3, impasse Thomann


Impasse Thomann n° 3 – III 106 (Blondel), P 511-l puis section 70 parcelle 9 (cadastre)

Etages sans doute fin XVIII° siècle, maître d’ouvrage Jean Schreiner, compagnon maçon
Démolie dans les années 1950, absorbée par le magasin Grandes Galeries


Façades ruelle Marbach (impasse Thomann),
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 42 (© Musée des Plans-relief) 1

Sise dans la rue de la Fontaine de Jouvence, ensuite rue Lang puis ruelle Marbach, la maison qui appartient au charpentier Jean Adolphe Treger puis (1601) au tailleur Gaspard Grabis est engagée au profit du marchand et consul Christophe Stædel. Elle est estimée à une valeur minimale de 140 livres à l’inventaire dressé après la mort de Gaspard Grabis. Elle revient à Christophe Stædel qui ne l’entretient guère puisqu’elle est délabrée à sa mort en 1673 et n’est plus estimée qu’à 50 livres. La propriété revient à son fils lui aussi nommé Christophe Stædel, puis au docteur en médecine Jean Frédéric Stædel et au banquier Jean Daniel Stædel. D’après le billet d’estimation dressé en 1735, la maison qui a 17 pieds de long sur 17 de large comprend deux petits poêles, deux petites chambres, de vieux greniers, un mauvais toit, un vestibule de 5 pieds de large et une petite place de même largeur servant de cour. Elle est estimée à 250 ou 300 florins au XVIII° siècle (1728, 1735, 1777). Après qu’elle a servi de maison de rapport pendant environ 130 ans, le compagnon maçon et manant Jean Schreiner l’achète en 1786 et doit y ajouter les deux étages cités en 1830.


La maison se trouve au centre de l’image, entre la ruelle du Roitelet et la ruelle Marbach (ensuite impasse Thomann) qui courent à l’horizontale (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages dont le premier est en maçonnerie et le deuxième en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est celle à deux étages à gauche du repère (b). La façade arrière se retrouve en (7-8) dans la cour D ; l’édicule (8-9-10) est adossé au reste de la façade.
La maison porte d’abord le n° 5 de l’ancienne rue Marbach (1784-1857) puis le n° 3 de l’impasse Marbach qui devient à la fin des années 1870 l’impasse Thomann.


Cours D et E
Nouveau pignon construit par Michel Mack en 1873 (dossier de la Police du Bâtiment)

Les héritiers Schreiner vendent la maison en 1847 à l’abatteur de boucherie Georges Fellner. Elle revient (1854-1868) au fabricant d’allumettes chimiques Etienne Giraud qui exploite son affaire route de Saverne. Le marchand de charbons Michel Mack fait modifier le pignon en 1873. Charles Delfosse qui vient d’acheter la maison agrandit les six fenêtres de la façade en 1883. La maison endommagée en 1944 par faits de guerre devient propriété des Grandes Galeries. Elle est frappée d’un arrêté de péril en 1950 et sera réunie aux autres parcelles du grand magasin.

novembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Adolphe Treher, charpentier, et (1599) Catherine Braun, (1610) Chrétienne Lorentz puis (1615) Susanne Bock – luthériens
1601 v Gaspard Grabis, tailleur, et (1590) Susanne Weiler – luthériens
1655* adj Christophe Stædel, marchand, consul, et (1632) Barbe Meyer puis (1644) Marguerite Bex – luthériens
1684 h Christophe Stædel, marchand, et (1660) Marie Madeleine Kau – luthériens
1728 h Jean Frédéric Stædel, docteur en médecine, et (1702) Agnès Richshoffer – luthériens
1740* h Jean Daniel Stædel, banquier, et (1736) Marie Salomé Brackenhoffer – luthériens
1786 v Jean Schreiner, compagnon maçon, et (1778) Henriette Marguerite Krauss – luthériens
1824 h Frédéric Schreiner, maçon, et (1815) Salomé Eissenbeiss puis (1832) Anne Marie Klein
1847 v Georges Fellner, abatteur à la boucherie, et (1834) Marguerite Schreiner
1853 v Frédéric Auguste Mertz, employé au chemin de fer, et (1839) Anne Barbe Fuchs
1854 v Etienne Giraud, colporteur puis fabricant d’allumettes chimiques, et Joséphine Labarbe puis (1842) Louise (Caroline) Heninger
1874 v Jean Chrétien Bünger, casernier
1880* v Lazare Levy, commerçant
1894* v Charles Klingler, typographe
1908* v François Göltzenlichter, allumeur de gaz, et Marie Eiselé
1913* v Mathias Schwab et Adèle Huber
1947* v Grandes Galeries, société anonyme
1948* Société Immobilière du Loup Vert, s.à.r.l.

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1728, 150 livres en 1735, 125 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) III 106, au Sr Staedel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maisons Situées dans un Cul de Sac de St Thomas
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 511-l, Schreiner, Frédéric, menuisier – maison, sol – 0,4 are

Description de la maison

  • 1724 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, estimée avec la petite cour et toutes ses dépendances à la somme de 250 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) la maison qui a 17 pieds de long sur 17 de large comprend deux petits poêles, deux petites chambres surmontés de vieux greniers et d’un mauvais toit, un vestibule de 5 pieds de large et une petite place de même largeur servant de cour, le tout estimé avec ses dépendances à la somme de 300 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, une cuisine et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la petite cave est solivée, estimée avec la petite cour et toutes ses dépendances à la somme de 250 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue Marbach (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Schreiner
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 135 case 4

Schreiner, Jean Frédéric
Fellner, Georges (sub.on p. 1848)
Mertz Frédéric Auguste, Subst. 1854
1857 Giraud, Etienne hors la porte de Saverne N° 6

P 511-l, maison, sol, rue Marbach 5
Contenance : 0,40
Revenu total : 45,21 (45 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 727 case 2

Giraud, Etienne, fabricant d’Allumettes, route de Saverne 6
1869 Mack, Michel
1876 Bunger, Johann Christian
1880 Levy Lazarus, Handelsmann
1883 Delfosse Carl
1894/95 Klingler Karl Schriftsetzer
1908 Göltzenlichter Frantz Gasauszünder zu ½ und Göltzenlichter Frantz Ehefrau Maria geb. Eiselé zu ½
(ancien f° 474)

P 511-a, impasse Marbach 3, maison, sol
Contenance : 0,36
Revenu total : 45,19 (45 et 0,19)
Folio de provenance : (135)
Folio de destination :Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre allemand, registre 30 p. 590 case 4

Parcelle, section 70, n° 9 – autrefois P 511-a
Canton : Thomannsgäßchen Hs. N° 3 – Impasse Thomann
Désignation : Hf, Whs. ([biffé] u. NG)
Contenance : 0.40
Revenu : 650 – 500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 2264
Göltzenlichter Frantz u. Ehefrau
1913 Schwab Mathias u. Ehefr. Adelheid geb. Huber
clos 1947

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 5180
Sitter Emile propriétaire à Berstett et son épouse Catherine née Freysz communauté de biens [biffé, suivi d’un nouvel article :]
Grandes Galeries, société à resp. limitée
1943, Elka, Elsässisches Kaufhaus
1947, Grandes Galeries, société anonyme
([biffé] 201) 223

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6367
Société Immobilière du Loup Vert, s.à.r.l. à Strasbourg

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 65 de Marbach (p. 133)

5
Pr. Schreiner, Jean compagnon Maçon – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Thomannsgässchen (Seite 178)

(Haus Nr.) 3
Bender, Näherin. 0
Scheff. Dienstmann. 1
Magatzi, Dienstmann. 2
Frantz, Maler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 37)

Thomann (impasse) n° 3 (1873-1951)

Michel Mack fait modifier le pignon en 1873. Le propriétaire Delfosse agrandit les six fenêtres de la façade en 1883. La maison est endommagée par faits de guerre. Le maire prend en 1950 un arrêté de péril.

Sommaire
  • 1873 – Michel Mack, propriétaire, demande l’autorisation de modifier le pignon selon l’esquisse jointe – Accord avec description de la maison
  • 1883 – L’entrepreneur Greiner demande au nom du Sieur Delfosse, propriétaire, l’autorisation d’agrandir les six fenêtres de la façade et de ravaler la façade
  • 1895 – La Police du Bâtiment enjoint le propriétaire, le Sr Klingler, de faire en sorte que les volets du rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus sur la voie publique – Travaux terminés, novembre 1895
  • 1905 – Suite à une visite de la Commission contre les logements insalubres (procès verbal non joint), la Police du Bâtiment demande au propriétaire, le Sr Goeltzenlichter, de faire certaines réparations. Les latrines ont été raccordées aux canalisations, août 1908
    1912 – Un locataire se plaint que le toit laisse passer l’eau – Travaux terminés, octobre 1912
    1916 – Rapport de la Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1947 – De retour dans son appartement après en avoir été expulsé comme ennemi pendant l’Occupation, Gustave Glotz, locataire, se plaint de l’état des lieux. La Police du Bâtiment constate que les dégâts sont dus à des faits de guerre. Propriétaire de l’immeuble : Grandes Galeries
    L’architecte envoyé sur les lieux constate que le mur mitoyen avec le n° 1 qui a été entièrement détruit n’est plus en contact avec les autres murs de la maison
    La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a pas lieu d’évacuer le bâtiment
  • 1949 – Nouvelle plainte de Gustave Glotz – La Police du Bâtiment estime que le bâtiment menace ruine – Constat en mai 1950 que le locataire occupe toujours l’appartement et que l’état des lieux empire – La Division V pousse le Service du logement à reloger le locataire – La Division V transmet à la Division I (Logement) l’arrêté de péril concernant le bâtiment (novembre 1950)
    Lettre au Commissaire de Police qui devra faite transmettre une ampliation de l’arrêté aux familles Glotz et Wagner. Procès verbaux de remise à Mmes Glotz (79 ans) et Wagner (39 ans) – Les locataires occupent toujours les lieux, janvier 1951. La famille Wagner sera relogée dans une construction provisoire rue du Jasmin – Juin 1951, la famille Glotz a quitté les lieux. Les 2° et 3° étages sont donc vides. Seul le premier est encore occupé, ce qui ne pose pas problème

Relevé d’actes

Comme la maison de Gaspard Grabis est décrite de la même manière que celle qui appartient ensuite à Jean Christophe Stædel, il s’agit sans doute de la même bien que le seul titre allégué par la suite soit une créance.
D’après le titre mentionné à l’inventaire de 1636, Gaspard Grabis acquiert en 1601 la maison du charpentier Jean Adolphe Treher et de sa femme Catherine Braun. Originaire d’« Obenroth » près d’Augsbourg, Gaspard Grabis devient bourgeois en 1589 en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs puis épouse l’année suivante Susanne Weiler, native de « Nordenau »

1589, 3° Livre de bourgeoisie p. 504
Caspar Grabis von Obenroth beÿ Augspurg der Schneider hatt mit beÿstandt Gabriel Blumen das Burckrecht erkaufft vnd will zu den schneidern dienen. Avt. 4. Junÿ Ao 89.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119-v n° 377)
1590. Dominic. Reminiscere. Caspar Krabus von Nugenraht beÿ Augspurg der Schneider, vnd Susanna Thoman Weiler von Nortenauw des Schumachers dochter (i 129)

Le tailleur Gaspard Grabis hypothèque sa maison sise rue de la Fontaine de Jouvence au profit de l’ancien consul Christophe Stædel qui possède déjà un capital garanti sur le même immeuble

1612 (11. Julÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 207
(Inchoat. fol: 217) Erschienen Caspar Grabes der schneÿder
hatt in gegensein des Wolgelerten M. Johan Engelharts von Straßburg In nahmen des Ernuesten fürsichtigen weÿßen herrn Christophel Stedelin Alt ammeister der Statt schreiner – schuldig Zu sein 15 Pfund Pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt höfflin vnd schopfflin gelegen In der Statt St. In der Junckburn gaß Im Thumenloch einseit neben hanß Eber dem Taglöhner, anderseÿt Friedrich Helden Fünffzehener, stoßend hind. vff N. N. dem Murer dauon genth 3 pfund Pfenning gelt ablosig mit 60 Pfund Pfenning mehrgemelten herrn Christoff Städelin Vnd dan 10 schilling Pfenning gelts mit 10 Pfund Pfenning abzulösig H Carle Helden Fünffzeheners seeligen erben

Les Quinze autorisent en 1614 le tailleur et garde à la cathédrale Gaspard Grabis à exploiter en meublé une maison place du Château (marché aux fruits)
1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
(f° 13) Sambstag den 5. Februarÿ – Caspar Grabus der Schneider und Wächter vfm Münster erscheint cit. laßt durch lt. Bittlingern fürpringen, Er hab sein behaußung am obsmarck vnd bißhero vmb gewohnlich schlaaffgeldt. Obs. vnd andere baursleüth behergergt, die aber den Costen selbst mittgebracht, oder allhier an gebürenden orten einkaufft. Bitt derenwegen Vnderthänig Ime ein solches noch ferner gnedig Zugestatten, Woll er sich dem Mandat gemäß verhalten. Erkant, Ist Ime vermög Mandats, wilfahrt. Hr. Brumbach und H. Heüß

Gaspard Grabis et Susanne Weiler vendent la maison sise rue de la Fontaine de Jouvence au tisserand Balthasar Langer et à sa femme Marie Knoller. La vente est résolue un mois plus tard sur ordre du consul.

