40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 40 – VI 221 (Blondel), O 113 puis section 19 parcelle 115 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Frédéric Lobstein, passementier, 1706


La maison en avril 2016, rez-de-chaussée à trois arcades, fenêtres à meneaux aux étages, saillie par rapport aux bâtiments en avant de l’image
Millésime 17[0]6 à l’étage supérieur (image Roland Burckel), 1894 au premier étage (image Fabien Romary)
Cour intérieure (années 1930, photographie de Lucien Blumer, AMS cote 1 Fi 54, n° 103)
Façade arrière 29, rue du Vieil-Hôpital (bâtiment à crépi saumon), anciennement sur le fossé Ulmergraben

Inscrite au nom du drapier Loup von Molßheim au Livre des communaux de 1587, la maison comprend deux encorbellements dont l’un a 20 pieds de long. Elle appartient ensuite au marchand Thiébaut Brand qui laisse en 1611 une fortune sous-évaluée de 80 000 livres lors des déclarations au bureau de la Taille. Originaire de Saint-Nicolas-de-Port, le marchand Jean Grossnickel qui achète la maison en 1620 aura des démêlés en 1622 avec les selliers qui lui reprochent de vendre des selles et des équipages. Le marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein qui vient d’acquérir la maison demande en octobre 1705 l’autorisation de reconstruire sa maison en supprimant deux encorbellements et une petite galerie et en suivant le nouvel alignement à partir de la maison Gallus (actuel n° 44). La permission de construire un oriel lui est refusée. Les préposés constatent en avril 1706 que la façade construite par le maître maçon Jean Guillaume Zæpffel dépasse l’alignement prescrit de quatre pouces et demi. Sur proposition du préteur royal Jean Frédéric Lobstein devra payer une amende de 20 livres et une rente foncière. Jean Frédéric Lobstein est autorisé en novembre 1706 à poser un auvent et une marche devant sa porte moyennant une nouvelle rente foncière, supprimée en 1768 en même temps que les objets imposés. La description jointe à l’inventaire dressé en 1736 mentionne un bâtiment avant et un bâtiment arrière qui donne sur le fossé dit Ulmergraben et trois greniers dallés superposés. La maison se transmet de père en fils jusqu’en 1861.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour U, îlot 175 (© Musée des Plans-relief) 1
Cour intérieure (image de Hurault, 1945 base Mémoire, © CRMH)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (q) et (r) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres plus larges que hautes, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment arrière (13-14) qui donne sur l’Ulmergraben a deux ouvertures à chaque niveau. La cour U montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), l’aile sud (3-4) en galeries et l’aile nord (1-2), tous à trois étages. Le bâtiment sur rue est le seul à avoir deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 72 (1784-1857) puis le n° 40.


Plan des Ponts-et-Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52). La maison Lobstein est au milieu de l’image. A noter que l’alignement de 1828 est abandonné.

Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en 1894 à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement. Les architectes Brion et Haug ne sont pas autorisés en 1906 à agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben parce qu’elles se trouvent au-delà de l’alignement légal. La brasserie Frantz de Rastatt transforme en 1908 le rez-de-chaussée pour y établir le débit de boissons à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Une pièce au premier étage sert à la restauration à partir de 1909. Le Ministère de l’instruction publique classe en 1928 au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. L’Université de Strasbourg fait poser en 1956 une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg.
Le propriétaire Antoine Littel charge en 1957 l’architecte Robert Lehmann de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. La Ville renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis. La façade qui menaçait ruine vers la rue du Vieil-Hôpital est démolie et reconstruite. Le rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Poissons qui devait servir de restaurant est aménagé en magasin sous la direction de l’architecte Deuchler. L’architecte des Bâtiments de France autorise en 1983 le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour.


Plan du rez de chaussée en 1894. Les architectes Berninger et Krafft agrandissent le magasin en déplaçant le mur – Enseigne A la Licorne (années 1950, dossier de la Police du Bâtiment)
Cour intérieure (photographie Fabien Romary)

mai 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Loup von Molsheim, drapier, et (1572) Catherine Reiff – luthériens
1601* v Thiébaut Brand, drapier, et (1588) Ursule Jœger, remariée (1612) avec Thiébaut Widt – luthériens
1620 v Jean Grossnickel, marchand, et (1616) Marguerite Berger remariée (1630) avec le marchand Oswald Berger – luthériens
1656 v Georges Menges, marchand, et (1641) Elisabeth Schæffer, remariée (1662) avec le marchand Jean Decimator – luthériens
1705 v Jean Frédéric Lobstein, marchand de soieries, et (1671) Marguerite Meyer – luthériens
1729 h Jean Frédéric Lobstein, marchand, et (1708) Marguerite Mollinger puis (1738) Anne Salomé Füssinger, veuve du coutelier Jean Nicolas Mamberger – luthériens
1746 h Jean Frédéric Lobstein, marchand, et (1744) Susanne Marguerite Richshoffer – luthériens
(1784) v Philippe Jacques Lobstein, marchand de drap, et (1779) Marguerite Elisabeth Schweighæusser, usufruitière, remariée (1782) avec le marchand de drap Nicolas Henri Schreider puis (1796) avec le marchand Jean Daniel Himly – luthériens
1784 h Philippe Jacques Lobstein, négociant, et (1808) Henriette Charlotte Weber, remariée (1810) avec le négociant Samuel Gerhardt
1810 h Charles Victor Lobstein, ministre de France
1861 v Louis Kreitmann, fabricant de papiers peints, et (1850) Sophie Adèle Klotz
1888* h (Charles Alexandre) Louis Kreitmann, colonel au service de France, et (1879) Marie Catherine Colette Blanc
1922* v Antoine Littel et Emma Flury

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 4 000 livres en 1729, 3 900 livres en 1736, 2150 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) VI 221, Jean Fréderic Lobstein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lobstein, 4 toises, 1 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 113, Lobstein, veuve femme Gerhard marché aux poissons 72 – maison, sol – 2,05 ares / Lobstein Charles Victor

Locations

1641, Pierre de Barry, marchand
1646, Isaac Gemmo (Gemaux) de Phalsbourg
1647, Jean Paul Kolb, marchand
1650, Jean Grossnickel, copropriétaire
1651, Abraham Herff, marchand
1651, capitaine Jean Daursyn, capitaine
1655, Georges Menges, marchand, copropriétaire
1795, Pierre Louis Page, chapelier
1806, Marie Catherine Frœlich veuve du pasteur Philippe Müller
1807, Anne Marguerite Meinicken, veuve du négociant Jean Henri Schweighæuser
1829, Nicolas Konsset
1830, Tea, commissaire priseur
1852, Léon Levy, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f°19-v
Le drapier Loup von Molsheim occupe devant sa porte le communal sur 11 pieds et demi, l’encorbellement fait une saillie de 4 pieds 9 pouces, l’auvent avance de 6 pieds 9 pouces, la galerie en bois au-dessus a 4 pieds de large. Il y a en outre une marche en pierre de 8 pieds, un soupirail grillagé de 2 pieds 2 pouces de long sur 1 pied et demi, un étal de 7 pieds de long sur deux pieds de large, item un petit étal de 5 pieds de long et deux de large, item 20 pieds de communal devant la maison, un encorbellement en saillie de 8 pieds 3 pouces, un auvent de 2 pieds 9 pouces, item un autre encorbellement de 2 pieds 3 pouces d’une longueur moyenne de 20 pieds, une porte de cave inclinée de 5 pieds ½ de long sur 5 pieds 6 pouces, item un soupirail incliné de 15 pouces de large et 2 pieds de long, au-devant un étal de 1 pied ½ de long sur 2 pieds ½, encore deux étaux dont chacun a 2 pieds ½ de long sur 1 pied ½ de large, deux piliers en pierre. Le propriétaire doit 5 livres 8 sols 8 deniers pour jouissance du communal.

Gegen der Newen Metzig hinüber Vnd hinder der Altten Metzig widerumb hinauff gegen dem Visch Marckh zugemessen
Wolff von Molßheim der Tuchmann hatt Anfangs Im Ingang Vor seiner Thüeren die Allmendt 11 ½ schu lang, darüber ein Vsstoß 4 schu 9 Zoll herauß, dauor ein Wettertächlin 6 schu 9 Zoll herauß, darauf ein hülzener gang 4 schu breit, Item darund. ein ein steinerin Tritt 8 schu herauß, darauf ein gettert Kellerfenster 2 schu 2 Zoll lang 1 ½ schu breit, dauor ein Banck Zum Vssaz 7 schu lang 2 schu breit, Item mehr ein Benckhlin 5 schu lang vnd 2 schu breit, Item Vornen hatt er nach disem vor seinem hauß die Allmendt 20 schu lang, darüber ein Vsstoß 8 schu 3 Zoll herauß, dauornen ein Wettertächlin 2 schu 9 Zoll herausser, Item mehr über disem noch ein Vsstoß 2 schu 3 Zoll herausser, Vnd durchauß 20 schu lang, Vnden ein Ligende Kellerthüer 5 ½ schu lang 5 schu 6 Zoll weit, Item mehr ein ligendt Kellerfenster 15 Zoll breit vnd 2 schu lang, Dauor ein Vssaz banckh 7 schu lang 2 ½ schu breit, Item mehr ein Banckh 6 ½ schu lang, 2 ½ schu breit, Mehr Zweÿ Benckhlin Jedes 2 ½ schu lang vnd 1 ½ schu breÿt, Sampt zweÿen steinen Saulen, Soll Inn alleweg Allmend sein vnd bleÿben, Bessert für das Niessenn, v lb xviij ß viij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 89

Hannß Diebold Härlins Erben, sollen von einem eingezogenen Allmend an dem Hauß beÿm Bockh, Jarhrs vff Medardi, 1 lb 14 ß
Ferners von einem Kellerfenster an vorgesetztem Hauß, Jahrs vff Annunc: Mariæ, 4 ß
St. Zinnßb. p. 104
ietzt Friderich Lobstein
Johann Friderich Lobstein und herr Joh: Christoph Engelhardt

(Quittungen 1674-1706)
Ferner soll Er vom eingezäunten Allmend Seiner auf dem Untern fischmarckt Vornen new aufgebawten behaußung, welches l. Prot: de 1706. fol: 54. in allem 268. quadrat Schuh und 8. Zoll in sich begreifft, Jahrs vf Urbani, und A° 17.7. I.mo, 2 lb
[in margine :] H. Lobstein
Neuzb fol 495

(Quittung 1707)
Weiter soll Er vom Wetterdach an dieser behaußung welches 31. schuh lang, undt 3. schuh 2. Zoll breit ist, wie auch von 5. Stafflen, deren die eine in dem ersten bog. 4. Schuh lang Vnd 1. schuh breit, die zwo in dem mittlern bogen, 4. schuh lang und 2. schuh breit, und die Zwo vnderm letzten bogen vor der haußthüren 7. schuh lang, und 2. breit seÿen, Jähr. auf Trium Regum vnd l. Prot: de 1707. fol: 139. A° 1708. I.mo, 1 lb 14 ß
[in margine] H. Lobstein

(Quittungen 1708-1741
Neuzb fol 495

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 497

alzb. 89
Joh: Friderich Lobstein solle vom eingezäunten Allmendt, an Seiner auf dem untern fischmarck, vornen neu aufgebauten behaußung Jahrs auf Urbani (id est 25. maji), 2 lb
Ferner vom Wetterdach an dießer behaußung welches 31. sch. lang, und 3. sch. 2. Zoll breit ist, wie auch von 5. stafflen, deren die eine in dem ersten bogen 4. sch. lang und 1. sch. breit ist, die zweÿ in dem Mittlern bogen, 4. sch. lang und 2. sch. breit und die Zweÿ unterm letzten bogen vor der hauß thüren 7. sch. lang, und 2. breit seÿnd, Jahres auf Trium Regum, 1 lb 14 ß (ist in A° 1768 hinweggemacht worden)
(6 Prereal)
(Quittungen 1741-an 10) C 230
Daniel Himmlÿ
Philipp Jakob Lobstein

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1705, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Le marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein demande en octobre 1705 l’autorisation de reconstruire sa maison en supprimant deux encorbellements, celui du haut faisant 21 pieds sur un pied et demi, celui du bas 10 pieds sur 3 pieds et demi, et une petite galerie (Gänglein). Le nouvel alignement part de la maison Gallus (actuel n° 44). Les préposés ne lui accordent pas la permission de construire un oriel (octobre 1705). Son voisin au sud déclare en février 1706 ne pas souhaiter reconstruire sa maison selon le même alignement. Les préposés constatent en avril 1706 que la façade dépasse l’alignement prescrit de 4 pouces et demi. Ils demandent que le mur déjà construit soit démoli. Le maître maçon Jean Guillaume Zæpffel se justifie et fait remarquer que la suppression des encorbellements fait perdre au propriétaire 30 pieds à l’étage inférieur et 63 à l’étage supérieur. L’assesseur des Quinze Daniel André Kœnig déclare avoir parlé de l’affaire avec le préteur royal qui propose de laisser le bâtiment tel quel et de demander à Jean Frédéric Lobstein de payer une amende de 20 livres et une rente foncière. Le propriétaire devra chaque année trois livres, ramenées à deux livres, pour le terrain cédé qui a 31 pieds 2 pouces de long sur une largeur de 8 pieds 3 pouces vers la rue Mercière et 8 pieds 10 pouces vers le pont du Corbeau, soit 268 pieds carrés.
Jean Frédéric Lobstein est autorisé en novembre 1706 à poser un auvent et une marche devant sa porte moyennant une nouvelle rente foncière.

(f° 207) Sambstags den 17. Octobris 1705 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes
Augenschein eingenommen durch die Obere Baw: Herren und dreÿ des Pfenningthurns auff begehren Johann Friderich Lobsteins, des Seidenhändlers undt Burgers alhier, an seiner auff dem Fisch Marckt gelegenen behausung, welche Er gleich seinen Nachbaren under Zu bawen, den daran befindlichen Überhang hinweg brechen und eine steinere mawr auffzuführen laßen will. Erk. Bedacht.

(f° 210-v) Dienstags den 27. 8.bris 1705. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes
Wegen des am 17. huius Von Herrn Johann Friderich Lobsteins, des Seidenhändlers undt Burgers alhier, an seiner auff dem Fisch Marckt gelegenen behausung eingenommenen augenscheins ersucht derselbe MGhh. nochmalen underthänig, daß Er den an dieser behausung befindlichen oberen überhang, welcher der Werckmeister abmeßung nach 21 schuhe lang und 1 ½ schuhe breit ist, gäntzlichen Hinweg thun und den Undern der 10. schuhe lang und 3 ½ schuhe breit ist umb einen schuhe 9. zoll hinweg schneiden und seiner behausung herrn Christian Gallusen des Barbierers umb ein Hauß oberhalb dieser behausung ligenden hauß in grader lini mit Mawrwerck gleich aufführen laßen dörffe, mit angehängter bitt Ihme, in ansehung Er durch diese abschneidung seiner Überhang beÿ 32 schuhe von seiner gerechtigkeit Verliehren müßte, gnd. Zuerlauben, daß Er einen Ercker neben herrn Johann Peter Schäffers unden daran ligende behaußung machen laßen möchte.
Erk. Soll Zuvorderist herr Schäffer, alldieweilen seine behausung durch diese grade lini umb etwas dahinden bleiben und ein eck daran geben würde, daß Er entweder mit seiner behausung auch Herauß Zu fahren sich erklären, oder dieses eck leiden möchte, disponirt werden, das begehren aber wegen bawenden Erckers gäntzlich abgeschlagen worden.

1706, Préposés au bâtiment, VII 1382 f° 20-v
Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes am Undern fisch: Marck
(f° 20-v) Dienstags den 23. Febr. 1706 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes, Herr Johann Peter Schäffer
Herrn Johann Peter Schäffer, E. E. Großen Raths alten beÿsitzern, ist angezeigt worden, daß Herr Johann Friderich Lobstein, der handelßmann, seine auff dem Untern fisch: Marck gelegene behausung in eine gerade lini Zu setzten gesinnet, alldieweilen nun solches, in deme die daran befindliche Übergang sampt dem Gänglein Hinweg geschnitten würden, d gantzen fisch: Marck eine Zierde geben thäte, dardurch aber sein Herrn Schäffers hauß umb etwas dahinden so bliebe und eine defiguration causiren würde, alß hatt man Zu demselben stellen wollen, ob Er solches sein Hauß auch hervor rucken und dieser behausung gleich aufführen laßen wolte, Zumahlen mann Vernommen, daß Herr Engelhardt, der Handelßmann, welcher den Laden in sein Herrn Schäffers behausung in lehnung hatt, solches auff seinen costen bawen laßen wolte, wann Er herr Schäffer nach seinem Todt Ihme diese behausung käufflichen überlaßen würde, widrigen falls mann herrn Lobstein erlaubnus geben werde, seinen baw obgemelter maßen Zuführen. Herr Schäffer bedanckt sich für diesen gegebenen bericht, alldiweilen aber sowohlen Er alß seine haußfrauw einem hohen alter sich befünden, wäre Er nicht gesinnet beÿ seinem lebzeiten Zu bawen, jedoch erklärte Er sich dahin, daß Er mit Herrn Engelhardten sich unterreden und wie dieser sach Zu helffen seÿe, überlegen wolte.

(f° 39-v) Freÿtags den 9. Aprilis 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung seines Allmends
Augenschein eingenommen, auff dem Untern fisch: Marck an Herrn Johann Friderich Lobstein des Seidenhändlers behausung, und nach genawer examinirung befunden, daß Er auff der oberen seithen umb 7. Zoll weiter alß Ihme krafft des gegebenen Rißes erlaubt worden, auff das allmend mit seiner auffgeführten newen Mawr heraußgefahren ist. Erk. Bedacht.

(f° 42) Montags den 19. Aprilis 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung des Allmends
Wegen des am 12. huius an herrn Johann Friedrich Lobsteins, des Seidenhändlers, auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung eingenommenen augenscheins, referiren der Statt Lohner und beede Werckmeistere, daß Sie nach nochmahliger genawer untersuchung befunden, daß Er mit seinem newen baw, oben gegen dem fischbrunnen, neben herrn Johann Daniel Langen des Paßmentirers behausung umb sieben zoll und unden gegen der Schindbrucken Zu, neben herrn Johann Peter Schäffers, des Knöpffmachers und E. E. Grosen Rahts Beÿsitzers, behausung umb 4 ½ Zoll weiter herauß gefahren seÿe. Herr Lobstein entschuldigt sich, daß Er nicht schuldig daran seÿe, indeme Er seinem Maurer, Meister Johann Wilhelm Zäpffeln, befohlen, sein gebäw nach dem Meß, welches Ihme von MGHhh. gegeben worden, Zuführen und in eine gerade lini Zu setzen, Er habe auch nicht anderster Vermeint, es seÿe also Verferttiget worden, es seÿen auch die schwöllen ehe die bögen darauff gesetzt worden, über Vier tag lang gestanden, und habe niemandt nichts darwider eingewendet, es seÿen auch seine beede Nachbaren darmit Zufriden gewesen, biß Sie nach der haandt durch Leüthe, die es gar nichts angieng, Verstifftet worden wann herr Lang mit seinem bogen, welcher schreg stehet und etwaß herauß rucken wolte, würde der gantzen sach geholffen, Er verliehre ja, Zugeachtet dieses überschrittenen meßes, durch die gerade auff führung der Mawren wie solche angefangen ist, in den untern stock 30. und in dem Obern stock 63. schuhe und müße das Zierlich getäffel in seiner Stuben noch darzu Verreißen laßen, bittet darneben inständig, diesen fehler zu pardonniren und dieses gebäw, wie es anietzo stünde, stehen Zulaßen. Johann Wilhelm Zäpffel, der Mawrer, entschuldigte sich, daß Er das Meß, so Ihme gegeben worden, Von oben herab und nicht unten der flucht nach, Von deren nichts gemeldet worden, Verstanden und genommen hätte, Er habe das gebäu in eine gerade lini suchen Zu setzen und gienge das gebälck den bögen noch Würcklich Vor, so daß solches Hinweg geschnitten werden müßte, bittet unterthänig Ihme diesen fehler Zu Verziehen und das angefangene gebäw also stehen zu laßen.
Erk. Soll Wilhelm Zäpffell, der Mawrer, schuldig sein den auffgeführten baw widerumb abzubrechen und nach dem gegebenen meß wider auffzuführen, auch wegen dießes begangenen fehlers Ihme ein kräfftiger redtsatz gegeben, und wann er dergleichen mehr verüben würde, daß Ihme ein nahmhaffte straff abgefordert werden solte, Ihme beditten werden. Ille wie auch Herr Lobstein ersuhen MGHh. angelegenlich Ihme diesen fehler Zu Verzeichnen umb das gebew also stehen Zulaßen. Ferner Erk. Werden die Imploranten an Unsere Herren die Fünffzehen gewiesen, umb solches alda suchen Zuerhalten.

(f° 45-v) Montags den 3. Maÿ 1706 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung des Allmends
Lect. Unterthäniges Bitten Herrn Johann Friderich Lobstein, des Seidenhändlers und burgers alhier, daß die bögen an seiner auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung, welche Meister Johann Wilhelm Zäpffel, der Maurer umb drei Zoll wider das Von MGHh. gegebene meß, Zuweit herauß gesetzt, also stehen bleiben und die Mawr des Haußes also auff geführet werden möchten, in ansehung durch die zurück setzung derselben, das gebäw durch Vielfältiges spreißen mit dem hand*geschirr, so sich doch ohnmüglich thun ließe, aller orthen losgemacht, das frisch auffgeführte Kellergewölb, darein der eiserne Krembs bereits eingebleÿet seind, Zereißen, Vier* Von denen mit großen costen gelegte steinere blatten, Zerspregt, die scheidmawr des Ladens, sampt der maur an herren Johann Peter Schäffers, seines Nachbaren hauß, welche von lauter quadersteinen auffgefühet worden, wider abgebrochen werden müßten, welches Zu großen schaden des gantzen Haußes gereichen würde, Zudeme stoße das gebälck an seinem hauß den gesetzten bögen noch vor, und müßte Er ohn deme in dem untern stock über 30. und in dem obern 63. schuhe verliehre, wordurch dann Er und nicht der Mawrer, welcher den fehler begangen, gestrafft, und sein hauß sehr deteriorirt würde, auch daßelbe, Welches biß dato Von allen renten befreÿet gewesen, ferner davon zu befreÿen.
Lect. Underthändiges Memoriale Johann Wilhelm Zäpfels, des Mawrers und burgers alhier, darinnen Er MGHHerren in unterthänigkeit bittet, das Lobsteinische Gebäw in der faciata, wie es anietzo stehet Verbleiben Zulaßen, in ansehung, wann der orth, da das meß gegeben worden ist, auff das aller schärffeste abgemeßen würdt, allein dreÿ Zoll Zuviel genommen Zuhaben, sich befinden werde, welches mit keinem Vortheils Vorsatz geschehen, sondern allein, daß das gebäw der MGHh. Vorgelegten faciata grad gestellet werden möchte, Zu deme ja viel Häßlicher stehen würde, wann dieses Hauß hinauffwärts schrag stehen und das untere eck umb 9. Zoll mehrers pariren werde.
Herr XV. Daniel Andreas König berichtet, daß Er herrn Prætori Regio und Herrn Str. Wurmsern, Welche Ihne Was es für eine bewanthnus mit diesem baw hätte. gefraget, was seither deßwegen gehandelt worden seÿe erzehlet, welche nicht für rahtsam erachtet, daß diese sach für die herren Fünffzehen gebracht würde, sintemahlen es nur eine weitläuffigkeit verursachen dörffe, Sie hielten darfür die Obere Baw Herren könten es wohl außmachen, herrn Lobstein eine geldtbuß aufferlegt und einen boden Zinß darauff schlagen.
Erk. Wird herrn Lobstein erlaubt den baw also stehen Zulaßen und ferner also auffzubawen, ihme aber 20. lb. d. straff darfür angesetzt und soll der boden Zinß hie nächstens examinirt und regulirt werden. Auff gesuchte gn. moderation ist ferner Erk. Würdt die angesetzte straff auff 15. lb. d. moderirt.

