15, quai des Pêcheurs (ancien n° 70)
Quai des Pêcheurs n° 15 – X 81 (Blondel), O 1028 puis section 28, parcelle 25 (cadastre)
Agrandie en 1738 de la maison zum Steckenhoff, d’où le nom de Grand Steckenhoff, puis en 1844 de la maison voisine sur le quai
Maître d’ouvrage, Jacques Frédéric Schmidt, brasseur (1848, 1853)
Vue en mai 2015. L’ancien numéro 70 était à gauche, le 71 à droite.
La maison et ses voisines
La maison qui a un encorbellement de trente pieds de long est inscrite au nom des héritiers du pêcheur Thiébaut Vix dans le Livre des communaux (1587). Le batelier Conrad Boley en est exproprié pour défaut de paiement en 1634. Elle appartient à partir de 1636 au pêcheur Léonard Baldner, auteur d’un ouvrage d’histoire naturelle. Le batelier Jean Daniel Krieg l’achète en 1708, il y réunit en 1738 la maison à l’arrière de la sienne (actuel n° 3 rue des Bains), appelée Steckenhoff. La maison sur le quai lui emprunte son nom (grand Steckenhoff), mentionné pour la première fois en 1798. Son petit-fils tonnelier Jean Krieg charge en 1763 le maître maçon Jean Frédéric Jæcklin de faire des transformations au rez-de-chaussée et à l’étage de la maison avant et d’aménager un atelier à fabriquer le vinaigre dans le bâtiment du milieu.
Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison est la sixième à partir de la gauche.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 91 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois pourvu d’une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (g) : deux fenêtres puis la porte au rez-de-chaussée, un étage à trois fenêtres, toiture à un niveau de lucarnes. La cour N montre l’arrière (1-2) de la façade sur le quai, le bâtiment accolé au coin (2-3-4), le bâtiment latéral de gauche (4-5) suivi d’un deuxième en ressaut (5-6-7), le bâtiment arrière (7-8) et le mur (8-1) vers le voisin à l’ouest. Le nouveau bâtiment conservera la disposition du rez-de-chaussée.
La maison porte d’abord le n° 70 (1784-1857) puis le n° 15.
Jacques Frédéric Schmidt et Anne Marguerite Rothenbach achètent en 1844 la maison voisine à l’ouest (71, quai des Pêcheurs). Les deux maisons ne forment plus qu’une propriété, agrandie à deux reprises en 1848 et 1853. La façade prend alors son aspect actuel, l’ancien n° 70 étant à gauche et le n° 71 à droite. Les fenêtres du premier étage ont des linteaux qui forment une ligne discontinue, un cordon sépare le deuxième et le troisième étage. Une devanture est établie en 1901 en perçant une baie dans la partie droite de la façade. Des caves sont creusées en 1913 sous l’aile droite. En 1979, la devanture de droite est refaite et une fenêtre transformée en porte pour donner accès au magasin de gauche.
Façade avant et après transformation (1989, dossier de la Police du Bâtiment)
Photographie en 1995 (Restaurant broc en stock, dossier de la Police du Bâtiment)
juin 2025
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier II – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1581 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Thiébaut Vix, pêcheur, et (1558) Ursule Weitner, (1565) Anne Spiess puis (1583) Ursule Meyer, veuve du mercenaire Jacques Graner – luthériens | ||
1600* | h | Balthasar Vix, pêcheur, et (1596) Marguerite Seydenschwentzer puis (1597) Marthe Meintzer, d’abord (1581) femme du tonnelier Jean Brenner – luthériens |
1620* | h | Thiébaut Vix, pêcheur, et (1622) Marie Breiner – luthériens |
1622 | v | Conrad Boley, batelier – luthérien |
1634 | adj | Jean Kolb, batelier, et (1623) Marie Burger – luthériens |
1636 | v | Léonard Baldner, pêcheur, et (1636) Salomé Friess, (1650) Anne Ursule Spengel puis (1665) Barbe Weiss – luthériens |
1694 | h | Jacques Baldner, pêcheur, et (1691) Anne Ursule Frœreisen, remariée (1710) avec Jean Fech, cordier – luthériens |
1738 | v | Jean Daniel Krieg, batelier, et (1705) Marie Madeleine Kübler – luthériens (au suivant par Jean Daniel Krieg, batelier, et (1731) Anne Marie Helck – luthériens) |
1761 | h | Jean Krieg, tonnelier et brasseur, et (1752) Susanne Marguerite Meyer – luthériens les héritiers Marie Madeleine Krieg et (1774) Jean Jacques Schafflützel, tanneur – réformé et luthérienne Susanne Marie Krieg et (1781) Jean Zisig, sellier – luthériens Jean Krieg, tonnelier et brasseur, et (1794) Marie Susanne Schott – luthériens |
1798 | v | Jacques Frédéric Schmidt, brasseur, et (1791) Marie Elisabeth Gutermann – luthériens |
1825 | h | Jacques Frédéric Schmidt, brasseur, et (1820) Anne Marguerite Rothenbach (héritiers) Jacques Frédéric Schmidt, brasseur, et (1849) Sophie Caroline Trumpff puis (1859) Emma Kurtz |
1900 | h | Charles Auguste Schmidt, marchand, et (1892) Emilie Diehl |
1944* | h | Jean Jung, avocat, et (1920) Simone Schmidt |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1749, 1000 livres en 1762
(1765, Liste Blondel) X 81 veuve Daniel Krieg
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Krieg Wittib, 3 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1028, Schmitt, Jacques Frédéric, quai des Pêcheurs 70 – maison, sol – 2,05 ares
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450), f° 528
Les héritiers du pêcheur Thiébaut Vix règlent 2 sols 8 deniers pour leur maison louée à l’employé du grenier à bois Israël Karch, à savoir un encorbellement (30 pieds de long, saillie de 2 pieds)
Ane dem Andern Eckh der Newen Gassen gegen Philips Bulians Eckh übern, gegen der Preüschen wider Den Vischer Thurn hinab.
Vix Dieboldts Des Vischers Erben haben ein Hauß da Ißraël Karch der Hagknecht Innen sitzt, daran ein Vsstoß xxx schu lang, ij schu herauß, Bessert für das Niessen, ij ß viij d.
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le tonnelier Jean Krieg charge en juillet 1763 le maître maçon Jæcklin de faire une hotte de cheminée dans une pièce à droite de l’entrée et de poser un fourneau et un manteau de cheminée à l’étage puis en novembre de la même année des travaux dans le bâtiment du milieu (atelier à fabriquer le vinaigre, pourvu d’un chaudron)
(f° 15) Freÿtags den 8.ten Julii 1763. – Mr Krieg
Johannes Krieg der burger und Kiefer allhier will in seiner behaußung am fischer staden lincker hand im eingang ein Vor Camin setzen auf den grund boden, das rohr mitten durch das Gebäude Von allem holtz entfernt, ferner im ersten stock an der Steeg rechter hand einen heerd mit Camin schoos setzen, das rohr an dem von unten heraus Ziehenden hinauf führen von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt – Mr Jäcklin
(f° 24) Montags d. 28.ten Novembris 1763. – Joh: Krieg
Johannes Krieg burger und Kiefer allhier will in seiner behaußung am untern fischer Staden im mittlern gebeü im ersten stock ein Eßig Cammer machen mit einem gewölb und Keßel, die thür am vor Camin mit Eißenblech beschlagen, das rohr mitten durchs gebäude Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt – Mr Jäcklin
Description de la maison (avec le bâtiment rue des Bains)
- 1749 (billet d’estimation traduit) La maison de devant comprend au rez-de-chaussée un poêle, une petite chambre, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble à deux greniers dallés a une double couverture de tuiles plates. Il y a en outre deux petits bâtiments accessoires à demi-toit, couverts de tuiles plates, où se trouvent des passages, un poêle et plusieurs chambres. Item un bâtiment arrière dont le comble délabré a une double couverture de tuiles plates où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines. Le bâtiment avant et le bâtiment arrière ont des caves sous solives. Le tout est estimé avec les deux cours et deux puits à la somme de 2200 florins
- 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, les caves solivées, le tout est estimé avec les deux cours et deux puits à la somme de 2000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Quai des Pêcheurs
Schmitt
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 349 case 2
Schmitt Jacques Frédéric brasseur à la tête noire, quai des pêcheurs n° 77
O 1028, sol, maison, quai des pêcheurs 70
Contenance : 2,05
Revenu total : 163,07 (162 et 1,07)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
O 1027, Maison, sol
Contenance : 2,70 (total) 4,75
Revenu total : 299,47 (135 et 162 – 1,07 et 1,40)
Folio de provenance : 349
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie : 1848
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus :
O 1027, Maison
Revenu total : 299,47 (135 et 162 – 1,07 et 1,40)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 67
fenêtres du 3° et au-dessus : 9
O 1027, 1028, Maison
Revenu total : 409
Folio de provenance :
Folio de destination : R.on 349
Année d’entrée : 1848
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1848, augmentations – Schmitt Jacques f° 349, O 1028, 1027, maison, revenu 112, Aug.tion de Construction
O 1027, 1028, Maison
Revenu total : 422,47 (420 et 2,47)
Folio de provenance : 349 Aug.
Folio de destination : R.on
Année d’entrée : 1856
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1856, Augmentations – Schmitt Jacques f° 349, O 1027, 1028, Maison, revenu 11, augmentation de construction, achevée en 1853, imposable en 1856, imposée en 1856
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1180 case 2
Schmitt Jacques brasseur
1874.Rottenbach Anna Margaretha Wittwe
1892/93 Rothenbach Anna Margaretha, die Kinder
1901 Schmidt Karl August Kaufmann
O 1027, 1028, Maison, sol, Quai des pêcheurs 15
Contenance : (O 1027) 2,05, (O 1028) 2,70, (total) 4,75
Revenu total : 422,47 (420 et 1,07 et 1,40)
Folio de provenance : 349
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 81
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 14
Cadastre allemand, registre 30 page 361 case 5
Parcelle, section 28, n° 25 – autrefois O 1027, 1028, 1055.p
Canton : Fischerstaden Hs N° 15 – Neubadgasse N° 3 – 1569
Désignation : Hf, 3 Whs – sol 4 maisons
Contenance : 5,13 / 8,65
Revenu : 3900 – 4500 – 6000
Remarques : 1931 aug. c. 6
(Propriétaire), compte 1084
Schmidt Karl August
1931 Schmidt Charles Auguste sa veuve & Schmidt Simone
1944 Schmidt Simone o. G. geschiedene Ehefr. des Jung Joh.
(3641)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton X, Rue 368 et Quai des Pêcheurs p. 531
70
Loc. Mann, J. Geofroi – Bouchers
Loc. Lobstein, Christine veuve et sa fille, a des pension. – Manante
Loc. Staber, François – Batelier
Loc. Keck, Salomé, veuve – Boulangers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Fischerstaden (Seite 39)
(Haus Nr.) 15
Eckart, Goldarbeiter. 0
Sudbrack, Geschäftsinhaberin. 0
Weber, Delikatessenhdlg. 0
Grass, Wwe. 1
Schmitt, Wwe, Rentn. 1
Meyer, Kassierer der Stadtkasse. 2
Schwab, Schlosser. 2
Duhamel, Vers.-Beamter. 3
Lorenz, Eisenbahnkanzl. 3
Herr, Gefängnisaufseher. H 0
Pulvermüller, Gypser H 0
Acker, Tabakarbeiterin. H 1
Eisen, Spengler. H 1
Lechner, Schreiner. H 1
Resch, Wwe. H 1
Husser, Mälzer. H 2
Metzger, Koch. H 2
Weiss, Fuhrmann H 2
Wurtz, Aufsehner. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 808 W 11)
15, quai des Pêcheurs (1885-1990)
Charles Schmitt charge en 1901 l’entrepreneur Widmann d’établir une devanture en perçant une baie dans la partie droite de la façade. Les mêmes établissent de nouveaux cabinets d’aisance en 1906, font creuser des caves sous l’aile droite en 1913. L’immeuble qui appartient à un Français est mis sous séquestre pendant la guerre. En 1979, la devanture de droite est refaite et une fenêtre est transformée en porte pour donner accès au magasin de gauche.
Commerces – Bijoutier horloger Charles Eckard (1901), Emile Moscheross (1905), Clément Ferres (1908)
1902 Henri Weber (marchand de légumes) et Charles Eckard (bijoutier horloger)
1911 Zinser (vitrerie et encadrement)
(Local de droite) Restaurant à la Croix bleue (zum Blauen Kreuz, Société évangélique de Strasbourg, 1913-1934), transféré en 1913 du 30, rue de Zurich au 15, quai des Pêcheurs.
Société RIPA (ressemelage mécanique, Louis Backenstrass, 1934, 1964)
Société Unlimited (Tout pour la planche à voile et la plongée, 1979)
Restaurant Turkish Delices (1983-1989), Accroche Pâtes (1989)
(Local de gauche) Antoine Bignet (Commissionnaires rouges, 1924)
E. Schleiffer (magasin de modes, 1929)
Société Frères Lumière (photographies, 1979)
Magasin Découvertes (Kelhetter, 1981-1983)
reprographie Mille feuilles (1983)
Société Pêcheur 2000 (1989)
Sommaire
- 1885 – L’ingénieur d’arrondissement autorise Gustave Herrmann à faire les travaux de terrassement et de pavage pour raccorder la maison aux canalisations municipales
- 1889 (juin) – Le maire notifie la veuve Boch née Schmidt de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1889
1889 (août) – Le peintre E. Bieth (8, quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de repeindre la maison de la famille Schmidt
1889 (août) – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation de réparer le crépi sur la façade de la maison Boch (15, quai des Pêcheurs) – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1889 - 1895 – Le maire notifie la rentière Schuster de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique (six au rez-de-chaussée et six soupiraux) au 15, quai des Pêcheurs – Travaux terminés, décembre 1896
- 1889 – Rapport sur un feu de cheminée (25 avril) dû à un défaut de ramonage
- 1901 – L’entrepreneur Widmann (1, place Saint-Louis) demande l’autorisation d’établir une devanture – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour transformer la devanture – Prolongation – Travaux terminés, juin
Le propriétaire Ch. Schmitt demande la même autorisation – Calcul statique – Autorisation d’établir une devanture – Le sol de la cave est abaissé (avril), la baie percée (mai), la devanture posée (juillet) – Les plâtriers ont terminé leur travail, les peintres commencent le leur (août) – Travaux terminés, septembre – Dessin (la devanture se trouve à droite de la porte d’entrée) - 1901 (août) – Le bijoutier horloger Charles Eckard demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre
- 1902 – Le maître serrurier Joseph Meyer (9, rue des Sept-Hommes) demande l’autorisation de poser un store pour Henri Weber (marchand de légumes) et Charles Eckard (bijoutier horloger) – Autorisations accordées à Henri Weber et à Charles Eckard – Travaux terminés, avril – Le store a 3,60 mètres de large
- 1903 – Camille Scheibel (5, boulevard de Pierre, ensuite boulevard Clémenceau) est autorisé au nom de Henri Weber à poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne n’est pas posée, le propriétaire ayant refusé de donner son accord
- 1905 – Charles Eckard est parti pour Paris. Emile Moscheross a repris le magasin et le droit d’enseigne
- 1906 – L’entrepreneur Widmann (1, place Saint-Louis) demande l’autorisation d’établir un deuxième cabinet d’aisance – Le maire fait remarquer que le règlement interdit les cabinets qui donnent dans des salles de séjour – Dessin – L’autorisation a été accordée, novembre
1906 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que quatre nouveaux cabinets sont aménagés sans autorisation. Propriétaire, Schmidt, négociant, demeurant 4, rue des Veaux – L’entrepreneur Widmann transmet les plans des trois cabinets supplémentaires
1906 (octobre) – L’architecte Emile Widmann est autorisé au nom du propriétaire Schmidt à établir des cabinets d’aisance au 15, quai des Pêcheurs – Travaux terminés, novembre – Dessin – La cloison en lattes est plâtrée, le dossier classé, décembre - 1907 – Rapport suite à un feu de cheminée
- 1908 – L’horloger Clément Ferres demande l’autorisation de poser une enseigne. Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre
- 1911 – La Police du Bâtiment constate que M. Zinser (vitrerie et encadrement) a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate et une vitrine – Dossier classé après communication à la direction de l’octroi, décembre
- 1912 – Le maire notifie Charles Schmidt (demeurant 4, rue des Veaux) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1889 – Le propriétaire demande un délai en arguant qu’il a fait ravaler les façades sur cour et faire des travaux intérieurs dans les bâtiments ainsi qu’au 3, rue des Bains – Il demande en 1913 un nouveau délai jusqu’à ce que les transformations soient terminées.
1913 (juillet) – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, août - 1913 (août) – Les architectes Berninger et Krafft demandent l’autorisation de transférer l’enseigne à la Croix bleue (zum Blauen Kreuz) du 30, rue de Zurich au 15, quai des Pêcheurs – L’exploitant de la Croix Bleue est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire – La Police du Bâtiment constate qu’il n’y a pas d’enseigne mais qu’un store a été posé sans autorisation (septembre) – V. Lecomte demande une autorisation pour le store déjà posé – Autorisation
- 1913 – L’architecte E. Widmann, l’entrepreneur Widemann et le propriétaire Schmidt demandent l’autorisation de creuser des caves sous l’aile droite – Dessins – Autorisation de transformer la propriété Schmidt – Travaux terminés, octobre
- 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police, concernant le transfert du restaurant à la Croix bleue. La Police du Bâtiment déclare que les locaux ne satisfont pas entièrement aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 (la porte s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur mais il y a deux sorties, la hauteur est de 3,15 mètres au lieu de 3,50 mètres, il n’y a pas d’urinoir). Une cloison et un urinoir sont en place, juin 1914.
- Commission contre les logements insalubres. 1902, propriétaire, veuve Schmitt, demeurant sur place. Les logements visités sont en bon état, les autres sont fermés
Commission des logements militaires, 1916. Remarques en quatorze points, complément en deux points – L’administration des séquestres (immeubles appartenant à des Français) déclare en août 1916 que les fonds manquent pour exécuter les travaux – Travaux terminés, novembre 1916 - 1918 – Les consorts Moritz, propriétaires de l’immeuble sis 12-13, quai des Pêcheurs, demandent que soit rehaussée la cheminée de l’immeuble n° 15 sous séquestre – La Police du Bâtiment ne constate pas les inconvénients dont les pétitionnaires font état malgré plusieurs visites. – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Schmitt (demeurant rue des Veaux) de faire ramoner la cheminée toutes les quatre semaines et au cafetier de brûler moins de charbon. Les mesures étant suffisantes, la cheminée n’est pas rehaussée de deux mètres.
