8, rue Gutenberg (145, Grand rue)


Rue Gutenberg n° 8, anciennement 145, Grand rue – IV 326 (Blondel), N 963 puis section 60 parcelle 80 (cadastre)

Détruite en 1944, reconstruite en 1951

Gutenberg 8-12 (AMS, cote 1003 W 2, n° 1053)
Vers 1942. Le n° 145 est le bâtiment à deux travées qui suit l’enseigne Fraikin, n° 147 (AMS, cote 1003 W 2, n° 1053)
Vue actuelle, décembre 2007. Le n° 8 est la maison blanche à quatre travées au centre de la photo

Le tailleur Christophe Pantrion qui s’est établi quelques années plus tôt à Strasbourg achète en 1627 la maison grevée de plusieurs capitaux et rentes. Il rembourse le capital de l’une d’elles en 1657. Les actes dressés à partir de 1745 en attribuent le domaine direct (1) à la Haute Ecole (voir l’état dressé en 1827). La maison comprend en 1705 un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par une galerie. Elle sert d’étude au notaire Jacques Christophe Pantrion jusqu’à sa mort début 1740. Elle appartient ensuite (1747-1776) au perruquier Jean Nicolas Monflambert puis à son beau frère l’apprêteur de tabac André Wurm (1776-1798).

152 cour C
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 152 – Cour C

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en pans de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième après le repère (a) : deux arcades au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour C montre l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) au fond de la cour et les bâtiments successifs (4-5-6-1) en forme de galerie qui les relient. La façade (2-3) à droite de la cour fait partie de la maison voisine (ultérieurement n° 147).
La maison porte d’abord le n° 158 (1784-1857) puis le n° 145.

La partie droite de la maison fait légèrement saillie sur l’alignement établi au XIX° siècle (voir ci-dessous, plan de 1913). Le propriétaire Zinck fait démolir en 1870 le rez-de-chaussée en maçonnerie pour le remplacer par une devanture. Paul Diebold acquiert la maison (exercice 1871) puis le n° 147 (exercice 1894) et les fait transformer en 1893 sous la direction de l’architecte Albert Nadler. L’entrée des deux bâtiments se fait désormais par le numéro 145, ce qui permet d’agrandir le local commercial au n° 147. Paul Diebold fait transformer en 1913 le rez-de-chaussée dont le local de gauche est un commerce de cuirs et celui de droite un salon de coiffure. Le locataire Aloyse Schneider transforme en 1938 la devanture du n° 145. Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment (photographie). Le marchand de cuirs Aloyse Schneider fait construire en 1946 une baraque provisoire. Les bâtiments de l’îlot prioritaire, dont les n° 145-147 qui appartiennent à Marie Thérèse Freyburger-Ræs, sont reconstruits en 1950-1951 (élévations).

Grand rue 145-147 (plan 1893, 804 W 159)Grand rue 145-147 (plan 1913, 804 W 159)Gutenberg 8 (élévation 1984, 804 W 159)
1893, rez-de-chaussée des n° 145 (à gauche) et 147 (à droite). Les parties à supprimer sont teintées de jaune
1913, élévations, en bas à gauche plan qui montre la partie centrale en saillie de l’alignement
1984, élévations du bâtiment actuel (dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 16xxx à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Bœller, tisserand
1627 v Christophe Pantrion, tailleur, et (1621) Agnès Reyss – luthériens
h Jean Jacques Pantrion, pasteur de Zehnacker, et (1659) Catherine Gebhard – luthériens
1705* h Jacques Christophe Pantrion, notaire, et (1688) Marie Susanne Reuchlin – luthériens
1740 h Jean Brackenhoffer, notaire, et (1719) Catherine Dorothée Schrag puis (1727) Susanne Barbe Pantrion – luthériens
1745 v Jean Jacques Rœderer, cordonnier, et (1713) Anne Marie Krieger puis (1741) Marie Salomé Starck – luthériens
1747 v Jean Nicolas Monflambert, perruquier, et (1746) Marguerite Sophie Dubuisson – catholiques
1776 v André Wurm, apprêteur de tabac, et (1758) Marie Elisabeth Dubuisson – catholiques
1798 h François André Wurm, apprêteur de tabac, et (1784) Marguerite Salomé Steiner – catholique et luthérienne convertie
1819 v Marguerite Steiner (sœur de la précédente)
1835 v Charles Guillaume Braunwald, teinturier, et (1828) Madeleine Louise Helck
1864* Jean Louis Auguste Berthe, vétérinaire militaire
1866* Michel Zinck, marchand de crépins
1871* Nicolas Paul Diebold
1936* Georges Freyburger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres et les charges en 1705, 500 livres en 1740, 1 750 livres en 1774, 2 400 livres en 1791

(1765, Liste Blondel) IV 326, Nicolas Montflambert
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 963, Wurm, veuve, maison, sol – 1,2 are, puis Braunwald Charles Guillaume, teinturier

Locations

1819, Joseph Nicolas Tisserant, contrôleur de la régie des tabacs à Lille
1847, Benjamin Wolff, de Bischheim, marchand d’habits

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Etat des rentes communales assises sur la maison, inséré dans le registre de la Chambre des Contrats de 1747 (année de la vente à Jean Nicolas Montflambert)

1747, Chambre des Contrats, vol. 621, encarté f° 502
[feuille bleue] de Anno 1827 F°57, Vve Wurm née Steiner F° 8 à noel
rente emphytéotique laudémiale sur une maison grand rue n° – Aug. Sa–s F° 9
1811 à 1827 F° 53, Sr Duran fran. xav. gendre d’André Wurm modo 1818 la Vve d. franc. andré Wurm 1824 la Dlle Steiner
1780 à 1811 Vol. II f° 733, Andres Wurm taback fabrikanten in der langen stras ohnfern der Apothek auf Weinachten 2 lt
Anno 1808 die Succession pr. H. Schneider instr.
1810 franz xaver Duran fabrikant und chef de comptoir H. Saum als Wurmer tochtermann
1743 à 1780 F° 47 H. Johannes Brackenhoffer notar. Anno 1744 ist diese behausung den 31 Maÿ 1745 an Mr Johann Jakob Röderer den schuhmacher um fl. 3800 gekauft und 76 fl pro laudemio zahlt worden / Reg f° 141 Lad n° 9
(r°) Anno 1747 den 18 martÿ ist sie an Mr Jean Nicolas Montflamberd den Perruckenmacher pro 3000 lt verkauft u. 60 lt pro laudemio zahlet worden
H Andreas Wurm taback fabrikant der von dieser behausung von 4030 fl schuldige laudemium à 2 p % den 5. sept. 1776 40 lt 6 ß zahlt
d. August. de anno 1570 Voyez le Saalbuch au f° 9
a der Schüler Registratur buch
Art. der Augustiner s.(*) ewig zins
in d. Stadt das Kirch Spiel St Thomas J. Artickel Christoff Pantrion
V. Saal oder Registratur buch de Anno 1607 allwo F 141 seq. in fin. eine quittung (und) die andern 2 lt die ab gelößt worden die als Übergang dienet

Directeurs fonciers (Bauherren)

1777, Directeurs fonciers (VII 1417)
Le maître maçon André Müller est autorisé au nom de l’apprêteur de tabac Jean [sic] Wurm à repeindre la maison

(f° 190-v) Dienstags den 8. Aprilis 1779. Johannes Wurm Tabackbereiter
Mr Andreas Müller, der Maurer nôe Johann Wurm des Tabackbereiters bittet zu erlauben deßen ane der langen Straas gelegene behausung anstreichen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1705 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, un passage latéral, une cour et un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 8 / 158
Wurm
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 279 case 4

Braunwald, Charles Guillaume teinturier à Strasbourg

N 963, maison, sol, Grande rue 158
Contenance : 1,20
Revenu total : 162,62 (162 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 /6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 899 case 2

Braunwald, Charles Guillaume teinturier
1864 Berthe, Jean Louis Auguste vétérinaire au 19° rég. d’artillerie à Bourges
1866 Zinck, Michel, marchand de crépins
1871, Diebold, Nicolas Paul
(ancien f° 647)

N 963, maison, sol, Grande rue 145
Contenance : 1,20
Revenu total : 162,62 (162 et 0,62)
Folio de provenance : (179)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 /6

Cadastre allemand, registre 32 p. 398 case 4

Parcelle, section 60, n° 80 – autrefois N 963, 964
Canton : Lange Straße, Hs. Nr 145 u. 147
Désignation : Hf, 3 Whs – Parz. 471, annulé – 2698
Contenance : 2,06
Revenu : 2500 – 3700
Remarques : à p. 411 c. 1, 2 et 4

(Propriétaire), compte 2040
Diebolt Nikolaus Paul u. Ehefrau
1936 Freyburger Georges son épouse
(1475)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 206)

158
pr. Wurm, – Moresse
loc. Riss, Henri – Maréchaux
loc. Reinhold, tailleur – Tailleurs
loc. Montflamber, veuve peruqu. Marguerithe Sophie – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lange Strasse (Seite 100)

(Haus Nr.) 145
Diebolt & Raes, Lederh. 0
Diebolt, Kaufmann. E 1
Raes, Kaufmann. 2
Halter, Maurer. 3.
Schirrmann, Maurer. 3
Eck,Tagner. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 804 W 159)

Rue Gutenberg n° 8 (dossier I, 1870-1984), anciens 145-147 Grand rue

Le propriétaire Zinck fait démolir en 1870 le rez-de-chaussée en maçonnerie pour le remplacer par une devanture. L’agent voyer note que la façade dépasse de l’alignement. Après avoir acquis le n° 147, Paul Diebold fait transformer les deux maisons en 1893 sous la direction de l’architecte Albert Nadler. L’entrée des deux bâtiments se fera par le numéro 145, ce qui permet d’agrandir le local commercial au n° 147. Paul Diebold charge en 1913 l’entrepreneur Charles Nadler de transformer le rez-de-chaussée dont le local de gauche est un commerce de cuirs et celui de droite un salon de coiffure. Le locataire Aloyse Schneider transforme la devanture du n° 145 en 1938. Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment.
Le marchand de cuirs Aloyse Schneider charge en 1946 l’architecte Emile Werler de construire une baraque provisoire. Les bâtiments de l’îlot prioritaire, dont les n° 145-147 qui appartiennent à Marie Thérèse Freyburger-Ræs, sont reconstruits sous la direction de l’architecte Adolphe Wolff en arrière de l’alignement légal. Les travaux commencent en septembre 1950 en détruisant les vestiges de l’ancien bâtiment. On pose la toiture en mai 1951. L’aménagement intérieur se termine fin 1951. La Chemiserie René (René Freyburger puis Maurice Freyburger) occupe le local du rez-de-chaussée. Elle charge l’architecte Knapp de Vendenheim de transformer ses devantures en 1984.

