8, rue du Parchemin


Rue du Parchemin n° 8 – VI 12 (Blondel), O 365 puis section 25 parcelle 69, nouveau bâtiment 107/69 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Albert Wieger et Georges Graff (1903)


Vue en juillet 2016. Le rez-de-chaussée à l’origine comparable au bâtiment de droite a été refait en 1947.
Façade selon le projet de 1902 (dossier de la Police du Bâtiment)

L’Hospice des vérolés vend la maison au sculpteur Jean Foisset, d’abord inscrit à l’Echasse puis chez les Maçons. Jean Foisset est autorisé en 1708 à tenir temporairement un estaminet dans sa maison qu’il vend en 1710 au potier Jean Georges Schleiss, excellent artisan d’après l’affaire qui l’oppose aux Corps des potiers. Sa veuve se remarie en 1723 avec le potier Jean Martin Vogler qui présente un mauvais chef d’œuvre. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouve l’atelier de potier d’après les rapports de 1722, 1734 et 1758. Médiocre artisan lui aussi, le potier Jean Michel Goppert est propriétaire de la maison de 1738 à 1765. Sa veuve la vend en 1765 au tonnelier Jean Daniel Gutmann qui creuse une cave sous le bâtiment avant en 1774 et répare le bâtiment endommagé quand son voisin Æckerlin démolit sa maison (à l’est). Jean Daniel Gutmann pose trois encadrements de fenêtre en 1784. Ses héritiers vendent la maison en 1816.

78 élévations a-d
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 78

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la cinquième à gauche du repère (b), c’est-à-dire la première maison à droite du repère (a) : porte cochère et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour B représente la façade arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral à l’ouest (2-1) et celui à l’est (3-4) non représenté sur le plan Blondel de 1765, ainsi que le bâtiment arrière (4-1). Le rapport d’experts dressé en 1835 décrit en détail ce bâtiment qui sert d’auberge depuis les années 1820.
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 10. La nouvelle construction de 1903 porte le n° 8.

Parchemin 4-6, plan de situation 1902
Cour B – Plan de situation des terrains à bâtir rue du Parchemin. La maison A (à gauche) occupe le sol de l’ancien n°10 et d’une partie du n° 8
(Dossier de la Police du Bâtiment du n° 4)

La ville acquiert les maisons sur le côté sud de la rue qu’elle élargit avant de vendre le terrain à l’entrepreneur Albert Wieger et à Georges Graff qui y font construire trois maisons. Le bâtiment C à quatre étages occupe entièrement la parcelle qui formait l’ancien n° 10. L’ancienne maison est démolie en octobre et novembre 1902, le gros œuvre du nouveau bâtiment est terminé en août 1903. Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage le bâtiment. Robert Zerr charge en 1947 l’architecte Charles Wolff de refaire la façade, notamment au rez-de-chaussée au titre des dommages de guerre. Les pierres repiquées sont revêtues de pierre artificielle gris clair, les devantures abaissées par un linteau en béton armé. Le boulanger Robert Zerr aménage en 1950 un atelier de pâtisserie sous la toiture qui se trouve dans la cour. René Weidmann fait installer en 1984 un ascenseur le long de la façade sur cour et transformer la toiture sous la direction de l’architecte Roland Meyer.
Le local commercial de droite est occupé par une boulangerie, celui de gauche par une épicerie puis (1961) un débit de tabac.


Lucarnes et cage d’ascenseur (1983, façade sur cour, dossier de la Police du Bâtiment)

juillet 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Hospice des vérolés
1704 v Jean Foisset, sculpteur, et (1686) Susanne Düringer puis (1708) Marie Catherine Holtzer, veuve de Georges Samuel Bentz – catholiques
1710 v Jean Georges Schleiss, potier, et (1710) Marie Madeleine Bronner – luthériens
1723 h Jean Martin Vogler, potier, et (1723) Marie Madeleine Bronner, veuve du potier Jean Georges Schleiss – luthériens
1738 v Jean Michel Goppert, potier, et (1731) Marie Elisabeth Lüttich, veuve du potier Jean Frédéric Müller, puis (1744) Sara Burger – luthériens
1765 v Jean Daniel Gutmann, tonnelier, et (1762) Marie Madeleine Schell – luthériens
1816 v Jacques Wittmann, tonnelier, et (1792) Anne Marie Friedrich – luthériens
1836 v Joseph Hipp, marchand de vins, et (1824) Marie Anne Roth
1870 v Nicolas Salomon, libraire
1875* Louis Kindler, aubergiste
1879* Louis Rauch, tonnelier
1901* v Ville de Strasbourg
1905* v Albert Wieger et son épouse et Georges Graff
1925* v Aloise Zerr, maître boulanger et Clémentine Stroh

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1722, 500 livres en 1734, 300 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) VI 12, Jean Michel Goppert
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Gutmann, 3 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 365, Hipp, Joseph, rue du Parchemin 22 – maison, sol – 1,5 are

Locations

1826, Joseph Hipp, cabaretier (ensuite propriétaire)
1864, Charles Auguste Balthasar Gresser restaurateur et sa femme Jeanne Christine Catherine Bein

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1774, Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Jean Daniel Gutmann demande en février 1774 l’autorisation de creuser une cave à l’avant de sa maison. Les préposés lui demandent de suivre l’alignement que l’inspecteur devra lui montrer. Il demande en août l’autorisation de réparer sa maison endommagée quand la maison voisine a été démolie.

(f° 19) Dienstags den 22. Februarÿ 1774. Joh. Daniel Gutmann, Kiefer
Mr Stahl, der Maurer noe. Johann Daniel Gutmanns, des Kiefers bittet ihme zu erlauben an seinem Haus beÿm Rosenkrantz bis an sein würcklich vornen habendes fundament einen Keller zu graben. Erkannt, Solle sich der Implorant mit seinem Keller nach dem adoptirten Allignement richten, und seÿe hr Bau Inspector abzuordnen Ihme solches anzuweisen und auszustecken.

(f° 86-v) Dienstags den 23. Augusti 1774. – Joh. Daniel Gutmann, Kiefer
Mr Stahl, der Maurer noe. Johann Daniel Gutmann, des Kiefers, bittet Zu erlauben deßen beÿ dem Rosen Kranz gelegene Behausung, so durch Abbrechung der daneben gelegenen Behausung sehr beschädiget worden wieder repariren und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1775, préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Jean Daniel Gutmann est autorisé à réparer la façade et le pignon ainsi qu’à poser un nouveau comble, abîmés quand les maisons Æckerlin ont été démolies.

(f° 159-v) Dienstag den 21. Februarii 1775 – Joh. Daniel Gutmann Kiefer
Johann Daniel Gutmann, der Kiefer bittet, weilen durch Abbrechung der beeden Äckerlinischen Häuser seine Behausung beÿ dem Rosen Crantz gelegen sehr grosen Schaden gelitten, bittet ihme zu erlauben die façade und Gebel Maur zu repariren und einen neuen Tachstuhl machen zu laßen. Nach dem sogleich eingenommenen Augenschein wurde Erkannt, Seÿe dem Imploranten erlaubt die nöthige Reparationen an der façade und Gebel: Maur zu repariren und einen neuen Tachsstuhl machen zu laßen.

1784, Préposés aux affaires foncières, (VII 1421)
Jean Daniel Gutmann est autorisé à poser trois encadrements de fenêtre

(f° 79) Dienstags den 27. Aprilis 1784 – Mr Joh: Daniel Gutmann, Kiefer
Mr Stahl, der Maurer, nôe Mr Joh: Daniel Gutmann, des Kiefers, bittet zu erlauben an seiner Behausung bei dem Rosenkrantz gelegen drei Fenster Gestell einsetzen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, vestibule, cave sous solives, un bâtiment arrière à deux poêles et un passage latéral, le tout estimé avec la petite cour, les appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, passage latéral, petit bâtiment arrière où se trouvent un petit poêle et une petite chambre, atelier de potier et four, cave sous solives, le tout estimé avec la petite cour, les appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, deux cuisines dans les vestibules, trois chambres, en outre un atelier de potier et un four, le comble est couvert de tuiles creuses, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour, les appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1835 (rapport d’experts
  • )

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue du Parchemin (en partie) f° 40-v

nouveau N° / ancien N° : 50 / 22
Guthmann
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2 étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 130 case 2

Hipp Joseph cabaretier, rue du Parchemin

O 365, maison, sol, Rue du Parchemin 22
Contenance : 1,50
Revenu total : 117,78 (117 et 0,78)
Folio de provenance : (130)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 139 case 2

Hipp Joseph cabaretier
1859, Hipp, François Joseph, veuve née Roth Marie Anne
1873 Salomon Niclaus, früher Buchhändler
1875 Kindler Ludwig, Gastwirt
1879 Rauch Ludwig, Küfer
1901 Straßburg die Gemeinde

O 365, maison, sol, Rue du Parchemin 10
Contenance : 1,50
Revenu total : 117,78 (117 et 0,78)
Folio de provenance : (130)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 331 case 6

Parcelle, section 25, n° 69 – autrefois O 365
Canton : Pargamentergassse Hs N° 10
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,68
Revenu : 1700
Remarques : 1903 Abbruch
ab 1904 Seite 334

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Cadastre allemand, registre 30 p. 335 case 1

Parcelle, section 25, n° 107/69 – autrefois O 364.p O 365.p
Canton : Pargemantergasse N° 8 / rue du Parchemin
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 2,17
Revenu : 10,85 / 6000
Remarques : Neubau 1905

(Propriétaire à partir de l’exercice 1925), compte 1419
Wieger Albert et son épouse et Graff Georges et son ép.
clos 1925

(Propriétaire à partir de l’exercice 1925), compte 4721
Zerr, Aloise, maître boulanger et son épouse Clémentine née Stroh chacun pour la moitié

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (147) Rue des Parcheminiers, au bas de celle des Juifs

(maison n°) 22
Prop. Guttmann, Jean Daniel, tonnelier – Tonneliers
Loc. Ulrich, Jean Frédéric, Tonnelier – Idem
Loc. Hirn, Jean Conrad, négociant – ni B. ni M.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue des Parcheminiers au bas de celle des Juifs (p. 278)

22
Pro. Guttmann, Jean Daniel, tonnelier – Tonneliers
Loc. Ulrich, Jean Frédéric, tonnelier – Tonneliers
Loc. Hirn, Jean Conrad, Négociant – ni B. ni M.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

xxx (Seite XX)

(Haus Nr.) 8
Seiter, Bäcker meister. 01
Grupp, Schreiner und Spezereihändler. 04
Bischöfl. Sekretariat. 12
Scherer, Bureaudiener. 2
Leichle, Geschäftsführer. 3
Klinger, Schneiderin. 3
Holzweiler, Lehrerin. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 795 W 105)

Rue du Parchemin 8 (8-10), 1893-1992

Le dossier commence par les pièces qui ont trait à l’ancien n° 8. La ville acquiert les maisons longeant le côté sud de la rue qu’elle élargit avant de vendre le terrain à l’entrepreneur Albert Wieger et à Georges Graff qui y font construire trois maisons. Le bâtiment C occupe entièrement la parcelle qui formait l’ancien n° 10. Le maire autorise en septembre 1902 l’entrepreneur E. Wieger à construire un bâtiment à quatre étages servant d’habitation et de commerce. L’ancienne maison est démolie en octobre et novembre 1902, le gros œuvre du nouveau bâtiment est terminé en août 1903. Une boulangerie est installée dans le local commercial de droite et deux appartements sont occupés dès novembre 1903. L’entrepreneur doit transformer les lucarnes pour qu’elles aient les dimensions réglementaires.
Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage le bâtiment. Robert Zerr charge en 1947 l’architecte Charles Wolff de refaire la façade, notamment au rez-de-chaussée au titre des dommages de guerre. Les pierres repiquées sont revêtues de pierre artificielle gris clair, les devantures abaissées par un linteau en béton armé. Le boulanger Robert Zerr aménage en 1950 un atelier de pâtisserie sous la toiture qui se trouve dans la cour. René Weidmann fait installer en 1984 un ascenseur le long de la façade sur cour et transformer la toiture sous la direction de l’architecte Roland Meyer.
Le local commercial de droite est occupé par une boulangerie (Frédéric Matz en 1908, Albert Wandres qui installe en 1914 une pétrisseuse mécanique, Robert Zerr, Wœlffle en 1966, Eugène Stentzel en 1973).
Le local de gauche est une épicerie (Jacques Grupp en 1907, Müller en 1931, Creutz en 1950) puis à partir de 1961 un débit de tabac (Paul Schuffenecker puis Georges Lippert en 1970 et Louis Schreiber en 1985). On trouve aussi à l’étage la marchande de modes Anne Marie Pfrimmer (1947-1951).

