3, rue du Bouclier
Rue du Bouclier n° 3 – VII 47 (Blondel), P 986 puis section 6 parcelle 46 (cadastre)
Maître d’ouvrage Georges Henri Behr (1752), maître maçon Paul Stæhling
Façade en juin 2014, étages en avril 2019
Plan-relief de 1725. La maison se trouve dans la partie supérieure de l’îlot central, en face de la cour ouverte (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Le chapitre Saint-Thomas vend en 1620 au pasteur Jean Monachus la maison qui comprend (1656) trois bâtiments et une issue dans la rue Escarpée. Le notaire Sigismond Thummer en est propriétaire à partir de 1662. Jacques Samson de Rathsamhausen d’Ehnwihr se réserve la partie qui donne dans la rue Escarpée quand il vend en 1708 la maison à Damien Launois qui est autorisé à y établir une boulangerie. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière lorsque Nicolas Lambrecht s’en rend propriétaire en 1713. Il fait faire des travaux en 1715 en faisant poser de nouveaux poêles et de nouvelles dalles. Le plan-relief (1727) représente les mêmes bâtiments que le plan Blondel (1765) : un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un bâtiment latéral au sud. Le docteur en médecine Georges Henri Behr achète en 1746 la maison qui a appartenu aux cordonniers catholiques Nicolas Lambrecht et Jean Georges Baur son gendre. Il est autorisé en 1752 à ajouter un balcon de 8 pieds de long sur trois de large. Il charge le maître maçon Paul Stæhling des travaux.
La nouvelle façade à trois travées comprend de chaque côté un chaînage à refends. Des linteaux moulurés en anse de panier surmontent les ouvertures du rez-de-chaussée et du premier étage. Ceux du deuxième étage sont droits. Chaque ouverture du rez-de-chaussée et du premier étage ainsi que la fenêtre centrale du deuxième étage comprend un mascaron : Jupiter, Flore et Neptune au rez-de-chaussée, Aurore, Mercure et Diane au premier étage, Chronos au deuxième (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent). Les ferronneries des garde-corps et du balcon ont des motifs en ligne courbe. Une volute termine le piédroit de la porte. La veuve Behr vend en 1768 la maison à l’avocat et procureur Jacques Michels.
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134. Plan, cour B, élévations (© Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (a) : porte d’entrée suivie de deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes ; le balcon est suggéré au-dessus de la fenêtre centrale du rez-de-chaussée. La cour B montre l’arrière (4-5) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (5-6), le bâtiment (1-6) au fond de la cour, tous deux à un étage, le mur de clôture (1-2) au nord et l’édicule (2-3-4) adossé au bâtiment sur rue.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 3.
Le peintre en bâtiment Frédéric Auguste Gerhard fait faire en 1870 des agrandissements qui portent le revenu de 135 à 212 francs et le nombre de fenêtres ordinaires de 29 à 37. Il fait surélever les bâtiments arrière comme on le constate en comparant les dessins de 1830 et ceux de 1992.
Après que le bâtiment a été acquis par une société immobilière de Paris, l’Association Foncière Urbaine Libre (AFUL) Pasteur fait réhabiliter les bâtiments en 1992 par l’Atelier d’architecture Valente en aménageant onze logements.
Bâtiments avant (A), latéral (B) et arrière (C) en 1992 (dessins de l’atelier Valente, dossier de la Police du Bâtiment)
mai 2019
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Chapitre Saint-Thomas | ||
1620 | v | Jean Monachus, pasteur, et (1578) Anne Offner – luthériens puis les enfants Théodose Monachus, notaire, et (1617) Susanne Mülkaum puis (1649) Marie Saltzmann, veuve du receveur Laurent Clusrath – luthériens Dorothée Monachus, épouse (1605) du pasteur Georges Huob – luthériens |
1656 | v | Jean Michel Heuss, assesseur des Treize, et (1588) Cunégonde Dieffenbecher – luthériens, et copropriétaires |
1662 | v | Sigismond Thummer, notaire, et (1652) Anne Catherine Engelhard puis (1661) Barbe Scheuring veuve du marchand de vinaigre Barthelémy Kirchhoffer – luthériens puis Anne Barbe Kirchhoffer femme (1670) de Daniel Trautwein, greffier et maître de poste à Lichtenau en Bade, puis de Philippe Villhecker, maître de poste à Lichtenau – luthériens |
1705 | v | Jacques Samson de Rathsamhausen d’Ehnwihr, et (1698) Sophie Dorothée von der Grün, veuve d’Ernest Christophe de Lœwen – luthériens |
1708 | v | Damien Launois, boulanger, et (1706) Anne Bauer – catholiques |
1713 | v | Nicolas Lambrecht, cordonnier, et (1703) Marguerite Kirchberger, puis (1735) Marie Catherine Binder – catholiques |
1741 | adj | Jean Georges Baur, cordonnier, et (1723) Marie Barbe Lambrecht – catholiques |
1746 | v | Georges Henri Behr, docteur en médecine, et (1732) Marie Chrétienne Walther puis (1740) Anne Marie Schætzel – luthériens |
1768 | v | Jacques Michels, licencié en droit, et (1749) Marie Thérèse Grillot – catholiques puis (1807) les filles du précédent |
1811 | h | Eléonore Petin, ingénieur géographe, et (1774) Marie Thérèse Michels |
1834 | v | Jacques Levy Schœngrün, négociant, et (1823) Françoise Marc Samuel |
1835 | v | Chrétien Théophile Roth, négociant, et (1808) Dorothée Elisabeth Broistett |
1842 | v | Jean Philippe Dürr, tonnelier, et (1800) Marie Marguerite Unselt, puis (1812) Susanne Salomé Grimmeissen |
1853 | v | Jean Baptiste Voisard, instituteur, et (1840) Marie Anne Thierry puis (1845) Marie Louise Fritsch |
1862 | v | Frédéric Auguste Gerhard, peintre en bâtiment, et (1852) Caroline Wilhelmine Hirt |
1882* | Henri Hubig, commerçant | |
1950* | René Stegmann, directeur commercial, et son épouse |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1735, 1 300 livres en 1761, 1 400 livres en 1785
Valeur vénale au XIX° siècle : 10 500 francs en 1811, 12 000 francs en 1834, 18 000 francs en 1835, 17 000 francs en 1842 et en 1853, 23 000 francs en 1862
(1765, Liste Blondel) VII 47, la veuve du Sr Bähr
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Doct. Michel, 3 toises, 3 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 986, Roth, Théophile – maison, sol, cour – 1,92 are / Dürr Philippe
Locations
1786, Frédéric Guillaume Müller, enseignant au lycée
1804, Jean Philippe Knobloch, négociant
1819 (cave), Philippe Jacques Blœchel, avocat et professeur suppléant à la faculté de droit
1854, Marie Schott veuve de l’imprimeur Philippe Henri Dannbach
Préposés au bâtiment (Bauherren), protocole des Quinze, protocole des tribus
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Le manant Damien Launois qui déclare vouloir devenir bourgeois obtient en décembre 1707 des Quinze l’autorisation d’établir une nouvelle boulangerie dans la maison qu’il a l’intention d’acheter rue du Bouclier. Les représentants des Boulangers s’opposent à cette permission tant que le pétitionnaire n’aura pas fourni de certificat d’apprentissage. La commission rapporte en mars 1708 que Damien Launois est devenu bourgeois entre temps et qu’il a acheté la maison 2 500 florins. Il a appris le métier chez son beau frère Laporte mais les Boulangers contestent la validité du certificat. La commission estime que l’avis de la tribu est prépondérant.
Damien Launois demande en mai 1708 à devenir maître. La commission rapporte le 26 mai que le pétitionnaire travaille depuis 25 ans chez Laporte. Les représentants des Boulangers objectent que la demande contrevient au règlement. Les Quinze décident que Damien Launois aura comme Laporte le droit de cuire du pain français et d’avoir des employés français.
Damian Launoy pt° fewrrechts vnd beckenhaußes
(f°. 367) Sambstags den 10. Decembr. 1707 – Damian Launoy pt° fewrrechts
G. nôe Damian Launoy Schirmers der ist Willens ein behaußung in der Schildsgaß zu kauffen umb ein beckenhauß daraus zu machen, bittet unterth. weilen Er sich in alhiesiges burger recht Zu begeben willens einen augenschein Zu erkennen et factâ relaône ihme das fewr recht geb. Zu willfahren. Erk. an die Obern Fewrheren gewießen.
(f° 381-v) Sambstags den 17. Decembr. 1707. – Damian Launoy pt° fewrrechts vnd beckenhaußes
G. nôe. Damian Launoy des Schirmers pt° eingenommenen Augenscheins vom 10.ten Hujus bittet der Herren Deputirten relation, quâ factâ dem Imploranten sowohl mit dem Fewer recht als mit erlaubnus die behaußung Zu einem Beckenhauß Zu machen ged. Zu willfahren.
Erk. soll E. E. Zunfft der becken dazu verkündet werden.
(f° 398-v) Sambstags den 24.ten Decembris 1707. – Damian Launoy Ca. E.E. Zunfft d. Becken
G. noîe Damian Launoy des Schirmers Cit. per Sched. E.E. Zunfft der Becken Zunfftmeister erhohlt recess vom 17.ten hujus, S. Citatus præs. weilen Implorant kein beck auch d. handwerck nicht erlernt, alß bittet Ihme in seinem begehren nicht Zu willfahren, er habe dann zuvor beÿ E. E. Zunfft sein Lehrbrieff vorgelegt ref. exp.
G. bittet vmb den Imploranten selbst zu hören deputationem. S. priora. Erk. gebettener deputaôn willfahrt. Ob. Ungeltshh.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
Damian Launoy pt° Beckenhaußes in der Schildsgaß
(f° 57) Freÿtags den 2. Martÿ 1708. – Damian Launoy pt° Beckenhaußes in der Schildsgaß
Obere Ungelt herren laßen durch herrn Friden referien daß Damian Launoy der schirmer in Einem gehaltenen recess vmb auffrichtung eines Becken hauses angehalten, welchen man aber gleich abgewießen, auß der Ursach weilen E E. Zunfft der becker nicht ordnung mäßig dazu verkünden laßen, nach dem aber seither solches geschehen vnd ihme eine Deputation willfahrt worden, so habe man dieselbe beseßen und die parten angehört, da dann Implorant beditten, wie daß Er seithero burger worden vndt Ein hauß so in der Schildsgaß gegen Mons. le Bas dem Tresorier über gelegen à 2500 fl. gekaufft vnd sonsten Er das handwerck beÿ Mons. la Porte seinem schwager erlernt vnd dießer ihne auch einen lehrbrieff gegeben hette,
noê der Zunfft vorgestanden Johann Jacob Gerst der Weißbeck alß alter Zunfftmeister vnd berichtet, daß beÿ Einem Ehrsamen Gericht die sach noch nicht vorkommen noch sein lehrbrieff daselbst producirt, viel weniger examinirt worden were, vnd derselbe vermuthlich nicht gültig sein werde, dieweilen la Porte ihne nicht Lehren können, anbeÿ gebetten, die sach vor ged. Gericht Zu verweißen,
auff seithen der Herren Deputirten habe mann dieße petitum für billich angesehen, sonderlich weilen die erste instantz E E Zunfft gebühre. Erk. bedacht beliebt.
(f° 127) Sambstags den 5. May – G. nomine Damian Launoy burgers alhie Cit. per Sched. E. E. Zunfft der Becken Zunfftmeister, Prplis hat sich beÿ E. E. Zunfftgericht umb der Zunfft vndt Meister Recht gebührend angemeldet, welche Ihne aber an Mghh. verwießen, Als bittet Zu mehrer der Sachen erläuterung deputationem et factâ relatione Ihne Zu einem Meister anzunehmen, vnndt das Mstr. Recht dispensando zu willfahren.
G. jun. Citatus prd. S. bittet ebenmäßig deputationen. Erk. gebettene deputaôn willfahrt. Ob. Handwerckshh.
(f° 136-v) Sambstags den 26. Maÿ 1708. – Damian Launoy Ca. E. E. Zunfft der Becken pt° Beckenhaußes
Obere Ungelts Hh. laßen per H S. Friden proponiren, es habe Daman Launoy umb erlaubnus angesucht ein Beckenhauß in seinem erkaufften Hauß in der Schildsgaß auffzurichten, welcher aber anfangs an E. E. Zunfft der Becken gewießen worden, seÿe die Ihne wid. an Mghh. remittirt hetten. Alß man die Parthen darauff gehört habe Implorant beditten, daß Er 25 jahr beÿ La Porte dem Becken geweßen, anbeÿ einen Zunfftschein producirt, daß Er sich beÿ deroselben angemeldet, vnd verlange Er nicht als nur sein Weib und Kinder zu ernehren.
Worauff noîe der Zunfft Herr Rathh. Reichard, Hundt vnd Braun berichtet, daß man den Imploranten abgewießen weilen Er nicht Zunfftmäßig gelernet, undt beÿ keinen Corps als Jung eingeschrieben worden, auch keinen lehrbrieff habe vndt der La porte Ihme auch keinen geben könne, Neben dem sein begehren wid. articul lauffe vndt Sie nicht dispensiren könten vndt wann sie es thäten, ihre Kinder darüber leiden vndt das Gesindt außstehen würde, auff welches Jener replicirt, daß Er der Zunfft keinen schaden thue sondern nur frantzösisch brodt bachen wolte, Hingeg. habe H. Reichert gebetten Sie beÿ articlen Zu manuteniren,
Alß man die Sach in deliberation gezogen habe man davor gehalten, daß dem Imploranten gleich wie dem La Porte Frantzösisch brodt zu bachen erlaubt werden könte, iedoch entweder anhang, daß Er kein teutsch Geidt halten, noch Jungen lehren solte. Erk. Bedacht Gefolgt.
1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Georges Henri Behr est autorisé à transporter les trois marches en pierre d’un côté à l’autre de la maison et à établir un balcon de 8 pieds de long sur trois pieds de large contre versement de 6 livres
(f° 49) Sambstags den 2. Septembris 1752. – H. Dr. Georg Heinrich Bähr
Herrn Dr. Georg Heinrich Bähr ist erlaubt worden die Vor seinem hauß an der Schildsgaß habende dreÿ steinere stafflen Von einer seithe auf die Andere zu versetzen und einen 8. schuhe Lang und dreÿ schuhe breiten Balcon an das Haus Zumachen, gegen einmahlige bezahlung 6 lb
1754, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
Le maître maçon Paul Stæhling s’adresse au Conseil des Maçons pour être payé du travail fait pour le docteur Behr. Madame Behr déclare que les travaux ont fait l’objet d’un marché écrit, sauf divers petits travaux annexes. Le maître maçon répond que le maître d’ouvrage a demandé divers travaux supplémentaires qu’il prétend avoir payé à part. Le maître d’ouvrage nomme pour expert Laurent Gœtz et le maître maçon André Stahl.
(f° 223) Montags den 29. Julÿ 1754.
Mr Paul Stähling Steinhauer Und maurer alhier stehet Vor, und bittet, weilen Er wegen der H. Dri Bähr gemachten arbeit und deren bezahlung mit denselben in dispute gerathen, einige Experten ab zuortnen, welche die arbeit besehen, und æstimirt, deren außspruch umb alle weithläuffigkeiten abzuschneiden, derselbe sich als dann submittiren wolle.
Sein H. Dris Bähr Frau Eheliebste Zu gegen meldete, die arbeit seÿe Ihne accordirt wordten, auff befragen ob ein schrifftlicher accord Vorhandten, antwortete Sie, über das große gebäu wäre es schrifftlich, über Verschiedene Kleinigkeiten aber nur mündlich geschehen, offerirt sich nach dem accord zu bezahlen.
Kläger regerirte, daß Hr Doctor Ihme noch verschiedenes weiter zu machen anbefohlen, und was er über den accord gemacht habe, prætendire Er auch aparte bezahlt zu haben.
Warauff beede Parthen befragt worden, ob jede derselben vor sich einen Experten ernennen wollen und nachdeme Frau Drin Bährin den Mr. Lorentz Götz, Kläger aber H. Andream Stahl sich ausgebotten wurdten dieße beedte Zu Experten nominirt, und Ihnen Commission ertheilt, Zu Untersuchen, was vor arbeit so wohl nach dem accord alß auser demselben noch weiter gemacht worden, und dieße Letztere Zu æstimiren, auff deren Rapport als dann ferner ergehen was recht ist.
Description de la maison
- 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et vestibules, deux chambres à l’étage, au rez-de-chaussée poêle, cuisine, vestibule, cave solivée, le bâtiment latéral comprend plusieurs poêles, chambres, passage et vestibule, le bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres, vestibules où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’étage deux chambres, au rez-de-chaussée un petit poêle et petite buanderie, dans le bâtiment avant cave voûtée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
- 1853, police d’assurance
- 1862, police d’assurance
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Bouclier
nouveau N° / ancien N° : 10 / 7
Pettin
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre xx case
Dürr Philippe
Voisard Jean Baptiste instituteur
P 986, maison et cour, sol, rue du bouclier 7
Contenance : 1,92
Revenu total : 136 (135 et 1)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 452 case 2
Voisard Jean Baptiste instituteur
1868 Gerhard, Frédéric Auguste
1882 Hubig Heinrich, Kaufmann
P 986, maison, sol, Rue du bouclier 3
Contenance : 1,92
Revenu total : 136 (135 et 1)
Folio de provenance : (279)
Folio de destination : Vergrößerung
Année d’entrée :
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
P 986, maison
Revenu total : 213 (212 et 1)
Folio de provenance : Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7
1875, Gerhard Friedrich f° 452-II, P 986, maison, revenu 77, Vergrösserung, achevée en 1870, imposable en 1873, imposée en 1875
Cadastre allemand, registre 26 p. 67 case 3
Parcelle, section 6, n° 46 – autrefois P 986
Canton : Schildgasse Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs (u. N.G.)
Contenance : 2,20
Revenu : 1700 – 2100
Remarques :
(Propriétaire), compte 575
Hubig Heinrich
1950 Stegmann René directeur commercial et son épouse
(3948)
Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 482
Inscription à l’inventaire des monuments historiques le 13 juin 1929
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 233 Rue du Bouclier (p. 380)
7
loc. Michels, François Jacq. – Avocat – Charpentiers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Schildgasse (Seite 146)
(Haus Nr.) 3
Hubig, Kaufmann. E 01
Heitz, Logenfrau. 2
Laemle, Rentner. 2
Lamszus, Wwe. 2
Bär, Kammerjäger. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 411)
Rue du Bouclier 3 (I, 1895-1994)
Le dossier comprend les pièces ordinaires : suppression des volets qui s’ouvent vers la voie publique, ravalement soumis à des conditions particulières depuis que le bâtiment figure à l’inventaire des monuments historiques. Après que le bâtiment a été acquis par une société immobilière de Paris, l’Association Foncière Urbaine Libre (AFUL) Pasteur fait réhabiliter les bâtiments en 1992 par l’Atelier d’architecture Valente en aménageant onze logements.
Sommaire
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire Hubig de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux volets, un soupirail et une porte de cave – Rappel en 1898 – Las portes et fenêtres de cave sont modifiées, mai 1899 – Rappel en 1900 pour les volets du rez-de-chaussée – Travaux terminés, octobre 1900
- 1902 – Le maire notifie le propriétaire Henri Hubig de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande d’attendre que les canalisations soient posées – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en avril 1903 – Rappel, juillet 1903
1903 (juillet) – Le peintre en bâtiment Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage a été enlevé, août 1903 - Commission contre les logements insalubres. 1900. Propriétaire, Herbig [sic], domicilié sur place. Les cabinets d’aisance sont obscurs. Le seul remède est de les déplacer. Les canalisations sont posées (avril 1903), les cabinets d’aisance y sont raccordés (mars 1906)
Commission des logements militaires, 1915, rien à signaler - 1948 – L’entreprise de construction Santesso (à Illkirch-Graffenstaden) demande dans quelles conditions elle pourra exécuter les travaux prévus (ravalement de la façade, dallage imitation granit) puisque le bâtiment est classé monument historique. L’architecte des Bâtiments de France donne son accord, sauf pour le socle qui devra être en pierre de taille ou en imitation de grès rouge. – Autorisation d’occuper la voie publique
- 1962 – François Spinella se plaint que le propriétaire (Ernest Kuntz, demeurant 19, rue de Molsheim) refuse de remédier à l’humidité de son logement. La Police du Bâtiment constate les faits et estime que l’humidité est due à ce que la petite cour n’est pas assez aérée. Le propriétaire déclare qu’il chargera une entreprise spécialisée des travaux.
- 1985 – L’entreprise R. Knobloch et compagnie (rue de l’Oberelsau) demande à l’architecte des Bâtiments de France l’autorisation de faire des travaux de couverture et de zinguerie dans le bâtiment qui appartient à P. Kuntz, demeurant à Oberschaeffolsheim. L’architecte des Bâtiments de France donne son accord. Le ravalement est conforme à l’autorisation, novembre 1985.
- 1987 – Le notaire Paul Heinrich (9, place Broglie à Strasbourg) demande des renseignements d’urbanisme (propriétaire, M. et Mme Paul Kuntz) sur la parcelle sise section 6 n° 46
- 1988 – Le géomètre Pierre Bardel (boulevard de Reuilly à Paris) demande un certificat de salubrité pour l’immeuble sis 3, rue du Bouclier, propriété de la SOFREDIM (Cabinet France Immobilier)
1990 – Le même demande à nouveau un certificat d’urbanisme
1992 – Le trésorier de la Communauté urbaine, chargé de recouvrer 26.000 francs dus par l’AFUL (Association Foncière Urbaine Libre) Pasteur pour défaut d’emplacement de stationnement, demande à la Police du Bâtiment quel est le débiteur. Le nouveau débiteur, la Compagnie foncière de réhabilitation de Paris (12, rue de Presbourg, Paris XVI°) ne répond pas aux courriers.
L’immeuble est inscrit au livre foncier au nom de SOFREDIM Conseil, 12, rue de Presbourg, Paris XVI° - 1992 – L’AFUL Pasteur (gérée par Jacques Gall, 9, placé Kleber) demande l’autorisation de faire des travaux (transformer une fenêtre en porte vitrée sur la façade arrière, supprimer des cheminées)
L’Atelier d’architecture Valente (50, rue du Jeu-des-Enfants) et l’architecte Jean Moreau (7, quai Charles-Altorffer) sont chargés d’aménager onze logements. Relevés de l’existant, plan des différents niveaux, façades
L’architecte des Bâtiments de France donne son accord. Comme il y a trois logements supplémentaires, la Police du Bâtiment demande de créer une place de stationnement. Le maire prend un Arrêté portant prescriptions relatif à une déclaration de travaux
Les travaux ont été exécutés conformément aux dessins, septembre 1992 - 1988 – Statuts de l ’Association Foncière Urbaine Libre Pasteur qui gère les immeubles sis 15, rue des Serruriers et 3, rue du Bouclier, constituée par acte sous seing privé déposé au rang des minutes du notaire Chrétien Grundler à Paris II°
- 1989 (décembre) – L’architecte des Bâtiments de France (Service départemental d’architecture du Bas-Rhin) refuse d’autoriser les travaux pour manque d’informations. Les document joints (relevés du 9, rue de l’Epine) ne donnent pas d’indications suffisantes sur le bâtiment à transformer
1990 (mars) – L’arrêté d’autorisation n’est pas affiché sur le bâtiment.
1991 (mai) – L’architecte des Bâtiments de France refuse à la société Rénov-cheminées Lobstein & fils (rue Gay-Lussac à Eckbolsheim) l’autorisation de faire les travaux qui ne correspondent pas à l’autorisation dont l’AFUL Pasteur est bénéficiaire
Les travaux commencent en février 1991 et sont presque terminés en avril 1992.
1994 – Le trésorier informe la présidente de la C.U.S qu’il a obtenu recouvrement de 70 % des créances dues par le groupe SOFREDIM et propose de mettre le solde en non-valeur – Accord transactionnel avec le créancier
1994 (février) – Les travaux sont achevés conformément aux plans approuvés
1994 (avril) – Observations de la part du service des incendies
Dossier de la Police du Bâtiment (v)
Rue du Bouclier 3 (II, 1990-1995)
Compléments au dossier précédent
Sommaire
- 1990 – L’A.F.U.L. Pasteur demande l’autorisation de faire des travaux exonérés de permis de construire – Autorisation
Dessins établis par les architectes Jean Moreau et Gaston Valente, façades, dessins en référence
1995 – Certificat d’achèvement des travaux
Relevé d’actes
D’après le titre cité à l’inventaire dressé en 1659, le chapitre Saint-Thomas a vendu la maison le 14 décembre 1620 à Jean Monachus, pasteur à Saint-Thomas.
