2, rue des Chandelles
Rue des Chandelles n° 2 – IV 411 (Blondel), N 907 puis section 60 parcelle 19 (cadastre)
Maison dite Zum kleinen Schläffer (au Petit dormeur), transformée vers 1780, démolie en 1920
La maison est la troisième à partir de la gauche, façade claire dont on voit trois fenêtres à chaque étage (vers 1907, AMS cote 1 Fi 23)
Même endroit en octobre 2013
Le pelletier Mathias Lindauer est propriétaire de la maison au début du XVII° siècle. Elle est appelée à la fin du siècle zum Kleinen Schläffer (au Petit dormeur) et sa voisine au coin des rues zum grossen Schläffer (au Grand dormeur). Elle appartient alors au tonnelier Louis Bœgner (1683), au tonnelier catholique Jean Jacques Schmitz (1703) puis à l’ancien soldat devenu fripier Moïse Murat dit la Coste. Le prix de vente est d’environ 400 livres dans la première moitié du XVIII° siècle. La manante réformée Anne Marie Becker l’acquiert en 1737 et en transmet la propriété à sa fille qui épouse l’orfèvre Jean Nicolas Barbett. Le marchand de verre Jean Kieffer conclut en 1783 un accord avec deux de ses voisins au sujet de la cour commune et du puits qu’ils y ont aménagé à frais communs. Il vend ensuite la maison à l’orfèvre Geoffroi Barbett, fils des précédents propriétaires, pour la somme de 750 livres, soit deux fois la valeur antérieure, indice de transformations importantes.
La rue des Chandelles traverse verticalement l’image en son milieu. La maison est la deuxième de l’alignement de droite. Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 188 (© Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle à gauche du repère (n) : porte d’entrée et trois fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages à quatre fenêtres chacun et toiture à un niveau de lucarnes. La cour T représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, une remise (3-6) au sud de la cour et le bâtiment arrière (8-9).
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 2.
Propriété des serruriers Philippe Mathias Gall (1810) puis Jean Théophile Heid (1826), la maison comprend toujours un atelier de serrurier au rez-de-chaussée après la mort du relieur Jean Jacques Riehl qui l’a acquise en 1829. La vente de 1835 mentionne la cave solivée et deux petits bûchers dans la cour où se trouvent des latrines et un puits communs à trois maisons. Les propriétaires suivants en font un immeuble de rapport sans y habiter eux-mêmes. Ancien locataire, le marchand de chiffons Lazare Bloch habite à nouveau lui-même la maison qu’il achète en 1870. Ses deux enfants la vendent en 1919 à la Ville de Strasbourg qui la fait démolir l’année suivante. Le terrain est réuni en 1927 à plusieurs autres contigus où sera construit le bâtiment actuel.
février 2020
Sommaire
Cadastre – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Mathias Lindauer, pelletier, et (1586) Catherine Musel – luthériens | ||
1624 | h | Christophe Feder, pelletier, et (1624) Catherine Musel veuve de Mathias Lindauer – luthériens |
1683 | v | Louis Bœgner, tonnelier, et (1683) Anne Marie Burckhardt (propre à la femme) – luthériens |
1703 | v | Jean Jacques Schmitz, tonnelier, employé à la Grue, et (1696) et Marie Sara Satz – catholique et luthérienne convertie |
1714 | v | Moïse Murat dit la Coste, frippier, et (1702) Marie Barbe Schwab – catholiques |
1730 | v | Pierre Veaux, revendeur, et (1717) Susanne Petit veuve du tonnelier Mathias Kempff – catholiques |
1731 | v | Pierre Joseph Rossel, revendeur, et (1729) Chrétiene Trimbach, (1734) Catherine Colin puis (1735) Catherine Susanne Villard – catholiques |
1737 | v | Jean Melchior Stutz, tailleur, manant, et (1690) Anne Siller, luthérienne veuve du tailleur Conrad Maas, (1708) Salomé Hauser puis (1710) Anne Marie Becker (propre à la veuve) – réformés |
1742 | h | Nicolas Barbet, orfèvre, et (1734) Marie Elisabeth Stutz – réformés |
1770* | v | Jean Kieffer, vitrier, et (1748) Marie Madeleine Janus – luthériens |
1787 | v | Geoffroi Barbett, orfèvre, célibataire († 1797) – réformé |
1797 | h | Marie Elisabeth Barbett femme (1776) du marchand Charles Geoffroi Kraussert puis (1799) de l’orfèvre Louis Brantz – luthériens |
1810 | v | Philippe Mathias Gall, serrurier, et (1803) Catherine Marguerite Müller |
1826 | v | Jean Théophile Heid, serrurier, et (1823) Hélène Sophie Hartschmidt |
1829 | v | Jean Jacques Riehl, relieur puis libraire, et (1787) Marguerite Salomé Rapp puis (1806) Marguerite Salomé Siegfried |
1835 | v | Bernard Half (Isaac Baruch), propriétaire, et (1803) Ester Samuel puis (1814) Caroline Netter |
1843 | v | Louis Diemant, propriétaire, et (1840) Anastase Charlotte Ranz |
1851 | v | Gaspard Jean Georges Müller, commerçant, et Thérèse Neff, de Mulhouse |
1859 | v | Jean Frédéric Mann, boucher, et (1849) Sophie Kæss |
1870 | v | Lazare Bloch, marchand de chiffons, et (1860) Pauline Kahn |
1913* | h | Emanuel Marcel Bloch, voyageur de commerce, et Gabrielle Bloch femme de Henri Jacob |
1919 | v | Ville de Strasbourg |
Valeur vénale de la maison : 400 livres en 1714, 450 livres en 1730, 400 livres en 1731, 475+37 puis 750 livres en 1787
(1765, Liste Blondel) IV 411, Jean Kieffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kieffer, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 907, Halff, Bernard – maison, sol – 1,05 are
Locations
1694, Geoffroi Bœris, cordonnier
1713, Jean Charles Schwing, revendeur
1846, Guillaume Birong, maître serrurier
1856, Joseph Auguste Krug et Marie Salomé Muths
1864, Lazare Bloch, marchand de chiffons (futur propriétaire)
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de la Chandelle
nouveau N° / ancien N° : 31 / 16
Gall
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois bon état
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 265 case 2
Half Bernard à Strasbourg
Diemant Louis, propriétaire, rue Brulée 25 (1845) / faub. de pierres 67
N 907, maison, sol, R. des chandelles 16
Contenance : 1,05
Revenu total : 85,54 (85 et 0,54)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1017 case 2
Diemant Louis, propriétaire
1860 Mann, Jean Frédéric, Boucher
1871 Bloch Lazare, marchand de chiffons
1902 Bloch Lazarus, Wittwe Eva genannt Elise geb. Kuhn
(ancien f° 765)
N 907, Rue des Chandelles 2, Maison, sol
Contenance : 1,05
Revenu total : 85,54 (85 et 0,54)
Folio de provenance : (265)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Cadastre allemand, registre 32 p. 386 case 4
Parcelle, section 60, n° 19 – autrefois N 907.p, N 907.p
Canton : Heiligelichtergasse Hs N°2
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,41
Revenu : 550 – 800
Remarques : 1927 porté p. 387 c. 3 – 1920 Abbruch
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1864
Bloch Lazarus Wwe
1913 Bloch Emanuel Marzellus, Reisender u. Bloch Gabrielle
(gelöscht 1920)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle, p. 188
16
Pr. Barbette Geoffroi, Orfèvre – Echasse
loc. Held, Jean, formier – Moresse
loc. Bauer, Daniel, Tailleur – Tailleurs
(ajout) loc. Krausert, Marie Elisabeth, Bourgeoise
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Heiligenlichtergasse (Seite 58)
(Haus Nr.) 2
Bloch, Lumpenhändl. E 01
Perot, Wwe. 2
Meyer, Althändler. 3
Relevé d’actes
D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1620 à Mathias Lindauer et en 1638 à Christophe Feder.
Originaire de « Wetthofen » en Autriche, le pelletier Mathias Lindauer épouse en 1586 Catherine, fille du marchand de fromage Jean Musel, et devient bourgeois une semaine plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 356, n° 44)
1586 Matthis Lindawer von wetthoffen in Osterich ein Kursner vnd Catharina Hans Musels des keßmans hinderlaßene tochter. Eingesegnet Montag den 20 Junÿ, Außgang am holtzmarck * (i 186)
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 564
Matthis Lÿndwauwer der Kürßner, Hat das Burgerrecht empfangen von Catharina Michel Hansen des Käßgremppen dochter, seÿner Ehelichen Haußfrauwen vnd will zu den Kürßnern diene. Act. den 27.t Junÿ 86.
La veuve de Mathias Lindauer se remarie en 1624 avec Christophe Feder, pelletier originaire de Silésie (« Landshut »)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 37, n° 81)
1624. Christoff Feder Von Landtshut in der Schlesi der Kürßner, Michel Federers des Schumachers Ehelicher Sohn Undt Catharina Matheis Lindawer des Kürßners hinderlaßene Wittib. Eingesegnet Montag 23. Aug. (i 20)
Les Quinze dispensent Christophe Feder des six derniers mois de compagnonnage. Il argue qu’il a été garde au service de la ville pendant 17 mois, qu’il a exercé pendant ce temps le métier de pelletier et qu’il ne pourra subvenir aux besoins de la veuve chargée de trois enfants qu’il a épousée s’il ne peut avoir des employés
1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
Christoph Federmann Ca. Kürschner Zunfft. 24.
(f° 24) Mittw 5. Februarÿ – Erschienen Christoph Federmann beneben seinen beÿstandt hannß helbecken vbergibt Vnderthänig Suplicationem pit abhör vndt g. willfahrung, begert darinnen weil er gleichwohl crafft Art. nit Zweÿ Jahr ufm handwerck nach seinen lehrjahren Zugebracht, hat er doch 17. Monat für einen Quardi Knecht alhie gedinet, die laubertag mit Kürschner arbeit allzeit fleißig bedient, vndt nit mehr allß ein halb Jahr an den Zweÿ Jahren einzubring. wann Er aber ein Kürschners wittib geheürathet die Ihme dreÿ Kinder Zugebracht vnd ohne gesindt solche Zu ernehren nit weiß, alß pit er mit Ihme der Zeit halb gl. Zu dispensiren, weil es allein vmb ein halb Jahr Zuthun auch crafft scheins so er produciret, vorm Grossen Rath d. burgerrecht erhalten & Erkandt daß mit Ihme dispensiren vnd daß halbe Jahr ver Ehrt sein soll.
Christophe Feder devient bourgeois par sa femme Catherine veuve de Mathias Lindauer
1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 74
Christoph Feder d. Kürßner Von d. Landtshutt In d. Schleßien, empfangt d. Burg. recht Von Catharin Mathis Lindenawers deß Kurßbers sellig hind.laßene wittin, Wüll beÿ den Kürschnern Zunfftig sein den 3 Februarÿ Aô 1625.
Le notaire Daniel Brand hypothèque une somme garantie sur la maison de feu le pelletier Mathias Lindauer. Il s’agit soit de la maison précédente soit d’une autre dont l’arrière donne sur les maisons qui s’ouvrent sur la place des Cordeliers.
1634 (4. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 609
Erschienen herr Daniel Brand der Notarius burger Zu Str. hatt
in gegensein weÿl. Elisabeth Lupfsteinin see. substituirter Testaments Erbin Susanna Löwin, Wendling Samsons burgers Zu Liechtenaw ehelicher haußfrawen, mit beÿstand herrn Sebastian Branden Alter grossen Rhats Verwanthen alß besagter Lupfsteinn Testamentÿ wie auch gedachten ihres haußwürths – schuldig 150. pfund
zu vnderpfand verlegt (…) Item XXI lb d capital Ane 105. lb d mehren Summen, so vff Mathiß Lindawers deß Kürschners see: Behausung alhie hinder der Kürschner Zunffstuben gelegen Jährlich vf Pauli Bekehrung (…) welche ietzgesetzte beede hauptgüeter Er Nots. Brand von weÿl. Daniel Ösinger dem altern seinem Großvater see: ererbt (…)
Les héritiers du tisserand Daniel Gros, ceux du notaire David Œsinger et Elisabeth Bæhr vendent la maison appelée zum kleinen Schläfer (au petit dormeur) à Anne Marie, fille du tonnelier Tobie Burckhardt, assistée de son fiancé Louis Bœgner. Les vendeurs sont devenus propriétaires de la maison d’une manière non élucidée.
1683 (18. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 379
Jacob Männel der Jünger Rothgerber alß Vogt weÿl. Daniel Grosen deß Wollenwebers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, ferners herr Daniel Ösinger Schaffner des Closters St. Margarethæ und Agneßen alß Vogt weÿl. herren David Ösingers geweßenen Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, wie auch für sich selbsten, und im nahmen seiner geschwisterd, und herr Thomas Caspar der handelßmann alß Vogt Elisabethæ Bährin
in gegensein Jungfr. Annæ Mariæ, weÿl. Tobiæ Burckhardts geweßenen Kieffers nunmehr seel. nachgelaßener dochter mit beÿstand Ludwig Bögners des Küblers ihres hochzeiters, und Tobiæ Burckhardts deß Kieffers ihres eheleiblichen bruders
hauß, hoffstatt, sambt der Gemeinschafft eines höffleins mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier hinder der Kürschner zunfftstub unden ahn der freÿburger gaß einseit neben Annæ Margarethæ Widtin anderseit neben Christinæ Berneggerin hinden uff H. Joh. Jacob Bleicher Senator. stoßend gelegen, und Von alters her Zum Kleinen Schläffer genant – umb 350 fl. à 15. batzen oder 60. Xr. gerechnet
[in margine :] (…) in gegensein hierinn gemeldten Bögners, alß der Käufferin ietzmahlig. Ehevogts (quittung), Act. d. 25.t 9.br. 1687 [unterzeichnet] Ludwig Begner
Fils de tonnelier, Louis Bœgner épouse en 1683 Anne Marie Burckhardt
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 116-v, n° 52)
1683. Zum 2. mahl Ludwig Bögner Kübler Weiland * Bögners gewesenen Küblers u. Burgers alhie nachgel. ehel. S. Jfr. Anna Maria Weiland Tobias Burckhardts gewesenen Küfers und Burgers alhie nachgel. ehel. T. Mont. den 4.t 8.br. Zun Prediger, (i 118)
Louis Bœgner et Anne Marie Burckhardt hypothèquent la maison dite Zum Kleinen Schläffer au profit de l’Auberge des pauvres passants
1692 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 253-v
Ludwig Bögner, der Kübler und Annæ Mariæ gebohrne Burckardin und Zwar dieselbe mit beÿstand Tobiæ Burckard deß Kieffers, Ihres leiblich. Bruders und Johann Dörffers deß Blaßbalckmachers Ihres Schwagers
in gegensein /:salv. titt:/ Herrn Lucæ Weinnemmers alten Ammeisters und dreÿ Zeheners alß Admodiatoris der Elenden Herberg allhier – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, sambt der gemeinschafft eines höffleins, mit allen deren Gebäuen rechten und Zugehördt, allhier hinder der Kirßner Zunfft Stub, und. an d. Freÿburger gaß, einseit neben einer behaußung denen richshofferischen gehörig, anderseit neben Jacob Fießel dem Kupfferschmid, hinten auff Hn Johann Jacob Bleicher EE. Großen Raths beÿsitzer & Cons. stoßend geleg. und von alters her Zum Kleinen Schläffer genandt
Le tuteur de la fille d’Anne Marie Burckhard et de Louis Bœgner loue la maison au cordonnier Geoffroi Bœris
1694 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 425-v
Johannes Dörffer der Kieffer und Blaßbalgmacher, alß weÿl. Annæ Mariæ, gebohrene Burckardin, deß auch weÿl. Ludwig Bögners gewesenen Küblers seel. hinderlaßenen töchterleins Vogt
in gegensein Gottfried Böris, deß Schuhmachers [unterzeichnet] Gott frid böreß
entlehnt, Eine behaußung, sambt dero übrig. zugehördten und gerechtigkeiten allhier hinder dem würths hauß Zum Salmen, in der Heÿligen liechten gaß gegen H. Bartholme (-) des Kupfferschmids hinderhauß über auff ein Jahr lang von Künfftige Michaelis dießes Jahrs anzurechnen, umb einen Jährlichen zinß nunmehr 12 pfund d.
