8, rue des Meuniers


Rue des Meuniers n° 8 – VII 117 (Blondel), P 914 puis section 1 parcelle 111 (cadastre)

Transformée ou reconstruite en 1697, maître d’ouvrage Jean Georges Pick, aubergiste
Détruite par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Terrain réuni à la voie publique


La maison est celle à droite de l’image (AMS, 1005 W 9) – Rue des Meuniers vers la Grand rue, la maison est à droite de l’image (AMS, 1 Fi 89, 146)

La maison donnant à la fois dans la ruelle des Meuniers et dans celle des Cheveux où elle a une porte cochère appartient à la veuve de Sébastien Schiffer (Livre des communaux, 1587). Son petit-fils Sébastien Sulter, docteur en médecine, la vend en 1607 à Jean Welsch qui exploite notamment les auberges à l’Homme gris et au Sauvage. Elle revient à son créancier Jean Georges Marbach puis à ses descendants. Le brasseur à l’Ours noir Jean Georges Pick l’achète en 1696 et la fait transformer l’année suivante d’après la marque des brasseurs et l’inscription 1697 G.P. sur le linteau (voir Adolphe Seyboth, édition en allemand p. 99). Son petit-fils Jean Pick la vend en 1747 au tonnelier Etienne Starck qui doit l’habiter lui-même. La maison revient en 1761 à son créancier Jean Nicolas Horchheimer puis à sa fille Catherine Marguerite qui la vend en 1820 à sa petite-fille.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 126 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne dans chacune des deux rues une façade à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue de Meuniers est la troisième à droite du repère (c) : porte et quatre fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, toiture à trois niveaux de lucarnes, dont celle en bas au milieu prolonge la façade. La façade rue des Cheveux est la troisième à gauche de (b) : porte cochère et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres, troisième étage à deux fenêtres, toiture à un niveau de lucarnes dont celle du milieu est de nouveau avec la façade. La cour D montre l’arrière (1-4) du bâtiment rue des Meuniers, l’arrière (2-3) de celui rue des Cheveux, le côté nord (1-2) et le côté sud (3-4) de la cour.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 8 de la rue des Meuniers,
le n° 9 (1784-1857) puis le n° 7 de la rue des Cheveux.


Cour D

Le ferblantier Frédéric Jacques Mattel acquiert en 1866 la maison qu’il fait aussitôt agrandir. Le revenu passe de 68 à 80 francs, le nombre de fenêtres au troisième et au-delà de deux à huit.
La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. R. Bruck (commerce de peinture et de vernis) fait construire en 1947 une baraque commerciale provisoire sous la direction de l’architecte Paul Widman. Son successeur Jean Steckel demande en 1961 l’autorisation de poser une enseigne.


Angle est de la Grand rue et de la rue des Meuniers, la maison se trouvait à l’emplacement des arbres (août 2023) – Nord-est de la place des Meuniers (avril 2024)

juillet 2025

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1581 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Sébastien Schiffer, tanneur
1604* h Henri Sultzer, chirurgien, et (1577) Anne Schiffer – luthériens
1605* h Sébastien Sultzer, docteur en médecine, et (1600) Marie Bischoff – luthériens
1607 v Jean Welsch, aubergiste, et (v. 1591) Barbe Itt – luthériens
1635* adj Jean Georges Marbach, préposé aux lods et ventes, et (1608) Anne Bittlinger – luthériens
1660* h Jean Joachim Kob, marchand, et (1651) Susanne Marbach – luthériens
1679 h Jean Henri Leydecker, marchand, et (1681) Anne Marguerite Kob puis (1690) Elisabeth Schaumann – luthériens
1696 v Georges Pick, brasseur, et (1667) Marie Homburger veuve de Gaspard Lersé puis (1672) Madeleine Verius – luthériens
1710* h Jean Georges Pick, brasseur, et (1705) Marguerite Fischer – luthériens
1738 h Jean Pick, brasseur, et (1735) Marie Madeleine Griesbach, d’abord (1724) femme du brasseur Jean François Klein – luthériens
1747 v Etienne Starck, tonnelier, et (1745) Susanne Catherine Fischer – luthériens
1761 adj Jean Nicolas Horchheimer, brasseur, et (1734) Catherine Marguerite Hatt, d’abord (1710) femme du brasseur Jean Philippe Thenn – luthériens
1763 h Jean Daniel Günther, huilier, et (1752) Catherine Marguerite Horchheimer – luthériens
1820 v Jean Hickel, tailleur, et (1795) Marie Madeleine Saltzmann puis (1805) Marie Marguerite Günther
1866 v Frédéric Jacques Mattel, ferblantier, et (1850) Amélie Caroline Krohmer
1929 h Louis Frédéric Weiss, maître cordier, et (1870) Caroline Mattel
1932 v Armand Schmitt, employé
1933* v Jean Peter, peintre, et (1917) Catherine Faullimmel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 550 livres en 1738, 1150 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) VII 117, au nommé Guntzer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ginder, 8 toises, 1 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Rue des Meuniers, P 914, Hügel / Hickel, Jean, entrepreneur d’éclairage – maison, sol, cour – 1,28 are
Rue des Cheveux, P 926, Hügel / Hickel, Jean, entrepreneur d’éclairage – maison, sol – 0,64 are

Locations

1692, (cave) Georges Pick, brasseur à l’Ours noir
1765, (cave) Georges André Reinel, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 313
La veuve du tanneur Sébastien Schiffer règle 3 sols 4 deniers pour un encorbellement (31 pieds 9 pouces de long, saillie de deux pieds) et un chenal en bois.

Müller Geßlin Einseitt
Bastian Schiffers deß Rottgerbers selligen Wittib hatt an Irem Hauß ein Vsstoß xxxj schu ix Zoll lang, ij schu herauß, Vnd ein hultzenen Naach, Bessert &, iij ß iiij d.

Description de la maison

  • 1782 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Meuniers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
veuve Günther
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Cheveux

porte de derrière du N° 3 rue des Meuniers
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 343 case 1

Hickel Jean

P 914, sol, maison et cour, rue des Meuniers
Contenance : 1,28
Revenu total : 68,67 (28 et 0,67)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
(biffé 1 porte cochère, 38, 4)

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 526 case 1

Hickel Jean (1867)
1867 Mattel, Frédéric Jacques
1892/93 Mattel Friedrich Jakob Wittwe Amalie Karoline geb. Krohmer

P 914, Maison, sol, cour, Rue des Meuniers 8
Contenance : 1,28
Revenu total : 68,67 (68 et 0,67)
Folio de provenance : (343)
Folio de destination : 526, augm. de Con de 1866
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 914, Maison
Revenu total : 92,67 (92 et 0,67)
Folio de provenance : 526, augm. de Con de 1866
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :
1869 Augmentations – Mattel Frédéric Jacques f° 526, P 914, Maison, revenu 92, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminutions – Mattel Frédéric Jacques f° 526, P 914, Maison, revenu 68, Aug.on de Const.on de 1866, supp. en 1869

P 926, sol, Haargaesschen 7
Revenu total : 0,66
Folio de provenance : 526 II
Folio de destination :
Année d’entrée : 96/97

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 24 case 3

Hickel Jean

P 926, sol, maison, rue des cheveux 9
Contenance : 0,66
Revenu total : 36,34 (36 et 0,34)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2 (avec 914)

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 524 case 2

Hickel Jean (1867)
1867 Mattel, Frédéric Jacques

P 926, Maison, sol, Rue des Cheveux 7
Contenance : 0,66
Revenu total : 36,34 (36 et 0,34)
Folio de provenance : (211)
Folio de destination : Gb – (sol) 524
Année d’entrée :
Année de sortie : 96/97
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 29 page 11 case 9

Parcelle, section 1, n° 111 – autrefois P 914, 926
Canton : Müllergäßchen Hs. Nr 8 und Haargäßchen Hs N° 7 / Rue des Meuniers 7 et rue des Cheveux 7
Désignation : Hf 3 Whs
Contenance : 1,94
Revenu : 1038 – 1700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1929), compte 811
Mattel Friedrich d. Erben u. We.
(rayé 1929)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1929), compte 1320
Weiss Friedr. Seiler Ehefr.
1929 Weiss Frédéric négociant pour 1/3 et cohéritiers
1947 Weiss Charles Gustave la veuve née Haeberlé et cohéritiers
(4300)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 5435
Schmitt Armand, employé
(rayé 1933)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 5292
Peter Jean maître peintre et son épouse Catherine née Faullimmel en com. de biens
(3210)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 229 Rue des Meuniers p. 371

3
loc. Merin, Jean, Maître de langue – Manant
loc. Schmidt, Nicolas, journal – Manant
loc. Schaal, M. Anne, fille – Manant
loc. Munzmann, Madeleine, fille – Manant
loc. Hintermann, veuve – Manant
loc. Petersen, Etud. en droit de Coppenh.
loc. Dummelie*, J. Jacques, Tanneur – Manant
loc. Handschuh, veuve – Manant
loc. Peter, Jean, journalier – Manant
loc. Staedel, Jacques, manœuvre – Manant
loc. François, Etienne, Domestique – Privilégié
loc. Wilhelm, veuve – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Müllergässchen (Seite 120)

(Haus Nr.) 8
Augustin, Tagner. 0
Brach, Tagner. 1
Müller, Schreiner. 0
Scheer, Schuhhändler. 1
Scheer, Wwe. 2
Schmitt, Tagner. 2
Bohnert, Bürstenm. 3
Scholler, Straßenreinig. 3
Metz, Schuhmacherm. H 1
Meyer, Marmorschleiffer, H 1
Scheer, Tagner, H. 1
Meyer, Tagner. H 2
Kiehl, Tagner, H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 888 W 449)

8 rue des Meuniers et 7, rue des Cheveux (1884-1961)

La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le chef de la circonscription de Strasbourg du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde en septembre 1947 à R. Bruck (commerce de peinture et de vernis) le permis de construire une baraque commerciale provisoire sous la direction de l’architecte Paul Widman. Jean Steckel, successeur de R. Bruck, demande en 1961 l’autorisation de poser une enseigne.

1910, marchand de chaussures Charles Scheer
1914, cordonnier Robert Metz
1936, épicier Wolf Turner

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Frédéric Jacques Mattel (demeurant 17 quai des Pêcheurs) de faire ravaler la façade – Le propriétaire répond qu’il a fait repeindre la façade en 1876 (restaurateur Wagner, en partie peinte à l’huile en partie à la détrempe). – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, novembre 1885.
  • 1896 – Le maire notifie la dame Mattel née Kromer (demeurant 17 quai des Pêcheurs) de faire ravaler les façades en deux notifications – L’entrepreneur E. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Mattel l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation de réparer le crépi des façades 8 rue des Meuniers et 7, rue des Cheveux – Travaux terminés, septembre 1896
  • 1903 – Le maire notifie la dame Weiss née Mattel (demeurant 23, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) de faire ravaler la façade rue des Meuniers – Le marchand cordier F. Weiss demande de reporter les travaux parce qu’il va raccorder l’immeuble aux canalisations et que les maisons vis-à-vis seront démolies pour élargir la rue. – Le maire accorde un an de délai – Rappel – Travaux terminés, juin 1904
  • 1906 – Rapport du service des incendies sur un feu qui s’est déclaré dans un entrepôt, sans doute dû à une lampe à pétrole
    1909 – Autre rapport, feu de chambre
  • 1908 – Le maire notifie Frédéric Weiss (demeurant 23, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) de faire ravaler la façade rue des Meuniers – Le marchand cordier F. Weiss déclare qu’un ravalement a eu lieu en 1906, donc moins de dix ans auparavant – Le maire accorde un an de délai pour ravaler la façade sale – Rappel en 1909 – Weiss demande un nouveau délai parce que la maison à l’angle de la Grand rue va être démolie et reconstruite – Le maire accorde un délai jusqu’en octobre 1909 – Travaux terminés sauf le pignon vers le n° 8, le dossier est classé, décembre 1909.
  • 1910 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de chaussures Charles Scheer a posé sans autorisation une double enseigne – Demande accompagnée d’un croquis – Autorisation
  • 1914 – Rapport du service des incendies sur un feu qui s’est déclaré dans la cage d’escalier
  • 1914 – Le cordonnier Robert Metz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin 1914
  • 1902 – Le maire notifie la dame Mattel (demeurant 17 quai des Pêcheurs) de faire ravaler la façade rue des Cheveux – Travaux terminés, octobre 1902
    1904 – Le maire notifie la dame Weiss née Mattel (demeurant 23, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) de faire ravaler la façade rue des Cheveux – Autre notification adressée à F. Weiss – Travaux terminés, mai 1910 – Il déclare en juin 1910 que le ravalement a eu lieu en septembre de l’année précédente
  • 1902 – Travaux à faire en neuf points. Liste des travaux qui restent à faire
    1902-1903, Commission contre les logements insalubres, 8 rue des Meuniers. Propriétaire, Weiss, Vieux-Marché-aux-Poissons. L’évacuation des eaux usées est défectueuse – Observations en six points
    1905 – Travaux à faire en trois points
    1906 – Travaux à faire en douze points. Les bâtiments sont raccordés aux canalisations. La plupart des travaux sont exécutés
    1908 – Travaux à faire en cinq points
    1912 – Travaux à faire en deux points (escalier, tuyau dans la cage d’escalier)
    1915 (mars) – Rapport de la Police du Bâtiment. Le bâtiment est mal tenu, les marches d’escalier et des planchers sont inclinés, la plupart des fenêtres et des portes ne sont plus à l’équerre. Il est dangereux de monter dans le bâtiment latéral. Les cheminées reposent sur les pièces en bois. Travaux à faire en treize points – Courrier à F. Weiss
    1915 – Commission des logements militaires, 8, rue des Meuniers. Remarques en seize points. – La plupart des travaux demandés sont exécutés, octobre 1915
    Dossier 8 rue des Meuniers et rue des Cheveux. propriétaire, veuve Mattel, 17 quai des Pêcheurs. Un cabinet d’aisance à deux sièges pour onze familles – Remarques en neuf points, 1901 – Travaux terminés, 1906
    1908, remarques en deux points
  • 1930 – Le locataire Siefert se plaint que la maison est mal tenue mais que les loyers augmentent – La Police du Bâtiment se rend sur place et demande au propriétaire Weiss de faire réparer les cabinets d’aisance, poser une garde-corps dans la cage d’escalier, réparer la toiture – F. Weiss répond en novembre 1930 qu’il a fait nettoyer les cabinets et donné congé au locataire qui y pose des ordures.
    1930 (décembre) – Le maire constate que le logement Hirsch (bâtiment arrière) est en mauvais état et demande au propriétaire de faire réparer le bâtiment. – F. Weiss répond qu’il fera réparer le logement dès qu’il sera vacant.
    1931 (juin) – La Police du Bâtiment constate que les cabinets dans la cour sont à nouveau en mauvais état. Le nouveau propriétaire est Mlle Schmitt.
  • 1936 – L’épicier Wolf Turner demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
    1938 – W. Turner déclare avoir retiré l’enseigne.
  • 1936 – La Police du Bâtiment demande à J. Peter (31, rue Wimpfeling) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1937
  • 1945 – La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à Mme Wander (premier étage), Charles Majerovicz (premier étage), Jacques Meyer (troisième étage), André Guillaumin (premier étage), Marcel Fendel (premier étage)
  • 1947 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que l’architecte Widemann et R. Bruck font construire un bâtiment sans autorisation.
    La Division VI note que la rue fait partie d’un périmètre sinistré mais que l’alignement rue des Meuniers ne sera pas modifié
    1947 (septembre) – Le chef de la circonscription de Strasbourg du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde à R. Bruck le permis de construire une baraque commerciale provisoire. Architecte Paul Widman (1, rue Saint-Louis), entrepreneur Philippe Oberlé (20, rue Georges Wodli) – Travaux terminés, octobre 1947
  • 1948 (février) – Le peintre S. Metter demande l’autorisation de peindre une enseigne (brun sur fond beige), R. Bruck, Couleurs, Vernis – Travaux terminés
    1951 – R. Bruck (successeur Jean Steckel) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
    1952 – Le même demande l’autorisation de poser une inscription (Peignez vous-même au Novemail, en vente ici, distributeur) – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
    1961 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne à double face – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1539)

