10, rue des Sœurs


Rue des Sœurs n° 10 – VI 353 (Blondel) O 454 puis section 24 parcelle 39 (cadastre)

Maison Spohrer, vers 1785

Sœurs 10 (sept. 2014)Sœurs 10, pignon (février 2009)
Façade rue des Sœurs – Murs aveugles vers la place Mathias Merian

La maison appartient aux XVII° et XVIII° siècles à des artisans qui s’en transmettent la propriété : la maison du maçon Jean Fischer revient à sa fille qui épouse successivement André Steegmann et Chrétien Kuhn, tous deux menuisiers. Vendue au tonnelier Georges Brauneissen, elle est recueillie par sa fille épouse de François Bilger. La maison comprend en 1754 d’après un billet d’estimation un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière et se compose de quatre logements, comme le représente le plan Blondel (1765) où on voit que la cour est entourée de bâtiments sauf sur une partie du côté sud. Le maître maçon Marc Spohrer l’acquiert en 1772. Les préposés lui refusent l‘autorisation d’ouvrir de nouvelles croisées dans la façade qui est en avant de l’alignement prévu d’après le plan Blondel. Il fait des travaux dans la maison arrière en 1773 et repeint la façade l’année suivante. Il l’hypothèque en 1775 pour s’acquitter des frais de réparation. Marc Spohrer cède en 1786 à son voisin au nord l’aubergiste Libère Glock la moitié du mur qu’il vient de reconstruire, ce qui permet de dater le bâtiment actuel sur rue. La façade a cinq travées de baies, des chaînes d’angle parementées de grès et des chaînes intermédiaires en crépi ; des fenêtres à clés plates au rez-de-chaussée couronné par un bandeau ; au premier étage, des linteaux à corniche interrompue par une clé en console ; au second étage, des chambranles ornés d’une fasce. La travée centrale comporte sur toute sa largeur au rez-de-chaussée une porte couronnée d’une corniche droite, à chaque étage une fenêtre à soffite arrondi, celle du premier ayant une corniche en chapeau de gendarme et une clé sculptée portant les lettres HD.

205 Elévations g-i
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 205

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les différents bâtiments sont disposés de la même manière qu’en 1785 mais l’aile sud ferme davantage la cour et l’alignement de la rue a été rectifié. La façade sur rue, à gauche du repère (i), comprend au rez-de-chaussée deux fenêtres de chaque côté de la porte d’entrée, cinq fenêtres à chacun des deux étages et deux niveaux de lucarnes, ce qui correspond à l’aspect actuel. La cour H représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, l’aile nord (2-3), le bâtiment arrière (3-4), le mur (4-5) qui sépare la cour de celle de la maison au sud, suivi de l’aile sud (5-6-1). Tous les bâtiments ont la même hauteur que le bâtiment sur rue. Ni le cadastre ni le dossier de la Police du Bâtiment ne signalent de changement.
Le pignon sud donne actuellement sur la place Mathias Merian qui remplace six maisons détruites par les bombardements de 1944 et non reconstruites.

205 Cour H205 Plan (cour H)
Cour H, plan (1830)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Fischer, maçon, et (1616) Madeleine Goldbach – luthériens
1632 h Georges Nussbaumer, maçon, et (1632) Madeleine Goldbach veuve du précédent, puis (1634) Catherine Sessler – luthériens
1653 h André Steegmann, menuisier, et (1653) Anne Marie Fischer – luthériens
1667* h Chrétien Kuhn, menuisier, et (1667) Anne Marie Fischer veuve du précédent, puis (1683) Anne Barbe Voltz – luthériens
1728 v Georges Brauneissen, tonnelier, et (1723) Jeanne Sophie Giessel, veuve du sergent Jean Wolffgang Pettich – catholiques
1759 h François Bilger, tonnelier, et (1757) Marie Marguerite Brauneissen – catholiques
1772 v François Marc Spohrer, maître maçon, et (1771) Marie Catherine Schwartz – catholiques
1793 v Antoine Jung, militaire, revendeur de tabac, et (1779) Marie Madeleine Thomann – catholiques
1827 h Nicolas Boob, géomètre, et (1827) Marie Madeleine Louise Jung
1860* Georges Frédéric Buchmüller
1861* David Bing, marchand de meubles puis (1885) les héritiers Berthaud Bing et Ignace Bing de Lunéville
1889* Jean Huber, sculpteur, et Amélie Drexler
1946* Jean Louis Schwab et Louis Schwab

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1724, 600 livres en 1754

(1765, Liste Blondel) VI 352, François Bilger
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 454, Bobb, Nicolas, géomètre /propriétaire/ rue des Sœurs 4 – maison, sol – 2,45 ares

Locations

1644, Marguerite Wolff femme du maçon Jean Holder
1799, Jean Baptiste Philippet, fondeur, et Marie Thérèse Moinet

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1772, Directeurs fonciers (VII 1415)
Marc Spohrer demande l’autorisation d’ouvrir de nouvelles croisées. Elle lui est refusée parce que la maison est en avant de l’alignement prévu d’après le plan Blondel

(f° 130) Dienstags den 10. Novembris 1772. Marx Sporer, Maurer (vide hernach fol. 134.b) – Marx Sporer, der Maurer bittet ihme zu erlauben an seinem Haus am Pfaffengäßel einige neue Creutzstöck zu machen. Erkannt, bedacht.
(f° 134-v) Dienstags den 17. Novembris 1772. Marx Sporer, Maurer – Marx Sporer, der Maurer wiederhohlet sein den 10. hujus gethanes Petitum ihme Zu erlauben an seinem Haus im Pfaffengäßel einige neue Creutzstöck zu machen. Erkannt, Weilen solches Haus dem adoptirten Allignement nach zurück gesetzt werden solle, als seÿe der Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

1773, Directeurs fonciers (VII 1415)
Les préposés demandent à Marc Spohrer de murer la fenêtre qu’il a ouverte vers la maison qui appartient à la fabrique Saint-Guillaume (sur le terrain VI 364 qui se trouve à l’arrière de la maison Spohrer et donne vers la rue de la Croix) et de grillager l’ouverture du bas

(f° 208-v) Dienstags den 25. Maji 1773. Mr Sporer, Maurer – Mr Sporer, dem Maurer wird anbefohlen das Gewänd des durch ihne ausgebrochenen Fensters aus seinem in das Diaconat haus zu St Wilhelm wieder heraus zu nehmen und die ganze Öffnung der Maurdicke nach wieder zu zu mauren, auch die daselbst befindliche untere Öfnung zu vergittern.

1774, Directeurs fonciers (VII 1416)
Marc Spohrer est autorisé à repeindre sa maison
(f° 36) Dienstags den 22. Martii 1774. Mr Marx Sporer, der Maurer – Mr Marx Sporer, der Maurer bittet ihme zu erlauben sein an dem Pfaffengäßel gelegenes Haus anzustreichen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1724 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, une cave voûtée, un portail et une cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière, elle se compose de quatre poêles, cinq chambres et quatre cuisines, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Sœurs

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Jung
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 162 case 1

Bobb, Nicolas, propriétaire, rue des sœurs N° 4 à Strasbourg

O 454, maison, sol, Rue des sœurs 4
Contenance : 2,45
Revenu total : 145,28 (144 et 1,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 45 case 2

Bobb, Nicolas, propriétaire
1860 Buchmüller, Georges Frédéric
1861 Bing, David, Md. de meubles, Faubourg de Saverne 2
1885/96 Bing, Berthold, Hier, Ignatz in Lüneville & Leopold in Lüneville zu je 1/3
1889/90 Huber Johann bildhauer

O 454, maison, sol, Rue des sœurs 10
Contenance : 2,45
Revenu total : 145,28 (144 et 1,28)
Folio de provenance : (162)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 316 case 8

Parcelle, section 24, n° 39 – autrefois O 454
Canton : Schwesterngasse Hs. Nr. 10 – Rue des sœurs
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,38
Revenu : 1700 – 2300
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1946), compte 571
Huber Johann Ww. und deren Tochter Anna
clos 1946

(Propriétaire à partir de l’exercice 1946), compte 6211
Schwab Jean Louis pour 29/32 et Schwab Louis, rentier, pour 3/32
(3792)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (188) Rue des Moines
(maison n°) 4

