoch Adel. Herren Erben und Herren Vögte wegen an Principalem, Jacques Gallay, den Maurermeister allhier, für gemachte Maurer Arbeit und dazu fournirter Bau: Materialien von Anno 1746. an biß ad annum 1751. inculsiue schuldiger Summ von Zweÿ tausend Zweÿ hundert Achzig und Neun Gulden Neün Schilling und Neun Pfenning, hat Ewer Gnaden gnädig beliebet zu decretiren,
Seÿe in Ansehung verschiedener beÿ Einem Königlichen hohen Rath im Elsaß sowohl zwischen denen beklagten Erben und deren Curatoren, als sonsten auch noch anderwärtigen würcklich schwebenden, und dermahlen noch ohnerörteten Contestationen, Kläger noch Zur Zeit mit seinem Gesuch nicht anzuhören.
Wann nun aber jezo sothane Streitigkeiten beÿ Einem Königlichen hohen Rath Zu Colmar dem vernehmen nach würcklich Zu Ende gangen, mthin meinem Principalen, welchem an beschleunigung seiner Sache vieles gelegen ist, nichts mehr von dieser Seithen im weeg stehet,
Als gelanget an Ewer Gnaden nochmahlen deßen Unterthänig: gehorsamstes Bitten, Hochdieselben gnädig geruhen wollten, nunmehr wieder gemeldete Hoch Adeliche von Klinglinische Herren Erben und Herren Vögte Citationem ad proximam zu erteilen, und als dann beÿ mündlichem vorstand in rechten zu erkennen und aus zusprechen, daß dieselbe in ihrer Qualitæt in die Zahlung derer principali für gemachte Maurer: Arbeit und darzu fournirte Bau: Materialien schuldigen Zweÿ tausend Zweÿ hundert Achzig und Neun Gulden Neün Schilling und Neun Pfenning aus der verlaßenen von Klinglinischen Erb-massa gegen denselben in termino Ordinis zu condemniren seÿe idque refusis expensis.
Desuper, Ewer Gnaden,
Saluo, unterthälig gehorsamster, Dautel Lt. Mandat. nomine

Les différents immeubles de François Joseph de Klinglin sont vendus aux enchères en 1757. La maison de plaisance dite la Ménagerie est décrite en allemand dans le procès verbal d’adjudication et en français dans les procès verbaux de publication. Un état des meubles vendus avec les bâtiments et des rentes foncières assises sur les terrains figurent en annexe. La mise à prix initiale de 8 000 florins (mars) est ramenée à 6 000 florins en avril. Jean Martin Lentz s’en rend adjudicataire en juin pour la somme de 9 250 florins, en son nom et en celui de l’orfèvre Jean Philippe Fibich et du boucher Jean Daniel Pfeffinger.

1757 (21 juin), ADBR, cote E 1049 (Klinglin)
Procès verbal d’enchère
[pièce foliotée 73] I. steigerung der Menagerie 15. Mars 1757 – Anno 1757 dienstag den 15. Martÿ nachmittah umb Zweÿ Uhr seÿnd vor Uns Frantz Reich von Platz einer Unter Ellßaßischer Ritterschafft Rath und vice Auß schußes als hierzu lauth decret Vom 27. letzt verwichenen monats Januarÿ und in execution eines beÿ einem hochpreÿßlich Königlichen hohen obern Rath dißer Provintz den 24. Novembris letzst verwichenen iahrs ertheilten arrets und deßen Zufolg ahne statt und platz herrn Friderich Carol Ocahane Von Bolßenh. subrogirten und verordnetem Commissario auf der Ritterstueben allhier erschienen, weÿland des frey wohlgebohrnen herrn herrn Frantz Joseph Von Klinglin seelig geweßten Königl. staats Raths und löblicher statt Straßburg prætoris Regÿ hinterlaßene frau wittib deren Kinderen respectivé herren Vormündere und Mandatarÿ Vor und anbringend, daß sie zu folg des den 16. Septembris vorigen iahrs von einem Löblichen Ritter Directorio und in execution obangezogenen arrets d’attribution vom 24.ten Novembris ged. iahrs auch von Uns unterm 11. Februarÿ gegenwärtigen iahrs erhaltenen decretj und in conformitæt deßelben unterm eodem dato durch Uns ertheilter ordonnance jeder männiglich Kund und zu wißen thun laßen, daß auf heutigen nachmittag orth und stundt mit Versteigerung der obedelgedachten Herrn prætoris regÿ Von Klinglin Verlassenschafft gehörige so genannte und Vor dem Metzger thor allhier gelegene Menagerie oder lusthaußes sambt zugehört wie all solches in besagter Unßerer ordonnance affiches und placats Zedulen mit mehrerm beschrieben und specificirt sich befindet, durch Uns Commissarium der anfang gemacht und dem letzt und meistbietenden nach gestalt der sachen Zu erkant werden solle, dahero und ersucht mit Versteigerung sothaner Menagerie und Zugehört unter nachfolgenden conditiones bedingnußen und clausulen als Erstlichen (…) [unterzeichnet] de Klinglin nee deshons, Streit Von ihmmendingen curatorie nôine, De Reinach tutorio noîe.
Woraufhin wir Commissarium obgemelt (…) [f° 3] Zum versteigern aufstellen laßen die sogenannte Menagerie oder lusthauß bestehend in vierzehn acker zwölff tausend sechs hundert quadrat schuhe eins eith neben dem weeg beÿ dem Ziegeloffen, anderseith neben dem allmend, und theils auf Lorentz heitzen garten stoßent hinten auff eigenthümliche güte und fernen auf die Au, welche Vierzehen Acker 12 600 quadrat schuhe weÿland herrn Prætorj Regio von Klinglin durch einem löblichen Magistrat allhier ahne bodenzinß eigenthümlich et cum omni proprietate seÿnd cedirt und überlaßen worden, Item in Vier Zehn acker und sechts hundert quadrat schuhe eigenthumb, einseith neben Michael Kieffer anderseith neben dem allmend hinten auf die inondations digue fornen auf das Allmend. Item die Zwischen obig beschriebenen feldern liegende Menagerie lusthauß, mit allen darin sich befindlichen meubles, wie sie sich dermahlen in besagter menagerie und in einem von dem Königlichen huissier Dardier darüber errichteten Etat und Verzeichnus unterm 7.ten Mertz gegenwärtigen Jahrs sich specificirt befinden.
Und bestehet die behaußung Erstlich in einem gegiptzen mit Kostbahren mahlereÿen außgeziertem großen saal, zu beeden seithen und fornen an erst bemeltem saal sich unterschiedlichen Camin cammeren und anderen Zimmeren, Item unten in gesagtem gebäu einer großen Kuchen speiß Cammer und anderen Zimmeren, Item in einem für den meÿer oder beständer bequeme und große wohnung einem gewölbten und Zween Verträmten Kelleren, Item einer großen scheur, schopff fünff pferdt Kühe und mehreren schwein ställen, wie auch etlichen heu bühnen einem großen hoff worin ein besonders taubenhauß und brunnen, so dan noch einem besonderen landhauß auf einem platz vorbeschriebenen eigenthümlichen guth der Wurtzgarten genannt und seÿnd samtliche obige gebäu von holtz und steinwerck verfertiget und mit Zieglen beleget, sonsten freÿ leedig und Eigen, außer das Von besagtem wurtzgarten der statt Straßburg Pfenningthurn iährlich zween gulden ein schilling fünff Pfenning ahne bodenzinß bezahlt werden für und umb 8000 gulden
hat solchem nach darauf gebotten H. Theobald Joseph Gallan Von hier 8100 R
H. Frantz Joseph schneider 8250 R
Nach deme es albereit Vier Uhr und sich niemand præsentirt der eine mehreres biethen wollen als haben Wir Commissarius obgemelt obgedachte Menagerie sambt Zugehördt H. Frantz Joseph schneider wohnhaft allhier als als letzt und meistbietendem für die dermahlen darauff gebottene 8550 gulden adjudicirt und Zu erkannt (…)
[f° 7-v] Freÿtag den 22. aprilis 1757, H. XXI. Dorsner, 6000 R
[f° 9-v] Freÿtag den 20. Maÿ 1757, H. Hitschler courtier 6050 R
[f° 10-v] Montag den 6. Junÿ 1757, H. Fingado 6100 R
H. Beaujacque 6150 R.
H. Nicker 6200 R
H. schneegantz 6300 R
(…) H Johann Friderich Roggenbach 6550 R
(…) H. schneegantz 7500 R. Ist H: Valentin schneegantz burgern allhier als als letzt und meistbietendem für die dermahlen darauf bebottenen 7500 gulden Verblieben [unterzeichnet] Vallentin Schnee Ganß (…) auff la quinaine de grace als während welchen Vier Zehen tägen jeder männiglich annoch erlaubt seÿn solle ein mehreres Zu biethen definitivement adjudicirt und Zu erkant
[f° 12] den 16. Junÿ 1757 (…) erschienen Herr Johann Adam Müller burger handelsmann allhier zu Straßburg, 200 gulden mehrgebotten
[f° 12-v] den 21. Junÿ 1757 (…) erschienen H. Lavarenne 7750 gulden gebotten [unterzeichnet] Charles Lavarenne
[f° 13] Eodem, Herr Johann Reinbold stroehlin gebotten 7800 gulden
Dienstag den 21. Junÿ 1757 (…) H: Johann Martin Lentz Von hier 9250 gulden und hat sothanes sein gebott unterschrieben dabeÿ aber auch declarirt daß er sothane Menagerie sowohl für sich als nahmens H Johann Philip Fibich Goldarbeiter und Jubilirer und H: Johann Daniel Pfeffing burger und Metzger beede Von her gesteigert (…)
nach deme es albereit beÿ sechs uhr und zu folg Unßeres letztsteres Versteigerungs procès verbal Vom 6. dießes angesetzte Vier Zehen täge oder quinzaine de grace albereit verstrichen und erloschen auch nach öffener geschehener außruffungen besagter Menagerie und Zugehört sich niemand præsentiret der ein mehrers biethen wollen als haben wie Commissarius obgemelt obmehrbesagte Menagerie wie solche oben beschrieben und specificiret unter denen in besagtem Versteigerung procès verbal obgedachtem H: Johann Martin Lentz Herrn Johann Philipp Fibich und Johann Daniel Pfeffinger als dermahlen als letzt und meistbietenden für die darauf gebottene 9250 gulden mit der in dem unterem 6. dießes errichteten Versteigerungs proces derer Von Klinglinischen Erbs interessent. enthaltener einwilligung und consens definitivement und ohne ferneren außsatz adjudicirt und Zuerkannt.
[pièce foliotée 87] Extractus Cantzleÿ Protocollj Löblicher Ritterschafft im Untern Ellßaß. Freÿtag den 22. aprilis 1757 [cf. supra]

Publication en français

[pièce foliotée 88-v] L’an 1757 le Dimanche huitieme jour du mois de Maÿ environ les huit heures du matin, en vertû du procès verbal de remise d’adjudication deffinitive cy des autres parties en original, et à la Requeste de Dame Marie Françoise Deshons Douairière de feû Messire François Joseph de Klinglin vivant Conseiller d’état et Preteur Roÿal de la ville de Strasbourg, de Messieurs Les Tuteurs honnoraires Curateurs oneraires et Mandataires des Mineurs et héritiers sous benefice d’inventaire dud° feu Messire de Klinglin, qui ont elû domicile en leurs demeures en lad. Ville, Je Claude Nicolas Dartier Huissier Sergent Roÿal au Conseil souverain d’Alsace residant aud. Strasbourg grande rue paroisse St Louis soussigné, me suis exprès transporté au devant d’une des grandes portes de L’eglise Cathedralle de cette ville vulgairement appelée porte de la paroisse de St Laurent, entrée principalle ‘icelle, à L’issue de la messe paroissiale qui vient d’être ditte et Celebrée en icelle Eglise, Ces paroissiens en Sont ainsi en plus grand nombre ou étant, J’ai à haute et intelligible voix dit et declaré a tous et un chacun qu’il appartiendra qu’en vertu dud. procès verbal de remise, et des jugement, lettres d’attribution et ordonnnance cÿ devant accordées et continuant les poursuittes faites en conséquence, il sera pour le plus grand avantage des d. Dame Douairière Mineurs et heritiers dud. feu Sieur de Klinglin le vendredi 28 du present mois de Maÿ à deux heures de relevée en l’hotel du Directoire de la Noblesse de la basse Alsace Sçize place St. Etienne aud. Strasbourg procédé par forme de Licitation par devant Monsieur de reich de Platz, Ecuÿer Conseiller assesseur aud. Directoire Commissaire en cette partie à la reception Des mises, Encheres, vente et adjudication au plus offrant et dernier encherisseur des biens Immeuble cy après detaillés Sçis hors la porte des Bouchers de cette ville et appartenant auxd. Dame Douairière Mineurs et heritiers dud. feu Sieur de Klinglin.
Sçavoir. De la Menagerie consistant en quatorze arpents douze mille six cent pieds quarrés de terre tenant d’une part au chemin de la Tuillerie, d’autre le Communal en partie et en partie Le Jardin de Laurent heitz par devant Le Lieu dit auf die au et par derrier le bien de lad° Succession, la quelle terre a été donnée et cedée aud. feu Messire de Klinglin par Messieurs du Magistrat de cette ville en toute propriété et sans rente foncière, Plus quatorze arpents douze mille six cent pieds quarrés de terre, bien propre, tenant d’une part Michel Kieffer, d’autre et par devant le Communal et par derrière la digue d’innondation. Plus la Maison de plaisance Sçituée au milieu des Terreins cÿ dessus consistant le Logement de Maître en une salle peinte en figures, des Chambre à feû et autres, au rez de chaussée une cuisine, garde manger et chambres, Item en un logement de fermier trois caves dont une voutée, une Grange, une remise, cinq Ecuries à chevaux et vaches, plusieurs etables et Greniers à foin et au milieu de la Cour un Colombier Sous lequel il ÿ a un puit. Item sur le terrein cÿ devant dit wurtzgarthen une Maison consistante en un poël, chambres, cuisine et Greniers avec ses autres appartenances, le tout construit en bois de Charpente et maçonnerie, couvert de tuilles, et le Dome de la susd. Salle couvert de planchettes, avec les meubles meublans au Contenu du procès verbal qui sera presente lors de lad. Enchere (…)
[pièce foliotée 90] Extractus Cantzleÿ Protocollj Löblicher Ritterschafft im Untern Ellßaß. Freÿtag den ersten aprilis 1757 [cf. supra]