Fils de pasteur natif de Strasbourg, Jean Monachus épouse en 1578 Anne Offner, fille de pasteur. Il délaisse deux enfants, propriétaires pour moitié de la maison, le notaire Théodose Monachus et Dorothée, épouse du pasteur Georges Huob
(Bopp, n° 3689) Münch (Monachus), Johann, Mag. ° Straßburg 15. Feb. 1551, Sohn von 3688 (Isaak Münch und Ottilia Schick, Schriftgießer tochter)
Heir. 2 Sept. 1578 Anna Offner, Pfarrers Tochter (3850)
stud. in Straßburg, 1574 Bacc. phil. 1575 ins Semin eccles. aufgenommen
1575-1577 Pfarrer in Achenheim, 1577-1581 in Osthausen, 1581-1590 in Schiltigheim, 1590-1614 Diak. in Straßburg an St. Thomas III, 1614-1623 Pfarrer ebenda I – entlassen wegen Alters † 10 Juli 1623 – Progr. fun. 15
Fils de pasteur, Jean Monachus épouse en 1578 Anne Offner, fille de pasteur
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 251) 1578. Dominica X. Joannes Monachus pfarrer Zu Ostheim vnd Jungfraw Anna herr Lorentz Offners des pfarrers Zun guten leuten tochter. Eingesegnet am Zinstag den 2. Septembris (i 131)
Pasteur à Muttersholtz, Georges Huob épouse en 1605 Dorothée Monachus, fille du diacre Jean Monachus
Mariage, Saint-Thomas (luth. 216-v, n° 576) 1605. dominica Jubilate 21. Aprilis. M. Georgus Huob pfarrer Zu Mietersholtz vnd Dorothea, H. Johannis Monachi helffer dießer Kirchen Eheliche tochter Eingesegnet Zinstag 28. Maÿ (i 221)
Biographie dans le répertoire de Marie Joseph Bopp
(Bopp n° 2463) Georges Huob (Hubius), né à Obernai, épouse le 28 mai 1605 Dorothée Monachus (1584-1672), fille de pasteur. Pasteur à Muttersholtz (1604-1608), à Reichenbach en Nassau (1608-1614). Quand le village devient catholique, il devient pasteur à Osthouse (1614-1616) puis à Kolbsheim (1617-1618). Diacre à Saint-Nicolas II (1618-1627) pus pasteur (1627-1634) † 6 juillet 1638
AMS série V 36 n° 6 et M 70
Théodose Monachus épouse en 1617 Susanne Mülkaum, fille de marchand épicier
Mariage, Saint-Thomas (luth. 394, n° 1201)
1617. Dominica Epiphania. Theodosius Monachus der Notarius vndt Jungfrau Susanna, Lamprecht Mülkaum d. Wurtzhendlers nachgel. Tochter (i 408)
Il se remarie en 1649 avec Marie Saltzmann, veuve du receveur Laurent Clusrath : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire dressé en 1659
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten vnd Wohlgelehrten herrn Theodosio Monacho Notario Publico vnd E. E. Sübnergerichts Procurator alß dem Herrn hochzeiter an Einem, So dann der Wohl Ehren: vnnd Tugendreichen Frawen Mariæ Saltzmännin weÿl. herrn Laurentÿ Clußraths Schaffners im Blatterhauß Jezto seel. hinderlaßene Wittiben als der hochzeiterin andern theils
Am Andern belangend so hatt hier Theodosius Monachus seiner beliebten frauw Hochzeiterin, Zur einem Gemeinen widumb seinen antheil der Behausung in Schiltzgaßen, Zur gegenlieb Sie fraw Ihrem herrn hochzeiter 100 Reichsthaler ad dies vitæ ohne Schmälerung deß Eigenthumbs Rüwig zu genißen verordnet – In des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Montags den 18. Maÿ Im 1649. Jahr [unterzeichnet] Ich Theodosius Monachus Nots. Vnd 7 gerichts Procurator, als Hochzeitter, bekhenn, wie obsteth
Secrétaire à la Chambre des Sept, Théodose Monachus sollicite en 1644 le poste vacant de secrétaire à l’accise qui est attribué à Jacques Kübler
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
Theodosius Monachus. 60 (Ungelt Dienst). 198 (wegen Georg Graden Kinder).
(p. 60) Montag d. 13. Maÿ – Theodosius Monachus Überreicht Vnd.ge supplication vmb die Vacirende stell In dem Ungeldt, Bericht Zu gleich daß Er Vast keinen Verdienst In dem Sibnergericht.
H. Frantz referirt darauff d. seine H. die XV. *ß Den Jenig. persohnen so sich vmb dießen dienst angemeldet einen außschutz gemacht, Unndt Zu Mh. stehen ob die Zu den wahl schreitt. wollen. Sonst bericht Er d. der Verstorbene Bender eine Zimliche bestallung gehabt Vnd d. seine gh. davor gehalten haben man solte deß Sucessoris auff 200 fl. Vnd 6. fr. früchte setzen.
Erk. Ist die bestallung gevolgt vnd erwehlt worden Jacob Kübler.
Théodose Monachus sollicite en 1645 le poste vacant de secrétaire à l’hospice des Vérolés
1645 Conseillers et XXI (1 R 128)
Theodosius Monachus umb den Schaffneÿ dienst im Blaterhauß
(f° 37) Johan Christoff Beer per Eg. prod. supplicat. vmb den Schaffneÿ dienst im Blaterhauß.
Theodosius Monachus prod. supplicat. vmb gedachten dienst. Erk. sollen sich beede in der Cantzleÿ geschrieben geben.
Théodose Monachus demande à être relevé de ses fonctions de secrétaire à la Chambre des Sept qu’il occupe depuis 1624 à cause de son grand âge. Il renonce aussi à son droit de bourgeoisie pour s’établir près de Francfort
1663 Conseillers et XXI (1 R 146)
Theodosius Monachus resignirt vnd kundt d. burgerrecht auff
(f° 116) Theodosius Monachus Überr. Underth. Supplication weilen Er seiht a° 1624. die Procurator stell beÿ dem Sibnergericht versehen, vnd aber alters halben Er, vnd bitt daß Ihme die 5 fl. wegen auffsagung seines burgerrechtens /:in dem Er nahe Frfurt Zu Reißen gewillt:/ möchten entlaßen werden.
Erk. wegen der resignation willfahrt, wegen des burgerrechtens an E. Ers. Rahtt gewießen, vnd soll wegen ersetzung der stell vff den Zünfften vmbgekündet werd.
Notaire et secrétaire à la Chambre des Sept, Théodose Monachus hypothèque la moitié de la maison au profit de sa sœur Dorothée veuve du pasteur Georges Huob
1639 (12. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 38
Erschienen Herr Theodosius Monachus Nots. Und Sÿbner gerichts procurator alhie
hatt in gegensein fr. Dorothea Monachin weÿ: H M. Georg Huoben geweßenen Pfarrers see: Zu Sanct Clauß alhie hinderlaßener Wittiben seiner eheleiblichen Schwester bekannt, daß Er derselben in ihr beeder geschwisterden Vätter: und Müterlicher Abtheilung vffrecht schuldig worden 100 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll der halbe theil ihme Bekennner für Ungetheilt gebürend ane hauß, hoff, hoffstatt, hind.hauß, Stallung und gärtlein auch allen andern ihren gebäwen & gelegen alhie in der Schiltzgaßen beÿ S. Martins brucken einseit neben H Johann Paul Reicharden dreÿer an alhieiher Müntzen anderseit neben H Marci Flori see. witiben hind. vffs Gähegäßlein stoßendt, daran der vberig halbe theil ihro der Schuldglaubigerin zustendig, welch. ietzt Zu Unterpfand Verlegte halbe theil Zuuor v.hafft vmb 50. lb ihro der glaubigerin selbsten
[in margine :] diße obligation ist Zu cassiren, befohlen word. weg. die vom 27. Jan: a° 1642. in selbig. Jahr Registrand. verfaßte Verschreibung
Accord entre Dorothée Monachus assistée de son gendre Nicolas Hansmetzger d’une part et Théodose Monachus et sa femme Susanne d’autre part par lequel ces derniers hypothèquent la maison au profit de la première
1642 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 81-v
Frawen Dorothea Monachin weÿl. H M: Georg Huobern geweßenen Pfarrers Zu St. Clauß nunmehr seel: hinderlaßener Wittibin, dochter Mann und Befelchhaber Niclauß hannß Metzger der Metzger an einem, dann H. Theodosius Monachus Notarius und Sibner Gericht Procurator und Fraw Susanna sein eheliche haußfraw, mit beÿstand H. M. Magnus Thodericus Boschen E. E. groß. Rhats Beÿsitzers und H. Lt. Ulrich Bittlingers Advocati beed. alß resp. vß wohlgedacht. Rhats mittel und alß nechster Verwanther hierzu insonderheit erbetten andern, Vnd endlich Zacharias Roser der schneider alß geschworner Vogt Mariæ Elisabethæ, hannß Rosers deß Kieffers dochter tritten theilß
und angezeigt, demnach Ihro Frawen Dorothea ernanndter H Theodosius ihr brud. vermög der am 12. Januarÿ a° 1639. in der Cancelleÿ Contractstub vffgerichteter obligation 100 Pfund pfenning, hiengegen aber Sie Fr. Dorothea besagter vogts dochter, nach Innhalt der angezogener Contractstuben am 12. Januarÿ a° 1633 und 23. Januarÿ a° 1634 verfaßter Verschreibungen nach absterben ernandts ihro Fr. Dorotheæ haußwürths seel: in Zwoen Posten auch 100. Pfund pfenning schuldig word., Alß hette Sie zue bezahlung erstberührter beeder schuldposten der 100 Pfund pfenning ernanndten Vogts dochter delegirt und Zu Zahlen angewißen ernanndt. ihren brudern (…)
insonderheit Underpfand sein soll der halbe theil Ihme H. Monacho für ohnvertheilt gebührend ahne Vorder und hinderhauß, sampt dem hoff, hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie in Ober straß in der Schiltsgaß. neben H Joh: Paul Reicharten dreÿern ahne der Müntzen, ein und anderseit neb. weÿl. H M. Marci Flori Eloquentiæ Professoris seel. wittib und Erben, hind. vff daß Gehegäßlin stoßend gelegen, daran der überige halbe theil sein H Monachi Schwester obgedachter Fr. Dorotheæ zuständig, daran auch selbiger sein H. Monachi halbe theil verhafftet ist umb 50. lib.
Théodose Monachus hypothèque la moitié de la maison au profit d’Anne Madeleine Gambs femme du notaire Joseph Scherbaum
1649 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 542-v
Erschienen H Theodosius Monachus der Notarius und E.E. Sibner Gerichts Procurator
hatt in gegensein H M. Josephi Scherbaums Not. Immatriculati und E.E. groß. Rhats alten Beÿsitzers alß Ehevogts Fr. Annæ Magdalenæ Gambßin, mit beÿstand H. Viti Wörners Advocati alhie – schuldig seÿen 115. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll die helffte ahne hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie ahne d. obern Straß. in Schiltßgaß, neben weÿl. H. Johann Paul Reicharts seel. Erb. ein: und anderseit neb. Weÿl. H. M. Marci Flori Eloquentiæ Professoris seel. Wittib, hinden vff das Gähgäßlin stoßend gelegen, daran die übrige helffte Fr. Dorotheæ Monachi Huobischer Wittibin gehörig, Welche helffte H Carl Henrich Seupel dem Zeugwarth umb 50. lib. verhafftet
Dorothée Monachus veuve du pasteur Georges Huob meurt en 1672 en délaissant les enfants que sa fille aînée Anne Marguerite a eus du boucher Jean Hansmetzger et sa fille cadette Marie femme du tailleur Jean Nicolas Karth. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, proche de l’église. L’actif de la succession s’élève à 655 livres, le passif à 71 livres.
1672 (8.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) n° 5
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren: vndt vieltugendtsame fraw Dorothea Monachußin, auch weÿl. deß Ehrwürdig: undt wohlgelehrten Herrn M. Georgÿ Hubÿ geweßenen Pfarrers zu St. Niclaus, Burgers Zu Straßburg hinderlaßen fraw Wittib, nunmehr beede seel. Welche Sambstags den 30.t Martÿ Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach ihrem aus dießer welt genommenen tödlichem Hinscheÿden Hinder Ihro Verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern Vndt begehren Ihr der ietz abgeleibten frn seel. sowohl ab intestato als auch per Testamentum instituirter Erben, vndt derentwegen deputirt (…) So beschehen auff Mittwoch den 8.ten Maÿ Anno 1672
Fraw Dorothea Monachußin, weÿl. H. M. Georgÿ Hubÿ geweßenen Pfarrers zu St. Niclaus, Burgers Zu Straßburg hinderlaße fr. Wittib, die ietz abgestorbene fraw seel.hatt sowohl ab intestato als auch per Testamentum zu Erben verlaßen wie volgt
Annam Dorotheam undt Philipßen beede geschwüsterd vndt weÿl. fren Annæ Margarethæ Huebin seel. mit Niclaus Hannß Metzgern dem Metzgern vndt der Zeitt Schirms Verwanthen alhie Ihrem hinderlaßenem wittwer ehelich erzeugte dochter vnd Sohn, derentwegen der Ehrenvest fürsichtig vndt weÿß herr Daniel Waltter, E. Ehrs. Großen Raths alhier Altter vndt d. Zett als Constoffler E. Ers. Kleinen Raths Beÿsitzer, auß wohl ermeltts Kleinen Raths mittel hierzu deputirter herr neben d. dochter d. Inventation beÿgewohnt, dieße beede geschwüsterdt vor den einen halben theil vnd 2. fraw Mariam Huebin v. hannß Niclaus Karthen Schneiders vndt Burgers alhie Hfr. vor den and. halben theil, so d. Inventation beide beÿgewohnt Beede d. ietz abgeleibten frn mitt obehrenernanntem Ihrem herrn seel. ehelich erzeugte döchter vnd deren Kind.
In einer alhie inn der Statt Straßburg ane dem Jungen St. Peters Kirchhoff gelegener Eckbehaußung, so dem Stifft Zum Jungen St. Peter gehörig, darinnen die fraw seel. Lehnungs weiß gewohnt, Ist befunden worden wie volgt
Inn der Cammer A, Auff dem Gang, Im obern hauß öhren, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der wohnstuben, Inn der Kuchen, lm undern hauß öhren, Im Keller
Sa. haußraths 300, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 139, Sa. Guldinen Ring Vnd Geschmeidt, Sa. der Baarschafft 22, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 164 lb, Summa summarum 655 lb – Schulden 71 lib, Conclusio finalis Inventarÿ 582 lb
Dorothée Monachus cède en paiement aux héritiers de Jean Michel Heuss, assesseur des Treize sa moitié de maison comprenant trois bâtiments et une issue dans la rue Escarpée
1656 (26. febr.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 141
(Protocoll. fol. 29.) Erschienen fr. Dorothea Monachin weÿl. H. M. Johann Georg Hubern geweßenen Pfarrers Zu St: Niclauß nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H. Theodosÿ Monachi Sÿbner Gerichts Procuratoris, ihres Eheleiblich. Bruders. und Vogts, wie auch hannß Niclauß Karten, deß Schneiders ihres dochtermanns
in gegensein der Ehrenvest- hochgelehrten H. Johann Jacob Friden U.J. Ddi Vnd Cancelleÿ Secretarÿ, vnd H. Johann Georg Brimmers U. J. Ddi. et Advocati alhier, beÿder im nahmen weÿl. H Johann Michael Heüßen geweßenen Treÿ Zeheners dißer Statt nunmehr seel. nachgelaßener gesampter Erben – ahne statt derjenigen 150. lb so Sie Fr. Dorothea, nach Innhalt der in der Cancelleÿ Contractstuben am 9. Maÿ Anno 1648. Vffgerichteter Verschreibung
in solutum cedirt und übergeben habe, den in obangezogener Verschreibung Unterpfandts weiß eingesetzten halben theil, Ihro für ohnvertheilt gebührend, ane treÿen häußern, einem Vordern, mittlern, vnd hindern mit dero hoff, hoffstätten, Gärtlin, auch allen ihen Gebäwen und Zugehördten alhie in der Schilts gaßen, einseit neben weÿl. H. Johann Paul Reichardts geweßenen treÿers der Müntz. alhie nunmehr seel. nachgelaßener fr. Wittib und Erben, anderseit neben weÿl. Marci Flori geweßenen Professoris Eloquentriæ nunmehr auch seel. Erben hinden Vff daß Gähegäßlin dahien dieße Häußer auch einen außgang haben stoßend gelegen, daran der übrige halbe theil obgemelten H Monacho ihrem Brudern gehörig seÿe
Marie Saltzmann femme de Théodose Monachus meurt en 1659 en délaissant une fille de son premier mariage avec Laurent Clusrath. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Bouclier dont la moitié appartient à la femme de feu le secrétaire Jean Ulric Fried. La masse propre au veuf s’élève à 93 livres, celle des héritiers à 141 livres. L’actif de la communauté s’élève à 213 livres, le passif à 218 livres.
1659 (13. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 27) n° 27
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren vndt tugendtreiche Fraw Maria Saltzmännin deß Ehrenuesten vndt wohlgelehrten herrn Theodosÿ Monachi, Not. Publici E. Ehrs. Siebnergerichts alhie Procuratoris vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seel. welche Freÿtags den 15.ten Julÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeitlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt tödlichen hinscheiden hinder Ihro verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenvesten vndt Fürgeachten herrn Johann Jacob Saltzmanns handelßmanns vndt burgers alhier, als Jgfr. Annæ Ursulæ Clußradin, der jetz abgeleibten frn seel. mit weÿl. dem Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Laurentÿ Clußraden geweßenen Schaffner deß Blatherhaußes vndt burgern alhie, Ihrem vorigen H vndt haußwürth seelig. ehelich erzeugter dochter vnd ab intestato hinderlaßener eintzigen Erbin geschwornen vogts – so beschehen auff Dienstag den 13. 7.bris A° 1659.
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg in d. Schiltzgaßen gelegener: vndt zum theil auch in dieß Nahrung gehöriger behaußung ist befinden worden wie volgt
Im vordern Stockh, vff dem obern Casten, Vff dem vndern Casten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Cammern, Inn der Obern vordern Stub, Vor dießer Cammer, Inn der Obern Stuben, Auff dem Gang, Im Hindern Hauß Auff dem Andern boden, Inn der obern Stuben dießes Stocks, Inn dießer Stubkammer, Vor dießen gemachen, Im undern Stüblein, Im Haußöhren vor dießen Stub. Inn der undern vordern Stuben, Im undern Haußöhren, Inn der Kuchen, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung so deß H. Wittwers unverändert. (W.) Item d. halbe theil vor vngetheilt ane hauß hoffestatt v. gärthl. sampt j. hind.hauß mit allen weithen rechten Zugehörden V. gerechtigk. geleg. alhie inn d. St. Stb. in d. Schiltgaß j. s. neben H. Georg Jäger dem Not° ands. neben weÿl. H. Pauli Reichardts gewesenen dreÿer d. Müntz alhie hind. laßener fr. w. v. E. hind: vff d. Gehgäl. stoßendt dauon von dießem halben theil giebt mann 2 lib 10 ß d Zinnß, Christinæ Heinin N. N. des Leimsieders v. burg. alhie haußfrawen Jährlich vff Weÿhenachten seind in hauptgueth abzulößen mit 50. lib. Mehr 5 lib 15 ß d Zinnß frawen Annæ Magdalenæ Gambßin Weÿl. H. Josephi Scherbaums Notarÿ Publ. & Immatriculati wie auch E. E. Großen Rath alhie seel. hinterlaßenen Fraw w. Jährlich vff Michaelis so eim* hauptguet ablößig mit 115 lib, Über dieße beschwerd. lädig v. Eÿg angeschlag. vmb 75 lib. Daran die Übrige helffte weÿl. H. Joh: Ulrich Frid Stattschreibers V. burg. alhie seel. hind.laßener fr. w. gehörig. Über die gantze behaußung ist v.hand. j. teutsch. pergamentiner Kauffbr. mit Probst, dechant v. Capituls deß Stiffts St. Thoman Zue Straßburg anhangend. Insiegel deßen datum d. 14.ten Decembr. A° 1620. mit alten N° 1 signirt v. darbeÿ gelaßen Inhalts welchergestaldt Weÿl. der Ehrwürdig v. wohlgelehrt H. Joh: Monachus gewesener Pfarrherr Zur St. Thoman des H. w. Vatter seel. dieße behaußung Vin H. Probst dechant V Capitul Zue St. Thomann an sich erkandt. Dabeÿ noch ein alter pergamentiner Kauffbrieff vber die halbe behaußung besagend. Wie auch ein alter lateinischer Pergamentiner Kauffbrieff.
Deß H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 69, Sa. Silbers vndt Geschmeidts 8, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane einer behaußung 75, Sa. Schulden 117, Summa summarum 270 lib – Schulden 363 lb. übertreffen also die Schulden auß deß H. Wittibers unveränderten Nahrung Zubezahlend, deßelben unverändertt Guth vmb 93 lib
Der Erbin unverändert Guth anlangendt, Sa. haußraths 138, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring 13, Summa summarum 166 lib – Schulden (-), Nach deren Abzug 141 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Schulden 196, Summa summarum 213 lb – Schulden 218 lb. Übertrefen also auch die Schulden auß der Theilbahren Verlaßenschafft Zubezahlend die theilbare Nahrung vmb 5 lb
Deß herrn Wittwers unveränderte Nahrung, 270, die theilbahre Nahrung ist Inmaßen hievornen fol: 73 zusehen 213, Summa summarum 483 lb – Schulden 607 lb, Übertreffen demnach beÿdes der Schulden (…) vmb 123 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 141 lb
Copia der Eheberedung (…) Montags den 18. Maÿ Im 1649. Jahr
Les ayants-droit de la maison la vendent en 1662 au notaire Sigismond Thummer, assisté de son beau frère Jérôme Engelhardt
1662 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 156-v
(Prot. fol. 40.) Erschienen H Johann Philipß Schmid, Stattrichter, alß seiner Anzeig nach, mündlich constituirter Mandatarius H Johann Thoman Kauen dißer Statt Ein und Zwantzigers Zu einer Quart, Und alß Vogt Johann Philipß Heuß. zur andern Quart, Ferners H Johann Georg Grad V.I. D und E.E. Kleinen rhats Advocatus & Procurator für sich selbst. H Daniel Habrecht Klein Uhrenmach. alß Ehevogt Fr. Susannæ Gradin sein H. Dr. Grad. eheleiblich. Schwester mit beÿstand H Johann Georg Lang Notarius und alten Kleinen rhats Verwanthens, Weiters Fr. Anna Maria H Johann Wolffgang Häßlers E.E. Kleinen rhats Beÿsitzers eheliche haußfrau mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts Und Christina Antoni Breÿen deß Fürnißsieders Eheweib mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogt Zur übrig. helffte
in gegensein H Sigmund Thumers mit beÿstand Hieronÿmi Engelhardts seines Schwagers
Treÿ häußer ein vorders, mittlers und hinders, mit dero höfflin, hoffstätten, Bronen, Gärtlin und allen übrig. deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördt. alhie in der Schiltsgaß. einseit neben weÿl. H Johann Paul Reicharts geweßenen Treÿers ahne der Müntz seel. wittib und Erben, anderseit neben H Johann Georg Jägern, Notario, hind. vff daß Gähegäßlin stoßend gelegen – umb 375 Pfund
[in margine :] Erschienen Herr Sigmund Thumer hierinn gedacht mit beÿstand Hieronÿmi Engelhardts des weinstichers im Vmbgelt seiner Kinder erster ehe Vogts, hatt in gegensein frawen Barbaræ Thumerin, gebohrner Mägelin, seines Eheweibs, mit assistentz herrn Johann Gumbrechts E.E. großen rhats beÿsitzers ihres geweßenen Vogts und herrn Johann Heinrich Schatzen U.I. Ddi und E.E. Kleinen rhats Advocati et Procuratoris Ihrer; mit Johann Barthol Kirchhoffer dem Esighändler nunmehr seel. ehelich erziehlter Kinder Vogts bekannt, Obwohlen Gegenwärtige Kauffverschreibung uff sein deß Ehemanns nahmen eingerichtet worden, und dahero es daß ansehen gewinnen möchte weilen es in stehender Ehe gekaufft daß solches durch Zwischen beeden Eheleuthn theilbar: dEmnach Jedoch der Kauffschilling aus des Weibs ohnverändertem Gut hergeschoßen und also allein ais deren Mittlen bezahlt worden, Alß wolte Er der Ehemann solches Zu Verhütung künfftig besorgenden streits undt Mißverständnus hiemit angezeigt und aller prætension weg. der vermeinten Vberbeßerung renuncÿet haben, Zumahlen geschehen laßen, daß d. hauß dem Weib Zugeschrieben werd. solle, inmaßen dann auch hiemit und in krafft dießes beschieht, also daß bsagtes hauß dem Weib und ihren Erben eÿgenthümblich Gebühren solle, Versprochen. Actum d. 13. 9.br. A° 1671.
