6, rue du Chaudron
Rue du Chaudron n° 6 – V 117 (Blondel), N 1170 puis section 63 parcelle 38 (cadastre)
La porte cochère de la maison, au milieu de l’image, remplace depuis 1973 une porte et une fenêtre. L’aspect est par ailleurs le même qu’en 1830
Porte à gauche de la façade
La maison appartient au début du XVII° siècle à l’orfèvre Jean Erné puis à différents artisans parmi lesquels le tailleur Jean Thiébaut Gesell (1635-1639), le serrurier Jean Jacques Rauch (1646-1665), le cuvelier Chrétien Günther (1695-1704), les tailleurs Christophe Frédéric Ratz (1704-1740) et Jean Goucheron (1745-1748) puis les cordonniers catholiques André Becker (1748-1787) et son gendre François Frédéric Jung (1787-1821). La maison a le droit de faire s’écouler les eaux par un chenal commun avec les voisins comme en témoigne un accord passé en 1722. Le prix d’estimation identique en 1735 et en 1787, 450 livres, indique que la maison est bien entretenue.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 186
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (a) : deux portes séparées par deux fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des trois étages, un niveau de lucarnes. La cour F à la limite de la propriété voisine (2-3) au sud représente l’arrière (4-1) du bâtiment sur rue, l’aile orientale (1-2) et occidentale (3-4) en forme de galerie.
La maison porte le n° 6 que ce soit dans l’ancienne numérotation ou dans la nouvelle.
Cour F
Le rez-de-chaussée avant et après transformation, 1972 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le maître pâtissier Gérard Nægel supprime en 1973 une fenêtre et une porte et les remplace par une porte cochère à encadrement en pierre.
Janvier 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1627 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Erné, orfèvre, et (1582) Marie Scherer puis (1588) Sophie Moderer – luthériens | ||
h | Anne Marie Erné épouse (1618) de Jean Mannhard, pasteur à Hugsweier, (1629) du comptable Michel von Bersch, (1635) du tonnelier municipal Jean Roser – luthériens | |
1635 | v | Jean Thiébaut Gesell, tailleur, et (1631) Susanne Halck – luthériens |
1642* | (adj) | Ulric Marbach, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux, et (1613) Jacqueline Feltz – luthériens |
1646 | v | Jean Jacques Rauch, serrurier, et (1640) Reine Catherine Eissenhuth veuve du peintre Jean Jacques Wagner, puis (1656) Sophie Mahl – luthériens |
1665 | v | Gabriel Huber, revendeur, et (1655) Elisabeth Schwæbelé – luthériens |
1694 | h | Martin Schwab, musicien et apprêteur de tabac, et (vers 1687) Jacqueline Huber – luthériens |
1695 | v | Chrétien Günther, cuvelier, et (v. 1679) Esther Ried – luthériens |
1704 | v | Christophe Frédéric Ratz, tailleur, et (1700) Marie Jacqueline Wolff – luthériens |
1740 | v | Simon Werther, tailleur et fripier, et (1737), Anne Marie Fuchs, veuve de Mathias Rhin puis de Marc Sost – catholiques |
1745 | v | Jean Goucheron, tailleur, et (1718) Anne Marie Glass – catholiques |
1748 | v | André Becker, cordonnier, et (1741) Marie Catherine Steinler – catholiques indivise entre les héritiers dont le notaire Jean André Becker |
1787 | h | François Frédéric Jung, cordonnier, et (1781) Catherine Hélène Becker – catholiques |
1821 | adj | Georges Philippe Hild, pasteur de Mittelhausen, et Anne Jacqueline Diehl |
1822 | h | Philippe George Lauth, propriétaire à Hangenbieten, veuf de Marie Susanne Kærcher, et (1812) Susanne Jeannette Frédérique Hild |
1837 | v | Laurent Pierrot, marchand bonnetier, et Marie Elisabeth Rœgel |
1849 | h | Charles Auguste Pierrot, bonnetier, et (1854) Séraphine Ebel |
1860 | v | Auguste Baumeister, serrurier, et (1849) Joséphine Pierrot |
1885* | v | Joseph Bernard Huttin, compositeur d’imprimerie, et Catherine Weil |
1927* | h | Charles Meyer et son épouse née Huttin |
1940* | h | Charles Meyer, employé municipal |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 200 livres en 1699, 450 livres en 1735, 450 livres en 1787
(1765, Liste Blondel) V 117, André Becker
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1170, Lauth, Georges Philippe – maison, sol – 0,99 are / Pierrot Emanuel
Locations
1700, Frédéric Cladi, graveur sur cuivre
1701-1704, Barthélémy Meyer, cloutier
1704, Charles Chalat
1738, François Antoine Anstett, formier
1791, Marie Françoise Pfeiffer, célibataire
1807, Elie Drouin, perruquier, et Françoise Bentz
1818, Chrétien Frédéric Niemann, serrurier, et (1811) Christine Elisabeth Griesbach
1844, Marie Madeleine Zetzner, célibataire
1848, Auguste Staath et Salomé Hertz
Quinze, 1692 – Le cuvelier Chrétien Günther demande une dispense pour faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié
Quinze, 1740 – Le compagnon cordonnier André Becker est autorisé à présenter des chaussures de femmes à son chef d’œuvre
Quinze, 1781 – François Frédéric Jung est autorisé à présenter sans délai son chef d’œuvre attendu qu’il épousera la fille d’un maître et que le nombre de boutiques restera le même puisque le beau père se retirera des affaires.
Description de la maison
Aucun billet d’estimation n’est conservé
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Chaudron
nouveau N° / ancien N° : 6 / 6
veuve Jung
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage en bois médiocre
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 346 case 2
Pierrot, Laurent à Strasbourg
N 1170, maison, sol, R. du chaudron 6
Contenance : 0,99
Revenu total : 90,51 (90 et 0,51)
Folio de provenance :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 8 / 6
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1197 case 2
Pierrot, Laurent rue des orfèvres 5
1862 Baumeister, Auguste, rue du chaudron 4
1885 Huttin Josef Bernhard, Schriftsetzer / die Erben und Wittwe Katharina geb. Weil
(ancien f° 945)
N 1170, maison, sol, Rue du Chaudron 6
Contenance : 0,99
Revenu total : 90,51 (90 et 0,51)
Folio de provenance : (346)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 20 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 8 / 7
Cadastre allemand, registre 32 p. 465 case 1
Parcelle, section, 63 n° 38 – autrefois N 1170.p
Canton : Kesselgässchen Hs. N° 6 – rue du Chaudron
Désignation : Hf, Whs , N.G. – sol, maison
Contenance : 0,48
Revenu : 800 – 1100
Remarques :
(Propriétaire), compte 2518
Hüttin Josef Bernhard Wwe
1927 Meyer Charles Chef de groupe* et son épouse née Huttin
1937 Meyer Charles sa veuve
1940 Meyer Charles employé municipal
(2922)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton V, Rue 136 du Chaudron (p. 256)
6
lo. Pfeiffer, fille, couturière
lo. Beckert, fille, couturière
lo. Staugasser, Jean Veuve – Tailleurs
lo. Lehmann, Informateur
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kesselgässchen (Seite XX)
(Haus Nr.) 6
Grass, Schuhmacherm. 01
Kann, Schuhmacherm. 1
Huttin, Wwe. Friseuse. E 23
Stadler, Buchhalterin. 2
Gier, Oberkellner. 4
Martzolf, Friseur. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 676 W 57)
9, rue du Chaudron (1884-1980)
Le maître pâtissier Gérard Nægel charge en 1973 les architectes d’intérieur Reiller et Graff d’Illkirch de supprimer une fenêtre et une porte et de les remplacer par une porte cochère à encadrement en pierre.
Sommaire
- 1884 – Les services de la ville notent que le serrurier Auguste Baumeister a fait sans autorisation un raccord aux canalisations – Lettre au propriétaire – Hudin et Jacquemet, propriétaire des maisons n° 6 et 8 rue du Chaudron demandent l’autorisation, croquis – Joseph Huttin fait la même demande illustrée d’un croquis – Autorisation accordée à Huttin (6, rue du Chaudron) et Jacquemet (10, rue du Sanglier) – Travaux terminés, dossier classé, décembre 1884
- 1898 – La veuve Huttin propriétaire du n° 6 demande à la Police du Bâtiment d’inspecter le chenal de son voisin (n° 4) à cause de l’eau et de l’humidité qui pénètrent dans sa maison. La Police du Bâtiment constate que le chenal du n° 4 fuit (propriétaire, serrurier Baumeister), elle envoie un courrier au propriétaire qui pose un revêtement en ciment. Dossier classé, novembre 1898.
- 1895 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Huttin de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée. Rappel en 1898 – Travaux terminés, novembre 1898.
- 1900 – Rapport d’incendie, feu de cheminée
- 1903 – Le maître cordonnier Eugène Glass demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1903 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de recrépir la façade – Autorisation
1901 – Le maire notifie la veuve Huttin née Weill de faire ravaler la façade. Elle demande d’attendre que les canalisations soient posées. Le maire accorde un an de délai en 1901 et un nouveau pour les mêmes raisons en 1902 – Travaux terminés, juin 1903.
1903 (juillet) – Nouvelle notification du maire. Le préposé note que le crépi est réparé mais que la façade n’est pas repeinte à cause des canalisations qui ne sont pas encore posées. Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1904 - 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires. Travaux à exécuter, en neuf points (propriétaire, veuve Huttin demeurant sur place)
- 1938 – Charles Coster demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Pension) – Autorisation
1942 – Le receveur de la Ville fait remarquer que Charles Coster n’a pas réglé son droit d’enseigne – Une note signale que l’enseigne n’a pas été posée - 1955 – La Fédération des locataires intervient au nom de ses membres Mme Ohme et Joseph Stoll en signalant que le propriétaire a pris des mesures qui empêchent de transporter des meubles. La Police du Bâtiment se déclare incompétente pour les différends entre propriétaires et locataires
- 1968 – Le maire invite Charles Meyer à faire ravaler sa façade – Charles Meyer est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 6, rue du Chaudron – Travaux terminés, juin 1968
1971 – L’entreprise Keller et Compagnie (5, rue Aloyse Quintenz à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 6, rue du Chaudron pour réparer une lucarne - 1973 – Le maître pâtissier Gérard Naegel et les architectes d’intérieur Reiller et Graff (7, rue du Niederbourg à Illkirch) demandent l’autorisation de transformer la façade – Plan cadastral de situation. Les travaux consistent à supprimer une fenêtre et une porte d’entrée et à les remplacer par une porte cochère à encadrement en pierre. L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté portant permis de construire, octobre 1973 – Travaux terminés, 23 octobre 1973
Relevé d’actes
L’orfèvre Jean Erné est propriétaire de la maison en 1633 d’après les tenants et aboutissants.
Originaire de Gœppingen, Jean Erné épouse en 1582 Marie Scherer, fille de gaînier. Il se remarie en 1588 avec Sophie Moderer, fille d’un vigneron de Wissembourg
Mariage, cathédrale (luth. f° 60) 1582. Dominica Paschatos 15. Aprilis. Hanß Erne von Göppingen der Goldschmid vnd Maria Thoman Schärers des Scheidmachers nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montags den 23.ten Aprilis (i 33)
Mariage, cathédrale (luth. f° 140)
1588. Dominica III. post Epiphanias. 21. Januarÿ. Hanß Erne der Goldschmid vnd Sophia Heinrich Moderers des Rebmanns Zu Weißenburg nachg. tochter, Eingesegnet Zinstags den 30. Januarÿ (i 73)
La maison revient à sa fille Anne Marie qui épouse en 1618 Jean Mannhard, pasteur à Hugsweier près de Lahr. Elle se remarie en 1629 avec le comptable Michel von Bersch et en 1635 avec le tonnelier municipal Jean Roser
Mariage, cathédrale (luth. f° 74)
1618. Doîca 19. Trin. d. 11. 8.br. Johannes Manhard pfarrer Zu Hugsweyer Vnd J. Anna Maria, Hans Erne des goltschmidts tochter, eingesegnet Zu Altenaw montag den 19. 8.bris (i 42)
Mariage, cathédrale (luth. p. 277)
1629. Doîca 24. Trinit. 15. 9.br. M. Michael Bersch der Rechenmeister vnd Anna Maria H. Johannis Manhardt pfarrers Zu Hugsweyer n. witwe, eingesegnet montag 7. 10.bris (i 143)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 170)
1635. Dom. I. post festum Circum. 4. Januarÿ. Hans Roser d. alte Statt Küeffer vnnd Burg. alhie vnd fr. Anna Maria, H. M. Michaelis von Bersch Rechenmeisters vnd burg. alhie Nachgelaßene witwe. Eingesegnet word. Montag d. 12. Januar. zu St Thoman (i 176)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 357) 1635. Am Sontag nach dem newen Jahr 3. Januarÿ. Hans Roser der Küeffer vnd Anna Maria H. Mag. Michael Börß des Rechenmeisters n. witwe, eingesegnet Zu St. Thoman montag 12. Januar. (i 183)
Jean Roser et Anne Marie Erné vendent la maison au tailleur Jean Thiébaut Gesell pour environ 500 livres
1635 (2. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 44-v
Wir ut spâ [Joachim von Berstett] erschienen ist vnser Burger und Alter statt küeffer hanß Roser wie auch sein eheliche haußfraw Anna Maria Ernin (verkaufft)
auch vnserm Burger Hanß Dieterich Gesellen dem Schneider
hauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen and.en ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. im Kesselgäßlin, einseit neben Lorentz Schawmans deß goldschmidts see: Erben, anderseit neben Balthasar Winckhler dem Schuhmacher, hinden vf weÿ: Georg Schwartzen gewesenen Notarÿ see: nachgelaßenen Erben stoßend, dauon Jährlich auf Mariæ Verkündung vier gulden gelts Straßburg werung hanß Caspar Pfitzer dem Schaffner in hauptgut mit 100 gld. werung, Item vier gld. gelts vff Johis Bpstæ der Zimmerleuth Zunfft mit 100 gld. Mehr vier gld. geltd vff Johannis Baptistæ Georg Christoff Kohllöffels deß Schaffners Zu S. Clauß in undis Kindern mit 100 gld. Item fünff gld. gelts vff Bartholomei dem wolgelerten M Ulrico Marbachen, Diacono zum alten S. Peter alhie mit 100 gld. alhier Straßburger werung, so dan dreÿ pfund d Zinses vff Laurentÿ der Samblung Zum Thurn alhe in hauptgut mit 60 pfund d abzulösen – vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 530 R. a 15 bz.
Fils de tailleur, Jean Thiébaut Gesell épouse en 1631 Susanne Halck, fille de tailleur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 10-v)
1631. Dominica XII post Trinit. Hans Dietrich Gesell d. Schneid. H: Zacharias Gesell des Schneid. v. grosen Raths Verwanden allhier ehlich Sohn, und J: Susanna Martin Helcken des schneiders allhier eheliche tochter, 5. 7.bris (i 12)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 303) 1631. Doîca 12. Trinit: 28. Augusti. Hans Dieterich Gesell der schneider H: Zacharias Gesell beisitzers des großen Raths sohn, und J: Susanna Martin Halck des schneiders tochter, eingesegnet zum A. S. P. montag d 5 7.bris (i 156)
Jean Thiébaut Gesell meurt. L’inventaire de ses biens est dressé en janvier 1637 dans sa maison rue du Chaudron. Outre son acte d’achat, il conserve un titre de 1589 concernant la maison. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve est de 126 livres, celle des héritiers de 202 livres. L’actif de la communauté est de 414 livres, le passif de 323 livres.