Jean Peter, demeurant 31, rue Wimpfeling, déclare le 26 septembre 1944 que sa maison sise 8, rue des Meuniers a été entièrement détruite par le bombardement aérien du 25 septembre (10 logements inhabitables, 1 entrepôt inutilisable).

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg
Anwesen : Müllergäßchen Nr 8
Register Nr.
Fliegerschaden vom 25.9.44

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Müllergäßchen Nr 8, Haargäßchen N° 7, Strassburg
Eigentümer : Joh. Peter, Wimpfelingstr. 31
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Seitenhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Sämmtliche 3 Teile (Sprengbomben)
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Sämmtliche zum Abbruch
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 10, unbewohnbar
Geschäfte –
Werkstätten –
Lagerräume 1, unbenutzbar
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar. Wände * total beschädigt
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 26./9 1944
Unterschrift : Joh. Peter Eigent. Wimpfelingstr. 31
[in margine :] Treiber Keller-Kieffer


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du tanneur Sébastien Schiffer dans le Livre des communaux (1587).

Sébastien Schiffer fait baptiser sa fille Anne en 1556.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 89 n° 848) 1556. Dnica 12 post Trinit. Baschion Schifer, cerdo, p., Anna filia (i 93)

La maison revient à sa fille Anne Schiffer qui épouse en 1577 Henri Sultzer, originaire de Zurich

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 176 n° 408) 1577. Dominica Epiphaniæ Domini. Heinrich Sultzer von Zurch und Anna Schiefferin Bastian Schiefers des Rothgerbers dochter, 22. Ianuarÿ (i 180)

Henri Sultzer devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1577, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 430
Heinrich Sultz. von Zürch der schneidt Artzt hatt das Burgk recht Empfang. von Anna schifferin, bastion schiffers des gerbwers dochter seiner ehefrawen vnd dient Zu der Lucernen. Eod. die [26.t Martÿ a° & 77]

Elle appartient ensuite à son fils médecin Sébastien Sultzer qui épouse en 1600 Marie, fille du vitrier Paul Bischoff

Mariage, cathédrale (luth. p. 76)
1600. Sebastianus Sultzer, Maria Paulus Bischoff des glasers dochter (i 41)

Sébastien Sultzer hypothèque la maison au profit de son père Henri Sultzer

1607 (vt spâ [xij. tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 26
(P. fol. 31.) Erschienen der Ehrenvest vnnd hochgelehrte Herr Sebastian Sultzer Medicinæ doctor, hatt sich für sich & obligirt vnd verschriben
Geg. herrn Heinrich Sultzer burgern Zu Straßburg seinem Vattern, demselben Zu zinsen vj lb v ß d gelts Ablösig mit j C xxv lb
vonn vff vnd Abe hauß, hoffestatt, höfflin sampt neben dem Nebenthauß, auch Allen Ihren gebeuen & geleg. Inn d. Statt Straßburg Ane d. obern straß. Inn dem Müller gäßlin, einseit vorneher neben Niclauß Mader dem glaser vnd And.sit Jeronimi Stollen witwen, hind. vff das hor gaßlin vnd vff derselbig. neben Sigißmundt Knebell dem ohlmann vnd neben Lienhardt N. dem schreiner. So freÿ ledig vnd eyg.
Hierzu Abraham Rorer Notarius Alhie vnd Hannß Funck d. schneÿd. bede burger Zu Straßburg

Sébastien Sultzer vend la maison à Jean Welsch, aubergiste au Sauvage. En marge, quittance accordée par Marie Bischoff, femme de Sébastien Sultzer

1607 (xxiiij tag Septembris), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 397-v
(Inchoat. in Proth. fol: 312.) Erschienen der Ehrenvest vnd hochgelehrte herr Sebastian Sultzer Medicinæ doctor burger Zu Straßburg hatt (verkaufft)
hannß welsch wurth Zum wilden Mann burg. Zu Straßburg
Hauß, hoffestatt höfflin vnd sampt dem nebenthauß Auch Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn d Statt Straßburg Ane d. obern straß, Inn dem Müllergäßlin einseit vornenher nebent Niclauß Mad. dem glaser vnd And.sit Jeronimi Stollen des thuchmans selig. witwe, hind. Inn das Horgäßlin vff derselbig. seit nebent Sigißmundt Knebell dem ohlman vnd And.sit d. Lienhardt N. dem schreiner, Darvon gond vj lb v ß gelts ablößig mit j C xxv lb d vff d.3. Khünig Tag h. Heinrich Sultzer platter Artzet sein des Verkäuffers wittwe, Sunst freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 190 pfund
Hiebeÿ sind geweß hannß Martin Reüber Notarius, Magister Hieronimus Müßler, Geörg Stöffler weÿßbeck, Jacob Kelterer d. Küeffer burger Zu Straßburg
[in margine :] Erschienen frauw Maria Bischoffin h. doctoris Sebastian Sultzes haußfr. Mit beÿstand h. hanß Jörg Meÿers Notÿ. burgers Zu Straßburg Ihres schwagers hatt in gegensein hannß Welsch des Kheuffers (…) Act. ix Aprilis Anno xvj C vnd Acht

Natif de Strasbourg, Jean Welsch qui tient l’auberge du poêle des bouchers achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Gourmets.
1593, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 580
Hannß Welsch vonn Straßburgh der Schenckh vff der Metzÿgerstuben, hat daß burgerrecht erkhaufft, vnndt will Zu den Weinstichern diennen, Actum denn 28. Februarÿ 94.

Jean Welsch dont le bail de l’auberge à l’Homme Gris a été résilié a loué l’auberge au Sauvage de Thiébaut Adam, de Wiwersheim. Il demande en mars 1605 l’autorisation d’y transporter son vin. Les préposés à l’accise font remarquer que le pétitionnaire a souvent enfreint le règlement.
Nicolas Würmel, nouvel aubergiste à l’Homme Gris, se plaint en avril que Jean Welsch lui réclame des frais de construction en l’empêchant d’entrer en jouissance de l’auberge.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(f° 52-v) Mittwoch den 6. Martÿ. – Hannß Welsch. Jacob Baur.
Hannß Welsch bitzhero geweßener Württ zum Grauwen mann p. Lt. Bittling, dieweil Ime die herberg vffgekündet, hab er ein andere Zum Wildenmann beÿ Adams Diebolden von Wiuerßh. für ein Jahr entlehnet vnd sich am vngeltt angeben, Bitt weÿl er kein andere hantierung erlehrnet, Ime die würtschafft Zugestatten vnd das er seine versigelte wein, wie auch andere auß seiner vorig. herberg dahien verführen möge. Dieweÿl nuhn beÿ dißen begeren Jacob Bauren gedacht worden, So übergibt H Grünwaldt ein Bericht vom Ungeltt Zu verleßen, darinn sÿ anzeigen das er Zu fünff vnderschidlichen mahlen wein wieder eÿdt vnd ordnung vngeschätzt vnd vngesigelt außgeschenckt, vnd Im abzalen sich gantz seümig vnd fahrleßig erzeigt, gleichwol seither allerdings bezalt, auch sein straff wie ettlich herren sagen, darüber außgestanden. Erkandt, Hannß Welschen die würtschafft Zulaßen, doch das ein Ungeltter darbeÿ seÿ, die wein vff Zunehmen. B. Mr.

(f° 80) Sambstag den 6. Aprilis. – Claus Würmlin Ca. Hanns Welsch
Claus Würmlin gepieten laßen Hanns Welschen dem geweßenen Württ Zum Grauwen mann, er Innert meine Hn das sÿ Ime die würtschafft Zu treiben vergönnet, es hindere Ihnen aber derselb solche Zu treiben weÿl er ettwas bauwcosten angewendet, so er nitt Ime verrechnen wölle, welche sach vor dem grossen Rhat angebracht und Zur gütte gewißen, auch herrn erbetten, es wöll aber die handlung Zu sein Würmels nachteil sich verweÿlen, Bitt derwegen Ime vff zulegen, Ihne vnverhindert Zulassen, seÿ er Ime ettwas schuldig, wöll ers Ime gutt thun.
Hannß Welsch p. Hüenerer, Er hab Ihne nihe begert an der Würtschafft Zuuerhindern, weÿl er Ime aber ein namhaffts schuldig, so von der Herberg herreicht, von dem was er Im hauß verbauwen vnd Herrn Zu der abrechnung geordnet, die sich eines tags Zuvergleich. So bitt er Ihne beÿ seinem erpietten verpleiben Zulaßen, wann abgerechnet vnd er befridiget, wöll er Ime das hauß raumen vnd auß Ziehen.
Erkandt, was die Würtschafft anlangt, dem Welschen vffleg. Ime Würmeln Innerhalb acht tag. raum vnd platz Zugeben, die Vertrags herren werden sich beÿ der abhandlung wüssen Zuverhaltten. B. w. Mor.

Jean Welsch cède à Jean Schæffer son bail de l’auberge au Sauvage
1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
Hanß Welsch [Ungelt betriegen]. 150. 154. 175. 179. 185. 199.
(f° 155). Hannß Schäffer vmb Würtschafft Zum Wildenmann. Hannß Welsch
Hannß Schäffer, Erscheint p. D. Rengern, Hab sich mit Hannß Welschen dem Würth Zum Wildenmann einer lehenung Verglichen, daß er Vff Künfftig Weihenachten solche herberg Zubeziehen, Vnd Würtschafft Zutreiben, Will derowegen Vmb gnädige Vergönstigung Vnderthenig gebetten haben Vnd Daniel Steinbocken den Becken Vnd Jacob Keltern den Küeffer Zu bürgen stellen, auch sonsten schuldige gebühr sich Verhalten. Herr D. Voltz bericht, Hannß Welsch hab dise herberg hinderrucks denen Bauren denen sie Zustehet Verliehen. Erkant, Zubedacht gezogen. Mr.

Jean Welsch qui a fait dresser un inventaire après la mort de sa femme Barbe Itt présente aux Quinze une requête relative aux créances perdues.
1621, Protocole des Quinze (2 R 49)
(f° 115-v) Sambstags den 25. Aug. – Hannß Welsch. Inventarien abhandlung. Stall
D. R. Hannß Welsch gewesener Würth Zum Wildenmann, übergibt Supplication, Vnd producirt darbeÿ Inventarium. Ist die Supplicatio abgelesen worden, Inhalts, Nach ableibung Barbaræ Ittin seiner Haußfrauwen hatt er p. Caspar Medlern Not: ordenlich inventiren laßen, da sich dann in Zweifelhafft vnd mehreren theil Verlohrnen Schulden in 2714. lib. 18. ß. befunden. Die herren dreÿer des Stalls seine erclerung begehrt dieselbe entweder für gewiß anzugeben, oder gantz Vnd gar Verzück darauff Zuthun. Dieweil er aber den siebenden Pfenning daran Zuempfangen nicht getrawet, Jedoch des Vnderthenigen erbietens, Waß in der Zeit Von solchen Schulden eingebracht, beÿ seinem Burgereÿd anzugeben Vnd Zuverstallen, oder aber ein genantes für gewiß einschreiben Zulaßen. Ist sein nachmahlig Vndertheniges bitten, die sachen dahien g. Zumittlen, d. er beÿ dieser Vorschlag einem möge gelassen werden. Erkant, Zubedacht gezogen, seind Verordnet Hr Schilling Vnd Hr Plaß Mr.

