39, rue du Faubourg de Saverne
Rue du Faubourg de Saverne n° 39 – I 32 (Blondel), P 5 puis P 272, section 53 parcelle 37 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Jacques Müller (1898 Faubourg de Saverne, 1904 rue Kageneck), architecte Frédéric Illinger
Petite maison, devenue indépendante en 1748
Le n° 39 est le bâtiment au crépi rose (avril 2015)
Façades rue Kageneck (novembre 2018)
La maison se trouve à l’extrémité nord du faubourg des Maisons Neuves (in der Vorstatt in der Neuen Zeilen), à l’angle du Marais Kageneck (la maison d’angle actuelle est construite sur un terrain aliéné au début du XIX° siècle par la Ville de Strasbourg). Propriété du jardinier cultivateur Jean Burger au début du XVII° siècle, elle est chargée d’une rente foncière inscrite au Livre des loyers communaux. Le jardinier Thiébaut Wunderer l’acquiert en 1640 et la transmet à ses descendants du même nom. Une petite partie de terrain vers la rue Kageneck en est détachée au début du XVIII° siècle. Le terrain restant comprend un jardin et deux maisons le long du faubourg de Cronenbourg, une grande vers le nord et une petite vers le sud (voir le plan-relief de 1727 ci-dessous). Aurélie Wunderer et son mari Jacques Reibel fils de Thiébaut deviennent dans les années 1720 propriétaires de la petite maison. Son deuxième mari Abraham Müller réunit à nouveau la petite maison à la grande mais les deux propriétés deviennent indépendantes à partir de 1748. La grande maison est estimée 500 livres en 1742, peut-être après une récente réfection, mais seulement à 250 et 225 livres en 1770 et 1779. Ses propriétaires sont jardiniers cultivateurs.
Plan-relief de 1725 (© Musée historique) – Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 15 (© Musée des Plans-relief)
Plan de 1830 (restitué à partir du suivant) et plan mis à jour de 1860
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Il ajoute qu’elle est en mauvais état, tout comme le plan contemporain des Ponts et Chaussées sur lequel la propriété comprend outre un jardin dont la clôture en planches est en ruine, une grange et une remise en très mauvais état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades sur le Faubourg de Saverne se trouvent à gauche du repère (d) : un premier bâtiment servant de remise à grande porte puis une maison d’habitation à rez-de-chaussée et un étage. L’arrière sur le Marais Kageneck est un mur qui suit sur la droite la maison du repère (g). La cour K représente les divers bâtiments d’exploitation : le pignon (4-5) et la façade sur cour (5-6) de la remise longeant la rue, puis le bâtiment (6-1). L’édicule dans la clôture vers le Marais Kageneck correspond sans doute aux latrines. La cour H se trouve derrière le bâtiment d’habitation.
La maison porte d’abord le n° 17 (1784-1857) puis le n° 29.
Cour K – Plan des Ponts et Chaussées (ADBR, cote 785 W 6)
Les commissionnaires de roulage associés Albert Dreyfus, Jean Baptiste Gaudiot et Charles Frédéric Schneegans acquièrent la maison ainsi que les deux autres vers l’est (anciens n° 16 et 18) de même que la maison vers le Marais Kageneck. Ils acquièrent une bande de terrain le long de la rue, démolissent les anciens bâtiments et construisent en 1854 ceux qui sont représentés au-dessus des anciens sur les élévations de 1830 (mise à jour de 1860). Un entrepôt (étable) se trouve sur la partie nord de l’ancien n° 17, suivi d’un passage puis d’une maison d’habitation sur la partie sud de l’ancien n° 17 et des n° 16 et 15. Vers la rue Kageneck, le dessin représente l’arrière des bâtiments. Le maître charron Jacques Müller qui vient d’acheter l’immeuble fait construire en 1898 une maison d’habitation à rez-de-chaussée et trois étages sous la direction de l’architecte Illinger. Il est autorisé à construire en 1904 un bâtiment à simple rez-de-chaussée sur le terrain libre le long de la rue Kageneck pour agrandir son atelier. Albert Muller fait transformer en 1947 l’atelier de carrosserie au rez-de-chaussée en faisant notamment poser de nouvelles colonnes. Sa veuve convertit en 1952 les locaux en station-service dont les appareils distributeurs se trouvent sur le trottoir et aménage une sortie de voitures rue Kageneck. La Société française de pétroles BP acquiert en 1963 le fonds de Raymond Muller. La Ville fait supprimer les pompes qui occupent la voie publique en 1980.
Elévation (1898) – Vue de l’atelier rue Kageneck (1904)
Rez-de-chaussée en 1952 Faubourg de Saverne, en 1966 rue Kageneck
Photographie (1967) – Plan du garage (1952), dossier de la Police du Bâtiment
novembre 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
h | André Burger, jardinier cultivateur, et (1612) Anne Eissen – luthériens | |
1640 | v | Thiébaut Wunderer – luthérien |
1645 | h | Jacques Wunderer, jardinier cultivateur, et (1634) Gertrude Moll, veuve de Jacques Wunderer – luthériens |
1670* | h | Thiébaut Wunderer, jardinier cultivateur, et (1661) Salomé Drens – luthériens |
1700* | h | Jacques Wunderer, jardinier cultivateur, et (1695) Aurélie Wolff – luthériens |
1729 | h | Jacques Reibel, jardinier cultivateur, et (1721) Aurélie Wunderer – luthériens |
1729 | h | Abraham Müller, jardinier cultivateur, et (1729) Aurélie Wunderer veuve de Jacques Reibel, (1743) Barbe Ruhlmann puis (1744) Barbe Federlin, veuve du jardinier Jean Georges Riebel – luthériens |
1745 | v | Laurent Schott, jardinier cultivateur, et (1733) Salomé Schertz – luthériens |
1746 | v | Jean Georges Strohl, paveur, et (1742) Anne Catherine Stadelmann, veuve du cordonnier Jean Jacques Meerwein, puis (1749) Marie Elisabeth Reichard – luthériens |
1779 | v | Thiébaut Renchert, jardinier cultivateur, et (1747) Anne Riehl, remariée (1771) au jardinier André Lix – luthériens |
1809 | h | Jean Georges Roth, jardinier au Faubourg de Pierre, et (1771) Anne Marie Riehl – luthériens |
Jean Georges Roth, jardinier cultivateur, et (1800) Marie Salomé Trienbach | ||
1853 | v | Albert Dreyfus, Jean Baptiste Gaudiot et Charles Frédéric Schneegans, commissionnaires de roulage associés |
1861 | c | Jean Baptiste Gaudiot, commissionnaire de roulage, et (1842) Sophie Albertine Schneegans |
1875* | v | Simon Hammel, commerçant |
1886* | Isaac, David et Bernard Hammel | |
1899* | v | Joseph Müller, maître charron, et Mélanie Cromer |
1913* | h | Albert Albert, maître forgeron, et son épouse née Faist |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 476 livres en 1742, 250 livres en 1770, 225 livres en 1779
(1765, Liste Blondel) I 32, Thiébold Rencker fils
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Andres Lix, son jardin, 17 toises, 2 pieds et 0 pouce et 13 toises, 2 pieds et 10 pouces
32 ½ Andres Roth, 3 toises, 4 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 5, Roth, Georges, cultivateur – maison, sol, cour, bât. – 3,7 are
Livres des communaux
1562, cote VII 1446 (Zinßbuch D) f° 227
André Eberlin doit une rente foncière pour le sol de sa maison. La rente passe ensuite au jardinier Jean Burger, à Jean Pfitzer puis en 1627 à Frédéric Wolff
Item xij ß gibt Andres Eberlin von Einer hoffstatt
gibt Jetzo Hanß Burger der garttner, jetz Hanns Pfitzer
(rub.) Jetz Friedrich Wolff j lb x ß, Eod. [3° April. 627.]
Neü 442
1652, cote VII 1461 (1652-1672) f° 442
Le même article appartient à Jacques Wunderer
Jacob Wunderer, Soll gemeiner Statt, Vom Eckhauß inn der newen Zielen neben Claus Judten, Jahrs vf Michaeli 1 lb 4 ß
Ext. 53
Alt. D. f. 227
New fol. 354
(Quittungen, 1652-1671)
1673, cote VII 1465 (1673-1741) f° 354
Le même article (maison d’angle aux Maisons Neuves, à côté de Nicolas Jud) appartient à Jacques Wunderer (l’aîné). Une partie, la plus grande, passe à Thiébaut Wunderer puis à Abraham Müller, une autre, la plus petite (qui correspond à la maison donnant sur la rue Kageneck) à Jacques Schott puis à Jean Martin Schæffer
Jacob Wunderer (Sen.), soll vom Eckhauß in der Newen Zeilen neben Clauß Juden, uff Martini, 1 lb. 4. ß
St. Zinßb. p. 442
ietzt diebold Wunderer (a 18 ß d)
und Jacob Schott Jun. a 6 ß
Joh: Martin Schäffer a 6 ß
[in margine :] Abraham Müller gartner 18 ß
( Quittungen 1674-1741, dont)
1722 Wunderer, Schott
1728 Wunderer, Schäffer
Neuzb fol 36 et 36-b
1741, cote VII 1470 (1741-1802) f° 36
La grande partie passe à Laurent Schott, la petite reste à Jean Martin Schæffer
La grande partie est ensuite partagée entre (a) Jean Georges Strohl et (b) André Lix puis Thiébaut Renchert fils de Thiébaut et Georges Roth
alzb. 354
Abraham Müller /:Lorentz Schott:/, Soll vom Eck Hauß in der Neuen Zeilen ane 1 lb 4 ß auff Martini (id est 11. Nov.) 18 ß
das übrige zahlt Johann Martin Schäffer wie in pagina Sequenti zu ersehen ist
(Quittungen 1740-1755
1756-1777, Rench. 12 ß, Strohl 6 ß
1778, Strohl 6 ß, Lix 12 ß
1780-1790, Strohl 6 ß, Roth 12 ß
1791-an 10)
F. 31, 32
Joh: Georg Strohl
Andres Lix med. gvw. uxor. nôe Georg Roth (wittib) GaStstr 12 ß, Diebold Renchert Diebolds Sohn 12 ß
Georg Strohl wegen eines darvon Verkaufften Nebens Häußlein 6 ß
1741, cote VII 1470 (1741-1802) f° 36-b
alzb. 354
Johann Martin Schäffer Soll vom Eck Hauß in der Neuen Zeilen auff Martini (id est 11. Nov.) 6 ß
in der Neuen Zeilen
das übrige zahlt Abraham Müller wie es pagina præcedenti zu ersehen ist
(Quittungen 1740-an 10)
F. 33
Johanness Irmann
jetzt Andreas Roth Wittib
Martin Liebhertz
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne
nouveau N° / ancien N° : 35 / 17
Roth
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais état
(Légende)
Ponts et Chaussées
1828 (ADBR, cote 785 W 6) Faubourg de Saverne – Ponts et Chaussées. Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg (785 W 6)
n° 17, Clôture en planches d’un jardin, elle est en ruine
Grange et remise en bois très mauvais état
Maison, rez de chaussée en pierre en très mauvais état, un étage en bois encore plus mauvais
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 6 case 2
Roth, Georges, Cultivateur
Gaudiot, Dreÿfuss et Schnéegans, substitution 1854, page 3, 1re case
P 5, Maison, bât. et cour, sol, Faubourg de Saverne 17
Contenance : 3,70
Revenu total : 24,92 (23 et 1,92)
Folio de provenance :
Folio de destination : 3, démoli
Année d’entrée :
Année de sortie : 1854
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 7 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :
1854, Diminutions – Roth Georges Cultivateur f° 6, P 5, Maison, revenu 23, démolition, supprimée en 1853
Porté au f° 3 case 1 (P 7, Faubourg de Saverne n° 15)
P 5, 6, 7, 57, maison, Faubourg Saverne 15
Contenance : 8,05 (P 5, 3,70 – P 6, 0,65 – P 7, 3,20 – P 57, 0,50)
Revenu total : 444,19 (440 et 4,19), P 5, 1,92 – P 6, 0,34 – P 7, 1,67 – P 57, 0,26
Folio de provenance : N. Con
Folio de destination :
Année d’entrée : 1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11
1854, Augmentations – Gaudiot, Dreyfuss et Schnéegans f° 3, P 5. 6. 7 et 57, Maison, revenu 440, N.elle Const.on, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 200 case 2
Gaudiot, Dreyfus et Schnéegans
1868, Gaudriot, Jean Baptiste, négociant
1875, Hammel, Simon, Kaufmann
P 5, 6, 7, 57, maison, sol, Faubourg Saverne 37
Contenance : 8,05 (P 5, 3,70 – P 6, 0,65 – P 7, 3,20 – P 57, 0,50)
Revenu total : 444,19 (440 et 4,19), P 5, 1,92 – P 6, 0,34 – P 7, 1,67 – P 57, 0,26
Folio de provenance : (5)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11
Cadastre napoléonien, registre 24 f° 231 case 2
Hammel, Simon, Kaufmann
1886/87 Hammel, Isaak, David und Bernhard
1899/1900 Müller Josef, Wagner
1900, Hammel, Isaak, David und Bernhard
1903, Hammel, Isaal, Kaufmann Zur Hälfte, Hammel David Kaufmann zur Hälfte
1903, Straßburger Roßhaarspinnerei Simon Hammel mit dem Sitze in Straßburg, offene Handelsgesellschaft
P 272, Hofraum, Haus, Kronenburgerstrasse 37/39
Contenance : 8,05
Revenu total : 444,19 (440 et 4,19)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb, 231-II, 230-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1900
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11
P 272.p, Hofraum
Contenance : 6,05
Folio de provenance : 231-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1900
Année de sortie :
Cadastre napoléonien, registre registre 24 f° 230 case 2
Ruhlmann Abraham Sohn v. Abraham
(2829) Müller, Josef, Wagnermeister und Ehefrau Melanie geb. Cromer / die Erben
P 272, Hofraum, Kronenburgerstr.
Contenance : 2,00
Revenu total :
Folio de provenance : 231-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1901
Année de sortie :
Cadastre allemand, registre 31 p. 227 case 3
Parcelle, section 53, n° 37 – autrefois 272.p
Canton : Kronenburgerstraße Hs. N° 39 – Faubourg de Saverne 39
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,28
Revenu : 4900
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1913), compte 3011
Müller Josef, Wagnermeister, u. Ehefrau geb. Cromer, die Erben
gelöscht, 1913
(Propriétaire à partir de l’exercice 1913), compte 4023
Müller Albert, Schmiedemeister
1931 Müller Albert maître forgeron et son épouse née Faist en c. d. biens
(3030)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton I, Rue 30 Rue du fauxbourg de Saverne p. 37
17
Pr. Roth, Georges, Jard. – Jard. f. P.
