13, rue des Sœurs


Rue des Sœurs n° 13 – VI 340 (Blondel), O 481 puis section 21 parcelle 11 (cadastre)

Maître d’ouvrage, André Sitter, négociant, architecte, Auguste Müller (1900)
Autre adresse, 7, place du Marché Gayot


Le n° 13 (image Jocelyne Bœs, publiée sur Archi-wiki) – Façade sur le Marché Gayot (Jocelyne Bœs) – Façade sur la ruelle (Jocelyne Bœs) – Vue générale (avril 2015)

Le tanneur Philippe Jacques Knoderer loue sous les hangars du Marché Gayot un emplacement qu’il fait aménager pour 95 florins en 1771, puis en 1773 par le maître maçon Jean Jacques Fæssler et en 1776 par le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer. Il vend en 1779 la maison au fondeur de boucles Jean Félix Becker auquel la Ville vend le sol, les piliers et toitures qu’elle a construits au Marché Gayot comme à tous les autres locataires en 1792. La maison change plusieurs fois de propriétaires entre 1817 et 1824. Elle appartient au boucher Jean Frédéric Mann puis à sa fille (1827-1859), au débitant de vins Jean Edouard Bochinger (1859) puis à la cuisinière Barbe Hill (1869).


Plan et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 244-bis (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Sœurs se trouve à droite de (2) : porte et deux petites fenêtres au rez-de-chaussée, deux fenêtres à l’étage, toiture à trois lucarnes. Le pignon (1-2) donne sur le passage vers le Marché Gayot où la façade (à gauche du repère 1) est à peu près symétrique à celle rue des Sœurs.
La maison porte d’abord le n° 15 (1784-1857) puis le n° 13 de la rue des Sœurs, le n° 14 puis le n° 7 de la place du Marché Gayot.


Façades rue des Sœurs, place du Marché Gayot, pignon sud, plan du rez-de-chaussée (dossier de la Police du Bâtiment)

André Sitter achète le maison en 1899 et charge en 1900 l’architecte Auguste Müller de construire de nouveaux bâtiments à l’emplacement des 13, 15 et 17, rue des Sœurs. Le maire sur proposition de l’architecte municipal Nebelung accorde un dépassement de hauteur à cause de la valeur architecturale du nouveau bâtiment. Le gros œuvre est terminé en août. Un débit de boissons occupe le rez-de-chaussée (à la tanière du Loup, 1908, à la Tour Eiffel, 1921, puis à la petite Tour). Le bâtiment est inscrit à l’inventaire des sites le 10 août 1946. Le maire autorise en 1989 Ernest Metzger à couvrir la terrasse.


Porte rue des Sœurs – Dalle sculptée, sans doute du XVII° siècle (avril 2016)

février 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1771 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ville de Strasbourg
1771 l Philippe Jacques Knoderer, tanneur, et (1771) Anne Marie Pfauth puis (1773) Marie Salomé Pfauth – luthériens
1779 v Félix Becker, fabricant de boucles, et (1775) Chrétienne Klammerer puis (1813) Barbe Taglang remariée (1815) avec Joseph Bubser – catholiques
1817 v (copropriétaires) Jean Frédéric Klein, cordonnier, et (1826) Anne Elisabeth Rauscher
Salomé Klein, fille
1818 v Louis Feyhl (Faigel), voiturier, et Marie Victoire Schmitt puis (1818) Marie Catherine Trapp
1823 v Auguste Hediger, marchand de fromage, et (1814) Catherine Gangloff
1824 v Georges Frédéric Hæss, farinier, et (1816) Marie Salomé Volck, remariée (1828) avec Thiébaut Fullenwarth
1827 v Jean Frédéric Mann, boucher, et (1814) Marie Salomé Mahler, d’abord (1800) femme de l’imprimeur Frédéric Schæffer
1853 h Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, et (1839) Salomé Mann
1859 v Jean Edouard Bochinger, menuisier puis débitant de vins, et (1864) Caroline Diemer, remariée (1864) avec le peintre Jean Guillaume Michel
1869 v Barbe Hill († 1897) et Elisabeth Hill († 1877), célibataires
1899 v Louis Ulrich, entrepreneur, et (1897) Véronique Marco
1899 v André Sitter, négociant, et (1869) Joséphine Cetty
1921* h Léon Sittler, employé de banque
1926* André Auffinger, maître menuisier à Neudorf, et Joséphine Kannhalter
1932* Auguste Gerhard, directeur d’usine à Oberbetschdorf, et Elise Muller
1939* Georges Charles Muller et copropriétaires
1949* Charles Paquot, directeur de commerce

(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 481, Mann, Jean Frédéric, boucher Marché Gayot 14 – maison, sol – 0,46 are

Livres des communaux

Le tanneur Jean Philippe Knoderer paie à la Ville 15 livres pour son échoppe à deux arcades

1771 (VII 1546) f° 78
Pfaffengäßel
Knoderer Joh. Philipp der Gerber soll Jahrs auf annunciationis Maria von seinem Gaden bestehend in zweÿ bögen und Anno 1774 I.mo 15 lb
derselbe soll ferner wegen der bühn 15
Nb f° 93 b

Le tanneur Jean Philippe Knoderer paie à la Ville 15 livres deux arcades au Marché Gayot et rue des Sœurs et 1 sol pour un grenier au-dessus. Le loyer passe par vente au fabricant de boucles Félix Becker en 1779.

1780 (VII 1547) f° 78
Pfaffengäßel
f° 93.v alte buch fol. 78
Johann Philipp Knoderer der Gerber soll jährlichen ane zinß von zween in das Pfaffengäßel und Marché Gayot durchgehenden bögen auf den 15. Martii, 15 lb
Und von denen bühnen darüber Jahrs auf eodem 15 ß, zusammen 15 lb 15
modo Felix becker Schnallengießer lt Kaufverschr. vor M Lacombe Königl. Not. de 18. aug. 1779 und enreg: C.C.Stub d 9. sept. 1779

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Jacques Fæssler expose en 1773 aux préposés aux feux les travaux qu’il fait pour Philippe Jacques Knoderer sous les hangars du marché Gayot : à gauche du rez-de-chaussée une cheminée à la française, au premier étage un poêle vers le marché Gayot et une cuisine à l’arrière.

(p 185) Dienstags den 18.ten Maji 1773.
Joh: Philipp Jacob Knotterer, will unter der Angar au marché Gayot lincker hand des eingangs gegen dem Pfaffengäßel au rez de chaussée ein frantzösisches Camin auf ein gewölb wohl Versehen, das rohr mitten durch die Angar an der feurmaur hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im ersten stock eine Stube gegen dem marché Gayot, hinden daran eine Kuchen mit heerd und Caminschoß machen, das rohr an der feurmaur, mitten durch die Angar, Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt – Mr Fäesler

Le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer aménage en 1776 pour le même Philippe Jacques Knoderer une cuisine avec un fourneau et une hotte au premier étage et à côté un poêle avec un fourneau en fonte.

(p. 397) Mittwochs den 26.sten Junii 1776.
Mstr. Philipp Jacob Knoderer der gerber will in seiner unter den Angards au Marché Gayot gelegenen behaußung im obersten stock, eine Kuche mit Caminschoß und herd wohl versehen machen, das Rohr mitten durch das gebäud von Allem holtz entfernt, darneben eine Stub mit einem gegossenen Runden offen in welchen von der Kuchen eingefeurt wird, und das blechene Rohr in das Kuchen Camin gerichtet, erkandt Willfahrt. – Mstr Hartelmeÿer

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Marché Gayot

nouveau N° / ancien N° : 27 / 14
Becker
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Sœurs

nouveau N° / ancien N° : 6 / 15
porte de derrière du N° 14 marché Gayot
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 170 case 4

Mann, Frédéric veuve marché gayot N° 16

O 481, maison, sol, marché Gayot 14
Revenu total : 0,46
Revenu total : 63,24 (63 et 0,24)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 71 case 1

Mann, Frédéric veuve
1860 Bochinger Jean Edouard, débitant de Vins
1870 Hill Barbe et Elise
1879 Hill Barbara Fr.
1900 Sitter, Andreas, Kaufmann u. Ehefrau Josephine geb. Cetty in Gütergemeinschaft

O 481, Maison, sol, Marché Gayot 7
Revenu total : 0,46
Revenu total : 63,24 (63 et 0,24)
Folio de provenance : (170)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 264 case 1

Parcelle, section 21 n° 11 – autrefois O 481
Canton : Auf dem verbrannten Hof N° 7 und Schwesterngasse N° 13
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 0,47
Revenu : 2300 – 2800 – 1500
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 1172
Sitter Andreas u. Ehefr. in Gg.
gelöscht 1909

(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 1171
Sitter Andreas u. Ehefr. in Gg.
gelöscht 1921

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 4346
Sittler Léon employé de banque
rayé 1926

(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 4761
Auffinger André maître menuisier à Neudorf et son épouse Joséphine née Kannhalter en communauté de biens
1943 Guirs Adolf u. Ehefr.
(1735)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 5462
Gerhard Auguste directeur d’usine à Oberbetschdorf et son épouse Elise née Muller en c.d.b.
1939 Gerhard Charles cohéritiers
1939 Muller Georges Charles & copropriétaires
1949 Paquot Charles directeur de commerce et son épouse
(3188)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 186 Place Gayot p. 293

14
Pro. Becker, Jean Felix faiseur de boucles – Marechaux

1795, Registre de population (600 MW 7)

7° section, Marché aux volailles N° 14
J. Felix Becker, 49, fondeur de boucles, Strasb.
Christine Clamer, 51, Sa femme, Niderbetschdorff, 1760
Françoise Becker, 20, fille, Strasb.
Catherine Becker, 19, fille, id.
Jean Felix Becker, 17, fils, id.
Louis Becker, 15, fils, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schwesterngasse (Seite 158)

(Haus Nr.) 13
Raab, Schankwirt

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 853 W 14)

13, rue des Sœurs (volume 1, 1885-1990)

Le propriétaire André Sitter charge en 1900 l’architecte Auguste Müller de construire un bâtiment destiné à l’habitation et au commerce à l’emplacement des 15 et 17, rue des Sœurs. L’architecte municipal Nebelung est d’avis d’accorder le dépassement de hauteur d’après les dispositions de l’article 27 du règlement à cause de la valeur architecturale du nouveau bâtiment. Le maire accorde l’autorisation en mars 1900. L’ancien bâtiment est démoli en avril, le gros œuvre est terminé en juillet sauf la tour, la tour est terminée en août. L’architecte Auguste Hæntzler aménage de nouveaux cabinets d’aisance en 1912. L’architecte des monuments historiques Fernand Guri fait observer en 1962 que le bâtiment inscrit à l’inventaire des sites le 10 août 1946 a été repeint en vert sans autorisation de sa part. Le maire autorise en 1989 Ernest Metzger à couvrir la terrasse.