- 1924 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture (direction de police). Antoine Bignet (demeurant rue des Francs-bourgeois) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
1926 – Antoine Bignet (Commissionnaires rouges) demande une autorisation pour une enseigne lumineuse déjà posée à sa filiale – Autorisation - 1929 – E. Schleiffer (magasin de modes) demande une autorisation pour un store (2,50 mètres de long) déjà posé – Autorisation
- 1934 – La Société évangélique de Strasbourg déclare qu’elle cesse d’exploiter le restaurant à la Croix bleue à partir du premier avril 1934. – L’enseigne est démontée, novembre 1934
- 1934 – La Police du Bâtiment constate que la s.à.r.l. RIPA (ressemelage mécanique américain) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Autorisation accordée au gérant Emile Brendlé
1937 – La Police du Bâtiment constate que la maison RIPA a posé sans autorisation une enseigne lumineuse qui se trouve trop près de la propriété voisine – Demande, croquis (enseigne en forme de semelle) – Autorisation, mars 1937 – La veuve du boulanger Georges Loos (14, quai des Pêcheurs) déclare être incommodée par l’enseigne (lumière, bruit, février 1937) - 1941 – Le maître cordonnier Louis Backenstrass (Ripa) démonte l’enseigne lumineuse
- 1947 – Florent Kieffer (détective, ancien inspecteur de police) informe la Police du Bâtiment qu’il a posé une plaque
- 1954 – La veuve Georges Loos (boulangerie au n° 14) déclare qu’il est dangereux de traverser la cour suite au refus de sa voisine Schmitt-Diehl de faire des réparations – La Police du Bâtiment constate que des briques se sont détachées du bâtiment arrière vétuste du n° 15. – Le maire demande à madame Georges Schmitt de faire faire les réparations nécessaires. – Travaux terminés, novembre
- 1955 (août) – Le cordonnier orthopédiste Louis Backenstrass demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées (Dr Scholl) – Autorisation
Autorisation d’occuper la voie publique pour ravaler la façade
1955 (août) – Autorisation de poser un drapeau publicitaire
1955 (septembre) – Nouvelle demande pour une enseigne plate – Autorisation de poser une inscription murale
1964 – Louis Backenstrass demande l’autorisation de poser deux enseignes en caisson (Cordonnerie, Orthopédie) – Croquis – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée - 1961 – Le maire notifie Simone Schmidt (demeurant 4, rue des Veaux) de faire ravaler la façade – L’administrateur Jung répond qu’il a fait faire des travaux (les volets ont notamment été repeints) et demande de reporter le ravalement à l’année 1966. – Le maire accorde un an de délai. – Nouvelles objections du propriétaire, 1964 – Le maire accorde un nouveau délai d’un an
1967 – Raymond Jung (demeurant 4, rue des Veaux) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, juin 1967 - 1979 – La société Unlimited (M. Gstalder et Missemer, demeurant 9, rue du Général Gouraud) demande l’autorisation de refaire la devanture à droite de l’entrée – L’architecte des Bâtiments de France E. During émet un avis favorable – Travaux terminés
- 1979 – Jean-Michel Ambreset demande au nom de la société Frères Lumière (photographies) l’autorisation de poser une inscription – L’architecte des Bâtiments de France J. Ernest émet un avis favorable – Autorisation – Photographie
1979 – Le magasin Frères Lumière demande l’autorisation de poser deux stores en corbeille – L’architecte des Bâtiments de France J. Ernest émet un avis favorable – Description, photographie polaroïd, échantillon de la toile – Autorisation – Le store est posé – Le store est ensuite retiré, l’inscription n’est pas faite, le magasin est fermé, juillet 1980. - 1979 – Raymond Jund dépose une demande de permis de construire (section 28 n° 25) pour aménager une porte donnant accès à un local commercial sous la direction de l’Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5 (4, place d’Austerlitz) – Notice par l’Atelier G 5. Dessins (façade existante et façade projetée, plan du rez-de-chaussée. Les travaux consistent à transformer une fenêtre en porte
Rapport de la commission de sécurité – La Direction du travail émet un avis favorable – L’architecte des Bâtiments de France E. During émet un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire (12 juin 1979) – Travaux terminés et réception finale, juillet 1979. - 1979 – Le magasin Unlimited (Tout pour la planche à voile et la plongée) demande l’autorisation de poser des inscription autocollantes, un store bleu et deux lampes (le store a été posé par le locataire précédent, la toile verte sera remplacée par une bleue) – L’architecte des Bâtiments de France E. Durung émet un avis favorable pour l’enseigne et le store, défavorable pour les lampes – Photographies polaroïd, dessin de la devanture – Autorisation – L’enseigne est posée, août 1979 – Refus pour les lampes – Certificat de conformité, août 1979
- 1969 – Le maire notifie Simone Schmidt (demeurant 4, rue des Veaux) de faire ravaler la façade – Nouveau courrier, 1970. Note, la maçonnerie est légèrement défraîchie, la peinture des persiennes et du magasin laisse à désirer – 1975, le dossier est classé sans que le ravalement ait eu lieu
- 1981 – Madame Kelhetter (magasin Découvertes) demande l’autorisation de poser un store en corbeille (1,10 mètre de large) – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un avis favorable – Autorisation – Le store est posé, septembre
1984 – Le maire autorise une vente par liquidation - 1983 – La Police du Bâtiment constate que la boutique de reprographie Mille feuilles a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Dessin (magasin de gauche) – Accord des propriétaires Thierry et Denis Jung – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un avis favorable – Autorisation de poser une enseigne plate – L’enseigne est posée, juin 1983
- 1983 – Rappel de paiement adressé à la société Unlimited. – Le sous-locataire Quai 34 a résilié son bail avec Unlimited et s’est établi au 42, boulevard Wilson
1984 – Madame Kelhetter est partie sans laisser d’adresse (en marge d’une demande de rectification de recettes) - 1983 – Rapport de la commission de sécurité. La société Ertan (exploitant Erarslan, 22, rue du Champ-de-Manœuvre) prévoit d’ouvrir un restaurant – Dessin (plan)
1984 – Rapport de la commission de sécurité, restaurant Turkish Delices, exploité par Marie-Françoise Houbaut – Déclaration d’ouverture, janvier 1984 (112 m² au rez-de-chaussée, 30 m² au sous-sol) – Récépissé de déclaration d’ouverture, février 1984
1984 (février) – La Police du Bâtiment constate que le restaurant a fait poser sans autorisation trois lanternes et une enseigne plate – Demande, photographie – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable – Autorisation – Les lanternes sont posées, avril - 1989 – La société Pêcheur 2000 demande l’autorisation de remplacer la toile du store – La devanture peinte en blanc sans autorisation devra avoir une couleur plus sombre, par exemple bordeaux – Photographie polaroïd – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un avis favorable puis Jacques Ernest (teintes) – La toile est remplacée, décembre
- 1989 – La société Lucien Walter demande au nom du restaurant Accroche Pâtes (M. Meyer) l’autorisation de remplacer l’ancienne toile par une nouvelle
1990 – Avis de changement de débiteur. Ancien, Turkish Delices, nouveau Accroche Pâtes
1989 (juillet) – La s.à.r.l. Pêcheur 2000 et le restaurant Accroche Pâtes sont autorisés à occuper la voie publique devant le bâtiment
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 949 W 106)
15, quai des Pêcheurs (1991-1996)
Entretien, enseignes, stores
(Local de droite) Société Service compris (restaurant Broc en stock, 1995)
Sommaire
- 1991 – Les pompiers sont intervenus pour démonter la partie supérieure d’une cheminée – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Charles Schmitt de faire les réparations nécessaires. – Les travaux sont en cours, mars 1992
- 1989 – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable à la demande de la s.à.r.l. Pêcheur 2000 et du restaurant Accroche Pâtes de repeindre les devantures
- 1995 – La s.à.r.l. Service compris (restaurant Broc en stock) qui a repris le fonds déclare n’avoir aucune enseigne ni lampe – Photographies
Déclaration de changement de gérant par le greffier du tribunal. La société continue malgré la perte de moitié du capital social. Ancien gérant, Olivier Duque Prieto, nouveau Abderrahim Biar – Extrait du registre du commerce et des sociétés
Rectification de recettes (droits d’enseigne)
1996 – Abderrahim Biar (restaurant Broc en stock) et la société Caspar S.A. de Duppigheim demandent l’autorisation de poser un store à enseigne sur lambrequin – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable – Autorisation
Autres dossiers
15, quai des Pêcheurs (2004, ravalement) cote 1601 W 697
15, quai des Pêcheurs (2004-2007, ravalement) cote 1677 W 289
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom des héritiers de Thiébaut Vix dans le Livre des communaux (1587).
Thiébaut Vix épouse en 1558 Ursule, fille de Gaspard Weitner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 109-v)
1558. Dnica i post Trinitatis Diebolt Vixs Ursula Caspar Weitners dochter Zum Erst mal, sind zu Kirchen gangen den 20. Junÿ
(f° 110) Diebold Vix Ursula Caspar Weidners witwe Zum andern mal, sind zu Kirchen gangen den 20. Junÿ (i 115)
Thiébaut Vix, pêcheur au quai d’aval, épouse en 1565 Anne, fille du marchand de bois Jean Spiess
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 68-v)
1565. Sind ausgeruff. dom. xv post Trinitatis. Diebolt Vix ein fischer am vndern Staden, Anne Hanns Spießen des Holtzmans tochter (i 245)
Le pêcheur Thiébaut Vix épouse en 1583 Ursule Meyer, veuve du mercenaire Jacques Graner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 47-v, n° XXII)
1583 Am Sontag vt supra [Exaudi] Diebolt vix ein fischer, Ursula Meyerin Weilandt Jacob Graners* eines Soldners allier nachgelaßene Wittwe. Confirmatio facta die Marti post pentecostes die 21 May In p.cibus matutinis (im 169)
Ursule Meyer, veuve du pêcheur Thiébaut Vix, obtient l’aide du Magistrat après avoir fait un héritage à Constance (les biens de sa sœur Elisabeth sont échus à son père Georges Meyer)
1590, Conseillers et XXI (1 R 67)
(f° 700) III Januarÿ.
Hauptmann Burgermr. vnd Rhat zu Costantz schreÿb. demnach Ihr burg. Georg Meÿer In nhamen Ursulæ Meÿerin Peter Schauwers hausfraw weg. 140. fl. so Ihrer schwester Elisabeth ererbt, für hieuorige Caution andere sicherheit erstattet, darufff entschlagung erholt, so hab. sie mein Hn deß bericht. wöllen. Erkhandt, Man solls der frauw fürhalt.
(f° 702-v) VI. Januarÿ
Ursula Meÿerin, Diebolt Vixen des vischers witib, vbergibt p. Lt. Hüenerern vff der Statt Costantz schreÿben Ihren gegenbericht v.meldet d. sie nicht bedacht gehn Costantz sich Zubegeb. vnd vil mehr gedenck alhie beÿ Iren burgerrechten alhie zu Zuplib. d. es dan vmb 140 fl. Zuthun, die Ihr Vatter Georg Meÿer Zu Costantz gern* haben wolt, wisse sie die Alß die sie von Ihrer schwester ererbt nicht auß hand. Zu laß. bitt es wöllen m.h. dieselbig Alß Vogteÿ geld vff dem Pfenningthurn annehmen. Erkandt, Man soll d. gelt annehmen vnd die von Costanz der sachen bericht.
La maison reivent à Balthasar Vix qui épouse en 1596 Marguerite, fille de Jacques Seydenschwentzer
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 6)
1596. Dom 16. Trinitatis. Balthasar Vix der fischer, Margaretha Jacob Seÿdenschwentzers nachgelaßene tochter (i 6)
Le pêcheur Balthasar Vix épouse en 1597 Marthe, veuve du tonnelier Jean Brenner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 90-v n° 19)
1597. Dominica Trinitatis. Balthasar Vix d. fisch. vnd Martha hans Brenners des Kiefers selig. witwe alhie. Confirmatione facta 23. Junÿ (i 253)
Fils de Mathias Brenner de « Brennenhausen » près de Pforzheim, Jean Brenner épouse en 1581 Marthe, fille du revendeur Raoul Meintzer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 239 n° 34)
1581. Eod. die [den dritten 7.bris] Hans Brenner Matthis Brenners selig von Brennenhausen beÿ pfortzheim, J. Martha Rulman Meintzers des grempen dochter. Eingesegnet den 12.ten Septembris (i 128)
Balthasar Vix et Marthe Mentzer hypothèquent la maison au profit de la tribu des Pêcheurs
1607 (vt spâ [xxv tag Decembris]), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 507-v
(Inchoatum in Prothocoll. fol: 415.) Erschienen Balthazar Vix d. fischer burg. Zu Straßburg vnd Martha Mentzerin sein eheliche haußfr. haben sich vnver: für sich obligirt vnd verschrib.
Geg. Einer Ersamen Zunfft der fischern, des wegen* Zugeg. herr Michell Lamp Alt Rathherr vnd Zunfft meister, Ouch Dieboldt Illehock, beder schöff beÿ den fischern
Von vff vnd Abe, Hauß, hoffestatt, höfflin vnd Gärttell mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. Vorstatt Straßburg Inn Crutenouw beÿ dem fischer gestad. einseit neben Carle Balthasar And.sit Jörg Cunritz bed. fischern, hind. vff Bastian Wagner den goldscheÿder stoßend, dauon gend v guldin gelts Ablösig mit j C gl den hauß Zu S Marx, Item v guldin gelts Ablösig mit j C gl dem Stiff Zum Alt S Peter, Sunst eÿg
Balthasar Vix hypothèque la maison au profit du pasteur Jean Carolus et de sa femme Agnès Metzger, veuve de Sixte Baldner
1612 (ut spâ [j. April.]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 101
(Inchoat. fo: 115.) Erschienen Balthazar Vÿx der Vischer
hatt in gegensein des Ehrwürdig wolgelerten herrn Johann Caroli pfarrherrn v. Gottlich. worts verkhündiger auch Frawen Agneßen Metzigerin seiner Ehegemahlen Auch Martin Balthner Zoller am Rynzoll alle geschwor. vogt bemelter Frauw Agneßen Metzigerin mit Sixt Balthnern geweßenen hagmeystern ehelich erzihlte Kinder deselben Fr. Agneß, V Iren Bruder schuldig sige 12 pfund pfenning
zum Vnderpfand sein huß hoffestatt V gartlin mit all Iren gebeu geleg. Inn d. voorstatt In Crutenauw Nydwendig der herrberg Zum Wolff einsyt Carle Balthner dem Vischer andersyt Jorg Coneÿtzen auch Vischern stoßend hind. vff hanns Ritter Maurßmünsterischen schaffner, Dauon gend 5 guld glt S loßig mit 100 guldin S d groß. gemeÿnen Almusen Zu S Marx, Mehr 5 guldin gelt auch Straßburger m 100 guldin derselb. werung den Johannßer herren Zum Grienen werd Vnd dann j lb xiiij ß losig m. xxxiii lb d. der Vischer Zunfftstuben Sunst ledig eÿg
La maison revient au pêcheur Thiébaut Vix, fils de Balthasar Vix, qui épouse en 1622 Marie, fille du cordonnier Léonard Greiner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 453, n° 1466)
1622 Dominica 23. p. Trinit. 24.9.bre. Diebolt Vix der Fischer und Jungf. Maria Lienhart Greiners des schumachers nachgelaß. Tochter (i 475)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° II-83 n° 83)
1622. Dcâ 23. p. Trinit. & 1. Advent. 1. Xbr. Thiebolt Vix ein Jung. fischer, Balthasar Vixen des fischers p.m. Sohn et Maria, Lienhart Greiners Sutoris filia relicta Ackers Sponsæ frater Christoph Greiner Sutor & Tutor Michael Lohtresser od Obesser Sutor im Stampfgäßlin, proclamati ap. D. Thoman. Confirmaati Mont. p. M. Schalles. 2. Xbris (i 312)
Le pêcheur Thiébaut Vix et Marie Anne Breiner vendent au batelier Conrad Boley la maison, hypothéquée au profit des frères et sœurs du vendeur
1622 (ut spâ. [xiviij. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 576
(P. fol. 411.) Erschienen Dieboldt Vix der Fischer burger Zue Straßburg, Vndt Maria Breinerin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
Conrad Boleÿ dem Schiffman burgern Zu Straßburg
Hauß, Hoffstatt, höffelln Vndt Gärtlin, Sambt dem gemeinen brunnen mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St: St: Am Fischer gestaden einseit nebent Andres Vonn Zabern, Anderseit neben Carle Baltner Fischer hinden Vff Weÿlandt hanß Rüttlers seligen erben, Welche Zuuor Verhafftet seind vmb i C L b sein des Verkäuffers geschwüsterden daran en Alle Jahr vff Weÿhenachten Vnd Anno 1623. zum ersten mahl L. lb sampt dem Zinß Zuerlegen, Sonst eÿgen Vnd Alles Recht & Also & Vndt Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 600 pfund
[in margine :] Erschienen Mathÿß Breiner als vogt Balthasar Vixen Khind. hatt in gegensein des Kheüffers (…) Act. 22. 9.bris 1627.
[in margine :] Erschienen hannß Mendt der schuhmacher alß Ehevogt Balthasar Vixen see. tochter hatt in gegensein deß Käuffers (…) Act. den 31. octob. 634.
Originaire de Zwingen en Rheingau, le garçon batelier Conrad Boley achète le droit de bourgeoisie en février 1604.
