15, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 à une partie de l’ancien n° 15 auquel on a réuni le sol de l’ancien n° 14
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16, agrandi d’une partie de l’ancien n° 15

Quai des Bateliers n° 15 (ancien) – IX 140 (Blondel), O 703 puis section 17 parcelle 11 (cadastre)

Surélevée de deux étages en 1871 par le marchand de gibier Joseph Fleck – Démolie en 1911, nouveau bâtiment construit la même année par Frédéric Stern sur les plans de l’entrepreneur Joseph Hug et des indications de l’architecte municipal Fritz Beblo


L’ancien n° 15 se trouvait à l’emplacement du bâtiment bas en saillie au milieu de l’image, à gauche des redents modernes (juillet 2016) – Vue en mars 2022, le n° 15 comprend les deux dernières arcades
Photographie (vers 1907) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 15 porte l’enseigne Stern, sur la gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

Inscrite comme sa voisine (futur n° 16) au nom du batelier Jean von Auenheim dans le Livre des loyers communaux (1587), la maison a un encorbellement de 21 pieds de long en saillie de 5 pieds. Elle revient à son gendre Georges Obrecht qui la vend en 1601 au potier Georges Kopp. Le batelier Jean Gœppel la cède en 1644 au verrier André Günther qui passe en 1655 un accord avec son voisin vers l’ouest (futur n° 14) pour avoir le droit de poser des poutres dans la moitié du mur mitoyen qui lui appartient. Le billet d’estimation joint à l’inventaire dressé en 1710 après la mort de son fils Frédéric Günther, aussi vitrier, porte que la maison comprend un petit bâtiment arrière, un puits et une cave sous solives. Dans celui joint à l’inventaire dressé en 1746 après la mort du vitrier Wendelin Schneider, il y a un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des trois étages. Le serrurier Jean Frédéric Lux acquiert la maison en 1769 et charge la même année le maître maçon Jean Nicolas Kœderer de lui aménager un atelier à droite du rez-de-chaussée. A la mort de sa femme en 1775, le bâtiment comprend trois logements. Il le vend en 1792 au cloutier Jean Daniel Deubler.


La maison est la première à faire saillie sur la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie (la mention de deux étages est contredite par les élévations contemporaines). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve en (x-y). Le mur (v-x) est en saillie par rapport au bâtiment de gauche. Le rez-de-chaussée comprend une porte et une fenêtre, chacun des trois étages deux fenêtres. Le dessin du dessous (correction de 1862) montre deux portes au rez-de-chaussée, signale par un trait l’encorbellement au-dessus du deuxième étage. Le pignon y a plusieurs ouvertures.
La maison porte d’abord le n° 34 (1784-1857) puis le n° 15.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) qui représente la cour des parcelles 702 et 703, omise sur le précédent

Elle appartient aux marchands de chandelles François Studel (1807-1838) puis Georges Sandmann (1838-1869) qui y habitent. Le marchand de gibier Joseph Fleck l’achète en 1869 et l’agrandit en 1871 : le revenu passe de 17 à 200 francs, le nombre de fenêtres au-dessus du deuxième étage de 7 à 18. Les photographies montrent que le pignon a été remplacé par deux étages ordinaires et une toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison est démolie en 1911. La Ville cède à Frédéric Stern le sol de l’ancien n° 14. Elle s’entend avec lui pour reconstruire le n° 16 qui forme une unité avec le sien, notamment pour le passage vers la cour résultant des démolitions. Le nouveau bâtiment est terminé en 1911.


Elévation du nouveau bâtiment, dont les deux arcades de droite appartiennent à Frédéric Stern, l’arcade au milieu du bâtiment formant passage vers la cour (Frédéric Beblo, 1910, dossier de la Police du Bâtiment du nouveau n° 15)
La propriété Stern comprend l’ancien n° 14 lavé en rouge et le n° 15 lavé en jaune (dossier sur l’impasse Hecker)


Enquête sur les murs séparatifs (1909) – Plan des deux propriétés (1910)
Elévation par l’entrepreneur Joseph Hug (1910, « arcades en béton armé d’après les indications du service municipal d’architecture »), dossier de la Police du Bâtiment
Façade arrière, tourelles d’escalier (image d’après Yves Clady)
Partie centrale de la façade au-dessus du passage, fenêtres à meneaux (mai 2022)

février 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Auenheim, batelier, et (1571) Esther Zeder – luthériens
1600* h Georges Obrecht et (1596) Marthe von Auenheim – luthériens
1601 v Georges Kopp, potier, et (1600) Barbe Meyer puis (1603) Anne Tugend – luthériens
1604 h Jacques Leichenberger, potier, et (1614) Anne Tugend, veuve du potier Georges Kopp – luthériens
1617 h Matthieu Tirian, potier, et (1617) Anne Tugend, d’abord (1603) femme de Georges Kopp puis (1614) de Jacques Leichenberger, potiers – luthériens
1634 v Jean Gœppel, batelier, et (1625) Dorothée Schalmann, d’abord (1621) femme du batelier Denis Meyer, remariée (1642) avec Jean Ulric Weissenburger – luthériens
1644 v André Günther, vitrier, et (1642) Marthe Kissel – luthériens
1882* h Frédéric Günther, vitrier, et (1680) Ursule Grünwald – luthériens
1724 h Wendelin Schneider, vitrier, et (1713) Anne Ursule Günther, remariée (1749) avec l’aiguilletier Jean Hartschmidt – luthériens
1769 adj Jean Frédéric Lux, serrurier, et (1767) Marie Barbe Baumgarter puis (1775) Marie Dorothée Carl – luthériens
1792 v Jean Daniel Deubler, cloutier, et (1779) Anne Marie Haffner puis (1795) Marie Madeleine Gerig – luthériens
1807 v François Studel, fabricant de chandelles, et (1808) Marie Madeleine Boos
1838 v Georges Sandmann, fabricant de chandelles, et (1831) Catherine Boos
1869 v Joseph Fleck, marchand de gibier, et (1860) Madeleine Schæffer
1887* v Frédéric Stern, marchand de poissons, et (1879) Salomé Steiner
1918* v Charles Kelhetter, cultivateur, et (1909) Joséphine Bastian
1920* Sylvain Becker, commerçant au Neuhof

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1710, 1 000 livres en 1746, 750 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IX 140, la veuve Hartschmidt (les propriétaires des parcelles 139 et 140 ont été intervertis)
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 3 toises, 0 pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 703, Studel, Victoire, fille quai des Bateliers 34 – maison, sol – 0,95 / Sandmann Georges

Locations

1644, André Günther, vitrier (ensuite propriétaire)
1869, Louis Pfisterer, marchand de chandelles, et Charles Pfisterer, fabricant de chandelles

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Louée au menuisier André Damm, la maison appartient au batelier Jean von Auenheim qui règle chaque année 5 sols 4 deniers pour un encorbellement (21 pieds de long, saillie de 5 pieds)

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Hans von Auwenheim der Schiffmann hatt an seinem Hauß, da Andres Damm der Schreiner Innen sitzt, Ein Vsstoß xxj schu lang, v schu herauß, Bessert für das Niessen v ß iiij d.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Nicolas Kœderer expose les travaux qu’il va faire pour le serrurier Jean Frédéric Lux, à savoir aménager un atelier à droite du rez-de-chaussée

(p. 191) Dienstags den 20. Junii 1769. – Mr Johann Friedrich Lux, der Schloßer, will in seiner behaußung am Staden beÿ der Neubruck am Eingang lincker hand eine schloßer Werckstatt mit Eß und Caminschöß setzen, das rohr in sein altes darüber befindliches ohne andere rohr hineingehend, hineingeführt, von allem holtz entfernt. Erkanndt Willfahrt. Mr. Köderer.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, un puits et une cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une petite cuisine, une cave sous solives, un vestibule, un petit bûcher, au premier et au deuxième étage poêle, chambre, petite cuisine, vestibule, dépense, au troisième étage poêle, chambre pour l’officier, petite cuisine, petit poêle et vestibule, le comble contient trois vieilles chambres et un grenier dallé, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de serrurier, trois poêles, deux alcôves, trois cuisines et deux dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37), p. 50

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 58 / 34
Stütel
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 201 case 1

Sandmann Georges quai des bateliers N° 34

O 703, maison, sol, quai des bateliers 34
Contenance : 0,95
Revenu total : 117,50 (117 et 0,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 901 case 2

Sandmann Georges
1870 Fleck, Joseph, marchand de gibier
1887/88 Friderich Stern, Fischhändler

O 703, maison, sol, Quai des bateliers 15
Contenance : 0,95
Revenu total : 117,50 (117 et 0,50)
Folio de provenance : (201)
Folio de destination : 901, Vergroesserung (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

O 703, maison
Revenu total : 200,50 (200 et 0,50)
Folio de provenance : 901-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1874, Augmentations – Fleck Joseph f° 901-II, O 703, Maison, revenu 200, Vergroesserung, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874
Diminutions – Fleck Joseph f° 901-II, P 703, Maison, revenu 117, Vergroesserung, supp. en 1874

Cadastre allemand, registre 29 f° 196 case 1

Parcelle, section 17, n° 11 – autrefois O 703
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,03 – Revenu net 5,15
Revenu : 2500
Remarques : 1911 Abbruch – 1913 Zug. S 195 F. 10 – 1913 Neubau

Parcelle, section 17, n° 19.b/11 – autrefois 492
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 14
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,16

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1939), compte 1205
Stern Friedrich (u. Ehefr.)
1918 Stern Friedrich Fischhändler Wittwe Salome geb. Steiner
1205 [sic] Kelhetter Karl Landwirt und Ehefr geb. Bastian
clos 1939

(Propriétaire à partir de l’exercice 1939), compte 3329
Schläfer Valentin Ehefr.
1920 Becker Sylvain Kaufmann in Neuhof
1938 Becker Sylvain négociant et son épouse
(734)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

34
Pr. Lux, Jean Frédéric – Maréchaux
loc. Stutthammer, François Louis – Fribourg
loc. Mandatt, Joseph, Manant
loc. Baader, Chrétien – Manant
loc. Juncker, Madeleine, veuve – Manante

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 34 (registre 600 MW 11) – légende

Jean Daniel Deubler, 45, Cloutier – Strasb.
Mad. id. 38, épouse – Strasb.
Marguerite Travaux, 59, fille – Strasb.
Gervay Staebler, 17, empl. aux hopx. – Strasb.
Dorothée Dachert, 46, veuve – Strasb.
Dorothée Dachert,18, fille – Strasb.
Catherine Dachert, 14, fille – Strasb.
Ge. Henry Bauer, 59, fileur – Spire, (à Str. depuis) 1776
Susanne id., épouse – Strasb.
Susanne Kummer, 50, fileuse, Barr, (à Str. depuis) 1771

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 15
Stern, Wildprethändler. E. 01
Hummel, Tagner. 2
Fuchs, Schreiner. 3
Rudloff, Tagnerin. 4
Wiedenhof, Lehrerin. 4
Grieshaber, Münternm. 5.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 89)

14, quai des Bateliers (dossier I, 1886-1985)
Le début du dossier a trait à l’ancien n° 14, voir cette notice. Le nouveau numéro 14 correspond à une partie de l’ancien n° 15 auquel a été rattaché le sol de l’ancien n° 14.
Les pièces concernant l’ancien n° 15 qui appartient à Frédéric Stern se trouvent dans le dossier qui porte ce numéro, réattribué à l’ancien n° 16. Voir aussi le dossier sur l’impasse Hecker qui expose les projets de la ville et les tractations avec Frédéric Stern.

Comme le propriétaire du numéro 15 (Stern) rechigne à contribuer aux frais liés au pignon entre sa maison et celle qui appartient à la Ville (n° 14), le maire propose en avril 1909 à l’inspecteur Nebelung de faire une expertise. Frédéric Stern accepte de reconstruire sa maison quand la Ville lui propose un échange de terrain en lui cédant le sol de l’ancien numéro 14. L’accord prévoit sous la partie gauche du bâtiment Stern un passage qui donne accès à la place libérée par la démolition des maisons entre les deux impasses.
Les bâtiments n° 15 et 16 (ancienne numérotation) comme ceux de l’impasse Hecker et de celle des Pêcheurs sont démolis au cours de l’été 1910. Frédéric Stern charge l’entrepreneur Joseph Hug de reconstruire sa maison selon les indications données par le service municipal d’architecture (Fritz Beblo). Les travaux (fondations) commencent en septembre 1910. Le permis de construire accordé le 21 octobre 1910 à Frédéric Stern et à l’entrepreneur Joseph Hug pour construire une maison d’habitation à quatre étages sur le terrain sis 14, quai des Bateliers (8,70 mètres de large). L’entrepreneur Hug soulève un litige sur la propriété du mur vers le n° 13. Après vérification de la charge des piliers au sous-sol en octobre 1910, l’entrepreneur doit modifier la construction. Le troisième étage est fini en janvier 1911 alors que le bâtiment de la Ville (nouveau n° 15) en est au sous-sol. Les travaux sont terminés en juillet 1911, la réception du gros œuvre a lieu en février 1911, la réception finale en juin.
La voisine Sprauel (n° 13) soulève en juillet 1911 des objections sur le puits que Frédéric Stern a adossé à son mur.
Demandes d’enseignes. Tapissier décorateur Frédéric Ferger (1911), débitant de vin Charles Bonnard (1920) puis Emile Marck (1938, Aux caves de Bourgogne 1948)