Etat des rentes foncières dues par le préteur royal pour sa maison de plaisance

[pièce foliotée 100] Die Hochadelich Klinglinische famille solle der Statt Straßburg Pfenningthurn Von nachfolgenden dero menagerie einverleibten gärten, an jährlichen bodenzinß als
Von einem Von frau Dr. Flachen, Laut Contract: Verschreibung Vom 13.ten May 1749. erkaufften garten auf Martini, 7 ß 2 d
Ferner Von einem Von Jacob Wurtz erkaufften garten, welchen Zuvor Weÿl. Herrn Ammeisters Johann Jacob Richßhoffers Erben gehabt, auf Martini, 10 ß 6 d
Ferner Von einem Garten, welchen Zuvor H. Antoine Ducré, und Vor dießem Herr Ammeister Faber gehabt, auf Martini, 11 ß 9 s (zusammen) 1 lb 9 ß 5 s
sage Ein Pfund Neun Schilling Fünff Pfenning, solches attesttirt Straßburg den 19. Martÿ 1727. [unterzeichnet] Pettmesser secret.

Description reprise dans le procès verbal d’adjudication

[pièce foliotée 106] 14 Acker 12 600 quadrat schuh ein seith neben dem weeg bey dem ziegel offen, ander seith neben dem allmend und theils auf lorentz Heitzen garten stoßend hinten auf eigenthümliche güter und fornen auf deu Au, welche 14 acker 12600 quadrat schuh [supra, comme sur le procès verbal]

Etat des meubles qui sont vendus avec la propriété de la Ménagerie

[pièce foliotée 101, idem 103] Etat des effets meublans existants dans les appartements de la Menagerie pour être vendus avec les bâtiments et fonds.
Sçavoir Premierement au haut de l’escalier six estampes encadrées
Dans la petite chambre regardant Sur la cour une chaise percée, bois de chêne dans le mur, sept estampes encadrées, ladite chambre tapissée d’indienne avec ses deux rideaux de fenetre de meme et leurs tringles.
Plus à côté dans une autre petite chambre quatre estampes encadrées, un bois de lit avec sa paillasse, deux matelats de laine neuve, couverts de toile barrée, un traversin de plûme de coutis de constance, une couverture de laine commune blanche et un pavillon d’indienne, lad° chambre tapissée d’Indienne et les rideaux de fenetre de même avec leurs tringles.
Plus dans la chambre à feu un lit à niche bois de hêtre verni en jaune garni d’un Sommier de crin couvert de toile barrée, deux matelats de laine couverts de futaine blanche, un lit et traversin de Duvet couvert de bazin blanc un traversin de plûme de coutis de constance, une couverture de laine blanche, un sousbassement, courte pointe, le dedans de l’alcoffre, ciel, petite et grande pente et deux rideaux, le d° perse d’angleterre, ainsy que la tapisserie et rideaux de fenettre un vieux miroir sur la cheminée, un chenet double de fer avec pêle, pinces et tenailles, garni de cuivre jaune dorré, deux bras de cristal, une table de nuit, une table de marbre avec un pied sculpté en blanc, deux fauteuils et six chaises de cannes avec leurs carreaux et dossiers couverts de soye jaune de Strasbourg et une petite table pliante.
Dans l’antichambre de la salle a manger trois tables à jouer garnies de drap verd pliante, et une petite table pliante et la tapisserie d’indienne.
Dans la Salle à Manger un buffet emmurré, un poel rond de fer fendu, deux fontaines de cuivre rouge avece leurs bassins, une table pliante à jouer garnie de drap verd une petite table pliante, une commode de bois de violette avec son dessus de marbre, garnie de bronze dorré, une douzaine de chaises pliantes de moquette Gauffrée et rayée lad° salle tapissée d’indienne.
Dans la grande Salle un trumeau de deux glaces, trois autres dit, et trois miroirs avec bordures dorrées, quatre tables de marbre à pieds dorrés, une table à jouer garnie de drap verd, deux banquettes cintrées couvertes de velours d’utreck gauffrées jaune, un canapé en favory couvert de même velours, seize fauteuls de cannes avec leurs carreaux et d’ossiers couverts de soye jaune de Strasbourg avec quatre chaises de meme, huit bras de cristal, quatre memes bras emaillés et un lustre de cristal de boême à six lumières.
Dans la chambre à côté un bois de lit avec son sommier de crin, deux matelats de laine couverts de futaine blanche un lit et traversin de plume de couttis de flandre, un traversin de plume de coutis de constance, un sous bassement, la courte pointe, grand dessus, le Baldaquin, les grandes et petite pentes, les rideaux de deux aunes de haut, un tour de vieille indienne à Colonnes, une table de nuit six chaises de cannes avec leurs carreaux et dossiers couverts de Soye jaune de Strasbourg, une table de marbre avec son pied sculpté en blanc et un vieux trumeau, lad. chambre tapissée d’indienne, dans les quatre derniers appartements cy dessus trente six rideaux de fenetre de Mousseline et soye rayée avec leurs Cordons de soye et tringles dans les memes appartements dix tableaux représentants les Sujets de l’art militaire, et treize estampes représentant l’arrivée du Roy en cadres et brodurre dorrées, avec des verres devant.
Plus dans la petite chambre du côté de la tuillerie un lit de repos avec son mantelet et traversin couvert de moquette gauffrée et rayée avec un pavillon d’indienne, deux matelats de laine de toile rayée, un traversin de plume de coutis de constance, deux couvertures de laine blanche et une paillasse, deux chaises de cannes avec leurs carreaux et d’ossiers couverts de soye jaune, la tapisserie et rideaux d’indienne.
Plus deux oreliers de Duvet couverts de futaine blanche. Plus une echelle pliante, bois de sapin, deux tables à manger avec leurs traiteaux, deux tables de bois de sapin, deux vieilles armoires, deux grandes cuves à cercles de fer, quatre bois de lit avec des vieliies paillasses, vieux matelats, traversins et couvertures de laine blanche, dont un avec ses tours de lit de bergame rayé et plusieurs chaises et bans pour le fermier.
Plus une paire de forces pour les palissades, un vieux chariot, charüe, herses de bois et une de fer hors de Service avec trois vieux harnois et une vieille selle.
Fait et dressé en lad° menagerie par moy huissier royal soussigné Cejourd’huy Septième mars 1757. (signé) Dartier

Etat des frais d’adjudication

[pièce foliotée 110] Verzeichnus der steigkosten für die Menagerie (…)

L’enchère de 1757 est sommairement enregistrée à la Chambre des Contrats l’année suivante

1758 (14/16.2.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 80-v, Ganthkauff
In sachen weÿl. S.T. H. Frantz Joseph von Klinglin gew. Prætoris Regÿ ist den 15. martÿ 1757 die sogenannte voer dem Metzger thor gelegene Menagerie und Lusthauß mit allen denen höffen gärten begriffen und rechten
H. Johann Martin Lentz, H. Johann Daniel Pfeffinger dem metzger und H. Johann Daniel Fibich dem goldarbeiter von dem Directeur des untern Elsaßes, als letzt und meistbietenden um 4625 adjudicirt worden

Jean Martin Lentz, Jean Philippe Fibich et Jean Daniel Pfeffinger le jeune hypothèquent le bien de campagne au profit de la masse de Klinglin

1757 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 177-v
H. Johann Martin Lentz, H. Johann Philipp Fibich der goldarbeiter, H. Johann Daniel Pfeffinger jun. der metzger
in gegensein freÿ hochwohlgebornen Fr. Marie Françoise geb. Dehons weÿl. des freÿ hochwohlgebornen H. H. Frantz Joseph von Klinglin gewesten königl. staats raths und Praetoris Regii wittib und H. Lt. Felix Grillot des ritterschafflichen advocati innamen H. von Klinglin credit mass, das sie H Lentz, Fibich und Pfeffinger ane restirenden kauffschilling wegen d. 21. junÿ jüngst ersteigten Menagerie, 4500 lt
unterpfand, die menagerie, hoff, hoffstatt, garten mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten vor dem Metzgerthor, einseit neben Michel Kieffer, anderseit neben Lorentz Heitz beede gartenmänner, vornen auf das Allmend, hinten auff den Riedbergergraben

Jean Martin Lentz demande en son nom et en celui des copropriétaires que la Ville leur cède la propriété de 14 arpents de terrain que la Ville avait concédés au préteur royal. Les directeurs fonciers acceptent de proroger la concession sans en aliéner la propriété

1757, Directeurs fonciers VII 1407
(f° 78) Dienstags den 12.t Julÿ 1757. Joh: Martin Lentz et Cons. – H. Johann Martin Lentz et Consorten die proprietarÿ der An sich gesteigerten Klinglinischen Menagerie Vor dem Metzgerthor, bitten per Memoriale jhnen das Eigenthum des jenseiths des Rietberger grabens beÿ gedachter Menagerie Gelegener, 14 acker großen Allmendt Platzes, welchen Weÿl. Herr Prætor Regius Von Klinglin beÿ seinem Lebzeiten Genoßen, wie auch seines Andern fernern Zue rechten hand der menagerie Gelegenen einen Halben Acker außmachenden Allmendt Plätzleins, Vermittelst eines Leÿdentlichen bodenzinßes Zukommen zulaßen. Erkannt worden besagte Plätz denen Imploranten, jedoch nur so Lang es Mghh. belieben wird, um einen jährlichen Allmend Zinß Von 10. lb 10. ß Verlühen.

Jean Philippe Fibich et Jean Martin Lentz louent une partie de la maison au cafetier Jean Daniel Fibich

1757 (30.7.), Me Humbourg (6 E 41, 98)
Lehnung zwischen H. Johann Philipp Fibich dem goldarbeiter und Johann Martin Lentz ane einem
So dann H. Jacob Daniel Fibich dem Caffetier, folgende Lehnung
Erstl. Solle H. Jacob Daniel Fibich als beständer auff dreÿ Jahr lang vom 15.t nächstkünfftigen Monaths augusti an gerechnet und auff gleichem termin 1760 sich wider endigend, die auff der Menagerie befindliche Untern Stub mit dem Alkoff, die große Küchen und Nebens: Kämmerlein /:wan niemand von denen interessirenten auff dem guth wären die solche nöthig hätten:/ die gemeinschaft des Untern Saals, deß Milchgewölbs, deß meyers Küchen und haußöhren davor, Schwein: hüner: enden: gänß: Schaaff und Kühestalls nebst taubhäußern, Kellers und heubühn freÿ zu genießen haben (…), 14. um einen jährlichen Zinß nemlich 400 livres – den 30. julÿ 1757

Jean Martin Lentz et ses copropriétaires portent devant les Quinze leur demande que leur fermier soit autorisé à exploiter un débit de boissons à la Ménagerie. La tribu des Fribourgeois argue qu’aucun des propriétaires n’est cabaretier, qu’il y aurait confusion entre les vins du fermier et les vins de débit, que la maison n’a pas d’enseigne et qu’une autorisation constituerait un précédent facheux pour les cabaretiers et les intérêts de la Ville. La commission émet un avis défavorable, suivi par les Quinze qui rejettent la demande.

