13, rue de la Mésange, ancien n° 17


Rue de la Mésange n° 13 – III 182 (Blondel), N 600

Boulangerie au Pigeon blanc (Zur weißen Tauben) – Maître d’ouvrage, Jean Bertenier, 1740 et suiv.
Démolie en 1848, réunie à l’hôtel à la Ville de Paris


L’ancien n° 17 se trouvait à la place des trois premières travées qui suivent le bâtiment à crépi jaune (mars 2018)
Sur la droite de la gravure, bâtiment construit en 1848 à la place des anciennes maisons n° 16 et 17
(lithographie de Charles Emrich, site de l’Elec)

La maison appelée au Pigeon blanc (Zur weißen Tauben) est une boulangerie, exploitée par Jean Lacher au début du XVII° siècle. Le boulanger David Ritter rachète dans les années 1670 plusieurs capitaux garantis sur la maison. Le cartier François Richard, propriétaire de 1713 à 1718, loue la boulangerie en se réservant le reste de la maison. Le plan-relief de 1727 représente un bâtiment à deux étages en retrait de ses voisins. Le tapissier Jean Bertenier, originaire de Montbéliard, acquiert la maison en 1728 et loue lui aussi la boulangerie. Les rapports rédigés en 1693 et en 1740 montrent que la maison comprend un bâtiment arrière et deux galeries latérales. Les préposés autorisent en 1740 Jean Bertenier à reconstruire sa façade en aplomb de l’encorbellement (24 pieds de long, 3 pieds de profondeur) de manière qu’elle soit alignée avec ses deux voisines ; il rachète aussitôt la rente foncière en en réglant le capital. Il étale les travaux sur plusieurs années, il est autorisé en 1751 à faire des travaux de charpente sur le communal. Le boulanger Michel Riedling devient cafetier au poêle des Tonneliers en 1778.


La maison est la troisième à partir de la droite, en retrait de ses voisines
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 et cour G, îlot 68 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est celle du milieu entre les repères (g-h) : porte d’entrée sur la droite comme dans le rapport de 1746 et deux fenêtres. Chacun des deux étages a trois fenêtres, la toiture a trois niveaux de lucarnes. La cour G représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4-5-6) au fond de la petite cour, les bâtiments latéraux de droite (6-1) et de gauche (2-3). Le rapport d’experts dressé en 1835 montre que le four de boulanger se trouve dans le bâtiment arrière.
Le dernier boulanger à exploiter la boulangerie est André Arbogast (1836-1846). Il vend la maison (n° 17) à son voisin, l’hôtelier à la Ville de Paris Jean Diemer qui la démolit ainsi que la voisine de gauche en 1848 en les remplaçant par un nouveau bâtiment.


Plan des Ponts-et-Chaussées qui représente le nouveau bâtiment
(1851, ADBR cote 5 K 123)

septembre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1846, date à laquelle elle est réunie à la propriété voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Lacher, boulanger, et (1620) Marie Kammerer – luthériens
1632 v André Schneider, boulanger et farinier, et (1625) Susanne Kittel, remariée (1646) au boulanger Jacques Graff – luthériens
1653* h Georges Charles Schneider, boulanger, et (1653) Susanne Beringer – luthériens
1678 v David Ritter, boulanger, et (1676) Anne Marie Kirn, veuve du boulanger Jean Braun – luthériens
1696 h Christophe Braun, boulanger, et (1693) Anne Catherine Wehner – luthériens
1713 v François Richard, cartier, et (1702) Jeanne Royer veuve de Vincent Ammersbach et de Jacques Delhée, puis (1716) Anne Marie Marmet – catholiques, luthérienne convertie
1718 adj Jean Adam Acker, potier, et (1691) Anne Marie Mettler veuve du potier André Hintermeyer, puis (1695) Marie Madeleine Neidinger veuve du potier d’étain Jean Jacques Solatus d’Offenbourg, enfin (1712) Marie Elisabeth Weimar – catholiques
1719 v André Lobstein, boulanger, et (1715) Anne Ursule Bort – luthériens
1728 v Jean Bertenier, tapissier, et (1712) Elisabeth Bessu puis (1748) Susanne Barbe Veron – luthériens
1767 h Jean Jacques Goppert, relieur, et (1730) Marie Salomé Hoffmann puis (1735) Susanne Salomé Bertenier – luthériens
1770 v Quirin Bonn, boulanger, et (1769) Françoise Gilloth – catholiques
1772 v Michel Riedling, boulanger puis cafetier, et (1770) Catherine Thérèse Meyer – catholiques
1788 v Jean Geoffroi Baldner, boulanger, et (1789) Susanne Marguerite Blessig, remariée (1809) au gainier Jean Michel Klein – luthériens
1836 v André Arbogast, boulanger, et (1820) Caroline Hüttner puis (1829) Christine Dorothée Schultz
1846 v Jean Diemer, hôtelier à la Ville de Paris (voisin)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1693, 1 250 livres en 1746, 1 500 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) III 182, Jean Bertiny tapissier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Riedling, 3 toises, 3 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 600, Arbogast, André, boulanger – maison, sol – 1,6 are

Locations

1629, Jean Lœchner, brasseur, et Jacques Bub, boulanger
1693, Christophe Braun, boulanger, futur propriétaire
1705, André Kempff, boulanger
1705, Jean Jacques Debus, boulanger
1714, Mathias Baur, boulanger
1718, Etienne Momy, boulanger
1746, Michel Gary, boulanger
1753, Marie Thérèse Kohler, veuve du boulanger Michel Gary
1762, François Hæssler, boulanger
1819, Jacques Zehringer, boulanger

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 311
La maison au Pigeon blanc est grevée d’une rente foncière acceptée en paiement d’un capital. L’inscription en 1596 est au nom du passementier Ambroise Mock. La rente s’éteint quand le boulanger David Ritter en rembourse le capital en 1678

Volgende Zinß, seindt von den Loßung Heren Innamen des Wexels an bezalung angenomen worden, die haben nachgehends solche dem Pfeningthurn vbergeben, Inzubringen, vnd wolzuleben

Item ij lb ij ß d gibt Jars Ambrosius Mock der Passmentirer von der behausung Zur weissen dauben, alhie, stehnd mit Achtzig gld. Str. wer. abzulösen Inhalt brieffs vnderem Contract Insigel, des datum den 30.ten 8.bris Anno 1596. Gefalles Jarlich vff Martini Stohn uns auß 13. 14. 15. 16. 17 vnd 1618.
(rub.) Neü 101
den 13. Novembre. 1678. hatt David Ritter des Weißbeck obige 2. lb 2 ß Zinß mit 42. lb d Capital abgelößt sampt ¼. Jahr Marzahl, deßweg. dißer post cassirt und in der Zinnß Rechnung 1678. Verrecht worden.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 101-v
Même loyer dans le registre suivant, dû par Georges Charles Schneider puis Joseph Graff

Jetzt Georg Carol Schneider
Jacob Graff der Weißbeck, Soll gemeiner Statt, Von einem schweinstall Vndt schwemm, in dem beckenwäldel neben Melchior Peter, Jahrs vf Gregorÿ, 18 ß d
New fol. 87
Ext. 1650. 51 et 52
(…)

Idem Von 42 lb d Capital so auf seiner behaußung Zuer Tauben stehen Jahrs vf Michaelis 2 lb 2 ß
Ext. 1650. 51 et 52
Alt D. f. 311
New fol. 87

Görg Carl Schneider iezo
(Quittungen, 1652-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 87-v
Le loyer s’éteint quand David Ritter régle le capital en 1678

Georg Carol Schneider, Soll von einem Schweinstall und Schwemm im Beckenwäldel Jahrs vff Gregorÿ
ferners von einem andern Schweinstall und Schwemm daselbst, uff Gregorÿ, 5 ß
[in margine :] diese platz hat ietz H. M. Johann Stigler so hernach pag: 674 einzutrag.
Mehr von 42. lb. Capital so uff seiner behaußung zur Tauben stehen, vff Michaelis 2 lb 2 ß
St. Zinnßb. p. 101

(Quittungen 1673-1678)
NB. den 13. Nov. 1678 hat David Ritter obiges Capital der 42. lb d abgelöst, derohalben der Zinß in abgang kommen

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1668, Préposés aux affaires foncières (VII 1360)
Georges Charles Schneider règle la rente foncière échue en capitaux (placés à la Tour aux Deniers)

(f° 144) Mittwochs den 5. Febr. – Georg Carol Schneider Zuvor Jacob Graff solle ab dem hauß Zur weißen tauben vnd von 2. Schwein schwemmen à 3. lb 2. ß pro 1663. & 64. 6 lb 4 ß ferner p. 1665. 66. & 67. 9. lb 6 ß in summa 15. lb. 10. ß.
Erk. soll obgeschrieben word. ahn Capital dazu er sich selbst erbotten.

1740, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
Jean Bertenier demande en avril 1740 l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement qui a 24 pieds de long et une profondeur de 3 pieds. Après avoir constaté que la maison est 10 pouces en arrière de la maison Acker et 3 pouces en arrière de la maison Creutzer, les préposés l’y autorisent à condition d’aligner le bâtiment avec ses voisins et de redresser la porte de cave. Il devra en outre régler une rente foncière de 10 sols. Jean Bertinier accepte en demandant d’étaler les travaux sur plusieurs années.
Il demande en mai de se libérer de la rente foncière en réglant un capital. Les préposés acceptent, il verse 10 livres

(f° 22-v) Donnerstags den 28. Aprilis 1740, seÿen folgende Augenschein eingenommen worden
an Jean Bertinier des Tapissier Hauß Zwischen H. Rathherr Johann Adam Ackers des Statt Kachlers, und H. Johann Michael Creützers des schloßers Häußeren auf dem Roßmarck, welcher umb erlaubnus gebetten, seinen 24. schuhe Lang und 3. schuhe tieffen Überhang Zuunterbauen.
Erkant, weilen H Ackers Hauß umb 10. Zoll und Creützers seines umb 3 Zoll Vor Bertinier Überhang Hervor Gehen, als wird Bertinier mit dießer Condition erlaubt, seinen Überhang Zuunterbauen, daß er nicht nur Unten sondern auch oben H Ackers und Creutzers Häußern Zugleich Heraußfahre, daß sein Hauß mit denselben in eine flucht Komme, die Kellerthür auffecht in seine Maur richte, daß mehr nicht als 1 ½ schuhe davon das Allmendt berühren, und Auch noch dieses so auf das Allmendt Kombt, nicht in der höhe sondern der Erden* zugleich seÿe, und Letztlich daß er für dieße erlaubnus jährlich10 ß Zinß bezahle, so er acceptiret, jedoch umb etliche jahr Zeit gebetten, weilen er nicht im standt aller auf einmahl bauen Zulaßen, welches jhme bewilliget worden.

(f° 36-v) Dienstags den 14. Junÿ 1740. – Jean Bertinier der Tapissier bittet jhme anstatt der am 28. Aprilis Letzthin, wegen Unterbauung des Überhangs an seiner behaußung auf dem Roßmarck angesetzter 10. ß Zinß ein Leÿdentliches für ein und alle mahl Zubezahlen, anzusetzen damit sein Hauß mit Keinem Zinß möchte beladen werden. Erkannt, solle Semel pro Semper 10. lb erlegen, so er acceptiret, dt. den 21. Junÿ 1740. 10. lb.

1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
Jean Bertenier est autorisé à faire des travaux de charpente sur le communal devant sa maison pendant quelques semaines en réglant un droit de 10 sols

(f° 71-v) Jean Bertinier
Jean Bertinier der Tapissier bittet um erlaubnus um etliche Wochen Vor seinem Hauß am Roßmarck gegen der Meÿß über Zu Zimmern.
Erkannt Willfahrt, gegen erlag 10. ß. dt. Eodem.

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) la maison de boulangerie qui comprend un bâtiment arrière et des passages latéraux, un four de boulanger, un puits et une cave voûtée est estimée avec la cour, ses appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1746 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée en entrant à gauche un poêle, une cuisine, un vestibule et une cave voûtée, une petite cour, un four de boulanger et un fournil, au premier et au deuxième étages un poêle, cuisine, vestibule où se trouvent le fourneau, une dépense, la chambre des officiers, deux galeries en bois, un vieux comble, le toit est couvert moitié en tuiles creuses moitié en tuiles plates, les greniers sont dallés, le tout estimé à la valeur de 2 500 florins
  • 1835, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Mésange (f° 20)

nouveau N° / ancien N° : 4 / 17
Klein
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1851 (ADBR, cote 5 K 123) Jean Diemer, Hôtel de la Ville de Paris. N° 15-a, bâtiment construit en 1848, façade avec pilastres saillants, 3 E(tages, PT (pierre de taille, S(olide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 175 case 1

Arbogast, André, boulanger rue de la mésange N° 17 à Strasbourg

N 600, maison, sol, R de la mésange 17
Contenance : 1,60
Revenu total : 216,83 (216 et 0,83)
Folio de provenance :
Folio de destination : sol, 174 – maison démolie 1848
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
1848, diminutions – Arbogast André f° 175, N 600, Maison, revenu 216

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 175 case 3

Diemer Jean, Rue de la Marseillaise 15 (suite du f° 174)

N 600, maison, sol, R. de la mésange 17
Contenance : 1,60
(réunie aux parcelles n° 598, 599, 596, 600)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 71 de la Mésange (M. Kreitzer, Sous-Commissaire)

17
P : M. Baldner, jean godfroi, boulanger – boulanger
Loc. M. Claud françois, Coiffeur des dames – Wigneron
Loc. Me Wittmer richart, dont Le Mari est absent – Brivilegié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 71 de la Mesange p. 116)

17
P: Baldner, Jean Geofroid – Boulangers
Loc. Claud, François, Coeffeur des dames – Vignerons
Loc. Wittmer Richart- Privilegié


Relevé d’actes

Fils du boulanger Michel Lacher, Jean Lacher épouse en 1620 la fille du cordier Ulric Kammerer
Mariage, cathédrale (luth. p. 103)
1620. Hans Lacher der weisbeck, Michel Lacher des weisbecken e. sohn, vnd vrich Kammerer des seylers e. tochter, eingesegnet montag d. 12. Junÿ (i 56)

Naissance du premier enfant qui donne le prénom de la mère, Marie
Baptême, cathédrale (luth. f° 202)
1621 Eodem [In festo Ascentionis d. 10 Maÿ] Paren: Hans Lacher der weißbeck vnd Maria, Inf. Maria (i 204)

Les contrôleurs du pain reprochent à Jean Lacher de cuire des petits pains en contravention au règlement. Il proteste en déclarant que les contrôleurs sont des menteurs. Les Quinze demandent de convoquer Jean Lacher qui ne veut pas convenir avoir été averti alors que les autres boulangers ont tenu compte de l’avertissement. Le prévôt de la tribu déclare que Jean Lacher est une forte tête. Les Quinze le condamnent le 22 octobre à l’emprisonnement. Il est relâché le 24 octobre contre paiement de cinq livres. Glaser rapporte le 29 octobre qu’au moment de prêter serment Jean Lacher a accusé le conseiller Wachenheim de l’avoir dénoncé. Les Quinze ordonnent de sermonner Jean Lacher et de l’emprisonner s’il continue à se montrer rebelle. Une note en marge rapporte que Jean Lacher a fait amende honorable.
1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
(f° 230-v) Sambst. 15. Octobris – Brodtschawer Ca. Hannß Lachern
H. Glaserus, referirt, die Brodtschawer clagen ab Hannß Lachern dem weißbecken, daß Er wecken wider ordtnung bach, vndt allß man Ihn vorgestelt, hab er sich unwürsch erwißen, sie die Brodtschawer lügen, gestrafft, vndt selbß für Meine Herren begert & Erkandt, Lacher soll Zuuorderst gehöt w.d.

(f° 233) Sambst. 22. Octobris – Hannß Lacher, Brodtschawer
Beede H. XV. Meister referiren, hat Hannß Lacher den weißbecken vf der Brodtschawer anclag, Zured gesetzt, der vnderstehe sich schon Zumach. vndt weiß Zubrennen will vnschuldig sein, sag sein Rathherr hat vf der Zunfft die Erkanstnus nit recht angezeigt, will nit gestehen, daß Er von den Brodtschawern gewarnet word. Man aber den Ratth. auch allso baldt gehört, der sag vbrige Zunfft brüder haben die Erkandtnus all recht v.nommen, derselben auch nachgelobt, dißer Lacher aber seÿ ein trotziger tropff, gebe weder vf Schöffen noch gericht. Erkandt Soll zur hafft gezogen w.den.
[in margine :] Mont. 24.t diß Ist der verhafft vf sein Ansuchen der hafft zwar erlaßen, aber mit V. lb straff belegt, die auch von Ihme erlegt, urphedt geschworen vndt die v. lb d durch den XV. knecht vff den Pfenningthurn getrag. word.

(f° 234) Sambstags den 29. Octobris – Hannß Lacher
H. Glaser referiret, daß Hannß Lacher der Weißbeck, Allß Er auß der hafft gelaßen vndt sein Vrphed hat schworen sollen, vor den Fünffzehen Meister seinen starrigen Kopff de novo Erwißen, in dem Er protestiret wolle seinen Delatorem, der hannß Wachenheim der Rathherr seÿ, mit recht ersuchen, W. ob Er nit anderwertlich Abzustraffen & H. XV Meister gehört, sagt seÿ ietzt referiter vndt gehörter maßen &
Erkandt, Soll beschickh, Ihme ein starcker Cavillantes abgelesen, vndt da Er noch vnstellig sein wolte, allso bald Zur hafft geführt w.den
[in margine :] Mont. den 31. diß. wardt Er wider vorbescheiden, weil er sich aber sehr gedemütigte vortgeschickht, wie Erkandt.