Sommaire
  • Commission contre les logements insalubres, 1898, propriétaire, Weil, rentière. Remarques sur l’aération des cabinets d’aisance, et sur l’entrée de la cave – La propriétaire a fait les travaux nécessaires, 1899
    1904, remarques en deux points
    1905 (mars), la maison n’est pas raccordée aux canalisations, aucune autre remarque
    1905 (novembre), remarques en quatre points. Aron Weil répond entre autres que le mur de l’impasse des Pêcheurs (ou cul-de-sac) sera ravalé dès que les canalisations seront posées.
    1907 (mai) – La Ville a acheté la maison pour la démolir
  • 1909 (avril) – Comme le propriétaire du numéro 15 (Stern) n’a désigné aucun représentant et rechigne à contribuer aux frais liés au pignon entre sa maison et celle qui appartient à la Ville (n° 14), le maire (agissant par l’adjoint Dominikus) propose à l’inspecteur Nebelung de faire une expertise.
    Rapport du 30 avril 1909. Les inspecteurs municipaux ont fait des mesures au fil à plomb. Le mur de séparation a 33 centimètres d’épaisseur dont un creux de 5 centimètres au rez-de-chaussée, 36 centimètres au premier étage, 43 centimètres au deuxième étage, 44 centimètres au troisième étage et sous la toiture. Le mur n’a pas de creux aux étages, il consiste en briques de 14 ou 18 centimètres d’épaisseur, l’espace central est rempli de fragments de pierre et de mortier. Le mur Stern surplombe la propriété municipale de 36 à 38 centimètres.
  • 1909 (10 mai) Rapport de l’inspecteur du bâtiment Nebelung – Croquis (Skizze über die Lage der Grundstücke am Schiffleutstaden N° 14, 15 & 16) et dessin (Zeichnung über des Ergebnis der Untersuchung der Scheidemauer zwischen den Häusern Schiffleutstaden N° 14 & 15)
    1909 (juin) – Le service du logement (division III-b) propose à la Police du Bâtiment de demander au propriétaire Stern de transformer le pignon vers le n° 14 pour qu’il soit conforme au règlement et de lui demander s’il est disposé à reconstruire sa cage d’escalier. – Plan (projet pour transformer les maisons 14, 15 et 16 quai des Bateliers), le milieu de la cour étant occupé par des ateliers
    1909 (novembre) – Stern, propriétaire du n° 15, demande au maire (l’adjoint Dominikus) de déterminer les défauts qui sont apparus après démolition des bâtiments n° 14 et 16 qui appartiennent à la Ville. La visite des lieux montre que des fissures sont apparues
    1909 (18 novembre) – Nouvelle visite des lieux par Nebelung et les architectes Illinger et Oberthür – Croquis du bâtiment municipal vers l’impasse des Pêcheurs dont un fragment menace de s’écrouler.
    1910 (mars) – La réparation est superflue, le mur ne menaçant pas ruine.
  • 1910 (mars) – Le service du Logement (adjoint Dominikus) expose le projet d’échanger un terrain avec Stern et de supprimer les deux anciennes impasses. Il faut prévoir entre la propriété Stern et celle de la Ville un accès aux maisons dans les impasses et vers la place libérée où il est prévu de construire des ateliers (à simple rez-de-chaussée, à cinq mètres de distance des constructions voisines). – Plan pour l’échange de terrain entre Stern et la Ville – Plan des parcelles (n° 14, 15 et 16) – Plan des nouveaux bâtiments.
    1910 (septembre) – Les anciennes maisons sont démolies
  • 1910 (septembre) – L’entrepreneur en bâtiment Joseph Hug (25, rue du Faubourg Blanc) demande l’autorisation de poser une clôture sur le trottoir devant la propriété Stern dont le nouveau bâtiment porte le numéro 14. Le commissaire de police transmet la demande au maire. – Autorisation
    1910 (novembre) – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sue la voie publique – Prolongation, février 1911. La voie publique n’est plus occupée au 29 mars 1911.
  • 1910 (juillet) – Le service d’architecture déclare que la démolition des maisons 14, 15 et 16 (assainissement de l’impasse Hecker et de celle des Pêcheurs) commencera le 25 juillet 1910 et durera quatre semaines. L’entrepreneur est Dreiss, 1, rue d’Andlau.
    1910 (août) – Le service d’architecture déclare que les démolitions sont en cours. L’impasse des Pêcheurs est obstruée, on parvient aux maisons arrière par l’impasse Hecker
    Les dispositifs de protection manquent, août 1910. Les démolitions sont terminées, J. Hug commence à creuser les fondations, septembre 1910. On construit les murs du sous-sol, octobre. Le poêle a été posé dans la cabane des ouvriers, novembre. Les dispositifs de sécurité manquent sur les échafaudages, décembre
    1911 (janvier) – Joseph Hug construit le troisième étage du n° 14 (pignon de gauche) alors que Bürkmann en est au sous-sol du n° 15. Joseph Hug doit veiller aux dispositifs de sécurité. – La toiture est en cours
    1911 (juillet) – Les travaux sont terminés.
  • 1910 (septembre) – L’entrepreneur Joseph Hug transmet les plans du nouveau bâtiment. La façade correspond aux indications données par le service municipal d’architecture – Plan de situation (signé Beblo) – Calcul statique (version non valable)
    1910 (octobre) – Le permis de construire n’est pas encore accordé.
    Les murs du sous-sol atteignent le niveau du sol. – Les travaux doivent être interrompus jusqu’à ce que le permis soit accordé. Les plans ne sont pas encore signés par le propriétaire Frédéric Stern
    1910 (21 octobre) – Permis de construire accordé à Frédéric Stern et à l’entrepreneur Joseph Hug pour construire une maison d’habitation à quatre étages sur le terrain sis 14, quai des Bateliers (8,70 mètres de large). La cour qui dépend du terrain n’a pas les dimensions réglementaires mais l’aération et l’éclairage sont assurés pour l’habitation. L’ancien bâtiment avait six étages, les combles pourront être aménagés en logements – Plan du terrain – Calcul statique, dessin complémentaire
    L’entrepreneur Joseph Hug fait remarquer que la largeur est de 8,50 et non de 8,70 mètres puisque le pignon vers la propriété Sprauel (n° 13) reste propriété de la Ville et que le nouveau bâtiment Stern ne s’y appuie pas. Le maire répond que la moitié du mur coupe-feu devient la propriété de Stern sans quoi il serait nécessaire de construire un nouveau mur coupe-feu. L’adjoint Emmerich rectifie l’allégation, Stern a un droit de jouissance du mur et non un droit de propriété. La largeur du terrain reste de 8,70 mètres d’après les levés cadastraux. – Mesure, croquis. Stern a acquis 29 centimètres du mur outre le terrain de 8,50 mètres vers le quai. Les droits sont fixés en conséquence. – Plan des nouveaux bâtiments
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est construit jusqu’à hauteur du plafond, novembre 1910. L’entrepreneur doit respecter l’article 22 du permis de construire (piliers entre la porte et la cheminée)
    1910 (octobre) – Vérification de la charge des piliers au sous-sol. L’entrepreneur doit modifier la construction. – Dessin (Neubau Stern, Skizze zur statischen Berechnung der Entlastungs-Konstruction 21 Oct. 1910) – Vérification statique par les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner, octobre 1910, charge au-dessus des ouvertures au rez-de-chaussée de la façade dans le nouveau bâtiment Stern-Ville
    1911 (février) – Joseph Hug demande la réception du gros œuvre. La réception a lieu sans soulever d’objection
    1911 (mars) – Joseph Hug est autorisé à commencer le crépissage le 27
    1911 (juin) – Joseph Hug demande la réception finale. Le bâtiment peut être habité, le certificat ne sera cependant délivré qu’une fois que d’autres certificats auront été produits (canalisations, cheminées, planchers). Joseph Hug est dispensé de fournir le troisième certificat.
  • 1911 (juillet) – L’architecte Albert Nadler rapporte au nom de sa cliente la demoiselle Sprauel, propriétaire du n° 13, que son voisin (n° 14) a fait poser une fontaine contre le mur pignon. La Police du Bâtiment constate que le puits d’eau potable est raccordé aux canalisations mais qu’il se trouve à 4,50 au lieu des 10 mètres règlements de la fosse d’aisance. Le maire demande au propriétaire de remédier à la situation. Frédéric Stern répond qu’il n’y a plus de fosse d’aisance depuis que le bâtiment est raccordé aux canalisations, que l’échange avec la Ville lui garantissait ses anciens droits, que l’eau n’est pas destinée à être bue mais à nettoyer la cour qui appartient à la Ville. Il semble que Mme Sprauel ait tenté d’exercer une pression sur son voisin. Suite à une demande de l’architecte municipal Nebelung, Frédéric Stern déclare que le puits a une profondeur de 5,50. La Police du Bâtiment répond en novembre à Mlle Sprauel que la Police du Bâtiment n’a rien à objecter contre le puits, le différend est donc d’ordre privé (croquis de la fontaine). Frédéric Stern a promis de supprimer la fixation au mur de sa voisine.
  • 1911 (août) – Le tapissier décorateur Frédéric Ferger demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Dessin aquarellé représentant l’enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1912.
  • 1920 – Le peintre en bâtiment Bruckmann (3, quai de l’Abattoir) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1920 – Le débitant de vin Charles Bonnard a fait peindre les arcades de la devanture en bleu sans autorisation. Le service d’architecture demande que la couleur bleue inesthétique soit recouverte. La Police du Bâtiment transmet la demande au contrevenant en s’appuyant sur le règlement de voirie du 8 avril 1910 et l’ordonnance du 23 novembre 1910 – La couleur litigieuse a disparu, décembre 1920.
  • 1922 – Le locataire Rivière (local commercial) se plaint de l’humidité (propriétaire, Kelhetter, 2, rue de la Tour à Kœnigshoffen) – Travaux terminés, novembre 1922
  • 1933 (avril) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade. A. Becker (Grands Moulins de la Gantzau) refuse de faire ravaler la façade en déclarant qu’elle n’a pas moins bon aspect que sa voisine propriété de la Ville. La Ville va faire ravaler le bâtiment voisin.
  • 1938 – Dossier de la préfecture. Emile Marck demande l’autorisation de débiter du cidre. La Police du Bâtiment n’a pas d’objectif à formuler si ce n’est que la porte d’entrée devra s’ouvrir vers l’extérieur et qu’il faudra un deuxième cabinet d’aisance
  • 1942 – Brockmann, administrateur des propriétés Becker (grands moulins de la Ganzau), dépose une demande pour remplacer des poutres et des piliers pourris. Le propriétaire inscrit au cadastre est Sylvain Becker, ennemi du peuple et de l’empire. Les travaux seront exécutés par Joseph Heitz (16, rue Sainte-Madeleine) sous la direction de l’architecte Jean Fritz (3, rue de l’Observatoire) – Les travaux sont autorisés. L’architecte fournit une description détaillée des travaux à faire. Le bois et le fer ne seront pas fournis par l’administration mais sont à la charge de l’entrepreneur.
    1943 – A. Becker déclare ne pas vouloir faire les travaux si le locataire Untz occupe son logement
    1944 (avril), travaux terminés
  • 1943 – Le peintre en bâtiment Michel Weibel (30, rue du Faubourg de Pierre) est chargé de peindre l’enseigne du photographe Othon Scholl sur la devanture en modifiant le projet d’après les indications que fournit l’administration. – Travaux terminés, juin. – Dessin (Zeichnung für auszuf. Beschriftung Fotohaus O. Scholl, Schiffleutstaden N° 14)
  • 1948 – E. Marck demande l’autorisation de poser l’inscription Aux caves de Bourgogne, Vins et Spiritueux, E. Marck. Dessin d’Ernest Mænnel (27, avenue de la Forêt-Noire). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en demandant une enseigne plus simple et plus harmonieuse.
    L’architecte des Bâtiments de France approuve le nouveau dessin – Travaux terminés, juillet 1948.
  • 1953 – L’entrepreneur Louis Galangau est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade (couleur gris beige)
  • 1961 – Rapport des pompiers concernant un conduit obstrué – Travaux terminés, janvier 1962
  • 1967 – A. Becker (20, quai Mullenheim) est autorisé à occuper la voie publique au 14, quai des Bateliers
  • 1977 – L’architecte des Bâtiments de France autorise Francis Becker (20, quai Mullenheim) à repeindre la façade. Il n’est pas nécessaire de poser un échafaudage. La cour étant ouverte aux touristes, la peinture de la façade arrière pourrait être subventionnée. L’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat déclare que le dossier n’est pas prioritaire.
    Le maire écirt aux propriétaires riverains de la cour, Henri Mœssner et Francis Becker pour les inciter à ravaler leurs façades
    1978 – Le technicien en bâtiment Marcel Coss transmet une note d’honoraires (factures Zappaterra, Niederhausbergen, et Kleinmann, Brumath) outre ses propres honoraires qui ne sont pas pris en charge
    Plan qui figure les murs déjà ravalés dans la cour (juin 1978) – Rapport sur les travaux – La Ville verse la subvention à Francis Becker
  • 1985 – L’exploitant de la Pizzéria 13 (13, quai des Bateliers) se plaint des travaux de son voisin. La Police du Bâtiment constate que des travaux illicites ont lieu sur la façade arrière du 14, quai des Bateliers (couverture d’une courette, transformation d’une porte en fenêtre)
    1985 – Francis Becker fait part au maire de son intention de faire ravaler la façade par l’entreprise Kleinmann (Brumath) et demande une subvention. La subvention est versée, décembre 1985.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jean von Auenheim.
Fils de Gui von Auenheim, le batelier Jean von Auenheim épouse en 1571 Esther, fille du boulanger Euchaire Zeder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161)
1571. Dominica XXII. Hans von Awenen Viox von Awenen Son der schiffmann Vnd Ester Eucharius Ceders der pfrund (broth) Becken dochter Zum Jung. S Peter. Sind eingesegnet auff Montag den 19. Novembris Anno 71. In frügebett zu siben vren, Sind außgangen In der grossen Kirchgasse Zum Jungen Sanct Peter auß Ceders des pfrunbecken behausung (i 85)

La maison revient à sa fille Marthe qui épouse en 1596 Georges Obrecht, fils du consul régent Henri Obrecht

Mariage, cathédrale (luth. f° 7)
1596. den 17. Sonntag Trinitatis. Jerg Obrecht, Hrn Heinrich Obrecht des Regirenden Ammeisters sohn, Martham Hans von Augenheim nachgelaßene tochter (i 6)
Baptême, cathédrale (luth. f° 84-v) 1579. Sontag den 5. Aprilis wurd auch getauft Hansen von Awenheim des Schiffmanns und Esther eheliche tochter Martha, Waren Gevatter Simon Scheid d. Schreiner, Magdalena (-) die Hebamm vnd (-) Peter Langen hausfraw (i 90)

Marthe von Auenheim meurt en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison au Fossé des Tanneurs. La masse propre au veuf est de 1 045 livres, celle propre aux héritiers de 3 641 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 554 livres, le passif à 4 080 livres.
1623 (25. febr.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 24) n° (499)
Inventarium Vber Weÿlandt frauwen Marthæ von Auwenheim herrn Georg Obrecht haußfrawen seeligen Verlaßenschafft – nach Ihrem tödlichen hinscheÿden hind. Ihro v.laßen, vff begehren der Ehr: v. tugendsam. Jungfr. Johannæ obrechtin, obgemelt. v.storbenen fr. s: mit nachgemelt Ihrem hind.laßnem Wittwer erzeügter derselb. eintzigen ab intestato nachgelaßener Erbin durch herrn georg obrecht des witibers geeugt v. gezeigt, Martin hans Zittelin geschworne d. St. St. (…) Actum Angefang. Zinßtagß d. 25.t Februarÿ 1623.
NB die eheberedung soll einverleibt werd. d. hieuber eine Copeÿ In Mein formulaô

Inn einer hernach specificirt. d.selbe tt* gehörig. behausung befund. word. wie volgt
Auff d. obern Büenen, Inn der Cammer A, Inn d. obern Stuben, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn d. stub. Inn d. stub cammer, Inn dem haußöhrin, Inn d. Kuch, Inn dem hind. stockh vf der obern büenen, auff d. und. büenen, Im schwartze thuch cämmerlin, Vor dem cämmerlin, Inn d. und. stub, Inn d. Kuch, Im badstüblin, Inn d. bauch kuchen, Im Stall, Im Keller, Inn dem garten gegen des Pleichers hauß hinüber auff dem Schieß Rein
Eigenthumb Ane Häußern. (T.) Item hauß, hoff, hoffestatt vnd bronnen vff dem gerbergraben (…)
Gartten (E.) Item ein gartten mit einem gartten heüßle vor dem Judenthurn vff weÿssen eckh (…)
Eigenthumb Ane Häußern. (W.) Item so hat fr. Johanna Schötterlerin weÿland des Ehrenuest. fürsichtig vnd weiß. H Heinrich obrechts alten ammeisters d. St. St. s: wittib des H wittibers Mutter s: von heüßen wie solche In dem vfgericht. Inventario fo: 81 bitz 84 Zu seh. hind.laßen welche dem anschlag Inventarÿ nach thun 1550 lb. d.
Abzug Zum frawen Martæ von Auwnheim seelig Inventarium gehörig, Würdt Anfänglichen beschrieben des herrn wittwers unverändert gutt, Sa. haußraths 148, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. d. guldin Ring 37, Sa. d. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 419, Sa. gült 32, Sa. schuld 497, Sa. des witibbers unverändert guths 109, Summa summarum1267 lb – Schulden 218, des H witibers unverändert guths 1045 lb
vogt nuhn der erben unverändert gutt, Sa. haußraths 308, Sa. silbers 110, Sa.guldin Ring 87, Sa. d. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptguetter 1405, Sa. gülten zinß hauptgut 15, Sa. Gülth von liegenden güthern 6, Sa. Anschlag des garttens 15, Sa. schuld 11, Sa. Ergäntzung (3141, geht ab 100, übrig) 3043, Summa summarum 5141 lb – Schulden 1500 l, d. Erbin unverändert gutt 3641 lb
Volgt nuhn das gemein verändt vnd theilbar gutt, Sa. haußraths 306, Sa. früchten 52, Sa. lehrer vaß 18 ß, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 156, Sa. guldin ring 167, Sa. baarschafft 4, Sa. Eigenthum ane häußern 125, Sa. schuld 1742, Summa summarum 2554 lb – Schulden 4080 lb, Theilbare schulden übertreffen die Theilbar nahrung 1526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3182 lb
Zuwissen daß vff Montag d. 7.ten Junÿ 1624. zusam erschÿnen herr Georg obrecht d. Wittiber mit beÿstand deß Edlen Ehrenvest v hochgelehrten H Johann Thoman obrecht Comitis palatini burgers Zu Straßburg ane einem, So dann fraw Johanna obrechtin Mit beÿstandt H. Nicolai Parmen Medicinæ doctoris Ihres haußwürths Wie auch H. Johann Georg Kürßners Notarÿ ihro d. Fr. geschwornen v. noch unentledigten vogts Am Andern theil

Le docteur en médecine Nicolas Parman épouse en 1623 Jeanne, fille de Georges Obrecht alors assesseur au Petit Sénat et devient bourgeois le 17 juillet
Mariage, cathédrale (luth. p. 153) 1623. H. Niclas Parman der Artzney doctor, vnd Johanna H. Geörg obrecht alten kleinen raths v.wandten tochter. eingesegnet zu bischeim [entre 23 et 30 juin] (i 81)

1623, 4° Livre de bourgeoisie p. 57
Niclaus Parman Von Prag Medicinæ Doctor empfangt d. Burg.recht von Johanna Georg Obrecht tochter Wull Zu der Maurer Zünfftig Sein den 17 July 1623.

Georges Obrecht et Marthe von Auenheim vendent la maison au potier Georges Kopp et à sa femme Barbe. Ils restent propriétaires de la maison voisine (ensuite n° 16) ; une clause stipule que les acquéreurs ne pourront pas surélever le bâtiment arrière pour ne pas les priver du jour.

1601 (Letzten tag Aprilis), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 146-v
(P. fol. 125.) Erschienen H Georg Obrecht burger Zu St. vnd Fr. Martha von Ouwenheim sein ehegemahel Haben Vner. (verkaufft)
Georg Koppen dem Kachler Burgern Zu St. vnd Barbeln Meÿerin seiner ehel. Haußwürthin
Hauß, Hoffestatt v. höfflin sampt dem hindern Stöcklin Ouch allen Andern Iren gebeuwen & gelegen alhie Inn der Statt Straßburg Jhenseit Am gestaden Obwendig der Neuwen Brucken, Einsit nebent den Verkhöuffern, vnd Andersit nebent Niclaus Ulrich dem Goldtarbeiter, hinden auch vff die Verkhöuffer stoßend, Davon goth Ein guldin gelts ablösig mit 20 guldin St. werung vff Marie Verkhündung fallend, Junckher Friderich Sturm dessen schaffner Maximilianus Erhardt, Item 5 guldin gelts Lösig mit 100 guldin Inn gelt vnd Mariæ geburth den Armen Weÿsen Khindern alhier, Item fünff guldin gelts Widerkhöuffig mit 100 guldin Straßburger Werung vff Liechtmeß dem grossen gemeÿnen Allmusen Zu Sant Marx, Vnd dann 2 Pfund Pfenning gelts Ablösig mit 40 pfund pfenning Straßburger den Vicarien des Chors Hohenstifft Straßburg Järlich & Vnd alles Rht & Also d & Vnd ist disser Khauff vber hievorbestimpte beschwerden, so die Khöuffer obgedacht vber sich Zunemmen und Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 270 Pfund pfenning Straßburger
Vnd Ist aber Inn diessem Verkauff sonderlich abgeredt, vnd den Khäuffern obgemelt Angedingt worden, das Weder sie, Ire Erben oder nachkommen, Zu Ewigen Zeitenn Ane dem Hindern Büwlin, oder Stecklin nit höher bawen oder vffuhren sollen, dann Wie Jetzundt der Ouwenschein mit sich bringt, damit dadurch den Verkhöuffern der tag vnd Lufft genommen werden möchte, alles getrewlich
Hiebeÿ vnd mit gewesen die Erbare Jost Müller Schloßer, vnd Jacob Meÿer der Leistenschneÿder

Originaire de Schelklingen en Wurtemberg, Georges Kopp épouse le 17 juin 1600 Barbe, fille du cordonnier Josse Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p. 73)
1600. Dnîca 3 post Trinitatis. Jorg Kop von scheldtlingen dar Kagler, Barbara Jost Meÿer deß schumachers dochter, eingesegnet den 17. Iunÿ (i 39)

Il devient bourgeois par sa femme deux mois près son mariage
1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 784
Georg Khopp, von Scheltlingen, der Haffner, empfangt d. Burg: vonn Barbara Jost Meÿers des Schumachers dochter, seiner haußfr. gibt sein Nahrung für 100 fl an, vnd will Zu den Maurern diehnen, Act. den 7. Aug. Anno & 1600.

Georges Kopp se remarie en 1603 avec Anne, fille du jardinier David Tugend
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 183-v, n° 485)
1603. Georg Kopp d. Kachler vndt Anna David Tugendt des gartners Nachgelaßene tocht. Eingesegn. 1. Martÿ (i 186)

Georges Kopp et Anne Tugend hypothèquent la maison au profit de Martin Meyer, boulanger à Wolfisheim

1602 (xix Novembris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 455
(Inchoat. fo: 453) Erschienen Georg Kopp Kachler burger alhie So dann Jacob Meÿger leÿsten schneider alls geschworner vogt Salome sein Jörg Koppen dochterlins
haben Inn gegensein Martin Meÿgern des Brottbeckens Zu Woluißheim – schuldig sigen 25 pfund pfenning
Zum vnderpfand sein huß hoffstatt vnd hofflin mit all and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. SS ane dem staden Nÿdwendig der Vischer Zunfftstuben einsyt Jorg Obrechten dem Jüngern andersyt (-) dem goldtschmidt stoßen hinden vff auch vff Georg Obrechten, Dauon gond vij llb x ß gelt losig mit j C L lb d bemeltem Jerg Obrechten, Mehr 50 guldin gelts loßig mit 100 guldin Straßburger dem großen gemeÿnen Almußen Zu Sant Marx, Item Fünff guldin gelts widerkheuffig mit 100 guldin Straßburger den Armen weÿßen Kindern, Item ij lb d gelts lößig mit xl lb d den herrn Vicarien hohenstifft Straßburg Sunst ledig eÿg.