1604, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 677
Conrad Boleÿ der schiffknecht vonn Zwingen In Reingaw Kaufft mit beÿstand Andres Kolben deß schiffmanns das B: Will Zum Encker dienen vnnd Kein Narung angeben. Actum 23. Febr: 1604
Les héritiers de Thiébaut Vix qui ont acquis la maison par adjudication judiciaire et expropriation contre Conrad Boley cèdent leurs droits au batelier Jean Kolb
1634 (27. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 689-v
Erschienen Hanß Mendt der Schuehmacher burger alhie alß weÿ: Dieboldt Vixen gewesenen Fischers see: alhie ehevögtlicher weiß hind.laßener Erb,
hatt in gegensein Hanß Kolben deß Schiffmanns auch burgers Zu St. bekannt
demnach Er Mendt An Conrad Boleÿ den Schiffmann vnd burgern Alhie An Hauptgut Zinß vnd vncosten Zusamen 36. lb 14. ß 3 d Zuerfordern gehabt, vnd deßwegen nicht Allein sein Boleÿ hauß vnd hoffstat alhie in Crautenaw Am Fischerstad. neben Andreß von Zabern gelegen, mit ordentlichen Rechten an sich gebracht und ergantet, Sondern auch bereits den 2. 7.bris nechsthin beÿ einem Ers: gross. Rhat die expulsion erhalten, daß Er Mendt alle solche ietz angezogene Erlangte Recht vnd gerechtigkeit ihme Kolben eÿgenthümblichen cedirt vnd vbergeben für und vmb obige Summ der 36. lb 14. ß 3 d. (…)
Le batelier Jean Kolb épouse en 1623 Marie, fille de Chrétien Burger de Sainte-Marie-aux-Mines
Mariage, cathédrale (luth. p. 144)
1623. Dominica 70. den 9. febr. Hans Kolb der Schifman, vnd J. Maria Christian burger zu Markirch n. tochter, Eingesegnet Montag den 17. febr. (i 77)
Gabriel Meyer, assesseur au Grand Sénat, cède à Jean Kolb des droits sur la maison acquise par adjudication judiciaire contre Conrad Boley
1636 (16. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 46
Erschienen Gabriel Meÿer Alter Grosen Rhats Verwanter Alhie An einem,
So dan hanß Kolb der Schiffman, Auch burger alhie, Am andern theil, Zeigten An,
demnach Er H Meÿer nit Allein Conrad Boleÿen Auch Schiffmanns und Burgers Zu St. behausung Alhie in Crautenaw Am Fischer staden, neben H Carle Baldner gelegen, wegen 300. lb d darauff stehenden hauptguts und Zehen vffgeschwollener Jahrs Zinsen, mit ordentlichen Rechten An sich gebracht und erganthet, Sondern auch den 6. Octobris Anno 1635. beÿ E. E. Rhat die Execution immissionis außgewürckht, und zwar Er H Meÿer deß ohrts An versatzung Jünger Alß Er Kolb weren So heten sie doch mit einander sich dahin v.glichen, daß Er H Meÿer ihme Kolben alle seine obangezogene erlangte Rechten cedirt, vnd vbergeben, wie dann Er Kolb solche auch angenommen für und umb 305. lb
Le batelier Jean Kolb vend au pêcheur Léonard Baldner la maison sise à côté de celle de son père Charles
1636 (20. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 56
(Protocollat. fol. 31.) Erschienen Hanß Kolb der Schiffmann burger Zu St.
hatt in gegensein Lienhardt Baldners deß Fischers Auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoffstatt, höfflin und ein gemeinen Bronnen mit Allen And. ihren gebäwen & Alhie in Crautenaw Am Fischer stad. neben H Carle Baldner XV. deß Käuffers Vater & Martin Krugen dem Metzger hinden vff Jonas Hammerer den Handelßman dauon vff Johannis Baptæ dem Stifft S. Marx alhie in hauptgut mit 50. lb. d abzulösen – per 345. lb
Fils de l’assesseur des Quinze Charles Baldner, le pêcheur Léonard Baldner épouse en 1636 Salomé, fille du cordier municipal Michel Friess
Mariage, cathédrale (luth. p. 371) 1636. Lienhard Baldner der fischer des Ehrenvesten fürsichtig. frommen vnd weissen Herrn Carle Baldner XV. sohn, vnd J. Salome Hans Michel Friesen des Stattseylers tochter, Eingesegnet Montag 25. Januarÿ (i 190)
Léonard Baldner est nommé péager au péage fluvial de la Robertsau (Wasserzoll ou Rheinzoll) en 1644.
Léonard Baldner, péager à la Robertsau, épouse en 1650 Anne Ursule, fille de l’orfèvre Abraham Spengel
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 18 n° 19)
1650. Dominica 4 & 5 Trinitatis. Herr Leonhard Baldner der Waßer Zoller in der Ruprechts aw, vnd Jungfr: Anna Ursula, Herr Abraham Spengels des Goldarbeiters vnd Burgers allhie Eheliche Tochter Cop. zum Jung. S. Peter (i 21)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 43-v n° 8) 1650. Dominica IV Trinitatis. Her Leonhard Baldner der Waßer Zoller vndt Gastgeb in der Ruprechtsaw vnd Jfr. Anna Ursula H Abraham Spengels des Goldarbeiters vnd burgers allhier eheliche Tochter. Sint Copulirt worden von mir Mont. d. 15. Julÿ Zum J S Peter (i 55)
Il est nommé garde-bois en 1653 (administrateur municipal de la fourniture en bois).
Le garde-bois Léonard Baldner épouse en 1665 Barbe, fille de Benoît Gross, prédicateur et professeur d’hébreu : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen den Ehrenvesten Herrn Leonhardt Baldnern, Jetziger Zeit wohl bestellter haagmeister vnd burgern allhie Zu Straßburg, alß dem brautigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrawen Barbara Großin, weÿlandt deß Ehrwürdigen, vndt wohlgelehrten herrn M. Benedict Großen geweßenen Freÿ Predigers, auch Hebraicæ linguæ Professoris, vndt des Stiffts S. Thomæ Canonici seligen nachgelaßenen Eheleiblichen Tochter alß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Welches alles geschehen und verhandelt allhier Inn deß Heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg den 9. Martÿ im Jahr alß man nach unsers herrn Einigen Erlösers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen geburth und Menschwerdung zahlte 1665 – Christoph Schübler Notarius publicus
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 57-v)
1665. Eâdem [Quasimodo d. 2 Aprilis], H. Leonhard Baldtner der Holtz Verwalther und Haag Meister, v. Burger alhie, V. J. Barbara, Weiland H. M. Benedicti Grossen gewesenen Hebræ Linguæ Professoris vnd Freÿprediger allhie nachgelaßene Eheliche tochter. Copulirt d. 13. zu St. Thomæ (i 62)
– Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 63 n° 10) 1665. (Th.) Dmcâ Quasimodo et Misricord. 2/9 Aprilis. Herr Leonhardt Baldtner, der Haagschreiber, B. alhie, vnd Jgfr. Barbara Herrn M. Benedicti Großen gewesenen Prof. Hebræ Linguæ & freÿprediger alhie nachgel. Eheliche tochter. Conf. p. Mittw. d. 13.t. Aprilis (i 49)
Léonard Baldner meurt en 1694 en délaissant neuf enfants de ses trois mariages. Il lègue ses différentes maisons à ses enfants. Jacques Baldner est légataire de celle qu’il a autrefois habitée au quai des Pêcheurs. La masse propre à la veuve s’élève à 170 livres, celle des héritiers à 1997 livres. L’actif de la communauté est de 2177 livres, le passif de 540 livres. Léonard Baldner est l’auteur de l’ouvrage d’histoire naturelle intitulé Beschreibung und Abmahlung der Wasservögel, Fische, vierfüssige Thieren, Insecten, und Gewürmb, so bey Strassburg in den Wässern seynt, die ich selber geschossen und die Fisch gefangen, auch alles in meiner Hand gehabt. Leonhard Baldner, Fischer und Hagemeister, in Strassburg gefertigt worden, 1666 (voir la notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne)
1694 (3.3.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6080 manquant, coll. part., MS 1090) n° 405
Inventarium undt Beschreibung aller d. Jenigen Liegendten vnd Vahrenden, Verändert undt unveränderten haab, Nahrung undt Güther, so weÿlandt der Wohl Ehren veste fürsichtige vndt wohlweiße herr Leonhardt Baldner, gewesener E. E. Großen Raths beÿsitzer allhier Zu Straßb. nunmehr seelig nach seinem den 1. Februarÿ Jüngstien tödlich genommenen hienscheiden hinder Ihme verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erfordern undt begehren der ane nachstehendem folio benambster undt beschriebener des verstorbenen Herrn Rathherrn seeligen hinderlaßener Kinder undt Enckel, auch so wohl ab intestato als auch per Testamentum solenne in scriptis clausum instituirter Erben, durch die viel Ehrn: undt tugendreiche fraw Barbaram Großin die nachgelaßene Wittib, mit hülff, rath undt beÿsitzert des wohl Ehrenvesten Großachtbaren herrn Johann Friedrich Rulandts, vornehmen handelsmanns auch burgers Zu gerührten Straßburg [als] geordneten vogts wie auch die [-]ene Ehefr. Barbaram undt [-] undt Ihr Frn. Barbaræ Ehevogten [- Frie]derich Brion den Säckler – beschehen inn Straßburg Mittwochs den 3. Martÿ Anno 1694.
Der Verstorbene herr Rathherr seelig hat sowohl ab intestato als auch per Testamentum solenne in scriptis clausum Zu Erben Nachlass wie volgt. 1. die Ehren: vnd tu[gendtsame Fr. Salome geb. Baldnerin] des wohl Ehrenvest. fürsichtig[en Herrn] Jacob Hirschel [des Fischkäuffers und -] beÿsitzers ehe[frau mit beÿstand] deßelb. 2. die Ehren: undt [tugendtsame ] Ehrenhafft. Herr [Johann Leonhard Besthorns] burgers Zu [Küeffers haußfrau] mit beÿstand deßelben,
3. weÿland des Ehrenhafft. Herrn Lienhardt Baldners gewesenen fischers auch burgers allhier seeligen nachgelaßene beede Kinder nahmentlich Johannem undt Hanß Jacob die Baldnere, deren gerodnet undt geschworner vogt der Ehrengeachte Leonhardt Hirschel, fischer auch burger Zu ernanten Straßburg,
vorstehendte dreÿ Kinder undt Baldnerische geschwisterdte seindt inn erster Ehe mit weÿl. d. Ehren: undt tugendsamen frawen Salome Frießin erzeugt worden.
4. der Ehrenvest vorgeacht. undt Kunstreich. Herrn Carle Baldnern, Goldarbeitern burgern Zu mehrbedeütetem Straßburg, so selbsten Zugegen. 5. die Ehren: undt tugendsame Fr. Annam Ursulam, des Ehrengeacht. Herrn Joh. Melchior Schwanfelders Schwerdtfegers auch burgers allhie Eheliche haußfr. beÿständlich deßelben. 6. den Ehrenhafft. Herrn Jacob Baldnern, fischern undt ebenmäßig. allhießigen burgern, so inn Persohn erschinen,
dieße dreÿ inn Zweÿter undt anderer Ehe mit der Ehren: undt tugendreichen frawen Anna Ursula Spenglerin erziehlt.
7. die Ehren: undt tugendtsame Fr. Barbaram Baldnerin mit hülff undt beÿstandt des Ehrenhafft. Friedrich Brions, Säcklers burgers alhier Ihren Ehewürths, 8. Jungfrau Catharinam so geg.wärtig undt 9. Herren Andres Baldnern, so die handtlung erlernt undt anjetzt Zu Basel sich in dienst. aufhaltet, dießer beeder geordnete vndt geschworner Vogt der Edel vest fürsichtig undt wohlweiße Herr Friedrich Reinhardt mockel, E. E. Großen Raths alter: undt nunmahls E. E. Kleinen Raths als Constoffler beÿsitzer, so dem geschäfft beÿgewohnt, vorstehtendte letztere 3. Kinder im dritter undt letster Ehe mit d. nachgelaßene fraw wittib erziehlt.
alle neün des verstorbenen, herrn Rathherrn seel. in dreÿen Ehen erzeügte Kinder und Enckel auch nachgelaßener Erben
Inn einer inn d. Statt Straßburg ane dem Roßmarck ohnfern der meiß. geg. dem grünen baum über gelegenen, inn die Verlaßenschafft gehörig. undt hernach beschriebener behaußung hatt sich befund. wie volgt.
(f° 12) Hültzen: undt Schreinerwerck. Auf der Obern bühn, Inn d. Soldat. od. Gang Cammer, Auff dem gang, Inn d. Cammer A, Inn der Cammer B, Inn d. wohnstuben, Inn d. Stub Cammer, Im Obern haußöhren, Inn d. Speiß Cammer, Inn der Kuchen, Im Hinder häußlein, Im Undern vordern Stüblein, Im und.en Vord.en Haußöhren, Inn dem gewölb, Im Keller
Ergäntzung d. Erb. abgeganenenen ohnveränderten guths. Alß dem Inventario über des Herrn Rathh. seel. Zu d. hind.laß.en Fr. wittib inn die Ehe Zugebrachte Nahrung, d. 8. Maÿ anô 1665. durch H. Notm. Christoph Schüblerin auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 9. Martÿ 1665 – Christoph Schübler Notarius publicus
Copia Testamenti – Ich Lienhard Baldner Burger allhuer in Straßburg (…) Darnach und vor das Andre, so will ich das, den 12. Augusti in anno 1669. vor weÿland herrn Notario Christoph Schüblern und denen damahlen hierzu insonderheit erbettenen herren und gezeugen auffgerichte Codicill (…) gäntzlich getodt, Cassirt, annumlirt und aufgehebt haben
Zum Siebendten (…) verschaffe ich meiner Tochter Salome Herrn Johann Jacob Hirschels des Fischkäuffers haußfrauen (…), Zum achtenweilen ich meiner dochter Maria, Meister Johann Leonhard Besthorns des Küeffers haußfrawen auff dein behaußung Zur Kanthen 800 gulden gelühen (…)
vor das Neündte, verschaffe ich meines Sohns weÿland Lienhardt Baldners see. hinderlaßenen Kindern an Ihre Erbs portion wegen der am Seilergäßel gelegenen behaußung zu fordern habende 30 gulden (…) Item die Eck behaußung unden am fischer Staden am Stimmen gäßel gelegen, warinnen jetzo eine gartenfraw wohnet, Item das new gebawene witel*häüßlein hinden an erstgemelter behaußung, welches anjetzo Hanns Georg Nagel der Fischer bewohnt
Zehendes solle mein Sohn Carl Baldner (…) Item das häußlein am wahl beim fischer thor gelegen warinnen anjetzt Hanß Jacob von Zabern der Schiffbaÿer wohnet
Vor das Zwölffte, verschaffe ich meinem Sohn Jacob Baldner den ledigen Fischer (…) Item eine behaußung am Fischer Staden gelegen gegen St. Claræ wörth über, worinnen ich vor dießem gewohnet, Item dem undern fischweÿher sambt den vier fischarchen (…)
Dreÿzehendens, verschaffe ich gleichfalls meinen dreÿ Jüngsten Kindern letstzer Ehe (…) Item die am Seilergäßel gelegene behaußung zum dem guldenen Kopff genandt, Item die behaußung am Stimmengäßlein gelegen, worinnen anjetzo Hanß Busch der Holtz Schiffmann wohnet (…) Welches beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 21. tag Maÿ Newen Calenders Anno 1691.
Eÿgenthumb ane Haüßern undt Gärten. (E., NB H. Jac. p.leg. – geliefert, bekenn Ich Jacob baldner) Item Hauß, Hoffstatt, Höfflein sampt einen gemeinen brunnen, mit allen and.n Ihren gebäwen undt Zugehördten, allhie in d. Crautenaw ane dem fischerstad. geleg. eins. neb. H. Carlen Baldnern and.s. neb. Hans dieboldt Schmutz. beed. fischern hind. auf fr. XV. Krauthin stoß. so allerdings freÿ ledig u. eÿgen æst. vor 250. lb. d. Darüber sagt ein Pergam. Kauffbrieff mit d. Statt Straß. Contract Ins. verwahrt deß. datum d. 20. Jan: 1636. mit alt. Nris 1. et 8. notirt. Dabeÿ ferner ein Papÿr. Extract. un allhieß. Canc. Contractstub gefertigt de dato 20. Jan: 1636. undt. 18. Jan: 1644. auch mit N° 1. et 8 notirt.
(E.) It. Hauß, hoffstatt, höfflein, warbeÿ ein gart. war, aber Zweÿ underschiedene kleine haüßer inn d. gart. gebawen, mit allen dero gebäwen begriffen, weit., Recht. Zugehörd. u. gerechtigkeit. geleg. in d. vorstatt Crautenaw beim fischerthor, eins. ane dem Maternen oder Stummen gäßel ein eck, and.s. neb. Jungfr. Jacobe Baldnerin, hind. auffs allmendt stoß.dt geleg. so allerdings freÿ ledig undt eÿgen, æst. p. 325. lb. d. Darüber sagt ein Pergam. Kauffbrieff mit d. Statt straßb. Contract Ins. verwahrt de dato d. 21. 9.br 1653. mit N° 9.
(E.) It. ein gart. samt einem weÿh. u. einer fischarch. mit all and.n gebäwen begriff. weit. recht., Zugehörd. undt gerechtigkeit. geleg. auß.halb d. Statt Straßb. vor dem fischerthor, eins. neben H. Peter Clignet dem ferb. in d. Kalbsgaß, and.s. neb. den Erb. selbst, stoßt mit einem endt auf d. waß. dietrich genannt, undt vornen auff d. weg so gantz freÿ ledig undt eÿgen und hiehero æstimirt vor 40. lb. Darüber sagt ein Pergam. brieff mit d. Statt straßb. Contract Ins. verwahrt de dato 3. Jan: 1620. Ferner ein vergleichung Zwisch. den H. d Jost Spindlern getroff. mit beed. part. eÿgen. hand und.schrieb. undt pitschafft. verwahrt, de dato d. 10. Junÿ ao. 1660 alles mit alt. N.is 6. undt 10. notirt.
(E. gelieffert. bekenn ich Jacob baldner) It. I. gart. sampt einer fischarch. vor dem fischerthor und.halb des Eselsteegs, eins. neb. den Erben selbst., and.s. herrn Joh: Leonhardt Kempffen, Nied. Elsaß Syndico, vornen auff d. weg hind. auff d. teich stoßend geleg. so allerdings freÿ ledig u. eÿg. und angeschlag. 15. lb. wie solch Gart. und fischarch. d. Herr Rathh. seel. erkaufft besag. dreÿ und.schiedene Contrat Verschreibung. d.er erst datum d. 18. 9.br. 1654, d. and. datum d. 21. 7.br 1658. d. dritt. auch d. 21. 7.br 1658.
ferner ein alt. Pergam. Kauffbrieff mit d. Statt straßb. Kleinen Ins. verwahrt d. dato 1. 9.br. 1614. Weiter ein bescheid beÿ einem hochlöbl. Cammergrcht contra weÿl. H. M. Joh: Brunnen geweß. Pfarrers Zum alt. St. Peter wittib und Erb. ergang., de dato d. 28. Mart. 1661. sampt and. schrifftl. bericht dabeÿ gebund., alles mit N° 13.
(E.) NB. hieher ist Zu setz d. vierte theil ane d. Seÿlergäßl. gelegen. behauß. 75. lb. ist völlig specifice Zusetz.