Le boulanger Jean Lacher loue pour cinq ans au brasseur Jean Lœchner une partie de sa maison appelée au Pigeon blanc (Zur weißen dauben)

1629 (7. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 162
Erschienen hannß Löchner der Biersieder burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Lachers deß Weißbecken auch burgers alhie bekannt,
daß er von demselben fünff Jahr lang die von schierist kommendt Mariæ v.kündung annechst nach einander volgend. entlehnet vnd bestanden (…) die obere Vordere Stub sampt dreÿen Cammern, den Vordern halben Kellern vnd ein schweinstall, auch die obere Büen, alles in sein deß verleÿhers Behaußung alhie vfm Roßmarckht geleg. Zur weißen dauben genannt, für vnd vmb 12. ß wochentlich. Zinßes vnd alle viertel Jar ein ohmen Bier
(vide infra fol. 823.)
Dabeÿ gewesen hanß Michel Kehrman, Staschloßer vnd Lienhard hamer schneider

Le boulanger Jean Lacher loue pour deux ans au boulanger Jacques Bub une autre partie de sa maison, dont le four

1629 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 823-v
Erschienen Jacob Bub der Weißbeck burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Lachers auch Weißbecken vnd burgers alhie bekannt
daß Er von demselben Zweÿ Jahr lang die nechsten von Jüngst v.schienen Michaelis an nach einander volgendt entlehnet vnd bestanden (…) die Vndere Stub Küchen daran, Zwen Kleine Ställ daß Bachhauß, Bütelgad. und dreÿ Kammern sampt den Zwoen obersten Bünen und dem halben Keller, alles in sein deß Locatoris Behausung alhie vffm Roßmarckht gelegen Zur Weißen dauben genannt, vnd ist diese Lehenung Zugang für vnd vmb 14. ß wochentlichen Zinses

Les héritiers Haas vendent la maison au farinier André Schneider et à sa femme Susanne Kittel

1632 (xx. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 106
(Andreß Schneider dem Becken) Wir ut spâ [Hanß Carol Prechter der M. &] erschienen vnser Burger der wolgelert M. Johannes haaß, Diaconus Zum Jungen S. Peter für sich selbsten, deßgleichen Maria hääsin hanß Kraden deß Schneiders eheliche haußfraw, auch für sich selbsten mit beÿstand Daniel Bullians, Item Niclaus Wolff der Schneider, Alß von vnß geordneter Vogt weÿl. Barbarä hääsin see. mit Anthoni von Brüel dem Schneider ehelich erzeugter vnd noch im leben hinderlaßener Vier Kindern, So dann ersternannter Brüel für sich selbsten, wegen seiner Zweÿen nach besagter seiner haußfrauwen, wegen seiner Zweÿen nach besagter seiner haußfrawen ableiben in Gott seeliglich entschlaffenen Kindern (verkaufft)
auch vnserm Burger Andreß Schneider dem Meelmann, welcher mit beÿstand Anthoni Rauchen deß Schaffners zugegen, ihme vnd seiner haußfrawen Susannä Kütlerin, auch allen ihr beeder Erben festiglichen Kauffte
hauß, hoffstat, höfflin vnd hinderhäüßlin, mit mit allen andern ihren gebäwen & gelegen in vnserer Statt Straßburg vff dem kleinen Roßmarckht, einseit neben Peter Klopfer dem Gürtler, anderseit neben weÿl. hanß Jungen gewesenen Würths Zum Grüenenbaum nachgelaßenen Erben, hinden vff Johann Friderich Bentzen stoßend, dauon gehen Jährlich vff Mariæ Verkündigung Acht gulden gelt vnserer Straßburgischer werung dem Allmosen Zu S. Marx alhie in hauptgut mit 200 gulden werung, Item Sechthalben gulden geltz vff Luciæ et Otiliæ vnserer hohen Schulen alhie, mit 150 gulden, Item 15 gulden gelts vff Urbani weÿ: Jacob Beringers deß Notarÿ see: Erben mit 300 gulden, Item fünff guld. gelts vff den fünfften Aprilis dem Gürterhoff alhie, mit 100 gld. Mehr fünff gulden gelts vnd Mariæ Verkündigung, mit 100 gulden, Item Zwen gulden felts vff Fronleichnams tag mit 50. gulden nechstgemelte beede posten der Samblung Zum Thurn, So dann vnserer Statt Straßburg Vier gulden gelts vff Michaelis in hauptgut mit 80. gulden, Aller Straßburger werung abzulösen, Sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff (…) vber die beschwerden, so die Käuffere auff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 235 pfund

Fille de boulanger, Susanne Kittel épouse en 1625 le boulanger André Schneider, originaire de Schleusingen en Franconie, qui devient bourgeois quelques mois plus tard
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 121, n° 9)
1625. Dnicis ijsdem. Andres Schneider ein Beck, Hans Schneiders eines Wirths v. Burgers Zu Schleusingen in Franckenlandt Sohn, 14. Febr: hora confirmaô facta ptt M pfleg*, J. Susanna, Görge Kittels des Schwartzbecken v. burgers alhie Tochter Aderat sponsæ pater & tutor Michel * Maurer der Hochzeiterin mutter Bruder d. 14. Febr: (i 332)

1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 76
Andreas Schneid. Von Schlesing In turing. geburth d. Beckh empfangt d. Burg. recht Von Susanna Jörg Kintelß deß Schwartzbeck. tochter vnd will beÿ d. Beckh. dienen 30. Martÿ 1625.

Susanne Kittel se remarie en 1646 avec le boulanger Jacques Graff
Le boulanger Jacques Graff loue pour six ans au barbier Zacharie Hohenbuch une partie de sa maison qu’il aura le droit d’aménager en boutique de barbier. Le bail est résilié en 1652.

1648 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 130
Erschienen Jacob Graff der Weißbeck mit beÿstand Balthasar Bühlers in gleichem Weißbeckhen
hatt in gegensein Zachariæ Hohenbuchß deß Barbierers mit beÿstand hannß Melchior Silberadts, alle burgere Zu Straßburg
Verlühen habe, nachfolgedne Gemach in seiner alhie am Roßmarckh neben Ihme dem Verleÿhern gelegenen Behaußung, alß nemblich. in dem Vnderstheil ein stub und stub Cammer sampt de Kuchen vnd Keller, Mehr im hindern hauß und im mittlern theil ein Stub Vnd ein Stub Cammer sampt einer Kuchen und dann im Vordern hauß Zwo Cammern geg. einander, Vff Sechß Jahr lang Von Mariæ Verkündung nechst künfftig angerechnet, vmb einen Jährlich. Zinnß benantlich 25. fl.
dabeÿ insonderheit bedingt worden, dieseilen der entlehner in dem Undern theil der entlehnten Behaußung in der Stuben ein Rigel wand halb abzubrechen und die Stub Zu einer Barbier Stuben Zu Zu rüsten Vorhabens ist, daß anch geendeter Lehnung Er der Entlehner solche Rigel wand wider in seinem Costen, im fall der Verleÿher begehren würdt, Vffzuführen schuldig sein solle
[in margine :] Erschienen der Verleÿher an einem, So dann der Entlehner am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H Isaac Faust. und H. Johann Böllers beeder alß vß EE. groß. Rhats mittel Zu beÿder Parten gütlicher Vergleichung insonderheit Deputirter haben bekannt, daß Sie sich mit einand. nach Innhalt Wohlgedacht. Rhats protocoll vom 31. Julÿ iüngsthien gütlich verglich. diße lehnung dissolvirt und einand. aller darauß entsprungener Ansprach erlaßen haben – Act. 3. 9.b a° 1652.

Le mousquetaire Jean Léonard Gast et sa femme Anne Marie remboursent un capital assis sur la maison au Pigeon blanc d’après un titre de 1586.

1659 (13. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 355-v
Erschienen H. Ulrich Koch E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzer, alß Ehevogt Fr. Apoloniæ Häsin
in gegensein Hannß Lienhardt Gasten deß Musquetirers alhie, Vndt Annæ Mariæ beÿde Eheleuth
bekannt, daß Sie beÿde Eheleuthe die jenige 5. fl. wehrung so Sie nach innhalt eines pergamentinen am 20. Aprilis A° 1586. gefertigten Zinnß brieffs, Von vff und ab ihrer alhie am Roßmarckh gelegener und Zur Tauben genannter Behaußung Jahrs termino Georgÿ Zu Zinnß Zu raÿchen Verbunden geweßen, mit 100. fl. besagter wehrung widergekaufft, abgelößt

Fils du boulanger André Schneider, le boulanger Georges Charles Schneider épouse en 1653 Susanne, fille du notaire Michel Beringer
Mariage, cathédrale (luth. f° 551-v, n° XII)
1653. Eodem [Dom. 70. den 6. febr.] Geörg Carl Schneider der Weißbeckh alhier, weilandt Andrea Schneiders des burgers vnnd weißbeckh alhier hinderlaßener Ehelicher Sohn vndt, J. Susanna weilandt Michael Böringers* des burgers vnndt Notarÿ Cæsarei alhier, hinderlaßene Eheliche dochter. Zinst. 15. feb. Münster, Maurerstub, weinsticher. (i 317)

Georges Charles Schneider accompagné de sa femme Susanne hypothèque la maison au profit de son beau père le boulanger Jacques Graff. En marge, quittance remise par le tuteur des enfants de Georges Charles Schneider à David Ritter

1665 (ult. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 616-v
Erschienen Georg Carl Schneid. der Weißbeckh, und Susanna sein eheweib, Vnd Zwar Sie Susanna mit assistentz H Hannß Simon Kupffernagels und H Hannß Jacob Schotten beed. alß aus E.E. Groß. Rhats mittel hierzu ahne statt nechster Verwanther insonderheit Deputirte
in gegensein Jacob Graffen deß Weißbeckhen ihres resp. Stieff Vatters und Stieffschwähers
daß Er Schneider ihme Graffen alle Jahr vff den 9. maÿ 2. lib. 10 ß widems Zinnßes sein lebtag Zu Reÿchen schuldig seÿe (…)
beÿ Verhafftung deroselben alhie am Roßmarckh gelegener und Zur weißen dauben genannter Beckhenbehaußung auch insonderheit deß Jenig. Capitals so Eingangß ernannter Susannæ vff solch. Behaußung für ohnverändert gehörig seÿe
[in margine :] Erschienen hierinn gemelter Graff, hatt in gegensein herrn Johann Friderich Medlers Notarÿ im nahmen David Stiglers deß Weißbeckhen alß Vogts weÿl. Georg Carl Schneiders deß Weißbeckhens nunmehr seel. nachgelaßener Kinder bekannt, dEmnach Er Graff Vermög Vorstehender Verschreibung uff hieinngedachter, und nach Innhalt dem am 28. 9.br nechsthien gelegten Jahrs ahne David Ritter den Weißbeckh Verkauffter behausung alle Jahr uff den 9. Maÿ 2. lb 10. ß wÿdembs Zinnß sein llebtag zu erfordern befugt seÿe, So hette Er Graff (50 lb empfangen) Act 16. Januar: a° 1679.

Le tuteur des enfants de Georges Charles Schneider vend la maison au boulanger David Ritter. En marge, quittance remise en 1698 à Anne Marie Kirn, veuve de David Ritter. Une note indique que le receveur de Saint-Marc a remis en 1696 à Christophe Braun l’obligation du 21 mars 1556 annulée par supression des sceaux

1678 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 672
Georg Carl Schneider deß Weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßener Kinder Vogt Davidt Stigler auch Weißbeckh mit assistentz herrn Johann Friderich Mecklers Notarÿ
in gegensein David Ritters deß weißbeckhen und Annæ Mariæ, beÿder Eheleuth mit beÿstand deß Edel- Vest- fürsichtig- hochweiß hochgelehrten herrn Dominici Dietrichß dießer Statt ietz regirenden ammaÿsters
Hauß, hoffstatt, höfflein, bronnen, hinderhauß mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, alhier an dem Kleinen Roßmarckh einseit neben weÿl. Michael Brickhmanns deß büchßenmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anderseit neben dem Würths hauß Zum Grünen baum, herrn Johann Thomæ Kawen deß Geheimen Regiments der herren dreÿzehn eÿgenthümblich zuständig, hinden uff Herrn Friderich Deckher U.I. Ddi und E.E. Kleinen Rhats Procuratorem stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Annunciat. Mariæ 8. fl. straßburger wehrung, widerlößig mit 200. fl dem Großen Gemeinen Allmosen zu St Marx, It. 5. fl. 7 ß strasb. wehrung iedeßmahlen term: Luciæ et Ottiliä widerkäuffig mit 150. fl. gemelter wehrung der Hohen Schul, Item 15. fl. straßb. wehrung iährlichen uff Vrbani, redimibel mit 300. fl. gedachter wehrung Susannæ Böringerin, Item 5. fl. wehrung iahrs uff den 5. April. ablößig mit 100. fl. berührter Wehrung dem gürtler hoff allhier, Item 5. fl. wherung alle jahr uff Mariæ Verkündigung wider Käuffig mit 100. fl. straßb. wehrung der Samblung zum Thurn, Item 2. fl. wehrung iährlichen uff den 30. Maÿ widerkäuffig mit 50. fl. wehrung besagter Samblung, Item. 4. fl. wehrung term. Michael. ablößig mit 80. fl. wehrung der Statt Pfenningthurn, so seÿ solche behaußung auch noch umb 112. lb 10. ß Herrn Joh: Philipps Braunen fünffzehnern Verhafftet – umb 822. fl.
[in margine :] Erschienen /:tit:/ H. Daniel Richshoffer, dießer Statt alter ammeister alß pfleger und H. Johann Paul Tromer alß Oberschreiber deß Stiffts St Marx, haben in gegensein Annæ Mariæ gebohrner Kirnin, deß hierinn gemeldten David Ritters nunmehr sel. nachgelaßener Wittib, alß ietzmahliger besitzerin deß hierinn verkaufft. haußes mit beÿstand Lienhadt Pfählers deß Ohlmanns Ihres vogts und hans Jacob Braunen deß Weißbeck. Ihres leibl. Sohns, angezeigt und bekandt, daß dieselbe die hierinn alß eine beschwerd angegebene 200. fl. Straßb wehr. mit 210. fl. in Capital abgestattet (…) und volglich die Behaußung der Und.pfantds Gerechtigkeit liberirt – Act. den 13.ten 8.bris 1693.
Pro Nota. den 11.ten Maÿ 1696 hat vorged. H. Tromer obgemeldten Haubtbrieff welcher mit des Bischoflichen Hoffts zu Straß Innsiegel werwahrt, am 21. Martÿ 1556. datirt und von H. Hilario Meÿern damahlig. Contract: Notario auffgerichtet, producirt, und denselben nachdem d. Innsiegel abgeschnitten, hans Jacob Braunen dem weißbeckhen eingehändigt

Fils d’un tonnelier de Colmar, le boulanger David Ritter épouse en 1676 Anne Marie (Kirn), veuve du boulanger Jean Braun
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 18-v, n° 4)
1676. Dom: 1. post Epiphan: Zum 2. mahl David Ritter der Weißbeck Weiland Jonathan Ritters gewesenen Kiefers zu Colmar nachgelas: ehel. Sohn, Anna Maria, Weiland Johann Braun Gewesenen Weißbecken u. Burgers alhier nachgelaß. W. Donnerstags den 26.ten Jan: Münster (i 20)

David Ritter devient bourgeois par sa femme trois jours après son mariage
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 425
David Ritter der weißbeck Von Collmar, empfangt des burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria, weÿl. hanns Braunen des weißbecken seel. wittib p. 8. golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt ist zuvor ledigen standts gewesen, vnd will Zu den becken dienen. Jur. 29. Jan. 1676.

David Ritter rembourse à la Tour aux Deniers un capital de 80 florins assis sur la maison

1679 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 190-v
Herr Mathias Seupel alß dreÿer der Statt Pfenningthurn, und herr Christoph Meÿer alß Oberschreiber daselbst
in gegensein David Ritters deß Weißbeckhen
bekannt, daß deselbe berührtem Pfenningthurn 80 fl. straßburger wehrung in bahrem gelt und darurch die iährlichen term. Martini Zu Zinnß Verfallene 4. fl. gedachter wehrung so dersebe Von seiner alhier an dem Roßmarckh gelegener, und zur weißen dauben genannter behaußung schuldig geweßen, abgelöst, wider gekaufft und dadurch solche behaußung dießer beschwärt allerdingß liberirt habe

David Ritter meurt en délaissant pour héritière sa mère Anne Ursule Wolff veuve du meunier Paul Schuen. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1027 livres, celle de l’héritière de 11 livres. L’actif de la communauté est de 477 livres, le passif de 518 livres.

1693 (1.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 25) n° 822
Inventarium vndt Beschreibung aller Und Jeder Haab, Nahrung vndt güettere, so Weÿland der Ehrenhafft Vnd Vorgeachte Herr David Ritter Weißbeck undt burger alhier nach seinem den 9. nechsthien gewichenen Monats Maÿ, diß Zue End gemeltten Jahrs aus dießer Zergänglichen weltt genommenen seeligen hinscheiden, hinder Ihme Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf fr. ansuchen erfordern Vndt begehren der Viel Ehren Vndt Tugendbegabten Frawen Annæ Ursulæ gebohrnen Wölffin, weÿland deß Ehrenhafften Herrn Paul Schuen, geweßenen Müllers Vndt Burgers Zue Colmar seeligen hinderbliebenen Wittib sein diß ietz seelig Verstorbenen vorgedachten Ritters leiblichen Mutter und ab intestato hinderlaßenen Einigen und Zwar frembden Erbin, welche anietzo, beneben dem Ehrenvestn Wohlvorgeacht Vndt Weißen Herrn Johann Christoph Städeln E. E. Kleinen Rhats jetzmahligen Wohlmeritirten Beÿsitzern Vndt Ihrenthalben aus Wohlermeltten Rhats Mittel hierzu wohlabgeordneten Herrn, wie auch ihren noch lebenden Sohn /:tit:/ Herren Johann Rittern, Kieffern undt burgern Zue Colmar, persönlich Zugegen, durch die Viel Ehren: Vndt Tugendsame Fraw Annam Mariam gebohrne Kürnin, deß nun seelig verstorbenen H. Ritters geweßene geliebte Eheliche haußfrau die nunmahls hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenhafften Vnd Vorgeachten herrn Leonhardt Pfehlers, Öhlmanns und burgers alhier ihres wohlgeordneten vnd geschwornen Vogts, wie auch deß hoch Edel Vest vnd hochgelehrten herrn Daniel Dietrichs I. U. Licent. u. E. E Großen Rhats alhie alten nunmehr beÿ E E Vogteÿ gerichts wohlmeritirten Beÿsitzern alß dero hochansehlig. H. Assistenten, deßgleich Hanß Jacob Braun vndt Frid: Braunen beed. Weißbecken und burgere alhier ihren Söhnen (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 1.ten Junÿ Anno 1693.
Copia Eheberedung, Codicilli reciproci, Nach disposition, Vergleichs

In einer der Statt Straßburg ahne dem Roßmarckt gelegenen Vor altters Zur Weißen Tauben genantten, hiehero gehörigen Vndt hernach beschriebenen Weißbecken behaußung ist befunden Worden, Wie hernacher Volget
Erstlichen Ahne Haußrath Auff der obern bühnen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, Vor dießer Cammer, In der Obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im obern haußöhren – Im hinder hauß, Im obern Stüblein, Vor dem Stüblin aufm gang, Im vnden Cämmerlin, I d. Undern od. Wohn Stuben, In d. Kuchen, Im Haußöhren, Im Keller
Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig
Sa. Kleÿder (E 9) Sa. Haußraths (W 120, T 56), Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig (W 8, T 13), Sa. Früchten (T 50) Sa. Silber (W 28, E 2, T 21), Sa. gld. Ring (W 2) Sa. baarschafft (T 57), Sa. Pfenningzinß hauptgüter (W 360), Sa. Eÿgenthumb an Liegenden güthern (W, ohnæstimirt)
Eÿgenthumb an einer Behaußung (T.) Item Hauß, Hoffestatt, höfflein, bronnen, hinderhauß mit allen deren gebeüwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten vndt gerechtigkeiten, alhier ane dem kleinen roßmarck, eins. neben Hanß Adam Ackert dem Kachler, ander. neben dem würths hauß Zum grünen baum dem nunmahlig. Inwohner v. würth H Hannß Peter Lösen gehörig, hinden auf Andream Gundelwein den Kieffer stoßend.
Dauon gehen jährlichen auff Annunciationis Mariæ 8 fl. Straßb. Wehrung widerlößig mit 200. fl. besagter Wehrung, widerlösig mit 200 pf besagter Wehrung dem großen gemeinen Allmoß. Zue St: Marx, Ferner 5 fl 7 ß d Straßb. werung jedesmahlen deß jahrs auf Luciæ & Ottiliæ so abzulöß. mit 150. fl. gemelter Wehrung d. hohen Schuel alhier, Item 5 fl Werung Jahrs auf d. 5. Aprilis wid.lößig mit 100 fl. berührter wehrung d. Gürttlerhoff alhier, Mehr 5 fl wehrung alle jahr auff Mariæ Verkündung widerlößig mit 100 fl berührter Wehrung d. Samblung zum Thurn, Item 2 fl Wehrung jährl. auff d. 30. Maÿ widerkäuffig mit 50 fl. Wehrung besagter Samblung zum Thun, So dann 4 lb 10 ß d Zinß jährlich auf den 9. Maÿ ablößig in hauptgut mit 112. lb 10 ß H. 13.ern Johann Philipp Braunen, Welche Vorhergehende beschwerd. zusammen thun 427. lb 10 ß. Und ist die Behaußung durch die hießige 3. geschworne H. Werckmeistere angeschlagen worden 700 lb. Vber abzug der Vorhergemeltte Beschwerden, v.bleibt p. Rest annoch außzuwerffen Vbrig 272 lb 10 ß. Vber gemeltte Behaußung ist Vorhanden i. teutscher pgam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt datirt d. 8. 9.bris A° 1678.
Sa. Eigenthumb ane einer Behaußung (T 272), Schulden (T 5)
Ergäntzung der Wittib unveränderten guths. Auß dem über ihr für unverändert in die Zweÿte Ehe A° 1676. d. 24. Januarÿ gebrachte Nahrung durch mich Notarium damahls auffgerichtet – Eigenthumb v. beßerung si die Wittib ahne einem Schweinstall gehabt. der in dem beckenwäldlein vor dem Judenthor beÿ den brennhütten (…)
Sa. Ergäntzung 492, Summa summarum der Wittib ohnveränderten Vermögen 1027 lb, Sa. der Frembden Erbin ihr wenig Unveränderte Nahrung so in Kleÿdung und weißen geszeug bestehet 11, Summa summarum des Theilbaren guths 477 lb, Schulden (T 518, W 32) – Conclusio finalis Inventarÿ 991 lb
Abschatzung, dinstags d. 2. Junÿ 1693. Weillandt deß Ehren hafften Vnd bescheidenen Meister dauit Ritter burger vnd Weiß beckhen behaußung Zu der Weißen dauben genandt, beÿ der Maißen Ein Seitzes Neben H hans petter lößer dem grienen baum wirdt, ander sitzes Neben Meister hanß Adam Ackher dem Kachler, hinden auf M. Andreas gundellwein denn Kieffern Stoßend, welche beckhen behaußung Sampt hinder gebeÿ Vnd Neben Gänge backhoffen höfflein vnd bronnen ein gewelbter Keller auch übrige begriff recht Vnd gerechtig Keit, wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein Taußent Vier hundert Gulden, Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckh Leuthe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.