Georges Kopp et Anne Tugend hypothèquent la maison au profit du potier Laurent Durchdenbach

1604 (xviij Januarÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 28-v
(Inchoat. fo: 26.) Erschienen Jorg Kopp der Kachler vnnd Anna Tugentin sein eheliche haußfrauw
haben In gegensein Mayster Lorentz durch den bach kachler burger allhier – schuldig sein 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand huß hoffestatt hofflin v hinderhaußlin mit all Iren gebew & gelegen In der SS ane dem gestaden obwendig der Neuwen brucken einseÿt Emanuel Obrecht andersyt Niclaus Ulrich goldarbeÿter stoßend hinden auch vff Elisabeth Obrecht dauon gnd vij lb x ß gld loßig m j C lb Georg Obechten, Mehr 5 guldin gelts ablösig mit j C g SW den Armen Wayssen Kinder, Wyther fünff guldin ablösig mit j C SW der großen gemeynen Almusen, So dann ij lb d gelts loßig m xl lb d den herren vicarien hohen stifft S. Sunst eÿgen
[in margine :] Erschienen Lorentz durch den bach Hatt Innamen H Georg Schwartzen* als Vogt Annen sein Lorentz durchdenbachs Stiefdochter alls der nachgeschribene Schuld Zustendig in gegensein Jörg Koppen (…) Quittirt den 18. septembr. Anno 1613.

Georges Kopp hypothèque la maison au profit d’Ursule Mürsel, femme de Laurent Schaumann

1608 (vt spâ [xv. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 58
(Inchoat. fo: 66.) Erschienen Geörg Kopp der Kachler
Hatt In gegensein der Ehrentreÿch. Frauwen Ursulen Mürßelin herrn Lorentz Schawmans Ehegemahell Mit beÿstand desselben
74 guldin zu 15 batzen so hans Maußer wonhafft zu Bischheim Zum hohensteg schuldig (…) umb 54 guldin
Vnd zu noch mehrer sicherheyt hatt gedachter Georg Kopp Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt v hefflin mit all andern Iren gebzu geleg. Inn der S S ane dem gestad. einsyt Emanuel Obrecht andersyt Niclaus Ulrichs goldarbeytern stoßend hind. auch vff Emanuel Obrechten, Dauon gend 50 guld. gelt loßig mit 300 guld. SW beml. Emanuel Obrecht, Item 5 guld. glt SW Widerkheuffig m. 100 guldin derselb. werung d. Armen weÿßen kinder, Item fünff gulden gls widerkheüffig m. j. C guld. SW d. groß. gemeyn Almusen Zu S. So dann vier guldin geld losig m 80 guld SW den herren vicarien hoher Stifft St. sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen Frauw Ursula Mürslerin herrn Lorentz Schauwmans Statt gerichts schreÿbers ehegemahel hatt in gegensein Georg Koppes des Kachlers (…) Quittirt, Geschehen den 9. Feb. Anno 1613.

Devenue veuve, Anne Tugend se remarie en 1614 avec le potier Jacques Leichenberger, originaire de Colmar
Mariage, cathédrale (luth. p. 19)
1614. In die pentecostes den 12. Junÿ. Jacob Leichenberger der Kachler von Kolmar vnd Anna Jörg Koppen des Kachlers nachgelaßene witwe, eingesegnet montag den 21. Junÿ (i 14)

Jacques Leichenberger devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 977
Jacob Leichenberg. der Kachler von Collmar empfahet d. Burg.recht Von Anna Tugentin weÿl. Jörg Koppen deß Kachlers hind.laßner wittib vnd wüll Zu den Maurern dienen. Actum den 14. Julÿ Aô 1614

Une nouvelle fois veuve, Anne Tugend se remarie en 1617 avec le potier Matthieu Tirian, originaire d’Erstein
Mariage, cathédrale (luth. p. 56)
1617. Dominica 4. Trin. den 13 Julÿ. Matthes Dürian der Kachler von ehrstein, Dauid Dürian des Metzigers e. sohn, vnd Anna Jacob Leichenbergers des Kachler wittwe, eingesegnet montag d. 21. Julÿ (i 33)

Matthieu Tirian (Derian) devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1018
Matheus derian Von Erstein d Kachler empfaht d. Burg.recht von Anna Weÿland Jacob Lechenberg.s deß Kachlers seellig. Wittib vnd wüll Zu den Maueren dienen Actum den 20. 9.bris 1617.

Matthieu Tirian (Matthias Dyrian) hypothèque la maison au profit de Henri Vagius

1625 (v. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 459-v
(Inchoat. in Prot. fol. 383.) Erschienen Mathÿß dÿrian der Kachler burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 100 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. obwendig der Newen bruch 2.seit n.doctoren Johann Knaffelio, vnd and.seit neb. hannß Gaÿer dem Knöpffmach., hind. vff ermelt doctoren Knaffelio stoßend, dauon gnd iiij gl gld loß. mit 1 C. gl zu S. Marx vnd iiij gl loß mit 1 C gd Ins Weÿßen hauß, Mehr seind sie verhafftet vmb 64 lb 2 ß hannß Geörg und Daniel wÿland Jörg Koppen selig Khind. so der Bekhenners stieffkind. seind, Vnd dan Vmb 300. lb sein des Bekhenners dreÿer Khind. von mütterlich erb hero

Elisabeth, Georges et Daniel, enfants de Georges Kopp et d’Anne Tugend, Anne Marie, fille de Jacques Leichenberger et d’Anne Tugend, Salomé et Dorothée, filles de feu Matthieu Tirian et d’Anne Tugend, tous agissant par leur tuteur, hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius. En marge, quittance remise à la veuve de Jean Gœppel qui a acquis la maison en 1634

1627 (ut spâ. [30. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 456
Erschienen Daniel Steiner schloßer burger Zu Straßburg Als vogt Elisabeth Geörg vnnd Daniel weÿland Geörg Koppen des kachlers vnd Barbaræ Tugentin beeder seelig Khindern, deßgleich. hannß Heinrich Stürtzell küffer Als vogts Annæ Mariæ, weÿland Jacob Leichenbergers des Kachlers seelig. dochter auch von vorgenanter Barbara Tugentin Inn d. And. ehe erzeilet, So dann hanß dürr d. Maurer als vogt Salomeen vnd Dorotheen, weÿ: Mathÿß Tirion des kachlers s. Khind. von mehr gemelter Barbaræ Tugentin Inn d. dritten ehe erzeuget,
haben In gegensein h. Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 250 lb
hafft, in specie Ahn hauß, hoffstatt, höfflin vnd. hind. hauß mit Allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St: St: obwendig der Neuen bruck. einseit n. h. doctore Johann Knafelio vnd anderseit hanß Geÿer dem Knöpffmach. hind. vff ermelt. doctorn Knafelio stoßend, dauon gend. 4 ll. geld lösig mit 1 C. gl. ins waÿßenhauß, Mehr 4 gl. geld loßg mit 1 C. gl. Sant Marx closter, So dann 1 gl. gelts loß. mit 20. gl. d. Edlen Sturmen
[in margine :] (…) in gegensein weÿ: hanß göppels deß Schiffmanns alhie, hind.laßener Wittibin Dorotheæ mit beÿstand Andreß Baldtners Schiffmanns ihres Vogs (…) von ermeltem hanß Göppel vnd deßen nunmehr wittiben alß welche diße Behaußung den 6. Martÿ 1634. an sich erkaufft, Vernüegt* und befriedigt worden – Actum den 24. Decembris Anno 1641.

Georges Kopp, Daniel Kopp et les enfants de Matthieu Tirian vendent la maison au batelier Jean Gœppel et à sa femme Dorothée

1634 (ut spâ [6. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 155-v
(Protocollat. fol. 50.) Erschienen weÿ: Mathiß Dÿrian deß Kachlers see: Kinder Vogt hanß Dürr der Maurer, hanß Georg und Daniel die Koppen gebrüedere bede Kachler, für sich selbsten und Er Daniel mit beÿstand seines Vogts Henrich Reinachers deß Kachlers, mit beÿstand H Johann Georg Marbachen und H Jonæ Stören beede alß vß eines Ers. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und v.ordnet (verkaufft)
hanß Göppel dem Schiffman, und Dorotheen deßen haußfrawen, so beede zugeg. mit beÿstand hanß Vlrich Kupferschmidt, Kauffhauß Knechts
hauß, hoffstat und höfflin sampt einem hind. stöckhlin vnd Allen Anderen ihren gebäwen alhie Jenseit der Breüschen, Oberhalb der Newen Brucken, einseit neben hanß Saurwein den Klein vhrenmacher, anderseit und hinden vff H D. Johann Knafelio stoßend gelegen, davon gehen Jarß vf (-) ein gld. gelts w. den Edlen Sturmen in hauptg. mit 20. fl. w. Item 5. fl. St. w. vf Mariæ Geburth dem weisenhauß in hauptg. mit 100. goldgld. hiehero aber für 100. fl. St. w. gerechnet, Item 5 fl. w. vf Liechtmeß S. Marx mit 100. fl. w. abzulösen, So dan seind sie auch v.hafftet vmb 250. lb sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so die Käuffere vff sich genommen, geschehen p. 309. lb
[in margine :] (…) dabeÿ seind erschienen daß Käuffers nachgelaßener wittibin und Erb. Vögte andreß Baldner und Georg Fritsch beede Schiffleuth (…) den 4. 9.br. a° 1641.

Fils d’André Gœppel à Neuburg en Palatinat (Neuburg am Rhein), le garçon batelier Jean Gœppel épouse en 1625 Dorothée, veuve du batelier Denis Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p 191)
1625. Dominica Inuocauit 6. Martÿ. Hans Göppel der schiffknecht von Newenburgk vnd Dorothea dionysius Meyer des schifmans n. wittwe, eingesegnet Zinstag 22. Martÿ (i 100)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 123, n° 15) 1625. Dnîca Reminiscere & Oculi. Hans Göppell, schiffknecht, Andres Göppels Zu newburg in der pfaltz Sohn, Dorothea, Dionysÿ meyers p.m. Schiffmans v. burgers alhie hinterlassene wittwe. NB. Michel Christ der Braut Stieffvatter, Cappenmacher wohnet auff den plönel bey S Jacob, hat er v. s. font* für 3. iahren Zimlich hel*t d* auff dem marckt Zu colmar, des wegen hat Ihre sponsæ mutter angesprochen Julium Kleiber Kurschnern. Sindt auch im münster ausgeruffen v. Zinstags en 22 martÿ daselbst eingesegnet worden – Münster (i 333)

Fils du batelier Denis Meyer, Denis Meyer épouse en 1621 Dorothée, fille du baigneur Sébastien Schalmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 115)
1621. In festo paschatis den 1 Aprilis. Dionisius Meyer der schifman, dionisius Meyer des schifmans sohn, vnd J Dorothea Sebastian Schalman des baders e. tochter, eingesegnet Zinstag . 10. Aprilis (i 62)

Jean Gœppel devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage.
1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 76
Hannß Goppel Von Newenburg Auß d. Pfaltz d. Schiffknecht empfangt d. Burg.recht von Dorothea Dionisius Meÿer des Batelier Wittib wüll Zum Enckher dienen. Actum den 24. Marty 1625

Devenue veuve, Dorothée Schallmann épouse en 1642 Jean Ulric Weissenburger, fils du marchand Séverin Weissenburger
Mariage, cathédrale (luth. p. 455)
1642. Johann Ulrich Weißenburger, Severin Weißenburgers des handelßmanns vnd burgers allhie ehelicher Sohn vnd Dorothea Hans Göppels schiffers vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Im Münster, Mont. den 25. Aprilis (i 232)

Dorothée Schallmann, veuve du batelier Jean Gœppel et femme de Jean Ulric Weissenburger, ainsi que le tuteur de ses enfants, louent la maison au vitrier André Günther

1644 (13. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 247
Erschienen Dorothea Schallmännin, weÿl. hannß Göppels geweßenen Schiffmanns alhie see: nachgelaßene Wittib, anietzo hannß Ulrich Weißenburgers burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw mit beÿstandt Andreß Baldtners, Vnd Georg Fritschmanns, beed. Schiffmänner, respectivé ihres noch ohnentledigten Und ihrer Kind. Vögten,
hatt in gegensein Andreß Günthers deß Glasers burgers alhie, mit beÿstand H Urban Küsels deß Notarÿ seines Schwehr Vatters bekannt,
daß Sie demselben Vffrecht p. Acht Jahr lang die nechsten Von Michaelis dießes 1644. Jahrs nach ein and. Volgend, Verlühen, Ein Vorder Behaußung, sambt dem hind. Stöcklin, auch allen ihren gebäwen alhie Jenseit der Preüsch, oberhalb der Newen brucken, einseit neben einem hauß dem Closter Zun Rewern zuständig, 2.seit undt hind. vff herrn D. Johann Knafelium Großen Rhats procuratore stoßend, für Vnd Vmb einen Jährlich. Zinß benantlichen 30. fl. à 15. bz.

La veuve et le tuteur des cinq enfants d’André Gœppel vendent la maison au vitrier André Günther

1644 (23. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 570
(Prot. fol. 182.) Erschienen Georg Fritschmann der Schiffmann alß Vogt weÿl. hannß Göppelß deß Schiffmanns seel. nachgelaßener fünff Kind. hannß Niclauß, hannß Danielß, Andreß, Dorotheæ und Salomeen, mit beÿstand Dorotheæ sein Göppelß haußfrawen, d. Kind. eheleiblich. Muter, und Severin Weißenburgers, ihro Dorotheæ Schwähers
hatt in gegensein Andreß Günthers deß Glasers
hauß, hoffstatt und höfflin, sampt einem hinder Stöckhlin auch allen andern ihren Gebäwen, alhie ienseit der Preüsch oberhalb der newen Bruckh., neb. einem Barbierhauß dem Closter Zun Rewern gehörig, ein: und anderseit neb., wie auch hind. vff H Dr Johann. Knafelium groß. Rhats Procuratorem stoßend gelegen, davon geh. iährlich vff Annunciationis Mariæ 1 fl. Straßb. wehr. lößig mit 20. fl. Wehr. Jr. hieronÿmo Christoph Babst. von Bolsenheim, It. 5. fl. wehr. vff Mariæ Geburt, lößig mit 100. fl. golt fl. dem Waÿsenhauß, It. 5 fl. wehr. vff Liechtmeß lößig mit 100. fl. wehr. dem Stifft St.Marx, So ist solch. hauß auch noch verhafftet umb 25. lib Weÿl. H Hannß Philipß Schatz. groß. Rhats Verwanthens seel. Erb. Mehr umb 75. lib. vorgedachtem H Dr Knafelio, Ferners umb 50. lib. H Carl Henrich Seüpeln dem Zeugwarth. sonst. ledig eig. – umb 525 Pfund
[in margine :] diße 20. fl. wehr. seind Jr. Bapst. bezahlt word. wie in weÿl. H Fridolini Meÿers seel . Protocoll de A° 1525. fol. 159. fac. 1. Zu befind. ist

Fils du vitrier Léonard Günther d’Osthouse, André Günther épouse en 1642 Marthe, fille du notaire Urbain Kissel
Mariage, cathédrale (luth. p. 439)
1642. Domin: 14. Trinitatis. Andreß Günther d. glaßer, Leonhard Günthers, Glaßers Zu Osthausen nachgelaßener ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Marthan H Urban Kißels deß Notarÿ vnd Burgers allhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster. Mont. den 14. Sept.

André Günther devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie, p. 196
Andres Geiter der Glaßer Von Osthausen Empfangt d. burgerrecht von Seiner haußfrauwen Marthan, Urbenn Küßel des Notarÿ Ehelicher dochter vmb 8 gold. fl. Ist ledigen Standts geweßen vnd würd Zur Steltzen dienen. Jur. den 19. 7.bris Anno 1640.

André Günther hypothèque la maison au profit de la fille mineure du boulanger Nicolas Dürr

1649 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 201
Erschienen Andreß Günther der Glaßer Vnd Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Andreß Fischers deß Weißbeckhen auch Burgers alhie alß Vogts Annæ, weÿl. Niclauß Dürren deß Weißbeckhen seel. dochter – schuldig seÿen 50. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß hoffstatt vnd höfflin sampt einem hinderstöckhlin mit allen deren Gebäwen alhie jenseit der Preüsch. oberhalb der newen Bruckh. neben einem hauß dem Stifft Zur Rewern Zuständig ein und and. seit wie auch hinden vff H Dr. Johann Knauffelium großen Rhats Procuratorem stoßend geleg. davon geh. Jährlich vff Annunciationis Mariæ 1. fl. Straßb. wehrung ablößig mit 20. fl. wehrung Junckhern Hieronÿmi Christoph Bapsten Von und Zu Bolsenheim, Item 5. fl. wehr Vff Mariæ Geburt lößig mit 100. golt fl. dem Waÿßenhauß, Item 5 fl. wehr. Vff Liechtmeß lößig mit 1000 fl. wehr. dem Stifft St Marx, So ist solch. hauß auch noch Verhafftet umb 25. lb weÿl. H hannß Philippß Schatzen seel. Erben: Mehr umb 75. lb weÿl. H hannß Philipß Schatzen seel. Erben, Mehr vmb 75. lb Vorgedachtem H Dr Knauffelio und Vmb 50. lib H Carl Henrich Seüpeln dem Zeügwarth

André Günther se porte garant de son beau-père notaire Urbain Kissel en hypothéquant sa maison au profit de la tribu des Boulangers. En marge, quittance remise en 1683 au vitrier Jean Frédéric Günther

1654 (9. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 638-v
Erschienen H Urban Kißel, Notarius
hatt in gegensein H Samuels von Thour deß Ohlmanns alß ietzig. Zunfftmaÿsters EE Zunfft der Beckhen – schuldig seÿen 50. lib.
Und deß. Zur mehren Versicherung so ist auch hiebeÿ persönlich erschienen Andreß Günther der Glaser sein deß Schuldners dochtermann, der hatt sich für sich und seine Erben umb diße Schuld, biß Sie völlig wirt bezahlt sein, verbürgt (…) und deßweg. Zum special Unterpfand ernannt, hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen & Jenseits deß Stadens, oberhalb der newen bruckhen, einseit neben H D. Johann Knafelio, anderseit neben Paul Lendeisen dem Meelmann, hind. auch vff ihne H Dr Knafelium stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff purificationis Mariæ 5. fl. wehr. lößig mit 100 fl. wehr. dem Allmosen Zu St. Marx, Item 5. fl. wehr. vff Nativitatis Mariæ lößig mit 100. golt fl.. dem waÿsenhauß, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib. weÿl. Niclauß dürren deß Münsterbeckh seel. Erben
[in margine :] in gegensein Andres Günthers deß Glasers, deß hierinn Debitoris nunmehr seel. dochtermann (quittung) Actum den 18.t 7.bris A° 1662.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Friderich Günthers deß Glasers als ietzigen Possessoris der, Von dem bürgen, hÿpothecirten behaußung (quittung) Act. 4. Febr: a° 1683.