(T.) Item hauß undt hoffstatt, mit allen d.en gebawen, begriff. Zugehörd. undt gerechtig keit, in d. vorstatt Crautenaw, ohnfern dem fischerthor, im finsternuß gäßel, eins. ein eck, and.s. neb. (-) hind. auff die Erben selbst. gelegen, so gantz freÿ ledig undt eÿgen und hiehero æstimirt vor 75. lb. Darüber besagt ein teütsch. Pergam. Kauffbrieff inn allhieß. Cancelleÿ Contractstub verfertigt, mit d.oselb. anhang. Ins. verwahrt de dato 5. Aug. 1667. mit Lit. H. notirt. Dabeÿ ferner ein alt. teutsch. p.g. Kauffbr. mit des bischoff. hoffs Zu Straßb. anhang. Ins. verwahrt, de dato 14. Aug. 1578. auch mit Lit: H. undt vorher mit N° 1. notirt
(T.) Item ein vord. undt hind.hauß, höfflein, hoffstatt mit allen and. Ihren gebawen begriff. weith. Zu gehörd. Recht. undt gerechtig keit, geleg. inn d. Statt Straßburg auff dem Kleinen Roßmarck, eins. neb. Hn (-) Schellen Paßmentirern, and.s. weÿl. H. Joh. Georg Grad. gewes. J. Cti undt d. Statt Straßburg Advocat. undt Consiliarÿ hind.laß. fraw wittib, hind. auff d. so genant. rindtshäuter grab. stoßendt geleg. so gantz freÿ ledig undt eÿg. undt hieh. angeschlag. vor 450. lb. d. Darüber besagt ein teutsch. Perg. Kauffbrieff in allhies. Cancelleÿ Contractstub v.fertigt mit d.oselb. anhang. Insiegel verwahrt de dato d. 31. Xbris ao. 1675. mit Lit: J. bezeichnet. Dabeÿ noch ferner 9. und.schiedl. Perg. abgelößte Zinß: undt Kauffbrieff zusammen gebund.
(T.) It. d. halbetheil undt d. Zwölffte theil, davon d. übrige sechßte theil herrn Joh. Jacob Hirscheln, Groß. raths nun mahligen beÿsitzern ux. noîe, fr. Salome Baldnerin undt Leonhard Baldners seel. Kind. eÿgenthümblich gehörig, und ein Vierter theil d.rob. ohnverändert, von einer behaußung, hoffstatt, s. allen deren gebäwen begriff. Zugehörd. und gerechtig keit. alhie am fronhoff geg. dem münster hien über ist eins. ein Eck am Seÿlergäßl. and.s. neb. u. hind. auf haüß. so d. fabric gehören, stoßendt gelegen, undt Zum Guld. Kopff genannt, davon gehen Jährl. von einer allmendt beÿ d. haußthür term. Bartholomæi 6. ß. undt von dem wetterdächlein term. Matthæi allmend gelts gemeiner Statt 8. ß d # (# davon gehet ferner ab so d. herr Rathh vorher ein Cap. auf d. behaußung stehen gehabt undt hievornen fol: (-) fac: (-) vor ohnverändert zugeschrieb. ist, 150. lb. d.) sonsten freÿ ledig undt eÿgen undt hiehero über solche beschwerdt gewürdiget vor 300. lb. thun die hiehero gehörige sieben Zwölffte theil 175. lb. d. Darüber vorderist vorhand. ein Papÿr Contract verschreibung de dato 23. April 1666. mit d. Cancelleÿ Contractstub. aufgetruckhten pitschafft verwahrt, inhaltend wie d. H. Rathh. seel. von hannß Friderich frieß. dem Seÿler ein vierdt. theil ane sich erkaufft mit Lit: K. notirt.
dabeÿ noch ferner ein verschreibung in allhießig. Cancell. Contractstub gefertiget de dato 19. 8.br 1668. mit d. Contractstub aufgetruckten pitschafft verwahrt mit Lit. K. Inhaltendt wie 2. vierdte theil d. verstorb. H. Rathh. seel. von hannß Michel frießen und Hanß Philipp frieß.
Norma hujus inventarii, und anfänglich d. fraw wittib ohnverändt. Eÿgenthümblich Vermög. undt Zuvorderist Sa. haußraths 34, Silber geschirr und Geschmeidt 18, Guldt: und Guldene Ring 15, Pfenningzinß hauptgüth. 100, Ergäntzungs Rest 2, Summa summarum 170 lb
Undt für das And. wird auch beschrieb. d. Erbe. unverändert Vermög., Sa. haußraths 165, Lehre Vaß undt Bütt. 2, Silber geschirr und Geschmeidt 156, Guldene Ring 28, Baarschafft 97, Pfenningzinß hauptgüth. 385, Eÿgenthum ane haüß. undt Gärt. 705, Ergäntzungs rest 455, Summa summarum 1997 lb
Endlich. undt Zum dritt. so wirdt auch d. gemein verändert undt theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 57, Frücht. 4, Wein undt Lehre Vaß 10, Silber geschirr und Geschmeidt 105, Guldene Ring 4, Baarschafft 82, Pfenningzinß hauptgüth. 1162, Eÿgenthum ane haüßern 700, Schulden 51, Summa summarum 2177 lb – Schulden 540, Über abzug 1637 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3804 lb
Jacques Baldner épouse en 1691 Anne Ursule, fille du revendeur Jean Jacques Frœreisen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32, n° 28)
1691. Mitwoch d. 4.ten Julÿ seind nach gewohnlicher proclamation copulirt word. Jacob Baldner d. ledige fischer Hrn Leonhard Baldnern deß Alten Hagmeisters alhier E. E. Gr. Raths alten Beÿsitzers v. B. alhier ehel. Sohn, deßen Mutter hieß Anna Ursula geb. Spenglerin, v. Jgfr. Susanna, Wld. Hanß Jacob Fröreisens Burgers v. grämers alhier nachgelaßene ehel. T. deren Mutter hieß Susanna geb. Schönin [unterzeichnet] Jacob Baldener Alß hochzeiter, susana freysen als hochßlilbein (i 32)
Jacques Baldner et Anne Frœreisen hypothèquent la maison au profit du marchand de poisson Valentin Hirschel
1698 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 570 n° 126-v
Jacob Baldner, der Fischer, und Fr. Anna geb. Fröreÿsin, und zwar dieselbe mit beÿstand Abraham Fröreÿßen deß Schuemachers und Johann Philipp Fleckhammers, Ihrer Vettern
in gegensein H. Leonhard Hirschels, deß Fischhändlers im Nahmen H. Valentin hirschels, auch Fischhändlers und E.E. großen Raths alten Beÿsitzers seines Großvatters, schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt. höfflein mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in d. Vorstatt Crautenau am Fischer Stad. einseit neben H.Carl Baldner dem Fischer, and. seit neb. hans Theobald Schmutzen, dem Fischer, hinten auf Weÿl. p. H. Johann Balthasar Krauth XV. sel. Fr. wittib stoßend
[in margine :] (…) in gegensein herrn Johann Daniel Krieg, des schiffmanns, als nunmahligen proprietarii hievor beml. ahm Fischer stad. liegend. haußes (Quittung), den 7. feb. 1719
Jacques Baldner et Susanne Frœreisen hypothèquent la maison au profit de la fondation Nicolas Adolph
1701 (29.8.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 536
Jacob Baldner der gremp u. Susanna geb. Fröreißin mit beÿstand Joh: Philipp Fleckhammers u. Andres Mentzers beÿdter Kürßner
in gegensein Hn Philipp Küblers u. Michel Fausten beeder resp. nunmahliger u. alter beÿsitzer E.E. Großen Raths, alß Testamentariorum der Nicolai adolphischen Stiftung, in fernerem in gegensein Hn Joh: Kitschen Notarÿ u. schafners besagter Stiftung – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, besagter Eheleuthe einseith neben Samuel Sandrock schiffmann, anderseit neben Weÿl. Carl Baldners auch fischers EE: hinten auf die Steckische EE. stoßende, ahm fischerstaden gelegene behaußung
Jacques Baldner demande l’autorisation de continuer à servir de l’eau-de-vie.
1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
(f° 67-v) Sambstags den 11.ten Martÿ 1702. – Hans Jacob Baldner pt° Brantenweinschancks
K. nôe Hans Jacob Baldner des Krempen, der bittet umb gnädige permission den bißhero getriebenen Brantenweinschanck, ferner Continuiren Zu dörffen. Erk. an die Oberen Handwercks Hh. gewießen
Jacques Baldner et Thomas Weber s’adressent aux Quinze après que la tribu des Tonneliers leur a refusé le droit de servir de l’eau-de-vie. Jacques Baldner produit un certificat d’après lequel son beau-père a servi de l’eau-de-vie pendant vingt-quatre ans et Thomas Weber que lui-même en sert depuis quinze ans. Les Quinze estiment que les certificats jutifient d’autoriser les pétitionnaires à continuer leur commerce. Ils ordonnent à la tribu de permettre de servir de l’eau-de-vie si les certificats sont suffisants.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
(f° 230) Freÿtags den 7.t Septemb. 1703 – Jacob Baldner und Thomas Weber ca. E. E. Zunfft der Kieffer – E. E. Zunfft der Kieffer soll den Jenigen den brandenweinsch. laßen v behörige schein vorlegen können.
Iidem [Obere Handwercks Herren] per Herrn Frieden, es haben Jacob Baldner, welcher sein gädel neben der Großen Metzig habe, vnd dann Thomas Weber, in der Kalbsgaß wohnhaft, beede Krempen gleichfals wider E. E. Zunfft der Kieffer geklagt, daß Sie Ihnen, den Brandenweischanckh nicht mehr gestatten wollen, und umb deßen gn. erlaubnus ausuchung gethan, vnd da man vor der sach geredet, Jacob Baldner Zween schein, als von Daniel Günther der Ohlmann vnd Hans Georg Schwaben dem Schuhmacher vom 3. Hujus vorgelegt darinnen Sie attestirt, daß von seinem Schweher hans Jacob Fröreißen alda der Brandenweinsch. über 24. jahr getrieben worden seÿe,
Thomas Weber aber, von seinem nachbaren Niclaus Linen Burgern und tabacmachers gleichfalls schien producirt, daß in seinem hauß auch schon vor 15. jahren Brandenwein außgeschenckt worden seÿe, welche schein man vor sufficient gehalten und demnach Zu Mghherren stehen werde, ob Sie den Imploranten solchen schanck gedn. Continuiren wollen.
Erk. ad dies vitæ willhahrt, vnd solle E E Zunfft der Kieffer angezeigt werden, wo man sufficiente schein vorweißen werden es dabeÿ Zu laßen vnd Mghherren nicht mehr beschwehrlich Zu seÿen
Jacques Baldner cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de servir de l’eau-de-vie.
1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 302) Mittwoch den 3.ten Octobris Anno 1703 – Jacob Baldner der Krempp stehet Vor vndt haltet ahn, weilen Er Von Gn. Herren den XV. die Erlaubnus erhalten Brandenwein außzuschencken, daß mann Ihme deßwegen das Zunfftrecht alß Zudiener mit gelt gegen der Gebühr widerfahren Zulaßen. Erkandt weilen Hr Johannes Roßer den bescheidt beÿ gn. Herren denXV.n angehöhrt Ihme in seinem ersuchen gegen der Gebühr willfahrt sein solle, Zahlte 2 lb 1 ß 8 d vndt Zunfftschreiber vndt bittel 2 ß 6 d.
Jacques Baldner et Susanne Frœreisen hypothèquent la maison pour servir de garantie à l’achat d’une boutique
1704 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 275
immediate supra erwehnte Baldnerische Eheleuth und zwar soviel die fr: betrift mit beÿstand Emanuel ostertags Gürtlers u. Joh: Philipp Fleckhammers kürßners [Susanna geb. Fröreißin Jacob Baldners Grempen haußfrn]
in gegensein Hn Joh: Paul Tromers Schaffneÿ verwalters deß baltterhaußes allhier, – schuldig seÿen 100 pfund zu erkaufung einer quart ahn infra versetzten Gädel
unterpfand, die Helfte eines Gädleins perge auß immediate supra stehender verschr. ibi beÿ der großen metzig usque ad eÿgen
Item ihre behaußung Cum appertinentiis allhier ahm fischerstaden einseit neben Daniel Helcken schiffmann anderseit neben Samuel Sandrock schiffknecht hinten auf die Städelische EE. stoßend gelegen
Jacques Baldner et Susanne Frœreisen hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste au Lion d’or Jean Philippe Brandhoffer
1707 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 105-v
Jacob Baldner der fischer u. Susanna geb. fröreÿßin beÿständlich Joh: Philipp Fleckhammers Kürßners und Philipp Ohl weißbeckers
in gegensein Joh: Philipp Brandhoffers bierwürths zuem guldenen Löwen, schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Crautenau ahm fischerstaden, einseit neben Carl Baldner fischern anderseit neben Hanß Theobald Schmutz fischern hinten auf die Krautische EE
La veuve de Jacques Baldner se remarie en 1710 avec Jean Fech.
Jacques Baldner vend la maison au batelier Jean Daniel Krieg
1708 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 296-v
(1000) Jacob Baldner Gemp
in gegensein Joh: Daniel Krieg schiffmanns
hauß Hoff hoffstatt Gärtlein daran mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm untern Staden, einseit neben Daniel Helcken schiffmann anderseit neben Samuel Sandrock auch Schiffmann hinten auf Stöckischen EE – um 1000 pfund
Jean Daniel Krieg et Marie Madeleine Kübler hypothèquent le même jour la maison au profit du batelier Jean Gaspard Meyer
1708 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 297
obiger Käuffer [Joh: Daniel Krieg schiffmann] und Maria Magdalena geb. Küblerin und zwar dieße beÿständlich Isaac Küblers goldarbeiters u. Joh: Kübler silberarbeiters
in gegensein H. Joh: Caspar meÿers Schiff Capitaine – schuldig seÿen 700 pfund zu erkaufung infra versetzten behaußung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eÿgen
Fils du batelier Jean Jacques Krieck, le batelier Jean Daniel Krieck épouse en 1705 Marie Madeleine, fille de l’orfèvre Isaac Kübler
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 112)
1705. Mittwoch d. 11. Martÿ sind nach dispensi 2.ten p.clamôn am Sonnt. Reminisc. für beydemahl Zugleich in der N. Kirch Zur Ehe eingesegnet worden Joh. Daniel Krieck der led. schiffmann weÿl. hanns Jacob Kriecken, deß schiffmanns, v. Ursulæ Buchin s. Ehefrauen seel. nachgel. Ehl. Sohn, Und Jgfr. Maria Magdal. H. Isaac Küblers deß Silberarbeiters und burg.s und fr. Anna Salome Gerausin s. Ehfr. Ehl. tochter (i 116)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 153-v, n° 11)
1705. Mittw. den 11. Martÿ Sind nach ordentl. proclam. copulirt Johann Daniel Krieg der Led. Schiffmann u. b. allhie weÿl. hanß Jacob Kriegen, deß Schiffm. u. burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn, und Jfr. Maria Magdalena H. Isaac Küblers deß goldschmidts u. burgers alhie ehl. Tochter [unterzeichnet] johan daniel Krieg als hocht Zeiter, Maria Magdalena Küblerin als hochzeiterin (i 153)
Jean Daniel Krieg et Marie Madeleine Kübler qui est gravement malade se lèguent mutuellement leurs biens
1714 (24.1.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 19
Codicill – Persönlich kommen und erschienen seindt herr Johann Daniel Krieg Schiffmann vndt die Viel Ehren undt tugendsahme Fraw Maria Magdalena gebohrene Küblerin beede Eheleuthe undt Burgere allhier Zu Straßburg, Er der Mann Zwar auffrecht gesundt gehendt undt stehenden, Sie die Fr. aber sehr krancken undt schwachen leibs dahero auff einem beth liegendt beede aber Von Verleihung göttlichen gnaden guter richtiger Sinnen vndt Verstandts wie solches abe dero geführten reden vndt übrigem verhalten Clärlich erschiene
beschehen in einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Stadten gelegenen den beed. Codicillirenden Ehepersohnen eigenthümlich zuständigen behaußung, dero obern wohnstuben mit den fenstern auff die gaß außsehend auff Mittwoch den 24.ten Januarÿ Nachmittags zwischen 5 vnd 6 Uhren Anno 1714.
Jean Daniel Krieg et Marie Madeleine Kübler se lèguent mutuellement leurs biens et font différents legs à leurs enfants.
1733 (2.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61) n° 606
Codicillus reciprocus respectivé Dispositio inter liberos Hn Johann Daniel Kriegen Vornehmen Schiffmann und burgern alhier et uxoris. 1733
Zuwißen daß auff Sambstag den 2.ten Maÿ Anno 1733 Nachmittag Zwischen 4. und 5. Uhren (…) der Ehren: und wohl vorgeachte H. Johann Daniel Krieg Vornehme Schiffmann und die Ehren und tugendsahme frau Maria Magdalena Kriegin gebohrne Küblerin beede Eheleute bürgere alhier, durch die Gnade Gottes auffrecht gesund gehend und stehender leiber auch richtiger Sinnen gutter Vernunfft und verstands
Jean Daniel Krieg achète en 1738 la maison à l’arrière de la sienne (actuel n° 3 rue des Bains) qu’il réunit à la maison avant.
Jean Daniel Krieg meurt en 1749 en délaissant deux enfants ou leur représentant. La maison qui donne à la fois sur le quai et sur la rue neuve traversière est décrite en un seul article qui mentionne le titre d’achat de la maison avant et celui de la maison arrière. La masse propre à la veuve est de 1 829 livres, celle des héritiers de 188 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 787 livres et le passif à 1 252 livres.
1749 (15.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 371) n° 369
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen Großachtbahren Wohlweißen Herrn Johann Daniel Kriegen des geweßenen Wohlbestelten Inspectoris derer Königlichen Schiffe und E.E. großen Raths allhier Zu Straßburg wohlverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1749. – als derselbe Freÿtags den 21.ten Novembris dießes zu end eilenden 1749.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren (…) durch die Wohl Edle und Tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam Kriegin gebohrene Küblerin die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Edlen großachtbahren und Wohlweisen Herrn Christoph Andreas Lurtzing Königlichen Postmeisters allhier und E.E. grosen Raths alten wohlverdienten Assessoris ihres ane Vogts statt erbettenen beÿstandts – So beschehen in Straßburg auf Montag den 15.ten Decembris et seqq. Anno 1749.
