20, rue des Tonneliers


Rue des Tonneliers n° 20 – VII 389 (Blondel), O 55 puis section19 parcelle 153 (cadastre)

Maison dite Zum Meyenberg – Détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944


Façade rue des Tonneliers et ruelle du Pied-de-Bœuf (reconstitution, 1950, dossier du M.R.U.)
Angle de la maison à droite (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2269)

La maison dite Zum Meyenberg a un encorbellement surmonté d’un auvent dans la rue des Tonneliers et dans celle du Pied-de-Bœuf d’après le Livre des loyers communaux (1587). Le marchand Pierre Bürckel l’achète en 1595 et fait établir en 1598 des soupiraux en saillie sur le communal. La maison appartient aux marchands Paul Gotthard à partir de 1621 et Jean Goll à partir de 1635. Georges Goll en devient propriétaire en 1675. Elle revient en 1740 par héritage et legs à Louis Charles Liedvogel, marchand et agent des comtes palatins de Deux-Ponts ; d’après le billet d’estimation de 1745, la maison à trois étages comprend au rez-de-chaussée une boutique et un bureau. Son beau-père Jean André Bruder l’achète lors de sa faillite en 1762. Le tonnelier Jean Daniel Hoffsess qui vient d’acheter la maison est autorisé en 1777 à faire un nouveau parement dans la ruelle du Pied-de-Bœuf. Les préposés refusent en 1782 qu’il fasse de même dans la rue des Tonneliers parce que la façade a un encorbellement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 162 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Tonneliers est à gauche du repère (a) : deux arcades au rez-de-chaussée, pignon à trois étages. Les deux façades ruelle du Pied-de-Bœuf se trouvent entre (a-b). Le premier bâtiment a deux arcades au rez-de-chaussée et trois étages à deux ouvertures chacun, une toiture à deux niveaux de lucarnes. Le deuxième bâtiment a une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun et une toiture à une seule lucarne.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20 dans la rue des Tonneliers, le n° 5 puis le n° 1 dans la ruelle du Pied-de-Bœuf.


Croquis, coupe, plan du rez-de-chaussée (reconstitution, 1950, dossier du M.R.U.)

Le fondeur de caractères Dominique Simon et l’imprimeur lithographe François Versch achètent la maison en 1838 puis le facteur de pianos Joseph Buchmüller en 1862. La veuve de Joseph Buchmüller charge en 1885 le maître maçon Emile Widmann d’établir sur les deux façades une devanture qui devront être en sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et qu’il a des encorbellements. Auguste Nagle, demeurant à Sarrebourg, qui vient d’acheter la maison charge en 1926 l’architecte Othon Zaché et l’entrepreneur Meyer de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage, dépassant de 40 à 60 centimètres de l’alignement vers la rue des Tonneliers. Le bâtiment qui appartient depuis 1943 à Charles André est entièrement détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944.
L’architecte René Schaeffer établit en 1950 un devis de destruction. Le bâtiment couvert de tuiles plates comprenait un rez-de-chaussée en briques, une modénature en pierre de taille et des étages en pan de bois crépi, la cave et le rez-de-chaussée avaient 102 m², chacun des trois étages 121 m². Charles André cède en 1950 l’indemnité à la société d’assurances la Cité-Vie. L’îlot non reconstruit est transformé en place.


Place des Tripiers, juillet 2016

décembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentM.R.U.Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1590 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Philippe Heus, savonnier puis conseiller, et (1562) Marthe Schütterlin – luthériens
1593 v Philippe Wilvisheim, marchand à Haguenau, et (1590) Marguerite Goll – luthériens
1595 v Pierre Bürckel, marchand, et (1596) Ursule Leitersperger – luthériens
1608 h Matthieu Schulter, grand bailli de Stühlingen, et (1608) Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel – luthériens
1613* h Jean Renger, procureur, et (v. 1613) Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel et de Matthieu Schulter – luthériens
1621 v Paul Gotthard, marchand, et (1607) Anne Marie Gro (Grau) – luthériens
1634 v Jean Goll, marchand, assesseur au Sénat, et (1627) Dorothée Falck puis (1635) Félicité Ingold – luthériens
1650* h Daniel Espich, docteur en médecine, et (1650) Marie Dorothée Goll puis (1657) Marie Elisabeth Dinckel – luthériens
1665* h Jean Daniel Brand, marchand, et (1661) Félicité Goll puis (1693) Marie Salomé Schatz veuve du marchand Jean Philippe Heinrici – luthériens
1675 h Georges Goll, marchand et (1666) Barbe Græff puis (1678) Marie Marguerite Sachs – luthériens
1740 h François Brackenhoffer, marchand, et (1709) Marie Dorothée Goll – luthériens
1740 v Louis Charles Liedvogel, marchand et agent des comtes palatins de Deux-Ponts, et (1719) Marie Elisabeth Frœreisen – luthériens
1762 adj Jean André Bruder, marchand, et (1732) Marie Salomé Richshoffer puis (1743) Dorothée Elisabeth Liedvogel – luthériens
h Jean André Bruder, marchand, et (1761) Marguerite Salomé Saltzmann puis (1767) Anne Salomé Sandherr – luthériens
1777 v Jean Daniel Hoffsæs, tonnelier et marchand de vins, et (1774) Marie Salomé Glaser – luthériens
1805* v Daniel Frédéric Hoffsæs, menuisier, et (1810) Marie Marguerite Roser
1833 h Jacques Frédéric Arnold, architecte, et (1812) Catherine Elisabeth Lichtenberger
1838 v (propriétaires pour moitié) Dominique Simon, fondeur de caractères, et (1810) Anne Marie Catherine Kuntz, puis (1851) Jean Kapp, marchand de farine
François Versch, imprimeur lithographe, célibataire († 1847)
1852 adj François Charles Kohler, chef de bureau, et (1818) Sophie Vautrin puis (1821) Louise Keck
1862 v Joseph Buchmüller, facteur de pianos, et (1834) Madeleine Barbe Chevalier puis (1848) Marguerite Klem
1926 v Auguste Nagle, de Sarrebourg
1935* v Louis Martz
1943 v Charles Aloïse André, restaurateur, et (1928) Joséphine Wymann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2500 livres en 1709, 1750 livres et 1730, 2250 livres en 1745

(1765, Liste Blondel) VII 389, M. André Bruder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hoffseß, 11 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 55, Arnold, Jacques Frédéric, entrepreneur, Krutenau 102 – maison, sol – 0,65 are / Simon et Furst / 1,05 are

Locations

1700, Samuel Grünau, marchand de fruits et légumes
1765, Michel Wick, farinier
1780, (boutique) François Debary et Bischoff, marchands de Bâle
1789, (boutique) frères Merian, marchands de Bâle

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 231-v
La maison dite Zum Meyenberg est imposée à 1 livre 7 sols, à savoir un encorbellement (27 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds) au-dessus duquel se trouve un auvent (même longueur, saillie de 3 pieds supplémentaires), un autre auvant plus haut (saillie de 2 pieds ½), devant la porte de la boutique une marche en pierre (11 pieds de long, saillie de 2 pieds ½) sur laquelle se trouve une fenêtre de cave inclinée (11 pouces de long, saillie de 1 pied ½), une porte de cave inclinée (6 pieds de long, saillie de 4 pieds ½)

Anderseitt Rindtsfußgäßlin
Das Haus Zum Maÿenberg hatt vornen herauß Inn d. Küeffergassen ein Vsstoß xxvii+ schu lang, iij schu herauß, Darüber ein Wettertach auch so lang, iij schu für den Vsstoß herauß, Mehr Inn d. höhe noch ein Wettertach xx schu lang, ii+ schu herauß, Item Vor der Gaaden Thüeren ein steinerin Tritt xj schu lang, ii+ schu herauß, Darinnen ein ligendes Kellerfenster xxj Zoll lang i+ schu herausser, Ein ligend Kellerthüer vj schu breÿt v= schu herauß, Bessert für das Niessen, i lb. vij ß. d

La maison dite Zum Meyenberg, louée à Jean Denais, imposée à 7 sols 4 deniers, a dans la ruelle devant la porte une marche en pierre (5 pieds de long, saillie de 1 pied), un encorbellement du bas de la ruelle jusqu’à l’angle (28 pieds de long, saillie de 2 pieds) au-dessus duquel se trouve un auvent (même longueur, saillie de 2 pieds ½), une marche en pierre devant la porte arrière de la boutique (3 pieds de long, saillie de 1 pied)

Widerumb Küeffergaß vff Wärts
Das Haus Zum Maÿenberg, welches diser Zeÿtt Hanß Denaÿs bewohnet, hatt vor der hindern Thüeren, In dißem gaeßlin ein steinen Tritt, v schu lang, j schu herauß, Mehr ein Vsstoß Vnden Vom Gaëßel hienauff biß oben an das Eckh xxviij schu lang, ij schu herauß, Darüber ein Wettertach auch so lang ii+ schu herauß, Item ein steinen Tritt Vor der hindern Gaaden Thüeren iiij schu lang, Vnd j schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß. iiij d

1598, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 275-v
Pierre Bürckel doit deux sols pour deux soupiraux que les préposés au bâtiment ont autorisés, le premier ayant une longueur de 2 pieds ½ et une saillie de deux pieds, le deuxième une longueur de 2 pieds et une saillie de deux pieds, payables pour la première fois à la Saint-Martin 1599. En 1627, le contribuable est le marchand d’épices Paul Gotthard.

Item ij ß d gibt Peter Bürckel der handelsman von zweÿen Kellerfenstern so Ihme vfs Almendt herauß Zumachen von Bauwherren vnnd dreÿen bewilligt worden, das oberste drithalb schuh breÿt vnd 2 schuh herauß, So dan das vnderste Zwen schuh breit, vnd 2 sch herauß, gefallet martini Ao 99 der erste Zinß Actum Zinstag den 5.ten decemb. 1598.
(rub.) Jetz Paul Gotthard d. Würtz Crämer d. 10. 9.br 627. Bekandt
Neü 29.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 29 v
Le loyer y figure au nom des héritiers de Jean Goll, de Daniel Espich puis de Jean Daniel Brand. Il est ensuite reporté au compte de Georges Goll folio 448

Jetzt Johann Daniel Brandt
H. Hanß Gollen seel. Erben wegen H. dr Daniell Espich, Soll gemeiner Statt von Zweÿen Kellerfenstern in der Kieffergaßen ahne dem Rindsfueß gäßel Jahrs vf Martini 2 ß d
Ext. 1650. 51. et 52
Alt. d. f. 275
New fol. 25

1661 v. Mathiß Erhardt biß 60 empf.
1667 von H. Hanß Daniel Brandten empf.
(Quittungen) 1668-1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 25-v

Johann Daniel Brand, Soll Von Zweÿen Keller fenstern in der Küeffer gaß an dem Rindtsfuß gäßlin vff Martini, 2 ß
St: Zinnßb. p. 29
Ferners von zweÿen Keller fenstern vorstehend (am Kuttelgäßl. an) behaußung, Jahrs vff Matthiæ Apostoli, 2 ß
St: Zinnßb. p. 69 [in margine :] dißer post ist hernach .p. 109. vf Georg Reuter eingetrag.
jetzt herr Joh: Christoph Reichardt

(Quittungen 1674-1678)
den 3. Junÿ 1679. Zalt H. Georg Goll p. 1678. 2 ß Und weilen H. Gollen hernach pag. 448. diser zinnß zugeschrieben worden, war solcher hie Oben cassirt

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 448
Même loyer porté au compte du marchand de futaine Georges Goll

Georg Goll, der Barchethändler, Soll vom Stand beÿ der Mörin Stuben, zwischen den Meßen darauff feil zuhaben, und zu Meßzeiten solchen zu raumen vff Johann: Bapt.1 lb 10 ß
St. Zinßb. p. 707 – Vermög Erkantn. de 24. Junÿ 673 ist ins künfftig. ferners zuentrichten 10 ß
[in margine :] aufgekündet den 31. aug. 1702

(Quittungen 1673-1679)
Er soll ferner Von zweÿen Fenster Kellern seiner behaußung in der Küffergaßen am Rindtsfuß gäßlin Jahrs vff Martini, so hievornen pag. 25. H. Johann Daniel Brand ingehabt, vff Martini 1679. 2 ß
[in margine :] ist hernacher fol. 593 eingetrag.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 593-v
Report du nouveau compte de Georges Goll

Johann Friderich Meÿer, soll wegen eines durchbruchs undt herabführung des Überhangs von der Behaußung des Rindtsfußes Jahrs vf Bartholomæi ietz. 1675 primo, 8 lb
NB. ist hievornen pag. 57. Vf dütlerische eingetrag. geweßen
ietzt Abraham Koch
ietzt Peter Buri
jetzt Herr Dieboldt Vix
Jetzt Claude Capitaine
Jetzt Herr Georg Gollen W.
Jetzt Jacob Dürrninger Jun.

(…)
Ferner Von Zweÿen Kellerfensteren seiner behausung in der Küeffergaßen am Kuttelgäßlein ([corrigé en] Rindtsfußgäßlein) jahrs auff Martini vide supra fol: 448., 2 ß
H. Georg Gollen wb.
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb. fol 533-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 533-b
Le loyer est successivement réglé par la veuve de François Brackenhoffer, le receveur Lidvogel et Jean André Bruder

alzb. 593-b
Georg Gollen Wittib solle wegen eines durchbruchs undt herabführung des überhangs von der behaußung des Rindts fußes Jahrs auf Barthol (id est 24. Aug), 8 lb ([corrigé en] 2)
Ferner von einem 8 ½ sch. lang und 1. sch. 3. Zoll breiten tritt vor seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf (id est 24 febr.), 2 ß 6 d
[biffé] Ferner von Zweÿen Kellerfenster seiner behaußung in der Kieffer gaßen am Rindtsfuß Gäßlein, Jahrs auf Martini, 2 lb
(Quittungen, 1741- An 10) C. 246
(vide XV. Prot. de 1640 fol. 16.b & 24.a und Manuale der* Zins vom * f° 208)
vide Arrêté du C.M. du 6. flor. V – 7 fructidor

Fr. Maria Dorothea H Frantz Brackenhoffers geb. Gollin wittib, H. Schaffner Lidvogel, H. Joh: Andreas Bruder
H Jacob Dürninger
modo Dlle Dürninger
Georg Klein, Handelsmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment, VII 1313
Pierre Bürckel est propriétaire de deux maison presque l’une en face de l’autre. La deuxième partie de l’autorisation ci-dessous a trait à la maison dite Zum Meyenberg comme le montrent les reports ultérieurs.

Peter Bürckel in Kieffergaß vmb kellerthier. 251.
(f° 251) Mittwoch 6 Xbr. 98 – Peter Bürckel handelsmann wonhafft in Kieffergaß neben dem hauß Zur ÿsern thieren, dem Ist bewilligt word. sein ligende Kellerthier so 5 schuh vffs Almendher auß ghet und 5 schuh 3 Zoll breit Ist, vmb anderthalben schuh beste die gaß hinab, Zuuerrucken, vonweg. des Pfeiler dan er Zwisch. Zweien newen bög. gemacht hat, soll Almend sein vnd bleiben.
Mehr Ist Ihme gegönt worden 2 ligende Kellerfenster auch vffs Allmend herauß Zumachen, nemlich das ober ii+ sch. breit und Z schuh herauß, So dan das vnderste, vnder der haußthieren 2 schuh breit 1 schh herauß vffs Almend Dauon soll er Alle Jar und Martini 99 Zum erst. mal Almend Zinß geben 2 ß d Ist von Jed. 1 ß das hat Georg leutersperg. sein schweh. bewilligt vnd Angenommen Actum durch h Jacob Kniebß vnd Daniel von Molßh. Bawh. Conrad Bering. Johann müllern vnd Georg Haß 3 des d.ths. Stattloh. vnd bede werckmr. 5 tn Xbr 98.
[in margine :] D fol. 229

1777, Préposés au bâtiment, VII 1417
Le maître maçon Jean Frédéric Walther est autorisé au nom du tonnelier Jean Daniel Hoffsess à faire un nouveau parement dans la ruelle du Pied-de-Boeuf

(f° 244) Montags den 1. Septembris 1777. – Mr Joh: Daniel Hoffsess, Kiefer
Idem [Mr Johann Friderich Walther, der Maurer] nôe Mr Johann Daniel Hoffses des Kiefers bittet zu erlauben deßen behausung in dem Rindfuß Gäßel unten auf dem Boden verwerfen Zu laßen. Erkannt Willfahrt aber nur in besagtem Gäßel.

1780, Préposés au bâtiment, VII 1419
Daniel Hoffsess a fait réparer sans autorisation l’encorbellement rue des Tonneliers. Il déclare l’avoir seulement repeint pour gagner en clarté. Les préposés le condamnent à trois livres d’amende

(f° 124-v) Dienstags den 5. Septembris 1780 – Mr Daniel Hoffseß, Kiefer
Mr Daniel Hoffseß, der Kiefer wurde vorbeschieden, und wieder denselben klagend angebracht, daß er ohne Erlaubnus und wider Ordnung den Überhang an seiner behausung ane der Kiefergaß gelegen reparirt habe.
Beklagter zugegen sagt, Er habe weiters keine reparationen gemacht, als um von unten her Helle zu gewinnen denselben angestrichen. Erkannt, Seÿe beklagter Meister Hoffseß in 7. lb. 10. ß d. Straf zu condemniren.
[in margine :] laut Erk. de 19. 7.br 1780. infra fol. 142. auf 3. lb d. gemindert.

(f° 142-v) Dienstags den 19. Septembris 1780. – Mr Daniel Hoffseß, Kiefer
Mr Daniel Hoffseß, der Kiefer præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten ihme die d. 5. hujus andictirte Straf von zehn Thaler gratiose nach zu laßen. Erkannt, Seÿe ex speciali gratiâ besagte straf auf 3 lb. d. zu mindern.

1782, Préposés au bâtiment, VII 1420
Le maître maçon Gruber demande au nom de Jean Daniel Hoffsess l’autorisation de poser un nouveau parement rue des Tonneliers. Les préposés refusent en juin 1782 parce que la façade a un encorbellement. Jean Daniel Hoffsess demande quelques jours plus tard la permission de repeindre la façade. Les préposés refusent pour la même raison.

(f° 84) Dienstags den 11. Junii 1782. – Joh: Daniel Hoffseß Kiefer
Mr Gruber, der Maurer, nôe Johann Daniel Hoffseß, des Kiefers, præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten Zu erlauben deßen Behausung an der Kiefer Gaß gelegen verwerfen und anstreichen Zu laßen. Erkannt, Abweisung, weilen die behausung einen Überhang hat.

(f° 95-v) Dienstags den 25. Junii 1782. – Johann Daniel Hoffseß, Kiefer
Lectum ein von Johann Daniel Hoffseß, dem Kiefer überreichtes und dißorts producires unterthäniges Memoriale mit bitten Zu erlauben, deßen an der Kiefer Gaß gelegene Behausung verwerfen und anstreichen Zu laßen damit solche vom Verderben errettet werde. Erkannt, Augenschein.

(f° 107-v) Sambstags den 13. Julii 1782. wurden folgende Augenschein eingenommen. – Johann Daniel Hoffseß, Kiefer
An Johann Daniel Hoffseß, des Kiefers Behausung, an der Kiefer Gaß gelegen, welcher dieselbe verwerfen und anstreichen laßen möchte.
Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem Begehren abzuweisen, weilen die behausung einen Überhang hat.

1789, Préposés au bâtiment, VII 1423
Le maître charpentier Weber demande l’autorisation de réparer l’encorbellement de la maison de Jean Daniel Hoffsess qui n’a pas les moyens de la reconstruire. Nouveau refus des préposés

(f° 281) Dienstags den 9. Junii 1789. – Daniel Hoffsäß pt° reparation seines überhangs
H Weber Zimmermeister nahmens Daniel Hoffsäß des Kieffers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen in der Kieffergaß am eck des Rindfus gäßleins gelegenen behaußung da ihme jetzt Zur Zeit seine umstände nicht erlauben neu zu bauen, den überhang welche sehr schadhafft ist ausbessern Zu dörffen. Erkannt, Augenschein.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789. wurden die den 13. hujus eingenommene Augenscheine abgehandelt und dabeÿ erkannt wie folgt. – Daniel Hoffsäß pt° überhangs reparation
In der Kieffergaß an Daniel Hoffsäß des Kieffers behaußung, allwo derselbe um erlaubnus begehrt seinen überhang Zu repariren. Erkannt, Abweisung.