André Günther s’oppose devant les Quinze aux tribus des Maréchaux et des Charpentiers. André Günther a passé en 1652 un marché avec le commissaire Scheid pour lui fournir des fenêtres à Freistett en Bade. Il a fait faire les cadres par le menuisier Georges Strauss et les ferrures par le serrurier Thiébaut Dieringer. André Kehrmann et Jacques Wagner qui prétendent être les artisans ordinaires de Scheid déclarent que le maître d’ouvrage ne les a pas payé de leur ouvrage. André Günther a déjà été condamné par la Chambre des Sept pour les avoir injuriés. Il argue entre autres que Scheid lui a passé le marché sans qu’il le sollicite et que le travail a lieu hors la juridiction de Strasbourg. La commission propose de renvoyer l’affaire de l’amende aux tribus pour ne pas compromettre leur autorité et enjoignent André Günther de ne plus accepter de tels marchés à l’avenir sous peine d’une amende irrémissible de 25 livres.
1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
(f° 133-v) Sambstag den 15. Julÿ. – Andreß Günter Ca. Schmid undt Zimmerleüth et Cons:
Andres Günther per Wild. Contra E. E. Zunfft d. Schmid u. Zimmerleüth so dann Andreß Kehrmann vnndt Hanß Jacob Wagner, prod. suppl. M. E. wegen Kehrmanns Zeit d. ordnung erh.

(f° 139) Sambstag den 22. Julÿ. – Andreß Günther Ca. Schmid Zimmerleüth et cons:
Andres Günthern, p. Wild. Citirt Schmidt u. Zimmerleüth Zunfftmeister, vnd Hanß Jacob Wagner & erholt Jüngst einkommene Supplication E. wegen Zimmerleüth Vnd Wagner, Zeit d. ordnung erh.

(f° 144) Sambstag den 29. Julÿ. – Andreß Günther Ca. Schmid
Andres Günther per W. C. Schmidt erholt Jüngst einkommene Supplication & M. E pro Cit. copias und Zeit d. ordnung erh.

(f° 162) Sambstag den 19. Aug. – Schmid Ca. Günthern
Schmid Zimmerleüth neben Andreß Kehrman et cons. Cont. Andres Günthern prod: Gegenbericht mit beÿlag Lit: A Wildt pro Cit. copias vnndt Zeit d. ordnung erh.

(f° 181) Sambstag den 2. 7.bris – Andreß Günther Ca. Kehrmann cons.
Andreß Günther per Wild. Ca. Andreß Kehrmann et cons. prod: beschluß mit beÿlaag sub Nis 2. biß 7. E. pro Cit. copias und Zeit 14. tag erh.

(f° 196) Sambstag den 23. 7.bris – Schmid Ca. Günthern
Schmid, Zimmerleüth et cons. p. E. cont. Andreß Günthern prod: Verantwortung. Wildt pro pro Cit. copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 199-v) Sambstag den 30. 7.bris – Andreß Günther Ca. Schmidt et cons.
Andreß Günther per Wild, contra Schmid, Zimmerleüth et cons. Weilen citati in Jüngster handlung allerhandt unerfridliche sach eingebracht, als bitt Er ihme noch Eine Schrifft gn. Zul*tatt. E. bitts beÿ ordnung Zulaßen. Erkandt, Würdt periculo partis willfahrt.

(f° 210-v) Sambstag den 21. 8.bris – Schmid et cons. Ca. Günther
Schmid et cons. p. E. c. Andreß Günth. bitten nunmehr die Sach für beschloßen anzunehmen, Wild pro Citat. producirt Endliche Schlußschrifft suv Nis 8 biß 13. Eggen copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 218) Sambstag den 28. 8.bris – Schmid et cons. Ca. Günther
Schmid et cons. per Eggen contra Andreß Günthern sorgen wid. gg. Letsterer Schrifft generalia und concludiren. Wild pro Citat. beschleüßt gleichergestalt, vnd setzts. Erk. Würd für beschloßen angenohmen, bedenckens. H. Erhard H Stedel

(f° 222) Freÿt. den 3. 9.bris – Andreß Günter Ca. Schmid undt Zimmerleüth auch Andreß Kehrmann et cons.
H. Erhard vnd H. Städel Laßen Per H. Frantzen referiren, daß Sie die Sach Andreß Günthern des Glasers allhie, entgegen beede Zunfft der Schmid und Zimmerleüth, auch Andream Kehrmann den Schloßer et cons: Zu bedencken Vor sich genohmen, vnd alle einkommene sonderlich vff Clägers seÿten Weitlaüffige Acta vnd handlung von Worth Zu worth höhren verleßen, vnd Endlichen befunden daß Summa der gantzen Controvers In nachfolgendem bestehe, benantlichen, daß bereits in A° 1652. H. Commissarius Scheid In seinem Baw Zu Freÿstetten, Clagenden Andreß Günthern, Eine gewiße anzahl fenster, vnd Zugleich auch darzu die ramen vnd beschläg machen Zulaßen, vnd also die sach Ihme überhaupt verdinget, Welches dann Günthern acceptirt, die ramen durch Hanß Georg Straußen den Schreiner, die beschläg aber durch Diebold Dieringern den Schloßer alhie verfertigen laßen, dieselbe auch derentwegen contentirt vnd befriediget. darwiderum hetten sich Andreß Kehrmann, vnndt anß Jacob Wagner, alß obgedachten H. Scheiden ordinari Schloßer und Schreiner, vnd dennen denselbe auch noch Von Vorgemachter arbeit schuldig geweßen, sehr beschwerd, Vorgebend, Ein solches Wider Articull auch Handwercks gebrauch vnd ordnung lieffe, deßwegen auch ihne Günthern [f° 223] nicht allein injurirt, darfür Sie Zwar beÿ Einem Ehrs: Sübnergericht ied. vmb 30. ß. gestrafft die Haubtsach aber an die Zünfft gewieß. word. sond.n auch nach solchem denselben War oberwehnter beeder Zünft Ehrsamer Gericht citirt, vnd daselbsten des Clägers attentatum gebührend maßen geklaget, warüber dann Clägern Von ieder Zunfft 2. lb Straaff Zuerlegen dictirt, vnd sich Künfftig dergleich. verding annemung so nit seines handwercks, Zu müßig. anbefohlen word. Von diesem bescheid nun habe Kläger für MGhh. reducirt, Vnd bescheid (1) mit H. Commissarÿ Scheiden Schrifftlichen Attestation, daß Er ihme vmb die arbeit nicht nachgelaß. sondern Er Scheid dieße Verdingung überhaupt Von selbsten begehrt, (2) Wende Er ein, daß in specie wid. solches beede ermelte Zünfft Keinen Articull /:wie gleichwohl wahr:/ hetten. (3) Er nicht gewußt habe, daß Kehrmann vnd Wagner H. Scheiden ordinari Handwercks leüth, weniger daß Er denselben noch etwaß schuldig seÿe & (4) obgemelte arbeit nicht allhie in die Statt sondern vffs land vnd in frembde Jurisdiction bestellet Worden seÿe Vnd daß Er Endlich, dafern schon Ein Articull vorhanden were, leisten Köndte, Waß Einem Ehrlichen Mann vferlegt werden möchte, daß Er zu Zeit übernohmenen Verdings nicht gewußt, dergleichen verbotten Zusein & Dieweilen aber diesem allem Ungehindert, ob Zwar Kein special Articull Vorhanden, Clagend. Günther dennach Wohl gewußt od. doch Wüßen sollen, daß dießes sein verübtes begünen, Wid. handtwercks gebrauch vnd herkommen in deme Er für daß and. auch schon hiebevor fast dergleich streit wegen arbeit abdingens undt sonsten gehabt, Wiewohl Er sich deßwegen mit verschiedenen producirt. Missiuen Zuentschuldig. [f° 224] vermeint, Fürs dritte aber ex actis, vnd allen mit einlauffenden vmbständen nach Zur genüge erhellet, daß Er wohl gewußt, daß Kehrmann vndt Wagner Vielgedachten H. Scheiden ordinari Handwercks leüth seÿen, auch ane Ihnen nach Zuerfordern hetten, alß halten Deputirte Herren vff g. beleiben darfür, Es seÿe die Sach auch Zu maitenirung der Zunfft authoritet in pt° mulctæ widerumb ane beede Beclagte Zünfft Zu remittiren, Dem Cläger Künfftig dergleich verding Zu mach. beÿ poen 25. lb. d. Zu inhibiren, die lasten aber für dißmahl In dieser Sach vfgang. auß bewägenden ursachen Zu compensiren & vnd solches durch nach folgende Urtel.
Erkantnus. Unsere Herren die Fünffzehen haben, In Sachen Andres Günthers deß Glaßers vnd burgers allhie, Clägers, an Einem Entgegen vnd Wid. die Ehrs: Zunfft der Schmid vnd Zimmerleüth in specie auch Andream Kehrmann, der Schloßer und& Hanß Jacob Wagnern den Schreiner, Beclagte an Andern theil, vff einkommeme Clag Antwortt producirte Documenta, vnd angenohmenen beschluß nach Erkandt, Würd daß geschäfft puncto mulctæ wider an obbemelte Ers: Zunfft remittirt vnd gewießen, dabeÿ Clägern beÿ Straaff 25. lb hiemit injungirt vnd vfferlegt, fürterthin, sich deß, neben übung seines handwercks wid. gewohnheit gebrauch und herkommen, vnderzogenen Verdings der Schloßer vnd Schreiner Arbeit allerdings Zu müßigen vnd Zuenthalten, compensatis Expensis. Erkandt Würdt der Herren Deputirt bedencken placidirt vnd die Urtel gefolgt.

André Günther hypothèque la maison au profit de l’avocat Daniel Imlin pour en régler les frais de réparation. Sa femme, fille du notaire Urbain Kissel, se porte garante.

1655 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 223
Erschienen Andreß Günther der Glaser Und burger alhie
in gegensein H Johann Jacob Gambßen U. J. Ddi. Im nahmen deß Edel Vest und hochgelehrten H. Daniel Imlins U.J. D. Und dißer Statt Consiliarÿ et Advocati Senioris seines Herrn Schwähers – schuldig seÿen 50. lb Zu reparirung nach geschriebener behaußung
Underpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin, sampt einem hinderstöckhlin, auch allen deren Gebäwen Und Zugehördten alhie jenseit der Breüschen, oberhalb der newen Bruckhen neben einem Barbierhauß dem Closter Zu Rewern gehörig ein: Und anderseit neben wie auch hinden vff H Dr. Johann Knafelÿ groß. Rhats procuratoris Kinder stoßend geleg. so Zu Vor noch verhafftet vmb (…)
[in margine, f° 223-v] (…) Hierauff ist auch persönlich erschienen Martha, sein des Debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand H. Urbani Küßels deß Notarÿ ihres Vatters und Eusebÿ Lorentz Butzmanns deß wullenwebers, beeder hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther, die hat (…) sich (…) Zur mitschuldnerin dargestellt – Actum den 26. Februarÿ 1656.

André Günther qui vient de reconstruire son bâtiment passe un accord avec son voisin (à l’ouest), le farinier Paul Lendeisen, qui l’autorise à poser des poutres dans sa moitié du mur pignon.

1655 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 432
Erschienen Andres Günther der Glaser, mit beÿstand Georg Hubers deß Maurers, an einem,
So dann Paul Lendeisen der Meelmann mit beÿstand Isaac Heppen deß Maurers und steinhawers, am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie beÿde, Zweÿ ihren Jenseit der newen bruckhen am Stad. beÿ der Fischerstuben, neben einand. gelegenen Behaußung., einen gemeinen Gäbel stehen, Und Er Günther beÿ seinem iüngst. baw, vff den gantzen Gäbel treÿ steinere Pfeiler Zu dem Ende gelegt, damit seine helfte der Maur desto stärckher sein, und Er desto sicherer den newen baw vff solcher helffte hatt vff führen Können, dannenhero Er Lendeisen dießelbe Vff seiner Gerechtigkeit Zu leid. nicht schuldig were, So hetten sie sich iedoch Zu pflantzung guter Nahbarschafft, dahien mit einand. gutlich verglich., daß gleichwohl Er Lendeisen, seine Erben und Nachkommen alß Besitzer der Lendeisisch. Behaußung ewiglich, ohngezweiffelt Eigenthum sein, Zu mahlen dieselbe in und vff dißer Pfeiler nach ihrem belieb. und Wohlgefallen zu bawen bemächtiget, und wed. Andreß Günther noch seine Erb. und Nachkommen alß Besitzer d. güntherisch. Behaußung, daßelbe in einige weiß Zu hindern und Zu währen berechtigt sein sollen, Inmaß. dann beÿde Parten diße Vergleichung mit dem darüber gelaÿsteten mund: und hand: Verspruch, für sich, ihre Erben und Nachkommen ewiglich becräfftigt, und ihre beÿde benachbahrte Behaußung hierzu für und für geg. einand. verbund. haben

André Günther hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Kast, greffier au Petit Sénat. En marge, quittance remise à son fils Jean Frédéric Günther.

1659 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 869
Erschienen Andres Günther der Glaser
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philipß Kasten V.I.D. und EE. Kleinen Rhats Actuarÿ & Referentis – schuldig seÿe 100 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, sampt einem hindern stöcklin auch allen übrig. Gebäwen & Jenseit der Preuschen, oberhalb der newen Bruckh. einseit neben einem Barbierhauß dem Closter Zun Reweren gehörig, anderseit neben wie auch hind. vff Anthoni Krötteln den Nadler stoßend geleg. davon gehend iahrs termino Nativitatis Mariæ 5 fl. straßb: Wehr. lößig mit 80. gold fl. dem waÿsenhauß, Item 5. fl. wehr. vff liechtmeß lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem groß: gemeinen Allmosen Zu St.Marx
[in margine f° 869-v] (…) in gegensein Johann Friderich Günthers, deß Glaßers, deß hievor gemelten debitoris leiblich. Sohns und possessoris deß Und.pfands (quittung) Act. den 11. April. 1692.

André Günther hypothèque la maison au profit du pasteur Balthasar Frédéric Saltzmann

1660 (18. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1006
Erschienen Andreß Günther der Glaßer
daß Er dem Wohl Ehrwürdig- hochgelehrten Hn Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrern deß Münsters
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen Rechten und Zugehördten oberhalb der Newen bruckhen am Staaden, einseit neben Anthoni Knöttlen dem Nadler, anderseit neben Paul Lendeisen dem Meelmann hinden uf gd. Knöttlen stoßend geleg., so Zuvor (…)
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Günhers deß Glasers alß ietzig. possessoris der hierin Verpfändeten behaußung (quittung) d. 19. Apr. 1691

André Günther hypothèque la maison au profit de la veuve de l’ancien consul Jean Wencker

1661 (30. april.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 295
Erschienen Andres Günther der Glaser
in gegensein deß Ehrenvest fürsichtig wohl weÿsen H. Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig alß Curator Fr. Elisabethæ weÿl. deß Edel- fürsichtig hochweÿsen H. Johann Wenckhers dießer Statt geweßenen alten Ammaÿsters, treÿ Zehners et Scholarchæ Universitatis nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin – schuldig seÿen 50. lib.
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, oberhalb der Newen Bruckhen, am staaden, einseit neben Anthoni Kröttlen dem Nadler anderseit neben Paul Lenckeißen dem Meelmann hinden uff gedachten Kröttlen stoßend gelegen, so Zuvor umb 100. lib (…)

André Günther meurt en 1663 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 77 livres. L’actif de la communauté s’élève à 481 livres, le passif à 205 livres. Les dettes à recouvrer comprennent celles de plusieurs étudiants en pension.