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur Zobel demande au nom du propriétaire Zinck l’autorisation de démolir le rez-de-chaussée en maçonnerie au n° 145 et de le remplacer par une devanture (fermeture de magasin). Rapport de l’agent voyer : « La façade de cette maison est en saillie sur l’alignement, sans avance et le rez-de-chaussée est en maçonnerie. »
  • 1886 – Le maire notifie le marchand de cuirs Paul Diebold de faire ravaler la façade du n° 145 – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1893 – L’architecte Albert Nadler (1-a rue Saint-Luc, actuelle rue de la Comédie) demande l’autorisation de transformer les deux maisons n° 145 et 147. L’entrée des deux bâtiments se fera par le numéro 145, ce qui permet d’agrandir le local commercial au n° 147. Le sous-sol du n° 147 sera creusé pour le mettre au niveau de celui du n° 145. Une partie du mur de séparation sera remplacé par trois piliers en ciment. D’autres transformations sont prévues au n° 147 (cheminées, cloisons) – Paul Diebold est autorisé à transformer les n° 145 et 147 – Dessins (rez-de-chaussée et étage des deux maisons, coupe) – Les travaux sont terminés hormis quelques finitions, août 1893. Ils sont entièrement terminés, septembre 1893
  • 1903 – Le peintre J. Christ (24, rue des Orfèvres) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant les 145 et 147 Grand rue. La préfecture transmet le dossier à la mairie – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, juin
  • 1909 – Le peintre Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 145 Grand rue qui appartient à Paul Diebold. La préfecture transmet le dossier à la mairie – Autorisation – L’échafaudage a été retiré (mai)
  • 1913 – L’entrepreneur Charles Nadler (successeur de G. Mayer) et Paul Diebold demandent l’autorisation de transformer le local commercial. Le bâtiment fait une saillie de 20 centimètres sur l’alignement légal. Croquis établi par la Police du Bâtiment : l’entrée de la maison se fait par la gauche, à cause du magasin de cuir, le local suivant (n° 147) est occupé par un coiffeur – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée, assortie d’une clause concernant l’alignement légal – Dessin – Calcul statique de la devanture – Travaux en cours (octobre), terminés (décembre), concernant l’entrée et la devanture du n° 147
    L’entrepreneur demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La préfecture transmet le dossier au maire. Accord – L’échafaudage a été retiré, décembre
  • 1916 – Commission des logements militaires, 145, Grand rue (propriétaire Diebold, demeurant sur place) rien à signaler
  • 1920 – Les commerçants Diebold et Ræss demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 145 (Diebold & Raess, Cuirs et Crépins) – Autorisation
  • 1920 – Le maire notifie le marchand de cuirs Paul Diebold de faire ravaler la façade du n° 145 – Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
  • 1933 – Le maire notifie les propriétaires Diebold et Ræs de faire ravaler la façade – Rappel l’année suivante
    1934 – Le voisin (Kirchner, n° 143) se plaint de taches et de mauvaises odeurs au premier étage, provenant de cabinets d’aisance au raccord défectueux – Affaire classée, janvier 1935
  • 1938 – Aloyse Schneider et l’entrepreneur Kuhn de Schiltigheim demandent l’autorisation de transformer la devanture au n° 145 (soubassement en faux marbre noir, cadre en chêne, enseigne en verre peint). La Police du Bâtiment ajoute qu’une partie de la devanture sera avancée et la porte reculée. – Autorisation à titre révocable à cause de la saillie sur l’alignement légal – Extrait du plan cadastral, dessin sur calque – Travaux terminés, juillet
  • 1945 – Certificats de sinistré. Le bombardement aérien du 11 août 1944 a entièrement détruit le bâtiment. Certificats délivrés à Marie Kaag, Marcel Wiss, Albert Rademacher
  • 1946 (septembre) – L’architecte Emile Werler demande l’autorisation de construire une baraque préfabriquée provisoire au profit d’Aloyse Schneider (cuirs et maroquinerie) sur le terrain qui appartient à Mme Freyburger-Ræs (11, avenue de la Paix) – Accord – Dessin – La baraque à simple rez-de-chaussée a été montée, octobre
    Aloyse Schneider demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre – Accord verbal
  • 1950 (janvier) – Marie Thérèse Freyburger-Ræs dépose une demande de permis de construire le 145-147 Grand rue détruit en 1945, section 60, parcelle 80, qui fait partie d’un îlot prioritaire – Architecte, Adolphe Wolff (4-bis rue des Pontonniers). Le nouveau bâtiment qui s’élèvera trois mètres en arrière de l’alignement légal correspond aux dispositions prévues dans l’avant-projet de reconstruction des îlots sinistrés – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, mai 1950
    1950 (juin) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire à Mme Freyburger-Ræs – Dessins (plan de situation, plan des sous-sols, élévations postérieures, plans du rez-de-chaussée, plan des étages courants, plan du quatrième étage, coupe transversale, façades grand rue)
    1950 (juillet) – La Société coopérative de reconstruction de Strasbourg et environs transmet le permis de construire des bâtiments Freyburger (n° 145-147), Kirchner (n° 143) et Ballis (n° 149)
    1950 (juillet) – Arrêté portant avenant au permis de construire
    Suivi des travaux. On détruit les vestiges de l’ancien bâtiment (septembre 1950). Le radier du sous-sol est bétonné, on élève le sous-sol (octobre). Le coffrage du rez-de-chaussée est en cours (novembre). Les travaux en sont au premier étage (janvier 1951), au troisième étage (février). Le gros œuvre est parvenu à la corniche coffrée (avril 1951). La charpente et la toiture sont posées, le chauffage central est en préparation (mai 1951). On pose les tuiles, on aménage l’intérieur (juillet). Les travaux intérieurs touchent à leur fin (novembre), le maître ramoneur Albert Dorn établit un certificat de conformité. Les travaux se terminent, le rez-de-chaussée est occupé ainsi que certains logements aux étages (février 1952)
  • 1951 – René Freyburger demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques (René, chemiserie) éclairée au néon – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable au projet des frères Ott – Dessin aquarellé – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1952 – René Freyburger (Chemiserie René) demande l’autorisation de poser trois stores devant ses devantures – Autorisation
  • 1952 (juillet) – René Freyburger (Chemiserie René) demande l’autorisation de poser un panneau sur calicot pendant quinze jours – Autorisation
    1953 (début et fin janvier) – Idem
    1953 (juillet) – Idem, drapeau publicitaire
    1953 (décembre) – Idem, panneaux en isorel
    1954 (janvier) – Idem, médaillon
    1954 (juillet) – Idem, panneaux en isorel
    1955 (janvier) – Idem, enseigne plate
    1955 (juillet) – Idem
    Ainsi de suite (1956 au nom de Freyermuth, 1957 pendant la Quinzaine de la chemise) 1956-1976
  • 1965 – M. Freyburger (chemiserie René) s’adresse aux services de la Ville pour améliorer l’éclairage entre les Grandes Arcades et la rue des Francs-Bourgeois
  • 1967 – Maurice Freyburger (société anonyme René Chemisier) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. Maquette, Rodier Monsieur – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
  • 1971 – L’entrepreneur Gérard Hild de Schwindratzheim est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1976 – La Police du Bâtiment constate que le chemisier a posé deux lampes sans autorisation – Demande – Photographies – Accord du copropriétaire Roger Eberhard, huissier de justice – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1981 – La société René Chemisier demande l’autorisation de remplacer la toile des stores en corbeille (échantillon, photographie polaroïd) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1984 – L’architecte Knapp de Vendenheim soumet un projet de transformation des devantures, refusé parce qu’elles dépassent des piliers revêtus de pierre
    1984 (septembre) Le magasin René chemisier est autorisé à vendre par liquidation avant transformations.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 W 939)

Déclaration faite après le bombardement aérien du 11 août 1944 qui a entièrement détruit les bâtiments

1944, Grand rue 145-147
Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 8
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Langestrasse 145 / 147
Quartier : Place Kleber

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Karl-Roos-Platz
Anwesen : Langestrasse Nr 145 / 147
Register Nr. 8
Fliegerschaden vom 11. August 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Langstrasse Nr. 145 / 147 Innenstadt
Eigentümer : Renatus Freyburger-Raess H. Gœrinstrasse, 11
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Seitenbau, Geschäftshaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorder: und Hinterhaus, Wohn: und Geschäftshaus, total zertrümmert
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Brand: oder Sprengbomben
4. Art der Schäden : total zertrümmert
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 7
Geschäfte 2
Werkstätten –
Lageräume 2
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : weil total zertrümmert
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 2. September 1944
Unterschrift : Freyburger R.
[in margine :] Treiber Keller-Deuschler


Relevé d’actes

Le tisserand André Bœller vend la maison proche de l’hôtel de ville (Pfaltz) au tailleur Christophe Pantrion et à sa femme Agnès Reyss

1627, vt spâ [25. Jan.] Chambre des Contrats, vol. 461 f° 53-v
(Protocollat. fol. 198.) Erschienen Andreß Böller d. leinen weber burg. Zu Straßburg, hatt für sich & v.fft
Christoffell Pantrion dem schneid. burger Zu Straßburg und Agathe Reÿssin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß mit Allen Ihr geb. & ge.g Inn d. St. St. Ane d. Obern straß, nahe beÿ d. pfaltz eins. hanß Jörg Sonnicus erb. and. s. Jacob Kniebßen, hind. vff Mathieß Schalck. stossend, dauon ge. viij. gd. gld. legt* ein 200 goldgld. vff Georgÿ falld. d. sondersich. der* Roth. Kirch, Item v. lb d geldt Ablößig mit j. C. lb vff Johannis Bptæ Auch d. So,d. sich. zur Roth. Kirch, Item iiij. gdgld leß. mit j C. gd. wer. vff Niclaus Zu Sanc Marx, It. 2. lb d geld leß. mit 50. lb der schuolen vff weyhnacht. It. 2. lb d geltß. mit 40 lb derselb. schuolen, vff weÿhnacht, Mehr sind sie vhafft vmb j. C. lb Jacob Keller d. Küffer, It. vmb 49 lb 10 ß d H Jacob Kärch. It vmb 30. lb d H Reich held erb* Sonst ld eig. Thun Also beschwerd * 527. lb d vnd Ist diß kff Zugang vndsch. Für vnd vmb ij C Lxxiij lb

Originaire de Schenkenzell dans la vallée de la Kinzig, Christophe Pantrion épouse en 1621 Agnès Reyss, fille de tailleur
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 324)
1621. Christoff Pantrion der Schneider Von Schenckenzell auß dem Kintzig. thal, J. Agatha Jerg Reißen des Tagners Eheliche tochter. Eingesegnet Montag 9.t Aprilis (i 167)

Il devient bourgeois quelques jous plus tard
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 33
Christoph Pantrion Von Schenckhenzell Im Küntzig.thal, d. schneider Empfangt d. burg. recht Von Agatha Georg Rißen deß taglöhners Alhier Ehelich. dochter Vnd wüll Zu den schneid.n dienen Actum den 19. Aprilis 1621

Christophe Pantrion hypothèque sa maison suite à la mort de son frère Georges Pantrion

1629 (3. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 551
Erschienen Christoff Pantrion der Schneider burger Zu St., anzeigend, waß maßen ihme durch absterben Georg Pantrions seines ledig. vnd vaterhalb rechten Bruders, Zu seiner halb. angebür 50. lb. d Str. erblich Zu vnd angefallen, welche 50. lb d von der obrigkeit Zu Wolffach (…)
Alß wöll er deßwegen loco cautionis ernannt und verlegt haben hauß, hoffstat, höflin, hinderhauß, mit allen andern deren gebäwen, alhie an der obern straß, neben hanß Niclauß dem Paßmentirer ein vnd anderseit neben Jacob Kniebßen hinden vff Mathiß Schalcken s: Erben theobald, Welche zuuor v.hafftet vmb 400. fl. dem Gutleüthauß Zur Rothen Kürchen, Item vmb 100. fl. dem Allmosen Zu St. Marx, Item vmb 180. fl. der Schulen alhie
Vnd Zu noch mehrer Versicherung seind auch erschienen hanß Christoff Werbeck der handelßmann vnd Reichard Häffner der Mahler beede Burger alhie, die haben sich für sich für sich vnd allen ihre Erben für obige 50. lb Zu rechten Bürgen, Mit: und und selbst schuldner und Zahler Vnverscheidentlich vff obgesetzten fall dargegeben

Christophe Pantrion et sa femme Agathe se lèguent mutuellement la jouissance de leurs biens sauf la légitime qui revient à leur fils et aux enfants qui pourraint encore leur naître

1641 (18. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 367
Codicill – Erschienen Christoph Pantrion der schneid. burger alhie und Agatha sein eheliche haußfraw, beÿde gesund am leib und gemüth, Zeigt. an, wie daß Sie willens weren, einand. mit widemb zu bedenck. Ordnet und verschafften demnach, daß wann d. Allgewaltige über Kurtz od. lang ihr über ihr beÿd. Ehegemächt eins gebieten und die schuld der Natur erfordern würde alßdann daß letztlebende, alle deß Zuvor abgestorbenen Verlassenschafft, nichts alß die Legitima ihrem Sohn, od. da sie noch mehr Kind. haben solten denenselb. außgenohmen, und ohnverstrickht, die tag seines lebens genieß. daß eigenthumb aber eines ied. Erben verfang. sein soll

Jean Jacques Pantrion, diacre de l’hôpital, rembourse au nom de son père Christophe Pantrion un capital assis sur la maison par une obligation passée le 10 décembre 1534

1657 (19. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 37-v
Erschienen H Georg Reben, alß Schaffner deß großen gemeinen allmoßens Zu St: Marx
in gegensein H. M. Johann Jacob Pantrions Diaconi im mehren Hospithal alhie, im nahmen Christoph Pantrions deß Schneiders seines Vatters
bekannt, deß Er Christoph Pantrion besagtem Allmoßen die jenige 4. fl. wehrung welche derselbe vermög eines pergamentinen am 10. Decembris Anno 1534. Vffgerichteten Vnd mit deß Kleinen rhats dißer Statt anhangendem Insigel Verwahrten Zinnßbrieffs wie auch einer durch weÿl. H. Wendling Arhard geweßenen Bischofflich. hoffs, Contractuum Notarium nunmehr seel. am 30. Martÿ Anno 1549. Verfaßter Vnd erstermeltem Zinnßbrieff durchzogener Cession Von vff und abe seiner alhie in der Oben Straßen neben der Salatinischer Apotheckhen gelegener Behaußung Jahrs uff Nicolai Zu zinnß Zu raÿchen Verbunden geweßen ist, mit 100. fl. besagter wehrung, widerabgekaufft, abgelößt