1637 (2.1.), Me Oesinger (David, 37 Not 6) n° 1
Inventarium [und Beschreibung Aller und] Jeder Haab, Nah[rung und Güether, So weÿland] der Erbare und [bescheidene hans Dietrich Gsell] gewesener burger [und schneider allhier Straß]burg selig nach s[einem den x] auß dießer welt [absterben ge]schehenen fleißigen vnd [auf freundliches ansuchen erfor]deren vnd begehren des ang[esehenen] und bescheidenen Meister Lorentz Schneiders alß geschwornen Vogts Annæ Mariæ und hans Philippßen gedachts hans Dietrich Gsellen selig. mit nachbememter seiner hinderlaßenen witwe ehelich erzeugter beider Khinder und rechtsmäßigen ab intestato Erben fleißig ersucht Inventirt, durch die Ehren und tugendsahme fr. Susannam Halckin die hinterbliebene witwe – Bescheh. In Straßb. Montags den 2. Januarÿ A° 1637.
[In einer in de]r Statt Straßburg In dem Keßel [gäßell gelegenen] behausung, So In dieße Verlaßenschafft [gehörig und] hernach beschrieben würdt, Ist be [funden worden] wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammern, In der Cammer C, In der Vndern wohnstuben, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, Im Keller
Eigenthumb ahn Einer Behaußung. Item hauß hoffstatt v. höfflin mit allen andern Ihren gebäuen begriffen weithen Zugehördten Recht und gerechtigkeiten geleg. In der Statt Straßb. im Kößel gäßell mit j. Seithen neben Lorentz Schauwmans des goldtschmidts seelig Erben, v. mit der andern seithen neben Meister Balthasar winckler dem Schumacher, hinden auff h. wolffgang Vltzen den wurtzkrämer stoßend, dauon gehendt Jährlichen auff Mar: Verkhundigung 4. R. gelts Straßb. wehrung h. hanß Caspar pfützern dem Schaffners In hauptgueth mit 100. R. gedachter wehrung abzulößen, Item 4. R gelts bemelter wehrung auff Joh. Baptistæ der Zimmerleüth Zunfftstuben wied. Käuffig mit 100. R. berührter wehrung, mehr 4. R. gelts erwehnter wehrung auff Joh. Baptist: Hn Geörg Christoph Koleffels deß Schaffners Zue S. Clauß In Vndis Kindern, stehet In hauptgueth 100 R. Item 5 R. gelts Jährlich auff Bartholomæi dem dem Ehrwürdig Undt wohlgelehrten h. M. Ulrico Marbachs Diaconi Zum alten S. Peter alhie Ist In hauptguth wied. abzulößen mit 100. R. Vielgedachter Straßb. wehrung, So dann 3. lb d Züßes Jahrs auff Laurentzÿ der Samblung Zum Thurn alhie In haubtgueth wied. lößig mit 60. lb. Sonsten allerdings freÿ ledig Vnd äigen, Vndt Jetz specifficierte darauf stehende beschwerd.hiehero angeschlag. word. für Vnd Vmb 250. lb.
Darüber sagt j teutscher Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangendem Contract Insiegel Verwahret, deren datum den 2. Aprilis Im Jahr alß man nach Christi geburth Zalte 1635. Inhaltendt welcher gestalt dieterich Gesell seliger obspecifficirte behaußung Von Anna Maria Ernin, hannß Roßers deß alten Statt Küefers haußfr. erkaufft notirt mit Nro 1. Darbeÿ noch j. perga. Kauffbrieff gebund. So mit der Statt Straßb. Contract Insiegel auch besiegelt v. datirt den 21. Aug. Anno 1589. auch Signirt mit Nro. j.
Ergäntzung der Erben Unveränderten Gueths. Erstlichen ist den Erben Vermög theilregisters Über weÿland herrn Zachariæ Gsellen Verlaßenschafft In A° 1634. auffgerichtet fol. 6. (…), Item fol. 14. seindt ihres Vatters selig dreÿ geschwisterdt ihme beÿ Vertheilung Silber geschirrs vnd geschmeids (…), Item fol. 21. fac. 2. Ist ihnen wegen der Groß Vetterlichen Inn der goldtschmidt gaßen gelegenen Behaußung welche ihr Vatter seeliger Von seinen geschwisterden angenommen aber in Wehrendem dißem ehestandt wiederumb Verkaufft Zuergäntzen 400 lb, Item fol. 22. fac: 2. hatt man ihnen Zuergäntzen so Jacob Gsell ihres Vatters seeligen Bruder ihrem Vatter seligen schuldig
Summa der Erben unveränderten Haußraths 26, Sa. Werckzeugs 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. Guldenen ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 14, Sa. Ergäntzung 227, Summa summarum 277 lb – Schulden 75, rest 202 lb
Summa der wittiben unveränderten haußraths 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Guldenen ring 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Schuld 25, Summa summarum 226 lb – Schulden 100, Nach deren Abzug 126 lb
Sa. anschlags des Theilbaren haußraths 13, Sa. Silber geschmeids 15 ß, Guldenen rings 8 ß, Sa. Eigenthumb an einer behausung 250, Sa. Schulden 150, Summa summarum 414 lb – Schulden, Nach solchem abzug 91 lb
Summa Finalis 430. lb
La maison revient à Ulric Marbach, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux qui détenait un des capitaux assis sur la maison. Alors pasteur à Eckbolsheim, Ulric Marbach épouse en 1613 Jacqueline Feltz, fille du receveur de Saint-Marc
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 347 n° 1047)
1613. Vlricus Marbachius, pfarrers Zu Eckboltzheim, vnd Jacobe, Johann Feltzen, geweßenen Schaffners Zu St Marx, Nachgelaßener sohn. Eingeseg. Montag. 5. Maÿ. (i 358)
Marie Joseph Bopp indique dans son répertoire des pasteurs (Die evangelischen Geistlichen und Theologen in Elsass und Lothringen von der Reformation bis zur Gegenwart) que le pasteur Ulric Marbach est originaire de Klagenfurt en Carinthie où son père était recteur de l’université. La bibliothèque de Heildelberg conserve son éloge funèbre
(Bopp, n° 3198) Ulrich Marbach, geb. 1587 in Klagenfurt (Kärnten), Vater Philipp Marbach, Rektor des Gymnasiums.
Gattin, Jakobea Feltz, Schaffnersdochter, Heirat, 3. V. 1613, Gest. 25. V 1667
1611-1629 Pf. in Eckbolsheim, 1629-1639, Diak. in Strassburg an Alt. St. Peter III, 1639-1652, ebenda I. Gest. am 11. IV 1652.
Leichenpredigt in der Univ. Bibl. Heidelberg 14/17
Sein Sohn, Mag. Joh: Phil. Marbach geb. am 26. IV 1614 in Strassburg stud. theol. starb hier am 15. II. 1636., S. Prog. fun. Nr. 51.
Ulric Marbach vend la maison au serrurier Jean Jacques Rauch et à sa femme Reine Catherine Eissenhuth pour environ 700 livres
1646 (23. april.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 188
(Prot. fol. 71.) Erschienen H. Georg Obrecht, dero rechten Doctor Vnd E.E. Kleinen Rhats Advocatus et Procurator im nahmen Vnd Von weg. deß Ehrwürdig. Wohlgelehrten H. Ulrich Marbachs Pfarrers Zum alten St Peter, seines H. Schwehers
hatt in gegensein Hannß Jacob Rauchen deß schloßers, Und Reginæ Catharinæ Eißenhutin, beÿder Eheleuth mit beÿstand H Jonæ Wagners deß Rechenmeisters alhie
hauß, Hoffstatt vnd höfflin, mit allen deren Gebäwen & alhie im Keßelgäßlin, neben Lorentz Schaumanns deß Goltschmidts seel. Erben & Balthasar Winckhler dem Schuhmacher, hind. Vff H Wolff Ultzen den Handelßmann stoßend geleg. dauon gehen Jährlich Vff Mariæ Verkündung 4. R. wehrung H Johann Caspar Spitzen E.E. groß. Rhats Beÿsitzer, in Hauptgut mit 100. R. ermelter Wehrung, Mehr 4. R. Wehrung vff Johannis Baptistæ der Zimmerleuth Zunfft in hauptgut mit 100. R.Wehr. Vnd dann 4. R. Wehr. Vff Johann: Baptistæ H. Gregorio Biccio, U. J. D. et Profess. ehevögtlicher weiß in hauptgut mit 100. R. ernannter Wehrung, sonsten für ohn verhafftet ledig und eig. Dann obwohlen die Samblung Zum Thurn 60. lib Capital und deß. Interesse vff solcher Behaußung Zuerfordern gehabt, demnach Jedoch Sie in der Vndpfandts Gerechtigkeit viel Jünger alß Er H Marbach geweß. auch zugleich die Behaußung solche jüngere Beschwerdt nicht mehr ertrag. mögen, vnd derowg. H Johann Friderich Seüpel, alß gedachter Samblung Zum thurn ietziger Schaffner Ihro H Marpach entweds. hatt außheb. oder aber vff die Behaußung Verzüg thun müßen, Alß hatt darauff mit consens der H Pfleger daselbst am 23. April Anno 1642. beÿ E.E. Kleinen Rhat würcklichen Verzüg gethan Vnd renuncÿrt. Were also dißer Kauff vber die obbeschriebene dreÿ Beschwärdt. so die Kauffende Eheleuthe Vff sich genohmen Zugang. für Vnd Vmb 330. R.
Reine Catherine Eissenhuth épouse en 1631 le peintre Jean Jacques Wagner. Elle se remarie en 1640 avec le serrurier célibataire Jean Jacques Rauch
Mariage, cathédrale (luth. p. 296)
1631. Doîca 4. Epiphan: 30. Janu. Hans Jacob Wagner der mahler, Balthasar Wagner der guldenschreiber e. sohn und J. Regina Cätherin Frantz Eisenhut des Notarÿ e. tochter, eingesegnet 7. febr. (i 153)
Mariage, cathédrale (luth. p. 438)
1640. Dom 12. Trinitatis. Hanß Jacob Rauch der schloßer, Baltzer Rauchen deß Schloßers Vnd Burgers allhier Ehelicher Sohn, Vnd Regina Catharina, Hanß Jacob Wagners deß geweßenen Guldenschreibers Vnd Burgers allhier nachgelaßene wittib. Eingesegnet im Münster, Dienst. den 1. Septembris (i 224)
Jean Jacques Rauch se remarie en 1656 avec Sophie Mahl, fille d’un serrurier de Waldenburg en Wurtemberg
Mariage, cathédrale (luth. f° 45-v, n° XIII) 1656. mehr zum 2. mal eod. [Dom. Reminiscere] Johann Jacob Rauch der Schloßer vnd Burger allhier Vnd J. Sophia, Weiland Balthasar Mahlen des Burgers und Schloßers Zu Walten burg im Würtenberger land hinterlaßene eheliche tochter – Mont. 11. Martÿ. Maur St. Münst. Weinstich. St. (i 47)
Le tisserand Jean Valentin Bahn rend compte de sa tutelle des quatre enfants issus du premier mariage de Jean Jacques Rauch
1659, Me Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 13
Stuckh Rechnung Mein Hans Valentin Bahnen des Leinenwebers undt Burgers Alhie Zue Straßburg, Alß geschwornen Vogts weÿl. Meister Hans Jacob Rauchen gewesenen Schloßers undt Burgers alhie in Erster Ehe mit auch weÿl. Fr. Regina Catharina Isenhutin erziehlter Vier Kind. Nahmens Johann Jacobs, Mariæ Elisabethæ, Reginæ Catharinæ Vnndt Annæ Mariæ, Außweisendt Waß Ich von dem 31. Augusti dieses 1659.ten Jahrs alß mein Vorige Rechnung beÿ E. E. Vogteÿ Gericht producirt word. biß den 1.ten X.br erstgemelt. Jahrs Eingenommen undt wid. außgeb. habe.
Jean Jacques Rauch vend sa part (un cinquième) de la maison au relieur David Güntzer
1660 (6. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 715
(Prot. fol. 62.) Erschienen Lorentz Hölbe der Büchßenmacher alß Vogt Hannß Jacob Rauchen, so selbsten gegenwärtig war
in gegensein Davidt Güntzers deß Buchbinders
seines Vogts sohns fünfften theil ihme für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, rechten und zugehördten alhie in dem Käßel Gäßlein, einseit neben (-) Goltbachin, anderseit neben H Hannß Georg Lempen dem Apotheckern hinden uff H – Flammerdingen Handelsmann Zu Franckfort am Maÿn stoßend gelegen, daran die übrige Vier fünffte theil sein Rauchen geschwisterdten Gehörig, welche gantze behaußung Zuvor umb 50. lb E.E. Zunfft der Zimmerleuth, Item umb 50. lb Fr. Saræ Biccin, so dann umb 50 lb Jungfr. Barbaræ Pfitzerin Verhafftet (zum fünfften theil übernohmen) – umb 30. lb
Les enfants issus des deux mariages de Jean Jacques Rauch vendent environ 500 livres la maison au revendeur Gabriel Huber
1665 (letzten. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 512-v
(Prot. fol. 30.) Erschienen Lienhard Schwend der Sattler und Herr David Güntzer der Buchbinder beede für sich selbsten, wie auch Lorentz Hölbe der Büchßen macher alß Curator Reginæ Catharinæ und Annæ Mariæ So dann Christoph Wanner der Meßerschmid alß Vogt Mariæ Salomeen weÿl. hannß Jacob Rauchen deß Schloßers nunmehr seel: hinderlaßener Kinder erster: und Anderer: Ehe
in gegensein Gabriel Hubers deß Krämers alhie
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäuen begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie im Kößel Gäßlein einseit neben herrn Johann Georg Lempen dem Apotheckern, anderseit neben weÿl. Christoph Goltbachß deß Käufflers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, hinden vff H Frantz von und uff Flammerdingen den handelßmann Zu Franckhfort am Maÿn stoßend geleg. Davon gehend iährlichen termino Joh. Bapt: 4. R. Straßburger wehrung lößig mit 100. R. ermelter wehrung frawen Saræ Biccin, Wittibin, Item 4. R. gd. Wehrung lößig mit 100. R. benambster Wehr. Jungfr. Barbaræ Pfitzerin, So dann 4 R bedeuteter Wehrung widerkäuffig mit 100. R berührter Wehrung E.E. Zunfft der Zimmerleuth (übernohmen), umb 100 Pfund
Fils de pâtissier, Gabriel Huber épouse en 1655 Elisabeth Schwæbelé, fille de cordonnier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 33)
1655. mehr Zum 2. mal Sonnt. VII. Trin d. 29. Julÿ. Gabriel Huber der Schuemacher Weiland Gabriel Huber des burgers Und Pasteten Becken allhier hinterlaßene Ehelicher Sohn, vnd Jf. Elisabetha Menrad Schwäbele des Burgers und Schuhemachers allhier Eheliche Tochter. Mont. 6. Aug. Weinsticher St. Münster, Weinstich. (i 34)
La maison revient à sa fille Jacqueline qui épouse vers 1687 le musicien Martin Schwab, originaire de Strasbourg, qui devient bourgeois en octobre 1687. Leur fille Anne Barbe naît en 1688.
