13, rue Saint-Guillaume


Rue Saint-Guillaume n° 13 – X 379 (Blondel) O 1005 (cadastre)

Coltat, rue Saint-Guillaume
Les maisons n° 3 à 17 rue Saint-Guillaume, dessinées par François Coltat avant leur destruction
(extrait de
La Krutenau perdue et retrouvée, éditions Contades, 1990)

Maison-boulangerie tout au long du XVIII° siècle, elle donne sur la rue en face de l’église. La propriété est partagée en 1724 entre l’ancienne propriétaire qui conserve une partie du terrain et le nouveau qui acquiert la boulangerie. La partie réservée, futur n° 8 puis 15, donne aussi sur la ruelle du Loup et sur la ruelle des Nonnes. Les deux parties conviennent de servitudes respectives (voir plus bas).
D’après l’estimation dressée par les experts de la Ville en 1731, la maison comprend « poëles, chambres, cuisine, boulangerie, fournil voûté, four à cuire, vestibule, petite cave à moitié solivée et à moitié voûtée ».
Le propriétaire est autorisé à réparer et à peindre sa maison en 1779. D’après une nouvelle estimation dressée par les experts de la Ville en 1786, la maison comprend « deux poëles, une cuisine et plusieurs chambres, en outre une boulangerie et un fournil, au-dessus les combles couverts de tuiles doubles, une cave voûtée, une cour et un puits commun ». Joseph Sundheim qui achète la maison en 1798 est le premier propriétaire à ne pas être boulanger mais il la revend en 1801 à un boulanger, Quirin Bonn.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 231 (© Musée des Plans-relief) 1

L’acte de vente passé en 1801 apprend qu’on vient de reconstruire la maison (alors numéro 7) et que les eaux qui s’en écoulent ne devront plus passer par le terrain voisin du numéro 8. La maison passe à un maçon en 1811, à la veuve d’un officier puis à son fils chirurgien qui la loue à un boucher (1829). Elle comprend un rez-de-chaussée surmonté d’un étage. C’est un tailleur de pierres qui l’achète en 1832. Après avoir appartenu à la veuve d’un cabaretier (1842-1851), elle revient de nouveau à un artisan, le charpentier Christophe Gœrner. La maison a été agrandie à l’exercice 1860, en partie démolie à l’exercice 1875, transformée en 1877 et en 1887. L’entrepreneur Jules Thomas Gœrner possède aussi les parcelles voisines, de sorte que la parcelle 27 à la section 29 du cadastre allemand rassemble les anciennes parcelles O 1004, 1005 (le numéro 7 puis 13) et partie du 1007. Il réunit ainsi les terrains qui avaient été partagés en 1724. La nouvelle parcelle bâtie de six maisons d’habitation sera finalement achetée par la Ville de Strasbourg qui détruira les immeubles vétustes (voir le dossier de la Police du Bâtiment).

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires (1695-1952)

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jonas Stœr, marchand, et Marie Heinrich – luthériens
h Georges Frédéric Fettich, marchand, et (1694) Marie Stœr puis ( 1694) Marie Elisabeth Leydecker et (1706) Marie Marguerite Bressler – luthériens
h Jonas Frédéric Fettich, marchand, et (1716) Marie Salomé Bœller – luthériens
1716 v Jean Léonard Lutz, boulanger, et (1689) Anne Marguerite Widemann puis (1715) Anne Marie Adam veuve de Jean Martin von Zabern – luthériens
1724 v Thiébaut Blinder, boulanger, et (1690) Anne Salomé Ludin – luthériens
1745 v Jean Philippe Ensfelder, boulanger, et (1745) Marguerite Barbe Hanss – luthériens
1766 h Jean Henri Kieffer et (1766) Marguerite Barbe Ensfelder – luthériens (donation, le père se gardant la jouissance viagère)
1786 h Marguerite Barbe Hanss veuve de Jean Philippe Ensfelder
1798 v Joseph Sundheim, architecte
1801 v Quirin Bonn, boulanger, et (1769) Françoise Gilloth – catholiques
1804 v Joseph Sundheim, architecte, précédent propriétaire
1808 v Jean Michel Schmitt, maçon, et (1778) Marie Madeleine Werner veuve de Jacques Fritschmann, maçon (1769) – catholiques
1812 v Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner, officier retiré
h Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine, et (1823) Charlotte Adeline Geraldy
1832 v Charles Chrétien Gommel, tailleur de pierres, et Marie Salomé Scheur
1842 v Thérèse Cotte veuve d’André Luttmann, cabaretier
1852* v Christophe Gœrner, maître charpentier
1865* h Jules Thomas Gœrner, entrepreneur
1905* h Félix Eugène Goerner et cohéritiers
1907* Chrétien Mez, société en nom collectif
1922* Henri Bertrand, rentier
1945* Ville de Strasbourg

Locataires
1687, au boulanger Jean Widenmann pour un an
1698 et 1700, au boulanger Jean Léonard Lutz pour 4 puis 18 ans
1722, au boulanger Jean Frédéric Reumann pour trois ans
1726 au boulanger Jean Siegel pour trois ans, bail cédé à Mathias Eydgenoss
1829 au boucher Jean Bindel et Elisabeth Hæberlé

Liste Blondel (1765) : Philippe Ensfelder
Cadastre (1840) : O 1005 – Gommel, Charles rue St Guillaume 7, maison, sol, 1,4 are – ensuite Ludmann André veuve

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

Philippe Ensfelder, boulanger, est autorisé à réparer et à peindre sa maison

1779, Directeurs fonciers, VII 1418
(f° 283-v) Montags den 16. Augusti 1779. Philipp Ensfelder Schwartzbeck – Idem [Mr Meÿer der Maurer], nôe. Philipp Ensfelder, des Schwartzbecken, bittet Zu erlauben deßen behausung in der Wilhelmer Gaß gelegen, außbeßern und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt

Jean Henri Kieffer est autorisé à ouvrir un soupirail à sa maison

1789, Directeurs fonciers, VII 1423
(f° 350) Dienstags den 27. Octobris 1789. Joh: Heinrich Kiefer Schwartzbeck – Mr. Meÿer, der Maurer, nôe. Johann Heinrich Kiefer, des Schwartzbecken, bittet Zu erlauben an deßen behaußung in der Wilhelmer Gaß gelegen, ein Keller Fenster einsetzen zu laßen. Erkannt Willfahrt

Atlas des alignements

1829, Atlas des alignements (1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Rue St. Guillaume
nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Tscharner
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 340-2

Ludmann André veuve rue St Guillaume N° 7
Goerner Christophe maître charpentier à Strasbourg (1852)

R. St Guillaume 7, parcelle O 1005
maison, 1,40 are
Revenu total : 69.73
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 20
sol, classe : 1

Cadastre napoléonien, , registre 27 f° 1167-1

Goerner Christophe, maître charpentier, rue de la Courtine des Juifs 2. 4
1865 Goerner, Jules, Thomas, Entrepreneur

Rue St Guillaume 13, parcelle O 1005
maison, 1,40 are
Revenu total : 67.73
Folio de provenance : 340
Folio de destination : 1167 Rectif
Année de sortie : 1860
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 20

sol, classe : 1
Folio de destination : 1166 II
Année de sortie : 87/88
Ouvertures (im margine) : 38-7

Maison
Revenu total : 152.73
Folio de provenance : 1167 Rectif.on
Folio de destination : 1167 Add.on de C.on
Année d’entrée : 1860
Année de sortie : 1872
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 29 (25)

maison
Revenu total : 152
Folio de provenance : 1167 Aug.on de C.on
Folio de destination : theilweise abgebrochen
Année d’entrée : 1872
Année de sortie : 1875

maison
Revenu total : 135.73
Folio de provenance : Rectification in Folge Abbruchs
Folio de destination : 1167 Umbau
Année d’entrée : 1875
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 36 (29)

maison
Revenu total : 135
Folio de provenance : 1167-p Umbau
Folio de destination : 1166 p
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 87/88
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 36 (29)

Cadastre allemand

Parcelle, section 29, n° 27 – autrefois O 1004, 1005, 1007-p
Canton : Wolfsgäßchen und Wilhelmergasse
Impasse du Loup N° 6 et Rue Saint Guillaume N° 13
Wolfsgäßchen
Impasse du Loup
Désignation : Hf, 6 Whs. u. N.G.
Contenance : 16,53
Revenu : 11 400, 8500

Propriétaires

compte 449
Goerner Maria Felix Eugen und Miteigenth.
1905 Goerner Felix Eugen u. Miterben
1907 Mez Christian offenen Handelsgesellschaft
1922 Bertrand Henri rentier
(793)

Exercice 1945, compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2001)

Tout au long du XX° siècle et jusqu’à leur destruction, les six bâtiments du 13 rue Saint-Guillaume, le Holtzhof, sont des immeubles de rapport que les propriétaires successifs semblent entretenir au minimum tout en leur adjoignant des maisons voisines (n° 5, 7 et 11 rue Saint-Guillaume et n° 3, 4 et 6 impasse du Loup). Les lieux d’aisances sont l’occasion de litiges récurrents, notamment après la guerre. La Ville fait établir un projet, non exécuté, qui prévoit de construire un bâtiment spécial dans la cour. Les habitants des différents immeubles sont pour certains des « éléments asociaux » qui dégradent les lieux et ne paient pas leur loyer. On parle dès le début des années soixante de détruire l’îlot du Holtzhof avant de décider effectivement sa démolition en 1969. Rapport final : « Il s’agit d’une très vieille construction se composant d’un sous-sol, d’un R. de chaussée et de 3 étages. La maçonnerie du sous-sol est en moellons et briques dont le socle est en pierres de taille des Vosges. Le r. de chaussée et les 2 étages sont en maçonnerie de brique de 25 cm d’épaisseur. Le 3° étage est en pan de bois avec remplissage de brique de 12 cm d’épaisseur. La charpente est en bois, la couverture en tuiles plates taillées. L’ensemble se trouve dans un état très vétuste. Avis favorable pour la démolition sollicitée. »

Sommaire
  • 1871 – Le propriétaire Goerner, demande l’autorisation de reconstruire une partie de la façade : rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un troisième étage en bois – Cession de terrain par voie d’alignement : plan
  • 1884 – Joseph Etlensperger demande l’autorisation d’établir un gavage d’oies
  • 1890 – La Police du Bâtiment demande aux propriétaires, MM. Goerner et Klotz domiciliés à Lunéville et à Paris (gérant, Me Ritleng, rue de la Nuée Bleue), de ravaler les façades
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande à Me Ritleng de faire en sorte que 4 volets au rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique et de supprimer une trappe
  • 1896 – La Police du Bâtiment demande aux propriétaires, MM. Goerner et Klotz domiciliés à Lunéville et à Montbéliard (gérant, Me Ritleng, rue de la Nuée Bleue), de ravaler les façades aux deux bâtiments arrière – Travaux terminés, juillet 1897
  • 1902 – Rapport d’incendie : feu de cheminée
  • 1906 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Eugène Goerner domicilié à Zurich (gérant, Me Ritleng, rue de la Nuée Bleue), de ravaler les façades – On accorde un délai
  • 1907 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, M. Metz à Fribourg, société en nom collectif, de ravaler les façades – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1910 – Auguste Klein demande l’autorisation d’établir un appareil à griller les châtaignes à l’entrée principale de la maison
  • 1917 – Rapport sur un incendie de chambre dans la propriété de l’administrateur Mez domicilié à Fribourg-en-Brisgau (gérant, M. Bertrand, rue des Veaux). Les poutres devront se trouver à une distance minimale de la cheminée – Courrier de l’entrepreneur E. Matter (rue de la Broque) – Travaux terminés, septembre 1917
  • 1902 – Commission contre les logements insalubres : ruelle du Loup n° 4, propriétaire : Goerner, gérant : Haentzler. Travaux à faire dans trois appartements – La Police du Bâtiment envoie des courriers concernant les différents travaux à faire – Liste de 1905 : nombre de personnes qui utilisent les latrines qui se trouvent aux différents étages des bâtiments A, B, C, D, E et G, H, la maison abrite 277 habitants et 18 lieux d’aisances – Certains appartements sont suroccupés – Tous les travaux ne sont pas encore terminés, janvier 1906
    1906 – Nouvelle liste de travaux à faire dans les différents bâtiments
    1911 – Nouvelle liste de travaux à faire
    1915 – rapport de la Commission des logements militaires – Copie dactylographiée – Réponse circonstanciée de Christian Mez
    1916 – Etat des travaux à faire
    1916 – Nouveau rapport, gérant H. Bertrand, rue des Veaux
  • 1923-1938 – Plaintes récurrentes de locataires
  • 1934-1936 – La Police du Bâtiment demande au gérant de faire ravaler les façades des n° 13 et 13-a rue Saint-Guillaume et celles sur l’impasse du Loup. L’entreprise Fischer (20 rue Sleidan) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1940 – Le chef d’îlot expose au service d’hygiène que presque tous les logements de l’immeuble devraient être réparés – La Police du Bâtiment adresse un courrier au Service des propriétés appartenant aux ennemis du peuple et de la nation
  • 1947 – Des locataires se plaignent de l’état d’un W.-C. – Constat par la Police du Bâtiment – Rappel, juin 1948 – Réparations faites, août 1948
  • 1949 – Rapport sur l’insalubrité des immeubles 11-13 rue Saint-Guillaume « Holtzhof » : les installations sanitaires sont défectueuses – Sommations envoyées au gérant Mathis – 1950, la Ville envisage de se substituer au propriétaire – Le gérant Mathis répond que le bloc d’immeubles est habité par des personnes insolvables, que les installations sanitaires avaient été rénovées par le séquestre et propose que la Ville décrète que les immeubles sont inhabitables – Arrêté de la Ville concernant la réfection des lieux d’aisances, juin 1951 – Arrêté préfectoral, juillet 1951 – devis – Croquis en couleurs : élévation, plan – Les héritiers Bertrand, propriétaires, sont mis en demeure d’exécuter les travaux avant la fin mai 1952 – Réponse du gérant Mathis – Les travaux imposés ne sont pas faits, août 1952 mais le gérant à fait faire quelques réparations
  • 1952, septembre – Le service d’hygiène a engagé une procédure d’interdiction définitive d’habiter et transmet ses observations sur la « plaie d’insalubrité résultant de l’indiscipline de certains éléments asociaux » aux 7, 11 et 13 rue Saint-Guillaume, 4 impasse du Loup
  • 1952-1962 – Plaintes récurrentes de locataires
  • 1956 – Article dans l’Humanité : état déplorable des lieux d’aisances, photographie – Commentaire du Service d’hygiène qui avait proposé que la Ville profite d’une occasion d’acquérir les immeubles en 1953
  • 1956 – Rapport aux Commissions principales : insalubrité du bloc de maisons dit « Holtzhof », créé autour du n° 13 auquel les propriétaires ont adjoint les n° 5, 7 et 11 rue Saint-Guillaume et les n° 3, 4 et 6 impasse du Loup. Certains des habitants sont « nettement asociaux ». On ne pourra cependant prononcer une interdiction d’habiter avant d’assurer le relogement, c’est-à-dire de disposer d’environ 100 logements économiques
  • 1956, juin – Arrêté municipal à l’encontre du bureau de gérance Steiner et Martin : faire cesser l’insalubrité résultant du nombre insuffisant de lieux d’aisances – Rapport, fin juin : les travaux ont été faits par l’entreprise Heiler
  • 1965 – Rapport d’opération par le Service des incendies : une cheminée vétuste s’est écroulée – Mesures à prendre : reloger les habitants qui restent dans ces taudis – Lettre aux gérants –Rapport, mai 1966, 25 familles habitent encore les lieux
  • 1969 – Demande d’autorisation de démolir le 13 rue Saint-Guillaume appartenant à la Ville – Rapport – Avis favorable à la demande de démolir les immeubles 5, 7, 11, 13, 13-a, 13-b, 13-c, 13-d, 13-e, 13-f rue Saint-Guillaume et 4 impasse du Loup

