10, rue des Pucelles
Rue des Pucelles n° 10 – VI 21 (Blondel), O 378 puis section 25 n° 56 (cadastre)
Cour Furstenberg puis Büchsner, XVII° siècle
Façade vue du sud (encorbellement, tourelle et bâtiment) et vue du nord (mai 2022)
La cour Büchsner s’étend jusqu’en 1733 sur les parcelles 21, 31 et 22 du plan Blondel. Elle donne à la fois sur la rue des Pucelles où se trouvent les entrées (parcelles 21 et 22) et sur la rue de l’Arc-en-Ciel (parcelles 31 et 22).
Un premier partage a lieu en 1733 entre les deux filles d’Anne Catherine de Hornthum. La partie méridionale (petite maison, parcelle 22) revient à Marie Chrétienne de Falckenberg femme de François Ernest Reich de Platz et la partie septentrionale (grande maison, parcelles 21 et 31) à Thérèse de Falckenberg veuve d’Henri de Lalanne. Jean Georges Horrer, receveur du Grand Chapitre de Spire à Lauterbourg, devient ensuite propriétaire de la grande maison. Il fait construire un nouveau bâtiment à partir de 1740 vers la rue de l’Arc-en-ciel. A la mort de sa veuve, une des héritières rachète la nouvelle maison et la revend à Antoine de Marabail (deuxième partage, 1764).
Un troisième partage a lieu en l’an VI (1797) quand les héritiers de Louise Charlotte de Cointet, veuve d’André Egon de Gail, vendent à François Joseph Dreyer la partie de la petite maison qui donne sur la rue de l’Arc-en-Ciel. Un agrandissement a failli avoir lieu puisque Philippe de Jooss achète en 1691 la maison voisine vers le sud dans la rue de l’Arc-en-Ciel (parcelles Blondel VI 29-30) mais la vente est annulée suite à la mort de l’acheteur.
La propriété initiale est donc divisée en quatre maisons distinctes au cours du XVIII° siècle :
grande maison, plan Blondel VI 21-31
- maison n° 9, actuellement n° 10 rue des Pucelles (parcelle O 378 puis section 25 n° 56) et
- maison n° 8, actuellement n° 15 rue de l’Arc-en-Ciel (parcelle O 389 puis section 25 n° 57)
petite maison, plan Blondel VI 22
- maison n° 10, actuellement n° 8 rue des Pucelles (parcelle O 377 puis section 25 n° 55) et
- maison n° 7, actuellement n° 13 rue de l’Arc-en-Ciel (parcelle O 390 puis section 25 n° 55), à nouveau réunie à la précédente en 1853.
L’exposé ci-dessous a trait à l’actuel 10 rue des Pucelles et aux autres parcelles avant qu’elles n’en soient détachées.
Extrait du plan Blondel (1765, état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5)
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), rue des Pucelles (le n° 10 se trouve sur la gauche) – Vue des cours (le n° 10 se trouve sur la droite)
La cour Büchsner a un oriel en pierre, un encorbellement maçonné et un oriel en bois selon le livre des communaux (1587). La veuve du colonel Bernard Schaffalitzky de Muckadell l’acquiert en 1644. Avocat devenu chancelier du prince de Saxe-Mersbourg, Geoffroi Stœsser de Lilienfeld loue en 1685 la maison à l’Evêque de Strasbourg suivant un acte qui donne une description précise des différents bâtiments. La cour Büchsner appartient ensuite au chancelier de l’évêché Philippe de Jooss. Son gendre François Ernest Reich de Platz la loue aux ingénieurs du roi Jacques Tarade puis Antoine Duportal. Les préposés au bâtiment l’autorisent en 1730 à réparer l’oriel. Le partage de 1733 l’attribue à la veuve du commandant Henri de Lalanne. Jean Georges Horrer, receveur du Grand Chapitre de Spire à Lauterbourg, dont la femme était originaire de Strasbourg, en devient propriétaire et fait construire un nouveau bâtiment qui fait l’objet de litiges avec ses entrepreneurs. La maison revient en 1783 à sa petite-fille Rosalie Elisabeth Horrer, femme du major André de Capriol, qui fait aménager en 1785 une cuisine dans le bâtiment arrière.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 78
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (f), suivie du mur qui clôt la cour, à droite du même repère. Cinq ouvertures sont régulièrement réparties à chacun des trois niveaux. La cour (I) forme deux quadrilatères contigus (voir le plan). La tour à l’extrémité droite de la façade sur rue se retrouve entre (5) et (6), suivie du pignon dans lequel s’ouvre la porte principale. La façade perpendiculaire s’étend entre (10) et (11), séparée du pignon par la tourelle (7-10). Les autres constructions sont des bâtiments accessoires répartis dans les deux cours. Le bâtiment entre (1) et (2) dépend de la maison voisine (n° 8)
La maison porte d’abord le n° 9 (1784-1857) puis le n° 10.
Cour (I)
Dessin lors de l’installation de l’ascenseur (1993, dossier de la Police du Bâtiment)
La maison appartient au XIX° siècle au propriétaire Georges Balthasar Huber puis en 1861 à la veuve du capitaine Jean Jacques Sattler. Son gendre le notaire Hippolyte Momy fait ouvrir en 1866 une petite croisée en œil-de-bœuf pour donner de l’air à la loge du portier. Il s’établit en 1873 à Nancy, sa femme vend en 1874 la maison au notaire Gustave Edouard Lœw. Le bâtiment est inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 13 juin 1929. Les copropriétaires font poser en 1995 un ascenseur en modifiant la toiture du bâtiment nord dans la cour arrière.
Bâtiment sur cour – Tourelle – Entre deux cours (images Roland Burckel, publiées sur Archiwiki)
La maison de Guillaume de Furstenberg, dessinée par Julius Næher (1824 – 1911, image B.N.U., Strasbourg)
février 2012, janvier 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Henri Büchsner et (1576) Agathe Gremp von Freudenstein – luthériens | 1644 | v | Bernard Schaffalitzky de Muckadell, colonel, et (1620) Marguerite Elisabeth de Witzleben – luthériens |
1674 | v | François Christophe, baron de Wangen de Geroldseck aux Vosges et (1650) Marie Barbe de Neuenstein |
1678 | h | Geoffroi Stœsser (ensuite Geoffroi Stœsser de Lilienfeld), avocat, et (1662) Sara Biccius – luthériens |
1690* | v | Philippe de Jooss, chancelier de l’évêché, et Anne Catherine de Hornthum veuve de Pierre Louis de Falckenberg puis ses héritières Marie Chrétienne de Falckenberg femme (1690) de François Ernest Reich de Platz et Thérèse de Falckenberg femme d’Henri de Lalanne – catholiques |
1733 | h | Thérèse de Falckenberg veuve du commandant Henri de Lalanne – catholiques |
1740* | v | Jean Georges Horrer, receveur du Grand Chapitre de Spire à Lauterbourg puis conseiller du Roi, receveur des Emoluments du Sceau de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace, et (1699) Anne Elisabeth Goll – catholiques puis les héritiers Anne Marguerite Horrer et (1724) Toussaint Louis Olry, économe Marie Ursule Anne Horrer et (1742) Jean François Gaétan Acker, greffier Georges Joseph Horrer, avocat, et (1740) Jeanne Rosalie Brobeque |
1783 | h | Rosalie Elisabeth Horrer femme (1772) d’André de Capriol, chevalier seigneur de Saint-Hilaire et Pechassant, major – catholiques |
h | Marie Joseph André Capriol de Saint Hilaire, maréchal de camp, et Jeanne Adélaïde Dousset, à Strasbourg puis au château de Beauchamp (Taverny, Seine-et-Oise) | |
1838 | v | Georges Balthasar Huber, propriétaire, et (1811) Sophie Marie Catherine Feltin, d’abord (1794) femme du pharmacien Isaac Mouilleseaux |
1861 | v | Catherine Eve Hebensperger, femme (1823) de Jean Jacques Sattler, capitaine |
1863 | h | Hippolyte Momy, notaire, et (1850) Catherine Antoinette Ernestine Sattler |
1874 | v | Gustave Edouard Lœw, notaire, et (1868) Caroline Nathalie Weisgerber |
1927* | Joseph Schwartz et son épouse | |
1951* | v | Lucien Minck et son épouse née Jundt et cohéritiers |
(1765, Liste Blondel) VI 21, M. Acker
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Andres Erben, 14 toises, 4 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 378, Weyer, Jacques, entrepreneur en charpente rue des Frères 24 / Huber, maison, sol, 8,8 ares
Locations
1685, Evêque de Strasbourg
1704, Jacques Tarade, ingénieur du Roi
1715, Antoine Duportal, ingénieur du roi
1721, Antoine Evrard Bock de Blæsheim et Gerstheim, préteur
1745, Jean Baptiste Prin, comédien
1770, Jean Conrad baron de Schauenbourg, maître de camp de cavalerie
1817, François Xavier Jacques de Freytag, lieutenant général des armées du Roi
1818, Jean François Xavier Zeiss, contrôleur de l’octroi, et Barbe Hewald
Livres des communaux
1587, Livre des communaux VII 1450
(f° 101-v) Anderseith Jungfrawen Gaß
Juncker Heinrich Büxner hatt vor seinem hauß, so etwann Dr. Ludwig Gremppen seines Schwehrs gewesen Ist, oben ein steinen Erckher 7 ½ schu lang vnd 2 schu 4 Zoll herauß, Item mehr ein gemaurten Vsstoß Über dem thor 10 schu lang, vnd 16 zoll heraußer, Item mehr ein hützenen Erckher 5 schu breit und 1 ½ schu herauß mit 2. Liechtern, Bessert für das Niessen v ß vi d
(traduction) Autre côté de la rue des Pucelles
Le gentilhomme Henri Büxner a à l’avant de sa maison, autrefois propriété du docteur Louis Grempp son beau-père, en hauteur un oriel en pierre (7 pieds ½ de long, en saillie de 2 pieds 4 pouces), item un encorbellement maçonné au-dessus de son portail ( 10 pieds de long, en saillie de 16 pouces), item un oriel en bois à deux ouvertures (5 pieds de large, en saillie de 1 pied ½). Doit pour la jouissance 5 sols 6 deniers.
(f°104) Dintenhorn Gaß Sanct Steffans Plan zu, Ein seitten
Juncker Heinrich Büxener hatt ein Hauß daselbsten, da Anthoni Kampff der Soldner Innen sitzt, dauor ein steinen staffel 3 ½ schu lang, Vnd 14 Zoll breÿtt, Item mehr ein Hohen gepflasterten Tritt vor seiner Thüeren 3 ½ schu herauß, vnd 4 ½ schu lang, Item mehr ein Mistcasten 12 schu lang, vnd 4 schu 3 Zoll herauß, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, iiij ß vj d
Rue Dintenhorn, d’un côté vers la place Saint-Etienne
Le gentilhomme Büxner a une maison qu’il loue au soldat Antoine Kempff. Il doit 4 sols 6 deniers pour une marche en pierre (3 pieds ½ de long, large de 14 pouces), un haut gradin pavé devant la porte (4 pieds de long, en saillie de 3 pieds 1/2) et une fosse à fumier (12 pieds de long, en saillie de 4 pieds 3 pouces)
(f°104-v) Dintenhorn Gaß Sanct Steffans Plan zu, Ein seitten
Gedachter Juncker Büxener hatt vor seinem hauß gegen Sanct Anthonien hoff, ein steinen Ercker 8 schu 3 Zoll lang, Vnd 3 schu 8 Zoll herausser, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, v ß iiij d
Nota. Hatt dreÿ grosser Quaderstein vor seiner Thüeren ligen, soll deßwegen gerecht fertiget werden, Bessert für die stein, j ß j d
Rue Dintenhorn, d’un côté vers la place Saint-Etienne
Ledit gentilhomme Büxner a devant sa maison qui fait face à la cour Saint-Antoine un oriel en pierre (8 pieds 3 pouces de long en saillie de 3 pieds 8 pouces), il doit pour jouissance du communal 5 sols 4 deniers
Préposés aux feux
1785, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon (André) Müller expose qu’il va aménager chez M. de Saint-Hilaire une cuisine et une hotte dans le bâtiment arrière
(p. 610) Montags den 21.sten Novembris 1785
M. de St Hilaire will in seiner ane der Jungfrauen gaß gelegenen behaußung in hintergebäud im hoff eine Küche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steineren gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt, Mr Müller.
Atlas des alignements
4° arrondissement ou Canton est – Rue des Pucelles
nouveau N° / ancien N° : 10 / 9
St Hilaire
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Description de la maison
- 1685 (estimation lors de la location)
La description traduite à l’époque en français est d’une lecture parfois difficile, non seulement parce qu’on y parle et de la disposition des lieux et des meubles, mais aussi parce que le traducteur a manifestement été gêné à traduire certains mots. Ercker (oriel) y est rendu par perron, Sommerhaus (ici salle de plaisance) soit par salle soit par porche. La traduction ci-dessous se limite à la disposition des lieux (document préparatoire intitulé Beschreibung) : trois bâtiments (corps de logis) dont l’arrière donne dans la rue Saint-Antoine (rue de l’Arc-en-Ciel).
Description. Une maison à deux grandes portes d’entrée et de sortie en face l’une de l’autre, cour, jardin, deux puits et remise pour deux carrosses. (Premièrement) En entrant par la rue des Pucelles, à main gauche il y a le premier puits (avec un bassin en pierre pour y conserver le poisson), une grande cave voûtée pour environ 64 foudres de vin dans 16 tonneaux. Au-dessus, un grand bâtiment entièrement construit en pierre, au rez-de-chaussée une salle de plaisance dallée, un grand poêle et un oriel où se trouve une cheminée, en outre la chambre à coucher et la cuisine et son garde-manger.
A l’étage suivant, au-dessus dudit poêle il y en a un semblable avec son oriel et chambre à coucher, cheminée à côté, dans l’entrée il y a encore un poêle et une chambre.
Au troisième niveau se trouve un vestibule suivi de trois chambres en enfilade, dans la première une cheminée et un oriel, à côté une autre chambre par laquelle on accède aux trois greniers superposés, il y a dans ce bâtiment un escalier à vis en pierre à 58 marches.
L’autre bâtiment à main droite, appelé le bâtiment du milieu, a aussi une cave voûtée pour y loger environ 60 foudres de vin, au-dessus une grande salle couverte de grandes dalles et garnie de deux piliers en pierre et un caveau à porte de fer bien protégée par trois verrous.
A l’étage suivant, à droite du premier bâtiment, il y a une galerie qui conduit d’abord à une petite antichambre sur laquelle donne aussi la salle de séjour où il y a un petit escalier à vis en bois qui mène à la chambre à coucher d’en haut, devant le poêle une salle de plaisance dallée, face à ces poêles un autre beau poêle et sa cheminée et une cheminée dans le premier poêle, une grande cuisine et son garde-manger, son four et un couloir vers le deuxième puits.
Au troisième niveau il y a deux poêles dont les deux chambres respectives se font face, au milieu il y a une antichambre au-dessus de laquelle se trouvent deux greniers surmontés de deux pigeonniers qui se font face, ce bâtiment a un escalier à vis en pierre à 75 marches.
Au deuxième étage de ce bâtiment, entre le début de l’escalier et la chambre à coucher il y a un couloir qui mène au troisième bâtiment, appelé bâtiment arrière, où se trouve la sortie, il y a de nouveau un passage sur lequel donnent à main droite deux chambres et au-dessus du couloir, au deuxième niveau, il y a un poêle, une chambre à coucher à cheminée et une cuisine.
Par derrière, il y a un grand fenil dont une porte donne dans la rue Saint-Antoine d’où on peut facilement décharger la paille et le foin des chariots, une porte descend à l’écurie. Au deuxième niveau il y a un poêle, une chambre à coucher, derrière sur la galerie (le milieu de la maison est garni de deux galeries superposées qui reposent sur des piliers tournés) il y a deux grandes chambres l’une à côté de l’autre.
On trouve en revenant au même étage un petit poêle et une chambre qui donnent dans la cour arrière où se trouve le deuxième puits. Au-dessus de la dernière chambre du haut, il y a un grenier, recouvert de dalles, qui mène au séchoir à linge.
Ce grenier est surmonté d’un autre semblable, dans la cour arrière (où il y a aussi une grande porte qui permet de rentrer le bois), il y a sur la droite un puits, une grande cuisine avec un fourneau et un chaudron à lessive et une remise à bois, en face au-dessous du bâtiment arrière il y a encore une cave voûtée pour environ 9 foudres de vin, au-dessus une étuve et une antichambre, deux chambres, réduits à poules et à oies.
Juste en face de l’entrée, il y a au-dessous du fenil déjà cité une écurie pour dix chevaux, à côté deux caveaux et juste à côté une petite écurie pour deux chevaux, au-devant la remise pour y placer deux carrosses. - 1762 (billet d’estimation traduit) – La maison qui donne sur la rue des Pucelles consiste en un bâtiment avant et en un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poëles, chambres à coucher, cuisines et dépenses. Par-dessus combles couverts de tuiles doubles, il y a aussi une cave voûtée, deux cours et un puits, dans le bâtiment arrière il y a les écuries et les remises.
La deuxième maison qui donne dans la rue de l’Arc-en-ciel consiste en plusieurs poëles, chambres et cuisines, par-dessus étage à la Mansard couvert de tuiles doubles. Il y a aussi une cave voûtée, une écurie, des remises, une cour et un puits - 1780 (billet d’estimation traduit) 1780 la maison consiste en plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines et plusieurs dépenses, on y trouve en outre une écurie et des remises, au-dessus combles couverts de tuiles doubles et une cave voûtée, une cour et un puits
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 25 f° 135 case 1
Huber à Strasbourg
maison, rue des pucelles 9
Contenance : 8,80
Revenu total : 328,58
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 69
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 122 case 1
Huber Georges Balthazard
p. 1862 Sattler Jean Jacques Veuve née Hébensperger Catherine
p. 1866 Momy, Hippolyte
1879 Loew Gustav Eduard, Notar
O 378, maison, sol, Rue des pucelles 10
Contenance : 8,80
Revenu total : 328,58
Folio de provenance : (135)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 69 puis 55
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 30 p. 330 case 3
Parcelle, section, 25n° 53 – autrefois P 378.p
Canton : Jungferngasse N° 10 – Rue des Pucelles – Jungferngasse – Rue des Pucelles
Désignation : Hf, 2 Whs u NG – sol deux maisons et bât acc.
Contenance : 8,23
Revenu : 4600 – 4450
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1927), compte 779
Loew Gustav u. Ehefr.
1930 Baumgaertner Wanda brodeuse
1948 Baumgaertner Joseph pensionnaire ½ et cohéritiers
(706)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1927), compte 3436
Schwartz Joseph u. Ehefrau
1951 Minck Lucien son épouse née Jundt pour 2/4 et cohéritiers
(2983)
Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 556-557
Ancien hôtel de Furstemberg, 8 rue des Pucelles (Inv. MH., 13 juin 1929)
Maison, 10 rue des Pucelles (Inv. MH., 13 juin 1929)
Exceptionnellement conservées, les deux maisons sont étroitement liées par leur proximité et par la coïncidence de leur longue histoire.
Au milieu du XVI° siècle, le comte Guillaume de Furstemberg (1491-1549), colonel de lansquenets, possédait la majeure partie des immeubles compris entre la rue de l’Arc-en-Ciel et la rue des Pucelles ; ses succès d’homme de guerre lui avaient valu fortune et reconnaissance de la République strasbourgeoise. Après 1545, il avait souhaité donner à son hôtel (n° 8) l’allure d’une véritable maison fortifiée urbaine par l’ajout de créneaux et de mâchicoulis, de poternes et même d’un pont-levis. Ces dispositifs militaires seront partiellement démolis sur ordre du Magistrat en 1560, après le décès du comte. Mais le volume initial subsiste, y compris les mâchicoulis crénelés et les redents chaperonnés des pignons. Certaines baies sur cour montrent encore des encadrements moulurés (premier étage) ; devant l’élévation opposée se profile une tourelle d’escalier polygonale, coiffée d’une flèche et en partie masquée par des constructions postérieures ; son portail présente la date de 1567.
Côté rue, le mur-pignon couronné d’un épi de faîtage s’anime d’un petit oriel de plan polygonal coiffé d’un toit à l’impériale ; sur l’allège centrale, le millésime 1567 déjà vu sur la tour accompagne deux écus bûchés, surmontés d’un cimier et d’un cygne ; à cette date, l’hôtel appartient à Louis Gremp de Freudenstein.
Un mur de clôture percé d’une porte cochère relie cette demeure à l’hôtel voisin (n° 10) où l’on ne relève que la date de 1547. Implanté parallèlement à la ruelle qu’il domine largement de ses trois hauts niveaux, il a conservé les baies Renaissance sur toutes les façades, certaines à meneau, et avec une recherche de variété dans le dessin raffiné des congés.
Ici le pignon donne sur la cour, encadré à gauche d’une tourelle d’escalier polygonale, à cheval sur la rue, et d’un oriel rectangulaire sur le pan à droite. L’entrée de cave jouxtant la tourelle et datée de 1547 s’orne de têtes en médaillon ; peut-être s’agit-il d’un remploi en provenance du portail d’entrée, refait au XVIII° siècle ? Coiffé d’une flèche comme la tour, l’oriel à trois niveaux renferme au rez-de-chaussée une voûte d’une exceptionnelle richesse : un réseau d’ogives partiellement suspendues et reliées à la voûte par des éléments décoratifs sculptés détermine des caissons carrés ou triangulaires, orné chacun d’un écu aveugle ; ceux du centre, encore surmontés de cimiers, ont dû être bûchés.
Après Louis Gremp, la propriété passe à son beau frère, le Stettmeister Henri Büchsner ; au milieu du siècle suivant, on y trouve Bernard de Schaffalitski de Muckodell dont le nom reste attaché à un cabinet de curiosités. De 1674 au XVIII° siècle se succèdent François-Christophe de Wangen de Geroldseck, le baron François-Ernest Reich von Platz puis à nouveau un Stettmeister, Joseph André baron de Gail.
