1, rue du Bouclier


Rue du Bouclier n° 1 et rue des Dentelles n° 17 – VII 46 (Blondel), P 985 puis section 6, parcelle 47 (cadastre)

Anciennes maisons zum Hirskorn (au Grain de millet), zur Krone (à la Couronne) et zum Korbe (au Panier)
Millésime 1552, maître d’ouvrage Justin Ziegler – Maison rue des Dentelles, 1891, maître d’ouvrage Jean Stiegelmann


Vue générale, rue du Bouclier à droite, rue des Dentelles à gauche (novembre 2017)
Façade rue du Bouclier (juin 2014)
Bâtiment rue des Dentelles, et mur de clôture (août 2015)

Trois maisons sont réunies en une seule propriété par Jérémie Hirskorn en 1522. La maison principale rue du Bouclier était appelée zum Hirskorn (au Grain de millet, dès 1350, ce qui représente un patronyme comme la plupart des noms de maison), la maison rue des Dentelles ou rue Marbach était anciennement appelée zur Krone (à la Couronne), enfin la maison zum Korbe (au Panier) formait l’angle des deux rues. Les deux premières sont réunies en une seule propriété au début du XVI° siècle, Jérémie Hirskorn y adjoint la maison d’angle en 1522. Les chefs de chantiers assermentés de la ville arbitrent en 1553 et en 1554 un différend survenu entre Justin Ziegler et son voisin concernant le pignon entre leurs maisons rue du Bouclier. Une pierre porte encore le millésime 1552. Après avoir appartenu à Meylach de Dettlingen et à ses héritiers (1575-1609), elle passe à Wolffgang Harnister puis à son gendre Jean Paul Reichard, secrétaire à la Monnaie. Jean Daniel Franck, alors propriétaire, est un des bourgeois qui quittent la Ville en 1686 suite à la Capitulation pour s’établir à Francfort après avoir cédé ses biens à sa fille. La maison appartient successivement à Jean François Antoine de Flachslanden (1692), conseiller à la régence épiscopale de Saverne, au capitaine de corps franc Jean Michel de Gschray (1751) puis à Jean Lemp (1767) qui deviendra consul à deux reprises. Le notaire Georges Frédéric Zimmer l’acquiert en 1793 et y établit son étude qu’il transmet à son fils Louis Frédéric Zimmer.



Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 134
Plan de l’îlot – Plan Blondel correspondant (1765, AMS cote 1 PL 675)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade rue du Bouclier se trouve à droite du repère (a), celle rue des Dentelles à droite du repère (g). Entre les deux, la remise, le mur de clôture et la porte cochère (h-a). La cour A montre la façade sur cour (1-2-3-4) du bâtiment rue du Bouclier avec sa tourelle, le bâtiment (17-18-19-20) à l’angle nord-ouest de la cour, à l’ouest le bâtiment (16-17) dont la façade donne dans la rue des Dentelles et au sud la remise (14-15-16). Le plan montre que la disposition générale des bâtiments est la même qu’en 1765.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 1.


Cour A – Plan, terrain cédé à la Ville en 1901 – Façade rue Dentelles (1901)
(dossier de la Police du Bâtiment)

Jean Stiegelmann fait transformer en 1901 l’aile latérale au nord de la cour et construit une maison qui s’ouvre sur la rue des Dentelles après avoir cédé 1,70 mètre carré de terrain à la Ville d’après les alignements de 1854. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement les bâtiments qui sont transformés en hôtel en 2010. Les peintures murales découvertes en 2010 remontent à l’époque d’Ulric von Türckheim (voir Anne Vuillemard-Jenn, Les peintures murales de l’hôtel du Bouclier d’or à Strasbourg – Un décor héraldique du XVI° siècle, dans Cahiers Alsaciens d’Archéologie, d’Art et d’Histoire, 2018, pp. 119-138).


Vue en juin 2007 – Porte rue du Bouclier (juin 2014)
Entrée et cour (novembre 2017)


Elévation rue du Bouclier, façades arrière correspondantes, élévation rue des Dentelles

Plan des bâtiments – Vue lors de la reconstruction du mur de clôture (2011)
(Dossier de la Police du Bâtiment


Millésime 1552 à l’extérieur (cliché Roland Burckel) et au-dessus de la porte qui mène à l’escalier intérieur (cliché Anne Vuillemard-Jenn)

novembre 2017

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, rue du Bouclier dossier I, dossier II, rue des DentellesRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Maison dite zum Hirskorn (au Grain de millet) puis (1522) les trois maisons réunies

Jean de Blumenau
1350 v Raoul d’Andlau
1352 v Otton d’Uttenheim
Jean de Geispolsheim
1483 v chapitre Saint-Thomas
1513 v Wolffgang Merschwein et Madeleine Stingler
1522 v Jérémie Hirskorn d’Issenheim et Madeleine Jungvogt
h Juste Ziegler et Marguerite Hirskorn
1570 v Ulric von Türckheim, aubergiste à la Hache, et Ursule Mœssinger
1575 v Meylach de Dettlingen
Jean Adam Vollmer de Bernshoffen et Richarde de Landsperg, 1596 un tiers à Théophile Goll
h Jean Gaspard de Dettlingen et Euphrosine de Schœnau
1609 v Wolfgang Harnister et (1577) Elisabeth Storck – luthériens
1627 h Jean Paul Reichard, secrétaire à la Monnaie, et (1621) Cléophée Harnister puis (1637) Jeanne Heuss, veuve de Daniel Richshoffer – luthériens
1674 h Jean Christophe Reichard, marchand, et (1663) Susanne Bressler – luthériens
1676* v Jean Daniel Franck, marchand, et (1660) Marie Barbe Haan, (1669) Salomé Asfalck puis (1680) Salomé Richshoffer, veuve du marchand Jean Philippe Kob – luthériens
1687 h Samuel Reuter, marchand, et (1684) Marie Barbe Franck – luthériens
1691 v Jean Paul Gambs, administrateur de la Tour aux deniers, et (1687) Marie Félicité Wencker – luthériens
1691 v Jean François Antoine de Flachslanden, conseiller à la régence épiscopale de Saverne, et (v. 1686) Sabine Marguerite Richarde de Wangen – catholiques
1730* h Jean Henri Joseph de Flachslanden, et (1723) Josephe de Reinach Hirtzbach – catholiques
1751 v Jean Michel de Gschray, commandant de corps franc, et (1722) Marie Madeleine Wagner – catholiques
(cession, 1761) François Guillaume de Gschray et Marie Claire Françoise de Weitersheim – catholiques
1761 adj Georges Frédéric Lemp, pharmacien, et (1717) Marie Madeleine Kornmann – luthériens
1767 h Jean Lemp, consul, et (1761) Marguerite Salomé Flach – luthériens
1793 v Georges Frédéric Zimmer, notaire, et (1790) Marguerite Salomé Trawitz puis (1796) Marguerite Salomé Gintzrot – luthériens
1839 h Louis Frédéric Zimmer, notaire, et (1838) Marie Anne Eve Elisabeth Geither
1867 h Albert Zimmer, clerc de notaire
1889* h Marie Anne Eve Geither veuve de Louis Frédéric Zimmer (supra)
1901* v Jean Stiegelmann, gérant de biens, et Sophie Emma Schlagdenhauffen
1950+ v Jean René Stiegelmann, avocat, et cohéritiers

Maison dite zur Krone (à la Couronne)

Junta, fille de Henri Stampp
1397 v Gertrude, fille d’Erwin von Dürningen
Grand Hôpital
1499 v Nicolas Krug et Sybille
1519 v Chapitre Saint-Thomas, réunie à la maison zum Hirskorn

Maison dite zum Korbe (au Panier)

Jean de Rodesheim (1352)
Jean d’Ingenheim (1465)
h Jacques Pfaffenlapp, de Still, et Eve d’Ingenheim
1480 v Jean Voltz et Odile
Jean Burneissen, boucher (1483, 1499)
Nicolas Immesheim
1522 v Jérémie Hirskorn, réunie à la maison zum Hirskorn

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 700 livres en 1686, 3 000 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) VII 46, Mde Lemp
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 985, Zimmer, Georges Frédéric, les hér. du notaire – maison, sol, cour – 6,7 ares

Locations

1687, Philippe Henri Sachs, marchand de vins
1760, Jean Lemp, secrétaire de chancellerie (ensuite propriétaire)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1775, Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Le maçon Michel Gruber est autorisé au nom de l’assesseur des Quinze Lemp à réparer le crépi

(f° 196-v) Dienstags den 9. Maji 1775 – S. T. Herr XV. Lemp
Mr Michel Guber, der Maurer noe. S. T. Herrn XV. Lemp bittet zu erlauben an deßen in der Schilts: und Spitzengaß gelegener behausung gegen der Spitzengaß das bestich zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
L’assesseur des Quinze Lemp est autorisé à réparer le crépi

(f° 38) Dienstags den 4. Aprilis 1780 – Hr. XV Lemp
S.T. H. XV Lemp bittet zu erlauben ane deßen behausung am Eck der Schilds: und Spitzen Gaß gelegen, den bestrich repariren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Le maçon Müller est autorisé au nom du consul Lemp à peindre la façade

(f° 139) Dienstags den 22. Augusti 1786. – Hr Amstr. Lemp
Herr Müller, der Maurer, nôe SS. TT. Herrn Ammeister Lemp bittet zu erlauben deßen behausung in der Schültz Gaß gelegen, anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Bouclier

nouveau N° / ancien N° : 12 / 6
Zimmer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 4

Zimmer George Frédéric les héritiers

P 985, maison et cour, sol, rue du bouclier 6
Contenance : 6,70
Revenu total : 345,48 (342 et 3,48)
Folio de provenance : (278)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 452 case 1

Zimmer Georges Frédéric héritiers
1869 Zimmer Albert, Clerc de Notaire
1889/90 Zimmer Ludwig Friderich Wittwe Maria Anna Eva Geither
1901 Stiegelmann Johann, Reiteneinnehmer und Ehefrau Sophia Emma geb. Schlagdenhauffen in Gütergemeinschaft

P 985, Maison, sol, cour, Rue du bouclier 1
Contenance : 6,70
Revenu total : 345,48 (342 et 3,48)
Folio de provenance : (278)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 67 case 4

Parcelle, section 6, n° 47 – autrefois P 985
Canton : Schildsgasse u. Große Spitzeng. Hs N° 1 u. 17 – Rue du Bouclier Nr 1 Rue des Dentelles 17
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG – sol, deux maisons et bât. acc.
Contenance : 6,60 / 6,59
Revenu : 2500 – 3400 – 4300 – 4000 – 5600
Remarques : 1910 Berufung – II 66 – 1908 Berichtigung

(Propriétaire), compte 1209
Stiegelmann Johann u. Ehefr
Stiegelmann Jean sa veuve
1950 Stiegelmann Jean René, avocat, pour 1/3 et cohéritiers
(3985)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 233 Rue du Bouclier (p. 380)

6
Pr. Lemp, Ltié és lois – Fribourg
loc. Haus, Jean, journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schildgasse (Seite 146)

(Haus Nr.) 1
Ambiehl, Wwe. 0
Forster, Buchhalter. 0
Dr. Dollinger, prakt. Arzt. 1
Stiegelmann, Renteneinnehmer. E 12

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 48)

1, rue du Bouclier (1893-1977)

Jean Stiegelmann est autorisé en 1901 à transformer l’aile latérale au nord de la cour et à construire une maison qui s’ouvre sur la rue des Dentelles. Il cède 1,70 mètre carré de terrain à la Ville d’après les alignements établis le 11 mars 1854. Comme les travaux ne sont pas conformes aux plans, le maire délivre un avenant au permis de construire. Une ancienne fosse d’aisances commune dégage de mauvaises odeurs en 1902. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement les bâtiments.

Sommaire
  • 1893 (mai) – Le maire notifie la veuve Zimmer née Geither de ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai en arguant de dépenses engagées pour établir des canalisations dans la cour – La Police du Bâtiment estime que les murs sont trop abîmés pour accorder un délai
    1893 (juillet) – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Zimmer l’autorisation de réparer le crépi de la façade au 1, rue du Bouclier à l’angle de la rue des Dentelles – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1901 – L’entrepreneur Emile Widmann demande au nom du propriétaire Stiegelmann de poser une clôture de chantier rue des Dentelles pour reconstruire l’aile latérale. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, avril
    1901 (janvier) – Jean Stiegelmann demande l’autorisation de transformer l’aile latérale et de construire un bâtiment – La Police du Bâtiment demande onze pièces supplémentaires à l’entrepreneur pour compléter le dossier
    1901 (février) – Les services de la préfecture intercèdent auprès du maire pour qu’il accorde une dispense concernant la hauteur du bâtiment
    1901 (février) – La ville acquiert de Jean Stiegelmann un terrain de 1,70 mètre carrés (section P n° 985) le long de la rue des Dentelles pour que le propriétaire puisse construire un bâtiment en suivant les alignements établis le 11 mars 1854. Les plans montrent que le bâtiments sur lesquels portent les travaux sont celui au nord de la cour et celui à l’ouest qui s’ouvre sur la rue des Dentelles. – Autorisation de construire – Plan de situation, plan des différents niveaux
    Suivi des travaux. Le bâtiment rue des Dentelles est commencé, la moitié du rez-de-chaussée est construite, mars. Le mur de clôture est terminé, las combles sont posés. Le toit des mansardes dépasse de 50 centimètre la hauteur maximale au lieu d’être incliné de 45 degrés, avril. Dessin du toit – Le propriétaire répond que le toit dépasse de 35 centimètres et de non de 50 centimètres la hauteur prévue à cause de différences dans les dimensions indiquées par le charpentier. Comme la bâtiment est terminé, les modifications seraient très onéreuses. La Police du Bâtiment est disposée à ne pas exiger de modifications et note que les transformations de l’aile latérale ne sont pas encore commencées (mai). Les transformations sont terminées dans le bâtiment rue des Dentelles à l’exception d’aménagements intérieurs (peinture et tapisseries). Les plâtriers travaillent dans l’aile sur cour. Un couloir non prévu mène à la salle de bains et aux cabinets d’aisance, croquis (juin)
    1901 (septembre) – Avenant au permis de construire – Dessins
  • 1902 – Jean Stiegelmann se plaint qu’une chambre au premier étage de la maison arrière est inhabitable à cause des mauvaises odeurs qui proviennent d’une fosse d’aisances. La Police du Bâtiment constate que les odeurs proviennent de la fosse autrefois commune qui appartient au boucher Weber (demeurant 17, place Saint-Etienne). Le docteur Dollinger, locataire, envoie ses remarques à la Commission contre les logements insalubres – Le voisin fait vider la fosse – Jean Stiegelmann déclare un mois plus tard que les travaux n’ont pas supprimé les nuisances – La Police du Bâtiment attribue les mauvaises odeurs à des matières qui pourraient se trouver dans ces cavités du mur de séparation. La cavité entre le mur pignon et le mur d’isolation a été aérée, l’affaire est classée (avril 1902)
  • 1908 (mai) – Le maire notifie Jean Stiegelmann de faire réparer la façade au 17, rue es Dentelles.
    1908 (septembre) – L’entrepreneur Emile Widmann demande l’autorisation de réparer le crépi au 1, rue du Bouclier – Autorisation
    1808 (octobre) – Le maire adresse un rappel. Le propriétaire déclare que le mur de la maison principale a été ravalé et que le bâtiment rue des Dentelles date de 1902
  • 1907 (novembre) – Le maire notifie Jean Stiegelmann de faire réparer la façade au 1, rue du Bouclier. Autre notification pour le mur de clôture
    1909 – Le peintre en bâtiment Meyer et Reyhle (3, ruelle Saint-Nicolas) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage devant le 1, rue du Bouclier. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, août
  • 1942 – Rapport d’intervention des pompiers suite à une accumulation de fumée dans la cave
  • 1946 – Demande d’un certificat de sinistré. Les bâtiments ont été endommagés par le bombardement aérien du 11 août 1944 et réparés depuis lors
  • 1954 – L’entreprise Fernand Motz (11, rue de Lucerne) est autorisée à poser un échafaudage devant le 1, rue du Bouclier. Le crépi est en cour de réparation, les travaux sont exempts de droits de voirie au titre des dommages de guerre
  • 1958 – L’entreprise Ketterer (16, rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen) est autorisée au nom du propriétaire Bender à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1972 – L’entreprise Fernand Motz (11, rue de Lucerne) est autorisée à poser un échafaudage devant le 1, rue du Bouclier. Dosser classé sans occupation, janvier 1973
  • 1977 – L’entreprise Charles Bilz (8, rue Livio à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – Travaux terminés, janvier 1978

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 684 W 180)

17, rue des Dentelles (1961-1979)

Le dossier contient des autorisations d’occuper la voie publique pour ravaler la façade et réparer la toiture

Sommaire
  • 1961 (janvier) – Le maire notifie Janine Stiegelmann de faire réparer la façade
    1961 (mai) – Janine Stiegelmann est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire crépir la façade – Travaux terminés, juin
  • 1977 – L’entreprise Furst Frères (rue Saint-Jacques à Obernai) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – Travaux terminés, juin
  • 1979 – Le notaire Bernard Muller de Muttersholtz demande que l’entreprise Motz soit autorisée à poser un échafaudage devant son immeuble. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mars 1980
    Le propriétaire demande une subvention qui lui est accordée. Il n’envoie cependant pas de justificatifs

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1689 W 1223)

1, rue du Bouclier et 17, rue des Dentelles (2010-2013)
Changement de destination (aménagement d’un hôtel)

2010 – Le maire accorde le un permis de construire à la société DT Immobilier (représentée par M. Jung, 4, rue des Veaux) – Plans, photographies


Relevé d’actes

Les Archives départementales conservent un fonds d’anciens titres concernant la maison sous la cote 100 J 670. Le plus récent est un original sur parchemin de la vente passée en 1793. Les héritiers de Jean Paul Reichard ont fait dresser dans la deuxième moitié du XVII° siècle un état des titres en leur possession dont la plupart fait partie du fonds actuel. L’état est complété par un feuillet écrit un siècle plus tard. Les anciens titres ont trait à trois maisons par la suite réunies en une seule. La maison (A) rue du Bouclier était appelée zum Hirskorn (au Grain de millet, dès 1350, ce qui représente un patronyme comme la plupart des noms de maison), la maison (B) rue des Dentelles ou rue Marbach était anciennement zur Krone (à la Couronne), celle, ensuite disparue, à l’angle des deux rues était appelée zum Korbe (au Panier). Les deux premières sont réunies en une seule propriété au début du XVI° siècle, Jérémie Hirtzkorn y adjoint la maison d’angle en 1522.
Les titres 5, 11, 18, 19 ne sont pas conservés, ni les papiers de Jean Paul Reichard (pièces 23 à 27)

(ADBR, cote 100 J 670)
Registratura der Jenigen Documenten vndt Brieffen Vber die Eck behaußung Vnd. in der Schültzgassen gelegen Hrn Johann Paul Reichardt kind.en sowohl Erster alß and.er Ehe Zuständig besagendt.

[1] Erstlichen Ein alter pergamentin brieff, also anfangendt, Datum per copiam sub sigillo Curiæ Argent: præsentibus appenso &c. Vndt sich endet A° Dni. millesimo Trecentesimo Quadragesimo In quarum quidem visionis & p.bationis testimonium evidens atq. robur sigillum curæ Argent: p.dictæ p.sentibus c. appensum actum & datum A° domini & sabato Supra Scriptis, ist außwendig mit alten A° 116. Vnndt ietzigem N° 1 signirt.

[2] Item Ein alter Pergam:brieff als anfangendt Coram nobis Judice curiæ Argent: constituit Johannes dictis Hemelin nuncupatus Epfficher presbÿter p.bendarius altarus sanctorum Petri & Pauli apostolor. & Catharinæ Virginis &c. Vnd sich endet Actum XIII. Calend. Aprilis A° Dni. Millesimo Trecentesimo nonagesimo quinto, ist außwendig mit A° 116. v. N° 1 Signirt.