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 364 De St. Guillaume (p. 526)
(maison n°) 7

Pr. – Kiefer Henri – Boulangers
loc. – Lapp Michel – Manant
loc. – Weiss Sibille Agnèse, veuve – Tailleurs
loc. – Frech Salomé –

Habitants de la maison en 1905

Annuaire de Strasbourg – Abréviations : E, Hauseigentümer (propriétaire de la maison), r. rechts (droite), l. links (gauche), 0, Erdgeschoss (rez-de-chaussée) 1, 1° Stockwerk (1° étage), 2, 2° Stockwerk (2° étage),H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Wilhelmergasse 13

Häntzler, Pförtnerin, 0
Joss, Wwe, 0
Dölter, Schloßer, 1
Gilch, Wwe, 1
Hirlemann, Zimmermann, 1
Jenne, Direktrice, 1
Gallerey, Wwe, 2
Kieffer, Schutzmann, 2
Bachmann, Gipser, 3
Himmel, Steinhauer, 3
Mertz, Schriftsetzer, 3
Schwin, Tagner, 3

La liste ci-dessus se limite au bâtiment sur la rue. Habitants des autres bâtiments


Relevé d’actes

Le marchand Jonas Stœr hypothèque la maison à l’Orphelinat au nom duquel son receveur Jean Hertmann Würtz

1682 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 209
Herr Jonas Stör der Handelsmann undt E.E. großen Raths alter beÿsitzer, undt Maria beÿdte Eheleuth undt Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt deß wohl Ehrwürdig undt wohlgelehrten Herrn M: Johann Theobaldt Henrich Pfarrers Zue St. Thomæ undt herren Johann Jacob Henrichs deß Specerirers Ihrer eheleiblichen brüder alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Herrn Johann Friderich Saxen im nahmen herrn Johann Hartmann Würtzen alß Schaffners des Weÿßenhaußes – schuldig seÿen 300. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt, hoff, Garten, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenauw in der Willhelmer gaß einseit neben haußer dem Stifft S. Nicolai in Vndis gehörig, anderseit neben dem Wolffsgeßel, hinden uff berührt stiffts badstuben gäßlein stoßend gelegen, so gegen männigliche, ohnansprüchig und eÿgen seÿe
So dann Eine Gewerbsbehaußung alhier under der großen Erbslauben, einseit neben Johann Georg Marbach dem handelsmann anderseit neben H. Roßer dem kieffer gelegen, davon gehendt Jährlichen 2. fl. 1 ß Allmend zinnß von einem Wetterdächlein

Jonas Stœr loue au nom de sa femme Marie Heinrich la maison au boulanger Jean Widenmann pour un an

1687 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 625-v
H. Jonas Stör, E.E. Großen Raths Beÿsitzer alß Ehevogt Frauen Mariæ gebohrner Henrichin
in gegensein Johann Wÿdenmanns, deß haußfeurers
entlehnt, Eine becken behaußung allhier in der Wilhelmergaßen geg. der Wilhelmer Kirch über, einseit neben – Oberle den holtzschiffmann, and.seit del H. Verleiher selbsten, hind. auff deß H. Verlehners garten stoßend gelegen, mit allen deren Gebaüen und zugehördt. auch dem bronnen, auff ein jahr lang von Martini dieß jahrs anzurechnen, umb einen wochentlich. zinß nemlich 11 schilling

Georges Frédéric Fettich, marchand, loue à Jean Léonard Lutz pour quatre ans la maison-boulangerie qui fait partie de sa propriété

1698 (8.3.) Chambre des Contrats, vol. 570 f° 151-v
H. Georg Friderich Fettich, der handelsmann
in gegensein Johann Lienhard Lutzen, deß haußfeurers [unterzeichnet] Johan leonhardt lutz
Entlehnt, Eine Schwartzbecken behaußung, allhier in der Krautenau, in der Wilhelmergaß, einseit neben hans Oberlin, den Schiffmann, and. seit neben dem H. Verleiher selbst. hind. auff deß H. verleihers gartt. stoßend geleg. – auff vier Jahr lang von Annunc. Mariæ diß jahrs anzurechnen, um einen wochentlich. zinß nemblich 6 ß

Georges Frédéric Fettich, marchand, loue à Jean Léonard Lutz pour dix-huit ans la maison-boulangerie qui fait partie de sa propriété

1700 (15. 9.br) Chambre des Contrats, vol. 573 f° 576
H. Georg Friderich Fettich, de Handelsmann
in gegensein Johann Leonhard Lutzen, deß haußfeurers
entlehnt, Eine Schwartzbecken behaußung, mit allen deren Gebaüen und Zugehördt. allhier in der Wilhelmergaß, geg. d. Kirch St. Wilhelm über, einseit neb. eine anderen behaußung dem Herrn Verleiher auch gehörig, and.seit neben hans Georg Hartmann den Mehlmann, hinten auff deß herrn Verleihers Gartten stoßend geleg. – auff Achzehn Jahr lang, von Annunciationis Mariæ A° 1702 anzurechnen /:dann biß dahin die alte lehnung annoch wehret:/, umb einen wochentlichen zinß nemblich 8 schilling Neun pfenning

Inventaire après le décès du marchand Georges Frédéric Fettich qui possède la maison de sa première femme Marie Stœr dont il a eu un fils, Jonas Frédéric. Il s’est remarié successivement avec Marie Elisabeth Leydecker et Marie Marguerite Bressler. Il habite samaison aux Grandes Arcades, les maisons rue Saint-Guillaume sont des immeubles de rapport. La succession s’élève à 7 776 livres

1709 (23. 7.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 75) n° 684 (ajout au crayon)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Wohl Ehrenvest u. Großachtbahre Hr Georg Friderich Fettich, geweßener Vornehmer handelsmann v. burg. allhier zu Straßburg nunmehr seel.r welch den 22. Julÿ dießes lauffenden 1709. Jahrs dießes Zeitliche seel. geendet, nach solchem seinem tödl. Hintritt zeitlichen verlaßen, (…) durch die Viel Ehren u. tugendbegabte frau Mariam Margaretham Fettichin geb. Breßlerin des Verstorbenen herrn seel. Hinterbliebene frau Wittib mit beÿstandt des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Johann Deucherts Vornehmen Handelsmann u. burgers allhier, deroselben geordneten herrn Curatoris wie auch Hn Hannß Martin (Os)wald Von Schaffhaußen annoch Israel (-)unnen Von speÿer gebürtig deßen Abgeleibten H. seel. beede (ha)ndels bedien. ingleichem Jfr. Salome Füs(-)ingerin Von -ar u. und Salome (sc)hmidin Von (-)hr gebürtig die dienst Mägd – angefangen in Straßburg (den) 23.ten Monatstag Septembris A° 1709
Der in Gott ruhende Herr seeliger hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, Wie volgt, 1° Jonam Friderich Fettich desselben in ersterer Ehe mit weÿl. Frauen Maria, gebohrner Störin, seiner erstern frauen Eheliebsten seel. erzeugten Sohn, deßen geschworner Hr Vogt /ST/ Hr Johann Carl Ringler, vornehme burger allhier, so dem Geschäfft inn Person abwartete, 2° Johann Daniel, 3.tio Mariam Elisabetham, die Fettich, beede des Abgeleibten Hn seel. in Zweÿter Ehe mit weÿl. /S.T./ Frauen Maria Elisabetha Fettichin geb. Leÿderckerin seiner Zweÿten frauen Eheliebstin seel.n erzeugten Söhn und Töchterlein, deren geordneter Hn Tutor /S.T./ Hr Paul Flach, allhießig. Statt Straßburg Stall alter Wohlverdienteer dreÿer welcher persönlich Zugegen geweßen, 4.to Johannem, 5.to weÿland Johannem Philippum die Fettich, deß Verstorbenen Herrn seel. in letsterer Ehe mit S.T. Frauen Maria Margaretha Fettichin geb. Breßlerin, der jetzmahlig. Hinterbliebenen frau wittib ehelich erziehlte beede Söhnlein, davon aber das letztere bereits dießer Zeitlichen todes Verblichen und von seiner Frau Mutter geerbt worden des noch lebenden Söhnleins Johannis aber geschwornener Hr Vogt /S.T./ Hr Niclaus Anthonius Flach, hochberühmbter Medicinæ Doctor u. Practicus auch allhießiger Statt Straßburg Pfenningthurns hochverdienter dreÿer und Vornehmer burger allhier so ebenmäßig dem Geschäfft selbsten beÿwohnte, Alßo alle fünff des abgeleibten Herrn seeln. in dreÿen Erhen ehelich erziehlte Kinder und Zu gleichen Antheilen ab intestato Verlaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg unter der Großen Gewerbslauben gelegenen undt in dieße Verlassenschafft gehörigen hernach beschriebener behaußung befunden worden, wie volgt
(f° 12-v) Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Großen obern Cammer Im vordern stock, Im obdern Kleinen Stüblein, Vor dießem Gemach, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Haußöhren Vor der Wohnstub, Im hindern Stock auff der oberst. bühn, In der hindn. obern Cammer, In der Magd Cammer, In der Hindernstub, In der Stub Cammer, Im hindn. haußöhren, Im Contor, Im Laden, In des Officier stub, Im Keller, Im Garthen
(f° 56) Eigenthumb ane Häußern und Garthen. (Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) Eine behaußung, hoff, hoffstatt, Gaden u. höfflein, mit allen deren gebäuen begriffen weit. rechten, Zugehörden und Gerechtigkeit. allhier in d. Statt Straßb. und. d. groß. Gewerbslaub. (…)
(Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) It. i. hauß, hoffstatt, höfflein, Stall u. Garth. mit allen den. Gebäuen, begriffen, Weith. Recht. Zugehörd. u. Gerechtigk. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Crautenau in d. Willhelmer Gaß, i.seit neben Hannß Georg Oberle, dem Schiffmann 2.s neb. frau Wittmarin, wittib, hind. zum theil auf d. Wolffs gäßl. u. Zum theil auf den Doctor Garth. stoßend gelegen, so freÿ ledig u. eig. Darüb. soll besag. i. T. perg. Kbrieff, mit d. Statt Straßb. anhang. Canc. Contract Inns. v.wahrt, de dato 9.ten Martÿ Anno 1635. so sich aber bereits beÿ vormahlig. Verlassenschafft Inventation nicht befund. dahero es auch dißmahlen nicht eräugnet. Es ist aber Vorhanden ein abgelößte perg. Zßv.schreibung dh. Hn Hilarium Meÿern Notm. instrumentiret, daran d. Statt Contract Ins. gehang. ab. abgeschnitten word. über 100. fl. Straßburg. wehrung Capital, so mann jährlich. auff Annunciationis Mariæ mit 5. fl. ermelter wehrung Verzinnßet hat, aber den 11.t Aprilis anno 1646. abgelößt word. meldend
(Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) It. i. hauß, hoffstatt u. höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weith. Recht. Zugehördten u. Gerechtigkeit, geleg. allhier in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Crautenau, in Willhelmergaßen, i.seith neben N.N., and.seith vorbeschriebener behaußung, so freÿ ledig u. eig. Darüb. Vorhanden i. alt. T. perg. Kbrieff mit d. Statt Straßb. anhang. Contract Innsiegel v.wahrt datirt den 22.ten Jun. Anno 1610. dh. Hn Hilarium Meÿern Notm. instrumentiret
(Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) It. i. hauß, hoffstatt u. höfflein, mit allen deren Gebäuen begriffen, Weith. Recht. Zugehördten u. Gerechtig Keit, geleg. allhier in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Crautenau im Wolffsgäßl., i.seith neb. nachbeschriebener behausung, 2.seith neben N.N. (…)
(Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) It. i. hauß, hoffstatt u. höfflein, mit allen deß. Gebäuen begriffen, Weith. Zugehörd. Recht. u. Gerechtig Keit, auch allhier in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Crautenau im Wolffsgäßl. geleg., mit beed. seith auf vorangemelte behaußung stoßend gelegen (…)
(E.) der halbe theil Vor ohnvertheilt von u. ane i.r behaußung in St. Barbaræ gaß (…)
(f° 74) Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch mich Notarium Johann Reinhardt Langen in Anno 1706 auffgerichtet
(f° 75) Wÿdemb Welchen der abgeleibte herr seelig wegen Jonæ Friderich Fettichs seines mit weÿland Frauen Maria Fettichin gebohrner Störin seeligen ehelich erziehlt Sohns Zeit lebens gegen deßen alimentation geniß, Vermög Inventarÿ (…) durch herrn Stephanum Cornelium Saltzmann in A° 1698 auffgerichtet – (f° 76) Elisabeth mütterlich Guth Zugeschriebener behaußung
(f° 86) Wÿdemb Welchen der Verstorbene Herr seeligen wegen seiner mit weÿland Frawen Anna Elisabetha Fettichin gebohrner Leÿdeckerin seiner zweÿten Frawen Eheliebsten seeligen erziehlt. Zweÿer noch lebend. Kind. (…) Inventarium durch mich Notm. Johannes Reinhardt Lang in A° 1706 auffgerichtet
(f° 86) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Fraw Maria Felicitas Fettichin, gebohrne Büttlingerin, weÿlandt herrn Georg Sigmund Fettichs E.E. Kleinen Raths geweßenen alten beÿsitzers des herrn seel. herrn Vatters seel. hinterbliebenen Fraw Wittib seine Fraw Stieff Mutter zeit ihres lebens zu genießen, Nach außweiß Invantarÿ (…) durch Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann in A° 1681 auffgerichtet
(f° 87-v) Wÿdembs Verfangenschaft, die eingangs ehrenbrührter Herr Paul Flach allhißiger Statt Straßburg Stallts alter wohlbestellter dreÿer von weÿlandt Frawen Anna Ursula Flachin gebohrne Fettichin des herrn seel. eheleiblich. Frawen Schwester auch seelig. Crafft des den 13. Julÿ A° 1686. vor Herrn Stephano Cornelio Saltzmann auffgerichtet
(f° 88-v) Wÿdembs Verfangenschaft, So Frau agnes Breßlerin gebohrne Saltzmännin der Frau wittib eheleiblich Frau Mutter, Von Weÿland herrn Ernst Breßlern geweßenen berühmtem Apotheckern und E.E. Kleinen Raths allhier wohlverordnetem beÿsitzern d. Eheherrn und d. Frau Wittib werthgeehrtem Hn Vatten seel . Wÿdembsweise Zugenießen, Nach besag Inventarÿ durch Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann in Anno 1695 gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib ohnverändert Guth, Sa. hausraths 39, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring, Ketten, Perlein und dergleichen Geschmeids 143, Sa. baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung -764, ß abgangs 2, Verbleibt) 762, Summa summarum 1274 lb
der Erben ohnverändert und Theilbahre Nahrung, Sa. hausraths 528, Sa. Bibliotheca 25, Sa. Gewerbs Wahren 13 320, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 4, Sa. Früchten und Meels 83, Sa. Wein und Lährer Vaß 408, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 166, Sa. Goldener Ring 185, Sa. baarschafft 331, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1791, Sa. Gülth von liegenden güthern 85, Sa. antheils ane einer behaußung 100, Sa. der Schulden 2537, Summa summarum 19 578 lb, Schulden 21 289 lb, In Vergleichung 1710
Gantze restirende Verlassenschafft 7776 lb – Ungewiß, Zweiffelhaffte und Verlehrne Schulden in das Ebe zugeltend 2215 lb
(f° 80) Copia Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Herrn Georg Friderich Fettichen Vornehmen handelsmann und burger allhier zu Straßburg als dem herrn Bräutigam ane einem, so dan der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Breßlerin, Weÿlandt des Edlen, Hochachtbaren und wohlweißen, auch Kunstberühtmbten, herrn Ernst Breßlers geweßenen berühmten Apotheckers und E.E. Kleinen Raths alhier zu Straßburg wohlverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen ehelich erzeugter und hinderlaßener Jungfrauen Tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin – So beschehen auff dienstag den 30. Martÿ im Jahr des Herrn als mann Zahlte 1706 – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
(f° 83) Copia Codicilli reciproci – Im Jahr 1708 (…) auff Sambstag den 11. Februarÿ abends Zwischen Vier und Fünff Uhren in einer ane der großen Gewerbslauben ligend, Von beeden hiernachehren erwehnte Eheleuthen bewohnenden behaußung, in der Obersten Stub des Vordern Stocks, zum theil auf den gang undt zum theil in den Hoff sehend (…) persönlich erschienen der Wohl ehrenvest und Großachtbare Herr Georg Friderich Fettich, Vornehmer Handelsmann und beneben demselben die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Margaretha Fettichin gebohrne Breßlerin beede Eheleuth und burgere allhier – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v)
1694 – Domin: quadrages. et Reminiscere proclamati sunt, hr. Georg Fridrich Fettig der handelsman alhier weÿl. Hrn Georg Sigißmund fetig beÿ E.E. Kleinen rath alhier geweßenen beÿsitzers nachgel. ehl. Sohn undt Jfr Maria herrn Jonas Stören deß Handelsmans Undt beÿ E.E. Großen rath alhier alten beÿsitzer ehl. tochter, copulati subt Mittwoch d 10. Martÿ (signé) Georg Friederich Fettich alß hochzeit her, Maria Störin alß hochzeiterin, Chrsitoff Gambs alß vogt deß hrn. hochzeiter (i 53)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 67-v, n° 362)
Heut den 25 Junÿ 1698 ist auff ordentliche p.clamation Copulirt word. H. Georg Friderich Fettich burger undt handelßmann, mit Jfr. Maria Elisabetha, weÿl. H. Alberti Leydeckers gewesenen burgers undt handelßmanns allhir nachgelaßener ehelich. tochter [unterzeichnet] Georg Friederich Fettich alß hochzeit her, Maria Elisabetha Leÿdeckerin als hochzeiterin, Albertuß leÿdecker alß Vogt (i 70)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 164 n° 755)
1706 – Mittwoch d. 14.ten apr. wurden nach 2.mahl. proclamation ehl. copulirt H. Georg Friderich Fettich burger wittwer U. Kauffmann allhier, und J. Maria Margaretha weÿl. H. Ernst Breßlers geweßenen Apotheckers und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers hinterl. ehl: tochter [unterzeichnet] Georg Friederich Fettich alß hochzeit her, Maria Margaretha Breßlerin als Hochzeiterin, Paulus Flach alß Schwager (i 163)