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kronenburgerstrasse (Seite 88)
(Haus Nr.) 39
König, Wäschefabrik. 0
Müller, Wagenbauerei. 0
Lemmel, Kaufmann. 2
Debes, Reisender. 3
Glassen, Tagner. 4
Gros, Wwe. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 249)
Rue du Faubourg de Saverne 39 (I, 1872-1983)
Le propriétaire convertit en 1873 une fenêtre en porte. Le bâtiment sert d’étable au commissionnaire de roulage qui en est propriétaire d’après le ravalement de 1893.
Le maître charron Jacques Müller fait construire en 1898 une maison d’habitation à rez-de-chaussée et trois étages sous la direction de l’architecte Illinger. L’ancien bâtiment est démoli en mars 1898, le nouveau terminé à l’automne. Les fenêtres donnant vers la propriété voisine à l’est donnent lieu à un litige. Le local de droite est aménagé en atelier de découpe en 1904. Jacques Müller est autorisé à construire la même année un bâtiment à simple rez-de-chaussée sur le terrain libre le long de la rue Kageneck pour agrandir son atelier ; il est dispensé d’aménager un cabinet d’aisance eu égard qu’il habite le même bâtiment. Charles Müller fait poser en 1913 une scie électrique à ruban dans son atelier mais le local ne correspond pas aux nouvelles prescriptions relatives aux incendies.
Albert Muller fait transformer en 1947 l’atelier de carrosserie au rez-de-chaussée en faisant notamment poser de nouvelles colonnes. La veuve Albert Muller convertit en 1952 les locaux en station-service. Un avenant au permis de construire permet d’aménager une sortie de voitures rue Kageneck. Le garage est exploité en novembre 1953, les appareils distributeurs se trouvent sur le trottoir. La Société française de pétroles BP acquiert en 1963 le fonds de Raymond Muller. Elle agrandit en 1966 les réservoirs souterrains qui passent de 15.000 litres à 26.000 litres et transforme la station-service. A l’instigation de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, le maire fait supprimer les pompes qui occupent la voie publique en 1980 quand le projet de nouvelle route (pénétrante des Halles) est réalisé. Le garage prend ensuite l’enseigne d’Equip’Auto.
Sommaire
- 1872 (mai) – L’entrepreneur Schoop demande au nom du propriétaire Gaudiot l’autorisation de réparer le crépi et de peindre la façade au 39, Faubourg de Saverne
L’agent note dans son rapport que la façade alignée n’a pas d’avance
1873 (juillet) – L’entrepreneur Schoop demande au nom du propriétaire Gaudiot l’autorisation de convertir une fenêtre en porte au 39, Faubourg de Saverne. Rapport de l’agent voyer. - 1888 – Ch. Sitz demande au nom de J. B. Gaudot et Louis Dreyfuss (Société strasbourgeoise d’expéditions et d’entreposage, Strassburger Speditions- u. Niederlage- Gesellschaft, société anonyme sise 48, Faubourg de Saverne et 37, rue du Marais Vert) un délai pour ravaler la façade, la notification ayant été égarée. Le délai est accordé. Les travaux sont terminés en avril 1889.
- 1893 – Le maire notifie les sieurs Godio et Dreyfuss de faire ravaler les façades du 39, Faubourg de Saverne et rue Kageneck. La société demande un report de deux ans comme le dernier ravalement ne remonte qu’à quatre ans. L’agent note qu’un lavage suffirait pour remettre en état l’étable à un seul étage, salie par les intempéries et le fourrage qui y est entreposé – Travaux terminés, octobre 1893
- 1895 – Le maire notifie la Société strasbourgeoise d’expéditions et d’entreposage de ravaler les façades du 39, Faubourg de Saverne. La société demande un délai pour le 39, rue du Marais-Vert, magasin à trois étages. Le délai est accordé étant donné que la façade n’est pas très sale. Rappel l’année suivante. Le propriétaire répond qu’il s’agit du 37 et non du 39, rue du Marais-Vert. L’agent fait remarquer en décembre que le magasin au Marais-Vert a été repeint l’été, le bâtiment litigieux se trouve 39, Faubourg de Saverne (écurie et magasin à fourrage sur la rue Kageneck). Le bâtiment a été repeint à l’huile, juillet 1896
- 1898 (mars) – Dossier. L’entrepreneur Mayer (1, rue des Jardins) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 39, Faubourg de Saverne qui appartient au sieur Müller – Autorisation de poser des matériaux de construction
1898 (janvier) – Le maître charron J. Müller (demeurant 64, Faubourg de Saverne) demande l’autorisation de surélever le rez-de-chaussée de trois étages Faubourg de Saverne et rue Kageneck. Dossier, le charron Müller a l’intention de construire une maison d’habitation – Jean Müller est autorisé à construire trois étages sur le bâtiment à simple rez-de-chaussée. – Dessins de l’architecte Illinger, plan de situation, élévation, coupe, plans du sous-sol, des combles, des étages
Suivi des travaux. L’ancien bâtiment est en cours de démolition, mars 1898. Le rez-de-chaussée est en construction, 4 mai. Les travaux en sont au troisième étage, 11 mai. La toiture est en place, on pose les lucarnes. Les plâtriers et les menuisiers travaillent, juillet, les peintres, août, les tapissiers octobre. L’agent fait remarquer en novembre que les ouvertures dans le mur coupe-feu sont pourvues de verre brut mais que l’encadrement est en bois. Le propriétaire objecte que le mur en question est sa propriété et se trouve à trois mètres de la propriété voisine. La Police du Bâtiment juge que les arguments ne sont pas fondés et contreviennent à l’article 11 (b) du règlement de voirie. Dans les courriers suivants, l’agent note que le litige repose sur le mot « maçonné » qui n’est pas dans l’article en question. Les fenêtres vissées ne peuvent plus être ouvertes, mars 1899. Dossier classé - 1904 – Les entrepreneurs Busscher et Hoffmann de Bischheim demandent l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le 39 Faubourg de Saverne. Le commissaire de police donne son accord. puis le maire
- 1904 – J. Müller demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1904 (juillet) – Les architectes Falk et Wolff décrivent les travaux pour transformer le local de droite en atelier de découpe. Dossier, Eugène Koenig dépose une demande. Autorisation accordée à Auguste Koenig – L’atelier est terminé, août, les cabinets d’aisance ne sont pas réglementaires – Travaux terminés, septembre 1904. – Dessin
- 1904 – L’architecte Illinger (14, rue Lamey) demande au nom du propriétaire Müller l’autorisation de surbâtir d’un bâtiment à simple rez-de-chaussée la cour qui longe la rue Kageneck. Plan de situation. L’architecte de la Police du Bâtiment donne son accord assorti de conditions. Autorisation de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour agrandir l’atelier de forgeron – Dessin, vue de face, coupe, plan
Les cabinets d’aisance prévus ne sont pas réglementaires. L’architecte est autorisé à aménager le cabinet d’aisance supplémentaire au rez-de-chaussée du bâtiment Faubourg de Saverne. Le cabinet n’a pas de vestibule contrairement aux plans – Plan. Le sieur Müller qui habite désormais au premier étage demande à être dispensé d’aménager un cabinet dans l’atelier. La Police du Bâtiment accède à la demande, du moment qu’aucun employé ne travaille dans l’atelier. - 1910 – G. Demoulin demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, de même qu’au 9, rue Manteufel (actuelle rue du Maréchal Foch) et 67, avenue des Vosges – Autorisation – L’enseigne est posée.
1913 – G. Demoulin dénonce l’enseigne de l’entreprise Werlé-Demoulin - 1911 – Le maçon Weis (5, rue de Dambach au Neudorf) demande au commissaire de police l’autorisation de poses des gravats sur la voie publique. La demande est transmise au maire
- 1909 – Le maire notifie Joseph Müller de ravaler les façades du 39, Faubourg de Saverne. Rappels successifs
1913 – Le peintre en bâtiment Jacques Brückmann (2, quai de l’Abattoir) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Demande transmise au maire, accord
1913 – Charles Müller demande l’autorisation de poser une scie électrique à ruban dans son atelier – Dossier – Il demande à être dispensé d’aménager un cabinet d’aisance puisqu’il habite le même bâtiment – Autorisation – L’inspection du travail fournit une liste des conditions à respecter – Plan de l’atelier – La porte n’est pas garnie de tôle comme le stipule l’autorisation– Travaux terminés, janvier 1914
La quantité d’eau disponible en cas d’incendie est inférieure aux prescriptions de l’inspection impériale du travail en date du 8 juillet 1913. – Liste des prescriptions à observer, après visite des lieux. Deux sur trois sont remplies. L’atelier est fermé en octobre 1915, Charles Müller étant en service armé. Le propriétaire est dispensé de satisfaire à la dernière condition, septembre 1919. - 1916 – Commission des logements militaires, travaux à faire en cinq points
- 1931 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Joseph Dietrich a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon au troisième étage – Demande – Autorisation
- 1933 – La Police du Bâtiment constate que le carrossier A. Müller a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 34, rue Kageneck et le 35 de la même rue, propriété de la Ville – Demande – Accord – Plan de situation
1934 – La Police du Bâtiment constate que Joseph Dietrich a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 39, Faubourg de Saverne et le 19, rue du Marais Kageneck – Demande – Accord - 1941 – Le contrôleur demande à A. Müller de supprimer l’enseigne sur balcon en partie repeinte – L’enseigne a été enlevée
1941 – L’entrepreneur en bâtiment Th. et Ed. Wagner est autorisé à occuper la voie publique pour réparer une cheminée. - 1946 – L’entrepreneur J. Seybold (9, rue du Faubourg National) est autorisé à occuper la voie publique pour crépir la façade (mai) puis pour réparer une moulure (juin)
- 1947 – Albert Muller demande l’autorisation de faire transformer l’atelier de carrosserie au rez-de-chaussée du 39, Faubourg de Saverne par l’entreprise Th. et Ed. Wagner – Autorisation – La réception finale a lieu en septembre 1947 – Calculs statiques – Dessins des colonnes, coupe du bâtiment, plan du rez-de-chaussée
1947 – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (rue Adolphe-Seyboth) est autorisée à entreposer des matériaux sur la voie publique - 1947 – La Police du Bâtiment constate que le carrossier Albert Muller a posé sans autorisation une enseigne au balcon – Demande de poser la même enseigne qu’avant guerre – Autorisation
- 1953 – L’entreprise de construction Ehstand et Batt (2, allée Zaepffel à la Robertsau) est autorisée à poser un échafaudage devant le 39, Faubourg de Saverne pour transformer la devanture et la façade
1953 – Le peintre en bâtiment Michel Weibel (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le 39, Faubourg de Saverne – Autorisation
Idem, entreprise Peter et Fils (31, rue Wimpfeling) - 1952 – La veuve A. Muller, carrossier, dépose une demande de permis de construire pour transformer la façade sous la direction de l’architecte A. Batt (132, route de Schirmeck), entrepreneur Ehstand et Batt – Calculs statiques – L’inspecteur du travail émet un avis favorable – Dessins, installation d’une station service d’essence (enseigne R. Muller, Essence, Service auto, Graissage), élévation, coupe, plan – Arrêté portant permis de construire, décembre 1952 (droits, travaux de transformation intérieure, aménagement de deux portes cochères, transformation de trois trumeaux, transformation d’un étalage)
1953 (février) – L’entrepreneur Ehstand et Batt demande un avenant pour aménager une sortie de voitures rue Kageneck – Dessins – Avenant, mars 1953
La façade Faubourg de Saverne est transformée, les travaux sont en cours rue Kageneck, mars 1953, Travaux terminés, le garage est exploité, novembre
1953 (février) – La Société générale des huiles de pétrole BP demande au nom de M. Muller l’autorisation d’installer trois appareils distributeurs – Dessin de l’installation-type
Muller demande l’autorisation d’aménager une fosse citerne dans la cour – Dessin – Vue du rez-de-chaussée – Plan de situation – L’autorisation est accordée pour deux bornes et non trois comme prévu. – Autorisation d’installer trois appareils distributeurs et trois réservoirs d’essence de 5000 litres
Le travaux sont terminés. Une quatrième borne a été posée pour remplir d’eau les radiateurs, un arbre a été abattu. - 1953 – Le garage R. Muller demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. Maquette (BP) – Autorisation
La Police du Bâtiment constate que le garage R. Muller a apposé une inscription sur la façade – Demande – Autorisation - 1954 – Le service des égouts demande de régulariser l’évacuation des eaux provenant du lavage de voitures en aménageant une fosse de décantation et un séparateur d’huile
Le certificat de conformité est délivré en décembre 1954.
1954 – Raymond Muller demande l’autorisation de poser un enseigne lumineuse (Essence BP) – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1955
1955 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne clignote, ce qui est contraire au règlement – Le garagiste sollicite une dérogation étant donné que l’enseigne ne fonctionne que jusqu’à 20 heures 30. – Dossier provisoirement classé - 1955 – Raymond Muller (station service Energol) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade
- 1963 – La Société française de pétroles BP informe la Police du Bâtiment qu’elle a acquis de Raymond Muller le fonds de commerce (station service) par acte passé le 21 octobre 1963 devant le notaire Elsæsser – Récépissé de déclaration (changement d’exploitant)
1964 – La Police du Bâtiment constate que la société BP a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande (libellé Diners Club) – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
1964 – La Société française de pétroles BP fait part des modifications qu’elle souhaite apporter aux objets taxés. Liste après accord verbal (trois enseignes, trois volucompteurs)
1965 – La société BP demande l’autorisation de poser des lampadaires à côté des distributeurs – Dessins – Autorisation - 1966 – La Société française de pétroles BP demande l’autorisation de remplacer le réservoir souterrain de 15.000 litres par un nouveau de 26.000 litres
1966 – La même société demande un avenant à l’autorisation accordée le 21 décembre 1964. Les appareils distributeurs sont portés à quatre (au lieu de trois) et leur modèle modifié – Autorisation – Travaux terminés, février 1967
1966 avril) – L’entreprise Chrétien Vogt (98, rue de Bâle au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage rue Kageneck - 1966 – La Police du Bâtiment constate que la société BP a modifié sans autorisation la façade rue Kageneck – Demande de permis de construire (propriétaire, Muller, 39, rue du Faubourg de Saverne) – Description de la fosse maçonnée et du garage en entier (6 pages). Plan cadastral de situation. Dessins (façade avant, arrière, plans du sous-sol et du rez-de-chaussée, coupe) – Le directeur départemental de la construction émet un avis favorable – Autorisation de transformer la station-service – Les travaux régularisés sont conformes aux plans – Certificat de conformité
- 1967 – La Police du Bâtiment constate que la société BP a posé deux enseignes lumineuses sans autorisation – Demande (caissons Station Monopole, Graissage Lavage) – Autorisation
- 1972 – L’entreprise de peinture H. Schmid (9, rue de Molsheim à Lingolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Devis – Le ravalement est terminé, septembre 1972
- 1977 – L’ingénieur des Ponts et Chaussée écrit à la Police du Bâtiment. Comme la nouvelle route (pénétrante des Halles) demandera de reculer le trottoir de quatre mètres, l’ingénieur s’informe des délais nécessaires pour modifier la station-service. Le service de voirie est d’avis de supprimer les stations-service du domaine public. Une note précise que la route ne sera pas réalisée avant trois ou quatre ans.
