80, Grand rue
Grand rue n° 80 – VII 105 (Blondel), P 767 puis section 6 parcelle 1 (cadastre)
Maison zum Borsten (à la soie de porc)
Nouvelle façade par le boulanger Jean Daniel Lipp, maître maçon Jean Lingenhœlin (1768)
Façade, étages, rez-de-chaussée (juillet, août 2022)
Appelée zum Borsten (à la soie de porc, d’après les mentions en 1693 et en 1707), la maison inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gerlac Fischer comprend notamment un encorbellement de 19 pieds ½ de long en saillie de 3 pieds 3 pouces. Une boulangerie y est exploitée depuis que Jean Spœtter s’en est rendu propriétaire en 1597. Les boulangers sont notamment Georges Wagner (1631-1668) et Jacques Lipp (1713-1750). Le bâtiment avant a un rez-de-chaussée surmonté d’un étage comme le montre le plan-relief (1727). La cave est voûtée, le fournil et le four se trouvent dans le bâtiment arrière d’après le billet d’estimation de 1751. Les héritiers Lipp cèdent à leur voisine (actuel n° 82) veuve de Zacharie Krafft le droit de faire s’écouler les eaux par leur propriété. Daniel Lipp charge en 1768 le maître maçon Jean Lingenhœlin d’aménager un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages – il ajoute un étage et fait refaire la façade qu’on voit aujourd’hui : des cordons séparent les étages, les fenêtres à appui galbé ont des garde-corps en fer forgé et des fausses clés, le rez-de-chaussée a trois arcades parementées de grès à refends. Le propriétaire passe deux ans plus tard une obligation au profit du maître maçon.
Plan-relief de 1725. La maison est à gauche de la rue des Cheveux qui s’ouvre au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 127 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la Grand rue se trouve à gauche du repère (r) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un étage mansardé surmonté de deux lucarnes. La rue des Cheveux s’ouvre à droite du repère (r), on voit le pignon du bâtiment avant, un mur percé d’une porte qui donne dans la cour et le bâtiment arrière à demi-toit. La cour F représente l’arrière (2-3) du bâtiment avant, le mur (1-2) qui sépare la cour de la rue des Cheveux, le bâtiment arrière (1-4) et le bâtiment latéral (3-4) à l’est en forme de remise. La cour E montre à droite du repère (1) le bâtiment arrière en appentis puis l’arrière de la remise.
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n°.82.
Les héritiers du boulanger Jacques Mündel vendent la maison par adjudication à Jean Georges Jecklé en 1858. Elle est attribuée l’année suivante au surenchérisseur Laurent Hagé qui fait des travaux dans les bâtiments arrière en 1864. Le revenu cadastral de l’immeuble passe alors de 180 à 253 francs. Laurent Hagé est poursuivi par ses créanciers. Le boulanger Jacques Freyss achète la maison en 1866 lors de l’expropriation forcée mais n’en règle pas le prix. Elle est alors revendue à Joseph Leibenguth, en 1868. Son fils Justin Leibenguth met en cause la Ville en 1901 quand des fissures apparaissent suite aux travaux de canalisation. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 fait de légers dégâts. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui constate en 1946 que le bâtiment arrière où se trouve le fournil manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit. La partie arrière de la parcelle est ensuite détachée partie pour y construire un bâtiment (parcelle 100/1) et partie pour être réunie à la voie publique (101/1). Le boulanger Alphonse Schneider fait transformer en 1977 la devanture.
Plan pour les travaux de 1908 – Nouvelle devanture (1978)
Plan cadastral de situation (1977), dossier de la Police du Bâtiment
Clôture qui ferme l’ancienne rue des Cheveux vers la Grand rue (septembre 2022)
septembre 2022
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Gerlac Fischer, cordonnier, et (1567) Ursule Graff, veuve du cordonnier Jean Schneider – luthériens | ||
v | Adam Wehrlin, meunier, et (1586) Odile Beck, veuve du tisserand Jean Steuber de Niederachern – luthériens | |
1597 | v | Jean Spœtter, boulanger, et (v. 1577) Véronique Hug – luthériens |
1601 | v | Jean Wurst, boulanger, et (1601) Sibylle Dinginger – luthériens |
1602 | h | Barthelémy Messner, boulanger, et (1602) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst – luthériens |
1606 | h | Jean Karrenbacher, meunier, et (1606) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst et de Barthelémy Messner – luthériens |
1616 | h | Matthieu Oswald, meunier, et (1616) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst, de Barthelémy Messner et de Jean Karrenbacher, puis (1625) Susanne Kauffmann – luthériens |
1626 | h | Georges Lochbühler, tailleur, et (1606) Walburge Wolff puis (1626) Susanne Kauffmann veuve de Matthieu Oswald – luthériens |
1631 | v | Georges Wagner, boulanger, et (1627) Marthe Rauscher – luthériens |
1675 | v | Georges Hüffel, boulanger, et (1671) Anne Marie Dolp – luthériens |
1693 | h | Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Ursule Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens |
1707 | v | Laurent Klingler, boulanger, et (1702) Anne Marie Schlegel puis (1704) Anne Marguerite Formier – luthériens |
1713 | h | Jacques Lipp, boulanger, et (1713) Anne Marguerite Formier veuve de Laurent Klingler – luthériens |
1757 | h | Jean Daniel Lipp, boulanger, et (1744) Marguerite Vix – luthériens |
1809 | v | Geoffroi Klein, boulanger, et (1805) Marguerite Madeleine Lipp puis (1822) Catherine Elisabeth Sturm |
1819 | v | Dominique Louis Grimm, boulanger, et (1818) Gertrude Weber |
1828 | v | Jacques Mündel, boulanger, et (1819) Salomé Ehrhard |
1858 | v | Jean Georges Jecklé, boulanger, et (1850) Sophie Caroline Mauss puis (1858) Salomé Becker |
1859 | adj | Laurent Hagé, boulanger, et (1849) Marie Anne Wersing, (1861) Marie Thérèse Heilmann puis (1872) Hélène Ulrich |
1866 | adj | Jacques Freyss, boulanger, et (1863) Marguerite Griesbach |
1868 | adj | Joseph Leibenguth, boulanger, et (1862) Marie Madeleine Bornert |
1893* | h | (Laurent) Justin Leibenguth, boulanger, et (1890) (Mathilde) Joséphine Lipp |
1946* | h | Justin Laurent Leibenguth |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1697, 375 livres en 1748, 1 000 livres en 1712, 900 livres en 1762
(1765, Liste Blondel) VII 105, Daniel Lipp
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Daniel Lipp, 15 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 767, Mündel, Jacques, boulanger – maison, sol, cour – 1,65 are
Locations
1599, Sébastien Leh, boulanger
1620, Bernard Illinger, boulanger
1669, Balthasar Henning, boulanger
1801, Joseph Raul, boulanger, et Barbe Winderhalter
1827, Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 197-v
La maison appartient au cordonnier Gerlac Fischer qui régle 10 sols 4 deniers pour un encorbellement (19 pieds ½ de long, 3 pieds 3 pouces de saillie), une boutique (11 pieds de long, 4 pieds de large), un soupirail (1 pied ½ de large, en saillie de 22 pouces), une porte de cave inclinée (3 pieds 9 pouces de large)
Anderseits Oberstraßen beÿ dem Zollthörlein wider hienein gemeßen
Gerlach Fischer der Schuster hatt vor seinem hauß oben ein Vsstoß xx= schu lang, Vnd iij schu iij Zoll herauß, Ein Laden xj schu lang, Vnd iiij schu breÿt, Ein ligendt Kellerfenster i+ schu breÿt, xxij Zoll herauß, Ein ligende Kellerthüer iiij schu ix Zoll breÿt, Vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, x ß iiij d.
Voirie
1861, Voirie (283 MW 341)
Parquet, Procureur Impérial 22 janvier 1861, J’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien donner ordre pour que M. Birckicht conducteur voyer de la ville ou tel autre employé soit présent à l’audience correctionnelle du 25 janvier prochain, Je ferai juger a cette audience les contraventions de voirie (defaut de badigeonnage) élevées a la charge des propriétaires suivants
1. Klauhold Auguste rue de l’Ail n° 9
2. Reichardt Elise femme Perderizer quai de l’Abattoir 8
3. Magé Laurent grand rue n° 80
4. Klinck Edouard rue du Bain aux plantes n° 5
5. West Michel Quai Turckheim n° 11
6. Klinck Frédéric rue du Bain aux plantes n° 1
7. Diegel Jacques rue des lentilles n° 2
8. Heydt Auguste rue de Schiltigheim n° 15
9. Wagner Auguste rue des Aveugles n° 4
10. Friedel Charles et Wüst Auguste rue de la Lie n° 2
11. Vve Vogt née Matter Madeleine faubourg de Pierre n° 32
(Joint imprimé sur l’entretien des façades)
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
1768. Le maître maçon Jean Lingenhœlin expose les travaux qu’il va faire chez le boulanger Daniel Lipp dans sa maison rue des Cheveux, à savoir vers la Grand rue un poêle au rez-de-chaussée, au premier et au deuxième étage, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte de cheminée, le tuyau suivant le pignon en pierre à distance des pièces en bois.
(p. 174) Dienstags d. 29.ten Novembris 1768.
Mr Daniel Lipp der Weißbeck Will in seiner am haargäßel gelegenen behaußung, au rez de chaussée ersten und Zweÿten stock jedesmal eine stube gegen der straß, hinden daran die Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt – Mr Linckenhölin
Description de la maison
- 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral, un bâtiment arrière, un fournil, une cave voûtée, estimée avec le puits, le sol et autres appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
- 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le bâtiment arrière renferme le fournil et le four, à l’étage une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec le puits, le sol et autres appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
- 1864, police d’assurance
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 73 / 39
Klein
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 148 case 4
Mundel Jacques, boulanger
P 767, maison, sol, Grand’rue 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 3
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 495 case 1
N.B. Ni Jacques Freyss, acquéreur en 1866, ni, Joseph Leibenguth, acquéreur en 1868, ne figurent parmi les propriétaires.
Mündel Jacques, boulanger
1860 Jaecklé, Georges, boulanger
1862 Hagé, Laurent, boulanger
1883/4 Leibenguth; Joseph Bäcker Wittwe und 3 Kinder
93/94 Leibenguth, Maria, Frl, Justin Lorenz Bäcker und Maria Antoinette Frl.
P 767, maison, sol, Grande rue 80
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : 495, augm. (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
P 767, maison
Revenu total : 258,86 (258 et 0,86)
Folio de provenance : 495, Augm. de c.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1864, Augmentations – Hagé Laurent f° 495, P 767, Maison, revenu 258, Aug.on de C.on, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Hagé Laurent f° 495, P 767, Maison, revenu 180, Aug.on de C.on, supp. en 1864
Cadastre allemand, registre 29 f° 63 case 1
Parcelle, section 6, n° 1 – autrefois P 767
Canton : Haargäßchen Hs N° 12 – Langstraße Hs N° 80
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,50
Revenu : 2100 – 2800
Remarques
(Propriétaire), compte 748
Leibenguth Joseph Justus
1946 Leibenguth Justin Laurent
(2606)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 344
Registres de population
(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende
39
Pr. Lipp, Jean Daniel – Boulangers
Loc. Schauer, George, Mésureur de grains – Lanterne
Loc. Bronsal, Jean Philibert – Perruquier – Vignerons
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Langstrasse (Seite 98)
(Haus Nr.) 80
Bernhard, Bäckermstr. 01
Leibenguth, Rentner. E 2
Staib, Parketlager. 3
Siffert, Schreiner. 4
Trudersheim, Maurer. H 1
Simon, Wwe. H 2.
Müller, Tagner. H 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 169)
Grand rue 80 et rue des Cheveux 12 (1884-1996)
Le propriétaire Hagé fait fermer en 1864 par des planches une croisée au rez-de-chaussée et en ouvre une nouvelle à côté dans la rue des Cheveux bien que le bâtiment dépasse de l’alignement. La veuve Leibenguth charge en 1890 le maître maçon Ludæscher de refaire le four voûté de boulanger. Elle fait rehausser en 1893 la cheminée de la boulangerie à la demande du maire. Des fissures apparaissent quand la Ville fait poser des canalisations, Justin Leibenguth se retourne en 1901 contre la Ville. Il fait percer une fenêtre en 1908 et plâtrer la cloison entre la chambre à farine et le bûcher. Des voisins se plaignent en 1907 et en 1909 des fumées provenant de la cheminée qui est rehaussée en 1911. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 fait de légers dégâts. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui a constaté en 1946 que le bâtiment arrière, comprenant un fournil, manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit. Le maire ne s’oppose pas aux travaux que veut faire en 1956 le propriétaire Leibenguth bien que les bâtiments dépassent de l’alignement légal, tant vers la Grand rue que vers la rue des Cheveux.
La boulangerie est exploitée par Antoine Bernhard (1907), Ernest Grauer (1914), Jean Münch (1920), Fuchs (1965) puis Alphonse Schneider et Denise Guterl qui transforment en 1977 la devanture.
Sommaire
- 1884 – Le maire notifie le rentier Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 80, Grand rue. La veuve Joseph Leibenguth née Bornert déclare que la maison qui lui appartient ainsi qu’à ses enfants a été ravalée en 1876 et demande de reporter le ravalement en 1886, ses immeubles étant son seul revenu depuis la mort de son mari. – Le maire rappelle en 1885 que le règlement porte à la fois qu’un ravalement doit avoir lieu tous les dix ans et que la façade doit être constamment propre. – Travaux terminés, novembre 1885.
- 1884 (juillet) – Le maire notifie la veuve Leibenguth de mettre un tuyau d’aération à sa fosse d’aisances. Le tuyau a été posé mais n’est pas assez haut (septembre) de sorte qu’il incommode lee habitants. Travaux terminés, octobre
- 1886 – Le commissaire de police constate que la cheminée est en mauvais état (il s’en détache des fragments) – Les services municipaux constatent que la cheminée qui part du sous-sol et longe le mur de la rue des Cheveux a été réparée. Ils remarquent que le mur du bâtiment latéral vers la rue des Cheveux dont le rez-de-chaussée donne dans la cour a des pans de bois en mauvais état.
- 1890 – La veuve Leibenguth demande l’autorisation de refaire le four voûté de boulanger
Le maître maçon Ludæscher ( 6, rue du Coq) est autorisé à le rebâtir – Travaux terminés, juin - 1890 – Le maire notifie le rentier Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 80, Grand rue. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1891
- 1893 – Le marchand épicier Philippe Scheer (84, Grand rue) demande que sa voisine Meyer (n° 82) vide sa fosse d’aisances. Croquis des n° 82 et 84 et de la cour arrière Scheer adjacente à la propriété Leibenguth (n° 80) – La Police du Bâtiment conclut que l’humidité ne provient pas de la fosse et que le seul remède est d’insérer une couche isolante dans le mur. La cheminée de la boulangerie Leibenguth qui incommode Scheer devra être rehaussée – Le maire demande à la veuve Leibenguth de rehausser la cheminée conformément au règlement du 30 novembre 1891. – Le maire accorde un délai puisque les fumées ne sortent de la cheminée que la nuit. – Travaux terminés, juillet 1893.
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence trois fenêtres au rez-de-chaussée et deux soupiraux. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, février 1899
- 1901 – Rapport sur l’état de la maison qui appartient à Laurent Leibenguth, la Ville étant représentée par les architectes Maurer et Nyssen (visite du 12 novembre 1901).
Le logement rue des Cheveux est en pans de bois, sans cave. Le rez-de-chaussée comprend un fournil et un entrepôt en bon état. Les murs vers la cour sont fissurés.
Bâtiment d’angle – La façade est fissurée. Le rez-de-chaussée en bon état comprend le magasin, les dessus de fenêtre sont fissurés. Les voûtes du sous-sol ont des fissures vers la Grand rue, les murs sont en bon état. Au premier étage, fissures au plafond de la chambre d’angle. Au deuxième étage, fissures dans les murs de la cage d’escalier, fissures au plafond de la chambre d’angle et dans la pièce voisine, fissures dans les dessus de fenêtre. Au troisième étage, fissures dans les murs de la cage d’escalier, fissures au plafond de la chambre d’angle et fissures dans les dessus de fenêtre de la pièce voisine.
1901 (2 décembre) – La visite a eu lieu à la demande du Service d’architecture qui pose des canalisations. Le bâtiment a 130 ans d’après un millésime, il est construit partie en pierre partie en pan de bois. Les fissures sont sans doute anciennes. Lors de la pose des canalisations, le mur de 18 mètres de haut vers la rue des Cheveux a légèrement bougé. Les anciennes fissures se sont agrandies et une nouvelle est apparue. Il n’y a pas de nouvelles fissures dans le pignon. La stabilité du bâtiment n’est pas compromise. – Les visites suivantes (10 décembre 12, 18 et 21 décembre, 15 janvier 1902) n’apportent pas d fait nouveau.
1902 (28 janvier) – Les dommages dus aux travaux sont estimés à 300 marks, somme arrêtée avec l’accord de Metzger, entrepreneur du propriétaire.
1902 (11 février) – L’étai contre le pignon rue des Cheveux est retiré
1902 (mars) – Le propriétaire a fait faire des travaux dans l’intérêt général – comme pour le bâtiment Stutzinger sis 1, rue de l’Argile el le bâtiment Freysz rue des Aveugles
1902 (juin) – Le maire écrit au Service municipal d’architecture - 1902 – Rapport sur un feu de cheminée. Pas de dégâts
- 1902 – Le maire notifie le sieur Leibenguth de Geispolsheim de faire ravaler la façade – Justin Leibenguth demande un délai en arguant que les canalisations ont provoqué des fissures et donc des dépenses imprévues. Le maire accorde à deux reprises un délai d’un an.
1904 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux en cours, juillet, terminés, septembre - 1905 – Dossier. La visite de la maison a finalement lieu le 6 février 1906. Les fissures dans le mur extérieur du bâtiment arrière ne se sont pas agrandies – L’affaire est transmise au Service d’architecture.
- 1907 – Emile Jung (papetier, éditeur de cartes, demeurant 78, Grand rue) se plaint de la suie provenant de la cheminée du n° 80. – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire qui répond que la cheminée est fort ancienne et qu’en outre elle ne sert plus depuis que le fourneau de cuisine est chauffé au gaz – La Police du Bâtiment constate que les fourneaux sont toujours raccordés à la cheminée et qu’ils sont utilisés.
Nouvelles plaintes pendant l’hiver 1907-1908.
1908 (février) – Le maire renvoie Emile Jung aux tribunaux et demande au propriétaire Leibenguth de faire ramoner la cheminée. - 1906 (8 octobre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Antoine Bernhard demande l’autorisation d’exploiter une boulangerie – La boulangerie a 2,70 de haut. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire.
Autre dossier (28 octobre) – La chambre à farine n’est pas assez aérée
1907 (mai) – Le préfet autorise Antoine Bernhard à continuer d’exploiter la boulangerie sous certaines conditions
1907 (décembre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Ernest Grauer demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie dans la propriété Leibenguth – La chambre à farine est sombre et dépasse de l’alignement dans la rue des Cheveux. Elle est séparée du bûcher par une cloison en lattes
1908 février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande copie de l’autorisation accordée par le préfet – Les conditions (établies suite à la précédente visite) ne sont pas remplies.
1908 (juin) – Rapport sur le propriétaire, marié avec Joséphine Lipp, père de sept enfant de 6 à 16 ans. La maison estimée à 40.000 marks n’est pas hypothéquée. Il acquitte des impôts de 8 marks pour les loyers et de 170 marks pour la maison. - 1908 – Justin Leibenguth demande l’autorisation de percer une fenêtre – Autorisation – La fenêtre et les travaux prescrits sont terminés (cloison entre la chambre à farine et le bûcher, plafond des mêmes locaux) – Plan
1909 – Dossier. Le commissaire de police demande si les travaux prescrits sont exécutés - 1909 – G. Berlin, propriétaire du 46, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint des fumées et de la suie provenant de la cheminée du boulanger Grauer (80, Grand rue) – La Police du Bâtiment estime qu’il n’est pas nécessaire de modifier la cheminée rehaussée en 1892, d’autant qu’elle dépasse celle du plaignant de 3,50 mètres.
1910 – Nouvelle plainte du même en juillet et en octobre – La Police du Bâtiment note que la maison du plaignant a été construite en 1904. Leibenguth ne peut donc pas arguer de l’ancienneté de la cheminée, il est cependant disposé à faire des travaux si le plaignant contribue à en régler le prix. – La cheminée est rehaussée, juillet 1911. - Commission contre les logements insalubres – 1899. Propriétaire, Leibenguth, domicilié sur place. La maison comprend un cabinet d’aisance pour le propriétaire et un autre pour cinq locataires. La commission note que les cabinets sont sombres. Les galetas sans éclairage direct ne doivent plus servir de chambre pour les apprentis.
1903. Maître (boulanger) Bernhard. Rien à signaler
1905. Liste en 5 points de travaux à faire. Le propriétaire objecte que les canalisations ont endommagé la maison. Le maire répond que les travaux à faire ne sont pas liés aux dommages allégués – Travaux terminés, 1906
1908. Liste en 4 points de travaux à faire (dont une rampe à poser à l’escalier).
1909. La cheminée rue des Cheveux doit être rehaussée de 2,50 à 3 mètres. Le maire engage une procédure contre le propriétaire. Travaux terminés, septembre 1910.
1912 – Le locataire Schwaab à propos de la dénonciation de son bail. Nouvelles plaintes du même, 1913
1913. Liste en 4 points de travaux à faire. Le maire engage en 1914 une procédure contre le propriétaire.
1915. Commission des logements militaires. Liste en 9 points de travaux à faire - 1912 – La Commission des logements constate que la cheminée du troisième étage (logement Veit) repose sur une poutre. – La Police du Bâtiment renonce à exiger des transformations qui seraient difficiles, d’autant que la cheminée ne sert qu’à un fourneau de cuisine.
- 1914 – Courrier du préfet. Le maître boulanger Ernest Grauer doit exécuter les travaux pour satisfaire à l’ordonnance régionale du 20 août 1906 (transformation du fournil)
- 1913 – Le boulanger Ernest Grauer demande l’autorisation d’installer un pétrin électrique (1 ½ cheval) – L’inspecteur du travail donne son accord avec les conditions à respecter – Autorisation, à condition de plâtrer le plafond – Plans (le fournil se trouve à l’arrière du bâtiment rue des Cheveux) – Frédéric Guillaume Kircher (bureau technique) fournit une description – Le commissaire de police demande si les travaux prescrits sont exécutés
- 1916 – Dossier suite à un courrier de la commission des logements militaires – Les parois du fournil doivent être recouvertes de matériau non inflammable. – Liste d’autres travaux à faire – Justin Leibenguth présente ses objections – Rapport d’expertise dans la partie Commission contre les logements insalubres
- 1920 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Jean Münch demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie. Le fournil a 2,70 au lieu de 3 mètres de haut. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire
Jean Münch est autorisé à reprendre la boulangerie (transfert du permis accordé le 17 juillet 1914) – Le préfet accorde dérogation quant à la hauteur du fournil - 1937 – Guillaume Rimmlin, propriétaire du 46, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint que la fenêtre dans le mur coupe-feu qui le sépare du 12, rue des Cheveux a été transformée de manière à ce qu’on puisse l’ouvrir. – La Police du Bâtiment déclare ne pas être compétente pour une fenêtre dans un mur de séparation (et non coupe-feu). Croquis
- 1945. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 a fait de légers dégâts. Certificat de sinistré accordé à Albert Heinkele (quatrième étage)
1946. Dommage de guerre, Justin, Leibenguth - 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui a constaté que le bâtiment arrière, comprenant un fournil, est insalubre et manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit au propriétaire Leibenguth – La Police du Bâtiment répond que le bâtiment est insalubre mais que les bombardements ont causé des dégâts. Elle estime que les travaux urgents sont nécessaires, étant donné la pénurie de logements.
1950 – Le Service des logements demande à la Division V de déclarer si le deuxième étage du bâtiment arrière est inhabitable ou non. Le logement est considéré comme inhabitable. - 1950 – A. Fuchs est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture.
- 1956 – Le maire ne s’oppose pas aux travaux que veut faire le propriétaire Leibenguth (remplacer les cadres de fenêtre vermoulus) bien que les bâtiments dépassent de l’alignement légal, tant vers la Grand rue que vers la rue des Cheveux
- 1965 – Le boulanger Fuchs est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade – Même autorisation accordée à l’entreprise Alphonse Baron (rue des Roses à Reichstett)
- 1966 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin intervient au nom de madame Kopff qui se plaint d’émanations de gaz – Le propriétaire a fait rehausser le conduit de cheminée et promet de faire de nouveaux travaux – Travaux terminés, juillet 1967
- 1978 – Denise Schneider née Guterl (née en 1926) demande au préfet l’autorisation d’exploiter une licence de première classe dans la boulangerie-pâtisserie – La Police du Bâtiment émet un avis favorable – Le préfet accorde l’autorisation
La commission de sécurité contre l’incendie fait son rapport - 1977 – Le boulanger Schneider dépose une demande pour transformer la devanture de l’immeuble appartenant à Jean Levy (demeurant 29, rue de Verdun à Strasbourg), sous la direction du décorateur Michel Picaud (34, rue des Juifs) – Photographie, dessin, description des travaux
L’inspecteur du travail émet un avis favorable à condition que les portes s’ouvrent dans le sens de la sortie. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable sous certaines conditions
1978 (6 février) – Le préfet accorde le permis de construire - 1978 (mai) – Avenant du permis de construire (ajout d’un vitrage isolant)
1978 (16 juillet) – Le préfet accorde l’avenant au permis de construire
1978 (octobre) – Travaux terminés conformément au projet - 1980 – Extrait de presse suite à la chute de tuiles sur deux voitures – Le maire écrit au boulanger Alphonse Schneider
- 1983 – Le notaire Paul Trienbach demande un certificat d’urbanisme sur l’immeuble qui appartient à Alphonse Michel Schneider et à Denise Guterl
- 1996 – L’entreprise Renov-cheminées (Lobstein et Fils, à Eckbolsheim) intervient à la demande des pompiers après qu’une corniche de toiture est tombée dans la rue – Le propriétaire demande à la Ville une subvention, mais seuls les ravalements peuvent en bénéficier.