Compte de tutelle que rend Nicolas Daniel Fettich au fils du premier mariage, Jonas Frédéric Fettich à qui appartiennent les maisons rue Saint-Guillaume dont celle qui sert de boulangerie est louée à Léonard Lutz. Jonas Frédéric Fettich épouse en 1716 Marie Salomé Böller. L’inventaire des apports est dressée dans la maison rue des Grandes Arcades qui appartient en propre au nouveau marié.

1715 (14.8.) Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 104) n° 951
Rechnung Mein Niclaus Daniel Fettichs, handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts meines Vettern Jonæ Friderich Fettichs, des handlung befließenen weÿlandt herrn Georg Friderich Fettichs auch gewesenen handelsmanns meines leiblich. bruders und auch weÿlandt Frawen Mariæ Fettichin gebohrner Stöhrin beeder Eheleuthe und burgere allhier mit einand. ehelich erziehlten Sohns, inhaltend was Ich von dem 14. Aprilis A° 1710 biß den 14. Augusti Anno 1715. besagten meines Vogts Sohns halben in ein und andere weege eingenommen und hinwiderumb außgegeben auch sonsten verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Antheil ane einer behaußung so den Vätterlich. Erben gehörig. Berührend den halben theil vor ohnvertheilt ane einer behaußung, hoff, hoffstatt cum appertinentÿs in St. Barbaræ gaß (…)
Corpus meines Vettern jährlich falle habend. haußer und Garth. Zinnß, Von Mütterlich Ebschafft herrührend. Erstlich Hr. Johann Philipp Fettich der ledig. Handelsmann und burger allhier zu Straßburg meines Vogts Sohns eheleiblich. Vatters seel. brud. gibt wegen Ihme verlehnter behaußung
under der Großen Gewerbs lauben (…)
Item gefallen von des Vogts sohns hauß, hoffstatt, höfflein, Stall und Garthen mit allen deren Gebäuen, begriff., Weith. Recht. Zugehörd. und Gerechtigk. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Krautenaw in d. Wilhelmer Gaß, einseit neb. Hannß Georg Oberle, dem Schiffmann anderseith neben frawen Wittmarin wittib, hind. Zum theil auff das Wolffs gäßlein und Zum theil auf den Doctor Garth. stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen, nicht weniger deß. hauß, hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen Recht. Zugehördten und Gerechtigkeit, geleg. allhier in d. Statt Straßb. in besagter Vorstatt Krautenaw und d. Wilhelmergaß. eins. neb. N.N., anders. neben vorbeschr. behaußung, so freÿ ledig und Zwar von beed. jährlich Zu Zinß 50 lb, Warvon Herr Joh: Leonhard Lutz der haußfeurer und burger allhier von dem inhabend. beckenhauß alle 2. Monat 3. lb 10 ß und alßo des Jahrs 21. ln
Mehr erstmahls Michael Köbelin der Gartenmann in Krautenaw und burg. allhier nach Ihme Hannß David Völcker der Kunstgärtner und burg. allhier anjetzo aber Niclaus Straub der Gartenmann und burg. allhier von dem Garth. und d. Wohnung darinnen jährlichen auff weÿhenacht. 20. lb
Weiter David Beÿer der Zimmermann und burger allhier alle quartal 1 lb Zinnß thut jahrs 4 lb
Und dann Johannes Hopff auch Zimmermann und burger allhier auch quartaliter 1 lb 5 ß oder des Jahrs 5 lb zureich. macht samenthafft was vorgemeldt 50 lb
Darüber und zwar die erstere dieß. beed. letzten häuß soll vermög Vätterlich. Verlassenschafft Inventarÿ besag. i. teutsch. pergam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhang.dem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, datirt den 9.ten Martÿ A° 1635. so sich aber bereits beÿ damahlig. Verlassenschafft Inventation nicht befund. Es ist aber Vorhand. i. abgelößte pergament. Zinnß verschreib. durch Herrn Hilarium Meÿern Notarium instrumentiret, daran d. Statt Contract Insigel gehang. aber abgeschnitten word. über 100. fl. Straßburg. wehrung Capital, so mann jährlich. auff Annunciationis Mariæ mit 5. fl. ermelter Wehrung Verzinnßet hat, aber den 11.t Aprilis A° 1646. abgelößt word. meldend.
So dann üver die andere behaußung vorhand. i. alter teutsch. pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhang. Contract Innsigel v.wahrt de dato den 22. Januarÿ A° 1610. durch Herrn Hilarium Meÿern Contractuum Notarium instrumentiret
It. so gefallen von dem in dem Mütterlich. Verlassenschafft Inventario fol: 325. fav: 2.da beschriebenen hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebäuen begriff. Zugehördten u. GerechtigKeit, geleg. allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenaw im Wolffsgäßlein einseith neben nachbeschriebener behausung (…)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 28-v, n° XVIII)
1716 – Dominica XVIII et XIX post Trinit. Proclamati sunt H Jonas Friderich Fettich der ledige handels Mann und Burger allhier weÿl. H. Georg Friderich Fettig gewesenen Handels Manns und Burgers allhier nachgelaßener Ehl. Sohn und Jfr Maria Salome H. Daniel Böhler deß handelsmanns und Burgers allhier Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittwoch d. 21.t. Octobr. [unterzeichnet] Jonas Friderich Fettich als hochzeiter, Maria Salome Böhlerin als hochzeiterin, Nicol. Daniel Fettich , alß Vogdt von H. Hochzeiter (i 33)

Inventaire des apports
1717 (29. 9.bris), Me Rohr (Daniel, 46 Not 42) n° 1402
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Jonas Friderich Fettich vornehmer handelßmann und die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Salome gebohrne Böllerin, beede Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand gebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein Tit. Herrn Niclaus Daniel Fettich auch vornehmer handelßmann und burgers allhier deß Eheherrn annoch ohnentledigten Vogts, so dann Tit. Herrn Daniel Böllers gleichfalls Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier der Ehefrawen herrn Vatters auff Montag d. 29.ten 9.bris Anno 1717

In einer allhier zu Straßburg ane der großen Gewerbslauben gelegenen dem Eheherrn eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der obern vordern Cammer, Im obern vordern Stübel, In dem Nebens Cämmerlein, In der Wohn Stub, In der Cammer Uber dem hindern Stübel, Im hindern Stübel, In der hindern Stub Cammer, Im obern vordern Haußöhren, In deß officiers Stübel
(f° 18) Eÿgenthumb ane einer behaußung (M.) It. i. behausung unter der großen Gewerbslauben

Jonas Frédéric Fettich, marchand, vend à Jean Léonard Lutz, boulanger, et à Anne Marie Adam une maison-boulangerie pour 1 250 livres

1716 (23. Xbr) Chambre des Contrats, vol. 589 f° 691
hr. Jonas Friedrich Fettich handelsmann beÿständlich H. Nicolaus Daniel Fettich handelsmanns seines Vogts und H. Daniel Böler handelsmanns seines schwehers
in gegensein Joh. Leonhard Lutz haußfeurers und Annæ Mariæ gebohrner Adamin
ein becken hauß hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden und rechten nebens gebäuen und Garten daran auch Gerechtigkeit in der Willhelmer gass, einseit neben Philipp Barthels wittib Conrad Nagel und Ignatius allgeÿer anderseit neben Urban Karch theils aufs wolfsgässel hinten auff Caspar Braunen Erben – umb 1250 pfund (1250)

Jean Léonard Lutz, boulanger (fournier) originaire d’Ilsfeld près de Heilbronn en Wurtemberg épouse en 1689 Anne Marguerite Widemann, fille de boulanger, et devient bourgeois par sa femme. Anne Marguerite Widemann meurt en 1714 en laissant cinq fils. L’inventaire (somme taillable, 432 livres) est dressé dans la maison rue Saint-Guillaume qu’il acquerra peu de temps après, une fois remarié avec Anne Marie Adam veuve de Jean Martin von Zabern qui lui apporte une maison à la Schiffmatt hors la porte des Pêcheurs
Mariage, Saint-Guillaume
(luth. f° 16-v)
1689 – (St. Wilhelm) Auff heute Mittwoch d. 6. Julÿ seind nach 2.malig. Proclamation offentlich copulirt word. Hannß Lienhard Lutz von Ilßfeld auß dem Hertzogthum Würtenberg. d. ledige weißbeck, wld. Hrn Hanß Conrad Lutzen deß Schulmeisters Vnd B. daselbst, Vnd Fr. Anna Weickamin ehelich. Sohn, Undt Jgfr. Anna Margaretha, Jacob Widemans deß Weißbecken Undt B. alhier v. Fr. Catharina Bleÿfusin p.m. eheliche Tochter [unterzeichnet] Johan Lienhardt Luz als Hochzeiter, Anna margreta Weidenmenen als hochzeiterin (i 17)

4° Livre de bourgeoisie f° 556
Johann Leonard Lutz, Von Iltzfeldt auß dem Würtenberger landt, der haußfewrer, weÿl. H: Conrad Lutzen geweß. schuhlmeisters daselbst sohn, empfangt des burgerrecht Von Anna Margaretha Weidenmännin, seiner jetzmahligen haußfrawen, p. 2. goldR. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegte, ist Zuvor led: standts geweßen Und wird beÿ E: E: Zunff der becken dienen. Jur: den 1. Aug: 1689

Inventaire après le décès d’Anne Marguerite Widemann
1714 (23.5.), Me Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Weidemännin des Ehrenhafften und Achtbahren Meister Johann Leonhard Lutzen, Hausfeurers undt Burgers zue Straßburg geweßener ehel: Hausfrawen seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1714 – nach ihrem Sonntags d. 4. Martÿ dießes lauffenden 1714.t Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen tödl. Ableiben hinderlaßen und mit ermeltem hinderbliebenen Wittiber Zeit lebens eigenthümlichen beseßen, Welche auff geziemendes Erferdern und begehren des Ehrengeachten und Ehrsamen Mstrs. Jacob Weidemanns des Weißbecken und Burgers alhier, als der seel. abgeleibten frawen hinderlaßener und hernach benahmster Kinder und ab intestato rechtsmäßiger Erben geordnet und geschworenen Vogts – Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mittwoch d. 23.ten Maÿ A° 1714.
Die seelig abgeschiedene Fraw hatt ab intestato Zue Erben verlaßen 1. H. Johann Conrad Lutzen Philisophiæ Studiosum und alumnum Collegÿ Wilhelmitani alhier, 2. Johann Friderich, 3. Johann Georg, 4. Johann Daniel und 5. Johannes, Alle 5. der Verstorbenen Fr. mit eingangs ernanten Wittiber ehelich erziehlter Kinder

In einer nicht in dieße Verlassenschafft gehörigen in der Wilhelmergaß gelegenen Behaußung befunden worden
In der Cammer C, Im obern Haußöhren, In der Soldaten Cammer, In der Backstub, Im Collegio Wilhelmitano
Ergäntzung des Wittibers ohnveränderten abgegangenen Guths, Vermög durch weÿl. H. Phil. Heinr. Theus den 15.ten Decembris Anno 1689 auffgerichteten Inventarÿ, von weÿl. Joh: Christoph Lutzen seinem Bruder (…) nach absterben seiner Mutter seel. nach außweis eines durch Hn Joh: Jacob Kalben den geschwornenn Gerichtsschreiber Zu Ilßfeld gefertigten und d. 14.ten Aprilis A° 1707 datirten Theils Zeduls
des Wittibers ohnveränderten Nahrung, Ergäntzung (155, abzuziehen 23, verbleibt) 131, Summa summarum 131 lb – Sa. Schulden aus des Wittibers Nahrung 37 lb, In Vergleichung 94 lb
der Erben ohnverändert, Sa. haußraths 17 lb, Sa. Guldener Ringe 2, Sa. Schulden 37, Ergäntzung 43, Summa summarum 101 lb
das Theilbar Guth, Summa theilbahren haußraths 45, Sa. Weins und leerer Faßen 15, Sa. Mehls und Kleÿle 21, Sa. Viehes 12, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken Handwerck gehörig 2, Sa. Brenn Holtz 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guldener Ringe 1, Sa. der Baarschafft 73, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 212, Sa. Schulden 13, Summa summarum 411 lb – Sa. Schulden aus der theilbaren Nahrung 174 lb, Rest zu vertheilen 236 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 432 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren bescheidenen Hannß Leonhard Lutzen Becken handwercks, gebürtig Zue Illßfellt, einem Marck flecken in dem Hertzogthumb Würtenberg Lauffener Ampts, Weÿland Herrn Conrad Lutzen geweßenen Burgers und Schuldieners daselbsten nachgelaßenen ehelichem Sohn, als Hochzeiter an einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Annæ Margarethæ deß Ehrenhafft und achtbahren Meister Jacob Weidenmanns Weißbecken und Burgers alhier eheleiblichen Tochter, als Hochzeiterin an dem andern Theil – den 23. Junÿ Anno 1689, Philippß Heinrich Theus Notarius