Marchand épicier Hœck (1895)
Débit de boissons, Mallo (1900), Joseph Kœhler (1908, zur Wolfschlucht), Mathilde Ober (1913), Albert Schmitt (1919), Henri Malaisé (1920), Albert Weber (1921, 1942, A la petite Tour), Marie-Louise Weber (1956)
Magasin Au souk tunisien (1973, Ahmed ben Ahmed) puis restaurant tunisien Amilkar (1975, le même) – Débit de boissons Le Perroquet bleu (1990, Nicolas Noth)

Café restaurant A la Tour Eiffel (Annuaire d’adresses, 1921, p. 256, i 150)

Sommaire
  • 1885 – L’entrepreneur A. Schoop et G. Meyer demande au nom de la dame Hill, propriétaire, l’autorisation de raccorder l’immeuble 13, rue des Sœurs aux canalisations – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, novembre 1885
  • 1886 – Le maire notifie le commerçant Guillaume Weiler (demeurant 13, rue des Sœurs) de faire ravaler la façade place du marché Gayot. En marge, l’immeuble appartient à Barbe Hill, servante chez la dame Keller au 7, quai Saint-Thomas.- La propriétaire déclare que le dernier ravalement remonte à sept ans, elle demande un délai. En note, la maison a une valeur d’environ 8000 marks, le loyer s’élève à 560 marks. – Le maire accorde un délai – Travaux terminés, juin 1887.
  • 1887 – Le maître maçon G. M. Friederich (7, rue des Bateliers) demande une autorisation pour une ouverture d’aération déjà percée au premier étage (40 centimètres sur 12) – Autorisation de percer une ouverture au rez-de-chaussée
  • 1895 – Le maire notifie la rentière Hill (7, quai Saint-Thomas) de faire ravaler le 13, rue des Sœurs. – En marge, l’immeuble appartient à Babette Hill, cuisinière chez la dame Keller au 7, quai Saint-Thomas. Rappel, 1896.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Le maire adresse un courrier au sieur Barette, demeurant 7, place du marché Gayot puis à Barbe Hill – Rappel, 1898. La demoiselle Mosler de Bœrsch est désormais propriétaire, le locataire principal est le marchand épicier Hœck. – Rappel en 1899, le nouveau propriétaire est le sieur Sitter (11, rue des Frères)
    1898 – Rapport. La porte de la fosse d’aisances est commune avec le n° 15 (propriétaire, dame Kœhler, chez Seckler, 6, rue des Planches) – Le maire adresse un courrier à la demoiselle Mosler et à la dame Kœhler, en 1900 à A. Sitter – Les portes et les soupiraux sont réglementaires, octobre 1900.
    1899 (février) – La maire répond à Rodolphe Lœb (66, Grand rue) que le bâtiment peut être remplacé par un nouveau en observant le règlement.
  • 1899 – Le maire notifie Elise Mosler, demeurant à Bœrsch de faire ravaler le 13, rue des Sœurs. – Le marchand épicier A. Sitter qui vient d’acheter la maison demande un délai – Note, avril 1900, le bâtiment a été démoli et sera remplacé par un nouveau.
  • 1900 (mai) – L’entrepreneur V. Kirchmann (18, rue des Sœurs) demande l’autorisation de poser une clôture devant le nouveau bâtiment Sitter rue des Sœurs et place du marché Gayot – Autorisation, prolongation – Travaux terminés octobre 1900
  • 1900 (octobre) – Le sieur Mallo demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons dans le nouveau bâtiment. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890.
  • 1901 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1900 (mars) – L’architecte A. Müller (1, rue des Ecrivains) demande l’autorisation de construire un bâtiment destiné à l’habitation et au commerce aux 13, 15 et 17, rue des Sœurs en joignant des dessins.
    1900 (mars) – Courrier de l’architecte municipal Nebelung au maire. Le nouveau bâtiment vers le marché Gayot pourra avoir une hauteur de 9,85 mètres alors que le règlement prévoit 8,55 mètres. Le sieur Sitter a été autorisé l’année précédente à ajouter un toit mansardé à son bâtiment d’une hauteur de 8,55 mètres. La cage d’escalier vers la rue des Sœurs aurait 18 mètres, ce qui dépasse les hauteurs de 8,55 et 13,22 mètres réglementaires. L’architecte municipal Nebelung propose d’accorder l’autorisation d’après les dispositions de l’article 27 du règlement à cause de la valeur architecturale du bâtiment prévu aux 13 à 17 rue des Sœurs.
    Calcul statique du nouveau bâtiment Sitter à l’angle des rues des Frères et des Sœurs (architecte A. Müller).
    1900 (mars) – Le sieur Sitter est autorisé à construire un nouveau bâtiment aux 13, 15 et 17 , rue des Sœurs. – Dessins (élévations, plan de chaque niveau, coupes)
    Suivi des travaux. L’excavation est en cours, avril. Les murs du sous-sol sont terminés, mai. Les murs extérieurs du deuxième étage sont presque terminés, juin. Le gros œuvre est terminé sauf la tour, juillet. La tour est terminée, août – Les plâtriers travaillent, septembre – La nouvelle construction est terminée, décembre 1900, les transformations ne sont pas commencées. – La transformation de la fenêtre à l’angle des rues n’est pas encore commencée, juin 1901. Note d’octobre 1901, les travaux sont retardés parce que le propriétaire a cédé le magasin à son fils. – Le dossier est classé sans que le transformation ait été faite, mai 1903
  • 1908 – Joseph Kœhler demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 13, rue des Sœurs. Les locaux du débit sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. La cuisine n’a cependant que 2,55 mètres de haut, les cabinets d’aisance devraient être transformés mais l’autorisation a été accordée en 1900.
    1909 – Courrier des avocats A. Jæglé et Gustave Weber (12, rue Marbach) en réponse aux transformations des cabinets d’aisance au débit de boissons zur Wolfschlucht – La Police du Bâtiment maintient sa demande – Les avocats déclarent que leur client est disposé à faire les transformations si on le dispense d’ajouter deux cabinets d’aisance supplémentaires, ce qui demanderait de fermer un certain temps le débit loué jusqu’en 1913. – Une visite des lieux en février 1909 montre que le plan du rez-de-chaussée ne correspond pas à la réalité. Le débit ainsi que la cuisine ont une longueur de 2,80 mètres, le buffet (2,50 mètres) est moins haut que le débit. La cheminée du fourneau de la cuisine n’est pas réglementaire.
    1909 (mai) – La cheminée a été transformée
  • 1912 – L’architecte Auguste Hæntzler (rue de la Grossau au Neudorf) demande au nom d’André Sitter l’autorisation de transformer les cabinets d’aisance – Autorisation, 10 janvier 1913 – Dessin – Remarques de la Police du Bâtiment
    1913 – Les mêmes sont autorisés à établir un urinoir et un cabinet d’aisance au sous-sol – Dessin – Travaux terminés, avril 1913
    1913 (février) – Le peintre Charles Mondoré (ruelle des Pierres) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1913 – M. Ober demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons sis 13, rue des Sœurs – Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles, débit au rez-de-chaussée, cuisine, cabinet d’aisance au premier étage et au sous-sol
    1913 – La débitante de vin Mathilde Ober demande l’autorisation de poser une double enseigne rue des Sœurs et une enseigne lumineuse au Marché Gayot – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin (Wiener-Weinrestaurant Simplicissimus)
  • 1919 – Albert Schmitt demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Rapport (le débit comprend trois chambres d’hôte au premier étage)
    1919 – La Police du Bâtiment constate qu’Albert Schmitt a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande de poser deux lanternes – Autorisation
  • 1920 – Henri Malaisé demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles
  • 1920 – Mme Siestemich demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Albert Weber a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. au-dessus du domaine public entre les 7 et 4, place du marché Gayot – Demande – Autorisation
  • 1937 – L’aubergiste Albert Weber demande l’autorisation de poser deux volets roulants 7, place du marché Gayot – Autorisation
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que les cheminées sont en mauvais état, l’une d’elles est tombée dans la rue (propriétaire, Albert Weber demeurant 16, boulevard de Lyon) – Travaux terminés, novembre 1935
  • 1940 – L’entrepreneur Frédéric Heyler (rue Neuve à Schiltigheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour réparer la toiture
  • 1942 – Albert Weber demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons A la petite Tour (zum kleinen Turm) qui comprend une salle de débit (33,60 m²), une cuisine, un urinoir, un cabinet d’aisance et deux chambres d’hôte au deuxième étage. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire.
  • 1956 – Le préfet autorise Marie-Louise Weber à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie A la petite Tour suivant acte de donation par Albert Weber et Berthe Pesavento.
    1956 – Marie-Louise Weber demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Winstub à la petite Tour) – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1960 – Albert Weber demande de supprimer le droit dû pour le volet roulant et l’enseigne
  • 1962 – Mlle Lucie Weber demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique 13, rue des Sœurs et 7, place du marché Gayot
  • 1962 – L’architecte des monuments historiques Fernand Guri fait observer que le bâtiment inscrit à l’inventaire des sites le 10 août 1946 a été repeint en vert sans autorisation de sa part. Il souhaite que la couleur soit plus discrète. – Le préfet écrit à Albert Weber en lui rappelant ses obligations.
  • 1966 – L’entreprise Ch. Bilz (37, route de Colmar au Neudorf) occupe sans autorisation la voie publique pour réparer la toiture
  • 1967 – Ernest Metzger (1, boulevard Gambetta) qui a reçu un avis de paiement pour deux puits de descente demande des explications
    1970 – Ernest Metzger informe la Police du Bâtiment qu’un des puits a été supprimé. La Police du Bâtiment rectifie son fichier.
    1971 – Sommation de paiement à Ernest Metzger (9, route de Brumath à Schiltigheim)
  • 1969 – Le maire demande à Ernest Metzger de faire ravaler la façade 7, place du marché Gayot – Le propriétaire dépose un dossier de subvention auprès du Crédit Foncier – L’entreprise Nonnenmacher a terminé le ravalement, avril 1970.
    Idem, 13, rue des Sœurs. L’entreprise André Nonnenmacher (24-a, route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 138 – Marie-Louise Weber se plaint que des volets risquent de tomber sur la voie publique. Propriétaire, Ernest Metzger demeurant 1, boulevard Gambetta – Les volets ont été démontés
  • 1973 – Ahmed ben Ahmed demande l’autorisation de poser une enseigne à son magasin (Au souk tunisien) – Le pétitionnaire va présenter une nouvelle demande
    1974 – Les Caves Saint-Morand (22, rue de Bouxwiller) demandent l’autorisation de poser une enseigne à leur nom au magasin le souk tunisien – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Le maire n’accorde pas l’autorisation
    1975 – Rapport de la commission de sécurité avant qu’Ahmed ben Ahmed soit autorisé à aménager un restaurant 13, rue des Sœurs – Ahmed ben Ahmed transmet un certificat d’après lequel l’installation de chauffage est conforme. Le restaurant nommé Amilkar recevra 32 personnes au plus.
    1975 (juillet) – La hotte du restaurant passe par une cheminée servant à un poêle à mazout. Marie-Louise Weber porte plainte, la Police du Bâtiment constate les faits – Ahmed ben Ahmed fait part de ses observations. La Police du Bâtiment conclut que le problème doit être réglé avec le propriétaire.
  • 1976 – Ahmed ben Ahmed demande l’autorisation de poser une enseigne (Amilkar restaurant tunisien) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et deux lampes – Dessin, photographie – L’enseigne est posée
  • 1987 (avril) – La Police du Bâtiment demande au restaurant Amilkar de supprimer la guirlande de Noël
  • 1989 – Le notaire Paul Heinrich (9, place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Ernest Metzger, section 21 n° 11 – Plan cadastral de situation
  • 1989 – Ernest Metzger (1, boulevard Gambetta) demande l’autorisation de couvrir une terrasse – La conférence du permis de construire émet un avis défavorable à la couverture translucide – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Le maire autorise les travaux – Dessins
    Suivi des travaux. Couverture au deuxième étage, conformes aux plans, août 1989.
  • 1989 (décembre) – Les droits d’enseigne au nom du restaurant tunisien Amilkar (13, rue des Sœurs) sont portés au nom du restaurant Salambo (3, rue de la Croix)
  • 1990 – Nicolas Noth (demeurant 1, place Mathias Merian) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Le Perroquet bleu. Le préfet demande un rapport – Rapport de la commission de sécurité

Autres dossiers
13, rue des Sœurs (terrasse couverte, demande de travaux et refus, 1988-1989) cote 853 W 15
13, rue des Sœurs (terrasse couverte, demande de travaux et refus, 1989-1990) cote 853 W 16
13, rue des Sœurs (volume 2, 1990-1996) cote 1198 W 598


Relevé d’actes

Le tanneur Philippe Jacques Knoderer loue sous les hangars du Marché Gayot un emplacement qu’il fait aménager pour 95 florins suivant l’inventaire dressé en 1771.