L’acquéreur hypothèque le même jour la maison au profit des fils mineurs du diacre Jean Mægerlin
1662 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 158-v
Erschienen H Sigmund Thumer
in gegensein Herrn Marx Philippß Haanen deß Barbierers alß Vogts Johannis und hannß Friderichß weÿl. H. M. Johann Mägerlins geweßenen Diaconi Zu St. Thomann nunmehr seel. nachgelaßener Sohn – schuldig seÿe 150. lb, daß Er nach geschriebene behaußung erkauffen daß Angelt bezahlen
Unterpfand sein sollen, Treÿ häußer ein Vorders: mittlers: und hinders, mit dero höfflin, hoffstätten allen übrig. deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten in der Schilts Gaßen einseit neben weÿl. H Johann Paul Reichardts geweßenen Treÿers ahne der Müntzen seel. wittib anderseit neben H. Johann Georg Jägern, Notario, hind. vff daß Gähe Gäßlin stoßend gelegen, welche häußer noch umb 225. lb Kauffschillingß Rest (…)
Originaire de « Wesendorf » près de Krembs en Autriche antérieure, Sigismond Thummer épouse en 1652 Anne Catherine Engelhard. Il devient bourgeois en 1654 en s’inscrivant à la tribu de l’Ancre
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 14-b)
1652. Eâdem [Dn. I. Adventus d. 28. 9.bris] H. Sigismond Thumer Jurius Studiosus H. Johannes Thumer Gerichts Verwalter Zu Weßendorff in Vorder Österich hinderlaßener Ehelicher Sohn, Anna Catharina, Weiland Johann Jacob Engelhardt burgers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 6.Xbris in der Ruprechtsau. NB. diße hochzeiter ist Zu St. Thomæ copulirt worden Weil der Magistratus der Ruprechtsaw nicht verwilligen wollen (i 17)
1654, 4° Livre de bourgeoisie p. 296
H. Sigißmundus Thuner Jur. Stud. von Wesendorff beÿ Crembs in Vnder Österreich empfangt daß burger Recht Von seiner Haußfrawen Anna Catharina weÿl. Hanß Jacob Engelhardts burgers alhie dochter, Vmb 8. Goldt fl. will Zu den Enckern dienen. Juravit den 17 Junÿ 1654.
Sigismond Thummer se remarie en 1661 avec Barbe Scheuring veuve du marchand de vinaigre Barthelémy Kirchhoffer
Mariage, cathédrale (luth. f° 10, n° 44)
1661 Zum 2 Mahl Hr Sigmund Thumer, der Scribent vndt Burger alhier, Fr. Barbara Weiland Barthel Kirchhoffers geweßenen Essig händlers undt Burgers alhier hinderlaßene Wittib. Montags den 2. Sept: Weinst: Münster (i 11)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en 1666. L’épouse est assistée du tuteur de ses deux filles en premières noces. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Bouclier que les conjoints ont acquise depuis leur mariage. Les apports de la femme s’élèvent à 687 livres. Ceux du mari, inventoriés à part, à 58 livres.
1666 (5. 9.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 38) n° 34
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung So die die Ehren vndt vieltugendtsame fraw Barbara gebohrne Scheuringin, Zu dem Ehrenvest vndt Rechtsgelehrten Herrn Sigmundt Thumern, Notario Publico Cæsareo vndt Burgern alhie, Ihrem geliebten haußwürth, als Crafft Ihrer mitt einander auffgerichteten Eheberedung ein unverändertt Gueth in den Ehestand Zugebracht, welches durch Sie ferner Barbaram mit beÿstand deß Edlen vesten vnd hochgelehrten H. Johann Heinrich Schatzen J. V. Ddi vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Procuratoris, Ihrer in Voriger Ehe ehelich erzeugter beeder döchter geschwornenn herrn Vogts, (…) So beschehen auff Montag den 5. 9.bris A° 1666.
In einer alhie Inn der Statt Straßburg in d. Schiltzgaßen ane St. Thomansplan gelegener Behaußung so beeder Eheleuthen wehrend. Ehe an sich erkaufft gehörig, Ist befund. worden wie volgt
Auff dem Andern Casten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, vor dießen Cammern, Inn der obern Stuben, vor dießer Cammer, In der Cammer D, Inn der hindern Stuben, Inn der vndern vordern Stuben, Inn der Kuchen, Im undern haußöhren, Im undern hindern haußöhren, Im Keller
Sa. Haußraths 284, Sa. Silbers 43, Sa. Guldinen Ring 31, Sa. Bahrschafft 39, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 387, Sa. Schulden 16, Summa summarum 802 lb – Schulden 104 lb, Nach deren Abzug 687 lb
1666 (5. 9.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 38) n° 36
Designation und Verzeichnus Herrn Sigmund Thumers Notarÿ publici Burger alhie Zu frau Barbaræ Scheuringin seiner ietzigen lieben haußfrau in den Ehestand zugebrachter Kleÿd. wie auch Silbergeschirr und Goldiner ring – vff Montag den 5.ten 9.bris 1666.
Summa 58 lib.
Sigismond Thummer devient secrétaire de tribu et rédacteur d’inventaires en 1669. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui attribuent les actes du notaire Kernstock.
Barbe Scheuring femme du notaire Sigismond Thummer annule son précédent testament. Elle nomme pour héritières ses deux filles Anne Barbe Kirchhoffer femme de Daniel Trautwein, greffier et maître de poste à Lichtenau en Bade, et Marie Salomé Kirchhoffer
1672 (11.4.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17)
Testamentum nuncupativum Fr Barbaræ Scheüringin H. Sigmundt Thomers Notarÿ Cæsarei publ. Haußfrau
Sonntags den 13. 7.br A° 1674 ist dieses Testament wie mit mehrern hierinnen Zu sehen wieder Cassirt vndt dargeg. ein ander werblich Codicill auffgerichtet word.
Act. de, 11. Aprilis 1672
beÿ dem Andern, Obwohlen die Fr. Testandin hievor diesem beÿ weÿl. herrn Samuel Frewdenbergern geweßenen Notario publico einen letzten willen angeben vnd auffrichten laßen, So will Sie doch selbigen hiemit wegen gewißen Vrsachen wißend vndt wohlbedächtich wid. annulirt, cassirt vndt gäntzlich von Vncräfften gehalten haben
Drittens prælegirt die Fr. Testiererin Jfr. Mariæ Salome Kürchhofferin ihrer Jüngern noch ledigen dochter (…)
Vierdtens Weilen Anna Barbara Kürchhofferin, so ahn Herrn Daniel Trauttwein wohlverordneten Stattschreiber, Vndt Postverwaltern zu Liechtenaw hochgräfflicher Hanawischer herrschafft verehelichet (…)
Dieweilen dann fünfftens In allen vnd Jeden gültigen Testamentes vermög der Rechten eine benambsung der Erben beschehen soll, Alß Will Sie Fr. Testiererin hiemit wißendt vndt wohlbedächtlich Zue ihren Wahren vndt rechten Erben ernandt vndt Eingesetzt haben Fr. Annam Barbaram Kürchhofferin, vorerwehnten H. Daniel Trauttweins eheliche haußfr. Vndt Jungfr. Mariam Salome Kürchhofferinn beede ihre liebe auß erster Ehe erzeugte döchter, welche auch ohne das ihre nächste Natürliche Erben ab intestato weren
(…) Endete also hiemit die Fr. Testiererin dieses ihr Testament Vnd letzten willen in dem Nahmen Gottes alß auch angefang. mit höchster angelegenheit, daß solches nach ihrem seel. ableiben vnfehlbar vollstreckht werden solle, da Es aber nach ihrer meinung als ein Testamentum nuncupativum weg. vnd.laßener vnd erforderter Zwilich Keit nicht angenommen werden wolte, Es demnach als ein Codicill Donatio Mortis causâ vel dispositionis inter liberos oder ein anderer in Rechten Zuläßiger lester will Crafft haben vnd vollstreckht werden solle
Barbe, femme de Sigismond Thummer garantit sur la maison 50 livres provenant de sa mère Anne Lohrmann et léguées à sa fille Anne Barbe Kirchhoffer femme de Daniel Trautwein
1672 (22. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 36
Fr. Barbara H. Sigmund Thummers deß Notarÿ eheliche Haußfraw, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogt
in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten, Herrn Johann Henrich Schatzen V.J. Ddi und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris alß noch ohnentledigten Curatoris Fr. Annæ Barbaræ H. Daniel Trautweins Statt schreibers und Post Verwalters Zu Lichtenaw eheweibs, ihrer eheleiblichen dochter, demnach Sie die Mutter, ihro der dochter, Crafft der von Fr. Anna Lohrmännin ihr Fr. Annæ Barbaræ Großmutter nunmehr seel. vffgerichteter und per Mortem ipsius Confirmirter Disposition 50. lb, pro Legato zu lüffern obligirt worden seÿe
Vff die alhier in der Schiltsgaßen Zwischen der Reichardtischen Fr. Wittibin und Hn Johann Georg Jägern Not. gelegene Behaußung cräfftigster form Rechtens hiemit Versichert sein.
Nouveau testament. Elle lègue en outre des sommes garanties sur sa maison rue du Bouclier
1674, Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)
Codicill Fr. Barbaræ Scheüringin, H. Sigmundt Thomers Notarÿ publici vndt Burgers Alhie ehelicher Haußfr.
1674 (…) den 13. Monatstag Septembris Alten Calenders
Beÿ dem andern, Obwohl die Fr. Codicillilerin hievordießem beÿ weÿl. H. Samuel Frewdenbergern geweßenen Notario publico einen letzten willen angeben wie auch vor mir Vnd.schriebenem Notario den 11 Aprilis A° 1672 ein Testamentum nuncupativum auffrichten laßen, So will Sie doch selbigen aller Vndt Jere gewißer Vrsachen halben hiemit wißend vndt wohlbedächtich wid. annulirt, cassirt, gäntzlichen abgethan vndt von newem Verordnet haben alß volgen thuet von Vncräfften gehalten haben
Drittens prælegirt die Fr. Codicillirerin Jfr. Mariæ Salome Kürchhofferin ihrer Jüngern noch ledigen Dochter ein Hundert Guld. à 15. bz. auff ihrer In der Schiltzgaßen gelegenen Behaußung (…)
Vierdtens Weilen Fr. Anna Barbara Kürchhofferin, so ahn Herrn Daniel Trauttwein Wohlverordneten Stattschreiber, Vndt Postverwaltern zu Liechtenaw, hochgräfflicher Hanawischer herrschafft verehelichet ist (…)
Dießemnach Vnd Zum Fünfften Veschafft Sie Fr. Codicillirerin Anna Barbara Trautwein ihrer Enkelin 50 Gulden auch auff ihrer In der Schiltzgaßen gelegenen Behaußung (…)
Héritiere de la maison, Anne Barbe Kirchhoffer épouse en 1670 Daniel Trautwein, greffier à Lichtenau en Bade
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 12, n° 46) 1670 Eodem [Dom. Exaudi et pentecost. fest. den 15. et 22. Maÿ] Herr Daniel Trautwein Stattschreiber Zu Liechtenaw, Jfr. Anna Barbara Weÿland H. Bartholomæi Kirchhoffers burgers und Essig händlers nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Zu Lichtenaw den 31. Maÿ.
(Deuxième mari d’Anne Barbe Kirchhoffer) le maître de poste Philippe Villhecker de Lichtenau loue une cave au notaire Loup Régnard von Auvenheim (propriétaire de la maison voisine)
1689 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 264
H. Philipp Villhecker Postmeister zu Lichtenaw
in gegensein H. Wolffgang Reinhard Von Avenheim Not.
entlehnt, einen halben Keller welchen der entlehner uff seinen Kosten underschlag. laßen woll, und. seinH. Verleheners behaußung in der Schilds Gaß gelegen uff Neun Jahr lang Von Annunc. Mar. dießes Jahrs angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich ein Pfund Zehen schilling
Jean Daniel Jœrns (fils de Jean Jœrns et d’Anne Barbe Trautwein) et Anne Marie Viellhecker vendent la maison 900 livres à Jacques Samson de Rathsamhausen
1705 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 170-v
(900) Hr. Joh: Christoph Schöll Schafner zu St Stephan u. Not: publ: alß vogt H. Joh: Jörns Chirurgi Kinds Joh: Daniels mit beÿstand und bewilligung deßelben, Item Jgfr. Anna Maria Vill Höckerin beÿ 25 Jahr alt u. unbevögtigt mit beÿstand Hn. Wolffgang Reinhard von Auenheim Not. publ. [unterzeichnet] ana maria villchöchrin
in gegensein Hn Joh: Breuen Not. publ. u. adelischen Schafners nahmens S.T. Jr. Jacob Samson von Rathsamhaußen
zwei Häußer ein vorderes u. hinteres mit dero Höffelin, hoffstätten brunnen u. allen übrigen ihren Gebäuen, begriffen, rechten und Zugehörden allhier in der Schiltzgass einseit neben Jr. Joh: Frantz Anthoni v. Flachsland theils neben H. Joh: Heinrich Langen Not: publ: anderseit neben Joh: Philipp Buch pastetenbecken theils neben dem moßerischen Hoff hinten auf d. Geh Gäßlein stoßend gelegen – um 500 pfund (verhafftet, geschehen um und 400 pfund
Jacques Samson de Rathsamhausen vend la maison 1250 livres au boulanger Damien Launois et à sa femme Anne Bauer. Le vendeur conserve la partie arrière qui donne dans la rue Escarpée et convient de servitudes d’après lesquelles l’acquéreur pourra faire s’écouler l’évier dans son jardin et conserver les fenêtres qui donnent dans le jardin.
1708 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 38-v
(1250) Jr: Jacob Samson von Rathsamhaußen
in gegensein Damian Launois weißbeckers u. Annæ geb. Baürin
zweÿ häußer ein vorderes und hinteres mit Dero höfflein hoffstätten brunnen u. allen mit allen übrigen ihren gebäuen, begriffen & in der Schiltsgass, einseit neben Jr: Johann Frantz Anthoni von flachsland theils neben H. Joh: Heinrich Lang Not: publ: anderseit neben Joh: Philipp Boch pastetenbecker theils neben dem Moßerischen hoff hinten auf deß H. verkäufers Garten stoßend
Worbeÿ verglichen daß der wasserstein sich in dem Garten den ablauff hat bleiben solle doch soll der käuffer einen stein auff d. loch mit einer öffnung auf seinen Costen machen laßen u. d. Senckloch saüfferen laßen, Item so versprechen die Käuffere die fenster in den Garten zu laßen damit den Garten kein schaden entstehe und soll solches alles alß jure servitutis verbleiben – um 1250 pfund
Fils d’Onésime Launois de Donchery en Champagne, Damien Launois épouse en 1706 Anne Bauer de Sarrebourg. Tous deux deviennent bourgeois en janvier 1708 en s’inscrivant à la tribu des boulangers.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 64)
Die 16 Octobris Anni 1706 honestus Damianus Launoy ex urbe Donchery oriundus et Anna Bayerin Sarburgensis (…) Matrimonio Iuncti sunt (signé) damien Launois, signum sponsæ x (i 37)
1707, 3° Livre de bourgeoisie p. 1268
Daniel Launois d. weißbeck V. Dongeny auß Champagne Weÿl. Onesime Launois gew. handelsmann daselbst hint. sohn V. sein Fr: Anna beürin V. sarburg, erkauffen d. b. p. 6. Gold fl. 16. ß. w. beÿ E.E. Zunfft der becken dienen. Jur: d. 28. Januarÿ 1708
Damien Launois demande à s’inscrire à la tribu des Boulangers. Il est renvoyé aux Quinze parce qu’il ne peut pas présenter de certificat d’apprentissage bien qu’il ait travaillé chez le boulanger Laporte.
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 48) Dienstags, den 1. Maÿ 1708 – Damien Launois Von Dongerÿ aus Champagne producirt Burger: und Stallschein und bittet umb das Zunfftrecht, wills Weißbecken Handwerck treiben, Nachdeme aber Er Keinen paßierlichen lehrbrieff, als von Mr Laporte, dersalbsten das handwerck niemahlen ordnungs mäßig gelernt hatt, nach jemahlen inn die Lehr eingeschrieben worden, auff weißen kan, als ist Erkant, seÿe mit seinem petito Vor unseren gndgn Hh XV. zu Verweißen.
Damien Launois est reçu tributaire le 10 juillet 1708 mais ne pourra avoir que des ouvriers français
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 50-v) Dienstags, den 10. Julÿ 1708 – Neuzünfftiger
Damien Launois Von Dongerÿ, steht wiederumb vor und bittet, Ihne vor einem Zünfftigen, anzunehmen, Herr Rathherr Reinhard referirt, ohngeachtet Launois nicht nach Ordnung gelernet, so seÿe von Unseren gnädigen Hh: XV.en dannoch erkant Worden, daß Er dißorths Vor einen Zünfftigen angenommen Werden, Ihme aber Kein ander als frantzösisch Gesind erlaubt, und Keinen Jungen Zu Lehren gegönnet seÿn solle, Erkant soll E E Zunfft 2. lb 16 ß d Vor die Gebühr nebenst 12 ß d. Nebens gebühr entrichten, und sich im übrigen den Ordnungen gemäß Verhalten.
Damien Launois déclare qu’il a acheté sur ordre du consul régent les trois quartauts de blé saisis par la chambre des subhastations. Les Quinze ordonnent leur restitution une fois que les déclarations de Damien Launois auront été vérifiées.
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
(f° 23) Sambstags en 22. Aug. 1711. – Damien Launoy pt° relaxationis 3.er ihme eingestellter frt früchten
S. noîe Damien Launoy burgers undt Weißbecken alhier Prplis berichtet, daß ihme Gestern 3. Frl. Frucht ins Ganthauß gestellt worden, als ob Er solche wider Ordnung eingekaufft hette, da doch solches auff Ordre des Reg. herrn Amms. geschehen bittet unterth. umb deren gn. relaxation.
Erk. an die Obern Ungeltshh. gewießen undt Ihnen die händt geöffnet, wann sich die sach also befinde, die frücht. zu relaxiren.
Damien Launois demande à faire son apprentissage chez Emanuel Wehner pour pouvoir avoir des employés comme les autres boulangers. Le Conseil le renvoie aux Quinze.
1711, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 116) Mittwochs, den 30. Decembris – Damien Launois, der frantzösische Beck, so dies orths Leibzünfftig ist, erscheint und bittet /:damit Er Künfftiger Zeit, als ein ehrlicher Meister passiren und Gesind wie andere, fördern könne:/ Ihne Von Verwichenen Michaelis auff Zweÿ Jahr lang Zu Herrn Emanuel Wehner dem jüngern, jetzigen Zunfftmeister in die Lehr einzuschreiben, gegen Erlegung 36. fl. Lehrgleltts, wie Sie beede sich unter einander Verglichen. Erkant, Seÿen vor unßere Ghh. XV. Verwießen.
Emanuel Wehner déclare aux Quinze que lae tribu refuse que Damien Launois apprenne le métier chez lui. La commission constate que Damien Launois est bourgeois et boulanger depuis cinq ans mais qu’il ne peut avoir d’ouvriers allemands ni d’apprenti parce qu’il n’a pas appris le métier régulièrement. Les représentants de la tribu objectent que la demande contrevient au règlement. Les Quinze accordent la dispense moyennant paiement de 5 livres
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
(f° 17) Sambstags den 30.ten Januarÿ 1712. Emanuel Wehner Ca. E. E. Zunfft der Becken pt° Damian Launoy in die Lehr zu geben
Obere handwerck herren laßen durch herrn Herrn Friden referiren, daß Emanuel Wehner junior der Schwartzbeck allhier geklagt daß E E Zunfft gericht der becker ihme nicht gestatten wolte, daß Er einen gewißen burger vnd Weißbecken alhier nomine Damian Launet in die lehr annehme, bey der Deputation habe Kläger berichtet daß Er Launet schon 5 jahr lang burger vnd Weißbeck seÿe vnd des handwerck treibe weilen Er aber nicht ordnungs mäßig gelernet vnd also kein teutschen und.halten noch jungen lehren darff Er sich ordentlich gehöriger orthen einschreiben vnd beÿ ihme Wehner 2 jahr lang lernen wolte, darumb Er beÿ dem Zunfftgericht ansuchung gethan, von dar aber anhero gewießen worden, weilen es nun eine extraordinari sach were, hette Er ihme vor das lehrgelt 3 newe Louis d’or versprochen müßte dann vnd wann beÿ ihme arbeiten vnd hette die lehrzeit schon auff Michaelis 1711 den anfang nehmen sollen,
auff dieses habe Johann Linder der alte Zunfftmeister geantwortet, daß also die sach beÿ gericht vernemmen were, mann daselbsten gefunden habe, daß solches petitum wider den articul lauffe, der haben will, daß einer im ledigen stand lernen, vnd tag vnd nacht beÿ dem Lehr meister sein solle, so Launet nicht præstiren könne, als welcher bereits 5 jahr verheurathet vnd weißbrod gebachen habe, 2. were kein præjudicium da sondern dießes ein Casus extraodinarius dahero das gericht die sach anhero verwießen hette, mit underth. bitt, fall Mgh. dispensiren vnd Wehnern willfahren wolten, daß der Zunfft bestens gedacht werden möchte,
auff seithen der herren Deputirten sehe mann die sach so an, daß Launet nichts anders dabeÿ suche, alß daß er Künfftighien gesind fördern vnd jungen lehren dörffe, vnd weilen Er sich der ordnung submittiret in dem Er nicht dem articul sich einschreiben laßen vnd alle gebühr abstatten will, alß hette mann dann vorgehalten daß gegen erlag 5 lb d beÿ ihme dispensirt, mit hien Implorant in seinem begehren willfahrt werd. könte. Erk. beliebt.
L’apprentissage chez Emanuel Wehner prend fin le 10 octobre 1713
1713, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 160) Dienstags den 10.ten Octobris – Siegelgeltt
Herr Emanuel Wehner junior, der Hausfeurer bittet, seinen geweßenen Jungen Damien Launois, weilen die bestimpte Lehrzeit auff Michaelis Verstrichen gewesen, nun gerichtlich ledig Zu erkennen. Erkant, willfahrt, und vor die samptliche Gebühr 11. ß
Testament de Damien Launois
1714 (14.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Testament – fut present le Sieur Damien Launois, Bourgeois et maitre Boulanger en cette ville, estant dans le poile qu’jl occupe chez le sieur de Laporte son Beau frère a costé de la Pome de Pin dans cette Ville parfaitement saint d’Esprit
(…) qu’il soit donné et deliuré un tiers a Anne Peyrine sa chere Epouze, sans faire de différence des biens qu’ils ont apporté en mariage (…) Quant aux deux autres tiers de tous ses biens jl en a institué son unique héritier Annet Launois son fils unique (…) A Strasbourg ce 14° de Januier 1714 (signé) samien launois
Damien Launois meurt en 1714 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger Laporte près de la Tour aux Deniers. L’actif de la succession s’élève à 703 livres, le passif à 54 livres
1714 (17.4.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Inventarium über Weÿl : des Ehren und vorgeachten Herrn Damien Launois, gewesenen Weißbecken und Burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1714. – nach seinem Freit. den 9. Februarÿ dießes lauffenden Jahrs, aus dieser Zeitlichkeit gethanen tödlichen Ableiben hinderlaßen, Welches auff geziemendes Erfordern und begehren, hernach gemelten deßelben hinderlaßener Kindter und ab intestato rechtsmäßigen Erben geordneten Vogts, durch die Ehren und tugendsame Fraw Anna Launois gebohrne Bäurin die hinderbliebene Wittib, mit assistentz des Ehrenhafft und Wohlachtbahren Herrn Emanuel Wehners des jüngern, haußfeürers und Burgers alhie, jhren geordneten und geschwornen Curatoris (…) Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Dienst. d. 17. Aprilis Anno 1714.