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 197 Des Pucelles (p. 283)
(maison n°) 9
pro. – de St Hilaire, Commandant de l’Arsenal à Selestat – Noblesse
loc. – Olry, George Louis, ancien Professeur
loc. – Olry, Joseph Antoine, Avocat
loc. – Olry, Ignace Xavier, Praticien
loc. – Olry, Anne Elisabeth
loc. – Olry, Marie Françoise
loc. – Zeiss, François Xavier, Membre de la Commission intermédiaire
Registres de population
(1795) 7° section, Rue des Pucelles N° 9 (registre 600 MW 7) – légende
Andrés St Hilaire, 71, Ancien Chef au Bureau d’artillerie, Brousse, 1761
Marie Gaspar Capriol, 67, Chef de Brigade d’artillerie, Lautrec, 1778
Elisabeth St Hilaire née Horrer, Epouse, Obernay, 1756
Auguste St Hilaire, 15, fils, Strasb
François Lemaire, 60, Domestique, Lievre, 1756
Marie Liechter, 55, Epouse, Saverne, 1772
J Bte Fourney, 63, emploié des Vivres, Grenoble, 1780
M Anne Rénaud, 52, Epouse, Mirabel, 1780
Rosalie Fourney, 16, fille, Strasb
M Anne Mathis, 37, Servante, Selbach, 1770
Catherine Schiebel, 32, Servante, Zellwiller, 1790
J. F: Xavier Zeiss, 51, Homme de loi, Strasb
M Barbe Névald, 41, Epouse, Dresde, 1770
M Josephine Neval, 55, Sœur, id., 1766
Beatrix Schwendt, 57, fille, Strasb
Ursule Maichlé, 33, Servante, Mivingen, 1785
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Jungferngasse – I. Rev.
10.
Rieb, Pfortner. 0
Loew, Notar. 01
Ekert, Rechnunghsdireck. 2
Rieder, Rentnerin. H 1
Wurtz , Rentnerin. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 234)
Rue des Pucelles 10 (Jungferngasse 10, 1866-1996)
Les entrepreneurs Petiti et Klotz ouvrent en 1866 une petite croisée en œil-de-bœuf pour ventiler la loge du portier et réparer une partie du crépi. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie fait saillie sur l’alignement et que les étages sont en partie en encorbellement. Les pièces suivantes ont trait à l’entretien habituel, notamment les ravalements. L’indivision Demarque-Minck fait poser en 1995 un ascenseur en modifiant la toiture du bâtiment nord dans la cour arrière.
Sommaire
- 1866 – Les entrepreneurs Petiti et Klotz demandent au nom du propriétaire Momy l’autorisation d’ouvrir une petite croisée en œil-de-bœuf pour ventiler la loge du portier et réparer une partie du crépi. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie fait saillie sur l’alignement et que les étages sont en partie en encorbellement.
- 1870 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Momy que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs.
1870 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Lœw que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs. - 1881 (mars) – L’entrepreneur Schlagdenhauffen demande l’autorisation de faire des réparations dans la maison du notaire Lœw.
1881 (novembre) – Les services municipaux constatent que l’entrepreneur Widmann répare sans autorisation le crépi à la maison du notaire Lœw. Le maire écrit à l’entrepreneur. – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer 0,50 mètre carré de crépi. – Autorisation - 1892 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du propriétaire, le notaire Lœw, l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs. – Autorisation
- 1892 – Le maire notifie le notaire Gustave Lœw de faire ravaler la façade du 10, rue des Pucellles. Le propriétaire répond qu’une grande partie de la maison est inhabitée et qu’il fera faire les travaux au printemps suivant. – Travaux terminés, juillet 1893
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence quatre volets au rez-de-chaussée et deux au sous-sol (soupiraux) – Travaux terminés, décembre 1896
- 1901 – Le maire notifie Gustave Lœw de faire ravaler la façade du 10, rue des Pucellles. – L’entrepreneur Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi. – Autorisation – Travaux terminés, juin
- 1925 – Le service des incendies informe la Police du Bâtiment qu’un feu de cheminée s’est déclaré dans la propriété Lœw. – La cheminée est réparée, décembre
- 1915 – La Commission des logements militaires demande au notaire honoraire Lœw, demeurant à la Robertsau, de nettoyer les latrines dans la cour arrière, de rénover l’étude et une autre pièce – Le notaire Riff demande un délai pour rénover l’étude. Les travaux qui consistent à repeindre le lambris sont reportés à la fin de la guerre.
1920 – La propriété est bien entretenue - 1942 – La maison sise 10, rue des Pucellles à Lingolsheim est inhabitable [sic]
- 1960 – La Police du Bâtiment constate que le notaire Sonner a posé une enseigne sans autorisation. Albert Sonner, successeur de maîtres Schwartz et Offenstein, répond qu’il n’a fait que remplacer de vieux panonceaux en place depuis 1948.
- 1960 – Le maire autorise M. Minck à poser un échafaudage sur la voie publique pendant le ravalement.
- 1984 – Le notaire Albert Sonner, imposé pour son enseigne perpendiculaire, habite désormais 7, place de Bordeaux
- 1987 – Jean Demarque (demeurant à Epinal) sollicite une subvention pour ravaler les façades du 10, rue des Pucelles, indivis avec M. Minck – Devis de l’entreprise de peinture Jean Beyler S.A. (34, rue de Bussierre à la Robertsau) et du menuisier Richard Ennesser (à Kilstett) – Le maire répond que les travaux sont subventionnables sur autorisation spéciale de l’architecte des Bâtiments de France et en se conformant à ses prescriptions
Factures Ennesser, Jean Beyler, Rénov-Cheminées (Lobstein et fils à Eckbolsheim), Jean-Paul Weil (électricien à Strasbourg) adressées à l’architecte Hemmerlé, à la Wantzenau – La mairie verse la subvention, février 1989.
Courrier au Conseil général pour subventionner des travaux dans le secteur sauvegardé
1989 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour ravaler la façade
1988 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour poser un échafaudage - 1993 – L’indivision Demarque-Minck demande l’autorisation de poser un ascenseur en modifiant la toiture – Déclaration de division par Raymond Minck (27, rue de Betschorf à la Robertsau) – Plan cadastral de situation – Plans de l’architecte Roland Hemmerlé (rue de Coussac à la Wantzenau) – Remarques du Service des incendies – Le maire autorise les travaux, octobre 1993. – Les travaux ont commencé en février 1995 et sont terminés en janvier 1996.
- 1996 (octobre) – L’architecte Roland Hemmerlé informe la Police du Bâtiment que la société Rénov-Cheminées a fait des travaux urgents
Relevé d’actes
La maison est inscrite au Livre des communaux au nom du gentilhomme Henri Büchser.
Henri Büchser épouse en 1576 Agathe Gremp, fille du docteur Louis Gremp de Freudenstein dont la sœur Ursule épouse le même jour le gentilhomme Félix de Mittehausen
Mariage, cathédrale (luth. p. 273) 1576. der Edel vnd Vest Foelix von Mittelhausen, die Edel vnd Tugendreiche Jungf. Vrsula deß auch Edlen, Ehrnuesten vnd hochgelehrten Herren doct: Ludwig Grempen von Freudstein docht.
der Edel vnd vest Heinrich Püchsner, die Edel vnd Tugendreiche Jungfraw Agatha Grempin d. vt supra v.gaben beide* Sontags den 9. Decemb:angefangen, Montags darnach Zu Kirchen gangen (i 139)
Henri Büchser est destitué de ses charges pour adultère avec la femme de Florian Richshoffer (transcriptions à compléter)
1611, Conseillers et XXI (1 R 90)
H Heinrich Buchsner Stättmeister soll wegen Ehebruchs verdacht Zu hauß pleiben. 189. nit schencken. 209. 286. (223.) [abgesetzt. 397.]
(f° 189) Freÿtag den XXI. Junÿ – H Stett. Heinrich Buchsner soll weg. Ehebruchs verdacht Zu hauß pleiben.
Seindt anfangllich beide Advocaten D Hartlieb D Stephan fürgesessen und gehort word. die haben angezeigt d. m Hrn werden vernohmen haben was sich Zwischen Florian Reichshoffer vnnd Hrn Stett. Heinrich Buchsner für spänn und Irrung. erhaben in dem er Reichshoffer in seiner verantwortung auf seiner frawen Kunigundæ Frickin Supplôn dieselb beschuldigt d. sie mit einer fürnehmen Regiments person vnzimblich Kundschafft habe aber nit bereit, derselbe aber in die Rhattstub erfordert vnd damit man wissen möge wen er domit gemeint gefragt. Der hatt mein Hrn Stett. Buchsnern benant vnd erbotten Zubeweysen. Alß nun H Stett. Buchsner solches erfahren, hab er vmb Communication des Reichshoffers anclag angesucht, dem auch sowol Jenen betroffen mit getheilt word. der sach auch entschuldigt wie alle gemelte schrifften der frawen supplôn Reichshoffers gegenbericht, u. sein Stett. Buchsnern verantwortung wie bey Rhatt also auch heutigs morgens abgelesen word. (f° 189-v) d. man* aber vnd. des auf vnderschiedlichen personen inq.rirt* wie es mit sein Buchsnern verbrechen beschaffen vnd solches Hrn befehlen werd. zubedencken hatt ein Gr. Rhatt erkant, d. man alle scheffen vnnd handlung herein bring. u. ablesen solt wie auch beschehen, Domit m. Hrn ins gemein douor Zureden was man gegen Ime Buchsner fürnehmen woll, den ein Rhatt ohne vorwissen m. Hrn nichts fürnehmen woll. vermeinen die hrn Advocaten man habe auf eines Gr. Rhatts vnd gantz. Magistrats disser Statt Reputation vnd ansehenlichen herbring. mehr Zu sehen der ine Stettmeistern Er sey gleichwol Zu theuren, hab aber auf privat personen F. auisiren nit* geben woll. Also werd. m. hrn sich dergl. m. hrn exempel wissen Zuer Innern und was gegen denselb. fürgenohmen.
Erk. Ist die sach wid. für Rhatt gewiesen, der würdt wissen Zuerkundigen was weitter für bericht ein Zu Ziehen und daß gegen Ihme Stet: Zu p.cediren d. er sich nit Zubeschweren alß man er nit genugsam were gehort word.
(Hr Buchsner soll Zu hauß pleib) D. aber fürnemblich dorumb die sach herein gebracht ins gemein daruon Zured. ob man Ine Stettmeistern vnd. des im Rhatt wolle setzen (f° 190) lassen u. Zum Stettmeister Ampt gelang. oder aber desselben so lang entsetzen vnd suspendiren biß er sich Zu genueg wie recht verantwortet welches doch bey so beschaffenen ding. nit sein Kan, vnd der Aduocaten meinung gewessen d. man Ine im Rhat nit dulden Kan d. man nit allein auf der burg.schafft, denen solches wissent Zusehen sond. auch frembde, die solches seltzam v vbel msleg*. würd. u. m. hrn Reputation die man bey allen Reichsstend. wol vnd loblich erhalten, dobey p.iclitiren würde, derwegen Ir meinung man solte Ine heissen des Rhatsitz so lang enthalten vnd im hauß verstrick verpleiben biß er sich genug sein der beschuldigungen vnnd starcken argwohnen des Ehebruchs würde entschuldigt haben.
Erk. Man soll Ine es Rhat sitzes Zuenthalten vnd im hauß verstrickt Zupleiben auferleg. wie auch in Keine andere ort dan in mhen Zuschrbn. biß er sich Zu genüg würd verwanwotet haben.
(Ime durch schrifftlich decret Zu wissen mach.) Alß demnach Zweimal fürgefallen wie man Ime Buchsner den bescheidt anzeug. woll, ob er durch verordnete hrn. od. Reutterhauptman u. Rhatsbotten od. Rhatbsbotten beschehen soll Ist erkant d. man Ime durch ein Rhatsbotten ein schrifftlich decretum vorigen inhalts solte Zuschick.
NB Ist d. decretum im Rhats Protocoll do es mh* angestelt
Autres mentions de Henri Büchser dans les registres (Conseillers et Vingt-et-Un, Protocole des Quinze)
1586 Conseillers et XXI (1 R 63) Heinrich Buchsner, Grempische erben contra Rappoltstein. 618.
1592 Conseillers et XXI (1 R 70) Georg Haasen Creditores, J Heinrich Buchsner et consorten. 601.
1595 Conseillers et XXI (1 R 74) Feuerherren, H Carle Heldt, Jr Heinrich Buchsner. 243.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) Heinrich Buchsner vmb Einspänniger. 38. vmb Einspänniger für Mittelhausen. 203.
1600 Conseillers et XXI (1 R 79) Heinrich Buchsner vmb diener. 78.
1601 Conseillers et XXI (1 R 80) Heinrich Buchsner Pfleger Zu Rewern. 42.
Heinrich Buchsner und Georg Jacob Bick vmb fürschrifft. 117.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) Heinrich Buchsner vmb erlassung wachtherren Ampts. 186.
1613 (25. Junÿ)
Chancellerie, vol. 403 (Gemein Contract Buch) f° 23
Urkund erlangter bewilligung Junckher Heinrich Buchsners ehel. haußfrawen denselben mit etwas eygenthumb Zubedencken
Convention sur le paiement de 1 500 florins que Susanne d’Andlau, femme de Philippe Ulmann Bœcklin de Bœcklinsau doit aux héritiers testamentaires d’Agathe Gremp de Freudenstein veuve Büchsner
1637 (30. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 325-v
Erschienen weÿl. fr. Agathæ Büchßnerin gebornen Grempin von Frewdenstein see. Testaments Erben Schaffner H Heinrich Bürckhin burger Alhie An einem,
So dann Jr: Philipp Ulman Böckle von Böckleßaw alß Ehevogt Fr. Susannæ Böcklerin von Böcklinsaw gebohrner von Andlaw An 2. theil, Zeigten An, demach E. E. grosser Raht den 5. Maÿ A° 1636 ihnen den Büchßnerischen Erben per sententiam vfferlegt, daß Sie ihro Fr. Susannæ die geclagte 1500. fl. Kauffschilling sampt dem Zinß zubezahlen schuldig sein sollen (…)
wie auch die Kauffverschreibung vom 21. Decembris Anno 1627 vber einen Sechstentheil deß alhieigen Büchßnerischen hoffs besagend
Les héritiers d’Agathe Gremp de Freudenstein veuve Büchsner sont nommément cités lors de la vente d’une maison rue de l’Arc-en-Ciel
1637 (16. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 557
Erschienen weÿ: der woledlen vilehren und Tugendreichen frawen Agathæ Büchßnerin, gebohrne Grempin von Frewdenstein see: nachgelaßene Erben mit namen die woledle, Gestreng und veste Johann Melchior Schenck Von Wintersteten für sich selbsten, Jr: Philipps Vlman Böckle von Böcklinsaw alß Eheuogt Fr. Susanna Böcklerin gebohrner von Andlaw, und die auch woledlen vilehren: und Tugendreiche Fr. Anna Catharina von Minchingen witib geborne von Leutrumb von Ertingen auch für sich selbsten deßgleichen in namen und von wegen Jrn Philipp Christoff Leutrumbs von Ertingen, Jrn hanß Burckhardts von Hartingshausen, vnd Jrn Heinrichen von Stahrschedel, crafft ihres den 24.ten Octobris A° 1636. An ihne Jr Schencken und Anna Catharina datirten und abgangenen Consensschreibens
Accord entre les héritiers de Henri Büchsner et ceux de sa femme sur les sommes dues pour prix de la cour Büchsner
1640 (ut supra [26. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 538
Erschienen Weÿl. des Wol Edlen und Gestrengen Heinrich Büchßners Alt Stättmeisters seel: nachgelaßener Erben mit nahmen des auch wol Edel und Gestrengs Wolff Dietrerich Zorn Alt Stettmeisters, hanß Christoff von Traxdorff Alt Stättmaister beede für sich selbsten Anthoni von Lützelburg Obrist Leütenant Ehren Vögtl. weiß, Philips Streiff Von Lauwenstein, Gräffl. Naß: Rath und Oberamtmann Zu Lohr auch Ehevögtlicher weiß, und Er Jr. Lützelburg und streff in nahmen v. vogtsweiß Lützelburg und Streiff, Frauwen Mariæ Cleophe von Fleckhenstein gebohrner Böckhin von Erlenburg abweßend ihres Ehevogt Jacob von Fleckhenstein
haben in gegensein Weÿl. der auch Wol Edlen Vil Erhen und Tugendreichen Frauwen Agathæ Büchßnerin gebohrner Grempin von Freündstein seel: Befelchhaber, der auch Wol Edlen und Gestrengen Ernst Friderich Von Remchingen Vnd Friderichen von Stein Zum Reichensteins schuldig seÿen (…)
nicht allein bester form quitiren, sondern auch denselben allen dero ihrer gehabte prætensionen und forderung samt den albereit vff dem Büchßnerischen Hoff alhie obgemelter Summen halben erlangt
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Marguerite Elisabeth Schaffalitzky en mai 1644 à acheter la cour Büchsner hypothéquée au profit de son mari
1644, Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 58-v) Sambstag d. 11. May – Margaredta Elisabeth Schaffaliscken vmb kauff des Büchßnerischen hoffs
Margaredta Elisabeth Schaffaliscken an Mh. Bitt Zum Hochsten Mh. wollen geschehen laßen, daß sie mag d. Bückserischen Hoff keufflich an sich erhandlen, vnnd gibt Zugleich Mh. Zuvermein. daß Ihr herr seel. bereitß auff dißem Hoff ein starckeß stuck geldt stehen hatt.
Erk. Ist Ihro wilfarth word. soll aber die Stall gebühr Jahrlich abstatt. vmb kauff des Büchßnerischen hoffs
Bernard Schaffalitzky de Muckadell épouse en 1620 Marguerite Elisabeth de Witzleben
Bernhard Schaffalitzky von Muckadell (geb. 3. August 1591 in Brackenheim; gest. 21. Oktober 1641 in Paris) war ein schwedischer Generalmajor und württembergischer Diplomat im Dreißigjährigen Krieg.
Sein Vater war Sebastian Schaffalitzky von Muckadell (1551-1624) und stammte ursprünglich aus Mähren. Inzwischen war er aber Gutsherr auf Freudental bei Besigheim. Er war zudem Obervogt von Brackenheim sowie Inspektor der Landesfestungen. Seine Mutter war Benigna von Griesheim (1562-1633).
Er heiratete am 1. Oktober 1620 Margeretha Elisabeth von Witzleben (geb. 29. Juni 1594; gest. 18. Oktober 1661), eine Tochter von Peppo von Witzleben zu Freudenthal und dessen zweiter Ehefrau Veronica Gadner von Gameck (notice sur Wikipedia)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Marguerite Elisabeth Schaffalitzky à faire enterrer sa fille dans l’ancien couvent de Saint-Nicolas-aux-Ondes. Elle invite aux obsèques le Magistrat qui était parrain de la défunte
1646 Conseillers et XXI (1 R 129)
(f° 8-v) Montag d. 2. Februar. – Margredta Elisabetha Schaffelitzkÿ.
Schaffelitzische Wittib last per Eg. bericht. d. Ihr Jüngstes dochterlin dißer tagen gestorben, Vorher genannt dieselbe beÿ St Nicolai In Undis beÿzusetzen Bitt um Consens. Erk. Ist Ihr Willfarth word. H. XIII Greß v H Pfitzer
(f° 9) Mittwoch d. 4. Februar – Margredta Elisabetha Schaffelitzkÿ inuitirt MH Zum Leicht Conduct
Margredta Elisabetha Schaffelitzkÿ bericht. d. der Allerhöchste Gott Ihre Jüngste dochter auß dießem Zeitlichen Jammerthal abgefordert Vnnd d. sie gemeindt, dieselbige beÿ St Nicolai In Undis besetzen Zulaß. Dieweilen n* Mh. Ihre Pfetter geweß. Alß bitt sie Vor Consens, Zugleich auch dan* Ein deputation auß Mh mittel, damitt Ihro stell beÿ dem Leicht Conduct gebührender maßen möchte Vertrett. werd. Erl. Ist Ihr Wilfarth vnnd Zu dem Leicht Conduct deputirt word.
H. Smr von Traxdorff v. H. Amr. Stemler.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un n’autorisent pas le colonel Bernard Schaffalitzky à acheter une maison.
1638, Conseillers et XXI (1 R 121)
Bernhard Schaffelitzkÿ, obrist. 10. 70. 106.
(f° 70-v) Sambstags den 16. Junÿ – Bernhard Schaffelitzkÿ ersucht Mh. schrifftlich, um p.misson ein haus allhier zu kauff. v. deßelb. befreÿung von burg.lich beschwerd. Erk. mann soll ihne d. begehren g*fflich ableinen.
Autres mentions de Bernard Schaffalitzky dans les registres (Conseillers et Vingt-et-Un, Protocole des Quinze)
1633 Conseillers et XXI (1 R 115) Resolutio auff des Obrists Schaffelitzki bede petita. 3. Bernhard Schaffelitzky, Obr. 47. 50. Ludwig Schaffeliztkÿ Ca. Jacob Schweickhard. 32.
1635 Conseillers et XXI (1 R 118) Bernhard Schaffelitzkÿ, Obr. 192.
1636 Conseillers et XXI (1 R 119)
Bernhard Schaffelitzky, Obr. 10. 13. 19. 137. 138. 139. 159. 162 (a et b). 175. 179.
1637 Conseillers et XXI (1 R 120)
H. M. Bernhard Schaffelitzkÿ. 6. 7. 57. 58. 59. 60. 61. 75. 76. 79. 86. 123. 125. 131. 134. et seqq. 139.
1639 Conseillers et XXI (1 R 122) Maria Elisabetha Schaffelitzky (geborne von Witzleb.). 28.
1641 Conseillers et XXI (1 R 124) Bernhard Schaffelitzki. 92. 101 (ca. Felix von Sebach Erben). (idem) 103.
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) Msr de Chartevois Ca. Fr. von Schaffelitzkÿ. (dem Baron d’Oysonville schuldig) 208. 223.