Der in Gott seelig entschlaffene Herr Rathherr hat sowohl ab intestato als per Testamentum zu seinen Erben verlaßen Wie folgt 1° Weÿland herrn Johann Daniel Kriegen, des Jüngern gewesenen Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenen mit Frauen Anna Maria gebohrener Helckin seiner hinterlaßenen dermalen ane Herrn Johann Jacob Soderer, Ehemaligen Bierbrauer und burger allhier verheuratheten Wittib, ehelich erzeugten Sohn, nahmens Johannem Krieg, welcher 17 Jahr alt und das Kieffer handwerck erlernt deßen geschworner Vogt Herr Johann Friedrich Ströhlin vornehmen Apothecker und E. E. Kleinen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzer, welcher aber uxorio nomine hiebeÿ interessiret dahero in seinem Nahmen zu einem Theilvogt erbetten worden Herr Johann Diebold Ulrich, Bernhards Sohn, der Schiffmann und burger allhier (…) und beÿ dießem geschäfft mit und beneben seinem Curando persönlich erschienen
2.do So dann Frau Mariam Magdalenam Ströhlinin gebohrene Kriegin Herrn Johann Friedrich Ströhlin, vornehmen Apotheckers, E. E. Kleinen Raths jetzig wohlmeritirten Assessoris Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff Wohlgemelten ihres geliebten Eheherrn in Persohn dem geschäfft abwartete, Also beede deß abgeleibten Herrn Rathherr seel. mit Eingangs wohlernanter Frauen Maria Magdalena gebohrener Küblerin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte Frau Tochter und Enckel auch sowohl per Testamentum als ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene rechtmäßige Erben
In einer allhier zu Straßburg ane dem Fischerstaden gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden Worden wie folgt
(f° 12) Eigenthum ane Häußern. (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehend in Vorder und Hinterhauß sambt dero Hoffstätten, Höffen, einem kleinen gärtlein. bronnen und allen übrigen dero gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau am Fischerstaden einseit. das Vorderhaus neben Johann Daniel Helck, dem Schiffmann, anderseit neben Johann Jacob Helck dem auch Schiffmann, das hinderhaus aber in der überzwerchen neuen gaß gegen denen neuen Cazernen über einseit neben weÿl. Johann Jacob Schüßlers des Seÿlers Erben, anderseit neben Johann Jacob Debes dem Meelmann auch hinden Zum theil auf Vorgedachten Johann Jacob Helck, dem Schiffmann und zum theil auf weÿl. Herrn Adam Le Clerc seel. Erben stosend sogegen männiglichen freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 10.ten Decembris 1749 angeschlagen pro 1100 lb. Über das vorderhaus ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiges Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 21.ten Aprilis Anno 1708. Dabeÿ ein alter auch allda gefertigtes und mit ermeltem Insiegel bekräfftigter teutscher pergamenter Kauffbrieff de dato 20. Januarÿ 1636. So dann besagt über das hinder haus einen wohlermeltes Contract Stub auffgerichtetes und mit dero anhang. Insiegel Verwahrtes teutscher pergam. Kauffbrieff datirt den 27.ten Februarÿ Anno 1738. Dabeÿ ferner ein alter teutscher pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhang. Contract Insiegel corroboriret datirt den 16.ten Septembris Anno 1611. Wie auch eine teutsche pergam. Cessio in solutum mit vorgemeltem Insiegel bekräfftiget de dato 25.ten Februarÿ Anno 1647. Sampt noch etlichen anderen schrifftlichen Documentis.
(E.) It. der halbe theil vor ohnvertheilt von und ane einem Häußlein ane dem Schiffleutstaden in dem Schwerdtgäßlein
(W.) It. der halbe theil vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung Jenseit des Stadens Oberhalb der Schindbrucken beÿ dem Gerten fisch (…)
Ergäntzung der Frau Wittib angegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ Eingangs gedachter beeder Geweßener Ehegatten einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch Weÿland Herrn Notarium Andream Schmidt Längst seel. in Anno 1705. auffgerichtet hat mann der hinterbliebenen Frau Wittib Zu Ergäntzen wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia heuraths Verschreibung – Copia Testamentum nuncupativi
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 15, Sa. godenen Rings 2, Sa. Antheils ane einer Behaußung 625, Sa. Gülth von liegenden güthern 9, Sa. Schulden 30, Erg. Rest 1127, Summa summarum 1829 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleydung und Weißen gezeugs 81, Sa. Antheils ane einer Behaußung 93, Erg. Rest 63, Summa summarum 238 lb – Schulden 50, Detrahendo verbleibt 188 lb
Endlichen wird nun auch das verändert und theilbahr guth beschrieben, Sa. haußraths 160, Sa. Wein und Lährer Faß 249, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 304, Sa. goldener Ring und geschmeids 121, Sa. baarschafft 2544, Sa. pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 1100, Sa. Schulden 907, Summa summarum 5787. lb – Schulden 1252, Nach deren Abzug 4535 lb
Stall Summa et Conclusio finalis Inventarÿ 6553 lb
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenthafften Herrn Daniel Kriegen dem ledigen Schiffmann Weÿland herrn hanß Jacob Kriegen auch gewesenen Schiffmanns und burgers alhier seligem hinterlaßenem Sohn mit beÿstand herrn Caspar Meÿers Capitains und herrn Abraham haÿnen Bährenwirts beeder anverwanden als Bräutigamb an einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Magdalene, herrn Isaac Küblers Silberarbeiters und burgers alhier ihres geliebten Vatters, mit beÿstand deßelben wie auch herrn Philipp Küblers E. E. Großen Raths alten beÿsitzers als der hochzeiteron am andern theil – So herrschafft und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg, Mittwoch den 7. Januarÿ anno 1705, Andreas Schmidt Not. publ. jur. ac Civis Argent.
Abschatzung Von 10.ten Xbris 1749. Auff begehren Weÿland Herrn Johann Daniel Kriecken Eines Ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers und Schiff Capitaine seel. hinterlaßenener fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am untern Schiffleuth Staden, einseit neben Johann Daniel Helcken dem Schiffmann, anderseit neben Johann Jacob Helcken auch Schiffmann und hinten auff die Newgaß stoßend gelegen, Welche Vornen neben dem Eingang eine Stube und Kleine Kammer, auff dem Ersten stockh eine Stube, ein Stub Kammer ein Kuchen und haußöhren hat darüber ist ein Tachstuhl mit breit Ziegel, doppelt gedeckt, worunter Zwo besetzte bühnen, es befinden sich auch Zweÿ nebens gebäwlein mit halben tächern mit breit Ziegel, gedeckt: Worunter die gäng eine Stube und etliche Kammeren, Ferner ein hintergebäw Welches einen Alten und bawfälligen tachstuhl hat mit breit Ziegel, doppelt gedeckt, worunter etliche Stube, Kammeren und Küchen, das Vorder und hintergebäw haben zween geträhmte Keller, es befinden sich auch zween höff, und Zween bronnen Wavon einer Gemeinschaftlich. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt undt angeschlagen Worden Vor und umb Zweÿ Taußend und Zweÿ hundert Gulden.
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Schwert Gäßel (…)
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg ane dem Staden beÿ dem Gouvernement (…)
Marie Madeleine Kübler meurt en 1762.
1762 (26. 9.bris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 266) n° 888
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, ligender und fahrender, keinerleÿ davon ausgenommen, so weil. die hoch Ehren und hochtugendbegabte Frau Maria Magdalena gebohrene Küblerin, auch weil. des wohl Ehren Vesten Großachtbaren wohlweißen H. Johann Daniel Kriegen, geweßenen wohlbestellten Inspectoris derer Königlichen Schiffe und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Frau Wb. nun auch seel. nach Ihrem Montags den 1.ten diesses Monaths und Zu end eilenden 1762.sten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 25. 9.bris Anno 1762.
Die Verstorbene Frau Rathherrin seelig hat per Testamentum Zu Erben Verlassen wie folgt. 1° weÿl. herrn Johann Daniel Kriegen, des Jüngern gew. Schiffmanns und brs. allh. nunmehr seel. mit der Viel Ehr und tugendsamen Frauen Anna Maria geb. Helckin so letzthin mit weil. H. Joh: Jacob Soderer gew. Bierbrauer und br. allhier verehelicht gewesen, ehelich erzeugter Sohn, Herrn Johannes Krieg, den Kiefer, Weinhändler und burgern allhier, Enckel, welcher beÿ diesser Inventur præsens war, in die eine helffte
So dann die hoch Ehren und hoch tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam gebohrene Kriegin S. T. Herrn Johann Friedrich Ströhlin, vornehmen Apotheckers, E. E. Grosen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzers und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg quo ad thorum et mensam geschiedene Frau Eheliebstin, mit assistentz H. Benjamin Waltzen vornehmen Handelsmanns und burgers allh. Welche beede diesser Inventur in persohn beÿgewohnt, In den übrigen halben theil
Dieße beede der Verstorbenen Frauen Rathherrin seel. obwohlen ab intestato dannenhero aber per Testamentum Clausum eingesetzte Frau Tochter Und Eckel, Erben
Copia Testamenti solennis in scriptis Clausi
Eigenthum ane Häußern. Der halbe theil vor unvertheilt von und ane 1.r Behaußung
Jenseit des Stadens Oberhalb der Schindbrucken beÿ dem Gerten fisch (…)
It. ein dritter theil vor ohnvertheilt von und ane 1.r Behaußung, bestehend in Vorder und Hinterhaus sampt dero Hoffstätten, Höffen, kleinen gärth. bronnen und allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier ane der Vorstatt Krautenau und deren Fischerstaden, 1.s. das Vorderhaus neben H. Johann Daniel Helck, 2 s. neben H. Johann Jacob Helck, beeden Schiffmänneren, das Hinterhaus aber ane der überzwerchen neuen gaß gegen denen neuen Cazernen über 1.s. neben Herrn Johann Leonhard Röderer dem schwartz und schönfärbern auch E. E. grosen Raths alten beÿsitzern 2. s. neben Johann Jacob Debus dem Meelmann auch hinten Zum theil neben Vorgemeltem H. Johann Jacob Helck dem Schiffmann und zum theil neben H Johannes Winter dem Schiffmann und Fr. Anna Catharina Freÿin der Barbiererin stosend sogegen männigl. freÿ ledig eigen und zufolg hievor angeregter Abschatzung gewürdiget pro 1000 lb. Woran der diessortige dritte theil in auswurf Zubringen mit 333
Die übrige zween drittetheil sind hernach in Widem gehörig. Über das vorderhaus ist vorhanden 1. teutsch perg. Kfbr. in allh. C. C. stb. gef. mit deren anhgd. Ins bekr. datirt den 21. Aprilis 1708. Dabeÿ 1. perg. Kfbr. allda gef. datirt den 21. Aprilis 1708. Dabey i. a. perg. Kfbr. allda gef. datirt den 20. Januarÿ A° 1636. So dann weiset über das hinter haus 1. teutsche perg. Kfbr. in allh. C. C. stb. gef. und mit deren anhgd. Ins. verw. dedato 27.sten Februarÿ 1738. Dabeÿ ferner 1. teutsch perg. Kfbr. dedato 16.ten 7.bris A° 1611 wie auch 1. perg. Cessio in solutum allda gef. dedato 25. Februarÿ A° 1647. sampt anderem schrifftlichem Bericht
(Widem) It. zwen dritte theil vor ohnvertheilt von und ane der hievor fol: (-) fac: umständlich beschriebenen behaußung gelegen allhier ane der Vorstatt Krautenau und deren Fischerstaden & so æstimirt pro 1000. daran diesse zween dritte theil auswerffen 666. Die hierüber besagende Documenta sind hievor umbständlich beschrieben
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 149, Sa. leerer Faß 1, Sa. goldener Ring und geschmeid 83, Sa. baarschafft 425, Sa. Eigenthum ane Häußern 833, Sa. Gülthen von liegenden güthern 9, Sa. Activorum 2650, Summa summarum 4224. lb – Stall Summa 5052 lb
Widum Welchen die Frau Rathherrin seelig Zeit lebens genossen. Nemlichen es hat nun weiland S. T. Herr Johann Daniel Krieg (…) crafft seines Testamenti nuncupativi §° 3.tio seine gesamte Verlaßenschafft allein mit ausnahm derer Kinder gebührender Legitimæ seiner hinterbliebenen Fr. W. nun auch seel. zu einem lebtägigem Widem Genuß Verordnet
Copia Testamenti
Abschatzung Vom 10.ten Dec 1762. Auff Begehren Weil: Maria Magdalena Krigin Geborne Kiblerin S: T: hiender Lasene Erben ist eine behausung Allhier in der Statt Strasburg An dem Fischer Staden Einseits Neben Jacob Helg dem Schif Man Anderseits Neben Daniel Helg Dem Elldteren und hienden Auff Die Iber Zwerch Gas Stosent Gelegen, Solches Gebeÿ besteht in einem Forder und Hiender gebeÿ Worinen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar Iber seindtt die dach Stiell mit breidt Ziglein belegt hat auch Zweÿ Hoff Zweÿ brunen und Zweÿ Getrembte Keller. Von uns Vnterschribnen der Statt Strasburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihre Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Wert Nach æstimirt und Angeschlagen Worden Vor Vnd Vmb Zweÿ Thausent Gulden
Der Zweite Begriff (…) [unterzeichnet] Werner, Huber
Marie Madeleine Kübler meurt à l’âge de 81 ans. Les témoins de l’acte sont Jean Krieg, son petit-fils, et Isaac Kübler, son neveu.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1758-1772, f° 24-v n° 134)
1762. Montag d. 1. Novembr: morgens früh ein Viertel vor 2 uhr starb Frau Maria Magdalena Kriegin weÿl. herrn Joh: Daniel Kriegen gewesenen Inspectoris über die König. Schiff und E. E. Großen Rath alten beÿsitzers nachgelaßene Frau Wittib. Wurde begraben Mittwoch d. 3. Nov: nach mittag um 2. uhr nach gehaltener Leichen predigt Zu St. Nicol. auff S. Galli. Alt 81 Jahr 3 Monat und 12 tage. Eltern weÿl. Herr Isaac Kübler geweßener Silber-Arbeiter v. B. alhier vnd Frau Anna Salome geb. Geraußi, [unterzeichnet] Johannes Krieg als Enckel, Isaac Kübler bruders Kind (i 27)
Jean Krieg, petit-fils de la défunte, rachète de sa tante Marie Madeleine Krieg, femme du pharmacien Jean Frédéric Strœhlin, les parts de la maison dont il devient seul propriétaire
1763 (16.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 266) Joint au n° 888 du 26 sept. 1762
(Inventarium über Frau Mariä Magdalenä gebohrener Küblerin, H. Johann Daniel Kriegen, Frau Wb. Verlaßenschafft)
(f° 9) Anlangend die Rubric Eigenthum ane Häußern und Gültguth
Erschienen ane dato zu end gemeld vor mir offenbarem geschwornem Notario und Zu dießem Geschäfft adhibirtem Inventir schreibern Frau Maria Magdalena gebohrene Kriegin, S. T. Herrn Johann Friedrich Ströhlins, vornehmen Apotheckers, E. E. Großen Raths Jetzig wolverdienten beÿsitzers und burgers allhier quo ad thorum et mensam geschiedene Ehefrau, dahero beÿständlichen Herrn Benjamin Waltzen des Handelsmanns und burgers allhier, hierzu erbetten ane Einem
So dann Herr Johannes Krieg, der Weinhändler undt burger allhier andern theils, beede dißorts sowol ab intestato als per testamentum instituirte Erben dieselbe, und Zwar Frau Rathherrin Maria Magdalena Ströhlinin bekande wie das Sie Vor sich und ihre Erben auffrecht fest unwiederrufflichen in unvertheiltem Erbe
Ihme herrn Johannes Kriegen, ihrem Neveu und Miterben
ihro sowol Vätter: als Mütterliche anerstorbenen eigenthümliche helffte von und ane der behaußung, bestehend in forder: und hinterhauß, sambt deren Höffen, Hoffstätten, Kleinen gärtlein, bronnen undt allen übrigen Gebäuden, Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstatt Krautenau und deren Fischerstaden, einseit das fordere haus neben Herrn Johann Daniel Helck, anderseit neben Herrn Johann Jacob Helck, beeden Schiffmänneren, das hindere Haus aber, so der Steckenhoff ins gemein genand, ane der überzwerchen Gaß gegen denen neuen Cazernen über, einseit neben Herrn Rathherrn Johann Leonhard Röderer dem Schwartz: und Schönfärbern, anderseit neben Johann Jacob Debus, dem Meelmann, auch hinten Zum theil neben vorgemeltem Herrn Johann Jacob Helcken, den Schiffmann und Zum theil neben H. Johannes Winthern, dem Schiffmann, undt Frau Annam Catharinam Freÿin gebohrene Brionin, die Barbiererin stösend so gegen männiglichen freÿ ledig und eigen
Ferner ihr unvertheilte Elterliche helffte von und ane der unvertheilten Helffte (…)
So geschehen Straßburg auff Donnerstag den 16. Junÿ anno 1763
Le compagnon tonnelier Jean Krieg fait son chef d’œuvre dont les examinateurs sont satisfaits. Il est reçu maître.
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 423) Donnerstags d. 27. Julÿ 1752. ist Johann Kriegen des Ledigen von hier gebürthigen Kieffers Meisterstück Zum ersten mahl besichtiget und von den Herren Schauern referirt worden daß in der 1.t schau weiter nichts befunden als einige kleine außfüglein, so gar von keiner Consequentz welches zu bezeugen sie sich unterschrieben Johann Philipp Strohl, Johann Heinrich Löchner, Johann Jacob Stamm
Dienstags d. 8. Augusti 1752. ist Johann Kriegen des leedigen Kieffers Meisterstück Zum 2.t Mahl besichtiget und von den Herren Schauern referirt worden daß Sie durchaus nichts weder wieder die Garckel, noch Böden einzuwenden, sondern alles in gutem Stand befunden unterschrieben Johann Philipp Strohl, Johann Heinrich Löchner, Johann Jacob Stamm
Mittwochs d. 16. Aug. 1752. ist Johann Kriegen des Ledigen Kieffers meisterstück Zum Letzten mahl besichtiget und von den Herren Schauern referirt worden, daß Sie die Haupt Reiff ein wenig zu schmahl seÿen, So aber von keiner Consequentz, weßhalben Sie jhn vor ein Meister erkanden, doch daß er wegen außfüglein in erster schau 10 ß d straff erlegen soll unterschrieben Johann Philipp Strohl, Johann Heinrich Löchner, Johann Jacob Stamm
Fils de Daniel Krieg, Jean Krieg épouse en 1752 Susanne Marguerite Meyer, fille du blanchisseur Jean Michel Meyer, de la Robertsau : contrat de mariage, célébration
1752 (18.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1255
Eheberedung – entzwischen H Johannes Krieg, leedigen Kiefer und biersieder, weÿl. H Johann Daniel Krieg geweßenen Schifmans vnd burgers allhier zue Straßburg, mit fraun Anna Maria gebohrener Helckin Ehelich erzeugtem und nach tod verlaßenem Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Susannæ Margarethæ Meÿerin Hn Joh: Michael Meÿer bleichers in der Ruprechtsau vnd burgers zu gedachtem Straßb. mit frauen Mariæ Margarethæ gebohrener Hoffsäßin Ehelich erzielten tochter als der hochzeiterin am andern theil
(mit beÿstand) und zwahr auf seiten des hochzeiters T. Herr Friderich Ströhlin Vornehmer apothecker deßen geschworner vnd annoch ohnentledigter Vogt, vnd H Johann Jacob Soderer weinhändler deßen Stieffvatter, so dann auf der Jgfr hochzeiterin seiten H Johann Michael Meÿer, dero vatter obgedacht Herr Johann Leonhard hoffsäß, Kieffer vnd weinhändler, dero Großvatter, so dann H Johann Jacob Ulrich schifmans dero Vetter alle burgere allier
Actum in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 18.ten Julÿ anno 1752. [unterzeichnet] Johann Krieg als Hochzeiter, Susanna Margaretha meÿerin als hoch zeiterin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 183 n° 28)
aô 1752. d. 6. sept. Seind nach zweymahliger Ausruffung so Dom: XIII. u. XIV nach Trinitatis geschehen, in der Kirche Zu S. Wilhelm ehelig copulirt und eingesegnet worden Johannes Krieg, lediger Kieffer und burger alhier, weÿl. Johann Daniel Kriegen des Jüngern geweßten Schiffmann und burgers alhier, u. Anna Maria Helckin ehl. Sohn,
Jungfrau Susanna Margaretha H Johann Michael Meyers, bleichers und burgers allhier u. Maria Margaretha Hoffsäßin ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Krieg als Hochzeiter, Susanna Margaretha Meÿerin als hochzeiterin (i 187)
Marchand de vin et gourmet, Jean Krieg meurt en 1773 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison entière à 900 livres. La masse propre à la veuve est de 2 033 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 441 livres, le passif à 1 871 livres.
1773 (7. 7.bris), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 766) n° 548
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren und vorachtbahren Herrn Johannes Krieg gewesenen Weinstichers, Weinhändlers nunmehro seeligen Vermögens Nachlaßenschafft aufgerichtet im Jahr 1773. – nach seinem Sonntags den 4. Augusti dieses 1773.sten Jahrs aus dießem zeitl. Weltleben genommenen tödl. Hintritt verlassen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschafft (…) andern theils der Viel Ehren und tugendbegabten Fraun Susannæ Margarethæ geb. Meyerin der hinterbliebenen Frau Wittib, hiebey mit Tit. H. Joh: Jacob Diemert, dem Beck und E: E: großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzer verbeÿstandet – So beschehen Straßburg auf Dienstag den 7.ten 7.bris im Jahr 1773.
Des Herrn Defuncti ab intestato verlaßene Erben sint mit Nahmen und 1) Jungfer Maria Magdalena, so bereits 18 Jahr erreicht, 2) Jungfrau Susanna Maria, so etwa 12 Jahr erlangt, 3) Johannes in das 8.te Jahr gehend, die Krieg, alle dreÿ desselben mit Eingangs benannter Frau Susanna Margaretha geb. Meÿerin seiner Ehefrau und nun hinterlaßener Wittib ehel. erzeugte Kinder Zu 3. gleichtheilig Portionen. In deren Nahmen dann hiebeÿ Zugeg. war, der auch schon Eingangs ged. Herr Johannes Helck der Schiffmann und br. alhier
Bericht. Da die beschaffenheit der heutiges tags vorhandene Mittel sich deut. in denen Umständen erzeiget, daß in Ansehung des H. Defuncti ansehnl. Einbringen und gethaner großmütterl. Erbschafft die Ergäntzung davon, wegen starcke Einbußen, nicht auch zugleich Anfangs, genugsame Überzeugung gehabt, daß kein theilbar Guth vorhanden seÿe (…)
In einer alhier Zu Straßburg an dem Fischer Staden gelegenen hieher eigenthümlich gehörigen behaußung, sich befunden wie folgt.
Eigenthum ane Häußern. Erstl. I. behausung bestehend in Vorder Nebens und Hinter Gebäuen, nebst 2. Höfen, Gemeinschaft des bronnens, samt allen überig. derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, geleg. alh. Zu Straßburg an der Vorstadt Krautenau, vornen an dem Fischerstaden, einseith neben H. Thiebold Helck, dem Schiffmann, anderseith neben H. Joh: Daniel Helck, dem ebenmäßigen Schifmann und geschworner Haagknecht, hinten auf die überzwerche neue Gaß, gegen der Cazern stosend, eins. neben Mstr Haller dem Kiefer anders. neben N. Wildenmuth dem fastenspeiß händler, so mit keinem real onus verhaft, noch sonsten ver hypothecirt sondern gegen männigl. freÿ ledig eig. und ist solcher gantze Begriff dermalen durch (die Werckmeistere) vermög dererselben unterm 2. 7.bris jüngst schrifft. ausgestellter und beÿ dem Concept dieses Inv. verwahrt. aufbehaltener Abschatzung gewürdiget und æstimirt worden pro 1800 fl. oder 900 lb. Diese Behausung cum appertinentiis wie vorbeschrieben, rühret aus Weil. S. T. Herrn Joh: Daniel Krieg: gew. Inspectoris über die königl. Schiff und E. E. grosen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und auch Weil. Fraun Maria Magdalena geb. Küblerin, des H. Defuncti geehrten Groß Eltern Verlaßenschafft her, und zwar sind demselben diese objecta nach erstbemelter seiner im Jahr 1762. verstorbenen Frau Groß mutter durch die feder H. Not. Frantz Heinrich Dautels von S.T. Fraun Maria Magdalena Ströhlin geb. Kriegin S.T. H. Joh: Heinrich Ströhlin, hochfürstl. Baadischen Hoff: Kammer raths und Exsenatoris dahier Frau Eheliebstin seiner geerhrten Frau Tante und Mit Erbin im ohnvertheilten Erbe eigenthümlich cedirt und überlaßen worden.
Ansonsten aber besag. darüber folgende in alhies. C. C. Stube erricht: und so weiters ausgefertigte Kaufbrief und Zwar über den vordern Begriff am Fischer staden de dato 21.ten Aprilis 1708. und über den hintern Begriff, so eigent. 2. Häußlein ausweiset, und von alters her der Stecken hoff genannt worden, eine andere Kauff Verschreibung de Dato 27.sten Februarÿ 1738.
It. die helfte vor unvertheilt von und ane einem häußlein am Schiffleuth Staden im so genannten Schwerdgäßel (…)
(f° 11) Eigenthum an einer Bleich samt Gebäuen. Nämlich ein vierter Theil an der helffte oder ein 8.ter Theil am Gantzen vor unverändert (…) gelegen in der Ruprechtsau an der Oberau (…)
Ergäntzung der Frau, Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung der hienach allegirten über der Fraun Wittib Einbringen (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Hinterbliebenen Fraun Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 25, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 12,Sa. goldener Ring 14, Sa. Eigenthums an einer Bleich samt Gebäuen 238, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 35, Sa. der beßerung oder des Schaufel Rechts 100, Sa. der Ergäntzung 1625, Summa summarum 2033 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unveränderten und die theilbare Verlaßenschaft unter einer Mass in Beschreibung gesetzt. Sa. Haußraths, Sa. Werckzeugs Zur Kiefer Profession gehörig 3, Sa. des Weins, Eßig und Leeren Faß 96, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 75, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 51, Sa. Eigenthums ane Häusern 1050, Sa. Schulden 39 Summa summarum 1441 lb – Schulden 1871 lb, In Vergleichung 430 lb
Beschluß und Stall Summa 1623 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Dienstags den 18. Julii Anno 1755., Johann Jacob Oelinger Notarius juratus
Susanne Marguerite Meyer meurt en 1774. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire précédent. La succession s’élève à 5 976 livres.
1774 (8.7.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 569
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendbegabten Fraun Susannæ Margarethæ Kriegin gebohrener Meÿerin, auch weiland Herrn Johannes Krieg, gewesenen Weinstichers, Weinhändlers und burgers alhier Zu Straßburg hinterlaßener Wittib nun auch seel. Vermögens: Nachlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1774. – nach ihrem Dienstags den 17.den May dieses 1774.ten Jahrs, aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hientritt verlaßen hat (…) Wobeÿ dann allvorderist Frau Anna Maria Soderin gebohrner Helckin Weiland herrn Johann Jacob Soder, gewesenen biersieders Zum Mohrenkopf und burgers alhier hinterlaßene frau wittib, ihr der Kinder und Erben Frau Großmutter, und Jungfrau Maria Magdalena Kriegin die hierorts älteste tochter (…) vorgewiesen und angezeigt haben – So beschehen Straßburg auf Freÿtag den 8.ten Julÿ 1774.
Der Frau Kriegin seligen ab intestato verlaßene Erben sind mit Nahmen und 1° Jungfrau Maria Magdalena, so bereits 19 Jahr erreicht, 2° Jungfrau Susanna Maria, so etwas über 13 Jahr erlegt, 3° Johannes in das 9.te Jahr gehend, die Krieg, alle dreÿ derselben mit Weiland herrn Johannes Krieg dem gewesenen Weinstichers und burgern alhier ihrem bereits in die Ewigkeit vorgegangenem herrn Eheliebstien seel. erzeugte Kinder Zu dreÿ gleichlingen Portionen vnd diese sind wie schon eingangs ermelt mit Herrn Johannes Helck dem Schiffmann und Burger allhier nach Ordnung bevögtiget, welcher auch diese Inventur veranstallet und derselben beÿgewohnt hat
In einer alhier Zu Straßburg an dem Fischer Staden gelegenen hieher eigenthümlich gehörigen behaußung, sich befunden wie folgt.
(f° 10) Eigenthum ane Häußern. Erstlich eine behaußung bestehend in Vorder Nebens und Hinter Gebäuen, nebst 2. Höfen, Gemeinschaft des bronnens, samt allen überigen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau, vornen an dem Fischerstaden, 1.seith neben H. Thiebold Helck, dem Schifmann 2 seith neben Herrn Joh: Daniel Helck, dem ebenmäßigen Schifmann und geschwornen Haagknecht, hinten auf die überzwerche neue Gaß gegen der Cazern stosend 1.seith neben Mstr Haller dem Kiefer 2. seith neben N. Wildenmuth dem fastenspeiß händler, so mit keinem real onus verhaft, noch sonsten verhypothecirt, sondern gegen männiglichen freÿ ledig eigen und wird solcher gantze Begriff welcher in anno 1773. beÿ der Verstorbenen Frauen Ehemanns seel. Verlaßenschafts Inventur durch die alhiesigen Herren Werckmeister angeschlagen worden pro 900 lb dermalen ohnnachtheilig dem vermuthlichen wahren Werth nach æstimirt und angesetzt vor 2500. Diese Behausung cum appertinentiis kommett aus Weiland S. T. Herrn Johann Daniel Krieg: gewesenen Inspectoris über die königl. Schiffe und E. E. grosen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers auch weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ gebohrener Küblerin, beeder gewesener Eheleute hierortiger Erben von vätterlicher Seite Uhr Groß Eltern Verlaßenschafft her, und zwar ist solche im Jahr 1762. als nach Absterben der ermelten Fr. Uhrgroß Mutter ihr der Erben verstorbenen Herrn Vatter durch die feder Herrn Notarii Frantz Heinrich Dautels von S.T. Fraun Mariæ Magdalena Ströhlin gebohrener Kriegin S.T. H. Joh: Friederich Ströhlin, hochfürstl. Baadischen Hoff: Kammer Raths und Exsenatoris dahier Fr. Eheliebstin seiner geerhrten Fr. Tante und Mit Erbin im ohnvertheilten Erbe eigenthümlich cedirt und überlaßen worden.
Ansonsten aber besagen darüber folgende in alhiesiger C. C. Stube erricht: und so weiters ausgefertigte Kauffbrieff, und Zwar über den vordern begriff am Fischer Staden de dato 21.ten Aprilis 1708. und über den hintern Begriff, so eigentlich 2. Häußlein ausweiset und von alters her der Steckenhoff genannt worden eine andere Kauf Verschreibung de Dato 27.sten Februarÿ 1738.
It. die helfte vor unvertheilt von und ane einem häußlein am Schiffleuth Staden im so genannten Schwerdgäßel (…)
(f° 11) Eigenthum an einer Bleich samt Gebäuen. Nämlich ein vierter Theil an der helffte oder ein 8.ter Theil am Gantzen vor unverändert (…) gelegen in der Ruprechtsau an der Oberau (…)
Summarischer Calculus, Sa. haußraths 412, Sa. Werckzeugs Zur Kiefer Profession gehörig 13, Sa. Weins, leerer faß und bütten 427, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 278, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 119, Sa. Eigenthums an häußern 2650, Sa. Eigenthums an einer Bleich 500, Sa. beßerung ane einem liegenden Lehen Guth 75, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1500 Summa summarum 5976 lb
Fille des précédents, Marie Madeleine Krieg épouse en 1774 le tanneur réformé Jean Jacques Schafflützel : contrat de mariage, célébration
1774 (7. 8.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 246
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und Achtbaren herrn Johann Jacob Schaflützel, dem ledigen Weißgerber und Saffian fabricanten auch burgern alhier Zu Straßburg, herrn Joh: Ulrich Schaflützel, des ebenmäßigen Saffian Fabricanten und wohlangesehenen burgers hieselbst mit Frain Maria Magdalena gebohrner Schulerin, ehelich erzeugtem Sohn,
So dann die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Mariæ Magdalenæ Kriegin, weiland Herrn Johannes Geörg Krieg, des gewesenen Weinhändlers und geschwornen Weinstichers auch burgers allhier mit nun auch weiland Frauen Susanna Margaretha gebohrene Meÿerin ehelich erziehlt hinterlaßener tochter
behausung am brandein end
[unterzeichnet] Johann Jacob Schaflützel als hochzeiter, Maria Magdalena Kriegin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 198)
Im Jahr 1775, den 23. und 30. April, als an beeden Sonntägen Quasimoso und Misericord. seind sowohl in unserer Evangelisch. Kirche Zu St. Wilhelm, als auch in der Reformirten Kirche Zu Wolfsheim Ordnungsmäßig ausgerufen und Dienstag den 2. Maji mit Erlaubnus Ihro Gnaden Regierenden Herrn Ammeisters in der Jungfer Braut Behaußung ehelich eingesegnet worden Herr Johann Jacob Schafflützel, der ledige Weisgerber und Safian: fabricant, und burger allhier, Herrn Johann Ulrich Schafflützel, Nestlers und Safian: fabricanten, und burgers allhier, mit Frau Maria Magdalena Schulerin seiner Ehefrauen, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Magdalena Kriegin, weÿl. Herrn Johannes Krieg, gewesenen Weinstichers und burgers allhier, mit weÿl. Frau Susanna Margaretha Meÿerin, seiner Ehefrauen ehelich erzeugte Tochter, solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Jacob Schafflützel als hochzeiter, Maria Magdalena Kriegin Als Hochzeiterin (i 207)
Le tiers de la maison figure à l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents du marié rue du Coin Brûlé. Ceux du mari s’élèvent à 649 livres, ceux de la femme à 2 187 livres.
1775 (18.8.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 768) n° 606
Inventarium über des Wohl Ehren und achtbaren Herrn Johann Jacob Schaflützel, des Weißgerbers und Saffian Fabricanten, wie auch der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Maria Magdalena gebohrener Kriegin, beeder Eheleuthe und Burger alh. Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Vermögenschaften auffgericht im Jahr 1775. – in ihren den 2.ten Maÿ jüngst angetrettenen Ehestand einander vor unverändert Zu und eingebracht haben (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwarth H: Johannes Helck des Schiffmanns und Burgers alh. der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts und hierzu erbettenen beÿstands, auf Freÿtag den 18.ten Augusti 1775.
In einer alhier Zu Straßburg, an dem sogenannter brandenend gelegener des Ehemanns geliebten Eltern Zuständiger behausung sich befunden hat, wie folgt
In einer alhier Zu Straßburg an dem Fischer Staden gelegenen hieher eigenthümlich gehörigen behaußung, sich befunden wie folgt.
Eigenthum ane Häußern. (F.) Erstl. ein 3.ter theil vor unvertheilt von und ane Einer behaußung bestehend in Vorder Nebens und Hinter Gebäuen, nebst 2. Höfen, Gemeinschaft des bronnens, samt allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alh. Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau, vornen an dem Fischerstaden, 1.seit neben H. Diebold Helck, dem Schiffmann, 2 seit neben Hrn Joh: Daniel Helck, dem ebenmäßigen Schiffmann und geschwohrnen Haagknecht, hinten auf die überzwerche neue Gaß gegen der Cazern stosend, 1.seit neben Mstr Haller dem Kiefer 2. seit neben N. Wildenmuth dem Fastenspeiß händler, so mit keinem real onere verhaft, noch sonsten verhypothecirt, sondern gegen männiglichen freÿ, ledig eigen und wird solcher gantze Begriff dermalen ohnnachtheilig dem vermuthlichen wahren Werth nach æstimirt und angesetzt vor 2500. lb. Woran dann der Ehefraun gebührige 3.te Theil hier in Auswurf antrift 833. 6. 8. Diese Behausung cum Appertinentiis kommet aus Weÿland S. T. H. Joh: Daniel Krieg: gewesenen Inspectoris über die königliche Schiffe und E. E. grosen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, auch weiland Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrener Küblerin, beeder gewesener Eheleute hierortiger Ehefrau vätterlicher Seite Uhr Groß Eltern Verlaßenschaft her, und zwar ist solche im Jahr 1762. als nach Absterben der ermelten Frau Uhr Grosmutter H. Johannes Krieg, der Ehefrauen leiblichen Hrn Vatter durch die Feder H: Notarii Frantz Heinrich Dautels, von S.T. Fraun Mariæ Magdalena Ströhlin gebohrener Kriegin, S.T. H. Joh: Friederich Ströhlin, hochfürstlich Baadischen Hoff: Kammer Raths und Exsenatoris dahier Fraun Eheliebstin, seiner geerhrten Fraun Tante und Mit Erbin im ohnvertheilten Erbe eigenthümlich cedirt und überlaßen worden.
Ansonsten aber besagen darüber folgende in alhiesiger C. C. Stube erricht: und so weiters ausgefertigte Kaufbrief, und Zwar über den vordern begriff am Fischer Staden de dato 21.ten Aprilis 1708. und über den hintern Begriff, so eigentlich 2. Häußlein ausweiset, und von alters her der Steckenhof genannt worden, eine andere Kauf Verschreibung de Dato 27.ten Februarii 1738.
(F.) It. die helfte vor unvertheilt von und ane einem häußlein am Schiffleuth Staden im so genannten Schwerdgäßel (…)
(F.) Eigenthum an einer Bleich samt Gebäuen. Nämlich ein vierter Theil an der helffte oder ein 8.ter Theil am Gantzen vor unverändert (…) gelegen in der Ruprechtsau an der Oberau (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachter Vermögenschaft, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 22, Sa. golden Geschmeids 38, Sa. baarschaft 563, Summa summarum 649 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun zue und eingebrachte Haab und Gütherschaft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 173, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 225, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 79, Sa. Baarschafft 79, Sa. Eigenthums an häußern 883, Sa. Eigenthums an einer Bleich 166, Sa. beßerung ane einem liegenden Lehen Guth 25, Sa. pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Schuld 54, Summa summarum 2187 lb
Haussteuren 165 lb, Woran jedem Ehegatten vermög des Ehe: Contracts die gleichtheilige halbschied gebührig und anfällig ist mit 82 lb
Jean Jacques Schafflützel est reçu tributaire chez les Tanneurs en 1775
1775, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 168-v) Mittwochs den 13. Decembris 1775. Aufnahm der Neuzünffigen
Johann Jacob Schaflützel der ledige Weißgerber, Herrn Joh: Ulrich Schaflützel, des Nestlers und burgers alh. ehelicher Sohn, R. R. legt Bescheinigung von löblicher Statt Stall unterm 18.ten Aprilis 1775. ertheilt, mit dem Ansuchen vor, ihme das Recht eines Leibzünftigen zu bewilligen
Erkannt, Wie angesucht, gegen Erlag der Gebühr willfahrt (3 lb 12 ß 5 d)
Inventaire dressé en 1823 après la mort de Jean Jacques Schafflützel
1823 (30.8.), Strasbourg 8 (36), M° Roessel n° 9270
Inventaire de la succession de Jean Jacques Schafflützel, chamoiseur, décédé le 19 juin dernier – dressé à la requête de 1. Marie Madeleine Krieg la veuve
Anne Marie Schaffützel veuve de Henri Schott brasseur, Marie Sophie Schafflützel femme de Frédéric Ziesig carossier, Marie Madeleine Schafflützel majeure d’ans, les trois enfants du défunt
dans une maison rue du Coin bûlé n° 5 – Contrat de mariage reçu M° Fické le 7 octobre 1774
Titres et papiers, 5) inventaire de la succession de Marie Salomé Wagner fille majeure, dressé par M° Ubersaal le 20 août 1812, dont le défunt a succédé pour moitié – moitié de la maison située en cette ville rue des Drapiers n° 7 évaluée à 6000 fr, que cette maison est échue de la succession de sa sœur Marie Madeleine Wagner veuve de Jean Michel Risch ménuisier, de laquelle elle était héritière universelle suivant inventaire de sa succession dressé par M° Ubersaal le 26 mai 1806.Il existe sur cette maison un acte passé à la Chambre des Contrats le 20 juillet 1786 et M° Übersaal le 17 pluviose 5 et délibération de l’administration municipale de Strasbourg du 5 pluviôse 5, l’autre moitié de la maison appartient à Jean Jacques Schmidt, pasteur de l’église de St Pierre le Jeune, et Marguerite Salomé Lichtenberger, légataires pour moitié, la qualité de légataires établie par acte de M° Übersaal le 10 juillet 1810 enreg. 25 juillet 1812
6. liquidation de la succession de Marie Madeleine Schuler veuve de Jean Ulric Schaflützel mère du défunt pae M° Lederlin le 24 avril 1787, prix de la maison rue du Coin brûlé 2500 florins
Propres, la moitié d’une maison rue du Coin brûlé n° 5 estimée 400 fr et la moitié d’une maison rue des Drapiers n° 7 estimée 3000 fr
garde robe 113 fr, reprises 6685 fr, ensemble des biens propes 13.798 fr
Communauté, meubles 1220 fr, or et argent 3135 fr, vins 660 fr, numéraire 11.338 fr, créances hypothécaires (77.566) 100.705 fr, ensemble 117.060 fr – passif 59.498 fr (dot de Mlle Schafflützel 1211 fr)
– Inventaire des apports Fické 18 août 1775, le tiers d’une maison située à Strasbourg au quai des Pêcheurs n° 70 vendue à Jacques Frédéric Schmidt, brasseur, et Marie Elisabeth Gutermann par acte reçu M° Stoeber le 5 floréal 6
le 6° d’une maison à Strasbourg quai des Bateliers ruelle du Glaive vendue également mais la veuve ignore à qui
le 24° d’une blanchisserie située à la Robertsau vendue de même
vacation du 9 septembre
acp 164 acp (3 Q 29 ) f° 138-v du 13.9.
Susanne Marie Krieg épouse en 1781 Jean Zisig. Le tiers de la maison figure à l’inventaire de ses apports dressé la même année
Le tonnelier et brasseur Jean Krieg épouse en 1794 Marie Susanne Schott, fille du brasseur Chrétien Schott
1794 (19 ventôse 2), Not. Stoeber n° 481
Eheberedung – persönlich erschienen der bürger Johannes Krieg, lediger Kiefer und bierbrauer weiland Johannes Krieg gewesenen Kiefers und weinhändlers mit auch weiland Frauen Susanna geborener Meÿerin erzeugter Sohn als Hochzeiter so großjährigen Alters
und Jungfer Maria Susanna Schottin, bürgers Christian Schott des bierbrauers in Zwoter Ehe mit weiland Fraun Maria Magdalena geborner Rödererin ehelich erzeugte Tochter als Braut unter authorisation solches ihres geiebten Vatters am andern theil
Straßburg den 19. Julÿ in Zweiten Jahr der Republick
[unterzeichnet] Johannes Krieg als hochzeiter, Maria Susanna Schott las Hochzeiterin
Marie Madeleine Krieg femme du chamoiseur Jean Jacques Schafflützel, Susanne Marie Krieg, femme du sellier Jean Ziesig, et le brasseur Jean Krieg vendent en qualité d’héritiers de leur père la maison au brasseur Jacques Frédéric Schmidt et à sa femme Marie Elisabeth Gutermann
1798 (5 floréal 6), Strasbourg, Not. Stoeber n° 1070
persönlich erschienen 1° bürgerin Maria Magdalena gebohren Krieg, brs Johann Jacob Schafflützel Saphian fabricanten allhier Ehefrau unter deßen authorisation, 2° bürgerin Susanna Maria geb. Krieg, bürgers Johannes Ziesig Sattlers allhier Ehefrau unter deßen authorisation und 3° Johannes Krieg, bierbrauer allhier, diese haben
in Gegensein brs. Jacob Friderich Schmidt, bierbrauers und Fr. Maria Elisabeth geborener Guttermann (verkauft)
der ihnen den Comparenten Zuständigen sogenannter grosen und kleinen Steckenhof gelegen in hiesiger Gemeinde dero Vorstadt Krautenau am Fischerstaden N° 70 bestehend in dreyen neben einander gelegenen behausungen, dreÿ höfen hoffstatt und brönnen mit allen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten einseit neben Johann Daniel Helck Schiffmann anderseit neben diebold Holf beeden Schiffleuten, Vornen auf den Fischerstaden hinten auf die überzwerche neue gaß gegen der neuen Cazernes Ziehend, so ledig eigen und Zweÿ neben einander gelegene Gebäuen einseit neben Joseph Feineiel* anderseit neben Wildermuth auf die überzwerche neuegaß gegen der neuen Cazernen ziehend so auch ledig eigen, und ihnen den Verkäufern von ihrem Vatter weil. b. Johannes Kreig gew. Kiefer und Weinsticher alhier zugekommen – um die Summ der 15.000 livres – Straßburg den 5. floréal im sechsten Jahr der Republick
Enregistrement, acp 60 F° 125 du 15 flo. 6
Garçon brasseur au service de Jean Jacques Rœderer, brasseur à l’enseigne de la Tête Noire, Jacques Frédéric Schmidt, originaire de Diedelsheim en Palatinat, épouse en 1791 Marie Elisabeth Gutermann, fille du relieur Jean Daniel Gutermann : contrat de mariage, célébration
1791 (15.2.), Not. Bremsinger (6 E 41, 1534) n° 62
Eheberedung – kommen und erschienen der Ehrbahre H. Jacob Friederich Schmitt, der bei hn Joh: Jacob Röderer dem bierbrauer zum Mohrenkopf in arbeit stehende bier und Kiefer Knecht, Weÿland H. Joh: Benjamin Schmitt des im leben gewesenen burgers und Kiefermeisters zu Diebolsheim in der Pfalz mit Annä Mariä Klingerin dessen hinterbliebene Wittwe erzeugter Eheliche Sohn, unter verbeÿstandung Hn Frantz Langenbacher des buchbinders und H. Joh: Heinrich Dutt des Kiefers bede burgere allhier welche hier zugegen, als Hochzeiter ane einem
So dann die Ehr und tugendsame Jungfrau Maria Elisabetha Gutermännin, H. Joh: Daniel Guttermann des burgers und buchbinders mit fraun Mariä Salome Gebohrener Goriä desen Ehefrau ehelich erzeugter tochter als hochzeiterin, unter verbeÿstandung H Joh: Jacob Gutermann dero Bruder und dero bemelten Eltern am andern Theil
So geschehen Straßburg den 15. Hornung 1791 [unterzeichnet] Jacob friederich schmidt als hochzeiter, Maria Elisabeth Guttermännin als Hochzeiterin
acp 1 (vol. 2) f° 11-v du 17.2. – réserve d’apports et d’héritages, communauté partageable par moitié, le dernier vivant aura la jouissance de tous les biens du prémourant
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 21-v n° 31)
Im Jahr 1791 wurden Tertio Pentecostes und Trinitatis förmlich proclamirt und den 20. Junii Nachmittags, ehelich eingesegnet Jacob Friedrich Schmidt lediger Kiefer des weÿl. Johann Benjamin Schmidt Kiefers und burgers in diedelsheim, Chur Pfältzischer Jurisdiction mit Frau Anna Maria Schmidtin gebohrner Jörgerin ehelich erzeugter Sohn, 31. Jahr alt, und Jungfrau Maria Elisabeth Gutermännin des Johann Daniel Gutermann, buchbinders und burgers allhier, mit Frau Maria Elisabeth Gutermännin geborner Goriin ehelich erzeugte tochter 31 Jahr alt [unterzeichnet] Jacob Friederich schmidt als hochzeiter, Maria Elisabetha Guttermännin als Braut (i 110)
Leur fils Jacques Frédéric Schmidt épouse en 1820 Anne Marguerite Rothenbach, originaire de Wasselonne. Les parents du futur époux font donation de l’auberge à la Tête Noire à leur fils.
1820 (20.7.), Strasbourg 15 (28), M° Lacombe n° 5688
Contrat de mariage – Jacques Frédéric Schmidt, brasseur, fils majeur de Jacques Frédéric Schmidt, brasseur, et de Marie née Guthermann
Anne Marguerite Rothenbach de Wasselonne, fille mineure de Jean Jacques Rothenbach, marchand, et de Marie Catherine née Trumpff
le Sr et D° Schmidt en considération du futur mariage, font donation à Jacques Frédéric Schmidt futur époux et Anne Marguerite Rothenbach
de la brasserie ayant pour enseigne la tête Noire située à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 77 consistant en maison de devant, bâtiment latéral et de derrière où est établie la brasserie, lequel bâtiment de derrière donne dans la rue Neuve où elle porte le n° 74, cour, écurie, avec appartenances et dépendances d’un côté le Sr Zabern facteur, de l’autre le Sr Simon grainier & en partie Haidel, derrière d’un côté Sr Vicecamp d’autre Jacques Schaub – sont aussi compris dans la présente vente les ustensiles, alambics, cuves et tonneaux servant à l’exploitation de ladite brasserie savoir (…), estimés 2000 fr – pour 45.000 francs
acp 148 (3 Q 29 683) f° 128 du 29.7. – communauté d’acquêts, réserve d’apports
usufruit au survivant des biens du prédécédé, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants. Les conjoints Schmitt constituent en dot au futur époux une somme de 6000 francs et un trousseau de 800 francs
Les conjoints Rottenbach constituent en dot à la future épouse une somme de 2400 francs et un trousseau de 1000 francs
Don matutinal du futur à la future d’une somme de 1000 francs à lui reversible en cas de prédécès sans enfant. Les conjoints Schmitt vendent au futur une brasserie ayant pour enseigne la tête noire située à Strasbourg quai des pêcheurs N° 77 avec toutes ses dépendances ainsi que différents ustensiles, alambics, cuves et tonneaux servant à l’exploitation de ladite brasserie, pour 45.000 francs payables avec intérêts à 3,5 pour cent à la succession des père et mère Schmitt après le décès de ces derniers. Ils entreront en jouissance au premier octobre prochain
Inventaire dressé après la mort de Jacques Frédéric Schmidt père
1833 (19.11.), Strasbourg 8 (nouv. cote 53), M° G. Grimmer n° 4638
Inventaire de la succession de Jacques Frédéric Schmidt, propriétaire décédé le 28 juin 1833 – dressé à la requête de Marie Elisabeth Guttermann, à cause de la communauté établie par contrat de mariage reçu M° M° Bremsinger le 15 février 1791, du testament reçu M° Grimmer soussigné le 30 août 1828 enregistré le 27 août courant
à la requête de 1. Jacques Frédéric Schmitt fils, brasseur en son nom et subrogé tuteur de ses deux sœurs Marie Salomé Schmitt et Marguerite Frédérique Schmitt, 2. Louis Frédéric Ettlinger, batelier père et tuteur légal de 1) Louis Frédéric, 2) Charles Frédéric, 3)Salomé, 4) Marguerite Frédérique, 5) Daniel Charles Ettlinger, issus de son mariage avec Marie Salomé Schmitt, 3. Louis Schützenberger, brasseur, père et tuteur légal de Frédéric Louis issu de son mariage avec Marguerite Frédérique Schmitt
dans une maison quai des Pêcheurs n° 70
meubles 844 fr, garde robe 147 fr, créances actives 52.000 fr
acp 221 (3 Q 29 936) f° 135-v du 29.11.
Inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Guthermann
1840 (27.1.), Strasbourg 8 (anc. cote 69), M° Zeyssolff n° 211
Inventaire de la succession de Marie Salomé Guthermann, veuve de Jacques Frédéric Schmidt, décédée le 10 janvier 1840 en une maison quai des Pêcheurs n° 70 – dressé à la requête de I. Jacques Frédéric Schmidt, brasseur, en son nom et tuteur subrogé des enfants de ses deux sœurs défuntes 1. Marie Salomé Schmidt épouse du Sr Ettlinger et 2. Marguerite Frédérique Schmidt épouse de Louis Schützenberger ces deux filles de la défunte, et mandataire de Charles Frédéric Ettlinger, ouvrier brasseur à Bar le Duc chez MM. Rouyer-Maret, marchands brasseurs,
II. Louis Frédéric Ettlinger, batelier, tuteur légal de ses deux enfants a) Marguerite Frédérique et Charles Daniel, III. Louis Frédéric Ettlinger, pontonnier à la 7° compagnie du bataillon des Pontonniers en garnison à Strasbourg, IV. Salomé Ettlinger, fille majeure, V. Louis Schützenberger, brasseur, tuteur légal de Frédéric Louis son enfant mineur, tous héritiers de Marie Salomé Guthermann leur mère et ayeule – testament reçu M° G. Grimmer le 30 août 1828 enregistré le 20 janvier dernier
en une maison quai des Pêcheurs n° 70
acp 275 (3 Q 29 990) f° 36-v du 30.1. – Prisée du mobilier 1342, argent comptant 690, créances actives 7000
Jacques Frédéric Schmitt et Marie Elisabeth Guttermann vendent à Jacques Frédéric Schmitt et à Anne Marguerite Rothenbach les maisons dites au grand et au petit Steckenhoff sises 70, quai des Pêcheurs et 6 et 6 bis rue Traversière
1825 (6.9.), Strasbourg 8 (40), M° G. Grimmer n° 702
Jacques Frédéric Schmitt père, ancien brasseur, et Marie Elisabeth Guttermann
à Jacques Frédéric Schmitt leur fils brasseur à la Tête noire et Anne Marguerite Rothenbach
les maisons & bâtimens connus sous l’ancienne dénomination du grand et petit Steckenhoff situés en la ville de Strasbourg au Faubourg de la Krautenau quai des Pêcheurs n° 70 où il y a une porte /:ayant une porte cochère et une autre issue:/ dans la rue Traversière marquée des n° 6 et 6 bis consistant
1. en trois maisons contiguës, trois cours, aires de maisons et puits, cette propriété de Xavier Gerber marquée du n° 69, d’autre celle de Thiébaut Helk fils, devant le quai des Pêcheurs, derrière sur la rue Traversière vers les casernes dites quartier des Pêcheurs
2. en deux autres maisons également contiguës attenant à la propriété du Sr Meyer officier retiré, de l’autre côté à Hanns, derrière la rue Traversière vers le quartier des Pêcheurs
acquis de Marie Marguerite Krieg épouse de Jean Jacques Schlaflützel, chamoiseur, et Susanne Marie Krieg épouse de Jean Ziesig, carossier, et Jean Krieg brasseur, suivant acte reçu M° Stoeber le 5 floréal 6 – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 174 F° 156 du 7.9.
Jacques Frédéric Schmidt et Anne Marguerite Rothenbach achètent en 1844 la maison voisine quai des Pêcheurs (n° 71, à l’ouest de la sienne). Jacques Frédéric Schmidt meurt en 1871
1871 (30.8.), M° Momy
Notorietäts Akt bestätigend daß Jakob Friedrich Schmidt, Eigenthümer in Straßburg den 10. August 1870 [sic] gestorben sei
acp 596 (3 Q 30 311) f° 144 du 1.9.
Décès, Strasbourg (n° 2140)
Acte de décès. Le 18 août 1871 (…) ont comparu Guillaume Frick, âgé de 42 ans, brasseur, ami du défunt domicilié à Strasbourg, et Auguste Münch, âgé de 32 ans, lithographe, ami du défunt, lesquels nous ont déclaré que
Jacques Frédéric Schmidt âgé de 75 ans, né à Strasbourg, rentier, époux de Anne Marguerite Rothenbach, domicilié à Strasbourg, fils de feu Jacques Frédéric Schmidt, brasseur et de feu Marie Elisabeth Gutermann, est décédé le 17 août 1871 à deux heures du soir en la maison quai des pêcheurs 15 (i 100)
Anne Marguerite Rothenbach meurt en 1884 en délaissant trois enfants, Marguerite Frédérique veuve du brasseur Abraham Théodore Boch, Jacques Frédéric Schmidt, directeur de brasserie à Paris, et Charles Auguste Schmidt, notaire à Barr
1885 (30.3.), Strasbourg 8 (127), Gustave Edouard Loew n° 16.841
Offenkunde – Sind erschienen (…) erklärten und bezeugten, sie haben Frau Anna Margaretha Rothenbach, Wittwe des Eigenthümers und vormaligen Bierbrauers Jacob Friderich Schmidt von Straßburg genau gekannt und sie wissen bestimmt als Offenkund daß dieselbe zu Strassburg, Fischerstaden Nr 15, am 27. November 1884 intestat verstorben ist
daß nach deren Absterben kein Inventar errichtet worden ist und daß sie als einzige Erben hinterlaßen hat je zum drittel ihre drei Kinder 1) Frau Margaretha Friederike Schmidt in Strassburg wohnend, gewerblose Wittwe des ehemaligen Bierbrauers Herrn Abraham Theodor Boch, 2) Herrn Jakob Friedrich Schmidt, Direktor einer Bierbrauerei in Paris, rue Larrey N° 1 wohnhaft, 3) und Herrn Carl August Schmidt, Notar in Barr wo er wohnt
acp 760 (3 Q 30 475) f° 75-v du 9.4.
Le brasseur Abraham Théodore Boch épouse en 1843 Marguerite Frédérique Schmitt
1843 (21.9.), M° Ritleng
Certificat par le secrétaire de la Chambre des notaire à Strasbourg, qu’il lui a été déposé un extrait du contrat de mariage entre Abraham Théodore Boch, brasseur et Marguerite Frédérique Schmitt, les deux demeurant à Strasbourg suivant acte reçu Schwindt notaire à Barr le 31 août 1843
acp 314 (3 Q 30 029) f° 13 du 21.9.
Mariage, Strasbourg (n° 379)
Du 6° septembre 1843. Acte de mariage de Abraham Théodore Boch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 mars 1815 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Brasseur, fils de Abraham Boch, propriétaire, et de Catherine Sophie Brandhoffer conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants
Et de Marguerite Frédérique Schmidt, mineure d’ans, née en légitime mariage le 25 septembre 182* à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jacques Frédéric Schmidt, brasseur, et de Anne Marguerite Rothenbach, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (i 8)
Le candidat notaire Charles Auguste Schmidt épouse en 1861 Jenny Diemer, fille du notaire de Barr Thiébaut Diemer
Mariage, Barr (n° 1)
Le 3 janvier 1861 à onze heures du matin. Acte de mariage de Charles Auguste Schmidt, âgé de 29 ans, né à Strasbourg le 11 octobre 1831 (…) candidat notaire domicilié à Mulhouse fils majeur et légitime de Jacques Frédéric Schmidt âgé de 64 ans, propriétaire à Strasbourg ci présent et consentant et de Barbe Marguerite Rothenbach âgée de 60 ans, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante
Et de Jenny Diemer âgée de 20 ans, née à Barr le 22 septembre 1840, profession aucune, domiciliée à Barr, fille mineure et légitime de Thiébaut Diemer, âgé de 50 ans, Notaire domicilié à Barr, ci présent et consentant, et de Caroline Julie Adélaïde Kayser, âgée de 43 ans, profession aucune, domiciliée à Barr ci présente et consentante (…) qu’il y a eu un contrat et qu’il a été passé devant Maître Zimmermann, notaire à Barr le 4 novembre dernier (i 3)
Jacques Frédéric Schmidt épouse en 1849 Sophie Caroline Trumpff
1849 (19.5.), Strasbourg 8 (72), M° Zeyssolff n° 4330
Contrat de mariage, 19 Mai 1849 – Ont comparu Mr Jaques Frédéric Schmidt, brasseur domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jaques Frédéric Schmidt, brasseur et de D° Marie Marguerite Rothenbach, son épouse demeurant en la dite ville, M. Schmidt stipulant en son nom personnel du consentement de ses père et mère comme futur époux d’une part
Madlle Sophie Caroline Trumpff, fille mineure de M. Jean Daniel Trumpff brasseur et de D° Sophie Caroline Boesswillwald, son épouse avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, Mlle Trumpff procédant en son nom du consentement et sous l’autorisation de ses père et mère, comme future épouse d’autre part
Article. VIII. M. Schmidt futur époux déclare qu’il apporte en mariage
Une Maison avec brasserie, tous droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des pêcheurs N° 77 à l’enseigne de la tete noire (…)
acp 383 (3 Q 30 098) f° 36 – régime de la communauté
Donation par les conjoints Schmidt au futur époux leur fils ce acceptant 1° Un trousseau mobilier évalué à 2969, 2° meubles et ustensiles servant à l’exploitation de la brasserie ci après décrite évalués à 10.000
Donation par les père et mère de la future épouse lui constituant en dot 1° un trousseau mobilier 4492, 2° une somme de 5507 (total) 10.016
Le futur époux se constitue en dot une maison avec brasserie quai des pêcheurs 77 que lui est advenue au moyen de la donation par partage anticipé le 16 mai 1849 par acte reçu Zeyssolff
Donation par le futur à la future en cas de son prédécès sans enfant d’une somme de 3000 francs
Donation mutuelle par les futurs époux au survivant d’entre eux de la jouissance viagère et gratuite de tous les biens meubles et immeubles qui appartiendront au survivant
Jacques Frédéric Schmidt, alors brasseur à Montrouge, se remarie en 1859 avec Emma Kurtz
1859 (18.6.), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre 1) Jacques Frédéric Schmidt, brasseur à Montrouge près Paris, veuf avec deux enfants de Sophie Caroline Trumpf d’une part
2) Emma Kurtz, célibataire fille de Charles Guillaume Kurtz, pasteur à Lingolsheim et de feu Julie Wilhelmine Beck sa femme
acp 479 (3 Q 30 194) f° 50 du 22.6. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 285.114, le passif s’élève à 848.306
Les apports de la future épouse consistent en une valeur de 18.090
Donation par le futur à la future de l’usufruit de tout ce dont la loi lui permet de disposer et par la future au futur de l’usufruit de toute la succession
Le notaire honoraire Charles Auguste Schmidt, les enfants de Marguerite Frédérique Schmidt cèdent leurs part des maisons sises 15, quai de Pêcheurs et 3, rue des Bains à Charles Auguste Schmidt dont les frères Frédéric Ernest et Jacques Alfred ont renoncé à la succession de leur père Jacques Frédéric Schmidt.
1900 (23.11.), M° Mossler n° 20.336
Licitationsverkauf – Karl August Schmidt, Justizrath, Ehrennotar in Barr, handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von 1. Eugen Diemer, Rentmeister und dessen Ehefrau Elise Boch in Montbéliard, 2. Karl Emanuel Steiner, Apotheker und dessen Ehefrau Eugenie Maria Anna Boch in Paris
an Karl August Schmidt, Kaufmann in Straßburg
die zwei Drittel unvertheilt von nachbeschriebenem Anwesen, welches dem Erwerber zum andern Drittel gehört,
Stadt Strassburg a) ein Anwesen am Fischerstaden N° 15 und Quergasse N° 3 mit
1. einem Vorderhaus bestehend aus Erdgeschoß & drei Stockwerken
2. einem Seitengebäude als Wohnhaus dienend, bestehend in Erdgeschoß und drei Stockwerken
3. seinem Hinterhaus bestehend in Erdgeschoß und zwei Stockwerken
4. Hofräumen, Rechten und Zubehörden, Alles ein Ganzes bindend, bekant under der früheren Benennung großer & kleiner Steckenhoff, eingetragen im Kataster unter Sektion O n° 1027, 2 a 05 und O N° 1028 2 a 70, zubehörden 4 a 75 Fläche, Jährlicher Nutzungewerth I. Vordergebäude 3100 M. Seitengebäude und Hintergebäude 800 M ;
b) E N° 1167, 44 a 20 Wiese Alt-Cranwoerth
Besitz, Genußantritt mit Steuren sofort
Das Anwesen gehört zu den Verlaßenschafften der hier verlebten Eheleute Jakob Friedrich Schmidt gestorben am 7. August 1871 und Anna Margaretha Rothenbach gestorben am 27. November 1884, dieselbe wurde beerbt von ihren drei Kindern, nämlich 1. Margaretha Friederike Schmidt, Ehefrau von Friedrich Theodor Boch, Bierbrauer in Straßburg, 2. Jakob Friedrich Schmidt, ehemaliger Bierbrauer in Paris 3. und den genannten Verkäufer Karl August Schmidt. Frau Boch starb am 4. Juli 1889 und wurde beerbt von ihren drei Kindern die genannten Frauen Diemer und Steiner und von Theodor Boch, Bierbrauer in Lutterbach. Derselbe hat jedoch auf den Nachlass seiner Mutter verzichtet laut Erklärung vom 30. August 1889.
Jakob Friedrich Schmidt starb zu Paris am 8. Juni 1900 und wurde beerbt von seinen drei Söhnen & zwar Friedrich Ernst Schmidt, Ingénieur in Amiens, Jakob Alfred Schmidt, Druckereidirektor in Paris, diese beiden haben auf den Nachlass ihres Vaters verzichtet auf Grund Erklärungen deren Datum zur Zeit nicht angegeben worden und Karl August Schmidt, den obigen Ankäufer
Das Anwesen gehört hernach 1. dem Justizrath Schmidt zu 1/3, 2. den beiden Frauen Diemer und Steiner zu 1/3 und 3. dem Erwerber Schmid zu 1/3 – Kaufpreis 80.000 Mark
acp 976 (3 Q 30 691. III) f° 91-v n° 2082 du 1.12.
Le marchand Charles Auguste Schmidt épouse en 1892 Emilie Diehl. La maison revient ensuite à sa fille Simone Schmidt qui épouse en 1920 l’avocat Jean Jung dont elle divorce huit ans plus tard.
Jean Daniel Krieg, batelier, et (1731) Anne Marie Helck – luthériens
Fils du batelier Daniel Krieg et de Marie Madeleine Kübler, le batelier Jean Daniel Krieg épouse en 1731 Anne Marie Helck, fille du batelier Jean Helck et d’Anne Marie Hetzel : contrat de mariage, célébration
1731 (6.2.), Not. Rith (6 E 41, 950)
Eheberedung – zwischen dem ehrbahr und bescheidenen Jungen Gesellen Johann Daniel Kriegen Herren Daniel Kriegen des schiffmanns dahier mit frawen Maria Magdalena gebohrener Küblerin seiner eheliebsten ehelich erzeigtem Sohn als hochzeitern ahn einem mit beÿstand erstged. seines geehrtisten H Vatters und fraw Muettern,
sodann der Viel: ehr und tugendsamben Jungfrawen Anna Maria Helckin H. Johannes Helcken auch schiffmanns hier selbst mit weÿl. frawen Anna Maria gebohrener Hetzlerin seiner j.teren haußfraw seel. ehelich erzeigter Jungfer Tochter als hochzeiterin
Actum Straßb: den 6.ten Februarÿ 1731. [unterzeichnet] Johann Daniel Krieg als hoh Zeitter, Anna Maria helckin als hochzeittrin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 129 n° 5)
Mittwoch d. 28. febr. 1731. seind nach 2.maliger außrufung Domin. Reminisc. et Oculi in der Kirch Zu S. Wilhelm ehlich eingesegnet worden Joh: Daniel Krieg, der ledige Schifman v. b. H. Daniel Kriegen Schifmans v. b. b Fr. Mar. Magd. geb. Küblerin ehelicher Sohn,
v. Jfr. Anna Maria, Hans Helcken deß Schifmans v. b. v. Anna Mar. Hetzelin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Daniel Krieg derJünger als hohzeitter, Anna maria helckin als hochzeitterin (i 31)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Jean Helck. Ceux du mari s’élèvent à 126 livres, ceux de la femme à 427 livres.
1731 (6.8.), Not. Rith (6 E 41, 950)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung, so schiffer Johann Daniel Krieg jun. und Anna Maria geb. Helckin bede eheleüth einander für ohnverändert in den ehestand zugebracht Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung, so schiffer Johann Daniel Krieg jun. und Anna Maria gebohrene helckin bede eheleüth einander für ohnverändert in den ehestand zugebracht, welches alles der ursach damit mann sich Künfftig ratione der ergäntzung haben möchten ordnungs mäßig ersucht, jnventirt und beschriben (…) So beschehen Straßb. Montags den 6.ten aug. 1731.
So in einer ahm fischer staden gelegener H. Johann Helcken Zuständigen behaußung befunden worden
Norma hujus inventarÿ. des ehemanns nahrung, Sa. haußraths 90, Sa. silbers 16, Sa. baarschafft 31, Sa. activorum 22, Summarum 161 lb – Detrahe passivum mit 25, verbleibet 136 lb
der frawen Nahrung, Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 7, Sa. gold. ringen 7, Sa. baarschafft 13, Sa. activorum 318, Summarum 427 lb
Haussteuren 40 lb
Jean Daniel Krieg meurt en février 1736 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient au père de la veuve. La masse propre à la veuve est de 88 livres, celle des héritiers de 84 livres. L’actif de la communauté s’élève à 558 livres et le passif à 167 livres.
1736 (22.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 30) n° 985 (937)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Und Nahrung, so Weÿlandt H. Joh: Daniel Krieg der geweßene schiffmann und burger allhier Zue Straßburg, nach seinem d. 22. Februarÿ dießes fortlauffenden 1736.ten Jahrs aus dießer welt genommenem seel. hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß wohl Ehrenvesten und großachtbahren H. Isaac Küblers, Silberarbeiters und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johannis und Mariæ Magdalenæ der Kriegen, beede deß abgeleibten sel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen wittib Ehelich erzielter Kinder und ab intestato Verlaßene rechtmäsig Erben fleißig Inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme frau Annam Mariam gebohrne Helckin, die hinterbliebene Wittib, beÿständlich H. Johann Jacob Helcken auch schiffmanns Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Freÿtags d. 22. Junÿ 1736.
In einer allhier Zue Straßburg ane dem fischer Staaden gelegenen und der Wittib Vater seel. eÿgenthümblich Zuständigen behausung sich befunden Wie Volgt
Ergäntzung der Wittib ermanglenden Unveränderten guts. Vermög Inventarium illatorum in anno 1731. durch hrn Not.o Geörg Philipp Riethen auffgericht, hat mann der Wittib als manglend zu ergäntzen, wie volgt
Series rubricarum. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 3, Sa. Goldene Ring 3, Sa. baarschafft 51, Sa. Schulden In die Nahrung 25, Sa. Ergäntzung (27, abzug 1, restiren) 25, Summa summarum 88 lb
Der Erben vätterlich guth, Sa. haußraths 50, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 22, Sa. Ergäntzung (26, abzug 1, Remanet) 24, Summa summarum 109 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 84 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 24, Sa. Geschirrs Zum Schiff fahren 9, Sa. Weins 12, Silbergeschmeids 11, Sa. Goldenen rings 10 ß, Sa. baarschafft 500, Summa summarum 558 lb – Schulden 167, Conferendo 391 lb
Conclusio finalis Inventarÿ et Stall summa 64 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg den 6. Februarÿ Im Jahr 1731, Geörg Philipp Rith, Not.
Anne Marie Helck se remarie en 1744 avec le brasseur Jean Jacques Soder qui a épousé en premières noces Anne Marguerite Fischer en 1721 et en secondes noces Salomé Rinck en 1729.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 91-v)
1721. d. 5. Nov. seind Ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Soder der ledige Burger Kieffer vndt Bierbrauer weiland her Johann Jacob Soders gewesenen Biersieders vndt Burgers allhie, nachgelaßener Ehelicher Sohn vndt Jungfrau Anna Margaretha Hn Georg Fischers Burgers vnd Gastgebers allhier Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Soder als hoch Zeitter, Anna Margareth fischerin als hochzeitterin (i 94)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 227-v) 1721. Eodem d. 6. 9.bris seind auch nach gleicher ausruffung in Tplo D Sen. Petri ehelich eingesegnet Joh: Jacob Soder der ledige bierbrauer Kiefer v. b. patris eiusdem n[omi]nis et Status relictus filius v. Annæ Ursulæ Schlehenackerin v. Jgfr Anna Margaretha Georg Fischers Würths v. gastgebers Zum guldenen Lamb v. b. v. Annæ Barb. Schwendin eheliche dochter (i 235)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 20-v, n° 14)
Eodem die 24. Aug. 1729 seind nach gleicher ausrufungen in der Kirch Zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet H Joh: Jacob Soder der bierbrauer Würth Zum Morenkopf, burger v. witwer, weiland Annæ Margar. Fischerin ehemann v. Jfr Salome, Abraham Rincken deß gartners v. b. v. weiland Mariæ Schärin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Jacob Soder als hoch Zeider, salmö rinckin als hochzeiterin (i 22)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 129 n° 17)
aô 1744 den 22. Julÿ Seind nach Zweÿmahliger ausruffung nemlich Dom. VI. et VIII. Trinitatis in der Kirch Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden H. Johann Jacob Soder der Bier Sieder wittwer und burger allhier und Fr. Anna Maria weÿl. Johann Daniel Kriegen deß jüngern gewesenen Schiffmanns und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Soder Als Hoch Zeider, Annamaria kriegin Als hoch Zeidrin (i 135)
Compte que rend le pharmacien Jean Frédéric Strœhlin de la tutelle des biens qui appartiennent au tonnelier Jean Krieg, fils de Jean Daniel Krieg et d’Anne Marie Helck
1752, Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 375) n° 480
Rechnung Mein Johann Friderich Ströhlin, Apotheckers und E: E: kleinen Raths alten beÿsitzers als geordnet: und geschwohrnen vogts Johannis Kriegen, Ledigen Kieffers Weÿland Herrn Johann Daniel Kriegen des jüngern geweßenen Schiffmanns und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßenen, mit Frauen Anna Maria gebohrener Helckin ehelich erzeugten Sohns, inhaltend alles dasjenige was Ich Von Anno 1749. als da Ich Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 6.ten Maji Anno 1752. ermelten meines Curandi halben eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