La rue Sainte-Hélène est d’abord nommée rue de l’Enfer (Hellengass, Höllengass) comme la boulangerie qui se trouve au n° 13 (maison zur Höllen) avant que le nom de Sainte-Hélène (Helenengass) ne se généralise au cours du XVIII° siècle. La rue reliait l’extrémité nord de la rue du Savon à la rue Sainte-Barbe. Le coude entre les deux rues formait l’entrée des deux poêles des tanneurs et des drapiers. La rue Sainte-Hélène a été prolongée sur leur emplacement jusqu’à celle des Drapiers au XIX° siècle. Les seules maisons anciennes à subsister se trouvent dans la partie occidentale de l’ancienne rue Sainte-Hélène

La rue Sainte-Hélène forme la partie nord du quatrième îlot en partant de l’extrémité inférieure droite du plan Blondel ci-dessous (1765). Les bâtiments teintés en violet appartiennent à l’hôpital bourgeois pour ceux du haut et au couvent des Petits Capucins pour ceux du bas.

Alignement légal de la rue Sainte-Hélène vers la rue du Savon selon l’extrait du plan cadastral de 1959 et celui de 1985

Dossier de la Police du Bâtiment, 11, rue Sainte-Hélène