[3] Item Ein alter Pergamentiner brieff also anfangendt Coram nobis Judice curiæ Argent: const: Rudolphus de Andelahe senior miles &c. vndt sich endet Anno Dni. Millesimo Trecentesimo Quinquagesimi secundo, ist auswendig mit altem N° 116. v. N° i. signirt.

[4] Item Ein alter Pergam: brieff also anfangendt Coram nobis Judice curiæ Arg: constit: Joh: dicus Blumenauw filius quindam Hugonus dictis Blumenauw &c. vndt sich endet Datum x Calend. Februarÿ A° dni: Millesimo Trecentesimo quinquagesimo ist aus wendig mit altem N° 116. v. N° i. signirt.

[5] [f° 1-v] Item Ein alter Pergamentiner brieff also anfangendt Coram nobis Judice curiæ Argent: Constituti Venerabiles viri Dni Nicolaus Eberlin Decanus etc. Vndt sich endet Actum vi. calend. 9.bris A° dni Millesimo Quadringentesimo quadragesimo ist aus wendig mit N° 116. v. N° i. signirt.

[6] Item Ein kleines alter Pergamentines briefflein mit hanßen Von Geÿspoltzheim anhagendem Insigel, also anfangendt. Ich hanß Von Geÿspoltzh. burg. Zu Straßburg &c. vndt sich endet, Zu Vrkundt Sohan ich mein eigen Insigel gehenckt an dißen brieff der geben ist Am nächsten Zinstag nach dem H. Ostertage nach Christi geburth 1465. Jare, ist d. briefflein auswendig mit. N° i. signirt.

[7] Item Ein alter Pergamentiner brieff. ohne sigel. also anfangendt Ich Jacob Pfaffenlapp Zu Stÿll, Vnndt ich Eua Von Ingenheim sein Eheliche hußfrauwe &c. v. sich endet. d geben ist auf Montag nechst Vor dem H. Sontag als man zalt nach Christi geburth 1480. Jore, ist d. brieff auswendig mit N° 116. v. N° i. signirt.

[8] Item Ein alter Pergamentiner teutscher brieff mit deß Mehreren Spittals Zu Straßburg anhangendem großen Insigel, Also anfangendt Ich Ruprecht Vÿall Schaffner deß mehreren Spittals Zu Straßburg &c. Vndt sich endet d. geben ist Vf Sambstag nächst der St. Johanß tag Baptistæ Alß man Zalt nach geburth Christi Vnßers lieben herren 1499. Jore, ist der brieff auswendig mit N° 116. v. N° i. signirt.

[9] Item ein alter Pergam: lateinischer brieff, Also anfangendt. Coram nobis Judice Curiæ Arg: constituti nobis Johannes dictus de Geispoltzheim civis Arg:
[f° 2] et Kunigundia Dulerin eius uxor legitima &c. v. sich endet. Actum 8. Idus. Februarÿ A° dni 1483. aus wendig mit N° 116. Vnndt N° i. signirt.

[10] Item ein alter lateinischer Pergam: brieff, also anfangendt. Coram nobis Judice Curiæ Arg: constitutus Venerabilis vir dominus Johannes Onheim vicarius Ecclesiæ sancti Thomæ Argent: &c. Vnndt sich endet. Actum x. Calend. Julÿ Anno Dni 1513. auswendig mit N° 116. Signirt.

[11] Item ein lateinischer Pergam: brieff, also anfangendt. Coram nobis Judice Curiæ Argent: constitute Otilia relicta quondam Nicolai Krug carnificis in Nuwÿler, & marge Krugin soror tam dicti quondam Nicolai Krug uxor legitima Johannis Franck sutoris in Kuttelsheim &c. V. sich endet. Actum 3. Idus. Aug: A° Dni 1517. ist d. brieff auswendig mit N° 116. V. N° 1 Signirt.

[12] Item ein lateinischer Pergam: brieff, also anfangendt. Coram nobis Judice Curiæ Argent: constitutus Honestus Nicolaus Immeßeim civis Argent: p.se et eius hæredibus &c. Vnndt sich endet. Actum 4. Idus. Januarÿ dni 1522. Ist d. brieff auswendig mit N° 116. Signirt.

[13] Item Ein alter teutscher Pergam: brieff mit Wolffgang Mörschweinß ahnhangendem Insigel Also anfangendt. Ich Wolff Merschwein, Vndt ich Magdalena Stinglerin sein Eheliche haußfrauw &c. Vndt sich endet. Vndt wart dißer brieff geben auf monath nach St. Ulrichstag nach Christi Vnßers herren Geburth 1522. ist d. brieff auswendig mit N° 116. v. N° i. signirt.

[14] Item Ein alter Pergamentiner teutscher brieff mit Jeremiæ hirschhorns V. hanß Ebelß anhangenden Insiglen, meldet wie Jeremias hirschhorn v. sein haußfrauw erkaufft haben von Wolffgang Merschwein v. seiner haußtrauw hauß hoff V. hoffstatt mit seinen Zugehörungen Vmb Vier [f° 2-v] hund. V. 80. guld. &c. v. sich endet d. geben ist auf aller Seelentag A° dnt. 1522. Jahr. ist auswendig mit N° 116. v. N° i. signirt.

[15] Item Ein teutscher Pergamentin brieff also anfangendt Wier mit nahmen Heronÿmus fürnkor Werckmeister Vnßerer L. fr Münster Zu Straßb. Clauß Von Andlauw murer &c. V. sich endet der geben ist auf den 27. tags deß monats 8.bris in dem Jahr als man Zalt nach geburt Christi Vnßers lieben herren V. Seligmachers 1553. Vnd seindt diser brieff Zween gleich lautende deren Jede Parteÿ einen beÿ hand hat. ist d. brieff auswendig mit N° 116. v. N° i. signirt.

[16] Item ist durch erst gedachten brieff ein Pergam: Transfix gezog. also anfangendt Wier mit nahmen Jeronimus Fürnkorn Werckmeister &c. v. sich endet der geben ist Vff den 12. tag deß monats Aprilis In dem Jare alß man Zalt nach d. geburt Christi Vnßers & Herrn Vndt seligmachers 1554.

[17] Item Ein teutscher Pergamentiner Kauffbrieff mit deß Kleinen Raths Zu Straßburg anhangendem Insigel, meldet wie Ulrich Von Türckheim, würth vndt gasthalter Zur Axt erkauffet hat von Justen Zieglers, Vndt frauw Margreth hürschkörnin seel. Erben eine behauß hoffstatt, hoff V. gärthlein mit allen v. ieden ihren Weÿthen &c. Vndt fängt d. brieff Ahn Wier Cornemlius Von Lier Statthalter deß Meisters V. d. Raht deß Kleinen Rahts Zu Straßburg &c. Vnd endet isch der geben ist montag den 13. 9.bris nach geburth Christi Vnßers lieben herren Gottes Vndt Seligmachers gezaalt fünff Zehen hund. V. Siebzig Jahr. ist d. brieff auswendig mit N° 1. 14. 26. V. 116. signirt.

[18] [f° 3] Item Ein teutscher Pergamentiner brieff mit Vlrichs Von Türckheim Vndt hanß Willhelm Mössingers anhangenden Insiglen, Also anfangend, Ich Vlrich Von dürckh. Würths gasthalter In d. herrberg Zu d. Ext Zu Straßburg V. ich Ursula Mössingerin sein Eheliche haußfr. &c. V. sich endet Geben Vnndt beschehen Montags den 24. tag deß monaths Martzÿ. nach Christi Vnßers herren Erlößers Vndt Seligmachers geburth alß man Zalte 1572. Jahr, ist d. brieff auswendig mit N° 1. 14. 26. V. 116. signirt.

[19] Item Ein teutscher Pergamentiner brieff mit Vlrichs Von Türckheim Vndt hanß Willhelm Mössingers anhangenden Insiglen, Ahnfangend, Ich Vlrich Von Türckheim Gasthalter Zu d. Axt Zu Straßburg Vnndt ich Vrsula Mössingerin sein Ehl. haußfr. &c. V. sich endet Nach Christi Vnßers H. Erlößers V. Seligmachers geburth alß man Zalt 1572. Jahr, ist d. brieff auswendig mit N° 1. 14. 26. V. 116. signirt.

[20] Item Ein teutsche Pergamentine Kauffverschreibung mit der Statt straßb. ahn hangendem Kleinen Insigel, meldet wie Vlrich Von Türckheim, Jr. Meÿlach Von dettlingen Verkaufft hat eine behaußung mitt aller ihrer Zugehört vnd Gerechtigkeit gelegen in d. Schültzgassen &c. V. fangt d. brieff also ahn, Wier Steffan Sturm d. Meister V. d. Rat Zu Straßburg &c. Vndt sich endet d. geben ist den 12. Februarÿ. alß man Zalt von d. Geburth Christi Lieben Herrn Erlößers V. Seligmachers 1575. Jahr, ist d. brieff auswendig mit N° 1. 14. V. 116. signirt.

[21] Item Ein teutsche Pergamentine Kauffverschreibung mit hanß Adam Vollmars Vnndt fr. Richarden von Landsperg anhangenden Insiglen, meldet wie Jr. Hanß Adam Vollmar V. gedachte seine haußfr. V.kaufft V. Zu kauff. [f° 3-v] gegeben haben dem Ehr venuesten Vndt hochgelehrten herrn Theophilo Gollen dem Jüngern Vndt Fr. Evæ Gloßnerin seiner haußfrauwen, nemblich ihren eÿgenthümblich dritten theil ahne Hoff, hauß, hoffstatt, Stall Vnndt hind.hauß, mit allen and.en ihren gebeuwen &c. gelegen in d. Schültzgassen &c. Vndt endet sich d. brieff also. Geben auf Sambstag den 1. monats Maÿ A° d.mini 1596. d. brieff auswendig mit N° 1. V. 116. signirt.

[22] Item Ein Pergamentine teutsche Kauffverschreibung mit der Statt straßb. Cantzleÿ contract Insigel, meldet Wie Fr. Euphrosÿna Von Dettling wittwe gebohrne Von Schönauw benebenß ihrer Kind. Curatoren V. Vögten V. kaufft Vnndt Zu kauffen gegeben Hrn Wolffgang Harnischtern burg.en Zu Straßburg V. deßen Erben, benantlich eine behaußung in d. Schültzgassen geleg. V. fangt d. brieff also Ahn Wir Sebastian Zorn d. Meister Vnd d. Rath Zu Straßburg &c. V. sich endet Geschehen Vff den 22.tag 7.bris In dem Jahr deß herrn Alß man Zalt 1609. Jahr. d. brieff od. die Kauffverschreibung auswendig mit N° 116. V. 1. signirt.

[23] Item Ein Endliche Abrechnung mit weiland Schw. wolffgang Harnisters Erbin Vogt H. Augustin Glaßeren getroffen den 10. Aug: 1630. darbeÿ die Verweißung ahn Weÿl. H. Geörg Laugingers selig erben Vmb 120. lb & Zugefunden.

[24] Item Eine Quittung für 30. lb d Welche Hn. Augustin Glaßeren alß Vogt Euphrosÿna Elisabetha Harnisterin den 29. Julÿ 1629. bezalt worden seind.

[25] Item 2. abrechnung Von Hr. Johann Paul Reichardts eigener handt gefertigt Hrn. Wolffgang Harnischteren den Jüngern betreffendt.

[26] [f° 4] Item Eine Copia Obligationis Von Hrn Johann Paul Reichardts selbs eigener handt geschrieben deran original Augustin Glaßeren empfang. hat.
[in margine :] Vide Joh: Paul Reichardts Schuld buch A. folio 77. 78. 79. V. 103. 104. 113.

[27] Item d. 25. Julÿ A° 1627. haben Wolffgang, Johannes Vndt Daniel die Harnister gebrüd. meine H. Schwäg. in beÿsein H. Vetter Nicolai Von Türckheim, Vnßere gemeine ahne d. Schültzgassen gelegene behaußung Vmb 2250. lb angeschlagen V. darum Sortirt, V. die weil eine solche Summ einem ieden Vnd. den Erben Zu erleg. auf einmahl zu schwerfallen würde, ist Von dem gelegten looß angedingt word. d. der ienige welchem die behaußung Zufällt 1500. fl. Zum angelt erlegen Vndt den Rest eher nit, alß wan die behaußung allerdings geraumet Verinteressiren solle, darbeÿ auch noch dießen bedingt d. der erstgemelte Rest 4 Jahr à tempore traditarum ædium Verzinßet, V. nach Verfließung d. bestreichten Zeit einem ieden Völlig erstattet werden soll. Was ietz nuhn bar bezahlt V. mit gegen forderungen guth gethan ist hiernach in specie Zu befünd. folio. 78. 79. v. 103. 104. 113.

[28] [Scheda]
1575. Verkaufen Ulrich von Türckheim und sein Frau Ursula Morßingerin dieße behaußung ane Juncker Meÿlach Von Dettlingen um f. 1500.

[29] 1679. Cediren die Reichardische Erben, ihrem bruder und schwager (H Johann Christoph Reichard 3.er auf dem stall und Banquier) dieße behaußung H. XXI. Reichart und seiner frauwen geb. Reichardin ihren eltern gehörig ware, um 4500. f.

[30] 1691 Erkaufft H. Von Flachsland dieße behaußung pro f. 40000. von H. Joh: Paul Gambsen und bezahlt alle darauff stehenden schulden

[31] 1691. Samuel Reuther und seine Ehefrau gebohrne Frandin Verkaufen ane Joh: Paul Gambs und seine Ehefrau gebohrne Wenckerin

[32] 1687. Verschreibt H. Franck Handelßmann Zu ffrt dieße behaußung seiner tochter Frau Reutherin auf abschlag ihrer mütterl. Erbsforderung

[33] 1751. Verkauft H. Von flachsland dieße behaußung an H. Von Gschray um 17 500 livres


Maison dite zum Hirskorn

Maison dite zum Hirskorn (au Grain de millet) jusqu’au XVI° siècle, sise rue du Bouclier

Jean de Blumenau, fils de Hugues de Blumenau, vend en 1350 la maison dite zum Hirskorn sise rue du Bouclier à Raoul d’Andlau, au service de l’évêque Berthold (titre 3)

Raoul d’Andlau vend en 1352 la maison dite zum Hirskorn au chapelain Otton d’Uttenheim (titre 4)

Jean de Geispolsheim, propriétaire de la maison zum Hirskorn, passe en 1465 un accord avec le noble Jean d’Ingenheim, propriétaire de la maison au Panier (zum Korbe), pour pouvoir poser des poutres dans le mur mitoyen

1465, cote 100 J 670 (titre 6)
Ich Hans von Geyspolsheim burger Zu Straßburg Erkenne mich mit disem briefe,
So als ich in minem Huse genant zu dem Hirsekorne in schiltsgasse gelegen vnd das do stosset mit einem ende an das orthuß genant Zum Korbe, etlichen gebuwe getan vnd also die mure die zwischen dem Huse Zum Korbe vnd minnem Huse ist etlicher massen mit In geleyten höltzern gebruchet Han das do der veste Juncker Hans von Ingenheim vmb güter freinschafft willen (mir), das gegünnet vnd erloubt hat wan ich aller ein yedet besizer mÿns huses keine gerechtikeit habent In Soliche mure zubuwend, vnd das zu urkunde So han ich myn eygen Ingesigel gehenckt an disen brieff der geben ist Am nehsten Zistage nach den Heiligen ostertag Nach cristi gebutr vier hundert Sehztig vnd fünff Jare.

Le prébendier Jean Hemmelin dit Eppficher fonde en 1390 un service garanti sur une maison rue du Bouclier jouxtant celle de l’aubergiste Jean von Horenberg et celle de la prébende Sainte-Cécile, (cote 100 J 670, pièce 2).

Jean de Geispolsheim vend en 1483 la maison zum Hirskorn au doyen et au chapitre de Saint-Thomas moyennant 140 florins (titre 9)

Le chapitre de Saint-Thomas vend en 1513 une maison avant (A) qui donne dans la rue du Bouclier et une maison arrière (B) qui donne dans la rue Marbach à Wolffgang Merschwein moyennant 350 florins (titre 10)

Wolffgang Merschwein et sa femme Madeleine Stingler vendent 480 florins une maison qui donne à la fois dans la rue du Boulier et dans celle des Dentelles à Jérémie Hirskorn d’Issenheim et à sa femme Madeleine Jungvogt

1522, cote 100 J 670
Ich Wolff Merschwein vnnd Ich Magdalena Stinglerin sin elich Hußfrow Bekenne vnd mit disem briefe das wihr für vns vns all vnser erben vnuerscheidlich recht vnd redlich verkaufft vnd Zu kauffend geben haben vnd geben In crafft diß briefs
den Ersamen Jheremias Hirßkorn von ysenheim vnd frow Magdalena Jungkvögtinn siner elichen Hußfrowen die Inen vnd iren erben vmb vns gekoufft Habend
Huß Hoff Hoffstat Vnd garten mit gebuw begriff Zu gehörung vnd allen rechten geleg. in der statt straßpurg in schiltzgaß Ein seit neben einne Huse ist der stifft Zü sant thomann andersite neben der ob gemelten köuffern eckhuse stosst hinden in spitzengaß neben Heren diebolt lehemann vicarien Zu sant thoman, Ist leddig eygen Also das die genant elichen gemechde die keuffer sollen vnd mögen (…), beschehen vmb vier Hundert vnd achtzig guld. (…) mit fliß gebetten lienhart stengel mynem lieben bruder sein Insigel für mich hat an zu hencken
Geben vff montag nach sant Vlrichstag Nach Crist vnsers Herrn geburt Tusent fünff hundert zwantzig vnd zweÿ

Jérémie Hirskorn d’Issenheim et Madeleine Jungvogt hypothèquent la maison au profit des vendeurs. Le nom ancien de la maison, zum Hirskorn, y est mentionné alors qu’il ne figure pas à l’acte de vente précédent.

1522, cote 100 J 670
Ich Jeremias Hirßkorn von Ißenheim burger Zu Straßburg Ich Magdalena Junckvogtin sin Eeliche Hußfrauw Bekennen alß wd. vmb*
die Ersamen Wolff Merschwein vnd Magdalena Stinglerin sein eeliche Hußfrauw huß hoff vnd hoffstatt sampt seinen Zugehörungen vmb fier hundert vnd sechzig gld Wgd. Erkufft Haben Inhalt einer kouffbrieffs so wd. von Irren Inhabern do wyd Jmme achzig gld
(…) zu rechten vnderpfandt versetzt Ein Huß, Hoffstat Vnd garten sampt gebuw begriff Zu gehörung. gelegen in der stat straßpurg in schiltzgaß Zum Hirßkorn genant Ein seit neben Eynem Huß Ist der stifft Zu sant thomann in Straßburg ander sÿt an vnsserem Huß Zum Korb genant Ist ein eck Huß vnd stosset hinden vff Her diebolt lehemann vicari gemelts stiffts sant thomann Ist lydig Eygen vnd *gter das Jetz gemelt Eck Huß Zum Korb stosset zu allen syten vff das Vgemelt Huß Zum Hirßkorn Zinset vormalß Zwen schilling vij d boden Zinß vor gemelten Herren Zu sant thomen vnd dreissig zwen schilling gelts vnd gurent* des closters In den fromen brudern Zu Straßburg Ist sonst ledig Eÿgen (…) liß Erpetten den Ersamen Hans Ebell burger Zu Straßburg vnserm liben vettern sein Innsigell von vnserm * heran zu hencken das Ich Hans Ebell bekenn vmb best willen gethan haben (…) Ist vff aller selig tag anno dnj 1522


Jérémie Hirskorn acquiert la même année 1522 la maison d’angle. Il est alors seul propriétaire des trois anciennes propriétés
Les chefs de chantiers assermentés de la ville arbitrent le différend survenu entre les héritiers du chanoine Jacques Bopp et Justin Ziegler concernant le pignon entre leurs maisons rue du Bouclier. Le mur du jardin et le pignon déclarés mitoyens devront être entretenus à frais communs. Le plaignant qui fait édifier un nouveau bâtiment en renforçant et en surélevant le mur devra en supporter seul les frais. Si le passage ou galerie des défendeurs était endommagé par les travaux, le plaignant devra également en supporter les frais et faire en sorte que l’humidité ne l’endommage pas.