Description de la maison

  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, poêle pour officier, chambres, chambre pour le domestique de l’officier, cuisine, vestibule, boutique, bureau, chaudron à lessive, bûcher et cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique, un bureau et une cave voûtée, au premier étage un poêle, cuisine, chambre, vestibule et dépense, au deuxième étage poêle alcôve, antichambre à cheminée à la française, vestibule et dépense, au troisième étage se trouvent trois chambres et vestibule, le comble a un grenier dallé, deux pignons en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Tonneliers

nouveau N° / ancien N° : 13 / 5
veuve Hofsaes
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 17 case 1

Simon et Forst, rue des tonneliers N° 5 à Strasbourg, Sub. pr 1849 / Dominique
Kohler François Charles, rue des tonneliers N° 5 (Soub.on pr. 1854)

O 55, maison, sol, rue des tonneliers 5
Contenance : 1,05
Revenu total : 135,55 (135 et 0,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 330 case 1

Kohler François Charles, rue des Juifs 15
1863 Buchmüller, Joseph, facteur de pianos

O 55, maison, sol, Rue des tonneliers 20
Contenance : 1,05
Revenu total : 135,55 (135 et 0,55)
Folio de provenance : (17)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 /15
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre allemand, registre 30 p. 235 case 3

Parcelle, section 19, n° 153 – autrefois O 55
Canton : Küfergasse Hs N° 20 / Rue des Tonneliers
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,01 – 1,02
Revenu : 1300 – 1200 – 1500
Remarques : II 33

(Propriétaire), compte 254
Buchmüller Maria Josephine Franziska und Miteingenth.
1927 Nagle Auguste et son épouse
1935 Martz Louis & son épouse
1945 André Charles Alois, restaurateur et son épouse
(586)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 252 Rue du Pied de Bœuf, p. 406

5. voy. Rue des Tonneliers N° 5

Canton VII, Rue 251 Rue des Tonneliers, p. 404

5
Pr. Hofsaess, J. Daniel, Tonnelier – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Küfergasse (Seite 91-92)

(Haus Nr.) 25
Müller, Oelfabrikant. 0
Gangler, Stuhlfabrik, 0
Dr. Fischer, Univ.-Prof. E 123
Friedrich,Wwe. H 0
Andlauer, Machinist. H 1
Lehmann, Steindrucker. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 52)

20, rue des Tonneliers (1885-1946)

La veuve Buchmüller charge en 1885 le maître maçon Emile Widmann d’établir sur les deux façades une devanture qui devra être en sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et comprend des encorbellements. Auguste Nagle, demeurant à Sarrebourg, qui vient d’acheter la maison charge en 1926 l’architecte O. Zache et l’entrepreneur Meyer de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage (le bâtiment dépasse de 40 à 60 centimètres de l’alignement vers la rue des Tonneliers). Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement aérien du 11 août 1844.

F. Marchand installe en 1902 un moteur à gaz d’un cheval-vapeur dans son atelier.

Sommaire
  • 1885 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Buchmüller l’autorisation d’établir une devanture sur les deux façades, 20, rue des Tonneliers et 1, rue du Pied-de-Bœuf. – Autorisation d’ouvrir une baie pour une devanture à volet roulant. Les matériaux devront être le sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et qu’il a des encorbellements (arrêté municipal du 6 mai 1856) – Dessin
  • 1888 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. E. Sandrin demande l’autorisation de suspendre des marchandises en fer-blanc. – L’agent voyer estime que les marchandises peuvent être suspendues au corbeau puisque la circulation n’en sera pas entravée, moyennant une redevance annuelle.
  • 1893 – L’inspecteur des contributions Griecker demande l’autorisation de poser une enseigne plate au balcon du premier étage. – Le maire donne son accord
  • 1894 (mai) – Le maire notifie la veuve Buchmüller (demeurant 45, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler les façades
    1893 – Le maître maçon Friederich demande au nom de la veuve Buchmüller l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Les deux façades sont réparées et peintes à l’huile, août 1893
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Marchand l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés
  • 1898 – La veuve Diebold et Fils (maçonnerie, 10, rue du Fossé-des-Treize) demande l’autorisation de réparer le crépi. – Autorisation – Travaux terminés
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique et une trappe. – La trappe est supprimée, mars 1897, les volets sont réglementaires, octobre 1898.
  • 1902 – Le fabricant F. Marchand qui emploie un ouvrier et un apprenti demande l’autorisation d’établir un moteur à gaz d’un cheval-vapeur – Le commissaire de police transmet les prescriptions à observer – Le maire délivre l’autorisation – Dessin
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Buchmüller (demeurant 45, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler les façades – La propriétaire déclare avoir fait ravaler la façade en 1899, elle est disposée à réparer la partie endommagée dans la ruelle – Le maire constate que la façade n’est pas très sale et accorde un an de délai. – Rappel, mai 1905 – Le maire accorde un nouveau délai. – Travaux terminés, octobre 1906.
  • 1907 – Etienne Henger (demeurant 80, rue de la Porte-Blanche, ensuite Faubourg National) estime que le logement du rez-de-chaussée est insalubre. – La Police du Bâtiment constate que le plancher de l’atelier de cordonnerie au rez-de-chaussée est en partie pourri mais qu’il n’y a pas de danger d’écroulement puisqu’il repose sur une voûte en pierre. Le maire écrit au propriétaire puis le met de demeure de faire les travaux sous quinzaine. La demoiselle Sandmann demande au nom de la demoiselle Buchmüller, propriétaire, un délai comme le local est vide.
    1907 (décembre) – M. Buchmüller contre laquelle le locataire a engagé une action en justice demande à la Police du Bâtiment d’attester que le local n’est pas humide. – La Police du Bâtiment déclare que les manquements qu’elle a constatés n’empêchaient pas d’exploiter un atelier de cordonnerie. – Travaux terminés, avril 1908.
  • 1911 – Le maître maçon J.-B. Meyer (22, rue Saint-Louis) demande au nom de la demoiselle Buchmüller l’autorisation de réparer le crépi. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1911.
    1912 – Le maire notifie M. Buchmüller (demeurant 3, rue des Echasses) de faire ravaler les façades – Les architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges) demandent six mois de délai
    1913 (septembre) – Louis Zugmeyer demande au commissaire de police et au maire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Dossier classé, octobre 1913.
  • 1925 – La famille Fischer à laquelle le logement au premier étage a été attribué refuse d’y entrer avant qu’il soit rénové et que le crépi soit réparé. – Le maire demande au gérant (l’avocat P. Kræmer, 8-10, rue des Etudiants) de faire refaire le crépi qui s’effrite. L’architecte Emile Wolf (26, avenue de la Forêt-Noire) fait poser des étais sous l’encorbellement. L’avocat Kræmer déclare que la maison appartient pour trois huitièmes à la veuve Riegel et pour cinq huitièmes à l’évêque de Strasbourg. Comme la veuve Riegel n’a pas les moyens de faire faire les travaux, la maison sera vendue aux enchères par le notaire Krænner le premier juin 1926. – Le nouveau propriétaire est Auguste Nagle, demeurant 111, rue de l’Entente à Sarrebourg.
    1926 – L’architecte O. Zache et l’entrepreneur Meyer (22, rue Saint-Louis) font des travaux sans autorisation préalable. – Demande – Comme les travaux sont plus étendus que prévu, le maire demande au propriétaire de renoncer à toute plus-value si la Ville souhaitait acquérir le bâtiment en saillie de l’alignement.
    1926 (octobre) – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage. Le bâtiment fait saillie (40 à 60 centimètres) sur l’alignement de la rue des Tonneliers – Travaux terminés, juin 1927 – Calculs statiques – Plan de situation, plan du rez-de-chaussée et du premier étage
    1926 (octobre) – L’entrepreneur Jean Frezza (49, rue Saint-Erhard au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • Commission contre les logements insalubres – 1899, propriétaire, Buchmüller, demeurant 49, rue des Grandes-Arcades. Observation, rénover les locaux du rez-de-chaussée – Travaux terminés, août 1900
    1906, Travaux à faire, en 2 points – Travaux terminés, octobre 1906.
    Commission des logements militaires, 1915, Travaux à faire, en 8 points. Dossier classé, les travaux non faits peuvent attendre la fin de la guerre, janvier 1917.
    1921 – Plainte du locataire Moser, deuxième étage
    1921 – Liste de travaux à faire – Marie Buchmüller demande un délai pour faire les travaux
    1926 – Plainte de la locataire Schuller, deuxième étage (plancher endommagé)
    1926 – Liste de travaux à faire – Travaux terminés, mars 1927.
    1937 – Le locataire Zwinger demande une inspection qui constate le mauvais entretien – La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée.
    1938 – Le locataire Holtzmann se plaint des cabinets d’aisance – Ils sont réparés
  • 1945 – Aline Thouvenin (avenue de la Libération à Limoges) demande une attestation pour le bâtiment sinistré par le bombardement aérien du 11 août 1944, propriétaire Mme Zwiller
    1946 – Le bâtiment est entièrement détruit par le bombardement aérien du 11 août 1944 (25 septembre 1944 sur un des certificats). Certificat de sinistré accordé à Charles André, Nicolas Holtzmann, Anna Holtzmann, Rosine Zwiller

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2228)

20, rue des Tonneliers (1945)

Charles André, demeurant 11, place du marché aux Cochons-de-Lait, déclare le 15 janvier 1945 que la maison à trois logements sise 20, rue des Tonneliers a été entièrement détruite le 25 septembre 1944 lors du bombardement aérien.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg
Anwesen : Küfergasse Nr 20
Register Nr.
Fliegerschaden vom 25.9.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Küfergasse Nr 20
Eigentümer : Charles André, Fegelmarkt 11
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Seitenbau, Geschäftshaus, Werkstattgebäude
2. Beschädigte Gebäudeteile : total
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Fliegerangriff
4. Art der Schäden : das ganze Anwesen ist schwer beschädigt und sämtliche Wohnungen sind unbewohnbar
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3, unbewohnbar 3
Geschäfte –
Werkstätten –
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – : Totalschaden
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15.1.1945
Unterschrift : Charles André

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 28)

Dossier NV 1990 Z

Le viticulteur Charles André fait en janvier 1946 une déclaration de sinistre pour le bâtiment sis 20, rue des Tonneliers, détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’architecte René Schaeffer (à Bischheim) établit en 1950 un devis de destruction. Le bâtiment couvert de tuiles plates comprenait un rez-de-chaussée en briques, une modénature en pierre de taille et des étages en pan de bois crépi. La cave et le rez-de-chaussée avaient 102 m², chacun des trois étages 121 m². Charles André cède en 1950 l’indemnité à la société d’assurances Cité-Vie.

Extraits
  • Déclaration de sinistre, 8 janvier 1946. Charles André, né le 21 juin 1898 à Rodern, viticulteur demeurant 11, place du Marché aux Cochons de Lait à Strasbourg
    20. rue des Tonneliers. Bombardement aérien du 25 septembre 1944
  • 1950. Devis de destruction, établi par l’architecte René Schaeffer, demeurant 18, rue des Rossignols à Bischheim
    Date de construction estimée, entre 1800 et 1850. Rez-de-chaussée en briques, modénature en pierre de taille (épaisseur 52 centimètres), étages en pan de bois
    Réparations importantes en 1926 (remplacement de solivages et de murs extérieurs, propriétaire Nagle) en 1938 (crépissage, menuiserie, peinture, propriétaire Martz)
  • Surfaces. Cave et rez-de-chaussée 102 m², premier, deuxième et troisième étages 121 m²
    Hauteur de sol à sol, cave 3,50 – rez-de-chaussée 3,40 – premier étage 2,44 – deuxième étage 3,01 – troisième étage 2,56 mètres
    Murs en briques et revêtement en pierre de taille au rez-de-chaussée, pan de bois crépi, couverture de tuiles plates
    Pourcentages de destruction
  • Bâtiment n° 1. Totalement détruit, arasé au niveau du sol, les caves sont comblées de gravois et débris provenant des immeubles voisins. Les parties hautes des murs de cave encore visibles sont fortement ébranlées.
  • Dessins (plans, élévations, coupe), signés par l’architecte René Schaeffer
  • Demande d’indemnité de reconstruction, dossier NV 1990 Z, 14 février 1950
    Propriétaire. Charles André, né le 21 juin 1898 à Rodern (Haut-Rhin) marié avec Joséphine Wymann le 1 mai 1928 à Ribeauvillé, vigneron débitant demeurant 11, place du Marché aux Cochons de Lait à Strasbourg
    Bombardement aérien du 25 septembre 1944. Achat en 1943
    Autres biens sinistrés, 10, Grande Boucherie, dossier NV 32.002 Z, mobilier à Rodern
  • Demande d’indemnité de reconstitution, dossier NV 1990 Z
    Déclaration de sinistre produite au nom de Charles André
    Propriétaire du bien sinistré, La Cité-Vie, compagnie d’assurances sur la vie, société anonyme constituée en 1929, siège social 36, rue de l’Arcade, Paris VIII, siège administration, 31, avenue de la Paix à Strasbourg, président Daniel Freysz (33, avenue de la Paix à Strasbourg)
    Fonds commercial, veuve Zwiller (mercerie bonneterie) 9, cité provisoire Leclerc à Strasbourg
    Achat le 5 juillet 1950.
  • Décision de transfert, 4 juillet 1952
    Ancien propriétaire, Charles André, 11, rue du Marché aux Cochons de Lait
    Nouveau propriétaire, Société d’assurances Cité-Vie, 36, rue de l’Arcade, Paris VIII
    Indemnité cédée 749.465 francs (valeur 1939) soit 14.539.620 (valeur 1951)
    Mutuation autorisée par le tribunal civil le 13 décembre 1950.

Relevé d’actes

La maison appartient à Philippe Heus dont le beau-frère (voir la vente ci-dessous) est le sénateur Jean Jacques Schütterlin. Philippe Heus épouse en 1562 Marthe, fille de Loup (Wolfgang) Schütterlin le jeune. Il est dit savonnier au baptême de 1666.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 70 n° 23)
1562. den 23. Nouemb. sind Ehelich eingesegnet worden Philipps Hüß vnd Jungfraw Martha Wolff Schütterlins des Jungen tochter (i 82)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 73 n° 53)
1666. Herr Philippus heuß, seiffen Sieder, Martha Schütterlin, (infans Johannes Michael, [biffé]), herr Isaac greiß Zunftmeister Zur Mörin, Dosina des bott. selig. witwe In de Lindengelsgaß (i 90)

Philippe Heus, conseiller et directeur de la Monnaie des comtes palatins de Deux-Ponts, vend la la maison dite Zum Meyenberg à Philippe Wilvisheim de Haguenau, fils du consul Nicolas Wilvisheim, et à sa femme Marguerite Goll, fille de Luc Goll

1590 (19. octob.), Chancellerie, vol. 269-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69-v
Kauff Philips Wilueßh. von Hagenaw vber ein hauß In Kieffergassen
Erschienen h Hanns Jacob Schütterlin alter Rhatsbewandter, Hanns Mathis Rhot beÿsitzer deß Kleinen Rhats vnd Hanns Michel Heüß, alle dreÿ als beuelch vnd gewalthabere h Philipps Heüsen Jetziger Zeitt Pfaltzgrauischen Zweÿbrückischen Rhatts vnd Müntz verwalters Zu Bergzabern Ires liebwertten Schwagers vnd geuattern, (…) vnd
haben In gegenwertigkeit Philips Wilueßheim von Hagenaw h Niclaus Wilueßheim alt. Stettmeisters Zu Hagenaw sohns (verkaufft) erstgedacht. Philips Wilueßheim der dann also für sich vnd sein Haußfraw Margreth Gollin mit beÿstand herrn Lux Gollen seines schwehers vnd Michel Gollen seines Schwagern vestiglich Kaufft hatt,
Ein behausung mit allen derselb. gebeuw. begriffen. Zugehörd. vnd gerechtigkeitten Zum Meÿenburg genannt In der Statt Straßburg In Küeffer gassen geleg. ein seit ein Eck hauß am Meÿen gäßlein, anderseit neben einer behausung Jacob Beckhoren* von Trüren* Zugehörig, so Bastian Brand d. Jünger Tuchman bewohnt, hinden vff die gastherberg Zum Rindsfuß stoßend, Von welcher behausung gohnd Zuuor ein pfund ewigs gelts den Guthleüthen Zur Rothenkirchen beÿ Straßburg vff Bartholomei, Item 20 gulden gelts Straßburger wehrung vf Marie verkündung fallend mit 400 gulden gemelter wehrung hauptguts ablösig deß vesten Georg Johamen von Mundoltzheim, alt Stettmeisters selig. Wittib vnd Erben, Item 25 guld. gelts vff weihenacht. fallend mit 500 guld. hauptguts Straßburger wehrung herrn Michael Theürern Ein vnd Zwantzigern letztlich soll disse behausung auch verhafftet sein für ein schuld nemlich 465 pfund Straßburg. weÿland Johann Mocken deß Muntzmeisters seligen Erben, So der keüffer (…) über sich genommen, Sonst were angeregte behausung allerdings Zinßfreÿ ledig vnd eigen, vnd alles Recht gerechtigkeit & dem Keüffer vbergeben vnd bekandt das disser verkauff vnd Kauff vber vorgemelte beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 150 pfund pfenning Straßburg

Philippe Wilvisheim de Haguenau épouse en août 1590 Marguerite, fille de Luc Goll
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121 n° 398)
1590. 5. Trinitatis. Philips Wilvisheim von Hagenaw vnd Margaretha Lux Gollen dochter eingesegnet den 4. Augusti (i 130)

Le marchand Philippe Wilvisheim de Haguenau vend la maison au marchand Pierre Bürckel

1595 (24. Jan.), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 9
Kauff Peter Bürckels des handelßmanns vber ein behausung In Küeffergaß
Erschienen Philips Wilueßh. Jrn burg. vnd handelsmann Zu hagenaw vnd
hatt in gegensein Peter Burckels deß handelßmanns (…) zu kauffen geben
eine behausung vnd hoffstatt mit allen Iren gebewen & geleg. In Küeffer gaß einseit ein Eck am Rindsfuß geßlin, and.seit neb. Sebastian Brand.dem handelsmann, hinden vf d. Würths hauß Zum Rinds fuß gnt. stoßend, Dauon gehnd Jharlich 2 fl. gelts dem Guttleuth hauß alhie vf Bartholomei loßig mit 50 gld. Mehr 20 fl. St. wh. w. deß Edlen Vesten Georg Johamen gewesenen Stettmeisters selig. Erben vf vnser frawen v.kündung tag losig mit 400 lb d gemelter w. Mehr 25 guld. h. Michel Theurern xv. Jhärich vf den h. Weihenacht tag fallend mit 500 gld. St. w. losig, Mehr 22 guld. p. 15. batz. 7 schilling vnd sechs pfenning Johann Meck. deß Notarÿ selig. Erb. Jherlich vf Weihenacht. fallend, wid.keüfig mit 457. ½ fl. p. 15. batz. sonst ledig vnd eig. Vnd were d. Kauff zugang. für vnd vmb 2550 gld. zu 15. batz.
Confessat

Originaire de Durlach, le marchand Pierre Bürckel achète le droit de bourgeoisie le 20 juin 1594.
1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 583
Peter Bürckell vonn Durlach der handelßmann, khaufft mit beÿstandt Andres Dieffenbechers daß burgerrecht, vnndt will Zun Spieglenn diennen Actum den 20.t Junÿ 94.