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 534
Martin Schwab der Spielmann von hier, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Jacobea Huberin p. 2. golt R. undt 16. ß so beÿ d. Cancelleÿ erlegt, ist ledigen standts geweßenen vnd Zünfftig Zum Spiegel, Jur. d. 5. 8.br
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 17)
1688. Sonnt. den 19.ten Febr. ist ein Kind Zu tauffen, Martin Schwab, Burger und Krämer, Jacobea Huberin, Anna Barbara. Philipp Jacob Meehl, Burger u. Wachsbossirer, Anna, Carl Kuntzen Bittels beÿ der Freÿburgern fr., Anna Maria hanß Jacob Rhulen Thurnhüters fr. (i 21)
Jacqueline Huber femme de Jean Martin Schwab rachète à ses frères et sœur les trois quarts de la maison
1694 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 351-v
hans Jacob Hueber, der ledige Schuhmacher so majorennis und ohnbevögtigt für sich selbsten und wegen Gabriel Hubers auch Schuhmachers so annoch auff der wanderschafft begriffen /:tit:/ H. Jacob Eberhard Becht, J U Ltus und H. Andres Haffner, beede E.E. großen Raths alten beÿsitzere ad Contactus Minorum ins specie hierzu aber insonderheit Deputierte, So dann Johann Balthasar Baumann, der Bader von Barr alß weil. Margarethæ Hueberin sel. nachgelaßener Wittiber
in gegensein Jacobe geb. Hueberin, hanß Martin Schwaben, deß Krämers hausfrauen, mit beÿstand Ihres Ehevogts
dreÿ Vierdte theil für ohnvertheilt, ane Hauß, hoffstatt höfflein, mit alle deren Gebaüen, begriffen, Zugehördt. Recht und Gerechtigkeit allhier in dem Kößel gäßlein, einseit neben Fr. Susannæ Reichardin geb. Breßlein Wittib and. seit neben Matthiß dürren, dem Schuhmacher, hind. auff Matern Melcken dem handelßmann stoßend gelegen, welche gantze behaußung umb 100 R (Item umb 100 R verhafftet) – umb 165 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Georg Jacob Straußen, des Buchbinder alß Vogts Christian Gunthers deß Küblers sel. 3. Kind. alß ietzmahlige besitzer der hier verschrieben. behaußung, den 24. jan. 1701
Jacqueline Huber femme du revendeur Jean Martin Schwab hypothèque la maison au profit du serrurier Isaac Lung pour en régler le prix d’achat
1694 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 355-v
Jacobe geb. Hueberin Hans Martin Schwaben deß Krämers Haußfrau, mit beÿstand ged. Ihres Ehevogts
in gegensein Hn Isaac Lungen des Schloßers Und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers, schuldig seÿe 125 pfund, Ihro theils zu bezahlung des Kauffschillings wegen hernach beschriebener behaußung, theils Zu melioration derselben baar gelühen
unterpfand, Eine behaußung, Hoffstatt, Höfflein, sambt allen deren Gebäuen, begriffen, zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier in dem Käßelgäßlein, einseit neben Fr. Susanna Reichardin geb. Breßlerin, wittib, anderseit neben Matthis dürren, dem Schuhmacher, hinten auff Hn Matern Melckern, den Handelßmann, stoßend gelegen, welche behaußung zuvorhin umb (…) So dann umb 55 lb Gabriel Hubern, dem Schuhmacher, der debitrici leiblichen bruder, welcher schon ein lange Zeit in der frembde verhafftet
L’apprêteur de tabac Jean Martin Schwab et Jacqueline Huber font dresser l’inventaire de leurs biens qui comprennent une échoppe adossée à l’auberge de la Couchette. Le passif surpasse l’actif.
1699 (18.3.), Me Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 2)
Inventarium und beschreibung aller der Jenig. Haab, nahrung und Güter, tam active quam passive, so hannß Martin Schwab, der tabac bereÿter und fraw Jacobea gebohrne Huberin, beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg anjetzo eÿgenthümblich besitzen und Innhaben – Actum Straßburg den 18. martÿ 1699.
Eÿgenthumb ane einem Gädel. It: i. Gädel, das letste unter dreÿen am Spanbett, vf dem fischmarckh (…)
Summarischer Calculus, Sa. Silber u. gold. ring 15, Sa. Eÿgmb. an j. Gädel 5, S. S. 33 lb – Passiva 368 lb, Mehr schuld alß gut 335 lb
Jacqueline Huber femme de Jean Martin Schwab vend la maison environ 410 livres au cuvelier Chrétien Günther et à sa femme Esther Ried
1695 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 507
Jacobe geb. Hueberin hans Martin Schwab, deß Krämers haußfrau, mit beÿstand Ihres Ehevogts
in gegensein Christian Günthers, deß Küblers Und Esther geb. Riedin
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördten Recht. Und Gerechtigkeit allhier in dem Kößelgäßlein, einseit neben weil. H. Johann Christoph Reichards gewesenen handelßmanns sel. Erben, anderseit neben Matthiß dürren dem Schuhmacher, hind. auff H. Matern Melcker d. Handelsmann, stoßend gelegen, welche behaußung umb 100 R Straßburger wehr. (Ferner um 100 R, samt 17 ß Marzal und umb 55 lb verhafftet) – umb 263 pfund
Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du cuvelier Jean Georges Schlegel
1695 (1. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 510
Christian Günther, der Kübler Und Esther geb. Riedin, weche kein ohnverändert guth hab. wie Sie anzeigt.
in gegensein H. hans Georg Schlegels deß Küblers, schuldig seÿen, 100 pfund, Zu erkauffung hernach hypothecirter behaußung
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, p perge fol. 507.
Originaire de Liebenwerda en Saxe, Chrétien Günther devient bourgeois avec sa femme Esther Rieth, leurs trois enfants restant manants selon l’usage
1690, 3° Livre de bourgeoisie p. 1061
Christian Günther, Von Liebenwört auß Sachsen, der Kübler, weÿl. Christoph Günthers gewesten weißgerbers daselbst hinterlas. sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich Vnd Ester gebohrne Riethin seiner ehel: haußfr: p. 2. goldR. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, bringt 3. Kinder mit, mit welchen es beÿ ordnung gelaßen worden, Werden Zu E.E. Zunfft der Küffer dienen. Jur: d 30. 9.bris 1690
Le cuvelier Chrétien Günther originaire de Liebenwerda en Saxe demande le 4 octobre aux Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié, en arguant qu’il a trois enfants et que sa femme a perdu tous les biens qu’elle possédait à Lahr. Son affaire est traitée le 10 octobre en même temps que celle du tonnelier Jean Daniel Moritzhæusser. Les représentants de la tribu objectent que Chrétien Günther a fait un enfant à la servante de son maître Beickardt, qu’il travaille à Strasbourg depuis quatorze ans et pratique le métier depuis vingt ans comme un ouvrier qui n’aurait pas réussi son chef d’œuvre. Chrétien Günther argue qu’à la moindre maladie il se retrouverait sans ressource, à quoi les représentants des Tonneliers répondent qu’on avisera en temps voulu. Après avoir examiné l’affaire de Jean Daniel Moritzhæusser, la commission estime qu’il y a lieu de distinguer entre ceux qui respectent les conventions et ceux qui les bafouent, que la décision pourrait être ajournée en permettant entre temps aux pétitionnaires de travailler pour leur propre compte. Le préteur royal constate que l’affaire a deux causes, d’une part les pétitionnaires sont mariés mais qu’il est de moins en moins pertinent d’exiger que les candidats au chef d’œuvre soient célibataires, d’autre part ils ont fait un enfant à une servante mais que le règlement devrait être explicite à ce sujet.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
Christian Günther Ctra E. E. G. d. Kieffer pt° meisterstücks
Christian Günther und Joh: Daniel Moritzhäußer
(f° 234) den 4. 8.br. – Christian Günther Burger Und Kübler allhier Von Lieben Wertha inn Sachßen gebürtig, p. Saltzm. hatt per schedam vorgebieten laßen EE. Zunfft der Kieffer jedm. Zunfftmr H. Rhath. Kecken Pr.alis hatt sich beÿ ged. Ehrs: Zunfft das m.stuck auff Zunehmen, gepührend angemeldet, Ihm aber solches, weilen Er Verheurathet, Verweigert, bittet deßwegen Vmb dispensation vnd Zwar, inn ansehung seine Fraw Von Lahr, allwo Sie alles v.lohren, Vnd dreÿ Kleine Kinder hatt, gratis gn. Zuerlauben.
Dr Goll Weilen d. begehren wieder der Zunfft articul laufft als bittet, solches abzuschlagen, Im fall aber Mghh. dispensiren wolten, Ihn Zu der Zunfft gepühr vnnd anderern vnkosten obrigkeitlich anzuhalten vnnd setzts.
Saltzm. erhohlt priora vnd bittet beÿ jetzig. bekanndten schwehren Zeiten, vmb angeh. ursachen willen Wie vor. Erk. O. Handwerckh.
(f° 241) Mittw. den 10. 8.bris. Christian Günther und Joh: Daniel Moritzhäußer C. E. E. G. d. Kieffer.
Iidem [Ober Handwerck herren] per Herrn Schragen daß Mghh. Erkandtnus Zu folg Sie Christian Günter den Kübler und Johann Daniel Moritzhäußer der Kieffer, die Umb admission Zum Meisterstück angehalten gehört, Zuvor aber von Hn Rath. Kecken Und Bernhard Josten /.welche nôie E. E. Zunfft der Kieffer erschienen:/ Vernommen hätten, daß sie ihnen solches Umb gewißen Ursachen erschwahrt, alß Günther deßwegen Weilen er damahlen, da er beÿ Meister Beickardt gedienet, sich mit der Magd gemein gemacht, Und sie geschwängert, welches er Günther Nicht leugnen Können, dabeÿ aber beditten, daß er schohn 14 jahr hier, Und beÿ Zweÿ jahr burger seÿe, Und schohn Verwichenen Weÿnachten beÿ Gericht sich wegen des Meisterstücks angemeldet, ihn eingetrieben, auch geld Von ihme angenomen habe, selbiges aber ererst Vor 14. tagen ihme Von Bernhard Guten* dem altmeister Wider zurück geschickt worden seÿe, so er, dort, gestehen müßen, allein dabeÿ Vermeldet, daß er anfangs hierinnen gefehlt, Und nachgehends erst erfahren habe, daß Günther einer Von denen seÿe, so sich übersehen, Und daß er d. Meisterstück Krafft articuls jm ledigen stand hätte machen sollen, Lißt ihn ab, so den 9. Junÿ 1627. gegeben Und Fol. 137. des Articul Buchs Zu Finden.
Ille wendete die schwehre Zeiten ein, Und daß er seine Kinder saurlich auff ziehen müßen. Hi replicirten, daß er mit seiner hand, Wie einer der beÿm Meisterstück Nicht bestanden, biß 20. jahr vorbeÿ arbeiten möge. Ille, daß er Kranck werden und als dann ohne gesind sich nicht ernehren Könte. Hi daß, wann er als dann ein Kommen werde, ihm ein Knecht Nicht erschwehrt werden würde.
Moritzhäußer betreffend, so habe es Mit ihme gleiche bewandtnuß, als der Zu d. Zeit, da er beÿ Abraham Böhmen dem Kieffer geschafft, des Zachariæ Schotten des Fuhrmanns auff den Luxhoff tochter geschwänget, welchs er Nicht jnn abred seÿn Können, dabeÿ aber Vermeldt, daß er bereits dreÿ jahr burger seÿe, Und biß dato theils der Meistern geholffen, theils Vor sich geschafft habe, Weilen aber alles theur, Und zie Zeithen schwehrer würden, er ohne gesindt Nicht mehr bestehen Könne,
Warauff dieße nôe E. E. Zunft geantworthet, daß wann er einer Zu Franckfurth sich übersehe, er Keine Neue Faß mehr machen dörffe, sondern ein Kübelbinder bleibe, Und anjetzo die Meister alhier jn Faß Keine Knecht Wegen sehr geringen Verdiensts halten könnten, Auch gegentheil Keine Kundten habe, Viel weniger ihme das Meisterstück nöthig seÿe, Weilen er Vor Kurtzer Zeit Noch die gedancken gehabt, Um hier weg, Und Wird Nach Hauß sich zubegeben.
Als Mann solches also angehörd gehabt, so habe mann die sach jn deliberation gezogen, Und gefunden, daß denen Imploranten der abgeleßene articul /:als über welchen beÿ jetzigen Zeiten Nicht mehr so stricte gehalten werden Kann:/ nicht jm Weg liege, sondern Vielmehr die macula so allegirt worden, Und Weilen gleichwohlen auff die ehrbarkeit Zusehen, Und ein Unterscheid Unter denen, so sich wohl gehalten, und Unter denen, die sich übersehen, Zumachen seÿe, so hielt mann dafür, daß sie Zwar Nicht gar abzuweißen, jedoch aber ad tempus zu Suspendiren seÿn würden. Und wann sie über einige Zeit Wider Kommen, daß als dan nun davon reden, jnn zwischen sie mit ihrer hand arbeiten, Und wann einer ahn ihnen Kranck wird, er als dann Umb einen Knecht anhalten Köne, allein die genehmhaltung Zu Mghh. stündte.
Herr Prætor Regius sagt, Er Vernehme in Facto, daß dießer persohen die Verfertigung des Meisterstücks schwehr gemacht werde, Weilen sie Verheurathet, Und einige geschwängert, Jenes betreffend, so werde über dem articul, daß d. Meisterstück im ledig. stand Verfertiget werden solle, Nicht mehr Zuhalten seÿe, Weilen selbiger auch beÿ anderen Handwercken Nicht mehr observirt werde. Beÿ dem andern stehe Er vor*, Ob E. E. Zunfft d. Kieffer beÿ denjenigen die sich im Ledigen stand übersehen, Und nachgehends d. M.stück gemacht opponirt habe, Sollte es Nicht seÿn, so Könne Er nicht sehen, Wie denen Imploranten der Verheurathete stand hinderlich seÿn Könne, vermeine daß über dießem Umbstand, Ob ein Kübler od. Kieffer Gesell, Wan er jm Ledigen stand Unzucht begangen, Nachgehends zum Meisterstück admittirt worden ? ein wißerer bedacht abgefaßt werden könte. Erk. Gefolgt.
Chrétien Günther et sa femme meurent à quelques jours d’intervalle, le mari à 52 ans et la femme à 45, en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 63 livres, le passif à 55 livres. Un des titres de la maison date de 1530.
1699 (23.5.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 53
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Und Gütter, so Weÿl. der Ehrengeachte und bescheidene Christian Günther der Kübler nach seinem den 9.ten dießes und die Ehren und tugendsame Ester Güntherin Gebohrne Riedin nach Ihrem den 15.ten dießes Monats Maÿ gegenwärtigen Jahrs beeder Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg gleich auf einander gevolgter tödlicher Ableiben Zeitlichen Verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen Mr Geörg Jacob Straußen buchbinders und burgers alhier als geordnet und geschworenen Curatoris Mariæ Ester, Johann Jacobs, Mariæ Elisabethæ und Susannæ Margarethæ, aller Vier der beeden seelig Verstorbenen Eheleuth ehelich erzeugter und hinderlaßener Kinder und ab intestato rechtsmäßiger Erben (…) auch Würcklich Von Maria Ester Güntherin der ältisten Tochter, fr. Maria Magdalena Flechnerin gebohrner Thorwarthin und Susanna Riedin hannß Jacob Rieden hindersaß Zu Altenheim ehelichen haußfrawen alß Welche dreÿ persohnen beede Von der Verstorbenen, seelig. Verlaßenschafft die meiste Wißenschafft haben darüber abgelegter Handt trew durch die dreÿ geeigt und gezeigt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in beÿsein Vorgemeldter persohnen und ferner fr. Ursula Schweickhardtin, Johann Fuxen burgers Zu Lahr ehelichen haußfr. Sambstags d. 23. Maÿ Anno 1699.
In einer in der Statt Straßburg in dem Keßelgäßlein gelegenen in dießer Verlaßenschafft gehörigen hernach hernach beschriebenen behaußung befund. Worden Wie Volgt
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß, hoffstatt und Höfflein mit allen deren gebäwen begriffen Weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten geleg. alhier in der Statt Straßburg in dem Kößelgäßlein, einseit neben weÿl. H. Johann Christoph Reichardt geweßenen Handelßmanns alhier seel. Erben, anderseit neben Matthiß Dürren dem Schuhmacher, Hind. auf H. Mattern Melckern den Handelßmann stoßend gelegen. Welche behaußung durch dier Statt Straßb. geschwornen Werckleuthe crafft der beÿ mein deß Notarÿ Concept befindlichen den 22.ten Maÿ A° 1699. datirten abwürdigung nach æstimirt Word. 200. lb.
Dahiengegen stehen Volgende Capitalien darauff, Nemblichen 8. lb d. gelt a 4. p. Ct° soll mann Mr hannß Geörg Schlögel dem Kübler und burger alhier Jährl. auf den 1.ten Septembris so in Capital Wieder Käuffig mit 200. lb, So d. 3. lb 4 ß d gelts ist mann Jährl auf den (-) in Hauptgut abzulößen mit 55. lb, Summa der auff dem hauß hafften. beschwerten th. 255. Die Weilen die auf solchem Hauß hafftende beschwerdten sich umb 55. lb höher erstreck. alß das angeschlagen Word. alß Wird hernach fol: (-) p. 553 lb Capital passive eingebracht.
