2, quai Charles Altorffer


Quai Charles Altorffer n° 2 – I 283 (Blondel) – P 384 puis P 54, section 49 parcelle 31 (cadastre)

Abattoir (quai) 1 Fi 99 n° 353, SpehnerCharles Altorffer 1-2 (avril 2015)
Le quai Charles Altorffer à la fin des années 1930.
Le numéro 2 est le première maison qu’on voit en entier au bout du pont sur la gauche (photographie Spehner, AMS cote 1 Fi 99 n° 353)
Le bâtiment actuel, première maison blanche (avril 2015)

La fondation de la Haute Ecole loue la maison au maçon Michel Hatzung puis la lui vend en 1742. Le nouveau propriétaire la transforme ou la reconstruit en 1746 en en doublant la valeur si on se fonde sur les prix de vente. Elle comprend quatre logements en 1781. Les propriétaires suivants sont cordiers ou chanvriers.

100 Elévations a-i
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 100

L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée et deux étages bons en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (c) et (d) : portail et deux fenêtres au rez-de-chaussée, premier étage à six fenêtres et deuxième étage à cinq fenêtres irrégulièrement réparties, une toiture à deux niveaux de greniers. La cour Z permet de voir l’arrière (2-3) de la façade sur rue, un petit bâtiment (3-4) au sud de la cour, une clôture (4-5-6), un bâtiment (6-7-1) dans le coin nord-ouest de la cour, enfin le bâtiment (1-2) du voisin au nord de la cour.

100 Cour Z
Cour Z

La maison est reconstruite en 1844 (revenu porté de 108 à 155 francs) puis agrandie en y ajoutant un troisième étage en 1869 (revenu porté à 326 francs). Le bâtiment est fortement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Les réparations sont terminées en 1947. Un projet de rehausser le bâtiment de deux étages en 1958 et en 1960 n’aboutit pas suite à l’avis défavorable qu’émet la Police du Bâtiment. La visite des lieux en 1978 établit que le bâtiment a une ossature intérieure en pans de bois.

mai 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

fondation de la Haute Ecole
1742 v Michel Hatzung, maître maçon, et (1741) Marie Salomé Hügel – luthériens
1782 v Jean Frédéric Kammerer, cordier, et (1756) Marie Salomé Ohl – luthériens
1804 h Marie Salomé Kammerer et (1786) Jean Strohl, chanvrier – luthériens
Marie Madeleine Kammerer et (1798) Jean Frédéric Rœderer
1856* h Jean Strohl, chanvrier, et (1819) Marie Barbe Güntzer
Marie Salomé Strohl et (1811) Michel Freiss boulanger
1870* Jean Georges Breitling
1893* h Charles Emile Breitling
1947* v Joseph Weiss, commerçant

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1782 et en 1787

(1765, Liste Blondel) I 283, Michel Hatzong
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 384, Strohl, Jean, cordier Faubourg de Saverne – maison, sol, cour – 1,63 are (puis

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1746, Directeurs fonciers (VII 1402)
Michel Hatzung entrepose des pierres devant les maisons de ses voisins puisqu’il ne peut les poser dans la petite cour tant qu’il n’aura pas terminé de construire. Il est autorisé à poser des matériaux sur une largeur de trois pieds tant qu’il plaira au Magistrat

(f° 66-v) Sambstags den 10. Septembris 1746. Augenschein eingenommen. Michäel Hatzung – Auf der Johannes gaß Vor Michäel Hatzung des Maurers Hauß, Vor welchem er, und Vor der Nachbaren Häußern Viele stein Liegen hat, der sich damit entschuldiget, daß er im bauen begriffen, und solche deßwegen Ohnmöglich in sein Höfflein Legen Kan, sobald er aber Außgebauen Haben wird, wolle er solche Von dem allmend Hienwegthun. Erkannt wird jhme erlaubt die stein 3. schuhe weit Vom Hauß Herauß Zulegen, doch nur so Lang es Mghh. belieben wird, gegen erlag 15. ß Zinß des Jahrs.

1781, Directeurs fonciers (VII 1419)
Georges Scherb est autorisé à réparer le crépi des deux maisons de Michel Hatzug rue Saint-Jean

(f° 307) Sambstags den 3.t Novembris 1781. H. Michael Hatzung Maurer – Mr Georg Scherb, der Maurer, nôe. H. Michael Hatzung, des Maurers, bittet zu erlauben ane deßen zweÿ häusern, ane der Johannis Gaß gelegen, den bestich ausbeßern zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1781 (billet d’estimation traduit) la maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a en outre un puits, le tout estimé à la somme de 750 livres

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue St Jean

nouveau N° / ancien N° : 14 / 15
Hammerer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende). Le propriétaire se nomme en réalité Kammerer

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 196 case

P 384, maison, sol,
Contenance :
Revenu total :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 25 case 2

Strohl Jean, les enfants 2, Freysz Michel 1/3, Place St Louis 3
1870 Breitling Jean Georges

P 384, maison, sol, Quai de l’Abattoir 2
Contenance : 1,63
Revenu total : 155,87 (155 et 0,87
Folio de provenance : (17)
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 384, maison, sol, Quai de l’Abattoir 2
Contenance : 1,63
Revenu total : 108,87 (155 et 0,87)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus :

1845, Diminutions – Strohl Jean f° 17, P 384, Maison, revenu 108, Démolie, suppression en 1845
1847, Augmentations – Strohl Jn f° 17, P 384, maison, revenu 155, Nle. C.on, achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 31 case 2