(f° 53-v) Mittwochs den 19. Maÿ – Herr Johann Friderich Lobstein pt° Allmend Zinnßes
Der Statt Werckmeister referiren, daß Sie die allmend unter H. Joh: Friderich Lobsteins auff dem Unteren fisch: Marck gelegenes Hauß, die Er jüngstens mit bewilligung MGHh. eingezäunet hatt, abgemeßen, und befunden daß selbiges 31. schuhe und 2. Zoll lang, oben gegen der Kramergaßen 8 schuhe und 3 Zoll unden aber gegen der Schindbrucken zu 8. schuhe und 10. Zoll Von der geweßten haußthüren herauß breit seÿe, also in allem 268. quadrat schuhe und 8. Zoll in sich begreiffe. Erk: Soll jährlichen auff Urbani und Anno 1707. Zum ersten mahl 3. lb allmendt Zinnß davon abstatten. Ille bittet umb moderation, Ferner Erk. Würdt der Allmend Zinß auff 2. lb. moderirt.

(f° 119) Freÿtags den 26. 9.bris 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° eines Wetterdachs v. Staffelen
Augenschein eingenommen Vor Herrn Johann Friderich Lobsteins des Seidenhändlers auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung, Vor welche Er ein Wetterdach 31. schuhe lang und 2 ½ schuhe oder wann es sein könne 3. schuhe breit machen und vor jeden der Zween ersteren bögen 2. steinere stafflen 4. schuhe lang und die haußthür 2. dergleichen staffelen 7. schuhe lang legen Zulaßen gesinnet ist und umb deßen gn. permission unterthänig angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 138-v) Dienstags den 18. Januarÿ 1707. – Herr Joh: Friderich Lobstein pt° eines Wetterdachs
Herr Johann Friderich Lobstein dem Seidenhändler undt burger alhier ist angezeigt worden, daß Er von deme Vor seiner auff dem Undern fisch Marckt gelegenen new erbawten behausung mit erlaubnus MGHh. gemachten Wetterdach, Welches der Werckmeister abmeßung nach 31. schuhe lang und 3 schuhe 2 Zoll breit ist, wie auch Von denen auff das allmend Vor diese behausung gelegte steinere stafflen deren die eine in dem Ersten bogen 4 schuhe lang undt 1. schuhe breit, die Zwo aber in dem Zweÿten oder Mitleren bogen, Vier schuhe lang und 2 schuhe breit, und die Zwo in dem letzten bogen Vor der haußthüren 7. schuhe lang und 2 schuhe breit seÿen, jährlichen auff Trium Regum 2. lb 4 ß d und Anno 1708. Zum ersten mahl bezahlen solle, auff gebettene moderation ist der Zinß auff 1. lb 14 ß d. moderirt worden.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Jean Frédéric Lobstein cesse de payer la rente communale due pour l’auvent et les marches après les avoir supprimés

(f° 20-v) Dienstags den 10. Maji 1768 – H. Johann Friedrich Lobstein
H. Johann Friedrich Lobstein begehrt befreÿung des boden Zinßes so er von seiner Behausung auf dem Fischmackt wegen einem Wetterdach und auf die Gaße stoßenden Stafflen bezalt. Erkannt solle ihme der Zinns erlaßen werden, sobald er die Stafflen wird hinweg gemacht haben.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule dallé, boutique, bureau, petite salle à manger, buanderie, cave voûtée, petite cour et puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 8000 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, des galeries, au rez-de-chaussée boutique, bureau, puits, bûcher, buanderie, cave voûtée, la maison arrière qui donne sur le fossé dit Ulmergraben comprend un petit poêle, deux chambres, à l’étage le séchoir, trois greniers dallés superposés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 15 / 72
Lobstein
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 72, 2 E P S (Maison à deux étages, en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 30 case 1

Lobstein, Charles Victor, vieux marché aux poissons N° 72

O 113, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 72
Contenance : 2,05
Revenu total : 451,07 (450 et 1,07)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 297 case 2

Lobstein Charles Victor
1863 Kreitmann, Louis fabricant de papiers peints
1888/89, Kreitmann, Karl Alexander, Genie Hauptmann in Paris

O 113, Maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons N° 40
Contenance : 2,05
Revenu total : 451,07 (450 et 1,07)
Folio de provenance : (30)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

Cadastre allemand, registre 30 p. 231 case 4

Parcelle, section 19, n° 115 – autrefois O 113
Canton : Alter Fischmarkt Hs. N° 40
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,87
Revenu : 3700 – 5500 – 8000 – 6000
Remarques : Umbau 1910 – 1911 Minderung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 693
Kreitmann Ludwig We
gelöscht 1910

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3841
Kreitmann Ludwig
1922 Littel Antoine et son épouse Emma née Flury

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 164 Marché aux Poissons p. 317

72
Pr. Schreiter, Nicolas Henry, Negociant – Miroir
lo. Thielé, Jean Geofroit, Pelletier – Pelletiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 40
Büttner, Goldschmied. 01
Clauss, Tagner. 2.
Hennig, Buchhalter der Staats-Depositenverw. 3
Böhle, Schutzmann. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 273)

40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 29, rue du Vieil-Hôpital (dossier I, 1885-1988)

Le maître maçon Emile Widmann raccorde en 1887 la maison aux canalisations. Différents riverains du fossé Ulmergraben souhaitent ne pas poser de grillage aux fenêtres qui donnent sur le fossé en 1894 malgré la demande du maire. Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en 1894 à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin parce que les travaux sont projetés dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement. Les architectes Brion et Haug ne sont pas autorisés en 1906 à agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben parce qu’elles se trouvent au-delà de l’alignement légal. La brasserie Frantz de Rastatt transforme en 1908 le rez-de-chaussée pour y établir le débit de boissons à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Une pièce au premier étage sert à la restauration à partir de 1909. Le Ministère de l’instruction publique classe en 1928 au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim dépose l’enseigne du restaurant A la Licorne en 1947.
L’Université de Strasbourg fait poser en 1956 une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg.
Le propriétaire Antoine Littel charge en 1957 l’architecte Robert Lehmann de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. La Ville renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis. La façade qui menaçait ruine vers la rue du Vieil-Hôpital est démolie et reconstruite. Le rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Poissons qui devait servir de restaurant est aménagé en magasin (Meubles Etoile) sous la direction de l’architecte Deuchler. L’architecte des Bâtiments de France autorise en 1983 le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour. Il fait réparer en 1988 les encadrements en pierre abîmés lors d’un aménagement.

Sommaire
  • 1885 – Le maire notifie Eugène Louis Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – La façade vers l’Ulmergraben a été repeinte à l’huile
  • 1887 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au maire l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations – Dessin
    Accord du maire puis de l’inspecteur régional Pfersdorff – Autorisation
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Il y a des inscriptions en français sur la façade – Dossier classé, octobre 1890
  • 1893 – Injonction de payer adressée au commerçant Gœpp pour un store et une enseigne. G. Goepp déclare ne pas avoir d’enseigne et régler depuis trente ans la redevance pour son store – Constat que l’intéressé a une enseigne plate en saillie de 20 centimètres
  • 1894 – Rapport de visite au 42, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 31, rue du Vieil-Hôpital. Le tuyau qui aère la fosse d’aisances est recourbé, de sorte qu’il ne remplit pas sa fonction. L’écoulement des eaux provenant du bâtiment arrière sis 29, rue du Viel-Hôpital est bouché. Le propriétaire du n° 31 est le facteur d’instruments Bœttger, celui du n° 29 le cordonnier Rapp, demeurant 5, rue de l’Hôpital militaire
    Le maire écrit aux deux propriétaires
    Max Wreschner, de Wiesbaden, répond au nom des Chaussures de Francfort (Frankfurter Schuh Bazar, 42, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons), Fr. Rapp déclare que le tuyau n’est pas bouché.
    Nouvelle visite qui constate que les tuyaux sont bouchés dans les bâtiments arrière sis 36 et 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (propriétaires respectifs Netter et Gœpp) – Rappel envoyé à Gœpp. Les travaux sont faits par le locataire principal Büttner, novembre 1894
  • 1894 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Les architectes Berninger et Krafft (4, rue du Faubourg de Pierre) demandent l’autorisation de ravaler la façade et de modifier la maison d’Oscar Büttner – Demande des architectes, septembre 1894. Les travaux qui consistent à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin pourront être autorisés parce qu’ils sont projetés dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement – Autorisation du maire après que le commissaire de police a donné son accord – Travaux terminés, février 1895
  • 1896 – Dossier ouvert suite à la demande d’Oscar Bütter de poser une enseigne. Le dossier est transmis au commissaire de police – Les droits sont payés
    1897 – Autre dossier. Le même demande l’autorisation de poser des miroirs. Le dossier est transmis au commissaire de police – Les droits sont payés
  • 1899 – Le maire notifie la veuve Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade arrière sur l’Ulmergraben – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1906 – Les architectes Brion et Haug (7, rue Kageneck) demandent l’autorisation d’agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben. Le maire répond que les travaux sont interdits parce que le bâtiment dépasse de 0,50 mètre à 1,20 mètre de l’alignement légal – Dossier classé, novembre 1907
  • 1908 – Les peintres Süssmilch et Volpert (15, rue du Faubourg de Pierre, anciennement Guillaume Süssmilch, 17, rue du Faubourg Blanc) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation
  • 1908 – Louis Müller (demeurant 46-b, avenue des Vosges) demande l’autorisation de transférer son enseigne (libellé Panorama) du 16 au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. – Autorisation – Dossier classé, mai 1908
  • 1908 – Le dentiste Alfred Roth demande au commissaire de police l’autorisation de suspendre une vitrine – Autorisation. Le bénéficiaire devra régler un droit à l’administration de l’octroi
    Le même demande l’autorisation de suspendre un bac à fleurs à sa fenêtre. Il devra veiller à ne pas envoyer d’eau sur les passants lors de l’arrosage.
  • 1908 – La brasserie Frantz (société à responsabilité limitée, domiciliée à Rastatt) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée pour y établir un débit de boissons – Autorisation – La fenêtre de la cuisine vers l’Ulmergraben devra être grillagée. L’entrepreneur A. Wieger (30, rue du Faubourg de Pierre) devra prouver que les piliers métalliques sont assez solides. Il répond que les piliers ont seulement été renforcés, sans en poser de nouveaux – Avenant à l’autorisation – Les transformations intérieures sont terminées, décembre 1908
    1909 (janvier) – Réception finale
    1908 (septembre) – Dossier. La brasserie Frantz sollicite le droit de débiter des boissons. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. Liste de travaux à exécuter
  • 1909 – L’horloger Gautier Lau (atelier au premier étage) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1909 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Immig demande l’autorisation de transformer en salle à manger une grande pièce au premier étage. La Police du Bâtiment se rend sur place. La pièce (3,75 sur 6,00 mètres, 2,90 mètres de hauteur au lieu des 3,50 mètres réglementaires) prend largement le jour sur le Vieux-Marché-aux-Poissons. La Police du Bâtiment estime que la pièce peut servir à la restauration. Les portes s’ouvrent vers l’extérieur après avoir été modifiées.
  • 1914 – Les frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser une enseigne en fer blanc pour le magasin de modes Lorber – V. Lorber est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire
  • 1914 (avril) – La Police du Bâtiment constate que les façades sont sales. Le propriétaire habite à Paris. Le maire notifie le locataire principal, la brasserie Frantz, de ravaler la façade.
    1914 (juillet) – L’entreprise de peinture Grimm et Fils demande au nom de la brasserie Frantz l’autorisation de peindre une enseigne Restaurant à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Le commissaire de police transmet la demande au maire – Elle est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1915 – Le dentiste Alfred Roth (6, place Gutenberg) a démonté son enseigne
    1917 – La veuve de Gautier Lau a retiré l’enseigne
  • 1920 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Joseph Rapp demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment déclare que les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890.
  • 1926 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Huck demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment fait la même déclaration qu’en 1920.
  • 1928 – Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Le Ministère de l’instruction publique classe au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour dans la maison qui appartient au sieur Littel.
  • Commission contre les logements insalubres
    1904 – Dix propriétaires de maisons qui donnent sur l’Ulmergraben déclarent partager entre eux les frais pour poser un grillage, dans le cas où la ville intenterait un procès (10 mars 1904).
    1905 (février) – Le maire enjoint l’horloger bijoutier Oscar Büttner de faire grillager les fenêtres vers le fossé Ulmergraben. Le propriétaire répond que ses locataires sont réticents. – Nouvelle demande du maire en mars 1905
    1905 (mars) – Douze propriétaires de maisons qui donnent à la fois sur la rue du Vieil-Hôpital et sur l’Ulmargraben déclarent qu’un grillage obscurcirait davantage les pièces et qu’aucun grillage n’a été exigé dans les cent dernières années. Ils demandent au maire de les dispenser de faire grillager lesdites fenêtres.
    Même requête des propriétaires dont les maisons donnent à la fois sur le Vieux-Marché-aux-Poissons et sur l’Ulmergraben. Ils présentent leurs arguments en quatre points. Max Berlinger (demeurant 50, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons), rédacteur de la supplique, demande que toutes les réponses de la mairie lui soient adressées.
    Note de la ville. Les propriétaires récalcitrants sont une minorité
    1907 – Le propriétaire du n° 40, Heiler, devra ravaler la façade arrière, grillager les fenêtres vers le fossé
    1912 – Propriétaire, Général Kreitmann à Paris et copropriétaire à Rastatt. Mêmes remarques. Les locataires ne doivent pas jeter de détritus dans le fossé
    1915. Commission des logements militaires. Propriétaire, Administration des propriétés de Français mises sous séquestre (Zwangsverwaltung frantzösischer Grundstücke). Remarques en quatre points. Observation de 1917, les poursuites relatives aux grillages des fenêtres sont suspendues
    1923. Cas de tuberculose (Albert Tornelissen)
  • 1938 – Le peintre Emile Kratz ( 5, rue des Balayeurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le maire transmet au commissaire de police et accorde l’autorisation (propriétaire, Antoine Littel, 10, rue de l’Outre, bâtiment classé monument historique)
  • 1940 – Le peintre Charles Fuchs (10 rue Déserte et 3, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de peindre l’enseigne Restaurant à la Licorne (Gasthaus zum Einhorn) en brun sur fond jaune clair – L’inscription est terminée, février 1941
  • 1942 – Le haut commissaire de la ville demande un constat à la Police du Bâtiment pour traiter la demande d’Alfred Lenz qui souhaite continuer à exploiter le restaurant. La Police du Bâtiment répond que le restaurant à la Licorne comprend une salle principale (67 m², hauteur 3,55 mètres), une salle annexe (24 m², hauteur 2,65 mètres), une cuisine (hauteur 2,70 mètres), des toilettes pour hommes au rez-de-chaussée, pour femmes à l’étage. Il est donc possible de continuer à exploiter le fonds à condition de faire les travaux énumérés.
    Alfred Lenz est autorisé à poser une enseigne lumineuse (propriétaire, Litterl, demeurant 1, place de Haguenau). Croquis
  • 1946. La maison a été légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat de sinistré délivré à Alfred Lentz pour dégâts mobiliers dans son restaurant
  • 1947 – La Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim informe la Police du Bâtiment qu’elle a fait déposer l’enseigne du restaurant A la Licorne
  • 1952 – Le préfet autorise Alfred Lentz à reprendre le débit de boissons alcooliques antérieurement tenu par Louis Eligert, par bail passé entre lui et la Brasserie de l’Espérance
  • 1956 – Le propriétaire A. Littel mandate l’architecte Robert Lehmann (1, boulevard Leblois) pour consulter le dossier de la Police du Bâtiment
  • 1956 – René Lombard, professeur à la faculté des sciences de l’Université de Strasbourg souhaite faire poser une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg. Le préfet demande des pièces puis accorde l’autorisation par arrêté du 13 juillet 1956.
  • 1957 (juillet) – Antoine Littel dépose une demande de permis de construire pour la façade arrière du bâtiment sis 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons sous la direction de l’architecte Robert Lehmann – La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres (environ 6 m²) de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben (environ 5 m²). Les travaux de voirie relèvent des Ponts-et-Chaussées puisque l’immeuble fait partie d’un périmètre de reconstruction.
    1957 (avril) – La Police du Bâtiment a constaté que la façade arrière est très fissurée. Les injections de ciment ne feraient qu’alourdir le mur. La façade devra être démolie après qu’on aura étayé les solivages et évacué les locataires.
    1957 (mai) – La Police du Bâtiment constate que la façade arrière menace de s’écrouler. Courrier aux locataires pour les inviter à quitter leur logement – Le maire prend un arrêté de péril le 7 mai 1957
    1957 (août) – La Division I renonce à acquérir la parcelle qui dépasse l’alignement légal vers le fossé Ulmergraben puisqu’elle restera bâtie.
  • 1957 (mars) – Le propriétaire Antoine Littel (demeurant 10, rue de Haguenau) dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Robert Lehmann pour transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben. Les transformations sont projetées en arrière de l’alignement légal. – Autorisation de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée, 23 mai 1957
    Suivi des travaux. L’entreprise Hietter de Molsheim consolide le sous-sol. Le solivage du rez-de-chaussée est soutenu par des piliers en briques posés dans la cour sur les anciennes fondations. Juin 1957. Un escalier en béton armé dans le côté sud-ouest donne accès à la cave. Travaux d’excavation et de coffrage du mur vers la rue du Vieil-Hôpital – Août 1957. Le mur de façade en briques cellulaires est réalisé jusqu’au quatrième étage. L’escalier en béton armé qui permettra d’accéder aux toilettes est terminé – Décembre 1957. Les plâtriers ont terminé leur travail. Le rez-de-chaussée n’est pas aménagé. – Mars 1958. La menuiserie est en cours dans les étages. Le plâtrage est terminé au rez-de-chaussée – Avril 1958. La reconstruction du bâtiment vers la rue du Vieil-Hôpital et la transformation du rez-de-chaussée touchent à leur fin. Le rez-de-chaussée qui devait servir de restaurant sera aménagé en magasin de vente. L’architecte Deuchler devra fournir de nouveaux plans – Juin 1958. Le réception des travaux ne donne lieu à aucune objection. L’aménagement du magasin fera l’objet d’une nouvelle demande.
  • 1958 – M. Beigel, propriétaire du magasin sis au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, autorise Francis Reichel qu’il a chargé de transformer le magasin à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    Représentant des Meubles Etoile, le locataire J. Israelewitz dépose une demande de permis de construire (section 19, parcelle 115) sous la direction de l’ingénieur Francis Reichel – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées accorde son autorisation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, mars 1958
    La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben. Les transformations sont projetées en arrière de l’alignement légal. La Division I renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis.
    Autorisation de transformer la devanture au rez-de-chaussée, juillet 1958
    Note. Une demande de permis de construire avait été déposée le 29 mai 1958 pour aménager un restaurant puis modifiée en remplaçant le restaurant par un magasin de meubles
  • 1958 (juin) – La Police du Bâtiment constate que les Meubles Etoile ont posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées – Demande par le directeur des Meubles Etoile – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous conditions (l’enseigne devra avoir au plus 40 centimètres de haut, les écussons devront rester visibles) – Autorisation
  • 1958 (mai) – Antoine Littel dépose une demande de permis de construire pour la façade arrière du bâtiment sis 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
    Suivi des travaux. Juin 1958. La façade qui menaçait ruine a été démolie. Le solivage des étages est étayé – Juillet 1958. Le mur est en cours de reconstruction. Fondations en béton armé, maçonnerie en briques de 40 centimètres au rez-de-chaussée et aux deux premiers étages. Les deux étages supérieurs auront des murs de 25 centimètres – Octobre, la façade est terminée, le pignon crépi
  • 1960 – Les Meubles Etoile (anciennement Doll et Gruber, société anonyme Aux Etoiles) font poser une nouvelle enseigne (Galeries Barbès) par la société Publi-Est, avec l’accord verbal de l’architecte des Bâtiments de France Guri. L’architecte Guri constate cependant qu’on n’a pas tenu compte de ses observations et demande que l’enseigne soit déposée – L’enseigne n’est pas enlevée. Elle est inscrite à triple taxe pour l’année 1960. Idem pour 1961. Le dossier est provisoirement classé
  • 1968 (février) – La Société d’aménagement de magasins (à Clermont-Ferrand) demande l’autorisation de remplacer l’enseigne Meubles Etoile par Vox – Elle envoie la photographie demandée – Autorisation de poser l’enseigne lumineuse
    1968 (mars) – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Starlux ont posé sans autorisation deux enseignes provisoires – Demande déposée par la Société d’aménagement de magasins (à Clermont-Ferrand) – Autorisation – Les pitons de l’ancienne enseigne sont retirés en décembre 1968 après plusieurs demandes
  • 1968 (mars) – Le maire demande à Charles Hincker, demeurant sur place, de faire ravaler la maison. Même lettre quelques jours plus tard à Mme Alfred Gœhry (demeurant 10, place de Haguenau) puis à Sonia Hincker (demeurant 10, place de la Gare)
    1968 (août) – Le maire écrit à l’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri pour qu’il soutienne le propriétaire Charles Hincker dans sa demande de subvention. Les travaux seront exécutés l’année suivante sous la direction des Monuments historiques.
    1969 (octobre) – L’entreprise Chanzy et Pardoux est autorisée au nom des Monuments historiques à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, décembre 1969
    1969 (novembre) – Les meubles Etoile devront payer les droits de deux enseignes pour 1968 faute d’avoir averti de leur dépose avant janvier 1969.
  • 1973 – Le maire autorise la maison Vox à une vente par liquidation
  • 1980 – L’entreprise C.M. Peinture, de Kirrwiller, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Le ravalement est terminé, décembre 1980.
    1982 – L’entreprise Antoine Nocera, de Schiltigheim, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Le ravalement est terminé, janvier 1983.
    1982 – Charles-Albert Hincker (demeurant place de la Gare) demande une subvention pour la façade vers la rue du Vieil-Hôpital (n° 29) – Devis de l’entrepreneur Richard Nimmler de Drusenheim – Travaux terminés, mars 1982. Les travaux ne sont pas subventionnés parce que la teinte diffère de celle indiquée par l’architecte des Bâtiments de France. La subvention est cependant versée après un entretien avec l’architecte des Bâtiments de France.
  • 1981 – Les stores Hagenstein demandent au nom de la Siègerie l’autorisation de poser trois stores en corbeille portant l’enseigne – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1982 – Le magasin demande au maire de proroger l’autorisation – L’autorisation est périmée sans que les objets aient été posés
    1984 – Le maire autorise le magasin la Siègerie à vendre par liquidation
    1985 – Le maire autorise la boutique Cinna (La Siègerie) à vendre par liquidation
  • 1983 – L’architecte des Bâtiments de France autorise le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour
  • 1987 – Le locataire René Mertz dépose une demande pour modifier la devanture et aménager le local commercial – Visite des lieux avec le propriétaire, décembre
    1988 (février) – L’architecte des Bâtiments de France proteste contre les transformations qui ont notamment abîmé les encadrements en pierre
    1988 (mars) – La Direction du travail n’a pas d’observation à faire – La commission de sécurité fait son rapport
    1988 (avril) – René Mertz retire ses demandes – Les parties s’accordent pour restaurer les pierres abîmées
    1988 (juin) – Rapport de la commission de sécurité au magasin Georges Rech

