23, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 23 – III 66 (Blondel) P 445 puis section 57 parcelle 7 (cadastre)

Voir aussi le 2, quai de Paris (1875-1989)

Vieux-Marché-aux-Vins 21-23 (mars 2008)
Le numéro 23 est la maison basse de droite (mars 2008)

Le propriétaire de la maison paie à partir de 1619 un loyer communal pour les fenêtres qu’il a ouvertes dans le mur le long du canal intérieur (à l’emplacement de l’actuel quai de Paris). Le loyer est rayé des registres en 1779 à la demande du propriétaire qui s’engage en contrepartie à entretenir le mur à ses frais. La maison appartient au milieu du XVII° siècle aux héritiers de Balthasar Bischoff, ammestre en 1646. La pasteur Samuel Schübler l’acquiert en 1665. Ses descendants juristes ou pasteurs la conservent jusqu’en 1816. Elle appartient ensuite à un tonnelier et à partir de 1833 au boulanger Georges Herbert. Les propriétaires suivants sont confiseurs ou pâtissiers.
D’après la description de 1718, la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un passage latéral. La description de 1739 précise que le bâtiment (latéral) au-dessus de la cave comprend une galerie à deux étages – celle que représente le plan-relief de 1725, au centre de l’image, derrière la façade à l’extrémité de la rampe qui descend dans le canal intérieur.

1725 Porte de Spire
Plan-relief de 1725 (© Musée historique)
44 Elévations a-f44 Elévations avant a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 44, vers le Vieux-Marché-aux-Vins et vers le canal intérieur du Faux-rempart

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale le long du Vieux-Marché-aux-Vins un rez-de-chaussée surmonté de deux étages en maçonnerie, qualifiés de médiocres alors que les plans établis par les Ponts et Chaussées les estiment solides (en 1823, 1828 et 1856). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers le Vieux-Marché-aux-Vins est celle un peu à droite du repère (e) : rez-de-chaussée à trois fenêtres et porte d’entrée, deux étages à quatre fenêtres chacun, surmontés de deux niveaux de greniers. La façade vers le canal est la deuxième à gauche du repère (a), à l’extrémité de la rampe, au-dessous des lettres b. s. (blanc sale) ; elle comprend deux petites ouvertures à hauteur du sol et trois niveaux de trois fenêtres chacun. La cour (C) commune avec la maison voisine (actuel n° 25) montre la distribution intérieure. Les galeries de la maquette de 1830 ne subsistent que dans la partie septentrionale de la cour (repères 10-11). La partie sud de ce même côté est occupée par le bâtiment (8-9-10) en légère saillie (9-10) par rapport aux galeries. On voit en (7-8) la façade arrière du bâtiment sur le Vieux-Marché-aux-Vins et en (11-12) la façade arrière du bâtiment sur le canal, plus haute que celle du bâtiment avant. Le bâtiment suivant (12-13) fait partie de l’actuel n° 25.

44 Cour C44 Plan (ouest)
Cour C – Plan de la partie ouest de l’îlot

Le boulanger Georges Herbert fait faire en 1859 des travaux (voir le cadastre) qui portent le nombre d’ouvertures ordinaires de 44 à 49 sans augmenter le nombre des ouvertures au troisième et au-dessus. Le revenu imposable passe de 405 à 464 francs. Le propriétaire acquiert de la Ville un petit terrain en 1895, voir à ce propos la notice du 2, quai de Paris. Le confiseur Marzolff fait reconstruire son four de cuisson en 1891. La cour est recouverte d’un toit vitré en 1895. Le rez-de-chaussée comprend deux locaux commerciaux, celui de gauche est un débit de tabac, celui de droite une boulangerie puis pâtisserie et salon de thé. Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage l’intérieur des bâtiments.

Vieux-Marché-aux-Vins 23 (1905)Vieux-Marché-aux-Vins 23 (1906)
Plans et coupes, travaux de 1905
Nouvelle devanture, 1906 (dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Balthasar Bischoff, ammestre, et (1614) Catherine Frantz puis (1637) Marie veuve du marchand de vins Nicolas Diel – luthériens
1665 v Samuel Schübler, pasteur, et (1642) Elisabeth Bock – luthériens
1678 h Jean Paul Schübler, docteur en droit, marchand de bois, et (1667) Anne Salomé Zeissolff puis (1711) Anne Barbe Zeyssolff veuve du médecin Jean Saltzmann – luthériens
1730 h Jean Jacques Schübler, juriste, et (1710) Marie Salomé Boch – luthériens
1776 h Paul Frédéric Schübler, pasteur, et (1745) Marie Salomé Frœreisen – luthériens
1803 h Chrétien Guillaume Schübler, juriste et (1780) Catherine Marguerite Hirschel puis (1810) Marie Elisabeth Kieffer veuve de l’orfèvre Jean Chrétien Kræmer – luthériens
1816 v Chrétien Henri Burckhardt, tonnelier, et (1810) Marie Anne Meyer
1829 h Jean Léonard Burckhardt, agent de change, et (1810) Marie Madeleine Birckel
1833 v Jean Michel Ansen, brasseur, et (1823) Dorothée Caroline Freyss
1833 v Georges Herbert, boulanger, et (1831) Marguerite Lienhardt veuve du boulanger Jean Ernwein
1875* Michel Mossler, pâtissier
1904* h Georges Michel Auguste Mossler, architecte, et cohéritiers
1905* Jacques Marzolf, confiseur, et Mathilde Musculus
1944* h Jacques Alfred Albert Marzolf

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 100 livres en 1704, 900 livres en 1719, 1 100 livres en 1739 et 1 000 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) III 66, Sr Schübler
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 445, Herbert, Georges, boulanger – maison, sol, cour – 3,4 are (3,00)

Locations

1788, Jean Daniel Wolff, marchand de vieux objets
1807, Georges Joseph Roussin, faiseur de chaises, et Marguerite Salomé Engelhard
1808, Jean Léonard Burckhardt, teneur de livres, et Marie Madeleine Birckel
1817, Geoffroi Chrétien Enslin, peintre, et Sophie Gross
1825, Jean Keller, ferblantier, et Sophie Dorothée Schott
1838, Aurélie et Eugénie Steffen

Localisation sur le plan Blondel (1765). On remarquera que le découpage de la parcelle et de la voisine ne correspond pas à la réalité puisque les deux maisons à l’ouest de l’actuel n° 23 ne s’étendent pas jusqu’au canal intérieur

Livres des communaux

1652-1672, Livre des loyers communaux (VII 1461), f° 371
En jaune, passage qui a trait à l’actuel n° 23

Herrn Balthasar Bischofs, Altten Ammeisters seeligen Erben Sollen gemeiner Statt, Vom holtzplatz im grünen bruch, Jahrs vf Martini, 2 lb 10 ß d
Altt. d. f. 229

Ferner Von der hofstatt Vndt platz im grünen bruch Jahrs vf Martini 4 lb 10 ß
Altt. d. f. 229
[les deux précédents] sind verkaufft – i. fol. 604

Undt dann, Vom durchbruch oder fenster in der innern Stattmawren vf den weiten Zollgraben, Jahrs vf Michaelis 4 ß d
Man. 1619. f. 34
New fol. 312
Jetzt Elisabetha Scheüblerin

(Quittungen) 1653 Von H. Johann Heinrich Bischofen empfangen
1657-1668
NB H. Scheüblers wittib ist weeg. der künfftig 4. ß zu besprechen
1671

1673-1741, Livre des loyers communaux (VII 1465) f° 312

H. M. Samuel Scheublers Wittib, soll vom durchbruch oder Fenster in der newen Statt Mauren vf dem weiten Zollgraben vff Michaelis 4 ß
St. Zinnßb. p. 371
jetzt H. Ddus Johann Paul Scheübler
jetzt H. Dr Johann Jacob Scheubler v. 396. 394

1673-1741
Neuzb fol 189-b

1741-1802, Livre des loyers communaux (VII 1470) f° 189-b

alzb. 312
H. Lt. Johann Jac. Scheubler Soll vom durchbruch oder Fenster in der Neuen Stattmauren auf dem weiten Zoll Graben auf Michaelis, 4 lb

(Quittungen) 1741-1778
jetzt H. Pf. Paul Friderich und H. Hoffath Joh: Daniel Schübler gemeinschafftl.

Laut Erkanntnus Gd. Oberbauherren von 14. Xbris 1779 seind obige 4 ß zu streichen, mit dem Anhang daß der jeweilige besitzer solcher behausung, die alte Stadt Maur nach dem Umfang derselben zu unterhalten schuldig

Directeurs fonciers (Bauherren)

1779, Directeurs fonciers (VII 1418)
Le pasteur Paul Frédéric obtient que le loyer qu’il paie pour les ouvertures pratiquées vers le canal soit supprimé du registre puisqu’il se charge d’entretenir le mur

(f° 366-v) Dienstags den 14. Decembris 1779. Hr. Pfarrer Paul Friderich Schübler – Herr Pfarrer Paul Friderich Schübler, durch N. Baumgartner, den Sigrist, erscheinend, bittet diejenige 4 ß d zins, so laut Stadt Zinsbuch fol. 189.b von denen ausgebrochenen Kreutz Stöcken in der alten Stadt Maur auf den Weiten Graben an seiner behausung an dem alten Weinmarckt gelegen bishero bezalet worden, vor das künftige nach zu laßen und zu streichen, weilen Er besage Maur soweit besagte behausung gehet auf seine Kösten unterhaltet. Erkannt, Mit dem Anhang Willfahrt, daß der jeweilige Inhaber solcher behausung die alte Stadt Maur nach dem Ingebriff der behausung auf seine Kösten jeederzeit in gutem stand erhalten schuldig seÿn solle.

1783, Directeurs fonciers (VII 1420)
Le maçon Lingenhœlin qui agit au nom de la veuve Schübler est autorisé à réparer le rez-de-chaussée avec du mortier

(f° 305) Dienstags den 1. Julii 1783. Weil. Hrn Pfarrer Schüblers Fr. Wittib – Hr. Lingenhölin, der Maurer, nôe weiland Herrn Pfarrer Schüblers Frau Wittib bittet zu erlauben dero behausung auf dem alten Weinmarckt gelegen, unten auf dem boden mit Mörtel bestechen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1812 (cote 283 MW 342), N° 237

Je soussigné J. G. Schübler propriétaire de la maison sise vieux marché aux vins N° 85 désirerais obtenir la permission de faire crepir et reprendre en sous œuvre la façade de ladite maison donnant sur le fossé large
Renvoyé à l’architecte le 25 juin 1812 – Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission demandée, architecte Villot le 13 juillet
Ratifié par le Maire le 12 juillet – par le Préfet le 17 juillet

Description de la maison

  • 1718 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, un passage latéral, une cave voûtée et une cave solivée, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une petite cuisine, un vestibule et un cabinet, un puits, une buanderie, une cave voûtée surmontée de deux étages comprenant poêle, chambres, cuisine, vestibule, grenier dallé et vieux comble couvert de tuiles creuses, deux galeries superposées en bois. Le bâtiment arrière comprend une grande salle vers le fossé, un cabinet, deux étages, un poêle, des chambres, un vestibule où se trouve le fourneau et l’évier, deux niveaux de greniers, un comble en bon état à double couverture de tuiles plates. Le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines, chambres, les combles sont couverts de tuiles plates, une cave solivée, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 32 / 85
Schübler
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1828 (ADBR, cote 785 W 6)
Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg – N° 85. Maison toute en pierre, encore bonne
1823 (ADBR, cote 2 SP 52) Ponts et Chaussées.
Route nationale N° 4 (2 SP 52) – N° 85. Toute en pierre, 2 Etages encore bonne
1856 (ADBR, cote 2 SP 52) Ponts et Chaussées.
Route nationale N° 4 (2 SP 52) – Herber, Georges, N° 85. 2 EPS [2 étages en pierre, construction solide

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 244 case 3

Herbert, Georges, boulanger

P 445, maison, sol, Vieux Marché aux vins 85
Contenance : 3 ares
Revenu total : 406,56 (405 et 1,56)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 753 case 1

Herbert, Georges, boulanger
1875 Mossler, Michael, Pastetenbäcker
1904 Mossler Georg Michael August Architekt au ¼ u. Miterben in Erbengemeinschaft
1905 Marzolf Jakob, Konditor, und Ehefrau Mathilde geb. Musculus in Gtg. (1683)
(ancien f° 501)

P 445, maison, sol et cour, Rue du Vieux Marché aux vins 23
Contenance : 3 ares
Revenu total : 406,56 (405 et 1,56)
Folio de provenance : (244)
Folio de destination : 501 aug.on – (sol) Gb.
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

P 445, maison
Revenu total : 465,56 (464 et 1,56)
Folio de provenance : 501
Folio de destination : Gb.
Année d’entrée : 1862
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

1862, Augmentations – Herbert Georges f° 501, P 445, maison, revenu 444, augmentation de construction, achevée en 1859, imposable en 1862, imposée en 1862
Diminutions – Herbert Georges f° 501, P 445, maison, revenu 405, augmentation de construction terminée en 1859, supp. en 1862, voir les augmentations