Sommaire
  • 1893 – Le maire notifie Emile Maintzer de faire ravaler la façade du 8, rue du Parchemin – E. Meintzer et A. Abel demandent de reporter les travaux d’un an – Les étages ont été lavés, le rez-de-chaussée repeint à l’huile, avril 1894
  • 1895 – Le service d’hygiène constate que la plaque qui recouvre la fosse d’aisances est mal ajustée, ce qui ne permet pas de se servir des cabinets d’aisance sans danger – Le maire écrit au propriétaire – Le propriétaire répond que la fosse est commune et que le couvercle se trouve sur la propriété voisine de la veuve Rauch (n° 10) – Travaux terminés, décembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence un volet au rez-de-chaussée et un soupirail – Rappel en 1898, annulé parce que la ville a acheté la maison pour la démolir.
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Vogelgesang l’autorisation de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Travaux terminés, avril 1898
  • 1903 (décembre) – La Police du Bâtiment note que la fosse d’aisances devra être vidée avant les travaux. L’entrepreneur Wieger déclare qu’il le fera dès que la maison aura été démolie. La Police du Bâtiment demande que les fosses soient aussitôt vidées pour éviter l’infection. Elle constate en avril 1904 que les décombres recouvrent la fosse. Deux des fosses sont vidées début mars, les trois fin avril. Le dossier est classé.
  • 1902 – L’entrepreneur Wieger (2, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de construire trois maisons d’habitation sur le terrain qu’il a acquis de la ville, correspondant aux anciens n° 4, 6, 8 et 10. Comme les trois bâtiments formeront un ensemble, il demande que leur hauteur soit de 18 mètres bien que la largeur de la rue ne soit pas partout la même. – (Août) La Police du Bâtiment commente le projet que proposent Wieger et Graff. Les bâtiments B et C ne devront pas avoir plus de 16 mètres de haut, la cour du bâtiment C est trop petite, les pièces devront avoir au moins 2,50 mètres de haut, les poutres de noue ne devront pas s’appuyer sur le mur coupe-feu – L’architecte fournit de nouveaux dessins le 18 août – La Police du Bâtiment répond le 3 septembre qu’elle ne pourra accorder d’autorisation avant d’avoir obtenu un certificat d’après lequel le propriétaire s’engage à ne pas surbâtir les cours – L’architecte prépare un nouveau projet pour le bâtiment B.
    1902 (septembre) – Le maire autorise l’entrepreneur E. Wieger à construire un bâtiment à quatre étages servant d’habitation et de commerce sur un terrain qui appartient à E. Wieger et G. Graff d’après les dessins fournis le 15 septembre. La rue a entre 12 et 14 mètres de large – Plan des bâtiments A, B et C (24 septembre 1902), élévation du bâtiment A, plan des différents niveaux, coupe – Calculs statiques
    Suivi des travaux. L’ancien bâtiment est en cours de démolition (27 octobre), il est entièrement démoli (25 novembre), l’assise en béton et les murs du sous-sol sont en cours (février 1903), les murs de façade sont commencés (mars), le deuxième étage est en cours (juin), le quatrième étage (juillet), le gros œuvre est terminé (août), les plâtriers travaillent (septembre). La corniche du toit se trouve à 17,20 mètres, c’est-à-dire au-dessous de la hauteur maximale de 18 mètres, de sorte que les lucarnes qui sont en partie au-dessus de la hauteur maximale peuvent être admises bien qu’elles soient 20 centimètres trop larges. Les menuisiers travaillent (octobre). Une boulangerie est installée dans le local de droite, deux appartements sont occupés (novembre 1903)
    L’architecte déclare que les lucarnes sont plus larges que prévu pour que les pièces soient plus claires. La Police du Bâtiment demande à l’architecte de transformer les lucarnes pour qu’elles soient réglementaires (octobre)
    Comme une partie du bâtiment est déjà occupée, la Police du Bâtiment demande à l’architecte de solliciter la réception finale pour les parties occupées (décembre 1903) puis pour le bâtiment entier (avril 1904). A. Wieger demande la réception des bâtiments 6 et 8 rue du Parchemin. L’inspection montre qu’il manque la plaque en tôle d’un poêle au rez-de-chaussée et que certaines parties en bois sous l’escalier menant au grenier ne sont pas crépies. – Travaux terminés, dossier classé (juin 1904)
  • 1904 (avril) – L’entrepreneur Chrétien Nuderscher (2, rue du Lazaret) demande au maire et au commissaire de police l’autorisation de poser des matériaux sur la voie publique devant la maison Wieger – Autorisation – Il n’occupe plus la voie publique, juin 1904
  • 1904 – Le fabricant de parquets Guillaume Koch (route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Accord
  • 1904 (janvier) – Le marchand épicier Jacques Grupp demande l’autorisation de poser deux enseignes. La Police du Bâtiment constate que la maison ne porte encore aucune enseigne – Autorisation – Une seule enseigne est posée
    1904 (septembre) – Le même demande l’autorisation de poser une machine automatique dont la saillie fait 25 centimètres – Autorisation – La machine est posée, octobre
    1905 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet
    1907 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
  • 1908 – Le boulanger et marchand de farine Frédéric Matz (anciennement 16, rue Principale à Hœnheim) demande l’autorisation de poser un distributeur automatique de chocolat
  • 1914 – Le boulanger pâtissier Albert Wandres souhaite agrandir son atelier dans la cour. Comme les constructions dans la cour sont interdites, le maire demande à l’inspecteur du travail si l’atelier pourra se trouver dans la cave de 2,50 mètres de haut sous la cour. – Croquis signé A. Wieger – L’inspecteur répond que l’autorisation est de la compétence du préfet auquel il transmet la demande
    (Juin) – La pétrisseuse déjà installée ne donne pas lieu à des plaintes
    1914 () – Le maire accorde à Albert Wandres et à l’architecte Frédéric Guillaume Kirchner l’autorisation d’installer une boulangerie mécanique – Dessin (la boulangerie se trouve dans la partie droite du bâtiment), description
  • 1915 – La Commission des logements militaires fait un rapport en deux points – Travaux terminés en mars 1916
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Kuhn a posé une enseigne (Pension de famille) au balcon du deuxième étage – Demande – Autorisation
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que l’épicier Müller a posé une enseigne sans autorisation – L’enseigne est retirée.
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate que A. Dillenseger a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. – L’antenne est enlevée
  • 1944 – Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage le bâtiment – Robert Zerr et Octavie Zerr (propriétaires) obtiennent un certificat de sinistré. Les locaux commerciaux fortement endommagés ont été remis provisoirement en état. Autres demandeurs, Auguste Weishaar, Albert Desseberger, Joseph Muller, Anne Hurfin
  • 1947 – Anne Marie Pfrimmer demande l’autorisation de poser une enseigne en bois (Modes Anne Marie) – Autorisation
  • 1947 – L’architecte Charles Wolff demande au nom de Robert Zerr l’autorisation de refaire la façade du rez-de-chaussée au titre des dommages de guerre. Avant le bombardement, la façade (13 sur 4 mètres de hauteur) était en grès des Vosges, les devantures, les portes et le soubassement en bois de chêne. Le dégâts sont dus à des éclats de bombes et au bâtiment d’en face entièrement détruit. Les pierres seront repiquées et revêtues de pierre artificielle gris clair, les devantures abaissées par un linteau en béton armé. Le cadre des vitrines, les portes et les pilastres seront en fer forgé et en tôle d’acier. Le reste de la façade, elle aussi endommagée, sera réparé – Plan de situation, dessin des devantures (inscriptions Epicerie, légumes à gauche, Boulangerie pâtisserie à droite – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme déclare qu’il n’a pas à délivrer de permis de construire puisqu’il s’agit de réparations. – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    Les travaux ont commencé en juin 1947, sont terminés en septembre. Une enseigne projetée n’est pas posée, janvier 1948
  • 1949 – Jules Fey (atelier de construction, fonderie de cuivre, 12 rue Auguste Lamey) demande au nom du boulanger Zerr l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
  • 1950 – L’architecte Charles Wolff demande au nom de Robert Zerr l’autorisation d’aménager un atelier de pâtisserie sous la toiture qui se trouve dans la cour (8-10 rue du Parchemin, cadastré section 25 n° 107/69). – Dessin – L’inspecteur du travail donne son accord et les conditions à respecter – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1950
  • 1950 – Le marchand de fruits et légumes Creutz demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1951.
  • 1951 – Anne Marie Pfrimmer née Metz déclare d’elle a supprimé l’enseigne sur le balcon
  • 1954 – Le locataire Hertzog se plaint que l’eau de pluie entre dans son logement. La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire – La toiture est en cours de réparation, septembre 1955
  • 1956 – Les marchands de vins en gros Geyl et Bastian, de Vendenheim, demandent l’autorisation de poser un lambrequin chez l’épicier Richter – Autorisation
  • 1961 – Le débitant de tabac Paul Schuffenecker demande à la Police du Bâtiment dans quelles conditions il peut transférer son débit de tabac du 6 au 8 rue du Parchemin dans les locaux de l’ancienne épicerie
  • 1960 – La Brasserie de l’Ancre déclare qu’elle a démonté son caisson chez la débitante de vins Arbogast.
  • 1966 – Le boulanger pâtissier Wœlffle a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de servir du café (3 tables). Les locaux sont conformes aux prescriptions
  • 1966 – Le débitant de tabac Paul Schuffenecker informe la Police du Bâtiment qu’il n’a plus qu’une enseigne (après avoir retiré les enseignes perpendiculaires)
  • 1966 – La Compagnie française de distribution Total (10, rue de Rouen) retourne une facture. La Police du Bâtiment rectifie l’adresse de l’objet taxé
  • 1970 – Le débitant de tabac Paul Schuffenecker (Le Chiquito) informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé son fonds à Georges Lippert le 1 juillet 1970
    Georges Lippert, demeurant à Eschau, informe la Police du Bâtiment des enseignes qu’il a acquises avec le fonds en joignant un dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1973 – La Police du Bâtiment constate que le boulanger pâtissier Eugène Stentzel a posé sans autorisation une enseigne lumineuse. Il répond que l’enseigne est supprimée
  • 1975 – Robert Zerr demande l’autorisation de réparer les pierres de taille. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    L’entreprise Spinella demande l’autorisation de poser une échafaudage pour réparer les balcons. Les travaux sont terminés, mars 1976
  • 1978 – Le nouveau débiteur pour la taxe liée au puits d’aération est Jean Pierre Zerr (demeurant avenue de la Forêt-Noire) au lieu de Robert Zerr
  • 1980 – Le maire demande au propriétaire (Marie-Louise Zerr) de ravaler la façade.
    1981 – Arrêté correspondant d’injonction
    Les travaux sont terminés
  • 1981 (mai) – Le notaire Jean-Pierre Krantz à La Wantzenau demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble sis 8, rue du Parchemin, cadastré section 25 n° 107-69 – Plan cadastral de situation
  • 1986 – Le nouveau débiteur pour la taxe liée au puits d’aération est René Weidmann (demeurant rue Gustave Stosskopf)
  • 1980 – Marie-Louise Zerr sollicite une subvention pour ravaler la façade et remplacer la gouttière. Devis de l’entreprise Spinella (111, route de Colmar au Neudorf) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. La subvention est accordée
    Marie-Louise Zerr est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Devis de l’entreprise Stell-Bonts à Lingolsheim
    1983 – René Weidmann est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. La subvention est accordée – Travaux terminés, juillet. – La subvention est versée en février 1984
  • 1983 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que plusieurs lucarnes sont posées ou agrandies côté cour sans autorisation – Le propriétaire évoque l’aménagement d’un ascenseur qui n’est pas possible à l’intérieur mais serait envisageable à l’extérieur – Plan du quatrième et du cinquième étage – Dessin de l’ascenseur (société Otis) – La Police du Bâtiment donne un accord de principe sur une cage d’ascenseur à l’extérieur en béton armé et parois vitrées.
    1984 (février) – René Weidmann dépose une demande de permis de construire pour installer un ascenseur et transformer la toiture sous la direction de l’architecte Roland Meyer (allée de la Robertsau) – Les propriétaires voisins (6 et 12 rue du Parchemin, 12, rue des Pucelles) autorisent René Weidmann à modifier la terrasse en posant des éléments en aluminium sur les murs mitoyens – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire transmet au préfet le dossier assorti de conditions à respecter – Le préfet accorde le permis de construire le 4 juin 1984 – Déclaration d’achèvement des travaux, juillet 1984, la réception finale ne donne pas lieu à observation sauf l’escalier qui mène sous la toiture – Le préfet accorde le certificat de conformité, octobre 1984
  • 1985 – Louis Schreiber, demeurant à Plobsheim, demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Tabac, Le Chiquito, Presse) – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de modifier les couleurs – Autorisation
  • 1986 – La Police du Bâtiment constate que le tabac Le Chiquito a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Louis Schreiber demande l’autorisation de poser une enseigne Loto national – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en suggérant de regrouper et de rapetisser les enseignes – Un nouveau projet reçoit un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées, février 1987
  • 1992 – La Police du Bâtiment constate que le tabac Le Chiquito a posé sans autorisation une enseigne lumineuse et des porte-affichettes – Le débitant répond qu’il a eu une conversation au téléphone avec un interlocuteur de la Ville auquel il a expliqué que les porte-affichettes étaient propriété des éditeurs qui seraient reçues à la mairie et que l’enseigne était en place au moment où il a acquis le fonds.