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du drapier Loup von Molsheim qui épouse en 1572 Catherine Reiff

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 51-v, n° 152)
1572. Dominica VII [Post Trinitatis]. H. Wolff von Moltzheim, J Catarina Reiffin h. Conrad Reiffen nachgelasene dochter, 5. Augusti (i 54)

La maison passe ensuite (en 1601 d’après les titres allégués par la suite) au drapier Thiébaut Brand qui épouse en 1588 Ursule Jœger, fille du secrétaire à la Tour aux deniers Ambroise Jœrger

Mariage, cathédrale (luth. p. 151)
1588 Dominica XVII. post Trinitatis. 22 Septembris. Theobald Brand der Tuchmann vnd J. Ursula, h. Ambrosi Jörgers Schreibers aufm Pfenningthurn tochter. Eingesegnet Zinstags den 8. Octobris (i 79)

Les Quinze en février 1611 évoquent la succession de Thiébaut Brand qui vient de mourir. La rumeur publique évalue ses biens à 80 000 ou même à 100 000 livres. Les Quinze demandent au bureau de la Taille de lui communiquer l’inventaire quand elle le recevra. Les Quinze proposent en août de confronter ses conclusions à celles de la Taille. On constate à la fin du même mois que le défunt a déclaré une fortune inférieure de 80 000 livres à sa fortune réelle. Les Quinze estiment qu’un redressement calculé sur 14 ans est excessif et qu’il faudrait se limiter à dix ans. La somme à régler s’élève à 3 022 livres. Les héritiers demandent en septembre que l’arriéré à régler soit réduit, à quoi les Quinze opposent un refus, réitéré en décembre et confirmé en mars de l’année suivante, les héritiers devant s’y conformer sous peine d’une amende de 100 livres.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 31) Donnerstag den 7. Februarÿ – Diebold Branden Inventarium
H. Stettmeister Prechter Zeigt ahn, Er seÿ vonn einem Herrn inn der großen stuben berichtet worden, das Diebold Brand mit todt abgangen, Vnnd ein sattliche nahrung Verlassen. Da es dann nuhnmehr an dem das das Inventarium (.welches wie etliche fürgeben vff 80.000 fl aber wie andere sagen vff 100.000 fl. sich erstrecken soll.) vff den stall wird gelieffert werden, dieweÿl nuhn der Stallschreiber Verwanth, vnnd der ein dreÿer Sebastian Band des Verstorbenen bruder, möcht mann darvonn red halten, wie manns damit machen woll, Hanns Schmaltzen seeligen Inventarium hetten die dreÿer, so bald sie es empfangen, mein Herren liffern müeßen. Ob Jetz wider solche Verordnung Zuthun stünd Zu mein Herren, Wann es gelieffert, kondt mann sich alß dann Vergleichen, ob mann den dreÿern solches abzuhandlen, bevohlen, oder Inen genandt Zuordnen woll. Erkant inn der Anderen Vmbfrag. Es sollen herren geordnet werden, die Georg Müegen vnd Daniel Haaßen, beede dreÿer vfm Stall beschicken, vnnd Inen bevohlen, wann das Inventarium vff den Stall gebracht, dasselb mein Herren Zuliffern solches aber beÿ Iren eÿden in geheim vnd verschweÿgen Zuhalten. B. Mr.

(f° 213-v) Mittwoch den 14. Augusti – Diebold Branden Inventarium
H. Georg Müeg vnd Daniel Haaß, beede dreÿer vff dem Stall, erschienen vnd Zeigen ahn, demnach Inen kurtz Verrückter Zeÿt bevohlen worden, wann weÿlandt Diebold Branden seeligen Inventarium vff den Stall gepracht würd, Sie dasselb meinen gnedigen Herren den Fünffzehen lifferen solten, vnd nunmehr dasselbige Verschienen Montag daselbsten producirt So hetten sie nicht vnderlaßen sollen, solchen empfangenen bevelch nach, wie die es besichtigen, vnd bedencken, was darmit für Zunehmen. Ist bevohlen H. Heüßen vnnd H. Geigern.

(f° 239) Zinstag den 27. Augusti – Diebold Branden s. Inventarium
Daniel Haaß dreÿer vff dem Stall erscheint, den hatt man aber wider laßen abtretten, Wie man vernimbt, Ist es vmb Diebold Branden seeligen Inventarium Zuthun, welches die dreÿ vff dem Stall gern wider haben vnnd abhandlen wolten. geschiht von herren Geigeren, alß dem einen Zu deßen geschäfft verordneten Herren bericht, das gleich wohl albereit nun vberschlag gemacht, aber es seÿ vonnöthen, das die vff dem stall das Inventarium auch abhandlen, damit man hernach sehen könne, Wie es zusammen stimme daruff mir bevohlen worden, Ime Haaßen Inmaßen auch allso bald beschehen, das Inventarium Zulifferen, vnnd darbeÿ anzuzeigen, wann die abhandlung gemacht, mit dieselb. neben dem Inventario wider Zu Zustellen.

(f° 244) Sambstags den 31. Augusti – Diebold Branden s. Inventarium
Diebold Branden seeligen Inventarÿ halben Zeigt H. Geiger ahn, demnach Ime vnnd Hrn Heüßen bevohlen worden, solch Inventarium Zubesichtigen, were dasselbig beschehen, vnnd befinde sich, das er etlich vnd 80 taußend gulden Zuwenig Verstalt vnnd verschatzt, allso die dreÿ vff dem Stall wie Inen neuwlichen das Inventarium wider geliffert word. seithero an statt Bastian Branden vnd des Stallschreibers als verwanth. Johann Meichßnern Zu sich gezogen vnnd berüert Inventarium abgehandelt, aber Inn solcher abhandlung 14. Jar zu ruck gerechnet, vnd nur das stallgeld, die schatzung außgelaßen worden. Were allso der nachtrag, Ir der dreÿ gemachter ab rechnung nach, sampt Zweÿen Verfallenen vnd noch außstendigen Stallgelten, außgenohmen die schatzung, 2052. lib. d. daruf melden nuhn die Verordneten Herren weitter, das sie Ires theils der meinung, es seÿ mit den 14 Jaren Zuvil, sonderen das nachrechnen kondte Wohl beÿ Zehen Jaren gelaßen doch müße die schatzung auch darzu gesetzt werden, das würde sich, wie H. Geig. den Vberschlag gemacht, Zusammen anlaufen vff 3036. lib. d. stehe aber alles Zu meiner Herren belieben. Erkant, Mann soll den nachtrag des Stallgeldts Zehen Jar Zuruck, Vnnd die Zehen Järig schatzung darzu rechen, vnnd die erben daßelb. Wie auch noch darüber Zur straaff 600. lib. d Zuerstatten schuldig sein.
Wie es nuhn Zweÿ geschlagen, ist mein Herren erlaubt worden, dann die dreÿ geheimen stuben zusammen kommen. Es hatt aber H Geiger mit bevohlen, nach Daniel Haaßen Zuschicken, vnnd demselben Zu Vermelden, das die dreÿ vffm Stall ein andere abrechnung machen, das stallgeld vff Zehen Jahr Zu ruck richten die schatzung Vnnd noch außstendige Zweÿ Järige stallgeld darzu setzen, vnd woh möglich dißen abend wider lifern lassen solten. Welches Ich Verricht, vnnd H.. Haaß sich dessen auch erbotten.
[in margine :] diße erkandtnus ist Daniel Haaßen vnd dem Stallschreiber, durch beede H. XV. meister, angezeigt, vnd darbeÿ bevohlen worden, gleichwohl alles Zuempfahen, aber die schatzung in die looßung stub, vnd die straaff den XV. schreiber Zuliefern waß nuhn stallgeld od. schatzung findet sich hieund. Actum den 2. 7.br 1611.

(f° 245) Eodem die, hora media quinta – Diebold Branden s. Inventarium
Alß mann nach beÿm abend Zehren gewesen, hatt Daniel Haaß die neuw abhandlung dieboldt Branden seeligen Inventarÿ gebracht, die thut nuhn, für 10. Jar nachtrag des stallgeldts 1266. lib. für die ersten fünff Jar schatzung 844. lib. für die anderen fünff Jar schatzung 633. lib. vnd dann für die Zweÿ hinderstelligen stallgeld 279. lib. 12. ß allso Zusammen 3022. lib. 12. ß. Welche ab rechnung h. Geiger Zu sich genohmen, aber volgenden Montag morgens Wider geliffert, mit vermelden, das sie recht vnnd Just, pleibt allso darbeÿ, vnd muß neben der straaff, Vermög nechstergangenen erkantnus abgericht. werden. So hatt auch Daniel Haaß das Brandisch. Inventarium wider empfang.

(f° 252-v) Sambstag den 14. Septembris – Diebold Branden s. Inventarium
Weÿland Dieboldt Branden seeligen Wittib Vogt, Johann Seÿpel erscheint für sich, vnd auch innahmen der Kinder Vogts Bernhard Branden, so Jetzmahlen nicht inn der Statt, Vnnd Vbergibt durch M. Dachtleren ein Supplication, welche abgeleßen worden, darinnen sie beede Vögt bitten auß eingebrachten Ursachen, wollen mein Herren Zuvorderist die, sein Branden Inventarÿ vnd nahrung halben, den erben erkandte straaff der 600. lib. fallen laßen, auch das vberig gnädig vnnd allso moderiren vnnd milteren, das es Iren Pflegersohnen nicht gar Zu schwehr falle. & neben dieße Supplication ist auch ein beÿlag producirt worden, wie sein Branden nahrung von Jaren Zu Jaren Zugenohmen. Erkant, Mann solls durchauß beÿ voriger erkandtnus, sowohl des Stallgeldts vnnd der schatzung alß auch der straaff halben verpleiben lassen.

(f° 339) Sambstag den 28. Decembris – Diebold Branden s. Inventarium
Weÿland Dieboldt Branden seeligen Wittib Vnnd Vögt, Hanns Seÿpell Vnnd Bernhard Brand erschienen, vnnd vbergeben durch M. Dachtlern ein ferner unterthänig Suppliciren so abgeleßen worden, Darinnen bitten sie, auß angezogenen Ursachen nochmahlen, mann woll die Iren Vogts: vnnd Pflegersohnen vfferlegte straaff wegen befundener nahrung, fallen lassen, auch die schatzungen gnedig moderiren vnnd milteren & daruff man die Recess hieoben fol: 244. 245. vnd 252. auch verleßen, vnnd Erkant, Mann solls nochmahlen beÿ vorigem bescheÿdt verpleiben laßen.

1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
(f° 5) Sambstag den 11. Januarÿ – Diebold Branden s. Inventarium
H. Zetzner Zeigt an H. Geiger were neben Ime Zu dem bedacht verordnet gewesen, Ob Diebold Branden seeligen erben, an der vfferlegten straaff etwaß nach Zulassen der aber nicht mehr in dißer stuben, werd Ime allso ein anderer H. Zu Zugeben sein. Erkant, H. Hanns Michael Heüß.

(f° 59) Sambstag den 7. Martÿ – Diebold Branden seeligen Inventarium
H. Kopp, H. Heuß, H. Zetzner haben heüth acht tag bedacht, Wie es mit den 600. lib. d. straff Zuhalten, Welche Diebold Branden seeligen Wittib vnnd erben, vonn wegen gedachten Ires Haußwürths vnnd Vatters befundenen starcken nahrung vnd hergegen geringen Verfallens vnnd verschatzens, vfferlegt worden, vnnd lassen solchen Iren bedacht durch H. Englern, auß seiner consignation ableßen, seind der meinung, das es beÿ der abgeforderten schatzung der ergangenen erkandtnußen gemäß, verpleiben soll, Waß aber die 600. lib. d straaff anlangt, stecke dieselb wohl inn dem starcken nachtrag der 3022. lib. 12. ß stallgeldts vnd schatzung, Wie solches auß dem ferndrigen Protocoll fol. 245. abgeleßen worden, da sie dann erstlich darfür gehalten, mann möchte d. halb daran, aber letstlich geschloßen, daß man die Völlig straaff solt schwinden vnd nachlaßen, sintemahl Kein exempel Vorhanden, das man dergleichen straaff abgenohmen, Wah sich kein sonderer betrug oder falsch befunden, alß wie mit Hannß Schmaltzen vnd newlich mit Claudina Blampignon beschehen. Erkandt, Vnnd ist der Herren bedencken gevolgt. Weÿl aber die schatzung noch nicht erlegt, ist nach einmahl Vmbgefragt, waß man Inen darzu für Zeÿt ansetzen, Vnd ob man Inen darzu für Zeÿt ansetzen, vnd ob man auch ein straaff bestimmen woll. Erkant, Sie sollen solche inn 14 Tagen den Looßungs Herren liffern, beÿ straaff 100 pfund pfenning.

Ursule Jœrger veuve de Thiébaut Brand se remarie en 1612 avec Thiébaut Widt : contrat de mariage, célébration
1612 (14.1.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 411
(Eheberedung) zwüschen dem Ehrenvest vndt vornehmen Hrn Theobald Widen burgers alhie Zue Straßburg als dem Hochzeitter ane einem
So dan der Ehren vnd tugendreichen fr. Ursulen Georgerin weÿland Theobald Branden des handelsmans vnd burgers Zu Straßburg selig wittwen als der hochzeitterin andern theils
Beschehen vnd verhandelt In des heilig Reichs freÿen Statt Straßburg Zinstags den 14. Januarÿ In dem Jar des herrn als man Zalte 1612
[unterzeichnet] Johann Seüppell der fraw hochzeiterin vogt

Mariage, cathédrale (luth. p. 277)
1612. den 5. post Epiphanias. H Theobald Witt und fraw Ursula Theobald Branden des handelsmanns n.g. witwe (i 142)

Acte qui cite les enfants et héritiers de Thiébaut Brand, soit Jean Thiébaut, Anne Marie, Ambroise, Ursule, Sébastien et Georges Frédéric
1613 (22. Maÿ), Chancellerie, vol. 403 (Gemein Contract Buch) f° 61
Vertrag zwischenThiebald Branden seligen wittwen vnd erben vnd dann Bernhard Branden
erschienen seind vnserer Rhats bewandte Friderich Held, Johann Meychsner vnd Conrad Stör, vnd beneben Ihnen vnserer Burger Theobald Widt als ehevogt Ursulæ Georgerin, Hanß Theobald Brand, Hanß Jacob Meÿer als von vns geordneter vogt, Annæ Mariæ, Ambrosy, Ursulæ, Sebastiani vnd Georg Friderich aller weÿland vnserers gewesenen Burgers Theobald Branden des handelsmanns seligen mit obernanter Ursulæ Georgin ehelich erzegter Kinder als Clagere an einem

Jean Thiébaut et Ambroise Brand ont vendu la maison et le fonds de commerce neuf mois auparavant à Jean Grossnickel. Ils s’entendent avec leurs créanciers en décembre 1620 sur les droits de mutation qui ont été indûment perçus d’après une décision du Petit Sénat.

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
(f° 201-v) Sambstags den 9. Decemb. – Hannß Diebold und Ambrosÿ Branden Creditoren Außschutz – Hannß Großnickel – Pfund Zoll
Wegen Hannß Diebold und Ambrosÿ Branden Creditoren Außschutz Erschienen Johann Dieterich vnd Samuel Gallera p. Tromern, hetten derselben behausung vnd Gewerb vor dreÿ Viertel Jharen Hannß Großnickeln für 3450 lib.d. Zu Kauffen geben, darunder 5000. fl. Straßburger Wehrung in Capital theils Zu 4. Vnd 5. p. Ct° bestendig Vff der behausung stehen, daß überig ablösig Seÿ aber durch Herrn Saltzman den Alten Rhatschreibern dem Pfund Zollern angeben worden alß Wann es alles ablösig, dahero der Pfund zoller den gantzen Pfund Zoll erfordert Vnd darauff Von E Kleinen Rhat erkantnus ergangen denselben in 3. tage Vollkommenlich Zuerlegen. Bitt des Alten Rhatschreibers bericht Zuerfordern, der dann bekennen würd, daß ers ex errore Unrecht angeben. Darüber Ist H. Saltzman also bald Vernommen, hatt bekhant, daß es ex errore beschehen. Erk. Soll dem Kleinen Rhatschreiber angezeigt werd.

Fils du marchand de sel Nicolas Grossnickel à Saint-Nicolas-de-Port, Jean Grossnickel épouse en 1616 Marguerite Berger, fille su sellier municipal Chrétien Berger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 109 n° 14)
1616. den 6. Maÿ seind ehelich eingesegnet word. Johann Großnickel von Portenaw im Bischthumb Metz gelegen Herrn Niclaus Großnickels des Saltzhändlers und Burgers daselbst ehelicher Sohn, Vnnd Jungfraw Margaret Christman Bergers des Stattsattlers alhie eheliche Tochter (i 119)

Jean Grossnickel devient bourgeois en août 1616 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 783
Hannß Großnickhel Von Portenauw d. handelßman kaufft d. Buerg.recht mit Beÿstandt Jörg hagen vnd hanß Melchior Sülberradt deß Lohnherrn Vnd Wüll Zu Spüglern dienen. Actum den 12. Augusti Aô 1616

Marguerite Seupel femme de Loup von Molsheim donne quittance au marchand Jean Georges [sic] Grossnickel

1622 (ut spâ [xxiiij Septembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 354
(Inchoat in Prot. fol: 263) Erschienen Margredt Seüplerin, Hn Wolff von Molßheim burgers Zu Straßburg haußfr. mit beÿstand d. h. hanß Friedrich Seuppels Ihres Bruders
hatt bekhandt vnd In gegenwertigkheit h. hannß Groß Nickel handelßmanns burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
daß ermelt. hannß Groß Nickel Ihro Bekhennerin Zu gutten genüg. ihr d bezahlt
1000 guldin, vermög hauptgutt von v Ane 4000 gd hauptgutt, so ermeld. hannß Groß Nickel vonn seiner Behaußung Am fischmarck & gelegen Zuuerzinßen pflichtig, vermög hauptbrieffs vnd. d. Statt Contract 7. Martÿ 1601. beÿ Jacob Kügler angeb.

Le corps des selliers fait grief à Jean Grossnickel de vendre des selles et des équipages en-dehors de foires en contrevenant au règlement. Ils portent l’affaire devant les Quinze. Jean Grossnickel devra s’abstenir d’un tel commerce sous peine d’amende.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50)
(f° 86-v) Sambstags den 18. Maÿ – Sattlerhandwerck Ca. Johann Großnickel
Tr. Wegen des algemeinen Sattlerhandwercks Erschienen Hannß Hetzel, Hannß Hanold vnd Jacob Keller, die Sattler, haben Vorgebieten laßen, Vnd übergeben wider dennselben Und.thenige Supplication so abgelesen worden, Vnd beschweren sich d. er dem Handwerck eingriff thue in dem er die Sättel sampt hindern Vnd Vordern Zeüg, wie auch die hulfften, Vnd waß Zu außstaffierung der Pferd, Von Sattler arbeit Von nöthen, Zu Lohr auffkauff, Vnd alhie inn vnd außerhalb der Meßen offentlich fail hatt, Vnd Verkauffen thut, & bitten deroweg. Ihme solches beÿ nambhaffter Straff Zu inhibiren, Vnd die beÿ Articuln Zu handhaben. D. Geiger sagt, Er were in facto emirt, bitt communication vnd Zeit Zu der handlung. Seind nach abdrettung der Parteien, die Articul so die Meisterschafft producirt abgelesen Vnd daruff Erkannt Er soll gegentheil Großnickeln Zeit der Ordnung Zugelaßen sein, In deßen inhibiren, dißer sich dieser handlung Kauffens vnd Verkauffens enthalten soll beÿ Straff 10. lib.

Loup von Molsheim donne quittance à Jean Grossnickel de sommes stipulées au contrat dressé par Jacques Kügler le 7 mars 1601. Le contrat renvoie à l’acte ci-dessus passé en 1622.