Prop. Sporer, Marc, maçon – Maçons
Loc. St Remi, Bailly de Reichshoffen
Loc. Guillemin, Rotisseur – Francbourgeois
Loc. Wilhelm, Sculpteur – Charpentiers
Loc. Grad, Doreur – Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 188 des Moines (p. 291)
(maison n°) 4

Prop. Sporer, Marc, maçon – Maçons
Loc. Remÿ, Bailli de Reichshoffen
Loc. Guillemin, Rotisseur – Fribourg
Loc. Wilhelm, Sculpteur – Charpentiers
Loc. Gagné, Marie Elisabeth – Bourgeoise
Loc. Grad, Doreur – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schwesterngasse (Seite 158)

(Haus Nr.) 10
Huber, Wwe. E 1
Schmitt, Haushälterin. 1
Jung, Rentnerin. 2
Marchand, Bur.-Beamt. H 2
Marchand, Schneiderin. H 2
Sanner, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 853 W 11)

Rue des Sœurs 10 (1869-1994)

Le dossier comprend les pièces habituelles : différents ravalements, raccordement des cabinets d’aisance aux canalisations en 1907. Le relieur Gustave Schuler y transfère son enseigne du 12, rue des Poules en 1907. Son successeur le relieur Philippe Gunst occupe aussi la boutique de la maison voisine 8, rue des Sœurs en 1943.

Sommaire
  • 1869 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé au nom de M. Burg à faire une prise pour environ deux becs
  • 1887 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Bing fait faire sans autorisation des travaux (entrepreneurs Simmens et Gümbel*) – La veuve Bing demande l’autorisation de faire réparer le soubassement – Autorisation – Travaux terminés, mai
  • 1889 – Le maire notifie le sculpteur Huber, domicilié sur place, de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai parce qu’il a l’intention de faire des travaux l’année suivante – La Police du Bâtiment accorde le délai – Travaux terminés, septembre 1890
  • 1895 – La maire demande au propriétaire Huber de se conformer au nouveau règlement en supprimant les quatre volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Huber l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1897
  • 1905 – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent à la préfecture l’autorisation d’entreposer de la terre devant le 10, rue des Sœurs. La préfecture transmet le dossier à la Police du Bâtiment – Autorisation – Travaux terminés, avril 1905
  • 1906 – Le mécanicien Conrad Schneider demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est posée, mai 1906 – Conrad Schneider a déménagé à Colmar (93, rue Stanislas, où il est employé chez Beysser) sans régler les droits d’une nouvelle enseigne (novembre 1906)
  • 1907 – Gustave Schuler transfère son enseigne du 12, rue des Poules au 10, rue des Sœurs. Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’intéressé pose une enseigne plate et non perpendiculaire
    1921 – La Police du Bâtiment constate que le relieur Gustave Schuler a posé sans autorisation une enseigne – Demande sur papier à lettres illustré d’un ex-libris – Autorisation
  • 1923 – La veuve Huber, propriétaire, est autorisée à occuper la voie publique pour peindre la maison
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, réparer les cabinets d’aisance à l’étage
    1907 – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Faire ravaler les murs sur cour après la guerre
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Huber a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. au-dessus du domaine public – Amélie Drexler veuve de Jean Huber dépose une demande – Accord
  • 1936 – Le relieur Philippe Gunst demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
    1943 – Même demande (libellé : Buchbinderei Philipp Gunst), à poser à la devanture du 8, rue des Sœurs – Travaux terminés, août 1943 – Même demande par l’entrepreneur en enseignes C. Kuhn (8-10, rue Oberlin à Schiltigheim) – Maquette sur calque – Photographie
  • 1959 Mme Pitiot-Thiébaut, propriétaire de la maison, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le bâtiment (dommages de guerre)
  • 1980 – Le maire demande à Marianne Hahn née Fischbach de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande une subvention en joignant des devis (entreprise de peinture Roser, 12, rue du Commandant Reibel à la Robertsau, Roger Tomat, 18 route de Colmar au Neudorf) – Le pignon qui donne sur la place Mathias Mérian est propriété de la Ville puisqu’il est un vestige d’un bâtiment municipal démoli pour aménager la place – Autorisation de l’architecte des bâtiments de France
    1980 (septembre) et 1981 (juin) – Le propriétaire est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1981 (mars) – La Division II informe la Police du Bâtiment que le ravalement du pignon est inscrit au budget de 1982
    1981 (juillet) – Le ravalement du 10, rue des Sœurs est terminé – La Ville verse une subvention
  • 1989 – Marianne Hahn sollicite une subvention pour la réfection de la façade. Devis de Gilbert Adam (rue de Brisach) – Extrait du plan cadastral – Photographies – Travaux terminés, novembre 1994

Relevé d’actes

Le maçon Jean Fischer est propriétaire de la maison dans les années 1630. Originaire de Kempten en Allgäu, il épouse en 1616 Madeleine Goldbach, fille de maçon, et devient bourgeois quelques semaines plus tard

Mariage, cathédrale (luth. f° 40)
1616. Hans Fischer vom Kempten der maurer und Steinhauer und J. Magdalena Christoph Goldbach des maurers e. tochter (eingesegnet zum jungen montag en 22 Aprilis) i 25

1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1000
Hanß Füscher d. Maurergesell Von Kempten bürtig Empfahet d. Burgerrecht von Magdalena weÿlandt Christoph Goldtbachs Auch Maurers seellig ehelichen Tochter und Will Zu Maurer Zunfft sein actum den 9. Julÿ A° 1616

Devenue veuve, Madeleine Goldbach se remarie avec le maçon Georges Nussbaumer, originaire de Knechtshoffen en Allgäu. Il devient bourgeois quelques jours plus tard (l’inscription est faite sous le nom de Nussbrenner). Il épouse en secondes noces Catherine Sessler en 1634
Mariage, cathédrale (luth. f° 310)
1632. Geörg Nusbaumer der maurer vom Knechtshoffen und Magdalena Hanß Fischer des maurers hl. witwe, eingesegnet Zinstag 5 Junÿ. (i 160)

1632, 4° Livre de bourgeoisie, p. 125
Georg Nußbrenner Von Knechthoff. Im Algeÿ geleg. der Maurer Empfangt daß burgerrecht Von Magtalena weÿland hanß Vischers geweßenen Maurers nachgelaßene wittib wüll Zu den Maurern dienen Actum den 16. Junÿ A° 1632

Mariage, cathédrale (luth. f° 347)
1634. Geörg Nusbaumer der maurer und J. Cätherin görg Säsler des schreiners tochter (eingesegnet Montag 25. Aug:) i 178

Le tuteur de la fille issue du premier mariage de Jean Fischer hypothèque la maison au profit du revendeur Louis Schlehenacker. L’acte mentionne que le tiers de la maison appartient au fils de Georges Nussbaum qui a épousé la veuve Fischer

1637 (ut supra [22. Decembris]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 932-v
Erschienen Christoff Goldbach der Statt Straßburg geschworner Käuffler alß geordneter Vogt Annæ Mariæ, weÿ: hanß Fischer deß Maurers see. in Erster ehe erzeugten dochter
hat in gegenwärtigkeit Ludwig Schleenackers deß Grempen burgers alhie – schuldig seÿen 25 lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll der halbe theil ihro für vngetheilt gebürend Ane Eim Vordern und hindern hauß, hoff vndt hoffstatt, sampt allen andern ihren gebäwen & alhie in der Rinckendorff oder Pfaffengassen gelegen, einseit neben weÿ: Wilhelm Brülle deß hauptmanns alhie see. Erben, anderseit neben der Fabric, hinden vff ein garten dem Closter Zu St. Steffen gehörig, vornen vff gedachte Rinckendorff gaß stoßendt so Zuuor Verhafftet umb 15. lb dem Gürtler hoff alhie Nachtraglich Capital – dauon der vberig drite theil Georgen weÿl. Georg Nußbaumen obgedachten Hanß Maurers s. Nachkommen söhnlein, Welcher dritetheil auch für vorgerüerte 75. lb. hafft ist
dabeÿ geweßen Jacob Flecher der Maurer alß Vogt obgedachten Georg Nußbaums