1624 (ut spâ [xij Junÿ]), Chancellerie, vol. 452 f° 272
Erschienen Caspar Grebis Schneider burger Zue Straßburg vndt Susanna Wÿlerin sein eheliche haußfrau (verkaufft)
Balthazer Langer d Leinenweber burgern Zue Straßburg, Vndt Marien Knollerin seiner ehelichen haußwürthin
Hauß, hoffstatt, höffell vndt schöpfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen In der St. St. Im dommenloch Im Jungbrunnen gäßlin, eins: Adam (-) dem glockhenhenckher And s: (-) dem hoßenstricker, hinden vff h. Friderich helden, dauon gend 3 lb gelts Ablößig mit Lx lb vff Johannis Baptistæ Weÿland h. Christoff Stedtlin Altammeisters seligen erben, it. x ß gelts widerkheüffig mit x lb auch vff Johannis Baptistæ h. Friderich helden, Sonst Ledig Vndt eÿgen & Vnd Alles Recht & Also & Vndt ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerden so die Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen vmb j. C. xxx lb. d.
[in margine :] disser Kauff Ist Inn beÿsein beder parthen vnd Auß geheiß des Regirenden h. Ammeisters Widerum zu cassiren befohlen word. Act. den 6.ten Julÿ 1624.

Gaspard Grabis demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de rétribuer son remplaçant. Les Conseillers renvoient l’affaire au receveur de l’Œuvre Notre Dame quand il réitère sa demande trois mois plus tard.
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 9-v) Montags den 2. Februarÿ – M. Bullian weg. Caspar Grabiß, pd: und.tge supplic: umb besoldung seines von ihme bestelten Spöttel. Erk. ist willfahrt doch soll d. bericht beim Schaffner vord.st eingezog. werden

(f° 56-v) Mittwochs den 22. Aprilis – Caspar Grabiß, pd: p. Kn. Vnd.thge Supplication, vmb V.ordnung v. bevelch, d. sein Spötter, biß zu seinem genesen, Von d. Stadt Pfenningthurn wochentlich belohnt v. die bereits außgelegte 9 fl. ihme widerumb erstattet werd.
Erk. man soll d. Schaffner auff des Frauenhauß beschick. V. ihme mh. mißfallen Zuerkenen geb. d. er Ihre Vorige erkandtnnuß nicht beßer in acht geommen. H: Stemler v. H: Zetzner

Susanne Weiler meurt en délaissant pour héritière sa fille Claire Anne Grabis, veuve de l’employé à l’accise Adam Schertz, remariée au menuisier Jean Finck, et les quatre enfants Schertz. La maison est estimée 140 livres. L’actif de la succession s’élève à 457 livres, le passif à 21 livres.

1636 (8.1.), Not. Oesinger (David, 37 Not 5) n° 1
Inventarium und Beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahrung und Güethere, liegender vnd fahrender, So weÿlandt der Erbare und bescheidene Caspar Grabiß, der schneider und burger alhie Zue Straßburg wie auch die Tugendsame Susanna Wÿlerin beede Ehegemächt, und dann die Züchtige und tugendsame Jungfr. Martha Grabisin dero Jüngste Tochter alle dreÿ nunmehr seelig, nach Ihren Tödlichen ableiben verlaßen und auff fleißiges ansuchen erfordern und begehren der Ehrengeachten Erbarn vnd bescheidenen Meister Hanß Finckhen des Schreiners und burgers alhie Als Eheuogts Claræ Annæ Grabisin obbemelter beeder Ehegemächt seeligen eheleiblicher Tochter und allein in Legitimam per testamentum eingesetzten Erbin, Wie auch Thoman Pfeiffers Burgers und Schuemachers daselbsten alß geschwornen vogts erstbenambster Claræ Annæ der Tochter mit auch Wÿland Meister Adam Schertzen gewesenen burgern und umbgeldts verwanthen Ihrem ersten Haußwürths seligen ehelich erzeugter Khinder mit nahmen Susanna, Josua, Clara Anna und Hanß Adam, mehrerwehnter Eheleuth Enckeln und Zum Übrig. theil instituirter Erben (…) Beschehen Freÿtags den 8. Januarÿ 1636.

in Einer Behausung In der Statt Straßburg auff dem Kürschen Marckt geleg. So dem Frawen hauß eigenthümlichen Zuständig Ist befunden worden wie volgt
Vff der Obern Büenen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Holtzkammer, In der Stuben, Im Haißöhren, Im Unter hauß öhr, Im Keller
Eigenthumb ahn einer Behaußung. Item ein hauß, hoffstatt, höfflin undt schöpfflin mit allen Ihren gebewen, begriffen, weithen und gerechtigkeiten gelegen In d. Statt Straßburg In Thomans Im Jungburn gaß, Einseith neben H. Tobiæ Städeln and.seith neb. Adam Brotbeil dem Glockenhenckher hinden vf gedachten H. Tobiam Städeln sitzendt, davon gehen Zuvor 3 lb d jährlichen Vff Johannis Baptistæ lößig mit 60. lb d Capital Item 10 ß gelts Jährlichen vff Johannis Bapt. wied. Keüffig mit 10. lb d Sonst allerdings freÿ ledig Vnd Eigen Vnnd ist dieße Behaußung Vber ietz gehörte beschwerten hiehero angeschlag. worden für Vnd Vmb 140. lb.
Darüber sant ein teutsch Pergamentin Kaufbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden contract Insigell Verwahrt dadirt den 11. Octobris Anno 1601. außweisend, wie Caspar Grabis Vnd Susanna Weÿlerin sein Verstorbene haußfrau seelige obangeregte Behaußung von hanß Adolff Tregern den Zimmermann Vnd Catharina Breunin beeden Ehegemächten erkaufft. Dabei noch ein alt Pergam. Kauffbrieff Vndt Papiren Extract aus deß Kaÿs. R. Zu Straßburg Memorial de dato 22. Februarÿ 1608. so sammethafft notirt Nro j.
Sa. haußraths 133, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldiner Ring und geschmeids 12, Sa. Bahrschafft 144, Sa. Eigenthums aner behaußung 10, Sa. Pfenningzinß hauptg. 12, Summa summarum 457 lb – Schulden 21, Nach deren Abzug und Summa Finalis 435 lb
Rechnung Mein Thoman Pfeiffers burgers und Schuemachers alhie Zu Straßb. als geschwornen Vogts (…) wÿland Adam Schertzen gewesenen Burgers und vmbgeldts verwanthen nachgelaßener Kinder (…) Bericht dießer Rechnung. (…) Betreffendt aber d. Jenige So beÿde meinen Jüngsten vogts Khindern weg. Ihres vätterlichen Guths gebürt hette, auch bereits In vorgenommener Theÿllung Zugetheilt word. daßelbe alles Ist vermög beÿ E. E. vogteÿ Gericht den 29. 7.bris bemelten 1632. Jahrs auffgerichteten Confirmirten und vor angezogenem Inventario annectirten Vertrags Claræ Annæ Grabisin der Wittibin vnd Muter vberlaßen und gelüffert worden.
It. Mr Hans Finckh d. Schreiner erstgemeldt gibt Jährlich vff Michaelis ane hauß Zinß 4 lb 7 ß
Ferner Disposition Caspar Grabis

La maison se retrouve à l’inventaire dressé en 1673 après la mort de l’ancien consul Chrétien Stædel, dressé en 1678. Fils de l’aancien consul aussi nommé Christophe Stædel, il épouse en 1632 Barbe, fille de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Meyer

Mariage, cathédrale (luth. p. 309)
1632. Doîca Quasimod. 8. April. H: Christoff Städel der Jünger der Handelsmann des Ehrenvesten fürsichtig und wolweisen H. Christoff Städel des dieser H. Reichs Freÿer Statt Straßburg altten Ammeister sohn vnd J. Barbara H. Hans Jacob Meÿers beÿsitzers des großen Raths tochter so eingesegnet Montag den 16. Aprilis (i 159)

Christophe Stædel se remarie en 1644 avec Marguerite, fille du marchand Pierre Bex : contrat de mariage, célébration
1644 (5. Martÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 508
Eheberedung – zwüschen dem Ehrenuesten vndt wohlfürnehmen Herrn Christoph Stedeln dem handelßmann undt dreÿern der Statt Straßburg Pfenningthurn ane einem,
So dann der Viel Ehren: Züchtigen vndt Tugendt reichen Jungfrauen Margarethen Bexin, weÿlandt des Ehrenuesten undt wohlfürgeachten Herrn Petri Bexen, Handelßmanns Undt burgers Zu ermeltem Straßburg nunmehr seeligen, mit der Viel Ehren:- Vndt Tugentreichen Frawen Cleophe Braunin eheleiblichen erzeügten dochter, am andern Theil (…) Beschehen Vndt verhandelt in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, dinstags den 5. Martÿ Anno 1644.

Mariage, cathédrale (luth. p. 473)
1644. Domin. Reminiscere. H. Christoff Stedel der Handelßmann vndt Burger allhie, vndt Jungfraw Margaretha H. petri Bexen des gewesenen handelßmanns vnd Burgers allhier nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet im Münster, Zinst. den 26. Martÿ. (i 241)

Christophe Stædel adresse en 1668 une requête sur le transit de la résine en provenance du Wurtemberg. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient à leur précédente décision selon laquelle la Ville interdit le chargement des bateaux hors de l’enceinte.
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
(f° 92) Montag den 29. Junÿ 1668. – Lect. Supplicatio Herrn Christoph Stedels, des Jüngern, der bitt, dieweilen Mghh. iüngst bekant haben, daß hinführo kein hartz mehr, wann er nacher Kaÿl gebracht wird von dergleich verführt, sondern alles vordrist hiehero gebracht vndt alß dann allererst verschickt werden solle, Er aber von Ihrer Fürstl. Durchlht. Zu Württenberg Ohnlängsten gst. beordert worden 87 standen welche würcklich etliche Flötzern von Wolffach vor publication ged. Decreti verdeigt geweßen, nacher Maintz führen Zu laßen, gn. Zu erlauben daß solche 87. standen nach, verdingter maßen fortgeschickt werden mögen.
Die verordnete herren laßen hierauf referiren, daß Sie bereits von dem werck geredt, vnd befunden hetten, dieweilen die in der supplication angeführte rationes den stich nicht halten, Mhh. privilegium, daß man keine Ladstatt außer der Statt haben solle, dardurch geschwächt werde, auch bereits hiebevor durch H. Dr Imlin Ihrer Dhlt. gebührend hinterbracht worden, daß man es nicht gestatten könne, auch nicht dar für halte, daß Ihr Fürstl. Durchlt. ahn hiesige Statt etwas so deren privilegiis Zuwider, begehren werden, daß man beÿ voriger Erkantnus bleiben vndt dem herrn Stedel sein begehren ableinen solle.
Erk. Soll dem herrn Stedel noch für dieses mahl gratificirt werden, in das künfftige aber soll derselbige Mhh. voriger erkantnus nachkommen. H. XV. Goll et H. Bernegger.

La même affaire est traitée en détail par les Quinze
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
H. Christoph Städel der Jüngere. 107. 110. 113. Newerlicher Hartz handel betr. 107.
(f° 106-v) Freÿt. den 12. Junÿ – Obere Kauffhaus herren referiren per me, daß Sie nun ein tag etlich bericht eingezogen, wegen des hartzhandels, Vnd befunden, daß derselbe Je länger Je mehr will von der Statt abgeführt vnd derselben so wohl die ordinar Zollgebühr, alß dem Vndt.hanen Vnd dem burger zu Kail vnd alhie übliche Verdienst abgekürtzt entzogen, Je ein rechtes monopolium weil nichts mehr von Hartz standen will herein gebracht, Sond.en sobald sie von der Kintzig vff dem Rhein kommen, gleich hienab geführet werden In keinen schiffen sondern newerlich vff flötzen. Ob nun wohl vor 2 Jahren H. Dr Vice Cantzler Immlin Im Namen des fürsten hier vmb geschrieben vnd eine solche Vngewohnlich abführung des hartzes gesucht auch damahls weil das schreiben von E E Rath erbrochen, Von dort aus das begehren abgeleinet werden, So Vnd.stehe sich doch der Junge herr Städel Jetz das werck durch zu führen Indem er nit allein den Würtenbergischen Sondern auch den Fürstenbergischen hartz handel In handen, Vnd was vor 2 Jahren der hertzog nit erhalten können, Im gang Zu bringen. Nun weis vnd gesteht man aber vermög privilegÿ weit vnd breÿt kein and. Lad Statt, dan das Kauffhaus alhie, wie den auch dem hern Bischoff v. Straßburg, eine Ladstad In d. Wantzenaw vffzurichten Verweigert worden, weil dan sich von diser newerung gar viel beschweret finden, alß die Encker Kaufleuth Seÿler Schuemacher Vnd and.e mehr vornemlich aber d. Kauffhaus, habe man Mghh. schlus hier über Vernemen wollen. Erkandt weil die Speÿrische Straff d. geld Sach vor den Verordneten herren alhier schwebt, seÿ diße Sach auch daheren Zuweisen, die Zollgebier aber Zu beobachten, pleibt In diser Stuben.