Relevé d’actes

L’hospice des vérolés auquel la maison appartient, la fondation Saint-Marc et le tisserand Henri Reiffel, propriétaires des immeubles voisins, passent un accord sur le cabinet d’aisance. Les deux sièges appartiendront à l’hospice des vérolés, l’entretien sera partagé par tiers entre les trois propriétaires mais les frais de réparation reviendront pour cinq sixièmes aux voisins.

1648 (5. febr;), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 66-v
Erschienen Herr Georg Rhem alß Schaffner deß Stiffts St. Marx an einem, Mehr H Petrus Weber der Notarius alß Schaffner deß Blaterhauß am andern theil, beÿde mit beÿstand H Hannß Jacob Huckh alß vß E.E. groß. Rhats Mittel diß. beÿden Stifftern vorgesetzten Pflegers, und H Daniel Steinbockh alß vß Wohlgedachten Rhats mittel bißhero geweßenen Pfleger, Und dann hannß Henrich Reiffel der Leinenweber am tritten theil,
haben bekannt freÿ gutwillig offentlich veriähen dEmnach in deß Blaterhaußes alhie beÿm Rosencrantz in der Pergamenter Gaß. gelegener Behaußung, im nechst verschienenen Jahr, daß Cloac biß vff ein starckhe quell außgedolben und oben gewölbt, auch die heimliche Sitz, auß deß Stiffts St. Marx, und hannß Henrich Reiffelß darneben gelegenen Behaußungen, mit allerseits Belieben, in solches Cloac gerichtet word. seÿen, Alß hette mann sich Zu allen treÿen theilen dahien mit einand. güthlich verglichen, daß solche Zwen Sitz in deß Blater haußes Gerechtigkeit gerichtet für und für alß eine Gerechtigkeit Verbleiben, hiengegen deß Stiffts St. Marx und hannß Henrich Reiffelß Behaußung nicht allein an dem ietzig. Baw Cost. iedes hauß einen tritten theil sondern auch ins künfftig da die oberwehnte quell sich irgendt verstopffen wurde, und mann die daß Cloac außführen laß. müßte, od. sonsten an solchen Cloac wenig od. viel Zu repariren hette solche Zweÿ häußern ane dem iedes mahlig außführungß: Baw: und andern Costen fünffsechst. theil daß ist iedes dißer Zweÿen häußern Zur helffte tritthalb sechßte theil beÿtrag. und deß Blaterhaußes Behaußung ahne dem ietzig. Baw Cost. den übrig. einen tritten theil ahne den fünfftig Costen aber den übrigen einen sechßten theil leiden auch daß Cloac uß diße Behaußung ußführen laßen solle ohne alle gefährdte

L’hospice des vérolés vend la maison 225 livres au sculpteur Jean Foisset

1704 (27. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 538
(225) S. T. Hr. Joh: Jacob Richshoffer XV.ner alß mitpfleger deß blatterhauß allhier für sich u. nahmens gesambter Herren Pfleger daßelbst, beneben Hn Paul Tromern Schaffeneÿ verweßern daßelbst
in gegensein Jean Foisset bildhauers
Hauß, Hoff Hoffstatt sambt allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeit allhier in der Pergamenter gass gegen dem Roßenkrantz einseit neben Hn M. Joh: Güntzling Præcept. 6.æ Curiæ ux. noe. anderseit neben Andres Hucken Holtzlegers hinten auf Hanß Philipp Vogelin leinenwebern stoßend gelegen – um 225 pfund

L’acquéreur hypothèque immédiatement la maison au profit d’Eléonore de Venningen veuve Rathsamhausen à la Pierre

1704 (31. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 539
immediate supra erwehnter Foisset
in gegensein Hn Johann Adam Gollen U. J. Ddi auch Proc. u. Advocati beÿ E.E. großen Rath nahmens S. T. frn. Eleonoræ Von Rathsambhaußen zuem Stein wittib geb. freÿin von Venningen – schuldig seÿ 100 pfund zu erkaufung infra versetzter behaußung
unterpfand, Hauß perge ex immediate supra stehender verschreibung ibi hoff usq. ad erlegen

Jean Foisset hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1707 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 305
Joh: Foisset bildhauer
in gegensein Joh: Paul Reißeißens goldarbeiters – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier beÿm roßenrantz in der Pergamenter gass gelegen
(f° 314 v) [entre les mêmes parties et hypothèque du même immeuble] 50 pfund, den 13. maÿ

Jean Foisset vend la maison 700 livres au potier Jean Georges Schleiss et à sa femme Marie Madeleine Bronner

1710 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 14-v
(700) Jean Foisset bildhauer
in gegensein Joh: Georg Schleß und Mariæ Magd: geb. Bronnerin
hauß hoff hoffstatt sambt alle anderen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Pergamenter gass gegen dem Roßencrantz, einseit neben H. M Joh: Güntzling ux. noe. anderseit neben andres huck holtzlegern, hinten auf hanß Philipp vögeln stoßend – um 125, 100 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 325 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit d’Eléonore de Venningen veuve Rathsamhausen à la Pierre

1710 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 149-v
obige Käuffere [Joh: Georg Schleß und Maria Magd: geb. Bronnerin] und zwar die ehefrau beÿständlich Joh. Josias Bruners haffners u. Frantz Guthmanns kiefers
in gegensein H. Joh. Breu Senat: nahmens S.T. frn Eleonoræ von Rathsamhaußen zuem Stein geb. von Venningen, 150 lb zu erkauffung immediate infra versetzter behaußung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi usq. ad verhafftet

Les experts estiment la maison 425 livres lors de l’inventaire dressé en 1722 après la mort de Jean Georges Schleiss puis à 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1734 après la mort de Jean Martin Vogler avec lequel la veuve Schleiss s’est remariée.
La veuve et les héritiers de Jean Georges Schleiss vendent la maison 905 livres au potier Jean Michel Goppert et à sa femme Marie Elisabeth Lüttich

1738 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 5
weÿl. Georg Schleiß des haffners und Maria Magdalena geb. Bronnerin seiner hinterbliebenen anjetzo weÿl. Johann Martin Vogler des gewesten haffners Wittib erzeugter beeder kinder Johann Georg und Anna Maria der Schleißen geordneter vogt Johann Friedrich Breu der Consigne ane dem Fischen Thor und derenselben vorbenamste Mutter mit beÿstand ihres Curatoris Johann Martin Örttel des haffners
in gegensein Johann Michael Goppert des haffners und Mariæ Elisabethæ geb. Lüttÿn – d. 16. Decembris obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Pergamener gaß gegen dem Bierhauß zum Roßenkrantz über einseit neben Caspar Eckerle dem grempen,anderseit neben Balthaßar auff der Bruck dem schuhmacher, hinten auff weÿl. Hannß Philipp Vögelin gewesten leinenwebers wittib – als ein durch den verstorbenen Schleiß währender Ehe am 1. Martÿ 1710 erkaufftes guth, die vier neunte theilen den beden curanden und dero Mutter, welche Catharina Salome Schleißin ihr nach des Vatters todt verstorben töchterleins geerbt hat, und 5 neunte theil eigenthümlich zuständig seÿe – um 125 pfund verhafftet, geschehen um 780 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit d’Ursule Kræmer