Le marchand Pierre Bürckel épouse en 1596 Ursule, fille du tonnelier Georges Leitersperger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 56 n° 132)
1596. Dominica Pentecostes 30. Maÿ. Petrus Bürcklein d. Handels Man, vnd Ursula Georg Leÿtersperg. des küeffers tocht. Eingesegnet Zinstag den 8. Junÿ (i 58)

Pierre Bürckel est autorisé en 1598 à acheter une poutre au chantier des Charpentiers
1598, Protocole des Quinze (2 R 27)
Peter Bürckel. (ca. Heinrich Zorn, Barchethandel) 39. 58. 142. (ca. Heinrich Zorn, Barchethandel)
(f° 148-v) Sambstag den IIII Novembris – Peter Bürckel bitt vmb ein thonnbaum vom Zimmerhoff vmbs geltt Zu einen durch zug. Erkandt Ime vermög der ordnung ein Thonnbaum werden laßen. B. Mr.

Mentions de Pierre Bürckel dans les registres du Magistrat
1599 XV (2 R 28) Peter Bürckel. (ca. Heinrich Zorn) 4. (Barchethandel, Ferbereÿ) 19. 55. 64. 94.
1600 XV (2 R 29)
Peter Bürckel. 65. 72. 85. 97. 101. 123. 128. 133. 137. 142. bis. 157.
1601 Conseillers et XXI (1 R 80)
Peter Bürckle vmb fürschrifft. 215.
1601 XV (2 R 30)
Peter Bürckel. 17. 163.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81)
Peter Bürckel vmb Fürschrifft. 123.
1602 XV (2 R 31)
Peter Bürckel. 5. 126. 138. 152. 158. 160. 183. 191.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Peter Bürcklin et consorten contra Kupfferschmid. 178.
1605 Conseillers et XXI (1 R 84) Niderwesel contra Peter Bürckel. 62.
1605 XV (2 R 33)
Peter Bürckel. 8. 19. 22. 26. 32. 36. 37. 39. 40. 41. 42. 43. 46. 57. 91. 97. 102. 113. a.b. 116. 117.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Peter Burckle in schellenwerck spannen (Landherr zu Barr). 170.
1614 XV (2 R 42) Peter Bürckelß wittib. 174. [Kauffhauß extantzen]
1616 XV (2 R 44) Peter Bürckels wittib. 78. 140. [Kauffhauß extantzen]
1622 VII 1337 Bauherren – Vogteÿ geldt angelegt, Peter Bürckels des Handelsmanns Sohn (180)

Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel, épouse Matthieu Schulter, licencié en droit, grand bailli de Stühlingen et conseiller des Pappenheim
Mariage, Schiltigheim (luth.)
1608. Montag (-) Eingesegnet word. der Ehrenvest vnd hochgelehrte H Mattheus Schulter deren Rechtth Licentiat, Bappenheimischer Rath vnd Ober Amptmann in d. Landgraveschafft Stuhlingen s vnd Fraw Ursula Leiterspergerin H. Peter Bürckl, weÿland Handels Man Zu Straßburgk hinderlaßene wittwe (i 75)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 266 n° 740) 1608. Sontag den 13. Novembris. Mattheus Schultter d. Recht. Licentiat, pappenheimisch. Rath vnd Ober Ampt Man d. Landgraffschafft Stülling. vnd Ursula, Peter Bürcklins des handel Mans Nachgelaß. wittib, Eingeseg. Montag den 28. Novemb. Zu Schiltigkeim (i 272)

Ursule, veuve de Mathieu Schulther, demeurant dans le comté de Stühlingen, assistée de son frère docteur en droit Sébastien Leitersperger et le tuteur de ses enfants Jean Jacques, Jean Georges et Anne Elisabeth, hypothèquent trois maisons au profit de Madeleine, veuve de Marc Brunner, d’Ulm. Catherine, veuve de Georges Leitersperger, mère de la débitrice, se porte garante.

1612 (7. Julÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 193
(Inchoat. fo: 208.) Erschienen die Ehrentreÿch Frauw Ursula des Ehrenuesten und Hochgelehrten herrn Mathei Schulthers der Rechten licentiaten, In der Landtgraffschafft Stilingen seeligen witwe, Mit beÿstand des Ehrenvesten, Hochgelehrten herrn Sebastian Leÿterspergers der Rechten doctor der Statt Straßburg Advocat vnd Rath Ihres lieben bruders vnd H Johann Ulrich Klotters beÿder Ihrer geschworner Vögt, So dann H. Benedict Bürckel allß geschworner vogt, Hanß Jacobs, hanß Jörgen und Annen Elisabethen ermelter Ehegemechd Kinder
Haben in gegensein des Ehrenvesten herrn Albrecht Schleichters burgers Zu Ulm Innammen der Erentreÿchen Frauwen Magdalenen, wÿland herrn Marx brunners burgers Zu Ulm seelig wittwe – schuldig sein 3000 guldin Ulmischer werung
dafür Vnderpfand sein sollen, dreÿßigk fünff gulden gelts zv xv batzen vff dem Hertzogkthumb Wüttenberg (…)
Item hauß vnd hoffestatt mit allen Iren gebeuwen & gelegen In der S S In der Küeffer gaßen, einseÿt ein Eck am Rindtsfuß geßlin, die anderseÿt Sebastian Branden seeligen erben stoßend hinden vf den Rindtsfuß, dauon gendt 25 guldin gellts zu xv batzen lösig mit 500 guldin derselben werung H Michel theürers seeligen erben, Mehr xxv guldin gelts zu xv batzen mit v C guldin derselben werung abzulösen frauwen Marxen von Eckeuerßheim seeligen wittwe, Sunst eÿgen
Item hauß, hoffestatt mit Iren gebeüwen gelegen In der Statt Straßburg auch In Khüffergaßen, einseÿt H Johann Weÿtzen anderseyt der Kniebsischen huß Zum Beeren genant stoßend hinden vf den Steinin Man, dauon gendt 25 guldin gelts lösig mit 500 guldin H Heÿnrich Gambsen, Sunst ledig eÿgen,
Item Ein fünfftertheÿl ane dem Zweÿ theÿl Ir für unvertheilt gebürende ane hauß, Sampt Zweÿen hinder heüßern, mit Iren hoffestatten vnd höfflin auch allen andern Iren gebeüwen & gelegen In der St. St. auch In Khüffergaßen, einsÿt ein eck am Rindtsfuß geßlin, andersÿt Michel Gollen seeligen Creditoren stoßend hinden zum theil vf hannß Romen, vnd Erasmum Schotten die Nestler auch Zum theÿl der Herren Moren Zunfftstub, dauon der drittheÿl Frauwen Catharinen Irer Mutter, vnd die Überigen Vier fünffte theÿl ein Zweÿtheÿl der Schuldglaubigerin geschwüsterden zustendig, dauon gendt sammethafft 8 Pfundt Pfenning gelts lösig mit 100 Pfund pfenningen, wÿland herrn Balthasar Stoßers seeligen erben Sunst ledig eÿgen
Und Zu noch mehren sicherheit (…) ist auch Erschienen, die tugendsame Frauw Catharin Herrn Georg Leÿtterspergers seeligen wittwe der Frauw Schuldtbekhennerin Mutter hatt sich mit beÿstand des Ehrenvesten Hochgelehrten herrn Laurentÿ Seringers der Rechten doctor Ihres lieben dochtermanns vnd vogts, Zur rechter Bürgin ernannt und gesetzt
[in margine :] Erschienen Herr hannß Joachim Bischoff handelsman Zue Ulm, In namen herrn Hanß Eittel Neuwbeurs vnd Herrn Albrecht Schleÿchers beeder Zue Ulm, Allß dochter und vetter frauwen Magdalenen der Schuldglaubigerin hierin benant, Hatt in gegensein des Ehrenvesten und Hochgelehrten Herr Sebastian Leÿtersperg.s der Rechten Doctor und Aduocaten der Statt Straßburg Innamen Frawen Ursula H Mathei Schulthers seelige Wittwe (…) Beschehen vff den 13. Januar Anno 614

Ursule Leitersperger se remarie avec Jean Renger, nommé procureur de la ville en 1617.
1617, Conseillers et XXI (1 R 98)
(f° 30) Montag den X Februarÿ – D Johann Renger Procurator ordnung geschworen.
1621 XV (2 R 49) D. Johann Renger. 35. (procuratores ergötzlichkeit)
1629 Conseillers et XXI (1 R 111) D. Johann Renger zu Tubingen citirt) contra Heinrich Müllern. 70.
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Dr. Johann Renger und übrig Zu Willstett angehaltenen burgern. 152.

Accord relatif à la rétribution de Jean Renger qui a été nommé greffier du Sénat un an auparavant pour remplacer Chrétien Textorius
1628, Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 293) 5. Januar. 1629. D. Johann Renger wegen seiner bestallung
Herr Sattschrbr. referirt, Obwohlen Herr Dr. Renger vor Einem Jahr beÿ Mh. ahn Statt Christiani Textorÿ, Zue Einem Rhatschrbr. Vnd Zwahr auff die Völlige bestallung, wie Er Textorius selbige gehabt, angenommen worden, so seÿe doch Selbige Erkantnuß nicht ins Prothocoll khomm. dieweil Sich nuhn vnd and.er seiner bestallung auch ein Addition von 17. fl befindet, welche Von den 3. Stifftern, Roth Kirch, Carthauß, vnd Clauß in undis, ihme Textorio alle quatember gereicht worden, anietzo aber h. Dr. Reng. von bemelter Stifft Schaffnern, ohne special Urkund auß dem Protocoll nicht mehr wollen gevolgt werden, Alß stelt Ers Zur Mh. ob Sie vorige Erkhandtnuß ratione dieser Addition d. 17. fl. alle Vierthel jahr, nochmal confirmiren wolt. damitt Eß dem Protocoll inserirt, vndt ihme deßen Ein schein vnd Vrkundt darauß ahn die Schaffner khönte mittgetheilt werd.
Ekhand, Ist bemelte Addition d. 17. fl. confirmirt, vndt in daß Protocoll Zu Zeichnen bevohlen worden, Jedoch mitt del Anhang, daß Er Sich alles Advocirens, sowohl in Anstellung d. Supplicationen, alß ander.er Schrifft hienführo müsigen, wie auch seine And.wertliche bestallungen resigniren solle.

Jean Renger et sa femme Ursule Leitersperger vendent la maison au marchand Paul Gotthard : acte interrompu puis vente

1621 ([15. 7.br / 3. Oct.]), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69-v
Kauffverschreybung Pauli Gottharts vber sein Behausung In der Kueffergassen
(Vide infra folio 84.) Erschienen der hochgelehrte Johann Renger der Rechten Doctor vnd procurator des Grossen Rhats alhier vnd Frauw Ursula Leytterspergerin sein eheliche haußfraw mit beÿstand des auch hochgelehrten H Sebastian Leytterspergers der Rechten Doctors vnd der Statt Straßburg bestelten Advocaten vnd H Blasi Leyttersperg.s Burg. vnd handelßmanns Ir Fr. Ursulæ beyder Brued. vnd nechst verwandter bede ehegemecht für sich selbst vnd benanter Doctor Johann Renger als geordneter vogt Ulrich weÿland Ulrich Leytterspergers selig. hinderlaßenen Sohns vnd
haben in gegenwertigkeyt Pauli Gotthardt handelßmanns vnd Burgers alhie (verkaufft)
ein Behausung alhie In der Kueffer Gassen so einseyt ein Eck ane dem Rindtsfueß Gasslin anderseyt neben (-) vnd hinden auff die Herrberg Zum Rindsfuß genannt stoßend gelegen, davon gehend Jarlichs
[interrompu]

1621 (16. Septembr.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 84
Kauffverschreybung Pauli Gottharten vber sein Behausung in Kueffer gassen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 208. Zubefinden.) Erschienen der hochgelehrte Johann Reng. der Rechten Doctor vnd Procurator des Grossen Rhatts als ehevogt Fr. Ursulæ Leytterspergerin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt wissen vnd bewilligen des auch hochgelehrten herrn Sebastian Leyttersperg der Rechten Doctors vnd der Statt Straßburg bestelten Advocaten vnd H Blasi Leyttersperg.s Burg. alhie Ir Fr. Ursulæ beyder Brueder vnd nechst verwandter vnd obgemelter D. Johann Reng. (Hans Jacob Bürckeln Ir Fr Ursula ehel. Sohns)
haben in gegenwertigkeyt Pauli Gotthardt handelßmanns vnd Burgers alhie (verkaufft)
ein Behausung alhie In der Kueffer Gassen so ein Eck ane dem Rindtsfueß Gasslin vnd gedachter Küeffer Gassen einseyt In gemelter Kueffer gaßen neben Bernhard Bad. vnd in dem Rindsfus Geßlin neben vnd hinden auff die Herberg Zum Rinds fuß gesselin stoßend gelegen, sampt einem grossen schwartzen Kasten vnd. Im Gaden, davon gehend Jerlichs 20 guden Str. W. uff Mariæ Verkundung in hauptgut mit 400 gld Fraw Agnes Marxin selig Erben, Item Zehen gulden ein schilling auff weÿhenachten Michael Theurers Fünffzehners selig. Erben In hauptgut mit 200* fl. w. Item ein pfund 10* d * der Rothen Kirch vff Bartholomei sonst eyg. vnd were dier Kauff vber die beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1200 pfund pfenning
Dabey auch abgeredt dieweil der verkeuffer für sein eheliche haußfr ein verehrung begert, er der Verkeuffer auff weÿhenachten von Irem Kauffman so das Gaden in der weÿhenacht Meß geprauch. vnd dafür den versprochenen Zinß erstatten würd. das solcher Zinß der Frawen Verkeufferin ane statt begehrten verehrung zustehen vnd Ir gelufert werden soll
(vide nachtragbuch de A° 1630. er seqq. fol: 239)

Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines du côté Ribeaupierre, Paul Gotthard, fils de l’administrateur des mines Paul Gotthard demeurant à Echery, épouse en 1607 Anne Marie, fille du tailleur Georges Gro (Grau) : contrat de mariage, célébration
1607 (7.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 221
Eheberedung Zwüschen dem ehrsamen Paulo gotthardt von Marien kirch vff der Rappoltzsteinischen seÿtten Zu Eckerich, weÿland Pauli gotthardt, Berck Verwessners Zu Marien Kirch seeligen Sohn An einem
So dann der ehrsam: vnd tugendreichen Jungfrauwen Annen Marien Groin Meister georg groen deß schneiders burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Andern theÿls
Actum Sonntag den 7.ten Februarÿ Anno 1607. (unterzeichnet) Ich Paulus Gotthart d. Hochzeitter Bekenne wie vorstehtt, gerg gro der hoch zeiterin vater

Mariage, cathédrale (luth. p. 191)
1607. Dominica Reminiscere. Carolus gothardt von Maria Kirch der Wurtz kremer Anna Maria Jörg Gro des schneiders tochter (i 99)

Le marchand d’épices Paul Gotthard de Sainte-Marie-aux-Mines devient bourgeois par sa femme Marie, fille du tailleur Georges Krau
1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 883
Paulus Gotthardt der Wurtz Krämer von Marien Kürch, Empfahet daß Burg.recht von Anna Maria, Georg Krauwen des schneiders Alhie Ehelichen dochter wüll Zum Spüegel dienen vnd 200 fl. verstallen Actum den 21. Maÿ Aô 1607.

Paul Gottard et le tuteur de ses enfants vendent la maison au marchand Jean Goll, assesseur au Petit Sénat

1634 (31. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 400-v
(Protocollat. fol. 62. – diser Kauff ist den 13. feb. vndt 3. Martÿ 1638. Einem E. gross. Raht vorgebracht. vndt daselbsten vff gewohnliche behabung Confirmirt word.) Erschienen Paul Gotthardt burger Zu St. für sich selbsten und hanß Waltz der Weißbeck Alß vogt sein Gotthardten Kindern
hatt in gegensein herrn hanß Gollen deß handelßmanns vnd Kleinen Rhats Verwanthen (verkaufft) mit beÿstand H Adam Schiffmanns Alten Kleinen Rhatsverwanthen
hauß vnd hoffstatt, mit allen Anderen ihren gebäwen & Alhie in Küeffer gassen ist einseit ein Eck Am Rindtsfueß gäßlin, anderseit neben H D. Johann Georg Kasten keinen Rhats Advocaten und procuratorn, hinden vff die herberg Zum Rindtsfueß genannt stoßend gelegen, dauon gehen Jarß vff Bartholomei j. lb d bod. zinß der Rohten Kürch alhie, Item 20. fl. St. w. vf Mariæ v.künd. Jr. hieronimo Vffsteiner Zu Franckhfort in hauptg. mit 400. fl. w. So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 52. lb 10 ß d. Christoff Engelhardten dem Handelßmann, Item vmb 200 lb d H D Johann Renger Grossen Rhatschreibern Jährlich vff weÿhenachten mit 10 lb Zuuerzinsen vnd vf begeren Zuerlegen, So dann gehen auch Jarß von den Kellerfenstern 2 lb Allmend gelts d. St. St. sonst eÿgen Vnd were diser Kauff vber die beschw. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 750 pfund
Nota. obwol obbesagter H D. Renger noch wegen 300. lb so in schlechtem gelt abgestossen worden, einen nachtrag zusuchen vermeint, So hab. doch die verkäuffere solchen Nachtrag vff Ihnen behalten vnd den Käuffer deß orths zu ubertreten zugesagt

Le marchand Jean Goll épouse en 1627 Dorothée Falck, fille de l’ancien commissaire de la Chancellerie
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42-v)
1627. Johannes Goll der handelsmann H. Michaël Gollen des handelsmanns vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, vnd J. Dorothea h. Augustini Falcken Cantzleÿ Commissarÿ hin.laßenen tochter. Eingesegnet den 27. Febr. (i 49)

Jean Goll, marchand et assesseur au Petit Sénat, se remarie avec Félicité Ingold, fille de l’assesseur des Quinze Elie Habacuc Ingold : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – der Ehrenuest vnd wohl für geachte Herr Johannes Goll eines Ehrsamen Kleinen Raths alter beÿsitzer, Handelsmann und burger alhie Zu Straßburg einen sonderlichenn ehelichenn willen, liebe Und anmuth Zu der Edlenn Ehrn. Und Viel tugendreichen Jungfrauen Foelicitati Ingoldtin weÿland deß Edlenn Ehrenuesten hochachtbahrn Fromm Fürsichtig: Und Weißen Herrn Eliæ Habacuc Ingoldts deß beständigen Regiments der herren Fünffzehen, inn allhieiger deß hieligenn reichß freÿen Stadt Straßburg mit auch weÿland der Edlenn, Ehrenn, Und Viel tugendreichen Frawen Annæ Ingoldten gebohrner Von Hohenburg beeden seeligen ehelich erzielterm hinderlaßener Jüngster dochter gewonnen Vnd er Vff Vorhergangen sein selbs beschehenes freündliches ansuchen – inn obermelter Statt Straßburg auff Montag den 24. Novembris Ano 1634.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 170)
1635. Dom. jnuocavit d. 15. Jenner. H. Hanß Goll d. handelsmann d. Elter, eines Ehrsamen Kleinen Raths alter beÿsitzer, vnd Jgfr. Felicitas Hn Eliæ Habacuc Ingolts xv. Nachgelaßene dochter. Eingesegnet Zinstag d. 24. febr. Zu S. Thoman (i 176)

Le tuteur des trois enfants de feu Jean Goll et de Félicité Ingold, assisté de leur beau-frère Daniel Espich, docteur en médecine, rembourse un capital dû d’après un titre de 1561 sur la maison dite Zum Meyenberg