(f° 110) Sambst. den 13. Junÿ – H. Christoph Städel der Jüngere wegen des Hartz handels
Herr Stättmeister Bernoldt referirt habe beÿ den Verordneten Herren angebracht, waß Vor ein hochschädlicher Mißbrauch beÿ dem Hartz handel Zue Kail, vnd daß selbige Ständen nicht mehr wie Zuuor, herein In die Statt, sondern Von herrn Christoph Städelen dem Jüngern gleich Zue Kail wid. Zu Versenden, will eingeführt werden, wie man nun beÿ wohlberürtem Collegio, nach möglichkeit Zue helffen gemeint Also solten Obere Kauffhauß herren, herrn Städelen beschicken Vnd Ihm anzeigen, daß er künfftig sein hartz wid. wie vor alters In diße Statt führen Vnd lieffern laßen, thut er es, werde es keines weitern remediren Vonnöten haben, die anzeig kan In geg.warth herr Stättmeist. Zornen geschehen.

(f°113-v) Sambst. den 20. Junÿ – H. Städelß Hartz handel betr.
Ego referirte nomine der Obere Kauffhauß herren Vnd Zugeordneter, daß herren Städelen Juniori bekandtermaßen bescheid angezeigt worden, weil beÿ Einem Hartz handel schädliche Neuerungen wid. der Statt herkommen wollen eingehührt werd. so doch bereits Vor 2. Jahren dem Hertzog v. Würtenberg abgeschlagen worden, Alß wüßten die herren nach dem schlus der Verordneten herrn auß allen Stuben Ihme herren Städelen kein andern bescheidt anzuzeigen, dan daß er seine Hartz stenden In die Statt hieher führen Zuelaßen hette, hier auff lies sich herr Städel volgender masen vernemen, wan er Ja nicht auff sein kan, müßte er wohl Mghh. befehl Im künfftig pariren, wie wohl er besorgt, dise wahr möchte Von Offenburg hien weg Vnd Vff Daxland geführt vnd also dise Statt gar nit mehr damit beriert werden, allein weil diesen flötzer höchst ruin daran hoffet, Sintemahl die gantze hienabfarth Vnd d. Costen bereits bezahlt, vnd den hertzog bereits advis davon gegeben worden, welches vff diese weis Große Disputi causiren würd, Pittet er nicht mehr, alß nur dießes mahl die flötzer mit der wahr passiren Zulaßen, wolte auch zu mehrer erläuterung dato noch ein Memorial beÿ Mghh. den XV. übergeben, welches Verleßen Vnd Jetzgehörten Inhalts.
Erkant, nach anleÿtung der Verordneten herren das begehren abgeleint.
[in margine :] den 22.t dißes, durch H. Jr. v. Müllenheim H. Schötterlin Vnd H. Brackenhoffer bescheid angezeiht

L’inventaire après décès de l’ancien consul Christophe Stædel est dressé en 1673. Il délaisse un fils de sa première femme et un autre de sa veuve. Les experts estiment la maison sise rue Lang au quartier Thomaloch à 50 livres seulement pace qu’elle est très délabrée. Les obligations qui justifient la propriété de la maison datent de 1583 et 1598. La maison semble provenir de trois bourgeois de Nordheim, Jean Mosbach, Thiébaut Stempffer et Hyppolite Ottmann. La masse propre à la veuve s’élève à 5 479 livres, celle des héritiers à 924 livres. L’actif de la communauté est de 22 621 livres, le passif de 6 612 livres.

1673, Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 5)
[Première page manquante – Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so Herr Christoph Städell der Ältere Alter Hochmeritirter Ammeister hinterlassen]
In einer in der Statt Straßburg ane St. Martinsplatz liegenden und in diese verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden
Hültzen: und Schreinerwerck. Vff der Obersten Bühnen, Inn der schwartz tuch Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, Vff den Obern Gängl. Vor dießen Cammern, Inn der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im obern kleinen vordern Stüblein, Im Saal, Vf dem vndern gang, Inn der vndern Stuben, Im Nebens Stüblein, Vff der bühn, Im Stub Cämmerlein, Im Nebens Cämmerlein, Vor diesem Gemach, Inn der Bauchküchen, Im Hoff, Im Keller
Inn Herrn Christoph Städels des ältisten Sohns wohn behaußung. Vff der bühnen, Inn der diener Cammer, Inn der Nebens Cammer, Inn der wohnstub, Inn der Kuch. Im haußöhr, Inn der Magd Cammer, Im hindern Kleinen Stübl. Cor dießem Stübl. Im vordern gadenstübl. Im Contor – Inn der Ruprechtsau (…)
(f° 46-v) Wahren Zum Gewerb gehörig, 6217 lb
(f° 87) Eigenthumb ane Häußern sambt denen darzue gehörig. eigenen liegenden guetern, so der Erben unverändert
It. ein Hinder und ein Vorderhauß in der St. Str. ane St Martins platz, ein seith ist ein Eckh ane dem Kameelthier gäßlein (…)
It. hauß unnd Hoffstatt mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der St. Str. im Thomenloch ane der Langen gaßen ein seit neben herrn Hannß Barthell Nottern dem Schuemacher, anderseith neben Hannß Diebold Bechtold des Metzgers seel. nachgelaß. wittib vnnd Erben, hinden auch auf dieselbe stoßend, so freÿ, leedig eigen und hiehero weil solches sehr bawlohß angeschlag. pro 50. lb. Vber das Jenige Capital dauon dieße vorgeschriebene behaußung herrühret, bes. j. T. Perg. Zinnßbr. mit 2. anhangend. Inns. newe dat. den 22. 8.br. anno 1583. darbeÿ j. Transfix mit der St. Str. anh. Contract Inns. dat. den 23. Febr. anno 1598. signirt mit alt. Nis. 4. 6. 3. 9. et 77. ietz newen N° 29.
Nota. Vorgeschriebene behaußung ist vermuthlich wegen der vf Hannß Mooßbach, Diebold Stempffern vnd Hÿpolito ottmanns et Consorten burgern Zu Northeim gehabte Capitalien gezogen worden.
(f° 88) R. Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheür inn der Ruprechtsauw in der grundts groß rings Mittelauw (…)
(f° 89-v) Hauß Zu Nartzheim (…)
(f° 90) W. It. 1. Sechstertheil für Unvertheilt von und ane einer behaußung ane der Knoblochs gaßen Zum Strohl Eckh genant (…)
(f° 134-v) Wÿdemb So der nunmehr in Gott ruhende herr Ammeister von weÿl. Frawen Barbara Städelin gebohrner Meÿerin seiner Erstern Ehegemahlin seel. ad dies vitæ Zugenießen gehabt (…) daran herrn Christoph Städell den ältisten Herren Sohn die helffte eigenthümlich heimgefallen. Nota die vbrige helffte hat der Herr Ammseiter von weÿl. Jungfrauen Salomeen Städelin seiner Verstorbenenn Tochter ererbt
(f° 135-v) Ergäntzung der Fraw Wittiben unveränderten guetts. Erstlichen ist allhier Zuergäntzen die von weÿl. Frawen Cleopheen Bexin gebohrner Braunin, der Fr. wittiben Ihrer vielgebiebten Fr. Tochter
Vermög des über weÿland Frawen Cleopheen Bexin gebohrner Braunin der Fraw Wittiben hertzgeliebten Fr. Mutter seel. Verlaßenschafft Abtheilung
Ane Eigenthümlichen Häußern. Item von herrn Peter Bexen der Fr. W. brudern (…)
(f° 146) Lauth eines, vber weÿland Frawen Agnetæ Amianin gebohrner Stätlerin auch weÿl. herrn Nicolai Amians gewesenen Handelßmanns v. b. allhier erster haußfr. seel. Verlaßenschafft durch herrn Daniel Strintzen Notm. gehaltenen Inventarÿ und theylungs concepts
(f° 149) Lauth des vber weÿland Frawen Barbaræ Meÿerin gebohrner Geigerin des H. Ammeisters vielgeliebten Fraw Schwiegermutter seel. Verlaßenschafft
(f° 151) Vermög Special Theilregisters vber weÿland Frawen Künigundæ Städelin gebohrner Heldin auch weÿl. herrn Tobiæ Städells des Ältern Alten Hochverdientenen Ammeister hinterlaßene Fr. Wittiben seel. Verlaßenschafft Abteilung, und waß dem verstorbenen herrn Ammeister seel. dauon für einen Siebendten theil Zugefallen
(f° 160) Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Der Fraw Wittiben unverändert guett. Sa. haußraths 141, Sa. Läären Vaß 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 126, Sa. guldinen Ketten, Armband, Ring und dergleichen geschmeids 220, Sa. baarschafft 155, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 595, Sa. Antheils ane einer behaußung 50, Ergäntzungs Rest 4177, Summa summarum 5479 lb
Der Herren Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 920, Sa. Läären Vaß 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 365, Sa. guldinen Ketten, Armband, Ring und dergleichen geschmeids 255, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 826, Sa. Landguths 525, Sa. Lehengüetter 13, Sa. Gülttgüetter 154, Sa. Schuld 75, Summa summarum 3155 lb – Schulden 2231, Nach deren Abzug 924 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 415, Sa. Wahren 6217, Sa. Schiff und geschirr wie auch wagen vnd gewichts, Zur Specereÿ handtlung gehörig 132, Sa. geschleißt. hanff 4, Sa. vÿhes 18, Sa. Gutsch, Schlittens, wägen 94, Sa. Blumen auf dem feld 1, Sa. heus 12, Sa. Tungung 12 ß, Sa. früchten 231, Sa. läären vaß 282, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 522, Sa. guleinen Ring, Müntzen 103, Sa. baarschafft 6458, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eigenthümlichen häußern 1422, Sa. per se (beßerung ane einer behaußung in der Ruprechtsaw) 20, Sa. eigenthümliche liegende güther 123, Sa. per se (lehen acker) 5, Sa. Schulden 6280, Summa summarum 22.621 lb – Schulden 6612, Nach deren Abzug 15.998 lb
der Fraw Wittiben gznatz Substantz ane Eigenthumb und wÿdemb 14.427 lb – Den beeden Herren Söhnen vnd Erben 10.665
Hievon gebürt, Herrn Christoph Städell ererbt vätterliche Erbs portion
Herrn Tobiæ Städelln vätterliche Erbtheil (dem Jüngsten Herrn Sohn) – Conclusio finalis Inventarÿ 22.562 lb
Designatio vnd Verzeichnus Aller der Jenig. Specereÿ wahren, so weÿland der Wohll Edell Vest fürsichtig und Hochweiß Herr Christoph Städell der Ältere, Alter Hochmeritirter Ammeister und dreÿ Zehner des geheimen beständigen Regiments beÿ dießer des H. reichs Freÿen St. Straßburg nach seinem aus dießer welt seeligem Ableiben in seinem geführten Gewerb verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl der Edlen und hoch tugendreichen Frawen Margarethæ Städelin gebohrner Bexin voredellgedachts Herrn Ammeisters seel. Hinterlaßener Höchstbetrüben Fraw Wittiben, mit beÿstand des wohll ehrenvesten und Großachtbahren Herren Johann Daniel Franckhen vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu besagten Straßburg, ihres geschwornen Herren Curatoris, Alls auch des Abgeleibten und nunmehr in Gott ruhenden herrn Ammeisters seel. hinterbliebener herren Sohn benantlichen den Edeln, wohl Ehr Vest, Fürsichtigen, wohlweißen und Großachtbahren herrn Christoph Städells E. E. Großen Raths beÿsitzers und herrn Tobiæ Städells beeder vornehmen Handelßleüthe allhier, fleißig Ersucht (…) Actum und angefangen in der H. Reichs freÿen St. Str. Montags den 3.ten Martÿ A° 1673.
Copia der Eheberedung – zwüschen dem Ehrenvesten und wohl fürnehmen Herrn Christoph Stedeln, dem handellsmann und dreÿern der Statt Straßburg Pfenningthurn ane einem, So dann der Viel ehren Züchtigen und tugendreichen Jungfrauen Margaretha Bexin, weÿland des Ehrenvesten und wohlgeachten herrn Petri Bexen, Handelßmanns und burgers Zu ermeltem Straßburg nunmehr seeligen, mit der Viel Ehren- Vnd Tugendreichen Frauen Cleophe Braunin eheleiblichen erzeugten dochter am andern Theil (…) Beschehen und verhandelt in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg dinstag den 5. Monatstag Martÿ in dem Jahr 1644.