Darüber meldet I. teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und denen anhangendem Innsiegell Verwahret deßen datum ist d. 30.ten Aug. A° 1695. mit N° 1 signirt. Weiter 2. ältere teutsche Pergamentene Kauff Verschreibung so auch in alhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget Vnd daren anhangend. Insigell becräfftiget, deren der erste datiret d. 10. Maÿ 1694. Und der andere de Letzten Septembris A° 1665. so beede auch mit N° 1 notirt. So dann ferner 1. alte Pergamentine Kauff Verschreibung mit E. E. Kleinen Raths alhier anhangenden Innsiegell behenckt so datirt d. 30. Maÿ 1530., Und dan j. alte Pergamente abgelößte Zinß brieff in dem bischofflichen Hoff Zu Straßb.gefertiget darvon die Siegell abgerißen seind alle mit N° 1 signirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 34, Sa. Werckzeugs, Holtz und eiff auch gemachte arbeith Zum Kübler handwerck gehörig macht 18, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Schuld 5, Summa summarum 63 lb – Schuldt aus der Verlaßenschafft Zu bezahlend 55, Nach deren Abzug 5 lb
Dieweilen nun Susanna Margaretha Güntherin der beeden Verstorbenen Eheleuthe seelig hinderlaßenes Jüngstes töchterlein seinen lieben Eltern bereits den 26.ten Maÿ dießes 1699.sten Jahrs die seeligkeit nachgefolget (…)
Sépulture, Saint-Thomas (reg. 1687-1733, luth. f° 28-v n° 6)
den 9. Maÿ A° 1699 ist abends Zwischen 6 v. 7 uhren gestorben Christian Günther der burger v. Kübler allhier, seines alters 52 jahr 6 monat weniger 4 tag, ist darauff d. 12. Ejusd. Zu St. Helenen begraben [unterzeichnet] Samuel Christoph Flechtner als Schwager, Georg Jacob Grauß als d. frauen Schwester Sohn (i 31)
Sépulture, Saint-Thomas (reg. 1687-1733, luth. f° 28-v n° 8)
den 15. Maÿ 1° 1699 ist nachmittags umb 1 uhren gestorben Esther Güntherin Christian Günthers des gewesenen küblers V. burgers allhier nachgelaßene Wittib, ihres alters 45. jahr V. 1. monat ist darauff den 17. Ejusd. Zu St. Helenen begraben [unterzeichnet] Samuel Christoph Flechtner als Naher Verwandter, Joh: Philipp Spach* als der Schwester Sohn (i 31)
Georges Strauss rend compte de la gestion des biens qui appartiennent aux mineurs Günther. La maison était louée au graveur sur cuivre Frédéric Cladi en 1700 et ensuite au cloutier Barthélémy Meyer
1704 (30.8.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 7) n° 157
Rechnung Mein Georg Straußen Buchbinders und burgers alhier zu Straßburg, alß geschworenen Vogts Mariæ Ester, Johann Jacobs und Mariæ Elisabethæ, der dreÿ Güntherischen geschwistrigen, Weÿland deß Ehrsammen Christian Günthers geweßenen Küblers und auch Weÿland der tugendsammen frawen Ester gebohrner Riedin, beede Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg seeligen mit einander ehelich erzeugter und Hinterlassene noch lebender dreÿ Kindern, inhaltend alles daßjenige, was Ich Von dem 21. Maÿ Anno 1699. biß den 30. Augusti Anno 1704. im nahmen gedachter meiner dreÿ Vogts Kindern Eingenommen und außgegeben auch sonsten Ihrenthalben in ein und andern Weege Vögticher Weiße Verrichtet und Verhaldelt habe. – Erste Rechnung dieser Vogteÿ
Eigenthumb ane einer behausung. Berührend die in dem Elterlich. Verlaßensch. Inventario à fol : 220.b bis ad fol. 25. Umbständlich beschriebene ane dem Keßelgäßlein alhier gelegene behaußung ist Von Joh. Bapt: 1699. biß Ostern aô 1704. Verlühen gewesen, derowegen dann die davon eingenommene Zinße in gemeiner Einnahm die davon Wegen der darauff gestandenen passiv Capitalien bezahlte Wider Zinnße in gemeiner Außgaab Verachten thue, demnach aber auff ostern aô 1704. crafft gesuchten und erhaltenen decreti alienando solche ane Mstr Georg Friderich Ratzen den Schneider (…) Verkauffet
(Einnahm) Anno 1700. Item Zahlte Friderich Cladi der Kupffertrucker alß Welcher das hauß Von osyern biß Michaelis aô 1700 also ein halb jahr bewohnt à 18 lb 10 ß
Anno 1701. Item auff Michaelis Anno 1700 ist Bartholomæus Meÿer der Nagelschmidt solch Hauß gezog. und war mit Ihme Verglichen deß Jahrs 19. lb Zinnß Zugeben
Anno 1702. Item auf Joh. Baptistæ 1701 habe mit nechstobigem hauß Meister den Jährlichen Hauß Zinß auff 18. lb Verglichen
Anno 1703. Item von nechst vorgesagtem hauß Meister den Jährigen Hauß Zinß auff Joh. Bapt: eingenommen
Anno 1703. Item von nechst vorgesagtem hauß Meister den Jährigen Hauß Zinß von Joh. Baptistæ 1703 biß ostern aô 1704. für dreÿ quart Jahr erhalten.
Le tuteur des enfants Günther vend la maison 410 livres au tailleur Christophe Frédéric Ratz et à sa femme Marie Jacqueline Wolff
1704 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 n° 20
(410) Georg Jacob Strauß buchbinder alß vogt weÿl. Christian Günthers küblers 3 KK. in beÿseÿn u. mit bewilligung Maria Ester der einen Curandin so 22 jahr alt
in gegensein Christoph Friderich Ratzen schneiders u. Mariæ Jacobe geb. Wölfin
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeit allhir in dem Kößelgäßlein einseit neben weÿl. Joh: Christoph Reichards handelsmanns EE. anderseit neben Mathis Dürren dem schuem: hinten auf Matern Melckern handelsmann stoßend gelegen – welche behaußung annoch um 200 pfund verhaftet, geschehen um 210 pfund
Christophe Frédéric Ratz hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit des enfants mineurs de Jean Meyer
1704 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 428-v
Christoph Friderich Ratz schneider
in gegensein H. Isaac Unßelts Handelsmanns alß vogts weÿl. Hn. Joh: Meÿers geweßenen Exs: wittib – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, deß debitoris behaußung allhier im Keßelgäßlein einseit neben Hn Christoph Reichard handelsmanns u. Senat: anderseit neben mathis Dürr schuem: hinten auf H. matern melckern stoßend gelegen
Fils de tailleur, Christophe Frédéric Ratz épouse en 1700 Marie Jacqueline Wolff
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 109, n° 539)
1700. Mittw s. 23. Jun. wurd. nach ord.tlicher Außruff. Copulirt Christoph Friderich Ratz der ledige schneider v. B. allhier Johann Joachim Ratzen des schneiders v. B. allhier ehl. sohn Und J. Maria Jacobe, Weil Niclaus Wolffen des geweßenen schneiders b. B. allhie nachgelaß. ehl. T. [unterzeichnet] Christoff frittrich ratz alß H., + ist d. hochzeiterin handzeichen (i 108)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1701 (14. 9.br), Me Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung so der Ehren und vorgeachte meister Christoph Friderich Ratz, der Schneider undt burger allhier und die Ehren undt tugendsahme fraw Maria Jacoba Wolffin, deßelben eheliche Haußfrau, mit einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht, und selbe nach Lauth der Zwischen ihnen beeden Eheleuthen Zur Zeit ihrer verheürathung vffgerichteten Eheberedung ihnen und Ihren Erben vorbehalten worden – Geschehen in beÿsein Herrn Johann Joachim Ratzen deß ältern, Schneiders und burgers allhier, deß Manns leiblichen vatters, vf seiner seithen, wie auch vf der frawen seithen herrn Johann Valentin Storcken, Lauthenmachers auch burgers llhier, deroselben vattern, in der Statt Straßburg Montag den 14.ten Novembris 1701
Summarum deß Manns Nahrung. haußrath 26, Silbergeschmeidt 1, Summa 28. lb
Frawengut, hausrath 56, Silber und Guldene ring 8, Baarschafft 1, Summa 66. lb
Christophe Frédéric Ratz loue une partie de la maison à Charles Chalat
1704 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 513
Christoph Friderich Ratz schneider, [unterzeichnet] christoff frittrich ratz schneider
in gegensein Charles Chalat, [unterzeichnet] +
entlehnt, in seinem Hauß allhier im Kesselgässlein d. untere thun u. theil im keller auf ein jahr lang anfangend auf den 27. Octobris 1704 – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund
Christophe Frédéric Ratz est nommé préposé aux écots à la tribu des Tailleurs
1705, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
Auff dem Ammeister Umbfahrts: tag 18. Januarÿ 1705, Irrtenmeister Christoph Friderich Ratz
Le notaire Philippe Jacques Mader passe au nom de son beau frère Jean Christophe Reichard un accord avec Christophe Frédéric Ratz. Jean Christophe Reichard vend son droit de déverser des eaux de pluie et d’autres eaux dans un chenal commun avec plusieurs voisins dont Christophe Frédéric Ratz
Marie Jacqueline Wolff meurt en 1734 en laissant son mari pour unique héritier. Les experts estiment la maison 450 livres. La succession s’élève à 855 livres,
1735, (28.3.), Me Mader (6 E 41, 689) n° 842
Inventarium über Weÿland Frauen Mariä Jacobeä Ratzin gebohrne Wolffin des Ehrengeachten Meister Christoph Friderich Ratzen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel., auffgerichtet in Anno 1735. – nach Ihrem Freÿtag den 23. Xbris des mit Gott zurück gelegten 1734.sten Jahrs beschehenem Tödl. ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freündliches ansuchen erfordern und begehren Vorgedachten Meister Christoph Friderich Ratzen, alß Vermög eines Von Einem Ehrsamen großen Raths erhaltenen Indulti Testandi und darauff per Testamentum Nuncupativum eingesetzten einzigen Erbens, Inventirt und ersucht durch vorgedachten Wittiber – So Geschehen in Straßburg den 28. Martÿ 1735.
In Einer in der Königl. Statt Straßburg in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden Worden wie folgt.
Eigenthumb ane Einer behaußung. Eine Behaußung und Klein Höfflein mit allen deren übrigen gebaüen begriffen weithen Rechten Zugehördten und gerechtigkeiten allhier in der St: Str: 1.s: neben Georg beiten dem Kübler, 2.s neben Noto Mader hinden auff die Kornmännische Hh. gebrüdere stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschworne H. Werckmeistere Vermög eines unterm 22. Martÿ 1735. ertheilten scheins angeschlagen Vor 450. lb. Hierüber weißet i. teutscher perg: Kbr: in allh. Cantzleÿ Contr: St: gef: dat. den 14. Jan: 1704. Dazu find noch 3. ältere perg. Kbr: deren der i.sten dat. d. letzten Monathstag 7.bris A° 1665. der andere aber den 10. Maÿ Anno 1694. und der 3.te den 30. Augusti Anni 1695.
Abzug über gegenwärtige Verlaßenschafft, Sa. haußraths 10, Sa. Silbergeschmeids 17 ß, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 387, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. der Schulden in das Erben Zu bezahlend 6, Summa summarum et Conclusio finalis Inventarÿ 855. lb
Extractus Auß beeder Eingangs gemelter nun zertrenter Eheleuth in Anno 1705. den 24. Septembris auffgerichteten Testamento nuncupativo cum indulto Testandi Vor H. Not° Johann Friderich Schatzen auffgerichtet, § tertio legirt er H Testator seiner Schwester Susannä Margarethæ Ratzin Meister Johann Jacob Häffelins des Schneiders frau 50 pfund, § Viertens legirt Sir frau Testatrix Ihrer Schwester Susannä Dorotheæ gebohrner Wölffin so annoch ledigen Standts eine gleiche summ Von 50. lb (…)
La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Christophe Frédéric Ratz pour avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme
1736, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 25) Christoph Friderich Ratz der Schneider, citiret, daß er einen straffbahren Nacht Zedul Sub dato 16.ten Julii a: c: überschicket, welcher nicht nur allein antedatiret, so ohne das sträfflich, sondern auch daß Er darinnen nicht gemeldet, woher die Persohn, so er logiret.
Ille præsens Sagt, die Jenige Persohn si den Nacht Zedul geschrieben Seÿ auch die Nembliche so er logiret vnd Von Colmar ist, so gestrigen tages Hochzeit gemacht und in dem hiesigen Schirm sich zu begeben gesonnen.
Erkandt, Citatus Solle facta moderatione 6 ß Straffe Erlegen, undt die Nacht Zedul Künfftig nach Ordnung beÿ empflindlicherer Straffe Zufertigen, Schuldig seÿn.
Christophe Frédéric Ratz loue une partie de la maison au formier François Antoine Anstett
1738 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 471-v
Christoph Friedrich Ratz der schneider
in gegensein Frantz Antoni Anstätt des Leistenschneiders und schirmers
entlehnt, In einer verlehenden Ratz eigenthümlich zuständig am Keßelgäßlein, einseit neben Georg Bock em kübler anderseit neben H. Not. Philipp Jacob Mader gelegenen Behausung Unten auf dem boden Eine Stueb, Laden und kuchen von nächstkommenden Michaelis anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund
Christophe Frédéric Ratz meurt en 1739 en délaissant pour héritier ses frères et sœurs ou leurs enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1734. L’actif de la succession s’élève à 896 livres, le passif à 153 livres.
1739 (7.11.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 236) n° 108
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahr. v. Güthere, nichts davon außgenommen, so weÿl. der Ehrengeachte Meister Christoph Friderich Ratz, der geweßene Schneider v. b. allh. Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 31. octob. dießes Zu end lauffenden 1739.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf freundl. Ansuchen Erfordern und Begehren der Von dem Verstorbenen seel. ab intestato nach todt Verlaßener (Erben) – So Geschehen allh. in der Königlichen fr. St. Str. auff Sambstag den 7. Novembris Anno 1739.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. den Ehrenachtbaren Mr Johann Jacob Ratz den Schneidern v. b. allh. so dießer Inventur in person beÿgewohnt, 2. die tugendsame fr. Mariam Salome Rügerin geb. Ratzin, Johann Rügers des Schneiders so dermahlen in allhießigem Mehren teutschen hospital hßfrau, welche mit v. neben demselben beÿ dieser Inventur persönl. Zugangen geweßen, 3. den Ehren v. wohlvorgeacht, H. Johann Jacob Ratzen, den ebenmäßig Schneidern v. b. alhier welcher gleichermaßen hiebeÿ præsens war, So dann 4. weÿl. die tugendbegabte Mariä Ursulä Schwartzruckerin geb. Ratzin mit auch Johann Jacob Schwartzruckern, dem Tagnern undt Schirms Verwanthen allh. ehel. erzeugte nachgelaßene v. dato annoch lebende Vier Kinder Nahmen Johann Jacob v. Johann Andreas, so beede Tabackmacher, annoch ledigen Stands v. majorennes, ferner Maria Salome, so auch großjährig vnd Maria Elisabetha, so noch minorennis, dieße beede letztere Töchtere beÿständl. des Ehrengeachten Johann Reichard Molitors des Schuhmachers v. b. allh. weilen sie dermalen ohnbevögtigt. Vor welchem Stamm weilen sie sambtl. allh. ohnverburgert Von seiten E. E. Kl. Raths insonderheit deputirt S. T. H. Johann Georg Hammerer Vornehmer weinhändler v. E. E. Kl. Raths jetzmaliger wohlmeritirter beÿsitzer, welcher auch dem Geschäfft in Person mit v. neben obgedachtem Stammen beÿgewohnt. Alle Vier des Verstorbenen seel leibl. Geschwüsterde v. geschwüstrig Kinderer Zu gleichlingen Stammen Erben
Bericht wegen hievor gehender Test. Verordnung, und deßen §° 5. ersichtlich, so hat der verstorbene seel. auff das dabeÿ gemeldtete unterm 20. aug. A° 1705. erhaltene Indultum testandi (…)
In Einer allhier Zu Straßburg ane dem Kößel Gäßl. gelegenen in dieße Verl. eigenthümlich gehöriger beh. folgender maßen sich befunden.