P 445, sol, Pariserstaden (voir 2, quai de Paris)
Contenance : 0,04
Revenu total : 0,02
Folio de provenance : steuerfrei
Folio de destination :.
Année d’entrée : 96/97
Jahrgang 1896/97, Zugang – Mossler Michael f° 753, P 445-II, sol 0,04, Reinertrag 0,02, Von der Straße

Cadastre allemand, registre 31 p. 296 case 2

Parcelle, section 57, n° 7 – autrefois P 445, 445.a
Canton : Alter Weinmatkt Hs N° 23 und Pariserstaden Hs. N° 2 – Rue du Vieux Marché aux Vins N° 23 et Quai de Paris N° 2
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 2,93
Revenu : 5500 – 7700
Remarques :

(Propriétaire), compte 2889
Marzolf Jakob u. Ehefr.
1944 Marzolf Jakob Alfred Albert, Witwe
(2819)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

On remarque que le premier locataire qui figure à l’état préparatoire a été omis dans le registre définitif
Canton 3, Rue 57 Vieux marché aux Vins Canton 3
(maison n°) 85

Loc. Rudolph, Jean, Vitrier – Echasse
Loc. Wolff, Daniel, Revendeur – Moresse
Loc. Gagné, Thiebauld, Sculpteur – Echasses
Loc. Eypel, Jean, Journalier – Manant
Loc. Schlinger, la Veuve d’Adam, Ouvriere en tabac – Manant
Loc. Sarger, la Veuve de Jean, Revendeuse – Manante
Loc. Meyerhoffer, Louis, Chantre de S Pierre le Vieux – Privilégié
Loc. Ussel, Alexandre, Employé dans les fermes – Privilégié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 143)
(maison n°) 85

lo: Wolff, Daniel, Revendeur – Moresse
lo: Gagné, Thiebauld, Sculpteur – Echasses
lo: Eypel, Jean Journalier – Manant
lo: Schlinger, Veuve, Ouvriere en tabac – Manante
lo: Sargen, Veuve, revendeuse – Manante
lo: Meyerhoffer, Chantre de S Pierre le Vieux – Privilégié
lo: Ussel, Alexandre, employé dans les fermes – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 190)

(Haus Nr.) 23
Fuchs, Schreibmat. Hdlr. 0
Marzolf, Konditor. 02

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 171)

23, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (1891-1996)

Le confiseur Marzolff fait reconstruire son four de cuisson en 1891, ce qui donne lieu à des litiges avec le voisin (n° 21) qui estime que son mur en pan de bois est trop chaud. Comme le propriétaire Mossler a recouvert sa cour d’un toit vitré au niveau du deuxième étage, un voisin se plaint en 1895 des odeurs de confiserie qui en proviennent. Le confiseur Marzolf achète la maison et obtient en 1903 l’autorisation de transformer la devanture mais les travaux n’ont pas lieu. Il fait installer en 1905 deux nouveaux cabinets d’aisance puis en 1909 une machine électrique dans son atelier. Bien que les locaux ne satsfassent pas à la directive ministérielle de 1890, le café derrière la boutique de confiseur est exploité par Holtz à partir de 1910, puis (1911) par Gœtz et ensuite (1924) par Frédéric Michel. Robert Brunstein exploite à partir de 1965 un débit de boissons de première catégorie puis transforme la magasin en 1967.
Les entrepreneurs Greiner et Peter agrandissent en 1906 la devanture du magasin de gauche pour le compte du fabricant de cigares Adolphe Lehmann. Le débit de tabac est tenu par Fernand Moch (1926) puis par Mmes Wolff et Klein (1953), Fruhinsholtz (1968), Adrien Untereiner (1972) qui transforme le magasin en 1974.
Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage l’intérieur des bâtiments qui sont réparés peu de temps après.

Sommaire
  • 1891 – Le maître maçon Antoine Mosser (11, rue de Rosheim) demande l’autorisation de construire un four à pain au 23, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation de démolir et de reconstruire un four de confiseur et un mur intérieur à pan de bois – Dessin (plan, coupe du four) – Travaux terminés, avril 1891
    1891 (mai) – Le voisin Jacques Schwebel, propriétaire du n° 21, fait observer que le pan de bois est chaud à proximité du four de son voisin le confiseur Marzolff. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux (croquis), le propriétaire du n° 23 fait aménager un espace libre à l’arrière du four.
    1891 (juillet) – Le voisin fait observer que les aménagements n’ont pas entièrement remédié au problème. Le confiseur fait agrandir l’espace d’air mais le colmate ensuite pour éviter de brûler davantage de combustible. La Police du Bâtiment envoie un courrier au confiseur
  • 1895 – M. Reinbold informe la Police du Bâtiment que son voisin Mossler a recouvert sa cour d’un toit vitré au niveau du deuxième étage. Il se plaint des odeurs qui proviennent de la cour transformée en atelier de confiseur. La Police du Bâtiment demande au propriétaire Mossler (8, rue du Tivoli) soit de supprimer le toit vitré soit d’y pratiquer des ouvertures d’aération. Le toit comporte des ouvertures, novembre 1895
  • 1896 – Le propriétaire Mossler demande à la Police du Bâtiment si son voisin Cahn a le droit de démolir le mur de séparation. La Police du Bâtiment rapporte que l’architecte Landshut ne prévoit pas de démolir le mur
  • 1898 – Dossier suite à un courrier de la préfecture – Le sieur Tietz demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Accord
  • 1903 – François Sigmund (entrepôt général d’étoffes allemandes, françaises et anglaises, 2, quai de Paris) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 23, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation – L’enseigne est posée, avril 1903
    François Sigmund informe début 1906 qu’il a retiré l’enseigne
  • 1903 – L’Entreprise strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, anciennement J. et E. Klein) demande l’autorisation de transformer la maison du confiseur Marzolf – Autorisation de transformer la devanture, septembre 1903 – Dessin – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé
  • 1905 – L’entrepreneur Aloïse Peter (domicilié à Hœnheim) demande l’autorisation de construire deux nouveaux cabinets d’aisance dans la maison du confiseur Marzolf – Autorisation – Dessin (plan de situation, plan du bâtiment, coupe) – Travaux terminés, novembre
  • 1906 – Les entrepreneurs Greiner et Peter (17, rue de Molsheim) demandent l’autorisation d’agrandir la devanture de gauche pour le compte de la dame Lehmann – Autorisation, janvier 1907 – Dessin – Réception finale, janvier 1907
  • 1908 – Le peintre en bâtiment A. Wagner (5, route de Kœnigshoffen) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique après accord de la préfecture – Travaux terminés, septembre – Litige sur la surface occupée, le peintre déclare avoir simplement posé une échelle sur le trottoir – Nouvelle autorisation
  • 1909 – Le fabricant de cigares Lehmann (5, rue Kuss) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’objet posé est une enseigne lumineuse
  • 1909 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Le confiseur Marzolf demande l’autorisation d’installer une machine électrique d’un cheval-vapeur pour hacher la viande et aplatir la pâte – La préfecture transmet les conditions à respecter – Autorisation – Plan – Travaux terminés, juillet 1909
  • 1910 – Dossier suite au courrier de la Division II. Le sieur Holtz demande l’autorisation de continuer à exploiter le café. La Police du Bâtiment constate que le local situé à l’arrière de la boutique ne correspond pas aux prescriptions ministérielles du 2 mars 1890 (hauteur de 2,60 au lieu de 3,50 mètres)
  • 1911 – Le confiseur Gœtz demande l’autorisation d’installer un mélangeur électrique. Il déclare avoir quatre employés, deux apprentis et un commis – La Police du Bâtiment transmet la demande à l’inspecteur du commerce – Autorisation d’installer la machine et de faire des transformations – Dessin sur calque – Travaux terminés, août 1911
  • 1912 – Adolphe Lehmann (magasin de cigares) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire lumineuse. La Police du Bâtiment fait observer qu’elle outrepasse la taille réglementaire – Le décorateur Auguste Schuler (5-7 rue du Soleil) fournit de nouveaux plans – Maquette – Autorisation – L’enseigne est en place, la Police du Bâtiment demande de supprimer le clignotement. L’enseigne est modifiée pour être constamment éclairée
  • 1914 – Le Nouveau Journal de Strasbourg (Straßburger Neue Zeitung) demande l’autorisation de poser une enseigne au débit de tabac Lehmann – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée trop près de la propriété voisine – Dossier classé, janvier 1915
  • 1919 – Le peintre en bâtiment Dick (16, rue de Molsheim) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade – Le ravalement est terminé, mai 1919
  • 1924 – Dossier suite au courrier de la Division II et de la préfecture. Frédéric Michel demande l’autorisation de reprendre le café Gœtz. La Police du Bâtiment constate que le local situé à l’arrière de la boutique ne correspond pas aux prescriptions ministérielles du 2 mars 1890 (hauteur de 2,60 au lieu de 3,50 mètres, surface de 13,80 m au lieu de 25, pas de cabinet d’aisance) mais que l’exploitation peut continuer – Le pâtissier Frédéric Michel est autorisé à transférer à son nom l’autorisation de 1911
  • 1926 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Marzolf (demeurant 2, quai de Paris) d’enlever l’inscription Dubonnet réalisée sans autorisation au 23, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Le propriétaire demande un délai jusqu’à la fin de son contrat avec la maison Frossard de Paris qui s’occupe de l’inscription
  • 1926 – Le débitant de tabac Fernand Moch demande l’autorisation de poser deux vitrines – Autorisation
    1933 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse publicitaire pour la Caisse autonome d’amortissement – Croquis – Autorisation
  • 1933 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Marzolf de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1934
  • 1938 – La Banque fédérative installée au 25, rue du Vieux-Marché-aux-Vins se plaint des fumées provenant de la pâtisserie Michel en joignant un rapport de l’architecte expert Emile Werler (avenue de la Paix) – L’architecte Auguste Mossler répond au nom du propriétaire que la cheminée a été rehaussée et que le pâtissier ne brûlera que du coke.
  • 1940 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Marzolf de retirer l’enseigne lumineuse Gitanes – L’enseigne a été retirée, décembre 1940
  • 1946, Certificat de sinistré délivré au propriétaire Marzolf suite au bombardement du 25 septembre 1944. L’intérieur a été fortement endommagé, les réparations sont terminées
  • 1950 – Le débitant de tabac Fernand Moch qui a repris son affaire depuis cinq ans se plaint que son magasin est toujours sinistré. La Police du Bâtiment le renvoie au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    1951 – La Police du Bâtiment constate que Fernand Moch a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Autorisation
  • 1953 – Mmes Wolff et Klein qui viennent d’acheter le débit Au bon tabac demandent l’autorisation de poser l’enseigne perpendiculaire en forme ce carotte
    Elles sont autorisées à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
    1954 – Elles demandent l’autorisation de poser un distributeur de bonbons – Autorisation – La vitrine est posée (février 1954)
    1954 – Elles demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en forme de cigogne – Autorisation – L’enseigne est posée (septembre 1954)
  • 1957 – Le propriétaire Marzolf (domicilié 2, quai de Paris) est autorisé à occuper la voie publique pour crépir la façade
    1957 – Rapport des pompiers suite à un feu de cheminée. Une portière est défectueuse
  • 1961 – Mmes Wolff et Klein demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Autorisation
  • 1965 – Robert Brunstein demande auprès de la préfecture l’autorisation d’exploiter un débit de boissons de première catégorie dans le salon de thé. La Police du Bâtiment fait un rapport. Les locaux (pâtisserie) comprennent une salle de dégustation et de vente (45 m²), une cuisine de fabrication et des cabinets d’aisance – Le préfet délivre l’autorisation
  • 1967 – Le pâtissier confiseur Robert Brunstein dépose un permis de construire pour transformer le magasin (propriétaire, Lucien Marzolf), extrait du plan cadastral. Les Etablissements R.G.R. (installations pour boulangeries) décrivent le projet, la devanture à cadre en acier se composera de deux parties de part et d’autre de la porte d’entrée, celle de droite sera moins haute que celle de gauche. L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) fournit un devis (démolition et construction du soubassement) – L’ingénieur des Ponts et Chaussées donne son accord (route nationale n° 4, point kilométrique 44,910) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    Robert Brunstein est autorisé à occuper la voie publique – Travaux terminés, septembre 1967
    1967 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que Robert Brunstein a posé sans autorisation un store et une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation
  • 1968 – M. Fruhinsholtz qui a repris le débit de tabac Wolff et Klein supprime certaines enseignes
  • 1969 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Jacques Marzolf (domiciliée 2, quai de Paris) et à ses copropriétaires de faire ravaler la façade 2, quai de Paris et 23, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. L’avocat Jacques Marzolf de Haguenau informe la Police du Bâtiment que sa grand-mère la veuve Jacques Mazolf est morte en 1933 et que les propriétaires actuels sont Lucien Marzolf et la veuve Marguerite Marzolf. La Police du Bâtiment envoie un nouveau courrier à Lucien Marzolf.
    1969 (juillet) – Jacques Marzolf fait part à la Police du Bâtiment que la façade quai de Paris sera ravalée par sablage. Le ravalement est ajourné à cause de travaux aux bâtiments voisins – Rappels successifs – Les façades ont été ravalées, octobre 1972
    1972 (septembre) – L’entreprise générale de peinture Jean Barthelmé et fils (28, rue du Barrage à Schiltigheim) est autorisée à occuper la voie publique devant le 2, quai de Paris et le 23, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1973 – Avis de changement de débiteur. Le débit de tabac Fruhinsholtz est repris par Adrien Untereiner en mars 1972 après une fermeture de treize mois. Litige sur le montant des droits d’enseigne
    1974 – Le débitant de tabac demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie, maquette – Autorisation
    1974 – Le débitant de tabac Adrien Untereiner dépose un permis de construire pour transformer le magasin (propriétaire Hilde Marzolf, section 57 parcelle 7) sous la direction de Roger Fischbach (6, rue des Diables bleus à Saverne), extraits du plan cadastral – Dessins
  • (Suite non analysée)