Anne Marie Braun née Kirn loue sa maison au Pigeon blanc à son fils Christophe Braun

1693 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 677-v
Anna Maria Braunin gebohrne Kirnin wittib, mit beÿstand Leonhard Pfählers, deß Ohlmanns, Ihres Vogts
in gegensein Christoph Braunen, deß weißbecken, daß Sie Anna Maria, Ihme Christoph, Ihrem leiblich. Sohn
entlehnt, Ihre am Roßmarckt gelegenen Und Zur weißen tauben genandt. becken behaußung, nichts darvon alß hernach beschriebene Gemach und bequemlichkeit, so die verleiherin sich selbst vorbehattet, außgenomm. Nemblich die Obere stub, und eine Cammer, so dann Platz Zum holtz, Und platz im Keller, Und ist diie lehnung gescheh. auff dreÿ Jahr lang, von jüngst verwichenen Michaelis anzurechnen, umb einen wochentlich. Zinß nemblich 12 ß in geld und alle bachtag für 4 d brod

La veuve de David Ritter asssitée de son curateur Léonard Pfæhler et de son fils Jean Jacques Braun rembourse au Corps des pensions un capital assis sur la maison d’après un titre du 20 mars 1579

1693 (28. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 815
H. Philipß Jacob Erhard Schaffner zu St. Margarethæ und Agneßen im nahmen Hn Johann Schmids, Schaffners zu St Marx, alß Schaffners deß Corporis der Pensionen
in gegensein H. Lienhard Pfählers, deß Ohlmanns, alß Vogts weil. David Ritters geweßten Weißbeckens sel. hind. laßenen Wittib, mit beÿstand hans Jacob Braunen deß Weißbecken, deren leiblich. Sohns
angezeigt und bekandt daß Sie Ritterische Wittib ged Corporis der Pensionen auffrichtig abgestattet und baar bezahlt habe Erstlich Ein hundert Gulden Straßb. wehr. welche dieselbe ab Ihrer am Kleinen Roßmarck gelegenen Zur Weißen tauben genandten Becken behaußung, jährlich auff Mariæ Verkündignung Zufolg eines pergamentinen mit deß hoffs zu Straßburg Insiegel verwahrt. brieffs de dato 20. Mart. 1579 zu verzinß. schuldig war, So dann 50 gulden Capital ged. wehr. So dieselbe ab ged. behaußung nach inhalt einer and. Pergemant. Verschreibung mit ged. hoffs Insiegel verwahrt am 30. Mart. ao. 82. datirt. jährlich auff Ascentionis Domini zu verplenieren schuldig war

Anne Marie Kirn veuve de David Ritter meurt en 1695 en délaissant six enfants issus de son premier mari Jean Braun. L’actif de la succession s’élève à 1 008 livres, le passif à 2 livres. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire dressé en 1693

1695 (18. 8.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 27) n° 869
Inventarium vndt beschreibung aller vndt Jeder haab, Nahrung vndt güttere, so weÿlandt die Viel Ehren und Tugendsame Fraw Anna Maria gebohrne Kürnin, weÿland deß Ehrenhafften vndt Vorgeachten H. David Ritters, geweßenen Weißbecken Vndt Burgers alhier seeligen hinderbliebene Wittib, nach Ihren aus dießer Zergänglichen Welt ebenmäßig den 10. Octobris diß Zue End gemeltten Jahrs genommenen tödlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach benannter Verheurathet. dreÿen Söhne auch dochter Vnd per Testamentum erben (…). Actum in d. Königlichen freÿen Statt Straßburg In Beÿsein (Salvo tit.) Herren Daniel Dietrichs I. U. Ddi Vndt E. E. Großen Rhats alhier ietzmahligen Wohlmeritirten Beÿsitzer als nechsten Anverwanttens, Ferner H. Leonhard Pfehlers, als der abgeleibten Fr. Wohlgeordnet geweßenen Vogts, Dinstags den 18. Octobris Anno 1695.
Die Eingangs gemeltte nun seelig abgeleibte Fr. Anna Maria Ritterin gebohrne Kürnin hatt per Testamentum Zue Erben hinterlassenen nachgemelte Ihro in Erster Ehe mit Weÿl. H Johann Braunen geweßenen Weißbecken undt burgers Allhier Ehelich erziehlte Fünff Söhne Vndt Eine dochter nahmentlich Vnd 1. Erstlichen H. Johann Jacob Braunen, Weißbecken und burgers allher, Welcher gegenwärtig, 2. Ferner H. Friderich Braunen, auch Weißbecken Und burgern alhier, so auch Zugegen, 3. Weitter Meister Christoph Braunen, ebenmäßig Weißbecken Vnd burgern allhier, so præsens, leedig, beÿständlich seines Schwahers H Emanuel Wehners Senioris Haußfeurers v. burgers allhier, 4. Mehr Annam Mariam Braunin H. Johann Carl Verius des Biersieders Zum Sternenberg auch burgers alhier geliebte Eheliche haußfrau welch beneben gedacht ihrem H Eheliebsten p.sönlich Vorhanden, 5. undt 6. S dann H. M. Johann Braunen, studiosum Vnd Hans Michaäl Braunen, Müller handwercks, welche bede Söhne schon lange Jahr in d. Frembde begriffen, In deren Nahmen aber Zugegen /:Salvo tit:/ Herr Johann Peter Edel Stuckgießers Vnd E. E. Kleinen Rhats alhier jetzmahliger wohlmeritirter Beÿsitzer alß aus Wohlermeltten Rhats Mittel letzgedachter beeder Söhne alß Frembder Erben wegen hierzu wohl deputirte Herr, Welche letzgemeltte beede Söhne laut angeregten Testaments allein in die Legitimam undt nathürliche Pflichttheil
Copia Testamenti nuncupativi

In einer der Statt Straßburg ahne dem Kleinen Roßmarck gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen Behausung ist befunden worden Wie hernacher Volget
Im obern haußöhren, In d. Stuben – Sa. haußraths 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Gld. Ring 8, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 360 lb
Eigenthumb an einer Behaußung. Item Hauß, Hoffestatt, höfflein, bronnen Vndt hinderhauß mit allen deren gebeüwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. V. gerechtigkeiten, alhier ahne dem Kleinen Roßmarck, eins. neben Hanß Adam Ackert dem Kachler, ander. neb. dem Würths hauß Zum grünen baum, hinden auf Andream Gundelwein den Kieffer stoßend. Dauon gehen jährlichen annoch 5 fl. Wehrung jahrs auf d. 5. Aprilis wid.lößig mit 100 fl. berührter wehrung thut 52 lb, So dann 4 lb 10 ß d Zinß à 4 pro Ct° gerechnet jährlich auf den 9. Maÿ gibt man H. 13.ern Johann Philipp Braunen, ablößig in hauptguth mit 112 lb 10 ß d, Welche Beschwerd. zusammen treffen nemblich 165 lb, Sonsten über Jetztgemeltte Beschwerd freÿ ledig Vndt Eigen Vnd beÿ dem allererst A° 1693. durch die hießige H. Werckmeistere beschehenen Anschlag gelaßen, nemblichen pro 700 lb. Vber Abzug aber Vorhergemeltter Beschwerd Verbleibt p. Rest annoch außzuwerffen Vbrig 535. lb. Vber gemeltte Behaußung besagt ein teutscher p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt datirt d. 8. 9.bris Anô 1678.
Sa. Eigenthumb ane einer Behaußung 535, Schulden 10, Summa summarum 1008 lb – Schulden 2 lb – Nach deren Abzug 1006 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem werth nach 1006 lb, Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 973 lb

Le boulanger Christophe Braun qui a racheté les parts de la maison l’hypothèque en garantie des sommes qu’il doit à son frère Jean Braun, étudiant en théologie absent depuis quinze ans.

1696 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 417
Christoph Braun, der Weißbeck
in gegensein Herrn Paul Gottfried Gambßen, J.U. Ddi. und Cancellariæ Oeconomi, alß Ehevogts Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Von Stökken
angezeigt und bekandt, daß demnach Er Braun auff absterben weil. Annæ Mariæ Ritterin seiner Mutter sel. auß dero Verlassenschafft d. Beckenhauß Zuer weißen taub. am Roßmarck geleg., von seinen geschwistrig. auß den Erb käufflich an: und darbeÿ diejenige 50 pfund Capital welche Johann Braun SS. Theol. Studiosus sein leiblich brud., so bereits vor 15. jahren von hier gezog. vermög CContract verschreibung vom 14.t. Xbris 1677 weil. H. Gerard v. Stökken J.U. Doctori & Professori schuldig
darfür in specie Und.pfand sein solle obbedittenes Beckenhauß zur Weißen tauben mit ammen deßen Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier am Obern Roßmarck, einseit neb. hans Adam Acker dem Kauffer anderseit neb. dem würths hauß zum grünen baum hind. auff andres Gundelwein den Küffer stoßend gelegen
[in margine :] hierinnbemeldte Fr. Maria Elisabetha Von Stöcken anjetzo Hn. Johann Jacob Sontag burgers allhier haußfrau, (hat) in gegensein François Richard Marchand Cartier alß nunmahligen proprietarÿ hierinn beml. Haußes zur Weißen tauben (Quittung), den 5. Martÿ 1715

Christophe Braun épouse en 1693 Anne Catherine, fille du boulanger Emanuel Wehner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 47-v)
1693. Mittwoch den 26. Aug. seind nach 2.malig. proclamation copulirt worden Johann Christoph Braun d. ledige Weißbeck Wld. Johann Braunen deß Weißbecken v. Burgers alhier ehel. Sohn, mit fr. Anna Maria Braunin geb. Kürnerin erzeuger, Vnd Jgfr. Anna Catharina H, Emanuel Wehners des Schwartzbecken Vndt Burgers alhier, Vndt Wld. Anna Maria gebohrner Mercklerine eheliche Tochter [unterzeichnet] Ich Christoph Braun als Hochzeiter, Anna Catharina wehnerin als hoch Zeitterin (i 48)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Pigeon blanc. Ceux du mari s’élèvent à 131 livres, ceux de la femme à 222 livres.
1693 (14. 7.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 25) n° 826
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so der Ehrsam vndt bescheidene Meister Christoph Braun, weißbeck vndt die Ehren und Tugendsame Fr. Anna Catharina gebohrne Wehnerin beede Eheleütt Burgere alhier einander in den ohnlängst mitteinander angetrettenen Ehestand für Unverändert Zugebracht haben, Welche Zur Verhütung künfftig Streits Vnd Vninigkeit, Wie ein Jedes das seinige in deß andern beÿsein vogt wießen Vndt angegeben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerm beÿsein (Fr. Anna Maria Ritterin gebohrne Kürnin) der Ehrenhafften Vorgeachten Achtbar v. Bescheidenen Herrn Johann Leonhard Pfehlers, Ohlmanns H Johann Jacob Braunen, Friderich Braunen dieße beede Weißbecken sein deß Manns geliebt leibliche Mutter Vnd sein selbst wohlgerodnete H. Vögte V Brüdere, Auf ihr d. Fr. seitten aber H. Emanuel Wehners vnd Jacob Löschmeÿers beede Haußfeurer Ihres geliebt. leiblichen Vatters v. wohlgerodnet noch ohnentledigten Vogts, Aller burgere Alhier Montags d. 14. Septembris Anno 1693.
In einer d. Statt Straßb. ahne dem Roßmarck gelegenen Vnd Zur weißen Tauben nicht hiehero sondern sein Christoph Braunen Fr. Mutter gehörig Behaußung ist befunden worden wie volget
haußrath (M 72, F 87), Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig (M 33), Silber (M 3, F 15), Baarschafft (F 113), Summa summarum all sein des Manns (Nahrung) 131 lb
Summa summarum Ihr d. Frawen gantzen (Nahrung) 222 lb

Le boulanger Christophe Braun hypothèque la maison dont il a racheté les parts en 1696 au profit de Rosine Schmutz, veuve du boulanger Martin Sængerlin. Son beau père Emanuel Wehner se porte garant.

1698 (8.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 772-v
Christoph Braun, der Weißbeck
in gegensein Rosinæ geb. Schmutzin, weÿl. Martin Sängerlins, gewesenen Weißbecken zu Nonnenweÿer sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Andres wagners, deß Schuhmachers Ihres Vogts, angezeigt und bekandt,
daß Er Braun Ihro Sängerlin wittib schuldig seÿe 150 pfund, daß Er damit gleiche summ, an einer mehrern nemblich 261 lb 1 ß 2 d, so Er Christoph seinem bruder Friderich Braunen am Kauffschilling, von seiner am Roßmarck gelegenen becken behaußung zur weißen tauben genandt nach inhalt seines in A° 1696. durch H. Notar. Philipp Heinrich Theus sel. Notar. auffgerichtet theilregister fol. 26. annoch schuldig hat abstatt. und bezahlen können
und bleibt deßweg. nicht allein beÿ d. in gemeldt. theil register folio 21. verfertigt und.pfands gerechtigkeit d. gantzen becken behaußung, sond. auch beÿde daselbst inserirten bürgschafft deß. debitoris Schwehrvatters, H. Emanuel wehners deß haußfeurers [in margine :] (…) in gegensein H, Emanuel Wehners haußfeurers im Nahmen hierinn ged. Christoph Braunen des debitoris nun seel. hinterlassener wittib Nahmens Catharinæ geb. Wehnerin seiner Tochter als Nunmahliger debitricis (Quittung) den 6. oct. 1710

Christophe Braun et Anne Catherine Wehner hypothèquent la maison au profit de la Maison de force. Son beau père Emanuel Wehner se porte garant.

1700 (6. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 610-v
Erschienen Christoph Braun der weißbeck und Anna Catharina geb. Wienerin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Joh: Paul Schüblers J.U.Ddi und H. Joh: Peter Randenraths beed. E.E. Großen Raths beÿsitzer
haben in gegensein Hn Johann Niclaus Schwenden J. U. Lti. EE Großen Raths beÿsitzers, alß Pflegers deß also genandt. Arbeithaußes, schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Becken Behausung mit allen deren Gebaüen, Recht. und zugehördt. allhier am kleinen Roßmarckt, einseit neben dem würthshauß zum grünen baum, neben hans Adam Ackers, deß Kachlers behaußung hind. auff Andres Gundelwein den Küffer stoßend geleg. und zur weißen Taub. genandt – zu mehrer Versicherung Erschien Friderich Braun der Weißbeck, deß debitoris brud., der hat sich für solcher Schuld verbürgt
[in margine :] Erschienen Emanuel Wehner sen: Haußfeurer hatt in gegensein H. Andres Kauffmanns E. E. Gr. Raths beÿsitzers alß nunmahligen Pflegers hierinnen gedachten hauß (…) bürg sein wolle. Actum den 2. sept. 1707.

Christophe Braun et Anne Catherine Wehner hypothèquent la maison au profit de l’assesseur du Sénat Henri Kress

1703 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 387
Christoph Braun weißbecker u. Anna Cath: geb. Wönerin mit beÿstand Hn. Joh: frid: Kasten handelsmanns u. Joh: Jacob Hirschels beeder auß mittel E.E. großen Raths hierzu ahn statt nahen Verwanthen deputiret (si go. Christoph Braun, Anna cattarina Wehnerin)
in gegensein Heinrich Kressen Rathsbotten – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correorum behaußung Cum appertinentiis allhier Vor den Pfthrn zuer weißen Tauben genant einseit neben dem würthshauß zuem grünen baum anderseit neben H. Adam Acker Stattkachler hinten auf Andres Gundelwein kiefern stoßend gelegen
[in margine :] Hn Emanuel Wehners des Haußfeurers hievorben. Annæ Catharinæ Wahnerin der Mitschuldnerin leiblichen Vatters, (quittung), den 16. oct. 1713

Christophe Braun et Anne Catherine Wehner louent la maison au boulanger André Kempff

1705 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 854-v
Christoph Braun Weißbecker u. Anna Catharina Braunin
in gegensein andres Kempfs weißbeckers beÿständlich Joh: Herrmann Weißbeckers seines Schwehers
entlehnt, in ihrem Hauß allhier vorm Pfthrn. zuer weißen tauben genant folgende gemach u. Gelegenheiten Erstlichen d. untere thun gantz sambt dem Keller unterm bachhauß, Item zwo Cammeren darunter die meelkammer im mittleren stock u. im dritten stock die bühn sambt der Cammer auf zweÿ jahr anfangend auf Weÿhnachten 1705 – um einen wochentlichen zinß nemlichen 15 ß
ferners ist erschienen Joh: Herrmann Weißbecker der hat sich wegen sothaner zinß verbürget

Christophe Braun et Anne Catherine Wehner font dresser un état de leur fortune à cause des dettes et des prétentions des créanciers. Les biens de la femme s’élèvent à 364 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 166 livres, le passif à 595 livres

1706 (30.4.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 8)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, Liegender und vahrender, so Meister Christoph Braun, der weißbeck, und fraw Anna Catharina gebohrne Wehnerin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, tam activé quam passivé besitzen, und anjetzo haben, weil die Nahrung Zimmlich abgenommen und dargegen die Creditores Zugreiffen wollen, alsodaß die fraw in sod*nn stehen müßte, daß ihr Zugebrachtes vnd wehrend Ehe ererbtes ohnverändertes guth nothleiden würde, wann sie nicht in Zeiten vigiliren und das beneficum cessionis ergreifen solte, deroselben sie einen vogt gezogen, nemlich herrn Johann Michael Dürren dem Schuhmachern und burgern allhier (…) geschehen Straßburg den 330.ten Aprilis 1706.