1553 (27. Oct.), cote 100 J 670
Wir mit namen Geronimus Fürnkorn Werckmeister vnser Lieben Frauwen Münster Zu Straßburg, Claus vonn Andelauw Murer, Bernhardt von Bitschlen Zimmermann Vnnd Adam Kinig Murer alle geschworne werckleüthe der statt Straßburg. Bekhennent vnd Thunt Khunt meniglichen mitt dißem brieffe, Das vor vnns als wir gerichtlich versammeltt warent erschinen Sindt die fürsichtigen vnnd wißen Herr Justinus Ziegler burger Zu Straßburg an eim. Vnd dann Bastiann Jung der Fünff Zehner als geschworner Vogt Wÿland des Erwürdigen Herrn Jacob Boppen, Dechann des stiffts alhier Zu Sanct Thoman seligenn Verloßnenen Kindern auch Scher Sÿmmon als geschworner Vogt Cleue Yetz gedachten Jacob Boppenn hinderlasene witwen am andern theylenn Vnnd brachtenn vnns gemeinlich füro,
Wie das sie in spann vnnd Irrung einer Muren Vnnd Gebels Halben zwüschen Innen beÿdenn Iren heußern alhier Inn Schiltsgass gelegenn hettent, Mitt begere dasselbig Zubesichtigenn Vnnd ein Veschtlichenn entscheidt darüber Zugebenn. Das wir dann vff Ir beÿder parthenn begerenn gethann dasselbig genugsame vnnd mitt Vleÿß besichtiget haben, Vnndt nach beschehener besichtigung Vnnd aller Irer beÿdersits fürbringen Haben sie beÿde theÿll vonn denselbigen Ihrenn spann mitt vffgebe des Halmen Zu Vnnsern Handen gesttellt beuolhenn Vnnd freÿ übergebenn. Als was wir hier Inne erkhennen, sprechenn, vnnd sie entscheidenn würdent das sie beÿdersits an gutt benügen Habenn, auch solliche dabÿ one einiche Widderredde bleÿben laaßen Wollent geloptt vnnd versprochenn Vnnd also wel* clage, anttwurt redde widderredde vndt allen Nottwendigen fürtragenn, ouch nach verhörung brieff, vnnd vorschung der Khuntschafft vnnd anders obgemelten Spann besagende, die wir vonn beÿden theÿlenn gehörtt vnd gnugsame verstanden ouch Ihrenn gethanen gelübdten, so wir vonn Innen mitt Handtgebener treuwen empfangen. So Haben wir obgenante Werckleüthe (.als sie allein mitt vnns vieren gutt bringen gehaptt.) noch vnnß nun bestenn vortandt, vnnd wissen bÿ denn eÿdenn, die wir vnnsern genedigenn Herren Meister vnd Rhate vndt denn herren Ein vnnd Zwantzigenn der statt Straßburg vmb solliche sachenn geschworenn Hant. Disenn vnnsernn entscheidt gethann gegebenn, geschwohrenn vnnd Zu Recht Erkhannt,
Erstlichen das die scheidmur Imme gärttlin sampt dem gebell Zwüschenn angeregtenn Cleger, vnnd deren beclagtenn behausungen durch vffhin gemein Ist, vnd sein solle, ouch Inn gemeinem costen erhaltten werdenn, Vnnd so Cleger gemeltenn gebell an seiner Newen vffgefürthenn behausung gar, oder Zum theÿll abbrechenn, vnnd Zu seinem buwe höher, oder starcker dann er ÿetzt Jst machen, Vnnd vff fürenn loßenn wolte, Sol er dasselbig Inn seinem costenn ohn Hindernüs deren beclagtenn Zuthun gutt fuge vnnd Recht haben, doch ein gemeiner gebell sein, vnnd blÿben, Vber die Mure Ime gärttlin, Dweÿl dieselbige durch deren beclagtenn gang so sie darann habenn beschwertt werdenn, vnnd dem fall vff clegweiß württ Vrsachen gebenn, So soll dieselb (.damitt schaden fürkhumen.) Inn gemeinen costenn abgebrochenn Vnnd vonn Neuwem vff gefürtt werd. vnnd so die beclagtenn nach dem die Mure vffgefüret würdt, Irenn gang widerumb daselbst Haben Woltent, so sollenn sie denselbigen dermessenn verschein, Vnnd Zuuersorgenn schuldig sein, das denselbig die gemeinschafft ferner nit belestiget, oder Zum fall vrsachen gebenn möge. Zu dem wo sie auch Pfÿler an dißer Muren vff Irer sitenn Zum gang nottürfftig werent, vnndt dieselbige mitt gemelter Muren vff führen Woltent, soll dasselb allein Inn Ihren costenn Zughenn vnnd beschehenn. Vnnd soll cleger sein gestoss, so er an dießer Muren stein Hatt Vnnd daßelbige daßelbst Zubehalten vermeint glicher gestaltt verschann Vnnd mitt einem Halben Murstein zwischenn der Muren vnndt dem gestoß Zu seinem costenn Vff fürenn lossenn damitt gedachte Mur durch feüchtigkeitt des grundts Kheinen schaden nemmen oder empfelenn möge. Alles nach Inhaltt vnnßerer Herrn Ordnung vnd Artickell. Vnnd sollent als hieruff beyde obgemelte partheien obgerürtem Irs gehapttenn Spanns Halben gemelter Meßenn gemacht, geschließt, Vereinigett, vertragenn vnnd mitt deßen Vnßerem Spruch entscheiden sein, Khein theÿll das ander ferner dißes spanns Halben nit bethädingenn, noch anlangenn, Inn Khein wiße nach wege Dise dinge vngeuerlich. Darzu woren Vrkhunde, So habenn wir obgenante Verordnete Werckleuthe vnnßer Insigele thun laßen Heckenn ann disem brieffe. Dar Geben Ist Vff denn Sieben Vnnd Zwantzigst tag des Monats Octobris In dem Jare als man Zaltt nach der geburtt Christi vnnsers lieben Herren vnd Selligmachers Dußentt fünffhundert fünffzigk vnnd dreÿ. Vnnd seindt dißer brieff Zwen gleich luttenden, deren Jede parthen einem beÿ Handen hatt.
Wolffgangus Heÿd Hüttenschriber

Un acte épinglé au prédédent est dressé l’année suivante entre les mêmes parties. Le defendeur qui a posé des pierres dans le nouveau mur plus épais que l’ancien n’a pas contrevenu à l’arbitrage précédent. En contrepartie, le plaignant sera autorisé à faire de même à l’avenir de son côté

1554 (12. Aprilis), 100 J 670 – Transfix
Wir mit namen Jeronimus Fürnkorn Werckmeister vnser Lieben Frauwen Münster Zu Straßburg, Gilg Zies Zimmermann Werckmeister der statt Straßburg, Claus vonn Andelauw Murer, Bernhardt von Bitscheln Zimmermann Vnnd Adam Kinig Murer alle geschworne Werckleüthe gemelter statt Straßburg. Bekhennent vnd Thunt Khunt menniglichen mitt dißem brieffe, Das vor vnns als wir gerichtlich versammelt warent erschinen Sindt die fürsichtige. vnnd wißen Herrn Justinus Ziegler burger Zu Straßburg cleger eins theÿls, Vnd dann Bastiann Jung Fünff Zehener, als geschworner Vogtt Wÿland des Erwürdig. Herrn Jacob Boppen Dechans des stiffts alhie Zu Sanct Thomman seligen nachgelaßnen Kindern, antwurtter anders Theÿls,
bede Inn dem Spruchbrieff dardurch dißer Spruch gezogen benannt, Vnnd bracht vns gemelter Justinus Ziegler clagweiß füro, Wie das Zu denselbig. spruch erkhant were, das obgedachter Vogtt mitt seinem gang die gemein scheidmaur Imme gärttlin Zwüschen Inen beÿd. nach dem sie vonn Neuwemm vffgefürtt würde, ferner nit belästigen solte, Nun Hette er eben denselben gang widerumb Inn dieselbig Mur nachdem sie vffgefürtt word., gesetzt, dadurch sie belästigett wurden das dann Imme nit Zuduld. vnd wider sollichs ergangen Vrthel were, Mitt begere daßelbig nochmoln Zubesichtig. vnd der selbig. Vrthel mitt vnserer Vechtlich spruch (.ob er dasselbig Zuthun macht hette, oder nit.) erclärung Zuthun. Dagegen aber Herr Bastian Jung der beclagtt für wend. thette. Es were die scheidmur vor mals oben auß nitmehr dann eins Halben steins dick geweßenn Aber dieselbig ÿetztmals vonn Neuwemm ein gantz. steine dick gemeinlich vffgefürtt wordenn, Als das dieselbig seinen gang dar Inn Zulegenn starck, vnd gnugsame verschenn Were. Dernhalb. diweil vorergang. vrthell nit In sich Hielte, das er nit dar Jn buwen solte verheffte er Habe darann nit gefreuelt oder vnrecht gethan. Vnd gleicher gestaltt an vns begertt dasselbig Zubesichtig. vnd vor ergangnen Vrthels erclärung thun woltenn. Welchs wir dann vff Ir beder p.thenn begeren, Inhalt vnnserer herrn Ordnung gethan, dasselbig der lenge nach gnugsamme vnd mitt vleÿß besichtiget haben, vnd nach beschehener besichtiging Habenn sie bede p.thenn noch verhärtter clag antwurtt Redde, widderdedde, vnd ermelten vrthel brieffs, ouch allen notwendig. für bringe, vnns denselb. Ihren spann mitt vff heb der p.tenn (.als sitt ist.) vbergebenn, Was wir dar Innen erkhennen vnnd sie entscheiden würdent dasselbig dabeÿ one einiche Widderredden bmÿbenn Zulaß. gelopt vnnd versprochen. Hieauff so haben wir obgenannte Werckleuthe noch vnserem besten Verstandt vnnd wissen beÿ dem eÿdenn so wie vnnsern genedig Herrn Vmb solliche oder der glich. sachenn geschwerenn Hant, Zu erclerung vorergangener Vrthels ferners Zu Recht gesproch. vnd
Erkhant Diweil beclagte scheidmur abgebrochen vnnd vonn Neuwem dicker vnd stercker dann sie vormals geweßen gemeinlich vff gefürtt worden, Vnnd beclagter mitt steinen gang widerumb In, vnd vff den halben theÿl der gemeinschafft angeregter scheid muren gefarenn Ist, darann nit gefreueltt, oder wider angezogen Vrthel (diweil Imme sollicher In dem selbig. nit entwertt.) gehandelt seÿe, sonder deßenn Zuthun gutt fuge vnnd Recht gehapt, doch mitt dem Inhaltt, wie derselbig. Ingelübt, das er denselbenn Zuuerschenn schuldig sein solle, das der gemeinschafft ferner kheinen schad. dardurch erwachßen möge. Dagegen wo cleger über Kurtz oder lang ouch In, oder vff seinen halben theÿl derselbig buwen wolte, sol Imme solliche glicher gestallt zugelaßen vnnd verguntt sein, Wo es steh aber begebe, das khünfftiger Zeitt der gemeinschafft durch clegern, oder beclagten gebüwe Inn wölcherleÿ wege, das were, schaden erwachße, Sol derselbe, durch den sollicher schaden beschehen, derselbenn wider Zu khörenn schuldig vnnd verbunden sein Vnnd sol vor ergangner spruch beÿ seiner crafftenn sein vnnd bleÿb. Alles nach Inhalt vnnserer Herrn Ordnung vnd artickell. Des zu waren Vrkhunde, So habenn wir obgenante Werckleuthe vnnßer Insigele thun laß. Heckenn ann disem brieffe. Dar geben Ist Vff denn Zwölfftenn tage des Monats Aprilis. Inn dem Jare als mann Zalt nach der geburtt Christi vnnsers lieben Herrn vnd Selligmachers Dußentt fünff Hundertt fünffzigk vnnd Vier.
Wolffgangus Heÿd Hüttenschriber

Les héritiers de Juste Ziegler et de Marguerite Hirskorn vendent la maison 3 200 florins à Ulric von Türckheim, aubergiste à la Hache

1570 (10. Nouembris), 100 J 670
Wir Cornelius Von Lier Statthalter der Meisters und der Rhat deß Kleinen Rhat Zu Straßburg Thon Khundt Daß heüt dato vor vns beÿ Offnem Sitzendem Rhat erschienen seindt, Vnser lieber mit Rhats bewandter vnd Burger Georg Mösinger vnd Conrad von Duntzenheim beede als vor Georg Antzen dem Notarien vermög eines vns schrifftlich fürgelegten scheins Von vnd Substituirte Anwäldt, Hanß Jacoben von Garten Burgers Zu Altkirch, fraw Mechgundt von Garten mit gehell vnd beÿstandt Morandt Harnisch Ihres ehelichen vogts, Burgere Zu Reinfelden, So dan Magni Zieglers Burgers Zu Steür für sich vnd als Curatoris vnd vogts Eraßmi Ziegler seines Bruders seligen Kinder, Damian Zieglers für sich, Jodoci Schäffers, als ehelichen Vogts Elisabeth Zieglerin seiner Haußfrawen burgern Zu Lintz, Item Anne Zieglerin mit beÿstandt Andres Gunthainers Ihres Curatoris vnd Oßwaldt Michels als vogts Mathis, Bastian, Steffan, Magdalene, Ursulæ vnd Barbare Weÿland Eüfrasine Zieglerin seligen Khinder burgere Zu Freÿburg In Preÿßgaw, alle als weÿlandt vnsers burgers vnd alten Rhats bewandten Justus Zieglers, vnd fraw Margreth Hürßkörnin beeder ehegemecht seligen hinderlaßener erben vnd
haben in gegenwertigkeÿt auch vnsers burgers Ulrichen Von Dürcken würths vndt gasthalters Zur Axt offentlichen bekhant vnd verjehen, daß Sie In namen vnd von wegen obgedachter Erben Ihrer Principalen deren erben vnd Nachkommen vmb deren beßern vnd kuntlcihen nutzen vnd frommen willen In Krafft angezogenen Ihres habenden gewalts, einer vffrechten Redlichen vnd ohnwiderruefflichen Kauffs wie der vermög der Rechten auch dißer vnsterer Statt Straßburg Prauch herkhommen vnd gewonheÿt vor allen vnd Jeden geitlich vnd weltlichen Rechten an allen enden vnd orthen aller baß gelten bestandt vnd krafft hat haben soll kan vermag, verkaufft vnd Zukauffen gegeb hetten, ermelten Vlrichen von Dürckheim seinen erben vnd nachkhommen (.wiwol Zu Zeÿtt deßen beredung Andreß von wilthart den nammen getragen Aber nachghendts vor vnßerm Rhatschreÿber daß er es vff sein von Dürckheim begheren gethan verhandelt bekhandt vnd dem alß übergeben, entgegen der von Dürckhen selbs angenohmmen hette.)
obgemelter erben behaußungen, Hoffstatt Hoff vnd gärtlin vnd allen vnd Jeden Ihren weÿthen begriffen Recht vnd gerechtigkeit Inn dißer vnserer Statt Straßburg In Marpach gaßen gegen Marpachs Brucken, so ein eckh auß In Schiltzgaß ander seÿts gegen der Spitzengassen, Neben Margreth weÿland Lorentz Beüchlers Scherers Zu Gogenheim seligen wittib vnd Stost daß hinder hauß vff Niclauß Agrams Soldners Kinder vnd Vioxen Dender Schreiner vnd whert dissser Kauff für aller vnd jedern beschwerdten freÿ ledig vnd eigen zugangen vnd beschehen für vnd vmb dreÿ Dausentt Zweÿ hundert gulden vnßer Straßburgischer wehrung (…)
Deß. zu wharem vrkhundt haben wir vnsers Rthats Insigel gehengt an dißem Brieff. Der Geben Montags den dreÿ Zehenden Nouembris Nach der gepurt Chritsi vnsers lieben herrn Gottes vnd Seligmachers gezalt Fünff hundert und Sibentzig.

Ulric von Türckheim et Ursule Mœssinger vendent la maison 3 200 florins à Meylach de Dettlingen

1575 (12. Februarÿ), 100 J 670
Wir Steffan Sturm der Maister und der Rhat Zu Straßburg Thun Khundt Das heüt dato vor vnsern Verrodnetten Inn vnnserer Cantzleÿ erschienen seindt vnserer burger Ulrich Von Türckheim, Vnnd Ursula Mössingerin sein eheliche Haußfraw, vnd
haben In gegenwertigkeit des Edlen vnd Vesten Meÿlach von Dettlingen offentlich bekannt vnd ver Jähen, das sie vnverscheidenlich für sich vnd alle Ire Erben eines vffrechten, redlichen Immerwerenden Kauffs vnd Verkauffs, wie der vermög aller vnd Jeder Rechten Vnd sonderlich nach vnserer Statt brauch vnd Herkommen, aller bast crafft, macht, vnd bestandt hat, haben soll, khan, vnd mag, Vestiglich Verkaufft vnd Zu kauffen gegeben hetten, Verkauffen auch hiemit wissentlich, vnnd freÿwillig In crafft dies brieffs ermeltem Meÿlach von Dettlingen, der Ime vnd allen seinen erben, Zu seinem rechten eigenthumb kaufft,
Ir verkeuffere behausung, Hoff, Hoffstatt, sampt allen derselben rechten, gerechtigkeÿtten vnd Zugehörungen, alhie gelegen beÿ Sanct Thoman In Schiltz gaß einseit In derselben gaß, neben weiland Hieronimio Boppen, der Artzneÿ doctoris seliger Erben, Anderseit In Spitzengaß neben weiland Michel Agrams seligen Kindern, Hinden Vff Viox dondern den Schreiner stoßend, Ist sonsten ein Eckhauß, gegen des Abts Zu Marbach hoff, Davon geht Zuuor 85 gulden gelts, ablößig mit Sibenzehen hundert gulden vnnserer Straßburgischen wehrung, weiland des Edlen Vesten Hanns Jacob von Brumbach seligen Erben, Sonst ledig und eigen, Vnd were dieser Kauff vnd verkauff Zugangen vnd beschehen, für vnd vmb fünff Zehen Hundert gulden ermelter vnnserer wehrung (…) Vnnd des zu waren Urkhundt Haben wir vnnserer Statt Cleiner Insigel gehenckt an diesen brieff. Dar Gegen Ist den Zwelfften Februarÿ Als man Zalt Von der geburth Christi vnnsers lieben Herren Erlosers vnd Seligmachers. Dausend fünff hundert Sibentzig vnnd fünff Jare

Jean Adam Vollmer de Bernshoffen et Richarde de Landsperg, habitants de Lahr, vendent 1 300 florins le tiers de la maison à Théophile Goll le jeune, docteur en droit

1596 (1. Maÿ), 100 J 670
Ich Hannß Adam Vollmär von Bernßhoffen, wohnhafft Zu Lohr, vnd Ich Rÿcharda Vollmerin von Bernßhoffen, Geborne von Landsperg beede Ehegemechdte, Bekennen vns vnnt thun kundt menniglichen, mit diessem Brieff, das wir vmb vnsern besseren Nutz und frommens willen, nit gar Zu beredt, gezwungen, oder getrungen, auch mit keinen listen oder geuerden hindergangen, sondern freÿwillig, mit wolbedachten muth, vnd Rechtem wißen, Auch mit vorgehaptem Zeittigen Rhat, vnserer freündt vnnd Verwandten, Erines vffrechten Redtlichen Verkauffs, wie der vor Allen Richtern vnnd Gerichten Geistlichen vnnd Weltlichen aller best crafft, macht vnd bestandt hatt, haben sollen Kan vnnd mag, Verkaufft vnnd Kauffen gegen haben, Verkauffen auch gemeinlich, vnnd unuerscheidenlich für vns vnnd all unsere Erben, vnd Nachkommen, die wir uns Zu allem Inn dissem Brieff geschrieben, vestiglich verbinden thun, Inn vnnd mit crafft diß brieffs,
Dem Ehrenuesten vnndt Hochgelehrten herrn Theophilo Gollen dem Jüngern der Rechten doctor burgern Zu Straßburg vnd der Tugendasmen Frauwen Eva Gloßnerin, seiner lieben haußfrauwen, vnnd allen Ihren erben, Nachkommen, oder denen, so dißen Brieff, mit Ihrem wissen, vndt gutter Kundschafft glaubhafftig Innhaber worden,
Nemblichen Vnsern Eÿgenthümblichen dritten theil, Ahn Hoff, Hauß, Hoffestatt, Stall vnnd Hinterhauß, mit allen andern Ihren gebeuwen begriffen, weÿthen, Rechten vnndt Zugehörden gelegen Inn der statt Straßburg,Vnden Inn der Schiltzgassen Einseit neben einer Behaußung den Stifftherren Zu Sanct Thoman Zustendig, Anderseit ein Eckh, Vnden ahn der Schiltzgassen stossent Hinden vff Jacob dirren Notÿ. deren die vberigen Zween drittetheil dem Edlen, Vesten, Wernhern von Landtsperg, vnnd Hannß Caspar von dettlingen zustendig seind, Vnnt ist disser Jetzuerkauffte drittetheil, Allerdings unbeschwerdt, freÿ ledig vnnd eigen. Undt Alles Recht, Gerechtigkeit, Besitzung, Eÿgenschafft vnd Herrschafft, oder deren gleichen, so vnns erstgenanten Verkeuffern, Ane Jetzuerkaufften drittentheil vorgeschriebener Hoff (…) für vnd vmb 1300 gulden Straßburger wehrung, die vnns den verkeuffern, von den Keuffern, Also baar seinergelten (…) Geben uff Sambstag den Ersten Monats Maÿ Anno domini Thausendt fünff hundert Neüntzig Sechs.