La maison revient au fils unique de Christophe Pantrion, Jean Jacques Pantrion qui devient pasteur de Zehnacker et Landersheim et épouse en 1659 Catherine, fille de l’assesseur au Grand Sénat Erasme Gebhard, après avoir passé un contrat de mariage copié à l’inventaire de 1705
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten herren M. Johann Jacob Pantrion, jetzigen Wohlgelehrten Pfarrherren Zu Zehenackher Vndt Landerßheim, alß brütigamb an Einem, So dann der Ehren Vnd Tugendreichen Jungfrawen Catharinæ deß Ehrenvesten vndt Weißen Herrn Erasmi Gebhradt, E. E. Grosen raths allhier beÿsitzers Ehelich erzeugten Tochter, alß hochzeiterin Andern Theils – So beschehen den 19. Maÿ (…) 1659 [unterzeichnet] Heinrich Gebrhard alß Vatters bruder und der Mutter vogt

Mariage, cathédrale (luth. f° 105, n° 35)
1659. den 26.t Junÿ. Mehr Zum 2. mahl Hr M. Johann Jacob Pantrion Pfarrer Zu Zehenacker hiesiger herrschafft, Christoff Pantrion Schneiders v. Burgers alhier ehel. Sohn, Jfr. Catharina Weiland hr. Asimus Gebhardts E E Gr. Raths gewesenen beÿsitzers ehel. hinderlaß. Tochter Dienstags den 5.t Julii auff der herrenst: copulirt (i 106)

Jean Jacques Pantrion est mis à la retraite à cause de son grand âge et meurt en 1704. Ses biens passent à son fils et seul héritier le notaire Jacques Christophe Pantrion. L’inventaire incomplet ne décrit pas les maisons mais conserve leur estimation par les experts de la Ville. L’inventaire fait état des biens qui sont revenus de la veuve dans la succession de son père et la légitime à laquelle l’a réduit sa mère Ursule Schœpff. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 796 livres, celle des héritiers à 1287 livres. L’actif de la communauté s’élève à 385 livres, le passif à 747 livres.

1705 (8.7.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 14) n° 527
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, liegender vnd vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland der Wohl Ehrwürdig, hochachtbahr und Wohlgelehrte Herr M. Johann Jacob Pantrion geweßener treweÿfferig und wohlbestellter aber alters halben Zur ruhe gesetzten Pfarrer zu Zehenacker burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. 9.bris des ohnlängst Zurückgelegten 1704. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest, rechtsgelehrten und Großachtbahren herrn Jacob Christoph Pantrion vornehmen Notarÿ publ. und berühmten Practici auch burgers allhier Zu Straßburg des nun in Gott ruhenden Pfarrrs seel. mit hernach gemelter seier hinterlaßenen fraw Wittib ehelich erzeugten H Sohns vnd ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erbens, fleißig inventirt und ersucht durch die viel Ehren: und tugendreiche fraw Catharinam gebohrner Gebhardin die hinderbliebene fr. Wittib beÿständlich des Ehren: Vest vnd Kunsterfahrnen herrn Abrahamb Habrecht Uhrenmachers E. E. Kl. Raths alten wohlmeritirten Assessoris burgers allhier Ihre H Vettern vnd ane vogtstatt erbettenen Assistenten – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 8. Julÿ Anno 1705.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci

(f° 12) Ergäntzung der Fraw Wittib abgangenen ohnveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber des abgeleibten herrn Pfarrers seel. und der hinterbliebenen wittib einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen Anno 1659. durch weÿland herrn David Ösingern Sen: Not. Publ. see. auffgerichtet
Item ferner Kombt hiehero in Ergäntzung das jenige so die fraw Wittib beÿ weÿl. S. T. Herrn Erasmi Gebhardt geweßenen burgers und E. E. gorßen Rhats allhier Alten Wohlverdienten beÿsitzers Ihres herrn Vatters seel. ererbt, weilen aber dermahlen nicht mehr wohl Zu erkundigen geweßt, worinnen eÿgentich die ererbte stuck, sonderlich beÿ der rubric haußraths, als welcher mehrern theils distrahirt worden, befunden, als ist, allerseiths beliebt: vnd verglichener maßen, berührte Vätterlich Erb: oder Verlaßenschafft nach dem darüber in Anno 1659. durch weÿland herrn Davidt Ösingern Sen: geweßenen Notm. Publ: seeligen vergriffenen Inventarÿ Concepto Summarisch (…) ersucht worden, 119
It. deßgleichen ist auch der in Anno 1661. auß weÿl. Tit. Frawen Ursulæ gebohrner Schöpffin der fr. Wittib Mutter seel. Verlaßenschafft ererbte Pflichttheil, angesehen Sie die Fr. Wittib nur in Legitimam Zu Erben instituirt worden (…)
– Abschatzung den 28. Martÿ aô 1705. Weÿland des Ehrenhafften H Magist: Johann Jacob Pantrion gewesener Pfarrers Zu Zenacher seel. hinder laßener Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Straß gelegen einseits neben Monsieur Cratlous anderseits neben hannß georg Röderers Wittib und Erben, hinden auff H hannß georg deichert handelßmann stoßendt Welche behausung hindergebaw Nebens gang hoff und bronn sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirs Vor und Umb Ein tausendt und Fünff hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
(f° 17) Copia der Eheberedung (…) 1659 [unterzeichnet] Heinrich Gebrhard alß Vatters bruder und der Mutter vogt
Copia Codicilli reciproci. 1694 (…) vff Sambstag so da war der Sechste tag deß Monaths Junÿ alten Calenders (…) erschienen seindt der Ehrwürdig wohlgelehrte Herr M. Johann Jacob Pantrion, treweÿfferiger Pfarrherr der beeden Evangelischen Gemeinden Zu Zehenacker und Landersheim Undt beneben Ihme die Viel Ehren und tugendreiche fraw Catharina Gebhardtin, beede ehegemächte (…) – notarius vff seeliges ableiben obengedachten herren Johann Jacob Schatzen Notarÿ publici alß Welcher hieobigen Actum gehalten und beÿ seinen Actis gezeichnet (…) zu expediren und außzufertigen (…) Straßburg den 22. Decembris 1698. Johann Friderich Schatz
(f° 23) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. Haußraths 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Guldener Ring 18, Sa. baarschafft 96, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 325, Sa. Ergäntzungs Rests 314, Summa summarum 796 lb
Des Herrn Sohns und Erben unverändert Guth, Sa. Haußraths 98, Sa. Bibliothec 7, Sa. Leeder Vaß 1, Sa. Silber geschirr und geschmeids 49n Sa. Goldener Ring 9, Sa. baarschafft 350, Sa. Eigenthums ane Häußen 437, Sa. Ergäntzung 332. Summa summarum 1287 lb
Theilbar Verlaßenschafft betr. Sa. Haußraths 68, Sa. früchten 87, Sa. leerer vaß 14 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 385 lb – Schulden 747 lb, Theilbar Passiv onus 462 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1701 lb – Ungewiß Pfenningzinß hauptgüter der Erben vor unverändert 150, Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 55 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1, n° 745)
1704. Freit. d. 1. 9.br Morgens umb 6 uhren starb H Johann Jacob Pantrion, geweßener Pfarrer Zu Zehnacker hiesiger H.schafft, wurde Sonnt. d. 9. ejuds. in geg.wart unterschriebener Zeug auff dem Gottes Acker St. Urbani Zur erd. bestattet seines alters 87 jahr 2 Monath v 5 tag welches eig.händig bescheinen Jacob Christoph Pantrion Nots alß Sohn, M : Friderich Reuchlin P. Borst: alß Schwag. (i 112)

Lors de l’inventaire dressé après la mort de Jacques Christophe Pantrion en 1740, les experts estiment la maison 500 livres, les charges défalquées.

Lors du partage des immeubles, la maison Grand rue revient à la fille aînée Susanne Barbe femme du notaire Jean Brackenhoffer

1740 (17.3.), Me Goll (Jean Elie, 13 Not 5) Joint au n° 65 du 17 mars 1740
Theilregister über Weÿland H. Jacob Christoph Pantrions Notarii Publici und Frauen Mariæ Susannæ Pantrionin gebohrner Reuchlinin Verlassenschaffts Inventarium
(f° 10) Abtheilung und respectivé Vergleichung der häußer.
Darvon ist Das in dem Klappergäßlin in der Krautenau gelegenen häußlein gemeinschaftlich umb 100. lb und jedem theil davon dle helffte mit 50. lb behändiget
die übrige Zweÿ häußer aber, benantliches das Sterbhauß in der Langen Straß geleg. und das hauß sambt gärtlein in der Krautenau beÿ dem Narrenbronnen gelegen, seÿnd durch beeÿdigte Werckleuth æstimirt worden, Nemblichen das Sterbhauß in der Straßen Vor 1675 lb d und das hauß sambt gärtlein in der Krautenau beÿ dem Narrenbronnen Vor 600. lb. Weilen aber auff dem Sterbhauß in der Straßen der rothen Kirch anjetzo dem mehrern hospital jährlichen auff Georgii 4 lb 4 ß fallen von 100. d Capital darvon 50. lb mit 100. Goldgulden, die andere 50. lb aber in Wehrungs Capital mit 105. fl. abzulößen über das annoch der hohen Schuhl allhier auff Weÿhenachten 2. lb. Von 50. lb Erblehen Zinß fallen, so ohnablößig, das hauß in der Krautenau beÿ dem Narrenbronnen aber sambt Gärtlein freÿ ledig und eigen, alß haben sich die Erben dahin Verglichen, daß dieße beede häußer dergelstalten Verloßet werden sollen, daß das hauß in der Langen Straßen, in ansehung darauff hafftenden beschwerden, so dasjenige deme solches im Looß Zufallen wird, auff sich allein zu übernehmen, annoch umb 1350. lb in das Looß kommen, das hauß und gärtlein in der Krautenau beÿ dem Narrenbronnen gelegen aber /:jedoch mit außnahm der gewächßen im Garthen vorhandener diehlen so nicht nagelvest, und dannoch alda sich befindlich in wenigem haußrath, so aparte Zu vertheilen:/ umb 675. lb dargegen Verloßet werden solle. Wobeÿ ferner Veglichen, daß desjenige theil, so das hauß in der langen Straßen durch das Looß bekommen wird, dem andern theil des Jenige so es mit dem Looß Zuviel empfangt mit 337. lb 10. ß innerhalb Monat frist von dato dießes baar bezahlen und herauß geben sollen.
Welchem nach das Looß mit Zedulen gelegt und Frauen Susannæ Barbaræ Brackenhofferin das hauß in der Straß, Jungfrau Catharinæ Magdalenæ Pantrionin aber daß hauß in der Krautenau Zugefallen – Straßburg den 16. Augusti 1740.