1738 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 6
Johann Michael Goppert der haffner und Maria Elisabetha geb. Lüttÿn mit beÿstand H. von Gottesheim und H Le Febvre beede E. E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Jfr. Ursulæ Krämerin, so ohnbevögtigt, beÿständlich H. Johann Kürßner des handelsmanns – schuldig seÿen 675 pfund zu bezalung des kauffschillings heutigen tags erkaufft und hernach beschriebener behausung
oberwehnte Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Pergamener gaß gegen dem Bierhauß zum Roßenkrantz über, einseit neben Balthaßar auff der Bruck dem schuhmacher, anderseit neben Caspar Eckerle dem grempen, hinten auff weÿl. Hannß Philipp Vögelin gewesten leinenwebers wittib

Fils de culottier, Jean Michel Goppert épouse en 1731 Marie Elisabeth Lüttich, veuve du potier Jean Frédéric Müller : contrat de mariage célébration
1731 (14.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) f° 97
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Michael Goppert leedigem haffnern, Weÿl. des Ehrengeachten Meister Johann Georg Gopperts, geweßenen Hoßenstrickers und burgers allhier seel. mit der tugendreichen frauen Martha, gebohrner Salinußin, deßelben hinderlaßener Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der tugendsamen frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Littichin, Weÿl. des Ehrengeachten Mstr Johann Friderich Müllers geweßenen Haffners und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib, als der hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen Zu Straßburg in mein Notarj wohl behausung ane dem alten Weinmarckt gelegen auff Donnerstag den 14. Junÿ 1731. [unterzeichnet] Johann Michael gobbert als hoch zeuter, Maria Elisabeth milrin Als hosch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138-v)
1731.Domin IV. et V. T. seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 22. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Michael Goppert der ledige haffner vndt Burger allhier weÿl. Johann Georg Gopperts gewesenen Burgers vnd haffners allhier hinterl. Ehel. Sohn vndt Maria Elisabetha gebohrne Littigin Johann Friderich Müllers gewesenen haffners vndt Burgers allhier Nachgel. Wittwe [unterzeichnet] Johan Michael Gobbert als hochzeiter, Maia Elisabeta geborne litin als hich Zin (i 141)

Jean Michel Goppert est reçu tributaire chez les Maçons le 5 juillet 1731
1731 (5.7.), Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 58-v) Donnerstags den 5. Julÿ 1731. – Neu Zünfftiger
Johann Michael Goppert der Haffner weÿl. Geörg Jacob Gopperts gewesenen Hoßenstrickers vnd burgers allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn producirt Stallschein Vom 21. Junÿ 1731. mit bitte Ihne vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr so 1. lb 9 ß willfahrt, Zahlt

Jean Michel Goppert sollicite auprès des Quinze le droit d’avoir un employé. Le Corps des potiers rappelle que le chef d’œuvre qu’a présenté le pétitionnaire était si mauvais que les examinateurs ne l’auraient pas reçu maître s’il n’avait pas été bourgeois et n’avait pas eu l’intention d’épouser une veuve de potier. Les Quinze décident par commisération d’accorder à Jean Michel Goppert le droit d’avoir un employé mais il devra régler les frais de procédure.
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du greffier)
(f° 85-v) Sambst.den 6. 7.bris – R. nôe Joh: Michael Gopers des bgrs und haffner mstrs Ca. E. E. Msch. der Haffner Obst. Christian Völckher prod. uth. mem: sambt beÿl. A umb gn. Erlaubnuß gesindt befördern zu dörffen. M. b. Zu mündl.Verantww. dep. R. s. Erk. Ob. Hwks Hh.

(f° 87) Mittwoch den 10. 7.bris – Iid. [Obere Handwercks Hh] Secr. mem. sambt beÿl. A. in s. Johann Michael Gopperts Ca. E. E.Mstr. derer haffner.
Implorant hat cont. mem. widerhohlt, nôe d Mscht Christian Völcker, Hanß Georg Feürstein, Godtlob Nödel und Georg Peter Musculus, Welche geantwortet, daß wann gegner ô burger geweßen Were, u. dabeneben ô ein Mstrs. Wb. geheurathet hette, man jhne Wider fortgeschickt u. ô Zum Meisterstück gelaßen hette, darumb, Weilen d. Mstckh so schlecht gemacht.
Ille rep. er Verlange nur einen gesell Zuhalten, Vom jungen lehren Verlange er ô Zu melden. H. Dep. d. mit einen gesellen ex graâ dispensando Zu Willfahren, soll aber der msch die unkosten Zu refundiren schuldig sein. Erk. in plenum.

(f° 89) Sambst. den 13. 7.bris
Ober hwks Hh. referiren in s. Johann Michael Gobberts Ca. E. E. Hw. der Hffner, Erk. bed. bel.

(f° 193) Sambstag den 13.. Septembris 1731. Ober Hwkhs Herrne ref. daß Johann Michael Goppert der burger undt haffner Ca. E. E. Meisterschafft der haffner allhier ein uth. mem. samt beÿl. Lit. . prod.
Worauff ged. Mstrsch. Zu mündlicher Verantwortung umb dep. gebetten mit deren auch ist Willfahrt Worden.
R. habe der Implorant sich auff den inhaltt seines mem. bezogen, nôe der Msch seÿen Vorgestanden Christian Völcker, Hanß Georg Feürstein, Johann Godtlob Nödel und Georg Peter Musculus, welche geantwortet, daß wann gegner nicht burger geweßen Were, und dabeneben nicht ein Meisters Wittib geheurathet hette, man jhne mit seinem so schlechten Meisterstück Wider fortgeschickht undt nicht Zum Meisterstück gelaßen haben würde. Implorant rep. Vom jungen lehren wolle er nichts meldten, sondern Verlange nun einen eintzigen gesellen Zu halten.
H. Dep. daß mit dem imploranten auß commiseration einen gesellen zu halten dispensando zu erlauben, solle er aber die der mstrschafft Verursachte uinkosten Zu refundiren schuldig sein.

Jean Michel Goppert s’adresse aux Quize pour avoir le droit d’avoir un apprenti bien que cela lui ait été interdit à vie pour n’avoir pas fait de chef d’œuvre satisfaisant. Il argue qu’il a appris le métier, a fait son tour de compagnon pendant 14 ans et qu’il ne devrait pas supporter sa vie durant les conséquences d’une épreuve. Le Corps des potiers propose de s’en tenir à la décision prise lors du chef d’œuvre et rappelle qu’il a autorisé le pétitionnaire à avoir deux compagnons, à quoi Jean Michel Goppert répond qu’il n’a pas les moyens de les payer. Les Quinze décident de s’en tenir aux décisions du Corps de métier.
1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(p. 653) Sambstag d. 20. Xbris 1738 – Joh: Michael Goppert Ca. E. E. Handw. der Haffner
Iidem [Ober Handwercks Herren] laßen weithers per Eund. [Secretarium] referiren, daß Johann Michael Goppert der burger und Haffner den 22. Nov. jüngst contra E. E. Handwerck der Haffner eine Unterth. Appellations Schrifft mit beÿlag sub Lit. A. producirt, darinnen derselbe gehorsambst vorträgt, es erhelle aus der beÿlag Lit. A. (:so ein Extract aus ged. E. Meisterschafft Handwercks Memorial Vom 14. ged. Monaths Novembris:) Wie daß Ihme Imploranten, einen Lehr Jungen anzunehmen verbotten worden seÿe. Nun habe man sich beÿ solchem bescheid auff das Meisterstück protocollum Vom 29. Maÿ 1731 beruffen, mithien seÿe Ihme solches Verbotten gegeben worden, wegen eines an deßen Meisterstück begangenen Fehlers, es seÿe Ihme aber selbiger nicht angezeigt worden, derselbe werde auch so groß nicht sein, Weniger Laß er Vor alle sein Lebtag gestrafft sein, und bleiben müße, jndem er sein Handwerck wohl gelernt und 14 Jahr lang darauff gewandert hette && Mit demüthiger bitt Mghh. geruhen wolten dispensando Zu erkennen und auß Zusprechen daß er einen Lehrjungen annehmen, vnd einschreiben laßen, und daß derselbe auch jndeßen biß solches geschehen werde, einen anderen armen Jungen, der in seinem Hauß allerleÿ arbeit verrichten h[at], wie es sonsten jedermann erlaubt seÿe, behalten d[örffe].
Ged. E. Handwerck habe hierauff umb Deputation ge[betten] und den ergangenen bescheid, G,. Zu manuteniren, Refusis] Expensis
Beÿ vewilligt und beseßene Deputation [hat] der Appellant Contenta seines producti und petitum wiederhohlet, Nomine der Appellaten seÿen Vorgestandern Christian Völcker und Johann Georg Claus welche gebetten es beÿ d. in A° 1731. ergangene bescheid Zu laßen, jndeme der Gegner Jungen Zu lehren nicht in dem stand seÿe, Ihme durch Mgh. Erkantnuß Vom 13. Sept. 1732. nur einen gesellen Zu halten erlaubt, die Meisterschafft aber ha[be dem]selben biß anhero, wie Sie dann auch noch Künfftig Zu [erlauben] offerire, 2 Gesellen Zukommen laßen. Worauff der Appellant replicirt, er könne die Gesellen in dem Lohn nicht manuteniren. Auff seithen der Hh. Deputirten Vernehme man daß Zu erkennen daß der Appellant mit Fürderung der Gesellen sich Zu Contentiren anzuweisen, mithin es beÿ der Sententia â quâ Zu laßen, selbige Zu confirmiren vnd der Appellant mit seinem begehren abzuweisen seÿe Ref. Expensis. Die Genehmhaltung Zu MGHhrn stellen. Erk. bedacht gefolgt.

Jean Michel Goppert est dispensé de faire dresser l’inventaire des biens de sa défunte femme dont il est unique héritier selon son contrat de mariage
1744 (8.2.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 244-v
Johann Michael Goppert der Kachler producirt Eheberedung Vermög deren Er in mangel Kinder seiner Verstorbenenn fr. Erbe mit bitt weilen nicht Viel Vorhanden umb befreÿung der Inventur. Erkannt willfahrt.

Jean Michel Goppert se remarie avec Sara Burger, fille de vitrier : contrat de mariage, célébration
1744 (30.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 215
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachte Meister Johann Michael Goppert, hafnern, Wittibern und burgern allhier, als dem bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrau Sara Burgerin, des Ehren und Vorgeachten Mr Johann Burgers glaßers und burgers allhier mit der Ehren und tugendbegabten Fr. Sara gebohrner Schollin deßen Ehegattin ehl. erzeugten tochter als der Jungfr. hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in mein Notarii Wohnbehaußung ane der Judengaß gelegen, auff Donnerstag den 30. Aprilis Im Jahr als man nach Christi geburth Zahlte 1744. [unterzeichnet] Johan Michael goppert als hoch Zeiter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 229-v, n° 877)
1744. Mitts. d. 24 Jun. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johann Michael Goppert der Kachler, b. u. witwer allhier und J. Sara Johannes Burgers glaßers u. b. allhier Ehl. tochter [unterzeichnet] Johan Michael goppert als hochzeiter, Sara burgerin als heizirin (i 235)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue du Parchemin, estimée à son prix d’achat, soit 905 livres. Les apports du mari s’élèvent à 185 livres, ceux de la femme à 161 livres.