In einer in der Statt Straßburg vff dem obern Roßmarckt gelegenen Zur weßen dauben gelegenen und in dieße nahrung eÿgenthümblich gelegenen behausung befunden worden
Holtz: und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, In der Wohnstub, in der Kuch, Im haußöhren
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. i. hauß, hoffstatt sambt bronnen vnd hind. hauß, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. allhier an dem Kleinen Roßmarckt I.s H Joh: Adam Ackern dem Statt Kachlern und E. Policeÿ Gericht beÿsitzern, 2.s. neben dem würths hauß Zum Grünen baum, hinten aauf herrn andreß Gundelwein dem Küffern und burgern allhier und vornen vf erstged. Kleinen Roßmarck stoßend, davon gehen Jahrs 2. lb 10. ß d Straßburger wehrung termino 5° Aprilis ablößig mit 50. lb. d. dem Gürtler hoff allhier, It: 4. lb 10 ß d Jährlichen Zinß herrn Johann Moßedern dem Schaffnern Zu St Thomæ proprio nomine termino 9.mo Maÿ ablößig in haubtguth mit 112. lb 10. ß, Item 8. lb 9 ß d Zinß termino primo Maÿ herrn Rebhan Substituto in allhießiger Cancelleÿ Contractstub ablößig in Capital mit 211. lb 5 ß d, Ferner 4. lb 10. ß Jährlichen Zinß dem allhießigen arbeit hauß termino Nicolai ablößig in Capital mit 100. lb d, Item 6 lb 15 ß Zinß gehet ferner davon alle Jahr vff weÿhenachten fraw Rosina Sengerlin vogten Andres Wagnern den Schuhmachers ablößig in haubtguth mit 150. lb d, Weiters 9 lb 12 ß 4 d Jährlich en Zinnßes termino primi Maÿ herrn hanß Carl Verio dem biersieder und burgern in Straßburg abzulößen in haubtgutt mit 240 lb 9 ß 2 d, Item 2 lb d jährlichen Zinßes vff Jacobi frawen Mariæ Elisabethæ Gambßin weÿl. S. T. herrn Secretarÿ Gambßen nunmehro seeligen hinterlaßener Frawen Wittiben, ablößig i Capital mit 50. lb. So dann 3. lb 5 ß d Zinnßes Jahrs vff (-) Herrn Heußen Diac: in der Newen vulgo Prediger Kirch ablößig in Capital mit 65 lb, Sonsten freÿ ledig und eÿg und hiehero wie das hauß gelten wollen, Zwar ohnvergreiflich angeschlagen vor und umb 1100 lb d abgezogen obige beschwerden restiret nunmehr in außwurff zusetzen 120. lb 15. ß 10. Hierüber besagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßb.anhangend. Cancelleÿ Contract Innsigel verwahret, datirt den 8.ten Novembris anno 1678.
d. fr. Ohnverändert, Haußrath 23, Silber 2, Gold. Ring 6, Actici 50, Ergäntzung 282, S.S. 364 lb
Theilbar, haußrath 45, Eigenthum an einer behaußung p. rest 120, S. 166. – Passiva 595, Übertreffen also die inventirte Passiva die theilbare und daß Manns Nahrung umb 328 lb
Ergäntzung der frawen ohnverändert ermanglenden guth, Crafft deß über deroselben zugebrachten Nahrung vfgerichteten Inventarÿ durch herrn Philipp Heinrich Theum den Notarium Anno 1693. gefertigt

Le fournier Emanuel Wehner loue la maison au Pigeon blanc au boulanger Jean Jacques Debus

1707 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 647
Emanuel Wener Haußfeurer
in gegensein Joh. Jacob Debus weißbeckers
verliehen in dem Hauß allhier vor dem Pfthrn. zuer weißen Tauben genannt Erstlichen d. untere thun gantz sambt den Keller unterm bach hauß, Item zweÿ Cammern darunter die meel Cammer im mittlern stock u. im dritten stock die bühn sambt der Cammer auf 2 jahr lang anfangend auf weÿhn: 1707 – umb ein wochnetlichen zins 16 ß u. für 1 ß brod
Worbeÿ erschienen Daniel Henning würth zuem ancker der hat sich für obigen Entlehnern wegen obigen Zinß verbürget

Registre de vente des biens échus aux cinq enfants de Christophe Braun et Anne Catherine Wehner dans la succession de leur grand-père Emanuel Wehner
1721 (6.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 28) n° 751
Verkauff und Erlöß Registerlein, Innhaltend alles das jenige Waß Von Weÿl. Mstr. Christoph Braunen deß geweßenen Weißbecken und burgers allhier, mit auch Weÿl. Catharina gebohrner Wöhnerin erzeugten und hinterlaßenen fünff Kindern so dann auch Martin Baumgarten welchen erst Vorgedachte seine Verstorbene Mutter in dem Wittib Standt erzeuget, alßo aller Sechß Geschwistrigen Von ebenfalls Weÿl. herrn Emanuel Wöhnern den älten geweßenen haußfeurer, und E: E: Kleinen Raths allhier Zu Straßburg altem beÿsitzer, alß Ihrem Groß Vatter ererbten haußräthlichen mobilien (…). Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in auch beÿseÿn Emanuel Braunen, Catharinä und Salomeä Braunen als interessenten, Dienstags den 6.ten Maÿ Anno 1721.

Les enfants Braun sont cités dans la vente passée en 1723 à la Chambre des Contrats
1723, Chambre des Contrats, vol. 597 f° 94
weÿl. Hn Emanuel Wöhner des ältern gewesten haußfeurers nachgelaßene Enckel und per testamentum Nuncupativum eingesetzte Erben nahmens Emanuel Braun der haußfeurer, Ferner Anna Catharina Schmidtin geb. Braunin Daniel Schmidt des Schneiders hausfrau beÿständlich deßelben, Mehr Friedrich Braun der Weißbeck als vogt Salome und Christophs der Braunen, alle vier wie auch hernachbemeldte käufferin geschwistrige und weÿl. Fr. Catharina geb. Wöhnerin mit auch weÿl. Christoph Braunen gewesten weißbecken ehelich erzeugte Kinder, weither Barbara geb. Kammin Johann Sendelbach des schuemachers ehefrau, so dann Ehrenfried Gebhard der Schreiner als vogt Anna Maria Kammin dieser beede weÿl. Barbara geb. Wöhnerin mit auch weÿl. Friedrich Kammen gewesten Metzgers Kinder
ihrer respective schwester und Mutter schwester auch Miterbin Fr. Annæ Mariæ Eÿdgenoßin geb. Braunin Mathiß Eÿdgenoß des haußfeurers Ehefrauen

Compte que rend Thierry Braun de la gestion des biens qui appartiennent à Christophe Braun du chef de son grand-père Emanuel Wehner
1726 (17. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 36) n° 917
Rechnung Mein Dietrich Braunen, Weißbecken undt burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Christoph Braunen, ledigen Weißbecken, Weÿl. Mr Christoph Braunen gewes. Weißbecken v. b. allh. mit ebenmäßig Weÿl. Fr. Catharina geb. Wöhnerin ehelich erzeugten und nachgelaßenen Sohns, in sich begreiffend, was ich von dem 29. Martÿ A° 1721. da meine Verwaltung ihren anfang genommen, biß 17. Octob. 1726 gedachten meines Vogtssohns wegen eingenommen und außgegeben auch sonsten in ein v. andre weeg Verrichtet und Verhandelt habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ
Bericht dießer Rechnung. (…) als auch gedachter Verlaßenschafft wegen bekandermaßen nicht das geringste Zu Verwalten geweßen, in deme die Nahrung dergestalten mißlich außgefallen, daß denen Kindern davon wegen starcken Passiv Recessus gäntzlichen nichts Zugekommen, dahero auch dero hr. Großvattter nachbenand auß mit leid. Bewogen, sie sambtlich zu sich genommen und biß an seinen tod Verpfleget Nachdem aber Hr Emanuel Wöhner, d. ältere haußfeurer, v. S. S. Kl. Raths beÿs der Großvatter den 28. febr. 1721. auß diese Zeitlichkeit abgeschied. ist so gleich meinem Curando ane deßen verlaßenem Vermögen 1/6. thl. ane d. helffte oder 5/12. th der gantzen Verlaßenschafft anfällig worden (…)
Eigenthum ane Häußern fol: 45.b biß 49.a. Unter denen wurde die becken beh. ane den Stephans plan (…)

Catherine Wener veuve de Christophe Braun vend la maison au Pigeon blanc au cartier François Richard

1713 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 528-v
(1200) Catherine Wener veuve de Christophe Braun boulanger assistée du Sr Emanuel Wener assesseur du Petit Senat son Pere et Jean Michel Durr cordonnier son Curateur
au Sr François Richard Cartier
une maison avec sa Cour place maison de derrière tous ses droits appartenances et dépendances sçituée icy marché aux Cheuaux ou est pour enseigne le pigeon blanc, tenant d’un côté au Sr Jean Adam Acker Senateur, de L’autre Jean Georges Stein, aboutissant derrière au Sr Gundelwein – les ustensiles de la boutique sont compris dans cet achapt – chargée de 50 livres pf. 112 livres pf. 50 lb, 211 lb, 150, 240 et 100 lb, moyennant 285 livres

Originaire de la paroisse Saint-Urbain, le cartier François Richard épouse à Metz en 1702 Jeanne Royer successivement veuve de Vincent Ammersbach et de Jacques Delhée. Le contrat de mariage est copié dans l’inventaire dressé en 1715.
Par devant les Notaires Royaux establis à Metz et y residans soussigné sont comparus François Richard faisseur de Cartes Fils de deffunt le Sr. Antoine Richard vivant Marchand demeurant à St. Urbin et D’Anne perret ses Peres et Meres Assistée de de Jean gregoire Maitre Tailleur d’habits Bourgeois du dit Metz et Jaque Willmin aussi Cartier demeurant au dit Metz ses Amis d’une part et jeanne Rouÿer Veufe en dernier Noce de jacque Dalhés vivant cartier Bourgeois du dit Metz, assité de Jean du Bois son beau frere Et du Sr Hubert de France Marchand demeurant au dit Metz d’autre part (…) Fait et passé au dit Metz ce 6°Juin 1702 -Thirion l’un de Notaire subsigné

François Richard loue une partie de sa maison au Pigeon blanc au boulanger Mathias Baur
1714 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 49-v
hr François Richard Cartenmacher
in gegensein Mathias Baur Weißbecken und burgers allhier
verlühen, in seinem allhier am kleinen roßmarckt liegend und zur weißen Tauben genandten wohn behaußung nach folgende Gemach und Gelegenheiten Nemblich die Und.ste Stueb sambt d. Küchen dabeÿ ferner d. bachhauß, Item den gemeinen gebrauch des Hoffs, Item die Helffte deß Kellers so Und. schlag., Item die Meel Cammer dreÿ steeg. hoch droben, so dann einen Von den dreÿen frucht Kästen nach belieben des Entlehners seine kleÿen dahien zulegen Und Endlich d. gebrauch des Untersten Haußehrens, alles auff dreÿ Jahr lang anfangend auff Michaelis 1714, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 pfund

François Richard et Jeanne Royer hypothèquent la maison au profit de l’ancien assesseur du Sénat Daniel Ernest Braun

1715 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 275-v
François Richard Marchand Cartier und Jeanne Royere mit beÿstand Pierre la Chapelle und Dauid Benoit beede Marchands Cartiers Ihrer Töchtermännern [unterzeichnet] François Richard, rouyer, david benay
in gegensein Daniel Ernst Braun Exsenatoris – schuldig seÿen 428 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zur weisen trauben genandt allhier ahn kleinen Roßmarckt, einseit neben dem Würthshauß zuem grünen baum anderseit neben H. Rathh. Acker hinten auff H. Andres Gundelwein küffern

Contrat d’apprentissage passé entre François Jenon originaire du Dauphiné et François Richard
1715 (25 février), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
(Apprentissage) fut present François Jenon garçon natif de Tolling en Dauphiné, estant de present en cette ville, Lequel de bon gré, Libre et franche Volonté a reconnu et confessé s’etre engagé pour Cinq Ans Commencés du jour de Jean Baptiste 1714 pour finir pareil jour de l’année 1719
auec le sieur François Richard, Maître Cartier Bourgeois de cette ville
a ce present et acceptant Ld. Jenon pour son apprentif pendant ledit tems, a Charge par jceluy de Seruir et obeit Led. Sr Richard son maître (…)
marque de François Jenon +

Jeanne Royer meurt en délaissant une fille de son premier mariage avec Vincent d’Ammerspach et une autre du deuxième avec Jacques Delhée. L’actif de la succession s’élève à 267 livres, le passif à 612 livres.

1715 (17.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34)
Inventaire et Description de tous les biens, mobiliaires et immobiliaires que la feue Dam.lle Jeanne Richard Née Ruyere, femme du Sr François Richard, Marchand cartier et bourgeois de la Ville de Strasbourg a laissé après sa mort, ladite Description a esté faite a la requeste de Damlle Agnese Louyse, femme du Sr Dauid Mennet aussi marchand Cartier et bourgeois de lad° ville assisté et authorisé de son mary, Plus Dam.lle Elisabeth, femme du Sr Pierre de Chapelle, aussi marchand Cartier et bourgeois dud. Straßburg auec son assistance, tous deux filles et heritieres legitimes de lad. deffunte femme leur Mere qui les auoit engendré respectivement sçavoir lad. Agnese Louyse Mennet auec feu le Sr Vincent D’ammerspach son premier et lad° Elisabethe Chapelle avec aussi le feu Sr Jacques de Delhex son second mary, Montrez enseignés et mis en Evidence par le Susd. Sr Richard le Veuf (…) fait et passé à Strasbourg le 17° Juin 1715.
Copie du Contract de Mariage
Avertissement de cet present Inventaire. Il est a scavoir qu’a raison ny ladite deffunte ny son mary delaissé au Comencement de eur mariage N’ont pas fait auec un Inventaire de leur apports encor moins de ce que les deux filles de la deffunte tant de son premier que du second mariage ont a pretendre pour bien paternel et par conséquent on n’auoit aucun esclaircissement ny de l’un ny de l’autre (…)

Par devant les Notaires Royaux establis à Metz et y residans soussigné sont comparus François Richard faisseur de Cartes Fils de deffunt le Sr. Antoine Richard vivant Marchand demeurant à St. Urbin et D’Anne perret ses Peres et Meres Assistée de de Jean gregoire Maitre Tailleur d’habits Bourgeois du dit Metz et Jaque Willmin aussi Cartier demeurant au dit Metz ses Amis d’une part et jeanne Rouÿer Veufe en dernier Noce de jacque Dalhés vivant cartier Bourgeois du dit Metz, assité de Jean du Bois son beau frere Et du Sr Hubert de France Marchand demeurant au dit Metz d’autre part (…) Fait et passé au dit Metz ce 6°Juin 1702 -Thirion l’un de Notaire subsigné
Dans une Maison scise au Marché des Chevaux appartenante a la succession il s’est trouvé comme suit
Total des Meubles 167, Argenterie 6, Bague d’or 3, Cartes et Papiers 710
Propriété d’une Maison. Une Maison auec sa cour, Place maison de derrière tous des Droits, appartenances et Dependancesn scituée a la Ville de Strasbourg au Marché de Cheuaux ou est pour Enseigne le Pigeon blanc, tenante dun côté a Monsr. Jean Adam Acker ancien Senateur, de l’autre a Jean George Stein aboutissante par derriere a Monsr André Gundelvin Tonnelier. Laquelle Maison est hypothequée premièrement a la Gürtler hoff pour 200 li. Plus au Sr Jean Friderc Rothan substitut a la Chambre des Contrats et Consorts pour la somme de 845 li. Plus au sieur Daniel Erneste Braun ancien Senateur de cette ville pour la somme de 1912 li. Plus a l’Eglise Parochiale de St Nicolas auprès de la Bruche pour la somme de 600 li. Et Enfin au refuge de cette ville pour la somme de 400 li. Au reste libre et franche, ladite Maison a esté taxé et estimé par les Maistres Experts et jurés de cette ville en vertu de leur Certificat dressé le 5 juin 1715 outre les susdites charges Encor pour la somme de 43 li. Sur la susdite Maison et appartenances dit une Expédition en Parchemin du Contrat de vente passé a la Chambre des Contracts de cette ville dattée le 22° 7.bre 1713.
Depte Actiue 123 li, Somme totale 1069 li – Total des Deptes Passives 2450 li., les Passives surpassent la Masse Active 1381 li

Accord entre François Richard et ses deux belles-filles sur la succession de Jeanne Royer
1715 (1. juillet), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Transaction – furent présents Le Sieur François Richard Marchand Cartier Bourgeois de cette ville d’une part
Le Sieur David Benoist aussy Marchand Cartier Bourgeois de cette ville comme poursuivant les Droits d’Agnès Louysse d’ammersbach sa femme et encore Pierre La Chapelle aussy Marchand Cartier Bourgeois de cette ville faisant pour et au nom d’Elisabeth delhaye sa femme aussy presentes et de Leurs Consentement d’autre part
Lesquelles partyes pour terminer Le different meû entre eux au sujet de La pretension desdites Agnès Louysse d’ammersbach d’Elisabeth delhaye sœurs qu’elles auoient formé Contre ledit Sr Richart pour se faire donner Leur bien maternel a elles eschûs par le deceds de feu Jeanne Royer son Espouse auparavant veuue de feu Vincent d’ammersbach et successivement de feu Jacques delhaye peres d’elles Comparantes (…)
lesdits Sr Benoist & La Chapelle pour et au nom de Leurs dites Espousses ont cédé, abbandonné et Renoncé a toutes Les pretensions Qu’ils ont pû ou dû former Contre Ledit Sr Richard pour Leurs droits le La succession de la dite deffunte Jeanne Royer (…) pour et moyennant la somme de 2000 Livres tournois

François Richard hypothèque la maison au profit de ses deux belles-filles en garantie de ce qu’il leur doit dans la succession de sa femme