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 180)
(zu Wt. Wilhelm) Mitwochs den 1.sten Maj 1715 seind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Leonhardt Lutz der Haußfeurer oder Schwartzbeckh v. bürger alhier (Witt)mann Weiland Margarethæ Widenmannin V. Fr. Anna Maria Weiland Hans Martin von Zabern deß Schiffbäuers burgers allhier nachgelaßene wittib gebohrne Adamin von hier [unterzeichnet] Johan Leonhard Lutz als Hoch zeiter, Am Ist d. handzeichen Annæ Mariæ von Zabern (i 185)

Inventaire des apports en deuxième mariage

1715 (7.8.), Me Scherer (Jean Louis, 53 Not 8)
Inventarium Undt beschreib. aller Haab und Nahrung, so Mstr. Johann Leonhard Lutz der hauß feürer und fr. Anna Maria Lutzin gebohrne Adamin beede Eheleuthe und burgere alhier einander zusammen in den Ehestand gebracht – Actum in der königl. freÿ. Statt Straßb. in fernerm beÿsein Hn Daniel von Zabern Schifmans der frn. Kinder erster Ehe geschwornen Vogten auf Mittwoch d. 7. Aug. Anno 1715

In einer alhier in der Statt Straßb. in der Wilhelmer gaß gelegenen und Hn Fettich dem ledig. handelsm. gehörig. becken behauß Ist befunden word. wie volgt
Sa. haussteuren 27 lb
Eigenthumb ane einer Behaußung. (F.) It. eine Behaußung undt Schopff auff der Schiffmatt vor dem Fischerthor gelegen (…)
(des Manns Vermögen) Brennholtz 19, Sa. hausraths 181, Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig 10, Sa. Leerer Faß und bütten 62, Sa. Mehls und Kleÿen 7, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 7, Sa. Guldener Ringe 7, Sa. baarschafft 14, Sa. Rindvieh und Schaaffen 112, Sa. Schulden 14, Summa summarum 561 lb – Schulden aus der Nahrung 202 lb, des H. restirender Vermögen 358 lb
(der Fraw Vermögen) Sa. haußraths 101, Sa. Schulden 19, Sa. Leerer Faß und bütten 18 ß, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 3, Sa. Guldener Ringe 9, Sa. baarschafft 107, Sa. behaußung 137, Summa summarum 461 lb – Schulden aus der Nahrung 182 lb, Der Frawen restirende nahrung 279 lb
der Kinder Pfetter: Göttel und geschenckt gelt, H. Joh: Conrad Lutzen Studioso dem ältern Sohn zuständig, Johann Friderich (…)
Conclusio finalis Inventarÿ 638 lb

Jean Léonard Lutz loue à Jean Frédéric Reumann pour trois ans la maison-boulangerie qui fait partie de sa propriété

1722 (10.2.) Chambre des Contrats, vol. 596 f° 80
Johann Leonhard Lutz haußfeurer beÿständlich Johann Spechten Meelmanns
in gegensein Johann Friedrich Reumann auch haußfeurers seines Vettern
entlehnt, Eine Beckenbehausung samt allen deren mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in der willhelmer gaß, einseit neben Urban Larcher anderseit neben einer andern dem Verlehner zugehörigen behausung und hinten auff des verlehners gartten, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von innstehend Annunciationis Mariæ – umb 12 schilling wochentlichen zinnß

Inventaire de la masse active et passive de Jean Léonard Lutz, boulanger, et d’Anne Marie Adam. La masse comprend deux maisons, l’une appartient à la communauté et l’autre à la femme. Les dettes du mari excèdent son actif de plus de mille livres.

1722 (25.8.) Me Lobstein (Jean, 31 Not 9) n° 190*
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Mr. Johann Leonhard Lutzen der Haußfeurer und burger allhier und Frau Anna Maria Lutzin geb. Adamin deßelben haußfrau anjetzo würcklich active et Passive haben und besitzen, welche der ursachen, allweilen sein Mr Johann Leonhard Lutzen habende Nahrung mit zimblichen Passiv: Schulden behafftet, auf Ihro Frauen Annæ Mariæ Lutzin gebohrner Adamin, mit beÿstand Hn Johann Diemers, des Pulver Müllers und burgers allhier, als dero geschwornenen Vogts gethanes freundliches ansuchen und begehren umb Salvirung Ihres ohnverändert und eigenthümlichen guths willen, inventirt – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 25.ten Augusti Anno 1722

In einer alhier ane der [Wil]helmergaß gelegenen und in dieße Nahrung gehörign behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf der Obern bühn, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im haußöhren Vor der Wohnstub, In der bachstub, Im Hoff
Eigenthumb ane häußern. (F.) eine behausung in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau in dem sogenanten Hammengäßel (…)
It. eine becken behausung, hoff, hoffstatt, mit allen begriffen, weithen, Zugehörden rechten, Nebens gebaüen und Garthen daran, auch Gerechtigkeiten in d. Wilhelmergaß, einseit neben Mr Philipp Barthels des grempen wittib, Friderich Mußculi, des haffners und weÿl. Hn Ignatÿ Allgeÿers des Glockengießes seel. Wittib and.seit neben Hn Urban Karch dem Schiffbäuer v. E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, theils auffs Wolffsgäßel, hinten auf Caspar Braunen des Zimmermanns Erb. stoßend geleg. darvon geh. jahrs auf Pauli bekehrung 12. lb d zinnß Hn Jonæ Friderich Fettich, dem handelsmann und burger allh. ablößig in restirendem Capital mit 240 lb, Weiter geh. davon 15. lb. d Zinß von gedachtem Hn Jonæ Friderich Fettichen jährl. auff Weÿhenacht. redimibel in haubtguth mit 300 lb, Mehr reicht mann davon 15 lb d Hn Johann Friderich Ößingern J. U. Dri und E.E. Kl. Raths wohlmeritirtem Referendario jährlich auf d. 23. Xbris wid.lößig in Capital mit 300 lb, So dann reicht man darvon weiter davon 15 lb d. Hn Joh: Friderich Ösinger J.U. Ddo und E.E. Kleinen Raths wohlmeritirtem Referendario als vogt Hn Joh: Ludwig Kob des handelsmanns Kind. jährl. auf den 9.te 8.bris wid.lößig in Capital mit 300 lb d Sonsten freÿ, ledig eig. und über diße beschwährde angeschlagen wie solche in Anno 1716 erkaufft word. pro 110 lb, Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 23. Xbris Anno 1716.
Ergäntzung der Frauen ohnveränderten guths, Aus dem über beed. Eheleuthe in dem Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weÿl. Johann Ludwig Schehrern nun Notm. seel. in Anno 1715 aufgerichtetem Inventario (…)
Abzug, in gegenwärtigen Inventarium gehörig, der frauen ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 69, Sa. Schiff und geschirr zum Schiffbauen handwerck gehörig 28, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. Goldener Ring 11, Sa. Eigenthumbs einer behaußung 300, Sa. Schulden 15, Sa. Ergäntzung (699, Abgangs 123, per rest) 576 lb, Summa summarum 1013 lb, Schulden 53 lb, Nach solchem abgang 959 lb
des Manns ohnverändert und theilbar Guth, Sa. hausraths 85 lb, Sa. Schiff und geschirr Zum becken handwerck und meelhandel gehörig 3, Sa. Schwein, rindviehes 23, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 110, Summa summarum 241 lb – Sa. Schulden aus der Nahrung zu bezahlend 1278 lb, die Passiva übertreffen des manns ohnverändert u. theilbare Nahrung 1036 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schuldig in die Nahrung zugeltend 40 lb – Zweiffelhaffte und verlohren Schulden in die Nahrung des Manns ohnverändert und theilbar 6 lb
Copia der Eheberedung, zwischen dem Ehrenhafften und Achtbahren Herrn Johann Leonhard Lutzen, haußfeurer und burgern allhier, So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Annæ Mariæ gebohrner Adamin, Weÿland herrn hans Martin Von Zabern, gewesenen Schiffbäuers und burgers daselbsten hinterlassener Wittib – beschehen den 18. Junÿ 1715, Joh: Ludwig Schehrer Not.

Anne Marie Adam veuve de Jean Léonard Lutz, vend pour 750 livres la maison-boulangerie à Thiébaut Blinder, boulanger, et à Anne Salomé Ludin pour régler les dettes de la succession et se réserve une maison sur le même terrain

1724 (3.3.) Chambre des Contrats, vol. 598 f° 119
weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeurers Wittib Anna Maria geb. Adamin beÿständlich ihres Curatoris Johannes Diemer des Pulvermüllers, Ferner S.T. H. Johann Friedrich Ößinger JCctus und EE. kleinen Raths Referendarÿ so dann H. Jonas Friedrich Fettich der handelsmann alle sambt als versicherte creditores obgedachten Lutzen
in gegensein Dieboldt Blinder des hauß feurers und Annæ Salome geb. Ludinin
Eine Schwartzbecken behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der willhelmer gaß, einseit neben Urban Karch dem Schiffzimmermann anderseit und hinten auff Lutzische wittib selbst – umb 750 lb capitalien

Thiébaut Blinder, boulanger originaire de Dorlisheim, épouse en 1690 Anne Salomé Ludin fille de boulanger etd evient bourgeois par sa femme
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 15-v, n° 75)
Eodem [Mittwochs deb 15. Februarÿ ao. 1690] (…) copulirt worden, Dieboldt Blinder von Dorlißheim, der ledige Schwartzbeck, Jacob Blinders deß Burgers und Leinenwebers Zu Dorlißheim Ehelicher Sohn, Vnd Jfr. Anna Salome, Marci Ludins deß Burgers, Schwartzbecken undt Hauptkanthen auf der Becker Stuben allhier Eheliche Tochter, [unterzeichnet] diebolt blinder Als hoch zeiter, anna Salome ludinin als hochzeiterin, Marx Ludin Alß der hoch zeiterin Vatter (i 18)

4° Livre de bourgeoisie f° 565
Diebold Blinder Von dorlißheim, der haußfeur, Jacob blinders des tabackmachers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Salome Laudin seiner jetzmahl. haußfr: p. 2. goldR. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt welche Er bereits beÿ erhebung der hochzeit ordnung erlegt, ist Zuvor ledig. standts geweßen V. wird beÿ E: E: Zunfft der becker dienen. Jur: d. 22. febr: 1690

Accord sur les servitudes respectives passé entre Anne Marie Adam veuve de Jean Léonard Lutz d’une part et Thiébaut Blinder, et Anne Salomé Ludin d’une part

1724 (3.4.) Chambre des Contrats, vol. 598 f° 191
weÿl. Johann Leonhard Lutz haußfeürers wittib Anna Maria geb. Adamin beÿständlich ihres vogts Johannes Diemer des Pulvermüllers ahn einem und dieboldt Blinder der Schwartzbeck wie auch Anna Salome geb. Ludinin andern theils
demnach sie Lutzische wittib und dero Ehemann versicherte Creditores ihnen Blinderischen Eheleuthen eine in der Willhelmer gaß einseit neben H. Urban Karch anderseit neben ihr Lutzischer wittib selbsen gelegene Schwartzbecken behausung krafft unter dem 3. mart. jüngst verkaufft, so haben sie sich ferners miteinander gedachten Beckenhaußes halben für sich ihre beederseitige Erben und Nachkommende dahin verglichen, Maßen sie sich hiemit nochmahlen auffrichtig redlich und ohnwiderrufflich Verglichen, Erstlich daß das hinder dem Beckenhauß befindlichen höffel biß ahn den hindern gegen den gartten sehenden Schopff und auff der seithen, biß ahn die längst dem brunnen stehende Pfosten zu der verkaufften behausung als eigen gehören,
zweÿtens der in der Lutzischen wittib hoff stehende Bronnen zwischen desselben und der Beckenbehausung gemeinschaftlich seÿn und die Blinderische Eheleuth ahne deßen erhaltung, reparation und säuberung den dritten theil der unkösten zu leÿden schuldig,
3.tens der gebrauch der in erst gedachten hof sich befindlichen profeÿ ebenfalls gemeinschafftlich und die käuffere der becken behausung ahne selbiger außführung und erhaltung des gewölbs den 4.dten theil der cösten beÿzutragen pflichtig, dahingegen
4. berechtiget seÿn sollen den freÿen ein: und außgang sowohl durch das große unter der Lutzischen wittib hauß stehende thor als auch die kleine in obgedachten der käufferin höffel befindliche thür zu dem bronnen und profeÿ zu einführung des holtzes und zu anderwärtigem gebrauch zu allen zeiten zu haben,
5.tens sollen die an der käuffern hauß in der verkäuffern hoff gehende dreÿ thüren deren eine die soldaten Kammer, die andere das back hauß und die dritte das höfflein beschließet, zu keiner zeit von seithen der verkäuferin haußes verbauen oder den freÿen außgang derselben verhindert werden können,
6. obligiren sich die Blindische eheleuthe das obbeschriebene höffel mit einer dielenwand oder maur nach ihrem belieben unterschlagen und beschließen zu laßen und solchen unterschlag auff ihre cösten zu erhalten wie nicht weniger ahne nothwendige reparation des großen tors und hoffs biß ahn die Rinne den dritten theil der cösten zu leÿden, und die jenige dreÿ balcken auff einen der Verkäuferin hauß ruhet und welche auff der käuffern maur liegen allda zu allen zeiten liegen zu laßen,
7. haben beede theile versprochen die beede in der Schiedmaur des Beckenhaußes stehende Camin deren eines zu demselben das andere aber zu der verkäuferin hauß gehöret und in ein Rohr gerichtet sein jedes das seinige säubern zu laßen und zu erhalten
(Traduction) 1) La petite cour derrière le maison-boulangerie appartiendra à la maison vendue jusqu’à la remise arrière qui donne sur le jardin et jusqu’aux piliers qui longent le puits, 2) le puits qui se trouve dans la cour de la veuve Lutz sera commun entre elle et la maison-boulangerie, les conjoints Blinder seront tenus de contribuer pour le tiers aux frais d’entretien, de réparation et de curage, 3) l’usage des latrines qui se trouvent dans la cour susdite sera aussi commun et les acheteurs de la maison-boulangerie participeront pour le quart aux frais de vidange et d’entretien de la fosse, en contrepartie
4) ils pourront en tout temps entrer et sortir par la grande porte sous la maison de la veuve Lutz ainsi que par la petite qui se trouve dans la petite cour susdite de la venderesse pour parvenir au puits et aux latrines, pour rentrer le bois et pour tout autre usage, 5) les trois portes qui mènent de la maison des acquéreurs dans la cour de la venderesse, à savoir celle de la chambre des soldats, l’autre celle de la boulangerie et la troisième celle de la petite cour, ne devront pas être murées ni leur sortie entravée par la maison de la venderesse, 6) les conjoints Blinder s’obligent à séparer et à clore à leur convenance la petite cour susdite par une cloison en planches et à entretenir cette séparation à leurs frais, de même ils contribueront pour un tiers aux frais de réparation nécessaires à la grande porte et à la cour jusqu’à la rigole, ils laisseront à perpétuité les trois poutres qui reposent sur une poutre de la venderesse et qui sont engagées dans le mur des acquéreurs, 7) comme il y a dans le mur séparatif de la maison-boulangerie deux cheminées donnant dans un conduit, l’une qui appartient à cette maison et l’autre à la maison de la venderesse les deux parties ont promis de curer et d’entretenir chacune la sienne.

