19, rue Salpêtrière


Rue Salpêtrière n° 19 – X 425 (Blondel), O 786 (cadastre)

Atelier de peignier remplacé par une maison en 1708, maître d’ouvrage Jean Jacques Woniglich, musicien
Annexion d’ateliers voisins, 1728 et 1759 – Terrain agrandi sur le communal, 1759
Etage ajouté en 1771, maître d’ouvrage, Jean Frédéric Müller, boucher
Transformations en 1776 par François Rey, charretier – maître maçon Joseph Michel Schneller
Démolie en 1849 pour agrandir la caserne des Canonniers



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 et cour E, îlot 244 (© Musée des Plans-relief) 1

La maison occupe l’emplacement de trois anciens ateliers de peigniers, l’un à l’angle de la ruelle à côté de la tour Sainte-Catherine, suivi de l’atelier appartenant au corps des peigniers et de celui attribué à Pierre Weisser. Le sol appartient à la Ville, les constructions au locataire du terrain. L’atelier à l’angle est successivement exploité par plusieurs peigniers qui habitent à l’intérieur de la ville : Nicolas Würth auquel l’emplacement est attribué, Jean Enderle, Frédéric Reinthaler (1616) puis son fils Laurent Reinthaler qui acquiert en 1662 un atelier de peignier que Josias Ruob a fait construire l’année précédente à côté du sien. Laurent Reinthaler vend en 1706 le bâtiment établi sur les deux terrains au tailleur Jean Woniglich. Les préposés autorisent en 1708 son fils Jean Jacques Woniglich à bâtir une maison dont le maître d’œuvre est peut-être le maître maçon Quirin Berga au profit duquel la nouvelle maison est hypothéquée. Les préposés refusent en 1715 d’accorder au fabricant de pâtés Jean Würth qui a acquis la maison l’année précédente la permission d’avancer sa maison jusqu’à la porte Sainte-Catherine. Jean Würth vend en 1716 la maison et un atelier de peignier qu’il a acquis entre temps au revendeur Vincent Deplaigne et à sa femme Catherine Pfenninger. Vincent Deplaigne est autorisé en 1717 à remplacer l’atelier à côté de sa maison par un petit bâtiment. La maison couverte d’un mauvais comble à demi toit comprend en 1722 un petit poêle, une petite chambre, une échoppe de revendeur et deux caves solivées. Sa veuve acquiert en 1728 l’atelier voisin appartenant au corps des peigniers. Le boucher Jean Frédéric Müller achète la maison en 1757 puis en 1759 l’atelier voisin qui est échu à l’Orphelinat en 1710 pour l’entretien de Jean Thierry Winckler. Il obtient la même année un terrain communal de 197 pieds carrés devant sa maison. La tribu des Pêcheurs accepte en 1771 de lui avancer une somme de 600 florins pour rembourser un capital de 300 florins et construire un nouvel étage. Le maître maçon Joseph Michel Schneller transforme en 1772 une croisée en porte. Le charretier François Rey acquiert la maison en 1776 et charge le maître maçon Joseph Michel Schneller de faire des travaux dont il informe les préposés aux feux ; le rez-de-chaussée comprend deux cuisines, le premier étage une et le deuxième deux.


Plan-relief de 1725 (Musée historique). La maison à demi-toit se trouve à gauche au bout de la rue, à droite de l’image

Plan de la parcelle cédée par les Préposés au bâtiment en 1717 à Vincent Depleigne (f° 211 du registre), portant la référence d’une cession à Jean Jacques Woniglich en 1708 (f° 96 v° du registre, plan b-114, AMS cote VII 27)
Plan des parcelles à exproprier (© Service historique de la Défense, SHD, Vincennes, cote 1 VH 1760) – Extrait de la légende

E. Mme Vv Mathis, 1° maison d’habitation rue des Orphelins N° 2, 2° maison d’habitation rue des orphelins N° 3, Brasserie cotée c, Bâtiment latéral coté d, cour cotée r
F. Romet, maison d’habitation, rue salpêtrière n° 19

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue des Orphelins se trouve entre les repères (a-b), celles vers la rue Salpêtrière entre (s’-s’-u’-a). Le bâtiment d’angle à rez-de-chaussée et deux étages qui prend son entrée dans la ruelle est suivi par une remise (t’-u’) et un bâtiment (s’-t’) à rez-de-chaussée et deux étages. Le plan dressé par le Génie militaire montre que ce dernier bâtiment fait partie de la maison voisine rue des Orphelins comme le confirme le bail passé en 1820 qui a dû se prolonger. La cour E représente l’arrière (1-2) de la façade rue des Orphelins, l’arrière (2-3-4) de celle rue Salpêtrière et le bâtiment arrière (4-5), la clôture (5-1) formant séparation de la propriété voisine à l’ouest.
La maison qui porte le n° 19 de la rue Salpêtrière revient à la fille puis à la petite-fille du charretier François Rey, Catherine Vexedre, qui en est expropriée au profit du Génie militaire pour agrandir la caserne des Canonniers par jugement rendu le 23 septembre 1846. Le cadastre porte que la maison est démolie en 1849.


Aspect actuel, 10, rue des Orphelins à l’angle ouest de la rue de Soleure
(image Wilfred Helmlinger)

octobre 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj) ou expropriation (exp). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ville
1608 v Nicolas Würth, peignier, et (1605) Marie Arnold, remariée (1608) avec le maçon Adam Thommer – luthériens
1608* v Jean Enderle, peignier, et Elisabeth Straub puis (1612) Marguerite Schwartzauer – luthériens
1616* adj Gabriel Morgen, boucher, et (1600) Einbeth Heussler – luthériens
1616 v Frédéric Reinthaler, peignier, et (1606) Susanne Brand puis (1621) Marie Baldner – luthériens
1660* h Laurent Reinthaler, peignier, et (1653) Marie Grossheinrich puis (1659) Marie Strintz – luthériens
1706 v Jean Woniglich, tailleur, et (v. 1670) Rosine Clauss – luthériens
1708 h Jean Jacques Woniglich, musicien, et (1706) Marie Madeleine Rauwald, d’abord (1705) femme du tondeur de draps Michel Reuter – luthériens
1714 v Jean Würth, fabricant de pâtés, et (1678) Catherine Ziegler – luthériens
1716 v Vincent Deplaigne, revendeur, et (v. 1707) Catherine Pfenninger – converti, catholiques
1723 h Jean Georges Friedrich, tailleur, et (v. 1696) Marie Susanne Konauff puis (1722) Catherine Pfenninger veuve de Vincent Deplaigne – catholiques
1743 h André Wild, chapelier, et (1723) Catherine Deplaigne – catholiques
1757 adj Jean Frédéric Lobstein, marchand, et (1708) Marguerite Mollinger puis (1738) Anne Salomé Füssinger, veuve du coutelier Jean Nicolas Mamberger – luthériens
1757 v Jean Frédéric Müller, boucher, et (1744) Marie Madeleine Vogt – luthériens
1775 adj David Mathias Jacquot Damersbach, avocat, et (1761) Henriette Marie Sophie Bellecombe – catholiques
1776 v François Fidèle Rey, charretier, et (1750) Anne Marie Ried puis (1754) Catherine Augspurger
1819 h Dominique Vexedre, chef de bataillon, et (1794) (Barbe) Hélène Rey
1832 h Félix Romet, employé aux tabacs, et (1831) Catherine Vexedre
1846 exp Etat, pour le Génie militaire

Atelier appartenant au corps des peigniers

Corps des peigniers
1728 v Jean Georges Friedrich, tailleur, et (v. 1696) Marie Susanne Konauff puis (1722) Catherine Pfenninger veuve de Vincent Deplaigne – catholiques

Atelier attribué à Pierre Weisser

Paul Spindler, peignier, et (v. 1585) Anne Duscher – luthériens
1601 h Michel Schiffer, peignier, et (1601) Anne Duscher, la veuve de Paul Spindler, (1606) Anne Nessmann puis (1617) Marie Kolb – luthériens
1658 v Martin Heilig, peignier, et (1658) Marie Würth – luthériens
1696 h Jean Philippe Heilig, peignier, et (1693) Elisabeth Debès – luthériens
1700* v Chrétien Winckler, revendeur, et (v. 1696) Catherine Christmann puis (1705) Judith Bürg, remariée (1707) avec le jardinier Jean Werly – catholiques
1710 h Orphelinat
1759 v Jean Frédéric Müller, boucher, et (1744) Marie Madeleine Vogt – luthériens

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 162 livres en 1722, 375 livres en 1753
Valeur vénale en 1757 et en 1776 : 250 livres

(1765, Liste Blondel) X 425, Fréderic Müller
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reÿ, 11 toises, 5 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 786, Romet, Félix (veuve) rue Salpêtrière 18 – maison, sol – 1,2 sre

Locations

1726, Jean André Wild. chapelier, ensuite propriétaire
1729, François Parent, revendeur manant
1820, Joseph Mathis, brasseur

Livres des communaux

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 108-v
L’atelier de peignier cédé en 1605 à Nicolas Würth est inscrit en 1652 au nom de Frédéric Reinthaler. Il a pour voisin Georges Fœrster

Lorentz (Reinthaler)
H. Friderich Reinthaler, Soll gemeiner Statt von der Strehlhütten hinder St. Catharinen neben Görg Förster, Jahrs vf Georgÿ 10 ß
Alt. d. f. 214
New fol. 94
Ext. 1650. 51. et 52

1653
1657 empfangen v. Lorentz Reinthalern
(Quittungen 1660-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 94-v
Compte de Frédéric Reinthaler dans le registre suivant. Le compte comprend plusieurs articles dont les propriétaires ultérieurs sont portés dans une seule liste. Les deux articles qui correspondent à la maison sont teintés de jaune.

Lorentz Reinthaler, Soll vom /:platz zur:/ Strehlhütten /:welcher 127 ¼ q. schuh groß ist:/ hinder St. Catharinen, vff Georgÿ ([corrigé en] Michaelis) 10 ß
St. Zinnßb. p. 108

Ferner von einer Strehlhütt alda vff Annunc. Mariæ, 12 ß
St. Zinnßb. p. 625
Jetzt Johannes Woniglich 1707. I.mo
Jetzt Johann Jacob Woniglich
Jetzt Johannes Würth der Pastetenbeckh
Jetzt Vincent Blenque
Jetzt Claude Trauolli
jetzt Hanß Georg Nußmann

1673-1689 : 1 lb 2 ß
Er soll ferner von einem standt inn der Krämergaß, zo zuuor Hannß Martin Meÿer s. p. 53. inngehabt, Jahrs vff Jacobi und 1690. I.mo, 12 ß [article biffé]

1690. den 30 augusti A° 1690 zahlt p. 1689 von den 2. Ersten posten 1 lb 2 ß – den 9. Septemb: 1690 zalt p. 1690 12 ß
1693. den 1. 8.bris Zalt er von den 2. ersten posten pro Anno 1690 1 lb 2 ß
1694, 1695 : 1 lb 2 ß
1696-1708 : 10 ß
Ferner von erweiterung obigen Allmendplatzes umb 187. quadrat schuh Jahrs vf Michaelis und l. Prot: de 1708. fol: 96-b A° 1709 I.mo, 10 ß

1709-1714 : 1 lb
Ferner wegen einer hütten p hannß Jacob bernhard wie hievor von folio 49 zu sehen gehabt Jahrs vf Matthiæ apostoli, 1715. I.mo, 10 ß
[in margine :] NB. ist anietzo ein gebäulein, l. Prot. de 1717. folio 211

1715-1741 : 1 lb 10 ß
dont : den 15. 8.br 1735 Trauolli
Neuzb Fol. 831

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 828-b
La maison figure dans le registre suivant au nom de son propriétaire. Le folio 246 du registre précédent (renvoi en début d’article) a trait à la maison voisine qui figure aussi à l’article ci-dessus

alzb. 246
Joh: Georg Friderichs wittib solle von der Strehlhütt beÿ St Catharinen Thor Jahrs auf Prima Martÿ,
Ferner von einem 15. sch. lang und 10. sch. breiten also in allem 150. quadrat sch. großen platz hinten an dießer hütten zu erbauung einer Cammer jahrs auf Laurentÿ, id est 10. Aug., 10 ß
[in margine :] 12 Ventos – vid. 217.b, 829

(Quittungen 1741-1759)
Johann Friderich Müller soll ferner Von einer 197. quadrat schuhe Großen Allmendt Plätzel allda, um denen andern Häußlein Zugelich Vorzubauen, laut Prot. de A° 1759. fol: 79 jahrs auf Laurentÿ und A° 1760. I.mo, id est 10 Aug., 5 ß
[in margine :] modo obiger Reÿ

(Quittungen 1760-an 10)
C. 457

jetzt Andreas Wild
jetzt Joh: Friderich Müller der Weeber ([corrigé en] Metzger)
modo Frantz Fidelis Reÿ, Holtzkarcher laut Kauf Verschr. de 29. Apr. 1776

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 829
Deuxième article pour la même propriété, Jean Georges Friedrich étant le mari de la veuve Depleigne. Les propriétaires ultérieurs sont les mêmes.

alzb. 384
Vincent Blenque wittib solle von dem allmendplatz Zuem Strehlhütten ([corrigé en] Häußel) die ([corrigé en] das) 18. sch. lang, und 9. sch. breit ist, beÿ St Catharinen thor, Jahrs auf Martini, id est 11. Nov., 1 lb 10 ß
[in margine :] 21. Brumaire

(Quittungen 1741-an 10)
C. 457

jetzt Andreas Wild
jetzt Joh: Friderich Müller der Weeber ([corrigé en] Metzger)
modo Frantz Fidelis Reÿ, Holtzkarcher laut Kauf Verschr. de 29. Apr. 1776

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le charretier François Rey charge le maître maçon Joseph Michel Schneller de faire des travaux. Le rez-de-chaussée comprend deux cuisines, l’une à droite de l’entrée l’autre dans son prolongement. Le premier étage comprend une cuisine, le deuxième deux. Les préposés demandent que la cheminée de la première cuisine au rez-de-chaussée soit reconstruite à la verticale.

(p. 411) Dienstags den 19.ten Septembris 1776
Frantz Reÿ der Holtzkarcher will in seiner beÿ dem quartier de l’artillerie gelegenen behaußung Rechter hand des eingangs gegen der gass eine kuche mit herd und Camin schoß machen das Rohr geschleifft auf führen von allem holtz entfernt grad gegen dem eingang ebenfalls eine kuch mit herd und Camin schoß wohl versehen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, auf dem nemlichen boden gegen der gaß neben der Kuch am eingang eine Stub mit einem offen darein aus der kuch eingefeurt wird.
im ersten stock an der steeg eine Kuch mit herd und Camin schoß wohl versehen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt, Rechter hand gegen der gaß eine stub mit einem offen.
der Zweite stock ist dem ersten gleich außer daß sich Rechter hand gegen der gaß eine Zweite kuche mit herd und Camin schoß versehen befindet das Rohr mitten durch das gebäu von allem Holtz entfernt.
Erkandt, daß das Camin in der Kuche auf dem Rez de Chaussée Rechter Hand des eingangs abgebrochen und grad auf geführt werden solle bis Vor das dach hinaus, undt daß in denen Zimmern Lincker hand der Steeg keine öffen gesetzt werden sollen es seÿe dann auf vorherigen augenschein löbl. Stadt würcklich vor übrige aber willfahrt. Mstr schneller

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) 1722 La maison couverte d’un mauvais comble à demi toit comprend un petit poêle, une petite chambre, une échoppe de revendeur, deux caves solivées, le tout estimé à la somme de 325 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Salpêtrière

nouveau N° / ancien N° : 2 / 29
Rey
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 255 case 4

Romel, Félix, veuve, rue Salpetrière N° 19

O 786, maison, sol, R. salpetrière 19
Contenance : 1,20
Revenu total : 171,62 (171 et 0,62)
Folio de provenance :
Folio de destination : Décision du 24 juin 1844 – (sol) expropriation
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845 (sol 1849)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
1845, Romet Felix f° 255, O 786, Maison, revenu 18, D.on sur réclam.on du 24 Juin 1844, achevé en 1845

O 786, maison
Revenu total : 153,62 (153 et 0,53)
Année d’entrée : 1845
Année de sortie : 1849
1849, Romet Félix f° 255, O 786, maison, revenu 153, démolition et expropr., en 1849
Romet Félix f° 255, O 786, Sol 1,20 are, revenu 0,62, démolition et expropr., en 1849

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 336. A. la Salpétrière (p. 482)

19
Pr. Rey, François, voiturier – Vignerons
(loc.) Petrolff, farinier – Lanterne
(loc.) Philippe – Manant
(loc.) Scheuer, Jean Fred., Jardinier


Relevé d’actes

Le peignier Nicolas Würth demande en 1605 que les préposés lui louent le deuxième emplacement près des remparts de Sainte-Catherine pour pouvoir y construire un atelier de peignier. Son voisin Jean Enderle demande la permission d’allonger le premier atelier de trois pieds. Les préposés donnent leur accord à Nicolas Würth mais pas à Jean Enderlé.

1605, Préposés au bâtiment (VII 1320)
(f° 35-v) Donnerstag den 28. Februarÿ
Niclaus Würth der strelmach. bittet weil er ein Newer Meister vnd burger Ihme auch Zu gönnen an der stattmauren beÿ S Catharinen Zwischen dem ersten vnd dritten hüttlin eine hütte Zumachen seie vor Jaren anheim daselbst gestanden Vnd Ist der Platz 21 schuh lang damit er auch sein handtierung treiben Könn.
Deßgleichen bittet hans Enderle so die erste hütt hartt am thor hatt, zugönnen das er seine möge 3 schuh leng. machen.
Erkandt vnd Ist Niclauß Würthen sein begeren Zugelaßen ein hütt Zumachen 13 sch. lang Vnd so breit wie die Andere Wavon soll er Jarlich 10 ß Zinß geben das hat er angenommen vnd bewiliigt. Aber hanns Enderle sein begeren abgeschlag.
[in margine :] D fo: 176, C fo: 105

Le sol de l’atelier de peignier est inscrit au Livre des loyers communaux. Il revient ensuite à Jean Enderlé puis à Frédéric Reinthaler qui en est locataire lors de la révision de 1627.

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 214
Item x ß d gibt Niclauß Würth der streelmach. von dem platz daruff sein hütt steht beÿ Sanct Catharinen thor ahn n* die nechst am Thor Ihm Zumachen gegönt. Verfallt vff georgÿ A° 606 Zum erstenmal Act. 28. febr: 605.
Vertauscht gibt Jetz hanns Enderle
(rub.) Jetz Friderich Reindaler 3. Aprilis 27.
Neü 108.

Le peignier Nicolas Würth épouse en 1605 Marie Arnold, fille du barbier Nicolas Arnold de Bouquenom (Sarre-Union)
Mariage, cathédrale (luth. p. 149)
1605. Dominica Septuagesima den 27. Ianuarÿ. Niclauß Wirt der strelmacher und Maria Nicolaus Arnoldt des Balbierers Zu Bockenheim n.g. dochter dieseel* i, cantzleÿ die 31 Januarÿ (i 77)

Veuve, Marie Arnold se remarie avec le maçon Adam Thommer, originaire de Hopfgarten dans le diocèse de Salzbourg. Le pasteur nomme Nicolas Hefer le premier mari de la veuve.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 72-v, n° 27)
1608. Dominica V. Trinitat. 26. Junÿ. Adam Thommer von Hopfen Gartten aus dem bistumb Saltzburg ein Maurer, Simon Thommer des bawermanns Sohn daselbst, Maria Claus Hefer des Strelmachers nachgelaßene wittib, diße hatt Michel Nußberger der Strelmacher als der hochzeiterin vogt angezeigt. Eingesegnet vff Montag 4. Julÿ Im Münster (i 75)

Adam Thommer devient bourgeois un mois après son mariage.
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 900
Adam Thummen der Maurer von hopffgarten Im Saltzburg. Bistumb geleg. Empfahet daß burgrecht Von Maria, weÿland Niclaus Würthen deß Streelmachers seellig. wittiben Wüll Zu den Maurern dienen. Actum Donnerstag den 4 Augusti Aô 1608.

Le maçon Adam Thommer adopte les deux enfants que sa femme Marie Arnold a eus de son premier mari Nicolas Würth.
1608 (sd), Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 44-v
Adoptio vnd Einkindtschafft Niclaus Wurten Strehlmachs Kind.
erschienen seind vnsere Burgere Hanß Enderlin der Strehlmacher als von vns geordneter Vogt Martin vnd Niclausen weÿland Niclaus Wurten Strehlmachers seligen mit Maria Arnoldin ehelich erzeugter mind. Jheriger Kinder mit beÿstand Jetzermelter der Kinder Muter vnd Michael Nußberg.s des Strehlmachers verordneten vogts an einem
vnd dann Adam Tommer der Mawrer am andern theÿl, vnd vns fürpringen laßen,
Als nach todtlichem abgang obernants Niclaus Würten ehegedachte deselben hinderlaßene Wittib mit Ime Adam Tommern Jetzigem Irem ehelichen hauß würt ehelichen verheurat wehre beÿ gehaltener Irer heuraths abred neben anderm (abgeredt)

Le peignier Jean Enderlin hypothèque ses deux ateliers au profit du boucher Gabriel Morgen

1608 (xxvj tag octobris), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 460
(Inchoat. in Proth. fol: 359.) Erschienen Hannß Enderlin d. Strehellmach. burger Zu Straßburg vnnd Elizabeth sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Gabriel Morg. des Metzigers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sigent 30 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, die Besserung Ane den Zweÿen Breßhütt. sampt Allen darzu gehörig. werckzeug, hie Innwendig dem Metziger thor An Catharinen thor neben d. Rinckmauren dauon man j lb d Zinß d. St. St. Zu geb. pflichtig

Veuf d’Elisabeth Straub citée dans un acte de 1608, Jean Enderle se remarie en 1612 avec Marguerite Schwartzauer, fille du jardinier Daniel Schwartzauer
Mariage, cathédrale (luth. p. 281, n° 35)
1612. Dominica Misericordiæ. Hans Enderle strelmacher und Margaretha Daniel schwartzawer des gartners n:g: tochter (i 144)

Jean Enderlin est mort en 1627
1627 Conseillers et XXI (1 R 109) A-L
Johan Enderlins Erben contra Statt in pt° Executionis Johann Saltzmanns gutter. 178.

L’atelier de peignier revient au créancier Gabriel Morgen qui épouse en 1600 Einbeth Heussler, fille du boulanger Georges Heussler

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 49-v n° 16)
1600. den 13. Octob. seind Ehelich eingesegnet word. Gabriel Morg de Kuttler weiland jörg Morgen deß Kuttlers selig alhie, Sohn, und Einbehn Heußlerin Jörg Heußlers deß Becken alhie dochter (i 57)

Le tripier Gabriel Morgen vend à Frédéric Reinthaler l’atelier de peignier qui se trouve à côté de celui de Jean Weinbrecht

1616 (8. Augusti), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 161-v
Erschienen Gabriel Morgen der kuttler (verkaufft)
Friderich Rÿnthaler Strelmacher
die gebeüw einer hütten darinn man pflegt die horn zu strelen zu bersten vff einem Almend blatz der S S ustendig dauon man Alle Jar x ß d bod. Zinß Zugeb. pflichtig Inn der Voorstatt Inn Crutenaw hinder dem weÿßenhuß einseÿt neb. hannß wynbrecht anderseÿt dem Cheuffer selbst stoßend hind. vff d. S. S. Rinckmure So noch verhafftet für iij lb s ß Almend Zinß beede St. der Chauff von dißen bed. Zinß vnd veseßen für 6 pfund pfenning

Le tripier François Cleinsontag passe avec les peigniers Frédéric Reinthaler et Guillaume Grimm un contrat par lequel il leur fournit de la corne pendant un an.
1618 (xij. Decembris), Chancellerie, vol. 430 f° 483-v
(Inchoat. in Prot. fol. 346) Erschienen Frantz Clein Sontag d. Küttler burg. Zu Straßburg Ane eim
So dann Friderich Reindaler vnd Wilhelm Grimm bede strehelmach. burger Zu Straßburg Am And. theil
haben bede parth. sich eines Verdings mit einander Vereinbart vnd verglich. Inn weÿß vnd maß. Wie hernach. volgt, Nemlich so hatt ermelter Frantz Inen beeder stehelmach. verwilligt vnd verglichen Inn weÿß vnd maß Wie hernach volgt, Nemmlich so hatt ermelter Frantz Inen beden strehelmach. verwilligt vnd bewilligt für ein gantz Jahr lang so Jetz Faßnacht nechstkfftig Angeh. soll. Alle seine horn welche er Im diessem Khünfftig Jahr hatt vnd sammlen wurde, nichts davon vßgeschloß. Zu vberloffen und Zuzustell. Jedeshundert vmb xij ß d

L’atelier revient à son fils Laurent Reinthaler (contribuable suivant dans le Livre des loyers communaux).
Les préposés établissent un loyer de 12 sols pour un atelier de peignier que Josias Ruob a fait construire sans autorisation l’année précédente et que détient alors Laurent Reinthaler. Le loyer est porté au Livre des loyers communaux (voir plus haut, f° 94 v°)

1662, Préposés au bâtiment (VII 1357)
(f° 186) Montags den 23. Junÿ 1662. – Lorentz Reinthaler, Streelhütt
Lorentz Reinthaler der Streelmacher bestehet die Preßhütt beÿ S Catharinen thor so Josias Rueb vorm Jahr ohne erlaubnus aufbawen laßen vmb 12 ß Zinnßes vff Johannis Baptistæ 1663. I.r Zuerlegen stelt Zu bürgen Johann Kressen den Schneider so die Bürgschafft, vnd Er hingeg. die schadloßhaltung versproch.

Laurent Reinthaler règle les arriérés du cens communal qu’il devait pour les années 1663 à 1667.

1668, Préposés au bâtiment (VII 1360)
(f° 181) Mittwoch den 8. dito [Aprilis] – Lorentz Reinthaler solle von einer streelhütten bei S. Catharinen thor à 12 ß pro 1663. 64. 65. 66. & 67. 3. lb d Ille will Jetz 1. lb 4 ß d vnd hier Zwischen Johannis den Rest Zahlen. Erk. soll hie zwischen Pfngzß den Rest Zahlen oder soll geschrieben gegeben werden.

Laurent Reinthaler cède l’atelier de peignier à Jean Woniglich le 7 septembre 1707 par un acte qui n’est pas encore enregistré à la Chambre des Contrats, comme l’indique l’inventaire dressé en 1708 après la mort de l’acquéreur. L’actif de la succession s’élève à 104 livres, le passif à 4 livres.

1708 (6.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 30) n° 1
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so Weÿl. der Ehrsame Johannes Woniglich, Schneid. und burger Allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 8. Xbr. deß nechstabgelegten 1707.tn Jahrs Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlich verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freindliches Ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften Johann Woniglich, Schneiders und burgers Alhier, so vor sich selbsten Zugegen und Johann Jacob Woniglichs deß Musicanten und burgers alhier, welcher dem Geschefft ebenmäßig in person abgewartt, beeder deß abgeleibten seel. Söhne und Zu Zweÿen Gleichen portionen und Antheilern ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben, vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum in fernerer præsenz H. Johann Friderich Woniglichs auch Schneiders und burgers alhier deß Verstorbenen bruders und geweßenen Curatoris Bonorum, freÿtags den 6. Januarÿ A° 1708

In einer alhier zu Straßburg ane d. Uttengaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befund. worden wie Volgt
Eigenthumb ane einem Hüttlein. Item ein Klein Hüttlein beÿ dem Catharinen thor und den so genanten Streelhüttlein gelegen, einseit neben N. Merckel dem huethmacher, Anderseith neben der Gemeinen Streelhütt, hinden an die Stattmaur, davon gibt mann Jahrs auff Georgÿ 10 ß d. bodenzinß Gemmeiner Statt, sonsten seÿen die Gebäw ledig eigen und wie solche erkaufft, hiehero angeschlag. umb 32 lb 10 ß. Dißes hüttlein ist von (-) Rheinthaler dem Kammacher erkaufft worden d. 7. 7.br A° 1706. noch Zur Zeit aber in der Contractstub nicht verschrieben word.
Sa. Hausraths 10 lb, Sa. baarschafft 4 lb, Sa. Eigenthumb an einem hüttlein 32 lb, Schulden ins erb zugeltend 57 lb, Summa summarum 104 lb – Schulden auß dem Erb zu bezahlend 4 lb – Conclusio 100 lb
Copia Dispositionis inter Liberos, pge. in prot: über Wincklerische Acta durch mich verwahrt fol: 68 et seqq.

Originaire de Hirschfeld en Hesse, Jean Woniglich acquiert le droit de bourgeoisie avec sa femme Rosine Clauss en 1685
Johannes Wuniglich von Hirschfeldt aus Heßen, d. Schneider, erkaufft das burgerrecht vor sich und seiner haußfr: Rosinam Claußin pro 12. Gold fl. so Er beÿ d.Cancelleÿ erlegt, bringt Zweÿ Kinder mit, namens Johann, und hanns Jacob, so beÿ ordnung gelaßen, Jur. 25. Julÿ. 85.

L’atelier revient à son fils musicien Jean Jacques Woniglich qui devient bourgeois en avril 1705 puis épouse en 1706 Marie Madeleine (Rauwald) veuve du tondeur de draps Michel Reuter

1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1253
Johann Jacob Wonniglich der Musicus V. hier, erkaufft das burgerrecht pro 2. Gold fl. 16. ß Und wird beÿ E.E. Zunfft der Schneider dienen Jur: d. 1. Aprilis 1705

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 99, n° 13)
Mittwochs den 26. May 1706 seind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Wonniglich der ledige Musicant und burger alhier, Johanneß Wonniglich deß Schneiderß und burgers alhier ehel. sohn, und Maria Magdalena weÿland Johann Michael Reuterß gewesenen tuchschärers und burgerß alhier nachgelaßene wittwe [unterzeichnet] Johann Jacob woniglich Musigan als hoch zeitter, o Zeich. der fr: hochzeiterin

Originaire de Silésie, Marie Madeleine Rauwald fille de Chrétien Philippe Rauwald acquiert le droit de bourgeoisie le 28 septembre 1705.
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 761
Maria Magdalena Rauwaltin auß schleßien, weÿl. Christian Philipp Rauwaldts hint. tochter, empfangt d. burgerrecht gratis, w. beÿ EE. Zunfft der Tucher dienen, Promis d. 28. Dito [7.br:] 1705

Fille du secrétaire Chrétien Philippe Rauwald de Strasbourg, Marie Madeleine Rauwald épouse en 1705 à Illkirch le tondeur de draps Jean Michel Reuter
Mariage, Illkirch (luth. f° 124) 1705. den 27. Sept. sind auß Bewilligung Ihrer Gnaden Regirenden H. Ammeisters in Straßburg, laut beiligenden Scheins, Zum I. und II. mal außgeruffen Vnd den 30. Ejusd. Copulirt vnd eingesegnet word. H. Johann Michael Reuter der ledige Burger vnd Tuchschärer, H. Jörg Reüthers, burgers und Schöffen in Straßburg, vnd Catharina seiner ehel. haußfr. ehl. Sohn, Vnd Maria Magdalena, H. Christian Philipps Rawalds, gewesenen Schreibers in Straßburg Und Maria Magdalena seiner ehl. haußfr. hinderl. ehl. Tochtern Beide Lutherischer Religion, vnd Wohnhaft in Straßburg [unterzeichnet] Johann Michael Reütter hochzeiter, Maria Madalena (i 134)

Les préposés autorisent Jean Jacques Woniglich à bâtir une maison à côté de celle de Henri Jancké, sur deux terrains portés du folio 94 du Livre des loyers communaux, l’un de 17 pieds sur 7 pieds ½, l’autre de 17 pieds sur 11, moyennant un cens annuel d’une livre

1708, Préposés au bâtiment (VII 1383)
(f° 94-v) Donnerstags den 9. Augusti 1708 – Johann Jacob Woniglich pt° dergleichen [einzäunung des allmendts]
Augenschein eingenommen auff Johann Jacob Woniglichs an der Stattmawren beÿ St. Catharinæ Thor lären platz, darauff eine strehlhütt gestanden, welche Er abbrechen und ein häußlein darauff bawen Zulaßen gesinnet ist, bittet Ihme gnd. Zuerlauben, daß Er solches häußlein Heinrich Janckÿ des Patrouillien Wächters, allda stehenden Zugleich auff das allmend herauß setzen laßen dörffe. Erk. Bedacht.

(f° 96-v) Dienstags den 14. Augusti 1708. – Johann Jacob Woniglich
Wegen Johann Jacob Woniglichs, des Schneiders und burgers alhier am 9. huius eingenommenen augenscheins, referiren der Statt Werckmeister, daß der Allmend platz darauff eine Strehlhütt gestanden, Welche Er Vermög Statt Zinnßbuchs fol. 94. jährlichen auff Georgÿ mit 10 ß d. verzinnßet, 17. schuhe lang und 7 ½ schuhe breit, also 127 ½ quadrat schuhe groß seÿe, der andere darvor Herauß gelegene allmend platz den Er zu *gern, umb ein häußel darauff Zu bawen Verlangt, 17. schuhe lang und 11. schuhe breit, also 187. quadrat schuhe groß, demnach dieser allmendt platz in allem 317 ½ quadrat schuhe in sich begreiffen thäte. Erk. Würdt Woniglichen erlaubt auff diesen platz ein häußlein bawen zu laßen Wann Er jährlich 1. d boden Zinnß davon erlegen würdt und Zwar auff Michaelis Anno 1709. Zum ersten mahl, welches es eingewilliget hatt.

Le musicien Jean Jacques Woniglich et Madeleine Rauwald hypothèquent leur maison entre le jardin de l’Orphelinat et les casernes au profit de la veuve et du fils du marchand Georges Goll.

1709 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 86-v
Joh: Jacob Woniglich musicant und Magd: geb. Rauwaldtin beÿständlich H Joh: Specht u. H. Joh: Christian Hornus auß mittel EE Kleinen Raths in ermanglung Verwanther deputiret
in gegensein H. Niclaus Sederers handelsmanns alß vogts weÿl. H. Georg Gollen handelsmanns wittib wie auch H. Joh: Philipp Goll deß sohns – schuldig seÿen 37 pfund zu erbauung infra vesetzten haußes
unterpfand, ihre behaußung allhier hinten ahm Waÿßen Garten ahn die Casernen stoßend

Jean Jacques Woniglich et Madeleine Rauwald hypothèquent la maison qu’ils viennent de bâtir au profit du maître maçon Quirin Berga

1709 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 423-v
Johann Jacob Woniglich Musicant und Magdalena geb. Rauwaldtin beÿständlich h. david Stammen und hrn Gerhard von Stöcken beede E.E. Kleinen raths beÿsitzer
in gegensein Johann Quirin Berga des Maurer und Steinhauers – schuldig seÿen 50 pfund theils wegen gäntzlichen ausbauung hernachversetzten haußes schuldig verblieben theils baar nachgelühenen Geldts
unterpfand, Ihr neü erbautes Hauß cum appertinentÿs ohnfern dem Weÿßenhauß Garten ahn denen Cazernen beÿ denen Strehlhüttlein gelegen

Madeleine Rauwald femme du musicien Jean Jacques Woniglich hypothèque la maison au profit des filles mineures Sebitzius

1711, ut supra [24. Apr.], Chambre des Contrats, vol. 584 f° 234
Maria Magd. Rauwartin Jacob Woniglich deß Spielmanns haußfrau beÿständlich Daniel Zeidler schreiners ihres Curatoris, Item H. Johann Niclaus Meltzheim und H. Joh: Martin Kuntz hierzu auß auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein H. Joh: Jacob Rauch buchhändlers alß vogts Jfrn Maria Salome u. Maria Marg: geschwisterd der Sebiziußin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung c. appert. alhier beÿm waÿßenhauß zwischen dem zwinger einseit neben Joh: merckel anderseit neben Heinrich Janque gelegen

Marie Madeleine Rauwald meurt en 1717 en délaissant une fille de son premier mariage et un fils du veuf. L’inventaire est dressé dans une maison sise au fossé extérieur de la porte des Bouchers. La masse propre aux héritiers s’élève à 136 livres. L’actif de la communauté est de 14 livres, le passif de 138 livres.
1717 (9. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 43) n° 28
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren; und tugendsame Fr. Maria Magdalena Woniglichin, Gebohrne Rhuwaldin, deß Ehrengeachten Johann Jacob Woniglichs, Musicanten v. burgers zu Straßb. Geweßene Eheliche Haußfrau, nunmehr seel. nach Ihrem den 7. 7.bris Jüngsthien Aus dießer welt genommenen tödlich. Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches erfordern, ansuchen und begehren deß Ehrengeachten Mr Johann Jacob Buschen, Schneiders und burgers allhier, als Geordnet : v. Geschwornen Vogts 1. Mariæ Magdalenæ Brunnerin, der Abgeleibten vor dießer Ehe erziehlter dochter, vnd Mr. Johann Michael Dürren, Schuemachers und burgers allhier, als Geschwornen Vogts Johann Jacob Woniglichs, der Verstorbenen frawen seel. in dießer Ehe Ehelich erzeugten Söhnleins, beeder derselben ab intestato nachgelaßener rechtsmäßigen Erben, Jedes Zum halben theil (…) Actum Straßburg Sambstags den 9. 8.bris Anno 1717.
Copia der Eheberedung, p.ge in Not: Wincklers Inbreviaturæ sub N° 270.

In einer alhier zu Straßburg hinder den Mauren am Metzgerthor Gelegener v. hiehero nicht Gehörig. behaußung befunden word., wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unveränderte Nahr. betr. Sa. Haußraths 2, Sa. Ergäntzung 133, Summa summarum 136 lb
Theilbahr Gutt, Sa. Haußraths 14 lb – Schulden 138 lb, die Theilbahre passiva übertreffen das Theilbahre Gutt umb 124. lb
Conclusio 11 lb

Jean Jacques Woniglich et Madeleine Rauwald vendent la maison sise entre Jean Merckle et un atelier de peignier communal au fabricant de pâtés Jean Würth et à sa femme

1714 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 184-v
(225) Joh: Jacob Woniglich der musicant und Maria Magd: geb. Rauwaldtin
in gegensein Joh: Würt pastetenbeckers und Cath: geb. Ziegerin
ein hauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeit gegen dem Waÿßengarten über, einseit neben Joh: Mercke anderseit neben eine gemeine strehlhütt, hinten auff die Stattmaur, darvon gehen jährlichen 1 lb bodenzinß auf den Pfthrn – um 100 pfund capital verhafftet, geschehen um 125 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la maison qu’ils ont achetée quelques mois auparavant au profit de Nicolas Mannberger

1714 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 723-v
Johann Würt pastenbecker und Cath: geb. Zieglerin beÿständlich Joh: Ziegler kiefers und Balth: Ziegler gremp
in gegensein Niclaus Mannberger E.E. Kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. gegen dem waÿßengarten über, einseit neben Joh: Merckel anderseit neben einer gemeiner Strehlhütt hinten auf die statt maur stoßend, darvon gehen jährlichen 1 lb bodenzinß

Originaire de Bischwihr près de Colmar, le fabricant de pâtés Jean Würth épouse en 1678 Catherine Ziegler, fille du commissaire priseur Jean Ziegler.
Mariage, cathédrale (luth. f° 60-v, n° 47)
1678. Zum 2. mal Johann Würth der Pastet(enbeck -[zu Bisch]) Weÿer Fürstl. Württenbergischer herrschafft ehel. (Sohn), Jfr Catharina Johann Zieglers Käufflers u. burgers alhier ehel. T. Eingesegnet den 17.ten T. 8.bris im Münster (i 62)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 24 livres, non comptés les biens ruraux sis à Bischwihr, ceux de la femme à 134 livres.
1678 (10. Xbr), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 486
Inventarium vnd Beschreibung der Jenigen Haab undt Nahrung, so dem Ehrengeachten Johann Würthen, Pastetenbecken, So dann der Ehren: und Tugendsamen frawen Catharinæ Zieglerin, beeder Eheleuthen v. burgere alhier Zu Straßburg eÿgenthümblich zuständig vndt dieselbe Krafft Ihrer auffgerichteten Eheberedung, einander in den Ehestand für Unverändert Zugebracht, selbsten angeben, geeÿgt und gezeÿgt haben (…) Actum in fernerem beÿsein H. Johann Zieglers, ebenmäßig geschwornen Keüfflers der frawen eheleiblichen Vatters, auff deß Manns seithen aber Herrn Sebastian Schranckenmüllers, Pastetenbecken Dienstags den 10. Xbris 1678.
Eÿgenthumb an Einem hauß v. liegend. gütern (M.) hauß v. hoffstatt samt allen Zugehördten, beneben Zwolff Eicherten Grundts geleg. in dem bann Bischweÿher beÿ Collmar, Welches hauß v. gütter aber wegen Jetzigen Verderblichen Kriegs Zeitten nicht angeschlagen word.
Mann, haußrath 23, Silber 15 ß, behausung vndt gütter ô
Der Frawen Nahrung, haußrath 91, Silber 6, gld. ring 8, baarschafft 27, Summa summarum 134 lb

Jean Würth devient bourgeois quelques semaines après son mariage.
1678, 4° Livre de bourgeoisie p. 453
Johann Würth der Pastetenbeck von bischweÿher, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Catharina, Johann Ziglers, des Käufflers ehelich. dochter, p. 8. golt fl. Welche Er beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledig. stadts gewesen, undt würdt zu den Becken dienen. Jur. 6. 9.br. 1678.

Fille et héritière de son père Jean Ziegler en 1708, Catherine Ziegler et son mari Jean Würth n’ont pas de domicile connu.
1708 (24.1.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 10)
Inventarium und beschreibung aller derjenig. haab nahrung und güther, liegend und vahrend. verändert und ohnverändert so weÿlandt der wohl Edel vest fürsichtig und wohl weiße herr Johannes Ziegler, E.E. Großen Raths geweßener alter beÿsitzer und dießer statt geschworner Inventier Käuffler, burger allhier zu Straßburg, nunmehr seeliger
2. die viel Ehren und tugendsahme fraw Catharinam Zieglerin meister Johann Würthens deß Pastetenbeckers so ebenmäßig im Reich, aber wo, mann nicht weiß, sich vffhaltet, eheliche haußfrau, deß seel. H. Rathhernn ältern tochter, zu einem sechsten Stamm theil

Jean Würth de Colmar et sa femme Catherine Ziegler achètent (rachètent) en février 1712 le droit de bourgeoisie en apportant un fils
1712, 3° Livre de bourgeoisie p. 1284
Johann Wurth d. Pastetenbeck V. Colmar, V. s. Fr: Catharina Ziglerin V. hier erkauffen d. burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß. mit ihrem Kind ist est beÿ ordnung geblieben. Jur. d. 13. Dito [Februarÿ] 1712

Les préposés refusent d’accorder à Jean Würth la permission d’avancer sa maison jusqu’à la porte Sainte-Catherine.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
(f° 185) Freÿtags den 12. Julÿ 1715 – Johann Würth p° erweiterung seines häusels – Augenschein eingenommen an Johann Würthen, des Pastetenbecks an dem Catharinen thor gegen des Waisenhaußes garten über gelegenen Wohnhäußlein, Welcher umb gnd. erlaubnus angesucht hatt, daßelbe biß an das thor Zu vergrößern. Erk. Bedacht.

(f° 207) Dienstags den 24. 7.bris 1715. – Johann Würth p° erweiterung seines Wohnhäußleins – Augenschein eingenommen an Johann Würthen des Pastetenbecks an dem Catharinen thor gegen des Waisenhaußes Garthen über gelegenen Wohnhäußlein, Welches Er biß an Catharinen Thor Zu erweitern gesinnet ist und umb deßen gnädige permission nochmahlen inständig angesucht hatt. Erk. Abgelaint.

Catherine Ziegler et Jean Würth habitent en 1717 à Darmstadt
1717, Livres de la Taille (VII 1175) f° 239-v
(Spiegel, F. N° 1885) Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Dupffßerin, Johann Bernhard Tschernings Bürstenbinders und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Hoffmann (…)
Abzug. H. Christoph Ziegler J.V. Ddus beÿ Franckfort wohnhaft und Frau Catharinæ gebohrne Zieglerin, Johann Würthen des Pastetenbecks zu Darmstatt Ehel. Haußfrau sollen von angefallenem Fidei commiss der 85. lb. 2. ß 3. d. den Abzug entrichten mit 8. lb

Jean Würth et Catherine Ziegler vendent la maison ci-dessus et un atelier de peignier qu’ils ont acquis de Jean Jacques Bernhard au revendeur Vincent Deplaigne et à sa femme Catherine Pfenninger

1716 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 396-v
Johann Würth Pastetenbecker und Catharina geb. Zieglerin
in gegensein Vincent de Plaigne des grempen und Catharina Pfenningerin deßen hausfrau burger allhier mit beÿstand Johann Bossant des Schantzmeisters allhier [unterzeichnet] uincen deplaigne
ein hauß mit allen begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gegen dem Waÿßenhauß garthen über, einseit neben einer gemeiner Strehlhütten anderseit neben hernach bemeldter Strehlhütte hinten auff die Statt Maur – davon gehen jährlichen 1 lb bod. zinnß hiesiger Stadt Pfenning Thurn, um 150 pfund capital (verhafftet)
Ferner eine Strehlhütte mit allen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch gegen obged. Waÿßenhauß über einseit neben obbeschriebenem hauß anderseit ist ein Eck, hinten auff ged. Statt Maur, Von welcher hütten mann jährlich 10 ß ane bodenzinß ged. pfenningthurn zu reichen hat Maßen sie verkäufere solche von Johann Bernhard Strehlmacher erkaufft 150 pfund – umb 300 pfund

Vincent Deplaigne figure au répertoire des convertis tenu par les Jésuites à la date du 24 juin 1707
Jésuites (1 AST 305, p. 65) Vincent Deplaigne, 1707, Juin, 24

Marie Catherine, fille du drapier Vincent Deplaigne et de sa femme Catherine Pfenninger naît en septembre 1707.
Baptême, Saint-Laurent (cath. f° 19)
1707 – Hodie 21.a Sept. nata die 22.a Baptizata est Maria Catharina filia legitima Vincentÿ de Plaine drapier, sub protectione urbis et Catharinæ feningin uxoris (signé) vincent de plaigne

Catherine Pfenning originaire de Steben où son père était procureur, et son mari Vincent Deplaigne, originaire de Valence, acquièrent le 5 août 1715 le droit de bourgeoisie en apportant un enfant.
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 815
Catharina Pfenningerin Von Steben, weÿl. Joh: Jacob Pfenninger gew: Procuratoris daselbst tochter, emp: das burgerrecht gratis, Ihr Mann aber Vincent Le Playgné Von Valence, emp. es Von Ihr p. 2. Gold fl. 16. ß, bringt 1. Kind mit, so beÿ ordnung gelaßen Worden, Wird zur Mörin dienen, J. d. 5. Dito [augusti] 1715.

Catherine Pfenninger femme de l’employé aux fortifications Vincent Deplaigne fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 105 livres auxquelles s’ajoutent 75 livres en argent comptant
1716 (17.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 3) n° 180
Inventarium über Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Pfenningerin zu Hrn Vincent de Blaingne dem Schantzmeister ihrem lieben Ehemann, beede bürgere alhier noch würcklich in Natura Vorhandenen Nahrung auffgerichtet Anno 1716.
Inventarium und Beschreibung der Jenigen Haab und Nahrung, nichts davin ausgenommen, so weÿland Fraw Anna Catharina gebohrne Pfenningerin Zu Hn Vincent de Blaingne demwaffensetzer ihrem Lieben Ehemann beede burgere alhier Vor ohngefehr 9 Jahren Zugebracht und würcklich annoch in nature Vorhanden (…) So beschehen Straßburg den 17. Aprilis Anno 1716.
Sa. hausraths 84, Sa. Silbers 6, Guldene Ringe 1, Sa. baarschafft 13, Summa summarum 105 lb
Ferner hatt die Frau ane baarschafft in die Ehe gebracht, so beÿ der Inventation anzugeben Vergeßen worden, und der ehemann Crafft undersetzter seiner Nahmens underschrifft bekantlich war, benantlichen 75 lb
[unterzeichnet] v deplaigne

Tributaire à la Mauresse, le revendeur Vincent Deplaigne cotise à partir de septembre 1715 à la tribu des Tonneliers
1715, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 273) Dienstags den 24. 7.bris 1715 – Vincent de Plaigne der Frantzösische Kremp producirt schein von E. E. Zunfft Zur Möhrin sub dato 21.t Aug. Anno 1715. bittet Ihme gegen der Gebühr, das Zunfftrecht, als Zudiener mit geld gedeÿen Zulaßen. Erkandt Willfahrt, Zahlt vor das Zunfft recht 2. lb 10 ß 6 d vnd pro Zunfftschrb. et Büttel 2 ß 6 d.

Les préposés autorisent Vincent Deplaigne à remplacer l’atelier sis à côté de sa maison par un petit bâtiment sur une surface de 12 pieds ½ sur 11 pieds ½

1717, Préposés au bâtiment (VII 1387)
(f° 211) Dienstags den 20. Julÿ 1717 – Vincentz Blenqué pt° bawens
Augenschein eingenommen an dem Catharinen Thor, alwo Vincentz Blenqué, die neben seinem häußlein stehende hütt hinweg brechen und an deren stelle ein gebäwlein seinem häußlein zugleich auff das allmend bawen zu laßen gesinnet ist, aldieweilen Er nun dar durch auß der einen seithen des fahrwegs 12 ½. schuhe und Vornen 11 ½ schuhe, also in allem 143 ½ quadrat schuhe vom allmend seinem Gebäwlein einverleiben würde, also wolte Er MGHh. umb deßen gnd. permission underthänig angesucht haben. Erk. Willfahrt gegen erläg 10. ß d. jährlichen boden Zinnßes doch daß Er dieses gebäwlein auff seithen der Cazernen mit einer Maur Versehen laße.

Vincent Deplaigne meurt en décembre 1721 en délaissant une fille. Une note liminaire mentionne que le mariage a eu lieu environ quatorze ans auparavant. Les experts estiment la maison 162 livres. L’actif de la succession s’élève à 210 livres, le passif à 254 livres.

1722 (16.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 15) n° 497
Inventarium über weÿland H. Vincent de Blaingne geweßenen Krempen u. burgers allhier nunmehro seel. Verlaßenschafft.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab u. Nahrung liegender u. Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland Hn Vincenz de Blaigne gewester Kremp u. burger alhier nach seinem am 29.ten Xbris des nechstabgelegten 1721.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen u. begehren Meister Frantz Steinel des leinenwebers u. burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfer Annæ Catharinæ de Blaingne der tochter so der Verstorbene seel. mit hernach vermelter seiner hinterbliebenen wittib ehel. erziehlt u. ab intestato zu einiger Erbin verlaßen u. weÿlen dießelbe frembt u. unverburgert als ist in dero Nahmen beÿ E.E. Kl. Rath unterthäniger betten u. Gnädig Deputirt worden S.T. Hn Johann Helberth der Kürschner u. E.E. Kl. Raths ietzmahliger beÿsitzer, welcher dem geschäfft in Persohn abgewarttet, heut dato ordnungsmäßig inventirt u. ersucht durch fr. Annam Catharinam Pfenningerin die hinterbliebene wb. mit beÿstandt Hn Geörg Michael Martin des Einspännigers u. burgers alhier ihres geordnet und geschworenen Curatoris (geeigt und gezeigt) So beschehen Straßb. den 16. Martÿ 1722.
Bericht un gegenwärtig Inv. geh. Es hatt die Wittib gleich anfangs der Inventation beÿ Ihrer gegebenen handtreü glaubwürdig berichtet, daß alß sie sich Vor ohngefehr 14. Jahren mit ihrem Verstorbenen Mann seel. Verheürathet Zwischen ihnen beÿde zwar keine Eheberedung auffgerichtet worden, deßen ohnerachtet, so hatt die wittib mit genehmhaltung und in gegenwarth ihres Manns ihre in die ehe gebracht und annoch vorhandene Effecten und Mobilien durch dem Vor: und nachbemabsten Notario (…) den 17. Aprilis 1716 ordentlich designiren und inventiren laßen (…)

In einer allhier zu Straßburg ohnfern der Cassernen beÿm Catharinenthor gelegenen eÿgenthümblichen behaußung folgender maßen befunden
(f° 7-v) Eigenthumb ane eine behaußung. Ein hauß mit allen begriffen weiten Zugehördten rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ohnfern denen Cassernen beÿm Catharinen thor 1. u. 2. s auffs alment hinten auff die Stattmaur stoßend davon gehet Jährlichen der Statt Pfenningthurn 1. lb 10 ß bodenzinß macht in doppelten Capital 30 lb. sonsten so fern freÿ ledig u. Eÿgen u. ist dieße behaußung durch die (Werckmeistere) Crafft dero Abschatzung vom 27. Januar. 1722 æstimirt u. angeschlagen umb 162. lb 10 ß. Abgezogen obig onus restirt hiehero außzuwerffen 132. 10. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract insigel Verw. u. datirt den 16. julÿ 1716.
Abschatzung: d. 27.ten Januarÿ ano. 1722: Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheÿtenen Vinnsanth Diplemer Gremp: seel: hinder Lassenen: Frau: witib: Vnd Erben: ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg beÿ dem Cheittrina dor, an den Casoren gelegen Vorn Vnd Neben der H: Almmen, hinden auff die Alde Statt Maur stoßend, Welche behaußung Ein schlechder tachstull Mit Einem halben tach, Stübell, Kemmerlin, Einen Grempen gedell, Zweÿ Gebelkhder Keller, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeÿth, wie solches durch der Statt geschwoheren werckh Leüthen in der besichtigung befunten, Vnd dem Jetziggen preiß Nach, an geschlagen Wirt, Vor, undt, umb: 325 Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrnen werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Jacob schuller Werckh Meister deß zimmerhoffs
Sa. hausraths W. 29, T 39, Sa. Vaß und Wein, T. 16, Sa. Wahren und Krempenweßen T. 20, Sa. Silbers W. 4, Sa. Goldener Ring W 1, Sa. baarschafft W 123, Sa. Eigenthum ane einer behaußung T 132, Schulden T 8, Summa summarum Theÿlbarer Verlassenschafft 210 lb – Schulden aus der Theÿlbarer Verlaßenschafft zugeltend 254 lb, Conferendo übertreffen die Theÿlbare passiva die gantze Theÿlbahre Activ Massam umb 28 [biffé] 35 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 85 [biffé] 94 [biffé] 87

D’après la date indiquée à l’inventaire, l’acte de sépulture doit être le suivant bien que le nom du défunt soit omis.
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 76)
1721. die 29. decembris mortus subito s* qui pridie eius diei communicavit in subiloo et altera die missam accedivit et post veniens domum in domino obdormivit quietei et die 30 Ejusdem mensis et anno a me infra scripto sepultus es in cimeterio parochiæ nostræ ordinario extra portam Laniorum, præsentibus multi et testibus Mathiä Kalcher cive et fripier et philibertho meunier et cive et mercatore et uxore defuncti qui mecum subscripserunt (signé) philba munier, + (i 44)

Catherine Pfenninger se remarie en 1722 avec le tailleur Jean Georges Friedrich, veuf de Marie Susanne Konauff : contrat de mariage, célébration
1722 (24.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 74) n° 364
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Georg Friderich Schneider und burgern alhier alß bräuthigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Frauen Catharinæ gebohrner Pfenningerin Weÿl. Vincenz de Blaigne gewesten Krempen und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib alß hochzeitterin andern theil
So beschehen Straßburg den 24. Junÿ Anno 1722. [unterzeichnet] Johann görg Friderich als hogzeoter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 59-v)
1722. Hodie 20 julii sacro matrimonii vinculo copulati sunt joannes georgius friderich civis et sutor viduus defunctæ Mariæ susannæ Könauffin ex parochia sti Stephani et Catharina Pfenningerin vidua defuncti vincentii depleigne ex hac parochia (signé) Johann görg Friderich, signum sponsæ +

Jean Georges Friedrich devient tributaire chez les Tailleurs le 9 décembre 1697.
1715, Registres annuels de la Taille (VII 1208) f° 225
Schneider – 1 ß. Hannß Georg Friderich, insc: 9. febr. 97.

Fille de l’aubergiste André Kanauff de Friesach en Carinthie, Marie Susanne Kanauff devient bourgeoise en février 1697. Le mariage n’a pas lieu à Strasbourg.
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 686
Maria Susanna Kannaffin Von Frießag in Kärnten, Andreas Kannaff, geweß. Würths daselbst nachgelaß. tochter, empfangt das burgerrecht, Von Joh: Georg Friderich, dem schneider, Vnd burgern allhier, ihrem Ehemann p. 2. gold fl. Vnd 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt werden, vnd Wird beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Prom. 6. febr. 1697.

Catherine Pfenning fait dresser l’inventaire de ses apports où figure la maison : l’actif s’élève à 664 livres, le passif à 443 livres

1722 (4.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 16) n° 536
Inventarium über Frauen Catharinæ gebohrner Pfenningerin zu Hn Johann Georg Friderich dem Schneider ihrem lieben Ehemann beede bürgere allhier zu Straßburg für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1722 – Krafft deren mit einander aufgerichteten Eheberedung ihro und ihren Erben als ein unverändert u. vorbehalten gueth mithien die Ergäntzung derselben expresse reservirt conditionirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem beÿsein H Georg Michael Martin des Soldners der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts, Straßburg den 4. Augusti Anno 1722.
Eÿgenthumb ane eine Behaußung. Ein hauß mit allen begriffen weiten Zugehördten rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ohnfern denen Cassernen am Catharinen thor ein und anderseith auffs Allment hind. auff die Statt Maur Stoßend davon geht Jährlichen der Statt Pfenningthurn 1. lb 10 ß bodenzinß sonsten freÿ ledig u. eigen u. bleibt zur zeit ohnentschlagen in natura reservirt dannenhero außzuwerffen, nichts
Sa. hausraths 209, Sa. Vaß und Weins 32, Sa. Wahren nach dem Einkauff 303, Sa. Frucht 9, Sa. Werckzeug zum Knöpffmachen gehörig 5, Sa. silbers 10, Sa. Goldener Ring 12, Sa. baarschafft 75, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behaußung nichts, Schulden in der Frauen Nahrung zugeltend 6, Summa summarum 664 lb – Passiv schulden 443 lb, Nach deren Abzug 221 lb
Der Ehefraun Tochter erster Ehe göttel Pfetter und Geschenckt geld 7 lb, Schulden (…) Jgfr. Mariæ Catharinæ gebohrne de plaigne der Tochter erster Ehe

Jean Georges Friedrich décline la fonction de maître des contributions en 1702. Madame Güntze conteste une facture en 1709.
1702, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 43-v) Montag 9. Januarÿ 1702 – Herr Hannß Georg Friderich, alß new erwöhlter Irrten meister, entschuldigt sich deß Ambts und bittet Ihme deßen Zuenthaben
Herr hannß Georg Friderich soll 5. lb beÿtrag erlegen, 4. lb d verspricht es herrn Zunfftmeister Städel nächsten Zubrngen
[in margine :] vd. infra sub dati 20. Junÿ 1702.

(f° 60) 20. Junÿ 1702 – Herr Hannß Georg Friderich bittet umb moderation seines beÿtrags wegen Irrtenmeisters ambts Entlastung. Erkant, daß Ime ane den oben fol: 43. fac. 2.da angesetzten 4. lb d. Zweÿ pfund pfenning nachgelaßen sein sollen Zufolg deßen dann Er Herr Friderich die restirende 2. lb d herrn Zunfftmeister dato alt.

(f° 327-v) d. 4° Octobris 1709 – Madame Gunzarin Klagt durch eine Frantzösische baaß Ca. Herrn hannß Georg Friderich, und producirt einen arbeits : Zedul, bittet taxam, taxirt vf 24 fl. 6. d

Sur le point d’accoucher, Catherine Pfenninger rédige un codicille par lequel elle lègue sa part de la maison à sa fille Catherine Deplaigne
1723 (19.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 62)
Codicillus H. Johann Georg Friderich des Schneiders Ehefrauen
Zuwißen, daß auff Mittwoch den 19. Maÿ A° 1723. Nachmittag zwischen 7. und 8. Uhren in (…) meiner ordinari Schreibstub, die fenster auff das höfflein und auff die tächer außsehend, die Ehren und tugendsahme fraw Anna Catharina gebohrne Pfenningerin, Hn Johann Georg Friderich des Schneiders und burgers alhier ehel. haußfrau hochschwangern gesund gehend und stehend (…)
Prælegirt Sie die Frau Codicillin Jgfr. Mariæ Catharina gebohrne Du Blaing ihrer tochter erster, ihre wohnbehaußung Vor dem Metzger thor beÿ denen Cassernen gelegen, nemblich ihren antheÿl gedachter behaußung nach proportion der 800 gulden, doch wann gemelte tochter dießes Guth that nicht nehmen oder Zu schwehrfallen, Sie die freÿ wahl haben solten solches anzunehmen oder nicht

Jean Georges Friedrich et Catherine Pfenninger louent la maison à leur futur gendre le chapelier Jean André Wild.

1723 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 524
Johann Georg Friederich der Schneider und Catharina geb. Pfenningerin
in gegensein ihres künfftigen tochtermanns Andreas Wild des huetmachers
entlehnt, Eine Abgetheilte behausung nichts davon ausgenommen mit allen dero zugehörden allhier ahn St Catharinæ thörel, einseit neben denen Verlehnern selbst anderseit neben das Allmend hinten auff die Cazernes – auff 18 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Catherine Pfenninger femme de Georges Friedrich hypothèque la maison sise entre un atelier appartenant à l’Orphelinat et l’arcade de la porte Sainte-Catherine au profit de la veuve du coutelier Jean Nicolas Mamberger, Anne Salomé Füssinger

1729 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 341
Fr. Catharina geb. Pfenningerin, Georg Friedrich des Schneiders ehefrau mit beÿstand ihres vogts Georg Michael Martin des Einspennigers mit fernerer assistentz H. Bleßy und H. Schaaff beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Annæ Salome geb. Füßigerin weÿl. H. S.T. H. Johann Nicolaus Mamberger gewesten Langmeßerschmidts hinterlaßenen wittib, mit beÿstand Johann Daniel Vogt des Kieffers als madatarÿ seines Stieffbruders ihr Mambergischer Wittib curando Johann Friedrich Füßinger des Seÿlers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten gegen dem weÿßenhauß gartten über, einseit neben einer dem weÿßenhauß allhier gehörigen hütt anderseit ist ein eck ahne dem bogen St Catharinä thörels beÿ denen cazernes des Fusiliers hinten theils auff eine Statt maur ahm wall theils die Cazernes – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb ane bodenzinß

Jean Georges Friedrich loue une partie de sa maison au revendeur manant François Parent

1729 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 552
Johann Georg Friederich der Schneider
in gegensein François Parent des grempen und Schimers
entlehnt, In sein des verlehners eigenthümlich in der vorstatt Krauttenau beÿ denen Strehlhütten nächst dem innern Stadtwall, einseit ist ein eck ahm Catharinä thörlein anderseit neben einer alldasigem weÿßenhauß gehörigen Barraque hinten auff die Cazernes des Fusiliers stoßend gelegenen behausung, Unden auff dem boden Einen Laden, Stuben Kuchen, Kammer und einen besondern Keller – auff 3 viertel Jahr anfangend von nächstbevorstehenden weÿnachten fürwährenden jahr – um 40 gulden
[in margine :] auff Michaeli jüngst erneuert 4 jahr von letzeverfloßenen Michaelis über obbeschriebene gemach, und noch fernerer Eine Kammer zwo stiegen hoch hinden gegen denen Cazernes sehend von welcher Kammer der entlehner Jährlich 4 gulden, einfolglich vor alles 44 gulden, den 4. Decembris 1730

Jean Georges Friedrich meurt en 1735 en délaissant un fils qui n’a plus donné de ses nouvelles depuis vingt-deux ans et une fille mariée à un aubergiste de Haguenau. L’inventaire est dressé dans la maison propre à sa femme. L’actif de la succession s’élève à 414 livres, le passif à 480 livres.

1735 (18.8.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 10) n° 150
Inventarium über Weÿl. H. Johann Georg Friederich, des geweßenen Schneiders undt burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1735 – nach Seinem dienstags den 22.sten des Monats Novembris Jüngst Zurück gelegten 1734.ten Jahres genommenen tödlichen hintritt, hinter Ihme Zeitlichen Verlaßenschafft (…) durch die Viel Ehr und Tugendsahmen Frau Catharinam Friederichin gebohrene Pfenningin, deß seelig verstorbenen gewesene geschiedene Ehefrau, nunmehr aber hinterbliebene Wittib, mit beÿstand Mr Andres Wildten deß Huetmachers und burgers Zu Straßburg, dero Tochtermanns (…) So beschehen alhier in der Königlichen Statt Straßburgn Donnerstags den 18. deß Monaths Augusti Anno Domini 1735.
Der Seelig Verstorbene hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie Volget, 1.mo Hn Johann Georg Friederich, den studiosum welcher Majorennis und schon in die 22 Jahr von hier sich weg undt in die Frembdte begeben, sogar daß man auch dieße Zeit über von demßelben die geringste Nachricht nicht hat, dahero nicht weiß Ob er annoch im Leben oder Tod, So dann 2.do H. Andream Friederich, dermahligen Würth undt Gastgeber zum goldenen Löwen undt burger zu Hagenau, beede mit weÿl. fr: Maria Susanna Friederichin gebohrene Canauffin, seiner ersteren Ehefr: längst seeligen erzeugte Kindter und ab intestato Zu gleichen Portionen und Antheilern verlaßenene rechtsmäßige Erben, beeder Zur Helffte berührend. In wclher beeder hierbeÿ Abweßenden Kindter und Erben Nahmen aber, der Ehrs. undt bescheidene Mr Frantz Steinel der Leinenweber und burger allhier Zu Straßb. als derenselben geordnet und geschworener auch ohnentledigter Vogt (…)

Bericht ahne statt der Eheberedung, Ob zwar wohlen die Zwischen dem seel. verstorbenen und der hinterbliebenen wittib Zur Zeit Ihrer Verheurathung mit einander gepflogene Ehe Pacta hätten nicht nur allein copialiter dießorts inserirt sondern nach deren Inhalt das Geschäfft tractiret, mithin der hinterbliebenen wittib vermögen Ebenfalls der Gebühr nach inventiret und æstimirt werden sollen, demnach aber der verstorbene und die hinterbliebene wittib vor längsten schon von einander sich separiret, und wegen Ihrer Zeitliche Nahrung gürlich convenirt (…), wie solches alles Zwischen der wittib undt dem seel. Verstorbenen unterm 19. febr. A° 1735 getroffene Vergleich mit mehrehem außweißet (…) copeÿlich inseriren und Eingetragen (…) wollen beede Eheleuthe auff die In 2. Paragr. Ihrer sub dato 24. junÿ 1722 Vor H. Notario Christoph Michael Hoffmann errichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung reciproce renunciren (…) Sechßtens thuet Meister Johann Georg Friederich loco seines eingebrachten vermögen (…) bestens reserviren, Erstlich seine allhier ane der Regenbog. Gaß gelegene behausung cum appertinentjis, ferner (…)
In einer allhier Zu Straßb. ohnfern denen Ehedeßen sogenandten Streelhütten gelegenen: in die verlaßensch. nicht sondern Eingangs gedachter deß seelig verstorbenen geschiedener Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behaußung
Eÿgenthumb ahne einer behausung. Nemblichen Eine Behausung, Hoff, Hoffstatt sambt i.nen Kleinem höfflein, und überigen deßen Zugehörden, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg unten in der sogenandten Regenbogen oder Sanct Antonier gaß Ohnfern dem bierhauß zum Rooßenkrantz (…)
Beschreibung der Verlaßenschafft, Sa. hausraths 14 lb, Sa. Eÿgenth. ahne j.r behausung 400 lb, Summa summarum 414 lb – Schulden 480 lb, compensirend, Mehr Schulden alß Nahrung in vero pretio 65 lb,
Copia Vergleichs (…)
Specification der Leich uncösten

Catherine Pfenninger vend la maison à son gendre André Wild en s’y réservant l’habitation

1743 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 11-v
Fr. Catharina geb. Pfenningerin weÿl. Johann Georg Friedrich des schneiders ohnvbevögtigte wittib mit beÿstand H. Johann Friedrich Lobstein des handelsmanns
in gegensein dero tochtermanns Andreas Wild des huthmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten deroselben gegen des Wayßenhaußes garten über, einseit neben einer dem Waÿßenhauß gehörigen hütt, anderseit ist ein eck an dem bogen St Catharinä thörels, hinten theils auff eine stadt maur am Wall theils die Cazernen – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb ane bodenzinß – um 300 lb capital (verhafftet), ihro theils als ein von ihrer verstorbenen tochter Catharina geb. Duplaigne des käuffers gewesten Ehefrau ererbt theils als ein erkaufftes guth
ane statt des kaufschillings diejenige 200 pfund so die verkäuferin ermeldtem H. Lobstein über obige 300 pfund noch schuldig ist zu zahlen
die verkäuferin anbeÿ befugt seÿn solle diejenige wohnung die sie würcklich in dem verkauftem hauß inne hat, bestehend in einer stub, kuchen, dem kämmmerlein wo man die stiege hinaufgehet und einem kleinen mit latten zu unterschlagenden plätzlein im keller, lebens lang ohne zinß zu genießen

Compagnon originaire de Friedingen, André Wild qui a travaillé huit ans à Strasbourg demande l’inscription au chef d’œuvre. Les Quinze lui demandent de s’inscrire aux années d’épreuve et d’attendre un an.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Andreas Wild Ca. E.E. Meisterschafft der Huetmacher
(p. 361) Sambstag den 13. Septemb. 1721. – Andreas Wild Ca. E.E. Meisterschafft der Huetmacher pt° Meisterstücks
Moss. nôe Andres Wild des Huetmachers Gesellen Von Friedingen gebürtig Cit. E.E. Meisterschafft der Huetmacher Ober Meister Lorentz Deis Ppal hat acht jahr als Gesell gearbeitet, ist pt° admissionis Zum Meisterst: an Mgh. Verwießen, bitt Unthg. umb gn. admission Zu demselben. Gug Kläger hat seine gewohnliche Jahr noch nicht Verarbeithet, bitt deßwegen Ihne von hier ab: und an die Ordnung Zu Verweißen. Idque Ref. Expensis. Moss. priora bitt vmb Deput. Erkandt, Ober Handwerck herren.

(p. 182) Sambstag d. 20. Sept. 1721. – Andres Wild Ca. E.E. Meisterschafft der Huetmacher
Iidem [Obere Handwerckh herren] laßen ferner per Eund. [Secretarium] referiren, Es habe Andreas Wild der Huetmacher Gesell Von Friedingen gebürtig in einem C. E. E. Meisterschafft der Huetmacher gehaltenen Recess berichtet, er habe schon acht Jahr alß Gesell geareitet, er seÿe aber pt° admissionis an Mghh. verwießen word. mit Uth.ger bitt Ihne Gn. Zu admittiren.
Worauff ged. Meisterschafft Ober Mr Lorentz Deiß geantwortet, gegner habe seine gewohnliche Jahr noch nicht verarbeithet, anbeÿ gebetten Ihne von hier ab: und an die Ordnung Zu Verweißen, ref. Expensis. Implorant habe priora erholt, und umb deputation gebetten, die auch willfahrt und dieße woch beseßen worden, da der Implorant beÿgefügt, er wolle eines burgers tochter heurathen.
Nomine der Imploraten seÿen Zugegen geweßen H. Benedic Villars, Simon Holländer, Lorentz Deiß, undt Johann Adam Schöttel, welche ferner geantwortet, Implorant müße Zuvor nach ordnung die Zweÿ muthjahr Verarbeithen, und sich darzu einschreiben laßen. Implorant habe replicirt, daß noch keiner die Zweÿ jahr verarbeitet, er habe schon anderthalb Jahr hier in arbeit Zugebracht, mit Bitt Ihme gleich andern gnad widerfahren Zu laßen, die hrn Deputirte hielten davor, daß beÿ dieser Sach werde Zu erkennen sein, wie beÿ der Vorigen erkandt word. Erk. ut modo.
(daß der implorant Vor allen diengen daher anzuweißen, daß er sich beÿ der Zunfft Ordnungsmäßig einschreiben laßen sollen übrigens wegen seines gesuchs noch Zur Zeit biß etwa auff das nächstkünfftige Jahr Zur geduld zu Verweißen seÿe, die genehmhaltung zu Mghh. stellend,; Erk. bedacht gefolgt)

(p. 438) Sambstag d. 8. 9.bris 1721. – Andres Wild Ca. E.E. Meisterschafft der Huetmacher
Obere Handwerckh herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Andres Wild des C. E. E. Meisterschafft der Huetmacher ergangenen Bescheids Comm. begehrt, so auch willfahrt und wie folgt Zu papier gebracht word. Zu Mghh. stellend, ob sie deßen außsetz genahmhalten undt daß sothaner bescheid alß expedirt und dem Imp. Zugestellrt werde.
Bescheid. Sambstag d. 20. Sept. 1721. – In Sachen Andres Wild, des Huetmachers Gesellen Von Friedingen gebürtig, Imploranten an einem, entgegen und wieder E.E. Meisterschafft der Huetmacher allhier Imploranten am andern theil pt° admissionis Zu dem Meisterstück, auff deßen gethanes mündliches ansuchen, undt bitten der Imploraten darüber angehörter Verantwortung, gebetten und beschehener Conferenz, der Hen Depp. abgelegter Relation nach Ist Erkandt, solle der Implorant sich vor alle dingen beÿ der Imploraten Meisterschafft Ordnungsmäßig einschreiben laßen, übrigens wird et wegen seines gesuchs noch Zur Zeit biß etwa auff das nächstkünfftige Jahr Zur geduld Verwießen.
Es solle dießer bescheid also expedirt, undt dem Imploranten Zugestellt werd.

Les Quinze autorisent André Wild qui a contribué à l’entretien d’une veuve à faire son chef d’œuvre dès que l’année d’épreuve qu’il s’est engagé à faire se sera écoulée.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
Andreas Wild Ca. E.E. Handwerck der Huetmacher
(p. 164) Sambstag d. 2. May 1722 – Andreas Wild Ca. E.E. Handwerck der Huetmacher
Iidem [Obere Handwerckh herren] laßen ferner per Eund. [Secretarium] referiren daß Andreas Wild der ledige Huetmacher in einem c. E.E. Handwerck der Huetmacher gehaltenem Recess berichtet, Er hab sich auff Mghh. bescheid vom 20. Sept. jüngst Ordnungs: mäßig einschreiben laßen, mit bitt Ihne Zu dem Meisterstück gn. zu admittiren, woruff die Meisterschafft Zu mündtlicher Verantwortung umb deput. gebetten so auch willfahrt word. Beÿ beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum widerhohlt, Nôe der Meisterschafft seÿen Vorgestand. benedic Villars, Joh: Adam Schottt und Bernhard Wild, welche geantwortet, daß Weil der Implorant durch seine Arbeith schon lang eine wittib habe ernehren helffe, seÿe die Meisterschafft Ihme nicht Zu wider, sondern bitten selbsten vor Ihme, doch daß er das Jahr, welches Ihme mit MGHh. Erkantnus d. d. d. (de dicto dato) zu Verarbeithen anbefohlen worden Völlig außhalte, Worzu der Implorant sich auch willig verstanden. Beÿ welcher beschaffenheit die Hh. Depp. davor gehalten, daß wann der Implorant die Ihme angesetzte Zeit Völlig Verarbeithet haben werde, er nachgeheldts Zu Verfertigung des Meisterstücks admittirt und gelaßen werden solte. die genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

(p. 205) Sambstag d. 16.t May 1722. – Andreas Wild Ca. E.E. Handwerck der Huetmacher
Iidem [Obere Handwerckh herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren daß Andreas Wild der ledige Huetmacher des in sachen seiner contra E.E. Handwerck der Huetmacher den 2. huj. ergangene n bescheidts Comm. begehrt, auch erhalten, elcher sofort wie fogt Zu papier gebracht worden
Bescheid. Sambstag d. 2. May 1722. In Sachen Andres Wild des ledigen Huetmachers Imploranten an einem entgegen und wieder E.E. Handwerckh der Huetmacher Imploranten am andern theil puncto admissionis Zu dem Meisterstück, auff des Imploranten gethanes mündtliche ansuchen und bitten der Implorant beÿ gebetten : und beseßener Conferenz angehörte Verantwortung undt der Hh ? Deputirten abgelegte relation, Ist Zu Recht Erkandt würde der Implorant die Ihme im vorigem jaht angesetzte Zeit gn. zu admittiren, worauff die Meisterschafft Zu mündtlicher Verantwortung umb deput. gebetten so auch willfahrt word. Beÿ beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum widerhohlt, Nôe der Meisterschafft seÿen Vorgestand. benedic Villars, Joh: Adam Schottt und Bernhard Wild, welche geantwortet, daß Weil der Implorant durch seine Arbeith schon lang eine wittib habe ernehren helffe, seÿe die Meisterschafft Ihme nicht Zu wider, sondern bitten selbsten vor Ihme, doch daß er das Jahr, welches Ihme mit MGHh. Erkantnus d. d. d. (de dicto dato) zu Verarbeithen anbefohlen worden Völlig außhalte, Worzu der Implorant sich auch willig verstanden. Beÿ welcher beschaffenheit die Hh. Depp. davor gehalten, daß wann der Implorant die Ihme angesetzte Zeit Völlig Verarbeithet haben werde, er nachgeheldts Zu Verfertigung des Meisterstücks admittirt und gelaßen werden solte. die genehmhaltung zu Mghh. stellend.

Originaire de Friedingen près de Constance, André Wilt achète le droit de bourgeoisie en juillet 1722
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1323
Andreas Wilt der leedige hutmacher Von Friedingen geb. Lorentz Wildten des ackersmanns allda ehelicher sohn erhalt das burgerrecht umb die tertz des Neüen burger schillings will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. den 20.ten Julÿ 1722

Il épouse en octobre 1723 Catherine Deplaigne : contrat de mariage non conservé, célébration
1723, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 415
Eheberedung – Andreæ Wild, ledigen Huthmacher
und Jungfrauen Mariä Catharinä de Blaigne

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 66-v)
1723. die 17 octobris factis tribus proclamationibus tam in hac quam in parochiâ ad stum marcum intra Argentinam (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ copulati sunt Andreas wildt oriundus ex fridingen in austriâ diœcesis constantiensis ex parochia sti marci et Catharina depleigne Argentinensis – (signé) Andreas wilt, Maria Catharina deblengne

Née après que ses parents sont devenus bourgeois, Catherine Deplaigne devient bourgeoise en novembre 1723
1723, 3° Livre de bourgeoisie p. 1339
Maria Cathar: de Bleinie von hier geb. ahn Andreas Wilt Verheurathet erhalt das burgerrecht gratis will beÿ E.E. Zunfft Zum spiegel dienen. Prom. d. 8.ten 9.b. 1723

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports qui s’élèvent à 174 livres
1723 (20. 9.br.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 18) n° 592
Inventarium über Meister Andreæ Wilden huethmachers und frau Mariæ Catharinæ gebohrner Du Blaigne, beeder Eheleuthe und bürgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1723. – crafft dem mit einander auffgerichteten Eheberedung ihnen und ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expresse reservirt conditionirt und bedungen (…) in fernerm beÿseÿn auf seithen der Ehefrauen Meister Frantz Steinel des Leinenwebers und burgers alhier
Sa. haußraths 107, Sa. Silbergeschirrs 2, Sa. Goldene ringe 12, Sa. baarschafft 52, Summa summarum 174 lb

André Wild et Marie Catherine Deplaigne font dresser un état de leur actif et de leur passif dans une maison près de la porte Sainte-Catherine. L’inventaire ne comprend pas de résumé.
1724 (10.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 20) n° 663
Inventarium über Meister Andreæ Wilden des Huetmachers und Frawen Mariæ Catharinæ gebohrner Du Blaigne beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg der Zeit besitzendte Nahrung auch passiva, auffgerichtet Anno 1724. (…) So beschehen Straßburg d. 10. Junÿ A° 1724.
In einer allhier Zu Straßburg ane d. Vorstatt St. Catharina Thor, ohnweidt dem Metzgerthor gelegener undt in dieße Nahrung nicht gehörige behaußung, befunden worden
Copia der Eheberedung

Marie Catherine Deplaigne (nommée Vincent d’après le prénom de son père) meurt le 21 décembre 1742. Elle est inhumée au cimetière Saint-Urbain hors la porte des Bouchers
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 164) Anno 1742 die 21 Decembris mortua est Maria Catharina vincent uxor Andreæ Wildt, civis et pileorum opificis hujatis sacramentis eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita et die sequenti (…) sepulta fuit in cemeterio Sti urbani extra portam Laniorum (i 86)

André Wilt hypothèque la maison au profit d’Anne Salomé Fiessinger, femme du marchand Jean Frédéric Lobstein
1743 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 13
Andreas Wild der huthmacher
in gegensein Annæ Salome geb. Fießingerin H. Johann Friedrich Lobstein des handelsmanns Eheliebstin
demnach er Wild an heutigem tag eine behausung und hoffstatt cum appertinentis gegen des Wayßenhaußes garten über, einseit neben einer dem waÿßenhauß gehörigen hütt, anderseit ist ein eck an dem bogen St Catharinä thörels hinten theils auff eine stadt maur am Wall theils die Cazernen – von seiner schwiegermutter erkaufft, um 300 und 250 pfund beladen – versetzt er obbschriebene behausung

André Wild meurt en mai 1756 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 416 livres, le passif à 518 livres.

1756 (11.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 210
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Meister Andreä Wild des huthmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1756. – nach seinem Mittwochs den 26. Maÿ dießes lauffenden 1756.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft nachdeme Vorher den Von Es En Kleinen Rath den 27.sten Maÿ jüngst angelegte Sigill durch Hn Joh: Friderich Nagel den Schneider und Es En Kleinen Raths dermahlign wohlverdienten beÿsitzern und Hn Frantz Wilhelm Redhaber den beeÿdigten Rathsbotten besichtiget ohnversehrt befunden und darauffhin wieder abgethan worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. Eheleuthen Bruders auch bruders und Schwester Kindern alß deßelben ab intestato Verlaßener Erben, aller gleuch nach dem Eingang des Inventarÿ insonderheit benahmbßet inventirt und ersucht durch Thomas Wild von Fridingen des Verstorbenen sel. bruders Sohn und geweßenen Lehrjungen, wie auch Barbaram Blumenthalerin Von Oberzell aus Schwaben deßelben dienstmagd (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Straßburg auf freÿtag den 11.ten Junÿ Anno 1756.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1.mo Weÿland frauen Elisabethæ gebohrner Wildin mit auch weÿl. Mr Peter Spierel dem geweßenen Schuhmacher und burgern zu Fridingen in Ober Österreich Ihrem Ehe Mann beeder seel. ehelich erziehler und nach tod Verlaßene 3. Söhne, benandlichen 1° Meister Joseph Spierel den Schuemacher und burgern zu Fridingen, 2° Hieromÿmum Spierel den Orgelmacher zu Rothenburg am Necker, und 3° Bernhard Spierel, Ambts burger meister zu gedachtem Fridingen
2.do weÿl. Meister Valentin Wilden des geweßenen huthmachers und burgers zu gedachtem Fridingen seel. ehelich erziehlte und nach todt Verlaßene Kinder, nahmentlichen 1° Meister Eugenium Wild den huthmacher und burgern daselbsten, 2° Mr Carolum Wild auch huthmacher und burgern daselbst, und 3° frau Reginam gebohrne Wildin Meister Leo Äplich des becken und burgers allda Ehefrau
3.tio Weÿland frauen Barbarä gebohrner Wildin mit auch weÿland Meister Heinrich Hammen dem geweßenen Sattler und burgern zu Mehrgemeltem Friedingen beeder seeligen ehelich erziehlten und nach todt Verlaßenen Sohn, Herrn Joachim Hamm den Ochßenwürth und burgern zu Mehrgemeltem Friedingen,
4.to Weÿl. frauen Christinæ gebohrner Wildin, mit Joseph Schreiber dem geweßenen Ackersmanns und burgern Zu Kelbingen ohnfern Friedingen beede seel. nachgelaßene 3. Kinder mit Nahmen 1. frau Elisabetham geb. Schreiberin, 2. frau Annam Ursulam gebohrne Schreiber und 3. Augustin Schreiber, Von welchen man Ihrer Qualitæten auch der beeden erstern Ihrer Ehemänner Nahmen dißorts nicht benachrichtiget werden konte, und dann
5.to Meister Hannß Martin Wild, den Sattler und burgern zu gedachten Friedingen welche sich auch sowohl Vor sich und wie Er berichtete im Nahmen der übrigen sambtlchen Erben beÿ der Inventation eingefunden,
In dießer sambtlicher ohnverburgerter Erben Nahmen hat sich ferner beÿ dießer invantation eingestellt eingangs Ehrengedachter herr Johann Friderich Nagel Es. En Kleinen Raths dermahligen wohlverdienter beÿsitzer und burger alhier, als hierzu insonderheit abgeordneter Herr Deputatus.
Alßo alle des Verstorbenen seel. ehe leiblicher bruder auch bruders und Schwestere Kinder und zu Fünff gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt beÿ dem Weißenhauß gelegener und in dieße verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und hoffstatt mit allen dero Gebäuen Begriffen weith. rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßb. gegen dem waÿßenhauß über 1.seith neben i. hütt dem Stifft weißenhauß zuständig, 2.seith i. Eck an dem bogen St. Catharinä thörels hinten auf die Neue Cazern stoßend, davon gibt mann Jährl. dem Pfenningthurn 3. lb. d. Bodenzinß sonsten außer dem unter denen passivis eingetragenen Capital freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 16. Junÿ,a angeschlagen pro 750 fl. oder 375 lb. Abgezogen obig. darauff hafftend. bodenzinß so zu doppeltem Capital gerechnet außwürfft 120. lb. Nach solchem Abzug Verbleibt von dem Anschlag solcher behaußung dißorths auß Zu werffen übrig 255. Hierüber sagt i. teutsch. perg. Kb. in allh. C.C. Stub aufgerichtet und mit dero anh. Ins. Verw. d.d. 12. Jan. 1743.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 14, Sa. Werckzeugs und wahren zum huthmacher handwerck gehörig 52, Sa. silbers 14 ß, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 255, Sa. Schuld 93, Summa summarum 416 lb – Sa. Schulden aus der Verlaßenschafft zubezahlend 518 lb, In Vergleichung, Mehr Schulden als Nahrung 101 lb

Anne Salomé Füssinger, successivement veuve de Jean Nicolas Mamberger et de Jean Frédéric Lobstein, créancière d’après les obligations ci-dessus, acquiert le 2 octobre 1757 par adjudication judiciaire la maison qu’elle revend le 10 décembre suivant au boucher Frédéric Müller

1757 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 328-v
Fr. Maria Salome geb. Fießingerin weÿl. H. Johann Friedrich Lobstein gewesten handelsmanns wittib beÿständlich H. Johann Jacob Hitschlers des geschwornen courtier
in gegensein Friedrich Müller des metzgers
eine behausung, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen dem Waÿßenhauß über einseit neben einer hütt ged. Waÿßenhauß zuständig anderseit ist ein Eck ane dem bogen St Catharinä thörleins hinten auff die neue cazerne – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 3 lb ane bodenzinß – als ein d. 6. Octobris jüngst ane der ganth ersteigtes guth – um 250 pfund

Originaire d’Esslingen ou de Durlach en Wurtemberg, Jean Frédéric Müller épouse en 1744 Marie Madeleine Vogt, fille du tripier Evrard Frédéric Vogt : contrat de mariage, célébration
1744 (8.1.), Not. Papelier (41 Not 5) n° 77
Eheberedung – zwischen dem Ehrbahren Johann Friderich Müller dem leedig. metzger, weÿl. Johann Peter Müller des geweßenen Strumpffwebers Zu Eßlingen seel. hinterlaßenem ehel. Sohn als hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ weÿl. H. Eberhard Friderich Vogts des geweßenen Kuttlers und burgers von hier seel. mit der Erhen: und tugendbegabten Frauen Anna Margaretha gebohrner Dattin seiner hinterbliebenen wittib ehel. erzeugten tochter als hochzeiterin am andern theÿl
Straßburg den 8. Januarÿ Anno 1745 [unterzeichnet] Johann Friderich Müller allß hochzeiter, Maria Magdalena Vogtin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47)
1744. Mitwoch den 19. februarii seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und außruffung zu St. Thomæ und St. Nicolai zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden Johann Friderich Müller lediger Metzger weÿl. Joh: Peter Müller geweßenen Strumpff webers und burgers zu Durlach hinterlassener ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena Vogtin, Weÿl. Eberhardt Friderich Vogt geweßenen ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Müller allß hochzeiter, Maria Magdalena Vogtin als hochzeiterin

Jean Frédéric Müller devient bourgeois par sa femme en 1744
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 155
Johann Friderich Müller der Metzger Von Durlach gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Maria Magdalena Weÿl. Eberhard Friderich Vogts gewesenen burgers und Metzgers hinterl. ehel. tochter um den alten burgerß. und will dienen beÿ E.E. Zunfft zur blum. jur. eod. [29. februari 1744]

Jean Frédéric Müller s’adresse aux Quinze pour devenir tributaire majeur à la Fleur. Il expose qu’il a travaillé trois ans chez feu Schneegans et chez Isaac Hansmetzger puis a été fournisseur de viande aux armées pendant deux ans. Il est devenu bourgeois et a épousé une fille de boucher en 1744. Comme il ne parvient pas à gagner sa vie comme tripier ou saucissier et qu’il a mis tout son avoir dans un petit commerce de bétail, il souhaite être reçu tributaire majeur. Le consul Faber, prévôt de la tribu, ne voit pas d’objection à accéder à la demande mais le conseiller Klein se réfère au règlement. Les Quinze accordent une dispense eu égard aux certificats que produit Jean Frédéric Müller et à sa qualité de bourgeois.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
Joh: Friderich Müller C. E. E. Zunfft Zur Bluhm
(f° 148) Sambstag den 6. Martÿ 1745. – Freund nôe Joh: Friedrich Müllers Metzgers C. E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfft Mr prod. wiedrigen bescheid von welchem Ppal auß Mghh appellirt bitt Verzeichnuß und will ad prox. Verkünden laßen. Erk.. Verzeichnet, und soll verkundt werd.

(f° 170) Sambstag d. 13. Martÿ 1745. – Freund nôe Joh: Frid. Müllers Cit. E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfft Meister, auff verzeichnete Appell. vom 6. huj. prod. Underth. Mem. Römer bitt Deput. Erland, Deput. willfahrt.

(f° 204) Sambstag d. 20. Martÿ 1745 – Joh: Friderich Müller C. E. E. Zunfft Zur Bluhm
Obere Accis Herren laßen per me Referiren, daß Johann Friderich Müller der burger und Metzger alhier den 6. huj. contra E. E. Zunfft Zur Bluhm Herrn Zunfftmeister einen beÿ dieser E. Zunft d. 3. Ejusd. ertheilten bescheid (:besag welches auff sein, Müllers, begehren und bitt Ihne alß Groß Zünfftig anzunehmen der Implorant mit diesem seinem begehren abgewisen:) Vorgelegt, und d. 13. Ejusd. Ein Underth. Memoriale producirt, darinnen gehorsambst Vortragend, daß er allhier dreÿ Jahr beÿ dem Verstorbenen Alten Schnegans und Isaac Hans Metzger gedienet habe, daß er hernach 2. Jahr in der Armée in Baÿern undt Bohmen gemetzigt, und daselbst sowohl Ihro Hoheit den Printzen Von Conty als Verschiedene Andere Generalen mit Fleisch fournirt habe, mithien so guth alß in Königl. diensten gewesen seÿe. Nachdeme seÿe er in dem februario 1744 burger worden, und habe eines hiesigen Meisters und burgers tochter geheurathet, und seÿe Zu einem Klein Zünfftigen angenommen worden, Weil er aber die Zahl zo wohl der Kuttler alß Bratwurstmacher dermaßen angewachßen, daß Er dabeÿ sein stücklein brod Zu Verdienen sich nicht getrawet, so habe er sich mit einem geringen Vieh handel bißhero Zu ernehren gesucht, dabeÿ aber das seinige fast gäntzlich eingebußet, so daß er ihne gnädige Auffnahm in das Recht eines Groß Zünfftigen, mit weib und Kind Zu grund gehen müßte, Gelange Also an Mgh. seine demüthige bitt Selbige Geruhen Deputat. anzuordnen et facta relatione außzusprechen, daß er ex gratia dispensando in das Recht eines Groß Zünfftigen auff: und angenommen werden solle.
Auff welches der Citirte Zunft Mr umb Deput. gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant petitum wiederhohlet, mit dem beÿfügen, unter der Kleinen Metzig ständen dreÿ und unter der Großen Metzig ein Metzger banck leer, Welchen umbstandt Luipold der Accis garde waahr zu ein attestirt, Nahmens E E Zunfft Zur Bluhm seÿen Vorgestanden H. Ducré Alter und herr Rathherr Klein Newer Zunfft Meister, der erstere habe die Sach nicht sonderlich schwehr gemacht wie dann auch durch einen der hochverdienten Ober Accis Herren berichtet Worden, daß Herr Ammeister Faber alß Oberherr beÿ sothaner E. Zinfft dem Imploranten gern geholffen sehete, Herr Rathherr Klein aber habe gebetten den Imploranten ab und an die Ordnung Zu verweisen, welche haben wolle daß einer so Groß Zünfftig werden wolle und Frembd wie der Implorant 5 Jahr ein gantz Frembder aber 6 Jahr solle Vermuthet haben, der Implorant aber hatte nicht gar 2 Jahr allhier Verarbeitet, Auff welches dieser einen Schein Von Hrn Schneegans und ein Attestat Von E E Zunfft Vorgelegt, wardurch beschienen daß er 18. Monath beÿ H Schneegans und I Jahr beÿ Weÿl. Isaac Hans Metzger gedienet. Beÿ diesen Umbständen und da der Implorant bereiths burger, habe man per Majora dafür gehalten daß dispensando dem Imploranten gegen erlag 3. lb pro dispensatione Gemeiner Statt Zweÿ Tertzen und der Zunfft eine Tertz Zu vernehmen, Zu Willfahren.
Des herrn Prætoris Regÿ Excellenz habe dero Meinung dahien eröffnet, daß Weilen 4. Metzger Bänck leer in dieser Consideration dem Imploranten Könte willfahrt werden, wann also Mghh. auch dieser Meinung seÿn solten, so wurde dem Imploranten folgender bescheid Zu ertheilen sein
(f° 206-v) In Sachen Johann Friderich Müllers des Burgers und Metzgers allhier, Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister, Imploratin, am andern theil, Auff producirtes Unterthäniges Memoriale mit angehencktem Bitten Deputation anzuordnen et facta Relatione gnädig Zuerkennen, daß Er Implorant ex gratia dispensando in das Recht eines Groß Zünfftugen auff: und Angenommen werden solle des Imploranten hierüber gethane Verantwortung, bewilligt und beseßene Deputation, und dabeÿ angehörtes ferner beederseithige Vor: und Anbringen, Ist er Hrrn Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, Wird dem Imploranten, ex gratia, dispensando, gegen wieder erstattung der unkosten und dreÿ Pfund pro dispensatione. Zweÿ Tertzen der Statt und Eine Tertz E. E. Zunfft Zu Vernehmen in seinem begehren willfahrt.
Stehe also Zu Mgh. Ob sie dann per Majora gefaßten bedacht beÿpflichten, und obigen Auffsatz approbiren oder aber ein anderes erkennen wollen. Erkand, Bedacht und Auffsatz approbirt.

Frédéric Müller déclare devant notaire que sa femme l’a quitté il y a plusieurs années et qu’il a fini par apprendre où elle se trouvait. Il est allé la trouver et elle s’est laissé persuader de le suivre, sans doute parce qu’un amant l’avait abandonnée. L’officialité a prononcé la séparation de corps et de biens en condamnant la femme aux dépens. Elle a fait appel au jugement en déclarant que son mari la frappait. Jean Frédéric Müller fait enregistrer les déclarations de plusieurs témoins qui établissent que les conjoints vivaient sans dispute.
1755 (25.4.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971, 2° série) n° 35
Persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare H. Friderich Müller der Metzger und burger allhier, anzeigend, wie daß deßen Ehefrau Frau Maria Magdalena gebohrne Vögtin, Vor etlichen Jahren heimlicherweiße sich Von Ihme weg begeben und in dreÿ Viertel Jahren im Geringsten nichts, ohne allen angewandten Fleißn erfahren können, nach deme aber endlichen derselbe, wunderbarlicher weiße in Erfahrung gebracht, wo sich seine Vorbenandte Ehefrau aufgehalten, so habe er sich so gleich dahien Verfüget und solche wieder Zu sich nehmen wollen, allein, obgleich sie sich dazu resolvirt gehabt, so wurde solches wieder Vermuthlich durch einen Ihrer Amanten, zurückgetrieben, ja endliche dieselbe dahien persuatiret, daß Sie beÿ hießiger officialitæt umb Sie Von Ihme ad Thorum et Mensam zu separiren, eingekommen, wo selbsten aber dieselbe deßwegen ein wiederwärtigen Spruch erhalten und in die derohalben auffgeloffene Kösten condemnirt worden, dieweilen aber solche ergangene Sentence daselbst Vielmehr aber dero Amanten Ohren nicht allzuwohl Klingend, Vorgekommen, so wurde Von derselben an den Geistlichen Richter Nach Mäntz appellirt, und in solcher Appellation durch beÿlagen angebracht, daß Er Comparent seine mehrbesagte Ehefrau sehr übel gehalten und mit derselben gar grausam seÿe umbgegangen, maßen Er sie mit Fausten Cöllschblau, ja dergestalten solle geschagen haben, daß Ihro den Augen schier Zum Kopff heraußgehangen, ja auch mit Füßen getretten, und Zwar der Ursachen wann Sie Ihme Kein Geld hatt wollen anverschaffen mithin dießer tractamenten wegen sie denselben Verlaßen müßen, demnach solch und all übriges Anbringen Von derselben aber in Grund falsch angesehen er sie mehrmahlen so lang Sie beÿ Ihme war, weder mit harten Worten noch Vielweniger mit Schlagen oder tritt belästiget und beleÿdiget, und solches Genugsam durch Verschiedene Persohnen, als durch H: Joh: Caspar Schweigheimer den Strumpffweber, H: Isaac Hannßmetzger Sen: Metzger, H. Joh: Christoph Rosen huthmacher und H. Georg Klingelmeÿer den Fischer, aller Vier burgere alhier zu Straßburg, so mit, beÿ und neben Ihme gewohnet, beweisen kan (…)
Actum Straßburg den 25. Aprilis Anno 1755 [unterzeichnet] Johann Friderich Müller

Marie Madeleine Vogt fait enregistrer les déclarations de deux témoins en sa faveur. Elle a montré des bleus provenant des coups que lui avait porté son mari qui la chargeait de lui procurer des fonds pour son commerce de bestiaux en mettant différents meubles en gage. Jean Frédéric Müller a un jour déclaré à la belle-sœur que tous les prêtres catholiques vivaiert dans la luxure comme sa femme.
1755 (9. 8.br.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 98
persönlich kommen und erschienen seÿe Frau Marie Anne Dufeque gebohrne Kufferin, Joseph Dufeque des taglehners auff dem mauerhoff und Schirmers allhier haußfrau, dieselbe declarirte in Ehestreit sachen Friderich müllers, des metzgers undt burgers alhier wider und entgegen Mariam Magdalenam gebohrne Vogtin (…)
daß nehmlichen Sie Maria Magdalena Vogtin, die müllerische Ehefrau in ihrer mutter Salome Vögtin hauß gekommen, die eigentliche Zeit wiße sie Zwar nicht, und habe in ihr Comparentin gegenwart ihrem einen Leibs Schenckel entblößt, und eines Manns Schuh mal gantz blau daran gewiesen, bedeutend, daß die solches Von ihrem Ehemann im Zorn empfangen hätte und schmertzlichen empfinden müßen Weiter so wüßte sie comparentin und hätte von ihro müllerschen Ehefrauen mündlichen vernommen, daß, als der Ehemann das recht groß fleisch zu metzgen, und großzünfftig werden wollen, er seine Ehefrau am ort und end herumb geschickt, ihme geld Zu verschaffen, Sodann nachdeme sie Müllerin weilen sie nicht mehr solchergestalten beÿ ihrem Ehemann wohnen und verbleiben Können, sich von Ihme absentirt, er aber sie wiederumb zurückgeholet und sie darauff in eine Kranckheit verfallen, daß er sie mit haaren auß ihrem Krancken bette gerißen und mit denen haaren in der Stuben herumb gezogen habe, welches Zwar sie mit augen nicht gesegen, allein von ihro auß ihrem mund gehöret und dießen dabeneben ein mägdlein bestättiget habe, Womit sie dieße ihre außsage geendigt (…)
Eodem wie vorgemeldet auch Vor mir Notario und Vorgemelten beeden herren Gezeugen erschienen frau Ursula Kienerin gebohren Rotelmännin, Niclaus Kieners des Schiffmanns und Schirmers allhier haußfrau (…) declarirt daß, sein Friderich müllers, des metzgers und burgers allhier Ehefrau Zu ihro gekommen und gesprochen habe, sie solte ihro, weilen gemelter ihr Ehemann mit andern metzgern einiges Vieh eingekaufft und dahero Geld benöthigt seÿe, dreÿ Louis d’or geld verschaffen, darauff sie ihro geantwortet, wann sie pfand geben Könte, so wolte sie es ihro Zuwegen bringen, auch hätte sie solch geld ihro nach deme sie ihro effecten überbracht und Zum Unterpfand gegeben, gelieffert, Nebst deme seÿe ihro wolbekand, daß sie Müllerin durch andere personen bettwerck und andere effecten auß ihrer haußhaltung versetzen laßen, und das geld ihrem Ehemann behändiget, wie dann davon noch dato verschiedenes Zu pfand liege so er nicht einlößen Konne, Er selbsten hätte ja in Abweßenheit seiner Ehefrauen ein Serviet beÿ dem Schwartzbecken im metzgergießen allhier Vor einen leibbrod Versetzt, Einige Zeit darnach wäre er Müller zu frauen Maria Salome diemertin gebohrner Vogtin, ihr müllein Schwester gekommen und die Catholische Geistliche mit dem schimpff, als wären sie samptlich unkeusch, beleget, auch daß seine Ehefrau beÿ deren einem sie sich auffhielte nicht Vor beßer geachtet, warüber sie Declarantin, welcje in betrachtung sie mit ihro diemertin in einem hauß wohne, es gehöret, hard reprimandirt und ihne auß dem hauß sich Zu packen und nicht mer dahinein Zu kommen, geheißen

Les préposés accordent en 1759 à Jean Frédéric Müller un terrain communal de 197 pieds carrés devant sa maison moyennant un loyer annuel de cinq sols qui sont portés dans le Livre des loyers communaux

1759, Préposés au bâtiment (VII 1408)
(f° 79) Dienstags den 29. May 1759. – Friderich Müller
Friderich Müller der Metzger bittet um ein Klein Allmendt Plätzel beÿm Waißenhauß, welches nach Hn Samuel Werner des Bau Inspectoris abmeßung 197. quadrat schuhe groß ist, und deßen Außsag nach, und wie auch Herr Stättmeister Von Berckheim berichtet, die Vergebung desselben, weder der Statt noch sonsten jemand, einigen schaden bringen Kan. Erkannt Willfahrt gegen 5. ß Zinß des jahrs.

1741, Livre des loyers communaux VII 1472 (1741-1802) p. 820
Friderich Müller der Metzger soll Von einem 197. quadrat schuhe großen Allmend Plätzel Vor seinem Von seinem Nachbaren Zurückstehenden Hauß beÿm Waißenhauß, um dem Nachbarn Zugleich Vorbauen Zukönnen, jahrs auf Michaelis und A° 1760 I.mo Laut Prot. de A° 1759. fol: 79, 5 ß
vid. Inf. fol: 828

Les préposés autorisent Jean Frédéric Müller à supprimer un pilier en pierre inutile à ses frais près des casernes des fusiliers, en conservant la pierre

1763, Préposés au bâtiment (VII 1410)
(f° 87) Dienstags den 30. Aug. 1763. – Friderich Müller
Friderich Müller der Metzger bittet um erlaubnus einen steinern pfeiler beÿ d. fuselier Cazerne so einen übelstandt machet und Zu nichts dienet auff seine Kösten hinweg Zu machen, die stein aber zu behalten. Erkannt, Willfahrt.

La tribu des Pêcheurs accepte d’avancer une somme de 600 florins à Jean Frédéric Müller pour rembourser un capital de 300 florins et constuire un nouvel étage à sa maison. L’obligation devra être passée à la Chambre des Contrats.

1771 (2.4.), 94 Z 68 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Aus E. E. Zunfft der Fischer in Straßburg Gerichts-Memoriali de Anno 1771. Dienstags den 2. Aprilis
Auf die durch herrn Lt Claus beschehene Untersuchung und abgestattete Relation hin, wurde beschloßen, daß Johann Friedrich Müller dem Metzger und burger allhier & Uxori,
das angesuchte Capital von 600 gulden, gegen jährlicher Verzinnßung ad fünff pro Cento, aus der Zunft Mitteln, Zu abzahlung eines auf seiner behaußung hafftendes hauptguths Von 300 Gulden und aufbauung eines neuen Stocks unter der bedingung Vorgeschoßen werden solle, daß die Zunftt in das Recht der berührten 300. fl. Zu subrogiren, und beneben der general hypoyhec, die besagte behaußung in specie Zum Unterpfand Zu Verlegen seÿe, Und sind, um die Verschreibung sothanen Capitals, in allhiesiger C. C. Stub ordnungs-mäsig vorzunehmen, herr Lt. Frantz Caspar Claus, als dermahliger Zunfft-Meister und Herr Lt Johann Heinrich Faust, hierzu authorisirt und abgeordnet werden.

Le maître maçon Schneller est autorisé au nom du boucher Müller à transformer une croisée en porte à sa maison près de la caserne des fusiliers.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
(f° 45) Dienstags den 14. Aprilis 1772. – N Müller der Metzger
Mr Schneller nôe. N. Müller des Metzgers bittet ihme zu erlauben an deßen Behausung au quartier des fusiliers aus einem Creutz stock eine thür zu machen. Erkannt, Willfahrt.

Frédéric Müller et Marie Madeleine Vogt hypothèquent leur maison au profit d’Anne Marie Datt veuve Stierling

1773 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 6
Friedrich Müller der metzger und Maria Magdalena geb. Vogtin beÿständlich Sebastian Diemert des meelmanns und Nicolaus Marx des zimmermanns
in gegensein Annæ Barbaræ geb. Dattin verwittibte Stierlingerin – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis unten ane der canonier cazern, einseit neben N. Lammas dem kieffer, anderseit neben N. Müller dem weber, hinten auff gedachte cazernen – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 6 gulden 5 s ane bodenzinß

David Mathias Jacquot acquiert la maison par adjudication judiciaire le 13 septembre 1775 (voir l’acte Schweighæuser ci-dessous). Avocat, David Mathias Jacquot Damersbach épouse en 1761 Henriette Marie Sophie Bellecombe : contrat de mariage, célébration

1761 (13.11.), Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Mariage – Me David Mathias Jacquot Damersbach avocat audit Conseil (souverain d’Alsace) fils majeur de M Pierre Jacquot, musicien Pensionnaire de la ville de Strasbourg et prevot des musiciens de la province demeurant en cette ville, et de Jeanne Benoit
Dlle Henriette Marie Sophie Bellecombe, fille mineure de M Hector Galle Bellecombe, Chambrier intime de SA Serenissime Mgr le Duc de Wirtemberg, et de Charlotte née Mang demeurant à la Cour de Wirtemberg a Stuttgard, assitée de M Jean Christophe Bellecombe son frère
promettent de se prendre devant l’église catholique
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 201)
Hodie 14 Novembris anno 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dns David Mathias Jacquot argentinensis J.U. Licentiatus, Cancellariæ argentinensis substitutus filius Dni Petri Jacquot Civis argentinensis, et Muscius Magistri et dnæ Joannæ Benoist ejus uxoris legitimæ parochianus nostern Et Dlla Henrica Maria Sophia Bellecombe stugardensis filia Di. Hectoris Galli Bellecombe Serenissimi Ducis wirtembergici Regnantus Cubicularii primarii et jnitmi et dnæ Carolæ annæ Langin defunctæ ejus uxoris legituma a quatuor Mensibus parochiana nostra – testes adfuerunt (…) Johannes Baptista Benoist sponsi avunculus, Johannes Christosomus Bellecombe sponsæ frater (signé) fr. David Mathias Jacquot, Marie Sophie Bellecombe

David Mathias Jacquot Damersbach fait vendre la maison aux enchères sur la mise de 500 florins. Le charretier François Fidèle Rey s’en rend propriétaire

1776 (20.4.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 574) f° 93 (enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 650 f° 149)
Steigerungs-Procès verbal – auf Ansuchen und beschehene Veranstaltung Herrn Lt David Mathias Jacquot des bestätters in allhiesigem Kaufhauß, und mit Zuziehung unterschriebenen offenbahren geschwornen Notarii, solle hiemit die (…)
öffentliche freÿwillige Versteigerung der behausung woran die Mansarde und dachstuhl abgebrandt, samt Scheur und übrigen Zugehörden allhier zu Straßburg ane der Fusilier-Cazerne, gegen dem Garten des Waÿßenhaußes über gelegen neben N. Müller dem Leinenweber anderseit neben Mstr Lammas dem Kiefer, hinten auff gedachte Cazerne stoßend, so außer 3. lb. 5. ß. löbl: Stadt Pfenning Thurn davon jährl. zu reicten habenden Bodenzinßes leedig und Eigen, wie solche von ihme herrn Lt. Jacquot auf löbl. Statt ganth ersteigt und demeselben beÿ E: E: Kleinen Rath zufolg Ganth-Kaufbriefs vom 13. Sept. 1775. adjuducirt wurde, unter folgenden Conditiones Vorgenommen werden, Nemlichen
(…) durch Mr Joh: Georg Klingelmeÿer den Büttel ausruffen und Anbiethen laßen vor und um 500 fl. dieweilen sich aber niemand præsentirte der einige Mise thun wollte, so wurde dieser proces-Verbal beschloßen. So geschehen in der Gaststub auf der Fischer-Zunft Sambstags den 20.ten Aprilis Anno 1776. Nachmittag zwischen 4. und 5. Uhr
Anne 1776. den 25. Aprilis ist beÿ diesem proces-verbal Erscheinen Mr Franz Fidelius Reÿ der Holtzkarcher und burger allhier, welcher (…) eine summ von 500 Gulden, jedoch mit der bedigung wann die behaußung in der gaß gegen dem Wahl zu gehend neben Müller dem Leinenweber in dem plan stehet und mann auf solcher seite nicht gehalten seÿe hervor zu rucken [unterzeichnet] frantz fidelli reÿ

La vente correspondante est passée quelques jours plus tard moyennant 250 livres

1776 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 149
H. David Mathias Jacquot J. U. Lt und bestätter in allhiesigem kauffhaus
in gegensein Franz Fidelis Reÿ des holtzkarchers
eine behausung wovon die mansarde samt den dachstuhl abgebrandt ist samt scheur auch all mit übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der fuzilier cazerne gegen dem Waÿßenhaus garten über, einseit neben N. Müller dem leinenweber anderseit neben gemelte statt Straßburg hinten auff gedachte cazernen – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 3 lb 5 ß ane bodenzinß – alß ein auff der ganth erkaufftes guth, um 250 lb oder 500 gulden verhafftet, geschehen um diese 500 gulden

François Fidèle Rey et Catherine Augspurger hypothèquent la maison quelques mois plus tard.

1776 (26.10.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 332
Franciscus Fidelis Reÿ der holtzkarcher und Catharina geb. Augspurgerin unter assistentz Jean Baptiste Choisÿ des sattlers und Johann Michael Hirschel des fischkäuffers
in gegensein H. Johann Daniel Stöber notarii publici jurati ac practici als der nahmens seiner Fr. mutter Mariæ Salome Stoeberin geb. Lobsteinin – schuldig seÿen 40 gulden
unterpfand, eine behausung beÿ der fuziliers cazerne gelegen

Fils du charretier André Rey et d’Eve Kintzinger, François Fidèle Rey épouse en 1750 Anne Marie Ried, fille du maréchal ferrant Jean Bastasius Ried et de Chrétienne Meyer : contrat de mariage, célébration
1750 (27.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 280
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Frantz Fidelis Reÿ, Leediger holtzkarcher, Andreas Reÿ des ältern ebenmäßigen Holtz Karchers und burgers allhier mit weÿland Frauen Eva, gebohrner Kintzingerin ehelich erzeugter Sohn alß hochzeither, beÿständlichen erstgedachten seines Vatters ane einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Anna Maria Riedin, Herrn Bastasÿ Ried des Hueffschmidts und E.E. Kleinen Raths allhier Alten Wohlverdienten beÿsitzer, mit weÿland Frauen Christinæ gebohrner Meÿerin seiner erstern Ehefrauen seel. ehelich erziehlte tochter, alß hz&in mit assistentz ersternanden ihres herrn Vatters, ane dem andern theil
So beschehen in der Stadt Straßburg auf Montag den 27. Aprilis Anno 1750. [unterzeichnet] frantz fidellius reÿ als hoch zeider, mariana Rittin als hochzeiterin, anderres reÿ alß fatter, Johan bastaius ridt allmend der jung frauh hoh zeidterinn fadter

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 138)
Hodie 11 May Anni 1750 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus fidelis Reÿ, Rhedarius, filius Andreæ Reÿ Rhedarÿ et Civis argentinensis et defunctæ Evæ Küntzin Conjugum, Et Anna Maria Riedtin filia Joannis paschalis Rieth fabri ferrarÿ et Civis Hujatis et definctæ Christinæ Meÿerin Conjugum ambo in hac parochia Commorantes (signé) frantz fidellius reÿ, Ana Maria Rieth, Johan bastaius ridt (i 140)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports quai aux Chevaux à la Krutenau dans la maison du batelier Thiébaut Ulrich. Les apports du mari s’élèvent à 45 livres, ceux de la femme à 256 livres.
1750 (23.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 325) n° 569
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Frantz Fidelis Reÿ, des Holtz Karchers und der Ehren und tugendsahmen frauen Annä Mariä Reÿin gebohrner Riedin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1750. – vermög ihrer den 27.sten Aprilis dieses lauffenden 1750.sten Jahrs Vor mir Notario mit einander aufgerichteten Eheberedung §: 4.to vor unverändert reservirt und Vorbehalten haben (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth Hn Bastasÿ Riedt des Hueffschmidts und E: En Kl. Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier der Ehefraun eheleiblichen Vatters, auf dienstag d. 23.ten Junÿ Anno 1750.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Gaul Staden gelegener Hn Diebold Ulrich dem ältern Schiffmann und burger allhier eigenthümlich zuständiger und Zum Gaul genandter behaußung, darinnen Eingangs gedachte Ehe Leüthe Lehnungs weiße wohnen ist befunden worden wie folgt Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Hausraths 2, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Pferds und Holtzkarchs 21, Sa. Schuld 22, Summa summarum 45 lb
Dießemnach werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. hausraths 69, Sa. Silbers 6, Sa. Goldenen Rings 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Schuld 50, Summa summarum 256 lb
Pro Nota. (…) Worinnen nur ihr der Ehefrauen mütterlich Guth eigentlich bestehe, ist noch Zur Zeit ohnerörtert, maßen gedachter Hn Ried der dißortigen Ehefrauen mütterl. Verl. salva legitima lebtägig zugenießen berechtiget und der Ursachen noch zur Zeit Kein Vertrag oder Calculus errichtet, sondern allein A° 1734. durch Hn Not: Lobstein ein Inventarium darüber verfertiget

Anne Marie Ried meurt en 1753 en délaissant deux filles dont l’une meurt quelques heures après sa mère. L’inventaire est dressé rue des Balayeurs dans la maison de Jean Bastasius Ried. La masse propre au veuf est de 8 livres, celle des héritiers de 211 livres. L’actif de la communauté s’élève à 155 livres, le passif à 200 livres.
1753 (8. 9.bris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 328) n° 657
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Mariæ Reÿin gebohrner Riedin, Frantz Fidelis Reÿ des Holtz Karchers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1753. – nach ihrem Freÿtags den 15.den Junÿ dieses lauffenden 1753.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren erstgedachten des hinterbliebenen Wittibers und Hn Bastasii Ried, des Hueffschmidts und Es. Rn. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers, der abgeleibten leiblichen Vatters, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome Reÿin, so zweÿ Jahr alt, der defunctæ mit ihme dem Wittiber ehelich erzeugten töchterleins und zur helffte ab intestato Verlaßener Erbin, maßen Maria Anna Reÿin, das andere töchterlein, welches erst beÿ de Mutter tod zur Welt gekommen, aber nur ein halbe stund im Leben geblieben, von dem Wittiber und Vatter geerbet wurde, inventirt (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 8. 9.bris Anno 1753.

In einer allhier zu Straßburg ane der Esplanade in der Großen Feeg Gaß gelegener eingangs gedachtem Hn Bastasio Ried, des noch lebenden Kinds Groß Vatter und Vogt eigenthümlich zuständiges und dißorts Lehnungsweiß bewohnender behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Nach besag Inventarÿ über beede gewesener Ehe Personen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch mich Notarium Anno 1750. aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 12 ß, Sa. Silbers 3 ß, Erg. Rest 57, Summa summarum 58 lb – Sa. Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 8 lb
Dießemnach wird auch der Erben Ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 30, Sa. Silbers 2, Sa. Schuld 50, Erg. Rest 125, Sa. Goldener Rings 1, Summa summarum 211 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemeinen Verändert und Theilbaren Guths, Sa. hausraths 18, Sa. Pferds und Holtz Karchs sambt zugehörd 11, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Schulden 125, Summa summarum 155 lb – Sa. Schulden 200 lb, In Vergleichung, theilbares passiv onus 45 lb – Stall Summ 173 lb

François Fidèle Rey se remarie avec Catherine Augspurger, fille naturelle du jardinier Etienne Augspurger et de Jeanne Houssin veuve de Pierre Soyer : contrat de mariage, célébration
1754 (21.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 472
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen und Bescheidenen Frantz Fidelis Reÿ dem Holz Karcher Wr. und burger allhier, alß hochzeiter, mit assistentz Hn Johann Bastasius Rieth deß hueffschmidts und burgers allhier seines Schwiegervatters ane einem,
So dann der tugendsamen Jfr: Catharinä Augspurgerin, Fr. Johannæ Soyer gebohrner Houssin, weÿl. Peter Soyer deß Von hier außgetrettenen bedienten Verlaßener Wb. außer Ehe erziehlen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin, nachdeme dieselbe und dero Mutter dero Vogt H Lorentz Heÿt den garthenmann und Burgern allhier um deßen Consens und Einwilligung hierzu ertheile, insonderheit gebetten, beÿständlich deßen wie auch ihr der Mutter und Johann Jacob Gori deß jüngern Gartenmanns und burgers dahier, ane dem andern theil gepflogen
[unterzeichnet] frantz fideli rey, johan bastaius riedt, Catharina Augspurgerin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 322)
Hodie 22 die aprilis anni 1754 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Franciscus Fidelis Rey civis hujas viduus defunctæ Anna Maria Rithin in parochia S. Stephani commorans, et Catharina Augsburger filia Stephani Augsburger civis et hortulani defuncti et Johannæ Soyer parochinana nostra – testes aderant (…) Andreas Rey sponsi pater (signé) Frantz fideli reÿ, Catharina augspurgerina

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison quai aux Chevaux. Les apports du mari s’élèvent à 164 livres, ceux de la femme à 222 livres.
1754 (15. 8.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1163) n° 892
Inventarium über des Ehrsam und Bescheidenen Frantz Fidelis Reÿ, Holtz Karchers und der Tugendsamen Frauen Catharinä Reÿin gebohrner Augspurgerin beeder Eheleuten und burgern allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1754. – welche der ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Notario den 21. Januarii dieses Jahrs aufgerichteten Eheberedung §. 4° wohlbedächtlichen verglichen und abgeredet, daß einem jeden sein in die Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben reservirt und vorbehalten seÿn solle (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn Herrn Lorentz Heitz, des Gartenmanns und burgers allhier als der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts, wie auch deroselben Mutter Straßburg dienstags den 15.ten 8.bris A° 1754.

In einer allhier zu Straßburg am Gaulstaden beÿ der so genannten Sonn gelegenen dis orts Zum theil lehnungsweise bewohnenden behausung befudnen worden wie folgt
Eigenthum ane einem Garthenhäußlein wie auch beßerung ane Gärthen so zwischen der Ehefr. und Ihrer Mutter gemeinschaftlich
(F.) ohnfern der begräbnus auf St. Urbansau (…)
(F.) It. Ein Garthen auch Vor alhießiger Stadt dero Metzgerthor ane dem Riedbergergraben (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. Hausraths 129, Sa. Pferds und Holtz Karchs 17, Sa. Silbers 4, Sa. Pfenningzinß hauptguts 125, Summa summarum 276 lb – Und wann diesen beigelegt die ihme an denen Haussteuren gebührige helfte, anlangend 5 lb, So belaufet sich des Ehemanns völliges eingebrachtes Gut dem wahren Werth nach auf 282 lb – Schulden 117 lb, Nach deren Abzug 164 lb
Diesemnach werden auch der Ehefrau beigebrachte Mittel verzeichnet, Sa. Hausraths 103, Sa. Silbers und geschmeids 7, Sa. Goldener Ringe 5, Sa. baarschafft 100 lb, Eigenthum an einem Garten-Häuslein o, Summa summarum 216 lb – Dazu gerechnet die ihreo berührten Haussteuren zukommende übrige Hälfte so thut 5 lb, Mithin bestehen sämtliche der Ehefrauen eingebrachte Mittel in 222 lb – Beschluß summa 386 lb

Accord entre Jean Bastasius Ried et François Fidèle Rey
1760 (21.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 264) n° 797
Abrechnung zwischen Herrn Johann Bastasius Rieden dem Huffschmid und burger allhiern dem Schwähern ane Einem
So dann Frantz Fideli Reÿ, dem holtz Karchern und burgern allhier, dem tochtermann am andern theil
Vermög des tochtermanns mit weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Riedin nun seel. seiner Ehefrauen und resp. sein herrn Rieden tochter vor herrn Notario Johann Friderich Lichtenbergern den 27.ten Aprilis 1750 auffgerichteter Eheberedung §° 9° (…)
Wamit also der Schwäher seinem Tochtermann herauß verbleibt 258. fl.
Es solle aber der Tochtermann seinem mit seiner verstorbenen Ehefrauen der tochter seel. ehelich erzeugtem Töchterein Mariæ Salome inhalt des mit ihme herrn Rieden als Großvatter und Vogten vor E. Löbl. Vogteÿ Gericht den 26. 27.br. 1754. errichteten Kinder Vertrag Vor anerstorbenen mütterlichen Guth Zur helffte 116. lb oder 232 fl. (…) Nach abzug obiger summ verbleibt der Schwähr seinem tochtermann dato baar herauß 26 fl.
Actum Straßburg den 20. Februarÿ Anno 1760.

Catherine Augsburger femme de François Fidèle Rey meurt en 1808 en délaissant six enfants

1808 (19.5.), Strasbourg 14 (57), Not. Lex n° 2535
Inventaire de la succession de Catherine Augsburger femme de François Fidel Rey voiturier décédée le 26 février dernier dans sa maison rue du Salpetre n° 19 bis – à la requête du veuf et ses enfants 1. Thérèse Rey épouse de Denis Vinaut officier d’artillerie retiré à Strasbourg, 2. Georges Rey voiturier, 3. Catherine Rey fille majeure assitée de Philippe Quellet homme de lettres, 4. Hélène Rey épouse de Dominique Véxédre capitaine au I corps d’artillerie à pied présentement a Magdebourg, 5. François Fidel Rey jardinier botaniste demeurant à Molsheim tant pour eux qu’au nom de Louis Antoine Rey leur beau frère établi a Castel Jalous département du Lot et garonne

en la maison mortuaire rue du Salpetre n° 19 bis
Apports de la défunte. 1. Un jardin de la contenance d’environ un arpent et 5/8 ou 32 ares et demi situé hors la porte d’Austerlitz derrière le cimetière de St Urbain, d’un côté le nommé Wurtz jardinier d’autre le Sr Zucker aussi jardinier, devant le fossé, derrière un chemin commun, lequel jardin dont les Bâtiments par Circonstances de la guerre ont été démolis a été acquis par Etienne Augspurger, père de la défunte, de Jean Jacques Schuler docteur en médecine, à la Chambre des Contrats le 13 août 1738, estimé 1500 fr diminué au moins de moitié de valeur relativement aux démolitions dont s’agit, estimé à un revenu de 40 francs
immeubles à remplacer, jardin vendu à Kart négociant, 3400 fr
communauté : meubles 519 fr
Immeuble. Une maison Ecurie droits et dépendances en cette ville rue du Salpetre n° 19 bis attenante aux casernes des Canoniers, d’un côté le nommé Unsinger cordonnier d’autre le Sr Lamasse brasseur, devant la devant rue communale, derrière ladite caserne – acquise de David Mathieu Jacquot Licencié en droit employé a la douane, à la Chambre des Contrats le 29 avril 1776, chargé d’une rente foncière envers la commune de 13 fr, estimée 1000, loyer 234 fr
dettes actives propres des héritiers 5400 fr, rapports a faire par les héritiers 1200 fr
Contrat de mariage devant Stoeber le 21 janvier 1757. zwischen dem Ehrsam und becheidenen Frantz Fideli Rey dem holzkarcher wittiber, so dann der tugendsamen Jungfrauen Catharina Augspurgerin Fraun Johannae Soyer geb. Hussin weÿl. Peter Soyer des von hier außgetrettenen bedienten verlasserer wittib außer der ehe erziehlten tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 F° 38 du 20.5.

François Fidèle Rey meurt en décembre 1819

1819 (23.3.), Strasbourg 14 (61), Not. Lex n° 643
Inventaire de la succession de François Fidèle Rey, voiturier décédé le 17 décembre dernier, à la requête de 1. Salomé Haessler fille majeure, 2. Joséphine Haessler aussi fille majeure, 3. Sophie Haessler veuve de Henri Falch, peintre, les trois enfants représentant Marie Salomé Rey leur mère femme de Joseph Antoine Haessler, perruquer, fille de François Fidèle Rey procréée d’Anne Marie Ried sa femme en premières noces, 4. Thérèse Rey veuve de Denis Viviant, officier d’artillerie, 5. Anne Catherine Rey épouse de Théophile Zabern, batelier, 6. Catherine Fuchs veuve de Georges Rey, voiturier, mère et tutrice légale de Georges 13 ans 8 mois, en présence de François Antoine Molitor propriétaire subrogé tuteur, Anne Catherine, femme Zabern, Georges Rey représentant Georges Rey leur père, 7. Catherine Rey, fille majeure, 8. Hélène Rey épouse de Dominique Vexedre, chef de bataillon en retraite, 9. François Fidèle Rey, jardinier botaniste à Molsheim, 10. Me Rencker notaire curateur établi aux droits de Louis Antoine Rey, propriétaire à la Bastide du Queyrant demeurant à Casteljaloux (Lot et Garonne), Thérèse, Georges, Catherine, Hélène, François Fidèle et Louis Antoine enfants procréés en second mariage avec Catherine Ausgburger

immeuble, il dépend de la succession la moitié par indivis d’une maison écurie & dépendances sise rue du Salpêtre n° 19, d’un côté le Sr Unsinger cordonnier, d’autre le Sr Lamasse brossier, devant la rue communale, derrière la caserne des Canonniers – estimée 5000 fr. L’autre moitié de la maison appartient aux héritiers du second lit du défunt représantant Catherine Ausgburger – acquis à la Chambre des contrats le 29 avril 1776 de David Mathias Jacquot licencié en droit pour 500 florins, par acte passé à la Chambre des contrats 13 septembre 1757 Jacquot a acquis ledit immeuble par adjudication sur Frédéric Müller boucher – la totalité de la maison grevée d’une rente foncière de 13 fr payable à la ville de Strasbourg
en la maison sise en cette ville près la caserne des canoniers vis à vis le jardin de la maison des Orphelins, meubles dans une chambre au premier étage, dans la chambre à côté, dans une chambre au troisième étage et garde robe 660 fr, numéraire 90 fr, dettes actives 44 fr, maison 5000 fr, rapports 1400 fr, ensemble de l’actif 7154 fr ; passif 5041 fr
Titres et papiers, Inventaire des apports Rey Ried dressé par Me Lichtenberger le 23 juin 1750, Inventaire de la succession de Anne Marie Ried, même not. le 8 nov. 1753, Inventaire de la succession de Jean Bastasie Ried Me Lobstein en 1767, Contrat de mariage Rey Augsburger Me Stoeber le 21 jan. 1754, Inventaire des apports 15 oct. 1754
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 f° 110 du 27.3.

Les héritiers exposent les immeubles aux enchères. La maison revient à la cohéritière Hélène Rey et à son mari Dominique Vexedre, chef de bataillon en retraite

1819 (21.6.), Strasbourg 14 (62), Not. Lex n° 957
Adjudication définitive. Cahier des charges du 10 juin n° 936 – 1. Salomé Haessler fille majeure, 2. Joséphine Haessler aussi fille majeure, 3. Sophie Haessler veuve de Henri Flach peintre, ces trois représentant Marie Salomé Rey leur mère femme de Joseph Antoine Haessler, perruquier, fille de François Fidèle Rey, voiturier, et de Marie Anne Ried, 4. Thérèse Rey veuve de Denis Viviant, officier d’artillerie retiré, 5. Anne Catherine Rey épouse de Théophile Zabern, batelier, 6. Catherine Fuchs veuve de Georges Rey, voiturier, mère et tutrice légale de Georges 13 ans 8 mois, ladite Catherine femme Zabern et les mineurs par représentation de Georges Rey leur père, 7. Catherine Rey fille majeure, 8. Hélène Rey épouse de Dominique Vexedre, chef de bataillon en retraite, 9. François Fidèle Rey jardinier botaniste à Molsheim, 10. Me Rencker notaire royal mandataire de Louis Antoine Rey propriétaire demeurant dans la commune de Labastide canton de Bouglon arrondissement de Marmande (Lot et Garonne), ledits Thérèse, Anne Catherine, Georges, Catherine, Hélène, François Fidèle & Louis Antoine procréés en second mariage avec Catherine Augsburger conjointement avec Marie Salomé Rey héritiers pour un 7° de François Fidèle Rey
Dominique Vexedre la maison pour 10.200 fr
François Fidèle Rey jardinier à Molsheim le jardin pour 3200 fr
Désignation des biens à vendre. 1 une maison, écurie, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Salpêtre n° 19, d’un côté le Sr Unsinger cordonnier, d’autre le Sr Lamasse brasseur, devant la rue, derrière la caserne des Pontonniers – acquise pendant le second mariage de David Mathias Jacquot licencié en droit, Chambre des contrats le 29 avril 1776, grevée d’une rente annuelle de 13 fr payable à la ville de Strasbourg
2. un jardin de la contenance d’environ 42 ares 50 ca situé hors la porte d’Austerlitz derrière le Cimetière St Urbain, d’un côté le Sr Wurtz, d’autre NN, devant le fossé, derrière le fossé du Rhin – Ce jardin est échu à la femme Rey née Augsburger dans la succession de son père Etienne Augsburger, acquis de Jean Jacques Schuler docteur en médecine, Chambre des contrats le 13 août 1737 led. jardin est grevé d’une rente annuelle de 30 fr payable à la ville de Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 118 du 25.6.

1820 (1.4.), Strasbourg 14 (64), Me Lex n° 1822
Adjudication définitive – 1. Salomé Haessler fille majeure, 2. Joséphine Haessler aussi fille majeure, 3. Dominique Haessler veuve de Henri Flach peintre ces trois par représentation de Marie Salomé Rey leur mère femme de Joseph Antoine Haessler, perruquier, fille de François Fidèle Rey, voiturier, et de Marie Anne Ried, 4. Thérèse Rey veuve de Denis Viviant*, officier d’artillerie retraité, 5. Anne Catherine Rey épouse de Théophile Zabern, batelier, 6. Catherine Fuchs veuve de Georges Rey, voiturier, mère et tutrice légale de Georges 15 ans, ladite Catherine femme Zabern et les mineur par représentation de Georges Rey leur père, 7. Catherine Rey fille majeure, 8. Hélène Rey épouse de Dominique Vexedre, chef de bataillon en retraite, 9. François Fidèle Rey jardinier botaniste à Molsheim, 10. Me Rencker notaire royal mandataire de Louis Antoine Rey propriétaire demeurat à la commune de Labastide canton de Bouglon arrondissement de Marmande (Lot et Garonne) ledites Thérèse, Anne Catherine, Georges, Catherine, Hélène, François Fidèle & Louis Antoine procréés en second mariage avec Catherine Augsburger conjointement avec Marie Salomé Rey héritiers pour 1/7 de François Fidèle Rey
Hélène Rey femme de Dominique Vexedre (la maison)
Désignation des biens à vendre. 1 une maison, écurie, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Salpêtre n° 19, d’un côté le Sr Unsinger cordonnier, d’autre le Sr Lamasse brossier, devant la rue, derrière la caserne des Pontonniers – acquise pendant le second mariage de David Mathias Jacquot licencié en droit, Chambre des Contrats le 29 avril 1776, grevée d’une rente annuelle de 13 fr payable à la ville de Strasbourg
2. un jardin de la contenance d’environ 42 ares 50 ca situé hors la porte d’Austerlitz derrière le Cimetière St Urbain, d’un côté le Sr Wurtz, d’autre NN, devant le fossé, derrière le fossé du Rhin – Ce jardin est échu à la femme Rey née Augsburger dans la succession de son père Etienne Augsburger, acquis de Jean Jacques Schuler docteur en médecine, Chambre des Contrats le 13 août 1737 led. jardin est grevé d’une rente annuelle de 30 fr payable à la ville de Strasbourg
aucune mise sur le jardin – 6900 francs (reste à payer 6222 fr)
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 181 du 4.4.

Natif d’Achain près de Château-Salins, le lieutenant Dominique Veigscheider épouse Barbe Hélène Rey en 1794
1794. Mariage, Strasbourg (n° 1222)
Cejourd’hui quatrième jour de Sansculotide l’an second de la République française une et indivisible (…) sont comparus en la maison commune pour contracter mariage d’une part Dominique Veigscheider âgé de 31 ans, lieutenant au 5° Régiment d’artillerie en garnison en cette commune natif d’Achain district de Salinslibre Département de la Meurthe, fils légitime de feu Joseph Veigscheider, charpentier, et de Barbe Morisin, de l’autre part Barbe Helene Rey, agée de 24 ans née et domiciliée en cette commune, fille majeure de François fidele Rey, Charretier et de Marie Augsburger (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 mars 1763 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 26 septembre 1769 (signé) Dominique cexédre, Helena Reÿ (i 29)

Dominique Vexetre loue une partie de la maison à son voisin le brasseur Joseph Mathis

1820 (10.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 45, acte ssp du 3 courant
a été fait et convenu le suivant bail pour six années consécutives entre le Sieur Dominique Vexetre chef de bataillon retraité à Strasbourg y demeurant et domicilié bailleur d’une part
et le Sieur Joseph Mathis brasseur en cette ville bail preneur autre
savoir 1. une remise en la maison appartenant au dit Sieur Bailleur située à Strasbourg rue des Orphelins N° 19, d’un côté le sieur preneur même de l’autre cette maison fait le coin, plus le sieur bailleur autorise le dit Preneur de pouvoir pratiquer une ouverture et faire construire une porte à travers du mur mitoyen afin que le preneur et ses hotes puissent passer et repasser librement par la dite remise louée. Plus sont compris dans le présent bail les latrines qui se trouvent dans un coin de ladite remise, de la vidange desquelles le preneur demeure chargé – pour six années consécutives lesqulles ont pris leur commencement à la St Jean derniere et finiront le même jour de l’année 1826 alors le preneur sera obligé de deguerpir le tout et de fermer ledit passage en maçonnerie. 2° par contre le preneur promet et s’oblige de payer au sieur bailleur un loyer annuel de 110 francs

Louis Antoine Rey cède sa part de la maison à Dominique Vexetre

1820 (24.10.), Strasbourg 14 (66), Me Lex n° 2448
Marie François Guillaume Rencker mandataire de Louis Antoine Rey, propriétaire demeurant en la commune de Labastide canton de Bouglon arrondissement de Marmande, Lot et Garonne
à Dominique Vexedre, chef de bataillon en retraite, et Hélène Rey
la part et portion appartenant au Sr Rey dans une maison, écurie, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Salpêtre n° 19, d’un côté le Sr Usinger cordonnier, d’autre le Sr Lamass brasseur, devant la rue, derrière la casene des canonniers – Le surplus de la maison appartient déjà au Sr & De Vexedre pour l’avoir acquis des frères et sœurs de ladite Rey suivant adjudication passée devant Me Lex le 1 avril de la présente année comme étant la De Vexedre aussi sœur de ce dernier héritier partiaire de François Fidèle Rey, voiturier, et de Catherine Augsburger leurs père et mère, suivant liquidation dressée par Me Lex le 10 mai dernier – chargé d’une rente foncière de 2 fr – moyennant 1067 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 149 F° 154-v du 28.10.

Dominique Veigscheider meurt dans sa maison rue Salpêtrière en 1832
Décès, Strasbourg (n° 1270)
Déclaration faite le 4 juillet 1832 du décès de Dominique Veyscheider, âge de 69 ans 3 mois 15 jours né à Achain (Meuthe), Chef de Bataillon retraité, Chevalier de la Légion d’Honneur, Veuf de Barbe Hélène Rey, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 3 du mois courant à 7 heures du soir dans la maison située N° 19 rue Salpêtrière, fils de feu Joseph Veyscheider, Charpentier, et de feu Barbe Marisin. Premier déclarant, Claude Romet, âge de 58 ans, garde d’artillerie, deuxième déclarant, Pierre Martin Finck, âgé de 42 ans, commissionnaire e roulage, tous deux voisins du défunt [in margine :] apoplexie (i 4)

Actes de notoriété qui établissent que Dominique Veyscheider et Barbe Hélène Rey ont délaissé pour unique héritière leur fille Catherine Veyscheider veuve de Félix Romet

1847 (16. 7.br), Strasbourg 10 (109), Not. Zimmer n° 6778
Notoriété – (…) voir connu parfaitement Mr Dominique Veyscheider chef de bataillon en retraite & De Barbe Hélène Rey, conjoints, demeurant à Strasbourg où ils sont décédés, le premier le 3 juillet 1832 et le dernière le 31 août 1827.
Et qu’il est à leur entière connaissance qu’après le décès des dits conjoints Weyscheider il n’a point été dressé d’inventaire de leurs successions.
Qu’ils ont délaissé pour seul enfant et unique héritière Mme Catherine Veyscheider demeurant à Strasbourg, actuellement veuve de M. Félix Romet en son vivant employé de l’administration des tabacs à Strasbourg & qu’il dépendait de la succession des dits époux Veyscheider une maison située en cette ville rue Salpêtrière N° 19,
acp 365 (3 Q 30 080) f° 25-v

1848 (21.3.), Strasbourg 11 (43), Not. Keller n° 4103
Notoriété – (…) voir connu parfaitement Mr Dominique Weyscheider chef de bataillon en retraite et De Barbe Hélène Rey, conjoints, demeurant à Strasbourg où ils sont décédés, le premier le 3 juillet 1832 et le dernière le 31 août 1827
Et qu’il est à leur entière connaissance qu’après le décès des dits conjoints Weyscheider il n’a point été dressé d’inventaire.
Qu’ils savent parfaitement qu’ils ont délaissé pour seul enfant et unique héritière Mme Catherine Veyscheider demeurant à Strasbourg, actuellement veuve de M. Félix Romet en son vivant employé de l’administration des tabacs à Strasbourg.
Qu’ils savent également que ladite De veuve Romet était propriétaire d’une maison sise à Strasbourg rue Salpêtrière N° 19, qu’elle a recueillie dans les successions de ses auteurs & laquelle maison a été exproproriée pour cause d’utilité publique par jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 23 décembre 1846.
Que si dans ce jugement, dans les certificats hypothécaires & autres pièces relatives à ladite expropriation le nom de Veyscheider a été mal orthographié et reproduit sous ceux de Vexèdre, Vexètre et Vesèdre, c’est par erreur et à tort, mais que tous ces noms désignent néanmoins la même personne, savoir Mad. Catherine Veyscheider susnommée veuve de M Félix Ronnet qui est la venderesse de l’immeuble susdésigné.
Quen conséquence le prix dela vente dudit immeuble à ladite De Veuve Romet dont le véritable nom est Catherine Veyscheider seule héritiers de défunts M. Dominique Veyscheider & de De Barbe Hélène Rey.
acp 370 (3 Q 30 085) f° 55-v

L’employé aux tabacs Félix Romet épouse en 1831 Catherine Vexedre
Mariage, Strasbourg (n° 419)
Du 13° jour du mois d’octobre 1831. Acte de mariage de Félix Romet, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 floréal an douze à Turin en Piémont, employé aux tabacs, fils de Claude Romet, garde principal d’artillerie Chevalier de la Légion d’Honneur, et de Françoise Moreschi, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Catherine Vexedre, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 ventôse an X à Bruxelles en Belgique, domiciliée à Strasbourg, fille de Dominique Vexedre, chef de Bataillon d’Artillerie en retraite, Chevalier de la Légion d’Honneur, domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feu Hélène Rey décédée en cette ville le 31 août 1827. (signé) Félix Romet, Catherine Veyscheider, le père de l’épouse a dit ne savoir signer (i 24)

Félix Romet meurt en 1842 en délaissant deux enfants. La maison a été réparée pendant la communauté pour une somme de 6 000 francs.

1842 (26.9.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4491
Inventaire de la succession de Mr Felix Romet, employé dans l’administration des tabacs, décédé à Strasbourg le 6 septembre 1842.
L’an 1842 le 26 septembre à neuf heures du matin, à la requête de Mme Catherine Vexèdre, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Félix Romet, vivant employé dans l’administration des tabacs à Strasbourg où il est décédé le 6 septembre courant, agissant 1) à cause de la communauté légale qui, à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son défunt mari, 2) comme mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs ci après nommés, seuls enfants et uniques héritiers du dit défunt a) Eugène Romet né le premier septembre 1832, b) Adrien Félix Romet né le 8 juin 1834, 3) et comme ayant l’usufruit légal des biens des deux enfants jusqu’à leur 18° année ou émancipation. En présence de Mr Michel Masoler, instituteur demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur de des dits mineurs (signé) Catherine Romet née Vexedre

Avant de procéder à la continuation du présent inventaire, la Dame veuve Romet a déclaré s’être mariée avec son défunt mari au mois de septembre 1831 sans faire de contrat de mariage et que ce dernier est décédé sans faire de testament ou d’autre acte de dernière volonté.
Reprises en nature de la veuve. Mme veuve Romet reprend en nature une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue salpêtrière N° 19, d’un côté le Sr Unsinger, cordonnier, de l’autre le Sr Lamasse brasseur, par devant la rue, par derrière la caserne des canoniers. Mme veuve Romet a recueilli cet immeuble dans la succession de ses père et mère M. Dominique Vexedre, chef de bataillon en retraite, et D. Hélène Rey conjoints demeurant à Strasbourg. Les conjoints Vexedre sont eux-mêmes devenus propriétaires de cet immeuble aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lex alors notaire à Strasbourg le premier août 1820 inventorié sous la cote A. Dans cette maison les conjoints Romet ont fait diverses constructions ainsi qu’on la vu ci-dessus se montent à 6000 francs et dont Mme Romet doit récompense à la communauté.
Récapitulation. La masse acuve de la communauté se monte à 8301 francs, le passif de la communauté à 693 francs, Reste 7607 francs dont la moitié revient à la veuve et la moitié aux deux enfants.
acp 303 (3 Q 30 017) f° 82-v – Garde robe du défunt 201
Communauté, Meubles détaillés y compris une indemnité de 6000 francs à la communauté par la veuve pour impenses utiles faites à la maison propre à la veuve 8301, passif 693. Reprises de la veuve (…)

La maison est expropriée en 1846 pour agrandir la caserne des canoniers. Elle est démolie en 1849 d’après le cadastre.

Atelier appartenant au corps des peigniers

Situé entre ceux de Frédéric Reinthaler et de Jean Kraeht, l’atelier de peignier qui appartient au corps des peigniers est loué à différents peigniers dont les voisins immédiats

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 286-v
der Strehlmacher Meisterschafft, Soll gemeiner Statt, von der Strehlhütt, beÿ St. Catharinæ thor neben Friderich Reinthalers seel: Undt hanß Kraehten hütt, Jahrs vf prima Martÿ 1 lb d
New fol. 246

1655 von hanß Paul Reinthalern empfangen
1656 von hanß Kraehten empfangen
1657 von Lorentz Reinthalers empf.
1660 von hanß Marten Heÿlig und Lorentz Reinthalern empf.
1662 von hanß Paul Reinthalern für 60 empf.
1663 von Eliæ Eigenmann empf.
1665, 1667
1668 von Lorentz Reinthalern für 64. 65
1669 von ged. Reinthalern empf.
1670 von hanß Marten Heÿlig empf.
1671 Zalt Reinthalern p. 69
1672 Zalt Elias Eigenmann p. 70. & 71

L’atelier est reporté dans le registre suivant. Il passe à Catherine Deplaigne qui paie à partir de 1729 un nouveau cens pour un terrain accordé par les préposés l’année précédente

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 246
Der Strehlmacher Meisterschafft, Soll von der Strehlhütt beÿ St: Catharinen thor vff p.a martÿ 1 lb
St. Zinßb. p. 286
jetzt Catharina du Plaigne Maritus Johann Georg Friderich

(Quittungen 1673-1728)
Ferner soll Er von einem 15 schuh lang und 10 schuh breiten also in allem 150. quadrat schuh großen platz hinten an dießen hütten zu erbawung einer Cammer jahrs auf Laurentÿ und l: Prot: de 1728. folio 74-b anno 1729. i.mo 10 ß

(Quittungen 1729-1736)
Neuzb fol 828-b

Le corps des peigniers cède l’atelier à Catherine Deplaigne qui a l’intention de le transformer en buanderie. Elle n’est pas autorisée à y placer un chaudron pour éviter tout risque de mettre le feu aux casernes proches. Elle demande ensuite de convertir l’atelier en chambre et de lui attribuer un terrain communal de 15 pieds de long sur 10 de large. Les préposés le lui accordent à condition que le toit donne sur le pignon et qu’elle règle 10 sols en sus de la livre due pour le terrain.

1728, Préposés au bâtiment (VII 1393)
(f° 36-v) Dienstags den 13. Aprilis 1728. – die Kammacher Meisterschafft weg. bawens
Johann Friderich Rheinthaler und Lorentz Verius, beede Obermeister beÿ der Kammacher Meisterschafft, berichten Mghh. daß Sie Ihre hütte an St. Catharinen thor, wo Sie die horn gepreßt haben, an Catherine du plainie verhandelt, und weilen Sie mit dem hornpreßen eine newe Invention habe, die niemand beschwährlich ist, als bitte sie, Ihnen hierzu eine andere gelegenheit anzu weißen. Erk. Augenschein.

(f° 37-v) Donnerstags den 15. aprilis 1728. – Catherine Duplainie.
Nach diesem ist ein augenschein an der Kammacher Meisterschafft Streehlhütt An Catharinen Thor, so Sie Catharina Duplainie Cedirt Welche eine bauchkuchen darauß Zumachen Willens, und deßwegen umb erlaubnus gebetten.

(f° 39-v) Dienstags den 20. Ejusd. [Aprilis 1728] – Catherine Duplainie.
Nach eingenommenen Augenschein an Catherine Duplaine erkauffter Strehlhütt, welche eine bauch Küchen darauß Zumachen Vorhabens ist, wurde Erkandt, daß implorantin sich deßwegen beÿ den Obern fewr herren Anmelden solle.

(f° 56-v) Dienstags den 1. Junÿ 1728. – Catharine Du Plenie
Catharine Du Plenie ersucht Mghh. Andres Wilden Ihrem tochtermann dem Hutmacher Zuerlauben, einen Keßel in die an St. Catharinen thor erkauffte Strehlhütt setzen zu laßen. Erk. wird das begehren, wegen der dabeÿ gelegenen Cazern, abgelaint.

(f° 68-v) Dienstags den 6. Ejusd. [Julÿ 1728] – Catherine du pleinie.
Georg Michael Martin, der Einspänniger, als Vogt Catherine duplainie, ersucht Mghhn. Ihro Zu erlauben, daß Sie dörffe ein Klein Allmend plätzlein an Ihrer beÿ dem Catharinen thor ligend. strehlhütten einzäunen laßen. Erk.. Augenschein

(f° 74-v) Sambstags den 31. Ejusd. [Julÿ 1728] – Catherine Duplainie wegen Allmends
An Catharin Duplainie hauß am Catharinen Thor, Welche Mghh. ersucht auß der Von der Kammacher Meisterschafft erkaufften Strählhütt an besagtem ihrem hauß, Wovon Sie dem Pfenningthurn jährlich 1 lb. Zinß Zuzahlen hat, eine Kammer machen Zu dörffen, und Zu dem ende damit un die flucht ihres Haußes Vorzufahren, Welches ein spatium 15. Lang und 10. schuhe breit, also in allem 150. quadratschuhe außmachen würde. Erkannt Wird der Implorantin in jhrem begehren dergestalten Willfahrt, daß das dach gegen dem Gibel jhres Haußes Gerichtet werden und sie über das bereits gebende 1. lb von der Strählhütt noch 10. ß weiter Von diesem Neüen Plätzel und also Zusammen 1. lb 10. ß Zinß jährlich Geben solle. So sie acceptirt

Le bâtiment et le terrain sont portés à partir de 1742 au folio 828 verso, aux mêmes propriétaires que la maison à l’angle des rues

Atelier attribué à Pierre Weisser

La Ville loue à partir de 1575 un terrain au peignier Pierre Weisser pour y construire un atelier. Les contribuables suivants sont Zacharie Entmann, Paul Spindler et Michel Schiffer. L’article est ensuite reporté dans une section qui réunit tous les loyers proches de la porte Sainte-Catherine. Le loyer est toujours perçu lors de la révision de 1627.

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 63
Item x ß gibt Peter Weißer von Steigen der Streelmacher von Einem Allmend blätzlein hinder Sant Catharinen thor vff den graben Als man Zu dem Vttenthörlin Zu gohn will, Ein hüttlin daruff Zu buwen, Ist im gelühen so lang das mein herren gelegen, gefallet den Erst Zinns vff Sant Johanns tag Zu Sÿnngichten Anno & Lxxv Jarlich Ein schilling
Gibt Jetz Zacharias Entman strelmacher
Gibt Jetz Paulus Spindler strelmacher ij ß Zu Zinß
Gibt Jetzo Michel Schiffer
da vßgethan, vnd hinden getrag. vnder dem Titul S Catharinen
[in margine :] C fo. 36
Streehlmach. NB Zwischen steh vnd dem thot

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 215
Item x ß gibt Peter Weißer von Staigen der Streelmacher von einer hütten Zwischen d. steg vnd S Catharinen thor Ihme Ao 1575. gegont word. wie hieuornen fo: 63 Zufinden, daselbsten vßgethan, vnd daher getragen
Jetz Zacharias Entman streelmach.
Jetz Paulus Spindler
Jetzo Michel Schiffer streelmacher
(rub.) noch Bleibt eod.
Neü 599

Paul Spindler a des enfants avec sa femme Anne à partir de 1586.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 79-v, n° 87)
1586. Item [am XIIII Sontag nach Trinitatis 4. Septembris]. Paulus Spindler ein Strelmacher neben dem *t, und Anna, (infans) Ursula (i 291)
(aussi 1588, Marie, n° 39 i 53 – 1589, Paul, n° 99 i 151)

Fils du vigneron Thiébaut Schiffer de Wasselonne, le peignier Michel Schiffer épouse en 1601 Anne, la veuve de Paul Spindler.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 83-v, n° 4)
1601. Dominica 3. Epiph. ipsa Convers. pauli. Michel Schiefer ein Strelmacher, dieboldt Schiefer eines Rebmans selig Zu Waßlenheim Son, Vnd Anna paulus spindlers des Strelmachers seliger witwe alhie, Sind Zuerfragen beÿ Hans Koch. den Schneid. in Krautenaw. Confirmatio e facta die lunæ 9. Febru: (i 89)

Michel Schiffer devient bourgeois le mois qui suit son mariage avec Anne Duscher veuve de Paul Spindler
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 793
Michel Schiffer der Strelmacher von Waßlenheim empf. d. Burg: von Anna Duscherin w: Pauli Spindlers deß Strelmachers witwe gibt An Nahrung für nichts ahn Will Zum Spiegel dienen. Act. 21. Martÿ 1601.

Michel Spindler se remarie en 1606 avec Anne, fille d’Etienne Nessmann d’Eckbolsheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 36, n° 22)
1606. Eodem dieb. [Dominica pentecostes 8. Junÿ] Michel Schiffer der Streelmach. J. Anna, Steffan Neßman Zue Eckbolsheim nachgelaßene tochter, diße hatt hanß fuchß der Jung angezeigt, vnd sind Eingesegnet worden 17. Junÿ (i 38)

Michel Spindler se remarie en 1617 avec Marie Kolb, fille du sellier Mathias Kolb de Haguenau
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 8, n° 33)
1617. Dominica IX, 17 Aug. i. vice. Michel Schieffer burger v. Strelhmacher alhie, J. Maria, Matthis Kolben gewesenen satlers Zu Hagenaw tochter, dienet bey Hans Riemen dem nestler v. wardt zu S Thomæ auch ausgerufen. Eingesegnet Zu S. Wilhelm den 26. Aug. (i 273)

La dispute entre le corps des peigniers et Michel Schiffer est portée devant les Quinze. Michel Schiffer qui vient de mettre fin à l’apprentissage de son fils se plaint de devoir attendre quelques temps avant de prendre un nouvel apprenti. Les représentants des peigniers font observer que le demandeur fait des difficultés pour une affaire de quelques mois. Les Quinze sont d’avis que Michel Schiffer doit attendre la Saint-Jean pour prendre un apprenti mais le dispensent d’une amende pour avoir engagé une procédure
1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 117) Sambstag den 22. Julÿ – Waß H. Bischoff vnd H. Lamp Montags den 19. verwichenen Monats Junÿ vonn wegen des Spanens, so Michael Schiffer der Strehlmacher mit der Meisterschafft Strehlmacher handwercks gehapt, bedacht, daß lassen sie p. Hrn Englern auß seiner consignation referiren vnnd ableßen, vnnd beruhet die Sach daruff Ob Schiffer der seinen sohn, wie er fürgib, das Strehlmacher handwerck vor Zweÿ Jahren allererst außgelehret, kein anderen lehr Jungen mehr annehmen dörffe, sondern weÿl er Jetzund Zwehn gesellen haltet, warten müeß, biß sechs Jahr herumb, wie inn Schlesien vnnd Zu Nürenberg vff dißem handwerck der prauch sein soll. da referire sich nuhn Schiffer vff die hieig ordnung, das solches nicht darinnen begriffen, vnnd vermeint, das er ein frembden Jungen, der Inn vergangens Jars angetragen worden, mit dessen freünden er in handlung stehe, Zu lehren wohl annehmen möge. Das handwerck widerspreche es, Vnnd verwundere sich, das er vmb einer so geringen zeÿt vnd nicht gar eines Jars willen, wider Iren alten löblichen prauch, meine Hrn bemühen darff, berichten, Wann er die Zeÿt biß Johannis Baptistæ, Zu Zeÿt des fürgehapten bedachts, nechst künfftig nunmehr aber verschienen, erwarte, das Ime als dann ohne das freÿ stehe. seines gefallens ein Lehr Jungen anzunehmen vnd das er derenwegen vmb einer solchen geringen Zeÿt willen, einen Herren nicht vergeblich molestiren, die Meisterschafft ohnrüewig nachen, vnd in ohnnöttigen Costen führen solte & Allso seÿen die Herren der meinung, das er vor Johannis keinen Jungen an Zunehmen macht gehapt habe, vnd dieweÿl er vmb eines so geringen streits willen sich dem handwerck widersetzt, das er demselben der Verursachten Uncosten widerumb Zuerstatten schuldig Ob Jme aber auch noch weitter 30 schilling straaff ab zunehmen, wie die fünffzehen ordnung vermag, wann einer die Sach vor den fünffzehen verleürt, das er Zum wenigsten 30 ß d erlegen soll, das stellen sie zu meinen Herren.
Erkant, Ist der Herren bedencken gevolgt Aber inn nochmachliger vmbfrag der straaff halben Erkant, Mann soll Ihn derselben erlaßen.
Michel Schiffer [und Hans Paul Rheinthaler Strehlmacher wegen Hornbrennens]. 1.

Report du même loyer dans le registre suivant au nom de Jean Martin Heilig

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) p. 599
Hanß Marten Heilig, Strehlmacher, Soll gemeiner Statt, von einer Strehlhütten, hart ahne dem Cathärinæ thr Jahrs vff Johis Baptistæ 10 ß
Alt. D. f. 215
New fol. 51
Weilen biß Johannis 1658. inclusive gerechnet 8 lb d außstehet, alß hatt hanß Jacob Würth solche vf ietz kommendt Johs. Zu bezahlen vf den Pfenningthurn Versprochen, Act. den 22. Martÿ A° 1658.
(Quittungen) 1658-1671

Les préposés enregistrent la promesse de Jean Martin Heilig de régler le loyer en souffrance pour l’atelier de peignier que détenait auparavant Frédéric Schiffer (l’accord figure dans le registre ci-dessus)

1658, Préposés au bâtiment (VII 1355)
(f° 162) Sambstags den 20. Martÿ – Hannß Martin Heilig Streelhütt
Hannß Martin Heilig der Streelmach. bestehet die horn: oder Streelhütt welche hiebeuor Friderich Schiffer vmb 10. ß Jährlich Zinßes beseßen vmb d. alt. Zinß, vnd vorig. termin, v. weilen biß 1658. term: Joh. Bapt: 8. lb. d. Zinß außsteh. alß hat der ietzige entlehner sollche baar abzustatt. sich erbotten, hiengeg. die hütt so von Schiffern erbawen angenommen, steltt Zu Bürgen Hannß Jacob Wurtt den Schumach. seinen Schweher, welches die bürgschafft v.sproch.

Le loyer passe ensuite à Jean Philippe Heilig, Chrétien Winckler, Jean Werli puis l’Orphelinat

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 51
Hannß Martin Heÿlig, Soll von der Hornhütt /:neben der Gemeinen hütt:/ beÿ St. Catharinen thor Jahrs vff Joh: Bapt., 10 ß
St: Zinnßb. p. 57.b
([biffé] ferner von einer Strehl hütt alda vff Johan: 10 ß)
St: Zinnßb. p. 599
Neuzb. fol 828
ietzt Hanß Philipp Heilig
Jetzt Christian Winckler
Jetzt Johann Wörli
Jetzt das Weÿsenhauß allhie

Extat 1672 (Quittungen 1673, 1675)
Eod. Zalt Heilig und Hanß Carl Müller p. 74 & 75
NB. die hornhütt ist an gedachten Müller 1673. verkaufft Und Ihme Müllern hieunden p. 527. zugeschrieben, hie oben aber außgethan worden

(Quittungen 1676, 1679)
ferners soll er vom platz zum stand vf dem untern Fischmarckt ([biffé] in Kremergaß) so hernach p 54. Anna Lux Gebhards Wb. ingehabt auff Martini 1681. p°, 12 ß ([corrigé en] 1 lb d)
Johann Philipp Heÿlig
Jetzt Joh: Jacob Rheinthaler der Seckler 1711 à 1 lb d
Johann Carol Rauscher 1722 I.mo
Jetzt Joh: Friderich Metzger 1726

(Quittungen 1682-1702)
1704 sqq Zalt Heÿlig, Zalt Winckler
1704-1736

Fils du marchand de bois Martin Heilig, le peignier Martin Heilig épouse en 1658 Marie Würth, fille de peignier

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 90-v, n° XXIX)
1658 Johann Martin heÿlig der Strehlmacher weÿland Martin heÿlig des holtzhändlers hind.laßener Ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria h. hans Jacob Würth Strehlmachers u. Burgers alhie eheliche tochter, den 8.ten Junÿ. Münster, Schuhmachers stub (i 92)

Jean Martin Heilig meurt en 1696 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Maroquin. L’atelier de peignier se trouve entre celui de Praunsmæntel et celui du corps des peigniers au lieu dit rempart des Turcs (Türckenwall). L’actif de la succession s’élève à 342 livres, le passif à 35 livres.

1696 (24.3.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6293) n° 480
Inventarium undt beschreibung aller undt jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendsahme fraw Maria Würthin, des auch weÿl. Ehrengeacht. Meister Hanß Martin Heiligs, gewes. Kammachers burgers alhier zu Straßburg seelig. nachgelaßene wittib nunmehr auch seelige, nach ihrem d. 11.ten dieses Monats Martÿ todtlich genommenen hinscheid. hünd. Ihro Velaß. welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Meister Hanß Philipp Heiligs, Kammachers burgers Zu gerührtem Straßburg, d. verstorb. seelig. Sohns undt eintzig. hind.laß.en Erben, vorgenommen, durch berührt. Meister Hanß Philipp Heilig undt deß. eheliche haußfr. die Ehren: und tugendsahme Mariam Salome Debeßin (…) welches bescheh. inn Straßburg Sambstags d. 24. Martÿ anno 1696.

Norma hujus inventariÿ. Inn einer inn der Statt Straßb. inn der Kurbengaß gelegenen hie herin dieße Verlaßenschafft gehöriger: hernacher beschriebener behausung sich befunden wie volgt, Sa. haußraths 21, Silber 8 ß, Eÿgenthumb ane einer behaußung undt ane einer Preßhütt 321, Summa summarum 342 lb – Schulden 35 lb, Beschluß summ, Conclusio finalis Inventarÿ 307 lb
Eÿgenthumb ane einer behaußung undt Preßhütt. Item Ein Preßhütt am Türckenwahl ohnfern dem waÿß. hauß eins. neben herrn Praunsmäntel anders. neben der gemeinen Meisterhütt Kammacher Handwercks, wavon man Jahrs 10 ß bodenzinß Zu reichen pflichtig, Sonst. über den bodenzinß æstimirt vor 3. lb
NB. ligt einseith an Gipßhoff, ands. H. Praunsmantel ist sehr gering und bottloos
Item Hauß undt Hoffstatt mit allen andern Ihren gebäwen begriffen. weiten, Rechten Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen inn der Statt Straßb. in der Kurbengaß (…)

La maison revient à son fils Jean Philippe Heilig qui épouse en 1693 Elisabeth, fille du revendeur Nicolas Debès.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37, n° 234) 1693. Festo Pentecostes seÿen Zum 1. mahl außgeruffen worden Johann Philipp Heilig Kammacher, Weÿland hanß Martin Heiligs auch geweßenen Kammachers und burgers allhie nachg. ehel. S. Jfr. Elisabetha Weiland Nicolai Debusen geweßenen Grempen und burgers nachgelaßene eheliche Tochter. Seÿnd copulirt Mittw. d. 20. Maÿ [unterzeichnet] Johann Philipp Heÿlig als hochzeiter, Maria Elisabetha tepsin Als hochzeitrin (i 37)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 71 livres, ceux de la femme à 282 livres.
1693 (4.6.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6125) n° 385
Inventarium über des Ehrenhafft. meister Hannß Philipp Heÿligs Kammachers undt d. Ehren undt tugendsahmen Mariæ Elisabethæ Debeßin, beed. Eheleuth. burg. alhier Zu Straßburg einand. in d. Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1693. – welche umb der ursach beschrieb. word. weilen in d. Zwisch. beed. gedacht. Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung außdrucklich versehen, daß eines jeden inn die Ehe Zugebrachte v.mög. einem Jed. und seinen Erben ein ohnverändert vndt vorbehalt. guth seÿe (…) welches beschehen in Straßburg in fernerem beÿstand d. Ehrenvest, vorgeacht undt Ehrenhafft. herrn Johann Dürningers, thuchscherers undt alten dreÿers d. Statt Stall d. frauwen noch ohnentledigten vogts undt H, Michel Diemers Weißbeck. burgers alhier Donnerstags d. 4.t Junÿ aô 1693.

Volgt nun hierauff die Inventation undt beschreibung d. Verlaßenschafft für undt ahne sich selbst und anfänglich
des Ehemanns in die Ehe Zugebracht Vermögen, Sa. haußraths 72, Sa. werckzeug Zum Kammach. handwerck gehörig 63, Silber 1, Eigenthumb ane einer Preßhütt 10, Summa summarum 146 lb – Schuldt 75 lb, des Manns Zugebracht Vermögen 71 lb
Auff solches wird auch d frawen zugebracht ohnverändert eÿgenthümblich guth beschrieben, Sa. haußraths 117, Sa. Silbers undt geschmeidts 14, Sa. Guldener Ring 15, Sa. der Baarschafft 135, Summa summarum 282 lb

Le contribuable suivant est le journalier Chrétien Winckler, originaire de Bootzheim, et sa femme Catherine Christmann qui deviennent bourgeois en 1702 en apportant deux enfants. Ils s’inscrivent à la tribu de la Mauresse. Les enfants naissent à Strasbourg à partir de 1697

1702, 3° Livre de bourgeoisie p. 1236
Christian Wünckler der taglöhner Von Botzheim weÿl. H Christian Wünckler gew: ackersmann daselbst hinterl. sohn und sein Fr. Catharina weÿl. Johann Grießmanns gew. Zimmermanns allhier tochter, erkauffen das burgerrecht p. 2. gold fl. und 16 ß, so bereits auf dem Pfenning. erlegt worden, bringen 2 Kinder mit, mit welchen es beÿ ordnung gelaßen Worden, Werden beÿ E. E. Zunfft der Möhrin dienen. Jur; 13.. Dito 1702.

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 108 n° 977) 13. die Februarÿ anni 1697 sacræ Ceremoniæ Baptismalis expletæ sunt in Joanne et Christiano Geminis in necessitate ab obstetrice baptizatis, filiis legitimis Christiani Winckeler Militis legionis montis regii et Catharinæ Christmännin conjugum (i 112)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 133-v n° 1232) Sexta die Septembris anni 1698 baptizatus est ad stum Stephanim intra argentinam Joannes Antonius filus legitimus Christiani Winckeler et Catharinæ Cristmännin Coniugum (i 140)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 170-v n° 1546) Prima die Januarÿ anni 1701 baptizatus est ad stum Stephanim Josephus duobus abhinc diebus natus filus legitimus Christiani Winckeler et Catharinæ Christmännin coniugum (i 178)

Les Tonneliers interdisent sous peine d’amende aux revendeurs Chrétien Winckler et à Marie Renchert femme de Jean Hammerer de continuer à vendre au détail du vinaigre et de l’eau-de-vie
1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 296-v) Mittwoch den 24. Julÿ Anno 1703 – Christian Winckler der Kremp Vndt Burger allhier Vndt Maria Renchertin, Hannß Hammerers Haußfr. erschienen auff Vorgebott denen wurde vorgehalten, daß Sie Eßig Pfemmertsweiß Verkaufft, so wider articul wäre, derowegen Ihnen solcher Verkauff Vndt Zwar Winckler auch den Brandtenweinschanck beÿ 5. lb d straff verbotten worden, Renchertin ist noch acht tag lang Ihren rest Eßigs Zuverkauffen zugelaßen.

Chrétien Winckler se remarie en 1705 avec Judith Bürg, originaire de Bâle, qui habite à Strasbourg depuis treize ans. Elle vient de se convertir et figure dans le registre tenu par les Jésuites.

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 227)
1705. Hodie 23.a mensis Novembris (…) sacro matrimonii vinculo Copulati sunt christianus Winckler civis argentinensis et Judith Birgin Basiliensis a tredecim annis hic commorans et quæ hæresim ejuravit, factis prius duabus pclamation. cum super tertia data sit dispensatio a clariss. S. Vicario generali, + signum sponsi + signum sponsæ (i 115)

Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 30) Juditha Burgin, 1705 nouemb. 14

Les deux enfants non bourgeois doivent le droit de détraction
1708, Comptes de la Taille (VII 1084) f° 22
Einnahm von Abzügen
Item so ist wegen Christian Wincklers des taglöhners und burgers alhier Zweÿer ohnverburgerten Kinder ane 2 lb. 2 ß 1 d schuldigen Abzug in abschlag entrichtet worden 19 ß, restirt alßo annoch 1. lb 3. ß 1. d

Devenue veuve, Judith Bürg se remarie avec Jean Werly, jardinier originaire de Schönwald en Forêt-Noire, près de Fribourg

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 244)
1707. Hodie 6.a Nov. scaro â me matrimonii vinculo copulati sunt Joannes Werly hortulanus ex Schönwalt in nigra Sylva oriundus et Juditha Burgine vidua Christiani Winckler ambo parochiani nostri (signé) hanswerlle, + (i 123)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable à l’admission du fils de Chrétien Winckler à l’Orphelinat

1710, Conseillers et XXI (1 R 193)
weÿ: Christian Wincklers hinderlaßenes Söhnlein vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 110.
(p. 110) Sambstags den 4.t Octobris 1710. – G. Ersch. Diethrich weÿl. Christian Wincklers geweßenen burgers und taglöhners Söhnlein mit beÿstand seines Vogts, berichtet daß deßen Eltern vor 4 Jahren gestorben auch das Kind Kein underhalt habe, vnd dem Vogt nicht Zu Zu muthen auff seinen mittlen solches Zuerhalten vndt bittet deßweg. vnderth. ged. Kind in in das Waÿßenhauß gnd. Auff vnd anzunehmen. Erk.. Wird die ach denen Hhn. Pflegern deß Weÿßenhauses Zur auffnahm recommendirt.
H. Rhatherr Sauer, vnd H Rhatherr Bock.

Adjudication de la maisonnette provenant de Jean Thierry Winckler, admis à l’Orphelinat le 4 octobre 1710. Une première exposition aux enchères en 1738 a été infructueuse. La maisonnette est mise à prix à 40 florins. Le boucher Jean Frédéric Müller s’en rend acquéreur moyennant 60 florins ou 30 livres.

1759 (12 May), AMS cote 94 Z 77
Versteigerung Eines mit Hannß Dietrich Winckler dem den 4.ten Octobris 1710 in das Stifft Waÿßenhauß erkhandtetem Kind gedachter Stifftung eigenthümlich zugefallenen Häußleins samt Zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiher Stadt Straßburg ohnfern erwehnten Waÿßenhaußes Garthen und denen füsilier Cazernen allwo ehemahlen die gemeine Strehlhütten waren, einseith neben H. Friderich Müller dem Metzgern anderseith neben Nußmännischer Fr. Wittib Hnten gegen denen füsilier Cazernen auff der Stattmaur, und Vornen auff das allmend stoßend gelegen für freÿ leedig und eigen
Welche Zufolg Gnädiger Herren Räth und XXI. decreti vom 30. Junÿ 1738. weilen damahlen Verschiedene darüber Vorgenommene Versteigerungen ohnfruchtbar abgeloffen, auff heut zu End gemeltes datum nach vorher durch hie hiesiger Stadt geschwornen Außruffer beschehenen publicationen, auß befelch der Gnädig und hochansehnlichen Herren Pflegern ermeldeten Stffts in dem evangelischen Wäÿsenhauß nach mittags um zweÿ uhr durch mich berührter Stifftung Schaffners auf denen Bedingnußen daß der steiger den steig schilling baar zu bezahlen und alle Cösten allein zu leÿden und zu bezahlen Verpflichtet seÿn sollen auf das neue Vorgenommen worden wie folgt
Gedachtes Häußlein cum appertinentiis wurde Zum Versteigen feil gebotten nach der Herren Werckmeisteren anschlag um 40 fl. dafür hat solches angenommen Friderich Müller de Burger und Metzger alhier, ferners haben solches Häußlein gesteigert Johann Martin Schwing der schuemacher auff 45 fl, Friderich Müller auff 50 fl, Daniel Vogt der Kieffer pro 55 fl, Friderich Müller der Metzger auf 60 fl.
Weilen nun nachbeschehener Umfrag niemand etwas mehrers biethen wollen so ist gesagtes Häußlein samt Zugehörd und Gerechtigkeiten ihme Friderich Müller um die gebottene 60 Gulden Jedoch auf Ratification und Confirmation hochgedachter des Stiffts Wäÿsenhaußes Herren Pflegern eigenthümlichen Zuerkandt worden – Actum Straßburg den 12.ten Maÿ 1759
Ratificirt und Confirmirt mit der Bedignuß, daß die Verschreibung obiger Versteigerung in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub geschehen solle. Straßburg den 12. Maÿ 1759.
(Decretum alienendi)

Vente correspondant à l’enchère ci-dessus

1759 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 173
innamen des Stiffts Waÿßenhaußes deßen schaffner H. Johann Friedrich Heupel
in gegensein Friedrich Müller des metzgers
ein häußlein und hoffstatt mit allen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern des Waißenhaußes garten und dene fusiliers cazernen allwo ehemahlen die gemeinen strehlhütten waren, einseit neben dem käuffer anderseit neben den Nußmännischen erben hinten auff die stadtmaur – um 30 pfund


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.