Relevé d’actes

Le registre des loyers communaux indique en 1654 que le loyer établi en 1619 pour les ouvertures pratiquées dans le mur vers le canal est à la charge des héritiers de l’ammestre Balthasar Bischoff. Balthasar Bischoff épouse en 1614 Catherine Frantz, fille du receveur de la fondation Saint-Marc. Veuf, il se remarie en 1637 avec la veuve du marchand de vins Nicolas Diel.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 134-v, n° 7)
1614. 22. Februarÿ. Hr Balthasar Bischoff der Jung: H. Balthasar bischoffs, mein. gnädig. H. fünfzeh. einem, ehelicher Son, J. Catharina, H Johann Joachim Frantzen Schaffners Zu St. Marx Eheliche Tochter (i 137)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39)
1637. Hr Balthasar Bischoff dreÿer an d. Stattmüntz und Kirchenpfleg. Zum Alten St. Peter, Fr. Maria Hr. Niclaus Dielen weinhändlers nachgel. wittib, zum Alten St. Peter 26. 7.bris (i 40)

Les héritiers Bischoff vendent la maison 850 livres à Samuel Schübler, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux.

1665 (6. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 6
(Prot. fol. 1. fac. 2.) Erschienen der Ehrenvest- weÿß H Johann Adam Voltz E E groß. Rhats alter Beÿsitzer alß Curator Fr. Elisabethæ Schwartzin wittibin gebohrner Bischoffin, Und H Hannß Henrich Bischoff der holtzhändler für sich selbsten
in gegensein deß wohl ehrwürdig- Wohlgebohrnen H M. Samuelis Scheublers Pfarrherrn der Kirch. Zum alten St. Peter
daß Sie Fr. Elisabeth Zu einem tritten theil, Und H Hannß Henrich zu Zwen tritten theilen (verkaufft) hauß, hoffstatt, hoff, Bronnen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten alhie am alten Weinmarckh, einseit neben einer Canonicat Behaußung Zum Stifft alten St. Peter gehörig, anderseit neben hannß Ludwig Schneidern dem Weißbeckh. ehevögtlich weise hinden vff den weiten Zollgraben stoßend gelegen, davon gehen iährlich. termino Martini 4 ß Allmendgelts gemeiner Statt – umb 850 Pfund
[in margine :] (…) in gegensein H Christoph Scheüblers Notarÿ im nahmen weÿl. des hierin gedachten käuffers nunmehr sel. nachgelaßenen wittib einigen Sohns (quittung), Act. den 3. Jan: 1667.

Alors pasteur à Goxwiller près de Barr, Samuel Schübler épouse en 1642 Elisabeth Bock, fille de l’ancien pasteur de Wangen
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 116, n° 13)
1642. H. M. Samuel Schübler pfarrer Zu Goxweiler, J. Elißabeth H M. Philippi Bocken geweßenen pfarrers Zu Wangen Ehel. tochter. 30. Aug Zu St. (*) (i 61)

Samuel Schübler meurt en 1666 en laissant un fils unique. La succession comprend trois maisons. La masse propre à la veuve est de 1 427 livres, celle des héritiers de 150 livres. L’actif de la communauté est de 1919 livres, le passif de 692 livres.

1667 (19.2.), Me Oesinger (David, 37 Not 19) n° 2
Inventarium Vndt beschreibung Aller Vndt Jeder Haab, Nahrung Vndt Güettere, Liegender Vndt Vahrender So Weÿlandt der Ehrwürdig vndt hochgelehrte Herr M. Samuel Schübler, Wohlverdienter Undt trew Eüffriger Pfarrer Zum Alten St. Peter Vdt burger alhie Zu Straßburg seel., Nach seinem den 16. Novembris deß nechst verlittenen 1666.ten Jahrs aus dießer welt genommenen seeliger Abschiedt hinder Ihme verlaßen, welches alles auff beschehenes fleißiges Vnd freindliches Ansuchen, erfordern V. begehren deß H. Eucharÿ Friderich Schüblers burgers Vndt Sattlers alhie alß geschwornen Vogts des Ehren Vesten Vndt rechtsgelehrten H Johann Pauli Schüblers E. E. Studiosi, deß abgeleibten Herrn Seel: mit nachgemelter Fraw wittwe Ehelich erzeigten Sohns V. Einigen ab intestato Rechtsmäßigen Erben, fleißig ersucht, Invent. durch die Viel Ehren Vndt tugendreiche Fraw Elisabetham Schüblerin gebohrne Bockin die hinterbliebene Wittwe, mit beÿstandt deß auch Ehren Vesten Vorgeachten V. Rechtsgelehrten H. Joh: Jacob Schawmanns, auch burgers V. E. E. Stattgerichts allhier wohlbestellten Procuratoris, Ihres geordneten Curatoris – So beschehen In beÿsein deß Ehren Vesten H. Christophori Schüblers Notarÿ Cæsarej Publici v. Eines Löbichen Kleinen Raths Jetzigen beÿsitzers alß Nechsten Verwanth. dienstags den 19. Februarÿ Anno. 1667.

Haußrath. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, Inn der obern Stuben, Inn d. obern Stuben Cammer, In dem obern Haußöhren, Vff dem Gängl., Inn der Wohnstuben, Im nebens Stüblein, Im Gewelb, Inn d. Kuchen, In dem hindern stockh vff dem Kasten, Inn d. hindn. obern stub Cammer, Inn der Andern Cammern, Inn der vnd. Stuben, In Dießer Stub Cammer, Im Saal, Inn dem hindern vnd. Stüblein, Im bauchbütten Keller, Im hoff, Im Keller
Eÿgenthumb Ane Häußern. Item Hauß, hoffstatt, hoff, vndt brunnen mit allen deren gebäwen begriffen weith. rechten und Zugehördten alhie Ane dem alten Weinmarckh, Einseit neben einer Canonicat behaußung Zum Stifft Alten St: Peter gehörig, Anderseit neben Hannß Ludwig Schneidern dem Weißbeckh Ehevögtlicher weiß, hinden vff den weitern Zollgraben stoßend gelegen. Davon gehen Jährlich vff Martini 4 ß Allmendgelts gemeiner Statt sonsten ist diße behaußung noch verhafftet vmb 175. lb H. Daniel Schneider alten Großen Raths bewandten allerdings freÿ Ledig und eÿgen, vndt hiehero über obgedachte beschwerden gewürdiget undt angeschlagen worden 550 lb. Darüber sagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Anhangend. Cantzleÿ Contract Innsigell verwahret, deßen datum den 6.ten Jan. 1665. signirt mit N° 11. Dabeÿ ein Packhet teutsche undt Lateinische Pergamente Kauffbrieff, abgelößte Zinnß Verschreibungen vndt andere schrifftliche Documenta, Alles mit N° 11 notirt.
(W.) Item Hauß, vndt Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten undt Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Str. vff dem Fehrbühel gegen der Thucher Zunfft stuben (…)
(E.) Itel Zween dritte theÿl Ane hauß hoff, hoffstatt, Mit allen deren gebäwen Ane der obern Straßen (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten guts. Vermög Inventarÿ übe weÿl. der Viel Ehren und tugendsame fraw Mariæ Schallerin weÿl. des Ehrwürdig undt Wohlgelehrten H. M. Daniel Gottwaldts gewesenen Wohlbestellten Pfarrers Zu St. Thomans Vndt Eines Ehrwürdig Capituls daselbsten Canonici hinterlaßenen Wittiben auch seel. in A° 1639. den 10.ten Junÿ durch H Johann Petrum Gündeln Not. see. vffgerichtet
Innhalt eines über weÿlandt fr. Annæ Mariæ Felßin gebohrner Reüßnerin auch Weÿl. des Ehrwürdig undt Wohlgelehrten H Pauli Felßen geweßenen Pfarrers Zu St. Aurelien seel. hinderlaßenen Wittib nunmehr auch seel. in A° 1657. durch H Johann Christoph Wintern Notarium gefertigten Special Theilregisters hat man mehrern gedachter fr. Wittib zu ergentzen wie folgt
Abzug in dißes Inventarium. Sa. der Fr. Wit. unveränderten Silber geschmeids 19, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüether 610, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 50, Sa. Liegend. Güether 690, Summa summarum 1427 lb
der Erben Unveränderte Nahr., Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 150
Theilbare Nahrung, Sa. hausraths 306, Sa. Bibliothec 25, Sa. brennholtz 2, Sa. Weins v. Lähren Faß 96, Sa. Silbern geschmeids 193, Sa. Guldenen ring 29, Sa. baarschafft 130, Sa. Pfenningzinß hauptgüether 425, Sa. Eigenthumbs ane einer behauß. 550, Sa. Liegende güther 15, Sa. Schulden 36, Summa summarum 1919 lb – der Wittib Ergäntzung 692, Nach deren Abzug 1229 lb
Summa finalis 2806 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 13, n° 110)
1666. Hr: M. Samuel Schübler, Pastor Eccl. Palæon Petrinæ, Freit. den 17. 9.br. geg. tag kurtz vor 4. Uhr ætatis 54. Ein Monat Vndt 7 tag Undt ist Mont. 20. dito nach Sct : Gallen geführet worden (i 6)

La veuve Elisabeth Bock meurt en 1678. La succession comprend trois maisons. L’actif de la succession s’élève à 1 594 livres, le passif à 238 livres.

1678 (22. 8.br), Me Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1491
Inventarium undt beschreibung, Aller der Jenigen haab, Nahrung vndt Gütter, so weÿlandt die viel Ehren undt tugendtreiche fr. Elisabetha Schüblerin gebohrene Bockhin, auch weÿlandt deß wol Ehrwürdig undt wohlgelehrten H. M. Samuel Schüblers, geweßenen treweifferigen Pfarrers zum alten St Peter hinderlaßene fr. Wittib, elche den 9. Julÿ todtlichen Verblichen hinderlaßen, so auf Erfordern und begehren deß Ehrenvesten vndt hochgelehrten H. Johann Paul Schüblers, V. J. Ddi vndt E. E. Statt Gerichts wohlbestellten Procuratoris undt Advocati der in Gott ruhenden fr. mit ob Ehrengedachtem Ihrem H seel. erzeugten sohns, undt einigen ab intestato Erbens, Inventirt (…) Ingleichem der Viel Ehren und tugendreichen Fr. Anna Salome Schüblerin gebohrner Zeÿßolffin deßelben haußfraw beede Ehegemächt – Actum in fernerer Gegenwärtigkeit deß Ehrenvesten und Vorgeachten auch Rechtbefließenen H Johann Jacob Schawmann, E. E. Stattgerichts wohlbestellteb Procuratorisn der in Gott Verstorbenen fr. seel. geweßenen Schwagers vndt geschwornen Curatoris Dienstags den 22. Octobris Ann 1678.