Philippe Jacques Knoderer hypothèque la maison au profit du pasteur Jean Philippe Ehrmann

1776 (11.6.), Not. Lacombe, 6 E 61, 162 n° 17
Sr Philippe Jacques Knoderer, marchand de cuir
(devoir à) Mre Jean Philippe Ehrmann, ministre de la confession d’Augsbourg de Zehnacker pour lequel S Jean Daniel Ehrmann, perruquier, 1000 lit.
hypothèque, la maison et boutique a lui appartenante en cette ville sous les halles de la place et Marché Gayot, à côté de Daniel Loevenguth
présente, Marie Salomé Pfaudt épouse de Philippe Jacques Knoderer assistée de Jean Christophe Pfaudt son père huilier et Jean Dietz vitrier son cousin

Le marchand de cuir Philippe Jacques Knoderer vend la maison à Jean Félix Becker et à sa femme Chrétienne Klammerer

1779 (18.8.), Not. royal Lacombe
auff ansuchen Johann Felix Becker des gießers, nachstehender kauffcontract
Sr Philippe Jacques Knoderer, marchand de cuir
au Sr Jean Félix Becker et Christine Clammerer
une maison appartenant au Sr Knoderer batie sur le terrain de la ville place Gayot sous les arcades ou hangards faisant face à la rue des Moines d’un côté Daniel Löbenguth farinier de l’autre l « entrée sur la place
pour le fond de laquelle maison on doit 63 livres à la Tour aux Pfennings – pour 3000 livres tournois
Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 653 le 9 sept. 1778 f° 332

Fils du cordonnier Jean Adolphe Becker, le fabricant de boucles Félix Becker épouse en 1775 Chrétienne Klammerer, fille du menuisier Joseph Klammerer de Niederbestchdorf : contrat de mariage, célébration
1775 (2.1.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 120
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Hr Felix Becker der leedige Schnallengießer, Hrn Johann Adolph Beckers des hiesigen burgers und schuemachers, mit fraun Anna Maria geborner Lautour ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn, unter assistentz gedachten seines Hrn Vatters als Hochzeiter ane einem, so dann
die tugendbegabte Jungfrau Christina Klammerin des Ehrbaren Joseph Klammers burgers und Zimmermanns zu Niederbestchdorff mit weiland fraun Maria Barbara geborner Hummelin ehelich erzeugte tochter beÿständlich Hr. Christian Bauren des hiesigen burgers und gimpel Käufflers als Hochzeiterin am andern theil
Straßburg den 2. Januarÿ anno 1775 (unterzeichnet) felix becker, + Christina Klammerin der Hochzeiterin sig.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 153)
Hodie 20 februarÿ anni 1775 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt felix Becker hujas filius Joannis adolphi Becker Civis et sutoris et annæ Mariæ Lautour conjugum ratione originis et domicilÿ parochianus ad Stum Laurentium et Christina Klamer oriunda ex Oberbetschdorff hujus diœcesis filia majorennis Josephi Klamer Civis et fabri lignarÿ ibidem et defunctæ annæ Barbaræ Hummlerin Conjugum ratione domicilÿ octo annorum parochiana nostra et a mense hoc ultimo in parochia ad S. Laurentium Commorans (signé) Peter becker, + signum sponsæ

Chrétienne Klammerer devient bourgeoise par son mari cinq jours après son mariage
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p, 125
Christina Klammerin, von Nieder betschdorff beÿ hagenau gebürtig erhalt das burger recht von ihrem Ehemann Felix Becker dem schnallenmacher und burger allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt, prom. eod. [25. febr. 1775]

Félix Becker se remarie en 1813 avec Barbe Taglang, fille du jardinier Jacques Taglang
1813 (17.2.), Strasbourg 15 (17), Not. Lacombe n° 2929
Contrat de mariage – Félix Becker ancien fondeur veuf d’Anne Marie Klammer
Barbe Daglang fille majeure de Jacques Daglang, jardinier, et de Catherine Barthelmé
le futur époux apporte une maison sise en cette ville Marché Gayot n° 14 et rue des Sœurs n° 15 d’un côté le Sr Cornu de l’autre le Sr Roe(derer)
Joint apports du futur époux meubles 383 fr, de la future épouse meubles 387 fr
Enregistrement, acp 121 F° 147-v du 18.2.

Native de Saasenheim, Barbe Taglang se remarie en 1815 avec le plâtrier Joseph Bubser, veuf de Marie Elisabeth Grimm : contrat de mariage, célébration
1815 (8.2.), Strasbourg 15 (20), Not. Lacombe
Contrat de mariage – Joseph Bubser, plâtrier, veuf d’Elisabeth Grimm
Barbe Taglang, veuve de Félix Becker fabricant de boucles
communauté d’acquets partageable par moitié
apports du futur époux 208 fr, de la future épouse (liste non estimée)

Mariage, Strasbourg (n° 79)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 9 février 1815. Joseph Bupser, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 février 1758 à Stetten, Grand-Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Plâtrier, veuf de Marie Elisabeth Grimm, décédée en cette ville le 18 juillet 1809, fils de Jean Georges Bupser, cultivateur à Stetten et de feu Catherine Riester, Barbe Taglang, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 mai 1780 à Saasenheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Félix Becker, fabricant de boucles d’étain, décédé en cette ville le 9 janvier année dernière, fille de feu Jean Jacques Taglang, cultivateur, et de feu Catherine Barthelmé (signé) Joseph bubser, Barbara taglang (i 41)

Les enfants et héritiers de Félix Becker exposent infructueusement la maison aux enchères.

1814 (13.6.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3410
Françoise Becker femme de Louis François Borasseau à Strasbourg, Catherine Becker femme de Jean Briaut trempeur à la manufacture d’armes Mutzig, le même Jean Briault mandataire d’Elisabeth Becker femme de François Xavier David ouvrier à ladite manufacture demeurant à Molsheim, Félix Becker, employé aux magasin des armées, Christine Becker femme de Pierre Etienne Foudard employé des douanes à Strasbourg, Jacques Auguste Becker leur frère militaire prisonnier et absent, héritiers de Félix Becker leur père fondeur, licitation volontaire
la maison sise en cette ville place Gayot n° 14 et rue des Sœurs n° 15 d’un côté le Sr Cornu, de l’autre la rue faisant communication de la place Gayot à la rue des Sœurs – de la succession de Jean Felix Becker fondeur et de Christine Klamerer, acquis de Philippe Jacques Knoderer par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 18 août 1779 et Chambre des Contrats le 20 février 1792 – mise à prix 8500 francs, sans amateur
le 29 décembre 1814 n° 3851 mise à prix 8000 fr, aucun amateur
Enregistrement f° 181 du 3.1.

Les enfants et héritiers de Félix Becker vendent la maison à Jean Frédéric Klein et Salomé Klein moyennant 6 500 francs

1817 (20.3.), Strasbourg 15 (22), Not. Lacombe, sn (4553 ou 4554)
1. Jean Briot trempeur de Mutzig au nom de Catherine Christine Becker sa femme, 2. Jean Félix Becker, employé aux magasin des vivres, 3. Marie Christine Becker femme de Pierre Etienne Foudart employé des douanes à Colmar, 4. Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier David ouvrier à la manufacture d’armes à feu de Mutzig demeurant à Molsheim, 5. Marie Anne Françoise Becker femme de Louis François Borasseau armurier militaire à Strasbourg absent, 6. Barbe Daglang veuve Becker mariée en secondes noces à Joseph Bubser ouvrier en platre, tous se portant fort d’Auguste Becker leur frère militaire absent depuis sept ans sans qu’on ait de ses nouvelles – [Joint jugement] Borasseau absent depuis cinq années sans qu’elle ait de ses nouvelles, le 18 mars 1817
à Jean Frédéric Klein et Salomé Klein majeure
une maison située en cette ville place Gayot et rue des Sœurs, d’un côté la rue qui fait la communication de la rue des Sœurs à la Place Gayot, de l’autre la maison du Sr Cornu. Il est observé que cette maison a des latterines communes avec la maison du Sr Cornu – provenant de la succession de Jean Felix Becker fondeur et de Christine Klamerer, acquis de Philippe Jacques Knoderer le 18 août 1779 et Chambre des Contrats le 20 février 1792
participation de la veuve en secondes noces de Barbe Daglang et des droits qu’elle a acquis en vertu du Contrat de mariage passé le 17 février 1813 – moyennant 6500 francs
Enregistrement, acp 133 F° 94 du 24.3.

Salomé Klein et sa fille Salomé Klein habitent la maison en 1817 et 1818
Registre de population 600 MW 144 (1830 sqq), Marché aux Volailles N° 14 (i 10)
Klein, Salomé, 1751, Strasbourg, fille mère, (auparavant) Marché aux Volailles 21, (entrée) 31 mars 1817, (sorti) 1818, (ensuite) sans déclaration (Marché aux Volailles 21)
Klein Salomé, 1792, fille

Registre de population 600 MW 144 (1830 sqq), Marché aux Volailles N° 21 (i 25)
Klein, Salomé, 1751, Strasbourg, journalière, fille mère, (auparavant) rue de la Croix 10, (entrée) 1812, (sortie) 31 mars 1817, (ensuite) marché aux Volailles N 14
Klein Salomé, 1792, fille

Le cordonnier Jean Frédéric Klein (sans doute l’acheteur ci-dessus) passe en 1817 un contrat de mariage avec Elisabeth Wagner
1817 (3.11.), Strasbourg 2 (42, 2 n.c.), Not. Knobloch
Contrat de mariage – Jean Frédéric Klein, cordonnier
Elisabeth Wagner majeure à la Robertsau
Enregistrement, acp 136 F° 97 du 10.11. – communauté avec réserve d’apports

Sans doute le même Jean Frédéric Klein épouse en 1826 Anne Elisabeth Rauscher, originaire de Henndorff près de Salzbourg  : contrat de mariage, célébration
1826 (15.8.), Strasbourg 3 (75), Me Schreider n° 2984
Contrat de mariage – Jean Frédéric Klein, cordonnier
Anne Elisabeth Rauscher, fille de feu Henri Rauscher, tailleur, et d’Anne Elisabeth Gulden
Enregistrement, acp 180 F° 12 du 22.8. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 389)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 23 octobre 1826. Jean Frédéric Klein, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 décembre 1788 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de feu Jean Klein, Menuisier, décédé en cette ville le 16 octobre 1809 et de feu Marguerite Salomé Bader, décédée en cette ville le 11 Fructidor an cinq, Anne Elisabeth Rauscher, majeure d’ans, né en légitime mariage le 24 décembre 1800 à Henndorff, Principauté de Salzbourg, domiciliée à Strasbourgn fille de feu Henri Rauscher, fripier décédé en cette ville le 27 octobre 1811 et d’Elisabeth Gulden, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Johann Friederich Klein, Anna Elisabeth Rauscher (i 43)

Jean Frédéric Klein et Salomé Klein vendent l’année suivante la maison au voiturier Louis Feyhl (Faigel) et à sa femme Marie Catherine Trapp moyennant 5 620 francs.

1818 (24.3.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe, n° 4905
Jean Frédéric Klein, cordonnier, et Salomé Klein fille majeure
à Louis Feyhl, voiturier, et Marie Catherine née Trapp
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg sur le marché aux Volailles ci devant place Gayot et rue des Sœurs portant au premier endroit n° 14 et au second n° 15, d’un côté le coin de l’issue qui fait communication de la rue des Sœurs à la place Gayot, de l’autre la maison du Sr Cornu. Il est observé que cette maison a des latterines communes avec la maison du Sr Cornu. Acquis de Jean Félix Becker, fondeur, par acte reçu M° Lacombe le 22 mars 1817 transcrit au bureau des hypothèques vol. 91 n° 133 – moyennant 5620 francs
Enregistrement, acp 138 F° 93 du 1.4.