Euphrosine de Schœnau veuve de Jean Gaspard de Dettlingen et ses enfants vendent 4 000 florins la maison à Wolfgang Harnister

1609 (22. 7.bris), 100 J 670
Wir Sebastian Zorn der Meister Vnd der Rath Zu Straßburg Thun Kundt Daß Heüt dato vor unserem Innsonderheit von vns hartzu verordnetem geschwornem Contractuum Notario hieunden benant, Persönlich erschÿnen Sindt, Die Edle Erenthrÿche Fraw Euphrosina witwe Von Dettling geborne Von Schönauw, Mit beÿstandt vnnd bewilligung der Edeln Vesten Christophel von Wangen vnnd Zu Geroltzegk am Wasichen Amptmann der Pflegd Wantzenauw, Vnndt Rÿßhoffen, Irer erbettenen Curatore, Mehr der auch Edell vest Hannß Jacob von Dettlingen, erstgenanter Frauwen Euphrosinæ Sohn, So dann der Edel, vesten Balthazar vonn Wÿtterßheim Grafelicher Hanawißer Rath vnnd Amptmann Zu Balburn, Philipp Böckle vonn Böcklinsauw, auch Gräfelicher Hanauwischer Rath vndt Amptman Zu Wildtsett, Vnnd vnßer burger Joachim von Berstett alle dreÿ erbettenen Curatoren, vomunden vnnd Vogt, Jungfrauwen Marien Magdalenen, Annen Catharinen, Rÿcharten, Marien Eüphrosinen, Maÿnlachs, Hannß Ludwigs, Hannß Ottmann, Hannß Melchior, Balthazar Friderichen, Hannß Gaude vnnd Hanns Philipßen geschwüsterden Wÿland der Edeln vesten Hanns Caspar vonn Dettlingen seligen mit obenanter Frauwen Eüphrosÿnen ehelichen erzielter döchter vnd Söhn,
Haben Inn gegensein vnsers burgers Wolffgang Harnischtern, Freÿ guthwillig bekhant vnns offentlich verÿehen, Das sie Inn nammen Ihren selbst , vnnd vögtlicher Wÿß, Wie obsteth, für sich obenannte geschwüsterden, vnnd Ir aller erben Vnverscheidenlich Eine Vffrechten redlichen verkauffs Wie der vor allen vnnd Jeden Richtern vnnd Gerichten Sonderlichen aber Vnßere Statt Rechten gebrauch vnd gewonheÿt nach am cräfftigsten Vnnd bestendigsten beschehen
soll Vnns mag, Vorgenanntem Wolffgang Harnischter, allen seinen erben, vnnd nach Kommen Verkhaufft vnnd Zu kauffen geben
Hoff, Huß, Hofestatt, Stallung, vnnd nebenthuß mit allen andern Iren gebuwen, begriffen, Wÿthen, Rechtten vnnd Zugehörden, gelegen Inn bemelter vnserer Statt Vnden Inn Schiltsgaß ein seÿt einer Behaußung den Stifft Herren Zu Sanct Thoman Zugehörig, anderseÿt ein Eck an der Spitzengaß stoßend hinden vff thoman Rÿßhoffer für freÿ ledig eÿgen. Unnd wede dißer Verkauff vnd khauff Zugangen vnd beschehen Für vnnd vmb Vier Thausent gulden
Geschehen Vff den 22.tag 7.bris In dem Jahr deß herrn Alß man Zalt 1609.

Originaire de Fribourg, Wolfgang Harnister épouse en 1577 Elisabeth, fille de Gui Storck
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 276)
1577. Ostertag. Wolffgang Harnster von Freiburg, Elisabeth Her Veÿt Storcken hinderlaßene dochter. Eingesegnet Zinstag 16. Aprilis hora 9.a dne Gasparo (i 141)

La maison revient ensuite en partie à son fils Wolffgang Harnister qui épouse en 1619 Euphrosine Foltz, veuve de Bernard Hippolyte Rœsslin, conseiller aulique à Stuttgart

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 419, n° 1290)
1619. Dominica Septuagesima. Wolffgang Harnister der Jünger, Herren Wolffgang Harnister alhie Ehelicher Sohn, Vndt Fraw Euphrosina weiland Herrn Bernhard Hipoliti Rößlin, fürstlichen Würtenbergischer Cammer Raths Zu Stugarten* nachgelaßene Witwe (i 505)

Jean Paul Reichard acquiert en 1627 la maison estimée 2 250 livres de ses beaux-frères Wolffgang, Jean et Daniel Harnister en s’accordant sur le versement du prix d’achat (titre 27)

Euphrosine Foltz veuve de Wolffgang Harnister, tutrice de sa fille Euphrosine Elisabeth et remariée avec Louis Lœher de Stuttgart passe un accord relatif à la succession de Wolffgang Harnister
1631 (15. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 33-v
Erschienen weÿland wolff harnisters see: mit Fr. Euphrosina Fölsin ehelich erzeugten dochterlins Euphrosina Elisabethen Vogt H Augustin Glaser Kleinen Rhats Verwanther, mit beÿstandt H Johann Paul Reichards, Müntz schreibers, vnd H Daniel Harnisters auch beeder Burgern alhie, alß deß vogts töchterins nechsten v.wanten, An j.
So dann vorermelter Fr. Euphrosina Fölsin ietzig. Ehevogt herr Ludwig Löher, Zu Stutgart wohnhaft, mit beÿstand deß Ehrenvesten hochgelehrten H Johann Walter Fabers der Rechten Doctorn daselbsten am 2. theil, Zeigten an und bekannten gegen einander
demnach in der Zwischen anfangs gedachtem H Wolffgang Harnister vnd Fr. Fölsin auffgerichteten Eheberedung vnder andern auch v.sehen, daß nach sein harnisters absterben auß seiner V.laßenschafft mehrbenannter Fölsein Zum Aigenthumb 1500. fl. gelüffert werd. sollen (…)
So dann 240 fl. St. w. so Veltin vnd Anthoni die Haman, gebrüedere zu Nüffern, nach außweisung einer Verschreibung vnd. deß Bischofflich. hoffs Insigel datirt den 22. 7.bris Anno 1579. von, vff vnd abe einem hauß, alhie an der Steinstraß. geleg. Jährlich vf Michaelis mit 12. fl. w. zu v.zinsen schuldig

Secrétaire à la Monnaie, Jean Paul Reichard épouse en 1621 Cléophée Harnister
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 441, n° 1390)
1621. Dominica Quasimodo. Johann Paulus Reichart Müntz Schreiber alhie vnd Jungfraw Cleophe, Wolffgang Harnisther Eheliche Tochter (i 432)

Il se remarie en 1637 avec Jeanne Heuss, veuve de Daniel Richshoffer qu’elle a épousé en 1625. Le mariage est célébré à domicile parce que le mari est malade
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 209-v)
1637. Domin. XIV Trinit. 14. Sept. Johann Paul Reichart dreÿer der Müntz, Fraw Johanna, weÿl. Daniel Reichshoffers burgers alhie hinterlaßene wittib. NB Auß Erkandt. E. E. Raths wegen des Bräutigambs obligend. Kranckheit Inn deßelben behausung (i 216)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 33 f° 142-v)
1625. Domin. VII. Trin. 1. Vice. Daniel Reißhoffer, Herrn Johann Reißhoffers ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Johanna, Herrn Hannß Michael Heüßen deß dreÿzehners eheliche tochter. Zinst. post 8. Trinit. Zu S. Claus (i 156)

Paul Reichard hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Pierre von Carben

1653 (2. Decembr.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 635
Erschienen H. Paul Reichart Burger alhie
hatt in gegensein H Johann Peters von Carben Med. Doctorandi – schuldig seÿe 200 Pfund pfenning
Underpfand sein soll sein deß H. Debitoris gebührende antheil ahne einer Vordern und hindern Behaußung sampt allen deren Gebäwen undt zugehördten alhie in der Schiltzgaßen, einseit ein Eckh anderseit neben H. Theodosio Monacho E.E. Sibner gerichts Procuratori hinden vff weÿl. Jacob Borsten geweßenen Meßerschmidts seel. Erben stoßend gelegen

La maison revient à son fils Jean Christophe Reichard qui hypothèque en 1682 la maison au profit de Christophe Stædel, assesseur des Quinze et administrateur du béguinage zum Offenburg

1682 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 103
Erschienen Herr Johann Christoph Reichard der handelsmann undt dreÿer der Statt stall
in gegensein deß Edel Fromb undt wohlweÿßen herrn Christoph Städels deß beständigen Regiments der Herren XV: alß Pflegers der Samblung Offenburg – schuldig seÿe 160. lb, daß Er damit die Karbische Kinder, umb obige Summ so denensenben beÿ Vertheÿlung Weÿl. Herrn Paul Reichardts XXI. nunmehr seel. Verlassenschafft Zu einem vierdten theÿl uff der alhier in der Schiltsgaßen gelegener, hiernach beschriebener und in Vorgewießener Abtheilung Krafft deß sub dato den 21. Febr. 1679. durch weÿl. hrrn Johann Georg Retzloben Notarium uffgerichteten Vergleichß erblich angefallen
unterpfand, Eine behausung mit allen deren gebäwen, begriffen undt zugehördten alhier in der Schiltsgaß einseit ist ein Eckh ahne der Spitzengaß, anderseit neben Frawen Annæ Barbaræ Kirchhofferin, Herrn Philipp Villheckhers Postmeÿsters zu Liechtenaw ehelicher Haußfrawen, hinden uff Hannß Balthasar Hatten den hosenstrickher stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein /:tit:/ Johann Frantz Antonÿ von Flachsland hieß. Straßburg. Bischofflich. Geheimen Raths und Ober Schultheißen zu Elsaß Zabern alß ietzmahligen possessoris der hierinn verpfändeten behaußung (quittung) Act. d. 19.ten 8.br. 1691.

La maison appartient ensuite au marchand Jean Daniel Franck. Originaire de Francfort, il épouse en 1660 Marie Barbe Haan, fille du marchand Michel Haan, et devient bourgeois un mois plus tard en s’inscrivant à la tribu du Miroir

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 117 n° 24)
1660. Zum 2 mahl Hr Johann Daniel Franck der handelßmann Weiland Joachim Franck gewesenen Schneiders und Burgers Zu Ffurth und (-) ehel. Sohn und Jfdr Maria Barbara Hr Michel Haanen handelsmanns und Burgers alhie ehel. Tochter. Dienstags den 5. Junÿ Spiegel Münster (i 118)

1660, 4° Livre de bourgeoisie p. 324
H. Johann Daniel Franck der Handelßmann Von Franckfurth, empfangt d. burgerrecht Von seiner Haußfr. Maria Barbara H Daniel Haanen des Handelßmanns vnd burgers alhie dochter vmb 8. Golt fl. welche er beÿ d. Cantzleÿ erlegt Ist ledigen Standts gewesen würt Zum Spiegel dienen. Jurav. 2. Julÿ 1660.

Jean Daniel Franck se remarie en 1669 avec Salomé Asfalck, fille de marchand
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 283, n° 29)
1669. Dominica 23. et 24 Trin. seu 14 et 24. 9.br Herr Johann Daniel Franck der handelsmann und Burger alhier, U. Jungfr. Salome weÿl. herrn Georgÿ Aßfalcken gewesenen handelsmann und Burger alhier nachgelaßene eheliche Tochter, Copulirt ad S. Nicol. 25. 9.br. post preces Hebdom.

Il épouse en troisième noces Salomé Richshoffer, veuve du marchand Jean Philippe Kob
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 80-v, n° 23)
1680 Zum 2. mahl Johann Daniel Franck der handelsmann und burger allhier, Fr. Salome Weiland Johann Philipp Koben (des handelsmanns) u. Burgers alhier nachgel. W. Donnerst. 13. Maÿ, Münster (i 82)

Etat des sommes que doit Jean Daniel Franck à ses trois enfants issus de son deuxième mariage avec Salomé Asfalck
1684, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 5) n° 85
Designation In sich begreiffend Das Jenige so Herr Johann Daniel Franck der älter, vornehmer handelsmann und burger in Straßburg seinen mit weÿl. Fr. Salome gebohrner Aßfalckin in Zweÿd. Ehe erzeugt. dreÿen Kindern so wohl ins Gemein vor mütterlich Guth als auch sonst. einem jeden derselben insonderheit biß weÿhenachten A° 1683. gerechneten guth Zuthin schuldig, verfertiget Anno 1684
Designatio des jenigen, so Herr Johann Daniel Franck der älter, vornehmer handelsmann und burger in Straßburg seinen in anderen Ehe mit weÿl. Frawen Salome Franckin gebohrner Aßfalckin nunmehr seel. erzeugt. dreÿ. Kindern nahmens Johann Georgen, Maria Salome und Johann Jacoben vor Mütterlich Guth und sonsten biß weÿhenachten 1683. gerechnet, Zuerstatten und guth zuthun schuldig.
Nach besag des Zwischen obehrenermelten Hern Franckhen und Herrn Jacob Spielmann, hochansehnlichem beÿsitzern des beständigen Regiments der Herren dreÿ Zehen alhier vorgedachter seiner dreÿer Kindern geordneterm Hern Vormund beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht den 7. Febr. A° 1676. auffgerichteten (…) Vertrags

Les bourgeois qui ont l’intention de quitter la ville pour s’établir ailleurs devront préalablement faire dresser un inventaire de leurs biens. Les Quinze estiment le 27 novembre que l’affaire est importante et doit être soumise aux chambres secrètes. Le syndic royal Güntzer déclare n’en pas comprendre la nécessité. Wessner, assesseur des Quinze, rapporte le 30 novembre la conversation qu’il a eue avec un avocat qu’il ne nomme pas. L’avocat estime que si la Ville ne prend aucune mesure, l’autorité royale pourrait penser qu’elle approuve les départs. L’inventaire n’aura pas pour but d’exiger un droit de détraction mais d’informer la chambre de manance des biens que possèdent les non bourgeois.
1686, Protocole des Quinze (2 R 91)
Alle Burger, so von hierweg Ziehen wollen, sollen Zuvor ihr Haab und guth inventiren, 20. 29, 30, 30 H Joh: Daniel Franck d. älter, Johann Jacob Erhardt und Johann Adam Küchel, 48
23 Herr Johann Daniel Franck der älter pt° Inventirens ihrer Haab und güther

(f° 19-v) Mittwoch den 27. 9.bris. Alle Burger, so von hierweg Ziehen wollen, sollen Zuvor ihr Haab und guth inventiren
Ego proponire, daß Herr Syndicus Güntzer Mich dießen Morgen als die Obere Accis Herren Von einand. gegangen, Zu sich beruffen Und beditten habe, Wie daß Obere Stall herren, ohne Verzug diejenige Burger, so von hier weg Zu Ziehen gedächten, als Herren Francken den ältern, Herrn Erhardt, dem Goldarbeither, Und Herrn Küchel auch Goldarbeithern, beschicken Und ihren Anzeigen sollten, daß sie ein Inventarium über haab Und Guth machen solten, darmit Mann sehen Können, Ob sie deßelbige Recht Verstallt Und Gemeiner Statt die gebühr davon entrichtet hätten, Mit fernerem Vermelden, daß dergleichen Leuth, so sich Von hier weg begeben, der Statt gleichsam absterbten, Und Nicht anders, als todte Zu consideriren, Und sie derentwegen also Zu tractiren weren. Nach deme hierauff Ihro Hoch Adel. Herrn Stettmr. Von Kippenheim ich hier Von part gegeben, Und derßelbige es Auch dem Regierendem Herrn Ammeister hinderbracht, so haben beede /:auff Zu Vor enthaltene Nachricht, daß Herr Prætor Regius eben die gedancken, Wie Herr Syndicus führe:/ Vor eine sach Von großer Importantz angesehen Und dannenhero Vor Nöthig erachtet daß es Vor Mghh. ins plenum gebracht werde. Zu welchem ende dann dieße Extra ordinari Zusammen Kunfft anjetzo Angestellt worden seÿe, dahin stellend, Wie Mghh. es Ansehen, Und was Sie darbeÿ erkennen wollen.
Erk. Soll Herrn Synd. Güntzer per me gleich als balden Hinderbracht werden, daß, weilen Mghh. es Vor eine sehr schwehre sach anseheten, Sie es Nicht wohl beÿ sich allein behalten Könten, sondern dahin gestellt haben wolten, Ob nicht Nöthig, daß, ehe und bevor Mann was Vornehme, deren 3. geheimen Stuben hievon part gegeben werde.
Ego referire, daß Mghh. Erkandtnuß Herren Synd. Güntzern ich gehorsambst hinderbracht, welcher jnn andwordt beditten, daß er Nicht Wißen könte, Warumb Mghh. dieße sach Nicht über sich Nehmen wolten, Vermuthlich were einige Herren so beförchteten, daß es sie auch treffen Möchte, allein weilen mann einiges bedencken darbeÿ hätte, so Were Er gar wohl Zu Friden, daß deßwegen Morgens Nach der Bettstund die 3. geheime Stuben zusammen Kämen, ich sollte es dem Regirenden Herrn Ammeiser Nur Zu wißen thun, wollte Er als dann die sach selbsten prponiren.
Erk. Soll dem Regirenden Herrn Ammeister hievon part gegeben werden. Quod factum.