1744 (4.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 82) n° 716
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Michael Gopperts, Haffners wie auch der Ehren und tugendbegabten frauen Saræ Goppertin gebohrner Burgerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1744. – welche der Ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung Vom 30.ten Aprilis dießes Jahrs außdrucklichen Versehen, daß eines Jeeden in die Ehe bringende und wehrender deroselben ererbende Nahrung, Jeedem Theil und seinen Erben ein freÿ, eigen , ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben (solle) – So beschehen Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn Martin Georg Jacob Jungen, auch Haffners und burgers allhier der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstandes, auff Sambstag den 4.ten Julÿ Anno 1744.

In einer alhier Zu Straßburg gegen dem Roßen Krantz gelegenen dem Ehemann Zuständigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie volgt
Waar und Werckzeug zum Haffner handwerck gehörig. Dieße Rubric ist durch L Meister Isaac Bolender dem ältern und Meister Georg Jacob Jungen beede haffnere und burgere allhier aufgenommen und dem billichmäßiger werth nach angeschlagen worden wie folgt
(M.) 1. Ertzmühl und 3 drähscheuben Zusammen per 2 lb 5 ß
30. haffenbretter 8 ß 6
1. dänn haüßel auf dem Marckt pro 10 ß
Vor Kleinen Werckzeug Zum offen flicken gehörig, 5 ß
1. alt leimen ständel, mit 2. eiß greÿffen, 4 ß
Vor die Vorhandene weiße und rothe Erd, 1 lb 15 ß
16. lb Kupffer asch,1 lb 6 ß
Vor braunstein 3 ß
Vor allerhand Mödel v. formen, 1 lb 10 ß
Vor allerhand gebrand und ohngebrand Karchelwerck, 3 lb
1000. Stück gebrand und ohngebrandt Geschirr, 14. lb
Eigenthumb ane einer behaußung (M.) Nembl. eine behaußung, bestahend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen Ihren Gebeüden, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg und. ane der Pargamener Gaß gegen dem bierhauß Zum Rosen Krantz einseit neben Caspar Eckerle dem Grempen, anderseit neben Balthasars auf der Bruck geweßten Schuhmachers Wittib und Erben vornen auff die Allmend und hinden auff weÿl. Hannß Philipp Vögelins des geweßten Leinenweber wittib stoßend, so über hernachgemelte daroben hafftenden Capitalia eigen und hiehero dem Ankauff nach, wiewohlen ohnpræjudicirlich angeschlagen umb 1810 Gulden oder 905 lb. Wie der Ehemann und seine erstere Ehefrau, weÿl. Maria Elisabeth gebohrne Lüttichin seel. dieße behaußung Von weÿl. Mstr. Joh: Georg Schleißen, auch geweßten Hafners und burgers allhier seel. Wittib und Erben ane sich erkauffet haben weißet j. teutscher Pergament. Kaufbr. in allhießig. Canc. Contract stuben gefertiget und mit deros. anhangb. Ins. Versehen datirt den 9. Januarÿ A° 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Rubricen und Effecten, Sa. haußraths 50, Sa. Waar und Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig 25, Sa. Silbers 4, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 905, Summa summarum 985 lb – Schulden 810, Nach deren Abzug 175, deme beÿzusetzen die haussteuren helffte 10, Des Ehemanns zugebrachtes Vermögen 185 lb
Dießemnach werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Effecten und Posten beschrieben, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Ring 6, Sa. baarschafft 140, Summa summarum 150 lb – Dazu gelegt deroselben Haussteuren helffte 10, Der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth 161 lb

Jean Michel Goppert et Sara Burger hypothèquent la maison au profit de leur frère et beau frère respectif le relieur Jean Jacques Goppert

1753 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f°
132-v
Johann Michael Goppert der haffner und Sara geb. Burgerin mit beÿstand Johann Michael Wächter des schneiders und Georg Friedrich Fleischbein des schuhmachers beede ihrer vetter
in gegensein ihres bruders und respective schwagers Johann Jacob Goppert des buchbinders – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt and der Perganener:Gaß, einseit neben Balthasar Auffder bruck des schuhmachers wittib, anderseit neben Caspar Eckerlin dem krempen, hinten auff Johann Friedrich Büttner den goldarbeiter

La tribu des Maçons propose trois potiers pour la fonction de tuteur des enfants de Jean Michel Goppert qui vient de mourir
1758 (27.4.), Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 44-v) den 27. Aprilis 1758 – Verlangte außschuß Zu Einem Vogt
seÿnd aug begehren E. Löbl. Vogteÿ gerichts vom 13. huius Zu bevögtigung weÿl. Johann Michael Goppert gewesten haffners vnd burgers allhir fünff Kinder von seithen E. E. Zunfft der maurer in außschuß gebracht worden
Mstr Johann Andreas Lux
Mstr Johann Balthasar Darm
Mstr Johann Daniel Heberle alle dreÿ haffner und burgere allhier, Evang. Religion

Jean Michel Goppert meurt en novembre 1757 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve est de 208 livres, celle des héritiers présente un passif de 468 livres. L’actif de la communauté s’élève à 426 livres, le passif à 479 livres.

1758 (11.5.), Not. Haering (6 E 41, 1356)
71 (146 numérotation Grauel) daß Ich von herrn Not. Häring Inventarii Concept in meiner Schreibstube verwahrlich aufbehalten, Joh. Michael Grauel)
Inventarium über weÿland des Ehren: und vorgeachten Meister Johann Michael Goppert, geweßenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1758. – nach seinem den 1.ten Nov. des abgewichenen 1757.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen und begehren des Ehren und vorgeachten Meister Johann Balthasar Darm haffners und burgers allhier, des Defuncti mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und Erben geordnet: und geschwornen Vogts, alle gleich nach dem Eingang dieses Invent: benahmbset, inventirt, durch die tugendbegabte Frau Saram Goppertin gebohrner Burgerin des Def. hinterbliebenen Wittib mit zuziehung Herrn Johann Caspar Etterlin, Fastenspeishändlers und burgers allhier, Ihres hiezu erbettenen beÿstands – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 11.ten Maji Anno 1758.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. Johann Michael Goppert so ohngefähr 12 jahr alt, 2. Joh: Gottfried so ohngefähr 11 Jahr alt, 3. Mariam Saram Goppertin so ohngefähr 9 Jahr alt, 4. Mariam Magdalenam, so 7 Jahr alt, und 5 Kunigundam Christinam, so ohngefähr 3 und ein halb Jahr alt, Alle Fünff des Verstorbenen Seeligen mit Eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder und Zu Fünff gleichen antheilen verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Pergamenter gaß gegen dem Bierhauß zum Rosenkrantz gelegenen in diese succession gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
(f° 5) Waar und Werckzeug Zum Haffner Handwerck gehörig. So durch Mstr. Joh: Adam Hügelin, den Haffner und burgern allhier nach zuvor abgelegter Handtreu aufgenommen und dem Stall Tax nach æstimirt worlden als
(T.) 1. alte drähscheub, 15 ß
1. alte Ertz Mühl, 10 ß
20. Haffenbretter, 3 ß 4 d
Verschieden gebrannt und ohngebrannt Geschirr, 5 ß
Vor d. Kleinen werckzeug Zum offen flicken samt dem Leimenständel wird gerechnet 3 ß,
Vor allerhand Model und Formen, 3 ß (Summa) 1 lb 19 ß 4.
Die æstimation dieser Rubric bescheint, Straßburg den 11. Maji 1758.
(f° 6) Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ (…) durch weÿl. H Joh: Daniel Lang Sen: gewesenen Not. publicum v. Practicum allhier seel. in A° 1744 aufgerichtet
(f° 8) Eigenthumb ane einer Behaußung, so der Erben ohnverändert. (E.) Nemblichen eine Behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhauß, Hoff und Hoffstatt, mit allen ihren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg unten ane der Pergamenter gaß gegen dem Bierhaus zum Rosen Krantz einseith neben eingangs gedachtem Joh: Caspar Etterlin, dem Fastenspeishändlern, anderseith neben Balthasars auf der Bruck, geweßten Schuhmachers Wittib und Erben, vornen die Allmend und hinten auf hannß Philipp Vögelins geweßten leinenwebers Wittib v. Erben stoßend, so über hernach gemelte daroben hafftende Capitalia eigen und durch (die Werckmeistere) wermög deroselben ad Conceptum gelieferten schrifftlichen Abschatzung vom 19.ten Maji 1758. angeschlagen worden pro 600 fl. oder 300 lb. Wie der Defunctus und seine Erstere Ehefrau Maria Elisabetha gebohrne Luttichin diese behaußung von weÿl. Meister Joh: Georg Schleißen gewes. Haffners v. burgers allhier seel. wittib und Erben ane sich erkauffet haben, weiset ein teutscher pergament. Kauffbrieff in allhies. Cantzleÿ Contract stuben gefertiget v. mit deroselben anhangenden Insiegel versehen, datirt den 9. Jan. 1738.
– [coté Me Grauel (6 E 41, 626, Expéd.)] Abschatzung, vom 19.ten Maÿ 1758. Auff begehren Weÿlandt Michael Kober Seligen Frau Wittib, ist Eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Roßen: Krantz gelegen, Ein seÿts Neben Meister Egerlin dem Fastenspeiß Händler, ander seÿts Neben Frau Balthaßerin auff dem Brückel, und Hinten auff N: N: stoßend, Solche behaußung besteht in dreÿ Stuben, Zweÿ Küchen in den Hauß: Ehren, und dreÿ Kamern, Ferner befindet sich Eine Kachler Werckstatt, und ein Brenn Offen, dar ist der dach stuhl mit Hohl und breit: Zieglen belegt, Hat auch ein Getrembten Keller und ein Kleines Höfflein. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwohrnen Werck Meistern, Nach Vorhero Beschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Sechs Hundert Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner, Huber
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderten Guths, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen Rings 1 lb, Sa. schulden 50 lb, Sa. Ergäntzungs Rest 156 lb, Summa summarum 208 lb
Dießemnach wird der Erben ohnverändert vermögen beschrieben, Sa. Kleÿdung 5 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. vorhergemelter behaußung 300 lb, Summa summarum 306 lb – Schulden 774 lb, Passiv onus 468 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung der theilbaren Verlaßenschafft, Sa. Hausraths 23 lb, Sa. alter Waar und Werckzeug zum Haffner handwerck gehörig 1 lb, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Schuld 399 lb, Summa summarum 426 lb – Schulden 479 lb, In Vergleichung 53 lb – Endlicher passiv onus 312 lb
– Daß Ich von Herrn Notario Johann Richard Häring das über weÿl. Johann Michael Goppert geweßenen haffner und burgers allhier seeligen Verlaßenschafft den 11.t Maÿ 1758 auffgerichtete Inventarii Concept, in meiner Schreibstube verwahrlich aufbehalte, wird hiemit beschienen, Straßburg den 4. Julii 1758. Joh: Michael Grauel Notarius

Marie Sara Burger veuve du potier Jean Michel Goppert passe une vente provisoire en faveur du sellier Jean Daniel Schell moyennant 800 florins