Eigenthumb ane Einer behaußung. Eine Beh. Klein Höffl. v. hoffstatt, mit allen deren übrigen gebaüden, begriffen, Zugehördten, Rechten, V. Gerechtig Keiten, gelegen all. in dem Kößel Gäßl. 1.s: neben nunmehro weÿl. H. Not. Philipp Jacob Maderer nunmehr seel. beh. so dermalen an H. Not. Mathiam Kochen Verkaufft, 2.s neben Meister Georg Bocken dem Küblern, hinden auff j.r beh. denen Kornmännischen Hh. Gebrüdern Zuständig stoßend, so freÿ ledig eigen v. in anno 1735. den 22. Martÿ dh. der St. St. geschwor. Hh Werckmeistere Vermög des Verstorbenen seel. gewes. hßfr. Verl. Invent. de dicto a° fol. 25. fac. 2.a ersichtl. æstimirt v. angeschlagen worden, beÿ welchem anschlag auch auf eingeholten hochgeneigten Consens derer Hh. dreÿ des Stalls gelaßen worden pro 450. lb. Darüber bes. i. teutscher pergam. Kffbr: in d. St: Str: ang. Ins. verw. datirt den 14. Januarii Anno 1704. Dabeÿ sich befinden dreÿ alte pergam. Kffbr: auch allda geferttigt de datis 30. aug. 1695. 10. Maÿ 1694. v. tetzten 7.br. 1665. alles notirt mit N° 1.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 1, Sa. der Pfgzß hptg. 391, Sa. des Eigenth ane j. behaußung 450, Sa. der Activ Schulden 52, Summa summarum 896 lb – Schulden 153 lb, Nach deren Abzug 745.
Stall Summa
Copia Testamenti nuncupativi (…) Johann Friderich Schatz
Copia des von Einem Großen Rath allhier erhaltenen Indulti testandi (…) So geschehen den 20. Augusti 1705
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers de sa sœur Ursule sont manants. Les préposés de la Taille réduisent d’un quart le droit qu’ils doivent acquitter
1739, cote VII 1178 – Livres de la Taille f° 413-v
(Schneider F. N° 8021) Weÿl. Christoph Friderich Ratz gewesenen Schneider und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Dautel.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 46., 842. 18. 6., die machen 1700. R., vestallte auch so viel
Abzug. Weÿl. Fr. Mariæ Ursulæ gebohrner Ratzin mit Johann Jacob Schwartzrucker dem Tagner und Schirmer alhier erziehle Vier Kinder haben Von 182. lb. 12. ß angefallenen Erbe den Abzug Zu erlegen mit 18. lb 5 ß 2 s
Vermög Erkantnus der Obern Stall Herren Von 14. Decembris eine quart ane dem Abzug nachgelaßen th. 4 lb 11 ß 3 ½ d
restiret 13 lb 13 ß 10 ½ d
dt. 21. Decembris 1739.
Jean Jacques Ratz, frère du défunt, rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire
1740 (20.1.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 236) Joint au n° 108 du 7 nov. 1739
(f° 7) Abhandlung der in dieße Verl: gehöriger behaußung.
So viel die à fol: (-) fac: (-) biß ad fol: (-) fac: (-) umbständlich beschriebene behaußung cum appertinentiis gelegen allhier ane dem Kößel Gäßlel einseit neben nunmehro weÿl. Herrn Notarii Philipp Jacob Mader seel. modo Herrn Notario Mathiæ Kochen Zugehörigen behaußung & beruhet, haben die sambtliche Erbs Interessenten mit und beneben ihren Ehe: und geschwornen Vögten solche Vor ihre daran habende ohnvertheilte antheilern
herrn Johann Jacob Ratzen dem Schneidern und burger, allhier dem einen Mit Erbs participanten vor freÿ ledig und eigen auff den fuß von 300 Pfund Pfenning eigenthümlichen cedirt undt überlaßen, umb welchen Preiß à proportion deroselben habenden antheilern, Er auch solche übernommen zu haben bekandlich – Geschehen Straßburg auff Dienstag den 26. Januarÿ Anno 1740.
Jean Jacques Ratz vend quelques jours plus tard la maison 435 livres au tailleur et fripier Simon Werther
1740 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 89
Johann Jacob Ratz der schneider
in gegensein Simon Werther des schneiders Frippier
eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne dem Keßelgäßlein, einseit neben H. Mathias Koch Notario Publico und Practico, anderseit neben Georg Bock den kübler, hinten auff H. XV Friedrich Kornmann gehörigen haus – dem verkäuffer zufolg H. Not. Frantz Heinrich Dautel heutigen tags ertheilt und hierbeÿ producirten attestati ihme beÿ abtheilung seines bruders seel. weÿl. Christoph Friedrich Ratz des schneiders verlassenschafft cedirt worden, beÿ der von gedachten H. Not. Dautel am 4. hujus freÿwillig vorgenommenen versteigerung – um 435 pfund
Simon Werther et sa femme Anne Marie Fuchs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’archiviste Louis Chrétien Nicolaï
1740 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 90
Simon Werther der schneider und Frippier und Anna Maria geb. Fuchßin mit beÿstand H. Krueg und H. Diebold beede E. E. kleinen Raths beÿsitzer
haben in gegensein H. Ludwig Christian Nicolaj des registratoris hiesigen archivs und H. Johann Daniel Ehrmann de wechßel courtier – schuldig 300 pfund
unterpfand, eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezahlte Behausung, kleines höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne dem Keßelgäßlein, einseit neben H. Mathias Koch Notario Publico und Practico, anderseit neben Georg Bock den kübler, hinten auff H. XV Friedrich Kornmann gehörigen haus
Bourgeois de Kehl, Simon Werther fait établir un état de sa fortune (ce qui lui permettra de devenir bourgeois)
1737 (3.5.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 228
Vermögenschein – Simon Wörters burgerlichen Innwohners zu Kehl.
Vermög scheins, oder auß Zugs auß dem badisch. ambts contr: protocollo von H Würtz fürstl. badischen ambtman ertheilt de dato Hornwerckh Kehl den 26. Aprilis 1737 hat derselbe sein gehabtes hauß auff der Glacié alda d. 22. Martÿ hujus anni sothane adam geÿer verkaufft pro 300. R. daran Gleich baar erlegt word. 75 R (…) Sa. 580. R
daß Nun obiges alles sein Wörthers wahrhafftes eigenthumb, vnd recht mit lehnet seÿe, auch sonsten Kein betrug mit vnterlauffe hat eine derselbe mit handtrew ane eÿdes stat angelobet, vnd daß Er darüb. mit guten gewißen einen cörperlich. eÿd schwohren Könne versichert. Straßb. d. 8. Maÿ 1737. [unterzeichnet] S M
Fils d’un tisserand d’Offenbourg, Simon Werther épouse en 1737 Anne Marie Fuchs, veuve du taillleur Marc Sost. Elle avait épousé en premières noces Mathias Rhin d’Obernai : contrat de mariage, célébration
1737 (27.8.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 477
(Eheberedung) zwischen dem ehrsamen Simon Wörther Schneidern vndt burger alhier, weÿl. Simon Wörther geweßenen leinenwebers vndt burgers Zu offenburg ehelich erzeugten hinterlaßenen Sohn alß hochzeitern ane einem,
so dann fr. Anna Maria gebohrner Fuchßin, weÿl. Marx Sooßen gewesenen Schneiders vnd burgers alhier hinterlaßenen wittib alß hochzeiterin andern theils
Straßb. d. 27. aug. 1737. [unterzeichnet] S M Simon Wörthers handz., + Anna Maria Sooßin handz.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 26)
Hodie 22 Mensis Septembris Anno 1737 (…) conjuncti fuerunt honestus Adolescens Simon Werter professione sua sartor oriundus ex Offenburg Dioecesis Argent. fiius legitimus Simonis Werner et Mariæ Winterin, et Anna Maria Fucksin relicta vidua Defuncti Marci Sost Ciuis et sartorus hujatis (signé) S W , signum sponsæ x (i 17)
Simon Werther devient tributaire à la Mauresse en décembre 1737 après être devenu bourgeois (les registres de bourgeoisie manquent pour la fin 1737)
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 339) Mittwochs den 18.ten Decembris Anno 1737. Neuer Leibzünfftiger frippier CR
Simon Wörter der frippier Von Offenburg gebürtig producirt Cantzleÿ, Pfenning thurn und Stallschein de dato 4.ten Decembris 1737. begehret das Zunfft und Altgewänder:Recht.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Simon Werther et Anne Marie Fuchs font dresser en 1745 l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils ont acquise Grand rue (où sera poursuivi leur curriculum vitæ)
1745 (12.5.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 19) n° 714
Inventarium über H. Simon Wörthers des frippiers und fr. Annä Mariä gebohrner Fuchßin beeder Eheleuthe Und burgere allhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1745. – ursachen weilen sie sich in deren mit einander auffgerichteten Ehepactis Ein unverändert Guth reservirt und Vorbehalten – Actum Straßburg den 12.ten Maÿ 1745.
In einer allhier Zu Straßburg in der Langen Straß gelegenen beeden Eheleuth zuständigen behaußung, hat sich befunden wie folgt
des Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung betreffend 299 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen Zugebrachte unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. der baarschafft 200, Summa summarum 226 lb
Le fripier Simon Werther vend la maison 750 livres au tailleur Jean Goucheron et à sa femme Anne Marie Glass
1745 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 576-v
Simon Werther der Altgewänder
in gegensein Johann Guscherung des schneiders und Anna Maria geb. Claßin [unterzeichnet] guschrung, +
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Keßelgäßlin, einseit neben, anderseit neben Johann Ludwig Schropp dem krempen, hinten auff S.T.H. XV. Friedrich Kornmann – als ein am 15. Februarÿ 1740 erkaufftes guth – um 300 pfund verhafftet, geschehen um 750 pfund
Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du tailleur Jean Georges Mœck pour en régler le prix
1745 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 577-v
Johann Guscherung der schneider und Anna Maria geb. Claßin mit beÿstand Philipp Jacob Schützenberger und Johann Philipp Burckard beede schneider
hatt in gegensein Johann Georg Möck des schneiders, zu bezalung des kauffschilling, hiernach beschriebener behausung schuldig worden 350 lb
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis im Keßelgäßlein, einseit neben H. Not. Mathias Koch, anderseit neben Johann Ludwig Schropp dem krempen, hinten auff S.T.H. XV. Friedrich Kornmann
Jean Goucheron et Anne Marie Glass hypothèquent la maison au profit du menuisier Jean Frédéric Kærcher
1746 (28.1.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1293) n° 38
Obligation – der Ehrsahme Johannes Goucheront Schneider und Anna Maria geb. Glaßein mit beÿstand H. Philipp Jacob Schützenberger des vicarÿ käufflers [unterzeichnet] Johannes Guschrung, +
in gegensein herrn Joh: Friedrich Kärcher Schreiner – schuldig seÿen 800 gulden [unterzeichnet] Kercher
unterpfand, Ihre in dem sogenanten kößelgäßein allhier eigenthümlich zuständigen behaußung die eine helffte neben H. Notarÿ Koch die andere neben N. Einem Caffée siether hinten auff H. XV. Kornmann und Hn haltenwanger dem Kupfferstecher stoßent fornen auff das Kößelgäßlein außsehent
Ils passent quelques mois plus tard une nouvelle hypothèque au profit du passementier Jean Daniel Bær
1746 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 599-v
Johann Guscherung der schneider und Anna Maria geb. Claßin mit beÿstand Frantz Rosenburger und Johann Philipp Burckard beede schneider ihrer vettern
haben in gegensein Johann Daniel Bär des Paßmentirers – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt im Keßelgäßlein, einseit neben H. Not. Mathias Koch, anderseit neben Ludwig Schropp dem caffésieder, hinten auff S.T. H. XV Kornmann – als ein am 23. Augusti 1745 erkaufftes guth
Jean Goucheron et Anne Marie Glass vendent la maison 825 livres au cordonnier André Becker et à sa femme Marie Catherine Steinler. Le vendeur a passé en janvier 1748 une vente provisoire au profit du chaussetier Jean Jacques Schreiber qui cède le surlendemain ses droits à André Becker.
1748 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 109-v
Johann Guscherung des schneiders und Anna Maria geb. Claßin
in gegensein Andreas Becker des schuhmachers und Mariæ Catharinæ geb. Steinlerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Keßelgäßlein, einseit neben Johann Ludwig Schropp der caffésieder, anderseit neben H. Not. Mathias Koch, hinten auff S.T. H. XIII Friedrich Kornmann – als ein am 3. Augusti 1745 erkaufftes guth – um 300 und 375 pfund verhafftet, geschehen um 825 pfund
1748 (25.1.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 234
Kauff und Verkauff – persönlich kommen und erschienen ist H. Johannes Gucheron burger vndt gastgeber alhier,
vndt hat in gegenwarth Herrn Johann Jacob Schreibers hoßenstrickers vndt auch burgers alhier declarirt vndt angezeigt, daß Er Goucheron (verkaufft)
benandl. Eine behaußung vnd Hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in dem Käßelgäßlein einseith neben H. Notario Mathiæ Kochen, 2. s. neben H. Schropp dem Caffetier, vndt hinten auff H. XIII. Kornmann stoßend, so freÿ ledig vnd eigen außer 1350 R. in 2. Posten darauf stehendem capital, wie H Verkäuffer solches bißher Auch deßwegen Jederzeith behörige wehrschafft Zu leisten verspricht – zugangen vor vnd vmb 3000 gulden (…) bey vorgehender verschreibung in alhießiger Cancelleÿ Contract Stuben, so zwischen heute vnd Annunciationis Mariæ lauffenden jahrs ohnfehlbar geschehen vnd vorgenommen werden soll (…) Straßburg d. 25. Jan. 1748.
[in margine :] Erschienen H. Joh: Goucheron der Verkäuffer bekennende in præsentia Hn Andreß beckers alß deme H. Schreiber der hoßenstr. das erkauffte hauß cedirt und angetretten (…) 500 gulden auf dem Kauffschilling baar gehalten u. empfangen – Actum Straßb: den 27. Jan: 1748.