Autres mentions de Jean Welsch dans les registres du Magistrat. Il tient l’auberge à la Montagne étoilée en 1597 et 1599.
1597, XV (2 R 26) Hans Welsch. [Würt zum Sternenberg] 154. 156. 165.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) Hans Geßler [Pfaff zu Sauffelheim] contra Hans Welsch [Würth zum Sternenberg]. 33.
1606 XV (2 R 34) Hannß Welsch. [Würt zum Wilden Mann] 18.
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Hans Welsch [Würt zum Wilden Mann] contra Hans Baurbach. 113. [Schultheiß zu Armenburg]
1612 Chancellerie, vol. 398 (Gemein Contract Buch) Schuldbehabungen. Hans Welsch Würth zum Wildenmann, Georg Otterbein.
1612 Conseillers et XXI (1 R 91) Hans Welsch contra Hans Baurbach [von Summersfelden pt° Schuld]. 73. Hans Welsch contra Hans Buwerbach. 369. [Churfürst zu Maintz schreiben]
1612 XV (2 R 40) Hannß Welsch [Vischdieb]. 141. 173.
1613 Conseillers et XXI (1 R 93) Hans Welsch [der Würth contra Laurentium Langen canonicum zu Neuweyler]. 263.
1618 Conseillers et XXI (1 R 100) Friedrich Gress contra Hans Welsch. 303. 307. Friderich Krees. 336. 340. 347. 352.
Hans Welsch vmb fürschrifft. 134.
1618 XV (2 R 46) Hanns Welsch [Ungelt betriegen]. 178. 190.
1619 Conseillers et XXI (1 R 101) Hans Welsch contra Christmann Rappen. 38. Hans Welsch contra Friderich Greßen [zu Molsheim]. 50. 66. 158. Hans Welsch vmb fürschrifft [Christmann Rapp]. 304.
1620 Conseillers et XXI (1 R 102) Hans Welsch contra Christoph Müller [Bürgermeister zu Franckenthal, pt° Zehrschuld]. 34.

Jean Welsch devient bourgeois en 1622 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Il pourrait s’agir du même qui aurait perdu son droit de bourgeoisie.
1622, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 810
Hannß Welsch Ist Burg. word. hatt vmb 20 goldtguld. Erkhaufft vnd wull Zu den freÿburg. dienen Actum den 3. May 1622.

Jean Welsch hypothèque la maison au profit du receveur Jean Georges Marbach.

1622 (ut spâ [xviij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 22-v
(Inchoat. in Prot. fol. 18.) Erschienen hanß Welsch burger zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hanß Geörg Marbachs pfund Zollers – schuldig seÿen Lxxv
vnderpfand den Zweÿthen theil Ane hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Ane d. Obernstrassen Im hoorgäßlin, einseit neben Simon Knäblin, Ans seit n. Lienhard Bischoff schreÿner, hind. vffs Müllergäßlin allda sie einen vßgang haben stoßend vnd vff daßelbst einseit neben Wilhelm Abell dem Bad. Ad. seit b. Engellhard. N. dem Wurtzkremer

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1622 (x. Aprilis), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 130-v
(Inchoat. in Prot. fol. 96.) Erschienen Hannß Welsch burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegensein Hn Hannß Geörg Marbach pfundt Zollers – schuldig seÿe 20 goldguldten
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoff hoffstatt vnd hind.hauß mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Im haargeßlein, einseit nebent Simon Kneblin dem Ohlmann, anderseit neben Leonhard Bischoffen dem Schreiner, hinden In des Müller geßlin neben Wilhelm Abell Vnd anderseit nebent (-) Engelhardt dem handelsmann, dauon gnd. xj lb v ß gelts lößig mitt ij s xxv lb Barbaren Ittinn sein des Bekhenners haußfr. seligen Erben, Welches er Aber sein lebenlang Zugenüssen, Mehr iij. lb xv ß widerküffig mit Lxxv lb h hannß Georg Marbachen obgedacht sonst eigen

Dans l’inventaire dressé en 1681 après la mort de Jean Henri Leydecker, le titre de la maison est l’achat ci-dessus relaté de 1607. La propriété est revenue à sa veuve Anne Marguerite Kob par sa mère, fille de Jean Georges Marbach

Fils du marchand Jean Louis Kob, Jean Joachim Kob épouse en 1651 Susanne, fille de Jean Georges Marbach
Mariage, cathédrale (luth. f° 539-v, n° LI)
1651. Sonnt. 1. Advent. 30. 9.br. H. Johann Joachim Kob der Handelsmann, herrn Johann Ludwig Koben des burgers vnndt handelßmanns alhie, auch Es En Großen Raths alten beÿsitzers vnd herrn Kirchenpflegers inn dießem vnßern Münster alhie Ehelicher Sohn, Vnndt J. Susanna, weilandt H. Johann Geörg Marbachs Es. En. Großen Raths alten beÿsitzers alhier, hinderlaßene Eheliche dochter – Dienst. 9. 10.br Münster, Spiegell (i 288)

La maison revient à leur fille Anne Marguerite qui épouse en 1681 le marchand Jean Henri Leydecker, fils de Jean Bernard Leydecker.

Mariage, cathédrale (luth. f° 93 n° 34)
1681. Dom: 1. post Trinit. Zum 2. mahl hr Johann Heinrich Leÿdecker der handelßmann Weiland Hn Johann Bernhard Leÿdeckers auch gewesenen handelsm. und Burgers alhier nachgelaß. ehel. S. Jfr. Anna Margaretha Weiland hr Johann Joachim Koben gewesenen handelßm. u. EE Clein: Rathß alten geweßenen Beisitzers nachgelaßene ehel. Tochter. Donnerst den 16. Julÿ Münster (im 95)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du mari rue Mercière. Ceux du mari s’élèvent à 681 livres, ceux de la femme à 3 679 livres. La maison y est décrite.

1681 (23.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 3) f° 9
Inventarium über die Jenige Haab und Nahrung, So Herr Johann Heinrich Leÿdecker der Weißleinwathhändler und Fraw Anna Margaretha gebohrne Kobin beede Ehegemächt und burgere Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1681. – krafft der Zwischen ihnen aufgerichteter heuraths pacten in ihrem aller erst den 16. nächstabgelegten monats Junÿ angetrettenen Ehestand einander für unverändert Zugebracht (…) Actum in deß heÿligen reichs Freÿen Statt Straßburg in Persönlichen gegenwertigkeit der Wohl Edel vest, fromb fürsichtig und hochweißen auch hochgelehrten herrn Johann Balthasar Kreuten XV. des beständigen Regiments deß herrn frau Mutter und herrn Johann Heinrich hertensteins j u doctorandi und wohlverordneten fiscals der frawen geschworenen und noch ohnentledigten Vormunds wie auch der Viel Ehren und Ehrendreichen Frawen Ottiliæ Leÿdeckerin gebohrenen. Reütterin des Herrn lieben Mutter, Sambstags den 23. Junÿ Anno 1681

Inn deß herrn Frau Mutter in d. Krämergaß gelegenen behausung befunden worden wie volgt
haußrath M 187, F 406, Pferd M 45, Haw und Habern M 6, Wein und Faß M 23, F 20, Nachgekauffte Wahren M 3219, Silber M 1, F 188, Guldin Ring, ketten M 60, baarschafft M 82, F 554, Pfenningzinß hauptgüter von Johann Heinrich Hertenstein Ihrem gewesenen vormund cedirt F 1893, ungetheilt (152) gebürt der frawen ein vierdtertheil macht 38
Eigenthumb ane einer behaußung. Item huß, hoff und hoffstatt, mit allen andern Ihren gebeuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. in d. Statt Straßburg ane dem Müllergäßel, einseith neben hans Michael Strengen dem hoßenstricker Zum theÿl und Zum theÿl neben Jacob Weÿden dem Ohlmann, anderseith neben N N. burgern Zu Metz, hinden auf daß haargäßel stoßend, so freÿ ledig eigen und angeschlag. für und umb 375. lb.
Über vorgeschriebenen behausung, besagt ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit d. St. St. anhangendem Contract Insigel verwahrt, de dato 24. 7.bris aô & 1607. Dabeÿ gebunden Zweÿ alte Pergamenen Kauff: und ein abgelöster Zinßbrieff. So dann ein Perg. Revers und Quittung alles signirt mit alten N° 38 und N° 15
Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 375, Activ Schulden M 41, F 79
Summa summarum des Herrn Vermögens 3667, Nach abzug Passiv Schulden 681
Summa summarum der Jenigen Nachtrag So Fraw Anna Margaretha Leÿdeckerin gebohren Kobin in den Ehestand gebracht 3679 lb

Anne Marguerite Kob meurt en 1688 en délaissant deux enfants. La maison ruelle des Meuniers est revenue à la défunte en 1679 lors du partage des biens de sa mère. La masse propre au veuf est de 383 livres (actif 2 133 livres, passif 1 750), celle propre aux héritiers de 1 791 livres.

1688 (6. 7.bris), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11)
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr und Tugendreichen Frawen Annæ Margarethæ Leÿdeckerin gebohrner Kobin, deß Ehrenvest und wolvorgeachten Herrn Johann Heinrich Leÿdeckers Weiß leinwathhändlers und burgers Zu Straßburg gewesenen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1688.
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Gütter, Ligend. v. Vahrender, verändert vndt vnverändert, Keinerleÿ außgenommen, so weÿland die Viel Ehr und Tugendreiche Fraw Anna Margaretha Leÿdeckerin, gebohrne Kobin, deß Ehrenvest v. wolvorgeachten Herrn Johann Heinrich Leÿdeckers weiß leinwathhändlers v. burgers Zu Straßburg geliebte hauß Ehr seelig nach Ihrem Donnerstags den 19.t Monatstag Augusti jüngst aus dießem mühesamen trauw und Kummervollen leben genommenem tödlich. hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen deß wohl Ehrenvest v. wohl vornehmen herren Johann Ludwig Koben vornehmen handelßmann v. burgers alhier Zu Straßburg der verstorbenen frawen seel. Eheleiblichen bruders auch Zugleich geschwornen Tutoris und vogts, Mariæ Margarethæ und Johann Heinrichs beeder geschwisterdt und der abgeleibt. frawen seeligen mit hieuor v. nachgemeldtem ihrem hinderbliebenen herren wittwern Ehelich erzeügter Kinder und nach Tod verlaßene ab intestato nächster Erben (…) Actum Straßburg Montags den 6. Monatstag Septembris Neuen Calenders Anno 1688.
Copia Heuraths verschreibung – Copia Codicilli reciproci

In einer in der Stast Straßburg [-]gaß gegen weÿl. Herrn Johann Bernhard Leÿdeckers gewesenen weiß Leinwathhändlers und Burgers zu Straßburg seel. Wittwe deß Wittwers geliebten fraw Mutter gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt
Hültzen und Schreinwerck. Im hindern Hauß, In d. obern stuben, In d. Stubl. In d. Cammer A, In der Wohnstuben, In d. stub Cammer, In d. Kuchen, Im undern haußohr. Im Gaden, Im Keller
Haußrath W 15, E 186, T 35, Früchten T 22, Wein und Faß T 4, Silber geschirr und Geschmeid E 98, T 40, Guldin Ring, Ketten und dergleichen Geschmeid W 28, E 86, T 9, Baarschafft W 5, E 77, T 391, Wahren zum Weiß Leinwathhandel gehörig 3303, Schulden ins Erbe Zugeltend E 100, T 182 – Passiv Schulden W 1750, T 4481
Pfenningzinß hauptgüter E 573
Eigenthumb ane einer Behaußung der Erben unverändert. Item hauß, hoff und hoffstatt, mit allen andern Ihren gebeuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßburg ane dem Müllergäßel, einseith neben h. Michael Strengen dem hoßenstricker Zum theÿl und Zum theÿl neben Jacob Weÿden dem Ohlmann, anderseith neben & & burgern Zu Metz, hinden auf daß haargäßel stoßend, so freÿ ledig eigen und angeschlagen gleich wie solch beÿ der verblichenen frawen seel. Mütterlichen Verlaßenschaffts abtheÿlung in Anno 1679 Ihro frawen seel Zukommen umb 375. lb
Über vorgeschriebenen behausung besagt ein teutscher Pergamentinn Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt, de dato 24. Septembris Anno & 1607. Dabeÿ gebunden Zweÿ alte Pergamenen Kauff: und ein abgelöster Zinßbrieff. Sodann ein Pergamenen revers und Quittung alles signirt mit alten N° 38 und 15 und darbeÿ gelaßen
Eÿgenthumb ane iner behaußung E 375, Schulden E 541 – Zweiffelhaffte und verlohrenne Pfenningzinß hauptgüter E 38 lb, Fruchtgülten E 14
Ergäntzung deß Herrn Wüttwers unveränderten guths, Auß dem über deß Herrn Wüttwers und der seelig. verblichenen frawen sel. einander für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch mich Notarium d. 23. Junÿ Anno & 1681. auffgerichteten Inventario 3420, Davon abzuziehen 1336, Nach solchem abgang 2083 lb – Der Erben unveränderten gutt Ergäntzung 1849, abzuziehen 58, Nach solchem abgang 1791 lb
Summa summarum des wüttwers unveränderten Vermögens 2133 lb – Schulden 1750, Nach deren Abzug 383
Conclusio finalis Inventarÿ 4309 lb

Jean Henri Leydecker se remarie en 1690 avec Elisabeth, fille du receveur Jean Jacques Schaumann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 20 n° 101)
Heut den 27. Sept. 1690. ist (…) nach geschehener ordentlicher proclamation publicé copulirt word. Herr Johann Heinrich Leÿdecker burger undt Handelsmann allhier undt Jfr. Elisabetha Weÿl. H Johann Jacob Schaumanns gewesenen schaffners Zu St. Willhelm, und E E groß. Raths alt. beÿsitzers nachgelaßene Eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Heinrich Leÿdecker als Hochzeiter, Elisabetha Schaumännin alß hochzeitterin (i 22)

Le marchand Jean Henri Leydecker loue une cave à Georges Pick, brasseur à l’Ours noir.

1692 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 p. 334-v
H. Johann Heinrich Leÿdecker, der handelßmann
in gegensein H. Georg Picken, deß Biersieders Zum schwartzen Bähren
Einen Keller, under einer Zwischen dem Haar und Müllergäßlein gelegenen behaußung, auff Neun Jahr lang von Michaelis diß Jahrs angerechnet, umb 3 Pfund d. jährlich. zinß

Jean Henri Leydecker et le tuteur de son fils vendent la maison au même Georges Pick moyennant 500 livres

1696 (31.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 664
(P. fol. 91.b) Erschienen H. Johann Henrich Leÿdecker Weißleinwad händler für sich, Und H. Johann Ludwig Kob der Handelßmann, alß Vogt sein H. Leÿdeckers mit Weÿl. Fr. Anna Margaretha gebohrner Kobin, seiner ersten haußfrauen nun seel. ehelich erziehlten vnd Nachgelaßenen Sohns, Nahmens Johann Henrich
haben in gegensein H. Georg Picke des Bier Sieders zum Schwartzen Bähren allhier, daß Er H. Leÿdecker für sich Zur helffte und Er H. Kob Vögtlicher weiß zur Helffte
Eine Behaußung, Hoffstatt vnd Höfflein, sambt allen übrig. deren Gebaüen, Weithen, begriffen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten an der obern Straß im respective Müller vnd Hargäßlein, einseit im Müllergäßlein neben Balthasar Heckels deß Zinngießer seel. Erben and. seit neben Claus Rothen den Weinhändler, im Haargäßlein, einseit neben Hans Jacob Frieß, dem ohlmann, anderseit neben Hans Michel Strehm, dem hosenstricker gelegen, so gegen Männiglich freÿ ledig vnd eigen, vnd ist dießer verkauff und Kauff Zugegangen vmb 500 Pfund

Les experts estiment la maison à 1 100 livres lors de l’inventaire dressé en 1706 après la mort de Madeleine Verius, femme de Jean Georges Pick. La maison rue des Meuniers revient comme l’auberge à l’Ours noir à son fils Jean Georges Pick. Les experts l’estiment à la somme de 550 livres dans l’inventaire dressé en 1738 après sa mort sous l’adresse principale rue des Cheveux.