Compte que rend le vidangeur David Stamm à Anne Marguerite Bœgner de la gestion de sa curatelle, en particulier des biens qu’elle a hérités de sa cousine Marguerite Diether née Drillinger
1707, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 18)
Rechnung Mein David Stammen Horblohners und burgers zu Straßburg, alß geordnet : v : geschworen Vogts Annæ Margarethæ Bögnerin, weÿl. Mr Ludwig Bögners, geweßenen Küblers vnd burgers alhier seel. hinderlaßener dochter, inhaltend alles dasjenige, was ich von Annunc: Mariæ 1701 da ich diese Vogteÿ übernommen biß gedachten termin Anno 1707 der Curandæ wegen Eingenommen, dargeg. wid. außgegeben und sonsten vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe. Erste Rechnung so ich dießer Curatel halber abgelegt.
Demnach ich eingangs gemelter Vogt mich in Anno 1701. ane fraw Margaretham Dieterin Gebohrne Drillingerin, der vogts dochter baaße, welche Ihro von Jugend an vngemeine große Guthatten inn gesunden vnd Krancken Tagen wie ihro der Curandæ Zur Genüge bekandt erzeiget, Sie deßen auch geständig sein würd, verheürathet, In Zwischen dero voriger Vogt Johannes Dörffer der älter geweßener Küeffer und Blochrichter alhier todes verfahren, habe ich (…) dieße Vogteÿ übernommen
Autre compte redu par le même à Anne Marguerite Bœgner qui vient d’épouser le cordonnier Jean Philippe Redslob
1717 (16.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 39)
Rechnung Mein David Stammen Exsenatoris alß geordnet und geschworenen vogts Annæ Margarethæ Bögnerin weÿl. Meister Ludwig Bögners geweßenen Küblers und burgers alhier sel. hinterlassene dochter, welche sich den 16. Junÿ Jüngsthin ane Mstr. Johann Philipp Redsloben den Schuhmacher verheürathet, Inhaltend alles des jenige, waß ich von Annunc: Mariæ 1707 biß zu erstgemelter Ihrer verheürathung Ihrentwegen eingenommen dargegen wid. verschiedene weiß außgegeben habe – Ander rechnung dieser vogteÿ
Le tuteur d’Anne Marguerite Bœgner vend la maison dite zum kleinen Schläffer au tonnelier Jean Jacques Schmitz et à sa femme Marie Sara Satz
1703 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 337-v
(210) Hr. David Stamm horblohner alß Vogt weÿl. Ludwig Bögners küblers Tochter Annæ Marg:
in gegensein Joh: Jacob Schmitzen Kiefers und Mariæ Saræ geb. Satzin
Hauß, Hoffstatt sambt der Gemeinschafft eine Höffleins mit allen deren gebaüen, begriffen weithen zugehörden rechten u. gerechtigkeiten allhier hinter der Kürßner zunftstueb unten ahn der Freÿburgergass es. neben H. J: Jacob Richshoffer XV.ern as. neben Jacob Füßel Kupferschmid hinten auf d. gemeine Höffel stoßend u. von alters her zuem kleinen Schläfer genant – 100 capital verhaftet und 110 pfund
Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Jacques Schmidt, bailli à Lemberg
1703 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 338-v
immediate supra erwehnte Schmitzische Eheleuth (Joh: Jacob Schmitz Kiefer und Maria Sara geb. Satzin)
in gegensein H. Joh: Jacob Schmids amptschaffners im Ampt Limberg – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß perge supra fol: 338-a ibi hoffstatt usq. ad allhier
Fils du sellier Herrmann Schmitz de Kirrweiler en Palatinat, Jean Jacques Schmitz épouse en 1696 Sara Satz, fille de l’aubergiste au Lion d’Or (luthérienne convertie). Jean Jacques Schmitz devient bourgeois quinze jours après son mariage
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 101)
Die 27.ma Augusti An. 1696 Matrimonio Iuncti sunt honestus Juvenis Joannes Jacobus Schmitz diœcesis Spirensis et Sara Sachsin argentinensis præmissa unica proclamatione (signé) Johann Jacob schmitz, Maria Sara (i 54)
1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 682
Joh: Jacob Schmitz, der Küeffer Von Kirtweiller, weÿl. Hermann schmitzen gew: sattlers allda hint. Ehl: sohn empfangt das burgerrecht, Von Sara, weÿl. Johann Satzen gewes: Würths Zum Rothen Löwen alhier hint: Ehl: tochter seiner haußfraw, gratis, ist zu Vor ledig standts geweß. Vnd wird beÿ E.E. Zunfft der Küeffer dienen, Jur: d. 15. dito [7.bris] 1696
Jean Jacques Schmitz est reçu à la tribu des Tonneliers le 26 novembre 1696
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 45) Monntags den 26. Novembris Anno 1696 – Hannß Jacob Schmitz der küffer von Kirrweiler Speÿer bisthumbs, weÿl. Herman Schmitzen gewesenen Sattlers allda hinterlaßener Ehelicher Sohn erscheint, bittet Ihme das Zunfftrecht beÿ dieser Ehrsamen Zunfft Angedeÿen Zu laßen, producirt Schein de dato 15.ten Sep. 1696. Von den herrn dreÿen d. Stadt Stall wie auch Von der Cantzleÿ und H. Rentmeister Böcklern unterschrieben.
Erkant auff Erlag der Gebühr so 2 lb 1 ß 8 s und vor die Zu der Feuer Eÿmern Verordnete 10 ß d Willfarth, Versprach auch Gebott und Verbott gehorsamb Zu seÿn.
Jean Jacques Schmitz devient employé à la Grue pour remplacer le luthérien Hugues Quirin Feuchter
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
Hannß Jacob Schmitz als Craanknecht Jurat. 339.
(f° 339) Sambs. den 21. Xbris – Bed. per me schrifftl. bericht E. E. Zunfft d. Kieffer, daraus zu ersehen, daß ane statt Hugo Quirin Feüchters Sen. geweßenen Craan Kieffers beÿ gedachter Zunfft Hannß Jacob Schmitz, so Catholischer Religion Zugethan, erwahlt worden seÿe, Wofern Mghh: es gn: dispensiren wolten. Erk. confirmirt, darauff er auch auff die Ordnung geschwohren.
Le conseil des Tonneliers reproche à Jean Jacques Schmitz d’avoir apposé un signe en forme de potence sur l’avoine déchargé. Le défendeur nie l’avoir choisi, il est cependant mis à l’amende pour avoir toléré un signe infamant.
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 275) Mittwochs den 29.ten Novembris Anno 1702 – Hannß Jacob Schmitz der Kieffer Erschien auff Vorgebott deme wurde vorgehalten, warumb Er so Küen undt auf seinen ane dem gran brauchende haber einen s:v: Galgen sampt der postur eines daran hangenden übelthäters gegrabet, welches sehr wieder handwercks Ehr lieffen deßwegen Ihme solches zu seiner veranthwortung hiemit vorgehalten sein solle. Ille anthworthet Es seÿe Unwißendt seiner Von jemand anderst gemacht wordern, welches ihme sehr leÿdt, undt als mann ihme solches vorgehalten, hatt Er solches gleichbalden hienweeg geworffen und annoch solches Zeichen herauß gegraben.
Nach gehaltener Umbfrag ist Erkandt weilen Er den haber etliche wochen am gran gebraucht, undt wohl gewußt daß solche einem Ehrsammen handwerckh Ehrrührliche postur auff seinem haber ist, auch so gar dem H. Zunfft Meister welcher ihne deßwegen mit worten abstraffen wollen, geanthwortet Er darff ja ein jegliches auff sein geschirr Zeichen machen wie er wolle, In deßen solle aber die sach biß Zue deß Hn Gran Meisters gegenwarth eigestellt sein.
(f° 284) Dienstags den 23. Januarÿ Anno 1703 – Meister Hannß Jacob Schmitz dem Grahn Kieffer wurde vorgehalten daß Er auff seinen Haber den Er am Grahn brauchte einen Galgen gestochen habe, welches dem gantzen handwerck despictirlich wäre,
Ille entschudiget sich Er habe es nicht selbsten, sondern Ihme ein Schaffner gethan Vndt alß es Ihme Von Herrn Bindern untersagt worden, habe Er solchen Haber in das Waßer geworffen
Erkandt, weilen Er wohl gewußt, daß ein solche schimpffliche figur auff seinem Geschirr stehet, Er ane solches doch gebraucht Er j l Er j lb d straff erlegen solle, auff geschte moderation Verblieb es dabeÿ daß wann Er noch künfftig Gericht etwas ahne geldt auff den Tisch legen wirdt, Ihle alßdan moderation gedeÿen solle, Verblieb beÿ 15 ß an die Er dato gleich erlegt.
Jean Jacques Schmitz et Marie Sara Satz hypothèquent la maison au profit de l’auberge des Pauvres passants
1705 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 436
Johann Jacob Schmitz der Kieffer Und Maria Sara geb. Satzin mit beÿstand Hans Martin Sÿferts des frischers Und Hannß Jacob Ilingers des schiffmanns Ihres respective Schwagers Und Vettern
in gegensein /:tit:/ Herrn Philipp Heinrich von Wickersheim dieser Statt Jetzt regirend. Stettmeister Und XIII.ners alß Pflegers Und H. Jacques Veillard als Schaffnern der elenden Herberg allhier – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß und Hoffstatt sambt der Gemeinschaf eines höffleins mit allen übrig. gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden und gerechtigkeit allhier hinter der Kürßner Zunfftstub Unten an der freÿburger Gaß, einseit neben Hn Johann Jacob Richshoffer XV.nen anderseit neben Jacob Füßel Kupfferschmid hinten auf d. gemeine Höffel stoßend und von alters zum Kleinen Schläffer genannt
Le conseil des Tonneliers reproche à Jean Jacques Schmitz d’avoir engagé des employés, ce qui est interdit à moins d’avoir fait son chef d’œuvre.
1707, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 8) Dienstags den 31. Maÿ Anno 1707 – Johann Jacob Schmitzen dem Kieffer ist auff Erscheinen vorgehalten worden daß mann in erfahrung gebracht er stellete Knecht oder taglöhner ein so ihme alß welcher das Meisterstück nicht gemacht nicht erlaubt
ille respondirt Er habe Kleinen etlichemahl geholffen, dargegen Er sich offerirt Ihme seinen wiederhelffen zu laßen, Welchemnach Er Ihme dann ohngefehr einmahls geholffen Zweÿ stücklin außbutzen Vnnd ein paar Ständlein laßen getragen habe Ihme kein Gelt gegeben.
Erkand solle 10 ß d straff Erlegen und für dergleichen inns Künfftige für mehrerer Straff sich hütten auff gesuchte moderation verbliebe es beÿ 5 ß 6 d.
Jean Jacques Schmitz quitte la tribu des Tonneliers pour celle des Fribourgeois en 1710 pour être aubergiste. Il revient chez les Tonneliers en 1713
1710, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 115-v) Dienstags den 23. Decembris Anno 1710 – Hannß Jacob Schmitz der Kieffer stehet Vor, berichtet daß Er die Würtschafft zu treiben vorhabens weren, derowegen Er gemüßiget sich beÿ der Freÿburger Zunfft leibzünfftig Zumachen, wolte demnach dieße Ehrsame Zunfft quittiren, bathe umb erlaßung. Erkandt Willfarth
(f° 185-v) Dienstags den 7. Februarÿ Anno 1713 – Johann Jacob Schmitz der Kieffer prod. Schein von der Statt Stall, vermög deßen Er Von E. E. Zunfft der Freÿburger zu dießer E. Zunfft Leibzünfftig machen wolle. Erkandt Willfarth
Jean Jacques Schmitz et Sara Satz hypothèquent la maison dite zum kleinen Schläffer au profit du notaire Jean Adam Œsinger
1710 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 666
Johann Jacob Schmitz Kiefer und Sara geb. Satzin beÿständlich Johann Georg Holdermanns und H. Gerhard von Stöcken beede E.E. Kleinen Raths beÿsitzer und in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein hrn Johann Adam Ößingers Notarii publici – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, erstl. hauß höfflein hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Rechten und zugehörden in der heÿligen Lichter gaß es. neben Joh: Joachim Tornarius büttel E. E. Zunft d. Kürßner anderseit neben Jacob Füesel kupfferschmidts hinten auff ein gemein Höffel stoßend, von alters zum kleinen Schläffer genannt
So dann 15 lb Capitali (…)
Jean Jacques Schmitz et Sara Satz hypothèquent la maison au profit de l’Orphelinat
1712 (ut ante [20.7.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 515
Joh: Jacob Schmitz würt zuem wieder und Maria Sara geb. Satzin beÿständlich Abraham Bimmlers schossers und Joh: Martin ochs schiffknechts
in gegensein S.T. H. Jacob Wenckers regierenden H. Ammeisters XIII.ners u. Scholarchæ alß Pflegers deß Waÿßenhaußes beneben H Joh: Feupel Schaffnern daßelbst – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: hinter dem Salmen, einseit neben H. XV.n Richshofer anderseit neben Jacob fießel hinten auf d. gemene höffel
Le marchand de vin Jean Jacques Schmitz loue la maison au revendeur Jean Charles Schwing
1713 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 78-v
Joh: Jacob Schmitz weinhändler
in gegensein Joh: Carl Schwing gremp
entlehnt, in seinem hauß allhier hinter der Kürßner stueb einseit neben Tornarius anderseit neben (-) die untere wohnung, auf 3 Jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1713, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund
Veuve, Sara Satz vend la maison 400 livres au frippier Moïse Murat et à sa femme Marie Barbe Schwab
1714 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 432-v
(400) Maria Sara Schmitzin Wittib geb. Satzin beÿständlich H. Joh: Michel Dirr schuemachers ihres Curatoris Item Johann Daniel von Botzheim alß vogt ihrer 3 KK
in gegensein Moyse Mera frippier und Mariæ Barb: geb. Schwäbin [unterzeichnet] ,+ +
hauß gemeinschafft des hoffs hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten hinter dem Salmen, einseit neben Tornarius büttel auf der Kürßner stueb anderseit neben einem Stiffthauß hinten auf franckiche EE – verhafftet um 300 fl, 200 fl. und 150 fl, geschehen um 75 pfund
Ancien soldat en congé originaire de Berbiguières dans le diocèse de Sarlat, le tailleur Moïse Murat dit la Coste épouse en 1702 Marie Barbe Schwab, originaire d’Ettlingen en Bade (voir l’inscription au livre de bourgeoisie)
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 112)
29. die Maÿ anni 1702 sacro matrimonii vinculo iuxta ritua Ecclesiæ Catholicæ copulati fuerunt Moyses Murat dictus la Coste miles dimissus Sartor oriundus ex berbiguieres Diocesis sarlatensis et Maria Barbara Schwebin ex Suevia (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 89)
Die 23 Mensis Augusti aô 1710 nata est Maria Joanna Francisca ac filia legitima Moyses Merac Sartoris ac Ciuis huiatis et Mariæ Barbaræ Schwabin dittenem trans Rhenum fuit baprizata die 24 eiusdem mensis (i 50)
Moïse Murat dit la Coste qui a été au service du roi pendant 27 ans sollicite auprès des Quinze le droit d’exercer le métier de tailleur en versant les cotisations correspondantes. Il y est autorisé le 13 avril 1704.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 175-v) Sambstags den 4. Junÿ 1704 – Moyse Mera dit la Coste Ca. E. E. Zunfft der Schneider
S. nôe Moyse Mera dit la Coste des Frantzösischen Schneiders Cit. per Sched. EE Zunfft der Schneider Zunfft Mr Prplis, welch. Ihro Maÿst 27. jahr vor einen Soldaten gedient, vndt verhürathet, bittet auff erhaltenen Bescheidt gnd. Zu erlauben, gegen erlag der gewohnlichen gebühr, auff denn handwerckh Zu arbeiten.