Les acquéreurs hypothèquent le même jour le maison au profit d’Anne Marguerite Miville veuve du chanoine Jean Henri Bœckler. La mère de l’épouse Marguerite Fahrner veuve de François Steinler se porte garante en hypothéquant sa maison sise près de l’Orphelinat
1748 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 111
Andreas Becker des schuhmachers Maria Catharina geb. Steinlerin mit beÿstand Frantz Bernhard des schneiders und Lorentz Jacob des leinenweber
in gegensein H. Georg Friedrich Bemberg des handelsmanns nahmens seiner mutter Fr. Annæ Margarethæ geb. Miville weÿl. H. Johann Heinrich Böckler J.U.D. et Prof. auch Capit. Thomani præpositi wittib – schuldig seÿen zu bezalung des kaufschillings hiernach beschriebener behausung, 350 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höfflein und hoffstatt im Keßelgäßlein, einseit neben Johann Ludwig Schropp der caffésieder, anderseit neben H. Not. Mathias Koch, hinten auff S.T. H. XIII Friedrich Kornmann – wobeÿ eschienen derer schuldner respective schwieger und mutter Magdalena geb. Fahrerin weÿl. Frantz Steinler des leinenwebers wittib mit beÿstand Theobald Meÿer des schuhmachers, die hat sich für solches capital verbürgt und zu unterpfand versetzt eine behausung und hoffstatt beÿ dem Waÿßenhauß und denen Salpeterhütten, einseit neben N. Mannberger dem weinhändler, anderseit neben der Nußmännischen wittib, hinten auff den Wall
Le compagnon cordonnier André Becker s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit de présenter des chaussures de femmes à son chef d’œuvre, alors que le règlement demande de faire des bottes de différentes qualités, un seau à incendie, des chaussures à trois semelles et une paire de chaussures ordinaires. Le pétitionnaire objecte qu’il n’a jamais fait de bottes. La commission est d’avis de confirmer la décision de la tribu des cordonniers. Constatant que des dispenses comparables ont déjà été accordées, le préteur de Bock propose d’en accorder une nouvelle à condition que le candidat ne fabrique autre chose que des chaussures de femme. Les Quinze adoptent cette proposition. Ils délivrent une expédition officielle de leur décision
1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
(p. 407) Sambstag d. 11 Junÿ 1740. Fuchß nôe Andres Becker des ledigen Schuhknechts undt b. Cit. eund. Recessirt prod. und bitt ut ante [Unterthänig. Memorial]. Römer bitt Deputation. Erk. ut modo [Deput. willfahrt]
(p. 430) Montag d. 28. Junÿ 1740. Iidem [Ober Handwercks Herren] referiren ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] daß auch Andreas Becker der ledige burger und Schuhknecht allhier C. E. E. Zunfft der Schumacher in einem den 18. huj. übergebenen Unterthänig. Memorial mit beÿlag Sub N° 1. Zu vernehmen gegeben, was gestalten, wie aus ged. beÿlag ersichtlich Er, Implorant den 9. huj. beÿ gemeltem E. Zunfftgericht umb seinen Schein das Meisterstück Zu machen, weil die Ordnung dermahlen Ihme seÿe eingekommen, weilen er aber daßelb in Weiber Schuhen Verfertigen wollen worüber E. E. Zunfft gericht nicht Zu dispensiren habe, seÿe er mit seinem behegren abgewiesen worden, Weilen er nun das handwerck in weiber schuhen gelernet, darauff gewandert, und Viele Jahr gearbeitet habe, Mghh. auch schon mehrern gndst erlaubt hetten daß sie daß Meisterstückh in Weiber Schuhen Verfertigen dörffen, Alß bathe er gehorsambst Mghh. geruhen wolten dispensando gnädig zu erlauben daß er das Meisterstück in Weiber Schuhen Verfertigen dörffe.
Worauff E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfft Meister umb Deput. gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant beÿständlich seines Vatters Johann Wolffgang Beckers burgers und Schuhmachers petitum wiederhohlet, deme der Vatter beÿgesetzt, deßen Sohn mache Keine andere alß Weiber Arbeit, und mußte Er Zum großen Meisterstück das Leder theur einkauffen, und hernach die Gemachte arbeit mit schaden wieder Verkauffen, welches Ihme allzu beschwehrlich fallen würde.
Nahmens E. E. Zunfft habe H. Rathherr Krieger geantwortet, gegners begehren laufe wieder Ordnung, jndeme das Meisterstück bestehe in einem Feyer Eymer 2. paar Reuther Stieffel, ein paar weiche und ein paar harten, ein paar starcke Schuh mit 3 Sohlen und ein ander paar sauber Schuh. Wann auff erhaltene dispensation, dergleichen leuth gleich mit Weiber: Schuh Zum Meisterstück gemacht, so pflegten Sie dennoch hernach auch Manns Schuhe Zu machen Gegner seÿe ein starcker Jünger Mensch der in dem stand seÿe das Vollkommene Meisterstück Zu machen, mit bitt Ihme dar Zu anzuhalten Ref. Expensis.
Implorant habe replicirt, daß er niemahlen gesehen, wie man die Stieffel mache, noch jemahlen darauff gearbeitet. Auff seithen der Hh. Deputirten vermeine man, daß es beÿ ergangenem Zunfft bescheid Zu laßen, mithin der Implorant auch deß orths mit seinem begehren ref. Expensis abzuweißen, Jedoch stehe zu Mhghh. was sie erkennen wollen.
Herr Stettmeister Von Bock eröffnet hierauff seine Meinung Weilen der Implorant niemahlen Keine Manns schuh, weniger Stieffel gemacht, auch, wie aus H. Rthherr Kriegers Verantwortung erhelle, in dergleichen fällen schon dispensirt word. alß Vermeine Er daß dem Imploranten, auff eben die was wie beÿ andern auch hoc puncto dispensirt worden, das Meisterstück in Weiber Schuhe Zu Verfertigen gegen erlag der unkosten und 2. lb pro dispensatione, dispensando Zu erlauben, jedoch so daß derselbe beÿ der Weiber arbeit allein bleiben, und zu keiner Zeit befugt sein solle, Manns schuh oder Stieffel zu Verfertigen, auch den gewohnlichen Fewr Eymer mache. Ist Per Majora Erkandt, Herrn Stättlmeister Von Bock gefolgt.
(p. 453) Iidem [Ober Handwercks Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] referiren daß communication hernach besetzter bescheid seÿe begehrt, willfahrt und dieselbe bereiths wie folgt zu papier gebracht Worden.
Bescheid. Montag d. 28. Junÿ 1740. In Sachen Andres Beckers ledigen burgers und Schuhknechts, Imploranten, entgegen und Wieder C. E. E. Zunfft der Schumacher, Imploraten, am andern theil, auff producirten Unterth. Memoriale mit beÿlag Sub N° 1. und angehencktem bitten dispensando gnädig zu erlauben daß Er, Implorant, das Meisterstück in Weiberschuhen Verfertigen dörffe. Der Imploraten beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Deputation darüber gethane Verantwortung juncto petito den Gegner Zu Verfertigung des Vollkommenen Meisterstücks anzuhalten Ref. Expensis, und all übriges angehörte Vor und anbringen, Ist der herrn Deputirten abgelegten relation nach Erkandt, Wird dem Imploranten gegen erlag der unkosten undt 2. lb pro dispensatione, in seinem begehren willfahrt, jedoch so daß derselbe beÿ der Weiber arbeit allein bleiben, darbeneben auch den gewohnlichen Fewr Eymer machen, undt Zu keiner Zeit Manns: Schuh oder Stieffel zu Verfertigen befugt sein soll.
Zu Mgh. setzend Ob isie dieße Auffsatz also nehmen halten, und dabeÿ erkennen wollen daß die selbe in dieser form expedirt undt denen petenten Zugestellen Werden sollen. Erk. quod sic.
Fils de cordonnier, André Becker épouse en 1741 Catherine Steinler : contrat de mariage, célébration
1741 (27.2.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) f° 9
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Mr Andres Becker leedigen Schuhmacher und burgers allhier als Hochzeiter ane einem
und der Ehren und tugendsahmen Jungfer Catharina Meister Frantz Steinels Leinenwebers und burgers allhier ehel. tochter alß hochzeiterin andern theÿls
So beschehen Straßburg den 27.ten Febr. 1741. [unterzeichnet] Andres becker, Maria Catharina Steindlerin, Frantz Steindl
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 255)
Hodie 17 mensis aprilis 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Andreas becker civis et sutor hujas filus legitimus defuncti joannis wolffgangi becker civis dum viveret et sutoris et Maria anna Haffnerin in dicta parochia Sti petri junioris commorans et honesta puella Maria Catharina Steinlerin filia legitima Francisci Steinlé civis et textoris* hujuaris et Mariæ Magdalenæ Fohrerin parochiana nostra, Testes (…) joannes wolffgangus becker sponsi pater (signé) Andreaß becker, Maria Catharina Steindlerin, Johan wolfgang beher, Frantz Steindl
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse. Le mari apporte des biens d’une valeur de 71 livres, la femme de 780 livres.
1741 (21.4.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1268) n° 11
Inventarium über des Ehrsahmen Herrn Andres Becker Schuhemachers und Frawen Mariæ Catharinæ gebohrner Steinelin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg zusammen gebrachter Nahrungen auffgerichtet in anno 1741. – kraft deren mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten guth mithien die ergäntzung derselben express, conditionirt reservirt undt bedungen
So beschehen in fernerem beÿseÿn des Ehrengeachten Herrn Frantz Steinel, Leinenwebers und burgers allhier der Ehefrawen leiblicher Vatter, Straßburg den 26.sten aprilis 1741.
In einer allhier zu Straßburg nahe dem weÿßenhauß gelegener Hn Steinel dem leinenweber allhier gehörigen behaußung folgenter maßen befunden worden
Series rubricarum, des Ehemanns Vermögen, Sa. hausraths 35, Sa. Werckzeug und leder 18, Sa. Silber 4, Summa summarum 58 lb – haussteuren 13, Summa des Ehemanns gantzen Vermögens 71 lb
der Ehefrawen zugebrachtes Vermögen, Sa. hausrath 98, Sa. silber 5, Sa. Goldener Ring 10 ß, Sa. baarschafft 663, Summa summarum 767 lb, – haussteuren 13 lb, Summa der Ehefrawen Völlige zugebrachte Vermögen 780 lb
André Becker et Catherine Steinler hypothèquent leur maison rue du Chaudron et celle propre à l’épouse près de l’orphelinat au profit d’Abraham, Daniel et Jean Dürninger domiciliés à Herrenhuth
1760 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 314-v
Andreas Becker der schuhmacher und Maria Catharina geb. Steinlerin mit beÿstand Johann Georg Kohla des seÿlers und Johann Michael Teutsch des perruckenmachers
hatt in gegensein H. Not. Johann Richard Häring als gerichtlich constituirter mandatarius H. Abraham Daniel und Johann der Dürninger zu Herrenhuth wonhafft – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, estlich, eine behausung cum appertinentis ane dem Keßel gäßlein, einseit neben den Schroppischen erben, einseit neben H. Not. Mathias Koch, hinten auff die Kornmannische erben
eine behausung cum appertinentis beÿ denen cazernen des fusiliers, einseit neben N. Reebel des zimmermanns geschiedene ehefrau, anderseit neben H Mannberger dem weinhändler, hinten auff die fusiliers cazerne
François Frédéric Jung accompagné de son futur beau père André Becker s’adresse aux Quinze pour être autorisé à présenter sans délai son chef d’œuvre attendu qu’il épousera la fille d’un maître et que le nombre de boutiques restera le même puisque le beau père se retirera des affaires. Comme la tribu des Cordonniers n’a rien à objecter aux engagements des parties, les Quinze aoccordent la dispense. Les Quinze délivrent une expédition officielle de leur décision.
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
(p. 74) Sambstags den 17. Februarÿ 1781. Idem [Wilhelm] nomine Meister Andreas Becker des hiesigen burgers und schuhmachers, und Frantz Friderich Jung des Schuhmachers Von Otterberg, contra E. E. Zunfft der schuhmacher H. Zunfft meister producirt unterthäniges memoriale juncto petito & Declaratione samt beÿlagen Sub N.is 1 bis 4 Inclusivé puncto admissionis Zum Meÿsterstück in diesem Jahr dispensando von artickel und vermittelst der übergab der boutique des bemelten Mr Claus unter dem anerbieten des Imploranten setzt Zu E. G. Erkandt Députatio.
(p. 92) Sambstags den 3.ten Martii 1781. Iidem [Obere Handwercks Hh.] lassen per Eundem [Herren secretarium Widt] referiren es haben Meister Andreas Becker der hiesige burger und schuhmacher, und Frantz Friderich jung der schuhknecht Von Ottersweÿer Contra einer E. Zunfft der schuhmacher H. Zunfftmeister den 17.ten Februarÿ jüngst unter anlagen Sub N.is 1 bis 4 inclusivé ein unterthäniges memoriale übergeben und darinn gebetten MGh. geruheten unter Meister Beckers erklärung welche gnädig Zu Verzeichnen daß er sein gewerb hiemit und in favorem matrimonii seiner ältesten tochter mit dem mit Implorant, übergeben und keine neue boutique mehr aufrichten wolle, diesen dispensando von der ordnung Zu baldiger Verfertigung des meisterstücks und Zum meisterrecht Gratiose Zu admittiren.
Beÿ besessener Deputation hat meister Andreas becker mündlichen widerhohlet daß er dem Implorant als seinem künfftigen tochtermann seine werckstatt vollkommen zu übergeben bereit, auch sobald der Implorant mit seiner tochter vereheliget und in das Meisterrecht wird angenommen seÿn, so wohl für sich als nach seinem absterben für seine ehefrau, auff alle einem meister und meisters wittib zukommende Rechte ein vor alle mal Zu renunciren sich anheischig mache, so fort unter dieser erklärung und respectivé submission nochmalen umb gnädige zusage ihrer in memoriali genommener Conclusionen geziemend gebetten.
Die nomine Imploratischer Zunfft anweßende H. Schöffen namens Philipp Friderich Kautz als jetziger Zunfftmeister und Ulrich Lipp als mit abgeodneter haben erwidert, daß sie auf diese widerholte erklärung und Zusage, daß durch des Imploranten als baldige admission Zum Meisterstück keine neue werckstatt errichtet werden solle, ihres orts keine einwendung zu machen hätten, sondern des Imploranten begehren MGhh. Völlig anheim stelleten.
In gefolg dieser bederseitigen declaration und respectivé submission haben die Hh. Deputirte keinen anstand genommen, ihr gutachten dahin zu ertheilen, daß unter der von meister Andreas Becker gethane erklärung welche hiemit Zu Verzeichnen implorirender Frantz Friderich Jung gegen erlag dreÿ pfund d wie gewohnlich theilbar, dispensando von der ordnung, zu alsbaldigen verfertigung des meisterstücks, und Zum meister recht Zu admittiren seÿn. Erkandt, bedacht Confirmirt.
(p. 151) Sambstags den 24.sten Martii 1781. Folgende Bescheid sind auf begehren der Parthen ausgefertigt worden
Bescheid. de Eodem [de 3.ten Martii] In sachen Meisters Andreas Becker des hiesigen burgers und schuhmachers, und Frantz Friderich jung des schuhknechts Von Ottersweÿer Imploranten ane einem entgegen und wider E. E. Zunfft der schuhmacher H. Zunfftmeister imploraten am andern theil. auf producirtes Memoriale samt beÿlagen Sub N. 1 bis 4 Inclusivé mit bitten wir geruheten unter meister Beckers erklärung welche Zu Verzeichnen, Zu erkennen, daß unter seinem anerbieten sein gewerb hiemit in favor seiner ältesten tochter verheurathung mit dem Imploranten zu übergeben und keine neue boutique mehr aufrichten dieser dispensando von der ordnung Zu baldiger Verfertigung des Meisterstücks und Zum meisterrecht Zu admittiren.
Verordnete und besessene Deputation des Imploratischen Zunfftmeister angehörte erklärung, wie auch alles übrige vor und anbringen ist der Herren Deputaten abgelegte relation nach Erkandt, daß unter der von meister Andreas Becker gethane erklärung welche hiemit Zu Verzeichnen mit implorirender Frantz Friderich Jung gegen ersetzung der uncosten und erlag 3. pfund Zwischen löbl. Stall dem Findling hauß und imploranter Zunfft theilbar dispensando von der ordnung zu als baldiger Verfertigung des Meisterstücks, und Zum Meisterrecht Zu admittiren.
Marie Catherine Steinler meurt en 1787 en délaissant deux fils et deux filles. Les experts estiment 450 livres la maison rue du Chaudron. La masse propre aux héritiers s’élève à 758 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 472 livres, le passif à 1 204 livres.