1716 (s.d.), Chambre des Contrats, vol. 589
313-v, passé devant Pantrion le 2. marx 1716
Sçavoir soit qu’apres le deceds de La deffunte Damlle Jeanne Richard Née Ruyere on a passé Inventaire de sa succession le 17° Juin 1715, il s’est trouué que les dettes passives ont surpassé la masse Active, Neanmoins le Sr François Richard Marchand Cartier et bourgeois de Strasbourg veuf de lad. Jeanne Ruyere faisant réflexion d’auoir encore une suffisante melioration sur La maison, il a promis et promet en vertu de cette presente a payer à ses deux belle filles nommement a Damlle Agnese Louyse, femme du Sr Dauid Bennet et a Damelle Elisabethe femme du Sr Pierre de Chapelle, tous deux aussi marchands de Cartes, a ce present et acceptant la somme de 2000 Liures en tout et à chacune 1000 Liures
pour L’hypothèque speciale sa maison sçise au marché de Cheuaux auec tous ses appartenances et dépendances aux mesmes clauses comme elle est Inserée dans le susdit Inventaire [d’un côté au Sr Acker d’autre à l’arbre vert aboutissant par derrière au Sr Gondelvin]
(signé) François Richard, agnès Louuisse damersbach, dauid benay, lisabeth delhée

François Richard épouse en secondes noces Anne Marie Marmet, luthérienne convertie, fille d’un vitrier ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire des apports, célébration, conversion relatée dans le répertoire des Jésuites et dans celui du Convent ecclésiastique. Le mari assure à l’épouse la jouissance viagère de sa maison par le contrat de mariage
Eheberedung – entzwischen Monsieur François Richard Marchand et Maistre Cartier auch burgern allhier zu Straßburg, als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann Madmoiselle Marie Marmette, herrn Abraham Marmets, des Glaßers und burgers allhier mit weÿland Frawen Anna Catharina Marmettin gebohrner Schmidin seiner ersten Haußfrauen seel. eheleiblich erziehlten tochter als der Jungfrau hochzeiterin andern theil
Zu dem Fünfften, hat der herr bräutigamb seiner geliebten Jungfrauen hochzeiterin Zu einem gemeinen lebtägigen und widerfälligen Wÿdumb bestimmet, es mögen gleich Kinder von Ihnen beeden ehelich erzeugt, Vorhanden sein oder nicht, seine allhier in Straßburg, ohnfern dem Roß Marckt einseith neben herrn Johann Adam Ackern dem haffnern und E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzern, anderseit neben der Gastherberg Zum Grünen baum gelegen, hinden auff herrn Andream Gundelwein, den Weinhändlern und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer stoßende behaußung sambt allen deren begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten auch sambtlichen deren Gebäuwen, darauff Vermög Kauffbrieffs noch einige Capitalia so von 2000 gulden stehen – tigsten tag des Monats Maÿ im Jahr 1716, Johann Reinhardt Lang, Notarius juratus

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 258)
die 2 juny anni 1716 matrimonio coniuncti sunt Franciscus Richard viduus Joannæ Royer ex Parochia Sti petri Junioris, d licentiatu Parochi et Anna Maria Marmetin nuper ad Catholicam religionem conversa, Parochiana nostra (signé) f: Richard, anna maria marmettin (i 139)

Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 217)
Anna Maria Mamertin, 1715 octobre 6
Répertoire du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89)
n° 106, Marmetinn, Anna Maria, Abraham Marmets eines Glasers Tochter.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison. Ceux de la femme s’élèvent à 560 livres, l’actif du mari à 321 livres, le passif à 935 livres.

1717 (3. 10.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 39)
Inventarium und beschreibung aller Haab Vnd Nahrung, so François Richard der Cartenmacher vnd frauen Annæ Mariæ gebohrner Marmettin beeden Eheleüthen eigenthümlichen gehörig, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren besagter Ehefrauen, due vmb deri Ehemanns habenden Schulden willen, vnd damit dieselbe nicht auch Zugleich vmb das Ihrige Gebracht Würde, sich ordnungs mäßig bevögtigen, vnd gehörigen orthen vmb das Beneficium Cessionis ansuchen Zu laßen sich gemüßiget befunden (…) Actum Straßburg, Freÿtags den 3. 10.bris 1717.

In einer alhie Zu Straßburg auff dem Roßmarckt gelegenen vnd in dieße Nahrung gehörige behaußung ist befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoffstatt vnd bronnen mit allen ihren Gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten, Gelegen alhier Zu Straßburg, Auff dem Roßmarckt Zur Weißen dauben Genandt, eins. neben H Johann Adam Acker, E. E. Großen Raths alten beÿsitzern anderseit neben dem Würthshauß Zum Grünen baum, hinden auff H. Andres Gundelwein den Küeffer stoßend.
Davon gehen Jahrs dem Gürtler hoff 2. lb 12 ß 6 d Wehrungs Zinß dem Gürtlerhoff alhier ablößig in Capital mit 50. lb, Item 19 lb 2 ß 4 s Daniel Ernst Baumann E E Großen Raths beÿsitzer, ablößig in Capital mit 478. lb, Item 8. lb 15 ß H. Johann Friedrich Rebhaan, substituo in allhießig Contractstuben ablößig In Cap. mit 211. lb, Item 6 lb d Zinß der Kirchen zu St. Niclaus ablößig in Cap. mit 150 lb, Item 6. lb d Zinß dem Arbeit hauß alhier, in Haubtguth lößig mit 50. lb, Sonsten eigen, Vnd ist deße behausung von dem Ehe Mann den 22. 7.bris 1713. erkaufft word. pro 1110. lb. Wann nun vorstehende beschwerd. So in summa sich belauffen vff 939. lb davon abgezogen werden, so verbleibt ane solchem anschlag oder werth noch übrig 180. lb. Über vortehende behaußung besagt 1. frantzöß. Perg. Kauffbrieff in allhießiger Contract stuben verfertiget, vnd mit deroselben Insigel verwahrt, datirt den 22. 7.bris 1713.
Series Rubricarum. Des Ehefrauen unverändert Guth. Sa. haußraths 178, Sa. Silbers 49, Sa. guldenen ring 29, Sa. Schulden 37, Sa. der Ergäntzung 266, Summa summarum 560 lb
Des Ehe Manns vnd die theilbare Nahr. Sa. haußraths 51, Sa. leeren Vaßen 5, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Cartenmach. geh. 61, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 180, Sa. Schuld 21 Summa summarum 321 lb – Schulden 935 lb Übertreffen also hievor geschriebene Passiva des Manns sambtliches unverändertes vnd theilbares Guth umb 614 lb
Eheberedung (…) 1716, Johann Reinhardt Lang, Notarius juratus

Etat des biens que peut réclamer Anne Marie Marmet à son mari François Richard, devenu garde chez le maréchal du Bourg
1733 (16.Xbr), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 421
Designatio deßen was Frau Anna Maria Richart gebohrene Marmettin, ane herrn François Richart nunmaligen Garde beÿ Ihro Excellenz Herrn Marechall Du Bourg, Ihren Ehevogten, wegen deroselben Ihme Vor ohnverändert zugebrachten Guths zuerfordern hat
Vermög Inventarÿ über Ihr dießr beeder Ehepersohnen in Anno 1717 gehabte et beseßene Activ und passiv Nahrung, durch H. Jacob Christoph Pantrion gefertiget

François Richard loue une partie de sa maison au boulanger Etienne Momy

1718 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 413
François Richard Cartier
à Etienne Momi boulanger
dans sa maison scituée au marché aux Cheuaux au pigeon blanc l’appartement du boulanger, sçavoir trois chambres à farine deux poeles trois cuisines et la moitié de La Cave le four l’entrée et la boulangerie, ensemble un petit grenier, pour 4 années à commencer a La St Michel prochaine – moyennant un loyer annuel de 180 livres tournois
qu’en cas que le Locataire ne puisse pas gaigner sa vie dans cette maison il Luy sera possible de la quitter en avertissant le propriétaire 6 mois auparavant

Etienne Momy qui doit quitter la maison Richard mise aux enchères à cause de la faillite de son propriétaire sollicite auprès des Quinze l’autorisation de s’établir dans une autre maison
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
(p. 285) Montag d. 27. Junÿ 1718. – Estienne Momi Ca E. E. Handwerckh der Weißbecken pt° bachens
Iidem [Obere Ungelt Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] referiren daß Estienne Momi d. burger undt Weißbeckh allhier C. E. E. Handwerckh der Weißbecken, ein Unterthg. Memoriale und bitten prod. undt in denselben Vorgestellt, daß er alß ein hiesiger burger nunmehr bereiths über dreÿ Jahr das beckhen handwerckh in dem hauß Zur weißen tauben auff dem Roßmarckh gelegen getrieben, es solle aber selbiges nächster tagen Wegen François Richard des Kartenmachers falliment Verkaufft werd. und seÿe alßo der Impl. genöthiget, sich umb eine andere gelegenheit umbzusuchen, Weil er nun das bißhero von Jean Desjour bewohnte bachhauß in der langen Straaßen beÿ dem Schwartzen Adler gelegen, Zu wohnen entschloßen, und jetzund Keine andere gelegenheit weis, alß bäthe er Ihme gnädig Zu erlauben sein handwerck in ged. hauß, welches Er auff Joh. Bapt: Zu beziehen gesinnet fort zu treiben.
Alß auff geschehene Remission man den Imploranten ferner gehört, habe er beÿgefügt, er seÿe nunmehr gezwungen außzuziehen, indeme er das hauß quæst. bereiths entlehnt und jetzung Kein anderes haben Könne, Nôe des Handwerckhs hätten Carl Heintz der Zunfftmeister, Philipp Müller undt Joh. Groß geantwortet, daß dieses hauß, welches Impl. zu beziehen willens, Krafft Mghh. Erkatnuß vom 11. Sept. 1717 Keine Becken Gerechtigkeit habe, und Jean Desjour allein auff ein halb jahr darinn Zu bachen erlaubt worden, auch Zu beförchten daß wann dem Imploranten gratificirt würde, ein anderer nach Ihme solches auch prætendiren dörffe, mit Vnd.her bitt denselben mit seinem gesuch abzuweißen, und es beÿ allegirter Erkantnuß Zu laßen, Gegner habe beÿ jüngst gehabten Handwerckh offentlich außgesagt, er wolle gern sehen, Wer Ihme in diesen hauß Zu bachen Verwehren werde. Implorant habe sein bitt Widerhohlt mit dem ferneren beÿsatz Er habe wahrgenommen, daß Jean Desjour in diesem hauß gebachen, aber nicht gewußt daß Keine gerechtigkeit darauff haffte.
Auff seithen der Hh. Depp. halte man davor, daß weilen der Implorant auß Zu Ziehen genöthiget, und noch Zur Zeit Kein ander hauß so eine becken gerechtigkeit hat, bekommen Kan, Ihme biß nächst Künfftig Michaelis, aber nicht länger, in dem quæstionirten hauß seine profession Zu treiben erlaubt werden Könte, und wann dieße Zeit Vorbeÿ, er ein anderes undt Zwahr beckhen hauß zu beziehen schuldig sein solle. Die genehmhaltung zu MGhh. stellend. Erk. Willfahrt.

La maison est acquise lors de la susdite enchère judiciaire par le voisin, le maître potier Jean Adam Acker qui la revend quelques mois plus tard au boulanger André Lobstein et à sa femme Anne Ursule Bord

1719 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 410-v
hr. Joh. Adam Acker E.E. Großen Raths beÿsitzer
in gegensein Andres Lobstein weißbeckers und Annæ ursulæ geb. Bordtin
hauß hoff und hinderhauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ohnfern dem rossmarckt, einseit neben dem verkäufer anderseit neben dem gasthauß zuem grünen baum hinten auf H. Gundelwein stoßend – um 50, 50, 150, 232, 100, 428 und 175 pfund verhafftet, geschehen um 364 pfund

Le boulanger Jean Frédéric Gross fait enregistrer la fin de l’apprentissage d’André Lobstein
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 38) Mittwochs den 4. Januarÿ 1708 – Siegelgeltt
Johann Friedrich Groß der Weißbeck erscheint mit Andreas Lobstein seinem geweßenen Jungen, und bittet, Weilen die Lehrzeit Vorbeÿ undt Sie beederseits Zufrieden, Ihne nun ledig Zusprechen. Erkant Willfahrt, dt. 11. ß d. Vor alle Gebühr.

Originaire de Mundolsheim, André Lobstein épouse en 1715 Anne Ursule Bort, fille de sellier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 146, n° 12)
1715. Mitwoch den 5. Jun. 1715. sind nach Vorhergegangener Zweÿmahligen offentlichen Außruffung in der Pfarrkirch der Evangelischen Gemeinde Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Andreas Lobstein der ledige weißbeck von Mundolßheim, weÿl. Andreas Lobsteins geweßenen Ackersmans vnd burgers daselbst hinterlaßener Ehel. Sohn, und Jgfr. Anna Ursula Bortin, weÿl. Christian Borten geweßenen Sattlers vnd burgers allhie, hinterlaßener Eheliche Tochter, welches bezeugen Andreas lobstein Als Hochzeiter, Anna Ursula bortin alls hochzeiterin (i 150)

André Lobstein devient bourgeois par sa femme un mois plus tard le premier juillet
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 813
Andreas Lobstein der beck Von Mundolßheim, emp. das burger recht Von seiner Fr. Anna Ursula Burckin p. 2. gold fl. 16 ß Wird beÿ dem becken dienen, Jur. d. 1. Julÿ 1715.

André Lobstein devient tributaire chez les Boulangers le 10 juillet
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 209) Dienstags den 10. Julÿ 1715 – Neuzünfftiger
Andreas Lobstein, Von Mundolßheim præsentirte behörige Schein und bittet auch umb das Zunfftrecht will weißbecken, Erkant, willfahrt, dedit 3. lb 8 ß d vor alle gebühr wie voriger (2. lb 16 ß d dt.)

Les Quinze accordent à André Lobstein le droit de vannage
1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
(p. 198) Sambstag d. 10. Junÿ 1719. – Moss. nôe Andres Lobsteinn des Weißbecken und burgers allhier, prod. Zweÿ Zunfft Schein von E. E. Zunfft der Becken undt von E. E. Zunfft Zur Lucern, vermög welcher Principali das Wannenrecht auf Mghh. confirmation gedeÿen mag, bitt Unterthänig Ihme solches in gnad. Zu Kommen Zu laßen, Erkandt wird dem Imploranten in seinem begehren willfhrt mithin die Zweÿ producirte Zunfft Schein Obrigkeitlich confirmirt.

André Lobstein et Anne Ursule Bord vendent la maison 1 500 livres au tapissier Jean Bertenier

1728 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 293-v
Andreas Lobstein der haußfeurer und Anna Ursula geb. Bordin
in gegensein Jean Bertenier des Tapecirers
Eine Beckenbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm kleinen Roßmarckt, einseit neben H. Rathh. Johann Adam Acker Statt haffner anderseit neben der gastherberg zum grünen Baum Johann Georg Strengen seel. wittib zugehörig, hinten auff die gundelweinische wittib – wegen des Beckenladens gibt man 10 ß allmend hiesigen Stadt Pfenning Thurn – um 1287 pfund ausmachende capitalien verhafftet und 170 zinnß, geschehen um 38 pfund

Jean Bertenier loue une partie de sa maison au boulanger Michel Gary

1746 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 164-v
Jean Bertenier, tapezirer
in gegensein Michael Garÿ des weißbecken
in einer am kleinen Roßmarckt, einseit neben weÿl. H. Rathh. Johann Adam Acker des stadthaffners erben, anderseit neben Johann Michael Kreutzer dem schloßer gelegenen behausung unten auff dem boden eine stub, kuchen, bachhhauß, gemeinschaft des hoffs und bronnens, die unterschlagenen helffte des kellers und noch einen besonderen platz in ged. keller, dreÿ stiege hoch vornen auff der gaß die Meelkammer welche die breite des haußes einnimmt, einen brod kasten unten auff dem boden in dem eingang und die erlaubnus Meelsäck in ged. eingang oder haußöhren zu stellen, zwo stigen hoch auff dem gang eine Magd kammer, dreÿ stiege hoch auff dem gang im hoff eine knecht kammer so dann vier stiegen hoch im hinderhauß eine bühn – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 130 gulden

Les experts estiment la maison à la somme de 1 250 livres à l’état de fortune dressé en 1746.
Jean Bertenier loue une partie de sa maison à Marie Thérèse Kohler, veuve du boulanger Michel Gary

1753 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 190
Jean Bertenier der tapezierer
in gegensein Fr. Mariæ Theresiæ geb. Kohlerin weÿl. Michael Garÿ gewesenen weißbecken wittib mit beÿstand Sebastian Conrad des weißbecken
in einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane dem kleinen Roßmarckt einseit neben N Dupont dem caffetier, anderseit neben Johann Michael Kreutzer dem schloßer gelegenen behausung, unten auf dem boden eine stub, kuchen, bachhauß, gemeinschaft des hoffs und bronnens; die unterschlagene helffte des kellers und noch einen besonderen platz im gedachten keller, dreÿ stiegen hoch vornen auff die gaß die meel kammer, welche die breite des haußes nimmt, einen brod: kasten im eingang des haußes und die erlaubnuß meel säck in gedachten eingang oder haußöhren zu stellen, zwo stiegen hoch auff dem gang eine magd kammer, dreÿ steige hoch auß dem gang im hoff eine knecht kammer, so dann vier stiege hoch im hindern hauß eine bühn – auff 9 nacheinander folgenden jahren von dato anfangend – soll den gump bronnen gehalten und das bach camin auß ihre costen sauber zu laßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 156 gulden

Jean Bertenier loue une partie de sa maison au boulanger François Hæssler

1762 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 334
Jean Bertinier der tapezirer
in gegensein Frantz Häßler des frantzösischen becken
verlühen, in seiner ane dem Roßmarckt gelegene behausung unten auf dem boden eine stub, und eine kuche im eingang des hauses, zweÿ bänck seine früchtstück darauf zu stellen nebst einem wandkasten alda, im hoff platz für holtz zu legen, ein kleines cabinet , einen unterschlagenen keller, * einen bachstub und bachküch den gemeinschafften gebrauch des gumpbronnens auf dem dritten. stock eine große meelkammer eine andere kammer vor die knecht darin zu legen, ein kleines kämmerlein und ein kleines bühnel – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 365 livres

Les experts estiment la maison à la somme de 1500 livres à l’inventaire dressé en 1764 après la mort de Jean Bertenier.
Sabine Baumann née Bertenier hypothèque le tiers qui lui revient de la maison au profit du marchand Jean Daniel Pfæhler

1765 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 819
H. Lt. Johann Heinrich Faust E. E. kleinen raths procurator und advocatuts ordinarius als mandatarius Fr. Sabinä Baumännin geb. Bertenier
in gegensein H. Johann Daniel Pfähler des handelsmanns – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt, einseit neben H. N. Dupont dem caffesieder, anderseit neben H. Joseph Kreutzer dem schloßer, hinten auff Martin Schwing dem kieffer

Susanne Sabine Bertenier veuve du messager David Baumann qu’elle avait épousé en 1730 meurt en 1766 en délaissant six enfants dont les deux aînés sont réduits à la légitime. Le prix d’estimation de la maison entière est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 791 livres, le passif à 635 livres.