Der abgeleibte seel. Hatt ab intestato Zu Erben verlaßen, Annette Launois, sein eintziges mit Eingangs ermelter Frau Wittib ehelich erzieltes Söhnlein, welches mit dem Ehrenvest und weisen H. Johannes Linder, Hausfeurer u. E. E. Kl. Rhats jetzigen Beÿsitzer bevögtigt, der auch dem Geschäfft persönlich beÿgewonet hatt
In einer nächst einer Oberhalb des Pfenningthurns, gelegenen und hiehero nicht gehörigen Behaußung sich befunden hatt
Schulden It. vor hauß Zinnß hatt Mr Laporte zufordern
Sa. haußraths 86, Kleidung und Weißgezeug 26 lb, Früchten, Mehl und Kleÿen 29, Schiff und geschirr 4, Silber geschirrs und Geschmeidt 7 lb, Goldene Ring 12, Baarschafft 394, Schulden 163, Summa summarum 703 lb – Schulden 54, Nach compensation 649 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 649 lb
Copia Testamenti – fut present le Sier Damien Launois, bourgeois et maistre Boulanger en cette ville, estant dans le poile qu’jl occupe chez le sieur de la Porte son Beau frère a costé de la Pomme de Pin en cette ville parfaitement saint d’Esprit (…) qu’il soit donné et deliuré un tiers a Anne Peyrine sa chere Epouze, sans faire de différence des biens qu’ils ont apporté en mariage (…) A Strasbourg ce 14° de Januier 1714, Houmbourg Notaire Royal
La veuve Anne Bauer se remarie en 1714 avec François Urbain Kohlé, originaire de Kaysersberg : contrat de mariage, célébration
1714 (25.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Mariage – furent presents François Urbain Kohlé garçon Boulanger fils de feu Urbain Kohlé vigneron & Bourgeois a Kaisersberg et (-) ses Pere et mere assité de Toussaint Prevost Marchand fripier étably en Cette ville d’une part
Et Anne Peyrine veuve de feu Damien Launois viuant Boulanger & Bourgeois de Cette ville assistée du Sieur Emanuel Wener Bourgeois et Boulanger de Cette dite Ville son curateur d’autre part
ce qui est deub a Annette Launois enfant du premier lit
(signé) Frantz Urban Kohle, + marque de La future Espouse
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 6)
1714. Die 18. Mensis Junÿ sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt Honestus adolescens Franciscus urbanus Colé oriundus ex Keisersberg et Anna beyerin vidua damiani launois (signé) Frantz Urban Khole, signum sponsæ x (i 6)
Damien Launois et Anne Bauer vendent 1 500 livres au cordonnier Nicolas Lambrecht la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière
1713 (ut ante [26. sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 537-v
(1500) Damian Launois weißbecker und Anna geb. Baurin [unterzeichnet] damien launois, +
in gegensein Niclaus Lambrecht schuemachers
zweÿ haüßer ein vorderes und ein hinteres und dero höfflein hoffstätten brunnen und allen übrigen ihren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Schildsgass, einseit neben Jr: Johann Frantz Anthoni von flachslandt theils neben H. Johann Heinrich Lang Not. publ: anderseit neben Joh: Philipp Bach pastetenb: theils neben dem Moßerischen hoff hinten auf den Rathsamhaußerischen Garten stoßendt, sonsten ahn die seruitutes wie solche in der verkaufter Kauffbrieff zufinden ledig und eigen – um 750 pfund verhafftet (geschehen um) 750 pfund
L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit du cordonnier Michel Hölbe
1713 (ut ante [27. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 539-v
Niclaus lambrecht schuemacher
in gegensein Michel Höllbe schuemachers – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, seine behaußung c: appert: in der Schildsgass, einseit neben Jr. von flachslandt anderseit neben Bach pastetenb: hinten auf Jr. von Rathsamhaußen
Nicolas Lambrecht épouse en 1703 à Ribeauvillé Marguerite Kirchberger. après être devenu bourgeois de Strasbourg trois mois plus tôt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire dressé en 1735
Eheberedungs Copeÿ. Rappolsweiler, den 9. April 1703. umb 5. uhren Nachmittag Haben sich Zwo Personen Zu dem Heiligen Sacrament der Ehe versprochen, die Erbare und bescheidene H. Nicola Lamprecht mit der viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Margaretha Kirchbergerin mit bewiligung beederseitz Ihren Eltern und Nechsten freünden und verwanthen (…)
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1238
Niclaus Lambrecht, der schumacher Von Rapschweÿer, Weÿl. Niclauß Lambrechten auch gew: schuemachers daselbst sohn, erkaufft das burgerrecht p: 6. gold fl. so auf dem Pfenningth. erlegt werden, und wird beÿ E. E. Zunfft der schuemacher dienen. Jur: d. 27. Ejusd: [Januarÿ] 1703.
Nicolas Lambrecht proteste devant le conseil des Maçons que Jean Georges Zapff demande un prix trop élevé (85 florins) pour les trois poêles qu’il a fait poser. Le conseil nomme deux experts qui estiment que le travail mal fait ne vaut pas plus de 62 florins.
1715, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 189) Donnerstag den 28.ten Novembris 1715, ist ein Kauffgericht gehalten worden
Niclaus Lamprecht Schuhmacher undt burger allhier Ctra. Mr. hannß Georg Zapff, clagt, daß Er demselben dreÿ öffen auffzusetzen gegeben, worauff derselbige auch solche verfertiget, allein erfordert vor solche 85. fl. welches allzuviel, worüber er sich höchstens beschwehrt seind deßwegen Mr Bronner vnd Mr Schröder welche Zue Besichtigen auß befehl drß wohlweißen herrn Oberherrn darzu abgeordnet worden, welche sich dann nach gethaner besichtigung verlauten laßen, daß solche arbeith übel verfertiget indem sich viel fuegen daran befinden, æstimiren derowegen dieselbe höher nicht alß vor 62. fl.
Erkandt soll auff bemelter Mr alß die solche arbeith besichtiget anspruch verbleiben, nemblichen soll beclagter mit 62. fl. vor die arbeith Zue Frieden sein hingege, Cläger das Kauffgericht Liegen Laßen.
(Kauffgericht dt 15. ß d)
Nicolas Lambrecht proteste devant le conseil des Maçons que les dalles qu’a posées Martin Pfundstein chez lui conduisent l’eau dans le puits et dans la cave. Les experts estiment que le travail n’est pas bien fait et ne peut rester en l’état. Le Conseil des maçons recommande aux parties de transiger en les renvoyant au Petit Sénat s’ils n’y parviennent pas
1715, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 177-v) Dienstags den 30. Aprilis A° 1715 – Mr Niclaus Lamprecht der Schumacher und burger allhier, Clagt wid. Mr Martin Pfundstein, daß er Ihme ein Platz in seinem hauß mit blatten belegt, welcher dergestalt in den bronnen und in den Keller laufet, wo mit er ô Zufriden sein Kan.
Ille sagt der Bawherr hat es also haben wollen, und hätte er es anderister masen wollen allein es habe derselbe darwider protestirt.
der Cläger negirt solchets* V. will solches mit Zeugen erweisen daß de* ô also.
Mr.Philipp Israel Reinbold und Mr Johann Peter Pflug, die die arbeit besichtiget, berichten, daß die arbeit ô passirlich auch ô so bleiben Kan, wie für würcklich verfertiget.
(f° 181) Dienstags, den 9.ten Julÿ A° 1715. – In Sachen Mr Niclauß Lamprechts, deß Schumachers g.a Mr Martin Pfundstein, den Maurer. v. Steinhauer Vom 30.ten Aprilis 1715. ist Erk. daß sie sich mit Zuziehung der beeden deputirten mit einander Vergleichen sollen, widrigen falls, solle Cläger solches beÿ E. Ehrs. Kleinen Raht suchen, allwo hin es dißorths gewisen wird.
Nicolas Lambrecht et Marguerite Kirchberger hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Obrecht, chef du grenier à blé
1716 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 36-v
Niclaus Lambrecht schuemacher Und Margaretha geb. Kirchbergerin mit beÿstand /:tit:/ hrn Johann Philipp Gangolff fünffzehners und hn Johann Georg Daniel Dürrenbergers Weinstichers beed. Ihrer Vettern
in gegensein hrn Johann Heinrich Obrecht hiesiger Statt Kornmeÿsters – Contract stub 400 pfund
unterpfand, der Schuldnern behaußung mit allen gebaüen, rechten und Zugehörden allhier in d. großen Schildsgaßen einseit neben hrn Von Flachsland. anderseit neben Philipp Boch Pastetenbeck hinten auf den Rathsamhaußischen garten stoßend gelegen
La tribu des Fribourgeois reproche à Nicolas Lambrecht d’avoir délivré un certificat d’hébergement non-conforme. Il est condamné à payer une amende.
1726, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 29-v) Donnerstags den 14.ten Nov: A° 1726
Niclaus Lambrecht der Schuemacher, in der Schiltegaß, ist citiret wordten, daß er den 20.ten Junÿ 1726. einen Geistlich logiret, auch nicht gemeldet woher er seÿe Zumalen datum undt Jahrzahl außgelaßen.
Citatus recognosciert den fehler, sagt aber seiner Kinder Præceptor habe den Nacht Zedul in seiner Abweßenheit geschrieben.
Erkandt, Weilen dreÿ fehler in den Nacht Zedul befindlich, Alß wird derselbe Vor Jeden 15 ß alßo zusammen 15 ß ahne Straaf zu erlegen condemnieret.
Etat des effets qui appartiennent à Chrétien Frédéric Kœber et qui sont donnés en garantie à Nicolas Lambrecht. L’acte est dressé en présence de la femme de l’intéressé, Marie Ursule Jaquin.
1732 (21.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 62)
Verzeichnus derjenigen Effecten, so S. T. H. Christian Friderich Köber & gehörig und sich in H. Niclaus Lamprechten des Schuhmachers behaußung, alwo er der Zeit selbsten kranck lieget, verwahrl. befunden und auff begehren gedachten herrn Lamprechts zu seiner Sicherheit und Künftiger Nachricht willen, wegen der ihme schuldigen Posten von 313 fl., in præsentia Frauen Mariæ Ursulæ Köberin geb. Jaquin als sein Herrn Köbers Ehefrauen, durch herrn Johann Albern geschwornen Käufflern, dem billigen werth nach angeben und angeschlagen worden, Straßburg den 21. Junÿ 1732.
Summa Activorum 270, Summa d. Passivorum 283, Übertreffen also die vorhandene Passiva die verlaßene Effecten umb 3. lb
Marguerite Kirchberger, femme de Nicolas Lambrecht patron de l’auberge des compagnons cordonniers, meurt en 1735 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 64 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 677 livres, le passif à 1 375 livres
1735 (15.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 67)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren und Tugendreiche Frau Margaretha Lamprechtin, gebohrne Kirchbergerin des Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Johann Niclauß Lamprechts derzeit Stubenvatters auff der Schuknechts herrberg alhier und E: E: kleinen Raths alten beÿsitzers geweßene haußfrau nunmehr seelige, nach Ihrem am Sonntag Palmorum alß den 3 Aprilis Jüngsthien, aus dießem mühesamen Leben genommenen tödtlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) – So beschehen in Straßburg Donnerstags den 15. Julÿ Anno 1735.
Die Abgeleibte Frau seelihe hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Frau Barbaram Baurin gebohrne Lamprechtin, Herrn Johann Georg Bauren Schumachers und burgers alhier haußfrau mit assistenz deßelben, 2. Herrn Niclauß Lamprechten, Schuhmachern und burgern alhier vor sich selbsten, 3. Jungfrau Margaretham Lamprechtin, 4. Herrn Frantz Antonium Lamprechten so Geistlich studirt, dieße beede Majorennes und ohnverburgert, jedoch mit beÿstand hernach gemelter Ihrer Vier Minderjährigen Geschwistert, Geschwohrnen vogts,
5. 6. 7. und 8. Annam Mariam, Johann Friedrich, Catharinam Elisabetham und Magdalenem Lamprechtin, dero Geschworner Vogt anfänglich war Michael Chillet Schneider und burger alhuer, welcher aber gleich nach dder Inventur vff sein Ansuch. dießer vogteÿ entlaßen vnd an seine statt and.werts von E. löbl. vogteÿ gericht erwöhlt worden der Ehrenhaffte H. Niclaus Hoffstätter Pfister Zu St. Marx vnd burger alhier.
Alle Acht der Verstorbenen Frauen Seeligen mit Hn vorernanndtem mit hievor ernanndtem Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittwer Ehelich erzeugte Söhn und döchter und ab intestato Verlaßene Erben
Eheberedungs Copeÿ. Rappolsweiler, den 9. April 1703. umb 5. uhren Nachmittag Haben sich Zwo Personen Zu dem Heiligen Sacrament der Ehe versprochen, die Erbare und bescheidene H. Nicola Lamprecht mit der viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Margaretha Kirchbergerin mit bewiligung beederseitz Ihren Eltern und Nechsten freünden und verwanthen (…)
In einer Alhier Zu Straßburg ane der Schültz Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung, ist befunden worden wie folgt
(f° 16) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. hauß hoffstatt und höfflein, mit allen deßen Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg in der Schiltz Gaßen, einseith neben herrn Johann Philipp Bochen dem basteten beck, anderseith neben S. T. Herrn Johann Frantz Anthonj von Flachß Landt, hinten auff Ihro Excellenz Herrn Prætorem Regium von Klinglin, Davon gehen Jährlichen 23. lb. d. Zinß weÿl. herrn Jr. Heinrich Obrechts geweßenen Kornmeisters alhie, hinterlaßener Wittib und Erben, in Capital ablößig mit 1150. lb, sonsten freÿ, Leedig und eigen, durch der Statt Straßburg geschwohren Werckmeistere Lauth dro überschicktte Scheins vom 6. Julÿ Jüngsthien über Vorstehende beschwerd annoch angeschlagen per. 350. lb. Und besagt über Vorstehende behaußung ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract Stub anhangendem Insiegel verwahrt, datirt den 26.ten 7.bris Anno 1713.
Item hauß und hoffstatt mit allen deßen Gebäuden im Finckweÿler Zum Sternlein genannt (…)
Hierauf folgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft. Erstbesagter Erben unveränderte Nahrung, Kleÿder 14, Schulden 50, Summa summarum 64 lb
Dießem nach würdt dann auch die übrige verlaßenschafft, wie bereits oben schon gemeldt, vnder dem theilbaren Titul beschr. Sa. haußraths 227, Sa. des leders Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 33, Sa. wein und faß 241, Sa. Silbers 10, Sa. Guldenen Ring 1, Sa. Eigenthumbs ane haüßern 350, Sa. Eigenthums ane ligenden Gutern 127, Sa. der Schulden 45 / 686, Summa summarum 1036 / 1677 lb – Schulden 1375 lb, Nach deren Abzug 292 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 317 lb
Copia Testamenti – 1728 (…) auff Mittwoch den 21. Aprilis vormittag Zwischen dreÿ und vier Uhren in einer alhier Zu Straßburg ane der langen Straßn in der sogenannten Schiltzgaß gelegenen, hernach vermelten beeden Codcillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung dero obern vordern frantzösischen Stub Cammer, die fenster auff gedachte Schiltzgaß außsehend, der Ehrenvest und wohlvorgeacht herr Niclaus Lampecht, Schuhmacher undt weinhändler und die Ehren und tugendsahme frau Margaretha Lamprechtin gebohrne Kirchbergerin, beede Eheleuthe bürgere alhier Zu Straßburg, durch die Gnade Gottes auffrecht gesund gehend und stehender Leiber, auch richtiger Sinnen, guter Vernunfft und Verstands (…) Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung dem 6: Julÿ. 1735. Auff begehren deß wohl acht bahren und bescheitenen herrn Johann Niclaß Lamprëcht E: E: Kleinen raths alten beÿsiter, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der schiltz gaßen gelegen ein seits Neben H. Bocken dem basteten becker anderseits Neben herrn Von Flaxlandt, hinden auff herrn Pretorÿ regÿ Stoßend, welche behausung Stuben, Kammren, hauß Ehren, oben darüber Zweÿ Camren unden auff dem botten stuben Kuchen hauß Ehren getrembter Keller, seiten gebau worinen Stuben Cammer gang und hauß Ehren, hinder hauß warin Stuben Cammer hauß Ehren mit herdt und waßerstein oben dar über Zweÿ Cammeren unden auff dem botten ein stübell und Buch Kuchell ihm vorter hauß gewöllbter Keller hoff und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie Solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meisteren sich in dero besichtigung befundten und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wiredt Vor und Vmb Dreÿ Tausent Gulten
Der 2.t: begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg daß wierthhauß Zum stërnell genandt (…) Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Nicolas Lambrecht se remarie en 1735 avec Marie Catherine Binder, fille de conseiller : contrat de mariage non conservé, célébration
1735, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Joh: Niclaus Lamprechts Schumach: vndt stuben vatters und Jfr Mar: Catharinæ Binderin
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 59.)
Hodie 26 julii anni 1735 (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Dominus Joannes Nicolaus Lambrecht viduus defunctæ margarithæ Kirchbergerin consiliarius senatus huius civitatis Et Maria Catharina Binderin filia legitima D. Georgii friderici Binder consiliarii et n* urbis hius Civitatis et Margarithæ Magdalenæ Mergellettin defunctæ conjugum (signé) Johan Nicolauß Lanbrecht, Maria Catharina binderin (i 32)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. L’actif du mari non compris les immeubles s’élève à 1 386 livres, le passif à 1 488 livres. Les apports de la femme se montent à 191 livres.
1736 (6.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68)
Inventarium über des Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Niclaus Lamprechts, Schumachers und E. E. Kleinen raths alten beÿsitzers, auch der zeit Stuben Vatters auff der Schue Knecht Herberg vnd der Ehren und Tugendreichen frauen Mariæ Catharinæ gebohrne Binderin, beede Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1736 – Crafft ihro mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand zugebracht (…) Sie die Ehefrau mit assistentz des Wohl Ehrenvesten und hochachtbarren Herrn Georg Friderich Binders wohlverdienten Kornmeisters, dero geliebten Vatters (…). So bescheh. in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth, Meister Niclaus Lamprechts, des Jüngern Schumachers und burgers alhier, des Ehemanns geliebte, Sohns, und H. Niclaus Hoffstetters, Pfisters Zu St. Marx deßen Jüngster Kinder geschwornen, Vogts, Montags den 6. Februarÿ Anno 1736.
In einer Alhie Zu Straßburg in der Schilts gaßen gelegener: dem Ehemann zuständiger behaußung, hat sich befunden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen Hauß Hoffstatt vnd Höfflein, mit allen deßen gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg in der Schiltz gaßen, eins. neben H. Johann Philipp Bochen, dem Pastetenbecken, and.s. neben Jr. Johann Frantz Anthon von Flachßland, hinten auff Ihro Excellenz Herrn Prætorem Regium von Klinglin stoßend. Davon gehen Jährlichen 51. lb. 15 ß Zinß à 4 ½ pro Cento, weÿl. herrn Jr. Heinrich Obrechts geweßenen Kornmeisters hinderlaßener Wittib und Erben, in Capital ablößig mit 1150. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eigen, so vmb verhütung Künfftiger præjuditz ohn angeschlag. gelaßen, vnd die Ergäntzung nach dem fuß mit der Zeit darauß beschehene erlößung einzurichten. Über vorstehende behaußung besagt i. teutsch. Perg. Kbr. mit der Cancelleÿ Contract Stuben anhang. Insigel, de dato 26. 7.bris 1713.
Item Hauß vnd Hoffstatt mit allen deßen Gebäuden Im Finckweiler (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Zugebrachtes unverändertes Guth. Sa. haußraths 468, Sa. des leders Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 151, Sa. wein und faß 527, Sa. Silbers 22, Sa. der guldenen Ring 2, Sa. der baarschafft 40, Sa. Eigenthumbs ane haüßern o, Sa. Eigenthums ane ligenden Gutern o, Sa. der Schulden 174, Summa summarum 1386 lb – Schulden 1488 lb, Dabeÿ es auch weilen die Häußer und Matten nicht außgeworffen ohne fernerem abzug sein verbleibens hat
Der Ehefrauen unveränderten Guth, Sa. haußraths 162, Sa. Silbers 23, Sa. Guldenen Ring 6, Summa summarum 191 lb
Jean Nicolas Lambrecht cotise à la tribu des Fribourgeois pour tenir l’auberge des compagnons cordonniers aux mêmes conditions que son prédécesseur. Il renonce à ce droit en 1738 puisqu’il ne tiendra plus d’auberge
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 3-v) Dienstags den 19. Julj A° 1735 – Neu Z. Zud.
Hr Johann Niclaus Lambrecht der nunmahlige Schuemacher Herrberg würth citiret umb Vermög der Ordnung sich /:weilen er beÿ Er E. Zunfft der Schuemacher Schöff ist:/ alß Zu diener dißorths Zünfftig zu machen.
Ille præsens will deme Parition Leisten.
Erkandt derselbe Solle gleich Herrn Rathherrn Saxer und Herrn Roggenbach seinen Vorfahren seel. tractiret werden, Mithin Er vor die Zunfft gebühr 6 lb 10 ß d Zu Erlegen Schuldig Auch Keinen frembden die würthschaft Zu lehren berechtigt seÿn.
1738, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 58) Dienstag den 4.ten Martÿ A° 1738 wurde das Erste Gericht Gehalten – Resignans
Hr Johann Niclaus Lambrecht, der bißherige Schuemacher Herberg würth, so hernacher wird dato auff geschehenes Ansuchen, weil Er Keine Würtschaft mehr Zu treiben gesonnen, außgethan. dt 6 ß
L’inventaire dressé après la mort de Jean Nicolas Lambrecht n’est pas conservé
1739, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Weÿl. H. Joh: Niclaus Lamprechts geweß. Schum. und Kl. Raths verwandten Verl. sampt dem Verkauff Reg.
La veuve se remarie en 1740 avec le cordonnier Michel Ohlmann
1740 (21.5.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 3
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Hn Michel Ohlmann leedigen Schuhmacher auß der wantzneaw gebürtig als Hochzeitern an einem und
der Ehr: und tugendsahmen Frawen Mariæ Catharinæ gebohrner Binderin, weÿl. Hn Niclaus Lambrecht geweßenen Schuhmachers und wohlmeritirten Schöffen allhier hinterlaßener wittib als Hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 27.ten Maÿ 1740 [unterzeichnet] Johann Michael ohlman, Michel ohlman als vatter, Maria Catharina Lamprechtin gebohren binderin
Les créanciers de Jean Nicolas Lambrecht vendent la maison aux enchères. Le cordonnier Jean Georges Baur s’en porte acquéreur.
1741 [s.d.], Chambre des Contrats, vol. 615 f° 630-v
Ganthkauff. Donnerstag d. 24. Augusti 1741, Insachen weÿl. Johann Nicolaus Lamprecht des schuhmachers credit massam ist die dahin gehörige behausung, höfflein und hoffstatt ahn der Schiltzgaß einseit neben S.T. H. von Flachsland, anderseit neben Johann Philipp Boch dem bastetenbeck, hinten auff H Johann Böckler Med. Doct. et prof. stoßend gelegen umb 3950 fl. adjuducirt worden
H. Rathh. Johann Georg Baur dem schuhmacher
Jean Georges Baur, assesseur au Grand Sénat, et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de la confrérie des cordonniers
1742 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 508-v
H. Johann Georg Baur der schuhmacher auch E. E. großen Raths alter und E. E. kleinen Raths jetziger beÿsitzer und Maria Barbara geb. Lambrechtin mit beÿstand H. Georg Heinrich Delschers des schwerdtfegers und Andreas Göbel des Maurermeisters ihrer schwäger
in gegensein H. Rathh. Johann Jacob Kriegers und H. Martin Meÿer Deputirter H Claudÿ Bernhard Eißentrauth Zunfft meister E. E. Zunfft der Schuhmacher, so dann Johann Georg Riehl und Johann Jacob Kientz beede schuhmacher und Laden: beÿsitzer welche samtlich im Nahmen E. E. Gesellschafft der Schuhmacher – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis ane der Schildsgaß, einseit neben Daniel Boch dem Pastetenbeck, anderseit neben S.T. H. von Flachßland, hinten auff H. Prof. Böckler – als ein ane hiesiger ganth ersteigtes guth
Jean Georges Baur, cordonnier et assesseur au Grand Sénat, vend la maison 2 400 livres au docteur en médecine Georges Henri Behr.
1746 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 244
H. Johann Georg Baur der schuhmacher E.E. großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Georg Heinrich Behr Med. D. und Practici
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Schildsgaß, anderseit neben Daniel Boch des pastetenbecken, anderseit neben S.T. H. von Flachßland, hinten auff H. Johann Böckler Med. D. et Prof. – als ein am 24. Augusti 1741 ane der ganth ersteigtes guth – um 250 und 500 pfund (verhafftet, geschehen um) 1650 pfund
Fils de chirurgien, Georges Henri Behr épouse en 1732 Marie Chrétienne Walther : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Edelvest v. hochgelehrten H. Georg Heinrich Behr, berühmten Med: D. v. Practico, weÿl. des Ehrenvest v. Kunsterfahrenen H. Georg Adam Behren, gewes. Chirurgi v. barbierers auch b. allh. zu Str. nun längst seel. mit fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin ehel. erzeugtem Sohn, als dem H. Bräutigamb an im. So dann d. Viel Ehren v. tugendbegabten Jgfr. Mariæ Christinæ Waltherin, des wohl ehrenvesten großachtbahren v. wohlweißen H. Joh: Friderich Walther, E.E . großen Raths allh. v. wohlverdienten beÿs. mit fr. Susannæ Salome gebohrner Gambßin erzeugten tochter als der Jgfr. hochzeiterin – Geschehen v. verhandelt seind dieße ding in Löbl. St. Str. auff donnerstags den 29. 9.br. in dem Jahr als man nach Christi unsers einigen Erlößers v. heÿl. Gnadenreichen Geburth zahlte 1731, Johann Philipp Lichtenberger Notarius requisitus
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 99-v, n° 365)
1732. Mittw. d. 30. Jan. nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Geörg Heinrich Behr, Med. D. v. Practicus alhier, weÿl. H. Georg Adam Behren geweß. b. v. Chirurgi Nachgelaßener ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Christina H. Joh: Friderich Walthers E E Großen Raths alten beÿsitzers ehl. tochter [unterzeichnet] Georg: Henric: Behr, Med. Dr. als Hochzeiter, Maria Christina Walterin als hochzeiterin (i 104)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Spoor rue Sainte-Barbe. Les apports du mari s’élèvent à 1 566 livres, ceux de la femme à 1 142 livres.