K. Citatus præs. weilen die dispensation allein beÿ MGHh. stehe, alß setzts. Erk. an die Obere handwerck Hh. gewießen, vndt Ihnen die handt geöffnet, demeselben gleich und zwar gratis zu willfahren.
(f° 177) Freÿtags den 13. Junÿ 1704 – Moyse Mera dit la Coste Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Obere handwerck Hh. laßen per Herr Friden proponiren, es habe Moyse Mera dit la Coste der Frantzösische Schneider, vor 8 tagen, in einen gehaltenen Recess gebetten, daß Ihme, gehen erlag der gewohnl. gebühr, auff den handwerckh Zu arbeiten, erlaubt werden möchte. Undt alß man demselben ferner angehört, habe er beditten daß er gern das Jenige, was andere erlegt, auch bezahlen, und daran anietzo die tertz und d. übrige in etl. monaten auch abführen wolle. Nun belauffe sich die gebühr so andere die der meisterstück nicht gemacht auff 13 lb 1 ß 6 d vndt weilen in der Schneider articlen enthalten, daß Sie nicht dispensiren sollen, dießelbe auch MGhh die dispensation dißfalls überlaßen, so habe man davor gehalten, daß beÿ dem Imploranten dispensation und Er beÿ ged. 13 lb 1 ß 6 d gelaßen werden könte, iedoch daß die Pfthrns gebühr, von den ersten eingehenden Gelt davon gelüffert werden solte. Erk. Bedacht gefolgt.
Moïse Murat, fils du cultivateur Guillaume Murat demeurant à Berbiguières, et sa femme Marie Barbe Schwab, fille du journalier Christophe Schwab d’Ettlingen en Bade, deviennent bourgeois le 29 avril 1705 en apportant un enfant
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 756
Moyse Murat der Gümpler V. Berbiquiere, weÿl. Guillaume Murat gew: ackermann daselbst hint. sohn, V. sein Fr. Maria Barbara Schwäbin V. Ethlingen badisch. Herrschafft weÿl. Christoph Schwaben gew: taglöhners daselbst hint. tochter empfangen das burgerrecht gratis mit ihrem Kind ist beÿ ordnung geblieben, Jur. d. 29. Aprilis 1705.
Le frippier Moïse Murat et Marie Barbe Schwab cèdent la maison au revendeur Pierre Veaux et à sa femme Susanne Petit moyennant 450 livres
1730 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 439
Moyse Mera der Frippier und Maria Barbara geb. Schwäbin [unterzeichnet] +, +
in gegensein Pierre Veaux des grempen und Susannæ geb. Petit [unterzeichnet] +, +
Eine Behausung gemeinschafft des hoffs und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten hinder der gastherberg zum Salmen und der hellen Liecht: gaß, einseit neben Tornarius dem Büttel auff der Kürßner zunfft stueb anderseit neben H. Rittmeister Richshoffers oder neben einen Stiffts hauß hinten auff Johannes Rauscher den Nästler – um 450 pfund
Originaire d’Ebersheim, Mathias Kempff épouse en 1711 Susanne Petit, native de Miécourt près de Porrentruy
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 223)
Die 23. Novembris anni 1711 (coniuncti) Mathias Kempf ex pago ebenheim huius diocesis oriundus et Susanna petitot ex pago miecourt dioecesis basiliensis oriunda ambo es hac parochia (i 119)
Tous deux deviennent bourgeois en avril 1716 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1716, 3° Livre de bourgeoisie p. 1301
Mathiß Kempff Von Eberßheim, weÿl. Johann Kempff gew: burgers daselbst sohn, Vnd sein Fr: Susanna Petit, erkauffen das burgerrecht p. 6. gold fl. 16 ß Wird Zur Möhrin dienen. Jur: d. 20. Dito [Aprilis] 1716.
Mathias Kempff cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre de l’eau-de-vie. L’inscription ne sera cependant effective que lorsqu’il aura produit les attestations nécessaires.
1716, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 312) Dienstags den 11. 8.bris Anno 1716 – Mathias Kempff Von Eberstein erscheint, bittet Ihme das Zunfftrecht als einem Krempen wegen deß Brandenwein schanck Zu Conferiren. Erk. Ob Zwar wohlen selbiges vermög burgerscheins erwießen, daß E. E. beÿ E. E. Zunfft Zur Mörinn Leibzünfftig seÿe, aber Keinen Schein Vorgewießen daß Ihme d. Krempen weßen Zutreiben erlaubt, daß Er Zwar allhier sofern recipirt werden solle, doch daß Er den gewohnlichen Schein wegen dem Krempen recht dem Zunfft schreiber Lüffern solle, Zahlt Zur gebühr 2 lb 10 ß 6 s vnd pro Zunfftschrb. et Büttel 2 ß 6 d
Veuve, Susanne Petit se remarie avec Pierre Veaux qui fait établir un état de fortune en août 1717
1717 (3.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Designation) Pierre Vaute der Kremp alhier, hat mir
in gegenwart H, Johann Albern des Inventir Käufflers in Gold und Silbernen Sorten bar Vorgezahlt handtreulich behabende daß solches Geld ihme Eÿgenthumb Zuständig seÿ als
11 doppelte louys d’oi à 4 lb 10 ß – 99 lb
8 Einfache dito à 4 lb 10 ß – 36
12 Stuckh à 1 lb 7 ß 6 d – 16 lb 10 ß, Summa 151. lb 10 ß
Sigl. Straßburg den 3. Augusti Anno 1717
Devenu bourgeois, le revendeur Pierre Veaux épouse en septembre 1717 Susanne Petit : contrat de mariage, célébration
1717 (4. 7.bre), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Contrat de mariage – furent present sr Pierre Veaut Graissier et bourgeois de la ville de Strasbourg d’une part,
et demoiselle Susanne né Petit et veuve du Sr Mathie Kempf bourgeois de ladite ville d’autre part (…) le quatre.me septembre 1717, + marque de L’espoux, + marque de L’Espouse
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 265)
Die 6. Septembris anni 1717 (…) matrimonii vinculo conjuncti sunt Dominus Petrus Veaux Civis Argentinensis et Susanna Petit vidua Mathiæ Kempffer, signum sponsi x, signum sponsæ x (i 142)
Susanne Petit fait dresser l’inventaire de ses apports
1717 (22. 7.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 13) n° 449
Mémoire de tous les Meubles que Mademoiselle Susanne né petit declare avoir apporté en mariage a son mari Sr Pierre Veaut bourgeois d’icÿ
Moy soubsigné Notaire certifie avec cette presente que Madlle Susanne Veaut né petit a déclaré en presence de son tuteur Sr Jean Erneste Gösenson d’auoir 250 francs en Argent d’Alsace mais elle n’a pas montré nÿ conté deuant Nous, Strasbourg le 22.me septembre 1717.
Testament de Susanne Petit
1730 (16.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 48)
Testament – fut presente dle Susanne Petit femme du Sr Pierre Vaux Bourgeois de cette ville y demeurant au Bastion de La Bruche (…) estant en effet foible de corps par la Caducité de L’age mais toutesfois saine d’Esprit jugement et Entendement
5. donne et legue lad. Testatrice à Catherine Petit sa Nèce son lit garny (…)
6. La testatrice a nommé fait et institue ses héritiers universels Laurent Petit son frere, Patrix, Catherine, Marie et Aligeon ses quatre sœurs, toutes mariées
Fait et passé audit Strasbourg Me 16° May 1730 (signé) + Susanne Petit testatrice
Pierre Veaux meurt en janvier 1731 en délaissant pour héritière sa femme. L’inventaire est dressé dans sa maison au Bastion de la Bruche près des casernes suisses. L’actif de la succession s’élève à 235 livres, le passif à 27 livres.
1731 (19.1.), Not. Fingado (Jean Christophe 10 Not 3) n° 35
Inventarium und Beschreibung aller und jeder Haab Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, nichts darvon außgenommen, so Weÿl. der Ehrenhaffte Pierre Veau der geweßte burger und Gremp alhier mit deßen hinterlaßener Wittib der ehren und tugendsahmen Frawen Susannæ Petite Zeitlichen beseßen und nach deßen den 12.ten hujus beschehenen Ableiben Verlaßen hat, Wie solche auf freundliches ansuchen ged. Wittib in gegenwarth des von E. E Kleinen Rath den 17. hujus hierzu expresse abgeordneten Herrn Deputati S. T. Herrn Henry Fervat, durch dero ged. hinterlaßene Wittib mit beÿstand Herrn François Fontaine des burgers und Grempen alhier abgelegter Handtrew – Straßburg den 19. Januarÿ 1731.
In einer alhier Zu Straßburg beÿ denen Schweitzer Gazernen am Wahl gelegener und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 35
Eigenthumb ahne Einer Behaußung. Eine Behausung beÿ der gedeckten bruck in dem Bastion de la Bruche (…)
Summa behaußung 200, Summa summarum 235 lb – Schulden 27, Verbleibt 208 lb
Abschatzung d. 16. Januarÿ 1731. Auff begehren weÿl. des Ehrenhafften und bescheidnen Birveau gewesenen Kremben (…)
Copie du contrat de mariage – furent present sr Pierre Veaut Graissier et bourgeois de la dite ville d’une part, et demoiselle Susanne née Petit et veuve du Sr Mathie Kempf bourgeois de la susdite ville d’autre part (…) le quatre.me juillet 1717, Jean Pierre Kolb Notaire juré royale
Testament nuncupatif – fut present Sieur Pierre Veau, Bourgeois et marchand Gressier de cette même Ville, lequel nous ayant fait requerir de Nous trouver chés luy dans sa Maison Scituée dans le quartier des Suisses de cette dite Ville, d’un côté est La Maison du Sr La Pierre, de L’autre Côté celle du Sr Latti bourgeois et Marchand de cette dite Ville, Me deuant donnant vis à vis des Gazernes et de derrier sur les remparts ou Nous l’auons trouués dans une chambre haute à poel dont les fenêtres donnent vis à vis lesd. Gazernes, sur son Lit malade de Corps toutesfois saint d’Esprit memoire et entendement – du 10 janvier 1731, Christophe Fingado
L’inventaire après décès de Susanne Petit n’est connu que par le répertoire du notaire.
1732 (28.8.), Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 80
Inventarium über Weÿland Frauen Susannæ Veaue gebohrner Petite Verlassenschafft
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 181-v
Möhrin F. N° 5730 – Weÿl. Fr. Susannæ Petit auch Weÿl. Pierre Veaux geweßenen Grempen und burgers alhie hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Fingado.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 16. – 231 lb 19 ß 5 d, die machen beÿ 500. fl. Verstallte auch so viel
Extat das Stallgeltt pro 1732 mit – 15 ß
Gebott – 2 ß
Abhandluing – 7 ß 6 d, Summa 1 lb 4 ß 6 d
Abzug. Catharina Petit so ohnverburgert soll Von 25. lb d legat den Abzug erlegen mit 2. lb 10. ß
dt. 15. Septembr. 1732.
Susanne Petit veuve de Pierre Veaux vend la maison 400 livres au boulanger Pierre Joseph Rossel
1731 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 510
Fr. Susanna geb. Petit weÿl. Pierre Veaux des grempen ohnbevögtigte wittib beÿständlich François Fontaine des grempen
in gegensein Pierre Joseph Rossel des weißbecken
Eine Behausung gemeinschafft des hoffs und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der hellen Liechten gaß hinder der Gastherberg zum Salmen einseit neben Tornarius dem Büttel auff der Kürßner Zunfft, anderseit neben H. Rittmeister Johannes Richshoffer hinten auff Johannes Rauscher den Nästler – ihro zu einem dritten theil ihren künfftigen Erben aber als welche ihr verstorbene Ehemann Pierre Veaux Krafft seines am 10. Januarÿ fürwährenden jahrs vor Notario Johann Christoph Fingado auffgerichteten Testamenti Nuncupativi §° 6 zugleich zu seinen Erben ernennet und ged. wittib den lebtägigen genuß seiner verlaßenschafft gefordnet hat zu zween dritten theilen – um 450 pfund
Originaire d’Alle près de Porrentruy, Pierre Joseph Rossel épouse en 1729 Chrétienne Trimbach, originaire de Riquewihr d’après le livre de bourgeoisie
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 192)
Hodie die 13 Mensis Augusti anni 1729 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt petrus Josephus Rosé oriundus in Hall diœcesis bisuntinæ et Christinæ Trimbachin filia defuncti joannis Georgii Trimbach ex hac parochia (signé) pierre Joseph Rossé, + (signum sponsæ)
Tous deux deviennent bourgeois en novembre 1731, juste avant d’acheter leur maison
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 976
Pierre Joseph Rossel d beck undt gewes. schirmer allhier Von Hell geb. und sein ehefr. Cristina trimbachin Von Reichenweÿr erhalt. d. br. umb die tertz d. Neüen bs. wollen beÿ EE Zunfft d. becker dienen. Jur. et prom. eodem die supra [10. 9.br 1731]
L’inventaire après décès de Chrétienne Trimbach (Trinckbach) n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (1& 250 livres) sur un total de 8 800 florins
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 312-v
Möhrin F. N° 6235 – Weÿl. Fr. Christinæ gebohrner Trinckbachin, Pierre Joseph Rosset des Grempen und burgers alhie geweßener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Fingado.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 24., 781- 1- 2, die machen 1500 fl. Verstallte nur 1200 fl, also zu wenig 300 fl.
Wovon der Nachtrag gerechnet Wird auff 2 ½ Jahr alß lang Er Verburgert in duplo macht à 18 ß – 1 lb 16 ß
Und Ein Jahr in simplo ad 9 ß
Ewt.. kein Stallgelt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 19 ß 6 d, Summa 3 lb 6 ß 6 d
dt. 5. Aprilis 1734.
Pierre Joseph Rossel se remarie en 1734 avec Catherine Colin originaire de Guermange en Lorraine
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 39)
Anno domini 1734 die 3. mensis maii (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt petrus Josephus Rossel civis hujus urbis viduus defunctæ Christinæ Trinckbachine et Catharina Collin filia defunctorum Claudii Collin et Franciscæ Thomas conjugum in pago guerremange in Lotharingia dioecesis metensis ambo hujus parochiæ (signé) Pierre Joseph Rossel, catherine collin (i 22)
Catherine Colin devient bourgeoise un mois après son mariage sans que son mari soit cité
1734, 4° Livre de bourgeoisie f° 1010
Catharina Collin Von Guermange in Lothring. geb. erhalt d. br. gratis, will Zur Möhrin dienen. Prom. d. 9.ten Junÿ 1734.
Catherine Colin meurt peu de temps après. Le livre de la Taille mentionne que le veuf passe un accord avec les héritiers qui doivent à ce titre régler le droit de détraction
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 69
Möhrin F. N. 6806 – Weÿl. Fr. Catharinæ gebohrner Colin, Pierre Joseph Rossel Grempen und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft betreffend producirt transaction mit denen Erben Vor H. Not. Johann Friderich Lichtenberger getroffen Vom 14° aprilis 1735. Vermög deren der Wittiber denenselben für den Abstand und *irung ihrer Erbschafft 600 livres und Zwahr die helffte bahr und die übrige helffte in einem Jahr ohne Zinß Zu bezahlen hat.
Abzug. der Verstorbenen Frauen Geschwüsterd und Erben Von Germange, Gelucourt und Lindre en Lorraine haben Von 150. lb d den abzug zu erlegen mit 15. lb
dt. 3° Martÿ 1736.
Pierre Joseph Rossel passe un contrat de mariage avec Catherine Commelet, fille d’un marchand strasbourgeois. Le contrat est résilié un mois plus tard.