1624 (ut spâ [xvij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 452 f° 188
(Inchoat. in Prot. fol. 120) Erschienen h. Wolff von Molßheim burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h. hannß Groß Nickell handelßmanns burgers Zu Straßburg – 1000 gulden Straßburg Ane 3000 gl. wng.
so bemelter H. Groß Nickell von seiner behaußung Am fischmarck gelg. zuverzinßen pflichtig, vermög hauptbrieffs vnd. d. St. Contract Ins.ell d 7. Martÿ 1601. beÿ Notar. Jacob Kugler Angeb.
(vide in Reg. 1622. fol: 354)

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Grossnickel d’héberger contre rétribution des hôtes, dont des prêtres, en logeant aussi leurs chevaux. Les cadeaux qu’il accepte sont considérés comme une rétribution. Jean Grossnickel devra à l’avenir s’abstenir sous peine d’amende d’héberger des hôtes en-dehors des foires.
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)

(f° 208-v) Sambstags den 2. 7.bris – Freÿburger Ca Hannß Großnickel
Freÿburger Zunfftmeister H. Heinrich Haaß Erschinen Hannß Großnickel Handelsmann, vbergibt wider denselben ein Extract vß ermelter Zunfft Memorial pit Abhör, Ille per Dr. Knaf. pit Copias vnd 8 tag, geschehe daß Anbring. Zweifelß freÿ dahero weil Er Frembde so wahren beÿ Ihme vßnemmen, bißweÿlen tractire, & d Reng. Sagt, die Sach seÿ beÿ der Zunfft vßgemacht, such man allein die Execution & tretten ab & Ir bericht seÿ v.ständigt Groß Nickel speiß bißweÿlen 5. 6. oder mehr Pfaffen, 2 oder 3 tag lang, nemme Zwar kein Irrten von denselben laß sich aber wohl v.Ehren & H Gambß sagt, die Sach seÿ beÿ der Zunfft vßgemacht, pit vmb handhabung der Art. Erkandt, Copeÿ vnd Acht tag Zugelaßen.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
(f° 122-v) Sambstags den 26.t Maÿ – Freÿburger Zunfftmeister Daniel Gaßner Erschien Ca. Hannß Groß Nicel Erholt per Dr. Reng. wider denselbe die Sambt. den 2. 7.bris 626. vbergebene Zunfft Extractus vndt pit Zuerkennen wie damahlen gebetten & Dr. Knaf. nomine Citato producirt underthänigen gegen bericht, pit abhör & Dr. Reng, setzts.
Ober Vngeltth. sonderlich H. Schach referiret, daß beclagter sehr wider Ordtnung handellt, gebe frembden Prælaten vnd andern mehr Persohnen, den Atzt Zwischen den Meßen, Stell auch derselben Pferdt, fordere Zwar kein Irrten ein, nemme aber doppelt v.Ehrung dagegen, dardurch seÿ daß Vngelt erfehrt vndt die wührt beschwert, were Ihme vßerhalb der Meß solches fürters Zuthun beÿ straff Zu Inhibiren In der Meß macht haben wie ein Anderer burger auch Erkandt, Obervngellt Hh. sollen deßwegen ein reiflichen bedacht faßen vndt wider für Mein Herren bringen. Parten so lang Zur gedult Zuweÿsen.

(f° 163-v) Zinstags den 26. Junÿ – Freÿburger Ca. Groß Nickel
Obervngellt Hh. referiren, In dem Streit sich haltend Zwischen E. Ers. Zunfft der Freÿburger vndt Johann Groß Niclen, seÿ Ihnen Jüngsthin ein bedacht Zu faßen befohlen worden, haben alh. die Sach erwogen befunden, daß beclagter Groß Niel wider die vngellt vndt d. wührt ordn. bißhero pecciert, In dem Er vnderschiedlichen Geistlichen In seinem Losament tractiert, beherbergt auch Ihre Pfert vfstellt, Zwar nit geständig sein will daß Er Irrten, aber ansehnliche Præsenten von Ihnen annemme, Welches aber in effectu Nichts Anderß dann Ein Irrten, Warab sich die würth pillich Zubeschweren, hetten allso vff M. H. gutheißen den bedacht dahin gestellt, daß Groß Nickel Zwischen den Messen beÿ straff 25. lb. d dergleichen tractieren vndt beherbergen sich müeßigen soll, will Er einen oder andern herren vnd bekandten gastieren, mög Er solche vß den herbergen Zu sich erbitten. In den Meßen Ihme freÿ stehen, wie andere burger Allso auch Er, vf zunemmen, Jedoch v.mög ordtnung, Sich am vngellt darumb anmelden. Erkandt, der herren bedencken gevolgt.
[in margine :] Mittw. den 27. diß H. Trausch vnd H. Fridolß. Daniel Gaßnern allß Zunfft Meister Zum Freÿb. und Groß Nicklen dißer bescheid angezeigt.

Jean Grossnickel hypothèque la maison au profit de Joseph Buisson. En marge, quittance accordée en 1629 à la veuve puis en 1634 à la veuve et son deuxième mari Oswald Berger.

1628 (ut spâ [13. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 137-v
Erschienen Herr Johann Großniclauß handelßmann burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Joseph Buison Auch Burg. Alhie – schuldig seÿen 100 aspanische dublonen in specie a 5 R. d. stuck bahr gelühen
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffstatt, vnd hind.hauß mit Allen Ihrem gebäwen & geleg. Inn d. St. St. Vnd. Am Fischmarck eins neben Seboldt Neher, anderseit Jost Schwanfelders s. Witwen, hind. vff den Vlmer graben stoßend, dauon gend 5 ß 10. s bod. Zinß der Rothen Kirchen Alhie Vnd dann ist solche behaußung zuuor noch verhafftet vmb 250. lb denen Molßheimischen Erben
[in margine :] Erschienen Joseph Buison hatt in gegensein weÿl. Johann Großniclauß des Debitoris see: wittib vnd Kinder vögten Simon de Lamer vnd H hanß Ludwig Koben (…) Act. den 12. Maÿ 1629.
[in margine :] Erschienen H Michel Buißon der handelsmann, für ich selbsten vnd alß Befelhaber Joseph Buißons deß Creditoris nachgelaßenen Vbrig. Erben (…) bekante in gegensein H Oßwaldt Bergers auch Handelßmanns alhie alß Ehevogt Margreth des debitoris nachgelaßener witiben (…) q.tirt, Actum den 8. Xbris 1634

Marguerite Berger se remarie en 1630 avec le marchand Oswald Berger, originaire de Colmar
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 160 n° 22)
1630. Dom: 17. Trinitatis. Herr Oswaldt Berger Burger vnd Handelsman alhie, vnd Fr: Margaretha, weiland Herrn Johan Großnickel des gewesenen Burgers vnd handelsman s. alhie hinderl. witwe (i 173)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 90-v) Dominica 17. Trinit. den 19. 7.br. Oßwald Berger d. burger vnd Handelsmann von Colmar vnd Margretha Johan Großnickels des burgers vnd handelsmanns alhie nachgelaßene wittib, S. Claus (i 97)

Les quatre enfants de Jean Grossnickel louent la maison au marchand Pierre de Barry

1641 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 631-v
Erschienen H. Johann Enoch Meÿer Goldtarbeiter, burger Zu Straßburg, alß Ehevogt Margarethæ Großniclaußin, So dann H Daniel Dieterichs deß Goldtschmidts, alß Vogten Johannis, Johann Niclaußen und Johann Melchiors der Großniclaußen, weÿ: Johann Großniclaußen geweßenen handelßmanns alhie dreÿer lediger Kindern befelchhaber H Johann Ludwig Hipolitus, der Notarius, auch burger Zu Str.
haben in gegenwärtigkeit H. Peter De barri handelßmanns alhie
dreÿ Jahr lang Von nechst kommend Weÿhenachten nach einander Volgend Verlühen, Ein Behaußung, sambt dem Boden, und allen andern deren gebäwen & alhie am Vnd. Fischmarckht, einseit neben Sebold Nehers see: Wittiben, anderseit neben N. Schwanfelders see. Wittibin und Erben, hind. vff den Vlmer graben stoßend, für vnd vmb einen Jährlich. Zinß benantlich 120 gulden

L’orfèvre Jean Enoch Meyer et sa femme Marguerite Grossnickel hypothèquent leur quart de maison au profit des autres enfants de Jean Grossnickel

1641 (16. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 541-v
Erschienen Johann Enoch Meÿer der Goldarbeiter burger alhie und Margaretha Großnickhellin, sein eheliche haußfraw mit beÿstand H Johann Peter Günthels des Notarÿ und hannß Georg Kreßen des Schneiders beeder burgern alhie alß ihrer hierzu insonderheit erbettener nechster v.wanthen
haben in gegenwärtigkeit weÿl. H Johann Großnickhels des handelßmanns seel. hinderlaßener dreÿer lediger Söhn, ihr des Schulbekennern Schwäger und Brüder Vogts Daniel Dieterich des Goldschmidts auch burgers alhie – schuldig seÿen 100 Pfund Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Viertertheil Ihnen den bekhenern für ungetheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflein, hinderhauß und Stallung auch allen anderen deren gebäwen geleg. in der St. Str. ahne dem Undern Vischmarckh einseit neben weÿl. Seebald Nehers Wittiben Und Erben anderseit neben Jost Schwanfelders seel. Witibin, hienden vff den Ulmergraben stoßend, daran die Überigen Antheil Vorenanter behaußung ihr bekennerin Brüedern Zuständig Von solcher gantzen Behaußung gehen Jährlich j. lib. x ß d. Ehrschätzigs Zinßes den Armen Sondersiechern Zur Rothen Kürchen alhie, So seind diße Häußer auch hievor v.hafftet umb 260. lib. 10 ß Nachtrag Georg Wolleben des Ampts schaffners Zu Westhoffen Erben, und dan ist dißer Vierte theil auch noch v.hafftet umb 100 Lib. Weÿl. H Claudi Guischardts seel. Kindern

Les enfants Grossnickel louent une partie de la maison à Isaac Gemmo (Gemaux) de Phalsbourg

1646 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 47-V
Erschienen Hannß Georg Kreß, der Schneider, alß Weÿl. Johann Großniclaußen, deß Handelsmanns seel. hind. laßener Kindern Vogt, mit beÿstand Johann Großniclaußen, deß seinen Vogts Sohns selbsten
hatt in gegensein H Isaac Gemmo Von Pfaltzburg, Schirmbß Verwanthens allhier
daß Er demselben Vffrecht Ein Jahr lang von jüngst Verschienenen Weÿhenachten angerechnet Verlühen habe, eine gantze Vordere Behaußung, nichts dauon alß den Laden außgenohmen, für und vmb 30 Reichßthaler

Les héritiers Grossnickel louent la maison au marchand Jean Paul Kolb, assisté de son beau père David Spæner

1647 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 199-v
Erschienen weÿl. Johann Großniclauß. deß Handelßmanns seel. nachgelaßener Kinder Vogt Hannß Georg Kreß, der Schneider, mit beÿstand Johann Großniclaußen, deß einen Vogts sohns selbsten
hatt in gegensein H. Hannß Paul Kolben deß Handelßmanns vnd Burgers alhie, mit beÿstand H. David Späners auch Handelßmanns seines Schwäher Vatters vnd Jacob Küeteuschen beeder Burg. zu Straßburg
Verlühen habe eine Gewerbß Behaußung mit dero Gaden auch allen deren Gebäwen alhie am Fischmarckh neben weÿl. Sebold Nähers seel. Wittib Vnd Erben ein Und anderseit neben Jost Schwanfelders seel. nachgelaßener Wittib Vnd hind. Vff den Vlmergrüen stoßend gelegen, Vff dreÿ Jahr lang Von nechstkünfftig Johannis Baptistæ angerechnet, vmb einen Jährlichen Zinnß benantlich 60 pfund
[in margine :] (…) so haben Sie hierauff diß Verschreibung zu cassiren befohlen v.schr. Actum den 10. Julÿ A° 1650.

Jean Nicolas et Jean Melchior Grossnickel louent la maison à leur frère aîné Jean Grossnickel

1650 (22. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 707
Erschienen Johannes Großniclauß für sich selbsten mit beÿstand Hannß Kleinen deß Schuhmachers an einem,
So dann hannß Niclauß und hannß Melchior die Großniclauß Gebrüder, am andern theil – mit einander. brüderlich verglich. und die Herren Vogteÿrichter am 29. Junÿ iüngsthien darein consentirt hetten,
daß Er Johannes der ältere Bruder die gemeine Großniclaußische alhie am undern Fischmarckh und oberhalb deß Bockhß gelegene Behaußung sechß Jahr lang von nechstverschienenen Joh. Bapt: angerechnet, umb 60. lib. iährlich zinnßes lehnungsweiß zu genießen befügt
Dabeÿ geweß. hannß Georg Kreß der Schneider alß der treÿ Großniclaußisch. Gebrüd noch ohnentledigter Vogt

Jean Grossnickel loue toute la maison au marchand Abraham Herff, déjà locataire depuis un an

1651 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 566
Erschienen H Johannes Großniclauß
hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns
verlühen habe die Großniclaußische gantze Gewerbß behaußung, nichts davon alß den Kast. vor d. thür und die treÿ Käst. im Hauß außgenohmen, alhie am undern Fischmarckh einseit neb. weÿl. Sebolt Nähers seel: wittib und erb., anderseit neb. Jost Schwanfelders seel. wittib, hind. vff den Ulmer Graben stoßend gelegen, vff vier Jahr lang von nechst verschienenen Joh. Bapt: angerechnet, um einen iährlich. Zinß benantlich. 60. lib
Und weilen d. Entlehner diße Behaußung schon ein Jahr lang in lehnung gehabt und darvon den hauß Zinnß abgerichtet, so hat d. Verleÿher Ihne auch deßhalben quittirt, Hiebeÿ ist zugleich erschienen hannß Niclauß Großniclauß der Krämer deß Verleÿhers Brud.n der hatt angezeigt wiewohl in der am 22. Julÿ a° 1650. verschriebenen Lehnung außtrucklich versehen ist, daß wann der ietzige Verleÿher damahlige entlehner den darinnen bestimpten iährlich zinnß nicht richtig abstatten würde, Er hinten auff Niclauß sampt dem Bruder hannß Melchiorn dieße Behaußung anderwerts verleÿh. od. selbst gebrauch. mögen (…)

Inventaire des biens délaissés à Strasbourg par le capitaine Jean Daursyn dressé à la requête de sa femme Marie Meyer dans la maison des héritiers Jean Grossnickel

1651 (4.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 19) n° 16
Inventarium vndt Beschreibung Aller der Jeingen Mobilien, so Weÿland dem Ehrenvesten vnd Mannhafften Herrn Johann Daursÿ, Capitain gehörig gewesen, vndt Er nach seinem Abreÿßen alhie zu Straßburg hinderlaßen, Welche die Ehren vndt Viel tugendreiche Fraw Maria Meÿerin sei hinterpliebene fraw wittib vff freundtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenuesten vndt Hochgeachten Herrn Daniel Thomaßen Churfürstlich Pfältzischen Wohlbesteldten Ober Schultheÿßen Zu St. Lamprecht, alß deß abgeleibten Herrn Capitain seel. in Erster Ehe ehelich erzielter hindpliebener dochter befehlhabers, geeügt vndt gezeigt (…) So beschehen auff Freÿtag den 4. Julÿ A° 1651.
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg auff dem Vischmarckth gelegener Behaußung, so würckl. H. Johann Großnickels geweßenen handelßmanns v. Burgers alhie seel. Erben eigenthümlich gehörig, ietzmahlen aber H Abraham Herff d. handelßmann und Burger alhie Lehnungsweiße bewohnt, Ist befunden word. wie volgt.
Oben auff Inn einer Cammer
Sa. des Haußraths 60, Sa. Silbergeschirrs 114, Summa summarum 174 lb

Jean Grossnickel loue pour lui et au nom de ses frères et sœurs trois quarts de la maison au marchand Georges Menges (propriétaire d’un quart, voir l’acte suivant)

1655 (31. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 502
Erschienen H Johann Großniclauß
hatt in gegensein H Georg Menges deß handelßmanns
verlühen habe, sein und seiner Gebrüder treÿ quarten ahne der großniclaußisch. alhie am undern Fischmarckh gelegener Gewerbß behaußung daran die übrige quart dem Entlehnern Zustehet vff Ein Jahr lang von Joh. Bapt: nechstverschienen angerechnet, umb 40. lib

Accord passé entre les héritiers de Jean Grossnickel et les créanciers Brand qui ont obtenu le 21 avril 1655 que leur soit versé le prix de vente d’un quart de la maison Grossnickel vendu le 10 décembre 1652 à Georges Menges (par Ursule Brand veuve de Jacques Kniebs, voir l’inventaire dressé en 1675)

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 443
Erschienen H David Ösinger der älter, Notarius, alß Curator Fr. Ursulæ, weÿl. Hn Jacob Kniebß. seel. Wittibin mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Fausten beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel vff ihr Fr. Ursulæ demütig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter /:welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten:/ an einem, Mehr H Johann Großniclaus der Handelßmann, hannß Niclaus Großniclaus der Krämer, Vnd hannß Georg Kreß. der Schneider alß Vogt hannß Melchior Großniclauß deß Sattlers mit assitentz der Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Christmann Merckhlins beed. alß auch wohlgedachten Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, am andern,
So dann Barbara, Georg Fürnkorns deß Schuhmachers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, ferners Salome, Sebastian Meÿers deß Roßkammen Eheweib, mit Consens alß sie sagte ihres ietzt abweßend. Ehemanns, Vnd H Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaßes ahne statt Andres Wagners so ins Waÿsenhauß auffgenohmen word. ist, alle treÿ alß weÿl. Christmann Bergers deß Sattlers seel. Enckhel und Uhr Enckhel, am tritten theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie die Brandischen Creditoren geweßener herrn Außschuß hinderlaßene Erben in crafft wohlgedacht. Rhats am 27. Jan. a° 1655 ertheilten und rem iudicantam erwachßener Urthel auch beschehener liquidation ahne obgemelte Fr Ursulam 1534. lib. 3 ß 2 d Zu erfordern, Zu mahl. darüber, nach Innhalt mehr wohlerwehnts Rhats am 21. Aprilis besagt. 1655. Jahrs gegebenen bescheÿdts, die Immission pro modo debiti, vff die Brandische Nahrung erhalten, folgendts die Execution in specie den ienig. vierten theil der Großniclaußisch. Behaußung am undern fischmarckh welch. H Georg Menges der handelßmann, vermög der sub dato 10. X.br. a° 1652. in der Cancelleÿ Contractstuben Protocollo extensivo fol. 119. fac. 2. & fol. seqq. befindlich. Kauffverschreibung, ahne sich erkaufft hatt, wie auch iährlich termino Michaelis Zinnßbahrer Pfenningthurns Capitalien, und dann vff die übrige treÿ quarten, der ienig. 2550 fl. Nachtragß Capitals und deßen Interesse de Mich: a° 1629. so vff d. ubrig. treÿ quarten oberwehnter Großniclaußisch. Gewerbß behaußung, auch laut mehrerwehnts Rhats am 13.t 9.bris a° 1644. ertheilt Condemnatori gefordert word. ob interpositam Appellationem Zwar bißhero noch streittig geweß., aber vermittelst der auch heut dato zwisch. obgenannter Fr. Ursula Kniebßin und den Großniclaußisch. Erben verschriebener Transaction, ihro Fr. Ursulæ, für die gesampte Nachtragß forderung, die gantze Großniclaußische Behaußung alß deroselben geweß. Unterpfand, eigenthümlich übergeben Word. würcklich erlangt. Demnach iedoch (…)
dahero gütlich vereinbahret, daß ihnen den Erben, die erstgedachte 2550. fl. Mengisch. Kauffschillings Zusampt 250. lib. ahne obgemelt. 379. lb. 15. ß Pfenningthurns Capital, gebühren, Vnd sie damit aller ihrer ahne Sie Ursulam gehabte Ansprach außgewiß. sein, Jedoch mit dißem satten Anhang, daß Erstlich (…), Fürs ander die beede oberwehnte resp. sub dato 10. X.br a° 1652. und i. sept. a° 1656. geg. H. Mengeß. vffgerichtete Kauffverschreibung hiemit durch Sie der H. Außschuß Erben gäntzlich ratificirt word.

Les créanciers vendent les trois quarts de la maison au marchand Georges Menges qui devient ainsi propriétaire de la totalité

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 445-v
(Protocoll. fol. 81.) Erschienen H David Ösinger der älter, Notarius, alß Vogt Fr. Ursulæ, weÿl. H. Jacob Kniebß. seel. hinterbliebene Wittibin mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Faust. beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel, auff ihr Fr. Ursulæ demütig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter, welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten
in gegensein H Georg Mengeß deß handelßmanns, mit beÿstand deß Ehrenvest hochgelehrten H Georg Obrechts V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris, wie auch H Andres Fischers deß Weißbeckh.
treÿ vierte theil ahne einer Gewerbß behaußung und allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, alhie am undern Fischmarckh, einseit neben Michel Großmann dem Paßmentachern, anderseit neben neben weÿl. Jost Schwanfelders deß Scheidenmachers seel. Erben, hinden vff den Ulmergraben stoßend gelegen, daran der übrige vierte tgheil dem Käuffern vorhien eigenthümlich Zustehet und gehend von der gantz. Behaußung iahrs j. lib 10 ß erschätzig. Zinnßes halb vff Joh. Bapt: und halb vff Weÿhenachten den armen sondersiechen Zur Roth. Kirch. So seÿe solche Behaußung auch noch verhafftet umb 268. lib. H Johann Reichßhoffern Fünffzehnern ehevögtlich. weiße Zuständig, sonst. freÿ ledig und eig. (pro rato übernohmen) – umb 1200. Pfund

Accord passé entre les créanciers sur les sommes provenant du prix de vente

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 446-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- Wohlweÿs und hochgelehrte H Dominicus Dietrich deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig für sich selbst. und alß Vormund weÿl. Johann Reinbold Dietrichß hinderlaßener Kinder, wie auch der Edel hochgelehrte H Friderich Deckhert V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Referens alß Curator Fr: Einbeth, erstermelts Johann Reinbolt Dietrichß hinterbliebener Wittibin, Ferner ehrengedachter H Ein und Zwantziger Dietrich, alß H Johann Kornmanns deß handelßmanns, vermög eines sub dato Straßburg 20.t maÿ iüngsthien mit seiner underzogenen eigenen hand und beÿgestellten Pitschafft gefertigten, hiebeÿ vorgelegt. und wider Zurück empfangenen Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber, Vnd H Salomon Merckhle der Ballenmaÿster, Mehr H Christoph Merckhelbach der Specereÿhändler und H Emanuel Waldeckh der Goltarbeiter, Und Zwar H XXI. Dietrich und H Dr. Deckher, im nahmen weÿl. H Johann Dietrichß Fünffzeheners seel. Erben, H Kornmann und H Merckhle aber im nahmen weÿl. H. Samuel Gallera deß handelßmanns seel: Erben, so dann H. Merckhelbach und H Waldeckh im nahmen weÿl. H Rheinhard Merckhelbachß deß Specereÿhändlers seel. Erben, alß welche H Johann Dietrich, H Samuel Gallera, und H Rheinhard Merckhelbach, hannß Diebolts und Ambrosÿ der Branden Gebrüder Creditoren gevollmächtigte Außschüße geweß. seÿen, an einem
Vnd H David Ösinger der älter, Notarius, alß Vogt Fr. Ursulæ, Weÿl. H. Jacob Kniebß. seel. hinterlassener Wittibin, mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Faust. beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel, vff ihr Fr. Ursulæ demüetig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter, welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten, am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie die Brandischen Creditoren geweßener herrn Außschuß hinderlaßene Erben in crafft wohlgedacht. Rhats am 27. Jan. a° 1655 ertheilten und rem iudicantam erwachßener Urthel auch beschehener liquidation ahne obgemelte Fr Ursulam 1534. lib. 3 ß 2 d Zu erfordern, Zu mahl. darüber, nach Innhalt mehr wohlerwehnts Rhats am 21. Aprilis besagt. 1655. Jahrs gegebenen bescheÿdts, die Immission pro modo debiti, vff die Brandische Nahrung erhalten, folgendts die Execution in specie den ienig. vierten theil der Großniclaußisch. Behaußung am undern fischmarckh welch. H Georg Menges der handelßmann, vermög der sub dato 10. X.br. a° 1652. in der Cancelleÿ Contractstuben Protocollo extensivo fol. 119. fac. 2. & fol. seqq. befindlich. Kauffverschreibung, ahne sich erkaufft hatt, wie auch iährlich termino Michaelis Zinnßbahrer Pfenningthurns Capitalien, und dann vff die übrige treÿ quarten, der ienig. 2550 fl. Nachtragß Capitals und deßen Interesse de Mich: a° 1629. so vff d. ubig. treÿ quarten oberwehnter Großniclaußisch. Gewerbß behaußung, auch laut mehrerwehnts Rhats am 13.t 9.bris a° 1644. ertheilt Condemnatori gefordert word. ob interpositam Appellationem Zwar bißhero noch streittig geweß., aber vermittelst der auch heut dato zwisch. obgenannter Fr. Ursula Kniebßin und den Großniclaußisch. Erben verschriebener Transaction, ihro Fr. Ursulæ, für die gesampte Nachtragß forderung, die gantze Großniclaußische Behaußung alß deroselben geweß. Unterpfand, eigenthümlich übergeben Word. würcklich erlangt. Demnach iedoch (…)
dahero gütlich vereinbahret, daß ihnen den Erben, die erstgedachte 2550. fl. Mengisch. Kauffschillings Zusampt 250. lib. ahne obgemelt. 379. lb. 15. ß Pfenningthurns Capital, gebühren, Vnd sie damit aller ihrer ahne Sie Ursulam gehabte Ansprach außgewiß. sein, Jedoch mit dißem satten Anhang, daß Erstlich (…), Fürs ander die beede oberwehnte resp. sub dato 10. X.br a° 1652. und i. sept. a° 1656. geg. H. Mengeß. vffgerichtete Kauffverschreibung hiemit durch Sie der H. Außschuß Erben gäntzlich ratificirt word.