1757, Protocole des XV (2 R 168)
(p. 358) Sambstags den 12. Novembris. ctra die Freÿburger – Freund nôe Hn Martin Lentzen des hießigen burgers und Consorten in memoriale benambst Ctra der Zunfft der Freÿburger Hn Zunfftmeister producirt unterth. memor. und bitten samt beÿlag sub Litt. a pt° gnädiger Erlaubnus auff der menagerie die würths gerechtigkeit zu Exerciren. Faust dießeitiger H. Zunfftmeister bitt Copiam und term. ord. obtinuit.
(p. 429) Sambstags d. 3.t Decembris. Lentz et Cons. Ctra die Freÿburger – obere umgeltd Heren laßen per H. Secretarium Städel referiren, es haben H Martin Lentz der hießige burger, Johann Philipp Fibich der goldarbeiter und Daniel Pfeffiger der metzger den 12.t 9.bris jüngst Ctra Ctra E. E. Zunfft der Freÿburger Hn Zunfftmeister ein unterthäniges memoriale und bitten mit beÿlag sub Litt. A übergeben, und dahin Concludirt mghh. geruheten ihnen mit der Erlaubnus, daß ihre jeweilige fermiers auff der menagerie das Würths recht Exerciren dörfften, dispensando und unter denen in memoriale enthaltenen restrictiones in gnaden zu Willfahren.
Den 26.t Ejudem habe der jmplorantische Hr. Zunfftmeister seine unterthänige beantwortung producirt und gebetten mgherrn geruheten zu erkennen daß der am 7.t Novembris uel dicti mensis ergangene hauptt gerichts bescheid zu Confirmiren, folglich E E Zunfft beÿ ihren rechten und articklen zu manuteniren, die jmploranten aber mit ihrem dagegen lauffenden gesuch abzuweißen seÿen jdque refusis Expensis.
Auff geschehene Weißung habe der jmplorant Martin Lentz sich auff den jnnhalt des übergebenen memorialis bezogen, beÿsetztend daß Er nicht glaube, daß das Von ihnen jmploranten angebrachte begehren wieder die billigkeit seÿe, indeme Sie Keinen geringsten Wein, wie die benachbahrte Würth halten und also denenselben ihre Kunden nicht abspannen Wollten.
nôe Imploratischer Zunfft seÿen vorgestanden H rathh. Burckard als Zunfftmeister und H rath. Roggenbach, welche ihrem producto annoch beÿgesetzt, daß das begehren der jmploranten wider alles recht und ordnung seÿe 1° Weilen Keiner dererselben die Wüthschafft erlernet, da doch solches die artickel Expressé haben Wollten, 2° weilen da der fermier mit seiner haußhaltung da wohnet, welcher gewißlich keinen halben gulden Wein mit seinem gesind trincken, sondern gerigen Wein zu seinem gebrauch einlegen wird da durch großen unterschleiff so wohl zur præjuditz gemeiner Statt als derer benachbartten Würth unterlauffen kann, 3.tio Kein Exempel Vorhanden, daß in einem hauß, das Keinen schild hat, das Würths recht Etabliret, und dann 4.to etwas unerhörtes daß ein goldschmidt und ein metzger, welche ihre profession beÿzubehalten gesinnet, als Würth oder doch als deß Würschaffts rechts fähig erklähret werden sollten.
die Hrn Deputirte hätten beÿ dießer sachen befunden, daß die imploranten in ihrem begehren übel fundiret theils aus denen von Imploratischer Zunfft allegirten ursachen theils aber und sonderlich wegen dem gemeiner Statt daraus zu befahrenden schaden, sintemahlen Verschiedene außer der Statt wohnende Würth, welche ihren Zinnß auf den Pfenningthurn liefferen müßen, Worunter ins besondere der Waßerzoller Würth sich auffs äußerste beschwehret, declarirt, daß sie wann die jmploranten solche permission dito* Personen welche nur halben gulden wein trincken an sich ziehen, Sie ihre Kunden beÿ gegenwärtiger ohne hin schwehrer Zeit Verlieren Würden, und also ohne ihre gäntzlichen ruin den bißherigen haußzinnß ohnmöglich mehr geben Könnten. Weßentwegen die Hrn Deputirte dafür gehalten daß die jmploranten mit ihrem begehren ref. Exp: abzuweißen seÿen. Erkannt bedacht gefolgt.

Le receveur Jean Martin Lentz et le boucher Jean Daniel Pfeffinger louent le bien de la Ménagerie à Thiébaut Huss d’Ichenheim en Bade

1760 (20.12.), Me Zimmer (6 E 41, 1449) n° 6
S.T. H. Johann Martin Lentz hochadelischer Schaffner und hr Johann Daniel Pfeffinger der Metzger beede verlehnere hernachberührten landguths ane einem
So dann diebold Huß von Ichenheim Entlehner deßelben ane dem andern theil
1. auf ein Jahr lang welches den 11. Novembris dieses Jahrs seinen anfang genommen habe, all diejenige zu dem landgut, Menagerie genannt, vor dem Metzgerthor beÿ dem Riedberger Graben gelegen gehörige Güter bäum Reeben /:worunter aber zweÿ Kleine Gärthlein und was darin befindlich nicht begriffen seÿe:/, Item das jeweilige Meÿers Wohnung, die alte und neue Scheur wie auch Stallungen, dergestalten daß Er entlehner alle vorerwehnte Güther biß Martini 1761 bewohnen nutzen und genießen könne und möge,
2. Zeiget er der Entlehner an, daß, außer deßen Wohnung denen Scheuren und Stallungen, all übrigen auf dem Landguth sich befindliche Gebäude und Wohnungen Ihnen denen herren verlehnern zu ihrer freÿen Disposition sowohl als auch die zweÿ Kleineren vorderen Gärthlein und darinn befindlich verbleibet und nichts davon in gegenwärtigen Lehnung begriffen seÿe, Anbeÿ hälten sich die herren Verlehnere den Gebrauch der Remise und in den Stallungen hinlänglichen Platz vor zweÿ Pferd zu stellen ausdrucklichen vorbehalten, der Entlehner solches auch denenselben zusgestanden habe – um einen jährlichen Zinß nemlich 450 gulden

Jean Philippe Fibich hypothèque son tiers au profit du capitaine Michel Conrad

1761 (21.4.), Me Humbourg (6 E 41, 105)
Rente – Sr Jean Philippe fibich Jouailler
Me Michel Conradt Capitaine de dragons au régiment d’Austrasie, 240 livres de rente annuelle
(hypothèque) sa part et portion faisant un tiers du bien de campagne appellé la menagerie avec tout ses appartenances et dépendances scitué hors la porte des bouchers de cette ville a main Droite de la route du Rhin

Jean Daniel Pfeffinger cède ses droits aux autres copropriétaires, le commissionnaire de roulage Jean Martin Lentz et l’orfèvre Jean Philippe Fibich

1762 (2.3.), Me Langheinrich (6 E 41, 743) n° 161
Cessio des dritten theils an der Menagerie – herr Joh: Daniel Pfeffinger Metzger zufolg Kauffverschreibung vom 21. junÿ 1757 Mitparticipant des aus hochadelischer Klinglinischer Succession Mass ersteigter Vor dem Metzger thor gelegenen Menagerie sambt derin befindlich geweßenen Mobilien
in gegensein herrn Joh: Martin Lentz bestätters und H Joh: Philipp Fibichs Goldarbeiters übriger beeder Mitparticipanten erstgelmetter Menagerie und zugehörden
seinen vor unvertheilt gebührigen dritten theil ane obgedachter Vor dem Metzger Thor gelegen sognannten Menagerie, der dabeÿ liegender häußer und dazu gehöriger Liegende güther und darin befindlicher mitersteigerter Mobilien, ferner sein Antheil ane den seithero Von gemeiner Statt in Lehnung und Kommenden Grund, 3000 gulden ane 9000 gulden denen Klinglinischen fräulein töchter schuldigen Capital
[in margine :] indeme sie aber die gantze Menagerie mit allen zugehörden A° 1766 an H. Flemincourt dem Employirten in allhiesigen frantzösischen Zoll verkaufft (…), den 5. jan. 1769
[Beilage] zwischen herrn Johann Martin Lenz ane einem So dann herrn Joh: Daniel Pfeffinger jun: Metzgern beeden Schwägern und burgern allhier nachfolgende lehnung miteinander getroffen, verlehnt herr Johann Martin Lenz ihme hn Pfeffinger auf 6 nacheinander folgenden jahr lang vom 1. dieses Monaths anfangend deßen dritten theil ane denen zur Menagerie gehörigen sowohl eignenen als Lehengüthern ohne einige Außnahm
3. überläßt und cedirt Herr Lenz Ihme H. Pfeffinger deßen dritten theil ane des Meÿers Wohnung, der Stub mit dem Alicoff welches dato von Hn fibich occupirt wird, der Scheuer remise Kühe: Pferd, Schwein: hüner, Enden und Gänßställen nebst heu bühnen hoff und obern Garthenhauß wie auch der bauch: und bach Küchen und dem Cämmerlien neben der gemeinen großen Küchen ohne einige Außnahm – um 166 gulden

La maison est décrite en 1763 à l’inventaire après décès de Marguerite Elisabeth Silberrad, femme de Jean Martin Lentz.

Jean Martin Lentz et Jean Philippe Fibich vendent le bien de la Ménagerie à Jean François Dinet de Flammerecourt, receveur général des droits réunis de la province d’Alsace

1766 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 419-v
Johann Martin Lentz der bestätter im kauffhaus vor sich selbst und mandatarius von Johann Daniel Pfeffinger des metzgers und Johann Philipp Fibich des goldarbeiters
in gegensein H. Jean François Dinet de Flammerecourt des receveur général des droits réunis heisiger Provintz und burger allhier
die menagerie mit allen gärten, höffen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten, wie sie ihnen den 15. july 1757 beÿ einen hochlöbl. Ritter directorio in Straßburg zuerkannt worden, vor dem Metzgerthor beÿm Riedbergergraben – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lt 19 ß 3 d – zu bezahlung 4500 lt

Jean François Dinet de Flammericourt loue une partie du bien au jardinier François Antoine Jungmann

1766 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 603-v
Jean François Dinet de Flammericourt, receveur principal des Domaines du Roy
in gegensein Franz Anton Jungmann des gartenmanns
verlühen, auf der vor dem Metzgerthor gelegene menagerie unten auf dem boden, die samtliche wohnung und dabeÿ liegende güter wie solche Diebolt Huß der bißherige bestätter in lehnung gehabt, als die speisesaal ein schlafzimmer, die küche und küchenkammer, eine remise, stallung, holtz und hünerhaus zwey unterschlagene kellerlein, in der milchkammer den gemeinschaftlichen gebrauch des bachofens und der bauchküche, so dann die zwey kleinen nebensgärtlein und das Faßanenhäußlein – anfangend auff innstehenden Martini um einen jährlichen Zinß nemlich 167 pfund

La maison est décrite à l’inventaire après décès de Jean François Dinet de Flammerecourt en 1770.

François Antoine Jungmann se rend adjudicataire de la Ménagerie dans la masse de Jean François Dinet de Flammericourt

1772 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 118-v
Ganthkauff, 23 Januarÿ 1772 – ist das in weÿl. Sr Flammercourtische massam gehöriges landgut die Menagerie genannt gelegen außerhalb der stadt Strassburg und deren Metzger thor am Riedberger graben beÿ der ziegelescheur gelegen, samt denen dabeÿ befindlichen zweÿen Behausungen, höffen, scheur, stallungen, gärten, feldacker und mattwachß wie solches weÿl. S.T. H. Prætoris Regii von Klinglin benutzt hat, nebst allen denen auf sothanes landguth befindliche mobilien und effecten – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 11 pfund 9 s. bodenzins
Franz Antoni Jungmann dem gartenmann, als letzt und meistgebietenden – um 10 010 pfund

Fils de jardiniers catholiques, François Antoine Jungmann épouse en 1754 Anne Marie Engeissen, fille d’aubergiste
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 326)

Anno D.ni 1754, die 25 mensis junii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt Franciscus Antonius Jungmann parochianus noster filius defunctorum Antonii Josephi Jungmann civis quondam et hortulani hujatis et Catharinæ Meyerin conjugum et Anna Maria Engeisen filia Joannis Engeisen civis hujatis et cauponis extra portam lanionum disctrictûs hujus parochiæ commorantis et Elisabethæ Nagler conjugum pariter parochiana nostra (…) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 186)

François Antoine Jungmann loue au jardinier Jean Daniel Klughertz et à Marie Sara Letz la partie dite ancien jardin Richshoffer (ou Wurtz, c’est-à-dire la partie orientale de la Ménagerie)

1772 (6.2.), Me Lacombe (6 E 41, 145)
François Antoine Jungmann jardinier – Bail pour six années consécutives qui ont commencé à courir à St Martin de l’année dernière
à Jean Daniel Klughertz, jardinier, et Marie Sara Letz, assitée de Jacob Hass jardinier et Jean Rohrer jardinier
savoir un grand jardin potager a luy appartenant et dépendances de la menagerie sise hors la porte dauphine connue sous le nom de gewessene Rishoffische garten ensemble les arbres et vignes qui s’y trouvent présentement sans en rien excepter ny reserver. Plus une pièce de terre labourable d’environ ¾ a côté dudit jardin qui en est séparé par une treille. Plus et enfin un petit jardin derrière la grange, ainsi que le bailleur l’a acquis avec d’autres biens dépendant de ladite Menagerie
1. le bailleur a promis en outre de fournir aux preneurs un Logement dans la cour de la Menagerie qui sera composé d’une part une cuisine et une chambre, d’un grenier, d’une écurie suffisante pour trois pièces de betes et de la moitié de la cave qui regne sous la maison principal, lequel logement fait partie du présent bail. 2. le bailleur s’est cependant réservé l’usage du four qui est construit dans la cuisine qu’occupera le preneur ainsi que la liberté de pouvoir y faire ses lessives – moyennant un loyer annuel de 160 florins
[Joint :] Abschatzung, 124 R, d. 5. feb. 1772