Sommaire (partie rue des Cheveux
- 1864 – Le sieur Digel demande au nom du propriétaire Hagé l’autorisation de fermer par des planches une croisée au rez-de-chaussée et d’en ouvrir une nouvelle à côté. L’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement
- 1885 – Le maire notifie la veuve Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 12, rue des Cheveux. – Travaux terminés, novembre
1900 – Le maire notifie Justin Leibenguth de faire ravaler la façade au 12, rue des Cheveux. – Le maire accorde un délai – Nouvelle notification, 1901 – Justin Leibenguth déclare qu’il a fait d’importants travaux dans la boulangerie qu’il vient de louer. – Le maire accorde un nouveau délai d’un an – Justin Leibenguth déclare en 1902 qu’il vient de déménager de Geispolsheim à Strasbourg, le maire accorde un nouveau délai.
Relevé d’actes
La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gerlac Fischer. Originaire de Saltzunckh (sans doute Salzungen en Thuringe), il épouse en 1567 Ursule, veuve du cordonnier Jean Schneider
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 133 n° 22)
1567. Gerlach Vischer von Saltzunckh hanß Vischers Son, Ursula hanns schneider schuhmachers witwe, den 14. Julÿ in der obern straß (i 135)
Le cordonnier Jean Schneider et sa femme Ursule, fille de Léonard Graf, font baptiser plusieurs enfants à Saint-Pierre-le-Vieux (où manquent les mariages célébrés entre 1650 et 1660)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31-v n° 62) 1562. Hanß Schneid. Schuhmach. Ursula Graffin (i 49)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 58-v n° 46) 1564. Hanß Schneider Schuhmach. Ursula Leonhard Graf. selig. tochter, Ursula (i 76)
autre B. 1560 f° 3-a n° 47 ou 5-a n° 31 (sans nom de mère))
Gerlac Fischer originaire de « Sallsaumen » devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage.
1567, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 290
Gerlach Fischer von Sallsaumen der schumach. hatt d. burgkrecht Empfang. von Ursulen grauin Weÿland hanß schneider des schumachers sellig. Nachgelaßener wittwe, vnd wil dienen Zun schumachern Act. d. 2.t Augusti A° & Lxiij
Huissier à la tribu des Cordonniers, Gerlac Fischer est emprisonné pour n’avoir pas remis toute la taxe du guet au maître des rentes. Il est libéré après que sa femme a réglé en deux fois la dette et qu’il a présenté un garant.
1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
(f° 56) Sambstag den XIX Martÿ. – Huthengelt, Schumacher bittell Gerlach Vischer
H Philipp Werlen Clagt ab der schumacher büttel d. derselbig das huthengeld alle fronfast inzulifern wie sich gebuhrt, er hab Ime offt getreuwen, er werde es mein herren an*, habs auch Inen oberherrn vnd Rhatherren geclagt, es wöll aber nichts bey Ime helff. sey Ime noch auff drey pfund pfenning schuldig. Ist angezeigt die ordnung weyße Clärlich wie Zunfftmeister vnd schreyber vff den Zünfften alle fronfast Zusammen setzen, Ire Zünfftige so huthengeld Zugeben schuldig abzahlen, vnd dem Rentmeyst. das gelt sampt einem Zedell außweißend, d. die Zunfft der v.schein fronfast souihl* od. souihl* Zünfftige gehabt, so das hutengeld schuldig vnd nicht gefreyet*, vnd wann gleich ettwas vff Zünfftig außstehen pleybe, sollen die Zünfft das gelt darlegen, die seumigen fürstellen vnd straffen.
Erkant, den büttel Gerlach Vischern Inn hafft einziehen laßen vnd soll die Zunfft den außstand. vermög der ordnung erstatten, Seinthalb wid. vmbgefragt, ob man Ime nuhr gesondtens, od. auch gebrodtes geben soll. Erkandt, Man soll Ime anderst nichts dann ein wa*e Supp geben, sonst mitt waßer vnd brodt speÿß, dem thurnhütter solls beuohlen. d. Mr.
(f° 66) Donnerstag den VII Aprilis. – Gerlach Vischer büttel
Ist Gerlach Vischer des schumacher büttells halb anmahnung beschehen, Ob Ihme widerumb auß der hafft Zuhelffen, Zeigt h. Geÿger an, d. der Rhatherr vnd Zunfftmeyster bericht haben, was mein herren erkandt vnd Inen fürhalten laßen, konnen Inen die Rechnung wohl machen vnd steyen* auch von d. Zunnft wegen urbüttig mein herren des außtandts Zu befridigen, hettens dem tropffen nicht vertrawen* d. er so liederlich wer gewesen, Wann er die Zunfft vorsteherr, wöllen sy Ine Kein stund auffhalten, Sein fraw kondt Ime wohl helffen, sy wölle sich aber nicht selbs angreyffen. So vermandt* er wann er auß hafft were, Köndte er sich selbst vmbstehen, es seÿ aber auff sein Rede nicht Zubauwenn, Zeigt d. XV. H Böcklin an der thurnhueter beger, man wölle Ine nicht außlassen, der thurn Costen seye dann bezalt. So Clage der Statt Richter, d. er Gerlach noch ettlich ein guth theill versproche gebott schuldig.
Erkandt vnd laßt mans An de Zunfft oberherr, meine herren Zubefridigen, verpleyben auch bey vorig bescheyd, d. mann Inen gern behülfflich sein, vnd Ine büttel, nicht außlaßen wölle, es sey dann ein Zunfft vorsteherr.
(f° 173) Montag den XII Sptmb. – Andres Neuwenfels, Gerlach Vischer
Andres Neuwenfels vnd Gerlach Vischer die beÿde schumacher, seind auch bedacht Inn hafft leg. Zulaßen das Ist auch geuolgt.
(f° 182) Mittwoch den XVIII Septembris – Gerlach Vischer
Es Ist auch Gerlach Vischers des schumachers v.gicht geleßen, der bitt Ime xiiij od. doch nuhr viij tag. frist Zugeb. vnd außzulaß., Zahl er Inn d. Zeitt nicht, so will er sich wider Inn hafft einstellen.
Erkandt, mitt Ime halten wie mitt den andern Ire lig. laßen bitz er mein herren befridigt vffm Stall, Ime auch den Zugang gestatt. Wolt ers Zulang* mach., So möcht man Ine der Statt v.weiß. bitz er auffm Stall abgericht* hette, aber dauon würdt ein andermahl Zureden sein.
(f° 189-v) Montag den III Octobris – Gerlach Vischer
Der XV. M. Zeigt an, Gerlach Vischers fraw hab wöll. für mein herren kommen, könne Kein fürsprech. haben, bsorgt wan sy allein solt herein kommen, es möcht Ir geschienden*, wolt für Iren Mann bitten, d. er möcht auß hafft gelaß. werden. hab Ime ein Zeddel vom Stall Zugestelt, waß sy bezalt vnd noch schuldig, Stehe auff dem ob man Im Zum Rest* lenger Zihl geben, od. wölle ligen laßen bitz er gahr bezalt. der Stallschreyber hab Ime angezeigt, d. die fraw noch mehr gelt Im seckell gehabt, alß sy die iij lb abgericht. Ist der Stall Zedel geleß. Innhaltend, d. Gerlach für verfallen Stall gelt verbrochene gebott vnd von Cost. ane Stallgericht auffgang. schuldig seye 5 lb 7 ß 8 d hab sein haußfr. heutt dato 3 lb erlegt.
Erkant, damitt es gegen andern Kein Jeruch* pringe, So soll man Ine lig. laß, bitz er gahr abricht. vnd bezalt. Mr
(f° 196) Sambstag den VIII Octobr. – Gerlach Vischer
Der XV Meyster Zeigt an, Gerlach Vischers fraw hab Ime gestrigs tag ein Zeddell vom Stallschreyber gericht, d. alles auffm Stall bezahlt, hatt vmb sein erledigung gebetten, vnd sey d. schumacher auch befridigt, Ist der Stall Zedell verleßen vnnd
Erkant, Ine der hafft auff gewohnliche ursched mit einem Cauillat. seiner ungehorsame halben, widerum erlassen.
La maison appartient ensuite à Adam Wehrlin et à sa femme Odile Beck.
Le meunier Adam Werlin, originaire de Waldkirch en Forêt-Noire, épouse en 1586 Odile, veuve du tisserand Jean Steuber de Niederachern (Achern en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 271)
1586. Adam Werlin Von Waldkirch, Müller, Otilia von Nider Achern Hans Steubers Webers witwe Bei Niclaus Siefert fischer Iren Schwager Zuhaus, Ausgeruffen Zum erstenmal 3 Julÿ zum 2 mal 10 Julÿ, Eingesegnet 18 Julÿ nach der freypredigt (i 145)
Odile, fille de Gall Beck d’Achern près de Renchen, achète le droit de bourgeoisie en 1579 en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers au faubourg des Charrons
1579, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 314
Otilia Weÿlandt Gall Beckhen Zue Acheren beÿ Renchen selichen dochter hatt d. Burgerrecht Kaufft vnd will mitt d. Garthneren vnder Wagneren Dienen. Act. d. xi Februarÿ Anno 79.
Adam Wehrlin devient bourgeois par sa femme, fille de Gall Beck, de Niederachern, en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne.
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 571
Adam Werle von Wallkirch ein Müller, Hat das Burgrecht empfangen, von Othilia, weÿlandt Gall Becken von Niderracheren säligen hinderlassener dochter, seiner Ehelichen Haußfrawen, vnd will Zu der Lutzenen dienen, war sein beÿstandt Niclaus Seÿfridt der Vischer, Act. den 10.ten Nouembris Anô & 86.
1595 XV (2 R 24) Adam Wehrlin. 91. 96. 101. 106. 118. [contra Brottbecken]
Les héritiers collatéraux d’Adam Wehrlin et d’Odile Beck vendent la maison au boulanger Jean Spœtter et à sa femme Véronique Hug. Parmi les dettes dont est grevé l’immeuble figure la somme due à Augustin Trens pour un pignon
1597, Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 96
Kauffbrieff Hans Spötten deß Haußbecken vber ein behausung ahn d. Oberstraß
Erschienen Peter Werner vnd Peter Hamman beede beÿsitzer deß cleinen Rhats als von ermelt. cleinen Rhat verordnete Herren, anstatt Adam Wehrlins des Mehlmans seligen hinderlaßener Erben, So dann Agatha Beckin von Nider Achern mit beÿstand Michel Becken von Enspach beÿ Achern Ires Sohns als Zum dridten theil Erbin Othiliæ Beckin Ihrer tochter vnd obernandt Adam Wehrlins geweßenen haußfrawen selig. haben (verkaufft)
hanß Spötten den becken vnd Veronica Hugin seiner ehelich. haußfr. so Zugegen
nemlich sie die Verordneten Herren anstatt vnd von weg. Adam Wehrlins Erben einen Zweÿten vnd sie Agatha Beckin Ihren drittentheil ahne einer behausung hoffstatt vnd höfflin geleg. ahn d. Obernstraß beÿ der Steinernbruck. einseit neb. Andres Erhards dem Würth Zum Roth. lewen behaußung, And.seith ein Eckhauß am haargeßlin, hind. vf Augustin Trenßen deß cleinen Rhats geweßenen beÿsitz. stoßend, dauon gehnd Jhars 13 schilling vnd 4 pfenning vnd 3 Kappen ewigs gelts dem mehren Spittal alhie vf Jo.is Baptistæ, Mehr sechs guldin gelts St. W. mit 150 gld. ermelter wehrung lösig Philips heüsen vf Joh. Baptistæ fallende, Mehr ein pfund 6 schilling vnd dreÿ pfenning Jhärlich vf Joh. Baptistæ Matheo Sultzern dem Bloterscherers wid.khoüffig mit 26. lb vnd 5 ß d, Mehr Zweÿ pfund zwöff schilling vnd 6 pfenning Hans Knab.dem schumach. als vogt Magdalenen vnd Ursulen w. hans Schneid. deß schumachers selig. Kind. Jhärlich vf den 9. Aprilis losig mit 52 pfund vnd 10 schilling, So dann achtzehn pfund pfenning so dise behausung noch zugelten schuldig Augustin Trenßen Zu erbawung eines gebels, welche dann der Keüffer neben obgesetzten beschwerden auch vßzurichten vnd Zubezahlen vber sich genommen, sosnt ledig vnd eig. , Vnd haben darauff Ihnen Keüffern alles Recht & Vnd bekandt das der Kauff vber obgesetzte beschwerdten Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 207 pfund pfenning
Auf Freÿtag den 30.ten 7.br. 97. in p.sentia H Johann Jung Notarÿ
[in margine :] NB wann d. ewig gelt in Spittal der Kheuff. antzeig nach vmb 25. lib d angeschlagen, so belauffen sich die beschwerden wie die nacheinander gesetzt Nemlich 401. fl. à 15 batz. den 21.ten Junÿ 99.
Jean Spœtter de Stuttgart achète le droit de bourgeoisie en 1577.
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 277
Hanß Spötter von Stuttgarthen der beck hatt das Burgkrecht Kaufft und dient Zu den Becken, Eod. die [4. Maÿ a° 1577]
Jean Spœtter et sa femme Véronique hypothèquent la maison au profit de Gaspard Fleschhut, garde à la porte de l’Hôpital
1598 (4. Januarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 8-v
(Inchoat. fo: 9.) Erschienen Hanns Spötter Brottbeck vnd burger alhie Vnd Veronica sein eheliche haußfrauw
Haben in gegensein Caspar Fleschhuts Quardiknecht am Spittalthor vnd burger alhie, So dann Agneß. sein ehegemahel – schuldig 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffstatt vnd Höfflin mit allen and.n Iren gebeüwen gelegen Inn d. St. Straßburg An d. Obern straßen einseit ein eck am horgäßlin, and.seit N. Würths Zum Roten Leuwen seligen erben stost hinden vff H Augustin Trenßen Fünffzehnern, Dauon gond 6 guldin gelts ablößig mit 150 guldin gelts wid.khoüffig mit 100 guldin Straßburg, Hannß Knaben vogtlicher Weÿß, Item dritthalben guldin gelts wid.lößig mit 50 guldin H. Mathÿs Sultzen Blatten Scherern, So dann Wÿthers 230 guldin, Welche den herren des Kleÿnen Raths rechtgängig sunst ledig eÿgen wie man sagt
Les héritiers d’Adam Wehrlin passent un accord avec Jean Spœtter sur le prix de la maison selon la vente passée en 1597
1599 (26. 9.br), Chancellerie, vol. 321 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 104-v
Confessat Adam Wehrlins des Mehlmans s. hinderlaßener Erben
Erschienen Hanns Spött der beck burg. allhie vnd
hatt in gegensein Georg Haffners des schreiners von Waldkürch vfm Staalhoff als vogts Evæ,Jacob Wehrlins des bekenners döchterlins Adam Wehrlins des Mehlmans seligen erbin, nicht allein vögtlicher weiß für sich selbsten, sond. auch als beuelchhaber wie er sagte, Christoff Weißers des ackermans, Hannß Bauwstetters des wagners, Heinrich Simlers des Kupfferschmidts, Hanß Fißels des balliers aller Zu Waldtkirch als Zum theil vögt vnd Principal gedachts Adam Wehrlins s. erben bekhandt vnnd ver Jehen
demnach Er Freÿtags den 30.ten 7.bris 97. von Peter Werner vnd Peter Hamman als dazumahl gewesten beÿsitzern des Cleinen rahts vnd ahn vorernanten erben statt verordneten herren, einen Zweÿtentheil an einer behaußung gelegen in dißer Statt Straßburg ahn der Oberstraßen beÿ der Steinen brucken einseit neben Andres Erhard anderseith ein Eckhauß am haargeßlin, hinden vf Augustin Trensen stoßend, für vnd vmb 138. lib. d. ahn sich erkaufft, vnd in derselb. kauff außtrucklich bedingt, weÿlen die neben selbig. Zeit noch nicht nambhafft gewesen, d. er sich künfftig mit demselb. der Ziel halb. verglich. (…)
(f° 108-v) Vergleichung zwischen Michel Sigelhawern vnd Hanns Spoetters
Jean Spœtter et sa femme Véronique louent la maison au boulanger Sébastien Leh et l’hypothèquent à son profit
1599 (27. Novemb.), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 292
(Inchoat fo: 377.) Erschienen Bastian Leh Brottbeck von Straßburg
hatt in gegensein Hanns Spöttel Mälmans burgers alhie, bekandt vnd offentlich verÿehen, das er Ime vnnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander. folgend, vnd vff Weÿhenachten nechstkünfftig anfahen soll
von gedachtem Hanns Spottern deßelben Hoff, Hauß, hoffstatt mit allen and.n Iren gebeuwen gelegen Inn der Statt Straßburg ane der Obern straßen einseit neben Andres Erharts Würth Zum Rothen Löuwen seligen erben, anderseit ein eck am horgäßlin stoßend hinden vff hrn Augustin Trenßen Fünffzehenern endtlehnet für vnd vmb ein Järlichen Zinns Nemblich 14 pfund pfenning Straßburger Zubezalen
(Inchoat fo. 377) Vber solches hat obbemelter verleÿher Hanns Spötter vnd Veronica sein haußfrauw in gegensein Bastian Lehen des Endtlehners (…) schuldig sige 25 pfund
dafür Vnderpfand sein soll obgeschribene endtlenete Hoff, hauß hoffstatt ut supra, Dauon gondt 6 guldin gelts ablößig mit 150 guldin Straßburger dem großen Spittal alhie, Item 5 guldin gelts Widerkhouffig mit 100 guldin St. W Marien vnd Magdalenen geschwüsterden Wÿland Gerlach vischers seligen döchtern, Item dritthalben guldin gelts stond Inn hauptguth 50 guldin Straßburger abzulößen Balthasar Sultzern Blaterscherern, So dann 13 schilling vier pfenning vnd dreÿ Cappen boden Zins dem Merern Spittal alhie, Vnd sindt auch noch v.hafft für 100 pfund pfenning Adam Werlins Melmans alhie seligen erben Zÿlsweÿß Zubezalen sunst ledig eÿgen
Boulanger au mouln de la Chartreuse, Jean Spœtter et sa femme Véronique Hug vendent la maison au boulanger Jean Wurst, originaire de Tubingue, qui n’est pas encore bourgeois
1601 (28. Jan.), Chancellerie, vol. 336-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 7
Hanns Wurstler deß Becken Kauffversch. vber sein behausung beÿ der Steinern Bruck
Erschienen Hanns Spötter der Beckh vff der Cartheuser Müelen vnd Veronica Hügin sein eheliche haußfrauw Vnd
haben in gegenwertigkeit Hanns Wursten deß Becken von Thübing. dergleichwol noch ledig vnd auch nicht burger, will heimziehen vnd Zu seiner widerkhunfft d. burgerrecht alhie Khauffen (verkaufft)
Ein Behausung hoffstatt vnd höfflin geleg. allhie ane der obern Str. beÿ der Steinen brucken einseit neben Andres Erhard deß Würts Zum Rhoten Lewen behausung anderseit ein Eckh am haargeßlin, hinden vff Augustin Trensen den XV.en stoßend, davon gehnd Jars dreÿ Zehen schilling vnd vier Pfenn. vnd dreÿ Kappen ewigs gelts dem Mehrern Spittal alhie vff Johannis Baptistæ, Mehr sechs gulden gelts St. wehr. mit 150 guld. gemelter wehrung lösig Philip heusen vff Johannis Baptistæ fallend, Mehr ein pfund sechs schilling vnd dreÿ d. Jährlichen vff Johannis Baptistæ Matheus Sultzern dem Blaterscherer, widerlösig mit 26. lib. vnd 5 ß, Mehr Zweÿ pfund 12 ß vnd sechs pfenning Hanns Knübsen dem Schumacher alls vogt Magdalenen vnd Ursulen Weiland Hanns Schneider deß Schumachers seligen Kinder, Jährlichen vff den 9. 7.br. lösig mit 52 pfund und 10 schilling, weÿther Ist auch diße behausung verhafftet weiland Aden Wehrlins seligen erben Zu Waldtkirch, von derentweg. alhie den 16. 9.bris 99 alhie erschinen Geörg Haffner der Schreiner von Waldtkirch, Nemlich vmb 100 lib d. die soll er Zu Vier Zielen alle Jahr vff Michaelis vnd verschienen Jahrs d. erste Nunmehr (…) sonst ledig vnd eig. vnd damit dem Kheüffern alles Recht vbergeben vnd bekhandt, das der Khauff für freÿ ledig vnnd eigen Zugangen vmb 825 guld.
Originaire de Weil im Schönbuch près de Tubingue, Jean Wurst épouse en 1601 Sibylle, fille de Georges Dinginger de « Seitz »
Mariage, cathédrale (luth. p. 84)
1601 Dominica Inuocauit den .1. Marty. Hans Wurst der Beck von weil im steinbach vnd Sÿbilla Jorg Dinginger Zu Seitz* n: g; dochter (i 45)
Jean Wurst achète le droit de bourgeoisie trois seamines après son mariage
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 642
Hans Neürst [Würst] der Beck Vonn Wilhelmschenbach, Kaufft das burg: mit beÿstand Jacob Eberharden deß becken, Will Zun Beck. dienen, hatt Keine Nahrung angeben, Act. 24.t Martÿ 1601.
Veuve, Sibylle se remarie en 1602 avec le boulanger Barthelémy Messner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82, n° 51)
1602. Bartolomeus Meßner beck, Sybilla Hans Wursten des Meelmans hinderlasne Wittwe 25 Octob: (i 84)
Originaire de Watterdingen près de Schaffhouse et de Constance, le farinier Barthelémy Messner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 819
Barthel Meßner der Mehlmann Vonn Wadertingen beÿ Schaffhaußen, empfahet vonn seiner haußfrawen Sibilla Weÿland Hanns Wurster deß Mehlmanns seligen Witwen das B: vnnd will Zun Becken dienen, Actum den 11. Nouemb : 1602.
A nouveau veuve, Sibylle se remarie en 1606 avec le meunier Jean Karrenbacher, originaire d’Ansbach
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 103)
1606. Hans Karrenbacher der Müller Von Anspach Sÿbilla Bartel Mesenner des Meelmans Wittwe. 4. Novembris (i 105)
Le farinier Jean Karrenbacher devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 876
Hanß Karrenbacher der Mehlman von Anspach, Empfahet das Burgerrecht von Sibilla Weÿlandt Barthel Meßners des mehlmans seelig. Wittib, wüll Zu der Lucernen dienen, Actum den 25 Novembris Aô 1606.
Sybille, veuve du farinier Jean Karrenbach, demande à être relevée de l’amende infligée à feu son mari pour avoir acheté des grains au marché aux grains
1613, Protocole des Quinze (2 R 41)
(f° 37-v) Sambstag den 13. Februarÿ. – Sibilla Hanns Karrenbachs Wittib. Meellheuth, Kürnhändler
Sibilla Hanns Karrenbachs des mehlmans Wittib mitt beÿstand Ires Vogts Jost Edellmans erscheint, Vnnd laßt p. Lt. Bittlingern fürpringen, Es seÿen Iro auch 30. ß d straaff vfferlegt worden, von wegenn frucht einkauffens vfm Kornmarck, so wider das Mandet, vnnd gleichwol nur ein geringen geschehen, Dieweÿl sie dann ein arme Wittfraw, vnd Ir haußwürth kurtz Vor seinem todt, gleicher Ursachen halben auch vmb 5. lib. d gestrafft worden, die er auch erlegt, vnnd andere damahlen lehr außgangen, So seÿ Ir demütig bitten, mitt solchen 5. lib. d ein guetig genügen Zuhaben, Vnd sie der 30. ß. Zuerlaßen. , Woll sich hienfürter dem Mandat gemeß Verhalten.
Erkant, Mann soll ein strich dadurch machen, Iro aber anzeigen, Es seÿ Zu bedacht gezogen, stehe sie noch allwegen im Zweÿffel, ob mans fordern oder nachlaßen werde.
Une nouvelle fois veuve, Sibylle se remarie en 1616 avec le meunier Matthieu Oswald, originaire de Röckingen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 140-v)
1616. 4. Junÿ. Mathæus Oswald der Miller von Recking. Sibilla Hans Karenbachs wittib (i 145)
Le fariner Matthieu Oswald, originaire de Röckingen en margraviat d’Ansbach, devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 999
Matheus Oßwaldt d Mehlman Von Reging in d. Marggraffenschafft Anspach Empfahet d. Burg.recht Von Subilla Thinning.n weÿl. hanß Carpachen Auch Mehlman Alhie sellig. hund.laßener wittib Vnd Wüll Zu Lucernen dienen Actum den 11 Junÿ 1616.
Le farinier Mathias Oswald loue la maison au boulanger Bernard Illinger, de Dertingen
1620 (v. Aprilis), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 197
(Inchoat. in Prot. fol. 204.) Erschienen Bernhard Illinger der beck von Dertingen
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Mathÿß Oßwaldt des mehlmans burgers Su Straßburg
offentlich verÿehen daß er Ihme & von & Zweÿ Jahr lang die nechsten nach einander volgend, so vff Johannis Baptistæ nechstkünfftig Angehen sollen vnd nit fürbaß desselben Mathÿß Oßwaldts gantze behaußung sampt seiner begriffen vnd Zugehörd, Inn der Statt Straßburg Ane der Obern Strassen so ein eck am hoorgäßlin neben Heinrich diel dem schumacher gelegen, entlehnet vnd bestanden hetten für und umb ein jährlichen zinnß benantlich 17. pfund pfenning Straßburger
1616 XV (2 R 44) Mathis Oßwaldt der Mehlman. 240. (Waag verfahren)
1622 XV (2 R 50) Matthis Oßwald der Ohlmann. 160. (straff wegen)
Matthieu Oswald se remarie en 1625 avec Susanne, fille du cordier Urbain Kauffmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 125 n° 10)
1625. den 16. Aprilis seind ehevogt eingesegnet worden Matheus Oßwald der Olman vnnd burger alhie, vnnd jungfraw Susanna, weiland herrn Urban Kauffman, geweßenen Beisitzers im Kleinen Rhat alhie, seligen, nachgelaßene dochter (i 135)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155) 1625. Dominica Quasimodogeniti. Matthes Oßwald d. Olman, J. Susanna Urban Kauffmann deß Seilers selig. nachgelaßene tochter. St Claus den 16. Aprilis (i 159)
Mathias Oswald meurt quelques mois plus tard en laissant pour seule héritière sa fille née de sa veuve. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à Sigismond Knæblin Grand rue près de la ruelle des Meuniers. La maison qui lui appartient à l’angle de la ruelle des Cheveux est décrite en mentionnant un titre de 1559. La masse propre à la veuve est de 164 livres, celle de l’héritière de 441 livres. L’actif de la communauté s’élève à 236 livres et le passif à 504 livres.