Inventaire après décès d’une locataire de la maison Fischer-Nussbaum, Marguerite Wolff femme du maçon Jean Holder

1644 (12. 10.bris), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 14) n° 26
Inventarium undt Beschreibung Aller undt Jeder Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendtsame Fraw Magdalena Wölffinn deß Ehrenhafften undt Mr Hannß Holders, Maurers Undt Steinhawers, burgers alhie Zu Straßburg haußfraw nunmehr seelige, nach Ihrem aus dießer weltt tödtlichem hienscheÿden hinder Ihro Verlaßen. Welche durch erst ernandten Ihren hinderlaßenen Wittwer vff freündtliches ansuchen erfordern undt begehren deß auch Ehrenhafften Hannß Königs, gleicher gestalt Maurers, burgers alhien Alß Johannißen, Annæ Magdalenæ, Mariæ Dorotheæ Undt Künigundæ aller 4. geschwüsterdt, vndt der ietz abgeleibten frau seel. mit obbemeltem ihrem ietz hinderlaßenem Wittwer ehelich erziehlter Kinder undt ab intestato nechster Erben geschwohrnen Vogts, geeügt und gezeigt – So beschehen vff Donnerstag den 12.t 10.bris A° 1644.
Nota. Die Eheberedung Undt d. Codicill finden sich in meinem protocollo de A° 1638.

Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg in dem Pfaffengeßel gelegener vndt Hannß Vischers vndt Georg Nußbaumers beed. Maurer undt Steinhauere burgere allhie seel. Erben gehörig. Behaußung, welche der Wittwer Lehnungsweiße bewohnt Ist befund. worden wie volgt
Auff dem Casten, Inn der Kammer A, Im Obern haußöhren, Inn der Obern Stuben, Inn der Kuchen an dieß. Stuben, Im hoff, Im Keller
Sa. Haußraths 103, Sa. Fruchts 3, Sa. Werckzeugs Schiff und geschirrs auch Kalcks und gehawenen Steinen Zum Maurer und Steinhauer handwerck gehörig 7, Sa. Silbergeschmeids 37, Sa. Guldenen Ring 7, Sa. Schuldt 2, Summa summarum 161 lb – Schulden 25 lb – Beschluß summa, Conclusio finalis Inventarÿ 135 lb

Anne Marie, fille et héritière de Jean Fischer, épouse en 1653 le menuisier André Steegmann, fils de jardinier

Mariage, cathédrale (luth. f° 556-v, n° XLIII)
1653. Eodem [Sonnt. 17. Trin. 2. 8.br] Andreas Stegmann der Schreiner, weilandt Geörg Stegmann des burgers vnndt gartners alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn vnndt J. Anna Maria, Weilandt Johann Fischers des burgers vnndt Maurers alhie hinderlaßene Eheliche dochter. Mont. 8. 8.br. Münster, Spiegell, Bockh (i 305)

André Steegmann et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit de la veuve du maçon Georges Huber

1655 (2. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 293
Erschienen Andreß Stegmann der Schreiner Und Burger alhie Und Anna Maria beÿde Eheleuth Undt Sie Anna Maria insonderheit mit beÿstand Joachim Fliehers deß Corporals Und H. Sebastian Goldbach deß Wachtmaÿsters beeder ihrer hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Mariæ weÿl. Georg Huebers deß ältern geweßenen Maurers alhie nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H. Mathiß Schmidts E.E. großen Rhats beÿsitzers ihres Vogts wie auch Georg Huebers deß Jüngern Maurers – schuldig seÿen 50. lb bahr gelühenen gelts ([biffé] daß Sie damit 50. R vf dem Gürtler hoff von 250. R. Capital Verfallener Zinnß dem Gürtler hoff abzahlen daß übrige aber zu reparirung nach beschriebenen haußes Verwenth. mögen) daß Die davon H. Ludwig Schlehenackhern Vmb sein vf nachstehend. Behaußung gehabte Ansprach haben befridig. können, Vnd mit dem rest solche Behaußung repariren möchten
in specie verhafftet sein solle hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen Und Zugehördten, alhie in dem Pfaffengäßlin, neben eine behaußung der Fabric deß Münsters gehörig ein Und anderseit neben – hinden vf ein Stiffthauß Zu St: Wilhelm stoßend geleg. welche Behaußung noch Verhafftet ist vmb 250. R. dem Gürtlerhoff

La veuve d’André Stegmann épouse en 1667 Chrétien Kuhn, menuisier originaire de Schleiz en Vogtland, qui devient bourgeois quelques semaines plus tard
Mariage, cathédrale (luth. f° 91-v n° 34)
1667. Dominica 6. Post Trin. Zum 2. mal Christian Kuhn de Schleitz im Vogtland der Schreiner weiland Friderich Kuhnen deß Sigristen in Schleitz im Vogtland nachgelaßener Ehelicher Sohn, Unndt Anna Maria weiland Andreæ Stegmans deß Schreinerß unndt Burgers alhie nachgelaßene Wittib. Montag de 2. Julii Münster (i 94)

1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 359
Christian Chun, der Schreiner, Von Schleinitz auß dem Vogtland, empfangt das burgerecht von seiner haußfrauen Anna Maria, Andreß Stegmanns deß Schreiners und burgers alhie wittib umb 8. goldtR. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist zuuor ledigen standts geweßen, und Würdt auff E. E. Zunfft der Zimmerleüth dienen. Jurav. den 31. Julÿ 1667.

Chrétien Kuhn se remarie en 1683 avec Anne Barbe Voltz, fille d’un batteur d’or
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 113-v, n° 36)
1683. Dom: 6. post Trinitat. Zum 2. mahl Hr. Christian Kuhn der schreiner und burger allhier. Jfr. Anna Barbara weÿl. hanß d[iet]rich Voltzen gewesenen Goldschlagers und burgers allhier ehel. T., Mont. den 2.en Aug Zun Predigern. (i 115)

Les trois enfants d’Anne Marie Fischer et d’André Steegmann, héritiers de Marie Nussbaum, fille unique de Georges Nussbaum et de Barbe Huber, morte sans postérité, passent un accord au sujet de la succession

1689 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 104
Anna Maria Steegmännin Hannß Henrich Bucken deß Schreiners Eheweib, Andreß Steegmann der Schreiner für sich selbst, so dann Catharina Steegmännin Michel Däninger deß Schreiners haußfr. ahn einem,
Elisabeth Ruffin hannß Christoph Wagners deß Hohltrehers Haußfr. mit beÿstand deßelben am andern und beede theÿle mit assistentz H. Sebastian Röderers und H. Hannß Georg Ehrlen beede E.E. Großen Rhats beÿsitzer (verglichen)
demnach Weÿl. Georg Nußbaum der Haffner und Barbara gebohrne Huberin deßen Haußfr. in einem durch Weÿl. H. Johann Georg Retzlob Not. Seel. in Anno 1666. uffgerichteten Testamento Nuncupativo §. 5. Ihr eintzige tochter Maria Nußbaumin /:iedoch mit dießer Condition daß Wann selbige ohne Leibß Erben versterben würde alß dann Anna Maria fischerin mit weÿl. andreß Steegmann auch Schreiner Seel. hinderlaßene obgemelte dreÿ Kind. subrigirt sein sollen:/ Zue Erbin eingesetzt, und Aber Sie Maria Nußbaumin Ledigen standts zwar verstorben, aber in Anno 1687. in einem Von H. Benedicto Großen Not. aufgerichteten Testamento Nuncupativo fr. Elisabetham Nußbäumin gebohrne Rueffin deren Stieffmutter Zu Ihrer Erbin instituirt und eingesetzt habe, Weren Sie hierauff ein process beÿ E:E: Großen Rhat gerathen endlich aber under sich mit einand. dahien guthlichen auff Volgende Weiß, zu abschneidung fernerer verdrüßlichen processes verglich. und solchen Vergleich nachgehend beÿ volgend. Raths obrigkeitlich confirmiren laßen,
Nemblich und zum Ersten soll gemelte Elisabetha gebohrne Ruffin 100 guld. Capital so hannß Georg Rueffin der Kachler Von seiner in d. Uttengaß gelegenen behaußung ahn einer mehrern Summ schuldig zum vorauß habe und dann Versproch Sie deroselben, die Vormahls Maria Nußbaumin gebührende vätter: und mütterliche Legitimam od. dritte theÿl der Verlassenschafft durch alle rubriquen zu kommen zu laßen, Hingegen soll Sie Elisabetha ahne deren von ged. Maria Nußbaumin Verschaffte legaten denen Legatariis 120 Gulden bahr außzahlen

Le menuisier Chrétien Kuhn hypothèque la maison au profit de Jean Henri Bischoff, assesseur au Grand Sénat.

