37, rue du Faubourg de Saverne (ancien n° 16)


Rue du Faubourg de Saverne ancien n° 16 – I 31 (Blondel), P 6

Démolie en 1853 – Avant 1730 et après 1853, voir le 39, rue du Faubourg de Saverne

Après avoir été détachée une première fois de la grande maison par Aurélie Wunderer et son mari Jacques Reibel fils de Thiébaut dans les années 1720 puis réunie à la grande maison en 1734, la petite maison est définitivement indépendante à partir de 1748 : le paveur Jean Georges Strohl la conserve quand il revend la grande en conservant une petite remise et en constituant une servitude par laquelle les eaux provenant de l’évier de sa maison pourront s’écouler chez son voisin.
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Il ajoute qu’elle est en médiocre état, tout comme le plan contemporain des Ponts et Chaussées. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade est la troisième à gauche du repère (d) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres à l’étage et une toiture à deux niveaux. La cour F montre la façade arrière (3-4), la cour G les bâtiments qui entourent la petite cour qui fait partie de la propriété.
La maison porte le n° 16.
Les commissionnaires de roulage associés Albert Dreyfus, Jean Baptiste Gaudiot et Charles Frédéric Schneegans acquièrent la maison ainsi que les voisines. Le terrain de l’ancienne maison sert à construire la nouvelle qui porte ensuite le numéro 37. Elle en partage la destinée alors qu’elle était anciennement rattachée à celle du nord, l’actuel n° 39.



Plan-relief de 1725 (© Musée historique) – Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 15 – Plan en 1830, Cours F, G, H

novembre 2018

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1730 à 1853. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1729 h Abraham Müller, jardinier cultivateur, et (1729) Aurélie Wunderer veuve de Jacques Reibel, (1743) Barbe Ruhlmann puis (1744) Barbe Federlin, veuve du jardinier Jean Georges Riebel – luthériens
1745 v Laurent Schott, jardinier cultivateur, et (1733) Salomé Schertz – luthériens
1746 v Jean Georges Strohl, paveur, et (1742) Anne Catherine Stadelmann, veuve du cordonnier Jean Jacques Meerwein, puis (1749) Marie Elisabeth Reichard – luthériens
1791 h Jean Georges Strohl, paveur, et (1786) Anne Marie Ehrlin puis (1808) Anne Marie Münch, remariée (1825) avec Jean Kuntz – luthériens
1845 v Xavier Lorentz, tonnelier, et (1839) Marguerite Holl
1853 v Albert Dreyfus, Jean Baptiste Gaudiot et Charles Frédéric Schneegans, commissionnaires de roulage associés

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 116 livres en 1742, 250 livres en 1748

(1765, Liste Blondel) I 31, Daniel Siffert
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strohl wittib, 2 toises, 0 pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 6, Kuntz, Jean, menuisier – maison, sol, cour – 0,65 are

Livres des communaux

Voir à la maison principale

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne

nouveau N° / ancien N° : 33 / 16
Strohl
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois médiocre état
(Légende)

Ponts et Chaussées

Ponts et Chaussées. Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg (785 W 6) – N° 16. Rez de chaussée en pierre en mauvais état 1 étage en bois encore plus mauvais

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 6 case 1

Kuntz, Jean, Menuisier
Lorentzn Xavier, tonnelier (S.on pour 1846)
Gaudriot, Dreyfuss et Schneegans (substitution 1854) page 3, 1° case

P 6, Maison et cour, sol, Faubourg de Saverne 16
Contenance : 0,65
Revenu total : 30,34 (30 et 0,34)
Folio de provenance :
Folio de destination : 3, démoli
Année d’entrée :
Année de sortie : 1854
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :
1854, Diminutions – Lorentz Xavier tonnelier f° 2, P 6, Maison, revenu 30, démolition, supprimée en 1853

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 30 Rue du fauxbourg de Saverne p. 37

16
Pr. Strohl, Georges, Ve. – Maçons
loc. Strohl, J. Georges – Maçons


Relevé d’actes

Les deux filles cadettes de Jacques Wunderer, Marie femme du jardinier Jean Schell et Marguerite femme du jardinier Michel Renchert, vendent leurs parts de la petite maison à leur sœur aînée Aurélie, femme du jardinier Abraham Müller, en se réservant la maison voisine. La vente confirme une cession passée sans dresser d’acte dix ans auparavant au profit du premier mari de l’acquéreuse.

1734 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 51-v
weÿl. Jacob Wunderer des ältern g.u.w. hinterlassene beede jüngere töchter Maria, hannß Schell garttner daselbst eheweib und Margaretha, Michael Rencher ebenfalls garttner allda hausfrau
in gegensein ihrer schwester Aureliæ geb. Wundererin Abraham Müller g.u.w. eheweibs und deren in erster Ehe mit weÿl. Jacob Raübel dieboldts sohn auch garttner daselbst ehelich erzeugter beeder Kinder Margaretha und Maria der Räubel geschwornen vogts Michael Räubel Michels sohns g.u.w.
Eine kleine Behausung, gemeinschafft eines höffleins, einen 5 schuh breitthen platz und der Scheur so lang als die Scheur selbsten ist, von unten biß oberst der Scheur in der höhe, gemeinschafft des bronnens, und die Vörderste helffte des Kellers unter gesambter Wundererischer Erben hauß, sambt allen dazu gehörigen gebäuden, begriffen und rechten in der Vorstatt Cronenburger straß in der langen Zeil, einseit neben Diebold Huck anderseit neben obged. Jacob Wunderers erben hinten auff Martin Schäffer den schneider – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß ane bodenzinß – ihrem verstorbenen vatter Jacob Wunderer welcher selbige bereits vor 10 jahren an verstorbenen Jacob Räubel verkaufft haben soll, aber nicht verschreiben laßen eigenthümlich zuständig – zwar Müllerin zu einer tertz und derenselben Kinder zu zwo tertzen – um 120 pfund

Abraham Müller acquiert en 1734 la grande maison en y réunissant à nouveau la petite. Le paveur Jean Georges Strohl acquiert fin 1746 la propriété et revend la grande maison en 1748. Les acquéreurs s’obligent à recevoir l’eau provenant de l’évier de la maison réservée. Le mur entre les deux propriétés sera mitoyen. Les vendeurs conservent en outre une petite remise.

Fils de boucher, Jean Georges Strohl fait son apprentissage de paveur auprès de Jean Georges Pressel de 1729 à 1732.
1729, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236, 237)
(f° 3-v) Dienstags den 18. Octobris 1729 – Eingeschriebener Pflästerer Jung
Johann Geörg Preßel Pflästerer stellt Vor Johann Geörg Strohl, Mr hanß Geörg Strohlen des metzgers vnd burgers allhier ehelicher Sohn beÿständlich Johann Friderich Butzen Schneiders vnd burgers allhuer seines schwagers, weilen der Vatter ohnpäßlich, producirt schein von H. Rathh. Johann Jacob schatzen nomine der obern Handwercks herren vnterschrieben, Krafft deßen er denselben das Pflästerer handwerck Lehren solle, die Lehrzeit auff Michaelis huius anni angehen vnd auff Michaelis 1732. nach verlauff dreÿ Jahren sich enden sollen geschihet gratis vnd nach geendeter Lehrzeit der frauen pro discretione 6. fl. einschreib: vnd außthhungs gebühr Leiden beede theil Zur helffte
(ausgethan den 25. Septembris 1732)

(f° 119) Donnerstags den 25.ten Septembris 1732 – Außgethaner Pflästerer Jung
Mr Preßel Pflästerer stellt Vor Johann Geörg Strohlen, seinen gewesten Lehrjungen von hier beÿständlich Johann Friderich Butz Schneiders deßen Vogts, weilen seine Lehrzeit auff Michaelis 1729 Zu end vnd sie mit einander Zufrieden denselbig. auszuthun.
Erkandt, gegen Erlag des gebühr außgethan worden (dt. 15 ß)

Jean Georges Strohl épouse en août 1742 Anne Catherine Stadelmann, veuve du cordonnier Jean Jacques Meerwein
1742 (11.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 87
Eheberedung zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Georg Strohl dem leedigen Pflästerer weÿl. Joh: Georg Strohl geweßenen Metzgers und burgers allhier mit Fr. Margaretha gebohrner Kochin seines hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugten Sohn, alß dem bräutigam beÿständl. Mr Johann Conrad Dietrich Schuhmachers und b. allhier seines Schwagers ane einem.
So dann der Ehren: und tugendsamen Fr. Annæ Catharinæ Meerweinin geborner Stadelmännin weÿl. Johann Jacob Meerwein deß Schuhmachers und b. allhier seel. nachgel. Wb. alß der hochzeiterin beÿständlich Joh: Leonhard Stadelmann, Schneiders und b. alhie Ihres eheleiblich. Bruders ane deh andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186, n° 24)
1742. Mitwoch den 8. Aug. sind nach vorhergegangener ordentlichen proclamation und Außruffung ehelich Copulirt und eingesegnet worden Joh: Georg Strohl der Ledige Pfäster und burger allhie, Joh: Georg Strohl gewesenen burgers und Metzgers allhier hinterl. ehel. Sohn und Fr. Anna Catharina weÿl. Johann Jacob Meerweins gewesenen burgers alhie und Schneiders ehel. haußfr. [unterzeichnet] hanß geroh storh Als hoch Zeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 188)

Jean Georges Strohl devient tributaire en septembre 1742.
Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 129) Dienstags den 11.ten Septembris 1742 – Neu Zünfftiger
Johann Geörg Strohl der Pflästerer weÿl. Johann Geörg Strohlen geweßenen metzgers vnd burgers allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn producirte Stallschein vom 5. huius vnd bitt Ihne vor einen Zünfftigen an Zu nehmen.
Erkandt Willfahrt, dt. vor das Zunfftrecht l lb 5 ß, Vnd Einschreibgebühr 4 ß (zusammen) 1 lb 9 ß

Jean Jacques Meerwein meurt en 1742 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après lui. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Marais Kageneck
1742 (6.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1132) n° 162
Inventarium über Weÿland Meister Johann Jacob Meerwein, geweßenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1742. – nach seinem Mittwochs den 9. Octobris des abgeichenen 1741. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Fraien Annä Catharinä Meerweinin gebohrne Stadelmännin der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Mstr Johann Leonhard Stadelmanns des Schneiders und burgers allhier ihres eheleiblichen Bruders, welche ihres mit dem verstorbenen seel. ehelich erziehlen Söhnleins, so nach dem Vatter seel. und Zwar Dienstags en 19. Xbris gedachten 1741.sten Jahrs auch Verstorben stelle hiebeÿ repræsentirt inventirt – So beschehen Straßburg Dienstags den 6. Februarÿ Anno 1742.
In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt UW ane dem Kageneckerbruch gelegenen Lehnungsweiße wohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 10 ß, Stall summ 11 lb

Jean Georges Strohl et Anne Catherine Stadelmann hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du journalier Jacques Memminger

1748 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 n° 187
Johann Georg Strohl der Pflästerer und Anna Catharina geb. Stadelmännin mit beÿstand ihres schwagers Johann Lauterbach und ihres vettern Jacob Reubel des G.U.W.
in gegensein Johannes Fritsch des blumengärtners als vogt weÿl. Jacob Memminger des tagners zweÿ kinder Johann Jacob und Mariæ Magdalenæ der Memminger – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung schöpfflein und hoffstatt ane der Cronenburger straß in der neuen Zeil, einseit neben Michael Lix, anderseit neben Diebold Rencher beede G.U.W., hinten auff Georg Herrmann dem Patrol:gänger