Références de différentes fonctions de Christophe Stædel élu consul en 1655, 1661 et 1667. Il est co-directeur de la Tour aux Deniers en 1645, élu Quinze et prévôt chez les Maçons en 1649
1645 XV (2 R 66) H. Christoph Städel. 23. 77. [dreÿer des Pfenningthurns]
1649 Conseillers et XXI (1 R 132) H. Christoph Stedel XXI. 59. Würdt Zu einem XV. erwöhlt. 138. Würdt Oberherr beÿ den Maurern. 138.
1649 XV (2 R 68) Hanß Christoph Städel XXI. 125. 130. Würd XV. 185.
1650 XV (2 R 69) H. Christoph Städel XV. 166. Schirmbgerichts Herr. 209.
1653 XV (2 R 71) H. Christoph Städel XV. würd Saltzherr. 92. wegen Zinß. 174.
1654 XV (2 R 72) H. Christoph Städel XV. würd Kuchen meister. 113. 118. Apodecker Herr. 127.
1655 XV (2 R 73) H. Christoph Städels Ammeister Ämbter ersetzt. 2.
1660 Conseillers et XXI (1 R 143) H. Christoph Stedel alter Ammeister Würdt erwöhlt. 240.
1664 Conseillers et XXI (1 R 149) Herr Christoff Städel wirdt Ammeister. 256.

L’inventaire montre que Christophe Stædel avait déclaré une fortune insuffisante : le défunt déclarait 21 300 florins alors que l’inventaire se monte à 41 125 florins. La commission constate en outre que certaines créances réputées douteuses sont bonnes. Les Quinze fixent l’amende à 2 000 livres, ramenée à 1 500 après requête des héritiers
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 186-v) Freÿt. den 14. Augusti – Ego notificirte daß die H. dreÿer des Stalls H. Christoph Städels alten Ammeisters Seel. wie auch Hans Jacob Schwingen Geweßenen Küblers inventarii wegen Zu wenig Verstallung ad Prothocollum Gelüffert Vndt beÿ Mghh. stehen ob Sie dieße beede jnventarien den Ob. Stallherren zu revidiren recommendiren wolten.
Erkandt Obere Stallherren solten solche examiniren, hac occasione erinnerte J. Stättmstr. Bernholt daß beÿ der Hh. XIII. bereits antung geschehen daß H. Zoller der gewesene Schaffner im Gürtker hoff ohngeacht Seine Hausfraw schon eine geraume Zeit Gestorben noch nicht inventirt deßwegen der Stallschreiber zu beschicken seÿn werde beÿ Ihne zu Vernemmen worauf die Sach berühre.
Erkandt, Ob. Stallhh. sollen Hn Braunen dem Stallschreiber anzeigen, daß man auf dem Stall den Hn Zoller förderlichst zu inventiren anzuhalten Vnd wofern Er nicht der Stallordnung parire Mghh. den XV. geschrieben zu geben wie auch daß des Hans Philipp Hartegen /so relegirt wart/ nahrung mit ehestem aufgezeichnet werden möchte.

(f° 189-v) Freÿtags den 21. Aug. – Stall Contra H. Christoph Städels alten Ammeisters Seel. Hinterbliebener wittiben Vndt Sohn
Obere Stallherren laßen per me referiren daß beÿ examinrung H, Ammeister Städels Seel. Verlaßenschafft sich hervorgethan, daß die Conclusio finalis Inventarÿ sich auf 41.125 fl 5 ß die Verstallung aber nicht höher als 21.300 fl erstrecket Vnd nach abzug der 1477 fl haußrhat nicht mehr als 100 fl fehlen, daß der halbe theil seiner gantzen substantz ohnverstallt Verblieben Vnd ob wohl herrn Ammeisters Seel. hinterbliebenen fraw wittib Vndt herren Söhne Ihres respective Eheherrn Vnd Vatters Seel. Zu wenig Verstallung damit excusiren wollen, daß Vnder der Schluß Summa über 13.000 fl. activ schulden enthalten, welche Vor gewis eingetragen anietzo aber bereits beÿ diesen Kriegs Zeiten davor Verlohren Gangen Vnd dergleichen nochmehr Zu beförchten haben, so ist hingegen aus dem Inventario so Viel Zu ersehen, daß gar viel Unter der Rubric der Verlohren Vnd ungewißer schulden begriffen, welche notorié sogar Ungewiß nicht seind, als Zum exempel H. Wilhelm Doser Stattvogt Zu Rappoltsweÿhr so 46 lb 13 ß, hoch Fürstlich hanawische Cancelleÿ 18 lb 6 ß, Thumbcapitul hoher Stifft Straßburg 9 lb 12 ß 9 s, H. Friderich Jacob Wilveßh. Amptsverweser Zu Brumat 8 lb 4 ß H Johann Heinrich Freÿherr Von Ensenheim 45 lb 10 ß 2 d, H. Fritschman Vnd andere, dergestalten daß wan Sie dieße Ungewiße die doch noch weit ein beßere qualitet haben Gegen den jenigen halten, so etwan in das Künftige Ungiltig werden, Sie Ihres schadens wol Zukommen, dann Gewiß Under den begriffenen 4132. lb 5 ß Ungewißen Schulden noch ein Zimbliches eingebracht werden Kan, das sonsten Zweitens H. Ammeist. Seel. wegen Vieler Statt Vnd privat geschäften nicht wißen können, daß Er ein weit größere nahrung possedirt als Er Verstalt Vnd solche nicht bußer examiniren Können, ist Gar nicht zu Glauben, Sontemahl, oftgemelter H. Ammeister Seel. ohnveränderte Und eigene nahrung A° 1644. da Er in die andere Ehe geschritten sich wahero nicht als auf 924. lb 8 ß beloffen auch auf dem Stall niemalen Ihme was zu schreiben laßen, als was durch erbschaften Ihme zugefallen wie Er dan Seiter A° 1659. dieße 21.300 bis auf Seinen tödtlichen hintritt Verstalt, da doch bekant was vor ansehnliche käuff Er Vor Vielen Jahren bereits Gethan, dahero auch das teilbare oder Gewonnene sich auf 31.996 fl 5 ß ohne die beßerung belaufet, also einer großen examination Von nöten gehabt, wan H. Ammeist. Seel. etwas Von dem gewonnenen Zu Verstallen beliebt hätte, beÿ so bewanden umbständen haben die Ober gemelte Hn darvorgehalten, daß über die 650 lb 5 ß 6 d so die H. Dreÿer des Stalls wegen der 2. ausständigen Stallgelter (2) der 8 Jährigen nachtrag in duplo Von dem Vnverstalten (3) der extraordinari anlag Und j Jahr Schweitzer Gelt neben den Uncosten gerechnet, annoch Zur Straff ohnmasgeblich 2000 lb anzusetzen wären welches ohngefehr die proportion ratione summæ seÿn wird wie andere seithero gestraft worden, die die helfte Ihrer nahrung nicht verstalt, iedoch alles zu Mghh. belieben stellent, solche summ nach dero Gnädigen belieben entweder Zumindern oder zu mehren.
Erkandt, wurdt der Obern Stallh. bedacht in allem gefolgt.

(f° 198-v) Freÿt. den 28.ten Augusti – H. Ammeisters Städels fraw Wittib Vnd Erben
H. Graseck Zeigte ahn, daß der Junge Städel Und H. Daniel Franck als des Hn Ammeist. Städels hinderlaßener fraw wittib curator, beÿ dem Prothocollo erschienen, Und Ihre gebetten beÿ MGhh. in Unterthänigkeit Zu entschuldigen, daß Sie auf den angezeigten bescheid pt° mulctæ in dieße wochen nicht debito modo einkommen Könten, wegen bevorstehender franckforter meß, Sie wolten aber Ihr devoir mit ehestem beobachten, darbeÿ es auch eher umbfrag gelasen worden.

(f° 199-v) Mittwoch den 2.ten Septembr. – H. Ammeisters Städels fraw Wittib Vnd H. Söhne
H. Graseck referirt, daß Hn. Ammeist. Städels hinderlaßene fraw wittib Vnd H. Söhne thun dießen Morgen eine Supplication pro moderatione mulctæ überlieffert, mit Unterthäniger bit, die Sach mit ehestem auszumachen, in der umbfrag ward examinirt, daß niemalen die Intention beÿ MGhh. Gewesen also stricté beÿ den angesetzten 2000. lb Zu Verharren, weilen einem iegleichen annoch Grad widerfahren.
Erkandt, würdt die Straff einmal Vor allemahl auf 1500. lb Gesetzt, hingegen Aber Sollen die 78. lb Extraordinari anderthalben Stall und Schweitzer Gelter nicht Vor dem Pfenningthurn abgeschrieben, sondern in baarem Gelt bezahlt werden, Vnd weilen alle franckforter meß dem Rathh. Stedel Von dem Pfenningth. 5000 fl bezahlt worden die Er Zu Maintz wegen der Verfallenen Pfenningth. Zunßen erlegt, als wäre dem H. Meÿer auf dem Pfenningth. alsobalten anzuzeigen 2000 fl dem Gemelten Rathh. Zu Reichen über die 3000 fl straff so thor zu assigniren Und daß Er die 5000 fl zu Maintz die an dießer Pfenningth. Zünßen Zu participiren, solche bezahle.

Marguerite Bex meurt en 1684 en délaissant pour seul héritier son fils Tobie. L’inventaire est dressé rue des Tonneliers dans la maison dite au Chameau. Les immeubles ont la même description qu’à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 9 436 livres, le passif à 640 livres

1684 (6. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 8) n° 111
Inventarium undt Beschreibung, aller und Jeder, Ligender und Vahrender Haab, Nahrung und Güetere, so weÿland die wohl Edle und hoch tugendreiche Fraw Margaretha Städelin, gebohrne Bexin, auch weÿl. des hoch, Edlen, Vest, fürsichtig und hochweißen Herrn Christoph Städels, des ältern Alten hochverdienten Ammeisters und dreÿ Zeheners des geheimen Beständigen Regiments alhie zu Straßburg seel: hinderblieben fraw Wittib nun auch seel: welche Freÿtags den 17.ten Martÿ dießes 1684.sten Jahrs Göttlichem willen nach Zeitlichen todes verblichen, hinder Ihro verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edel, Wohl Ehrenvesten vnd Großachtbahren herrn Tobiæ Städeln vornehmen handelßmanns v. burgers alhie Zu Straßburg der Abgeleibten frawen Ammeisterin mit hoch ob Edel ernandtem Ihrem Eheherrn seel. ehelich erzielten H. Sohns und ab intestato verlaßenen einigen Erbens inventirt durch erst edelermelten herrn Tobiam Städeln selbsten die Edle Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Cleophe Städelin gebohrne Fridin, deßen fraw Eheliebste (…) Actum Montags den 6.ten 9.bris Anno 1684.

In einer alhie in der Statt Straßburg ane St: Martins platz gelegenen und Zum Kamelthier genandten behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane hützen undt Schreinerwerckh. Auff der ohneins obern bühnen dritten Casten, Inn der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer G. In dießer Stub Cammer, Im Saal, Onn des officiers Stuben, Im hindern haußöhrin, Inn der hindern Kammer, Inn dem Büttenkeller
Eigenthumb ane häußern. Erstlich 1/6. theil vor unvertheilt von und ane einer behaußung ane d. Knoblochgaß. Zum Strohl Eck genandt (…)
It. der dritte theil ane einem hind. und Vord. hauß ane St Martins Platz Zum Camelthier genandt (…)
It. 1/3.t theil ane hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weith., recht. Zugehörd. und gerechtigkeit. geleg. in der Statt Straßburg im Thomanloch ane der Lang. Gaß. eins. neben Georg Roth dem Metzg. anders. neb. Martin Freÿtag dem büchßenschmid, hind. auff gemelt. Georg Roth. Metzg. stoßend, so freÿ ledig und eig. und hiehero weilen solche sehr bawloß æstimirt pro 50 lb. thut zu hiehero gehörig. tertz 16 lb. Und seind die übrige 2/3.te theil voredelangeregt. d. Fr. Ammeisterin seel. Hrn stieff und eheleiblichem Sohn zuständig. Über das jenige Cap. dauon dieße vorbeschriebene behaußung herrühret, besagt j. teutsch pergam. Zinnßbrieff mit 2. anhangend. Insiegeln v.wahrt, datirt d. 22. 8.bris A° 1583. darbeÿ ein. Transfix mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insiegel datirt d. 23. Febr. A° 1598. mit alt. Nis. 4. 6. 3. 9. 77. et 29. notiret und darbeÿ gelaß.
Nota. Vorgeschriebene behaußung ist vermuthlich weg. d. auff Hannß Moßbach, Diebold Stempffern und Hypolito Ottmann et Consorten burgern Zu Northeim zuerford. gehabten Capitalien von & Christoph Städeln dem ältern alten Ammeistern und XIII.rn der Verstorbenen St. Cammeristen Eheherrn seel. gezog. word.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 242, Sa. Früchten 91, Sa. Wein und lährer Vaß 53, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 290, Sa. guldener Ring, Perlen 225, Sa. baarschafft 2816, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 472, Sa. Eigenthumb ane häußern 524, Sa. Schulden 4720, Summa summarum 9436 lb – Schulden 640, Verbleibt 8796 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 8996 lb
Wÿdemb, Welchen die Fraw Ammaÿsterin seelige von Weÿl. herr, Christoph Städeln dem ältern gewesenen hochverdienten alten Ammaÿstern und XXI. alhier dero Eheherrn seel. Zeit lebens genossen Inhalt Inventarÿ durch weÿl. herrn Johann Georg Redtslob Notarium auch seel. in A° 1673. auffgerichtet