Lors du partage, la maison ruelle des Cheveux revient au fils cadet Jean Pick

1738 (25.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26) Joint au n° 545 du 23.9.1738
(f° 8) Abhandlung der behaußung ane dem Haargäßel gelegen
die unter der Erben unveränderten Vätterlichen Nahrung beschriebene behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen denen Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten in allhiesiger Statt ane dem haargäßel ein Seith neben herrn Johann Daniel Gambßen der Eißenhändlers wittib und Erben, ander Seith neben Johann Kuttler dem ohlmann gelegen hinden auf das Müllergäßlein, darein solches einen Außgang hat, stosend, ist als freÿ ledig und eigen samt denen in dem Keller liegenden acht thürel Faßen so zusammen ohngefehr 722 ohl halten
Herrn Johann Picken dem Jüngern Sohn in gemeiner Vätterlichter Erbtheilung von seinen samtlichen Mit Erben eigenthümlichen cedirt und überlaßen, auch von demselben dergestalten angenommen worden, Vor und um 3300 gulden oder 1650. lb
Actum Straßburg den 25. Novembris 1738.

Jean Pick épouse en 1735 Marie Madeleine Griesbach, veuve de l’aubergiste Jean François Klein : contrat de mariage, célébration
1735 (12.12.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 53) n° 158
Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten herrn Johannes Picken leedigem biersieder herrn Johann Geörg Picken des ältern biersieders zum schwartzen bären und burgers allhier zu Straßburg, ehelichem Sohn, als dem Bräutigam, Ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ Kleinin gebohrener Grießbächin, weÿl. herrn Johann Frantz Kleinen geweßenen biersieders Zum Goldenen Schwahnen und burgers allhier, nunmehr seeligen, nachgelaßener Frau Wittib als der hochzeiterin, Ane dem andern Theil
So beschehen und verhandelt in Königlicher Statt Straßburg auff Montag den 12. Decembris Anno 1735 [unterzeichnet] Johannes Pick als hochzeiter, Maria Magdalena kleinin altt hah Zeitin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 9 n° 43)
Mittwoch d. 8. Februar. 1736 sind nach zweymahliger ordentlichen proclamation vnd ausruffung in der Kirch St. Thomas ehelich copulirt vnd einsegegnet worden H Johannes Pick der ledige bierbrauer Vnd burger allhie, H Johann Georg Picken des biersieders vnd burgers allhier ehelicher sohn Vnd Fr. Maria Magdalena H Frantz Kleinen des geweßenen biersieders vnd burgers allhie hinderlaßene Wittib [unterzeichnet] Johannes Pick als hochzeiter, Maria Magdalena kleinin (im 11)

Fille du tanneur Daniel Griesbach, Marie Madeleine Griesbach épouse en 1724 Jean François Klein, brasseur au Cygne.
1724 (13.9.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1147
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Franciscus Klein, Biersieder Zum Schwahnen und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb beÿständlich S. T. Herrn Johann Jacob Lauthen Müllers auff der dingßen Mühl und E. E. Großen Raths alten wohlansehnlichen beÿsitzer, Ferner Herrn Heinrich Rooßer biersieders Zum Einhorn und Hn Johann Lobstein, Küeffers aller vornehmer burgere allhier ane Einem
So dann Jungfrauen Maria Magdalena gebohrner Grießbächin, Herrn Daniel Grießbach Rothgerber, lederbereiter und burgers allhier, mit Fr. Maria Magdalena gebohrener Veriußen ehelich erziehler Tochter als der Jungfr. hochzeiterin mit assistentz Ihres leibl. vatters erstgedacht, weiter Herrn Johann Bauren biersieders Zum Sternenberg, So dann herrn Johann Jacob Grießbachs und herrn Johann Christmann Röderers beeder ebenfalls Rothgerbere aller aber auch burgere allhier Zu ermeltem Straßburg, Andern theils
Actum Straßburg Mittwochß den 13. Septembris Anno 1724. [unterzeichnet] Johann Franciscus Klein als hochzeiter bekehnne Wie vor steht, Maria Magdalen Grießbachin als hochzeidern bekenn allß obtt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 190-v n° 1084)
Anno 1724. den 27 Septemb. sind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden H Johann Frantz Klein der bierbrawer und burger alhie und Jungfr. Maria Magdalena H Daniel Grießbach des burgers und Rothgerbers und Lederbereiters ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Franciscus Klein als hochzeiter, Maria Magdalena Grießbächin als hochzeiterin (im 194)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1736, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 37 n° 443
Inventarium über Herrn Johann Picken, biersieders zum goldenen Schwahnen und Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Grießbächin, beeder Eheleuthe zusammen gebrachte Nahrungen

Jean Pick fait son apprentissage chez le tonnelier Jean Jacques Fischer de 1729 à 1732. Il est reçu tributaire en avril 1734.
1729, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 241) Dienstags den 27. 7.bris 1729 – Joh: Jacob Fischer der Kieffer producirt schein vom 20.t aug. Jüngst von d. obern handtwercks Herren, vermög weßen er zum Lehrjungen annimbt Joh. Picken, Hrn Joh: Georg Picken des bierbrauers und burgers allhier ehelicher sohn, verspricht solcen von obigem dato an auf dreÿ nach einander folgende jahr das Kieffer Handwerck Zu Lehren, vor Lehrgelt ist verglichen worden 80 guldin, des jugen bürgen seÿnd obbemeltter sein vatter und Hn Joh: Daniel Christ, welche gelobten wie gebräuchlich, ddt. 15 ß d. pro inscriptione und vor den Zunfftschreiber undt büttel 2 ß 6 d.

(f° 303) Dienstags den 23. 7.bris 1732 – Mstr Joh: Jacob Fischer der Kieffer bittet umb außthuung Johann Picken seines Lehrjungen. Erk. weilen die Lehrzeit verstrichen und beÿde mit einander Zufrieden, soll solcher Ledig seÿn. dt. 15 ß d und deren protoc. 2 ß 6 d.

(f° 331-v) Dienstags den 6. Aprilis 1734 – Mstr Johannes Pick der biersieder erhalt das Zunfftrecht, und Zahlt als einer Zünfftigen Sohn 10. ß d pro feur Eÿmer 10. ß d et vors Prothoc. 2 ß 6 d.

La tribu lui inflige à deux reprises une amende pour avoir eu des employés sans respecter le règlement.
(f° 408) Dienstags d. 26. Jan 1740 – Johannes Pick der biersieder wurdte vorgestellt, daß Er Christoph weber sein bierknecht hinweg geschickt, und sich nicht ordtnungmäßig wegen abrichtung des Scheidt Pfennings Zu H. Zunfftmeister verfügt, und dann wegen entscheidung wer unter beÿden die 5 ß wanderns halben gelegen solle. Erkandt soll beklagter 5 ß straff und 5 ß wanderns halben erlegen auch ihme ein redsatz gegeben werden ref. expensis.

1751, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 13-v) Dienstags d. 28. Septembris 1751 – H Johannes Pick der biersieder wurde ex officio vorgestellt, weilen Er Mstr Jacob Beÿers des Kieffers außgestandenen Knecht, wieder Verbott des H. Zunfftmeisters in Arbeit genommen ohnerachtet er gedachter H. Zunfftmeister selbsten versprochen, selbigem sein Abschied Zu geben.
Ille sagt, er hätte Zu Anfang nicht gewußt nachgehends aber solcher weiter ihn hochnöthig hatte unmöglich gleich furtschicken können.
Erkant, soll beklagter weilen er wieder H. Zunfftmeister verbott gehandelt 1 lb d Straff refus. Exp erlegen..
Ist demselben Zugleich verbotten worden dem Knecht Quæstionis seinen Bindel abfolgen Zu laßen.

Les Quinze autorisent Jean Pick à tenir l’auberge au Chapelet.
1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
(f° 45) Sambstag den 6. feb: 1734 – Moss. nôe Johann Pick ledig. burgers undt biersied. Ca. E. E. Hantw. der Biersieder Ober M. der Implorant hat das Meisterrecht erlangt, bitt umb g. Erlaubnus des Bierschancks in dem Bierhauß Zum Roßenkrantz. Gug. Ppal bericht daß deme also und consentirt in gegenth. petitum. Erk. wird dem Imploranten willahrt.

Jean Pick cotise à la trubu des Fribourgeois pour avoir le droit de vendre de la bière.
1734, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 157-v) Donnerstags den 29.ten Apr: 1734 – Zudiener biersied.
Johannes Pickh, der biersieder citiert weilen derselbe Zufolg der von gn. Herrn denen XV. erhaltenen Erlaubnuß, Zum Rooßen Krantz bier außschencket umb vermög der Ordnung alß Zudiener sich Zünfftig Zu machen.
Ille præsens macht sich Zu parition deßen Zunfft gericht 2 lb 4 ß d. Hat 4 ß Stg. pro hoc A° bezahlt, auch auff den: ihme verleßenen Articul angelobet (dt Zfftgeb. 2. lb d, prot. g : 4 ß d und Stg. pro 34 4 ß, S. 2 lb 8 ß d)

(p. 316) Sambstag den 30. Octobris 1734 – Peter Roßer pt° Bierschancks
Moss. nôe Peter Roßers b. und biersieders bitt umb den bierschanckh in dem bierhauß Zum Einhorn. Erkannt Willfahrt.

Jean Pick meurt en 1758 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la brasserie au Cygne d’Or au Bastion de la Bruche. La masse propre à la veuve est de 2 705 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 031 livres, le passif 6 742 livres.
1758 (22.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1175) n° 1113
Inventarium über Weÿland des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Pick, geweßten Bierbrauers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1758.
Inventarium und beschreibung derjenigen haab, Nahrung und güther, so weÿl. der Ehren und wohlvorgeachte Herr Johann Pick, geweßter Bierbrauer und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sontags den 15. Januarÿ dießes 1758.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ Pickin gebohrenen Grießbachin, der hinterbliebenen Frauen Wittib, unter assistentz deß Ehren und wohlvorgeachten Hn Johann Carl Verius, Weinhändlers und Burgers dahier ihres hn Vettern, den Sie ane Vogts statt Zu dero beÿstand angesprochen, wie auch des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Johann Georg Pick, bierbrauers und Burgers dahier, des abgeleibten seel. eheleiblichen Bruders, alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg Picken, ledigen Kieffers, Jgfr Catharinæ Salome Pickin und Philipp Jacob Pick, alle dreÿ des Entseelten seel. mit gedachter seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen Straßburg Mittwochs den 22.tenn Februarÿ et seqq. Anno 1758.

In einer allhier Zu Straßburg au Bastion de la Bruche beÿ den gedeckten Brucken gelegener Zum goldenen Schwahnen genannter und der Fr. Wittib Zuständigen bierbrauer behausung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühnen
(f° 8) Eigenthum ane einer Behaußung (W.) Nemlichen Eine behaußung, Brauhaus
die Bier behaußung Zum goldenen Schwahnen genannt, in allhiesiger Stadt au Bastion de la Bruche beÿ den gedeckten Brucken (…)
2 Neben einander gelegene Behaußungen hinter der gedeckten Brucken au Bastion de la Bruche (…)
Ergäntzung der Frau Wittib ermanglenden ohnveränderten guths. Nach anleitung des über beeder gewester Eheleute einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch nunmehro weiland H. Not. Johann Philipp Lichtenberger seelig. den 19.ten Jüngst A° 1736. auffgerichteten Invÿ.
(f° 22) Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert guth, Sa. haußraths 151, Sa. Schiff und geschirr Zur Bierbrauer profession gehörig 9, Sa. Lärer faß 53, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Goldener Ring 15, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 3780, Sa. Erg. 222, Summa summarum 4254 lb – Schulden 1549, Nach deren Abzug 2705 lb
Dießemnach wird alles übrige, es seÿe gleich von dem verstorbenen seelig in die Ehe gebracht und geerbet auch wehrend solcher angeschaffet und erkaufft worden in deme der Fr. Wb. auf das theilbare tam active quam passive renunciret, unter einem Titul als in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft, gehörig, und hinwiederum daraus Zu bezahlende beschrieben, Sa. haußraths 218, Sa. Werckzeug wie auch schiff und geschirrs Reif Band Zur bierbrauer Profession gehörig 43, Sa. Pferds samt deßen gezeugs wie auch Fuhrgeschirr und Heu 13, Sa. Brennholtz 28, Sa. Früchten, Maltz und Hopfen Zur Bierbrauereÿ gehörig, Sa. Wein, bier und faß 335, Sa. Silber Geschirrs und Geschmeids 29, Sa. Goldener Ring 19, Sa. baarschafft 150, Sa. Eigenthums ane Häußern 705 activa 75, Summa summarum 2031 lb – Schulden 6742 lb, In Vergleichung 4710 lb
Mehr Schulden dann Guth 2005 lb
Copai der Eheberedung (…) Straßburg auff Montag den 12. Decembris Anno 1735, Jean Philippe Lichtenberger

Jean Pick vend la maison rue des Meuniers au tonnelier Etienne Starck moyennant 1800 livres

1747 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 783
Johannes Pick der biersieder
in gegensein Stephan Starck des kieffers /des käuffers und deßen hierbeÿ erschienener Ehefrau Susanna Catharina geb. Fischerin samtliches vermögen verpfändet
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Müllergäßlein, einseit neben Johann Philipp Wanner dem lebküchler, anderseit neben Johann Carl Hert dem holdreher, hinten auff das Haargäßlein und einen ausgang dahin habend – als ein vätterlichen erbguth – 1800 pfund

Originaire de Kirchheim unter Teck (en Wurtemberg), Etienne Starck s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en septembre 1736. Il le commence en août 1740 et le présente en août 1741. Les examinateurs en sont satisfaits bien qu’ils relèvent des défaut mineurs. Il devient tributaire le 22 août 1741.
1736, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 360-v) Dienstags den 11. 7.br 1736 – Stephan Starck der Ledige von Kirchheim unter teck gebürtige Kieffer nach prod. Lehrbrieff Zum meisterstück eingeschrieben, undt Zahlte werckstatten Zinnß 1. lb 10. ß p. prothoc. 2 ß 6 d.