1732 (4. 7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 13
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Edle und hochgelehrte herr Georg Heinrich Behr, Medicinæ Doctor, und Practicus, und die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Maria Christina gebohrene Walterin, beede Ehepersonen und Vornehme burgere allh. zu Str. einander in den Ehestand zugebracht auch crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten – So beschehen allh. in d. Königl. fr. St. Str. auff Donnerstag den 4.ten 7.bris A° 1732. In præsentia Fr. Mariæ Magdalenæ Werckmeisterin geb. Wöhrbeckin Wittib des Ehe H. leibl. Fr. Mutter und S. T. herrn Joh: Frid. Walters E: E: Gr. Rath a. beÿs. v. vornehmen b. allh. der Ehefr. leibl. Vatters
In einer allhier Zu Str: ane der Barbaræ gaß gelegenen, von beeden Ehepersohnen Lehnungsweiß bewohnenden denen Spoorischen KK. eigenthümlich gehörigen beh. folgeder sich befunden
Series rubricarum hujus Invii. Des Ehe H. Vermögen, Sa. haußraths 176, Sa. Bibliothecæ 308, Sa. Silbers 91, Sa. Goldener Ring 111, Sa. Baarsch 41, Sa. Pfenningzinß hauptg. 750, Summa summarum 1478 lb – antheil ane den Haussteuren 87, Summa gantzen Vermögens 1566 lb
der Ehefr. Guth, Sa. hßraths 134, Sa. Silbers 202, Sa. Gold. fl. 305 Sa. baarsch. 250, Sa. Capitals 250, Summa summarum 1142 lb – Haussteuren 87, Gesambte Nahr. 1230 lb
Marie Chrétienne Walther meurt en 1739 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé rue Sainte-Barbe dans la maison du pasteur Jean André Schmutz. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 154 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 418 livres, le passif à 1 171 livres
1739 (5.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 236) n° 98
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Eder, Viel Ehren: und tugendbegabte Frau Maria Christina Behrin gebohrne Walterin, des Wohl Edel Vesten und hochgelehrten herrn Georg Heinrich Behren, berühmten Medicinæ Doctoris und Practici, wie auch hochgräfffl. hohenloe Waldenburgischen Leib Artzts, der Kaÿßerl. academie derer Natur Liebhabere und des zu Nürnberg auffgerichteten Medicinischen und Physicalischen brieff wechßels Mitglieds und burgers allhier Zu Str. gewes. Fr. Eheliebste nunmehr seel. nach ihrem den 14. Julÿ dießes lauffenden 1739.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Wohl Ehrenvesten und Großachtbaren herrn Johann Daniel Diebolds des handelsmanns und vornehmen burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Christinæ Henriettæ, Friderich Heinrich, Mariæ Salome Charitas und Carl Ludwigs der Verstorbenenen Fr. Drin, seel. mit obwol gedachtem ihren hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzeugter und nach tod verlaßener Vier Kinder und ab intestato Erben, alle annoch minderjährig, fleißig inventirt und ersucht durch obwohlerwehnten herrn wittiber, wie auch die viel Ehren: und tugendbegabte Fr. Mariam Magdalenam Werckmeisterin gebohrne Wöhrbeckin weÿl. herrn Johann Heinrich Werckmeisters gewes. Chirurgi und Wund Artzts auch burgers allhier seel. nachgelaßene Fr. Wittib deßelben leibl. fr. Mutter (…) So geschehen allhier in der Königl. fr. St. Str. auff Mittwoch den 5. Aug. Anno 1739.
Copia der Eheberedung
Copia der abgeleibten Frauen Dris, seel: auffgerichteten codicilli
In einer allhier zu Straßburg ane der Barbaræ gaß gelegenen H. M. Johann Andreæ Schmutzen, treueifferigen Pfarrern der Evangelischen Gemeind Zu St. Niclaus allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Höltzen und Schreinerwerck. In der Obern Stub, In der Obern frantzös. Camin Cammer, Im Obern Haußöhren, In der Wohnstub, Im Haußöhren, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der H. wittibers Studier Stuben
Ergäntzung der E. abgegangenen unveränderten Guths. Vermög über beeder Ehepersonen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch mich Notm. in A° 1732. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der EE. unverändert Guth. Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 77, Sa. Gold. Ring 122, Sa. der activ Schulden 150, Sa. der Erg. 644, Summa summarum 1154 lb
des H W. unverändert v. theilb. Vermögen, Sa. haußraths 91, Sa. der Bibliothec 200, Sa. Silbers 49, Sa. der Gold. Ring 76, Summa summarum 418 lb – Schulden 1171 lb. Conferendo 753. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 401 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen v. verhandelt seind dieße ding in Löbl. St. Str. auff donnerstags den 29. 9.br. in dem Jahr als man nach Christi unsers einigen Erlößers v. heÿl. Gnadenreichen Geburth zahlte 1731, Johann Philipp Lichtenberger Notarius requisitus
Georges Henri Behr, médecin des comtes de Hohenlohe et membre d’une académie de sciences naturelles, se remarie en 1740 avec Anne Marie Schætzel, fille de marchand de vins
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 190-v)
Anno 1740 – Mittw. d. 1. Jun. seind nach ordentl. außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden H. Georg Heinrich Bähr Medic. D. u. Praticus allhier, wie auch Hochgräffl. Hohenlohischer Rath u. Leib Medicus, der Kaÿßerl. Academiæ Naturæ Curiosorum u. deß Commercii Litterarii Physico-Technici Medicii mitglied u. Jungfr. Annæ Mariæ H. Johann Schätzels b. u, weinhändl. Ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] G. Georg Heinrich Behr, alß Hochzeiter, Anna Maria Schätzelin als hochzeiterin (i 195 – proclamation Saint-Thomas n° 150 f° 321 i 32)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1741 (19.10.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 31) n° 644
Inventarium über S.T. Herrn Geörg Heinrich Behren, hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practici, hochgräffl. hohenloischen Rath und leib Medici, wie auch S.T. Frauen Annæ Mariæ Gebohrner Schätzelin, beede Vornehmer Ehepersohnen und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zu gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1741. – und Vermög der den 8. Martÿ 1740 Vor mir Notario auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen Straßburg auf Donnerstag den 19. Octobris A° 1741.
Partage des biens provenant de la succession de Marie Chrétienne Walther
1754 (26.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 710) n° 154
Abtheilung Aller derjenigen Hausraths Posten, Silber und Goldenen Geschmeid, so weÿl. frauen Mariä Christinæ Behrin gebohrner Walterin, S.T. Hn Georg Heinrich Behr, Med: Hocherfahrenen Doct.is und berühmbten Practici auch vornehmen burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefraun seel. nachgelaßenen dreÿen eigenthümlich gehörig, Wie solche von S. T. H. Rathh. Joh: Sebastian Gambßen solcher 3. Behrischen Kinder ehemaligen Vogten den 21. Xbris A° 1752. an H. Tobiam Gundelwein den Gastgeber und nunmahligen Vogten Zu Volg lieffer Registers von Hn Notario Frantz Heinrich Dautel gefertiget außgelieffert worden.
So beschehen in gegensein der M Bährischen Kinder selbsten benantlich Jgfr. Christinæ Henriettæ, Hn Friderich Heinrich und Jgfr. Mariä Salome Charitas der Behren, Wie auch obgedachten H. Gundelweins und Frauen Annæ Mariä Behrin geb. Schätzlein Ihr der Kinder Fr. Stieffmutter
auf Freÿtag den 26. Julÿ A° 1754.noch lebenden Kindern eigenthümlich gehörig
Georges Henri Behr meurt en 1761 en délaissant trois enfants de son premier mariage et trois du deuxième. Les experts estiment 1 300 livres la maison rue du Bouclier. La masse propre à la veuve s’élève à 3 081 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 3 715 livres et le passif à 4 439 livres
1761 (15.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 717) n° 386
Inventarium über Weÿl. des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Georg Heinrich Behr geweßenen Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, hochfürstl. hohenlohischen hoffrath und Leibartztes Verschiedener gelehrter Gesellschafft hochansehnlichen Mitgliedts und Vornehmen burgers nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1761 – als derselbe sambstags den 9.ten Maÿ dießes lauffenden 1761.sten Jahrs dießes Zeitliche mit den Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen – durch frau Annam Mariam Behrin geb. Schätzelin die hinterbliebene fr. Wittib beÿständlich S. T. Hn Frantz Heinrich Dautel Notarÿ publici und berühmten Practici (…) So beschehen und Angefangen in Straßburg auf Montag den 15.den Junÿ A° 1761.
Der seelig verstorbenen Herr Doctor hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt 1.mo Frau Christinam Henriettam Sattlerin geb. Behrin, Herrn Johann Jacob Sattlers des jüngern Sattlers und burgers allhier Ehefrau, so mit beÿstand deßelben beÿ der Inventur gegenwärtig ware, in den Ersten Sechsten Stamm theil, 2.do Herrn Friderich Heinrich Behr, Notariatus Candidatum so majorennis und ohnbevögtigt, dahero sich in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden in den Zweÿten sechsten Stammtheil, 3.tio Frau Mariam Salome Charitas Stahlin geb. Behrin, Hn Gottfried Stahl Silberarbeiters und burgers allhier frau Eheliebstin, so unter assistentz deßelben hiebeÿ erschienen, In den dritten Sechsten Stammtheil, dieße 3. des seel. Verstorbenen Hn Doctoris in erster Ehe mit weÿl. S. T. fraun Maria Christina geb. Walterin seel. erzielte 2. fr. töchtere und eine herr Sohn auch haben die beede fr. töchtere Zu Ihrem Hn Assistenten erbetten S. T. Hn Joh: Daniel Saltzmann Notarium publ. et Practicum so auch hiebeÿ Zugegen war
4.to Herrn Georg Heinrich Behr Philosophiæ Magistrum und der baßelischen Gesellschafft der Schönen Wißenschafften Mitglied, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, in den 4.ten Sechsten Stammtheil. 5.to Hn Friderich Carl Behr, so sich der Zeichnungs und Stech Kunst befleißiget, in den 5.ten sechsten Stammtheil, So dann 6.to Sophiam Dorotheam Behrin, in den 6.ten sechsten und Letzten Stammtheil. Diese beede Letsterer minorenne Kinder seind mit H. Joh: Jacob Klein dem Sattler und nunmahligen Stall Meister beÿ allhießiger Statt auch burgern allhier bevögtiget, welcher auch nomine seiner Curanden beÿ dem Geschäfft Zugegen war. Vorstehende dreÿ letztere Kinder hat der seel. Verstorbene mit der hinterbliebenen fr. Wittib alßo in seiner Zweÿten Ehe ehelich erzeügt.
In einer allhier zu Straßburg ane der Großen Schiltzgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Obersten Bühn, In der Kammer auff der Bühn, In H. Mag: Georg Heinrich des Sohns Zimmer, In dem vordern Zimmer auff dem 2.ten Stock, Im Haußehren, auff der obern Bühn im Hintern Stock, In obern hintern Haußehren, In der hintern obern Stub, Im Stübel auf dem ersten hintern Stock, Im Haußehren auff dem ersten Stock, Im vordern Zimmer auf dem Ersten Stock, In der Bibliotheck Zimmer, Im Haußehren neben der Küchen, Im hintern untern Stübel auf dem boden, Im untern Haußehren auff dem boden, In Frau Doctorin Schlaaff Zimmer, Im Cabinet, In der Frau Doctorin vordern Zimmer auf dem boden
Ergäntzung der Frau Wittib Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ (…) durch H. Joh: Philipp Lichtenberger Not. publ. et pract. seel. A° 1741 gefertiget
Antheil ane einer behaußung so der fr. Wittib unverändert betreffend. Wie in d. frau Wittib Mütterlichen Designation fol° 5.b et seqq. mit mehrern zusehen, so hat die Verstorbene Mutter seel. beÿ Joh: Peter Stöfflers des ehemahligen Sporrers und burgers allhier falliments Mass die in solche Mass gehörig geweßene ane dem Gold Gießen gelegener behaußung an sicht ersteiget, es haben aber die hinterbliebene fr. W. und dero hochgeehrtste 3. H. Brüder beÿ dero Mütterl. Verlassenschafft in betrachtung man nicht Weiß was denen Stöfflerichen Kindern als Ihres gel. Hn Vatters seel. Curanden aus dißeitiger fr. Wittib mütterl. Nahrung vor Mütterlich Guth zuerstatten ist, sich dahin erklährt, daß sie solche behaußung alß fernerhin unter sich ohnerörtert außgesetzt Verbleiben, und was mit der Zeit daraus erlößt zu bezahlung deßen angewandt und da allen falls noch etwas darann im Vorstand wären in die Mütterl. Succession gehörig unter denen 4. Schätzelischen Geschwüsterden gleichling Vertheilt werden solle, da aber auch hingegen wider Verhoffen geschähe, daß der Erlöß solcher behaußung sich nicht so hoch erstreckte, als man denen Stöfflerischen Kindern zuerstatten, so haben Sie sich Verbindlich gemacht, daß ein jeedes seinen 4.ten theil ane solchem Stöfflerischen Passiv onere beÿtragen solle, dahero mann dann auch solchen haußanteil dißorts nur berichts weiße eingetrag.
Wÿdum, Welcher der seel. Verstorbene Hr Doctor wegen H. Friderich Heinrich Behr dem Hn Sohn erster Ehe biß an dießes ein seel. End genoßen
Eigenthumb ane Häußern. Eine behaußung hoff hinterhauß und bronnen, mit allen übrigen dero begriffen weithen rechten Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier zu Straßburg in der Großen Schiltzgaß 1. seith neben Hn Obrist Von Gschreÿ anderseith neben weÿl. Hn Daniel Bochen des geweßenen Pastetenbecken V. burgers allh. seel. nachgelaßenen Erben hinten auf einer Löbl. Statt gehörige behaußung stoßend, so außer hernach eingetragenen darauf stehenden Capitalien freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 29. Maÿ 1761 æstimirt pro 2600 fl. oder 1300 lb. Über dieße behaußung sagt I. teutscher perg. in allh. C.C. Stub errichteter und mit dero ang. Ins. verwahrter Kauffbrieff datirt d. 29. Martÿ A° 1746, Dabeÿ ferner I. teutsch perg. Ganth Kauffbrieff mif d. Statt Straßb. anh. Ins. Verwahret datirt d. 24. Aug. A° 1741
Item eine behaußung in all. Vorstatt Steinstraß ane der Waßersupp Gaß oder XIII. Graben beÿ dem Roßeneck gelegen mit allen übrigen deren recht und gerechtigkeiten ein und anderseith neben gemeiner Statt Eigenthum hinten auf die alte Statt Mauer stoßend, davon reicht mann Jährlich auf Martini allhießigem Pfenningthurn 13 ß d Bodenzinß, (laut) Abschatzungs Zeduls vom 29. Maÿ 1761 æstimirt Vor 150 fl. oder 75, Davon abgezogen das darauf hafftend. Onus so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 26, Restiert alßo ane dem Anschlag solcher behaußung dißorts außzuwerffen 49, Über dieße behaußung ist dißorths nichts schrifftlichen Vorhanden, es hat aber solche des seel. H. Doctoris frau mutter seel. von weÿl. fr: Maria Dorothea Wehrbeckin geb. Metzgerin Ihrer Mutter seel. Verehrt bekommen, wie solches aus dero zugebrachten Nahrungs Inv. durch Hn Not. Rohr seel. A° 1709 errichtet, zu sehen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen fr. Wittib eigenthümliche Nahrung, Sa. Hausraths 64, Sa. Silbers 26, Sa. Goldener Ring 89, Antheil ane einer behaußung o, Sa. Schulden 800, Erg. Rest 2101, Summa summarum 3081 lb
Der Erben unverändert und theilbahre Nahrung zufolg obeingetragenen Vergleichs unter einer Rubric beschrieben, Sa. Hausraths 351, Sa. Bibliothec 300, Sa. Silbers 88, Sa. Goldener Ring 65, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 460, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1349, Sa. Schulden 1100, Summa summarum 3715 lb – Sa. Schulden 4439 lb, In Vergleichung, passiv onus 724 lb
Stall summ 2588 lb – Zweiffelhaffte und Verlohren Schulden in der fr. W. unverändert Nahrung zugeltend 33 lb, Zweiffelhaffte und Verlohren Schulden in der Erben unverändert und theibahre Nahrung Zugeltend 76 lb
Copia der Heuraths Verschreibung, Zwischen dem Wohl Edel Vest und Hochgelehrten Medicinæ Doctoris und berühmbten practico Wie auch Hochgräffl. Hohenlohischen Rath und Leib Medico der Academiæ Imperialis Naturæ Curiarorum und des Commercÿ Litterarÿ Physico Technico Medici Norimbergensis Mitglied, Vornehmen burger und Wittiber allhier, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Annæ Mariæ Schätzelin Herrn Johann Schätzel Weinhändlers und burgers allhier mit Frauen Anna Maria geb. Kirschlägerin erzeugten tochter – den 8. Martÿ 1740, Not. Johann Philipp Lichtenberger
– Auf Ansuchen frauen Christinæ Henriettæ Sattlerin geb. Behrin Hn. Joh: Jacob Sattlers des jüngern Sattlers und burgers allhier Ehefraun, wurde die Ihres von Ihrn Mit Erben vermög unter einander errichtetr Cession überlaßene auß Ihres geliebten Vatters S. T. Hn. Georg Heinrich Behr Med. hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici pp. seel. Succession herrührende ane der Großen Schiltzgaß zwischen Hn Obrist Von Gschreÿ und Bochischen Erben liegende Behaußung einer freÿwilligen Versteigerung außgesetzt (…) auf den Anschlag von 5000 Gulden gesetzt, den 5. Augusti 1761
den 5. Aug: 1761, Mr Georg Hyeronimus Bäßel dem Schreiner um die letztgebottene 5410 Gulden hiemit zugeschrieben
Les héritiers cèdent la maison à la veuve Anne Marie Schætzel
1761 (24.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 717) Joint au n° 386 du 15.6.1761
(f° 16) Erschienen Zu Eingangs hochedelgedachten H. Doctoris Behren seel. Verlaßenschaffts Inventation und Abtheilung in specie requirirtem Notario sambtliche des H. Doctorÿ seel. in Zwoen Ehen ehelich erziehlte Kinder auch dero Ehe und geschworner H. Vogt
die haben in gegensein S.T. Frauen Annæ Mariæ Behrin geb. Schätzelin der hinterbliebenen fr. Wittib unter assistentz S. T. Hn Frantz Heinrich Dautels Notarÿ jurati und berühmten Practici,
angezeigt und bekandt, wie daß Sie Behrische Kinder und Erben Ihrer geliebten Fr. Stieff und eheleiblichen Mutter Auf Abschlag Ihrer zuerfordernden habenden unveränderten Guths Ergäntzung eigenthümlich cedirt und angewiesen, so auch von Ihro dergestalten angenommen worden, die in Ihres geliebten Hn Vatters und Eheherrn seel. unverändert und theilbahre Nahrung gehörige behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß, Hoff, Hoffstatt und Bronnen mit allen übrigen deren begriffen, weithen, rechten, Zugehörden Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Langenstraß, in der Großen Schiltzgaß einseith neben Hn Obrist Von Gschreÿ anderseith neben weÿl. Hn Daniel Bochen des geweßenen Pastetenbecks und burgers allhier seel. nachgelaßenen Erben, hinten auf eine Löbl. Statt gehörige behaußung stoßend (um 750 lb verhafftet, geschehen um 1850 pfund) Wobeÿ gesambte Erben declarirt, daß Georg Hieronÿmus Päßler der Schreiner und burger allhier, so beÿ der den 5. Aug. jüngst Vorgenommenen Versteigerung solche behaußung an sich ersteigert Keine frembde Commission hatte, sondern von Ihnen Zum theil angestellt worden, folglich solche Versteigerung nicht zu attendiren seÿe. – Straßburg den 24.t Aug: A° 1761
Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 642 f° 641-v (23 octob. 1768)
Compte que rend le sellier Jean Jacques Klein à son pupille Frédéric Charles Behr, issu du deuxième mariage
1767 (18.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 637
Rechnung Mein Joh: Jacob Klein Sattlers und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Hn. Friedrich Carl Behr, weÿl. S.T. Hn Georg Heinrich Behr Med. Dris et Practici seel. mit frauen Anna Maria geb. Schätzelin seiner Zweiten fraun Eheliebstin ehelich erzeugten Jüngern Sohns, Inhaltend alles dasjenige Was ich Von A° 1761 da ich zu dieser Vogteÿ gekommen biß den 18. Maÿ 1767 erwehnten eines Curandi halben eigenommen und wieder außgegeben auch sonsten Vögtlicher Weiße verrichtet und Verhandelt habe – Erste und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ
Bericht dießer Rechnung – Nach deme des Curandi Hn vatter den 9. Maÿ 1761 seel. Verstorben (…) wurde die Vätterliche Verlaßenschafft durch Notm. Joh: Daniel Langheinrich ordnungsmäßig inventirt und Abgetheilt
Vente de mobilier par Anne Marie Schætzel
1770 (9. 8.br), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 729) n° 791
Verkauf und Erlös Register über S.T. frauen Annä Mariä Behrin geb. Schätzelin Weÿl. H. Georg Heinrich Behr, geweßenen Med: Dris && und Vornehmen burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßener fr. Wittib eigenthümlich gehöriger Effecten – Auf dienstag drn 9. 8.bris et seq: Anno 1770
Autre vente de mobilier
1772 (3.10.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1305) n° 33
Steig: und Erlöß: Register über Frn. Annä Mariä gebohrner Schätzelin, Weÿl. H. Georg Heinrich Behr geweßenen Med. Doctoris und burgers dahier Zu Straßburg hinterlaßener Fr. Wittib, unter gleich Zu End stehenden dato freÿwillig Versteigten Effecten und Mobilien. Sambstags den 3.ten Octobris 1772
Anne Marie Schætzel veuve de Georges Henri Behr vend la maison 2 900 livres à Jacques Michels, licencié en droit, avocat et procureur ordinaire de la Ville
1768 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 647
Anna Maria geb. Schätzelin weÿl. H. Georg Heinrich Behr, Med. Doct. und Parctici wittib beÿständlich H. Johann Michel Stribeck des courtier
in gegensein H. Jacob Michels J.U.Lti. und E.E. kleinen Raths Advocati und Procuratoris ordinarÿ
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, in der großen Schildgaß, einseit neben S.T. H. XXI. Lemp, anderseit neben N. Reil dem büchßenschäffter, hinten auff löbl. Stadt gehörigen behausung – als ein von Behrischen Kindern erster und zweyter Ehe ihre als guthsergäntzung cedirtes guth – um 500, 250 pfund verhafftet, geschehen um 2150 pfund
Originaire de Limburg sur la Lahn, Jacques Michels devient bourgeois à titre gratuit le 3 avril 1748 à cause de ses études en s’inscrivant à la tribu des Pelletiers.
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 339
H. Lt. Jacob Michels von Leimburg an der Lahn gebürthig erhalt das burgerrecht ob favorem Studiorum gratis, und will beÿ E. E. Zunfft der Kirschner dienen, jurav. d. 3. Aprilis 1748.
Jacques Michels devient tributaire ches les Pelletiers le 7 juin 1748
1748, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 272) Freÿtags den 7.ten Junÿ Anno 1748 – Neuzünfftiger
Herr Jacob Michels, Juris Utriusque Licentiatus Von Leimburg an der Lahn gehörig stehet Vor producirt respective Cantzleÿ Stall und Pfenningthurns schein respective vom 3.t et 8.t Aprilis Anno 1748. bittet ihne gegen der Gebühr als einen leibzünfftigen zu dienen auff und anzunehmen. Erkandt, gratis willfahrt, darauff er die Ordnung beschwohren Erlegte Vor Zunfft Schreiber und büttel 4 ß
Fils du négociant Guillaume Michels, Jacques Michels épouse en 1749 Marie Thérèse Grillot, fille de procureur fiscal : contrat de mariage sous seing privé, célébration
1753 (26.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 89)
Dépôt de contrat de mariage – Mr Jacques Michels, Licentié és Loix et Bourgeois en cette ville y demeurante place d’armes paroisse de St Pierre le Vieux, Fils du Sr Guillaume Michels Négociant à L’imbourg dans le diocèse de Trèves et de Catherine Renard époux futur d’une part, Et Dlle Marie Thérèse Grillot, fille de Mr François Grillot, Procureur fiscal du Magistrat de cette ville et Greffier en Chef de la Marrechaussée générale d’Alsace et de Dme Anne Marie Schaeffer demeurant rüe cul de sac St Thomas paroisse de St Pierre le Jeune – Fait et passé à Strasbourg dans le domicile des père et mère de la future épouse l’an 1748 le premier decembre
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 14)
Hodie tertio Junÿ Anni 1749 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt præclarus Dns Jacobus Michels Limburgensis d Lahnam Diœcesis trevirensis, filius Dni Wilhelmi Michels et Annæ Catharinæ Fuchsin ejus uxoris legitimæ, Juris utriusque Licentiatus, senatûs hujus Civitatis Procurator ordinarius, a pluribus annis Argentinæ et ultimo in parochia Sti Petri Senioris Commorans, Et pudica virgo Dlla Maria Thereisa Grillot argentinensis, filia præclari Dni Francisci Grillot hujus Civitatis Procuratoris fisci et Dnæ Annæ Mariæ Schafferin ejus uorius legitimæ parochiana nostra (signé) Michels, maria theresia grillot (i 10)
Jacques Michels est nommé procureur surnuméraire au Petit Sénat en 1749. Il devient échevin chez les Pelletiers en 1753. Il résigne son poste de procureur en 1778
1749 Obere Cancelley Herren, 1749-1758 (4 R 36)
H Lt. Jacques Michels wird zu einem Procuratore Supernumerario Ordinario beÿ E. E. Kleinen Rath ernannt. 13.