Thiébaut Blinder loue pour trois ans la maison au boulanger Jean Siegel qui céde au bou d’un an son bail à Mathias Eydgenoss

1726 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 242
diebold Blinder der haußfeurer
in gegensein Johannes Siegel des Weißbecken
entlehnt, Eine Schwartzbecken behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen allhier in der Vorstatt ahne Krauttenau in der Wilhelmer gaß, einseit neben hannß Jacob von Zabern Schiffbäuer anderseit und hinten auff Lutzische Erben – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ, unb einen wochentlichen zinß von 15 schilling
[in margine :] entlehender Siegel in gegenwartt Mathias Eÿdtgenoß haußfeurers allhier sein Lehnungs recht cedirt – den 27. jan. 1727 [unterzeichnet] Eigenoß

Inventaire après le décès d’Anne Salomé Ludin femme de Thiébaut Blinder, boulanger. Elle délaisse six enfants dont l’aîné s’est converti (voir ci-dessous). La masse comprend deux maisons-boulangerie, une au Finckwiller dans la ruelle des Moulins et l’autre rue Saint-Guillaume. La masse de la succession est bénéficiaire (256 livres).

1731 (31.3.) Me Kolb (Abraham, 22 Not 2) n° 49
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung undt Güttere, so weÿl. die Tugendt same fr. Annæ Salome Blinderin gebohrne Ludin Mstr. Dieboldt Blindters deß Haußfeurers oder Schwartzbecken undt burgers alhier geweste Ehefraw nach ihrem den 6. 9.bris deß abgelegten 1730.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf Ansuchen ihres erstermelten hinderbliebenen Wittibers zum theil (…) inventirt
Die Verstorbene seel: hat per Testamentum nuncupativum zu ihren Erben instituirt undt verlaßen 1. Johann Friderich Blinden, den Ehemahligen becken undt burgern alhier ihren ältesten sohn, dermahlen unter dennen Königl. Trouppen au regiment d’Angin engagirt allein in legitimam zu Complirung seines antheills aber deßen mit weÿl. Fr. Catharina gebohrnen Langin Ehelich erzielter undt noch lebente 3. Kindter welche beÿ deßen engagirung in allhießiges Cathollisches Waÿßenhauß recipirt worden, Nahment. Joh: Friderich, Joh: Geörg undt Johannem, in welcher Nahmen H. Johannes Grull der Catholische Waÿßen Vatter zu gegen war. 2. Fr. Annam Mariam Voltzin gebohrne Blinderin Joh: Jacob Voltzen deß. Schuhmachers auch burgers allhier Ehefrau ihre ältere dochter auch in legitimam zu erfüllung Ihres 6.ten Stammtheils aber ihrer Kindter, so beede præsentes, -, 3. fr. Annam Salomeam gebohrne Blinderin Ludtwig Pörners deß Ehemahlig. becken undt jetzigen Tagners auch burgers allhier Ehefrau in Einen Völligen 6.t Stammtheill, 4. Andream Blinder den noch ledigen beckhen allhier so majorennis und 27. Jahr alt auch in Einen Völligen 6.en Stammtheil, 5. Mstr. Johannem Blinder der Haußfeurer undt burgern allhier, So dann 6. Mariam Barbaram Blinderin welche noch ohnverheurathet beÿständlich Herrn Joh: Luipoldt deß Metzgers ihres geschwornen Curatoris, Also alle sechß der abgeleibten seel. mit Eingangs berührtem ihrem hinderbliebenen Wittiber Ehelich erziehlen und Verlaßenen Kindter undt Enckell

Inn einer allhier im finckweiller am mühl Gäßell ohnfern der adel. Zornen Mühl gelegener undt hernach beschriebener zur Kötten genannter Schwartz beckhen behaußung hatt Sich befunden alß volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Ins Knechts Cammer, Im obern Haußehren, In der Eck Camer, In der hinder Camer, In der Oberen Stub, In der Vntern stub, Im Undern haußöhren
Eigenthumb ane Häußeren. (T) Eine Schwartzb: behaußung zur Ketten genant allhier zu Straßb. im Finckweiller am Mühlgäßel gelegen (…)
(T.) It. I. Schwartzbeckhen behaußung, höffl. undt hoffstatt, mit allen deroselben gebaüen, begriffen, weithen, zugehörd, Recht. und gerechtigkeit, allhier zu Straßb. in dero Vorstatt Krautenau in der Willhelmer gaß 1.s. Annä Mariæ Lutzin d. wittib, 2.s Margarethæ Orri hinden auff ermelte lutzin stoßendt, wie solche durch berührter Statt Werckleuthe vor ledig eigen æstimirt per 500 lb, Davon gehen ab Erstl. 12. lb. d. zinß zu 4. pro Ct° Jahrs auff ann: mariæ H: XIII. öesinger proprio nomine abstößig mit 300 lb, It. ihme Curatorio nomine der Kobischen 2. Söhnen in 2. posten in Capital so noch zu 4 pro Cto dito termino verzinßlich widerlößig mit 450 lb, S. abgangs ist 750 lb, Detrahendo Ergibt Sich daß sothane behaußung hoher beschwehrt dann angeschlagen umb 250 lb, so der theilbahren passive massæ eingetrag. befindlich. Darüber Meldet Ein teutscher perg: Kbr: auß der Cancelleÿ Contractst. vom 3. Martÿ 1724, So dann i. perg. Extract auß berührter C. Contract stub vom 3. april. 1724 besagend weßen Sich die parthen so wohl wegen dem bronnen, höfflein, profeÿ, Groß u. Kl. Thors daßelbst verglich.
– Abschatzung d. 2. Xbris ao. 1730. auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Thiebold Blender hauß feurer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im finckweiler (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Krauten au in der Willhelmer gaß geleg., einseits Neben Anna Maria Butzin, anderseits Neben Margaretha Orvi hinden auch auf schon Ermelte Butzin stosend, welche behausung, Stuben, Cammer, Kuchen, Back stübel, gewölbt back Kuchen back: off, hauß Ehren, gebälcktes und halb gewölbtes Kellerlein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt, Vor und Umb 1000 Gulden, bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs

Ergäntzung, Nach besag beeder Eheleuthe in ao. 1690 durch Herrn Notm. Theum auffgerichteten und verfertigten zugebrachten Invent: Illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia der Eheberedung, Copia Testamenti nuncupativi, Copia Nachdispositionis – deß Wittibers unverändertes Vermögen, Inn Ergäntzung 22 lb, dagegen Passivorum 25 lb, In Compensatione 2 lb
der KK: und Erben unveränderten Mütterliches guth, Sa. hausraths 17 lb, Goldener Ring 3 lb, baarschafft 4 ß, activ Sch. oder Morgengaab 25 lb, Ergäntzung 25 lb, Summa summarum 71 lb
Consignation der gemein, verändert undt theilbaren Nahrung, Sa. hausraths 59 lb, Frucht Meel und Kleÿen 21 lb, Schiff und geschirr s. brennholtz 7, Wein u. leerer faß 3, Schwein 2, Silbers 3, Goldener Ring 1, Eigenthum ane häußern 406, activ schulden 38, Summa summarum 543 lb, Passivorum 366 lb, Nach deren Abzug 176 lb – Beschluß summa 246 lb

Répertoire des conversions par les Jésuites (AST 305)
Joa. Frideri. Blinder, 1728, febru. 8
Cath. Blinderin Nata Langin, 1728, feb. 8

André Blinder, boulanger qui a racheté les parts à ses frères et sœurs, vend la maison à Jean Philippe Ensfelder, boulanger célibataire pour 950 livres

1745 (23.3.) Chambre des Contrats, vol. 619 f° 201-v
Andreas Blinder der haußfeurer
in gegensein Johann Philipp Enßfelder des ledigen haußfeurers
eine beckerbehausung, Höfflein, gemeinschaft des bronnens und s.v. cloac, und hoffstatt mit allen übrigen deßelben begriffen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Wilhelmergaß, einseit neben Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Urban Wagner dem Schiffbäuer, hinden auff erstgedachten Mann stoßend – theils als ein elterliches erb theils von seinen miterben ihme cedirtes guth – um 350 pfund capitalien verhafftet- geschehen umb 600 pfund

Jean Philippe Ensfelder, fils de boulanger, épouse en 1745 Marguerite Barbe Hanns, elle-même fille de boulanger. Contrat de mariage, bénédiction nuptiale et inventaire des apports dressé dans la maison qu’il vient d’acheter
1745 (12.4), Me Dautel (6 E 41, 284) n° 152.b
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenachtbaren Herrn Johann Philipp Ensfelder, dem leedigen Schwartzbecken, weÿl. herrn Georg Ensfeldern des geweßenen Schwartzbecken und auch weÿl. frauen Mariæ Dorotheæ gebohrner Prachtin, beeder geweßener Ehepersonen und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigam, mit assistentz Georg Christian Ensfelders, ebenmäßigen Schwartzbecken und burgers allhier seines Leiblichen bruders und herrn Niclaus Bastians des ebenmäßigen burgers allhiern seines erbettenen beÿstands und Schwagers ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Margaretha Barbara Hannßen, Herrn Friderich Hannßen des Schwartzbecken und frauen Margarethæ gebohrner Dürrin, beeder Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer hochzeiterin, mit beÿstand derselben Vorgenanden Vatters und herrn Friderich Hannßen des Meelmanns und burgers allhier ihres leiblichen bruders, am andern Theil
So geschehen allhier zu Straßburg auff Montag den 12.ten aprilis anno 1745. [unterzeichnet] Johann Philipp Ensfelder als Hochzeiter, Margaretha Barbara hanßin als hochzeitternin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 176-v, n° 12)
1745- Mittwoch d. 5. Maji wurden (…) copulirt Joh: Philipp Enßfelder lediger schwartzbeck u. burger h. l. weÿl. Georg Enßfelder, gew. schwartzbecken u. b. h. l. nachgel. ehel. sohn, U. Jgfr. Margaretha Barbara, Friderich Hanß des schwartzbecken u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Ensfelder als hochzeiter, margaretha barbara hanßin als hochzeiteren (i 181)

Inventaire des apports
1746 (12.8.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 245) n° 280
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Philipp Enßfelder, der Schwartzbeck und die Ehren: und tugendsame Frau Margaretha Barbara gebohrne Hannßin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, und sich Crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg auff freÿtag den 12.ten Augusti Anno 1746. In præsentia H. Georg Christian Enßfelders, des Schwartzbecken, des Ehemanns Leibl. bruders und herrn Friderich Hannßen des Schwartzbecken der Ehefr: leiblichen Vatters, beeder burgere allhier

In einer allhier Zu Straßburg ane der Willhelmergaß, gegen der St. Willhelmer Kirch ohnweit hinüber gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung. (M.) Nehml. eine beckerbehausung, Höfflein, gemeinschaft des bronnens und s.v. cloac, und hoffstatt mit allen übrigen deßelben begriffen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Wilhelmergaß, einseit neben Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Urban Wagner dem Schiffbäuer, hinden auff erstgedachten Mann stoßend, so außer denen darauff hafftenden passiv Capitalien freÿ ledig und eigen, und dermalen jedoch ohnpræjudicirlichen, wie solche angekaufft worden, æstimirt und angeschlagen pro 950 pfund. Darüber bes. j. teutsch: perg. Kffbr. datirt deb 23.ten Martÿ anno: 1745. dabeÿ annoch j. teutsch. C.C. Vschreib. in allh. C.C.stub ebenfalls gef: V. m. den Vorgedr. pittschafft V.ahrt, de dato 3. april: 1724. bes. über V.schied: Gerechtigkeiten so dießer beh: anhänget.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Ehemanns Guth betreffend, Sa. haußraths 101, Sa. Silber geschmeids 22, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 950, Summa summarum 1074 lb – Schulden 450 lb, Nach deren Abzug 624 lb, Haussteuren 34, des Ehemanns gesamt in die Ehe gebracht Vermögen 658 lb
Der Ehefrauen Vermögen berührend, Sa. hausraths 156, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 283 lb, Haussteuren 34, der Ehefrauen gesamt in die Ehe gebrachte Nahrung 317 lb

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, hypothèque la maison aux enfants de Georges Kieffer, meunier

1747 (7.2.) Chambre des Contrats, vol. 621 f° 79
Johann Philipp Enßfelder der haußfeurer
in gegensein Friedrich Hanß des haußfeurers als vogt Georg Kieffer des müllers 6 kinder – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine becken behausung, höflein und hoffstatt cum appertinentis in der Wilhelmergaß, einseit neben Georg Mann dem bratwurstmacher anderseit neben Urban Wagner dem schiffbäuer hinten auff ged. Mann

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, hypothèque la maison à sa sœur Marie Dorothée Ensfelder veuve de Jean Daniel Graffenauer, orfèvre

1753 (10.7.) Chambre des Contrats, vol. 627 f° 327-v
Johann Philipp Enßfelder der haußfeurer
in gegensein seiner schwester Fr. Maria Dorothea geb. Enßfelderin weÿl. Johann Daniel Graffenauer des goldarbeiters wittib beÿständlich ihres schwagers Nicolaus Bastian – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine schwartzbecken behausung samt deren zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau ane der Wilhelmer gaß, einseit neben Georg Mann dem bratwurstmacher anderseit neben weÿl. Urban Karch des schiffmanns erben hinten auff vorgedachten Mann

Marguerite Barbe Ensfelder, fille des propriétaires, épouse en 1766 Jean Henri Kieffer, lui aussi bourgeois. Jean Philippe Ensfelder cède la maison à sa fille qui entrera en jouissance de l’immeuble à la mort de ses parents. Contrat de mariage, cérémonie nuptiale

1766 (23. 8.br), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 505
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Heinrich Kieffern, dem ledigen Schwartzbecken, weÿl. Herrn Philipp Kieffers, des fastenspeishändlers und auch weÿl. frauen Mariæ Salome gebohrner Froschhhammerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn als dem hochzeitern ane einem
Sodann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Margarethæ Barbaræ Ensfelderin, Herrn Johann Philipp Ensfelders, des Schwartzbecken und Frauen Margarethæ Barbaræ gebohrner Hanßin, beeder Ehepersonen und burgere allhier ehelich erzeugter Tochter, als der Hochzeiterin am andern theil, auch mit gutem Consens (…) herrn Johannes Froschhammers, des Langmeßerschmids seines Oncle, herrn Isaac Binders der Kurtzmeßerschmidts seines Vogten

Zum Neunden, verschreibt herr Johann Philipp Ensfelder der Vatter hiemit seiner tochter und Hochzeiterin Vor sich und ihre Erben, seine in seine Ehe Vor unverändert gebrachte becken behaußung, Hoff, Hoffstatt auch Schweinstall mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Willhelmer Gaß einseit neben Daniel Wagner dem Schumachern anderseit und hinden neben und auff Meister Johannes Sundheim dem Zimmermann stoßend vor freÿ ledig und eigen, sambt schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig, Vor und um die Summ Von dreÿ tausend Gulden hießig current, jedoch dergestalten, daß er der Vatter und mit ihme seine Ehefrau als lang sie im leben seÿn werden, die Verwaltung über dieße behaußung behalten, dahero sie bede Verlobte nicht schuldig seÿn sollen außer dem flickwerck Kein haupt Gebäud darin machen zu laßen, gleich wie auch der braut den Überlaßungs schilling derer dreÿ tausend Gulden nicht ehender als nach beeder Eltern tod in derselben Verlassenschafften Zu Verguthen und einzuschießen haben solle – So geschehen allhier zu Straßburg auff Donnerstag den 23. octobris anno 1766
[unterzeichnet] Johann Heinrich Küeffer Als Hochzeiter, Margaretha Barbara Ensfelderin als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 51-a)
In dem Jahr 1767 den 8. und 15. Februarÿ auf den fünften Sonntag nach Epiphanias und Septuagesimæ wurden allhier in der Kirchen Zum Jungen St Peter und St. Wilhelm nach Ordnung ausgerufen und Mittwoch den 18. ejusdem in letztgemelter Kirchen Zur Ehe eingesegnet Johann Heinrich Kieffer der ledige Schwartzbeck und burger allhier, weiland Johann Philipp Kieffer gewesenen fastenspeishändlers und burgers allhier mit auch weiland Maria Salome gebohrner Weniggutin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Barbara, Johann Philipp Ensfelder des Schwartzbeckers und burgers allhier mit frau Margaretha Barbara gebohrner Hanßin ehelich erzeugte tochter, dieses bezeugen [unterzeichnet] Johann Heinrich Küffer Als hochzeitter, Margaretha Barbara Ensfelderin als Hochzeiterin (i 54)

Inventaire des apports
1767 (11.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 271) n° 1066
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Heinrich Kieffer, der Schwartzbeck und die Ehren und tugendsame fr. Margaretha Barbara geb. Ensfelderin, beede Eheleuthe und burgere allhie zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, auch sich solche nach außweiß ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° Vor unverändert Vorbehalten haben, Zwar sie die Ehefrau Maria Anna mit assistentz des Ehrengeachten Meisters Joh: Philipp Ensfelders des nunmahligen Meelmanns und burgers allhier ihres leiblichen Vatters – So beschehen allhier zu Straßburg auff donnerstag den 11.ten Junÿ Anno 1767.