La maison échoit au fils aîné Christophe Stædel, marchand, qui épouse en 1660 Marie Madeleine Kau, fille de l’assesseur des Vingt-et-Un Jean Thomas Kau

Mariage, cathédrale (luth. f° 125, n° 61)
1660. Dom: 22 post trin: Zum 2 mahl hr. Christoff Städel handelßmann des Edlen, Ehrenvesten undt Wohlweißen herrn Christoff Städels alten Ammeisters und des beständigen Regiments der Herren XIII. bei dieser Kirchen Oberkirchen Pflegers H Sohn, Jfr. Maria Magdalena des auch Edlen Ehrenvesten und Wohlweißen herrn Johann Thoman Kawen des beständigen Regiments der herren XXI.ger ehel. Tochter, Dienstags den 27.ten 9.bris, Spiegel, Münster (i 126)

Différentes fonctions de Christophe Stædel : prévôt de l’Arsenal en 1677, assesseur des Quinze en 1678, administrateur du béguinage zur Offenburg (1679), de l’Eglise Rouge (1680), de l’Œuvre Notre Dame (1682), assesseur à la Chambre matrimoniale (1679) et à la Chambre de police (1686)
1677 Conseillers et XXI (1 R 160) H. Christoff Städel würd XXI. 60. Obmann beÿm Zeughoff. 75.
1678 Conseillers et XXI (1 R 161) Christoph Städel wirdt XV. 317.
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) H. Christoph Städel XV. wirdt Pfleger zur Offenburg Samlung. 15. Eherichter. 258.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Herr XV. Christoph Städel Ca. Herrn Hertern. 179. würd Pfleger Zur Rothen Kirchen. 190.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165) H. XV. Christoph Städel würd Pfleger auff dem Frawen hauß. 181. resignirt. 182.
1686 Conseillers et XXI (1 R 169) H. Christoph Städel Assessor beÿ E. Löbl. policeÿgericht. 41.

Premier codicille rédigé par Marie Madeleine Kau veuve de Christophe Stædel, ancien assesseur des Quinze
1710 (6.8.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicill – persönlich erschienen ist, die Hoch Edle, hoch Eren: vnd Tugendbegabte fraw Mariæ Magdalenæ Städelin geborne Kawin weÿland des hoch Edl, Vest, fromm, fürsichtig und wohlweißen Herrn Christoph Städels, des beständigen Regiments der herren fünffzehen alhie geweßenen Beÿsitzers seel. hinterlaßene Fraw Wittib, durch Gotten güte gesunden, aufrecht, gehend und stehendes Leibes auch guter Verständiger Sinnen, Richtiger Vernunfft und Gesprächs
Mittwochs den 6. Aug. aô 1710 Abends zwischen 5. 6. et 7. Uhren [unterzeichnet] Maria Magdalena Städlerin geboren Kauwen

Marie Madeleine Kau meurt en 1728 en délaissant trois fils, le marchand Jean Daniel Stædel, le docteur en médecine Jean Frédéric Stædel et le marchand Tobie Stædel. Les experts estiment la maison sise ruelle Marbach à 125 livres. La succession s’élève à 11 356 livres. Le testament transcrit a été rédigé en 1720.

1728 (27.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 21) n° 212
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hoch tugendgezierten fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Kauin, auch Weÿl. des hoch Edelvest, fromb, fürsichtig und hochweißen herrn Christoph Städels des beständigen geheimen Regiments derer HH. XV.n in Straßburg geweßenen hochmeritirten assessoris längst seel. hind.bliebene frau Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1728. – nachdeme dieselbe den 7. April des nun lauffenden 1728.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer zergänglichen vorhin, in die immerwehrende ewige freÿd Versetzet worden, hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren (…) inventirt durch Sie die Herren Söhne selbsten wie auch den Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herren Christoph Friedrich Städel Wohlerfahrnen handelsmann des ältesten herrn Sohns ehelich erzeügten H. Sohn erster Ehe, deßgleichen H. Johann Mathias Reÿßer, Cornelium Jacob Weÿern Johann Philipp Klauer und Georg Albrecht Hagen die handelsbedienten nicht weniger Annam Catharinam Kuhlmännin und Catharinam Salome Spielmännin die beede dienstmägd im Hauß (…) Angefangen in Straßburg auf Dienstag de 27. Aprilis A° 1728.
Die seelig verstorbene Frau XV. hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen. Erstl. den Hoch Edel Vest Fromb, Fürsichtig und hochweißen Herrn Johann Daniel Stædeln Vornehmen Handelsmann und Eines hochlöbl. Collegÿ der herren XV. wie auch Eines löbl. Corps des Marchands nunmahl. hochverdienten beÿsitzern, wie auch beÿ löbl. Gemeinde d. Prediger od. Neuen Kirch hochansehnl. Oberkirchen Pflegern dero ältern herrn Sohn, welchen seine stelle hiebeÿ selbsten Vertretten.
2. den hoch Edel Vest hochachtbar und hochgelehrten herrn Johann Friderich Städel, Medicinæ hocherfahrnen Doctoris und weitberühmten practicum auch vornehmen burger, allhier, dero mittlern H. Sohn, welcher dem Geschäfft persönlichen beÿgewohnt, Und dann
3. den Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Tobiam Städeln Vornehmen handelsmann und burgern allhier, welcher mit assistentz des Edlen Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und weißen herrn Johann Jacob Schatzen Vornehmen handelsmanns und E: E: Großen Rarh jetzigen wohlmeritirten beÿsitzers deßelben hochgeehrten herrn Schwagers dem Geschäfft persönlich abgewartet
und Zwar so Viel diesen jüngern H. Sohn anbetrifft mit denen in Ihro die Fr. XV.in seel. auffgerichteten gleich hernach copialiter einverleibten Testamento nuncup : §° 8.vo enthaltenen Clausuli und Conditionen (…)

Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In des Waaren Cammer, Vor dieser Cammer, In Herrn Tobiæ Städels Zimmer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, I Herrn Tobiæ Städels Schlaffzimmer, Im Haußöhren, Auff dem hindern stock In der obern Cammer, In der Kuchen, Im Haußöhren
(f° 29) Eigenthumb ane Häußern. Eine behaußung, höfflin und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem so genanndten Thoman loch im Marbach gäßlein, einseith neben Adam Weißen dem Leinen Weber, anderseit neben Joh: Friderich Mincken dem tabackbereiter, vornen auf die Gaß und hinden auf gemelten Minden stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deoselben ad Conceptum geliefferten schrifftlichen Abschatzung Vom 10. Maÿ 1728. angeschlagen pro 250. fl. oder 125. lb. Deßwegen Vorhanden ein teutscher pergam. Zinßbrieff mit Lorentz Hußen von Molßheim, Weinstichers und burgers zu Straßburg Vor sich und im nahmen Apolloniæ gebohr. Schmidhartin, seiner ehelichen haußfrauen, anhangendem eigenem Pitschier, wie auch H. hildebrand Heldenn Kaÿßerl. Notarÿ Insiegel Verwahrt, dat. den 22. Octob. aô 1583. dardurch ein pergamentin Transfix gezogen mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Ins. corrob. dat. den 23. Febr. aô 1598. mit alt. Nis 3. 4. 6. 9. 29. 77. et 148. und jetzigem N° 2 notirt
It. eine behausung ane der Elisabethæ Gaß gelegen (…)
(f° 44) Series rubricarum hujus Inventarÿ Copia Testamenti nuncupativi, Sa. haußraths 375, Sa. Schiff und geschirr zu der zwischen der Frauen XV.in seel. und Ihrem ältisten H. Sohn gemeinschafftlich geführter handlung gehörig( 71, Woran in Ihreo der Frauen die helffte gehörig thut) 35, Waaren 3889, Sa. Wein und Vaß 101, Sa. der Frucht auf dem Kasten 23, Sa. des Schlittens 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 369, Sa. goldener Ring 258, Sa. der in der gemeinschaftlichen Handlungs Cassa sich befundenden baarschafft (40, die helffte) 20, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1026, Sa. Eigenthums ane häußern 318, Sa. Gülth von liegenden güthern 211, Sa. Eigenthums ane einer behausung Zu Northeim 920, Sa. Activ Schulden (5466, die helffte) 2733, Sa. Schulden 1054, (Sa. gemeinschaftliche Gewerbsschulden 2733, So belaufft die in dißeitige Verlaßenschafft zugeltende vor guth undgiebig geachtete Activ Schulden sammenthafft auff 3788), Summa summarum 11.356 lb – Stall Summ 11.013 lb
Copia Testamenti nuncupativi – Im Jahr 1720 (…) auff Montag den 5. Monatstag Februarÿ (…) Philipp Jacob Mader Nots. publ. et Academ: juratus
Vergleichung der Behausung an der Elisabethæ Gaß (…)
Abschatzung d. 10. May aô 1728. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und Tugendsamen Frau Maria Magdalena Städlerln gebohrne Kauin seel. hinterlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im Thomaloch im Marbachß gäßel geleg. einseits Neben Adam Weis Leinen Weber, ander seits Neben Johann Friderich Minck Taback bereiter, hinden auch auf bemelten Minck stoßend, welche behausung Stuben, Cammern, hauß Ehren Mit Herd und Waßerstein und höffel, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe sich in der besichtigung befunden in d. Jetzigem preiß nach angeschlag. wird Vor und Umb Zweÿ hundert und Fünffzig gulden
Der 2.te begrif ist auch allhie in der Statt Straßburg auf der Elßbetter gaßen gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La maison échoit au docteur en médecine Jean Frédéric Stædel qui épouse en 1702 Agnès Richshoffer, fille d’un ancien consul : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem hochedlen Vest, Hochgelehrten und hocherfahrnen Herrn Johann Friederich Städeln Medicinæ Doctore et Practico weÿland des hochedlen, Vest, fromm, fürsichtig und hochweißen herrn Christoph Städels beÿ löblicher Statt Straßburg beständigen Regiment der herren Fünffzehen hochmeritirten beÿsitzers nunmehr seeligen mit der hoch edlen hochehren und tugendbegabten Frauen Maria Magdalena Städelin gebohrner Kauin ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Hn Sohn als dem Hn Bräutigamb ane einem, So dann der wohl edeln hochehren und tugendbegabten Jungfrauen Agneß Richßhofferin de weÿland hochedlen, Gestrengen, Fürsichtig und hochweißen H. Daniel Richshoffers beÿ hochwohl ermelter Statt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters nunmehr auch Seeligen mit der hoch edel hochehren und tugendbegabten Frauen Salome Richshofferin gebohrner Wenckerin ehelich erzeugter Jungfer tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt un des Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 11. monathstag Aprilis in dem Jahr des H. als man Zahlte 1702 – Stephan Cornelius Saltzmann Not. Publ: et Academ. p. t. Schaffner zu St. Marx (Nuptiæ celebratæ Mittw. d. 10. Maj aô 1702)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 128)
1702. Mittw. d. 10. Maj wurd. nach ordentl. außruffung copulirt H. Johann Friedrich Städel Medic. D. v. Pract. u. Burger allhiern des weil. Wohl: Edlen, fromb, fürsichtig v. wohlweiß hrn Christoph Städels gewesenen Handelsm. v. des bestendig. Regiments der Hn XV. alten Beÿsitzers nachgelaß. ehel. Sohn v. Agnes des Weÿl. Wohl- Edlen, Gestreng, fürsichtig v. Hochweiß H. Daniel Richshoffers geweß. Alt. Ammeisters allhier nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Städel alß hochzeiter, Agnes Richshofferin Alß hochzeiterin (i 127)

Jean Frédéric Stædel meurt en 1735 en délaissant un fils, le banquier Jean Daniel Stædel. L’inventaire est dressé dans une maison proche la Tour aux Deniers. La maison ruelle Marbach est estimée 150 livres. La succession s’élève à 14 532 livres

1735 (17.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 52) n° 463
Inventarium über Weÿl. des Hoch Edel Vest Hochachtbaren und Hochgelehrten Herrn Johann Friderich Städels, Medicinæ gewesenen hocherfahren Doctoris und berühmten Practici, auch vornehmen burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735. – nachdeme derselbe den 26.ten Octobris des nechsthin gelegter 1734.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zu sich in seelig Ewigkeit berueffen worden Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Wohl Edlen hoch Ehr und tugendgezierten frauen Agnes Städelin gebohrner Richshofferin, des seeligen Hn Doctoris geweßter frauen Eheliebstin und nunmahligen Frau Wittib beÿständlich des hoch Edel Vest, Fromb, fürsichtigen und hochweißen herrn Daniel Richshofers des beständigen geheimen Regiments derer herren Fünffzehen allhier hochasehnlichen assessoris, ihres hochgeehrten herrn Bruders und hierzu erbettenen herrn Assistenten, wie auch des Wohl Ehren Vest und hochachtbaren herrn Johann Daniel Städeln, Vornehmen Banquier des seel. H. Doctoris mit ersternandter deßen nunmahliger Frau Wittib ehelich erzeugten herrn Sohns und ab intestato Verlaßenen einigen Erbens inventirt (…) So beschehen Zu Straßburg auff Donnerstag den 17.ten febr. et seqq. A° 1735

