19, rue Thomann
Rue Thomann n° 19 – III 120 (Blondel) P 559 puis section 70 parcelle 26 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Jean Wagner (1762) – Imprimerie Du Mont-Schauberg (1891) – Bâtiments démolis en 1958
Les bâtiments actuels à l’emplacement des anciens 19, rue Thomann et 4, place Saint-Pierre-le-Jeune
Plan de 1830 (dessins pour le plan-relief)
C’est un entrepôt à grains (grenier) qui occupe le terrain représenté sous le numéro 120 au plan Blondel. Le terrain donne d’un côté sur l’impasse Marbach et de l’autre sur la rue Thomann. Il appartient à des notables (les consuls Joachim puis André Brackenhoffer) puis à des marchands. On vient d’y construire un pavillon de jardin en 1683. Le magasin comprend aussi une remise d’après l’expertise de 1744. Le maître maçon et chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame Jean Wagner l’acquiert en 1761 et y construit deux bâtiments dont le plus grand n’est pas terminé à sa mort en 1763. Ce sont eux que représente le plan Blondel (1765). Le serrurier Charles Auguste Schmidt ajoute à sa maison un jardin qui aboutit au canal du Faux-Rempart en acquérant un bien national de l’ancien chapitre Saint-Pierre-le-Jeune.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 54 (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie, en bon état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur la ruelle Marbach dont le fond est figuré en (x-y) se trouve à droite du repère (y). La maison suivante à l’angle (z) de l’impasse et de la rue Thomann ne fait pas partie de la propriété. La façade rue Thomann se trouve à droite du repère (a’) ; une porte cochère au milieu de la façade est flanquée de deux fenêtres de part et d’autre. Chacun des deux étages comprend cinq fenêtres. Les élévations de la cour X représentent la façade arrière (9-10) du bâtiment sur la rue, celle (10-11) du bâtiment sur la ruelle, le bâtiment suivant sans ouverture dépend de la propriété voisine, l’ancienne cour Marbach. Un bâtiment (9-8-7) qui ne figurait pas au plan Blondel se trouve à droite de la cour en entrant, suivi d’un appentis (5-6-7). Le bâtiment suivant dépend de la propriété voisine à l’est. La partie arrière du jardin le long du canal est plus haute que le reste du terrain, l’escalier (3-4) permet d’accéder à la terrasse. Une tourelle (14-1) occupe l’angle occidental du jardin. L’ancien notaire Frédéric Gustave Hickel acquiert en 1846 de son voisin à l’ouest un terrain en prolongement de l’aile qui donne dans la ruelle Marbach.
Plan joint à l’acte de cession de 1846 (ADBR, Me Becker, acte 3112, cote 7 E 57, 9 (94)
La partie arrière du jardin qui longe le nouveau quai Kellermann est détachée de la propriété en 1861. Le bâtiment qui se trouve sur le terrain acquis en 1846 est surbâti de deux étages en 1872. Le cadastre signale un incendie qui détruit une partie des bâtiments en 1873. Auguste Neveu Du Mont, propriétaire du journal le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post) acquiert la propriété et y fait aussitôt construire en 1890 un bâtiment provisoire en pans de bois remplacé par le bâtiment définitif en 1891. Un nouveau bâtiment (imprimerie et atelier de composition) est construit la même année au fond de la cour à l’emplacement du jardin. On ajoute en 1896 un étage à l’aile gauche pour agrandir la salle de composition. On agrandit l’aile droite en 1898 pour agrandir les salles de composition au deuxième étage, on y adosse un petit bâtiment, prolongé l’année suivante vers le nord. Les bâtiments sont ensuite transformés en 1906 et en 1922 après que l’imprimerie, devenue l’Imprimerie Alsacienne après la première Guerre mondiale, a successivement acquis plusieurs maisons place Saint-Pierre-le-Jeune qui font un seul tenant avec les bâtiments primitifs.
Elévations du nouveau bâtiment arrière construit en 1891 : vue latérale et entrée selon le projet d’avril 1891, vue latérale selon le projet réalisé de juillet 1891
Plan de situation, janvier 1898
L’architecte Albert Sensfelder est chargé de réparer les ateliers endommagés par les bombardements. L’Imprimerie Alsacienne qui a cessé son exploitation vend en 1954 sa propriété à la Préfecture qui envisage d’y établir différents services logés à la Cité administrative. Le maire accorde en mai 1958 le permis de démolir. Les décombres sont enlevés en juin 1958.
septembre 2015
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Joachim Brackenhoffer, orfèvre puis consul, et (1599) Anne Marie Ziegel – luthériens | ||
h | André Brackenhoffer, consul, et (1644) Apollonie Wencker – luthériens | |
1683 | v | Elie Brackenhoffer et (1646) Anne Schmidt puis (1667) Barbe Erhard – luthériens |
1684 | v | Jean Brandhoffer, marchand, et (1676) Susanne Bernhard – luthériens |
1687 | v | Jean Jacques Oberlin, orfèvre, et (1665) Anne Ursule Waldeck, épouse en premières noces (1663) de l’orfèvre Samuel Œhlinger – luthériens |
1702 | v | Jean Georges Krauss, marchand épicier, et (1695) Sara Hünerer, épouse en premières noces (1691) du marchand épicier Jean Louis Redslob puis (1700) Marie Ursule Sandherr – luthériens |
1744 | v | Jean Thiébaut Streicher, marchand, et (1722) Anne Marie Herrmann, épouse en premières noces (1706) de l’orfèvre Daniel Braun – catholiques |
1761 | v | Jean Wagner, maître maçon, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame, et (1745) Jeanne Marie Louise Krauss puis (1758) Anne Marie Biener – catholiques |
1766 | h | Bernard Rottler, maître maçon, et (1765) Anne Marie Biener veuve de Jean Wagner (ci-dessus) – catholiques |
1781 | v | Charles Auguste Schmidt, serrurier, et (1771) Marie Marguerite Jost puis (1782) Marie Marguerite Walter – luthériens |
1804 | v | François Henri Redslob, instituteur, docteur et professeur en théologie (1802) Marie Madeleine Pfæhler |
1839 | v | Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire, et (1819) Guillaumette Frédérique Schœttel puis (1834) Henriette Sophie Winter veuve de Daniel Wagner |
1865* | Charles Frédéric Bolley, tailleur | |
1873* | Charles Joseph Mougel, précepteur, et sa femme née Schneider | |
1892* | Auguste Neveu du Mont | |
1900* | Du Mont-Schauberg, société en nom collectif | |
1921* | Imprimerie Alsacienne, anciennement G. Fischbach | |
1933* | Imprimerie Alsacienne, société anonyme |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (entrepôt à grains) 600 livres en 1744 – (maison) 1 500 livres en 1765, 1 250 livres en 1778
(1765, Liste Blondel) III 120, la veuve du nommé Wagner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Teutsch, 3 toises, 2 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 559, Redslob, François Henri – maison, sol, cour, jardin – 22,1 ares (puis Hückel, Frédéric Gustave)
Locations
état des loyers en 1780
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon Rottler est autorisé à ouvrir un soupirail et une croisée vers la ruelle Marbach
(f° 10) Dienstags den 1. Februarii 1774. Mr Rottler, Maurer – Mr Rottler, der Maurer bittet ihme zu erlauben an seinem Haus im Thomä loch gelegen in das Marbachs Gäßel ein Kellerloch und Kreutzstöck zu machen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1744 (billet d’estimation traduit) La propriété consiste en un magasin dans lequel se trouve une remise surmontée d’un grenier et d’un vieux comble, une vieille écurie et un étroit bâtiment latéral, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
- 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments, dans le premier se trouvent un poêle, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, item une cave sous solives, l’autre bâtiment qui n’est pas encore terminé comprend deux poêles, deux cuisines, deux cheminées à la française et plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue St Thomas (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 2 / 25
Redslob
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 162 case 2
Hückel, Frédéric Gustave, à Strasbourg
N 559, maison, sol, cour et jardin, R. Thomann 25
Contenance : 22,10
Revenu total : 551,49 (540 et 21,49)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 721 case 2
A partir de l’exercice 1865, la partie arrière qui donne sur le quai Kellermann est détachée de la partie avant. La partie détachée est inscrite au nom de Louis Kreitmann et Frédéric Jacques Digel
Hickel, Frédéric Gustave
1865 Bolley, Charles Frédéric, tailleur rue des Hallebardes
1873 Mougel, Carl Joseph, Privatlehrer u. s. frau geb. Schneider
1892/93 Neveu du Mont, August
1900 Du Mont-Schauberg, offentliche Handelsgesellschafft in Strassburg
(ancien f° 469)
N 559, maison, sol, Rue Thomann 19
Contenance : 22,10
Revenu total : 551,49 (540 et 21,49)
Folio de provenance : (162)
Folio de destination : 469, theilweise abgebrannt – (sol) 469-II case, 469-III case
Année d’entrée :
Année de sortie : 1873 (sol, 1865)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :
Année 1873, Augmentations – Mougel Karl Joseph f° 469, N 559, maison, revenu 405, theilweise abgebrannt
Diminutions – Mougel Karl Joseph f° 469, N 559, maison, revenu 540, theilweise abgebrannt, supp. en 1873
N 559, Sol, cour, Jardin, Rue Thomann 19
Contenance : 10,50
Revenu total : 545,46 (540 et 5,46)
Folio de provenance : 469
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
N 559, maisons
Revenu total : 410,46 (405 et 5,46)
Folio de provenance : 469
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1873
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus :
N 559, Hintergebäude
Revenu total : 500 (910,46)
Folio de provenance : Neu
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 94/95
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 67 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15
Jahrgang 1894/95, Zugang – Dumont Schauberg f° 721 N 559, Hintergeb., Reinertrag 500, Neubau, vollendet 1891/92, steuerbar 1894/95, besteuert 1894/95
Cadastre allemand, registre 32 p. 594 case 1
Parcelle, section 70, n° 26 – autrefois N 559.p
Canton : Thomanns Gasse Ns. N° 19 – rue Thomann
Désignation : Hf, (2) Whs u. NG
Contenance : 11,00
Revenu : 5200 – 13 000 – 16 100
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1921), compte 1634
M. Du-Mont-Schauberg
clos 1921
(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 81
Elsässische Druckerei u. Verlageanstalt vorm. Fischbach
1927 Imprimerie alsacienne anct. G. Fischbach
1933 Imprimerie alsacienne société anonyme
(230) corrigé en (252)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Cour de Hüttner 63
(maison n°) 25
Pr. Schmitt Charles Auguste, Mtre serrurier – des Marechaux
Loc. Simmonnaire, Abbé Chanoine de St Pierre Le jeune
Loc. Schatz Veuve de Crétien – de la Lanterne
Loc. Weisshar Veuve de Felix – des Tonneliers
Loc. Kappi d. Antoine Crétien Officier Retiré – Privilegié
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 63 Cour de Hüttner (p. 128)
(maison n°) 16
25
Pro. Schmitt, Charles Auguste, Mtre serrurier – Marechaux
Loc. Simmonnaire, Abbé Chanoine de St Pierre le jeune – Clergé
Loc. Schatz, Veuve – Lanterne
Loc. Weisshar Veuve – Tonnelier
Loc. Kappi, d. Antoine Chrétien Officier retité – Privilegié
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Thomannsgasse (Seite 178)
(Haus Nr.) 19.
M. DuMont-Schauberg, Buchdruckerei. 0
Gsell, Wwe, Pförtnerin. 0
David, Chef-Redakteur. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 30)
Le propriétaire du 4, impasse Marbach surélève en 1872 de deux étages le bâtiment à simple rez-de-chaussée.