1625 (27.7.), Kauffmann (André, 21 Not 2) n° 1647
Inventarium vnd Beschreibung aller haab Nahrung vnd güetter so weÿlandt der Ehrengeacht vnd Bescheÿden Mathias Oßwald gewesener ohlman vnnd Burg. zu Straßburg nach Todlich seinem ableib. hind.laßen, So vff erfordern, ahnsuch. vnd begeren des Ehrengeachten vnnd Bescheidenen Hannß Kauffmann Seilers auch Kauffhauß knechts vnd Burg. Zu Straßb. als geschwornen Tutoris vnd Vogtts Susannæ des Abgestorbenen Seeligen mit nachbenanter seiner hind.laßenen wittwen Ehelich erzeigten döchterlein vnd eintziger Erbin, Welche die Ehren vnd Tugendreiche Fr. Susanna Kauffmännin des v.storbenen haußfrauwen Ihres geschwornen vogtt vnd Schwagers geeügt gezeigt (…) Actum Mittwochs den 27.ten Julÿ Anno 1625.
Zuwißen daß vor mir hieunden gemeltem Notario erschienen ist Fr. Susanna weÿlandt Matthis Oßwaldt des ohlmanns vnd burgers alhie Zu Straßburg seeligen hinderlaßene wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Geörg Burger deß haußbeckhen Ihres schwagers ane einem, So dann and. theils Geörg Geidele der beckh vnd pfisterer Im Spittal alhie, Zeigte obgedachte Fr. Susanna beneben Ihrem bÿstandt ane, nach dem Ihr haußwürth seeligen, Herrn Sigmundt Knäble ohl behaußung vnd waß an schiff und geschirr Zu solchem handwerckh gehörig Sechs Jahr lang (…) Actum Inn auch beÿsein herrn Johann Heßlers Donnerstags den 14. Julÿ Aô 1625. Urbanus Kißell Notarius
Inn Einer Behausung d. Statt Straßburg Inn d. Obernstraßen beÿ dem Müller geßlin gelegen weÿlandh Hn Sigmundt Knäblins alt. Kleinen Rath beÿsitz. vnd Burgers Inn Straßb Seeligenn Erb. gehörig, Ist befund. worden Wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Inn der hindern Stuben, Vor dißer Stuben, Inn der hind. Kuchen, In der Cammer E, Im und.n haußöhren, Im Keller, Im Trott hauß
(f° 9) Eigenthumb ahne einer Behaußung (E.) It. ein hauß hoffstatt vnd höfflin sampt allen And. Zugehörd. recht. vnd gerechtigkeiten In d. Ob. straß gelegen, so ein Eckh hauß, oben ahn dem haargäßlin, j. s. neben Heinrich dielen stost hinden vff Marx Straub den Rothgerber daruon geht Jährlich 13 s& 4 d vnd dan dreÿ Kappen ewiges geldts mit 150. fl. bemelter whrg. hauptguts vff Johannis Baptistæ fallig Hn Johann heßlern Schaffnern des Mehren Spitals Vnd dan Ist vff d. Behausung, so vff den 11.ten Aprilis hanß Knaben vögtlich weis 2 ½ fl. v.Zinßt In hauptgut 50 fl whrg Abzulößen werd. Ferner Ist Caspar Bacht* von wald In d. Marggraffschafft Ahnspach v.fallen Zihlgelt 46 lb 10 ß d Inn die alhiesige Müntz deponirt welche beede post. hernach als ein theylbajre beßerung vßzusetzenn, thut so der Erbin unverändert vßzusetz. n.blich 100 lb. d. Darüber sohl ein Bergamin Kauffbrieff v.ferttiget word. vnd ist die v.schreibung inn d. hiesig Cancelleÿ ahngeb. Ist ein alt Bergamin brieff mit des Bischofflich. hoffs Insigel v.wahrt datirt den 16.ten Maÿ Anno 1559. mit alt. N° 89 sig. vnd dabeÿ gelaßen
Teÿlbahr Beßerung. It. Es ist vff d. Erbin Vnuerandt. Behaußung wie vorgemelt inn diß Letst. Ehe 2 ½ gelts vff hanß Knaben abgelöst worden Ist in hauptgut 26. lb 5 ß d Mehr Ist 46. lb 10 ß d Caspar Bacht. von waldt In d. Marggraffschafft Ahnspach des Abgestorbenen Seelig. Schwag.v.fallenen Ziehl geld den 14.ten Maÿ Anno 1613. in die Müntz gelieffert word. Vnd denn Ist d. V.storbenen Seelig. Schwägen Vff dise Behaußung bezahlt word. 47. lb 15 ß d thun also diße Abgelöste beschwerden nemblich 120. lb 10 ß
Ergäntzung der Fr. Wittwen Unveränd. Gutts. It. der Fraw Wittwen hatt man ebenmäßig Zu ergentz. so Ihr brud. hanß Kauffman dem Abgestorbenen Seeligen weg der Ihme v.kaufft. behaußung (…) Vnd dann hatt hanß Gering d. Seiler Ihr gewesenen Vogtt der v.storbenen Seelig.
Erbin Gutt, Sa. haußraths 83, Sa. Silbergeschirr vnd Geschmeÿdts 8, Sa. Baarschafft 16, Sa. Eigenthumb ahne einer Behaußung 100, Sa. Ergäntzung 292, Summa summarum 501 lb – Schulden 59, Nach deren Abzug 441 lb
d. Wittwen Gutt, Sa. haußraths 24, Sa. Sÿlber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Gulden Ring 9, Sa. Ergäntzung 116, Summa summarum 164 lb
Theÿlbahr Gutt, Sa. haußraths 73, Sa. Sÿlber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Baarschafft 4, Sa. Theÿlbahrer beßerung ahn der Erbin unveränderten Behaußung 120, Sa. Schulden 25, Summa summarum 236 lb – Schulden 504 , überfreffen 267 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 446 lb
La veuve Susanne Kauffmann devient propriétaire de la succession de son mari contre l’entretien de sa fille infirme.
1626 (13.4.), Kauffmann (André, 21 Not 2) Joint au n° 1647 du 27. juillet 1625
Vertrag Zwischen d. Fr. Wittib vnd Ihrem döchterlin deßelbig. Vätterlich. Erbs Vnd erzühung betreffend vffgericht. Zuwißen, als nach Absterben weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Mathis Oßwald en gewesenen Burg.s vnd Ohlmans Zu Straßburg Seelig, alle deßelbig. hind.laßene Haab, Nahrung und güttere, Ligend. vnd Vahrender, Inn beÿsein darzu gehöriger Persohnen, nach besag d. Vffgericht. Eheberedung ersucht, inventirt, beschrieben, ahngeschlagen vnd darumb gebührende Inventaria v.fertiget vnd Vffgerichtt word.n das hierauff vnd solchem nach Fr. Susanna Kauffmännin die Wittib mit beÿstand Geörg Burgers haußfeurers Ihres Schwag. vnnd Vogts wie auch Georg Lochbuoler d. Schneid. knecht Stub. Vatters Ihres Eheuogts beed. Burg alhie zu Straßb. ahn eim
So dann d. auch Ehrenhaffte Hanß Kauffmann, Seiler und Kauffhauß Knecht auch Burg. Zu Straßb. als geschworner Vogt Susannen obgedachts Mathis Oswald. Selig. mit vorgemeltter seiner Jetz hind.laßener Wittib ehelich erzeügten döchterlins und eintzig ab intestato nachgelaßenen Erbin, Ane dem And.n theÿl (…)
Zum and.n weilen das döchterlin noch Jung vnnd unerzog. Erster im And.n Jahr seines Alters, etwas blödes leibs, dahero gutter warttung vonnöthen, oder nirgends beßer dan beÿ seiner lieb. Mutter Zuuersorg. deroweg. bered. das Sie Fr Susanna Kauffmännin die Mutter gemelts Ir liebes döchterlin, Von dato ahn beÿ sich haben, behaltten, mit Essen trinckh vnd gebührlich. Kleidung v.sehen (…) statt vnd volnzühung bescheh. dißes geg.wertig gantz Inventarÿ Nahrung vnd güettere, Ligende vnd Vahrende, veränd.t und unveränd.te Keine ußgenommen bester form rechtens dafür vnd.pfand sein,
Hingeg. aber Ihro d. Mutter alle Ihres döchterlins haab Nahrung und güttere, Ligende vnd Vahrende Keine ußgenommen, Sie haben Nahmen wie sie wöllen, freÿ eigenthümlich darmit Ihrem wüllen und wohlgefallen nach wie mitt and.n Ihrem Eig.thumb Zu Schalten vnd Zuwaltten Verpleiben – Donnerstags den 13. Aprilis Als man nach Chritsi Geburth Zahlet 1626. Andreas Kauffman Nts. juratus
Susanne Kauffmann, veuve de l’huilier Mathias Oswald, se remarie avec le tailleur Georges Lochbühler : contrat de mariage, célébration
1626 (18.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften vnd bescheidenen Geörg Lochbÿler dem Schneider vnd burgern alhie alß hochzeittern ahne einem
Vnd der Ehrn: vnd tugendsamen Fraen Susanna Weÿlandt Mathis Oßwaldts des gewesenen Ohlmans und burgers alhie seelig. hinderlaßener witwe als hochzeitterin am andern theil
Actum In beÿsein der Ehrwürdig wohlgelehrten Ehren vesten vornehmen Ersamen vnd bescheidenen herren M. Johann Freÿ Diaconi Zu St Thoman alhie, Christoff Haasen Ganthkäufflers, Jacob Wag vnd Balthasar Wildenmöhrs vff des Bräuttigambs, So dann vff der Fr. Hochzeiterin seitten Geörg Burgers der Schwartzbeck Ihr der Fr. Hochzeiterin vogts, hans Kauffmans Ihres Bruders, hanß Michel Hertzogs des büchsenschiffters und Geörg Kellers des Schuhmachers, Sambstag den 18. Februarÿ A° 1629 [unterzeichnet] Innahmen Georg Lochbülers des hochzeitters weilen er schreibens unerfahren Ist David Ösinger Juniot Nots.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 31-v)
1626. Dncâ Quinquages. den 19. Febr. Georgius Lochbühler der Schneider und burger alhie vnd Susanna Matthis Oswaldt des olmans vnd burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet dinstag den 28. Febr. (i 35)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 176) 1626. Dominica Quinquages. Georg Lochbüchler d. Schneider allhie Susanna Matthes Oßwald deß Ohlmans sel. nachgelaßene wittib, 28. Februarÿ St Thoman (i 180)
Originaire de Nesselwang en Allgäu, Georges Lochbühler le compagnon tailleur épouse en 1606 Walburge, fille du monteur d’arquebuses Michel Wolff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Geörg Lochbÿler von Neßelwang. Schneiders gesell an Einem, So dann der Zuchtig vnd Tugendsameen Jungfr. Walpurgin weÿl. Meister Michel Wolfen gewesenen büxenschiffters vnd burgers alhie seelig. nachgelaßener ehelich erzielter dochter Andern Theils – Bescheh. vnd verhandelt In Persönlicher gegenwertigkeit (…) auff zinstags den 5. Augusti In dem Jahr Als man von Christi vnsers Erlösers vnd Seligmachers geburth Zalt, 1606. Geörgius Antius Nots.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 232 n° 640)
1606. Sonntag den 9. Septemb. Geörg Lohbüeler Von Neßelwang In Allgeÿ d. schneÿd. v. Waldpurg Michael Wolfen des büchsen schiffters Alhie Nachgelaß. tochter. Eingesegnet 2. Septembris (i 237)
Originaire d’« Esselwangen » en Allgäu Georges Lochbühler devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 874
Georg Lochweiler Vonn Eßelwangen Inn Algew der schneider, empfahet d. Burg: Vonn Waltburg weÿland Michel Wolff deß Büchsenschmidts seligen dochter, Will Zun schneidern dienen, Actum 11. 7.bris 606.
Walburge Wolff meurt en 1625 en délaissant trois filles. Georges Lochbühler tient l’auberge des compagnons tailleurs, sise près de la rue du Pilot, où est dressé l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 246 livres, le passif à 18 livres
1625 (27. Sept.), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 2
Inventarium vnd Beschreibung Aller vndt Jeder Vahrender Haab, Nahrung, vndt güettere So w. die Tugendsame fraw Walpurg Wölffin deß Ehrenhafften und bescheidenen Meister Geörg Lochbielers burgers undt Schneiders, Jetzmaligen Stuben Vatters alhie gewesene haußfr. seelig nach todt hinderlaßen seelig vff begehren des auch Ehrenhafften vnd bescheidenen Heinrich Heßen Burgers vnd Schneiders alhie alß geschwornen vogts Margarethæ, Susannæ vnnd Mariæ aller dreÿ geschwisterden vnd obgedachter beider Ehegemächd ehelicherzeigter döchter und ab intestato Erben, Inventirt (…) Actum Zistags den 27. Septembris A° 1625.
Inn Einer Behaußung beÿ dem Pfohlgäßlein, Einseit neben Fr. Susannæ hawenreütterin vnd Anderseit neben H. David Ösingern dem Eltern gelegen hinden vff Geörg Haaßen den Kueffern stoßendt, welche einer Ersamen Gesellschafft der Schneiderknecht herberg genandt würdt, Ist befunden word. wie volgt
Ahne haußrath, Vff er obern Bühnen, vff dem Andern boden Cammer A, Vf dritten boden In der Cammern B, Vor der Cammern B, Vor der Obern Stuben, In der Cammern C, In der Cammer D, In der Stub Cammern E, Vff einem Kleinen büenlin über der stub Cammern, In der obern Stuben, In der Undern Kuch. In der vndern Stuben, Inn dem hoff, In dem Keller
Sa. haußraths 170, Sa. Silbern geschirrs 18, Sa. guldenen rings 5, Sa. der Baarschafft 25, Sa. Schulden 26, Summa summarum 246 lb – Schulden 18 lb, Nach deren Abzug 217 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 227 lb
Eheberedung (…) auff zinstags den 5. Augusti In dem Jahr Als man von Christi vnsers Erlösers vnd Seligmachers geburth Zalt, 1606. Geörgius Antius Nots.
Vertrag Zwischen Meister Geörg Lochbÿler dem Schneider, Jetziger Zeit Stuben Vatter vff der Schneiderknecht Herberg Alhie, vnd Heinrich Heßen alß geschwornen vogt Margarethæ, Susannæ und Mariæ allde dreÿ obgedachten Geörg Lochbÿlers mit Frawen Walpurg Wölffin seiner verstorbenen Haußfrauwen seeligen ehelich erzeügter döchter
Georges Lochbühler meurt en délaissant deux filles de son premier mariage et quatre enfants de la veuve. L’inventaire est dressé à l’auberge des compagnons tailleurs qu’il tient toujours. La masse propre à la veuve est de 532 livres, celle des héritiers de 19 livres. L’actif de la communauté s’élève à 14 livres et le passif à 482 livres.
1649 (29.5.), Not. Oesinger (David, 37 Not 9) n° 10
Inventarium vndt Beschreibung aller Vndt Jeder Haab Nahrung vnd Güethere, Schulden und geg. Schuld. so weÿlandt der Ehrengeachte Geörg Lochbeÿler geweßenen burger vnd Schneid. auch Stub.vetter der Ledig. Schneider Gesellschafft alhie Zu Straßburg selige nach seinem tödlich. abscheidt verlaßen, welche vff beschehenes fleißiges ansuch. bitten, vnd begehren Margaretha Lochbÿlerin, Jacob Christmann des geschwornen Canceleÿ Läuffers botten vnd burgers alhie eheliche haußfr. vnd Mariæ Lochbÿlerin, so noch ledig. standts beed. des verstorbenen seelig. mit Weÿl. Walpurg Wölffin seiner ersten hau&ßfr. selig ehelichen erziehlter töchter mit beÿstand des Ehrenhafften vnd Wohlgelehrten Philipp Jacob Eberspergers Notarÿ Publici v. burgern alhie wie auch des Ehrengeachten Mr Christian Ginters burg.s v. Schneiders alhie alß gewesenen Vogts Hanß Geörg v. Hanß Jacobs, Mariæ Magdalenæ v. Susannæ, obgemelten verstorbenen Geörg Lochbÿlers sel. mit Susanna Kauffmännin des selben andern haußfr. Jetzig. hinderlaßener Wittiben In dißer letstern Ehe ehelich erzeigten Kind. vnd aller rechtmäsig. ab intestato (…) durch die Wittib mit beÿstandt H Hanß Jacob Feÿglers auch burgers v Waffenschmidts allda Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen vnd angefang. Zinstags den 29. Maÿ A° 1649.
In einer Behaußung die Schneider herrberg genant, In der Statt Straßburg nah beÿ dem Pfolgäßlin geleg. vnd E.E. Gesellschafft der Schneid. eigenthümlich zuständig Ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Vor dißer Cammer, In der Kammer B, In der Cammer C, Vff dem Gang, In der Stub Cammer, In der Stuben, In d. Undern Stuben, In d. Küechen, Im hoff, Im Keller
Ergäntzung der Fr. Wittiben Unveränderten Guths, Vermög deß In A° 1625. vber Mathiæ Ostwalden des geweßenen burgers v. Ohlmanns alhie sel. Verlaßenschafft durch H. Andream Kauffmann den Notarium auffgericht. Inventarÿ
Abzug In dießes Inventarium, Summa summarum der Erben unveränderten Haußraths 19 lb
der Wittiben Unveränderten haußraths 52, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 18, Sa. Guldenen Ring 8, Sa. Guths Ergäntzung (607, Abzug 155, Pleibt) 452, Summa summarum 532 lb
Theilbar, Sa. haußraths 14 – Schulden aus der Theilbaren Vnd Zubezahlend 482, die Schulden übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft vmb 468 lb
Summa finalis 113. lb
Georges Lochbühler, tenancier de l’auberge des compagnons tailleurs, et Susanne Kauffmann vendent la maison au boulanger Georges Wagner
1631 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 196
(Protocollat. fol. 38) Erschienen Georg Lochbÿhler, Stuben Vatter auff der Schneider Knecht Stuben burger Zu St. vnd Susanna Kauffmännin sein eheliche haußfraw mit beÿstand hannß Kauffmanns deß Kauffhauß Knechts, ihres in voriger Ehe mit Mathiß Oßwalden see: erzielten döchterlins vogts
haben in gegenwärtigkeit Georg Wagners deß Weißbecken, auch burgers Zu St. bekannt (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit allen andern ihrn gebäwen & gelegen alhie An der Obern Straßen, ist einseit ein Eck Am Haargäßlin, 2.s neben Henrich Dielen dem schuhmacher, hind. vff (-) stoßend, dauon gehen Jährlich auff Joh. Bapt: vj: gld. St. wer. H. Johann Heßler, Altem Schaffner im Mehren spital alhie, in hauptg. mit 150. gld. Item ii+ gld. w. vff den 13. Aprilis, H D. Philipp Scheid. in hauptgut mit 50. fl. wer. abzulösen, Item 13. ß vnd 3. Kappen bod. Zinß vff Martini dem Mehr. Spital alhie, hiehero angeschlagen für 15. lb. hauptguts, So ist dise Behausung auch noch v.hafftet umb L. ln der Becken Zunfft vff erfordern erlegt w. müeß. sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd., so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen per 970 fl. a 15 bz.
[in margine :] Erschienen hinten auff Georg von dürckheim Vnd Anthoni Wolhaubter amß Ehe Vogt Annæ Margar. von dürckh. beede für sich vnd in namen ihres Schwagern H Jacob Berding, alle 3 alß Erben Fr. Catharinæ von dürckh. H. D. Philipp Scheiden Haußfr. sel. bekanten in gegensein ses Käuffers (…) Actum den 30. Junÿ 1640.
Originaire de Mössingen en Wurtemberg, Georges Wagner épouse en 1627 Marthe, fille du boulanger Frédéric Rauscher
Mariage, cathédrale (luth. p. 232).
1627. Dominica Misericor. 8. Apr. Geörg Wagner der weisbeck von Mössing. im würtenberger land, vnd J. Martha Friderich Rauschers des schwartzbecken n. tochter, eingesegnet montag 16. Apr. (i 121)
Georges Wagner devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie f° 95
Georg Wagner der Weißbeckh Von Meßing. Empfangt d. Burg.recht Von Martha weÿland Friderich Rauschers deß Schwartzbeckh. dochter Wull beÿ den Beckh. Zünfftig sein en 24 Maÿ 1627.
Georges Wagner hypothèque la maison au profit du barbier Jean Pfort
1641 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 705
Erschienen Georg Wagner der Weißbeckh burger Zu Straßburg mit beÿstand Martin Dieterlins deß Meelmanns und burgers alhie
hatt in gegensein H Johann Pforten deß Barbierers und burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstätt und hinderhauß mit allen deren Gebäwen alhie im ober straß am hohgäßel, ist einseit ein Eckh an erstbesagtem Gäßlin, anderseit weÿl. Henrich Dielen deß schuemachers seel: wittib hind. vff andreß (-) de Rothgerber stoßend gelegen, davon gehnd iährlich 3. Kappen und 13. ß d bodenzinß in dem mehren hospital alhie, Item 6. fl. wehr. weÿl. Johann Heßlers seel: Erb. vff Joh. Bapt: lößig mit 150. fl. ermeder wehr. So seindt diße häußer auch noch verhafftet umb 50. lib. E. E. Zunfft der Beckhen, Item umb 150. lib Kauffschillingß Rest Georg Lochbühlern dem Stubenvatter vff d. Schneid. Knecht Stuben
Georges Wagner hypothèque la maison au profit des enfants du boulanger Michel Schranckenmüller
1644 (25. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 194-v
Erschienen Georg Wagner der Weißbeck burger Zu Str.
hatt in gegensein Diebold Ohlen, deß Weißbecken Vnd hanß hämmerlins deß meelmans, beed. alß Vögten, Michel Schranckenmüllers auch Becken kind. – schuldig seÿen 50 lb
darfür Vnderpfand sein soll Ein Vord: und Hinder hauß, höfflein, Vnd hoffstätt, sambt allen andern ihren gebäwen alhie in der obern Straßen, ist einseit ein Eck am haar gäßlein, ands: Henrich dielen deß Schuhmachers s: wittib hind. vff Marx Strauben deß Rothgerbers s: Nachkommen, stoßend gelegen, dauon gehen Jährlichen vff Martini 3. Kappen Vnd 13. ß Zinnß dem Merern hospithal, Mehr ist diße Behaußung, Verhafft. Vmb 50. lb der Zunfft der Becken, Item Vmb 50. lb Johann N Barbierer, Item Vmb 75. lb Georg Lochbÿhler den Stuben Vatter Vff der Schneid. Knecht Stuben, So dan vmb 75. lb. ihnen denen Vogts Kind. selbst
[in margine :] Erschienen hannß Jacob Schranckenmüller der weißbeck für sich selbsten, hannß Schranckenmüller für sich selbsten und alß vogt weÿl. Annæ Mariæ Schranckenmüllerin seiner Schwester seel. mit Martin Dürrbach dem haußfeurer ehelich erziehlter Kind. mit assistentz erstermelts dürrbachs, Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeck für sich selbsten und hannß Rudolph Schranckenmüller der weißbeck für sich selbsten, geschwisterd, alle zugleich im nahmen Christoph Schranckenmüllers des würths ihres bruders, deßwegen Sie de ratihabitione cavirten, mit beÿstand hierin gemelts Michel Schranckenmüllers ihres eheleiblichen Vaters haben in gegensein des debitoris (…) Act. den 3. Junÿ 1667.
Nouvelle hypothèque entre les mêmes
1645 (6. Septembr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 499-v
Erschienen Georg Wagner der Weißbeck burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß hämmerlins deß Meelmanns und Diebold Ohlen Weißbecken beed. alß geordneter Vogten Michel Schranckenmüllers deß Weißbecken alhie Sechß Kindern, mit beÿstand erstgemeldten Schranckenmüllers – schuldig seÿe 20 lb
dafür Vnd.pfandt sein soll ein Vord: vnd hind.hauß, sampt deren hoffstätt. hoff und Stallung mit allen and. deren gebäwen, alhie an der Obern Straß., am haar gäßlin einseit neb. Henrich Dielen deß Schuhmachers seel. wittib und Erb. anderseit ist ein Eckh am haargäßlein hind. Vff Andreß Gÿßen den Rothgerber, Ehevögtlicher weiß stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vff Weÿhenacht 13 ß 3. Cappen Zinß dem Mehrern hospithal, So dann ist diße Behaußung auch Zuvor v.hafftet Vmb 50. lb d. E. E. Zunfft der Becker, Mehr vmb 50. lb. hannß Pfortten dem Barbirer, Item vmb 25. lb Georg Lochbÿhler Stuben Vatter vff der Schneid. Knecht stuben, So dann vmb 150. R. Str. Wehr. den Vogts Kind. selbsten, Item ferner Vmb 50. lb ebenmäßig dißen Vogts Persohnen
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Schranckenmüller der weißbeckh für sich selbsten, hannß Schranckenmüller für sich selbsten und alß vogt weÿl. Annæ Mariæ Schranckenmüllerin nunmehr seel. mit Martin Dürrbachen dem haußfeurern ehelich erziehlter Kinder mit beÿstand erstermelts dürrbachs, Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeckh für sich selbsten geschwisterd alle zugleich im nahmen Christophß Schranckenmüllers deß würths ihres bruders mit beÿstandt hieringemeldts Michel Schranckenmüllers ihres eheleiblichen Vatters, haben in gegensein heringedachts Debitoris (quittung) Act. d. 3. Junÿ 1667
Georges Wagner hypothèque la maison au profit de Philippe Keller, ancien receveur de Saint-Thomas. En marge, quittance remise en 1681 à Georges Hüffel
1657 (3. Jan), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 3-v
Erschienen Georg Wagner der älter Weißbeckh
bekannt daß Er H Philipß Kellern alten Schaffnern zu St Thomas, schuldig seÿen 50 Pfund bahr gelühenen Gelts und 25. Pfund für aberkauffte 20 ohmen fürnen weiß weins also Zusammen 75 pfund pfenning
Unterpfand sein soll sein deß Debitoris Beckhen behaußung ahne der obern Straßen Jenseit deß steinern Brückhels ist einseit ein Eckh am haargäßlein anderseit neben weÿl. Henrich Dielen deß Schuhmachers seelig. wittibin, hind. Vff Andres Gÿsen den Rothgerbern stoßend gelegen, davon gehend iahrs 13. ß und 3. Cappen dem mehren hospital, so seÿe solche Behaußung auch noch umb (…) – Zur mehrern Versicherung so seind auch erschienen Georg Wagner der Jünger, weißbeckh, und Martha sein Eheweib deß Debitoris Sohn und Sohnsfrau, und Zwar Sie Martha insonderheit mit beÿstand H Mathæi helbeckhß genannt Behem und H Erasmi Gebhardts beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechster verwanther, hierzu insonderheit Deputirter, die haben dich und Sie Martha /:vff vorhergangenen bericht und demnach erfolgte gutwillige Begebung ihere weiblich. freÿheit:/ für diße Schuld biß sie völlig wirt bezahlt sein, ohnverscheidentlich verbürgt
[in margine :] (…) in gegensein Georg Hüeffels des haußfwerer undt Annæ Mariæ Beÿder Eheleuth alß denen das hierinn in specie Zue Unterpfand Verlegtes hauß anjetzo eÿgenthümblich Zustehet (quittung) Act. d. 26. Mart: 1681.