François Antoine Jungmann et Anne Marie Engesser louent la partie dite ancien jardin Richshoffer à Martin Vien père et à Martin Vien fils du Neuhoff

1774 (11. 8.br), Me Lacombe (6 E 41, 156)
Bail – François Antoine Jungmann jardinier et Anne Marie Engeisser
à Martin Vien laboureur au Neuhoff père et à Martin Vien laboureur au même lieu son fils
savoir généralement toutes les terres qui forment l’enclos de la Menagerie appartenant aux bailleurs hors la porte des bouchers sans en rien excepter si ce n’est 1. le jardin connu sous le nom de Reichhofferisch Garten c’est-à-dire celui qui est entre la vieille maison et la neuve dans toute sa largeur, 2. l’étang et le fossé de l’étang et les bords desd. étangs et fossé jusqu’au commencement des terres labourées, 3. toute la vieille maison et bâtiment en dépendant, 4. la maison de maitre en entier à l’exception 1. du bâtiment neuf qui fait face à la vieille maison d’en bas et remise y attenant, ledit bâtiment et logement a été construit et réparé par les bailleurs l’année dernière, 2. des écuries et granges qui forment un bâtiment séparé, 3. la grande cave qui regne sous la partie qu’habitent maintenant les bailleurs et qui appartient aux vendeurs – moyennant un loyer annuel de 600 livres tournois

François Antoine Jungmann vend la partie dite ancien jardin Richshoffer au négociant Claude de Chavassine

1775 (4.8.), Me Lacombe (6 E 41, 159)
François Antoine Jungmann jardinier lequel a dit que le vieux bâtiment qui se trouve sur la ménagerie à l’extrémité dud. lieu vers la thuilerie luy devenant tres prejudiciable, primo par les réparations auxquelles sa volonté l’expose
secundo par la perte de la place qui rappoterait Infiniment plus si elle etoit cultivée,
Enfin par l’inutilité du même Baptiment dont il ne peut faire aucun usage
au Sr Claude de Chavasin négociant
tout le vieux bâtiment à l’extrémité de lad. menagerie vers lad. thuilerie c’est-à-dire La superficie ensemble les vieux fourneaux qui s’y trouvent savoir deux fourneaux de potterie et un en fer de fonte les pieres du puit et la chaine – moyennant 300 livres tournois – fut aussy présent Martin Fien fermier de la Ménagerie

Claude François de Chavassine acquiert le restant de la Ménagerie dans la vente aux enchères des biens de François Antoine Jungmann et Marie Anne Engeisen

1777 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 94-v
auff ansuchen Sr Claude François de Chavassine, négociant, Procès verbal d’enchère
1777, le 25 janvier par devant nous Jean Thomas d’Aquin Laquiante, conseiller du Roy et son juge en la Citadelle et fortifications de la ville de Strasbourg et commissaire en cette partie par arrêt rendu par le Conseil Souverain d’Alsace le 5 avril dernier, est comparu le Sr Guillaume Comes, huissier sergent du roy à la résidence de Strasbourg chargé de commission de Martin Fien, jardinier hors la porte Dauphine à la Ménagerie, comme cessionnaire étant aux droits de Isac Meyer et Simon Samuel juifs demeurant à Rappoltzweiller, ces derniers en qualité de mandataire du Sr Nicolas Henry Lang de Strasbourg, poursuivant en cette qualité la vente par adjudication par décret forcé du bien de la Ménagerie situé hors la porte Dauphine qui a été réellement saisie à la requête de desdits juifs comme mandataires du Sr Lang sur François Antoine Jungmann et Anne Marie Engeisen – sur la mise de 16 000 livres tournois
Extrait des registres d’audience du Greffe et Siège royal de la Citadelle et Fortifications de la ville de Strasbourg du 12 février 1777, entre Claude François de Chavasine, négociant, contre François Antoine Jungmann et Marie Anne Engeisen
déclaré définitif notre procès verbal d’enchère et adjudication du 25. janv. dernier moyennant 16 000 livres tournois

Les directeurs fonciers enregistrent une décision des Treize après que la Tour aux Deniers a élevé des difficultés au sujet de 14 arpents enclavés dans la Ménagerie. Claude François de Chavassine se propose de racheter la rente pour jouir des terrains en toute propriété et de combler les fossés pour en faire de meilleurs terrains

1779, Directeurs fonciers (VII 1418)
(f° 213) Dienstags den 9. februarii 1779. M de Chavassine pt° Menagerie
– Ich der Secretarius, referire, da Zufolg Gnädiger Herren XIII. vom 3. Decembris 1778. die Hochverordnete Oberbauherren authorisirt werden, puncto der in die vor dem Dauphinethor gelegenen sogenannten Menagerie gezogenen Vierzehen und ein halben Acker Allmend Plätzen sich mit Sr Chavassine in Einen Vertrag so gut thunlich ein zu laßen, vorbehältlich der beÿ Gnädigen Herrn Räth und XXI. Zu ersuchenden Confirmation cum Causæ cognitione und Meine Gnädige Herren daraufhin mit in Commissis ertheilt mit Sr Chavassine in Unterhandlung Zu gehend, wes wegen ich mit Zuziehung Herrn Secretarii Seraffond vor einiger Zeit mit gedachtem Sieur Chavassine in Vorschlag eines Vergleichs mich eingelaßen, worauf Sr Chavassine nachfolgendes Memoire überreicht.
Memoire. Le Sr Chavassine s’étant rendû Adjudicataire du Bien, dite La Menagerie, situé hors la Porte Dauphine de cette ville, sous la Charge de 11. lb 19 ß 5 d ou 47. lit. 17 s. 8 d de Rente fonciere, fut attaqué par la Tour aux Pfennings qui demanda la Distraction de 14 ½ Arpens de terre comme appartenans à la Ville et enclavés dans led. Bien, en soutenant que des 47. lit. 17 s. 8 d qualifiés de Rente fonciere il n’y avoit que 1. lb 9 ß 5 d. ou 5 lit 17 s 8 d d’affectés comme telle sur une partie dudt. Bien, et que les 10 lb 10 ß ou 42 lit restants ne lui etoient dûs que comme simple Canon desdits 14 ½ Arpens.
Le Sieur Chavassine, forcé de se defendre contre dette Demande, obtint Gain de Cause devant le Commissaire nommé pour en connoître, Mais le Magistrat, paroissant ne pas être satisfait de la Decision, jl s’offrit à un accomodement, aimant mieux toucher en partie sur ses Droits que d’être en procés avec ses Superieurs.
La Tour au Pfennings se procura à cette fin les Renseignements necessaires pour connoitre la nature et Qualité de l’objet qu’elle avoit reclamé, ne connoissant pas lors de sa Demande quels étoient veritablement les 14 ½ Arpens dont elle soutenoit la Propriété, elle decouvrit enfin un Plan qui l’en instruisit. Ce plan, d’après la Verification faite sur les lieux, assure de la Situation et de la qualité des 14 ½ Arpens reclamés, jls consistent en plus grande partie en un fossé qui est un Cloac et le surplus en terres situées de deux côtés de de fossé, qui sont de la moindre qualité de toutes celles des Environs, quoique ces terres ne sçauroient produire dans l’état ou elles se trouvent la valeur de la simple Rente de 42 lit. à laquelle elle sont sujettes, elles sont néanmoins d’une certaine Convenance au Sr Chavassine, comme étant enclavées dans le surplus de son Bien. Et s’en promet-jl un meilleur Produit en faisant combler led. fossé et charger le tout d’une meilleure Terre, mais comme il lui en coutera, suivant l’Estimation qu’il en a fait faire au moins Cent Louis ou mil Ecus pour les mettre en bon Etat, jl ose esperer que cette Depense nécessaire entrera en Consideration pour le prix du Rachât qu’il prend la Liberté de proposer à la Ville.
Le Somme de 42 livres que la Ville retiroit de Rente annuelle des 14 ½ Arpens en question ne formroit en la Reduisant en Capital produisant Cinq pour Cent qu’une Sommede 840 livres au lieu de cette Somme qui seroit deja plus que suffisante pour les payer eu Egard à leur mauvaise qualité et à la Somme de Cent Louis au moins de depenses qu’il faudra employer pour les faire valoir, le Sieur Chavassine en traitant avec les Sieurs Busch et Seraffond les Secretaires de la tour aux Pfennings, subdelegués pour ce par Messieurs les Directeurs des Batiments s’est offert d’en payer pour les liberer de toutes Charges, une Somme de Douze Cent Livres, Il s’est même laissé pousser à celle de Quinze Cent Livres affin de lever toutes difficultés, en suppliant neantmoins qu’il plairoit à Messieurs les Directeurs des Bâtiments, lui permettre de faire enlever sur les Communaux désignés pour l’Exploitation des Briqueries de la Ville, les premieres Terres qui se decouvrent pour prendre celles convenables à la fabrication des Briques et Tuiles, afin d’en pouvoir couvrir le Comblement dudit fossé, qu’il se propose de faire avec des Decombres, en se soumettant à remplacer aussi avec des Decombrs le vuide qui pourroit causer l’enlevement qu’il feroit des dites Terres.
Au moyen desquels Offres et Soumission que le Sieur Chavassine réïtere par les presentes, Il pense que la Ville sera plus qu’indemnisée de l’aliénation qu’il sollicite et qu’il desire d’autant plus ardemment d’être acceptés, qu’il met tout son bonheur dans celui d’être un de ses plus fidel et soumis sujet. Signé C.f. de Chavassine.
Nach angehörter Ablsung vorstehenden Memoires und Einsehung des über des Zur menagerie gehörigen Bezircks mit Zugebriff quæstionirter 14 ½ Acker Allmends verfertigten Plan auch gemachter Überlegung wurde Erkannt. Seÿe das von Sieur Chavassine in seinem Memoire gethane Anbieten vor quæstionirte 14 ½ Acker Allmend eine Summ von Fünf Zehen Hundert Livres gegen Streichung des jährlichen Zinses der 42. Livres salva confirmatione Gnädiger Herren Räth und XXI. an Zu nehmen, anbeÿ Ihme Zu erlauben an dem nemlichen Platz wo die Ziegler dem Grund delben, den obern Zu den Ziegeln untauglichen Grund so viel er Zur Überführung des ausfüllenden Grabens ohnumgänglich nöthig graben wird, nach Anweisung Herrn Inspector Striedbecks zu nehmen. Wobeÿ verordnet wurde, daß in Gefolg obangeführter Erkantnus Gnädiger Herren dreÿ Zehen diese Sach Gnädigen Herrn Räth und XI. vorgetragen und ad confirmandum übergeben werden solle. – Confirmatum den 13. Ejusdem.
(f° 218-v) Dienstags den 23. Februarii 1779. M de Chavassine pt° Menagerie – Lectum Erkanntnus Gnädiger Räth und XXI. vom 13. hujus vermög deren die Überlaßung vor 1500 livres der 14 ½ Ar. Allmend, so beÿ der Menagerie vor dem Dauphine Thor gegen und zu derselben eingezogen worden, und dagegen Streichung der 10. lb 10. ß bisher davon bezahlten Zinses confirmirt Worden. Wobeÿ ich Meine Gnädigen Herren Vertrug, daß es nöthig seÿn wird, die Verschreibung dieses Überlaßung wegen in der Canzleÿ Contract Stub vornehmen Zu laßen. Erkannt, Seÿe solche Überlaßung in der Canzleÿ Contract Stub Ordnungs mäsig verschreiben zu laßen alswozu herr Rathherr Friderich Daniel Fleck der dreÿer nôe Löblicher Stadt derselben beÿ zu wohnen authorisirt wird.

La maison est décrite à l’inventaire après décès de Claude François de Chavassine en 1781.