1735 (12.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 53)
Mariage – furent presens Le Sieur Pierre Joseph Rossel marchand Graissier au quartier du Pont Couvert en cette ville, fils majeur d’ans du Sr Jean Rossel m° tourneur bourgeois de Hall Principauté de Porrentruy et Catherine Petite ses pere er mere dont jl a declaré auoit pouuoir et Consentement suffisant à l’effet qui suivra faisant, stipulant et agissant pour Luy et en son nom d’une part
Et demle Catherine Comelet fille du Sr Jean Comelet Marchand bourgeois de cette ville et damle Marie ottile Longchamps son Epouse, faisant, stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait lû et passé audit Strasbourg le 12° Mars 1735 (signé) Pierre Joseph Rossel, Commele
[in fine :] Aujourd’hui 26° auril 1735 (…) lesquels ont declaré s’etre volontairement deporté et desisté mutuellement et réciproquement (…) des promesses de mariage
Pierre Joseph Rossel se remarie en 1735 avec Catherine Susanne Villard, fille d’un chapelier assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage, célébration
1735 (30.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 825
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Pierre Joseph Rosel, weißbecken und burgers alhier, alß bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfer Catharinæ Susannæ Villarin, S. T. H Benedict Villard, des huthmaches und E. E. Großen Raths Vormahligen wohlansehnlichen beÿsitzers auch burgers alhier eheleiblichen tochter als hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 30. Aprilis Anno 1735. [unterzeichnet] Pierre Joseph Rossel, X der hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 313)
Hodie die 9 mensis maii anni 1735 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt petrus Josephus Rosset viduus civis et viduus defunctæ Catharinæ Collin et pudica virgo Susanna Catharina villarin filia legitima domini benedicti villar magistratus Argentinensis (signé) pierre Joseph Rossel (i 163)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari au Bastion de la Bruche. Ceux du mari s’élèvent à 668 livres, ceux de la femme à 170 livres.
1735 (16. 7.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 44)
1432
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Pierre Joseph Rossel, Weißbecker und der Ehr: und tugendsamen Frauen Susannæ Catharinæ Rosselin, gebohrne Willarin, beeder Eheleuthe und burgere alhier einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1735. (…) krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihren und Ihren Erben als ein freÿ eigen reservirt ohnverändert vnd vorbehaltenen guth (…) So beschehen in beÿseÿn, des Ehrenvest fürsichtig und wohlweißen Hn Benedict Villar, des huthmach. und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers und als der Ehefrauen Leiblichen Vatters auff Seithen deroselben, Freÿtags den 10. 7.bris 1735.
In einer alhier Zu Straßburg beÿ denen Schweitzer Cazernen gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen befunden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 246, Sa. Silbers 25, Sa. der baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 337, Sa. Schulden 55, Summa summarum 668 lb
Wird nun auch der Ehefrauen ohnveränderte in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ringe 12, Sa. baarschafft 51, Summa summarum 170 lb
Haußrath 23 lb, daran gebührt verglichener maßen jedem Ehegatt die helffte macht 11 lb
Pierre Joseph Rossel quitte la tribu de la Mauresse pour celle des Fribourgeois
1735 (30.8.), Protocole de la tribu de Mauresse (XI 258)
(f° 162) Dienstags den 30.ten Augusti 1735 – Resignans
Pierre Joseph Rossel der dißorts leibzünfftig Gremp und burger stehet Vor, meldet daß er gesonnen künfftighin Zu E. E. Zunfft der Freÿburger Zu dienen, bittet dahero dißorts um Erlaßung des Zunfft: und Grempen Rechts, Erkandt Willfahrt.
Les contrôleurs des Fribourgeois font grief à Pierre Joseph Rossel de servir des repas. Il est reçu cotisant le 26 avril 1735 puis tributaire le 20 septembre suivant
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165 et 166)
XI 165 (f° 173) Dienstags den 26.ten Apr: 1735) – Neuz. Garg.
Pierre Joseph Rosselle der Kremb aux Ponts couverts Citirt, weilen er Eßen verkaufft umb dißorts als Zudiener sich Zu Machen, oder in Ermanglung deßen Solches Zu abandonniren.
Ille præsens bittet Receptionem, cum oblato Nur alleine Eßen und Keinen wein Zu verkauffen.
Erkandt, derßelbe wrd alß Zudiener gegen Erlag 2 lb 4 ß d Zunfft gebühr sambt dem Prothocoll geldt undt 6 ß d Stuben geldt pro hoc Anno recipirt und Ihme beÿ 3 lb s Straffe Keinen Wein Zu Verkaufen, verbotten. Ded: et prom.
XI 166 (f° 8-v) Dienstags den 20.ten sept: A° 1735 – Neu Zünfftiger
Pierre Joseph Rosselle der bißherige Zudiener, so beÿ Gn. Herren denen XV. den Weinschanck au Roy de France Erhalten auch Von der Statt Stall den behörigen Schein Zwar Würcklichen vorgewießen, aber dießorths retiriret, und dermahlen beÿ Gn. Herren den XV.en Lieg. hat, Erscheinet und bittet umb das Zunfftrecht.
Erkant daß derßelbe in Ansehung er die würtschafft nicht Erlernet vor die Zunfft gebühr sambt der Dispensation Zusammen 12 lb 10 ß d Jedoch nach Abzug der 2 lb d so er den 26.t Apr. hujus Anni alß Zudiener allschon bezahlet, Zu Erlegen und seinen Stall Schein ad Prothocollum fürdersambst Zu lüffern, Schuldig seÿn solle, dedit annoch 10. lb 10 ß d prom: et jur. auff die ordnung.
Pierre Joseph Rossel rédige son testament par lequel il institue pour ses héritiers ses parents à Alle près de Porrentruy pour la légitime seulement et sa femme pour le restant
1738, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 59)
Testament – Zuwißen seÿe hiemit daß auff Montags den 14.ten Julÿ 1738. Morgens Zwischen 2 und 3 uhr, Herr Pierre Joseph Rossell der gastgeber Zum goldenen schlößel und burger allhier Zu Straßburg sehr Krancken Leibs danero zu bett liegende (…)
2.do thut der Testator umb derjenigen ehelichen Liebe treu und außwartung so Er Von Frauen Susanna Catharina gebohrner Willard seiner geliebten Ehegattin in Ihrer bißherigen Ehe genoßen und empfangen deroselben der Völligen genuß und Nießbrauch seiner Künfftigen Verlaßenschafft (…)
3. Zum Fundament dießes seines Testamenti setzt und ernennet Er der Testator zu seiner wahren rechten wißentlichen und wohlbedächtlichen Erben, aller seiner Künfftigen Verlaßenden Haab Nahrung und güther an Vordrist seine liebe Kinder oder Kindt so Er dem willen Gottes noch mit seiner vorgedachter Ehegattin annoch erziehlen möchte, in Mangel deren aber und Zwar 1.mo Johann Rossell den Träher und Catharinam Petitam beede Eheleuthe und burgere Zu Hall beÿ Brunderauth seine beede Liebe Eltern und Zwar nur in Legitimamn das übrige alles aber alle diejenige welche mehrgemelte frau Susanna Catharina gebohrne Willard seiner liebe Ehegattin der einster ab intestato per Testamentum Zu ihren Erben verlaßen wird (…)
und seind dieße ding zugangen und beschehen In einer allhier zu Straßburg ohnfern derer deumel thurn gelegenen Zum golttenen schlüßel genanten gast behausung dem Testator, Eigenthümlich zuständig dero einen Stock hochß befindlichen Frantzösischen Camin Cammer mit denen fenstern in den Statt graben gegen denen sogenanten Schweitzer Cazernen über außsehende beÿ dreÿ hellbrennenden liechtern
[unterzeichnet] Pierre Joseph Rossel
Pierre Joseph Rossel sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit de vendre la maison à la manante Anne Marie Becker veuve de Jean Melchior Stutz. L’assemblé désigne une commission qui expertise l’immeuble à vendre et consent à la transaction
1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Weÿl. Joh: Melchior Stutzen Wittib bitt umb erlaubnuß Von Pierre Joseph Rosselle ein hauß kauffen Zu dörffen. 362. erhalt solche. 364.
(p. 362) Montag d. 19. Augusti 1737. – Lt Mosseder Nomine gegenwärtiger Weÿland Johann Melchior Stutzen geweßenen Schirmers und Kleiderhändlers hinterlaßener Wittiben Annæ Mariæ gebohrner Beckerin, mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Niclaus Barbet des hiesigen burgers und goldarbeiters, die bitt unterthänig umb gnädige Permission ein in der hellenlichter gaß gelegenes hauß umb 475. lb d beneben übernahm der unkosten, Von auch gegenwärtigem pierre Joseph Rosselle dem burger und Würth allhier kauffen zu dörffen, und umb hochgeneigte Dispensation Vom augenschein.
Gug nôe erstgedachten Rosselle bitt ebenmäßig umb Obrigkeitliche erlaubnuß gedachtes hauß umb gemelten preiß an besagte unverburgerte Person verkauffen Zu dörffen. Erkandt, Soll Zuvorderist der augenschein sothanen haußes durch H. XXI. Dietrich und H. Rht. Hügel eingenommen und auff deren darüber abgestattete Relation fernerer Bescheid ertheilt Werden.
Deputati ijdem Zu anzeigung des Bescheids.
(p. 164) Montag d. 26. Augusti. H. XXI. Dietrich referirte, Waßmaßen, Zu folg MGHh. Erkandtnuß vom 19.ten huius H. Rht. Hügel und Er die in der hellenlichter gaß gelegene behausung Welche Weÿland Johann Melchior Stutzen gewesten Schirmers und Kleiderhändlers Wittib Anna Maria gebohrner Beckerin Von pierre Joseph Rosselle dem hiesigen burger und Würth umb 475 lb d. sambt übernahm der unkosten kauffen Will, besichtiget und befunden, daß Selbige einen halb gewölbt und halb gethrämten Keller, im eingang eine stub oder Werckstatt sambt einer Cammer und kleinen Haußehren in dem ersten Stock eine Stub, Cammer und Küchen, in dem Zweiten Stock gleiche bequemlichkeiten und darüber eine bühne habe, Worinnen eine Vor die Soldaten bezeichnete Cammer befindlich, übrigens Wäre dise behausung Zimblich baufällig auch ohne feür: mauren, und die Käüfferin erbietig, sich in allem deren ordnungen Zu unterwerffen.
H. Rathh. Hügel bezohe sich auff die Von dem H. XXI. Dietrrich Wohl abgelegte Relation.
Erkandt, Wird so Wohl Annæ Mariæ Stutzin alß Pierre Joseph Rosselle die gebettene Erlaubnuß, gemeltes hauß respectivé kauffen und Verklauffen Zu dörffen, mit diesem beding und anhang Obrigkeitlichen ertheilt, daß der Kauff in allhiesiger Contract: stub in gegenwart Vorbesagter unßerer Deputirten solle Verschrieben, und die Stutzische Wittib als Käüfferin sich allen in denen Ordnungen deßfalls enthaltenen oneribus und Beschwerden Zu submittiren, selbst angehalten werden.
Deputati ijdem Zu anzeigung des Bescheids.
Pierre Joseph Rossel vend la maison 475 livres à Anne Marie Becker veuve du marchand d’habits Jean Melchior Stutz
1737 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 575-v
Pierre Joseph Rossel der gastgeber zum goldenen Schlüßel
in gegensein Annæ Mariæ Beckerin weÿl. Johann Melchior Stutz des Kleÿderhändtlers und schirmers wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Nicolaus Barbet des goldarbeiters und burgers /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
Eine Behausung, gemeinschaftliches höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in Heiligen Liechter gaß, einseit neben Johann Georg Tornarius dem Kürßner, anderseit neben H. Rittmeister Johann Richßhoffer, hinten auff ein gemeines höfflein und Friedrich Rüger den altgewanther – als ein am 15. Decembris 1731 währender Ehe erkaufft und zum theil durch absterben seines einigen Kindts Johann Baptist Rossel ererbtes guth – um 475 pfund
L’acquéreuse hypothèque aussitôt la maison au profit d’Abraham Wibmar, ancien aubergiste au Bœuf rouge pour en régler le prix
1737 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 577-v
Anna Maria geb. Beckerin weÿl. Johann Melchior Stutz des Kleÿderhändtlers und schirmers ohnbevögtigte wittib mit assistentz ihres tochtermanns Johann Nicolaus Barbet des goldarbeiters und burgers
in gegensein H. Abraham Wibmar des ehemaligen Gastgebers zum rothen Ochßen – 500 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem Vorschuß vollkommen bezalte Behausung, gemeinschaft eines höffleins und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in Heiligen Liechter gaß, einseit neben Johann Georg Tornarius dem Kürßner, anderseit neben H. Rittmeister Johann Richßhoffer hinten theils auf ged. höfflein und theils auf Friedrich Rüger den altgewanther
ferner eine behausung cum appertinentis ahne ged. Heiligen Liechter gaß und dem nicht durchgehenden Kochlöffelgäßel einseit neben der schuldnerin und ihren kindern anderseit neben S.T. H. Johann Saltzmann Med. D. et Prof. publ. Ord. theils H. M. Johann Andreas Schmutz Pfarrer zu St Nicolai hinten auff Friedrich Reinthaler dem Kammacher – als ein am 1. Octobris 1732 ahne hiesiger ganth erkaufftes guth
La maison revient après la mort d’Anne Marie Becker à sa fille Marie Elisabeth Stutz qui, assistée de son fiancé l’orfèvre Jean Nicolas Barbet, fait dresser un état de sa fortune
1733 (18. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Zuwißen daß auff heüt dato Zu end gemelt (…) erßiennen [sic] ist Jungfer Maria Elisabeth Stutzin weÿland Meister Johann Melchior Stutzen gewesten Schneiders und Schirmers alhier nachgelaßene ehel. Tochter, so verlobt an Hn Johann Niclaus Barbet ledigen Goldarbeitern und burgern alhier hat vorgewießen umgangbahren Geld und Silbersorten die Summa Von 750 Pfund pfenning Straßb. handtreulich behabend, daß Sie zu dießem gelt nichts gelehnt, noch etwaß darauff schuldig
Straßburg den 18. Septembris Anno 1733
La réformée Marie Elisabeth Stutz sollicite le 23 septembre le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. La demande est présentée de façon réglementaire par son parent Jean Jacques Hauser au lieu de son curateur Jean Melchior Steinecker, retenu à la campagne pour son travail. L’assemblée émet un avis favorable.
1733, Conseillers et XXI (1 R 216)
Maria Elisabet. Stutzin Ref. Relig. kombt ein pto. Ciuilegÿ. 336. 341.
(p. 336) Mittwoch d. 23.ten 7.bris 1733 – Lt Mosseder Nomine Elisabethæ, weÿl. Johann Martin Stutzen des geweßten schirmers und schneiders allhier hinterlaßenen tochter, Welche sich Verheurathen will an Johann Niclauß Barbet dem ledigen burger und goldarbeiter, Reformirter Religion Zugethan, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. 3. et 4. puncto Ciuilegÿ, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorantin mit ihrem vogt oder wenigstens einem assistenten begleitet erscheinen, Soll auff dero begehren gesprochen Werden Was recht ist.
Deputti H Rht. Greiner und H. Rht Rauch
(p. 341) Sambstag d. 26. 7.bris – Lt Mosseder Nomine gegenwärtiger Mariæ Elisabethæ, weÿl. Johann Melchior Stutzen des geweßten schirmers und schneiders hinterlaßener tochter mit beÿstand ihres anverwandten Johann Jacob Haußers burgers und silberarbeiters allhier, Weilen ihr Vogt Johann Melchior Steinecker der Zimmermann sich auf dem Land beÿ einem führenden Bau auffhalten muß, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird die parition pro sufficente angenommen, mithin H. XXI. Schlitweck und J Rht Gerner abgeordnet, umb so wohl der Implorantin Vermögen als dero Vogts Consens respectiué zu untersuchen, und einzuhohen,
Deputati ijdem zu anzeigung des Bescheids.
L’orfèvre Nicolas Barbet épouse Marie Elisabeth Stutz : contrat de mariage non conservé, célébration
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) f° 777
Eheberedung – H Johann Niclaus Barbet, ledigen Goldarbeiters
und Jungfrauen Mariä Elisabethä Stutzin
Mariage (réformés, f° 143)
1734. Februarÿ, d. 3. seÿnd eingesegnet worden Hr Joh: Niclauß Barbet, burger und Goldarbeiter in Straßburg, Jgfr. Maria Elisabeth Stutzin weÿl. hannß Melchior Stutzen des Schneiders nach tod. hinterl. ehel. Tochter (i 155)
Marie Elisabeth Stutz devient bourgeoise par son mari le premier juin 1734.