1657 Conseillers et XXI (1 R 140) Margaredta Elisabetha Von Schaffelitzkÿ. 3. 105. (umb Zinß)
1659 Conseillers et XXI (1 R 142) Fr. Von Schaffelitzkÿ. 138. (umb Zinß)
1660 Conseillers et XXI (1 R 143) Fr. General Maior Schaffelitzkÿ. 132. (umb Zinß)
1672 Conseillers et XXI (1 R 155) Georg Conrad Schaffelitzkÿ. 349. (umb schirm)
Le gentilhomme Bernard Schaffelitzky de Muckadell vend la propriété à François Christophe, baron de Wangen de Geroldseck aux Vosges, pour lequel agit sa femme Marie Barbe de Neuenstein, moyennant 3 150 livres
1674 (13. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 224-v
der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Bernhard Schaffelitzkÿ Von Muckhedell auff Frawenthal, mit assistentz deß auch Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Ernst Friderichs Von Lützelburg, Pfandherren Zu Rüßingen, und Herrn Johann Marcelli Schenckhen Schaffners deß Closters St. Margarethæ und Agneßen allhier
in gegensein der Wohlgebohrnen frawen, frawen Mariæ Barbaræ Von Wangen, gebohrner Von Newenstein im nahmen deß Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Frantz Christoph Von Wangen Zu Geroltzeckh am Waßich. Ihro fürstl. Gnaden herrn Bischoffs Zu Straßburg geheimen Rhats und Vicethumb, ihres herren Ehegemahls – und Zwar uff Herrn Rhät und Ein und Zwantzig am 11. h.us Jüngsthien Obrigkeitlich ertheilten Consens
Hoff mit seinen häußern, hoffstätten, Garten und allen anderen deßen Zugehördten weiten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in dießer Statt, theils in der Jungfrawen Gaßen, theils in St. Anthoni Gaß, und Zwar in der Jungfrawen Gaß einseit neben Herrn Georg Conrad Schaffelitzkÿ Von Muckhedell anderseit neben Johann Frantzen dem Würth Zum Hirschen, in St. Anthonien Gaßen aber, einseit neben herrn Johann Jacob Schütterle E.E. Kleinen Rhats beÿsitzern ehevögtlicher weiß, anderseit neben (-) gelegen, welcher hoff mit seinen appertinentien annoch umb. 2510. fl. in Capital und Zinnßen herrn Johann Balthasar Krauten dem Postmaÿstern allhier Verhafftet – umb 6300. fl à 15. batzen, nach abzug aber obangegebener beschwärdt (…) umb 3790. fl.
Actum den. 13. April a° 1674 in einer am Jung. St. Peter Kirchhoff gelegenen Eckh behaußung zum thürlein genannt.
Fils de Jacques Christophe Wangen de Geroldseck et d’Anne Marie Zanth de Merlen, François Christophe Wangen de Geroldseck épouse en 1650 Marie Barbe de Neuenstein, fille de Jean Adam de Neuenstein et d’Anne Marie Zorn de Bulach (voir Lehr, L’Alsace Noble, p 191)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient aux Quinze François Christophe de Wangen, non bourgeois, qui demande l’autorisation d’acheter la cour Büchsner en avril 1674. Ils établissent en juillet le montant de son droit de manance, soit cinq écus
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
H. Vicedom Von Wangen. 143. 326. 332 [als curator]. 425.
Vicedom Von Wangen wegen frucht Verkauffs. 298. pt° Schirms. 313. 326. 349. 356. 391.
(p. 143) Sambstags d. 11.ten Aprilis 1674. – Videcom v. Wangen
Lect. schreiben Von Herrn Vicedom Frantz Christoph Von Wangen, bitt Mghh. vmb Obrigkitliche permission den So Genannten Büchsner hoff in der Jungfrawen Gaß Alhier Zu kauffen.
Erk. Willfahrt Vndt Wegen Personal vnd real Schirms Ahn MgHh die XV. gewiesen
(p. 326) Montag den 20. Julÿ 1674. – Herr Vice Dom Freÿh. Von Wangen, wegen des Schirms
MgHh die XV. laßen per H. Secretarium Graseck referiren Alß ohnlängsten der Herr Vice Dom Freÿ Herr Von Wangen beÿ MgHh einkommen, vnd vmb den Schirm für seine Liebste gebetten vnd wegen des Schirmgelts die Sach an Sie Verwießen worden, alß hetten Sie darfür gehalten, Es werde derselbige sich gar nicht beschweren haben, wann Ihme für die gantze Famili quartaliter 5. Rthlr. gefordert werde, wie aber das schreiben widerumb Zu beantwortten, wolten sie Mghhn überlaßen haben.
Erkandt, Gefolgt, und Solle dem herrn Von Wangen solches in antwort ratificirt werden.
Les Quinze statuent sur les demandes de François Christophe de Wangen qui a demandé le droit de manance pour sa femme mais non pour lui-même. Il devra cependant prêter le serment de fidélité comme les autres manants. Les Quinze fixent le droit de manance à cinq écus par mois, auxquels s’ajoutera la taxe sur la maison. François Christophe de Wangen objecte que les droits sont plus élevés que ceux de son prédécesseur. Les Quinze distinguent le droit personnel, lié à sa personne, et le droit réel, lié à la maison. François Christophe de Wangen prête finalement serment après que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont ramené les droits de 20 à 12 écus.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 171-v) Sambstag den 18.ten Julÿ – H Vicedomb von Wangen
H. Stätt Meister Bernolt erinnert, weilen beÿ Hn Räth Vnd XXI. des Hn H Vicedomb von Wangen Schreiben wegen des Schirmbs, Von M. Hn gewiesen worden, als werde nothwendig anietzo davon gered werden müßen, nun Seÿe es an dem daß der H. Von Wangen den Schirmb blos Vor Seine haußfraw begehre vnd nicht Vor Thor Vnd daß allein Vermüthlich deßwegen damit E. Gemeiner Statt die fidelitatem wie andere Schirmbs Verwanten thun mußen, nicht præstiren dörffe, da Er doch Vermuthlich Zu dem end sein hauß gekauft, daß Er sich darinnen Vnd in Keinem würtshauß aufhalte, welches Schreiben also beÿ Hn Räth Vnd XXI. wiederumb Zu beantworten Vndt die rationes Zu allegiren wären, warumb Er des Juraments nicht Zu befreÿen, waß aber das quantum betreffen thut, so Er Zu geben hätte, wan Er sich resolvire den Schirmb anzuraumen, vnd die præstanda Zu præstiren auf 5. Thlr. monatlich gesetzt werden Kan, das haus Schirmbgelt seÿe ohne das à part, iedoch Solte solches beÿ Hn Räth v. XXII ingleichem referirt werden.
Erkandt würdt der Vorschlag unanimiter beliebt, Und ist die Sach p. H. Graseck Mont. den 20.ten Julÿ beÿ Hn Räth v. XXI auf dieße weis refeirt, Und all dan ingleichem placidiret, darbeÿ Von Hn Syndico Friden dem Hn Von Wangen auf sein Schreiben geantwort werden.
(f° 188-v) Sambstag den 15.t Augusti – H Frantz Christoph Von Wangen
Wegen H Frantz Christoph Von Wangen Antwort Schreiben in pctô des Schirmgeltds, darinnen Er sich beschwert, daß Er ratione quanti des haus Schirmgeltd höher als Sein Vorfahr, angeclagt seÿe ist Erkandt worden beÿ Hn Räth vnd XXI. Künftig Montag wider Zu referiren, daß Zweÿerleÿ Schirmgelt seÿe, (1) das personale Vor seine persohn vnd familien so das Jahr auf 20. Rhthr gesetzt, und dan (2) das reale wegen Seines von dem Jr Schaffelitzky erkauften hauß allwo man dem Kauffschilling nachgehet Und weilen solches Vor 6300 fl. gekauft worden jährlichen auf 11 lb mit den 4 ß einschreibgelt dem Stalltax nach gerechnet sich belaufen so p. H. Graseck gestehen, daselbsten ferner Erkand worden solche erlauterung Hn Von wangen Zu hinderbringen.
(f° 194) Freÿtag den 28.ten Augusti. – H Vicedomb von Wangen
H. Stätt Meister Bernolt proponirt, daß M. Hrn annoch bekandt sein werde, daß Vorgangenen Montag beÿ Jn Räth und XXI das Personal des Hn Vicedomb von Wangen Jährlichen ane stat der 20 Rhler auf 12 Rher Gesetzt, dabeneben MGhh den XV. aufgetragen worden eine Deputation Zu machen, welche Hn Von Wangen den Schirmb Articul in seinem Argament Verlaßen Vnd darauf in hand Gelubd raumen thäten.
Erkandt, Soll per Jr von Müllenheim Herrn XV Meister Würtzen Vnd mich Verrichtet werden.
(f° 204) Freÿtag den 4.ten Septembris. – H Vicedomb von Wangen
Ego brache ad notitiam, daß H Vicedomb von Wangen den Hn Deputirten in Seinem haus Angelobt dem jenigen in allem nach Zu kommen, waß der schirmbrief außweist, darbeÿ Er annoch promittirt, wan Er schon mit der Zeit nicht mer allhier seÿn werde einen mag als den andern gemeiner Statt Getrew Zu Verbleiben.
Autres mentions de François Christophe de Wangen dans les registres (Conseillers et Vingt-et-Un, Protocole des Quinze)
1675 Conseillers et XXI (1 R 158)
H. Vice dom von Wangen. 231.
1677 Conseillers et XXI (1 R 160)
H. Baron Frantz Christ: von Wangen umb befreÿung des extraordinari Schirm: und Schweitzer geldts. 196. 207.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
Herr Frantz Christoph Baron von Wangen umb restitution der Mghh. vorgelühenen 1000. fl. 151. 229. 235. 302. 305.
1684 XIII (3 R 41)
[H.] Baron von Wangen beschwert sich wegen der Einquartierung. 138.
François Christophe, baron de Wangen de Geroltzeck aux Vosges vend pour 3 100 livres la maison à Geofroi Stœsser, docteur en droit, avocat et assesseur du Magistrat
1678 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 568-v
persönlich erschienen der Hochwohlgeborne Herr Herr Frantz Christoph Freÿherr Von Wangen Zu Geroltzeckh am Wasichen Röm: Kaÿ: Maÿ: Unser allergnädigsten Herrn Würckhlicher Reichshoff Rhat
dem Wohl Edel Vest, hochgelehrten Herrn Gottfriedt Stößern V.I.D. undt Wohlged. Statt Rhat undt Advocaten – beraits den 28. 9.bris Vorigen Jahrs verkaufft undt zue Kauffen gegeben habe
einen hoff mit seinen Häußern, Hoffstätten, garten undt allen andern deßen Zugehördten, Weithen, Rechten undt gerechtigkeiten alhier in dießer Statt theÿls in der Jungfrawengaß, theÿls in St: anthonien gaß undt Zwar in der Jungfrawengaß, einseit neben Herrn Georg Conradt Schaffelitzkji Von Muckhendell, anderseit neben Johann Frantzen dem Würth zum Hirschen, in St. Anthonien gaß aber, einseit neben Weÿl. herrn Johann Jacob Schütterle geweßenen dreÿers des Umbgeltd nachgelaßener wittibin, anderseit neben (-) gelegen, undt der Büchsener Hoff genannt, welcher hoff cum appertinentiis gegen männiglich freÿ, ledig undt eÿgen /:darinn auch 130. Ohmen Lährer Faß mitbegriffen:/ beschehen umb 6200 fl. – Act. in der Zollerisch. behaußung d. 22. Aug. 1678
Fils du greffier à la Chambre des Contrats du même nom, le secrétaire Geoffroi Stœsser épouse en 1662 Sara Biccius, fille du professeur Grégoire Biccius
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 48)
1662. Dncâ Pentecostes 183 Maji H. Gottfried Stösser J U D. und Großen Rathschreiber (Actuarius) H Gottfried Stößer Cantzleÿ Conctractuum Notarii wolv.dient. Ehelicher Sohn v. J. Sara, Weiland H. Gregorii Biccii J U D. Codicis et Feudalium P. P. beÿ hiesiger Universität und Facultate Juridicæ Senioris hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 27. Zu St. Thoman (i 52, procl. TN i 21)
Geoffroi Stœsser invite en même temps que Jean David Commerell et Daniel Schnedermann le Magistrat à la soutenance de son diplôme en droit
1660, Conseillers et XXI (1 R 143)
(f° 129) Montag d. 25. Junÿ – Johann David Commerell, Gottfried Stößer und Daniel Schnederman Bericht. per Bitsch daß sie nechst künfftigen Donnerstag den gradum in iure anzunemmen vorhabens. Bitten Mh. ad actum et g.uiuium.
Erk. Soll Ihnen pro inuitatione danckgesagt Vnd d. Wein nach gewonheit Verehrt Werd. Im übrig. ist Mh. überlaß. sich nach belieben einzustellen.
H. XV. Wencker vnd H. Fröhreÿß.
Geoffroi Stœsser qui va être engagé par le landgrave de Hornberg propose ses services au Magistrat qui lui promet un poste quand l’occasion se présentera
(f° 133) Montag d. 2. Julÿ. – Dr Stößer (. d. Jünger) offerirt Mh. sein dienst
Dr Stößer bericht d. Er uocation Von Ihrer Er. gd. dem Landgraff von Hornberg zu einer Rathstell Wolle dieselbe interims weyß acceptiren, So baldt aber Mh seiner benöthigt, Wolle Er sich sistiren, Vnd dem Vatterland vor and. orth bedient sein.
Erk. Soll Ihme gluck auff die reiß gewünscht und die vertrösung gegeb. werd. d. Mh beÿ künfftig occasionê seiner wohl eingedenck verbleiben wolle
H. XV.Jund* Und H. Fröhreÿßen
Geoffroi Stœsser père rappelle au Magistrat sa promesse avant que son fils ne s’engage ailleurs.
1661 Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 145) Sambstag d. 31. August. – H. Gottfried Stößer. Weg. seines Sohns
Gottfried Stößer Cont: Notar: vberreicht Vnd.ge Supplication, Bericht d. sein Sohn meinen gdh. in Schola und Curia Zu dienen Vorhabenß Habe Mh. Ihrer gegebenen Vertröstung errinnern Wollen, Ehe vnd bevor Er sich etwas ferner engagirt. Erk. Ist vor die Verordnet. H. Zu bedenck. gewiß. word.
Geoffroi Stœesser père régle les frais de mariage de son fils par des capitaux
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
(f° 125-v) Sambstag den 12. Julÿ – H. Gottfried Stößer wegen seines Sohns Hochzeit
H. Gottfried Stößer seindt wegen seines Sohns Hochzeit vf 400 fl. gegen seinen d.th Capitalien und des Würths Zur Lucern vngelt à 7° pro Ct° Zu compensiren v.willigt vnd deßwegen Schein ertheilt word.
La ville délègue Geoffroi Stœsser à Nimègue (en même temps que Dominique Dietrich)
1674 XV (2 R 90) H Gottfried Stößer. 188 (Pfundzoll)
1677 Conseillers et XXI (1 R 160) H. Dr. Gottfried Stößer würd nach Nunwegen deputirt. 76.
Mémoires présentés par Geoffroi Stœsser en 1671 et en 1673
I. N. D. N. J. C.
DISPUTATIO JURIDICA de JURE COMMERCIORUM RVSTICIS DENEGATO,
Quam SUB PRÆSIDIO VIRI Nobilissimi; Amplissimi, Consultissimi atq. Excellentissimi DN. GOTHOFREDI STÖSSERI
JCti famigeratissimi, ac in Illustri hac Argentoratensium Universitate Pandect. Profess. Celeberrimi, Dni. Patronì, Fauroris ac Præceptoris sui summo honoris & obsequii cultu ætatem devenerandi,
SOLENNI Eruditorum Examini subjicit JOHANNES JOACHIMUS MÖLLERUS, Zittaviâ Lusatus, Actor & Respondens, Ad diem Mensis Februar. Horis locoq. consuet.
ARGENTORATI, Typis JOHANNIS WELPERI. ANNO M. DC: LXXI.
DISPUTATIO JURIDICA DE FAVORE LIBERORUM.
quam Divina favente gratia PRÆSIDE Viro Nobilissimo, Excellentissimo & Consultissimo,
DN, GOTHOFREDO STÖSSERO, J.U.D.& Antecessore in Academia Argentoratens celeberrimo, nec non Amplissimæ Facultatis Juridicæ, p.t. DECANO Spectabili, Fautore ac Præceptore suo perpetim colendo,
Publico & solenni eruditorum examini submittit GOTHARDT Wedemhoff / Lubecens. AUTOR.
Ad diem 21 Aprilis, H. L. S. Argentorati, Typis Josiæ Stædelii, Anno MDCLXXIII
Anne Sara Biccius, femme de Geoffroi Stœsser de Lilienfeld, chancelier du Prince de Saxe-Mersbourg, loue la maison à l’Evêque de Strasbourg. L’acte est dressé en français et en allemand. Y sont joints un état des lieux (français et allemand) et des documents préparatoires (allemand) qui donnent une description complète des différents bâtiments.
1685 (17.8.), M° Contz (6 E 41, 23)
Par devant moÿ le Notaire Roÿal au Conseil Souuerain d’Alsace residant à Strasbourg soubsigne fut présente dame Anne Sare née Biccin femme du Sr Gotfroid Stösser Noble de Lilienfeld, Dr. Es droits Cons.er et Chancellier du Prince de Saxe Mörsbourg assistée et autorisée Son mary estant absent de Sieur Jean Leonard Fröreisen Consul regant de Ville Roÿale de Strasbourg, et de Sieur Balthasar frideric Stösser Receueur des Escoles son beaufrere lesquels ont Confessé auoir baillé et delaissé par ces præsentes a Titre de Loÿer,
à S.A. L’Evesque et Prince de Strasbourg et de sa part aux Sieurs Jean Remÿ Bourman Conseiller, et Jean Charles Hamerer Medicin ordinaire de sa dte. Altesse, a ce præsents et acceptants preneurs et retenants pour sa dte. Altesse Comme il ÿ a ordre pour ce et substitution donné a eux par le sieur Joosten Chancellier de L’Euesché de Strasbourg au bas des præsentes point translaté de leurs originaux allemands Scellé et Signé
Scauoir une Maison avec porte Cochere, Consistante en un Corps des logis, Sans rien retenir nÿ reserver de la dte. Maison et ses dependances Scize a Strasbourg, d’un costé rue des pucelles de L’autre rue de L’arc en Ciel a Condition de maniere comme sensuit, Premièrement la d.te Maison sera loué pour le Seruice de Sa dte. Altesse L’Euesque et Prince de Strasbourg sa cour et des ces officiers /:Excepté larrier loüage dont il ne sera permis de la relüer ou transporter ce baille aux autres:/, au 2.do a Comencer du jour et feste de St Michael prochain venant 1685 jusques a 3. ans, Consecutifs, (…) Pour le 3.me Ce bail estant fait moÿennant le prix et somme de 150. de loyer (…), au 4.me il sera loisible et S. dte A. de faire changer et Eslargir l’entré de la porte cochere veu quil est fort incomod comme bon luÿ semblera Comme aussÿ pour mieux pouuoir tourner et retourner les charosses de faire applanir le petit jardin d’autant quil sera besoin et jusquéz au pilier a main gauche, Mais le tout aux depens de S A et sans diminutions des dts. loÿers et qua la fin du bail le dt. jardin soit remis en tel estat en quel il se trouve præsentement sans frais et dommages. (…)
Car ainsi a esté accordé entre d.tes parties renoncent a toutes choses generallement quelconques a ces presentes leur effet et teneur contraires, en foÿ de quoÿ les baux expediéz en allemand et françois enant esté soubsigné et cacheté des armes des part et d’autres auec le Notaire fait et passé à Strasbourg
S’ensuit en copie l’ordre de S.A. et la substitution donnée par le Sieur de Joosten Chancelier de L’Euesché de à Strasbourg.
S.A. de Strasbourg Estante d’jntention de loüer au certain term d’années pour son Seruice et de sa Cour, La Maison du Vicaire General à Laer et celle du Sieur Stösser le docteur, ainsi elle a donne Commission a Son Cons. d’estat et Chancellier Philipp Joosten en vertu des presentes d’accorder auec les dts. Vicaire general et Docteur Stösser et concluser sur les instructions quil a en mains Comme aussi passer Contrat tout ce qui Negociera en cette affaire sa dte A. L’aggrera et l’inderrinssera, En vertu de la subsignation de la mains propres et du Sceau de sa dte. alt: Schwalbach 27 Julÿ
L.S. W. Eg. Jos. Sec. Horneck
[Version allemande] Kundt Undt Zu Wißen seÿe Hiemitt Männiglichen daß aff heütt zu gemeltem dato zwischen des hochwürdigt, durchlauchtig Undt hochgebornen Fürsten Undt herrn H. Wilhelmi Egonis Bischoff zu Straßburg, des heiligen Römischen Reichs Fürsten, administratoris der fürstl. Stiffter Stablo, Undt Malmedys Landgraffen in Elsaß Und Zue fürstenberg, graffens zu heiligenberg, Undt werthenberg /:Undt Loigne:/, Landgraffen in der Bahr, Undt zu Stüllingen, herrn Zu Haußen in Küntziger thal, etc. etc. absonderlich bevollmächtigten, dem wohl Edel gestrengen Vndt hochgelehrten herrn Johann Remigio Bourman, höchstged. ihrer hochfürstl. dhlt. hoffrahten, Vndt wohl Edel Vndt hochgelehrten herrn Johann Carolo Hammerer auch deroselben wohlverordnenen leib: medico, in Krafft habendtes special gewalt Vndt Von dem hochstifftischen Herrn Cantzlern /:Tit:/ Ertheilter Substitution, so hier Vndten in copia Vidimata angehefftet ahn einem,
So dann der wohledelen Frawen Anna Sara Stößerin gebohrener Biccien des wohl Edel gestrengen, Vndt hochgelehrten herrn Gotfrid Stößers, Edlen von Lilienfeldt beeder rechten doctoris fürstl. Sachsen Mörspurg. geheimben Rahts, Vndt Cantzers Fraw gemahlin in abwesenheit ihres Eheherrens, des wohl Edel Vndt hochgelehten herrn Johann Leonard Fröreisen hiesiger königlichen Freÿen Statt Straßburg ietzo regirendten Ammeisters, wie auch des Edel Vesten herrn Balthasar Friedrich Stößers wohl verordneten Schul schaffners allhier, Vndt wohl Edel gemeldten Herren Cantzlers Ehe leiblichen H. bruders anderen theils, mit vorgehendten Zeitigen Vndt beeder seiths genugsamb gepflogener lehen Vndt Miethgang getroffen worden Vndt beschloßen, dergestalt, Vndt meinung wie folgt.