(f° 23) Sambst. den 30. Novembris. Herr Johann Daniel Franck der älter pt° Inventirens ihrer Haab und güther
Herr Johann Daniel Franck, der älter, et Consorten per Künast, prod. Unth. supplic. handelt Wie darinnen.
Herr XV.er Weßner sagt, daß Er dießen Morgen mit einem gewißen Advocaten auß dießer sacht geredt, welcher Ihme beditten, wie daß Mann auff seithen der Statt beÿ denenjenigen so von hier wegziehen wolten, Nothwendiger weiß hätte was thun müßen, Widrigen Falls beÿ Königl. Hoff mann es so, als wann gemeine Statt eing gefallen daran hätte, hätte anseh. dörfen, die Intention seÿe Nicht, einem abzug Zu fordern, sondern geschehe nur Zu dem end, Umb Zu wißen, was ein jeder, der Von hier weggehet sowohl ane häußern Und an anderen hinlaße, Umb es beÿ dem Schirmgericht An Zugeben. Erk. Soll Herrn Prætorj Regio Vnd Herrn Synd. Güntzer das productum communicirt, Und wann de Modo, wie die Inventation Anzustellen, Von denen Obern Stallh. /:Vor welche es hiemit gewießen:/ bedacht Wird, Wohlgemeldten beede Herren, dem geschäfft beÿzuwohnen, ersucht werden.

Jean Daniel Franck l’aîné et Salomé Richshoffer qui ont l’intention de renoncer au droit de bourgeoisie font dresser l’inventaire de leurs biens qui comprennent cinq maisons à Strasbourg. Les experts estiment celle rue du Bouclier à 1 700 livres. En annexe figure un extrait de l’inventaire dressé après la mort de Salomé Asfalck. Les biens de la défunte y sont estimés 5 516 livres, l’actif de la communauté s’élève à 28 624 livres, le passif à 13 875 livres

1686 (23. Dec.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 15) n° 176
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Wohl Ehrenveste und Großachtbahre Herr Johann Daniel Franck der ältere, handelßmann alhier in Straßburg und die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Salome Franckin gebohrne Richshofferin, deßelben Eheliebste, sowohl in eÿgenthumbs als Wÿdembs weiß anjetzo würcklichen haben und besitzen, welche auß ursachen Sie beede Eheleuth das alhießige Burgerrecht würcklichen auffgegeben, vermög der von vnßeren Gnädigen Herren den Fünff Zehen ertheilten Erkandnuß, inventirt, durch vorbedeutete beede Eheleuthe selbsten auff die in beÿsein des Edlen, Wohl Ehrenvest und hochachtbahren Hn Andreæ Kauffmanns als von alhießig. Statt Stall hierzu insond.heit deputirt. Hh. dreÿers – Montags den 23. Decembris Stÿli Novi Anno 1686.

Volgt nun Hierauff die beschreibung der Nahrung vor und ane sich selbsten, So in einer alhier in Straßburg ane der Stallgaß ligenden und hernach beschriebener behausung befunden worden, wie Volgt.
1. Summa haußrath
2. Summa. Wahren und Gewerb, dem Herr allein gehörig 1004 lb
Antheil ane der Zwischen dem herrn und herrn Johann Daniel Franckh dem Jüngern seinen Sohn geführt. Gewerbs Gemeinschafft 17 634 lb
3. Summa. Taback Wahren, so hiehero Zur helffte und Johann Michael Ewingern dem Tabackmacher allhier Zur übrigen helfte gehörig 313 lb
4. Summa. Schiff und geschirr auch allerhand Posten 11 lb
5. Summa. Kühe und Kälber 40 lb
6. Summa. Früchten 1494 lb
7. Summa. Wein und lährer Faß 118 lb
8. Summa. Silber geschirr und Geschmeid
9. Summa. Guldener Ketten, Ring und dergleichen Geschmeids
10. Summa. Baarschafft 105 lb
11. Summa. Pfenningzinß hauptgüter 676 lb
12. Summa. Gülth von liegenden güthern 11 lb
13. Summa. Eÿgenthumb ane häußern und einem Grund platz 2865 lb
Erstlich eine behaußung cum appertinentiis alhier in Straßb. ane s. Stalll gaß geleg. (…)
It. j. Packhauß, Speich. und Keller sambt j. Wohnhauß höfflein vnd hoffstatt, alhier in dem Metzg. gieß. am kleinen Viehegäßl.
It. eine vord. v. hind. behaußung, hoff, hoffstatt cum appertinentÿs alhier in d. Schildsgaß ist eins. ein Eck ane d. Spitz. gaß and. seith neb. H. N. N. Postmeistern Zu Liechtenaw geleg. & davon geh. jährlich. 6. lb 8 ß d Zinß à 4 p. C° d. samblung zum Offenburg, lößig in haubtg. mit 160. lb Mehr 37. lb 12. ß jährl. Zinßes Hn Joh: Wilhelm Reichard handelsmann und E. E. Kl. Rathhsalten beÿsitzern, ablößig mit 940. lb sonst ledig v. eÿg. über solche beschwerd. æstimirt umb 600. lb
It. ein Kleines höfflein vnd hoffstatt geleg. alhier in dem Linßenfelßer Gäßlein (…)
It. eine behausung alhier in Straßburg ane dem Münsterplatz (…)
It. d. 24. theil ane einer behaußung cum appertinentÿs alhier ane d. Knoblochsgaß gelegen Zum Strohl Eck genand (…)
It. ein platz Grunds wor dem Schießrheiner thor geg. d. habermühl so eig. æstimirt pro 20. lb
14. Summa. Eÿgenthumb einer Behaußung, Gärtl. und liegend. güthern Zu Korck 185 lb
15. Summa. Schulden in die Nahrung Zugeldten 83 – Conclusio finalis Inventarÿ 25 656 lb
Zweiffelhaffte und verlohren Capital 10
Wÿdemb, Welchen Frau Salome Franckin gebohrne Richshofferin wegen H. Johann Philipp Koben ihres Sohns erster Ehe bißhero genoßen
Abschatzung dinstags d. 31. Xbris 1686. Auff Begehren deß Ehren Vösten Vnd Vorgeachten Herrn Johann Daniell Franckh deß vornehmen handelsmann behausungen alhier in der Statt Straßburg, in der Stallgaßen (…)
ferner eine behaußung alhier in der Statt Straßburg ein Eckh hauß in der spitzengaßen vnd schiltsgaßen einseits neben frawen Post Meister von liechtenaw, ander seitzs Neben pillips hatten See: fraw Wittib, Welche behaußung Sampt hinder gebew hoff Vnd bronnen, auch aller dero begriff Recht Vnd gerechtigkeit, dem Jetzigen preiß vnd Wahrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Dreÿ Taußent Vier hundert Gulden (…)
Bezeigens der Statt Straßburg geordnete Werckh Leithe, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager alter Werck Maister deß Münsters, Johann Faÿlotter WerckMeister deß Zimmerhoffs, Mathiß Schmaßmann Werckmeister deß Maurhoffs
– Vertrag Zwischen Herrn Johann Daniel Francken dem handelßmann Vnd Seiner mit Weÿland Frawen Salome Aßfalckin ehelich erzeugter dreÿer Kinder geschwornem Vogt Herrn Jacob Spielmann des beständigen Regiments der Herren Räth und XXI. auffgerichtet – Vermög des Vber ob Ehren gedachter Frawen Salomen Franckin seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ thut der haußrath 207, Lääre Vaß 17, Silber geschirr und Geschmeid 71, Guldene Ketten, Ring, Perlen und dergleichen Geschmeidt 295, Baarschafft 174, Pfenningzinß hauptgüter 74, antheil ane einer Behaußung 20, Schulden 6, Ergäntzungs Rest 4446, Summa summarum 5516 lb
Theilbar Gutt, haußrath 332, Waaren und gewicht 43, Gewerb 21 351, Pferdt 13, Gutsch, Wagen, Schütt Karch, Roll Wäglin, Sättel undt Zeüg 74, Früchten 1766, Wein und Mäate Vaß 904, Silber geschirr und Geschmeidt 133, Guldine Ring, Peerlen, Cranathen vnd Edelgestein 46, Pfenningzinß hauptgüter 570, Packhauß 750,wittibers unveränderter behaußung 100, Schulden 916, Summa summarum 28 624 – Davon gehet ab 13 875,Compensando 14 749 lb

Jean Daniel Franck cède quelques jours plus tard plusieurs maisons dont celle rue du Bouclier à sa fille Marie Barbe assistée de son mari Samuel Reuter en règlement de la succession de sa mère

1687 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 17
Erschienen H. Johann Daniel Franck der ältere handelßmann an einem,
So dann Fr. Maria Barbara gebohrne Franckin deßen leibliche Tochter mit beÿstand Hn Samuel Reuthers deß handelßmanns ihres ehevogts am andern theÿl
haben angezeigt und bekandt, demnach in dem durch H. Notarium Johann Reinhard Langen in A° 1684. geführten und außgefertigten Calculo und berechnung alles deßen, so Er H. Franck seinen noch lebenden beeden Kindern erster Ehe, wegen dero ererbten Mütterlichen Guths, zu entrichten und Guth zu thun hat, fol. 36. sich befinde, daß derselbe gedachten seinen beeden Kindern an gem. Mütterlicher Nahrung noch per rest 1917 pfund (…) alßo Ihro deßen tochter zur helffte 958 pfund schuldig verbleibe, welche Zwar derselbe krafft Mütterlicher disposition und darüber in A° 1669. auffgerichteten Kindervertrag Zeit lebens widembs weiß zugenüßen hätte, So hätten dieselbe gleichwol sich darüber folgender maßen mit einander Verglichen respect. außgekaufft und deß. widembs begeben,
Nemblich und Zum ersten, so renunciert und begibt sich Er der Vatter hier durch zum kräfftigsten der erstangezeigten Ihme gebührenden widembs gerechtigkeit (…) Und damit fürs andere, Sie deßen Tochter für erstwiderholte Summ völlig und würcklich außgewiesen und contentirt werden, so will er derselben hier durch in solutum und eÿgenthümblich cediret und resepct. käufflich vbergeben,
erstlich hauß hoff hoffstatt Stallung und Nebens hauß, mit allen and. Ihren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten und zugehördten allhier unden in der Schiltsgaßen einseit neben Fr Anna Barbara geb. Kirchhofferin Hn Philipp Willeckers Postmeisters zu Liechtenau ehelicher haußfrau, anderseit ist ein Eck an der Spitzengaß, hinten auff eine behausung weÿl. Hn Nicolai Juden Med. Doctor. seel. hind.laßenen Erben und Hn Georg Friderich Camehlen alten dreÿern deß Pfenningthurns gebürtig stoßend gelegen, welche behaußung umb 160 pfund Capital der Samblung zum Offenburg, So dann umb 940 pfund Capital Hn Johann Wilhelm Reicharden (…) verhafftet, hierhero angeschlagen für 600 pfund,
Ferner hauß hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebäuen begriffen rechten und zugehördten allhier an der obern straßen im Lindenfelßer Gäßlein einseit neben Christoph Müller dem Kieffer anderseit neben Rudolph Kleinen deß Schuhmachers wittib, hinden auff Georg Pfister den weißbecken zum theil, und zum theil uff Jacob andreßen den Hosenstricker stoßend gelegen, so ganz freÿ ledig und eÿgen, hieher æstimirt ulmb 82 pfund
Mehr einen haußplatz und Gärttlein außerhalb der statt Zwischen dem Schießerrein und Fischer thor ohnweit dem Eselsteg gegen der Lohmühlen über einseit auffs Allmend, anderseit neben hans Carlen Roth dem schneider, hinten auffs waßer stoßend gelegen, für freÿ ledig und eÿgen gewürdiget, umb 20 pfund
Item einen Viedten theÿl an einem Sechsten theÿl an Hauß, hoffstatt und höfflein, mit allend eren Gebäuen, begriffen, rechten und Zugehördten allhier in der Knoblochsgaßen Zum Strohleck genandt, so einseits ein Eck am Schiffgäßlein, anderseit neben Hn Johann Leonhard Fröreÿsen alten Ammeister und XIII.rs hind. auff denselben stoßend gelegen /:daran die übrige antheÿler weÿl. frauen Cleophe Bexin gebohrner Braunin sel. hinderlaßenen Erben und Erbens Erben für unvertheÿlt gehörig:/ umb 300 pfund Straßburger wehrung der fabric deß Münsters verhafftet (…) angeschlagen umb 20 pfund,
Item hauß, hoffstatt, Hoff, sambt allen deren Gebäuen weiten Rechten und zugehördten auch darzu gehörige Güthern im dorff und bann Korck Gräffl. Hanauischer Herrschafft über Rhein (…) angeschlagen umb 185 pfund

Fils de marchand, Samuel Reuter épouse Marie Barbe Franck en 1684
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 26-v, n° 10)
1687. Dominic. Rogate et Oculi. Hr Samuel Reüter Burger und Handelsmann allhier Weÿl. Samuelis Reuters Burgers vnd Handelßmanns allhier Ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Maria Barbara Hn Johann Daniel Francken deß Burgers und Handelßmanns allhier ehel. Tochter. Copul. d. Donnerst. 8 / 18 Maÿ zu St Niclaus (i 27 – Procl. Temple Neuf f° 122-v n° VI i 124)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de la veuve Schaller fossé des Tailleurs. Les apports du mari s’élèvent à 669 livres, ceux de la femme à 3 487 livres (veuve, Marie Barbe Franck se remariera en 1684 avec le marchand Michel Fried)
1685 (27.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 10) n° 6 (473)
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung undt Güttere, so der Ehrenvest H. Samuel Reutter, handelsmann, wie auch die viel Ehren und tugendsahme fr. Maria Barbara gebohrne Franckin, deß Ehrenvesten undt wohlvorgeachten H Johann Daniel Francken, vornehmen handelsmanns undt burgers alhier Zu Straßburg in erster Ehe erzeugte dochter, beede ehegemächte undt burgere allhier einander in den Ehestandt Zugebracht, welche der ursachen, dieweilen in auffgerichteter Eheberedung expresse Versehen, daß einem Jeeden seine zubringende Nahrung ein unverändert und vorbehalten Guth seÿe (…) In gegenwart der Viel Ehren: undt tugendreichen fr. Margarethæ Reütterin gebohrner Helckin deß herrn geehrten fr. Mutter, Ingleichen frawen Salome Franckin gebohrner Richshofferin der frawen Stieff Mutter geäugt und gezeigt – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 27. Junÿ Anno 1685.

In einer in der Statt Straßb: auff dem Schneider graben gelegener weÿl. Fr. Ottiliæ Schallerin gebohrner Ölingerin seel. nachgelaßenen Erben gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Schulden It. so hat der H. weil. fr. Ottilia Schellerin gebohrne Ölingerin auch weÿl. H. Jacobi Schallers geweßenen D. Professoris seel. hinderlaßene Wittib seiner Großmutter seel. Verlaßenschafftererbt (…)
Abzug in dießes Inventarium. Deß Herrn Nahrung, Sa. haußraths 46, Sa. Silber geschirr und geschmeids 61, Sa. guldener Ring v. geschmeids 63, Sa. der baarschafft 3983, Summa summarum 4154 lb – Schulden 3484 lb Nach deren Abzug 669 lb
Der Frauen Nahrung, Sa. haußraths 58, Sa. Silber geschirr und geschmeids 109, Sa. guldener Ring v. geschmeids 362, Sa. der baarschafft 2956, Summa summarum 3487 lb
Haussteuren 274 lb, daran gebührt dem herrn vor zween dritte theil 182, Vndt der frawen vor den übrigen dritten theil ist 91 lb

Samuel Reuther loue la maison au marchand de vins Philippe Henri Sachs

1687 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 567-v
Erschienen H. Samuel Reuther, der handelßmann
hat in gegensein Hn Philipp Henrich Sachßen, deß Weinhändlers
verlühen, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördten, nichts darvon außgenommen, allhier in der Schildsgaßen, einseit neben Fr. Anna Barbara Kirchhofferin, Hn Philipp Willeckers Postmeisters Zu Lichtenau ehelich haußfrauen, and. seit ist ein Eck an der Spitzengaß, hind. auff eine behaußung weÿl. H d. Nicolai Jundt sel. Erb. & cons. gehörig stoßend gelegen, in maßen H. Johann Matthiß Lamprecht d. Weinhändler dießelbe biß dato in lehnung gehabt, von Vierteljahr Zu Vierteljahr – umb einen Zinß nemblich deß jahrs 60 pfund

Jean Christophe Reichard a accepté la maison provenant de sa mère moyennant 4 500 livres. Il a cédé à Jean Daniel Franck 4 200 livres de capitaux qui étaient garantis sur la maison qu’il lui a ensuite aussi cédée. Il passe un accord avec Samuel Reuther en qualité de propriétaire des biens de Jean Daniel Franck.

1689 (21.7.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 471
H. Johann Christoph Reichard der handelßmann an einem,
H. Johann Wilhelm Reichard E:E: Kleinen Raths beÿsitzer deßen leiblichen Bruder, am andern,
So dann H. Samuel Reuther, der handelßmann, alß ehevogt Fr. Barbaræ gebohrner Franckin, am dritten, alle dreÿ theÿle aber mit assistentz /:tit:/ Hn Johann Reinbold Friderici XXI.ers und Hn Michael Boschen beede alß auß E.E. großen Raths Mittel bereits vorig. Jahrs hier zu insonderheit Deputierter
haben freÿ guthwillig offentlich angezeigt und bekandt, demnach ged. H. Johann Christoph Reichard beÿ Vertheÿlung Mütterlicher Erbschafft die an der Schildsgaßen allhier gelegene Reichardische behaußung umb einen gewißen preiß, nemblich Vier tausend Fünff hundert Gulden angenommen, und vbriger Interessenten antheÿler alle Capitalien darauff stehen zu laßen, und zu verzinßen versprochen, hernach aber solche behaußung umb 2200 Gulden darauff stehender Capitalien, und 2000 gulden baaren Gelds an H. Johann Daniel Francken den ältern Sein Hn Reuthers Schwehervatter verhandelt, welcher dieselbe nachgehends seiner Tochter erstged. Hn Reuthers haußfrauen wider cediret, und aber Er H. Johann Christoph Reichard damahls solche behaußung an Hn Francken übergeben worden, beÿ 600 gulden von denen Capitalien verfallene Zinß, so obged. Johann Wilhelm Reichard proprio & tutorio noiê, beneben hn Francken gefordert selbst abzutragen übernommen, darüber die parten in einige Weitlaüffigkeit und vor E.E. Großen Rath angesponnenen process gerathen, Alß hätten nunmehr durch großg. Vermittlung obehrenged. Herrn Deputirter dieselben sich folgender maßen güthlichen mit einander verglichen,
Nemblichen es renunciret hiemit und in Krafft dießes H. Johann Wilhelm Reichard, neben dem, daß Er 360 Pfund Ihme schuldigen, auff obbem. Behaußung stehend. Capitalß auff 320 Pfund schon vormahls reducirt hat (…)

Marie Barbe Franck, femme du marchand Samuel Reuter, vend à Jean Paul Gambs et à Marie Félicité Wencker 2 000 livres la maison que lui a cédée son père désormais établi à Francfort

1691 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 61
Erschienen Maria Barbara gebohrne Franckin Hn Samuel Reuthers deß handelßmanns eheliche haußfrau
in gegensein Hn Johann Paul Gambßen und Mariæ Felicitas Gambßin gebohrner Wenckerin
hauß, hoff, hoffstatt, Stallung und Nebens hauß, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten und Zugehördten allhier under in der Schildsgaß einseit neben Fr. Anna Barbara gebohrner Kirchhofferin Hn Philipp Willeckers Post meisters Zu Liechtenau ehelicher haußfrau, anderseit ist ein Eck an der Spitzengaß, hind. auff hans Henrich Meÿer den Wollenweber stoßend geleg, Welche behaußung umb 160 pfund (So dann um 940 pfund verhafftet), Zumahl. Ihro der Verkäufferin von Hn Johann Daniel Francken dem ältern Handelßmann anietzo zu Fforth. wohnhafft Ihrem leiblich. herrn Vatter, vermög der in Cancelleÿ Contractstub am 9.ten Januar. 1687. auffgerichteten Verschreibung in Außweißung Mütterlich. Guths assignirt und eÿgenthümlich überlaß. word. – umb 900 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Paul Gambs à revendre la maison qu’il a récemment achetée à François Antoine de Flachslanden moyennant 4 000 florins. Après visite des lieux, la commission rapporte que la maison se trouve rue du Bouclier, que le bâtiment avant est une belle construction en pierre qui comprend deux caveaux à l’entrée, une belle salle et plusieurs beaux poêles, que le mur coupe-feu est épais et que la vente a été conclue moyennant un versement comptant de 1 200 florins.