Les enfants de Chavassine cèdent leurs parts à leur sœur Sophie de Chavassine femme de Joseph Felix L’Hanneur, avocat au Conseil souverain d’Alsace et bourgeois d’Obernai

1781 (29.1.), Me Zimmer (6 E 41, 1427) Joint au n° 504 du 29 janv. 1781
Pardevant le Notaire juré et public de cette ville chargé de la Liquidation de la succession de feu le Sieur de Chavassine sont comparus 1. Dlle Marie Catherine Agathe Wolff née de Chavassine Epouse du S. Louis Joseph Wolff Musicien Pensionnaire de cette ville, héritière par Testament et pour la Legitime seulement, 2) Mr Jacques Benoit Gregoire Frouart Avocat au Conseil souverain d’Alsace comme fondé de procuration du Sieur Jean Paul Desjardin Marchand ce dernier Curateur établi par Justice aux Enfants que pourroit avoir lad. Dlle Wolff à lui substitués pat le testament de feu mondit Sieur de Chavassine pour l’excedant de sa Legitime et au defaut des Enfants ses frère et sœur, 3. Le Sieur Paul de Grandval Négociant en qualité de Curateur établi par la justice au Sieur Laurent de Chavassine Garçon Marchand encore mineur, Enfants et héritiers testamentaires par inegales Portions de feu le Sr Claude François de Chavassine procréés avec feue De Marie Catherine née Trombert
leur cohéritiere et sœur respective De Sophie L’hanneur née de Chavassine Epouse encore mineure du Sieur Joseph felix L’hanneur Avocat au Conseil souverain d’Alsace et bourgeois de la ville d’Oberehenheim sous l’autoristé de son mari et encore celle de Mr Jean Nicolas Wilhelm Licentié ès Loix Avocat et Procureur au grand Senat son curateur ad hoc établi par la justice
Sçavoir Les deux tiers appartenant par indivis auxdits Comparans du Bien de Campagne dit la Menagerie avec ses Appartenances et Dépendances renfermant une Maison, Cour, Grange, Puits, Ecuries et autres Batimens avec un Jardin y attenant, composé pour la plus grande Partie de terres labourables, le tout enclavé et contenant ensemble y compris le Terrein sur lequel Se trouvent les susdits Batiments environ 40 Arpens, franc et quitte de toutes Dettes hypothèques et Rente foncière à l’exception d’une de 5 Livres 10 sols ou environ que Messieurs les Trois de la Tour aux Pfennings de cette ville repetent, La présente cession des deux tiers a été faite /:vu que le Sr L’hanneur a fait uen Mise de 1000 Livres à l’enchere du 27. mars de la présente année passée devant Messieurs les Commissaires pour ls affaoires des mineurs – pour 14 000 Livres tournois, ainsi la totalité à raison de celle de 21 000 livres, 5 mai1781
[in margine :] Confirmé au Grand Senat le 12 . May 1781 et enregistré à la Chambre des Contrats le 26 du même mois

La cession est enregistrée à la Chambre des Contrats
1781 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 240-v, Not. Zimmer, 5 mai 1781

Joseph Felix L’Hanneur épouse Sophie de Chavassine en 1777 : contrat de mariage, célébration
1777 (4.1.), Me Laquiante (6 E 41, 1062) n° 14
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M Joseph Felix L’hanneur avocat au Conseil souverain d’Alsace demeurant à oberenheim fils majeur de défunt M Joseph L’hanneur, Conseiller du Roy et Juge Garde de la Monnoie de la province d’Alsace, et de Marie Streicher
Dlle Sophie de Chavassine fille mineure du Sr Claude François de Chavassine négociant et de feue Marie Catherine Trombert

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 63)
Hodie 21 mensis januarii anni 1777 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus felix josephus Lhanneur majorennis filius Defuncti Dni Josephi Lhanneur conciliarii Regis monetarum dum viveret custodis argentinæ commorati, et vivantis Dnæ Mariæ Straicher olim Conjugum in oberenheim commorans ex una, Et Maria Sophia Schavassine filia legitima Dni claudii Francisci Schavassine civis et antehac mercatoris argentinensis, modo uero in agro suo in Gantzau parochiæ Dictæ jllkirch Commorantis et Defunctæ Catharinæ Trombert olim conjugum ex altera partibus (signé) Joseph felix Lhanneur, Marie Sophie Chavassine (i 34)
Proclamation, Obernai, 20 janvier 1777 (i 146), Illkirch, 20 janvier 1777 (i 144)

Joseph Felix L’Hanneur loue la Ménagerie à Michel Hoffstetter et à Catherine Schaal, originaires de Geispolsheim et domiciliés sur le bien des Jésuites au Neuhof

1782 (8.4.), Me Laquiante (6 E 41, 1085) n° 11
Lehnung auff 9 nacheinander folgenden jahren so auf zukünfftigen Martini dieses laufend. jahrs ihren anfang nehmen – H. Joseph Felix L’hanneur advocat beÿ oberregtem Rath zu Colmar, nunmehro auf dem in allhiesigem stattbann gelegenen landgut die Menagerie genannt wohnhaft
in gegensein Michael Hoffstätter und Catharinæ Schaal, beede von Geistpolsheim dermahlen aber auf dem dem könig. Collegio dahier zugehörigen auf dem Neuhof gelegenen Landgut wohnhaft
das zu obangeregter Menagerie gehörigen H. Verlehnern zuständigen Guth samt den 5 allmend ackern bestehend in feld ackern einem garten hinter der Scheur der allda befindlich. meÿereÿ wohnung bestehend in einer stub, stubkammer, (dreÿ) anderen Kammern, zwo Küchen einem daran angebaute Schopff, dem Keller deßen eingang neben des Herrn verlehners haußthür im hoff ist, Item sollen dieselbe in Lehnung haben und genießen die gantz Scheur nebst deren stallungen so unter dem nehmlichen tagsins*, Item zweÿ aneinander angebaute S.V. Schweinställ die beßerung grub so darüber ist – um einen jährlichen Zinß nemlich 450 gulden
(Bedingungen) 10. Reservirt sich der Herr Verlehner und behaltet sich bevor, alle diejenige gebäude welche in gegenwärtiger lehnung nicht benantl. verbeh. seÿn wie nicht weniger die zween um und vor seinen wohnungen befindliche gärten, Item das an dem Rhein die gantze allée hieher dem hof und unter daran bis an das feld auf dem grasboden wachsende gras, die gantze länge hind. nach der allee sowohl auf einer seit des haußes als auf der andern und von einem end des guths biß an das andere, Item die zwo helten welche um ausgang vorn dem hoff in die alle li*derst(ut) seÿn, Item behaltet sich der Herr Verlehner bevor die samtliche auf dem gut sich befindliche (r, w, v)itten* und bandstöcken außer den. welche am weÿer beÿ dem hauß sich befin.
Ist auch erschien. Joseph Hochstätter burger und ackersmann von Geispolsheim des Entlehners Vatter und Catharina Schneiderin seine ehefrau – 12. apr. 1782 ratification

Joseph Félix L’Hanneur vend le bien de campagne nommé la Ménagerie au receveur François Joseph Apprederiss

1788 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 316
Sr Joseph Félix L’hanneur avocat au Conseil Souverain d’Alsace et De Sophie née Chavasine assitée de M Antoine Célestin Weinborn et Sr Jean Frederic Maurer tous deux conseillers au petit Sénat
au Sr François Joseph Apprederis receveur de Mess. les 24 comtes de la Cathédrale de cette ville
un bien de campagne appartenant en propre au Sieur et Dame vendeurs autrement nommé la Ménagerie scitué hors la porte Dauphine, consistant en une grande maison de maître, celle du censier, cour, grange, écurie, petites remises et autres bâtimens avec tous les jardins y attenant et pour la plus grande partie ces terres labourables le tout enclavé, devant le bien communal de la ville, derrière le fossé dit Rietbergergraben, d’un côté partie bien communal partie le nommé Mohl et autres particuliers, d’autre les héritiers Heitz et Antoine Claude les jardiniers en partie der alte garten – duquel bien on doit 5 livres 17 s. 8 den. à la tour aux Phennings
en outre la jouissance de cinq arpents de terre labourable des communaux qu’eux et leurs prédécesseurs tiennent à bail de cette ville, situé à côté du bien de la Ménagerie, à charge de payer à la tour aux Phennings 44 lt
(Charges) 4. (les vendeurs se réservent) deux fourneaux dont l’un se trouve dans la chambre et cheminée l’autre dans la petite salle de la maison de campagne avec leurs puyaux et pierre – moyennant 26 000 livres tournois

François Joseph Nicolas Apprederiss épouse en 1784 Marie Louise Philippine Lang, de Saint-Louis près de Bâle : contrat de mariage, célébration
1784 (15.4.), Me Lacombe (6 E 41, 194) n° 22
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Me François Joseph Nicolas Apprederiss, avocat audit Conseil (souverain d’Alsace) Greffier et receveur du Grand Chapitre, fils majeur de feu François Philippe Apprederiss, Greffier et receveur dudit Grand Chapitre et De Marie Catherine Reine Hermann sa mère assitée de M Louis Chrisostome Apprederiss pretre du diocèse de Strasbourg son fils, de l’avis de Georges Nicolas Hermann Bailly des terres du Grand Chapitre son oncle et M François Joseph Valentin Fischer Greffier en chef au Criminel de la ville de Strasbourg son beau frère
Dlle Marie Louise Philippine née Lang fille mineure de feus Me François Ambroise Lang, receveur principal des Domaines du roy à St Louis, et De Marie Antoine Hardy ses père et mère assitée de M Antoine Pierre Foccard bailly du Comté du ban de la Roche son oncle maternel et M François Joseph Streicher greffier et notaire de la ville de Molsheim son beau frère

Mariage, Molsheim (cath. p. 62)
Hodie 20 mensis Aprilis Anni 1784 (…) à me infra scripto Ludovico chrysostomo Apprederis Sacerdote hujus Dioecesis ex Commissione Rdi Dni Joannis Josephus Gangloff Parochiæ hujas Rectore prævie recepto mutuos consense in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Dominus Franciscus Josephus Nicolaus Apprederis, Curiæ suprenæ Alsatiæ Advocatus, variorum locorum Protoscriba et Receptor Ill.mi et R.di Capituli Ecclesiæ Cathedralis argentinensis, filius majorennis defuncti Dni Francisci Philippi Apprederis, Curiæ Supremæ Alsaticæ in vita Advocati protoscriba et Receptor Altefati Illmi. et Rdi. Capituli et Dnæ Mariæ Catharinæ Reginæ Herrmann superstitis ejus uxoris legitimæ in Parochiâ ad Stum Laurentium Argentinæ Commorans, et Dlla Maria Ludovica Lang Oriunda ex St Louis Dioecesis Basiliensis, filia Dni Francisci Ambrosii Lang in vitâ redituum Regis vulgo Domaines Receptor Generalis in St Louis commorantis, et Dnæ Mariæ Antoniæ Hardÿ, Conjugum defunctorum, à decem annis parochiana nostra (signé) Apprederis Louise Lang (i 33) – Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 568) i 290

François Joseph Apprederiss se retire à Osthoffen à la Révolution et y meurt en 1824
Décès, Osthoffen (n° 6) – Déclaration de décès, le 17 février 1824. François Joseph Nicolas Apprederiss Epoux de Marie Louise Philippine Lang, agé de 79 ans 2 mois 26 jours né à Strasbourg, cultivateur domicilié à Osthoffen est mort en cette mairie le 16 du présent mois de fevrier à neuf neures du soir dans sa maison située rue dite la grand rue, fils de feu Philippe Antoine Apprederiss en son vivant Receveur du grand Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg et de feu Marie Catherine Reine Herrmann de Strasbourg (i 3)

François Joseph Apprederiss vend le bien de la Ménagerie à Ferdinand Frantz, payeur de l’Armée, et à Louis Reinbold, marchand, à l’exception d’une écurie

1798 (3 vent. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Me Dinckel n° 1705 (enregistré le 13 vent.)
b. Frantz Joseph Apprederis zu Osthoffen wonhafft
b. Ferdinand Franz Auszalers der Armee und Ludwig Reimbold handelsmanns
jeder zur helffte das ihme Verkäufer zuständige landgut die Menagerie genannt gelegen in hiesigem bann vor dem metzgerthor nächst der Rheinstras und Ziegeloffen, nebst den dazu gehörigen Gebäuden bestehend in haus hoff scheur ställ Schöpff mit Ausnahm des grosen nicht gelb angestrichenen Stals beÿ der steinernen Steg rechter Seit im hoff, welchen Stall davon Grund und boden denen Käufern gehörig seÿn soll, er b. Verkäufer abzubrechen und das Geröhr auf seine Kösten weg führen zu laßen, anbeÿ derer Käufere daran stosendes Gebäu ohnbeschädigt zu laßen sich verpflichtet #, dreÿen Gärten, Feldackern, Matten und Reben, alles in einem Enclos, gegen Norden mit einem haag neben der Allmend, gegen Mittag der Riedbergergraben, gegen Morgen samtlich auf des Verkäufers Eigenthum und solle von dem Eckpfosten des obern Gärtleins biß an die Pflaumbäume ohngefahr 14 schuh ausmachen und von diesen eine grade Linie biß an dem haag gegen Norden gezogen werden, welchen haag die Käuffere um ihme Verkäufer einen eigenen und bequemen Schlittweg zu verschaffen zurückzsetzen sich anheischig machen, und zum theil auf den Riedbergergraben gegen das End mit verkaufften ## rebstückes sich ausspitzend und gegen abend auf Claude Antoine Erben, die Allmend Peter Julien, andres Riebel und Georg Friedrich Rosa auf den Riedbergergraben ziehend gelegen welch alles ohngefähr in 26 Acker ohne den Enclos mehr oder weniger besteht, von diesem ganzen Gut zalt mann jährlich der hiesigen Gemeind 5 Livres 17 sols 8 deniers ane bodenzinß – um 24 000 francs
# in der länge von gemelten Eckposten biß an das End liegenden

Louis Reinbold loue le bien à Emanuel Dalmar

1800 (4 brum. 8), Enregistrement de Strasbourg, ssp 4 F° 152-v du 6 germ. 8
Bail de 3 ans – Cit. Reinbold
au Cit. Dalmar
une menagerie sis hors la porte des bouchers et dépendances, moyennant 1400 fr annuels