Jean Brackenhoffer vend 2 000 livres le domaine utile de la maison au cordonnier Jean Jacques Rœderer qui vient de vendre la part qui lui revenait de la maison voisine (IV 327, ultérieurement n° 147)

1745 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 363-v
H. Johannes Brackenhoffer Notarius Publicus und Practicus
hatt in gegensein Johann Jacob Röderer des schuhmachers
nach vorhero beÿ der hohen Schul als domini directi hiernach beschriebener behausung erhalten consens, das das dominium utile oder die erblehnungs gerechtigkeit und melioration einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit neben N. Ruffier dit Deschamps tabachändler, anderseit neben Johann Jacob Hammerer dem goldarbeiter, hinten auff weÿl. H. Nicolaus Wirtz banquier wittib und erben – davon gibt man gedachtem Stifft der Hohen Schul in recognitione dominÿ directi 2 lb erblehenzinß – um 100 lb verhafftet – als ein von seiner erstern ehefrau weÿl. Fr. Susanna Barbara geb. Pantrionin ererbtes guth
anbeÿ demselben auch auffbürdet die Poppischen wittib so dermalen das verlehner hauß bewohnet bis auff nächst künfftigen Michaelis darinn unvertrieben zu laßen – um 1900 pfund

Fils de cordonnier, Jean Jacques Rœderer épouse en 1713 Anne Marie Krieger, aussi fille de cordonnier : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1713, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Eheberedung) Joh: Jacob Röderers Schuemach. vndt Jgfr Annæ Mariæ Kriegerin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 168-v)
Mittwoch den 13.ten 7.br 1713 seind nach geschehener 2 maliger außruffung Domin. 12 et 13. Trin. in der Kirch Zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet Joh: Jacob Roederer der ledige Schuhmacher, weiland Joh: Georg Roederers Schuhmachers v. burgers v. Maria Dorothea Rheinthalerin ehelicher Sohn v. Jfr. Anna Maria Mr Joh: Conrad Kriegers deß Schuemachers v. burgers allhier v. Anna Maria Nieferin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Jacob Rederer Als hochzeider, Anna Maria Krigerin als hochzeiteri, (i 174)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié Grand rue
1714 (16.8.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 32)
Inventarium über des Ehrenhafften Meister Joh: Jacob Röderers, Schumachers: und die Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Mariæ Kriegerin beede Eheleüthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1714. – Crafft ihrer mit einand. auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert guth in den Ehestandt Zugebracht – Actum In d. Königlich. Statt Straßburg, In fernerer Gegenwarth herrn Johann Conrad Kriegers, Schuemachers vnd burgers alhie der fr. Geliebten Vatters v. hierzu erbettenen beÿstandts, Donnerstags den 16. aug : 1714.
In einer alhier Zu Straßburg In der obern Straßen gelegenen, des Manns Mutter Zuständiger behaußung befund. word. wie volgt
Series rubricarum Des Manns Nahrung, Sa. Kleÿd. und Weißen Zügs 29, Sa. Werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 11, Sa. des Silbers 5, Sa. der baarschafft 2, Summa summarum 48 lb
Der Frawen Unverändert Guth, Sa. haußraths 146, Sa. Silbers 21, Sa. Guldenen Ring 8, Sa. der baarschafft 37, Summa summarum 214 lb

L’inventaire de la succession d’Anne Marie Krieger est dressé en 1739 sans que la minute soit conservée. Jean Jacques Rœderer se remarie deux ans plus tard avec Marie Salomé Starck, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1739, Me Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 513
Inventarium über Weÿl. Fr. Annä Rödererin geb. Kriegerin seel. Verlassenschafft
[Anna Maria Kriegerin, Johann Jacob Röderers des Schumachers Ehefrau]

1741 (25. 9.br), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 613
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen H. Johann Jacob Röderer dem Schuhmacher burger vnd Wittiber alhier alß hochzeiter ene einem,
und Jfr Maria Salome Starckin weÿl. H Johann Wilhelm Starcken deß geweßenen handelsmanns undt burgers allhier ehelich erzeugten hinterlaßenen dochter alß hochzeiterin andern theil – actum Straßburg den 25. 9.bris Anno 1741. [unterzeichnet] Johann Jacob Röderer Als hochzeiter, Maria Salome Starckin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 205, n° 779)
1741. Mittw. d. 13. Dec. seind nach ordentl: proclamation Ehl. copul. und eingesegnet worden H Johann Jacob Röderer schuhmacher, burger u. wittwer allhier u. J. Maria Salome weÿl. H Johann Wilhelm Starcken geweßenen Handelsmanns u. b. allhier nachgelaßene Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob röderer als hoch Zeitter, Maria Salome Starckin als hochzeuterin, Johann Jacob Krieger (i 209)

Jean Jacques Rœderer et Marie Salomé Starck passent un testament en 1743
1743 (28.1.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 652
(Codicillum reciprocum) persönlich kommen und erschienen sind der Ehrenhaffte vnd achtbahre H. Johann Jacob Röderer der Schuemacher und die Ehren und tugendsahme fraw Maria Salome gebohrne Starckin beede Eheleuthe und burgere allhier durch die gnade deß grund gütig. gottes auffrecht gesund gehend v. stehend leiber, darbeÿ guter richtiger sinnen vernunfft vnd verstandß
Montags den 28. Januarÿ Anno 1743. [unterzeichnet] Johann Jacob Röderer, Maria Salome rödererin

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports quelques mois plus tard dans la maison qui appartient en partie au mari Grand rue
1743 (2.4.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 16) n° 633
Inventarium über Herrn Joh. Jacob Röderers Schuemachers und burgers alhier, wie auch fr. Mariä Salome Starckin beed. Eheleuthe und burgere alhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahr. auffgerichtet Anno 1743. – Crafft ihrer mit einander auffgerichteten Ehebered. sich alß ein ohnverändert guth, vnd die Ergäntzung derer davon abgehender Stuck reservirt – Actum Straßb. in ferneren beÿseÿn Hn Balthasar Georg Klein Uhrenmach: v. burg: alhie d. fr. beÿstandß d. 2. Aprilis 1743.

In einer alhier Zu Straßburg gelegenen hiehero zum theil gehörig. behauß. befunden word. wie folgt
Wÿdumb in des Ehemanns unveränderte Nahr. Zugeltendt. Eine behaußg. vndt hoffstatt höfflein mit allen übrigen dero gebäwen, begriffen, weith. rrcht. Zugehörd. vndt gerechtigkeit. geleg. alhier Zu Straßburg ane der lang. straß. geg. der alten Cantzleÿ hienüber 1.s neben H Georg Friderich v. H Philipp Jacob Ströhlin apothecker beed. gebrüderen, anders. weÿ: H Nit. Jacob Christoph Pantrion seel. Erben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 156, Sa. Werckzeugs 1, Sa. Silbers 29, Summa summarum 187 lb
Dießem nach wird auch der Ehefe. in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Silbers 25 Sa. Goldtener Ring 33, Sa. der baarschafft 121, Sa. activ Schulden 29, Summa summarum 240 lb

Jean Jacques Rœderer meurt en 1753 sans enfant dans la maison qui lui appartient rue du Fort. La masse propre à la veuve s’élève à 1 603 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 987 livres, le passif à 2 251 livres.
1753 (19.6.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 378) n° 535
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Röderers des geweßenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1753. – als derselbe Freÿtags den 25.ten Mai dieses Lauffenden 1753.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich , Welceh Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome Rödererin gebohrner Starckin des hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Wohl Ehrenvest und Großachtbahrn herrn Johann Daniel Pfählers des ältern handelsmanns und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstandts – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 19.ten Junÿ Anno 1753.
Der seelig Verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato Verlasortieen Wie folgt. 1. Weÿland herrn Johann Georg Röderer geweßenen Evangelischen Pfarrers Zu Sultzfelden nunmehr seeligen hinterlaßene ehelich erziehlte Vier Kinder mit Nahmen 1.mo Jungfer Catharinam Margaretham Rödererin burgerin allhier so Majorennis und in selbst eigenes Persohn hiebeÿ erschienen, 2.do Herrn Friderich Jacob Röderer den handelsmann und burgern alhier, Welcher ebenmäßig in Persohn dem geschäfft abwartete, 3.tio Bernhard Friderich Röderer Ledigen Peruquenmachers so sich in der Frembden aufhält und 4.to Jungfer Eleonoram Carolinam Rödererin, welche selbsten gegenwärtig ware, dieße beede seind allhier ohnverburgert, dahero in Ihrem Nahmen aus E. E. Kleinen Raths mittel Krafft Extractus Memorialis Von heutigem dato zu dießem geschäfft in specie deputiret Worden, Herr Johann Georg Buß der Schneider und E. E. großen Raths alter auff Ehrengedachten Kleinen Raths jetzih Wohlverdienter beÿsitzer, Welcher in Persohn hiebeÿ Præsens ware, Dieße Vier in den Ersten Zweÿten Stammtheil,
So dann 2.do Herrn Johann Friderich Röderer, Kunstberühmbten Goldarbeiter und E: E: großen Raths alten auch E. Löbl. Vogteÿgerichts jetzig. wohlansehnlichen Assessorem, welcher auch selbst eigenes Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, In den zweÿten und Letzten Stammtheil, Alßo alle des seelig Verstorbenen ehelich Herrn bruders und eines Verstorbenen herrn bruders nachgelaßener Kinder auch ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der burggaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden Worden Wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen dero gebaüen, begriffenn Weithen, Zugehörden Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Burggaß (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ (…) in Anno 1743. durch Herrn Johann Brackenhoffer Notarium publicum und berühmbten Practicum aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Silbers geschmeids 5, Sa. Schulden 129, Erg. 1461. Summa summarum 1603 lb
Dießemnach wird auch der Beneficial Erben ohnverändert und theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. 73, Silber geschmeids 27, Sa. goldener Ring und dergleichen geschmeids 34, Sa. Weins und Lährer Faß 2, Sa. baarschafft 100, Eigenthum ane einer behaußung 750, Summa summarum 987 lb – Schulden 2251 lb, In Vergleichung der Erben ohnverändert und theilbar Passiv onus dem rechten Preiß nach 1623 lb
Stall Summ 278 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 222, reg. 6, 1719-1755)
1753. Freÿtags d. 25. Maji nachts zwischen 10. u. 11 uhr starb H Johann Jacob Röderer burg. und Schuhmacher allhier. Seines alters 63 Jahr weniger 19 tag. derselbe wurde Sonnt. d. 27 ejusd. Zu St. Helenæ Zur Erden bestattet.
Parent. weÿl. Joh: Georg Röderer, burger und Schuhmacher allhier und weÿl. Fr: Maria Dorothea geb. Rheinthalerin
Matrim. I. iniit cum Jgfr. Anna Maria Kriegerin, copul. 1713. d. 17. Sept., II, cm. Jfr. Mar: Salome geb. Starckin copul. 1741. d. 14. Dec: [unterzeichnet] Johann Friderich Röderer Bruder, Johann Jacob Krieger als Schwager (i 232)

Jean Jacques Rœderer vend la maison au perruquier Jean Nicolas Monflambert

1747 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 187-v
Johann Jacob Röderer
hatt in gegensein Jean Nicolas Monflambert des Perruckenmachers
das das dominum utile oder die erblehnungs gerechtigkeit und melioration einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit neben weÿl. N. Ruffier dit Des Champs des tabachändlers wittib und erben, anderseit neben Johann Jacob Hammerer dem goldarbeiter, hinten auff weÿl. H. Nicolaus Wirtz gewesten banquier wittib – davon gibt man der hohen schul in recognitione domini directi 2 lt ane erblehen zinß – als ein am 31. maÿ 1745 erkaufftes guth – um 100, 500 und 750 pfund verhafftet, geschehen um 1750 pfund

Le corps des perruquiers refuse de recevoir Jean Nicolas Monflambert maître parce qu’il n’a pas fait son tour de compagnon. Ils le renvoient aux Quinze
1745, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 193-v) 1745. Freÿtags den 20. Augusti. Johann Niclaus Montflambert der Perrucken Macher Gesell prod. Lehrbrieff, bittet weilen er seine Lehrjahr Ordnungs mäßig absolvirt auch seit Anno 1733 beÿ Herrn Johann Philipp Wittmars des Perruquier Wittib gearbeitet, ihme das Meister Recht Zu conferiren.
Erkant, weilen er dem 9.ten Art. zufolg nicht gereißet, so seÿe er von hier ab und an gnädige Herren die XV.en Zu Verweißen