1753 Conseillers et XXI (1 R 236)
Lt. Jacob Michels wird beÿ E. E. Zunfft der Kürßner schöff. 246
1778 Conseillers et XXI (1 R 261)
H. Lt. Jacob Michels bißherigen procurat. ordinarii beÿ E. E. Kleinen Rath ratione seines officii gethane resignation wird Verzeichnet und Zu Wiederersetzung eine rubrique erkandt. 284.
Jacques Michels hypothèque sa maison en caution de Charles Michels
1783 (18.3.), Not. Lacombe (6 E 41, 189) n° 40
Cautionnement. Régie générale, Acte de cautionement – M Jacques Michels Avocat et Procureur au Magistrat de la ville de Strasbourg, cautionnement de l’administration de la régie & de l’exercice qu’a fait jusqu’à ce jour et que fera ci après le Sr Charles Michels dans l’emploi de commis buraliste a Ornant Direction de Besançon Généralité de Franche Comté (…) qu’il exercera soit sous le nom de Henry Clavel
hypothèque une maison située dans la rue dite grosse schültz gass, d’un côté M Lemp d’autre M Rhiel, estimée 18.000 livres en principal
Jacques Michels meurt en 1785 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 1 336 livres. L’actif de la communauté s’élève à 15 837 livres et le passif à 2 429 livres
1785 (6.7.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 303
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Johann Jacob Michels J. U. L. Advocati wie auch E. E. Kleinen Raths und anderer Hoher gerichtsstellen dieser Stadt Procuratoris Ordinarii und burgers dahier in Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft errichtet Anno 1785. – nach seinem den 23. Aprilis dießes lauffenden 1785.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Verstorbenen Herrn seelig mit hernach gemeldter seiner hinterbliebenen Frauen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nach Tod verlaßener Erben (…) durch Fr. Mariam Theresiam gebohrne Grillot beÿständlichen S.T. Herrn Joseph Salomon Rumpler J. U. Lt und wolverordneten Ambtschreibers der Pflegd Dorlisheim und anderer Orten (…) So beschehen Straßburg den 6. Julÿ Anno 1785.
Benennung der Erben. Des abgelebten seeligen ab intestato nach tod verlaßene Erben sind folgende Persohnen als 1. S.T. H. Frantz Jacob Michels J.U. Ltus Advocatus und E. E. Kleinen Raths Proc. Ords. wie auch hochverdienter Ambtmann zu Artolsheim dißeits des Rheins, auch burgers dahier, beÿ dießer Inventur Præsens, 2. Fr. Maria Theresia gebohrne Michels, S.T. H. Eleonore Petin Inspecteur des Ponts et Chaussées und burger dahier Frau Eheliebstin, so unter Assistentz ihres Eheherrn der Inventur abgewartet hat. 3. Jungfer Maria Regina Michels majorenis, dahero allein beÿständlichen herrn Amtmann Rahm, beÿ dieser Inventur præsens, 4. Herr Friedrich Carl Michels, der ehemalige fourier unter dem Hochlöblichen Königlich frantzösischen Cavallerie Regiment Artois dato von hier abweßend und dahero in deßen namen erschienen ist Herr Ludwig Knobloch, Notarius publicus et juratus auch burger allhier, (…) welcher auch seines Mandanten Interesse beÿ dießer Inventur beobachtet hat, 5. Jungfer Maria Cæcila Michels, 6. Jungfer Maria Louisa Michels, dieße beede annoch minorennis dahero bevögtigt mit S.T. Herrn Johann Ludwig Rame E. Freÿ Ohnmittelbaren Ritter Directorii im Untern Elsaß Hochverdienten Advocati und Hochmeritirten Ritterschafflichen Ambtmanns auch Exsenatoris und burgers dahier, des abgeleibten Herrn seeligen mit Eingangs genander seiner hinterbliebenen Frauen Wittib ehelich erzeugten Kinder und ab intestato nach tod verlaßene Erben
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Nachdeme nun dieße Verlaßenschafft vollkommen consignirt und beschrieben geweßen, nur ich der Notarius Zu Ersuchung beederseitiger sich für eigen vorbehaltener Nahrungen schreiten wolte, Zu dem Ende die hinderbliebene Frau Wittib befragt, ob Sie Zur Zeit ihrer verheürathung über ihre Illata ein Inventarium hätten errichten, warnach die Ersuchung solcher vorgenommen werden könte, hat dieselbe in Antword ertheilet, daß solches von ihnen nun Zertrennte Ehe persohnen unterlaß, worden seÿe (…)
In einer allhier zu Straßburg ane der großen Schiltzgaß gelegenen in dieße Verlaßenschaft gehörigen Behaußung folgender maaßen sich befunden
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung bestehend in vorder, nebens und Hindergebäud, Hof, Bronnen und Hofstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Großen Schildsgaß beÿ der Langenstraß, einseit neben Sis. Tis. H. Johannes Lemp, Hochverdienten Ammeister und dreÿ Zehner & anderseit neben H. Riehl dem büchsenschifter hinten auff löblicher Stadt zugehörigen behausung, wie solche von (den Werckmeistern) vermög der mir Notario Zum Concept eingesandten schrifftlichen Abschatzung de dato 18. Augusti æstimirt und angeschlagen worden ist hier in Auswurf gebracht pro 1400 lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger C C stub gefertigt und mit deren anhangenden Insiegel verwahrt datirt den 22.ten Octobris 1768.
Ergäntzung der Fraun Wittib prætendirlich abgegangenen unveränderten Guths
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraun Wittib guth belangend, Sa. hausraths 33, Sa. Silbers 34, Sa. Schulden 250, Sa. Ergäntzung 1018, Summa summarum 1336 lb
Der Erben Guth, vide hievor
Das theilbare vermögen betref. Sa. hausraths 120, Sa. leerer Faß 27, Sa. Silbers 63, Sa. Golds 8 ß, Sa. Pfenning zinß und deren hauptgüthern 13.549, Sa. Eigenthum ane einer behausung 1400, Sa. gülthen 676, Summa summarum 15.837 – Schulden 2429 lb, nach abgang deren verbleibt 13.407 lb
Stall summa 13.974 lb
Copia der Eheberedung sub signo privato (…) Fait et passé à Strasbourg dans le domicile des père et mère de la future épouse l’an 1748 le premier decembre
Comme Jacques Michels déclarait une fortune de 500 florins alors que l’inventaire montre qu’elle s’élève à 27 900 florins, l’affaire est soumise aux Quinze. La commission constate que le défunt a dû renoncer à son emploi pour raison de santé huit années auparavant. Elle relève que les dernières acquisitions (immeubles et capitaux) remontent à 1768, ce qui laissait tout le temps au défunt de les déclarer. Elle estime justifié de réclamer l’arriéré de 657 livres mais ne trouve pas motif à celui de 246 livres qu’elle propose de convertir en amende.
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
(p. 352) Sambstags den 19. Novembris 1785. – Iidem [Obere Stall H.] lassen ferner per me referiren es seÿen ihnen folgenden Stallbericht Zugestellt worden.
Weÿland H Frantz Jacob Michels geweßenen JU Lti advocati & Procuratoris ordinarii beÿ E. E. Kleinen Rath und anderen hohen gerichts stellen dieser Stadt, auch burgers allhier Inventirt H. Notarius Lederlin.
Conclusio finalis Inventarii ist folio 158.b 13.974 lb 5 ß 10 12 d diese machen 27.900 fl. verstallte 500 fl. also zu wenig 27.400 fl. Wovon nachtrag acht jahr in duplo à 82. lb 4 ß – 657 lb 12 ß und sechs Jahr in simplo à 41. lb 2 ß – 246 lb 12 ß, Summa 904. lb 4 d
Weilen nun soviel zuwenig verstallt worden, so wird das geschäfft der Straf wegen, an unsere Gnädige Herren die Fünff Zehen verwießen, Sign. Straßburg den 12.ten Novembris 1783. die dreÿ der Statt stall
die H. Deputirte haben beÿ desfalls vorgenommenen untersuchung H. Ltn Michels E E Kleinen Raths Procuratorem einen von des verstorbenen mit Erben vor sich berufen laßen, welcher sich dann namens gesamter Erben dahin vernehmen laßen, daß das vermögen seines verstorbenen Vaters nach und nach errungen worden, mithin derselbe solches so genau nicht benehmen und sich zu schreiben laßen können, Zu deme habe er sechs Kinder hinderlaßen, auch acht jahr vor seinem ende wegen mißlichen gesundheits umständen nicht mehr Verdienen Können, also aus seinem fond leben müßen mithin auch nicht wißen können wieviel er davon verzehren oder übrig laßen würde, dahero er gebetten in rücksicht obiger umstände sie in gnaden anzunehmen und ihnen den angesetzten nachtrag Zu erlaßen.
Die H. Deputirte haben beÿ genauer untersuchug des Verlaßenschaffts Inventarii Zwar wahrgenommen daß das samtliche Vermögen während der ehe errungen worden zugleich aber auch gefunden daß das jüngste Capital in anno 1768. angelegt und das letzt erkaufte immobile in nemlichen Jahr aquirirt worden seÿ, daß also der Defunctis achtzehen gantzen jahr frist gehabt sein Vermögen zu berechnen und solches der ordnung gemäß auf löbl. Stadt Stall anzugeben, da nun der fall in der ordnung Clar enthalten als haben die H. Deputirte den Defunctum um so mehr in dem fall derselben geglaubt als aus allen hergang abzunehmen daß derselbe wohbedächtlich löbl. Stadt gefäll erfähren wollen, dahero sie deßen verfahren um so sträflicher ansehen müßen, als er, als in dreÿßig jähriger Stadt officiant die ordnungen nicht ignoriren können er auch sein meistes Vermögen in der Stadt diensten erworben aus diesem bewogen haben sie um so mehr auf die confirmation des denen Erben vor acht jahr in duplo mit 657 lb 12 ß angesetzten nachtrags antragen wollen als hierdurch gemeine Stadt mehr nicht erhält als was ihro während. diesen achtzehen jahren dem Stalltax nach hätte Entrichtet werden sollen, was aber die ferner von sechs Jahr in simplo angesetzte 246. lb 12 ß belanget, so finden sie diesen nachtrag nirgend in der ordnung gegründet, mithin anstand auf deßen confirmation anzutragen, da aber wie gesagt des Defuncti betragen nach anheiß der ordnung würcklich strafbar so haben die H. Deputat. MGh. anheim stellen wollen, ob hochsieselbe diese 246. lb 12 ß nicht in die in der ordnung angedrohte strafe verwandlen wollen.
Erkandt nachtrag der 657. lb 12 ß confirmirt und 246. lb 12 ß straf angesetzt.
Les héritiers demandent à être exemptés de l’amende ci-dessus en arguant que leur honnêteté se retourne contre eux. La commission répond que l’amende ne représente pas même les impôts qui auraient été versés si le défunt n’avait pas fraudé ; elle considère ensuite l’affaire d’après les besoins du défunt. Elle conclut que l’amende pourrait être levée et les héritiers seront tenus de payer l’arriéré. Les Quinze adoptent la proposition
1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 164, deficit) weÿl. H. Lt Frantz Jacob Michels wittib Fr. Maria Theresia Grillot
(p. 198) Sambstags den 13.ten May 1786 – Obere Stall H. laßen per me referiren es haben weÿl. H. Lt Frantz Jacob Michels geweßten advocati et procuratoris beÿ E. En Kleinen rath nachgelaßene wittib, Fr. Maria Theresia gebohrne Grillot und Erben, auch Minorennen Erben vogt H. Lt Rame unterm 29.sten Aprilis jüngst per memoriale gebetten Mgh. wolten der härte den in Decreto vom 19..ten 9.brs 1785 bedittenen strafen nicht mehr gedencken, in denselben Zu erlaßen sofort den nachtrag auf das simplum der 657 fl 6 ß Zu reduciren wo nicht Mgh. lieber geruhen wolten zu erkennen daß obgedachte decret Zu raportiren und in rücksicht der Imploranten aufrichtig in Rechtschaffenheit diselbe mit einer milden und erträglichen summe anzusetzen.
beÿ besessener Deputation haben H. Lt. Michels, H. Petin uxorio nomine, Fr. Maria Theresia Michels u. H. Lt. Rame tutorio nomine der Minderjährigen Erben sich auf den innhalt ihres memorialis bezogen, haubtsächlich aber darauf bestanden, daß sie beÿ der Verlaßenschaffts Inventur aufrichtig zu werck gegangen, und samtliches Vermögen angegeben, daß sie also ihre aufrichtikeit bußen müßten, wann ihnen der starcke nachtrag und strafe nicht vermindert würde, da doch Ihr beg* viel mehr lob verdiene, und sie statt deßen der sich verfehlet bestraffet würden, dahero sie verhoffen Mgh. nach sicht würdig zu seÿn, mithin ihre conclusionen Jnsistat
die H. Deputirte haben in nachmaliger untersuchung dieser sachee, wie eingangs gefunden, daß der Imploranten autor höchststräfich und wider die ordnung und Pflicht eines burgers gehandelt, da er mehr nicht dann ettwa dem 60.sten theil seines Vermögens beÿ seinem lebzeiten auf Löbl. Stadt Stall angegeben und verstallet hat, daß wann auch nach mäßigkeit des Verlaßenschaffts Inventarii mehr nicht dann das Einfache stallgeld nachgefordert würde, die berechnung des nachtrags zu acht jahr in duplo, solche summen nicht einmal ausmachen würden und eine seit anno 1768, als der Zeit Zu Welcher das letzte capital angelegt und das letzte Immobilie acquirit worden 18 Jahren verstrichen, mithin annoch vor Zweÿ jahren die Imploranten sich begünstiget finden, daß auch das vorgeben, als würde ihre nahrung um so viel verkurtzet, um so hinfalliger als wann dero autor richtig geweßen wäre, die dermalen angesetzte summ sich nicht in seiner Maß befünden hätte, daß sie also ex fraude autoris reicher als gebührlich sich befanden wann aber in ertragung gezogen werden will, daß Imploranten würcklich vieles nut* erschlagen, mithin die Stall summ verringern und also den nachtrag vermindern können, so scheinen* sie an diesem betracht würcklich einiger nachsicht würdig und diesem betrogen, vermeinen die H. deputirte daß gemeiner Stadt nach billigkeit den nachtrag vor acht jahr in duplo mit 657 lb 12 ß gebühre, und der selben dadurch nur das jenige werde loos sie von einem auf richtig gesinten burger nach ordnung zu erheben berechtiget geweßen, in ansehung der angesetzten straf 246 lb12 ß aber haben die H. Deputirte MGh. ermäßigung anheim stellen wollen, ob hochdieselbe in rüksicht der von Imploranten beÿ Inventur Ihres autoris verlaßenschafft einiger maßen bezeugter aufrichtigkeit solche erlaßen wollen.
Erkandt das der in ansehung des vor acht jahr in duplo angsetzte nachtrags der 667 lb 12 ß sein verbleiben haben solle, denen Imploranten aber ex gratia die Strafe der 246 lb 12 ß nach zu laßen seÿe.
L’inscription au livre de la Taille reprend les conclusions des Quinze
1786 (15. Julii), Livres de la Taille (VII 1181) f° 31-v
Kürßner N° 644. Weÿland H: H Frantz Jacob Michels, geweßenen J.U. Lti. Advocari et Procuratoris ordinarii beÿ E: E: Kleinen Rath und andere Hohen Gerichts stellen auch Burger alhie Verlaßenschaft, inventirt H. Not. Lederlin.
Concl: fin: Inventarii ist fol: 158-b – 13.974 lb ß 10 ½ d, die machen 27.900. fl. verstallte 500. fl, also Zu wenig 27.400. fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 82. lb 4 ß – 657 lb 12 ß
und Sechs Jahr in simplo à 41. lb 2 ß – 246 lb 12 ß
Ext: Stallgeld pro 1772 bis 1785 incl. vor 8 Jahr à 2 ln 2 ß – 16 lb 16 ß
Gebott – 4 ß 2 d
Abhandlung – 21 lb 19 ß, Summa 943 lb. 3 ß 2 d
Zufolg Erkandtnus Gnädiger Herren der Fünffzehen vom 9. Novembris 1785. ist Zwar der gesampte Nachtrag und Zwar das angesetzte simplex als Straaf confirmirt, allein den 13 Maji 1786. auf übergebender Memoriale und Bitten erwehntes simplex und respe. Straff gnädigst nachgelaßen worden mit 246. lb 12 ß
Restiret 696 lb. 11 ß 2 d
dt. 15. Julii 1786.
Thérèse Grillot loue la maison à Frédéric Guillaume Müller, enseignant au lycée
1786 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 348-v
De Theresia geb. Grillot weÿl. H. Lt. Jacob Michels gewesten procurator und advocati ordinarii E. E. kleinen raths wirttib beÿständlich H. Lt. Joseph Salomon Rumpler des amt schreiber der Illkircher vogteÿ
in gegensein H. M. Friedrich Wilhelm Müller des præcptoris superioris gymnasii
lehnungs weiße, eine gantze behausung nichts davon außgenohmen ane der großen Schildsgaß, einseit neben SSTT. H. Ammeister Lemp, anderseit neben H. Rübersprung dem büxenschäffter, wovon die Fr. verlehnerin zeit lebens den natural genuß hat, auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Martini tag anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 600 livres
Marie Thérèse Grillot loue la maison au négociant Jean Philippe Knobloch
1804 (29 prairial 12), Strasbourg 11 (45), Not. Zimmer n° 1554, 2018
Bail de 3 ans a commencer au 1. mess.prochain – Sr François Jacques Michels homme de loi demeurant à Strasbourg au nom de Marie Thérèse Grillot sa mère veuve de Jacques Michels son père par Procuration au Petit Sénat de cette ville en qualité d’usufrutière à vie de ladite maison
à Jean Philippe Knobloch négociant
La Maison dépendante de la succession de feu Sr Michels père sise a Strasbourg grande rue du Bouclier N° 7 entre celle dud. Notaire et celle du Sr Rupertsburg armurier derrière celle du Sr Ehrmann Juge à la Cour d’appel des Départements du Rhin et en partie celle du Sr Mamberger fabricant de tabac (description des poeles) moyennant un loyer annuel de 700 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 f° 61-v du 29 pr.
Les héritiers Michels exposent infructueusement la maison aux enchères
1805 (20 thermidor 13), Strasbourg 14 (28), Not. Lex n° 5098
Première adjudication – deuxième adjudication n° 5124 du 5 fructidor – troisième adjudication n ° 5163 du 22 fructidor – quatrième adjudication du 13 frimaire 14 n° 5313 – à la requête de François Jacques Michels homme de Loi demeurant à Strasbourg tant pour lui personnellement que pour et au nom de Thérèse née Michels épouse d’Eleonor Petin géometre demeurant en cette ville, Dlles Reine & Cécile Michels majeures demeurant à Molsheim, De Louise Michels épouse de Joseph Foccard officier de santé demeurant à Molsheim ses sœurs, tous héritiers ab intestat de feu François Jacques Michels & Marie Thérèse Grillot veuve Michels leurs père et mère
une maison faisant partie des successions des Père et mère des Requerants rapportant 700 lit de Loyer sise en cette ville rue du Bouclier N° 7 entre celle du Notaire Zimmer & celle du Sr Ruppersberger armurier, derrière le Sr Ehrmann Juge d’appel à Colmar devant la Rue
dans laquelle vente sont compris au rez de chaussée un poele Ronde de fer de fonte avec ses pierres et tuyaux
dans la cuisine, au premier étage un poele rond de fer de fonte, un poele carré de fer de fonte, au second étage un poele rond de fer de fonte, un un poele rond de fer de fonte, dans la cave, dans la cour – criée 12.000 fr, pas d’enchère
Nouvelle adjudication au profit des sœurs Michels cohéritieres
1807 (24.4.), Strasbourg 12 (14), Not. Wengler n° 2474
Adjudication définitive. Cahier des charges n° 2432 – à la requête de François Jacques Michels fils juris-consulte demeurant à Strasbourg, De Marie Thérèse Michels épouse d’Eleonore Petin arpenteur géomètre, Marie Reine Michels et Marie Cécile Michels ces deux majeures demeurant à Molsheim, enfin Marie Louise Michels épouse de François Joseph Foccart officier de santé demeurant à Landstuhl
à Eléonore Petin pour 10.200 francs. Déclaration de command n° 2475 du 25 avril pour Marie Thérèse Michels son épouse, Marie Reine, Marie Cécile et Marie Louise Michels femme Foccard
une maison a deux étages cour puis appartenances droits et dépendances provenant des successions de François Jacques Michels avocat et procureur au ci devant Petit Sénat de cette ville et de Marie Thérèse Grillot père et mère des parties susdénommées sise à située grande rue du Bouclier n° 7, d’un côté Me Zimmer notaire d’autre le Sr Rupersburg armurier devant ladite rue, derrière en partie Sr Ehrmann juge en partie succession Mannberguer – y compris les effets détaillés au bail à M Knobloch passé devant Me Zimmer le 29 prairial 12 – acquis d’Anne Marie Schaetzel veuve de Georges Henri Behr médecin à la Chambre des Contrats le 2 octobre 1768
mise à prix 10.000 fr, fait le 1 avril 1807
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 115 du 25.4.
Les copropriétaires cèdent leurs parts à leur sœur Marie Thérèse Michels et à son mari Eléonore Petin ingénieur géographe qui deviennent ainsi seuls propriétaires
1811 (20.7.), Strasbourg 12 (38), Not. Wengler n° 5910
Marie Reine Michels et Marie Cécile Michels ces deux majeures d’ans demeurant à Molsheim, Marie Louise Michels épouse de François Joseph Foccart officier de santé à Landstuhl
(Procuration jointe, Me Noetinger) François Joseph Foccart officier de santé au 10° de ligne en garnison à Tours le 14 brumaire 7, original annexé à la liquidation de Jacques Michels avocat à Strasbourg et de Thérèse Gillot le 19 messidor 13
à Eleonore Petin ingénieur géographe domicilié à Strasbourg rue des Juifs n° 16 et Marie Thérèse Michels
trois quarts par indivis d’une maison a deux étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puit, autres dépendances sise à Strasbourg grande rue du Bouclier n° 7, d’un côté Me Zimmer notaire, d’autre le Sr Rubersperg armurier, devant la rue, derrière en partie Sr Ehrmann juge en partie la succession Mannberger, y compris les objets et effets qui font partie de la location du Sr Knobloch – acquis conjointement avec la De Petin de la succession de François Jacques Michels leur père et celle de Marie Thérèse Gillot leur mère par adjudication définitive reçue par le notaire soussigné le 24 juillet 1807, acquise par leurs auteurs de Marie Schaetzel veuve de Georges Henri Behr médecin le 22 octobre 1768 – moyennant 10.500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 136 du 20.7.