Georges Wagner meurt en 1667 en délaissant trois enfants. Passif défalqué, la maison est encore estimée à 200 livres. L’actif la communauté s’élève à 382 livres, le passif à 235 livres.
1668 (20.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 100
Inventarium vndt beschreibung aller vnd Jed. Hab und Nahrung, so Weÿlandt der Ehrengeachte Mstr Georg Wagner der älttere Weißbeck und burger alhier nach seinem den 21.ten Decembris in nechst abgewichenem 1667. jar aus dieser Zergänglichen Weltt genommenen seel. hienscheiden, hinder ihme Verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begeren deß Ehrenhafften Georg Wagner deß jüngern ohlmans und burgers alhier, ferner Meister Jacob Lienhards deß büxenmachers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts H. Friderichs, Vndt Jungfr. Mariæ deß abgeleibten seeligen mit hernachgemelter seiner geweßenen geliebten haußfr. und nunmals hinderbliebenen betrübten Wittibin beneben Vorgemeltem Georgen dem jüngern Ehelich Erzülten Sohns und dochter, Aller dreÿer aber ab intestato nachgelaßener Erben, durch die Tugendsame Fr. Martham Rauscherin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrenvesten und rechtsgelehrten hrrn Johann Ulrich Kurnen burgern alhie ihres geordnet und geschworenen Vogtts (…) Actum Straßburg Donnerstags d. 20.sten Februarÿ A° 1668.
Zuwißen demnach zwischen dem verstorbenen Mstr Georg Wagner b. d. hinterbliebenen Wittib Zu Zeit ihrer V.heürathung keine pacta dotalia auffgerichtet
In einer d. Statt straßb. in d. außern Straß am haargäßlein geegenen hiehero gehörig. und hernach geschriebenen Eck behausung ist befind. worden Wie volgt
Ahne Haußrat. In der Cammer A, In d obern Stuben, Vor dießer Stuben, In d. Undern od. Wohnstub, In d. Kuochel, Im undern haußöhren, Im Hoff, Auff dem gang
In dem hindern Stock. In d. Cammer, Im hindern Stüblein, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung So Theilbar. Item hauß hoffstatt und höfflein mit allen andern ihren gebeüwen, begriffen, Weitten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit. geleg. In d. Statt Straßb. an d. obern Straßen, ist einseit ein Eck am haargäßlein, anderseit neben Hanß Gärttners deß Schuhmachers seel. hinterbliebenen Wittiben, hinden auf Hans Heinrich Reffolden den Rothgerber stoßend. Davon geh. Järlich 3. lb. d 3 ß geltts Straßburg Wehrung Michel Schrankenmüllern dem gewes. W.beck. burgern alhier järlich auf Joh. Bapt: ablößig in hauptgut mit 150. fl. ermelt. Wehrung thut 78 lb 15 ß, Ferner 13 ß 10. d V. 3. Kappen bodenzinß auf Martini dem Mehrern Hospital alhier, Item 2 lb 10 ß d Zinß Jährlichen auf d. 17. Aprilis E E. Zunfft d. Becker allhier, ablößig in hauptgut mit 50 lb d. Weitters 3 lb 15 ß d Zinß jährlich auf d. 3. Januarÿ Weÿl. H Philippß Kellers gewes. Schaffners Zu St. Thoman seel. hinderbliebenen Fr. Wit. ablößig in hauptgutt mit 75 lb. So dann 1. lb 5 ß d Zinß jährlich auf Martini H Johann Pfortten E. E. Groß. Rats altt. Beÿsitzer, Widerlößig mit 25. lb d ([in margine :] 258. 15) Sonsten über nechst gemeltte beschwerden freÿ ledig und eigen, undt hiehero über dieselbe noch angeschlag. umb 200 lb. Darüber besagt in teutsch p.gam Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangenden Contract Insigel verwahret, datirt d. 28. Martÿ A° 1631. notirt mit N° 1. Dabeÿ noch i. altt teutsch p.gam Kauffverschreibung de A° 1559.
Haußrath T 66, W. 2, E 10 ß, Schiff und geschirr Zum beckenhanwerck gehörig T 12, Frucht und Meel T 10, Sa. Silbergeschirrs T 57, Eigenthumb ane einer Behaußung T 200, Sa. Sa. T 43, ungewiß 99
Sa. Theilbaren guts 382 lb, Sa. Schulden 235, Nach deren Abzug 145 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lb
Registre de vente mobilière
1669 (26.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 6) n° 124
Verkauff: vndt Looß Register Inhalttend V. außweißend, Alles das jenige Waß ab weÿland deß Ehrengeachten Mstr Georg Wagners, deß älttern Weißbeckhen V. burgers allhie V. deß. geliebten haußfr. d. Tugendsamen frawen Martham Rauscherin beeder Eheleüth seeligen V.laßenem haußraht
Actum Straßb. d. 26. v. 27. Julÿ A° 1669.
Auß E: E: Kleinen Rhats der Statt Straßburg Memoriale de Anno 1669., Mittw. den 18. Augusti [unterzeichnet] Kleinen Rhats Schreibereÿ
Les héritiers Wagner louent toute la maison au boulanger Balthasar Henning et à sa femme Elisabeth
1669 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 373-v
Erschienen Georg Wagner d. ohmann für sich selbsten Und Jacob Lienhard der Büchßenmach. alß Vogt Friderichs und Mariæ sein Wagners Geschwisterd. alle weÿl. Georg Wagners deß ältern geweßenen Weißbeckh. nunmehr seel. hinderlaßene Kind. und Erben
in gegensein Balthasar Hänings deß weißbeckh und Elisabethæ seines Eheweibs
entlehnt, die gantze Beckhen behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, und Zugehördt. nichts davon außgenohmen, alß den Keller /:welchen die Verleÿher ihnen Zwar vorbehalten, iedoch aber daran entlehend. Eheleuth soviel platz ahn Sie zu ihrer haußhaltung von nöth. haben werd. eingeben wollen:/ alhie an der Obern Straßen am haargäßlin geleg. Zweÿ Jahr lang von bevorstehend. Montag angerechnet, um einen wochentlich. Zinnß benantlich. 10. schilling in Gelt und alle bachtag 4. d. brot
Marthe Rauscher meurt en 1669 en délaissant trois enfants. Passif défalqué, la maison est encore estimée à 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 351 livres, le passif à 164 livres.
1669 (3.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 122 ½
Inventarium undt Beschreÿbung aller vnd jeder Haab, Nahrung undt Gütter. So Weÿl. die Tugendsame fraw Marthan Rauscherin weÿl. deß Ehrengeachten Meist. Georg Wagners deß ältern weißbecken vndt burgers alhie hinderbliebene Wittib, nach ihrem den 12. April. dißes jahr aus dießer zergänglichen weltt genommenen seeligen hintritt hinder ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft wie dieselbige der Verstorbenen fraw seeligen ab intestato hinderlaßener leibs erben selbsten nahmentlichen der auch Ehrengeachten Meist. Georg Wagner ohlman undt burger alhie, ferner der Ehrwürdige vndt wohlgelehrte Herr Friderich Wagner SS Theolog. Studiosus, So dann die Tugendsame Jungfrau Maria Wagnerin, diße beede mit beÿstant des Ehrenvesten, Fürsichtigen undt weißen Herrn Johann Jacob Rueffen E: E: Kleinen Rhat ietzmals beÿsitzenden Constofflers alß deselben hierzu erbettener maßen deputirt, wie auch deß Ehrsamen Meister Jacob Lienhards Büchßenmachers undt burgers alhie alß annoch gerodneten und geschwornen Vogts (…) Actum Straßb. in ferneren beÿsein deß Ehrenvest undt rechtsgelehrten H. Johann Ulrich Kuenen, burgers alhier ihr der Verstorbenen, Fraw seel. geweßenen Vogts Donnerstags den 3. Junÿ Anno 1669.
In einer der Statt Straßburg in der außern Straß am haargäßlein gelegenen hieher Eigenthümlich gehörigen undt hernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie volgt
Ane haußrath, Im Hinder hauß, In der Cammer A, Im hindern Stüblin, Auff dem gang
Im vordern Stock, In der Cammer B, In der obern Stuben, Im haußöhren, In der untern Stuben, In der Küchen, Im Bachhauß, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Hauß, Hoffstatt undt höfflein mit allen andern ihren gebäwen, begriffen, weitten, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg an der obern Straßen, ist einseit ein Eck am haargäßlein, anderseit neben Hanß Gärtners deß Schuhmachers seeligen hinterbliebenen Wittiben, hinden auf Hans Heinrich Reffolden, den Rothgerber stoßendt, Davon gehen järlichen 3. lb. d 3 ß gelts Straßburg. Wehrung Michel Schrankenmüllern dem gewes. Weißbecken vndt burgern alhier Järlich auf Johannis Baptistæ ablößigen hauptguth mit 150. fl. Wehrung thut 78 lb 15 ß, Ferner 13 ß 10. d vndt dreÿ Cappen boden Zinß auf Martini dem mehrern Spittal alhier, Item 2 lb 10 ß d Zinß jährlich auf d. 7. Aprilis E. E. Zunfft der Becker allhier, ablößig in hauptgut mit 50 lb d. Weitters 3 lb 15 ß d Zinß jährlich auf d. 3. Januarÿ Weÿland Herrn Philippß Kellers geweßenen Schaffners Zu St. Thoman seel. hinderbliebenen Fraw Wittib ablößig in hauptgut mit 75 lb. Sonsten über nechstgemelte beschwerden freÿ ledig vndt äugen undt hiehero über solche annoch angeschlagen p. 225 lb. Darüber besagt in teutscher pergamönines Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigell verwahret, datirt den 28. Martÿ Anno 1631. notirt mit N° 1. dabeÿ noch ein altter teutscher pergamönines Kauffbr. de Anno 1559.
Sa. haußraths 83, Meel vnd kleÿ 4, Silbergeschmeid 2, Schwein 1, Behausung 225, Activ Schulden 112, Summa summarum 351 lb – Schulden 164 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 187 lb
Marie Wagner hypothèque sa part de maison au profit de l’avocat Georges Obrecht. En marge, quittance remise en 1675 à Georges Hüffel.
1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 750-v
Erschienen Maria, weÿl. Georg Wagners deß Weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, mit beÿstand Jacob Lienhardts deß büchßenmachers ihres Curatoris und deß Ehrenvest, hochgelehrten herrn Georg Obrechts U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris
in gegensein deß hoch Ehrwürdig- Hochgelehrten herrn Balthasar Friderich Saltzmanns, SS Theol. Licentiati und Pfarrers im Münster – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand sein solle All daß Jenige so deroselben uff der alhier in d. Straßen am Haargäßlin gelegener behaußung gebühret
[in margine :] (…) in gegensein Georg Hüffels deß weißbeckhen alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 9. 9.br: 1675.
L’huilier Georges Wagner rachète une rente assise sur la maison au profit de l’Eglise rouge moyennant 13 livres
1672 (20. 7.br, Chambre des Contrats, vol. 539 f° 485
Herr Johann Schmidt Schaffner der Rothen Kirch
in gegensein Georg Wagners deß ohlmanns
bekannt, daß Er Von demselben 18. lb in bahrem Gelt empfangen und Ihme hingegen seine, uff dem dritten theil ahne einer alhier ahn der Obern Straßen am Haargäßlein am Eckh und anderseit neben Andres Thierbach dem huetmachern gelegener behaußung, gehabte Jura, actiones und Gerechtsame, uff maß und weiß Er selbige Von Maria Elisabetha Bollenheimin gebohrner Spießin überkommen, cedirt und übergeben habe
L’huilier Georges Wagner et Marie Wagner, femme du cordonnier Nicolas Carl, vendent la maison au boulanger Georges Hüffel et à sa femme Marie
1675 (18. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 24-v
Georg Wagner der Ohlmann und Maria Wagnerin Niclaus Carlen deß Schuhmachers Eheweib mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts
in gegensein Georg Hüffels deß Weißbeckhen und Mariæ beÿder Eheleuth, mit beÿstand H. Hannß Georg Häckhlers de Fabric deß Münsters Werckhmaÿsters und Wolff
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahn der obern straßen ist einseit ein Eckh oben am haargäßlin, anderseit neben Susannæ Gärtnerin Wittib hinden uff hannß Heinrich Reffolt den Rothgerbern stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 13 ß in geld und 3. Cappen jährlich. Zinnßes dem Hospital alhier, so seÿe solch Behaußung auch noch umb 150. fl. dem Stifft St. Thoman, Item umb 150. fl. Fr. Kellerin wittibin, Item umb 100. fl. E.E. Zunfft der Beckhen – umb 240 fl.
Fils du boulanger Georges Hüffel, Georges Hüffel épouse en 1671 Anne Marie, fille du boulanger Michel Dolp.
Mariage, cathédrale (luth. f° 145, n° 45)
1671. Dom. 12. post Trin. Zum 2. mahl Georg Hüffel der Weißbeck Weiland Georg Hüffels Münsterbecken u. Burgers alhie bachgelaß. ehelich Sohn, Jfr. Anna Maria Michael Dolpen des Schwartzbecken u. Burgers alhie ehel. T. Montags den 18.ten 7.br. Münster (i 147)
Georges Hüffel rembourse au chapitre Saint-Thomas une rente assise sur la maison en vertu de deux titres de 1541 et 1542.
1678 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 654
Herr Johann Jacob Moseder alß Schaffner Eines Erw: Collegiat Stifft Zu St. Thomæ und Zu gegenwärtiger Quietanz hierzu in specie Gevollmächtigt
in gegensein Georg Hüffels deß weißbeckhen
daß derselbe besagtem Stifft 150. fl. Straßburger wehr. in bahrem Gelt erlegt, und damit die iährliche term. Joh. Bapt: Zu Zinnß Verfallene 6. fl. gedachter wehrung so Er Hüffel Von seiner allhier ahne der Obern Straßen gelegenen Eckh behaußung am Haargäßlein, Zu raichen schuldig geweßen abgelöst, widergekaufft und dadurch seine Behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe (…), derowegen Er H. Schaffner in Schaffners weiß (…) und zugleich extradirte, Visam Copiam, sub dato 2. Non. Januar. a° 1541. wie noch einen pergamentinen Latinisch. Calend. Sept. et 56. Non. 8.br a° 1542. mit deß bischofflichen hoffs Anhangendem Insigel durch weÿl. Herren Hÿlarium Meÿern alß deß bischofflichen hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarius nunmehr seel. So dann einen teutschen Pergamentinen sub dato 22. 9.br: a° 1641. mit der Statt Straßburg anhanged. Cancelleÿ Contract Insigel uffgerichetet Kauffbrieff
Les Quinze confirment Georges Hüffel dans son droit de vannage.
1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
(f° 297) Sambstag den 27. Novembris – Georg Hüffel der Weißbeck, per Saltzmann, prod. Extractum auß dem Gericht Memoriale der Zunfft Zur Lucern vom 25. hujus, berichtet daß p.lis sich umb das Wannenrecht daselbsten angemeld habe,bitt deßen gn. confirmation. Erk. confirmirt
Le boulanger Georges Hüffel, alors pensionnaire à l’hôpital, et le tuteur de sa fille Marie Dorothée vendent les deux tiers de maison, appelée zum Borsten, à Ulric Greiner et à sa femme Marie Ursule Hüffel, le dernier tiers appartenant à l’acquéreuse.
1693 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 387-v
Georg Hüffel, der weißbeck, und ietzmahlige Pfründer im Spitahl, für sich selbsten, und Philipp Faudel, der Pastetenbeck alß Vogt Mariæ Dorotheæ Hüffelin, ged. Hüffels leiblicher Tochter
in gegensein Ulrich Greiners deß jüngern weißbecken, und Mariæ Ursulæ gebohrner Hüffelin
Zwar Er der Vatter Zwo tertzen, Er d. tochter Vogt aber die helffte an der übrigen terz, daran die übrige terz helffte der Mit Käufferin Zu vorhin gehörig, ane Einer Behaußung sambt allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier an der Obern Straß, einseit ist ein Ek oben am Haargäßlein, anderseit neben Susanna Gärttnerin wittib, hind. auff Jacob Reffold dem Gerber und led.bereiter stoßend gelegen und zum Borsten genandt, von welcher ganz. behaußung gehend Jährlich auff Martini 13 ß 4 d in Geld und 3. Capaunen dem Mehren Hospital allhier – geschehen, so viel deß Vatters 2/3. betrifft umb 666 pfund, der Vogts tochter theil aber umb 200 pfund, Erstlich wegen deß Vatters 666 lb (…) Item an Brigitham, gebohrner Bautzin deß Verkauffend. vatters eheliche haußfrau weg. Ihren Guths Ergäntzung umv 150 lb
[in margine :] Erschienen obgeml. Brigitha Bautzin, Philipß Wunden deß Stroh schneiders ehelich haußfrau (Quittung), den 20. feb. 1698
Lors de l’inventaire dressé en 1697 après la mort de Marie Ursule Hüffel, la maison est estimée à 450 livres. La description mentionne un grand nombre d’actes que conservent les héritiers. Ulrich Greiner est seul héritier de sa fille. Il hypothèque la maison au profit de son beau-père aubergiste Daniel Schweighæusser
1698 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 95
Ulrich Greiner der Weißbeck
in gegensein H. Daniel Schweighaüßer, deß würths zum Pflug, seines Schwehrvatters – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Obern Straß, einseit ist ein Eck am haargäßlein, as. neben Johann Christoph Pauli dem Schuhmacher Ehevögtlich. weiß hinten auf weil. Jacob Reffolds gewesenen Gerbers sel. wittib stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend jährlich 13 ß ç d und dreÿ Capaunen dem mehrern Hospital alhier
Ulric Greiner vend la maison dite zum Borsten au boulanger Laurent Klingler et à sa femme Anne Marguerite Formier moyennant 1 100 livres
1707 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 469
(1100) Ulrich Greiner weißbecker
in gegensein Lorentz Klinglers weißbeckers und Annæ Marg: geb. Vormis
eine behaußung Hoff Hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn der obernstraß, einseit ist ein eck oben ahm Haargäßlein anderseit neben Christoph Pauli schuemacher hinten auff die Reffoldische wittib stoßend, zuem Borsten genant, darvon gehen jährlichen 13 ß d in geld und 3 Capaunen dem mehrern Hospital – um 1100 pfund
Originaire de Blæsheim, Laurent Klingler achète le droit de bourgeoisie en février 1701.
1700, 3° Livre de bourgeoisie p. 1228
Lorentz Klingler der Weißbeck Von Bläßheim, weÿl. Peter Klinglers gew: ackersmanns daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. gold fl. und 16 ß. so auf d. Pfenningt. erlegt Vnd Wird beÿ E. E. Zunfft der becken dienen, Jur. d. 26. dito [Februarÿ] 1701.
Fils de Pierre Klingler de Blæsheim, Laurent Klingler épouse en 1702 Anne Marie, fille du tonnelier Jean Georges Schlegel : contrat de mariage, célébration.
1702 (25.1.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Mstr: Lorentz Klinglers Weißbecken und Jfr: Annæ Mariæ Schlegelin, Mittw. d. 25.t Januarÿ 1702., expedirt d. 21.t 9.bris ejusd. anni, vid. prot. meum.
zwischen dem Ehrsamen und bescheidene, Mstr. Lorentz Klinglern Weißbecken und Burgern alhier, alß Hochzeitern an einem,
undt dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Schlegelin, des Ehrenhafften und Achtbahren herrn Johann Georg Schlegen, Küblers und burgers dahier eheleiblicher Tochter, alß hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg, Mittwochs d. 25.ten Januarÿ Anno 1702. [unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeiter, Anna Maria Schlegelin Alß hoch Zeiterin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 85-v n° 468)
Eodem [den 8 febr. 1702] sind nach ordentlicher proclamation eingesegnet word. Lorentz Klingler der ledige weißbeck, weÿl. Peter Klinglers gewesenen burgers Zu Bleßheim nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Anna Maria Johann Georg Schegels, burgers und Küblers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] loretz Klingler alß hoch Zeiter, Anna Maria Schlegelin Alß hoch Zeiterin (i 88)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 165 livres.
1702 (8.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 1)
Inventarium über Mstr: Lorentz Klinglers, Weißbecken undt frawen Annæ Mariæ Schlegelin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zue Straßburg einander für ohnverändert Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1702. – in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand, crafft der vorhero mit einander auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert Zugebracht (…) Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg, jn persönlicher præsenz Hn Joh: Georg Schlegels, Küblers undt burgers alhier, der Frawen Vatters und Meister Martin Burgers, Weißbecken des Ehemanns Assistenten, d. 28.ten Martÿ Anno & 1702.
Sa. haußraths M 31, F 142, Früchten M 91, Schiff und geschirr M 7, Silbergeschirr F 22 Guldener ring F 11, baarschafft M 19, F 75, Schuld M 35
Summa summarum des Manns gantze zugebrachter Nahrung 190 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 165 lb
Anne Marie Schlegel meurt en 1703 en délaissant pour seul héritier son père. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. La masse propre à l’héritier s’élève à 209 livres. L’actif de la communauté est de 814 livres, le passif de 243 livres.
1704 (20.2.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 25) n° 6
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung Und Güetere, so weÿland die Ehren vnd tugendsahme Fraw Anna Maria Klinglerin, gebohrne Schlögelin, deß Ehren Vorgeachten Meister Lorentz Klinglers Weißbecken vnd burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliche haußfrau nunmehr seel., nach ihrem den 27. Decembris des nechst abgewichenen 1703.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest vnd Wohlgeachten Herrn Johann Peter Schlögels, Küblers und burgers alhier Zu Straßburg alß der Verstorbenen, seeligen Eheleiblichen Vatters, vnd ab intestato nachgelaßenen einzigen Erbens, mit beÿstand deß Ehrenvest vnd rechtsgelehrt, Herrn Johann Adam Ösingers Notarÿ jurati vnd berühmten Practici alhier (…) Actum Straßburg d. 20. Februarÿ A° 1704.
Copia der Heuraths verschreibung, pgr. in prot : C fol. 599.a et seqq
Copia Codicills und letsten will, pge. in Prot. F. fol : 9.a et seqq.
In einer allhier Zu Straßburg ane der obern Straß gelegenen vnd in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden word. wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Im Keller
Ergäntzung deß Wittiber unveränderd.ten Gutts, Vermög deß über beeder geweßener Ehepersonen in dieße Ehe Gebrachte Nahrungen in Anno 1702. auffgerichten Inventarÿ
Wÿdumb, Welchen herr Johann Georg Schlögel Kübler und burger Alhier, als der Verstorbenen Vatter, von auch Weÿl. Frawen Anna Maria Schlögelin gebohrner Singelin seiner Verstorbenen Haußfrauwen seel. Crafft mit derselben auffgerichten Codicilli Reciproco ad dies vitæ zu genüeßen (…) den 21. Aprilis A° 1691. ein Inventarium durch H Johann Christoph Stöffelden Notm:
Der Erben unveränderte Nahrung anlangend, Sa. haußraths 47, Sa. dritten Pfenning beßerung 23, Sa. Silbergeschmeidt 11, beßerung ¼ 3, Sa. Guldenen Ring 4, beßerung 1/5 1, Schuld 37, Ergäntzungs rest 79, Summa summarum 209 lb
Das Theilbahr Gutt betreffend, Sa. haußraths 63, beßerung 31, Holtz, reÿff, band und gemachte arbeit 74, beßerung 37, Frucht 60, beßerung 30, Wein, Brandenwein, Eßig vnd Vaß 162, beßerung 81, Silber 4, beßerung 1,Guldene Ring 11, beßerung 2, baarschafft 237, Activ Schulden 16, Summa summarum 814 – Passiva 243, præcipuum conjugale 15, Summa 258, Compensando 556 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1704, Livres de la Taille (VII 1173) f° 211
(Becker, F., N° 947) Weÿl: Frauen Annæ Mariæ geborner Schlögelin, Mstr. Lorentz Klinglers, deß Weißbeckens und Burgers allhier, geweßener haußfrauen Verlassenschafft, jnventirt Herr Nots: Johann Heinrich Lang Sen:
Die Beschluß Summa deß Inventarÿ thut wie fol: 61.a Zusehen 204. lb 2. ß 9 d, die machen 400. fl. Verstallte 300 fl. und also 100 fl. Zu wenig
Davon wurde der Nachtrag gesetzt auf Zweÿ jahr in duplo macht à 6 ß d. – 12. ß
Und auch in Simplo, auf Zweÿ jahr trifft à 3 ß d. – 6 ß
Item so thut deß Stallgelt pro 1704 – 1 lb 16 ß
ferner ist vor gebott 1 ß 8 s, So dann thut die abhandlung 7 ß, Summa 3. lb 3 ß. 2 s
dd. d. 7. Maÿ 1704.