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1010
Maria Elisabeth Stutzin Von hier geb. erhalt d. br. von ihrem Ehemann Johann Niclaus Barbet b. undt goldarbeiter alhier umb d. alt. Bs. will beÿ E. E. Zunff Zu Steltz, dienen. Promis d 1. Junÿ 1734
Fils de l’orfèvre du même nom, Jean Nicolas Barbet est reçu tributaire à l’Echasse en 5 avril 1729.
1729, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 444) Dienstag den 5. Aprilis Anno 1729 – Johann Niclaus Barbet der ledige Goldarbeiter, weÿland herrn Niclauß Barbet geweßenen goldarbeiters und burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, erscheint und hat vermittelst eines Stallscheins vom 4. Aprilis 1729 das Zunfft und Stubenrecht gegen Erlag der gebüht erhalten, Juravit.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Serruriers. Ceux du mari s’élèvent à 88 livres, ceux de la femme à 131 livres.
1734 (26.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 65) n° 150
Inventarium über H. Johann Niclaus Barbets Goldarbeiters und Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Stutzin beed. Eheleuthe und burgere Zu Straßburg einand. in den Ehestand zugebrachte Nahrung. auffgerichtet in Anno 1734. – Krafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand Zusammen gebracht (…) undt Zwar Er der Maritus mit assistentz Sein selbsten Sie die Ehefrau aber mit beÿstand Meister Melchior Steineckers Zimmermanns dero vnd Johann Christmann Leiningers des Schneiders Ihrer Mutter Vogts gebührend ersucht – So beschehen in Straßburg den 26. Martÿ 1734.
In einer alhier Zu Straßburg in der Schloßer Gaßen gelegener behaußung, darinnen beede Eheleuthe Lehnungsweiß wohnen, hat sich befunden wie volgt
Series rubricarum. Sa. haußrathß 53, Sa. Silbers 22, Sa. der activ schulden 12, Summa summarum 88 lb
Sa. der Ehefr. haußrathß 74, Sa. Silbers 13, Sa. gold : Ring 9, Sa. der baarschafft 34, Summarum 131 lb
Jean Nicolas Barbet et Marie Elisabeth Stutz hypothèquent les deux maisons héritées de la mère de l’épouse au profit de l’ancien aubergiste Abraham Wibmar
1744 (25.6), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 363-v
H. Johann Nicolaus Barbet der goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Stutzin mit beÿstand H. Georg Friedrich Enck Chirurgi und Johann Jacob Dreher des schneiders beede ihrer vettern [unterzeichnet] barbette, barbethin
in gegensein H. Abraham Wibmar vormaligen gastgebers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt auch gemeinschafft des höffleins cum appertinentis ane der heÿligen lichtergaß, einseit neben Johann Georg Tornarius dem kürßner, anderseit neben H. Rittmeister Reichßhoffer, hinten auff N. Rüger den Altgewänder
mehr eine behausung, höfflein und hoffstatt samt zugehörden in ermelter gaß, einseit neben H. Braun des tapezirers wittib, anderseit neben Johannes Stutz dem Altgewänder, hinten auff H. Reinthaler den Kammacher – der Barbetischen ehefrau als ein elterliches erbguth
Jean Nicolas Barbet et Marie Elisabeth Stutz hypothèquent les mêmes maisons au profit de la mineure Catherine Dambach
1750 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 296-v
H. Johann Nicolaus Barbett der goldarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Stutzin mit beÿstand Friedrich Wilhelm des sattlers und H. Johann Georg Haußer des handelsmanns beede ihrer vettern
in gegensein Johann Jacob Winter des ältern metzgers als vogts Catharinæ Dambachin – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung und hoffstatt hinder der Kürßner zunfft in der heiligen Liechter gaß, einseit neben Georg Mößner dem schuhmacher, anderseit neben Georg Tornarius dem kürßner, hinten auff einen gemeinschaftlichen hoff
so dann eine behausung, höfflein und hoffstatt in besagter gaß, einseit neben N. Bron dem tapezirer, anderseit neben Johannes Stutz dem altgewänder, hinten auff Friedrich Kretschmann den kammacher
Geoffroi Barbet et Marie Elisabeth Barbet femme du marchand Charles Geoffroi Krausert déclarent que leur mère Marie Elisabeth Stutz veuve de Jean Nicolas Barbet est morte sans laisser de biens.
1788 (18.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 898) f° 157
erschienen herr Gottfried Barbett der Goldarbeiter und burger alhier und deßen Schwester frau Maria Elisabetha geb. Barbettin Carl Gottfried Krausert des von hier absentirten burgers und handelsmanns Ehefrau, die zeigten an, daß ihre Mutter weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Stutzin auch weÿl. H. Johann Niclaus Barbette gewesenen Goldarbeiters und burgers allhier hinterbliebenen Wittib den 18. nov. 1787 mit tod angegangen seie und zwar sie die Comparenten ab intestato zu erben verlaßen aber nicht das mindeste an Vermögen besessen habe
Sans doute vendue par enchère judiciaire, la maison revient au marchand de verre Jean Kieffer, propriétaire d’une maison proche (ensuite n° 6)
Le vitrier Jean Kieffer, le confiseur Jean Baptiste Salis et le cordonnier Jean Henri Reussner passent un accord concernant la cour commune aux trois maisons et le puits qu’ils y ont aménagé à frais communs
1783 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 194
H. Johannes Kieffer der glaßhändler ane einem
H. Johann Baptista Salis der pastet auch zuckerbeck ane anderen
und H. Johann Heinrich Reußner der schuhmacher ane 3.t theil
daß sie in einem zwischen ihren dreÿ häußern gelegen gemeinschafft höfflein auff gemeinschafftlichen kösten einen gompbronnen machen laßen zu welchem bronnen ein jeder unter ihnen den zugang durch seine eigene thur hat dieser bronnen nun sowie er gemeinschafftlich errichtet worden soll unter ihnen und ihrer allerseits erben (…) gemeinschafftlich unterhalten und benutzen werden
Jean Kieffer et Marie Madeleine Janus vendent la maison à l’orfèvre Geoffroi Barbett (fils des précédents propriétaires)
1787 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 404-v
H. Johannes Kieffer der glaßhändler und Maria Magdalena geb. Janußin
in gegensein H. Gottfried Barbet des goldarbeiters
eine behausung, gemeinschafft des bronnens und höffleins auch hoffstatt mit all deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der heiligen Liechtergaß, einseit neben H. Tornarius dem kürschner, anderseit neben N. Salis dem pastetenbecken, mit dem gemeinschafftlichen höfflein auff weÿl. H. Rathh. Becke Fr. wittib und erben – um 1500 gulden
La maison revient à sa sœur Marie Elisabeth Barbett qui a épousé en 1776 Charles Geoffroi Kraussert : contrat de mariage, célébration
1776 (19.11.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 475
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten H. Carl Gottfrid Kraußert dem leedigen Handelsmann, Weÿl. H Joh: Daniel Kraussert geweßenen Mahlers und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem Sohn als dem H. bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgf. Mariä Elisabethä Barbettin Weÿl. Hn Nicolai Barbett geweßenen Goldarbeiters und burgers allhier seel. nachgelaßener tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil – auf dienstag den 19. Novembris Anno 1776 [unterzeichnet] Carl Gottfried Kraußert, Maria Elisabetha barbettin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 15)
Im jahr 1776 (…) Montag den Zweÿen ejusdam [Decembr.] ehelich eingesenet worden Herr Carl Gottfried Kraußer, lediger Handelsmann und burger allhier, weÿl. Herrn Johann Daniel Kraußer, gewesenen Kunstmahlers und burgers allhier, mit Frau Catharina Salome von Zabern, seiner gewesenen Ehefrauen ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Elisabetha Barbetin, weÿl. Herrn Johann Niclauß Barbet, gewesenen Goldarbeiters und burgers alhier, mit Maria Elisabetha gebohrner Stutzin seiner Ehefrauen ehelich erzeugte tochter, [unterzeichnet] Carl Gottfried Kraussert als Hochzeiter, Maria Elisabetha barbettin als hoch Zeterin (i 15)
Inventaire de faillite dressé dans une maison rue des Chandelles. Les biens de la femme s’élèvent à 2879 livres, l’actif du mari à 382 livres, le passif à 4 179 livres
1777 (24.2.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 994
Inventarium über Carl Gottfried Kraußert handelsmanns und frauen Mariä Elisabethä Kraußertin geb. Barbettin beed. Eheleuthe und burgere allhier Activ und Passiv Nahrung
auf Ansuchen und begehren obgedachter Frauen Kraußertin unter assistentz S. T. Hn Joh: Joseph Bitschnau J. V. Lt. und Procuratoris vicarÿ in gegensein Ihres Ehemannn weilen Sie willens beÿ allh. Ehrs. Kleinen Rath um das Beneficium Cessionis unterthänig ein zu Kommen
In einer allhier in der heilen lichtergaß gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrau eigenthümlich. Vermögen, In hausrath 552, Silber und Geschmeid 76, Activ Schulden 2250 Summa summarum 2879 lb
des Manns unverändert und theilbahren Vermögen, an hausrath 82, Wahren 120, dem Antheil ane haüßern 180 lb Summa summarum 382 lb, Schulden 4179 lb – Passiv onus 3796 lb
Zufolg einer den 4. mart. 1777 zu mein Notarÿ Concept des errichteten falliments Inventarÿ über Carl Gottfried Kraußert (…), Solches attestirt Str. d. 4. mart. 1777, Langheinrich Not.
Nouvel inventaire de faillite dressé en 1781 dans un logement place des Cordeliers (future place Kleber) et dans une boutique au Marché aux Poissons. Les biens de la femme s’élèvent à 709 livres, l’actif du mari à 1 096 livres, le passif à 2 744 livres
1781 (16. Weinmonat), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 585) n° 446
Inventarium über Carl Gottfried Kraußert, des Handelsmanns und Fraun Mariæ Elisabethæ Kraußertin geb. Barbettin beeder Eheleuthen und burgeren allhier Zu Straßburg dermalen tam active quam passive besitzendes Vermögen. – Welches Vermögen ad requisitionem gedachter Kraußertischer Ehefraun, so ad hoc mit Hn Johann Joseph Bitschnau Procuratori vicario ane vogts statt verbeÿstandet, in præsentia S.T. Herrn Jean Baptiste Joseph Marchand und Herrn Johann Friderich Stamm beeder E.E. Großen Raths dermaligen wohlverdienter beÿsitzer als Zu dießem Geschäfft nominirter Hh Deputatorum, nach dem die auf Ansuchen Söckels seel. Wittib und Pfisters derer Hansdelsleuthen Zu nürnberg alß dißeithiger Schuldgläubigeren Mandatariorum Hh Wunschold et Comp. derer hiesigen Handelsgemeiner – So geschehen allhier Zu Straßburg theils in einer ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, der verwittibten Fraun Stammin eigenthümlich zuständigen behausung und Zum theil in dem ane dem Fischmarckt gelegenen Laden im Jahr 1781 Dienstags den 16. Weinmonat und folgenden tagen
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In der stub Cammer, Im Haußöhren vor der Wohnstub, In der Kuchen, Auf der bühn, Im Laden
Ergäntzung der Ehefraun ermanglenden Unveränderten Guth. Nach Anleitung des über Eingangs gemeldeter beeder Kraußertischer Eheleuthen Activ und Passiv, Nahrung am 30. Jan. u. 21. febr. durch nun weil. H. Not. Joh: Daniel Lang Heinrich augferichtetn Inv.
(f° 22) Bericht (…) so hat die Ehefrau sich um die Scheidung Zu Guth angemeldet, worauf dann von Seithen E.E. Kl. Raths vermög dem am 7. aprilis 1777. ergangenen und am 9. ejusdem publicirter bescheiden, nicht nur allein ihr des Beneficium Cessionis zugelaßen, und sie von denen theilbaren Schulden absolvirt (…)
(f° 23-v) Series rubricarum. Der Ehefrauen unverändertes Guth, Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers und Geschmeids 11, Sa. Schulden in die Nahrung zugeltend 300, Sa. der Ergäntzung 361, Summa summarum 709 lb
Hierauf folget auch die beschehen des Ehemanns unverändert und theilbaren Massæ, Sa. Hausraths 126, Sa. Silber und geschmeids 2, Sa. goldenen Uhr 36, Waaren Zur handlung gehörig, 126, 2, 36, 855, 75, Summa summarum 1096 lb – Sa. dero Schulden 2744 lb – des Mariti Passiv Recess 1648. lb
Copia der Eheberedung – (…) auf dienstag den 19.ten Novembris Anno 1776, Not. Langheinrich
(Joint) Inventarium über Carl Gottfried Kraußert handelsmanns und frauen Mariä Elisabethä Kraußertin geb. Barbettin beed. Eheleuthe und burgere allhier Activ und Passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1777. [in margine :] prod. bei Kl. Rath d. 26.ten febr. 1777, repr. bei Kl. Rth d. 7. aprilis 1777. T. Langheinrich
Marie Elisabeth Barbet veuve de Charles Geoffroi Krausert se remarie en 1799 avec l’orfèvre célibataire Louis Brantz
1799 (12 nivose 7), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° 278
Eheberedung – sind erschienen der Bürger Ludwig Brantz, lediger Goldarbeiter alhier wohnhaft, des Bürgers Johann Jakob Brantz, Mehlhändlers alhier mit der Burgerin Maria Salome gebohrner Walch ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam, an einem
Und die Bürgerin Maria Elisabetha gebohrne Barbet, des weiland Bürgers Carl Gottfried Krausert gewesenen Handelsmanns alhier hinterbliebenen Wittib, beiständlich des Bürgers Frantz Joseph Rohr, Leinenzeugwaschers alhier, als Braut an dem andern theil
So beschehen alhier zu Straßburg in beiseÿn der Bürger Christian Brantz, Gastgebers und Johann Daniel Brantz, Paßmentirers, beeder des Bräutigams Brüder alhier wohnhaft (…) den 12. Nivose Cormittag in dem 7. Jahr der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Ludwig Brantz, Maria Elisabetha Krauset
Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 10 du 12 niv. 7
Aliénée pendant la communauté, la maison apportée par l’épouse figure à l’inventaire de séparation dressé en 1811
1811 (4.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 18), Not. Bossenius n° 486, 4886
Inventaire des biens de Louis Brantz, orfèvre, et de Marie Elisabeth Barbet, suivant jugement du tribunal civil de première instance rendu le 3 janvier courant – Contrat de mariage dressé par Me Ubersaal le 12 nivose 7
en leur domicile rue des chandelles n° 16 occupée en partie par la requérante
la femme : meubles 264 fr, or argenterie 19 fr, remplacement, numéraire 837 fr
Immeuble, la maison par elle apportée en mariage rue des Chandelles n° 16, d’un côté le Sr Tornarius pelletier, d’autre le Sr Kieffer chef de bureau à la préfecture, elle a été cédée pendant le présent mariage au Sr Philippe Gall serrurier
dettes actives, total du remplacement 9478 fr, déduire 1350 fr, remplacement 8129 fr, total général 9187 fr
le mari : mobilier 155 fr, passif 8529 fr, excédent de passif 8374 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 197 du 10.4.
Marie Elisabeth Barbet femme de l’ancien orfèvre Louis Brantz vend la maison 5 000 francs au serrurier Philippe Matthias Gall et à sa femme Catherine Marguerite Müller. Les anciens titres de propriété (1647 et 1676) n’ont pas trait à la maison mais à une autre presque en face qui a aussi appartenu à Geoffroi Barbet.
1810 (2.1.), Strasbourg 3 (56), Not. Übersaal n° 2516
Marie Elisabeth Barbet épouse du Cit. Louis Brantz ci devant orfèvre
au Cit. Philippe Matthias Gall serrurier domicilié ruelle de Brenner n° 1 et Catherine Marguerite Müller
La maison appartenante à la comparate avec communauté de puits, tous droits, appartenances et dépendances située en cette ville rue des Chandelles ou de la lumière n° 16, d’un côté le Sr Tornarius pelletier, d’autre l’épouse du Sr Kieffer chef de bureau de la préfecture, derrière les maisons desdits deux voisins – propriété constatée par actes passés à la Chambre des Contrats les 18 décembre 1647 et 9 mars 1676 – moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 184 du 3.1.