Inn einer in der statt Straßburg in dieße Erbschafft gehörigen behaußung der abgeleibten frawen seel. bewohnenden behaußung Ist befunden worden wie folgt.
Ane haußrath. In der Cammer A, In der Cammer B, Im obern haußöhren, Auff dem Gang, In deß H. Studierstub, In der stubcammer, Im mittlern haußöhren, In der Wohlstub, Im Nebens Stub., Im Gewölb, In der Undern Kuchen,
Im hindern Stock, In der obern stuben, In der Mittlern stub, In der Stub Cammer, Auff dem obern Gang, In dem Saal, In dem Stübl. gegen dem Gang, Im hindern Keller
Eÿgenthumb Ane Häußern. It. hauß, hoff, hoffstatt vndt brunnen, mit allen deren gebäwen begriffen weithen. rechten v. Zugehördten, alhie ane dem alten Weinmarckh, einseit neben einer Canonicat behaußung Zum Stifft Alten St: Peter gehörig, anderseit neben Hannß Ludwig Schneidern Weißbeckh Ehevögtlicher weiß etwan Jetzt N. Weinschenckhen hauptkantens vff der beckhenstuben, hinden vff den weitern Zollgraben stoßendt, gelegen. Davon gehen Jährlichen auff Martini 4 ß Allmendgelt gemeiner Statt Straßb., ferner 5. lb von v. ane 7. lb 10 ß d Zinß etwan H Daniel Schmidten alten groß. Rath Verwanth. Jetzt dem H Sohn undt Erben selbsten alß welcher dießes Capital auß dem seinig ane sich erlößt loßig mit 100. lb, Weiter seindt abzuziehen die vberige75 lb Capital welche die fr. seel. auß dem Ihrihen entrichtete, Sonsten allerdings freÿ ledig vnndt eÿg. vnd hiehero von den geschwornen werckhleuth vermög einer vbergebener Declaration* æstimirt p. 650 lb. Darüber sagt j. teutsch perg. Kbrieff mit d. St. Str. anhang. Insieg. verwahret, deßen datum den 6. Januarÿ 1665. mit N° 11 signirt. Dabeÿ j. Paquet teutsche v. lateinische Perg. Kbrieff, abgelößte Zinnß Verschreibung. vndt andere Schrifftliche Documenta, Alles mit N° 11 notirt. An solcher beh. v. dero Anschlag d. fr. seel. allein i. dritter theil Zu eÿg. gehörig, den vbrig. Zweÿten theil betreffend ist dem H Sohn v. Erb. alß Vätterl. Guth gehörig auch hernacher fil . (-) vnder der wÿdembs Verfangenschaft eingetrag. Zubefind.
Davon abgezogen hiebrig. beschwerten welche dem Zinß nach in Summa thun 179. lb. So Verbleibt an dem anschlag dießer behaußung überig 471, Ist demnach ane dießer behaußung undt dero Anschlag der Fr. seel. Vorderist ein dritter theill welcher thut 157. lb. Darzu gelegt hievorige abgelößte beschwerdt 75 lb. NB ist aben solcher behaußung in der Fr. seel. eÿgenthümblichen Nahrung gehörig 232. lb
It. j. Hauß, v. Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen Rechten, Zugehört. vndt Gerechtigkeiten, gelegen In der St. Str. vff dem Fehrbühel gegen der Thucher Zunfft stuben (…)
Abzug in dißes Inventarium. Sa. hausraths 231, Sa. früchten 48, Sa. Weins vndt Lährer Faß 56, Sa. Silbergeschmeids 137, Sa. Guld. ring 27, Sa. baarschafft 81, Sa. Pfenningzinß hauptgüether 631, Sa. Eigenthumbs ane häußern 357, Sa. Schulden 22, Summa summarum 1594 lb – Schulden 238, Nach deren Abzug 1356 lb
Summa legaten 38, Nach deren Abzug 1318 – Conclusio finalis Inventarÿ 1854 lb
Wÿdembs Verfangenschaft so die Fr. seel. von weÿl. H M. Samuel Schübler gewesenen Pf. zum alten St. Peter ad dies vitæ genoßen

La maison revient alors à son fils unique et héritier Jean Paul Schübler, docteur en droit et marchand de bois, qui épouse Anne Salomé Zeissolff en 1667. Les experts estiment en 1704 la maison 1 096 livres lors de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Salomé Zeissolff. Dans l’inventaire dressé en 1718 après la mort de sa deuxième femme Anne Barbe Zeyssolff, les experts estiment la maison 900 livres. Cette même valeur est reprise à l’inventaire de Jean Paul Schübler en 1730.

Les deux fils de Jean Paul Schübler se partagent les immeubles. La maison près de la porte de Spire revient à Jean Jacques Schübler

1730, Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 6), Joint au n° 125 du 11 janvier 1731
Vergleich wegen der in herrn XIII.r Schüblers seel. Verlassenschafft gehörigen beeder häußer.
Obschon der Hr XIII. seel. in seinem Testament §. 7.mo befohlen, daß seine beede Söhne und deßen beede häußer ordentlich loosen sollen, so Wolten Sie sich dannoch dem Looß nicht unterwerffen,
dahero endlichen nachdeme Hr Lt Johann Jacob Schübler anerbotten, wann Ihme von seinem bruder herrn Samuel Schübler das vätterliche Sterbhauß auf dem alten Weinmarck, ein Seit neben einem dem Stifft alten St. Peter gebührigen Canonicat behaußung ander Seit neben Geörg Heßen, oder Aurelius Gerung dem Weißbecken gelegen hindenauff den Zollgraben stosend, mit deßen Recht und gerechtigkeiten, wie solches in dem Inventario beschrieben, davon man Jährlichen 4 ß d Zinß allhiesigem Pfenningthurn Von einem durch gebrochenen Fenster zu entrichten schuldig, überlaßen werden solle, hiengegen seinem bruder herrn Samuel Schübler das andere hauß cum appertinentÿs auff dem alten Weinmarckt, in Seit neben der Stadt Kohlscheur, ander Seit Zum theil neben Lorentz Rheinen dem Kieffer, und zum theil neben Friderich Müller dem haffner gelegen vornen und hinden auff dem alten wein Marckt stosend, so freÿ ledig und eigen, Zu cediren und zu zu eignen, und weilen solches sehr bauloß und um ein merckliches weniger alß das andere werth seÿe, annoch 2200 Gulden in die gemeine Erbschafft ein Zuschiesen oder seinem bruder die helffte davon mit 1100 Gulden herauß zugeben, zwischen beden Söhnen folgende güthliche Verglecih getroffen worden.
Nemlichen daß Herrn Lt Johann Jacob Schübler daß vätterliche Sterbhauß neben dem Stifft alten St. Peter gelegen samt der Liegerling im Keller einem Stuck faß 130 ohmen haltend mit N° 1 notirt samt dem liegerling darauff solch Faß lieget wie auch einem großen beschlüßigen eichenen Trog außwendig mit Eißen blech beschlagen und die Vorhandene gar alte Chaise auff vier Rädern mit wachßthuch überzogen mit dem darzu gehörige Kleinen Vordergeschirr allein und eigenthümlichen Zuständig Zugleich auch des hauß zinnßes halben Von Zeit Vätterlichen absterbens befreÿt seÿn, hiegegen Er Hr Lt. Joh: Jacob Schübler Ihme Herrn Samuel Schübler derentwegen 1100 Gulden (…) zu bezahlen (…)
dargegen aber Hr Samuel Schübler die andere neben der Stadt Kohlscheur gelehene behaußung samt dem waß nach dem Testament darzugehörig und die neue Chaise auff vier Rädern in Riehmen gehenckt mit weißen Schnüren und grünem Thuch außgemacht samt Zweÿen Kleinen glatten geschirren ohne beschläg verbleiben, auch die samtliche Matten dießes Jahr über Vollends ohne Zinß in genuß gelaßen werden, und den Saal in dem Sterbhauß biß Künfftig Michaelis

Le juriste Jean Jacques Schübler épouse en 1710 Marie Salomé Boch, fille de marchand de vins
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165)
1710. Dominica IX et X post Trinit. proclamati sunt H Johann Jacob Scheubler J. U. Ddus und beÿ E. E. Groß. und Kleinen Raht Procurator Vicarius deß Wohl edel,n Vest Fürsichtig, Wohlweißen und hochgelehrten H Johann Paul Scheubler deß beständigen Regiments der Hh. XXI hochansehnlichen Beÿsitzers auch wohlverdienten Kirchenpflegers Zum alt St. Peter Ehl. Sohn und Jfr. Maria Salome H Johann Conrad Bochen deß weinhändlers und Burgers allhier Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 27.t Augusti [unterzeichnet] Johann Jacob Schubler alß hochzeiter, Maria Salome Bochin alß hochzeitterin (i 171)

Jean Jacques Schübler devient tributaire chez les tailleurs quelques mois plus tard
1710, Protocole des Tailleurs, XI 344 (1710-1723)
(f° 12-v) Dienstags den 9.ten Decembris 1710 – Herr Johann Jacob Schübler J. U. Ddus unßer Jetzmahlig Hochgebietenden Herrn Oberherrn Ehelicher H Sohn Bittet Ihme als einen Mit Zünfftigen auff und an Zunehmen. Ist demselben gratis Willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison des parents du marié près de la porte de Spire
1711 (9.3.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 89) n° 808
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung u. Güether, liegend. u. Vahrend., Keinerleÿ außgenommen, so d. Wohl Edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Jacob Schübler J.U. Ddus und beÿ allh. löbl. Statt Straßburg wohlbestellter Advocatus et Procurator Vicarius und die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Salome Schüblerin geb. Bochin, beede Eheleuthe u. burg. allh. zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, welch. d. ursachen allweilen in ihr Vorehrengedachter beeder Eheleuthe mit einand. auffgerichteten Eheberedung außtrucklich Verseh. daß einem jeden theil seine in die Ehe gebrachte Nahrung unverändert sein (…) – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein des hoch Edel, Vest, Fürsichtig, hochweiß und hochgelehrt Hn Johann Paul Schüblers J. Cti und hochmeritirten dreÿ Zehen des Geheimen bestendig. Regiments allhier des Hn Lti hochgeehrt. Hn Vatters und des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Johann Conrad Bochen, Vornehmen weinhändlers und burg. allh. d. Fr. Ltin geehr. Hn Vatters u. der hoch Ehren und Tugendreich. Fr. Mariæ Magdalenæ Bochin geb. Junthin, d.selb. hertzgeliebt. Fr. Stieffmutter, auf Montag den 9.ten Martÿ 1711.

In einer in d. Statt Straßburg auff dem so genandten Alten Weinmarckt ohnfern dem Speÿrthor gelegenen und des Hrn Lti. hochgeehrt. Hrn Vatter gehörigen behaußung befund. word. wie Volgt.
Eigenthumb ane einem Garthen und Liegende Güethern. in Garth. vor dem Spithal thor beÿ dem Waaßen jenseith des Riedberger grab. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Estlichen des H. Doctorandi in die Ehe gebrachte rubricen. Sa. haußraths 119, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 75, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 225, Sa. Eigenthums ane einem Garthen und liegende güthern 478, Summa summarum 896 lb
Diesemnach wird auch die jenige Nahrung welche der Herr Ddus über die, auff abschlag seines mütterlichen Guths und deßen legitima erhaltene Posten, noch ferner in die Ehe gebracht und theils aus seinen eigenen Mittlen erkaufft, Sa. haußraths 201, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 58, Sa. goldener ring und geschmeids 71, Sa. baarschafft 29, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 83, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 84, Sa. Schulden 3, Summa summarum 533 lb – Schulden 196, Nach deren Abgang 336 lb, ist beÿ zu setzen die Ihme dem Ehemann haussteuren gebührige zween dritte theil antreffend 158 lb – So belaufft sich des Herrn Ddi gantze in die ehe gebrachte (…) Nahrung auff 1392 lb
Hierauff Werden auch der Ehefrauen in die ehe gebrachte Mittel, Sa. haußraths 465, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 43, Sa. goldener Kett, Ring, Perlein und dergleichen geschmeid 153, Sa. baarschafft 1259, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2071, Summa summarum 3992 lb – Deme beÿ zu setzen Ihro der Ehefrauen ane haussteuren gehörige dritte theil betreffend 79, belaufft sich also deroselben gesambte in den Ehestand gebrachte Eigenthümliche nahrung sammenthafft auff 4071 lb

Le juriste demande à cotiser à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre comme son père l’a fait avant lui
1713, Protocole des Tonneliers (XI 393)
(f° 201) Dienstags den 17. 8.bris Anno 1713 – Herr Joh: Jacob Schübler U.J.Ddus und beÿ E. E. Kleinen v. Großen Rath Wohlverordneter Procurator, bittet weilen deßen ge Ehrter H Vatter S. T. H. XIII.r Schubler beÿ dieser E. Zunfft die Ehre hat wegen deß Eßig gelt Zünfftig zu seÿn, Ihme das recht ebenmäßig Zudiener mit Gelt wegen deß Eßig solchen en gros Zu verkauffen zu conferiren.
Erkannt Willfahrt, Zahlt gebühr 2 lb 10 ß 6 d. und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Jean Jacques Schübler hypothèque la maison au profit du notaire Jean Philippe Liechtenberger et de son frère militaire Jean Daniel Liechtenberger

1730 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 n° 318-v
H. Lt. Johann Jacob Schübler Procurator Löbl. Ammeister Audientz
in gegensein H. Johann Philipp Liechtenberg Notarii Publici theils vor sich selbst theils als mandatarÿ seines bruders H. Johann Daniel Liechtenberg Cadet au régiment d’Alsace – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt, einseit neben der zum Stifft zum alten St Peter gehörigen dechaneÿ behausung, anderseit neben Aurelius Gerung dem weißbecken hinten auff einem Stattgraben der Zollgaben genannt – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem durchgebrochenen Fenster 4 ß zinnß – als ein von bemeldtem seinem bruder vermög vor H. Not. Liechtenberg am 21. junÿ jüngst vergleichs Tausch und Kauff: weiß in vätterlichen Verlassenschaffts abtheillung erhaltenes guth angeregte umb 550 pfund

Marie Salomé Bock meurt en 1739 en délaissant trois fils. Les immeubles comprennent plusieurs jardins hors des remparts, des chantiers à bois au Marais Vert, une maison à Scharrachbergheim et celle au Vieux-Marché-aux-Vins que les experts estiment 1 100 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 3 859 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 4 000 livres, le passif à 4 383 livres

1739 (9.7.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 27) n° 563
Inventarium über Weÿland der Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Mariæ Salome Schüblerin gebohrner Bochin, S.T. herrn Johann Jacob Schübler, J.U. Lti beÿ des Regierenden Herrn Ammeisters Audientz wohlverordneten Procuratoris ordinarÿ und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch vornehmen burgers allhier zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1739. – nach ihrem den 15. Martÿ dieses Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren herrn Johann Jacob Schüblers, Kunsterfahrnen Silberarbeiters, herrn Paul Friderich Schüblers, Adjuncti beÿ der Kirchen zu St. Aurelien ahie und herrn Johann Daniel Schüblers, Juris Candidati, aller dreÿ der abgeleibten Frau seel. mit dem hinterbliebenen herrn Söhn und erben fleißig inventirt – So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 9. Julÿ Anno 1739.

Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der vordern bühn, In der obersten Vordern Stub und Cammern, Vor diesen Gemachen, In dem Sahl, In dem hoffstübel, In dem Nebens Cämmerlein, In der Wohn stub, In der Kuchen, In dem Kleinen Vordern Stübel, In dem Vordern obern hauß Ehren
(f° 27) Gärthen vor dem Spithal Thor beÿ dem Waasen (…)
Item die helffte ane einem garthen 7 ½ Acker groß beÿ St Gall (…)
Item die helffte ane einem Garthen ohngefehr 4 Acker und dreÿ viertzel Grund groß vor dem Spithal Thor beÿ dem Wickhäußel und Lazareth gelegen (…)
Item die helffte ane dreÿ Viertzel grundts ohnfern Vorstehendem Garten gelegen (…)
It dreÿ quart ane einem garten so mit einem lebendigen Zaun und Reebhelten umbgeben und dritthalben acker grund groß, außerhalb der Statt Straßburg vor dem Spithal Thor aber dem Mühlgraben
Eigenthumb ane Häußern und Holtzplätzen. Nemlichen ein Vorder und hinder hauß, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem alten Wein Marck, ein Seith neben einer Canonicat behaußung dem Stifft alten St. Peter gehörig, ander Seith neben Adam Gerung dem weißbecken gelegen, hinden auff den Weithen Zoll graben stoßend, davon gehen Jährlichen auff Michaelis 4 ß d. Von einem in der Stattmaur durch gebrochenen Fenster dem allhiesigen Pfenningthurn, sonsten ist diese behaußung über hernach eingetragenenes Passiv Capital freÿ ledig und eigen und durch die allhiesig geschwornen Werckmeistere Vermög deren den außgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 22. Julÿ A° 1739, über abzug der in 4 ß bestehender und zu einfachen Capital gerechnet widerzinß angeschlagen worden pro 1096. Darüber Vorhanden ein teutscher perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C. C. Inns. becräfftiget datirt den 6. Januarÿ A° 1665. mit a. N° 11 et 13 et neuem aber Lit. P signirt. Ferner 13. unterschiedene alte teutsche perg. Kauff und abgelößte Zinnßbrieff mit a. Nis 3. 9. 5. 38. 69. et 11 alt der fascicul aber mit N° 69. 13. et 10. notirt.
Item die abgetheilte helfte ane einem hauß und hoff in dem dorff Scharrachbergheim (…)
– Abschatzung dem 22. Julÿ 1739. Auff begehren des Wohl achtbahren und bescheitenen Herrn Licentiat Joh: Jacob Schübler, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, auff dem alten Weinmarck gelegen, einseit an die Dechneÿ Zum Alten St: Peter gehörig, anderseit an Meister Gering dem Weißbecken, hinten auf den Weiten Graben Stoßent, Welche behaußung unden eine Stuben, Küchel, hauß Ehren und Nebens Stübel, der hoff, brunnen, und bauchküchen, gewölbter Käller oben darauff Zweÿ Stock über einander, ein Stub, Kammer, Küchen, hauß Ehren, besetzte bühnen einem alten dachstuhl das dach mit hohl zieglen belegt, Zweÿ über einander stehende hölltzere Gäng das hinder hauß Worinnen unten ein großer Saal, gegen dem Graben, daß Nebes Stübel, oben darauf Zweÿ Stock über einander, eine Stub, Kammer, hauß Ehren, darinnen in einem der herdt und Waßerstein, oben darüber Zweÿ besetzte bühnen, Guten dachstuhl, daß dach mit doppelten breid Zieglen belegt, samt aller gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwornenn Werckmeistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preiß nach angeschlagen Wird Vor und Vmb Zweÿ Taußend und Zweÿ hundert Gulden.
Der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im Grünen Pruch gelegen (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

(f° 31) Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder gewesener Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch weÿland herrn Johann Reinhard Langen gewesenen Notrium publicum seel. in Anno 1711 auffgerichtet, aber durch herrn Johann Daniel Langen ebenmäßigen Notarium allhier expedirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Erben unverändert Guth betr, Sa. hausraths 100, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring und Geschmeids 77, Sa. Ergäntzung rests 3528, Sa. Activ Schuld 150, Summa summarum 3859 lb
des herrn Wittibers unveränderte und theilbare Nahrung belangend, Sa. haußraths 181, Sa. Bibliothec 15, Sa. Wein und leerer Faß 59, Sa. goldener Ring und Geschmeids 87, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 767, Sa. Eigenthums ane häußern und holtzplätzen 1643, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 962, Sa. Gülthen von liegenden güthern 258, Sa. Activ Schulden 50, Summa summarum 4000 – Schulden 4383 lb, Übertreffen also die vorhandene Passiva d. theilbar Guth um 343 lb – Stall Summ 3902. lb
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli – Anno 1739 (…) auf Mittwoch den 4. Martÿ abends zwischen Sieben und acht Uhren, die Viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Salomea Schüblerin gebohrne Bochin, des Wohl Ehren Vesten Wohlweißen und wohlgelehrten herrn Johann Jacob Schübler J. U. Lti beÿ den Herrn Ammeisters Audienz wohlverordneten Procuratoris ordinarÿ und E. E. Kleinen Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers, auch vornehmen burgers allhier zu Straßburg Frau Eheliebstin (…) in deroselben in gemeinschafft Ihres Eheherrn eigenthümlich besitzenden auff dem alten weinmarck ohnfern dem Speÿrthor gelegenen behaußung, dero untern auff dem boden zur rechten hang des Eingangs befindlichen mit denen Fenstern auff die Straß außsehenden Stuben eingefunden – Johann Philipp Lichtenberger Notarius publicus

Jean Jacques Schübler meurt en 1762 en délaissant trois fils ou leurs représentants. Estimée à la valeur portée à l’inventaire de sa femme, la maison revient par disposition testamentaire aux deux fils survivants. L’actif de la succession s’élève à 3 146 livres, le passif à 2 975 livres.

1762 (23.11.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) n° 448
Inventarium über Weÿland des Hoch Edel und Wohlgelehrten Herrn Joh: Jacob Schüblers geweßenen hocherfahrenen J.V. Ddi Verschiedener hoher Gerichts Stellen wohl Verdienten Advocati et Procuratoris ordinarÿ et Vicarÿ und Es. En. Kleinen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzers auch vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1762. – als derselbe Sontags den 26.ten 7.bris dießes Zu End lauffenden 1762.sten Jahrs dießes Zeitlichen mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 23.ten Novembris Anno 1762.
Der verstorbene Herr Doctorand seel. hat ab intestato und per Testamentum Verlaßen wie folgt. 1.mo Weÿl. Herrn Joh: Jacob Schüblers geweßenen vornehmen silberarbeiters und burgers allhier seel. mit frauen Christina Rosina geb. Grießin ehelich erzeugten Sohn Nahmentlichen Christian Wilhelm Schübler, deßen geschworner Hr Vogt hernach gemelter herr Rath und Ambt Mann Joh: Daniel Schübler, alldieweilen aber derselbe proprio nomine selbsten dißorts interessirt alß ist dießem Enckel deßelben nunmahliger Hr Stieff Vater Hr M. Joh: Christoph Geiler hießiger Vornehmer burger Zu eunem theil Vogt geordnet und beÿdiget worden, welcher auch nomine seines Curandi dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, In dem Ersten dritten Stamm theil, jedoch mit der außtrucklichen Condition daß im fall dießer Enckel ohne Verlaßung ehelicher Leibs Erben Versterben solten als dann dieße Ihme Zufallende Groß Vätterl. Erbs portion auf gleich nachgemelte seine überige beede H. Mit Erben und deren Kinder salva legitima Kommen und gelangen solle.
2.do S. T. Herr Paul Friderich Schübler treueÿfferigen Diaconum und Seelsorger der Evangelischen Gemeinde Zum Jungen St Peter und Vornehmen burgern allhier so in Persohn der Inventation abwartete, In den andern dritten Stammtheil. So dann
3.tio S. T. Hern Joh: Daniel Schübler J. V. Ltum. hochfürstlich heßen hanau Lichtenbergischen hochverdienten Rath und Ambtmann des Ambts Lichtenau, auch Vornehmen burgers allhier so beÿ der Inventation persönlich Zugegen geweßen, in den dritten letzten Stammtheil
Alßo alle 3. des seel. Verstorbenen Hn Doctorandi mit längst weÿland frauen Maria Salome geb. Bochin seiner gew. Frauen Eheliebstin seel ehelich eriehler beede Hh Söhne && des einen Verstorbenen Sohns seel. nachgelaßeneer Sohn als zu 3.en gleichlingen portionen und stammtheilern

In einer allhier zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß gelegener, hiehero nicht gehörig. behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung und Holtzplätzen. (H. Pfarrer und H. Rath Schübler denen beeden H. Söhnen ins gemein pro 3000 R. prælegirt) Eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß auch einem Nebens Gebäu, hoff, hoffstatt u. bronnen mit allen deren Gebäuen begriffen Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Wein Marck, 1. s. neben einer Canonicat Stifft Zum Jungen St. Peter gehörigen behaußung, anderseith neben weÿl. Adam Gerung des geweßenen Weißbecken und burgers allh. Wittib und Erben, hinden auff den innern Statt Graben stoßend, davon gibt man Jährlichen auff Michaelis wegen einem durch gebrochenen Fenster 4 ß d. dem allhiesigen Pfenningthurn, sonsten freÿ leedig und eigen und in weÿl. Frauen Mariä Salome geb.b Bochin des Verstorbenen seel. frauen Eheliebstin seel. Verkäufer Inventario æstimirt dabeÿ man es gleich auf approbation derer H, dreÿ löbl. Statt Stalls gelaßen Vor 1100 lb. Abgezogen obig darauf hafftenden Zinß der 4 ß so zu einfachem Capital gerechnet dißorts außwirfft 4 lb. restirt also ane dem Anschlag dießer behaußung außzuwerffen 1096. Darüber Vorhanden 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d. St. Straßb. anhang. C. C. Insiegel bekräfftiget datirt den 6. Jan. A° 1665. mit N° 11. 13. 9. et Lit. P. signirt. Ferner 13. alt. teutsche perg. Kauff und abgel. Zinnßbrieff mit alt. Nis 3. 9. 5. 38. 69. et 11 notirt so sich aber alles nicht befunden.
Item ein holtzplatz in allh. Statt Straßburg im brünen bruch (…)
Eigenthumb ane Liegende güthern und Antheil ane einer behaußung. In dem dorff Scharrachbergheim und daßigem bann gelegen. Erstl. die abgetheilte helfte ane einem hauß und hoff in dem dorff Scharrachbergheim (…)
Ane Gärthen. (…)
(f° 12-v) Wÿdumb. Welchen der Verstorbene Hr Dd seel. Von weÿl. frauen Maria Salome geb. Bochin seiner geliebten Ehefrauen seel. biß an dießes sein sel. Ende genoßen. Zufolg der Verstorbenen, Frauen Schüblerin seel. errichteten Codicilli hat dieselbe Ihrem Eheherrn so lang er im Wittiber Stand Veharren wird die helffte Ihrer gesambten Verlaßenschafft zu einem Wÿdumbs genuß Verordnet
(f° 16-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 30, Sa. Wein und leerer Faß 71, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüther 525, Sa. Eigenthums ane einer behaußung und holtzplätzen 1233, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 1185, Sa. Gülthen von liegenden güthern 19, Sa. Activ Schuld 71, Summa summarum 3146 lb – Schulden 2975 lb, Nach solchem abzug 170 lb
Sa. prælegaten 676 lb – Stall Summ 2165 lb
(f° 20) Copia Testamenti. Ich Johann Jacob Schübler Juris Utriusque Doctorandus Verschiedenen Gerichts Stellen Procurator theils ordinarius und theils Vicarius auch Eines Ehrsamen Kleinen Raths alten beÿsitzers und burger alhier zu Straßburg
Viertens, so ist mein außtruckentlichen Befehl ferner, daß erstgemelten meinen beeden Söhnen Herrn Pfarrern Paul Friderich undt H Lt Johann Daniel Schüblern meine eigenthümliche Von meinen Geliebten Eltern seel. her ererbte behaußung, bestehend in Vorder: hinter und Nebenshauß, hoff und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Alten Wein Marckt gegen dem Speÿer thor Zu, einseit neben einer dem Stifft alten St. Peter gehörigen Canonicat behaußung, anderseith neben weÿland Adam Gerung des Weißbecken allhier wittib, und Erben hinten auff den innern Statt Graben stoßend, so außer einigen boden zinß leedig eigen, auff mein absterben aus meiner Zukünfftigen Verkäufer dergestalten Zu gleichlingen Antheilern in Prælegat weiße Zu kommen solle, das als dann dieselbe nicht allen das darauff hafftende real onus, worinnen es bestünde, übernehmen, sondern auch meinem lieben Enckel Christian Wilhelm Schüblern, Von dem tag meines Absterbens an, als von welcher Zeit die Prælegatarÿ hingegen die Hauß zinnß Zu beziehen haben, biß zu seinem 20 Jährigen Alter, einschließlich alle Jahr 60. R. Zu einem Zinnß richtih und ohngeschmächert zu reichen, und beÿ erlangter solcher Majorennitæt gegen einer halb Jährigen auff Kündigung, so je ein theil dem andern zu thun schuldig, statt seines Antheils an solcher prælegirten behaußung die summ von 1500. R hießig courrent in barem Geld (…) – So geschehen allhier zu Straßburg den 18. Augusti Anno Christi A° 1757.
Copia des Testaments Acts, auff Donnerstag den 18. Augusti Anno 1757 – Frantz Heinrich Dautel, Notarius jur.