Jean Nicolas Monflambert porte l’affaire devant les Quinze. Il expose qu’il a fait son apprentissage de trois ans chez Jean Schlosser à partir de 1730 et qu’il a travaillé neuf ans chez la veuve de Philippe Wittmar. Il cite le règlement sur lequel s’appuie le corps de métier, argue qu’il est natif de Blâmont et demande qu’on lui applique l’ancien règlement et non le nouveau. La commission estime que le texte manque de clarté et que les neuf années de travail chez la veuve peuvent remplacer les trois années de compagnonnage. Les Quinze se rangent à l’avis de la commission. Ils délivent quelque temps plus tard aux parties une version définitive de leur décision.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 464) Sambstag d. 28. Augusti 1745. Römer noe. Jean Nicolas Montflambert des ledigen Peruquier Von Blamont in Lothringen Cit. E. Löbl. Corps der Hh peruquiers Hh Geschwehren puncto admissionis Zum Meister Recht prod. Underth. Mem. sambt beÿlagen sub Lit. A. B. und C. nemine comparente bericht sicht auff den botten /:Ille des Ober Meisters Gesellen:/ Erkandt Ober Handwerck Hh und solle dem Ober M. beÿ Geld Zur Deput. Verkündet werd.
(p. 538) Sambstag d. 11. Sept. 1745. Iidem [Ober Handwerck Hh] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, daß Jean Nicolas Montflambert der ledige Peruquier Von Blamont in Lothringen gebürtig contra E. Löbl. Corps derer peruquiers Geschwehre den 28. Aug. jüngst beÿ Mgh. ein Vnderth. Memoriale mit beÿlagen Sub Lit. A. B. C. et D. producirt, darinnen Gehorsambst Vorstellend, Es Zeige der Sub Lit. A beÿgelegter Lehrbrieff wie daß er A° 1730. den 20. Xbris Zu H Johann Schloßer dem Peruquenmacher allhier auff 3. Jahr in die lehr getretten, und seine Zeit wohl außgehalten so weiße auch die beÿlag Sub Lit. B. daß er anno 1736 Zu Weÿl. Joh: Philipp Wettmars wittib gekomen, dero profession in die 9. Jahr vorgestanden, und dero Kundschafft wohl versehen. Weilen nun gesinnet sich hier Zu establien und burger Zu werden, so habe er sich den 20. ged. Monaths Augusti sich beÿ E. Löbl. Corps derer peruquiers umb das Meisterrecht geziemend angemeldet, woselbst aber Erkand worden, daß weilen er dem 9.ten Articul Zu folg nicht gereißt so seÿe Von dar ab und an Mghh. Zu Verweisen, besagt beylag Lit. C. Wann aber nach besag Lit. D. der 9.te articul also laute
Neuenten. solle Keinem der die Lehr Zeit allhier oder anderswo außgestanden das Meister Recht conferirt, und mitgetheilt werden, er habe dann Zuvor durch ein authentischen Schein, oder formblichen Lehrbrieff Zur genüge erwiesen, daß er dreÿ Jahr lang entw. allhier oder in de Frembde Zugebracht, und auff der profession gearbeitet und geraißt habe
also E. E. Meisterschafft der peruquier Ihne mal à propos abgewiesen habe, indeme der Supplicant Kein Hiesiger, sondern aus Lothringen gebürtig, dabeÿ aber die peruquenmacher profession allhier ermernet und die 3. jahrige Lehr jahr außgestanden, dabeneben auch über das ane statt der in dem Aticul Vorgeschriebene 3. Jährigen Arbeit Zeit er neun Jahr damit allhier Zugebracht, Alß gelange sein Imploranten demüthige Bitt an Mghh. dieselbe gnädig geruhen wolten Zu erkennen und außzusprechen, daß Ihme das Meisterrecht und Zwahr nicht nach dem Newen, undt erst kurtz ergangenen, sondern nach dem alten Articul gegen erlag der in demselben gesetzten dreÿßig gulden gratiose Zu conferiren seÿe. dabeÿ der Implorant weil der Citirte Meisterschafft nicht erschienen umb Deput. gebetten, welche auch willfahrt, und Zugleich erkandt worden daß denen Gegnern Zur Conferenz solle Verkündet Werden.
Beÿ beseßener Deputation habe der Implorant petitum wiederhohlet. Nahmens der Mrsch. seÿen Vorgestanden Joh: Jacob Wiitmar, Barnabé Paulet, Joh: Michael Pörner und Niclaus Coppin welche geanwortet, daß nach dem Articul einer solle deÿ Jahr geraißt haben der Gegner habe nicht geraißt, seÿe alßo schuldig noch Zu Reißen, weilen seit dem er die Profession erlernet, derselbe nicht Von hier weg gekommen, folglichen nicht geraißet habe.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man gefunden daß der quæstionirte articul nicht clar, und daß dem Imploranten für die 3. Wander Jahr die 9 jahr so er an einem orth alß Gesell allhier Zugebracht habe, wohl Zu passien, daher davor gehalten, daß ihme in seinem begehren gegen Erlag der unkosten und 3. lb d pro dispensatione, Ratione des Meister Rechts Zu willfahren, ratione der Gebühr aber für das Meister Recht, er mit seinem begehren ab: und an das letzte Reglement Zu verweißen seÿe.
Die Genehmhaltung Zu MGh. stelllend. Erkandt, bedacht gefolgt.
(p. 552) Sambstag d. 11. sept. 1745. Herr Secret. kleinclaus proponirt daß auch annoch Comm. hernach gesetzten bescheids seÿn begehrt und willfahrt worden.
Bescheid. In Sachen Nicolas Montflambert ledigen Peruquier Von Blamont in Lothringen gebürtig, Imploranten ane einem, entgegen und Wieder E. Löbl. Corps derer allhiesigen peruquiers, Imploraten, am andern theil, Auff producirtes Vnderthäniges Memoriale sambt beÿlagen Sub Lit. A. B. C. et D. und beÿgesetztem Bitten wir geruhen wolten Zu erkennen und außzusprechen, daß Ihme, Imploranten, das Meisterrecht, und Zwahr nicht nach dem Newen, und erst kurtz ergangenem, sondern nach dem alten Articul gegen erlag der in demselben gesetzten dreÿßig Gulden, gratiose Zu conferiren seÿe. Der Imploranten beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Deputation darüber gethane Verantwortung, und all übriges angeführte Vor: und anbringen, Ist den Hh. Depp. angelegten Relation nach, Erkand, Wird dem Imploranten Ratione des Meister Rechts in seinem begehren dispensando, gegen Erlag der unkosten, und 3. lb d pro dispensatione, Wavon 2/3 Gemeiner Statt, und eine Tertz der Meisterschafft Zukomen solle, willfahrt, ratione der Gebühr aber für das Meisterstück Er mit seinem begehren ab: und an das letzte Reglement Zu verwießen.
Die Approbation auch dießen Auffsatzes stehe Zu MGgg. Erkannt approbirt.

Le corps des perruquiers reçoit Jean Nicolas Monflambert maître
1745, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 195-v) Donnerstags den 23. Septembris (Maître) – Herr Jean Nicolas Montflambert der ledige Perruckenmacher Von Blamont in Lotharingen prod. Lehrbrieff de dato 1734. und Zunfft Schein von dem heutigen dato, bittet ihne in die Zahl de Maîtrise aufzunehmen.
Erkand. Seÿe gegen Erlag der Gebühr aufzunehmen, wie auch 3 lb d pro dispense Laut bescheid von gnädigen Herren XV.en davon 2/3 der Statt und ein drittel der Meisterschafft Zukommet. (dt. 150. lit, dispens 12. lit)

Jean Nicolas Monflambert devient bourgeois au nouveau tarif (voir aussi le contrat d’association place du Corbeau en 1746)
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 235
Sr Jean Nicolas Monflambert der Perruquenmacher Von Plammont in Lothringen, erhalt das burger Recht um den Neuen burgerß. und will beÿ EE. Zunfft der Weinsticher dienen. jur. eod. [20. 7.bris 1745]

Fils d’officier, Jean Nicolas Monflambert épouse en 1746 Marguerite Sophie Dubuisson, fille de l’employé de la Halle Roger Laurent Dubuisson  : contrat de mariage, célébration
1746 (10.1.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 196
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Jean Nicolas Monflamberd, der ledige Peruquenmacher und burger allhier Zu Straßburg Hn Jean Monflamberd Königl. Frantzös: officier réformé mit Frauen Catharina Willmännin ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand H Johann Roßet Gastgebers Zum rothen Ochßen und burgers allhier, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Margaretha Sophia Dubuisson, weÿl. Herrn Roger Laurent Dubuisson, geweßenen Kauffhauß beambten und burgers allhier seel. mit Frauen Anna Maria gebohrner Morellin ehelich erzeugte Tochter, mit assistentz S. T. H. Johann Saintlo, Mediciæ hocherfahrnen Doctoris, bestmeritirten Statt Physici und Es. geheimen Collegÿ derer Herren XIII. hochverdientenn beÿsitzers auch Vornehmen burgers allhier und H Johann Schultzen Schneiders und burgers allhier ihres geschwornen Vogts als hochzeiterin am andern theil [unterzeichnet] Nicola Monflamber hochzeÿter, Maria margereda sophfia dubuisson Als hochzeÿterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 225)
Hodie die 7 Mensis Februarÿ Anni 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Copulati fuerunt honestus adolescens Joannes Nicolaus Montflambert Civis ac Capillorum Concinator oriundus ex Blamont in Lortharingia filius Joannis Montflambert et Catharinæ Villmannin, Et pudica Virgo Maria Margaritha Sophia Dubuisson filia Defuncti Laurenti Rochi Dubuisson et Annæ Mariæ Morelle conjugum (signé) Jean Nicola Monflamber, maria Margareda sophfia dubuisson (i 120)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans un logement qu’ils occupent face à l’auberge du Corbeau. La femme apporte sa part de l’auberge à l’Empereur rue du Faisan
1746 (17.3.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 317) n° 413
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Jean Nicolas Monflambert, Peruquenmachers, wie auch der Ehren und Tugendbegabten Fr. Mariæ Margarethæ Sophiæ Monflambert gebohrner. Dubuisson, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1746. – Welche der Ursachen halben, allweilen in Ihr beeder Ehepersohnen den 10.ten Januarÿ Anno 1746. mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden derselben und resp. deren Erben sein in die ehe bringende und Wehrender Ehe ererbende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) solle – So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth hn Johann Schultzen, Schneiders und burgers allhier der Ehefrauen geschwornen annoch ohnentledigtenen Vogts auf Donnerstag den 17. Martÿ A° 1746.

In einer allhier Zu Straßburg gegen der Gastherberg Zum Raben über gelegener, dißorths Lehnungsweiß bewohender behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11) Antheil ane einer Behausung (F.) Ein dritter theil Vor ohnvertheilt, Von und ane einer behaußung, das Würths; und Gasthauß Zum Kaÿßer genandt ane der Fasanengaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth , Sa. haußraths 23, Sa. der Waaren 69, Sa. Weins 28, Sa. Silbers 28, Sa. Golds 1, Sa. der baarschafft 440, Sa. Schulden 66, Summa summarum 658 lb – deme beÿzufügen die ihme gebührige helffte ane deren haussteuren 47 lb, daß also sein des Ehemanns sambliche eigenthümliche Nahrung in allem ausmacht 705 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. haußraths 166, Sa. lährer Faß 13, Sa. Silbers 79, Sa. goldener Ring und Geschmeids 55, Sa. baarschafft 16, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 666, Sa. Schuld 289, Summa summarum 1687 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 1587 lb, dazu gelegt die Ihro hernach specificirten haussteuren helffte 47 lb. Der Ehefrauen gantzes eigenthümbl. Vermögen 1634 lb
Haussteuren 94 lb

Jean Nicolas Monflambert et Marie Marguerite Sophie Dubuisson hypothèquent la maison au profit de l’apprêteur de tabac André Wurm (son beau frère)

1768 (15. 7.bre), Me Humbourg (6 E 41, 131)
Obligation – Sr Jean Nicolas Monflambert Bourgeois perruquier et Marie Marguerite Sophie née Dubuisson assistée du Sr Jean Ulrich Mahns orfèvre et Philippe fries cordier
devoir au Sr André Wurm fabricant en tabacs 1200 livres
hypothèque leur maison avec toutes ses appartenances et dépendances sans exception scituée en cette ville dans la grand rue vis à vis le Sr Straub tailleur la veuve tournier d’une part la veuve friedel horlogeuse d’autre et par derrière le nommé megret tailleur

Jean Nicolas Monflambert meurt en 1772 en délaissant cinq enfants. Le fils aîné est prêtre et gouverneur de la famille Bochholtz à Paderborn en Westphalie. Les experts estiment la maison 1 750 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 1 946 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 818 livres, le passif à 3 953 livres.