Fils d’un tanneur de Weinheim an der Bergstrasse, Georges Menges épouse en 1641 Elisabeth Schæffer, fille du marchand Jean Schæffer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 262)
1641. Eadem [Domin: LX 28 Febr:] Georg Menges, der Handelßmann, Georg Menges burgers v. Rothgerbers zu Weinheimb ahne der Bergstraß nachgelaßener Sohn, Jungfr. Elisabetha, Johann Schäfers, burgers vnndt handelßmanns alhie nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag 8. Martÿ St: Thoman. (i 267)

Georges Menges devient bourgeois par sa femme le 24 mars 1641 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 199
Georg Menges der handelßmann von weinumb Empfangt daß Burgerrecht von Seiner haußfrauwen Elisabeta weÿl. Herrn Johann Schäffers deß Handelßmans seel: Hinderlaßene dochter vmb 8 gold fl. Ist Noch ledigen Standts gewesen Vnd würt Zu den Spieglern dienen Jur. denn 24. Martÿ Anni 1641.

Georges Menges est élu contrôleur de bière
1650, Protocole des Quinze (2 R 67) (f° 215) Donnerst. den 10. 8.bris
Georg Menges ist Zu Einem Bierkieser erwöhlt vndt hat neben den übrigen Bierkießern in præs. beeden Obern Ungelth. die ordnung geschworen.

Elisabeth (Schæfer) veuve de Georges Mengès se remarie en 1662 avec le marchand Jean Decimator, fils du syndic et greffier de Wissembourg Chrétien Decimator
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47)
1662. Eodem [F. Pascator. d. 30. Martii] H. Johannes Decimator der Handelsmann Weiland H. Christian Decimatoris Sÿndici Vnd Stattschreibers Zu Cron Weißenburg hinderlaßener Ehelicher Sohn, vnd Fr. Elisabetha Weiland H. Geörg Mengäßer Handelsmanns v. burger allhier nachgelaßener Wittib. Copulirt Zinst. d. 8. Aprilis Zu St Thoman (i 51)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 19) 1662. Dom: Reminiscere den 23.t Febr:. Zum 2. mahl Hr Johannes Decimator der Handelsmann, Weiland H. Christian Decimators gewesenen Sÿndici undt Stattschreibers Zu Cron Weisenburg hinderlaßener ehel: Sohn, vndt Fr. Elisabetha Weiland H. Geörg Menges gewesenen Handelsmanns undt Burgers allhier hinterlassener Wittib. Dienstags den 8.t Aprilis Spiegel St. Thomas (i 20)

Jean Decimator devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1662, 4° Livre de bourgeoisie, p. 332
H Johannes Decimator der Handelsmann Von Cron weisenburg, empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr. Elisabetha, weÿl. H. Georg Mengesen auch geweßenen Handelsmann sel. hind.lasener wit. vmb 8. Goldfl. die er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wahr hieuor ledig. Standts, will Zu E. Zunft d Spiegler dienen. Jurav: 5. Maÿ A° 1662.

Jean Decimator et Elisabeth Schæfer meurent en 1675. Elisabeth Schæfer laisse trois enfants de son premier mariage et un du deuxième. L’inventaire cite les titres de 1656, la vente de 1652 et un accord non daté relatif au pignon. La masse propre aux héritiers s’élève à 9 227 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 332 livres, le passif à 12 595 livres.

1675 (9. 9.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 71 (77)
Inventarium und beschreibung [aller Haab Nahrung] und gütter, so weÿland der Ehren[vest und großacht]bahr H Johannes Decimator handelßmann [und] die viel Ehren und tugendsame [Frau Elisabetha] Decimatorin gebohrne Sch[äfferin beede Ehege]mächte und burgere [zu Straßburg] welche be[-] 6.ten 8.bris die Fraw [-] alß [-]tritt aber so vil [-]ses innstehendem Jahr dieße welt gesegnet [welche Verlaßenschafft auf] erfordern und begehren (…) – Actum Dienstag den 9. Novembris Anno 1675.
Der verstorbene H seel. zu seinen erben verlaßen Johannem Decimator seinen mit der Verstorbenen Fr. seel. erzeugter Sohn, deßen geordnet und geschworener Vogt der Ehrenveste H Isaac Cummerell, handelsmann v. burg. allhier, so dem geschäfft beÿgewohnt
Die verstorbene Fr. seel. aber hat zu Ihren Erben verlaßen 1. die Viel Ehren und tugendreiche Jungfrau Elisabetham Mengesin, 2. den Ehrengeachten H Johann Philipp Menges handels befließenen, welcher vor Wennig tagen von Lyon allhier wider angelanget, 3. So dann Georg Menges, der Verstorbenen Fr. seel in erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Georg Menges geweßenen Handelßmanns und burgern allhier Zu Straßburg ehelich erzeugte dochter vnd Söhn, dero geordnet und geschworener Vogt der Ehrenvest H Albertus Leÿdecker weiß leinwadt händler und burger allhier so dem geschäfft persönlich abgewartet,
Vndt dann obbesagten Johannem, Ihr in andrer Ehe mit auch weÿ. H Johann Decimatorn ehelich erzeugtes einen söhnlein, Vnd alßo alle Viere der Abgeleibten Frawen seel. in Erst undt anderer Ehe ehelich erzeugte Kind. und ab intestato nachgelaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg ane den [un]dern Fischmarckh gelegenen und in dieße Nahrung gehörigen behausung ist befunden worden Wie volgt
Ane holtzwerckh. Auff der obern bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer F, Vor dieß Cammer, In der Cammer G, In der Wohnstuben, In der Stub Kammer, Im haußehren, In der Kuchen, Im Conthor, Im Gaden, Im bütten Keller
(f° 32-v) Vermög Inventarÿ über Weÿl. Hn Georg Mengeß handelßmanns undt burgers allhier Zu Straßb. d. Verstorbenen Frn. erstern haußwürths seel. Verlaßenschafft in A° 1660 gefertiget, steh. ane Activ Schulden auß, so in deßelben theilbare Verlaßenschafft gehörig
(f° 35) Ergäntzung der Fr. seel: unverändert Guths. Vermög Inventarÿ über weÿl. H. Georg Mengeß geweßenen handelßmanns, der abgelebt. Fr. Erst. haußwürths seel. Verlaßenschafft durch weÿl. H Jeremiam Ursinum Notarium in Anno 1660 auffgerichtet
(f° 43) Eÿgenthumb ane einer behausung so d. Fr. seel. Erb. unverändert. (E.) It. eine Gewerbs behaußung, mit allen andern deren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeit. gelegen allhie in d. Statt Straßburg ane dem Fischmarck, einseith neben Johann Friderich Großmann dem Poßmentmachern, anderseith neb. H. Johann Peter Schäffern dem Knöpffmacher, beed. burgere allhier, hind. vff den ulmer Graben stoßend, davon gibt mann j lb 10 lb Ehrschetzig Zinnßes, halb vff Joh. Bapt: undt halb vff weÿhenachten d Armen Sond.siech. Zur roth. Kirch. sonsten freÿ ledig v. eÿg. undt über dieße beschwerd. angeschlag. per 1500 lb. Darüber vorhand. j. teutsch. pergam: Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhang.dem Contract Insigel v.wahrt, deß. datum d. 10. 7.bris A° 1652., weißt welch. gestalt H. Georg Menges der Frawen ersterer haußwürth seel. d. 4. theil dieß. behaußung von Frawen Ursula Brandin Hn Jacob Kniebßen burgers allhier hsfr. v. H. David Ösingern dem ältern Notario und burgern allhier ane sich erkaufft. Mehr j. perg. Kauffbrieff, mit ermaltem Contract Innsigel becräfftiget, daß. datum d. 1. 7.br A° 1656. innhaltend wie H. Mengers seel. die übrige ¾. theil solcher behausung von vorgedachtem Hn Notario Ösingern alß vogt obberührter Fraw Ursulæ Brandin ane sich erhandelt. Darbeÿ j. pap. Vergleich, confirmation undt Ratification, in allhießig Cancelleÿ Contractstub. gefertigt, was maßen hannß Theobaldt undt Ambrosÿ der brand. Gebrüderer Creditoren Gevollmächtigte Außschütz /:welche auch prætension ane dießer behausung gehabt:/ in solch Kauff consentirt, bedagend, datirt d. 1. 7.br. 1656. Ferner j. Vergleich Zwischen d. Groß Niclauß. Erben und bemelt. Fr. Ursulæ Brandin getroff. sub eodem dato. Weitter j. abgelößter Zinß vschreib. üb. ein vff dießer behaußung gestandenes Cap: meldend. Mehr j. pergam: Ganth: und Kauffbrieff vndt dann j. Copeÿ eines briefs, über einen Gemeinen Gäbell solch. haußes, sampt anderen schrifftlich. bericht Zubefind.
(f° 44) Eÿgenthumb ane heußern (T.) Item Zweÿ Heüßer ein vorders vndt ein hinders mit deren hoff hoffstätten vndt allen vberigen ihren gebäwen begriffen weithen zugehördten vndt gerechtigkeiten, gelegen Inn Statt Str Inn dem Trußengäßlein, einseit neben dem Trußenbadt anderseit neben herren Lorentz Ahlenschlägern handelsmann vnd alten großen Raths bewandten, hinden vff die Schwartzbeckhen beh. Zum Pfauen genandt Zum theil vnd zum theil vff herrn Paulum Ansorgen J V Dm stoßendt, so allerdings frey ledig vnd eÿgen, Angeschlagen per 600. lb.
Darüber sagt j. pergament. Kauff brieff mit der Statt Str: Contract Innsigel verwahret de dato den 7. Decembris Anno 1665. darbeÿ ferner 13. alte pergamenten Kauff, Abgeloser Zinns brieff alle mit altem N° 49. Jetzt alle mit N. (-) notirt.
(f° 47) Abzug In dießen Inventarium gehörig. Des Herrn seel. Erben unveränderter, Sa. Guldinen Rings 3, Sa. der Schuldt 750, Summa summarum 753 lb
der Frawen seel. Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 182, Sa. Lährer Vaß 22, Sa. Schiff und geschirrs Zum handel gehörig 13,Sa. silber geschirr und Geschmeidts 66, Sa. guldener Ring 32, Sa. Pfenningzinß hauptgüeth. 875, ß Eÿgenthumbs ane einer behausung 1500, Sa. Ergäntzung (12.813, Sa. Abgangs 217, Verpleibt) 12.595, Summa summarum 15.289 lb – Schulden 6062, Nach deren Abzug 9227 lb
das gemein verändert undt theilbare Guth, Sa. haußraths 274, Sa. Früchten 898, Sa. Wein, brandenwein, Eßig und Vaß 405, Sa. Schiff und geschirr Zum handel gehörig 23, Sa. Wahren 5102, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldener Ring und geschmeids 38, Sa. baarschafft 1512, Sa. Pfenningzinß hauptgeths 33, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 600, Sa. Schuld. 1384, Summa summarum 10.332 lb – Schulden 12.595 lb, Mehr theilbar Passiv Schulden als Theilbar Gueth 2263 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.572 lb

Compte que rend en 1679 le tuteur de Jean Decimator.
Jean Philippe Menges meurt en 1691 dans la maison rue de la Lie, acquise par son beau-père Jean Decimator.

Le marchand Georges Menges vend la maison au marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein moyennant 4075 livres. Le locataire de Marolles aura le droit de terminer son bail.

1705 (5. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 798-v
(4000) Le Sr Georges Mengues marchand (signé) georger Menges
au Sr Jean Frederic Lobstein marchand de Soye
une maison etant composée de deux Corps de logis l’un sur le deuant et l’autre sur le derrière auec sa place cour tous ses droits appartenances et dépendances scituée icy marché aux poissons tenant d’un côté au Sr Jean Pierre Schefer ancien Senateur de l’autre à Jean Daniel Lang marchand aboutissant à la fosse nomée ulmer Graben, franche libre et alloyale à la reserue de 4 francs de rente annuelle envers la fondation Rothen Kirchen
Le vendeur se reserue qu’en Cas que Mr de Marolles ou le locataire Luy feront des contestations pour le bail de cette maison qui n’est pas encore fini, Le Sr L’Acheteur sera tenu de prendre cela à sa charge – moyennant 16.300 livres tournois

Jean Frédéric Lobstein est autorisé à régler une partie du prix d’achat en capital placé à la Tour aux deniers
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Joh: Friderich Lobstein pt° Pfundzolls
(f° 42) Sambstags den 20.t Febr. 1706 – S. nôe H. Joh: Friderich Lobsteins des burgers und handelßmanns alhie der bittet unterthg. mit producirung eines Pfund Zollscheins 66. lb. 13 ß 4 d besagendt Ihme die helfte daran, ane einem Pfth. Capital abschreiben Zu laßen. Erk. willhahrt.

Les experts estiment la maison à 4 000 livres lors de l’inventaire dressé en 1729 après la mort de Jean Frédéric Lobstein et de sa femme qui ont légué à leur fils Jean Frédéric la maison du Vieux-Marché-aux-Poissons

Le marchand Jean Frédéric Lobstein épouse en 1708 Marguerite Mollinger, fille du directeur de la Monnaie
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 190)
1708. Mittwoch den 18.ten Maÿ seind nach 2.mahl Proclamation ehel. copulirt worden H. Johann Friderich Lopstein der Ledige handelsmann H. Joh: Friderich Lopstein des b. vnd handelsmanns ehel. sohn und J. Margaretha weÿl. H. Ernst Friderich Mollingers gewesenen Müntz verwalthers allhier hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Margaretha Mollingerin als hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du mari au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 580 livres, ceux de la femme à 3 346 livres.
1709 (11.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 808
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung liegender und vahrend., Keinerleÿ davon außgenommen, so d. wohl Ehrenveste v. vorachtbahre Herr Johann Friderich Lobstein Vornehmer Handelßmann v. die Edle, viel Ehren v. Tugendbegabte Fraw Margaretha gebohrne Mollingerin beede Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegenseÿn der Viel Ehr: und tugendreichen frn. Margarethä Lobsteinin gebohrner Meÿerin des Eheherren geliebte Fr. Mutter, So dann der Edlen Viel Ehr: vnd Tugendreichen Frawen Elisabethæ Mollingerin gebohrner Dietrichin weÿland des wohl Ehrenvest v. wohlvorgeachten herrn Ernst Frid. Mollingers geweßenen wohlverordneten Müntz verwalther vnd vornehmen burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßene Fr. Wittib der Ehefrawen geehrter Fr. Mutter, Donnerstags den 11. Aprilis A° 1709.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegenen des Eheherrn geliebten Eltern eÿgenthümblich Zuständigen behaußung, so volgender maßen befunden
Eigenthumb ane Einer Behaußung (F.) It. eine behaußung höffl: v. bronnen s. allen andern deß. gebäuen, begriffen, weit. rechten, Zugehörden V. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. in dem Mangneth gäßl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Nahrung betr. Sa. haußraths 105, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Goldene Ring Vnd Geschmeids 83, Sa. Baarschafft 224, Summa summarum 437 lb – Hierzu Kombt ferner die angebühr hernach beschriebener haussteuren 152 lb. Demnach des Eheherrn vor unverändert eigenthümlich Vermögen 580 lb
Der Ehefr. Guth belang. Sa. haußraths 101, Sa. Bibliothec 7, Sa. Silbers 115, Sa. Goldener Ring 199, Sa. baarschafft 1574, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 596, Sa. Liegend. od. Meÿerguth 80, Sa. Gülth von liegend. güthern 181, Sa. Eigenthums ane einer behauß. 15, Sa. Activ Schulden 382, Summa summarum 3193 lb – Hinzugelegt die Ihro ane hernach beschriebenen haussteuren verglichener maßen gebührendt helffte 152, Thut demnach der Ehefr. in diße Ehe gebrachtes gäntzliches Vermögen in allem dem billigen werth angeschlagen nach benantlich 3346 lb

Marguerite Mollinger meurt en mai 1736 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison 3 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 7 476 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 10 786 livres, le passif à 10 150 livres

1737 (7.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 46) n° 1069
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Hoch Ehren und hoch tugendgezierte Frau Margaretha Lobstenin gebohrne Mollingerin, des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobsteins, vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, geweßene hertzgeliebte frau Eheliebste, nunmehr seel. als dieselbe Mittwochs den 23.ten Maÿ des Verwichenen 1736.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Vor Ehrengedachtem Ihren hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlter herren Söhne, auch Jungfer töchtere, als deroselben ab intestato verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) So beschehen in Straßburg auf dienstag den 7.ten Maÿ Anno 1737.
Die in Gott ruhende Frau seel. hat zu ihren Erben ab intestato verlaßen Wie volgt. 1.mo Jungfer Annam Margaretham Lobsteinin so majorennis und ohnbevögtigt, dahero dieselbe Vor sich selbst, mit assistentz Hn Johann Philipp Richshoffers, Vornehmen Handelsmanns und E. E. Großen Raths alten Wohlverdienten Beÿsitzers auch burgers allhier ihres erbettenen Hn beÿstandts in persohn dem Geschäfft abwartete, 2. Herrn Joh: Friderich Lobstein, leedigen Handelsmanns, welcher gleichfalls majorennis und in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 3. Herrn Johannem Lobstein, den leedigen bierbrauer und Küffern, so auch majorennis, dahero in selbst eigener Persohn sich beÿ dem Geschäfft eingestellt, 4. Weÿland Jungfer Mariam Elisabetham Lobsteinin nunmehr seel. Welche nach dero frau Mutter seel. und zwar deb 7.ten Junÿ besagt. 1736. jahrs auch Verstorben und Von Ihrem Herrn Vatter eingangs Ehren gedachtem Herrn Joh: Friderich Lobstein geerbt worden, 5. Jungfer Mariam Salome Lobsteinin, 6. Johann Daniel Lobstein, 7. Jungfer Mariam Magdalenam Lobsteinin und dann 8. Jungfer Mariam Dorotheam Lobsteinin dießer Vier jüngeren Jungfer töchter und respectivé Sohns geschworner Vogt Vor Ehrengedachter Herr Joh: Philipp Richshoffer, Vornehmer Handelsmann und E. E. Großen Raths alter wohlverdienter beÿsitzer und burger allhier welcher nomine seiner Curanden in Persohn beÿ dem Geschäfft erschienen, Also alle acht der abgeleibten Frauen seel: mit eingangs Ehrengedachtem H. Joh: Friderich Lobstein ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehle H. Söhn und Jungfer Töchtere auch ab intestato zu acht gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Im obern Hauß Ehren, In d. Schwartz gethüch Cammer, Auff d. Trückeneÿ, Im hintern kleinen Stüblein, Vor dießem gemach, Auff dem Mittlern Gängl. In d. Diener Cammern In d. Magd Cammer, Auff dem mittlern Gang, In d. mittlern hintern Stub, Vor dießem Gemach, In d. vordern obern Stub, In d. obern Vordern Stub Cammer, In d. obern Küchen, In dem vordern Hauß Ehren, In d. Bücher Cammer, Auff dem untern gängl. In d. Wohnstub, In d. Wohnstub Cammer, Im Hauß Ehren Vor d. Wohnstub, In d. untern Kuchen
Eigenthum ane Häußern und Gärthen, (W. et T.) Ein Vorder: und i. Hinderhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten, geleg. allh. in d. Statt Straßb. ane dem untern fisch Marckt 1.s. Neb:Herrn weÿl. H. Joh. Nicolai Mambergers, des geweßenen Lang Meßerschmidts B. burgers allh. nunmehr seel. hinterlaßener Fr. W. v. Erben, 2.s. neb. H. Joh. Daniel Mamberger, dem auch Lang Meßerschmidts und burg. allhier, hinten auff d. Ulmer Graben stoßend, davon reicht mann dem Mehrern Hospithal allh. wegen des Stifts zur rothen Kirchen 1. lb 10. d. ewigen Zinnßes Jährl. auff Joh. Baptistæ et Nativitatis Christi, ferner 3. lb 14. ß Jährl. Bodenzinßes d. Statt Strasb. Pfenningthurn termino Urbani, sonsten geg. Männigl. freÿ Ledig eigen, v. über dieße Beschwerden dh. (die Werckleute) laut Abschatzungs Zeduls Vom 8.ten Novembris 1736. angeschlagen pro 3710 lb. Hierüber meldet 1. frantzös: perg. Kb. in allhies. Cantzl. Contr. Stub aufgerichtet v. m. d° anhang. Ins. coroboriret, de dato 5. Octobr. Anno 1705. mit a. N° 5. signirt. v. dißmähl. wider dabeÿ gelaßen.
It. eine behaußung, Hoffstatt, Höffl. v. garthen m. allen deren Gebäuden, Begriffen, weithen, zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, geleg. allhier in d. Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau, beÿ d. hechten bruck (…)
It. j. behausung, Hoffstatt v. höffl. m. allen d.en Gebauen in d. Statt Straßb. und dero Vorstatt Krautenau (…)
(E.) It. ein 4. theil Vor unvertheilt Von v. ane 1. Hauß, Hoffstatt V. bronnen, sambt schopff v. Stall außerhalb d. Statt Straßburg Vor dem Judenthor auff dem Schießreÿn (…)
Anteil ane einem guth über Rhein gelegen, davon wenig Nutzen gezogen wird. (Zw. E.) im Bottenau under Herrschafft Stauffenberg gelegen
(f° 37) Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ in Anno 1709 durch Weÿl. Herrn Daniel Rohren Notm. seeligen auffgerichtet
Abzug In Gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 180, Sa. Lährer Vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 163, Sa. GuldenerRing, Ketten, Peerlein und dergleichen geschmeids 143, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 541, Sa. Antheils ane einer Behausung 79, Sa. Gülth von liegenden güthern 306, Sa. Erbrechtenzinß 4, Sa. Schuld 100, Sa. der Erg. 5955, Summa summarum 7476 lb
Des Herrn Wittibers ohnverändert und Theilbar guth, Sa. Haußraths 320, Sa. Gewerbswahren 4593, Sa. Frucht 111, Sa. Wein und Lährer Vaß 648, Sa. garten gewächs 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 250, Sa. goldener Ring, Ketten Perlein vnd dergleichen Geschmeids 165, Sa. der baarschafft 135, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 625, Sa. Eigenthumbs ane Häußern und gärthen 3858, Sa. Erb Lehenzinßes 5, Sa. Schulden 44, Summa summarum 10.786 lb – Schulden 10.150 lb, In Vergleichung 635 lb
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8111 lb,- Hievon aber ist wegzurechnen, der sambtliche Vorhandene haußrath, welchen mann dißorths Zuverstallen nicht obligirt ist 501, Stall summ 7610. lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 37, Rentes perpetuelle au Bureau de Strasbourg 240
Abschatzung dem: 8. Nov: 1736. Auff begehren deß wohll achtbahren vnd bescheitenen herrn Johann frittrich Lobstein, dem hantelßmann ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen, ein seits Neben H Johann nicklauß Mamberger wittib, anderseits an H. Johann Daniell mamberger, hinden auff dem Ulmer graben stoßendt welche behausung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehrn oben herum gäng unden auff dem botten der Lahten Contor hoff, bronen, holtz Cammer buch Küchell, gewölbter Keller hinder hauß so auff dem Ulmer graben gehet worinen ein Stübell Zweÿ Cammer oben dar über die truckneÿ dreÿ über ein ander stehende bienen so alle besetzt sambt aller gerechtigkeit wi solches durch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetizgen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Tausent und acht hundert Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein Leedigen handelßmann, des auch Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein vornehmen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehr: und tugendreichen Frawen Margaretha gebohrner Meÿerin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamn, ane Einem,
So dann der Edlen, Viel Ehren: vndt tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Mollingerin weÿland deß Edlen Wohl Ehrenvest undt hochachtbahren herrn Ernst Friderich Mollinger geweßenen wohlverordneten Müntz Verwalthers Vnd vornehme burgers allhier Zu ermeltem Straßburg mit der hoch Edlen Viel Ehr und tugendreichen Frawen Elisabetha geb. Dietrichin Ehelich erzeugter tochter, als der Jungfraw hochzeiterin, am andern theil
1709, [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Margaretha Mollingerin als hochzeiterin