Laurent Klingler se remarie avec Anne Marguerite Formier, fille du tanneur Richard Formier de Wasselonne : contrat de mariage, célébration
1704 (23.11.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Lorentz Klinglers Weißbecken vndt Jfr. Annæ Margarethæ Formierin, Sonnt. d. 23. 9.bris aô 1704.
Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Lorentz Klinglern, Weißbecken vndt Burger alhier Zu Straßburg alß Hochzeitern an einem
so dann der Ehrn: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Margarethæ Formier des auch Ehrn: und vorgeachten Meister Reichard Formier geweßenen Rothgerbern Zu Waßlenh. eheleiblichen Tochter alß hochzeiterin andern theils
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Sonntags den 23.ten Novembris A° 1704.
[unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeiter, Annna Margreda formtirr Als hoch Zeiderin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 150-v n° 703)
1704. Mittw. d. 3. Xbr wurd. nach geschehenen Außruffung copulirt Lorentz Klingler d. Weißbeck v. burger allhie, Vnd J. Margaretha, weil. Reichardt formiers, des geweß. Rothgerbers V. Burg. Zu Waßlen hieß. hersch. nachgel. ehel. T. [unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeter, Margreda formirrin als hoh Zeiterin (i 150)
Anne Marie Formier (ici Furnier) devient bourgeoise par son mari un an après son mariage
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 762
Anna Margaretha Furnierin V. Waßlenheim, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Lorentz Klingler p. 2. Gold fl. 16 ß. Wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen, P. d. 28. Dito [9.br:] 1705
Les contrôleurs infligent une amende à Laurent Klingler pour avoir vendu trop de pain au marché du pain sec.
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 48) Dienstags, den 1. Maÿ – Lorentz Klingler wird accusirt, daß Er en 18. Februarÿ Zu viel Brod hinder das Münster geschickt habe, Er gestehet, das es nur zween schwartz Leib geweßen, Erkant, Weilen Er Verbrochen, als soll Er 30. ß d Straff erlegen, auff gebettene Gnad bleibts beÿ 1 .lb
Laurent Klingler meurt en 1712 en délaissant deux enfants dont le cadet meurt peu de temps après lui. Les experts estiment la maison à 1000 livres. La masse propre à la veuve est de 310 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 294 livres, le passif à 504 livres
1712 (10.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Inventarium über Weÿl: des Ehrenachtbarn Mstr. Lorentz Klinglers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhier zu Straßburg seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1712. – nach seinem Donnerst. d. 11.ten kürtzlich verstrichenen Monattstag Februarÿ aus dießer Trübseel vollen welt genommenen tödl. Abschied, hinderlaßen, Welches auf geziemendes Erfordern und Begehren hernach benahmster des seel. verstorbenen mit der Ehrn und tugendsamen Fr: Annæ Margarethæ gebohrner Formierin seiner hinderblieben Wittiben in deßen andern Ehe erzehlter Kinder und ab intestato rechtmäsiger Erben geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, in fernerem persönlichen Beÿwesen Hn Martin Burgers des weißbecken der Frn. Wittiben wohlgeordnet und geschwornen Curatoris, Donnerst. d. 10.ten Martÿ A° 1712.
Der seel. abgeleibte Hatt ab intestato Zue Erben Verlaßen 1. Margaretha Salome, 2. Lorentz, (NB. Welches letztere aber in d. währender Expedition dieses Inventarÿ tödl. Verblich.) Beede sein mit ob Ehrenedachter deßen hinderbliebener Fr. Wittib ehel. erzeugte Kinder, welche mit H. Jacob Bauren dem Schuhmacher u: burg. alhie bevögtigt, der auch der Inventaôn in Person mit beÿgewohnet hatt
Copia der Heüraths Beschehen, habetur in Protoc. meo
der Hausrath So In hernach beschriebener in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung sich befund. hatt
Schrein und Höltzerwerck. In d. obern Stub, In der Cammer A, In d. undern Stub, In d. undern Kuchen, In dem undern Hausöhr, In d. Sold. Cammer, Auffm Gang
Schiff und geschirr Zum Wbeck Handwerck gehörig
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine Behaußung, Hoffstatt, Höffl. mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten, geleg. alhier in Straßb. in der obern straß. einseit ist ein Eck, oben am haargäßl. anders. neben Christoph Pauli dem Schuhmacher, stoßt hind. auff Hannß Jacob Bößoltz Wittib, davon gehen jahrs dem mehren Hospital alhie ane Bodenzinß in Geltt 13 ß 4 s u. 3 Capaunen in Federn, davon in capital â 5. pro Cento gerechnet wird 28 lb, Ferner 40. lb d jährl. auff Ann: Mariæ fällig. Zinß Mstr Ulrich Greiner dem Ohlman u. Burg. alhie, so in wiederlößigen Hauptgut stehet 800 lb, Mehr beede onera sammentl 828, Sonsten freÿ, ledig und eig. u. durch die Hh Werckmeistere Crafft dero Abschatzungs Zedul vom 28.ten hujus æstimirt pro 1000 lb, Thut über Abzug d. onerum 172. lb
Darüber besagt 1. teutsch. perg: Kauffbrieff m. d. St. St. C. C. Stub anh. Ins: verwahrt sub dato 14.ten Jul. A° 1707. mit N° 1 notirt, Ferner I. perg. Kauffb. m. d. St. St. C. C. Insieg. verw: underm 15. Maÿ 1693. datirt mit altem Lit. A: signirt, It. 1. perg: Kauffbr. auch m. d. St. St. Insiegel in alhießig. C. C. Stub verfertiget u. m. Lit. A. bezeichnet, It. 1. a. perg. Kauffb: mit vorberührtem anhangedem Insigel becräfftigt sub dato d. 28. Martÿ 1631. Weiler i. abglößt. Zinßb. über 150. fl. datirt d. 22.ten 9.bris A° 1641. m. a. N° 10 Jetzt Lit. A. notirt, Mehr i. perg: Contract verschreib: dicto loco gefertigt sub dato 3.ten Jan. 1657. It. Copia i. teutsch. Kauffbr. mit des Bischoff. Hoffs Ins. von H. Not: Heinrich Meÿern Verfertigt und vidimirt des Brieffs Datum ist d. 2. Jan: 1541. m. a. N° 10. Lit. A notirt, So dann noch i alter abgelöster Zinnß und mit des Bisch: Hoffs Zue Str: Ins: v.wahrt sub dato d. 6.ten 8.bris 1542.
haußrath W 6, E 35, Wein E 4, Früchten, Mehl und Kleÿen T 33, Schiff und geschirr Zum Wbeck Handwerck gehörig E 3, Silber geschirr und Geschmeid E 2, Guldene Ring W 2, Baarschafft W 2, Behaußung T 172,, Schulden T 16, der Wittib Ergäntzung 250
Summa summarum der Fraw Wittib Vermögens 310 lb
Nun wird auch er Erben ohnverändert und die Theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, 294 lb, Schulden aus dem Erb 504, Übertreffen also die Passiva der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung benantl. umb 209. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 260 lb
Wÿdemb So der abgeleibte biß in seinen seeligen Todt genoßen, Vermög deß über weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Schlegelin, des Verstorbenen erstern Haußfrauen seel: Verlaßenschafft durch Hn Joh: Heinr: Langen sen: Not jurat. publ. ac practicum d. 29.ten Junÿ A° 1704. auffgerichteten Lüffer und Wÿdumbs Registerleins
– Abschatzung den 28.t Martÿ 1712. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Lorentz Kleing Weißbeckher seel: hinderlaßene fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen ein Eckh am haargäßel, anderseith neben herrn Christoff Pauli dem Schuemcher, hinden auff Hannß Jacob Bößoldts wittib stoßendt, Welche behaußung neben gang, hinder hauß, bachstub, bachoffen, Gewölbter Keller, hoff: hoffstatt und brunnen, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ tausendt Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Anne Marguerite Formier se remarie en 1713 avec le boulanger Jacques Lipp, originaire de Belmont au Ban-de-la-Roche dont son père était prévôt : contrat de mariage, célébration
1713 (2.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung, Jacob Lippen, ledigen Weißbecken und Frawen Margarethæ Klinglerin gebohrner Formierin, Donnerst. d. 2.ten Februarÿ A° 1713
zwischen dem Ehrbahn und bescheidenen Jacob Lippen ledigen Weißbecken weÿl. Georg Lippen, gewesenen Schultheißen Zur Rotaw im Steinthaal hinderlaßenen ehelibl. Sohn, als Hochzeiter an einem
So dann der Ehr: und tugendsamen Frawen Annæ Margarethæ Formierin, weÿl. Mstr. Lorentz Klinglers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittib, als hochzeiterin, am andern Theil
Actum Straßburg Donnerst. d. 2.ten Februarÿ A° 1713. [unterzeichnet] Johannes Jacob Lipp als Hochzeiter, X Sig. der Hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 246-v n° 1072)
1713. Mittwoch den 22.t febr. Sind nach 2.mähl Proclamation ehelich copulirt worden Joh: Jacob Lipp der ledige weißbeck, weÿl. Georg Lippen gewesenen Schultheiß. Zu Rothau hinderl. ehel. Sohn und Fr. Anna Margaretha, weÿl. Lorentz Klingler gew. b. und weißb. Hinterl. wittib [unterzeichnet] Johannes Lipp als hochzeiter, x Fr. Anna Margaretha Klinglerin (i 246)
Jacques Lipp fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie
1712 (28. Xbris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Jacob Lipp Von Schönenberg im Steinthal gebürtig, (…) Summa 75. lb
It: soll Ime Appolonia Odißin Zue Barr, Lt. gerichtl. Obligaôn vom 28.ten Xbris 1712, 75, Summarum 150. lb
Jean Jacques Lipp de Belmont devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 797
Johann Jacob Lipp der Weißbeck Von Schonenberg, Weÿl. Georg Lipp gew: schultheisen sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Anna Margaretha Fürmerin p. 2. gold fl. 16 ß, Wird beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen, Juravit d. 27. Ejusd. [Maÿ] 1713.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 72 livres, ceux de la femme à 296 livres.
1713 (2.9.br), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Lippen, Weißbecken und der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ Formierin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zue Straßburg, einander für ohnverändert Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno & 1713.
Actum in der Königl. Statt Straßburg in fererem persönlichen Beÿseÿn der Ehrenhafft und Achtbaren Hn Martin Burgers, Weißbecken, der frawen noch ohnentledigten Curatoris und Hn Jacob Bauren, Schuhmachern deroselben Töchterleins erster Ehe geordnet: und geschworenen Vogts, als jhrer beed. erbettenen Beÿständern Donnerst. d. 2.ten Novembris Aô 1713.
Ahne Haußrath, In der St. St. lang. Straß, am Haargäßel gelegenen, hernach beschriebenen der frawen ohnveränderten Becken Behausung befund. worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. (F.) Eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörd., Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in d. St. St. abe der lang. Straß. 1.s. ist Sie ein Eck ane del haargäßl. 2.s. neb. Christoph Pauli dem Schuhmacher, hind. auff weÿl. Hannß Jacob Bößels Wittib stoßend, davon Zinßt man jahrs dem mehren Hospital alhie in Geltt 13 ß 4 s und 3 Capp. in Federn, Weiters (-) lb d jährl. auff Annunc: Mariæ, Mstr Ulrich Greiner, dem Ohlman dahier so in Cap. wieder abzulößen mit 700 lb, Sonsten freÿ ledig und eigen und über dieße vorgemelte Beschwerd. ohnvergreifflich alhero angeschlag. pro 272 lb. Darüber besagt i. perg: teutsch. Kffbrieff mit d. St. St. C. C. Stub anhang. Ins: v.wahrt sub dato 14.ten Julÿ Aô 1707. mit N° 1 bezeichnet, Ferner I. dito under dato 15. Maÿ Aô & 1693. mit altem Lit. A: signirt, Weiters 1. dito datirt d. 28. Martÿ Aô 1631. Ingleichem i. perg. abglößter Zinßb. über 150. fl. besagend, deß. dato d. 22.ten 9.bris A° 1641. mit alt. N° 10 & Lit. A. notirt, Mehr i. perg: teut: Kffbr. m. d. St. St. V : V : Ins. corroborirt sub dato 3.t Jan : Aô 1657. Ferner Copia i. teutsch. Kffbr. mit des Bischoffl. Hoffs Ins. verw: u. von H. Not: Heinrich Meÿer v.fertigt und vidimirt deß. Datum ist d. 2. Jan: Aô 1541. m. a. N° 10. u. Lit. A bemerckt, Und dann noch i. alter abgelöst. perg: Zßbr. m. des Bischoffl: Hoffs Ins: verwahrt sub dato d. 6.ten 8.bris aô 1542.
Sa. Leerer Faß und Bütten F 5, Sa. Haußraths M 44, F (-) Mehl und Kleÿen F 41, Brennholtz F 1, Schiff und geschirr Zum Weißbecken Handwerck gehörig F 6, Silber Geschirr und Geschmeids M 12, F 5, Guldene Ring F 15, Baarschafft F 106, M 12, Vieh F 6, Behaußung F 272, Schulden F 10 M 12
Summa summarum aller der Frn. In die Ehe gebrachten Vermögen 606 lb – Schulden 309 lb, In Compensatione 296 lb – Haussteuren 30, Thut hievon dem Mann 20, der Frn 10 lb
Sa. des Manns gesampten In die Ehe für ohnverändert gebrachten Vermögen 72 lb
Jean Jacques Lipp devent tributaire chez les Boulangers en juillet 1713
1713, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 156) Dienstags den 4.ten Julÿ 1713 – Neuzünfftiger
Hannß Jacob Lipp Von Schönenberg aus dem Steinthal producirt producenda und bittet Ihne vor einen Zunfft bruder anzunehmen, will Weis backen. Erkant, gegen Erlag der Gebühr weilen Er eine Zunfftschwester geheürathet, Vor E. E. Zunfft 2. lb 6 ß d und 12 ß pro scriba Eleemosyna und Büttel, willfahrt.
Jean Jacques Lipp hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Georges Schlegel
1719 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 126-v
Joh. Jacob Lipp weißbeck
in gegensein Joh. Georg Schlegel sen: Küblers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert. in der Straß, einseit ist ein eck ahm haargäßel anderseit neben (-) hinten auf Reffoldt
La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Jean Jacques Lipp pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Les hôtes étaient des cousines de sa femme.
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 11-v) Dienstag den 22.ten Nov. A° 1735
Johann Jacob Lipp Beckh in der Straß auch Klagt, daß Er einen wieder Ordnung gefertigten, dahero straffbahren Nacht Zedul überschicket Maßen Er darinnen nicht gemeldet woher Anna Maria Maulerin undt Magdalena Jörgerin, so er den 2.ten Aug: h: a: logiret, Seÿen.
Ille sagt, es wäre die ermeldte Persohnen seiner Frauen baasen von Barr, welche seine Ehefrau in seiner Abwesenheit übernachtet, davor aber Er von denenselb. nichts Empfangen habe, bittet dahero Absolutionem.
Erkandt, derßelbe wirdt Einwendens ohnerachtet factaq. submissione dermahlen nur in 6 ß d. Str. condemnirt, Ihme aber, da Er ins künftige auff vorher erhaltene Erlaubnus Jemandten logiren wirdt, die Nachtzedul nach ordnung Zu Fertigen sub actiori anbefohlen. dt.
Jacques Lipp obtient une réduction de sa cotisation parce qu’il n’exerce plus son métier
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 17) Dinstags den 11. Augusti 1750. – Stubengeltt
Johann Jacob Lipp der weißbeckh dahier stehet Vor, bittet umb moderation seiner 8. ß Jährlichen Stuben gellts Weillen Er Kein handtwerdkh mehr treiben thuet. Erkandt soll fürtershien ad 4 ß gesetzt seÿn.
Jean Jacques Lipp et Anne Marguerite Fornier hypothèquent la maison au profit de leur bru Marguerite Vix femme de Jean Daniel Lipp
1750 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 446-v
Johann Jacob Lipp der weißbeck und Anna Margaretha geb. Formier mit beÿstand ihres bruders Benjamin Formier des ältern rothgebers
in gegensein ihres sohns frauen Margarethæ geb. Vixin Johann Daniel Lipp des weißbecken Ehefrau – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine weißbecken behausung samt deren zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit ist ein Eck am Haargäßlein, anderseit neben Zacharias Krafft des krempen wittib, hinten auff vorgedachten Jacob Formier
Marguerite Formier (ici Fournier) meurt en 1750 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre au veuf est de 78 livres, celle propre aux héritiers de 13 livres. L’actif de la communauté s’élève à 702 livres, le passif à 854 livres.
1751 (30. Xbr), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 366
Inventarium über Weÿland der Ehren: undt: Tugendsahmen Fr. Margarethä Lippin gebohrner Fournierin Hn. Johann Jacob Lipp, des Weißbecken und burgers dahier Zu Straßburg geweßter Ehegattin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1751. – nach ihrem den 3.ten Decembris in Anno 1750. genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 30.ten Decembris Anno 1701.
Die Eingangs berührte Frau seelig verstorbene hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Catharinam Margaretham Fritzin gebohrne Lippin, Tit. H. M. Fritz Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeinde Zue Wangen Eheliebste so nebst gedachtem Ihrem Eheherrn Zugegen, 2.do Johann Christian Lipp, den becken, so unter denen Königlichen Preußischen Truppen engagirt undt verheurathet, und anjetzo absens, in deßen Nahmen der Ehrenveste undt vorachtbare herr Johann Friderich Teutsch ehemaliger Gastgeber und E. E. großen Raths alten, E. E. Kleinen Raths aber jetzmahligen wohlmeritirten beÿsitzer alß auß Ehrengedachten Kleinen Raths Mittlen Zue dießem Geschäfft abgeordneten herren der auch selbst beÿgewohnet, So dann 3.to den Ehrengeachten Johann Daniel Lipp den nunmaligen Schwartzbeckhen und burgern dahier welcher auch præsens war, Also der Verstorbenen seelig. mit Eingangs ermelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielter Fr. Tochter und Zweÿer Söhnen dero ab intestato zu gleichen Antheileren Verlaßenter Erben
Inn einer dahier Zue Straßburg in der langen Straß ahne dem sogenanten haaegäßell gelegener und hernach beschriebener behausunger becken behaußung sich befunden hat wir folgt
Eigenthum ane einer Behaußung, so derer Erben ohnverändert. (E) Eine beckhen behaußung, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der langen Straß ane dem sogenannten haargäßlein, einseith neben Weÿl. Zachariä Krafften des geweßten Krempen seel. Wb. anderseits ein eck in ermeltes haargäßl. hinten auff Jacob Fourmier den (-) stoßend, Welche behaußung durch der Statt Straßburg geschworene Hhn Werck Meistere Vermög deren zu dem Concept gebrachtren schrifftl. und unterschriebenen Abschatzung Vom 30.ten Xbris 1751. für freÿ leedig und eigen æstimirt und angeschlagen worden umb 700. lb. Davon gehet ab, so man Jahrs dem mehrern Hospithal allhier ane ewigem Zinnß Zu reichen schuldig nemlichen in Geltt 13 ß 4. d. So dann dreÿ Cappen in den Federn à 4. ß. einen gerechnet macht 12. ß, Thut beedes zusammen 1 lb. 5. ß. 4 .d, Macht à fünff pro Cento zu doppeltem Capital gerechnet 50. lb 14. ß. Nach abzug deßen wären ane obigem Anschlag der 700. lb d annoch in Außwurff Zu bringen 649 lb 6 ß. Die sonst noch übrige darauff hafftende Capitalia seind hernacher unter denen theilbaren Passiv Schulden angemerckt zu befunden. Und soll nach beeder Eingangs gedachter Eheleuthen allegirten zugebrachten Nahrungs Inventario darüber besagen 1.mo Ein Teutscher pergam. Kauffbrieff mit der St. Straßb. C.C. Stub Anhangendem Insigell Verwahrt, Sub dato den 14.ten Julÿ 1707. so mit N° 1 bezeichnet, 2.do Ein dito mit dito unter dem 15.ten Maÿ 1693. mit altem Lit. A. Signirt, 3.tio Ein dito mit dito Vom 28.ten Martÿ 1631. 4.to Ein dito mit dito Sub dato den 3.ten Januarÿ 1657. 5.to Ein alter perg. abgelößter Zinnßbrieff über 150. fl. besagend deßen datum den 22.ten 9.bris 1641. mit altem N° 10 et Lit. A. notirt. 6.to Copia eines teutschen Kauffbrieffs mit des bischoffl. hoffs Insigell Verwahrt und Von Hn Notario Heinrich Meÿer Verfertiget und vitimirt, datirt den 2.ten Januarÿ 1541. so auch mit altem N° 10 et Lit. A. bemerckt, Und dann 7.mo Noch ein alter abgelößter perg. Zinßbrieff mit des bischöffl. Hoffs Insigell corroborirt sub dato den 6.ten 8.bris 1542. Von Welchen allegirten documentis aber nichts Vorgewießen Worden.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden ohnveränderten Guths. Vermög Eingangs gemelter beeder hewester Eheleuthen Inventarÿ illatorum durch nunmehr weÿland H Notarium Johann Ludwig Scherer selig in Anno 1713. auffgerichtet und verfertiget
Norma hujus inventarÿ, Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 10 ß, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 50, Sa. Guths Ergäntzung 46, Summa summarum 98 lb – Schuld 20, Nach deren Abzug 78 lb
Wird nun auch derer Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Eigenthumb anne Einer Behaußung 649, Sa. Schuld 20, Summa summarum 687 lb – Schulden 674, Compesando 13 lb
Endlichen vokgt auch das gemein Verändert und Theilbar Guth, Sa. haußraths 37, Sa. Schiff und geschirr Zum Beckhen handwerck gehörig 1, Sa. Leerer faß 24, Sa. Silbers 12, Sa. Goldnen Ringleins 18 ß, Summa summarum 702 lb – Schulden 854, Übertreffen die theilbare Activ Nahrung umb 152 lb
Copia der Eheberedung
Abschatzung Vom 30. Xbris 1751. Auff begehren Herrn Johann Jacob Lipp deß Weißbecken ist eine behaußung allhier, in der Statt Straßburg, in der langen Straß einseits neben Weÿland Zacharias Krafften Wittib, anderseits ein Eck in das Haargäßlein machend, und hinten auff Jacob Fourmier stoßend gelegen, Auff dem boden ist eine Stube und Kuchen, In dem Ersten stock ist eine Stuben und haußöhren, Worinnen auch die hert, darüber ist der tachstuhl, so mit breit Ziegeln doppelt belegt, hat auch einen gewölbten Keller, Hoff und bronnen, Ferner befindet sich ein hintergebäw, worinnen die bachstube und backoffen, darüber ist eine Kammer und der Tachstuhl ist mit breit Ziegeln belegt. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener besichtigung, mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Ein Taußen und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer statt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister
Les héritiers Lipp cèdent à leur voisine Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft le droit de faire s’écouler les eaux par leur propriété.
Le boulanger Jean Daniel Lipp devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de son frère et de sa sœur.
1757 (1.12.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 66
Vergleich: und Abtheilung über Weÿland H. Johann Jacob Lipp geweßenen weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, So beschehen in beÿsein Fr. Catharinä Margarethä Fritzin geb. Lippin H. Mag. Simon Fritz, Diaconi beÿ der Evangelischen gemeind Zu Wangen Fr. Eheliebstin unter assistentz ihres Eheherrn, ferner H Peter Fritz des schreiners und burgers allhier, mandatario nomine H Johann Christian Lipp dermahlen in Königlichen beÿ Ihro meÿestät in Preußen als unter officier unter dem Regiment Prandeise stehend, So dann H Johann Daniel Lipp, nunmahligen schwartzbecken und burgers allhier, der dißortigen dreÿ Erben in beÿseÿn mein unterschriebenenen Notarÿ Straßburg Donnerstags den 1. Decembris 1757.
Cessio und übergaab der Mütterlichen Behaußung, welche der dißorts abgeleibten Vater seel. biß an seinem tod wÿdembs weiße genoßen hat
So haben die Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina Margaretha Fritzin gebohrene Lippin, des wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten H. Simon Fritz, wohlbestellten Diaconi der Evangelischen gemeinde Zu Wangen Frau Eheliebstin unter assistenz gedachten ihres Eheherrn, So dann H. Peter Fritz der Schreiner und burger allhier, Mandatario nomine H. Johann Christian Lipp dermahlen in Königlichen diensten beÿ Ihro meÿestäth in Preußen als unter officier unter dem Regiment Prandeise stehend, des dißortigen ältern Sohns, für sich und ihre Erben
ihre zween dritten theil vor ohnvertheilt von und ane ihrer Mütterlichen Behaußung, hodd, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an der Langen Straß an dem sogenannten Haargäßlein einseith neben weÿland Zachariä Krafftrn des geweßenen fastenspeishändlers allhier hinterlaßenen Wittib, anderseith ein eck an ermeltem hargäßlein außmachend, hinten auff Jacob Formier den Rothgerber allhier stoßend gelegen, wovon man Jährlichen dem mehrern Hospithal allhier an ewigen Zinnß 13 ß 4 d benebst dreÿ Cappen in den federn Zu lieffern hat mit übernahm solcher beschwerd
ihrem Bruder H Johann Daniel Lipp, dem nunmahligen schwartzbecken und burger, allhier in ohnvertheiltem Erb Käufflichen cedirt und überlassen – zwar die völlige Behaußung nach abzug 550. lb darauff hafftender passiv: Capitalien (…) und Er der Cessionarius ebenmäßig Zu bezahlen übernimbt annoch zugangen und beschehen vor und umb 350 Pfund pfenning hiesig current(…)
Actum Straßburg Donnerstags den 1.ten Decembris Anno 1757
Jean Daniel Lipp épouse en 1744 Marguerite Vix, fille du maréchal ferrant Jean Georges Vix : contrat de mariage, célébration
1744 (24.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 182
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mstr Johann Daniel Lipp dem ledigen Weißbecken, H. Joh: Jacob Lipp auch weißbecken undt burgers dahier Zue Straßburg Ehelichem Sohn, hochzeiter, ane Einem
So dann der Tugendbegabten Jfr. Margarethæ Vixin, weÿl. H Johann Geörg Vixen deß geweßenen Huffschmidts und burgers dahier hinderlaßener Ehelicher Tochter der Jfr Hochzeiterin andern Theils
Actum Strasbourg auff Dienstag den 24.ten Novembris A° 1744 [unterzeichnet] Johann Daniel Lipp Alß Hochzeiter, Margaretha Vixin als hochzeitern
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 233 n° 890)
Anno 1745 – Mittw. d. 6 Jan. seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. und eingesegnet worden Johann danjel Lipp der led. weißbeck u. b. alhier H Johann Jacob Lippen weißbecken u. b. alhier Ehl. Sohn u. J. Margaretha weÿl. Johann Georg Vixen geweßenen Huhffschmidts u. b. allhier nachgelass. Ehl. tochter. [unterzeichnet] Johann danniel Lipp Alß Hochzeiter, Margaretha Vixin als hochzeiterin (i 238)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue près de la rue de l’Argile qui appartient au relieur Frédéric Graff. Ceux du mari s’élèvent à 149 livres, ceux de la femme à 617 livres.
1745 (24.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 360
Inventarium über diejenige Nahrung, welche der Ehrengeachte Mstr. Johann Daniel Lipp, Weißbeckh undt die Tugendbegabte fr. Margaretha Lippin gebohrene Vixin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet anno 1745. (…) So beschehen Straßburg in beÿsein Hn Davidt Klein deß hueffschmidts undt burgers dahier der Ehefrauwen ehemahligen Vogts, auff Montag den 24. Maÿ 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß neben dem leimengäßel gelegenen H Friderich gräff den buchbinder u. b. dahier Zugehörigen behaußung ist folgendermaßen befunden worden alß
Deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 104, Total 149 lb
der Ehefr. Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Silber und geschmeids 16, Sa. goldener Ringen 27, Sa. baarschafft 304, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 180, Total, 617. lb
Jean Daniel Lipp devient tributaire chez les Boulangers en octobre 1744
1744, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 41-v) Donnerstags den 29.t Octobris 1744 – Neuzünfftiger Mstes Sohn
Johann Daniel Lipp der noch ledig weißbeck Mstr Johann Jacob Lipp deß weißbecken undt burgers allhier Ehelicher Sohn, producirt Stallschein, Will Zünfftig werden undt Weißbecken.
Erkandt, soll ihme in seinem begehren willfahrt undt angenommen seÿn. (dt 1 lb 15 ß)
Les contrôleurs font grief à Jean Daniel Lipp d’avoir vendu du pain frais un jour de pain sec. Le conseil demande un complément d’information.
(f° 134-v) Montags den 26. Junÿ 1747
Daniel Lipp der Weißbeck ist accusirt daß Er den 16. hujus alß an seinem trockenen Tag vor der Zeit Weich brodt verkaufft, Beklagter præsens ist es nicht geständig.
Erkand soll Erwießen werden alß dann Ergehen werd was Recht ist
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft (leur voisine)
1757 (5.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 323
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand ihres bruders Georg Vix des huffschmidts und ihres vetters Daniel Häß des schiffmanns
in gegensein Fr. Dorotheæ geb. Buchßin weÿl. Zacharias Krafft des fastenspeishändlers wittib beÿständlich Johann Caspar Bollender des schuhmachers, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obern straß, einseit ein eck am Haargäßlein, anderseit neben Zacharias Krafft des krempen wittib, hinten auff Jacob Formier
Les contrôleurs constatent régulièrement que Jean Daniel Lipp enfreint les règles qui autorisent les boulangers à vendre soit du pain sec soit du pain frais
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 5-v) Donnerstags den 5.ten Martÿ 1750 – Straff 2 lb. d
Daniel Lipp der Weißbeck ist angeklagt daß er wider ordnung vor 16 ß trockens Ladenbrodt undt also wider die geordente anzahl Zuviel, ohne das so schon verkaufft war auff dem trockenen Marck gehabt,
Ipse præsens sagt, hätte nun vor 14 ß Laaden brodt undt vor 2 ß Weißbrodt dahien geschickt, auff der beeÿdgten Rüeger abhörung undt außsag, wurde Erkandt daß beklagter nebst 5 ß Unkösten den articul mit 2. lb d Zu beßern schuldig seÿn solle.
Jusqu’alors boulanger en pain blanc, Jean Daniel Lipp devient boulanger en pain noir
(f° 40-v) Donnerstags den 3. Junÿ 1751. – Handwercks Veränderung
Johann Daniel Lipp der geweßte Weißbeckh dahier will sein Weißbachen auffgeben undt Schwartzbachen, bittet umb gerichtliche permission.
Erkandt, weillen in seiner abweßenheit seine Ehefrau schon vor Einigen Monathen darumb angehalten, daß Er Ihme gegen der gebühr nach ordnung solle willfahrt seÿn (dt 1. lb. d.)
Le fournier Jean Daniel Lipp devient boulanger en pain blanc
1757, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 72-v) Dienstags den 20. xbris 1757 – Handwercks änderung
Johann Daniel Lipp der Haußfeurer, will das Handwerck verändern v. Weißbachen, bittet um gericht. Permission.
Erk. solle ihme nach Ordnung gegen Erlag Gebühr, in seinem begehren Willfahrt seÿn ‘dt. 1. lb)
Jean Daniel Lipp est mis à l’amende pour avoir enfreint le règlement.
(f° 84) Donnerstags den 1. Junii 1758 – Straff
Daniel Lipp der Weißbeck ist durch Martin Albrecht v. Joh: Michael Grieß beede beeÿdigte Riegere accusirt, daß er Sonntags den 17. Junii als an seinem trockenen tag auf offentl. Laden Weich brod liegen gehabt vnd verkaufft, bitten ihme nach dem Articul in 5. lb d Straff fällig Zu erachten mit abtrag der Uncosten
Bekl. zugegen Kan der Anklag nicht in Abred seÿn, sagt es würde alle Sonntag Vor 5 biß 6 fl. dergleichen brod, bis solches gewesen, beÿ Ihme bestellet, v. bache es jeedes mahl einige Laib über die bestellte Anzahl, die Er nachgehends verkaufft, Vermeinet deßwegen Keines weegs straffbar zu seÿn.
Nach engehörter Klag v. verantwortung ist erk. seÿe Bekl. in 1 lb 10 ß Straff und 2 ß Uncosten Zu condemniren.
(f° 93-v) Montags den 7. Augusti 1758 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken daß derselbe den 15. 7.bris als an seinem Verbottenen tag auf dem trockenmarkt feil gehabt, auch nach der erlaubten Zeit erst brod dahien überschickt, den 23. 7.bris auch als an seinem trockenen tag einen Außsatz banck mit 16. Leib weich brod für seinem Hauß stehen gehabt, bitten ihne in behörigen Straff Zu condemniren.
Bekt. durch deßen Ehefr. beÿstd. des Zunfft büttels Zugegen sagt Zur Verantwortung, daß das Verbott ihro unbekandt seÿe geweßen, bittet dahero absolutionem.
Erk, seÿe Bekl. in 10. ß Straff b 2 ß Gerichts Costen zu condemniren.
(f° 97) Mittwoch den 13. Decembris 1758 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen contra Daniel Lipp den Weißbecken daß derselbe nicht nur den 30. 7.bris über die erlaubnus Anzahl brod, v. benadl. für 18 ß 6 d auf dem trockenen Marck feil gehabt, sondern auch den 12. 9.bris beedes jüngst als an seinem trockenen tag, Weiche brott stellen gebachen v. auf offentlichen Laden feÿl gehabt, bitten, denselben v. zwar wegen nich Erscheinens par deafut den Articuln nach in Straff zu Condemniren.
Nach angehörter Klag v. raport des Zunfft büttels, welcher bekl. rdentlich gebottten Zu haben bejahte, Ersehenen Articuln v aus bekl. nicht Erscheinen noch jemand in seinem Nahmen Ist Erk. seÿe Bekl. in 5 lb d Straff v 2 ß Uncösten Zu condemniren. (Scriba 1 ß, Büttel 1 ß)
(f° 107-v) Freÿtags den 5. Januarÿ 1759 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen Cra. Daniel Lipp den Weißbecken
(f° 149) Dienstags den 17. Februarÿ 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken
(f° 165) Dienstags den 15. Decembris 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp
(f° 162) Montags den 6. Julii 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken
(f° 157) Donnerstags den 25. Junii 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken
(f° 198) Dienstags den 10.ten Januarÿ 1764
Cra. Daniel Lipp den Weißbecken
(f° 211) Dienstags den 8.ten Januarÿ 1765
Cra. Daniel Lipp den Weißbecken
(f° 220) Mittwochs den 18. Septembris 1766
contra Johann Daniel Lipp den Weißbecken
1779, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 9) Donnerstags den 5.ten Januarii 1769 – Straff
Cra Joh: Daniel Lipp den Weißbecken
(f° 30) Gericht den 13. Decembris 1770
Cra. Johann Daniel Lipp den Weißbecken
(f° 24) Sambstags den 16. Junii 1770
Meister Daniel Lipp dem Weißbecken confiscirt
(f° 74) Donnerstags den 16. Junii 1774
wieder Mr Daniel Lipp den Weißbecken
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du passementier Georges Abraham Endlich
1758 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 2-v
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand Georg Vix des huffschmidts und Johann Reinhard Otto des kieffers
in gegensein H. Georg Abraham Endlich des paßmentirers – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obernstraß, einseit ist ein eck am Haargäßlein, anderseit neben M Zacharias Krafft dem krempen wittib, hinten auff Jacob Formier dem rotgerber
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Sommer, veuve du cordonnier Daniel Merckel
1762 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 42
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand David Klein des huffschmidts und Johann Bechtold des weißgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Sommerin weÿl. Daniel Merckel des schuhmachers wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein eck am Haargäßel, anderseit neben Zacharias Krafft des fastenspeishändlers wittib, hinten auff Jacob Formier den rothgerber
Nouvelle hypothèque entre les mêmes
1763 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 42-v
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand H. Johann Friedrich Sachß des ehemaligen apotheckers und Johann Jacob Formier des rothgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ Merckelin geb. Sommerin wittib -schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine weißbecken behaußung cum appertinentis in der Langen straß, einseit nebenschuldglaubiger selbst, anderseit ist ein eck am Haargäßlein, hinten auff ged. H. Formier
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Diefenberger veuve de l’orfèvre Jean Henri Rosser
1768 (16.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 130)
Obligation – Jean Daniel Lipp Bourgeois Boulanger de cette ville et Marguerite Vix assistée de Jean Daniel Haesz battelier et Jean Joachim Geroldt baquetier
à Marie Elisabeth Diefenberger veuve de Jean Henry Rosser orfèvre – 2600 livres tournois
hypothèque de leur maison et dépendances Sciuée en cette ville grand Rue, Pierre Paillette d’une part, fait le coin de la ruelle dite hargaessel d’autre ; parderrière sur Jacques Formier
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Frid, professeur à l’université
1768 (8.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 131)
Obligation – Jean Daniel Lipp Bourgeois Boulanger et Marguerite Vix assistée de Jean Daniel Haess Battelier et de Jean Joachim gerold bourgeois Baquetier
à M Jean frideric Frid professeur en Droit naturel de l’université de cette ville – 3400 livres tournois
hypothèque leur maison et Dépendances scituée en cette ville grand rue, Pierre Paillette d’une part faisant le coin de la ruelle dite hargaessel d’autre derrière Jacques Formier
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Gustave Samuel Brenner
1769 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 3
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand Johann Bechtolff des weißgerbers und Johann Georg Heinemann des schumachers beede ihren nächsten
in gegensein H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein eck ane dem Haargäßel, anderseit neben Peter Paliet dem krempen, hinten auff Jacob Formier den rothgerber
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Henri Sommer
1769 (11. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Obligation – Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix
à Jean henrÿ Sommer cordonnier – 400 livres
hypothèque de la maison du débiteur Scitué en cette ville dans la grand rue, Pierre Baillet graissier d’une part N hölbeck cordier d’autre par derrière Jacques formier tanneur par devant sur la grand rue
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du maître maçon Jean Lingenhœlin
1770 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 126
Johann Daniel Lipp der weißbeck und deßen ehefrau Margaretha geb. Vixin mit beÿstand H. Daniel Heiß des schiffmanns und H. Simon Fritz des informatoris beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Lingenhölen des maurermeisters – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben Peter Baillet dem krempen, anderseit ein eck neben dem Haargäßel, hinten auff Jacob Formier den rothgerber
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marguerite Rœderer née Goll
1780 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 347-v
H. Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Fixin unter assistentz H. Jacob Lipp des weißbecken ihres leiblichen sohns und Jacob Reibel des amlungmachers
in gegensein Fr. Margaretha Röedererin geb. Gollin – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine beckenbehausung samt zugehörden ane der Langenstraß, einseit ist ein eck ane der Haargäßlein, anderseit neben Peter Baillet, hinten auff Jacob Formier den rothgerber
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de l’enseignant Isaac Haffner
1782 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 455
H. Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin unter assistentz Jacob Lipp des weißbecken ihres leiblichen sohns und Daniel Mann des bürstenbinders
in gegensein H. Mag. Isac Haffner der pædagogi Collegii wilhelmitani – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständige beckenbehaußung samt zugehörden ane der Langen straß ane dem Haargäßlein, einseit ist ein eck an besagten gäßlein, anderseit neben Mr Barthel dem krempen, hinten auff Mr Formier dem rothgerber
1800 (29 Prairial 8), Strasbourg 13 (12), Not. Vix (Bremsinger)
Obligation – Johann Daniel Lipp der alt Weißbeck und burgerin Margaretha gebohrner Vix
ane der langen Straas N° 39
Jean Daniel Lipp et son fils Jacques Lipp louent la boulangerie au boulanger Joseph Raul et à sa femme Barbe Winderhalter
1801 (9 ventose 9), Strasbourg 2 (14), Not. Knobloch n° 617,
Lehnung auff 3 nacheinander folgenden jahren so den 1. germinal nächstkünfftigen anfangen – bürger Daniel Lipp der becker und mit ihme Jacob Lipp deßen sohn und Heinrich Mächling deßen tochtermann
bürger Joseph Raul dem becken und Barbara geb. Winderhalterin
lehnungsweiße, benantlichen die beckereÿ wohnung und zugehörten in ob Ermelten bürgers Lippen behausung gelegen an der Langenstraß N° 39 einseit das Eck am haargäsel, 2.s neben bürger Kamen behausung hinten auff bürger Rafolt und vornen auf bemelte Langenstraß und sind die verlehnte stück folgende Nemlich in
Erstlich Ein becker Laden mit 7 bänck samt einem wetterdach*,
Item Eine daran gelegene Ladenstub mit brodschâfften versehen,
Item Eine Stub auch mit schäfften und Kunsthäffer,
Item Eine brod Kammer samt kasten, sackbanck und schäfft,
Item Eine Mahl remise und holtz schopf im hoff,
Item Eine Kammer im Vordern hauß im vierten stock,
Item das gantze hinterhauß jedoch mit dem beding solches nicht so sehr zu beschwehren,
Item in der beckereÿ Eine Muhlt, Ein würckbanck, Eine Mehlkast in der bach stub, so dann Ein bachkeßel ubre(l), Endlichen Einen Keller 4 schuh lang und 8 schuh breit – um einen jährlichen Zinß nemlich 867 francken
Enregistrement, acp 77 F° 87 du 14 vt 9
Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix meurent tous deux en 1804 en délaissant trois enfants. L’inventaire mentionne les locataires de la maison.
1804 (23 prairial 12), Strasbourg 13 (19), Not. Bremsinger n° 1785
Inventarium über Johann Daniel Lipp des alten Weißbecken und auch weÿl. Margaretha geb. Vixin Ehegatten, vermög nach ihrem, des Ehemanns den 4. germinal gegenwärtigen 12.ten Jahrs, der Ehefrau aber den 20. ventose solchen Jahrs jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
haben ab intestato zu ihren einigen Kindern und Erben verlaßen, 1. burgerin Margaretha Barbara Lipp,die ledige großjährige Inwohnerin alhier, beiständlich Heinrich Joseph Wengler öffentl. Notarii, 2. burger Johann Jacob Lipp den weißbecken, weil derselbe aber dermalen in dem hiesigen Civil: verhafthaus befindlich, burgerin Salome geb. Jung deßen Ehegattin hierzu hielänglich, So dann 3. burgerin Catharina Salome geb. Lippin burgers Johann Heinrich Mächling des Weißbecken Ehegattin
in hernach beschriebenen sterb behausung
Eigenthum an einer behausung und Zubehörden, Nemlich eine behausung hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der obern langen Straß mit Numero 39 bezeichnet, einseit ein Eck oben am haargäßl. in welches solche behausung auch einen Ausgang hat, anderseit neben burger Chaira dem Specerei händler, hinten auff. burger Reffold den ammlungmacher, davon ehemals dem Mehrern hospital 13 sch. 4 Pfennig in Geld und 3 Capaunen ane ewigen zinß zu entrichten waren, welche aber zufolg Schluß der Niederrheinischen Departements Verwaltung vom 9 floreal 3.ten Jahr und in Gefolg Gesetz vom 29. Decembris 1790 an bu. Sonntag Einnehmer der National Domainen (…) abgetan worden
die Beckerei und alles auf dem Rez de chaussée befindliche an den braun beck 300 fr, die auf dem 1. Stock befindliche Wohnung an bu. Sachet den Emploïe du Département 120, die auf dem 2.t. stock befindliche Wohnung an Burger Giesmann den buchhalter 100, die auf dem 3.t. Stock befindliche Wohnung an weÿl. burger Pronsal gewesten Perukenmacher Wittib 90, zusammen 610 fr, in capital 12.200 fr, – Titeln C.C. stb. den 14. julÿ 1707 wie auch Attestat von weÿl. Notario Johann Heinrich Thenn den 31. maÿ 1786 über die dem verstorbenen bei deßen vätterlichen verlassenschafft Erörterung d. 1. Decembris 1757 beschehene Cessio überlaßung
hausrath 297 fr, Summa summarum 12.497 fr – schulden 18.501 fr, in Vergleichung 6003 fr
Enregistrement, acp 92 F° 66-v du 1 mess. 12
Les trois enfants Lipp vendent la maison au boulanger Geoffroi Klein et à Marguerite Madeleine Lipp (leur fille et nièce respective)
1809 (1.5.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 3959
Jacques Lipp boulanger, Marie Salomé Lipp épouse de Jean Henri Maechling aussi boulanger et Barbe Marguerite Lipp majeure
à Geofroi Klein boulanger et Marguerite Madeleine Lipp
une maison de boulanger à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, pompe et très fonds avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Rauschenbach marchand de fer, derrière le Sr Reffold amitonnier – de la succession de Jean Daniel Lipp boulanger et Marguerite Vix – 17.777 francs
Enregistrement, acp 111 f° 80 du 5.5.
Fils du cultivateur Georges Klein de Hœrdt, Geoffroi Klein épouse en 1805 Marguerite Madeleine Lipp, fille de Jean Jacques Lipp et de Salomé Reybel
1805 (18 floreal 13), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 1109
Contrat de mariage – est comparu en personne le Sr Geofroy Klein, garçon boulanger, fils du S. George Klein Cultivateur à Hörth et de Anne née Knipper,sous l’autorisation dud. son pere
et Marie Marguerite Madeleine Lipp fille du Sr Jean Jacques Lipp, boulanger, et de feu Salomé née Reybel, fille majeure d’ans, jouissant de ses droits, assistée du Sr Jean Jacques Lipp et du Sieur Jean Henri Mechling Boulanger
Fait passé en interpretté en langue allemand à Strasbourg le 18 floreal An treize (signé) Gottfried Klein als hochzeitter, Maria Margaretha Magdalena Lipp
Enregistrement, acp 96 F° 129-v du 27 flor. 13
Marie Marguerite Madeleine Lipp meurt en 1819 en délaissant une fille
1819 (4.3.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4655
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Madeleine Lipp, épouse de Geofroy Klein, boulanger, décédée le 9 décembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal d’Amélie âgée de 11 ans – en présence de Georges Frédéric Reubel rentier subrogé tuteur
une maison de boulanger à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, pompe avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39 d’un côté lecoin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Strohmeier, derrière le Sr Heinrich brossetier – acquise par acte reçu M° Wengler le 1 mai 1809, estimée 12.000 francs
dans la maison grand rue n° 39 – propres du veuf 1829 fr, passif 300 fr, reste 1529 fr
propre de la défunte, meubles 604 fr, garde robe 148 fr, dettes actives et remploi 2595 fr, ensemble 2948 fr
communauté meubles 231 fr – totalité de la masse 12.231 fr, passif 28.688 fr
Contrat de mariage, J. Dan. Stoeber 27 floréal 13
Enregistrement, acp 142 F° 74-v du 13.3.
Geoffroi Klein se remarie avec Catherine Elisabeth Sturm
1822 (2.10.), Strasbourg 7 (66), Me Stoeber n° 6708
Contrat de mariage – Geofroi Klein ci devant boulanger veuf de Marguerite Madeleine Lipp, fils de Georges Klein, laboureur, et de feue Anne Knipper conjoints à Hoerdt
Catherine Elisabeth Sturm fille majeure de feu Jean Sturm, cordier, et de Marie Elisabeth Menne
Enregistrement, acp 159 F° 107-v du 5.10. – communauté d’acquets partageable par moitié
Devenu seul propriétaire de la maison après que les héritiers de sa femme ont renoncé à la succession, Geoffroi Klein vend la maison par adjudication au boulanger Dominique Louis Grimm
1819 (14.10.), Strasbourg 2, Not. Weigel (46 part. incom.) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 122, n° 86 du 28.10
Adjudication définitive – Geoffroi Klein, boulanger, adjudication au plus offrant
à Dominique Louis Grimm, boulanger
Désignation, une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 39, d’un côté faisant d’un côté le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Stromeyer, derrière le Sr Heinrich, mise à prix 19.000 fr,
le 21 septembre, Adjudication provisoire – dépendant de la communauté de biens entre le vendeur et Marguerite Madeleine Lipp, acquis de Jacques Lipp boulanger et Marie Salomé Lipp épouse de Jean Henry Maechling boulanger, par acte reçu M° Wengler le 1 mai 1819. Les héritiers de la femme Klein ont renoncé purement et simplement à cette communauté de biens au greffe du tribunal le 16 avril dernier de sorte que le vendeur est seul propriétaire de cet immeuble – moyennant 20 250 francs
Enregistrement, acp 144 F° 194 du 21.10.
Fils de boulanger, Dominique Louis Grimm épouse en 1818 Gertrude Weber, fille de porte-chaise
Mariage, Strasbourg (n° 148)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 4 mai 1818. Dominique Louis Grimm, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1789 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de feu Jean Grimm; boulanger décédé en cette ville le 7 floréal an VII et de feu Marie Madeleine Clavel, décédée en cette ville le 2 mars 1813, Anne Marie Gertrude Webber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 mars 1788 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Pierre Webber, porte-chaise décédé en cette ville le 16 floréal en II et d’Elisabeth Wüst (signé) Dominique Louis Grimm, Anna Maria gertrud Weber (i 2)
Partis à Paris en 1824 (voir le registre de population plus bas), Dominique Louis Grimm et Gertrude Weber louent la maison au boulanger Michel Haussmann et à Barbe Augsburger
1827 (9.5.), Strasbourg 12 (104), Me Noetinger n° 93
Bail pour 3, 6 ou 9 années commençant le 29 septembre prochain – Georges Franck, huissier audiencier près le Tribunal Civil, pour Louis Grimm, boulanger (procuration, Louis Grimm et Gertrude née Weber)
à Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger
une maison avec boulangerie et toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le coin de la rue des Chaveux, d’autre les héritiers Stromeyer, derrière la maison de la rue du Bain aux Plantes – moyennant un loyer annuel de 300 francs
Enregistrement, acp 183 f° 179 du 14.5.
Dominique Louis Grimm et Gertrude Weber meurent à Paris en délaissant un fils.
1828 (22.3.), Strasbourg 12 (107), Me Noetinger n° 604
Inventaire de la succession de Louis Dominique Grimm, boulanger à Strasbourg, décédé à Paris le 7 juillet 1827 et de Gertrude Weber et cette dernière décédée en cette ville le 29 juin 1826 – à la requête de Georges Franck, huissier près le tribunal civil de première instance, tuteur de Georges Louis Grimm âgé de 9 ans – en présence de Pierre Philippe Keller greffier du tribunal de police du tribunal civil, subrogé tuteur
dans le logement occupé par Michel Grimm oncle du mineur rue Pierre l’Escaut n° 9, meubles à Strasbourg Grand rue n° 39
une maison et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté fait le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Stromeyer, devant la grand rue, derrière le Sr Heinrich – acquise pendant la communauté de Geoffroi Klein, boulanger, suivant adjudication définitive dresée par Me Weigel le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 86, louée à Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger pour 3, 6 ou 9 ans suivant bail passé devant Me Noetinger le 9 mai dernier, estimée 18 000 francs
immeuble propre à la De Grimm née Weber, le 6° par indivis d’une maison, dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 45 d’un côté le Sr Streicher, d’autre la veuve Bock, devant la rue, derrière la veuve Tubach – avenu dans la succession de Pierre Weber, propriétaire, dont elle est héritière pour un tiers. Ledit Pierre Weber l’a acquis pendant la communauté avec Elisabeth Wüst d’André Hilsdorff, frippier, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 4 juin 1787 – estimée 300 francs
communauté mobilier 475 fr ; passif 25 604 fr, total de l’actif 18 775 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 170 du 31.3.
Registre de population 600 MW 75 (1815 sqq) Grand rue N° 39, f° 990 (i 207)
Grimm, Louis Dominique, 1789, boulanger, Strasbourg, (auparavant) même rue 128, Entré Janvier 1820, parti pour Paris, 1824
id. née Weber, Gertrude, 1787, Ep., Strasbourg, id.
id. Louis George, 1819, Strasbourg, id.
id. Jean Michel, 1798, Commis nég. frère, Strasbourg, dél. V. M. aux Vins 53
Grimm, Thérèse Octavie, 9 août 1822 – décédée 8 mars 1823
(f° 991) Grimm M. Elisabeth, 1824, parti à Paris
Le tuteur de Georges Louis Grimm vend la maison par adjudication à Jacques Mündel pour 18.180 francs
1828 (11.12.), Strasbourg 12 (110), Me Noetinger n° 1023
Adjudication définitive 11 décembre – adjudication préparatoire n° 1003 du 27 novembre 1828, Cahier des Charges n° 928 du 14 octobre – 1. Georges Franck, huissier audiencier près le tribunal civil de première instance, tuteur datif de Georges Louis Grimm, fils mineur de feus Louis Dominique Grimm, boulanger, et de Gertrude Weber décédés à Paris, 2. Philippe Pierre Keller, greffier au Tribunal de police du Tribunal Civil, subrogé tuteur – Jugement du 18 août 1828, rapport d’experts du 1 septembre, second jugement du 19 septembre
à Jacques Mündel pour 18.180 francs
Description de l’immeuble à vendre, une maison et boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de fonds, cour, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le Sr Stromeyer, d’autre le coin de la rue des Cheveux ou elle a une issue, devant la grand rue, derrière le Sr Heinrich, estimée 8000 francs – Etablissement de la propriété, inventaire des père et mère du vendeur dressé par M° Noetinger le 22 mars dernier, acquis pendant la communauté de Geofroi Klein, boulanger, suivant adjudication définitive par devant M° Weigel le 14 octobre 1819, transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 86
Rapport d’experts du 1 septembre – Jean Chrétien Arnold architecte, j’ai pris connaissance de l’ensemble qui consiste en un bâtiment sur la grand rue, petite cour, bâtiment en aile droite et bâtiment du fond. Le bâtiment principal renferme au rez de chaussée en entrant passage à droite, boutique, cuisine et escalier à gauche boutique et une chambre. Premier étage cage d’escalier, corridor à droite une chambre à gauche cuisine sur la droite une chambre avec alcove et cabinet. Second et troisième étages même distribution que ci dessus. Comble à la mansarde contenant 5 chambres et deux greniers couverts en tuiles doubles dessous ledit bâtiment cave voutée, aile droite, rez de chaussée, bucher, puits avec pompe et porte sur la rue des Cheveux, premier étage galerie dessus comble couvert à tuiles simples. Bâtiment du fond rez de chaussée, vestibule, escalier, boulangerie et four. Premier étage cuisine, escalier et deux chambres dessus comble à deux greniers couverts en tuiles doubles attenant audit bâtiment, étable à porcs, lieux et bucher couvert en tuiles doubles ;d’après l’état déatillé des susdits bâtiments j’estime que la maison quoique favorablement située mais vu l’état de caducité totale du bâtiment du fond et ailes attenantes les dégradations du bâtiment principal à la somme de 8000 francs
Enregistrement, acp 192 f° 134-v du 19.12.
Originaire de Kolbsheim, Jacques Mündel épouse en 1819 Marguerite Salomé Ehrhard de Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 1) Acte de mariage célébré à 4 heures du soir le premier janvier 1819. Jacques Mindel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 mars 1790 à Kolbsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jacques Michel Mindel Cultivateur et tonnelier à Kolbsheim, y décédé le 27 fructidor en V de la République, et Barbe Karcher, ci présente et consentante, Marguerite Salomé Ehrhard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 fructidor en II de a République, à Schiltigheim, domiciliée à Schiltigheim, fille de feu Georges Frédéric Ehrhard, Négociant décédé en cette Mairie le 16 novembre 1816 et de Marie Madeleine Rosenstiehl ci présente et consentante (signé) Jacob Mündel, Salome Ehrhardt (i 2)
Jacques Mündel et Salomé Ehrhard hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Bronner
1847 (24. 7.br), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.590
Obligation – Ont comparu Monsieur Jacques Mündel, boulanger & Dame Salomé Erhardt, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Jacques Bronner, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs pour prêt
hypothèque, Une maison avec cour, bâtiment de derrière, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, grand’rue N° 39 faisant d’un côté le coin de la rue des cheveux, tenant de l’autre à M. Stotz donnant par devant sur le grand’rue & tirant par derrière sur le sieur Heinrich
Cet immeuble appartient aux époux débiteurs pour avoir été par eux acquis aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 11 décembre 1828 & les débiteurs déclarent qu’il leur appartient en pleine propriété & qu’il n’est grevé d’aucune charge, privilège ou hypothèque qu’une inscription prise au bureau des hypothèques de cette ville le 21 novembre 1843 vol. 397. N° 161 au profit de Mr Bronnner, comparant, pour sûreté d’une somme de 10.000 francs qu’ils lui doivent déjà en vertu d’une obligation passée devant ledit notaire Noetinger le 15 novembre 1843 (au total 16.000 francs)
Marguerite Salomé Erhardt meurt en 1851 en délaissant trois enfants
1851 (25.4.), M° Noetinger
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Erhardt, épouse de Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg, décédée le 26 février 1851 et de la communauté de biens qui a existé entre entre eux en vertu de leur contrat de mariage reçu Chaveheid notaire à Bischheim au Saum le 30 décembre 1818, à la requête du veuf agissant comme commun en biens et comme père et tuteur naturel d’Edouard, Auguste et Salomé Mündel, enfants issus du dit Mariage
acp 399 (3 Q 30 114) f° 187-v du 28.4. (succession déclarée le 14 août 1851 n° 658) Communauté, meubles, créances et argent comptant, 1404
Immeuble, Une Maison Grande rue N° 39 estimée à 18.000
Passif, reprises de la défunte 11.000, reprises du veuf 3800, dettes hypothécaires 16.000, total 30.800
Succession de la défunte, garde robe 58, reprises 11.000, total 11.058 francs
Registre de population 600 MW 75 (1815 sqq) Grand rue N° 39, f° 993 (i 210 et 212)
(f° 993) Mündel, Jacques, 1793, boulanger, Kolbsheim (à Strasbourg. depuis) 1815, (auparavant) grande grange 30, Entré 8.bre 1829
id. née Ehrhard, Salomé, 1794, Ep., Schiltigheim
id. Charles, 1823, Strasbourg
id. Auguste, 1824, Strasbourg
id. Salomé, 1828, Strasbourg
id. Jacques Edouard, 1834 17 nov., Strasbourg
Jacques Mündel meurt en 1854
1854 (1.12.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg décédé le 23 novembre 1854, dressé à la requête 1° du mandataire d’Auguste Mündel, maître patissier à Lyon, 2° Salomé Mündel, majeure à Strasbourg, 3° du tuteur d’Edouard Mündel mineur
acp 435 (3 Q 30 150) f° 55 du 4.12. (succession déclarée le 23 mai 1855) Il dépend de ladite succession 1) meubles, denrées et créances montant à 3921
2) moitié d’une maison à Strasbourg grande rue N° 39 évaluée à 9000,
3) créances douteuses 334 – Passif 25.745
Liquidation Jacques Mündel et Marguerite Erhardt
1859 (30.6.), M° Noetinger
Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg et Marguerite Erhardt sa femme et de la succession de la D° Mündel, décédée le 26 février 1851 et le mari le 23 novembre 1854, 1° le mandataire d’Auguste Mündel, maître patissier à Strasbourg, 2° Salomé Mündel, célibataire à Strasbourg, 3° le mandataire d’Edouard Mündel ouvrier relieur à Lyon qui a renoncé à la succession de son père
acp 479 (3 Q 30 194) f° 67 du 1.7. Communauté, mobilier 1309, extances 50, argent 45, prix de vente de la maison sise à Strasbourg grande rue N° 38 23.053, Total 24.457
Masse passive 30.800
Succession de Mde Mündel, garde robe , mémoire, reprises 11.000 – Passif 3171, reste 7828
Succession de M. Mündel, reprises 3800, passif 3171, reste 628
Droits des parties et abandonnements
Les héritiers Mündel vendent la maison au boulanger Georges Jecklé
1858 (22.6.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 735 (2881) n° 107
Pardevant M° Charles Noetinger (…) Ont comparu 1° Monsieur Charles Rhein négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Martin Auguste Mundel Marchand patissier demeurant à Lyon aux termes d’une procuration (…) 2° Mademoiselle Salomé Mundel majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° Monsieur Jean Baptiste Burckel propriétaire demeurant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Edouard Mundel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une procuration (…) lesquels ez nom et qualité qu’ils agissent ont par les présentes vendu et abandonné en toute propriété
à Monsieur Georges Jecklé boulanger demeurant à Strasbourg à ce présent et acceptant
Une maison boulangerie consistant en bâtimens de devant latéralux et de derrière, cour, pompe, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg grand rie numéro 39 ancien, nouveau N° 80 d’un côté Monsieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux par devant la grand rue et par derrière le sieur Steinmetz. Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte sans réserve ni exception avec tout ce qui y tient à clous, murs et chevilles et ce que la loi répute immeuble par sa nature, notamment un pétrin, un banc à sacs, deux ciasses à farine, un bac pour faire le pain, les paniers à pain, une charrette, une chaudière à chabons, un rayon en fer, une balance argent comptant poids dans la salle de débit, six fourneaux dont cinq en fayence et un en fer avec leurs tuyaux et leurs pierres
La maison dont il s’agit avait été acquise par Monsieur Jacques Mundel en son vivant boulanger et dame Marguerite Salomé Mundel née Ehrhardt son épouse demeurant à Strasbourg durant la communauté qui avait existé entre eux de Monsieur Georges Louis Grimm alors encore mineur demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dreessé par M° Noetinger l’un des soussignés notaires à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 septembre 1828 en date du 14 octobre suivant transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 219 numéro 9 et inscrit d’office le même jour volume 195 numéro 129 moyennant un prox de 18.000 francs (…). Madame Mundel est décédée à Strasbourg le 26 février 1851 en laissant pour seuls et uniques héritiers les trois enfants issus de son union avec son mari savoir Messieurs Auguste Mundel, Salomé Mundel et Edouard Mundel chacun pour un tiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 25 avril 1851. Après le décès de Monsieur Jacques Mundel père arrivé à Strasbourg le 23 novembre 1854 inventaire de sa succession a été dressé par ledit M° Noetinger le premier décembre1854 à la requête des trois enfants Mundel sus nommés mais par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 23 juin 1856 par le mandataire de Monsieur Edouard Mundel l’un des requérants, la succession de Monsieur Mundel père a été distribuée à chacun de ses deux autres enfants chacun de pour moitié.
Le mineur Grimm avait recueilli la maison dont il s’agit dans la succession de feu le sieur Louis Dominique Grimm et dame Gertrude Weber ses père et mère ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger susdit le 21 mars 1828. Monsieur Grimm père l’avait acquis durant la communauté qui a existé entre entre lui et feue sadite épouse du Sr Geoffroy Klein boulanger demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définive dressé par M° Weigel notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327. La présente vente est faite pour et moyennant le prix de 21.000 francs – le 22 juin 1858
acp 470 (3 Q 30 185) f° 48-v du 1.7.
Originaire de Schmieheim en Bade, Jean Georges Jecklé épouse en 1850 Sophie Caroline Mauss
Mariage, Strasbourg (n° 409)
Du 7° jour du mois d’octobre 1850 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean George Jaecklé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 octobre 1819 à Schmieheim, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jacques Jaecklé, Cordonnier décédé à Schmieheim le 31 janvier 1847, et de feu Catherine Lleppert décédée au même lieu le 27 avril 1821, et de Sophie Caroline Mauss, majeure d’ans née en légitime mariage le 20 septembre 1820 à Strasbourg, fille de feu Jacques Mauss, sellier décédé en cette ville le 4 août 1829 et de Frédérique Wagner, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Georg Jeckle, Sophie Mauss (i 36)
Sophie Caroline Mauss meurt en 1858 en délaissant une fille
1858 (20.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Jecklé boulanger et Caroline Sophie Mauss, sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 13 janvier 1858, dressé à la requête du veuf agissant 1) comme commun en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme père et tuteur de Marie Emilie Jecklé sa fille
acp 469 (3 Q 30 184) f° 68 du 26.5. (succession déclarée le 26 mai 1858) Communauté, créances 8324, maison et marchandises 4838, argent comptant 40, extances 15 – Passif 45
Succession, garde robe 284
Georges Jecklé se remarie en 1858 avec Salomé Becker
1858 (6.7.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Georges Jecklé, boulanger à Strasbourg, veuf avec un enfant de Caroline Sophie Mauss à Strasbourg, d’une part
Salomé Becker, célibataire à Strasbourg, fille de Simon Becker, tailleur de pierres, et de Marguerite Salomé Stauffer sa femme
acp 470 (3 Q 30 185) f° 79-v du 12.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Noetinger le 20 mai 1858
et en une Maison à Strasbourg Grande rue N° 80
Les apports de la future épouse consistent 1) deux tiers de deux Maisons sises à Strasbourg rue Marbach n° 3 et 4
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute leur succession, réductible de moitié en cas d’existence d’enfant et en cas de critique de l’enfant du premier lit d’une part d’enfant en toute propriété
Le boulanger Laurent Hagé acquiert la maison par surenchère au tribunal
1859 (3.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 775 (2921) n° 17 – Tribunal civil
Expropriation forcée – Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Pardevant M° Charles Noetinger (…) Ont comparu 1° Monsieur Charles Rhein négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Martin Auguste Mundel Marchand patissier demeurant à Lyon aux termes d’une procuration (…) 2° Mademoiselle Salomé Mundel majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° Monsieur Jean Baptiste Burckel propriétaire demeurant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Edouard Mundel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une procuration (…) lesquels ez nom et qualité qu’ila agissent ont par les présentes vendu et abandonné en toute propriété
Une maison boulangerie consistant en bâtimens de devant latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg grand rie numéro 39 ancien, nouveau N° 80 d’un côté Monsieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux par devant la grand rue et par derrière le sieur Steinmetz. Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte sans réserve ni exception avec tout ce qui y tient à clous, murs et chevilles et ce que la loi répute immeuble par sa nature, notamment un pétrin, un banc à sacs, deux ciasses à farine, un bac pour faire le pain, les paniers à pain, une charrette, une chaudière à charbons, un rayon en fer, une balance argent comptant poids dans la salle de débit, six fourneaux dont cinq en fayence et un en fer avec leurs tuyaux et leurs pierres
La maison dont il s’agit avait été acquise par Monsieur Jacques Mundel en son vivant boulanger et dame Marguerite Salomé Mundel née Ehrhardt son épouse demeurant à Strasbourg durant la communauté qui avait existé entre eux de Monsieur Georges Louis Grimm alors encore mineur demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dreessé par M° Noetinger l’un des soussignés notaires à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 septembre 1828 en date du 14 octobre suivant transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 219 numéro 9 et inscrit d’office le même jour volume 195 numéro 129 moyennant un prox de 18.000 francs (…). Madame Mundel est décédée à Strasbourg le 26 février 1851 en laissant pour seuls et uniques héritiers les trois enfants issus de son union avec son mari savoir Messieurs Auguste Mundel, Salomé Mundel et Edouard Mundel chacun pour un tiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 25 avril 1851. Après le décès de Monsieur Jacques Mundel père arrivé à Strasbourg le 23 novembre 1854 inventaire de sa succession a été dressé par ledit M° Noetinger le premier décembre1854 à la requête des trois enfants Mundel sus nommés mais par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 23 juin 1856 par le mandataire de Monsieur Edouard Mundel l’un des requérants, la succession de Monsieur Mundel père a été distribuée à chacun de ses deux autres enfants chacun de pour moitié.
Le mineur Grimm avait recueilli la maison dont il s’agit dans la succession de feu le sieur Louis Dominique Grimm et dame Gertrude Weber ses père et mère ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger susdit le 21 mars 1828. Monsieur Grimm père l’avait avait acquis durant la communauté qui a existé entre entre lui et feue sadte épouse du Sr Geoffroy Klein boulanger demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définive dressé par M° Weigel notaire à Strasbourgle 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327. La présente vente est faite pour et moyennant le prix de 21.000 francs – le 22 juin 1858, enregistré le premier juillet 1858 folio 49 verso
(f° 39) Cahier des charges supplémentaire. Monsieur Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue des Hallebardes numéro 33 constitué pour le sieur Joseph Victor Julien Violland ancien négociant domicilié à Paris autrefois à Bitsche déclare que par contrat de vente passé devant M° Noetinger le 22 juin 1858 (…) Par exploit en date des 27 août, 3 et 7 septembre 1858 (…) ledit sieur Violland a fait signifier (…) la surenchère autorisée par l’article 2185 du même code, après avoir présenté pour caution le sieur Daniel Goppert poëlier domicilié à Strasbourg qui a fait sa soumission au greffe le 25 août 1858 (…)
(f° 42) Adjudication sur surenchère. L’an 1859 le 25 février, A l’audience des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) surenchéri par M° Lederlin avoué pour 23.110 francs
(f° 43) Déclaration de command. L’an 1859 le 25 février au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Laurent Hagé boulanger domicilié à Strasbourg, la maison boulangerie (…)
Originaire de Schweigen en Palatinat (près de Wissembourg), Laurent Hagé épouse en 1849 Marie Anne Wersing, native de Schweighouse
Mariage, Strasbourg (n° 482)
Du 20° jour du mois de décembre 1849. Acte de mariage de Laurent Hagé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 août 1824 à Schweigen (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, garçon boulanger, fils de Pierre Hagé, vigneron absent sans nouvelles depuis vingt ans, et de feu Anne Marie Kiefer, décédée à Schweigen le 24 mars 1825. et de Marie Anne Wersing, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 septembre 1824 à Schweighausen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Henri Wersing, fayencier décédé à Schweighausen le 11 janvier 1847, et de Madeleine Knecht domiciliée à Schweighausen ci présente et consentante (…) ledit époux a produit un acte de notoriété dressé pat Frédéric Guillaume Müller, juge de paix du canton de Candel (Bavière rhénane) le 12 novembre dernier, constatant l’absence de son père (signé) Lorenz Hagé, Maria Anna Wersing (i 38)
Laurent Hagé et Marie Anne Wersing hypothèquent la maison au profit du cordonnier Nicolas Fougerousse
1859 (29.7.), Strasbourg 7 (113), Not. Edouard Stromeyer n° 1631
Obligation – Ont comparu Monsieur Laurent Hagé, boulanger et sous son assistance & autorisation sa femme Dame Marie Anne Versing demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Nicolas Fougerousse, Maître cordonnier du troisième de grenadiers ed la Garde au fort d’Issy près Paris créancier pour lequel stipule et accepte M. Auguste Speckel propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 19.000 francs pour prêtd e pareille somme (…) tant pour leur besoins personnels que pour rembourser partie de leurs créanciers (…)
Garantie hypothécaire. Une Maison boulangerie, conistant en bâtimens de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg– grand’rue N° 39 ancien nouveau N° 80, d’un côté M. Rump, de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la grand rue et par derrière le Sr Steinmetz. Les débiteurs décalrent être les vrais propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis à la barre du tribunal civil de première instance de cette ville le 25 février dernier et déclaration d’adjudication en date du même jour, par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph-Victor-Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé, boulanger demeurant à Strasbourg. La grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai de cette année vol. 775 n° 17 et inscrite d’office le même jour vol. 734 numéro 238. Ladite adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…) Monsieur Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Rhein, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de mandataire de M. Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon (…) 2. Mademoiselle. Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3. et Monsieur Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg ayant agit au nom et comme mandataire de M. Edouard Mündel, ouvrier relieur demeurant à Lyon (…) aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger le 22 juin 1858, enregistré et transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243, cette vente eut lieu pour le prix de 21.000 francs. (…) Dans ladite vente il était dit que les Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs auteurs, Monsieur Jacques Mündel en son vivant boulanger à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre 1854 et D° Salomé Ehrhardt, vivant épouse dudit Sr Mündel, décédée audit Strasbourg le 26 février 1851, comme seuls et uniques héritiers de ces derniers, ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de Mde. Mündel le 25 avril 1851 et le second de M. Mündel le premier décembre 1854, enregistrés, dressés à la requête desdits enfants Mündel par M° Noetinger notaire à Strasbourg. Feu les époux Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux de M. Georges-Louis Grimm, alors encore mineur, demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé le 14 octobre 1828 par M° Noetinger notaire à Strasbourg à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil de cette ville le 19 septembre 1828, en date du 14 octobre même année enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier suivant vol. 195 n° 129, ladite adjudication eut lieu moyennant le prix de 18.050 francs (…). Le mineur Grimm avait lui-même recueilli cet Immeuble dans la succession de ses auteurs, feu le Sr Louis Dominique Grimm et D° Gertrude Weber, en leur vivant conjoints audit Strasbourg ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit notaire Noetinger le 22 mars 1828. M. Grimm père l’avait lui-même acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feu sadite épouse du Sr Geoffroi Klein, boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Weigel, lors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 octobre 1819 vol. 122 n° 86 et inscrit d’office le même jour vol. 133 n° 327.
Etat civil. Les débiteurs conjoints Hagé déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale, qu’ils n’ont jamais été tuteurs ni curateurs (…)
Marie Anne Wersing meurt en 1861 en délaissant deux enfants
1861 (9.7.), Strasbourg 7 (115), Not. Edouard Stromeyer n° 2434
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre le Sr Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg et sa défunte épouse Marie Anne Wersing et de la succession de cette dernière, décédée à Strasbourg le 3 février 1861.
Cejourd’hui 9 juillet 1861 à neuf heures du matin dans la maison mortuaire sise à Strasbourg grand’rue N° 80, à la requête et en présence I. du Sr Laurent Hagé, veuf, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre et privé nom à cause de la communauté légale de biens qui a existé entre entre le Sr Hagé et sa défunte épouse faute de contrat de mariage, et comme père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feue son épouse qui sont 1° Joseph Hagé né le 22 avril 1852, 2° et Anne Joséphine Hagé née le 10 mai 1855, Les dits deux enfants demeurant avec leur père à Strasbourg, II. et en présence du Sr Joseph Wersing, Pensionnaire de l’Etat, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits enfants mineurs (…) seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de feue leur mère
Communauté, masse active, Meubles meublants, literie, linge etc. Chambre d’habitation, Chambre des garçons, Au corridor, Au corridor de la cour, Cuisine, Chambre à côté du magasin, Magasin, Cave
Immeubles. Une Maison boulangerie, consistant en bâtimens de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg grand’rue N° 39 ancien nouveau N° 80, d’un côté M. Rumpp, de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la Grand’rue, par derrière le Sr Steinmetz, d’un revenu annuel de 1100 francs. Ledit Immeuble a été acquis à la barre du tribunal civil de première instance de la ville de Strasbourg le 25 février 1859, et déclaration d’adjudication en date du même jour, par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph Victor Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé, boulanger demeurant à Strasbourg. La grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1859 vol. 775 n° 17 et inscrite d’office le même jour vol. 734 numéro 238. Ladite adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…)
acp 500 (3 Q 30 215) f° 70 du 18.7. (succession déclarée le 3 août 1861) Communauté, mobilier estimé 1609 francs
acp 501 (3 Q 30 216) f° 8 du 1.8. (vacation du 24 juillet, n° 2451) Communauté, Argent comptant 93, Une maison Grande Rue N° 80, créances 1412, garde robe 186
Laurent Hagé se remarie en 1861 avec Marie Thérèse Heilmann de Marckolsheim
1861 (24.7.), M° Stromeyer
Contrat de mariage – Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg, veuf avec deux enfants de Marie Anne Wersing d’une part
Marie Thérèse Heilmann célibataire à Marckolsheim
acp 501 (3 Q 30 216) f° 8 du 1.8. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future consistent en une somme de 5000 ff
Ceux du futur époux sont constatés par inventaire reçu Stromeyer Notaire el 9 juillet 1861
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une part d’enfant en propriété et par la future épousee audi &gx& de l’usufruit de sa succession, réductible en cas d’enfants
Laurent Hagé passe avec le meunier Michel un contrat par lequel il s’engage à lui acheter exclusivement la farine
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 6 du 1.8.
31 juillet 1862. Marché – Le Sr Laurent Hagé, boulanger grand rue N° 80 s’engage à cuire à façon du pain des farines livrées à lui
par Mr. J. Michel, meunier à Strasbourg,
il s’engage à vendre le pain au prix indiqué par Mr J. Michel et à verser à ce dernier le montant de 46 miches de pain de 3 kilog. par 100 kilog. de farine, et recevra pour prix de son travail la somme de quatre francs par 100 kilog. de farine, évalué pour la perception de l’enregistrement à la somme de 500 francs sans préjudice.
Il s’engage en outre à ne pas employer d’autres farines dans sa boulangerie que celles livrées par Mr. Michel et de déclarer chaque jour la quantité de farine convertie en pain et à verser à Mr. Michel chaque jour la somme résultant de son opération conformément aux conditions ci-dessus et Mr. Michel de son côté s’engage à lui fournir toute quantité de farine de bonne qualité qu’il lui faut
Les créanciers poursuivent Laurent Hagé en justice. Laurent Hagé obtient de convertir la vente par expropriation forcée en vente volontaire. Le notaire Edouard Stromeyer dresse le cahier des charges mais l’adjudication n’a pas lieu
1865 (10.8.), Strasbourg 7 (123), Not. Edouard Stromeyer n° 4551
10 août 1865. Dépôt du cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg grand rue n° 80
Ont comparu I. Madame Caroline-Frédérique Haan veuve de M. Jean Georges Artzner, vivant marchand de poissons à Strasbourg, elle y demeurant et domiciliée, agissant I. comme se trouvant aux droits de M. Hippolyte Wildenstein, Négociant à Strasbourg jusqu’à concurrence d’une somme de 2400 francs, contre M. Laurent Hagé, boulanger, et ses enfants ci après nommés de cette ville, suivant transport reçu par M° Stromeyer l’un des notaires soussignés le 31 décembre 1861, ledit Sr Wildenstein ayant été lui-même aux droits de M. Joseph Victor Violand Négociant à Paris et de M. Constant Eloi Auguste Vennin, Négociant à Strasbourg suivant transport reçu par ledit notaire Stromeyer le 26 et 27 du même mois de décembre, MM. Violand et Vennin étient eux-mêmes créanciers de M. Hagé et de ses enfants suivant deux borderaux de collocation à eux délivrés par le Greffier du Tribunal civil de Strasbourg le 7 juillet 1859, 2° en vertu d’un Jugement rendu par ke tribunal civil de première instance de cette ville le 19 juillet écoulé (…)
Cahier des charges dressé par M° Stromeyer notaire à Strasbourg, commis à cet effet, par Jugement rendu par le Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 19 juillet 1865 pour parvenir à la vente aux enchères publiques par suite de la Conversion sur vente en expropriation forcée, d’une Maison boulangerie avec petite cour et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 80 inscrit au Cadastre sous la Section P Numéros 767 et 767.