Originaire de Bourscheid près de Sarrebourg, Jean Louis Faigel se remarie en 1818 avec Marie Catherine Trapp, de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 22)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 27 janvier 1818. Jean Louis Faigel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 juillet 1779 à Bourscheid (Meurthe), domicilié à Strasbourg, voiturier, veuf de Marie Victoire Schmitt, décédée en cette ville le premier octobre 1806, fils de feu Michel Faigel, maître d’école à Bourscheid et de Marie Barbe Dannemarck, Marie Catherine Trapp, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 avril 1782 à Wasselonne (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Joseph Trapp, charpentier décédé à Wasselonne le 5 mai 1814 et de feu Marie Catherine Willig décédée audit lieu le 16 ventôse an onze (signé) Louttwig fäÿel, Maria katharina trapp (i 14)

Registre de population 600 MW 144 (1830 sqq), Marché aux Volailles N° 14 (i 11)
Faigel, Jn Louis 1779, Bourscheid, Meurthe, revendeur, marié, (à Str. depuis) 1804, (auparavant) Finckwiller 31, (entré) 2 mars 1819, (sorti) St Mt. 1819, (ensuite) sans déclaration a quitté la ville – se nomme Feyhl
id. née Trapp, Marie Catherine 1785 Wasselonne Bas-Rhin, Epouse

Registre de population 600 MW 135 (1816 sqq), Finckwiller N° 31, p. 260 (i 215)
Faigel, Jean Louis 18 Juil. 1779, Bourscheid, Meurthe, voiturier, marié, (à Str. depuis) 1810 derechef, 2 compl. XIII, (auparavant) rue Elisab. 19, (entré) 1. fev. 18, (sorti) 2 mars 1819 (ensuite) Mé aux Volailles N° 15

Née à Châtenois, Marie Victoire Schmitt femme de Jean Louis Faigel meurt en 1806.
Décès, Strasbourg (n° 2457)
L’an 1806 le premier jour du mois d’octobre (…) sont comparus Jean Louis Faigel âgé de 25 ans, Journalier, Epoux de la défunte et Auguste Ritter, agé de 30 ans, aubergiste, voisin de la défunte, tous deux domiciliés en cette ville, lesquels nous ont déclaré que Marie Victoire Schmitt, âgée de 29 ans, native de Châtenois, fille légitime de feu Pierre Schmitt, chasseur et de feuë Elisabeth Schneller, Epouse dudit Jean Louis Faigel est décédée Cejoud’hui à six heures du matin en la maison située Ruë du bétail N° 17 (signé) jean louis faigel [in margine :] de ses Couches (i 169)

Les héritiers Becker poursuivent leur créancier Louis Feyhl. La maison est vendue par adjudication judiciaire à l’une des héritières, Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier David

1819 (20.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 121, n° 28
le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement d’adjudication par voie d’expropriation forcée suivant, Cahier des Charges, M° Doss avoué près le Tribunal Civil de Première Instance chargé d’occuper pour Catherine Christine Becker femme de Jean Briot, trempeur demeurant et domicilié à Mutzig, Jean Felix Becker employé aux magasins, Marie Christine Becker femme de Pierre Etienne Fondart employé des douanes à Colmar, Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier [David] ouvrier à la manufacture d’armes de Mutzig les deux demeurant à Molsheim, Marie Anne Françoise Becker femme de François Louis Berasau, militaire absent, Barbe Taglang veuve Becker femme de Joseph Bubser, ouvrier en plâtre et enfin Auguste Becker militaire absent, en qualité d’héritiers de Jean Felix Becker fondeur à Strasbourg, sont créanciers de Louis Feyhl, voiturier, et Catherine née Trapp d’une somme de 3500 francs de principal, suivant contrat de vente reçu M° Lacombe le 24 mars 1818
ont fait saisir l’immeuble dont désignation suit savoir une maison d’habitation sise à Strasbourg sur le Marché Gayot n° 14, d’un côté la maison de Pierre Cor(nu) n° 13, de l’autre un coin à l’issue qui conduit à la rue des Sœurs, devant cette rue, derrière le Marché Gayot, art. GG 194 dont le revenu net est de 56 fr 60 et la contribution foncière pour 1818 de 19,17 fr.
La maison est batie partie en bois et partie en maçonnerie elle a un rez de chaussée, mansardes et un étage surmonté de greniers et est couverte de tuiles. Le rez de chaussée au dessous duquel est une petite cave a deux portes d’entrée sur le devant et une sur le derrière, uen seule porte et une croisée les mansardes prennent jour sur le devant et sur le derrière par trois croisées, l’étage est éclairé par deux croisées sur les mêmes côtés. Les côtés latéraux sont percés de plusieurs ouvertures plus ou moins grandes. Cette maison est occupée par les parties saisies et les leurs, évaluée à 600 fr pour servir de première enchère – le 17 mars 1819
adjudication préparatoire du 27 mai
adjudication définitive du 29 juillet, à M° Doss avoué pour 4100 francs
Déclaration de command du 29 juillet, pour Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier David, fabricant de gros outils demeurant à Geneve

Tous les héritiers Becker vendent la maison au mercier Auguste Hediger et à Catherine Gangloff moyennant 5 000 francs

1823 (2.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 156, n° 8 du 6.1.
1. Catherine Christine Becker femme de Jean Briaut, trempeur à Mutzig, 2. Pierre Lambert, garde d’artillerie de la fonderie royale domicilié autrefois à Strasbourg actuellement à la Petite Pierre, mandataire de Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier David fabricant de gros outils demeurant à Geneve, 3. Marie Anne Françoise Becker femme de François Louis Bourassaux, militaire absent, 4. Barbe née Taglang veuve en premières noces de François Félix Becker fondeur et en secondes noces de Joseph Bobser plafonneur de Strasbourg, tous se portant fort de Marie Christine Becker femme de Pierre Etienne Foudart employé des douanes royales à Colmar
à Auguste Hediger, mercier, et Catherine Gangloff
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg marché aux Volailles n° 14 et rue des Sœurs où elle porte le n° 15 d’un côté faisant le coin de l’issue qui fait communication de la rue des Sœurs à la place Gayot, de l’autre la maison Cornut
Il est à observer que cette maison a des latrines communes avec la maison du Sr Cornu – acquis par adjudication sous le nom de M° Doss, avoué à Strasbourg, suivant jugement au Tribunal Civil de Première Instance le 29 juillet 1819 et Déclaration de command, par expropriation forcée poursuivie à la requête des vendeurs et de leur frère absent contre Louis Feyl, voiturier, et Catherine née Tropp transcrit au bureau des hypothèques 131 n° 355. Les conjoints Feyl l’avaient acquis de Frédéric Klein, cordonnier, et Salomé Klein, majeurs par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818. Ledit immeuble avait appartenu auxdits Klein pour l’avoir acquis des veuve et héritiers Jean Félix Becker, aux vendeurs et leur frère absent suivant acte reçu Lacombe le 20 mars 1810, aux veuve et héritiers Becker relatés dans le contrat précité – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 161 F° 11 du 9.1.

Originaire de Schwyz en Suisse, Joseph Augustin Hediger épouse en 1814 Catherine Gangloff, de Hœnheim, en reconnaissant un enfant.
Mariage, Strasbourg (n° 111)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 20 juin 1814. Joseph Augustin Hediger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 octobre 1780 à Schwitz en Helvétie, domicilié à Strasbourg, Marchand de fromage, fils de feu Joseph Augustin Hediger, cultivateur décédé à Ingenboll en Suisse le 8 décembre 1807 et de feu Madeleine Lieggi, décédée à Schwitz le 20 décembre 1793, Catherine Gangloff, majeure d’ans née en légitime mariage le 11 avril 1780 à Hoenheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Gangloff, chanvrier décédé à Hoenheim le 27 décembre dernier et de feu Brigitte Mathis décédée audit lieu le 8 vendémiaire an trois. Et de suite lesdits époux ont déclaré reconnaître Catherine Sophie Hediger née d’eux en cette ville le 20 février dernier (signé) Joseph Augustin Hediger, Catharina Gangloff (i 31)

Registre de population 600 MW 144 (1830 sqq), Marché aux Volailles N° 14 (i 11)
Hediger, Auguste 1783, Schwitz, Suisse, Md de fromage, marié, (à Str. depuis) 15 fev. 1813, (auparavant) r. des Aveugles 20, (entré) 11 avril 1823, (sorti) 8 juillet 1823, (ensuite) rue des Aveugles 20
id. née Gangloff, Catherine, 1791, Hoenheim B. Rhin, Epouse
id. Joseph Auguste 1816, Strasbourg, fils
id. Joseph Aloïse 1820, Strasbourg, fils
id. Catherine 1822, Strasbourg, fille

Catherine Gangloff meurt en 1849
1849 (6.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Catherine Gangloff épouse de Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage à Strasbourg, elle décédée le 25 décembre 1848, à la requête 1° du veuf comme commun en biens & encore comme mandataire d’Aloyse Hediger brasseur à Brunnen (Suisse), 2° de Joseph Augustin Hediger marchand de fromage à Strasbourg, 3° Catherine Hediger majeure, 4° Jean Joseph Hediger, menuisier, 5° Charles Hediger compagnon brasseur, 6° Louis Hediger, mineur émancipé, tous à Strasbourg
acp 378 (3 Q 30 093) f° 60-v du 10.1. (succession déclarée le 5 mai 1849 N° 164) Il dépend de la communauté 1° mobilier et marchandises évalués 1136, 2° argent comptant 400, 3° créances 600, 4° garde robe 42
Une maison rue des aveugles N° 20 à Strasbourg
frais funéraires 207

Auguste Hediger et Catherine Gangloff vendent un an plus tard la maison au farinier Georges Frédéric Hæss et à Marie Salomé Volck moyennant 5 800 francs

1824 (16.3.), Strasbourg, M° F. Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 166, n° 122 du 1.4.24
Auguste Hediger, mercier, et Catherine Gangloff domiciliés rue des Aveugles n° 20
à Georges Frédéric Haess, farinier, et Marie Salomé Volck domiciliés Marché Gayot n° 30
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Marché aux Volailles ci devant place Gayot où elle est n° 14 et rue des Sœurs où elle porte le n° 15, d’un côté le coin de l’issue qui fait la communication de la rue des Sœurs à la place Gayot, de l’autre la maison du Sr Corme – acquis des frères et sœurs Becker suivant acte reçu par le notaire soussigné le 2 janvier 1823 et ratification par Christine Becker femme Foudart de Colmar le 29 janvier, transcrit au bureau des hypothèques vol. 156 n° 5. Lesdits Becker l’avaient acquis par adjudication à M° Doss avoué à la bare du tribunal civil de première instance le 29 juillet 1819 et déclaration de command, poursuivie contre Louis Feyt, voiturier, et Catherine née Tropp transcrit au bureau des hypothèques 131 n° 355 [sic] les conjoints Feyt l’avaient acquis de Frédéric Klein et Salomé Klein majeure par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818. Ledit Klein l’avait acquis des veuve et héritiers de Jean Félix Becker par acte reçu Lacombe le 20 mars 1817 – moyennant 5800 francs
Enregistrement, acp 167 F° 57-v du 19.3.

Georges Frédéric Hæss et Marie Salomé Volck vendent la maison au boucher Jean Frédéric Mann et à Marie Salomé Mahler moyennant 4 300 francs

1827 (29.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 201, n° 36 du 19.4.
Georges Frédéric Haess, farinier, Marie Salomé Volck
à Jean Frédéric Mann, boucher, et Marie Salomé Mahler demeurant quay des Pêcheurs n° 71
une maison à rez de chaussée surmontée d’un étage et de mansardes avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg marché aux volailles ci devant Place Gayot où elle est numérotée n° 14 et rue des Sœurs où elle porte le n° 14, d’un côté le coin de l’issue qui fait la communication de la rue des Sœurs à la place Gayot, de l’autre la maison du Sr Cornu. Avec cette maison sont vendus deux poelles en fonte, un autre en fayence. Titres de propriété, acquis du Sr Hediger, mercier, et Catherine Gangloff par acte reçu M° Grimmer soussigné le 16 mars 1824, les conjoints Hediger l’avaient acquis des veuve et héritiers de Jean Félix Becker, fondeur, par acte reçu Grimmer notaire soussigné le 2 janvier 1823. Les veuve et héritiers Becker l’avaient acquis de Louis Feyhl, voiturier, et Marie Catherine Trapp à la barre du Tribunal Civil par jugement sur expropriation forcée et déclaration de command du 29 juillet 1819 Les conjoints Feyhl l’avaient acquis de Jean Frédéric Klein, cordonnier, et Salomé Klein majeure par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818. Les Sr et Dlle Klein l’avaient acquis de Jean Félix Becker, fondeur, par acte M°Lacombe le 20 mars 1817 – moyennant 4300 fr Enregistrement, acp 183 F° 56 du 5.4.