Estlich daß daß nach deme diser Contract formlich geschrieben bestermaßen legalisirt Vndt authentisirt sein wirdt, So überlaßet in Mieths: weiß höchstged. Ihro hochfrstl. dhl. die Edel gedachte fraw Anna Sara für Sich und Nahmens ihres Ehe herren, in authorität dero Herren beÿständten, dero allhier in Straßburg zum theil in der so genanndten Jung fraw gaßen, Zum theil in der regenbogen gaßen aigenthümlich gelegene behausung mit allen ihren begriffen, gelegentheit, weithen, Vndt rechten, nichts außgenohmen, Solche aber mitt außschließung des affterlehung für Höchst Ermelte Hochfrst. dhl. dero hoffstatt Vndt bediente zu bewohnen, auff dreÿ nach Einander folgende Jahre, (…) Zweitens Solle Solche obgemelte lehung Ihren anfang auff nägst: bevorstehendten Michaelis 1685 Ihren anfang haben, Vndt gewinnen,
Vndt drittens in ansehung solcher Verlehung Jährlich Vndt Jedes Jahrs Vmb 150 Reichs thaler haußzinß (…), viertens, solle ihro hochfürst. dhl. freÿ stehen nicht allein die pforten /:so zu der Einfahrt Vnbequem ist:/ nach belieben zue Enderen, Vndt zu bequämlicheren Einfahrt zu Erweithern, Sondern auch daß kleine gärtel zu beßerer gelegenheit deß hin Vndt Vmb wendens der gutschen biß ahn deren an der lincken handt stehenden Stock Eben zu machen, Vndt so viel nötig auß zu reütten, Jedoch alles Vndt Jedes in ihro hochfrstl. dhl. Kosten, ohne abzug des Hauß Zinßes, Vndt daß nach geendigter lehnung Künftiges sothanes gärtel in solchen Standt wider gesetzt werde, gleich es anÿetzo befunden Vndt jnuentirt werden solle, ohne Kosten Vndt schaden. (…)
Zu Stäther Urkundt, Vndt Vesthaltung deßen Jeden, Vndt allen Seindt hierüber Zween gleich laudenten Lehenungs Vndt Verlehnungs brieffe, Einer Frantzösisch, der ander alß dieser gegenwärtige Teütsch durch mich Endts gemelten beÿ dem hohen Rath Zu Breÿsach jmmatriculirten Königlichen Vndt hierzu requirirten Notarium Verfertiget – geschehen in Straßburg den 17. Monats augusti 1685.
Hiernach folget der Von Ihro hochfrstl. dhl. des Herren Cantzlern Ertheilte gewalt Vndt die Von wohlgemelter Herren Cantzlern hinderlasene substitution, beede mit dem hochfrstl. Secret Insigel Verwahrt
Demnach ihro hochtrstl. gnd. zu Straßburg entschloßen des gnâl vicarÿ à Laer Vndt des S. Stößers behausungen in Straßburg Zu dero Vndt ihro hoffstatt künfftig bewohnung auf eine gewiße anzahl Jahr Zu lehnen als habe dieselbe hiermit dero Cantzler Vndt geheimben raht Philippe Joosten Commission ertheilt, ertheilen dieselbe auch hiemitt Vndt in Krafft dieses mit besagten vicario gnrali Vndt S.en Stößern deßhalb Zu tractiren Vndt auf ihr ihm ane handt gebene Instruction zu schliesen, so dan die nötige Contracten deß weg. aufrichten, waß nun derselbe hierinn thun handlen Vndt Verrichten wirdt. Ein solches werden Vor hochstrg. ihro hochfrdtl. gnd. nicht allein genehm Sondern allerdings ihne deß fals schad loß halten, Vrkundt ihro hochfrstl. gnd. eigenhendigen Vndterschrifft Vndt Vorgetruckten fürstl. Secret Insigels Schwalbach den 27. Julÿ 1685.
[Procès verbal de visite en français puis en allemand d’après l’art. 5 du bail]
(…) Ainsy les parties susd.es s’estantes transportées en la d.te Maison Rue des pucelles & a esté procedé Par nous le Notaire soussigné à L’jnuentaire comme s’ensuit. Premièrement en entrant de costé de la ruë des Pucelles a gauche il ÿ en a un puits appresté d’une chaine de fer, des seilles et une poulie de laiton joint d’un réseruoir taillé en pierre, Et tout prés une grande Caue voutée Capable pour ÿ mettre 64 fouder de vin en seize tonneaux, au dessus Consiste le grand Corps du logis bastis de pierre dont il ÿ a au bas une sale pauée de Pierre taillées ou sont deux grands bancs de bois de sapin, tout prés un grand poile auec un perron, ou il y a un armoire plane et attachée au lambris, joint d’une chambre a cheminée et d’une separation faite auec des planches propre pour L’office comme aussi d’une Cuisine ou il y a un tourne broche et ce qui appartient et cinq petits dressoirs de bois de sapin et aupréz un garde manger auec quatre dressoirs L’un sur L’autre et une pende de Chaire,
Au deuxième étage sur le poile cÿ haut spécifié il ÿ en a un pareil avec le perron, chambre cheminée et en entrant encor un poile et chambre, il s’y trouvent des bancs à L’entour, un armoire plané, un chalit auec une petite paillasse, un goutteron, auec une lame d’etain, Au troisième étage il y a L’anti chambre, et ensuitte trois chambres, L’une auprès l’autre, dans la première il y a une cheminée et un perron et a L’entour d’jceluÿ aupres la cheminée et à gauche des bancs de Sapin, auec deux portraits d’homme et femme les quels doivent avoir basti la Maison et dans la deuxième Chambre il y a pareillement deux petits bancs aupres les fenestres, et tout joint est encor une chambre par laquelle on passe pour aller aux greniers dont il ÿ a trois l’un sur l’autre en bon estat. En de Corps de logis il y a un vis a monter contenant 58 degréz de pierre,
Le deuxième Corps, ou Celuÿ du milieu du Logis contient une Caue voutée capable pour ÿ mettre cinquante dix fouder de vin enuiron sur le plan il ÿ a une grande sale pauée de pierre taillées, ou sont deux piliers de pierre, une table longe de sapin et a l’entour aupres les fenestres des bancs, Tout joint une voute gardée d’une porte de fer auec trois verouils, Au deuxieme étage de coste gauche il ÿ a une allée communicative, et ayant passé une petite antichambre L’on entre un grand poile, on ÿ monte par un escalier de bois en vis a une chambre au dessus, en sortant du dt. grand poile on passe par un porche paué des pierre de taille, dont il ÿ a vis à vis poile et Chambre auec une Cheminée et du coste du grand poile on entre une grande Cuisine, ou il ÿ a un grand tourne broche auec ce qui appartient, une marmitte de Cuiure au fourneau, aupres une garde: manger un four pour Cuire du pain, et une galerie pour aller au deuxième puits, accomodé d’une chaine de fer et des Seaux de cuivre.
Au troisième étage il y a deux poiles joints de leurs chambres vis à vis de l’un a l’autre, au milieu c’est L’allée dans laquelle il se trouue un grand Coffre de bois, dans ce dit poile et le fourneau basti de Cloques de terre et dans la chambre il y a un chalit de bois de noÿer, auec des escabeaux auec un tiroir, pailasse, et deux oreilliers ramplies de paille, au dessus sont deux greniers, et en haut deux pigeonniers, Cet Corps de logis a un escalier en uis composé de 75 degréz de pierre. En descendant et sur le deuxième étage entre l’entrée de l’escalier et de la chambre il ÿ a une allée joignante au Troisième et derrier Corps du logis ou est la sortie se trouve un Vieux armoire de Sapin a quatre volées et pantures de fer, dont il ÿ a derechef une gallerie, et a droit deux chambres jointes, et en Continuant sur la gallerie au deuxième étage il ÿ a une poile ou se trouve un goutturon auec une platine et bassin d’estain, et les pieds du fourneau de laiton, se joignant la chambre a cheminée, et une cuisine derrière C’est un grand fenil, donnant avec la porte vers les Peres de St Antoine sur la rüe par laquelle ont peut de charger les Chariots et peut faire monter le foin et la paille, il ÿ a aussi une porte mesnante en bas de l’escuÿrie. Au premier etage il y a un poile avec un goutturon, bassin et platine d’Etain, deux bans de sapin blanchis, joigne d’une Chambre, et au derrière sur la gallerie Comme il ÿ en a deux l’une sur l’autre par le mitant de la maison a petits piliers tournez se trouuent deux grandes Chambres ou il ÿ a un vieux Chalit auec un ciel en forme de chaise. Tout au coin de la gallerie superieure il ÿ a une separation faite des treillis et filets de fer pour garder des Cailles et perdrix, Et s’en retournant, et repassent le deuxieme planché de la gallerie s’y trouue un petit poile et une Chambre donnants dans la basse Cour ou est le deuxieme puits au dessus le dernier poile il ÿ a un grenier, par lequel on passe pour aller en la sale de la Lingerie, faite pour seicher le Linge, pauée des pierres de taille, au dessus d’icelle il ÿ en a encor une pareille. Dans la basse cour ou il ÿ a une grande porte cochere pour faire entrer les bois, est le deuxième puits cÿ deuant denommé d’un costé, et de l’autre une grande Cuisine, auec le foÿer, grande chaudiere pour faire lixiue, et une remise pour mettre les bois à Couuert, et vis à vis sous le derrier Corp du logis est encor une Caue voutée Capable pour en mettre Neuf fouder de vin environ, sur icelle une estuue, auec l’Entrée, deux Chambres, comme aussi des poulliers, oÿés, et place pour toute sorte de Volaille. Delà L’Entrée de la porte derriere dessous le fenil susd. il ÿ a une Ecurie pour dix Cheuaux, et tout aupres deux voutes, et jointe une petite Ecurie pour deux Cheuaux, Comme aussi une remise de Charosse. Le petit jardin est enclorré du devant d’une muraille d’une hauteure ordinaire couchée des pierre de taille et gardée des treillis et filets de fer, auec des barres entre deux, tirante jusques au balcon Et de costé il est garni de lattes auec pareille porte a serure, et Verroüil. Sommairement tout les vitres fenestres et fourneaux dont Chaque Poile est fourni, Comme aussi les toicts, et Galetas sont en bon estat, tous les portes pourueües de Clefs, et tous les apparti.mts netoÿez de haut jusques en bas. En outre il ÿ a Cinq seaux de Cuir boüilli pendants aupres la porte Principale vers la rüe des pucelles.
Pour à fin et en vertu du bail susdt. S. Altesse Monseigneur L’Evesque et Prince de Strasbourg et par ordre, Le sieur Philippe de Josten Chancellier de L’Euesché fist prendre possession Naturelle et actuelle en Exploit par le Sieur Jean Noll Concierge des Maisons de S. Dte altesse Sans aucune opposition d’une et d’autre part. En foy de quoÿ (…), S’ensuit L’allemand.
Auff Heut den Neün und Zwanzigsten 8.bris (…) dahero wollg.lte Herren bevollmächtigte sich beliebet in obg.lte behaußung gelegen in der Jungfrawen gassen d. sich zu begeben, allwo durch Unß Endsg.lten Königl. Notarium zu der jnuentation geschritten worden wie folget. Erstlich So mann in der Jungfrawen gassen zu dem Hauß eingehet, ist zu der Linckhen handt der Erste bronnen mitt zween Metallenen Eÿmern, sambt der Scheiben, Undt Eÿsern Kettern, samt einem außgehawenen bronnenstein Fisch darin auffzuhalten darbeÿ Ein grosser gewölbter Keller Zu ohngefähr 64. fuder wein in 16. Fassen zu legen, darauff ein grosser gantz Steinerer stockh, Vndt Zwar auff dem Ersten boden Ein mitt platten gelegtes Sommerhauß warinnen zween lange dennene bänckh, Ein große Stub, Undt Erckher warinnen Ein Meseres tresur so am getäffer anhängig, Sambt der Stub Cammer warinnen Ein Camin Undt Ein dännener Underschlag für Ein office, Und Kuchen warinen ein Umblauffender Spiß sambt seiner zugehör, Undt fünff kleine dännene schäfft mitt einer Spieß Camer warinnen Vier Über einander hangendte Schäfft, Undt ein fleisch hang. Vff dem andern boden ist über dieser Stuben wider Ein dergleichen samb dem Erckher Undt Stub Cammer mitt dem Camin darüber in dem Eingang noch Eine Stube, Undt Cammer, in voriger Stuben seindt rings Vmb bänckh Ein Maseres bettladt darauff ein Stroh Säckhel, Ein gleiches tresor, Vndt giesfaß Känsterlein mitt Einem Zinnenen blatt ½ d. Zinn. Vf dem dritten boden ist das Vorhauß, daran dreÿ Cammeren hind. Ein ander, Vndt in der Vorderisten Ein Camin Undt Erckher in welchem, beÿ dem Camin, Undt auff der linckhen seithen stehen dannener bänckh, sambt Zweÿen Contrafaits Mann Vndt weib, welche das hauß auffbawen haben sollen, In der Zwoten Cammer beÿ den fensteren seindt zween kleine bänckh, darneben ist noch Ein Cammer dar durch mann auff den frucht kastenn gehet deren dreÿ Über Einand. seindt. In disem Stockh ist ein steinerer Schneckhen, von Acht und füffzig Staffelen.
Der andere auff der rechten handt Undt so genandte midelste Stockh hatt auch Einen gewölbten Keller zu. 60. fuder wein Ungefähr, darauff Ein grosser mit breiten blatten belegter Saal mit Zweÿen steineren Säulen, darin Ein lange dannener taffel, Und rings Umb ahn den festern lange bänckh, Undt Ein: mitt Einer Eisern thüren Und dreÿ breiten Vorrieglen wohl Verwahrtes gewölb. Auß dem andern boden Von dem Ersten Stockh auff der Linckhen handt stehendt hatt solcher Eine Gallerie, damann darauff Erstlich in Ein Klein Vorgemach in die auch so genante Wohn: Stub gehet, darinnen ein kleiner höltzener Schneckhen so in die Obere Stub: Cammer Leithet, Vor der Stuben Ein mit platten belegtes Sommerhauß, gegen dieser Stuben wider Eine Schöne Stuben, sambt der Cammer, Undt mitt Einem Camin ahn der Ersten Stuben eine grosse Küchen, darin Ein bräter, mitt der Zugehör, Undt in dem Offen Ein kupffer wasserschiff, sambt der Speiß: Cammer, Bachoffen, Undt gang zu dem Zweiten bronnen, mit kupfferen Eÿmern, Vndt Eisernen Ketter. Uff dem dritten boden seindt Zwo Stuben, Jede mitt ihrer Cammer gegen Einander, Undt in der mitten Ein Vorhauß, warinen Ein Alter so genanter bockhs: trog, In Vorgemelter Stuben ist Ein offen von lauther alten Kachlen. In der Cammer aber Ein grosse Nußbaumene bettladt mitt zweÿ fueß: schämmelen, Ein außziehende lotter bettlader darauff Ein Strohe sackh, Zweÿ bulben mitt strohe gefüllt. Darüber seindt zween frucht Kästen, Undt oben darüber Zween tauben schläg gegen Einander. Diser Stockh hatt Einen Steineren Schneckhen von 75. Stafflen. Von diesem Stockh Uff dem Zweiten boden zwischen dem Eingang des Scheckhens, Vndt der Stub: Cammer ist ein gang zu dem dritten, Vndt so genanten hindersten Stockh, wo die außfahrt ist, warauff Ein alter dannener Casten mitt 4. thuren so außwendig mit Eisen beschlagen, gehet wider Ein durch: gang, die gleich auff der rechten handt Zwo Cammer, neben einander stehen, Vndt fürter über dem gang Vff dem Zweiten boden is Ein Stub darinn Ein gießfaß känsterlein mitt Einer Zinnenen Schal, beckhen und mesener füßen, Under dem Offen, nebens Ein Cammer mit Einer Camin undt Kuchen Hinder daran hatt es einen grossen Hew Stockh dauon eine thür vff die gass gegen die Hh. P.P. Anthonier, da mann das hew Undt strohe Von dem wagen abladen kann, sambt Einer thür in den stall hinunder. Auff dem Zweiten boden hatt es ein Stub, warin Ein gießfaß Känsterlein mitt Einer Zinneren schal, Undt beckhen, sambt Zween weißgeriebenen bänckhen, benebens Ein Stub: Cammer, hinden daran ahn der gallerie deren es durch das halbe Hauß Zwo Über einander mitt getrehneten Stollen hatt, seindt Zwo grosse Cammeren, in einer ist Ein alte bettlad mit Einem halben Himmel wie Ein chaise neben Einander, Zwischen Zuruckh auff diesem boden hatt es Vorhin allerhinderst Ein Underschlag mit trattenen gätteren Veltt hüener, Vndt wachtelen Zu Verwahren, nachgehendts ist eine kleine Stub sambt einer Cammer, so in dem hindersten Hoff hinauß sehen, darinnen der Zweite bronnen stehet, oben über der obristen hindern stuben ist Ein frucht Kasten dadurch mann auff die genante tüchereÿ oder truckheneÿ zum weissen zeug auff zu henckhen gehet, Undt mit blatten belegt ist, über diesem Casten ist noch Eine dergleichen, In dem hindersten Hoff, darinnen auch ein groß thor ist umb das holtz hinein zu bringen. Vff der nechsten seithen Stehet Ein bronnen darbeÿ eine grosse Kuchen, mit dem herdt, Vndt großem bauch: Kessel, Undt der Schopff zum holtz Zu legen, dargegen über ist Vnder dem hindersten stockh ist noch Ein gewölbter Keller zu Vngefahr Neun fuder wein, darüber Eine badt: Stube sambt Vorgemach Zwoen Cammeren, Hüenen Undt gänsen Ställen, Grad gegen der Einfahrt ist Vnder dem obbeschriebenen hewstockh Ein Stall Zu Zehen pferdten, darneben Zweÿ gewölb Undt gleich darann ein kleiner stall Zu Zweÿen pferdten, Vornen daran der schopff zu Zwo Kutschen, der Kleine Garthen ist Vornen her mitt einer nideren Mauren, mitt breiten steiner belegt, worauff Einsene drattgetter mitt Eiseren stangen, beschlossen, biß an den Vndern Erckher Ziehendt, Nebens an der seithen sambt Einer thuren Von latten, waran Ein Schloß: Rigel Vberhaubt so seindt alle fenster öffen deren in Jeder Stuben Eine Vorhanden die dächer, Cästen, boden Vndt bühnen, seind in gutem stand alle thüren mitt schlüsselen versehen, Vndt alle Zimmer Von oben biß Vnden auß gesäubert. Mehr seindt 5. fewr: Eimer Vorhanden, Vndt hangen beÿ dem grossen thor gegen der Jungfraw gassen. Endlichen Undt in Crafft obglte. Lehen: Vndt Verlehnung ist nambens höchst ged. Hochfürstl. dhl. Vndt auß befelch des Herren Cantzlers Philipp Von Jooßen, Exll Von H Johann Nollen Hochfrstl. Burgvogten die Würckhliche Possession dieses hauses ohne Einige widersatz Vndt einrede Ein: od. andern theils (signatures, sceaux)
[Description de la maison, les appels de note renvoient à une feuille séparée où sont décrits les meubles. Ces documents ont servi à dresser l’état des lieux qui précède, celui en français est une traduction de celui en allemand]]
Beschreibung. Eine behaußung mit Zweÿen großen Auß Und Einfahrt Thoren gegen ein ander Hoff Garten Zweÿen bronnen Und Schopff 2. Kutsch. Zu stellen (Erstlich) So mann in der Jungfrawen Gaßen Zu dem Hauß eingehet ist Zu der Linckhen handt der j. bronnen ([in margine] sampt außgehawenen bronnen stein fisch darin zu halten) darbeÿ ein großer gewolbter Keller zu ohnfefährtd 64. fuder Wein ([in margine] in 16. faßen) Zu Legen Darauff Ein Großer Gantz Steiner Stock und Zwar vff dem ersten boden ein mit blatten belegtes Sommerhauß 1/ ein Große Stub und Erckher 2/ /:darin ein Cheminée 3/:/ sampt der Stub Cammer Und Kuchen 4/ mit Speÿß Cammer 5/
Uff dem andern Boden ist über dießer Stuben Wider eine dergleichen sampt deren Erckher Und stub cammer mit der Camin darneben in dem eingang noch eine Stub und Cammer. 6/
Vff dem dritten boden ist das vorhauß daran dreÿ Cammeren hinder einander und in der Vorderist Ein Camin Und Erckher 7/
darneben ist noch eine Cammer dar durch mann Vff de frucht Casten gehet deren dreÿ über einander seindt. in dieß. Stockh ist ein Steinerer Schneckhen Von 58. treppen.
Der andere Vff der rechten hand Und so genannte Mitelste Stockh hatt auch einen gewölbten Keller zu 60. fuder Wein ohngefährd darauff ein Großer mit breiten blatten belegter Saal mit 2. Steineren Säulen und ein mit einer eiseren thüren und 3. breÿten Vorriegelen wohl verwahrtes Gewölbe. ([in margine, au crayon :] darin Ein lange danene taffel vndt Rings vmb an den fenstern benckh)
Uff dem andern boden Von dem ersten Stockh vff der Linckhenhand stehend. hatt solcher Eine Gallerie damann darauff erstlich in ein Klein Vorgemach in der auch so genannte Wohnstub gehet darin ein kleiner hültzener schneckh. so in die obere stub Cammer laÿtet, vor der Stuben ein mit blatten belegtes Sommerhauß gegen dießer stuben, wieder ein schöne Stub sampt der Camin v. mit einem Camin ahn der ersten stuben eine Große Kuchen sampt der Speiß Cammer Bachoffen Und Gang Zu dem Zweÿten bronnen ([entre lignes] mit Kupfferen Eimern v. eisen. Kast)
Vff dem dritten boden seind zwo Stuben Jede mit Ihrer Cammer gegen ein ander vnd in der Mitte ein Vorhauß darüber /N° 10/ 2. Frucht Cästen und oben drüber 2. tauben gegen einander /N° 11/ dießer Stockh einen Steinern Schneckh von 75. Staffeln /N° 12/
Von dieß. Stockh Vff dem Zweÿten Bod. Zwischen dem Eingang deß Schneckhes Vnd der Stub Cammer ist ein Gang /N° 13/ Zu dem dritten und so genannten hindersten Stockh wo die Außfahr ist, gehet wider ein durch gang da gleich vff der recht. handt 2. Cammeren neben einander stehen und fürter über dem Gang vff dem Zweÿten /N° 14/ boden hatt j. Stub, stub Cammer mit einem Camin Und Kuchen ([biffé] hinden Vff dem 2. boden hatt es wieder i. Stub und stub Cammer)
Hinden daran hatt es einen großen hewstockh davon ein thür vff die (Anthonier) Gaß daran* d. hew vnd Stroh gar bequem Von dem Bog. gleich ablad. Kann sampt einen ([biffé] lad.* Vnd) einer thür in den Stall hienunder Vff dem 2. boden hatt Es j. Stub Stub Cammer /N° 15/ hind. daran ahn der Gallerie deren durch d. halbe Hauß zwo über einander mit getrehten Stollen hatt seind 2. große Cammern /N° 16/ neben einand. Zwischen zurück Vff dießen boden /N° 17/ hatt es ein kleine Stub sampt einer Cammer so in den hinderst. Hoff hienauß sehen darinnen der Zweÿte bronnen stehet oben über der obrist. hindern Stub ist ein frucht Casten dardurch mann vff die genannte truckheneÿ Zum Weiß. Zeug Vff Zunehmen gehet Vnd mit blatten belegt ist
über dieß. Casten ist noch einer dergleich. in dem hindersten hoff (:darin auch ein groß thor ist umb d. holtz hienein zu bring:) vff der rechten seithen stehet ein bronnen darbeÿ eine große Kuche mit dem herdt Vnd Großen bauch Keßel und der Schopff Zum holtz zu Legen, dargeg. über ist under dem hindersten stockh, ist noch ein Gewölbter Keller zu ohngefahrdt 9. fuder Wein. Darüber i. badtstub sampt vorgemach Zween Cammern hiener undt Gännß ställen
Gerad gegen der Einfahrt ist unden dem oben beschriebenen hewstockh ein Stall zu 10. pferdt darneben 2. Gewölb und gleich daran ein Stallelein Zu 2. pferdt. vornen daran d. Schopff Zu Zwo Kutschen zustellen
[Ajouts au crayon sur une feuille séparée, notes dont les appels ont été ajoutés en marge de la description précédente]
29. 8.br 961. Cpp
Im Eingang ad sinistra d. bronnen mitt Zween Metallenen Eÿmer sambt scheiben Vndt Einer Ketten
1. Mitt 2 langen dannenen benckh
2. Ein Maseres tresur so am getäffer anhänig
3. Undt Ein dännener Und.schlag pour l’office
4. mitt Einem Umblauffenden Spiß sambt Zugehör undt 5. Kleine dännener schäff
5. Vier Vber Einander hangend. schäfft Unden Ein fleisch hang
6. darin Rings Vmb benckh, Ein mahrers bett, ledel, tresur, Ein gießfaß Kensterl. undt Einen Zinnen blat halb d Zinn darauff Ein Stroseckhel
7. In dem Erckher herumb, vnd beÿden lang Vndt auff der linckh. seitten bänckh von dannen holtz, sambt Zweÿ tableau od. Portrait deren die das hauß gebawen vndt in d. and. Camer Zweÿ bäncklein an d. fenstern
9. darin Ein bräter mitt d. Zugehör vndt ein grosser offen Ein kupffer Wasserschiff
10. in dem vorhauß Ein grosser dannener bockhs trog
11. in diser Stub ist Ein offen Von landter grünen alten Kachlen
12. in dieser Camer Ein grosse Nußbaumene bettlad mit 2. fuß schämrl, Ein auß Ziehend. latterbettel darauff Ein Strosackh 2. pfulben mitt Strohe gefüllt
13. darauff dem gang Ein alter denerer Casten mit 4 thüren so auß wendig mitt Eisen beschleg.