Eigenthumb ane Haußern allhier Zu Straßburg. Erstl. eine behaußung nechst dem Pfth. ohnfern dem baarfüeßer Platz (…)
It. eine behaußung, höfflein v. hoffstatt, mit allen übrig. deros. begriffen, Zugehörden, Weith., rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Strßb. ane dem so genanden Thomansloch im Marbachgäßel, eins. neben Adam Weißen dem Leinenweber, anders. neben Joh: Frid. Mincker, dem Tabackbereit. Vornen auf die Gaß v. hind. auf gged. Mincken stoßend, so gegen männig. freÿ, ledig v. eigen v. durch vorernandte Herren Werckmeistern nach besag oballeg: Abschatzungs Zeduls gewürdiget pro 300 fl. oder 150. lb. Deßwegen Vorhanden j. teutsch. pergam. Zßbr. mit Lorentz Hußen von Molßheim, Weinstichers v. b. allh. zu Strßb. Vor sich v. im nahmen Apolloniæ geb. Schmidhartin, seiner ehel. haußfrauen anhang. eig. Pitschier, wie auch H. hildebrand Held. Kaÿßerl. Not. anhang. Ins. Versehen, dat. den 22. Oct. A° 1583. dardurch j. perg. Transfix gezog. mit gemeiner Statt Straßburg anhang. Contract Ins. corrob. dat. den 23. Febr. A° 1598. mit alt. Nis 2. 3. 4. 6. 9. 29. 77. et 148. anjetzo aber mit N° 33. bezeichnet.
It. eine behaußung a,e der Elisabethæ Gaß (…)
It. eine behaußung im Finckweiler (…)
Eigenthumb ane einer Ziegelscheur in dem Bann Marlenheim
Eigenthumb ane einer Behaußung hoff und darzu gehörigen Güethern Zu Northeim
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. der Bibliothecæ 12, Sa. des Schlittens 12, Sa. der Früchten auff dem Kasten 80, Sa. wein und Vaß 1035, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 540, Sa. goldener Ketten, Ring, Peerlin v. dergl. Geschmeid 516, Sa. baarschafft 160, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6132, Sa. Constitution des rentes perpetuelles 257, Sa. Gülth von liegenden güthern 295, Sa. Eigenthumbs ane häußern allhier zu Straßburg 3745, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung zu Northeim 1016, Sa. Eigenthums ane einer Ziegelscheur in dem bann Marlenheim 390, Sa. Matten Zinßes Zu Willstätt 200, Sa. Schulden 135, Summa summarum 14.532 lb
Copia der Eheberedung (…) Stephan Cornelius Saltzmann Not. Publ: et Academ. p. t. Schaffner zu St. Marx
Copia Codicilli – 1704 (…) auff Dienstag den 23. Monats tag Decembris nachmittag Zwischen dreÿ und vier uhren in einer (…) in der Schaffneÿ St: Marx behaußung dero großen gewohnlichen Schreibstuben in den Pisroreÿ hoff außsehend, vor H. Stephan Cornelio Saltzmann offenbahren geschwornen Königlichen und beÿ löblicher Straßburgischer Universität Verordneten Notario (…) persönlich erschienen und kommen ist (…) (den 3. Monatgs tag Juÿ 1712, Philipp Jacob Mader)
– Abschatzung dem 7. Februarÿ 1735. Auff begehren Weilandt deß Ehrenvesten und wohllweißen herrn Johann frittrich Stättell deß geweßenen Doctor der Medicin seel. hinder Laßnen frau wittib und Erben, ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg am Pfenningthurn gelegen (…)
Der 2.t Begrieff ist auch alhie in der Statt Straßburg in dem Marbachgäßlin gelegen einseits Neben frittrich Minck dem Doback Macher anderseits Neben Attam weiß Leinenweber hinden auff Getachten frittrich Mincken Stoßend welche behausung 17 sch: Lang auch 17 sch breidt worinen ein stubell Zweÿ Cämmerlin oben dar auff ein alte bienen mit einen schlegten tach Klein hauß Ehren 5: sch breidt auch der gleichen großes bletzlein Zum Höffell sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Stat Straßburg geschwornen werckleüthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen würdt Vor und Umb Dreÿ Hundert Gulten (…)
[unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Original du codicille transcrit à l’inventaire précédent
1704, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)

Codicill – Johann Friderich Städel, Agneß gebohrne Richßhofferin

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 29 000 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) n° 16
Tucher F. N° 6518 – Weÿl. H. Johann Friderich Städel geweßenen Medicinæ Doctoris und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang
Concl. Fin. Inv. ist fol. 163.b, 14.542- 3- 1 ½, die machen 29.000 fl. verstallte nur 28.600 fl zu wenig 400 fl.
Warvon der Nachtrag grechnet wird auff acht Jahr in duplo thut à 1 lb 4 ß – 9 lb 12 ß
Und uff Sechs Jahr in simplo à 12. ß – 3 lb 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 15 lb 17 ß 6 d – Summa 29 lb 3 ß 6 d
N. der haußraht weilen derselbe dißorts der Verstallung befreÿet ist auff der Interessenten begehren nicht inventirt worden.
dt. 19° Martÿ 1735.

La maison revient à son fils banquier Jean Daniel Stædel qui épouse Marie Salomé Brackenhoffer en 1736
Les experts extiment la maison 152 livres à l’inventaire dressé en 1777 après la mort de Jean Daniel Stædel.
Marie Salomé Brackenhoffer vend la maison 212 livres au compagnon maçon et manant Jean Schreiner

1786 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 660 n° 134
De. Maria Salome geb. Brackenhofferin weÿl. H. Johann Daniel Städel des banquier wittib beÿständlich SS. TT. H. Elias Brackenhoffer
in gegensein Johannes Schreiner des schirmers und maurer gesellen
eine kleine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Thomas loch im sogenannten Marbachs gäßlein, einseit neben Frantz Schöller dem maurer gesellen, hinten auf besagten Schöller – um 425 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant en dispensant les parties de faire dresser une estimation

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
Johann Schreiner der Schirmer und Maurer Gesell erhält Erlaubnis von Fr. Städelin ein Haus zu kaufen. 58.
(p. 58) Montag den 27. Märtz 1786 – Osterrieth nôe weil. Hn Johann Daniel Städel gewesenen b[urgers u.] Banquier allhier hinterlaßener Wittib Frauen Mariä [Salome] geb. Brackenhofferin, diese ist gesinnet ein an dem M[arbachgäß]lein gelegenes Häußlein um die Summa von 425 gulden an [Johann Schreiner] den Schirmer und Maurergesellen zu verkaufen, bitt [also verkauffen] zu dörfen und dispens vom augenschein. Rang b. also kaufen zu dörfen und ebenfalls Dispens vom augenschein.
Erkannt, Wird implorendem Johannes Schreiner erlaubt von weÿl. Hn Johann Daniel Städels des gewesenen burgers und Banquier Frau Wittib ein ane dem Marbachgäß]ein gelegenes Häußlein um die Summa von 425 gulden erkaufen zu dörfen, mit dispens vom augenschein, unter der Bedingung jedoch daß der Kauf und Verkauf in Löbl. Cantzleÿ Contractstube verschrieben werde, in beÿseÿn der Herren Deputirten, damit von denselben in besetzung des von solchem Immobili abzurichtendem Real schirmgelds und anderer Abgaben, die für Gemeiner Stadt Intereße nöthige Vorsorge durch aus zustellende reversales hinlänglich genommen werde. Depp. H. Rathh. Meÿer, H. Rathh. Hebenstreit.

Fils d’un tisserand de Niedernhausen en juridiction de Nassau-Usingen, Jean Schreiner épouse en 1778 Henriette Marguerite Krauss, originaire de Pforzheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 181)
Im Jahr Christi 1778, Dienstag den 6. Januarii morgens umb Zehen uhr wurden nach vorhergenangener gewohnlicher proclamation, welche Dom. post Circumcisionem Christi und Zwar auf Erlaubnuß des Regirend. Hn Ammeisters Zum Ersten und andern mahl zugleich (…) ehelich copulirt und eingesegnet Johannes Schreiner, lediger Maurers: Gesell Von Niedernhaußen, im Naßau: Usingischen gebürtig, weÿl. Georg Philipp Schreiners, gewesenen Leinenweber Mstrs und burgers daselbst nachgelaßener ehelicher Sohn, mit Frau Anna Dorothea gebohrner Maurerin, erzeugt und Henrica Margaretha Kraußin, von Pforzheim in dem Durlachischen gehörig, weÿl. Johann Paul Krauß gewesenen Corporals in Kaÿserl. Diensten und Anna Catharina Oserin nachgelaßene Tochter [unterzeichnet] Johannes schreiners als Hoch Zeiter + der Hochzeiterin Handzeichen (i 233)

Jean Schreiner et Marguerite Krauss cèdent la maison à leur fils maçon Jean Frédéric Schreiner

1824 (9.12.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 2083
Jean Schreiner, maçon, et Marguerite Krauss
à Jean Frédéric Schreiner leur fils, maçon
une maison avec cour puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Marbach n° 5, d’un côté la maison du Sr Weidelich, d’autre les S. Sieffert et Mutschler les deux cordonniers, derrière les mêmes – pour 2000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 199-v du 11.12.

Frédéric Schreiner épouse en 1815 Salomé Eissenbeiss, fille de maçon
1815 (15.3.), Strasbourg 4 (45), Not. Stoeber aîné n° 3247
Contrat de mariage – Frédéric Schreiner, maçon, fils de Jean Schreiner et de Marie Marguerite Krauss, assisté de son père avec lequel il demeure rue marbach n° 5
Salomé Eissenbeiss fille majeure de Jean Georges Eissenbeiss, maçon, et de feu Salomé Laderer assitée de son père avec lequel elle demeure petite rue de la Course n° 9
enreg. F° 122 du 17.3.

Henriette Marguerite Krauss meurt en 1833
1833 (16.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Henriette Marguerite Krauss femme de Jean Schreiner, maçon, à la requête de Jean Frédéric Schreiner, maçon, 2. Marguerite, 3. Louise Schreiner, majeures
meubles et effets 102 fr, créances actives 1357 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 101 du 22.11.

Salomé Eisenbeis meurt en 1831 en délaissant deux enfants

1831 (11.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Salomé Eisenbeis femme de Frédéric Schreiner, maître maçon, décédée à Strasbourg le 18 juin*. dernier – à la requête 1. du veuf, père et tuteur légal de ses deux enfants procréés avec la défunte Sophie et Charles
meubles et effets 588 fr, garde robe 200 fr, ustensiles de cuisine 54 fr, argenterie 123 fr, outils 259 fr, argent 1100 fr
Contrat de mariage, Stoeber ainé le 15 mars 1815 – remplois dus aux héritiers 541 fr, au veuf 1530 fr
immeubles une maison à Strasbourg rue Marbach n° 5
autre maison rue Thomas n° 23
Enregistrement de Strasbourg, acp 206 F° 142 du 17.11.

Frédéric Schreiner se remarie l’année suivante avec Anne Marie Klein, fille de voiturier
1832 (29.2.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)

Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Frédéric Schreiner, maître maçon, veuf avec deux enfants de Salomé Eisenbeis
Anne Marie Klein, majeure fille de Nicolas Klein, voiturier, et de Marguerite Bauer
Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 166-v du 5.3.