Fils du boucher Geoffroi Mann, Jean Frédéric Mann épouse en 1814 Marie Salomé Mahler, veuve de l’imprimeur Frédéric Schæffer  : contrat de mariage, célébration
1814 (18.4.), Strasbourg 2 (39), Not. Knobloch n° 6520
Contrat de mariage – Frédéric Mann, boucher fils majeur de Geoffroi Mann, boucher, et de Madeleine Zabern
Salomé Mahler veuve de Frédéric Schaeffer
apports du futur époux 2500 fr et de la future épouse 1200 fr
Enregistrement, acp 124 F° 99 du 19.4.

Mariage, Strasbourg (n° 53)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 5 mai 1814. Jean Frédéric Mann, majeur d’ans né en légitime mariage le 26 septembre 1780 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boucher, fils de Jean Geofroi Mann, boucher en cette ville et de Catherine Madeleine von Zabern, ci présente et consentante, Marie Salomé Mahler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 juin 1776 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve de Frédéric Schaeffer, imprimeur décédé en cette ville le 18 juin 1806, fille de Jean Jacques Mahler, pêcheur en cette ville et de feu Anne Barbe Hermann (signé) Jean Frédéric Mann, Maria Salomea Schäffer (i 2)

Jean Frédéric Schæfer épouse en 1800 Marie Salomé Mahler, fille du pêcheur Jacques Mahler : contrat de mariage, célébration
1800 (16 pluviose 8), Strasbourg 2 (13), Not. Knobloch n° 319
Eheberedung – bürger Friedrich Schäffer der ledige mehrjährige buchdrucker weÿl. Friedrich Schäffer, des Küblers mit Maria Kolbin deßen Wittib ehelich erzeugter Sohn
Jungfrau Maria Salome Mahler mehrjährigen Alters bs. Jacob Mahler des fischers mit Barbara geb. hermännin ehelich erziehlte tochter
Enregistrement, acp 71 F° 85 du 19 plu, 8

Mariage, Strasbourg (n° 204)
Cejourd’hui 30° Germinal l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Frédéric Schaefer agé de 25 ans, imprimeur, né et domicilié en cette ville fils de feu Jean Frédéric Schaefer, bacquetier et d’Anne Marie Kolb, d’autre part Marie Salomé Mahler, agée de 23 ans, née et domiciliée en cette ville, fille de Jean Jacques Mahler, pêcheur & de feu Anne Barbe Hermann (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 15 avril 1775 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 15 juin 1776 (signé) Fréderic Schaeffer, Maria Salomea Mahler (i 108)

Jean Frédéric Mann meurt en délaissant une fille

1836 (30.7.), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Mann, boucher, et de la communauté avec Marie Salomé Mahler – à la requête de 1. la veuve, 2. Salomé Mann mineure émancipée
une maison sise à Strasbourg Marché aux Volailles n° 14, estimée à un revenu de 200 fr
Enregistrement, acp 242 F° 89-v du 3.8.

Salomé Mann épouse en 1839 le clerc de notaire Vincent Antoine Giess, originaire d’Achenheim
1839 (26.3.), Strasbourg 4 (88), Me Hatt n° 11.306
Contrat de mariage – Vincent Antoine Giess, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, fils de Jean Georges Giess, cultivateur, ancien maire à Achenheim, et Salomé Ott
Salomé Mann, fille de feu Jean Frédéric Mann, boucher à Strasbourg et de Salomé Mahler
Enregistrement, acp 267 F° 39-v du 3.4.

Séparation de corps et de biens entre Vincent Antoine Giess et Salomé Mann
1845 (11.8.), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5802
Inventaire de séparation de biens entre M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire et Mme Salomé Mann conjoints demeurant à Strasbourg
Mme Salomé Mann épouse séparée de corps et de biens de M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, les deux demeurant à Strasbourg, laquelle nous a exposé ce qui suit. Sur la demande de séparation de corps et de biens qu’elle a intentée contre son mari, le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg a, par un jugement du 19 mai 1845 ordonné la séparation de corps et de biens, autorisé la femme à la poursuite de ses droits, et commis M° Zimmer soussigné pour procéder à l’inventaire et au partage de la communauté d’entre les parties.
acp 339 (3 Q 30 054) f° 13-v du 13 août – Contrat de mariage reçu Hatt notaire le 26 mai 1839. Les apports du futur époux consistent en une somme de 1200, ceux de la future épouse en une somme de 2400 francs à elle donné par sa mère
Les objets mobiliers encore existant et propres à la Dame Giess sont évalués à la somme de 1542 francs et estimés par le Sr Kraft commissaire priseur à Strasbourg à ce nommé
La Dame Giess déclare en outre avoir apporté en mariage divers autres objets évalués 25 francs
La communauté d’entre les époux Giess s’élève à la somme de 3828 francs, le passif à la somme de 3961 francs, y compris les reprises réciproques
Description des titres et papiers

Marie Salomé Mahler meurt en 1852 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du second
1852 (14.10.), M° Burtz (minute en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Salomé Mahler veuve en premières noces de Jean Frédéric Schaeffer, imprimeur et en 2° noces de Jean Frédéric Mann, boucher à Strasbourg, décédée le 6 septembre 1852. Dressé à la requête de 1) Salomé Mann, épouse séparée de corps et de biens de Vincent Antoine Giess, clerc de notaire à Sarrebourg, 2) Jean François Schaeffer fils, boucher demeurant à Strasbourg. La D° Giess agissant en outre comme héritière pour un tiers de la défunte suivant testament olographe en date du 10 juin 1847, déposé en l’étude de M° Burtz Nre le 7 septembre dernier.
acp 414 (3 Q 30 129) f° 6-v du 18 octobre (succession déclarée le 17 Xbre 1852. – Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 190 francs
acp 414 (3 Q 30 129) f° 28 du 26 8.br (vacation du 21 octobre) Il dépend encore de ladite succession argent comptant 74. Description des titres et papiers
Suivant acte reçu Zimmer le 11 août 1845 il est dit que c’est à tort qu’on a porté dans son contrat de mariage une dot de 1200 francs au lieu de 2400 francs et que le trousseau mobilier doit être de 1542 au lieu de 1200, différence 342.
acp 414 (3 Q 30 129) f° 65 du 8 9.br (vacation du 4 novembre) Description des titres et papiers

Enregistrement de Strasbourg, ssp 112 (3 Q 31 611) f° 96 du 9.9.1852
10 juin 1847, Testament – Marie Salomé Mahler veuve de Jean Frédéric Mann boucher

Lors de la liquidation de la succession, la fille fait valoir ses droits en alléguant les omissions dans la succession de son père. La maison au marché Gayot lui est attribuée.

1853 (24.2.), Strasbourg 3 (97), Not. Burtz n° 3027
Liquidation et partage de la succession délaissée par Marie Salomé Mahler veuve en premières noces de Jean Frédéric Schaeffer et en deuxièmes noces de Jean Frédéric Mann
du 24 février 1853. Ont comparu D° Salomé Giess née Mann demeurant à Strasbourg épouse de M. Vincent Antoine Giess, principal clerc de notaire demeurant à Sarrebourg, dont elle est judiciairement séparée de corps et de biens, et autorisée spécialement de lui aux effets ci après (…) Et le Sr Jean François Schaeffer fils, boucher demeurant à Strasbourg, Lesquels comparants ont, par les présentes, procédé à la liquidation et au partage de la succession de leur mère défunte

Observation préliminaire. Mariage de la défunte, décès de son second mari. D° Marie Salomé Mahler veuve en premières noces du Sr Jean Frédéric Schaeffer s’était remariée en secondes noces avec le Sr Jean Frédéric Mann, boucher à Strasbourg après avoir fait avec lui un contrat de mariage devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 18 avril 1814 qui avait établi entr’eux communauté de biens réduite aux acquêts. Le Sr Mann est décédé à Strasbourg le 25 décembre 1835 laissant Mad. Geiss sa fille mineure émancipée pour son unique héritière comme le constate l’inventaire dressé après son décès par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 30 mai 1836. Cet inventaire, dont le dépouillement a été fait dans celui dressé après le décès de la mère et qui sera cité plus loin, donne les résultats suivants (…) Mais à la mort de la mère Mad° Giess a vivement protesté contre les omissions graves faites à son préjudice dans ce premier inventaire et comme la veuve avait gardé toute la masse entre ses mains sans qu’il y ait jamais eu de liquidation ni de partage sa succession est donc restée comptable envers sa fille de toute la part réellement héritée par elle de son père
2° observation. Décès de la D° Mann, son testament, inventaire. La D° Mann est décédée à Strasbourg le 6 septembre 1852. Quelques années avant sa mort elle a fait un testament olographe sous la date du 10 juin 1847 qui a été dépose à M° Burtz notaire soussigné suivant une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg du 7 septembre dernier. Par ce testament la défunte a légué à sa fille le tiers de sa succession par conséquent toute la portion disponible et elle a ajouté qu’elle faisait cette disposition pour tranquilliser sa conscience et pour dédommager en quelque sorte sa fille du préjudice éprouvé par elle sur la fortune paternelle, en ce que l’inventaire dressé le 30 juillet 1836 n’indique point tout ce qui appartenait à son père.
Le 14 octobre dernier M° Burtz notaire soussigné dressé l’inventaire de la succession maternelle, lequel constate que la défunte a laissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants M. Schaeffer né de son premier mariage et Mad° Giess sa fille du second lit. En vertu du testament précité M. Schaeffer n’a donc droit qu’à un tiers de la succession et les deux autres tiers reviennent à sa sœur. C’est dans cet inventaire que Mad. Giess a énergiquement déclaré contre les omissions dont on a déjà parlé plus haut et le préjudice considérable qu’elle en souffre. Elle a soutenu que le testament de sa mère était loin de la dédommager suffisamment et elle a signalé plusieurs créances omises (…)
3° observation, Constitutions dotales (…) 4° observation, Arrangement de famille
Liquidation Masse à partager. Art. 1°. Une maison d’habitation avec un étal de boucher au rez-de-chaussée droits et dépendances à Strasbourg rue des sœurs N° 15 et marché Gayot n° 14 tenant d’un côté à une ruelle qui communique de ce marché à la rue des sœurs, de l’autre côté à une maison de Mr Schaeffer, devant à la rue des sœurs et derrière au marché Gayot.
Etablissement de propriété. Cette maison dépendait de la communauté qui avait existé entre les S. & D° Mann et par suite de la donation faite au profit du survivant d’eux dans leur contrat de mariage, au prédécès du mari trois 8° en appartiennent à sa succession et cinq 8° à la succession de sa veuve à laquelle comme on l’a vu plus haut Mad° Giess participe pour deux tiers et M. Schaeffer pour un tiers. Lesdits S. & D° Mann en avaient fait l’acquisition sur le Sr Georges Frédéric Haess, farinier, et D° Marie Salomé Volck, conjoints à Strasbourg moyennant le prix de 4300 francs (…) le tout aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer le 29 mars 1827, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 avril suivant, volume 201 N° 36. (…). Les conjoints Haess avaient aussi acquis la maison Sr Auguste Hediger, mercier, et de D° Catherine Gangloff sa femme de Strasbourg pour le prix de 5800 francs suivant contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer le 16 mars 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume 166 N° 122 (…). Les conjoints Haess étaient propriétaires de la maison au moyen de la vente que leur en avait faite les veuve et héritiers du Sr Jean Félix Becker fondeur à Strasbourg moyennant le prix de 5000 francs aux termes d’un contrat passé devant M° Grimmer le 2 janvier 1823 transcrit le 11 du même mois Vol. 156 N° 8. (…) Aux veuve et héritiers Becker la maison avait ét adjugée à la barre du tribunal civil de Strasbourg pour le prix de 4100 francs suivant jugement du 29 juillet 1819 transcrit le 20 août suivant vol. 121 N° 28. Cette adjudication a eu lieu sur les poursuites en expropriation forcée dirigées contre le S. Louis Feyl voiturier et Catherine Trapp conjoints à Strasbourg propriétaires antérieurs de la maison & débiteurs saisis (…). Les conjoints Feyl avaient acquis la maison du Sr Jean Frédéric Klein cordonnier et Dlle Salomé Klein majeure de Strasbourg pour le prix de 5620 francs en vertu d’un contrat de vente devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818 et contenant délégation du prix (…)
Attributions. M. Schaeffer (…). Mad. Giess. Est abandonné à cette dernière tout l’actif restant de la masse sans aucune exception, par conséquent la maison rue des sœurs et marché Gayot avec tous les objets, outils et ustensiles dépendant de l’étal de boucher au rez-de-chaussée et dont la description a été faite dans l’inventaire
acp 417 (3 Q 30 132) f° 18 du 3.3. – Masse à partager. Une maison (…) estimée 8000, créances 7995, total 15.997
Suivant arrangement verbal fait entre les copartageants il est attribué au Sr Schafeffer la somme de 5000 francs et le surplus à la D° Giess. La masse d’après l’inventaire est de 21.089 dont à déduire 1) succession du père de la D° Giess 1527 2) 2/3 de la maison à elle appartenante 3000, ensemble 4527, reste 16.652