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres) sur un total de 15 300 florins
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 257-v
Spiegel F., N. 7452 – Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Mollingerin, H. Johann Friderich Lobstein Handelsmann und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 401.b, 8185. 7. 7. Gehet ab der Haußraht, 501. 9. 6., restiret 7683. 18. 1. die machen 15.300 fl. Verstallte 14.000 fl. zu wenig 1300 fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 3 lb 18 ß, th. 31. lb 4 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 1 lb 19 ß d – 11 lb 14 ß
Extat das Stallgeltt pro 1737 – 22. lb 7 ß
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 9 lb 7 ß 6 d, Summa 74 lb 15 ß 6 s
Von den Herren dreÿen nachgelaßen 13. lb 13 ß. Rest 61 lb 2 ß 6 d
dt. 31° Aug. 1737.

Jean Frédéric Lobstein se remarie en 1738 avec Anne Salomé Füssinger, veuve du coutelier Jean Nicolas Mamberger : contrat de mariage, célébration
1738 (29. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 396
(Eheberedung) zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein, dem ältern Vornehmen Handelsmann und burgern allhier zu Straßburg als dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Anna Salome Mannbergerin gebohrner Füeßingerin, Weÿland des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Nicolai Mannbergers, des Langmeßerschmidts und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Frau Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auff Mittwoch den 29. tag des Monaths Octobris im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte 1738

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 178, n° 672)
1738 – Sonntag d. 16.ten Nov. Maÿ seind nach ordentl. außruffung auff Reg. H. Ammeister erlaubnuß Zu hauß Ehl. copul. v. eingesegnet worden H. Johann Friderich Lobstein handelßmann b. u. wittwer allhier u. fr. Anna Salome geb. Fießingerin weÿl. H Johann Nicolai Mambergers geweßenen Meßerschmidts u. b. allhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Anna Salome Manbergerin als hochzeiterin, Johann Friderich füßinger als bruder

Jean Frédéric Lobstein meurt en 1746 en délaissant sept enfants, après avoir légué sa maison à son fils Jean Frédéric. Le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent avec l’accord de la Taille. La masse propre à la veuve est de 7 031 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 11 172 livres, le passif à 4 431 livres.

1746 (28.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 61) n° 1410
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Friderich Lobstein, der ältere geweßener vornehmer Handelsmann und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. als derselbe Freÿtags den 3.ten Junÿ dießes 1746.sten jahrs dieses Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dieser welt genommenen tödlichem hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und Begehren des abgeleibten Herrn seel. mit auch weÿland der Hoch Ehren: und hoch tugend gezierten Frauen Margaretha Lobsteinin gebohrner Mollingerin in erster Ehe erzeugter Herren Söhne, Frau und Jgfr. töchtere, auch dero Herren Ehe: und Vögte, als deßelben ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben, (…) ersucht und inventirt durch die Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Annam Salome Lobsteinin, gebohrne Füßingerin, die hinterbliebene Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Johann Nicolaj Mannbergers des Langmeßerschmidts und burgers allhier, ihres eheleiblichen Herrn Sohns – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 28. Junÿ et seqq: Anno 1746.
Der abgeleibte Herr seeliger hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt. 1. Frau Annam Margaretham Silberadin gebohrene Lobsteinin, welche mit beÿstand H. Johann Leopold Silberads, wohlbestellten Substituti in dem Mehrern Hospithal und burgers allhier Ihres Herrn Eheliebsten, dem geschäfft abwartete, in dem Ersten Siebenden Stammtheil, 2.do. Herrn Johann Friderich Lobstein, Vornehmen handelsmann und burgern allhier, Welcher in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, in den Zweÿten Siebenden Stammtheil, 3. Herrn Johannem Lobstein, den bierbrauer und burgern allhier, welcher in selbsteigener Persohn sich beÿ dem geschäfft eingestelt, in den dritten Siebenden Stammtheil, 4.to Frau Mariam Salome Bährin, gebohrne Lobsteinin, Herrn Johann Daniel Bähren, des jüngern Goldarbeiters und burgers allhier Frau Ehegattin, welch mit und beneben ihrem Herrn Eheliebstin dem Geschäfft abwartete, in dem Vierten Siebenden Stammtheil, 5.to Herrn Johann Daniel Lobstein, den leedigen Handelsmann, so Majorennis und ohnbevögtigt, welcher in selbsteigener Persohn præsens war, in den Fünfften Siebenden Stammtheil, 6. Jungfer Mariam Magdalenam Lobsteinin, in den Sechsten Siebenden Stammtheil Und dann 7. Jungfer Mariam Dorotheam Lobsteinin, in den Siebenden Stammtheil, dieser beeden Letzteren Jungfer töchter geschworner Herr Curator S.T. Herr Johann Philipp Richshoffer

In einer allhier zu Straßburg ane dem untern Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt.
Ane Höltzen:und Schreinerwerck, Auff der Ohneins obersten bühn, Auff der untern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Im hinterhauß im Obern Stübel, Auff der Ohneins obersten bühn, Auff der untern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, Auff der Trückeneÿ, Im hinterhauß im obern Stübel, vor dießem Gemach, In Herrn Joh: Friedrich Lobsteins des H. Sohns Wohnstub, In der Cammer C, In der Cammer D, Ins officiers Stübel, Ins officiers Knechts Cammer, (f° 10) In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Hauß Ehren vor der Wohnstub, In der Kuchen, Im Laden Stübel, Im Hoff, In der Bauch Küchen, In Herrn Joh: Friedrich Mannbergers Hauß befindlich, (f° 13-v) Im Garthenhauß ane der Crautenau gelegen
(f° 19) Eigenthum ane Häußern und Gärthen, (E. et T.) Erstl. ein Vorder: und Hinderhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ane dem untern Fischmarckt ein: und anderseit neben der frau Wittib eigenthümlich zuständigen Häußern, hinten auf den Ulmergraben stoßend, davon reicht mann dem Mehreren Hospithal allhier wegen des Stifts zur Rothen Kirche, 1 lb. 10 d Ewigen Zinnßes, jährl. auf Joh: Bapt. et Nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ßd. jährl. Bodenzinßes der Stadt Strasburg Pfenningthurn Termino Urbanj, sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und über doese beschwerhrden durch (die Werckleute) laut Abschatzungs Zeduls Vom 28. Novembris 1736. in weÿl. Frauen Margarethæ Lobsteinin geb. Mollingerin des verstorbenen Hn. seel. erstern Frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft Inventario de A° 1737. angeschlagen, dabeÿ es auch auf approbation der Herren dreÿern der Statt Stall gelaßen worden, pro 3710 lb. Hierüber meldet ein pergamentener frantzösischer Kauffbrieff in alhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und miy dero anhangendem Insiegel corroboriret, de dato 5. Octobris Anno 1705. mit altem N° 5 signirt und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen.
(E, T) It. eine behaußung, Hoffstatt, Höfflein und garthen mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau, beÿ der Hechtenbruck (…)
It. eine behaußung Hoffstatt und Höfflein mit allen deren gebäuen, Rechten und Zugehörden gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau jenseit der Nidern gedeckten oder so genanden hechtenbruck (…)
It. j. Gärthlein Von ohngefähr einem halben acker groß, sambt dem darinn stehenden garthenhäußlein, Hoff, Stallung und anderen deren Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßb. und dero Vorstatt Krautenau (…)
Summa vorher enthaltenen Eigenthumb ane Häußern und Gärthen ist dem anschlag nach 350 lb, Daran gebührt hiehero der halbe theil vor ohnvertheilt 125 lb, Und ist der übrige halbe theil fr.en Maria Salome Vigerain geb. Lobsteinin in weÿl. H. Johann Heinrich Vigera des geweßenen vornehmen handelsmanns seel. hinterlassener fr. Wittib als des Hn. seel. geliebte fr. Schwester vor ohnvertheilt eigenthümlich gehörig
(E. T.) It. eine Vierter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einem alten Hauß, Hoffstatt und bronnen sambt Schopff und Stallung mit allen deren übrig. dero gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeitengelegen außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Judenthor auf dem Schießrheÿn (…)
(E. T.) It. eine Vierter theil Vor ohnvertheilt ane einem Garthen Von ohngefähr 4. Acker groß Von und ane 5 ½ acker (…)
(E. et T.) It. 1/3.ter theil Vor ohnvertheilt, Von und ane Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ, trott und Trotthauß sambt darzu gehörigen Reeben, Veldgüthern, Waldungen und Matten im Bottenau in der Herrschafft Stauffenberg gelegen
(W) Item die Erblehnungs gerechtigkeit und beßerung auf zweÿen Häußern einem Vordern und hintern, deren Hoffstätten, höfflein, gaden und allen mit übrigen gebäuen, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allh. am untern Fischmarck (…)
(W.) Item das Dominum utile oder die Erblehnungs gerechtigkeit einer Behaußung bestehend in Vorder und Hinterhauß, Hoff, bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. und gerechtigkeiten allh. auf dem untern Fischmarck eins. neben hernach beschriebenen der Erben unveränderten behaußung anders. neben Herrn Claude Jaccoud, dem handelsmann hinten auf den Ullmer graben stoßend gelegen, davon gibt man jährl. dem Mehrern Hospital allh. 2 lb 17 ß 6 d und dem Stifft zu St Marx auch 2 lb 17 ß 6 d in recognitionem Domini directi ane Ewigen Ehrschätzigen und Fürbietigem Erblehen Zinnß, sonsten gibt man auch 2 lb 2 ß ane jährl. bodzßs d. St. Straßburg Pfenningthurn, sonsten freÿ leedig und über doese beschwerden durch vorgedachte der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere, lauth vorher angezogener Abschatzung vom 30.ten Junÿ 1746 angeschlagen pro 2436 lb. Darüber sagt ein teutscher Pergamentene Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhagendden C.C. Insiegel verwahret datirt d. 27. feb. 1738
– Abschatzung den 30. Junÿ: 1746, Auf begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann fritterich Lobstein deß geweßenen Hantelß Mann seel. hindter Laßenen frau wittib und erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen einseitß an die Erben selbsten andere seitß an Meister Meÿer seel. frau wittib und Erben hindten auff dem ulmer graben stosent welche behausung unden ein gangß dem Lathen Klein Contor, schmahleß Hauß Ehren gewölbter Keller, ihm hinter hausell die Kuchen und bauchoffen, oben ihm Ersten und 2.t. stock ein stuben Hauß Ehren mit Herd der gang und Nebens Stubell worüber 2. besetzte bienen ein alter tachstull daß tach mit breid Ziglen belegt sambt aller gerechtig Keid wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister angeschlagen wierdt Vor und Umb Vier Dausent Gulden
Der 2.t. begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen einseitß an die Erben selbsten andere seitß Neben H. Scham dem Kauffmann hindten auff dem Ulmer graben stosent welche behausung unden ein gangß dem Lathen Klein Contörlein, deß Hauß Ehren, Höffell, bronnen, Kuchell, gewölbter Keller, oben dar über ihm Ersten 2.t und 3.t stock ein stuben Camin Cammer hauß Ehren mit herd Neben Stubell der gang – wor über 3 besetzte bienen – 2 steinere gabell alter tachstuhll sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister angeschlagen wierdt Vor und Umb Fünff Tausend und Vünff Hundert Gulden, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher WerckMeister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß zimmerhoffs
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Hausraths 144 lb, Sa. Wein 97 lb, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 76 lb, Sa. goldene ringe 65 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1675 lb, Sa. Häußern 4297 lb, Sa. Schuld 675 lb, Summa summarum 7031 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahres guth, Sa. hausraths 333 lb, Sa. Gewerbswahren 632 lb, Sa.abstehender frucht 74 lb, Sa. Wein und Lährer Vaßen 301 lb, Sa. Garthengewächs 15 lb, Sa. des Tabacks 1135 lb, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 369 lb, Sa. goldene ringe 192 lb, Sa. baarschafft 322 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3232 lb, Sa. Häußern und gärthen 4024 lb, Sa. Gülthen von liegende güthern 306 lb, Sa. Ezrblehenzinß 9 lb, Sa. Schulden 222 lb, Summa summarum 11.172 lb – Sa. Schulden 4431 lb, In Vergleichung 6740 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 13.772 lb, Stall summ 13.294 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter der Fraun Wittib ohnverändert 300 lb, der Erben ohnverändert 50 lb, Rentes perpetuelles 240 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in das erben zugeltend 1174 lb
– Eheberedung, zwischen dem Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein dem ältern Vornehmen Handelsmann, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Salome Mannbergerin geb. Füeßingerin Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Nicolai Mannbergers des Langmeßerschmidts nachgelaßener Frau Wittib, (…) Viertens hat der Herr Bräutigamb seiner Werthgeschätzten Frauen Hochzeiterin zu bezeugung seiner hertzlichen zu Ihro tragenden Liebe auff den Fall der getreue Gott Ihne vor deroselben zeitlichen Todte sterben lassen würden, zu einem gemeinen Wiederfälligen Wÿdembs Sitz ohne zinnß so lang Sie in ohnverrucktem Wittib Stand Verharren Wird, in seiner eigenthümlichen behaußung ane dem Untern Fischmarck gelegen in dem zweÿten Stock auff die Gaß heraus ein Stub, Stub Cammer, Küchen, Hauß Ehren und noch Eine Cammer, Wie nicht weniger Platz zum holtz und Platz im Keller zugesagt und Versprochen, den – oct. 1738, Not. Johannes Lobstein
– (Verordnung unter Kindern) Ich Johann Friderich Lobstein der Ältere handelsmann und burger alhier, Verjähe und bekenne hiemit, daß ich Mir anoch beÿ guthem Verstandt Vorgenommen habe, eine Verordnung unter Meinen Kindern zu stifften, welchem Stricte nachgelebt werden solle, und zwar auff arth und weis wie hernach folgen thut, (…) 2.tens weilen Mein Sohn Johann Friderich Lobstein der Jüngere handelsmann und burger alhier, Eine geraume Zeit eine in Meinem Gewerb und Handlung trewlichen Vorgestanden, dahero unbillich wäre wann Ich Ihme nicht auch etwas zu gutem Verordnete, zumahlen ich durchauß nicht begehre daß Meine handelsbehaußung auff dem Fischmarckt gelegen, in frembde hand kommen soll, so will ich vor benamster Meinem Sohn Johann Friderich gedachte Meine behaußung in Vorder und hinterhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weithen und zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Untern Fischmarckt ein und anderseith neben Meiner Ehefrawen eigenthümlichen Häußern gelegen hinten auf den Ulmergraben stoßend, unter nachfolgenden bedingnußen und Preiß prælegirt und anverschafft haben, Erstlichen den den Mehrern Hospithal wegen der Rothen Kirch auff Johannis Baptistæ et Nativitatis Christi Jährlich zu zahlenden zinß von 1 lb 10 d dann den alhiesigen Pfenningthurn Jährlich auff Urbani mit 3 lb 14 ß zu zahlenden bodenzinß über sich nehmen (…), nebst den in dem Keller sich befindenden Sechs größen Vaßen von N° 1 bis 6 alle in Eißen gebunden, für und umb 11.000 Gulden prælegirt haben will, daran Er aber auch seinen ratum zu erfordern hat, Mit der Expressen erläuter: und bedingung, daß Er schuldig und verbunden sein soll, seine Stieff Mutter so lang Sie im leben sein wird, in denen jenigen gegmachen die Iihro in der mit derselben auffgerichtenden Eheberedung stipulirt, ohne seiner mit Erben beÿtrag wohnen zu laßen – Straßburg den 8. Decembr. 1745

Les enfants cédent la maison à leur frère Jean Frédéric en conformité avec le testament de leur père moyennant 5 500 livres

1746 (4.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 61) Joint au n° 1410 du 28.6.1746
(f° 39) Vergleich und Überlaßung der Sterb behaußung ane dem Fischmarck gelegen, welche umb hernach gesetzten preiß H. Johann Friderich Lobstein dem ältesten Herrn Sohn von seinem geliebten Herrn Vatter seel. prælegirt worden
Erschienen vor mir unterschriebenem Notario die sambtliche nach dem Eingang des Inventarÿ benambste Erben, zeigten und gaben zu vernehmen, wie daß Sie vor einigen tagen unter Ihres Hn. Vatters seel. Schrifften eine von Ihme selbsthändig geschrieben und unterschriebenem und mit seinem Pittschafft Verwahrte Dispositio inter Liberos vom 8. dec. 1745 gefunden haben, Crafft deßen Er Unter anderem
vor Ehrengedachtem Herrn Johann Friderich Lobstein dem jüngern als seinem Herrn Sohn
seine Vorder und hinterhauß, Hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem untern Fischmarck ein und anderseit neben der Frau wittib eigenthümlich zuständigen Häußern, davon mann jährl. dem Mehreren Hospithal allhier, wegen des Stifts zur Rothen Kirchen 1 lb 10 d Ewigen Zinnßes jährl. auf Joh: Baptistæ et Nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ß. Bodenzinß d. Stadt Strasburg Pfenningthurn Termino Urbanj, abzurichten pflichtig – um 11.000 Gulden oder 5500 lb

Jean Frédéric Lobstein épouse en 1744 Susanne Marguerite Richshoffer, fille de marchand et assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage, célébration
1744 (13.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 479
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein, dem jüngern Ledigen handelsmann, des Wohl Ehrenvest: und großachtbahr Herrn Johann Friderich Lobsteins des ältern, vornehmen handelsmanns und burg. allhier ehelich erziehltem H Sohn als dem herrn bräutigamb ane einem
So dan der Edlen, hoch Ehren und hoch tugendgezierten Jungfrauen Susanna Margaretha Richshofferin, des Edel Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und wohl weißen Herrn Johann Philipp Richshoffers vornehmen handelsmanns auch E.E. großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers und Wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der Neuen oder Prediger Kirchen auch burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Jungfer tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg auf Montag den 13. tag des Monaths Julÿ im Jahr als mann nach Christi Geburth Zahlte 1744

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230 n° 879)
1744. Mittw. d. 29 Jul. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Friederich Lobstein der led. Handelsmann u. b. allhier H Johann Friderich Lobsteins Handelsmanns u. b. allhier Ehl. Sohn und J. Susanna Margaretha H. Johann Philipp Richshoffers E. E. Gr. Raths alten beÿsitzers vornehmen Handelsmanns u. wohlverdienten H. Kirchen Pflegers bey dieser Christl. Gemeind Ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als hochzeiter, Susanna Margaretha Richs hofferinn als hochzeiterin (i 235)

Jean Frédéric Lobstein obtient des Conseillers et des Vingt-et-Un la permission de se marier avec sa cousine Susanne Marguerite Richshoffer
1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
H. Joh: Friderich Lobstein bitt umb Dispensation im heürathen. 230. erhalt solche. 233.
(p. 230) Montag d. 8.ten Junÿ 1744. – Lt. Mosseder, Nomine H Johann Friderich Lobsteins des ledigen burgers und handelßmanns allhier, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag sub Mit. A. umb gnädige Dispensation in gradu Jure Canonico prohibito heurathen zu dörffen, handelt innhalts. Ist Ernandt, Wird dem H. Dri Præsidi Commission auffgetragen, die nöthige anstalten Zu Verfügen, daß Von dem hiesigen Ehrwürdigen Conventu Ecclesiastico über die gebettene Dispensation ein unvorgreiffliches Guthachten schrifftlich Verfaßt, und Verschlossen ad Protocollum überschickt werde, damit wann solches geschehen, auff das Petitum fernerer bescheid ergehen möge.
Dep. H. Rth. Spielmann und H. Rht. Vogel.