Neveu-Du Mont à Cologne, propriétaire du journal Le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post), charge en 1890 l’architecte Heinrich de Barr de construire un bâtiment provisoire en pans de bois au-dessus de la salle des machines à simple rez-de-chaussée au 19, rue Thomann. Le bâtiment définitif est construit en 1891. Un nouveau bâtiment (imprimerie et atelier de composition) est construit la même année au fond de la cour. Un bâtiment qui servait de remise est adjoint aux nouveaux bâtiments
On ajoute en 1896 un étage à l’aile gauche à simple rez-de-chaussée pour agrandir la salle de composition. On agrandit l’aile droite en 1898 pour agrandir les salles de composition au deuxième étage, on y adosse un petit bâtiment, prolongé l’année suivante vers le nord.
Les travaux de 1906 consistent à agrandir les ateliers après que le journal a acquis la maison sise 6, place Saint-Pierre-le-Jeune, ceux de 1907 à réorganiser l’espace après l’achat de la maison à l’angle de la place Saint-Pierre-le-Jeune et de la rue Thomann, en prolongement du 19, rue Thomann. L’Imprimerie Alsacienne continue de réaménager les différents bâtiments en 1922 en créant une nouvelle porte cochère rue Thomann puis en ajoutant un étage le long de la rue Thomann
Sommaire
- 1872 – Le sieur Mougel, propriétaire du terrain sis 4, impasse Marbach demande l’autorisation de construire un bâtiment sur son terrain. En marge, coupe du bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages (respectivement 3,10 puis 3,00 et 2,60 de hauteur)
Rapport de l’agent-voyer (…) le Sr Mougel demande à surélever de 2 étages le rez de chaussée existant suivant coupe en marge de la pétition, la maison sise Impasse Marbach 4. La façade de Cette maison est alignée et sans Avances, elle se composé d’un rez de chaussée en maçonnerie et la Coupe dessinée en marge de la pétition indique en rouge la reconstruction d’un 1. et 2° étage également en maçonnerie, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité. La largeur de la voie publique vis à vis cette propriété est fixée à moins de 5 mètres et la hauteur totale de la nouvelle façade fixée à 9 m 75 ne dépasse pas celle réglementaire. Il n’y a ni égout ni trottoir dans cette impasse. - 1877 – L’entrepreneur E. Widmann demande au nom du sieur Sauval, locataire au 4, place Saint-Pierre-le-Jeune, l’autorisation de percer une fenêtre au rez-de-chaussée vers la rue Thomann
- 1880 – La veuve de l’entrepreneur Adolphe Weyer demande l’autorisation de ravaler les façades 4, rue Thomann et ruelle Marbach au nom du propriétaire Mougel – Accord
- 1890 (décembre) – L’architecte Heinrich de Barr, mandataire de Neveu-Du Mont à Cologne, propriétaire du journal Le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post), et l’entrepreneur Otto Back (5, quai de la Finckmatt) sont autorisés à construire un bâtiment provisoire en pans de bois au-dessus de la salle des machines à simple rez-de-chaussée au 19, rue Thomann (9 décembre) – Travaux terminés, janvier 1891, le mur coupe-feu est satisfaisant, la Police du Bâtiment demande d’ajouter une tôle sous le fourneau
1890 (décembre) – Dossier suite à la demande de l’architecte Heinrich de construire un bâtiment servant d’imprimerie au Courrier de Strasbourg 19, rue Thomann. Demande transmise au Service impérial de l’industrie (kaiserliches Gewerbe-Aufsichtsamt) qui donne son accord assorti de conditions – Autorisation de construire un bâtiment servant d’imprimerie et un bâtiment en bois pour y placer un moteur à gaz dans la cour du terrain qui appartient au Courrier de Strasbourg 19, rue Thomann (12 décembre)
Notice descriptive. Le bâtiment servira à installer provisoirement quatre machines à imprimer, le propriétaire prévoit de construire en 1891 un plus grand bâtiment à l’arrière de la cour, le moteur à gaz se trouvera dans un hangard extérieur en bois. Les machines se trouveront au rez-de-chaussée, le premier étage servira aux typographes, l’étage sous combles servira d’entrepôt avant d’être annexé à l’appartement au deuxième étage du bâtiment latéral. Le bâtiment est entouré de cours pour éviter d’incommoder le voisinage. La liaison entre le nouveau et l’ancien bâtiment sera possible puisqu’ils ont la même hauteur. Le nombre d’employés est d’environ 20 (1 ou 2 au sous-sol, 8 dans la salle des machines et environ 10 dans la salle de composition).
Calcul statique. Plans
1891 (janvier) – Avenant, la salle des machines est plus grande – Nouveaux plans – Les travaux sont terminés, avril 1891 - 1890 (décembre) – La veuve Hatt, propriétaire du 9, rue Marbach, s’élève contre l’installation de machines qui nuiront à la paisible jouissance de son bien et la démolition d’un mur mitoyen – La Police du Bâtiment établit que le mur est propriété de l’imprimerie
- 1891 (février) Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Du Mont Schauberg l’autorisation de faire une prise pour environ cent becs – Autorisation
- 1891 (mars) – L’architecte municipal P. Heinrich de Barr, mandataire de Neveu-Du Mont à Cologne, propriétaire de la société Du Mont-Schauberg et du journal Le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post), demande l’autorisation de construire un nouveau bâtiment servant d’imprimerie et un autre servant d’atelier de composition
Dossier suite à la demande, transmise au Service impérial de l’industrie qui donne son accord assorti de conditions – Autorisation de construire un bâtiment à trois étages servant d’imprimerie à l’intérieur du terrain qui appartient au Courrier de Strasbourg 19, rue Thomann (4 avril) – Calcul statique – Plan de situation, plan du bâtiment
Suivi des travaux. Les travaux ont commencé, les fondations sont posées, on élève les murs du sous-sol (juin 1891) - 1891 (juillet) – Avenant au permis de construire. L’architecte modifie le projet pour améliorer le chemin de communication destiné aux employés
Le bâtiment accessoire qui servait de remise est détruit, le nouveau bâtiment est commencé, le rez-de-chaussée sert de cage d’escalier. Le gros œuvre du nouveau bâtiment est terminé, les plâtriers travaillent à l’intérieur, on pose des cloisons intérieures. Le bâtiment correspond à quelques détails près aux nouveaux plans sur papier blanc datés de juillet 1891 (septembre 1891) – Le bâtiment entièrement terminé est en service, les peintres travaillent encore. Un nouveau mur de clôture est garni d’une grille en fer selon le croquis joint (octobre 1891) – On pose le monte-charge et des rambardes en fer dans l’escalier arrière en pierre (novembre 1891) - 1895 – L’imprimeur M. Du Mont-Schauberg demande l’autorisation de poser des enseignes et une vitrine 19, rue Thomann. La Police du Bâtiment refuse étant donné que le règlement interdit les saillies inférieures à 3 mètres dans les rues sans trottoir – Les deux vitrines sont autorisées à titre précaire, janvier 1896
1896 (février) – Autorisation de poser deux enseignes plates 19, rue Thomann - 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Du Mont-Schauberg de se conformer au nouveau règlement en supprimant quatre volets qui s’ouvrent sur la voie publique au rez-de-chaussée – Travaux terminés, février 1896
- 1896 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg demande l’autorisation d’ajouter un étage au petit bâtiment à simple rez-de-chaussée à gauche de la cour pour agrandir la salle de composition. Le nouveau bâtiment agrandi de 0,73 à 1,70 mètre aura une structure en fer et un toit en zinc – La Police du Bâtiment observe que le nouveau règlement interdit qu’un bâtiment intérieur soit construit à moins de cinq mètres d’un autre – Calcul statique – Dessins – L’architecte Heinrich présente un nouveau projet qui se limite à des travaux intérieurs – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1896 – Dessins
- 1898 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg présente un projet de transformation de l’aile droite pour agrandir les salles de composition au deuxième étage où travailleront 4 à 5 employés (petite salle) et 8 à 9 employés (grande salle). Le Service impérial de l’industrie (kaiserliches Gewerbe-Aufsichtsamt) énumère les conditions à respecter – Description du projet et calcul statique. Le bâtiment sera en communication avec le bâtiment arrière construit en 1891-1892. Deux machines à imprimer seront installées au rez-de-chaussée – Autorisation de transformer l’aile droite au 19, rue Thomann – Dessins
L’entrepreneur Otto Back déclare l’ouverture des travaux (mars 1898) – Les travaux sont terminés, les locaux en service (juillet 1898) - 1899 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg souhaite adosser un petit bâtiment industriel (4,75 mètres de long, 1,75 de large et 3,73 de haut) contre l’aile gauche – Dossier – Autorisation (décembre 1899) – Plan de situation où sont portés tous les bâtiments qui appartiennent à l’imprimerie du Courrier de Strasbourg
Les fondations et les murs du sous-sol sont terminés (février 1900), le bâtiment est terminé (mars) - 1900 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg demande l’autorisation de prolonger le bâtiment qu’il vient de terminer pour agrandir la salle des machines à imprimer. La Police du Bâtiment fait observer que la cour n’aurait plus 5 mètres de large, ce qui serait une infraction au règlement – Calcul statique – Autorisation d’agrandir la salle des machines, en considération qu’il s’agit de prolonger un bâtiment existant (mai 1900) – Nouveau plan de situation
Les travaux ont commencé (début juillet), il reste à poser les vitres (fin juillet), le bâtiment est terminé (fin août) - 1900 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le Courrier de Strasbourg a fait poser un bec de gaz sans autorisation – Demande – Autorisation
- 1906 – L’architecte et entrepreneur Osterloff (7, rue de la Petite-Pierre) décrit un projet destiné à agrandir l’aile gauche de l’imprimerie. La salle de rédaction sera agrandie, la salle de composition transférée sur la droite du premier au deuxième étage, une deuxième salle de composition installée sur la gauche du même étage, l’escalier prolongé jusqu’au deuxième étage. Le Service impérial de l’industrie donne son accord – Autorisation (avril 1906) – Nouveau plan de situation – Calcul statique
L’entrepreneur demande réception des travaux dans la partie gauche du bâtiment (juin 1906). Les piliers ne correspondent pas à ceux prévus, l’entrepreneur justifie que la résistance est suffisante – Les travaux sont terminés, réception finale, novembre - 1908 – Le propriétaire du Courrier de Strasbourg demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables (50 kg de pétrole et 40 kg d’essence de térébenthine) au rez-de-chaussée dans des récipients en tôle – La Police du Bâtiment se rend sur les lieux et énumère les conditions à respecter – Dossier suite à un courrier du préfet
1908 – Rapport concernant la sécurité contre des incendies dans les bâtiments où travaillent 280 personnes