Salomé Mann meurt en 1871 en délaissant un fils
1871 (25.3.), Strasbourg 10 (166), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1933
25 mars 1871. – Inventaire de la succession de dame Salomé Mann décédée en son domicile à Strasbourg le 12 janvier 1871, épouse séparée de corps et de biens de M. Vincent Antoine Giess – à la requête de M. Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de M. Jules Antoine Frédéric Auguste Giess, commis à l’administration des postes, demeurant à Parie rue folie Méricourt N° 98 (…) en qualité de seul et unique héritier de dame Salomé Mann (…) en le maison mortuaire rue des Tripes n° 2
acp 597 (3 Q 30 312) f° 84 du 27.3. (Sterbefall erklärt den 13. Juni 1871) Es hänge vom Nachlass ab 1) Mobilien 539, 2) Geld 350, 3) 12 Obligationen des Grund Credits in Paris, 3) Schuldscheine 7997

Salomé Mann vend la maison au débitant de vins Jean Edouard Bochinger et à Caroline Diemer

1859 (19.4.), Strasbourg 10 (139), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Vente 19 avril 1859. a comparu dame Salomé Mann, épouse séparée de corps et de biens aux termes d’un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 19 mai 1845, de M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, elle demeurant et domiciliée à Strasbourg, Mme Giess dûment autorisée à l’effet des présentes de sondit mari suivant pouvoir sous seing privé daté d’Achenheim du premier octobre 1852 (…) laquelle comparante a, par les présentes, vendu (…)
à Mr Jean Edouard Bochinger, débitant de vins, et à dame Caroline Diemer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Désignation. une maison avec droits, appartenances et dépendances, les latrines communes avec la maison du Sr Schaeffer, sise à Strasbourg rue des Sœurs N° 13, autrefois N° 15, et marché Gayot N° 7, autrefois N° 14, tenant d’un côté à une ruelle qui communique de ce marché à la rue des sœurs, de l’autre côté à la propriété de Mr Schaeffer, par devant à la rue des sœurs et par derrière au marché Gayot. (…)
Etablissement de propriété. Cet immeuble appartient à Mme Giess comparante pour lui avoir été attribué en toute propriété par le partage des biens qui dépendaient de la communauté qui avait existé entre feu Mr Jean Frédéric Mann, vivant boucher, et feue dame Marie Salomé Mahler, père et mère de la dame Giess comparante, ainsi qu’il résulte d’un acte fait entre majeurs, sans soulte, dressé par M° Burtz notaire à Strasbourg le 24 février 1853. Les conjoints Mann en ont eux-même fait l’acquisition de M. Georges Frédéric Haess, farinier, et dame Marie Salomé Volck, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 29 mars 1827, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 avril suivant, volume 201 N° 36, et inscrit d’office le même jour volume 184 N° 254. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4300 francs (…). Les conjoints Haess en ont eux-même fait l’acquisition du Sr Auguste Hediger, mercier, et dame Catherine Gangloff sa femme de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer le 16 mars 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume 166 N° 122 et inscrit d’office le même jour volume 163 N° 527. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 5800 francs (…). L’établissement de propriété du même immeuble se trouve encore constaté par 1) un contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer le 2 janvier 1823, 2) un acte de ratification reçu par le même notaire le 29 janvier 1823, 3) un jugement d’adjudication prononcé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 29 juillet 1819 et déclaration de command du même jour, 4) un contrat de vente passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818 et 5) un contrat passé devant le même notaire le 20 mars 1817.
Charges, clauses et conditions (…) L’entrée en jouissance au profit des acquéreurs est fixée au 25 mars dernier (…) Prix 10.000 francs, à valoir sur ce prix la venderesse reconnaît avoir reçu des acquéreurs la somme de 1000 francs (…) Assurance contre l’incendie (…)
acp 478 (3 Q 30 193) f° 14-v du 20.4.

Le menuisier Jean Edouard Bochinger épouse en 1852 Caroline Diemer
Mariage, Strasbourg (n° 367)
Du 4° jour du mois de septembre 1852 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Edouard Bochinger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 juillet 1816 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Menuisier, fils de feu Jean Bochinger, tisserand décédé en cette ville le 16 janvier 1825 et de Marie Rosine Salomé Wehrlen, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et Caroline Diemer, mineure, née en légitime mariage le 13 mars 1832 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Michel Diemer, farinier, et de Salomé Eckhoff, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) il n’y a pas eu de contrat (i 5)

Jean Edouard Bochinger meurt en 1863 en délaissant deux enfants.

1863 (8.7.), Strasbourg 10 (149), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.175
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre dame Caroline Diemer et feu Mr Edouard Bochinger vivant débitant de vins son défunt époux et de la succession de ce dernier décédé à Strasbourg le premier juin 1863.
L’an 1863, le mercredi 8 juillet à deux heures de relevée à la requête de dame Caroline Diemer, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Edouard Bochinger vivant débitant de vins agissant
A) en son nom personnel 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et feu Mr Jean Edouard Bochinger vivant débitant de vins son défunt époux, 2° à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté, 3° comme donataire de l’usufruit gratuit et viager de la moitié de la succession de son défunt mari, aux termes d’un acte reçu par M° Zimmer notaire ci après nommé le 15 avril 1863, enregistré, 4° comme usufruitière légale des biens de ses enfants mineurs ci après nommés jusqu’à leur âge de dix-huit ans ou leur émancipation
B) au nom et comme mère et tutrice légale de a) Emilie Caroline Bochinger, née le 31 juillet 1857, b) Emile Edouard Bochinger né le 9 février 1860, ses deux enfants mineurs, demeurant avec elle, issus de son mariage avec son défunt époux susnommé dont ils sont habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié
en présentce de Mr Chrétien Bochinger, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs Bochinger
en la maison mortuaire, rue des sœurs N° 13

Immeuble. une maison avec droits, appartenances et dépendances, les latrines communes avec la maison du Sr Schaeffer, sise à Strasbourg rue des sœurs N° 13, autrefois N° 15, et marché Gayot N° 7, autrefois N° 14, tenant d’un côté à une ruelle qui communique de ce marché à la rue des sœurs, de l’autre côté à la propriété de Mr Schaeffer, par devant à la rue des sœurs et par derrière au marché Gayot. Cette maison a été acquise durant la communauté de biens qui a existé entre entre les époux Bochinger de dame Salomé Mann, épouse séparée de corps et de biens de M. Vincent Antoine Giess, mais dûment autorisée de ce dernier, aux temes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer, notaire soussigné le 19 avril 1859 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 mai suivant volume 774 N° 15 et inscrit d’office volume 733 N° 300. Sur le prix d’acquisition de cet immeuble il reste encore dû la somme de 6000 francs qui figurera ci-après dans la masse passive. Cet immeuble est occupé seul par la famille du défunt est évaluté, mais pour la perception des droits d »enregistrement seulement, à un revenu annuel de 500 francs, sans distraction des charges, représentant en denier vingt un capital de 10.000 francs. La grosse de ce contrat de vente se trouve entre les mains de la dame Giess créancière, une expédition de vente reçue par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 29 mars 1829 concernant la dite maison a été paraphé et inventorié comme pièce unique
acp 523 (3 Q 30 238) f° 67-v du 15.7. (succession déclarée le 10. 7.bre 1863) Communauté, un mobilier estimé 1355
une maison à Strasbourg rue des sœurs N° 13
masse passive 7867
succession, garde robe 76

Caroline Diemer se remarie avec le peintre Jean Guillaume Michel, veuf d’Hélène Lappert
1864 (9.4.), Strasbourg 10 (151), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.508
Contrat de mariage, 3 avril 1864 – ont comparu I) Mr Jean Guillaume Michel, peintre, veuf avec un enfant mineur de dame Hélène Lappert demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 9 juin 1826 du légitime mariage de Mr Jean Michel et de dame Catherine Karcher conjoints demeurant à Strasbourg, stipulant comme futur époux
II) dame Caroline Diemer, débitante de vins, veuve avec deux enfants mineurs de Mr Jean Edouard Bochinger, menuisier demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette dernière ville le 13 mars 1832 du légitime mariage de Mr Jean Michel Diemer et de dame Salomé Eckhoff conjoints demeurant à Strasbourg stipulant comme future épouse
acp 531 (3 Q 30 246) f° 82 du 11.4. stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant des futurs aura en outre l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur époux sont constatés sur inventaire reçu Zimmer le 9 du courant et ceux de la future épouse par inventaire reçu Zimmer le 8 juillet 1863
Donation par le futur époux à la future épouse de l’usufruit de la moitié de la succession et par la future au futur de pareil usufruit

Liquidation Bochinger
1869 (2.3.), Strasbourg 7 (131), Not. Edouard Stromeyer n° 6258
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jean Guillaume Michel et Caroline Diemer, veuve en premières noces de Jean Edouard Bochinger
du 2 Mars 1869. – Liquidation en exécution d’un Jugement rendu par le Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg sous la date du 16 novembre 1868.
M° Stromeyer commis aux présentes par le Jugement sus-énoncé dont une grosse est restée annexée à un procès verbal d’adjudication dressé par lui et l’un de ses collègues le 7 janvier 1869, enregistré.
Ont comparu Mad° Caroline Diemer, épouse dûment assistée et autorisée du Sr Jean Guillaume Michel, peintre et débitant de vins, avec lequelle elle demeuret et domiciliée à Strasbourg, veuve en premières noces de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier et débitant de vins à Strasbourg,
agissant 1. à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son époux en premières noces, 2. usufruitière de la moitié de la succession de sondit mari suivant donation entre époux reçue par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 15 avril 1863, enregistrée, 3. comme ayant la jouissance des biens de ses enfants mineurs jusqu’à leur âge de dix-huit ans en vertu de l’article 384 du code Napoléon, 4. comme mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs, Emilie Caroline Bochinger, née le 31 juillet 1857, et Emile Edouard Bochinger né le 9 février 1860, dont la tutelle lui a été conservée lors de son convol en secondes noces (…) lesdits deux enfants mineurs seuls et uniques héritiers de leur père défunt ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après son décès de ce dernier par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 juillet 1863,
M. Chrétien Bochinger, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs Bochinger (…)
Observations préliminaires – Première observation. Donation entre époux. Décès de M. Bochinger. Inventaire (…)
Seconde observation. Licitation de la maison (…)
Troisième observation. Masse passive
Quatrième observation. Cessation de l’indivision
acp 581 (3 Q 30 296) f° 37-v du 6.3. – Communauté. Masse active, mobilier 1247, aregent 108, prix de la maison adjugée 10.500, total 11.855
Masse passive 8085, reste 3769, dont moitié 1884
Succession, moitié du bénéfice de la communauté 1884, garde robe 75, total 1960
Masse passive 190, reste 1770.
Abandonnements (…)