(p. 233) Sambstag d. 13. Junÿ – Lt. Mosseder, Nomine H Johann Friderich Lobsteins des ledigen burgers und handelßmanns Vom 8.t huius Weilen des Kirchen Convents guthachten eingelüffert Worden, bitt unterthänig umb dessen ablesung und gnädig zu erkennen, Wie in Producto de dicta die gebetten ist. Factâ Lectione, woraus sich ergeben,daß, innhalt erstbesagten guthachtens die Verheürathung solcher Personen, Welche, sie in dem heütigen Casu befindlich, geschwistrig kind seind, nicht gegen die göttliche Rechten und gesetz lauffen und demnach einer Cristlichen Obrigkeit freÿ stehe, in solchem fall nach bebleiben zu dispensiren. Ist Erkandt, Wird den Imploranten sich mit Jungfer Susanna Margaretha, H. Johann Philipp Richdhoffers Exsenatoris und handelsmanns alhier Ehelichen tochter Zu Verheurathen Obrigkeitlich erlaubt, und Ihme die dazu wegen naher Anverwandschafft nöthige Dispensation gegen erlag 25 pfund pfenning in das gemeine Allmoßen Willfahrt.
Deputati H. Rht. Teutsch und H. Rht Lantz.

Susanne Marguerite Richshoffer meurt en 1784 en délaissant pour héritier son petit-fils Philippe Jacques issu de son fils unique Jean Frédéric. Les experts estiment la maison 2 150 livres. La masse propre àl’héritier s’élève à 12 833 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 5 691 livres, le passif à 11 503 livres

1784 (14.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 831) n° 1006
Inventarium über Weiland der Wohl Edlen: Viel Ehren: und Vieltugendgezierten Frauen Susannæ Margarethä Lobsteinin geb. Richshofferin H. Johann Friderich Lobstein ehemaligen Vornehmen Handelsmanns und wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der Evangelischen Gemeind zu der Neuen oder Prediger Kirchen alhier auch angesehenen burgers gewesenen Fr. Eheliebstin nun seel. verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1784 – nach ihrem Samstags den 10.ten aprilis dieses lauffenden 1784.sten Jahrs, aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren, Vorwolgedachten Hn Johann Friederich Lobstein des hinterbliebenen Hn. Wittibers, wie auch Hn. Nicolaj Heinrich Schreiders, wohlangesehenen Handelsmanns und burgers alhier als geordnet: und geschworenen theilvogts, weil. H. Philipp Jacob Lobstein, geweßenen ebenmäßigen wohlangesehenen Handelsmanns und burgers allhier mit Frn. Margaretha Elisabetha geb. Schweighäußerin seines gewesenen Fr. Eheliebstin ehelich erziehlten Söhnleins Philipp Jacob Lobsteins, dißorths Enckels und ab intestato Verlaßenen Universal Erben, deßen geordnet und geschworener Vogt vorgedachter hr. Johann Friderich Lobstein, deßen hr. Groß Vatter (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, angefangen auf Freÿtag den 14. Maÿ anno 1784

Vergleich, dießer Verlaßenschafft wegen gepflogen. Es Zeigte nemblichen gleich anfangs dießer Verlaßenschafft Inventur, H. Niclaus Heinrich Schreider, des enckels und universal Erben theilvogt an, daß Er sich mit dem hinterbliebenen Hn Wittiber umb dießes Verlaßenschafft Geschäfft dermalen nicht ohnnöthiger weiße weitläuffig Zu machen, folgender maßen wißend und wohlbedähtlichen Verglichen habe. 1.mo daß seines Vogts : Kinds ererbt Groß Mütterlich Vermögen, so demselben vermög Voreingetragener Eheberedung §.pho 3.tio als ohnverändert gebührig, ordnungsmäßig ersucht und dadurch benebst der Von dem hinterbliebenen H: Wittiber Verschriebene aber noch nicht geliefferter Morgengaab bestimmt worden möge, da aber Er der H. wittiber, Vermög Vor eingetragenen Extractus ais der Verstorbenen Fr. seel. Codicill dero gesambte Verlaßenschafft one außnahm * als legitimæ die tage seines lebens zu genießen hab. (…)
In einer alhier zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegene und in des H. Wbers, ohnveränderte Nahrung gehörige behaußung befunden worden als folget
(f° 16) Eigenthum ane einer behaußung, Reeben, Feldgüthere, Waldung und Matten auf dem Herbst Kopf, jenseith rheins gelegen – in Bodenau in der Herrschaft Staufenberg gelegen unten am Staufenberg (…)
(f° 18) Eigenthum ane Häußeren. (W. T) Erstl. ein Vorder : und Hinterhauß, Hof u. Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begrifen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane dem Untern Fischmarckt i.s n. H. Joh: Daniel Richshofer dem Handelsmann u. b. alh. ehevögtl. weis 2.s n. weÿl. H. Nicolai Mammbergers geweß. Langmeßerschmids seel. nachgelaßenen Erben, hinten auf den Ullmer Graben stoßend, darvon reicht man dem mehreren Hospital alhier wegen des Stifts zur rothen Kirchen 1 lb 10 d ewigen Zinßes jährl. auf Joh: Bapt.æ et nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ß jährl. bodenzinßes der Stadt Stras Pfenning termino Urbani, sonsten gegen männigl. freÿ leedig eigen und durch löbl. Stadt Straßburg geschwornen Werckleute vermög Abschatzungs zeduls vom 9. Julÿ dießes Jahrs æstimirt und angeschlagen pro 2150 lb, abgezogen der daroben haftenden boden: und anderer zinns von 4 lb 14 ß 10 d so zu dopp. Capital gerechnet antrift, 237 lb 1 ß 8 d, Restiret noch auszuwerfen 2012- 18- 4. Hierüber meldet ein perg: frantzösischer Kfbrf. in alh. C.C. Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt vom 5. 8.bris 1705. Diese behaußung hat der Hr. Wbr. von weÿl. Hn. Joh: Frid. Lobstein geweßenen vornehmen Handelsmann u. b. alh. in Straßburg seinem H. Vatter seel. nach seinem Absterben per Nach Dispositionem inter Liberos vom 8. Xbris 1745 prælegats weiße erhalten.
(W. T) Item eine behaußung Hoffstatt und Höflein mit allen deren Gebäuden, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. ane der Crautenau ohnweit der Hechtenbruck (…)
(f° 19-v) Antheil ane einem Garten (W et T), Neml. 2/3. theil Vor ohnvertheilt von und ane ohngefehr einen starcken Ar. Garten gelegen alh. in der Vorstadt Crautenau beÿ der Hechtenbruck ane dem Hauß Vorher bemelt gelegen (…)
(f° 20) Ergäntzung, Zufolg des (…) Vor weÿl. H. Not° Johann Lobstein meinem Vattern ao. 1744 errichteten zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
(f° 23-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben ohnverändert Guth, Sa. Kleidung 74 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2065 lb, Sa. Gülthen von liegende güthern 72 lb, Sa. Schuld 150 lb, Sa. Ergäntzungs Rest 10.471 lb, Summa summarum 12.833 lb
Des H. Wbrs. ohnverändert und theilbahr Vermögen, Sa. Hausraths 148 lb, Sa. Chaise 9 lb, Sa. Wein undleerer Faß 91 lb, Sa. Silbergeschirrs 182 lb, Sa. goldene rings 119 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 625 lb, Sa. Häußern 2249 lb, Sa. antheils Garten 80 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung auf dem Herbskopf jenseits Rheins gelegen 375 lb, Sa. Gülthen von liegenden güthern 143 lb, Sa. Schulden 1667 lb, Summa summarum 5691 lb, Sa. Schulden 11.503 lb, In gegeneinanderhaltung beder Summen 5811 lb
Legaten 125 lb, der Erben restirend ohnverändert Vermögen dem Stall tax nach 16.896 lb – Stall summ 6288 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in des H. Wittibers ohnveränderte und theilbahre Nahrung 54 lb
Eheberedung (…) den 13. julÿ 1744, Johannes Lobstein Notarius juratus
Extractus Codicilli, de 6. Decembris 1780 verschloßen aufgerichtet, den nämlichen tag bei mir unterschriebenenm Notario deponirt: und den 27.ten Aprilis 1784 eröffnetem Codicill

Vente de meubles après la mort de Jean Frédéric Lobstein
1785, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1031
Summarische berechnung über weÿl. H: Joh: Friderich Lobstein, gewesten Handelsmanns und b: alh: Zu Straß. Verlaßsch. und dem Verkauf: und Erlös: Register auch resp. Erörterung, Anno 1785

Le fils des précédents Philippe Jacques Lobstein épouse en 1779 Marguerite Elisabeth Schweighæusser, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1779 (4. 7.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 470
Eheberedung – persönlich erschienen der Edle wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Philipp Jacob Lobstein leediger handelsmann, S. T. H: Johann Friderich Lobstein, Vornehmen Handelsmanns und wohlverordneten Hn Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde der Neuen Kirchen auch vornehmen burgers allhier mit S. T. Frauen Susanna Margaretha geb. Richshofferin seiner Frauen Eheliebstin, ehelicherziehlter Hr Sohn, als h. hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren: und Viel tugendgezierte Jungfer Margretha Elisabetha Schweighäußerin S. T. Hn Johann Heinrich Schweighäußers, Vornehme handelsmanns und ebenmäßigen wohlangesehenen burgers allhier, mit S. T. Frauen Anna Margaretha gebohrner Meinickein seiner Frauen Ehegattin, ehelich erziehlte Jungfer Tochter, unter autorisation dießes Ihres geliebten Herrn Vatters, las Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 4. Septembris Anno 1779 [unterzeichnet] Philipp Jacob Lobstein als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Schweighäußerin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60, n° 119)
Im Jahr 1779, Montag den ersten Novembris Vormittag um eilf Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Philipp Jacob Lobstein der ledige Handelsmann und burger allhier Herrn Johann Friderich Lobstein des Handelsmanns und burgers auch Kirchenpflegers in der Neuen Kirch allhier mit Frau Susanna Margaretha gebohrner Richshofferin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Margaretha Elisabetha Schweighäuserin, Herrn Johann Heinrich Schweighäusers des Handelsmanns und burgers allhier mit frau Anna Margaretha gebohrner Meinicke ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Lobstein als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Schweighäußerin als hochzeiterin (i 63)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 3 872 livres, ceux de la femme à 2 988 livres.
1779 (6.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 826) n° 866
Inventarium über des Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Philipp Jacob Lobstein, wohlangesehen handelsmanns und der Viel Ehren und viel tugendgezierten Frauen Margarethä Elisabethä Lobsteinin, geb. Schweighäußerin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1779. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder wohlgedachter Ehepersohnen Vor mir Notario den 4.ten 9.bris jüngsthien mit einander errichteter heuraths verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein S. T. H. Johann Friderich Lobstein vornehmen handelßmanns und wohlverordneten Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde der Neuen Kirchen auch Wohnangesehenen burgers allhier, des H. geliebten H. Vatter und S. T. H. Johann Heinrich Schweigheußers ebenmäßigen Vornehmen handelsmanns und wohnangesehenen burgers allhier, der Ehefrauen gebeibten H. Vatters und disorths beistandts, auf Montag den 6. Decembris Anno 1779.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehe H. in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 292, Sa. Bibliothec 12, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 52, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 111, Sa. der baarschafft 3034, Sa. Schulden 180, Summa summarum 3683 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen Verehrten haussteuren 189 lb, Belaufft sich also des Ehe H. gesampbt in die Ehe gebracht Guth auf 3872 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 343, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 46, Sa. goldener Ring und Geschmeids 374, Sa. der baarschafft 2035, Summa summarum 2798 lb – Deme annoch beÿzusetzen die helffte der Verehrten haussteuren 189, Ist also der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen der billichmäßigen abwürdigung nach 2988 lb

Philippe Jacques Lobstein devient tributaire au Miroir le 14 mars 1780 en déclarant faire commerce de draps
1780 (14.3.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 235) Dienstags, den 14. Martii 1780 – Leibzünfftiger
Hr Philipp Jacob Lobstein, welcher bei seinem Vater H. Joh: Frid : Lobstein die Handlung erlernet hat, ist gegen Erlag 1 lb d. auf vorgewiesenen Stallschein Vom 6. hujus leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden. prom. Führet den weis-Leinwad-handel.
(dt. 1.-, 1.- 1 ß Findl.)

Philippe Jacques Lobstein meurt en septembre 1780 en délaissant un fils. La masse propre à la veuve s’élève à 2 665 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté s’élève à de 6 849 livres, le passif à 7 466 livres.
1781 (8.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 828) n° 918
Inventarium über Weiland des Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Philipp Jacob Lobstein, geweßenen wohlangesehenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1781. – nach seinem den 26.ten Septembris des Zurück gelegten 1780.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Viel Ehren : und Viel tugendgezierten Fr. Margarethæ Elisabethæ Lobsteinin geb. Schweighäußerin, der hinterbliebenen Fr. wittib, beiständlich S. T. H. Johann Heinrich Schweigheußers, Vornehmen handelsmanns und wohnangesehenen burgers allhier, dero geliebten H. Vatters, wie auch S. T. H. Johann Friderich Lobstein ebenmäßigen vornehmen handelßmanns und wohlverordneten b. allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Jacob Lobsteins des Verstorbenen H. seeligen mit erst genandten seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlten Söhnleins und ab intestato Verlaßenen universal erben, ersucht durch eben dieselbe – So beschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag den 8. Junÿ Anno 1781.
Bericht und declaration dieße Verlaßenschafft betreffend. Es zeigte die hinterbliebene Fr. Wittib gleich anfangs dieser Verlaßenschafft Inventur, daß da sie mit Ihrem Verstorbenen Hn seel. nur ein Jahr in die Ehe gelebt, es nicht wohlmüglich, daß Viel theilbahr Guth ausfällig sein könne, besonders da immmerhin anfangs der Eheherr der umgängsweiße einiger Aufwand gemacht werden müße, so die theilbar Nahrung zur lufft fält

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden woren als folgt.
Ergäntzung des Hinterbliebenen Fr. Wittib wehren dießer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög des über beeder Zertrennter Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in A° 1779. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 126, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 36, Sa. goldener Ring Perlen und dergl. Geschmeids 141, Sa. Schulden 200, Sa. des Ergäntzungs Rests 2161, Summa summarum 2665 lb
Des Erben ohnverändert und theilbar Guth, Sa. Haußraths 163, Sa. Waaren 4683, Sa. Bibliothec 12, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 44, Sa. goldener Ring 41, Sa. baarschafft 1628, Sa. Schulden 275, Summa summarum 6849 lb – Schulden 7466 lb, Nach solchem abzug 617 lb
Stall Summ 2048 lb – Zweiffelhaffte und verlohren Schuld 516 lb

La veuve se remarie avec le marchand Nicolas Henri Schreider : contrat de mariage, célébration
1782 (23.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 508
Eheberedung – persönlich erschienen der Edle, Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Niclaus Heinrich Schreider, leediger handelsmann, so majorennis und ohnbevögtigt, weiland S. T. H. Nicolai Heinrich Schreiders nachgelaßenen wohllangesehenen handelsmanns und burgers allhier, mit S. T. Fr. Maria Magdalena geb. Breßlerin seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter H. Sohn, als hochzeiter ane einem
Und die Wohl Edle Viel Ehren und Viel tugendgezierte Fr. Margaretha Elisabetha geb. Schweighäußerin S. F. H. Johann Heinrich Schweighäußers Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Fr. Tochter, so mit S. T. H. Philipp Jacob Lobstein wohl angesehenen handelsmann und burger allhier verehelichet war unter Autorisation vorgedachten ihres H. Vaters, als Fr. Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 23. Julÿ anno 1782 [unterzeichnet] Niclaus Heinrich Schreider als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Lobsteinin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 89-v n° 25)
Im Jahr Christi 1782 Montag den 5. Augusti Vormittag um halb Elf Uhr sind (…) eingesegnet worden Herr Niclaus Heinrich Schreider lediger Handelsmann u& Burger allhier, Weÿland Herrn Niclaus Heinrich Schreiders geweßten Handelsmanns und burgers allhier, mit Fraw Maria Magdalena gebohrner Breßlerin ehelich erzeugter hinterlaßener Sohn, Und Frau Margaretha Elisabetha geborne Schweiheuserin, Weÿl. Herrn Philipp Jacob Lobsteins geweßten Handelsmanns und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Niclaus Heinrich Schreider als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Lobsteinin als Hochzeiterin (i 91)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 6 612 livres, ceux de la femme à 3 068 livres.
1782 (27.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 829) n° 953
Inventarium über des Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Nicolai Heinrich Schreiders, wohlangesehenen handelsmanns und der wohl Edlen, Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frn Margarethä Elisabethä Schreiderin geb. Schweighäußerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1782 – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen Vor mir Notario den 22.ten Julÿ dießes Jahrs mit einander errichteten heuraths abrede §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Freÿtag den 27. Septembris Anno 1782.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
(f° 8) Wittumb, So die Fr. Ehegattin, von Weil. Hn Philipp Jacob Lobstein geweßenen wohnangesehenen handelsmann und b. allhier zu Straßburg, Ihrem Ersten Eheh. seel. theils lebenslänglich und theils biß Zu deßen mit ihme erziehlten Söhnleins Philipp Jacob Lobsteins 20. jägrigen alter, gegen deßen gebühriger Education und alimentation Zu genießen vberechtiget ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 35, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 151, Sa. der baarschafft 6228, Sa. Summa summarum 6501 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen haussteuren 110 lb, Belaufft sich also des Ehe Herrn samtlich in die Ehe gebrachtes Vermögen dem billigen Werth nach Guth auf 6612 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 551, Sa. Bibliothec 25, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 215, Sa. goldener Ring und Geschmeids 457, Sa. der baarschafft 8231, Summa summarum 9481 lb – Sa. Schulden 6523, Nach solchem abzug 2957 lb, Deme annoch beÿzusetzen die helffte der Verehrten haussteuren 110, Ist also der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Guth, der billichmäßigen æstimation nach 3068 lb

Nicolas Henri Schreider devient tributaire au Miroir le 9 décembre 1782 en déclarant faire commerce de drap
1782, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 293-v) Montags, den 9. Decembris 1782 – E. Leibzünftiger
Hr Niclaus Heinrich Schreider, des Weil. H. Niclaus Heinrich Schreider, diesorts leibzünfftig gew: hies: b: u: hdlsm: nach Tod hinterl. einziger ehr. Sohn, ist auf vorgelegten glaubwürdigen Lehrschein von H. Joh: Frid: Müller in ffurt. am Maÿn d. 23. 7.br: 1776. gesiegelt erteilt, und Stallschein von vorgestrigem Tag gegen Erlag 1 lb d. leibzunftig als hdlsm: recipirt word. Führt den weis-Leinwad-handel. Promisit (dt 1 lb – 1 lb 1 ß Findl.)

Nicolas Henri Schreider dont la femme a la jouissance viagère de la maison meurt en 1795 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 12 032 livres tournois, celle des héritiers à 71 369 livres tournois. L’actif de la communauté est de 135 299, le passif de 109 153 livres tournois.

1795 (25 mess. 3, 7 fruct. 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 801, altes 584
Inventarium über Weiland burgers Niclaus Heinrich Schreider, gewes. Handelsmanns allhier Zu Straßburg so den 9. Ventose jüngst verstorben hinterlassenes Vermögen, Welche Verlassenschafft auf Ansuchen deßen Zurückgebliebener Wittib der bürgerin Margaretä Elisabet geb. Schweighäuser, beiständlich des burgers Johann Daniel Himli Handelsmanns alhier, wie auch des Verstorbenen mit ihro der Wb. erziehlter Vier Kinder und Erben benandlich 1° Niclaus Heinrich Schreider, so 12 Jahr alt, 2° Carl Friderich Schreider so 11 Jahr alt, 3° Margarethä Sophiä Schreider, so 6 Jahr auf sich hat, und 4° Friderich Schreider der 4 Jahr alt, (…) beeidigten Vormunds, burgers Johann Christian Mülberger, des Rechtsgelehrten deren Oheims und Inwoners alhier behörig inventirt und ersucht worden – Wie nun all solches sich in der allhier Zu Straßburg am Fischmarckt gelegenen mit N° 72 bezeichneten, der Wittib Sohn erster Ehe Philipp Jacob Lobstein eigenthümlich zuständigen und diesorts bewonenden behaußung vorgefunden, angegeben und geschätzt worden (…) am 25 Messidor jüngst verzeichnet

Ergäntzung des verstorbenen abgegangenen unveränderten Guts, In Gefolg des (…) durch weil. b. und Notarium Joh: Friderich Lobstein am 27. sept. 1782 errichteten Inventarii
(p. 28) Anteil ane einem Landgut zu Osthoffen districts Straßburg (E.)
(p. 31) Wittum Welchen die hinterbliebene Wittib Fr. Margaretha Elisabet geb. Schweighäuser von ihrem mit weil. Philipp Jacob Lobstein ihrem geweßenen erstern am 26. sept. 1780 verstorbenen Ehemann ehelich erzeugten einzigen Sohn auch Philipp Jacob Lobstein genannt theils lebenslänglich und theils bis zu dessen erreichendem 20. jährigen Alter gegen dessen gebüriger Education und Alimentation Zu geniesen berechtiget ist,
(p. 38) Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wb. unveränderten Guts, Sa. hausraths 1719, Sa. Bibliothec 100, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 100, Sa. goldene Ring, Juwelen und dergl. Geschmeids 1672, Sa. Pfenningzinß hauptgüter und deren Hauptgüter 4200, Ergäntzung Rest 40.897, Summa summarum 49.038 – Schulden 37.006, Nach deren Abzug 12.032 livres
Diesemnach wird auch derer vier Kinder und Erben unverändert vätterlich Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 399, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 440, Sa. Pfenningzinß u deren hauptgüter 6880, Landgut zu Osthoffen 1700, Ergäntzung Rest 61.943, Summa summarum 71.369 livres
Endlich folgt auch die Beschreibung des gemein, verändert und theilbarn Guts, Sa. hausraths 1861, Sa. Waaren zur Handlung gehörig 9800, Sa. Wein und Faß 2042, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 1379, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 214, Sa. baarschafft 7000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 113.003, Summa summarum 135.299 – Schulden 109.153, Nach deren Abzug 26.146 lb – den 7. fruct. 3
Abschrift der Eheberedung ded. 22. Julii 1782 (…) Johann Friderich Lobstein, Notarius juratus
enregistré, 8 fruct. 3

Marguerite Elisabeth Schweighæusser loue une partie de la maison au chapelier Pierre Louis Page
1795 (18 ventose 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3), Not. Dinckel n° 174
Cit. Marguerite Elisabeth Schweighaeuser veuve de feu le Cit. Nicolas Henri Schreider vivant négociant, bail pour une année qui commence au 1. germinal de cette année
au Cit. Pierre Louis Page fabricant de chapeaux
une boutique comptoir et une petite pièce y attenant dans la maison de son fils du premier lit Philippe Lobstein située en cette commune marché aux poissons N° 72, d’un côté le C. Baer Negociant d’autre le C. Manberger fourbisseur et de laquelle elle est usufruitiere jusqu’à la majorité de sond. fils, ensemble les layettes tiroirs et forbanscs – moyennant un loyer annuel de 1600 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 175-v du 26 vent. 3

Marguerite Elisabeth Schweighæusser se marie en troisièmes noces avec le marchand Jean Daniel Himly
1796 (9 pluviose 4), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 891 Altes 390
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Daniel Himmly, leediger Handelsmann alhie, weiland des burgers Johann Andreas Himmly, geweßenen Uhrenmachers allhier, mit der Burgerin Maria Magdalena gebohrne Hammerer ehelich erzeugter großjähriger Sohn, ainen thril
so dann die Bürgerin Margaretha Elisabetha gebohrne Schweighäußer, letztmals weiland des burgers Niclaus Heinrich Schreiders, gewesenen Handelsmanns alhier, hinterbliebenen Wittib, beÿständlich ihres Vaters des burgers Johann Heinrich Schweighäußers, handelsmanns alhier, an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 9. Pluviose im viertel Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Johann Daniel Himlÿ, Margaretha Elisabetha Schreiderin
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 26-v du 9 pluviose 4 (revenu industriel 2000)

Marguerite Elisabeth Schweighæusser meurt en 1806 en délaissant un fils de son premier mariage, propriétaire de la maison, et quatre enfants de son deuxième mariage.