1766 (22.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 724) n° 608
Inventarium über Weÿland Frauen Susannæ Sabinæ Baumännin geb. Bertinier, Weÿland David Baumanns geweßenen Einspännigers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1766. – als dieselbe Mittwochs den 25.ten Junÿ dieses laufenden 1766.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen seel. hintritt jie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf freÿtag den 22.ten Augusti A° 1766.
Die Verstorbene seelig hat per testamentum Zu Erben Verlaßen, Wie folgt 1.mo Hn Joh: David Baumann den Tapezierer und burger allhier, welcher unter assistentz herrn Johann Niclaus Wilhelm procuratoris vicarÿ, dem Geschäfft persönlich beÿgewahrt, jedoch nur in legitimam, daß ist den Zwölfften theil der gantzen Verlaßenschafft
2.do frau Margaretham Salome Kauffmännin geb. Baumännin, Joh: Valentin Kaufmanns Von Wittolsheim im Obern Elsaß Ehefrau, so unter assistentz deßelben auch nur in Legitimam, daß ist den 12.ten theil der gantzen Verlaßenschafft. Indeme aber dieselbe durch Ihre heurath das burgerrecht Verlohren, alß ist Zufolg Extractus Es En Kleinen Raths Memorialis vom 20. Aug. jüngst Hr Christian Ludwig Böckler J. V. Ltis Es En Großen Raths alter; und Es En Kleinen Raths dermahliger beÿsitzer als Deputatus ernennt worden, weilen aber derselbe abweßend, so were eingangs gedache hr Joh: Melchior Ziegler Ebenmäßiger beÿsitzer Es Es Kleinen Raths als Deputatus Zugegen
In alles übrige aber setzte die Verstorbene seel. Zu erben ein 3.tio Jgfr Mariam Sabinam Baumännin, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero unter assistentz Hn Joh: Friderich Moritzhäußer Kiefers und burgers allhier gegenwärtig war, in den Vierten theil der nach abzug der den beeden in Legitimam instituirter Kinder gebührig Pflichttheiler, annoch restirend Verlaßenschafft,
4.to Susannam Salome Baumännin, so majorennis und abweßen, dahero ob Ehrengedachter Hr Deputatus Ziegler in Ihrem Nahmen gegenwärtig ware, in den 2.ten 4.ten theil der nach abzug Vorgemelter Legitima noch restirender Nahrung, 5.to Susannam Mariam Baumännin, So dann 6.to Mariam Elisabetham Baumännin, dieße beede in die restirende Zwen Vierte theil der nach abzug denen beeden in Legitimam instituirter Kinder gebühriger Pflichttheiler anoch vorhandener Verlaßenschafft, und ist in dießer beeder jüngern Kinder Namen weilen dieselbe annoch minoren obgedachter hr Johann Friedrich Moritzhäußer der Kiefer und burger allhier als dero geordnet und geschworener Vogts hiebeÿ erschienen.
Allso alle 6 der Verstorbenen seel. mit Ihrem Vorher Verstorbenen Ehemann ehelich erzeugte Kinder und Vorgemelter maßen per testamentum eigesetzte Erben

In einer allhier Zu Straßburg in dem Zwinger zwischen dem Steinstraßer und Crohnenburger Wahl gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung. Nemblich der dritte theil Vor unvertheilt Von und ane einer Behaußung, bestehend in Vorder : und hinter hauß, hoff, hoffstatt und Bronnen mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Kleinen Roßmarckt einseith neben N. Dupont dem Caffetier, anderseith neben H. Joseph Kreutzer dem Schloßer hinten auf weÿl. Friedrich Burgers geweßenen Kieffers Erben stoßend, so außer hernach beschriebenen darauf hafftenden Capitalien freÿ leedig, eigen, und in Weÿl. Hn Jean Bertenier des gewesenen Tapezierers der Verstorbenen frauen Vatters seel. Verlaßenschafft Inventario den 14. 9.bris 1764 durch mich Notm. errichtet, durch die Hh. Werck Meistere lauth Abschatzung vom 3.t 9.bris angeschlagen pro 1500. lb. Macht der hiehero gehörige dritte theil 500. Die übrige 2/3.te theil seind der Verstorbenen seel. Schwester und verstorbenen Bruders seel Tochter Vor ohnvertheilt gebührig. Über die gantze Behaußung sagt 1. teutscher pergamentener Kffbr. in allh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhang: Insiegel Verwahret, d. d. 12. Aug. 1719. mit Lit. A notirt. Ferner 1. Neuerer teutscher pergament. Kffbrief auch allda errichtet und mit ermeltem Insiegel corroboriret vom 28. Junÿ 1728. mit Lit. B. bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Testamenti solennis in Scriptis
Sa. haußraths 134, Sa. silbers 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Antheils ane einer Behaußung 500, Summa summarum 791 lb – Schulden 635 lb, Nach solchem abzug 155 lb
Sa. Prælegaten 136 – Stamm Summ 104. lb

Fils de tisserand, le tailleur David Baumann épouse en 1730 Susanne Sabine Bertenier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° IX)
1730. Festo Paschat. et dom Quasimodogeniti proclamati sunt David Baumann, der Jünger lediger Schneider v. Burger alhier David Baumann, deß Leinenwebers v. burgers alhier ehel. Sohn, v. Jgfr. Susanna Sabina G. Jean Bertenier deß Tapissiers v. burgers alhier ehel. tochter. Copulati sunt Donnerst. d. 20. Aprilis [unterzeichnet] als hochzeiter davied baumann, Susanna Sabina Bertenier hoch zeiterin (i 105)

Les héritiers Baumann cèdent leur tiers de maison à leur tante et cohéritière Susanne Bertenier, femme du relieur Jean Jacques Goppert sur le pied de 3 000 livres.

1767 (17.6.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 356, Not. Langheinrich, 12.6.1767
auf Ansuchen Fr. Susanna Goppertin geb. Bertinier Johann Jacob Goppert des buchbinders Ehefrau, nachstehende Erbscession (einverleibt worden)
Erschienen zu weil. H. Jean Bertinier des gewesenen tapezierers und burgers seel. Verlaßenschaft Inventation und Abtheillung, H. Johann David Baumann der tapezirer, Fr. Margaretha Salome Kauffmännin geb. Baumännin unter assistentz ihres Ehevogts Johann Valentin Kauffmann, Jfr. Maria Sabina Baumännin so majorennis mit beÿstand obgedachten Kauffmann ihres schwagers, H. Lt. Georg Joseph Claus als curator Susannä Salomä Baumännin so abweßend, H. Johann Friedrich Moritzhäußer der kieffer als geordnet und geschworener vogt Susannä Mariä und Mariä Elisabethä derer Baumännin alle sambt weÿl. Susanna Sabina Baumännin geb. Bertinier mit auch weÿl. David Baumann geweßenen Einspännigers Ehefrau verlassene sechs kinder
(verkauffen) Fr. Susannæ Goppertin geb. Bertinier Johann Jacob Goppert des buchbinders Ehefrau ihrer mutter seel. eheleibl. schwester und miterbin ane obgedachten H. Jean Bertinier ihres vatters
ihre im ohnvertheilt vätterlich und respective großvätterlichen Erb, einseit neben N. Dupont dem caffetier, anderseit neben Joseph Creutzer dem schloßer, hinten auff weÿl. Friedrich Burger dem kieffer wb. und erben, ihre vor ohnvertheilt gebührige dritten theil von und ane einer behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, hoffstatt und bronner mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem kleinen Roßmarckt – dass gantze um 6000 pfund gerechnet

Jean Jacques Goppert et Susanne Salomé Bertinier hypothèquent la maison au profit de Paul Frédéric Schübler, pasteur à Sainte-Aurélie

1767 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 361
Johann Jacob Goppert der buchbinder und Fr. Susanna Salome geb. Bertinier mit beÿstand Johann Michael Nobes des schumachers und Friedrich Moritzheußer des kieffers beede ihren nächsten
in gegensein H. Paul Friedrich Schübler des pfarrers zu St. Aurelien – schuldig seÿen 400 pfund
zum unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane dem kleinen Roßmarckt, einseit neben N. Dupont dem caffésieder, anderseit neben Joseph Creutzer dem schloßer, hinten auff die Burgerischen Erben

Jean Jacques Goppert est admis en octobre 1728 à faire son chef d’œuvre qu’il présente en décembre. Les examinateurs estiment que l’aspect extérieur du livre est assez suffisant mais que l’intérieur est mal fait. Ils reçoivent cependant le candidat maître en considération de sa faible constitution. Il est reçu tributaire quelques jours plus tard.
1728, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 420) Donnerstag den 14. Octobris 1728 – Johann Jacob Goppert der ledige buchbinder von hier gebürtig erscheint und bittet umb auffnahm und Verfertigung des Meisterstücks, maßen Er seine Zeit der genüge nach passirt, Erkannt wird demselben in seinem begehren gegen Erlag der gebühr willfahrt und soll es beÿ Meister Anthoni bitten machen
ist biß auff das nechste gericht Verwißen vnd die buchbinder ordnung.

(p. 428) Donnerstag den 2.ten Decembris Anno 1728 – Johann Jacob Goppert der ledige buchbinder von hier gebürtig erscheint und præsentirt sein am 14. Octobris Jüngsthien auffgenommenes Meisterstück, bittet darüber Zuerkennen.
Herr Johann Philipp Geÿßler und herr Johann Jacob Degermann beede von handwercks wegen hierzu verordnete herren Schauere deferiren nach genügsahmer besichtigung daß die Vorgelegte fünff Stück, so Viel die eüserliche arbeit anbelangt, seÿe dieselbe noch Ziemlich guth, was aber die innerliche arbeit alß heften und schlages sehr grobe fehler seÿen, so wolten Sie dannoch in consideration eines schwachen und armseeligen Menschen, ihn vor einen Mitmeister erkennen, wofern Er handtreu geben Kan, daß Er solches mit eigener hand gemacht dedit desuper fidem er dedit pro Discretione vier gulden.

(p. 460) Mittwoch den 14. Decembris Anno 1729 – Johann Jacob Goppert der buchbinder Von hier gebürtig, erscheint und prod: Stallschein de 14. Novembris 1729 Krafft deßen Er umb das Zunfft und Stubenrecht bittet, Erkannt, gegen Erlag er gebühr willfahrt. Juravit.

Fils de fabricant de chausses, Jean Jacques Goppert épouse en 1730 Marie Salomé Hoffmann, fille de médecin : contrat de mariage, célébration
1730 (17.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 664
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Jacob Goppert, Ledigen buchbindern und burgern alhier alß Bräuthigam ane einem
So dann der Viel Ehr und tugendsamen Jungfer Maria Salomea gebohrner Hoffmännin, weÿl. S. T. H. Georg Bernhard Hoffmann geweßenen Med. Doctoris und burgers alhier nunmehro seel. nachgelaßener eheleiblichen tochter alß hochzeiterin an Andern theÿl.
So beschehen Straßburg den 17.ten Augusti Anno 1730. [unterzeichnet] Johann Jacob goppert, Maria Salome Hoffmännin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 85, n° 307)
1730. Eod. [Mittw.d. 4. 7.ris] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Goppert der ledige Buchbinder v. b. alhier, weÿl. Philipp Jacob Gopperts geweßenen b. v. hooßenstrickers Nachgel. ehl. Sohn, v. Jgfr Maria Salome Weÿl. H. Geörg Bernhard Hoffmans geweßenen Med D. et practici alhier nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Ich Johann Jacob goppert als hochzeiter, Maria Salome Hoffmännin alß hochzeiterin (i 89)

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1731, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1100
Inventarium über Mstr. Joh: Jacob Goppert buchbinders und frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Hoffmännin beed. Ehel. und bürgere alhier in die [ehe] gebrachtes Vermögen

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Hoffmann n’est pas non plus conservée. Elle délaisse une fille d’après les actes ultérieurs.
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1228
Inventarium über weÿland Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Hoffmännin Meister Johann Jacob Goppert des buchbinders und burgers alhier geweßener Haußfrauen seel. Verlassenschafft

Jean Jacques Goppert se remarie en 1735 avec Susanne Salomé Bertenier : contrat de mariage, célébration
1735 (1.8.), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Goppert, buchbinder und burgern allhier zu Straßburg alß dem Bräutigam ane Einem,
So dann der Tugendsamen Jungfer Susanna Salome Bertenier, des Ehrengeachten Herrn Johannes Bertenier, Tapezierers und burgers allhier Ehelich erzeugter Tochter, alß der Jungfer Hochzeiterin an dem andern Theil
So Geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 1.ten Augusti Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Jacob goppert Als hochzeiter, Susanna Salome Bertenier als Hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 136, n° 513)
1735. Mittw. d. 31. Aug. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Goppert der buchbinder, wittiber v. b. alhier v. Jungfr Susanna Salome, H. Joh: Berniers b. v. Tapezierers ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob goppert als hochzeiter, Susanna Salome als hochzeiterin (i 140)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison du cordonnier François Laurhos petite rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 144 livres.
1738 (9.6.), Not. Mader (6 E 41, 691) n° 928
Inventarium über deß Ehrengeachten Herrn Joh: Jacob Gopperts deß Buchbindters, und der tugendsammen frawen Susannæ Salome gebohrner Berteniere beeder Eheleuthe und burgers Allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1738. – (…) und sich deren jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen allhier in der Königl. Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn deß Ehrengeachten herrn Joh: Adam Vierlings hohlträhers und burgers Allhier deß Ehemanns Kindts Erster Ehe geschwornen, Vogts und Herrn Jean Bertenier deß Tapecierers und auch burgers allhier der Ehefrauen Vatters beeder allhier insonderheit erbetternrn beÿständen, auff Montag den 9. Junÿ Anno 1738.
In einer Allhier in der Königlichen Statt Straßburg ane der kleinen Stadelgaß gelegenen , Meister Frantz Laurhoß dem Schuemacher gehöriger und Von beeden Eheleuthen lehnungs weiß bewohnenden behaußung, ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns Eigenthümb. Vermögen, Sa. haußraths 121, Sa. Werckzeugs und Waar 37, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Activi 50, Summa summarum 214 lb – Schulden 95 lb, Nach solchem abzug 119 lb, Hierzu ist zu legen die Ihme gebührige helffte ane denen haußsteuren, so antrifft 10 lb, Des Ehemanns sambtl. Eigenthümbl. Vermögen 129 lb
Der Ehefrauen Eigenthümbl. Nahrung, Sa. haußraths 64, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldtenen Ring 7, Sa. der baarschafft 5, Sa. deß Pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 134 lb – Darzu gelegt die Ihro gebührige Halffte ane denen haußteurer, 10, Der Ehefrau gantze Nahrung 144 lb

Jean Jacques Goppert fait vendre des objets mobiliers devant une maison petite rue de la Grange avec la permission du tuteur de sa fille issue de sa première femme.
1750 (7. 8.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 45) n° 954
Mittwoch den 7. Octobris 1750 hat Johann Jacob Goppert buchbinder und burger allhier vor seinem hauß etliche Mobilien in gegenwart Johann Adam Vierling, des hohldrehers seiner Tochter erster Ehe Vogts durch herrn Johann Lucas Schaaff allhiesig geschwornen Käuffler vor deßen wohnhauß an der Kleinen Stadelgaß gelegen offentlich verkauffen und versteigern laßen
So beträgt nach deren Abzug der Marckttags looßing 26 lb – sig. Straßb. den 7. Octobr. 1750.

Le tourneur Jean Adam Vierling rend compte de la tutelle des biens appartenant à Marie Salomé Goppert
1752 (27.2.), Not. Haering (6 E 41, 1382) n° 91
Berechnung deßen was Ich unterschriebener Johann Adam Vierling der Kunstdräher und br. alhier zu Straßburg als Anno 1733 geordnet und geschworener Vogt Jgfr. Mariä Salome Goppertin weiland Frau Mariä Salome Goppertin geb. Hoffmännin sel. mit Mr Johann Jacob Goppert dem buchbind. und burgern alhier ehelich erzeugter Tochter, seith ihrem erreichten 18. jährigen Alter, wegen ihres mütterl. Guths, nach Anleitung des darüber dh. H. Not. Oelinger A° 1736 gezogenen summarischen Calculi eingenommen und dagegen außgegeben habe.

Jean Jacques Goppert meurt en 1764 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison rue Saint-Urbain (rue du Maroquin). Les deux tiers de la maison au Petit marché aux Chevaux sont estimés au prix total qui figure à l’inventaire dressé en 1765. L’actif de la veuve s’élève à 1 364 livres, le passif à 1 404 livres. Les biens du défunt et de la communauté présentent un actif de 260 livres et un passif de 548 livres.

1769 (19.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) n° 720
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Herrn Joh: Jacob Gopperts Senioris geweßenen Buchbinders und Burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1769. – als derselbe dienstags den 4. Apr. dießes laufenden 1769.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinen aus dießer Zeit genommenen seel. Absterben hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen, seel. in Zween Ehen ehelich erzeugter Kinder auch deor Beiständere aller gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ insonderheit benahmbßet, ersucht und invenirt durch nie Ehren und Tugendsame Frau Susannam Salome Goppertin geb. Bertenier die hinterbliebene Wittib (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag de 19.ten Maÿ A° 1769.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Frau Mariam Salome Nobißin geb. Goppertin, herrn Joh: Michael Nobis, Schuhmachers und Burgers allhier Ehefrau, des Verstorbenen seel. in erster Ehe mit auch Weÿl. Fraun Mariä Salome geb. Hoffmännin seel. ehelich erzeugter und nach todt Verlaßener tochter, in deren Nahmen obgedachter Jhr Ehemann beÿ dem Geschäfft erschienen in den ersten dritten Stammtheil,
2.do Jgfr. Susannam Salome Goppertin, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero unter assistentz nachgemelten Ihres geliebt. Bruder der Inventur persönlich beÿgewohnt, in den andern dritten Stammtheil, So dann 3.tio Hr Johann Jacob Goppert den Buchbinder und burgern allhier so in persohn der Inventation Zugegen War, in den dritten und letzten Stammtheil, diße beede letztere des Verstorbenen seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugte beede Kinder. Alle 3. des Verstorbenen seel. in Zween Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu dreÿen gleichling. portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Urbans gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden Worden, Wie folgt.
Antheil ane einer behausung (W.) Nemblichen Zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und an einer Behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Kleinen Roßmarckt einseith neben N. Dupont dem Caffetier, anderseith neben H. Joseph Creutzer dem Schloßer, hinten auf Weÿl. Friedrich Burgers geweßenen Kieffers Erben stoßend. so außer hernach beschriebenen darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ leedig, eigen und ist die gantze behaußung beÿ Weÿl. Hn Jean Bertenier des gewesenen Tapezierers und burgers allh. der W. eheleiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft laut des darüber durch mich unterschriebenen Notarium A° 1764. errichteten Inventarÿ angeschlagen, dabeÿ man es auch mit Genehmhaltung derer Wohlverordneten Hh. Dreÿern Löbl. Statt Stalls dermahlen gelaßen pro 1500. lb. Ane soclher Behaußung ist der hinterbliebenen W. selbsten ein dritter theil erblichen Zugekommen und hat dieselbe den übrigen dritten theil Von samtlichen Baumännischen Kindern und Erben aut Erbs Cession Vom 12. Jun: 1767. Käuflichen angenommen, der Restierende dritte theil aber ist Weÿl. Jean Jacques Bertenier des geweßenen tapezierers und burgers allhier der Wittib eheleiblichen Bruders nachgelaßene Tochter Vor Unvertheilt gehörig. Über die gz. Behaußung sagt ein teutsch. pergam. Kffbr. in allh. C. C. Stub gef. und m. dero anhang: Ins. Verwahret, dat. d. 12. Aug. 1719. mit Lit. A notirt. So dann 1. daselbst gefert. v. m. do. anh. Ins. Verw. Kffbr. vom 25. Junÿ 1728. mit Lit. B. bemerckt.
Ergäntzung der Wittib Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. zufolg Inventarÿ über beeder geweßenen Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1738. durch weÿl. Hn Not. Philipp Jacob Mader seel. gefertiget
Wÿdumb, Welche, der Verstorbene seel. Von Weÿl. frauen Mariæ Salome Goppertin geb. Hoffmännin seiner ersten Ehefrauen biß an dieße sein seel. Ende genoßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung
Der Wittib unveränderter Vermögens, Sa. haußraths 10, Sa. silbers 2, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Antheils ane einer Behaußung 1000, Sa. Schuld 50, Summa summarum 1364 lb – Schulden 1404 lb, Compensando, passiv Onus 40 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben unverändert und theilbarer Nahrung unter einem Titul beschrieben, maßen die W. auf der theilbarer Nahrung renunciren und solche denen Erben tam active quam passive allein überlaßen wird, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 1, Sa. Gulden 234, Summa summarum 260 lb – Schulden 548 lb, In Vergleichung, Passiv Onus 288 lb