Breitling Johann Georg
1893-94 Breitling Karl Emil

P 54, Hofraum, Haus, Schlachthausstaden 2
Contenance : 1,63
Revenu total : 155,85 (155 et 0,85)
Folio de provenance :
Folio de destination : 31
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

P 54, Haus
Revenu total : 326,85 (326 et 0,85)
Folio de provenance : 31 Vergrößerung
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Jahrgang 1876 – Breitling Joh: Georg f° 31, P 54, Haus, Reinertrag 326, Vergrößerung, vollendet 1869, steuerbar 1872, besteuert 1877
Abgang – Breitling Joh: Georg f° 31, P 54, Haus, Reinertrag 156, Vergrößerung 1869, Zeit 1877

Cadastre allemand, registre 31 p. 137 case 1

Parcelle, section 49, n° 31 – autrefois P 54
Canton : Schlachthausstaden Hs. Nr 2 – Quai de l’Abattoir N° 2
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,72
Revenu : 2100 – 2300
Remarques :

(Propriétaire, compte 1918
Breitling Karl Emil
1947 Weiss Joseph, commerçant et son épouse
(4308)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 5, Rue de St Jean (p. 2)
(maison n°) 15

Pr. Kammerer. J. Frédéric, Cordier – Moresse
loc. Strohl, Jean, Cordier – Moresse
loc. Euthé*, Philippe Joseph, Revendeur – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schlachthausstaden (Seite 150)

(Haus Nr.) 2.
Damestier, Verzinner. 0
Dittmann, Mützenm. 0
Vidal, Verzinner. 0
Moregn, Reisender. 1
Zehner, Lokomotivführer. 1
Breitling, Rentner E 2
Voltz, Mechaniker. 2
Baur, Lokomotivführer. 3
Gerpott, Buchhalter. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 36) 1884-1982

La seule enseigne posée sur la maison avant la guerre est celle du fabricant de casquette François Dittmann en 1903. Le bâtiment fortement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 est terminé de réparer en 1947. Le commerçant de tissus en gros Weiss acquiert la maison où il est autorisé à convertir des logements en local commercial à condition d’aménager en compensation des logements qui ne seront pas réalisés. Joseph Weiss soumet en 1958 et en 1960 un projet de rehausser le bâtiment de deux étages. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en arguant que le bâtiment serait plus haut que les voisins et que la cour est trop petite. Malgré les craintes, la démolition des numéros 3 et 4 quai de l’Abattoir ne porte pas préjudice au bâtiment de quatre logements. Des locataires craignent en 1978 puis en 1982 que le grand nombre de matériaux entreposés ne compromette la stabilité du bâtiment. La visite des lieux établit que le bâtiment du XIX° siècle a une ossature intérieure en pans de bois.