1663 (29. 7.br), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 12) f° 11
Inventarium vnd Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung, vndt Güettere, Ligender vndt Vahrender, veränderter vndt unveränderter, keinerleÿ davon Außgenommen noch hinden gesetzt, So Weilandt der Ehrenhafft Meister Andreas Günther, Glaßer undt burger Zu Str. beÿ seinem den 26. Aprilis des 1663.sten Jahres beschehenem seel. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welches vf erfordern vndt begehren des auch Ehrenthafften herrn Hanß Jacob Geßlers Barbierers undt Wundt Artztens, burgers Zu Str. Alß geschwornen Vogts, Hanß Philippßen seines alters Im 17.ten, Hanß Friderich Im 14.ten, Mariæ Salomeen Im 11. vndt Mariæ Barbaræ im 5.ten Jahre, durch die Ehren vndt Tugendsame Fraw Marthan Küßelin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstandt des Ehrenvesten Fürsichtigen vndt weißen herrn Andreæ Fischers, E. E. großen Raths beÿsitzers, Ihres geordneten Vogts (…) Actum Dienstags den 29. Septembris Anno 1663.
Es ist ein Eheberedung vndt ein Codicill vorhanden

In einer in der Statt Straßburg am Staden nahe der Newenbruckhen gelegener vnd in diße verlaßenschafft gehörige behaußung befund. word. Alß volget
Erstlichen Ahne haußrath. Vf der obern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cam. D, Im Obern Stübel, Im Obern hindern stübel, Vor dißer stuben, In der Cammer E, In der vordern Mittlern stuben, In der Cammer F, In der Cammer G, Vor dißer Cammer, In der Wohnstuben, Im hinderstübel, Im hinderstübel Cämmerl., Im hauß Öhren, In der Kuchen, In der Werckstatt, Im undern haußöhren
Ergentzung des wittiben unveränderten guth (…) Item vermög Inventarÿ über weÿland frawen Mariæ Kipßin auch weÿland H Urbani Kißels, geweßenen Notÿ. bgrs alhie, d. Wittiben geliebten vatters deßen haußfrauwen auch seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Johann Christoph Wintern, den Notm. in a° 1652. vfgericht vndt demselben Kraft Inserirten Testamenti nuncupativi befindet sich fol. (-) fac. (-) d. ermelte Fr. Maria Kipsin ihro d ietzmahlig. Wittibin als ihrer Stiefdochter Zu einem Legat v.ordnet (…)
Inhalt Inventarÿ über vorgedachts H Urbano Kißels des Notÿ. d. wittib vatters seel. Verlaßenschafft durch Philipps Heinrich Theum den Notarium a° 1661. vfgericht (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt, vndt höfflin sambt einem hind.en stöcklin, mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, Rechten Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg, Jenseit der Preuschen Oberhalb der Newen brucken, Einseit neben Paulo Lenteißen dem Meelmann, anderseit neben H Anthonius Gräthen dem Nadler, davon gohnd Jahrs Nachvolgendte beschwerden, 5 fl. wehrung vf Mariæ geburth Lößig mit 100 fl. besagter whg dem Stifft des Weißenhaußes, Item 5. fl. wehrung vf Liechtmeß widerlösig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Stifft St. Marx alhie
Fernere Newe beschwerd. 5. fl. Jahrs vf dem 9. Martÿ H Andreæ Fischern E.E. großen Raths beÿsitzern, Ablößig in hgutt mit 100. fl. Item 1. lb 5 ß. d. E. E. Zunfft der Beckhen Jahrs vf Purificationis Mariæ steth in hgutt 50. fl. Item 5. fl. gelts Jahrs vf den 30. Aprilis Weÿl. H. Johann Wenckhers Alten Ammeisters seel. fr. Wittiben in hgutt. zu redimiren mit 100. fl. Item 10. fl. gelts Jahrs vf den 12. 7.bris fr. Rebeccä Keckhin Wittibin in hgutt widerlößig mit 200. fl. Item 10. fl. gelts Zinßes Jahrs vf den 18. 10.bris den Wohl Ehrwürdigen vndt hochgelehrten H Balthasar Friderich Saltzmann, Pfarrh. Im Münster, In hgutt 200. fl. Item 10. fl. gelts Jahrs vf Catharinæ dem hochgelehrten H Johann Philipps Kasten der Rechten Dtorÿ vnd E E. Kl. Raths Actuario und Referendario in hgutt Abzulößen mit 200 fl. Item 5 fl. gelts H Fr H. Georg Graden Jahrs vf (-) In hauptgut Abzulößen mit 100. fl. Sonsten vber vorhero specificirte beschwerd. so sammenthafft thun 580. lb, angeschlagen pro 50 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentine brief, in der Statt Str. Cantzleÿ Contract stuben gefertigt, vnd mit derselben fürhangendem Insigel bekräftiget datirt den 23. 7.bris anno 1644. mit N° 1 notirt.
Schulden ins Erb Zugeltend (…) It. h. Elias Richter i Studiosus von Bauz. soll für Kostgeltt laut Recognition sub dato den 3. Aug. 1663, 85 fl. tht. 42 lb
It. H hanß Georg Träg. von Rothenburg, d. Studiosus soll für Kostgeltt, 3 lb
It. H Johann Schaller, d. Studiosus von Wintzheim soll für Kostgeltt, 2 lb
It. Lorentz Schäfer, d. Studiosus von Anspach soll für Kostgeltt, 5 lb
Abzug in hieuor hergeschriben Inventarium gehörig. Der Wittib unverändert Gutt, Schulden 50, Ergäntzung (168, Abzug 140, Rest) 27, Summa summarum 77 lb
Theilbar gutt, haußrath 169, Wein vnd Vaß 86, Glaß wahren vnd Werckzeug Zum handwerck gehörig 98, Silber geschirrs v. geschmeidt 30, Guldine Ring 14, Eigenthumb ane einer behaußung 50, Schulden ins Erbe Zugeltend 30, Summa summarum 481 lb – Schulden 205, Nach deren Abzug 276 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 303 lb

La maison revient à son fils vitrier Frédéric Günther qui épouse en 1680 Ursule, fille de l’emballeur André Grünwald.

Mariage, cathédrale (luth. f° 82, n° 32)
1680. Trinitatis. Zum 2 mahl Friderich Günther der Glaßer Weiland Andreas Günthers gewesenen Glaßers u. Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr Ursula Andreas Grünwald Packers und Burgers alhier ehel. T. Donnerst. den 17.ten Junÿ Münster (i 83)

Née non bourgeoise, Ursule Grünwald le devient par son mari six mois après son mariage
1681, 4° Livre de bourgeoisie f° 478

Ursula Güntherin geborne Grünwaldin, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Friderich Günther dem glasern p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist lediger standt gewesen, und wirdt Zur Steltzen Zünfftig, promis. d. 29. Jan. 1681.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient en partie au mari dont les apports s’élèvent à 378 livres, ceux de la femme à 239 livres.

1680 (11. Dec.), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 1) f° 27
Inventarium und Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so der Ehrenhaffte Johann Friderich Günther Glaßer und die Ehren und tugendsahme Fraw Ursula Grüenwaldin beede Ehegemächte und burgere allhier Zu Straßburg einander in die ehe Zugebracht, welche der ursachen dieweilen in Ihr beeden mit einander auffgerichteter Eheberedung expressé versehen, daß eines Jeden in die Ehe Zubringendes Vermögen ein Reservirt und unverändert Gut sein (…) Actum Straßburg in gegenwart Andreæ Grünwaldts Packers der Frawen Vatters Sambstags d. 11. Decembris A° 1680.

In einer in der Statt Straßburg am Staden gelegenen und Zum theil dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eÿgenthum ane einer Behaußung so der Mann in die Ehe gebracht. It. hauß, hoffstatt, undt höffel sambt einem hindern Stöcklein, mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg am Staden, Jenseit der Preüschen Oberhalb der Newen brucken, Einseit neben weÿl. Paul Lendeißen geweßenen Mehlmanns allhier hinterbliebenen Erben, anderseit Anthonÿ Gräthern dem Nadlern, davon gehen Jahrs 2 lb 10. ß 6 d dem Stifft des Weißenhaußes, auff Nativitatis Mariæ in hauptgut wider lößig mit 52. lb 10. ß, Ferner 2 lb 12 ß 6 d dem Stifft St. Marx Jährlich auff Mariæ Liechtmeß in hauptgut widerlößig mit 52 lb 10 ß d, Weiter 1 lb 5 ß d E. E. Zunfft der Beckhen Jährlichen auff Purificationis Mariæ in hg. wider lößig mit 25 lb. d. It. 4. lb Herrn Balthasar Friderich Saltzmann, Theolog. Licentiato und Pfarrherrn Im Münster Johann auff d. 4. Aprilis in hg. widerlößig mit 100. lb d, It. 4 lb. d hoch Edelgedachtem herrn L: Saltzman Jährl. auff den 5. Junÿ in hg. widerlößig mit 100 lb. d. Item 4 lb d weiter hoch Edelberührtem herrn Lic. Saltzmann Jährl. auff d. 8. Decembris in hg. widerlößig mit 100 lb d, Item ist dieße behaußung ferner Frawen Marthæ Güntherin deß Manns Mutter verhafftet so Ihro Jährlich Zu verinteressiren u. mit 55 lb 6 ß, So dann deß Manns dreÿen Geschwisterden vor ererbte vätterlich Gut deßenthalben Sie auff hie vorbemelte behaußung bemeßen*, benantl. umb 198 lb 10 ß 3 ¾ d Welche beede Capitalia der Mann Jährlich auff den Palm Sontag und A° 1680. Zum ersten mahl mit 10. lb 2 ß 6 d Zu verzinßen schuldig Inhalt deß Zwischen Ihme undt deßen Mutter auch Geschwisterden den 3. Aprilis A° 1679. durch H Johann Friderich Redwitzen Notarium absonderlich auffgerichteten Vergleichs, sonsten freÿ ledig undt eÿgen, und ist dieße beh. gleich wie der Mann solche vermög erstberührten Vergleichs Käufflich angenommen, auch hiehero Zu æstimiren verglichen pro 784 lb 10 ß d. Verbleibt also dem Mann ane hievorbemelter beh. nach abzug hievor beschriebene darauff stehender beschwerden hiehero außzuwerffen übrig 100 lb 13 ß 6 ¼ d. Über solche behaußung besagt ein alter teutscher Perg. brief, mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract stuben gefertigt, aber anietzo ohne Insigel befunden, datirt den 23. 7.bris A° 1644. mit altem N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen.
Abzug in der Frawen Inventarium Sa. haußraths 97, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Guldener Ring 11, Sa. der baarschafft 107, Sa. der helffte ane de haussteuren 11, Summa summarum 239 lb
Abzug in deß Manns Inventarium, Sa. haußraths 112, Sa. antheils ane haussteuren 11, Sa. werckzeugs 112, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. baarschafft 9, Sa. eÿgenth. ane j. behaußung 100, Sa. Schulden in der manns Nahrung Zugeltend 83, Summa summarum 435 lb – Schulden 57 lb, deß Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen 378 lb

Frédéric Günther porte devant les Conseillers et les Vingt-et-Un une affaire concernant des ouvrages pour la cour de Bade
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 170) den 3. 8.bris – Johann Friderich Günther
Kl. nôe H Johann Friderich Günthern glaßer et consorten, placiren Unterth. angeborgenes bitten mit beÿlag. Sub Nis 1 biß 7 inclusivé puncto der in fürstl. Badischer hoff gemachter arbeith.
Erk. Sollen die imploranten ihren regress an die Knörrische Erben nehmen. H. XXI. Kast, H. Benberger.

Jean Frédéric Günther meurt en octobre 1710 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 805 livres, celle propre aux héritiers de 237 livres. L’actif de la communauté s’élève à 691 livres, le passif à 646 livres.

1710 (26.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) f° 875
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen haab vndt Nahrung so weÿlandt der Ehren: vnd Wohlvorgeachte Herr Johann Friderich Günther geweßene Glaßer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 19.ten Octobris des ohnlängst zurück gelegten 1709.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Wohl Ehren: vnd vorachtbahren herrn Johann Peter Gambßen, Fischers vnd burgers allhier als geschwornen Curatoris herrn M. Johann Christophs Theol. Stud: Herrn Johann Daniels leedigen handelßdieners, Jgf. Annæ Ursulæ und Mariæ Salome des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen Wittib, ehelich erzeugter vier Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren: und tugendreiche Fraw Ursulam gebohrne Grünwaldin die hinderbliebene Wittib beÿständlich des Ehrengeachten herrn Johann Martin Bauren Glaßer vnd burgers allhier Ihres geordneten vogts (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 26. febr. Anno 1710.
Copia der Eheberedung
Copia codicilli reciproci, So beede geweßenen mehr Ehren gedachte Ehepersohnen in Anno 1708. vor mir Not° auffgerichtet

In einer allhier Zu Straßburg am Staaden ohnfern der Neüenbruck gelegenen: vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane höltzen: und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Officier stub, Vor dießem Gemach, In der Stub im Mittlern stockh, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, Im haußöhren, Im hindern stübel am obern Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Stub, Im undern haußöhren, Im Keller
(f° 5) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt undt höfflein, sambt i. hind. stöcklein mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Staaden jenseit der Preüschen Oberhalb der Neüen bruckh. einseith neben Herrn Ludwig Binder dem handelßmann, 2. seith neben hannß Michel Schwingen dem Schloßer, hinden auff vorgedachten Hrn. Bindern stoßend, gelegen, davon gehen Jährliche, 2 lb. 12 ß 6 d Zinß dem Stifft Weÿßenhauß alhier widerlößig in hauptguth mit 52. lb. Sonsten gegen männiglich freÿ Leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießige geschworne Werckmeister vermög deren beÿ meinem Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 1.sten Martÿ 1710. æstimirt worden pro 700 lb. Davon abgezogen Vorstehende beschwerden der 52. lb So restiret allhier annoch außzuwerffen 648. Über solche behaußung sagt 1. a. teutscher teutscher Perg. brieff, m. d. St. Str. C. C. stuben anhang. Insigel verwahrt, so davon abgerißen, datirt den 23. 7.bris A° 1644. mit altem N° 1 notirt.
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber des abgeleibten . seel: in die Ehe gebrachter Nahrung, durch weÿl. H. Notm. Johann Philipp Schüblern seel. in A° 1680. gefertigt
Wÿdumbs Verfangenschafft, auß weÿl. herrn Johann Christoph Luxen geweßenen hochgräfftlich Hanaw Liechtenbergischen Ambt Schaffner Zu Bischheim seel. Erb: vnd verlaßenschafft herrührendt, Wavon das Eÿgenthumb herrn Samuel Luxen sein ambt Schaffners seel bruders Sohn Legat weiße gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 3, Sa. der baarschafft 28, Sa. pfenningzinß hauptguths 50, Sa. Ergäntzung 348, Sa. Activ Schulden 340, Summa summarum 805 lb
Der Kinder ererbt vätterlich Guth betr. Sa. haußraths 28, Sa. Leerer vaß 1, Sa. Silbers 7 ß, Sa. baarschafft 7, Sa. pfenningzinß hauptguths 150, Sa. Eÿgenthumb ane j behaußung 648, Sa. Ergäntzung (-), Summa summarum 835 lb – Schulden 598, Nach deren Abzug 237 lb.
Endlichen volgt auch die Beschreibung der Gemein vnd theilbahren Verlaßenschafft, Sa. haußraths 102, Sa. Wahren 106, Sa. Wein und Leerer vaß 31, Sa. Silber Geschmeids 25, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 66, Sa. Activ Schulden 347, Summa summarum 691 lb – Schulden 646, Compensando verbleibt 44 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1087 lb
Abschatzung den 1. Martÿ 1710. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Günther Glaßer seel: hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg am Obern Staaden gelegen, Ein seith neben herrn Ludwig Binder dem handelßmann Anderseith Neben herrn hannß Michel Schwing dem Schloßer hinden auff vorgedachten herrn Binder Stoßend, welche behaußung hoff, hoffstatt, hinderhaußel, brunnen und Gebälckten Keller, sampt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten Jetzigem preiß nach angeschlagen wird, Vor und Vmb Eintaußend und Zweÿ Hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meisters Zimmers hoff

Anne Ursule Günther et son mari vitrier Wendelin Schneider, Marie Ursule Günther, assistées de leur frère Jean Daniel, hypothèquent la maison au profit du banquier Jean Michel Wolff

1723 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 104-v
Wendling Schneider der glaßer und Anna Ursula geb. Güntherin beÿständlich Johann Daniel Günther handelsbedienten ihres bruders und Samuel Schwartz des Kupfferschmidts ihres Oncle, So dann Jfr. Maria Salome geb. Güntherin so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt beÿständlich ihres bruders Johann Daniel Günther
in gegensein H. Johann Michael Wolffen Banquier – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff hoffstatt und hinderhauß mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Schiffleuthstaden, einseit neben H Storr dem handelsmann anderseit neben der Schwingischer wittib hinten auff ged. Storren und Schwingen

Marie Salomé Günther femme du boulanger Jean Jacques Kuhn cède sa moitié de maison à son beau-frère Wendelin Schneider et à sa sœur Anne Ursule Günther. Les deux sœurs sont propriétaire à titre de legs.

1724 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 280
Fr. Maria Salome geb. Güntherin Johann Jacob Kuhn des weißbecken ehefrau so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt zu seÿn versichert
in gegensein ihres schwagers und schwester Wendling Schneider des glaßers und Fr. Anna Ursula geb. Güntherin
Ihre ohnvertheilte helffte ahne einer behausung hoff hinder hauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Staden, einseit neben H. Johann Willhelm Storr dem handelsmann anderseit neben weÿl. hannß Michael Schwing des Schloßers Wittib und Erben hinten auff ged. Storren – die jetzt verkauffte helffte ihro eigenthümlich legats weiß zuständig, die übrige helffte aber der anjetzo mitkauffenden Schneiderischen Ehefrauen auch titulo legati zugehörig – um 450 pf verhafftet, geschehen um 475 pfund

Fils du pileur d’épices Jean Georges Schneider, Wendelin Schneider épouse en 1713 Anne Ursule Günther : contrat de mariage, célébration
1713 (4. Aug.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 721
Eheberedung Zwischen Herrn Wendling Schneider leedigen Glaßern H Johann Geörg Schneider Wurtzstößers vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständlich gedacht seines vatters vnd H Johann Martin von Moltzheim Statt glaßers vnd auch burgers allhier deßelben geschwornen vogts vnd Pfetters, ane einem
So dann Jgfr. Annæ Ursulæ Güntherin, weÿl. herrn Johann Friderich Günther geweßenen glaßers vnd burgers allhier seel. tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffers deroselben geordneten Curatoris vnd herrn Johann Martin Bauren Glaßers dero Mutter vogts, beeder burgere allhie, andern Theils
Actum Straßburg, Freÿtags den 4.ten Augusti Anno 1713. [unterzeichnet] Wendling Schneider alß hochzeidter, Anna Ursula Güntherin als hoch Zeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 253, n° 28)
1713, Mittwoch den 30.ten ejusdem Ist Wendling Schneider der ledige Glaser, hanß Georg Schneider b. und Wurtzstößers ehl. sohn und J. Anna Ursula weÿl. Joh: Friderich Günters gew. burgers und Glaßers ehl. hinterl. Tochter nach 2.mähl. Proclamation ehl.copulirt worden, [unterzeichnet] Wendling Schneider als hochzeidter, Anna Ursul Güntherin als hochzeiderin, Samuel Schwartz Alls schwoger (i 252)

Wendelin Schneider et Anne Ursule Günther hypothèquent la maison au profit de la fondation Steinbock

1745 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 350
Wendling Schneider der glaßer und Anna Ursula geb. Güntherin mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Zeyß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. XV Secretarÿ Johann Bernhard Hennenberg als administrator des Steinbockischen Legats – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis am Staaden gegen dem bischoffs hoff über, einseit neben den Diemerischen erben, anderseit neben Jacob Schwing dem schreiber, hinten auff wieder die Diemerischen erben – als ein theils ererbt theils am 12. junÿ 1724 erkaufftes guth

Wendelin Schneider meurt en 1746 en délaissant une fille Marie Marguerite, femme du boucher Jean Georges Oberdœrffer. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 746 livres, celle propre aux héritiers de 112 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 167 livres, le passif à 777 livres.