1774 (21.3.), Me Anrich (6 E 41, 1501) n° 138
Inventarium über Weiland des ehrengeachten H. Jean Nicolas Montflambert geweßenen burgers und Perruckenmachers allhier zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1774 – nach seinem den 17.ten Septembris 1772. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendbegabten fraun Mariæ Margarethæ Sophiæ gebohrner Dubuisson der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Hrn. Johann Ulrich Mahnß des silberarbeiters und burgers hieselbsten, den sie zu ihrem beÿstand angesprochen, wie auch Hrn. Andreas Wurm des hiesigen burgers und taback fabricantens als geordnet: und geschworenen Vogts des Defuncti mit gedachter deßen hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten Vier jüngerer Kinder – So geschehen zu Straßburg Montags den 21.ten Martÿ 1774.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu seinen wahren Erben Verlassen nach benamßte sechs mit der eingangs benannter deßen zurück gelaßener Wittib erzeugte Kinder als 1.mo Jungfrau Ottiliam Sophiam so mehrjährig und von H. Andreas Wurm dem taback fabricanten verbeÿstandet gegenwärtig, 2.do Hrn Frantz Antoni Montflambert Priestern und Gouverneur beÿ Hrn von Bochholtz zu Paderborn in Westphalen, für welchen ernannter H. Andreas Wurm (…) gegenwärtiger Inventur beÿwohnte, 3.tio Jungfrau Eleonoram Dorotheam so 18 jahr alt, 4.tio Jungfrau Catharinam Elisabetham ihres alters 17 jahr, 5.to Franciscum Xaverium in dem 15.ten jahr seines alters stehend, 6.to Reginam etwaß über 9 jahr alt, der Vier letztern geordnet und geschworener Vogt ist Vor ernannter Herr Andreas Wurm

Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen das Dominium utile oder die Erblehnungs Gerechtigkeit und melioration einer behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß, höfflein, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten allhier ane der obern straß 1.s. n. Herr, Buchotte, 2. s. n. weil. Hrn friedels des Uhrenmachers Wtb und Erben, hinten auf Hrn Megret den schneider stosend, wovon man der hohen schuhl hieselbsten jährlich auf Weÿnachten in recognitionem Domini directi ane Erblehenzinß 2. lb d zu reichen pflichtig, sonsten aber ist dieße behaußung samt Zugehörden außer vorgemeldeten Erblehen Zinnßes und der darauf hafftenden hernach passive eingetragenen Capitalien freÿ leedig eigen und Vermög einer dießem Concept anliegenden schrifftlichen Abschatzung de dato 28.ten Januarÿ 1774. durch (…) die Werckmeister æstimirt und angeschlagen worden Vor und um 3500 fl. oder 1750 lb. Hievon abgezogen vorgedachte Erblehenzinß beschwerde der 2 lb so zu doppeltem Capital gerechnet, antrifft 80 lb. Nach deren Abzug Verbleiben an gedachtem Anschlag hier noch außzuwerffen übrig 1670 lb. Hierüber besagt ein in allhiesiger C. C. stub gefertigter pergamentener und mit gemeiner Statt anhangendem Insiegel Verwahrter Kaufbrieff de dato 18. Martÿ 1747. wobeÿ sich noch ein älterer de dato 31. Maÿ 1745 befindet.
– Abschatzung vom 28 Jenner 1774. Auff begehren Weil. Hh. Nickolaus Munflamber, des gewesener baricken Machers ist eine behausung alhir in der Statt strasburg in der Lange Stras gelegen Ein Seites Neben herren buschodt ander seites Neben Fr: Frittlere witib und hienden auff Meister Megere dem schneider stosent gelegen Solche behausung besteht in Ferder und hiender gebeÿ warinen Ettliche Stuben, Kamern und Kichen Dar jber seindt die Dach stühl mit breitziglein belegt hat auch ein gewolbten Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworne Werckmeister nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtig Keit dem Jetzigen wahren werth nach Estimiert und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ tausend Finff Hundert gulden. [unterzeichnet] Werner, Hueber
Ergäntzung der wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Nach anleitung des über beeder nun zertrennten Ehegatten Vor ohnverändert in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen unterm 17. Martÿ 1746 durch Hrn Notarium Johann Friderich Lichtenberger auffgerichteten Inventarÿ (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraun witib ohnverändertes Vermögen. Sa. hausraths 17, Sa. silbers 6, Sa. goldener ringen 7, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1812 lb, Summa summarum 1946 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und beneficial Erben ohnveränderte sowohl als theilbare Nahrung propter onus passivum sub uno titulo beschrieben, Sa. hausraths 79, Sa. der Haar und Werckzeugs zue Peruckenmacher profession gehörig 5, Sa. Silbers 11, Sa. Eigenthums an einer behausung 1670, Sa. der Schulden 52, Summa summarum 1818 lb – Schulden 3953 lb, Compensando passiv onus 2134 lb
Endlich passiv onus loco der Stall summa 190 lb
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen Herr Jean Nicolas Montflamber der leedige Perruckemacher und burger zu Straßburg, herrn Jean Montflamber Königl. frantzösischen Officier reformé mit fraun Catharina Willmännin ehelich erzeugter sohn, mit beÿstand herrn Johann Rosets Gastgebers Zum rothen Ochßen und burgers allhier als hochzeiter ane einem, So dann Jungfrau Maria Margaretha Sophia gebohrne Dubuisson weiland Hrn. Roger Laurent Dubuisson geweßenen Kauffhaus beamten und burgers allhier seeligen mit Fraun Anna Maria gebohrner Morellin ehelich erzeugte tochter, mit assistentz S. T. Herrn Johann Sainctlo Medicinæ hocherfahrnen Doctoris, bestmeritirten Statt physici und eines geheimen Collegii derer Herren XIII. hochverdienten beÿsitzers auch vornehmen burgers allhier und hrn Johann Schultzen Schneiders und burgers allhier ihres geschwornen Vogts als Hochzeiterin am andern theil – So beschehen in der Königlichen Stat Straßburg auf Montag den 10. Januarÿ Anno 1746, Johann Friedrich Lichtenberger Notarius publicus juratus

Repères biographiques de François Antoine Montflambert dans le répertoire de l’abbé Kammerer
(n° 3456) Montflambert François Antoine ° 9.7.1749 Str. SPV de Joseph Nicolas et Marguerite Sophie Dupinson – dimissoriales pour ord. à Paderborn 26.6.1773 (G 2594) parti 20.9.1785 (133 L 132)
précepteur de jeunes seigneurs à Strasbourg, en Allemagne et en Pologne (SCH)
revenu à Str. 6.6.1785 écroué au collège national 26.12.1795-9.96 (SCH)
à Triberg en 1797 (SCH)
admin. Lutzelhouse 5.7.1802 (SCH)
adh. Str. 31.8.1702 dess. Lutzelhouse (714-77)
vic. Str. SPJ 13.5.1803 (AES 23, 355)
dess. Niederroedern
Wingen sur Moder 12.12.1803-1805 (Ki), + 14.9.1805 Wingen)

Vente aux enchères de la maison dressée par le notaire qui a dressé l’inventaire de succession. L’acquéreur est l’apprêteur de tabac André Wurm (beau frère de la veuve)
1775 (25. 7.br) Me Anrich (6 E 41, 1519) n° 127
Versteigerung – weÿl. hrn Jean Nicolas Montflambert gewesenen Perruckenmachers Wittib Fraun Maria Margaretha Sophia geb. Dubuisson
Vermög eines in hier Cantzelÿ Contract stub Kaufbrieffs de dato 18. Martÿ 1747 zuständigen dominii utilis oder der Erblehnungs gerechtigkeit und melioration einer behausung bestehend in Vorder: und hinterhaus, einem höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit neben H. Buchotte anderseit neben weil. hrn Friedels des Uhrenmachers wittib und Erben hinten auff hrn Megret den schneider, wovon man der hohen schuhl dahier auff Weÿhenachten in recognitionem domini directi ane erblehen zinß 2 lb, und dem allhisigem mehrern Hospithal zuvor der rothen kirch am 23. aprilis 2 lb 2 ß, außer 3450 gulden Capitalien frei und ledig
außgeruffen um eine Summ von 4000 R
den 3. Octobris, H. Andreas Wurm der tabackfabricant 30 fl. – den 16. Octobris

Vente correspondante passée à la Chambre des Contrats moyennant 2 000 livres

1776 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 282-v
Fr. Maria Margaretha Sophia Montflambert geb. Dubuisson weÿl. H. Jean Nicolas Montflambert des perruquenmachers wittib beÿständlich H. Johannes Anrich notarii publici jurati ac practici
hatt in gegensein H. Andreas Wurm des tabackfabricanten
das das dominium utile oder nutzliche herrschafft und respective erblehnungs gerechtigkeit einer behausung bestehend in vorder und hinter haus, höfflein, bronnen und hoffstatt, mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der obern Langen straß, einseit neben H. Bouchotte dem königl. tresorier, anderseit neben weÿl. H. Friedel gewesten klein uhrenmacher wittib und erben, hinten auff M. Megrat den schneider – davon gibt man ermeltem Stifft in recognitionem domini directi auff weÿhnachten 2 pfund ane erblehen zinß, 2 pfund 2 s der Rothen kirch oder dem mehrern hospital auff dem 23. aprilis – alß ein in erstbesagten ihrem ehemann massa besag extractus und erkanntnus E. E. Großen Rahts entschlagen auch überkommenes guth – um 3450 fl. und 516 interesse beladen, geschehen um 4000 gulden

Fils d’apprêteur de tabac, André Wurm épouse en 1758 Marie Elisabeth Dubuisson, fille d’un employé à la Halle : contrat de mariage, célébration
1758 (27.6.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Heuraths Verschreibung – persönlich kommen und erschienen seind, der Ehrengeachte Herr Andreas Wurm der ledige Thabackhändler des auch Ehr und vorgeachten herrn Johann Friderich Wurm auch Thabackhändlers und burgers Zu Straßburg, mit weÿl. Fraun Maria Magdalena einer gebohrner Sargerin nunmehr seeligen ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand vorernannt seines Vatters, wie auch des Ehrengeachten herr Christoph Dillmann ebenmäßigen Thabackhändlers und burgers hieselbsten, deßelben geordnet und geschworenen Vogten, als Hochzeiter ane Einem
So dann die viel Ehren und tugendbegabte Jungfer Maria Elisabetha Dubuisson, weÿl: Hn Laurent Dubuisson des gewesenen beambten in dem Kauffhauß und burgers Zu Straßburg mit der viel Ehr und Tugendreichen Fraun Anna Maria Böhmin gebohrner Morellin, Wittib ehelich erziehlte Jungfer tochter, mit assistentz vorbemelter dero Frau mutter wie auch des wohl ehren und vorgeachten Herrn Jean Nicolas Montflambert des Perruquier und burgers allhier als deroselben Schwagers und annoch ohnentledigten Vogten, als die Jungfer Braut ane dem andern theil – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg Dienstags den 27. des monats Junii Anno Domini 1758. [unterzeichnet] Andreas Wurm als hochzeitter, Maria Elisabetha dubüson als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 355)
Hodie 30 julii anni 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt andreas wurm tabaci opifex hujus urbis, filius Legitimus joannis francisci wurm civus Et tabaci opificis hic Et defunctæ Mariæ Magdalenæ Sarger in vita conjugum, Et Maria Elisabeth du Buisson hujas filia Legitima defuncti Laurentii rogerii du Buisson, Ciuis olim et in cuitate occupati et defunctæ Annæ Mariæ morel in vita conjugum (signé) Andreas Wurm, Maria Elisabetha dubüson (i 185)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Foulon
1758 (3.8.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 29) n° 413 aa
Inventarium über Hn Andreas Wurmen, deß Thabackhändlers undt Fr. Mariä Elisabethæ gebohrner Dubuisson, beeder Eheleut vndt burgere Zu Straßburg einander in den Ehestandt Gebrachter undt in Ehe Pactis für ohnverändert reservirete Nahrungen, Auffgerichtet in Anno 1758. – in Ihrem am Monntag den 31. Julii 1758 mitenander angetrettenen Ehestandt zugebracht, Und in ihrer vor mir dem unterschriebenen Notario auffgerichteter Heuraths: verschreibung Paragr. Zum 5.ten vor ohnverändert sich außtrucklichen reservirt und vorbehalten haben – So beschehen in ferneren beÿwesen Hn. Johann Frantz Wurmen deß Thabackhändlers des Ehemanns eheleiblichen Vatters auff seithen deßelben, auff der Ehefrauen Seithen aber fr. Annä Mariä Böhmin gebohrner Morellin wittib deroselben eheleiblichen frau mutter, wie auch Hn. Jean Nicolas Montflambert des Perruquier deroßelben Schwagers und annoch ohnentledigten Curatoris, sambtliche Burgere allhier, alß hierzu Erbettenen Assistanten Straßburg Donnerstag den 3.ten deß Monatgs Augusti A° Dom. 1758.

Inn einer allhier zu Straßburg ahne der sogenanndten Stampfgäßl. gelegen: hiehero nicht gehörigen behausung ist befundten worden wie volget
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eigenthümliche Vermögen, Sa. haußraths 17, Sa. Silbers und geschmeids 40, Sa. gold. o. 4, Sa. der baarschafft 22, Sa. der schulden 740, Summa summarum 524 lb – darzugerechnet sein des Ehemanns ½ ane der Haussteuren 28 lb, Des Ehemanns eingebracht Guth 852 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung verzeichnet, Sa. hausraths 123, Sa. silbers und dergl geschmeids 65, Sa. goldenen Ringen 37, Sa. baarschafft 13, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgütern 1630, Sa. schulden 195, Summa summarum 2065 lb – Schulden 245 lb, Nach deren Abzug 1820 lb, Wird nun deeoselben Antheil ane denen haussteuren hierzu gerechnet 28 lb, Der Ehefrau völlig Vermögen 1848 lb

Fils d’apprêteur de tabac, André Wurm devient tributaire à la Mauresse en septembre 1758
1758, Protocole de la Mauresse (XI 261)
(f° 478-v) Samstags den 30.ten Septembris Anno 1758
Andreas Wurm der Tabackbereiter Johann Frantz Wurm des burgers und dißorts leibzünftigen ebenmäßigen tabackbereiters ehelicher Sohn producirt Stallschein vom 30.ten Septembris 1748. bittet Ihme das Zunfftrecht Zukommen zu laßen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt, promisit et dedit Vor die feuer Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreibgeld 2 ß, dt. dem Findl. Hauß 2 ß

André Wurm meurt en 1791 en délaissant une fille et un fils. Les experts estiment la maison 2 400 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 140 livres, celle des héritiers à 2 334 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 600 livres, le passif à 4 560 livres.