Enonciation du Jugement. Suivant procès verbal de l’huissier Lesage de cette ville, le 18 avril 1865, dénoncé à la partie saisie le 24 avril même mois (…) Mde Caroline-Frédérique Haan veuve de M. Jean Georges Artzner, vivant marchand de poissons à Strasbourg, (…) a fait saisir sur le Sr Laurent Hagé, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg et sur ses deux enfants mineurs Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, procréés durant le mariage qui a existé entre entre M Hagé et Mde Marie Anne Wersing, son épouse défunte en premières noces, une Maison boulangerie avec petite cour et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 80 pour être vendue par expropriation forcée à l’audience des Criées du Tribunal civil de cette ville.
Le cahier des charges a été dressé par M° Lederlin, avoué en cette ville, avoué de la poursuivante, sous la date du 24 juin dernier déposé au greffe du tribunal de cette ville le 12 juillet mois écoulé mais les sommations aux créanciers inscrits et à la partie saisei n’ont pas été faites (…) Suivant délibération du Conseil de famille des dits mineurs Hagé prise sous la présidence de M. le juge de paix du canton Sud de cette ville le 12 juillet mois écoulé M. Hagé a demandé et obtenu l’autorisation, afin de retirer un prix plus avantageux de sa propriété, à former la demande en conversion de ladite saisie immobilière de l’immeuble sus décrit en vente aux enchères publiques devant le soussigné notaire Stromeyer (…), le tribunal prenant en considération la susdite demande a, suivant Jugement sous la date du 19 juillet mois écoulé, ordonné que l’immeuble sus décrit serait vendu aix enchères publiques le 14 septembre mois prochain sur la mise à prix de 18.000 francs
Désignation de l’Immeuble. Une maison boulangerie et servant à la patisserie à rez de chaussée surmonté de trois Etages, bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, droits, aisances, appartenances et Dépendances, situé à Strasbourg grande rue ancien numéro 39 nouveau n° 80, d’un côté autrefois M. Rumpp aujourd’hui M. Loeb Levy de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la grande rue, derrière M. Steinmetz, inscrite à la matrice cadastrale sous la section P numéro 767 et 767, le tout d’une contenance d’un are 65 centiares.
Origine de la propriété. La susdite maison et dépendances a été acquise durant l’union qui a existé entre entre M. Hagé et son épouse défunte née Wersing sus nommée à la barre du tribunal civil de première instance de cette ville le 25 février 1859 et déclaration d’adjudication en date du même jour par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph Victor Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé boulanger à Strasbourg. Une grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1859 volume 775 numéro 17 et inscription d’office prise le même jour volume 734 numéro 238. L’adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…) Monsieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Rhein, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de mandataire de M. Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon (…) 2. de Melle. Salomé Mündel, majeure d’ans de cette ville, 3. de M. Jean Baptiste Bürckel, propriétaire à Strasbourg ayant agit au nom et comme mandataire de M. Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon (…) aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger le 22 juin 1858, transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscription d’office a été prise le même jour volume 715 numéro 243, cette vente eut lieu pour le prix de 21.000 francs. (…) Dans la vente consentie au profit de M. Jaeglé, il est dit que les frères et sœurs Mündel étaient eux-mêmes devenus propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs auteurs, M. Jacques Mündel en son vivant boulanger à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre 1854 et D° Salomé Ehrhardt, vivant épouse dudit M. Mündel, décédée audit Strasbourg le 26 février 1851, comme seuls et uniques héritiers de ces derniers, ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de Mde. Mündel née Ehrhardt le 25 avril 1851 et le second de M. Mündel le premier décembre 1854 par M° Noetinger alors notaire à Strasbourg. Feu les époux Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, de M. Georges-Louis Grimm, alors encore mineur d’ans, demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé le 14 octobre 1828 par M° Noetinger vivant notaire à Strasbourg à ce commis par Jugement rendu par le Tribunal civil de cette ville le 19 septembre précédent, dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129, ladite adjudication eut lieu moyennant le prix de 18.050 francs (…). Le mineur Grimm avait lui-même recueilli cet Immeuble dans la succession de ses auteurs, feu le Sr Louis Dominique Grimm et D° Gertrude Weber, en leur vivant conjoints à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par ledit notaire Noetinger le 22 mars 1828. M. Grimm père l’avait lui-même acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui et son épouse de M. Geoffroi Klein, boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819, transcrit aux hypothèques de cette ville le 28 du même mois volume 122 numéro 86 – Situation hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions (…)
acp 545 (3 Q 30 260) f° 46-v du 17.8. et f° 49-v du 18.8.
Liquidation Laurent Hagé Marie Anne Wersing
1866 (4.7.), M° Stromeyer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg et Marie Anne Wersing sa femme et de la succession de cette dernière, décédée à Strasbourg le 3 février 1861, à la requête du veuf, à défaut de contrat de mariage, et comme père et tuteur légal de Joseph et Joséphine Hagé
acp 555 (3 Q 30 270) f° 46 du 12.7. Communauté, Mobilier 1609 francs, Argent comptant 93, créances 1412,
prix de la maison vendue depuis la décès par expropriation 35.179, total 38.296
Masse passive 26.910, reste 11.385
Succession, moitié de la communauté 5692, garde robe 186, total 5859, Masse passive 152, reste 5726
Abandonnements (…)
Thérèse Heilmann institue pour seul héritier son mari Laurent Hagé
1872, M° Noetinger
5. Februar 1872. Testament – Theresia Heilmann Ehefrau von Lorentz Hagé Mehlhänlder in Straßburg, durch welchen Sie ihrem Ehegatten ihr gantzes Vermögen vermacht
gestorben den 31. März 1872
acp 604 (3 Q 30 319) f° 37-v n° 1241 du 11.4.
Le farinier Laurent Hagé épouse en 1873 Hélène Ulrich, native de Gingsheim : contrat de mariage, célébration
1873 (26.2.), M° Stromeyer
Ehe Vertrag – Lorentz Hagé, Mehlhänlder in Straßburg
Helene Ulrich, volljährig in Gingsheim
acp 613 (3 Q 30 328) f° 63 n° 1113 du 6.3. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 8000 Franken
die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 4000 Franken
Gegenseitige Schenkung dem Überlebenden der Bräutigam der Braut von dem Eigenthum was das Gesetz erlaubt, und die Braut dem Bräutigam von der Nutzniesung des Nachlasses
Mariage, Strasbourg (n° 146)
Den 27. Februar 1873. Heiraths-Urkunde von Lorentz Hage, Wittwer in erster Ehe von Maria Anna Wersing und in 2..ter Ehe von Marie Therese Heilmann, zu Straßburg gestorben den 1. April verfloßenen Jahrs, geboren zu Schweigen (Pfalz) den 26. August 1824, Mehlhändler wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn von Peter Hagé, Rebman (abwesend) und von weiland Anna Maria Kiefer zu Schweigen gestorben den 24. März 1825, und von Marie Helene Ulrich, geboren zu Gingsheim (Unter Elsass) den 29. Februar 1845, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg volljährige eheliche Tochter von Joseph Ulrich, Ackerer, und von Marie Catherine Schott Eheleute zu Gingsheim wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 26. dieses Monats vor Herr Stromeyer Notar Zu Straßburg ein Ehevertrag geschlossen worden ist (i 79
Le boulanger Jacques Freyss acquiert la maison vendue par expropriation forcée sur Laurent Hagé.
1866 (11.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1052 (3200) n° 151 – Tribunal civil
La seconde chambre du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en da dite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges, M° Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue de la nuée bleue numéro 16 déclare que le sieur Nicolas Fougerousse ancien maître cordonnier du troisième règiment de grenadiers de la garde impériale aujourd’hui propriétaire domicilié à Metz est créancier du sieur Laurent Hagé, boulanger et de Dame Marie Anne Wersing sa femme depuis décédée représentée aujourd’hui par ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari et qui sont ses seuls héritiers nommés Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, sous la tutelle de leur père, tous domiciliés à Strasbourg, en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Stromeyer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 juillet 1859 enregistre expédiée en forme exécutoire et inscrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 30 août suivant vol. 742 N° 32 de la somme principale de 19.000 francs, 2) des intérêts dus sur le pied de quatre & trois pour cent par an depuile premier avril 1865 (…) Lesdits débiteurs n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit créancier a fait saisir sur eux l’immeuble ci après désigné par procès verbal du même huisser [Lesage] en date du 14 décembre 1865 (…) Cette saisie a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 19 décembre 1865 vol. 102 N° 80 & 81.
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière le tout situé à Strasbourg arrondissement de ce nom département du Bas Rhin grand’rue n° 80, ancien numéro 39 d’un côté le sieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux, devant la grand’rue, derrière le sieur Steinmetz. Ledit immeuble habité et exploité par les parties saisies et divers locataires. Il est inscrit dans la matrice cadastrale de la ville de Strasbourg section P N° 767 et 767 pour un revenu de 258 francs 86 centimes.
Etablissement de la propriété. Dans le titre obligatoire, il est énoncé que les débiteurs ont déclaré avoir acquis le dit immeuble à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur surenchère sur le sieur Georges Jaeglé boulanger domicilié à Strasbourg en date en 25 février 1859 transcrit au bureau des hypothèques le 13 mai de la même année volume 775 numéro 17 et inscrit d’office ledit jour volume 734 numéro 238. Que ledit sieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du sieur Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon de demoiselle Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg et du sieur Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger et son Collègue notaires à Strasbourg le 22 juin 1858, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243. Que lesdits sieur et Demoiselle Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leur père et mère sieur Jacques Mündel boulanger et Dame Salomé Ehrhardt sa femme, les deux domiciliés et décédés à Strasbourg dont ils étaient les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de la dame Mündel par ledit M° Noetinger le 25 avril 1851 et celui de la succession dudit Sieur Jacques Mündel par le même notaire le premier décembre 1854, que lesdits conjoints Jacques Mündel avaient acquis la dite maison pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, du sieur Georges Louis Grimm fils mineur de Louis Dominique Grimm et de Gertrude Weber, conjoints décédés à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Noetinger à ce commis par Jugement dudit tribunal du 19 septembre 1828, en date du 14 octobre de la même année transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129. Que ledit mineur Grimm avait recueilli cette maison dans la succession de ses père et mère cidessus nommés ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1828, enfin que ledit sieur Louis Dominique Grimm avait acquis cette maison durant la communauté qui a existé entre entre lui et sadite femme du Sieur Geoffroy Klein boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel notaire en la dite ville le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 et inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327.
Conditions de la vente (…), Mise à prix. Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs
(f° 130-v) Publication. L’an 1866 le 9 février
(f° 131) Adjudication. L’an 1866 le16 mars (…) Ouï M° Clément, juge suppléant faisant les fonctions de procureur impérial en ses conclusions. Attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à l’adjudication demandée, le tribunal donne défaut contre la partie saisie faute par elle d’avoir constitué avoué (…), enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Lederlin, avoué pour 35.600 francs
(f° 132) Déclaration d’adjudication. L’an 1866 le 16 mars à onze heures du matin au Greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jacques Freysz boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)
Originaire d’Entzheim, Jacques Freyss épouse en 1863 Marguerite Griesbach, native de Mittelhausen
1863 (18.9.), Strasbourg 10 (150), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 1523
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jacques Freyss, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Entzheim (Bas-Rhin) le 9 janvier 1825 du légitime mariage du Sr André Freyss, vivant cultivateur et de same Salomé Wurtz sa veuve demeurant à Entzheim, stipulant comme futur époux
Madlle Marguerite Griesbach, demeurant et domiciliée à Mittelhausen (Bas-Rhin), née à Mittelhausen le 4 août 1839 du légitime mariage du Sr Jacques Griesbach, cultivateur, et D° Marguerite Eberhold, conjoints demeurant à Mittelhausen, Stipulant comme future épouse
acp 525 (3 Q 30 240) f° 30 du 21.9. – communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) mobilier estimé à 4443, 2) 42 ares de terre ban d’Entzheim
Ceux de la future épouse consistent 1) argent comptant 5000, 2) mobilier 982
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible en cas d’enfant
Le boulanger Joseph Leibenguth acquiert la maison dans la procédure contre le fol enchérisseur Jacques Freyss
1868 (18.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1145 (3284) n° 68 – Tribunal civil
La chambre des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en la dite ville au palais de Justice en son audience publique du 7 février a rendu le jugement d’adjudication sur folle ecnhère dont la teneur suit.
Cahier des charges, M° Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue de la nuée bleue numéro 16 déclare que le sieur Nicolas Fougerousse ancien maître cordonnier du troisième règiment de grenadiers de la garde impériale aujourd’hui propriétaire domicilié à Metz est créancier du sieur Laurent Hagé, boulanger et de Dame Marie Anne Versing sa femme depuis décédée et représentée aujourd’hui par ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari et qui sont ses seuls héritiers nommés Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, sous la tutelle de leur père, tous domiciliés à Strasbourg, en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Stromeyer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 juillet 1859 enregistre expédiée en forme exécutoire et inscrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 30 août suivant vol. 742 N° 32 de la somme principale de 19.000 francs, 2) des intérêts dus sur le pied de quatre & trois pour cent par an depuile premier avril 1865 (…) Lesdits débiteurs n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit créancier a fait saisir sur eux l’immeuble ci après désigné par procès verbal du même huisser [Lesage] en date du 14 décembre 1865 (…) Cette saisie a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 19 décembre 1865 vol. 102 N° 80 & 81.
Immeuble saisi. Une maison boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière le tout situé à Strasbourg arrondissement de ce nom département du Bas Rhin grand’rue n° 80, ancien numéro 39 d’un côté le sieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux, devant la grand’rue, derrière le sieur Steinmetz. Ledit immeuble habité et exploité par les parties saisies et divers locataires. Il est inscrit dans la matrice cadastrale de la ville de Strasbourg section P N° 767 et 767 pour un revenu de 258 francs 86 centimes.
Etablissement de la propriété. Dans le titre obligatoire, il est énoncé que les débiteurs ont déclaré avoir acquis le dit immeuble à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur surenchère sur le sieur Georges Jaeglé boulanger domicilié à Strasbourg en date en 25 février 1859 transcrit au bureau des hypothèques le 13 mai de la même année volume 775 numéro 17 et inscrit d’office ledit jour volume 734 numéro 238. Que ledit sieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du sieur Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon de demoiselle Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg et du sieur Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger et son Collègye notaires à Strasbourg le 22 juin 1858, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243. Que lesdits sieur et Demoiselle Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leur père et mère sieur Jacques Mündel boulanger et Dame Salomé Ehrhardt sa femme, les deux domiciliés et décédés à Strasbourg dont ils « étaient les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de la dame Mündel par ledit M° Noetinger le 25 avril 1851 et celui de la succession dudit Sieur Jacques Mündel par le même notaire le premier décembre 1854, que lesdits conjoints Jacques Mündel avaient acquis la dite maison pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, du sieur Georges Louis Grimm fils mineur de Louis Dominique Grimm et de Gertrude Weber, conjoints décédés à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Noetinger à ce commis par Jugement dudit tribunal du 19 septembre 1828, en date du 14 octobre de la même année transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129. Que ledit mineur Grimm avait recueilli cette maison dans la succession de ses père et mère cidessus nommés ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1828, enfin que ledit sieur Louis Dominique Grimm avait acquis cette maison durant la communauté qui a existé entre entre lui et sadite femme du Sieur Geoffroy Klein boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel notaire en la dite ville le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 et inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327.
Conditions de la vente (…), Mise à prix. Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs
(f° 125-v) Publication. L’an 1866 le 9 février
(f° 126) Adjudication. L’an 1866 le16 mars (…) Ouï M° Clément, juge suppléant faisant les fonctions de procureur impérial en ses conclusions. Attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à l’adjudication demandée, le tribunal donne défaut contre la partie saisie faute par elle d’avoir constitué avoué (…), enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Lederlin, avoué pour 35.600 francs
(f° 127) Déclaration d’adjudication. L’an 1866 le 16 mars à onze heurs du marin eu Greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jacques Freysz boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)
(f° 127-v) Adjudication sur folle enchère. L’an 1868 le 7 février à l’audience des criées du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg (…) ledit Jacques Freysz n’ayant pas satisfait aux clauses et conditions de la vente et payé le montant du bordereau de collocation délivré le 2 janvier 1867 audit Sr Fougerousse dans l’ordre judiciaire clos le même jour ledit M° Lederlin, avoué, a conclu à ce qu’il plût au tribunal donner défaut contre l’adjudicataire fol enchérisseur (…), le tribunal attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à la revente demandée, donne défaut contre l’adjudicataire fol enchérisseur (…) crier l’immeuble dont il s’agit pour la nouvelle mise à prix de 20.000 francs, enchéri pendant la première bougie par M° Schneegans, avoué pour 33.000 francs et deux autres bougies ayant encore été successivement allumés et s’étant de même éteintes sans qu’il ait été fait de mise d’enchère ledit immeuble à M° Schneegans
(f° 129) Déclaration d’adjudication. L’an 1868 le 7 février à onze heures du matin au greffe du tribunal civil séant à Strasbourg a comparu M° Schneegans avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Joseph Leibenguth boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)
Originaire de Dingsheim, Joseph Leibenguth épouse en 1862 Marie Madeleine Bornert, native de Willgottheim
Mariage, Strasbourg (n° 43)
Du 8° jour du mois de février 1862 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Leibenguth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 avril 1832 à Dingsheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, boulanger fils de feu Amand Leibenguth, cultivateur décédé à Dingsheim le 29 février 1856 et de Catherine Müller sans profession, domiciliée à Dingsheim ci présente et consentante, et de Marie Madeleine Bornert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 octobre 1833 à Willgottheim (Bas-Rhin) domiciliée à Willgottheim, sans profession, fille de feu André Willgottheim, menuisier, décédé à Willgottheim le 12 septembre 1830 et de feu Catherine Wack, décédée à Willgottheim le 14 février 1840 – il a été passe le 27 janvier dernier un contrat de mariage devant M° Georges Schelbaum notaire à Willhottheim (en présence) de Valentin Leibenguth, âgé de 33 ans, épicier domicilié à Strasbourg, frère de l’épouse (signé) Leibenguth, Bornerrt (i 24)
Jacques Freys qui habite alors Paris vend à Joseph Leibenguth différents objets mobiliers servant au métier de boulanger
1868 (14.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 72-v du 20.3.
14 mars 1868, Vente mobiliere – Entre les soussignés Jacques Griesbach sans Etat à Strasbourg agissant au nom de Jacques Freys boulanger son gendre à Paris, pour lequel il se porte fort, d’une part
Et Joseph Leibenguth, boulanger à Strasbourg d’autre part, a été convenu ce qui suit
M. Griesbach cède et vend à M. Leibenguth les objets mobiliers ci après, se trouvant grand rue n° 80, acquis par Mr Leibenguth sur folle enchère le 7 février dernier, et notamment des outils de patisserie, six poêles en faïence et en fer, plus les objets suivants, 1° deux comptoirs avec tiroirs, 2° une grande vitrine avec 34 tiroirs, sept rayons et seize bocaux en verre, 3° deux vitrines sur le devant du magasin avec sept rayons et douze bocaux en verre, huit plateaux à pied en verre et six en porcelaine dans une vrtrine donnant sur le côté du magasin 5° 27 verres de différentes grandeurs, cinq bouteilles, neuf *ses avec les plateaux, 6° 14 bocaux en verre, une carafe, une balance avec plateaux en cuivre avec dix poids et leur *, quatre plateaux à pied en faïence le tout se trouvant sur un comptoir, 7° dans l’arrière magasin douze bouteilles de liqueur, 8° un poêle en faïence, 9° un rayon à six compartiments, 10° une charrette à bras à 2 roues, 11° un porte pain en fer, 12° la vitrine se trouvant dans l’embrasure de la croisée donnant dans la rue des cheveux 13° les tuyaux du poele en faïence. La présente vente se trouve faite pour la somme de 690 francs
Quittance remise à Joseph Leibenguth, à laquelle est jointe une police d’assurance
1868 (6.8.), Strasbourg 1 (183), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6014
Quittance subrogatoire – Ont comparu 1. M. Georges Richert fabricant de savons domicilié et demeurant à Strasbourg grand’rue N° 66 agissant en qualité de mandataire spécial de M. Nicolas Fougerousse, rentier demeurant à Sansonnet commune de Devant-les-Ponts et de Mad. Louise Speckel son épouse de lui autorisée demeurant avec lui (…), 2. Jacques Griesbach, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, 3° Mr Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg, demeurant en ladite ville,
Lesquels sieurs comparants ont à l’instant reçu comptant de Monsieur Jean Baptiste Vetter, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, ci présent payant des deniers de Mad.lle Marie Anne Adèle Marchel et de Monsieur Charles Marie Anselme Marchal, les deux enfants mineurs nés du mariage de feu Joseph Laurent Anselme Marchal en son vivant docteur en médecine professeur à la faculté de médecine de Strasbourg et de feu dame Joséphine Marie Meuziau son épouse sous la tutelle de M. Henri Antoine Loyson, président de chambre à la cour impériale de Lyon, officier de la légion d’honneur demeurant à Lyon
En argent et à la décharge de Mr Joseph Leibenguth boulanger domicilié et demeurant à Strasbourg, les sommes ci-après indiquées, actuellement dues par ce dernier 1° d’une adjudication sur folle enchère prononcés à son profit à la barre du tribunal de Strasbourg le 7 février 1868 par jugement du dit tribunal transcrit le 18 mars suivant vol. 1145 N° 68 et inscrit d’office vol. 980 n° 29, 2° Et de borderaux de collocation (…), Savoir A. 1° à M. Fougerousse la somme principale de 21.929 francs à lui due originairement par M Laurent Hagé, boulanger (…) et postérieurement par M. Jacques Freyss boulanger domicilié à Strasbourg suivant jugement d’adjudication rendu à l’audience des criées du tribunal le 16 mars 1866, transcrit au bureau des hypothèques le 11 avril suivant volume 1052 N° 131 et inscrit d’office vol. 913. N° 178 (…) Et actuellement par le Sr Joseph Leibenguth
Police d’assurance. Compagnie d’assurances générales contre l’incendie. Police N° 43.439. M. Freyss, 16. avril 1866 – Freyss, Jacques Boulanger, 48.000 francs
1° 27.000 francs sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg Grand rue N° 80 faisant l’angle de la rue des Cheveux, élevée sur cave de rez de chaussée, trois étage, mansardes & greniers
2° 10.000 francs sur recours des voisins s’appliquant à la susdite maison
3° 6000 francs sur un bâtiment séparé de la maison art. 1° par une cour renfermant boulangerie surmonté d’un étage & grenier
4° 5000 francs sur recours des voisins s’appliquant audit bâtiment art. 3.
Joseph Leibenguth meurt en 1881 en délaissant trois enfants
1881 (5.3.), M° Ritleng
Erbverzeichnis über die Gütergemeinschaft, welche zwischen dem am 9. November 1880 dahier verlebten Bäckermeister Joseph Leibenguth und dessen hinterbliebenen Wittwe Maria Magdalena Bornert bestanden hat, sowie über den Nachlass deß Erblassers, errichtet auf Anstehen der Wittwe, handelnd sowohl eigenen Namens wie auch als Vormunderin ihrer minderj. Kinder Maria, Justin Lorentz und Marie Antonie, Leibenguth, Erben ihres Vaters je zu 1/3 Zufolg Ehevertrag vor Notar Schellbaum zu Willgottheim vom 28. Januar 1862 bestand auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft
acp 711 (3 Q 30 426) f° 81-v n° 4112 du 7.3. (Sterbafll erklärung 27.4.81. Bd. 136 Nr 43) Gemeinschafft. Mobilien 1933, Werthpapiren 2585
ein Haus dahier in der Langestraße, Metzgergießen 19
Ausstände 365 – Passiva 47.880
Nachlaß 1) section B 301, 5 Ar Feld Bann Dingsheim oben am Ittenheimerweg, 2) section B 388 11,55 Ar Feld in nämlichen Bann neben Schäffolsheimerweg
Garderobe 74, Ersatzforderungen 2400, dito der Wittwe 2062
Décès, Strasbourg (n° 1465)
Strassburg den 29. Mai 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bäcker Justin Leibenguth, wohnhaft zu Straßburg Langstrasse 80, und zeigte an, daß seine Mutter Maria Magdalena Leibenguth gebohrne Bornert, 56 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Willgottheim, Unter-Elsaß, Wittwe des Bäckers Joseph Leibenguth, Tochter der zu Willgottheim verstorbenen, Eheleute Andreas Bornert Schreiner und Katharina Wack, zu Straßburg Metzgergießen 19 am 29.Mai des Jahres 1893 um ein Uhr verstorben sei (i 202)
La maison revient ensuite à leur fils Laurent Justin Leibenguth qui épouse en 1890 Mathilde Joséphine Lipp, fille du pâtissier Constantin Lipp
Mariage, Strasbourg (n° 853)
Strassburg am 6. Dezember 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Lorenz Justin Leibenguth, katholischer Religion, geboren en 2. September des Jahres 1867 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Bäckers Joseph Leibenguth wohnhaft zuletzt zu Strassburg und der Maria Magdalena Bornert, Rentnerin, 2. die gewerblose Mathilde Josephine Lipp, katholischer Religion, geboren den 10. Februar des Jahres 1872 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Conditors Constantin Lipp und dessen Ehefrau Clara Vuinée, beide wohnhaft zu Straßburg (i 99)