14. darin ein gießfaß Kensterlein mitt Einer Zinnenren schal undt beckhen undt eissene fussen vnd dem offen
15. Ein Gießfaß Kensterl. mitt Einer Zinneren schal vndt beckhen, Zwen weißgeriebener denener bänckh
16. Ein Alte bettlad mitt Einen Chaisen himmel
17. auff dem Obersten gang allerhinderst Ein Und.schlag mitt drattenen getter, Zu Veldhunern, Und Wachtlen ([biffé] Zwischen Zurugg auff disen boden)
die fenster, offe thüren, offen gut
das gärtel im Eingang so lang die Maur mitt Eisen draten getten auff der seiten wo die die thüre mitt angeschlagenen latten und Riegelschlosser sicher*
5. fewer Eÿmer
Philippe de Jooss, chancelier de l’évêché à l’acte ci-dessus, a acquis entre temps la maison. Sa femme Anne Catherine de Hornthum, veuve de Pierre Louis de Falckenberg, a deux enfants de son premier mariage. Le notaire royal transcrit le contrat de mariage d’une de ses filles qui a été en partie dévoré par les chiens.
1690, M° Contz (6 E 41, 26)
Heÿraths: Notul Fräw. Maria Christina Von Falckenberg H. Peter Ludwig Von Falckenberg geweßenen Sÿndici der Statt Cölln Undt Frawen Anna Catharina Von Falckenberg Gebohrner Von Honthumb Ehelichen dochter Undt H. Frantz Ernsten Reich Von Platz Undt Zu Dienstein. Nota bemelte fr. Anna Catharina hatt nach H. V. Falckenbergs Todt, H. Philipp Von Joosten gehäuret.
Warauff Zweÿtens obwohlgemeldte freÿlein Hochzeiterin Ihrem Herrn hochzeiteren Ihre nach Inhalt auffgerichteten Inuentarÿ anheimb gefallene vndt mitt Ihren herren Brudern undt Einiger freÿlein Schwestern buß dahin in Gemeinschafft beseßene Vätterliche Erbs portion Undt antheÿl pro dote, Vndt Zur Ehesteur Zue gebracht undt Zupring. thuet, (…)
Worüber annoch ferners der auch hoch Edelgebohrne, Undt gestrenge herr H Philipp Von Joosten Ihrer Königl. Maÿ. Rath beÿm Parlement Zu Metz undt des bistumbs Straßburg Cantzler der freÿlein Stieff herr Vatter in fauorem gegenwärtigen Heÿraths undt Zu bessern außführung Ihrer ahnfangendter Haußhaltung Vier Tausent R.thl. Von seinen besitz undt Gütheren schencken.
Recognosciret Vor mir Königl. Not. Zu Straßb. den 30. 9.bris 1690, Gegenwärtige abschrifft ist dem Verbißenen Original gleich. Test. Contz
NB. die hundt haben das Erste Vntd Letste blatt an dem Pergamenen original gefressen.
Philippe de Jooss, conseiller du Roi au parlement de Metz, conseiller intime du cardinal évêque de Strasbourg, président et chancelier de la chambre épiscopale, achète la maison voisine vers le sud dans la rue de l’Arc-en-Ciel (parcelles Blondel VI 29-30). La vente est annulée suite à la mort de l’acheteur.
1691 (29. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 826
/:tit:/ H. Andreas Jäger E Hochw. dom Capitulß hoher Stifft Straßburg Rath und Secretarius, alß vermög eines von hernachbemeldten seinem Hn prpalen eÿgenhändig und.schriebenen am 28.ten huj. datirt. und mit deßen pittschafft sigillirt. mandati constituirter mandatarius /:salv. titt:/ Herrn Philipp von Jooßen, Ihr. Königl. Maÿt. Rath im Parlament zu Metz, wie auch H. Eminentz Herrn Wilhelm Egon der H. Römisch. Kirch. Cardinalen und Bischoffen Zu Straßburg Geheimen Raths, Hoff: wie auch Cammer Præsidenten und Cantzler, hat producirt einen Zwischen Hn Johann Philipp Kochen Gräfflichen Hanauischen Cammer Registratoren und Rentmeister für seine eÿgene person und Hn Johann Philipp Engel Gräfflich hanauischen Pfarrh. zu Gerßdorff und Breußdorff alß Ehevogten Fr. – gebohrner Kochin an einem,
so dann voredelged. H. Cantzler Joßen am andern Theÿl getroffen von H. Nigrino Königlich. Notario Zu Buchsweiler zu papier gebrachten auch von demselb. und Abraham Levi den Juden alß zu Ein kauffung hernach gemeldt behaußung gewesen. Gewalthaber, und dann beed. ged. H. Kochen und Engel eÿgenhändig und. schriebenen Kauff zettul, Inhalt deß. Er H. Koch und H. Engel dictis no.ibus
hoch Edelged Hn Cantzler Jooßen
Eine allhier in der Anthonier gaßen gelegenen freÿe lose und ledige Eigenthümbliche behaußung, so einseits an sein Herrn Kaüffers allein besitzende und bewohnende Eÿgenthümbliche behaußung, anderseit an – stoßend, mit all. Ihrr an Und Zu gehörden, begriffen, Recht und Gerechtigkeit. für und umb die Summ von 1500 G
Immittelst Hn Lt. Mollerem fürstl. Pfaltz Vendentzisch. Rath beÿ der Ihme biß Ostern künfftig. Jahrs Zugesagt. Lehnung darin Zulaßen auch denen Verkäuffern selbst, nach außraumung etlicher Gemächer, so der H. Kaüffer Zu einem gebrauch nöthig hab. möchte, zu verwahrung Ihren mobilien biß Zu and.wertig. gelegenheit, längst biß weihnacht. genugsamen raum in dem hauß zu gönnen
auff vorweisung der beÿ H Räth und XXI. am 27. huius Ergangene Erkandnus willfahrt word. und hiermit würcklich geschehen
[in margine :] Erschien hierinn gemelter H. Andreas Jäger, hat angezeigt und bekandt, demnach Hierin Edelged. Kauffende H. Principal todes verfahren mithien durch ged. fall dieser hierin verschriebene Kauff Zerschlag. gestaten von dero sambtl. Adel. Erben Er seiner anzeig nach mündlich ersucht worden, solches allhier beÿm Protocoll angeben und denen Kochischen freÿstehen solle, mit ged. behaußung nach belieben zu disponiren. Versp. und ehl. Act. den 31. jan. 1693
Anne Catherine de Honthumb, veuve de Joost, garantit sur sa maison l’emprunt de son gendre et de sa fille François Ernest Reich de Platz, baron de Dürenstein, grand veneur du Prince évêque de Strasbourg et grand bailli de Benfeld, et Marie Chrétienne de Falckenberg
1694 (10. X.br), Chambre des Contrats, vol. 566 (Me Contz) n° 703
Erschienen H. Johann Wolffgang Contz Königlicher Notarius, hat producirt d. Original von hernachgesetzter obligation, begehrend daß dieselbe in das Contractprotocoll möchte getragen und enregistrirt werden
der Freÿ hoch Edelgebohren Gestreng Herr Frantz Ernst Reich von Platz, Baron von dürenstein, Hoch Fürstl. Bischoffl. Straßburgischer Land Obrist Jäger Meister und Ober Ambtmann Zu Benfelden, beneben der hoch Edelgebohrnen Frau Fr. Maria Christina Reichin von Platz gebohrne Von Falckenberg seiner Fr. Ehegemahlin
dem hochwürdig, wol Edel und hochgelehrten Herrn Johann Jacob Sigelius SSt Theologiæ Baccalaures formato Päbstlich Protonotario und dechanten Löblich. Collegiat Stiffts Sti Florentÿ Zu Haßlach in dem Breuschthal – schuldig seÿen 4000 Gulden
ist alßo gleich auch persönlich erschienen die hoch Edelgebohren Frau Anna Catharina, wittib Von Joosten, gebohrne von Honthumb, respective beeder Schuldbekennern Fr. Mutter und Schwiegermutter, welche nach deutlich vernommen Inhalt gegenwärtiger obligation, mit beÿstand deß hierzu insonderheit ersucht. Wol Edel und wolgelehrten Herrn Johann Theodor Ruthen, Eines hochlöbl. dom Capituls hoher Stifft Straßburg wolverordnet. Raths und Ober Schaffners, zu rechtlichen versicherung vorstehender Summ der 4000 fl. (…) sich freÿ willen Zu einer Roggbürgerin gesetzt und erkläret, und solches beÿ würcklicher Special Verlag und hypothecirung Ihres freÿ ledig und aigen in der Regenbogen und Jungfrau gaßen allhier zu Straßburg gelegene behaußung sambt aller deren recht und Gerechtigkeit – Zu Straßburg den 10. decembris 1693
Locataire de la maison, l’ingénieur du Roi Jacques Tarade demande de remplacer des gouttières en bois pour empêcher l’eau de pénétrer dans la maison
1704, Directeurs fonciers (VII 1381)
(f° 88-v) Dienstags den 7. 8.bris 1704. In Mr Tarade Wohnbehausung werden 2. hültzene newe tachnäch verlangt. – Herr Michael Storck der Statt Lohner proponirt, Es habe Ihme Mons. Tarade, der königl. Ingenieur, gewiesen, daß in herrn Frantz Ernst Reichen Von Platz behausung, darinn Er wohnet, die Zween hültzene näch oben an dem Tach faul seÿen, welches Verursache, daß das Regenwaßer in die gemächer lieffe, und dieselbe beneben deme, so Er darinnen hätte, Verderben thäte, mit befelch solchem fürderlich Zu remediren, Er habe solches ohne Vorwißen MGHh. nicht thun wollen, bittet derowegen umb außweisung, wie Er sich deßwegen Verhalten solte ? Erk. Sollen Zween newe Näch gemacht aber beÿ dem Herren Deputirten Zur Einquartierung welche der Hauß Zinnß für Mons. Tardae bezahlen, erkundiget werden, ob nicht der Eÿgenthumbs Herr dieser behausung solche Zu bezahlen schuldig seÿe.
Grand veneur de l’Eveché de Strasbourg et conseiller au Directoire de la Noblesse de Basse-Alsace, François Ernest Reich de Platz loue un des corps de logis à l’ingénieur du roi Antoine Duportal (successeur de son beau-père Jacques Tarade en 1712)
1715 (29.9.) E 761
Messire François Ernest Reich de Platz Grand Veneur et Grand Baillif de l’Eveché de Strasbourg et Conseiller audit Directoire
bail de 10 ans à commencer à la St Michel prochaine à Messire Anthoine du Portail Escuyer Cheualier de St Louis directeur général des fortifications des Places d’Alsace
un corps de logis dans la maison franche et noble assise au devant dans la rue de pucelle et par derrier dans la rue de l’arc en ciel a main gauche du côté du puy et du jardin en haut par la porte cochère, sans en rien exepter ny reserver y compris le premier cabinet au dessus du puy proche la porte cochère,
Plus la grande cour jusques a la séparation des lattes avec le jardin et l’étal qu’il s’y trouve des a présent avec ses fleurs et figures qui luy servent d’ornement, Plus la première basse galerie qui fait le tour du jardin et de la grande cour jusqu’à l’angle de ladite séparation, Plus la remise de carosse, Plus les éscuries joignantes qui sont une sortie dans la rue de l’Arc en ciel avec le premier estage des greniers au dessus pour y mettre des fourages, auec cette déclaration que le susd. corps et dépendances ainsi baillés auront leur entrée par la grande porte cochère laquelle ne doit point servir pour le second corps de logis dudit Sr bailleur a main droite en entrant – pour un loyer annuel de 600 livres
François Ernest Reich de Platz loue un des corps de logis au préteur Antoine Evrard Bock de Blæsheim et Gerstheim
1721 (22.1.), E 763
Hiernachstehende Locatio Conductio ist Krafft Ritters Decrets vom 18. nachgemelten monats confirmirt worden
Zuwissen dass heute zwischen S.T. dem wohlgebornen H. Baron Reich von Platz vermiethern an einem
und dem auch S.T. wohlgebornen H. Stättmeister de Bock zu Bläßheim und Gerstheim Mietern am andern theil, nachfolgender Mieth Contract von Weÿnachten des 1720.t Jahrs biß wieder Weÿnachten 1729 (getroffen worden)
eine in der Jungfrauengaß gelegene Wohnbehausung bestehend in einem Vorder: und hinderhauß cum appertinentis wie solches H. Baron Reich von Platz und Madame de lallane ehedeßen selbsten bewohnt, außgenommen zweÿ cammern so auff dem Obern gang gelegen – um 5400 livres Zinß, nemlich jahrs 600 livres – den 6. dec. 1720
Thérèse de Falckenberg veuve de Henry de Lalanne, commandant au régiment de Normandie, hypothèque sa moitié de maison au profit de Charles Barthelemy de Bardon, écuyer capitaine au régiment de Normandie
1727 (4.4.), M° Humbourg (6 E 41, 45)
Obligation – furent presens Dame Therese de Falckenberg veuve du sieur Henrÿ de La Lanne vivant Commendant du second Bataillon du Regiment de Normandie demeurante en cette ville Laquelle assistée de Messire Christian Philippe de Kirchheim Es.er demeurant aussi en cette ville son Conseil et assistant (reconnaît devoir)
à Monsr. Charles Barthelemy de Bardon Es.er capitaine au Regiment de Normandie logé chez Mrs les Chanoines reguliers de l’Ordre de St Augustin a St Louis present et acceptant La somme de 10.000 livres tournois (…) pour l’utilité du Sr Henry Nicolas de La Lanne son fils Lieutenant dans le même regiment suivant et conformément au traité particulier fait entre eux
oblige (…) sa part et portion faisant La moitié dans deux maisons situées en la rüe des Pucelles dite Jungfrau Gas en cette ville dont elle jouit par jndevis avec Mre François Erneste Baron Reich de Platz a cause de Dame Marie Christine de Falckenberg son Espouse Sœure de Ladite de debitrice, Lesdites maisons par derrière sur la rue de l’arc en ciel dite regenbogengass joignant (-) d’un côté côté et Jean George Schauer Bourgeois mesureur juré en Cette ville avec cours appartenances et dépendances,
Plus un bien rentier dit gültgut au Ban et finage de Kogenheim (…)
Le baron Reich von Platz est autorisé à réparer son oriel
1730, Directeurs fonciers (VII 1394)
(f° 74-v) Dienstags den 29. Augusti 1730. – Herr Baron Reich von Platz weg. Bauens
Herr Baron Reich von Platz, laßt durch Mr. Thomas Nicke dem Zimmermann berichten, daß, weilen Zween pfosten an dem Ercker Seiner in der Jungfrawengaß liegenden wohnung faul seind und also obligirt wäre, alles new machen Zu laßen, als bittet Er umb deßen erlaubnus, mit Versicherung, daß alles beÿ dem alten meß verbleiben solle. Erk. Solle der Herr Werckmeister das meß davon nehmen und als dann Herrn Baron Reichen in Seinem begehren willfart sein.
(Traduction) Le baron Reich von Platz a chargé le menuisier Thomas Nické de rapporter que deux piliers sont pourris à l’oriel de sa maison rue des Pucelles et qu’il est donc obligé de remplacer le tout, il prie qu’on l’y autorise en assurant qu’il conservera les anciennes dimensions. Décision, le chef de chantier devra relever les dimensions après quoi le baron Reich pourra faire ce qu’il demande.
François Ernest Reich de Platz, conseiller Doyen au directoire, et Thérèse de la Lane louent un corps de logis à Jacques Philippe Marechal, chevalier de l’Ordre Militaire de St Louis, ingénieur en chef des fortifications de la Ville, Citadelle et forts de Strasbourg
1731 (31.7.), E 765
Messire Philippe Reich de Platz lequel au nom et come ayant charge verbale de Messire François Ernest Reich de Platz conseiller Doyen au directoire son père et de Madame de la Lane sa tante, bail pour un an à commencer demain premier aoust
à Mons. Etienne Du Bois Senior prébandier du Grand Chœur de la Cathédrale de Strasbourg pour et au nom de M Jacques Philippe Marechal Chevalier de l’Ordre Militaire de St Louis Ingénieur en chef des fortifications de la ville, Citadelle et forts de Strasbourg
sçavoir un corps de logis dans la maison appartenant en propre au Sr Reich de Platz le père et & Mad. de la Lane scize du devant dans la rue des pucelles et par derrière dans la rue de l’arc en ciel contenant un retz de chaussée, deux étages d’appartemens avec caves, Greniers tout le contenu dudit corps de logis qu’occupait cy devant M de Bock sans aucune réserve si non deux chambres qui donnent dans la salle basse y compris un petit poel et une chambre basse dans la maison ayant communication avec ledit corps de logis par une petite galerie, Plus la petite cour en entrant de la rue des pucelles avec la buanderie et la chambre a mettre du bois y attenante, Plus la remise de Carosse, le grenier a foin, l’escurie et la chambre a côté pour y coucher le cocher le tout dans la grande cours qui a une sortie dans lad. rue de l’Arc en Ciel – pour un loyer annuel de 400 livres tournois
Les héritiers d’Anne Catherine de Hornthum se partagent la maison. François Ernest Reich de Platz recueille au nom de Marie Chrétienne de Falckenberg la petite maison au sud (parcelle Blondel VI 22) et Thérèse de Falckenberg veuve d’Henri de Lalanne la grande maison au nord (parcelles Blondel VI 21, 31). Un mur sera construit pour séparer les deux propriétés
1733 (9.4.), E 766
der freÿhochwohlgeborne H. Frantz Ernst Reich von Platz, E. freÿohnmittelbahren Ritter Diretorÿ im untern Ellßaß hochansehnlicher altester Rath und außschuß auch jetzmahlige Director wie auch deßen hochadel. Kinder die freÿhochwohlgeborne H.H. Johann Philipp, H. Frantz Ludwig, H. Frantz Conrad und Frawlein Elisabetha Henrietta der Reichen von Platz, dieße letztere mit assistentz des freÿhochwohlgebornen H. Frantz Antoni freÿherr von Reinach beÿ löbl. gemeltem Ritter Diretorio hochansenlichen Raths und Außschuß ane einem
und die wohlgeborne Fraw Theresia Delalane Wittib geb. von Falckenberg mit assistentz und beÿstand H. L’hanneur Königl. Notarÿ ihres Curatoris adhoc andern theils
waß maßen sie die bißhero unter ihne gemeinschafftlich beseßene jedem theil zur helffte zuständige annoch unvertheilt geweßene allhier in Straßburg ane der Jungfrawen Gaß nebeneinander gelegene zwo adelische Wohnbehaußungen auff vorhero von hochlöbl. Ritter Directorio d. 22. januarÿ jüngst vorgenommener Abschatzung
1. daß hoch Edelbes. Madame de la Lane die große in der Jungfrawen Gaß gelegene bis an hero von obwohnlermelten H. Directore Reichen von Platz bewohnt geweßene behausung, als welche von denen ernanten Experts auff 10.500 fl estimirt worden, sambt allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allein eigenthümlich beständig,
vor das andere, daß die andere vornen in gemelter Jungfrawen Gaß hinden oben an der Regenbogen Gaß gelegene und anjetzo von H. Marschall Ingenieur En Chef des fortifications de la Ville et Citadelle de Strasbourg bewohnte behaußung als welche von mehrerwehnten Experts umb 6500 fl. estimirt worden, mehr hoch Edelbesagtem H. Frantz Ernst Reichen von Platz und seinen hochadel. vorbenambsten samtliche H. Söhnen und Fräwlein tochter eigenthümlich zustehen und verbleiben solle, (…),
Endlichen und vor das vierte ist unter beeden vertheilenden Partheÿen abgeredet, verglichen und beschloßen worden, daß eine Scheidmaur von dem vordern bis an das hinder hauß wie auch auff dem hindern und vordern Gang und dann der (neben) Eingang in den Keller gemacht werden solle und zwar auff gemeinschaftlichen Kosten
Lettre que Thérèse de Falckenberg adresse le 14 octobre 1706 à son oncle. Elle y rapporte que son mari a participé aux batailles sanglantes du siège de Turin mais qu’il est mort d’une fièvre au camp de Suse le 22 septembre précédent.
1706, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Trauer brieff für Madame la Lane wegen absterben Ihres Eheherrn den 14. 8.br 1706.