1691, Conseillers et XXI (1 R 174)
Hr Johann Paul Gambs will sein hauß Verkauffen. 36. deßen relation. 37.
(p. 36) Montags den 5. Martÿ 1691. Saltz. ersch. Hr Joh: Paulus Gambs der will seiner neulicher Zeith erkauffter behaußung, so in der Schitz Gaßen ligt, an den Vesten Frantz Anthoni Von Flachsland Wider umb 4000 gl. V. kauffen, b. Unterth. deßen g.dige erlaubnuß.
H. Syndicus, er seÿe ein cavalier deme Wohl Zu gratificiren seÿn würde, Mann müße doch hierinn die benöthogte præcautiones nehmen, und die herren Deputirte dahin instruiren, daß der Verschreibung das real schirm geld ein Verleibet, und Von dem Käuffer ein revers Zu dießem end Unterschriben Werden möge, Erk. gevolgt.
H. XV. Friderici und H. Brackenhoffer

(p. 37) Montags de, 12. Marty 1691. Hr XV. Friderici und Hr. Brackenhoffer referiren die beschaffenheith deaß Gambsischen haußes und berichten daß es ein schön steinern hauß seÿe in der Schiltzgaßen gelegen, beÿm eingang habe es ein doppelt gewölb und einen schönen Sahl, Wie auch unterschiedliche schöne stuben in dem Vordern Stock, und stehe das hauß in seinen starcken Feur Mauren, der Kauff seÿe gescheh. Vor und umb 4. M. Gulden darvon stracks 1200. fl. auff Johann Bapt. 600. fl. abgetragen der Rest aber auff dem hauß stehen bleiben und jährlich à 4 p. Cto Verzinßet Werden solten.
Erk. Willfahrt und soll die Verschreibung more solito gescheh.

Jean Paul Gambs et Marie Félicité Wencker revendent deux mois plus tard la maison à François Antoine de Flachslanden, conseiller à la régence épiscopale de Saverne

1691 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 258-v
Erschienen H. Johann Paul Gambs für sich und im nahmen Fr. Mariæ Felicitas gebohrne Wenckerin
/:salv. titt:/ Herrn Frantz Anthonÿ von Flachsland hochfürstl. Straßb. bischofflichen Regierungs Raths und Ober Schultheißen Zu Elsaß Zabern – auff die beÿ HH. Räth und XXI. am 12.ten huj. ertheÿlte permission
hauß hoff hoffstatt Stallung und Nebens hauß, mit allen andern deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier unden in der Schildsgaß, einseit neben Anna Barbara gebohrner Kirchhofferin, Philipp Wilkeckers Postmeisters zu Lichtenau ehelicher haußfrau anderseit ist ein Eck an der Spitzengaß, hinden auff hans Heinrich Meÿer den wollenweber stoßend gelegen, welche behaußung umb 160 pfund (so dann umb 940 pfund verhafftet) – geschehen umb 900 pfund

Acte par lequel Jean Guillaume Reichard, comme héritier de sa mère Jeanne Heus, confirme la cession du capital assis sur la maison que vient d’acheter Jean François Antoine de Flachslanden

1691 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 690-v
Erschienen H. Johann Wilhelm Reichard, E.E. Großen Raths beÿsitzer, für sich selbsten, und alß Vogt weil. Hn Johann Philipp Reichards, J.U. Ddus und Müntzverwalthers sel. hind. laßenen Sohne und tochter, mit beÿstand Hn Johannis Braunen Med. Doctoris alß ietzmahlig. Ehevogts Fr. Margarethæ Salome Reichardin d. ged. tochter
in gegensein /:salv. titt:/ Herrn Johann Frantz Anthonÿ von Flachsland hochfürstl. Straßb. bischoffl. Regierungs Rath und Ober Schultheißen zu Elsaß Zabern mit beÿstand p Hn Daniel Dietrichs J.U Ddi und E.E. großen Raths beÿsitzers
angezeigt und bekandt, demnach auf absterben weÿl. Fr. Johannæ Reichardin gebohrner Heußin sein H. Reichards leiblich. Mutter sel. die von deroselb. in widem biß an Ihr End genoßene Reichardische an Schild gaß gelegene behaußung von gesambten deren Kindern an Hn Johann Christoph Reichard den Handelßmann eÿgenthümlich cedirt und beÿ Vertheilung vätter und Mütterlicher Erbschafft umb 2250 lb d überlaßen word., maßen solche Cession von weil. Hn Joh: Georg Redsloben gewes. Notar. Publ. sel. am 21. Febr. 1674. annotirt und Zu papier gebracht word., von welcher Kauffschillings summ weÿl. H. Paul Reichard XXI sel. Erb. 585 lb, denen Carbisch. Kindern 585 lb, Ihme Hn Reichard 320 lb und Hn Dr Reichards sel. Kindern 360 lb krafft bemeldt auffsatzes zugeschrieben word., obgem. Hn Paul Reichards sel. portion aber Ihme Rathh. Reichard und seinen Vogts Kindern die helffte nemblich 292 lb Zugefallen (…) daß d.selbe die gantze prætension auff 940 pfund gesetzt, welche Summ der 940 lb auch obged. H. von Flachsland beÿ erkauffung solcher behaußung am 21. Mart. dießen lauffend. 1691.sen Jahrs zu bezahlen übernommen

Jean François Antoine de Flachslanden et Sabine Marguerite Richarde de Wangen ont plusieurs enfants qui naissent à Saverne à partir de 1687, parmi lesquels les suivants
Baptême, Saverne (cath. f° 31) 1687. Die 23. Maÿ Baptizata est Künigunda Magdalena von Flacksland. Parentes Præ Nobilis Dnus Joannes Franciscus Antonius von Flacksland Eminentiss. Nri. Episcopi Consiliarius Aulicus et Præ Nob.s dnâ Sabina Margaretha Richardis â Wangen (i 16)

Baptême, Saverne (cath. f° 51) 1688. Die 14. octob. duæ Gemellæ Baptizata sunt, altera ab obstetrice in periculo mortis, altera â me absq. ceremonÿs et hodie die 19 Ceremoniæ completæ sunt ÿsdem data. Parentes Præ Nobilis Dnus Joannes Franciscus Antonius â Flacksland Eminentiss. Nri. Episcopi Consiliarius Aulicus et Præ Nob: Domina Sabina Margaretha Richardis â Flachslandt gebohrne von Wangen. Primæ nomen est Maria Salome Richardie (…) Secundæ nomen est Maria Anna Barbara (i 27)

Baptême, Saverne (cath. f° 81) 1690. Die 25. Maÿ Baptizata est Maria Antonett& Wilhelma et hodie die 17. Septembris modo Ceremoniæ completæ ob Patrinrum Præsentiam. Parentes Præ nob. Dnus Joannes Franciscus Antonius â Flacksland Eminentiss. Principis Consiliarius Aulicus et Præ Nobilis dnâ Sabina Margaretha Richardis â Flachslandt gebohrne von Wangen (i 38)

Baptême, Saverne (cath. f° 109) 1692. Franciscus Antonius Eusebius de flachslanden. Die 28. Januarÿ Baptizatus est per obstetricem Annam Francisci Antoniii Pu(-)gnrt ret hodie1. Martÿ Ceremoniæ per me suppletæ sunt. Parentes sunt Prænobilis dominus Joannes Franciscus Antonius â Flacksland Consilius Aulici Præses et Præ Nobilis dnâ Sabina Margaretha Richardis â Flachslandt gebohrne Freÿfraw von Wangen. patrini sunt (i 47)

Marie Cleophée de Flachslanden née de Herbstheim passe un accord avec sa fille Marie Salomé épouse de François Ernest Bœckel de Bœcklinsau et son fils Jean François Antoine
1688 (19.6.), cote E 904 (Flachslanden)
Ich Maria Cleophe Von Flachsland Wittib gebohrne von Herbstheim bekenne Hiemit für ich und alle meine Erben in Krafft dießes brieffs (…) demnach Zwischen dem Hoch Edelgebohrnen vnd gestrengen Herrn Frantz Ernst Böckell von Böcklins: Aw, vnd frawen Maria Salome Böcklin von Böcklins: Aw gebohrne Von Flachsland meinem dochtermann vnd tochter an Einem
Vnd herren Johann Frantz Anthoni Von Flachsland meinem Sohn andern theils den 23.ten Junÿ dieses annoch lauffenden 1688.sten Jahrs in gegenwarth einigen von dem hochlöbl. Nider Elsäß. Ritter Præsidial darzue insonderheit deputirten Commissarien eine güthliche Abhandlung, Cession vnd Erbsverzicht geschloßen
So geschehen Elsaß Zabern den 19.ten Junÿ 1688.
[unterzeichnet] Maria Clef von flacksland witib gebohren von herbßheim

1726, cote AA 2418 (manance)
(Cn. 73, L.tte 2, N° 4) Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle (Les possesseurs en l’année 1742 sont marqués avec de l’ancre rouge)
M. de Flaxland (C’est encore) (canton) 7 (n°) 222, Schiltzgass

La maison passe ensuite par héritage à Jean Henri Joseph de Flachslanden qui la vend 4 375 livres à Jean Michel de Gschray (Monheim 1692 – Wemding 1763, notice biographique en allemand sur Wikipédia)

1751 (8.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1000)
fut present Messire Joseph Conrad Antoine Baron de Flachslanden Colonel du régiment royal des Cravattes cavallerie, Lequel en qualité de procureur fondé de Messire Joseph Henry Baron de Flachslanden son père en vertu de son mandat ou procuration sous seing privé (vend)
à Messire Jean Michel Baron de Geschray (signé) de gschraÿ
La Maison appartenante a Mond. Sieur de Flachslanden pere Scituée en cette ville rue ditte Schiltsgaß Bornant lad. rüe du côté de celle qui va a l’intendance Comme elle se contient et se comporte sans en rien Excepter ny reserver et telle que mond. Sr vendeur la occupé Cy devant et qu’elle luy est avenue et eschue par succession paternelle, Cette Presente Vente faite franche et quitte de toutes dettes et hypothèque Et Pour et Moyennant la Prix et somme de 17 500 Livres tournois
([procuration jointe] Fait à Saverne ce 30° avril 1751)

Marié à Marie Madeleine Wagner, Jean Michel de Gschray en a plusieurs enfants dont Marie Jeanne qui épouse Pierre Charles de Beyerlé en 1751, Marie Anne qui épouse Jean Népomucène Georges Schenck de Gravenberg en 1752 et François Guillaume qui épouse vers 1756 Marie Claire Françoise de Weitersheim (habitent le château de Breuschwickersheim, voir le baptême à Achenheim en 1756)
1751 (29.5.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 198
Contrat de mariage – Messire Pierre Charle de Beyerlé, Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis et colonel au Regiment de Gschray, fils de feu Sieur Jean Valentin de Beyerlé, vivant Conseiller du Roy et directeur de la Monoye de Strasbourg et ancien ammeister et assesseur au college de Messieurs les Treize de ladite Ville et de Dame Barbe Schæffer d’une part
et Messire Jean Michel de Gschray, colonel audit Regiment stipulant pour Damoiselle Marie Jeanne de Gschray, sa fille, procréé avec Dame Marie Madeleine Wagner (signé) Pierre Charles Beyerle, Maria Janne de gschraÿ, Edme Ignace Beyerlé, E. Card. de Rohan Soubise Ev. et Pr. de Strasbourg, Johann Michael de gschraÿ Colonel, Frantz Wilhelm de gschraÿ, Johann Michel Chevalier de gschraÿ

1759 (24.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1008)
Inventaire de feue De Anne Marie de Gschray épouse de M Jean Georges Joseph Schenck de Gravenberg Conseiller du Roy Juge garde des monnoyes de la ville de Strasbourg décédée le 9 octobre 1757 – à la requête du veuf tuteur naturel d’Anne Marie Marguerite, en présence de M Michel Jacques Gombault avocat au Conseil souverain d’Alsace tuteur établi à la mineure
en l’hotel de la monnoye le 10. nov. 1758 (sans additions)
Contrat de mariage, not. René le 5 février 1752 – der hoch Edel gebohrne Herr Johannes Nepomucenus Georgius Schenck de Gravenberg advocat beÿ dem königl. hohen Rath zu Colmar des hoch Edel gebohrnen Johann Frantz Michael Schenck gnadiger Herrn der fünffzehner beÿ allhiesigem Magistrat und der hoch Edel gebohrnen Maria Margaretha geb. von Kellermännin, so dann Gnädige Fräulein Maria Anna von Gschraÿ Ihro Gnaden des hoch Edel gebohrnen H. Johann Michael Obristen des Regiments von Gschraÿ und der hoch -Edel gebohrnen Maria Magdalena geb. Wagnerin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 429)
Hodie 14 mensis februarii anni 1752 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Prænobilis Dominus joannes georgius jospehus Schenck De gravenberg advocatus in supremâ Curiâ Colmariensi filius legitimus Prænobilis domini joannis Francisci Michaelis Schenck De gravenberg quindecim viri magistratûs argentinensis et Dominæ mariæ margaritæ Kellermann Conjugum et Prænobilis Domicella Maria anna De gschraÿ filia legitima Prænobilis domini joannis Michaelis Baronis De gschraÿ tribunis legionis ejusdem nominis et Dominæ Mariæ magdalenæ Dewagner conjugum, adfuerunt testes Prædictus sponsæ pater, Dominus Johannes Christophorus Kellermann secretarius sponsi avunculus, Dominus Petrus Carolis Beÿerlé eques ordinis militaris sti Ludovici Dux legionis pedestri et equestris De gschraÿ, Dominus Franciscus Antonius Kellermann sponsi avunculus (signé) Jean George Joseph Schenck de gravenberg, Marie anna de gschraÿ, Jean Michael de gschraÿ Colonel, Pierre Charles Beyeler colonel, Baumgartner, Capitaine

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 362)
Anno Dni 1757 die nona mensis Octobris mortua est Maria Anna De Gschray uxor Dno Joannis Georgi Schenck Consiliarii Regii Judicis in camerâ monetæ sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita & die 11. Ejusdem mensis et anni sepulta in navi ecclesiæ

Pierre Charles Beyerlé hypothèque au nom de son beau père la maison au profit de Marie Madeleine Kornmann veuve de Georges Frédéric Lemp

1760 (28.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 103)
Obligation – M Pierre Charles Beyerlé Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis Colonel au Régiment des Volontaires d’Alsace stipulant au nom de M Jean Michel Baron de Gschray chevalier dudit Ordre Royal et militaire de St Louis Colonel au Service du Roy son beau père
De Marie Madeleine Kornmann veuve de Sr Georges frideric Lemp assesseur à la chambre de MM. les XXI. pour laquelle Sr Jean Lemp son fils licencié ez loix et Secretaire à la Chancellerie de cetted. ville 6467 livres
hypothèque, la maison appartenant au Sr debiteur Scituée en cette ville rue dite Grosse Schiltzgass d’un côté le Sr Behr docteur en medecine d’une part Sr Ehrmann aussi docteur en medecine d’autre

Epouse de Balthasar de Baumgarthen, Anne Marie de Gschray meurt à l’âge de 38 ans
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 66)
Anno omini 1764, Die vero 28 mensis januarii obiit sacramentis Ecclesiæ munita Domina anna maria De geschray 38 annos nata, uxor Domini Balthasar de Baumgarthen, Brustorum reges merentis, die vero 30 ejusdem mensis et anni fuit sepulta in cœmeterio solito (i 67)

Pierre Charles Beyerlé loue la maison au secrétaire de chancellerie Jean Lemp

1760 (28.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 103)
Bail de 4 années qui commencent le 24. mars prochain – M Pierre Charles Beyerlé Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis Colonel au Régiment des Volontaires d’Alsace stipulant au nom de M Jean Michel Baron de Gschray chevalier dudit Ordre Royal et militaire de St Louis Colonel au Service du Roy son beau père
au Sr Jean Lemp Secretaire à la Chancellerie de cette ville et licencié ez loix
De la maison appartenant aud. Sr de Gschray en cette ville rue dite Grosse Schiltzgass, le Sr Behr docteur en medecine d’une part Sr Ehrmann aussi docteur en medecine d’autre avec toutes ses aisances appartenances et dépendances sans la moindre reserve ni exception (moyennant un loyer annuel de) 800 livres

Etat des meubles qui appartiennent à Jean Michel de Gschray et dont jouit la locataire Marie Madeleine Kornmann veuve de Georges Frédéric Lemp

1760 (12.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 796) n° 199
Descriptio Einiger S.T. H. Baron Von Gschray Obristen und Chevalier de l’Ordre Militaire de St Louis zuständigen Meubles, so sich in einer allhier zu Straßburg ane der großen Schiltzgaß liegenden eigenthümlichen behausung befinden und den 12.ten Martÿ 1760. (…) angeschlagen worden, angesehen S.T. frau Maria Magdalena Lempin geb. Kornmännin S.T. Hn Georg Friderich Lemp des beständigen geheimen Regiments der H. XXI. allhier seel. Frau Wittib biß nächst kommenden Annunciationis Mariæ solche behaußung Lehnungsweiße zu bewohnen den anfang machen und solche Meubles Ihro zu gebrauchen durch die Lehnung placidirt worden

La maison de Jean Michel de Gschray est vendue par enchère judiciaire suite à des prétentions mutuelles des héritiers le 11 novembre 1761 à Marie Madeleine Kornmann veuve de Georges Frédéric Lemp (original sur parchemin)

1761 (11.11.), cote 100 J 670
Wir Johann Friderich Faust alter Ammeister der Meister und der Rath des Kleinen Raths der Statt Straßburg bekenne und thun kundt hiemit und in Krafft gegenwärtigen Ganthkauffs, daß Zufolg Erkantnus des Regirenden Herrn Ammeisters vom Neunten Septembris jüngst Vermög deren in Sachen H. Licentiat Gombault tutorio nomine Dlle Marie Anne Schenck Klägers, contra Hern Frantz Wilhelm von Gschreÿ, Officier à la suite de la Place Frau ehegemahlin, beklagte, die der Frau beklagten eigenthümlich zugehörige behaußung wie hienach beschrieben offentlich verkaufft und versteigert werden solle, daraufhin unterm 28. ejudem von seiten E. E. Kleinen Raths ertheilter Ruff Zedul sothane behaußung Hoff und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Großen Schildsgaßen in der langen straß einseit neben Weÿl. Hn Dris Georg Heinrich Behren Frau Wittibin in die Schildsgaß, anderseit ist ein Eck in der Spitzengaß, neben Herrn Statt Physico Ehrenmann, hinden auf des jeweiligen Herrn Majors behaußung stoßend so außer denen daruafff hafftenden Passiv Capitalien ledig eigen ane ort und enden, Wie sichs gebührt, Zum ersten, andern und dritten mal ausgeruffen und offentlich feÿl gethan worden,
Und als auf heut Zu ende gemeltes datum beÿ vorgenommener Versteigerung beÿ erlöschung des dritten und letzten Liechtleins H. Christian Gimmig Meßerschmidt und burger allhier und Zwar wie er declarirte vor und im nahmen S. T. Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Kornmännin weÿl. S. T. Herrn Georg Friderich Lempen geweßenen hochverdienten XXI. und burgers allhier Frauen Wittib die Summam von 8350 Gulden nebst übernahm derer uncosten als pfandzoll Undnterkauff und dergleichen gebotten auch niemandt der weiter ein mehreres bieten wollen, erschienen, Alß ist Ihro S. T. Frauen Mariæ Magdalenæ Lempin gebohrnee Kornmännin sothane behaußung cum appertinentiis als letzt und meistbietender umb die meistgebottene 8350 Gulden so Sie in Zeit acht tagen von dato an, nebst obigen incosten, etwelche baar oder in gültigen Consensscheinen der Ganth Zuerlegen hat, Von Ganthwegen eigenthümlich adjudicirt durch Unß verkaufft und überlaßen worden (…)
So geschehen Straßburg deb Eillften Novembris im jahr Christi 1761 [unterzeichnet] Beguin
[a tergo] Auff abschlagen genanden Ganth Kauffschilling ist in der Ganth den 12. Novembris 1761. baar bezalt worden die Summa von 2475 livres. T. im nahmen der Ganth, Dautel, Notarius jur: (…)