Jean Daniel Schübler, bailli des Hanau Lichtenberg à Lichtenau outre-Rhin, cède sa part de maison à son frère Paul Frédéric, diacre à l’église Saint-Pierre-le-Vieux

1773 (6.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719), Joint au n° 448 du 23 nov. 1762
Vergleich und Abrechnungs Register über Weÿl. S. T. herrn Joh: Jacob Schüblers, geweßenen J.V. Ddi Verschiedener hoher Gerichts Stellen Advocati et Proc. ord. et Vicarÿ auch vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft
S. T. Hern Joh: Daniel Schübler J. V. Ltum. hochfürstlich heßen hanau Lichtenbergischen hochverdienten Rath und Ambtmann des Ambts Lichtenau, auch Vornehme burger allhier und Herr Paul Friderich Schübler treueÿfferiger Diaconus und Seelsorger der Evangelischen Gemeinde Zum Jungen St Peter und Vornehmen burger (cedirt er H.) Rath und Ambt Mann Schübler Vor sich seine Erben und Nachkommen
Ihme Hn Pfarrer Schübler seinem bruder in annoch ohnvertheilten Erbschafften eigenthümlich cedirt, überlaßen und abgetretten
seine Hrn hoffrath und Ambt Mann Vor unvertheilt gebührige helffte ane der Ihme und obgedachtem einem Hn Bruder Von obgemeldtem Hn Ddo Schübler Ihrem ged. Hr Vatter gemeinschafftlich prælegirten behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß auch einem Nebens Gebäu, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuen begriffen weithen Zugehörden Recht. und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Wein Marck, eins. neben einer Canonicat Stifft Zum alten St. Peter, anders. neben weÿl. Joh: Adam Gerungs des geweßenen Weißbecken v. burgers allhier nachgelaßenem Sohn, hinden auff den innern Statt Graben stoßend, Von der gantzen behaußung gibt man Jährl. auf Michaelis löbl. Statt Pfenningthurn 4 ß d. wegen einem durch gebrochenen Fenster
Ferner die helffte von und ane der Ihnen beeden Hh Schüblern (…) halben Garten Vor dem Weißnthor beÿ St. Gallen (…) So beschehen in Straßb. auf Mittwoch den 6.ten Martÿ A° 1776.

Pasteur de la paroisse d’Ittenheim et Handschuhheim, Paul Frédéric Schübler épouse en 1745 Marie Salomé Frœreisen, fille de chanoine
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 237-v, n° 909)
1745. Mittw. d. 5 Maj seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Paul Friderich Schübler treueyferiger Pfarrer der Ev. gemeinden zu Ittenheim u. Handschuhheim auch burger allhier, H Johann Jacob Schüblers J. V. Lic. u. Procuratoris ordinarii beÿ löbl. Ammeister audienz wie auch Procuratoris vicarii beÿ andern gerichten u. E. E. Kl. Raths offtmahlig. beÿsitzers Eh. Sohn u. J. Maria Salome S. T. H. Johann Leonhard Fröreißen, S. S. Theol. Doct. u. Prof. P. Ord. Capit. Thom. ac. conventus Eccl. Præsidis u. Pastoris Primarii Eh. erzeugte tochter [unterzeichnet] Paul Friderich Schübler alß Hochzeiter, Maria Salome Fröreisen, als hochzeitern (i 243)

Paul Frédéric Schübler devient tributaire chez les boulangers en 1746
1746, Protocole des Boulangers (XI 10)
(f° 85) Neuzünfftiger gratis – Hr Paul Friderich Schübler Pfarrer zu Ittenheim producirt Stallschein, will dahier Zünfftig werdten in deßen Nahmen H. Lt. Joh: Daniel Schübler sein herr bruder præsens war. Bittel umb Gerichtliche reception. Erk. seÿn Ihme gratis zu Willfahren.

Pour lors pasteur à Sainte-Aurélie, Paul Frédéric Schübler meurt en 1780 en délaissant cinq héritiers testamentaires. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à la fabrique Sainte-Aurélie au Faubourg Blanc. La masse propre à la veuve s’élève à 964 livres, celle des héritiers à 1 643 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 670 livres, le passif à 907 livres.

1780 (2.11.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1484) n° 60
Inventarium über Weil. des Wohlehrwürdig Grosachtbar und Wolgelehrten Herrn Paul Friderich Schübler, gew. treueifrigen Pfrs. bei der Evangelischen Gemeinde zu St. Aureliæ und Canonici bei dem Hochlöbl. Collegiat Stift zu St. Thomæ auch vornehme burgers allhie zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1780. – nach seinem Donnerstags den 5.ten Octobris dieses zu End laufenden 1780.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen S. T. Fraun Mariä Salome geb. Fröreisen, der diesorts hinterbliebenen Fr. Wittib, wie auch derer gleich hernach dem eingang dieses Inv.ii in specie benamßter per Testamentum clausum instituirter Erben ersucht und Inventirt durch dieselbe, wie auch Elisabeth Wolffin die diesorte dienstmagd – so geschehen alhie in der Königl. Stadt Straßburg in præsentia des Hochedelgebohrnen und Hochgelehrten H Joh: Leonhard Fröreisen H und wohlverdienten Referendarii E E Kleinen Raths auch vornehme burg. dahier als der diesorts Fr. Wb. Assistenten, auf Donnerstag den 2.T Novembris & seqq. Anno 1780.
Der verstorbene Hr Pfarrer selig hat vermög hienach inserirten Testamenti solemnis in scriptis clausi zu seinen Erben verlaßen wie folgt, als
1° Fr. Julianam Salome geb. Schübler H Joh: Dietrich Streicher vornehmen Hdlsm. und b. alhier Fr. Ehegattin, welche unter autorisation erstbesagt ihres Ehe Hn dieser Inventur persönlich abgewertet In den ersten fünfften Stammtheil,
2° Fr. Margaretham Magdalenam geb. Schüblerin S. T. H. Joh: Neßler, Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Raths und Landschreiber des ambts Willstett Fr. Eheliebste, welche unter assistentz erstgedacht ihres ehe Hn diesem Geschäfft beÿgewohnt, In den Zweiten fünfften Stammtheil
3° H. Christian Wilhelm Schübler, J. U. Cand. und burg. allhir, welcher seine Interesse in dieser Inventur persönlich besorgt, In den dritten fünfften Stammtheil
4° S. T. Fr. Susannam Magdalenam geb. Beickertin des Hoch Edelgebohrnen und Hochgelehrten H Joh: Lorentz Bleßig, Philosoph. Prof. publ. extraord. und vornehmen burg. alhier Fr. Eheliebste, welche unter Autorisation erstgedacht ihres Eheh. dieser Inventur persönlich beigewohnt H. Christian Wilhelm Schübler, J. U. Cand. In den vierten fünfften Stammtheil
So dann 5. des Hoch Edelgebornen und Hochgelehrten H Joh: Leonhard Fröreisen, J. Cti und hochverdienten Referendarii E. E. Kleinen Raths auch vornehmen burg. alhier mit S. T. Fr. Catharina Salome geb. Bocklerin ehelich erzeugt und noch fernerhin ehelich erzeugende Kinder, davon bereits an diese Welt geboren und annoch am Leben sich befinden als Christian Friderich und Carolina Dorothea die Fröreisen, deren geordnet und geschworener H Vogt (…) ist der Hoch Edelgebohrne und hochgelehrte Hr Joh: Christian Treitlinger J. U. D. Et P. P. O. Cap. Thom Can. auch vornehme burg. alhier, welcher seiner Curanden Int. bei diesem Geschäft persönlich observirt, In den fünfften und letzten Stamm theil

In einer alhier Zu Straßburg ane der weisenthurn Straß gelegenen Löbl. Kirchen fabric Zu St. Aureliæ Zugehöriger Pfarr und Sterb behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im Haußöhren des Zweiten Stocks, Im Stübel des Zweiten Stocks in den Hoff, Im Stübel des Zweiten Stocks in die Aureliä Gaß, Im Stübel des Zweiten Stocks an der Steg in die Gaß, In der Meelkammer (…)
Fiedei Commiss Gut, so der verstorbene Hr Pfr. Schübler Zeit lebens genoßen. Nemlichen es hat weil. S. T. Hr Joh: Paul Schübler, J. U. Ddus und des beständigen Regiments der Hh. XIII. gew. hochansehl. beisitzer und vornehme burg. alh. vermög seiner vor längst weil. N. Not° Joh: Lobstein den 11. Nov. 1733 errichteten und hiernach fol. (-) Extractweiß beschriebenen Testamenti clausi §° 9° & 10° seinem H Enckel fidei commis wiese legirt und davon der H Pfr Schübler seel seithero Zeit lebend genoßen als
Die helffte von und ane einem Garten vor dem Spithal thor (…)
Eigentum ane einer Behaußung und Holtzplätzen. (E.) Neml. I. behßg. bestehd. in Vorder und Hinterhauß auch L. Nebens Gebd., Hoff, Hoffstatt und bronnen, mit allen deren Gebäuen begriffen Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßbg. ane dem alt. Weinmarck, 1. s. neben I. Canonicat Stifft Zum Jung St. Peter gehör. behßg. 2.s. neb. H. Aurelius Gerung Jur. Cand. hinten auf den innern Stadtgraben stosend, so über dem nunmal. Vingt. frei, ledig, eigen und dh (die Werckmeistere) laut deren gelüfferten und beu mein Notii. Conc. befindl. Abschatzung Zeduls vom 5.t Nov. 1780. angeschlagen worden per 1000. Die eine Helffte dieser behßg. hat der verstorb. Hr Pfr. sel. von weil. H. Joh: Jacob Schübler J. U. Dd seinem H. bruder sel. laut deßen am 18. Aug. 1757. verschl. erricht. Testamenti §°. 4° prælegats weiße, die anderer Helffte aber von seinem H. Bruder H Joh: Daniel Schübler Hochfürstl. Heße, Hanau Lichtenberg. Hoffrath u. Amtmann des Ambts Lichte,ai vermög der am 6. Martiii 1776. vor weil. H. Not. Joh. Daniel Langheinrich passirter Erbs Cession erhalten. Sonsten bes. über obige behßg. I. teutsch. perg. Kfbr. mit der St. Strßb. anhg. C. C. Ins. bekr. datirt den 6. Jan 1665 mit 1. 9. 11. 13. & Lit. P. notirt. Ferner 13. alte teutsche perg. Kf u .abgethan. Zinßbr. mit alt. Nis 3. 9. 5. 38. & 69. notirt aber nicht vorhanden.
Item ein holtzplatz in allh. Statt Straßburg im brünen bruch (…)
(f° 13-v) Eigentum ane einer behaußung zu Scharrachbergheim (E.) Neml. I. behaußung und Hoff in dem dorff Scharrachbergheim (…)
(f° 14) Eigentum ane liegenden Güteren. (E.)
– Abschatzung Vom 5.t 9.bre 1780. Auf begeren Weÿland S. T. Herrn Pfarrer schübler Seel : hinterlaßene Erben ist Eine behausung alhier in der statt strasburg auf dem alten Weinmarck gelegen Ein seÿts neben Herr Lj. Gerom anderer seÿts neben Einer behausung löbl. stifft alten St. Peter gehörig und Hinten auf den Weiten graben stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder Nebens und Hinter gebäu worinnen Etliche stuben Küchen und Kammern darüber seÿn die tachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller, hoff und brunen Vor und um Zweÿ Tausend gulden
Der Zweÿte begriff (…) Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünffzig gulden [unterzeichnet] Hieber, Götz Wmstr, Kaltner WMstr
.
(f° 22) Ergäntzung der hinterbliebenen Frau wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Zufolg des über beeder geweßener Ehe Persohnen einander für ohnverändert in die ehe zugebrachte Nahrungen durch nun weÿl. H Johann Philipp Lichtenberger gew. Not. in Anno 1745. auffgerichteten Inventarii
(f° 37) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Frau Wittib Ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 46, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 32, Sa. goldener Ring 77, Sa. Activ Schuld 100, Sa. Ergäntzung 707, Summa summarum 964 lb
Dießemnach wird auch der Erben Ohnveränderte Nahrung ane und vor sich selbsten beschrieben, Sa. haußraths 65, Sa. der Bibliothec 25, Sa. Silbers 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 15, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 1571, Sa. Gülten von liegenden güthern 58, Sa. Eigenthums ane behausungen und holtzplätzen 1387, Sa. beßerung ane lehengüthern 1, Sa. Ergäntzung (5097, Abgang 7457, Passiv onus 2339), Summa summarum 4143 lb – Schulden 2500, Nach deren Abzug 1643 lb
Endlichen folget auch die beschreibung des gemeinen Verändert und Theilbaren Guths, Sa. haußraths 150, Sa. der Berline coupée 12, Sa. Wein und Faß 649, Sa. Silbers 106, Sa. goldene Ring 83, Sa. baarschafft o, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6146, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 148, Sa. Gülth von liegenden güthern 280, Sa. des Activ schulden 3093, Summa summarum 10 670 lb – Schulden 907, Detrahendo 9752 lb
Summa von dem defuncto ad pias causas gestiffteter Legatorum 8840 lb, compensando 694 lb – Stall Summa 11 533 lb
Ungewiß, zweiffelhafft und verlohrne Schulden in der Erben ohnveränderte nahrung zugeltend 23, in die theilbare Nahrung zugeltend 1571, Ungewiß, zweiffelhafft und verlohrne Pfenningzinß und deren hauptgütere in die theilbare Nahrung gehörig 770
Copia der Eheberedung – (…) auff Donnerstag den 8. Aprilis in den Jahr 1745,
Copia Testamenti clausi. Demnach Joh: Paul Friderich Schübler Pfarrer der Evangelischen Gemeinde zu St. Aureliæ und Capituli Thomani Canonicus auch burger alhier Zu Straßburg – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 8. Martii Anno 1775 – Actus depositionis, Mittwochs den 8. Martii 1775, Johann Daniel Langheinrich