1655 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 422-v
Erschienen H Johann Theoderici Sprenger U.I.D. Und Burgers Zu Franckhfort, Und Fr. Mariæ Catharinæ beÿder Eheleuth, in crafft eines zu Franckhfort am Maÿn am 10. Junÿ nechsthien Von Ihme dr. Sprengern eigenhändig gefertigten (…) Gewaltscheins, bevollmächtigter Befelchhaber, H. Johann Casimir Werlin der Handelßmann Von berührtem franckhfort
hatt in gegensein H. Johann Philipp Kasten U.J.D. und E.E. Kleinen Rhats advocati et procuratoris alß Vogts weÿl. H Hannß Gollen geweßenen alten großen Rhats Verwanthens alhie in letzter Ehe mit Fr. Felicitatis Ingoltin erziehlter 3.er Kinder, mit beÿstand H. Daniel Espichs Med. Doct. ihres Schwagers
400. fl. straßb. Wehrung Capital, so Jahrs Vff Mariæ Verkündung mit 20. fl. besagter wehrung nach innhalts eines pergamentinen, durch weÿl. H. Johann Carl Lorchern alß geweßenen bischofflichen Contractuum Notarium seel. am 25. Januarÿ A° 1561. mit deß bischffl. hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel gefertigten (…) Zinnßbrieffs, Von Vff Vnd abe einer Alhie in der küeffer gaßen neben weÿl. H. Daniel Ringlers geweßenen Ammeÿsters alhier seel. hinderlaßenen fr. Wittib und Erben ein Vnd and. seit ist ein Eckh Undt hinden Vff die Herberg Zum Rindtfuß stoßend gelegener Und Zum Meÿenberg genannten behaußung, Verzinnß werden, Vnd obermelter H Dr. Espich alß ietzmahliger possessor dißer behaußung solchen Zinnß Zu entricht. Verbunden ist

Daniel Espich se marie en 1650 avec Marie Dorothée Goll, fille du marchand Jean Goll l’aîné
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 8-v)
1650. Dncâ XX Trinit. 27. VIII.bris. H Danjel Espicius, Medicinæ Doctor, H. Jacobi Valentini Espicii Med. d. Phil. Doctoris, auch beÿ hießiger Löbl. Universität Professoris Publici Ehelicher Sohn vnd J Maria Dorothea, H Johann Gollen des Eltern gewes. handelßmanns vnd E. E. Groß. Rhats Beÿsitzers alhier hinterlassene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 5. IX.bris zu St Thomæ (i 10)

La maison revient à Marie Dorothée Goll, femme du docteur en médecine Daniel Espich, qui meurt en 1655 en délaissant pour héritiers ses deux frères et sa sœur. La masse propre au veuf présente un déficit de 94 livres, celle propre aux héritiers s’élève à 3 897 livres. L’actif de la communauté s’élève à 658 livres, le passif à 1 091 livres

1655 (1.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 23) n° 19
Inventarium und Beschreibung, aller vndt Jeder haab Nahrung vndt Güethere, so weÿlandt die Ehren vndt Viel tugendtreiche Fraw Maria Dorothea Espichin, gebohrne Gollin, deß Ehrenvest vndt hochgelehrten herrn Daniel Espichs Medicinæ Doctoris Burgers alhie haußfraw nunmehr seel. welche am 15. Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts Verblichen, nach Ihrem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, Welche vff freündtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Edlen vndt hochgelehrten herrn Johann Philips Casten, der Rechten Doctoris Advocaten, vndt E. Ehrsamen Kleinen Raths Procuratoris vndt Burgers alhie als H Johannißen, Johann Eliæ Vndt Foelicitatis, aller dreÿ geschwüsterdt vndt weÿland deß Ehrenuest Fürgeacht vnd weÿßen Herrn Johann Gollen deß Ältern, handelßmanns vnd E. Ehrs. Großen Raths alhier Beÿsitzers seel. hinderlaßener beed. Söhn vnd dochter, d. ietz abgeleibten fraw seel. brüd. vndt Schwester vndt ab Intestato hind.laßene nechster Erben geschwohrnen herrn vogts (…) So beschehen vnd angefangen auff Montag den 1.ten Julÿ A° 1655.
Publicatio et Resolutio auff hieuorgeschribenes Codicill

Inn dem Eÿßenburgerhoff alhie an d. Münstergaß geg.dem Gürthlerhoff und Collegio gelegen, so d. wittwer Lehnungsweiße bewohnt, ist befunden worden, wie volgt
Ane Haußrath. Vff der Andern bühnen, In der obersten Stuben, In der Nebens Cammer, In der Cammer A, In der Obern stuben am Gang, Vff dem Gang, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Magd Cammer, Im haußöhren, In der Speiß Cammer, In d. Bauch Kuchen, In deß H. D. Studier Stuben, In der Stub Cammer, In der Wohn Stuben, Vor dießer Stuben, In der Küchen, Im Hoff, Im Keller
Eigenthumb vndt Besserung ane Heusern (W.) Item ein Sibendtheil, ane einer halben Gewerbs Behaußung, sampt einel hind.hauß, vnd höfflin, auch allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weith. rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten genandt Zum Rothen Offenloch, gelegen in allhiesiger Statt Straßb. vnden am Vischmarck, gegend. Zunfftstuben Zur Mörin über (…)
(E.) Item hauß Vndt hoffstatt, mit allen and.n Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Küffergassen, so Zum Meÿenberg genant, j.s. ein Eck am Rindtsfueß gäßlein, 2.s. ietz neben H Johann Thoman Kawen, dem handelßmann vndt d. Zeitt E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzern, vornen vff ermeltte Küeffergaß, hinden vff die Gastherberg Zum Rindtsfuß stoßend, davon gibt man Jährlich. vff Bartholomæi j lb d bodenzinß dem Stifft Zur Rothen Kirchen alhie, wie auch 2 ß d Allmend Zinß, d. Statt Straßb. Zinnßmstr. Jährlich vff Martini, Item 20 fl. Straßb.w. vff Mariæ V.kündung hiebeuor Jr Hieromÿmo Uffsteinern Zu Ffurth ietz aber d. Erben selbsten in hauptguth mit 400 fl. St. w. abzulöß. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt eigen angeschlagen p. 600 lb. d. Darüber sagt j. Perg. Kauffbr. Inhalts, wie d. fraw seel. vatter dieße behaußung von Paul Gotthardten Burgern alhie v hannß Woltzen dem weißbecken sein Paul Gotthardt Kind. vogt an sich erkaufft mit d. St. Straßb.anhangend. Contract Insigel deßen datum den 31.ten Maÿ A° 1634. Darbeÿ noch j. altter t. Perg. Kauffbr. besagendt, wie erst ernandter Paul Gotthardt dieße behaußung von H Dr Johann Rengern erkauft mit d. St. Straßb. anhangend. Kleineren Secret Insigel deßen dat. den 1.t 7.bris A° 1621. Ferners darbeÿ j. alte t. Perg. Zinß v.schreibung vber 500 fl. Straßb. w. so vf solcher behaußung gestanden, besagend, vnd dann auch sonsten allerhand schrifftlicher bericht v. quittungen, alles mit N. 20. signirt.
Deß H. Wittwers unveränderte Nahrung betreffend, Sa. haußraths 24, Sa. Bibliothec 20, Sa. Silbergschmeids 17, Sa. Guldener Ring 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 168, Sa. Gülthen 13, Sa. Eigenthums vnd beßerung ane einer Behaußung o, Sa. Schulden 58, Sa. Ergäntzung 44, Summa summarum 367 lb – Schulden 461, Übertreffen also die Schulden auß des H Wittwers unverändert nahrung Zubezahlend deßelben gantzes Vermögen vmb 94 lib
Der Erben unverändert Guth anlangend, Sa. Haußraths 267, Sa. Viehs 4, Sa. Silbergeschirrs vnd Geschmeids 146, Sa. Guldener Ketten Armband, Ring vndt Geschmeids 185, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1849, Sa. Gülthen 38, Sa. Eigenthums vnd beßerung einer behaußung 600, Sa. Schulden 142, Sa. Ergäntzung 754, Summa summarum 3987 lb – Schulden 91, Nach deren Abzug 3897 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft berührend, Sa. Haußraths 106, Sa. Früchten 2, Sa. Vieh 2, Sa. Silbers 32, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Schulden 511, Summa summarum 658 lb – Schulden 1091 lb, Nachstand der theilbahren Nahrung 433 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3368 lib

Daniel Espich se remarie en 1657 avec Marie Elisabeth Dinckel, fille du docteur en médecine Daniel Dinckel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32)
1657. Dncâ XVI. Trinitatis d. 13. Sept. H. Danjel Espich, Medicinæ Doctor vnd J. Maria Elisabeth weiland H Danielis Dinckels Medicinæ Doct. hinterlaßene Eheliche Tochter, Copulirt Zinst. d. 21. Sept. zu St. Thoman (i 35, proclamation cathédrale f° 78-v))

Partage de la succession de Marie Dorothée Goll entre le veuf, Félicité Goll femme du marchand Jean Daniel Brand et les étudiants en droit Jean et Jean Elie Goll.
1665 (20.11.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 13)
General Theil Register Über Weiland frawen Mariæ Dorotheæ Espichin, gebohrner Gollin seel. Verlaßenschafft darinnen was beedes H d. Daniel Espichen dem Wittibern undt denen Ihro d. fr. Seel. 3.en Geschwistrig. laut getroffenen Transaction Zu getheilt vndt verglich. Zubefind. 1665.
Zuwißen, daß auff Hieunden bemeltem dato, auf der Pfaltzen in d. kleinen Rathstuben Alhie Zu Straßburg beÿsammen erschienen weÿland der viel ehren vnd tugendreichen Frawen Mariæ Dorotheæ Espichin, gebohrner Gollin seel. nachgelaßener Herr Wittiber, und Erben, wie auch derselben respectiué Herren Ehe: vnd vögt, die Edle, Hochgelehrte Ehrenueste und Wohlvorgeachte Herren, Daniel Espich, Med. Dr. mit beÿstand deßen auch Hochgelehrten Herrn Johann Adam Gollen I.U. Dris ane Einem,
So dann Herr Johannes Goll, Juris Candidatus, Herr Johann Daniel Brand, Handelßmann als Ehevogt Frauwen Foelicitas Gollin, Ingleichem Herr Johann Philipps Kast, I. U. Dr vnd E.E. Kl. R. Actuarius et Referens, als noch vnentledigter vogt Herrn Johannis Eliæ Gollen, LL studiosus, sambtliche der Einhelligen Intention, obehrengedachter frawn Mariæ Dorotheæ Gollin seel. Verlaßenschafft halben nach Laut deren entzwischen beeden Parthen den 18. 7.bris nechsthin getroffenen Transaction, vergleich vnd Außkauf, die separation, abtheilung vnd außweißung für vnd ane die hand Zunehmen (…) Donnerstags den 20. Septembris aô 1665
Copia Transactionis, vergleich vndt Außkauffs

La maison revient à Jean Daniel Brand et à sa femme Félicité Goll. Jean Daniel Brand vend la maison au marchand Georges Goll. En marge, quittance remise en 1764 à André Bruder.

1675 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 266-v
H. Johann Daniel Brand der Handelßmann
in gegensein H. Georg Gollen deß handelsmanns, mit beÿstand H. Hannß Georg Fleckhen deß Lederhändlers seines Stieffvatters und H. David Beüters deß Ohlmanns
Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Küeffergaßen ist einseit ein Eckh am Rindtsfußgäßlein, anderseit neben Wolff Endter dem Kübler, hinden uff H. Johann Friderich Meÿern den Specereÿhändtlern stoßend gelegen, davon gehend Jahrs term° Bartholomæi 1 lb bodenzinß der Rothen Kirchen, Item 2. ß d Allmend Gelts gemeiner Statt, so dann 20. fl. Straßburger Wehrung Jährlichen termino Annunc: Mariæ widerlößig mit 400. fl. besagter Wehrung Fr. Felicitatis Gollin wittibin – umb 500. lb
[in margine :] (…) in gegensein H. Rathh. Andreas Bruder des proprietarii (quittung), actum d. 19. Julÿ 1764.

Georges Goll loue la maison au marchand de fruits et légumes Samuel Grünau

1700 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 179-v
H. Georg Goll, der Handelsmann
in gegensein H. Samuel Grünau des Fastenspeishändlers (unterzeichnet) Samuel Grünaw
entlehnt, Eine Behaußung, mit allen deren gebaüen, Begriffen und zugehördten allhier in der Kieffer gaßen so einseit ein Eck am rindsfues gäßlein anderseit neben Martin Wolff Ender dem Kübler hinden auff die Herberg zum rindsfueß dem Hn verleiher auch gehörig, stoßend gelegen, auff fünff jahr lang Von Johann Bapt. dieses 1700.sten Jahrs angehend, umb einen jährlichen Zinns Nemblich 63 pfund

Lors du partage des biens de Georges Goll en 1710, les experts estiment la maison dite Zum Meyenberg à la somme de 2 500 livres. Le partage de 1726 attribue la maison aux enfants du deuxième lit.
Lors de l’inventaire dressé en 1730 après la mort de la veuve de Georges Goll, la maison est estimée au prix de 1 750 livres.

Les héritiers Goll cèdent leurs part de la maison à Marie Dorothée Goll, veuve du marchand François Brackenhoffer

1740 (27.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 févr. 1730
Erschienen vor Mir unterschriebenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrener Sachsin, auch weÿland Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in specie requirirtem Notario Frau Maria Magdalena Dürningerin, gebohrne Gollin, mit beÿhilff Herrn Jacob Dürningers, des Jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier Ihres geliebten Eheherrn
Zeigte in gegensein Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrener Gollin, weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg hinterlaßene Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, vornehmen handelsmanns und burgers allhier (cedirt)
Estlichen Ihren sowohl Vo sich selbsten als auch von Ihrem verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelsmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Ihren sambtlichen Voll: und halbbändigen geschwusterden auch halbbändigen Schwester Kind übernommenen völligen antheil an der in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrener Sachßin Ihrer geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörige biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen Behaußung und hoffstatt, mit allen andern deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten Zum Meÿenberg genand, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane dem Rindsfuß gäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem Schloßer, da Von gibt mann jahrs aufs Bartholomæj Ein Pfund pfenning Bodenzinß der Rothen Kirchen allhier, ferner zween Schilling Allmendtgelds gemeiner Statt Straßburg, Weiter 8. pfund pfenning Zinß à vier pro Cento gerechnet, reicht mann der Evangelischen Neuen: oder Prediger Kirchen allhier Jahrs auf Johannis Baptistæ ablößig in Capital mit 200 lb. d. So dann 56 pfund und 5 Schilling pfenning gibt mann jährlichen auf den 20.t Julÿ à vier und einen halben pro Cento Zu zinnß herrn Rathherrn Johann Daniel Braunen ablösig in Haubtguth mit 1250. lb d sonsten freÿ, edig und eigen (…) beschehen und Zugegangen auf orth undt weis wie die deßelben beÿ mein Notarÿ Concept befindliche Abrechnung vom 30.ten Julÿ Anno 1740. außweißet (…)
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 27.ten Augusti Anno 1740.

Marie Dorothée Goll épouse en 1709 le marchand François Brackenhoffer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Heuraths Verschreibung – der Wohl Ehren Veste Vnd vorachtbahre Herr Frantz Brackenhoffer der ledige Handelßmann Weÿland des Wohl Edlen Vesten, fromb, fürsichtig undt wohlweißen Herrn Andeæ Brackenhoffers geweßenen wohlmeritirten fünffzehners des beständigen Regiments allhier seeligen nachgelaßener ehelicher Sohn, einen brsondern ehelichen willen Lieb und Affection zu der Hoch Ehren vnd tugendreichen Jungfrauen Maria Dorothea Gollin auch weÿland des Wohl Ehrenvesten und großachtbahren Herrn Georg Gollen gewesenen vornehmen handelßmanns burgers allhier nunmehr auch seelig Hinderlaßene Jungfrau dochter gewonnen (…) Geschehen und verhandelt In der Königlichen Statt Straßburg Montags den 28. Monats tag Octobris Im Jahr unsers Lieben Herren Und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth 1709

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 208-v n° 924)
1709. Mitwoch den 20.t 9.mbr Seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Herr Franciscus Brackenhoffer der ledige Handelsmann, weÿl. des wohl Edel Vest fromm fürsichtig vnd wohlweißen H Andreas Brackenhoffer, des beständigen Regiments der H. XV. hochansehnlicher beÿsitzer, hinterl. ehl. Sohn, und J. Maria Dorothea weÿl. H Georg Gollen gew. b. vnd Handelsmanns nachgel. ehel. tochter, bezeug. solches (unterzeichnet) Franciscus Brackenhoffer als hochzeiter, Maria Dorotha Gollin Als hochzeiterin, Paulus flach alß des hochzeiters vogt, Johann Carl Feser* Als vogt der Jungfr. hochzeiterin (i 208)

François Brackenhoffer meurt sans enfant en 1723. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tonneliers. L’actif de la succession s’élève à 2 074 livres, le passif à 1 268 livres.
1723 (2.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 11) n° 207* [haut de l’acte abîmé par l’humidité]
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Francisci Brackenhoffers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1723. (…) nach seinem den 9.ten Decembris des Zurückgelegten 1722.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Edel Wohl Ehren vest Großachtbahr und hochgelehrten Herrn Johann Gollen, Medicinæ Doctoris und berühmbten Practici auch Vornehmen Burgers allhie Zu Straßburg, als der hernachgemelten hinderlaßenen fraw wittib hochgelehrten herrn brud.s vnd ab intestato einer von dero Nächsten Erben inventirt durch die viel Ehren: und tugendgezierte frau Mariam Dorotheam Brackenhofferin gebohrene Gollin die hinterbliebene frau Wittib mit beÿstand des wohl Ehrenvest vnd Großachtbahren herrn Johann Friderich Färbers des handelsmanns vnd burgers allhier Zu Straßburg dero geschwornen herrn Curatoris, ingleichem herrn Johann Caspar Hürstel den ledigen Handelsmann von Benfelden gebürtig, (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen in Straßburg, angefangen den 2.ten Februarÿ Anno 1723.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, demnach gegenwärtige verlaßenschafft völlig inventirt worden, habe ich d. Nots. der Frau Wittib in die Ehe gebrachtes Vermögen Von des Verstorbenen herrn seeligen Nahrung separiren wollen, es hat aber die Frau Wittib mit beÿstand Hn Johann Friderich Färbers des handelsmanns Ihres herrn Vogts, sich ercläret, daß Sie wegen dero abgegangenen stuck Keine Ergäntzung prætendirt (…)

In einer allhier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen Und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, vor dießen gemachen, In der Cammer D, vor dießem gemach, In der Cammer E, In der Wohnstub, In deri Stubkammer, vor dießen gemachen, In der Kuchen, In des Officiers Stub, Im Laden Contor, Im Keller
Wÿdems Verfangenschaft Welche Frau Susanna Brackenhofferin gebohren Metzgerin, weÿl. S. T. Andreæ Brackenhoffers, des beständigen geheimen Regiments der herren XV. in Löbl. Statt Straßburg gewesenen hochansehnlichen Beÿsitzers nunmehr seel. hinderlaßene frau wittib, wegen des verstorbenen Hn sel. als Ihres Stieff Sohns lebtägig Zu usufruiren hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 358, Sa. Schiffmann zur handlung gehörig 42, Sa. Gewerbswahren 367, Sa. frucht 257, Sa. Wein und Lährer Vaß 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 151, Sa. Goldener Ring, Ketter, Perlein und dergleichen Geschmeids 252, Sa. baarschafft 331, Sa. Gülth von liegenden güthern 66, Sa. Schulden 158, Summa summarum 2074 lb – Schulden 1268, Nach deren Abgang, Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 805 lb
Copia Heuraths Verschreibung (…) Geschehen Montags den 28. Monats tag Octobris 1709
Copia Testamenti nuncupativi – 1722 (…) auf Mittwoch den 12. tag des Monats Augusti Abends Zwischen 6 und 7 uhren in einer in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß Liegenden von hernach gemeltem herrn Testatore Lehnungs Weiße bewohnenden behaußung, deren Wohnstub Cammer mit den Fenstern auff die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehren Vest und Großachtbahr Herr Franciscus Brackenhoffer Handelsmann und burger allhie Zu Straßburg Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Liegend

Marie Dorothée Goll vend la moitié indivise de la maison à Louis Charles Liedvogel, agent des comtes palatins de Deux-Ponts, et à sa femme Marie Elisabeth Frœreisen

1740 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 427-v
Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Frantz Brackenhoffer des handelsmanns ohnbevögtigte wittib mit beÿstand H. Johann Samuel Fingado geschwornen courtier
in gegensein H. Ludwig Carl Lidtvogel hochfürstl. Pfaltz zweÿbrückischen agenten und Mariæ Elisabethæ geb. Fröreißin
die helffte für ohnvertheilt einer behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck am Rindsfueßgäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem schloßer, hinten auff die Gollischen erben – davon gibt mann auff Bartholomæj 1 lb ane bodenzinß der Rothen Kirch, ferner 2 ß allmend geld hiesiger Stadt Pfenning Thurn – um 200 und 1250 pfund verhafftet, beede capitalien 1450 pfund, geschehen um 25 pfund

Marie Dorothée Goll, veuve de François Brackenhoffer meurt en 1744 après avoir institué le marchand Louis Charles Liedvogel pour son héritier universel qui devient ainsi propriétaire de toute la maison. Les experts estiment la maison à 2 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 259 livres, le passif à 4 419 livres.