Dessinateur du bureau des Ponts et Chaussées d’Alsace, Maurice Eleonor Petin épouse en 1774 Marie Thérèse Michels : contrat de mariage, célébration
1774 (10.5.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 237
Contrat de mariage – furent presents Sieur Maurice Eleonor Petin, Dessinateur du Bureau des Ponts et Chaussées d’alsace, demeurant audit Strasbourg, rüe des charpentiers Paroisse de St Laurent, fils majeur de Monsieur Eleonore Petin Inspecteur particulier des ponts et Chaussées d’alsace et de Dame Marie Josephe né Reyner Epoux futur d’une part
Et Damoiselle Marie Therese Michels, fille mineure de M° Jacques Michels, Licencié ez Loix, Avocat et Procureur au Magistrat de la d° Ville et de Dame Marie Therese née Grillot, demeurante rüe dite Gross Schültz Gass Paroisse de St Louis, Epouse future d’autre part
Fait, Lû et passé à Strasbourg au Domicile de la Dmme fiancée le 10 Maÿ 1774 après midy en Presence de S. T. Monsieur Joseph Niccart l’Ammeistre de cette ville grand oncle de la Dlle fiancée (signé) Petin fils ainé, Theres Michels
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 10)
Anno Domini 1774 die 17 Mensis Maii (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Mauritius Eleonorus Petin Argentinensis, inspector Particularis et ad Alsatiæ Pontium et viarum Curiam Delineator filius Legitimus Domini Eleonori Petin Pontium et viarum Alsatiæ inspectoris Particularis et Dominæ Mariæ Sophiæ Reyner conjugum, Parochianum ad Stum Laurentium intra Argentinam et domina Maria Theresia Michel etiam argentinensis filia legitima Domini Jacobi Michel Supremæ Alsatiæ Curiæ et Senatus majoris hujus urbis procuratoris et Dominæ Mariæ Theresiæ Grillot Conjugum Parochiana nostra (signé) Petin fils ainé Theres Michels (i 8)
Maurice Eleonor Petin devient bourgeois à titre gratuit par recommandation. Il s’inscrit à la tribu des Jardiniers au Faubourg de Pierre : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 107
Moritz Eleonor Petin dessinateur von hier gebürtig verheurathet mit Maria theresia, H. Jacob Michels J. V. Lti und procuratoris beÿ E. E. Kleinen Rath und burgers allhier ehel. tochter erhalt das burger recht aus hoher recommendation gratis, will dienen beÿ E E. Zunfft der gartner ane Steinstraß. Jur. den 20. aug. 1774. vid. infra 111.
(f° 111) H. Lt. Maurice Eleonore Petin dessinateur vid. supra fol. 107.
(VI 286 bis) p. 78. Gartner N 19, d. 16. Maÿ 1774
H. Maurice Eleonore Betin dessinateur du bureau des Ponts et chaussees hiesiger Provintz H Eleonore Betin inspecteur particulier des Ponts et chaussees auch hiesiger provintz u. b. alhie ehel. Sohn, von hier gebürtig.
Verlobt mit jfr Maria theresia H. Jacob Michels j. u. Lti u. Pro. ord. beÿ E E Kleinen Rath alhier H. dochter
die schein erwißen daß er ehel gebohren cath. Rel. die gehörige statt stall caution wie auf deß Vatters et Sponsæ stall gebühr in richtigkeit.
500 fl baren gelts hat er dargeschoßt deß. Eigenthumb er mit Eÿd bekräffiget auch 100 fl. 5 ß beÿm b. P. deponirt.
Impl. bittet E G unterthänig theils a sponsa theils weill Er beÿ der receptio in daß hießige burgerrecht beÿ ordnung gelaßen worden der Vatter Seine stall gebühr allzeit richtig abgefördert gratis in E G b. recht auff u. anzunehmen.
gratis u. hat 12 livres ins armen Hauß Zugeben
Marie Thérèse Michels fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 1925 livres dans une maison de location rue des Charpentiers
1774 (22.11.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 585
Inventarium über dasjenige Vermögens welches die Edle viel: Ehren und tugendreiche frau Marie Thérèse Petin gebohrne Michels dem Hoch Edelvest und Großachtbaren Herrn Maurice Eleonore Petin, Dessinateur du Bureau des Ponts et Chaussées im Elsaß ihrem dahier Zu Straßburg wohnhaften Eheherrn vor unverändert in den Ehestand zu und eingebracht har, auffgerichtet im Jahr 1774. – in gemäßheit deroselben Ehe Contracts, damit dereinst nach dieser Richtschnur die vorfindige Natural posten behörig ausgeliefert die durch Abgang und Veränderung ermanglende Articul aber zue Ergäntzung richtig ersucht und angesetzt werden können.
So beschehen Straßburg unter verstrichener assistentz S. T. Herrn Jacob Michels J. U. Lti und E. E. Kleinen Raths Procuratoris ordinarii der Frauen Requirentin hochgelehrten Herr Vaters, so zwar nicht erschienen, doch aber nachgehends unterschrieben, auf dienstag den 22.ten Novembris 1774.
In einer allhier zu Straßburg an Zimmerleuth gaß gelegenen, hierorts zum theil Lehnungsweise bewohnenden behausung hat sich befunden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Petin geb. Michels vor unverändert eingebrachte Vermögenschaft, Sa. hausraths 345, Sa. goldener Ring 50, Summa summarum 396 lb
Wird dazu gelebt. Einmal ihro der Fraun Petin von ihren geliebten Elter in Gemäßheit des 2. Punctens der Eheberedung versprochten und bereits den 18. Maÿ 1774. (…) ausgeliefert erhaltene Geld Ehesteur der 6000 L. oder 1500 lb
So dann die Ihro gebührige helfte an der überkommenen und hernach beschreibenen haussteuren mit 29 lb
So begreifft in der Zusammenlage beeden Summen 1925 lb
Eléonore Petin loue une cave à Philippe Jacques Blœchel, avocat et professeur suppléant à la faculté de droit
1819 (27.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 44
ssp du 13 courant. Entre le Sr Eleonore Petin Geomètre domicilié à Strasbourg d’une part
Et le Sr Philippe Jacques Bloechel professeur Suppléant de la faculté de droit et avocat avoué domicilié audit Strasbourg d’autre part
Il a été fait le bail qui Suit. 1° Le Sr Petin loue au Sr Boechel acceptant la Cave qui se trouve au dessus & devant de sa maison sise en cette ville rue du Bouclier N° 7 pour trois années consécutives qui commenceront le premier octobre peochain et finiront a pareille époque de 1822. Neanmoins il sera libre au preneur de disposer de la dite cave des a présent.
3° Le bail est fait pour et moyennant un loyer annuel de 50 francs (…)
4° Le preneur pourra profiter de l’entrée de la dite caeve qui se trouve dans l’intérieur de la maison aussi bien que de celle qui donne sur la rue
Maurice Eléonore Petin meurt en 1829 en délaissant trois enfants
1827 (14.8.), Strasbourg 12 (105), Me Noetinger n° 242
Inventaire de la succession de Maurice Eléonore Petin, ancien ingénieur en chef du cadastre, décédé le 27 juillet 1827 – à la requête de Marie Thérèse Michels la veuve, 2. André Eléonore Petin, employé, 3. Marie Julie Thérèse Petin veuve d’Antoine Claude Gerboin, professeur à la faculté de médecine, 4. Marie Adèle Cécile Petin, majeure sans profession, héritiers de leur père
Contrat de mariage reçu Fické le 10 mai 1774
en le maison mortuaire rue du Bouclier n° 7
Récompenses dues à la communauté, Mde la veuve Petin ayant acquis durant la communauté dans les successions de ses père et mère conjointement avec Mde Foccart Reine et Cécile Michels ses sœurs une maison sise en cette ville rue du Bouclier n° 7 dont il lui competoit le cinquième par indivis en propre pour l’avoir recueilli dans la succession de ses père et mère par acte reçu Wengler le 24 avril 1807, s’étant rendu acquéreuse des trois quarts par indivis qui appartient encore à ses sœurs par acte reçu Wengler le 20 juillet 1811, reprendre en nature 10.500 francs
meubles (art. 43) chambre dans la cour rez de chaussée, au premier étage sur le devant, au troisième étage, chambre de la servante, cuisine, cave
immeubles à Hürtigheim, Itlenheim, Dürningen, Willgottheim, Lampertheim, Holtzheim, Küttolsheim
actif 35.244 francs, passif 310 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 f° 33-v du 17.8.
Marie Thérèse Michels meurt en 1833 en délaissant deux enfants
1833 (23.11.) Strasbourg 12 (131), Me Noetinger –
5904
Inventaire de la succession de Marie Thérèse Michels veuve de Maurice Eléonor Petin ancien ingénieur en chef du cadastre décédée le 27 oct. 1833 – à la requête de 1. André Eléonore Petin, employé, 2. Marie Julie Thérèse Petin veuve d’Antoine Claude Gerboin, professeur à la faculté de médecine, seuls et uniques héritiers,
dans maison mortuaire rue des Bouchers n° 7
communauté, corps de biens à Hurtigheim, Ittlenheim, Durningen, Willgottheim, Lampertheim, Kuttolsheim
154. ville de Strasbourg, une maison à rez de chaussée et 3 étages sise à Strasbourg rue du Bouclier n° 7 d’un côté M Zimmer notaire d’autre le Sr Charles Willaume ancien orfèvre derrière la propriété de MM Ehrmann & Duprat, avec appartenances, droits et dépendances, estimée 500 fr de revenu ou 10 000 francs de capital – Origine de la propriété, licitation entre frères et sœurs devant Me Wengler le 24 avril 1807 et inventaire du 14 août 1827
total de l’actif 30 799 fr, passif néant
(propres) meubles 608 fr, garde robe, argent comptant 120 fr, créances 3808, 521 et 523 fr, totalité 7523 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 221 f° 138 du 30.11.
Les héritiers Petin vendent la maison 12 000 francs au négociant Jacques Levy Schœngrün
1834 (12.3.), Strasbourg 12 (133), Me Noetinger n° 6208
Julie Thérèse Petin veuve d’Antoine Claude Gerboin professeur à la faculté de médecine de Strasbourg, André Eléonore Petin, employé
à Jacques Levy Schoengrün, négociant
une maison à rez de chaussée & deux étages avec cour & dépendances sise à Strasbourg rue du Bouclier n° 7, d’un côté M Zimmer notaire, d’autre M Simon Charles Willaume ancien orfèvre, devant la rue, derrière la propriété de MM Ehrmann & Duprat
avec les trois glaces placées sur les cheminées des trois logements dans la maison de devant, deux glaces avec consoles au premier étage sur le devant, un poele en fayence au premier étage – héritée de leur mère Marie Thérèse Michels veuve de Maurice Eléonore Petin, ancien ingénieur en chef du cadastre, suivant inventaire reçu par le notaire soussigné le 23 novembre 1833, la veuve Petin a acquis par adjudication définitive reçue Wengler le 24 avril 1807 et trois quarts, suivant vente reçue mar le même notaire le 20 juillet 1811 – provient de la succession de François Jacques Michels avocat & procureur au ci devant Grand Sénat de Strasbourg, et Marie Thérèse Grillot, suivant inventaire dressé par Me Lederlin le 6 juillet 1785 et partage reçu Wengler le 23 février 1808 – moyennant 12.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 223 f° 171 du 17.3.
Originaire de Grussenheim, Jacques Levy Schœngrün y épouse en 1823 Françoise Marc Samuel, native de Hagenthal-le-Bas et domiciliée à Strasbourg
Mariage, Grussenheim (Haut-Rhin)
L’an 1823 le 23 du mois de janvier (…) Jacques Schoengrün, négociant né le 28 du mois de frimaire an XI de la République française à grussenheim demeure du dit lieu Légitime fils de Nathan Levy Schoengrün négociant et Minette Hemendinger conjoint audit grussenheim d’une part et Demoisel Françoise Marc Samuel agée de 26 ans née à Niderhagenthal domiciliée à Strasbourg Majeur et légitime fille de feû Marc Samuel Banquier et de vivant Barbe Dreyfuss conjoints audit Strasbourg département du Bas Rhin d’autre part (…) en presence de Lazare Marc frere de ladite Françoise Marc Samuel Domicil à Strasbourg agé de 28 ans (signé) J. L. Schoengrün, Françoise Marc Samuel (i 170)
Jacques Levy Schœngrün et sa femme retournent à Grussenheim où ils résident en 1836
1836 (11.5), Strasbourg 7 (90), Me Stoeber n°16 808
Jean Charles Holtzapfflel, bachelier en droit, mandataire de Jacques Levy Schoengrün propriétaire et de De Françoise Samuel à Grussenheim canton d’Andolsheim (Haut Rhin)
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 82 du 14.5.
Jacques Levy Schœngrün et Françoise Marc Samuel vendent la maison 18 000 francs au négociant Chrétien Théophile Roth
1835 (29.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), Me Hickel n° 5062
Jacques Levy Schoengrün, propriétaire, et Françoise Marx Samuel
à Chrétien Théophile Roth, négociant
une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour et dépendances sise à Strasbourg rue du Bouclier n° 7, d’un côté M. Zimmer notaire, d’autre le Sr Charles Willaume ancien orfèvre, derrière la propriété de MM Ehrmann frères négociants
sont compris les objets mobiliers savoir dans la maison de devant (…) deux poeles en fayence avec tuyaux et pierres dans les deux chambres du rez de chaussée et un autre poele en fayence avec tuyaux et pierres au premier étage de la maison de derrière. Les vendeurs ont acquis ladite maison de Marie Julie Thérèse Petin veuve d’Antoine Claude Gerboin, professeur à la faculté de médecine, et André Eléonore Petin, employé, par acte reçu Noetinger le 12 mars 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume 279 n° 136. La dame Gerboin l’a recueilli dans la succession de sa mère Marie Thérèse Michels veuve de Maurice Eléonore Petin, ancien ingénieur en chef de la Citadelle de Strasbourg dont elle étair héritière pour moitié, suivant inventaire reçu Noetinger le 23 novembre1833. avenu à la De Petin née Michels par option par suite des dispositions du Code Civil, inventaire Petin reçu Noetinger le 14 août 1827. Mme Petin née Michels a recueilli une partie dans la succession de ses père et mère François Jacques Michels, avocat et procureur au ci devant Petit Sénat et Marie Thérèse Grillot, suivant inventaire dressé par Me Lederlin le 6 juillet 1785 et partage reçu Wengler le 23 février 1808, et adjudication d’une partie de l’immeuble par licitation entre frères et sœurs, Me Wengler le 24 avril 1807 et Déclaration de command du 24. Le surplus acquis de Maurice Eléonore Petin et son épouse Marie Reine Michels, Dlle Marie Cécile Michels, majeure à Molsheim et Marie Louise Michels épouse de François Joseph Foccart, officier de santé à Landstuhl, par acte reçu Wengler le 20 juillet 1811. Les conjoints Michels acquis de Marie Anne Schaetzel veuve de Georges Henri Behr, médecin, à la Chambre des Contrats le 22 octobre 1768 – Prix, 18 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 178 du 2.6.
Fils de boulanger, Chrétien Théophile Roth épouse en 1808 Dorothée Elisabeth Broistett
1808 (7.12.), Strasbourg 12 (23), Not. Wengler n° 3613
Contrat de mariage – Chrétien Théophile Roth, commis négociant, fils de Jean Martin Roth, boulanger, et de Catherine Salomé Weber
Dorothée Elisabeth Broistett, fille de Henri David Broistett, marchand passementier, et de Marie Dorothée Krayh
Enregistrement de Strasbourg, acp 109 f° 35-v du 8.12.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison aux Grandes Arcades
1809 (6.6.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 4046
Inventaire des apports de Chrétien Théophile Roth, commis négociant, et de Dorothée Elisabeth Broistett, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 7 décembre dernier
dans la maison sise sous les grandes arcades n° 47
le mari, meubles, or, numéraire (670 fr), total 1259 fr, présents de noces 235 fr, total 1495 fr
la femme, meubles argenterie numéraire (4000 fr), total 6820 fr, présents de noces 235 fr, total 7056 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 25-v du 7.6.
Chrétien Théophile Roth meurt en 1848 en son domicile place Kleber en délaissant deux filles
1848 (16.5.), Strasbourg 9 (97), Not. Becker n° 3827
Inventaire après le décès de Mr Chrétien Théophile Roth en son vivant ancien négociant à Strasbourg où il est décédé le 19 janvier dernier.
L’An 1848 le mardi 16 mai à neuf heures du matin. A la requête 1° De Mad. Dorothée Elisabeth Broistedt demeurant à Strasbourg place Kleber N° 46 veuve de Mr Chrétien Théophile Roth en son vivant ancien négociant à Strasbourg agissant 1. à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et feu ledit Sr Roth son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Wengler lors notaire à Strasbourg le 7 décembre 1808, 2° comme donataire et usufruitière en vertu du même contrat d’une partie de la succession du défunt
2. de Mad. Salomé Emilie Roth, épouse dûment assistée de et autorisés à l’effet des présentes de Mr Gustave Ehrhardt négociant avec lequel elle demeure à Schiltigheim, 2° Et de Mad. Julie Caroline Roth demeurant à Strasbourg veuve de mr Charles Edouard Becker en son vivant ministre du culte du Saint Evangile et inspecteur de l’établissement des enfants pauvres au Neuhof, banlieue de Strasbourg, Mesd. Ehrhardt et Becker habiles à se dire et porter seules et uniques héritières chacune pour moitié du dit Sr Chrétien Théophile Roth leur père (…)
dans une maison sise à Strasbourg place Kleber n° 46 que M Roth avait habitée avec la dame sa veuve
acp 372 (3 Q 30 087) f° 21 (déclaration du 17 juillet 1848) Garde robe 113
Le mobilier de la communauté est estimé 1491 francs
acp 374 (3 Q 30 089) f° 6-v (vacation du 15 juillet) Deniers comptants 12.024. Analyse des Titres et papiers
Les reprises en deniers de la succession sont portées à la somme de 1495 & celles de la veuve à 7056 francs
Les reprises à exercer aussi en deniers par la veuve à raison des successions de ss père et mère s’élèvent à 34.660 mais elle doit indemnité à la communauté de 628
Les reprises en deniers de la succession à raison des successions des père et mère du défunt sont, y non compris 1259 francs faisnt partie des reprises en vertu du contrat de mariage, de 8094
créances de la communauté 41.116. La veuve a acquitté pour le compte de la communauté la somme de 49 & pour celui de la succession la somme de 229 francs
acp 379 (3 Q 30 094) f° 19 (vacation du 22 janvier 1849) Description des titres et papiers. Créances su la ciasse d’épargne 100, intérêts 4, total 104 dont à déduire 96 consenti en rente sur l’état, reste 8. Dû par l’état en vertu de la loi du 21 novembre 1848, 10, intérêts échus 2
Chrétien Théophile Roth et Dorothée Elisabeth Broistedt vendent la maison 17 000 francs à Jean Philippe Dürr et à Salomé Grimmeisen
1842 (18.4.), Strasbourg 10 (99), Me Zimmer n° 4297
Ont comparu Mr. Chrétien Théophile Roth, propriétaire et De Dorothée Elisabeth Broistedt, son épouse de lui dûment autorisée les deux demeurant à Strasbourg (ont vendu)
à M. Jean Philippe Dürr, propriétaire, et à De Salomé Grimmeisen son épouse de lui dûment autorisée
Une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du bouclier N° 7, entre Mr. Zimmer, notaire soussigné et Mr Hemann, donnant par derrière sur la propriété de M. Pichaud. (…) M. Roth a acquis cette maison pendant son mariage de Mr Jacques Levy Schoengrün propriétaire et de Dame Françoise Marx Samuel, conjoints à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 29 mai 1835 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 juin suivant vol. 294 n° 72. Le prix de cette acquisition a été intégralement payé (…). Le Sr Schoengrün en est devenu propriétaire au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de De Marie Julie Thérèse Petin veuve de M. Antoine Claude Gerboin en son vivant professeur à la facuté de medecine de Strasbourg et de M. André Eléonore Petin employé tous deux demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passsé devant Me Noetinger notaire en cette ville le 12 mars 1834 dûment transcrit. La Dame Gerboin et le Sr Petin avaient recueilli ledit immeuble dans la succession de leur mère De Marie Thérèse Michels veuve de M. Maurice Eléonore Petin ancien ingénieur en chef du cadastre à Strasbourg de laquelle ils étaient héritiers chacun pour moitié, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par ledit Me Noetinger le 23 novembre 1833. La veuve Petin née Michels est devenue propriétaire de la totalité de la maison au moyen de l’option qu’elle a faite par suite des dispositions du second alinéa de l’article 1408 du code civil ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après le décès de son mari par ledit Me Noetinger le 14 août 1827. Ladite De Petin était déjà copropriétaire dudit immeuble partie pour l’avoir recueilli dans la succession de ses père et mère, François Jacques Michels avocat et procureur au ci devant petit sénat de la Ville de Strasbourg et De Marie Thérèse Grillot sa femme ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Lederlin notaire à Strasbourg le 6 juillet 1785 et d’un partage dressé par Me Wengler le 23 février 1808, et partie pour l’avoir acquis conjointement avec son mari de ses frères et sœurs aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par Me Wengler alors notaire en cette ville le 24 avril 1807 et déclaration de command devant le même notaire du lendemain et d’un contrat passé devant led. notaire le 20 juillet 1811. Enfin les conjoints Michels avaient acquis cette maison d’Anne Marie Schaetzel veuve de Georges Henri Behr en son vivant médecin à Strasbourg suivant contrat de vente passé à la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 22 octobre 1768.
La présente vente a été consentie pour la somme de 17.000 francs
acp 297 (3 Q 30 012) f° 48-v
Fils de tonnelier, Jean Philippe Dürr épouse en 1800 Marie Marguerite Unselt, fille de juriste
1800 (4 ventose 8), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 183
Eheberedung – erschienen der burger Johann Philipp Dürr, lediger Kiefer alhier zu Straßburg wohnhaft, des burgers Johann Philipp Dürr des vor mehreren Jahren von hier ausgetrettenen Kiefers mit frau Maria Salomea gebohrner Münch ehelich erzeugter minderjähriger Sohn, unter Autoritæt und dem beistand des burgers Johann Daniel Wald Kiefer alhier (als) Vormund, als hochzeiterer an einem,
So dann Maria Margaretha Unselt, weiland des burgers Johann Daniel Unselt, im Leben gewesenen Rechtsgelehrten allhier mit auch weiland Fraun Maria Martha Ruckstuhl seiner Ehefrauen ehelich erzeugt und hinderlaßene volljährige tochter, beiständlich des burgers Johann Daniel Busch, Gastgebers alhier ihres schwagers, als braut am andern theil [unterzeichnet] Johann Philipp dürr, Maria Margaretha Unseltin
Enregistrement de Strasbourg, acp 72 F° 42 du 8 vent. 8
Marie Marguerite Unselt meurt en 1811 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Vieux-seigle
1811 (14.8.), Strasbourg 12 (39), Not. Wengler n° 5978
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Unselt épouse de Jean Philippe Dürr tonnelier et marchand de vin, décédée le 17 juin 1811 – à la requête du veuf tuteur naturel de Jean Philippe 8 ans, Charles 4 ans, Marie Marguerite 1 an, Guillemine 2 mois – en présence de Jean Louis Kopp passementier subrogé tuteur
dans la maison mortuaire faisant partie de la succession rue du vieux seigle n° 3
propres des héritiers, actif 994 fr
propres du veuf, meubles 93 fr
communauté – meubles, marchandises, numéraire (1084 fr), créances
immeuble, une maison et trésfonds avec cour, puits commun, tous ses droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vieux seigle n° 3, d’un côté le coin de ladite rue et de celle de la chandelle de l’autre le Sr Berstecher boucher derrière Sr Joseph Bossert cabaretier – rapporte en loyer, le rez de chaussée et le premier étage de la maison de devant occupés par la succession 400 fr, le premier étage de la maison de derrière loué à Moritz tailleur pour 144 fr et le second étage occupé par Saidel peintre 192 fr, total 836 fr de revenu en capital 14.720 fr – acquis de Jean Frédéric Riedner, caffetier, et de Catherine Barbe Koch suivant acte reçu par le soussigné notaire le 10 janvier 1809 transcrit au bureau des hypothèques volume 41 n° 44
total de l’actif 36.117 fr, en meubles 21.397 fr, passif 2365 fr
Contrat de mariage, Me Zimmer le 4 ventose 8 (procuration Jean Philippe Dürr aubergiste à Hambourg in der grosen Beckerstraße n° 63 dans la succession de l’épouse de Jean Philippe Dürr)
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 175 du 21.8.
Jean Philippe Dürr se remarie avec Susanne Salomé Grimmeissen, fille d’aubergiste
1812 (14.7.), Strasbourg 12 (46), Not. Wengler n° 6839
Contrat de mariage – Jean Philippe Dürr, tonnelier, veuf avec enfants de Marie Marguerite Unselt sous l’autorisation de Jean Frédéric Dürr marchand de vin son père
Susanne Salomé Grimmeissen fille de Jean Daniel Grimmeissen, aubergiste, et de Susanne Félicité Kühner
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 46-v du 16.7.
Not. Wengler, 7 septembre 1812 – Consentement par Jean Daniel Grimeisen de Strasbourg au mariage de Susanne Salomé Grimeisen avec Jean Philippe Dürr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 108-v du 7.9.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1813 (8.3.), Strasbourg 12 (49), Not. Wengler n° 7391
Inventaire des apports de Jean Philippe Dürr tonnelier et de Susanne Salomé Grimmeisen – Contrat de mariage souss. le 14 juillet 1812, mariage célébré le 8 septembre ladite année
dans la maison appartenant en partie au mari
le mari : la moitié par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits commun et tresfonds avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 3, d’un côté le coin de ladite rue et de celle de la chandelle d’autre le Sr Berenstecher boucher derrière Joseph Bosert cabaretier – acquis avec sa première femme de Jean Frédéric Riedner caffetier et Catherine Barbe Koch souss. 6 janvier 1809 transcrit au bureau des hypothèques le 12 du même, estimée 7400 fr
total des apports 43.265 fr, passif 12 201 fr, reste 31 063 fr
la femme 5112 fr – présents de noces 658 fr, présents de baptême de Jean Philippe, Charles, Marie Marguerite, Guillaumine
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 f° 185 du 13.3.