1908 – Le peintre en bâtiment A. Wagner (5, route de Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant les bâtiments du Courrier de Strasbourg – Autorisation – L’entrepreneur déclare que le maître d’ouvrage reporte les travaux au moment où le trottoir sera terminé – Nouvelle demande, autorisation (août 1908) puis prolongation - 1907 – L’architecte et entrepreneur Osterloff expose au nom de Du Mont-Schauberg (Courrier de Strasbourg) le projet d’aménager provisoirement une salle d’impression et une salle de composition au premier étage dans les locaux où se trouvait jusqu’à présent la fabrique de casquettes Paul Katz, en consolidant notamment le plancher du rez-de-chaussée. Description comparable dans un courrier de Du Mont-Schauberg – Calcul statique – Le Service impérial de l’industrie donne son accord – Autorisation d’aménager provisoirement une salle d’impression et une salle de composition dans les bâtiments rue Thomann, accordée à titre précaire étant donné que la maison dépasse de l’alignement légal (janvier 1908) – Plan de situation (le bâtiment qui jouxte 19, rue Thomann fait partie du terrain 4, place Saint-Pierre-le-Jeune)
Les travaux sont en cours (février 1908). L’entrepreneur justifie la résistance des nouvelles ouvertures. Lors de la réception finale, on constate que le toit vitré ne comporte pas de grilles de protection (fin mars). Le propriétaire argue qu’il n’est pas prévu que les employés se trouvent au-dessous du toit et qu’une grille porterait préjudice à la clarté. Les parties trouvent un accord. Une grève des plâtriers retarde l’exécution – Le certificat de réception finale est délivré, octobre - 1909 – L’architecte et entrepreneur Osterloff demande au nom de Du Mont-Schauberg (Courrier de Strasbourg) l’autorisation d’installer une vitrine au 19.a, rue Thomann (angle de la place Saint-Pierre-le-Jeune) – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, janvier 1910
- 1912 – L’entrepreneur Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la propriété de la veuve Schwartz (16, rue Saint-Urbain) pour ravaler la façade de sa maison ruelle Marbach – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Dossier classé, mars 1912
- 1912 – Rapport des pompiers suite à un incendie dans un bureau 19, rue Thomann (Du Mont-Schauberg)
- 1913 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. L’imprimerie Du Mont-Schauberg est autorisée à continuer d’exploiter ses machines 19, rue Thomann jusqu’à une éventuelle construction de nouveaux bâtiments. La Police du Bâtiment fait remarquer dans une apostille que l’affaire concerne l’alignement de la place Saint-Pierre-le-Jeune et de la petite rue de l’Eglise. La Division VI expose les résultats de son enquête préalable et convient que rien ne presse en la matière
1913 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg prie la Police du Bâtiment d’autoriser son architecte, Olbricht, à regarder les plans de 1891 - 1916 – Rapport de la Commission des logements militaires (veiller à la propreté des cabinets d’aisance)
- 1919 – L’imprimeur Du Mont-Schauberg informe la Police du Bâtiment qu’il a supprimé les vitrines en novembre 1918. La Police du Bâtiment constate que les vitrines sont toujours en place et louées au théâtre de l’Union, ce qui contrevient au règlement. Les vitrines seront conservées, les droits réglés comme par le passé
- 1922 – L’Imprimerie Alsacienne (anciennement Dumont-Schauberg) demande copie de l’autorisation d’exploiter des machines mécaniques suite à une demande du commissariat de police
- 1922 – L’Imprimerie Alsacienne projette d’agrandir ses ateliers rue Thomann pour réunir les locaux de la place Saint-Pierre-le-Jeune à ceux du 19, rue Thomann en couvrant la cour à l’arrière de la porte cochère place Saint-Pierre-le-Jeune. Une porte de 6 mètres de large vers la rue Thomann donnera accès à tous les locaux. L’Inspection du travail donne son accord – Autorisation d’installer des machines mécaniques dans l’imprimerie (juillet 1922) – La transformation est en cours (janvier 1923). Les machines sont installées (juin)
Autorisation de transformer l’intérieur des bâtiments, de couvrir la cour d’un toit vitré – Dessins par l’architecte Armand Richshoffer (99, allée de la Robertsau) – Calculs statiques, initiaux et revus – Certificat de réception finale (octobre 1922) et conditions qui restent à remplir d’après l’autorisation
Des locataires du 4, place Saint-Pierre-le-Jeune se plaignent de nuisances pendant les travaux. La Police du Bâtiment se déclare incompétente
1925 – Le Syndicat de la Propriété bâtie de Strasbourg (4, quai Kellermann) fait installer un monte-charge dans les locaux de l’Imprimerie Alsacienne par l’entrepreneur Erni de Schiltigheim – L’Inspection du travail donne son accord – Autorisation – Calcul statique - 1925 – L’Imprimerie Alsacienne projette de surélever d’un étage ses ateliers 19, rue Thomann – Autorisation de surélever le bâtiment, accordée à titre précaire étant donné qu’il dépasse en partie de l’alignement légal (septembre 1925) – Plans de l’architecte Armand Richshoffer – Plan de situation (où figure le nouvel alignement légal) – L’entrepreneur de construction Jacques Schœttel (5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) fournit le calcul statique d’une colonne puis un calcul global
Les travaux ont commencé (s.d., septembre). Le gros œuvre est terminé, le certificat de réception délivré (décembre) - 1929 – L’entrepreneur Steiss (16, rue du Nideck) demande au nom de l’Imprimerie Alsacienne l’autorisation de percer deux ouvertures vers la rue Thomann. Le bâtiment dépasse l’alignement légal de 0,40 mètre rue Thomann et de 14 mètres place Saint-Pierre-le-Jeune, les fenêtres à percer sont 0,20 mètre derrière l’alignement légal – Plan de situation (où figure le nouvel alignement légal) – Travaux terminés, avril 1930
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 31)
Le début du dossier a trait à la partie du bâtiment sis 4, place Saint-Pierre-le-Jeune qui donne dans la rue Thomann. L’Imprimerie Alsacienne demande en 1945 l’autorisation de faire des réparations provisoires dans ses ateliers sis 19, rue Thomann, endommagés par les bombardements. L’architecte Albert Sensfelder est chargé des réparations en 1947 et les années suivantes. L’Imprimerie Alsacienne qui a cessé son exploitation vend en 1954 les différents bâtiments à la Préfecture qui envisage de les démolir et de les reconstruire pour accueillir différents services logés à la Cité administrative. Le maire accorde en mai 1958 le permis de démolir. Les décombres sont enlevés en juin 1958.
Sommaire
- 1877 – L’entrepreneur Widmann demande au nom du propriétaire Sauvel l’autorisation de percer deux fenêtres au rez-de-chaussée de la rue Thomann à l’adresse 4, place Saint-Pierre-le-Jeune. L’agent voyer Birckicht note que la partie du bâtiment en question dépasse de l’alignement légal, qu’il est construit en maçonnerie mais n’a pas d’avance
- 1884 – Note (5 mètres) concernant le 20, rue Thomann, propriétaire Loeb Bosch
- 1884 – Le directeur de l’usine à gaz est autorisé de faire une prise vers la propriété Bosch sise rue Thomann – Travaux terminés septembre
- 1885 – La Police du Bâtiment adresse un courrier à la Préfecture suite à une plainte déposée par le peintre Jacques Flæscher concernant les machines installées dans le bâtiment latéral rue Thomann, propriété Bosch 4, place Saint-Pierre-le-Jeune
- 1888 – Quittance des droits de voirie délivrée au directeur de l’usine à gaz pour une prise rue Thomann, propriété Bosch
- 1929 – Fiche de contrôle. Travaux de transformation à l’Imprimerie Alsacienne. Les travaux sont terminés, mai 1930
- 1945 (juin) – L’Imprimerie Alsacienne demande l’autorisation de réparer ses ateliers sis 19, rue Thomann, endommagés par les bombardements – La Police du Bâtiment renvoie le pétitionnaire au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
1945 (octobre) – Le préfet accorde l’autorisation d’occuper la voie publique. L’entrepreneur en peinture Charles Beck (25, boulevard de Nancy) est chargé des travaux – L’échafaudage a été retiré, juillet 1946 - 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme sollicite l’avis de la Police du Bâtiment suite à la demande de reconstruction immédiate déposée par l’Imprimerie Alsacienne – Le M.R.U. autorise les travaux conservatoires en novembre 1946 (bâtiments qui donnent place Saint-Pierre-le-Jeune, rue Thomann et impasse Marbach)
- 1947 – La Police du Bâtiment émet son avis sur la remise en état des bâtiments sis 19, rue Thomann, notamment sur le poste de transformation entièrement détruit dans la cour (dossier du M.R.U. n° 11 156, – architecte, Albert Sensfelder, 7, rue de Berne)
La Police du Bâtiment constate que divers travaux n’ont pas fait l’objet d’autorisation : un garage a été construit dans la cour, un bâtiment qui donne dans la cour a été transformé, le poste de transformation reconstruit – L’architecte Albert Sensfelder transmet les plans en précisant que les nouvelles constructions remplacent d’anciens bâtiments détruits
1947 (juin) – Le M.R.U. accorde un permis de construire
1947 (septembre) – Le maire délivre l’autorisation (permis de construire) de reconstruire un garage et un poste de transformation 19, rue Thomann (section 70, parcelle 45) – Les travaux sont terminés, octobre 1947 - 1949 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet un dossier concernant la reconstruction d’un poste de transformation – Les travaux sont terminés, janvier 1950
- 1950 – Rapport des pompiers sur un feu de cheminée. La Police du Bâtiment constate que la cheminée est fissurée – Travaux terminés, septembre 1950
- 1953 – Le M.R.U. accorde un avenant au permis de construire concernant un poste de transformation puis un permis de construire le 25 septembre 1954
- 1954 – L’Imprimerie Alsacienne qui a cessé son exploitation un an auparavant demande à la Police du Bâtiment si la nouvelle destinatation qu’elle prévoit (garage de réparation de véhicules) soulève des objections
1955 (janvier) – La Préfecture informe la Police du Bâtiment qu’elle a acheté les différents immeubles qui appartenaient à l’Imprimerie Alsacienne et en a pris possession au 31 décembre 1954. Elle projette de démolir les bâtiments et d’en recontruire de nouveaux qui accueillront différents services logés à la Cité administrative - 1958 (mai) – Le maire accorde le permis de démolir le bâtiment sis 19, rue Thomann suite à la demande déposée par l’entreprise V. de Maddalena (17, chemin du Heyritz) au nom du propriétaire, le Service Départemental d’Architecture. – Les décombres sont enlevés, le dossier classé, juin 1958.
Relevé d’actes
L’orfèvre puis consul Joachim Brackenhoffer est propriétaire du grenier en 1623 (1). Il épouse Anne Marie Ziegel en 1599.
Mariage, cathédrale (luth. p. 59)
1599. Dominica 7 Trinitatis den 22. Julÿ. Joachimus Brackenhoffer der goldarbeiter, Anna Maria Johannes Ziegels verordneten vbers brennholtz dochter (i 32)
La propriété passe ensuite à son fils André Brackenhoffer, futur consul, qui épouse en 1644 Apollonie Wencker, fille du consul régent
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 229, n° 14)
1644. Dominica XVII post Trinitatis Herr Andreas Brackenhoffer, Herr Joachim Brackenhoffers Alten Ammeisters ehelicher Son. vnd Jung frauen Apollonia, Herr Johann Wenckers des Regierenden Ammeisters eheliche Tochter. Mont. Copulatio Zu S. Willh. (i 247)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 478) 1644. Domin 17. Trinitatis. Herr Andreas Brackenhoffer deß Ehren Vesten Fürsichtigen Undt Weißen Herrn Joachim Brackenhoffers Alten Ammeisters ehelicher Sohn. Und Jungfr: Apollonia, deß Ehrenvesten Fürsichtigen Vnd Weißen Herrn Johann Wenckers Regierenden Herrn Ammeisters eheliche Tochter. Eingesegnet Zu St. Claus Zinst. 22. Octob.