1744 (4.11.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) n° 689
Inventarium über Weÿl. des Edlen, viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrener Gollin, auch weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Hn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Frau Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. (…) nachdeme dießelbe den 14. Septembris dießes lauffenden 1744.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit abgefordert worden, hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren H. Ludwig Carl Lidvogels, vornehmen handelsmanns und Burgers allhier der Abgeleibten seel. per Testamentil instituirt, und nach tod Verlaßenen Universel Erben, inventirt (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 4. 9.br. et seqq. A° 1744.

Copia Testamenti. 1744 (…) auf Montag den 7. Sept. abendß zwisch. 8. und 9. uhren vor mir (…) Persönlich kommen vnd erschienen seÿe die Edle, viel Ehren vndt tugendbegabte Fraw Maria Dorothea Brackenhofferin gebohrene Gollin, weÿl. deß Wohl Ehrenvest vnd Großachtbaren H. Francisci Brackenhoffers, geweß: handelsmanns vnd B. allhier nun seel. nachgelaß. Fr. Wb. (…) Joh: Philipp Lichtenberger, Nots.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegener, in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehöriger und hernach beschriebener behaußung, befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer behauß. Die helffte ane i. behauß. vndt hoffstatt mit all dero gebewen begriffen weithen rechten zugehörden undt gerechtig Keith, gelegen alhier Zu Straßb. in der Küffergaß, i.s. neben del rindfueßgäßl. 2.s. neb: Mstr. Georg Conrad Seüth dem Schloßer, hinten auf H Rathh. Joh: Jacob Düringer stoßend, davon gibt mann Jahrs 2 ß almend Zinß auf alhieß. Statt Pfenn: thurn, sonsten ist dieselbe vmb verschied. vnterpf. weiße verhafftet, vndt vermög schein vom 5. febr. 1745. durch die Hh. Werckmstr. alhier æstimirt vndt angeschlag. pro vnd vmb 2250. Daran hiehero die helfte gebührig mit 1125. Die übrige helffte ist wie H. leidvogel berichtet ihme von der verstorbenen fr. Brackenhofferin annoch beÿ ihren Lebzeiten eigenthümb. cedirt word. vnd solle solches in alhieß. C. C. Stub verschrieben zu befinden. Darüber besag. 3. alte Perg: Kaufbr. auß alhies. C. C. Stub de datis 16. 7.br: 1621, 31 Maÿ 1634. vndt den 10. Maÿ 1675.
Sa. hausraths 289, Sa. Eigenthumb ane einer behauß. 1125, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 74, Sa. Silbers 30, Schiff und geschirr Zu der handtl. gehörig 548, Handlungs Wahr 852, Außländische Wein 117, Gülth von liegenden güthern 84, Schulden 653 lb – Passiva 4419, Übertreffen also die Vorhandene Passiva das völlige Activ Vermögen dem Stall tax nach 1160 lb
Abschatzung dem 5. febr: 1745. Auff Bëgehren weillant der Ehr undt tugentsamen fraw Maria Dorothea Prackenhoferin gebohrne Gollin seel. hinder Laßenen Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der Küffer gaßen gelegen ein seitß an Meister Jörg Conraht seith dem schloßer, anderseitß ein Eck in daß rintß fuß geslein, hinden auff H rahtherren Türinger dem handelß Mann Stoßend welche behausung unden ein gangß den Lahten hauß Ehren und Contor gewölbter Keller, oben ihm Ersten Stock ein Stuben Kuchen Cammer hauß Ehren und Nebenß stübel, ihm 2.ten Stock ein Stuben Cammer Vor Zimer mit einem frantzoschißen Cammin daß hauß Ehren und Nebenß Cammer, ihm 3.t Stock befindten sich 3. Cammer, daß haus Ehren war über der tach stull mit einer besetzten binen, 2. höltzre gebell, sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preiß nach angeschlagen wierdt Vor vnd Umb Vier Tausent und Vunff hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Délivrance des legs faits par la défunte à ses frères et sœur.
1744, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 690-a
Lüffer: und Abtheilungs- Concept über erstgedachten fr. Brackenhofferin seel. dero geschwüsteren prælegirter Kleÿder und weiß Gezeug

Louis Charles Liedvogel fait vendre des effets mobiliers
1745 (1.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 19) n° 716
Verkauff: und Erlöß Register Über die Von H. Ludwig Carl Liedvogel Vornehmen Handelsmanns offentlich verkaufte Mobilien

Fils du bailli du Ban-de-la-Roche Georges Laurent Liedvogel, Louis Charles Liedvogel épouse en 1719 Marie Elisabeth, fille du pelletier Michel Frœreissen
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 317 n° 1349)
1719. Mittwoch den 3.t Maÿ sind nach vorhergegangener Proclamation welche auff Erlaubnus von des regirenden Hn Ammeisters herrlichkeit am Sonntag Jubil. zum ersten und andernmahl zugleich geschehenn copulirt und ehelichen eingesegnet worden H Ludwig Carl Lithvogel hochfürtl. Pfaltz Zweÿbruckischer Schaffner weiland Herrn Georg Lorentz Lithvogel, gewesenen Ambtmanns im Steinthal nachgelaßener ehl. Sohn, und Jfr Maria Elisabeth weiland Hn Michael Fröreißen geweßenen fehighändlers und burgers allhie, auch eines Ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers nachgelaßene ehl. tochter, (unterzeichnet) Louis Charles lidvoguel als Hochzeiter, Maria Elisabeth Fröreißin als hochzeiterin (i 316)

Louis Charles Liedvogel devient bourgeois par sa femme le 15 septembre 1727.
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 938
H. Ludwig Carl Litt Vogel hochfürstl. Pfaltz: Zweÿbruckischer agent erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Maria Elisabetha fröreißin umb die terzt d. alt. bs. wil beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen, Jur. d. 15.t Sept. 1727.

Louis Charles Liedvogel et Marie Elisabeth Frœreissen hypothèquent la maison dite Zum Meyenberg au profit d’Anne Marguerite Christiani, veuve du docteur en médecine Jean Goll

1745 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 905
H. Ludwig Carl Liedvogel der handelsmann und Fr. Maria Elisabetha geb. Fröreißin mit beÿstand ihres sohns Gustav Liedvogel des ledigen handelsmanns und ihres schwagers H. Johann Georg Gräff des föchhändlers
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Christianiin weÿl. H. Johann Goll Med. Doctoris und Practici wittib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Johann Ritters seniroris des handelsmanns – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine zum Maÿenberg genannte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Kieffergaßen, einseit ist ein Eck ane dem rindsfußgäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem schloßer, hinten auff H. Rathh. Jacob Dürninger juniorem den handelsmann ehevögtl. weiß – davon gibt man auff Bartholomei 1 lb ane bodenzinß der rothen kirch und 2 ß allmend geld – als ein theils erkaufft theils ererbtes guth

Inventaire des biens de Louis Charles Liedvogel qui a quitté la ville, dressé à la requête de sa femme et de ses cinq enfants. La maison est portée à la précédente valeur de 2 250 livres. L’actif s’élève à 4 217 livres, le passif à 14 763 livres.

1753 (5.2.), Not. Goll (J. Frédéric, 6 E 41, 577) n° 21
Inventarium über Herrn Ludwig Carl Liedvogel, des von hier sich absentirten Handelsmanns und burgers zu Straßburg tam active quam passive Verlaßene Nahrung, Auffgerichtet Anno 1753.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Activ Nahrung und hiengegen zubezahlen habender passiv Schuldenen, so Herr Ludwig Carl Liedvogel, der handelsmann und burger allhier, welcher den 12.ten Januarÿ dießes 1753.sten jahrs sich von hier absentiret, Verlaßen und auf Ansuchen und begehen deßen mit weÿl. Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrener Fröreißin, seiner geweßten Eheliebstin seel. ehelich erzeugter Kinder Nahmentlichen Frau Dorotheam Elisabetham Bruderin gebohrener Liedvogelin, Herrn Johann Andreæ Bruder Vornehmen Handelsmanns und E. E. Kleinen raths alten beÿsitzers auch löbl. Statt Stalls dermahliger Wohlverordneten dreÿers und burgers allhier Frauen Eheliebstin, Ferner vor und im Nahmen Herrn Gustav Samuel Leopold Liedvogels des Abwesenden und Zu Hußach im Würtenbergischen sich aufhaltenden Sohns, Herrn Andreä Divoux vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, welcher seine Stelle hierbeÿ, biß derselbe Ihme schrifftliche Vollmacht ertheilet haben wird, Zu vertretten sich Chargirt hat, So dann Jungfrauen Louisæ Charlottæ, Jungfr. Fridericæ Julianæ und Jungfrauen Carolinæ der Liedvogelin, welche allesamt Majorennes Zu seÿn sich hiebeÿ declarirten, mit assistentz estgedachten herrn Andeæ Divoux (…) ingleichem Hn François Jarÿ, Von Seltz, so in der Handlung bedient geweßen und Johann Philipp Willborn den handelsjungen von hier gebürtig, So dann Catharina Harttwichin die dienstmagd von Markirch gehörig (geäugt und gezeigt) So geschehen in der Königl. Stadt Straßburg auff Montag den 5. Februarÿ et seqq. Anno 1753.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß und del Rinfsfuß gäßlein gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Oben Bühn, Auf der Mittlern Bühn, Im obern hindern Cämmerlein, In der Bedienten Cammer, Im Haußöhren vor der Bedienten Cammer, In der schwartz Getüch Cammer, In der Bett Cammer, Im Haußöhren vor der Bett Cammer, Auf dem Zweÿten Stock In der Vordern Stub, In der Cammer darneben, In der Camin Cammer darneben, Auf dem ersten Stock, In der Magd Cammer
(f° 19) Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemlichen eine behaußung und Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhie Zu Straßburg in der Kieffergaß, einseit neben dem Rindsfußgäßlein, anderseit neben Mstr Georg Conrad Seupp dem Schloßern und burger allhier, hinten auff H Jacob Dürninger, hinterlaßen und E. E. großen Raths alten beÿsitzern stoßend, davon gibt man jährlichen 2. ß d. Allmend geld gemeiner Sttt Straßburg Pfenningthurn, sonsten ist solche über Verschiedene darauff hafftende Capitalia, freÿ leedig eigen und über dieße beschwehrde in weÿl. Frauen Mariä Dorotheä Brackenhofferin gebohrener Gollin in Anno 1744. auffgerichtetem Verlaßenschafft Inventario fol. 141. fac: I.a durch der Statt Straßburg geschworene herren Werckmeistere d. 5. febr. 1745. angeschlagen pro 2250. lb. d. Es ist aber solche behaußung dermahlen allhier ohnpræjudicirlichen in Außwurff Zu bringen beliebt worden pro 2500. lb. Die helffte davon solle Ihme Liedvogel von vorgedachter frauen Mariä Dorotheä Brackenhofferin gebohrenr Gollin eigenthümlich cedirt und in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub verschrieben worden seÿn, welch Document aber sich dermahlen nicht hervorgethan. Die übrige Helffte aber hat er Hr Liedvogel Krafft Testamenti nuncupativi von Ihro frauen Brackenhofferin seel. erbs weiß erhalten, Zum Bericht. Es seind aber dißorts vorhanden dreÿ alte pergamentene Kauffbrieff inn allh. C. C. Stb. gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret datirt d. 16. 7.bre 1621. 31.ten Maÿ 1634. und 10.ten Maÿ 1675.
(f° 35) Wÿdemb, Welchen der Herr Wittiber von weÿland Frauen Maria Dorothea Brackenhofferin gebohrener Gollin, auch weÿl. Hern Francisci Brackenhoffers, des geweßenen handelsmanns und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener Frau Wittib nun auch seligen biß an sein seeligen Absterben zu usufruiren hat.
(f° 36) Wÿdemb, Welchen der Herr Wittiber von weÿland Frauen Maria Elisabetha Liedvogelin gebohrenr Fröreißin seiner geweßten Ehelichen Haußfrauen nun seeliger biß ane sein absterben Zugenießen berechtiget
(f° 38-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 416, Sa. Schiff und geschirr Zur Specereÿ handlung gehörig 34, Sa. Gewerbs waaren 274, Sa. Wein und Lährer Faß 52, Sa. Silber Geschirrs 79, Sa. baarschafft 48, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. Gülth von liegenden güthern 500n Sa. Schulden 310, Summa summarum 4217 lb – Schulden 14.763 lb, In Vergleichung 10.546 lb

Le Grand Sénat attribue la maison au créancier hypothécaire Jean André Bruder (gendre de Louis Charles Liedvogel)

1762 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 183-v
auff ansuchen H. Rathh. Johann Andreas Bruder, nachstehende entschlagung der mass
Aus Eines Ehrsamen Großen Raths memoriali de Anno 1753. Sambstag den 16. junÿ. Pastorius, Ludwig Carl Lidvogel des ausgetrettenen handelsmanns credit geschäft betreffend, erscheint er nôe. H. Johann Andreas Bruder des handelsmanns als creditoris hypothecarii producirte summarischen status
(H. Rathh. Johann Andreas Bruder zuerkannt, F° 191, Aus Eines Ehrsamen Großen Raths memoriali de Anno 1754, d. 27. Martii)
Eigenthum ane einer behausung in der Kieffergaß, davon gibt man 2 ß d. löbl: Stadt Pfenning Thurn ane allmend zinß – um 2500 lb
Activ massa 4217 lb, passiva 4004 lb

Fils du marchand de cuir Jean Jacques Bruder, Jean André Bruder épouse en 1732 Marie Salomé Richshoffer : contrat de mariage, célébration
1732 (17.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 70
Eheberedung zwischen H Johann Andres Bruder, dem ledigen lederhändler weÿl. hen Johann Jacob Bruders gewesenen Lederhändlers und burgers allhier seel. mit Frauen Jacoba gebohrener Rubinin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeitern, mit beÿstand Hn Joh: Diebold Hetzel, Rothgerber und lederbereiters seiner Frau Mutter Vogts und Hn Johann Jacob Kammen, Metzgers seines Curatoris ane Einem
So dann Jgfr. Mariæ Salome Richßhofferin, herrn Johann Christoph Richßhoffers, Jubelires und Goldarbeiters Burgers allhie ehelicheb Tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin mit assistentz gedachten Ihres hn Vatters und S.T. herrn Johann Daniel Städels des geheimen beständigen Regiments der herren fünffzehen allhier hochansehnlichen beÿsitzers, am andern Theil
Actum Straßburg auff Montag den 17. Martÿ Anno 1732 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als hochzeiter, Maria Salome Richßhofferin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 102 n° 375)
1732. Eod. Mittw [d. 30. April] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt u. eingesegnet worden H Joh: Andreas Bruder der Ledige Lederhändler v. b. alhier, weÿ. H. Joh: Jacob Bruders gewes. b. v. Lederhändlers Nachgel. ehl. Sohn v Jgf Maria Salome H Joh: Christoph Richshoffers b. v. Goldarbeiters ehl. Tochter, (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als hochzeiter, Maria Salome Reißhofferin als hochtzeterin (i 106)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 828 livres, ceux de la femme à 944 livres.
1732 (20.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 10) n° 233
Inventarium über Herrn Johann Andreas Bruders Lederhändlers und frauen Mariæ Salome gebohrener Richshofferin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1732. – Actum in Straßburg in fernerer Præsentia des Ehrsamen Frau Mutter und der Ehefrauen gebiebter Eltern auff Sambstag den 20. Septembris Anno 1732.
Wÿdembs Verfangenschaft Frau Jacoba gebohrne Rubinin Hn Daniel Gottlieb Ziegehagen des Chirurgi und burgers allhier jetztmahlige Ehegattin hat von weÿl. herrn Johann Jacob Bruders des Jüngern geweßenen Lederhändlers und burgers allhier Ihres ersten Eheliebsten dißorts Eheherren Vatters seel. verlaßenschafft
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betr. Sa. haußraths 42, Sa. Wahren 1879, Kleÿdung und Weißgezeug ane beeder Ehepeseohnen leib gehörig betreffend, Sa. Silbers 27, Sa. baarschafft 376, Schulden 5, Summa summarum 2330 lb – Schulden 1502, Nach deren Abzug 828 lb
der Ehefrauen Guth betr. Sa. haußraths 88, Sa. Silbers 46, Sa. goldener Ring und geschwemids 262, Sa. baarschafft 546, Summa summarum 944 lb

André Bruder se remarie avec Dorothée Elisabeth, fille du marchand Louis Charles Liedvogel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 214-v n° 817)
Anno 1743. Mittw. d. 16. Jan: seind nach ordent. Proclamation Ehl copul. u. eingesegnet worden H Johann Andreas Bruder, handelßmann b. u. wittwer allhier, u. J. Dorothea Elisabetha H Ludwig Carl Lidtvogels Hms u. b. allhier Ehl: tochter, (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Hochzeiter, Dorothea Elisabeth Liedvogelin (i 219)

Dorothée Elisabeth Liedvogel devient bourgeoise par son mari (N.B. ni l’inventaire des biens de Marie Salomé Richshoffer ni le contrat de mariage avec Dorothée Elisabeth Liedvogel, modifié en 1770 (voir plus bas), ne sont conservés)
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 122
Fr. Dorothea Elisabetha Bruderin gebohrene Liedvogelin, erhaltet das burger Recht Von Ihrem Ehemann, H. Joh: Andreas Bruder dem burger und handelsmann allhier um den alten burgerschilling, und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, jur. d. 20.ten martÿ 1743.

Jean André Bruder cède à son fils (et seul enfant) Jean André Bruder des biens provenant de la succession de sa mère Marie Salomé Richshoffer, de sa grand-mère Marie Salomé Camel veuve de Jean Christophe Richshoffer et de sa tante Susanne Marguerite Richshoffer, veuve de Georges Frédéric Bemberg
1761 (29.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 799) n° 249
Inventarium über der Von S.T. Hn Johann Andrea Bruder, Vornehmen Handelsmann und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzer, auch löblicher Statt Stalls alten dreÿern und wohlangesehenen Burgern allhier Zu Straßburg, seinem Hn Sohn S. T. H. Johann Andrea Bruder, Vornehmen leedigen Handelsmanns überlaßener Handels: Waren und dergleichen auch respectivé Abrechn: und Außlüfferung deßen ererbten Mütter- und Groß Mütterl. auch Bembergischen Vermögens vnd würcklichen außgehändigter Ehesteur, errichtet in Anno 1761.