In einer allhier zu Straßburg ane der Willhelmer Gaß gelegenen H. Johann Philipp Ensfeldern, dem Schwartzbecken und burgers allh. der Ehefr. Vattern zugehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Guth betreffend, Sa. haußraths 6, Sa. silbergeschmeids 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 180, Summa summarum 213 lb, haussteuren 27 lb, des Ehemanns gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung 241 lb
der Ehefrauen Vermögen berührend, Sa. hausraths 79, Sa. silbergeschmeids 9, Sa. Goldener Ringen 12, Sa. baarschafft 33, Summa summarum 134 lb, haussteuren 27, der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung 162 lb

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, et Marguerite Barbe Hanss hypothèquent la maison à la fille de Jacques Witter

1766 (23.10.) Chambre des Contrats, vol. 640 f° 624
Philipp Enßfelder der haußfeurer und Margaretha Barbara geb. Haußin mit beÿstand H. Not. Franz Heinrich Dautel und Johann Koffer des hohldrähers
in gegensein H. Rath. Joachim Friedrich Kirstenstein der silberarbeiter als vogt weÿl. H. Jacob Witter gewesten Prof. Phil. jüngsten Tochter Jfer. – Witterin schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Daniel Wagner dem schumacher anderseits und hinten Johann Sundheim dem zimmermeister

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, et Marguerite Barbe Hanss hypothèquent la maison à Joachim Frédéric Kirstenstein, orfèvre

1769 (28.2.) Chambre des Contrats, vol. 643 f° 157-v
Johann Philipp Enßfelder der haußfeurer und Margaretha Barbara geb. Haußin mit beÿstand Johann Daniel Graffenauer des Seidenknopffmachers und Johann Heinrich Kieffer des haußfeurers beede ihren nächsten
in gegensein H. Rathh. Joachim Friedrich Kirstenstein des Silberarbeiters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentiis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Daniel Wagner dem schumacher anderseits und hinten Johann Sundheim dem zimmermeister

Jean Philippe Ensfelder, farinier, et Marguerite Barbe Hanss hypothèquent la maison à Georges Frédéric Bruder, parcheminier

1772 (30.6.) Chambre des Contrats, vol. 646 f° 337
H. Johann Philipp Ensfelder der meelmann und Margaretha Barbara geb. Hannßin unter beÿstand H. Johann Daniel Graffenauer des seidenknopffmachers und H. Johann Heinrich Kieffer des schwartzbecken
in gegensein H. Georg Friedrich Bruder des pergamenters – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Johann Sundheim dem zimmermann anderseit neben Daniel Wagner dem schuhmacher hinten auff besagten Sundheim

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, et Marguerite Barbe Hanss hypothèquent la maison à Marie Anne Reibel veuve de Jean Rœderer, brasseur

1784 (4.5.) Chambre des Contrats, vol. 658 f° 174
Philipp Ensfelder der schwartz beck und Margaretha Barbara geb. Hannßin unter assistentz Johann Friedrich Reibel des kieffers und Heinrich Kieffer des schwartz becken
in gegensein Fr. Mariæ Annæ Röederein geb. Reibelin weÿl. H. Johann Röederer des biersieders wittib – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine schwartzbecken behausung ane der Wilhelmergaß, einseit neben Mr Sundheim dem zimmermann anderseit neben Daniel Wagners wittib hinten auff ermelten Mr Sundheim

Inventaire après le décès de Jean Philippe Ensfelder, boulanger. Il laisse deux enfants qui abandonnent à leur mère leurs parts de succession déficitaire (actif 522 livres, dettes 928 livres)

1786 (12.5.) Me Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 637) n° 239
Inventarium Über Weiland Meister Johann Philipp Ensfelder gewesenen Schwartzbecken und burgers alhier seeligen Verlassenschafft – nach seinem den 25.ten Nov. 1785. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlassenschafft auf Ansuchen und begehren sowhl der dißorths hinterbliebenen Wittib Frauen Margaretha Barbara gebohrner Hannßin, unter assistentz Herrn Exsenatoris Philipp Jacob Dürr als auch der (Erben) inventirt und ersucht
Benennung der Erben. Des Verstorbenen seel: ab intestato verlaßene Erben sind deßen mit Eingangs gedachter Wittib ehelich erzeugte Kinder als 1°) Frau Margaretha Barbara gebohrne Ensfelderin Meister Johann Heinrich Kiefer, Schwartzbecken und burgers dahier Ehefrau, 2do) Herr Mag: Philipp Jacob Ensfelder, des hiesigen Seminarii Ecclesiatici Membrum, so majorennis. Vorher benannte Erben haben aber ihrer wohl überlegte Erklärung alhier gethan, daß weilen sie gäntzlich überzeugt sind, daß diese geringe Verlassenschafft kaum zu befriedigung der frembden Schulden hinreichend seÿe, die Wittib also sich wegen dero Morgengaab und Ergäntzungs forderung wenig oder gar nichts zu vertrösten haben, Alß haben Sie auf die Vätterliche Verlassenschafft tam active quam passive hiemit gäntzlich Verzug gethan und solche Ihrer Mutter überlaßen

In einer alhier ane der Wilhelmer gaß gelegene in diese Verlassenschafft gehörigen becken behaußung ist befunden worden alß
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine becker behaußung, Höflein, gemeinschaft des brunnens und S.V. Cloac und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg in der Wilhelmer Gaß, einseit neben Herrn Sundheim dem Zimmermeister, anderseit neben Meister Wagner dem Schumacher hinten auff erstgedachten Mstr. Sundheim stosend, Solche behausung ist durch hiesiger Stadt geschwornenn Herrn bau Inspectorem und Werckmeistern Kraft dero in diesem Concept gelieferten Abschatzung Scheins vom 3. Junÿ 1786 dem jetzigen wahren werth nach gewürdiget worden vor 1000 fl. oder 500 lb, Darüber besagt ein deutscher pergamentener Kauffbrief in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub gefertiget datirt den 23.ten Martÿ A° 1745, darbeÿ annoch eine deutsche Contract Verschreibung ebenfalls in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub gefertiget dedato 3.ten Aprilis 1724 besagend über verschiednene Gerechtigkeiten so dieser behaußung anhängen
– Abschatzung Vom 3.ten junÿ 1786. auf begeren Weÿland Herr Philipp Ensfelder dem geweßenen schwartzbeck ist eine behausung alhie in der statt straßburg in der Willhelmer gaß gelegen, Einseÿts neben Meister Wagner dem schumacher, anderer seÿts und hinten auf Herr Sundheim dem Zimmer Meister stoßend gelegen, solche behausung bestehet in zweÿ stuben eine Kuchen und Etlichen Kammeren, ferner befindet sich Eine bachstube und bach Kuchen, darüber ist der tachstuhl mit breitzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und gemeinschafftlichen brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschworener Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um 1000 gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WKmstr. Klotz Wstr.
Sa. hausraths 22, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500 lb, Summa summarum 522 lb, Schulden aus dieser Verlassenschafft zu bezahlend 928 lb – Mehr Schulden als Vermögen 405 lb

Marguerite Barbe Hans, veuve de Jean Philippe Ensfelder, boulanger, hypothèque la maison à Jean Georges Himmler, greffier en chef à la Fondation Saint-Marc

1787 (2.1.) Chambre des Contrats, vol. 661 f° 2-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Hanßin weil. Johann Philipp Ensfelder gewesten schwartzbecken wittib beÿständlich Heinrich Kiefer burgers und schwartzbecken ihres tochtermanns
in gegensein H. Johann Georg Himmler löbl. Stifft St Marx Oberschreiber – schuldig seÿe 100 gulden
unterpfand, eine schwartzbecken behausung samt zugbehörden ane der Wilhelmergaß, einseit neben Mr Sundheim dem zimmermeister anderseit neben Mstr Wagner dem schumacher hinten auff besagten H. Sundheim

Inventaire des biens de Jean Henri Kieffer, ancien boulanger, et Marguerite Barbe Ensfelder. Le passif du mari surpasse l’actif. L’inventaire est dressé dans la maison voisine qui appartient à Jean Sundheim

1791 (6.5.), Me Greis (Jean Fréd. 6 E 41, 893) n° 11 altes 518, enreg. 7.5. f° 11
Inventarium und bescheibung alles deßen was Johann Heinrich Kieffer der vormaliger beck und Fr. Margaretha Barbara geb. Ensfelder dermalen active eigenthümlich besitzen und dagegen passive zu bezalen haben

in einer ane der Wilhelmer Gaß gelegen H. Sundheim dem zimmermeister zuständigen behausung
der Ehefrau ohnverändert vermögen, Frauenkleidung 24 R, activ schuld 100 R, ergäntzung 324 R, abzuziehen 2 R, nach solchem abzug 321 R, Summa summarum 445 R
des Ehemanns ohnverändert und das theilbare gut, hausrath 67 R, silbers 19 R, summa summarum 87 R, schulden 902 R, Compesando 815 R – zweiffelhaffte schulden 82 R
Ehecontract vor Frantz Heinrich Dautel

Acte confirmatif d’une adjudication. Les enfants et héritiers de Marguerite Barbe Hans, veuve de Jean Philippe Ensfelder vendent pour 6 150 livres la maison à Joseph Sundheim, architecte

1798 (30 ventose 6) Strasbourg 3 (45), Me Übersaal n° 377
der bürger Johann Daniel Scholl Jugendlehrer als Curator und Vogt der den 26. aug. 1792 verstorbenen bürgerin Margaretha Barbara geb. Ensfelder mit dem bürger Johann Heinrich Kieffer ehemaligen becker hinterlassenen 5 Kinder Heinrich, Johann Christian, Margaretha Barbara, Johann Jakob und Johann Friedrich Kieffer, ferner der bürger Philipp Jacob Ensfelder Religions: Lehrer in Oberhausbergen wohnhaft, als verkäufer jeder zur hälfte
in gegensein erstgedachten brs Joseph Sundheim des hiesigen baumeisters als Steigerer gesagter behausung, in Abschlag des Steigschillings der 6150 Livres Welche behaußung vor dem bürger Jacquet Friedens Richter des allhiesigen 4.t Gerichts bezircks den 5. Ventos VI definitive versteigt, diese Versteigerung auch durch Urteil des allhiesigen Civil tribunals vom 19. ejusdem Richterlich confirmiret
einer behaußung mit N° 7 bezeichnet höfleins Gemeinschafft des bronnens und s.v. Cloac und der hoffstatt samt allen derselen Servituten zugehörden und Rechten gelegen an der Wilhelmergaß einseit neben dem br Joseph Sundheim baumeister neben br. Wagner Schuhmacher hinten auff gedachten b. Sundheim

Jean Joseph Sundheim, charpentier du génie et fils du propriétaire de la maison voisine, meurt célibataire en 1810 en laissant un passif important.
1810 (16.7.), Strasbourg 11 (8), Me Thurmann n° 810 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 49 du 23.7.
Inventaire de la succession de Jean Joseph Sundheim charpentier du génie de cette ville et employé des fortitifiations décédé le 12 courant – à la requête de Jean Baptiste Adam limonadier légataire universel suivant testament nuncupatif souss. 4 courant
dans la maison rue St Guillaume n° 8, (Testament, dans une chambre ayant deux croisées donnant sur la rue – legs à Marie Riedinger ma ménagère, Barbe Geiger ma domestique)

dans la première chambre ayant vue sur la cour, cabinet à côté, chambre à coucher, dans la cuisine, au cabinet donnant sur la rue, dans la cour, dans la cave, dans la seconde chambre, 3887 francs
(continuation du 31 dec. n° 1022) immeuble, une maison sise en cette ville rue St Guillaume n° 8 consistant en plusieurs corps de logis, grande cour, écuries, hangard, bâtiment d’habitation de derrière donnant sur une ruelle, grande cour et chantier avec aisances, droits et appartenances, d’un côté en partie sur – en partie sur le jardin botanique, d’autre côté différentes propriétés devant ladite rue derrière la ruelle, estimée à 800 de revenu
déclarations actives 2200 fr, passif 11 489 francs

Décès, Strasbourg, n° 1033
L’an 1810, le 5 jour du mois de juillet (…) ont déclaré que Jean Joseph Sundheim âgé de 45 ans, charpentier du génie, non marié, né en cette ville fils légitime de feu Jean Sundheim, charpentier, et de feue Anne Marie Ernst, est décédé hier 4 Juillet à une heure de relevée en la maison située rue Guillaume N° 8 (i 4)

Joseph Sundheim, architecte, vend pour 6 000 francs la maison à Quirin Bonn, boulanger

Strasbourg 3 (46), Me Übersaal n° 751, 997 – Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 98 du 24 ther. 9
bürger Joseph Sundheim baumeister an der Wilhelmergaß N° 8
in gegensein bürgers Quirin Bonn beckers
die dem Verkäufer eigenthümlich zuständige behausung samt Pompbronnen höflein hoffstatt auch allen übrigen zugehörden und Rechten an St Wilhelmsgaß mit N° 7 bezeichnet einseit neben dem br Sundheim Verkäufer selbst anderseit neben dem br. Wagner Schuhmacher hinten auf gesagten br. Sundheim – um 6000 francs
Worbeÿ zwischen denen Contrahenten abgeredet und verglichen worden 1. daß die verkaufte behausung N° 7 neu erbauet würde alles Regen und andere Waßer durch diese Verkaufte behausung abgeleitet werden, und als dann nichts mehr davon durch des verkäufers behausung welche Er sub N° 8 besitzet fliesen solle