1979 – Le directeur départemental de l’équipement fait part au maire que la société BP est disposée à démonter la station-service dès qu’elle aura reçu une injonction à cet effet. Le maire adresse un courrier à la société en rappelant que les installations sur la voie publique ont été autorisées à titre révocable.
1980 (janvier) – Les distributeurs ont été supprimés de la voie publique. Les enseignes sont cependant toujours en place – Elles sont enlevées, avril - 1980 (octobre) Le notaire Pierre Geny (rue de la Nuée Bleue) demande des renseignements d’urbanisme sur la parcelle 37 de la section 53, rue du Faubourg de Saverne n° 39. Le maire répond que l’immeuble est compris dans la zone de la pénétrante des Halles
- 1983 – La Police du Bâtiment constate que la société Equip’Auto a posé cinq enseignes lumineuses, deux enseignes plates sans autorisation – Demande (maquette, Garage – Station service) – Autorisation
Relevé d’actes
D’après le Livre des loyers communaux, la maison appartient au début du XVII° siècle à Jean Burger. Son fils André Burger vend la maison en 1640 d’après le titre de propriété cité à l’inventaire de 1742.
Fils du jardinier au faubourg des Charrons Jean Burger, André Burger épouse en 1612 Anne Eissen, fille d’un jardinier au faubourg de Pierre : contrat de mariage, célébration
1612 (20.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 414
Eheberedung – zwischen dem Ersamen Andreß Burger dem garttner deß Ehrenhafften hanß Burgers garttners Vnd. Wagnern vnd burgers Zu Straßburg ehelichem sohne ane einem
So dann der tüchtigen vnd tugendsamen Jungfrawen Annen Isin, weÿland deß Ehrenhafften hanß Isenn deß elttern garttners Ane Steinstraß vnd burgers Zu Straßburg seeligem dochter Am Andern theÿl
Axg darbeÿ In Persönlicher gegenwertig kheÿtt (…) vff der Jungfrauwen hochzeiterin seÿtten Deebes theobald hohen, Mathebß Müssel beeder garttner Ane Steinstraßen Ihres vnd David Kressen des Biersieders vnd Estereichlohners Ihrer mutter geschwornen Vögtte, Andres Isen Meÿers Inn der Carthaußen, herrn Joseph Junten Stattschreibers vnd Christoffell Hengher Zollers Ane dem Steinstraßer thot vnd hanß Huebers ohlmanns Ihres bruders, Vertrers vnd schwäger Alle burgere Su Straßburg
Donnerstags den 20. Februarÿ 1612
Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 104
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 23)
1612. Auch ausgerufen [de, 10. Martÿ] Andreas Burger Hans Burgers Sohn vnd Anna hans Eÿsen des gartners tochter (i 12)
André Burger vend la maison sise au faubourg des Maisons neuves (in der Neuen Zeil) au jardinier Thiébaut Wunderer
1640 (14. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 26
(Protocoll. fol. 31.) Erschienen Andres Burger gartner Vnderwagner
hatt in gegensein Diebold Wunderers auch gartners daselbsten
hauß, hoff, hoffstatt, Scheür, Stall und gärtlein, mit allen and. ihren gebäwen gelegen in der vorstatt in der Newen Zeihlen, einseit neben Martin Marlen, and.seit neben dem Allmend, hinden vffs Kagenecker Bruch zum theil vnd theils vff weÿl. Martin Buolers deß taglöhners see. Erben Behaußung stoßend, dauon gehen Jährlich vff (-) 18. ß 4 Bodenzinß der Statt Str. – vmb 352. lb
La maison revient ensuite au fils de Thiébaut Wunderer, Jacques Wunderer qui se marie en 1634 avec Gertrude Moll, veuve de Jacques Wunderer qu’elle a épousé en 1614.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 136, n° 42)
1614. 4. Octobris. Jacob Wunderer der Gartner, J. Gertrud Oswald Moll S. gartners ehl. t. (i 140)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 27) 1614, den 4. Octobris ist bei uns außgeruffen worden Jacob Wunderer Lorentz Wunderer burger vnd Gartner alhie ehelicher Sohn, J Gertrud Oswald Mollen deß gartners seligen hünderlaßene eheliche tochter. Seindt Zum Alten S. Peter eingesegnet worden (i 14)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 95, n° 31) 1634, Junÿ. Jacob Wunderer diebold Wunderers des gartners sohn, Gertrud Jacob Wunderers des gartners wittib (i 49)
Jacques Wunderer a de sa femme Gertrude en 1635 un fils Thiébaut qui épouse en 1661 Salomé Drens, fille du jardinier Béat Drens
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 292, n° 21)
1635. 9. Eiusdem [Aprilis] P. Jacob Wunderer der gartner. M. Gertrudt. F. Diebold
P. Hans Rencher der gartner, Martin Schott der gartner, Anna diebold Wunderers des gartners fr. (i 149)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 141)
1661. Dienst. den 5.t Martii Zu St Aurelien, Dieboldt Wunderer der Gartner, Jacob Wunderers des Gartners Sohn, und Jfr Salome, Beati Drensen des ältern vnd Gartners Tochter (i 73)
Leur fils Jacques Wunderer naît en janvier 1667. C’est lui qui meurt en 1735, propriétaire de la maison provenant d’héritages successifs de son arrière-grand-père Thiébaut Wunderer
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 546 n° 1)
1667. [sine die] P. diebold Wunderer, M. Salome Drensin, F. Jacob
Comp. Adolph Ohl, Adolffs Sohn V. Jfr. Aurelia, Theobald Rühlen Tochter (i 277)
Jacques Wunderer le jeune fils de Thiébaut épouse en 1695 Aurélie Wolff, fille de jardinier : mariage, inventaire des apports
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 29-v, n° 11)
Vff heut Mittw. den 18. Maÿ 1695. seind nach Zweÿmahlig. Außruffung Zu St. Aurelien eingesegnet worden Jacob Wunderer d. Jüngere Gartner Und Wagner Dieboldt Wunderers des gartners v. burgers alhie ehelicher Sohn V. Jungfr. Aurelia weÿland Michel Wolffen des ältern gewesenen gartners V. burgs. alhier hind.laßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Jacob Wunderer als hochzeiter, + Aurelia Wolffin Hochzeiterin (i 31)
1695 (24.6.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 9)
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Jacob Wunderer Garthners underwagnern und der tugendsamen Aureliæ Wolffin beeder Eheleuth vnd burgere Zu Straßburg einander in Ehestand Zugebrachte liegend und vahrende Haab und Nahrung, auffgerichtet Anno 1695. – und in der mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten haben, welche in Jetz gemeldte beeder Eheleuth gegenwarth, mit Zu Ziehung des Ehrsam vnd bescheidenen Hanß Wolffen, Garthners vnd burgers allda, der Ehefr. bruders vnd hierzu erbettenen beÿstandts – Beschehen un wohlermelter Statt Straßburg den 24. Junÿ A° 1695.
Abrechnung Inhaltend Waß Daniel Wildt alß vogt Frawen Aureliæ Wolffin anietzo Jacob Wunderers Ehefr. Eingenommen und ausgegeben hat
Jacques Wunderer l’aîné hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Pierre Best
1718 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 430
Jacob Wunderer der alter gartner Unter Wagnern
in gegensein Peter Bäst hueffschmidts über die bereits schuldig 350 lb, 50 pfund
unterpfand, hauß hoff Scheur Ställ mit allen gebäuden, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Cronenburger straß, einseit neben diebold huck G.U. anderseit neben Jacob Schaff auch G.U. hinten auff das Kagenecker bruch – davon gibt mann 18 ß ane allmend zinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn
Jacques Wunderer, jardinier au faubourg des Charrons, meurt à l’âge de 67 ans en 1734. La minute de l’inventaire dressé après sa mort n’est pas conservée
1734, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) f° 801
Inventarium über Jacobs Wunderers GVW. Verl.
Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. reg. du pasteur 1733-1768, f° 9, n° 4)
1734. Freÿt. den 12. febr. morgens frühe Zwischen 2. v. 3. uhr ist gestorben Jacob Wunderer burger v. Gartner seines alters 67 Jahr, 1. Monat v. 4. tag, wurde Samst. den 13. ejusdem Zu St. Gallen ehrlich Zur erden bestattet, dieses bezeugen Hanß schell als tochtermann, Abraham Müller Als Tochter man (i 10)
Les deux filles cadettes de Jacques Wunderer, Marie femme du jardinier Jean Schell et Marguerite femme du jardinier Michel Renchert, vendent leurs parts de la petite maison à leur sœur aînée Aurélie, femme du jardinier Abraham Müller, en se réservant la maison voisine. La vente confirme une cession passée sans dresser d’acte dix ans auparavant au profit du permier mari de l’acquéreuse.
Abraham Müller acquiert le 12 mars 1734 les parts de la grande maison lors du partage, joint à l’inventaire ci-dessus non conservé. Il hypothèque cette maison avec sa femme Aurélie Wunderer au profit d’Anne von Bœrsch, femme séparée de Jean Jacques Hoh, autrefois teinturier et actuellement engagé aux armées
1734 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 175-v
Abraham Müller der g.u.w. und Aurelia geb. Wundererin mit beÿstand ihrer schwäger hannß Scholl und Michael Rencher beeder garttner allda
in gegensein Annæ geb. von Börsch Johann Jacob Hoh des ehemaligen Schwartzfärbers und jetzigen Cavalier au regiment royal allemand geschiedener ehefrau – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung Scheur, Stallung, hoff, gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Cronenburg straß in der neuen Zeilen einseit neben weÿl. Jacob Räubel gewesten tagners nachgelaßene wittib und erben zum theil theils Martin Schäffer dem schneider, anderseit und hinten neben und auff das Allmend – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß 4 d ane bodenzinß
und feld (…) – zufolg einer vor Not. Philipp Jacob Mader am 12. Martÿ jüngst errichteten cession als ein von ihren geschwisterden käufflich übernommenes, die beede acker aber als ein in ihres vatters weÿl. Jacob Wunderer g.u.w. verlassenschafft abtheilung erhaltenen guth
Aurélie Wunderer épouse en 1721 le jardinier Jacques Reibel fils de Thiébaut : contrat de mariage, célébration
1721 (26.1.), Not. Mader (6 E 41, 693)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen Jacob Reÿbel Dieboldts Sohn GVW. Weÿland Diebold Reÿbel geweßenen Garthners daselbst seel: Ehelich erzeügt und hinterlaßenem Sohn alß dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Tugendsahmen Jgfr. Aureliæ Wundererin Jacob Wunderer des ältern auch Garthners unter Wagn. Ehelich erzeugter Tochter, alß der Jgfr. Hochzeiterin am andern theil
So Geschehen in Straßburg auff Montag den 26. Jan: 1721 [unterzeichnet] Jacob Reübel Dieboldts Sohns handzeichen, + Aureliä Wundererin der Hochzeiterin handzeichen
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 95-v, n° 12)
1722. Eodem die [Mittw. d. 20 Maji] wurden nach zweÿmahl. proclamation Ehel. copulirt und Eingesegnet Jacob Raibel, lediger burger und garter alh. Weil. Thiebold Raibels burgers vnd gartners alh. nachgel Ehel. Sohn, Vnd Jgfr. Aurelia, Jacob Wunderers, burgers v. gartners alh. Ehl. tochter [unterzeichnet] o, + (i 97)
La minute de l’inventaire non conservé est dressée en 1729 après la mort de Jacques Reibel fils de Thiébaut
1729, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 650
Inventarium über Jacob Reÿbels diebolds Sohn gewes. GVW. seel. Verlassenschafft
Aurélie Wunderer se remarie en 1729 avec Abraham Müller, fils du journalier Laurent Müller : contrat de mariage, célébration
1729 (29. 9.bris), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Abraham Müller, dem Ledigen Garthners alß dem Brütigam ane Einem,
So dann der Tugendsamen Frauen Aureliä Reÿbelin gebohrener Wundererin, Weÿl. Jacob Reÿbel Diebolts Sohn Geweßenen GVW Seel. Nachgelaßeneer Wittib am andern Thei
So Geschehen in der königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den 9. 9.bris Anno 1729. [unterzeichnet] Abraham Müller Hochzeiter, + Aureliä Reibelin der Hochzeiterin handzeichen
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 121)
1730. Mittw. d. 8. Martÿ Abraham Müller seind nach zweÿmal. proclamation Ehel. copulirt und Eingesegnet worden Abraham Müller lediger gartner alhie, weil. Lorentz Müllers taglöhners vnd burgers alh. nachgel. Ehel. Sohn, Vnd jfr. Aurelia geb. Wundeerrin, weil. Jacob Reibels gartners v. burgers alhie nachgel. Witwe [unterzeichnet] Abraham Müller alß hochzeitter, Aurelia Wundererin Zeichen + (i 124)
Fils d’ancien manant, Abraham Müller devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 956
Abraham Müller d garthner Von hier geb. erhalt. br. von seiner ehefr. Aurelia Wundererin umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. garthner dienen. Jur. d. 19.t. april. 1730.
Aurélie Wunderer meurt en 1742 en délaissant deux filles de son premier mari et trois enfants du veuf. Les experts estiment la petite maison dont le veuf à la jouissance à 116 livres, la grande à 475 livres (rente foncière défalquée). La masse propre au veuf s’élève à 86 livres, celle des héritiers à 280 livres. L’actif de la communauté s’élève à 415 livres, le passif à 256 livres
1742 (7.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1132) n° 163
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Frauen Aureliä Müllerin, gebohrner Wundererin, des Ehrsahmen Abraham Müllers, GVW. und burgers allhier Zu Straßburg, geweßener ehelichen Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1742. – nach ihrem Samstags den 7. Januarÿ instehenden 1742.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg Sambstags den 7.ten Aprilis Anno 1742.
Die abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1° et 2° Anfängl. deroselben in erster Ehe mit Weÿl. Jacob Reÿbel Diebolds Sohn, dem geweßenen GUW. seel Ehelich erziehlte beede töchtere, Nahmens Margaretham und Mariam die Reÿbelin, deren geschworner Vogt ist David Hohe Davids Sohn GaStstr. und Burger allhier, welcher dem geschäfft Von anfang biß zu end beÿwohnte
und dann 3°, 4° et 5° Salomeam, Barbaram und Abraham die Müllere, deroselben in zweÿter Ehe mit eingangs gemeltem Abraham Müller dem hinterbliebenen wittiber ehelich erziehlte Kinder die bevögtigt sind mit Jacob Wunderer Lorentzen Sohn GVW. und burgern allhier, welcher ebenfalls hiebeÿ gegenwärtig war.