1791 (22.6.) Me Mayer (6 E 41, 443) n° 278 (biffé : 6)
Inventarium über Weÿl. Herrn Andreas Wurm des taback fabricants und burgers allhier Zu Straßburg Verlassenschaft auffgerichtet im Jahr 1791. – nach seinem den 30. May jüngst erfolgten Absterben hie Zeitichen Verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Fraun Maria Elisabetha gebohrner Dubuisson der hinterbliebenen Wittib Verbeÿstandet mit Herrn Dominique Wurm dem hiesigen burger und Seiden Knopffmacher ihrem Schwager (…) – So geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane dem Stampfgäßlein hieselbst gelegener hieher aber nicht gehöriger mit N° 4 bezeichneten behaußung angefangen auf Mittwoch den 22. Junii im Jahr 1791.
Denominatio hæredum. Der Defunctus hat ab intestato Zu seinen wahren ohngezweiffleten Erben hinterlaßen 1.mo Frau Franciscam Elisabetham geb. Wurm Herrn Ignatz Feßler des taback fabricants und burgers dahie Eheliebsten, welche unter eben gedacht ihres Eheherrn assistentz mit beÿstand diesem geschäfft persönlich beÿgewohnet hat, 2.do Herrn Frantz Andreas Wurm den hiesigen burgern und taback fabricant, so diesem geschäft ebenfals persönlich abgewartet und zugegen geweßen. Beede des Defuncti seel. mit eingangs gedacht der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kindern und zugleichen antheilen ab intestato hinterlaßene Erben

Eigenthum ane Häußern so theilbar. 1.mo Nemlich Eine Erblehens Gerechtigkeit oder das Dominium utile einer behaußung ane der blindengaßen (…)
2.do, Ferner das Dominium utile oder Nützliche Herrschafft und respective Erblehens Gerechtigkeit einer behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der obern langen Straß einseit neben herrn Bouchotte dem Königl. Tresorier allhier, anderseit neben weÿl. N. Friedel gewesten Klein uhrenmachers Wittib und Erben, hinten auff N. Megret den Schreiner stoßend gelegen davon gibt man löblichem Stift hoher Schul dahier in recognitionem Domini Directi auf Weÿenachten 2. lb d. ane Erblehen Zins, und ferner gabe man damals 2 lb 2 ß Zins der rothen Kirchen oder dem mehrern Hospithal alhier jährlich auf den 23. Aprilis, welche letztere Zins in Capital mit 100 goldguden ablößig ware, zufolg quittung de dato 22. Septembris 1788. durch den Defunctum seel. mit 210. fl. würcklich abgetragen worden sind, also daß dise behaußung dermalen außer denen 2. lb d Erblehen Zins, freÿ ledig und eigen, Wird dahero solche behaußung auf begehren der Erbs Interessanten um dem Ankauf mit 4000. fl. nebst 210 fl. so der rothen Kirche abgetragen worden hier in auswurf gebracht, zusammen ausmachend eine Summ von 4800 fl. oder hier 8420. lib.
Über diese behausung thun meldung fünf verschiedene in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stube verertigte Pergamentene Kauffbrief Sub datis 17. Januarii 1604, 25. Januarii 1627. nebst darauf stehender Quittung über 100 goldgulden, so abgetragen word. Sub dato 22. 7.bris 1785, 10.ten Martii 1747, 21 May 1745 und 5.ten Septembris 1776.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderten Guths, Sa. Haußraths 189, Sa. Silbers 164, Sa. Golds 91, Sa. Schulden 400, Sa. Ergäntzung (8713, Abzug 981, Nach deren Abzug) 7731, Summa summarum 8576 lit
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 15, Sa. Silbers 62, Sa. Golds 12, Sa. Ergäntzung 9248, Summa summarum 9338 lib.
Endlich folgt auch die beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 1239, Sa. Wein und leerer Faß 1514, Sa. Silbers 170, Sa. Golds 158, Sa. baarschafft 1200, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 36 076, Sa. Eigenthum an Häußern 12 420, Sa. Activ Schulden 3707, Summa summarum 26 485 lit. – Schulden 18 244 lit, Nach deren Abzug 38 241 lib
Conclusio finalis 55 11 lit
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg Dienstags den 27. des monats Junii Anno Domini 1758. – Philipp Jacob Marbach Notarius publicus juratus
Copia Codicilli – persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Andreas Wurm burger und taback fabricant allhier, gesund gehend und Stehenden Leibes (…) Zweÿtens Er von seiner Ehegattin Fraun Maria Elisabetha Wurmin gebohrner Dubuisson zu allen zeiten Viele gefalligkeiten und Freundschaffts Zeichen genoßen (…) – Zu Straßburg in mein Notarii ane der Uttengaß dahier gelegener von hiesigem löblichen Stift Waisenhauß benutzender Wohnbehaußung und zwar in meiner gewohnlichen Schreibstube mit Zweÿen Creützstock Fenstern auf gedachte Uttengaß aussehend auf Sambstag den 24. Januarÿ Anno 1778 – Johannes Anrich

Marie Elisabeth Wurm femme du marchand Ignace Fessler cède sa part de maison à son frère André Wurm, membre du Conseil municipal

1798 (1 ventose 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Me Dinckel (enregistré le 9 ventose) n° 1699, Cession
b. Maria Elisabetha Wurmin des b. Ignatius Feßler handelsmanns ehefrau
hatt in gegensein Andreas Wurm Mitglied des hiesigen Municipal Verwaltung
die helffe vor ohnvertheilt des dominii utilis oder nutzlichen herrschafft und respective Erblehens gerechtigkeit einer behaußung bestehend in Vorder und hinder haus höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der obern langen stras, einseit neben b. Bouchote anderseit neben b. Griebel Kleinuhrenmacher hinten auff b. Simon Caffesieder mit N° 158 bezeichnet, vor diese heffte gibt man jährlich dem Stifft corporis pensionum dahin in recognitionem domini directi alljährlich auf den 5. nivose 4 fr ane Erblehenzins – ihro Cedentin als ein mütterlich ererbt Gut eigenthümlich gehörig, woran die andere helffte dem Cessionario eigenthümlich gebührig – um 5500 francs

François André Wurm épouse en 1784 Marguerite Salomé Stein, luthérienne convertie : contrat de mariage, célébration
1784 (18.4.), Me Übersaal (6 E 41, 661) n° 42
(Eheberedung) persönlich erschienen, der Wol Ehren und Vorachtbarn Herr Frantz Andreas Wurm, lediger Handelsmann und burger alhier Zu Straßburg, des Wol Ehren: und Vorachtbaren Herrn Andreas Wurm taback fabricants und burgers hieselbst, mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frau Maria Elisabetha gebohrne Dubuisson ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz erstgedachten seines H Vaters als bräutigam an einem,
So dann Jungfrau Margaretha Salome Steinin, weiland Andreas Stein des gewesenen Gärtners und Schirmers dahier, mit Frau Margareth gebohrner Schultzin ehelich erziehlte Tochter beiständlich H Christian Adolph Friderich Bossenius des handelsmanns und burgers alhier als hochzeiterin an dem andern theil
So geschehen alhier Zu Straßburg in mein des Notarii Schreibstube an der St Helenen Gaß gelegen, den 18. Aprilis im Jahr 1785 [unterzeichnet] Andreas Wurm als hochzeiter, margaretha salome Steinin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 417)
Hodie 20 mensis Aprilis anni 1784 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Andreas wurm argentinensis negotiator Solutus minorennis filius andreæ Wurm civus et negotiatoris hujatis et Elisabethæ Dubuisson conjugum parochinaem nostrum et Salomea Stein argentinensis neoconversa soluta minorennis filia defuncti Andreæ Stein in vita inquilini hujatis et superstitis vidua margaretha Schultz ambo parochiani nostri (signé) Andreas Wurm, Steinin (i 215)

André Wurm qui a appris son métier de marchand de tabac chez Cossa devient tributaire au Miroir en juillet 1784
1784, Protocole du Miroir (XI 279)
(f° 317) Dienstags, den 13. Julii 1784. C. Leibzünft.
Hr Andreas Wurm, des Andreas Wurm bei E. E. Zunft der Mörin leibzünft. taback fabrikant ehl. Sohn, welcher bei H. Cossa alhier die Handlung erlernte, auf vorgelegten Stallschein von letzt verfloßenem 10. Maji jüngst gegen Erlag 2 lb 13 ß 4 d als Hdlsm: Ohne dermalige weitete Erklärung, als daß er früh oder spät seines sel. Lehr H Gattung der handlung zu führen gesonnen. Daher derselbe des Spezereihandels halben am Ghh. der XV. verwiesen worden.

François André Wurm et Marguerite Salomé Stein modifient leur contrat de mariage
1800 (8 brumaire 9), Strasbourg 5 (9), Me F. Grimmer n° 513 – Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 5 du 11 brum. 9
(Eheberedung veränderung) der bürger Frantz Andreas Wurm der tabackfabrikant und deßen ehefrau die bürgerin Margaretha Salome Stein, daß sie zwar den 18. Aprilis 1784 vor Not. Übersahl ein Eheberedung errichtet hätten, (verändern)

François André Wurm meurt en décembre 1809 en délaissant cinq enfants. L’inventaire dressé rue du Foulon mentionne les locataires de la maison Grand rue

1810 (26.2.) Strasbourg 5 (30), Me F. Grimmer n° 6133 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 60-v du 5.3.
Inventaire de la succession de François André Wurm fabricant de tabac décédé le 3 décembre dernier – à la requête de Marguerite Salomé Steiner le veuve. Dénomination des héritiers procréés avec la veuve 1. Salomé majeure, 2. Elisabeth Caroline épouse de François David Durand commis négociant, 3. Reine 19 ans, 4. Catherine 17 ans, 5. Joséphine Elisabeth 16 ans, Joseph Aloïse Heller subrogé tuteur – Contrat de mariage Me Übersaal le 10 avril 1784

dans la maison rue du foulon n° 4
immeuble, h. Une maison, cour, puis, avec tous ses bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances situé à Strasbourg grand rue n° 158 d’un côté le Sr Senckeisen coutelier d’autre la famille Bouchotte derrière veuve et héritiers Simon, chargée d’une rente emphithéotique annuelle de 8 fr – occupée par la De Mobere institutrice 50 fr, De Monflaber teinturière 84 fr, Sr Dutter tailleur 96 fr, Sr Challand graveur 150 fr, total 380 fr de revenu en capital 7600 fr – acquis à la Chambre des Contrats le 5 septembre 1776, le défunt doit avoir hérité de son père mais l’acte de partage ne se trouvait pas en ce moment [in margine] le compte final de la succession du père Wurm, Me Dinckel le 12 brumaire IX, contrat de cette maison led. not. 8 ventose VI
terres hors la porte d’Austerlitz (…)
Série des rubriques. Propres de la veuve, meubles 430 fr, créances 150 fr, remploy 3000 fr, total 3580 fr
propres des héritiers et communauté, meubles 1822, 800 et 581 fr, immeuble 7820 fr, total 10 960 fr, passif 5450 fr, déduction faite 5510 fr

La veuve et les enfants Wurm cèdent la maison à Marguerite Steiner, sœur de la veuve (voir l’acte de vente dressé en 1835)