1692 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 716-v
H. Christian Kuhn, der Schreiner und E: E: kleinen Raths beÿsitzer
Hn Johann Henrich Bischoff E.E. großen Raths alt. beÿsitzers – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen Recht. und Zugehördt allhier in den Rinckendorffer od. Pfaffengäßlein anderseit neben weil. hans Jacob Renfflers deß Maurers Wittib und Erben, anderseit neben einer behaußung der Fabric deß Münsters gehörig, hind. auff einen gartt. St. Stephans Closter gehörig stoßend gelegen, darvon gehend jahrs auff Michaelis 6 lb 5 ß gelds ablösig in haubtguth mit 125 lb so ein Nachtrag weg. in schlechten geld abgeloßter 250 lb dem Gürttler hoff allhier gehörig

Chrétien Kuhn hypothèque la maison au profit de Frédéric Wieger, greffier à la Chambre des Contrats

1695 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 506
H. Christian Kuhn, der Schreiner, und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein herren Friderich Wiegers J.U.Ddus et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt und hinderhauß, sambt übrige deren Gebaüen, begriffen und zugehördten, allhier in der alßo genandten Pfaffengaß, so vor dießem die ringerdorffer gaß genandt word. einseit neben Georg Biehl, dem Metzger, anderseit neben einer behaußung der fabric deß Münsters allhier gehörig, hinten auf der jenig. Behaußung nach St. Stephan gehörig, anjetzo H. M. Kaüfflin, Diaconus zu St. Wilhelm bewohnt stoßend gelegen

Chrétien Kuhn et Anne Barbe Voltz hypothèquent la maison au profit du même Frédéric Wieger

1695 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 660-v
H. Christian Kuhn der Schreiner und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer und Fr. Anna Barbara geb. Voltzin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Elias Arnolds des Einspännigers und Veit Ziegels, des Tabacbereiters, ihrer beed. vettern
in gegensein Herrn Friderich Wiegers, J.U. Ddj et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen, Rechten Und Zugehördten, allhier in dem Rincken dorffer oder Pfaffengäßlein, einseit neben Weÿl. Hanns Jacob Renffers, des Maurers Wittib, modo Georg Biehlen des Metzgers haußfrauen, anderseit neben einer behaußung der Fabric deß Münsters gehörig, hinten auf einen gartten St. Stephans Closter gehörig, stoßend gelegen, darvon gehend Jahrs auff Michaelis 6 lb 5 ß gelds ablösig in haubtgut mit 125 lb so ein Nachtrag wegen in schlechtem geld abgeloßten 250 lb d dem Gürttler hoff allhier gehörig

Chrétien Kuhn hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Bressler

1710 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 317-v
H. Christian Kuhn der Schreiner und E.E. Kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein hrn Johann Breßler des Apotheckers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß hoff hoffstatt und hinterhauß samt überig deren gebäuden, begriffen und zugehörden in der alßo genandten Pfaffengaß so vor dießem die Ringerdorffer Gaß genandt word., einseit neben Georg Biehlen metzgers anderseit neben einem hauß d. fabric des Münsters allhier hinten auf ein Diaconat hauß nach St Wilhelm, davon gehen jahrs auff Michaelis 6 lb 5 ß

Quittance donnée à Chrétien Kuhn d’un capital assis sur la maison (voir ci-dessus les 250 florins dus au Gürtlerhof)

1714 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 489
hr Christian Kuhn schreiner
H Joh: Michel Donlinger schaffners derer herrn Senior Deputés und Prebandiers du grand Chœur 125 pfund
quittung wegen seiner behaußung alhier in der Ringendorffer gas gelegen

Chrétien Kuhn et Anne Barbe Voltz hypothèquent la maison au profit du médecin Jean Heckhler

1714 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 541
Christian Kuhn der Schreiner und Anna Barbara geb. Voltzin mit beÿstand Johann Jacob Beins des Weinhändlerns und Veit Ziegels des Stundglasenmachers
in gegensein herrn Johann heckhlers Md. Doct. und Practicj – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß hoff hoffstatt cum appertinentis in der so genanndten Pfaffengaß, einseit neben Georg Bielen Metzger anderseit neben einem hauß der fabric des Münsters allhier gehörig hinten auff ein Pfarrhauß stoßend

Nouvelle hypothèque au profit du même

1715 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 557-v
Heinrich Christian Kuhn schreiner
in gegensein H. Johann Heckhlers Med. Dris und Practici – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier im Pfaffengässel, einseit neben Biel dem metzger anderseit neben einem hauß der Fabric des münsters gehörig hinten auf dem Pfarrhauß stoßent

Chrétien Kuhn hypothèque la maison au profit de Jean Nicolas Bader, pasteur à Hangenbieten

1718 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 572-v
hr Christian Kuhn schreiner
in gegensein H. Johann Niclaus Bader Pfarrers zue hangenbiethen – schuldig seÿe 90 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier im Pfaffengäßel, einseit neben einem hauß der Fabric deß Münsters gehörig anderseit neben Bielin hinten auf dem Pfarrhauß

Anne Barbe Voltz veuve de Chrétien Kuhn hypothèque sa part de maison au profit du même Jean Heckhler

1724 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 169
Fr. Anna Barbara Khuenin geb. Voltzin weÿl. H. Christian Khun gewesten schreiners wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Daniel Kugler des drähers
hatt in gegensein H. Johann Heckle Med. D. et practici – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung höfflein hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Pfaffengäßel, einseit neben der Bielischen wittib anderseit neben einem dem Stifft Frauenhauß gehörigen hauß hinten auff ein zu der Kirch zu St Willhelm gehörigen pfarr: behausung stoßend gelegen

Anne Barbe Voltz veuve de Chrétien Kuhn meurt en 1724. Comme son fils Jean Chrétien Kuhn a renoncé à la succession, la seule héritière est sa fille Anne Barbe Kuhn, femme du pasteur Jean Nicolas Bader. Les experts estiment la maison 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 113 livres, le passif à 170 livres. L’inventaire ne donne pas de titre d’achat de la maison

1724 (14.6.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 33) n° 875
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Wohl ehren und tugendbegabte Frau Anna Barbara Kuhnin gebohrne Voltzin auch Weÿl. des Ehrenvesten und Wohlachtbahren Herrn Christian Kuhnen geweßenen Schreiners und E: E: kleinen Raths alten beÿsitzers allhier in Straßburg seel. hinterlaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem den 14. Maÿ dießes instehenden 1724.t Jahrs aus dießer müheseeliger Kummervollen aber Zergänglichen welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel ehren und tugendbegabten Frauen Annä Barbarä gebohrner Kuhnen des wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten herrn Johannis Nicolai Baders treueifferigen und wohlmeritirten Pfarrers der Gemeind Schillersdorff hochgräfflich hanauischer herrschafft Eheliebstin als der Verstorbenen frawen seeligen hinterlaßenen tochter und weilen wie hernach gedacht ist Joh: Christian Kuhn ihr Sohn so sonsten auch ein Erb wäre, Krafft eines in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigten Extracts auff die Elterliche Erbschafft renincirt ab intestato nechter rechtsmäßiger einigen Erbin, Inventirt und ersucht, auch durch dieselbige und erwehnten jhren Eheherrn in gleichem Annam Mariam gebohrne Kleinin der Verstorbenenn seel. geweßene dienstmagd (geägt und gezeigt) – Actum in der königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwärtigkeith des Ehrenvesten und weißen Herrn Johannis Gaulen wohlbestellten Vatters in allhießigem Catholischen Waÿsenhauß und E: E: Kleinen Raths allhier jetamahligen beÿsitzers alß auß wohlgedachten Raths mittel in ansehung obbesagte Frau Erbin allhier ohnverburgert und fremd, zu diesem geschäfft debutirtens, Mittwoch den 14.t Junÿ 1724.
Extractus auß hießiger Cantzleÿ Contract Stuben. Erschienen Herr Christian Kuhn, hatt in gegensein Herrn Joh: Niclaus Bader, Pfarrers zu Hangenbietheim angezeigt und bekandt, daß Er Herr Kuhn Ihm Herrn Bader (verkaufft) Seinen Völligen Erbtheil, so Er nach Seiner Eltern Todt ahn jhrer verlaßenschafft fordern könnte oder solte ohne einige außnahm Ist demnach solcher Verkauff und Kauff geschen umb 25. lb – Actum den 23. Aprilis 1717. Fr. Anna Barbara gebohrne Voltzin des Cedenten Mutter hatt auch in diesem Verkauff verwilliget und auch unterschrieben

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg ahne dem Pfaffengäßlein gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörign behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ahne einer behaußung. Nemblichen eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit hintergebäuen, gemeinschafftlichem Bronnen auch allen übrigen deßen gebäuen begriffen weithen rechten zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhie in der Statt Straßburg ahne der Pfaffengaßen einseit neben weÿl. Frauen Elisabethæ Joh: Georg biehlen des Metzgers hinterlaßenen Erben, anderseit neben einer behaußung dem Stifft Frauen hauß hinten auff die Pfarr behaußung zu der Kirchen Zu St Wilhelm gehörig gelegen stoßend davon gehen Jahrs Zu unterschiedlichen terminen 13. lb 15. ß Zinnß Tit. Hr. Joh: Preßlern vornehmen Apotheckern und E. E. großen Raths allhier alten beÿsitzern so in hauptguth ablößig mit 287. lb 10. ß. Item 8 lb Zinnß Jährlichen Zu dreÿen unterschiedlichen terminen gibt mann Tit: hr Joh: Häckel berühmbten Medicinæ doctori so in Cap: wiedergiebig mit 200. lb Und dann 3 lb 12. ß d Zinnß Jahrs auff den 18. 9.bris Tit. herrn Joh: Niclauß Badern jetzmahlen wohlverdienten Pfarrern Zu Schillersdorff dem dißorths tochtermann so in hauptguth abzustatten mit 90 lb. Nota in weÿl. H Christian Kuhnen seel. der dißorths Fr. Erbin Vatter seel. Verlaßenschaffts Inventarÿ fol. 37.b ist wegen nechst obiger Post mehr nicht dann 50. lb eingetragen, es hatt aber erwehnter Hr Creditor einen Extract auß hiesiger Cancelleÿ Contractstub sub dato 18. 9.bris Anno 1718. vorgelegt, Crafft deßen sie Schuldt in so vielen besteht als anjetzo oben gesetzt ist, Sonsten ist diese behausung freÿ Ledig und eigen und ohn abgezogen der Vorgemelten beschwerten durch der Statt Straßburg geschworne Herren Werckmeistere vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung Sub dato den 17. Junÿ Anno 1724 æstimirt pro 500. lb. Dahien gegen ersteigen sich die Vorspecificirte beschwerden in summa auff 577 lb 10 ß. Conferendo, weißet sich daß die beschwehrten die æstimation übertreffen 77 lb 10 ß. Welches hernach unter denen passivis gebracht zusehen. Über dieße behaußung hatt sich dißmahlen nichts schrifftliches befunden.
Series rubricarum hujus Invent: Sa. haußraths 96, Sa. der Lähren Vaßen 18 ß, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. der goldenen Ringen 12, Sa. Eigenthum ahne einer behaußung o, Summa summarum 113 lb – Schulden 170 lb – Die passiva übertreffen die Activ Nahrung 57 lb
– Abschatzung d. 17.t Juny ao. 1724. Auff begehren Weÿland der Ehr und Tugendsamen Fraw Anna Barbara Kunen seel: hinderlaßene Erben, ist Eine behausung allhie in der Statt Straßburg in dem Pfaffen Gäßlein gelegen, Ein seits neben einem Stiffthauß Zum Frauen Hauß gehörig anderseit neben dem Ellischen Erben hinden auf ein Pfarrhauß Zu St. Willhelm gehörig stosend, welche behausung hinder gebäw, Stuben, Kammern, Küche, hauß Ehren, gewölbter Keller, Einfahrt und höffel, sambt aller Gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleüte [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

L’héritière vend la maison 750 livres au tonnelier Jean Georges Brauneissen

1728 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 421
Fr. Anna Barbara geb. Kuehnin H. Johann Nicolauß Bader Evangelischen Pfarrers zu Schillersdorff hochgräffl. hanau: Lichtenbergischer herraschafft ehefrau
in gegensein Johann Georg Brauneÿßen des Kieffers
Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff gemeinschafft des bronnens hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Ringendorffer oder Pfaffengaß, einseit neben einem dem Stifft Frauenhauß gehörigen hauß anderseit neben H. Frantz Ignatius Bourst Schaffner zu St Margarethä hinten auff das Pfarrhaus der Kirch zu St Willhelm – um die angegebene 577 pfund capitalien und 172 pfund

Les experts estiment la maison 600 livres à l’inventaire dressé en 1754 après la mort de Jean Georges Brauneissen

Par cession annexée à l’inventaire dressé en 1759 après la mort de la veuve Jeanne Sophie Giessel, Marie Marguerite Brauneissen femme de François Bilger rachète les parts de la maison et en devient seule propriétaire

1759 (5.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 715), Joint au n° 297 du 21 février 1759
Erschienen Vor mir unterschriebenen und Zu Eingangs gedachter frau Brauneißin seel. Verlaßenschafft Inventation und Separation inspecie requirirtem Notario Hr Joh: Stephan Pättich Corporal unter dem fusilier Bataillon des Hn La Motte unter assistentz S. T. Hn Joh: Andreä Schaaff JV Lti und Ihme von Es En Kleinen Raths zugeordneten Hn Deputati, ferner Er Joh: Stephan Pättich als Mand. Frauen Catharinä Margarethä Fischerin geb. Pettichin, H. Frantz Anthoni Fischers Glasers und burgers allhier Ehefrau, Mr Joseph Lieb Leinenweber und burger allhier als Vogt Helenä Schmidtin, frau Johannan Sophiam Georgin geb. Brauneißin unter assistentz Hn Joh. Georgs Kieffers und burgers allhier Ihres Ehemanns, So dann S. T. Hr Julius Fridericus Antonius Vogel, J.V. Lti als bevollmächtigter Hn Frantz Brauneißen Chirurgi, alle 5. eingangs gedachter frauen Johannæ Sophiä Brauneißin geb. Küsselin in Zwoe Ehen ehelich erziehle Kinder, anzeigend daß Sie
Ihrer Schwester und Tantin frauen Mariä Margarethä Bilgerin geb. Brauneißin, Hn Frantz Bilgers Kieffers und burgers allhier Ehefrauen in ohnvertheilten Erb eigenthümlich cedirt und überlaßen
Eine Behaußung bestehend in vorder: und hintergebäu hoffstatt und höfflein mit allen dero Recht und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Ringendorffer oder Pfaffengaß einseith neben einem dem Stifft Frauen hauß gehörigen hauß anderseit neben Hn Rathh. Frantz Ignatÿ Bourst seel. nachgelaßenen Erben, hinten auff die Zu St. Wilhelm gehörigen Pfarr behaußung stoßend, so über 287. frauen Agnes Spielmännin gebohrner Breßlerin schuldigem Capital und (Zinß), fernder 200. lb Hn Schaffner Joh: Heinrich Jahreiß schuldigem Hauptguth und (zinß), sammenthafft antreffend 484 lb, beschehen und zugegangen vor und umb 223 Pfund – Straßb. den 5. Martÿ A° 1759