1764 (Not. Zimmer (6 E 41, 1449) n° 79
Fr. Sara Goppertin geb. Burgerin weÿl. Meister Johann Michael Goppert gewesenen haffners seel. hinterbliebenen Wittib beÿständlich Mr. Leonhard Walter des Zimmermanns, anzeigend wie daß dieselbe gedachten ihres Ehemanns seel. Verlaßenschafft tam active quam passive zu übernehmen, Mr Johann Balthasar Darm der haffner derselben Kinder geordneter und geschworener vogt auch ihro solche auch der Ursachen abzutretten und zu übergeben willens seÿe, weilen nach dem über gedachten Michael Goppert Verlaßenschafft durch H. Notarium Johann Michael Grauel den 4. maÿ 1759 aufgerichteten Summarischen Calculo, die passiv schulden der Kinder und Erben activ Nahrung, worunter auch nachberührte behaußung begriffen, um 279 lb übertreffen
in gegensein H. Johann Daniel Schell dem Sattler
so hat sie die Comparentin die in gemelte ihres Ehemanns seel. Verlaßenschafft gehörige behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß hoff und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten unten ane der Pergamenter gaß gegen dem Rosen Krantz über, einseit neben Mr Johann Caspar Eckerln dem Fastenspeishändler anderseit neben Philipp Hart dem seidenwascher und hinten auf Hanß Philipp Vöeglins leinenwebers Wittib und Erben stoßend gelegen – um 1600 gulden

Marie Sara Burger veuve du potier Jean Michel Goppert vend la maison 745 livres au tonnelier Jean Daniel Gutmann et à sa femme Marie Marguerite Schell

1765 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 1
Maria Sara geb. Burgerin weÿl. Johann Michael Goppert des kachlers wittib beÿständlich Johann Balthasar Darm des haffners
in gegensein Johann Daniel Gutmann des kieffers und Mariæ Margarethæ geb. Schellin
eine behausung höfflein, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Pergemener gaß ohnfern dem Roßencrantz, einseit neben Philipp Hart dem seidenwascher, anderseit neben Caspar Eckerle dem fastenspeishändler, hinten auff H. Büttner den goldarbeiter – als ein in ihres Ehemanns mass, so ihre zufolg E. E. großen Raths Rrkantnus vom 19. Decembris jüngsthin entschlagen worden – um 220 und 200, 125, 100, 100 pfund verhafftet

Le maître de tribu se plaint que Jean Daniel Gutmann a aidé un étranger à colporter de l’eau-de-vie qu’il conserve chez lui et non au poêle de la tribu comme l’exige le règlement. Jean Daniel Gutmann répond qu’il ne connaît pas le règlement puisqu’il n’est pas encore tributaire. Le conseil de tribu le condamne à une amende, réduite de moitié à sa requête.
1761, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 137) Montags den 27.t April. 1761
H. Franciscus Schenckbecher, dermahlige herr Zunft meister, Klagt Ca. Daniel Gutmann, den leedigen Kiefer, daß er einen fremden Mann, der mit brandenwein haußiren gegangen, denselben weggenommen und ane statt auf die Zunft Zu liefern, beÿ sich behalten habe.
Beklagter Zugegen, sagt er seÿe noch nicht Zünfftig und deßwegen hätte er die ordnung nicht gewußt, so balden sie aber erfahren, hätte er den Brandenwein auf die Zunft geliefert.
Erk. seÿe Beklagter wegen begangener Unordnung un 10 ß Straff und in die Unkosten Zu condemniren.
Ille bittet um Nachlaß.
Erk. seÿe die Straff auf 5 ß zu reduciren.
In Ansehng des Brandenweins, wurde Erkannt, deß der Bittel und der Unterbittel denselben mit einander theilen sollen.

Fils de tonnelier, Jean Daniel Gutmann épouse en 1762 Marie Madeleine Schell, fille du sellier Jean Daniel Schell : contrat de mariage, célébration
1761 (19.12.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 81
Eheberedung – der Ehrengeachte Johann Daniel Gutmann, der ledige Kiefer und burger alhier, Weil. Johann Daniel Gutmann, des ebenmäßig gewesenen Kiefers und burgers alhier ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn,
und die Ehren und Susanna Jungfrau Maria Magdalena Schellin, des Wohlachtbaren Herrn Johann Daniel Schell des Sattlers und burgers alhier eheliche tochter
Siebentens, ist hiebeÿ interveniendo erschienen Frau Anna Margaretha Gutmännin, gebohrne Kammin q. und hat sich beÿständl. H: Johann David Kirchmeÿers, des Huthmachers ihres Tochtermanns freÿwillig erkläret, daß sie dem Hn Hochzeiter ihrem Sohn vom Tag der Copulation an ein völliges Jahr die Werkstatt und würcklich inhabende Wohnung, ohne einige Zinsreichung mithin gantz freÿ bewiohnen und benutzen laßen wolle. Anbeÿ hat Sie Mutter ihme H. Hochzeiter annoch weiter versprochen, beneben einigen Mobilien deren betrag jedoch von ihrem freÿen Willen abhangen soll, die Summ von 100 Gulden Zu einer Geld Ehesteur mit in die Ehe zu geben.
So geschehen amhier Zu Straßburg (…) auf Sambstag den 19. Decembris 1781. [unterzeichnet] Johann Daniel Guttmann als Hochzeiter, Maria Magdalena Schellin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 227)
1762. Mittw. d.. 10. Marty, seÿnd sind beÿ uns copulirt worden Joh. Daniel Guthmann der ledige Kieffer und burger allhier des weÿland Joh. Daniel Gutmanns geweß. Kieffers und Burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Schellin, des Hn Joh. Daniel Schell des Sattlers und burgers allhie ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Daniel guttmann Als Hochzeiter, Maria Magdalena als hochzeiterin (i 231)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 240) 1762. Dom. Quadragesima et Reminiscere sind in der Kirch Zu Jung. S Peter nachdem Sie daselbsten und in der Kirche zu St Wilhelm ausgeruffen und d. 10. Martÿ copulirt word. Johann Daniel Guthmann, Lediger Kieffer u. Burger allhier, weÿl. Johann Daniel Guthmann geweß. Kieffers und Burgers allhier hinterl. ehel. Sohn, und Jfr. Maria Magdalena, Johann Daniel Schell, Sattlers u. Burgers allhie ehel. Tochter (i 246)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Arc-en-ciel qui appartient à la mère du mari. Ceux du mari s’élèvent à 118 livres, ceux de la femme à 320 livres
1762 (27.5.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 189
Inventarium über Herrn Daniel Guttmann des Kiefermeisters u. b. alh. und fr. Maria Magdalena gebohrner Schellin beeder Eheleuthe u. b. alh. Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe gebrachte Haab und Vermögenschaft besagend, auffgerichtet in a° 1762. – in ihren den 10. [x ange]trettenen Ehestand einander [in die Ehe] eingebracht haben – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart Hn Joh: Daniel Schell edes Sattlers u. b. alh. der Ehefr. leibl. Vaters als dißorts beÿstands Donnerstags d. 27. May 1762

In einer alhier zu Straßburg an der St. Antonier Gaß gelegener, des Ehemanns Fraun Mutter eigenthümlich zuständiger behausung hat sich befunden als (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderten Vermögens. Sa. Haußraths 6, Sa. Weins, Fas, Holtzes, Reife und Bande 73, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 21, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 118 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun vor unverändert in die Ehe gebrachte Haabschafft beschrieben, Sa. haußraths 110, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 29, Sa. goldener Ringe 17, Sa. Baarschafft 163, Summa summarum 320 lb – Haussteuren 101 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 540 lb

Jean Daniel Gutmann est reçu tributaire chez le tonneliers en 1763
1763, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 160-v) Dienstags den 22. Februarÿ 1763 – N. Leibzünfft.
Mr Joh: Daniel Guthmann, der Liefer A. C. prod. Stallschein vom 21. hujus bittet ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erk. Willfahrt. dt. Zunfftrecht 1 lb 1 ß, feur Eÿmer 10 ß, prot. 3. ß, Findling 7 d

Marie Madeleine Schoell veuve du marchand de vin Jean Daniel Guthmann meurt en 1815 en délaissant deux filles

1816 (2.1.), Strasbourg 10 (23), Zimmer n° 584, 7061
Inventaire de la succession de Marie Madeleine née Schoell veuve de Jean Daniel Guthmann, marchand de vin, décédée le 22 novembre 1815 – à la requête de 1. Marie Madeleine Guthmann épouse de Jean Michel Braunwald ci devant teinturier ; 2. Anne Marie Guthmann veuve de Jean Abraham Jost brasseur, les deux seuls enfants
Partage des meubles 1001 fr, numéraire 1167 fr, créances 27 499 fr
la moitié dans une maison à Strasbourg, savoir la moitié par indivis dans une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 22, d’un côté Dlle Nesslé et un terrain appartenant au Sr Henri Widt négociant, derrière le Sr Heller Perruquier – Laquelle maison est occupée par le Sr Hamann tonnelier qui paye 200 fr, le logement de la défunte 100 fr, faisant en revenu 300 fr dont la moitié fait 150 fr, en capital 3000 francs à la communauté Guthmann, l’autre moitié indivise appartient déjà à ces derniers à titre d’hétitage dudit défunt, suivant Contrat de mariage devant le notaire Fické le 19 décembre 1761 – acquis de Jean Michel Goppert potier de terre et Marie Elisabeth Lutz à la Chambre des Contrats le 4 janvier 1765
total général 33.413 fr
enreg. manquant f° 76 du 3.1.

Les deux filles Gutmann vendent la maison 12 000 francs au tonnelier Jacques Wittmann et à sa femme Anne Marie Friedrich de Mittelbergheim

1816 (8.6.), Strasbourg 10 (61), Not. Zimmer n° 4450, 7303
1. Marie Madeleine Guthmann épouse de Jean Michel Braunwald, 2. Anne Marie Guthmann veuve de Jean Abraham Jost, en qualité de seuls enfants uniques héritiers de Marie Madeleine Schoell veuve de Jean Daniel Guthmann, marchand de vin, suivant déclaration de succession dressée par Me Zimmer le 2 janvier 1816
à Jacques Wittmann propriétaire et Anne Marie Friedrich
une maison avec cour pompe droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 22 près les ci devant Récollets, entre la De Nesslé et un terrain appartenant au Sr Henri Widt négociant, derrière le Sr Heller perruquier – aux héritiers Guthmann de la succession de leurs père et mère lesquels l’ont acquis de Jean Michel Goeppert, potier de terre, et de Marie Elisabeth Lutz à la Chambre des Contrats le 4 janvier 1765 – moyennant 12.000 francs
enreg. manquant f° 118 du 10.6

Fils de tonnelier, Jacques Wittmann épouse Anne Marie Friedrich, fille de tonnelier, à Mittelbergheim dont ils sont tous deux originaires
Mariage, Mittelbergheim (luth.)
Im Jahr 1792 Dienstags den 31. Jänner wurde nach zweimaliger Proclamation in hiesiger Kirche copulirt Joh: Jacob Wittmann der ledige Kiefer von hier, H. Joh: Niclaus Wittmanns Kiefers Municipalitæts Glieds und alten Heimburgers von hier und Frauen Katharinä Hänelin deßen ehelicher Gattinn Sohn bald 26 Jahr alt und Jungfrau Anna Maria Fridrichin H. Diebold Friderichs Kiefers und alten Heimburgers von hier und Frauen Margarethä Eslingerin deßen ehelicher Gattin tochter 24 Jahr alt, beide mit einwilligung ihrer Eltern und Verwandten [unterzeichnet] Johann Jacob Wittmann Als hochzeiter, Johan Niclaus Wittmann als vatter, Anna Maria Friedrichin als hochzeiterin (i 109)