Marie Salomé Bertenier, héritière d’un tiers de la maison du chef de son père, et son mari le peintre en porcelaine Jean Jacques Dauber hypothèquent leur part de maison au profit du chapelier Jean Frédéric Mengès

1769 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 538
Johann Jacob Dauber der Porcellanmahler und Maria Salome Bertinier mit beÿstand H. Lt. Franz Jacob Serraffond und H. Johann Gottfried Plarr, beede E. E. Kleinen Raths beÿsitzer und ihrem curatoris ad actum H. Johann Nicolaus Wilhelm procuratoris vicarii
in gegensein Johann Friedrich Menges des hutmachers – schuldig seÿen 112 pfund
unterpfand, ein dritter theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane dem kleinen Roßmarckt, einseit neben H. N. Dupont dem caffeesieder, anderseit neben H. Joseph Creutzer dem schloßer, hinten auff weÿl. Friedrich Burger gew. kiefers Erben

Susanne Salomé Bertenier veuve de Jean Jacques Goppert et Marguerite Salomé Bertenier femme de Jean Jacques Dauber vendent la maison au boulanger Quirin Bonn et à sa femme Françoise Gilloth

1770 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 582-v
Fr. Susanna Salome geb. Bertinier weÿl. Johann Jacob Goppert gewesten buchbinders wittib, beÿständlich ihres Sohns Johann Jacob Gopert des buchbinders, Margaretha Salome geb. Bertinier Johann Jacob Dauber des mahlers Ehefrau und mit beÿstand ihres curatoris H. Johann Nicolaus Wilhelm procuratoris vicarii
in gegensein Quirin Bonn des frantzösischen becken und Franziscæ geb. Giloth mit beÿstand ihres bruders Franz Antoni Giloth des kieffers und ihres schwagers Jean Baptiste Dango des goldstickers
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem kleinen Roßmarckt einseit neben N. Dupont dem caffeesieder, anderseit neben H. Joseph Kreutzer dem schloßer, hinten auff Johann Martin Schwind den kieffer – ihre Franzisca Giloth zu zweÿ dritten und ihre Dauberin zu einen dritten theil zuständig – um 150, 478, 175, 150, 100, 250, 400 und 112 pfund beladen, geschehen um 370 pfund

Vente provisoire correspondant au contrat ci-dessus, passée devant notaire

1770 (28.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 168
Erschienen (…) Frau Susanna Salome gebohrne Bertenier, weÿland herrn Johann Jacob Goppert, geweßenen buchbinders und burgers allhier nachgelaßene Wittib, beÿständlich H. Johann Jacob Goppertn des buchbinders und burgers allhier ihres leiblichen Sohns, und Frau Margaretha Salome gebohrne Bertenier Herrn Johann Jacob Daubers, des Kunstmahlers und burgers allhier Ehegattin mit beÿstand dießes ihres mariti, dieselbe haben
in Gegensein Herrn Quirini Bonn, des frantzösischen Becken und burgers allhuer (verkaufft)
zwar sie Frau Goppertin ihr theils vorhin eigenthümlich und theils von denen baumännischen Kindern in crafft der vor H. Notario Johann Daniel Langheinrich unterm 12.ten Junÿ A° 1767 vorgegangenen und in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub enregistrirten Cession erkaufft Zween dritte Theil und Sie Frau Dauberin ihren ererbten elterlichen dritten theil von und ane einer Behaußung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Kleinen Roßmarckt einseit neben Sieur N. Dupont, anderseit neben H. Joseph Creutzer dem Schloßer, hinten auf H. Johann Martin Schwind den Kieffer uxorio nomine stoßend. beneben alllen in dießer behaußung befindlichen Öffen, deren halß seÿe in der Maur oder außer derselben, desgleichen denen Liegerlingen im Keller, welche behaußung verhafftet 1° der Pflegereÿ Zu St Nicolai um 150 lb, 2° H. Rathherrn Johann Braunen um 478. lb, 3° vorgemeltem H. Johann Martin Schwind im Nahmen der Unseldischen Erben um 175 lb, 4° H. Amando König dem Buchführern allhier um 150 lb, 5° H. Johann David Schmid dem Seiler allhier uxorio nomine um 100 lb, 6° denen Baumännischen Zweÿen jüngern Kindern um 250 lb, So dann 6° H Pfarrern Paul Friderich Schüblern um 400. lb alßo Zusammen in obigen posten um 1703 pfund alles in Capital (…) und beschehen vor und um 1483 pfund – So geschehen Zu Straßburg auf Freÿtag den 28. Septembris Anno 1777
(…) wiewolen mit vorbehalt, daß gegenwärtiger Kauf und Verkauf Von Ihr Fr. Dauberin E. E. Großen Rath allhier zur Confirmation geziemend übergeben und deßen Genehmhaltung eingeholt werden solle, in Zwischen sich beederseits aller hierwieder dienendes rechtlicher Ausflüchten sie seÿen genand wie sie immer wollen, vor sich und ihre Erben in bester rechts formb wißend und wohlbedächtlichen verziehen und begeben

Quirin Bonn et Françoise Giloth vendent la maison au boulanger Michel Riedling

1772 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 435
Quirinus Bonn der frantzösicher beck und Franzisca geb. Gilotin
in gegensein Michael Riedling des frantzösischen becken
eine Becken behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem kleinen Roßmarckt einseit neben Sr Dupont dem caffésieder, anderseit neben H. Joseph Kreutzer dem schloßer, hinten auff Johann Martin Schwind ehevögtlichen weiß – mit den runden gegoßenen bommen offen im zweÿten Stock allein außgenommen – als ein von den Bertinischen erben unterm 15. Decembris 1770 erkauffte behausung – um 1500, 478, 175, 150, 100, 250, 400, 112 und 445 gulden verhafftet, geschehen um 1978 gulden

Originaire de Rumersheim, Michel Riedling qui a terminé son apprentissage et son tour de compagnon s’inscrit aux deux années d’épreuve auprès du boulanger Pierre Robert Momy en janvier 1769.
1769, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 8-v) Montags den 23. Januarii 1769 – Muth Jahr
Michael Riedling der leedige becker Von Rumersh. so nach Zurückgelegter Lehr zeit, seine Wander Jahr verrichtet, bittet Ihne nunmehro Zu Mstr. Pierre Robert Momy auf Zweÿ jahr von dato an, die Muth Zeit einzuschreiben.
Besagter Mstr Momy Zugegen offerirt Ihne anzunehmen.
Erk. seÿe Imploranten in seinem Gesuch gegen erlag d. Gebühr Zu willfahren.

Michel Riedling s’adresse aux Quinze en décembre 1769 pour être dispensé de la fin des années d’épreuve. Il argue qu’il a repris l’affaire de Pierre Robert Momy depuis que celui-ci est parti pour Mannheim. Les représentants des boulangers ne s’opposent pas à la requête en faisant remarquer que nombre de boulangeries ferment faute de clients.
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
Michael Riedling lediger beckenknecht von Rumersheim Ca. E. E. Zunfft der Becker
(p. 495) Sambstags den 2.ten Decembris 1769. – Idem [Osterrieth] nôe Michael Riedling des ledigen beckenknechts von Rumersheim geb. Ca Eundem [E. E. Zunfft der Becker H. Zunfft meister] prod. unterth. Memoriale juncto petito, samt beÿl. Lit. A. puncto dispens von übriger Muthzeit und admission Zum Meisterrecht, Claus Sen. bitt Cop. et T. O. obt.

(p. 549) Sambstags den 16.ten Decembris 1769. – Idem [Osterrieth] nôe Michael Riedling in aîs Ca Eundem [E. E. Zunfft der Becker H. Zunfft meister] auch in aîs erholt Memoriale bom 2.ten hujus und bitt Deputationem, Claus senior quod. unterth. Exceptiones juncto petito bitt imiliter Deput. Erkannt, Deputatio.

(p. 594) Sambstags den 23.ten Decembris 1769. – Obere Handwerck Hh. laßen durch H. Secretarium Stædel referiren, es habe Michael Riedling der ledige beckenknecht von Rumersheim Ca. E. E. Zunfft der Becker H. Zunfft mr. den 2. hujus ein unterth. Memoriale samt beÿl. Lit. A. übergeben puncto, ihn Vor der noch übrigen Muthzeit zu dispensiren sofort Zu erkennen, daß ihme ein gerichtlicher schein zugelstellt werde, daß wann er puncto Civilegii und sonst præsanda præstirt haben wird, man ihn beÿ einer Ehrsamen Zunfft der Becker als leibzünfftig und becker meister auf und annahmen werde.
Dießem entgegen haben Imploratische Zunfft in ihren Exceptionibus Vom 16. hujus gebetten, Sie beÿ ihren articklen Zu hand haben, einfolglichen den Imploranten mit seinem darwieder lauffenden begehren ref: exp: abzuweißen.
Auf geschehene Weißung haben der Implorant annoch ferner beÿgesetzt, daß sein gewester Meister Pierre Robert Momy, von welchen er das becken hauß gelehnt, von hier weg nach Mannheim gezogen, dergestalt daß ihme die gantze haußhaltung auf dem hals liege, da Er nun durch sein etablissement keinen Becken einigen schaden Zufüge, indeme falls er das becken hauß nicht gelehnet, ein anderer solchen bekommen hätte, und kein neues auffgerichtet werde.
Nôe Imploratische Zunfft seÿen Vorgestanden Johann Philipp Reumann und Simon Picard, beede nôe des Zunfft meisters gegenwärtig, welche ihren exceptionibus beÿgesetzt, daß sie in sofern wieder des Imploranten begehren sich nicht wiederstehen, weilen täglich beckenhäußer dadurch leer werden, daß viele becken aus mangel des Vermögens nicht fortbachen können.

(p. 608) Sambstags den 30.ten Decembris 1769. – Idem [Osterrietj] nôe Michael Riedling in aîs Ca E. E. Zunfft der Becker Hn. Zunfft mr in aîs bitt Commun. Sent: Erk. Communicatio Willfahrt.

Michel Riedling qui a été dispensé de la fin des années d’épreuve devient tributaires chez les Boulangers en juin 1770
1770, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 23) Sambstags den 16. Junii 1770 – Frembder Neuzünfftiger
Michael Riedling der beck prod. burger Urkund v. Stallschein, Wie auch Erkanntnus Gnd. Hh. der XV. vermög welch Letztere, Er von Restiender Muthzeit, gegen Erlag 3. lb dispensirt worden, bittet ihme als Leibzünfftig v. frantz. Becken Meister anzunehmen. Erk. Willfahrt (dt. 4. lb 6 ß, Disp. 3. lb d.)

Michel Riedling épouse en novembre 1770 Catherine Thérèse Meyer, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1770 (13. 9.br), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 184
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrengeachte H. Michael Riedling, d. frantz. Weißbeck v. b. dahier, leedigen Standtes, Großjährigen Alters v. seiner Rechten genießend, als Hochzeiter ane einem,
Sdo dann die Viel Ehr vnd Tugendbegabtee Jgfr. Catharina Theresia Meÿerin, des Ehren und wohlvorgeacht, Herrn Niclaus Meÿer des Schu Mr. bs. v. E. E. Gr. Raths dahier alten beÿsitzers mit der Viel Ehr v. tugendgezierten frauen Maria Theresia Meÿerin geb. Capin ehel. erzielte Tochter als hochzeiterin unter authoritæt v. assistenz erstegd. ihres H Vatters agirend am andern theil.
So geschehen in der Könogl. Statt Strb. auff Dienstag den 13. Novembris 1770. [unterzeichnet] michel Retling, Catharina Theresia Maÿerin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 287)
Hodie 26 Novembris Anni 1770 unica duntaxat proclamatione tam in Ecclesia nostra parochiali quam in Ecclesiis Parochialibus in Rumersheim et ad Sanctum Petrum Juniorem hujus urbis (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Michael Rittling Pistor solutus ex Rumersheim oriundus civis hujas, filius legitimus defuncti Joannis Rittling civis olim et agricolæ dicti loci et Catharinæ Kiefferin quondam conjugum à tribus Annis in hac urbe commorans et Catharina Meyer Argentinensis, filia legitima Dni Nicolai Meyer civis et sutoris ac Magistratûs hujus urbis Consiliarii et Theresiæ Cadin conjugum parochiana nostra (signé) Michel Retling, Catharina Maÿerin (i 146)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 656 livres, ceux de la femme à 236 livres.
1771 (24.8.), Not. Elles (6 E 41, 1339) n° 511
Inventarium über des Ehren v. Vorgeachten Hn Johann Michael Riedling, des frantzösischen Weißbecken v. der viel Ehr v. tugendbegabten Fraun Catharinæ Theresiæ Riedlingin geb. Meÿerin, beeder Verburgerter Eheleuth dahier Zu Strb. einand. vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, besagend, auffgerichtet Anno 1771. – v. sich vermög der vor mir Not° mit einander errichteten Eheberedung, vor unverändert vorbehalten (…) So geschehen in der königl. Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn herrn Niclaus Meÿer b. Schuhmachers v. E. E. Gr. Raths dahier alten Wohlmeritirten beÿsitzers, der Ehefrauen Vatters v. beÿsitzers, auf Sambstag den 24. augusti Im Jahr 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen v. anhero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unverändertes Vermögen. Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 645 lb – Hierzu gelegt die ihme von denen Haussteuren kommende Helffe anlangend 10 lb, Des Ehemanns Nahrung 656 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 113, Sa. Silbers 10, Sa. goldenen rings 1, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 225 lb – durch beÿsetzung ihrer helffte ane hiernach beschriebenen haußsteuren antreffend 10 lb, Erstrecket sich der Ehefrauen völlige dermahlen eigenthüml. besitzende Nahrung 236 lb

Michel Riedling devient cafetier dans le café que la tribu des Tonneliers établit dans son poêle
1778, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 374-v) Montags den 23. Martii 1778 – Per majora wurde Erkannt, daß die Zunft stube solle Zu einem Caffée: hauß eingerichtet, und die nöthige Bau reparationen vorgenommen werden, Zu dem End machen sich die Herren Schöffen anheischig der Zinß von dem Zu denen Vorzunehmenden Reparationen aufnehmenden Capital, so lang bis die Zunftstub wird vor ein Caffée: hauß verlehnt seÿe, Von Ihren Præsentz Geldern abgehen Zulaßen.
Wagegen aber Ihro Weißheit der hochgebietende Herr Oberherr protestirt, und vor seine Person keine Reparationen will vornehmen laßen, bis man vorhie der Persohn versichert ist, welche das Caffe: recht lehnen und auf der Zunft Exerciren will. Übrigens ist die Sache auf eine anderwärtige vollständige Versammlung der Herren Schöffen auszusetzen.

(f° 375) Sambstags den 28. Martii 1778
erschienen Hr Michael Riedling der Weißbeck und burger alhier, welcher nebst seiner Ehefrau Catharina geb. Meÿerin sich declarirt, daß er das Caffée: Recht auf dieser Ehrsamen Zunft treiben will. Es verlehnt demnach gedachte Ehrsame Zufft demselben den Tantzplatz unten auf dem Boden welcher Zu einer Billard: Stube vor d. Billards eingerichtet wird, samt einer dermalen Zuzurichtenden Kuchen und Kellerlein wie auch hinten daran eine kleine Zurichtende Caffée: Stub, nicht weniger über den Eingang der hintern Thür im Gäßlein einen Holtzplatz, wie auch unter der Hauptsteeg die Hälfte des vordern Kellers.
Aus dem Schöpfbronnen solle ein Gumpbronnen gemacht werden, mit vorbehalt des dato gewöhnlichen Platzes Zum Sinnen, wie auch des Platzes im Hoff Zu der Meisterstück Verfertigung.
(…)

Michel Riedling vend la maison 4 000 livres au boulanger Jean Geoffroi Baldner

1788 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 278
H. Michael Rettling der caffesieder
in gegensein H. Johann Gottfried Baldner des frantzösischen becken
eine beckenbehausung bestehend in vorder und hinter hauß, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, die samtliche öffen, der kupffer keßel in dem backstub, ane dem kleinen Roßmarckt, einseit neben Sr Claus dem pastetenbecken, anderseit neben Mr Creutzer dem schloßer, hinten auff die Schwindische wittib und Erben – um 8000 gulden

Fils de perruquier, Jean Geoffroi Baldner épouse en 1789 Susanne Marguerite Blessig, fille d’aubergiste : contrat de mariage, célébration
1789 (15.6), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe Herr Johann Gottfried Baldner, leediger frantzösischer Beck und Burger allhier, Herrn Philipp Jacob Baldner, des Peruckenmachers und ebenfalls burgers dahier, mit Fraun Catharinæ Salome gebohrner Meÿerin ehelich erzeugten Sohn, beiständlich gedachten seines Herrn Vaters, als Bräutigam Ane Einem,
und Jungfrau Susanna Margaretha Bleßigin, weiland herrn Johann Jacob Bleßig, geweßenen Gastgebers und hießigen Burgers, mit auch weiland Fraun Susanna Margaretha gebohrner Osterriethin ehelich erzeugt hinterlaßene Tochter, mit assistentz ihres Oncle herrn Johann Michael Osterrieth, J.V. Lti und Procuratoris auch Advocati ordinarÿ bei E: E: Großen Rath und anderen hiesiger hohen Gericht: Stellen als Braut, am andern theil
Straßburg auf Montag den 15. Junÿ im Jahr 1789. [unterzeichnet] Johann Gottfried Baldner, Susanna Margaretha Bleßigin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 14)
Im Jahr 1789 Montag den 13. Julÿ sind nach zweimal. Proclamation in dieser Kirche Copulirt word. Johann Gottfried Baldner der ledige Becker und burger allh. H. Philipp Jacob Baldner Peruckenmachers u. burgers auch E. E. Kleinen Raths allh. alten beÿsitzers mit Fr. Catharina Salome gebohrner Meÿerin ehel. erzeugter Sohn 29. Jahr alt und Jungfr. Susanna Margaretha weil. H. Johann Jacob Blessig geweßten Gastgebers u. burgers alh. mit weil. Fr. Susanna Margaretha gebohrner Osterriethin ehel. erzeugte Tochter, 21. Jahr alt [unterzeichnet] Johann Gott fried Baldner Als Hochzeiter, Susanna Margaretha Bleßigin Als hochzeiterinn (i 22)

Jean Geoffroi Baldner hypothèque sa maison

1790 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 30-v
H. Johann Gottfried Baldner der frantzösische beck
unterpfand, die ihme zuständig ane dem kleinen Roßmarckt becken behausung einseit neben Sr Claus dem pastetenbeck anderseit neben Mr Creutzer dem schloßer