Philippe Matthias Gall épouse Catherine Marguerite Müller en 1803
1803 (11 nivose 11), Strasbourg 14 (19), Not. Lex n° 2576
Contrat de mariage – Philippe Mathieu Gall, serrurier majeur fils de Philippe Gall, serrurier en la même ville, et de feu Anne Elisabeth Gillig
Dem.le Catherine Marguerite Müller, fille majeure du Cit. François Paul Müller, huissier près le tribunal criminel de l’arrondissement dud. Strasbourg, et de feue Dorothée Schweller
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 130 du 18 niv. 11
Philippe Mathias Gall meurt en 1823 en délaissant deux enfants.
1823 (18.9.), Strasbourg 13 (39), Me Bremsinger n° 2863
Inventaire de la succession de Philippe Mathieu Gall, serrurier décédé le 23 mars dernier – à la requête de Catherine Marguerite Müller la veuve mère et tutrice légale de 1. Amélie Joséphine née le 6 mars 1804, 2. Philippe Antoine né le 2 juin 1800 – en présence de Joseph Hoffstetter, potier de terre – contrat de mariage reçu Lex le 11 nivose 11
dans une maison rue des Chandelles n° (-)
Maison à Strasbourg, par contrat reçu Übersaal le 2 janvier 1810, les conjoints Gall ont acquis de Marie Elisabeth Barbet femme de Louis Brantz la maison avec communauté de appartenances située en cette ville rue des Chandelles n° 16 entre Sr Tornarius et l’épouse du Sr Kieffer devant la rue derrière deux voisins, pour 5000 francs – Copie de le vente de Jean Michel Schaepff et consorts à Jean Daniel Dambach, pelletier, passé à la chambre des Contrats le 9 mars 1776 – la boutique au rez de chaussée et le premier étage était occupé par le défunt le second étage 80 fr, le troisième 60 fr – estimée 5000 fr
mobilier 344 fr, outils 150 fr, total 5494 fr, garde robe 62 fr, passif 9031 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 158-v du 22.9.
La veuve vend la maison 6 000 francs au serrurier Jean Théophile Heid et à sa femme Hélène Sophie Hartschmidt
1826 (25.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2058
Catherine Marguerite Müller veuve de Philippe Mathias Gall, serrurier, Amélie Joséphine Gall, fille majeure, tant en leur nom qu’en celui d’Antoine Philippe Gall, serrurier, mineur
à Jean Théophile Heid, serrurier, et Hélène Sophie Hartschmidt
une maison avec cour, pompe, attelier de serrurier & autres appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Chandelles n° 16, d’un côté le Sr Riehl relieur, d’autre la De Foucault, derrière partie le Sr Koch cordonnier & le Sr Simon aubergiste – dans cette vente sont compris trois poeles, les réchauds & plateaux en fonte qui se trouvent dans les cuisines, les treillis en fil d’archal devant les fenêtres du rez de chaussée & du premier étage, 6 bras à lessive en fer, quatre établis & deux arbres à enclume — de la communauté de biens de Marie Elisabeth Barbet femme de Louis Brantz, orfèvre, suivant acte de vente reçu Übersaal le 2 janvier 1810. La propriété encore constatée par deux actes passés à la Chambre des Contrats le 18 décembre 1647 et le 9 mars 1676 – moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 156-v du 26.1.
Jean Théophile Heid épouse Hélène Sophie Hartschmidt en 1823
1823 (28.4.), Strasbourg 6 (67), Me Stoeber n° 7036
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Théophile Heyd, serrurier en cette ville, natif de Candel aujourd’hui dans le cercle Rhenan de Bavière, fils majeur Théophile Heyd, meunier, et de feu Madeleine Roedel
Sophie Hélène Hartschmidt, fille majeure de Jean Geoffroi Hartschmidt, confiseur, et de Marie Hélène Stephan
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 152 du 29.4.
Jean Théophile Heid, alors serrurier à Zurich, et Hélène Sophie Hartschmidt vendent la maison 5 000 francs au libraire Jean Jacques Riehl
1829 (12.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 56), Me Hickel n° 3024
Hélène Sophie Hartschmidt épouse de Louis Théophile Heÿd, serrurier à Zurich en Suisse tant en son nom que mandataire de son mari
à Jean Jacques Riehl, libraire et marchand de papier
une maison avec cour, pompe, atelier de serrurier et autres appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue des Chandelles n° 16, d’un côté l’acquéreur, d’autre la De Foucault, derrière partie le Sr Koch, cordonnier, partie les veuve et héritiers Simon – les conjoints Hartschmidt ont acquis l’immeuble en question de Catherine Marguerite Müller veuve de Philippe Mathias Gall, serrurier, Amélie Joséphine Gall, majeure, par acte reçu Hickel le 25 janvier 1826, tant en leur nom que se portant fort d’Antoine Philippe Gall, serrurier à la brigade du 6° régiment de hussards en garnison à Dijon, la veuve Gall et ses enfants l’avaient acquis de Marie Elisabeth Barbet femme de Louis Brantz, orfèvre, par acte reçu Ubersaal le 2 janvier 1810 – moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 81-v du 14.2.
Jean Jacques Riehl apprend le métier de relieur auprès de son père. Le début et la fin de l’apprentissage sont enregistrés le même jour en octobre 1782
1782, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 468) Anno 1782. Mittwochs d. 9. Octobris – Eingeschriebener und Außgethaner Lehrjung
Johann Samuel Rapp, der Gastgeber und burger allhier, als Vogt Weiland Johannes Riehlen geweßenen buchbinders und burgers alhier hinterlaßenen Sohns, nahmens Johann Jacob Riehl, stehet vor und bittet diesen seinen Vogts sohn, als einen Meisterssohn in die Lehr einzuschreiben aber auch sogleich wieder auszuthun, massen er beÿ gedachter profession nach Ordnung erlernt hat und bereits beÿ E. E. Meisterschafft der buchbinder d. 28. Xbris jüngst eingeschrieben und Zugleich ausgethan worden ist.
Erkandt, Willfaht, dt. 15. ß Einschreib gebühr und 3 ß vor das findlinghauß, ferner 2 fl außthuungs gebühr und 5 ß vor das Findling hauß.
Jean Jacques Riehl s’inscrit pour faire son chef d’œuvre
(p. 675) Anno 1787. Donnerstags d. 27.ten Decembris – Meisterstück Auffnahm
Johann Jacob Riehl, der ledige buchbinder und hiesige Metzgers sohn stehet Vor und bittet um Aufnahm des Meisterstücks. Erkanndt Willfahrt dt 4 fl.
Jean Jacques Riehl devient tributaire à l’Echasse en juillet 1788
(p. 699) Anno 1788. Donnerstags d. 12. Julÿ 1788. – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Johann Jacob Riehl, der buchbinder und hiesiger Meisters sohn stehet Vor und producirt Stallschein Vom 17.ten Junÿ 1788, bittet ihn diesorts als einen Leibzünfftigen auf: und anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt, dt. 3. fl für das Zunfftrecht, 1 ß zu Interhaltung der Feurspritz und 3. ß für das findling hauß. Jur. eoddem.
Jean Jacques Riehl épouse en 1787 sa cousine Marguerite Salomé Rapp après avoir obtenu une dispense auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un : contrat de mariage, célébration
1787 (18.12), Not. Roessel (6 E 41, 936) n° 135
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Joh. Jacob Riehl, der ledige Buchbinder, weÿland Mr Joh: Riehl, auch gewesten Buchbinders und Burgers alhier mit auch weÿl. Frauen Maria Susanna gebohrner Rappin ehelich erzeugt und hinterlaßener Sohn, so seiner außsag majorennis, als hochzeiter ane einem
So dann Jgfr. Margaretha Salome Rappin, weÿl. H. Joh: Philipp Rapp gewesten Sattlermeisters und hiesigen Burgers mit Fraun Catharina Barbara gebohrner Reÿbelin ehelich erzielte tochter, als Braut ane dem andern theil
Straßburg auf den 18.ten Decembris Anno 1787 [unterzeichnet] Johann Jacob Riehl ams Hochzeiter, margaretha sallome Rappin als hochzeiterin
JMariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 3-v, n° 23)
1788, Montag den 30. Junii wurden nach zweÿmahliger Proclamation in unserer Kirch copulirt Johann Jacob Riehl Buchbinder: meister und burger alhier, weiland Johannes Riehl des Buchbindermeisters und Burgers alhier ehelicher Sohn, Und Jungfr. Margaretha Salome Rappin, weil. Johann Philipp Rapp des gewesenen Sattermeisters und Burgers alhier, mit Frau Catharina Barbara gebohrner Reÿbelin ehelich erzeugte Tochter (…) [unterzeichnet] Johann Jacob Riehl als Hochzeiter, margretha sallome Rappin als hochzeitrin (i 5)
1788, Conseillers et XXI (1 R 271)
Joh: Jacob Riehl erhält dispens in gradu prohibito zu heurathen. 245.
(p. 245) Sambstag den 21. Junius 1788 – Krauss nôe Johann Jacob Riehls des buchbinders und burgers alhier und Jfr. Margaretha Salome Rappin der ledigen burgers tochter, prod. unterth. Memoriale sambt beÿlagen Sub Nis 1. 2. et 3. und bitten, Wir geruheten denen Imploranten, welche als Geschwistrig Kinder in dem zweiten grad Consanguinitatis Verwandt, mit der erforderlichen dispensation zu ihrer Vorhabenden Verehelichung Zu willfahren, anbeÿ auf ihre geringe Vermögens Umbstände Rücksicht Zu nehmen.
Nachdem sich hierauf H. General Advocat Fischer dahin hat vernehmen laßen, daß der Entzweck des Verbots die Zwischen Verwandten einzugehenden Heurathen betrefend, diejenige war, um denen Unordnungen welche aus dergleichen sehr oft zwietracht zwischen Familien verursachenden Heurathen entstehen könnten Vorzubeugen, da nun dieses ein bürgerliches gesetz ist, so seÿe außer Zweifel daß es Zu Mhh. stehe von deßen Vollziehung zu dispensiren, da auch dießer Grad von Einem Ehrwürdigen Kirchen Convent für dispensabel anerkannt worden, und MHHn Zum einem Grundsatz angenommen, daß solchenfalls deßen Gutachten nicht mehr eingeholet werde, so glaube er, Mghh könnten mit deßen Übergehung alsobald auf das heutige Gesuch sprechen und da keine Umbstände vorhanden welche die gebettene dispens erschwehren könnten, so wolle er auf deren Willfahrung unter der Erlag einer dem Vermögen der Imploranten angemeßenen Abgabe in das Almosen angetragen haben.
Und der auf der Oberbanck Vorsitzende H. Stettmeister von Wurmser angemerckt, daß da schon öfters ähnliche begehren beÿ dieser hohen Stelle angebracht worden, und Mhh. kein bedencken getragen mit der gebettener dispense Zu willfahren, es überflüßig seÿn würde, das heutige Gesuch an Eine hochansehnliche deputation zu verweisen, weswegen er desgleichen Auf Willfahrung der gebettenen dispens unter der Erlag einer Abgage von dreÿ Gulden in das hießige Almosen angetragen Als ist dem Voto des H. Stettmeisters von Wurmser einmüthig gefolget, und denen Imploranten mit gebettener dispens, unter der Erlag gemeldter Abgabe, willfahrt worden. Depp. H. Rathh. Ehrlenholtz, H. Rathh. Gillig.
[in margine :] Quittung über 3. fl. für das Allmosen q.17.ten Julÿ 1788. Kræutler
Jean Jacques Riehl se remarie en 1806 avec Marguerite Salomé Siegfried, native de Wasselonne
1806 (7.4.), Strasbourg 14 (29), Not. Lex n° 224
Contrat de mariage – Jean Jacques Riehl relieur veuf de Marguerite Salomé Rapp
Marguerite Salomé Siegfried, native de Wasselonne fille de Laurent Siegfried, fabricant de bas, et de feu Marie Elisabeth Wagner ses père et mère
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 107-v du 17.4.
Jean Jacques Riehl meurt sans postérité en 1834. Il est propriétaire de deux maisons contiguës rue des Chandelles (anciens numéros 15 et 16)
1834 (26.7.), Strasbourg 15 (56), Me Lacombe n° 10.468
Inventaire de la succession réputée vacante de Jean Jacques Riehl, relieur et marchand de papiers, décédé le 11 mars 1834, dressé à la requête de Jean Georges Theis, avoué près le tribunal civil de première instance, curateur à la succession, suivant jugement rendu le 23 juillet dernier
dans la maison mortuaire rue des Chandelles n° 15
immeubles, une maison à rez de chaussée et trois étages ayant deux croisées de face sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 15, d’un côté la De Winnert, d’autre l’ immeuble décrit ci après, dans cette maison se trouve au premier étage dans la chambre sur la rue un petit poele en fer de fonte quarré avec sa pierre et ses tuyaux, dans une chambre de derrière un petit poele en fer de fonte avec pierres et tuyaux, au second étage un pareil poele avec pierres et tuyaux et au troisième étage semblable poele, ensemble quatre poeles en fer de fonte
une maison à rez de chaussée disposé en attelier de serrurier, trois étages, petite cour commune et pompe sise à Strasbourg dans la rue des Chandelles n° 16, d’un côté la maison qui vient d’être décrite, d’autre la De Rosensthiel. dans cette maison se trouve un poele quarré en fer de fonte avec pierre et tuyaux, au premier étage un idem rond, au second étage un petit poele quarré en fonte et muré au troisième étage
Titres et papiers, 1. Contrat de mariage avec sa seconde femme Marguerite Salomé Sigfried reçu Me Lex le 7 avril 1806 – 3. Me Lex le 7 mars 1825 acquisition de la veuve Daniel Frédéric Kersten la maison rue des Chandelles n° 15
4. Jugement d’expropriation forcée du 15 avril 1819 et déclaration de command à Daniel Frédéric Kersten de la maison appartenant au Sr Mercklé
5. Me E. Stoeber le 4 mars 1812, vente de Philippe Jacques Claude aux conjoints Xavier Merglé la maison rue des Chandelles n° 15
10. Me Hickel le 12 février 1829, vente par Jean Théophile Heyd et Hélène Sophie Hartschmidt, de la maison rue des Chandelles n° 16
passif 7784 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 88-v du 4.8.