(Etat) Bois de cartouches sur le grenier de la Maison du devant, Peaux magazin N° 1, magazin N° 2, peaux d’Elans (…), Magazin N° 3, Magazin N° 4 Boucles de Laiton, Magazin N° 4, Magazin N° 5, Magazin N° 6, Magazin N° 7, Gewerbs Werckstatt, L. 88.761. – Nachgekommene Waar (zusammen) L 96.949 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder
Abrechnung (…) Außweißlich der durch mich unterschriebenen Notarium den 12. Martÿ dießes Jahres abgestellten, beÿ Em Löbl. Vogteÿgericht den 27.ten Julÿ darauffhien producirt abgehandelt und subscribirten berechnung, bestehet des Hn Sohns sowohl von weiland S. T. Frauen Maria Salome Bruderin, gebohrner Reichshofferin, seiner Frauen Mutter seeligen völlig ererbt mütterlich guth, mit außnahm einiger annoch zweiffelhafft ausstehender und völlig für verlohren Zu achtender activ schuldig, als auch das von weiland S.T. Frauen Maria Salome Richßhofferin gebohrener Camelin auch weil. S.T. Herrn Johann Christoph Richßhoffers, geweßenen berümten Jubilierers und E. E. Kleinen Raths allhier alten H Beÿsitzers nachgelaßener Frauen wittib als seiner Frauen großmutter auch seeligen völlig ererbt groß mütterlich Vermögen und von weil. S. T. Frauen Susanna Margaretha Bembergin gebohrner Richßhofferin, auch weil. S. T. Herrn Georg Friderich Bembergs, geweßenen vornehmen handelsmanns und E. löbl. Corps des Marchands wohlmeritirten Assessoris wie auch beÿ der neuen oder Prediger Kirch wohlverordneten H. Pfleger und vornehmen burgers allhier seel. hinterbliebenen Frauen Wittib als seiner Frauen Mutter seel. Frauen Schwester (…) Straßburg den 29. July Anno 1761. (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Vatter, Johann Andreas Bruder Sohn
(Joint) Zu wißen seÿe hiermit daß Herr Johann Andreas Bruder handels Mann und E: E: Großen Raths allhier alter Beÿsitzer und unter seiner Ermächtigung deßelben Frau Eheliebste Frau Dorothea Elisabetha gebohrne Liedvogelin, mit gutem Rath Herrn Johann Georg Gräff Rauchwaar: händlers und Burgers allhier (…) demnach Sie in dem 4. Puncten Ihrer am 3. Jenner 1743. vor Herrn Notario Johann Philipp Liechtenberger errichteten Eheberedung, Ihr in die Ehe gebracht vnd während derselben ererbendes Guth, jeegliches für sich und seine Erben, freÿ und eigen vorbehalten (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 27. Februarÿ 1770, Johann Richard Häring Nots.

Le négociant Jean André Bruder père loue la maison au farinier Michel Wick

1765 (18. X.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 120)
fut present le Sr Jean André Bruder Pere negociant et ancien assesseur au grand sénat de cette ville y demeurant, lequel a cedé et laissé à titre de Bail à loyer et promet garantir et faire jouir pendant six années qui commencent à la notre dame de mars prochaine et finiront à pareil terme de l’année 1772
à Michel Wick marchand farinier Bourgeois de cette d° Ville présent et acceptant
La maison appartenante au S. Bailleur rue des Tonneliers coin de la ruelle dite Rindsfuss gässel vis à vis le caffé aux treize cantons qui fait l’autre coin, avec toutes ses appartenances et dependances sans exception, de tout quoy le preneur a dit avoir connaissance et en etre content, le tout estant en bon Etat excepté un conduit pour l’Ecoulement des eaux du toit lequel conduit le S. Bruder fera reparer. Le Bail est fait moyennant 460 livres de loyer annuel
(…) sans pouvoir exiger aucune indemnité pour les réparations et ameliorations qu’il aura fait faire étant tenu de laisser le tout en bon etat sans pouvoir rien Enlever si ce n’est la cloison de planches qu’il se propose de faire pour separer la Boutique

Compte que rend Jean André Bruder l’aîné à sa petite-fille Marguerite Salomé Bruder
1770, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 4
Rechnung Mein Johann Andreas Bruders, des ältern handelßmanns und E: E: großen Raths alten beÿsitzers, inhaltend alles was ich als geordnet und geschworener Vogt Margarethä Salome Bruderin meiner Enckelin, Ihre von weil. S.T. Herrn Johann Gottfried Saltzmann, geweßten Med. Dre und vornehmen burgers allhier seel. deren Hn Großvater anerstorbene Verlassen: und Erbschafft berichtiget und Verwaltet habe, seit 28. aprilis 1767 biß End des 1770.sten Jahres – Erste Rechnung dieser Vogteÿ
Corpus Jährlich fallender Hauß, Keller und Gewölb Zinß

Jean André Bruder et Dorothée Elisabeth Liedvogel modifient leur contrat de mariage reçu le 3 janvier 1743 par Jean Philippe Lichtenberger
1770 (27.2.), Not. Haering (6 E 41, 1371) n° 391
Zuwißen seÿe hiermit, daß Herr Johann Andreas Bruder Handelßmann und E: E: großen Raths alhier alter beÿsitzer und unter seiner Ermächtigung deßelben frau Eheliebstin frau Dorothea Elisabetha gebohrne Liedvogelin (…) demnach Sie in dem Vierten Puncten ihrer am 3.ten Jenner 1743. vor H. Not° Johann Philipp Lichtenberger errichteten Eheberedung, ihr in die Ehe gebracht und während derselben ererbtendes Guth Jeeglichen für sich und seine Erben freÿ und eigen Vorbehalten (…) Sie auch anjetzo gesinnet seÿen, eine Richtschnur Zu Künfftiger Ersuch und Ergäntzung ihr beederseits unverändert und eigen Vorbehaltenen Guths hiemit und in Krafft dießes anzulegen, Zu setzen und anzugeben (…)
So beschehen Straßburg Dienstags den 27. Februarÿ im Jahr der Gnaden 1770 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder der ältere, Dorothea Elisabetha Bruderin

Jean André Bruder meurt le 3 avril 1775 à l’âge de 65 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1764-1775 f° 229-v, n° 10)
Im Jahr 1775, Montag den 3. April, Nachts nach Zehen Uhr starb allhier Herr Johann Andreas Bruder gewesener Handelsmann, auch E. E. Großen Raths wohlverdienter alter Beÿsitzer, und vornehmer Burger allhier und wurde Donnerstag den 6. ejusdem auf dem Gottes Acker St Galli Christlichem Gebrauch nach zur Erden bestattet, seines Alters 65 Jar, vier Monat und vier Tage (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Sohn, Johann Samuel Bruder der ältere als bruder (i 242)

Dorothée Elisabeth Liedvogel meurt le 22 décembre 1776 à l’âge de 55 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1776-1788 f° 2-v n° 42)
Im Jahr 1776. Sonntag den 22. Decembr. Nachts um sieben Uhr starb allhier weÿl. die Ehren und Tugendbegabte Frau Dorothea Elisabetha, gebohrne Lidvogelin, weÿl. Hern Johann Andreas Bruder, gewesenen alten beÿsitzers E. E. Großen Raths, wie auch vornehmen Burgers und Handelsmanns allhier hinterlaßene Wittib und wurde Mittwoch deb 25. ejusdem als am h. Christtag auf dem Gottes: Acker S. Galli nach Christlicher Gewohnheit Zur Erden bestattet, ihres Alters 55 Jahr, sieben Monat und Zwölf Tagen (unterzeichnet) Friderich Heinrich Becke als Schwager (i 26)

La maison est portée à la valeur de 1 500 livres à l’inventaire dressé en 1775 après la mort de Jean André Bruder fils

Les héritiers de Jean André Bruder (sa fille en premières noces) et de Dorothée Elisabeth Liedvogel (ses sœurs) vendent la maison dite Zum Meyenberg au tonnelier et marchand de vins Jean Daniel Hoffsæs moyennant 2 012 livres

1777 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 260
H. Lt. Christian Mühlberger procurator et advocatus ordinarius E.E. kleinen Raths als geordneter curator weÿl. H. exsenatoris Andreas Bruder des handelsmanns massæ, ferner derselbe nahmens Jfer Louisæ Charlottæ Liedvogelin und H. Philipp Jacob Filtzhoffer des handelsmanns, welcher letztere als mandatarius Jfer Fridericæ Julianæ Liedvogelin und Fr. Carolinæ Deutschin geb. Liedvogelin weÿl. H. August Friedrich Deutsch gewesten hochfürstl. Naßau Saarbruckischen cammerraths wittib, dieße 3 Fr. und Jfr auch alß ab intestato zurückgelaßenen erben ihrer leiblichen schwester weÿl. Fr. Dorothea Elisabetha Bruderin geb. Liedvogelin auch weÿl. vorbesagten H. Bruders wittib (…) H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici jurati ac practici als geordneter und geschworener vogt Jfer Margaretha Salome Bruderin der minderjährigen und dißorts Enckelin
in gegensein H. Johann Daniel Hoffses des kieffers weinhändlers und Mariæ Salome geb. Glaßerin, unter assistentz H. Johann Friedrich Reeb des tuchscherers und H. Franz Bernhard Meÿer des practici
eine in ermelte massam gehörig auch theilbahre behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane der Maÿengäßlein modo Rindsfußgäßlein, anderseit neben Mr Stoltz dem schneider, hinten auff H. exsenator Dürninger den handelsmann, welche behausung von alters her zum Maÿenberg genannt – davon gibt man auff Bartholomei dem mehrern Hospital vorhin der rothen kirch 1 pfund – um 4025 gulden
(Procès verbal d’enchère, Langheinrich, 4 août 1777, cote 94 Z 72)

Fils du tonnelier Jean Léonard Hoffsæs, Jean Daniel Hoffsæs fait son apprentissage chez Jean Chrétien Strohl de 1756 à 1760.
1756, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 79) Dienstags d. 22.ten Junÿ 1756 – Lehr inscriptio (dt. 15 ß)
Mstr Joh: Christian Strohl der Kieffer nimt Zum Lehrjungen an vemög Scheins von den oberh. d. wercks hh. vom 21. Junÿ 1756 Joh: Daniel Hoffsäß weÿl. Mstr Joh: Leonhard Hoffsäß gewesenen burgers und Kiefers alhie hinterbl. Sohn, um solchen von ostern 1756. biß dahin 1760. also 4 Jahr lang gegen 30 gulden Lehrgelds so auf die in angezogenem Schein allegirte Termin Zu bezahlen nebst allen Unkösten des Jungen bürgen seÿnd H Joh: Daniel Boch der Kieffer und H Joh: Schatz
dt pro Inscipt. 15 ß, pro prot. 5 ß

(f° 117) Dienstags d. 6.ten Maÿ 1760 – Lehrj. delisio
Mstr Joh: Christian Strohl Stellet vor Joh: Daniel Hoffsäß seinen geweßenen Jungen, meldet daß deßen Lehrzeit verstrichen von 4. Jahren, auch beede mit ei& wohl Zu friden, bittet delisionem. Erl. wie gebetten dt. p. delisione 15 ß, p. Lehrbrieff 5 ß p. sigillo 1. 10 ß

Jean Daniel Hoffsæs devient tributaire chez les Tonneliers le 13 décembre 1774.
(f° 335-v) Dienstags den 13. Decembris 1774 – N. Leibzünfftiger
Mstr Johann Daniel Hoffsäß der Kieffer Evangelischer Religion, producirt Stall Schein Vom 5.t Octobris 1774. bittet Ihne als einen neuen Leibzünfftig anzunehmen.
Erkannt, Willfahrt. Zahlt pro receptione 1 lb 1 ß, feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, find. 1 ß

Jean Daniel Hoffsæs épouse en 1774 Marie Salomé Glaser, fille du garçon batelier Jean Philippe Glaser : contrat de mariage, célébration
1774 (4.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 441
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte H Johann Daniel Hoffseß, leediger Kieffer weÿland H Johann Leonhard Hoffseß geweßenen Kieffers und burgers allhier seelig hinterlaßener ehelicher Sohn, alß Hochzeiter beÿständlichen H: Andreä Dietz des Kunst: schwartz und schönferbers auch burgers allhier seines geschwornen vogts ane einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Salome Glaßerin, weÿland H Johann Philipp Glaßers geweßenen Schiffknechts und burgers dahier seelig hinterlaßen eheliche tochter unter assistentz H Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns und E.E. großen raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers alß ihr der Jgfr. Hochzeiterin gewesenn H Vogts ane dem andern Theil
Straßburg Dienstags den 4. Octobris Anno 1774. Johann Daniel hoff seß als hochzeit, Maria Salome Glaßerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 78)
Im Jahr 1774 Dienstags den 18. Octobris vormittag umb zehen uhr wurden nach vorhergegangenen ordentlichen proclamationen, welche auf Dominicâ XIX und XX post Trinitatis geschehen sind, in unserer Prediger: Kirche offentlich vor denen unterschriebenen zeugen ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Johann Daniel Hoffseß, lediger Kiefer und burger allhier, weÿl. Johann Leonhardt Hoffseß gewesenen Kiefers und burgers allhier, und weÿl. Frau Maria Magdalena gb. Schläberin, nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Salome Glaserin weÿl. Johann Philipp Glasers gewesenen Schiffmanns und burgers allhier mit Frau Catharina Salome gebohrner Ratzin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel hoff seß als hochzeiter, Maria Salomea Glasein als Hoch Zeiterin (i 130)

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à l’angle de la rue des Tonneliers et de celle du Pied-de-Boeuf. Les apports du mari s’élèvent à 105 livres, ceux de la femme à 532 livres.

1777 (9.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 1004
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Daniel Hoffseß, Kiefers und Weinhändlers und der Ehren und tugendsamen frauen Mariä Salome Hoffseßin geb. Glaßerin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1777. (…) und sich vermög der vor mir unterschriebenem Notario unterm 4. 8.bris 1774. errichteten heuraths Verschreibung vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg auf Freÿtag den 9. Maÿ Anno 1777.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß am Eck des Rinsfueß gäßlins gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörig. behaußung befunden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Gut betreffend, Sa. Haußräthliche Mobilien 33, Sa. Silbers 24, ß baarschafft 26, Summa summarum 83 lb – Dazu gerechnet dessen participirende Helffte ane denen haussteuren mit 22 lb, Des Ehemanns Gut 105 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun in die Ehe vor unverändert gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 23, Sa. goldener Ring 26, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 510 lb – Adde die übrige Helffte der Haussteuren hernacher fol. 35 anlangend 22 lb, Der Ehefraun Vermögen 532 lb

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser louent une boutique et différentes autres localités pendant les foires aux marchands François Debary et Bischoff de Bâle.

1780 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 n° 264-v
H. Johann Daniel Hoffseß der kieffer und weinhändler und Maria Salome geb. Glaßerin unter assistentz H. Frantz Bernard Meÿer des practici und Johann Heinrich Reinhard des kiefffers
in gegensein H. Frantz Debary und Bischoff jünger handelsleuthe in Basel, H. Debary und Bischoff
lehnungs weiß, in der des verlehners eigenthümlich zuständigen in der Kieffergaß am eck der Rindsfußgäßlein gelegenen behausung, den gantzen laden auff dem boden aus zween große schwibbögen in der Kieffergaß offen stehen nebst der stub mit einem alcove hinten daran im Rindsfußgäßlein, ferner zwo stiegen hoch das ist in dem zweÿten stock dreÿ meublirte oder außgerichtete zimmer jedes mit einem guten sauberen bett, comode, tisch, seßel und dergleichen versehen, ferner ein viertes doppeltes bett für die zweÿ bediente sie die H. entlehner nach ihrem gutbefinden entweder in einem derer vorbeschriebenen dreÿen zimmer oder unten in das gewölbte oder hinten daran befindliche stub zu stellen gedencken, weiters der freÿe gebrauch derer haußehren zum ein und außgehen, wie auch auffstellung der waaren und lären kisten und dergleichen, item einem bequemen platz im keller um ein weinfaß zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff weÿhnachten anzufangen
(bedingnußen), 1. die seit im gäßlein gegen dem caffe haus über inwendig im laden den mittleren steinern pfeiler daselbst gut außmauren von unten auf mit einem halben stein und dann von der brüsthöhe bis oben mit einem gantzen stein (…) aus mauren zu laßen [6 puncten] – um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser louent une boutique et différentes autres localités pendant les foires aux frères Merian, marchands de Bâle.

1789 (16.7.), Not. Roessel (6 E 41, 938) n° 202
zwischen H. Joh: Daniel Hoffseß dem kiefer Weinhändler und Fraun Maria Salome geb. Glaßerin
So dann denen hoch Edlen Herren Gebrüdern Merian vormalen Banquiers handelsleuthe in Baßel dermalen alhier zu Straßburg anwesend, nachfolgende lehnung
1. in der verlehender hoffses’sche eheleuthe eigenthümlich in der Kiefergaß am Eck des rindsfus gäßels stehende behaußung der gantze Laden auf dem boden aus zween grosen Schwibbögen in der Kiefergaß offen stehen, nebst der Stub mit einem Alcove hinten derer im rindsfus gäßel, ferner eine Stiege hoch das ist im ersten Stock zweÿ meublirte oder ausgerüstete Zimmer mit zweÿen herrn bettern, zweÿen Commodes zween tischen Seßel Speigel und dergleichen versehen, weiter ein drittes bett so in dem bettbanck kommt welcher beÿ tag im laden für ein Vorbanck dienen soll und die HH entlehner sich auf ihre Kösten machen laßen, auff 5 nacheinander folgenden jahren auf Johann Baptistæ 1790 anfangen und bis und mit der Weÿnacht Meß 1794 endigen solen – um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres tournois

La maison revient au fils des précédents, Daniel Frédéric Hoffsæs qui épouse en 1810 Marie Marguerite Roser

1810 (17.3.), Strasbourg 13 (31), Not. Bremsinger n° 5008
Contrat de mariage – Daniel Frédéric Hoffsaess, militaire retiré du service domicilié en cette ville rue des Tonneliers sous n° 5, fils de feu Jean Daniel Hoffsaess, tonnelier, et de feu Marie Salomé née Glaser
Marie Marguerite Roser fille majeure de feu Jean Frédéric Roser, boutonnier d’étain et Anne Marie née Huser
Enregistrement, acp 114 F° 84-v du 24.3.

Daniel Frédéric Hoffsæs vend la maison à l’architecte Jacques Frédéric Arnold

1833 (19.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4586
Cahier des charges n° 4578 du 12 septembre – Adjudication définitive – Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier
à Jacques Frédéric Arnold, architecte
Désignation, une maison avec caves voutées, autres dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5 d’un côté formant le coin de la rue du Pied de Bœuf où elle porte le n° 5 et derrière le Sr Steinmetz
Etablissement de la propriété, de la succession de Daniel Frédéric Hoffsaes son père, tonnelier dont il est seul et unique héritier. Ledit Daniel Frédéric Hoffsaes père l’a recueilli dans la succession de Jean Daniel son père, tonnelier, & Salomé Glaser, le surplus dans celle de Georges Hoffsaes et Jean Daniel Hoffsaes ses frères morts ab intestat sans postérité dont il était seul et unique héritier – de la communauté entre Jean Daniel Hoffsaes et Marie Salomé Glaser qui l’ont acquis de Dorothée Elisabeth Liedvogel veuve d’André Bruder, négociant, à la Chambre des Contrats le 5 août 1777 – mise à prix 7500 francs. Est intervenue Marie Marguerite Roser veuve de Daniel Frédéric Hoffsaes qui a déclaré consentir à la vente de l’immeuble et renoncer à l’usufruit sur la moitié de la succession suivant contrat de mariage reçu Bremsinger le 17 mars 1810 – moyennant 7550 francs
Enregistrement, acp 220 F° 40 du 21.9.