Susanne Marguerite Baldner fait dresser dans la maison de son mari rue de la Mésange l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 7 173 livres tournois

1794 (19 vend. 3), Strasbourg 3 (1), Not. Schweighaeuser n° 537
Inventarium über Fraun Susannæ Margarethæ Baldner gebohrner Bleßig, zu ihrem Ehemann dem br. Johann Gottfried Baldner dem becker allhier zu Straßburg für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet den 19.ten Vendemiaire im 3. Jahr der Rep. – auch in ihreù vor mir otario den 15. Junÿ 1789. Alten Stils auffgerichteten Ehe Contract für unverändert Vorbehalten habe (…)
So geschehen in Einer Allhier zu Straßburg An der Gleichfalls vorhin Meÿßengaß Gelegenen dem Ehemann zuständigen becken behaußung den 19. Vendemaiaire im dritten Jahr der in Einheit und uunzertrennlichkeit bestehenden fränckischen Republick, in fernerm beiseÿn des b Friedrich Straub hiesig. Schneiders der Ehefrau hierzu erbettenen beistandts
Sa. haußraths 617, Sa. Guldene Ring 336, Sa. baarschafft 6000, Summa summarum 6953 livres – dazu gelegt die hälfte ane denen haussteuren 220, der Ehefrau in die Ehe gebrachte Guth 7173 lib,
acp 28 f°146 du 22 vend. 3

Geofroi Baldner meurt en 1806 après avoir institué sa femme légataire universelle. La maison est estimée 13 000 francs

1806 (5.6.), Strasbourg 3 (29), Not. Übersaal n° 944, 3265
Inventaire de la succession de Geofroi Baldner, boulanger décédé le 27 avril 1806 – à la requête de 1. Susanne Marguerite Blessig veuve héritière universelle instituée par testament nuncupatif reçu Me Schweighaeuser le 23 nivôse 5, laquelle disposition est réduite aux trois quarts en vertu des articles 915 et 920 du Code civil, la veuve assistée de M François Louis Klauhold avoué au Tribunal Civil, 2. Georges Philippe Valentin, Greffier de la Justice de paix du second arrondissement de cette ville, mandataire de Philippe Jacques Baldner, ci devant perruquier père du défunt héritier légitimaire ab intestat du quart restant

dans la maison mortuaire rue de la mésange n° 17 faisant partie de la présente succession – Contrat de mariage reçu Schweigheuser le 15 juin 1789
propres de la veuve 355 fr, remploi d’après l’nventaire des apports dressé par Schweighaueser notaire le 19 vendémiaire III, 6145, total 6500 fr
propres des héritiers : garde robe 169 fr
Propriété d’une maison apportée en mariage par la défunte, Sçavoir une maison de boulanger consistant en une maison de devant et derrière avec cour pompes bâtiments appartenances et dépendances située en cette ville petit marché aux chevaux ou rue de la mésange près de la promenade de l’égalité N° 17, d’un côté le Sr Clause patisier d’autre ci devant Sr Creutzer serrurier et actuellement M de Wurmser domicilié a Carlsrouhe, derrière M Burger Jurisconsulte et Conseiller de Prefecture – acquis du Sr Michel Ritling, Caffetier en cette ville par Contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats le 27 juin 1788 estimée par procès verbal du 7 juin 1806 à 13.000 francs, habitée par la veuve, valeur locative de 650 francs
remploi d’après l’inventaire des apports 220 fr, total 13 389 fr, passif 8867 fr, reste 4521 fr
communauté, meubles 2085 fr, production 1341 fr, argenterie 212 fr, numéraire 788 fr, dettes actives 9520 fr, total 13.948 fr – passif 7553 fr, reste 6395 fr
Procès verbal d’expertise (joint, sans description)
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 196-v du 6.6.

Susanne Marguerite Blessig se remarie avec le gainier Jean Michel Klein
1809 (23.5.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 4019
Contrat de mariage – Jean Michel Klein gainier fils de feu Jean Michel Klein, sellier, et de défunte Marie Madeleine Knoderer
Susanne Marguerite Blessig veuve sans enfant de Jean Geofroi Baldner boulanger, de l’avis de Jean Michel Blessig marchand de vin son frère
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 6-v du 25.5.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1809 (17.10.), Strasbourg 12 (27), Not. Wengler n° 4326
Inventaire des apports de Jean Michel Klein gainier et Susanne Marguerite Blessig, mariage célébré le 31 mai dernier, Contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 23 mai
dans une maison rue de la Mesange n° 17
le mari, meubles, argenterie, créances 10 000 fr
immeuble, 5/24 par indivis d’une maison avec ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la petite boucherie n° 1, d’un côté le fossé des Tanneurs, d’autre la rue de la petite boucherie, devant ladite rue derrière le Sr Leysz jouailler, dont une partie le mari a hérité de Susanne Madeleine Klein sa sœur estimée 4000 fr, total 14 321 fr
la femme meubles, argenterie
immeuble, une maison de boulangerie consistant en bâtiment de devant et de derrière cour très fond avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la mesange n° 17, d’un côté M de Wurmser ancien marechal de camp, d’autre le Sr Clause batissier, devant la rue derrière le Sr Burger Jurisconsulte – de la succession de Jean Geofroi Baldner boulanger son mari, lequel l’a acquise de Michel Ritling cafetier par acte passé à la cidevant Chambre des Contrats le 27 juin 1788 estimée 15.000 francs
total 17.458 fr, déduire 4000 fr, reste 13.448 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 95 du 18.10.

Inventaire après décès d’un locataire, le boulanger Jacques Zehringer

1819 (21.10.), Strasbourg 12 (78), Not. Wengler n° 11.597
Inventaire de la succession de Jacques Zehringer, boulanger décédé le 3 juin dernier – à la requête de Marie Salomé Flach la veuve mère et tutrice légale de 1. Marie Salomé Joséphine 13 ans, 2. Jacques 11 ans, 3. André 10 ans, 4. Joseph 8 ans, 5. Barbe 4 ans, 6. Jean 2 ans, 7. Hypolite 7 mois – en présence de Joseph Hummel boulanger subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue de la Messange n° 17
actif 440 fr, passif 740 fr –
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 8-v du 28.10

Suzanne Marguerite Blessig meurt en 1833 en délaissant des héritiers collatéraux

1833 (6.8.), Strasbourg 12 (131), Me Noetinger n° 5582
Inventaire de la succession de Suzanne Marguerite Blessig épouse de Jean Michel Klein, ci devant gainier, décédée le 28 juillet 1833 – à la requête de 1. Jean Michel Klein le veuf, 2. Dorothée Hansmetzger femme séparée quant aux biens de Charles Edouard Allémant, employé à Paris héritière pour moitié de sa tante, 3. Valentin Schneegans, avoué près le tribunal civil de première instance, tuteur datif de 1. Emilie et 2. Julie Hansmetzger enfants de feu Isaac Hansmetzger, maître d’hôtel au Bœuf rouge, et de Marguerite Christian héritières pour moitié de leur grand tante – en présence de Jean Louis Kopp, fabricant de toile cirée subrogé tuteur desdites mineures

contrat de mariage reçu Me Wengler le 23 mai 1809
4. une maison avec boulangerie consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, pompe, appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 17, d’un côté M Walter, d’autre le Sr Klose patissier, devant la rue, derrière l’hôtel de la ville de Paris – cette maison est occupée en partie par le veuf en partie louée, évaluée à 10.000 fr, provient d’apport en mariage, de la succession de Geoffroi Baldner, boulanger, son premier mari lequel l’a acquis de Michel Ritling, cafetier, à la Chambre des Contrats le 27 juin 1788,
dans la maison mortuaire rue de la Mésange n° 17 – communauté meubles 423 fr, garde robe 101 fr, argent 206 fr, créances actives, totalité de l’actif de la communauté 1977 fr, passif 15 155 fr
succession de la défunte, garde robe 135 fr, remplois 697 fr, somme de 1000 fr, totalité de l’actif de la succession 11 833 fr
communauté, meubles 1622 fr, argent 206 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 219 f° 73-v du 12.8.

Jean Michel Klein meurt en 1835 dans la maison rue de la Mésange dont il avait l’usufruit

1835 (14.5.), Strasbourg 8 (63), Me G. Grimmer n° 5241
Inventaire de la succession de Jean Michel Klein, ancien gainier décédé le 7 mai 1835 – à la requête de Catherine Barbe Klein veuve de Jean Frédéric Robert, commis négociant assistée de Camille Knoderer, légataire universelle de son frère suivant testament reçu Me Grimmer soussigné le 26 août 1833 enreg. le 8 mai courant
dans la maison située en cette ville rue de la Mésange n° 17
Déclarations actives. 6/24 ou un quart dans une maison & dépendances située à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 1, d’un côté le Sr Wollenweber, devant la rue, derrière le Fossé des Tanneurs, évaluée à 150 fr de revenu ou 3000 francs de capital – recueillie dans la succession de ses père et mère Jean Michel Klein, sellier, et Marie Madeleine Knoderer pour 4/24 et de sa sœur Susanne Madeleine 1/24, acquis 1/24 du Sr Lersé propriétaire, par acte reçu Me Wengler le 2 février 1820
Titres et papiers, expédition du contrat de mariage du Sr Klein avec Susanne Marguerite Blessig veuve de Jean Geoffroi Baliner, boulanger, Me Wengler le 23 mai 1809
Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 144 du 21.5.

Dorothée Hansmetzger vend la moitié de la maison au boulanger André Arbogast et à Dorothée Schultz

1835 (27.8.), Strasbourg 12 (137), Me Noetinger n° 7543
Dorothée Hansmetzger femme séparée quant aux biens de biens de Charles Edouard Allimant, employé à Paris demeurant à Strasbourg, autorisée à l’aliénation par jugement rendu par le tribunal civil de première instance le 24 juillet dernier
à André Arbogast, boulanger, et Dorothée Schultz
la moitié indivise d’une maison avec boulangerie consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 17, d’un côté M. Walter, d’autre le Sr Klose patissier, devant la rue, derrière l’Hôtel de la ville de Paris & le Sr Frédéric Burger – recueilli la moitié dans la succession de Suzanne Marguerite Blessig femme de Jean Michel Klein, gainier, suivant inventaire dressé par Me Noetinger le 6 août 1833, autre moitié appartient à Emilie et Julie Hansmetzger enfants mineurs de feu Isaac Hansmetzger, maître d’hôtel au Bœuf rouge, et de Marguerite Christian, suivant inventaire de la De Klein née Blessig leur grand tante de laquelle elles sont héritières par moitié. La De Klein l’a recueillie dans la succession de Jean Geoffroi Baldner, boulanger son premier mari, lequel l’a acquise de Michel Ritleng, cafetier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 27 juin 1788 – l’usufruit viager assuré à Jean Michel Klein par son contrat de mariage avec Susanne Marie Blessig reçu Me Wengler le 23 mai 1809 se trouve éteint par suite du décès du Sr Klein – moyennant 10.000 francs

Dorothée Hansmetzger passe une vente provisoire au profit du maître d’hôtel Jean Diemer
1836 (5.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 66 F° 60-v, ssp du 25 août 1835
Projet de vente – Dorothée Hansmetzger épouse séparée quant aux biens et abandonnée de Sr Charles Edouard Allimant et encore M. Valentin Schneegans, avoué, tuteur d’Emilie et Julie Hansmetzger
à Jean Diemer, propriétaire, mre d’hôtel
1. Mde Allimant cède et vend et abandonne au Sr Diemer la moitié indivise a elle appartenant dans une maison boulangerie sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 17 avec appartenances dépendances, d’un côté le Sr Walter, d’autre le Sr Clause
nonobstant la présente vente celle de l’immeuble entier sera poursuivie par forme de licitation – le Sr Diemer s’engage à porter lors de l’adjudication sur licitation de la maison à une somme de 24.000 fr de telle sorte que si elle était portée à une somme plus forte que 24.000 francs le Sr Diemer profiterait comme étant aux droits de Me Allimant de la moitié de cet excédent – 12.000 francs

Les héritiers de Suzanne Marguerite Blessig exposent la maison aux enchères. Le boulanger André Arbogast, co-vendeur, et sa femme Dorothée Schultz se portent acquéreurs

1836 (2.2.), Strasbourg 12 (138), Me Noetinger n° 7956
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 7782 du 3 décembre, adjudication préparatoire n° 7921 du 21 janvier – 1. Valentin Schnéegans, licencié en droit, avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg tuteur principal d’Emilie & Julie Hansmetzger enfants mineurs de feu Isac Hansmetzger, maître d’hôtel au Bœuf rouge, et de Marguerite Christian, 2. Jean Louis Kopp, fabricant de toiles cirées, subrogé tuteur desdites mineures, 3. André Arbogast, boulanger, et Dorothée Schultz étant aux droits de Dorothée Hansmetzger épouse séparée quant aux biens de Charles Edouard Alliment, ancien employé à Strasbourg, suivant acte reçu Noetinger le 27 août 1835 – la veuve Alliment voulant sortir de l’indivision, jugement du 27 août dernier, rapport d’experts du 15 octobre et Jugement ordonnant la vente le 9 novembre suivant
à André Arbogast, co vendeur moyennant 30.250 francs
Description de l’immeuble à vendre, une maison avec boulangerie consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 17, d’un côté M. Walter, d’autre le Sr Klose, devant la rue, derrière l’hôtel de ville de Paris & le Sr Frédéric Burger- Etablissement de la propriété, la maison provient de la succession de Suzanne Marguerite Blessig femme de Jean Michel Klein, gainier, avenue pour moitié à Mde Alliment et pour moitié aux mineurs Hansmetzger ses petites nièces, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par Me Noetinger le 6 août 1833 – la De Klein l’a recueilli dans la succession de Jean Geoffroi Baldner, boulanger, son mari en premières noces, lequel l’a acquis de Michel Ritleng, cafetier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 27 juin 1788
Rapport d’experts du 15 octobre – Jean Jacques Stotz, Chrétien Auguste Arnold, Auguste Frédéric Stuber tous trois architectes (…), qu’elle se compose de, une cave voutée située sous le bâtiment de devant, un rez de chaussée contenant dans le susdit bâtiment une boutique de boulanger, une chambre, un corridor et une cuisine. Dans la cour un escalier, une pompe et un porcher et dans l’arrière bâtiment un four à pain, un bucher et une fosse. Au premier étage en entrant dans le bâtiment de devant deux chambres, un corridor avec cour et une cuisine. A droite et à gauche de la cour un escalier et une chambre et dans l’arrière bâtiment une chambre, une cuisine et des lieux d’aisances. Au second étage contenant dans le bâtiment de devant deux chambres dont une à alcove, un corridor avec un cendrier et une cuisine. A droite et à gauche de la cour un escalier et une chambre et dans l’arrière bâtiment un corridor et une chambre à alcove. Le bâtiment de devant a trois greniers dont l’inférieur contient un corridor, un galetas et une farinière, ils sont tous trois couverts en tuiles doubles ainsi que le toit couvrant la cage d’escalier. L’arrière bâtiment de même que celui à gauche dans la cour a une mansarde contenant deux galetas et des lieux d’aisances, cette mansarde est surmontée d’un grenier couvert en tuiles doubles estimé à 18.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 238 f° 20-v du 10.2.

Originaire de Mittelhausen, André Arbogast épouse en 1820 Caroline Hüttner, fille du meunier de la Robertsau
1820 (22.11.), Strasbourg 14 (66), Me Lex n° 2519
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – André Arbogast, boulanger demeurant à Strasbourg, fils majeur d’André Arbogast, cultivateur à Mittelhausen canton de Hochfelden, et de Marguerite Goll
Caroline Hüttner, fille mineure de feu Michel Hüttner, meunier décédé à la Robertsau, et d’Anne Catherine Fiehlhardt femme actuelle de Georges Grosskost meunier à ladite la Robertsau
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 31-v du 27.11.

André Arbogast se remarie en 1829 avec Christine Dorothée Schultz, fille de sellier
1829 (8.5.), Strasbourg 1 (55), Me Rencker n° 6643
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – André Arbogast, boulanger veuf sans enfant de Caroline Hüttner
Christine Dorothée Schultz, fille majeure de Samuel Schultz, sellier, et Christine Dorothée Anddregg
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 130 du 9.5.

André Arbogast et Dorothée Schultz vendent la maison à leur voisin Jean Diemer, hôtelier à la Ville de Paris moyennant 32 000 francs

1846 (1. 8.bre), Strasbourg 12 (169), Me Noetinger n° 18.719
Ont comparu M. André Arbogast, boulanger, et de lui duement autorisée De Dorothée Schultz son épouse demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à M. Jean Diemer, maître d’hotel de la ville de Paris à Strasbourg y demeurant acquéreur
Une maison avec boulangerie, consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, pompe, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue de la Mésange N° 15, tenant d’un côté à m. l’acquéreur, de l’autre au Sr Fritsch patissier, par devant ladite rue & par derrière M. Oppermann et encore l’acquéreur
Les vendeurs sont devenus propriétaires dudit Immeuble savoir, De la moitié indivse pour l’avoir acquise de Mme Dorothée Hansmetzger épouse séparée quant aux biens de M. Charles Edouard Allimant employé à Paris suivant acte passé devant M° Noetinger & son collègue le 27 août 1835, enregistré pour le prix de 10.000 francs (…). Mme Allimant est devenue elle-même propriétaire de cette moitié de maison pour l’avoir recueilie dans la succession de Dame Susanne Marguerite Blessig décédée femme du Sr Jean Michel Klein ancien gainier à Strasbourg aux termes de l’inventaire de ladite succession dressé par ledit notaire Noetinger le 10 août 1803. enregistré.
Les vendeurs sont devenus propriétaires de l’autre moitié par indivis pour l’avoir acquise aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive poursuivie sur licitation de Dlles Emilie & Julie Hansmetzger enfants mineurs de feu M Isaac Hansmetzger et de Dame Marguerite Christian, le dit procès verbal d’adjudication dressé par le même notaire Noetinger le 2 février 1836, enregistré, pour le prix de 15.125 francs qui est encore dû aujourd’hui. Lesdites mineures Hansmetzger sont devenues elles-mêmes propriétaires de cette moitié indivise pour l’avoir recueillie dans la succession de ladite dame Klein née Blessig aux termes du dit inventaire prérelaté. Cette dernière avait recueili la totalité de ladite maison dans la succession du Sr Jean Geoffroi Baldner vivant boulanger à Strasbourg son premier mari, lequel l’avait acquise du Sr Michel Ritling, ancien cafetier, suivant contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 27 juin 1788. Le Sr Arbogast vendeur fait remarquer qu’il s’était marié en premières noces avec De Caroline Hüttner décédée sans enfant, mais que par suite du paiement qu’il a fait aux héritiers de sadite femme suivant acte passé devant Me Ritleng notaire à Strasbourg le 17 août 1832 les dits héritiers ont été désintéressés et l’ont quittancé, de sorte qu’aujourd’hui aucune hypothèque légale ne grève ses biens à ce sujet.
(…) Les vendeurs déclarent qu’il n’existe aucun bail verbal ni écrit et que la maison vendue n’est occupée par aucun locataire – moyennant 32.000 francs
acp 353 (3 Q 30 068) f° 11-v


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.