Joseph Apprederiss vend à Emanuel Dalmar l’écurie qu’il s’est réservée

1800 (18 prai. 8), Strasbourg, Me F. Grimmer, Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 51 du 21 prai. 8
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2, n° 140 du 21 pr. 8
bürger Joseph Apprederis jnwohner zu Osthoffen anzeigend, daß er
dem bürger Emanuel Dalmar hießigen bierbrauer bereits zufolg einer zwischen Ihnen beeden sub signatura privata den 28 germinal dießes Jahr und den 6. floreal daraufhin registrirten Kauffverschreibung f° 153 einen großen Stall und Wohnung auf der Menagerie dahier für die sum von 750 francken zugeben versprochen habe, da aber gedachter bürger Dalmar eine förmliche verschreibung coram Notario darüber zu haben wünscht, so declarirt der Comparent
denjenigen auf der sogenanen Menagerie vor dem Metzger thor gelegen befindlichen wohnung und allen darzu gehörigen ohne außnahm welches der Verkäufer vor Notario Dinckel den 3 ventose 6 mit dem bürger Reinbold und Consorten passirten Kauffverschreibung (sich reservirt hat)

Vente sous seing privé qui correspond à la précédente

1800 (28 germ. 8), Enregistrement de Strasbourg, ssp 4 F° 153-v du 6 flo. 8
Cit. Apprederis
au Cit. Dalmar
une portion de bien de la menagerie hors la porte des bouchers, moyennant 750 francs

Antoine Louis Pierre Reinbold meurt célibataire en 1800 dans la maison Schlehenacker rue du Jeu-des-Enfants (actuel n° 46). Sa succession comprend deux biens de campagne dans la banlieue de Strasbourg

1800 (17 prai. 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Me Dinckel n° 750 (suite du 25 vend 9, enreg. acp 75 F° 177 du 26 vend 9) – Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 42 du 18 prai. 8
Inventarium über weÿl. des burgers Antoni Ludwig Peter Reinbold gewesenen Waaren und Wechsel Courtier verlassenschafft – auf ansuchen des burgers Frantz dominic Ignatz Krafft, Gelehrten, als Gewalthabers Fr. Maria Magdalena geb. Reinbold des burgers Antoni Rau, Rechtsgelehrten Ehegattin, beede dermalen sich zu Langen schwalbach aufhaltend, wie auch jungfrauen Maria Rosina Reinbold großjährigen alters beede als (des verstorbenen) ihres den 29 germinal jüngst verstorbenen bruders hinterlassenen Intestat Erben

in einer an der Kinderspielgaß gelegen der Wittib Schlenacker eigenthümlich zuständig mit N° 13 bezeichneten behausung
Eigenthum an Landgütern. Nämlich das Eigenthum an einem Landgut bestehend in einer herrschaft und Gärtners haus Scheuren Ställ Schopf bronnen hoff nebst übrigen Gebäuden und Zugehörden auch zweÿen Gärten, so dann in ungefehr 117 Acker feld und Matten worunter beiläufig 74 Acker Erblehengrunds begriffen, samt allen denen dahin gehörigen übrigen Rechten und Gerechtigkeiten der Entenfang genannt alles beisammen in einem Umfang in der Stadt Str burg bann bei der sogenannten kleinen Metzgerau ohnfern der Polygonne Stras gelegen, wovon man hiesiger Stadt eines Orts von 22 Ackern 6245 Quadrat schuhen so der eigentliche Entenfang und die Wassergräben enthalten jährlich an Allmendzinns 13 fr 35 c und andern Orts wegen vorhererwähnten 74 Ackern Erblehengrunds die Saulach genannt an Erblehen zinns 464 fr zu bezalen, geschätzt für 36 000 fr, zu diesem Gut gehöre annoch 38 acker lehnungs grund so von gesagter Stadt abhängig und dioselben desfalls jährlich und zwar von 32 ackern 394 fr und von den übrigen 6 Ackern 48 fr an zins zu entrichten seÿn solle, Wie der Defunctus von dem burger Duheme käuflich an sich gebracht besagt ein vor Not. Lacombe am 5. Germinal 8. passirten Kauf Contract
Und die hälfte für unvertheilte von und ane einem Landgut die Menagerie genannt wovon die andere helfte dem br. Ferdinand Frantz General-Auszahler der Armeen allhier zuständig bestehend in einem grosen haus hoff Ställ Schöpf Scheur und deren Gärten auch ungefehr 26 Acker Feld und Matten, alles beisammen in hiesiger Stadt burgbann vor dem Metzgerthor ohnfern dem Rheinziegeloffen gelegen, neben der Allmend, gegen Mitten der Riedbergergraben gegen Morgen auf Frantz Joseph Apprederis Eigenthum und zum teil auf ges. Riedbergergraben und gegen Abend auf Claude Antoine Erben, dem Allmend, Peter Julien, Andreas Reibel und Georg Friedrich Rosa wie auch Rindshäutergraben ziehend, wovon jährlich hiesiger Stadt und zwar nur wegen einen Stadt Allmendgrundts 5 lb 17 ß 5 ane bodenzinß, in anschlag gebracht für 9000 fr, Solches Gut wurde von genannten bu. Frantz Joseph Apprederis zu Osthoffen wohnhaft erkauft vor mir den 3 ventose 6
hausrath 494 fr, summa Immobilien 45 000 fr, activ verlassenschafft 45 494 fr – passiva 69 850 fr übersteigen die cativ massam um 24 355 fr

Décès, Strasbourg (n° 1013 f° 6)
Cejourd’hui 29° Germinal l’an huit (…) que Louis Reinbold, agé de 47 ans, agent de change, non marié, né en cette ville, fils légitime de feu Antoine Reinbold, Maître d’arithmétique et de Marie Anne Gerster, domiciliés en cette ville, est mort ce jourd’hui à onze heures au quart du matin en sa demeure située Rüe aux Jeux des Enfans N° 13 (i 8)

Ferdinand Frantz et les héritiers Reinbold vendent le bien de la Ménagerie à Frédéric Crétin et à Frédérique Eléonore Schild

1801 (25 fruct. 9), Strasbourg 5 (11), Me F. Grimmer n° 1078 – Enregistrement de Strasbourg, acp 80 F° 93 du 29 fruct. 9
bürger Ferdinand Frantz ancien Payeur de l’armée und bürgerin Magdalena Reinbold des bürgers Antonius Rau Rechtsgelehrten Ehegattin und bürgerin Rosina Reinbold die ledige großjährige diese zweÿ schwestern in ihren eigenschaft als erbinnen weÿl. des bürgers Ludwig Reinbold handelsmanns ihres bruders
bürger Friedrich Cretin dem Innwohner allhier und Fridericæ Eleonoræ Schild
das ihnen den Verkäufern für ohnvertheilt eigenthümlich zuständige Landgut, die Menagerie genannt, gelegen in hiesigem bann vor dem Metzgerthor nächst der Rheinstraß und Ziegelofen, samt allen deren Gebäuden, hof, hoffstatt, Scheur, Stallung, Schopf, samt übrigen mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, ferner dreÿen Gärten, feldackern, Matten und Reben, alles in einem Enclos, gegen Norden mit einem haag neben dem Allmend, gegen Mittag der Riedbergergraben, gegen Morgen auf bürger Joseph Apprederis und zwar von dem Eckpfosten des obern Gärtleins bis an das Pflaumbäumel und von diesem bis an den haag gegen Norden wie die Marckstein ausweisen, auch zum theil auff den Riedbergergraben gegen das End des mitverkauften in der länge von gemeltem Eckpfosten bis an das end auf gemelten bürger appredris ziehenden und liegenden Rebstücks sich ausspitzend und gegen abend auf Claude Antoine Erben die Allmend Peter Julien, Andreas Riebel, Georg Friedrich Rosa und den Riedberger graben ziehend, welch alles ohngefär in 26 acker ohne den Enclos besteht, von welchem gantzen gut ist man der hiesigen Gemeinde 5 fr 88 c ane bodenzinß zu zahlen schuldig
Wobei noch erschienen der bürger Emanuel Dalmar bierbrauer welcher declarirte daß er nicht das geringste an gedachtes guth wegen einem ihm davon gehörig gewesenen Gebäud oder in andre weege zu fordern habe – um 30 000 francs

Frédérique Eleonore Schild loue le bien de campagne à Michel Zehr cultivateur à la Robertsau

1806 (13.8.), Strasbourg 1 (30), Me Lacombe n° 5712 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 124 du 21.8.
Bail de 9 ans – Frédérique Eleonore Schild femme de Jacques Frédéric Cretin
à Michel Zehr cultivateur a la Rubrechzau sous le cautionnement de Philippe Louis Holtzapffel
Scavoir la totalité du bien de campagne qui appartient aux conjoints Cretin dans la banlieu de Strasbourg hors la porte Dauphine, connu sous le nom de la Menagerie, terres prés vignes jardins appartenances et dépendances sans en rien réserver ny exepter – convenu que les propriétaires se réservent a son usage une chambre dans la maison de maître au premier étage a côté de la cuisine donnant sur la cour et sur le jardin – moyennant un loyer annuel de 1600 francs

Frédérique Eleonore Schild femme de Frédéric Cretin, demeurant à Saint Pétersbourg en Russie, vend le bien de campagne au courtier de marchandises André Caïmi et à Jeannette Cassano

1809 (7.1.), Strasbourg 15 (9), Me Lacombe n° 698 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 94 du 14.1.
Gaetan Stropeno Employé des subsistances militaires mandataire de Frédérique Eleonore Schild épouse de Frédéric Cretin propriétaire à Strasbourg demeurant présentement a St Petersbourg en Russie, ladite De Cretin mandataire de son mari
à André Caimy courtier de marchandises et Jeannette Cassano
La campagne connue sous le nom de Ménagerie banlieue de Strasbourg avec les terres, prey, vignes, jardin, bâtiment, appartenances et dépendances, y compris les meubles qui s’y trouvent appartenants aux vendeurs dont l’etat a été remis aux acquéreurs, laquelle campagne de la contenance d’environ 8 hectares 80 ares ou 44 arpents, chargée d’une rente foncière et emphythéotique envers la ville de Strasbourg de 45 francs – loué à Michel Zeh cultivateur y demeurant suivant bail passé Me Lacombe père le 13 août 1806 – acquis par deux contrats de Ferdinand Frantz, ancien Payeur, et des héritiers du Sr Louis Reimbold, Me Grimmer le 25 fructidor 9, transcrit le 4 prairial, l’autre par François Joseph Apprederiss d’Osthoffen même notaire le 27 vendemiaire 10 transcrit le 24 prairial 11 – moyennant 35 550 fr ou 36 000 livres tournois

André Caïmi afferme le bien de la Ménagerie au cultivateur Jean Zimmermann et à Barbe Stocki

1818 (8.10.), Strasbourg 15 (24), Me Lacombe n° 5089 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 122-v du 14.10.
Bail de 3 années à commencer le 11 novembre prochain – André Caimy, courtier de marchandises
à Jean Zimmermann, cultivateur, et Barbe Stockki
toutes les terres labourables, prairies, vignes, saules, arbres fruitiers, jardin potager et coteaux de vignes dépendant de la campagne qui appartient au Sieur Caimi dans la banlieue de la ville de Strasbourg hors la porte Dauphine connue sous le nom de la Ménagerie,
plus le logement à droite en entrant au rez de la cour consistant en un poele, une cuisine, une chambre derrière la cuisine, trois chambres à coucher près la cave voutée, la remise a droite en entrant avec des portes en lattes celle au fond de la cour, le poulailler, la grange, l’écurie aux chevaux et aux vaches, les étables à cochons, les greniers le long de la maison, la cave voutée et la seconde cave sous la maison et pressoir
Le Sieur Caimi se réserve la jouissance de la pièce de terre dite Ribelsgarten avec les vignes, arbres fruitiers qui se trouvent sur la pièce de terre. Le grand jardin et le petit jardin sur le devant de la maison entouré d’une claire voie. La place enfermée où sont les couches avec les vignes autour du mur et les planches, la vigne dans la cour autour du mur, le trou à fumier près de l’étang, l’escarbolète sur la prairie et la petite cave en entrant. Le propriétaire conserve la jouissance entière du logement du premier étage d’un bout à l’autre de la maison ainsi que de tous autres logemens et place au rez de chaussée non mentionnés d’autre part – moyennant 600 francs plus 12 hectolitres de froment, un demi kilogramme de beurre frais par semaine à 75 centimes qui font 39 francs, plus chaque jour un double litre de lait à 30 centimes qui font 109 francs

André Caïmi afferme le bien de la Ménagerie au jardinier Jean Daniel Muff et à Anne Marie Wahl