Les héritiers collatéraux de Jean Jacques Riehl exposent les deux maisons aux enchères. Seul le n° 15 est adjugé
1835 (22.7.), Strasbourg 15 (56, 57 et 58), Me Lacombe n° 232
Cahier des Charges n° 167 du 22 mai, adjudication préparatoire du 6 juillet, adjudication définitive n° 220 – Théophile Masské, directeur d’un cabinet d’affaires établi à Strasbourg mandataire de 1. Jean Jacques Arnold, cordier, Chrétien Arnold, boucher et Jean Philippe Arnold, huilier tous domiciliés à Bischwiller, acte annexé au cahier des charges du 22 mai dernier, 2. Salomé Frantz, majeure à Bischwiller, Catherine Frantz, majeure à Strasbourg, Isaac Frantz, boucher à Bischwiller, Elisabeth Frantz épouse de Jean Georges Brigaldin, préposé des douanes à Hoenheim, Arnold et Arnold héritiers pour un quart, (lesdits) Frantz héritiers pour 1/16 par représentation de leur mère Salomé Arnold veuve d’Isaac Frantz, boucher à Bischwiller, comme descendants de Philippe Riehl, sellier à Bischwiller décédé le 4 avril 1698 leur bisayeul paternel héritiers de Jean Jacques Riehl relieur décédé à Strasbourg le 11 mars 1834 en ligne collatérale au cinquième degré, suivant jugement du tribunal civil du 24 février 1835. Par Jugement du 27 août 1834, estimé par Jean Frédéric Klinck, maître maçon, procès verbal du 17 novembre entériné par jugement du 21 novembre, estimées la maison n° 14 pour 2700 francs et n° 15 pour 3600 francs
maison n° 15 à François Louis Graff, marchand papiers pour 2800 fr
maison n° 16 pour 3600 fr, retiré des enchères
1. une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 15, d’un côté la De Winnert, d’autre l’immeuble décrit ci après. Cette maison est composée d’un bâtiment principal sur la rue ayant rez de chaussée surmonté de trois étages avec caves sous solives, d’un bâtiment latéral contenant rez de chaussée & deux étages avec un petit grenier dessus. Dans la cour se trouve les lieux d’aisances dont la fosse est commune avec la maison n° 16 ainsi qu’à trois autres maisons voisines
2. une maison sise en ladite ville de Strasbourg rue des Chandelles n° 16, d’un côté la maison qui vient d’être décrite, d’autre la De Rosensthiel. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages avec un grenier au dessus & au dessous une cave sous solives. A la maison appartient une cour qui est commune avec trois maisons voisines, plus un puits en commun avec les mêmes maisons & une fosse d’aisances commune avec lesdites trois maisons & celles marquées n° 15. Dans la cour se trouvent deux petits buchers – Etablissement de la propriété, recueillis dans la succession vacante de Jean Jacques Riehl, marchand de papier et relieur
(cote 56) Dépôt du Cahier des Charges n° 10.646 du 16 janvier – Jean Georges Theis avoué près le Tribunal Civil de de Première Instance en qualité de curateur à la succession de feu Jean Jacques Riehl vivant relieur et marchand de papier
Désignation de l’immeuble, 1. la maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 15 d’un côté la De Winnert, d’autre l’immeuble décrit ci après. Cette maison est composée d’un bâtiment principal sur la rue contenant une cave sous solives, d’un bâtiment latéral et d’une cour. Au rez de chaussée une chambre, un corridor et une cuisine. Au premier étage, une chambre avec alcove et une cuisine. Au second étage même distribution. Au troisième étage deux chambres, un premier grenier subdivisé en trois galetas, un second grenier non subdivisé le tout couvert en tuiles doubles. Le bâtiment latéral contient au rez de chaussée une chambre et une chambre au premier une autre au second au dessus un petit grenier couvert en tuiles simples. Dans la cour se trouvent des lieux d’aisances dont la fosse est commune aux maisons n° 15 et 16 ainsi qu’à trois autres maisons voisines
2. une maison sise en ladite ville de Strasbourg rue des Chandelles n° 16 d’un côté la maison qui vient d’être décrite, d’autre la De Rosensthiel, et se compose d’une cave sous solives d’un rez de chaussée contenant un attelier de serrurier et un corridor, d’un premier étage contenant deux chambres, une cuisine et un galetas, d’un second et d’un troisième étage contenant chacun deux chambres une cuisine et un galetas d’un grenier subdivisé en trois galetas et couvert en tuiles doubles. Il y a en outre une cour en commun avec trois maisons voisines, plus un puits en commun avec les mêmes maisons et une fosse d’aisances commune avec ledsites maisons et celle marquée n° 15. Dans la cour se trouvent deux petits buchers
Etablissement de la propriété, recueillis dans la succession vacante de Jean Jacques Riehl, md papier et relieur, décédé le 11 mars 1834, personne ne s’étant présenté pour recueillir la succession, Jean Georges Theis, avoué près le Tribunal civil a été nommé curateur à la succession par jugement du tribunal civil en date du 23 juillet 1834. La première maison n° 15 acquis d’Anne Barbe Weber veuve de Daniel Frédéric Kersten, maçon, suivant acte reçu Lex le 7 mars 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 176 n° 114, avenue à la veuve Kersten de la communauté à la barre du Tribunal Civil par expropriation forcée sur Xavier Mercklé, coutelier, et Madeleine Burel le 15 avril 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 117 n° 100, l’autre moitié léguée à la De Kersten par testament reçu Wengler le 6 août 1813. Le Sr Mercklé l’avait acquis de Philippe Jacques Claude et Caroline Dikelé par acte dressé par Me E Stoeber le 4 mars 1812
maison n° 15 acquise sur Hélène Sophie Hartschmidt épouse de Jean Théophile Heyd, serrurier, par acte reçu Hickel le 12 février 1829 transcrit au bureau des hypothèques volume 220 n° 55, les conjoints Hartschmidt l’avaient acquise sur Catherine Marguerite Muller veuve de Philippe Mathias Gall, serrurier, Amélie Joséphine Galle fille majeure, par acte reçu Hickel le 25 janvier 1826, se portant fort d’Antoine Philippe Gall, brigadier au 6° régiment de hussards. La De Gall l’avait acquise pendant la communauté sur Marie Elisabeth Barbet femme de Louis Brantz, orfèvre, suivant acte reçu Ubersaal le 2 janvier 1810. La propriété est en outre constatée par deux contrats de vente à la Chambre des Contrats les 18 décembre 1647 et 29 mars 1676 – Mise à prix, la maison n° 15 à 2700 fr et la maison n° 16 à 3600 fr
Nouvelles enchères. Bernard Half acquiert le numéro 16 pour 10 000 francs
1835 (21.8.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe n° 271
1. Jean Jacques Arnold, cordier, 2. Chrétien Arnold, boucher, 3. Jean Philippe Arnold, huilier, audit lieu, 4. Salomé Frantz, majeure tous à Bischwiller, 5. Isaac Frantz, boucher au même lieu, 6. Elisabeth Frantz épouse de Jean Brigaldin, préposé des douanes à Hoenheim, se portant fort de Catherine Frantz, majeure à Strasbourg tous héritiers bénéficiaires de Jean Jacques Riehl, relieur, Elisabeth Frantz, Jean Jacques Arnold, Chrétien Arnold, Jean Philippe Arnold pour un quart de Jean Jacques Riehl relieur décédé le 11 mars 1834, le Sr Frantz et Elisabeth Frantz par représentation de leur mère Marie Salomé Arnold veuve d’Isaac Frantz, boucher à Bischwiller pour 1/16 ensemble un quart de Jean Jacques Riehl, descendants de Philippe Riehl décédé à Bischwiller le 4 quatre 1818 bisayeul par Jean Jacques Riehl, parents en ligne collatérale au cinquième degré par jugement du tribunal civil du 4 février 1835
à Bernard Half, propriétaire
1. une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 15, d’un côté la De Winnert, d’autre l’immeuble décrit ci après. Cette maison est composée d’un bâtiment principal sur la rue ayant rez de chaussée surmonté de trois étages avec caves sous solives, d’un bâtiment latéral contenant rez de chaussée & deux étages avec un petit grenier dessus. Dans la cour se trouve les lieux d’aisances dont la fosse est commune avec la maison n° 16 ainsi qu’à trois autres maisons voisines
2. une maison sise en ladite ville de Strasbourg rue des Chandelles n° 16, d’un côté la maison qui vient d’être décrite, d’autre la De Rosensthiel. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages avec un grenier au dessus & au dessous une cave sous solives. A la maison appartient une cour qui est commune avec trois maisons voisines, plus un puits en commun avec les mêmes maisons & une fosse d’aisances commune avec lesdites trois maisons & celles marquées n° 15. Dans la cour se trouvent deux petits buchers – Etablissement de la propriété, recueillis dans la succession de Jean Jacques Riehl, relieur, dont ils sont les seuls héritiers suivant jugement susrelaté – Cahier des Charges du 16 janvier dernier – moyennant 10.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 233 F° 85 du 25.8.
Originaire de Lauterbourg, Bernard Half, alors nommé Isaac Baruch, épouse en 1803 Ester Samuel, native de Wissembourg
Mariage, Lauterbourg.
vom 11. Brumaire Eilfften Jahrs. Heuraths Acte von bürger Isaac Baruch des alters von 26 jahr gebohren zu lauterburg und wohnhaft zu lauterburg, ledigen standts, Sohn des bürgers Baruch Halff handelsmann der Vatter und von fromet Joseph die mutter, beede Eltern noch lebend und wohnhaft Zu bemeldem lauterburg, und von Ester Samuel des alters von 21 jahr geborhen zu weissembourg wohnhaft alda, ledigen standts tochter des abgelebten Samuel Seeh* der Vatter und von Ella Jesel die mutter auch mit todt abgegangen bede Eltern beÿ lebzeiten wohnhaft zu Birmasentz [unterzeichnet] hébreu, Ester Samuel (i 4)
Bernard Halff, autrefois appelé Isaac Baruch, divorcé d’Ester Ronnberg, se remarie en 1814 à Haguenau avec Caroline Netter
Mariage, Haguenau (n° 23)
le 24 août 1814. Bernard Halff, cidevant Isaac Baruch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 septembre 1776 à Lauterbourg, domicilié à Haguenau, fournisseur, divorcé pour cause déterminée d’Ester Ronnberg en vertu de l’acte de divorce dressé par l’officier de l’état civil de Lauterbourg le 6 août 1813 enregistré le 6 août 1811 [sic], fils de feu Baruch Halff, commerçant décédé à Lauterbourg le 5 mars 1808 et de feue Frometh Joseph Caen décédée à Lauterbourg le 24 septembre 1807, et Caroline Netter, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 février 1791 à Haguenau, domiciliée à Haguenau, fille de feu Isaac netter négociant décédé à Haguenau le 21 juillet 1809 et d’Ester Dahlenberg domiciliée à Haguenau ladite mère ci présente et consentante (i 13)
Extrait du registre de population rue de la Toussaint
Registre de population 600 MW 32, p. 790, Rue de Rateau n° 5
Half, Bernard, 1774, Prop. Haguenau, (à Strasbourg depuis) 1815, (auparavant) rue de la mésange 3, E. aoust 1822
id. née Netter, Caroline, 1794, Ep. Haguenau
id. Benoit, 1815, id.
id. Eugène, 1818, Strasbourg
id. Augustine, 1820, id.
id. Louis Alfred, 1823. 29. Xbre
Bernard Half loue la maison au serrurier Mathis
1838 (25.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 71 F° 75-v acte ssp du 8.7.1837
Bail – Bernard Halff, propriétaire
Mathis, serrurier, pour 6 années consécutives à commencer le 1 janvier 1837
une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles – moyennant un loyer annuel de 440 francs
Testament de Bernard Half
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 92-v du 28.11. ssp du 5.4.1851
Testament – Je soussigné Bernard Half, propriétaire, domicilié à Strasbourg ai fait mon testament ainsi qu’il suit.
1° Je donne et lègue à mon petit fils Jean Francfort un capital de 20.000 francs (…)
2° Je donne et lègue à Marie Anne Meister ma fille de chambre si elle est encore à mon service lors de mon décès une somme de 2000 francs (…) plus tout le mobilier de la chambre à coucher (…)
Décès du 23. 9.bre 1851. Succession déclarée le 22 mai 1851. n° 983
Bernard Half meurt d’une maladie du cœur en 1851
Décès, Strasbourg (n° 2127)
Le 24 novembre 1851 (…) que Bernard Half âgé de 79 ans, né à Lauterbourg (Bas Rhin) propriétaire, veuf de Caroline Netter, domicilié à Strasbourg fils de feu Baruch Half commerçant et de feu Minkelé Levy est décédé me 23 novembre 1851 à dix heures du (-) en la maison rue de la toussaint N° 5 [in margine :] maladie du cœur (i 40)
Acte de notoriété puis inventaire partiel dressé à la requête de ses deux enfants
1852 (17.1.), Me Rencker
Notoriété constatant que Bernard Half, propriétaire à Strasbourg, a laissé héritiers ses deux enfans 1° Benoît Half propriétaire à Strasbourg, 2° Augustine Half femme de Mr Léopold Francfort ingénieur à Tours
acp 406 (3 Q 30 121) f° 47 du 17.1.
1852 (21.5.),Strasbourg 1 (133), Not. Rencker n° 21.962
Inventaire de la succession de Bernard Halff père – L’an 1852, le Mercredi 19 Mars à neuf heures du matin, A la requête et en présence 1° de Mr Benoit Half, propriétaire demeurant à Paris, 2° de Mr Jacques Strauss, propriétaire, demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Mr Léopold Francforth, Ingénieur des Ponts é chaussées & de Dame Augustine Half son épouse qu’il autorisé demeurant ensemble à Tours (…) héritiers chacun de pour moitié de Mr Bernard Half leur pere, en son vivant propriétaire domicilié à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre dernier
Il ne sera fait mention au présent inventaire du mobilier ni de la garde robe du défunt, attendu que les requérants jugent inutile d’en faire insérer le détail, sauf à la comprendre dans la déclaration d’hérédité qu’ils auront à faire au bureau de l’enregistrement actes civils à Strasbourg
MM les requérants déclarent qu’il était dû au moment du décès de M Half père les sommes suivantes (…) 71.978 francs. Les requérants déclarent se réserver de compléter le présent inventaire en y fesant porter plus tard l’argent comptant existant au décès, les créances de la succession qu’ils viendraient à découvrir encore enfin les Immeubles dépendant de la succession & qui sont à déclarer aux différents bureaux de l’enregistrement des cantons om ces immeubles sont situés. En conséquence la continuation de l’inventaire a été remise à une époque indéterminée
acp 410 (3 Q 30 125) f° 2 du 22.5.
1856 (9.6.), Strasbourg 15 (94), Not. Momy (Hippolyte) n° 3251
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Monsieur Bernard Halff, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé. Qu’il n’a pas été dressé d’inventaire après son décès et qu’il a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers pour moitié chacun ses deux enfans nommés Benoît Halff propriétaire demeurant à Paris et Dame Augustine Halff épouse de Mr Léopold Francfort Ingénieur des ponts et chaussées demeurant à Tours
acp 451 (3 Q 30 166) f° 20-v du 11.6.
Bernard Half vend la maison 7 500 francs à Louis Diemant
1843 (15.2.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.819
A comparu M. Bernard Half propriétaire demeurant en la ville, lequel a déclaré vendre
au Sr Louis Diemant propriétaire domicilié à Strasbourg à ce présent et acceptant
Une maison sise en cette ville rue des Chandelles N° 16 tenant d’un côté au Sr Graff, de l’autre à Mde Rosenstiehl. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois Etages avec grenier, d’une cave sous solives, à la maison appartient une Cour commune avec trois maisons voisines, plus un puits commun avec les mêmes maisons et une fosse d’aisances commune avec les dites trois maisons & celle marquée N° 15.
L’immeuble vendu est transmis à l’acquéreur avec toutes les servitudes actives & passives qui peuvent en dépendre, sauf au sieur Diemant à en faire valoir ou à s’en défendre à ses propres frais risques & périls, (…) le vendeur n’entend transmettre au Sr acquéreur que les droits tels qu’il les tient du Sr Jean Jacques Riehl vivant relieur à Strasbourg qui lui a vendu en vertu du Contrat passé devant Me Lacombe et son Collègue notaire à Strasbourg le 21 août 1835 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 26 du même mois volume 256 n° 80. – Prix 7500 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 11
Louis Diemant épouse en 1840 Anastase Charlotte Ranz en l’église catholique de Saint-Petersbourg
Mariage, Strasbourg (n° 205, reg. suppl.)
L’an 1850 le 22 mai vu par nous adjoint au maire (…) l’extrait du mariage de Louis Diemant et Anastase Charlotte Ranz mariés à St Petersbourg le 9 janvier 1840, l’avons conformément à la loi transcrit sur le présent Registre.
Traduction. Extrait du Registre des actes de mariage de l’élise paroissiale catholique romaine de Ste Catherine la vierge martyre. L’an du seigneur 1840 le 9° jour de janvier (…) je soussigne père Marc Buezynski, de l’ordre des prédicateurs, ai interrogé Louis fils d’Antoine Diemant et Mademoiselle Anastase Charlotte fille de Joseph Ranz, tous deus professant la religion catholique sur leur volonte mutuelle et les ai uni par le mariage
Louis Diemant loue la maison au serrurier Guillaume Birong (originaire du Luxembourg d’après le registre de population)
1846 (4.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 96 (31 595) f° 49, ssp du 22.4.1846
Bail – Entre le sieur Louis Diemant propriétaire de la maison sise rue des chandelles N° 16 à Strasbourg et
Le sieur Guillaume Birong maître serrurier
a été convenu ce qui suit, savoir 1° Le sieur Louis Diemant loue au sieur Guillaume Birong le rez de chaussée formant l’atelier, le premier étage avec poële et tuyaux, la mansarde et une partie de la cave de la susdite maison rue des chandelles N° 16
2° Le bail est fixé pour une durée de 6 ans qui commenceront le 25 juin 1846 pour finir à pareil jour de l’année 1852.