Sommaire
  • 1884 – La Police du Bâtiment notifie le rentier Jean Breitling, domicilié sur place 2, quai de l’Abattoir, de faire ravaler la façade – La propriétaire demande un délai à cause de la maladie de sa fille – Travaux terminés, mai 1885
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur en bâtiment Ortelli (10, boulevard de Saverne) a rénové le soubassement sans autorisation – Demande – Autorisation de rénover le soubassement de la maison Breitling
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Baur de se conformer au nouveau règlement en supprimant les six volets qui s’ouvrent sur la voie publique au rez-de-chaussée. Le conducteur de locomotive Georges Baur répond que la propriétaire est Emélie Breitling, paralysée des mains et des pieds et pensionnaire chez les Diaconesses depuis début 1890. Georges Baur qui s’est gracieusement chargé de gérer la maison demande un nouveau délai fin 1895 – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1903 – Le fabricant de casquette François Dittmann demande l’autorisation de poser trois enseignes en tôle – Autorisation – Travaux terminés, février 1904
  • 1913 – La Police du Bâtiment notifie Emile Breitling de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Dossier classé, novembre 1913
  • Commission contre les logements insalubres
    1903. Suite à la plainte d’un locataire, la commission constate que la maison est bien tenue (propriétaire, Breitling à Paris, gérant, Bauer domicilié sur place)
    La maison est raccordée aux canalisations, juin 1910
    1916. La Commission des logements militaires recommande des travaux de rénovation intérieure
  • 1933 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Ch. Breitling (domicilié à Paris, 25 rue Michel-Ange) de faire ravaler la façade – La gérante Mme Morgen demande un délai
  • 1940 – Le locataire Robert Gesell se plaint que son logement est humide. La Police du Bâtiment estime que l’humidité est due à ce qu’il n’y a pas de cave sous l’ensemble du logement et qu’elle disparaîtra dès que le logement sera à nouveau occupé
    1943 – Nouvelle plainte du même locataire – La Police du Bâtiment recommande d’aérer régulièrement les pièces
  • 1946 – Certificats de sinistré. Le bâtiment a été fortement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Certificats accordés à Emile Mertz (1° étage, logement inhabitable), Jean Schær (2° étage, logement entièrement détruit), Georges Dietrich (logement inhabitable), Mlle Camille Morgen (logement inhabitable), Joseph Barthelmé (rez-de-chaussée)
  • 1947 – La Police du Bâtiment constate que le trottoir face au 2, quai de l’Abattoir est encombré de matériaux de construction alors que la reconstruction du bâtiment est terminée. L’entrepreneur Camille Weber, 4, rue du Palais, est autorisé à occuper la voie publique moyennant redevance. Il répond que les matériaux qui proviennent de la démolition du bâtiment 2, quai de l’Abattoir y ont été entreposés à la demande du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et qu’il a attendu une attribution d’essence pour les enlever. L’entrepreneur bénéficie d’une réduction sur le tarif ordinaire
  • 1949 – L. Weiss (18, rue Kuhn) qui a acquis de Charles Breitling (président de la Cour d’appel à Paris) l’immeuble sis 2, quai de l’Abattoir demande l’autorisation de convertir le rez-de-chaussée en local commercial en arguant qu’il doit restituer les locaux de son commerce à Samuel Feist par ordonnance du Tribunal. Il s’engage à aménager deux logements dans les mansardes.
  • 1946 (décembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à J. Weiss un permis de transformer le bâtiment à condition que tous les locaux servent à l’habitation et non au commerce – Décision sur l’ouverture de la période de reconstruction, décembre 1946
    1946 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme informe la Police du Bâtiment que le propriétaire Breitling a été autorisé à transformer le rez-de-chaussée en locaux commerciaux dans un document intitulé Ouverture de période de reconstruction
    1947 (janvier) – La Ville envisage une transaction avec le propriétaire Weiss qui s’engage à faire les démarches auprès de la préfecture pour pouvoir convertir le rez-de-chaussée en local commercial et à aménager trois logements sous les combles. Comme il est difficile d’installer le troisième logement, la Ville envisage de le faire aménager dans le bâtiment municipal servant de musée au 11, quai Saint-Nicolas
    1946 (novembre) – Après que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme lui a transmis le dossier, la Police du Bâtiment fait remarquer qu’elle n’a pas à donner d’autorisation puisqu’il s’agit de réparer des dommages de guerre
    1947 (mars) – René Weiss prend la succession de son père J. Weiss, Tissus en gros
    1947 (avril) – L’aménagement du 11, quai Saint-Nicolas est écarté puisque l’ancienne propriétaire, Mlle Widmayer, demande l’annulation de l’expropriation au profit de la Ville
    1947 (janvier) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise J. Weiss à aménager des locaux commerciaux au rez-de-chaussée
    Plan de masse, propriété de M. Ch. Breitling 2, quai de l’Abattoir à Strasbourg (1946, architecte Emile Werler, 19.a avenue de la Paix)
    Propriété sinistrée de M. Charles Breitling, aménagement de 2 logements à l’étage des mansardes. Plan du rez-de-chaussée. Plan des mansardes
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate que les établissements Weiss (tissus en gros) ont posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées. Maquette sur calque – Accord
  • 1949 – Rapport sur une séance des commissions concernant les logements que M. Weiss n’a pas réalisés. Le Service du logement répond au conseiller municipal qui a évoqué l’affaire en déclarant que deux logements ont été créés et que M. Weiss a versé à la Ville une compensation pour créer le troisième. Une note de la Police du Bâtiment constate cependant que les deux logements n’ont pas été créés.
  • 1958 – Joseph Weiss soumet un projet de rehausser le bâtiment de deux étages. Plan de masse (daté 1946, reconnu exact en 1958), coupe
    La Police du Bâtiment émet un avis défavorable : le bâtiment serait plus haut que les voisins, la cour est trop petite par rapport à la hauteur prévue
    1960 – Même réponse suite à une demande préalable
  • 1970 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment répond à René Weiss que la démolition des bâtiments 3 et 4 quai de l’Abattoir (quai Charles Altorffer) ne compromet pas la stabilité de sa propriété
    Le bâtiment comprend 4 logements (1 de trois pièces, 2 de deux pièces, 1 de cinq pièces) outre les locaux commerciaux du rez-de-chaussée. Propriétaire, indivision Weiss
    1970 (juin) – La Police du Bâtiment demande à l’entreprise Knecht d’Adamswiller chargée de démolir les 3 et 4 quai de l’Abattoir de suspendre les travaux en bordure du quai – Elle constate quelques semaines plus tard que les bâtiments arrière sont démolis sans précaution
    1971 (décembre) – Le n° 2 ébranlé lors de la démolition du n° 3 est désormais consolidé par le nouveau bâtiment
  • 1968 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Joseph Weiss (18, rue Kuhn) de faire ravaler la façade – Nouveau courrier au syndic, Gérard Wagner (rue de Geroldseck à Kœnigshoffen) – Le gérant obtient de reporter le ravalement jusqu’au moment où les maisons voisines n° 3-4 seront reconstruites. Rappel en 1972, la reconstruction étant terminée
    1973 – L’entrepreneur de peinture Heckler (9, place Henri Dunant) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juin 1973
  • 1978 – Un locataire se plaint que la stabilité du bâtiment est compromise par la quantité excessive de matériel stocké
    La plainte concernait la stabilité de l’immeuble qui comporte 3 étages sur rez-de-chaussée du magasin. La construction est du début du XIX° s. environ. L’ossature intérieure est en pans de bois. Des fentes sont visibles en effet le long de l’ossature en bois principalement au 1° étage et au 2° étage, dans le couloir d’étage et dans la cuisine située le long du couloir. Les fentes sont anciennes et peuvent provenir d’un tassement de l’immeuble dû à la démolition des immeubles à l’arrière (en 71 environ)
    La Police du Bâtiment pose des témoins, intacts lors des contrôles de juillet 1979 puis de janvier 1980
  • 1982 – Nouvelle plainte de même teneur

Relevé d’actes

La fondation de la Haute Ecole vend la maison 600 livres au tailleur de pierres Michel Hatzung et à Marie Salomé Hügel

1742 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 395
im Nahmen des Stiffts der hiesigen Schul deßen schaffner H. Philipp Jacob Oesinger
in gegensein Michael Hatzung des steinhauers und Mariæ Salome geb. Hügelin, laut erkanntnus vom 4. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Weißenthurnstraß in St Johannis gaß, einseit neben E. E. Zunfft der G.U.W., anderseit neben der Augustiner Capell modo St Barbara Closter, hinten auff ermelter zunfft – um 600 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du maître maçon Georges Michel Müller

1742 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 396-v
Michael Hatzung des steinhauers und Maria Salome geb. Hügelin mit beÿstand ihres mutter bruders Johannes Herrenschneiders des knopffmachers und ihres schwagers Johann Jacob Erhard auch knopffmachers
in gegensein Georg Michael Müllers des maurer meisters – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine anheute erkaufft und aus jetzigem vorschuß zum theil bezalte behausung, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Weißenthurnstraß in St Johannis gaß, einseit neben E. E. Zunfft der G.U.W., anderseit neben St Barbara Closter, hinten auff ermelter zunfft

Les héritiers de Michel Hatzung et de Marie Salomé Hügel vendent la maison 1 275 livres au cordier Jean Frédéric Kammerer

1782 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 349
Johann Simon Hammer der steinhauer zu Gleißenberg in Ober Francken, Fr. Margaretha Salome Dürrbeckin geb. Bilgerin Mr Johann Conrad Dürrbeck des leinenwebers geschwornen garnwägers ehefrau, ersterer als testaments erb weÿl. H. Michael Hatzung des steinhauers und maurers, letztere aber als an intestato hinterbliebene einige Erbin weÿl. Fr. Maria Salome geb. Hügelin auch weÿl. obbesagten H. Hatzung gewesten Ehefrau
in gegensein H. Johann Friedrich Kammerer des seilermeisters
ihnen aus obigen nachlassenschafft erblich angefallene behausung, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Weißenthurnstraß ane der St Johannes gaß, einseit neben E. E. Zunfft der g.u.w., anderseit neben der Capell zum heiligen liecht modo St Barbara closter, hinten auff ermelte zunfft – woran ihme Hammer 2/3 ihro Dürrbeckin aber der übrige 3.t als ererbt Guh zuständig – um 2550 gulden

Fils de cordier, Jean Frédéric Kammerer épouse en 1756 Marie Salomé Ohl, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration. Les parents du mari font donation à leur fils d’une maison Faubourg Blanc
1756 (13.5.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) f° 541
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbaren Hn Johann Friedrich Kammerer dem leedigen Seÿlermeister Hn Johann Philipp Kammerer, deß Seilers und burgers allhier in erster Ehe mit weÿl. Fr. Anna gebohrner Heÿdelin seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter, unter assistentz erstgedachten seines eheleibl. Vatters und H. David Voltz, gvw. und bs. dahier seines Vatters ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariä Salome Ohlin weÿl. Georg Ohl gew. gvw und burgers allhier seel. mit Fr Maria gebohrner Scheerin dermalen Hn. Johann von Fridolßheim deß mittlern, gvw. und burgers allhier hßfr. ehelich erzeugter tochter alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich dießes ihres Stiefvaters wie auch H. Rathh. Abraham Von Fridolßheim und H. Rathh. Johann Schott, ihrer beeden Vettern und H Georg Voltz deß ältern ihres ohnentledigten Vogts aller GVW.
7.mo hat Johann Philipp Kammerer des hochzeiters Vaters Ihme dem hochzeiter hiemit wißend und wohlbedächtlich übergeben und abgetretten, mithin sich nur noch den lebenslänglichen genuß Vorbehalten, die übrige helfte an sein des Vaters eigenthümlicher ane der Weißenthurnstraß gelegenen behausung, wovon die erstere helfte der Vater dem älteren Sohn, des hochzeiters bruder, hn. Johann Daniel Kammerer dem Ohlmann und burgern allhier, in deßen den 23. Junÿ 1746 errichteten Eheberedung eigenthümlich verschrieben, welche anjetzo diesem jüngern Sohn und dißortigem hochzeiter übergebende und überlaßende helfte sich begreifen solle alles dasjenige was nicht in des ältern Sohns seinder erwehnten Eheberedung specificirt, und solle der hochzeiter wegen soclhen überrests der behaußung und deren begriff, so ohngefähr Vor die helffte derselben Zu rechten, nebst übernahm der helfte an 11 schilling jährl. hn. Baron Reich von Platz Zu reichen habenden Zinnß, in Künftige Vätterliche Erb und Verlassenschafft einzuschießen schuldig aber auch wieder seinen gebührenden Erbentheil daran zu erfodern und zu beziehen berechtiget seÿn 1500 Gulden – So beschehen Straßburg Donnerstag den 13.ten Maÿ A° 1756 [unterzeichnet] Johann Friderich Kammerer Als Hochzeitern Maria Salome ohlen als hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 220)
Mitwoch den 2 Jun. 1756. sind nach Zweÿmahliger Ausruffung ehlich eingesegnet worden Johann Friderich Kammerer lediger Seÿler und Burger, H. Johann Philipp Kammerers seÿlers und Burgers ehl. Sohn, und Jgfr. Salome weÿl. H Joh: Geörg Ohlen deß geweßenen Gartners und. Burgers allhier nachgelaßene ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Kammerer Als hochzeiter, Salome ohlen ams hochzeiterin (i 226)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1757 (22. 8.bris), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1171) n° 1044
Inventarium über des Ehrenachtbaren Meister Johann Friedrich Kammerer Seÿlers und der Ehren und tugendsahmen Fr. Mariä Salome Kammererin geb. Ohlin, beeder Eheleuthe und brn. allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1757. – einander in Ihrem den 2.ten Junÿ 1756. angetrettenen Ehestand zugebracht, welche der ursachen, alldieweilen in Ihrer den 13.ten Maÿ solchen Jahrs vor mit Notario errichteten Eheberedung §° 4.to wohlbedächtlich abgeredet und verglichen, daß einem jeedem sein in die Ehe bringendes Vermögen ihrer und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerer beÿseÿn H Johann Philipp Kammerer Seÿlers des Ehemanns eheleiblichen und H. Johann von Fridolßheim des mittlern gvw. der ehefr. Stieff Vatters so dann H Georg Voltz der ältere auch gartners alda dern ohnentledigten Vogts burgere allhier, Straßburg Sambstags den 22.ten 8.bris 1757.

