1, rue des Aveugles


Rue des Aveugles n° 1 – IV 83 (Blondel) P 688 puis section 58 parcelle 99 (cadastre)
Démolie en 1912 lors de la Grande Percée

Aveugles 1 (1 Fi 21 n° 4)
La maison avant sa démolition (photographie du Service municipal d’architecture, AMS cote 1 Fi 21, n° 4)
Albertine Lacker, Milchhandlung
Täglich 2 Mal frische Milch – Eier, Butter, Käse, feinstes Tafelobst
Gemüse aller Art – selbst eingemachtes Sauerkraut – sauere Rüben – marinierte Häringe
Wasche wird hier zum Waschen und Bügeln angenommen, Fr. Burkhardt, I. Stock
Maggis Bouillon-Würfel, der beste !
(Enseigne au-dessus de la porte : Dépôt de lait Albertine Lacker
Panneau à gauche de la porte : Lait frais deux fois par jour – Œufs, beurre, fromage, fruits choisis
Panneau à droite de la porte : Grand choix de légumes – choucroute maison – navets salés – harengs marinés
Panneaux sur le mur droit : Accepte de laver et repasser le linge, Mme Burkhardt, 1° étage
Bouillon en cube Maggi, le meilleur !)

Le marchand de vins Jean Frédéric Zorn cède en 1645 la maison aux frères Antoni d’Ittenheim. Leurs ayant-droit la vendent à Jean David Uber, d’abord manant et tisserand, ensuite bourgeois et aubergiste, qui y établit l’enseigne à l’Epée d’or (zum guldenen Schwerd). Il en reprend l’exploitation en 1718 après l’avoir un moment cessé. Il vend la maison et le fonds à son gendre Balthasar Frédéric Stœsser, ancien aubergiste à la Couronne à la Krutenau. Après sa mort en 1725, le bureau de la Taille constate que Balthasar Frédéric Stœsser déclarait un revenu de 300 florins alors que l’inventaire constate une fortune de 1 000 florins, ce qui constitue une fraude passible de confiscation. L’affaire se conclut par une amende. Jean Philippe Güntzer qui épouse la veuve continue d’exploiter l’auberge qui comprend alors un bâtiment latéral et une cave partie solivée partie voûtée.
Le menuisier catholique François Antoine Schweigheuser l’acquiert en 1759 et la réunit à la voisine après avoir été autorisé à démolir le mur de 37 pieds de long qui séparait les deux cours. Il agrandit encore la propriété en 1764 en achetant une maison rue de l’Argile, à l’arrière des deux précédentes.

146 Elévations x-z
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 146

L’Atlas des alignements clos en 1829 décrit la double maison en signalant un bâtiment à rez-de-chaussée, un étage en maçonnerie et un deuxième étage à pans de bois, Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade de l’ancienne auberge à l’Epée d’or est celle à droite du repère (x) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. Dans la cour N, on voit à gauche du repère (1) la façade arrière du bâtiment sur rue, à droite du repère (1) le bâtiment juste à l’arrière de cette maison. Le bâtiment suivant prend la place du jardin et de l’ancienne maison qui s’ouvrait vers le rue de l’Argile (voir le plan Blondel de 1765).
Les transformations que mentionnent le cadastre ne concernent sans doute pas la partie de propriété qui constituait l’ancienne auberge à l’Epée d’or. La photographie prise par le Service d’architecture peu avant sa démolition en 1912 représente le bâtiment qui figure sur le dessin de 1830 et qui est manifestement fort ancien. Les éléments remarquables que relèvent les enquêteurs en 1907 semblent se trouver pour la plupart dans la maison voisine. La parcelle fait aujourd’hui partie de la rue du Vingt-deux-novembre, entre la rue des Aveugles et la rue Gustave Doré.