Quirin Bonn, boulanger originaire de Weyersheim, épouse en 1769 Françoise Gillot fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration
1769 (10. 8.br), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 168
Eheberedung – erschienen persönlichen der Ehren und vorgeachte H. Quirinus Bonn der Leedige Becker Großjährigen Alters des Ehrbaren u. bescheidenen Michael Bonn des Ackerm. u. burger Innwohners Zu Weÿersheim Zum Hohen Thurn, mit d. Ehr u. tugendsame Catharina geb. Ziliox ehel. erzeugter Sohn, als hochzeiter unter assistentz gem. seines Vaters und deßelbe, wie auch des Ehren und Achtbaren H Johann Georg Ziliox, wohlbestellten Schultheißenn Zu Kilstätt seines Oncle verbeÿständung agirend ane Einem
So dann die Edle, Viel Ehr und tugendreiche Jungfer Maria Francisca Gillot, des Ehren und Vest Vorgeachten H. Johann Adam Gillot des Weinhändlers und Kieffer meisters und burgers dahier mit auch Viel Edlen, Ehr. und tugendbegabten Fraun Mariæ Elisabethæ Gillot geb. Moritz ehel. erziehlte dermalen Großjährige tochter als hochzeiteri Von erstgemelten ihren geehrten Eltern authosirit, nebst dero H. Vatter annoch mit H. Joseph Stephan Löbl. Statt wohlverordneten Stattkieffer und E. E. Zunfft der Kieffer dahier Löbl. Schöffen Collegio wohlverordneten beÿsitzern
So geschehen in vorgemelter Königl. freÿen Statt Straßburg auf Dienstag den 10. Monatstag Octobris im Jahr 1769. [unterzeichnet] Quirinus bonn als hochzeiter, Marie Elisabeth giloth

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 361)
Hodie 12 decembris anni 1769 (…) prævie recepto mutuo consensu a me Subscripto parocho in achenheim et sponsæ frater sub beneplaciti R.D. plebani, sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt quirinus Bonn ex wyersheim, filius Legitimus Michaelis Bonn et Catharinæ Silliochs conjugum Et ciuium dicti Loci commorans modo per Breve tempus in parochia S. marci et Francisca Giloth filia Legitima joannis adami giloth et Elisabethæ moritz Conjugum et ciuium hujatum commorans in hac parochia (signé) quirin bonn, franciscagiloth, S. Christian: Gilot parochus in achenheim ex Commissione (i 185)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 334 livres, ceux de la femme à 144 livres.
1769 (26.9.), Not. Elles (6 E 41, 1338) n° 493
Inventarium über des Ehrengeachten H. Quirinus Bonn, des frantzösischen Weißbecken v. der tugendgezierten fraun Franciscæ Bonnin geb. Gillot beed. Verburgerter Eheleuth dahier Zu Strb. einand. in den Ehestand zugebracht Nahrungen, auffgerichtet Anno 1770. – in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zusammen gebracht sich beederseith Vermög der vor mir Not. mit einander errichteten Eheberedung vor unverändert Vorbehalten (…). So geschehen in fernerm beÿsein Hn Anthoni Willig, Pract. dahier, der Ehefrauen erbettenen beÿstands Straßburg auf Mittwoch den 26. Septembris 1770.
In einer allhier Zu Strb. ane dem Baarfüßer Platz gelegenen v. beeden Eheleuthen Lehnungs weiße bewohnenden behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung, Sa. Haußraths 33, Sa. Frucht 40, Sa. Silbers 19, Sa. baarschafft 232, Summa summarum 324 lb – Wird nun hierzu gerechnet seine helffte ane den in fine beschriebenen Haussteuren mit 90 lb, Des Ehemanns Vermögen 334 lb
Dießemnach wied auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 141 lb, Sa. Silbers 18, Sa. Goldener Ring 25, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 435 lb – Dazu gelebt den belauff ihrer ane den Haussteuren participirenden helfte mit 9 lb, Der Ehefrauen Nahrung 444 lb

Les Quinze accordent en décembre 1769 à Quirin Bonn une dispense pour pouvoir s’incrire à la Tribu bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve. Le pétitionnaire argue qu’il va épouser une fille de bourgeois et qu’il a déjà loué une boulangerie rue de la Grange, ce dont témoigne un parent de sa fiancée. La dispense lui est accordée à condition de payer un droit qui va pour moitié à la Ville et pour moitié à la tribu.
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
Quirinus Bonn Ca. Becken Zfft. 379, 399, 524, 547
(p. 379) Sambstags den 2. Septembris (deficit)
(p. 399) (deficit)
(p. 524) Sambstags den 2.ten Decembris 1769. Iidem [Ober Handwercks Hh] laßen per Eundem [Secretarium] referiren es habe Quirinus Bonn, der ledige beckenknecht von Weÿersheim Zum hohen thurn C. E. E. Zunfft der Becken H. Zunfftmeister den 2. 7.bris Jüngst ein unterth. Memoriale samt beÿl. Lit A. producirt, juncto petito, ihn von der übrigen Muthzeit zu befreÿen, und zufolg deßen zu erkennen, daß ihme Von seiten E. E. Zunfft der Becker Gerichts ein Schein ertheilt werde, daß er, wann er wegen dem hießigen Burger recht sich in die ordnung gesetzt haben wird, beÿ Ehrengedachter Zunfft, als Leibzünfftig und Becker meister auf und angenommen werde.
Diesem entgegen habe Imploratischer Hr Zunfftmr. im Exceptionibus Vom 16. ejudsem gebotten, E E Zunfftgericht beÿ seinen artickeln zu manuteniren, einfolglich zu erkennen, und außzusprechen, daß der Implorant mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe.
Auf geschehene Weisung haben der Implorant præsens contenta Memorialis et petiti wiederholet, Zugleich seÿe auch mit ihme Vorgestanden H. Joseph Stephan, der Statt Kieffer als nächster anverwandter der mit dem Imploranten versprochenen burgers tochter, welcher berichtet, daß der Implorant des H. Rathh. Baudet gehörige und in der Stadelgaß gelegenen Becken hauß, bereits entlehnet, mithin der übrigen Meisterschafft, keinen schaden noch nachtheil bringe, mit fernerm beÿsatz daß der Braut Eltern alte betagte leuthe seÿen, welche dieses etablissement ihrer tochter als ein besonderes glück und von MGhh. zu erhaltende gnade ansehen Würden.
Der Hhn Depp. hätten in betrachtung gezogen, daß man in ansehung der muthjahre, wann ein Beckenknecht bereits Zu Vor einige Zeit hier gearbeitet, und besonders wann Er eine Becken gerechtigkeit habende behaußung eigenthümlich oder lehnungsweiß an sich gebracht, nicht nach der schärfe Verfahren, sondern schon öfters in solchem fall dispens ertheilt, der Implorant der sich dermalen in solchen umbstände befindet, als hätten dieselbe der meinung seÿn wollen, daß der Implorant, wann Er ratione Civilegii præstanda würde præstirt haben, gegen ersetzung der Uncosten und erlag 3. lb d pro dispensatione halb löbl. Stadt und halb Implorantischer Zunfft heimfällig von manglender Muthzeit Zu dispensiren und Zu dem Meisterrecht der Becken zu admittiren seÿe. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 547) Sambstags den 9.ten Decembris 1769.
Bescheid. Eoden [Sambstags den 2.ten Decembris 1769] In Sachen Quirinus Bonn, des ledigen beckenknechts von Weÿersheim Zum hohen thurn, Imploranten ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Becken H. Zunfftmeister Imploraten am andern theil, Auf prod. unterth. Memoriale mit beÿl. sub Lit A. juncto petito, Wir geruheten den Imploranten von der übrigen Muthzeit zu befreÿen, und zufolg deßen zu erkennen, daß ihme Von seiten Imploratischen Zunfft Gerichts ein schein ertheilt werde, daß Er, wann er wegen dem hießigen Burgerrecht sich in ordnung gesetzt haben wird, beÿ besagter Zunfft, als Leibzünfftig und Beckermeister auf und angenommen werde, übergebene Exceptô. samt beÿgefügtem Bitten, Imploratische Zunfft beÿ ihren artickeln zu manuteniren, einfolglich zu erkennen, daß der Implorant mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe, Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Hh. Depp. abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant wann er ratione Civilegii præstanda würde præstirt haben, gegen ersetzung der uncosten und erlag dreÿ pfundt halb löbl. Stadt und halb Implorantischer Meisterschafft heimfällig, von manglender Muthzeit Zu dispensiren und Zu dem Meisterrecht der Becken zu admittiren seÿe.

Quirin Bonn devient bourgeois par sa femme en février 1770
Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 5
Quirinus Bonn, becker Von Wiersheim zum hohenthurn erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Francisca Joh Jullot des Kieffers und burgers allhier um den alten burger schilling will dienen beÿ E.E. Zunfft der becker. Jur. den 14. febr. 1770

Livre de bourgeoisie, instruction des demandes, VI 286 bis, p. 57
Becker – No. 22. d. 11 Xbris 1769
Quirinus Bonn der ledige Becker Von Weÿhersheim Zum hohen thurn geb. Verlobt mit H. Johann Adam Gillot des b. u. Kiefers allhier Ehel. tochter
Ist Ehelig geboren C. R. Zugethan des Zunfft rechts der becker Vertröstet Word. hat die gebührende Stall Caution geliefert u. due richtigkeit seiner sponsæ stallgebühren erwiesen.
Das erforferl. Vermögen hat derselbe baar Vorgelegt u. deßen Eigenthum dh. Eÿd bestätiget.
Bittet à Sponsa um d. Abß das burgerrecht betröstet zu Werd.
Abß.

Quirin Bonn devient tributaire chez les boulangers en mars 1770
1770, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 20-v) Donnerstags den 22. Martii 1770 – Frembder Neuzünfftiger
Quirinus Bonn, der becker Von Weÿersh. zum Hohen Thurn, prod. Erkndtnus Gn. Hh. d XV. vom 2.ten Xbris 1769. vermög welcher Er von der manglender Muthzeit, gegen Erlag 3. lb d v. Ersetzung der Uncosten, dispensirt worden, Wie auch burger Urkund vom 14. febr. 1770. so den 3. Martii a. c. auf Löbl. Statt Stall producirt worden, bittet gerichtl. Acception. Erk. Willfahrt
(dt. 4. lb 6 ß. Pro dispens der Muthjahr 3 lb halb Löbl. statt v halb dißortiger Zunfft heimfällig)

Inventaire des biens de l’épouse dressé après qu’elle a demandé la séparation. Elle est autorisée à habiter chez son frère François Gillot.
1772 (17.7.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 583) n° 245
Designatio Dererjenigen Kleÿder und Effecten, welche Gurin Bonn des hiesigen burgers und becken Ehefr. Francisca gebohrne Gülothin, zufolg Erkantnuß Ihrer Gnaden des Regierenden H. Ammeisters vom heutigen tag in gegenwart Joh: Jacob Groll des Einspennigers aus ihres Mariti Wohn behaußung bezogen und in ihres bruders Frantz Güloth, des burgers und Kiefers hauß, allwo sie mit Obrigkeitl. Erlaubnuß biß auf andertwärtige Verordnung separation a Marito sich aufhalten, transportiret hat, so hieher fideliter annotirt und verzeichnet worden wie folgt – Actum Strasburg Freitag d. 17.ten Julii 1772

Quirin Bonn change de métier : de boulanger il devient farinier
(f° 52) Dienstags den 22.ten Sept. 1772 – Handwercks Änderung
Quirinus Bonn der bißherige Weiß-beck, will sein Handwerck ändern und Meel-Mann werden, bitt um gerichtliche Permission. Erkannt Willfahrt (dt. 1. lb)

Quirin Bonn qui a cessé d’être boulanger puis farinier et qui n’exerce donc plus de métier sollicite un certificat à ce sujet auprès des Quinze qui rejettent la demande.
1773, Protocole des Quinze (2 R 184)
(p. 385) Sambstags den 24. Julii 1773. Claus nôe Quirinus Bonn des hiesigen burgers und ehemaligen becken und Meelhändlers alhier, Weilen principalis wie mitkommender schein belehret, anfänglich das Becken handwerck, nachmals aber auch den Meelhandel niederlegt hat, so daß er sich dermalen ohne Handwerck befindet, als bitt er ihme hierüber mit schein und Urkundt gnädig Zu willfahren, und setzt. Erkant, wird der Implorant mit seinem unformlichen Begehren abgewießen.

Quirin Bonn un temps sans métier demande le droit d’exercer le métier de boulanger
(f° 72) Donnerstags den 21. Martii 1774 – Handwercks Änderung
Quirinus Bonn, welcher seit einiger Zeit ohne Handwerck gewesen stehet Vor und bitt die frantzösische Weißbecken Profession gegen Erlag der Gebühr Zuführen. Erkandt Willfahrt (dt. 1. lb)

Le Tribunal attribue pour 3 500 francs la maison de Quirin Bonn boulanger à Joseph Sundheim architecte

1804 (10 pr 12) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 19, n° 57
Audience du 18 floréal 12 entre Joseph Sundheim architecte a Strasbourg Dem.r en expropriation forcée comparant par le C. Lauth avoué d’une part
et Quirin Bonn boulanger en la même ville defendeur en expropriation défaillant
à Joseph Sundheim
Une maison et petite cour y attenante aisances appartenances et dépendances située rue St Guillaume N° 7 a Strasbourg, d’un côté le Sr Wagner d’autre et derrière Joseph Sundheimer devant rue, évaluée en produit net à 37 mise à prix 1000 fr – pour 3500 francs

Joseph Sundheim, architecte, vend pour 4 000 francs la maison à Jean Michel Schmitt, maçon

1808 (27.12.) Strasbourg 15 (8), Me Lacombe n° 678 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 75-v du 3.1.
Joseph Sundheim architecte
à Jean Michel Schmitt maçon
Une maison cour bucher et puits sise en cette ville rue Guillaume n° 7, d’un côté le Sr Sundheim vendeur d’autre Sr Wagner cordonnier derrière le vendeur avec les fourneaux qui s’y trouvent – provenant d’adjudication au Tribunal Civil par jugement d’expropriation forcée sur Quirin Bonn boulanger – pour 4000 francs

Jean Michel Schmitt est un maçon originaire de la Robertsau. Il épouse en 1778 Marie Madeleine Werner, native de Saint-Nabor et veuve de Joseph Frischmann qui n’a laissé que pour 7 livres de biens. Elle avait épousé en 1769 Joseph Frischmann, maçon originaire du Tyrol, les nouveaux mariés avaient alors fait dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils louaient face aux maisons Prechter.
1778 (11.4.), Me Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 74
(Eheberedung) zwischen dem ehrsamen und bescheidenen Johann Michael Schmid dem ledigen majorennen Maurer Gesellen, Weil. Joh: Peter Schmid des gewesenen Tagners und Schirmers in Ruprechtsau mit auch Weil. Annæ Mariæ gebohrner Jungin ehelich erzeugte hinterlaßenem Sohn als hochzeiter ane einem
so dann der tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Wernerin, Weil. Jacob Frischmann gewesenen Schirmers und Tagners dahier hinterlassenen Wittib unter beistand Christian Frischmann des Schirmers und Maurers dahier ihrer Kinderen Vogts als hochzeiterin andern theils – Actum dahier zu Straßburg auf Smabstag den Eilfften aprilis Anno 1778 [unterzeichnet] sign. + Michael Schmid, sig. + Mariæ Magdalenæ gebohrner Wernerin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 165)
Anno domini 1778 die vero 18 Maji (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt joannes michael Schmitt oriundus ex Ruprechsau filius defunctorum joannis Petri Schmitt et mariæ annæ jung conjugum in parochiâ Ruprechsau commorans et maria magdalena werner vidua defuncti Jacobi frischmann mercenarii et incolæ olim hujatis in hâc parochia commoranti, testes adfuerunt joannes Georgius schmitt incola in Ruprechsau avunculus sponsi (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 174)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 66-v)
Hodie 7. augusti anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus frischmann ex wentz diœcesis Brixensis oriundus, professionis cæmentarius, filius defunctorum joannis frischmann lini textoris dum viveret et civis in dicto loco, et Mariæ Lesserin conjugum et Maria Magdalena werner ex Sto Nabore annexa parochiæ in ottenrott hujus diœcesis filia defunctorum philippi werner lanionis quondam in dicto loco et Mariæ Magdalenæ Braunsteinin conjugum ambo in hac parochia commorantis (signé) Jacob frischman, + signa sponsæ (i 71)