In einer allhier zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern ane der weißenthurnstraß gelegen des Ehemanns eheleiblichem Vatter Zuständigen behaußung
Wÿdembs Verfangenschaft welche H Johann Philipp Kammerer der Seiler und burger allhier des Ehemanns Vatter lebtägig Zugeniesen hat. In Krafft der Von nunmehro weÿl. Fr. Annä Kammererin geb. Heÿdelin der Mutter seel. vor mir Notario und Gezeügen den 22.ten 8.bris A° 1742. geordneten Codicilli §° 2.do hat Sie Ihme die helffte ihrer Verlassenschafft in lebtägigen Wÿdems genuß legirt und Verordnet (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs Waar und hanff Zum Seÿler handwerck gehörig 153, Sa. Silben geschmeids 10, ß baarschafft 227, Sa. Eigenthum ane i. feldstück beßung ane i. lehen stück 25, Sa. activ Schuld 454 lb – Schulden 45 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen mit ausnahm ihrer Kleidung und weißen Gerzugs in den Ehestand gebrachtes Guth beschrieben, Sa. Haußraths 87, Sa. Frucht und Meels 12, Sa. silbern Geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 38, Eigenthum ane liegenden Güether o, beßerung ane lehengüthern o, Summa summarum 147 lb

Marie Salomé Ohl meurt en 1787 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 1 054 livres, celle des héritiers à 505 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 878 livres, le passif à 1 517 livres.

1787 (15. 8.bris), Me Stoeber (6 E 41, 1253) n° 604
Inventarium über weÿl. Fraun Maria Salome Kammererin geb. Ohlin herrn Johann Friedrich Kammerer des Seilers Ehefraun Verlassenschafft – (…) des Seilermeisters Ehefrau, nach ihrem dienstag den 16. junÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des Wers. – in einer währender dißortiger Ehe erkaufften des wegen darunten beschriebenen behausung
die abgeleibte hat ab intestato zu erben verlaßen wie folgt Erstl. Maria Salome Strohlin geb. Kammererin, Mr Johannes Strohl des hänfers Seiler meisters Ehefrau, und 2. Jfer Mariam Magdalenam Kammererin so den 23. jan. 1765 zur welt gekommen, welche sich der assistenz H. Johann Friedrich Magnus des Mezgers bedienten

in einer zu Straßburg dero Vorstadt Weißenthurnstraß an der St Johannis gaß gelegen
liegende güther (6 stück), beßerung ane lehengüthern (6 stück)
Ergäntzung durch weÿl. Nom. Stöber den 22. 8.br 1757 aufgerichteten Invÿ
Eigenthum an einer behausung. Neml. i. behausung hof bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der Vorstadt Weißenthurnstraß in der St Johannes gaß einseit neben E. E. Zunfft der guw. 2. s. neben der Capell zum heiligen Licht modo St Barbaræ Closter hinten auff ermelte Zunfft – (laut) Abschatzung vom 5. 8.br jüngst taxirt pro 750. Darüber besagt Kfbrf. C. C. stb. sub dato 31. aug. 1782 dabeÿ ferner Kfbrf. vom 8. aug. 1742
Norma hujus inventarii. des W. unveränderte Vermögen, hausrath 11 lb, silbers 15 ß, Feld stück 22t lb, beßerung ane lehengüthern o, erg. 1095 lb, Summa summarum 1129 lb – Schulden 75 lb, des W. unveränderte Guth 1054 lb
der E. unveränderte Guth, hausrath 50 lb,silbers 14 ß, goldene ringe 1 lb, liegende güther 139 lb, beßerung ane lehengüthern 18 ß, activ schulden 75 lb, Erg. 237 lb, Summa summarum 505 lb
das verändert und theilbare guth, hausrath 46 lb, Werckzeug zur seiler Profession gehörig 33 lb, wein und faß 12 lb, frucht in die Scheur 23 lb, taback 10 lb, silbers 1 lb, behausung 750 lb, Summa summarum 878 lb – Schulden 1517 lb, passiv onus 639 lb, stall summ 1075 lb
Wÿdums Verfangenschafft Welche Johannes von Fridolsheim der mitlere guw: von seiner ehefrauen weÿl. Fr. Maria geb. Scheerin als der Abgeleibten eheleiblichen Mutter zu geniesen berechtiget, (zufolg) den 10. julÿ 1766 Summarische Ersuch und berechnung Not. Stöber
Eheberedung (…) den 13. Maÿ 1756, Not. Johann Daniel Stöber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres)