Jacques Frédéric Arnold et Catherine Elisabeth Lichtenberger vendent la maison au fondeur de caractères Dominique Simon et sa femme Anne Marie Catherine Kuntz et à l’imprimeur lithographe François Versch

1838 (6.2.), Strasbourg 10 (93), Me Zimmer n° 2764
Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon, et Catherine Elisabeth Lichtenberger
à Dominique Simon, fondeur de caractères, et Anne Marie Catherine Kuntz et François Versch, imprimeur lithographe
une maison avec caves voutées & autres dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5 faisant le coin de la rue du Pied de Bœuf où elle porte le n° 5 tenant vers la rue des Tonneliers à M. Thuringer et dans la rue du Pied de Bœuf à M Exel – acquis sur Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier, par acte reçu M° Hickel le 12 septembre 1833 et surenchère du 19 mêmemois, transcrit au bureau des hypothèques volume 273 n° 102, Ledit Hoffsaes l’a recueilli dans la succession de Daniel Frédéric Hoffsaes son père tonnelier dont il était seul et unique héritier, Daniel Frédéric Hoffsaes son père en a recueilli une partie de la succession de Jean Daniel son père tonnelier et de Marie Salomé Glaser et dans celles de Georges Hoffsaes et Jean Daniel ses frères morts ab intestat sans postérité dont il était seul et unique héritier. Elle faisait partie de la communauté de Jean Daniel Hoffsaes et Marie Salomé Glaser qui l’ont acquis des héritiers de Marie Elisabeth Ledvogel veuve d’André Bruder, négociant, à la Chambre des Contrats le 5 août 1777 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 257 f° 6 du 10.2.

Dominique Simon épouse Marie Kuntz en 1810
1810 (30.4.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1393
Contrat de mariage – Dominique Simon fondeur en caractères fils de François Xavier Simon, employé des douanes, et de Marie Lottringer
Marie Kuntz fille mineure de Marie Barbe Schneider assitée de Jean Kuntz platrier son père
Enregistrement, acp 114 F° 144 du 8.5. – apports de la future épouse 700 fr

François Versch et Anne Marie Catherine Kuntz femme de Dominique Simon hypothèquent la maison au profit de la couturière Thérèse Caroline Sieffert

1844 (21.4.), Strasbourg 10 (102), Me Zimmer n° 5165
21 & 26 avril 1844. Obligation – ont comparu 1) M. François Versch, Imprimeur lithographe, 2) Dame Anne Marie Catherine Kuntz, épouse autorisée en vertu de la procuration ci après relatée de M. Dominique Simon, fondeur en caractères, demeurant actuellement à Baume, département du Doubs (…) ont reconnu qu’il doivent bien & légitimement
à Dlle Thérèse Caroline Sieffert, majeure d’ans en jouissance de ses droits, Couturière demeurant à Strasbourg, ce acceptant, la somme principale de 3000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison avec cave voutée & autres dépendances sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la rue du pied de bœuf où elle porte le n° 5 tenant dans la rue des tonneliers à M Thuringer & dans la rue du pied de bœuf à M. Exel. Le sieur Versch & les conjoints Simon ont acquis cet immeuble de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & Mad° Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 6 février 1838 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 mars suivant volume 331 n° 53 pour le prix de 8000 francs encore dû.

Autre hypothèque au profit de François Joseph Kohler, chef du bureau des subsistances militaires

1845 (1.4.), Strasbourg 11 (39), Not. Keller n° 2947
Du 1 Avril 1845. Obligation – Ont comparu 1° M. François Versch, célibataire, Imprimeur lithographe, 2° M. Dominique Simon, fondeur en caractères & Dame Anne Marie Catherine Kuntz, sa femme de lui autorisée, tous trois demeurant à Strasbourg, rue des Tonneliers n° 5, lesquels conjointement avec entr’eux ont reconnu devoir légitimement à titre de prêt
à Mr François Joseph Kohler, chef du bureau Central des subsistances militaires à Strasbourg, domicilié & demeurant en cette ville, à ce présent, acceptant, une somme de 12.000 francs en principal (…)
Affectation hypothécaire. 1° Une Maison ayant cave voutée puits avec pompe, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 5 & tenant d’une part à la propriété de M Thuringer, de l’autre à celle de M. Exel.
2° Environ 20 ares de Vignes au ban de Neugartheim (…)
Etablissement de la propriété. Ces biens appartiennent aux débiteurs comme leur étant avenus de la manière suivante I. La maison & dépendances au moyen de l’acquisition par eux faite de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & de D° Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer le 6 février 1838 transcrit au bureau des hypothèques le 6 mars suivant volume 331 n° 53 & inscrit d’office au Vol. 275 N° 95. Le prix de cette acquisition est encore dû mais sera acquitté ci après avec les deniers du présent comprenant contre subrogation aux droits du vendeur. Quant à M & Mme Arnold ils possédaient ledit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes menuisier à Strasbourg aux termes d’une adjudication tenue devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère reçu par le même notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques le 30 septembre dite année Vol. 273 N° 102 à la charge de l’inscription d’office. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs

Dominique Simon meurt sans enfant après avoir institué sa femme pour sa légataire universelle
1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607) f° 64 du 13.3.
Testament du 27 octobre 1827 – Je soussigné Dominique Simon époux de Marie Catherine Kuntz demeurant à Strasbourg voulant disposer de mes biens ai fait mon présent testament comme suit.
Je nomme et institue pour mon héritière universellle Marie Catherine Kuntz mon épouse qui recueillera la totalité de ce que je délaisserai et en disposera en toute propriété.

Natif de Mannheim, l’imprimeur lithographe meurt en 1847 après avoir institué pour sa légataire universelle Anne Marie Catherine Kuntz, femme de Dominique Simon
1847 (3.11.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de François Versch imprimeur lithographe
acp 366 (3 Q 30 081) f° 69-v du 6.11.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 100 (1879) f° 86 du 5.11
12 octobre 1847. Testament – Je soussigné François Versch institue par les présentes Dame Anne Marie Catherine Kung épouse de Dominique Simon en cette ville héritière de toute ma succession sans exception

Décès, Strasbourg (n° 2069)
Acte de décès. Le 24 octobre 1847 (…) ont déclaré que François Joseph Versch, âgé de 53 ans, né à Mannheim (grand duché de Bade), imprimeur lithographe, non marié, domicilié à Strasbourg, fils de feu François Xavier Versch, ancien militaire et de feu Marie Walpurge Walther est décédé le 24 octobre 1847 à neuf heures du matin en la maison rue des tonneliers N° 5 [in margine :, phti]sie (i 77)

Anne Marie Cathérine Kuntz se remarie avec le marchand de farine Jean Kapp
1851 (24.3.), Strasbourg 4 (106), Not. Lauth n° 4577
Du 24 Mars 1851. Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Kapp, marchand de farine demeurant et domicilié à Strasbourg veuf avec deux enfans dame Marie Anne Holderbach, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Et dame Anne Marie Cathérine Kuntz veuve sans enfans de M. Dominique Simon, en son vivant fondeur en caractères d’imprimerie à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part

Article cinquième. La future épouse déclare que ses apports en mariage consistent en II. Une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers N° 5
acp 399 (3 Q 30 114) f° 107-v du 29.3. – stipulation de régime de communauté réduite aux acquêts
Les apports du futur sont constatés par inventaire Lauth le premier février 1851.
Les apports de la future consistent 1° en 20 res de vignes ban de Neugartheim
2° Une Maison à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5
3° Un mobilier estimé à 302 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfant soit du premier mariage soit de l’union projetée.
La future épouse se réserve une somme de 2000 francs exempt d’usufruit

Anne Marie Catherine Kuntz fait dresser un cahier des charges pour vendre la maison aux enchères. La vente n’a pas lieu.

1851 (4.6.), Strasbourg 11 (47), Not. Charles Keller n° 4960
Cahier des charges pour la vente aux enchères d’une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5
Cahier des charges 4 Juin 1851. a comparu Dame Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractères, elle propriétaire demeurant en ladite ville
Désignation de l’immeuble. Une Maison ayant cave voutée, puits avec pompe, aisances & dépendances, sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée et tenant d’une part aux héritiers du Sr Zimmermann comme étant aux droits du Sr Thuringer, de l’autre à la propriété de M. Exel.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartenait pour moitié aux conjoints Simon susnommés & pour moitié au Sr François Versch, Imprimeur lithographe à Strasbourg au moyen de l’acquisition solidaire qu’ils en ont faite suivant contrat passé devant M° Zimmer et son collègue, notaires en cette ville le 6 février 1838, transcrit aux hypothèques le 6 mars suivant, volume 331 n° 53 & inscrit d’office le même jour Vol. 275 N° 95. Cette acquisition a été consentie par M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon à Strasbourg & Dame Catherine Elisabeth Lichtenberger sa femme, en faveur des acquéreurs pour le prix de 8000 francs, lequel prix a été acquitté (…) Le dit immeuble est devenu la propriété de Mr Arnold par suite de l’acquisition qu’il en a faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel, alors notaire en cette ville le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère du 19 du même mois. Le contrat de cette acquisition a été transcrit (…). Il résulte du procès verbal d’adjudication sus énoncé que le Sr Daniel Frédéric Hoffaes était propriétaire du même immeuble comme lui étant échu dans les successions de feus Jean Daniel Hoffsaes, vivant tonnelier à Strasbourg & Marie Salomé Hoffsaes vivant tonnelier à Strasbourg & Marie Salomé Glaser, des père et mère & le surplus dans celle des sieus Georges Hoffsaes & Jean Daniel Hoffsaes, ses frères morts ab intestat & sans postérité & dont il était aussi seul et unique héritier. La maison dont sagit dépendait de la communauté de biens qui a existé entre entre les dits époux Jean Daniel Hoffsaes & Marie Salomé Glaser pour l’avoir acqusse des héritiers de Dame Marie Elisabeth Ledvogel, veuve de feu le Sr adapté Bruder négociant à Strasbourg suivant acte passé à la ci devant Chambre des Contrats de ladite ville le 5 août 1777.
Enfin madame veuve Simon, comparante, est aujourd’hui seule propriétaire de la maison susdésignée comme ayant succédé à ses coacquéreurs en vertu 1° du testament olographe fait par feu le Sr Versch le 12 octobre 1847, formalisé par M le Président du tribunal civil de Strasbourg & déposé en l’étude de M° Zimmer notaire en cette ville le 3 novembre même année, 2° du testament olographe fait par feu Mr Simon le 27 octobre 1827 déposé en l’étude de M° Lacombe notaire à la résidence de Strasbourg & enregistré en cette ville le 13 mars 1850.
Conditions de la vente (…)
acp 401 (3 Q 30 116) f° 16-v du 14.6.

François Charles Kohler fait saisir les immeubles qui appartiennent à Anne Marie Catherine Kuntz. Le créancier poursuivant devient propriétaire de la maison

1852 (7.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 557 (2777) n° 46 Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice, a rendu le jugement d’adjudication et celui sur surenchère suivant.
Cahier des charges de la la vente par expropriation forcée des immeubles saisis sur Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en cuivre, domiciliée à Strasbourg. M. Ambroise François Xavier Ackermann, avoué au tribunal civil séant à Strasbourg, déclare qu’en vertu d’une obligation passée devant M° Keller notaire à Strasbourg le premier et deux avril 1855 inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 du même mois volume 425 n° 60, Monsieur François Charles Kohler, chef du bureau Central des subsistances militaires domicilié à Strasbourg est créancier d’Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractères domiciliée à Strasbourg
Désignation des immeubles saisis. Premier lot. Une maison d’habitation ayant caves voutées, puits avec pompe, aisances et dépendances, sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 5 et tenant d’une part à la propriété de M. Thuringer, de l’autre à celle de M. Exel, ladite maison sise au canton sud de la Ville de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas Rhin et habités par la partie saisie, la demoiselle Riedling cordonnière et par Théodore Strohl, aubergiste et sa famille et inscrite à la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg section O numéro 55
Second et dernier lot. Section B numéro 838 environ douze ares 55 centiares de vignes au ban de Neugartheim (…)
Etablissement de la propriété. Les immeubles susdésignés appartiennent aux débiteurs comme leur étant avenus de la manière suivante. 1° Le premier lot au moyen de l’acquisition par eux faite de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer et son collègue notaires en ladite ville le 6 février 1838 transcrit aux hypothèques le 6 mars suivant volume 331 n° 53 et inscrit d’office au Vol. 275 N° 95. Quant à Monsieur et Madame Arnold ils possédaient ledit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes menuisier à Strasbourg aux termes d’une adjudication tenue devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 et procès verbal de non surenchère reçu par le même notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques volume le 30 septembre dite année volume 273 N° 102. 2° Le second lot (…) à la charge de l’inscription d’office. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs
Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant enchérit les immeubles pour servir de première mise savoir le premier lot à 5000 francs, Le second lot à la somme de 15 francs
(f° 80-v) Publication. L’an 1852 le 3 septembre (…)
Adjudication. L’an 1852 le 8 octobre (…) Et deux bougies (…) s’étant éteintes sans qu’il y eu de mise d’enchère ultérieure, adjuge le premier lot audit M° Ackermann avoué pour la somme de 12.000 francs
(f° 82) Déclaration d’adjudicataire. L’an 1852 le 8 octobre (…) est comparu M° Ackermann avoué qu’il s’est rendu adjudicataire au nom de M. François Charles Kohler, officier d’administration comptable en retraité domicilié à Strasbourg pour le pris de 12.000 francs
Adjudication sur surenchère. L’an 1852 le 5 novembre (…) M° Ackermann avoué constitué pour Florent Gass (au ban de Neugartheim)

Natif de Strasbourg, François Charles Kohler épouse en 1818 à Metz Sophie Vautrin

Mariage, Metz (2° section) Du 18° jour du mois de juin de l’année 1818 à dix heures du matin acte de mariage de François Charles Kohler agé de 25 ans né à Strasbourg le 24 décembre 1792, Employé à l’intendance militaire de la troisième Division Demeurant à Metz rue Ste Marie fils majeur de defunts Jean Kohler en son vivant propriétaire audit Strasbourg et d’anne Barbe Rhein des pere et mere d’une part, Et de Demoiselle Sophie Vaultrin, âgée de 19 ans, née à Metz le 3 Messidor de L’an six, fille mineure de Mr François Joseph Vaultrin, ancien contrôleur des Manufactures de Tabac et de Dame Anne Marie Schottenius demeurant * sur les murs ses pere et Mere celle-ci presente et donnant son consentement d’autre part (…) que Jean Kohler et anne Barbe Rhein pere et mere de l’époux sont décédés à Strasbourg le 18 janvier 1806 et le 18 frimaire de l’An douze (…) (signé) Sophie Vaultrin, Kohler (i 23)

Il se remarie en 1821 avec Louise Keck, fille du boulanger Jean Daniel Keck

1821 (20.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Mariage – Furent présens Monsieur François Charles Kohler, ancien Quartier-maître, Chef de bureau à l’Intendance militaire à Metz, fils de défunt Jean Kohler, et de Anne Barbe Rhein vivants conjoints à Strasbourg, futur époux d’une part
Et Demoiselle Louise Keck, majeure d’ans, fille du Sr Jean Daniel Keck, boulanger, et de Marie Dorothée Ehrhard conjoints en cette ville de Strasbourg assistée de ses père et mère et encore du Sr Georges Weber, boulanger audit lieu future épouse d’autre part
(copie déposée M° Becker le 14 août 1860)
Enregistrement, acp 151 F° 174 du 22.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 97)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 22 mars 1821. François Charles Kohler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 décembre 1792 à Strasbourg, domicilié à Metz (Moselle), Chef de bureau de l’intendance de la troisième division militaire, veuf de Sophie Vaultrin, décédée à Metz le 4 mai le 4 mai 1819, fils de feu Jean Kohler, farinier à Strasbourg, et de feu Anne Barbe Rhein, Louise Keck, majeure d’ans, née en légitime mariage le troisième jour complémentaire an six à Strasbourg fille de Jean Daniel Keck, boulanger en cette ville, et de Dorothée Erhard, ci présent et consentant

François Charles Kohler meurt en 1860 après avoir institué sa femme pour légataire universelle de ses biens, à charge de délivrer divers legs, dont celui fait à son fils putatif, issu de sa première femme, qu’il a reconnu sans en être le père.
1860 (30.4.), M° Becker
Dépôt du testament olographe de François Charles Kohler
acp 487 (3 Q 30 202) f° 87 du 2.5.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 60-v du 2.5. (succession déclarée le 25 août 1860. M° Becker not.
11 avril 1859. Testament – François Charles Kohler
J’institue mon épouse Louise Keck pour la légataire universelle et mon exécutrice testamentaire, sous la réserve les legs particuliers ci-après
1° Je lègue à mon fils putatif Félix Kohler légitimé par moi par mon mariage avec feu Sophie Vaultrin, quoique je n’en sois pas le pere, aujourd’hui greffier en chef du tribunal de Metz la somme de 5000 francs payable le mois après mon décès
2° Je légue à ma nièce Louise Mulberger née Kohler à Erbach dans le Odenwald, gd. duché de Hesse Darmstadt ou à ses descendants 10.000 francs
3° à mon neveu Alphonse Kohler, négociant à Traunstein (Bavière) 6000 francs
4° aux trois enfants de feu ma nièce Julie Schoen née Kohler, Ferdinand, Otto et Mathilde Schoen, les deux premiers officiers d’infanterie au service de Bavière (sans domicile fxe), la sœur résidant avec son frère aîné Ferdinand la somme de 8000 francs, La part de la sœur sera le double de celle des frères et
5° à Marie Hélène Chappuy née Kohler à Mâcon ou à ses descendats la somme de 8000 francs
Ces quatre derniers legs montant ensemble à 32.000 francs ne sont payables qu’après le décès de ma femme, attendu que je lui donne l’usufruit de cette somme (…)

1860 (14.8.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8758
Dépôt de pièces, 14 août 1860 – 1) Une expédition du contrat de mariage entre Mr François Charles Kohler, autrefois ancien quartier-maître, chef de bureau à l’intendance militaire à Metz et Mad. Marie Louise Keck, son épouse en secondes noces passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 20 mars 1821
2) Et une copie délivrée par l’officier de l’état civil de Strasbourg d’un acte inscrit sur les registres des actes décès de la même ville sous la date du 17 avril 1860 et constatant que le dit Sr Kohler est décédé à Strasbourg le 15 dudit mois d’avril
acp 490 (3 Q 30 205) f° 99-v du 17.8.

Inventaire de la succession de François Charles Kohler, dressé après renonciation de son héritier réservataire (son fils putatif).

1860 (24.5.), Strasbourg 9 (119), Not. Becker n° 8655
Inventaire après le décès de Mr François-Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires décédé à Strasbourg le 15 avril 1860.
L’an 1860, le Jeudi 24 Mai à trois heures de relevée, à la requête de Mad° Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François-Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre elle et feu le dit Sr Kohler, son mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 20 mars 1821, 2) Et comme légataire universelle en pleine propriété de son mari défunt au termes de son testament olographe en date à Strasbourg du 11 avril 1859, déposé pour minute à M° Becker, notaire à Strasbourg, enregistré, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) lequel legs universel peut avoir sa pleine et entière exécution par suite de la renonciation que le seul héritier à réserve du défunt faite à sa succession, suivant déclaration faite au greffe du dit tribunal le 19 avril dernier, étant observé que cette dame a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai courant et dont une expédition est également demeurée jointe ci après (…) dans le logement que les époux Kohler occupaient à titre de locataires dans une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 25 et où Mr Kohler est décédé le 15 avril 1860.