(f° 415) Donnerstags d. 11. aug. 1740 – Stephan Starck der ledige Kieffer bittet ihme Zuerlauben das meisterstück das meisterstück Zumachen. Erkant soll derselbe Zuvor darthun daß Er des burgerrechtens vertröstet und alsdann ferner ergehen was rechtens ist.

(f° 422-v) Freÿtags d. 4. aug. 1741 ist Stephan Starcken des Ledigen Kieffers Meisterstück Zum Letzten mahl besichtiget und von den Hh. Schauern referirt worden, daß in der Erstern schaw sich verschiedene flachen und bückel befunden, und das faß unfleißig gestreifft ware, die Zweÿte schaw ware Zimlich guth außer saß in d. spontendaug ein maßer außgefallen, welcher, so Er in einer andern daug sich befunden hätte schadhafft wäre, und deßweg. heraußer hätte müßen gemacht werden, inder 3.ten schaw befanden sich einige Kleine einfüglein, so aber dem faß nicht schädlich, weßwegen sie solches vor ein gültiges meisterstück Erkandten, so auch von H. obmann also Confirmirt worden.

(f° 423-v) Dienstags den 22.t aug. 1741 – Mstr Stephan Starck der Kieffer erhaltet auff producirten Stallschein das Zunfftrecht und Zahlt als ein frembder 2lb 1 ß 8 d. pro feuereÿmer 10 ß pro protoc 2 ß 6 d.

Originaire de Holzmaden (près de Kirchheim unter Teck), Etienne Starck devient bourgeois le 19 avril 1741.
1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 48
Stephan Starck Lediger Kieffer Von holtzmanden im Würtenbergischen gebürtig erhalt das burgerrecht um den Neuen burger schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Kieffer. Jur. eod. [19. April. 1741]

Originaire de Holzmaden dans la juridiction de Kirchheim unter Teck en Wurtemberg, Etienne Starck épouse en 1745 Susanne Catherine Fischer, fille du tonnelier Jean Jacques Fischer : contrat de mariage, célébration
1745 (27.9), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° (160)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Meister Stephan Starcken, dem ledigen Kieffern und burgern allhier Zu Straßburg, des Ehrengeachten Johann Georg Starcken des Ackersmanns Von Holtzmaten, Kirchheimer Ambts, Hochfürstlich Würtenbergischer Herrschafft, mit Weÿl. frauen Anna Maria gebohrener Dollin, seiner gewesenen Ehegattin seeliger ehelich erzeügtem Sohn, als dem herrn hochzeitern ane einem,
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Susanna Catharina Fischerin, Weÿland des Wohl Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Fischers, des geweßenen Kieffers und burgers allhier nunmehr seeligen, mit der Ehren: und tugendsamen Frauen Susanna Catharina gebohrener Rödererin, seiner Ehegattin, ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin am anderen theil
So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg, auff Montag den 27. Tag des Monats Septembris Im Jahr 1745 – [unterzeichnet] Stephan Starck als hochzeiter, Susanna Catharina Fischerin als Hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 15 n° 24)
1745. Mittwoch d. 6. Octobr. sind nach geschehener Zweÿmahlige particulier ehelich copulirt worden H Stephan Starck der Ledige Kieffer und burger allhier, Joh: Georg Starck burgers und Ackersmanns Zu Holtzmaden inn Würtenberger Landt ehel. Sohn, und Jfr: Susanna Catharina weÿl. Joh: Jacob Fischers gewesenen burgers und Weinhändlers allhie hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Stephan Starck als hoch Zeitder, Susanna Catharina Fischerin als Hochzeitrin (im 11)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 571 livres, ceux de la femme à 415 livres.
1746 (24.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 245) n° 286
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Stephan Starck, der Kieffer und die Ehren und tugendsame frau Susanna Catharina gebohrene Fischerin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, und sich in Crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4 Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen den 24.ten Septembris Anno 1746. In præsentia frauen Susannæ Catharinæ Fischerin geb. Rödererin der Ehefrauen Leibl. Mutter eigenthümlich Zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden.
Series rubricarum hujus Invii. Des Ehemanns Vermögen, Sa. Werckzeugs 9, Sa. Wein v. Leerer Faß 594, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 610 lb – Schulden 75, Nach deren Abzug 535 lb – Darzu gelegt die helffte derer Haussteuren beträgt 35 lb, Wamit dann alßo des Ehemanns ganzes in die Ehe gebrachtes Vermögen besteht in 571 lb
Der Ehefrauen, in die Ehe gebracht gutt, Sa. haußraths 71, Sa. Silbergeschmeids 33, Sa. goldener Ring 28, Sa. baarschafft 246, Summa summarum 379 lb – beÿzulegen der Ehefr. angebühriger halbe theil denen haussteuren 35 lb, welchemnach alßo der Ehefr. gesambten in die Ehe gebrachter Nahrung außmacht 415 lb

Etienne Starck et Susanne Catherine Fischer hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Nicolas Horchheimer pour en payer le prix d’achat.

1748 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 179-v
Stephan Starck der kieffer und Susanna Catharina geb. Fischerin mit beÿstand Johann Daniel Strumpff des kieffers und Johann Philipp Redslob des schuhmachers beede ihre schwäger
in gegensein Johann Nicolaus Horchheimer des biersieders, zu bezalung des kaufschillings hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine am 17. Novembris jüngst erkauffte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis im Müller gäßlein, einseit neben Johann Philipp Wanner dem lebküchler, anderseit neben Johann Carl Hertz dem holdreher, hinten auff das Haargäßlein

Susanne Catherine Fischer meurt en 1766 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans une maison aux Ponts Couverts. La masse propre aux héritiers s’élève à 438 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 466 livres, le passif à 1 827 livres.
1766 (16.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 270) n° 1033
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren und Tugendbegabte Frau Susanna Catharina Starckin geb. Fischerin, Meister Stephan Starcken des Kieffers und burgers allhier geweßene Ehefrau, nach ihrem den 11. Aprilis dießes lauffenden 1766.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenachtbaren und Kunsterfahren, herrn Johann Philipp Röderers des Schwartz: und Schönfärbers auch burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts 1° Jungfrau Susannä Catharinä, 2.do Jungfrau Margarethä Barbarä, 3° Stephans, 4° Joh: Jacobs, 5. Joh: Georgs vnd 6. Joh: Christian derer Starcken alle sambt der Verstorbenen seel. mit vorgemeltem ihrem hinderbliebenen Wittiber ehel. erzeugte Kinder und ab intestato nach tod verlaßener Erben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstags den 16. August Anno 1766.
Copia der Eheberedung
In einer allhier Zu Straßburg in dem Quartier Ponts Couverts gelegener Frauen Bernhardin Wittib zugehöriger Behaußung folgendermaßen sich befunden
Ergäntzung der Erben manglenden ohnveränderten Guths. Vermög des über beeder nun zertrennter Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in A° 1746. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der KK: und E: unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 35, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. gold. Ring 6, Sa. Schulden 75, Erg. 750, Summa summarum 869 lb – Schulden 430 lb, In Compensatione 438 lb
Des W. und Theilbar Guth, Sa. haußraths 43, Sa. Wein, Brendenwein v leerer faß 148, Sa. daugen, holtz v reiff wie auch Geschirr Zum Kieffer handwerck gehörig 7, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. baarschafft 265 lb, Summa summarum 466 lb – Schulden 1827 lb, Conferendo, passiv rest 1360. lb

Compte que rend le teinturier Jean Philippe Rœderer de la gestion des biens qui appartiennent aux enfants Starck
1768, Comptes, (6 E 41, 448) [Dautel]
Rechnung Mein Johann Philipp Röderers, des Schwartz und Schönfärbers auch burgers allhier Zu Str. als geordnet und geschworenen Vogts weÿl. Mr. Stephan Starcken, des gewes. Kieffers und auch Weÿl. Fr. Sus. Cath. geb. Fischerin beed. Ehel. u. b. allhier zu St. seel. nachgelaßener 6. KK. nahmens 1. Sus. Cath., 2. Marg. Barb., 3. Stephan, 4. Joh: Jacob, 5. Johann Georg und 6. Johann Christian derer Starcken, Inhaltend alles dasjenige, was Ich d. Vogt dießer meiner Curanden halben vom 7. julii 1766 da ich dieße Vogteÿ annehmen müßen, biß dato den 19. Februarii A° 1768 eingenommen und hinwied. ausgegeben auch sonsten Verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Le cadet des enfants Starck est admis à l’orphelinat, son frère aîné est recommandé à l’aumône Saint-Marc
1768, Conseillers et XXI (1 R 251)
(p. 187) Sambstag den 27.sten Augusti 1768. – weil. Stephan Starck geweßten burgers und Kiefers jüngstes Kind wird in das Waÿßenhauß recipirt, das ohneins jüngste aber löbl. Stifft St. Marx Zu erhaltung einer beÿsteur recommendirt.
Froereisen nê Johann Philipp Röderer des burgers Schwartz und schönfärbers tutorio nomine weil. Stephan Starck des geweßten burgers und Kiefers, mit auch weiland Susanna Catharina gebohrener Fischerin hinterlaßener Zweÿer jüngste Kinder Stephan und Johann Christian prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N. 1 biß 5 inclusive pt° gnädiger auffnahm des Jüngsten in allhießiges Waÿßenhauß. Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii und hohen anspruch des H. Prætoris Regii von Gayot und des auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter Erkandt, wird Imploranten mit gebettener auffnahm in allhießiges waÿßenhauß an die daselbstige hochansehnliche Herren Pflegere ad recipiendum, in ansehung aber des ältern nahmens Stephan, Zu erhaltung einer beÿsteur ane die hochansehnliche Herren Pflegeren löbl. Stifft St Marx gewießen. Deppi. H. Rathh. Graff, H Rathh. Busch

Comptes que rend le teinturier Jean Philippe Rœderer de la gestion des biens qui appartiennent à Jean Georges Starck.
1783, Not. Stoeber (6 E 41, 1266) n° 32
N° 32. Rechnung mein Johann Philipp Röderers des Schwartz und Schönfärbers auch brs allhier als geschworenen Vogts Johann Georg Starck weiland Mr. Stephan Starck des gew. Kieffers u. b. alhier mit auch weil. Frn. Susanna Catharina geb. Fischerin ehelich erzeugten Sohns, inhaltend dasjenige, was ich der Vogt seit der auf den 11. Aprilis 1780 gestellten leztern berechnung bis d. 11. Aprilis 1783 eingenommen und ausgegeben habe – Sechste Rechnung dießer Vogteÿ

N° 60. Rechnung mein Johann Philipp Röderers des ältern Schwartz und Schönfärbers auch brs allhier als geschw. Vogts Johann Georg Starck des ledigen Kiefers weil. Mr. Stephan Starck des gew. Kieffers u. b. alhier mit auch weil. Fraun Susanna Catharina geb. Fischerin ehelich erzeugten Sohns, inhaltend dasjenige, was ich der Vogt seit der auf den 11. April. 1783 als dem beschluß der leztern Rechnung bis den 11. März 1786 eingenommen und ausgegeben habe – Siebendte und lezte Rechnung dießer Vogteÿ

La maison d’Etienne Starck est vendue par adjudication judiciaire le 20 août 1761 au créancier Jean Nicolas Horchheimer (voir les inventaires de 1782 et de 1820)

1752 (26.10.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 105
Eheberedung – Zwischen dem Ehegattin H. Johann Daniel Günther ledigem Ohlmann weÿland herrn Daniel Günthers auch gewesenen ohlmanns undt burgers dahier Zue Straßburg hinderlaßenem Ehelichem Sohn, hochzeiter ane Einem
So dann der Viel Ehren undt Tugendbegabten Jfr. Catharina Margaretha Horchheimerin Herrn Johann Nicolai Horchheimers deß bierwürths zum Strauß auch burgers dahier ehelicher Tochter, der Jungfr. hochzeiterin, andern theill
So beschehen Straßburg den 26. 8.bris 1752. [unterzeichnet] Johann Daniel Günther als hochzeuter, Catharina Margaretha Horchheimerin als Hochzeiterin

La maison est estimée à 1000 livres à l’inventaire dressé en 1763 après la mort de Catherine Marguerite Hatt veuve du brasseur Jean Nicolas Horchheimer.
Lors du partage des immeubles, la maison ruelle des Meuniers est attribuée à Catherine Marguerite Horchheimer, femme de l’huilier Jean Daniel Günther

1763 (13. déc.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 746), Joint au n° 128 du 21 oct. 1763
(f° 22) Zuwißen seÿe hiermit daß ane heut Zu end gemeltem dato Vor mir dem unterschriebenen offenbahren geschwornen Notario persönlich kommen und erschienen H. Johann Martin Thenn der bierbrauer und burger allhier unter assistentz S. Tlo Hn Johann Heinrich Faust J. U. Ddi, so dann Johann Niclaus Horchheimer der leedige Kieffer und bierbrauer, so majorennis und ohnbevögtigt, dennoch aber darbeÿ verbeÿstandet mit S. Tlo Herrn Johann Daniel Schweighäußer,
in gegensein ihrer respectivé voll: und halbbändigen schwester Frauen Catharinä Margarethä Güntherin gebohrner Horchheimerin Hn Johann Daniel Günthers des ohlmüllers und burgers allhier Ehegattin, beÿständlichen gedachten ihres Ehemanns
angezeigt und bekandt wie daß Sie vor sich und Ihre Erben ihre Vätter: und mütterliche Sieben Zwölffte theil vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung bestehend in Vorder und hintergebäud, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem müllergäßlein einseith neben weÿland Johann Philipp Wanners des geweßenen Lebküchlers und burgers allhier seel. hinterlaßener wittib und Erben, anderseith neben weÿland H Friedrich Daniel Schröders des gewesenen goldarbeiters alhier seel. verlaßenen Erben, hinten auf das Haargäßlein dahien dieße behaußung einen ausgang hat, stoßend gelegen wie auch denen darinn befindlichen Sechß stuck und thürel faßen jeedes mit Zehen eißernen reiffen gebunden zusammen 562. ohmen haltend – beschehen umb 1300 pfund
Straßburg Dienstags den 13. Decembris Anni 1763