Les héritiers d’André Brackenhoffer, soit André Brackenhoffer ancien triumvir de la Tour aux Deniers, Anne Marie femme de Christophe Jacques Mockel, Jean Michel Brackenhoffer, bailli d’Illkirch, et Marguerite Brackenhoffer, passent à la Chambre des Contrats la vente consentie par leur père à Barbe Erhard, veuve d’Elie Brackenhoffer moyennant 325 livres strasbourgeoises
1683 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 244-v
Herr Andreas Brackenhoffer alter dreÿer der Statt Pfenningthurn für sich selbsten, weiters der Ehrenvest- Fürsichtig und wohlweÿse herr Christoph Jacob Mockel deß beständigen Regiments der herren ein und Zwantzig alß Ehevogt frawen Annæ Mariæ Mockelin gebohrner Brackenhofferin, Mehr herr Johann Michael Brackenhoffer Amptmann der Pflegd Illkirch für sich selbsten, vnd dann herr Johann Jacob Herberling Schaffner der Carthaus alhier alß Vogt Jungfr. Margarethæ Brackenhofferin alle weÿl. deß Edel- Vest- fürsichtig und hochweÿsen herren Andres Brackenhoffers dießer Statt geweßenen Alten Ammaÿsters und dreÿ Zehner und Scholarchæ nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben
in gegensein herrn Johann Jacob Schneider E.E. großen Rhats beÿsitzers alß Curatoris frawen Barbaræ gebohrner Erhardin, weÿl. herren Eliæ Brackenhoffers geweßenen dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – ehrenbesagten herren XIII. Brackenhoffer noch beÿ deßen lebzeiten selbsten
Einen Speicher oder Kornhauß, Keller und Garten daran, mit allen derselben Gebäuen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier im Thomä Loch hinder dem hohen steg Vornen uff daß Allmend besagten Thoman Lochß, hinden uff einen Garten, welchen für dißmahl der ietzige Decanus deß Stiffts Jungen St. Peter geniset, auf der einen seit neben einem Stifft hauß zu ged. Jungen St. Peter gehörig, welches ietzmahlen Bartholomæus Hopffer der Contrefaiter bewohnt, uff der andern seit uff ein Allmend Gäßlein, daß Marbächisch Gäßlein genannt stoßend gelegen – Vnd were dießer Verkauff und Kauff /:darinnen auch die im Keller sich befindliche faß, Ligerling, Tränckstein und übriges steinwerckh mit begriffen:/ – geschehen umb 750. fl. à 15. batzen oder 60 C.er bereits den 5. 10.br: a° 1681. bahr bezahlt
Elie Brackenhoffer épouse en premières noces en 1646 Anne Schmidt qui meurt en 1665 et en secondes noces Barbe Erhard en 1668 (contrat de mariage, célébration)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 321)
1646. Domin. XIX 4. Octob. H Elias Brackenhofer, H Joachimi Brackenhofers Alten Ammeisters Eheleiblicher Sohn, Jungfr. Anna H Johann Heinrich Schmidt deß beständigen. Regiments der Hh. XV. Eheleibliche tochter. Eingesegnet dinstag. 13. Octob. (i 327)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 500)
1646. Domin: 19. Trinitatis. Herr Elias Brackenhoffer deß Ehren Vesten, Fürsichten Undt Wohl Weißen Herrn Joachim Brackenhoffers, Alten Ammeisters, Auch deß bestendigen Regiments der Herren 13. Beÿsitzers, Vnd dißer Gemein Ober Kirchenpflegers, Ehelicher sohn, Und J: Anna, deß Ehren Vesten, Fromb, Fürsichtigen Undt weÿßen Herren Hannß Heinrich Schmidt, des beständigen Regiments der Herren 15. Allhie, Eheliche Tochter. Zu St: Thomâ, Dienst. 13. Octob. (i 255)
Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 681) 1665. December. d. 23. O. Fr. Anna, H. Eliæ Brackenhoffer XV. haußfr. sep. d. 27. Zu S. Galli (i 225)
1668, Divers (63 Not 3), contrats de mariage
(Eheberedung) Zwischen dem Edlen Wohn Ehrenvesten, Fromm, Fürsichtig und hochweisen Herrn Elia Brackenhoffern, wohlmeritirtem Fünffzehnern des beständigen Regiments beÿ dießer des H. Reichß Freÿen Statt Straßburg, allß dem herrn Bräutigamb an Einem,
So dann der Edlen und viel Tugendreichen Jungfrawen Barbara Erhardtin, des Edlen, Vesten, Fürsichtigen und hochweisen herrn Johann Jacob Erhardts, hoch Verdienten dreÿzehners des beständigen geheimen Regiements, beÿ wohlgemelter Statt Straßburg mit der Edlen und Viel tugendreichen Frawen Catharina Erhardtin gebohrner Harttungin seiner Vielgeliebten Hauß Ehr seel ehelich erzeugten Tochter, allß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt in des Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 8.ten Monatstag Januarÿ Anno 1668.
Mariage, cathédrale (luth. f° 93, n° 41)
1667. Dom. XI. post Trin: Zum 2 mahl der Edel Ehrenveste, From, Fürsichtige und Wohl Weise Hr Elias Brackenhofer, des beständigenn Regiments der Hrn XV. Jfr. Barbara des auch Edlen, Ehrenvesten, Fürsichtigen, hoch und Wohl Weisen herrn Johann Jacob Erhards des beständigen Regiments der Herren XIII.. egel. Tochter. Donnerstags den 29.t Aug. Münster (i 95)
Barbe Erhard meurt en 1722 en délaissant deux fils et une fille. Le fils cadet établi à Hambourg renonce à la succession en faveur de ses cohéritiers. L’inventaire qui ne comprend pas d’immeuble est dressé dans une maison qui appartient à l’Eglise Rouge Grand rue
1722 (1. Xbris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so die Edle, Viel Ehr: und tugendbegabte Frau Barbara gebohrne Erhardin, weÿland des Wohl Edel Vest, Fromm, Fürsichtig und wohlweißen Herrn Eliæ Brackenhoffers, geweßenen Hochverdienten XIII.ers des beständigen geheimen Regiments löbl. Statt Straßburg längstens in Gott ruhend nachgelaßener Frau Wittib, nach ihrem den 9.t Septembris Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg dienstags den 1. Decembris Anno 1722.
Die in Gott ruhende frau XIII. seel. hat ab intestato Zu Erben verlassenschafft wie folgt. 1. S.T. Herrn Eliam Brackenhoffer E. E. Großen Raths hochverdienten alten Assessorem und p. t. wohlverdienten dreÿern des umbgeldts, 2. S. T. Herrn Tobiam Brackenhoffern vornehmen handelßmann und burgern Zu Hamburg weilen er aber auf diße Mütterlich Erbschafft Crafft eines deßwegen vorhanden der 15. Octobris 1722. datirten vor H. Maximilian Preuso Notario Cæsareo publico passirten und mit seinem Notariat Signet corroborirten, auch mit d. Statt Hamburg fürgetrucktem Kleinern Statt Secret Sigel verwahrten und legalisirten Attestati gäntzlichen renuncirt und verzug gethan, vnd solche Seinen allhier wohnenden beeden Geschwisterd. vor vnd nachgemeldt totaliter cedirt, als ist dieße verlassenschafft hoch Ehren erwehntem H Rathh. Brackenhoffer, und hernach gemelter seiner fraw Schwester allein zu gesellen*, 3. S. T. Frau Salome, Weÿland S. T. Herrn Johann Niclaus Hartschmids, S. E. Theol: Doct: et Prof. et Capit: Thom: hochverdientenen Canonicj Längst seel. hinterlaßene frau Wittib, dero geschworner Vogt ob Ehren gedachter H Rathh. Brackenhoffer dero H. Bruder, weilen er aber beÿ dießer Erbschafft selbsten interessirt, alß hat in deßen Nahmen S. T. Herr Johann Philipp Büttner handelßmann und burger allhier dero tochtermann dießem Geschäfft neben ihro der Frau Doctorin seiner Fr. Schwester assistirt. Alle der seeligen Fraw XIII.in mit eingangs erwehntem H dreÿzehener Elia Brackenhoffern seel. ehelich erzeugt resp. Herrn Söhne und Fraw dochter
Copia Herrn Tobiæ Brackenhoffers Vornehmen Handelßmanns Zu Hamburg des ohneins ältisten Herrn Sohns überschickter: und beÿ dießer Verlassenschaffts Inventur in Originali producirte schrifftlicher renonciation seine Mütterliche Erbschafft betreffend. (…)
In einer alhier zu Straßburg ane der obern Straßen gelegenen dem Stifft Zur roth. Kirchen gehöriger behaußung darinnen die Frau XIII. seel. Lehnungsweiße bewohnt ist, befund. word. wie folgt.
Höltzenwerck. In der Cammer A, Im haußöhren, In der Cammer B, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 164, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 94, Sa. Guldenen Ring 49, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2881, Sa. der Gült von eigenen Gütern 22, Summa summarum 3211 lb – Schulden 19 lb, Nach solchem abzug 3191 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3191. lb
Abtheilungs Concept, Über Weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten Frauen Barbaræ Brackenhofferin geb. Erhardin auch weÿl. des wohl Edel Vest, Fromm, fürsichtig und wohlweißen herrn Eliæ Brackenhoffers, geweßenen hochverdienten XIII.ers des beständigen geheimen Regiments löbl. Statt Straßburg längstens in Gott ruhend nachgelaßener Frau Wittib nunmehr seel. Verlassenschafft
Barbe, veuve d’Elie Brackenhoffer et le tuteur de ses enfants vendent 425 livres le grenier et le nouveau pavillon construit dans le jardin au marchand Jean Brandhoffer
1684 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 237
(Prot. fol. 23.) Herr Johann Jacob Schneider E. E. Großen Rhats alter beÿsitzer alß Curator frawen Barbaræ weÿl. Herrn Eliæ Brackenhoffers geweßenen dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, und herr Andres Brackenhoffer alter dreÿer deß Pfenningthurns, alß Vogts gedachts herren XIII. Brackenhoffers mit gemelter frawen Barbaræ ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder,
haben in gegensein Herren Johann Brandhoffers deß Handelßmanns
Einen Speicher oder Kornhauß, Keller, Garten und daran new gebauenem Garten häußlein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier im Thomæ Loch hinder dem hohensteg Vornen uff daß allmend besagten Thomæ Loch, hinden uff einen Garten welcher dißmahl der ietzige Decanus deß Stiffts Jungen St. Peter genieset, auff der einen seit neben einem Stifft hauß zu gedachtem Jungen St. Peter gehörig uff der andern seit uff ein allmend Gäßlein, daß Marbächisch Gäßlein genannt stoßend gelegen – darin auch die im Garten häußlein sich befindliche mobilia mit begriffen, geschehen umb 850 R
Jean Brandhoffer épouse en 1676 Susanne Bernhard
Mariage, cathédrale (luth. f° 28)
1676. Fest. Trinit: Zum 2 mahl Johann Brandhofer handelßmann Weiland Hn Johann Michael Brandhofers, geweßenen ** u. E E Kleinen Raths Beisitzers nachgelaß. ehel. Sohn. Jgf. Susanna, hr. Johann Bernhards handelßmanns und Burgers alhie ehel. T. Donnerstags den 1. Junÿ Münster (i 29)
Jean Brandhoffer vend 400 livres le grenier à l’orfèvre Jacques Oberlin
1687 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 417
(Prot. fol. 66.) Erschienen H. Johann Brandhoffer der Handelßmann hat
in gegensein H. Jacob Oberlin deß Silberarbeiters (verkaufft)
Einen Speicher oder Kornhauß, Keller, Gartten und daran new gebawenen Gartenhäußlein, mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier im Thomæ loch, Hinder dem Hohen steeg, vornen auff das Allmend besagten Thoman lochs, hind. uff einen Gartten, welchen dißmahl der Decanus deß Stiffts Jungen St. Peter genüeßet auff der einen seit neben einem Stiffthauß zu ged. Jungen St. Peter gehörig, uff der andern seiten uff ein allmendgäßlein das Marbachische Gäßlein genand, stoßend gelegen – umb 400. lb
Originaire de Colmar, Jean Jacques Oberlin épouse en 1665 Anne Ursule Waldeckin veuve mariée en 1663 à Samuel Œhlinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. f° 58)
1663. (W.) Dncis XIX et XX. P. Trinit 25. Octobr et 1. 9.br Herr Samuel Öhlinger, der Silberarbeiter v. B. alhie Und Jgfr. Anna Ursula Wld herrn Gabriel Waldecks geweßenen Goldarbeiters auch allhiesigen Pfenningthurn alten Dreÿers undt B. alhie nachgel. Eheliche Tocht. p.missû * * Parentis auf d. copul. p. me dienst. d 3. 9.br. (i 46)
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften herrn Jacob Oberlin Silberarbeithern des Ehrenvesten, fürsichtig und weißen herrn Jacob Oberlin, Silberarbeiters und E. E. Raths Zu Colmar beÿsitzers ehelichem Sohn alß dem bräutigamn ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Annæ Ursulæ Öhlingerin gebohrner Waldeckin, weÿland des Ehrenhafften Herrn Samuel Öhlingers geweßenen Silberarbeiters und burgers allhie Zu Straßburg hinderlaßenen Wittib alß der fraw hochzeiterin andern Theils – Geschehen und verhandelt in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg den 17. Julÿ A° 1665. Christoph Schübler Nots. publ. ratione Officÿ
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 65)
1665. Dmcis XI et XII. Trinit 6/13 Aug. Hans Jacob Oberle der Silber Arbeiter H Jacob Oberle des Silber Arbeiter und B. Zu Collmar Ehelich. Sohn, Und Fr. Anna Ursula Wld H Samuel Öhlingers geweßenen Silber Arbeiters et B. alhie nachgel: We. Cop. 14. p. me (i 50)
Jacques Oberlin devient bourgeois quelques jours après son mariage
1665, 4° Livre de bourgeoisie p.345
Jacob Oberlin, d. Silber Arbeither Von Collmar, empfangt daß burgerrecht, Von seiner hauß frawen Anna Ursula Waldeckin, weÿl. Samuel Öhlingers deß Silberarbeithers hinderlaßene Wittib umb 8. Goldt fl. so er beÿ der Cancelleÿ erlegt, undt Will beÿ E. E. Zunfft der Mohren Steltzen dienen. Jur. den 24.ten Augusti A° 1665.