1819 (16.6.), Strasbourg 10 (66), Me Zimmer n° 5223, 8567 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 f° 98 du 17.6.
1. Marguerite Salomé Steiner veuve de François André Wurm, fabricant de tabacs usufruitière à vie de partie de la succession de son mari en vertu de son contrat de mariage dressé par Me Grimmer le 8 brumaire 9
2. Charles Auguste Walz, garde magasin des lits militaires à la Citadelle pour Félix Antoine Louis Lefebvre, garde magasin des lits militaires à Longwi en qualité de tuteur d’Adèle Henriette Stéphanie Sophie Lefebvre sa fille née de son mariage avec Marie Salomé Wurm, 3. Jacques Népomucène Straser, contremaître à la manufacture royale des tabacs agissant, pour Caroline Elisabeth Wurm épouse de François Xavier Durand, fabricant de tabac aux Eaux vives près de Genève en Suisse, 4. Reine Wume fille majeure, 5. Marie Madeleine Catherine Wurm épouse de François Xavier Piperoux, maître tailleur du bataillon des Pontonners en garnison à Strasbourg, 6. Joséphine Elisabeth Wurm épouse de Joseph François Louis Tisserant, employé des lits militaires de la cinquième division militaire, seuls et uniques héritiers François André Wurm leur père et ayeul respectif suivant l’inventaire dressé par Me Grimmer le 26 février 1810
à Marguerite Steiner majeure
une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand’rûe n° 158, d’un côté la maison du Sr Stromeyer marchand de fer, d’autre celle du Sr Senckeisen coutelier, derrière le Sr Simon cafetier – acquise par contrat de vente reçu Me Dinckel le 2 ventose 6 – chargée d’une rente foncière de 8 livres tournois ou 7 francs 90 au profit de la fondation dite corpus pensionum, 158 fr en capital – moyennant 9000 francs

Inventaire après décès d’un locataire, Joseph Nicolas Tisserant

1819 (8.6.), Strasbourg 15 (25), Me Lacombe n° 5361 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 93 du 14.6.
Inventaire de la succession de Joseph Nicolas Tisserant, contrôleur de la régie des tabacs à Lille y décédé le 15 juillet dernier – à la requête de Joseph François Louis Tisserant employé à la direction des lits militaires à Strasbourg, fils unique du défunt
dans le logement qu’occupe le requérant dans la maison du Sr Worm grand rue n° 158
mobilier 1749 fr, créances douteuses 7230 fr, créances bonnes 3000 fr, ensemble 11 979 fr, passif 12 034 fr
inventaire de sa mère Marie Barbe Françoise Lefebvre dressé par Me Anrich le 16 messidor 12

Héritière de sa sœur Anne Marguerite Steiner, Marguerite Salomé Steiner veuve de François André vend la maison au teinturier Charles Guillaume Braunwald

1835 (7.4.), Strasbourg 2 (78), Me Weigel n° 8793 – Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 39 du 11.4.
Marguerite Salomé Steiner veuve de François André Wurm, fabricant de tabac
à Charles Guillaume Braunwald, teinturier
Désignation de l’immeuble, une maison avec cour, droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg grand rue n° 158, d’un côté le M Strohmeyer marchand de fer, d’autre le Sr Senckeissen, derrière la succession Simon, sont compris trois poeles en fayence & trois poeles en fer de fonte avec leurs pierres et tuyaux
Origine de la propriété, recueilli dans la succession d’Anne Marguerite Steiner sa sœur, fille majeure, décédée le 23 septembre 1831 dont elle étaut seule et unique héritière, la Dlle Steiner a acquis cet immeuble de 1. la veuve Wurm, 2. Adèle Henriette Stéphanie Sophie Lefèbvre, mineure de Marie Salomé Wurm et Felix Antoine Louis Lefebvre, garde magasin des lits militaires demeurant à Longwi, 3. Caroline Elisabeth Wurm épouse de François Xavier Durand, fabricant de tabac aux Eaux Vives près de Genève en Suisse, 4 Reine Wurm, majeure à Strasbourg, 5. Marie Madeleine Catherine Wurm épouse de François Xavier Piperoux, maître tailleur du bataillon des Pontonniers en garnison à Auxonne, 6. Joséphine Elisabeth Wurm épouse de Joseph François Louis Tisserant, premier commis à la direction des lits militaires à la cinquième division militaire demeurant à Strasbourg par acte reçu Me Zimmer le 13 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 119 n° 49, de la succession de François Antoine Wurm leur père & ayeul dont ils étaient héritiers pour un cinquième chacun,, la mineure Lefebvre représentant Marie Salomé Wurm, suivant inventaire dressé par Me Grimmer le 26 février 1810 – la veuve usufruitière suivant contrat de mariage dressé par Me Grimmer le 8 brumaire 9, Sr Wurm a acquis ledit immeublepar acre reçu Me Dinckel le 2 ventose 6 – moyennant 10 000 francs

Le teinturier Charles Guillaume Braunwald épouse Madeleine Louise Helck en 1826. Il apporte en mariage una part de maison rue du Foulon
1826 (8.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2107 – Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 96 du 9.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Guillaume Braunwald, teinturier, fils de Jean Michel Braunwald, propriétaire, et de Marie Madeleine Gutmann
Madeleine Louise Helck fille mineure de feu Jean Helck, batelier, et de Marguerite Louise Vix veuve d’Alexandre Bayer sellier
article II, le futur époux déclare apporter en mariage, 2. le quart par indivis d’une maison & dépendances à Strasbourg rue du Foulon n° 21 dont un autre quart est échu au futur époux dans ladite succession de sa mère, en sorte qu’il est propriétaire par indivis de la moitié de cette maison, acquis le premier quart de Caroline Braunwald sa sœur & cohéritiers par acte Me Stoeber le 19 décembre dernier

Madeleine Louise Helck meurt en 1838 en délaissant cinq enfants

1838 (21.2.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6396 – Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 52 du 1.3.
Déclaration tenant lieu d’Inventaire – Madeleine Louise Helck décédé femme de Charles Guillaume Braunwald, teinturier, le 26 novembre 1837 – à la requête de Charles Guillaume Braunwald, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Me Hickel le 8 mars 1826, en son nom et pour ses enfants 1. Louise Valérie 11 ans, 2. Guillaume 9 ans, 3. Edouard 3 ans, 4. Julie Emma 8 ans 4 mois, Camille Eugène 5 ans – en présence de 2. François Rosa fils, négociant, subrogé tuteur
Communauté, immeubles 1. une maison & dépendances située à Strasbourg rue du Foulon n° 22, d’un côté le Sr Wingaertner, d’autre et derrière M. Braunwald, devant la rue – Titres de propriété, acquis par acte reçu Me Weigel le 17 mars 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume 280 n° 48, estimée 1500 francs
2. une maison avec appartenances & dépendances située en cette ville grand rue n° 158, d’un côté M Strohmeyer marchand de fer, d’autre Jean Eissen, devant la grand rue – de la succession du Sr Simon caffetier, Me Weigel le 7 avril 1835 transcrit au bureau des hypothèques volume 293 n° 7, estimée 8000 fr

Guillaume Braunwald loue le rez-de-chaussée de la maison à Benjamin Wolff de Bischheim pour y établir un commerce de vêtements

1847 (10.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 99 (1878) f° 11-v, ssp du 15.8.1846
Bail – L’an 1846 le 15 août les soussignés Guillaume Braunwald demeurant à Strasbourg rue des Tanneurs n° 8 d’une part
et Benjamin Wolff md. d’habits demeurant à Bischheim près Strasbourg d’autre part a été fait et concu ce qui slui
Mr Braunwald donne à titre de bail à Wolff profit 9 années consécutives qui commencent le 25 mars 1847 pour finir a pareille époque de l’année 1856 pour y établir un Commerce d’habits, le magasin avec arrière boutique, garnie d’un poele en fayence avec tuyaux, située au rez de chaussée de la maison grande rue N° 158 sous les clauses et conditions suivantes 1°) Le preneur payera annuellement au bailleur une somme de 360 francs à titre de loyer (…)

La maison revient à Charles Guillaume Braunwald lors de la liquidation de la communauté de biens

1852 (7 8.br), Strasbourg 9 (101), Me Becker n° 5600
Liquidation et partage tant de la communauté de biens qui a existé entre Charles Guillaume Braunwald père, ancien teinturier à Strasbourg et Madeleine Louise Helck, son Epouse aux termes de leur contrat de mariage reçu Hickel Nre en cette ville le 8 mars 1826 que de la succession de cette dernière décédée le 22 novembre 1837 dressé à la requête
1° du veuf, agissant à cause de la communauté qui a existé entre lui et la défunte et comme donataire aux termes du contrat de mariage de l’usufruit de la moitié de la succession et encore au nom et comme père et tuteur légal de Camille Eugène Braunwald son fils mineur issu du Mariage avec son épouse défunte,
2° de Louise Valérie Braunwald femme de Henry Frédéric Boeswillwald Négociant à Strasbourg,
3° de Guillaume Edmond Braunwald, militaire en garnison à Strasbourg (caporal à la 8° compagnie du 15° régiment d’artillerie, pontonniers),
4° et de Julie Emma Braunwald, majeure à Strasbourg, les quatre enfants héritiers pour chacun un quart de la défunte leur mère (ainsi que ces qualités d’héritiers sont établies par un acte tenant lieu d’inventaire dressé pat Me Louis Léopold Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 21 février 1838)

Communauté, l’actif s’élève à 33 165, la masse passive à 19 686, reste à partager 13 479, dont moitié à la succession 6739
Succession de Mme Braunwald née Helck, masse active sans passif 22 417, dont moitié en usufruit au veuf 11 208, reste aux enfants 11 208, ¼ 2802
Compte de Recettes et dépenses du veuf (…) total 18 711 mais comme il a payé le compte de la communauté et pour le compte personnel des enfants 5617, il reste comptable de 13 053
Droits des parties. M Braunwald veuf a droit à 6739 et en outre à l’usufruit viager de 11 208
chacun des enfants a droit en pleine propriété à une somme de 2776, faisant pour les quatre 11 105 (total 29 053)
Reprises 1° pour la Maison à Strasbourg rue du foulon n° 22, 2000
2° la maison Grande rue N° 158 estimée 14 000
3° les dettes du père 13 053
Abandonnemens. Pour remplir M Braunwald père, on lui abandonne en toute propriété
1° La maison rue du foulon, 2000
2° 2/5 de la maison Grande rue N° 158 estimée, 5500,
ces deux maisons comprises dans la masse active, total 7600, mais comme ses droits ne s’élèvent qu’à 6730 il y a soulte de 860
Opérations pour la soulte (…)
acp 414 (3 Q 30 129) f° 7-v du 18 8.br
(Extraits de la minute) Première observation. Mariage de M. et Mad. Braunwald. (…) L’article deux renferme une déclaration par le futur époux portant que ses apports se composent 1° de sa part dans la succession de Marie Madeleine Gutmann épouse du sieur Jean Michel Braunwald, propriétaire à Strasbourg sa mère, dont il était héritier pour moitié et qui comprenait entre autres la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue du Foulon N° 21, immeuble dont un quart appartenait donc à M Braunwald, comparant en sadite qualité d’héritier, 2° d’un autre quart indivis de la même maison qu’il avait acquis de sa sœur cohéritière de De Braunwald leur mère
Deuxième observation. Décès de M Jean Michel Braunwald (…) décédé à Strasbourg le 19 février 1827. (Les successions) ont été liquidées & partagées par acte dressé par Me Hickel le 14 juillet 1827 (…) Pour le remplir, il lui a été abandonné 1° la moitié de la maison susdésignée sise à Strasbourg rue du foulon N° 21 pour la somme de 12 000 francs (…)
Les immeubles qui lors du partage avaient été laissés en commun entre les héritiers consistaient en une maison sise à Strasbourg rue dees Drapiers N° 19, un jardin de la contenance d’environ 20 ares situé ban de Strasbourg
Troisième observation. Décès de Mad. Bayer, mère de mad. Braunwald née Helck donte lle était héritière pour un tiers est décédée à Strasbourg le 11 octobre 1830. L’inventaire de sa succession a été dressé par ledit Me Hickel au commencement du 19 du même mois (…)
Quatrième observation. Dècès de Mad. Braunwald née Helck (…)

Charles Guillaume Braunwald meurt en 1855

1855 (8.9.), Me Becker
Inventaire de la succession délaissée par Charles Guillaume Braunwald vivant teinturier à Strasbourg décédé le 29 juillet 1855
dressé par 1° Louise Valérie Braunwald épouse Henri Frédéric Boeswillwald Négociant, 2° Guillaume Edmond Braunwald, sous-officier au 6° d’artillerie pontonnier, 3° Julie Emma Braunwald, célibataire, 4° Camille Eugène Braunwald, commis architecte tous à Strasbourg
Il dépend de la dite succession une maison estimée 2506
Rapport de De Boeswillwald 3223
Une maison à Strasbourg rue du foulon n° 8 estimée à 60 000
Une maison même rue n° 9 estimée 5000
2/5 d’une maison Grande rue N° 158 estimée 6000
Une maison rue du fossé des Tanneurs n° 12 estimée 15 000
Loyers échus 420
[in margine :] succession déclarée le 22 janvier 1856
acp 443 (3 Q 30 158) f° 8-v du 12.9.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.