1787, VII 1181 – Livres de la Taille f° 53-v
(d. 12. Nov: 1787) Mörin N° 1118. Weÿl. Fr: Mariä Salome, gebohrner Ohlin, Johann Friderich Kammerer, des Seÿlers und burgers alhier gewesener Ehefrau Verlassenschaft inventirt Hr Not. Stöber.
Concl. fin: Inv: ist fol: 105.b 1075. lb 14. ß 5 d diese machen 2100. R. verstallte 1800. R. also zuwenig 300. R.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 18 ß, 7 lb 4 ß
und Sechs Jahr in simplo à 9 ß 2. lb 14 ß
Ext : Stallgeld pro 1787. 4. lb 1 ß
Gebott 2 ß 6 d
Abhandlung 2. lb 12 ß 6 d – Summa 16. lb 13 ß 6 d
Hievon gehet ab das simplum, so nachgelaßene worden mit 2. lb 14 ß. Verbleibt 13. lb 19 ß 6 d
dt. 12. Nov. 1787.

Les deux filles Kammerer se partagent la succession de leur père après sa mort en 1804 en gardant la maison dans l’indivision

1805 (22 prairial 13), Strasbourg 7 (21), Me Stoeber n° 2051, 6623 – Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 190-v du 22 prai. 13
Partage et Liquidation de la succession de Jean Frédéric Kammerer décédé le 6 nivose 13, a délaissé pour ses héritiers 1. Marie Salomé Kammerer épouse de Jean Strohl cordier et 2. Marie Madeleine Kammerer épouse de Jean Frédéric Roederer teinturier procréés avec Marie Salomé Kammerer née Ohl son épouse décédée le 16 juillet 1787
meubles 182 et 71 et 101 fr
Portion d’une Maison, Deux tiers par indivis dans une maison avec Cour Puits appartenances et dépendances située en cette ville rue St Jean N° 15, d’un côté le Sr Holderer aubergiste, d’autre le Sr Grimmeissen aubergiste aboutissant sur led. Sr Holderer, l’autre tiers dans cette maison appartient aux héritiers comme bien provenant de la succession paternelle, acquise à la Chambre des Contrats le 31 août 1782, Plus autre titre à la même Chambre des Contrats le 8 août 1742
bien à ferme 1 pièce, capitaux 2520 fr

Le chanvrier Jean Strohl épouse Marie Salomé Kammerer en 1786 : contrat de mariage, célébration
1786 (15.6.), Me Stoeber (6 E 41, 1260) n° 250
(Eheberedung) persönlich erschienen Johannes Strohl lediger hänfer und Seilermeister Hn Johann Jacob Strohl des hänfers und Seilermeisters auch brs. allhier mit Fraun Margaretha Salome gebohrnee Höllbeckin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation solcher seines Vaters an einem
und Jfr. Maria Salome Kammererin, H Johann Friderich Kammerers Seiler meisters u. brs allhier mit Fraun Maria Salome gebohrner Ohlin ehelich erzielte tochter als Hochzeiterin unter assistentz solcher der Vaters am andern theil – Straßburg Freÿtags den 15. Junÿ Anno 1786

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 50-v)
Im Jahr 1786 den 24. October, sind nach gewöhnlichen Domin. post Trinit. 18 u 19, geschehene proclamation in den Stand der h. Ehe eingesegnet worden, Johannes Strohl der ledige Seilermeister und burger alhie, Johann Jacob Strohl, Seilermeisters und burgers alhie und Fr. Margareth Sel. gebohrne Helbeckin ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Salome, Hn Johann Friderich Kammerer, Seilermeisters und burgers alhie und Fr. Maria Salome gebohrnee Ohlin ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Strohl als hochzeiter, Maria Salome als braut Kammererin (i 53)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1787 (14.1.), Me Stoeber (6 E 41, 1253) n° 555
Inventarium über Mr Johann Strohl des hänfers und Seilers wie auch Fraun Maria Salome Strohlin geb. Kammererin einanader in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen – in ihrem den 24. 8.br des abgewichenen 1786 Jahr angetrettenen Ehestand und vor mir Notario d 15. junÿ gedachtes Jahr auffgerichtete Eheberedung
in der zu Straßburg an St Johannis Gaß gelegen und der Ehefraun Eltern zuständigen behsg. in beÿsein H. Johann Jacob Strohl hänfers und Seilermeisters auch burgers alhier des Ehemanns Vater und H. Johann Friedrich Kammerer des Seilermesters der Ehefraun Vaters
Norma hujus inventarii. Des M. Vermögen, geschirr zur hänfereÿ geh. 12 lb, Silbers 16 lb, barschaft 600 lb, Summa summarum 628 lb – Haussteuren 44 lb, des Manns vermögen 673 lb
der F. Guth, hausrath 212 lb, silbers 10 lb, Gold 32 lb, baarschafft 610 lb, Summa summarum 865 lb – haussteuren 44 lb, der F. Guth 909 lb

Marie Salomé Kammerer meurt en 1830 en délaisant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au faubourg de Saverne