Anne Ursule Waldeck meurt en 1712 sans enfant en délaissant ses héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Arc-en-Ciel. La masse propre au veuf s’élève à 1 315 livres, celle des héritiers à 4 155 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 8 194 livres, le passif à 5 798 livres
1713 (6.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 32) n° 1073
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender: Und Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Anna Ursula Oberlinin gebohrne Waldeckin, des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Jacob Oberlin Kunsterfahrenen Silberarbeiter und burger allhier zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seeligen, nach ihrem den 31.sten Decembris als am Letsten tag des ohnlängst Zurückgelegten 1712.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 6.ten Februarÿ Anno 1713.
Die in Gott ruhende Fraw seelig hat per Testamentum Zu Erben instituirt und Verlaßen wie volgt. 1. Tit. Herrn Johann Philipp Bäeren handelsmann und burger allhier welcher auch in persohn dem Geschäfft beÿgewohnt. Tit. Herrn Johann Daniel Bäeren, leedigen Silberarbeither, der Zeit in der frembde sich befindend. Tit. Jungfr. Mariam Elisabetham Baerin, so auch dann und wann beÿ Inventation erschinnen, Tit. Georg Bäeren welcher dermahlen annoch in erlernung der Goldarbeither Kunst begriffen, Diese Vier Geschwistrige, Wavon die dreÿ letstere annoch Leedige bevögtiget mit Tit. Herrn Johann Kuglern, burgern und allhießigem Statt Kupfferschmiden, so auch dem Geschäfft von anfang biß Zu end abgewarthet, sambtlich vor einen haubt: oder Stammtheil, dero geliebte Eltern seind geweßen Tit. herrn Joseph Bäer handelßmann und burger allhier und die Mutter Tit. Frau Agneß gebohrne Waldeckin, beede nunmehr längst seelig.
2. Tit. Fraw Susannam Catharinam Seüpelin gebohrne Waldeckin, Tit: herrn Daniel Seüpel Kunstberühlten Silberarbeither und burgers allhier gliebte Ehegemahlin, Welche auch beneben ermeltem Ihrem Eheliebsten præsens war.
3. Tit: Fraw Mariam Dorotheam Wagenmännin gebohrne Waldeckin Tit: herrn Johann Niclaus Wagenmann Kieffer und burgers allhier Ehewürthin, so auch beede beÿm Geschäfft gegenwärtig geweßt.
4. Tit: Fraw Mariam Salomeam Eckelin gebohrne Waldeckin T. Herrn Sebastian Eckel des Glaßers und burgers allhier eheliche haußfraw, welche gleichfalls beede anweßend waren.
5. Tit: Fraw Annam Mariam Schellin gebohrne Strintzin, weÿland Tit: herrn Johann Friderich Schellen geweßenen Silberarbeithers und burgers allhier seeligen nachgelaßene Fraw Wittib, so bevögtiget mit Tit. herrn Sebastian Goldbach berühmtem Noto. Publ. et Practico allhier welcher auch beneben deßen fr. Curandin beÿ der Inventation erschienen, dieße fünff Portiones in die eine helffte sambtlichen vermögens oder zu einem haupt: und Stammtheil
6. Tit: Fraw Susannam Margaretham Zetzmännin gebohrne Waldeckin weÿl. Tit. Herrn Johann Heinrich Zetzmann geweßenen Scribenten und burgers allhier seeligen, nachgelaßene Wittib,
7. Tit: Jungfr. Annam Dorotheam Waldeckin,
8. Tit: Jungfr. Annam Salomeam Waldeckin, Welche dreÿ letztere Schwestern bevögtiget mit Eingangs ermeltem dißorths hinderbliebenen herrn Wittibern, Weilen nun derselbige hiebeÿ selbsten interessiret als ist wehrenden dießes geschäffts ane deßen statt Zum Theilvogt geordnet Tit: Herr Abrahamb Habrecht Kunstberühmter Uhrenmacher und E. E. großen Raths jezttmahls Wohlansehnlicher Assessor, vornehmer Burger allhier, so auch beneben deßen fraw und Jgfr. Curandin der Inventation persönlich fleißig beÿgewohnt
9. Tit: Fraw Annam Ursulam Buckhin gebohrne Waldeckin, Meister Johann Michael Bucken Schreiner und burgers allhier geschiedene haußfraw sambt ihren dreÿen Kindern mit ermeltem Bucken erziehlt nahmentlich Mariam Magdalenam, Johann Heinrich und Johann Friderich, Zu Vier gleichen theilen Wavon die Mutter sonsten zum ordentlichen vogt gesetzt ist, obgedachter hr Daniel Seüpel, weilen Er aber hiebeÿ selbsten uxorio nomine beschäfftiget, als hat er ane deßen stelle zum theilvogt gestellet Tit. Herrn Johann Heinrich Bucken auch Schreiner und burgern alhier, der Kinder geschworne Curator aber ist Tit. herr Johann Michael Denninger ebenfalls Schreiner und burger allhier, Welche beede Hh. Vögte dann auch neben buckischer Wittib beÿm geschäfft Zugegen geweßt.
So dann 10. Tit: Herrn Johann Heinrich Waldecken Kunsterfahrnen Uhrenmacher und burgern alhier so gleichfalls von Anfang biß Zu end der Inventation abgewartet. Dieße 5. letztere Erben für den Andern Haubt Stamm oder halben theil der Verlassenschafft,
Alle der abgeleibten fraw seeligen respectiué bruders Kinder, Kinds Kinder vndt Fr. Geschwistrige, Welche samblich Tit. herrn Johann Heinrich Langen sen: Weitberühmten ältesten Notm. Publ. und vornehmen Practicum burgers allhier Zu dero assistenten freündlichen erbetten, der auch dem Geschäfft ohnaußgesetzt trewlich und fleißig beÿgewohnet.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Regenbogengaßen gelegenen und in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Obern Stub, In der obern Stub Cammer, Im Schwartzenthuch Cämmerlein, In der Cammer A, Vor dießem Gemachen, In der Wohn stub, In der Kuchen, In der Saal Cammer, Im Haußöhren, Auff dem Gang, In der Cammer im vordern Stockh, In der Magd Cammer, Im Untern vordern Saal, Im Hintern Saal, In der Stall Cammer, Im Garthen, Im Keller
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung (T.) It. Eine behaußung in der Regenbogengaß (…)
(f° 45) Ergäntzung des Hrn Wittibers Ermanglenden Unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ A° 1665 durch Weÿl. H. Christoph Schübler Notarium Publicum auffgerichtet
(f° 50-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers Nahrung betr. Sa. haußraths 3, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Ergäntzungs rests 1604, Summa summarum 1615 lb – Schulden (300), Nach deren Abzug 1315 lb
Der Erben Vermögen belangend, Sa. haußraths 263, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. goldene Ring und geschmeids 139, Sa. der Baarschafft 145, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 393, Sa. Ergäntzungs rests 2877, Sa. Activ Schuldt 300, Summa summarum 4155 lb
Theilbahr Guth betr. Sa. haußraths 495, Sa. Gewährs 193, Sa. Werckzeugs Zum Silberarbeithen gehörig 10, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck gehörig 9, Sa. der früchten 28, Sa. Wein und Leerer Vaß 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 651, Sa. Edelgestein und Peerlen 3, Sa. baarschafft 42, Sa. Pfenningzinß hauptgüttere 4184, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 2526,Sa. Activ Schuld 19, Summa summarum 8194 -b – Schulden 5798 lb – Rest Theilbahren Guths 2396. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 7104. lb
(f° 50) Wÿdumbs Verfangenschaft Wavon das Eÿgenthumb zum theil diß orths Erben gebürtig. Herr Josias Dieffenbecher der Silberarbeither und burger allhuer zu Straßburg geneüst von weÿland frawen Susannæ Mariæ gebohrner Friderichin seiner ersten Eheliebsten seeligen nach besag Inventarÿ vber deroselben Verlassenschafft in A° 1679. durch auch weÿland herrn Johann Philipp Schüblern Notm. seel. auffgerichtet fol. 62.fac. 2.da in lebtägigen Wÿdumb benantlichen 250. lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 17. Julÿ A° 1665. Christoph Schübler Nots. publ. ratione Officÿ
Copia Testamenti nuncupativi in A° 1712. vor mir auffgerichtet
Jacques Oberlin vend en 1702 le grenier 600 livres au marchand épicier Jean Georges Krauss
1702 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 n° 35-v
(600) Jacob Oberlin silberarbeither
in gegensein Joh: Georg Kraußen deß specerirers
einen speicher oder Kornhauß, Keller, Zusambt allen denen nunmahlen sich darinnen befindlichen Vaßen und liegerlingen, auch garten u. daran neugebauenem Gartenhäußlein worzu auch die darinnen nunmehr seÿende mobilien gehörig sollen mit allen deßen gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier im Thomæloch hinter dem hohensteeg, vornen auf d. Allmend besagten Thomæ lochs, hinten auf einen garthen welchen dießmahl der decanus deß Stifts J: St. Peter genießet, auf der einen seith neben einem Stifthauß zu gedachtem J: St. Peter gehörig, auf der anderen seithen auf ein allmendgäßlein d. marbachische Gäßlein genant stoßend gelegen – um 600 pfund
Jean Georges Krauss et Marie Ursule Sandherr meurent tous deux en 1736. L’inventaire mentionne de nombreux titres anciens du grenier que les experts estiment 450 livres : sept titres en latin du XV° siècle, un accord passé en 1401 avec le Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune d’après lequel le mur de séparation est mitoyen, en 1623 entre Joachim Brackenhoffer et son voisin au couchant Jean Georges Marbach, d’après lequel le voisin est autorisé à diriger ses eaux pluviales provenant de son bâtiment arrière par le terrain Brackenhoffer, et en 1716 entre le défunt et l’aubergiste à la Haute Montée d’après lequel Jean Georges Krauss a le droit de construire sur son terrain derrière le bâtiment de son voisin mais en assurant l’écoulement des eaux pluviales de son voisin.