Wohlgeborner Herr, Insonders Hochegelerter Herr Oheimb
Demselben Kan auß höchstbetrübten Gemuth nichts verhalten, Waßmaßen Mons. La Lane mein Hertzgeliebter Eheherr seelig nach dem Er die gefährliche Belägerung Vor Turin überstanden, auch der darauff erfolgten sehr blutigen Schlacht in Italien beÿgewohnet und beÿ beeden actionen glücklich da Von gekommen Er hernach mahlen aller erst in dem Veld lager beÿ Suse sich ane einen Fiber Kranck darnieder gelegt hatt, auch endlichen nachdeme Er damit einige Zeit behafftet war, Von dem Lieben Gott auß diesem Zeilichen Leben alß Er Zu Vor nach Christlicher ordnung mit allen sacramenten Versehen Word. ist, den 22.ten deß Jüngst verwichenen Monats Septembris abgefordert Worden, Welches Zu Vernehmen, auß der Zu Ihme getragenen Ehelichen Liebe und Vertrawen mich so bestürtzet daß Wafern mich der Allerhöchste Gott nicht mit seinem fürßeßen Trost Vermittelst mit Leidiger Freündte und gemüther dann und Wann wider auffrichtete, ich schon in meiner höchsten trauersahl und bekümmernuß Vergangen Wäre, seitermahlen Wann ich bedencke, daß Ich meinen hertz Vertrawteste Eheherren nach so Kurtz gewährter Ehe und noch darzu so weith entfernet, ohne daß ich beÿ seinem genommenen Ende beÿ ihme seÿn, so der doch Wenigstens hätte Von Ihme abschiedt nehmen Können, so ohn verhoff Verliehen und hienführo seiner Liebreichesten Gegenwarth ermanglen muß, deroweg. mir, einen solchen in mein hertz ergangenen tieffern riß Zu erdulten und meine Seele umb etwas Zu beruhigen, Großer trost Von nöthen ist, umb deßen sändung dann ich den barmhertzigen Gott /:alß der ab mit denen seinigen nicht anderst alß guth meinet:/ so viel mein schwaches und betrübtes gemuth Vermag, in brünstig bitte. Vnd die weilen mit auch meines hochgeehrtesten Herrn Oheimbs mit Lediges gemüth überflüßig bekandt, alß habe Ihme auch solchen mit höchstschmertzlichen fall hiemit berichten Wollen, auß betrübestem Gemüth hertzinniglichen Wünschend, daß Er dergleichen ahne seinen hochwehrten angehörigen so bald nicht erleben dörffe, sondern daß Vielmehr Er und alle die seinige in beständiger gesundheit beÿ langem Leben und allem Seel und Leib Vergnüglichem Wohl Weßen durch Gottes genädige Regierung mögen erhalten Werd.
Warmit Ich dißen Unglücklichen brieff endige und mich alß eine allzufrühe Wittwe Zu deßen bißdaher jederzeit höchstrühmlichß Verspührten Wohl gewohnheit noch ferner bestens recommendire, dahien gegen auch Ich Lebens Lang Verharre
Meines Insonders Hochegelerten und sehr Wehrtesten Herrn Ohemins
Dienstgetrewste
Thérèse de Falckenberg veuve de Henry de La Lanne, commandant au Régiment de Normandie, hypothèque sa maison au profit de Jean Jacques Heuss, pasteur au Temple Neuf, de Lazare Christian Sahler, avocat au directoire de la Noblesse, Suzanne Madeleine Wieger femme séparée du marchand Tobie Stædel et Marie Félicité Wiegel veuve de Jean Joachim Zentgraff
1733 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 237
Auff ansuchen H. Jean Lhanneur Conseiller du Roy Juge Garde de la Monnoye de la ville de Strasbourg et Notaire royal, nachstehende von demselben am19. hujus auffgerichtete Obligation
De Thereze de Falckemberg veuve de Mre Henry de la Lane Commandant le second bataillon du régiment de Normandie domiciliée en sa maison rue des pucelles prés la place de St Estienne assitée du Sr Jean Leonnard Faber secrétaire du Directoire de la Noblesse de la Basse Alsace
au Sr Jean Jacques Heuss Ministre de la Confession d’Augsbourg desservant l’Eglise neuve, 4000 livres, au Sr Lazare Christian Sahler avocat aud directoire 1000 livres et à De Suzanne Madeleine Wieger femme séparée du Sr Tobie Staedel Marchand 2000 liivres, à Marie Félicité Wiegel veuve du Sr Jean Joachim Zentgraff 1000 livres, faisant les quatre sommes 8000 livres en principal
hypothèque, le Corps de Logis en entrant a main gauche appartenances circonstances et dépendances de la maison ou elle demeure rue des pucelles à Strasbourg et tel qu’il est désigné par acte de partage passé en la Chancellerie du directoire de la Noblesse de la Basse Alsace du 9 avril dernier
Thérèse de Falckenberg, veuve du commandant au Régiment de Normandie Henry de La Lanne, loue sa maison au receveur du Grand Chapitre de Spire à Lauterbourg Jean Georges Horrer, en s’y réservant un appartement
1733 (24. 8.br), M° Humbourg (6 E 41, 51)
Bail – fut presente Dame Therese de falckenberg veuve du Sieur Henry de La Lanne Commendant du second bataillon du Regiment de Normandie demeurante en cette ville ruë des pucelles paroisse St Etienne laquelle volontairement reconnoit et confesse avoir baillé et delaissé par ces presentes a titre de Loyer et prix d’argent pour le tems et espace de trois années entieres et consecutives qui prendront leur commencement au terme de la St Martin Onz° novembre de la présente année et finiront à pareil jour de l’année 1736
au Sieur Jean Georges Horrer Receveur du Grand Chapitre de Spire residant a Lauterbourg
Sçauoir La maison appartenant proprietairement à Lad° Dame de La Lanne située ruë susdite des Pucelles en cette ville de Strasbourg et par elle presentement occupée avec Cour Caves et greniers et toutes autres ses appartenances et dependances ainsy que le tout de comporte, à la reserve toutefois du grand Poële rez terre et à la droite en entrant la chambre attenant ledit Poele, La cuisine derrière Ladite chambre, une petite chambre a gauche en entrant et vis à vis ledit grand Poele, l’entrée seulement de la Cave telle qu’elle est séparée par des planches, deux chambres à gauche en montant l’Escalier et sur la Gallerie et la partie de l’Ecurye en entrant a la droite avec les deux chambres et les greniers au dessus desdites deux chambres et le jardin de ladite maison, Lesquels appartemens entrée de Cave Escurye pour la partie de la droite et jardin ladite dame de La Lanne se reserve pour son usage et à sa disposition – pour et moyennant Le prix et somme de 500 livres tournois de loyer annuel
A aussi eté covnvenu que l’usage des deux Galleries demeurera commun entre les parties et que ladite Dame aura place dans la remise pour y mettre une Chaise ou Carrosse, le Sieur preneur ayant pour Luy la libre entrée dans le jardin pour s’y promener
Thérèse de Falckenberg passe un nouveau bail avec Jean Georges Horrer
1734 (15.3.), M° Humbourg (6 E 41, 52)
fut presente Dame Therese de Falckenberg veuve du Sieur Henry de la Lanne Commandant du Second Bataillon du regiment de Normandie demeurante en cette ville ruë des Pucelles Paroisse St Etienne, et le Sieur Henry Nicolas de la Lanne son fils Capitaine aud. régiment de Normandie etant de present en cette ville, Lesquels ont dit que par acte passé deuant led. Notaire le 24 octobre denier ladite Dame a passé Bail de la maison et des Cour, Caves, greniers et autres appartenances et dépendances à la reserve des appartemens d’en bas y specifiés qu’elle s’est reservée pour son usage et à sa disposition et ce pour le tems de trois ans a commencer de la St Martin 11 novembre pour lors prochain et pour le prix de 500 livres dont le Sr Jean Georges Horrer preneur y dénommé et receveur du grand Chapitre de Spire en a payé un par avance pareille somme ainsy qu’il y est stipulé, Mais que pour la plus grande utilité tant de lad. dame que dudit Sieur de la Lanne son fils et pour bonnes raisons et considération de la preuve desquelles jls ont relevé et relevent ledit Sieur Horer, ils ont de nouveau convenu et arreté avec luy ce qui suit, Sçavoir que ladite Dame veuve et ledit Sieur de la Lanne son fils (ont)
delaissé à mesme titre de loyer et prix d’agent pour le tems terme et exemple de six années entieres et consecutives qui prendront leur commencement le jour de la St Jean Baptiste 24. juin prochain de la présente année et finiront à pareil jour de l’année 1740 (…) audit Sieur Horrer present et acceptant pour led. tems de Six années ladite maison ci dessus détaillée Située ruë des pucelles en cette ville avec les Caves, Cour, greniers et autres appartenances et dependances mentionnées audit premier Bail avec la même réserve et retenue stipulée en faveur de adite dame – pour et moyennant le pros et somme de 2000 livres tournois
Thérèse de Falckenberg hypothèque la maison au profit de Jean Georges Horrer, receveur du Grand Chapitre de Spire à Lauterbourg
1735 (28 avril), Not. Humbourg (6 E 41, 53)
furent presens Dame Therese de Falckenberg veuve du sieur Henry de La Lanne, Commandant du decond Bataillon du Regiment de Normandie demeurante en cette ville ruë des pucelles paroisse St Etienne, et le Seiur Henry Nicolas de La Lanne son fils Capitaine audit Regiment de Normandie etant de present en cette ville, Lesquels (ont reconnu devoir)
au Sieur Jean George Horrer, Receveur du grand Chapitre de Spire demeurant a présent en cette ville dans la maison de Ladite dame de La Lanne ruë susdite des pucelles présent e acceptant la somme de 2000 livres tournois
sous l’obligation et hypothèque speciale de La susd° Maison appartenant en propriété à La dame debitrice occupée par elle et par Ledit Sieur Horrer Créancier et de toutes ses appartenances et dépendances (signé) de lalane née de falckenberg, de La Lane, J G Horrer
Thérèse de Falckenberg meurt en 1735 (tables des sépultures de la paroisse Saint-Etienne). Son fils Henry de La Lanne, capitaine au régiment de Normandie, hypothèque la maison au profit de Chrétien Philippe de Kirchheim
1737 (8.6.), M° Humbourg (6 E 41, 57)
Obligation – fur present Mre Henry de La Lane capitaine au regiment de Normandie étant de present en cette ville logé rue des pucelles paroisse St Etiene, lequel a declaré
devoir à Mr Christian Philippe de Kirchheim Ecuyer demeurant en cette ville de Strasbourg ce acceptant par MrJean Pierre Brobecque Bailly secrétaire de la noblesse – 1600 livres tournois
sous l’obligation geerale de tous les biens dud. Sr debiteur (…) et sous la speciale d’une maison située en cette ville ruë des pucelles, Mr le baron Reich de Platz d’un coté et le Sr hirschlinger bourgeois de cette ville d’autre, par devant Lad. rue des pucelles et par derriere la rue de l’arc en ciel appartenante en propre audit Sr debiteur
La maison revient au créancier Jean Georges Horrer qui est en litige avec ses entrepreneurs à partir de 1741.
Jean Georges Horrer, conseiller du Roi, receveur des Emoluments du Sceau de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace, loue un corps de logis au comédien Jean Baptiste Prin
1745 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 44-v
H. Johann Georg Horrer Conseiller du roy receveur des Emolumens du Sceau de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace
in gegensein Sr. Jean Baptiste Prin des Comoedianten
In seiner ane der Jungfrauen gaß gelegenen behausung das gantze vorder hauß ohne ausnahm – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 900 livres tournois
[in margine] Erschien in nahmen verlehenden H. Horrers deßen sohn und Mandatarius H. Franciscus Antonius Horrer avocat au Conseil souverain d’Alsace an einem und in namen entlehenden H. Prin deßen schwäher Sr Nicolas Gaucher der Comoediant, (nach belieben zu ziehen) 19. 9.br. 1746
Le cinquième de la maison figure à l’inventaire dressé en 1750 après la mort de Georges Joseph Horrer, préteur à Obernai.
Les experts estiment la maison à la somme de 3 150 livres lors de l’inventaire dressé en 1761 après la mort d’Anne Elisabeth Goll. Le tiers de la maison figure à l’inventaire dressé en 1770 après la mort de Jean François Gaétan Acke, mari d’Ursule Horrer.
Les experts estiment la maison à la somme de 3 250 livres lors de l’inventaire dressé en 1780 après la mort d’Anne Marguerite Horrer veuve de Toussaint Louis Olry. Le compte dressé en 1782 mentionne les trois locataires, la femme Acker, la veuve Horrer et le sieur Berdeleau.
Les héritiers de Georges Joseph Horrer louent une partie de la maison à Jean Conrad, baron de Schauenbourg
1770 (7. X.bre), M° Laquiante (6 E 41, 1037)
Bail de 9 années qui commencent a courir des festes de Noel prochaine – M Philippe Xavier Horrer avocat au Conseil souverain d’Alsace tant en son nom qu’en celui de De Jeanne Catherine Horrer Epouse de M Simon Benoist Brouder, Bailly de S.A.S. Le Margrave de Baden Baden et son conseiller aulique demeurant a Appenweihr, de M Josephe André Horrer avocat audit Conseil et de Dlle Elisabeth Rosalie Horrer ses frères et sœurs, tous enfants héritiers de feue la De veuve Horrer leur mère
à Mre Jean Conrad Baron de Schauenbourg seigneur de Soultzbach Gerspach et autres lieux, mestre de Camp de cavalerie et l’un de Messieurs les assesseurs du Directoire presidial de la Noblesse de la Basse Alsace
Scavoir le Rez de chaussée ainsi qu’il se contient cour écurie Remise de la maison située en cette ville rue des Pucelles appartenante aux bailleurs et Generalement tout ce que contient le rez de chaussée et la petite maison derrière y attenante avec l’usage de la Buanterie ainsy et de même qu’en a joui ou du jouit feu M Acker l’un des assesseurs de la Chambre des XXI de cette ville, a la reserve d’une Chambre au dessus de la remise servant de bucher à Madame Olry qui sera reservée a Madame Acker – pour un loyer annuel de 400 livres tournois
Les héritiers d’Anne Elisabeth Goll vendent pour 5 062 livres la maison à leur cohéritière Rosalie Elisabeth Horrer, fille de Georges Joseph Horrer et femme d’André de Capriol, chevalier seigneur de Saint-Hilaire et Pechassant, major au Corps royal d’artillerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis
1783 (1.9.), M° Anrich (6 E 41, 1495), Joint au n° 3 du 9.1.1762
(f° 36) Zuwißen seÿe hiermit, wie daß nachdeme beÿ der über weiland der edlen frauen Annä Elisabethä geborner Gollin Verwittibte Horrerin hierinn gemeldete Verlaßenschafft, am 25.ten Januarÿ 1762. Vorgenommenen Abtheil: und Vergleichung, die in sothane Verlaßenschafft gehörige ane der jungfrauen gaß allhier gelegene Behaußung samt einem Vorder: und nebens gebäu, hoff, bronnen, Stallung, remise und bauch Küchen, wie auch allen übrigen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben H. Baron von Gail, anderseith neben Mad. Leriche, hinten theils auff Hrn de Marabaille Kriegs Commissariorum, theils auff Hrn Berga dießer Stadt Cantzelisten, theils auf Heinrich Alldorff den kutscher und theils auf Hrn Lt. Fischer, so dann vornen auf die Jungfrauen gaß stoßend, so gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, zwischen wohlernannter frauen Horreriin geborner Gollin nach tod Verlaßenen dreÿ Stamm Erben als 1° Frauen Annæ Margarethæ Olry geborner Horrerin weiland Hrn. Toussaint Louis Olry geweßenen Burgers dahier hinterbliebener Wittib, anjetzo dießer letzern hernach benamßten fünff nach tod zurückgelaßenen Kindern Zum ersten dritten Stammtheil, 2.do Weiland S.is T.is Herrn Georg Joseph Horrers geweßten Conseiller beÿ Es. Königlichen hohen Raths zu Colmar und prætoris regii der Stadt Oberehnheim mit auch weiland Frauen Johanna Rosalia geborner Brobeque ehelich erzeugt und hinterlaßenen nach gemeldeten Vier Kindern Zum andern dritten Stammtheil und 3.tio Fraun Mariæ Ursulæ Ackerin geborner Horrerin weiland S.is T.is H. Johann Frantz Cajetan Ackers des beständigen Regiments dießer Stadt geweßten wohl Verdienten ein und Zwantzigers hinterbliebene Frau Wittib Zum letzten dritten Stammtheil biß auf anderwärtige Begebenheit ohnvertheilt Zu laßen beschloßen worden, sie die ernannte dreÿ Stamm Erben aber dermalen sothane Gemeinschafft auf Zu heben und sich dißfalls außeinander zu setzen gesonnen, Vor mir dem unterschriebenen Zu obwohlernannter frauen Horrerin geborner Gollin Inventations: und Erörterungs Geschäfft adhibirtem Notario heut zu End stehendem dato persönlich kommen und erschienen primo von denen an dem Olryischen dritten Stammtheil participirenden fünff Erben als Jungfer Anna Elisabetha Margaretha Olry und Jgfr. Maria Francisca Antonia Valentina Olry beede großjährigen alters, und Von Hrn. Willhelm Friedrich Ritter dem Secretario des hiesigen Waisenhaus verbeÿstandet, so dann Herr. Johann Frantz Olry Advocatus beÿ Em. Königlichen Hohen Rath Zu Colmar und Amtschaffner der Herrschafft Andlau sowohl für sich als nahmens seines Hrn. bruders Hrn. Joseph Antoni Olry Advocati beÿ Em. Hohen Königl. Rath zu Quebeck in Canada, Vor dießem Consens hierzu bestermaßen cavirend und gutsprechend und Hr. Ignatius Xaverius Olry der mehrjährige practicus juris dahier, Secundo Von denen vier Erbnehmern des Horrerischen dritten Stammtheils, S.T. Herrn Philippus Xaverius Horrer Advocatus beÿ hochgedachtem Königlichen Rath zu Colmar assessor beÿ dem Königlichen Rath derer Marechaussée im Elsaß und dieser Stadt wohlbestelter archivarius, sowohl für sich als im Nahmen S.is T.is Herr Joseph Andreas Horrers des Conseiller beÿ edel gedachten hohen Königlichen Rath seines Hrn. bruders und der edlen Frauen Johannæ Catharinæ de Broudern geborner Horrerin, S.T. Hrn Ludwig Benedict de Broudern, Oberst forstmeisters Von der Ortenau Zu Offenburg wohnhafft Frauen Eheliebstin, seiner Fraun Schwester, Vor deren Einwilligung und approbation hierzu in alle weege cavirend und gut stehend, so dann Tertio die edle Frau Maria Ursula Horrerin Verwittibte Ackerin beÿständlich H. Frantz Paul Ackers des hiesigen burgers und Handelsmanns ihres Hrn schwagers als Erbin des letzten dritten Stammtheils, dieße an ermeldeter zwischen ihnen biß dato ohn Vertheilt gebliebener Behaußung zu eilff Zwölfften theilen rechtmäßige Erben und Erbens Erben Zeigten an und bekannten freÿ offentlich, wue daß sie beregte ihnen
daran competirende eilff Zwölffte theil der edlen Fraun Rosaliæ Elisabethæ de St Hilaire geborner Horrerin ihrer respectivé Schwester Niece und Cousine S.T. Herrn André de Capriol, Chevalier Seigneur de St Hilaire et Pechassant, Major au Corps roial d’artillerie Regiment de la Fére, Chevalier de l’ordre roial et militaire de St Louis Ehegattin,
dero schon hiebevor der übrige Zwölffte theil daran erbs weiße gehörig war, eigenthümlichen cedirt und übergeben haben – und ist die Cession beregter eilff Zwölffte theilen mentionirter Behaußung und meubles zugegangen und beschehen für und um 20.250 livres – Straßburg den 1. Septembris 1783.
Rosalie Elisabeth Horrer épouse en 1772 André de Capriol chevalier de Saint-Hilaire : contrat de mariage, célébration
1772 (17. 8.bre), M° Laquiante (6 E 41, 1045) n° 44
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M André de Capriol chevalier de St Hilaire, Capitaine au corps royal d’artillerie régiment de Besançon en garnison à Strasbourg fils majeur de Messyre François de Capriol seigneur de Pechassant et de St Hilaire et autres places habitant de Lautrec dioceze de Castre et de feue Noble Dame Antoinette Victoire de Laude de St Palais
Dlle Elisabeth Rosalie Horrer fille mineure de feu Mre Georges Joseph Horrer conseiller du Roy audit conseil décédé preteur royal a Oberenheim et de feue Jeanne Rosalie Brobeque demeurant à Strasbourg
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 96-v)
Hodie 19 octobris anni 1772 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dnus Andreas capriole de St. hilaire ex lautrec diœcesis castriensis oriundus legionie Regio reitormentariæ vulgo Besançon dictæ centurio, filius prænobilis dni Francisci capriole domini du pechassant et St. hilaire et defunctæ nobilius dnæ antoniæ de lande de St palais in vivis conjugum in parochia ad St Laurentium hujatem commorans et dominicella elisabeth Horrer in oberehnheim hujus diœcesis nata filia defunctorum dni georgii josephi Horrer in supremâ alsatiæ curiâ consiliarii dum viveret et prætoris Regii urbis oberehnheimensis et dnæ Rosaliæ Brobecker olim conjugum in hâc parochiâ commorans testes adfuerunt (…) Philippus horrer in supremâ alsatiæ curiâ advocatus frater sponsæ (signé) Capriol ch.r de St hilaire, Elisabeth rosalie horrer (i 101)
André Capriol de Saint-Hilaire, lieutenant colonel d’artillerie retiré, meurt en 1811 en délaissant un fils, Marie Joseph André. La succession qui comprend deux maisons dont la deuxième se trouve rue des Tonneliers s’élève à 17 025 francs après déduction des dettes.