Anne Catherine Stadelmann meurt en 1748 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre au veuf s’élève à 161 livres, celle des héritiers à 33 livres. L’actif de la communauté s’élève à 248 livres, le passif à 307 livres

1748 (16.11.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1147) n° 590
Inventarium über Weÿl: der Ehren und tugendsahmen fr. Annä Catharinæ Strohlin geb. Stadelmännin deß Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Georg Strohl, Pflästerers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehel. haußfr. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1748. – nach ihrem Montags den 2.ten 7.bris dießes Zuend lauffenden 1748. jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Mr Johann Leonhard Stadelmanns deß Schneiders und E. E. Zunfft der Schneider bestellten hauptkanden alß geordnet und geschworenen Vogts Catharinä Salome Strohlin so zweÿ jahr alt, der Verstorbenen seel. mit Vor und hernach gemeltem ihrem hinderblieben, Wr. ehelich erzeugten Kinds und ab intestato verlaßener Erbin inventirt (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 16.ten Novembris A° 1748.
Copia der Eheberedung
Bericht gegenwärtig Inventarium gehörig. Nachdeme man mit auffschreib: und inventirung der Verlaßenschafft fertig ware und das ohnveränderte guth solte ersucht werden, hat der Wr. declarirt daß das vbrige Vermögen, so Sie beede geweßte Eheleuth einander in die Ehe Zugebracht haben dermahlen Zu inventiren seÿe unterlaßen worden (…)

In einer allhier zu Straßburg ane der Cronenburgerstraß und der sogenannten Neuen Zeil gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög eines über deßelben von Weÿl. Fr. Margaretha gebohrner Kochin auch weÿl. H Joh: Georg Strohl des gewesten Metzgers und burgers allhir zu Straßburg seel. hinterbliebenen Wittib seiner eheleibl. Mutter in Anno 1744 et 1745. erlangte Erbschafft von H. Not° Joh: Daniel Lang auffgerichteten special Theilregisters
Ergäntzung der Erbin ermanglenden ohnveränderten Guths. Zufolg des oben gegebenen berichts ist ausweißlich des über Weÿl. m. Joh: Jacob Meerwein des geweßenen schuhmachers und burgers allhier der Verstorbenen, erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft dh. mich Notm. den 2. Feber. 1742. auffgerichteten Inventarÿ Concepto (…)
Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) Nembl. Eine Kl. behaußung, hoffstatt und höfflin mit allen andern dero gebäuden begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der sogenannten Neuen Zeil, 1. s. neben Hannß Michel Lix GVW. ehevöglt. Weiß, 2. s neben Diebold Renchert Diebolds S. auch Garthner allda hinden auff H. Georg Irrmann den Tagner stoßend gelegen, davon man Jährl. dar St. St. Pfenningthurn 6 ß bodenzß Zu reichen Verbunden und ist dieselbe Von (den Werckmeistern) außweißlich deß Zu mein Notarÿ Concept überreichten Abschatzung Zeduls vom 5 hujus Vor freÿ leedig und eigen taxirt pro 250. lb. Gemelten boden Zß aber zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 12 lb abgezogen, So Verbleiben außzuwerffen 238 lb. Dießer und der daran gelegen größeren behausung /:die aber wieder Verkaufft worden:/ seind währender Ehe von Lorentz Schott GVW. erkaufft worden darüber aber der Kauffbrieff in allhießig. C. C. Stb noch nicht verfertigt ist.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 1, Sa. der Activ Schulden 15, Sa. Ergäntzung 170, Summa summarum 188 lb – Schuld 27 lb, Nach deren Abzug 161 lb
Dießemnach wird auch des Kinds und Erbin ohnverändert Mütterlich guth beschrieben, Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 13 ß, Sa. der Schuld 27, Sa. Ergäntzung 3, Summa summarum 48 lb – Schuld 15, Nach solchem Abzug 33 lb
Endlichen folgt auch das gemein unverändert theilbar guth, Sa. haußraths 5, Sa. Werckzeugs Zur Pfläster handwerck gehörig 3, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 238, Summa summarum 248 lb – Schulden 307 lb, In Vergleichung 59 lb
Stall Summ 136 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Georges Strohl se remarie avec Marie Elisabeth Reichard, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration
1749 (25.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 350
Eheberedung Zwischen Dem Ehrsam: und bescheidenen Johann Georg Strohl, dem Pflästerer Wittiber u. burgern allhier Zu Straßburg als hochzeiter, mit Assistentz seines Schwagers u.. Kinds Voriger Ehe Vogten Mr Leonhard Stadelmanns, des Schneiders u .Er. En. Zunft der Schneider Hauptkandten auch burgers allhier ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jgfr. Maria Elisabetha Reichardin weÿl. Mr Lorentz Reichard des gewesenen Kieffers und burgers allhier, mit auch Weÿl. Fr. Barbara gebohrner Reebmännin nun beeder seel. ehelich erzeugten Tochter, als der hochzeiterin mit assistentz H. Friderich Reebmanns des Hueffschmidts u. burgers allhier ihres geschwornen Vogts ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Freÿtags den 25. Julÿ A° 1749. [unterzeichnet] hans gorg srohl als hochzÿtheßr, maria elsabha Reichardtin als hochzeitererin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 56)
Mitwoch d. 20. Aug. 1749 sind nach vorher geschehener Zweÿmahliger Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Strohl der Wittwer Pflästerer und burger allhier und Jungfrau Maria Elisabetha weÿl. Lorentz Reichard gewes. Küffers und burgers allhier nachgelaßene Ehelich Tochter [unterzeichnet] hanß gorg strohl als hochzeiter, Maria Elisabtha Reichardtin als hoch Zeiterlin (i 32)

Marie Elisabeth Reichard fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 183 livres.

1749 (12.9.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1150) n° 651
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Elisabethä Strohlin gebohrner Reichardin des Ehrsam u. bescheidenen Johann Georg Strohl des Pflästerers Haußfrauen, demeselben in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1749. – und sich in ihrer den 25. Julÿ jüngst mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to vor ohnverändert reservirt hat – So beschehen in fernerem beÿsein Mr Johann Georg Reichard des Kieffers u. burgers allhier der Ehefrauen eheleiblichen Bruders u. hierzu erbettenen beÿsitzers, Straßburg Freÿtags den 12. Septembris A° 1749.
In einer allhier zu Straßburg ane der Cronenburgerstraß in der Neuen Zeil gelegenen dem Ehemann Zum theil eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Auszug dieses Inventarii, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings 4, Sa. baarschafft 59, pfenningzinß und deßen hauptguths 25, Summa summarum 183 lb

Jean Georges Strohl meurt en 1774 en délaissant une fille de son premier mariage et trois enfants issus de la veuve. La maison est estimée au même prix qu’à l’inventaire précédent pusqu’il n’y a été fait aucune amélioration. La masse propre à la veuve s’élève à 123 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 244 livres, le passif de 394 livres.

1775 (26.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1221) n° 1876
Inventarium über Weiland des Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Georg Strohl, gew. Pflästerers u. bs. allhier Zu Straßburg nun mehr selig Verl. auffgerichtet Anno 1775 – nach seinem Sonntags den 17. 9.bris des zurückgelegten 1774.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf gebührendes Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendsamen Frau Mariæ Elisabethæ Strohlin geb. Reichardin der hinterbliebenen Wb. beiständlich Johannes Wachendörfers des holtzlegers u. br. alhie ihres Schwagers, den Sie ane Vogststatt zu ihrem beistand hierzu angesprochen – So geschehen Straßburg Montags den 26. Martÿ 1775
Der abgeleibte selig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstl. Jungfrau Catharina Salome Strohlin, die den 2.ten 7.bris 1746. Zur Welt geboren worden u; der abgeleibte selig in erster Ehe mit weil. Fr. Anna Catharina geb.Stadelmännin erzeugt
Zweitens Johann Georg Strohl, led. Pflästerer, welcher den 13. März 1755 dieses tag liecht Zum erstenmal erblicket, drittens Jfr. Margaretham Elisabetham, die den 1. Wintermonath 1756. an diese Welt erschienen, So dann Viertens Johann Daniel, welcher den 26. Januarÿ 1759. an diese Welt gekommen, diese dreÿ hat der Entselte selig mit eingangs gemelter eseiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugt, und ist der beeden noch minorennen geordnete u. geschworner Vogt der Ehrsam u. bescheidene Mr Philipp Jacob Strohl, Lichtermacher u. br. allhier welcher auch in solcher qualitæt diesem Geschäfft beÿwohnte.
Alle vier des abgeleibten selig in Zwoen ehen erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen u. haupttheilen verlaßene Erben.
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ane der Cronenburgerstraß in der sogenandten neuen Zeil gelegenen und in diese Verl. gehörigen dannenhero hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E. et T.) Nemlichen eine kleine behaußung, hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäuden Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der sogenannten neuen Zeil, 1. s. neben Hannß Michel Bürckel gvw. ehevöglt. weise, 2. s neben weil. Diebold Renchert Diebolds Sohn gew. G. allda Wb. anjetzo Andreas Lixen Ehefrau hinden auff Andres Roth des Krempen Ehefrau stoßend gelegen, davon man jährl. der Stadt Pfenningthurn sechs Schilling bodenzß Zu reichen Verbunden und ist dieselbe Von (den Werckmeistern) auf Absterben des Verstorbenenn selig erstern Ehefrauen A° 1748. Zufolg des Zu deren über dero Verl. durch mich Notm. errichteten Invy. Conc. den 5.t Novembris übergebenen Abschatzung Zeduls taxirt worden wobeÿ man es in Ansehung keine reparationen in solcher behaußung seithero vorgenommen worden u. auf die von den Hh. dreÿ Löbl. Statt Stall erlangte großgünstige permission bewenden läßet per 250. lb. Gemelten Bodenzinß aber zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 12 lb abgezogen, so verbleiben auszuwerffen 238 lb. Hierüber und zwar über noch eine daran gelegen größere behausung /:die aber wieder Verkaufft worden:/ meldet 1. deutsch. perg. Kfbr. in allh. C. C. Stb. errichteten m. dero anhang. Ins. verw. sub dato 19. 9.bris 1746.
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Demnach beede im Leben geweßte Eheleuth in deren vorher copeÿlich eingetragenen Eheberedung §° 4.to wohlbedächtlich verabredet daß einem jeden und seinen Erben das in die Ehe bringende Vermögen vor ohnverändert verbleiben solle, so ist anjetzo die Ersuchung der Wittib in die Ehe gebrachte nach anleitung des darüber durch mich Notm. den 12.t 7.bris 1749. errichteten Inventarÿ vorgenommen worden (…)
Ergäntzung der Wittib ermanglenden ohnveränderten Guth. Nach Anleitung des über derselben in die Ehe gebrachtes Gut durch mich Notarium den 14.t 7.bris A° 1749. errichteten Inventraÿ
Norma hujus inventariÿ. Der Wb. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 6, Sa. Silber Geschmeids 1, Sa. Goldener Rings 16 ß, Sa. activ schulden 25, Sa. Erg. 90, Summa summarum 123
Dießemnach wird alles übrige vorhandene es seÿe gleich von dem abgeleibten selig in die Ehe gebracht oder während der Ehe angeschaffet worden, unter einem Titul alß in deßelben Verl. gehörig u. respe. daraus Zu bezahlen consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 6, Sa. Werckzeugs Zum Pflästerer handwerck gehörig 14 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 238, Summa summarum 244 lb – Schulden 394 lb, des Verstorbenen selig passiv onus 149 lb
Endliches Passiv onus 25 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Elisabeth Reichard meurt en décembre 1790 en délaissant trois enfants.

1791 (22.1.), Not. Stoeber (6 E 41, 1259) n° 806
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Elisabethä Strohlin gebohrner Reichardin, auch weiland Meister Johann Georg Strohl gewesenen Pflästerers u. brs. allhier Wittib Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1791. – nach ihrem den 28. Decembris des abgewichenen 1790.gsten Jahrs erfolgten Absterben hinterlaßen hat. – So geschehen in einer allhier Zu Straßburg an der Cronenburgerstras gelegene, und in diese Verl. gehörigen behausung, Sambstag den 22. Januarÿ Anno 1791.
Die Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt. Erstl. Meister Johann Georg Strohl der Pflästerer u. br. alhier, so in Ehe lebet mit Fr. Anna Maria gebohrner Ehrlin, Zweiters Jfr Margaretham Elisabetham Strohlin, so großjährigen alters beÿständlich Mr David Norz Kiefers und burgers allhier, So dann drittens Mr Johann Daniel Strohlen den Pflästerer u. br. allhier so verheurathet an Fr (-), Alle dreÿ sind der Abgeleibten mit eingangs erwehntem ihrem den 17. Novembris 1775 verstorbenen Ehemann erzeugte Kinder u. ab intestato Zu dreÿ gleichen Haupttheilen verlaßene Erben.

Der vier Kinder erster Ehe vätterlich Gut betreffend. Vermög des über weiland Mr. Johann Georg Strohl gew. Pflästerers u. brs. Verlaßenschafft duch mich Not. d. 5. Decembris 1777 ohnpræjudicirlich errichteten, und den 20. dito beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gerichts Producirten Summarischen berechnung ist in solcher Väterl. Succession gehörig, Eine kleine behausung hoffstatt und höflein mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten allhier Zu Straßburg an der Cronenburgerstras in der sogenannten neuen Zeilen 1.s. neben Joh. Michael Bürckel gvw. ehevögtl. weise 2.s. neben Georg Roth auch G. allda, hinten auff Andreas Roth des Grempen Ehefrau stosend, davon man jährl. der Stadt Pfenning thurn 6 ß ane bodenzinß zu reichen verbunden sonst ledig eigen. Hierüber u. zwar über noch eine daran gelegen grösern behausung, die aber wieder verkauft worden, meldet i. deutsch. perg. Kfbrf in allhies. C. C. Stb. errichtet sub dato 19. 9.br 1746, (…) Was nun obige behausung mehr werth seÿn sollte, dann Jene Passiva, so participiren daran Jfr Catharina Salome Strohlin, des Vaters in erster Ehe mit weÿl. Fr. Anna Catharina geb. Stadelmännin seiner den 2. 7.br 1748 verstorbenen erstern Ehefrau erziehlte dochter den vierten theil, Joh. Georg Strohl den vierten theil Jfr. Margaretha Elisabetha Strohlin den vierten theil und Johann Daniel Strohl den vierten theil.

Les héritiers Strohl cèdent leurs droits à leur frère Jean Georges Strohl

1791 (28. Jenner), Not. Stoeber (6 E 41, 1259) Joint au n° 806 du 22 janv. 1791
Cession und Übergab der in die vätterlichen Mass gehörigen behausung. Zu wißen seÿe hiemit, persönlich erschienen 1. Jfr Cath. Salome Strohlin großjährigen alters beiständlich (-), 2.do Jfr Marg. Elisab. Strohlin so großjährigen alters beÿständlich Mr David Norz des Kiefers so dann, 3.tio Mr. Johann Daniel Strohl den Pflästerer
in gegensein ihres bruders Johann Georg Strohl
Eine kleine behausung hoffstatt und höflein allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten an der Cronenburgerstras in der sogenannten neuen Zeil 1.s. neben Johann Michael Bürckel Gartners Ehefrau, 2.s. neben Georg Roth auch Gartners allda hinten auff Andreas Roth des Grempen Ehefrau – davon hat man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß ane bodenzinß zu reichen und worauf weÿl. Fr. Maria Elisabetha Strohlin geb. Reichardin Kinder die dißortige zweÿ jüngern Cedenten und des Cessionarii 38 pfund zu suchen haben – die völlige behausung zu 400 pfund gerechnet

Jean Georges Strohl fait son apprentissage de 1767 à 1769 chez son père en même temps que son frère Daniel Strohl. Le conseil des Maçons ne donne pas son accord pour que le père inscrive et radie le même jour ses fils de l’apprentissage
1767, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 208-v) Freÿtags den 10.ten Aprilis 1767. – Eingeschriebener Pflästerer Junge
Johann Georg Strohl Pflästerer Vnd burger allhier stellet Vor Johann Georg Strohl vnd Daniel Strohl beede deßen Söhne umb beÿ Ihme wegen dem Pflästerer handwerck in die lehr eingeschriebene Vnd alßbald außgethan vnd der Lehr entlaßen Zu werden.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Seÿnd des Impetranten Söhn vor Zweÿ Jahr in die Lehr eingeschrieben worden, nach gemelter Zeit solle Er Wiederumb vmb die außthuung anruffen. (dt. 2 lb Findlinghauß 5 ß)

(f° 236) Mittwochs den 28.ten Junÿ 1769. Mittwochs den 28.ten Junÿ 1769. – Außgethaner Pflästerer Jung
Johann Georg und Daniel Strohl Pflästerer Vnd burger allhier stellet Vor Johann Georg vnd Daniel Strohl beede deßen Söhne, mit bitt weillen die Lehrzeit der Zweÿ Jahr den 10.t Aprilis Jüngsthin Zu End geloffen, dieselbe der Lehr Zu entlaßen. Erkandt gegen Erlag der gebühr Willfahrt (di. 2. lb Findlinghauß 5 ß)

Jean Georges Strohl épouse en 1786 Anne Marie Ehrlin, fille d’un cordier de Mannheim : contrat de mariage célébration
1786 (26.6.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 68
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrenachtbare Herr Johann Georg Strohl, lediger Pflästerer und burger alhier Zu Straßburg, weiland H. Joh: Georg Strohl gewesenen Stadt-Pflästerers und hiesigen burgers mit Fr. Maria Elisabetha gebohrner Reichardin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem,
So dann die tugendsame Jungfrau Anna Maria Ehrlin, weiland Meister Antoni Ehrlin, des gewesenen Seilers und burgers Zu Mannheim mit auch weil. Frau Sibilla gebohrner Frölichin ehelich erzielte und hinterlassene Tochter mit beÿstand des Wohl Ehrenvest und Großachtbahrn Hn Joh: Michael Theurkauff Kirschners und Föchhändlers auch Es. En. Kleinen Raths und des Löbl. Polizei Gerichts alten wohlverdienten Beisitzers als Braut an dem andern Theil
Montag den 26. Junii Nachmittag im Jahr der Gnaden 1786. [unterzeichnet] Johann Georg Strohl Als Hochzeitern Anna Maria Ehrlin als häuhzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 101)
1786. Dienstag den 17. Octobris sind nach vorhergegangenen Zweÿmaliger Proclamation in unserer Kirch copulirt worden, Johann Georg Strohl led. Pflästerer und burger alhie weil. Johann Georg Strohl gew. Pflästerers und burgers alhier mit Fr. Maria Elisabetha geb. Reichardtin ehl. erzeugter Sohn, Und Jgfr. Anna Maria weil. Anton Ehrlen gew. Seilermeisters und burgers in Mannheim, mit weil. Anna Sibilla geb. Frölichin ehl erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Strohl Als hochzeiter, Anna Maria Erlin als hochzeiderin (i 106), Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 226)

Anne Marie Ehrlin devient bourgeoise quelques semaines après son mariage
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 125-v
anna Marja Ehrle Von Mannheim gebürtig, Weÿland Antoni Ehrle gewesten burgers und seÿlers daselbst hinterlaß. ehl. tochter, Verheurathet ahne Johannes Strohl den burger vnd Pflasterer allhier, erhalt das burgerrecht a marito vmb d. alten burger schilling will dienen Zu E. E. Zunfft der Maurer promisit d. 4. 9.bris 1786.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié route de Cronenbourg. Ceux du mari s’élèvent à 75 florins, ceux de la femme à 282 florins.
1787 (3.3.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) n° 174
Inventarium über des Ehrenachtbaren Herrn Johann Georg Strohl, des Pflästerers und der Tugendsamen Fraun Annä Mariä gebohrner Ehrlin, beeder Eheleute und burger alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachtes Vermögen auffgerichtet den 3.ten Martii im Jahr 1787. – einanader in ihrem den 16. Octobris 1786 angetretenen Ehestand zugebracht haben (…) weil dieselne in ihrer vor mir den 26. Junii 1786. aufgerichteten Eheberedung und derselben dritten Artikel ihr beederseits Zusammen gebrachtes Gut als unverändert und eine Ergäntzung des davon abgehenden stipulirt haben (…)

So geschehen alhier zu Straßburg in einer an der Kronenburger Straße gelegen, des Ehemanns Mutter zuständigen Behausung auf Sambstag den dritten Martii im Jahr 1787.
Series rubricarum hujus inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. hausraths 11, Sa. Silbers 25, Summa summarum 37 fl. – dazu gelegt die ihm an denen Haussteuren gebührige Hälfte, antreffend 38 fl, Des Manns Vermöegen 75 fl.
Diesemnach wird auch der Ehegattin zugebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 101, Sa. Silbers 30, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 109, Summa summarum 244 fl – Und wann diesen beigerechnet wird die ihr an dene Haussteuren Zukommende übrige Hälfte ausmachend 38 fl., Der Ehefrau sämtliches Vermoegen 282 fl.

Anne Marie Ehrlin meurt en 1808 en délaissant des héritiers collatéraux

1808 (16.5.), Strasbourg 3 (32), Not. Übersaal n° 1074, 4341
Inventaire de la succession d’Anne Marie Ehrlin femme de Jean Georges Strohl paveur décédée le 7 avril courant – à la requête du veuf héritier par contrat de mariage, usufruitier de l’autre moitié, Louis Schwartz négociant mandataire de Françoise et Catherine Boehm sœurs non mariées domiciliées à Francfort sur le Mein nieces de la défunte, de Jean Erlé son frère artilleur pensionné, Marie Christine Erle femme de Henri Münch cordonnier, Marie Elisabeth Erle femme de Léonard Kreuser pêcheur, Odile Chelius née Boehm et Jeanne Marie Ferbert femme de Henri Keller facteur tous demeurant à Mannheim, héritiers collatéraux présomptifs
dans une maison située en cette ville fauxbourg de Saverne n° 16
Contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 26 juin 1786
propres des héritiers, apports 112 fr, argenterie 17 fr, garde robe 112 fr, remploi 755 fr, total 998 fr
propres du veuf, meubles apportés 17 fr, argenterie 25 fr, meubles de la communauté 43 fr, total 85 fr, déficit à cause du remploi 670 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 F° 31-v du 18.5.

Jean Georges Strohl se remarie avec Anne Marie Münch, originaire d’Eckbolsheim
1808 (22.7.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 561, 4443
Contrat de mariage – Cit. Jean Georges Strohl paveur veuf de feu Anne Marie Ehrlin
Anne Marie Münch fille majeure de feu Laurent Münch Laboureur à Eckbolzheim avec feue Anne Riehl

Jean Georges Strohl meurt en 1821 en délaissant un fils. La maison est estimée 600 francs

1821 (15.12.), Strasbourg 3 (67), Me Schreider n° 954
Inventaire de la succession de Jean Georges Strohl, paveur décédé le 10 novembre dernier – à la requête d’Anne Marie Münch la veuve mère et tutrice légale de Jean Georges âgé de 9 semaines, en présence de Jean Frédéric Christ, cordier, subrogé tuteur dudit mineur – Contrat de mariage reçu Me Übersaal le 22 juillet 1808
dans une maisonnette sise à Strasbourg Faubourg de Saverne n° 16
propre, garde robe 48 fr, mobilier 83 fr
Immeuble propre du défunt. Une maisonnette sise au Faubourg de Saverne n° 16, d’un côté Georges Roth, d’autre Michel Birckel, derrière le Sr Schmidt cabaretier, estimée 600 francs
ensemble 731 fr, passif 92 fr
propres de la veuve existants en nature 99 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 71 du 18,12.

Anne Marie Münch se remarie avec Jean Kuntz
1825 (30.9.), Strasbourg 3 (73), Me Schreider n° 2557
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Kuntz, menuisier demeurant rue de la Lie n° 7 veuf sans enfants de Marie Barbe Müller veuve en premières noces de Jean Chrétien Risch, menuisier
Anne Marie Münch veuve avec un enfant de Jean Georges Strohl, paveur
Enregistrement de Strasbourg, acp 175 F° 25-v du 3.10.

Anne Marie Münch meurt en 1845 en délaissant pour seul héritier son fils Jean Georges Strohl
1845 (6.8.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 698
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement comme Madame Anne Marie Münch en son vivant demeurant à Strasbourg veuve en premières noces de M. Jean Georges Strohl, vivant paveur demeurant à Strasbourg et en secondes noces de Mr Jean Kuntz, menuisier demeurant en son vivant en la même ville, qu’il est à leur connaissance qe cette dame est décédée à Strasbourg le 24 mars 1845, qu’elle était mariée avec ledit Sr Strohl sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts auc termes d’un Contrat de mariage reçu par Me Übersaal alors Notaire à Strasbourg le 22 juillet 1808, et avec ledit St Kuntz sous le même régime aux termes d’un contrat de mariage reçu par Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 30 septembre 1825, que ledit Sr Kuntz est décédé bien avant sa dite femme, qie ladite Dame veuve Kuntz née Münch est décédée ab intestat, qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire, qu’elle n’a pas délaissé d’enfant issus de son mariage avec ledit Sr Kuntz et qu’elle a laissé pour seul et unique héritier M. Jean Georges Strohl étudiant en théologie demeurant à Strasbourg son fils issu de son mariage avec ledit Sr Strohl son mari en premières noces.
acp 338 (3 Q 30 053) f° 97

Héritier de la maison, l’étudiant en théologie Jean Georges Strohl vend la maison 2 500 francs au tonnelier Xavier Lorentz

1845 (6.8.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 699
Vente – Ont comparu M. Jean Georges Strohl, étudiant en théologie demeurant et domicilié à Strasbourg
à M. Xavier Lorentz, tonnelier demeurant et domicilié à Strasbourg
Une petite maison, avec toutes ses appartenances & dépendances sise à Strasbourg au faubourg de Saverne n° 16, tenant d’un côté au Sr Roth, de l’autre au Sr Friedolsheim par devant le faubourg & par derrière le Sr Schmitt cabaretier
Etablissement de la propriété. Déclare M. le vendeur qu’il est devenu propriétaire de cette maison de la manière suivante, savoir trois quarts de cet immeuble lui sont échus dans la succession de son père M. Jean George Strohl vivant paveur demeurant à Strasbourg où il est décédé le 2 novembre 1821 & dont il était seul et unique héritier ainsi que cela résulte d’un intitulé d’inventaire dressé par Me Schreider Notaire à Strasbourg le 15 décembre 1821, l’autre quart de la même maison le vendeur l’a recueilli dans la succession de sa mère Dame Anne Marie Münch veuve dudit Sr Jean Georges Strohl en premières noces et de Jean Kuntz menuisier demeurant à Strasbourg en secondes noces, de laquelle il était également seul et unique héritier ainsi que cela résulte d’un acte de notoriété dressé par ledit M° Roessel et son collègue ce jourd’hui. Ladite veuve Strohl née Münch était devenue propriétaire de cette portion de maison par suite de son Contrat de mariage avec ledit Sr Strohl dressé par Me Übersaal Notaire à Strasbourg le 22 juillet 1808, aux termes duquel ledit mari lui avait fait donation de la moitié des biens composant sa succession en pleine propriété et du surplus en usufruit viager & encore par suite du testament dudit Sr Strohl père reçu par ledit Me Schreider le 15 décembre 1808. enregistré le 28 novembre 1821. par lequel le testateur a institué sadite femme pour sa légataire universelle en pleine propriété de toute sa succession, lesquelles donation et legs étaient réductibles aux termes de l’article 1091 du Code civil d’un quart en propriété et un quart en usufruit, ainsi que cela se trouve au surplus expliqué en l’inventaire susrelaté.
Le Sr Jean Georges Strohl père avait lui-même hérité un quart du même immeuble de son père Jean Georges Strohl aussi paveur demeurant à Strasbourg dont il était héritier pour pareille portion aux termes d’un inventaire dressé par Me Jean Daniel Stoeber aîné alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1775 et les autres trois quarts il les avait acquis de ses frères et sœurs et cohéritiers De Catherine Salomé Strohl majeure, Marguerite Elisabeth Strohl, majeure & Jean Daniel Strohl paveur tous demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit Me Stoeber le 28 janvier 1791 – Prix de vente, 2500 francs
acp 338 (3 Q 30 053) f° 97

Originaire de Hüttendorf, Xavier Lorentz épouse en 1839 Marguerite Holl native de Fürdenheim en légitimant un enfant
Mariage, Strasbourg (n° 483)
Du 23° jour du mois de décembre l’an 1839. Acte de mariage de Xavier Lorentz, majeur d’ans, né en légitime mariage à Hüttendorf (Bas Rhin) le 11 août 1813 domicilié à Strasbourg, garçon Brasseur, fils d’Antoine Lorentz, tonnelier domiciliéà Hüttendorf ci présent et consentant, et de feu Catherine Schwager, décédée à Hüttendorf le 23 décembre 1834, et de Marguerite Holl, majeure d’ans, née en légitime mariage à Fürdenheim (Bas Rhin) le 16 Fructidor an XIII domiciliée à Strasbourg fille de Michel Holl, cultivateur, et de Marguerite Lorentz, conjoints domiciliés à Fürdenheim ci présents et constantants. Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Michel Holl, né d’eux à Fürdenheim le 3 juin 1829 (signé) Lorentz, Hall (i 30)

Extrait du registre de population
600 MW 177, p. 146. Faubourg de Saverne N° 16
Lorentz Xavier, 1813 Hüttendorf, G.on brasseur, M., (entré dans la commune) 4 juillet 1837 = 2433 (auparavant) r. du Maroquin 6, (entré) 29. 7.b 1852 (ensuite) gd. rue de la Course 7
idem née Holl, Marguerite, 1806, Fürdenheim, Ep.
Lorentz, Michel, 1829, Fürdenheim, ouvr. lithographe, fils – parti pour Paris le 13 mai 1847 rentré le 26 mai & logé chez ses parens (i 107)

Xavier Lorentz, ancien tonnelier devenu journalier, et sa femme Marguerite Holl vendent la maison aux commissionnaires de roulage associés Albert Dreyfus, Jean Baptiste Gaudiot et Charles Frédéric Schneegans, déjà propriétaires de la maison voisine au sud. Les acquéreurs achètent quelques jour plus tard la maison au nord dont elle a été autrefois détachée

1853 (22.3.), Strasbourg 14 (139), Not. Ritleng n° 5292
Vente – Ont comparu M. Xavier Lorentz cidevant tonnelier, journalier, et Marguerite Holl sa femme de lui autorisée et domiciliés & demeurant à Strasbourg
à Messieurs Albert Dreyfuss, Jean Baptiste Gaudiot & Charles Frédéric Schneegans négociants domiciliés & demeurant à Strasbourg
une petite maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg au faubourg de Saverne N° 16 d’un côté M. Roth de l’autre les acquéreurs par devant ledit faubourg & par derrière le Sr Schmitt cabaretier.
Etablissement de la propriété. Le Sr Lorentz est propriétaire de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis sur Jean Georges Strohl Etudiant en Théologie demeurant à Strasbourg en vertu de Contrat passé devant Me Roessel & son collègue notaires à Strasbourg le 6 août 1845 enregistré transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le 21 du même mois volume 437 n° 63 inscrit d’office le même jour numéro 431 N°& 242. Dudit contrat il résulte que le Sr Jean Georges Strohl est devenu propriétaire de ladite maison de la manière suivant, savoir trois quarts pour lui être échus dans la succession de son père M. Jean George Strohl vivant paveur demeurant à Strasbourg où il est décédé le 2 novembre 1821 & dont il était seul et unique héritier ainsi que cela résulte d’un intitulé d’inventaire dressé par Me Schreider Notaire à Strasbourg le 15 décembre 1821, & de l’autre quart de la même maison pour l’avoir recueilli dans la succession de sa mère Dame Anne Marie Münch veuve dud Sr Jean Georges Strohl en premières noces et de Jean Kuntz menuisier demeurant à Strasbourg en secondes noces, de laquelle il était également seul et unique héritier ainsi que cela résulte d’un acte de notoriété dressé par ledit M° Roessel notaire à Strasbourg le 6 août 1845. Ladite veuve Strohl née Münch était propriétaire du quart de cette maison par suite de son contrat de mariage avec ledit Sr Strohl dressé par Me Übersaal notaire à Strasbourg le 22 juillet 1808 aux termes duquel sondit mari lui avait fait donation de la moitié des biens composant sa succession en pleine propriété et du surplus en usufruit viager et encore par suite du testament dudit Sr Strohl père reçu par ledit Me Schreider le 15 décembre 1808 enregistré le 28 novembre 1821 par lequel le testateur a institué sadite femme pour sa légataire universelle en pleine propriété de toute sa succession, lesquelles donation et legs étaient réductibles aux termes de l’article 1091 du code Napoléon à un quart en propriété et un quart en usufruit, ainsi que cela se trouve au surplus expliqué en l’inventaire ci-dessus relaté.
Le Sr Jean Georges Strohl père avait lui-même hérité un quart du même Immeuble de son père Jean Georges Strohl aussi paveur demeurant à Strasbourg dont il était héritier pour pareille portion aux termes d’un Inventaire dressé par Me Stoeber aîné alors notaire à Strasbourg le 26 mars 1775 et les autres trois quarts de ses frères et sœurs & cohéritiers De Catherine Salomé Strohl majeure, Marguerite Elisabeth Strohl, majeure & Jean Daniel Strohl paveur tous demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit Me Stoeber le 28 janvier 1791 – Prix de vente, 3000 francs
acp 417 (3 Q 30 132) f° 82 du 23.3.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.