3° Le loyer est convenu à 320 francs par an (…)
Registre de population 600 MW 195, p. 547, Rue des Chandelles N° 16 (i 350)
Birong, Guillaume, 1813, Grevenmacher (Luxembourg), Serrurier, cél. (à Strasbourg depuis) 22 9.bre 1843 N° 3410, (auparavant) même rue N° 15, (entré) 12 août 1847, (sorti) 5 8.bre 1849 rue Ste Barbe vers la Grand rue 8
Anastasie Charlotte Ranz meurt en 1852 d’hémorrhagie utérine en délaissant quatre enfants dans son logement quai des Bateliers
1853 (26.3.), Strasbourg 15 (89), Not. Momy (Hippolyte) n° 501
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Diemant et Anastasie Charlotte Rang
Cejourd’hui Samedi 26 mars 1853 à deux heures de relevée en la Maison à Strasbourg quai des bateliers N° 25 au deuxième étage. A la requête de M. Louis Diemant, ancien Pâtissier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à raison de la communauté de biens légale à défaut de contrat de mariage qui a existé entre lui et feu son épouse Daùe Anastasie Charlotte Rang laquelle est décédée à Strasbourg le 25 novembre 1852.
2° en sa qualité de père et tuteur légal de de ses quatre enfants encore mineurs procréés de son mariage avec sa défunte épouse ci après dénommée, savoir a) Louise Diemant âgée de 8 ans, b) Ferdinand Diemant âgé de 6 ans, c) Auguste Diemant âgé de 3 ans, d) Eugène Diemant âgé de 6 mois, ces dits quatre enfants mineurs habiles à se dire et porter héritiers seuls et uniques chacun pour un quart de feu (…) leur mère. En la présence de Mr Jean Georges Hack, Employé des contributions indirectes demeurant à Strasbourg, subrogé tuteur desdits quatre enfants mineurs
acp 418 (3 Q 30 133) f° 13 du 2.4. (succession déclarée le 10 mai 1853 N° 1446)
Il dépend de la communauté, un mobilier estimé 279, créances 23.000, garde robe 63
Décès, Strasbourg (n° 2240)
Le 25 novembre 1852 ont comparu Louis Diemant âgé de 50 ans, pâtissier, époux de la défunte, domicilié à Strasbourg (…) que Anastasie Charlotte Ranz, âgée de 34 ans, née à Mitau (Russie) épouse de Louis Diemant, pâtissier, domiciliée à Strasbourg fille de feu Joseph Ranz voiturier et de feu Charlotte Slawinska, est décédée le 25 novembre 1852 à neuf heures du matin en la maison quai des bâteliers N° 25 [in margine :] hemmorhagie utérine (i 34)
Registre de population 600 MW 213, p. 181, Quai des bateliers N° 25 (i 72)
Diemant, Eugène, 20. 9.bre 1852. Strasbourg, enf. légt. de Louis, pâtissier et de Anastasie Charlotte Ranz
Louis Diemant et Charlotte Ranz vendent 6 000 francs la maison au commerçant Gaspard Jean Georges Müller et à sa femme Thérèse Neff, de Mulhouse
1851 (22.9.), Strasbourg 13 (75, nouv. cote), Not. Flach
Ont comparu M. Louis Diemant propriétaire & sous son autorisation De Charlotte Rhein son épouse demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
à M. Gaspard Jean Georges Müller, commerçant, & à De Thérèse Neff sa femme demeurant ensemble à Mulhouse acquéreurs solidaires
Une maison sise à Strasbourg rue des chandelles N° 16, tenant d’un côté au Sr Graff, de l’autre à M Rosenstiehl. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages avec grenier, d’une cave sous solives, à cette maison appartient une cour commune avec les trois maisons voisines, plus un puits commun avec les mêmes maisons & une fosse d’aisances commune avec les mêmes maisons & celle marquée N° 15. Sont compris dans cette vente cinq fourneaux en fonte avec leurs tuyaux & pierres se trouvant dans la maison, les bras en fer pour suspendre la lessive ainsi que tout ce qui y tient à cloux fer ou cheville & qui de sa nature ou par sa destination est réputé immeuble.
Etablissement de la propriété. M. Diemant est propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de M.Bernard Half propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 15 février 1843. M. Half en était lui-même propriétaire pour l’avoir acquis avec le Numéro 15 à côté des héritiers du Sr Jean Jacques Riehl vivant relieur à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Lacombe notaire en cette ville le 21 août 1835 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois volume 256 n° 80. Ledit Sr Riehl était lui-même propriétaire ainsi qu’il est indiqué dans un cahier des charges dûment enregistré déposé pour minute à Me François Lacombe vivant notaire à Strasbourg le 16 janvier 1835 auquel il est renvoyé pour la filiation de la propriété du dit immeuble
Situation hypothécaire. Les époux Diemant assurent sous les peines de la loi que l’immeuble cidesss vendu est franc et quitte de toutes dettes privilèges & hypothèques. – Prix, 6000 francs
acp 403 (3 Q 30 118) f° 50 du 22.9.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 530 (2754), n° 56
Georges Müller loue la maison à Joseph Auguste Krug et à sa femme Marie Salomé Muths
1856 (11.8.), Me Grimmer
Bail – Georges Müller commerçant à Mulhouse, pour 9 ans qui commencent à Pâques 1857
à Joseph Auguste Krug, propriétaire, et Marie Salomé Muths sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 16, moyennant un loyer annuel de de 800 francs
acp 452 (3 Q 30 167) f° 67-v du 12.8.
Gaspard Jean Georges Müller et Thérèse Neff vendent la maison 6 000 francs au boucher Frédéric Mann
1859 (31.3.), Strasbourg 13 (nouv. 83), Not. Flach (Jean Georges) n° 3804
Ont comparu Mr Gaspard Jean Georges Müller, propriétaire & négociant & sous son autorisation De Thérèse Neff sa femme demeurant ensemble à Mulhouse (ont vendu)
à Mr Jean Frédéric Mann, boucher demeurant à Strasbourg acquéreur à ce présent & acceptant
Une maison sise à Strasbourg rue des chandelles N° 2 ancien n° 16, tenant d’un côté au Sr Mertz de l’autre à la veuve Graff. Cette maison se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages avec grenier, d’une cave sous solives, à cette maison appartient une cour commune avec les trois maisons voisines, plus un puits commun avec les mêmes maisons & enfin une fosse d’aisances commune avec les mêmes maisons & celle marquée N° 4 autrefois n° 16.
Sont compris dans cette vente cinq fourneaux en fonte avec leurs tuyau & pierres se trouvant dans ladite maison, les bras en fer pour suspendre la lessive ainsi que tout ce qui y tient à cloux fer ou cheville & qui de sa nature ou par sa destination est réputé immeuble.
Etablissement de la propriété. M. & Mle Müller sont propriétaires de l’immeuble présentement vendu pour l’avoir acquis du Sr Louis Diemant propriétaire & Charlotte Rhein conjoints à Strasbourg par contrat passé devant M° Flach l’un des notaires soussignés le 22 septembre 1851 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 530 n° 56. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix de 6000 francs dont le contrat porte quittance. M. Diemant était lui-même propriétaire du dit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de M. Bernard Half propriétaire à Strasbourg par contrat passé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 15 février 1843. M. Half en avait lui-même fait l’acquisition avec la maison voisine des héritiers du Sr Jean Jacques Riehl vivant relieur à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Lacombe alors notaire à Strasbourg le 21 août 1835 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois volume 256 n° 80. Enfin ledit Sr Riehl était propriétaire du dit immeuble ainsi qu’il est indiqué dans un cahier des charges dûment enregistré déposé pour minute à Me François Lacombe vivant notaire à Strasbourg le 16 janvier 1835 auquel il est renvoyé pour l’établissement de la propriété antérieure.
Situation hypothécaire. Les époux Müller assurent sous les peines du stellionat qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale (…) que l’immeuble cidessus vendu est franc et quitte de toutes dettes et hypothèques à l’exception d’une somme de 4000 francs qu’ils doivent solidairement aux terùes d’une obligation passée devant le soussigné notaire Flach le 4 octobre 1852 inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 du même mois volume 572 n° 17. – Prix, 6000 francs
acp 477 (3 Q 30 192) f° 59 du 2.4.
Jean Frédéric Mann épouse Sophie Kæss en 1849
1849 (12. 9.br), Strasbourg 2 (95), Not. Roessel n° 3108
Contrat de mariage – Sont comparus Mr Jean Frédéric Mann, Boucher, demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Geoffroi Mann boucher et Elisabeth Heberlé sa veuve, demeurant à Strasbourg où son mari était domicilié pendant son vivant d’une part
Et Demoiselle Sophie Kaess, majeure, demeurant en la dite ville d’autre part, fille légitime issue du mariage de Mr Jean Michel Kaess, boucher avec sa femme en premières noces née Marie Madeleine Koch, décédée, domicilié aussi à Strasbourg
acp 388 (3 Q 30 103) f° 174 – Les apports du futur consistent en une somme de 9000 francs argent comptant
Donation par Jean Michel Kaess boucher à Strasbourg à la future épouse sa fille ce acceptant d’un trousseau estimé à 1746 francs
Donation par le futur à la future en cas de survie sans enfant de toute sa succession, Et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession. Ces deux donations réductibles à l’usufruit de moitié en cas d’enfants
Jean Frédéric Mann loue la maison au marchand de chiffons Lazare Bloch (futur propriétaire)
1864 (16.1.), Strasbourg 13 (90), Not. Flach (Jean Georges)
Bail à loyer – A comparu M. Jean Frédéric Mann, propriétaire demeurant à Strasbourg, donne à titre de bail à loyer pour une durée de 3, 6 ou 9 années entières et consécutives qui a commencé le 25 décembre dernier pour finir à pareil jour des années 1866, 1869, 1872 au gré des parties
à Mr. Lazare Bloch, marchand de chiffons demeurant à Strasbourg
Une maison à rez de chaussée et trois étages sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 2 entre M. Mertz et M. Barth – moyennant un loyer annuel de de 600 francs
acp 529 (3 Q 30 244) f° 21-v du 18.1.
Nouveau bail entre les mêmes
1867 (26.10.), Me Flach (minutes en déficit)
Bail – Jean Frédéric Mann, propriétaire à Strasbourg pour 9 ans du 29 septembre 1867
à Lazare Bloch, marchand de chiffons à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 2, moyennant un loyer annuel de 680 francs
acp 567 (3 Q 30 282) f° 27 du 28.10.
Jean Frédéric Mann et Sophie Kæss vendent la maison 10 400 francs au marchand de chiffons Lazare Bloch et à sa femme Pauline Kahn
1870 (19.4.), Me Flach (minutes en déficit)
Vente – Jean Frédéric Mann, ancien boucher et Sophie Kaess sa femme à Strasbourg
à Lazare Bloch, marchand de chiffons et Pauline Kahn sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 2, moyennant 10.400 francs – Origine, vente reçue Flach le 31 mars 1859
acp 592 (3 Q 30 307) f° 97 du 22.4.
Natif d’Ingwiller, Lazare Bloch épouse en 1860 à Bouxwiller Pauline Kahn, native de Westhoffen et en service à Strasbourg
Mariage, Bouxwiller (n° 9)
Le 10 avril 1860. Lazare Bloch, âgé de 24 ans, né à Ingviller le 12 mars 1836, commerçant domicilié à Bouxviller, fils légitime et majeur d’Emanuel Bloch, âgé de 60 ans, commissionnaire domicilié à Bouxviller, ci présent et consentant, et de feu Marie Salomon, domiciliée à Bouxviller, y décédée le 13 janvier 1844, et Pauline Kahn, âgée de 32 ans, née à Westhoffen le premier octobre 1827, cuisinière domiciliée à Strasbourg, fille légitime et majeure de feu Joseph Kahn, instituteur domicilié à Donnelay (Meurthe) y décédé le 17 décembre 1856 et de feue Adélaïde Roos, domiciliée à Westhoffen y décédée le 2 mai 1833 – il n’y a pas eu de contrat (signé) bloch Lazard, Pauline Kahn (i 7)
Registre de population, 600 MW 309 (i 264)
Bloch Lazare, Ingwiller, 36 (1837), md. de chiffons, (à Strasbourg depuis) derechef 1 juillet 1859, auparavant à Bouxwiller, condamné le 29 janvier 1863 à 3 mois de prison p. complicité de vol – ant. rue des Drapiers N° 1
id. née Kahn, Pauline, Westhoffen, 28, sa femme
Emmanuel Marcel Bloch et Gabrielle Renée Bloch épouse de Henri Jacob, en qualité d’héritiers de leurs parents Lazare Bloch et Pauline Kahn, vendent en 1919 à la Ville de Strasbourg la maison moyennant 30 000 francs en se chargeant de dénoncer tous les baux
Dossier rue des Chandelles n° 2 (cote 96 MW 88)
Vente. Pardevant Monsieur Laurent Meyer, vice-président de la Commission municipale de la Ville de Strasbourg, soussigné ont comparu 1° Monsieur Henri Levy, négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant selon procuration du 19 avril 1919 en qualité de mandataire de Monsieur Emanuel Marcel Bloch, négociant, et Madame Henri Jacob née Gabrielle Renée Bloch, frère et sœur Bloch demeurant et domiciliés à Strasbourg
2° Monsieur Arthur Weeber, employé à la Mairie de Strasbourg, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de représentant de la Ville de Strasbourg, en vertu de procuration du Président de la Commission municipale de ladite Ville du 26 mars 1919 et de la délibération du Conseil municipal du 10 mai 1907
lesquels ont, par les présentes, déclaré ce qui suit.
Article premier. Monsieur Henri Levy, agissant en qualité ci-dessus indiquée, vend à la Ville de Strasbourg (…) savoir. Banlieue de Strasbourg, section N n° 607, 105 mètres carrés 2, rue des Chandelles, inscrit au livre foncier folio 910, maison d’habitation avec rez-de-chaussée et trois étages.
Article 2. Les vendeurs ont hérité le dit immeuble des époux Lazare Bloch, marchand de chiffons, et Pauline née Kahn, lesquels l’ont acquis des époux Jean Frédéric Mann, ancien boucher, et Sophie Kaess par acte du notaire Flach à Strasbourg du 19 avril 1870.
Article 3. La présente vente a été faite moyennant un prix de 30.000 francs.
Article 4. Entrée en jouissance (…). Article 5. Conditions (…). Article 6. Procuration (…)
Fait et passé à Strasbourg en le bureau du soussigné vice-président de la Commission municipale, l’an 1919 vingt-quatre avril.
Arrangement. Entre les soussignés 1° Monsieur Henri Levy, négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant selon procuration du 19 avril 1919 en qualité de mandataire des frère et sœur M. Emanuel Marcel Bloch et Mme Henri Jacob née Gabrielle Renée Bloch, d’une part
Monsieur Laurent Meyer, vice-président de la Commission municipale de la Ville de Strasbourg, en qualité de représentant de la Ville de Strasbourg, d’autre part
a été convenu et arrêté ce qui suit. Article premier. Frère et sœur Bloch, représentés par Monsieur Levy, se chargent de dénoncer tous les baux de location concernant la maison 2 rue des chandelles vendue à la Ville de Strasbourg par acte d’aujourd’hui. Toutes indemnités et tous frais des dénonciations sont à la charge des frère et sœur Bloch.
Article 2. La Ville de Strasbourg payera aux frère et sœur Bloch entre les mains de Monsieur Levy une somme de 5000 francs. Monsieur Levy déclare au nom de ses mandants être entièrement satisfait et indemnisé.
Article 3. La dite somme de 5.000 Frs. écherra de suite.
Strasbourg le 24 avril 1919.
Tribunal de bailliage. Office du livre foncier (…) L’inscription est faite au livre de propriété de Strasbourg, folio 3010 Z N° 844.