Salomé Grimmeisen meurt en 1853 après avoir institué son mari légataire universel
1853 (13.10.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Philippe Dürr, propriétaire à Strasbourg et Salomé Grimmeisen sa femme décédée à Strasbourg le 22 avril dernier. Dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler notaire à Strasbourg le 14 juillet 1812., 2) comme créancier de la communauté, 3) comme légataire universel en pleine propriété de la succession de sa défunte épouse aux termes de so, testament olographe en date à Strasbourg le 12 octobre 1828 enregistré le 28 avril 1853
acp 423 (3 Q 30 138) f° 81 du 17.10. (succession déclarée le 1. 8.bre 1853)
Communauté. Mobilier estimé 737. Créances 15.000
Une maison à Strasbourg rue de la fontaine N° 17 d’un revenu de 900 francs, capital 18.000
Une maison sise à Strasbourg rue du bouclier N° d’un revenu de 850, capital 17.000
Loyers échus 120. Reprises de la défunte 5112, repries du veuf 43.758, garde robe de la défunte 190
1853 (23.4.), Me Noetinger
Dépôt du testament olographe de Salomé Grimeisen épouse Philippe Dürr
acp 418 (3 Q 30 133) f° 96-v du 28.4.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 114 (3 Q 31 613) f° 49 du 28.4. ssp du 12.10.1828
Testament – Salomé Grimmeissen femme de Philippe Dürr
1853 (21.5.), Me Noetinger
Notoriété constatant que Salomé Grimmeissen épouse de Philippe Dürr propriétaire à Strasbourg est décédée le 22 avril 1853 sans laisser d’héritier à réserve et que rien ne s’oppose à l’exécution de son testament olographe en date du 12. 8.bre 1828 enregistré le 22 avril 1853.
acp 419 (3 Q 30 134) f° 73 du 24.5.
Jean Philippe Dürr meurt en 1864
1864 (14.3.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jean Philippe Dürr, propriétaire à Strasbourg, décédé le 6 mars 1864. A la requête de 1. Jean Philippe Dürr, négociant à Genève, 2. Marguerite Dürr épouse de François Lalory garde du génie à la Citadelle, 3. Philippe Dürr, pensionnaire de l’état à Strasbourg, 4. Emile Dürr, sommelier à Wiesbaden, 5. Sophie Dürr, modiste à Strasbourg, 6. Louise Dürr, en condition à Paris, 7. Guillaume Dürr, soldat au 5° escadron du train d’artillerie à Vernon, 8. Elisabeth Voelckel veuve de Jean Philippe Dürr à Strasbourg come tutrice d’Elise Dürr sa fille
acp 531 (3 Q 30 246) f° 16-v du 21.3. (succession déclarée le 1 juin 1864) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 1369 francs
acp 532 (3 Q 30 247) f° 100-v du 20.5. (vacation du 14 mai) Créances 36.602
Une maison à Strasbourg rue de la Fontaine N° 17 – Passif 2685 francs
Liquidation de la succession de Jean Philippe Dürr
1864 (13.8.), Me Noetinger
Etat des comptes, liquidations et partages de la succession de Jean Philippe Dürr, vivant propriétaire à Strasbourg, décédé le 6 mars 1864. Entre 1. Frédéric Charles Dürr, négociant à Genève, 2. Marguerite Dürr épouse de François Lalory garde du génie à la Citadelle, 3. Philippe Dürr, pensionnaire de l’état à Strasbourg, 4. Emile Dürr, sommelier à Wiesbaden, 5. Sophie Dürr, modiste à Strasbourg, 6. Louise Dürr, en condition à Paris, 7. Guillaume Dürr, soldat au 5° escadron du train des équipages à Vernon, 8. Elisabeth Voelckel veuve de Jean Philippe Dürr fils à Strasbourg comme tutrice d’Elise Dürr sa fille, 9. Charles Dürr voyageur de houblons à Strasbourg, 10) ledit Sr Lalory comme administrateur de la fortune de Frédérique Lalory sa fille
Succession, masse active, mobilier enchéri par les cohéritiers
Créances 18.000, Prix de la maison 23.899, rapports (…), total 64.504
Masse passive 3109, reste 61.394
Abandonnements (…)
acp 535 (3 Q 30 250) f° 38-v du 17.8.
1864 (15.3.), Me Noetinger
Dépôt de deux testaments olographes de Jean Philippe Dürr tonnelier
acp 530 (3 Q 30 245) f° 99-v du 16.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 44 du 16.3.
14 août 1860. Testament de Jean Philippe Dürr père
Jean Philippe Dürr vend la maison 17 000 francs à l’instituteur Jean Baptiste Voisard et à sa femme Marie Louise Fritsch. La police d’assurance jointe décrit les différents bâtiments
1853 (14.6.), Strasbourg 14 (140), Not. Ritleng n° 5494
a comparu Mr Jean Philippe Dürr propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg lequel a déclaré vendre
à Mr Jean Baptiste Voisard Instituteur primaire et Dame Marie Louise Fritsch son épouse de lui autorisée domiciliés et demeurant à Strasbourg
Une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Bouclier N° 7, entre Mr. Zimmer, notaire & Mr Hemann, donnant par derrière sur la propriété de M. Pichaud. (…)
Etablissement de la propriété. Mr Dürr a acquis le dit Immeuble conjointement avec feu Dame Salomé Grimmeisen son épouse du Sr Chrétien Théophile Roth propriétaire et de D. Dorothée Elisabeth Broistedt son épouse demeurant à Strasbourg en vertu de contrat reçu par Me Zimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 18 avril 1842 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le 21 mai 1842 volume 385 n° 32 (…). Mad. Dürr étant décédée sans délaisser d’ascendants ni desendants & ayant institué son mari pour son légataire universel en toute propriété en vertu de son testament olographe en date à Strasbourg le 12 octobre 1828 enregistré & déposé en l’étude de M° Noetinger notaire à Strasbourg en exécution d’ordonnance rendue par M. le Président eu Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 23 avril dernier suivant acte dressé par ledit M° Noetinger ledit jour 23 avril dernier enregistré, M. Dürr comparant est devenu seul propriétaire de l’immeuble dont s’agit.
Mondit Sr Chrétien Théophile Roth avait acquis le même immeuble pendant son mariage du Sr Jacques Levy Schoengrün propriétaire et de De Françoise Marx Samuel conjoints à Strasbourg, suivant contrat passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 29 mai 1835 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 juin suivant vol. 294 n° 72. Le prix de cette acquisition a été intégralement payé (…). Le Sr Schoengrün en est devenu propriétaire au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de De Marie Julie Thérèse Petin veuve de M. Antoine Claude Gerboin en son vivant professeur à la facuté de medecine de Strasbourg & de M. André Eléonore Petin employé, tous deux demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire en cette ville le 12 mars 1834 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le 25 du même mois volume 279 N° 136. La Dame Gerboin et le Sr Petin avaient recueilli ledit immeuble dans la succession de leur mère De Marie Thérèse Michels veuve de M. Maurice Eléonore Petin, ancien ingénieur en chef du cadastre à Strasbourg de laquelle ils étaient héritiers chacun pour moitié, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par ledit Me Noetinger le 23 novembre 1833. La veuve Petin née Michels est devenue propriétaire de la totalité de la maison au moyen de l’option qu’elle a faite par suite des dispositions du second alinéa de l’article 1408 du code Napoléon ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après le décès de son mari par ledit Me Noetinger le 14 août 1827. Ladite De Petin était déjà copropriétaire dudit immeuble partie pour l’avoir recueilli dans la succession de ses père et mère François Jacques Michels avocat et procureur au ci devant petit sénat de Strasbourg et Dame Marie Thérèse Grillot sa femme ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Lederlin autrefois notaire à Strasbourg le 6 juillet 1785 et d’un partage dressé par Me Wengler le 23 février 1808, & partie pour l’avoir acquise de ses frères et sœurs aux termes d’un procès verbal d’adjudication par licitation dressé par ledit Me Wengler le 24 avril 1807 et déclaration de command devant le même notaire le lendemain & d’un contrat passé devant ledit notaire le 20 juillet 1811 enregistré. Enfin les conjoints Michels avaient acquis cette maison d’Anne Marie Schaetzel veuve de Georges Henri Behr en son vivant médecin à Strasbourg suivant contrat de vente passé à la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 22 octobre 1768.
Prix 17.000 francs
[Joint] Police d’assurance, Compagnie du Soleil, N° 11.924, Dürr Jean Philippe, 8 décembre 1852. La somme de 25.000 francs Sur la Maison qu’il habite en Cette ville, rue du Bouclier N° 7, Composée de deux Corps de Bâtiment
a. Maison principale donnant sur la susdite rue, Cave voûtée, Rez de chaussée, deux étages & Grenier, Construite en pierres, Couverte en tuiles, ci 17.000
b. Bâtiment dans la Cour, de Construction mixte, la pierre domine, Couvert en tuiles, ci 8000
La Bâtiment B se Compose de deux ailes à Rez de chaussée, Un étage & Grenier, l’une a une cave & des mansardes
acp 420 (3 Q 30 135) f° 33-v du 16.6.
Jean Baptiste Voisard épouse en 1840 à Haguenau Marie Anne Thierry alors qu’il dirige l’école d’Obernai. Il s’établit ensuite à Strasbourg où sa femme meurt en 1843 en délaissant sa mère pour héritière
1843 (16.5.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4776
Inventaire des successions de Mme Marie Anne Thierry, décédée à Strasbourg le 16 mars 1843 épouse de M. Jean Baptiste Voisard, instituteur demeurant à Strasbourg, et de Charles Voisard son fils mineur décédé en la même ville le 14 avril dernier
L’an 1843 le 16 mai à midi, à la requête de 1. M. Jean Baptiste Voisard, instituteur demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté universelle qui a existé entre lui et sa défunte épouse Mme Marie Anne Thierry décédée en cette ville le 16 mars 1843, aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Guntz alors notaire à Haguenau le 5 octobre 1840 ci après transcrit, ladite communauté partageable par moitié, 2) comme légataire universel tant en propriété qu’en usufruit de ladite défunte Dame son épouse aux termes d’un testament olographe daté du 27 février dernier ci après transcrit et déposé (…) en l’étude de Me Zimmer soussigne par acte du 4 avril dernier, 3) comme habile à se porter héritier pour une moitié de son fils mineur Charles Voisard décédé en cette ville le 14 avril dernier laissant pour seuls héritiers appelés par la loi M. Voisard son père pour une moitié et sa grand-mère maternelle ci après nommée pour l’autre moitié. Ledit Charles Voisard ayant été seul fils et unique héritier à réserve de ladite défunte Dame Voisard décédée avant son fils, par suite et à cause des dispositions contenues dans le testament sus relaté il avait droit à deux quarts en toute propriété et à un quart en nue propriété de la succession de sa mère. M. Voisard légataire universel de sa femme pour un quart en toute propriété et pour un quart en usufruit et héritier de son enfant pour une moitié
2. Mme Marie Anne Deckert demeurant à Haguenau veuve de Mr Ignace Xavier Thierry en son vivant boulanger au même endroit, agissant en qualité d’habile à se porter héritière pour une moitié de son petit fils ledit Sr Charles Voisard. (…)
De tout quoi a été dressé le présent intitulé d’inventaire à Strasbourg en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue des cordiers N° 12
Copie du contrat de mariage. Par devant Me Guntz notaire à la résidence de Haguenau en présence de témoins ont comparu M. Jean Baptiste Voisard, Directeur de l’école supérieure d’Obernai où il demeure, fils légitime de M. Jean Baptiste Voisard propriétaire et de Dame Françoise Müller sa femme demeurant ensemble à Haguenau stipulant pour lui et en son nom du consentement de son père à ce présent d’une part, Et Mlle Marie Anne Thierry, sans état, fille majeure et légitime de feu M Ignace Xavier Thierry de son vivant boulanger et de Dame Marie Anne Deckert sa veuve survivante avec laquelle elle demeure à Haguenau, stipulant également pour elle et en son nom du consentement de sa mère, à ce présente d’autre part (…)
acp 310 (3 Q 30 025) f° 45-v. Il dépend des dites successions 1. la garde robe de la défunte évaluée 318
Communauté, un mobilier 2002
acp 312 (3 Q 30 027) f° 72-v (vacation du 31 juillet) Communauté, argent comptant 19, créances 6000. Passif à la charge de la communauté 634. Passif de la succession 113
Description des Titres et papiers
L’inventaire suivi 1° de la renonciation par la De Anne Marie Deckert veuve d’Ignace Xavier Thierry demeurant à Haguenau pour ce qui concerne sa quote part à la communauté qui a existé entre les conjoints Voisard
2° de la liquidation de la succession et communauté (…)
Jean Baptiste Voisard se remarie en 1845 avec Marie Louise Fritsch, fille d’aubergiste
1845 (18.1.), Strasbourg 14 (119), Me Ritleng n° 15.245
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Baptiste Voisard, Instituteur à Strasbourg domicilié en cette ville, veuf sans enfant de Marie Anne Thierry d’une part
Dlle Marie Louise Fritsch fille majeure du Sr Jean Fritsch aubergiste et de De Madeleine Goetz son épouse avec lesquels elle est domiciliée à Strasbourg
acp 331 (3 Q 30 046) f° 79 – Les apports du futur consistent en une somme de 6300 et en un mobilier estimé 1200, ensemble 7500 francs
Les apports de la future consistent en les valeurs ci près détaillées dont les père et mère Jean Fritsch aubergiste et Madeleine Goetz conjoints à Strasbourg lui font donation en avancement d’hoirie savoir 1° une somme de 3000 francs payable lors de la célébration du mariage, 2° en un trousseau évalué à la somme de 1432 francs, ensemble 4432.
Donation par le futur époux à sa veuve survivante d’une somme de 1000 francs à prélever sur sa succession
Jean Baptiste Voisard loue une partie de la maison à Marie Schott veuve de l’imprimeur Philippe Henri Dannbach et à ses deux filles (voir le n° 10)
1854 (13.12.), Me Keller
Bail – Jean Baptiste Voisard, Instituteur primaire à Strasbourg, pour neuf ans du 24 juin 1855
à 1° Marie Schott veuve Philippe Henri Dannbach, vivant Imprimeur, 2) Marie Albertine et Ida Dannbach, célibataires tous à Strasbourg
d’une Maison sise à Strasbourg rue du Bouclier N° 7 moyennant un loyer annuel de 1260 francs
Les preneurs auront à leur disposition trois mois avant le commencement du bail l’étage entier du premier du bâtiment latéral, moyennant un loyer de 60 francs
avant la cessation du bail les preneurs seront tenus de payer au bailleur indépendamment du loyer une indemnité de 700 francs pour réparations, à raison des dégradations
acp 436 (3 Q 30 151) f° 7-v du 23.12.
Jean Baptiste Voisard meurt en 1863 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé rue des Cordiers.
1863 (12.3.), Strasbourg 14 (161), Not. Ritleng père n° 13.879
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Baptiste Voisard et Marie Louise Fritsch
L’an 1863 Jeudi 12 mars à neuf heures du matin en la demeure ci après indiquée à Strasbourg où est décédé le 16 février dernier Monsieur Jean Baptiste Voisard Instituteur demeurant en ladite Ville.
A le requête et en présence de Madame Marie Louise Fritsch Epouse en secondes noces aujourd’hui veuve de mon dit S. Voisard agissant tant en son nom personnel à cause de la Communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et son mari défunt aux termes de leur Contrat de mariage dressé par Me Ritleng père notaire à la résidence de Strasbourg soussigné le 18 janvier 1845 enregistré qu’en qualité de mère et tutrice légale de ses cinq enfants mineurs issus de son mariage avec feu Mr Voisard & nommés Marie Louise Voisard née le 6 novembre 1845, Adèle Voisard née le 13 décembre 1848, Léon Voisard né le 2 septembre 1851, Louis Edmond Voisard né le 24 août 1855 & Marie Jeanne Voisard née le 30 mai 1857, lesdits mineurs habiles à se dire et porter seuls & uniques héritiers de mon dit S Voisard leur père
Et en présence de Monsieur Michel Schneider Propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Voisard
Description du mobilier de la communauté. Chambre à demeure. Chambre de M. Voisard, Salon, Corridor, Chambre à côté, Cuisine, Cave, Chambre à coucher, Cuisine
en la demeure mortuaire rue des Cordiers n° 7
acp 520 (3 Q 30 235) f° 8-v du 14.3. (succession déclarée le 27 mai 1863) Communauté, mobilier 1726
Succession, garde robe 233
Jean Baptiste Voisard et Marie Louise Fritsch vendent la maison 23 000 francs au peintre en bâtiment Frédéric Auguste Gerhard et à sa femme Caroline Wilhelmine Hirt. Une police d’assurance est jointe au contrat.
1862 (10.7.), Strasbourg 13 (88), Not. Flach (Jean Georges) n° 4728
Ont comparu Mr Jean Baptiste Voisard, instituteur primaire & Dame Marie Louise Fritsch, son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
à Mr Frédéric Auguste Gerhard, peintre en bâtiments & sous son autorisation Dame Caroline Wilhelmine Hirt, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg ci présents et acceptant
Une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Bouclier N° 3, entre Mr. Zimmer, Notaire & Mr Simon, donnant par derrière sur la propriété de Madame Daum. Dans la vente sont compris cinq poêles en fayence avec tuyaux, pierres & rosettes, deux réchauds couverts avec tuyaux une chaudiere a lessive en cuivre, deux trumeaux avec deux consoles, un trumeau sur la cheminée dans la chambre de devant au premier étage & un trumeau au rez de chaussée & tous les volets jaousies & fenêtres de la maison (…)
Etablissement de la propriété. Mr & Mad. Voisard sont propriétaire de la maison ci-dessus désignée pour l’avoir acquise de Mr Jean Philippe Dürr propriétaire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Ritleng & son collegue notaires à Strasbourg le 14 juin 1853 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 22 juin suivant volume 568 n° 25 (…)
Mr Dürr était propriétaire du dit Immeuble par l’acquisition qu’il en a faite conjointement avec feu Dame Salomé Grimmeisen son épouse du Sr Chrétien Théophile Roth propriétaire et de Dame Dorothée Elisabeth Broistedt son épouse demeurant à Strasbourg en vertu de contrat reçu par Me Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 18 avril 1842 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le 21 mai 1842 volume 385 n° 32 (…). Madame Dürr étant décédée sans délaisser d’ascendants ni desendants & ayant institué son mari pour son légataire universel en toute propriété en vertu de son testament olographe en date à Strasbourg du 12 octobre 1828 enregistré & déposé en l’étude de M° Noetinger notaire à Strasbourg en exécution d’ordonnance rendue par M. le Président eu Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 23 avril dernier suivant acte dressé par ledit M° Noetinger ledit jour 23 avril même année enregistré, en conséquence M. Dürr est devenu seul propriétaire de l’immeuble dont s’agit.
Mondit Sr Théophile Roth avait acquis le même immeuble pendant son mariage du Sieur Jacques Levy Schoengrün propriétaire et de De Françoise Marx Samuel conjoints à Strasbourg, suivant contrat passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 29 mai 1835 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 juin suivant volume 294 n° 72. Le prix de cette acquisition a été intégralement payé (…). Le Sr Schoengrün en est devenu propriétaire au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de De Marie Julie Thérèse Petin veuve de Mr. Antoine Claude Gerboin en son vivant professeur à la facuté de medecine de Strasbourg & de M. André Eléonore Petin, employé, tous deux demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire en cette ville le 12 mars 1834 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques à Strasbourg le 25 du même mois volume 279 N° 136. La Dame Gerboin et le Sr Petin avaient recueilli ledit immeuble dans la succession de leur mère Dame Marie Thérèse Michels veuve de M. Maurice Eléonore Petin, ancien ingénieur en chef du cadastre à Strasbourg de laquelle ils étaient héritiers chacun pour moitié, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par ledit Me Noetinger le 23 novembre 1833. La veuve Petin née Michels est devenue propriétaire de la totalité de la maison au moyen de l’option qu’elle a faite par suite des dispositions du second alinéa de l’article 1408 du code napoléon ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après le décès de son mari par ledit Me Noetinger le 14 août 1827. Ladite De Petin était déjà copropriétaire dudit immeuble partie pour l’avoir recueilli dans la succession de ses père et mère François Jacques Michels avocat et procureur au ci devant petit sénat de la ville de Strasbourg et Dame Marie Thérèse Grillot sa femme ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Lederlin autrefois notaire à Strasbourg le 6 juillet 1785 & d’un partage dressé par Me Wengler le 23 février 1808, & partie pour l’avoir acquise de ses frères et sœurs aux termes d’un procès verbal d’adjudication par licitation dressé par ledit Me Wengler le 24 avril 1807 et déclaration de command devant le même notaire le lendemain & d’un contrat passé devant ledit notaire le 20 juillet 1811 enregistré. Enfin les conjoints Michels avaient acquis ladite maison d’Anne Marie Schaetzel veuve de Georges Henri Peter en son vivant médecin à Strasbourg suivant contrat de vente passé à la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 22 octobre 1768.
Prix 23.000 francs
[joint] Police d’assurance. Compagnie du Soleil, N° 17.771 – M. Voisard, Jean Baptiste, Instituteur demeurant à Strasbourg 1° 25.000 francs sur une propriété sise à Strasbourg Rue du Bouclier N° 3 composés des Bâtiments ci après
A. Maison principale donnant sur la rue du Bouclier élevée sur cave voûtée, de rez de chaussée, deux étages & grenier, construite en pierres, couverte en tuiles
B. Bâtiments dans la cour formant deux ailes élevés de rez de chaussée un étage & greniers constuites en pierres & bois, la pierre domine, couvertes en tuiles
2° 10.000 francs pour garantir Monsieur Voisard conformément aux articles 1 & 3 des clauses imprimées d’autre part cotre l’action que les voisins pourraient, avoir à exercer contre lui, en cas de communications provenant de la sus dite Propriété.
La présent police remplace & résilie celle N° 11.924
acp 512 (3 Q 30 227) f° 47-v du 11.7.
Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Frédéric Griesbach, pensionnaire de l’Etat
1862 (10.7.), Strasbourg 13 (88), Not. Flach (Jean Georges) n° 4729
Obligation – Ont comparu Mr Frédéric Auguste Gerhard, peintre en bâtiments & sous son autorisation Dame Caroline Wilhelmine Hirt, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mr Frédéric Griesbach pensionnaire de l’Etat demeurant à Strasbourg, la somme de 2500 francs
hypothèque 1. Une maison à rez de chaussée & deux étages avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue du Bouclier N° 3, entre Mr. Zimmer, Notaire & Mr Simon, donnant par derrière sur la propriété de Madame Daum.
2. les parts et portions indivises appartenant à M Gerhard dans une maison à rez de chaussée & deux étages, bâtiment latéral, cour & dépendances, sise à Strasbourg Place des Ponts couverts N° 1 (…)
Etablissement de la propriété. Les époux Gerhard sont propriétaires des biens ci-dessus hypothéqués à savoir. 1. de l’article premier par l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Jean Baptiste Voisard instituteur primaire & Dame Marie Louise Fritsch son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passée devant Me Flach notaire soussigné à la date de ce jour & à enregistrer avant ou avec les présentes, Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 23.000 francs. (…) Les époux Voisard étaient propriétaire de la maison pour l’avoir acquise de Mr Jean Philippe Dürr, propriétaire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Ritleng & son collegue notaires à Strasbourg le 14 juin 1853 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 22 juin suivant volume 568 n° 25 (…) Quant aux actes de propriété antérieure les parties déclarent se référer a même contrat de vente reçu du dit Me Flach Notaire soussigné
Fils de peintre, Frédéric Auguste Gerhardt épouse en 1852 Caroline Wilhelmine Hirt, fille de pasteur
1852 (29.9.), Me Flach (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Frédéric Auguste Gerhardt, peintre, fils de feu Frédéric Chrétien Gerhard, peintre, et Barbe Werner sa veuve à Strasbourg d’une part
et Caroline Wilhelmine Hirt, fille de Georges Théodore Hirt, pasteur protestant & Caroline Wilhelmine Kremer sa femme tous à Wolfskirchen d’autre part
acp 413 (3 Q 30 128) f° 68-v du 4. 8.bre – Stipulation du régime de la communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans la moitié lui revenant dans la succession de son père, non encore liquidée.
Les apports de la future consistent dans la dot à elle constituée par ses père et mère et acceptée par elle et consistent 1) en linge d’une valeur de 500, 2) en argent comptant de la somme de 2500
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant