9, rue Sainte-Hélène


Rue Sainte-Hélène n° 9 – IV 228 (Blondel), N 826 puis section 59 parcelle 56 (cadastre)

Maison à l’Oie (zur Gans)

Sainte-Hélène 9 (vers 1913, AMS cote 1 Fi 24 n° 6)
Façade en mars 2017. Les fenêtres à meneau sont séparées par des pilastres à losanges
Façade vers 1913 précédée du rez-de-chaussée construit en 1878 et 1889 (AMS cote 1 Fi 24 n° 6)

Face à la rue du Savon, la maison à l’Oie (zur Gans) s’adosse à l’ouest aux bâtiments de la tribu des Drapiers et donne au nord sur l’égout Sainte-Hélène. Ses fenêtres à meneaux et trumeaux sculptés vers la rue sont caractéristiques du style Renaissance. Au deuxième étage, les fenêtres de l’encorbellement en pan de bois ont des allèges ornées de chaises curules et des chambranles saillants dont les sculptures ne sont plus visibles aujourd’hui. La maison appartient au XVII° siècle à la famille Kauffmann (notaire, receveur, marchand) qui y fait des travaux d’après le millésime 1632 gravé au premier étage du balcon à droite de la façade, sur l’appui de la baie étroite. Les deux étages de ce balcon sont au niveau des fenêtres et non des planchers du bâtiment. La maison appartient pendant trente ans (1696-1726) au notaire Daniel Rohr qui y tient son étude. Ses héritiers la vendent à la veuve du charpentier Jean Nicolas Langheinrich, nommé préposé au pont du Rhin en 1714. La maison abrite à nouveau une étude (1746-1780) quand Jean Daniel Langheinrich, fils des précédents, devient notaire. D’après la description de 1740, la porte d’entrée sur la gauche de la maison donne accès à un poêle et un vestibule, les deux étages sont distribués de manière comparable, le grenier est dallé comme de coutume.

198 Elévations b-i

198 Cour D
198 Cours O'P'
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 198 – Cour D
Cour P’ devant et cour O’ derrière le bâtiment principal

Comme la maison est séparée de la rue par une cour, l’Atlas des alignements (années 1820) n’en donne pas de description. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la clôture se trouve à gauche du repère (d). La cour P’ devant la maison représente la même clôture (1-4), la façade (2-3) parallèle à la rue. La porte d’entrée se trouve sur la gauche (voir ci-dessus la description de 1740) ; on notera que les deux étages sont confondus en un seul. La petite aile (3-4) à l’est et la maison voisine (3-2) donne aussi sur cette cour. La deuxième cour (O’) se trouve à l’arrière du bâtiment sur rue (4-1), le bâtiment (2-3) au fond de la cour est précédé d’un escalier. Deux remises (1-2) et (3-4) bordent la cour de chaque côté, au moins l’une d’elle servait de bûcher en 1729. Le bâtiment au fond de la cour qui comprenait en 1729 un petit poêle au rez-de-chaussée, une chambre au premier et un grenier est le deuxième bâtiment comportant deux fenêtres à l’étage, à gauche du repère (6) dans la cour D qui représente l’égout à l’arrière des maisons rue Sainte-Hélène et Grande rue de la Grange.
Comme les bâtiments arrière sont ensuite surélevés mais que le cadastre ouvert en 1840 ne signale aucun changement avant 1879, les transformations ont dû avoir lieu dans les années 1830, notamment l’ajout des deux étages de galeries. La valeur vénale passe d’ailleurs de 7 000 francs en 1830 à 11 200 francs en 1838. La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 9.

Sainte Hélène 9 (pignon, avril 2008Sainte Hélène 9 millésime (Burckel)
Galeries à l’est de la cour dont les étages qui datent du XIX° siècle ont les mêmes balustrades que le rez-de-chaussée vers la rue
Pignon dégagé lors de la démolition du n° 7, sur la droite, galerie qui donne sur la rue. Mur peint en 1991 par Michel Danner
Millésime 1632 (16 – 32) sur l’appui de la baie (photographie Roland Burckel, 1)

Léopold Hemmerdinger fait remplacer en 1878 la clôture en bois par une clôture en fer et bâtir devant la maison un rez-de-chaussée. Ces agrandissements figurent dans le dossier de la Police du Bâtiment et au cadastre qui signale que le revenu de la maison passe de 126 à 163 francs et le nombre d’ouvertures imposables de 36 à 43. Le tourneur Frédéric Lipps fait poser en 1889 des piliers en fer au rez-de-chaussée qui prend son aspect représenté sur les photographies du début du XX° siècle. L’atelier à gauche de la cour semble dater de la même époque. Les ouvertures qui donnent vers le fossé Sainte-Hélène sont pourvues d’un grillage en 1907.
Bernard Metz renonce en 1979 à son projet de transformer la maison en démolissant notamment les bâtiments arrière pour les remplacer par des garages. Les façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques en juin 1984. La ville cède l’immeuble pour vingt années au Centre d’amélioration du logement qui réhabilite les bâtiments de mars 1987 à mai 1988 sous la direction de l’atelier d’architecture Argans. Un petit bâtiment à simple rez-de-chaussée le long de la rue servant de magasin est démoli ainsi que le bâtiment latéral à deux étages qui relie le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Le bâtiment arrière est agrandi vers l’ouest. Le rez-de-chaussée est entièrement remanié en perçant une arcade vers la rue et une autre dans le mur pignon.
L’architecte et plasticien Michel Danner peint en 1991 des fresques murales avec l’agrément de l’architecte des Bâtiments de France. Les traces des anciennes ne peuvent pas être conservées à cause de leur support pulvérulent ; on relève alors des traces de couleur sur les encadrements en pierre de taille et les corbeaux.

Sainte-Hélène 9 (1889, rue)Sainte-Hélène 9 (1889, cour)
Devanture vers la rue et vers la cour (1889, dossier de la Police du Bâtiment)
Sainte-Hélène 9 (1985)Sainte-Hélène 9 (1985, projet)
Aspect en 1985 – Projet non réalisé, 1985 (dossier de la Police du Bâtiment)

Sainte-Hélène 9 (1986, bât. avant, rue)Sainte-Hélène 9 (1986, bât. avant, cour)Sainte-Hélène 9 (1986, plan rez-de-chaussée)
Bâtiment sur rue (façade avant et façade sur cour) avant travaux et plan de la parcelle en 1986 (dossier de la Police du Bâtiment)

Canton IV (228 et voisines (cote 1 L Plan)198 Plan (Sainte-Hélène 9)Section 59, 56-58
Plan de 1765. La maison porte le n° 228, au coude que forment les rues du Savon et Sainte-Hélène. La cour carrée au milieu des bâtiments donne en partie sur le poêle des Drapiers (n° 227) – plan Blondel, exemplaire des ADBR 1 L Plan 5
Plan vers 1830. La rue Sainte-Hélène a été prolongée sur le terrain du poêle des Drapiers. La cour O’ est maintenant bordée d’un bâtiment sur le côté occidental. Le terrain P’ entre l’alignement de la rue et la façade est clos d’un mur – plan préparatoire au plan-relief de 1830 (1)
Plan de 1896. La maison porte le n° 56 de la section 59. La cour est presque entièrement surbâtie, de même que le terrain devant la façade. Un espace sépare le bâtiment sur cour de la maison voisine – plan cadastral, ADBR, 3 P 243 / 359

Novembre 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Kauffmann, notaire, et (1610) Marguerite von Thour – luthériens
1655 h Jean Frédéric Kauffmann, receveur, et (1655) Anne Madeleine Suess puis (1661) Anne Pfaff – luthériens
1669 h Jean Frédéric Kauffmann, boutonnier, et (1678) Anne Catherine Gretzinger – luthériens
1691 v Jean Jacques Weyel, chapelier, et (v. 1690) Marie Madeleine Frœlich
1696 v Jean Daniel Rohr, notaire, et (1690) Barbe Œsinger puis (1717) Marie Salomé Zeyssolff veuve du pasteur Christophe Winter – luthériens
1726 v Jean Nicolas Langheinrich, charpentier et préposé au Pont du Rhin, et (1714) Marie Marthe Bœhm dite Hellbeck, remariée (1728) au fondeur en étain Jean Michel Emmerich – luthériens
1769 h Jean Daniel Langheinrich, notaire, et (1748) Susanne Salomé Silberrad – luthériens
puis indivise entre Marie Madeleine Langheinrich épouse (1790) du pasteur Jean Jacques Küss et Marguerite Salomé Langheinrich ci-dessous
1810* h Philippe Jacques Dannbach, imprimeur, et (1773) Marguerite Salomé Langheinrich – luthériens
1818 h Philippe Henri Dannbach, juriste puis imprimeur, et (1818) Marie Schott
1838 v Etienne Zimmermann, professeur de danse, et (1824) Marguerite Madeleine Bortheiser
1841 v Balthasar Boesser, tonnelier, et (v. 1810) Rosine Wohlgemuth
1861 v Daniel Théodore Bronner, tailleur d’habits, et Thérèse Caroline Carle
1867* v Léopold Hemmerdingen, commerçant, et (1858) Fanny Leutershauser
1887* v Frédéric Lipps, maître tourneur
1921 Charles Lipps et Marie Baugel
1924* Albin Vincenz et Madeleine Helmling
1938* Henri Kilbinger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 650 livres en 1714, 750 livres en 1725, 650 livres en 1745, 500 livres en 1762, 450 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) IV 228, au Sr Langheinrich
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 826, Dambach, Philippe – maison, sol – 1,7 are / puis Boesser Balthasar

Locations

1667, François Kuhff, marchand de drap, et Marie Marthane Lienhard,
1694, Jean Funck, tailleur
1729, Daniel Deubler, messager
1729, Gérard Walter, marchand de verre
1818, Jean Daniel Beyer et Philippe Henri Dannbach, juristes

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1780, Directeurs fonciers (VII 1419)
Le maître maçon Jean Georges Scherb est autorisé au nom de l’imprimeur Dannbach à réparer le crépi et à repeindre la façade

(73-v) Dienstags den 30.sten Maji 1780. H. Dambach – Idem [Mr Johann Georg Scherb der Maurermeister] nomine Herrn Dambach des buchdruckers bittet um erlaubnus an deßen in der Helenengaß gelegenen behausung den bestrich ausbeßern und die façade anstreichen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cour, un passage latéral, une courette et une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite en entrant un poêle, un vestibule, la cour et le petit bûcher, une cave voûtée et une buanderie, au premier et au deuxième étage un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, le passage et un cabinet, plus haut une chambre, le grenier dallé est surmonté d’un vieux comble, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue Ste Hélène

nouveau N° / ancien N° : 24 / 7
Dambach
Mur de clôture et porte la maison est dans la cour
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 235 case 4

Boesser Balthasard à Strasbourg

N 826, maison, sol, R. Ste Hélène 7
Contenance : 1,70
Revenu total : 126,88 (126 et 0,88)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 974 case 2

Boesser Balthasard
1863 Bronner Daniel Théodore, tailleur
1867 Hemmerdinger Léopold commerçant
1887/88 Lips Friedrich, Drechslermeister
(ancien f° 722)

N 826, maison, sol, Rue Ste Hélène 9
Contenance : 1,70
Revenu total : 126,88 (126 et 0,88)
Folio de provenance : (235)
Folio de destination : Vergrößerung
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 826, maison,
Revenu total : 163,88 (163 et 0,88)
Folio de provenance : Vergrößerung
Folio de destination :
Année d’entrée : 1882
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus :
1882, Zugang – Hemmerdinger Leopold f° 974-II, N 826, maison, Reinertrag 163, Vergrößerung, vollendet 1879

Cadastre allemand, registre 32 p. 366 case 1

Parcelle, section 59, n° 56 – autrefois N 826
Canton : St Helenengasse Hs. N° 9 – Rue Sainte Hélène
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,65
Revenu : 1500 – 1100
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 2827
Lipps Friedrich Vater
1923, Lipps Charles et son épouse Marie née Baugel
1924 Vincenz Albin et son épouse Madeleine née Helmling
1933 Vincenz Jules Albin sans profession à Dorlisheim
rayé 1938

(Propriétaire à partir de l’exercice 1938), compte 5906
Kilbinger Henri sa veuve
(2323)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 104 Rue de Ste Helène (p. 179)

7
Pr. – Dammbach, Phil. Jacques, Imprimeur – Echasses
loc. – Langheinrich, Madeleine, fille majeure – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Helenengasse (Seite 59)

(Haus Nr.) 9
Lipps, Spezereihdlg. 0
Lipps, Drechslerm. E 1 H 1
Schmid, Sattler. 2
Martz, Rentnerin. 2.
Pfeifer Wwe. Büglerin. 3
Weiss Wwe. Wäßerin. 3

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 572

Façades et toiture, (Inv. 27 juin 1984)
Assez représentative de la maison urbaine de la Renaissance, elle aligne son mur gouttereau parallèlement à la rue ; mitoyenne à l’est, elle présente à l’opposé un pignon élevé dont la largeur révèle le double encorbellement, sur cour et sur rue, ce dernier en pan de bois à chaises curules. Le premier étage est éclairé d’unne succession de fenêtres à meneau, séparées par des pilastres à losanges. Deux galeries de bois superposées peut-être postérieures à la maison font retour vers la rue à l’est, leur partie frontale concentre une ornementation sculptée sur les consoles, allèges et appuis, l’un d’eux daté de 1632.
Le rez-de-chaussée a été entièrement reconstruit et l’ensemble des peintures murales recréé par le peintre M. Danner en 1991. Avant ces travaux, on discernait encore des peintures très lacunaires sur le pignon : motifs de cuirs et architectures feintes. Le décor actuel interprète ces données avec une fantaisie délibérée ; le motif central, saint Luc peignant la Vierge, rappelle qu’à la fin du XVI° siècle la maison était propriété du peintre et graveur David Kandel.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 242)

Sainte-Hélène n° 9 (1878-1988)

Léopold Hemmerdinger fait remplacer en 1878 la clôture en bois par une clôture en fer et bâtir devant la maison un rez-de-chaussée dont la devanture dépasse de 8 centimètres l’alignement. Le tourneur Frédéric Lipps transforme en 1889 le rez-de-chaussée en faisant poser des piliers en fer mais n’est pas autorisé à couvrir la cour d’un toit vitré. Les ouvertures qui donnent vers le fossé Sainte-Hélène sont pourvues d’un grillage en 1907.
Les associés Jacques Podechtel et Ernest Lange sont autorisés en 1925 à installer des machines électriques dans leur atelier de menuiserie. Différents litiges s’élèvent entre les locataires et le propriétaire au cours des années 1930, notamment pour parvenir à l’atelier situé dans le bâtiment arrière, puis à la fin des années 1940. Le fonds d’épicerie d’abord exploité par Frédéric Lipps est détenu par Schlanger en 1932 puis Goldminc en 1937. L’association des menuisiers (Schreinereigenossenschaft G.m.b.H.) qui occupe les n° 7 et 9 fait une ouverture dans le mur coupe-feu en 1942. Plusieurs fissures observées au début des années 1950 sont mises au compte des bombardements. La SICOSAL (Société industrielle et commerciale de sous-produits d’abattoirs) ouvre en 1960 un dépôt de boyaux salés.
Bernard Metz projette fin 1978 de faire des transformations, notamment démolir l’avance servant de magasin et d’atelier le long de la rue, démolir les bâtiments arrière en les remplaçant par des garages. Il sollicite un droit de passage sur le terrain du n° 7 démoli. La Ville prend une option sur l’immeuble. Bernard Metz renonce à son projet en juillet 1979. Les façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques en juin 1984.
L’ARIM (Association de restauration immobilière) présente en 1985 un projet concernant l’emplacement des n° 5 et 7 démolis et le n° 9 dont le pignon serait visible en créant une placette. L’arrière de l’aile qui ferme la petite cour serait démoli pour mettre en valeur la balustrade et l’escalier. La Ville projette en 1988 de faire restaurer la fresque sur le pignon.

Sommaire
  • 1878 – L’entrepreneur Brion demande au nom du propriétaire Hemmerdinger l’autorisation de remplacer selon le dessin joint la clôture en bois par une clôture en fer à gauche du bâtiment sur rue et de bâtir un rez-de-chaussée comportant une devanture dont l’entablement dépassera de 8 centimètres l’alignement. Rapport de l’agent voyer et accord (la largeur de la rue est fixée à 5 ou 6 mètres).
  • 1885 – Dossier ouvert après que la préfecture a demandé d’inspecter la fosse d’aisances. Comme elle n’était pas complètement vide, la visite d’août 1885 n’a pas pu établir si elle est étanche. Une nouvelle visite en septembre permet de constater que les parois sont en bon état. Les cabinets d’aisance ne correspondent pas au règlement (il manque un tuyau d’aération, la vespasienne n’a pas de porte). Le propriétaire Léopold Hemmerdinger se trouve à l’hôpital israélite rue des Couples. Le maire notifie le propriétaire de modifier les cabinets d’aisance. Rappels – Travaux terminés, décembre 1885
  • 1889 – L’entrepreneur Klein (9, rue Fritz) demande au nom du tourneur Lipps l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée. Autorisation de poser une structure en fer, la petite cour ne devra pas être couverte d’un toit vitré. En marge calculs statiques accompagnés de deux croquis. – Dessins
    L’inspection de mars 1889 constate qu’un soupirail empiète de 24 centimètres sur la rue, que les piliers ne sont pas assez solides et que la cheminée est trop proche de pièces en bois. La cheminée est réglementaire (juillet)
  • 1889 (avril) – Le tourneur Lipps a posé une enseigne perpendiculaire non réglementaire, à 2,50 au lieu de 3 mètres du sol, en saillie de 90 centimètres au lieu de 80 – Le propriétaire a modifié son enseigne, fin avril
  • 1889 (juin) – Le libraire Noiriel (27, rue des Serruriers), propriétaire de l’école populaire voisine (n° 11) se plaint des mauvaises odeurs qui s’échappent du nouveau tuyau d’aération – Visite des services municipaux et rapport accompagné d’un croquis. Le tuyau qui ne dépasse que de 20 centimètres du toit devra être rehaussé. – Travaux terminés, août 1889
  • 1889 (décembre) – le directeur de l’usine à gaz demande au nom du tourneur Lipps l’autorisation de faire une prise pour environ 10 becs – Autorisation – Travaux terminés, décembre
  • 1893 – La Police du Bâtiment, informée par la préfecture, notifie le tourneur Frédéric Lipps de faire crépir une partie du plafond de son atelier pour qu’il réponde au règlement du 30 novembre 1891. – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1905 – Oscar Lipman (26, rue du Bain-aux-Plantes) demande à la préfecture l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte et des décombres devant le 9, rue Sainte-Hélène. La préfecture transmet la demande à la Police du Bâtiment. Autorisation – Travaux terminés, avril
  • Commission contre les logements insalubres – 1899. Propriétaire, Lipps au premier étage. Les deux pièces sans air ni lumière à l’arrière du magasin sont habitées. Vieille maison bien tenue
    Les cabinets d’aisance destinés aux ouvriers ont été mis en état, les pièces à l’arrière de l’épicerie servent toujours de chambre à coucher. Le propriétaire est autorisé à louer ces pièces comme logement seulement tant que les épiciers âgés l’occuperont.
    1904, rien à signaler
    1904, les ouvertures vers le fossé Sainte-Hélène devront être pourvues d’un grillage
    1905, rien à signaler mais toutes les maisons qui ont des ouvertures vers le fossé Sainte-Hélène devront être pourvues d’un grillage
    1906, la maison n’est pas raccordée aux canalisations
    1906 (juin) – La Ville engage des poursuites à cause des travaux non réalisés. Le propriétaire Lipps est condamné à une amende de 15 marks (décembre 1906) par le tribunal (Schöffengericht) pour infraction à la loi du 13 avril 1850. Certaines fenêtres seulement sont pourvues d’un grillage, février 1907
    1915 – Commission des logements militaires – Remarques en neuf points – Travaux terminés, avril 1917
    1920 – Le tourneur Lips qui souhaite loger son père 9, chemin Fix a donné congé à la famille Charles Sættel en lui proposant un logement plus cher rue Sainte-Hélène. L’office des locataires s’adresse à ce propos à la Police du Bâtiment. L’affaire est close parce que la famille a trouvé à se loger.
  • 1921 – L’entrepreneur Auguste Berg (93, rue d’Altenheim au Neuhof) demande au commissariat l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 9, rue Sainte-Hélène. Le commissariat transmet la demande à la Police du Bâtiment. Accord
  • 1922 – Le tourneur sur bois Charles Lipps expose qu’il a acheté en 1921 la maison dont le rapport est de 6200 francs en contractant un prêt hypothécaire
  • 1925 – Le préfet délivre un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe. Jacques Podechtel et Ernest Lange demandent l’autorisation d’installer une menuiserie mécanique. – La Police du Bâtiment note en janvier 1926 que la société a été dissoute et qu’il n’y a plus d’atelier
  • 1930 – Albin Vincentz souhaite réparer la toiture mais doit traverser le logement du locataire Joseph Holtzmann qui s’y refuse – L’affaire est réglée, mai 1930
  • 1931 – Le tailleur Klein demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire Tailleur chic pour hommes et dames – Autorisation
    1931 – Le tapissier Kræmer, demeurant 29, quai des Bateliers, est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire
  • 1931 (octobre) – L’avocat Roger Levy demande au nom de son client Albin Vincentz auquel un agent municipal a enjoint de fermer une fenêtre condamnée et d‘en ouvrir une autre sur quelles dispositions légales se fonde l’agent – La Police du Bâtiment répond que l’affaire a été réglée à l’amiable
    1931 (octobre) – Le locataire du rez-de-chaussée Klein se plaint que la fenêtre de sa cuisine a été fermée par des planches. La Police du Bâtiment constate les faits mais établit qu’il s’agit d’une mésentente entre propriétaire et locataire. Les fenêtres en question donnent sur un corridor qui permet d’arriver à l’atelier.
  • 1933 – L’herboriste Egon Gutknecht se plaint que les cloisons du logement Holtzmann au deuxième étage ne sont pas solides et que les fumées l’incommodent. La Police du Bâtiment constate les faits. Elle envoie un courrier au gérant Paul Hauser (122, Grand rue). Le ramoneur Michel délivre un certificat, la Police du Bâtiment classe le dossier
    1933 (août) – Le propriétaire Albin Vincentz (30, rue de Rathsamhausen au Neudorf) expose les chicanes de la famille Holtzmann
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que l’épicier Schlanger a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
    1933 (novembre) – L’épicier Schlanger qui a été autorisé à entreposer brièvement des volailles dans la cour fait état de plaintes – La Police du Bâtiment lui interdit de poser des animaux dans la cour.
  • 1937 – L’épicier Goldminc demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1941 – Marie Kaag, locataire du troisième étage, se plaint de ne plus avoir d’eau courante – La Police du Bâtiment demande à la veuve Louise Kilbinger de faire réparer le tuyau d’écoulement des eaux usées. – La propriétaire fait état des négligences de sa nouvelle locataire
    1942 – La propriétaire se plaint que l’association des menuisiers (Schreinereigenossenschaft G.m.b.H.), au nom de laquelle son directeur Gyss, a percé plusieurs cloisons sans son autorisation ainsi que le mur entre le n° 7 et le n° 9. La Police du Bâtiment renvoie la propriétaire aux tribunaux compétentes et écrit à l’association qui a fait une ouverture dans un mur coupe feu – Le directeur Gyss déclare en août 1943 que l’association quitte les lieux en les remettant dans leur état initial
    1943 – Louise Kilbinger se plaint des dégâts que la gouttière défectueuse du n° 7 a causés à son bâtiment arrière – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire Gyss. Une note établit que la maison appartient à la Ville de Strasbourg (Bureau des logements populaires) – Travaux terminés, octobre
  • 1944 – Rapport d’intervention des pompiers. Fausse alerte (la fumée s’était accumulée dans un logement du premier étage)
  • 1947 – M. Lapeyre, locataire du troisième étage, informe la Police du Bâtiment que les lézardes qu’il observe laissent craindre un écroulement – Berthe Burckel, locataire du premier, observe la même chose depuis le bombardement du 25 septembre 1944 – La Police du Bâtiment estime que les plaintes n’ont pas de fondement et qu’il s’agit de mésentente entre locataires
    1947 – Le Syndicat des locataires de Strasbourg et environs signale au nom de Berthe Burckel que le propriétaire a fait enlever les cabinets d’aisance de son logement – La Police du Bâtiment constate que plusieurs cabinets d’aisance sont défectueux – Réponse de l’expert Schmidt au nom de Louise Kilbinger, dans laquelle il évoque les bas loyers – L’avocat Vincent Meyer demande où en est l’affaire au nom de la locataire Hélène Bellan. Le Service d’hygiène se rend sur place et constate que le litige porte seulement sur les cabinets d’aisance
    1947 – Maurice Lapeyre, locataire du troisième étage, se plaint du mauvais tirage de la cheminée – La Police du Bâtiment constate que le haut de la cheminée a été démoli suite aux bombardements, le Service de reconstruction est donc seul compétent
    1948 – Le Service de désinfection a visité le logement Bellan que le locataire n’occupe presque jamais. Les pièces sont en bon état, la cuisine demande réparations – La Police du Bâtiment se rend sur les lieux et constate qu’il s’agit d’un défaut d’entretien qui ne met pas en cause la stabilité du bâtiment
    1948 (mai) – Berthe Burckel se plaint que la pluie pénétrait de tous côtés lors du dernier orage – Le maire répond que l’affaire est du ressort du M.R.U puisque les fissures sont dues aux bombardements – Nouvelle plainte en janvier 1949 – Le Syndicat des locataires de Strasbourg intervient à son tour
    1950 (avril) – Maurice Lapeyre, locataire du troisième étage, se plaint que le toit laisse passer l’eau – La Police du Bâtiment constate les faits
    1950 (juillet) – L’avocat de la propriétaire produit les factures de l’entrepreneur Di Pol qui a réparé le toit. De nouvelles réparations sont terminées en novembre 1950
  • 1960 – Mme Grunert, agissant pour la société SICOSAL, Société industrielle et commerciale de sous-produits d’abattoirs, informe la Police du Bâtiment qu’elle va installer un dépôt de boyaux salés dans un local de 88 mètres carrés – Plan – Le préfet délivre un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe.
  • 1978 (septembre) – Bernard Metz dépose une demande pour 1) modifier le rez-de-chaussée sur rue en posant une devanture et des portes en plein cintre, 2) rouvrir des fenêtres murées dans le pignon ouest, 2) démolir l’avance servant de magasin et d’atelier le long de la rue, 3) démolir les bâtiments arrière, 4) reconstruire une clôture, 5) construire à l’emplacement des bâtiments arrière démolis deux garages dont le toit servira de terrasse, 6) obtenir un droit de passage par un terrain qui appartient à la Ville
    1979 (octobre) La Division II informe la Division III (architecture) que l’option sur l’immeuble 9, rue Sainte-Hélène a été prorogée de trois mois qui arriveront à échéance le 31 décembre 1978. Bernard Metz envisage d’acheter le n° 9 qui appartient à la Ville
    1978 (décembre) Procès verbal de réunion de la Commission municipale pour la protection des sites, tenue le 8 décembre 1978. Ce projet consiste à réhabiliter des bâtiments vétustes dont une partie sera démolie et remplacée par deux garages. La nécessité de créer un accès à ces garages et à l’immeuble 32, rue du Vingt-deux-novembre suppose l’incorporation au domaine public du terrain municipal. Toutefois aucune décision n’est encore prise à ce sujet. La Commission n’a pas d’objection à formuler à l’encontre de la réalisation de ce projet.
    Plan cadastral de situation – Plan du projet
    1979 (mars) – La Division II estime qu’il faudrait incorporer les parcelle non bâties n° 57 et 58 de la section 59 pour éviter de les grever d’une servitude
  • 1979 (mai) – Bernard Metz (14, rue Centrale à Haguenau) dépose un dossier concernant la démolition partielle des bâtiments 9, rue Sainte-Hélène pour mettre en valeur le bâtiment principal à restaurer – Courrier qu’adresse au Trésorier payeur le Conservateur régional des monuments historiques qui a pris des engagement envers Bernard Metz, propriétaire d’un bâtiment non classé mais ressortissant au patrimoine
    1979 (juin) – Rapport de la Police du Bâtiment. La démolition envisagée serait partielle et concernerait deux parties différentes du n° 9. D’une part en avant du bâtiment sur rue une construction en rez de chaussée à usage de magasin, actuellement inexploitée, avec toiture en terrasse, d’autre part un bâtiment arrière en R + 1 + 2° étage, partie en pans de bois, partie en maçonnerie extrêmement vétuste. Il est possible que les étages supérieurs aient servi de logements auparavant mais ils sont désaffectés depuis longtemps. Avis favorable. Vu l’état actuel des lieux, la récupération de matériaux s’avére improbable.
    1979 (juin) – Bernard Metz dépose une demande de permis de construire concernant une vitrine et deux garages – La Police du Bâtiment constate que le dossier est incomplet
    1979 (juillet) – Le propriétaire annule sa demande
  • 1984 – Suite à l’incendie qui s’est déclaré le 20 avril dans un logement du premier étage, la commission de sécurité rédige son rapport sur la maroquinerie Gantzer. Elle relève que l’installation électrique est vétuste, que le plafond comporte de nombreuses fissures.
    1984 (juin) – Le Ministère de la culture inscrit les façades et les toitures du bâtiment sis 9, rue Sainte-Hélène (section 59, n° 56) qui appartient à la Ville de Strasbourg
  • 1985 (février) – L’ARIM (Association de restauration immobilière) présente une première proposition – Dossier illustré. Le bâtiment Renaissance au n° 9 est le seul élément à conserver. Les n° 5 et 7 ont déjà été démolis eu égard à leur vétusté. La projet a pour centre une placette devant le pignon Renaissance. La réhabilitation prévoit de démolir le rez-de-chaussée en forme de boutique qui masque en partie la façade à pans de bois et d’aménager à chaque étage un logement de 60 m². La partie arrière de l’aile qui ferme la petite cour sera démolie pour mettre en valeur la balustrade et l’escalier. Le bâtiment au fond de la parcelle pourra être prolongé (en ajoutant 10 m²) pour assurer la jonction entre la partie neuve et la partie ancienne. A l’emplacement des anciens n° 5 et 7, il y aurait une communication entre la cour des magasins Hertz rue du Vingt-deux-novembre et la placette. Les bâtiments démolis seraient reconstruits en suivant le tracé encore visible sur les murs voisins. Le rez-de-chaussée pourrait servir à un équipement de quartier, les étages comprendraient deux logements en duplex. Plans et dessins, photographies (en photocopie)
    1985 – Réhabilitation et construction de bâtiments 3, 5, 7 et 9, rue Sainte-Hélène. La Division II informe la Division III que l’Office des H.L.M. a renoncé à son option sur le n° 9 et que le maire a donné son accord pour que le CDAL-PACT élabore un projet
    1986 (mars) – La Conférence du permis de construire note que l’espace libre étant insuffisant à l’arrière, les bâtiments pourraient être adossés à ceux de la rue du Vingt-deux-novembre
    1986 (mai) – Une visite sur place avec l’architecte des Bâtiments de France a permis d’arriver à un accord de principe
  • 1988 – Le Conservateur régional des Monuments historiques répond au Maire qui l’a informé de son intention de faire restaurer la fresque sur le pignon. Le décor est compris dans l’inscription supplémentaire portant sur les façades et les toitures

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 243)

Rue Sainte-Hélène n° 9, dossier II (1986-1992)

La ville cède l’immeuble pour vingt années au Centre d’amélioration du logement (C.D.A.L., 2, rue Paul Reiss) pour qu’il réhabilite les bâtiments. Le projet qui fait l’objet d’une demande de permis de construire en septembre 1986 consiste à démolir certains bâtiments, modifier les façades et la distribution intérieure, agrandir le bâtiment arrière à la limite du terrain, sous la direction de l’atelier d’architectes Argans. Le bâtiment comprendra cinq appartements et un local commercial. Les parties à démolir sont 1) un petit bâtiment à simple rez-de-chaussée le long de la rue servant de magasin, 2) le bâtiment latéral à deux étages qui relie le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Le bâtiment sur rue et la galerie qui relie les bâtiments avant et arrière seront restaurés, le bâtiment arrière sera agrandi vers l’ouest. Le préfet accorde le permis de construire en février 1987. Les travaux commencent en mars 1987, les bâtiments sont occupés en mai 1988. La toiture n’est pas encore entièrement terminée en août 1990. Le dossier est classé en février 1992. Le local commercial est occupé par la maroquinerie Gantzer.
L’architecte et plasticien Michel Danner peint en 1991 des fresques murales avec l’agrément de l’architecte des Bâtiments de France, Les traces des anciennes ne peuvent pas être conservées à cause de leur support pulvérulent. Les encadrements en pierre de taille et les corbeaux portent des traces de couleur.

Sommaire
  • 1986 (avril) – Le C.D.A.L PACT qui a acquis l’immeuble de la Ville de Strasbourg demande au maire quelles sont ses intentions de financement. Notes au bas de la lettre, l’ANAH et la Ville apporteront leur concours.
  • 1986 (septembre) – Le CDAL (Centre d’amélioration du logement)-PACT (2, rue Paul Reiss, représenté par Arsène Haudy) dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments 9, rue Sainte-Hélène (section 59, parcelle 125/56) et en démolir certains : il s’agit de modifier les façades et la distribution intérieure, agrandir le bâtiment arrière à la limite du terrain. L’autorisation est de la compétence du préfet puisque les façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques. Le projet architectural est dû à l’atelier d’architectes Argans (L. Coste et J.P. Masquida, 95, rue Bœcklin à la Robertsau). Le crépi sera en teinte naturelle, les boiseries teintées dans la masse, les tuiles plates rouges. Surfaces hors œuvre brutes, 530,95, combles non aménageables 22,80, terrasses et balcons 23,40, Surfaces hors œuvre nettes 484,75 mètres carrés – Plan cadastral de situation – Plans de l’existant (rez-de-chaussée, 1° étage, 2° étage, 3° et 4° étages, façades), plans du projet (idem), septembre 1986. Le rez-de-chaussée comprendra un local commercial, deux pièces en duplex, le premier étage 2 pièces et des parties communes, le deuxième étage deux pièces en duplex, deux autres pièces et des parties communes, les troisième et quatrième étages quatre pièces en duplex, soit cinq appartements. Tableau des surfaces
    1986 (octobre) – La Police du Bâtiment demande des pièces supplémentaires – Notes d’instruction du dossier. Les parties à démolir sont 1) un petit bâtiment à simple rez-de-chaussée le long de la rue servant de magasin, 2) le bâtiment latéral à deux étages qui relie le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Le bâtiment sur rue et la galerie qui relie les bâtiments avant et arrière seront restaurés. Le bâtiment arrière sera agrandi vers l’ouest
    1986 (novembre) – Le C.D.A.L PACT et l’atelier d’architecture Argans (20, rude Contades à Schiltigheim) transmettent une description technique du projet (OPAH Grand rue) datée d’avril 1985
    1986 (décembre) – Le maire communique le dossier au directeur départemental de l’Equipement
    La Commission des sites ne formule aucune objection quant au projet lors de sa séance du 30 octobre 1986
    La conférence du permis de construire émet un avis favorable (4 décembre 1986)
    Notice de renseignements concernant la sécurité contre l’incendie pour les établissements recevant du public, maroquinerie Gantzer (19 novembre 1986) et prescriptions à observer (décembre 1986)
    Le directeur départemental du travail ne formule aucune observation particulière (décembre 1986)
    1987 (janvier) – L’architecte des bâtiments de France (Chantal Lavillaureix) émet un avis favorable, accompagné d’observations (dessin des pierres de tailles composant l’encadrement au rez-de-chaussée, relevé des fresques existantes, tuiles plates anciennes)
    1987 (janvier) – La Police du Bâtiment a reçu les plans rectifiés
    1987 (23 janvier) – Le maire énumère les conditions à respecter
    1987 (12 février) – Le préfet accorde le permis de construire
  • 1987 (février) – Le C.D.A.L PACT déclare l’ouverture du chantier auquel la Ville participe financièrement
    1987 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le permis de construire n’est pas affiché
    Le Service des incendies est intervenu en avril 1986 pour un mur mitoyen menaçant ruine en faisant évacuer le terrain de stationnement (le compte rendu mentionnait par erreur le 3 et non le 9, rue Sainte-Hélène)
    Suivi des travaux – Une partie de la couverture a été déposée, la fouille du bâtiment arrière est en cours (mars 1987). Les travaux continuent à l’intérieur du bâtiment (mai 1987). La réfection de la charpente est en cours (juillet 1987). On termine de poser la couverture, on poursuit les travaux intérieurs (septembre 1987). Les travaux intérieurs se poursuivent (février 1988). Les travaux se terminent, certains logements sont habités, le magasin occupé, on finit de poser les tuiles (mai 1988). Les travaux sont en suspens sans que les tuiles aient été scellées, la toiture inclinée à plus de 45° ne comporte pas de garde-neige (septembre 1988). Même situation (septembre 1988-août 1990), le terrain de stationnement a été clôturé. Les tuiles sont scellées, les travaux conformes aux plans (février 1992). Le dossier est classé
  • 1988 (juin) – Rapport de la Commission de sécurité sur la maroquinerie Gantzer
  • 1988 – Courrier du Maire au président du C.D.A.L. PACT concernant une aide au surcoût architectural dans plusieurs bâtiments que la Ville lui a cédés et qui retomberont dans le patrimoine de la Ville au bout de vingt ans.
  • 1989 – L’ ARIM (Association de restauration immobilière, 2, rue Paul Reiss) écrit au Maire sur le financement de la fresque à réaliser sur le pignon. Le prix avait été compris dans le surcoût architectural. Le projet n’ayant pas reçu l’agrément de l’architecte des Bâtiments de France, toutes les parties ont adopté un nouveau projet qui est cependant plus cher. Devis de Michel Danner (architecte et plasticien, 49, rue Saint-Erhard au Neudorf)
    1990 (avril) – Le Maire donne son accord
    Exposé technique de Michel Danner (artistes, Michel Danner, Hajanirina Rasata, crépissage par l’entreprise Klein de Schirrhoffen). La partie manquante de la fresque est recomposée d’après des documents d’époque. L’examen de près en octobre 1991 a mené à constater que le support pulvérulent ne permettait pas de conserver le motif d’origine. Les motifs restants et les traces de couleurs sont relevés, y compris sur les encadrements en pierre de taille et les corbeaux. « Les motifs ont été recréés en l’absence de toutes traces anciennes. ». Le chantier a été terminé fin décembre 1991 et l’échafaudage démonté début janvier 1992.
    Discussion du prix de la prestation (coût initial 197 521 francs, coût revalorisé 218 000 francs)

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants de l’immeuble voisin, la maison appartient au notaire André Kauffmann.
Fils de l’armurier Georges Kauffmann, André Kauffmann épouse en 1610 Marguerite von Thour, fille d’orfèvre

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 227, n° 82)
1610. Dom. 20. post Trin. 21. Oct. Andreas Kaufmann d. Notarius Jerg Kaufmann des blatners Sohn, margareta, Samuel von dur des goldarbeiters tochter. Eingesegnet Dienst. d. 30. octob. (i 118)

Jean Frédéric Kauffmann hypothèque le quart de la maison au profit du sénateur Daniel Steinbock

1655 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 303
Erschienen H. Johann Friderich Kauffmann der Schaffner Und Burger Zu Straßburg
in gegensein H Daniel Steinbockhs alten großen Rhats Verwanthens – schuldig seÿen 50. lb
in specie verhafftet sein solle ein Vierter theil Ihme Debitoris für ohnvertheilt gebührend ahne Zwoen behaußung. einer Vordern Vnd einer hindern, mit aller deren Zugehördt gelegen alhie in der Barbara Gaßen, neben der Tucher Zunfftstuben ein: und anderseit neben Jacob Bindern dem Küeffer hind. vff den Gerbergraben stoßend gelegen, welche gantze behaußung Zu Vor noch Verhafftet seind umb 50. lb der Samlung Zur tritten Regul, mehr umb 50. lb dem Stifft St. Marx

Les héritiers Kauffmann cèdent les trois quarts qui leur reviennent dans la maison à la femme du receveur Jean Frédéric Kauffmann, propriétaire du dernier quart

1655 (21. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 634
(Protocoll. fol. 88.) Erschienen der Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrt H M. Martinus Groß Pfarrherr deß Münsters alß Ehevogth Fr. Margarethæ Kauffmännin, Ferners der Ehrwürdig wohlgelehrt H M. Andreas Kauffmann Diaconus der Pfarr Kirch Zu St. Aurelien für sich selbsten, Vnd H Daniel Kauffmann der Silberarbeiter für sich selbsten, an einem,
So dann Fr. Anna Magdalena H Johann Friderich Kauffmanns deß Schaffners eheliche haußfrau, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogt wie auch H Carl Spielmanns Schaffners um Marggräffl. Hoff, H Johann Friderich Medlers Notarÿ, und H Johann Philipß Süeßen Philosoph. studiosi alß deroßelben hierzu erbettener nechster Verwanther, am andern theil (…) einen vffrechten, redlich. und ohnwiderrufflich. Tausch mit einander dahin getroffen,
Nemlich es hetten Sie die Kauffmännische treÿ Geschwisterde, Ihro Fr. Annæ Magdalenæ, tauschweiß eigenthümlich übergeben, die ienige treÿ vierte theil, so denenselben ahne der vätterlich. alhie in der hellengaßen einseit neben der Tucher Zunfftstuben, anderseit neben Jacob Bindern dem Küeffern, hind. uff den dolengraben stoßend gelegener Behaußung für ohnvertheilt zuständig, und obgedachtem H Johann Friderich Kauffmann ihrem Brudern, die übrige quart gehörig Zumahl. die gantze Behaußung umb 100 R. straßburg. wehr. iährlich vff Michaelis mit 4 R. wehr. zinnßbahr der Samblung Zur tritten Regul Vnd umb 100. R. wehr. iahrs vff Martino mit 5 R. wehr. zinnßbahr dem goß. gemeinen Allmosen Zu St. Marx verhafftet, sonsten aber ledig und eig. seÿe
Hingeg. so habe Sie Fr. Anna Magdalena ihnen denen treÿ Kauffmännischen Geschwisterd. tauschweiß eigenthümlich. überlaß. 750. R.

Jean Frédéric Kauffmann épouse en mars 1655 Anne Madeleine Suess, fille d’enseignant au Gymnase : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen Herrn Johann Friderich Kauffmann Adenlichen Schaffner Vndt Burgers alhier Zue Straßburg, Alß Bräuttigam ahn Einem, so dann der Ehren Vndt tugendreichen Jungfrawen Anna Magdalena Weÿland deß Ehrenvesten Vorgeachten Vndt Wohlgelehrten herrn M. Simon Süeßen Præcetoris Classici in allhießigem Gÿmnasio seel. hinderlaßenen Ehelichen dochter, alß der Hochzeiterin Am andern theil – So beschehen Vndt Verhandelt in deß heÿligen Römischen Reich freÿen Statt Straßburg, Donnerstag den dritten Meÿ In dem Jahr deß herrn Alß mann Zahlte 1655

Mariage, cathédrale (luth. f° 30)
1655. Zum 2. mahl H Johann Friderich Kauffmann der Adeliche Schaffner vnd burger allhier und Jungfr. Ana Magdalena weÿl. H Mag. Simonis Sueßen in dem alhiesigen Gymnasio præceptoris Glassici nachgelaßene eheliche Tochter. Dienst. 19. Jun. Spiegel, Münster, hhstub. (i 31)

Anne Madeleine Suess meurt en 1659 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison appelée à l’Oie (zur Gans) derrière Sainte-Barbe dans la rue de l’Enfer (Höllengass). La masse propre au veuf s’élève à 584 livres, celle des héritiers à 1 542 livres. L’actif de la communauté s’élève à 131 livres, le passif à 349 livres

1659 (15. 9.bris), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 27) n° 30
Inventarium und Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt die Ehren : vndt tugendtreiche fraw Anna Magdalena Süeßin, deß Ehrenvest undt fürgeachten herrn Johann Friderich Kauffmanns Adellichen Schaffners undt Burgers alhie Zu Straßburg eheliche haußfrau nunmehr seel. welche Freÿtags den 16.ten 7.bris Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nach ihrem aus dießer weltt tödlichen hinscheÿden hind. ihro verlaßen, welche durch nechst ehren ernanndten Iren hind.pliebenen herrn Wittwer vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren des Ehrenhafften vnd Kunstreichen herrn Sigmundt Diethrichs, Barbierers vndt wundtartzts Burgers alhie, als Johann Friderichs vndt Danielis, beÿde gebrüeder Vnd der ietz abgeleibten Frn seel. mit obernanntem Ihrem hinderpliebenem H. Wittwer ehelich erzeugter Söhnlein vndt sowohl ab intestato als auch per Testamentum nominirt und Instituirter Erben geschwornen Vogts, mit beÿstand der Ehrenvesten vnd wohlgelehrten auch Ehrenhafften herrn Johann Friderich Medler Notarÿ Publicy vnd Burgers alhier wie auch herrn Johann Valentin Süeßen Knöpffmachers vndt M. Johannis Philippi Süeßen, Theologiæ studiosi der ietz abgeleibten frawen seel. Schwagers vnd Bruders – So beschehen auff Dienstag den 15.t 9.bris A° 1659.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg Inn der Hellengaßen gelegener behaußung, so auch Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt.
Im Vordern Stockh. Auff dem obern casten, Inn der Magdt Kammer, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn d. Obern Stuben, Inn d. Stub Cammer, Im darinn Obern theil, Vor der Obern Stuben, Auff dem Obern Gang, Inn der Wohnstuben, Inn der Wohnstub Cammer, Im mittlern haußöhrn, Auff dem mittlern Gang, Inn d. Untersten Stuben, Inn d. Untersten Kuchen, Im Speiß Cämmerl.
Im Hind.nstockh, Auff d. Obern bühnen, In d. Cammer mit alttem Lit. C, Inn d. Hindern Stuben, Im Hoff, Im Keller
Wÿdem, So Fr. Anna Salome Mappußin, der ietz abgeleibten frau seel. Stieffmutter, noch ad dies vitæ wÿdembsweiß Zugenießen hatt. Wie in sein über weÿl. H. M. Simeon Süeßen, geweßenen Præceptoris Classicj vndt Burgers alhie d. ietzt abgeleibten frau Vatters seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventario zu befind.
Eigenthumb vndt Beßerung ane Heüßern (W.) Item ein vierdterheil vor vngetheilt, von vndt ane hauß hoffstatt, vndt zweÿen höfflin sampt einem hinderhauß, auch allen andern Ihren gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. genandt Zur Gannß hinder St. Barbaren, in der Höllengaßen, 1. s. neben der Thucher Zunfft, 2. s. neben Jacob Bind.en dem Küeffer ehevögtlicher weiß, stoßt hind. vff den duhlen graben. Dauon Von der gantzen behaußung gehen Jahrs 2 lb 10 ß d Zinnß Straßb. wehr. dem Closter Zu St. Marx, Jahrs vff Martini, seindt in hauptguet abzulößen mit 52. lb. 10. ß d. Item 2. lb 2 ß d Zinnß berührter Wehrung der Samblung Zur dritten regul in Straßb. auff Martini seind in haupt guet ablößig mit 50. lb, Sonsten freÿ ledig undt eigen, über dieße beschwerden angeschlagen vmb 300. lb. thut die daran hiehero gehörig quart 75. lb.
Darüber sagt j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel datirt den 8.t Februarÿ A° 1617. mit altem N° 10. signirt und darbeÿ gelaßen. Darbeÿ noch j. altter Perg. Kauff: wie auch ein hütten brieff
Item dreÿ Vierdte theil vor vngetheilt von vndt ane hauß, hoffstatt, vndt zweÿen höfflin sampt j. hind.hauß, auch allen andern Ihren gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. genandt Zur Gannß hinder St. Barbaren, Inn d. Hellengaßen, 1. s. neben d. Thucher Zunfftstuben, 2. s. neben Jacob Bind.n dem Küeffer ehevögtlicher weiß, stoßt hind. vff den duhlen graben. Dauon Von d. gantzen behaußung gehen Jahrs 2 lb 10 ß d Zinnß Straßb. wehr. dem Closter Zu St. Marx, Jährlich vff Martini, seindt in hauptguet abzulößen mit 100. R ermelter wehrung. Item 4 lb. d Zinnß berührter Wehrung d. Samblung Zur dritten Regul in Straßburg Jährlich. vff Martini seindt ebenmeßig in haupt guet abzulößen 100. R, berüehrter w., sonsten freÿ ledig v. eigen, angeschlagen 300 lb. thun die daran hiehero gehörige ¾.te theil 225. lb.
Über die gantze behaußung besagen die hieuornen fol. 60. beÿ deß H. Wittwers unverändten Nahrung beschriebene briefflche documenta.
Welcher gestalt aber dieße ¾.te theil von daß Herren Wittwers geschwüsterd. vmb 750. R. Pfenningthurns Capital ertauscht word. darüber sagt j. t. Perg. Tauschbr. mit der St. Straßb. anhangendem Contract Insigel deßen dat. den 21.t 9.bris A° 1655.
(W.) Item hauß, hoffstatt vnd höfflin, sampt einem hind.häußlin vnd bronnen gelegen alhie in der Statt Straßburg in d. Kalbs gaßen (…)
Ergäntzung der Erben unverändert Gueths. Auß dem Special Theilregister, waß die ietz verstorbenen frau seel. von weÿl. H. M. Simeon Süeßen gewesenen Præceptore Classico Ihren lieben vatter seel. ererbt
Deß H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 114, Sa. Viehs 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Guldener Ring 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 167, Sa. Gülten 70, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane häußern 175, Sa. liegende güther 4, Sa. Schulden 58, Summa summarum 659 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 584 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 126, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 111, Sa. Guldener Ring 30, Sa. Baarschafft 45, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 745, Sa. vndt beßerung ane einer Behaußung 225, Sa. liegende güther (-), Sa. Schulden 19, Sa. Ergäntzung 288, Summa summarum 1592 lb – Schuld, per se, Nach deren Abzug 1542 lb
Die theilbahre Verlaßenschafft anlangend, Sa. Haußraths 24, Sa. Früchten 7, Sa. Silber geschirrs 13, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Schulden 84, Summa summarum 131 lb – Schulden 349, Übertreffen also die Schulden aus dem Erbe zubezahlend die theilbahre Verlaßenschafft vmb 217 – Conclusio finalis Inventarÿ 1910 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) Donnerstag den dritten Meÿ In dem Jahr deß herrn Alß mann Zahlte 1655
Copia der Verstorbenen Frawen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi – Im Jahr 1657 (…) auff Freÿtag den 4. Monathstag Septembris Zwischen eilff vnd Zwöff Uhren mittags Zeit (…) Persönlich erschienen die Ehren Vnd Viel tugendsame Fraw Maria Magdalena Kauffmännin gebohrne Süeßin des Ehrengeachten H. Johann Friderich Kauffmanns Adelich Schaffners vndt burgers Zu Straßburg haußfrau Zwar Zugenstandener Kranckheit halten sehr Vbel auff iedoch gutter richtiger Sinnen Vndt Vernunfft (…) Ich Johannes Christophorus Winter Von Wormbs gebürtig V. burger Zu Straßburg (…) offener geschworner Notarius

Jean Frédéric Kauffmann se remarie en 1661 avec Anne Pfaff, fille d’un boulanger de Bâle. On peut supposer que le mariage est célébré à la Robertsau parce que la fiancée est réformée
Proclamation, cathédrale (luth. f° 4, n° VI) 1661. Zum 2. mahl hr Johann Friderich Kauffmann der Schaffner und burger alhier, undt Jfr. Anna, Weiland Caspar Pfaffen geweßenen Weißbecken und burgers Zu Basel hinderlaßene Tochter, Montag den 11.t Martÿ Ruprechtsau (i 5 – pas enregistré à la Robertsau)

Anne Pfaff devient bourgeoise dix ans plus tard
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 390
Anna Pfaffin, Von Baßel, empfangt daß burger Recht Von ihrem Ehemann H. Joh: Friderich Kauffmann Schaffnern und burger, alhie umb 8. Gold. R. so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden den 6. 8.bris. 1671.

Inventaire des biens de locataires, le marchand de drap François Kuhff et Marie Marthane Lienhard, dressé pour cause de dettes
1667 (12.7.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 39) n° 17
Inventarium und Beschreibung aller Haab Und Nahrung, so Frantz Khuff, Weÿßleinwath Händlern vndt Mariæ Marthanæ Lienhardtin, beeden Eheleuthen vndt Burgern alhie Zuständig, welche durch Sie Fr. Maria Marthana mitt hülff vnd Beÿstand Hannß Georg Engelhardts Schuemachers vndt Burgers alhier, Ihres geschwornen vogts vndt Schwagers, wie auch H Johann Daniel Cobars* Notarÿ Publici Cæsaris vnd Schirms Verwanthen alhie – So beschehen auff Freÿtag den 12. Julÿ A° 1667.

In Einer Inn der Statt Straßb. in der Hellengaßen gelegener Behaußung, so H Johann Friderich Kauffmanns Adelich. Schaffners Und Burgers alhie Söhnlin gehörig, beede Eheleuth aber lehnungs weÿß bewohnen, Ist befunden Worden wie volgt
Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Vor dießer Cammer, Inn der Obern Stuben, Inn dießer Stubkammer, Inn der hindern Stuben, Auff dem andern gang, Inn der Vordern Mittlern Stuben, Inn der Stubkammer, Im Obern haußöhren, Im Keller, Im gaden
Der frauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 11, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. Ergäntzung 220, Summa summarum 261 lb
Die theilbahre Nahrung, Sa. Haußraths 62, Sa. Wahren 24, Sa. Schulden 6, Summa summarum 93 ln – Schulden 450 lb, Übertreffen also die theilbare Passiva die theilbahre Nahrung vmb 357 lb
Eheberedungs Copeÿ – daß in vnserer Cancelleÿ Contractstuben persönlich erschienen seindt Frantz Kuoff der Weißleinwand händler burg. Zur Straßburg alß hochzeiter mit assistentz Henrich Küeffern deß specereÿhändlers seines eheleiblich. Vatters und herren Lorentz Ahlenschlagers deß handelßmanns seines noch ohnentledigten Curatoris an einem, So dann Jungfr. Maria Martha, weÿl. hannß Henrich Lienhardts des silberarbeiters nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand H Friderich Öhlingers deß Silberarbeiters ihres Vogts, Isaac Lienhardts ihres Vatters bruders und Daniel Lienhardts deß Käß Krähmers ihres Vettern, alle Burgere Zu Straßburg am andern theil – den 16. Junÿ 1664
Wÿdembs Verfangenschaft, Wie in dem über weÿl. H Samuel Ölingers, geweßenen Silberarbeithers vndt burgers alhier d. frawen vatters seel. verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario fol.. 72 zubefinden

Jean Frédéric Kauffmann vend son quart de maison à ses enfants issus d’Anne Madeleine Suess, au nom desquels leur tuteur le barbier Sigismond Dietrich. En marge, quittance remise au propriétaire ultérieur Jean Daniel Rohr

1669 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 675
Erschienen H Johann Friderich Kauffmann, Schaffner
in gegensein H Sigmund Dietrichs deß Barbierers alß Vogts ermelts H Kauffmanns mit weÿl. Fr. Annæ Magdalenæ Süeßin nunmehr seel. ehelich. erzeugter Kind. mit assistentz H Johann Friderich Medlers Not: wie auch H. M. Johann Philippß Süeßen Præceptoris sextæ Classis und Johann Valentin Süeß. deß Knöpffmachers alß der Kind. nahen Verwanth
einen vierten theil, Vnd ahne denen übrig. treÿ vierten theilen einen sechsten theil, ahne hauß, hoffstätten, Zweÿen höfflin und einen hinderhauß, auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie hind. St. Barbara in der höllengaßen, einseit neben der ducher Zunfftstuben, anderseit neben Agatha Gambßen, hind. vff einen duhlengraben stoßend gelegen, Vnd Zur Gannß genannt, Ahne welch. Behaußung alles übrige denen kauffend. Kindern gehörig, Zumahl. die gantze Behaußung umb 100. R straßb. wehr. denen allmosen Zu St. Marx Vnd 100. R. wegen der Samlung Zur tritten Regul verhafftet – umb 100. lib

Son fils Jean Frédéric Kauffmann, assisté de son beau père Etienne Gretzinger, hypothèque la maison au profit de la veuve du passementier Jean Jacques Bæhr

1679 (6. 8.br:), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 731
ut supra [Johann Friderich Kauffmann der Knöpffmacher, mit beÿstandt herrn Stephan Gretzingers auch Knöpffmachers seines Schwähervatters]
in gegensein Catharinæ, Weÿl. Hannß Jacob Bähren des Posomentirers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, mit beÿstand Andres Georg Holtzbergers des Posomentirers – schuldig seÿe 669. R.
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier in der Höllengaß einseit neben – anderseit neben der Tucher Zunfftstub hinden uff den gemeinen thuolgraben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Daniel Rohren Not. publ. als Nunmahligen proprietarÿ hierinn bemelten ahn der Höllen Gaß beÿ d. Tucherstub zunfft liegend. Haußes (quittung) Act. d. 16.ten octobris1714

Le boutonnier Jean Frédéric Kauffmann vend 665 livres la maison autrefois appelée à l’Oie au chapelier Jean Jacques Weyel et à sa femme Marie Madeleine Frœlich

1691 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 483
H. Johann Friderich Kauffmann, der Knöpffmacher
hatt in gegensein H. hans Jacob Weÿel deß huthstaffierers und Mariæ Magdalenæ gebohrner Frölichin
Zweÿ haüßer mit Zweÿen höfflein, und deren hoffstätten, auch allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten, allhier in der höllen gaßen, einseit neben der Tucher Zunfft stuben, anderseit neben einer behaußung, so vor diesem das würths hauß zum hahnen gewesen, hinten auff den gemeinen duhlgraben, /:vor alters Zu der Ganß genandt:/ welche behaußung umb 669 R (verhafftet) – geschehen umb 330 pfund

Fils du tailleur strasbourgeois Jean Pierre Weyel, le chapelier Jean Jacques Weyel devient bourgeois en 1689 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1042
Johann Jacob Weÿel, der Huthstaffierer Von Straßburg gebürtig, Weÿl. Joh: Peter Weÿels geweßenen schneiders und burgers allhier ehel: sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich p. 6. gold. R. und 16. ß welche Er bereits auf dem Pfenningthurn erlegt, wird beÿ E. E. Zunfft der Spiegler dienen. Jur. en. 16. Martÿ 1689.

Marie Madeleine Frœlich native de Landau devient bourgeoise en mars 1690 par son mari Jean Jacques Weyel
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 567
Maria Magdalena Frölichin von Landaw weÿl. Hannß Thomæ Frölichs des geweßenen Marschall Vnd säcklers daselbst hinterl. tochter, empfangt das burgerrecht Von H: Joh: Jacob Weÿel dem Huthstaffirer Ihrem Ehemann p. 2. goldR. 16. ß. so sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, Vnd ist willens Zu E: E: Zunfft Zum Spiegel Zu dienen. Jur: d 9. Martÿ 1690

Jean Jacques Weyel loue la maison au tailleur Jean Funck

1694 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 82-v
H. Johann Jacob Weÿel, der Handelßmann
hatt in gegensein H. Johannis Funcken, deß Schneiders und E. E. Großen Raths alt. beÿsitzers
entlehnt, Seine an der Höllengaß gelegene behaußung einseit neb. d. tucherstub, and. neben d. alt. hannen würthin, hinden auff ein gemeinen dolen, stoßend, auff Sechs Jahr lang, von Annunc. Mariæ dieß jahrs anzurechnen, und sich endend auff gleiche Zeit A° 1700 umb einen jährlich. Zinß nemblich 15 pfund

Jean Jacques Weyel, alors marchand à Landau, et Marie Madeleine Frœlich vendent la maison 800 livres au notaire Jean Daniel Rohr

1696 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 375-v
(Prot. fol. 45.) Erschienen H. Johann Jacob Weÿel, der Handelßmann von Landau, für sich und im Nahmen Mariæ Magdalenæ Frölichin seiner ehelich. haußfrauen
hatt in gegensein H. Johann Daniel Rohren, Notarÿ Publicj
Zweÿ häußer mit Zweÿen höfflein, und deren hoffstätten, auch allen deren Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier in der Höllen gaßen, einseit neben der tucher Zunfftstub, anderseit neb. einer behaußung so vorderisten das würthshauß zum Haanen gewesen, hinden auff den gemeinen duhlgraben stoßend, und von alters Zur Ganß genandt, welche behaußung umb 669 gulden (verhafftet), geschehen umb 465 pfund

Jean Daniel Rohr est autorisé à régler la moitié des droits de mutation en capitaux placés à la Tour aux deniers

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 194) Sambstags den 15. 7.bris – Herr Johann Daniel Rohr, per Saltzmann prod. pfundzollschein à 13. lb 6. ß 8. d, bitt und.th, die helffte davon An pfundth. Capital abschreiben Zu laßen gn. Zu erlauben. Erk. Willfahrt

Jean Daniel Rohr hypothèque la maison au profit de Susanne Schneider

1697 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 215
H. Daniel Rohr, Notarius Publicus
hatt in gegensein Jfr. Susannæ Schneiderin mit beÿstand H. M. Johann Michael Rebhans E. E. Großen Rath alten beÿsitzers Ihres Curatoris – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, zweÿ haüßer und zweÿen höfflein und deren hoffstätten, auch allen deren gebaüen, rechten und Zugehördt., allhier in der höllengaßen, einseit neben der Tucher zunfft stub, anderseit neben einer behaußung so vor dießem d. würthhauß zum hahnen gewesen, hind. auff ein gemein duhlgraben stoßend Vnd von alters her Zur Ganß genandt

Jean Daniel Rohr hypothèque la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1699 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 663-v
H. Daniel Rohr Notarius Publicus
hatt in gegensein /:tit:/ Hn Johann Jacob Richshoffers, XV.ners alß Pflegers Und H. Stephan Cornelÿ Saltzmanns Not. Publ. alß Schaffners des großen gemeinen Allmosens zu St Marx – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Zweÿ Haußer mit Zweÿen Höfflein, Vnd deren Hoffstätten, auch allen deren Gebaüen, rechten Und Zugehördten, allhier in der Höllengaßen, einseit neben der Tucher Zunnft Stub anderseit neben einer behausung so Vor dießem das Würths hauß zum Haanen gewesen, hinden auff den gemeienen duhlgraben stoßend gelegen, Und von alters zur Ganß genandt

Les experts estiment la maison 650 livres lors de l’inventaire dressé en 1716 après la mort de Barbe Œsinger et 750 livres lors de l’inventaire dressé en 1725 après la mort de Jean Daniel Rohr.
Les héritiers de Jean Daniel Rohr vendent la maison sur le pied de 1 000 livres à Marie Marthe Bœhm dite Hellbeck, veuve du charpentier et préposé au Pont du Rhin Jean Nicolas Langheinrich

1726 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 265
weÿl. H. Daniel Rohr gewesten Notarÿ Publici seel. hinterbliebene leibliche Mutter und hæres universalis ab intestato Fr. Dorothea geb. Hammererin auch weÿl. Johann David Schurer, Rothgerbers Lederbereithers wittib+ mit beÿstand dero Curatoris Johann Christmann Röderer auch Rothgerbers und Lederbereithers, Ferner weÿl. Fr. Barbara geb. Oeßingerin obbemeldten H. Not. Rohren seel. Ehefrauen so längst seelig hinterlassenen geschwistrige und geschwister Kinder als dero hæredes testamentarÿ und zugleich auch ab intestato nahmens S.T. H. Johann Friedrich Oeßinger J. Ctus und E. E. kleinen Raths Referendarius, sowohl für sich selbst als auch im nahmen H. M Johann Jacob Oeßinger, evangelischen Pfarrers zu Obenheim seines bruders, und Fr. Catharinæ Margarethæ Wagnerin geb. Oeßingerin, H. M. Herrmann Wagner Evangelischen Pfarrers zu Lützelstein Ehefrauen, Item weÿl. Fr. Apolloniæ geb. Oeßingerin, H. M. Johann Friedrich Oelinger Evangelischen Pfarrers zu St Willhelm verstorbenen Ehefrau seel. hinterlassenen Tochter Sohnsfrau und Söhnen nahmens Fr. Catharina Margaretha geb. Oelingerin, H. Martin Bier handelsmanns Ehefrau, Item Fr. Anna Rosina geb. Schwindratzheimin weÿl. H. Joh. Friedrich Oelinger gewesten Notarÿ Publici wittib und H Johann Kürßner handelsmanns Ehefrau, als einige Erbin ihres mit erstbenannten ihrem erstern Ehemann erzeugt und nach des vatters todt verstorbenen einigen Kindts weÿl. Maria Barbara Oelingerin, weither H. Johann Daniel Oelinger Lieutenant beÿ dem Löbl. Elsaßischen Regiment, so dann H. Johann Jacob Oelinger Not. Publ. alle dieße vier zu einem sechsten Stammtheil, so dann H. Johann Adam Oelinger Not: Publ: auch zu einem völligen Stammtheil
in gegensein Fr. Mariæ Marthæ geb. Böhmin genannt Hellbeckin weÿl. Joh. Nicolaus Langheinrich, geweßenen Zimmermann und Bruckmeisters ahm Rhein wittib mit beÿstand ihres vettern Johann Michael Emmerich zinngießers, maßen sie ohnbevögtigt
17/18 theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höfflein und dero hoffstätten auch übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, welche behausung ahne der höllengaß, einseit neben der Tucher Zunfft Stueb anderseit neben Daniel Rinck dem Kieffer vornen gegen dem Saiffen gäßel gelegen und zur Endten genannt wird – der Schurerischen wittib zu 12/18, jedem vorbenahmster noch lebender vier Oeßingerischen geschwister zu 1/18, denen Oelingerischen Erbs: interessenten ins gesamt auch zu 1/18 und endlich weÿl. H. Johann Daniel Oeßinger gew. Jurium practici zu Reichenweÿer hinterlassenen zweÿ Söhnen H. David Oeßinger dem handelsmann zu Münster in St Gregorÿ thal und Johann Daniel Oeßinger ebenfalls zu 1/18 theil – auff den fueß von 1000 lb

Originaire de Spanberg (Sparenberg) près de Zwickau en Saxe, le charpentier Jean Nicolas Langheinrich devient bourgeois en 1713
1713, 3° Livre de bourgeoisie p. 1290
Niclauß Langheinrich d. Zimmermann Von Spanberg auß Sachßen, Weÿl. Joh: Caspar Langheinrich gew. Leinenwebers daselbst ehel. sohn erkaufft das burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß, Wird beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen. Jur. d. 20. Xbr. 1713.

Jean Nicolas Langheinrich est nommé préposé au Pont du Rhin pour remplacer Jacques Schuler qui vient d’être promu chef de chantier. Le pont qu’emprunte souvent l’armée royale exige en effet des réparations. Le choix se porte sur Jean Nicolas Langheinrich qui a brillamment passé son chef d’œuvre et peut accepter cette fonction puisqu’il n’a pas encore beaucoup de clients
1714, Directeurs fonciers (VII 1386)

(f° 6-v) Dienstags den 16. Januarÿ 1714. Meister Nicolaus Langheinrich, der Zimmermann, würd zu einem Rheinbrucken meister erwöhlt.
Ego proponire, es seÿe mir Von gewißenhafften Leüthen berichtet worden, daß auff der Statt Zimmer: hoff, weilen der newerwöhlte Werckmeister Jacob Schuhler, in ansehung Er von der Rheinbrucken als Bruckmeister, in deme die Rheinbrucken diese campagne durch Von der Königl. armée beständig starck gebraucht worden seÿe, nicht wohl hinweg gethan werden können, durch deßen abwesenheit große unordnungen eingerißen, in deme keiner der anderen parirte, auch niemand, der solches Zuthun genugsam Verstünde, darzu bestellt seÿe, derowegen hochstnöthig, daß Jacob Schuhlern befohlen würde, daß Er den Ihme Von MGHh. conferirte Werckmeister dienst Versehen und Zu solchem ende die Wohnung in der Statt Zimmerhoff beziehen solte, damit aber solches werckstellig gemacht werden könte müßte Zuvorderist ein anderer an deßen stelle zu einem Rheinbrucken meister erkosen Werden, es fände sich ein junger Meister Zimmer handwerckhs nahmens Nicolaus Langheinrich, Welcher, des herrn Statt Lohners bericht nach, eine gute Zeitlang auff der Statt Zimmer hoff gearbeitet und die Von dem Verstorbenen Werckmeister empfangene instructiones wohl gefaßt, also daß Er nicht allein einen guten Riß machen Könte, sondern auch daß Er sein Handwerck wohl verstünde, durch sein rühmlich Verfertigtes Meisterstück erwiesen Hätte, der in betrachtung Er annoch Wenig Kunden hätte, sich Zu ernehrung dießes dienstes Verstehen würde, stelle derowegen Zu MGHh: Sie demselben solchen conferiren wolten.
Erk. Würdt Meister Niclaus Langheinrich Zu einem Rheinbrucken meister angenommen, Welcher am Montag den 22. Januarÿ darauff das juramentum Vor Herren Räht und Ein und Zwantzig abgelegt hatt.

Jean Nicolas Langheinrich épouse en 1714 Marie Marthe Hellbeck dite Bœhm, fille de pelletier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – weÿl. dem Ehrenhafft: und Achtbahre, herrn Johann Niclaus Langheinrich, dem Ledigen Zimmermann und der Statt Straßburg Geschwornenn Bruckmeistern, auch burgern allhier, alß dem bräuttigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Martha Helbeckin Genand Böhmin, Weÿland deß Ehrenvesten herrn Matthæi Helbecks genand Böhm Gewesenen Raw Wahrhändlers und burgers allhier hinterlaßene Ehelich erzeugter Tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – den 16. Martÿ 1714, [unterzeichnet] Niclaus lang heinrich Alß hochzeiter, Maria Martha Böhmin, Sebastian Goldtbach, Nots:

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9-v)
1714. Festi Paschalis et dom. Quasimodo geniti proclamati sunt H. Niclauß Langheinrich der Bruckmeister und Burger, gebürtig Von Sparenberg beÿ Zwickaw, weÿl. Johann Caspar Langheinrich gewesenen Leinenwebers und Burgers Zu Sparenberg nachgelaßener Ehel. Sohn, Und Jfr Anna Mrartha, weÿl. H. Matthäus Hellbeck genandt Böhm gewesenen Rauch waarhändlers nachgelaßene Ehel. Tochter. [unterzeichnet] Niclaus langheinrich alß Zeiter Maria Martha Böhmin alß hochzeiterin (i 13)

Jean Nicolas Langheinrich et Marie Marthe Hellbeck dite Bœhm font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison dite Bruckhoff proche le péage du Rhin
1716 (9. Xbr), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 18 (18)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güetere, so der Ehrsam: und achtbahre H. Niclaus Langheinrich Zimmermann und derzeit Bruckmeister, Und die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Maria Martha gebohrne Hellbeckin genant Böhmin, beede Eheleuthe v. burgere allhier zu Straßb. einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, Und sich deren Jeedes nach anzeig Ihres mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert Vorbehalt. hat – Act. in der Königl. Statt Straßb. Mittwochs d. 9. Xbr. 1716.

In einer allhier Vor der Statt Straßburg nechst dem Rhein Zoll gelegenen vnd deroselben eÿgenthümlich zuständigen behaußung der Bruckhoff genant hat sich folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung betr. Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 200, Summa summarum 262 lb – Adde sein an den haussteuren gebührige helffte 62 lb – Des Manns Völligen Nahrung 324 lb
der Ehefr. Vermögen betr. Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ringe 13, Sa. baarschafft 75, Summa summarum 138 lb – Dazu gelegt Ihre haussteuren gehörige helffte 62 lb – Der Fr. Völlige Nahrung 200 lb

Les préposés accordent à Jean Nicolas Langheinrich un chariot pour se rendre à l’église par temps de pluie et les renvoient aux Trois de la Tour aux deniers pour l’augmentation de salaire
1719, Directeurs fonciers (VII 1388)
(f° 155-v) Mittwochs den 8. Marty 1719. Mr Niclaus Langheinrich wegen vermehrung seines Salarÿ
Herr Stättmeister Ludwig Heinrich Von Müllenheim proponirte, daß Meister Niclaus Langheinrich der Rhein Bruckmeister ein mehrers Salarium Verlangt, wann Er sich in Ruh begeben vnd von der Werckmeister stelle abstehen solle, maßen Ihme, wegen der ermanglenden Augenschein, ein großes künfftighin entgehen würde, ingleichem, daß Ihme möchte Vergönt werden, beÿ anhaltendem regenwetter sich eines Karches vmb in die Kirche allhier Zukommen, auf Gemeiner Statt Kosten bedienen dörffe. Erk. Wird Ihme mit dem Verlangten Karch willfahrt, das übrige aber wird des herren dreÿen Committirt Und solle durch dieselbe regulirt werden.

Jean Nicolas Langheinrich meurt en février 1726 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé en septembre dans la maison rue Sainte-Hélène que la veuve a acquise en juin. La masse propre à la veuve est de 215 livres, celle des héritiers de 247 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 780 livres, le passif à 606 livres.

1726 (24.7.br), Me Lobstein (Jean, 31 Not 17) n° 368
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Niclaus Langheinrich, der geweßene Bruck Meister und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Montag den 11.sten Februarÿ dießes Lauffenden 1726.sten Jahrs dießes Zeitlich in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Michael Osterrieths Zimmermanns und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Reinhards, Johann Daniels, Mariæ Salome und Johann Philipps der Langheinrich, des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Vier Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilern Verlaßener Erben, inventirt durch die Vil Ehren und tugendsame Frau Mariam Martham Langheinrichin gebohrne Böhmin, die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorgeacn herrn Johann Michael Emmerich, Zinngießers und burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 24. Septembris Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Höllengaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörig. behaußung befunden Worden wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In dem hindern Stüblein, Auf dem Gang, In der Wohnstub, In dero Stub Cammer, In der Kuchen, In der Bauch Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Ein Vorder: und ein Hinderhauß sambt zweÿen höfflein und dero hoffstätten auch übrigen derselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörd, Rechten und gerechtigkeitengelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Höllengaß, eins. neben der Tucher Zunfft Stub, anders. neben Daniel Rincken dem Kieffer, Vornen gegen dem Seÿffengäßel über und Hinden auf einen duhlen graben stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und in Weÿl. Hn Daniel Rohren, Notarÿ publicj und berühmbten Practicj auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft Inventario de Anno 1725. den 17. 7.t angeschlagen, dabeÿ es auch dißorths gelaßen worden, pro 750. lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Ins. verwahret, de dato 13.t Junii et 19.ten Julÿ Anno 1726. mit N° 1 signirt.
Ergäntzung der Frau Wittib ermanglenden ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1716. durch H Notarium Johann Jacob Ölinger auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 13, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. goldener Ring 3, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (141, Abgang 1, Detrahendo) 140, Summa summarum 215 lb
der Erben Ohnverändert Nahrung, Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Ergäntzung (279, Abgang 1, Verbleibt) 278, Summa summarum 297 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 247 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 83, Sa. Wein und Lährer Vaß 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 17, Sa. baarschafft 60, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 800, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 750, Sa. Schuld 10, Summa summarum 1780 – Schulden 606, Detrahendo 1174 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall Tax nach 1637 lb
Copia Testamenti – Im Jahr 1723 (…) auf Sonntag den 10. Monatstag Februarÿ morgens Zwischen Acht und Neun Uhren in einer außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Metzgerthor gelegenen gemeiner Statt eigenthümlich gehörigen behausung, deren hindern Obern Stüblein mit den Fenstern in den Garten außsehend (…) erschienen der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Niclaus Langheinrich, der bruck Meister und beneben Ihme die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Margaretha Langheinrichin gebohrne Böhmin beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg, so Viel den Mann betrifft Krancken und schwahcen Leibes auf einem bette liegend, Sie die Frau aber gesunden gehend undt stehenden Leibes – Johannes Lobstein, Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) den 16. Martÿ 1714

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 3 200 florins
1726, cote VII 1176 – Livres de la Taille f° 86-v
Zimmerleuth F. N° 4010 – Weÿl. Niclaus Langheinrich geweßenen bruckmeisters und burgers Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. fin. Inv: ist fol. 89, 1637 lb 11 ß 10 d, die machen 3200 R. Verstallte nur 2800 R. also zu Wenig 400. R.
Warvon der Nachtrag gerechnet worden auff sechs Jahr in duplo macht à 1 lb 2 ß, 7 lb 4 ß
Und auff vier Jahr in simplo à 12 ß, 2 lb 8 ß
Extat des Stallgeltt pro 1726. mit 5 lb 11 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung 2 lb 2 ß 6 d, Summa 17 lb 7 ß 6 d
Auff eingebrachte erhebliche motiven haben die herren dreÿ an dem Nachtrag in Zweÿ mahlen nachgelaßen 6 lb, restirt 11 lb 7 ß 6 d
dt. 30.t Octobris 1726.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Michel Emmerich à épouser sa parente Marie Marthe Hellbeck dite Bœhm veuve de Jean Nicolas Langheinrich. L’assemblée ecclésiastique donne son accord. Le préteur royal expose en cinq points les raisons d’accorder la dispense
1728, Conseillers et XXI (1 R 211)
H Joh: Michel Emmerich kombt pro Dispensatione in Ehe: Sachen. 308. Erhalt Dispensatione sich in gradu prohibito Zu Verheürathen. 313.
(p. 308) Montag d. 13.ten 7.bris 1728. – Lt. Mosseder nomine gegenwärtigen H Johann Michel Emmerichs E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen beÿsitzers, producirt unterthäniges Memoriale und demüthiges bitten, pro Gratiose Dispensatione in Ehe: Sachen handelt innhalts. Ist Erkandt, soll das Productum Einem Löbl. Kirchen Conuent allhier, umb ein unvorgreiffliches gutachten über dessen inhalt abzufaßen, und schrifftlich ad Protocollum zu überschicken communicirt, und Wann solches geschehen, fernerer Bescheid ertheilt werden.
Deputati H. Rth. Eckart und R. Rth Pfeffinger

(p. 313) Sambstag d. 18.ten 7.bris. – Ego der XIII Secretarius berichtete, daß Zufolg Mghh. Erkantnus von iüngst Verschienenen Mittwoch ein Ehrwürdiges Kirchen Conuent allhier ein unvorgreiffliches gutachten über das Von H. Johann Michel Emmerich beÿ dieses Gerichts stelle dicta die übergebene und sothanen Conuent communicirte Memoriale abgefaßt und verschlossen ad Protocollum geschickt, stünde also Zu Meinen Herren dessen Erbrechung und ablesung anietzo Zu Erkennen.
Nachdeme hierauff beedes beliebt und vollzogen worden erhellete daraus, waß maßen Wohlbesagten Kirchen Couuent gutachten dahin hienge, daß Selbiges als ipso Jure Diuino gantz deütlich decidirt dieße Zuuor außsetze, daß eine Cristiche Hohe Obrigkeit krafft des Ihro Zukommende Juris Episcolaplis, Zu beförderung gemeiner Zucht und Ehrbarkeit, die Licentiam matrimonium auch ultra Gradus Jure Diuino prohibitos durch obrigkeitliche Verordnungen und Gesetze beÿ ihren unterthanen Zu restringiren Einfolgreich circa Leges à se latas nach befindung des Sachen auch zu dispensire befragt seÿe und Macht habe. Finde folglichen nach reifer überlegung alles beÿ gegenwärtigen Casu fürkommendnen und aus übergebenen Memoriali Zu ersehende auch sonsten Ihme genugsamb bekandten umbstäden kein Obstaculum, warum Eine gnädige Obrigkeit solches Ihro Zukommende Jus Dispensandi dermahlen Zu exerciren bedencken tragen sollte. Diese gantze Sache demnach dero Obrigkeitlichen Disposition überlassend.
H. Aduocat Scheffmacher stellte die willfahr der gebettenen Dispensation Meinen Gnädigen Herren anheim.
Herr Prætor Regius ließ sich Vernehmen, Er seines orths dafür, daß dem Implorant in seinem Begehren Wohl könne gratificirt Werden, Wohl erwogen 1° der Casus Dispensabilis ist, Wie dann auch des Kirchen Conuents Gutachten solches klar im mund führet, 2° des verstorbenen Bruckmeisters Gemeiner Statt treu geliebte Zwölff jährige dienst Wohlmeritirten, daß Meine Herren dessen Wittib einige gnad bezeugen, 3° desselben hinterlassene dreÿ Vatterloße Kinder, für Welche Ein Löbl. Magistrat billich zu sorgen hat, durch diesen heürath ein ansehnliches Beneficium erhalten 4.to der Implorant einige maßen in dignitate Constituirt ist, maßen er Einen Ehrsamen Kleinen Rath besitzt, und Endtlichen 5.to unterschiedliche Præiudiciam der gleichen ertheilten Dispensationen sich vorhanden befunden, Wolte demnach der meinung seÿn,daß dem Imploranten gegen erlag Zehn pfund pfenning in beede Allmoßen in seinem petito solte willfahrt Werden.
Ist Erkannt, Wird dem Imploranten sich mit Maria Martha gebohrner Böhmin, Weÿland Niclauß Langheinrichs geweßenen allhießigen Bruckmeisters hinterlaßener Wittiben, so mit ihme Geschwister Kind und also in andern grad gleicher Collateral Linie Verwandt ist, Ehelich Copuliren zu laßen, Obrigkeitlichen Erlaubt, und ihme die dazu nöthige Dispensation gegen Erlag Zehen pfund pfenning ertheilt.
Deputati H Rhh. Werner und H Rhh. Hügel.

Veuf de Susanne Marguerite Faust, le fondeur en étain Jean Michel Emmerich se remarie avec Marie Marthe Hellbeck dite Bœhm veuve de Jean Nicolas Langheinrich en léguant sa maison rue du Maroquin à son fils
1728 (18. 8.br), Me Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 189
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest und Großachtbahr auch Weißen herrn Johann Michael Emmerich dem Zinngießer und E. E. Kleinen Rath jetzig wohlverordnete beÿsitzern, auch burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Maria Martha Langheinrichin gebohrner Böhmin, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Nicolai Langheinrichs der Statt Straßburg geweßenen bruck Meisters und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib als der Frau hochzeiterin ane dem andern theil
Siebenden, ist beederseith außtrucklichen beliebet und abgeredet worde, daß des herrn Bräutigambs Eigenthümliche Vor ohnverändert in die Ehe bringende allhier Zu Straßburg unden ane St. Urbans gaß gelegene behaußung cum appertinentÿs sambt dem sambltlichen Werckzeug Zur Zinngießer profession gehörig und zwar in dem jenigen Stand, Wie er sich Zur Zet sein des herrn Hochzeiters seeligen absterbens befinden wird, nach deßen Tod seinem in Erster Ehe mit weÿland Frauen Susanna Margaretha, gebohrner Faustin ehelich erziehlten Sohn, Johann Michael Emmerich dem Ledigen Zinngießer gesellen, umb denjenigen preiß, wie Er der herr Bräutigamb solches auch Von Ehrengedachter seiner Erstern Frauen Eheliebstin seeligen erhalten, nemblichen umb 3100 gulden eigenthümlich Zukommen und gebührig sein solle – Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg auf Montag den 18.ten des Monats Octobris im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1728.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue du Maroquin.La femme apporte en mariage la maison rue Sainte-Hélène

1728 (14. Xbr), Me Lobstein (Jean, 31 Not 22) n° 518
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so der Ehrenvest Wohlvorgeacht und Weiße Herr Johann Michael Emmerich, der Zinngießer und E: E: kleinen Raths jetziger Wohlverdienter Assessor und beneben Ihme die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Maria Martha Emmerichin gebohrne Böhmin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen allweilen in Ihrer beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 14.ten Decembris Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg unden ane der Urbansgaß auf dem Färckels Marck gelegen und dem herrn Vor ohnverändert gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
(f° 13-v) Eigenthumb ane Häußern (F.) Ein Vorder: und ein Hinderhauß, sambt zweÿen Höfflein und Hoffstätten, auch übrigen derselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Höllengaß, einseit neben der tucher Zunfftstub, anderseit neben Daniel Rincken dem Kieffer vornen gegen dem Seÿffengäßel über und hinden auf einem duhlengraben stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Leedig, eigen ist dißorths mit allerseithigem belieben ohn angeschlagen gelaßen. Darüber sagt ein teutsch. pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret de dato 13.ten Junÿ et 19.ten Julÿ A° 1726. mit N° 1 signirt.
(H.) It. eine behaußung Hoffstatt und Höfflein auch bronnen mit allen übrigen derern Gebäwen unten an der St. Urbans Gaß (…)
Abzug In gegenwärtig Inventarium Zugebrachter Nahrung gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 299, Sa. werckzeugs wie auch gemachter wahr Zur Zinngießer Profession gehörig 989, Sa. Weins und Lährer Vaß 249, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 94, Sa. goldener Ring 21, Sa. baarschafft 315, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Eigenthum ane einer behausung Nihil, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern Nullum, Sa. Schulden 121, Summa summarum 2240 lb – Schulden 996 lb, Nach solchem abzug 1244 lb, dazu ist nun beÿzusetzen der halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 2, des Herrn Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 1246
Der Frauen in die Ehe gebracht Gut, Sa. haußraths 465, Sa. Frucht und Meels 14, Sa. Weins und Lährer Vaß 78, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 79, Sa. Goldener Ringen 45, Sa. baarschafft 308, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1800, Sa. Eigenthums ane einer behausung, Nullum, Summa summarum 2829 lb – dazu ist nun ferner zurechnet der halbe theil ane denen verherten haußsteuren 2 lb, der Frauen völlig in die Ehe gebrachten guth
Wÿdemb, Welchen der Eheherr Wegen Philipp Daniel Vigera S. Stæ Theologiæ Candidatis einem Stieffsohn vor anersorbenen Mütterlich guth ad dies vitæ zu usufruiren hat. Es hat Weÿland Frau Susanna Margaretha Emmerichin gebohrne Faustin des Eheherrn geweßene erster haußfr. nunmehr seel. Ihme hinterbliebenen herrn Wittiber in die mit einander den 9. Junÿ Anno 1705. Vor herrn Johann Adam Ösinger, Nots. auffgerichteten heuraths Verschreibung §.pho 7. Zu einem Lebtägigen Wÿdemb verordnet
Wÿdemb, Welchen der Eheherr Wegen seines Sohns Joh: Michael Emmerichs des Ledigen Zinngießer gesellen mit vorgedachter Susanna Margaretha Emmerichin gebohrne Faustin nunmehr seel. Zeichnung erzeugt
Zweiffelhafft und verlohrene Schulden in des Eheherrn Nahrung zugeltend 170 lb, Zweiffelhafft und verlohrene Schulden in die Nahrung Zugeltend 7 lb

Jean Michel Emmerich loue au nom de sa femme Marie Marthe Bœhm une partie de la maison au messager Daniel Deubler, à savoir différentes localités au premier étage du bâtiment avant, aux premier et deuxième premier étage du bâtiment arrière, la grenier au troisième niveau du bâtiment avant et la galerie

1729 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 27
H. Johann Michael Emmerich zinngießer und E. E. kleinen Raths beÿsitzers als ehevogt Fr. Maria Martha geb. Böhmin
in gegensein Daniel Deübler des Jüngern Einspennigers
In seiner Ehefrauen eigenthümlich allhier ahn der höllengaß einseit neben der Tucher Zunfft Stub anderseit neben Rinckischer wittib und Erben hinten auff einen dohlen stoßend gelegen behausung eine Stiege hoch im Vordern hauß eine Stueb stueb Kammer und Kuchen, Ferner im hindern Stock eine stiege hoch eine Stueb und die galerie, zwo Stiegen hoch im hindern stock eine Kammer und übigen derselben die daselbst befindlichen bühnen, So dann dreÿ Stiegen hoch auff dem vordern Stock eine Fruchtschütt, das gröste beschlüßige holtzhauß im hoff und einen platz im keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren und ohngefehr zweÿ monath anfangend vom 1. Februarÿ nächstkünfftigen und sich endigend auff Annunciationis Mariæ 1735, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jean Michel Emmerich loue au nom de sa femme Marie Marthe Bœhm une partie de la maison au marchand de verre Gérard Walter, dont le bûcher sur la gauche de la cour et une partie de la cave voûtée

1729 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 389
H. Johann Michael Emmerich zinngießer und EE. kleinen Raths beÿsitzer
hatt in gegensein H. Gerhard Walter glaßhändlers
In einer seiner jetzigen Ehefrauen gehörigen Mariæ Marthæ geb. Böhmin eigenthümlich zuständig in der höllengaß, einseit neben der Tucher Zunfftstub anderseit neben Rinckischer Wittib hinten auff einen dohlen gelegenen Behausung folgende gemach und Stück, Nemlich im Vorderhauß eine Stiege hoch Eine Stueb Stuebkammer und Kuchen, vier Stiegen hoch eine Bühn doch daß die übrige haußleuth sich derselben zum wasch auffhencken bedienen berechtiget seÿen, weither dreÿ stiegen hoch eine dachkammer, Mehr im hindern Stock das Stüblein eine Stiege hoch und über dem selben eine Kammer und Über dießer letztern ein Klein fruchtkästlein, Item in dem hof lincker hand wann mann in den selben gehe das holtzhauß, den gemeinschaftlichen gebauch der Bauchküchen, so dann in dem gewölbten Vordern Keller zweÿ Stück Vaß deren eines 60 das andre 50 Ohmen hält, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Marie Marthe Bœhm meurt en novembre 1744 en délaissant un fils de son premier mariage, le candidat notaire Jean Daniel Langheinrich, et un fils du deuxième. Les experts estiment 650 livres la maison rue Sainte-Hélène. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 424 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 2 402 livres, le passif à 1 739 livres.

1745 (27.10.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 60) n° 1388
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Ehren undt Tugendreiche Frau Maria Martha Emmerichin gebohrner Böhmin, des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr undt Wohlweißen herrn Johann Michael Emmerichs, des ältern Zinngießers und Es. En. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seelig, als dieselbe Freÿtags den 27.ten Novembris des Zurückgelegten 1744.sten Jahrs, dießes Zeitliche in das Ewige genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen – so beschehen in Straßburg, auff Mittwoch den 27.ten Octobris et seq: Anno 1745.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, wie volgt. 1. Herrn Johann Daniel Langheinrich, Cand. Not: Ihren in Ersterer Ehe mit auch weÿland Hn Nicolao Langheinrich, geweßenen wohlmeritirten Bruck Meister ebenmäßig seeligen ehelich erziehlten herrn Sohn so Majorennis, vnd ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, In einen Stammtheil, So dann
2.do Philipp Jacob Emmerich, secundæ Curiæ Discipulum den in Letster Ehe mit Einganges ehrenbesagtem herrn Rathherrn Johann Michael Emmerich dem ältern, Sein hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erzeugten Sohn, deßen geschworner Vogt herr Johann Michael Emmerich, der jüngere, Courtier und burger allhier deßen halb bruder, welcher in Persohn beÿ dem geschäfft erschienen, In den andern Stammtheil.

Dießemach wird nun auch des Herrn Wittibers ohnverändert: und theilbares Vermögen unter einem Titul beschrieben, maßen die Erben auf die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlich renuncirt haben
In einer allhier Zu Straßburg unden ane der urbansgaß auf dem färckels Marck gelegen und dem herrn wittiber eigenthümlich zuständigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck (…)
Im Hauß in der Höllengaß, In der Wohn behaußung
Eigenthumb ane Häußern (W. et T.) Ein behaußung Hoffstatt und Höfflein auch bronnen mit allen übrigen derern Gebäwen unten an der St. Urbans Gaß (…)
(E.) Sieben achte theil Vor ohnvertheilt, Von undt ane einem Vorder: und Hinderhauß, s. 2. höfflein und Hoffstätten, auch übrigen derselben begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden H. Gerechtig Keiten, geleg. allh. in der Statt Straßburg ane der Höllengaß, 1. s neben d. thucher Zunfftstub, 2. s. neben H Joh: Friderich teutschen, dem ältern ehemaligen Gastgebern Zur Lucern und burgern allh. hinten auf j. duhlen Graben stoßend, so gegen männig. freÿ Leedig, ist die gantze behaußung eigen und durch (die Werckmeistere) lauth Abschatzungs Zeduls Vom 22.ten 8.bris 1745. æstimirt Vor 650. thun die hiehero in Außwurff gebührige 7/8.te theil 568. Und ist der übrige 8.te theil d. Verstorbenen frauen seel. noch lebendem Hn Sohn erster Ehe, Vor Vätterlich Guth gebührig. Über die Völlige behausung meldet j. teutsch. pergam: Kb. in allh. C. C. Stub gefert. und m. d. anhang. Ins. Verw. d. d. 13.ten Junÿ et 19.ten Julÿ A° 1726. mit N° 1 signirt und dießmahl wieder dabeÿ gelaßen.
– Abschatzung dem 22: oct: 1740. Auff Begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Michell Emrich E: E: großen rathß alten beÿsitzer, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Curbann gaßen gelegen (…)
Der 2.te: begriff ist auch allhier in der statt Straßburg in der höllen gaßen an der tucher Stuben gelegen, Ein seitß an H: Johann frittrich teütschen dem Gastgeber, anderseitß an E: E: Zunfft Stub der tucher hinden auff einen allment graben Stoßendt welche behausung ein gangß rëchter handt ein Stuben hauß Ehren der hoff und holtz schöpffell gewölbter Keller und bauch Küchell, oben ihm ihm Ersten und 2.t: Stock ein Stuben hauß Ehren mit ein herdt der gang sambt einen Nebenß Stübell, oben dar über ein Cammer, ein alter tachstull mit einer besetzten bienen sambt aller gerëchtigkeidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetziger Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausend und treÿ hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(f° 16) Wÿdemb, Welche, der herr Wittiber wegen seines Sohns herrn Johann Michael Emmerich des Courtier mit weÿl. frauen Susanna Margaretha Emmerichin gebohrner Faustin längst ehelich erziehlt ad dies vitæ Zugenießen hat. Solcher bestehet inhalt Abtheilungs Concepti (…) in Anno 1728. durch mich unterschriebenem Notm. auffgerichtet (…)
Wÿdemb, Welche, die Verstorbene Frau seelige wegen Ihres noch lebenden herrn Sohns erster Ehe Johann Daniel Langheirich Cand. Not. mit auch weÿl. Herrn Nicolao Langheinrich, geweßenen Bruck Meister und burgers alh. Länsgt seel. ehelich erziehlt, Lebtägig genossen hat
Antheil ane einer behaußung. Erst. ein Achtertheil Vor ohnvertheilt, Von undt ane der Vorher denen Erben Vor ohnverändert Zugeschriebenen 7/8.en theilen einer Vorder: und Hinderhauß, sambt 2.en höfflein und hoffstätten, auch übrig. derselben begriffen, weith Rechten, Zugehörd und Gerechtigkeiten, geleg. allhier in der Statt Straßburg ane der Höllengaß, einseit neben der hucher Zunfftstub, anderseit neben H Joh: Friderich teutschen, dem ältern ehemaligen Gastgeber hinten auf einem duhlen graben stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig eig. und ist die gtz. behaußung eigen (…)
(f° 21) Ergäntzung der Erben angegangenen ohnveränderten Guth. Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1728 durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Erben ohnverändert Vermögen
(f° 22-v) Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gebührig. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 154, Sa. lährer Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. goldener Ring, Kettlein und dergleichen Geschmeids 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 975, Sa. Antheils ane einer behaußung 568, Sa. Schulden 237, Erg. Rest 1130, Summa summarum 3117 lb – Schulden 492 lb, der Erben restirend ohnverändert Vermögen dem Stall Tax nach 2424 lb
des herrn Wittiber ohnverändert und theilbar Verlaßenschafft, Sa. haußraths 122, Sa. Werckzeugs auch gemachtes Wahr Zur Zinngießer Profession gehörig 404, Sa. lährer Vaß 64, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa.goldener Ring 8, Sa. baarschafft 135, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden güthern 45, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 431, Summa summarum 2402 lb – Schulden 1739, Nach solchem abzug 662 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 3932 lb
Zweiffelhafft und Verlohrener Schuld in das Erbe Zugeltend 76 lb
Eheberedung (…) auff Montag den 18. tag des monaths Octobris im Jahr 1728

Jean Daniel Langheinrich hypothèque sa part de maison au profit de Jean Frédéric Rothhan, pasteur de Schiltigheim

1748 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 362-v
H. Johann Daniel Langheirich Not. Pub. und Pract.
hatt in gegensein H. M. Johann Friedrich Rothhan Pfarrers zu Schiltigheim – schuldig seÿe 375 pfund
unterpfand, 9/16 theil ane einer behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Höllengaß, einseit neben E. E. Zunfft der Tucher, anderseit neben H Rathh. Johann Friedrich Teutsch dem gastgeber – als ein ererbtes guth

Philippe Jacques Emmerich cède sa part de maison à son demi-frère Jean Daniel Langheinrich qui devient ainsi seul propriétaire de la maison d’après un acte joint à l’inventaire dressé après la mort de leur mère.

1769 (10.8.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 60) Joint au n° 1388 du 27 oct. 1745
Zuwißen seÿe hiemit daß ane heut dato Zu end gemelt beÿ weiland Frauen Mariæ Marthä Emmerichin geb. Böhmin, auch weil. H. Johann Michael Emmerichs des geweßenen Zinngießers und E. E. Großen Raths alhier alten beÿsitzers geweßener ehelicher haußfrau seel. Verlaßenschafft Abtheilungs Concept de a° 1746 Vor mir unterschriebenenen Notario besitzen deßelben persönlich erschienen Hr Philipp Jacob Emmerich, Notarius practicus dero nachgelaßener H Sohn Zweÿter Ehe, der hat
in gegensein seines halb bruders S. T. Hn Johann Daniel Langheinrich, Notarii publici jurati und berühmbten Practici auch wohlangesehenen burgers alhier (…) cedirt, abgetretten und überlaßen habe
die ihme als ein ererbt Mütterlich Guth eigenthümlich gehörige Sieben Sechzehenden theil Vor ohnvertheilt Von und ane einem Vorder: und Hinderhauß, sambt zweÿen Höfflein und Hoffstätten, auch übrigen derselben begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Höllengaß, einseit neben der tucher Zunfftstub, anderseit neben weil. H Johann Ludwig Teutschen geweßenen Ministri academici superiori und burgers allhier seeligen nachgelaßenem töchterlein hinten auf einem duhlen Graben stoßend, so freÿ, leedig, eigen und woran ihme H. Not° Langheinrich die übrige 9/16.te theil und Zwar 2/16.te als ererbt Vätter und 7/16.ten als ererbt Mütterl. Guth selbsten eigenthümlich gehörig seind – vor und umb 700 pfund – auf Donnerstag den 10. Augusti 1769.
(enregistré le 6 septembre 1769 à la Chambre des Contrats, vol. 643 f° 627), Not.

Les experts estiment la maison 450 livres lors de l’inventaire dressé en 1780 après la mort de Jean Daniel Langheinrich.
La maison reste indivise entre les deux sœurs Langheinrich. La cadette Marguerite Salomé épouse en 1773 l’imprimeur Philippe Jacques Dannbach : contrat de mariage, célébration

1773 (23.1.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 105
Eheberedung – Zwischen Herrn Philipp Jacob Dannbach den leedigen buchtrucker von hier gebürtig, Weÿland Herrn Johann Christoph Dannbachs geweßenen Küblers und burgers allhier seeligen, mit frauen Maria Salome gebohrne Kürßnerin, so nunmehre an Hn Johann Steinemann, den auch buchtrucker und burgern allhier Verheurathet, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn bräutigam, beÿständlich dießes seines geliebten Herrn Stieffvetters ane einem
So dann Jungfer Margarethä Salome Langheinrichin, Herrn Johann Daniel Langheinrich, Notarÿ publici jurati mit Weÿland frauen Susanna Salome gebohrnee Silberrradin seel. ehelich erzeugten tochter als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 23. Januarÿ Anno 1773. [unterzeichnet] Philipp Jacob Dannbach als bräutigam, Margaretha Salome Langheinrichin als Hochzeiterin
Mittwochß den 7. Septembris Anno 1774 (…) mit bitt solche behörihe hypothec trage verwahrlich beÿzulegen, welches ich auch ratione officÿ gethan – T. Johann Heinrich Thenn

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 20)
Im Jahr 1773, Dienstags den 9. Mertz wurden (…) ehelich copulirt H. Philipp Jacob Dambach, lediger Buchdrucker und burger allhier, weÿland Johann Christoph Dambachs geweßenen Kübler: Meisters und burgers allhier und Frau Maria Salome gebohrner Küschnerin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Margaretha Salome Langheinrichin, Hn Johann Daniel Langheinrichs, Notarii publici jurati und Practici auch burgers allhier und weÿland frau Susanna Salome gebohrner Silberradin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Dannbach als Hochzeiter, Margaretha als Hochzeiterin (i 71)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Savon (sans doute la maison des héritiers Kürschner, IV 296, actuel n° 3)
1774 (7.9.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 747) n° 222
Inventarium über des Ehren: und wohl Vorachtbahren H. Philipp Jacob Dannbachs, Buchtruckers und der Viel Ehren: und tugendbegabten Fraun Margarethä Salome Dannbachin gebohrner Langheinrichin, beeder Ehegatten und burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1774. – welche der ursachen alldieweilen in ihrer den 23.ten Januarÿ Anno 1773. mit einander auffgerichteten und den 7.ten Septembris 1774. beÿ mir Notario deponirten Eheberedung §° 3.tio expresse enthalten, daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vermögen Vor ohnverändert Verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿsein S. T. H. Johann Daniel Langheinrich Not: publ. jurati und berühmten Practici allhier der Ehefrauen eheleiblichen H. Vaters, Straßburg Mittwochß den 7.ten Septembris Anno 1774.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Seiffengäßel gelegenen dißorts Lehnungs weiß bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug in gegenwärtig inventarium gebürtig. Des Ehemanns eigenthümlich guth, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 9, Sa. goldener Ring und dergleichen geschmeids 193, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2694, Sa. Gülth von liegenden güthern (-), Schulden 559, Summa summarum 3485 lb – Dazu gerechnet deßen Helffte ane denen haussteuren 109 lb, Des Eheherrn völlig eigenthümlich guth 3595 lb
Dießemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes guth veschrieben, Sa. haußraths 173, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 62, Sa. goldener Ring und dergleichen geschmeids 251, Sa. baarschafft 666, Summa summarum 1154 lb – und wann wazu gerechnet deren Helffte ane denen haussteuren 109 lb, Der Ehefrauen völlig eigenthümlich guth 1263 lb

Sa sœur aînée Marie Madeleine Langheinrich épouse en 1790 le pasteur Jean Jacques Küss : contrat de mariage, célébration
1790 (3.3.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 232
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrwürdige und Wohlgelehrte Herr M. Johann Jacob Küß, Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Entzheim weiland Herrn Johann Jacob Küß gewesenen Meelhändlers und burgers alhier seelig hinterlaßener ehelicher großjähriger Soh, beÿständlich H. Johann Ludwig Metz des Hänfers und burgers alhier seines geordneten Vogts als bräutigam an einem,
So dann die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Magdalena Langheinrichin, weiland Herrn Johann Daniel Langheinrich, gewesenen Notarii publici und Practici auch burgers alhier seelig nachgelaßene ehelich erzeugte großjährige tochter unter assistentz ihres Schwagers Herrn Philipp Jacob Dannbach des Buchdruckers und burgers allhier als Braut an dem andern theil – So beschehen Zu Straßburg den 3. Martii Anno 1790

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 73)
Im Jahr 1790 wurden (…) in den Stand der Ehe eingesegnet H. M. Johann Jacob Küß Evangelischer Pfarrer in Ensisheim und burger allhier, des Weÿl. Johann Jacob Küß, burgers und Meelhändlers alhier mit Frau Maria Catharina Küßin gebohrner (-)llerin ehelich erzeugter Sohn 30 Jahr alt, und Jungfrau Maria Magdalena Langheinrichin des Weÿl. H. Johann Daniel Langheinrich Notarii publ. Jurati und burgers allhier mit Weÿl. Frauen Susanna Salome Langheinrich gebohrner Silbarradin ehelich erzeugte Tochter 38 Jahr alt [unterzeichnet] Joh: Jacob Küß als Braütigam, Maria Magdalena Langheinrichin als braut (i 62)

La part de maison figure à l’inventaire de leurs apports

1790 (20. weinmonat), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 893) n° 503
Inventarium über des Wohl Ehrenwürdig und wohlgelehrten H. M. Johann Jacob Küß des Pfarrerrs beÿ der evangelischen Gemeinde zu Entzheim und der viel Ehr und tugendbegabten Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Langheinrichin einander für ohnverändert in die ehe zugebrachtes vermögen – vor mir unterschriebenenen Notario den 3. Martÿ jüngst errichtetes Ehe Contract
Antheil ane einer behausung, so die Ehegattin in die ehe gebracht. Nemlich die hälfte für ohnverändert ane einer behausung bestehend in vorder und hintergebäu, hof und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Helenä Gaß einseit neben der Tucherzunfft stub anderseit neben H. Not. Übersal ehevögt. weiß hinten auf einen dohlen – in anschlag gebracht 600 R, die hälffte 300 R. die übrige hälffte ist vorbenamster Fr. Margaretha Salome Dannbachin geb. Langheinrichin eigenthümlich zuständig. Über die gantze behausung besagt ein in hiesiger Cantzleÿ Contract stub kaufbrieff de dato 13. Junÿ et 19. julÿ 1726. Ferner eine Erbs Cession über 7/16 theil an solcher behausung den 10. Augusti 1769 vor Not. Johann Friedrich Lobstein passirt und den 6. sept. solchen jahrs in ges. Contract stub enregistrirt
des Ehemanns guth, hausrath 554 lb, bibliothec 905 lb, silbers 40 lb, gold 112 lb, baarschafft 400 lb, Summa summarum 2013 lb – haussteuren 196 lb, des Manns völlig zugebrachtes vermögen 2209 lb
der Ehegattin in die Ehe gebrachtes gut, hausrath 1010 lb, silbers 106 lb, goldenen geschmeids 246 lb, baarschafft 101 lb, capitalien und activ schulden 4687 lb, behausung 3000 lb, Summa summarum 9151 lb – haussteuren 196 lb, gesamtes guth 9347 lb – zweiffelhaffte schulden der Ehegattin zuständig 400 lb

Les sœurs Langheinrich louent la maison aux juristes Jean Daniel Beyer et Philippe Henri Dannbach (respectivement gendre et fils de l’une des bailleresses)

1818 (7.7.), Strasbourg 10 (65), Me Zimmer n° 5018 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 f° 131 du 8.7.
Bail de 9 années à commencer le 1 janvier dernier – I. Marie Madeleine Langheinrich épouse de Jean Jacques Küss pasteur près la paroisse de la confession d’Augsbourg de St Pierre le Vieux, II. Marguerite Salomé Langheinrich veuve de Philippe Jacques Dannbach, imrpimeur
à Jean Daniel Beyer et Philippe Henri Dannbach les deux hommes de lettres
dans la maison appartenant aux Des bailleuses rue Ste Hélène n° 7, le premier étage en entier, un magasin, un bucher et l’usage commun de la buanderie et de la cave, plus une chambre dans la mansarde et une sécherie par dessus – moyennant un loyer annuel de 320 francs

La maison échoit ensuite à Marguerite Salomé Langheinrich veuve de Philippe Jacques Dannbach. Elle revient à son fils Philippe Henri Dannbach lors de la donation qu’elle fait à ses trois enfants

1830 (24.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 19 du 1.7. (minutes en déficit)
Donation entre vifs – Marguerite Salomé Langheinrich veuve de Philippe Jacques Dannebach
à ses trois enfants nommés Philippe Henri Dannebach, imprimeur de la mairie, Marguerite Madeleine Dannebach, majeure, Cléophée Salomé Dannebach veuve de Jean Daniel Beyer imprimeur
attribuée à Philippe Henri Dannebach l’un d’eux
une maison et dépendances rue Ste Hélène n° 27 – 7000 francs

Le juriste Philippe Henri Dannbach épouse en 1818 Marie Schott, fille d’un cultivateur d’Eckbolsheim
1818 (1.5.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 595, 8145 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 f° 169 du 2.5.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Philippe Henri Dannbach, homme de lettres né le 3 juin 1786 fils de feu Philippe Jacques Dannbach, imprimeur, et de Marguerite Salomé Langheinrich
Marie Schott demeurant à Strasbourg, née à Eckbolsheim le 4 germinal 6 (24 mars 1798) fille de feu Michel Schott, cultivateur, et de feue Marie Fritsch

Voir ensuite l’imprimerie Dannbach rue du Bouclier

L’imprimeur Philippe Henri Dannebach et Marie Schott vendent la maison au professeur de danse Etienne Zimmermann et à sa femme Marguerite Madeleine Bortheiser

1838 (2.11.), Strasbourg 13 (53), Me Bremsinger n° 8425 – Enregistrement de Strasbourg, acp 263 F° 48-v du 6.11.
Philippe Henri Dannebach, imprimeur à Strasbourg, et Marie Schott
à Etienne Zimmermann, professeur de danse, et Marguerite Madeleine Bortheiser
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière à trois étages avec caves voutées, deux cours, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Ste Hélène n° 7, d’un côté la propriété du Sr Vital de Wintzenheim, d’autre celle du Sr Scheer afficheur, devant la rue, derrière la propriété du Sr Stoeber épinglier dont elle est séparée par un égout – la vendeur est devenu propriétaire au moyen de la donation entre vifs faite par Marguerite Salomé Langheinrich veuve de Philippe Jacques Dannebach vivant imprimeur par acte reçu Me F. Grimmer le 24 juin 1830 à charge de servir à sa mère une rente annuelle de 350 francs, cette rente est éteinte par le déces de la crédirentière le 8 janvier 1835 – 11 200 francs

L’ébéniste Etienne Zimmermann épouse Marguerite Madeleine Bortheiser en 1824
Mariage, Strasbourg (f° 35 n° 68)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 26 février 1824, Etienne Zimmermann, mineur d’ans, né en légitime mariage le 26 décembre 1799 à Turin, royaume de Sardaigne, demeurant à Strasbourg, ébéniste fils de feu François Zimmermann, ancien militaire et Marie Anne Flick épouse actuelle d’Adam Bardony, Casernier des Bâtiments militaires, ci présente et consentante, et Marguerite Madeleine Bortheiser, mineure d’ans, née en légitime mariage le 17 Prairial an onze à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Georges Bortheiser, ouvier en tabac décédé le 7 janvier 1820, et Marie Madeleine Sieffert, ci présente et consentante (signé) Etienne zimmermann, Margaretha Magdalena Bortheißer (i 35)

Etienne Zimmermann et Marguerite Madeleine Bortheiser vendent la maison au tonnelier Balthasar Boesser et à sa femme Rosine Wohlgemuth

1841 (14.10.), Me Grimmer (minutes en déficit)
Vente par Etienne Zimmermann, professeur de danse à Strasbourg et Marguerite Madeleine Bortheiser sa femme
à Balthazar Boesser, Tonnelier à Strasbourg, et Rosine Wohlgemuth sa femme
une maison sise à Strasbourg rue Ste Hélène n° 7, moyennant 12 000 francs
dont 8000 payables à Salomé Caroline Steiner veuve de Frédéric Schreider à Strasbourg créancière des vendeurs suivant acte reçu par le notaire le 4 juillet 1836, le surplus aux autres créanciers hypocthécaires des vendeurs
acp 291 (3 Q 30 006) f° 74-v du 18.10.

Inscription au registre de population
1846 – 600 MW 196 (Registres de population)
p. 409 (i 161), rue Ste Hélène n° 7
Boesser Balthasar, né en 1784, étranger, propriétaire
id. née Wolgemuth, née en 1782 à Freudenstadt, en cette commune depuis 1817

Balthasar Boesser et Rosine Wohlgemuth vendent la maison au tailleur Daniel Théodore Bronner et à sa femme Thérèse Caroline Carle

1861 (3.7.), Me Alfred Roessel Jeune
Vente par Balthazar Boesser, Tonnelier, et Rosine Wohlgemuth sa femme à Strasbourg
à Daniel Théodore Bronner, tailleur d’habits, et Thérèse Caroline Carle sa femme à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue Ste Hélène N° 9 moyennant 13 000 francs, payables en treize termes.
Les vendeurs se réservent la jouissance des localités par eux occupées présentement jusqu’au 25 mars 1862 sans bonification de loyer
acp 500 (3 Q 30 215) f° 41 du 9.7.

Le propriétaire suivant Léopold Hemmerdingen épouse en 1858 Fanny Leutershauser

1858 (8.7.) Me Burtz
Contrat de mariage – Léopold Hemmerdingen, ouvrier tourneur en fer à Fegersheim
Fanny Leutershauser, célibataire à Strasbourg
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
le futur le stipule aucun apport
Las apports de la future consistent 1) mobilier estimé 2000, 2) argent 4000
Donation par le futur à la future en cas d’existence d’enfants de la propriété de toute sa succession et par la future au futur de la moitié de sa succession de en toute propriété
acp 470 (3 Q 30 185) f° 67-v du 8.7.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.