1818 (23.11.), Strasbourg 15 (24), Me Lacombe n° 5125 – Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 23-v du 3.12.
Bail de 3 années qui ont commencé à la fête de St Martin dernière – André Caimy, courtier de marchandises
à Jean Daniel Muff, jardinier, et Anne Marie Wahl
les logements et emplacements de terrain dépendant de la campagne qui appartient au Sieur Caimy hors la porte Dauphine connue sous le nom de la Ménagerie dont la désignation suit savoir : le logement au rez de chaussée, la cour à droite en entrant donnant sur le petit jardin consistant en une grande chambre à coucher garnie d’un poele en fayence jeaune et une petite chambre à côté, le petit foyer avec les pots en fer de fonte entre les fourneaux et la chaudière à lescive pour faire la cuisine, la petite écurie aux lapins, l’écurie à vaches à côté de la chambre à légumes qui suit la place où sont les planches pour les couches et petit grenier au dessus du poulailler du fermier et le grenier au dessus des étables à porcs, le trou à fumier près de l’étang, l’usage commun de la buanderie, du four et de la cour et celui de l’étang pour y chercher de l’eau pour arroser le jardin seulement. La pièce de terre qui fait partie de la campagne près les tuilerie du Rhin appelée Riebelsgarten avec tous les arbres fruitiers et vignes qui s’y trouvent. Le grand et le petit jardin entouré d’une claire voie sur le devant de la maison à l’exception des arbres fruitiers, espaliers, vignes et treilles qui s’y trouvent dont le Sieur Caimi se réserve les fruits et raisins, La place derrière la grange où sont les couches garnies de vitrages et 12 cloches, les vignes autour du mur et des planches seulement la jouissance de celles autour des lattes appartiiennent au fermier. Le Sieur Caimi se réserve aussi le droit de jouir de la gloriette et de la promenade du jardin en tous temps et à toute heure tant pour lui que pour sa famille et ses amis – moyennant un loyer annuel de 300 francs

Jeanne Juliano Castano qui a épousé André Caïmi à Huningue en 1795 meurt en 1819 en délaissant deux enfants. La succession comprend une maison rue des Juifs et la campagne de la Ménagerie

1819 (24.6.), Strasbourg 12 (77), Me Wengler n° 11 462 – vacation du 16.8. (acp 144 F° 35-v du 17.8.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 130-v du 1.7.
Inventaire de la succession de Jeanne Juliano Castano épouse d’André Caimi, courtier de marchandises décédée le 16 mai dernier – à la requête du veuf père et tuteur légal d’Anne Marie 18 ans 10 mois, 2. André 17 ans 9 mois – en présence de Jean Michel Datt, teneur de livres chez M Charles Roederer négociant subrogé tuteur – mariés selon le contrat de mariage passé devant Me Blanchard à Huningue le 13 floréal 3

immeubles, 1. une maison et trefonds avec appartenances et dépendances consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe sise à Strasbourg rue des Juifs n° 3, d’un côté le Sieur Wust commis négociant, d’autre le Sieur Schott boulanger et en partie sur la rue des Echasses sur laquelle elle a une porte d’issue, devant la rue, derrière Mad. Laquiante – Cette maison estimée 40 000 fr, acquise de M Demougé et De Lang son épouse par acte soussigné le 4 février 1809, ces derniers l’avaient acquise des héritiers du Sieur Mieg par acte Me Lacombe le 9 septembre 1780, ratification Me Baller à Paris 6 octobre suivant
2. une campagne connue sous le nom de la Ménagerie située hors la porte des Bouchers sur la chaussée du Rhin près la tuillerie avec les terres, prés, vignes, jardin, bâtiments, appartenances et dépendances le tout formant une contenance d’environ 8 hectares 80 ares ou 44 arpents, cette campagne rapporte un loyer annuel de 900 francs, 12 hectolitres de froment évalué à 13 francs l’hectolitre 156 fr, un demi kilogramme de beurre frais par semaine à raison de 75 centimes le demi kilogramme 39 francs, et un double litre de lait par jour à raison de 7 centimes et demi le litre 54,75 fr ensemble 1149 francs, estimée 22 995 francs – selon vente par M. Cretin passé devant Me Lacombe le 7 janvier 1809 transcrite volume 41 n° 57, les conjoints Cretin ont acquis ledit immeuble par deux contrats de Ferdinand Frantz et les héritiers Reinbold, Me Grimmer le 25 fructidor 9 transcrit le 24 prairial 11, le second de François Joseph Apprederiss d’Osthoffen même notaire le 27 vendemiaire 10 transcrit le 24 prairial 11, grevé envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière et emphythéotique de 42 francs – deux baux l’un au profit de Jean Zimmermann cultivateur et Barbe Stoecklé devant Me Lacombe le 8 octobre 1818, l’autre au profit de Jean Daniel Muff et d’Anne Marie Wahl devantle même notaire le 23 novembre de ladite année
dans la maison mortuaire rue des Juifs n° 3 ; communauté mobilier au second étage dans l’antichambre donnant sur la cour, dans le cabinet a côté donnant sur la cour, dans la chambre à côté de la précédente donnant aussi sur la cour, dans le salon donnant sur la rue, chambre à coucher à côté du salon donnant sur la rue, dans le bâtiment de derrière dans l’antichambre, dans la chambre à côté donnant sur la rue des Echasses, dans la chambre a côté de la cuisine donnant sur la rue des Echasses, aux mansardes du bâtiment de derrière, chambre des domestiques, décharge, au premier étage dans le premier salon sur la rue, dans le second salon aussi sur la rue, dans la chambre a côté donnant dans la cour, dans l’antichambre, dans la salle à manger du bâtiment de derrière, dans la chambre a côté, dans une chambre du bout donnant sur la rue des Echasses, cave
Dans la campagne appelée la Ménagerie, au premier étage du principal corps de logis dans le premier cabinet à gauche en entrant donnant vers la route du Rhin, dans la chambre à côté du salon, salle à manger à côté du salon, dans le corridor derrière le salon donnant sur la cour, première chambre à coucher, chambre à côté donnant sur la cour, deuxième chambre à coucher, troisième chambre à côté, dans la salle à manger à côté de la cuisine, cuisine, au rez de chaussée, 15 976 francs
total de l’actif 78 971 fr, passif 76 800 francs

Décès, Strasbourg (n° 789)
Déclaration de décès, le 17 mai 1819. Jeannette Giuliano dit Castano agée de 48 ans, née à Milan (Italie) Epouse d’André Caimi, Courtier des marchandisees, morte en cette mairie en 16 du mois courant à 10 heures du matin dans la maison située N° 3 ruë des Juifs, fille de feu Jérôme Giuliano dit Castano Négociant, et de feu Anne Marie Brambilla (i 26)

André Caïmi expose ses immeubles aux enchères. La campagne trouve acquéreur mais les propriétaires la retirent de l’enchère

1819 (21.10.), Strasbourg 12 (77), Me Wengler – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 200 du 23.10.
Cahier des charges n° 11 523 du 1 septembre, Retrait n° 11 598 du 20 octobre – André Caimy, courtier de marchandises demeurant rue des Juifs n° 3 tant en son nom et qu’en celui de ses deux enfants mineurs Anne Marie et André nés de son mariage avec Jeanne Juliana Castano
Désignation des immeubles à vendre. 1. une maison, appartenances et dépendances consistant en plusieurs corps de bâtiment de devant et de derrière, cour et pompe sise à Strasbourg rue des Juifs n° 3, d’un côté le Sieur Wust commis négociant, d’autre le Sieur Schott boulanger et en partie sur la rue des Echasses sur laquelle elle a deux portes d’issue, devant la rue, derrière Mad. Laquiante – acquis de M Antoine Paul Esprit Demouge et Elisabeth Lang son épouse par acte Me Wengler le 4 février1809, ledit Demougé acquis ledit immeuble des héritiers Mueg, avocat au Conseil souverain d’Alsace, par acte Me Lacombe le 29 septembre 1780 et ratification devant Me Baller à Paris le 6 octobre suivant
2. une campagne connue sous la dénomination de Ménagerie située hors la porte Dauphine ou des Bouchers près la route du Rhin et la tuillerie avec les terres, prés, vignes, jardin, bâtiments, appartenances et dépendances, ayant le tout une superficie d’environ 8 hectares 80 ares ou 44 arpents, grévée d’une rente emphythéotique envers la ville de Strasbourg de 42 francs par an – acquis de Frédéric Cretin, propriétaire, et Frédérique Eléonore Schild par acte Me Lacombe fils le 7 janvier 1809 transcrit au bureau des hypothèques volume 41 n° 57, les conjoints Cretin l’ont acquis par deux contrats de Ferdinand Frantz et les héritiers Reinbold passés devant Me Grimmer le 25 fructidor 9 transcrit le 24 prairial 11, le second de François Joseph Apprederiss d’Osthoffen même notaire le 27 vendemiaire 10 transcrit le 24 prairiam 11
Charges, clauses et conditions, (…) 6) entretenir les baux dont l’un sur une partie des bâtiments et les jardins de trois années au profit de Jean Daniel Muff passé Me Lacombe le 23 novembre 1818, l’autre de trois années au profit de Jean Zimmer maçon [sic] cultivateur et Barbe Stoecklé devant Me Lacombe le 8 octobre 1818
n° 11 547 du 20 septembre sans mise – 11 octobre n° 11 584 la maison rue des Juifs à Frédéric Henri Rollet, négociant pour 50 100 francs
la campagne à M Christiani Louis courtier de commerce pour 40 100 francs

André Caïmi expose la campagne aux enchères mais aucun amateur ne se présente

1823 (12.4.), Strasbourg 12 (91), Me Wengler n° 13 092
Cahier des charges – André Caimi, courtier de marchandises tant en son nom et mandataire de Philippe André Caimi, cuirassier au régiment de la Reine en garnison à Toul et Anne Marie Caimi majeure
Désignation de la campagne de la Ménagerie à vendre. Une campagne connue sous la dénomination de Ménagerie située sur la banlieu de Strasbourg hors la porte des Bouchers près la route du Rhin et la tuillerie avec les terres, prés, vignes, jardins, berceaux, clotures, les différents corps de bâtiment, appartenances et dépendances et ce qui est décrit dans l’art. 4 du cahier des charges ci dessus [ce qui tient à clous et chevilles]. Le tout ayant une contenance en superficie d’environ 8 hectares 80 ou 44 arpents ancienne mesure locale et grevée d’une rente foncière de 42 francs envers la ville de Strasbourg. Caimi père concourt dans la propriété de ladite campagne pour une moitié, les deux enfants en qualité d’héritiers de Jeanne Juliane Castano leur mère pour l’autre moitié – acquis de Frédéric Crétin, propriétaire, et de Frédérique Eléonore Schild Me Lacombe 7 janvier 1809 transcrit au bureau des hypothèques volume 41 n° 57, ledit Cretin en a acquis une partie de Ferdinand Frantz et héritiers Reimbold pardevant Me Grimmer le 25 fructidor 9 et l’autre partie de François Joseph Aprederisse d’Osthoffen, même notaire le 27 vendemiaire 10 – mise à prix 24 000 francs
n° 13 130 du 7 mai, sans amateur

inventaire des biens d’André Caimi, retrouvé mort en 1832
1832 (1.2.), Strasbourg 12 (124), Me Noetinger n° 3709 – Enregistrement de Strasbourg, acp 208 f° 54-v du 7.2.
Inventaire par déclaration de la succession d’André Caimi, courtier de marchandises, décédé le 9 janvier dernier – à la requête de 1. Anne Marie Caimi, majeure, 2. André Caimi, commis négociant, seuls et uniques héritiers sous bénéfice d’Inventaire, les deux enfants – en raison d’une partie de leurs prétentions dans la succession de leur mère Jeanne Juliano Castano il leur avait abandonné la totalité desdits objets par acte Me Wengler le 24 décembre 1825
garde robe 74 fr, charge du défunt la place de courtier près la Bourse de Strasbourg 1000 fr, passif 21 705 fr

Décès, Strasbourg (n° 67, reg. supplémentaire)
L’an 1832 le 11 janvier (…) les renseignements à Nous transmis par le commissaire de police du canton Est de cette ville, résultant du procès verbal par lui dressé en date du 10 de ce mois, desquels il appert que le sieur André Jacques Philippe Balthasard Caimi, agé de 71 ans, courtier du commerce, demeurant en cette ville rue des veaux N° 23. né à Milan en Italie, veuf de Jeannette Giuliano dit Castano, fils de feu Vital Caimi, Docteur en droit et de feu Marie Madeleine Gattona, est mort hier 10 janvier vers 10 heures du matin

Les biens d’André Caïmi sont vendus par adjudication. Le bien de la Ménagerie est décrit de façon précise d’après le rapport des experts. Le capitaine Marie Jean Baptiste Balthasard Magnier s’en rend adjudicataire mais le notaire François Antoine Nœtinger suenchérit du quart et devient propriétaire du bien