1746 (21.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) f° 558
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Herrn Wendling Schneiders gewesten glaßers und burgers dahier zue Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 11.ten februarÿ dieses 1746.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und begehren der tugendbegabten Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Schneiderin, Hn Johann Georg Oberdörffers deß Metzgers und burgers alhier Ehefr. als deß Verstorbenen seel. Einiger ab intestato verlaßenter Erbin, inventirt, durch die Viel Ehren und Tugendbegabte Fr. Annam Ursulam Schneiderin gebohrne Güntherin so ohnbevögtigt beÿständlich herrn Johann Davidt Cräuttlers des Pastetenbeckh. und burgers dahier (…) geeigt und gezeigt – So beschehen Straßburg auff dienstag den 21.ten Junÿ in anno 1746.

In Einer dahier Zue Straßburg ane dem Holtz staden ohnfern der Neuen bruckh gelegenen undt hernach beschriebener behaußung hat sich befundten als volgt.
Eigenthumb ane Häußern. (W ½) Eine behaußung, höfflein undt hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten undt gerechtigkeiten gelegen dahier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden ohnfern der uttengaß, 1.s. Neben H. Lautenburger dem Kupfferstecker, 2.s mstr. Johann Jacob Schwing dem Schreiner hinden auff gedachten H. Lautenburger stoßend, welche den 1. Julÿ 1746. durch der Statt Straßburg geschworne Hh. Werckmeister vor ledig undt Eigen angeschlagen worden vmb 1000 lb. davon geh. ab 2. lb 12. ß 6 d. ohnablößig. Zinßen so man Jahrs auff den 8. 7.bris dem Stifft Weÿßenhauß dahier abzurichten erträgt Zu doppeltem Capital gerechnet 105 lb. Nach welchem abgang ane dem anschlag annoch in außwurff zu bringen 895. lb. So dann seÿe solthane Behaußung des Steinbockische legat dahier annoch umb 600 fl. Capital verpfändet, die mann Jahr am 21. maÿ dahin à 4 pro C° Zu verzinß. und hernacher fol: (-) passive engetrag. Zu sehen. Über die helffte dieser behaußung so in wehrender Ehe von ihr der wittib Schwester erkaufft worden besagt ein Teutscher perg. Kbr. auß allhießiger Cancelleÿ Contract Stub mit deri anhangendem Innsiegell datirt den 12. junÿ 1724.
[in margine :] hievon ist die helfte der W. für unverändert gehörig, so Sie beÿ ihrer seel. Verlaßenschafft abtheillung Keüfflich angenommen, wie d. mütterliche theil register maaß gibt, die anderer helffte aber haben beeder geweste Eheleuth wehrend Ehe von ihr der Wittib Schwester erlaufft
(T.) It. Eine behausung undt hoffstatt mit allen deren begriffen weilten zugehördten rechten undt gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der Newengaß am fischer Staden i. s. Neben Joh: Georg Bruder dem Grempen 2.s. neben Mstr. Caroll willhelm dem Schneider hinten auff den platz der Cazernen stoßendt undt nach vorangeregten Abschatzungs Schein vom 1. july 1746 durch der St. Strasb. geschw. H. werck Mr. vor ledig Eig. angeschlagen word. umb 600 fl. th. 300 lb. Hierüber ist Vorhanden i. perg. gandt Kbr. vom 4.ten julÿ 1731 m. E:E: Kl. Raths anhangenden Innsiegell
Abschatzung dem 1. Julÿ: 1746. auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister wëndling schreiberß deß geweßenen schneiters seel. hinter Laßene fraw wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an dem schieff Leuth Statten gelegen, ein seitß an H Lauterburger dem Kupffer Stëcher, anderseitß Neben Meister hannß Jackob schwing dem schreiner, hinten auff gedachten Lautenburger Stoßt, welche behausung unden ein gangß ein Stuben Kuchell gëtrëmbt Kellerlein daß hauß Ehren, hoffell, bronen und holtz Cämmerlein oben ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchell hauß Ehren und Neben Cammer, oben ihm 3.ten stock ein stuben und Kammer vor dem officier ein Küchell und Nebens Stübell und daß haus Ehren ein alter tachstull darinn 4 alte Cammern, ein un besetzte bienen sambt aller gërechtig Keidt wie Solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausend Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Neuen gaßen gelegen, ein seitß Neben hannß Jörg brutter dem grëmben ander seitß an Meister Carll willhelm dem schneiter hinten auff dem blatz der Cassernen Stoßent welche behausung unden eine stuben Kuchen hauß Ehren getrëmbten Keller, oben ihm Ersten und 2.ten stock ein stuben cammer hauß Ehren darinen der herdt undt waserstein worüber ein alter tachstull darinen 2 Camern eine die Soltaten Camer daß tach mit holl und breidziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Achthundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eigenthum ane liegende güther, Reeben Osthoffener banns
Ergäntzung der Wittib Ermangelnden ohnverändert guths, Vermög deß den 23.ten 7.br in a° 1713 durch Hn Not. Johann Daniel Rohr seel auffgerichteten den 26. Martÿ 1746 aber von Hn Not° Johann Philipp Liechtenbergern verfertigten Inventarii illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 447, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung (539, abzug 343, rest) 145, Summa summarum 746 lb
der Erbin ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 2, Sa. Ergäntzung (512, abzug 333, Rest) 179, Summa summarum 187 lb – Schulden 75 lb Nach deren Abzug 112 lb
das gemeine theilbare guth, Sa. hausraths 132, Sa. Werckzeugs und der wahren zum glaßer handwerck gehörig 19, Sa. der Wein undt Leeren faß 128, Sa. silbers 22, Sa. Goldener Ring 39, Sa. Eigenthumbs ane liegende güther 78, Sa. Eigenthumbs ane häußern 747, Summa summarum 1167 lb – Schulden 777 lb, Nach deren Abzug 389 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Wendling Schneider Ledigen Glaßer und burgern alhier zu Straßburg als dem hochzeiter ane Einem so dann der Viel Ehren und tugendsammen Jungfrauen Annæ Ursulæ Günterin Weÿland herrn Johann Friderich Günthers geweßenen Gllaßers undt burgers allhier seel. nachgelaßenen tochter alß der hochzeiterin andern theils (mit Consens) Herrn Johann Georg Schneider Wurtzstößers sein des herrn hochzeiters Vatters undt herrn Johann Martin Von Moltzheim Stattglaßers seines geschwornen Vogts und Pfetters, auff der Jungfer hochzeiterin seithen herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffers deroselben geordneten Curatoris undt herrn Johann Martin Bauren auch Glaßers dero Mutter vogts – Se beschehen auff Freÿtag den 4.ten Augusti Anno 1713 aber außgefertiget den 25.ten Februarÿ Anno 1726., Johann Philipp Lichtenberger
Copia Codicilli

Anne Ursule Günther se remarie en 1749 avec l’aiguilletier Jean Hartschmidt

Anne Ursule Günther femme de Jean Hardtschmidt hypothèque la maison au profit de son gendre Jean Georges Oberdœrffer et de sa fille Marie Marguerite Schneider

1753 (4. April.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 29)
Erschienen Fr. Anna Ursula Hardtschmidtin gebohrne Güntzerin, beÿständlich Hn Johann Hardtschmidts deß Nadlers undt burgers dahier ihres jetzigen Ehemanns, anzeigendt, wie daß
ihr Tochtermann Johann Geörg Oberdörffer der Metzger und burger allhier undt seine Ehefrau Maria Margaretha gebohrne Schneiderin vorhabens Einer Summam von 600 gulden Zu Entlehnen,
darvon Sie die Ihnen zuständigen behaußung cum appertinentiis dahier in Straßburg ane dem holtzstaden ohnfern der Utten gaß gelegenen, Einseith H. N. neben N Lauterburger dem Kupfferstecher, anderseits neben Johann Jacob Schwing dem Schreiner, hinden widerumb auff ihne H Lauterburger stoßendt zu versetzen undt verpfändten wollen, von welcher gantzen behausung mann Jahrs dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 12 ß 6 d ane ohnablößigen Zinß entrichten, sonsten freÿ ledig undt Eigen seÿn sollen, Alldieweillen nun ihro Fr. Oberdörfferin der Mittschulderin ane angeregter behaußung vor 2/6. theil vor vätterlich guth die übrige 4/6 aber dero Mutter seel. Ursula Hardtschmidin obgedacht Zuständig (und in A° 1742 beÿ weÿl. H Wendling Schneiders deß geweßenen glaßers sel. Verlaßenschafft inventation durch die geschworne H Werckmeistere umb 2000 fl. angeschlagen worden

Jean Georges Oberdœrffer et Marie Marguerite Schneider hypothèquent leur part de maison au profit de Marie Ursule Saum, veuve du cordier Jean Frédéric Füssinger

1753 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 166
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand Johann Daniel Bameyer des caffésiders und Georg Friedrich Lurtzing des frauen hauß becken /wobeÿ auch erschienen Johann Christian Storr der geschworne courtier als gewalthaber des mitschuldnerin mutter Fr. Annæ Ursulæ geb. Güntherin Johannes Hartschmidt des nadlers ehefrau, verbürge
in gegensein H. Johann Joachim Fischer des biersieders innahmen seiner schwiegermutter Fr. Mariæ Ursulæ geb. Saumin weÿl. Johann Friedrich Füsinger des seÿlers wittib – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, zweÿ 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am Holtz:staden ohnfern der Uttengaß einseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiner, anderseit neben N Lutherburg. dem mignatur mahler, hinten auff denselben – von solcher gantzen behausung gibt man dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 12 ß 6 d ane ohnablößigen Zinß

Autre hypothèque au profit de Marie Madeleine Baumüller, femme du maître d’école Jean Nicolas Listernmann

1754 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 145
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand H. Samuel Fingado des geschwornen courtier und Johann Daniel Schneider des glaßers /:wobeÿ auch eschienen der schuldnerin respe. mutter und schwiegermutter Fr. Anna Ursula geb. Güntherin Johannes Hartschmid des nadlers ehefrau, verbürge
in gegensein H. Johann Nicolaus Listenmann des schulmeisters und cantoris adjuncti beÿ der Jungen St Peter kirch als ehevogt Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Baumüllerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, zweÿ 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am Holtzstaden ohnfern der Uttengaß, anderseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiber, anderseit neben N. Lutherburg dem mignatur mahler, hinten auff denselben – davon gibt man dem stifft waÿßenhauß 2 lt 12 d 6 ß ohnablößigen zinß

Autre hypothèque au profit des enfants du professeur de médecine Jean Böckler

1756 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 17-v
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand H. Johann Nicolaus Listenmann des schulmeisters und H. Johann Joachim Fischer des biersieders ferner deren respective mutter und schwieger Fr. Anna Ursula Hardschmidtin geb. Güntherin beÿständlich Samuel Bahn des schneider
in gegensein S.T. H. Paul Gottfried Gambß des jetzt regierenden Ammeisters als vogt S.T. H. Johann Böckler Prof. Medicinæ dreÿ kinder – schuldig seÿen 800 lb
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen und rechten am Holtzstaden ohnfern der Uttengaß, einseit nebenJohann Jacob Schwing dem schloßer, anderseit neben N Lutherburg dem mahler, hinten auff denselben – davon gibt mann dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 2 ß 6 d ahne ohnablößlichen zinß
ferner eine behausung cum appertinentis ane der Neuengaß, einseit neben Johann Georg Bruder dem krempen, anderseit neben Carl Klein dem schneider, hinten auff den Allmend
(und reeben Osthoffer banns)

La fondation Steinbock fait vendre par adjudication judiciaire la maison de la succession Wendelin Schneider. Le serrurier Jean Frédéric Lux s’en rend acquéreur moyennant 1 150 florins

1769, Chambre des Contrats, vol. 643 f° 163
daß d. 26. Jan. 1769 In sachen des steinbockischen legats contra weÿland Wendling Schneider des glaßers wittib ist die in dieße massam gehörige [behausung am] staden gegen dem bischoffs über gelegene behausung an
Johann Friedrich Lux dem schlosser als letzt und meistbietenden um 2300 gumden versteigert worden

Jean Frédéric Lux et sa femme Marie Barbe Baumgarter hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acquérir au profit de Catherine Salomé Ott née Eckel

1769 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 163-v
Johann Friderich Lux der schlosser und Maria Barbara geb. Baumgartnerin mit beÿstand ihres vogts ad actum Johann Andreas Lux des haffners und Johann Rochus Müller des leinenwebers beede ihren nächsten
in gegensein Fr. Catharinæ Salome Ottin geb. Eckelin – schuldig seÿen 350 pfund zu bezahlung des ganthschillings hernach beschiebener behaußung
unterpfand, eine behausung allhier am Schiffleuthstaden, einseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiner, anderseit neben N. Starck dem schneider, hinten auff eben dießen

Fils de l’aubergiste Jean Thiébaut Lux, Jean Frédéric Lux épouse en 1767 Marie Barbe Baumgarter, fille du serrurier Jean Henri Baumgarter : contrat de mariage, célébration
1767 (7.4), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehrsahm und bescheidene Mstr. Johann Friederich Lux leediger Schloßer und burger allh. Zu Straßburg, herrn Johann Theobald Lux des hauptkanten auf E. E. Zunfft der Fischer und auch burgers dahier ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem,
so dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Barbara Baumgarthnerin, weÿland Mstr. Johann Heinrich Baumgarthners geweßenen Schloßers und ebenfalls burgers hieselbsten mit auch weÿl. Fr. Anna Barbara gebohrne Muntererin ehelich erzeugte und nach todt hinterlaßene Tochter, als hochzeiterin ane andern theil
Straßburg auf Dienstag den 7. Aprilis Anno 1767 [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hochzeitter, Maria Barbara Baumgartnerin als Hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 62-v, n° 12)
1767. mittwoch den Ersten Julÿ seind (…) in den Heil. Ehestand eingesegnet worden Johann Friderich Lux der ledige Schloßermr burger allhier, Johann Theobald Lux burgers und Hauptkandt auf E. E. zunfft der Fischer ehelicher sohn, und Jungfr. Maria Barbara weÿl. Joh: Heinrich Baumgartner gewesenen Schloßers und burgers allhier hinterlaßene ehel. dochter [unterzeichnet] Johann Friederich Lux als Hoch Zeitter, Maria Barbara Baumgartnerin als hochzeiterin (i 66, procl. Saint-Guillaume f° 58-a)

Marie Barbe Baumgarter meurt en 1774 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 134 livres, celle propre aux héritiers de 632 livres. L’actif de la communauté s’élève à 798 livres, le passif à 1 746 livres.

1775 (6.2.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 556) n° 263
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Barbaræ Luxin geb. Baumgertnerin, Mr Joh. Friedrich Lux, Schloßers u. bs. allhier Zu Straßb. im Leben geweßener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1775. – nach ihrem den 26.ten Octobris letztabgewichenen 1774.t Jahrs aus dießer Selt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs- Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen sowohl erstgedachten Wittibers, als auch Mr Isaac Dürrbach des Schloßers und Bs. allh. als geordnet und geschworenen Vogts der Defunctæ mit dem hinterbliebenen Wbr. ehelich erzeugten Kinds und ab intestato hinterlaßenen eintzigen Erbens, Nahmens Margarethæ Barbaræ so 6 jahr alt – So Geschehen Straßburg auf Montag den 6.ten febr. 1775.

In einer alhier zu Straßburg ane dem Holtzstaden gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach mit mehren beschriebenen Behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußeren (T.) Neml. Ein Vorder u: Hinter hauß, Hoff, bronnen u. Hoffstatt, mit all übrigen deßen Zugehörden, Weithen, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb: ane dem Staden gegen dem Bischoffs hoff hinüber, 1. s. neben Mr Joh: Jacob Starck dem Schneider 2.s. neben Joh: Jacob Schwing dem Schreiner, hinten auf gedachten Mr Starck stoßend, so außer darauff versicherten hienach passive inventirten Capitalien freÿ, leedig, Eigen u. durch (die Werckmeistere) Zufolg ihres außgestellten Abschatzung Scheins vom 11. Jan: jüngst æstimirt pro 750. lb. Warüber Vorhanden 1. teutsch pergam. Ganth- Kaufbrief mit der St. Straßb. anhangendem Ins. verwahrt dedato 26.ten Januarÿ 1769.
(E.) Neml. die helfte für ohnvertheilt von u. ane einer Behaußung ane dem Baarfüsser Platz oben ane der Kleinen Stadelgaß (…)
(W.) Erst. der Achte theil vor ohnvertheilt Von und ane I. behaußung beÿ der adelichen Zornen: Mühl auf dem Plönel (…)
(W.) Und dann auch der Achte theil Von und ane I. behauß.
auf dem Plänel ohnfern der Wurtz- Mühl
Ergäntzung des Wittibers mangelnden unveränderten Guths. Nach außweißung des über beeder nun zertrennter Ehe-Persohnen einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung durch mich den hieseitigen Inventir Notarium in anno 1767. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 11, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Handwerck gehörig 10, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 2, Sa. der baarschafft 1, Sa. der ergäntzung im Rest 155, Sa. Eigenthums an Häusern 90, Summa summarum 272 lb – Schulden 137 lb, Detrahendo 134 lb
Diesemnach wird auch derer Erbin unverändert Gut beschrieben, Sa. Haußraths 29, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 450, Sa. activ schu 37, Sa. des Ergäntzungs Rests 209, Summa summarum 732 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 632 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung der theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 6, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Hdwk. gehörig 3, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 1, Sa. des Eigenthums ane i. behaußung 750, Sa. der Activ Schulden 37, Summa summarum 798 lb – Schulden 1746 lb, Theilbares Passiv-onus 947 lb
Passiv-Onus loco Stall-Summæ 181 lb
Abschatzung Vom 11 Jenner 1775. Auf begehren Meister Johann Friderich Lux des Schloßers ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg ane dem holtz Staden gelegen ein seits Neben H Starck dem Schneider ander Seitts neben H Schwing dem Schreiner Meister und hienden Eben fals auff H. Starck Stosend Gelegen solche behausung besteht in Einer Schlosers werck statt dreÿ Stuben Zweÿ Stub Kamern dreÿ Kichen und Zweÿ haus Kamern, dar iber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Keller hoff und brunen Vor und Vmb Ein Thausent Ein Hundert gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch alhie (…) [unterzeichnet] Werner, Hueber

Jean Frédéric Lux se remarie en 1775 avec Marie Dorothée Carl, fille du cordonnier Jacques Carl : contrat de mariage, célébration
1775 (4.8), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566)
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsahm und bescheidene Mstr. Johann Friederich Lux, der Wittiber, Schloßer und burger allh. Zu Straßburg als bräutigam ane einem
So dann die Ehren: und tugendsame Jgfr. Maria Dorothea Carelin, Weÿl. Mstr Joh: Jacob Carel gewes. Schuhmachers u. b. hies. mit Fr. Maria Salome geb. Tannbergerin dermahlen Mr Johann Thüringer, auch Schuhmachers und hiesigen burgers Ehefr. ehelich erzeugte, ihrer außsage nach großjährige Tochter, als braut, am andern Theil
Straßburg auf Freÿtag den 4. Augusti Im Jahr der Gnaden 1775 [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hoch Zeitter, Maria dorodea Carlin als hoszeider