1787 (8.5.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 870) n° 393
Inventarium über Weil. der Ehr: und tugendsamen Fraun Maria Catharina Beckerin gebohrener Steinlerin, des Ehrsamen Meister Andreas Becker, des Schumachers und burgers alhier gewesener Ehefraun, nunmehro seel. Verlassenschafft,, auffgerichtet in Anno 1787 – nach ihrem Mittwoch den 25.ten Aprilis gegenwärtigen 1787.sten Jahrs aus dießer zeit und welt genommenen tödlichen hintritt nach sich verlaßen
Benamßung der Erben. Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen namentlich 1° S.T. Hrn. Johann Andreas Becker, Not. publ. juratum und burgern alhier, welcher hiebeÿ gegenwärtig seine eigene Interese besorgert, 2.do den Ehrsamen Frantz Becker, leedigen Schuemacher Gesellen dermalen zu Paris sich aufhaltend, 3° die Ehren und tugendsahme frau Catharina Helena Jungin, gebohrne Beckerin des Ehrsamen Mr Frantz Friderich Jung, des Schumachers und burgers alhier Ehefrau, welche beiständlich dieses ihres Ehemanns sothanem Geschäfft beÿgewohnt und dabeÿ auf ihren eigenen Nutzen gewachet, 4° den Ehrsamen Peter Ludwig Becker, den leedigen ebenfalls Zu Paris befindlichen Schumacher in Wesen sowohl als obgemelten Frantz Beckers Nahmen der Hr Conrad Meÿer, der Schumacher und burger alhier, als derselben in Gefolg Missivi dedato Paris le 1. May 1778 hierzu besonders bestelter Mandatarius, solchem Geschäft persönlich beigewohnt, und dabeÿ derenselben Interesse bestens beobachtet, und und 5.to die Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Theresia Beckerin, so großjährig und unter beÿstand Hrn Joh: Claudius Pelicam, des Schuhmacher Meisters und burgers alhier, hiebeÿ gegenwärtig ihren eigenen Nutzen besorget. Alle fünf der Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachtem dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu fünf gleichlingen portionen und antheilern verlaßene Erben
Bericht zu gegenwärtigem Inventario. Gleich Zu anfang dieses geschäfts haben die samtliche Erben nebst deren Ehevogt, mandatario und beistand ihre Erklärung dahin ertheilt, daß Sie in betracht des obhandenen Schulden: Lasts auf die dißortige theilbare Verlassenschafft tam active quam passive gäntzlichen Verzug gethan (…)
So beschehen alhier zu Straßburg in einer ane dem Keßelgäßel gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behausung, auf Dienstag den 8.ten Maji anno 1787.
Eigenthum ane häußern (E.) Erstlich eine kleine behaußung und hoffstatt samt allen überigen deroselben begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ohnfern dem Catholischen Waÿßenhauß einseit neben H. Johannes Zirckelbach dem zimmermeister anderseit neben H. von Türckheim dem Banquier und hinten auf H. Lamasse den Kiefer und Weinhändler stoßend, davon reicht man jährlich auf Löbl. Stadt Pfenningthurn 1 lb ane bodenzinß sonsten aber ist dieselbe gegen männiglichen freÿ eedig eigen und dermalen durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventarii concepto verwahrlich liegenden Abschatzungs Scheins vom 12.ten Maji 1787. gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 300 R oder 150 lb, Widerum hiervon abgezogen obigen bodenzinßes der 1. lb d. doppelter Capitals betrag mit 40 lb, So verbleibt ane solchem anschlag hier auszuwerfen annoch übrig 110, Hievor beschriebene behaußung hat die Defuncta seel. aus Weil. Frau Mariæ Magdalenæ gebohrnee Fahrerin, auch Weil. Frantz Steinel des geweßenen Leinenwebers und burgers alhier und burgers alhier seel. hinterlassener Wittib ihrer Mutter seel. Verlassenschaft erblich überkommen. Ansonsten ist hierüber besagend vorhanden ein deutscher pergamentener in alhiesigen C.C. Stub gefertigter und mit derenselben anhangenden Insiegem verwahrter Kauffbrief d.d. 27. augusti 1711
It. Eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen überigen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Keßel: Gäßlein einseit neben Mr N. Kuntz dem Schuhmachern anderseit neben Mr Christian Ludwig Weiß dem hohltreher und hinten auf H. Kasten den handelßmann stoßend, so außer denen darauff haftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und dermalen durch vor Ehren gemelte H Bau Inspectorem und Werckmeistere Zufolg auf vorher angezogener deroselben schriftlich ausgestelten Abschatzung gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 900 R. oder 450. Über sothane behaußung meldet ein deutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stub gefertigter und mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrter Kauffbrieff d. d. 10.ten Februarii 1748. Weißend, wie beede nun Zertrennte Ehepersohnen gedachte behaußung in stehender Ehe von Johannes Goujeron dem Schneider und deßen Ehefrau eigenthümlichen an sich erkaufet. So dann besagt hierüber annoch ein an derer dergleichen Kauffbrieff in alhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insigel corroborirt d.d. 23. Aug. 1745.
Ergäntzung der Erben währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths – Vermög des über beeder Ehepersohnen jllata durch Weil. Hrn Not. Johann Jacob Heß am 21. aprilis 1741. aufgerichteten Inventarii
Sodann zufolg des über Weiland Fraun Maria Magdalena Steinelin gebohrne Fahrerin auch weil. Hn Frantz Steinel des gewesenen leinenwebers und burgers alhier seel. hinterlaßener wittib auch seel. Verlassenschafft durch obgedachten Hn Not: Heß am 5.ten Junii 1752. aufgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. der Erben unverändert Vermögen, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 110, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung 623, Summa summarum 758 lb
Diesemnach so wird des Wittibers unverändert und die theilbare Verlassenschafft unter einer Masse beschrieben, Sa. hausraths 22, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Summa summarum 472 lb – Schulden 1677 lb, In Vergleichung passiv onus 1204 lb – Beschluß summa 758 lb – Endliches Passiv onus loco der Stall: Summa 445. lb
Copia der Eheberedung, zwischen dem Ehrsamen Andreas Becker leedigen Schuhmacher von hier gebürtig als bräutigam ane einem, So dann der Ehren und tugendsahme Jungfrau Catharina Hn Frantz Steinel, leinenwebers und burgers alhier eheliche tochter als hochzeiterin, darbeÿ durch Vermittel und Unterhandlung der Ehrengeachten Hh Joh: Wolfgang Becker, Schumacher des hochzeiters leiblicher Vater – beschehen den 27. februarii 1741. Johann Jacob Heß Notarius juratus
Copia Codicilli nuncupativi
André Becker meurt en 1788
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 470)
Anno 1788 die 31. Januarii Mortuus est Andreas becker civis et Sutor hujus annos circiter 70 natus viduus defunctæ Mariæ Catharinæ Steinnel sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus et die sequenti a me infra scripro post effluxum spatium viginti quatuor horarum Sepultus et in cœmeterio as Stum helenam hujus parochiæ extra portam civitatis (i 242)
Catherine Hélène Becker femme du cordonnier François Frédéric Jung acquiert les parts de ses cohéritiers pour 1 000 livres et devient ainsi seule propriétaire de la maison
1787 (3.12.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 460-v
(1000 lb) Erschienen Herr Andreas Becker Notarius publicus ac practicus alhier, mehr Conrad Meÿer der burger und Schumacher allhier vor: und im nahmen Peter Ludwig und Frantz derer brüder Becker der ledigen aber großjährigen Schumachern so sich dermahlen in Paris auffhaltend (…), so dann Jfr Francisca Theresia Beckerin so großjährigen alters und ihrer Rechten Vollkommen genießet
in gegensein ihrer leiblichen schwester Helena Catharina Salome gebohrner. Beckerin Frantz Friedrich Jung des burgers und schuhmachers allhier Ehefrau beÿständlich deßelben
vier fünffte theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, gebäuden, weithen, Zugehörden, Recht und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Keßelgäßlein ein seit neben Johann Friedrich Kautz dem schumacher anderseit neben Meister Weiß dem dreher hinten auff H. Exsenat: Benedict Philipp Kast den handelsmann stoßend gelegen – und ihnen verkäuffere als ein anerstorben Mütterlich guth eigenthümlich zuständig – woran der übrige einte fünffte theil der cessionaria auch als ererbt Zuständig über besagte vor Capital summen zusammen mit 1350 gulden die sie die cessionaria übernommen (…) Zugangen um die summ der 2000 gulden worunter obig übernommene 1350. gulden begriffen
Originaire d’Ottersweier en Bade, François Frédéric Jung épouse en 1781 Catherine Hélène (Catherine Hélène Salomé) Becker : contrat de mariage, célébration
1781 (15.1.), Me Schatz (6 E 41, 1302) n° 98
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿen Frantz Friderich Jung, der ledige Schuhmacher, Weÿland Meister Antoni Jung, geweßenen Schuhmachers und burgers Zu Ottersweÿer, Orttenauischer Jurisdiction, mit auch Weÿl. Fraun Catharina gebohrener Rauchin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigamb an einem,
So dann Jungfer Catharina Helena Becker, Meister Andreas Becker, Schuhmachers und burgers allhier, mit Frau Maria Catharina gebohrner Stelnlerin ehelich erziehle Tochter, als Braut ane dem andern theil
auf Montag den 15. Januarÿ Nachmittag im Jahr 1781. [unterzeichnet] frantz Friderich Jung, helena beckerin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 386)
Hodie 21 maji anni 1781 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus fridericus Jung Civis et sutor hujas filius majorennis defuncti antonii Jung Civis et Sutoris dum vieret in ottersweyher et defuncta Mariæ Catharinæ Rauchin conjugum ibidem ratione domicilii Parochianus noster Et Helena Catharina Salomea Becker filia majorennis andreæ Becker Civis et sutoris arg.is et Catharinæ Steiner conjugum Parochiana nostra (signé) Friderich Frantz Jung, helena beckerin (i 198)
François Frédéric Jung et Catherine Salomé Becker hypothèquent la maison au profit de Jean Daniel Cappaun, receveur du chapitre Saint-Guillaume
1788 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 263-v
Frantz Friedrich Jung der schumacher und Catharina Salome geb. Beckerin beÿständlich Jean Claude Bedicam und Conrad Meyer beede schuhmacher meister
in gegensein H. Lt. Johann Daniel Cappaun des löbl. Stifft Wilhelmitani schaffner – schuldig seÿen, 400 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Keßelgäßlein, einseit neben Johann Friedrich Kuntz dem schumacher, anderseit neben Mr Weiß dem dreher, hinten auff H. Kast den handelsmann
Inventaire après décès d’une locataire, Marie Françoise Pfeiffer, célibataire, qui délaisse pour unique héritier un petit-fils
1791 (3.1.), Me Becker (6 E 41, 1395) n° 46
Designatio Aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Maria Francisca Pfeifferin die leedige alhier zu Straßburg nach ihrem den 24. Xbris 1790. erfolgten absterben hinterlaßen und deroselben einzigen Enckel Weÿl. Fraun Magdalenä Ruhlmännin geb. Pfeifferin mit H. Martin Ruhlmann dem tabackbereiter und Schirmer allhier erziehltem Söhnlein, namentlich Frantz Martin Ruhlmann, so ungefehr 13. Jahr alt, durch testament, so sie vor mir dem unterschriebenen Notario am 19. Xbr. 1790 errichtet, Erbsweise eigenthümlich zugedacht hat (…) so dann auf fernerer Requisition H. Friedrich Jung des Schuhmachers und burgers allhier als durch die verstorbene ernannten Executoris testamentarÿ [unterzeichnet] Johan mardin rullmann
So beschehen in sein H. Friedrich Jung des Executoris testamentarii eigenthüml. behaußung alhier Zu Straßburg an dem Kößelgäßel gelegen, in einer Kammer, so die Defuncta lehnungsweis occupirt hat, auf Montag den 3.ten Januarÿ 1791.
Summa Ertrags verkauften Mobilien 39 R, baarschafft 24 R, Summa 63 R, bezalt 3 R, Compensando 40 R
Vente et liquidation des biens de Thérèse Becker, fille cadette d’André Becker. Elle laisse pour héritiers sa sœur propriétaire de la maison, son frère François, cordonnier à Paris, et les enfants de son frère notaire André Becker
1794 (22 vend. 3), Strasbourg 5 (2), Me Faller n° 199, enregistré 29 vend. 3
Verkauf: Register und Erörterung. Im dritten Jahr der Francken Republique den 22. vendemiaire auf Ansuchen samtlichen Erbs-Interessenten Weÿland Jungfer Theresiä Becker so in hießiger gemeinde den 27. prairial letzthien verstorben und ihre theils geschwüsterten und theils geschwüsterten Kinder zu eintzigen Erben ihrer Verlaßenschafft hinterlaßen, da nun die Requirenten wegen denen vorgefundenen wenigen Mobilien und Effecten ein Inventarium darüber zu errichten zu viele Kösten vorfielten (…) übereingekommen, daß also bald zu einem Verkauf wegen dießer Mobilien und Effecten geschritten werden solle
Venamsung der Erben. Die Verstorbene hat zu ihren wahren Erben ab intestato hinterlassen 1° die bürgerin helena geb. Becker des bürgers Friedrich Jung des Schuhmachers allhier Ehefrau, als der Verstorbenen Schwester, welche unter verbeÿstandung ihres Ehemanns dießem Verkauf und Erörterung beÿgewohnt hat, in den ersten Vierten Stammtheil dießer Verlaßenschafft
2° Frantz Becker Schuhmacher dermalen sich zu Paris befindend, als ist in deßen und nach gewesteen jüngerm Bruder nahmen, so ebenfalls von hier abweßlend, erschienen der burger Johann Felix Becker wohnhaft in dießer gemeinde zuflog procuration datirt paris den 10. vendemiaire von denen burger Chodron und Moine beede Nortarÿ allda (…) in den Zweÿen Vierten Stammtheil.
3° Peter Ludwig Beckert auch Schuhmacher in besagtem Paris sich befindend, in den dritten Vierten Stammtheil, beede letztere der Verstorbenen brüder.
4. Weÿland des bürgers Andreas Becker in seinem leben geweßenen offentlichen Notarÿ in hießiger gemeinde der Verstorbenen bruders nachgelaßenen fünff Kinderen nahmens Catharinä, Andreas, Antoinette, xaverius, theresia, alle fünff minderjährig, von dem Verstorbenen und mit Fraun Catharina gebohrner Willig deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeuget, also den Vierten Stammtheil ausmachend, für welche der burger Antoni Willig emploÿirten im Bureau des Subsistances allhier als für dieße Kinder gerichtlich Constituirter Vogt
Summa summarum des samtlichen erlöses 1309 livres, Summa deßen Abzugs 26 livres, Nach deren Abzug 1283 livres
Inventaire après décès du perruquier Elie Drouin, locataire du rez-de-chaussée
1807 (23.6.), Strasbourg 2 (26), Me Knobloch n° 3348
Inventaire de la succession d’Elie Drouin Perruquier décédé le 9 mars 1807 – à la requête de Françoise née Bentz la veuve tutrice naturelle des enfants André Brüncle cordonnier tuteur (signé) brünel
Dénomination des héritiers, 1. Marie Madeleine 14 ans, 2. Marie Anne 11 ans 6 mois, 3. Catherine 9 ans, Françoise 6 ans – pas de contrat de mariage
dans la maison mortuaire appartenante à la veuve Jung rue du Chaudron n° 6
propres des héritiers, garde robe 17 fr
communauté : meubles dans la chambre au rez de chaussée sur le devant a droite en entrant par la porte 108 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 5 du 24.6.
Inventaire après décès d’une locataire, Christine Elisabeth Griesbach, femme du serrurier Chrétien Frédéric Niemann
1818 (26.3.), Strasbourg 8 (22), Me Roessel n° 5325
Inventaire de la succession de Christine Elisabeth Niemann née Griesbach décédée le 27 novembre dernier – à la requête de Chrétien Frédéric Niemann le veuf serrurier père et tuteur légal de Dorothée Elisabeth 6 ans – contrat de mariage dressé par le notaire soussigné le 19 janvier 1811 – en présence de Jonathan Griesbach employé à la mairie de Strasbourg subrogé tuteur
dans une maison sise rue du Chaudron n° 6
propres, garde robe 108 fr, apports 324 fr
communauté, meubles 247 fr, objets de métier 380 fr, ensemble 1059 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 84 du 28.3.