Sophie Schreiner meurt en 1847 en délaissant pour héritiers son frère germain et ses deux sœurs consanguines

1847 (3.2.), Me Grimmer
Inventaire par simple vacation de la succession délaissée par Sophie Schreiner fille majeure à Strasbourg, décédée le 25 décembre 1846 – à la requête de 1) Charles Frédéric Schreiner, compagnon maçon à Strasbourg, 2) Anne Marie Klein veuve de Jean Frédéric Schreiner, vivant maître maçon à Strasbourg agissant en qualité de mère et tutrice de Marguerite Emilie Schreiner et de Frédérique Marie Schreiner ses enfants mineurs
acp 357 (3 Q 30 072) f° 75-v du 9.1. – Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 420 francs, créances 848
moitié d’une maison à Strasbourg rue Thoman N° 23
3/83 d’une autre maison rue Marbach N° 5 à Strasbourg
Passif, 900 francs

Liquidation de la succession
1847 (14.8.), Me Grimmer
Liquidation de la succession délaissée de Sophie Schreiner, décédée célibataire à Strasbourg le 25 décembre 1846 – à la requête de 1) Anne Marie Klein veuve de Jean Frédéric Schreiner, maître maçon à Strasbourg y demeurant agissant comme tutrice légale de ses enfants Marguerite Emilie Schreiner et de Frédérique Marie Schreiner, 2) le mandataire de Charles Frédéric Schreiner, compagnon maçon à Lignütz en Silésie, ce dernier comme frère germain héritier pour deux tiers et les mineures Schreiner comme sœurs consanguines héritières ensemble pour l’autre tiers de la défunte leur sœur
acp 364 (3 Q 30 079) f° 42 du 19.8. – L’inventaire de ette succession fut dressé par Me Grimmer le 3 février 1847. Il en résulte qu’elle de compose activement 1) du produit des meubles vendus 490, 2) argent comptant 40, 32) des loyers d’une maison à Strasbourg rue Marbach N° 5, 53, 4) d’une créance de 421, la somme de 400 francs due par Charles Frédéric Schreiner, 6) la somme de 1552 francs formeant la part de ladite maison rue Marbach, 7) d’autres loyers pour sa part à la maison restée dans l’indivision 48, total 3006 francs
usufruit de la veuve née Klein 1271, reste 1735 francs – Passif 1568, reste à partager 167 francs
Abandonnements

Les ayants-droit Schreiner vendent la maison 4 300 francs à Georges Fellner, abatteur à la boucherie, et à sa femme Marguerite Schreiner

1847 (13.4.), G.L.F. Grimmer
Sont comparus 1° Dame Anne Marie Klein, veuve de Jean Frédéric Schreiner maître maçon en la même ville où elle demeure et est domiciliée agissant 1° comme légataire en usufruit de son mari défunt sus dénommé aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer soussigné le 29 février 1832, b) comme tutrice légale de ses deux enfants mineurs procréés avec feu son dit mari et nommées Marguerite Emilie Schreiner, âgée de 13 ans et Frédérique Marie Schreiner, âgée de 12 ans, 2° Monsieur Philippe Matz, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de du sieur Charles Frédéric Schreiner, compagnon maçon demeurant et domicilié à Lignitz en Silésie (…) En présence su sieur Georges Fellner, abatteur à la boucherie de Strasbourg où il demeurant et est domicilié, agissant en qualité de subrogé tuteur des mineurs Schreiner (…). Le sieur Charles Frédéric Schreiner seul enfant survivant issu du premier mariage de feu le sieur Schreiner avec dame Salomé Eisenbeis, sa sœur germaine Sophie Schreiner étant décédée le 25 décembre 1846, et héritier conjointement avec Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner mineures déjà nommées ses sœurs consanguines du sieur Schreiner et de la delle Schreiner leur père et sœur susdits, ainsi qu’il résulte des inventaires de feu des successions de ces derniers par Me Grimmer soussigné le 3 mars 1841 et 3 février 1847, Mme Schreiner née Klein et le sieur Marz assistés de Me Elie Stoeber, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg y demeurant et domicilié (…) que suivant jugement en date du premier mars 1847 le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg a homologué la délibération du conseil de famille et a ordonné que par Me Grimmer soussigné à ce commis il erait procédé à la vente par licitation de l’immeuble dont la désignation sera faite ci après (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Marbach n° 5 d’un côté Monsieur Stotz de l’autre Monsieur Becker, par derrière le même Monsieur Stotz. (…)
Etablissement de la propriété. Cette maison dépendait de la communauté de biens réduite aux acquets qui avait existé entre le sieur Jean Frédéric Schreiner sus dénommé et sa première femme Salomé Eisenbeis pour avoir été acquise par le Sieur Schreiner durant cette Communauté de ses père et mère aux termes d’un devant passé devant Me Hatt alors notaire à Strasbourg le 9 décembre 1824, transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 18 janvier 1825 vol. 175 n° 49 (…) moyennant la somme de 2000 francs que le sieur Schreiner s’est obligé de rapporter dans les successions de ses père et mère et il résulte de l’inventaire de la succession de la première femme de feu le sieur Schreiner, Salomé Eisenbeis, dressé Me Grimmer soussigné le 11 novembre 1831 et de l’inventaire de la succession dudit sieur Schreiner dressé par le même notaire le 3 mars 1841, que le montant du prix de vente susénoncé a été intégralement acquitté. Au décès de la femme Schreiner née Eisebeiss, la moitié de la maison sus désignée est restée la propriété du sieur Schreiner comme ayant participé pour autant à la communauté de biens réduite aux acquets qui a régi son union avec sa première femme susénoncée aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Stoeber l’ainé, notaire à Strasbourg, le 15 mars 1815 et l’autre moitié est avenue à Charles Frédéric Schreiner et à Sophie Schreiner susdits seuls enfans et héritiers de la femme Schreiner née Eisenbeiss ainsi qu’il est constaté par l’inventaire précité du 11 novembre 1831, ou à chacun un quart ou 2/8 de l’immeuble.
Le Sieur Schreiner étant mort le 17 février 1841, la moitié de la maison dont il était propriétaire est échue à Sophie Schreiner, Charles Frédéric Schreiner ses enfants nés de son premier mariage et à Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner ses enfants issus de son second mariage, tous sus dénommés, ses seuls héritiers ainsi qu’il appert de l’inventaire susallégué du 3 mars 1841, à chacun pour un quart de cette moitié ou pour un 8°, mais il et à observer que feu le Sr Schreiner ayant, aux termes de son Contrat de mariage susmentionné, fait donation à dame Marie Klein comparante sa femme en secondes noces de l’usufruit gratuit de la moitié de tous ses biens meubles et immeubles, cette donation surpassant la quotité de biens dont pouvait disposer le Sr Schreiner, elle a été réduite à 2/5 en usufruit des mêmes biens aux termes de la liquidation des successions de la femme Schreiner née Eisenbeiss et du Sr Schreiner, dresée par Me Grimmer soussigné le 5 mars 1842, de sorte que dame Schreiner née Klein a l’usufruit gratuit de 2/5 de la moitié de l’immeuble susdésigné avenus aux quatre enfants Schreiner comme il a été expliqué cidessus ou du 5° dudit immeuble.
Au décès de Sophie Schreiner déjà nommée arrivé le 25 décembre 1846, les trois 8° qui lui appartenaient dans la maison dont s’agit sont échus à leur frère germain Charles Frédéric Schreiner et à ses deux sœurs consanguines, Mlles Schreiner tous susdits, ses seules héritières, aux termes de l’inventaire dressé de sa succession par le même notaire Grimmer le 3 février 1847, savoir au sieur Schreiner pour les 4/16 ou 12/48 dit immeuble et aux demoiselles Schreiner à chacune pour un 6° ou 3/48 de l’immeuble. Aujourd’hui donc le sieur Charles Frédéric Schreiner est propriétaire de la maison rue Marbach pour les 30/48, les dlles Schreiner chacune pour 9/48 et la veuve Schreiner née Klein a l’usufruit du 5° de cette maison
Lundi 17 mars 1847, adjudication – plusieurs enchères successives ont été portées et la dernière par Monsieur Fellner déjà nommé a fait monter le prix à la somme de 4300 francs – Ratification
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 465 (2691) n° 98 du 29 mai 1847
acp 361 (3 Q 30 076) f° 35-v et acp 360 (3 Q 30 075) f° 10-v

Georges Fellner épouse Marguerite Barbe Schreiner en 1834
1834 (30.9.), Strasbourg 10 (89), Me Zimmer n° 1845
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Georges Fellner, abatteur à la Grande boucherie, né en cette ville le 4 août 1806 fils feu Mathias Fellner, abatteur, et de Madeleine née Fellner
Marguerite Barbe Schreiner, fille née le 5 novembre 1810 fille de Jean Daniel Schreiner, vivant tailleur, et de Françoise Bernhard
art. 4, apports du futur époux, 3. immeubles, la moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers rue Neuve n° 8, d’un côté maison dite cour de Bade et le jardin du ci devant Couvent de Ste Madeleine donnant derrière sur ladite cour de Bade, la moitié échue dans la succession de son père, acquis de la communauté Me Zimmer 18.7.1811, l’autre moitié appartenant à sa mère
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 f° 108-v du 10.10.

Le boucher Georges Fellner meurt en 1875 en délaissant une fille mariée avec Guillaume Albert Reeb, commerçant à Colmar
1875 (13.11.), Me Koerttgé
Notorietät – bestätigend daß Georg Fellner, ehemals Metzger zu Straßburg am 10. November gestorben ist, daß nach seinem Tode kein Inventar errichtet ist und daß er als einzige Erbin seine Tochter Emma Fellner, Ehefrau von Wilhelm Albert Reeb, Kaufmann in Colmar, hinterlassen hat.
acp 645 (3 Q 30 360) f° 22 du 17.11. (Nachlass erklärt am 20. April 1876 Bd. 120 N° 148)

Georges Fellner et Marguerite Schreiner vendent la maison 2 000 francs à Frédéric Auguste Mertz, employé au chemin de fer, et Anne Barbe Fuchs

1853 (16.3.), Roessel aîné
Sont comparus Le Sieur Georges Fellner, abatteur à la boucherie de Strasbourg et dame Marguerite Schreiner son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg (avoir vendu)
au Sieur Frédéric Auguste Mertz, employé au chemin de fer de Strasbourg à Bâle et Anne Barbe Fuchs sa femme
Désignation de l’immeuble. Une maison avec Cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Marbach n° 5 d’un côté Monsieur Stotz de l’autre Monsieur Becker, par derrière le même Sieur Stotz. (…)
Etablissement de la propriété. Monsieur Fellner déclare être devenu propriétaire de la maison prédésignée moyennant l’acquisition qu’il en a faire suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1847 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 du même mois volume 465 n° 98 en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le premier mai 1847 lequel jugement avait ordonné la vente par licitation de l’immeuble en question qui appartenait par moitié au sieur Charles Schreiner alors compagnon maçon à Liegnitz en Silésie et à ses sœurs consanguines Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner alors encore mineures et enfants issus de l’union du sieur Jean Frédéric Schreiner en son vivant maître maçon à Strasbourg où il demeurait avec Anne Marie Klein sa femme en secondes noces pour leur être échu dans la succession dit sieur Jean Frédéric Schreiner père dans celle de Sophie Schreiner décédée en était de minorité ainsi qu’il va être expliqué ci après.
Le sieur Jean Frédéric Schreiner et Dame Salomé Eisenbeis sa femme en premières noces ont acquis la maison et ses dépendances prédésignées pendant l’existence de la communauté de biens réduite aux acquets qui avait existé entre eux aux termes de leur contrat passé devant Me Stoeber ainé notaire à Strasbourg le 15 mars 1815 des père et mère su Sieur Schreiner aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt alors notaire à Strasbourg le 9 décembre 1824 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 18 janvier 1825 vol. 175 n° 48. Cette vente a été consentie pour et moyennant le prix de 2000 francs que le sieur Schreiner s’est obligé de rapporter aux successions de ses père et mère mais il résulte des inventaires dressés après le décès des conjoints Jean Frédéric Schreiner et Salomé Eisenbeis par Me Grimmer le 3 mars 1841 et 11 novembre 1831 que le prix a été intégralement payé. Au décès de la femme Schreiner née Eisebeiss la moitié de la propriété prédésignée appartenait au sieur Schreiner, l’autre moitié était dévolue aux héritiers de la femme Schreiner nommés Charles Frédéric Schreiner et Sophie Schreiner ses seuls enfans et uniques héritiers ainsi qu’il est constaté par l’inventaire après son décès du 11 novembre 1831 précité.
Le Sieur Schreiner étant lui-même décédé le 17 février 1841, la moitié qui lui appartenair dans ladite maison est échue à Charles Frédéric Schreiner et à Sophie Schreiner ses enfants du premier lit et à Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner ses enfants issus de son mariage en secondes noces avec Anne Marie Klein soit à chacun pour un quart ou pour un 8° de la totalité de l’immeuble ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire dresse après le décès du sieur Schreiner le 3 mars 1841 pré allégué.
La demoiselle Sophie Schreiner étant elle-même décédée le 25 décembre 1846, les trois 8° qui lui appartenaient dans ladite sont échus au Sieur Charles Frédéric Schreiner son frère germain pour 4/6 ou 12/48 et aux demoiselles Marguerite Emilie et Frédérique Marie Schreiner ses sœurs consanguines pour un 6° ou 3/48. Par suite de ces mutations et au moment de la licitation préalléguée le sieur Charles Frédéric Schreiner était propriétaire de la maison faisant l’objet de la présente vente pour 30/48 les demoiselles Schreiner chacune pour 9/48. (…) Prix, 2000 francs
acp 417 (3 Q 30 132) f° 76 du 21.3.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 562 (2218) n° 42 du 22 mars 1853

Fils de blanchisseur, Frédéric Auguste Mertz épouse en 1839 Anne Barbe Fuchs originaire de Dettwiller
Mariage, Strasbourg (n° 292) Du 25° jour du mois de juillet 1839. Acte de mariage de Frédéric Auguste Mertz majeur d’ans né en légitime mariage le 31 décembre 1811 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, Praticien, fils de Louis Sigismond Mertz, blanchisseur, et de Marguerite Vossler, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, Et de Anne Barbe Fuchs, majeure née en légitime mariage le 14 juillet 1816 à Dettwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Chrétien Fuchs, tisserand décédé en cette ville le 27 février 1820 et de Barbe Haas domicilié à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Mertz, Fuchs (i 24)

Frédéric Auguste Mertz et Anne Barbe Fuchs revendent l’année suivante la maison à Etienne Giraud fabricant d’allumettes chimiques