1806 (28.4.), Strasbourg 3 (29, 2), Not. Übersaal n° 935, 3219
Inventaire de la succession de Marguerite Elisabeth Schweigheusser, épouse de Jean Daniel Himly Négociant, décédée le 7 avril 1806 – à la requête des six enfants 1. Philippe Jacques Lobstein, Négociant, procréé avec Philippe Jacques Lobstein Négociant son premier mari, 2. Nicolas Henri Schreider commis négociant domicilié à Reims département de la Marne (procuration, demeurant à Reims chez M Dubois Negociant cul de sac des deux anges), 3. Charles Frédéric Schreider commis négociant demeurant à Strasbourg, 4. Marguerite Sophie Schreider 17 ans, 5. Frédéric Schreider près de 15 ans procréés avec Nicolas Henri Schreider Négociant son second mari, Chrétien Mülberger Licencié en droit et Archivaire de l’hotel de ville de Strasbourg tuteur ordinaire, 6. Auguste Himly 6 ans procréé avec le veuf, ayant pour subrogé tuteur Jean Frédéric Himly Négociant – Contrat de mariage passé devant Greiss le 9 pluviose 4
dans une maison située à Strasbourg marché aux poissons n° 72 appartenant à Philippe Jacques Lobstein l’un deux
propres de la défunte, meubles 4742 fr, vins tonneaux 2098 fr, numéraire 29.415 fr, immeubles corps de biens à Osthoffen 5700 fr, terres à Osthoffen, Handschuhheim, Bernolsheim, Strasbourg, total des immeubles 15.000 fr, total de la masse 51.255 fr, déduire 32.582 fr, reste 18.672 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 131-v du 29.4.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Catherine Frœlich veuve du pasteur Philippe Müller

1806 (20.6.), Strasbourg 7 (22), Not. Stoeber n° 2127, 7201
Inventaire de la succession de Marie Catherine Froelich veuve de Philippe Müller, ministre du culte, décédée le 12 du présent mois – à la requête de 1. Marie Madeleine Froelich veuve de Jean Daniel Ehrmann, jouailler de la Cour de Mannheim, 2. Catherine Elisabeth Froelich veuve de Jean Frédéric Kolb, ministre du culte à Strasbourg, 3. Barbe Froelich épouse de Jean Christophe Kienlin, négociant, 4. Marguerite Salomé Oberlin veuve de Jean Georges Schwing, Instituteur, 5. Georges Jérémie Oberlin, Professeur a l’Ecole de Pharmacie, en son nom et au nom de Christine Elisabeth Oberlin épouse du Sr Verillon Officier de santé a Montaigue pres Clermont, 6. Marie Salomé Froelich veuve de Leonard Roser, ministre du culte à Kirrweiler, 7. Marguerite Elisabeth Froelich épouse de Jean Frédéric Pfauth, ministre du culte à Mundolsheim, 8. Marie Cléophé Himmler épouse de Laurent Ziegler, forestier a Reichshoffen tant en son nom qu’en celui de Georges Daniel Himmler, employé a la fonderie de Reichshoffen – De Ehrmann, Kolb, Kienlin, héritières de leur sœurs, De Schwing, Verillon et Sr Oberlin par représentation d’Anne Marguerite Froelich épouse de Jeremie Jacques Oberlin professeur à Strasbourg, De Roser et Pfauth par représentation de Jean Thomas Froelich négociant a Berlin leur père, frère de la défunte ; la De Ziegler et le Sr Himmler par représentation de Marie Cléophé Froelich veuve de Jean Georges Himmler employé a l’administration de St Marc leur mère
dans la maison vieux marché aux Vins n° 72
meubles, dettes actives (600, 2430 fr), total 4195 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 33 du 30.6.

Anne Marguerite Meinicken, veuve du négociant Jean Henri Schweighæuser et grand-mère de l’héritier de la maison y meurt en décembre 1806.

1807 (22.5.), Strasbourg 3 (30), Not. Übersaal n° 1001, 3762
Inventaire de la succession d’Anne Marguerite Meinicken, veuve de Jean Henri Schweighaeuser négociant, décédée le 23 décembre 1806 – à la requête de 1. Philippe Jacques Lobstein négociant en son nom et 2. Me Lobstein mandataire de Nicolas Henri Schreider commis négociant à Reims (procuration jointe à l’inventaire Marguerite Elisabeth Himly devant le notaire soussigné le 22 avril 1806, 3. Charles Frédéric Schreider commis négociant, 4. Chrétien Mühberger licencié en droit et archiviste de la mairie de Strasbourg tuteur ordinaire de Marguerite Sophie Schreider mineure, 5. ledit Mühberger tuteur ordinaire de Frédéric Schreider, étudiant en droit, Jean Frédéric Baër, orfèvre, subrogé tuteur de l’enfant Schreider, 6. Jean Daniel Himly cadet négociant père et tuteur naturel d’Auguste Himly procréé avec Marguerite Elisabeth Schweighaeuser et Jean Frédéric Himly subrogé tuteur, Marguerite Elisabeth Schweighaeuser étoit fille majeure, Anne Marguerite Schweighaeuser née Meinicken procréé de Philippe Jacques Lobstein négociant en second mariage avec Nicolas Henri Schreider
dans une maison au marché aux poissons n° 72
meubles, produit 2013 fr, dettes actives 19.923 fr, numéraire 374 fr, total 21.311 fr, dettes 762 fr, reste 20.549 fr
dettes de la succession 8636 fr, reste 29 185 fr
Immeuble, corps de biens à Mommenheim, Wahlenheim, Gambseim, Bernolsheim 14.400 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 155 du 22.5.

Propriétaire de la maison, le négociant Philippe Jacques Lobstein épouse en 1808 Henriette Charlotte Weber

1808 (7.9.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 656, 4530
Contrat de mariage – Mr Philippe Jacques Lobstein, Négociant fils majeur de feu M Philippe Jacques Lobstein, Négociant avec Marguerite Elisabeth Schweighaeuser
Dlle Henriette Charlotte Weber, fille de M Samuel Régnard Weber Juris Consulte et Receveur général des hospices civils avec De Catherine Salomé Wittmar
Enregistrement de Strasbourg, acp 107 F° 98 du 9.9.

Philippe Jacques Lobstein meurt en 1810 en délaissant un fils

1810 (1.3.), Strasbourg 3 (33 / 2), Not. Übersaal n° 1166, 5278
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Lobstein négociant – à la requête de Henriette Charlotte Weber la veuve, tutrice naturelle de Charles Victor né le 18 juillet 1809, en présence de Jean Daniel Himly cadet négociant subrogé tuteur – Contrat de mariage dressé par le notaire soussigné le 7 septembre 1808
dans une maison située en cette ville marché aux poissons n° 78 faisant partie de la présente succession
propres de la veuve, mobilier 1322 fr, bijoux 496 fr, moitié des présents de noces 502 fr, créances 600 fr, numéraire 2962 fr, total des propres 11.283 fr
propres des enfants, maison 3063 fr, argenterie 1246 fr, habits 474 fr, présents de noces 502 fr, créances 2830 fr
immeubles. Une maison avec petite cour, appartenances et dépendances située en cette ville marché aux poissons n° 72, d’un côté celle du Sr Funck négociant, de l’autre celle du Sr Altmeyer ebéniste, derrière le fossé appelé Ulmergraben – rapporte Le rez de chaussée est loué à Marie Anne Langlois née Weis pour un loyer annuel de 900 fr, Le premier étage occupé par le défunt estimé 300 fr, Jean Daniel Himly 500 fr, ensemble 1700 fr – grevée d’une rente foncière de 4 livres 3 sols envers l’hopital civil et de 14 livres 16 sols envers la commune de Strasbourg autrefois envers la tour aux pfennings, (recueillie) dans la succession de son ayeul préléguée par son père Jean Frédéric Lobstein négociant dans la disposition entre enfants du 8 novembre 1745. Propriété constatée par actes dressés à la Chambre des contrats le 5 octobre 1705, inventaire dressé par Lobstein le 14 mai 1784 de la succession de Susanne Marguerite Richshoffer grand mère du défunt épouse de Jean Frédéric Lobstein son ayeul
Campagne a Bodenau grand duché de Bade, terres à Hochfelden, Zebersdorf, Lampertheim, Flexbourg-Still-Linzingen et Dingsheim, Osthoffen, Bernolsheim, Wahlenheim, Brumath, Strasbourg et biens rentiers
remploi des propres aliénés 37.747 fr, total des propres 112.156 fr, déduire le don matutinal 6000 fr, total 106.156 fr
communauté, meubles 759 fr, vin 600 fr, numéraire 37.711 fr, total 39.070 fr, passif 41.909 fr, déficit 2839 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 57 du 2.3.

La veuve Henriette Charlotte Weber se remarie en 1810 avec le commis négociant Samuel Gerhardt
1810 (10.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Not. Bossenius n° 348, 4613
Contrat de mariage – Samuel Gerhardt commis-négociant fils majeur de Charles Gerhardt, brasseur à Berne, et d’Anne Gatscho
Henriette Charlotte Weber veuve de Philippe Jacques Lobstein, Négociant assitée de Samuel Régnard Weber jurisconsulte et Receveur général des hospices de cette ville son père
apports de la future épouse 45.476 fr, déduire 32.901 fr, reste 12.575 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 72 du 11.8.

Samuel Gerhardt loue une partie de la maison à Nicolas Konsset

1829 (30.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 15-v
ssp du 28 février. Bail pour 9 années à commencer à la St Jean – Sr Gerhardt tailleur
à Nicolas Konsset
dans la maison située en cette ville sur le Marché aux Poissons n° 72, le magasin au rez de chaussée consistant en 3 piliers (dont celui de la gauche en communauté avec le voisin) sur le devant de la maison y compris le comptoir et l’arrière magasin à la suite, moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Samuel Gerhardt loue une partie de la maison au commissaire priseur Tea

1830 (13.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 191-v
ssp du 7 février dernier. Bail de 6 années à commencer à Pâques prochaine – Gerhard, négociant, en qualité de co tuteur et père de Chs Vict. Lobstein, propriétaire de la maison Vieux Marché aux Poissons n° 72
au Sr Tea, commissaire priseur, et son épouse née Langlais
dans la maison mentionnée ci dessus le magasin au rez de chaussée sur le devant de la maison ci dessus y compris le comptoir et l’arrière magasin à sa suite – moyennant un loyer annuel de 900 francs

Henriette Charlotte Weber meurt en 1845 en délaissant son fils en premières noces Charles Victor Lobstein, ancien attaché à l’ambassade de France à Rome, chargé d’affaires de France à Stockholm, propriétaire de la maison, et trois enfants issus du veuf

1846 (17.6.), Strasbourg 9 (94), Not. Becker n° 3125
Inventaire après le décès de Madame Henriette Charlotte Weber épouse en premières noces de Mr Philippe Jacques Lobstein, en son vivant négociant à Strasbourg, et épouse en secondes noces de Mr Samuel Gerhardt, négociant En ladite Ville, où elle est décédée le 18 avril 1846
L’an 1846, le mercredi 17 juin à mars heures ed relevée. A la requête 1) de M. Samuel Gerhardt, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en son pour nom 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et Mad. Henriette Charlotte Weber, son épouse défunte et épouse en premières noces de Mr Philippe Jacques Lobstein, en son vivant négociant à Strasbourg, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 10 août 1810, 2) comme donataire de l’usufruit d’une partie de la succession de ladite défunte, aux termes du même contrat, sauf le droit qui compète aux enfants de Mad. Gerhardt d’opter entre l’exécution de la clause par laquelle cette dernière a disposé de cet usufruit et la disposition de la loi qui les autorise à ne délivrer qu’une part d’enfant en toute propriété,
M. Gerhard agissant en outre au nom et comme mandataire de Mr Charles Victor Lobstein, autrefois attaché à l’ambassade de France à Rome, actuellement chargé d’affaires de France à Stockholme, domicilié à Strasbourg (…),
2) de Mad. Charlotte Emma Gerhardt, épouse de M. Charles Louis Braun, propriétaire, qui a ce présent autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 3) de M. Louis Théodore Piffard, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant comme mandataire de M. Charles Frédéric Gerhard, professeur à la faculté des sciences de Montpellier, demeurant en cette ville (…) 4) De M. Charles Louis Braun, susnommé et qualifié, agissant comme mandataire de M. Gustave Adolphe Gerhardt, élève à l’école spéciale militaire de Saint Cyr près Versaille, y demeurant (…) Lesdits Sr Lobstein, De Braun, Sr Charles Frédéric Gerhardt et Sr Gustave Adolphe Gerhardt habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart de la Dame Gerhardt née Weber leur mère
dans le logement que M. et Mad. Gerhardt occupaient et qui fait partie d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 où Mad. Gerhardt est décédée le 18 avril dernier

Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage des époux Gerhardt (…)
Cote deux. Successions des père et mère de Mad. Gerhardt. M° Becker a produit la minute d’un acte dressé par M° Hickel son prédécesseur immédiat le 25 octobre 1836 et contenant liquidation et partage des successions de M. Samuel Regnard Weber, en son vivant jurisconsulte et ancien receveur des hospices civils de Strasbourg et de Dame Catherine Salomé Wittmar son épouse père et mère de feue Mad. Gerhardt
Cote six. Créances de la communauté pour loyer de la moitié d’une maison. Les requérans déclarent que la défunte avait l’usufruit viager de la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 et qu’il était dû au jour du décès de Mad. Gerhardt pour loyer de cet immeuble une somme de 178 francs
acp 349 (3 Q 30 064) f° 59-v du 22 juin – garde robe de la défunte 311, mobilier 2710
acp 353 (3 Q 30 068) f° 12-v du 7 octobre – objets mobiliers dépendant de la communauté 1133
acp 353 (3 Q 30 068) f° 56-v du 17 octobre – Reprises de la défunte pour héritage 5873. Reprises à exercer 24.262
Immeubles propres à la défunte, 12 hectares de forêt ban de Cosswiller au canton Haumattwald mais dont un quart indivis du sol et un autre quart dont la superficie que du sol dépendent seulement de la succession de la défunte
Reprises à exercer par la défunte sur la succession 2312
Reprises à exercer par le veuf pour héritage de son père 40.250 francs
Il dépend de la communauté les valeurs ci après comprenant le commerce et les objets nécessaires à la fabrication des produits chimiques établi à Hangenbiethen. Activement 1° marchandisees fabriquées et non fabriquées 120.114, 2° deux actions de 10.000 francs chacune de la filature de tissage mécanique à Huttenheim 40.000, 3° une campagne et différentes pièces de terres commune et ban de Hangenbiethen, non compris les bâtiments et autres objets servant à l’exploitation de la fabrique 30.000, 4° les bâtiments, les ustensiles, le manège et les chevaux servant à l’exploitation de la fabrique évalués 12.441, 5° effets en portefeuille 588, 6° extances 20.976, 7) argent comptant 706, Total 213.126
sommes dues à différents créanciers 145.329, reste 67.797
créances dues à la communauté 89
Par le dépouillement de l’inventaire on trouve 1° que la communauté s’élève activement à la somme de 71.730 et passivement à la somme de 86.480 (Passif 14.749)
Renonciation par la De Braun, M. Gustave Adolphe Gerhardt et les mandataires des des héritiers absents à la communauté

Samuel Gerhardt meurt à Hangenbieten le 7 mars 1847
1847 (30.4.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3485
Inventaire après le décès de Mr Samuel Gerhardt, ancien négociant à Strasbourg
L’an 1847, le vendredi 30 avril à quatre heures ed relevée. A la requête 1° de Mad. Charlotte Emma Gerhardt, épouse de M. Charles Louis Braun, propriétaire, qui a ce présent autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 2° De Mr Louis Régnard Weber, receveur des hospices civils de Strasbourg demeurant en cette ville, agissant en qualité de mandataire de M. Charles Frédéric Gerhard, professeur à la faculté des sciences de Montpellier, demeurant en ladite ville (…) 3° Et de Mr Charles Louis Braun, susnommé et qualifié, agissant comme mandataire de Mr Gustave Adolphe Gerhardt, élève à l’école spéciale militaire de Saint Cyr près Versaille, y demeurant (…) Ladite De Braun, Sr Charles Frédéric Gerhardt et Sr Gustave Adolphe Gerhardt, habiles à se dire & porter héritiers chacun pour un tiers du Sr Samuel Gerhardt leur père, de son vivant négociant à Strasbourg, décédé à Hangenbieten le 7 mars dernier (…)
dans le logement que ce denier occupait à Strasbourg et qui fait partie d’une maison sise en cette ville rue du vieux marché aux poissons N° 72
Titres et papiers. . Inventaire après décès de Mad. Gerhardt.
acp 360- (3 Q 30 075) f° 95-v du 10 mai – Objets mobiliers dont partie est située à Hangenbieten où le défunt possédait une fabrique de produits chimiques 35.513, deniers comptants 1384, créances 14.053, valeurs en portefeuille 1068, déclarations passives 506

Ministre de France à Athènes, Victor Lobstein loue une partie de la maison au négociant Léon Levy

1852, Enregistrement de Strasbourg, ssp 113 (3 Q 31 612) f° 45-v du 23.11.
ssp du 8 février 1851. Bail immobilier – Mr, représenté par Mr Louis Braun son fondé de pouvoir loue
au Sr Léon Levy, négociant à Strasbourg
le grand magasin de sa maison rue du vieux marché aux poissons N° 72, à Strasbourg avec le comptoir et le petit magasin y attenant, plus un magasin au fond de la cour
Le magasin est loué pour y établir un commerce de chapellerie, casquetterie et articles dits de Paris, il est expressément défendu à M Levy d’y introduire un autre genre d’industrie ou d’affaires. Mr Levy n’ pas la faculté de souslouer tout ou partie des localités du présent bail. Le présent bail est en outre consenti pour une durée de 9 années qui commenceront au quartier de Pâques de la présente année 1860 (…) le bail est fait de plus pour un fermage annuel de 1300 francs

Ministre de France à Stockholm, Victor Lobstein loue une partie de la maison à la maison de commerce Michel et Semail

1853, Enregistrement de Strasbourg, ssp 115 (3 Q 31 614) f° 74-v du 4.11.
ssp du 31 octobre. Bail immobilier, entre Mr Victor Lobstein, ministre de France à Stockholm, représenté par M. Louis Braun, son fondé de pouvoir à Strasbourg
Et Mr Jean Michel, négociant, stipulant pour la raison de commerce Michel et Semail au dit lieu
Il a été fait et Convenu ce qui suit. Le Sr Lobstein loue au Sr Michel le grand magasin de sa maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 avec le comptoir et le petit magasin y attenant, plus un magasin dans la cour. Le magasin est loué pour y établir un commerce de chapeaux et de casquettes, il est défendu au Sr Michel d’y introduire un autre genre d’affaires. M Michel s’interdit formellement de bruler toute sorte de houille, toute contravention à cet égard l’entraînera à 300 francs de dommages intérêts au profit de M Lobstein. Le présent bail est consenti pour une durée de 3, 6 ou 9 années qui ont commencé à la St Michel de l’année courante (…) Le présent bail est consenti de plus moyennant le prix de 1300 francs par an

Ministre plénipotentiaire de France à Bayonne, Victor Lobstein vend la maison au fabricant de papiers peints Louis Kreitmann

1861 (17.7.), Me Zimmer
Vente par le mandataire de Charles Victor Lobstein, ministre plénipotentiaire de France à Bayonne
à Louis Kreitmann, fabricant de papiers peints à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 40 moyennant 35.400 francs, payés
acp 500 (3 Q 30 215) f° 70-v du 18.7.

Jean Louis Kreitmann épouse en 1850 Sophie Adèle Klotz : contrat de mariage, célébration
1850 (27.5.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 7167
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Louis Kreitmann, Fabricant de papiers peints demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux
Et Madlle Sophie Adèle Klotz, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille mineure et légitime de feu M. Jean Antoine Klotz, en son vivant Menuisier, propriétaire à Strasbourg, et de D° Catherine Rudolff, agissant comm future épouse sous l’autorisation et avec l’assistance de sa mère Mad. Catherine Rudloff
acp 391 (3 Q 30 106) f° 115-v – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en une valeur de 31.200 francs
Les apports de la future consistent en une valeur de 5900 francs à elle délivrés en déduction de sa fortune paternelle, décrit en un inventaire reçu Lacombe notaire le 23 septembre 1847
Donation par le futur à la future en cas de survie de l’usufruit de toute la succession, lequel usufruit cessera en cas de convol en secondes noces, plus donation par le même à la même d’une somme de 2000 francs, caduque en cas de prédécès. Donation par la future épouse au futur époux de l’usufruit de la moitié de la succession
Constitution par Jean Louis Kreitmann futur époux au profit de Dorothée Kreitmann sa mère d’une rente annuelle et viagère de 600 francs, réductible à 500 francs en cas de prédécès de son fils

Mariage, Strasbourg (n° 217)
Du 29° jour de mai l’an 1850. Acte de mariage de Jean Louis Kreitmann, majeur d’ans, né hors le mariage le premier décembre 1824 à Strasbourg, fabricant de papier peint, fils de Dorothée Kreitmann, non mariée, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, et d’Adèle Sophie Klotz, mineure d’ans, née en légitime mariage le 16 juin 1833 à Strasbourg fille de feu Jean Antoine Klotz, menuisier décédé en cette ville le 15 août 1847 et de Catherine Rudolf domiciliée en cette ville, ci présente et consentante (signé) Louis Kreitmann, Sophie Adèle Klotz (i 24)

La maison passe ensuite à leur fils Louis (Charles Alexandre Louis). Polytechnicien, capitaine (1877), lieutenant-colonel (1900), colonel (1904), commandeur de la légion d’honneur (1912), Louis Kreitmann épouse le 11 mars 1879 à Petit Saconnex (canton de Genève) Marie Catherine Colette Blanc, fille de Pierre Antoine Jules Blanc et de Marie Elisabeth Gebhard. Il meurt le 29 octobre 1914 à Publier (Haute Savoie)
(Notice sur Wikipédia, fiche de la B.N.F. généalogie Bourelly sur Geneanet)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.