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 11 000 florins (5 500 livres)

1781, Livres de la Taille (VII 1180) f° 290
Becker N° 5063 – Weÿl. H Paul Friderich Schübler geweßenen Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeind Zu St. Aureliæ Caputuli Thomani Canonici und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Heuß.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 190.b deductis deducendis 11 533. lb 18 ß 6 ¾ d die [machen] 23 000 R., verstallte 12 000 R Zu wenig 11 000 R.
Wovon nachtrag 6 Jahr in duplo 33 lb thut, 198 lb
und 4 Jahr in simplo, 66 lb
Ext. Stallgeldt pro 1780 & 1781, 38 lb 14 ß
Geb., 2 ß 6 d
Abhandlung, 19 lb 3 ß 3 d (zusammen) 322 lb
Vermög Erkandtnus Gnäd. Herrn der XV. Vom 7. Aprilis 1781. Ist der nachtrag auff 150. lb moderirt worden, restirt 208. lb
dt. den 9. Aprilis 1781.

Inventaire après décès d’un locataire, le marchand de vieux objets Jean Daniel Wolff

1788 (6.11.), Me Wengler (6 E 41, 1531) n° 145
Inventarium über H Johann Daniel Wolf, des gimpelkäufkers und Fr. Katharinä Dorothe geb. Schöchlinin beeder Ehepersonen und burgere alhier zu Straßburg, einander als unverändert in die Ehe zugebrachte Vermögenschaft, auffgerichtet Anno 1788. – einander in ihrem am 7. October gegenwärtigen 1877.sten Jahrs angetrettenen Ehestand als unverändert zugebracht haben. Solches Einbringen wurde auf ihr der beeden Ehepersonen ansuchen in Gemäsheit des 3.ten Artickels ihrer mit einander vor mit dem unterschriebenen Notario am 1.sten September gedachten Jahrs errichteten heuraths Abreden am heutigen tag inventirt

So geschehen allhier zu Straßburg in einer an dem alten Weinmarckt ohnfern der Speÿerbruck gelegenen, weiland H. Pfarrer Schüblers Fr. Wittwe eigenthümlich zugehörigen und disorts zum teil lehnungsweise bewohnenden behausung auf Donnerstag den 6.ten Wintermonats im Jahr 1788
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns für unverändert in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. Silbers 24, Sa. goeldenen Geschmeids 1, Sa. baarschafft 485, Sa. Activ Schuld 100, Summa summarum 611 lb, Wozu zu rechnen die demselben haussteuren zufliesende hälfte 16 ln – des Ehemanns Zubringen 627 lb
Diesemnach werden auch der Ehefrauen als unverändert in die Ehe gebrachtes Mittel verzeichnet, Sa. haußraths 118, Sa. Silbers 14, Sa. goldene Ringe 13, Sa. baarschafft 83, Summa summarum 228 lb – Welchem beizufügen, die ihro verzeichneten haussteuren gebürige hälfte 16 lb, der Ehefrauen gesamtes Zubringen 244 lb

Marie Salomé Frœreisen meurt en 1803 en délaissant des héritiers testamentaires

1803 (30 floreal 11), Strasbourg 7 (17), Me Stoeber n° 1851, 4442 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 9 du 10 pr. 11
Declaration des Vermögens so weÿl. Fr. Maria Salome geb. Fröreißen auch weÿl. burgers Paul Friedrich Schübler gewesten Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St Aureliæ und Canonici zu St Thomas Wittib auf ihr den 10. germinal im 11. jahr erfolgtes absterben hinterlassen hat
hat zu gesezmäßigen erben verlaßen 1. burger Johann Leonhard Fröreißen den Präsidenten des Peinlichen Gerichts im Niederrheinischen département ihrem geliebten bruder in die helffe so dann 2. weÿl. Fraun Susanna Magdalena Fröreißen der verstorbenen leiblicher Schwester mit auch weÿl. burger Philipp Jacob Beÿcker gewesten Doctoris Theologiæ erzeugte beede Kinder in die übrige helffte benandlich a) herr Philipp Jacob Beÿkert Medecin und Physicus der Amteÿ Bernfeld zu Rennscheid wohnhaft [Procuration, Remscheid den 22. maÿ 1803], b) Frau Suanna Magdalena geb. Beÿckert bürgers Lorentz Bleßig Doctoris und Professoris der theologiæ Ehegattin
mobiliar Verlassenschafft 25 990 fr, Gülten von liegende güther Ittlenheim, liegende güther ballbronner banns
n° 5766 General Abrechnung, (f° 2-v) Erlöß der behausung am alten Weinmarckt, f° 3 Abhandlung der gärthen

Les héritiers Schübler et Frœreisen vendent la maison à leur cohéritier Chrétien Guillaume Schübler

1803 (8 prairial 11), Strasbourg 7 (17), Me Stoeber Joint au n° 1851, 4442 – Cahier des charges n° 4405 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 23-v du 18 pr. 11
Auf ansuchen weÿl. burgers Paul Friedrich Schübler gewesten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde zu St Aureliä Erben benantlich 1. fraun Juliana Salome geb. Schübler, dermahlen burgers Alexander Reichard handelsmanns alhier Ehegattin, 2. herrn Johannes Neßler Landschreibers des Ambts Wildstädt Nahmens seiner Ehegattin Margaretha Magdalena Schübler, 3. burgers Christian Wilhelm Schübler, 4. fraun Susanna Magdalena geb. Beikert bürgers Lorenz Bleßig professoris der Theologiæ Ehegattin, 5. burgers Christian Friedrich Froereissen homme de lettres und burger Johann Friedrich herrmann maire hiesiger Stadt Namens seiner Ehegattin, Carolina Dorothea geb. froereißen
der ihnen eigenthümlich zuständigen behausung bestehend in Vorder und hinter gebäude hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten an dem alten weinmarckt N° 85 einseit neben burger Münch beck anderseit neben (-) hinten auff den innern Stadtgraben, um 12 000 fr den 15 floreal 11
n° 4439, den 28 floreal – n° 4464 – n° 4475 am 8 prairial um 14 300 francken Christian Wilhelm Schübler um 14 300 francs

Inventaire après décès d’une locataire, Marguerite Salomé Engelhard femme du faiseur de chaises Georges Joseph Roussin

1807 (6.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 15), Me Bossenius n° 340, 3197 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 87 du 8.4.
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Engelhard femme de Georges Joseph Roussin, faiseur de chaises, décédée le 7 décembre 1806 – à la requête du veuf tuteur naturel de Joseph âgé de 18 mois, en présence de Michel Goerner sergent de patrouille
en la maison rue vieux marché aux vins N° 85 occupée en partie par la présente succession
propres à la défunte, 17 fr
communauté 149 fr, passif 137 fr, reste 12 fr

Le juriste Chrétien Guillaume Schübler épouse en 1780 Catherine Marguerite Hirschel qui meurt en 1810. Le veuf se remarie en 1810 avec Marie Elisabeth Kieffer. La maison est décrite lors de son inventaire après décès dressé en 1812.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Birckel femme du teneur de livres Jean Léonard Burckhardt

1808 (3.6.), Strasbourg 3 (32), Me Übersaal n° 1078, 4363 – Enregistrement de Strasbourg, acp 106 F° 57-v du 3.6.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Birckel épouse de Jean Léonard Burckhardt, teneur de Livres, décédée le 13 mai de l’année courante – à la requête 1. du veuf, 2. de Jean Henri Birckel, tourneur, père de la défunte, 3. Philippe Henri Birckel tourneur, 4. Marguerite Salomé Birckel fille majeure, procréés avec Marie Madeleine Stempel et Dlle Birckel sœur consaguine avec sa seconde femme Marie Madeleine Specht – Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 14 prairial 8
mobilier 531 fr

Jean Guillaume Schübler vend la maison au tonnelier Chrétien Henri Burckhardt. L’inventaire indique qu’il s’est marié à Bâle en 1810 avec Marie Anne Meyer

1816 (25.9.), Strasbourg 2 (42), Me Knobloch n° 7549 – Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 124-v du 2.10.
Jean Guillaume Schübler propriétaire
à Chrétien Henri Burckhardt tonnelier
la maison consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière et en un bâtiment latéral sis à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins marquée du n° 85, d’un côté les veuve et héritiers Munch, d’autre le Sr Fuchs, derrière le fossé intérieur du faux rempart – recueilli dans la succession de Chrétien Guillaume Schübler son pere, homme de lettres, qui l’a acquis dans la succession de Paul Frédéric Schübler, ministre du culte à la paroisse Ste Aurélie, le 15 prairial 12 par acte reçu Me Stoeber, inventaire de la succession de Chrétien Guillaume Schübler dresssé par Me Roessel le 8 février 1811 – moyennant 20 000 francs

Inventaire après décès d’un locataire, le peintre Geoffroi Chrétien Enslin

1817 (21.6.), Strasbourg 12 (68), Me Wengler n° 10 287 – Enregistrement de Strasbourg, acp 134 f° 155-v du 26.6.
Inventaire de la succession de Geoffroi Chrétien Enslin, peintre à Strasbourg, interdit – à la requête de Sophie Gross son épouse séparée quant aux biens, tutrice de son mari contre lequel l’interdiction a été prononcée par jugement du 5 présent rendu au Tribunal Civil – Jean Ferdinand Berger, depensier à l’hospice des Orphelins, subrogé tuteur
dans la maison de Chrétien Henri Burckhard, tonnelier vieux marché aux Vins n° 85
au second étage du bâtiment de derrière de ladite maison en nous indiquant un logement composé d. chambres dont l’une donne sur le faux rempart et l’autre y attenant sur la cour pour celui que le Sr Enslin doit avoit habité mais que nous avons trouvé occupé par la nommée Claire Michels

Chrétien Henri Burckhardt meurt en 1818 en délaissant des héritiers collatéraux

1818 (20.7.), Strasbourg 3 (37), Me Übersaal n° 1381, 7303 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 158 du 21.7.
Inventaire de la succession de Chrétien Henri Burckhardt, tonnelier décédé le 8 avril dernier – dans une maison vieux marché aux vins n° 85 à la requête de Marie Meyer la veuve. Le défunt a délaissé à défaut d’enfants 1. Catherine Elisabeth Roser veuve de Philippe Jacques Burckhardt tailleur d’habits sa mère pour ¼ et pour trois autes quarts ses frères et sœurs 1. Jean Leonard Burckhardt agent de change, 2. Marie Salomé Burckhardt épouse de Jean Régnard Emmerich capitaine retiré Chevalier de la Légion d’Honneur, 3. Frédéric Emanuel Burckhardt, compagnon brasseur majeur

une maison avec cour appartenances et dépendances située à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 85, d’un côté la veuve et héritiers Münch d’autre le Sr Fuchs marchand d’huile derrière le fossé intérieur du Faux rempart – acquis par acte reçu Me Knobloch le 25 septembre 1816 transcrit au bureau des hypothèques volume 87 n° 58
garde robe 109 fr, meubles de la communauté 231 fr – passif 25 800 fr
– Ehe Abrede, 14. maÿ 1806 zu Basel, Christian Heinrich Burckhardt kübler von Straßburg und Jfr Maria Meÿer des hiesigen bürgers und kübler meisters Conrad Meiers tochter