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 187, n° 28)
1775 Montag den 16. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen ausruffung. in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Friederich Lux, Schloßer Meister, burger und weÿland deßen geweßen. Ehefrau Maria Barbara, gebornen Baugarterin hinterlaßner Wittwer, und Jungfer Maria Dorothea Carlin, weÿland Johann Jacob Carl, gewesten Schuhmachers und burgers alhier mit Fr. Maria Salome geborner Dannberherin, nunmehr verheuratheter Düringerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hoch Zeitter, Maria dododea Carlin Als hoch Zeidrin (i 190 – proclamation Temple-Neuf f° 109-v)

Jean Frédéric Lux vend la maison au cloutier Jean Daniel Deubler

1792 (28.8.), Strasbourg 3 (5), Not. Schweighaeuser n° 190
Meister Johann Friedrich Lux Schloßer
in gegensein Meister Johann Daniel Deubler des Nagelschmidts
eine Vorder: und Hinter behaußung, Hoff, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deren zugehörden, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an dem Schifleuth staden, 1.s neben Gottfried Schaffauer dem Wurstmacher 2.s neben Joh. Jacob Schwing des Schreiners Erben, hinten auf gedachten Schaffauer stoßend – um 3500 Gulden
enregistré 29.8. f° 2

Fils du cloutier Jean Daniel Deubler, Jean Daniel Deubler épouse en 1779 Anne Marie Haffner, fille du serrurier Marc Haffner de Barr et de sa femme Eve Stegler : contrat de mariage, célébration
1779 (20.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 456
Eheberedung – persönlich erschienen Mr Johann Daniel Däubler der leedige Nagelschmid und burger allhier Zu Straßburg ans hochzeiter ane einem
und Anna Maria Haffnerin weil. Mr Marx Haffners des geweßenen Schloßers und burgers in Barr nachgelaßene tochter, so majorennis und ohnbevögtigt als hochzeiterin ane dem andern theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 222-v, n° 17)
Im Jahr 1779. Mittwochs den 12. Maji Morgens um Zehen Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Deubler lediger Nagelschmidt und burger allhier weiland Johann Daniel Deublers, Nagelschmidts und burgers allhier und Frauen Maria Catharina gebohrner Mossederin ehelich erzeugter Sohn, und Maria Anna Haffnerin, von Barr gebürtig, weiland Marx Haffners gewesenen Schloßers und burgers daselbst und weiland Fraw Eva gebohrner Steiglerin hinderlaßene eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Daniel Deubler als Hochzeiter, + Anna Maria Haffnerin der Hochzeiterin handzeichen (i 35)

La même Anne Marie Haffner passe en 1769 un contrat de mariage avec le boulanger Jean Georges Greuel, originaire de Neusatz en Wurtemberg
1769 (28.7.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 58
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Georg Greuel, lediger Weißbeck aus Neusaz in dem Würtenbergischen gelegen gebürtig, so majorennis zu seÿn declarirt, Johann Philipp Greuel, des Ackersmanns allda mit weÿl. Frauen Ursula gebohrner Butschin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem,
so dann die tugendsame Jungfrau Anna Maria Hafnerin ledigen Stands, weÿl. Marx Hafners des gewesenen Schloßers und burgers in Barr mit auch weÿl. Frauen Eva gebohrne Stieglerin ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
Freÿtags den 28. Julÿ Anno 1769 [unterzeichnet] Johann georg greuel Als hochzeiter, + Anna Maria hafnern der hochzeiterin handzeichen

Fille naturelle et seule héritière de sa mère Anne Marie Haffner, Marie Madeleine cède ses droits à son beau-père Jean Daniel Deubler, notamment ceux sur la maison

1794 (24 therm. 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 77
Cession – fut presents Marie Madeleine fille naturelle majeure d’ans et jouissant de ses droits et unique héritiere de feu sa mere Anne Marie Haffner, vivante femme du Citoyen Jean Daniel Deubler, cloutier domicilié en cette Commune de Strasbourg, à laquelle le nom de son pere est inconnu nonobstant toutes les peines et recherches faites dans les registres Baptismaux de la cidevant Eglise St Pierre le vieux ou elle etoit baptisée, assistée de du Citoyen Jean Jacques Metz tanneur en cette dite Commune (a vendu)
sudit Citoyen Jean Daniel Deubler Cloutier son Beaupere
tous les droits successifs, mobiliers et immobiliers, et nottament sa part et portion d’une Maison Scise en cette Ville, quay des Batteliers N° 34, fruits et révénus d’iceux, noms, raisons et actions rescindants et rescisoires à ladite Marie Madeleine qui lui sont échus par le décès de ladite défunte Anne Marie Haffner sa mere arrivé le 8. présent mois Thermidor – moyennant 1800 Livres
acp 25 f° 92 du 24 ther. 2

Jean Daniel Deubler se remarie avec Marie Madeleine Gerig (Georg), fille naturelle du cordonnier Conrad Georg.
Mariage, Strasbourg (n° 458)
Cejourd’hui premier prairial l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Daniel Deubler agé de 43 ans, cloutier, né et domicilié en cette commune, fils de feu Jean Daniel Deubler, cloutier, et de feu Catherine moseder, veuf d’Anne Marie Hafner, de l’autre part Marie Madeleine Göerg, âgée de 39 ans, couturière, née et domiciliée en cette commune, fille née hors du mariage de feu Conrad Goërg cordonnier et de feue Anne Marie Häffner (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 17 avril 1752 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le le 11 mai 1756 (…) 3° de l’acte de décès d’Anne Marie Hafner, épouse en premières noces du futur portant qu’elle est morte en cette commune le 8 thermidor dernier (signé) Jean Daniel Deübler, Maria Magdalena gerigerin (i 83)

Jean Daniel Deubler est assassiné le 13 juin 1806, sa femme exécutée le 30 décembre suivant. Ils délaissent des héritiers collatéraux.

1807 (10.1.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2290
Inventaire de la succession de Jean Daniel Deubler cloutier décédé le 13 juin 1806 et Marie Madeleine Guering exécutée le 30 décembre de ladite année – à la requête de Jean Liebert maçon tant en son nom que comme fondé de pouvoir de Jean Bescherer, fusilier de la 4° compagnie du 3° bataillon du 27° régiment d’infanterie de ligne, ledit Sr Libert comme poursuivant les droits de Marie Salomé Bescherer, Susanne Bescherer fille majeure en service chez le Sr Hering, héritiers de Jean Daniel Deubler leur oncle
Martin Jetzhaus, concierge à la maison commune, héritier testamentaire de Marie Madeleine Guering suivant testament reçu par Stoeber notaire le 25 septembre dernier – mariés il y a environ 14 ans sans contrat de mariage
dans la maison appartenante auxdites successions quai des Bateliers n° 34 près la rue Ste Madeleine

meubles, argenterie, créances
Immeuble, Une vieille maison a trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière cour puit tréfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 34 près la rue Ste Madeleine, d’un côté Geofroi Schaeffauer charcutier, d’autre le Sr Martha huissier, tenant devant audit quai, derrière au Sr Schoeffauer – acquis de Jean Frédéric Lux, serrurier, suivant contrat reçu par Schweighaueser notaire le 28 août 1792, estimée 3840 fr
total de la masse 5680 fr, passif 1522, 475, 676 720 fr
(Joint, vente de maison, notaire Heus 24 thermidor 2)
(Joint, contrat de mariage, Lobstein notaire le 20 avril 1779)
Enregistrement, acp 101 f° 149 du 12.1.

Décès, Strasbourg (n° 1878)
L’an 1806, le 20° jour du mois de juin vû (…) la copie du procès verbal de la levée du cadavre, dressé par le commissaire de police du 4° arrondissement de cette ville le 13 de ce mois, qui constate que Jean Daniel Deubler, âgé de 54 ans, Cloutier, né en cette ville, fils légitime de feu Jean Daniel Deubler, Cloutier, avec feuë Catherine Mosseder, Epoux de Madeleine Guerig, a été trouvé mort le 13 de ce mois à huit heures du matin en la maison située au quai des bateliers N° 34 [in margine :] assassiné (i 25)

Décès, Strasbourg (n° 2906)
L’an 1806 le 30° jour du mois de décembre, vu (…) le certificat délivré par le Greffier en Chef de la Cour de justice criminelle du Département du Bas Rhin en date de ce jour qui constate que Marie Madeleine Göerg, âgée de 50 ans, née en cette ville, fille de feu Conrad Göerg & de feue Marie Anne Haffner, de Barr, veuve de Jean Daniel Deubler, cloutier, est décédée Cejourd’hui à deux heures et demie de relevée sur la place d’armes (i 58)

Les héritiers vendent la maison au fabriquant de chandelles François Stutel

1807 (19.3.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler
Cahier des charges n° 2375, adjudication définitive n° 2415 – Marie Salomé Bescherer femme de Jean Liebert maçon, ledit Liebert fondé de pouvoir de Jean Bescherer fusilier de la 4° compagnie du 3° bataillon du 27° régiment d’infanterie de ligne, joint à l’Inventaire de la succession de Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Gering dressé par le soussigné le 10 janvier dernier, seuls et uniques héritiers
François Stutel cirier demeurant vieux marché au vin n° 61
une maison a trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière cour puit trésfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des bateliers n° 34, d’un côté le Sr Geofroi Schaeffauer charcutier ou elle forme un coin et avance, d’autre le Sr Martha huissier, devant le quai, derrière audit Schaeffauer – de la succession de Jean Daniel Deubler qui en a fait acquisition de Jean Frédéric Lux suivant acte reçu par Schweighaeuser notaire le 28 août 1792 – criée 4500 fr – adjugée 6320 francs
Enregistrement, acp 102 f° 57-v du 21.3.

Originaire de Nancy, François Stutel épouse en 1808 Marie Madeleine Boos née à Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 18)
L’an 1808 le 15° jour du mois de janvier (…) sont comparus François Stutelle, agé de 31 ans, fabricant de chandelles, domicilié en cette ville depuis huit ans, né à Nancy département de la Meurthe, le 2 mai 1776, majeur, fils de feu Jean Stutelle, aubergiste audit lieu, et de feu Jeanne Toupot, décédés à Nancy le premier le 29 vendémiaire an XIV et la seconde le 11 Brumaire an VI comme il est constaté par leurs actes de décès, et Marie Madeleine Boos, agée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis cinq ans, née à Bouxwiller, Département du Bas-Rhin le 28 septembre 1778, majeure, fille de Jean Boos, cordonnier audit lieu, ci présent et consentant, et de feu Marie Elisabeth Auger, décédée à Bouxwiller le 4 frimaire an VIII (signé) F Stutel, Magdalena Boos (i 11)

Marie Madeleine Boos meurt en délaissant trois filles

1819 (18.2.), Strasbourg 12 (76), Not. Wengler n° 11.294
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Boos, épouse de François Stutel, marchand fabriquant de chandelles, décédée le 21 novembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Marie Henriette âgée de 7 ans 7 mois, Marie Louise âgée de 5 ans 11 mois, Marie Victoire âgée de 3 ans 8 mois – en présence de Pierre Pelletier, fabricant de chandelles subrogé tuteur – mariés le 15 janvier 1808
qu’il avait fait acquision étant garçon de la maison sise à Strasbourg quai des bateliers n° 34 suivant adjudication définitive reçue par le soussigné notaire le 19 mars 1807
communauté meubles 696 fr, numéraire 1000 fr, créances actives 5000 fr, 40 ares de terres 800 fr, total 4182 fr
Enregistrement, acp 142 F° 41 du 24.2.

Le marchand et fabriquant de chandelles François Stutel meurt en 1823. La succession comprend deux maisons

1823 (23.1.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 12.983
Inventaire de la succession de François Stutel, marchand fabriquant de chandelles décédé le 8 janvier dernier – à la requête de Jean Daniel Keck fils, boulanger, tuteur de Marie Henriette Stutel âgée de 11 ans, de Marie Louise Stutel âgée de 9 ans 6 mois, Madeleine Victoire Stutel âgée de 7 ans 6 mois, procréées avec feu Marie Madeleine Boos – en présence de Pierre Pelletier, marchand fabricant de chandelles subrogé tuteur

dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 34
immeubles, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bâteliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann peignier par où cette maison forme une avance, d’autre le Sr Gottelmann cordonnier, devant le quai, derrière ledit Baumann, estimée 4000 fr – acquise des héritiers Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Göring, suivant adjudication définitive reçue par le soussigné notaire le 19 mars 1807, propriété constatée par un acte dressé par Schweigheuser notaire le 28 août 1792
2. une autre maison à Strasbourg rue Dauphine ou des des Bestiaux n° 18 consistant en bâtiments de devant et de derrière, puit mitoyen, petite cour avec les autres appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier, d’autre et derrière le Sr Roederer, devant la rue – elle est louée au Sr Cornibert marchand graissier pour 300 franca par an, estimée 6000 fr – elle fut grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 3 fr 81 rachetée le 8 juillet 1822 pour 76 fr – acquise des héritiers Michel Ans, graissier, et de Madeleine Hagenauer suivant licitation au Tribunal civil par jugement d’adjudication définitive rendu le 13 juillet 1820 et déclaration de command le 13 suivant, titre précédent à la Chambre des Contrats le 30 juillet 1778
3. 40 ares environ de terre actuellement en nature de jardin entouré en partie d’une cloison en planches en partie d’une haie vive situé hors la porte des Bouchers près la Ménagerie à droite la chaussée du Rhin, d’un côté le jardin de M Oppermann, d’autre Clément Profos, derrière le jardin du Sr Schoellhammer, devant le chemin commun – estimé 1000 fr – que la moitié du jardin appartient déjà aux enfants héritiers de leur mère suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le 18 février 1819
mobilier 2921 fr, créances 15.507 fr, numéraire 16.133 fr, ensemble 34.562 fr, total de la masse active 45.562 fr – passif 1353 fr
Enregistrement, acp 161 F° 57-v du 28.1.

Sa fille puinée Marie Louise Stutel meurt en 1828

1829 (13.2.), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1124
Inventaire de la succession de Marie Louise Stutel, mineure décédée le 14 août 1828 – à la requête de 1. Marie Henriette Stutel, 2. Marie Victoire Stutel les deux mineures issues du mariage entre François Stutel, marchand de chandelles, et Marie Madeleine Boos, représentées par Jean Daniel Keck fils, boulanger leur tuteur, héritières de leur sœur germaine – en présence de Pierre Pelletier, marchand fabricant de chandelles subrogé tuteur

Immeubles dont les titres de propriété se trouvent dans l’Inventaire de la succession de François Stutel dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann peignier où cette maison fait une avance, d’autre le Sr Gottelmann cordonnier, devant le quai, derrière ledit Baumann, estimée 4000 francs
2. une autre maison sise à Strasbourg rue des Bestiaux ou Dauphine n° 18 consistant en bâtiment de devant et de derrière, puits mitoyen, petite cour avec ses autres droits et dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier, d’autre et derrière le Sr Roederer, devant la rue – louée au Sr Cornibert, marchand graissier pour un loyer de 300 francs par an, estimée 6000 fr
3. 40 ares de terres actuellement en nature de jardin entouré en partie d’une cloture en planches et en partie d’un haie vive situé à Strasbourg hors la porte des Bouchers près la Ménagerie à droite de la chaussée du Rhin, d’un côté le le jardin de M. Opperman, d’autre le Sr Clément Profos loueur de carrosses, au bout le jardin du S Schoelhammer, devant le chemin commun, estimée 1000 fr
mobilier 38.828 fr (meubles 1168 fr, portés sur l’Inventaire dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823, argent 3644 fr et créances), total 49.828 fr, garde robe 42 fr
Enregistrement, acp 193 f° 80-v du 14.2.

Sa fille aînée Marie Henriette Studel meurt en 1834. La succession revient en entier à la fille cadette Madeleine Victoire Studel

1834 (12.5.), Strasbourg 12 (133), Me Noetinger n° 6333
Inventaire de la succession de Marie Henriette Studel décédée de 12 janvier dernier – à la requête de 1. Philippe Jacques Keck, négociant tuteur de Madeleine Victoire Studel fille de feus François Studel, fabricant de chandelles, et Marie Madeleine Boos, sœur de la défunte et unique héritière – 2. Pierre Pelletier, fabricant de chandelles, subrogé tuteur
Suivant inventaire de la succession des père et mère Studel dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823 et liquidation le 11 septembre, les droits des trois enfants existant alors Marie Louise, Marie Henriette et Madeleine Victoire ont été réglés par le décès de Marie Louise, suivant inventaire dressé par M° Noetinger le 13 février 1829, Marie Henriette est décédée le 12 janvier dernier sans descendants, la requérante est héritière de la totalité des immeubles de ses père et mère, suivant testament olographe de Marie Henriette le 26 décembre 1833 enreg. 28 janvier 1834 f° 183
actif créances 29.810 fr
immeubles, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec autres appartenances, droits & dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann, peignier où cette maison fait une avance, d’autre le Sr Goettelmann cordonnier, devant le quai, derrière le Sr Baumann, estimée à 4000 francs
2. une autre maison sise à Strasbourg rue Dauphine ou des Bestiaux n° 18 consistant en bâtiment de devant & de derrière, puits mitoyen avec ses autres droits & dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier et derrière le Sr Roederer, devant la rue, pour 6000 fr
total général 40.810 fr – propres de la défunte, (report supra) 20.405 fr, mobilier 373 fr, total 20.941 fr, passif 6085 fr
Enregistrement, acp 225 f° 11 du 16.5.

Madeleine Victoire Studel vend la maison au fabricant de chandelles Georges Sandmann et à sa femme Catherine Boos

1838 (25.10.), Strasbourg 12 (148), Me Noetinger n° 10.769
Madeleine Victoire Studel, rentière majeure
à Georges Sandmann, fabricant de chandelles, et Catherine Boos
une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, appartenances, dépendances située à Strasbourg quai des Bateliers n° 34, d’un côté le Sr Baumann peignier par ou cette maison forme une avance, d’autre le Sr Goettelmann cordonnier, devant le quai, derrière le Sr Baumann – recueilli un tiers dans la succession de son père François Stutel, marchand fabricant de chandelles, suivant inventaire dressé par M° Wengler le 23 février 1823 et deux tiers recueillis dans la succession de ses deux sœurs Marie Louise et Marie Henriette suivant Inventaires dressés par M° Noetinger, de Marie Louise le 13 février 1829 et de Marie Henriette le 12 mai 1834. Le Sr Studel l’a acquis sur les héritiers de Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Göring, suivant adjudication reçua par M° Wengler le 19 mars 1807, la propriété de cette maison est d’ailleurs constatée par un acte dressé par Schweighaeuser notaire le 28 août 1792 – moyennant 6000 francs
Enregistrement, acp 263 f° 33-v du 30.10.