4 (Canton IV, 83-86, 63-69)146 Plan (cours N-R)146 Cour N
Plan des lieux en 1765 (plan Blondel, ADBR 2 L Plan 5) et en 1830
Cour N
Blindengasse 1-5 (907 w 161)Blindengasse 1 (907 w 161, coupe)
Façades (l’ancienne auberge est le bâtiment de gauche) et coupe
(relevés du Service d’architecture, AMS, cote 907 W 161)

avril 2016

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1633 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Frédéric Zorn, marchand, et (1635) Cléophée Güntzer – luthériens
1645 v Michel Antoni et Sébastien Antoni de Handschuheim – luthériens
1686 v Jacques Mænnel, tanneur, et (1671) Catherine Wolff – luthériens (moitié de la maison)
1695 v Jean David Über, tisserand puis aubergiste, et (1687) Barbe Schmitt veuve du tanneur Jean Memminger, à Barr – luthériens
1701 v Chrétien Allemann, perruquier, et (1701) Anne Marie Kilian – réformé et luthérienne (vente annulée)
1723 h Balthasar Frédéric Stœsser, aubergiste, et (1716) Anne Madeleine Uber – luthériens
1725 h Jean Philippe Güntzer, aubergiste, et (1725) Anne Marie Über veuve de Balthasar Frédéric Stœsser – luthériens (le mari en qualité d’usufruitier)
1759 v François Antoine Schweigheusser, menuisier, et (1750) Marie Madeleine Wurm puis (1783) Anne Marguerite Fernig – catholiques
1800 h Jean Gaspard Schweighæusser, menuisier, et (1780) Marie Thérèse Brendlé – catholiques
1806 h François Xavier François Antoine Schweighæuser, curé de Lipsheim
1829 h Jean François Buchlé, ferblantier, et (1803) Françoise Schweighæusser
h Jean Philippe Stutz, instituteur, et (1826) Marie Françoise Kreutzer
1898- Charles Haffen, tapissier, et Ida Sophie Werly
1908 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1715, 550 livres en 1725, 420 livres en 1759
Avec la maison voisine, 1 000 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) IV 83, François Antoine Schweigheuser
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schweigheißer, 8 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 688, Bichlé, Jean, ferblantier – maison, sol, cour – 5,7 ares

Locations

1693, Jean David Über, tisserand, futur propriétaire
1765, François Antoine Rohmann, maître de langues
1825, Louis Schweighaeuser, menuisier, et (1807) Marie Susanne Thérèse Laugel
1827, Jean Baptiste Müller, fabricant de papiers peints, et Catherine Matté
1834, Georges Joseph Rohrer, vernisseur, Marie Emerich

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1759, Préposés au bâtiment (VII 1408)
François Antoine Schweigheuser est autorisé à démolir le mur de 37 pieds de long qui sépare la cour des deux maisons dont il s’est rendu propriétaire, moyennant un cens dont il rachète aussitôt le capital

(f° 74) Sambstags den 12. May 1759. setiersnd folgende Augenschein eingenommen worden
Frantz Antoni Schweighäußer – An Frantz Antoni Schweighäußers des schreiners Zweÿen neben einander Gelegenen Häußern ane der blinden Gaß, welche um erlaubnus gebetten, eine Zwischen denen Zweÿ Höffen dießer Häußer stehende, 37. schuhe Lange Maur abzubrechen, und offen stehen Zulaßen. Erkannt, gegen 5 ß Zinß des jahrs Willfahrt.
[in margine :] abgelößt in doppeltem Capital mit 20. fl. den 31. Maÿ 1759.

Protocole de tribus

1765, Protocole des Fribourgeois (XI 168)
Le maître de langues François Antoine Rohmann, locataire de la maison Schweigheusser, est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois pour avoir établi un certificat d’hébergement non-conforme. La Conseil classe l’affaire après que François Antoine Rohmann a déclaré sous la foi du serment ne pas connaître la personne citée.

(f° 279) 9.te Gericht de 1765. Monntag den 23.ten deß Monaths Decembris in Anno 1765
Frantz Anthoni Rohmann, der Sprachmeister beÿ Hn Schweighäußer inn der Blindengaß allhier wohnhaft, citirt wegen eines Ihro Gaden dem regirendten Herrn Ammeister überschickten Straffbahren Nachtzeduls Anerwogen derselbe darinnen nicht gemeldet hat, wer und woher Andreas Heidtler so er logiret.
Citatus præsens Sagt, der Nacht Zedul wäre er nicht von Seiner Handt geschrieben, Er wüßte auch von der Persohn so inn dem Nacht Zedul genennet ist, nicht das mindeste.
Hierauff Erkandt worden, würdte derselbe Sein Vorgeben eÿdtlichen erhärten, So Solle Er von der Klage dermahlen Entladen seÿn, Hat in instanti genügen geleistet.