Catherine Hélène Becker veuve de Frédéric Jung meurt en 1818 en laissant pour seul héritier son fils interdit François Frédéric Jung
1818 (19.9.), Strasbourg 8 (24), Me Roessel n° 5814
Inventaire de la succession de Catherine Hélène Becker veuve de Frédéric Jung, cordonnier décédée le 4 juillet – à la requête de Georges Benoit Valentin, avocat, tuteur de François Frédéric Jung garçon majeur interdit – en présence d’André Brunel cordonnier tuteur subrogé de l’interdit, seul héritier de sa mère
Propriété d’une maison. Il dépendait de la succession une maison située à Strasbourg rue du Chaudron n° 6 entre le Sr Castor traiteur et le Sr Wohl serrurier. Cette maison est louée savoir le rez de chaussée au Sr Pick pour un loyer de 40 fr, le second et 3è étage au Sr Bertsch ramoneur pour 30 fr, le premier étage était occupé par la défunte 20 fr, total 90 fr de revenu en capital 1800 fr
dans la maison loin rue du Chaudron n° 6 ; mobilier 445 fr – passif 3828 fr
Enregistrement de Strasbourg. acp 140 F° 84 du 24.9.
Le tuteur de François Frédéric Jung pensionnaire à l’hospice civil expose la maison aux enchères publiques. L’architecte Jean Jacques Stotz fils se porte acquéreur
1820 (13.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 129 , n° 57
Tribunal civil de première instance, par devant M François Xavier Hermann, juge au tribunal civil de première instance, commissiare en cette partie, adjudication par enchères – Cahier des Charges à la requête de Me Georges Benoit Valentin, avocat avoué près le tribunal civil, en qualité de tuteur de François Frédéric Jung, garçon majeur interdit reçu à l’hospice civil, lequel occupe en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil le 2 août 1819, à l interdit comme l’ayant hérité de ses père et mère mais sans qu’il existe d’autre titres de propriété que la possession tranquille que ceux ci en ont eu au delà de 30 ans
Adjudication définitive 13 avril à Me Valentin – Déclaration de command le 15 avril pour le compte de Jean Jacques Stotz, fils architecte
Désignation, une maison sise à Strasbourg rue du Chaudron n° 6, d’un côté le Sr Castor traiteur, d’autre le Sr Wahl serrurier, estimée 1500 fr par Jean Chrétien Arnold, maçon par rapport d’experts daté le 5 janvier 1820
adjudication préparatoire 24 février sans mise
Adjudication définitive 9 mars par devant Claude Antoine de Vigneron juge au Tribunal civil nommé en lieu et place de M Herrmann, sans mise (autorisés à exposer à une mise inférieure à l’estimation) 200 fr
Nouvelle transcription du jugement d’adjudication après surmise. L’acquéreur est Georges Philippe Hild, pasteur de Mittelhausen
1821 (14.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 141, n° 9
par devant le tribunal civil de première instance, vente et adjudication, par devant M François Xavier Herrmann juge au tribunal civil de première instance – Cahier des charges à la requête de Georges Benoît Valentin, avocat avoué près le tribunal civil de première instance, en qualité de tuteur de François Frédéric Jung, garçon majeur, par jugement du 2 août 1819
à Me Schuler – Déclaration de command le 24 mai, pour le compte de Georges Philippe Hild Ministre du culte protestant de Mittelhausen
Désignation, une maison sise à Strasbourg canton Nord rue du Chaudron n° 6, d’un côté le Sr Castor traiteur, d’autre le Sr Wohl serrurier, estimée à 1500 francs par rapport d’experts de Jean Chrétien Arnold, maçon, dressé le 7 mars dernier – fait le 5 janvier 1820
adjudication préparatoire du 24 février 1820 sans mise
adjudication définitive du 9 mars sans mise
le 13 avril 1820 mise à prix 200 fr sans mise – le 15 avril 1821 pour 200 francs à Me Valentin, et déclaration de command le 15 avril pour le compte de Jean Jacques Stotz fils architecte
1 février 1821 à la requête de Me Gebhard avoué de De Marie Elisabeth Germann veuve de Daniel Capaun, receveur à Strasbourg qui a surenchéri du dixième – 15 février, adjudication définitive criée 220 fr sans mise – le 24 mai Adjudication définitive 225 francs
Marie Joseph Bopp indique dans son répertoire des pasteurs (Die evangelischen Geistlichen und Theologen in Elsass und Lothringen von der Reformation bis zur Gegenwart) que Georges Philippe Hild est originaire de Sarrebruck et qu’il a occupé divers postes avant d’être destitué.
(Bopp, n° 2140) Georg Philipp Hild. geb. in Saarbrücken
1786-1792 Pf. in Oermingen, 1792-1807 Pf. in Bütten, 1807-1809 Pf. in Zehnacker, 1809-1818 Pf. in Mittelhausen. Abgesetzt. Gest. 1837
Georges Philippe Hild cède ses droits à Philippe George Lauth (son gendre, voir ci-dessous)
1822 (24. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 49 – ssp du 30. juin dernier
entre les soussignés Georges Philippe Hild Ministre du culte protestant de Mittelhausen d’une part
Et Philippe George Lauth propriétaire à Strasbourg d’autre part
Le Sr Hild vend une vieille maison ménaçant ruine située à Strasbourg rue du Chaudron N° 6, pour 2000 francs
Veuf de Marie Susanne Kærcher, Philippe George Lauth propriétaire à Hangenbieten épouse Susanne Jeannette Frédérique Hild, fille du pasteur de Mittelhausen
Mariage, Mittelhausen (f° 4)
Acte de mariage (…) le 11 octobre 1812. Philippe Georges Lauth veuf de Marie Susanne Kaercher décédée le 19 avril 1809 suivant extrait mortuaire joint aux pièces, majeur d’ans, né le 12 juillet 1772 à Hangenbiethen, Bas-Rhin, domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de feu Philippe Jacques Lauth meunier à Hangenbiethen, et de feue Anne Marie Ehrhardt, et Susanne Jeannette Frédérique Hild, non mariée, majeure née le 10 juillet 1788 à Oermingen, Bas Rhin, fille de Georges Philippe Hild, ministre du culte protestant de Mittelhausen et d’Anne Jacobée Diehl de Mittelhausen ses père et mère ici présents et consentants (signé) Phillippe george Lauth, Sussanne Jeannette Frédérique Hild (i 8)
Frédérique Susanne Jeannette Hild meurt en 1831 en délaissant une fille
1831 (10.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Frédérique Susanne Jeannette Hild femme de Philippe Georges Lauth, propriétaire, décédée le 3 juin dernier – à la requête du veuf, commun en biens par le contrat de mariage passé devant Me Amann à Wingersheim le 13 août 1812, père et et tuteur légal de Julie Lauth sa fille mineure procréée avec la défunte
meubles 537, garde robe 22 fr, pas d’argent, de dettes actives – dettes passives 9545 fr, remplois du défunt 5307 fr, au veuf 4000 fr
maison à Strasbourg rue du Chaudron n° 9
Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 206 F° 125-v du 12.11.
Philippe Georges Lauth meurt en 1838 en laissant pour seule héritière sa fille issue de son deuxième mariage.
1838 (23.5.), Strasbourg 12 (147), Me Noetinger n° 10 377
Inventaire de la succession de Philippe Georges Lauth – à la requête de 1 Julie Lauth mineure émancipée, 2. Xavier Weber commissionnaire, mandataire de Léonard Diehl, négociant à Barr son curateur, que Philippe Georges Lauth, propriétaire, duquel elle était seule et unique héritière, est décédé le 27 avril dernier
immeuble, une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour, puits, appartenances, dépendances située à Strasbourg rue des Frères n° 21, d’un côté le Sr Koehl marchand de vins, d’autre le Sr Zaepffel propriétaire, devant la rue des Frères, derrière le Sr Zaepffel, estimée à 16 000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 259 f° 84-v du 25.5.
Philippe Georges Lauth vend la maison 9 000 francs au marchand Laurent Pierrot et à sa femme Marie Elisabeth Regel
1837 (27.4.), Strasbourg 12 (143), Me Noetinger, n° 9178
Philippe Georges Lauth, propriétaire
à Laurent Pierrot, marchand, et Marie Elisabeth Régel
une maison à rez de chaussée et trois étages, cour, appartenances, droits, dépendances sise à Strasbourg rue du Chaudron n° 6, d’un côté la propriété de la veuve Castor, de l’autre la propriété du Sr Stadt serrurier, par devant la rue, par derrière Mde Herrenschmidt – plus huit fourneaux en fonte et un en porcelaine, six réchauds et un pot économique, sept barres de fer propres à suspendre le linge
acquis de la communauté avec Jeanne Frédérique Hild de Georges Philippe Hild, ministre du culte protestant à Mittelhausen, par acte sous seing privé daté le 30 juin 1822 enreg. 24 septembre f° 70 transcrit au bureau des hypothèques volume 153 n° 34. M. Lauth est devenu seul propriétaire suite à la renonciation à la communauté qu’a faite Julie Lauth, mineure, par délibération du 6 avril courant, inventaire dressé par Me Grimmer le 10 novembre 1831 ey déclaration au greffe du tribunal civil le 10 avril 1837. Le Sr Hild est devenu propriétaire par adjudication à la barre du tribunal civil par adjudication définitive du 24 mai 1821 et déclaration de command même jour sur aliénation volontaire à la à la requête de Georges Benoit Valentin, avocat, tuteur de François Frédéric Jung, majeur – 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 79-v du 3.5.
Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Zetzner
1844 (27.12.), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2515
Inventaire de la succession de feu Delle Marie Madeleine Zetzner fille majeure à Strasbourg où elle est décédée le 17 novembre 1844.
L’an 1844, vendredi le 27 décembre à deux heures de relevées en une maison sise à Strasbourg rue du chaudron N° 6. A la requête et en présence de A. M. François Aymond, marchand épisier demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Julie Caroline Heyl fille mineure de feu le sieur Charles Heyl vivant tourneur, et de Marie Marguerite Ratz vivant à Strasbourg (…), Mr Jean Daniel Kaysser tourneur demeurant et domicilié en ma même ville, agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure (…), ladite mineure Heyl légataire universelle (de la défunte)
Sur la représentation de Mt Laurent Pierrot, fabricant de bonneterie, demeurant et domicilié à Strasbourg ayant été dépositaire des clefs des chambres & meubles de Mlle Zetzner
Total du mobilier 353 francs, numéraire 100 francs
Titres et papiers. Expédition du testament
Créances 3336 francs, passif 526 francs
Inventaire après décès d’un locataire, Auguste Staath
1848 (27.7.), Strasbourg 14 (127), Me Ritleng n° 443
Inventaire après décès d’Auguste Staath
à la requête de Salomé Hertz
en la maison rue du Chaudron N° 6
Le bonnetier Laurent Pierrot et sa femme Marie Elisabeth Rœgel cédent leurs biens à leurs trois enfants. La maison rue du Chaudron revient au fils Charles Auguste Pierrot
1849 (29. Xbr.), Strasbourg 12 (178), Me Noetinger n° 21 710
Partage anticipé – Ont comparu Mr Laurent Pierrot, chaussetier bonnetier, et De. Elisabeth Roegel, son épouse qu’il autorise, demeurant à Strasbourg, lesquels voulant prévenir les difficultés que pourrait faire naître après leur mort le partage de leurs biens entre leurs enfant et descendans, ont résolu de faire dès à présent l’abandon par forme de partage anticipé
En faveur de 1° Mr Charles Auguste Pierrot, Marchand de chaussures, 2° Mad. Joséphine Pierrot, épouse assistée et autorisée à l’effet de ce qui suit de M. Auguste Baumeister, serrurier, 3° Mad. Marie Elisabeth Pierrot, épouse assistée et autorisée de Mr Jean Baptiste Feypell, Tailleur d’habits, et des enfants née et à naître de la dame Feypell, et notamment ceux nés nommés Joseph Feypell, Alphonse Feypell et Caroline Feypell, les trois encore mineurs
Masse à partager. § I. Immeubles. 1° Une Maison à Rez de chaussée et trois étages, droits et appartenances située à Strasbourg rue du chaudron N° 6 tenant d’un côté à M Castor, de l’autre à M Baumeister par derrière M. Hepp. Duquel immeuble les donateurs dont devenus propriétaires au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Philippe Georges Lauth, propriétaire à Strasbourg, par contrat passé devant le notaire soussigné et son collègue le 27 avril 1837. transcrit au bureau des hypothèques le 11 mai suivant vol. 320 N° 50. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 9000 francs (…)
2° Une Maison à Rez de chaussée et trois étages, située à Strasbourg au Marché neuf N° 2, tenant d’un côté à Marie Anne Thomas veuve Pfiffner, par derrière au Sr Büttner et des deux autres à la voie publique. Duquel immeuble les donateurs se sont rendus adjudicataires sur M. Conrad Louis Bartel, propriétaire et Catherine Schott sa femme demeurant à Strasbourg suivant Procès verbal dressé par Me Reiss et con collègue notaires à Strasbourg mme 5 janvier 1846 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 24 du même mois vol. 440 N° 43. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 13 000 francs (…)
Ces deux maisons sont estimées par les donateurs chacune à la somme de 14 000 francs (…)
§ II. Meubles – § III. Rapports
Réserves et conditions. 1° Chacun des donataires copartageans sera propriétaire à compte de ce jour des objets composant le Lot à lui attribué mais il n’en jouira qu’à partir du décès du survivant de père et mère donateurs qui s’en réservent expressément l’usufruit (…)
La maison rue du Chaudron à Charles Auguste Pierrot
Le bonnetier Charles Auguste Pierrot épouse en 1854 Séraphine Ebel, de Gambsheim
1854 (15.6.), Me Noetinger
Contrat de mariage – Charles Auguste Pierrot, bonnetier à Strasbourg, fils de Laurent Pierrot, bonnetier, et d’Elisabeth Roegel sa femme à Strasbourg d’une part
Seraphine Ebel, célibataire à Gambsheim, et de Joséphine Zinck sa femme à Gambsheim
stipulation de communauté réduite aux acquêts réserve d’apports et héritages
Les apports du futur consistent 1) en une somme de 6000 francs, 2) marchandises 6000 francs
Une maison rue du Chaudron N° 6 à Strasbourg estimée 14 000 francs
Donation par les conjoints Ebel à la future épouse leur fille en avancement d’hoirie pour moitié chacun 1) d’un mobilier et argent comptant estimé 3448, 2) un hectare 80 ares de terre ban de Gambsheim, 3) vingt ares de terre à Offendorf, le tout estimé à un revenu de 200 francs en capital 4000 fr
Donation réciproque de l’usufruit de la succession, réductible en cas d’enfants
acp 430 (3 Q 30 145) f° 93 du 19.6.
Le marchand de chaussures Charles Auguste Pierrot et Joséphine Ebel vendent la maison au serrurier Auguste Baumeister et à Joséphine Pierrot (leur sœur et beau frère)
1860 (18.7.), Me Noetinger
Vente – Charles Auguste Pierrot, marchand de chaussures et Joséphine Ebel sa femme à Strasbourg
à Auguste Baumeister, serrurier, et Joséphine Pierrot sa femme
une maison sise à Strasbourg rue du Chaudron N° 6, moyennant 10 000 francs, à compte de laquelle somme les acquéreurs gardent en main celle de 4666 francs due à la De Baumeister sur le Sr Pierrot pour soulte de partage en vertu d’un acte reçu Noetinger Nre le 29 décembre 1849 et le surplus payé comptant. Jouissance après la mort de Laurent Pierrot père usufruitier en vertu de l’acte sus relaté.
acp 490 (3 Q 30 205) f° 44-v du 26.7.
Le serrurier Auguste Baumeister épouse Joséphine Pierrot en 1849
1849 (11.1.), Strasbourg 12 (175), Me Noetinger n° 20 655
Contrat de mariage – Auguste Baumeister, Serrurier demeurant à Strasbourg, fils majeur de feus M. Ferdinand Baumeister, charpentier & de De Marguerite Simon son épouse tous deux décédés à Strasbourg
Et Mademoiselle Joséphine Pierrot fille majeure de M. Laurent Pierrot, chaussetier bonnetier, & de De Elisabeth Roegel son épouse chez lesquels elle demeure à Strasbourg