Meubles meublants. Dans le salon, Dans la chambre à coucher à côté du salon, Dans la salle à manger, Dans la cuisine, Dans l’antichambre, Sur le grenier, Dans la cave
Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage (…) Cote deux. Successions des père et mère et du frère de Mad° Kohler (…) Cote trois. Succession de dlle Madeleine Kohler, sœur du défunt (…)
Cote 24. Titres de la maison située à Strasbourg rue des tonneliers dépendant de la communauté. Sept pièces sont la première est l’expédition qui a été délivrée à feu Mr Kohler d’un jugement d’adjudication sur expropriation forcée poursuivie contre D° Anne Marie Catherine Kuntz veuve du Sr Dominique Simon, vivant fondeur en cuivre à Strasbourg, où elle demeurait et rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 7 décembre suivant Volume 557 N° 46 et inscrit d’office le même jour volume 579 N° 215 et 216, en vertu duquel jugement feu M Kohler est devenu adjudicataire d’une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des tonneliers n° 20, précédemment n° 5 faisant le coin de la ruelle du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1 précédemment n° 5. Le prix de cette acquisition était de 12.000 francs. (…) La 7° et dernière pièce est la grosse d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 6 février1838 en vertu duquel les dits époux Simon ont aquis des époux Arnold la maison ci-dessus désignée.
Cote 25. Rente viagère due parles époux Keller. Six pièces sont la première est la grosse d’un acte passé devant ledit M° Keller le 11 janvier 1847 par lequel le Sr Etienne Martin Keller, fabricant de chandelles et propriétaire demeurant à Colmar qui y a agi tant en son nom personnel qu’au nom de d° Madeleine Riegert sa femme (…) a constitué sur la tête et au profit des époux Kohler moyennant le prix de 10.000 francs que ceux-ci ont payé comptant une rente viagère de 900 francs par an à partir du jour du décès du pémourant (…)
acp 488 (3 Q 30 203) f° 95 du 2.6. (succession déclarée le 25 août 1860) Communauté, mobilier estimé 2983
acp 489 (3 Q 30 204) f° 55-v du 25.6. (vacation du 14 juin) Communauté, 1) argent 1200, 2) vingt obligations de la compagnie des Chemins de fer du Nord, 3) dix actions de la Compagnie des armements maritimes, 4) vingt obligations sur les Chemins de ter autrichiens, 5) 100 francs de rentes 4 ½, 6) cent francs de rentes 8%, 7) douze obligations sur la Ville de Strasbourg, 8) dépôt à la Banque Hirsch 9625, 10) créances sur l’Union maritime 4000, 11) dépôt à la caise de retraite pour vieillesse 8000, 12) cinq obligations de la société Monin* Duvic et Compagnie, 13) dix obligations des Chemins de fer bourbonnais, 14) neuf obligation sur la compagnie des Chemins de fer d’Oréans, 15) créances 5682, 16) une maison rue des Tonneliers, 17) arrérages de rentes 262, 18) arrérages de pension 34
Passif de la communauté 284, Passif de la succession 355

Louise Keck hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Kohler, femme d’Eustache Chapuis, pour garantir le legs fait en sa faveur par François Charles Kohler

1860 (10.12.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8872
10 décembre 1860. Consentement à exécution de testament et affectation hypothécaire – Furent présentes Mad. Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires demeurant en cette ville, d’une part
Mad. Sophie Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Henri Reiber en son vivant négociant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Mad.me Marie Madeleine dite Héléna Kohler épouse de Mr Eustache Chapuis mécanicien avec lequelle elle demeure à Mâcon, suivant procuration (…) d’autre part, lequelles comparantes préalablement au règlement de compte à la délivrance de legs & à la quittance faisant l’objet des présentes ont exposé ce qui suit.

Par son testament fait en le forme olographe en date du 11 avril 1859 déposé pour minute audit M° Becker suivant acte dressé par lui le 30 avril dernier, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) feu ledit sieur Kohler a institué pour sa légataire universelle ladite dame Kohler née Keck son épouse survivante et a fait en outre différents legs particuliers entre autres un legs de 8000 francs en argent au profit de ladite dame Chapuis, nièce de feu M. Kohler, lequel dernier legs aux termes du même testament n’est payable que lors du décès de ladite dame Kohler à laquelle le défunt en a légué l’usufruit sa vie durant (…), étant observé que Mad° Kohler a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai dernier, ainsi que’il est constaté en l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mr Kohler dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 24 mai 1860.
Dans cette position, le comparantes aux noms desquelles agissent voulant fixer dès maintenant d’une manière définitive la somme qui reviendra encore à Mad. Chapuis du susdit legs de 8000 francs, après déduction des frais et droits susmentionnés, du paiement par anticipation dont il va être question ont fait et établi le décompte qui suit. (…)
hypothèque spécialement l’immeuble ci-après désigné, savoir Une Maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des tonneliers n° 20 faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1, tenant du côté de cette dernière rue aux veuve et héritiers Nebel, du côté de la rue des tonneliers à Mr Complot et par derrière à différentes propriétés.
Cet immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre Mad° Kohler & feu son mari qui en a fait l’acquisition pendant sa durée dans l’expropriation forcée poursuivie contre Dame Anne Marie Catherine Cuntz veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en cuivre à Strasbourg où elle demeurait suivant jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de le même ville le 7 décembre suivant volume 557 N° 46 avec inscription d’office volume 579 N° 215 et 216. Le prix adjudication était de 12.000 francs (…).

Louise Keck, veuve de François Charles Kohler, vend la maison au facteur de pianos Joseph Buchmüller

1862 (26.6.), Strasbourg 9 (123), Not. Becker n° 9467
26 juin 1862. Vente – A comparu Madame Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François Charles Kohler, en son vivant ancien Chef de bureau des subsistances militaires demeurant en cette ville, Laquelle a par les présentes vendu (…)
à Mr Joseph Buchmüller, facteur de pianos demeurant à Strasbourg, à ce présent & acceptant
Désignation de la Maison vendue. Une Maison d’habitation avec caves voutées, puits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des tonneliers n° 20 autrefois n° 5, formant le coin de la ruelle du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1 autrefois n° 5, tenant du côté de la rue des tonneliers à la propriété de Mr Complot & du côté de la ruelle du pied de bœuf à celle de Mr Exel. Sont compris dans cette vente tous les fourneaux & pierres appartenant à la venderesse & se trouvant dans ladite maison, ainsi que tous les autres objets mobilier qui y étant placés à perpétuelle demeure sont réputés immeubles par destinatation (…)
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de ladite maison le venderesse a fait les déclarations suivantes. Feu Mr Kohler a acquis l’immeuble en question lors de l’expropriation forcée qu’il a dirigée contre Dame Anne Marie Catherine Kuntz veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractère domicilié à Strasbourg, tant comme débitrice personnelle que Comme ayant été légataire universellle de ses deux codébiteurs solidaires ledit sieur Simon son mari & le sieur François Joseph Versch, imprimeur lithographe à Strasbourg, ledit immeuble ayant été adjugé par jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852 & déclaration de command du même jour, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 décembre suivant Volume 557 N° 46 avec inscription d’office volume 579 N° 215 et dûment signifié par exploit de l’huissier Schauffler de Strasbourg du 9 décembre 1852. Cette adjudication a eu lieu pour le prix de 12.000 francs sur lequel un ordre a été ouvert (…). Les époux Simon & sieur Versch étaient devenus propriétaires dudit immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de M. Jacques Frédéric Arnold architecte maçon à Strasbourg & de Dame Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire en cette ville le 6 février 1838, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de la dite ville le 6 mars suivant, volume 331 n° 53. Cette acquisition avait eu lieu moyennant le prix de 8000 francs (…)
Mad° Kohler est devenue propriétaire de la maison présentement vendue pour avoir participé pour une moitié dans l’acquisition faite par son mari, avec lequel elle était mariée sous le régime de la communauté réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer Notaire à Strasbourg le 20 mars 1821 & pour en avoir recueilli l’autre moitié dans la succession de son mari défunt dont elle est légataire universelle aux termes du testament olographe de Mr Kohler en date à Strasbourg du 11 avril 1859 déposé pour minute au dit M° Becker suivant acte dressé par lui le 30 avril 1860 enregistré en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) lequel legs universel a pu avoir sa pleine & entière exécution par suite de la renonciation que le seul héritier à réserve du défunt faite à sa succession suivant déclaration faite au greffe du dit tribunal le 19 avril 1864. enregistré & dont une expédition est demeurée jointe à l’inventaire après le décès de Mr Kohler dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 24 mai 1860, étant observé que Mad° Kohler a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai 1860 & dont une expédition est également demeurée jointe audit inventaire.
Enfin Mr & Mme Arnold possédaient le dit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du sieur Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel, notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère par le même Notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 septembre de la même année Volume 273 N° 102. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs. (…) Prix, 15.300 francs
acp 511 (3 Q 30 226) f° 92-v du 27.6.

Joseph Buchmüller épouse en 1834 Madeleine Barbe Chevalier
Mariage, Strasbourg (n° 420)
Du 21° jour du mois d’octobre 1834. Acte de mariage de Joseph Buchmüller, majeur d’ans, né en légitime mariage le le 9 août 1808 à Strasbourg, Ebéniste, fils de Joseph Buchmüller, cordonnier, et de Salomé Giesi conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et Madeleine Barbe Chevalier, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 mai 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Claude Chevalier, émouleur, et de Marie Madeleine Münch conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (i 44)

Madeleine Barbe Chevalier meurt en 1841 sans enfant
Décès, Strasbourg (n° 2059)
Déclaration faite (…) le 9 août 1841 du décès de Madeleine Barbe Chevalier âgée de 29 ans, Epouse de Joseph Buchmüller, âgé de 33 ans, facteur de pianos, domicilié à Strasbourg, morte en cette mairie le 7 du mois courant à 10 heures du soir dans la maison située N° 37 Grand’rue, fille de Jean Claude Chevalier, Emouleur, et de Marie Madeleine Münch [in margine :] phtisie (i 60)

Joseph Buchmüller se remarie en 1848 avec Marguerite Klem : contrat de mariage, célébration
1848 (15.11.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7316
Contrat de mariage, 18 novembre 1848 – ont comparu I. le sieur Joseph Buchmüller, facteur de pianos veuf sans enfant de feu Barbe Chevalier sa femme défunte, né à Strasbourg le 9 août 1808 du légitime mariage de feu Joseph Buchmüller, cordonnier, et de Salomé Giess sa mère, ledit sieur Buchmüller, demeurant et domicilié à Strasbourg futur époux d’une part
II. demoiselle Marguerite Klem, lingère, née à Strasbourg le 3 août 1816 du légitime mariage de feu Aloyse Klem maçon & Marie Anne Nautascher ses père et mère, ladite demoiselle Klem demeurant et domiciliée à Strasbourg future épouse, d’autre part
acp 376 (3 Q 30 091) f° 76 – sous le régime de communauté réduite aux acquêts
Les apports du futur époux consistent en un mobilier évalué à 1050 francs, ceux de la future épouse consistent en une valeur de 5592
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession du prémourant réductible en cas d’enfant

Mariage, Strasbourg (n° 445)
Du 18° jour du mois de novembre 1848. Acte de mariage de Joseph Buchmüller, majeur d’ans, né en légitime mariage le le 9 août 1808 à Strasbourg, facteur de pianos, veuf sans enfant de Madeleine Barbe Chevalier décédée en cette ville le 7 août 1841, fils de feu Joseph Buchmüller, cordonnier, décédé en cette ville le 5 mai 1843 et de Salomé Giesi demeurante en cette ville, et Marguerite Klem, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 août 1816 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Aloyse Klem, maçon décédé en cette ville le 30 septembre 1827 et de feu Marie Anne Nautascher décédée en cette ville le premier juin 1841 (i 12)

1848 (9.11.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7812
Consentement à mariage – a comparu Salomé Giesi demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M Joseph Buchmüller vivant cordonnier en ladite ville, laquelle déclare par les présentes consentir au mariage de son fils Mr Joseph Buchmüller facteur de pianos demeurant et domicilié à Strasbourg veuf de Marguerite Barbe Chevalier avec Mlle Marguerite Klem, fille majeure, sans état de feu Aloyse Klein, maçon et de feue Marie Anne Nautascher, ladite demoiselle demeurant et domiciliée à Strasbourg – le 9 novembre 1848
acp 376 (3 Q 30 091) f° 52

Acte de société conclu entre le musicien Gui Pfortner et sa femme Marie Salomé Frost d’une part et les mécaniciens en pianos Joseph Buchmüller et Joseph Hahn
1849, Enregistrement de Strasbourg, ssp 106 (3 Q 31 605) f° 56 du 12.7.
1 juillet 1849. Acte de société entre les soussignés 1° M. Vite Pfortner artiste musicien et Marie Salomé Frost son épouse de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg d’une part
2° M. Joseph Buchmüller mécanicien de pianos domicilié à Strasbourg de seconde part
3° Joseph Hahn aussi mécanicien de pianos domicilié à Strasbourg de troisième part, il a été fait le contrat suivant.
Art. 1. M. et Mme Pfortner, MM. Buchmüller et Hahn forment entre eux une société en nom collectif qui aura pour objet la fabrication et la vente de pianos.
Art. 2. Cette société est contractée pour une durée de trois, six ou neuf ans commençant le premier juillet 1849. L’associé qui voudra se retirer à l’expiration de la troisième ou de la sixième année devra prévenir les autres associés par lettre six mois avant l’expiration de la troisième ou de la sixième année.
Art. 3. La société existera sous la raison Pfortner Frost et le siège de cette société sera à Strasbourg dans les localités qu’elle aura prises à loyer.
Art. 4. Les bénéfices et pertes (…) Art 5. La mise de fond est fixée à 9000 francs (17 articles)

Dissolution de la société
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 182 du 2.7.
1 juillet 1851. Acte de dissolution de société – Les soussignés Joseph Buchmüller et Joseph Hahn, mécaniciens en pianos, domiciliés à Strasbourg, Marie Salomé Frost veuve du Sr Vite Pfortner en son vivant artiste musicien domiciliée à Strasbourg, déclarent dissoudre d’un commun accord la société en nom collectif formée entre eux et le Sr Pfortner défunt suivant acte sous signature privée en date Strasbourg du premier janvier 1849 enregistrée le 12 du même mois sous la raison Pfortner Frost et Compagnie et qui avait pour objet la fabrication et la vente de pianos.
La liquidation de la société sera suivie en commun (…)

Acte de société entre les facteurs de pianos Joseph Hahn et Joseph Buchmüller
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 13 du 7.8.
5 août 1851, Acte de société entre les soussignés Joseph Hahn et Joseph Buchmüller, les deux facteurs de pianos domiciliés et demeurant à Strasbourg, patentés, il a été fait le contrat suivant.
Article 1. Il y aura entre M.M. Hahn et Buchmüller société en nom collectif pour la fabrication et la vente de pianos
Article 2. Cette société est contractée pour une durée de trois, six ou neuf ans, ayant commencé le premier juillet 1851. Celui des associés qui voudra se retirer à l’expiration de la troisième ou de la sixième année devra prévenir l’autre par simple lettre six mois d’avance.
Article 3. La société existera sous la raison Hahn et Buchmüller. Elle aura son siège dans les localités louées par les associés siège rue des orfèvres n° 19 à Strasbourg
Article 4. La mise de fond est fixée à 9000 francs (18 articles)

Dissolution de la société
1854 (3.1.), M° Momy
Dissolution de la société qui a existé entre Joseph Hahn, facteur de pianos à Strasbourg et Joseph Buchmüller, facteur de pianos audit lieu, par acte s.s.p. en date du 5 août 1851 enregistré le 27 dudit f° 133-v case 5
acp 426 (3 Q 30 141) f° 12-v du 4.1.

Joseph Buchmüller meurt en 1875 en délaissant quatre enfants

1875 (25.9.), Strasbourg 10 (177), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 5190
Inventar 1) der Gemeinschaft welche zwischen Herrn Joseph Buchmüller im Leben geweßenen Kaufmann und seiner überlebenden Wittwe Margaretha Klem bestanden hatten 2) und der Hinterlassenschaft des Herrn Buchmüller in Straßburg den 21. Juni 1875 gestorben
Im Jahr 1875, Sambstag den 25. September um neun Uhr morgens, auf Ansuchen I) de Frau Margaretha Klem, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des Herrn Joseph Buchmüller im Leben geweßenen Kaufmann, handelnd 1) in ihrem persönlichen Namen a) wegen der Gütergemeinschaft so auf die Errungenschaft beschränkt war und theilbart zur Hälfte ist, welche zwischen ihr und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hatte, lauth ihrem Ehevertrag durch hern Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg den 15. November 1848, b) wegen den Ergäntzungen in Geld so dieselbe auf besagte Gütergemeinschaft zu erheben hiefür ihr gehörige Güter und Werthschaften welche während der Ehe sind veräüßert worden, so wie auch die Zurücknehmen in Natura denjenigene ebenfalls ihr gehörigen Güter und Werthschaften welche wirklich noch vorhanen sind, c) wegen den ehelichen Vortheilen die ihr aus obenerwähntem Ehevertrag erwachsen sind
2) im Namen und als bevollmächtigte von a) Herr Joseph Marie Paul Buchmüller, Handelsgehülfe in Paris wohnhaft, b) Herrn Julius Eugène Marie Emanuel Buchmüller, Soldat im ersten Genie Regiment in Garnison in Versailles, letztere noch minderjährig da derselbe den 21. März 1856 geboren ist, aber durch seinen verstorbenen Vater emancipirt, laut seiner Erklärung vor dem Herrn Friedensrichter des ersten Kantons der Statt Straßburg den 13. September 1872 abgegeben (…) unter Beinstand seines Curators Herrn Xaver Blumstein, Rentner in Paris (…)
II) der Frau Maria Valerie Buchmüller, wohnhaft in Straßburg, Ehegattin des Hern Frantz Emil Riegel, Rechnungsführer in Paris wohnhaft (…) III. der Fräulein Marie Franziska Josephine Buchmüller, noch minderjährig, da dieselbe den 31. Dezember 1854 geboren ist, aber emancipirt durch Erklärung ihrer genannten Mutter vor dem kaiserlichen Friedensrichter der Stast Straßburg den 30. Juni 1875 (…) durch ihren Curator Herrn Ludwig Wilhelm Kaufmann in derselben Stadt wohnhaft (…) die Herren Joseph Marie Paul Buchmüller, Julius Eugen Marie Emmanuel Buchmüller, die Frau Riegel und die Fraülein Buchmüller (…) handelnd als einzige Kinder und Erben, jedes zu einem 4.ten theil ihres (…) Vaters Herrn Joseph emancipirt, laut seiner Erklärung vor dem Herrn Friedensrichter des ersten Kantons der Statt Straßburg den 13. September 1872 abgegeben (…)
Straßburg in dem Sterbhause Gewerbslaubstraße N° 49

Liegenschaft. ein Haus mit Hof, Rechten und Dependenzien in Straßburg gelegen, Kiefergasse N° 20 (früher rue des Tonneliers N° 5) das Eck des Rindsfußgäßchen bildend, wo dasselbe einen Ausgang unter Nummer 1 hat, einseit in der Kiefergasse Eigenthum Complot, anderseits in dem Rindsfußgäßche, dasjenige des H. Exel. Dieses Haus ist erkauft worden von Frau Luise Keck, wohnhaft in Straßburg, Wittwe von Frantz Karl Kohler, laut Kaufcontract durch H. Becker damals Notar in Straßburg den 26. Juni 1852 errichtet, im Hypothekenamte von Straßburg den 3. Juni desselben Jahrs Band 903 N° 110 abgeschriebebn und vom Amtswegen eingeschrieben den nemlichen Tag, Band 817 N° 167. Dieser Kauf geschah für eine Summe von 15.300 Franken oder 12.220 Mark, wovon (…)
acp 644 (3 Q 30 359) f° 36-v du 27.9. (Sterbefall erklärt Bd. 61 fol. 15 N° 105, Nachlass erklärt den 28 September 1875) Gemeinschafft, Mobilien 2142, Waaren 4800, Geld und Ausstände 4800, Schulden der Frau Riegel 1963. Schuldforderungen 7470
Ein Haus zu Straßburg in der Kiefergasse N° 20
Nachlass 18.174

Jules Buchmüller, typographe à Paris, cède ses droits successifs à sa sœur Marie Françoise Joséphine Buchmüller, notamment le quart de la maison rue des Tonneliers

1896 (15.12.), M° Hammann n° 1936
Erb Verkauf durch den Bevollmächtigten von Julius Buchmüller, Typograph in Paris
an Maria Francisca Josephine Buchmüller, ledig, großjährig, ohne Gewerb in Straßburg
seiner beweglichen und unbeweglichen Erbrechte an den Nachlassen seiner zu Straßburg verstorbenen Eltern Joseph Buchmüller Orgelbauer gest. am 24. Juni 1875 und Margaretha Klem, gestorben am 29. Oktober 1893, woran er Erbe zu ¼ ist, insbesondere ¼ des Hauses Küfergaße N° 21 – Preis 3200 Mark
acp 920 (3 Q 30 635) f° 44-v n° 4465 du 22.12.


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