Alßo alle fünff de abgeleibten seel. in zwoen Ehen und antheilern Verlaßene Erben
Copia der Eheberedung
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegenen und unten beschriebenen Behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 6) Eigenthum an häußern. (E. des Ws. Lebtägiger Wÿdem.) Neml. den drittetheil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Kleinen behaußung gemeinschafft eines höffleins, bronnens, Scheur und Kellerlein, mit deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der Neuen Zeil, 1. s. neben Diebold Huck dem ältern GVW. 2. s. neben hernach beschriebenen behaußung, hinten auff Johann Martin Schäffer den Schneider Zum theil und Zum theil gegen der Neuen Casern in das Kageneckerbruch in selbiges eine Einfarth haben stoßend gelegen, und hat man von solcher Kleinen behaußung löbl. Statt Pfenningthurn jährl. 6 ß zu Bodenzinß zulüffern, sonsten ist dieselbe gegen männigl. freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg eines Zu mein Notarÿ Concept unterm 17.ten hujus gelüfferten Abschatzungs Zeduls über Solchen Bodenzinß zu doppeltem Capital gerechnet angeschlagen pro 113. lb. Mithien Zu dießortige tertz 37 lb 13 ß 4 d.
Die übrige zween dritte theil seind beeden Töchteren 1. Ehe vor vätterlich Guth zuständig, dannenhero selbige heunter ins besondere einzutragen. Und hat weÿl. Jacob Reÿbel Diebolds S. der geweßene GVW. der abgeleibten seel. erstere Ehemann in der mit ihro beseßnen erwehnte Kl. behausung Von auch weÿl. Jacob Wunderer dem geweßenen GVW. den 18. febr. A° 1734. in allhiesiger C C Stub Verschrieben worden, wie der daselbst Verfertigte teutsche perg. Kffvr. bezeuget.
(E.) It. Eine behaußung, gemeinschafft eines höffleins, bronnen, Scheur und Keller, wie auch ein Kleines plätzlein gebauenen grund mit deren gebeüen, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der Neuen Zeitl 1. S. neben Vorgemelter Kleinen behausung, 2. s. ein eck ausmachend gegen dem Cronenburger thor, hinden auff Johann Michael Schäffer den Schreiner zum theil und zum theil gegen der Neuen Cazern im das Kageneckerbruch in solchen eine Einfahrt habend, stoßend gelegen, davon man jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn 12. ß bodenzinß abzurichten schuldig, sonsten aber ist dieselbe Vor freÿ leedig und eigen über solchen bodenzß. Zu doppeltem Capital gerechnet durch Vorberührten H. Lohner und herren Werckmeisters außweißlich erwehnter Abschatzung Zeduls taxirt pro 476. lb. Das plätzlein gebauener grund aber durch Eingangs gemeltten H: Rathh. von Fridolßh. pro 5 lb, Macht beede in außwurff 481 lb
Solche behaußung hat die Verstorbene seel. beneben einigen feldstück beÿ Vergleich: und Abtheÿlung weÿl. Jacob Wunderers deß geweßenen gvw. und b. allhier Ihres Vatters seel. Verlaßenschafft in A° 1734. in ohnvertheiltem Erb von Ihren Schwestern angenommen, wie das durch mich Notarium den 2°. Martÿ 1742. expedirte Theilr. fol. 9. et seqq. außweiset. Sonsten besagt über die geweßte Völlige behaußung davon obige Kleine behaußung Verkaufft worden, ein teutscher perg ! Kffbr. mit der C.C. Stub anhangenden Ins. verwahrt datirt den 14. Januarÿ A° 1640. mit alt. N° 30 signirt und dermahlen wieder dabeÿ gelaßen.
Eigenthumb ane einer Behaußung so beeden töchtern erster Ehe Zuständig. Nembl. zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von: und ane einer Kleinen behaußung, der gemeinschafft eies höffleins, bronnens, Scheur und Kellerlein, mit deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß, 1. s. neben Diebold Huck dem ältern GVW. 2. s. neben der obe denen Erben Vor ohnverändert zugeschriebenen behaußung, hinten auff Johann Martin Schäffer den Schneider Zum theil und Zum theil gegen der Neuen Casern in das Kageneckerbruch in selbiges eine Einfarth haben stoßend gelegen, und hat man von solcher Kleinen behaußung Löbl. Statt Pfenningthurn Jährl. 6 ß zu Bodenzinß zulüffern, Welche durch die Hh. Werckmeistere über gedachten bodenzinß zu doppeltem Capital gerechnet oben fol. (-) erwehnter maßen angeschlagen worden pro 113. lb. Woran als beede hiehero gehörige tertzen anlangen 75. Der übrige dritte theil ist denen sambtlichen Erben Vor ohnverändert gebührig dannenhero obe ins besonderne beschrieben, wie dann auch der hiehero besagende Kauffbrieff daselbsten mit mehrerem angeführet ist
(f° 14) Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach beede geweßene Eheleuth in Vorher copeÿlich eingetragener Eheberedung §° 2.do expresse bedungen daß alles das jenige was Sie einander in die Ehe zubringen oder in stehender Ehe ererben oder schankungsweiße erhalten werden, einem jeeden und seinen Erben ein freÿ eigen und ohnverändert Guth seÿn und bleiben solle, (…) hiebeÿ declarirt daß man sich auff seithen seiner, nach dem über seine Kurtz Vor der Verheurathung und auch währender Ehe erlangte Vätterl. Erbschafft durch mich Notm: den 30.ten Martÿ A° 1742. expedirten Theilreg. auff seithen seiner abgeleibten Fr. waran ihres in die Ehe gebrachten guths aber, nach dem über weÿl. Jacob Reÿbel diebolds S. geweßenen GVW. ihres erstern Ehemann seel. Verlaßenschafft in A° 1729. dh. gleichfalls weÿl. H. Notarium Philipp Jacob Mader seel. auffgerichteten Inventario mehrern theils wird reguliren müßen, das jenige aber so auch in die Ehe gebracht worden aber durch solche Documenta hienlänglich nicht zu bescheinen, in deme Kein besonders Inventarium darüber ist errichtet worden, seÿe er urbiethig nach seinem guten gewißen zu declariren, welche declaration dann ane seithen derer Kinder und Erben vögte auch angenommen wurde, und ist sogleich das Inventarium nach selbiger eingerichtet worden und so viel zu weniger Nahricht.
Ergäntzung des Ws. abgegangenen ohnveränderten guths. In Crafft des über alldasjenige so derselbe beÿ Vergleich: und Abtheilung weÿl. Lorentz Müllers, deß geweßenen GAStStr. undt burgers allhier seines Vatters seel. Verlaßenschafft in A° 1729. et 1730. Verfertigten Theilregisters
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 2, Sa. Eigenthums ane einem Liegenden Feldguth 7, Sa. beßerung ane einem Liegenden Lehen Gurh 12 ß, Sa. der Ergäntzung 101, Summa summarum 111 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 86 lb
Dießemnach wird auch derer Erben ohnverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 12, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane häußern 518, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 107, Sa. beßerung ane lehengüthern 4, Sa. Activorum 56, Sa. Ergäntzung 242, Summa summarum 700 lb – Schulden 419, Nach solchem abgang 280 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußrath 7, Sa. Schiff und geschirrs 10, Sa. Pferd samt ihrem Geschirr 6, Sa. Blumen auf dem feld 9, Sa. beßer. auf dem feld 2, Sa. der Frucht v. Meel 14, Sa. Häu v. Strohes 1, Sa. Eigenthum ane einem Liegenden Feldguth 20, Sa. beßerung ane einem Liegenden Lehen Guth 7 ß, Sa. der activ Schuld 342, Summa summarum 415 lb – Schulden 256 lb, Nach deren Abzug 159 lb – Stall Summa 688 lb
(f° 13) Abrechnung
Abraham Müller se remarie en 1743 avec Barbe Ruhlmann, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1743 (12.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 108
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Abraham Müller GVW. Wittiber und burgern alhier, alß hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Barbara Ruhlmännin weÿl. Jacob Ruhlmann geweßenen gvw. und burgers allhier mit auch Weÿl. Anna geb. Wildin nun beeder seel. ehelich erzeugten tochter, alß der hochzeiterin beÿständlichen Georg Ohl auch garthners allda ihres erbettenen beÿstands ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Sambstags den 12.den Januarÿ [unterzeichnet] Abraham Müller, + Jgfr. Barbarä Ruhlmännin handzeichen
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 172, n° 4)
1743. Mittw. den 6. Februarÿ sund nach Zweÿmahliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, Abraham Müller der Wittwer burger und Gartner allhier v Jungfr. Barbara weÿl. Jacob Ruhlmann burgers v. Gartner nachgelaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Abraham Müller alß hochzeitter, + Barbarä Ruhlmännin handzeichen (i 175)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont le mari a la jouissance. Ceux du mari s’élèvent à 434 livres, ceux de la femme à 237 livres.
1743 (27.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1135) n° 248
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Abraham Müllers GVW. und der Ehren und tugendsahmen Frauen Barbarä Müllerin gebohrner Ruhlmännin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1743 – welche der ursachen alldieweilen in ihrer Vor mir Notario den 12. Januarÿ instehenden 1743. Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 2.do expresse enthalten, daß einem jedem seine in die Ehe bringendes Vermögen Vor ohnverändert Verbleiben solle – So beschehen Straßburg Sambstags den 27. Aprilis Anno 1743.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegenes des Ehemanns KK. j. Ehe und deren halbgeschwisterden Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Wÿdem, Welcher der Ehemann aus seiner j. Ehe lebtägig Zugenießen berechtiget ist. Nemblichen in Krafft der Zwischen Ihme und nunmehro weÿl. Fr. Aureliä gebohrner Wundererin seiner j. Ehefr. seel. den 29.t 9.bris A° 1729. Vor nun auch Weÿl. H. Notario Philipp Jacob Mader seel. auffgerichteten Eheberedung §° 5.to hat er lebtägig Zugenießen, den drittetheil Vor ohnvertheilt Von und ane j. Kl. behaußung der gemeinschafft j.s höffleins, bronnens, Scheur und Kellerlein, mit deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der neuen Zeil, 1. s. neben Hannß Michel Lix GVW. ehevögtl. weiße, 2. s. neben der des Ehemanns KK. j. Ehe und Ihren halbgeschwisterden Zuständigen behaußung, hinten auff hannß Georg Irrmann den Grempen Zum theil und Zum theil gegen der Neuen Cazern in das Kageneckerbruch in selbiges ein Einfarth und ausfarth haben stoßend gelegen, Von solcher Kl. behaußung Löbl. St. St. Pfenningthurn jährl. 6 ß zu Bodenzinß zulüffern, sonsten ist selbige gegen männigl. freÿ ledig eigen. Die übrige zween dritte theil ane solcher Kl. behaußung seind Weÿl. Jacob Reÿbels Diebolds S. deß gew. GVW. allhier seel. hinterl. beeden töchter seiner KK. j. Ehe halb Schwestern Vor Vätterl. Guth zuständig.
Ane Vorherigen mit Wÿden Verfangenen drittentheil participiren solche Reÿbelische töchter nahmens Margaretha und Maria Zween, und der Ehemanns und respe. Wÿdembs Nießers KKr. j. Ehe benantl. Salome, Barbara und Abraham dreÿ fünffte theil Vor mütterl. Guth. Über solche Kl. behaußung besagt j. teutscher perg. Kffbr. inn allhießiger C. C.Stub gefertiger de dato 18. febr. A° 1734.
Des Ehemanns KKr. j. Ehe Mütterm Guth betr. (…) durch mich Notarium in Anno 1742. ein Vollständiges Theilregister verfertiget worden
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Andres Schott jun. Gvw und burger allhier Zu Straßburg lebtägig Zu genießen berechtigt ist. In Krafft der von nunmehro Weÿl. Fr. Annæ Schottin geb. Ruhlmännin sein Andres Schott geweßter Erstern Ehefrauen seel. mit Ihme Vor mir Notario den 28.ten Martÿ A° 1741. gestiffteten Codicilli §° 2. wäre derselbne berechtiget deroselben Völligen Verlaßenschafft die tag seines lebens ruhiglichen in handen Zubehalten, zu nutzen zu nießen, zu besitzen und Zu bewohnen, nach dem Zwischen Ihme und dero Erben Vor mir Notario den 29. 9.bris A° 1741. errichteten Vergleich aber in welchem Er auff den genuß seiner Fr. seel. Kleÿder und Weißengezeugs wie auf dero Erben baarschafft renuncirt und dagegen Vor solchen abstand deren ohnveränderte goldene Ring eÿgenthümblich empfangen (…)
Abzug in gegenwärtigen Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnverändert guth, Sa. haußraths 88, Sa. Schiff und geschirrs zum feld und ackerbau gehörig 24, Sa. Pferd samt deren geschirr 37, Sa. Schwein 3, Sa. Strohe 6, Sa. Beßerung auf dem feld 31, Sa. der früchten 28, Sa. der Zwiblen und Knoblauch 2, Sa. Blumen auf dem feld 15, Sa. der baarschafft 19, Eigenthum ane Liegenden gütheren o, beßerung ane Lehen gütheren o, Sa. Schulden 238, Summa summarum 492 lb – Schulden 57 lb, Nach deren Abzug 434 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 54, Sa. der Zwiblen und Knoblauch 2, Sa. goldenen rings 2, Sa. der baarschafft 52, Sa. Pfenning und deßen haupthuths 100, Eigenthum ane Liegenden gütheren o, beßerung ane Lehen gütheren o, Sa. der Schulden 25, Summa summarum 237 lb
Barbe Ruhlmann meurt en 1744. La minute de l’inventaire n’est pas conservée. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 500 florins
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 296
Inventarium über Weil. Fr. Barbara Müllerin geb. Ruhlmännin Abraham Müller G.U.W. Ehefrau Verlassenschafft
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 264
GUW, F – N. 9117, Weÿl. Fr. Barbaræ gebohrner Ruhlmännin Abraham Müller Gartner und Burgers allhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Stöber.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 94.b, 791 lb 1 ß 1 d, die machen 1500 fl. Verstallte nur 1200. fl. alßo Zu wenig 300 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 18 ß d, macht 7 lb 4 ß
Und auch auff Sechs Jahr in simplo à 9 ß d, thut 2 lb 14 ß
Extat das Stallgeltt pro 1744, 3 lb 3 ß
Gebott, 4 ß 6 d
Abhandlung, 1 lb 2 ß 6 s, Summa 14 lb 8 ß
dt. 16. maÿ 1744.
Abraham Müller se remarie avec Barbe Federlin, veuve du jardinier Jean Georges Riebel : contrat de mariage, célébration. Il acquiert la même année une maison au Faubourg blanc
1744 (17.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 154
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidene Abraham Müller, GVW. Wr und burgern allhier Zu Straßburg, alß dem hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Fr. Barbara Riebelin geb. Federlinin, weÿl. Hannß Georg Riebels geweßenen G A Krautenaw und burgerß allhier seel. hinterbliebener Wittib alß der hochzeiterin beÿständlichen Andres Renchert Andreßen S. GVW. Ihres Schwagers und geschwornen Vogts ane dem andern theil gepflogen
So beschehen Straßb. Dienstags den 17. Martÿ 1744. [unterzeichnet] Aberham Müller, barbara riebelin
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 177, n° 12)
1744. Mittw. d. 9. Junÿ sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, Abraham Müller der burger und Gartner allhier v Fr. Barbara geb.Federlinin Weÿl. Hans Riebels burgers gartners nachgel. Wittib [unterzeichnet] Abraham Müller alß hochzeitter, + Barbara Federlin handzeichen (i 180)
Les enfants et héritiers d’Aurélie Wunderer vendent la maison 635 livres au jardinier Laurent Schott et à sa femme Salomé Schertz
1745 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 619 n° 700
David Hoh der G.A.St. als vogt weÿl. Johann Jacob Reubel Diebolds sohns gewesten G.U.W. zweÿ kinder Margaretha und Maria der Reubelin und Jacob Wunderer Lorentzen sohn auch G.U.W. als vogt Abraham Müller G.U.W. zweÿer kinder Salome und Barbara der Müller und erstgedachten Müller als Erb seines dritten kinds Abraham
in gegensein Lorentz Schott auch G.U.W. und Salome geb. Schertzerin, versteigerung
eine behausung, hoff, scheur, stallung, gärthen gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Cronenburger straß in der neuen Zeil, einseit neben Hanß Michel Lix G.U.W., anderseit ist ein Eck, hinten auff den Kagenecker bruch – davon gibt man auf Martini hiesiger Stadt Pfenning Thurn 18 ß ane bodenzinß – um 635 pfund
(Cote 94 Z 81) Auß Erkandtnuß E.E. Großn Raths der Statt Straßburg Von 24.t Julÿ 1743. Ist die weÿl. Johann Jacob Reibels Dieboldts Sohns, und Abraham Müllers Kindteren zuständigen allhier ane der Cronenburger Straß in der Neuen Zeil gelegenen behaußung so Zwar an einander unter einem tach stehende häuser in sich hält, sambt allen Ihren Zugehördten Lorentz Schott dem burger allhier und G. U. W. alß als letzt und meist bietenden umb 1270. fl. mit übernahmb aller unkosten, wie auch das Löbl. Statt Pfenningthurn Jährlich davon schuldigen Boden Zinßes Von einem Gulden Acht schilling obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff vnd Verkaugg in acht tagen in der Contract Stub solle verschrieben werden [unterzeichnet] Kien Rathschrbr. – Decretum alienandi ertheilt 28.ten junii 1745.
Laurent Schott revend l’année suivante la maison au paveur Jean Georges Strohl et à sa femme Anne Marie Stadelmann
1746 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 918-v
Lorentz Schott der G.U.W.
in gegensein Johann Georg Strohl des Pflästerers und Annæ Mariæ geb. Stadelmännin
eine behausung, hoff, scheur, stallung, gärtlein, gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Cronenburger straß in der neuen Zeil, einseit neben Hanß Michel Lix G.U.W., anderseit ist ein Eck, hinten auff das Kageneckerbruch – davon gibt man auf Martini hiesigen Stadt Pfenning Thurn 18 ß ane bodenzinß – als ein am 5. Octobris 1745 erkaufftes guth – um 800 pfund
Jean Georges Strohl revend un an plus tard la grande maison au jardinier Thiébaut Renchert fils de Thiébaut et à sa femme Anne Riehl en conservant la petite. Les acquéreurs s’obligent à recevoir l’eau provenant de l’évier de la maison réservée. Le mur entre les deux propriétés sera mitoyen. Les vendeurs conservent en outre une petite remise.
1748 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 2
Johann Georg Strohl der pflästerer und Anna Maria geb. Stadelmännin
in gegensein Diebold Rencher Diebolds sohns des G.U.W. und Annæ geb. Riehlin
eine behausung, hoff, scheur, stallung, gärtlein, gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten, das kleine hauß aber so mit jetztverkaufften unter einem dach stehet nicht mitgebriffen, als welches die verkäuffer sich vorbehalten in der vorstatt Cronenburger straß in der neuen Zeil einseit neben derer verkäuffer vorbehaltenem hauß so ein eck ist, anderseit neben Hanß Michael Lix g.u.w. hinten auff das Kageneckerbruch – davon gibt man auff Martini hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß – als ein am 19. Novembris 1746 erkaufftes guth
worbeÿ verabschiedet worden daß sie käuffer schuldig seÿn sollen das von derer verkäufer waßerstein ablauffenden waßer durch ihren hoff lauffen zu laßen so dann solle die beede häußer scheidende unterer maur gemeinschaftlich seÿn, die riegelwand aber denen verkäufern allein zugehören benebst obig vorbehaltenem hauß reserviren sich die verkäufer ein kleines schöpfflein – um 800 pfund
Thiébaut Renchert fils de Thiébaut épouse en 1747 Anne Riehl, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration. Le futur époux assure à la future épouse la jouissance viagère de sa maison
1747 (7. 9.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 302
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Diebold Rencher dem leedigen gvw. Weÿl. Diebold Rencher gvw und burgers allhier und weÿland Frauen Margaretha gebohrner Voltzin nun beeder seeligen ehelich erzeugtem Sohn alß dem hochzeiter beÿständlichen des Wohl Ehren vesten großachtbahren und wohlweißen herrn Johann Schott gvw. und E. E. großen Raths jetzmahl wohlverdienten beÿsitzers seines geehrten herrn Vettern ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Annä Riehlin weÿland Hannß Riehlen des jüngern geweßenen gvw. seeligen mit frauen Margaretha Riehlin gebohrner Schottin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten tochter alß der Hochzeiterin beÿständlichen Hanß Jacob Schäffer gvw Ihres Schwagers ane dem andern theil gepflogen
8° hat der hochzeiter sich gegen seiner geliebten Jgfr. brauth ferner wohlmeÿnend erkläret wann Er vor Ihro Gottes ohnwandelbaren Rathschluß nach Versterten würden, daß Sie so dann die tag Ihres lebens in rechter Wÿdembswieße und nach allhießigem Wÿdembs Recht ruhiglichen Zu besitzen und Zu bewohnen haben solle Seine helffte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt, Schopff, Scheür und Stallung auch der gemeinschafft eines bronnens allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger straß 1.s neben hannß Rencher Gvw seinem brder, 2.s neben Mr Johann Georg Krapff dem Seÿler zum theil und zum theil neben Andres Kützel dem Tagner hinten auf das grüne bruch stoßend gelegen dagegen aber solle Sie schuldig seÿn solche behaußung und dero übrige Gebäude Zur helffte in gutem baustand und Ehren Zu erhalten, die hautgebäu aber außgenommen
So beschehen Straßburg Dienstags den 7.ten 9.bris Anno 1747 [unterzeichnet] Diebold Rencher, + Jgf Annä Riehlin hdz.
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 190-v, n° 21)
1747. Mittw. d. 29. 9.bris sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Diebold Renchert der ledige gartner v. burger weil. Diebold Renchert gewes. burgers v. gartners UW. allhier hinderlaßener ehel. Sohn, v. Jgfr. Anna weil. Hanß Riehl gewesenen burgers v. gartners allhie nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] diebold Renchert als hochzeiter, + Annä Riehlin der Hochzeitern Zeichen (i 196)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 846 livres, ceux de la femme à 62 livres.
1758 (19.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1176) n° 1119
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Diebold Renchert Diebolds Sohn GVW. und der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Rnchertin gebohrner Riehlin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet in Anno 1758. – in Ihrem den 29.ten 9.bris des 1747.sten jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, allidieweilen in Ihrer vor mir Notario den 7. dito auffgerichteter Eheberedung §. 3.tio einmüthig verabschiedet worden, daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vermögen vor ohnverändert verbleiben solle (…) – So beschehen in fernererm beÿweßen Hannß Jacob Schäffer gvw. und burgers allhier der Ehefrauen Schwagers und hierzu erbettenen beÿstandts, Straßburg Mittwochß den 19.ten Julÿ 1758.
In einer allhier Zu Straßburg ane der sogenannten neuen Zeit inn der Cronenburgerstraß gelegenen und seithero wehrender Ehe erkauften behausung befunden worden wie folgt.
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns eingebracht Guth, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirrs Zum Feld und Ackerbau gehörig 6, Sa. Früchten auf Der Kast 26, Sa. Zwieblen 3, Sa. Früchten auf dem feld 4, Sa. Silbers 2, Sa. Baarschafft 770, Eigenthum ane Liegenden Güthern o, Beßerung ane Lehen Güthern o, Summa summarum 846 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 36, Sa. Frucht auf der Kast, 8, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 9, Eigenthum ane Liegenden Güthern o, Beßerung ane Lehen Güthern o, Sa. einer Activ: Schuld 3, Summa summarum 62 lb
Thiébaut Renchert fils de Thiébaut meurt en 1770 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 190 livres, celle des héritiers à 1 105 livres. L’actif de la communauté s’élève à 404 livres, le passif à 848 livres.
1770 (1.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1213) n° 1700
Inventarium über Weiland des Ehrsam und bescheidenen Diebold Renchert Diebolds Sohns, gew. gvw. und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr selig Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1770., anch seinem Dienstags den 13.den Maji dieses instehenden 1770.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebürendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und tugendsamen Fr. Annä Renchertin geb. Riehlin, der hinterbliebenen Wb. unter assistentz ihres ältern bruders Johannis Riehl gvw. und brs. alhier den Sie ane Vogtsstatt hierzu erbetten (…) – So geschehen Straßburg Freÿtags den .sten Juny et sequenti Anno 1770.
Der verstorbene selig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstl. weil. Hanß Renchert, des ältern gew. gvw. und brs. alhier, des bruders selig hinterlaßene 3. Frau Töchterer benantl. 1.mo Fr. Mariam Barbaram Dachertin geb. Renchertin, Joh: Jacob Dachert gvw. und brs. alhier Ehefr. beiständlich desselben hierbei anwesende, 2.do Mariam Margaretham Bärin geb. Renchertin, Mr. Joh: Bär des Zundelmachers und brs. dahier Ehewein, die inter deßen Assistentz hiebeu erschienen und 3. Fr. Catharinam Salome Walin, geb. Renchertin, Mr Joh: Friderich Wam des Nadlers und brs. alhier Ehegattin, der ihro hiebei assistirte, Alle dreu Zum ersten Zweiten Stammtheil
Zweitens Abraham Renchert gvw. und brn. dahier den noch lebenden bruder, so in Ehe lebet mit Frn. Maria Margaretha geb. Lixin Zum letzen Zweiten Haupt-Theil, Samtlich wie gedacht ab intestato Zu Zwei gleichen portionen Stall und Haupt: Theilen verlaßene Erben
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger straß in der sogenanten neuen Ziel nächst dem Stadt thor gelegenen und in diese Verl. gehörigen, dannenhero daunten beschriebenen behaußung befunde worden wie folgt
(f° 12) Eigenthum ane j. behaußung (T.) Nembl. Eine behausung, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung und gärtlin plätzlin wie auch gemeinschafft j. bronnens mit allen deren gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörd, rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg dero Vorstatt unter wagnern ane der Cronenburger Stras, In der sogenannten Neuen Zeil, 1.s. mit dem gärtlein j eck der selbigen Zeil gegen dem Statt thor außmachend, 2.s. neben Mr Johann Georg Strohl dem Pflästerer Zum theil und Zum theil neben Andreæ Roth dem Grempen und b. dahier ehevögtl. Weiße hinten gegen der Cazern auf das Kagenecker bruch so ein: und außfarth habend, und auß ged. Bruch stosend gelegen, davor man jährl. auf Martini der Stadt Pfenningthurn 12. ß ane bodenzinß Zu geben schuldig. Es ist aber solche behaußung und dero Zugehörden durch die (Werckmeistere) ausweißlich deren unterm 4.ten Julÿ A. 1770. außgestelten Zu mein Notarÿ Concept überliefferter Abschatzung Zeduls für freÿ ledig und eigen taxirt worden pro 250. Das gärtlein plätzlein aber durch obige H. Inventir Schätzer vor 3 b, Mithin Macht beedes 253 lb. Abgezogen erwehnten bodenzß. ohnvergreiflich Zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 24,So restiren außzuwerffen 229. lb. Hierüber besagt j teutscher perg. Kbfr. in alhießiger C C Stb. gefertigt mit dero anh. Ins. Verwahrt de dato 2. Januarÿ Anno 1748.
(f° 16) Abzug gegenwärtigen Invÿ. Der Wb. Vermögen betreffend, Sa. haußraths 12, Sa. silbers 6 ß, Sa. goldener Ring 1, Sa. Eigenthums ane liegenden Gütern 128, Sa. der ausgewofener beßerung ane lehengut 17 ß, Sa. Activ Schuld 37, Ergäntzung Rest 9, Summa summarum 190 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändert Gut beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 17 ß, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 322 ; Sa. der ausgewofener beßerung ane lehengüt. 5 ß, Ergäntzung Rest 798, Summa summarum 1143 lb – Schuld 37, Nach solchem abzug 1105 lb
Endlichen folgt auch das gemein, verändert und theilbare Gut, Sa. haußraths 17, Sa. Schiff und geschirr Zum Feld und Ackerbau 14, Sa. Pferd gezeugt 12 ß, Sa. de Früchen auf der Kast wie auch Meels 17, Sa. Tabacks und Hänfs 13, Sa. Beßerung im Hoff und auf dem feld 19, Sa. Blumen auf dem feld 47, Sa. der baarschafft 29, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 229, Sa. Eigenthums ane einem Feldstück 15, Sa. der Beßerung aue einem lehenstück 2 ß, Summa summarum 404 lb – Schulden 848 lb – Theilbar Passiv Onus 443 lb – Stall Summ
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Straßburg Dienstags den 7. Novembris Anno 1747, Johann Daniel Stöbern Notrius
Copia Codicilli – Zuwißen seÿe hiermit daß ane heur zu End gemeldtem dato der Ehrsam und bescheidene Diebold Renchert Diebolds Sohn, gvw. und br. allhier mich Ends unterschriebenenen Notarium und drunten gemeldte fünff glaubhaffte Gezeugen Zu sich in dene ane der Cronenburger Straß in der sogenannten Neuen Zeil gelegenen behaußung berufen und kommen laßen welchen wir in der Wohnstub in dem Seßel neben dem Offen sitzend, unbaßlichen Leibs, gleichwol bei richtigen Sinnen, Vernunfft und Verstand (…) Straßburg Freÿtag den 17. Februarÿ A° 1769 Vormittags Zwischen 10 und 11. Uhr
Revisio und Eröerterung Weiland des Ehrsam und bescheidene Diebold Renchert Diebolds Sohns gew. gvw. und brs alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft vorgenommen Anno 1770.
Anne Riehl se remarie avec le jardinier André Lix le jeune qui lui assure la jouissance viagère de sa maison : contrat de mariage, célébration
1771 (29.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 933
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Andres Lix der jünger ledr. guw. u. br. allhier, weiland Andres Lix Hansen Sohn gew. gvw. mit auch weil. Frn. Maria geb. Riehlin seiner hinterbliebenen Wb. nun beeder seelig ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter ane einem,
Sodann die Ehren und tugendsame Fr. Anna Renchertin geb. Riehlin weiland Diebold Renchert Diebold Sohns gew. gvw. u. brs. allhier selig hinterbliebener Wittib als hochzeiterin beiständ. ihres ältesten bruders Hanns Renchert gvw. u. brs. allhier ane dem andersn theil
Vor das Siebende hat der Hochzeiter seiner geliebten brauth wohmeinend zugestanden und verwilligt, daß wann Er dem Willen Gottes nach vor Ihro dieses Zeitl. gesegnete, Sie sodann aus seine Verl. lebtägig zu besitzen, zu bewohnen, zu nutzen und zu genießen berechtiget und befugt seÿn solle, benandl. seine allhier zu Straßburg dero Vorstadt unterwagnern hinter dem Wall beÿm bäumel gelegene behaußung Hof Hoffstatt Schopf Scheur und Stallung mit allen deren Zugehörden und Gerechtigkeiten I. s.n neben Andres Riehl 2.s s. neben Diebold Renchert beeden gvw. hinten mit der Scheur auf ged. Andres Rielen Garten, Ziehend
Actum (…) Straßburg Sambstags den 29. Junÿ A° 1771 [unterzeichnet] Andreas Lix als hochzeiter, + Frn Annæ Renchertin der Hochzeitherin Handzeichen
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 112-v)
Im Jahr 1771 Mittwoch den 17. Julÿ seynd nach zweÿmahlig Dominica secta und septima post trinitatis geschehener proclamation ordentlich copulirt und eingesegnet worden, Andres Lix lediger gartner unterwagner und burger allhier, weÿland Andreas Lix gewesten Gartner unterwagner allhie hinterlaßener ehelicher sohn, und frau Anna gebohrne Riehlin weÿland Diebold Renchert geweßten burgers Gartners unterwagners allhier hinterlaßene wittwe [unterzeichnet] Andreas Lix als hochzeiter, o der hochzeiterin handzeichen (i 119)
Anne Riehl meurt en 1779 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre au veuf s’élève à 436 livres, celle des héritiers à 120 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 640 livres, le passif à 552 livres
1779 (29. 8.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1239) n° 156
Inventarium über Weiland Fraun Annä Lixin geborner Rielin, leztmals Andreä Lix des mittleren GUW. und Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehefrau Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1779 – nach ihrem Montags den 20. Septembris dieses laufenden Jahrs geschenen Absteben, verlaßen. Welche Succession auf gebürendes Ansuchen sein des hinterbliebenen Wittibers unter assistentz Herrn Johann Friderich Greis Not. publ. und berümten Practici alhier (…) – So beschehen Freÿtags den 29. Octobris 1779.
Die Abgeleibte hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt, Erstlich weiland Johannes Riehl, gewes. GVW u. b. alh. ihres Vollbändigen Bruders mit Fr. Anna Maria geb. Lixin seiner hinterbliebenen Wb. erzeugte fünf Kinder in den ersten dritten Stamm: theil Namens 1° Fr. Annam Mariam Rothin, geb. Rielin, Joh. Georg Roth, GAStSt. u.. b. alh. Ehefrau, unter deßen Authorisation hiebei gegenwärtig, 2° Diebold Riehl, so sich nächster tagen bei E. E. Zunft der GVW Zünftig machen wird, Holzkarcher und B. alh., so in Ehe begriffen mit Fr. Margaretha geb. Kützelin, hiebeÿ Zugegen, 3° Fr. Annam Katarinam Volzin geb. Rielin, Joh. Voltz, Diebolds Sohn, GUW. u. B. alh. Ehefrau, vor ihme hierzu autorisiret, 4° Margaretham Barbaram Rielin, so 18 Jahr alt und 5° Andreas Riehl so 15 Jahr auf sich hat. Welcher beder jüngern minderjährigen Kinder geordnet und geschworener Vogt ist Georg Roth obgedacht deren Schwager, in Ansehung nun derselbe hiebei ehevögtlicher Weise selbst interessirt ist, so hat sich Joh. Lix, Andresen Sohn, der älter, GUW. u. B. alh. als theilvogt bei diesem Geschäfft eingefunden (…)
Zweitens Fr. Annam Margaretham Schäferin geb. Rielin weiland Joh. Jakob Schäfer gewesenen GUW u. b. alh. hinterbliebene Wb. der Abgeleibten vollbändigen Schwester, in der Zweiten dritten Haupt theil, welche dero Interesse beiständlich ihres Sohns Joh. Jakob Schäfer auch G. alda u. b. alh. persönlich betrieben, So dann Drittens David Riel, Hansen Sohn GUW Sandkarcher u. b. alh. den vollbändigen Bruder in den lezten dritten Haupt: theil, welcher in Ansehung seiner Kranckheits: Umstände deßen tochtermann Joh. Federlin, Georgen Sohn, auch G.u. B. alh. seinem Mandatario (…) erschienen
In einer in der Kronenburger Stras in der sogenannten Neuen Zeil nächst dem Stadt thor gelegenen und Zum theil in diese Verlaßenschaft gehörigen dahero hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt.
liegende güther (17 stück), beßerung ane lehengüthern (16 stück)
(f° 14) Wÿdem, welchen die Abgeleibte von weiland Diebold Renchert, Diebold Sohn gewesenen gvw. u. brn. allhier ihrem den 15. Maÿ 1770 verstorbenen erstern Ehemann vermög deßen vor weil. H. Not° Johann Daniel Stöber u. Gezeugen den 17. Februarÿ 1769 gestiffteten Codicills 2.do lebtägig zu genießen berechtiget ist
(f° 21-v) Bericht und Vergelich gegenwärtigen Inventarii. Demnach bede Zetrennte Eheleute in nächs vorher kopeilich enthaltener Eheberedung paragrapho quarto ein ohnverändert und Vorbehanten Gut stipulirt, aber deren zusammen gebrachte Mittel Zu inventiren unterlaßen habe, mithin anjetzo die Ersuchung und Ergäntzung bederseits abgegangenen farender hab, besonders der Jennigen so vom Ackerbau abhangen, sehr ungewiß ausfindig zu machen, so hat man um Abkürzung aller Weitläufigkeiten und Beibehaltung guter Freündschafft und Einigkeit nachfolgender Vergleich wißent und wolbedächtlich getroffen, wie folgt (…), Straßburg Mittwochs den 3. Novembris Anno 1779.
(f° 23) Eigentum an einer Behausung. (W.) Näml. eine Behausung, hof, hofstatt, Scheur u. Stallung nebst der Gemeinschafft eines bronnens, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten in specie der Gerechtigkeit des Ablaufs des Waßers alhr. zu Strasb. dero Vorstadt Unter Wagnern hinter dem Wall bei dem Bäumel (…)
(E.) Näml. der dritte theil vor ohnvertheilt an 1.r Behaus. hof, hofstatt, Scheur, Stallung und Garten Plätzl. wie auch Gemeinschaft eines Bronnens mit allen denen Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alh. Zu Straßburg an der Kronenburger Stras in der sogenannten Neuen Zeil 1. s n. dem Gärtl. ein Eck an selbiger Zeile gegen dem Stadt thor ausmachend, 2. s. neben Mr Joh. Georg Strohl des Pflästerers Wb Zum theil u. Zum theil neben weiland Andreas Roth, des Krempen Wb. hinten gegen der Cazerne auf das Kagenecker bruch eine Ein: u. Ausfart habend, gelegen, davon man jährl. auf Martini der Stadt Pfgturn 12 ß ane Bodenzins Zu geben schuldig, sonsten über den 20. ledig, eigen. Es ist aber solche Behaus. durch obige Hh. Werckmeistere, Zufolg deren Abschatzung Zeduls taxirt worden pro 225. lb. Das Garten Plätzl. aber durch den H. Inventir Schätzer vor 3 lb, Mithin bedes 228 lb. Abgezogen erwähnter ane bodenzins Zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 24 lb. So restiren 204 lb. Und zu hieher gehörigen tertz 68 lb.
Über die völlige Behaus. bes. I. deutsch. perg. Kfbrf. in alhies. CCSt. gef. m. deri anhgd. Ins. verw. d. d. 2. Jan. 1748. Die übrige Zwo tertzen solcher Behausung sind der Verstorbenen erstern Ehemanns Eigenthums Erben und hernach beschiebenen Wÿdum gehörig.
(f° 25) Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guts. Nach Anleitung des droben im Bericht allegirten durch Hr Not. Greis als dermaligen besitzers weil. Hn. Not. Joh: Jakob Griesbach Schreibstub verfertigten Designation inhaltend dasjenige was der dißortigen Wittib. bei Vergelich: abtheil: und Erörterung weiland Fr. Mariæ Lixin geb. Riehlin auch weiland Andreas Lix hansen Sohns des ältern gew. Guw. und b. dahier hinterlassener Wittib als seiner Mutter sel. Verlaßenschaft für einen dritten Stamm theil in Anno 1769 ererbet
(f° 29) ad f° 18.a gehörig. Eigenthüml. Anteil an einer Behausung, Näml. 2/3.t theil vor ohnvertheilt an einer Behausung, hof hofstatt Scheur, Stallung und Garten Plätzlein, wie auch Gemeinschaft eines bronnens mit allen deßen Gebäuden, Zugehörden u. Rechten alh. zu Straßburg dero Vorstadt Unter Wagnern an der Kronenburger Stras in der sogenannten Neuen Zeile so vorher f° (-) mit mehrerm beschrieben und durch die Hh. Werckmeistere, wie auch Hn Inventir Schätzer nach Abzug des zu doppeltem Capital gerechneten bodenzinß angeschlagen worden vor 204. Woran dißortige zwo tertzen antreffend 136 lb.
Norma hujus inventarii. Des W. Vermögen, Sa. hausraths 6, Sa. Schiff und Geschirrs wie auch handgesch. 14, Sa. der lären Faß 10 ß, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Eigenth. an I. behausung 200, Sa. Eigent. an liegend Güteren 138, Sa. der beßerung ane lehengütern 2, Sa. Activorum 40, Sa. Erg. Restes 59 lb, Summa summarum 461 lb – Schulden 25 lb, Deducendo 436 lb
Diesemnach wird auch der E. unveränderte Gut verzeichnet, Sa. Hausraths 49, Sa. Schiff u. Geschirrs wie auch handgesch 5, Sa. der lären Faß 13 ß, Sa. Silbers 1, Sa. der gold. Ringe 2, Sa. behausung Anteils 68, Sa. des Eigenth. en lieg. Güteren 132, Sa. der Beßerung ane lehengütern 1, Sa. der Activ Schuld 25, Sa. Ergäntzung 248 lb, Summa summarum 634 lb, Schulden 514 lb, Nach deren Abzug 120 lb
Endlich wird auch das gemein: verändert und T. Gut consignirt, Sa. hausraths 19, Sa. handgeschirrs 1, Sa. Pferd s. deren Geschirr 10, Sa. Frucht auf der Kast 55, Sa. tabacks 48, Sa. häu u. Ohmet 3, Sa. Weins 2, Sa. Silbers 11 ß, Sa. baarschafft 333, Sa. blumen auf dem feld 11, Sa. der Capitalien 875, Eigent. en lieg. Gütheren 88, Sa. activorum 191, Summa summarum 1640 lb – Schulden 552 lb, Deducendo 1088 lb – Stall summ 1905 lb
Eheberedung (…) den 29. Junÿ 1771, Not. Johann Daniel Stöber
Les héritiers cèdent leurs droits sur la maison à leur cohéritier Abraham Renchert
1779 (22.12.), Not. Stoeber (6 E 41, 1239) Joint à l’acte 156 du 29. 8.br 1779
Vergleich und Abtheilung wie auch Verkauf und Erlos Register Weiland Fraun Annä Lixin geborner Rielin, leztmals Andreas Lix des mittleren guw. u. Brs alhier gewesener Ehefrau Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1779
Cessio und Übergab der sowol in dißortiger der Erbin ohnveränderte Zur tertz als auch zu den übrigen Zwo Tertzen in der Verstorbenen lebtägig geweßenen Wÿdum gehöriger Behaußung und Viertzels iù alten Garten.
Zuwißen seÿe Hiermit, daß an Zu Ende gemeltem Dato vor mit Notario und dißortigen Inventir: Schreiber persönlich erschienen Fr. Maria Barbara Dachertin, geb. Renchertin, Joh. Jakob Dachert, GVW und B. alhr. Ehefrau, unter deßen Autorisation 2° Frau Katharina Salome Wahlin, geb. Renchertin, Mr Joh. Friedrich Wahl des Nadlers u. B. alh. Ehefrau, unter deßen Assistenz, 3° Fr. Anna Maria Rothin geb. Rielin, Johann Georg Roth G.A. St Stras und B. alh. Ehefrau von Ihme hierzu autorisiret, 4° Diebold Riehl, GUW. u. B. alhier, 5° Fr. Anna Catharina Voltzin, geb. Rielin, Joh. Voltz Diebolds Sohn GUW. u. B. alh. Ehefrau, von ihme hierzu bevollmächtiget, 6° Joh. Lix Andreßen sohn der ältere, GUW. u. b. alh. als geschworener theilvogt weiland Joh. Riel gew. G. allda u. b. alhier nachgelaßener minderjähriger Kinder, Margarethœ Barbarœ und Andreas, 7° Fr. Anna Margaretha Schäferin geb. Rielin, weil. Joh. Jakob Schäfer, gew. Guw. u. b. alh. Wb. unter Assistentz Joh. Jacob Schäffer auch G. alda, ihres Sohns, so dann 8° Joh. Federlin Georgen Sohn, Guw. u. b. alh. namens seines Schwiegervatters David Riel, Hanßen Sohn, G. alda und Sandkarchers (…)
in Gegenseÿn Abraham Renchert, GUW. u. b. alh. (…) cedirt und überlaßen hätten
Eine Behausung, hof, hofstatt, Scheur, Stallung und Garten Plätzl. wie auch Gemeinschaft eines Bronnens, mit allen denen Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg an der Kronenburger Stras in der sogenannten Neuen Zeil, 1. s mit dem Gärtlein ein Eck an selbiger Zeil gegen dem Stadt thor ausmachend, 2. s. neben Mr Joh. Georg Strohl, des Pflästerers Wb Zum theil und Zum theil neben weiland Andreas Roth, des Krempen Wb. hinten gegen der Cazerne auf das bruch eine Ein: u. Ausfart habend, davon man Jährl. auf Martini der Stadt Pfenningthurn 12 ß an Bodenzins Zu geben schuldig, sonsten ledig, eigen.
So dann ein Viertzel Felds im alten Garten Kgsfbs (…) zu 600 Gulden gerechnet
Straßburg Mittwochs den 17. Novembris Anno 1779
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 653 f° 494 le 22 décembre 1779
Abraham Renchert revend quatre mois plus tard la maison 750 livres à Jean Georges Roth, jardinier au Faubourg de Pierre, et à sa femme Anne Marie Riehl
1780 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 160-v
Abraham Renchert der gartner unter wagnern
in gegensein Johann Georg Roth des gartners ane Steinstraß und Annæ Mariæ geb. Riehlin unter assistentz Diebold Riehl Hannßen sohn des jungen und Hannß Voltz beede g.u.w.
eine behausung, hoff, hoffstatt, scheuer, stallung und garten plätzlein wie auch gemeinschafft eines bronnens mit allen denen übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Cronenburger straß in der sogenannten neuen zeile, mit dem gärtlein ein eck ane selbige Zeil gegen dem statt thor außmachend, anders. Mr Johann Georg Strohl dem pflästerer wittib zum theil zum theil weÿl. Andreas Roth des krempen wittib, hinten gegen der cazern auff das Bruch einen ein und außfarth habend – davon gibt man auff Martini d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 12 schilling ane bodenzinß -dem Verkäuffer in unvertheilt erb von seinen miterben laut cession vom 17. 9.br. 1779 vor H. Not. Stöber passirt unterm 9. Decembris beÿ E. E. Großen rath confirmirt und den 22. ejusdem dem Contractuum protocollo einverleibt worden – um 1500 gulden
Les acquéreurs hypothèquent la maison
1780 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 1
Georg Roth der gartner ane Steinstraß und Maria geb. Riehlin unter assistentz Hanß Voltz Diebolts sohn des g.u.w. und Diebold Riehl des holtzkarchers
in gegensein H. Johann Philipp Röederer des schwartz und schönfärbers – schuldig seÿen 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Cronenburger straß, einseit neben N. Strohl des pflästerers wittib, anderseit ist ein Eck ane der Neuen zeil, hinten auff die cazerne
Fils de jardinier, Jean Georges Roth épouse en 1771 Anne Marie Riehl : contrat de mariage, célébration
1771 (26. 7.br), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 934
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Johann Georg Roth ledr. GaStStr. u. br. allhier, weil. Georg Roth gew. G. daselbsten u. br. allhier selig mit Fraun Barbara geb. Wurtzin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter beÿständlich seines Vettern Johannes Nartz auch GsStSt. u. brs allhier ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Anna Maria Riehlin, Johannes Riehl gbw. u. brs allhier mit Graun Anna Maria geb. Lixin ehelich erziehlte Tochter als Hochzeiterin beÿständlich solchen dero eheleibl.Vaters wie auch Andres Lix Andresen Sohn des ältern G. daselbst u. brs. allhier ihres Vettern ane dem andern theil
So beschehen den 26. Septembris Anno 1771, [unterzeichnet] Johann Georg Roth Als hochzeiter, Anna Maria Rihlin Als hochzeiterin
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 125-v, n° 17)
Anno 1772. Mitwoch den 18. Martÿ seind nach ordentlichen Dominica Quadragesima et Reminiscere geschehenen Proclamationen in den Heil. Ehestand gesegnet worden Johann Georg Roth der leedige Gartner allhie Weÿl. Georg Roth geweßenen Gartner ahne Steinstraß und burgers allhier hinterl. ehel. Sohn und Jgfr. Anna Maria Rielin Johannes Riel hanßen Sohn Gartner Unterw. und burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Roth Als hoch zieter, Anna Maria Riehlin Als hoch Zeiterin (i 132)
Jean Georges Roth meurt en l’an III en délaissant cinq enfants. La maison est estimée 3 000 francs. L’actif de la succession s’élève à 3 539 francs, le passif à 990 francs.
1802 (30 floréal 10), Strasbourg 7 (16), Not. Stoeber n° 1752, 3281
Inventarium über weÿl. b.s Johann Georg Roth gewesten Gartners Verlassenschafft gestorben im Monat nivos des dritten Jahrs und hat zu Erben hinterlassen 1. br. Georg Roth Gartner so in Ehe lebet mit b.in Salome geb. Trienbach, 3. Mariam Roth b.s Michael Trienbach Gartners Ehefrau, 2. Barbaram Roth dermalen b.s Daniel Vix Gartnars allhier Ehefrau, 4. Michael Roth Reiter unter dem 9. hussaren Regiment wegen deßen abwesenheit br. Andreas Schott Gatner allhier als deßen Vormund, so dann 5. Margaretha Roth so 13. Jahr, alle 5 sind des abgeleibten mit seiner Wittib Anna Maria geb. Riehl erzeugte Kinder, Andreas Schott zugleich Vormund der jüngsten tochter
in der an der Cronenburgerstraß N° 17 gelegen und in diese Verlassenschafft gehörigen behausung
liegende güther, vermög der den 25. Brumair im 7.t Jahr abtheilung bereits unter die Erben vertheilt worden
Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine behausung hof hoffstatt Scheuer Stallung und Gartenplätzlein wie auch Gemeinschafft eines bronnens mit allen dero übrigen zugehörden und rechten an der Cronenburger straß in der sogenannten neuen Zeil N° 17, 1. s. mit der Gärtlein ein Eck an selbiger Zeil gegen dem Stadt tor ausmachend, 2. s. neben Strohl Pflästerer zum theil zum theil neb. br Liebherz kremp, hinten gegen der Casern auf das bruch eine Ein und Ausfarth habend – davon ist man der hies. Commune 2 fr 40 ane bodenzinß zu geben pflichtig, darüber meldet ein Kaufbrieff in der C. C. Stb vom 7. Aprilis 1780 – um 3000 fr
Ergäntzung, Inventarium illatorum durch Not. Schatz den 18. mart. 1780 auffgerichtet
Berechnung dieser Verlassenschafft. Das theilbare Gut belangend hausrath 138 fr, schiff und Geschirr 54 fr, Pferd samt Geschirr 126 fr, früchten 110 fr, heu und stroh 37 fr, taback 72 fr, behausung 3000 fr, Summa summarum 3539 fr – Schulden 990 fr, Nach solchem Abzug 2549 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 123-v du 9 pr 10
Règlement de la succession 1. Georges Roth cultivateur, 2. Marie Roth femme de Michel Trienbach cultivateur, 3. Barbe Roth femme actuelle du Sr Daniel Vix jardinier, 4. Marguerite Roth femme d’Abraham Schwentzel jardinier, les quatre héritiers, le 20 janvier 1809
La veuve et trois de ses enfants cédent leurs droits à leur fils et frère respectif Georges Roth
1807 (25.5.), Strasbourg 2 (26), Not. Knobloch n° 3311
Anne Marie Riehl veuve de Jean Georges Roth jardinier cultivateur, Marie Anne Roth femme de Michel Trienbach jardinier cultivateur, Barbe Roth femme de Daniel Fix jardinier, Marguerite Roth femme d’Abraham Schwentzel voiturier, héritiers de Jean Georges Roth père
à Georges Roth aussi jardinier cultivateur co propriétaire pour 2/15
le tiers appartenant a la susdite veuve les six 25° aux trois autres venderesses en une maison avec cour grange Ecurie Jardin et une petite place, ensemble un Puit Commun a côté de la maisonnette a côté appartenances et dépendances sise faubourg de Saverne rue dite in der neuen Zeil marquée du n° 17, d’un côté formant le coin vers la porte de la ville, d’autre le Sr Strohl paveur en partie Sr Liebhetz marchand, derrière la Caserne ayant une issue sur le quartier dit Marais verd – chargé d’une rente foncière de 2,40 fr, acquis par la veuve et son mari le 7 avril 1780 à la Chambre des Contrats – moyennant 2640 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 159 du 25.5.
Georges Roth acquiert la dernière part de la maison et en devient ainsi seul propriétaire
1809 (2.2.), Strasbourg 4 (37), Not. Stoeber n° 713
Anne Marie Riehl veuve de Jean Georges Roth jardinier mandataire de son fils Michel Riehl en service de la seigneurie du Chapitre de Klosternembourg (ssp à Leopoldau)
à Georges Roth jardinier aussi son fils
deux 15° d’une maison cour grange écurie petit jardin et communauté de puits avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg au Faubourg de Saverne n° 17, d’un côté un coin, d’autre le Sr Strohl paveur et en partie Sr Leibhertz fruitier, aboutissant derrière sur le marais Kageneck y ayant une sortie, laquelle maison est grevée d’une rente foncière de 2,40 fr envers la commune dont cinq 15° ou un tiers appartient à la veuve et huit 16° conjointement avec ladite Marie Riehl femme de Michel Trienbach, Barbe Riehl femme de Daniel Vix et Marguerite Riehl femme d’Abraham Schwentzel, provenant de la succession de Jean Georges Roth mari et père respectif et dont lesdites veuve Roth, femme Trienbach, femme Vix et femme Schwentzel ont déjà cédé leurs parts et portions par acte reçu Me Knobloch le 22 mars 1807 – moyennant 480 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 35-v du 11.2.
Jean Georges Roth épouse en 1800 Marie Salomé Trienbach
1800 (24 floréal 8), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 800, 1100
Eheberedung – erschienen Johann Georg Roth der leedige Gartner alhier, so großjährigen Alters, weil. bs. Joh. Georg Roth gewesenen Gartners alhier mit B.in Anna Maria geb. Riehl seiner Wittib erzeugter Sohn als Hochzeiter
und br. Maria Salome Trienbach die leedige, bs. Joh: Michael Trienbach Gartners alhier, mit b.in Anna Maria geb. Hoh erzeugte Tochter, unter autorisation solchen ihres Vatters
Straßburg den 24. floreal Acht [unterzeichnet] Georg Roth, Maria Salome Trienbach
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 8 du 4 prairial 8
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1802 (7 pluviose 10), Strasbourg 7 (16), Not. Stoeber n° 1713, 2905
Inventarium über Johann Georg Roth Gartners und Maria Salome geb. Trienbach einander in ihrem den 30. floreal 8. angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrungen – in ihrer vor mir Notario d. 24. floreal 8 passirten Eheberedung (stipulirt haben), beiständlich br Johann Michael Trienbach gartners ihres vatters
hausrath M 75, F 50 fr, haussteur 332 fr, Geschmuck F 29, M 17 fr, Frucht und stroh M 123 fr, blumen und besserung auf dem feld M 56, F 15 fr, baarschafft F 18 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 100-v du 17 pluviose 10
Mariage de Michel Roth, frère du propriétaire qui habite la maison, avec Marguerite Voltz
1814 (27.3.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2803
Contrat de mariage – Michel Roth jardinier demeurant au faubourg de Saverne n° 17 fils majeur de feu Georges Roth, jardinier, et de Marie Riehl
Marguerite Voltz fille majeure de feu Jean Voltz, jardinier, et de Catherine Riehl
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 93 du 5.4.
Anne Marie Riehl veuve de Jean Georges Roth meurt en 1827
1827 (27.12.), Strasbourg 4 (66), Me Hatt n° 3789
Déclaration tenant lieu d’inventaire, de la succession d’Anne Marie Riehl veuve de Jean Georges Roth, jardinier, décédée le 31 octobre dernier – à la requête de Georges Roth, jardinier, Marie Roth veuve en premières noces de Michel Trienbach, jardinier et en secondes noces de Frédéric Vix, militaire retiré, Barbe Roth femme de Daniel Vix jardinier, Michel Roth, jardinier, Abraham Schwentzel fils, jardinier, Abraham Schwentzel père, jardinier agissant en qualité de père et tuteur naturel de Barbe, Geoffroi et Salomé Schwentzel les trois mineurs du mariage Marguerite née Roth, héritiers de leur mère et grand mère
mobilier 40 fr, créances 1200 fr, terres 920 fr, total 2160 fr, point de passif
Enregistrement de Strasbourg, acp 187 F° 97 du 5.1.