Inventaire des apports
1769 (14. Xbr), Me Anrich (6 E 41, 1498) n° 73
Designatio All des jenigen Haab, Nahrung und vermögenschafft so Jacob Frischmann der steinhauer und Maurer gesell von Wentz Imbstischer herrschafft aus Tirol gebürtig und Magdalena geb. Wernerin von St Nabor beede hier wohnhaffte eheleuth miteinander eigenthümlich besitzen [unterzeichnet] Jacob Frischmann, +
in einer ane der Neuengaß gegen denen Prechter häußlen über gelegen und H. Meÿer dem leinenweeber zuständigen behausung
hausrath 190 lb, silbers 11 lb, goldene ringe 7 lb, baarschafft 9 lb, summa summarum 219 lb

Déclaration de succesion
1777 (2.8.), Me Beguin (6 E 41, 1466) n° 412
Vor mir dem unterschriebenen E.E. Kleinen Raths Actuario ist erschienen Frau Maria Magdalena gebohrne Wernerin, weiland Jacob Fritschmann, des gewesenen Maurergesellen und Schirmers allhier zu Straßburg hinterlaßene Wittib, anzeigend wie daß gedachter deroselben Ehemann den dritten Julÿ jüngst das Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt und ab intestato dreÿ minderjährige mit ihro der Comparentin ehelich erzeugte Kinder Nahmens Maria Magdalena, Johannes und Elisabetha ane Vermögen aber weiter nichts als den in der hiebeÿ producirten, wahrhafftig bezeugten und annectirt Verbliebenen Verzeichnus, enthaltenen Hausrath, so durch H. Johann Theobald Roth den geschwornen Inventir Käufler, dem wahren Werth nach angeschlagen worden, hinterlasen, welcher in summa beträgt 51 fl. oder 25 lb
Wovon aber abzuziehen wären die unter angeführter Verzeichnus bemelte passiv schulden antreffend 17,
So daß nach deren Abzug an den Verlaßenen Vermögen nur noch übrig verbliebe 7 lb
Woran, weilen zwischen ihnen beeden Zertennten Eheleuthen niemals Keine Eheberedung seÿe errichtet worden, ihro der Comparentin ein dritter theil gebührig mit 2 lb
Und die übrige zween dritte theil kommen denen Kindern und Erben zu mit 5 lb
Welche Declaration, so in beÿseeÿn Christian Frischmann, des Maurers und Schirmers allhier, ihr der obgenannten Kinder geordneten Vogt geschehen
Straßburg den 2. Augusti 1777
[unterzeichnet] + Mariä Magdalenä Frischmann der Wb. Handzeichen – Christian frischman

Inventaire après le décès de Marie Madeleine Werner veuve de Jacques Frischmann, maçon, et femme de Jean Michel Schmitt, maçon. Elle laisse deux filles de son premier mariage et trois enfants du second. La maison représente la plus grande partie de la fortune

1811 (18.5.) Strasbourg 6 (39), Me Meyer n° 434 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 56 du 27.5.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Werner veuve de Jacques Fritschmann maçon décédée femme de Jean Michel Schmitt maçon le 12 mars 1811 – à la requête du veuf 1. père et tuteur légal de Françoise Catherine, 2. mandataire de Madeleine Odile Fritschmann fille majeure fermière à Vignot près Coulomier département de la Seine et Marne née du premier mariage (procuration, née à Strasbourg paroisse St Etienne 22 fev. 1773), 3. tuteur de Joseph Benta fils naturel légalement reconnu de Joseph Benda sergent sapeur absent et Elisabeth Fritschmann fille également du premier mariage décédée après sa mère, 2. Marie Catherine Schmitt femme d’André Grempert emploïé des droits réunis, 3. Joséphine Caroline Schmitt femme de Christophe Lamois appreteur de tabac en cette ville, 4. Joseph Schmitt maçon, 5. François Michel Schmitt maçon, en présence de 1. Joseph Biehli tailleur subrogé tuteur du mineur Schmitt, 2. Antoine Eyder maçon subrogé tuteur Joseph Benda – (déclaration par) Dominique Maximilien Epy tailleur et Marguerite Gandner qui ont occupé la maison au deces de la défunte

dans le logement qu’occupent les conjoints Schmitt en leur maison rue Guillaume n° 7
propres de la défunte existant 151 fr, non existant 81 et 58 fr, garde robe 40 fr
communauté : meubles 227 fr, outils et ustensiles de maçonnerie 154 fr, fourneaux 60 fr, passif 80 fr, objets contestés 128 fr, dettes actives 1095 fr, passif 3719 fr
Immeuble, une maison à un étage, rez de chaussée, petite cour, puits, cave voutée, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Guillaume n° 7, d’un côté le Sr Wagner cordonnier d’autre Sr Adam caffetier derrière lesdits Sr Wagner et Adam, de laquelle maison partie du rez de chaussée est louée au nommé Lotspeich fendeur de bois pour 132 fr, Partie du premier étage et partie du rez de chaussée à Jean Huber employé au magasin de fourrages pour 264 fr, Et un logement au premier étage avec emplacement dans la cour et au rez de chaussée pour les outils et matériaux occupé le tout par ledit veuf Schmitt 264 fr, total 660 fr de revenu, en capital 13 200 fr, le tiers aux enfants
Titres et papiers, Contrat de mariage Me Fettich le 11 avril 1778, Inventaire des apports le 3 fev. 1779
supplément au passif 120 fr

Jean Michel Schmitt, maçon, vend pour 4 600 francs la maison à Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner, officier retiré

1812 (29.6.) Strasbourg 14 (49), Me Lex n° 6279 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 25 du 47
Michel Schmitt maçon
à Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner officier retiré
une maison, cour, appartenances et dépendances scise en cette ville rue Guillaume n° 7, d’un côté le Sr Adam propriétaire d’autre Sr Wagner cordonnier, devant ladite rue, derrière Sr Adam – acquis de Joseph Sundheim maître charpentier Me Lacombe 27 dec. 1808 trans. aux hypothèques vol. 41 n° 36 – pour 4600 francs

Contrat de mariage entre Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine, fils de Marie Anne Mangin, et Charlotte Adeline Geraldy, apports du futur époux
1823 (24.2.) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 158, n° 33
Me Pierre François Marchal notaire à Nancy, fait en la demeure du père de la future épouse rue St Nicolas, le 24.7.1822 enreg. 25.7
baron Pierre Cassagne, maréchal de camp en retraite commandeur de la Légion d’Honneur chevalier de St Louis et Jean Baptiste Soyer, peintre, furent présents
M Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine et chirurgien major du régiment de chasseurs à cheval de la Charente en garnison à Neuf Brisach domicilié à Strasbourg, chevalier de plusieurs ordres, fils de François Xavier Adorno, praticien chevalier de St Stanislas auguste et de Marie Anne Mengin son épouse et fils adoptif de feu M Charles de Tscharner baron de Traxelwald, officier supérieur suisse en retraite demeurant à Strasbourg, époux en secondes noces de Marie Anne Mengin
Mde Charlotte Adeline Geraldy, fille majeure de M Antoine Geraldy, sous intendant militaire chevalier des ordres royaux et militaires de St Louis et de la Légion d’Honneur demeurant à Nancy, et de Cécile Dubois

Etat des biens du futur époux, une maison sise à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 1 faisant angle à la place St Etienne et à ladite rue n° 2
2. une autre maison sise aussi à Strasbourg rue St Guillaume n° 7
3. un corps de biens à Pfettisheim canton de Truchtersheim, 4. (biens à Schaffhausen canton de Hochfelden)

Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine à Colmar, loue la maison à Jean Bindel, boucher, et à Elisabeth Hæberlé

1829 (23.6.) Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2729 – Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 68 du 30.6.
Bail pour 3, 6 ou 9 ans à commencer le 24 juin prochain – Georges Franck, huissier royal se portant fort d’Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine chevalier de plusieurs ordres demeurant à Colmar
à Jean Bindel, boucher, et Elisabeth Haeberlé
une maison et ses dépendances appartenant audit Sr Adorno de Tscharner sise en cette ville dans la rue St Guillaume n° 7, d’un côté la propriété du Sr Adam d’autre celle du Sr Wunsch derrière le Sr Adam devant la rue St Guillaume – pour loyer annuel de 450 francs

Augustin Adorne de Tscharner, médecin à Colmar, vend la maison à Charles Gommel, tailleur de pierres, pour 4 300 francs

1832 (8.5.) Strasbourg 1 (38), Me Rencker n° 8942
Mr Charles Georges Schneider praticien domicilié à Strasbourg agissant et qualité de mandataire de Mr Augustin Adorne de Tscharner, Docteur en médecine et Chevalier de plusieurs Ordres domicilié à Colmar
à Charles Gommel, tailleur de Pierres domicilié à Strasbourg Rue de la Krautenau N° 19, pour 4300 francs
la vente par enchère publique d’une Maison avec cour appartenances et dépendances située à Strasbourg Rue Saint Guillaume N° 7 tenant d’un côté à la propriété du Sr Adam, de l’autre à celle du Sieur Wunsch par derriere audit Sieur Adam pardevant à la Rue Saint Guillaume, laquelle maison est louée pour trois, Six ou Neuf années à partir de la saint Jean 1829 à Jean Bindel boucher et Elisabeth Haeberlé Conjoints demeurant à Strasbourg moyennant un loyer annuel de 450 francs Suivant Bail pasé devant Me Guillaume Grimmer le 23 Juin 1729 – l’immeuble dont s’agit est vendu dans l’Etat où il se trouve en ce moment (…) et tel qu’il est échu à Mr Adorne de Tscharner dans la succession de dame Marie Anne Mangin veuve de feu Monsieur Charles Tscharner vivant officier retiré à Strasbourg qui en avait elle même fait l’acquisition du Sieur Michel Schmitt maçon à Strasbourg suivant Contrat passé devant feu Me Lex le 29 Juin 1812

Inventaire après le décès de Charles Chrétien Gommel, tailleur de pierres, qui laisse deux enfants issus de sa femme Marie Salomé Scheur

1839 (3.7.) Strasbourg 4 (89), Me Hatt n° 15 557 – Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 5-v du 6.7.
Inventaire de la succession de Charles Chrétien Gommel, tailleur de pierres décédé en sa demeure rue St Guillaume n° 7 le 3 juin dernier, à la requête de Marie Salomé Scheur à cause de la communauté légale, légataire par Testament olographe du 30 oct. dernier enreg. 7. juin F° 28, de l’usufruit viager gratuit de tous biens, déposé Me Hatt, mère et tutrice légale de Caroline et Charles, 2. en présence de Jacques Frédéric Werner père, taillandier, subrogé tuteur

immeuble, une maison située à Strasbourg Faubourg de la Krutenau rue St Guillaume n° 7, d’un côté la propriété Sr Adam d’autre la Sr Wunsch – acquis Me Rencker 8 mai 1832, [enreg., non évaluée]

Marie Salomé Scheur veuve de Charles Chrétien Gommel, tailleur de pierres, vend la maison à Thérèse Cotte veuve d’André Luttmann, cabaretier, 8 000 francs

1842 (24.9.) Strasbourg 4 (95), Me Lauth n° 229
1. Dame Marie Salomé Scheuer veuve du Sieur Charles Chrétien Gommel, en son vivant tailleur de pierres à Strasbourg, agissant tant en son nom et que comme mère et tutrice légale de son fils mineur Chrétien Charles Gommel qu’elle a procréé en légitime mariage avec son dit défunt mari, 2. Le sieur Jacques Frédéric Werner, fils, taillandier, & dame Caroline Gommel, 3. et le sieur Jacques Frédéric Werner, père, taillandier, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Chrétien Charles Gommel
à dame Thérèse Cotte veuve du Sieur André Luttmann, en son vivant cabaretier à Strasbourg
Une maison avec cour, droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue Saint Guillaume n° 7, tenant d’un côté au Sieur Goerner, Charpentier, de l’autre au sieur Wagner, employé à la manutention – Cet immeuble dépend de la communauté de biens légale qui a existé entre les époux Gommel-Scheur & appartient par moitié indivis à la veuve Dame Gommel, & pour l’autre moitié indivise à Dame Werner & au mineur Gommel, seuls enfants & héritiers du sieur gommel défunt, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Hatt le 3 juillet 1839. Le sieur Gommel en a fait l’acquisition du Sieur Augustin Adorne de Tscharner, docteur en médecine domicilié à Colmar suivant procès verbal d’enchère dressé par Me Rencker le 8 mai 1832. Il est échu au sieur Adorno de Tscharner dans la succession de de Dame Marie Anne Mangin veuve du sieur Charles Tscharner vivant offcier retiré à Strasbourg qui en avait elle même fait acquisition du sieur Michel Schmitt maçon à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Lex le 29 juin 1812 – moyennant 8000 francs


Habitants des bâtiments arrière, suite de la liste ci-dessus

Bornert, Tagner, H 0
Bortert, Wwe, H 0
Durand, Arbeiter, H 0
Ferdinand, Anstreich. H 0
Geist, Tagner, H 0
Gerwich, Gemüsehändl. H 0
Haas, Hilfsschreiber H 0
Hönnicke, Schumacher, H 0
Klein, Bierbrauer, H 0
Müller, Wwe, H 0
Oppliger, Wwe, H 0
Rey, Wwe, H 0
Zipfel, Waschpritschbes. H 0
Zipfel, Tagner, H 0
Amann Wwe, H 1
Baumgartel, Wwe, H 1
Christensen, Schloßer, H 1
Engel, Tagner, H 1
Frisch, Schuhmacherm., H 1
Georg, Tagner, H 1
Grau, Schneidermstr., H 1
Haas, Monteur, H 1
Hunold, Tagner, H 1
Müller, K., Schreiner, H 1
Müller, Wwe, H 1
Paulus, Stockmacher, H 1
Rehm, Klepner, H 1
Rauch, Wäscherin, H 1
Schubert, Tagner, H 1
Siefert, Installateur, H 1
Steininger, Tagner, H 1
Weckbrodt, Schreiner, H 1
Weller, Tagner, H 1
Zipf, Schuhmacher, H 1
Bonert, Tagner, H 2
Birckler, Vizefeldwebel, H 2
Dienst, Wwe, H 2
Ganter, Tagner, H 2
Gilch, Schneider, H 2
Kauss, Zimmermann, H 2
Marquart, Wwe, H 2
Notter, Tagner, H 2
Schmid, Schuhmacher, H 2
Uhl, Tagner, H 2
Walter, Tagner, H 2
Anstett, Tabakarbeit., H 3
Bastian, Tagner, H 3
Bandel, Klempner, H 3
Grünler, Maler, H 3
Jung, Tagner, H 3
Krügell,Buchbinder, H 3
Meyer, Tagner, H 3
Ruch, Tagnerin, H 3
Ruch, Strassb.-Schaffn., H 3
Schwöer, Sattler, H 3
Steinert, Korbmacher, H 3
Sternberger, Tagner, H 3
Ulmer, Schloßer, H 3
Weller, Bäcker, H 3
Wolf, Tagner, H 3


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.