Les héritiers Krauss vendent le grenier 1 430 livres au marchand Jean Thiébaut Streicher. L’acte de vente est dressé après la mort de l’acquéreur
1744 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 471-v
H. Johann Georg Eschenauer der handelsmann als mandatarius seines schwähers H. Johann Heinrich Rützhaub banquier als vogts weÿl. Fr. Marthä geb. Kraußin mit auch weÿl. H. Johann Georg Buchel des handelsmanns erzeugte 5 kinder Johann Georg, Johann Heinrich, Johann Daniel, Margaretha Ursula und Catharina Salome der Büchel, Mehr H. Johannes Ritter junior der handelsmann und H. André Venino ebenmäßiger handelsmann als mandatarius H. Rech des Rathsverwandern derStadt Colmar tutorio noe weÿl. H. Johann Georg Krauß des handelsmanns daselbst einigen söhnleins Johann Jacob Krauß
in gegensein H. Johann Michael Ades Advocatÿ beÿ hochfürstl. regirung hoher Stifft Straßburg als mandatarÿ seiner schwieger Fr. Annæ Mariæ geb. Herrmännin weÿland Theobald Streicher des handelsmanns wittib, und in fernern gegenwart erstged. H. Streicher erben H. Johann Theobald Streicher J. U. Candidati und H. Rathh. Gallus Dietrich Oeconomi des Mehrern Hospitals als vogts Jgfr. Claudina Streicherin, lt. erkantnus vom 19. mart. jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung
einen Speicher oder Kornhauß und keller, garten und garthäußlein samt allen dersoselben begriffen, weithen, zugehör und rechten im Thomanloch hinder der Hohensteeg, einseit neben einem Allmendgäßlein das Marbachische gäßlein genandt, anderseit neben einem dem Collegiat stifft zum Jungen St Peter gehörigen Canonicat hauß, hinten auff einen Stiffts garten – denen verkäufer zu ungleichen antheilen als ein großelterliches erbguth – 1430 pfund
Les experts estiment le grenier 600 livres lors de l’inventaire après décès de Jean Thiébaut Streicher.
Les héritiers Streicher vendent le grenier 850 livres à Jean Wagner, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame
1761 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 287-v
ST. H. XXI. Johann Theobald Streicher und Maria Dorothea geb. Braunin H. Johann Michael Faber des handelsmanns Eheliebstin, dieser zugleich als mandatarius H. Johann Michael Ades des Advocati zu Zabern vor sich selbst und als tutoris naturalis seines sohns Heinrich Michael Ades
in gegensein Johannes Wagner des werckmeisters
einen speicher oder kornhauß, keller, stall, garten und gartenhäußel mit allen deroselben begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thoman loch hinter dem hohensteeg, einseit neben dem Marbachgäßel, anderseit neben eines Stiffts zum jungen St Peter gehörigen canonicat hauß, hinten auff des Stiffts garten – ihre Fr. XIII Streicherin zu 5/9, Fr. Faberin zu 2/9, H. Ades dem vatter zu 1/9 als ein von seinem sohn H. Jean Claude Ades ererbt und H. Heinrich Michael Ades zu 1/9 als ein respective elterlich und großelterliches guth – um 850 pfund
Les experts estiment la maison qu’a fait construire Jean Wagner entre 1761 et 1764 à la place du grenier 1 500 livres lors de son inventaire après décès. Sa veuve Anne Marie Biener se remarie avec le maître maçon Bernard Rottler
Bernard Rottler hypothèque la maison au profit de l’archiviste adjoint Joseph Henri Pettmesser
1765 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 411
Bernard Rottler der maurer und Anna Maria geb. Bühnerin mit beÿstand H. Rathh. Böckler und H. Rathh. Becke
in gegensein H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer des adjuncti hiesiger stattarchivs – schuldig seÿe 900 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Thomasloch hinter der hohen steeg, einseit neben dem Marbachgäßel, anderseit und hinten häußer so dem Stifft Jungen St Peter gehörig
Le tuteur des enfants de Jean Wagner vend la maison 900 livres à Bernard Rottler, deuxième mari de la veuve du défunt
1766 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 234-v
Nicolas Schröder der maurermeister als vogt weÿl. Johann Wagner gewestern maurers 2 töchteren
in gegensein Bernhahrt Rotler des maurers
eine behausung, hoff, garten und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, im Thomansloch, einseit neben dem Marbachgäßel anderseit neben einem dem Stifft Jung St. Peter gehörigen Canonicat haus, hinten auff deßen Stifft gehörigen garten – um 900 pfund
Bernard Rottler hypothèque la maison au profit du curé Louis Choisy
1779 (1.5.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 179
H. Bernhard Röttler der maurer meister
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Rothenbachin H. exsenatoris Johann Baptista Choisy ehegattin nahmens H. pfarrers Ludwig Choisÿ – schuldig seÿe 2000 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden im Thomas loch hinter der würthsbehausung zum Hohen steeg, einseit neben dem Marbachs gäßlein, anderseit neben löbl. Collegiat Stiffts Jungen St Peter zuständigen häußer
Les experts estiment la maison 1 250 livres lors de l’inventaire dressé en 1778 après le décès d’Anne Marie Biener, veuve de Jean Wagner et femme de Bernard Rottler. La même estimation sera reprise à la mort de Bernard Rottler en 1780
Les héritiers testamentaires de Bernard Rottler vendent la maison 3 075 livres au maître serrurier Charles Auguste Schmidt
1781 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 201-v
H. Philipp Jacob Greiß greffier beÿ dem jeweiligen regierenden H. Ammeister und notarius publicus als gerichtlich bestellter curator weÿl. Mr Bernhard Rottler gewesten maurers und steinmetzen hinterlassenen auch abweßenden testaments erben
in gegensein H. Carl August Schmidt des schloßermeisters, als letzt und meistbietenden
die in ermelter verlassenschafft gehörige behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit all deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch, einseit neben dem Marbachgäßel, anderseit neben einem löbl. Collegiat Stifft Jungen St. Peter canonicat haus, hinten auf einen dahin gehörigen garten – um 6150 gulden
Originaire de Magdebourg, Charles Auguste Schmidt épouse en 1771 Marie Marguerite Jost, fille de serrurier : contrat de mariage passé en 1769, célébration
1769 (1. 7.bris), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 298
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrengeachte Carl August Schmid, der leedige Schloßers gesell Von Magdenburg gebürtig, Hn Johann Jacob Schmid des Statt Musici und burgers daselsten ehel. Sohn, als Hochzeiter ane einem,
Und die Viel Ehren und tugendsahmen Jungfer Maria Margaretha Jostin, herrn Johann Michael Jost des ältern, Schloßers und burgers dahier ehelich erziehlte Tochter, unter authorisation dießes ihres geliebten Vatters, als hochzeiterin ane dem andern theil – auf Freÿtag den ersten Septembris anno 1769 [unterzeichnet] Carl August Schmidt, maria margaretha Jostin
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 109)
Anno 1771 Mittwoch den 10. Aprilis seind nach ordentlichen festo Paschatos und Dominica Quasimod: geschehenen Proclamationen in dem Heil. Ehestand eingesegnet worden Carl August Schmid der leedige Schloßer Meister und burger allhier Weÿl. Johann Jacob Schmid geweßenen bestallt. Statt Musicus und burgers in Magdeburg hinterl. ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha Jostin, Johann Michael Josten burgers und Schloßer Meisters allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Carl August Schmidt Als Hochzeiter, Maria Margaretha Jostin als hochzeiterin (i 115)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 190-v) Anno 1771 Festo Pasch: et Dom: Quasimod: als den 1.sten und 7.den April wurden proclamirt Carl August Schmidt led: Schloßer von Magdeburg gebürtig weil. Johann Jacob Schmidts, gewesenen bestallten Stadt Musici und burg. daselst mit Fr. Maria Margar: geb. Ledelinin nachgel. ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr: Maria Marg: Jostin, Johann Michael Josten, Schloßers und burgers mit Fr: Maria Cornelia gebohr. Bittichin ehel ; erzeugte Tochter. Die Copulation geschah Zu St. Aurelien (i 189)
Charles Auguste Schmidt devient bourgeois quelques jours après son mariage : registre des inscriptions, registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 34
Carl August Schmidt, schloßer Von Magdeburg erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Margaretha Jostin, Michel Jost schloßer und burger alhier ehel. tochter umb den alten burger schilling, Will dienen beÿ E. E. Zufft der Schmidt. Jur. eod. [den 24. aprilis 1771.]
(VI 286 bis, p. 220) Schmidt. No. 27. d. 16. Mart. 1771.
Carl August Schmidt, der ledige schloßer Von Magdeburg Gebürtig, Verlobt an Jgfr. Maria Margaretha Johann Michael Jost des burgers und Schloßers alhier ehl. tochter
Erweißet durch Vorgelegte schein seine ehl. Geburt, Evang. Relig. daß seiner Sponsæ Stallgebüren in richtigkeit, er die erforderliche Caution geleistet und des Zunfft Rechts beÿ E. E. Zunfft der Schmidt Vertröstet worden.
500. fl. baar geld hat derselbe Vorgel., darüber den eid des eigenthums abgelegt und 100 fl. beÿm burger protocoll deponirt.
Implorant bitett in Er. Gn. burger Recht à Sponsa um d. A. B. ß.