Fils de l’huilier du même nom, Jean Daniel Günther épouse en 1752 Catherine Marguerite Horchheimer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 119 n° 13)
Mittw. den 15. Nov. 1752. seÿnd nach Zweÿmahl Vorher geschehener Proclamation, in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu St Nicolai in den Stand der Heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Daniel Günther, der ledige Ohlmann und Burger allhie, Weÿl. H. Johann Daniel Günther geweßten Ohlmanns und burgers allhie hinderlaßener ehelicher Sohn und Jgfr Catharina Margaretha Hochheimerin H Johann Niclaus Horchheimer des Bierbrauers und burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Günther als hochzeuter, Catharina Margaretha Hochheimerin (im 121)

Jean Daniel Günther est reçu tributaire chez les Boulangers le 14 septembre 1752.
1752, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 77-v) Donnerstags den 14. Septembris 1752. – Neuzünfftiger, Mrs Sohn, dt. 1. lb 15 ß undt Vor den ohlwesen 3. lb
Johann Daniel Günther der Ohlmann Weÿland Herrn Daniel Günthers auch geweßten ohlmanns und burgers dahier hinderlaßener Ehelicher Sohn, producirt Stallschein Will Zünfftig werden und das Ohlwesen treiben, bittet umb Gerichtliche reception, Erkandt, Kan ihme in seinem Petito nach ordnung gegen der Gebühr Willfahrt seÿn.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari place du Marché aux Cochons de lait. Ceux du mari s’élèvent à 2677 livres, ceux de la femme à 843 livres.
1753 (26.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 9) n° 210
Inventarium über diejenige Nahrung, So der Ehrengeachte H. Johann Daniel Günther, der Ohl Mann undt die Viel Ehren und Tugendbegabte Fraw Catharina Margaretha Güntherin gebohrne Horchheimerin, beede Eheleuthe und Burgere dahier Zu Straßburg alß ohnverändert einander in den Ehestand Zugebracht, auffgerichtet Anno 1753.
So beschehen Straßburg in fernerem Beÿseÿn H. Johann Nicolai Horchheimers, biersieders und Fr. Catharinä Margarethä Horchheimerin gebohrner Hattin, der Ehefrauen beeder Leiblicher Elteren, Wie auch Fr. Mariä Margarethä Ottmännin gebohrner Jungin undt Hn Nicolai Ottmann, deß burgers undt Ohlmanns dahier deß Ehe Manns Stieff Vatters und Leiblicher Mutter vorgedacht, auff Montag den 26.ten Februarÿ Anno 1753.

In Einer dahier Zu Straßburg beÿ der Großen Metzig auff dem sogenannten Fährlings Marckh gelegener undt dem Ehe Mann für ohnverändert Zuständiger Ohlbehaußung hat sich befunden, Wie Volgt
Eigenthumb ane Einer Behaußung So dem Ehe Mann für ohnverändert gehörig. Eine Ohlbehaußung, mit aller Zugehörd, Rechten undt Gerechtigkeiten, Gelegen dahier Zu Straßburg beÿ der Großen Metzig auff dem Fährlings Marck einseit neben Jacob Weiß dem Seÿler, anderseit neben H. N. Galatin, dem Handels Mann, hinden auf ein Allmendgäßell stoßend. Welche Ihme dem Ehe Mann Vermög Vor Hn Notario Ölinger passirter Cession vom 23. Octobris 1752. Von seiner Schwester Fr. Maria Margaretha Schmidin gebohrne güntherin allein Eigenthümlichen cedirt und überlaßen worden Umb 8000 fl. Davon Er nach seiner Mutter tod alß welche solche annoch Zeit Lebens Zu genießen berechtiget, seiner obgemelten Schwester die helffte hinauß zugeben mit 4000 fl. Die übrige Helffte aber ist ihme dem Ehe Mann nach seiner Mutter Ableiben Zufällig, beträgt ebenfalls 4000 fl. thun 2000 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehe Manns Zugebrachten Vermögens, Sa. Hausraths 77, Sa. Schiff und geschirr zum Ohlwesen gehörig 36, Sa. Silbers 39, Sa. Goldenen Rings 13, Sa. baarschafft 654, Sa. der Schuld 5, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 2000, Summa summarum 2827 lb – Schuld 150 lb, Nach deren Abzug 2677 lb
Dießemnach Wird nun der Ehefrau in den Ehestand gebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 184, Sa. Silbers 92, Sa. Goldener Ring 35, Sa. baarschafft 530, Summa summarum 843 lb – Haussteuren 216 lb

Catherine Marguerite Horchheimer, femme de Jean Daniel Günther, loue une cave à l’aubergiste Georges André Reinel

1765 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 609-v
Fr. Catharina Margaretha geb. Horchheimerin Daniel Günther des ohlmanns Ehefrau
in gegensein H. Georg Andreas Reinel des gastgebers
entlehnt, in ihrer ane dem Müllergäßlein gelegenen behausung einen keller mit 5 stück fäßen – auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend auf instehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 gulden

Jean Daniel Günther meurt en 1782 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison ruelle des Meuniers à 1 150 livres. La masse propre à la veuve est de 4 867 livres, celle des héritiers de 2 132 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 533 livres et le passif à 5 407 livres.

1782 (15.4.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 559) n° 354
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Daniel Günther im Leben geweßenen Oelhändlers und b. allh. Zu Straßburg Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1782. (…) nach seinem den 7. Februarÿ laufenden 1782. Jahrs aus dießer Welt genommenen töd. Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlt. Dato Zu End stehend auff Ansuchen sowohl Fraun Catharinæ Margarethæ Güntherin geb. Horchheimerin, der hinterbliebenen Wittib, beiständ. Herrn Joh: Michael Widt, des Handels-Manns und b. allh. wie auch derer auf folgendem Blatt benahmßter Kinder und Erben (…) So geschehen Straßburg auf Montag den 15.ten Aprilis Anno 1782.
Der Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. H. Johann Nicolaus Günther, der Oelhandler und Burger allh. 2. H. Johann Daniel Günther, leed: Kiefer und biersieder, Welche Zwen majorenne Söhne bei gegenwärtiger Inventur persönlich Zugegen waren, 3. Johann Friedrich Günther, leed: Beck welcher dermahlen zu Paris in Arbeit steht und 21 Jahr 7. M: alt, dahero unbevögtigt ist, 4. Catharinam Margaretham, so 12 Jahr 5 M. und 5. Johann Christoph, 5 Jahr 10 Monath alt, Welche zweÿ letztere mit Ihrem ältern Bruder, vorbenanntem H. Joh: Nicolaus Günther bevögtigt sind, weiles derselbe aber anbei für sich selbsten interessirt ist, wo ist ihr Stiefgroßvater H. Joh: Nicolaus Ottmann ehemal: Oelhändlers und Es. En. großen Raths allh: alter wohlverdienter beÿsitzer, als deren geordnet: und geschworener Theilvogt, bei gegenwärtigem Geschäfft erschienen (…) Alle fünfe des Defuncti mit seiner Eingangs benanden dermahligen Frauen Witwe ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen Portionen und Antheilern nachgelaßene Erben

In Einer allhier Zu Straßburg ane dem Ferckel: Marckt gelegenen in dieße Verlaßenschaft gehörigen Sterb: Behausung sich befunden hat wie folgt
(f° 13-v) Wittems Verfangenschaft, denen Erben für unverändert Zuständig. Es hat Nämlich Herr Exsenator Johann Niclaus Ottmann des Defuncti Stief: Vater und der hieseitigen dreÿer jüngerer Kinder theil-Vogt, aus ersterer Ehe, Zufolg seiner mit weÿl. Fr. Maria Margaretha geb. Jungin dißortiger leibl. Mutter seel. auffgerichteter Eheberedung §° 7. ane Lebtägig Wittems Weiß Zu genießen 500 lb
(f° 16) Eigenthum ane Häußern. (E.) Eine Behausung sambt der Ohlgerechtigkeit Hoffstatt, ohlmühl und Stallung mit all übrigen dero Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßburg beÿ der großen Metzig auf dem Ferckel: Marckt (…)
(W.) Eine Behausung bestehend in vorder: und hinter-gebäud, Hoff und Hoffstatt mit all übrigen dero Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. ane dem Müller: Gäßlein 1.s. neben H. Joh: Fried. Krafft dem goldarbeiter und H. Joh: Emmerich Öhlhändler, 2.s. neben herrn N. Geiler dem Kiefer Zum th: u. theils neben Simon Kübele dem Woll: Spinner, hinten auf das Haargäßlein, dahin dieße behausung einen Ausgang hat, stoßend, so gegen Männiglich freÿ, leedig, Eigen und durch hießiger Statt geschworne Werck Meistere Zufolg eines Zum Concept gelüfferten Abschatzungs-Scheins vom 18. Apr. 1782 æstimirt worden vor 1150. lb. Dieße behaußung hat die hieseitige Wittib von ihren dreÿen voll: und halb: bändigen brüdern beÿ Mütterlicher Erbschaffts: Abtheilung in ohnvertheiltem Erbs-Cessions: weiße übernommen, wie solches das über solche Erbschafft besagende durch weÿl. herrn Notm. Joh: Heinrich Thenn Anno 1763 ausgefertigte theil: Register und die in solchem allegirte, den 13. Xbris dicti anni verschriebene Cession belehret. Sonsten besagt darüber I. teutsche pergam: Ganth: Kaufbrief datirt, m. E.E. Kl. Raths anh. Inns. verwahrt datirt den 20.t Aug. Anno 1761.
(T.) Eine Behausung, Höflein und Hofstatt mit all dero Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane dem Metzger-gießen (…)
Abschatzung Vom 18. apprill 1782. Auff begeren Weÿland Herr johann Danjel Günther dem geweßenen ohlmann ist Eine behausung allhie in der statt straßburg auf dem ferle marck gelegen (…)
Der dritte begriff ist auch in der statt straßburg im Müller gaßell gelegen, Ein seÿts neben Herr graff dem goldschmitt anderer seÿts neben Meister Gäÿler dem Küffer, und Hinten auf das Harrgäßel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder nebens und Hinter gebäu worinnen Etliche stuben Kuchen und Kammern, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit, dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ Tausend Dreÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner W:Mst
(f° 19-v) Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Guths. Nach Ausweißung des über beÿder nun zertrennter Ehpersohnen einander für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen durch weÿl. Hn. Not. Abraham Kolb Anno 1753 aufgerichteten Inventarÿ
(f° 24) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderten Guths. Sa. Hausrath 43, Sa. leerer Faß 30, Sa. Silbers 65, Sa. goldener Ringe 11, Sa. Pfenningzins und deßen Hauptguths 750, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 1150, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung 2742 lb, Summa summarum 4867 lb
Diesemnach wird auch der Kinder und Erben anerstorben unveränderte vätterlich Guth beschrieben, Sa. Hausraths 68, Sa. Schiff und geschirr zum Oelweßen gehörig 7 ß, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums ane Einer behausung 1000, Sa. der Ergäntzung 1131 lb, Summa summarum 2207 lb – Schuld 75 lb, Nach deren abzug 2132 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert theilbare Guth beschrieben, Sa. Hausraths 216, Sa. Früchten und Meels 21, Sa. brennholtzes 3, Sa. Fas und wein 155, Sa. Schiff und geschirrs Zum Öhlweßen gehörig 10, Sa. des Karchs und Pferd 21, Sa. des Häu und Stroh 3, Sa. Magsamens, Leinsamens und Oel 1062, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 28, Sa. goldener Ring 2, Sa. der Baarschafft 195, Sa. Eigenthums ane Einer behausung 1245, Sa. der Eigenthümlichen reeben (Oberhausberger banns) 150 lb, Sa. der Schulden 417 lb, Summa summarum 3533 lb – Schulden 5407 lb, Passiv onus 1874 lb – Stall summa 3957 lb
Copia der Eheberedung (…) den 26. Octobris 1752, Abraham Kolb Not.