1830 (16.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 59), Me Hickel n° 3522
Inventaire de la succession de Marie Salomé Kammerer épouse de Jean Strohl, fabricant de chanvre, décédée le 23 mars1830 – à la requête 1. du veuf commun en biens en vertu du contrat de mariage passé devant Me Stoeber le 15 juin 1786, 2. de Marie Salomé Strohl épouse de Michel Freysz, boulanger, de 3. Jean Strohl fils, fabricant de chanvre, 4. Caroline Strohl, épouse de Daniel Cottler, huilier, 5. Marguerite Strohl épouse de Jean Henri Fahlbosch, vitrier, héritiers pour un quart de leur mère
dans une maison appartenant au Sr Strohl, Faubourg de Saverne n° 9
garde robe 93 fr, meubles 755 fr, chanvre 240 fr, argent 2900 fr
échu à la De. Strohl dans la succession de sa mère Marie Salomé Ohl épouse de Jean Frédéric Kammerer, cordier, 1. un 6° indivis d’une maison sise rue St Jean n° 15 de laquelle maison la défunte a depuis reçu un tiers dans la succession par ensemble la moitié, totalité estimée à 1468 fr
total des rapports dans la succession de 4127 fr, totalité du passif 12 958 fr

La maison figure à l’inventaire après décès de Jean Henri Fahlbusch qui a épousé Marguerite Strohl

1834 (20.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 67), Me Hickel subst. par Me Triponé n° 4834 – Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 167-v du 28.8.
Inventaire de la succession de Jean Henri Fahlbusch, vitrier, décédé le 14 août Faubourg de Saverne n° 9 – à la requête de Marguerite Strohl veuve mère et tutrice légale de 1. Sophie, 2. Guillemette Fahlbusch mineure émancipée issue du mariage avec Madeleine Marguerite Müller, sous l’assistance de Philippe Charles Wenger clerc d’avoué – en présence de Frédéric Charles Staat, épicier, subrogé tuteur
dans le logement que les conjoints Fahlbusch occupaient dans une maison sise à Strasbourg Faubourg de Saverne n° 9 et en partie dans une boutique où le défunt exerçait son état rue de la Nuée Bleue n° 11
succession, le passif excède de beaucoup l’actif
la veuve Fahlbusch recueilli dans la succession de sa mère, II. sa part dans les immeubles ci après désignés. 1. un quart de la moitié ou un 8° d’une maison sise à Strasbourg rue St Jean n° 15 estimée à un revenu de 1000 fr
succession de sa mère Reine Marguerite Margraf veuve de Frédéric Antoine Falhlbusch, voiturier à Schlotheim Principauté de Schwartzenburg en Saxe

La moitié de maison revenue à Marie Madeleine Kammerer figure à son inventaire après décès dressé en 1835. La maison qui a fait l’objet de grosses réparations en 1833 revient aux enfants de sa sœur Marie Salomé Kammerer femme de Jean Strohl

La maison figure à l’inventaire après décès de Jean Daniel Cottler qui a épousé Caroline Strohl

1836 (19.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5281 – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 31 du 25.4
Inventaire de la succession de Jean Daniel Cottler, fabricant d’huile – à la requête de Caroline Strohl la veuve, commune en bien selon le contrat de mariage passé devant Me Stoeber aîné le 29 février 1816, mère et tutrice légale de Caroline, Daniel, Madeleine, Frédérique, Frédéric, Sophie et Guillaume – en présence de Théophile Keller, épicier, subrogé tuteur – dans une maison appartenant en partie à la De Cottler située à Strasbourg rue St Jean n° 15 où le défunt est décédé le 23 janvier dernier
acquet, une maison propre aux héritiers, pardevant Me Stoeber le 3 février 1816 de Marie Salomé Cottler épouse de M. Keller et de Marie Madeleine Cottler majeure à feu le Sr Cottler leur frère 2/3 indivis de la maison Grand rue n° 74 dont le dernier tiers appartenait à l’acquéreur
Bail devant Me F. Grimmer le 2 novembre 1832 loué ladite maison et différents objets mobiliers comme immeubles par destination pour 6 ou 9 années qui finiront le 25 décembre 1841 à Charles Frédéric Weber, passementier, et Madeleine Salomé Burger moyennant un loyer annuel de 750 francs
Cote 6, succession de la tante de la De Cottler, Me Hickel le 24 octobre 1835 liquidation de la succession de Marie Madeleine Kammerer épouse de Jean Frédéric Roederer, teinturier, héritière pour un quart, échut III. la pleine propriété 1/8 ou un quart de la moitié de la maison et sommes suivantes, 1. d’une maison sise à Strasbourg rue St Jean n° 15 en nature

La maison figure à la liquidation des successions de Marie Salomé Kammerer et de Jean Strohl, mort en 1844.

1844, Strasbourg 9 (91), Me Becker
Liquidation de la communauté entre Jean Strohl et Marie Salomé Kammerer
ont comparu 1° De Marie Salomé Strohl, épouse du Sr Michel Freysz, boulanger, lequel à ce présent autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, 2° Le Sr Jean Strohl, fils, chanvrier, 3° De Caroline Strohl, veuve du Sr Daniel Cottler, en son vivant huilier, 4° De Marguerite Strohl veuve du Sr Henri Fahlbusch en son vivant vitrier (…), uniques héritiers chacun pour un quart des défunts Sr Jean Strohl, ancien chanvrier & De. Marie Salomé Kammerer sa femme leurs père & mère, ainsi que ces qualités d’héritiers résultent pour ce qui concerne cette dernière de l’inventaire après son décès dresse par Me Hickel prédécesseur immédial du dit Mr Becker en date au commencement du 16 juillet 1830