Receptus d. 18. Mart. 1771. A. B. ß.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont achetée place Saint-Thomas
1771 (25.6.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 814) n° 588
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Carl August Schmidt, des Schlossers und der Viel Ehren und tugendsahmen Fr. Mariä Margarethä Schmidin gebohrner Jostin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1771. – welche der Ursachen, alldieweilen in ihr beeder Eheleuthe vor mit Notario d. 1.ten Septembris 1769. mit einander errichteten Heuraths Abrede A° 3.tio expressé enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen allhier zu Straßburg in beÿseÿn H Joh: Michael Jost des ältern Schloßers und burgers dahier d. Ehefrauen Vatters und dißorths Assistenten auf Dienstag den 25.ten Junii 1771.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen und wehrender Ehe erkaufften behaußung befunden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventariis. Des Manns in die Ehe gebracht Guth. Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 4, Summa summarum 54 lb – beÿgesetzt die Helffte ane denen Haussteuren 14, des Ehemanns völlig vor ohnverändert in den Ehestand gebracht Guth 69 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Vermögenschaft beschrieben. Sa. Haußraths 103, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 13, Sa. goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 104, Summa summarum237, Darzu gelegt die der Ehefrauen helffte ane den Haussteuren 14, der Ehefrauen völligen in die Ehe gebracht Guth 251. lb
Marie Marguerite Jost meurt en 1781 en délaissant trois enfants. La masse propre au veuf s’élève à 28 livres, celle des héritiers à 470 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 423 livres, le passif à 2 759 livres
1781 (23.8.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 880) n° 118
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und Viel tugendgezierten Fraun Mariæ Margarethæ geb. Jostin herrn Carl August Schmid des Schloßers Verstorbenen Ehegattin Verlassenschafft – nach ihrem den 7. Februarÿ jüngst erfolgten absterben hinterlassen hat, ad Requisitionem des Wittibers wie auch H. Johann Andreas Recke des Schloßers als geordnet und geschworenen vogts Mariæ Margarethæ, Mariæ Salome und Carl August derer Schmieden, aller dreÿen der Defunctæ mit dem Wittiber erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichligen antheilen verlaßene Erben
in einer ane dem Thomans Loch gelegen und diese Verlassenschafft nicht gehörigen sondern erst nach der ehefrauen absterben von dem hinterbliebenen Wittiber erkaufften behausung
(f° 6) Dominum utile an einer behausung. (T.) Nemlichen das Dominum utile an einer behaußung bronnen höflein und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten unten an der Schloßergaß an dem Thomans Plan einseit neben Mr Franck dem dräher 2.s neben N. Gamßin der Hebamm hinten theils auf gedachten Fr. und theils auf Mr Georg Friedrich Klingler den Schneider stoßend, davon man jährlich auf Joh. Bap: löbl. Stift Carthauß in recognitione Domini directi ane ewig ehrschätzigem zinß 1 lb 10 ß zu zahlen pflichtig, (lt) abschatzung vom 2. mart. 1781 gewürdiget worden pro 600, Abgezogen obige 1 lb 10 ewigen ehrschätzigen zinnßes so zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 60, Mithin restirt an dem Anschlag 540, Hierüber besagt in hiesiger Canceleÿ Contract Stub Kaufbrieff ddat. 7. junÿ 1771
Ergäntzung durch Not. Joh: Friedrich Lobstein Anno 1771 errichteten Inventarii
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnverändert Vermögen, hausrath 1 lb, silbers 4 ß, Ergäntzungs Rests 64 lb, Summa summarum 65 lb – Schulden 37 lb, Nach solchem Abzug 28 lb
der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, hausrath 35 lb, silbers 1 lb, gold. Rings 1 lb, schulden 37 lb, ergäntzungs Rests 393 lb, Summa summarum 470 lb
folgt die Beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guts. hausrath 90 lb, Werckzeug gemachter Waar und eißen zum Schloßer Handwerck 199 lb, Wein und lähren Faß 27 lb, silbers 12 lb, baarschafft 541 lb, Sa. Dominii utilis an einer behaußung 540 lb, schulden 12 lb, Summa summarum 1423 lb – Schulden 2759 lb, Compensando 1335 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 837 lb
Copia der Eheberedung – (…) den 1. sept. 1769 Not. Johann Friedrich Lobstein
Charles Auguste Schmidt se remarie avec Marie Marguerite Walter, fille d’un boulanger de Lahr : contrat de mariage, célébration à Lahr
1782 (20.2.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 61
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Carl August Schmid, der Schloßermeister, Wittiber und burger allhier, als bräutigam ane einem,
so dann Jungfrau Maria Margaretha Walterin, herrn Christian Walters des becken und burgers Zu Lahr ehelich erzeugte tochter unter autorisation dieses ihres geliebten Vatters, als braut ane dem andern theil – Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnlicher Schreibstuben Mittwochs den 20. Februarii anni 1782. [unterzeichnet] Carl August Schmidt als brautigam, Maria Margreta Waltherin als braut
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93 n° 185)
Im Jahr 1782 an dem Zweÿten und dritten Sonntag nach Ostern sind in unserer Kirche als neuangehende Eheleute ordentlich proclamirt worden, Carl August Schmidt der Schloßermeister, burger und Wittwer alhier, und Jungfrau Maria Margaretha Herrn Christian Walter des becks und Rathherrn in Lahr mit Frau Juliana gebohrner Pfisterin ehelich erzeugte tochter. Not. Sie sind in Lahr in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden (i 97)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison que le mari a achetée pendant son veuvage
1783 (5.4.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 882) n° 178
Inventarium über Hern Carl August Schmid des schlossermeisters und Fraun Maria Margaretha geb. Walterin beeder Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in ihrem vor mir unterschriebenen Notario den 20. feb. 1782 stipulirt haben
In einer ane dem Thomans loch gelegen dem disortigen Ehemann eigenthümlich zuständigen hernach Inventirten behausung
Eigenthum an einer behaußung. Nemlich eine behaußung Hof bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten im Thomansloch einseit neben dem Marbachs gäßlein anderseit neben einem Löblichen Collegiat Stift Zum jungen St Peter zuständigen Canonicathauß hinten auf einen dahier gehörigen Garten stoßend gelegen, vorbehältlich des Eigenthums angeschlagen worden um die Summ von 8500 fl. oder 4250 lb
Wittum So der disortiger Ehemann lebenslänglich zu geniessen hat Vermög der dem 1. sept. 1769 von H. Not. Johann Friedrich Lobstein zwischen dem Ehemann und seiner den 1*7. feb. 1781 verstorbenen erstern Ehefraun Maria Margaretha geb. Jost passirten Eheberedung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. hausraths 1049 lb, Sa.Weins und Faß 92 lb, Sa.silbers u. dgl. Geschmeids 35 lb, Sa.baarschafft 36 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4250 lb, Sa.Activ schulden 632 lb, Summa summarum 6534 lb – haussteur 72 lb, summa 6606 lb – Schulden 3752 lb, Nach deren Abzug 2853 lb
der Ehefraun in die Ehe gebrachten Guts. Sa. hausraths 105 lb, Sa.silbers 17 lb, Sa. Goldener ring 42 lb, Sa.baarschafft 331 lb, Summa summarum 496 lb – haussteur 72 lb, summa 568 lb
Charles Auguste Schmidt hypothèque la maison au profit d’Antoine Kappus
1783 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 496-v
Charles Auguste Schmidt mre serrurier
devoir à M. Antoine Cappÿ, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, 1200 livres tournois – (signé) Kappus
hypothèque, une maison avec toutes ses appartenances, droits, et dépendances en cette ville, rue dite Thomas loch, d’un côté la rue dite Marbachs gässel, d’autre une maison appartenant à l’église collégiale de St Pierre le Jeune, derrière un jardin appartenant audit Chapitre de St Pierre le jeune – acquis par contrat d’achat du 5 mai 1781
Marie Marguerite Walter meurt en 1813 en délaissant deux enfants
1814 (26.5.), Strasbourg 7 (51), Me Stoeber jeune n° 433 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 136-v du 30.5.
Inventaire de la succession de Marie Marguerite née Walter femme divorcée de Charles Auguste Schmidt, serrurier, décédée le 1 décembre dernier – à la requête de 1. Sophie Wilhelmine majeure et 2. Auguste Guillaume Schmidt, étudiant en théologie mineur émancipé, assités de Jacques Küss pasteur à l’église St Pierre le Vieux
meubles 197 fr, créances 5982 fr
Immeuble héritié de ses père et mère Chrétien Walter boulanger à Lahr et sa veuve plus immeubles vendus, passif 459 fr, total 6180 fr, reste 5720 fr
Charles Auguste Schmidt et Marie Marguerite Walter vendent à l’instituteur François Henri Redslob et à Marie Madeleine Pfæhler la maison, agrandie d’un jardin provenant des biens de la collégiale Saint-Pierre-le-Jeune. Partie de la parcelle 123 du plan Blondel, le jardin s’étend jusqu’au canal intérieur du Faux-Rempart
1804 (13 messidor 12), Strasbourg 7 (38), Me Stoeber n° 2475, 5873 – Enregistrement de Strasbourg, acp 93 F° 7-v du 21 mess. 12
Sr Charles Auguste Schmitt serrurier /:Est aussi comparu Marie Marguerite Walter femme du vendeur
à François Henri Redslob, Instituteur en cette ville, et Marie Madeleine Pfaehler
Une Maison située en cette ville rue Thomas n° 25 avec tous ses bâtiments cour puits jardin appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Abraham Teustch aubergiste et la Cour de Marbach, d’autre les Sr Brod et Christmann, aboutissant sur le faux rempart avec tout ce qui est muré et cloué faisant partie de la maison et du jardin surtout le magasin en planches, les fenêtres, volets, jalousies, portes, serrures, tous les fourneaux, dessus portes, les arbres, arbrisseaux, serres, treillis, deux gloriettes, maisonnettes, plantes – acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 mai 1781 et led. jardin fait partie d’un jardin de plus grande étendue acquis par le vendeur le 16 thermidor 2 selon adjudication définitive au Directoire du district de Strasbourg maintenu par arret des Consuls du 22 brumaire 11 – remis titres de propriété mentionnés ci dessus ainsi que le contrat de vente souss. en date du 24 brumaire 3 concernant l’aliénation d’une partie du jardin – moyennant 22 716 francs
Fils de marchand de soie, François Henri Redslob épouse en 1802 Marie Madeleine Pfæhler, fille d’huilier
1802 (3 ventose 10), Strasbourg 7 (29), Me Stoeber n° 940, 2992 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 143-v du 7 vent. 10
(Eheberedung) br. Frantz Heinrich Redslob, homme de lettres, ledig und gros jährig, b. Johann Michael Redslob Seidenhändlers allhie mit b. Maria Salome geb. Baum erzeugter Sohn als bräutigam
und burgerin Maria Magdalena Pfaehler die ledige gros jährig,, bs. Johann Daniel Pfähler Öhlmüllers alhier in erster Ehe mit weiland b. Maria Magdalena geb. Magnus erzeugte tochter – Straßburg den dritten Ventose im Zehenden Jahr der Republick Nachmittags in der Jungfrauen Vater behausung an der Viehegaß [unterzeichnet] Frantz Heinrich Redslob als bräutigam, Maria Magdalena Pfählerin als braut
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1802 (16 prairial 10), Strasbourg 7 (16), Me Stoeber n° 1758, 3324 – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 147-v du 26 pr. 10
Inventarium über bürgers Frantz Heinrich Redslob und b.rin Maria Magdalena Redslob geb. Pfähler einander den 19. germinal letzthin zugebrachte Nahrungen – vor mir den 3 ventose 10 passirten Eheberedung
am Jungen St Peter Plaz gelegenen und dißorts zum theil lehnungsweiße besitzende Karthischen behausung
(F.) Antheil eines metzigbancks, Neml. der 8.te theil für unvertheilt an dem mit N° 122 bezeichneten Mezigbancks mit allen zugehörden und Rechten gelegen in hies. kleinen Mezig 1.s. neben Johannes Jüngling, 2.s. neben Jacob Geÿers wittib beede Mezgeren, hinten auf den Rindshäutergraben, von dem völligen Metzigbanck gibt man am 6. Mess. 2 fr 50 ane bodenzinß zu entrichten, An welchem Metzigbanck participiren annoch der Ehegattin Vollbändige Schwester 1/8 theil Johann Heinrich Magnus Metzger die helffte und weÿl. Johann Friedrich Magnus des jüngern Metzgers kinder einen quart – Kauffverschreibung C.C.Stub vom 31. Xbr 1764
liegende güther Schiltigheimer banns 5 stück, hausrath, haussteur 1356 fr
François Henri Redslob et Marie Madeleine Pfæhler hypothèquent la maison au profit de deux fondations pour en régler le prix d’achat
1804 (13 messidor 12), Strasbourg 7 (43), Me Stoeber n° 1722, 5872
furent presens le Sieur François Henri Redslob, instituteur en cette ville, et Dame Marie Madeleine Pfaehler son épouse de lui authorisée
devoir à l’administration du legs destiné par feu Paul Frédéric Schübler à deux étudiants en Théologie et à deux étudiants en Philosophie la somme de 4800 francs et à l’administration de la fabrique Protestante du Temple Neuf 2000 francs, ensemble 6800 francs (…) délivrés, savoir pour celui du legs Schübler par le Sieur Théophile Schweighard ministre du culte protestant à St Nicolas et pour la fabrique du Temple Neuf par le sieur Jean Geoffroi Emmerich négociant
hypothèque spéciale d’une maison avec cour, puits, jardin, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Thomas N° 25 le citoyen Teutsch, aubergiste et la cour de Marbach d’une part, le citoyen Brod et Christmann de l’autre aboutissant sur le faux rempart, pour l’acquisition dudit immeuble les débiteurs viennent d’employer lesdits 6800 francs
Quittance délivrée par les héritiers Schmidt
1804 (16 fructidor 12), Strasbourg 7 (43), Me Stoeber n° 1760, 5992
Marie Marguerite Schmidt femme de Jean Frédéric Kieffer aubergiste en cette ville, de lui autorisée, Marie Salomé Schmidt, fille majeure d’ans, assistée du Sr Jacques Schæff, Praticien, et Charles Auguste Schmidt, fils, aussi majeur d’ans
avoir touché et reçu du Sr François Henri Redslob, instituteur en cette ville et de De Marie Madeleine Pfaehler son Epouse,
acquéreurs de la Maison située en cette ville rue Thomas N° 25 la somme de 1906 francs (et payer 1400 francs)
sous l’hypothèque spéciale de l’auberge à la licorne située en cette ville rue du poteau N° 22 donnant dans la rue dite Siebenmannsgasse, qui leur appartient en propre
Docteur et professeur en théologie, François Henri Redslob meurt en 1834 en délaissant cinq enfants ou leur représentant
1835 (16.5.), Strasbourg 10 (89), Me Zimmer n° 2000 – Enregistrement de Strasbourg, acp 231 f° 136 du 18.5.