1811 (12.7.), Strasbourg 15 (14), M° Lacombe n° 2086
Inventaire de la succession d’André Capriol de St Hilaire, lieutenant colonel d’artillerie retiré – à la requête d’Elisabeth Rosalie Horrer la veuve et Marie Joseph André Capriol de St Hilaire chef de bataillon aide de camp de M. le général Lacombe St Michel fils unique de son père décédé le 22 mars 1811
dans la maison mortuaire rue des Pucelles n° 9
meubles – poele au rez de chaussée, chambre de domestiques, cuisine, cave, garde robe 2952 fr, créances 9575 fr
immeuble acquis en commun, 11/12 de la maison et dépendances sise en cette ville rue des pucelles n° 9, d’un côté Mde Christen née Badany d’autre Sr Butz derrière le Sr Malapert – provenant de la succession d’Anne Elisabeth Goll née Horrer, liquidation et cession Me Anrich 1 sept. 1804, l’autre 12 est propre à la veuve avenu de la même succession, estimée 24 000 francs, les 11/12 à 22.000 francs
une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 3, d’un côté -, acquis de la veuve Dieez née Mayer par cession ssp 4 avril 1807 enreg. 25 déposée Me Bremsinger le 25 nov. 1807, pour 10.000 francs
5 ha ou 25 arpents de terres à Ernolsheim 3600 fr, totalité des immeubles 35.600 francs
Contrat de mariage, Me Laquiante 17 oct. 1772, reprises de la veuve de 27.742 fr, apports du mari 3360 francs
actif 48.127 fr, passif 31 102 fr, reste 17.025 francs
Enregistrement, acp 117 F° 136 du 20.7.
Inventaire dressé après la mort du locataire François Xavier Jacques de Freytag, lieutenant général des armées du Roi
1817 (11.3.), Strasbourg 14 (57), M° Lex n° 2780
Inventaire de la succession de François Xavier Jacques de Freÿtag, lieutenant général des armées du Roy, Chevalier de l’ordre militaire de St Louis et Chevalier de la Légion d’Honneur, prevot de la cour prevotale du département du Bas Rhin de Strasbourg décédé le 23 fev. dernier – à la requête de Anne Marguerite Dorothée Harnepont douairière la veuve mère et tutrice légale de enfants Marie Dorothée 15 ans, Anne 12 ans, François Xavier Charles 11 ans – en présence de François Jacques de Freytag curé cantonnal à Molsheim subrogé tuteur
au logement que le défunt occupé au rez de chaussée dans la maison de Mde veuve de St Hilaire rue des Pucelles n° 9
immeubles à Gougenheim 9876, 1481, 4938 et 3634 fr, à Truchtersheim 3555 fr, ensemble des immeubles 23.486 francs
dettes actives 33 375 fr, numéraire 2399 fr, mobilier (litterie 651 fr, linge 1476 fr, boiserie dans le salon, au cabinet, dans l’antichambre, chambre à couhcer, dans la salle à manger, chambre des domestiques sur le derrière 1577 fr, garde robe 631 fr, armes 49 fr, équipages 400 fr, fayence et verrerie 203 fr, cuisine 188 fr, cave 420 fr, argenterie 1124 fr, divers 72 fr) 4793 fr, ensemble 40.658 fr, actif 66.055 fr, passif 16.383 fr (17 156 fr)
Testament du 20 fev. dernier – rue des Pucelles n° 9 dans la chambre à côté du poele au rez de chaussée dans le logement qu’il occupé, laquelle chambre a deux croisées donnant sur ladite rue
Contrat de mariage dressé à Nancy – François Xavier Jacob Freytag général de division fils majeur de François Jacob Freytag citoyen de Marckolsheim en Alsace et feu Beatrix Schwend et Anne Marguerite Dorothée Harnepon fille mineure de Jean François négociant à Raon l’Etappe et Marie Marguerite Petit, assitée de Jean François Harnepon négociant à Vandœuvre son ayeul paternel, le 5 ventose 3 enreg. à Nancy 13 ventose 3
Enregistrement, acp 133 F° 81 du 17.3.
Inventaire dressé après la mort de Marie Joséphine Hewald qui habitait le logement de Jean François Xavier Zeiss et de Barbe Hewald
1818 (25.3.), Strasbourg 15 (23), M° Lacombe n° 4906 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 93 du 1.4.
Inventaire de la succession de Marie Joséphine Héwald décédée le 23 dec. dernier – à la requête de Barbe Hewald épouse de Jean François Xavier Zeiss, contrôleur de l’octroi, Jean Baptiste Hirn avocat à Colmar administrateur des biens de Marie Joséphine Cunégonde Fritsch son épouse, Catherine Marie Joseph Fritsch veuve de Jacques Moron, capitaine au 11° régiment d’infanterie demeurant à Trêves, Charles Fritsch, lieutenant en retraite chevalier de la Légion d’Honneur à Metz, Madeleine Joseph Cunégonde Fritsch épouse de Nicolas Simon Magnan, commis de la direction des domaines du département de la Haute Marne demeurant à Chaumont, Xavier Fritsch contrôleur de la navigation demeurant à Long et Ignace Fritsch garde général des Eaux et fortêts demeurant Beurich, tous les Sr et De Fritsch par représentation d’Antoinette Héwald épouse de Jacques Fritsch ancien conseiller de guerres et des finances de l’électeur de Trèves – Françoise Hewald femme d’Auguste Kind, fabricant de cartes de Leipzig
en la demeure du Sr Zeis avec lequel la défunte cohabitait en la maison rue Pucelles n° 9 au second étage
mobilier 2524 fr, passif 648 francs
Enregistrement, acp 138 F° 93 du 1.4.
Inventaire dressé après la mort de la locataire Jeanne Catherine de Brudern née Horrer, tante du propriétaire
1824 (28.2.), Strasbourg 15 (35), M° Lacombe n° 6640 du 7.1. Inventaire de la succession de Jeanne Catherine de Brudern née Horrer sa tante décédée le 18 sept. dernier – à la requête de Joseph André Augustin vicomte de Capriol St Hilaire maréchal de camp des armées du Roi à Bayonne seul et unique héritier attendu le decès de sa mère par testament olographe du 25 juin 1818 déposé Me Lacombe le 24 sept. 1823
dans le logement où elle est décédée maison de mondit Sr de St Hilaire rue des Pucelles n°9
mobilier première pièce, deuxième pièce à côté 1355 fr, créances 20.453 fr, ensemble 21.619 francs
Enregistrement, acp 167 F° 24 du 8.3.
Marie Joseph André Capriol de Saint-Hilaire expose la maison aux enchères
1835 (9.7.), Strasbourg 15 (58), M° Lacombe n° 224
Jean Baptiste Schmitt, praticien, mandataire de Marie Joseph André Augustin vicomte Capriol de St Hilaire, propriétaire maréchal de camp demeurant en son château de Beauchamp commune de Taverny arrondissement de Pontoise Seine & Oise
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison sise à Strasbourg rue des Pucelles n° 9, d’un côté la propriété de M Boyer d’autre celle de M. Bartholet devant la rue des Pucelles – Cette maison consiste en un corps de logis principal à rez de chaussée, deux étages et greniers, un bâtiment latéral attenant à la maison et un autre où se trouvent les écuries, remise et galetas avec mansardes, un bucher se trouve dans la grande cour, une buanderie attenant à la maison de M Bartholet. Porte cochère surmontée d’un bâtiment servant d’habitation, une grande cour, un jardin qui touche la maison de M. Bartholet avec pompe et une cour de derrière.
Seront vendus avec l’immeuble les objets mobiliaires suivants. Au rez de chaussée, un poel en fayence muré, un idem rond en fayence non muré, deux vieux poeles en fayence, un autre carré et deux petits trumeaux. Au premier étage un poele en fayence, un idem rond non muré, deux poeles en fayence carrés, deux autres petits et vieux poeles en fayence carrés, un petit trumeau, un autre plus grand et une armoire de sapin, dans la cuisine deux armoires en sapin et deux pots économiques en fer, au deuxième étage un poele en fayence carré muré et un idem non muré -Etablissement de la propriété, de la succession d’Elisabeth Rosalie Horrer veuve d’André Capriol de St Hilaire, major au corps d’artillerie, sa mère dont il est seul et unique héritier, la veuve de St Hilaire possédait cette maison depuis plus de 40 années – que conformément au Partage au Directoire de la noblesse de Strasbourg en date du 9 avril 1733 il ne doit rien être entrepris qui puisse gêner et obstruer la vue de M. Bartholet soit par des constructions trop rapprochées soit par des plantations élevées
Marie Joseph André Capriol de Saint-Hilaire vend la maison à Georges Balthasar Huber pour 21 000 francs
1838 (8.8.) Strasbourg 15 (64), M° Lacombe n° 1718
Jean Baptiste Schmitt, juriste, mandataire de Marie Joseph André Augustin vicomte de Capriol Saint Hilaire, maréchal de camp, et Jeanne Adélaïde Doucet au Château de Beauchamp commune Taverny arrondissement de Pontoise (Seine & Oise)
Georges Balthazard Huber, propriétaire
Description de l’immeuble à vendre, une maison sise rue des Pucelles n° 9, aisances, dépendances, d’un côté la propriété de M Boyer d’autre celle de M. Bartholet devant la rue des Pucelles derrière M. Malabert – cette maison consiste en un corps de logis principal à rez de chaussée surmonté de deux étages et greniers, bâtiment latéral attenant à la maison et un autre où se trouvent les écuries, remises et galetas avec mansardes, un bucher dans la grande cour, /:une buanderie:/ attenant à la maison de M. Bartholet, porte cochère surmontée d’un bâtiment servant d’habitation, une principale avec un petit jardinet qui touche la maison du Sr Bartholet, une pompe et une cour de derrière
sont vendus avec l’immeuble les objets mobiliers suivants, au rez de chaussée un poele en faience muré, un idem de faience rond et non muré, un autre quarré et deux petits trumeaux,
au premier étage un poele en faience muré, un idem rond non muré deux poeles en faience quarrés, deux autres petits et vieux aussi en faience et un petit trumeau, un autre plus grand et deux armoires, dans la cuisine deux armoires en sapin et deux pots économiques,
au second étage un poele en faience quarré muré et un autre non muré – Origine de la propriété, recueilli dans la succession d’Elisabeth Rosalie Horrer décédée veuve d’André Capriol de Saint Hilaire, major au corps roial d’artillerie, de laquelle De sa mère il était seul et unique héritier, appartenait à la veuve Saint Hilaire pendant de longues années, elle le tenait du chef de Horrer son père – cette maison formait anciennement qu’un hotel avec celle qui est aujourd’hui la propriété de M. Bartholet, la division en a été opérée entre la De de La Lanne et la famille de Reich de Platz, selon acte de partage passé au Directoire de la Noblesse à Strasbourg le 9 avril 1733 – pour 21 000 francs
Enregistrement, acp 261 F° 90 du 17.8.
Négociant originaire de Nuremberg, Georges Balthasar Huber épouse en 1811 Sophie Marie Catherine Feltin, femme divorcée d’Isaac Mouilleseaux : contrat de mariage, célébration
1811 (14.5.), Strasbourg 10 (52), M° Zimmer, n° 457, 4960 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 43-v du 15.5.
Contrat de mariage – Georges Balthasar Huber négociant demeurant rue des petites boucheries n° 114 né en janvier 1775 à Nuremberg de feu Jean Georges Huber, aubergiste, et d’Anne Barbe Huber
Sophie Marie Catherine Feltin demeurant rue des petites arcades n° 4 femme divorcée d’Isaac Mouilleseaux Pharmacien à Belfort selon acte de divorce devant Chardoillet officier municipal à Belfort le 21 nivose 7
Enregistrement, acp 117 f° 43-v du 15.5.
Mariage, Strasbourg (n° 162)
Acte de mariage célébré à midi le 16 mai 1811. Georges Baltasar Huber, majeur d’ans, né le 27 janvier 1775 à Nuremberg, en Bavière, domicilié à Strasbourg, négociant, fils de feu Jean Georges Huber, aubergiste décédé à Nuremberg le 26 septembre 1765 et d’Anne Barbe Reinhard, et Sophie Marie Catherine Feltin, majeure d’ans née le 24 septembre 1777 à Belfort, Département du haut-rhin domiciliée à Strasbourg, fille de feu Joseph Feltin, médecin à l’hôpital militaire de Belfort et de feu Simon Beguin, ladite épouse divorcée de Jacob Isaac Mouillesaux, pharmacien à Belfort. (…) ledit époux a produit un acte de consentement au présent mariage de sa mère passé par devant Bernard Maurice Lahner, notaire roïal et public à Nuremberg le deux avril dernier et ladite épouse un acte de divorce dressé par Chardoillet officier public à Belfort le 19 Fructidor en trois (signé) Georges Balthasar Huber, Sophie Marie Catherine Feltin (i 30)
Jacob Isaac Mouillesaux épouse en 1794 Sophie Feltin, agée de dix-sept ans,
Mariage, Belfort
Cejourd’hui troisième floréal an deuxième de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage Jacob Isaac Mulseaux, pharmacien de cette comune âgé de 25 ans, fils majeur d’André Mulseaux, entrepreneur des Bois et Lumieres de cette même comune et de Roze Cadier de Colmar département du Haut Rhin ses père et mère d’une part et La citoyenne Sophie Feltin agée de 17 ans, fille mineure authorisée de son tuteur et curateur par contrat de mariage fille de Joseph Feltin medecin de l’hôpital militaire de cette commune et de Sophie Beguin de Strasbourg département du Bas Rhin ses père et mère d’autre part (…) l’acte de naissance du dit Jacob Isaac Moulseaux du 6 février 1769 et celui de ladite Sophie Feltin du 24 septembre 1777 (signé) Mouillesaux, Sophie Feltin (i 1)
Georges Balthasar Huber meurt en 1850 après voir institué sa femme pour son héritière universelle
1850 (17.4.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 7113
Notoriété – avoir parfaitement connu Mr Georges Balthasar Huber, propriétaire ayant demeuré à Strasbourg et savoir 1) qu’il est décédé à Strasbourg le 5 avril courant, 2) qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire, 3) qu’il n’a délaissé aucun héritier, soit ascendant ou descendant, au profit duquel la loi établit une réserve, 4) qu’il était marié à Mad° Sophie Marie Catherine Feltin, aujourd’hui sa veuve et sa légataire universelle aux termes d’un testament fait olographe le 10 novembre 1841 portant la mention Enregistré à Strasbourg le 10 avril 1850 folio 90 (…) ce testament déposé en l’étude de M° Lacombe l’un des notaires soussignés, par ordonnance de M. le président du tribunal civil de première instance de Strasbourg en date du 8 avril 1850
acp 390 (3 Q 30 105) f° 168
Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607) f° 90 du 10.4. ssp du 10.11.1841
Testament – Georges Balthasar Huber
Sophie Marie Catherine Feltin, veuve de Georges Balthasar Huber, meurt en 1860 après avoir institué pour son légataire universel Philippe Eugène Roudolphi, notaire à Schiltigheim
1861 (7.1.), Strasbourg 15 (103), M° Momy n° 6965
Inventaire de la succession délaissée par Sophie Marie Catherine Feltin veuve de Georges Balthasar Huber
L’an 1861 le lundi 7 janvier à neuf heures du matin, en la Maison sise à Strasbourg rue des Pucelles Numéro 10 où est décédée le 31 décembre 1860, Dame Sophie Marie Catherine Feltin, propriétaire rentière, veuve de Mr George Balthasar Huber, demeurant et domicilié en son vivant audit Strasbourg. A la requête et en présence 1. de M. Philippe Eugène Roudolphi, notaire du canton et à la résidence de Schiltigheim, domicilié & demeurant en ladite commune, agissant en qualité de légataire universel institué par la défunte Dame veuve Huber née Feltin aux termes du testament fait olographe le 3 février 1852 dont l’original a été déposé au rang des minutes de M° Momy notaire à la résidence de Strasbourg en vertu de l’ordonnance rendue par M. le Président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg à la suite du Procès verbal de présentation & description dudit testament dressé par ledit M° Momy à la date susdite deux janvier courant, enregistré le lendemain, duquel testament les dispositions sont littéralement transcrites ci après, 2. Me Charles Lacombe, ancien notaire, propriétaire, domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité d’exécuteur testamentaire nommé par la défunte
Testament. Je soussignée Sophie Marie Catherine Feltin, veuve de George Balthasar Huber, demeurant à Strasbourg, institue pour mon légataire universel Monsieur Philippe Eugène Roudolphi, notaire à Schiltigheim. (…) Je donne et lègue à Rosine Barbe Huber, veuve d’Adam Adolphe Zink et à Marie Euphrosine Huber, veuve de Sigismon Martin Frédéric de Endter, les deux sœurs de mon marin demeurant à Nuremberg en Bavière ou à leurs héritiers (…) Je donne et lègue à Marie Anne Josephine Tisserand, à Françoise Adele Tisserand, à Marie Françoise Tisserand et à Marie Emilie Tisserand, mes quatre cousines issus de germains, demeurant actuellement à Belfort (Haut-Rhin), les quatre filles de François Xavier Tisserand et de Marie Jeanne Voilliat (…) (à mes parents Feltin (…)
Suite des Immeubles. Une Maison sise à Strasbourg rue des pucelles N° 10, tenant d’un côté à la propriété de Mr Boyer, de l’autre à celle de Mad° veuve Sattler, pardevant la rue des pucelles, par derrière Mr Wenger.
Cette maison a été acquise par feu Mr Huber de Mr Marie Joseph Augustin vicomte de Capriol Saint Hilaire, Marechal de camp et de Dame Jeanne Adélaïde Donnet, son épouse, demeurant ensemble au chateaui de Beauchamp, commune de Tavernay, reçu par M° Charles Lacombe et son collègue, notaires à la résidence de Strasbourg le 9 août 1838, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 août 1838 volume 336 Numéro 90. Mr le vicomte de St Hilaire était propriétaire de cet immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Madame Elisabeth Rosalie Horrer, décédée veuve de Mr André Capriol de St Hilaire, major au corps royal d’Artillerie, de laquelle dame, sa mère, il était le seul enfant et l’unique héritier.
acp 495 (3 Q 30 210) f° 28 du 16.1. (succession déclarée le 20 avril 1861) Il dépend de ladite succession 1) maison légué à Marie Anne Huttner sa domestique estimé 12, 2) objets légués à M. Lacombe notaire 60, 3) objets légués à Caroline Gruber 27, autre mobilier estimé à 4080 francs
acp 495 (3 Q 30 210) f° 89 du 11.2. (vacations des 4, 7 et 8 février) inscriptions de rentes de 20, 30, 100, 150 francs
onze obligations de la Ville de Strasbourg, seize obligations du chemin de fer de l’Est, vingt-et-une obligations du chemin de fer de l’ouest, sept obligations du chemin de fer de Paris à Lyon
créances 11.500
2 hectares 13 ares 58 terre ban de Mollkirch
43 ares 83 prés ban de Rosheim
27 ares 30 terre ban d’Urmatt
16 ares 17 prés ban de Molsheim
58 ares 62 prés ban de Dachtsein
acp 497 (3 Q 30 212) f° 96 du 15.4. (vacation du 12 avril) Une maison à Strasbourg rue des Pucelles N° 10
argent comptant 15.510, Passif 1121, legs particuliers 79.300
Notoriété, Strasbourg 15 (104), M° Momy n° 7160
1861 (2.1.), M° Momy
Dépôt du testament olographe de Sophie Marie Catherine Feltin veuve Georges Balthasar Huber
acp 494 (3 Q 30 209) f° 83 du 3.1.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 83-v à 84-v du 31.1.1861
3 février 1852. Testament – Sophie Marie Catherine Feltin veuve de Georges Balthasar Huber
Philippe Eugène Roudolphi est envoyé en possession du legs universel
1861 (28.2), M° Momy
Dépôt d’une ordonnance rendue par le tribunal civil de Strasbourg en date du 21 janvier 1861 envoyant Philippe Eugène Roudolphi Notaire à Schiltigheim en possession succession délaissée par Sophie Marguerite Catherine Feltin veuve Georges Balthasar Huber sélectione à Strasbourg
acp 496 (3 Q 30 211) f° 55-v du 11.3.
Philippe Eugène Roudolphi expose la maison aux enchères puis l’en retire, son prix ayant atteint 65 000 francs
1861 (8.3.), Strasbourg 15 (104), M° Momy
7080. Cahier des charges du 8 mars 1861. A comparu Mr Philippe Eugène Roudolphi, notaire à la résidence de Schiltigheim, Maire de la dite Commune où il est domicilié et demeure, lequel a déclaré que son intention et de vendre par une enchère publique devant M° Momy, l’un des notaires soussignés, un Immeuble sis à Strasbourg rue des Pucelles Numéro 10 dépendant de la succession délaissée par Dame Sophie Marie Catherine Feltin, veuve Mr Georges Balthasar Huber, décédée en cette ville le 30 décembre dernier et dont Mr le comparant est légataire universel
Désignation de l’immeuble. Une Maison sise à Strasbourg rue des pucelles N° 10, tenant d’un côté à la propriété de Mr Boyer de l’autre à celle de Mad° veuve Sattler, pardevant la rue des pucelles, par derrière Mr Wenger. Cette maison consiste en un corps de logis principal à rez de chaussée surmonté de deux étages et greniers, un bâtiment latéral attenant à la maison et un autre bâtiment en retour en équerre où se trouvaient autrefois des écuries, remises et galetas avec mansardes, un bucher dans la grande cour et une buanderie attenant à la maison de Mad° veuve Sattler, porte cochère surmontée d’un bâtiment servant d’habitation, une cour principale avec un jardinet qui touche la maison de Madame veuve Sattler, une pompe et une cour de derrière.
Etablissement de la propriété. Cette Maison a été acquise par feu Mr Georges Balthazar Huber durant son mariage au moyen de la vente qui lui a été faite par Mr Marie Joseph Augustin vicomte de Capriol Saint Hilaire, Marechal de camp et de Dame Jeanne Adélaïde Donnet son épouse demeurant ensemble au chateaui de Beauchamp arrondissement de Pontoise, Département de la Seine et Oise suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg et l’un de ses collègues le 9 août 1838, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 du même mois volume 336 Numéro 90. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 21.000 francs payé comptant par Mr Huber et dont le contrat porte quittance.
M. le vicomte de St Hilaire était propriétaire de cet immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de sa mère Elisabeth Rosalie Horrer décédée veuve de Mr André Capriol de St Hilaire dont il était l’unique héritier. Feu Mad° veuve Huber était propriétaire de cet immeuble, tant comme ayant été commune en biens avec feu son époux défunt qu’en sa qualité de légataire universelle de son dit mari au moyen de l’institution qu’il a faite par un testament olographe en date à Strasbourg du 10 novembre 1841 et dont l’original portant la mention enregistré à Strasbourg le 10 avril 1850 folio 90 recto (…) se trouve au rang des minutes de M° Momy l’un des notaires soussignés en sa qualité de successeur immédialt de M° Charles Lacombe auquel ce testament a été déposé par ordonnance de Mr le Président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, rendue à la suite du procès verbal de présentation du dit testament dressé par ce Magistrat le 8 avril 1850. La Dame veuve Huber avait été envoyée en possession de ce legs universel par ordonnance du même Président rendue le 22 avril 1850, enregistrée le lendemain..