Vente passée devant le notaire royal Humbourg, correspondant à l’enchère précédente. En annexe, acte par lequel Jean Michel de Gschray abandonne la maison à son fils François Guillaume et à sa bru Marie Claire Françoise de Weitersheim

1761 (13. 9.br), Not. Humbourg (6 E 41, 106)
Sr François Guillaume de Gschray Capitaine à la suite de la place de cette ville et De Marie Claire Françoise née de Weytersheim son épouse assistée de Me Jean Charles Fické Notaire juré et public de cette ville, lesd. Sr et De de Gschray ayant été cydevant propriétaires de la maison Scituée en cette ville au coin de la rue dite Schiltzgass et de celle des dentelles en vertu de l’abandon a eux fait par le Sr Jean Michel Baron de Gschray leur pere et beau père respectif par acte s.s.p. du 1. maÿ dernier demeuré cy joint et annexé
à De Marie Madeleine Kornmann veuve du Sr Georges Frédéric Lemp XXI au Magistrat de cette ville pour laquelle le Sr Jean Lemp son fils conseiller au Magistrat de cette ville
tous les meubles meublants et effets existans dans lad. maison adjugée à lad. De Lemp à la chambre des subhastations de cette ville le 11. du courant et dont lad. De Lemp est actuellement propriétaire, pour 1200 livres
– Ich ends Vnd.schriebener bekenne in Crafft diß. mit meiner aignen handtschriffts und Pöttschafft d. ich mit meinem Sohn franz wilhelm von Gschraÿ und dessen frauen ehegemahlin francisca ne de Weittersheim wegen meinen in Straßburg zue gehörige behaussung so ich von herrn Von flaxlandt käuflich an mich gebracht und die brieffschafften in meiner Bapier druchen zu fünden seint Witrumben*, mit betten Eheleithen Einen accort getroffen wie das ich ihnen sowohl mein hauß Mbs. denen darinen sich befündenten Meblen Vmb einen Praÿß d. 25 000 lb abgetretten, den 1. maÿ 1761

Le pharmacien Georges Frédéric Lemp devient tributaire chez les Charpentiers dont son père est prévôt
1716, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 22) Dienstags den 22.ten Decembris 1716 – Neuzünfftiger
Hr Geörg Friderich Lemp Apothecker S. T. Exs. Lempen Unßers hochgebietenden H. Oberherren Ehelicher Sohn, bitt nebst producirten Stallschein, Ihne das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erk. weilen H. Oberherrn sich Umb E. E. Zunfft wohl verdient gemacht, als Ist Ihme sein petitum gratis willf.

Georges Frédéric Lemp épouse Marie Madeleine Kornmann, fille de banquier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Edel Wohl Ehren Vest Großachtbahr und kunstberühmten Herrn Georg Friderich Lempen ledigen Apotheckern, des hoch Edel Vest Fromn, Fürsichtig und hochweißen herrn Andreæ Lempen, des beständigen geheimen Collegÿ der herren Fünffzehen in allhießiger löblichen Statt Straßburg hochansehnlichen Assessoris und Vornehmen Apotheckers allhier ehelich erzeugtem Herrn Sohn, alß dem Herrn bräutigams ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Kornmännin des Edel Wohl Ehren Vest und hochachtbahren Herrn Peter Kornmanns E. E. Kleinen Raths allhier alten hochmeritirten beÿsitzers auch vornehmen Banquiers allhier ehelich erzielter Jungfrauen tochter alß der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil (…) Geschehen in der Statt Straßburg auff Freÿtag den 19. Monaths tag Novembris im Jahr nach Christi unsers einigen Erlösers heÿlandts und Seeligmachers gnadenreicher Geburth gezahlt 1717.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 158-v, n° 21)
Mitwoch den 1. Dec. 1717 seind nach Zweÿmahligen offentlichen Außruffung Von die Canzel, in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, H. Geörg Friderich Lemp der ledige Apothecker vnd burger allhier, H. Andreas Lempen des beständigen Regiments der Herren XV. hochansehnlichen Assessoris, Ehelicher Sohn, Vnd Jfr. Maria Magdalena Kornmännin H. Peter Kornmanns des handelßmanns vnd Banquiers auch E. E. Kl. Rath alten beÿsitzers Ehel. tochter, Welches bezeugen [unterzeichnet] Georg Friderich Lemp als Hochzeiter, Maria Magdalena Kornmännin als Hochzeiterin (i 163)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue des Serruriers dans laquelle est établie la pharmacie. Les apports du mari s’élèvent à 1 451 livres, ceux de la femme à 2 300 livres
1718 (5. Xbr) Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 113) n° 1028
Inventarium und Beschreibung, aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Edel, Wohl Ehrenvest Großachtbahre und Kunstberühmte Herr Georg Friderich Lemp, vornehmer Apothecker, und die Edle, Viel Ehren und Tugendbegabte Fraw Maria Magdalena gebohrne Kornmännin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, welche der ursachen allweilen in Ihr eeder Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen versehen, daß einem jeden derselben seine in die Ehe bringende Nahrung ohnverändert sein (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Hoch Edel, Vest, fromb, fürsichtig und hochweißen Herrn Andreæ Lempen des geheimen beständigen Regiments der Herren fünff zehen allhier hochverdienten Assessoris und der hoch Edel und hoch tugendbegabten frawen Mariæ Salome Lempin gebohrner Königin des Herrn hochzeiters und dann des Wohl Edel Großachtbahren und Weissen Herrn Peter Kornmanns, vornehmen Banquiers und E: E: Kleinen Raths allhuer alten wohlmeritirten beÿsitzers auch des Wohl Edel und tugendbegabten Frawen Evæ Magdalenæ Kornmännin gebohrner Reinboldtin der frawen hertzgeliebten Eltern, auff Montag den 3. Decembris 1718.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen Apothecker behaußung, befunden worden wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachte Rubricen, Sa. haußraths 131, Sa. Silbers 59, Sa. Goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 251, Sa. Ehesteur 750, Summa summarum 1193 lb – deme beÿzufügen die ane hernach beschriebenen haussteuren verglichener maßen Ihme gebührige helffte mit 258 lb. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen 1451 lb
Dießemnach wird auch der frauen Lempin in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 284, Sa. Silbergeschirr und dergleichen Geschmeids 90, Sa. goldener Ketten, Ring, Peerl dergleichen Geschmeids 572, Sa. Current Geldt 1094, Summa summarum 2042 lb – Dazu gelegt die ane gleich hernach befindlichen haussteuren verabredeter maßen Ihro gebührige helffte mit 258 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 2300 lb

Georges Frédéric Lemp est élu prévôt de la tribu de l’Echasse en 1743
1743, Conseillers et XXI (1 R 226)
Zu einem Ober: Herrn beÿ E. E. [Zunfft] Zur Steltz Wird H. XXI. Georg Friderich Lemp erwöhlt. 250.

Georges Frédéric Lemp meurt en 1747 en délaissant cinq enfants. Les biens propres de la femme s’élèvent à 3 142 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 5 825 livres, le passif de 8 591 livres
1747 (20.3.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 89) n° 759
Inventarium über Weÿl. des Hoch Edelvest, Fürsichtig, Hochweiß und hocherfahrnen Herrn Georg Friderich Lempen, geweßten Kunstberühmten Apotheckers und hochverdienten Ein und Zwantzigers des beständigen Regiments, auch vornehmen burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1747 – nachdeme derselbe den 4. Februarÿ jüngsthin von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert Worden Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchung und begehhren des hoch Edel Vest, Fromb, Fürsichtig vnd hochweißen herrn Friderich Kornmanns vornehmen Banquier und des geheimen beständigen Regiments derer herren Fünffzehen allhier hochansehnlichen Beÿsitzers, als Herrn bruders und erbettenen herrn Assistenten der hoch Edlen und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Magdalenæ Lempin gebohrner Kornmännin, des seligen Herrn Ein und Zwantzigers geweßter Frauen Eheliebstin und nunmahligher Frau Wittib,wie auch des Sohl Edlen und hochachrbahren v. weißen herren Johann Lempen, vornehmen Handelsmanns und E. E Kleinen Raths alten hochverdienten, beÿsitzers vornehmen burgers allhier als geschwornen Curatoris des seel. herrn Ein und Zwantzigers hinterlaßener Jungfrauen tochter und dreÿer jüngeren H. Söhne (…) durch obwohlgedachte Frau Wittib wie auch den ältern Herrn sohn und Jungfrau tochter ingleichem durch Catharinam Margaretham Maurerin von Straßburg und Sophiam Schoberin von Buchßweiler gebürtig, die beede dienstmägd – So beschehen Zu Straßburg auff Montag den 20° Martÿ er seqq. diebus A° 1747.
Der in Gott ruhende Herr Ein und Zwantziger hat ab intestato zu Beneficial Erben Salvis ubique Titulis verlaßen wie folgt. 1. Herrn Georg Friderich Lempen, Kunsterfahrnen ledigen Apotheckeren so bereits majorennis und dahero ohnbevögtigt, seine Rechte hiebeÿ selbsten vertretten, 2. Jungfrau Mariam Salome Lempin, 3. Herrn Johann Lempen, Philosophiæ Studiosum, 4. Johann Wilhelm Lempen und 5. Daniel Andream Lempen, beede Zwilling und tertiæ Curiæ discipulos. Welcher vier jüngern annoch minorennen Kinder geordneter Vogt eingangs besagter Herr Johannes Lemp, der selben Herr Oncle (…) Alle fünff des seeligen Herrn Ein und Zwantzigers mit eingangs wohlerwehnter Fr. Maria Magdalena gebohrner Kornmännin seiner nunmahligen Frau Wittib ehelich erzeugte Herrn Söhn und Jungfrau tochter (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem sogenannten Trußengäßlein gelegenen (in dieße Verlassenschafft zum theil gehörigen) behaußung befunden worden wie folgt
(f° 12) Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Schwartz Getüchkammer, In dem understen Bühnel, Auff dem bühnel darneben, Im obersten Haußöhren, In dem Stübel Lit. A, In dem Zimmer Lit. B, In dem Zimmer Lit. C, In der Kammer Lit. D, In der Cammer Lit. E., In dem stübel Lit. F, In dem Haußöhren daselbst – Ane Tafflen und Gemählden
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder gewester Lempischer Ehepersohnen einander in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿl. Notarium Johann Reinhard Langen meinem seel. Vatter den 5.to Decembris 1718. Vergriffen und durch mich Not. Joh: Daniel Langen den 18.ten febr. 1747 expediret
Wÿdembs Verfangenschaft, So weÿl. S. T. Frau Eva Magdalena gebohrne Reinboldin, weÿl. S. T. Hn Peter Kornmanns, geweßten hochmeritirten XV. ds geheimen beständigen Regiments und vornehmen Banquier allhier längst seel. hinderbliebene Frau Wittib nun auch seelig von solch Ihren Zweÿten Eheherrn biß an Ihr Absterben genoßen hatte betreffend
(f° 46) Antheil ane einerm Apotheck Corpore und daneÿ sich befindlichen hauß (…)
(E.) It. eine behaußung und hoffstatt ane der Schloßer und Dorlesgaßen (…)
(f° 51) Copia der Eheberedung – (…) Geschehen in der Statt Straßburg auff Freÿtag den 19. Monaths tag Novembris im Jahr nach Christi unsers einigen Erlösers heÿlandts und Seeligmachers gnadenreicher Geburth gezahlt 1717.
(f° 55) Copia Codicilli reciproci – erschienen der Wohl Edle Großachtbahre und weiße herr Georg Friderich Lemp Kunsterfahrener Apothecker und E. E. Großen Raths allhier alter wohlmeritirter Assessor auch mit und beneben Ihme die Wohl Edle und hoch tugendgezierte Frau Maria Magdalena Lempin gebohrne Kornmännin beede Ehepersohnen und vnd, burgere allhier (…) – den 170 Februarÿ Anno 1736. Johann Daniel Lang Notarius publicus
(f° 61) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 77, Sa. Silber geschirr und dergl. geschmeids 74, Sa. Goldenen ring 229, Sa. baarschafft 22, Sa. der Schuld 150, Ergäntzung (3489, Abzuziehen 9, Verbleibt) 3479, Summa summarum 4033 lb – Passiva 891, Nach deren Abzug 3142 lb
Dießem nach werden auch die übrige Effecten sie rühren gleich von des seel. H. XXI. ohnveränderter oder Theilbaren Verlaßenschafft her, in ansehung Keine Errungenschaft noch gewonnenen Guth heraß komnt beliebter Kürtze halben unter einer Massa geschrieben, Sa. haußraths 461, Sa. Chaise 25, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 357, Sa. Weins und Faß 34, Sa. Goldener Ring 169, Sa. baarschafft 15, Sa.helfte ane einer Apotheck und dabeÿ befindlichen behaußung 4660, Sa. Sa. Gülth von liegenden güthern 109, Summa summarum 5825 lb – Schulden 8591 lb, Theilbares passiv onus 3759
Restirende Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 382 lb
Ungewiß und zweiffelhaffte Schulden in des seel. H. XXI. Nahrung Zugeltend 600 lb

Sa veuve Marie Madeleine Kornmann meurt en 1767 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Bouclier que les experts estiment 3 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 20 329 livres, le passif à 1 279 livres

1767 (3.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 646
Inventarium über Weiland der Hoch Edel Viel Ehr und Hoch tugendgezierten Frauen Mariä Magdalenä Lempin gebohrner Kornmännin, Längst Weilandt S.T. Herrn Georg Friedrich Lemp des beständigen geheimen Collegÿ derer Herren XXI. geweßten Hochansehnlichen Herrn beisitzers und Vornehmen burgers allhier höchst seeligen nachgelaßener Frau Wittib, nun auch seeligen Verlassenschafft – als dieselbe Sontags den 5. Julÿ dießes lauffenden 1767. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch ihrem aus dießer welt genommenen seeligen Hientritt hie Zeitlichen verlaßen – Beschehen in Straßburg auf Montag den 3.ten Augisti et Seq: Anno 1767
Die seelig Verstorbene Frau XXI.gerin hat ab intestato zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1.mo S.T. Herrn Georg Friderich Lemp berümbten Leedigen Apotheckeren so Majorennis, und beÿ der Inventur zu gegen was, 2.do ST. Frau Mariam Salome Silberradin gebohrne Lempin, ST. Herrn Jeremiæ Eberhard Silberrad Wohlverdienten H. Schaffnern Löblichen Corporis Pensionum undt anderer Stifftungen auch eines Ehrsahmen Großen Raths alten wohlverdienten beisitzern und Wohlmeritirten alten dreÿern des allhießigen Pfenningthurn und Vornehme burgers allhier geliebte Ehegattin, 3.tio ST. Herrn Johannes Lemp, J. Cons. des beständigen geheimen Collegÿ derer Herren XXI. Hochansehnlichen Hn Beisitzern und vornehme burgern allhier, so ebenfalls der Inventation persönlich beigewohnt, So dann 4.to ST. Herrn Daniel Andream Lemp den leedigen Handelsmann, so ebenmäßig Majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener persohn dem Geschäfft persönlich beigewohnt, Alßo alle der seelig verstorbenen Frauen XXI.gerin mit obhoch Edelgedachtem ihrem schon längt Verstorbenen Eheherren seel. ehel. erzielten 3. Hn Söhne und eine Frau Tochter

In einer allhier zu Straßburg ane der Großen Schiltzgaß gelegenen undt in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung befunden worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, auff der Zweiten Bühn, In Herrn Daniel Andreä Lempen zweÿ Zimmeren, Im Haußehren auf dem zweiten Stock, In der Wohn-stub auf dem Ersten Stock, In dem Ersten Neben Zimmer, In dem Zweiten Neben Zimmer, In dem Dritten Neben Zimmer
Eigenthum ane einem Landgut zu Ballbonn
Eigenthum ane einem Gärttlein
in dem sogenandten Beckenwäldlein (…)
Eigenthumb ane Häußern
ane dem Trußengäßlein (…)
It. eine behaußung im Brenten End (…)
It. Eine behaußung Hoff, Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weiten Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg an der Großen Schiltzgaß 1.a neben weÿl. Hn Georg Heinrich Behren Med: Doct: et Pract: fr. Wittib, anders. ist die behaußung ein Eck ane der Spitzengaß neben ST. Hn Stattphysico Joh: Christian Ehrmann hinten auff des jeweiligen Hn Majors behausung stoßend, so gegen männigl. freÿ leedig eigen und ist dieße behaußung durch Hn Samuel Wörner (…) laut Abschatzungs Zeduls vom 23.ten Julÿ 1767 angeschlagen Vor 6000 fl. oder 3000. Hierüber sagt i. teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anh. Insiegel Verwahret dat: d. 11.ten 9.bris A° 1761. Ferner i. Von H. Lacquiant gefertigte pergam. Kffverschr. Vom 8. Maÿ 1751. weißend wie Hr Von Gschreÿ dieße behaußung Von Hn Flachßland an sich erkaufft. Darbeÿ noch ferner 2. alte perg. Kffbr. mit d. Statt Straßb. anhang. Ins. Verw. dat. den 21. Martÿ 1691. et 16. Jan: 1691.
Antheil ane einer Apotec Corpori und dabeÿ befindlichen Haußhelffte ane der Schloßer und dornsgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 319, Sa. Wein und lährer faß 537, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 232, Sa. baarschafft 295, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 9298, Sa. Eigenthumbs ane häußern 3780, Sa. Antheils ane einem Apothec Corpore 3000, Sa. Eigenthumbs ane I.m Gärthlein 125, Sa. ane einem Landgut zu Ballbronn 610, Sa. Eigenthumbs ane Matten Rohrweiler banns 300, Sa. Gülth von liegenden güthern 898, Sa. Schulden 942, Summa summarum 20 329 lb – Sa. Schulden 1279 lb, Nach solchem abzug 19 059 lb – Conclusio finalis Inventarÿ, Stall Summ 18 740 lb

Les héritiers cèdent leurs parts à leur frère Jean Lemp, assesseur des Vingt-et-Un

1767 (29.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) Joint au n° 646 du 3 août 1767
(Inventarium über Weiland Frauen Mariä Magdalenä Lempin gebohrner Kornmännin, Längst Weilandt S.T. Herrn Georg Friedrich Lemp Frau Wittib Verlassenschafft)
(Abtheilung f° 23) Erschienen Vor mir unterschriebenen geschwornen und zu Weÿl. S.T. Frauen Mariä Magdalenæ Lempin geb.r Kornmännin seeligen Verlassenschaffts Inventur und Abtheilung inspecie requirirtem Notario S.is T.tis S.T. Hr. Georg Friderich Lemp, leediger Apothecker, Frau Maria Salome geb. Lempin, Hn. Schaffner und Rathh.n Jeremiä Eberhard Silberradts fr: Eheliebstin und Hr. Daniel Andreas Lemp leediger Handelsmann aller 3. Geschwistrige, die haben
in gegensein Ihres Hn. bruders S.T. Herren Johannis Lemp, J. Cti. und des beständigen geheimen Collegii derer Hhn XXI. hochansehnlichen beÿsitzers
Ihre Vor unvertheilt gebührige dreÿ Vierte theil Von und ane einer behaußung Hoff Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg an der großen Schiltzgaß einseith neben Weÿland Hn D.ris Georg Heinrich Behren seel. nachgelaßener frau Wittib, anderseith ist die behaußung ein Eck ane der Spitzengaß neben Hn Stattphysico Joh: Christian Ehrmann, hinten auff des jeweiligen Hn Majors bewohende behausung stoßend, Von welcher Behausung Ihrer Hn XXI. Lemp dem H. Cessionario der übrige quart selbsten Vor anerstorben Mütterlich Guth gebührig – vor und umb 11 400 fl. oder 5700 Pfund pfenning – Straßburg den 29. augusti 1767.