Jean Georges Roth meurt en 1850 en délaissant trois enfants. La maison est estimée 2 700 francs
1851 (13.2.), Strasbourg 4 (106), Not. Lauth n° 4513
Inventaire par déclaration de la communauté et succession délaissée par Jean Georges Roth vivant Jardinier
Ont comparu 1. Dame Marie Salomé Trienbach veuve du sieur Jean Georges Roth en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage dressé par Me Stoeber père, prédécesseur médiat de Me Lauth le 24 floréal an VIII, première ère républicaine, 2. le sieur Georges Roth, jardinier cultivateur, 3. Dame Madeleine Roth, épouse assistée & autorisée du sieur Jean Georges Vix jardinier cultivateur, 4. Et Dame Barbe Roth épouse assistée & autorisée du sieur Georges Waag, jardinier cultivateur, Les sieur Georges Roth, la dame Vix & la dame Waag, seuls enfants et uniques héritiers chacun pour un tiers de feu le sieur Jean Georges Roth susnommé, tous les comparasn demeurant & domiciliés à Strasbourg
Lesquels onrt dit que le sieur Roth leur mari et père respectif est décédé en cette ville le 18 août dernier, que désirant faire constater par acte authentique en quoi consiste sa succession, ils requièrent Me Lauth de procéder sur leurs dires & déclarations à l’inventaire de cette succession
Succession. Ville de Strasbourg. 6. Et section P N° 15 Une maison avec cour, grange, écurie, jardin, droits & dépendances sise à Strasbourg au faubourg de Saverne N° 17 tenant d’un côté au sieur Laurent, de l’autre côté au sieur Sieffert devant le faubourg de Saverne & derrière le sieur Schmitt & la rue Kageneck. Estimés à un revenu annuel de 435 francs donnant un capital de 2700 francs
acp 398 (3 Q 30 113) f° 86 du 15.2. (succession déclarée le 15 février 1851 n° 436)
Communauté 1) meubles et objets mobiliers 400, 2) outils et ustensiles aratoires 600
immeubles, ban de Strasbourg 1) moitié de 9 ares de terres im Kleinenbreit, d’un revenu annuel de 6 francs, en capital 130, 2) 2/3 de 10 ares 31 terres canton Spitalgarten, 200, 3) 7 ares 50 terres canton Rheinwoerth 230, 4) 6 ares 90 terres im Neuenumbruch 200 ; 5) 10 ares 70 terres im Lampertswoerth 310, 5) 6 ares 90 Jardin im Fahrgarten 260
Ban de Schiltigheimn 7) 14 ars 37 terres canton Wasseneckermatt 430, 8) 9 ares 19 terres im Kirchfeld 270, 9) 5 ares 93 terres canton Wasseneckermatt 170, 10) 10 ares 35 terre canton in Schlittweg 800, 11) 9 ares 28 terres canton im Schelmenwinckel, 280
Ban de Strasbourg 12) 11 ares 70 terres canton Romerswoerth 170, 13) 17 ares 17 terres canton Unterenweg 510, 14) 4 ares 65 terres canton Rheinwoerth 140, total 4600 francs – Passif 400
Succession. Immeubles, ban de Strasbourg 1) 13 ares 40 terres canton Mittelanwand auf Spendersanwand 350, 2) 12 ares terres canton Kirchhecklen 340, 3) 7 ares 60 terres canton im Unterenweg, 250, 4) 4 ares terres canton Galgenrain 100, 5) 20 ares 30 ca terres im Riethweg 600, 6) Une maison faubourg de Saverne N° 17, 2700 francs Total 4340 – Passif 80
Assignation et fournissements (…)
Suit la description des immeubles propres à la veuve
1851 (15.2.), Strasbourg 4 (106), Not. Lauth n° 4517
Partage anticipé – Marie Salomé Trienbach veuve de Jean Georges Roth jardinier cultivateur
Les héritiers Roth vendent la maison aux commissionnaires de roulage associés Albert Dreyfus, Jean Baptiste Gaudiot et Charles Frédéric Schneegans
1853 (4.4.), Strasbourg 14 (140), Not. Ritleng n° 5333
Ont comparu 1. le Sr Georges Roth jardinier cultivateur majeur d’ans célibataire, 2. De. Madeleine Roth épouse assistée & autorisée du Sr Georges Vix, jardinier cultivateur, 3. De Barbe Roth épouse assistée & autorisée du Sr Georges Waag jardinier cultivateur et De Marie Salomé Trienbach veuve du Sr Jean Georges Roth en son vivant jardinier cultivateur, Tous domiciliés & demeurant à Strasbourg ont déclaré vendre
à Messieurs Albert Dreyfus, Jean Baptiste Gaudiot & Charles Frédéric Schneegans tous trois négociants demeurant & domiciliés à Strasbourg
une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg au faubourg de Saverne N° 17 d’un côté les acquéreurs eux mêmes, de l’autre le Sr Kretschmeyer par devant la rue du dit faubourg & par derrière la rue Kageneck. Cette vente est consente de la part de la veuve Roth née Trienbach pour l’usufruit seulement qui lui compete sur ladite maison aus termes d’un acte reçu par Me Lauth notaire à Strasbourg le 15 février 1851 & par les autres vendeurs qui sont les seuls enfants de ladite veuve Roth nés de son mariage avec son dit mari défunt pour la nue propriété. (…) Etablissement de la propriété. Les vendeurs Georges Roth, Des Vix et Waag sont seuls propriétaires du dit immeuble pour l’avoir recuelli dans la succession dudit Jean Georges Roth leur père duquel ils sont les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après son décès par Me Laurth notaire à Strasbourg le 13 février 1851 enregistré. Ledit Jean Georges en était lui-même propriétaire pour en avoir recueilli deux 5° dans la succession de Jean Georges Roth son père en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg & pour en avoir acquis un tiers de dame Marie Riehl veuve Roth sa mère 6/15 de Marie Anne Roth femme Michel Trienbach jardinier cultivateur de Barbe Roth femme Daniel Vix aussi jardinier de Marguerite Roth femme d’Abraham Schwentzel voiturier, tous domiciliés à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Knobloch notaire à Strasbourg le 22 mai 1807 enregistré & pour avoir acquis les deux derniers 5° de leur frère Michel Roth au service de la seigneurie du chapitre de Klosternembourg à Leopoldau suivant contrat passé devant led. Stoeber fils ci devant notaire à Strasbourg le 2 février 1809. Ledit Michel Roth ainsi que les femmes Trienabach, Vix & Schwentzel étaient propriétaires des parts indivises par eux vendues en vertu des deux contrats ci dessus relats pour les avoir recueillis dans la succession de Jean Georges Roth leur père procréés de son mariage avec ladite Anne Marie Riehl & ces conjoints Jean Georges Roth & Anne Marie Riehl avaient acquis ce même immeuble du Sr Abraham Reaubel de Strasbourg en vertu de Contrat passé à la ci devant Chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 7 avril 1780 – Prix, 10.000 francs
acp 418 (3 Q 30 133) f° 24 du 6.4.
Acte d’association
1851 (30.5.), Strasbourg 14 (135), Not. Ritleng n° 3487
Acte de société – Ont comparu Messieurs Charles Frédéric Schneegans, Albert Dreyfus, Louis Dreyfus et Jean Baptiste Gaudiot, tous quatre commissionnaires de roulage à Strasbourg, domiciliés & demeurant en cette ville
Lesquels ont déclaré avoir formé entre eux une Société en nom collectif pour l’exploitation du roulage, de l’expédition des opérations avec les Chemins de fer et les Canaux & en généralement de tout ce qui a rapport aux transports, commission, transit, magasinages & camionnages, & ont arrêté ainsi qu’en suit les clauses & conditions de cette société, savoir
Article 1°.La durée de la société sera de 10 années consécutives qui commenceront le premier juin prochain et finiront le 30 mai 1861.
Article 2. Le siège de l’établissement est fixé à Strasbourg et ne pourra être porté ailleurs sans le consentement de chacun des quatre associés.
Article 3. La raison de commerce sera sous le nom de Gaudiot et Compagnie
(…) Article 8. Le fonds capital de la société sera de 60.000 francs
acp 400 (3 Q 30 115) f° 89 du 2.6. – les autres dispositions sont purement réglementaires
Les commissionnaires de roulage associés acquièrent du département une bande de terrain détachée de la voie publique devant leur propriété (comprenant les maisons n° 15, 16 et 17)
1853 (9.5.), le Préfet
Vente par le Département
à Jean Baptiste Gaudiot, Albert Dreyfus et Charles Schneegans, commissionnaires de roulage à Strasbourg
de 176 mètres 13 cm carrés de terrain faisant partie de la route départementale N° 1, faubourg de Saverne, moyennant 1056 francs
acp 419 (3 Q 30 134) f° 30-v du 9.5.
Les sociétaires cèdent leurs droits à l’un d’eux, Jean Baptiste Gaudiot, sur les bâtiments qu’ils ont fait construire à la place des anciens n° 15, 16 et 17 Faubourg de Saverne et 20, rue Kageneck. On remarquera que l’acte omet de mentionner l’ancienne maison n° 16 engloblée dans la propriété.
1861 (5.3.), Strasbourg 14 (156), Not. Ritleng père n° 12.044
Vente par Licitation – Messieurs Albert Dreyfus, Jean Baptiste Gaudiot & Charles Frédéric Schneegans, tous trois négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg
Lesquels ont dit qu’ils possèdent indivisément & par tiers une maison d’habitation avec cour, écuries, magasins & hangars, appartenances & dépendances, situés à Strasbourg faubourg de Saverne n° 37 & 39 d’un côté le Sr Daniel Voltz, de l’autre Madame veuve Julie Sieffert, donnant par derrière sur la rue Kageneck.
Etablissement de la propriété. Messieurs les Comparans ont fait eux mêmes construire la maison & ses dépendances ci-dessus désignées sur trois terrains réunis provenant d’acquisition de maisons faites en vertu des titres qui seront ci après relatés savoir
1° D’une maison avec dépendances sise à Strasbourg autrefois rue du feu Numéro 30 plus tard rue Kageneck Numéro 30 acquise par eux du sieur Joseph Schmitt cabaretier et Anne Marie Morgenweck sa femme en vertu de Contrat passé devant le soussigné notaire Ritleng qui en a la minute & l’un de ses Collègues le 22 mars 1853 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le lendamein volume 563 N° 64
2° une maison avec dépendances faubourg de Saverne Numéro 17, acquise par M. M. les Comparans de Georges Roth jardinier cultivateur, de Madeleine Roth femme du Sieur Georges Vix jardinier cultivateur, de De Barbe Roth femme du sieur Georges Waag jardinier cultivateur & de Dame Marie Salomé Trienbach veuve du sieur Jean Georges Roth en son vivant jardinier cultivateur tous demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant le soussigné notaire Ritleng & l’un de ses Collègues le 4 avril 1853 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 du même mois volume 564 n° 8.
3° & une maison avec dépendances & appartenances sise à Strasbourg faubourg de Saverne N° 15 acquise du sieur Daniel Friedolsheim jardinier cultivateur & de Dame Marie Salomé née Friedolsheim sa femme demeurant à Strasbourg en vertu de contrat reçu par ledit M° Ritleng le 17 septembre 1846 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 du même mois volume 455 N° 54. Cette dernière acquisition avait été faite pour un cinquième par M. Albert Dreyfuss par la maison de Commerce Strohl & Hasenclever de Strasbourg, pour deux cinquième par M. Charles Philippe Schneegans négociant à Strasbourg, pour un cinquième & pour M. Gaudiot au nom de sa maison de commerce établie à Strasbourg sous la raison Ziegenhagen & Gaudiot pour le dernier cinquième, lequel dernier cinquième appartient aujourd’hui à M. Gaudioit seul par suite de l’acte de dissolution de la société Ziegenhagen & Gaudiot dressé par Me Lacombne ci devant notaire à Strasbourg & l’un de ses Collègues le 15 avril 1847 & d’un traité passé entre M. Ziegenhagen & M Gaudiot le même jour par acte sous signature privée portant la mention enregistré à Strasbourg le premier mars 1861 folio 15 r° (…). Quant au cinquième de cette dernière acquisition faisant partie de la société qui a existé entre mon dit Sieur Charles Philippe Schneegans & M. Charles Frédéric Schneegans sous la raison de Commerce Charles Philippe Schneegans constituée par acte reçu par Me Zimmer et son colègie notaires à Strasbourg le 19 septembre 1846, société qui a été dissoute par le décès de mon dit Charles Philippe Schneegans et est devenu la propriété de M. Charles Frédéric Schneegans comparant en exécution des articles 16 et 18 de l’acte de société qui vient d’être relaté. es deux cinquièmes indivis de la même acquisition appartenant à la maison de commerce Strohl & Hasenclever ont été vendus par ladite maison de commerce Strohl & Hasenclever à Messieurs les Comparans en vertu du contrat reçu par ledit Me Ritleng le 7 juin 1852 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois volume 546 Numéro 77.
En conséquence il résulte de ce qui précède que Messieurs les Comparans sont copropriétaires par indivis pour un tiers des terrains sur lesquels ils ont fait construire l’immeuble ci-dessuis désignée, avoir des deux premiers terrains pour les avoir acquis conjointement & par parts égales en vertu des deux contrats du 22 mars & 4 mai 1853 ci-dessus relatés & du dernier terrain de la manière suivante, savoir chacun pour un cinquième de son chef en veru des titres ci-dessus relatés soit 3/5, & ensemble des deux autres cinquième pour les avoir acquis indivisément de la maison Strohl & Hasenclever en vertu du contrat du 7 juin 1852 ci-dessus relaté 2/5, total 5/5 égal à un entier.
Messieurs les Comparans voulant faire cesser l’indivision entre eux à raison du dit immeuble, Messieurs Dreyfuss & Schnéegangs ont déclaré céder & vendre à titre de licitation & avec la garantie de droit à Monsieur Jean Baptiste Gaudiot ce accepant, les trois tiers indivis qui leur compètent dans l’immeuble dont s’agit aux titres ci-dessus exprimée au moyen de quoi Monsieur Gaudiot devient seul propriétaire à partir de ce jour – pour 40.000 francs
acp 496 (3 Q 30 211) f° 84 du 13.3.
Jean Baptiste Gaudiot épouse en 1842 Sophie Albertine Schneegans
1842 (14.6.), Strasbourg 10 (99), Me Zimmer n° 4369
Contrat de mariage – Ont comparu 1) M. Jean Baptiste Gaudiot, commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg où il est né le 28 septembre 1817 du légitime mariage de M Jean Baptiste Gaudiot, vivant marchand de combustibles & de Madeleine Ehrmann sa veuve survivante demeurant en cette ville, futur époux
2) Mlle Sophie Albertine Schnéegans, fille majeure demeurant à Strasbourg où elle est née le premier novembre 1820 du légitime mariage de M. Charles Philippe Schnéegans, commissionnaire de roulage demeurant en cette ville et de défunte Sophie Thérèse Houel ses père et mère, d’autre part
3) Mondit Sr Charles Philippe Schnéegans de troisième part
4) M. Philippe Frédéric Clausing, docteur en médecine & De Marguerite Salomé Wittmann son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant à Strasbourg ayeux maternels de la Dlle future de quatrième part
Les apports de la future épouse consistent 1) En un quart indivis d’ine maison & dépendances située à Strasbourg quai Turckheim n° 10 (…)
acp 299 (3 Q 30 014) f° 55
Les apports du futur consistent en une comme de 25.000 francs formant son avoir social dans la maison de roulage qu’il exploite
Et en son héritage parernel non liquidé et grevé d’usufruit au profit de sa mère
Les apports de la future consistent en 1° en un quart indivis d’ine maison et dépendances à Strasbourg quai Turckhiem N° 10 dont la moitié (de cette part indivise) est grevée d’usufruit en faveur de son père, ce quart faisant 7500 francs (succession maternelle)
2° en un quart indivis d’un corps de biens contenant 29 hectares 55 ares 64 ca. terres et prés au ban de Sand évalué ledit quart à 15.000 constitué en dot en avancement d’hoirie, et pour la perception du revenu 600 francs, capital 12.000
3° en une somme de 1500 francs formant avec 4000 francs valeur approximative d’un trousseau mobilier, la somme de 5500 francs que M. Schneegangs promet de délivrer à la future épouse le lendemain de son mariage sur le bien maternel mobilier de ladite future épouse, constaté par inventaire reçu Noetinger le 26 janvier 1836 et montant à la somme de 5544 francs dont la moitié est grevée d’usufruit au profit de M. Schneegans père
4° en une somme de 6000 francs comptant dont il est fait donation à la future épouse par ses aïeux maternels Philippe Frédéric Clausing docteur en médecine et Marguerite Salomé Wittmann conjoints à Strasbourg
Donation entre les futurs au profit du survivant d’eux de l’usufruit viager de la moitié de toute la succession du prémouant.
acp 299 (3 Q 30 014) f° 55