L’immeuble dont s’agit est aujourd’hui la propriété de Mr Roudolphi au moyen du legs universel fait en sa faveur par la défunte Dame veuve Hubert née Feltin aux termes du testament olographe par ladite Dame le 3 février 1852 dont l’original a été déposé au rang des minutes de M° Momy l’un des notaires soussignés en vertu d’ordonnance rendue par Mr le Président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg à la suite du procès verbal de présentation et description du dit testament dressé par ce Magistrat le 1 janvier de la présente année, ainsi qu’il résulte de l’acte constatant le dépôt dressé par ledit M° Momy à la date susdite enregistré le lendemain. Mr Roudolphi a été envoyé en possession de ce legs universel par ordonnance du même Président rendue le 21 janvier 1851 enregistré le lendemain, la grosse de cette ordonnance a été déposés au rang des minutes de M° Momy l’un des soussignés notaires suivant acte reçu par lui le 28 février dernier enregistré
Assurance contre l’incendie (…) Charges, clauses et conditions (…) M. Roudolphi déclare que suivant écrit en date à Strasbourg du septembre 1847 enregistré à Strasbourg le 2 octobre 1847 folio 52 recto (…) Mr François Antoine Laugel père, alors propriétaire de la maison qui appartient aujourd’hui à Mad. veuve Sattler, a reconnu que c’est uniquement à titre de bon voisinage et par simple tolérance que Mr Huber propriétaire de la maison à vendre a consenti à ce que ledit Mr Laugel fit poser des doubles fenêtres au premier et au second étage de sa Maison à la façade donnant dans la cour de la Maison Huber, ouvrant sur son sol, au dessus de son jardin à la condition expresse formelle et absolue de les faire oter et de faire disparaire complètement les trous aux croisées de ces doubles fenêtres dans la huitaine d’une simlpe réquisition faite hors la justice à ses frais soit de la part dudit Sr Huber soit de cemme de son successeur ou de ses héritiers
Police d’assurance. Ma Mutuelle du Bas-Rhin. N° 538 du 18 février 1850, pour Mme veuve Gg.. Balthasar Huber à Strasbourg, somme assurée 48.500
Strasbourg rue des Puclles 9. 1° bâtiment, 29.000, 2° bâtiment, 4000, 3° bâtiment,3000, 4° bâtiment, 7000, 5° bâtiment, 5000, 6° bâtiment, 500
acp 496 (3 Q 30 211) f° 70-v du 9.3.
N° 7115. Le 23 mars 1831 – Procès verbal de non adjudication – La maison cidessus décrite a été exposée aux enchères sur la mise à prix de 70.000 francs, plusieurs bougies ont été allumées successivement pendant la durée desquelles différentes personnes ont fait des mises dont la dernière par Mr Charles Chevalier, commissaire priseur à Strasbourg |qui] a porté le prix à 65.000 francs. Deux nouvelles bougies ont été successivement allumées sans qu’il ait été fait de mise plus forte, Mr Roudolphi comparant a déclaré ne pas adjuger et a retiré la maison de l’enchère
acp 497 (3 Q 30 212) f° 39 du 1.4.
Philippe Eugène Roudolphi vend la maison à Eve Catherine Hebensperger, veuve du capitaine Jean Jacques Sattler, moyennant 65 100 francs. L’acquéreuse est déjà propriétaire de la maison au sud (petite maison de l’ancienne cour Büchsner) depuis 1849.
1861 (25.3.), Strasbourg 11 (57), Not. Charles Keller n° 7682
7682. Vente 25. mars 1861. Sont comparus Mr Philippe Eugène Roudolphi, notaire à la résidence de Schiltigheim, maire de la dite commune, et D° Marie Thérèse Barthelmé son épouse, de lui dûment autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Schiltigheim, Lesquels ont déclaré vendre (…)
à D° Eve Catherine Hebensperger, veuve de Mr Jean Jacques Sattler, en son vivant Capitaine d’Artillerie, domiciliée et demeurant à Strasbourg
Une Maison sise à Strasbourg rue des Pucelles N° 10, tenant d’un côté à la propriété de Mr Boyer, de l’autre à celle de Mad° veuve Sattler elle même, pardevant la rue des Pucelles, par derrière Mr Wenger et Mad° veuve Sureau. Cette maison consiste en un corps de logis principal à rez de chaussée surmonté de deux étages et greniers, avec bâtiment latéral attenant à la maison et un autre bâtiment en retour d’équerre, un bucher dans la grande cour et une buanderie adossée à la maison de Mme veuve Sattler, porte cochère surmontée d’un bâtiment servant d’habitation, une cour principale avec un jardinet qui touche la maison de Mme veuve Sattler, une pompe et une cour de derrière.
Etablissement de la propriété. Cette Maison a été acquise ar feu Mr Georges Balthazar Huber durant son mariage au moyen de la vente qui lui a en été faite par Mr Marie Joseph Augustin vicomte de Capriol Saint Hilaire, Marechal de camp et Dame Jeanne Adélaïde Donnet son épouse, demeurant ensemble au châteaui de Beauchamp, arrondissement de Pontoise, Département de la Seine et Oise, suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg et l’un de ses collègues le 9 août 1838, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 du même mois vol. 36 Numéro 90. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 21.000 francs, payé comptant par Mr Huber et dont le contrat porte quittance.
M. le vicomte de St Hilaire était propriétaire de cet immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de sa mère Elisabeth Rosalie Horrer, décédée veuve de Mr André Capriol de St Hilaire dont il était l’unique héritier. Feu Mme veuve Huber était propriétaire de cet immeuble, tant comme ayant été commune en biens avec son époux défunt qu’en sa qualité de légataire universelle de son dit mari au moyen de l’institution qu’il a faite par un testament olographe en date à Strasbourg du 10 novembre 1841, dont l’original portant la mention enregistré à Strasbourg le 10 avril 1850 folio 90 recto (…) se trouve au rang des minutes de M° Momy, notaire à la résidence de Strasbourg en sa qualité de successeur immédialt de M° Charles Lacombe auquel ce testament a été déposé par Ordonnance de Mr le Président du Tribunal de première instance séant à Strasbourg, rendue à la suite du procès verbal de présentation du dit testament dressé par ce Magistrat le 8 avril 1850. La Dame veuve Huber avait été envoyée en possession de ce legs universel par ordonnance du même Président rendue le 22 avril 1850, enregistrée le lendemain.
L’immeuble ot s’agit est aujourd’hui la propriété de Mr Roudolphi au moyen du legs universel fait en sa faveur par la défunte Dame veuve Hubert née Feltin aux termes d’un testament fait olographe par ladite Dale le 3 février 1852 dont l’original a été déposé au rang des minutes de M° Momy, notaire à la résidence de Strasbourg, en vertu d’ordonnance rendue par Mr le Président du Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg à la suite du procès verbal de présentation et description du dit testament dressé par ce Magistrat le 1 janvier de la présente année, ainsi qu’il résulte de l’acte constatant le dépôt dressé par ledit M° Momy à la date susdite (2 janvier dernier) enregistré le lendemain. Mr Roudolphi a été envoyé en possession de ce legs universel par ordonnance du même Président rendue le 21 janvier 1851 enregistré le lendemain, la grosse de cette ordonnance a été déposés au rang des minutes de M° Momy, susdit notaire, suivant acte reçu par lui et l’un de ses collègues le 28 février dernier enregistré
Assurance contre l’incendie (…) Charges, clauses et conditions (…) Prix, Le prix de la présente vente est fixé à la somme de 65.100 francs
acp 497 (3 Q 30 212) f° 39 du 1.4.
Originaire de Riquewihr, Jean Jacques Sattler, épouse en 1823 Eve Catherine Hebensperger, originaire de Mayence
1823 (8.11.), Strasbourg 4 (56), M° Hatt n° 1298
Contrat de mariage – Jean Jacques Sattler, lieutenant au corps royal d’artillerie trésorier au bataillon des pontonniers en garnison à Strasbourg fils d’André Sattler, propriétaire à Riquewyr (Haut Rhin), et de feu Dorothée Hindermann
Catherine Eve Hebensperger fille de feu Antoine Hebensperger, marchand sellier carossier à Mayence, et d’Anne Catherine née Wurtz aujourd’hui épouse en secondes noces de Jean Martin Heckmann, chef de bataillon d’artillerie retraité officier de l’ordre militaire de St Louis à Strasbourg
dans la demeure de la D° Heckmann Faubourg Krautenau n° 102
Enregistrement, acp 165 F° 95 du 13.11. – communauté d’acquets partageable par moitié
Jean Jacques Sattler meurt en 1826 en délaissant une fille
1826 (16.10.), Strasbourg 10 (30), M° Zimmer n° 10.270, 758
Inventaire de la succession de Jean Jacques Sattler, capitaine au corps royal d’artillerie, trésorier au bataillon des pontonniers en garnison à Strasbourg, décédé le 13 juillet dernier – dressé à la requête de Catherine Eve Hebensperger la veuve, mère et tutrice légale de Catherine Antoinette Ernestine née le 9 août 1824, seule et unique héritière de son père défunt – en présence de Jean Jacques Lehmann, ancien capitaine quartier maître au corps royal d’artillerie, aujourd’hui arpenteur géomètre à Ricquewihr, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Hatt le 8 novembre 1823
actif 10.083 fr (boiserie 340 fr, linge 103 fr, cuisine 5 fr, divers 107 fr, argenterie 28 fr), passif 12.002 fr, garde robe 589 fr
immeubles apportés à Riquewihr suivant contrat de mariage, actif propre à la veuve 11.562 francs
Enregistrement, acp 180 f° 186 du 21.10.
Catherine Eve Hebensperger rend compte de sa tutelle à sa fille Catherine Antoinette Ernestine Sattler
1850 (15.6.), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8464
Compte de tutelle – Ont comparu 1. Madame Catherine Eve Hebensperger demeurant à Strasbourg veuve de MrJean Jacques Sattler, vivant capitaine trésorier au Bataillon des pontonniers, agissant tat à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 8 novembre 1823 que comme cidevant tutrice légale de Mlle Sattler ci après nommée, d’une part
2° Et Madlle Catherine Antoinette Ernestine Sattler, sans état, demeurant à Strasbourg majeure comme étant née le 9 août 1824 d’autre part
Mlle Sattler habile à se dire et porter seule et unique héritière de M. Sattler son père défunt, ainsi que cette qualité est constatée en l’inventaire de ce dernier dresé par M° Grimmer père notaire à Strasbourg le 12 octobre 1826
acp 392 (3 Q 30 107) f° 3-v – Compte duquel il résulte que la mère est reliquataire envers sa fille d’une somme de 4370 francs
Renonciation par la V° Sattler au don matutinal et au droit d’usufruit à elle compétant en vertu de son contrat de mariage
Catherine Eve Hebensperger meurt en 1863 en délaissant pour unique héritière sa fille Catherine Antoinette Ernestine Sattler femme du notaire Hippolyte Momy
1863 (5.11.), Strasbourg 11 (59), Not. Charles Keller n° 2312
Inventaire de la succession de Catherine Eve Hebensperger veuve de Jean Jacques Sattler
Inventaire du 5. 9.bre 1863. A la requête de Mme Catherine Antoinette Ernestine Sattler épouse de Mr Joseph Antoine Hippolyte Momy, notaire à la résidence de Strasbourg, les deux demeurant ensemble en cette ville, Etant la dite Dame Momy habile à se dire et porter seule et unique héritière de Mme Catherine Eve Hebensperger sa mère, décédée à Strasbourg le 31 août dernier, veuve de Mr Jean Jacques Sattler vivant capitaine d’artillerie (…) Ainsi que le tout a été trouvé au domicile mortuaire maison sise à Strasbourg rue des pucelles N° 8
acp 527 (3 Q 30 242) f° 10 du 12.11. (succession déclarée le 24 février 1864)
1) Mobilier 7517, 2) Créances 71.576, 3) argent comptant 317
4) 91 ares 20 terres ban de Kienheim
5) 2 ha 95 a 25 ca terres ban de Gougenheim
6) 78 ares 34 terres ban de Zeinheim
7) 5 ha 97 a 80 terres à Gingsheim
Une Maison à Strasbourg rue des pucelles n° 8 et rue de l’arc en ciel N° 13
Masse passive 1138
Catherine Antoinette Ernestine Sattler vend alors qu’elle habite Nancy la maison au notaire Gustave Edouard Lœw moyennant 80 000 francs. L’acte décrit la maison comme dans les actes précédents en citant les conventions établies avec les voisins
1874 (24.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659) f° 46 à 52 n° 751 du 30.3.1874
den 24 Januar 1874. Verkauf wie folgt. Frau Katharina Antonia Ernestine Sattler, ermächtigte Gattin des Herrn Joseph Anton Hyppolit Momy ehemalicher Notär mit dem Amtssitze zu Straßburg, beide zur Zeit wohnhaft zu Nanzig, rue Ste Catherine N° 9 Einerseits und
Herrn Gustav Eduard Loew, kaiserlichen Notar mit dem Amtssitze zu Straßburg, und seiner von ihme ermächtigten Gattin Frau Caroline Nathalie Weisgerber, beide zu Straßburg wohnhaft, Andern theils
kam folgender Kauffvertrag zu Stande. Frau Momy verkaufft und überreicht hiermit zum vollen Eigenthum unter der gewohnlichen rechtlichen und thatsächlichen Gewährleistung das nachbezeichnete Anwesen
an Herrn und Frau Loew als solidarische Käufer under deren Annahme
Bezeichnung. Ein Haus, belegen zu Strassburg Jungferngasse N° 10 einerseirs an den Besitz des H. Beÿer, anderseits an jener der Fräulein Fabry stoßend vornen an die Jungferngasse hinten an den Anwesen des Herrn Wenger und der Frau Wittwe Sureau. Das Haus besteht in einem Hauptgebäude mit Erdgeschoß, Zwei Stockwercken und dachraum, dann einem an das Haus anstehenden Seitengebäude und einem andern Gebäude mit zwei vorspringenden Flügeln, endlich einem weiteren Gebäude längs der Jungferngasse, einerseits an das Hauptgebäude, anderseits an das Haus der Frl. Fabry stosend, im Erdgeschoß das Einfarthsthor und die Portierloge, im ersten Stock drei Wohnzimmern enthaltend Haupthofraum mit Platz in der Mitte zur Aufnahme von Gewächsen und Blumen, Hinterhofraum Pumpbronnen und andern Zugehörden. Diesss Anwesen geht in seinem jetzigen Zustande und Ausdehnung (…) Im Verkauf sind begriffen die Oefen mit Zubehör, die Spiegel, die maurfesten Schränke, die Konsolen, Vorhanggallerien, Wandleuchtern, Hängleuchter, Schränke und Gestelle in der Küchen, Faßlager in dem Keller, der Waschkessel, die Gasvorrichtungen nebst anderen Gegenständen, deren Aufzählung im Vertrag von den Parteien für übeflüssig erachten wird.
Eigenthums Nachweis. Frau Momÿ ererbte das Anwesen in der Verlaßenschafft ihrer Mutter, Frau Katharina Eva Hebensperger Wittwe von Herrn Johann Jakob Sattler, Artillerie Hauptmann um Dienst Franckreichs, welche sie nach Vertag in Wittwe Sattlerischen Verlaßenschafft vor Notar Keller und einem Kollegen zu Straßburg vom 5. November 1863 und folgenden Tagen ausschließlich beerbte. Frau Wittwe Sattler kaufte das Anwesen von den Ehegatten Herrn Philipp Eugen Roudolphi Notar und Bürgermeister der Gemeinde Schiltigheim und Frau Marie Theresia Barthelmi daselbst wohnhaft laut registrirten Vertrags vor besagtem Notar Keller und einem Kollegen am 25. März 1861, überschrieben am Hypothekenamt Zu Straßburg den folgenden 5. Aprili Band 848 Nr. 71 und von Amtswegen eingeschrieben Bd. 779 Nr 229. Der Kaufpreis betrug 65.600 Franken (…)
Frühere Eigenthumsberhältnisse. Nach Gehalt des nämlichen Vertrags vom 25. März 1861 wurde gegenwärtiges Kaufobjekt durch Herrn Georg Balthasar Huber während seiner Ehe mit Frau Huber geb. Feltin von Herrn Maria Joseph Andreas Augustin Vicomte de Capriol Saint Hilaire Feldmarschall und seiner Gattin Frau Johanna Adelheid Donnet beide wohnhaft auf dem Château de Beauchamp Arrondissement de Pontoise département Seine et Oise erkauft laut registrirten Vertrags vor Notar Lacombe und seinem Collegen Zu Straßburg am 9. August 1838 überschrieben am Hypothekenamt daselbst den 21. deselben Monats and 36 N° 90, der dabei bedungene Kaufpreis zu 21.000 Francken wurde durch Herrn Huber bar bezahlt und im Vertrag über dem Empfang quittirt. Herr Vicomte de Saint Hilaire erhielt das Anwesen zu Eigenthum mit dem Nachlase einer Mutter der Frau Elisabeth Rosalie Horrer Wittwe des Herrn Andreas Capriol de Saint Hilaire welche er ausschließen beerbte.
Obige Frau Huber geb. Feltin gelangte in das Eigenthum des Anwesens sowohl in Folge der bestehenden Gütergemeinschaft mit ihrem verlebten Gatten als auch in ihrer Eigenschaft als Universallegatarin des Letzteren auf Grund geschehener Erbseinsetzung in dessen eigenhändigen Testament de dato Straßburg den 10 Novembrer 1841, welches den Vermerk trägt, Registrirt zu Straßburg den 10. April 1850 folio 90 recto (…) und sich in der Urkundensammlung des Notars Metz zu Straßburg derzeitigen Verwahrer der Urkunden des Notars Lacombe daselbst urschriftlich verwahrt findet, nachdem es bei Letzterem durch Verfügung des Herrn Präsidenten des Civilgerichts erster Instantz zu Straßburg befindlich auf dessen Testaments Verwahrungsprotokoll vom 1. April 1850 hinterlegt wurde. Frau Wittwe Huber wurde in dem Besitz des Universal vermächtnisses durch Verfügung desselben Präsidenten vom 22. April 1850 registrirt den folgenden tag eingewiesen. An Herrn Roudolphi wurde fragliches Anwesen Zu Eigenthum von der verlebten Frau Wittwe Huber geb. Feltin als Universallegat vermacht nach Inhalt eigenhändigen Testament der Letzteren vom 3. februar 1852 welche in der Urkundensammlung des Notars Metz zu Straßburg derzeitigen Verwahrer der Urkunden des Notars Momy daselbst urschriftlich verwahrt findet, nachdem es bei Letzterem durch Verfügung des Herrn Präsidenten des Civilgerichts erster Instantz zu Straßburg befindlich auf dessen Protokoll über Verweisung und Beschreibung des Testaments vom 2. Januar 1851 laut der durch Notar Momÿ darüber errichteten Hinterlegungs urkunde vom demselben Datum registrirt den folgenden tag hinterlegt wurde. In dem Besitz des Universal vermächtnisses wurde Herr Roudolphi durch Verfügung desselben Präsidenten vom 21. Januar 1861 registrirt den folgenden tag eingewiesen, und die Verfügung bei genanntem Notar Momy laut dessen und eines Kollegen darüber aufgenommmenen registrirten Urkunde am 28. Februar 1861 in vollstreckbarer Ausfertigung hinterlegt.
Verkauf Bedingungen (…) Besondere Vereinbarung, in Betreff der hiermit verkauften Hauses und des Nachbarhauses Jungferngasse N° 8. Eigenthum von Frl. Fabry. Laut Vertrag unter Privatunterschrift deren Datum Straßburg den 25. Dezember 1871 registrirt zu Straßburg den 28. folgenden 18. Januar folio 35 recto (…) überschrieben am Hÿpothekenamt daselbst den 25. derselben Monat Bad 1319 Nr. 56. verkaufte unterfertigte Frau Momÿ an die Renterin Frl. Julia Maria Magdalena Fabrÿ wohnhaft zu Straßburg ein großes Besitzthum Zu Straßburg Regenbogengasse N° 13 und Jungferngasse N° 8. Von dem Letzteren an Fräul. Fabrÿ veräußerten Hause Jungferngasse N° 8 bezieht (f° 48-v) eine gantze Seite eine Tageslicht direkt, von Seite des Hofraums her, welcher zu dem hiermit verkauften Anwesen gehört. Aus Veranlassung dieses Grenzverhältnisses auch den zwischen Frau Momÿ und Fräul. Fabrÿ mehrere Vereinbarungen getroffen und dem Vertrage vom 28. Dezember 1871 einverleibt, welche hier in Uebersetzung aus dem frantzösischen Texte folgen (…)Frau Momÿ und Frl. Fabrÿ unterm 28. Dezember 1871 (…) wurde zweÿl. denselben noch folgende aus dem frantzösischen Vertragtexte übersetzte Schlußbestimmungen getroffen (…)
(f° 50) Uebereinkunft wegen des Nachbarhauses Eigenthum des Herrn Wenger. Fragliche Uebereinkunft, welche die Bemerkung trägt, Registrirt zu Straßburg den 1. Julÿ 1873 folio 49 verso case 8, lautet in der Uebersetzung (…) (f° 51) Kaufpreis. Gegenwärtiger Kauf beschieht um einem Preis von 80.000 Franken (…)
Civilstand der Verkäuferin. Frau Momÿ. Frau Momÿ ist verheurathet in erster Ehe in der reinen Erwerbs Gemeinschafft ohne Bedingung der Wiedererlegung von Dotalguth laut ihres Ehevertrags vor Notar Zimmer und einem Collegen zu Straßburg vom 25. Juni 1850.
L’acte est déposé au rang des minutes du notaire Holtzapffel
1874 (10.7.), M° Holtzapffel
Hinterlegung durch Catharina Antoinette Ernestine Sattler des Ehefrau Joseph Antoni Hypolit Momy, früher Notar in Straßburg, jetzt in Nanzig wohnhaft und
Herrn Gustav Eduard Loew, Notar zu Straßburg und Caroline Nathalie Weisgerber dessen Gattin bei ihm hier wohnend
eines urschriftlcihen Exemplares an einer doppelt ausgefertigter Privat Urkunde für Frau Momy zu Nanzig den 31. Dezember 1873, dann für Herrn Momy, Herrn und Frau Loew zu Straßburg den 24. Februar d. J.
worin die Erstere an Ehegatten Loew ein Haus gelegen hier in der Jungfrauengasse N° 10 um den Preis von 30.000 verkauft
acp 629 (3 Q 30 344) f° 55-v n° 2794 du 17.7.