Jacques Wittmann meurt en 1822 en délaissant deux filles

1822 (11.9.), Strasbourg 14 (69), Me Lex n° 3420
Inventaire de la succession de Jean Jacques Wittmann, tonnelier décédé le 23 avril dernier – à la requête d’Anne Marie Fréderic la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Me Vogel à Barr le 19 janvier 1792 – 2. Caroline Wittmann, fille majeure, 3. Marie Catherine Wittmann épouse d’Ernest Rapp, boucher absent, ces deux dernières héritières de leur père

Titres et papiers, acte reçu Zimmer le 4 juin 1816 par lequel Marie Madeleine Guthmann épouse de Jean Michel Braunwald teinturier, Anne Marie Guthmann veuve de Jean Abraham Jost brasseur ont vendu au défunt et à la veuve habitant alors Mittelbergheim une maison avec cour, pompe, droits et dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 22 près les ci devant Récollets entre la Dle Nesslé et un terrain appartenant à Henri Wid, négociant, derrière le Sr Haller perruquier pour 12.000 fr
Par contrat reçu Me Lex le 23 juillet 1819, Ernest Rapp, boucher, et Marie Catherine Wittmann susqualifiés ont vendu au défunt un étal de boucher sis à Strasbourg aux Grandes Boucheries à gauche en entrant par la porte qui donne sur la douane portant n° 46 et ayant 3 m 83 cm (11 pieds 7 pouces) de longueur sur environ 2 m (6 pieds 3 pouces) de largeur ensemble l’armoire, les fléaux de balance, les deux plateaux en cuivre rouge, les poids en fer, appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Hochdoerffer, d’autre le Sr Fred* Bauer, pour 500 francs. Titres de propriété, les conjoints Rapp ont acquis ledit étal par acte reçu Wengler le 20 juillet 1818, estimé 500 fr – par acte reçu Me Lex le 19 décembre 1818 les conjoints Wittmann l’ont loué aux conjoints Rapp pour trois années à compter du jour de l’acte
garde robe 46 fr, remploi 580 fr, vignes à Mittelbergheim 1000 fr, total 1626 fr
communauté mobilier dans la chambre au rez de chaussée, dans la pièce à côté donnant sur la cour, dans la cuisine, dans la chambre à coucher, 685 fr
vignes à Mittelbergheim 300 fr, total 13 485 fr – propres de la veuve à Mittelbergheim
Enregistrement de Strasbourg, vacation du 29.1. (acp 156 F° 8-v du 4.2.)

Marie Friedrich loue une partie de la maison au cabaretier Joseph Hipp

1826 (7.11.), Strasbourg 8 (42), Me G. Grimmer n° 1386
Bail de 5 années à commencer le 29 septembre dernier – Marie Friedrich veuve de Jacques Wittmann, tonnelier
à Joseph Hipp, cabaretier
tout le rez de chaussée d’une maison sise en cette ville de Strasbourg rue du Parchemin n° 22, plus la grande cave au dessous, tout le second étage, un bucher au grenier, l’usage commun de la cour, du puits, des commodités, de la buanderie & des greniers pour sécher le linge, ensemble toutes autres aisances locatives – compris les tables & bancs en bois de sapin se trouvant placés dans la chambre au rez de chaussée, moyennant un loyer annuel de 440 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 59-v du 17.11.

La veuve et les héritiers de Jacques Wittmann vendent les immeubles dont la maison moyennant 3 560 francs au marchand de vins Joseph Hipp

1836 (14.4.), Strasbourg 7 (90), Me Stoeber n° 16 592
Cahier des Charges du 5 février, Adjudication définitive – 1. Anne Marie Friederich veuve de Jacques Wittmann, propriétaire et tonnelier, 2. Marie Catherine Wittmann épouse d’Erneste Rapp, boucher, 3. Georges Cammissard, maréchal des logis de gendarmerie à la résidence de Wissembourg comme père et tuteur légal de Georges son fils mineur procréé avec son épouse en premières noces Caroline née Wittmann, seul et unique héritier de sa mère, les susdits seuls et uniques héritiers du susdit Wittmann leur père et grand père, suivant inventaire reçu Me Lex le 11 septembre 1821 agissant par Eugène Momy, avoué, son mandataire
le Sr Wittmann est décédé à Strasbourg le 23 avril 1821, communauté établie par Contrat de mariage reçu Vogel à Barr le 19 janvier 1792 – demande au Tribunal Civil, jugement préparatoire du 12 novembre dernier, rapport d’experts du 3 décembre et jugement du 24 décembre
art. 1, Charles Stofeld, huissier, pour Joseph Hipp, marchand de vin, moyennant 3560 fr
art. 2. Jean Paul Detroyes avoué, adjoint au maire – Déclaration de command le 15 avril n° 16.741, acquis au nom de la ville de Strasbourg – est intervenu Antoine François Lacombe, maire de la ville de Strasbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, lequel a déclaré qu’il acceptait la déclaration de command
Désignation des immeubles à vendre. 1. une maison avec cour, pompe, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du des Juifs n° 22 /:[en marge] c’est proprement dans la rue du Parchemin que la maison ci contre est située mais elle est ainsi désignée dans le rapports d’experts:/ la veuve Wittmann déclare renoncer à la jouissance viagère assurée par contrat de mariage reçu Vogel à Barr le 19 janvier 1792, d’un côté Mde Kolla, d’autre l’épouse Rapp, devant la rue derrière propriété du Sr Latscher laitier
art. 2. Un étal de boucher à la Grande Boucherie situé du côté de la cour, d’un côté le Sr Heitzenberger, d’autre le Sr Bauer portant le n° 46, estimé 500 francs
Origine de la propriété, la maison a été acquise par les conjoints Wittmann de 1. Marie Madeleine Guthmann épouse de Jean Michel Braunwald, teiturier, 2. Anne Marie Guthmann veuve de Jean Abraham Jost, brasseur, ces deux seuls et uniques héritiers de leurs père et mère Jean Daniel Guthmann, marchand de vin, et Marie Madeleine Schoell, suivant déclaration de succession dressée par Me Zimmer le 2 janvier 1816, ledit immeuble a été acquis par acte reçu Zimmer le 8 juin de ladite année transcrit au bureau des hypothèques volume 86 n° 84, les époux Guthmann l’ont acquis de Jean Michel Goppert, potier de terre, et Marie Elisabeth Lutz, à la Chambre des Contrats le 4 janvier 1765
L’étal de boucher acquis sur Ernest Rapp, boucher et colicitant, et Marie Catherine Wittmann suivant acte reçu Me Lex le 23 juillet1819, ledit; Rapp l’a acquis sur les héritiers légataires de feu Sophie Dorothée Müller veuve de Geoffroi Louis Massdorf, gantier, suivant adjudication définitive dressée par Me Wengler le 21 juillet 1818, la De Marsdorff l’a acquis sur son mari dont elle était légataire universelle de la succession suivant testament mystique du 19 fructidor 3 déposé au rang des acte de Me Wengler le même jour, ouvert le 5 décembre 1810 – mise à prix, l’art. 1 à 5000 francs et l’article 2 à 400 francs
Adjudication préparatoire n° 16.674 du 22 mars – Adjudication définitive n° 16.710 – finalement les époux Rapp déclarent qu’ils avaient fait pratiquer entre leur maison et celle exposée à l’enchère une porte de communication, ils s’engagent de faire cesser cette communication et de faire murer cette issue à leurs frais immédiatement après l’adjudication définitive – Réception de surenchère n° 16.724 du 12 avril
(n° 16.740) la maison pour 9200 francs, l’étal n° 16 pour 733 francs
Rapport d’experts du 3 décembre – Jean Jacques Stotz, Auguste Frédéric Stuber et Philippe Jacques Hennenberg tous trois architectes, [description (…)] derrière la veuve Latscha, cet immeuble consiste en un bâtiment contre la rue, une petite cour, une aile droite et une à gauche, plus un bâtiment au fond. Nous avons reconnu de suite que le partage ne peut se faire commodément vu le peu de superficie. Le rez de chaussée sur cave sous solives du bâtiment principal contient une entrée cochère et à droite une salle de débit. Le premier étage renferme un vestibule et une chambre vers la cour, une autre chambre, une cuisine vers la rue.
Le second étage a aussi une chambre et une cuisine vers la rue, un vestibule avec escalier du grenier avec deux cabinets vers la cour. Dessus comble à deux greniers dont l’inférieur est séparé par deux cloisons en planches. L’aile droite sert d’atelier fermé au rez de chaussée avec puits et pompe. Au premier étage un escalier et une chambre. Le second étage est une galerie close en planches dessus un demi toit. L’aile gauche renferme la cage d’escalier avec petite cave, un cabinet et une petite cuisine, au rez de chaussée une chambre, à l’étage dessus un demi toit. Le rez de chaussée de ce bâtiment du fond sert d’atelier avec un âtre sans chaudière à lessive, une fosse avec lieux d’aisances. A l’étage une cuisine et une chambre au dessus un demi toit. Toutes les couvertures sont en tuiles en partie doubles en partie simples.
L’étal à la Grande Boucherie est situé à côté de la cour d’un côté Sr Heitzberger, d’autre Sr Bauer et portant n° 46
lesdits immeubles estimés 5000 fr et 400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 4-v du 15.4.