Originaire de Reichstett, François Bilger entre en apprentissage chez Jean Georges Brauneissen en 1751
1751, Protocole des Tonneliers (XI 396)
(f° 8) Dienstags den 16. Februarÿ 1751 – Hr Joh: Georg Brauneißen der Kieffer nimbt Vermög scheins von den Obern Handwercks Herren vom 30. Jan. jüngst Zu einem Lehrjungen an Frantz Bilger, Andres Bilgers des Ackerßmanns Zu Richstett Ehl. Sohn, umb selbigen von weÿhenachten 1750. biß dahin 1753. also 3. jahr lang das Kieffer Handwerck Zu lehren gegen 80 R. Lehrgelts und 12. R. pro discretione für die Lehrmeisterin, worvon die helffte Zu anfang die andere Helffte zu end der Lehrzeit zu erlegen, des jungen bürgen seÿnd deßen vatter obgedacht und hanß dieboldt von Richstett. Dedit pro inscriptione 30. ß pro protoc. 5 ß pro findling. 5 ß

L’apprentissage se termine en 1753 à la satisfaction de chaque partie
(f° 46-v) Dienstags d 18.t Xbr. 1753 – H. Joh: Georg Brauneißen der Kieffer stellet vor Frantz Bilger Andres Bilgers von Richstett Ehl. Sohn melder daß auff nat. Xti 1753. deßen Lehrzeit verfloßen auch beede wohl miteinander Zufrieden, und bittet außthuung, erkant wie gebotten. Dedit pro delio 1. 10, pro protoc. -. 5, Lehrbrioeff 1. 10., sigillo -. 2. Findling -. 3.

François Bilger s’inscrit en 1757 pour faire son chef d’œuvre
(f° 93) Dienstags den 7. Junÿ 1757 – Frantz Bilger der Ledige Kieffer Laßt sich in die Muthjahr einschreiben. dt. p. protoc. 3. ß
Derselbe bittet sogleich weilen Er weÿl. mstr Joh: Georg Brauneißens geweßenen Kieffers tochter Zu heurathen gesinnet, auch würcklich den heurath Contract mit ihr passirt, jhne Zum mstrstück einzuschreiben. Erk. willfahrt dt werckstatten Zinnß 3 lb d, p. prot. 3. ß, p. findl. 3 ß

François Bilger présente son chef d’œuvre et devient maître
(f° 435) Freÿtags d. 7. 8.bris 1757 wurde Frantz Bilgers des Ledigen Kieffers meisterstück Zum 1. mahl besichtiget und von den H. Schauern referirt, daß der Bauch riß ungleich und am bauch viel und große außfuge, auchdas faß voller bück und daschen seÿe, welches Zu verbeßern.
Mittw. den 19. 8.bris 1757. beÿ der 2. schau referirten dieselbe daß die fugen am fordern boden zo viel offen gestanden und die gargel etwas ungleich.
Dienst. d. 25. 8.bris beÿ der 3.ten schau verfiehlten dießelbe dem Stuckmacher die 3. forderen und den hintern reiff beßer anzulegen, die Köpff beßer abzu säubern, so dann weilen das thörel voller wolff 4. lb d straff erlegen, alß dann vor ein meister passieren solle, welches herr Obmann nach dem Er die straff auff f. R. moderirt auch also Confirmirt vermög unterschrifft. unterschriebenen Joh: Philipp strohl, Joh: adam Giloth, Sebastian Lammaß

François Bilger devient tributaire après avoir présenté les certificats délivrés par la chancellerie (bourgeoisie) et le bureau de la Taille (impôts)
(f° 100) Dienstags d. 31. Januarÿ 1758. N. Leibz. – Mstr Frantz Bilger der Kieffer producirt schein von der Cantzleÿ und der Statt Stall unterschrieben vom 17.t Xbris 1757. und 28. Jan. 1758. vermög weßen Er in behörigen orthen enregistrirt und bittet jhne Zum Leibzünfftigen anzunehmen. Erk. wie gebetten. Zahlt als ein frembder so sich an eines Zünfftigen tochter verheÿrathet 2 lb 15 ß, p. feureÿmer 10. ß, pro protoc. 3 ß

On accuse François Bilger d’avoir reçu de l’aide pour faire son chef d’œuvre. L’affaire n’a pas de suite.
(f° 101) Dienstags den 14. Martÿ 1758. – Mstr Frantz Bilger dem Kieffer wurde vorgehalten, daß Er wider ordnung und mit hilff anderer an seinem mstrstück gearbeitet habe. jlle ist solchesnicht geständig. Erkandt wird die sach proper inquisitionem auff das nächste Gericht verwießen.

François Bilger épouse en 1757 Marie Marguerite Brauneissen : contrat de mariage, célébration
1757 (8.3.), Me Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 736-v
Eheberedung (…) zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen H. Frantz Bilger einem Ledigen Kieffer, Andreæ Bilgers des Ackerßmanns von Richstett Ehelichem Sohn als Hochzeitern unter assistentz erwehnten seines vatters Ane Einem,
Sodann der Viel Ehr und tugendsamen Jgfrauen Mariæ Margarethæ Brauneißen, weÿl. H Johann Georg Brauneißen geweßenen Kieffers und burgers allhier Zu Straßburg mit fr. Joh: Sophia Gißelin Ehelich erzeugter tochtern als Hochzeiterin unter beÿstand S. T. H. Frantz Schenckbecher Kiefers und weinhändlers, wie auch E. E. Kleinen raths allhie wohlmeritirten beÿsitzers ane dem Andern theil – so beschehen Zu Straßb. d. 8.ten Martÿ 1757. [unterzeichnet] Frantz bilger als hochzeiter, Margareth brauneißin, alß hochzeidterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 225)
Hodie 22 Novembris anni 1757 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Bilger, doliarius ex Reichstett oriundus, filius Andreæ Bilger civis in dicto loco et defunctæ Salomeæ Thieboldin in vivis conjugum et Maria Margaritha Brauneisen filia defuncti Joannis Georgi Brauneisen, doliarii et civis hujatis dum viveret et Joannæ Sophiæ Gieselin Superstitis ejus uxoris legitimä, ambo in hâc parochiâ commorantes (signé) frantz bilger, brauneißin (i 227)

Les nouveaus mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Moines dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse

1758 (21.3.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 95
Inventarium über der Ehr: und Tugendsahmen Frauen Margarethæ Bilgerin gebohrner Brauneisin H. Frantz Bilger des Kieffers und burgers alhie Zu Straßburg Ehelicher Haußfrauen, zu gedachtem ihrem marito in die Ehe gebrachte Nahrung errichtet im Jahr 1758. – und zwar in præsentia vorgedachten deroselben mariti und unter assistentz S. T. H. Frantz Schenckbecher des burgers und Kiefers und weinhändlers, wie auch E. E. Kleinen raths allhie wohlmeritirten beÿsitzers – So geschehen zu Straßburg den 21. Martÿ 1758.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Pfaffen gäßlein gelegener, vorgemelter Ehefrauen Mutter eigenthümlich zuständigen behausung ist befunden worden wie folget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 107, Sa. Silbers, 8, Sa. Goldenen Rings 5, Sa. der baarschafft 190, Summa summarum 310 lb

François Bilger et Marie Marguerite Brauneissen hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Mosseder

1766 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 558
Franz Bilger der kieffer und Maria Margaretha geb. Brauneißen mit beÿstand Johann Peter Meist des schneiders und Johann Adam Meyer des lang messerschmiedts beede ihre nächsten
in gegensein Jfer. Maria Salome Moßederin – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ahne dem Pfaffengäßel, einseit neben einer dem Stifft Frauenhaus gehörigen behausung, anderseit neben H. Burst dem officier, hinten auff ein der kirch St Wilhelm gehörigen haus