Catherine Marguerite Horchheimer, veuve de Jean Daniel Günther, hypothèque plusieurs maisons dont celle ruelle des Meuniers au profit du tailleur Jean Pierre Schneider

1803 (9 germinal 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1296, 4279
Obligation – bürgerin Catharina Margaretha, geborne Horchheimer, weiland bürgers Johann Daniel Günther, geweßenen Oelmüllers alhier hinterbliebene Wittib, beiständlich burgers Friderich Schnitzler Hufschmidt alhier, freiwillig anzeigend und bekand daß sie hiemit und in Krafft dieses aufrichtig und redlich schuldig worden seÿe
dem bürger Johann Peter Schneider, Schneiders und Inwohners alhier, die summ von 2000 Liures oder 1975 fr.
Zu einem special vnderpfand verlegt, Eine behausung hoff, hoffstatt Zum kleinen Bärenhoff genannt gelegen alhie zu Straßburg im Müllergäßlein mit N° 3 bezeichnet, einseit neben N. N. anderseit neben N. N. hinten in das haargäßlein einen Ausgang habend, daselbsten mit N° 9 bezeichnet, welche behausung ihme B. Schneider beteits 1000 francs verpfändet sonsten außer der Abgaben frey ledig eigen
Sodann eine behausung gelegen alhier Zu Straßburg am Ferkelmarkt mit N° 4 bezeichnet, einseit neben Lobstein dem Wurstmacher 2.s neben Menner’schem hauß und hinten auf ein Magazin stoßend, welche behausung außer der Abgaben frey ledig eigen (…) Straßburg den 9. Germinal XI

Catherine Marguerite Horchheimer expose infructueusement la maison aux enchères

1819 (29.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Not. Hickel n° 345
Cahier des charges – Catherine Marguerite Horchheim veuve de Jean Daniel Günther huilier
Désignation des maisons à vendre. 1. Une maison à rez de chaussée et deux étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, cour, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue des Meûniers n° 3, d’un côté la propriété de la veuve Burger, de l’autre celles de la D° veuve Ehrmann & Sr Neulinger huilier, derrière la rue des Cheveux où cette maison a une issue & est marquée du n° 9
2. et une maison à rez de chaussée et un étage, boulangerie, petite cour et jardin par derrière y attenant située à Strasbourg rue des maisons rouges ou de l’esplanade n° 23, d’un côté la propriété des héritiers Gülig & de l’autre celle du Sr Dolder, derrière la propriété du Sr Bernard-Gombert Defond cloutier
Etablissement de la propriété. La comparante a recueilli quatre 12° de la maison sous n° 1 dans la succession de Nicolas Horchheim, décédé huilier son père, un autre 12° aussi de Catherine Marguerite Hatt veuve Horchheim sa mère, elle a acquis sept 12° de Jean Jacques Thenn, Jean Martin Thenn les deux brasseurs ses frères utérins et Jean Nicolas Horchheim tonnelier et brasseur son frère germain, suivant vente reçue M° Thenn le 13 décembre 1763.
Elle a acquis la maison n° 2 par adjudication définitive sur expropriation forcée poursuivie par Pierre Schultz ancien orfèvre contre Jean Michel Ehrmann boulanger rendu au Tribunal Civil de Première Instance le 18 ventôse 8 et déclaration de command. Titres, par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 octobre 1787 Marie Elisabeth veuve de Jean Jacques Modelmeyer boulanger et ses enfants ont vendu à Jean Frédéric Günther boulanger et Marie Madeleine Thenn la maison rue des Maisons Rouges n° 23. Par acte à la Chambre des Contrats le 23 décembre 1745, transmission de propriété du même immeuble par Marie Anne Gasque veuve de Jean Chapui fabricant de chandelles audit Jean Frédéric Günther boulanger et Anne Marie Ranck fille majeure – mise à prix 6000 ff et 3500 fr
le 9 novembre n° 356 sans mise – le 27 novembre n° 376 personne ne s’est présenté – remis indéfiniment

Catherine Marguerite Horchheimer meurt à l’âge de 85 ans rue des Bouchers
Décès, Strasbourg (n° 182) Déclaration de décès (…) le 6 février 1821. Catherine Marguerite Horchheimer, âgée de 85 ans huit mois, née à Strasbourg, veuve de Jean Daniel Günther, huilier, morte en cette mairie le 5 du mois courant à trois heures de relevée dans la maison située N° 31 rue des Bouchers, fille de feu Jean Nicolas Horchheimer, Brasseur et de feue Catherine Marguerite Hatt. Premier déclarant, Jean Nicolas Günther, âgé de 38 ans, huilier petit-fils de la décédée. Deuxième déclarant Chrétien Théophile Lobstein, âgé de 42 ans, Charcutier, petit fils par alliance de la décédée [in margine :] vieillesse (i 48)

Catherine Marguerite Horchheimer vend la maison à Jean Hickel

1820 (16.3.), Strasbourg 10 (67), Me Zimmer n° 8767, 5349
Catherine Marguerite Hochheimer veuve de Georges Daniel Gunther, huillier
à Jean Hickel, propriétaire
une maison à rez de chaussée et deux étages consistant en bâtiment de devant et de derrière cour appartenances aisances dépendances sise à Strasbourg rue des Meuniers n° 3, d’un côté la D° veuve Burger et le Sr Vetter ménuisier, de l’autre la veuve de Ehrmann et le Sr Neulinger huilier, devant rue des Cheveux où cette maison a une issue et est marquée du n° 9 – la veuve Günther a recueilli quatre 12° de cet immeuble dans la succession de Nicolas Hochheimer, décédé huilier son père, un autre 12° de la succession de Catherine Marguerite Hatt veuve dudit Hochheimer sa mere et acquis sept 12° de Jean Jacques Thenn et Jean Martin Thenn, tous deux brasseurs ses frères utérins, et de Jean Nicolas Hochheimer tonnelier et brasseur son frere germain, suivant acte reçu M° Thenn le 13 décembre 1763 – extradé à l’acquéreur l’expédition sur parchemin d’une adjudication sur expropriation forcée devant le ci devant Petit Sénat en date du 20 août 1761 de laquelle il résulterait que ladite maison avec ses dépendances auraient été adjugées aux veuve et héritiers Jean Nicolas Hochheimer, créanciers poursuivant l’expropriation contre Etienne Starck tonnelier et sa femme – moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 146 f° 140-v du 17.3.

Fille de Jean Nicolas Günther et petit-fille de Jean Daniel Gunther ci-dessus, Marie Marguerite Günther épouse en 1799 le brasseur Jean Jacques Boch : contrat de mariage, célébration
1799 (14 thermidor 7), Strasbourg, Not. Saltzmann n° 27

Contrat de mariage – Jean Jacques Boch brasseur
Marie Marguerite Günther
Enregistrement, acp 69 F° 76 du 14 therm. 7 – 6 E 41, 449-5 a (répertoire)

Mariage, Strasbourg (n° 384)
Cejourd’hui 19 Fructidor l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part 1° Jean Jacques Boch, agé de 26 ans, brasseur, né et domicilié en cette Commune fils de feu Leonard Boch, brasseur & Catherine Marguerite Magnus, d’autre part Marie Marguerite Günter agée de 19 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille de feu Nicolas Günter, huilier, et de Marie Madeleine Boch duement autorisée à cet effet par ladite Marie Madeleine Boch sa mère ci présente (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 29 juin 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 18 janvier 1780 (signé) Jaque Boch, Marie Marguerithe Gunther (i 201)

1800 (29 germinal 8), Strasbourg, Not. Saltzmann (répertoire 6 E 41, 449-5 a)
Inventaire des apports de Jean Jacques Boch et Marie Marguerite Günther
Enregistrement, acp 73 F° 131 du 4 flo. 8

Marie Marguerite Günther se remarie en 1805 avec le tailleur Jean Hickel qui meurt en 1838. La maison figure dans l’inventaire dressé après sa mort.

Les enfants et héritiers de Jean Hickel abandonnent la maison ruelle des Meuniers à la veuve

1843 (9.8.), Strasbourg 9 (90), Geoffroi Becker n° 2030
Dation en paiement- Ont comparu A comparu 1° M. Jean Frédéric Hickel, avocat, 2° Melle Sophie Amélie Hickel, majeure, ces deux demeurant à Strasbourg, 3° Melle Marie Louise Caroline Hickel aussi majeure, 4° Mr Jean Louis Auguste Hickel, ci devant employé à la Mairie de Strasbourg, ces deux derniers demeurant à Barr d’une part
5° Et Mad° Marie Marguerite Günther, veuve de Mr Jean Hickel, en son vivant propriétaire à Strasbourg demeurant aussi à Barr, d’autre part
Lesquels voulant procéder à la liquidation & au paiement des reprises que Mme Hickel est en droit d’exercer sur la dite communauté de biens qui a existé entre entr’elle & son mari défunt ont préalablement exposé ce qui suit.

Fixation des reprises de Mad° Hickel. Mr Jean Hickel susnommé est décédé à Strasbourg le 10 juin 1838 en délaissant pour seuls héritiers les quatre premiers comprarans. L’inventaire de sa succession & de la communauté de biens qui avait existé entre lui & Mme Hickel comparante a été dressé par M° Becker l’un des notaires soussignés en date au commencement du deux octobre 1838. Aux termes de cet inventaire il est dû par la communauté à la Dme veuve Hickel (…) faisant ensemble 18.298 francs. De laquelle somme il y a lieu de déduire (…) 1377, reste 18.161 francs
Désirant la remplir de ses droits, les quatre premiers comparans déclarent en conséquence céder & abandonner avec la garantie de droit à Mad° veuve Hickel, ce acceptant
1) Une maison à rez de chaussée & deux étages, consistant en batiments de devant et de derrière, cour, appartenances, aisances & dépendances, sise à Strasbourg rue des meuniers N° 3, tenant d’un côté aux Srs Albrecht & Baal, de l’autre aux Srs Bergwitz, Schrameck & Braunwald, par derrière la rue des cheveux où celle maison a une porte cochère.
2) Environ 20 ares de vignes situés au ban de Niederhausbergen (…) 3) Une créance de 4000 francs (…) 4) Et différents meubles (…)
Etablissement de la propriété. La maison située à Strasbourg rue des meuniers N° 3 & la pièce de vigne située au ban de Niederhausbergen dépendent de la Communauté de biens qui a existé entre entre Mr Hickel & sa veuve, ainsi que cela résulte de l’inventaire ci-dessus relaté dressé par ledit Notaire Becker en date au commencement du deux octobre 1838. Feu Mr Hickel père avait acquis la dite maison de D° Catherine Marguerite Horchhheimer, veuve du Sr Jean Daniel Günther, en son vivant huilier à Strasbourg, où elle demeurait, suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer, Notaire à Strasbourg, le 16 mars 1820, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois, volume 128 n° 7. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 3000 francs que Mr Hickel avait été délégué de payer à la décharge de la veuve Günther (…).
Enonciation de Bail. Une partie de la maison susdécrite est louée par baux verbaux qui peuvent être dénoncés à volonté en observant les délais d’usage. (…) Prix. Le présent abandonnement est fait & accepté, savoir Celui de la maison moyennant 10.000 francs
acp 313 (3 Q 30 028) f° 20

Marie Marguerite Günther hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Guillaume Louis Wilké

1848 (11.4.), Strasbourg 9 (97), Geoffroi Becker n° 3796
Obligation, 11 avril 1848 – A comparu Mad° Marie Marguerite Günther, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Jean Hickel, en son vivant propriétaire en la même ville, laquelle a par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à M. Guillaume Louis Wilké, ancien orfèvre à Strasbourg ici présent et acceptant. Capital dû La somme de 1000 francs
Constitution d’hypothèque. Une maison à rez de chaussée et deux étages, consistant en batiments de devant et de derrière, cour, appartenances, aisances et dépendances, sise à Strasbourg rue des meuniers N° 3, tenant d’un côté aux sieurs Albrecht et Baal, de l’autre aux Srs Bergwitz, Schrameck et Braunwald, par derrière la rue des cheveux où celle maison a une porte cochère.
Etablissement de la propriété. L’immeuble ci-dessus désigné dépendait autrefois de la communauté de biens qui a existé entre entre Mad° Hickel et feu son mari. Mr Hickel a délaissé pour seuls héritiers, ses enfants qui sont M. Jean Frédéric Hickel, avocat, Melle Sophie Amélie Hickel, majeure, Melle Marie Louise Caroline Hickel aussi majeure et Mr Jean Louis Auguste Hickel, ancien employé à la mairie de Strasbourg, tous demeurant à Strasbourg, ainsi que ces qualités d’héritiers sont constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès du dit Sr Hickel par le ministère de M° Becker l’un des notaires soussignés en date au commencement du deux octobre 1838. Par suite de la dissolution de la communauté dont il s’agit, ledit immeuble appartenait indivisément par moitié à Mad° veuve Hickel et pour l’autre moitié conjointement à ses enfants Hickel. Suivant acte passé devant M° Becker l’un des notaires soussignés le 9 août 1843, enregistré, ladite maison a été abandonnée avec d’autres biens par les quatre enfants Hickel cidessus dénommés à Mad° veuve Hickel, à raison des reprises que cette denière avait le droit d’exercer sur la dite communauté. Ladite communauté était propriétaire de cet immeuble au moyen de l’acquisition que feu Mr Hickel père en avait faite de dame Catherine Marguerite Horchhheimer, veuve du Sr Jean Daniel Günther, en son vivant huilier à Strasbourg, où elle demeurait, suivant contrat passé devant M° Zimmer, notaire à Strasbourg, le 16 mars 1820, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois, volume 128 n° 7. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 3000 francs que Mr Hickel avait été délégué de payer à la décharge de la veuve Günther (…). La débitrice déclare sous les peines de droit 1) qu’elle est veuve en premières noces de Mr Jacques Boch en son vivant brasseur à Strasbourg et en secondes noces de Mr Jean Hickel susnommé

Autre hypothèque entre les mêmes parties

1857 (9.5.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7526
Obligation, 9 Mai 1857 – A comparu Mad° Marie Marguerite Günther, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Jean Hickel, en son vivant propriétaire en la même ville, laquelle a par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à M. Guillaume Louis Wilké, ancien orfèvre à Strasbourg ici présent et acceptant. Capital dû La somme de 1000 francs
Constitution d’hypothèque. Une maison à rez-de-chaussée et deux étages, consistant en bâtiments de devant et de derrière, cour, appartenances, aisances et dépendances, sise à Strasbourg rue des meuniers N° 3, tenant d’un côté aux Srs Albrecht et Baal, de l’autre aux Sr Bergwitz, Schrameck et Braunwald, par derrière la rue des cheveux où celle maison a une porte cochère.
Etablissement de la propriété. L’immeuble ci dessus désigné dépendait autrefois de la communauté de biens qui a existé entre entre Mad° Hickel et feu ledit Sr Hickel son mari. Ce dernier a délaissé pour seuls héritiers, ses enfants qui sont M. Jean Frédéric Hickel, ancien avocat, Melle Sophie-Amélie Hickel, majeure, Melle Marie Louise Caroline Hickel aussi majeure Et Mr Jean-Louis-Auguste Hickel, tous demeurant à Strasbourg, ainsi que ces qualités d’héritiers sont constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès du dit Sr Hickel père par ledit M° Becker en date au commencement du deux octobre 1838. Par suite de la dissolution de la communauté dont il s’agit, ledit immeuble appartenait indivisément par moitié à Mad° veuve Hickel et pour l’autre moitié conjointement aux quatre enfants Hickel ci dessus dénommés, dont les deux premiers sont issus du mariage de feu ledit Sr Hickel père avec feue D° Marie Madeleine Saltzmann, son épouse en premières noces, et les deux derniers sont nés de l’union du même Sr Hickel père défunt avec Mad° Hickel comparante
Suivant acte passé devant ledit M° Becker le 9 août 1843, enregistré, ladite maison a été abandonnée avec d’autres biens par les quatre enfants Hickel susnommés à Mad° veuve Hickel comparante, à raison des reprises que cette denière avait le droit d’exercer sur la dite communauté. Cette communauté était propriétaire du dit immeuble au moyen de l’acquisition que feu Mr Hickel père en avait faite de D° Catherine Marguerite Horschhheimer, veuve du Sr Jean Daniel Günther, en son vivant huilier à Strasbourg, où elle demeurait, suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg, le 16 mars 1820, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois, volume 128 n° 7. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 3000 francs que Mr Hickel avait été délégué de payer à la décharge de la veuve Günther (…). La débitrice déclare sous les peines de la loi qu’elle a dit bien connaître 1) qu’elle est veuve en premières noces de Mr Jacques Boch en son vivant brasseur à Strasbourg et en secondes noces de Mr Jean Hickel susnommé
Police d’assurance. Société mutuelle d’assurances contre l’incendie pour le département du Bas-Rhin. N° 769, Police pour Mme Vve Hickel, Somme assurée 10.000 fr. Strasbourg Rue des Meuniers 3 & rue des Cheveux 9
Maison principale, évaluation 6000, Premier bâtiment latéral 700, Deuxième bâtiment latéral 300, Bâtiment de derrière sur la rue des Cheveux 3000 f.