Caroline Diemer meurt en 1871 en délaissant deux enfants de son premier mariage
1872 (1.6.), Strasbourg 7 (137), Not. Edouard Stromeyer n° 7768
Inventaire de la Communauté de biens de qui a existé entre entre M. Jean Guillaume Michel, peintre, et Mad° Caroline née Diemer son épouse défunte, veuve en premières noces de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier à Strasbourg, elle décédée le 12 décembre 1871, ainsi que de la succession de cette dernière
L’an 1872 le samedi premier Juin à deux heures de l’après-midi, à la requête I. de M. Jean Guillaume Michel, peintre, veuf en premières noces de Mde Caroline Diemer lui demeurant et domicilié à Strasbourg, cette dernière veuve en premières noces avec deux enfants mineurs de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui et Md° Diemer son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 9 avril 1864. 2° comme donataire de l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la part de son épouse défunte dans la société d’acquets qui a existé entre entre lui et son épouse défunte, aux termes du même contrat de mariage, 3° comme donataire de l’usufruit gratuit et viager de la moitié de tous les biens meubles et immeubles composant la succession de son épouse défunte aux termes du même contrat de mariage
II. de M. Frédéric Diemer, marchand de farine demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de A. Emilie Caroline Bochinger, née le 31 juillet 1857, B. Emile Edouard Bochinger né le 9 février 1860, enfants mineurs procréés durant l’union qui a existé entre entre Md° Caroline Diemer et M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier à Strasbourg, son époux défunt en premières noces (…) III. et en présence de M. Chrétien Bochinger, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs Bochinger (…)
dans la maison d’habitation située à Strasbourg, marché Gayot où elle porte le Numéro 15 où Md° Michel née Diemer est décédée le 13 décembre 1871.
Contrat de mariage (…)
Mobilier. Chambre d’habitation, Chambre à coucher des enfants, Chambres garnies, Cuisine, Mansardes, Cave, Atelier se trouvant rue des poules N° 14
Communauté. Immeuble. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surbâtie de deux Etages, mansardes et grenier, le tout nouvellement construit, situé à Strasbourg marché Gayot où elle porte le n° 6 et rue des sœurs n° 15 (…)
acp 605 (3 Q 30 320) f° 85-v n° 2195 du 12.6. (Sterbefall erklärt 11 Juni 1872) Gemeinschafft. Mobilien 2712, Geld 30, Ausstände 2772
Ein Haus Schwester Straße N° 15
Passiv 2862, Rücknahme des Wittwers 8137, Rücknahme der Verstorbenen 2354
Nachlass, Kleidung 275

Jean Guillaume Michel meurt en 1873 en délaissant une fille de son premier mariage
1873 (22.4.), Strasbourg 7 (140), Not. Edouard Stromeyer n° 8324
Inventaire de la succession de M. Jean Guillaume Michel, en son vivant peintre à Strasbourg y décédé rue des Sœurs N° 15 le 6 avril 1873
L’an 1873 le Mardi 22 avril à deux heures de l’après-midi, à la requête I. de Mr Philippe Michel, Marchand de chiffons demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme tuteur datif de la mineure Guillaumette Michel née le 14 septembre 1860, procréée durant son union qui a existé entre entre le Sieur Jean Guillaume Michel vivant peintre et dame Hélène Leppert son épouse décédée vivant conjoints à Strasbourg (…), II. En présence de Mr Michel Muller demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure Guillaumette Michel susnommée (…) habiles à se dire et porter héritiers seule et unique héritière de son père M. Jean Guillaume Michel (…)
dans une maison d’habitation située à Strasbourg marché Gayot où elle porte le Numéro 6 et rue des sœurs où elle porte le numéro 15 où M Michel est décédé au premier étage le 6 avril 1873
Mobilier. [Chambre d’habitation], Chambre à coucher des enfants, Chambre garnie, Cuisine, Mansardes, Cave
Communauté. Immeuble. Une moitié indivise d’une maison d’habitation à rez-de-chaussée surbâtie de deux Etages, mansardes et grenier, le tout nouvellement construit, situé à Strasbourg marché Gayot où elle porte le n° 6 et rue des sœurs n° 15
acp 616 (3 Q 30 331) f° 3 n° 1957 du 1.5. (Sterbefall erklärt 29/9 1873) Nachlass, Maison 3094
acp 619 (3 Q 30 334) f° 33 n° du 2.8. (Fortsetzung vom 29. Juli) Es hängt noch vom Nachlasse die Hälfte eines Hauses zu Straßburg verbrannten Hof N° 6
acp 620 (3 Q 30 335) f° 56-v n° 4325 du 29.9. Fortsetzung vom 27. September – Ausstände 707, Geld 407

Caroline Diemer acquiert la maison par licitation

1869 (7.1.), Strasbourg 7 (130), Not. Edouard Stromeyer
Dépôt de cahier des charges du 7 décembre 1868 – Ont comparu 1. Md° Caroline Diemer, veuve en premières noces de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier et débitant de vins à Strasbourg, épouse en secondes noces de M. Jean Guillaume Michel, peintre et débitant de vins, de son mari dûment autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, agissant 1. à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son premier mari défunt M. Bochinger, 2. comme mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs, procréés durant l’union qui a existé entre entre elle et son époux défunt et nommés Emilie Caroline Bochinger, âgée de 11 ans comme étant née le 31 juillet 1857, et Emile Edouard Bochinger, âgé de huit ans comme étant né le 9 février 1860, 3. comme ayant la jouissance des biens de ses enfants mineurs jusqu’à leur âge de dix-huit ans en vertu de l’article 384 du code Napoléon, 4. comme légataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession M. Bochinger son époux défunt, suivant donation entre époux reçue par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 15 avril 1863, enregistré
2. M. Jean Guillaume Michel, peintre et débitant de vins, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant tant pour autoriser et assister son épouse D4 Caroline née Diemer qu’en qualité de cotuteur de deux enfants mineurs du premier lit de cette dernière
3. M. Chrétien Bochinger, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs Bochinger (…) lesdits deux enfants mineurs seuls et uniques héritiers de leur père M. Jean Edouard Bochinger susqualifié, qualités qui résultent de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 juillet 1863, M. Jean Guillaume Michel et Mde Caroline Diemer son épouse mariés aujourd’hui ensemble sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage reçu par ledit notaire M° Zimmer le 9 avril 1864 (…) Ce cahier des charges a été dressé par M° Stromeyer notaire à ce commis par Jugement rendu par le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 16 novembre 1868 pour arriver à la vente par licitation
d’une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, latrines en commun avec la maison de M. Michel autrefois maison Schaeffer sise à Strasbourg rue des Sœurs N° 13 autrefois N° 15 et marché Gayot N° 7 autrefois le N° 14 tenant d’un côté à une rueelle qui communique de ce marché à la rue des sœurs, de l’autre côté à la propriété de M. Michel autrefois propriété de M. Schaeffer, par devant à la Rue des Sœurs et par derrière au marché Gayot, indivise entre la comparante Mde Caroline née Diemer veuve Bochinger et aujourd’hui épouse Michel et les deux enfants mineurs Bochinger sus nommée, issus de l’uniion Bochinger-Diemer (…)
Cahier des charges. (…) Enonciation du jugement (…) Désignation de l’immeuble à liciter (…) sur la mise de 8000 francs.
Origine de la propriété. Cet immeuble dépend de la communauté légale de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre M. Jean Edouard Bochinger et Md° Caroline Diemer sa veuve survivante aujourd’hui épouse Michel, comme ayant été par eux acquis suivant contrat reçu par ledit notaire Zimmer le 19 avril 1859, dont une Grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 mai suivant volume 774 Numéro 15 avec inscription d’office du même jour volume 733 Numéro 300. Ils ont fait cette acquisition sur Md° Salomé Mann, épouse séparée de corps & de biens, aux termes d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Strasbourg le 19 mai 1845, de M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, demeurant Strasbourg (…). Au décès de M. Bochinger arrivé à Strasbourg le premier juin 1863, la moitié de cet immeuble est restée à sa veuve, comme commune en biens, et l’autre moitié est échue à ses deux enfants mineurs, ses seuls et uniques héritiers, qualité constatées par linventaire préallégué. Le prix de vente qui était de 10.000 francs (…) Cette même maison a été attribuée à Mad° Giess par le partage des biens qui dépendaient de la communauté qui avait existé entre feu M. Jean Frédéric Mann, boucher, et feue D° Marie Salomé Mahler, père et mère de la D° Giess, ainsi qu’il résulte d’un acte fait entre majeurs sans soulte, dressé par M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 24 février 1853. Les conjoints Mann en avaient fait l’acquisition de M. Georges Frédéric Haess, farinier, et D° Marie Salomé Volck, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer alors notaire à Strasbourg le 29 mars 1827, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 avril suivant, volume. 201 N° 36. Cette acquisition avait eu lieu moyennant le prix de 4300 francs (…). Les conjoints Haess en ont eux-mêmes fait l’acquisition de M. Auguste Hediger, mercier, et D° Catherine Gangloff sa femme de Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer, notaire, le 16 mars 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume 166 N° 122. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 5800 francs (…). L’établissement de propriété du même immeuble se trouve encore constaté par 1) un contrat de vente passé devant ledit notaire Grimmer le 2 janvier 1823, 2) un acte de ratification reçu par le même notaire Grimmer le 29 janvier 1823, 3) un jugement d’adjudication prononcé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 29 juillet 1819 et déclaration de command du même jour, 4) un contrat de vente passé devant M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 24 mars 1818, 5) un contrat passé devant le même notaire Lacombe le 20 mars 1817. – Situation hypothécaire. L’immeuble sera vendu franc et quitte de toutes dettes, ventes, privilège et hypothèques. – Charges, clauses et conditions (…) Le présent cahier des charges a été fait et dressé par M° Edouard Stromeyer notaire à Strasbourg et en son étude quai Saint Nicolas Numéro 12
Adjudication du 7 janvier 1869. N° 6193. (…) les enchères ont été portées à la somme de 10.050 francs par la Colicitante Md° Caroline Diemer, veuve en premières noces de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier et débitant de vins à Strasbourg, épouse en secondes noces de M. Jean Guillaume Michel, peintre et débitant de vins, de son mari assistée et autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg
acp 579 (3 Q 30 294) f° 42 du 15.12.1868, cahier des charges – acp 580 (3 Q 30 295) f° 8 du 16.1. adjudication