François Bilger meurt en 1779 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison proche de la porte de Pierre. La masse propre à la veuve est de 446 livres. L’actif de la communauté est de 12 livres, le passif de 467 livres.
1779 (6.2.), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 925) n° 34
Inventarium über Weiland Meister Frantz Bilger des gewesenen Kiefers und burgers alhie Zu Straßb. nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1779. – nach seinem d. 27.ten Decemb. letztabgewichenen 1778.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen der disorts hinterbliebenen Wittib Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Brauneisin und der Kinder Vogts Johannes Georg des Kiefermeisters und burgers hieselbst, inventirt
Der verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen seine fünff mit eingangs gedachter seiner hinterbl. Wb. ehelich erzeugte noch lebende Kinder mit Nahmen, 1° Frantz Xaverius so 17 jahr alt, 2. Frantz Louis so 15 Jahr alt, 3. Anna Margaretha so bald 13 Jahr alt, 4. Maria Salome so in d. 9.te Jahr Ihres alters gehet und 5. Richarda Bilgerin so in d. 7.de Jahr Ihres alters gehet, Alle 5. Bilgerische Kinder Zu gleichen Portionen und Antheilern. Dieser 5. Kinder geordnet und geschworener auch hiebeÿ erschienener Vogt ist Johannes Georg der Kiefer M. und burger alhier

So geschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbst gegen der Steinstraßer thor gelegener Hn Schützenberger dem biersieder zuständiger Eck behaußung in fernerer gegenwarth H Joh: Wallung des Goldarbeiters als der Wittib hierzu insonderheit erbettenen beistands auf Samstag d. 6. Februarÿ Anno 1779.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Zufolg eines durch nun weil. H. Notm. Adam Claus d. 21. Martÿ 1758. auffgerichteten Inventarÿ
Summarischer Calculus statt Expeditionis Inventarÿ.
Der Wb. ohnv. Vermögen betreffend, Sa. haußraths 7, Sa. activ schuld 75, Sa. Ergäntzung 363, Summa summarum 446 lb
Der 5. KK. u. Benef. Erben ohnverändert und theilb. Guth concernirend, Solches bestehet activé einig und allein in hßrath 12 lb – Schulden 467 lb Compensando 455 lb
Endl. passiv onus loco der Stall summ 8 lb
Copia der Eheberedung (…) den 8. Martÿ 1757, Adam Clauß

Marie Marguerite Brauneissen vend la maison au maître maçon Marc Spohrer et à sa femme Marie Catherine Schwartz en s’y réservant l’habitation jusqu’à la fin de l’année 1772

1772 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 404
Maria Margaretha Bilgerin geb. Brauneißin Franz Bilger des kieffers ehefrau
hatt in gegensein Marx Sporr des maurermeisters und Maria Catharina geb. Schwartzin unter assistentz Johann Schwartz des fischkäuffers ihres vatters und Liberius Glock des kiefers [unterzeichnet] Spohrer
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Pfaffengaß gegen dem Marché Gayot über, einseit neben vorgedachtem Mr Glock, anderseit neben N. Schöffer dem kieffer, hinten auff ein dem stifft St. Wilhelm zuständigen haus und garten, welche behausung bestehend aus vorder und hinter haus – alß ein theil von ihren eltern erebt theils von denen miterben besag erbscession vom 5. mart. 1759 durch H. Not. Langheinrich auffgerichtet – worinn sie sich jedoch die wohnung die sie dermahlen innen hat bestehend auff dem boden auß einer stub stubkammer und küchen platz im hoff darinn alß in einer werckstatt zu arbeiten, item die bühne im vordern haus und den keller biß auff weÿnachten gegen einem zinß von 7 gulden 5 s zu benutzen – um 600, 400 und 400 R verhafftet, geschehen um 1200 gulden

Marc Spohrer et Marie Catherine Schwartz hypothèquent la maison au profit du greffier François Cetti pour s’acquitter des frais de réparation

1775 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 173
Mr Marx Sporer der maurer und Maria Catharina geb. Schwartzin unter assistentz Johann Schwartz des fischkäufflers ihres leiblichen vatters und Liberius Glock des kieffers
in gegensein H. Lt. Franz Cetti der löbl. Statt actuarii – schuldig seÿen 200 gulden, zu hauptreparationen in ermelter behausung zu verwenden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Pfaffen gaß gegen dem Marché Gayot über, einseit neben vorgedachtem Mr Glock, anderseit neben N. Schäffer dem kieffer, hinten auff ein dem Stifft St Wilhelm zuständiges haus und garten

Marc Spohrer cède à son voisin l’aubergiste Libère Glock (VI 351, actuel n° 12) la moitié du mur qu’il vient de reconstruire

1786 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 222
H. Marx Sporrer der maurer meister
in gegensein H. Liberius Glock des kieffer meisters
die helffte der maur die er Mr Sporr neu erbaut, welche maur so sich ihr beeder comparenten häußer an dem Pfaffengäßlein gelegen zuschließet ein stein dick mit dem anhang jedoch daß besagter H. Sporrer facade stets ungegrancket bleiben – um 240 gulden

Marc Spohrer et Marie Catherine Schwartz hypothèquent la maison au profit de Jean Valentin Meniolle pour régler le prix de pierres et de tuiles

1791 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 15, enreg. 13.4. F° 41
H. Frantz Marx Spohrer der maurer meister und Maria Catherine geb. Schwartzin unter assistentz Martin Wertz des fourier unter dem corps royal d’artillerie régiment de Strasbourg und H. Marx Antoni Wertz des goldstickers
in gegensein H. Johann Valentin Meniolle des entrepreneur des lits militaires, vor geliefferten maurstein und ziegel wie auch ane beÿ verschiedene dicasterii deßhalb angegangenen gerichts cösten – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, die ihre zuständige am Pfaffengäßlein einseit neben Mr Glock dem kieffer, anderseit neben H. Fleury dem sänger gelegene mit N° 4 bezeichnete behausung

Poursuivis par un créancier, Marx Spohrer et sa femme font dresser l’inventaire de leurs biens dans lequel la maison est décrite.

Acte dressé après que le marchand Antoine Jung a acquis la maison Spohrer par adjudication judiciaire

1793 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 670 n° 543 enreg. 10.7. F°, déclaration
bu. Antoni Jung der handelsmann (declarirt) daß er die dem bu. Frantz Marx Spohrer dahier gehörig gewesten ane dem Pfaffengäßlein, mit Nr 4 bezeichnete behausung, einseit neben Liborius Glock dem bierbrauer, anderseit neben Bu. Fleury, in gefolg des hiesigen district gerichts erkanntnus vom 21 Januarii jüngsthin vor dem commissario sothanen gerichts beschehene achtmalige Versteigerung und die meistgebottene 23 400 livres oder 17 700 gulden

Fils d’un meunier de Walscheid dans le comté de Dabo, le militaire réformé Antoine Jung épouse en 1779 Marie Madeleine Thomann, fille d’un tailleur d’Erstein
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 114) Hodie 7. mensis Septembris 1779 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt antonius Jung miles dimissus e legione Equestris leuis armaturae dictâ Schonberg filius majorennis Josephi jung civis molitoris in Walscheid Dioecesis Metensis et defunctæ odiliæ Steiner olim conjugum ab aliquot annis nullum habens domicilium fixum ex unâ et maria Magdalena Thoman filia minorennis Defunctorum Wilhelmi Thoman civis Sartoris et Mariæ Magdalenæ Grosman ratione originis parochiana ex Erstein ratione Domocilii parochiana nostra a Duobus annis ex alterâ partibus (signé) antoine Jung, signum sponsæ x (i 61) – Proclamation, Erstein (cath. f° 152-v) i 153

Tous deux deviennent bourgeois en mars 1785, le mari au nouveau tarif, la femme à l’ancien
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 71
Antoni jung der tabac händler Von Waldscheidt auß der graffschafft dachßburg gebürtig, Joseph Jung des burgers und Müllers daselbst ehel. erzeugter sohn und deßen ehefrau Marja Magdalena Thoman Von Erstein gebürtig, Wilhelm Peter Thoman des burgers Unndt schuhmachers daselbst ehel. erzeugte tochter erhalten das burgerrecht vnd Zwar der Maritus vmb den Neuen burger schilling, deßen ehefrau aber vmb den alten burger schilling, wollen dienen Zu E. E. Zunfft Zum spiegel, juravit et promisit d. 9. Martÿ 1785.