Marie Marguerite Günther et ses enfants hypothèquent la maison au profit du même Guillaume Louis Wilké

1859 (9.11.), Strasbourg 9 (118), Geoffroi Becker n° 8429
Obligation, 9 novembre 1859 Ont comparu 1° Mad° Marie Marguerite Günther, veuve de M. Jean Hickel, en son vivant propriétaire à Strasbourg, 2. Madlle Marie Louise Caroline Hickel, majeure, 3° Et Mr Jean Louis Auguste Hickel, ci devant employé à la Mairie de Strasbourg, tous trois demeurant audit Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à M. Guillaume Louis Wilké, ancien propriétaire demeurant à Strasbourg ici présent et acceptant. La somme de 1200 francs
Constitution d’hypothèque. Une maison à rez de chaussée et deux étages, consistant en bâtimens de devant et de derrière, cour, appartenances, aisances et dépendances, sise à Strasbourg rue des meuniers actuellement N° 8 précédemment N° 3, tenant d’un côté aux sieurs Albrecht et Baal, de l’autre aux Sr Bergwitz, Schrameck et Braunwald, par derrière la rue des cheveux où celle maison a une porte cochère.
Etablissement de la propriété. L’immeuble ci dessus désigné dépendait autrefois de la communauté de biens qui a existé entre entre Mad° Hickel et feu ledit Sr Hickel son mari. Ce dernier a délaissé pour seuls héritiers, ses enfants qui sont M. Jean Frédéric Hickel, ancien avocat, Melle Sophie Amélie Hickel, majeure, tous deux demeurant à Strasbourg, Madelle Marie Louise Caroline Hickel Et Mr Jean Louis Auguste Hickel, ces deux derniers comparants, ainsi que ces qualités d’héritiers sont constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès du dit Sr Hickel père par ledit M° Becker en date au commencement du deux octobre 1838. Par suite de la dissolution de la communauté dont il s’agit ledit immeuble appartenait indivisément par moitié à Mad° veuve Hickel et pour l’autre moitié conjointement aux quatre enfants Hickel ci dessus dénommés, dont les deux premiers sont issus du mariage de feu ledit Sr Hickel père avec feue D° Marie Madeleine Saltzmann son épouse en premières noces et les deux derniers sont nés de l’union du même Sr Hickel père défunt avec Mad° Hickel comparante
Suivant acte passé devant ledit M° Becker le 9 août 1843, enregistré, ladite maison a été abandonnée par les quatre enfants Hickel susnommés à Mad° veuve Hickel comparante moyennant le prix de 10.000 francs pour la remplir d’une partie des reprises que cette denière avait le droit d’exercer sur la dite communauté. Cette communauté était propriétaire du dit immeuble au moyen de l’acquisition que feu Mr Hickel père en avait faite de D° Catherine Marguerite Horschhheimer, veuve du Sr Jean Daniel Günther, en son vivant huilier à Strasbourg, où elle demeurait, suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg, le 16 mars 1820, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois, volume 128 n° 7. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 3000 francs que Mr Hickel avait été délégué de payer à la décharge de la veuve Günther (…). Mad° veuve Hickel déclare sous les peines de la loi qu’elle a dit bien connaître 1) qu’elle est veuve en premières noces de Mr Jacques Boch en son vivant brasseur à Strasbourg et en secondes noces de Mr Jean Hickel susnommé

Marie Marguerite Günther, veuve de Jean Hickel, vend la maison au ferblantier Frédéric Jacques Mattel et à sa femme Amélie Caroline Krohmer

1866 (15.3.), Geoffroi Becker (acte en déficit)
Vente – Marie Marguerite Günther veuve de Jean Hickel propriétaire à Strasbourg
à Frédéric Jacques Mattel, ferblantier et Amélie Caroline Krohmer sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Meuniers n° 8 ancien n° 3, ainsi que tous les objets mobiliers réputés immeubles par destination compris dans ladite maison, moyennant 19.000 francs payés comptant
Origine, abandonnement reçu Becker le 9 août 1843. Jouissance et impôts à dater du 25 mai prochain
acp 552 (3 Q 30 267) f° 99 du 20.3.

Frédéric Jacques Mattel épouse Amélie Caroline Krohmer en 1850
1850 (6.2.), Strasbourg 10 (115), Not. Zimmer n° 8250
Contrat de mariage, 6 février 1850 – ont comparu I) Mr Frédéric Jacques Mattel, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 18 janvier 1824 du légitime mariage de M. Frédéric Jacques Mattel, sacristain & de dame Julie Dietsch, conjoints demeurant à Strasbourg, futur époux d’une part
II) Mlle Amélie Caroline Krohmer, sans état, demeurant et domicilié à Strasbourg, née en cette ville le 26 août 1827 du légitime mariage de feu Mr Jacques Krohmer vivant boulanger et de dame Marie Salomé Freys demeurant à Strasbourg future épouse d’autre part
III) Dame Marie Salomé Freys demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Mr Jacques Kromer vivant boulanger, agissant ès présentes à cause de la délivrance d’une partie de la fortune paternelle qu’elle va faire ci après en faveur de la dlle future sa fille
acp 389 (3 Q 30 104) f° 135 – sous le régimé de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en une somme de 2699 francs
ceux de la future en une valeur de 2317 francs à elle délivrée par sa mère sur sa part dans la succession paternelle et liquidée à une somme de 3687 francs ainsi qu’il résulte d’un acte de liquidation dressé par M° Grimmerle 8 juin 1849
Donation réciproque par les futur au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession

La maison reste indivise entre les héritiers dont Caroline Mattel femme du maître cordier Louis Frédéric Weiss qui hypothèque la maison avec ses enfants en 1912.

1912 (5 & 6.7.), Jean Mossler n° 32.098
Schuldbrief – 1. Wittwe Carl Ludwig Friedrich Weiss Amelie Caroline Mattel, 2. Friedrich Weiss, Sohn, Kaufmann hier ledig, 3. Carl Gustav Weiss, Kaufmann hier mit Julie geb. Heberle in Verw. G., 4. Karl Weiss, Kaufmann in Courbevoie
zu Gunsten von Achille Vogel, Weingroßhändler in Kaysersberg über ein Darlehen von 40.000 M
Hypothekbestellung für Hauptsumm und 800 M. Nebenleistungen auf die Häuser
alter Fischmarkt N° 23
Schiffleutgasse N° 4
Fischerstaden N° 17
Müllergäßchen N° 8 und Haargäßchen N° 7
Seileranwesen Neudorf Vorder Heiritz
acp 1120 (3 Q 30 835. III) f° 16 n° 1023 du 26.7.

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1933 au nom du peintre Jean Peter et de sa femme Catherine Faullimmel qui se marient à Weitbruch en 1917.

Naissance, Weitbruch (n° 17)
Weitbruch am 30. März 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Ackerer Johann Peter, wohnhaft zu Weitbruch, evangelischer Religion, und zeigte an, daß von Salome Peter geb. Schaeffer, seiner Ehefrau evangelischer Religion, wohnhaft bei ihm zu Weitbruch in seiner Wohnung am 19. März Jahres 1890 nachmittags um vier Uhr ein Kind männlichen Geschlechts geboren worden, welches die Vornamen Johann erhalten habe.
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 17 juin 1966. Le 2. déc. 1970. (i 11)

Mariage, Weitbruch (n° 1)
Weitbruch am 30. Juli 1917. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Weber Johann Peter, evangelischer Religion geboren den 19. März des Jahres 1890 zu Weitbruch, wohnhaft in Weitbruch, Sohn des verstorbenen Ackerers Johann Peter zuletzt wohnhaft in Weitbruch und Seiner Ehefrau Salomea geborenen Schäffer wohnhaft in Weitbruch
2. die gewerblose Katharina Faullimmel, evangelischer Religion, geboren den 2. August des Jahres 1894 zu Weitbruch, wohnhaft in Weitbruch, Tochter des Ackerers Georg Faullimmel und seiner Ehefrau Emma geborenen Faber beide wohnhaft in Weitbruch


Jean Nicolas Günther, huilier, et (1778) Marie Madeleine Boch

Fils de Jean Daniel Günther, Jean Nicolas Günther épouse en 1778 Marie Madeleine Boch, fille du brasseur Léonard Boch : contrat de mariage, célébration

1778 (5.2), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen, Herr Johann Niclaus Günther, leediger Ohl-Müller u. br. alhier Zu Straßb: Herrn Joh: Daniel Günther, auch ohl: Müllers und burgers allh: mit Frn Cathar: Margarethä geb. Horchheimerin ehelich erzeugter Sohn, als Brätigam mit beÿstand seines Vaters, ane einem,
So dann Jungfrau Maria Magdalena Bochin, Herrn Joh: Leonhard Boch des biersieders u. ebenfalls Br hieselbsten mit Fr. Maria Margaretha geb. Magnußin ehelich erzeugte Tochter, als Braut, beiständlich ihres Vaters, Am andern theil
So beschehen ) Straßburg Auf Donnerstag den 5. February Anno 1778 [unterzeichnet] Johann Niclaus Günther als Preutigam, Maria Magdalena Bochin als Praut

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 38-v n° 13)
Im Jahr 1778, Dominica sexagesima und Quinquagesima als den 22. Februarÿ und esten Martÿ sind in unserer Kirche Zu St. Wilhelm Ordenungsmäßig ausgerufen, und Montag den 2. Martÿ in eben dieser Kirche ehelich eingesegnet worden, Herr Johann Niclauß Günther, der ledige Ohlman und Burger allhier, mit Catharina Margaretha Horchheimerin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Magdalena Bochin, Herrn Johann Leonhard Boch, biersieders und burgers allhier mit Catharina Margaretha Magnusin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Niclaus Günther als Preitigam, Maria Magdalena Bochin als Braut (i 41, proclamation, Saint-Nicolas f° 227)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Dauphine (rue d’Austerlitz). Ceux du mari s’élèvent à 1 040 livres, ceux de la femme à 818 livres.
1778 (24.3.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 558) n° 299
Inventarium über Herrn Johann Nicolaus Günther, der ohl-Müllers und frauen Mariä Magdalenä gebohrener Bochin, beeder Ehe-Persohnen und Burgere allh: Zu Straßb: einander für unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet im Jahr 1778. – in ihrem den 2.ten hujus angetretten Ehe-stand Zugebracht und sich in dem vor mir Not° den 5. Februarÿ jüngst aufgrichteten Ehe Contract §° 2.do für unverändert vorbehalten (…) So geschehen in fernerem beÿsein, auf des Ehemanns Herrn Joh: Daniel Günther des ohlmüllers und auf der Ehefr. seiten Herrn Joh: Leonhard Boch des biersieders, beeder burgere allhier, ihrer Leiblichen Väter und hierzu erbettener Beiständeren, In einer ane der Dauphine-gaß gelegenen, von denenselben bewohnenden Ohl-behausung, Straßburg auf dienstag den 24.ten Martÿ Anno 1778.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachten Guths, Sa. Hausraths 124, Sa. Schiff und geschirrs zum ohlweßen gehörig 66, Sa. öhls, Magsaamens u. Reps 680, Sa. Holtz und Wellen 10, Sa. des Häu und Habern 30, Sa. der Pferd samt ihrem Geschirr 65, Sa. Silbers und dergl. geschmeids 32, Sa. Goldene ringe 16, Sa. der Baarschafft 488, Summa summarum 1515 lb – Sa. passivorum 603, Detrahendo belaufft sich des Ehemanns eingebrachtes Guth auf 912, Darzu gelegt die ihme gebührige hälffte an denen haussteuren 128 lb, Summa 1040 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun für unverändert in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. Hausraths 181, Sa. Weins u. leerer Fäß 28, Sa. Silbers und dergl. geschmeids 17, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 44, Sa. der Baarschafft 418, Summa summarum 690 lb – Darzu gelegt die deroselben gebührige hälffte an denen haussteuren 128, Summa 818 lb

L’huilier Jean Nicolas Günther devient tributaire chez les Boulangers le 14 octobre 1777.
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 102) Dienstags den 14.ten Octobris 1777 – Neuzünfftiger. Meisters-Sohn dt. 1. lb 15 ß. Und für das Ohlwesen ins besondern dt. 3. lb
Johann Niclaus Günther lediger Ohlmüller von hier gebürtig, Mr Daniel Günther, des Ohlhändlers und burgers dahier ehelicher Sohn, producirt Stall Schein Vom heutigen tag, bitt dahero ihne als Leibzünfftigen Ohlmann gegen Erlag der Gebühr dißorths auf: und anzunehmen. Erkanndt, Willfahrt.

Jean Nicolas Günther meurt en 1799. L’inventaire dressé après sa mort n’est pas conservé.

1799 (3 vend. 8) Strasbourg, Not. Saltzmann (rép. 6 E 41, 449-5 a) n° 37
Inventaire de la succession de Jean Nicolas Günther huilier, décédé le 11 mess. dernier, à la requête de Marie Madeleine Boch veuve
Enregistrement, acp 69 F° 197 du 8 vend. 8


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.