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de François Henri Redslob, docteur et professeur en théologie près l’Académie protestante de Strasbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 23 9.bre 1834 – à la requête de 1. Marie Madeleine Pfaehler veuve, commune en biens par contrat de mariage reçu Me Stoeber le 22 février 1802 (3 ventose 10), 2. Elise Fanny Redslob épouse de M Bruch ci apès qualifié, 3. Jean Frédéric Bruch, docteur et professeur en théologie près l’Académie protestante, père et tuteur légal de Louis Alfred Bruch né à Strasbourg le 5 février 1829 de son mariage avec Madeleine Henriette Redslob son épouse premières noces d’après l’inventaire dressé par Me Zimmer le 10 mai 1833, Henri Théophile Redslob, professeur au gymnase, en son nom et subrogé tuteur du mineur Bruch, 4. Louis Théophile Redslob, professeur au gymnase protestant, 5. Sophie Salomé Redslob, majeure sans profession, héritiers de leur père – Inventaire des apports reçu Me Stoeber le 5 juin 1802 (16 prairial 10)
Maison située à Strasbourg. Une maison avec tous ses bâtiments, cour, puits, jardin, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue St Thomas n° 25, d’un côté le Sr Teutsch en partie la cour de Marbach, d’autre la veuve Brod et Bohn, derrière aboutissant sur le quai Kellemann – acquise avec le jardin et autres appartenances de Charles Auguste Schmitt, serrurier, par acte reçu Me Stoeber le 2 juillet 1804 (13 messidor 12), ledit; Schmitt l’avait acquis par acte passé à le Chambre des contrats de cette ville le 5 mai 1781. Quant au jardin il faisait partie d’un terrain de plus grande étendue dont le Sr Schmitt est devenu propriétaire par adjudication définitive au ci devant diectoire du district de Strasbourg le 3 août 1794 (16 thermidor 2) maintenu par arrêté des ci devant consuls le 13 novembre 1802 (22 brumaire 11) – louée pour 1100 fr à MM. Hornus, ancien bijoutier, et Boegner professeur au Gymnase protestant pour 22 000 francs
communauté, actif 29 173 fr, passif 38 142 fr
Les héritiers Redslob vendent la maison à l’ancien notaire Philippe Frédéric Gustave Hickel
1839 (25.3.), Strasbourg 10 (95), Me Zimmer n° 3145 – Enregistrement de Strasbourg, acp 267 f° 25 du 27.3.
1. Jean Frédéric Bruch, docteur et professeur à la faculté de théolologie de Strasbourg et Elise Fanny Redslob, 2. Sophie Salomé Redslob, 3. Henri Théophile Redslob, professeur au gymnase protestant, et Amélie Sophie Oppermann
à Philippe Frédéric Gustave Hickel, ancien notaire
une maison avec différents corps de bâtiment, cour, puits, buanderie, caves, jardin de la contenance d’environ 16 ares, terrasse et tous autres accessoires et dépendances située à Strasbourg rue Thomann n° 25, d’un côté la propriété de Mme veuve Brod et en partie celle de la veuve Bahn, d’autre côté maison de M Teitsch en partie propriété dite rue de Marbach appartenant à M Müller et en partie impasse de Marbach sur laquelle la maison vendue avait une issue par une porte actuellement murée, derrière le quai Kellermann – de la succession de François Henri Redslob, docteur et professeur à la faculté de théologie, et de Marie Madeleine Pfaehler, échue à ses quatre héritiers Mme Bruch, Mlle Redslob, M Redslob et Louis Alfred Bruch par représentation de Madeleine Henriette Redslob première épouse de M. Bruch, par liquidation et partage soussigné le 30 mars 1838, adjudication par licitation dréssée par Me Zimmer le 21 février 1838 le quart appartient au mineur Louis Alfred Bruch, adjudication aux trois cohéritiers majeurs – les époux Redslob ont acquis ledit immeuble sur Charles Auguste Schmitt, serrurier, par acte reçu Me Jean Daniel Stoeber le 2 juillet 1804 (16 messidor 12), M. Schmitt a acquis la maison et partie du jardin des héritiers testamentaires de Bernard Rottler, maçon, par acte passé à la Chambre des contrats de cette ville le 5 mai 1781, M. Rottler l’avait acquis à la Chambre des Contrats le 9 avril 1766 – le reste du jardin acquis par M. Schmitt avec d’autres immeubles, par adjudication définitive dressée le 3 août 1894 (16 thermidor 2) au ci devant Directoire du District de Strasbourg qui a vendu lesdits immeuble comme provenant de M Thomassin, émigré
Il est observé que le mur qui se trouve à l’extémité du pignon de la maison vendue appartient au propriétaire de la maison rue Thomann n° 24 et que le soupirail de la cave sous la maison vendue pratiqué dans le mur qui donne dans le jardin de la propriété située Place St Pierre le Jeune n° 4 ne s’y trouve que par simple tolérance et qu’il serait à supprimer à la première demande du propriétaire de ce dernier immeuble
En outre les vendeurs déclarent que par acte reçu Me Zimmer le 19 février 1838 il avait été fait entre eux et la veuve Bahn et son fils une convention au sujet de difficultés droits et servitudes qui se rattachent à leurs propriétés contigues et qui sont énoncées au même acte – moyennant 40 000 francs
Inventaire après décès d’un locataire, le chef d’institution Jean Frédéric Winter
1840 (13.7.), Strasbourg 9 (77), Me Becker n° 749 – Enregistrement de Strasbourg, acp 280 F° 9 du 21.7.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Winter, ancien chef d’institution, décédé le 26 février 1840 – à la requête de 1. de Marie Adélaïde Geneviève Marie Louise Villeneuve la veuve, commune en bien par contrat de mariage reçu Me Stoeber le 12 fructidor 3, 2. Henriette Sophie Winter femme de Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire, 3. Eugénie Winter, chef d’une institution de demoiselles en son nom et mandataire d’Auguste Winter garde d’artillerie à Lafère, 4. Jacques Schneider, pasteur à Hürtigheim, père et tuteur légal d’Auguste Ernest Frédéric Alfred Schneider issu de son mariage avec Adélaïde Winter, en son nom et mandataire de Théodore Frédéric Winter, professeur de sciences naturelles à Strasbourg, ces cinq derniers héritiers pour 1/5 de leur père et grand père
une maison appartenant à M Hickel rue Thomann n° 25 où la défunte est décédée
Le propriétaire de l’ancienne cour Marbach (parcelle 119 du plan Blondel) vend à Frédéric Gustave Hickel un terrain sur lequel se trouve un bâtiment dont il se réserve les matériaux. Les parties conviennent d’une servitude de gouttière. Le plan joint est reproduit en début de notice
1846 (11.6.), Strasbourg 9 (94), Me Becker n° 3112
furent presents Mad° Jeannette Frédérique Chrétienne Hoppé, veuve de Mr Charles Mathieu Müller, en son vivant commis négociant à Strasbourg où elle demeure, assistance de M. Jacques Frédéric Schlagdenhauffen, architecte demeurant en cette même ville (laquelle a vendu)
à Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, Notaire honoraire demeurant aussi à Strasbourg
Un terrain d’une superficie d’environ un are 40 centiares faisant partie de la propriétéde la venderesse connue sous le nom de cour de Marbach & Située à Strasbourg rue Thomas N° 23, ledit terrain tenant d’un côté à la partie réservée par Mde. Müller de sa propriété, du côté opposé à la cour et au jardin qui dépendent de la propriété de l’acquéreur sise en la dite ville rue Thomas N° 25, d’un bout à un bâtiment dépendant également de la propriété de l’acquéreur, de l’autre bout un jardin de la venderesse.
Ainsi que ledit terrain est désigné en un plan que les parties ont fait dresser, qui sera soumis à la formalité de l’enregistrement avant les présentes & signé par les parties, en présence des Notaires soussignés, plan où le terrain vendu est compris entre les lignes droites AB, BC, & CD & la ligne brisée A e f g h i k l m n o p q r s t u D, ligne dont les points principaux ont entr’eux les distances ci après indiques savoir les points A & B une distance de 6 mètres 98 centimètres, ceux B & C une distance de 20 mètres 93 centimètres, ceux C & D une distance de 6 mètres 433 millimètres & ceux A & D une distance de 20 mètres 30 centimètres.
Sur le terrain ainsi désigné & dans la direction de la ligne marquée D u, se trouve une partie d’un mur mitoyen entre les comparants, de laquelle partie de mur la moitié indivise appartenant à Mad. Müller est comprise dans la présente vente, mais le surplus du même mur situé dans la direction de la ligne DX continuera comme par le passé à rester mitoyen entre les parties.
Tel au surplus que ledit entretien & la moitié de ladite partie du mur se poursuivent & de comportent (…) sans en rien excepter ni reserver, si ce n’est les bâtiments qui se trouvent construits sur le terrain vendu & dont la venderesse se réserve la propriété, à charge par elle d’en faire enlever les matériaux à ses frais, opérations qu’elle ne pourra cependant pas commencer avant le 10 juillet prochain, sauf la partie du bâtiment se trouvant au dessus du premier étage Mad. Muller étant autorisée à démolir cette partie quand elle le jugera à propos.
Pour ce qui concerne l’établissement de la propriété sur la tête de Mad. Müller de l’immeuble dont celui présentement vendu fait partie, les comparans déclarent se référée à l’inventaire après le décès dudit Sr Müller, dressé par ledit Mr Becker en date en commencement du 14 novembre 1845 & aux différents actes y mentionnés.
(…) la jouissance ne commencera qu’après que Mad. Müller aura fait démolir les bâtiments sus mentionnés & enlever les matériaux qui en proviendront.
L’acquéreur sera tenu de construire à ses frais sur le terrain acquis & dans toute la longueur des lignes B C & C D un mur de clôture qui devra avoir au moins trois mètres 20 centimètres de hauteur & dont il sera seul propriétaire.
Si Mr Hickel jugeait à propos de faire construire, tôt ou tard, un bâtiment sur le terrain acquis, il lui sera facultatif de faire couvrir ce bâtiment d’une toiture à double pente semblable à celle de son bâtiment tenant au dit terrain, c’est-à-dire, la gouttière du bâtiment à construire quelle que doit la hauteur de ce bâtiment, pourra dépasser la limite du terrain vendu & avancer de 56 centimètres sur la partie réservée par Mad. Müller de sa propriété. Ce droit de gouttière pourra être exercé par Mr Hickel dans toute la longueur du terrain vendu compris entre les points B & C. Toutefois l’acquéreur sera tenu de faire garnir la gouttière de son nouveau bâtiment d’un chenal en fer blanc pour conduire les eaux pluviales dans la rigole qui sert à l’écoulement des autres eaux de la propriété de Mr Hickel, étant expressément convenu que la servitude actuellement existante en faveur de la propriété de l’acquéreur & par suite de laquelle les eaux pluviales & ménagères de cette propriété s’écoulent sur celle de Mad. Müller devra continuer à subsister comme par le passé & être étendue aux eaux qui s’écouleront du terrain présentement vendu.
Il est bien entendu que M Hickel pourra faire pratiquer dans les murs du bâtiment qu’il construirait des jours ou fenêtres en de conformant aux dispositions des articles 676 à 680 du code civil, mais sans que Mad. Müller puisse être empêchée ensuite d’élever sur sa propriété des constructions qui pourraient rendre l’existence des jours ou fenêtres en question, plus ou moins illusoire pour Mr Hickel.
Si par contre Mad. Müller voulait faire élever un bâtiment à côté du terrain vendu, elle pourra le faire comme elle le jugera à propos sans cependant nuire au droit de gouttière & à la servitude susmentionnés existant en faveur de la propriété de Mr Hickel, étant bien entendu toutefois que le terrain situé au-delà de la ligne marquée au plan des lettres B & C, continuera à être la propriété de Mad. Müller – moyennant 6000 francs