Antoine Jung devient tributaire au Miroir. Ancien domestique du comte de Hamilton, commandant au régiment de Nassau, il a appris le métier de revendeur à Strasbourg. Il déclare faire commerce de tabac au détail, sans avoir le droit d’acheter ses marchandises hors de la ville ni de former un apprenti
1785 (22.4.), Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 4) Freitags, den 22. Aprilis 1785. C. Leibzünfftiger – Antoni Jung, der von Walscheid aus der Grafschaft Daxburg gebürtige verheurathete ehemalige Kammerdiener bei SS. TT. H. Graf von Hamilton, Obristcommendant des Regiments Nassau (welchem auf hochgebietenden H. Oberh. Geheis d. 5. März jüngsthin ein Vertröstungschein als Zudiener ertheilt worden) stehet vor, producirt Schein von letzt verfloßenem 2. Hornung, so von dasigem Schultheis und Gericht verificirt, kraft deßen er Jung bei dem dasigen H Heinrich Rimmen die Krämerei erlernt hat.
Legt zugleich burger- und Stall-schein vom 9. März, mit bitte, ihn gegen Erlag gewohlicher Gebühr leibzünfftig als Tabackkrämer anzunehmen.
Nach eingesehnenen producirten und H Zunfftmeisters Schertz getaner Anzeige, daß er durch den hochfürstl. Leinigen-Dexburgischen H Regierungs Raht Stiehl wegen obigen Unterschriften versichert seÿe, wurde erkannt, daß der Petent gegen Erlag Ein hundert livres vor das Krämer- und 15. vor das Zunft recht mit dem beding als Tabackkrämer anzunehmen, daß derselbe keine Waar auf seinen Namen von auswärts hieher kommen laßen sondern sie alhier einkaufen und sich aller spedition bei straf der Ordnung enthalten soll, auch einen Lehrjung anzunehen ihm verbotten seÿn soll. Hat abgelobt.

Alors eymployé au magasin des fourrages, Antoine Jung vend la moitié arrière de la maison à Ursule Boulangé, veuve du boulanger Pierre Paul Huder

1795 (21 germinal 3), Strasbourg 5 (3), Me Faller n° 243 – Enregistrement de Strasbourg, acp 32 F° 119 du 21 germ. 3
burger Anton Jung Employé aux Magazins des fourages alhier
in gegensein bürgerin Ursula Huther geb. Bulangé Weÿl. des burgers Peter Paul Huther des geweßenen becken Wittib verbeÿstandet durch Ignatius Mathis des Metzgers
die dem Verkäufer eigenthümlich zuständige hintere: behaußung nebst der helfte an dem vorhandenen Hoff und die gerechtigkeit des durchgangs und Einfuhr des fortern haußes mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der Pfaffengaß mit N° 4 bezeichnet, einseit neben N Klock dem Kiefer, anderseit neben Weÿl. Salaun dit fleuÿ Erben hinten auf vorgedachten Klock und vornen in den Hoff aussehend – um 1200 livres

Inventaire après décès d’un locataire de la maison arrière, Jean Baptiste Philippet

1799 (17 germinal 7), Strasbourg 14 (9), Me Lex n° 77 – Enregistrement de Strasbourg, acp 67 F° 94 du 26 germ. 7
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Philippet décédé le 15 ventose dernier – à la requête de la C. Marie Thérèse Moinet veuve de feu le Cit. Jean Baptiste Philippet, fondeur, assistée du Cit. Antoine Hoffmann, officier de santé, et du C. Antoine Jung, négociant, en qualité de curateur nommé aux deux enfants du défunt dont l’un absent depuis 18 ans et procréé de son premier mariage s’appellant Charles Philippet et l’autre Theodore Pierre Philippet agé de 12 ans et demy procréé de son second mariage avec la veuve
dans le logement dudit défunt Rue des Sœurs N° 4 sur le derrière
meubles 497 fr, dettes actives 30 fr, total de l’actif 527 fr, passif 437 fr

Antoine Jung et Marie Madeleine Thomann passent un contrat de mariage vingt ans après s’être mariés
1799 (16 mess. 7), Strasbourg 14 (9), Me Lex n° 169 – Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 20 du 22 mess. 7
Contrat de mariage – Cit. Antoine Jung Négociant et
Marie Madeleine Thomann son épouse, qu’ils sont mariés depuis passé 20 années sans avoir fait de Contrat de mariage

Marie Madeleine Thomann meurt en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison au 4, rue des Sœurs

1800 (26 nivose 8), Strasbourg 14 (10), Me Lex n° 344 – Enregistrement de Strasbourg, acp 71 F° 32 du 27 niv. 8
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Thomann femme d’Antoine Jung décédée le 30 messidor dernier – à la requête du Cit. Antoine Jung, négociant, le veuf et du Cit. Louis Bartelmi Arnaud, aubergiste au Saumon, en qualité de tuteur de Marie Madeleine Louise Jung fille unique de la défunte procréée de son mariage avec ledit Antoine Jung et son héritière universelle agée de 13 ans – Contrat de mariage dressé le 16 messidor dernier
dans la maison qu’elle occupoit en cette dite commune Rue des Sœurs N° 4
mobilier de la communauté 2209 fr, garde robe 622 fr, dettes actives 1231 fr
Immeubles. Maison et Bâtiments, Il appartient a la même succession une Maison cour Bâtiment droits appartenances et Dépendances scise en cette commune Rue des sœurs cidevant des Moines N° 4, d’un côté au cit. Libert Glock brasseur, d’autre Cit. Lemaire maître de langue, par devant sur ladite rue, par derrière sur la Cour dudit Glock, ladite maison et dépendances a été definitivement adjugée audit Antoine Jung veuf comme faisant partie de la masse liquidée de feu François Marc Spohrer, maître maçon audit Strasbourg, par Jugement du Tribunal Civil du Département du Bas Rhin le 19 juin 1793 pour la somme de 23 400 livres en assignats faisant en numeraire d’après l’Echelle proportionnelle dudit Département du 9 fructidor 5 à raison de 38 pour cent celle de 8892 francs
terres labourables au ban d’Ittenheim, total des immeubles 9492 fr, total de la masse 12 938 fr

Marie Ursule Boulanger veuve de Pierre Paul Huder meurt en 1810 dans la maison Ferrier, ancien poêle du Miroir

1810 (19.5.), Strasbourg 12 (31), Me Wengler n° 4803 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 159 du 21.5.
Inventaire de la succession de Marie Ursule Boulanger veuve de Pierre Paul Huder boulanger décédée le 15 mai 1810 – à la requête de Catherine Françoise Huder épouse de Jean Michel Riche, caffetier, Louis Henri Hecht, propriétaire membre du conseil municipal de cette ville, père et tuteur légal des enfants élevés a l’hospice des orphelins et pour le cas particulier de Paul Huder fils de feu Pierre Joseph Huder sellier, Jean Louis Huder boulanger, Marie Thérèse Huder épouse de Jean François Streibich commissionnaire de marchandises, Pierre Dominique Huder, commis négociant absent, représenté par la De Riche sa sœur (procuration sous seing privé à Breslau le 30 juillet 1808), héritiers de leur mère
dans une maison dépendant de la succession du Sr Ferrier sise à Strasbourg au coin de la rue des serruriers et du Miroir
Testament du 29. prairial XIII reçu. Anrich collationné Me Übersaal
mobilier, numéraire, créances 7565 fr, passif 2376 fr

L’héritière de la maison Marie Madeleine Louise Jung épouse en 1827 le géomètre Nicolas Boob

1827 (2.4.), Strasbourg, Me L’Ange, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 183 F° 112-v du 24.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Nicolas Boob, géomètre de première classe à Strasbourg, fils de Louis Boob, lieutenant de gendarmerie en retraite à Bitsch, et de Madeleine Müller
Marie Madeleine Louise Jung, rentière, fille majeure d’Antoine Jung, négociant, et de Marie Madeleine Thomann
la future épouse se constitue en propre ce qui lui est avenu dans la succession de ses père et mère en une maison à Strasbourg rue des Sœurs n° 4

Elle meurt après avoir institué son mari légataire universel de ses biens

1856 (31. Xbr.), Me Keller
Testament de Marie Madeleine Louise Jung femme de Nicolas Boob, géomètre à Strasbourg, par lequel elle institue son mari son légataire universel. Décès du 5 janvier 1857
acp 456 (3 Q 30 171) f° 50 du 8.1. – succession déclarée le 2 juin 1857


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.