Substitut à la Chancellerie, Jean Lemp est reçu tributaire à la Lanterne à titre gratuit eu égard à ses études
1760, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
Gericht Gehalten den 25. 7.bris 1760 – H Lt Johannes Lemp Cancellariæ Substitutus producirt Statt Stallschein Vermög deßen Er Verlangt dießes orthß Zünfftig Zu werden bittet Ihme zu willfahren. Erkandt ob favorem Studiorum gratis willfahrt

Jean Lemp épouse en 1761 Marguerite Salomé Flach, fille du docteur en médecine André Flach : contrat de mariage, célébration
1761 (17.8.), Not. Haering (6 E 41, 1376) n° 268
(Eheberedung) der Hoch Edel gebohrne und Rechtsgelehrte Hr Johannes Lemp J U Ltus u. E.E. großen Raths alhier würcklicher hochansehl. beisitzer wie nicht weniger wohlbestellter Secretarius bei der zu beziehung des vingtieme undergesetzten Cammer, Weiland S.T. H. Georg Friderich Lempen im Leben geweßenen hochverdienten Mitglied des beständigen gehemien Regiments derer XXI. hießiger Löbl. Stadt, ingleichem E. E. Zunfft zur steltz hochgebietenden Ober H. sel. mit S.T. Fr. Maria Magdalena gebohrner Kornmännin ehelich erzeugter Hr Sohn als bräutigam ane einem
Sodann die Hoch Edle viel Ehren und tugendgezierte Jungfr. Margaretha Salome Flachin weiland S.T. H. Andreä Flach im Leben geweßten hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practici auch vornehmen Burgers alh. mit auch weil. Frau Margareth gebohrner Leiterspergein, beed. ssel. ehel. erzeugte ohnbevögtigte ihrer eigenen Rechte genießende Jgf. Tochter als braut – den 17. Augusti Anno 1761

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 108 n° 692)
Anno 1761 Sonntag den 23. Augusti seind nach zweÿmaligen ordentlichen Proclamation und Außruffung in der Neuenkirch und Zu St Thomæ zu Hauß mit Erlaubnus ders Regirendern herrn Ammeisters copulirt und eingesegnet worden S.T. Herr Johannes Lemp J.V. Ltus beÿ der Zur Einnahm des zwantzigsten Pfennings bestellten Cammer wohlverordnete Secretarius E.E. Gr. Raths Würcklicher beÿsitzer, weil. S.T. Herrn Georg Friderich Lemp des beständigen Regiments der Herrn Räth und XXI. gewesenen hochansehnlichen Beÿsitzers hinterlassener ehelicher Sohn, und Jungfrau Margaretha Salome Flachin, Weil. S.T. Herrn Andreæ Flach gewesener Medicinæ Doctoris und berühmten Practici wie auch burgers allhie hinterlassene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Lemp alß bräutigam, Margaretha Salome Flachin alß braut (i 110)

Jean Lemp est élu prévôt de la tribu de la Lanterne en 1767, il devient assesseur des Vingt-et-Un en 1766 et des Quinze en 1770
1760, Conseillers et XXI (1 R 243)
H. Lt. Johannes Lemp wird Zum Schöffen E. E. Zunfft Zur Lucern erwehlt und von Hhen confirmirt. 238.
1766, Conseillers et XXI (1 R 249)
H. Rathh. Johannes Lemp Wird Zum XXI.r erwehlt und schwört auff die Ordnung. 78. wird Ober Cantzleÿ H. ernannt. 104.
1770, Conseillers et XXI (1 R 253)
H. XXI. Johannes Lemp wird Zum XV. erwehlt. 21.

Jean Lemp est élu consul en 1781 et en 1787.
Marguerite Salomé Flach meurt en 1806 en délaissant une fille. Jean Lemp meurt en 1809 rue des Serruriers

1806 (12.12.), Strasbourg 3 (30-1), Not. Übersaal n° 979, 3518
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Flach épouse de Jean Lemp, Jurisconsulte Membre de l’ancien Magistrat de la ville de Strasbourg et juge suppleant a la cour de Justice criminelle du Département du Bas Rhin, décédée le 12 octobre dernier – à la requête du veuf et De Françoise Salomée Lemp épouse de M Jacques Frédéric Brackenhoffer, Jurisconsulte Conseiller de prefecture
succession 27 233 fr (capitaux pour la plupart)
Propriété d’un jardin, Savoir la moitié d’un jardin avec gloriette puits appartenances et dépendances situé entre la porte des Juifs et celle des pêcheurs, donnant à l’orient sur un chemin communal à l’occident de même au septentrion au jardin du ci devant cabaret au cheval d’or appartenant au Sr Luc Schaaff artificier dont feue la De Lemp a jouissance elle-même, estimé 45 900 francs, L’autre moitié du jardin appartient en propriété au veuf, propriété constatée par acte reçu Lex le 30 vendemiaire 13
biens rentiers à Mommenheim, Berstheim, Wittersheim, Molsheim, Wolxheim, Achenheim, Ittenheim et Handschuhheim, Truchtersheim, Atzenheim, Avenheim, Fürdenheim, Marlenheim, Osthoffen
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 97-v du 12.12.

Décès, Strasbourg (n° 1031)
L’an 1809 le 17 jour du mois de Juin (…) sont comparus Jacques Frédéric Brackenhoffern âgé de 49 ans, Conseiller de préfecture,n gendre du défunt (…) que Jean Lemp, âgé de 78 ans, 11 mois, Juge suppléant de la Cour de justice criminelle du Département du Bas Rhin, né en cette ville, fils légitime de feu Georges Frédéric Lemp, ancien Magistrat de la Ville de Strasbourg, et de feue Marie Madeleine Kornmann, veuf de Marguerite Salomé Flach, est décédé hier 16 Juin à une heure de relevée en la maison située Ruë des Serruriers N° 27 (i 35)

Jacques Frédéric Brackenhoffer vend au nom de son beau père Jean Lemp qui habite alors Colmar la maison à Marguerite Salomé Trawitz, femme du notaire Georges Frédéric Zimmer

1793 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 193 enreg. 21.3.
Erschienen der Burger Jacob Friedrich Brackenhoffer dahier wohnhaft vor und im Namen des burgers Johannes Lemp seines Schwähers zu Colmar wohnhaft
in Gegensein Frauen Margaretha Salome gebohrner Trawitzin, des burgers Georg Friedrich Zimmer offentlichen Notarii dahier Ehegattin, unter autorisation deßelben
eine dem burger Lemp eigenthümlich zuständige Behausung, Hoff, Hoffstatt, bronnen, Stallung und remise, samt all übrigen derselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der grosen Schildsgaß Numero 6 einseit neben burger Michels Avoué Zum theil und theils neben burger Mannberger Handelsmann anderseit neben der Spitzengaß, vornen auf besagte Schildsgaß hinten auf des burgers Johann Christian Ehrmann, Medicinæ Doctoris behausung stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen – mit Einbegriff der im Keller befindlicher Faß, bestehend in neun Stuckfaßen mit Eisen gebunden, und sechs ungleichen Fuhrfaßen mit holtzgebunden, samtlichen bütten, Liegerlingen und Horden, eingemaurten und ohneingemaurten Oefen samt den Rohren Caminspiegeln, Trumeaux und dazu gehörigen Consoletischlein, Dessusportes, Tapezereÿen, Umbhangstangen und Kloben, Schellen und Schellenzügen, nichts ausgenommen – um die summ von 28 000 Livres hiesig Current

Les héritiers de Marguerite Salomé Trawitz cèdent leurs droits qui leur reviennent dans la succession au veuf et usufruitier Georges Frédéric Zimmer

1795 (5 nivose 4), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 115
die bürger 1. Georg Daniel Trawitz, 2. Philipp Jacob Trawitz, 3. Friedrich Ludwig Trawitz, 4. Georg Daniel Trawitz Vater Vor und im Namen seines abwesenden Sohns Heinrich Trawitz, alle sambt Handelsleute allhier wohnhaft, gemelte vier Trawitz’sche Söhne sowohl als Erben vor vier 5.te theile an weÿl. Fraun Annæ Barbaræ geb. Heim obgemalten bürgers Trawitz Vaters im Leben gewesener und Vor hernach erwehnter ihrer Tochter verstorbenen Ehegattin derselben eheleiblichen Mutter verlaßenschafft als auch als erben in vier gleiche theile an weiland Fraun Margaretha Salome geb. Trawitz des bürgers Georg Friedrich Zimmer öffentlichen Notarii Ehegattin Verlaßenschafft derselben eheleiblichen Schwester und mit Erbin vor einen 5.ten theil an gemelten mütterlichen Verlassenschafft ane einem
So dann der bürger Georg Friedrich Zimmer öffentlicher Notarius als General Wÿdums nieser erwehnter seiner Verstorbenen Ehefraun samtlichen hinterlassen Vermögens ane dem andern theil
daß die weil. Trawitz’sche Söhne lieber auf einem theil ihrer Schwesterlichen Erbschafft freÿwillig Verzug thun wollen als die ungewisse todesstunde sein Zimmer des Wÿdems nießers abzuwarten, Er Zimmer auch seinerseits lieber einem theils einer Ehefraun hinterlaßenen Vermögens eigenthümlich annehmen und sich damit begnügen, als das ganz Vermögen un lebtägigem genuß behalten wolte
Namlich so trefen Sie Trawitz’sche Vater und Söhne ihme Zimmer die Von der verstorbenen seiner Ehefraun hinterlaßen Behaußung und Zugehörden gelegen an der großen Schildsgaß N° 6 samt allem Mobilien Vermögen so sich dermalen darinn befindet und gemelter Zimmer’schen Ehefraun ihrer Schwester zuständig war
dagegen tritt Er Zimmer ab ihnen Trawitz’schen Vater und Söhnen, alles dasjenige was gemelter seiner verstorbenen Ehefraun vor ihren 5.t theil an derselben zuerst verstorbenen Mutter verlassenschafft annoch gebührig geweßen wäre (um) 1333 Unzen frantzösisch silber
Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 127 du 7 niv. 4

Les héritiers de Georges Frédéric Zimmer cèdent la maison à leur frère notaire Louis Frédéric Zimmer

1839 (2.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 74 F° 63 acte sous seing privé du 27.2.
Etat des immeubles attribués à Louis Frédéric Zimmer dans le partage des biens de la succession de Georges Frédéric Zimmer et de ceux donnés par De Marguerite Salomé Guntzrott sa veuve, Me Bresminger 27 février 1839
une maison, cour, dépendances à Strasbourg rue du Bouclier n° 6

Louis Frédéric Zimmer épouse en 1838 Marie Anne Eve Elisabeth Geither, fille de maréchal de camp
1838 (21.6.), Strasbourg 3 (86), Me Kratz n° 654
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Louis Frédéric Zimmer, notaire à Strasbourg, fils de feu Georges Zimmer, notaire honoraire, et de Marguerite Salomé Gintzrot,
Marie Anne Eve Elisabeth Geither, fille de Jean Michel Geither, maréchal de camp retraité, et Eve Elisabeth née Geither
Enregistrement de Strasbourg, acp 260 F° 55 du 22.6.

Louis Frédéric Zimmer meurt en janvier 1867 en délaissant deux fils. Lors du partage qui clôt la succession, la maison est attribuée au fils cadet Albert Zimmer

1867 (31.1.), Me Holtzapffel
Intitulé de l’inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Frédéric Zimmer, vivant notaire, et Eve Elisabeth Geither sa femme et de la succession su Sr Zimmer décédé le 17 janvier 1867 à la requête de 1) la veuve comme commune en biens aux termes de son contrat de mariage reçu Kratz Nre le 21 juin 1838
2) Léon Zimmer licencié en droit, 3) Albert Zimmer, clerc de notaire, tous à Strasbourg
(succession déclarée le 11 juillet 1867)
acp 560 (3 Q 30 275) f° 77-v du 1.2.
(suite du 8 juillet) Communauté. Mobilier 7819, argent 3203, créances 45 575, rentes 13 764, lettres de gage 1500, obligation de l’emprunt ottoman 241, obligation sur le ville de Paris 533, lots dans l’emprunt de Hesse Darmstadt 22 999, 70 actions comptoir Bonnard 2800, extances 5006, fermages 1768, revenus propres 884
Succession, garde robe 350, office de notaire 120 000, composés propres 32 900, reprises 10 396, bénéfice de la communauté 20 167
1 ha 83 ares 15 de prés à Schaffhausen
1 ha 25 63 ban de Dürningen
9 ha 97 27 terre et prés ban de Griesheim et Pfulgriesheim
1 ha 13 45 ban de Kleinfranckenheim
1 ha 87 71 terres ban de Gougenheim
1 ha 48 65 ban de Barr
1 ha 15 84 ban de Willgottheim
88 ares 80 ban de Willgottheim et Woellenheim
3 ha 47 75 ban de Friedolsheim et Mænnolsheim
1 ha 87 73 terres ban d’Oberhausbergen
une maison rue du Bouclier n° 1
acp 564 (3 Q 30 279) f° 28 du 9.7.
(suite du 14 septembre) Partage. Masse à partager, masse active de la communauté 106 112, à déduire les intérêts rentrés 1149, reste 104 962, déduire le passif y compris les reprises 65 777, reste 39 185
Succession, masse active 300 009, déduire 20 520 reste 279 488
Droits des parties et abandonnements (…)
Albert Zimmer, la maison rue du Boulier n° 1
acp 566 (3 Q 30 281) f° 52 du 16.9.


Maison dite zur Krone

Maison B, dite zur Krone (à la Couronne), sise rue des Dentelles (ou rue Marbach)

Un acte dressé en 1437 copie un acte de vente passé en 1397 d’après lequel Junta, fille de Henri Stampp, vend à Gertrude, fille d’Erwin von Dürningen la maison dite zur Kronen (à la Couronne) sise rue Marbach entre la maison dite Kleinherr et celle zum Korbe (au Panier). A la mort de Gertrude, le service annuel qu’elle a fondé est transféré sur le béguinage établi dans la maison zu Sperwer (à l’Epervier) en citant un acte de 1340 (cote 100 J 670, pièce 1).

Robert Vyall, receveur du Grand Hôpital, vend moyennant 30 livres à Nicolas Krug et à sa femme Bickel (Sybille) la maison sise rue Marbach entre celle zum Korb qui appartient au boucher Jean Birnissen et celle de la veuve von Neuenburg

1499, cote 100 J 670, pièce 8
Ich Ruprecht Vÿall Schaffner des merern Spittals zu Straßburg Bekenne offentlich in dißem brieff vnd thun kunt allen den die in lesent oder hörent lesenn das als für mich vnd mÿne nockhommen schaffner in schaffners wise des gemeltenn spittals vonn des selben spittals wegenn vnd vmb des spittals nutz vnd notdurfft willenn mit wiessen gebette vnd gutten willen der Strengen fürsichtigenn Ersamen vnnd wisenn Herrn Ott Sturm Vatter alt sterrmeister Her Obrecht armbroster der ammeister vnd Her Jacob wÿßbach alt ammeister der statt Straßburg pflegere des genanten spittals mÿner lieben Herrn Verkaufft vnd eines rechten redelichen vestenn stetten kouffs Zu kouggfen geben habe gebe auch zu kauffen In Krafft diß brieffs
dem Erbarn Claus Krug vnd frow Bickel siner Elichem Hußfrowen die In vnnd allenn yren erben vmb mich koufft hant
ein Huß vnnd Hoffstatt mit allenn begriff witen rechten Vnnd Zu gehordenn gelegen in der statt straßburg in martpachs gasse ein sitte nebent Hans Birnysenn des metzigers Huß genant Zum Korb vnd andersitte nebent der vonn Nuwenburg ein witwe für freÿ ledig eÿgen vndt alles recht so dem spittal an dem selben huß vnd Hoffstatt zu gehörem mochte Un welchen wege das ist Vnnd ist dißer Kouff Zu gangen vnd bescheen vmb drissig pfunt pfenning gutter Straßburger werung die ich vonn den obgemelten Claus Krug vnd Buckel siner Elichem Haußfrowenn den Kauffern also bare empfangen (…)
Dar geben ist vff Samstage nechst vor Sant Johannes tag Baptiste Als man Zalt nach der geburt cristi vnnsers lieben Herren Tusent vierhundert Nuntzig vnd Nun Jore.

Les héritiers Krug (Odile veuve de Nicolas Krug, boucher à Neuwiller, et Marguerite Krugin sa sœur épouse de Jean Franck de Kuttolsheim) vendent la maison en 1517 (acte 11 de l’état des titres).
La maison réunie à celle rue du Bouclier est vendue avec elle en 1513.

Maison dite zum Korbe

Maison C, dite zum Korbe (au Panier), à l’angle de la rue du Bouclier et de celle des Dentelles

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1352 au prébendier Jean de Rodesheim puis (1465) à Jean d’Ingenheim.
Jacques Pfaffenlapp, de Still, et Eve d’Ingenheim vendent en 1480 à Jean Voltz et à sa femme Odile la maison d’angle dite zum Korbe moyennant 58 livres

1480, cote 100 J 670, pièce 7
Ich Jacob pfaffenlapp Zu Stille, Vnd Ich Eua von Ingenheim sein eliche Hußfrow Bekennen vns vnd Thunt Kunt allen den So disen Gegenwertigen brieff Jemer insehen oder hören Lesen Das Wir byde mit wolbedechtem mute Vnd vorher wissend, vmb unsert nutzes vnd besten willens vnnerscheidenlich für vns vns alle vnser erben Verkaufft vnd zu kouffen geben hant Recht vnd redlichen eins Rechten steten stonden ewigen vnd vndwiderrufflichen Kauffs [verg]lichen vsser vnsern Handen gewalt vnd gewere mit Rechter fertigung als sitte ist
Den Erbaren Hans Voltzen Burger Zu Straßburg Odilien seiner elichen Hußfrowen vnd allen Ihren erben
Ein Huß Höuel vnd Houestat mit allen gebuwen wyten begriffen Rechten vnd zugehörden gelegen In der Stat Straßburg Ist ein Orthuß genant Zum Korbe Stosset mit ein ort vff Schiltgasse vnd mit dem anderen ort vff spitzengasse vnd list* nebent Hanns von Geispoltzheim Dauon gent Jerlichen Zu Bodenzinß Zwen schilling vnd acht pfenning ewiges geltes, den Hern der Stifft Zu Sant Thoman Zu Straßburg, Vnd alle die Recht so vns den verkeuffern an sollichem Huse Höuel vnd zugehörent oder zugehoren mechtent In wellichen weg das were, Also (…) Vnd ist diser verkauff Zugangen vnd geschehen vmb fünffzig vnd acht pfunt guter Straßburger pfennige die vns den verkouffern von den bestimpter keuffern Bar herumb worden gezalt (…)
Dar geben ist vff mondag nechst vor dem Heiligen Montag Als man Zalt nach Christi geburt Tusent vierhundet vnd achttzig Jar.

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient ensuite (1483, 1499) au boucher Jean Burneissen.
Nicolas Immesheim vend en 1522 à Jérémie Hirskorn la maison dite zum Korbe, voisine de celle qui appartient à Wolffgang Merschwein (cote 100 J 670, pièce 12)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.