1854 (15.5.), Me Grimmer
Sont comparus le sieur Frédéric Auguste Mertz, employé au chemin de fer de Strasbourg à Bâle et sous son autorisation speciale à l’effet des présentes dame Barbe Fuchs son épouse demeurant et domiciliée à Strasbourg (ont vendu)
au sieur Etienne Giraud fabricant d’allumettes chimiques demeurant et domicilié à Strasbourg
une maison avec cour puits appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Marbach N° 5, d’un côté Monsieur Stotz de l’autre Monsieur Becker et donnant par derrière sur la propriété du dit sieur Stotz. Sont compris dans cette vente cinq fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux pierres et marmites (…)
Les conjoints Mertz déclarent sous les peines de la loi que ledit immeuble leur appartient en toute propriété pour l’avoir acquis de Georges Fellner abatteur à la boucherie de Strasbourg et de dame Marguerite Schreiner conjoints en la même ville le 16 mars 1853 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 mars dite année au volume 562 numéro 52 (…) pour la somme de 2000 francs (…). Le sieur Fellner est devenu lui-même propriétaire de la maison sus indiquée pour l’avoir acquise aux termes d’un procès verbal d’enchères dressé par le soussigné notaire Grimmer le 17 mai 1847 transcrit au dit bureau des hypothèques le 29 du même mois de mai volume 465 n° 98 en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le premier mai dite année qui avait ordonné la vente sur licitation de l’immeuble en question qui appartenait par moitié au sieur Charles Schreiner compagnon maçon à Liegnitz en Silésie et à ses sœurs consanguines Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner alors mineures enfants issus du mariage du sieur Jean Frédéric Schreiner maître maçon à Strasbourg avec dame Anne Marie Klein sa veuve en secondes noces pour leur être avenu dans la succession dit sieur Schreiner père dans celle de dame Salomé Eisenbeis son épouse en premières noces et dans la succession e Sophie Schreiner décédéé en minorité.
Le sieur Schreiner père et son épouse née Eisenbeiss ont acquis le dit immeuble durant la communauté qui avait existé entre eux des père et mère du sieur Schreiner par contrat reçu Me Hatt alors notaire à Strasbourg le 20 décembre 1824 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 18 janvier 1825 vol. 175 n° 48 pour la somme de 2000 francs (…) acquittée ainsi que il résulte de l’inventaire du sieur Schreiner fils dressé par le notaire Grimmer le 3 mars 1841 et celui dressé après le décès de la Dele Schreiner née Eisenbess par le même notaire le 11 novembre 1831. Au décès de la dame Schreiner née Eisebeiss, la moitié de la maison sus indiquée est restée la propriété du sieur Schreiner comme ayant participé pour autant à la communauté de biens réduite aux acquets qui a régi leur union avec sa première épouse susnommée aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Stoeber l’ainé vivant notaire à Strasbourg le 15 mars 1815 et l’autre moitié est avenue à Charles Frédéric Schreiner et à Sophie Schreiner aussi susnommés seuls enfans et héritiers de la femme Schreiner née Eisenbeiss ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé après son dècès et déjà susallégué. Le Sieur Schreiner étant mort le 17 février 1841 la moitié de la Maison dont il était propriétaire est échue à Sophie Schreiner et Charles Frédéric Schreiner ses enfants nés de son premier mariage et Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner ses enfants issus de son second mariage & tous sus nommés ses seuls héritiers ainsi qu’il appert de l’inventaire de sa succession susallégué, à chacun pour un quart de cette moitié ou pour un 8°, au décès de Sophie Schreiner arrivé le 25 décembre 1846, les trois 8° qui lui appartenaient dans la maison dont s’agit sont échus à leur frère germain Charles Frédéric Schreiner et à ses deux sœurs consanguines, les demoiselles Schreiner susnommées ses seules héritières, aux termes de l’inventaire dressé de sa succession par le même notaire Grimmer le 3 février 1847 savoir au sieur Schreiner pour les 4/16 oi 12/48 dit immeuble et aux demoiselles Schreiner à chacune pour un 6° ou 3/48 de l’immeuble. Par suite de ces mutations et au moment de la licitation sus alléguée le sieur Charles Frédéric Schreiner était propriétaire audit immeuble de 30/48 et les demoiselles Schreiner chacune pour 9/48. – moyennant la somme de 3000 francs
acp 430 (3 Q 30 145) f° 24-v du 24.5.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 588 (2243) n° 26 du 26 mai 1854

Natif de Saint-Laurent dans l’Ain, le colporteur Etienne Giraud se marie avec Joséphine Labarbe qui meurt à Strasbourg en 1838. Il devient fabricant d’allumettes chimiques et se remarie avec Louise (Caroline) Heninger, fille de plafonnier
Mariage, Strasbourg (n° 2)
Du troisième jour du mois de janvier l’an 1842. Acte de mariage de Etienne Giraud, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 novembre 1797 à St Laurent (Ain), domicilié à Strasbourg, fabricant d’allumettes chimiques, veuf de Joséphine Labarbe décédée en cette ville le 29 juillet 1838, fils de feu Henri Giraud, Marinier décédé à St Laurent le 16 juin 1810 et de feu Jeanne Carnillac décédée au même lieu le 14 février 1814 Et de Louise Caroline Heninger, mineure d’ans, née en légitime mariage le 5 janvier 1822 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Nicolas Daniel Heninger plafonnier décédé en cette ville le 5 mai 1833 et de feu Salomé Dorothée Solliger décédée en cette ville le 16 juillet 1831 (signé) etienne Giraud, Louise Caroline Heninger (i 2)

Décès, Strasbourg (n° 1440)
Déclaration le 30 juillet 1838 du décès de Joséphine Labarbe agée de 30 ans née à Gray (Jura), colporteuse, épouse d’Etienne Giraud, colporteur, domicilié à Strasbourg morte en cette mairue le 29 du mois courant à huit heures du matin à l’hôpital civil fille de Jean Baptiste Labarbe, menuisier et de Thérèse Poncelet (i 46)

Extrait du registre de population
Registre de population 600 MW 259, f° 361 – hors la porte de Saverne N° 6
Pre. Giraud, Etienne, 1801, St Laurent, fab. d’allumettes chimiques, (à Strasbourg depuis) 31 mai 1838 N° 6603
idem née Henninger, Caroline, 1825, épouse
id. Etienne, 30. 7.bre 1844, Strasbourg, fils
id. Eugène, 21. janvier 1846, Strasbourg, fils
id. Eugénie, 17 mai 1847 Strasbourg, fille
id. Emilie, 6 Xbre 1851, Strasbourg, fille

Etienne Giraud meurt en 1864 en délaissant cinq enfants
1864 (20.9.), Me Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Etienne Giraud, fabricant d’allumettes, Louise Caroline Heninger sa femme ban de Strasbourg et de la succession du Sr Giraud, décédé le 10 mai 1864 – à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme tutrice de ses cinq enfants nommés, Etienne, Auguste, Eugénie, Edmond et Emilie Giraud
acp 536 (3 Q 30 251) f° 26-v du 24.9. (succession déclarée le 26 octobre 1864) Communauté, mobilier et marchandises 4154, argent comptant 2000
Succession, garde robe 180
Idem f° 96-v du 18.10. (vacation du 15 octobre) Communauté, Une maison ban de Strasbourg hors la porte de Saverne N° 9
Une maison dit lieu N° 1
Une maison dit lieu N° 2
Une maison Impasse Thomann N° 3
créances 6329
Description des titres des maisons

Liquidation correspondante
1867 (16.3.), Me Hoffherr
Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Etienne Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg décédé le 10 mai 1864 et Louise Caroline Henninger sa femme – à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme tutrice de ses enfants mineurs, 2) Eugène Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg, 3) Eugénie Giraud épouse de Charles Walter, employé à Mulhouse
acp 561 (3 Q 30 276) f° 95 du 26.3. Communauté immobilière 1. Une maison maison hors la porte de Saverne n° 9
2. une maison hors la porte de Saverne n° 1
3. maison hors la porte de Saverne n° 2
4. un jardin ban de Strasbourg canton zwischen des Wegen
5. une maison rue Marbach n° 9
6. maison impasse Thomann n° 3
Communauté mobilière, mobilier 4154, argent 2000, créances 6328 (total 12.483) frais 246, reste 12.337
Succession du Sr Giraud, moitié de la communauté 6118, garde robe 180 (total 6298)
Droits des enfants (…)

Louise Caroline Henninger meurt en 1867

1868 (18.1.), Me Hoffherr
Inventaire de la succession délaissée par Louise Caroline Henninger veuve d’Etienne Giraud, décédée ban de Strasbourg le 3 décembre 1867, à la requête de 1) Eugène Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg, 2) Charles Walter, aubergiste et Eugénie Giraud sa femme à Strasbourg, 3) le mandataire de Charles Petiti mécanicien à Strasbourg comme tuteur de Edmond et Emilie Giraud, 4) Auguste Weiss, notaire, représentant Etienne Giraud, majeur absent
acp 569 (3 Q 30 284) f° 42 du 23.1. (succession déclarée le 27 juin 1868) Communauté, mobilier 3156
Succession, mobilier 470
acp 570 (3 Q 30 285) f° 24 du 2.3. (vacation du 20 février) portant récolement de l’Inventaire de la succession du Sr Etienne Giraud son mari

Liquidation de la communauté Giraud
1868 (3.8.), Me Hoffherr
Liquidation et partage communauté de biens qui a existé entre Etienne Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg décédé le 10 mai 1864 et Louise Caroline Henninger sa femme à Strasbourg, de la succession su Sr Giraud décédé le 10 mai 1864 et de la d’un côté de la De Giraud décédée le 31 décembre 1867
entre 1) Eugène Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg, 2) Charles Walter,employé au chemin de fer et Eugénie Giraud sa femme à Strasbourg, 3) Charles Petiti, mécanicien au chemin de fer de l’Est à Strasbourg comme tuteur d’Edmond Giraud et Emelie Stéphanie Giraud et comme administrateur des biens d’Etienne Giraud, présumé absent
acp 575 (3 Q 30 290) f° 8 du 6.8. – Communauté, prix des immeubles vendus 37.950, intérêts et loyers 1202 (total 39.152), Masse passive 1374, reste 37.778
Succession de Mr Giraud, moitié de la communauté 18.889
Succession de Mde Giraud, moitié de la communauté 18.889, vente mobilière 3120, créances sur Eugène Giraud 4103, créances Walter 2769, Loyers 683, intérêts 196 (total 27.762) Masse passive 12.469, reste 17.293
Droits des parties (…)
Approbation de la liquidation qui précède, 3 août

Les héritiers Giraud vendent les immeubles aux enchères. Le marchand de charbons Michel Mack acquiert la maison rue Thomann

1868 (10.4.), Me Hoffherr
Cahier des charges, 27 février – immeubles des successions d’Etienne Giraud, fabricant d’allumettes et de Louise Caroline Heninger vivant conjoints à Strasbourg, à la requête de 1) Eugène Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg, 2) Eugénie Giraud épouse de Charles Walter, aubergiste à Saverne, 3) Charles Petiti, mécanicien à Strasbourg agissant en qualité de tuteur d’Edmond Giraud et Emelie Stéphanie Giraud ces deux mineurs, 3) Auguste Weiss représentant Etienne Giraud domicilié en Amérique – acp 570 (3 Q 30 285) f° 24 du 2.3.
acp 572 (3 Q 30 287) f° 38 du 13.4. – Adjudication définitive le 10 avril (…)
7. maison impasse Thomann n° 3
Michel Mack, marchand de charbons à Strasbourg moyennant 5100 francs

Originaire de Wingersheim, Michel Mack épouse en 1859 Marie Anne Vogt native de Mertzwiller
Mariage, Strasbourg (n° 356)
Du 28° jour du mois de juillet 1859, Acte de mariage de Michel Mack, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 octobre 1833 à Wingersheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, journalier, fils de Joseph Mack, journalier domicilié à Wingersheim, ci présent et consentant, et de feu Catherine Schmitt décédée à Wingersheim le 31 janvier 1854 et de Marie Anne Vogt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 1 octobre 1830 à Mertzwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, servante, fille de Michel Vogt, barbier, et de Madeleine Breiner, sans état conjoints domiciliés )à Uhrwiller (Bas Rhin) – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Mack, Vogt (i 31)

Le marchand de chiffons Michel Mack et Marie Anne Vogt vendent la maison au casernier Jean Chrétien Bünger

1874 (19.11.), Me Koerttgé
Michael Mack, Lumpenhändler, und seine Ehefrau Maria Anna Vogt bede zu Straßburg wohnhaft
an Johann Christian Bünger, Casernenwärter wohnhaft in der Artillerie Caserne dahier
von einem in Straßburg Thomannsgäßchen N° 3 gelegenen Hause nebst zugehörd. Erwerbstitel, der Verkäuffer Kauf laut Versteigerungs akt vor Notar Hoffherr errichtet am 2. Aprilis 1865 von den Kindern der verstorbenen Eheleute Stephan Giraud und Caroline Henninger, Kaufpreis beträgt 5000 franken ist baar bezahlt, Besitz und Genuß Antritt 29. September 1874. Steuern u. Abgaben vom 1. Oktober l. J. an
acp 633 (3 Q 30 348) f° 91 du 20.11.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.