Originaire de Kogenheim, le savonnier Georges Sandmann épouse Catherine Boos, originaire de Bouxwiller, qui apporte en mariage son fils naturel François Stutel
1831 (5.5.), Strasbourg 12 (120), Me Noetinger n° 2848
Contrat de mariage – Georges Sandmann, ouvrier savonnier, fils majeur de feu Georges Sandmann, cultivateur, et de Catherine Derrendinger conjoints demeurant à Kogenheim, le futur demeurant à Strasbourg d’une part
Catherine Boos, fille majeure demeurant à Strasbourg, fille née du mariage de feu Jean Boos, savonnier, et d’Elisabeth Angé, vivants conjoints à Bouxwiller d’autre part

acp 204 (3 Q 29 919) f° 13 du 13 mai – communauté d’acquets partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages, au décès de l’un d’eux usufruit au survivant de la succession du prédécédé
le futur époux se constitue en propre une somme de 2400 francs argent comptant
François Stutel enfant naturel de la future sera élevé aux frais de la communauté et touchera à sa 25° année une somme de 1000 francs de la même communauté
en cas de précédès du futur époux cette somme ne sera payée qu’au décès de la future épouse, cette donation est caduc en cas du décès de et enfant

Registre de population 600 MW 146, Quai des bateliers 34 (i 101)
Sandmann, Georges, 1797, Kogenheim, fab. de chandelles pro., M, (à Strasbourg depuis) 26 8.bre 1828, (carte de sûreté) 8207-28, (auparavant) Grand rue 72, (entré) juin 1831 (Nv. Reg. Marie Victoire née 6 7.bre 1832, Georges Joseph né le 17 mars 1838
id. née Boos, Catherine, 1794, Bouxwiller, F. (à Strasbourg depuis) 25 août 1808, (auparavant) ged. grange 14, (entré) 1819
Stuttel, François, 6 mars 1822, Strasbourg, F. N., 11 feb. 1846, d.c.d.

Registre de population 600 MW 213, Quai des bateliers 34
Sandmann, Georges, 1797, Kogenheim, Fabricant de chandelles pro., marié, (à Strasbourg depuis) 26 8.bre 1828, (carte de sûreté) 8207-28, (auparavant) Grand rue 72, (entré) juin 1831
id. née Boos, Catherine, 1794, Bouxwiller, sa femme
id. Marie Victorine, 1832 6 7.bre, Strasbourg, leur fille
id. Georges Joseph, 1838 17 mars, leur fils

Fils naturel du précédent propriétaire et de Catherine Boos, femme du propriétaire, l’ouvrier lithographe François Stutel meurt dans la maison en 1846.
Décès, Strasbourg (n° 270)
Acte de décès le 11 février 1846 (…) sont comparus George Sandmann âgé de 50 ans, fabricant de chandelles, voisin du faubourg, (…) lesquels nous ont déclaré que François Stutel, né à Strasbourg, âgé de 24 ans, ouvrier lithographe, non marié, domicilié à Strasbourg, fils naturel reconnu de feu François Stutel, fabricant de chandelles, et de Catherine Boos, est décédé le 11 février à 7 heures du matin en la maison quai des bateliers n° 34 [in margine :] phthisie (i 71)

Georges Sandmann et Catherine Boos hypothèquent la maison au profit du chirurgien major Nicolas de Bockenheim

1842 (29.8.), Strasbourg 12 (158), Me Noetinger n° 15.013
Obligation. 29 août 1872 – Ont comparu M. Georges Sandmann, fabricant de chandelles, & Dame Catherine Boos sa femme quil autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
A M. Nicolas de Bockenheim, chirurgien major en retraite, Chevalier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une Maison à trois étages, consistant en bâtiment de devant & de derrière, petite cour, pompe, appartenances, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers n° 34, d’un côté le St Baumann, peignier par ou cette maison forme une avance, de l’autre côté le Sr Goettelmann cordonnier, par devant led. quai & par derrière le Sr Baumann. (…) Les emprunteurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la maison pour en voir fait l’acquisition de Melle Madeleine Victoire Studel, majeure d’ans, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant ledit M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 25 octobre 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 8 novembre suivant volume 340 N° 50 & inscrite d’office volume 288 N° 116 le même jour, cette vente a eû lieu moyennant pour prix la somme de 6000 francs (…) Quant à la propriété antérieure, les parties requièrent expressément les notaires soussignés de ne pas l’établir ici, s’en référant à cet égard au contrat de vente ci-dessus énoncé

Catherine Boos meurt en 1857 en délaissant deux enfants

1857 (22. 8.br), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Sandmann, fabricant de savon & Catherine Boos sa femme à Strasbourg & de la succession de la D° Sandmann décédée le 2 mai 1857, dressé à la requête du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage et comme usufruitier, auquel usufruit il renonce
2) Marie Victoire Sandmann, majeure à Strasbourg, 3) Georges Joseph Sandmann, grenadier au 80° de ligne à Corté
acp 464 (3 Q 30 179) f° 7 du 27. 8.br (succession déclarée le 27 octobre 1851)
Communauté, un mobilier estimé 173 francs
Une maison à Strasbourg quai des bateliers N° 15 estimée à 10.000
Passif 9700 – Succession, garde robe 53 francs

Registre de population 600 MW 303 (1850 sqq) i 215
Sandmann, Georges, Kogenheim 96, h. m., Fabq. de Chandelles, Catholique, Français (à Strasbourg depuis) 26
id. née Boos, Catherine, Bouxwiller 92, f. m., Catholique, Française (à Strasbourg depuis) 09, décédée le 2 Mai 57
id. Marie Victoire, Strasbourg 33, f., depuis sa nais.
Baumann, Marie Thérèse, Strasbourg 27, f. Badoise, (à Strasbourg depuis) 52 délogée Krutenau 125
Sandmann, Georges Joseph, Strasbourg 1835 17 mars, g. Catholique, français, (à Strasbourg depuis) 31 Xbre 1862 sort du 80° de ligne – bulletin séparé

Lors du partage, la maison revient en partie à Georges Sandmann et en partie à sa fille Marie Victoire

1867 (10.8.), M° Noetinger
Partage entre Georges Sandmann, fabricant de savon et de chandelles à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Catherine Boos sa femme, aux termes de leur contrat de mariage reçu Noetinger le 5 mai 1831
2) Marie Victoire Sandmann, célibataire à Strasbourg, 3° Georges Joseph Sandmann, fabricant de chandelles à Strasbourg, ces deux derniers enfants et héritiers de la défunte, ainsi que le constate l’inventaire dressé par M° Noetinger père te 21 8.bre 1857
Communauté, masse active 1) mobilière 973
2) Une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 15 estimée 18.100 francs, total 19.073
Masse passive, 18.828, reste 245
Succession, reprises 6600, créances 3000, total 9600
Attributions – Mr Sandmann père, 3/8 de la maison
Mlle Sandmann, 5/8 de la maison
acp 566 (3 Q 30 281) f° 4-v du 16.8.

Georges Joseph Sandmann épouse en 1864 Marie Eugénie Huber
Mariage, Strasbourg (n° 231)
Du 17° jour du mois de mai 1864 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Georges Joseph Sandmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 mars 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de chandellles, fils de Georges Sandmann, ancien fabricant de chandelles, domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feu Catherine Boos, décédée à Strasbourg le 2 mai 1857, et de Marie Eugénie Huber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 janvier 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, repasseuse, fille de Jean Georges Huber, tonnelier, et de Madeleine Lentz, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Sandmann, Huber (i 15)

Le fabricant de chandelles Georges Joseph Sandmann meurt en 1868 en délaissant deux fils
1868 (7.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Joseph Sandmann, fabricant de chandelles, et Marie Eugénie Hubert sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Sandmann décédé le 24 octobre 1868, à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice naturelle de Marie Joseph Eugène et Alexandre Joseph Sandmann
acp 579 (3 Q 30 294) f° 40-v du 15.12. (succession déclarée le -, SC N° 1348)
Communauté, Mobilier 589, argent 300, créances 12
Succession, garde robe 95

Registre de population 600 MW 303 (1850 sqq) i 215 (i 126)
Sandmann, Georges Joseph, Strasbourg 17 mars 1835, h. m., fab. de chandelles, Catholique, français, (à Strasbourg depuis) derechef depuis 31 Xbr 1862 – Mariés le 17 mai 1864
id. née Hubert, Marie Eugénie, id. 1840, f. m., sa femme, Catholique, française
id. Marie Joseph Eugène, 29 juillet 1865, g., son fils
id. Joseph 7 janvier 1867, g., son fils

Georges Sandmann et Marie Victoire Sandmann louent une partie de la maison au marchand de chandelles Louis Pfisterer et au fabricant de chandelles Charles Pfisterer

1869 (9.2.), M° Noetinger
Bail – Georges Sandmann père fabricant de savon à Strasbourg, Marie Victoire Sandmann, les deux à Strasbourg, pour 3 ou 6 années du 24 du mois prochain
à Louis Pfisterer, marchand de chandelles, et Charles Pfisterer, fabricant de chandelles
le magasin se trouvant au rez de chaussée de la maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 15, moyennant un loyer annuel de 400 francs
acp 580 (3 Q 30 295) f° 83 du 15.2.

Georges Sandmann et Marie Victoire Sandmann vendent la maison au marchand de gibier Joseph Fleck et à sa femme Madeleine Schæffer

1869 (15.5.), M° Noetinger
Vente par le mandataire de Georges Sandmann, père, fabricant de savon etd e chandelles à Strasbourg, et de Marie Victoire Sandmann célibataire à Strasbourg
à Joseph Fleck, marchand de gibier à Strasbourg et Madeleine Schaeffer
une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 15, moyennant 18.000 francs
Origine, Partage reçu Noetinger le 10 avril 1867
acp 583 (3 Q 30 298) f° 18 du 25.5.

Compte de tutelle rendu au garçon boucher Joseph Fleck
1858 (3.8.), M° Noetinger
Compte de tutelle rendu par Michel Schmitt, boulanger à Strasbourg, à Joseph Fleck, garçon boucher à Niederhammer [sic], duquel compte il résulte que les recettes au profit de l’ayant s’élève à la somme de 40 francs et récépissé du compte pour le vérifier
acp 471 (3 Q 30 186) f° 41-v du 6.8.

Originaire de Niderhausen en Bade, Joseph Fleck épouse en 1860 Madeleine Schæffer, originaire de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 60)
Du 7° jour du mois de février l’an 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage e Joseph Fleck, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 février 1836 à Niderhausen, grand duché de Baden, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de feu Achaz Fleck, marchand de gibier, décédé à Strasbourg le 28 juillet 1854 et de feu Marie Anne Stehlin décédée à Niderhausen le 3 novembre 1845, et de Madeleine Schaeffer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 septembre 1831 à Saverne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Adam Schaeffer, marchand de bois, et de Madeleine Lecker, conjoints domicilié à Saverne, ci présents et consentants (témoin) Jacques Loeckler, agé de 44 ans, marchand de gibier, oncle de l’épouse (signé) Fleck, Schaeffer (i 36)

1860 (18.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 8 du 1.2.
Consentement par le Se Achatz Fleck à Niederhausen (gd. duché de Bade) au mariage de son petit fils Joseph Fleck à Strasbourg avec Madeleine Schaeffer de Saverne domiciliée à Strasbourg

Veuve Jacques Lœckher, la marchande de comestibles Catherine Fleck s’associe avec le boucher Joseph Fleck
1866 (25.7.), M° Noetinger
Société entre 1) Catherine Fleck, marchande de comestibles veuve Jacques Loeckher à Strasbourg
2) Joseph Fleck, marchand boucher à Strasbourg
La société sera en nom collectif pour l’exploitation du commerce de gibier, poissons et filets et autres comestibles. La société aura une durée de 6 ans au premier août 1866. La raison sociale sera J. Fleck et veuve Loeckher
Au bout de l’expiration de la société M. Fleck aura le droit de se rendre propriétaire du matériel de la société moyennant une somme de 3000 francs payables dans les trois mois de la cessation du commerce
La dame Loeckher déclare louer à la société pendant sa durée le rez de chaussée de sa maison quai des Bateliers N° 16, moyennant un loyer annuel de 500 francs. La même loue au Sr Fleck le premier étage de la dite maison pour la même durée moyennant un loyer annuel de 500 francs
acp 555 (3 Q 30 270) f° 81 du 27.7.

Inventaire de la société
1867 (26.9.), M° Noetinger
Inventaire de la société qui a existé entre entre Catherine Fleck veuve d’Ignace Loeckler décédée le 13 7.bre 1867 et Joseph Fleck à Strasbourg, à la requête de 1° Charles Emile Wideman, marchand de volailles à Strasbourg, comme tuteur d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils de la D° Fleck
acp 566 (3 Q 30 281) f° 82 du 2.10. – Il dépend de cette société, marchandises estimées 901, créances 6538, argent 2256, créances rentrées 543, autre créances 38, créance douteuse 238, autres créancess 282. La masse passive s’élève à 5769 francs

Dissolution de la société
1867 (5.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 6 du 16.12.
5 novembre 1869. Dissolution de société – les soussignés 1° Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils mineur né le 15 mars 1854 du mariage d’Ignace Loeckler avec Catherine Fleck, tous décédés à Strasbourg d’une part
2° Joseph Fleck, marchand boucher demeurant en la même ville, agissant comme associé dudit mineur aux termes de l’acte de société reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg le 25 juillet 1866, une société (-) et autre comestibles
2° que suivant l’article huit du dit acte, la société devait continuer en cas de décès de l’un des associés entre le survivant d’eux et les héritiers du prémourant, 3° que Mad Loeckher est décédée à Strasbourg le 13 septembre dernier, 4° qu’il a été dressé après son décès par ledit M° Noetinger un inventaire de cette société en date des 26 et 27 septembre dernier, duquel il résulte que l’association au lieu de prospérer présente un déficit, 5° que le sieur Joseph Fleck n’entend continuer ladite association entre l’héritier de Mde Loeckher que sous la seule condition que le dit mineur soit représenté par quelqu’un qui puisse donner ses soint (à) la société à laquelle il ne peut être d’aucune utilité en raison de son jeune âge, 6° et que le salaire d’une personne capable de mener à bonne fin un commerce aussi étendu serait trop dispendieux.
Cet exposé fait les soussignés ès qualités qu’ils agissent sont convenus qu’il sera procédé à la liquidation définiive de la société J. Fleck veuve Loeckher par M° Noetinger ci-dessus nommé sur les bases suivantes savoir
1° La société établie entre lesdits Joseph Fleck et veuve Loeckher par acte du 25 juillet 1866 sera dissoute
2° Le sieur Fleck continuera le commerce de gibier, poissons, filets et autres comestibles seul et à son compte personnel
3° Il conservera jusqu’au premier août 1872 le droit au bail consenti à son profit par Mad° veuve Loeckher dans les localités ci après a) Le rez-de-chaussée de la maison que Mad° veuve Loeckher possede quai des Bateliers N° 16, sauf le bucher moyennant un loyer de 500 francs, b) le premier étage en entier de la même maison, pour un loyer de 500 francs, ces deux loyers sont payables par trimestre et sous les conditions en usage à Strasbourg
4° Il prendra la matériel de la société au prix d’estimation de 3000 francs ainsi qu’il résulte de l’article 5 dudit acte de société
5° En outre le Sr Fleck s’oblige de payer pendant chacune des cinq années qui restent à courir jusqu’à l’expiration de la dite société une somme de 400 francs
A l’instant même, le sieur Charles Emile Wiedmer tuteur dudit mineur Loeckher, déclare qu’il n’entend plus être tenu à l’exécution des conventions ci-dessus stipulées qu’après l’accomplissement des formalités exigées par l’article 467 du Code Napoléon
(Vu l’acte de société, remarques

Liquidation de la société
1868 (12.3.), M° Noetinger
Liquidation de la société qui a existé entre entre Joseph Fleck, marchand boucher à Strasbourg, et Catherine Fleck veuve Jacques Loeckher, marchand de poissons à Strasbourg, suivant acte reçu Noetinger le 25 juillet 1866
à la requête dudit sieur Fleck et Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, comme tuteur d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils mineur de la veuve Loeckher prédénommée
acp 570 (3 Q 30 285) f° 68 du 19.3. – Masse active. Matériel déjà partagé suivant transaction s.s.p. du 5 novembre 1867 enregistrée le 16 décembre
Marchandises 1371, créances à recouvrer 1664, créance douteuse 629, argent comptant 2256, créances recouvrées 6854, Total 12.777.
Masse passive 17.328, Déficit 4551
Droits des parties (…)

Le marchand de poissons Frédéric Stern est inscrit comme propriétaire au cadastre à partir de 1887. Originaire de Rust en Bade, il épouse en 1879 Salomé Steiner, native de Kehl

Mariage, Strasbourg (n° 169)
Strassburg am 29. März 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fischhändler Friedrich Stern, katholischer Religion, geboren den 3. November des Jahres 1849 zu Rust (Baden), wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des Fischers Andreas Stern, wohnhaft zu Rust und der verstorbenen Felicitas geborner Stöhr, zuletzt wohnhaft zu Rust, 2. Salome Steiner, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 15. Juni des Jahres 1855 im Dorf Kehl (Baden) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Zimmermanns Andreas Steiner und der Barbara geborner Pfister, Eheleute wohnhaft im Dorf Kehl (i 55)

Le propriétaire suivant, habitant à Kœnigshoffen, Charles Kelhetter épouse en 1909 Joséphine Bastian, aussi de Kœnigshoffen

Mariage, Strasbourg (n° 423)
Strassburg am 9. Mai 1909. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Landwirt Karl Kelhetter, (…) katholischer Religion, geboren am 5. April des Jahres 1885 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg, Königshofen Schlösselweg 2, Sohn des Landwirts Lorentz Kelhetter und seiner Ehefrau Elisabeth geborenen Lux, wohnhaft in Strassburg, 2. Joséphine Bastian, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 24. April des Jahres 1883 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Königshofen Römerstraße 114, Tochter des Ackergärtners Joseph Bastian und seiner Ehefrau Marie geborenen Criqui wohnhaft in Strassburg (i 226)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.