Inventaire après décès d’une locataire, Sophie Dorothée Schott femme du ferblantier Jean Keller

1825 (3.9.), Strasbourg 2 (58), Me Weigel n° 876 – Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 166 du 12.9.
Inventaire de la succession de Sophie Dorothée Schott femme de Jean Keller, ferblantier, décédée le 4 mai 1824 – à la requête du veuf et des enfants 1. Jean Frédéric né à Strasbourg le 9 septembre 1818, 2. Charles Ferdinand né le 3 mars 1820, 3. Sophie Dorothée née le 3 juillet 1821, 4. Madeleine née le 4 juillet 1822, 5. Caroline née le 14 septembre 1823 – mariés en 1816 sans contat
dans la maison mortuaire rue du Vieux Marché aux Vins n° 85
communauté mobilier 376 fr : habits 26 fr
meubles dans une chambre au premier étage du bâtiment latéral éclairé sur la cour, dans la chambre à côté, dans la cuisine, au grenier, total 561 fr

L’agent de change Jean Léonard Burckhardt achète les parts que ses cohéritiers détiennent de la maison

1829 (28.3.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 4025 – Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 23 du 2.4.
1. Marie Meyer veuve de Chrétien Henri Burckhardt, tonnelier, 2. Catherine Elisabeth Roser veuve de Philippe Jacques Burckhardt, tailleur d’habits, 3. Marie Salomé Burckhardt veuve de Jean Regnard Emmerich, capitaine retiré Chevalier de la Légion d’Honneur, ledit Sr Emmerich mandataire de Frédéric Emmanuel Burckhardt, brasseur
à Jean Léonard Burckhardt, agent de change
7/8 par indivis dans une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 85, d’un côté MM Champy et Maritz, d’autre le Sr Fuchs marchand d’huile, derrière le fossé intérieur des Faux Remparts
Etablissement de la propriété, acquis par feu Chrétien Henri Burckhardt, tonnelier, et Marie Meyer par acte reçu Me Knobloch le 25 septembre 1816, échu pour moitié à la veuve et moitié à a) Catherine Elisabeth b) De Emmercih c) Frédéric Emmanuel et d) Jean Léonard acquéreur – moyennant 10 400 francs

Jean Léonard Burckhardt épouse en 1810 Marie Salomé Blessig
1810 (5.10.), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 611, 5559 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 141-v du 5.10.
Contrat de mariage – Sr Jean Léonard Burckhardt, Agent de charge demeurant en cette ville, veuf de feu De Marie Madeleine Birckel
Dlle Marie Salomé Blessig fille du Sr Jean Georges Blessig, marchand horloger, avec De Marie Salomé Liebold

Marie Salomé Blessig meurt en 1856. Jean Léonard Burckhardt renonce à l’usufruit viager qui lui a été garanti lors du contrat de mariage
1856 (2. 8.br), Me Roessel J.
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Léonard Burckhardt, propriétaire à Strasbourg, et Marie Salomé Blessig sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 5 avril 1856. Dressé à la requête 1) du veuf agissant comme commun en bien en vertu de son contrat de mariage reçu Uebersaal N. à Strasbourg le 5 octobre 1810,
2° Louise Emélie Burckhardt épouse de Frédéric Daniel Lichtenberger propriétaire à Strasbourg, 3) ledit Sr Lichtenberger au nom et comme mandataire de Léonard Emile Burckhardt, pasteur à Guebwiller, 4), Salomé Sophie Burckhardt épouse de Guillaume Ott, caissier de la banque de France, 5) Caroline Burckhardt épouse de Victor Ottmann négociant, tous à Strasbourg
Communauté, mobilier 2719
Une maison à Strasbourg rue des Charpentiers N° 14
Une maison à Dorlisheim, Grande rue N° 21
moitié indivise d’un corps de biens à Gougenheim
Succession, garde robe estimée 170 francs
acp 453 (3 Q 30 168) f° 89 du 3.8.br – [in margine :] succession déclarée le 3 octobre 1856

1856 (7.5.), Me Roessel J.
Renonciation par Jean Léonard Burckhardt, ancien agent de charge à Strasbourg, à l’usufruit viager à lui assuré par Marie Salomé Blessig sa femme en vertu de son contrat de mariage reçu Uebersaal le 5 octobre 1810
acp 450 (3 Q 30 165) f° 44 du 13.5.

Jean Léonard Burckhardt et Salomé Blessig vendent la maison au brasseur Jean Michel Ansen et à Dorothée Caroline Freyss

1833 (20.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 265, n° 118 – Strasbourg, Me F. Grimmer du 23.1. – Enregistrement de Strasbourg, acp 215 f° 87 du 31.1.
Jean Léonard Burckhardt, agent de change, et Salomé née Blessig
à Jean Michel Ansen, brasseur, et Dorothée Caroline Freyss
une maison avec bâtiment de devant, latéral et de derrière, petite cour, puits, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue Vieux Marché aux Vins n° 85, d’un côté la propriété du Sr Champy autrefois les veuve et héritiers Münch, d’autre celle du Sr Fuchs, derrière le nouveau quai dit quai Lezai Marnésia autrefois fossé intérieur des Faux Remparts – le vendeur a hérité 1/8 de son frère Chrétien Henry Burckhardt, tonnelier à Strasbourg et acquis 7/8 de Catherine Elisabeth Roser veuve de Philippe Jacques Burckhardt, tailleur d’habits, et Marguerite Salomé Burckhardt épouse de Jean Regnard Emmerich et Frédéric Emmanuel Burckhardt, par acte reçu Me Schreider le 28 mars 1829, ledit Chrétien Henry Burckhardt l’a acquis de Jean Guillaume Schübler, par acte Me Knobloch le 25 septembre 1826. Dans cet acte il est dit que le Sr Schübler a recueilli ladite maison dans la succession de père Chrétien Guillaume Sschübler, homme de lettres, inventaire dressé par Me Roessel le 8 février 1812, le père Schübler l’a acquis des héritiers Frédéric Schübler, ministre du culte protestant de la paroisse Ste Aurélie par acte Me Stoeber le 15 prairial XII – moyennant 27 000 francs

L’acquéreur la revend quelques mois plus tard au boulanger Georges Herbert et à Marguerite Lienhardt

1833 (26.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer du 4.10. – Enregistrement de Strasbourg, acp 220 F° 136-v du 14.10. – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 276, n° 20
Jean Michel Ansen, brasseur, et Dorothée Caroline Freyss
à Georges Herbert, boulanger, et Marguerite Lienhardt
une maison avec bâtiment de devant, latéral et de derrière, petite cour, puits, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue Vieux Marché aux Vins n° 85, d’un côté la propriété du Sr Champy autrefois les veuve et héritiers Münch, d’autre celle du Sr Schwebel, derrière le nouveau quai dit quai Lezai Marnésia autrefois fossé intérieur des Faux Remparts – acquis de Jean Leonard Burckhardt, agent de change, et Salomé Blessig par acte reçu par le notaire soussigné le 23 janvier dernier, le Sr Burckhardt a hérité 1/8 de son frère Chrétien Henry Burckhardt, tonnelier à Strasbourg et acquis 7/8 de Catherine Elisabeth Roser veuve de Philippe Jacques Burckhardt, tailleur d’habits, et Marguerite Salomé Burckhardt épouse de Jean Regnard Emmerich et Frédéric Emmanuel Burckhardt, par acte reçu Me Schreider le 28 mars 1829, ledit Chrétien Henry Burckhardt l’a acquis de Jean Guillaume Schübler, par acte Me Knobloch le 25 septembre 1826. Dans cet acte il est dit que le Sr Schübler a recueilli ladite maison dans la succession de père Chrétien Guillaume Sschübler, homme de lettres, inventaire dressé par Me Roessel le 8 février 1812, le père Schübler l’a acquis des héritiers Frédéric Schübler, ministre du culte protestant de la paroisse Ste Aurélie par acte Me Stoeber le 15 prairial XII – moyennant 24 000 francs

Native de Mittelhausen, Marguerite Lienhard épouse en premières noces en 1826 Jean Ernwein qui meurt en 1829 au 84, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (c’est-à-dire dans la maison voisine de celle qu’achètera la veuve avec son second mari).
1826 (15.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 52), Me Hickel n° 2325
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Ernwein, boulanger à Strasbourg, fils majeur de Michel Ernwein, cultivateur à Fürdenheim, et de feu Catherine Schott
Marguerite Lienhard, fille majeure de Jacques Lienhard le jeune, cultivateur, et de Catherine Salomé Michel de Mittelhausen

1829 (30.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 58), Me Hickel n° 3317 – Enregistrement de Strasbourg, acp 197 F° 89 du 7.12.
Inventaire de la succession de Jean Ernwein, boulanger décédé le 5 novembre dernier – à la requête de Marguerite Lienhard la veuve, commune en biens aux termes du contrat de mariage passé devant Me Hickel le 15 octobre 1826, mère et tutrice légale de Jean et Marguerite Sophie procréés avec le défunt – en présence de Michel Ernwein fils, cultivateur à Fürdenheim, subrogé tuteur desdits mineurs
dans une maison rue du Vieux Marché aux Vins n° 84 appartenant à M Fuchs, fabricant d’huiles
garde robe 268 fr, meubles 1595 fr, avec porcs de l’étable à porcs, immeubles échus de la succession de sa mère à Fürdenheim, Marlenheim, déclaration des fermages 289 fr, ensemble 543 fr ; numéraire 100 fr, reprises du défunt 1000 fr, dû par la communauté 44 fr

Marguerite Lienhardt se remarie en 1831 avec le boulanger George Herbert originaire de Pirmasens
1831, Mariage, Strasbourg (n° 144)

Du 24° jour du mois de Mars 1831, Acte de mariage de George Herbert, mineur d’ans quant au mariage, né en légitime mariage le 13 juillet 1807 à Pirmasens (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de Martin Herbert, Chapelier, et d’Eve Barbe Schombert, conjoints domiciliés à Pirmasens, et Marguerite Lienhardt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 septembre 1807 à Mittelhausen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg veuve de Jean Ernwein, boulanger décédé en cette ville le 5 novembre 1819, fille de Jacques Lienhardt, cultivateur domicilié à Mittelhausen, ci présent et consentant, et Catherine Michel domiciliée à Mittelhausen (signé) Georg Herbert, Margaretha Ernwein geborne Lienhard (i 17)

Georges Herbert loue une partie de sa maison aux sœurs Aurélie et Eugénie Steffen

1838 (5.10.), Enregistrement de Strasbourg, actes sous seing privé 73 F° 62-v – ssp du 1.6.
Bail pour 2 années – Georges Herbert, boulanger propriétaire de la maison sise rue du Vieux Marché aux Vins n° 85
Dlles Aurélie et Eugénie Steffen, sœurs majeures la première professeur de langue française et la seconde pianiste
une cuisine au premier étage de ladite maison, deux chambres à coucher dont l’une garnie d’une poele en fayence avec ses tuyaux donnant sur la cour, d’un petit salon ayant vue sur le quai près du pont de Saverne aussi garni d’un poele en fayence avec tuyaux, d’une chambre noire pour les décharges, d’un petit grenier et d’une petite cave, pour deux années à commencer à la St Jean ou 24 juin – moyennant un loyer annuel de 300 francs

Georges Herbert et Marguerite Lienhardt hypothèquent la maison au profit du pasteur Jean Georges Michel

1844 (30. 7.br), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2396
Obligation – ont comparu Mr Georges Herbert, boulanger, & De Marguerite Lienhardt, son épouse qu’il assiste et autorise spécialement à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg – devoir
à Mr Jean Georges Michel, pasteur protestant demeurant et domicilié à Eckwersheim, la somme principale de 24 000 francs
hypothèque – Une maison composée d’un bâtiment de devant, latéral & de derrière, petite cour, puits, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue du vieux marché aux vins N° 85 tenant d’un côté à la propriété de Mdle Champy de l’autre à celle de Mr Schwebel pardevant la rue & par derrière le quai Lezai Marnésia. Les époux Herbert déclarent sous les peines de droit que cette maison leur appartient en toute propriété pour en avoir fait l’acquisition aux termes d’un contrat passé devant Me Frédéric Grimmer & son collègue notaire à Strasbourg le 4 octobre 1833. Qu’elle n’est grevée d’autres dettes & hypothèques que l’hypothèque prvilégiée pour sûreté d’une somme de 4000 francs due en vertu dudit contrat aux veuve et héritiers de M Jean Jacques Weigel vivant notaire à Strasbourg


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.