1° Observation. Contrat de mariage des époux Strohl, Inventaire de leurs apports. Les conjoints Strohl se sont mariés à Strasbourg après avoir établi les conditions civiles de leur mariage par contrat pasé devant Me Jean Daniel Stoeber notaire à Strasbourg le 15 juin 1786. (…) L’inventaire des apports a été dressé par ledit Me Stoeber le 14 janvier 1787. (…)
2° Observation. Décès de la De Strohl, Inventaire de sa succession. La De Strohl est décédée à Strasbourg le 12 mars 1830. L’inventaire après ce décès a été dressé ainsi qu’il est dit ci dessus par Me Hickel le 16 juillet 1830. (…)
5° Observation. Décès de Mr Jean Strohl père. M Jean Strohl père est décédé à Strasbourg le 18 mars dernier. Il n’a pas été dressé d’inventaire de sa succession mais les présentes en tiendront lieu (…)
Seconde partie. Liquidation de la succession de la Dame Strohl. Masse active
Article Six. Enfin les immeubles ci après désignés dont les deux premiers sont échus à la défunte dans les successions de ses père et mère (…)
1) La moitié d’une maison sise à Strasbourg rue Saint Jean N° 15

Acte de notoriété de même teneur que la liquidation

1847 (25.6.), Strasbourg 9 (96), Me Becker n° 3553
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Jean Strohl père en son vivant ancien chanvrier à Strasbourg. Et savoir que ledit Strohl est décédé à Strasbourg le 18. mars 1844. Qu’après ce décès il n’a pas été fait d’inventaire. Et qu’il a laissé pour ses seuls et uniques héritiers Mad. Marie Salomé Strohl épouse de M. Michel Freysz boulanger, M. Jean Strohl, fils, chanvrier, Mad. Caroline Strohl, veuve de M. Daniel Cottler, en son vivant huilier, et Mad. Marguerite Strohl veuve du Sr Henri Fahlbusch en son vivant vitrier, ses quatre enfants tous demeurants à Strasbourg.

La maison revient ensuite pour partie aux enfants de Jean Strohl fils et à Michel Freysz.
Jean Strohl épouse en 1819 Marie Barbe Güntzer

1819 (26.5.), Strasbourg 2 (45), Me Knobloch n° 8662 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 62 du 1.6.
Contrat de mariage communauté d’acquets avec réserve d’apports – Jean Strohl, chanvrier, fils de Jean Strohl, chanvrier, et de Salomé Kammerer
Marie Barbe Guntzer, célibataire majeure fille de feu Daniel Guntzer, blatier, et de Marie Barbe Bechtold

Il meurt en 1850 en délaissant cinq enfants
1851 (3.3.), Me Becker (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Strohl vivant cordier à Strasbourg décédé en cette ville le 28 décembre 1850. A la requête 1° de Marie Barbe Güntzer, veuve dudit Strohl, Agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre eux suivant contrat de mariage reçu Knobloch Nre à Strasbourg le 23 mai 1809, 2° Comme donataire en vertu du même contrat de l’usufruit de la moitié de tous les biens meubles et immeubles dépendants de la succession du défunt, 2° de Frédéric Strohl, mécanicien à Mülhouse, agissant tant en son nom et que comme curateur de Sophie Strohl, 3° de Charles Strohl, garçon boulanger à Strasbourg, 4° de Guillaume Strohl, ouvrier mécanicien à Mülhouse, 5° de Caroline Strohl, majeure à Strasbourg et 6° de Sophie Strohl susnommée mineure émancipée à Strasbourg

Mobilier, estimé 1278 francs – acp 399 (3 Q 30 114) f° 44 du 10.3.
([in margine :] succession déclarée le 7 juin 1851 N° 560) Reprises de la veuve 25 091
Reprises du défunt. Un quart d’une Maison à Strasbourg rue St Jean N° 15
24 ares de terres ban de Strasbourg, créances 2475 francs, Loyers échus 8 francs
Créances communauté 5682 – Passif 690 francs
Cet inventaire cotient une renonciation – acp 399 (3 Q 30 114) f° 95 du 25.3., suite 19.3.
Revu l’inventaire Jean Strohl enregistré 25.3. f° 95, Le veuve renonce à la donation qui lui a été faite par son mari aux termes de leur contrat de mariage, de l’usufruit de sa succession, disposition sur laquelle il n’a rien été perçu lors de l’Enregt.
acp 401 (3 Q 30 116) f° 6-v du 10.6.

Originaire de Lingolsheim, le boulanger Michel Freiss épouse Marie Salomé Strohl en 1811

1811 (28.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Me Bossenius n° 368, 5010 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 109 du 2.7.
Contrat de mariage – Michel Freiss boulanger en cette ville fils de feu Jean Freiss, cultivateur, et de feu Barbe Marz à Lingolsheim
Marie Salomé Strohl fille majeure de Jean Strohl, chanvrier, et de Marie Salomé Kammerer

Inventaire des apports
1812 (30.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 18), Me Bossenius n° 507, 5276 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 197-v du 6.2.
Inventaire des apports de Michel Freyss boulanger et de Marie Salomé Strohl mariés le 5 août 1811, contrat de mariage devant le notaire soussigné le 28 juin de la même année
dans la demeure des conjoints grand rue n° 140
le mari : prix de biens à Lingolsheim et montre 10 080 fr
la femme : meubles, or, numéraire (1200 fr), total 2364 fr


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.