Originaire d’Ebersmünster, Joseph Hipp épouse en 1824 Marie Anne Roth native d’Epfig
Mariage, Strasbourg (n° 325)
Acte de mariage, le 30 septembre 1824, Joseph Hipp majeur d’ans, né en légitime mariage le premier thermidor an V à Ebersmünster (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Brasseur, fils de feu Joseph Hipp, journalier décédé à Ebersmünster le 25 avril 1814 et de Madeleine Schaeffer ci présente et consentante, et Marie Anne Roth Majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 thermidor an VII à Epfig (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Joseph Roth, journalier décédé à Epfig le 30 novembre 1812 et de feu Elisabeth Huser décédée au même lieu le 29 février 1822 (signé) Joseph Hipp, Maria Anna Roth (i 18)

Joseph Hipp et Marie Anne Roth hypothèquent la maison et sa voisine au profit de Jacques Théodore Thomas, instituteur à Mulhouse

1841 (17. 7.br), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 4050
Obligation – Ont comparu Le Sieur Joseph Hipp, marchand de vins, et Dame Marie Anne Roth, son épouse de lui dûment autorisée, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Jacques Théodore Thomas, instituteur aux écoles communales de Mülhausen demeurant et domicilié en cette ville la somme de 2000 francs
hypothèque, 1° Une Maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du parchemin N° 22, d’un côté la maison ci après désignée, de l’autre les époux Rapp par devant la rue et par derrière la propriété du sieur Latscher
2° et une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances, sise en ladite ville rue du parchemin N° 23, d’un côté la maison ci-dessus désignée, de l’autre le Sieur Doersch, marchand fruitier, par devant ladite rue et per derrière sur M. Boyer.
Les débiteurs sont propriétaires desdites deux maisons ayx termes des titres mentionnés dans une obligation passée au profit de M. Michel Daniel Schott, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, devant M° Zimmer soussigné le 19 & 20 octobre 1838, auquel acte les parties déclarent se référer quant à l’établissement de la propriété desdits immeubles. Les débiteurs déclarent que lesdites maisons sont grevées, savoir (…)

Joseph Hipp et Marie Anne Roth hypothèquent leurs deux maisons au profit du sacristain Jacques Frédéric Mattel

1850 (19.2.), Strasbourg 10 (115), Not. Zimmer n° 8282
Obligation – Ont comparu Mr. Joseph Hipp, marchand de vins, et dame Marie Anne Roth, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à Mr. Jacques Frédéric Mattel, sacristain demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs
hypothèque, 1) une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du parchemin N° 22, d’un côté la maison ci après désignée, de l’autre les époux Rapp, par devant la rue, par derrière la propriété du Sr Latscher, laitier
2) une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances, sise en ladite ville rue du parchemin N° 23, d’un côté la maison ci-dessus désignée, de l’autre le Sr Doersch, marchand fruitier, par devant ladite rue, par derrière M. Boyer.
Les débiteurs déclarent qu’ils ont acquis le premier desdits immeubles de la veuve et des héritiers de Mr Jacques Wittmann vivant propriétaire et tonnelier à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Stoeber alors notaire à Strasbourg transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 avril 1836 le 14 mai suivant volume 306 N° 53
L’autre desdits immeubles a été acquis par les conjoints Hipp de Reine Thérèse Müller veuve du Sr Jean Georges Mathias Kolla vivant vitrier à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un contrat de vente reçu par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 24 octobre 1836, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 3 novembre suivant volume 311 n° 93

Joseph Hipp et Marie Anne Roth hypothèquent leurs deux maisons au profit du maître batelier Thiébaut Ulrich

1852 (1.10.), Strasbourg 10 (123), Not. Zimmer n° 9729
Obligation – Ont comparu Mr. Joseph Hipp, marchand de vins, et Dame Marie Anne Roth, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à Mr. Thiébaut Ulrich, maître batelier demeurant & domicilié en la même ville, la somme principale de 11.000 francs
hypothèque, 1) Une maison avec cour, pompe, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue du parchemin N° 22, tenant d’un côté la maison suivante, de l’autre àM. Riss boucher, par devant la rue & par derrière la propriété MM Boyer & Dubois
2) une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances, sise en la même ville rue du parchemin N° 23, tenant d’un côté la maison précédente, de l’autre le M Doersch relieur, par devant ladite rue & par derrière M. Boyer.
Les débiteurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de ces deux immeubles de la manière suivante a) de la maison désignée sous l’article premier pour en avoir fait l’’acquisition de la veuve et des héritiers de M Jacques Wittmann vivant propriétaire & tonnelier à Strasbourg, en vertu d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Théophile Stoeber le jeune alors notaire en cette ville le 14 avril 1836 & d’une déclaration de command reçue le lendemain par le même notaire, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 mai suivant volume 306 N° 53. Le prix de cette adjudication qui était de 9200 francs (…)
b) & la maison désignée sous l’article deux appartient aux époux Hipp au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Dame Reine Thérèse Müller veuve de M. Jean Georges Mathias Kolla, vivant vitrier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Noetinger notaire en la même ville le 24 octobre 1836, transcrit au bureau des hypothèques susdit le 3 novembre suivant volume. Cette vente a été faite moyennant une rente annuelle viagère de 1100 francs que les débiteurs déclarent être éteinte par suite du décès de la crédirentière. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que les immeubles sus-désignés leur appartiennent encore en toute propriété et qu’ils ne sont grevés d’aucune rente mais bien des créances privilégiées & hypothécaires suivantes (…)

François Joseph Hipp meurt en 1856 et délaissant quatre enfants ou leurs représentants

1857 (20.3.), Strasbourg 10 (133), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.911
Inventaire de la succession de M François Joseph Hipp, marchand à Strasbourg où il est décédé le 26 septembre 1856. L’an 1857, le 20 mars à neuf heures du matin. A la requête 1) de Mad. Marie Anne Roth, demeurant & domiciliée à Strasbourg, veuve de M. François Joseph Hipp en son vivant marchand de vins en la même ville, agissant en son pour nom à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et feu son mari & comme donataire d’un quart en toute propriété & d’un autre quart en usufruit viager de la succession dudit défunt aux termes d’un acte contenant donation entre vifs passé devant Me Momy notaire à Strasbourg en présence de deux témoins le 8 janvier 1857 enregistré à Strasbourg le 8 janvier 1857 folio 51 verso
2) de M. Joseph Hipp, aubergiste demeurant et domicilié à Strasbourg 3) de Madlle Léonie Hipp, sans état en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée en la même ville, 4) de M. Auguste Hipp, chasseur d’Afrique en garnison à Constantine se trouvant présentement à Strasbourg où il est domicilié, agissant en son pour nom & comme subrogé tuteur du mineur Mauss ci après nommé (…), 5) Et de M. Joseph Vincent Müller commissaire priseur demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de tuteur de Jean Marie Eugène Mauss, né le 7 janvier 1847 du mariage de M. Jean Mauss, en son vivant négociant à Strasbourg avec Dame Marie Joséphine Hipp son épouse décédéé (…) Ledits M Joseph Hipp, Melle Hipp é M Auguste Hipp habiles à se dire héritiers chacun pour un quart de feu ledit François Joseph Hipp leur père décédé à Strasbourg le 26 septembre 1856 & le mineur Mauss aussi habile à se dire héritier par représentation de sa mère sus nommée pour le dernier quart de feu le Se Hipp son grand père (…) en la maison mortuaire rue du parchemin n° 22 & 23

Maisons à Strasbourg. Deux maisons avec appartenances & dépendances sises à Strasbourg rue du parchemin N° 22 & 23 tenant d’un côté au Sr Riss boucher de l’autre au Sr Dorsch par devant à ladite rue & par derrière aux sieurs Boynn & Dubois. Ces deux immeubles en grande partie occupé par la famille du défunt sont estimés sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 1750 francs à un capital de 35.000 francs
Etablissement de la propriété. Les époux Hipp ont acquis l’immeuble N° 22 des veuve & héritiers de M. Jacques Wittmann, vivant propriétaire & tonnelier à Strasbourg en vertu d’un procès verbal d’adjudication dressé par M Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg le 14 avril 1836 & d’une déclaration de command reçue le lendemain par le même notaire, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 mai suivant volume 306 n° 53 (…) le prix de cette acquisition était de 9000 francs dont il n’est plus dû que la somme de 6000 francs comprise dans celle de11.000 francs due à M. Ulrich plus amplement dénommé à la masse passive de cette communauté.
Et l’immeuble n° 23 a été acquis par les époux Hipp de la De Reine Thérèse Müller veuve de M. Jean Georges Matthias Kolla, vivant vitrier à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Noetinger notaire en la même ville le 24 octobre 1836 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 311 n° 93 (…) Cette vente a été faite moyennant une rente annuelle & viagère de 1100 francs qui se trouve éteinte, la crédirentière étant décédée ainsi que les parties le déclarent. Les titres de propriété de ces deux immeubles se trouvent entre les mains des créanciers hypothécaires ci après nommés
acp 458 (3 Q 30 173) f° 59 du 23.3. (décès f° 74 n° 315, Succession déclarée le 24 mars 1857)
Communauté, mobilier estimé 3701, argent comptant 200, indemnités dues à la communauté 4000, créances 3624, créances douteuses 462, loyers échus 241, deux maisons rue du parchemin n° 22-23 35.000 francs
Masse passive 22.308 – Succession, garde robe 140 – Rapport à faire par la mineure 4000

Extrait du registre de population
600 MW 142, p 369. – Rue du Parchemin 22 (i 84)
Hipp, Joseph, 19. 9.br 1797, Ebersmünster, cabaretier, marié, auparavant rue des Lentilles 11, (entré) 5 avril 1825, sorti 1831, (ensuite) rue du Parchemin 23
id. née Roth, 1799 Epffig, épouse

Marie Anne Roth et ses enfants louent une partie de leurs maisons adjacentes au restaurateur Charles Auguste Balthasar Gresser et à sa femme Jeanne Christine Catherine Bein

1864 (20.9.), Strasbourg 10 (152), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n°
Bail – Ont comparu 1) Dame Marie Anne Roth veuve de M. François Joseph Hipp, vivant marchand de vins, 2) Dame Léonie Hipp épouse dûment assistée de M. Florent Heimburger restaurateur ci présent, 3) M. Joseph Vinvent Müller, commissaire priseur, agissant eu nom et comme tuteur datif de Jean Marie Eugène Mauss mineur issu du mariage de M. Jean Eugène Mauss et dame Marie Joséphine Hipp vivant conjoints tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
à M. Charles Auguste Balthasar Gresser, restaurateur, et à dame Jeanne Christine Catherine Bein son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes
les localités ci-après désignées faisant partie de deux maisons sises à Strasbourg rue du parchemin n° 10 savoir 1) tout le rez de chaussée ayant deux portes d’entrée composé de deux salles sur le devant, d’une salle de derrière, d’une cuisine, d’une petite cour, d’une buanderie et d’une pompe, il est observé que dans la buanderie se trouve une chaudière à lessive et que les autres locataires de la maison ont le droit d’y fare la lessive
2) La grande Cave sous la première salle du devant, un compartiment de cave sous le seconde salle de devant et une petite cave sous la Cuisine
3) un logement de cinq pièces au premier étage du bâtiment de derrière une antichambre avec sortie sur le balcon faisant partie de ce logement
4) un salon avec antichambre et une chambre à coucher dans le bâtiment de devant au premier
5) deux chambres au grenier de la maison de devant et le grenier entier de la maison de derrière
sont compris dans la présente locataire cinq poêles en fayence avec leurs tuyaux et pierres, plus le foyer en fonte dans la grande cuisine, ainsi que ces localités se trouvent sans en rien excepter ni réserver le s preneurs déclarent les connaître parfaitement
Les époux Gresser auront seuls le droit de faire cesser le présent bail à l’expiration de la troisième année – moyennant un loyer annuel de 1300 francs
acp 536 (3 Q 30 251) f° 26 du 24.9.

La veuve et les héritiers Hipp vendent la maison 38 000 francs au libraire Nicolas Salomon

1870 (25.6.), Me Koerttgé
1) Marie Anne Roth veuve de Joseph Hipp vivant marchand de vins, 2) Léonie Hipp de Florent Heimburger, cafetier et restaurateur ci présent, 3) Jean Marie Eugène Mauss, commis négociant tous à Strasbourg
à Nicolas Salomon, ancien libraire à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue du Parchemin n° 10, moyennant 38.000 francs
Origine, communauté entre les conjoints Hipp
acp 594 (3 Q 30 309) f° 59-v du 27.6.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.