Caroline Diemer vend la maison à Barbe Hill et Elise Hill

1869 (28.3.), Strasbourg 11 (67), Not. Charles Keller n° 9723
Ont comparu 1. M. Jean Guillaume Michel, débitant de vins, peintre, Mad° Caroline Diemer son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg, étant lesdits époux Michel mariés sous le régime de la Communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer & son collègue, notaires à Strasbourg le 9 avril 1864, lesquels sont par les présentes vendu (…)
A Mesdlles Barbe Hill & Elise Hill, toutes deux célibataires, sans état demeurant à Strasbourg à ce présentes & acceptant, acquérant chacune pour moitié
Une maison consistant en rez-de-chaussée surmonté d’un entresol & d’un étage, cave, grenier, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Sœurs N° 13 nouveau & 15 ancien, confrontée d’un côté par une rue, de l’autre par la maison des vendeurs, donnant par devant sur la rue des Sœurs & par derrière sur le marché Gayot où elle porte présentement le N° 7 & autrefois le N° 14. Ainsi que cet immeuble se trouve se poursuit et se comporte sans aucune exception ni réserve, déclarant les acquéreuses la bien connaître pour l’avoir vue et visitée à loisir, sont compris dans la vente tous les objets incorporés dans les dits bâtiments, ainsi qu’une petite armoire dans la cave, une autre dans une chambre l’étage.
Origine de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de la dite maison du chef de la Dame Michel née Diemer, ci devant veuve de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier & débitant de vins à Strasbourg par suite de l’adjudication prononcée en sa faveur lors de la vente par licitation judiciaire qui a été poursuivie entre elle & Emilie Caroline & Emile Edouard Bochinger ses deux enfants mineurs, issus de son premier mariage, dont elle est mère et tutrice légale, de & M. Michel co tuteur, ainsi que cela est à voir par le procès verbal d’adjudication dressé par M° Stromeyer, notaire à Strasbourg, à ce commis en date du 7 janvier 1869 & par le cahier des charges qui lui a servi de base. Cette licitation a eu lieu pour le prix de 10.050 francs (…). Filiation antérieure. Ledit immeuble dépendait de la Communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage avait existé entre M. Jean Edouard Bochinger sus-nommé & ladite Caroline Diemer aujourd’hui femme Michel, comme ayant été par eux acquis suivant contrat de vente reçu par M° Zimmer & son collègue notaire à Strasbourg le 19 avril 1859, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 mai suivant vol. 774 N° 15 & inscrit d’office volume 733 N° 300. Cette acquisition a été faite sur lad. Salomé Mann, épouse séparée de corps & de biens de M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, demeurant Strasbourg. Au décès de M. Bochinger arrivé à Strasbourg le premier juin 1863, la moitié de cet immeuble est restée à la veuve comme commune en biens & l’autre moitié est échue à ses deux enfants mineurs, ses seuls & uniques héritiers. Le prix de vente qui était de 10.000 francs (…) Cette même maison a été attribuée à Mad° Giess par le partage des biens dépendant de la communauté d’entre Jean Frédéric Mann, boucher, et Marie Salomé Mahler, ses père et mère, de leur vivant conjoints à Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’un acte fait entre majeurs & sans soulte ni retour, dressé par M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 24 février 1853. Les conjoints Mann en avaient fait l’acquisition de M. Georges Frédéric Haess, farinier, & Mad° Marie Salomé Volck, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Grimmer alors notaire à Strasbourg le 29 mars 1827, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 avril suivant, vol. 201 N° 36. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4300 francs (…). Enfin les conjoints Haess en ont eux-mêmes fait l’acquisition de M. Auguste Hediger, mercier, & dame Catherine Gangloff conjoints à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer, notaire, le 16 mars 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume 166 N° 122. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 5800 francs (…). Et l’établissement de propriété du même immeuble se trouve encore constaté par 1. un contrat de vente reçu par M° Grimmer, notaire, le 2 janvier 1823, 2. une ratification reçu par le même notaire le 29 janvier 1823, 3. un jugement d’adjudication prononcé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 29 juillet 1819, 4. un contrat de vente passé devant M° Lacombe & et son collègue notaires à Strasbourg le 24 mars 1818, 5. un contrat passé devant le même notaire le 20 mars 1817. (…) Prix, 11.000 francs, laquelle somme les vendeurs reconnaissent avoir reçu comptant
acp 581 (3 Q 30 296) f° 92-v du 1.4.

Elisabeth Hill meurt en 1877 à Bœrsch
Décès, Bœrsch (n° 5)
Börsch am 4. Februar 1877. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute die Maria Anna Bauer wohnhaft zu Börsch und zeigte an, daß Elisabeth Hill, 62 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Börsch, geboren zu Börsch, Tochter des verstorbenen Fuhrmanns Michel Hill und dessen Ehefrau Josephine Wohlgemuth, beide gestorben zu Börsch, zu Börsch in des Anzeigenden Behausung am 4. Februar des Jahres 1877 Vormittags um acht Uhr verstorben sei. (i 3)

Barbe Hill meurt en novembre 1897 après avoir institué pour légataires universels ses petit-neveu et nièces Alphonse, Elisabeth et Josephine Mossler

1897 (14.11.), M° Engel, Rosheim (7 E 45-1, 138) n° 2854
Testament – ist erschienen Frl. Barbara Hill, ohne Gewerbe in Börsch wohnhaft, dieselbe, kranck & bettlägerig, jedoch gesunden Geistes und Verstandes, wie es sich aus der Unterredung mit ihr ergab, diktirte in der genannten Zeugen Gegenwart dem Notar ihr Testament, wie folgt
Ich vermache meinem Großneffen Alfons Mossler, bäcker in Paris, Sohn von Alois, meiner Großnichten Elise & Josefine Mosler, beide in Börsch, meinen ganzen *isigen Nachlaß & setze sie zu meine Universal legataren ein zu gleichen Theilen
Was ich der Elise & Josefine Mossler bei Lebzeiten schon gegeben und geschenkt habe, sollen sie zum voraus haben

Décès, Bœrsch (n° 20)
Boersch am 29. November 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Tagner August Bisch wohnhaft zu Boersch und zeigte an, daß die Köchin Barbara Hill, 77 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Boersch, geboren zu Boersch, ledigen Standes, Tochter des verstorbenen Fuhrmanns Michel Hill und dessen verstorbenen Ehefrau Josephine geb. Wohlgemuth zuletzt wohnhaft in Boersch, zu Boersch am 29. November des Jahres 1897 Vormittags um zwölf ein halb Uhr verstorben sei. (i 14)

Alphonse, Elisabeth et Josephine Mossler hypothèquent la maison au profit de la rentière Pauline Knoderer

1898 (25.5.), M° Loew
N° 30.512. Schuldbrief – Elise und Josephine Mossler, ledig großjährig ohne Gewerbe in Börsch, eigenen Namens und als Bevollmächtigte ihres Bruders Alphons Mossler, *tter und Maria Jund, Eheleute in Paris
zu gunsten von Pauline Knoderer, Rentnerin in Straßburg, über ein Darlehen von 5000 M
Pfand, ein Haus zu Straßburg Schwesterngasse N° 13 verbrannter Hof N° 7
acp 939 (3 Q 30 654) f° 77-v n° 994 du 1.6.

Alphonse, Elisabeth et Josephine Mossler vendent la maison à l’entrepreneur Louis Ulrich et Véronique Marco

1899 (13 & 14.3.), M° Allonas
N° 17.873. Elise Mossler, großjährig, ohne Gewerbe zu Boersch, eigenen Namens und als Bevollmächtigte ihrer Geschwister 1. Josephine Mossler, großjährig, ohne Gewerbe zu Boersch, 2. Alphons Mossler, Bäcker in Paris
an Ludwig Ulrich, Bauunternehmer und Veronika Marco, Eheleuthe in Straßburg
Stadt Strassburg. O n° 481, 481 mit 0 a 46. Wohnhaus Schwesterngasse N° 13 und verbrannter Hof N° 7 mit Erdgeschoß sowie sich ein Verkaufsladen befindet, auf Keller, einem Stockwerck und Speicher
herrührend aus dem Nachlass der Barbara Hill, gestorben zu Boersch den 18. November 1897 welche haut Testament des Notars Engel in Rosheim vom 14. November 1897 die vorgenannten drei Großneffen und Nichten zu Universallegataren eingesetzt
Genuß vom 25. März 1899 Steuern vom 1. April 1899 ab. Preis M. 12.500
bar bezahlt 7500, angewiesen an Pauline Knoderer, Rentnerin in Straßburg auf Grund Obligation Loew vom 25. Mai 1898
acp 951 (3 Q 30 666) f° 75-v n° 6024 du 21.3.

Originaire de Zellwiller, l’entrepreneur Louis Ulrich épouse en 1897 Véronique Marco, native de Blienschwiller
Mariage, Strasbourg (n° 1160)
Straßburg am 27. November 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bauführer Ludwig Ulrich, katholischer Religion geboren den 17. August des Jahres 1870 zu Zellweiler (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Maurers Karl Ulrich, wohnhaft zu Zellweiler und dessen verstorbenen Ehefrau Ursula geborene Meyer zuletzt wohnhaft zu Zellweiler
2. die gewerblose Veronika Marco, katholischer Religion geboren den 20. December des Jahres 1873 zu Blienschweiler (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Blienschweiler, Tochter des verstorbenen Bäckermeisters Hieronimus Marco, wohnhaft zuletzt zu Blienschweiler und dessen Ehefrau Elisabeth geb. Meistertzheim, wohnhaft zu Blienschweiler (unterzeichnet) Louis Ulrich, Véronique Ulrich gb. Marco (i 94)

Louis Ulrich et Véronique Marco revendent un mois plus tard la maison au commerçant André Sitter

1899 (15.4.), M° Allonas
n° 17.945. Ludwig Ulrich, Bauunternehmer und Veronica Marco, Eheleute in Straßburg
Andreas Sitter, Kaufmann allda
Stadt Strassburg. Ein zu Straßburg in der Schwesterngasse N° 13 und verbrannter Hof N° 7 gelegenes Wohnhaus mit Erdgeschoß mit Verkaufsladen, Keller, einem Stockwerk und Speicher Zubehör O n° 481, 481 mit 0 a 46.
Akt Allonas vom 13 und 14. März 1899.
Besitz sofort, Genuß vom 25. März 1899 Steuern vom 1. April 1899. Der Kaufpreis mit 12.500 Mark und Erwerber angewiesen zu bezahlen a) der Pauline Knoderer ledige Rentnerin hier laut Schuldbrief vom 15. Mai 1898, 5000, b) dem Ludwig Philipp Landau, Immobilien-Agent und Leo Kuhn, Kaufmann beide hier, laut Schuldbrief Allonas vom 14. und 22. März 1899, 7500 M.
acp 953 (3 Q 30 668) f° 43 n° 319 du 17.4.

Originaire d’Ernolsheim, André Sitter épouse en 1869 Joséphine Cetty de Sélestat
Mariage, Sélestat (n° 76)
Mairie de Schlestadt, le 17 novembre 1869 à onze heures du matin. Acte de mariage de Sitter, André, Célibataire, âgé de 29 ans, né à Ernolsheim (Bas Rhin) le premier décembre 1840 (…) négociant domicilié à Strasbourg (Bas-Rhin) fils légitime majeur de Sébastien Sitter, âgé de 63 ans, cultivateur domicilié à Ernolsheim, ci présente et consentant, et de feu Bernhard Marguerite âgée de 60 ans, sans état domiciliée à Ernolsheim, y décédée le 27 novembre 1867, et de Cetty Josephine, Célibataire âgée de 24 ans, née à Schlestadt le 18 juillet 1845 (…) sans état domiciliée à Schlestadt, fille légitime majeure d’Antoine Cetty âgé de 58 ans, vitrier domicilié à Schlestadt, ci présent et consentant, et de Marie Thérèse Offenstein, âgée de 58 ans, sans état domiciliée à Schlestadt ci présente et consentante (…) il y a eu contrat devant M° Ebert notaire à Schlestadt en date du 14 novembre courant (i 41)

Joséphine Cetty meurt dans sa maison le 11 janvier 1917
Décès, Strasbourg (n° 82)
Strassburg am 11. Januar 1917. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Rentner Andreas Sitter, wohnhaft zu Strassburg, Schwesterngasse 17, und zeigte an, daß seine Ehefrau Josephie Sitter, geborene Cettÿ, 71 Jahre 5 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Schlettstadt (Unter-Elsass) Tochter der verstorbenen Eheleute Anton Cetty, Glaser, und Therese geborenen Ofenstein, bede zuletzt in Schlettstatt wohnhaft, zu Straßburg am 11.ten Januar des Jahres 1917 vormittags um ein einhalb Uhr verstorben sei (i 42)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.