1826 (7.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 194, n° 79
Par devant le Tribunal Civil de Première Instance de l’arrondissement de Strasbourg, il a été procédé à la vente et adjudication par voie d’Expropriation forcée des immeubles réellement saisis sur le Sieur André Caïmi père, Courtier de Marchandises, sur le Sieur André Caïmi, fils, militaire au service de France, et sur Demoiselle Jeannette Marie Caïmi, majeure d’ans, domiciliés à Strasbourg,sur le Cahier des charges, dont la teneur suit.
Cahier des charges. M. Gebhard, avoué près le Tribunal de première Instance séant à Strasbourg, domicilié en cette ville, déclare que le Sieur Louis Antoine Polti, Propriétaire domicilié à Strasbourg, est Créancier du Sieur André Caïmi père, Courtier de Marchandises, du Sieur André Caïmi, fils, militaire au service de France, et de Demoiselle Jeannette Marie Caïmi, majeure d’ans,tous domiciliés à Strasbourg, ces deux derniers en qualité d’héritiers de feu leur mère, Celle ci comme commune en Biens assembl ledit Sieur Caïmo, d’une somme Principale de 20 929 francs, pour restant de plus forte, en vertu d’un Jugement par Défaut rendu par le Tribunal Civil séant à Strasbourg le 9 décembre 1823 (…) et actes de constitution d’hypothèques passés devant Me Zimmer en date du 13 décembre 1816 et 15 octobre 1817 (…)
Désignation des biens. Un Bien de Campagne autrefois appelé la Ménagerie, situé du côté gauche de la chaussée d’Illkirch, hors de la porte des Bouchers, n° 66, d’un côté le fossé dit Rieber-Graben, de l’autre Jean George Klugherz, d’un bout Mr Mennet, par haut Bien de la ville, par bas sur le jardin du Sr Kohler, Boulanger, sur lequel Bien se trouve baties en pierres, briques et charpente.
Primo, une maison de maitre,
Secundo, une maison de fermier. Et
Tertio, Des remises, Caves, Grange, Ecurie & Réduits à Porcs, le tout couvert de tuiles.
La Maison de Maître marquée du N° 66 a un rez de chaussée, un Etage et un Comble, la façade principale a 18 croisées ayant volets, au milieu des Bâtiments se trouve la porte d’entrée principale. La façade vers le jardin a quatre Croisées qui prennent jour dans le Jardin. La façade vers la Cour a sept croisées qui prennent jours dans la Cour ayant des volets de Jalousie, à l’exception de Celle qui se trouve au dessus du passage d’entrée dans la cour, le rez de chaussée est composé en partie du passage dans la cour, de corridor et de remises, à droite dans la Cour se trouve la Maison du fermier, elle a une Cave, un rez de chaussée, un étage et un comble, elle a une porte d’entrée et cinq croisées, dont une petite, qui prennent jour dans la Cour, à côté se trouve un autre Bâtiment qui a une cave, un rez de chaussée, un étage et le comble, le rez de chaussée est composé de remises, le premier a trois croisées et le comble deux Lucarnes, au fond de la cour se trouve la grange et les écuries sous le même toit, à gauche de cette Grange se trouvent des réduits à porcs et les lieux d’aisances.
La cour au milieu de laquelle se trouve un puits à pompe est carrée, à droite et à gauche en avant de la Maison principale se trouvent un verger & un Jardin planté d’arbres et d’arbres nains, au milieu desquels se trouve le Chemin qui conduit à ladite Campagne, un Jardin potager planté d’arbres fruitiers, garni d’un joli berceau de vignes et d’une Centaine de pieds de Vignes ces dernières se trouvent vers le fossé dit Rieber-Graben, ledit Jardin est fermé de Lattes de la contenance d’environ trente ares.
Plus Un autre Jardin potager, planté d’arbres fruitiers de la contenance d’environ vingt ares, les deux Jardins se trouvent autour des Bâtiments ci dessus désignés.
Plus Les prés et terres, faisant partie de ladite Campagne de la contenance de sept hectares, le tout formant un seul et même Enclos autour de la Maison entourée d’une haie vive et en grande partie déterriorée.
Plus Dix ares de terre situés du côté gauche de la route d’Illkirch, d’un côté la Ménagerie, de l’autre Daniel Keller.
Plus Dix ares de terre audit Canton d’un côté Daniel Keller, de l’autre les Parties Saisies, par en haut le chemin, par en bas la Ménagerie.
Plus Dix ares de terre audit Canton, d’un côté la pièce précédente, de l’autre la Ménagerie, par haut le chemin, par bas la Ménagerie.
Et Enfin 50 ares de Jardin sur lequel il y avait autrefois une Maison et des Ecuries situé audit Canton, d’un côté la chaussée de la Tuilerie, de l’autre la Ménagerie, par haut les parties saisies, par bas le chemin.
Tous lesdits Immeubles sont situés au Ban de Strasbourg, Canton Est de la Justice de paix de ladite ville, (…) occupés et cultivés par Jean Zimmermann, anabaptiste, à Titre de fermier, à l’exception de la Maison principale et du jardin de 32 ares, desquels jouissent les parties saisies.
Suit la mise à prix. Le poursuivant met à Prix la Campagne et ses Dépendances tel que le tout est cidessus désigné à la somme de 3000 francs. Election de domicile. Le Poursuivant afit élection de domicile en l’étude de Me Gebhard avoué demeurant à Strasbourg grand rue n° 146 – Fait le 9 mai 1826
Cejourd’hui deux juin 1826 (…) ce cahier des charges a été publié (…)
Cejourd’hui 14 juillet (…) Le Tribunal a donné défaut contre les saisis et pour le profit a fait criée ledit Immeuble pour la Mise à prix de 3000 francs. Et trois bougies sont chacune durait environ une minute ayant encore été successivement allumées et s’étant éteintes sans qu’il ait été fait de Mise, Le Tribunal a déclaré que l’adjudication préparatoire dudit Immeuble demaurait au Poursuivant pour la Mise à prix
Cejourd’hui 15 septembre 1826, adjudication définitive. (…) Le tribunal a adjugé à Me Gebhard, avoué, les Immeubles désignés au présent cahier des charges pour et moyennant la somme de 25 050 francs
Déclaration de command. Cejourd’hui 15 septembre 1826, au Greffe est comparu Me Gebhard, avoué Près ce Siège, lequel a dit qu’il avait enchéri le Bien de Campagne (…) pour et au nom de M Marie Jean Baptiste Balthasard Magnier, Capitaine Commandant au Dixième Régiment de Cuirassiers, Chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur et de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis, domicilié à Strasbourg
Cejourd’hui 29 septembre 1826, Est comparu Me Klauhold, Avoué du Sr Antoine Charles Nötinger, Licencié en Droit, et a dit que sa partie ayant surenchéri du quart les Immeubles Vendus (…) qu’il plaise au Tribunal ordonner qu’il sera procédé à la réception de nouvelles Enchères entre lui et l’adjudicataire sur le prix de 31 313 francs. Est aussi comparu Me Gebhard, avoué, au nom du Sieru Magnier, adjudicataire, et a déclaré que sa partie n’entend pas surenchérir ultérieurement, dont il a demandé acte. En conséquence, Le Tribunal a donné acte à Me Gebhard de sa susdite Déclaration, en conséquence a adjugé audit sieur Nötinger, surenchérisseur, les Immeubles connus sous la Dénomination de la Ménagerie, pour le prix de la surenchère de 31 313 francs

Charles Nœtinger agrandit à plusieurs reprises la Ménagerie. Il achète un jardin au négociant Philippe Joseph Arroy en 1828

1828 (1.8.), Strasbourg 1 (53), Me Rencker n° 6056 – Enregistrement de Strasbourg, acp 190 f° 142 du 6.8.
Philippe Joseph Arroy, négociant
à Charles Noetinger, notaire
une jardin de la contenance d’environ 80 ares (ou 4 arpents ancienne mesure locale) situé hors la porte des Bouchers près la Ménagerie, d’un côté la propriété de l’acquéreur, d’autre celle du Sr Heydel, devant la chaussée et le chemin de la tuilerie, derrière le Sr Klughertz, ensemble les treilles, treillages, poteaux, cloisons, arbres, arbres nains, maisonnette, pompe, haies vives, fossé et notamment six noyers qui sont plantés le long du chemin – acquis de Jean Leberecht Rausch, propriétaire, par acte Me Rencker le 30 juin 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 181 n°4 – moyennant 2000 francs

Charles Nœtinger afferme le bien à Michel Woljung, cultivateur à Berstett, et à Eve Michel

1835 (24.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), Me Hickel n° 5032 – Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 78-v du 25.4.
Bail à partir du 11 novembre prochain – Charles Noetinger, notaire
à Michel Woljung, cultivateur à Berstett, et Eve Michel
les terres labourables, prairies, vignes, habitation, grange, écurie, étables et autres choses avec les saules, arbres fuitiers, jardin potager et verger constituant une partie de la campagne connue sous le nom de la Ménagerie hors la porte d’Austerlitz ou des Bouchers non loin de la route du Rhin sur le chemin qui conduit aux tuileries le tout ci après désigné, (10 ha 54 ares de terre et 1 ha 81 de prairie, etc.)
10) le logement du fermier au rez de chaussée à droite en entrant dans la cour consistant dans un poele avec un fourneau en fonte et tuyaux, une cuisine avec les pots économiques, une chambre derrière la cuisine, trois chambres à coucher et une autre chambre à coucher, près la cave voutée une remise aussi à droite fermée avec des portes en lattes, une autre au fond de la cour, le poulailler, la grange, les écuries aux chevaux et aux vaches à l’exception de celle à côté de la cave voûtée, plus les étables à cochons, la petite cour y attenant, les greniers le long et au dessus de la maison dans la cour faisant l’aile droite, la cave voutée, celle appelée la cave à lait à côté du logement du fermier, 11) la jouissance de tous les arbres fruitiers, saules et buissons qui se trouvent plantés dans le bien affermé, 12) et enfin la jouissance commune avec le propriétaire et les autres locataires de ladite campagne de la cour, de la pompe, de la buanderie et du four qui se trouve dans la cuisine à gauche sans que cependant le locataire de cette cuisine puisse être trop inutilement gêné dans ses opérations – intervient Jean Erhard, cultivateur à Berstett, gendre des époux Woljung – moyennant un loyer annuel de 1200 francs

Le bien de la Ménagerie revient en partie à chacun des héritiers lors de la liquidation des biens qui ont appartenu à Amélie Madeleine Wengler femme de Charles Nœtinger

1848, Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 1919
Liquidation – Ont comparu 1. Monsieur François Antoine Charles Noetinger, notaire demeurant à Strasbourg agissant dans les qualités suivantes, I. En son nom personnel comme ayant droit au deux tiers de la communauté de biens qui avait existé entre lui & feu Dame Amélie Madeleine Wengler son épouse aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Lacombe le 15 mai 1823, II. Comme donataire en vertu du même contrat de la moitié en usufruit de la succession de ladite défunte son épouse, III. En qualité d’héritier pour un quart de feue demoiselle Julie Amélie Marie Noetinger sa fille décédée en minorité & qui était elle même héritière pour un cinquième 1° de Dame Amélie Madeleine Wengler sa mère déjà nommée, 2° de feu Mr Henri Joseph Wengler son aïeul maternel décédé notaire honoraire à Strasbourg, IV. Au nom et comme père et tuteur légal de de 1° Me Marie François Victor Noetinger & 2. de M Marie Joseph Fernand Noetinger tous deux encore mineurs, enfants issus de son mariage avec feu lda. dame son épouse,
2. Monsieur Marie Charles Henri Alfred Noetinger, clerc de notaire, demeurant à Strasbourg,
3. Monsieur Marie Louis Edgar Noetinger, étudiant en droit, demeurant à Strasbourg, Ces deux derniers & lesdits mineurs Marie François Victor Noetinger & Marie Joseph Fernand Noetinger héritiers chacin 1° pour un cinquième de de Dame Amélie Madeleine Wengler leur mère sus nommée, 2° pour pareille quotité de feu Mr Henri Joseph Wengler leur ayeul maternel, 3° pour 3/16 de la défunte Dlle Julie Amélie Marie Noetinger sour sœur germaine,
4. Monsieur Louis François Kieffer, propriétaire demeurant à Molsheim comme subrogé tuteur des deux mineurs

Observations péliminaires. 1° observation. Monsieur & Made. Noetinger se sont mariés dans le courant de l’année 1823 après avoir réglé les clauses et condition civiles de meur union par le contrat de mariage ci-dessus mentionné (…)
2° observation. Madame Noetinger est décédée à Strasbourg le 11 septembre 1833. Après son décès il a été procédé à l’inventaire de sa succession & de la communauté par le ministère de Me Fuchs, notaire à la cour d’appel de Colmar le 25 janvier 1834
3° observation, Monsieur Wengler déjà nommé est mort le 4 juillet 1837. L’inventaire de sa succession a été dressé par Me Boersch notaire à Strasbourg le 23 novembre 1837
3° observation Mademoiselle Noetinger héritière pour un cinquième est décédée le 18 octobre 1843 (…)
Première partie. Liquidation de la communauté. Chapitre 1. Masse active. meubles 1158, honoraires 31 044, créances 10 962, valeur de l’office de notaire 60 000, argent comptant 9727, créances 13 843, corps de biens à Molsheim 24 300
Article 9. Un bien de campagne sis banlieue de Strasbourg appelé la Ménagerie, hors la porte d’Austerlitz sur le chemin de la tuilerie du Rhin, désigné dans l’inventaire sous les numéros 68 à 76 & Composé d’une maison de maître & de fermier & de divers autres corps de bâtimens, cour, jardins, vergers, terres & prés en dépendances, dont une partie est située au Canton dit Musau, le tout d’une superficie de 16 hetares 50 ares, estimé à la somme de 90 000 francs
la somme de 6400. Total de l’actif 256 835
Chapitre 2. Masse passive (…)
Septième partie. Abandonnements (parts de la campagne)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.