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cour, une petite maison latérale, une cave solivée et une cave à moitié voûtée, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une maison latérale, un poêle, un comptoir, plusieurs chambres, cuisines, vestibule, bûcher indépendant, cave en partie solivée et en partie voûtée, petite cour, le tout estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1759 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, deux cuisines, plusieurs dépenses, comble couvert de tuiles plates, cave en partie solivée et en partie voûtée, cour, le tout estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Aveugles

nouveau N° / ancien N° : 14 / 17
Schweigheuser
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 172 case 3

Bichlé Jean ferblantier

P 688, maison et cour, sol, rue des aveugles 17
Contenance : 5,70
Revenu total : 326,96 (324 et 2,96)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 100
fenêtres du 3° et au-dessus :
(P 647, sol du 13, rue de l’Argile, 1858, reconstruction 1858
1866, augmentations è Bichlé Jean f° 602, P 688, maison, revenu 350, addition de construction, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 854 case 1

Bichlé Jean ferblantier
1879 Stutz, Johann Frantz Philipp, Achilles, Heinrich & Eugen
98/99 Haffen Karl, Tapezierer / und Ehefrau Ida Sofie geb. Werly in Gtg. (2811)
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 602)

P 688, maison, sol, Rue des Aveugles 1
Contenance : 6,57
Revenu total : 327,41 (324 et 3,41)
Folio de provenance : (172)
Folio de destination : 602
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 101
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 688, sol, cour
Contenance : 5,70
Revenu total : 2,96 (total 353,41)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
(P 647, sol de la parcelle rue de l’Argile)

P 688, maison
Revenu total : 350
Folio de provenance : 602 agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 117
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 340 4case

Parcelle, section, 58 n° 99 – autrefois P 688, P 647
Canton : Blindengasse Hs. Nr 1
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 6,62
Revenu : 3700 – 4960 (Reinertrag 33,10)
Remarques : 1912 Abbruch – 1913 ab S. 824 F. 4

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Rue des Aveugles (p. 233)

17
Pr. – Schweighäuser, franc. Antoine, menuisier – Charpentiers
loc. – Schweighäuser, J. Caspar, menuisier – Charpentiers
loc. – Bux, Daniel, feseur de Corb. – Charpentiers
loc. – Gessler, Jean, Journalier – Moresse
loc. – Geonig, Salomé, V° feseuse de matelas – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blindengasse (Seite 14)

(Haus Nr.) 1
Stark, Gemüsehdlr. 0
Felden, Tagner. 1
Gäng, Tagner. 1
Haffen, Tapezierer. E 1
Martin, Klempner. 1
Mertz, Buchbinder. 1
Werner, Kaufmann. 1
Weyer, Wwe. 1
Hug, Wwe. 2
Kutsch, Bierbrauer. 2
Rost, Schuhmacher. 2
Müller,Schlosser. H 0
Röthling, Zimm. H 0
Sutter, Kachler. H 0
Weber, Tagner. H 0
Zehnacker, Tagner. H 0
Rost, Wwe. H 1
Roth, Tagner. H 1
Weber, Tagner. H 1
Wernert, Wwe. H 2

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999), n° 20

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Blindengasse N° 1 [Maison :] 1, rue des Aveugles

a) Geschichtliches : Den Brüdern zum Rebstock (Begharden) 1466. Zum Schwertel, Wirthshaus, 1746, 1750. Allmendbrunnen 1329, 1351, 1544, 1759, zugeworfen 1781 [Historique, repris d’Adolphe Seyboth]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 20. Türklopfer – Haustür Louis XV. gut zu entfernen
    [Heurtoir] Porte Louis XV en bon état, à démonter

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 4. Hof – Fachwerkfassaden Tannenholz
    [Cour] Façade en pan de bois de sapin
  • 7. Treppenhaus – Treppen Tannenholz mit Brettballuster links und rechts
    [Cage d’escalier] Escalier en bois de sapin, balustrades en lattes à droite et à gauche
  • 13. Holzdecken – Erdgeschoß, Flur decke mit Füllungen dergl. Wohnung decke einfach tannenholz
    II. Stock, Holzdecke durch 2 Zimmer.
    Eckbau links (eingang Leimengasse) I. Stock decke durch 2. Zimmer
    [Plafonds en bois] Rez-de-chaussée, Plafond à remplissage dans le vestibule, dans le logement plafond simple en sapin
    Bâtiment à l’angle gauche (entrée par la rue de l’Argile), plafond en bois dans deux pièces contiguës
  • 25. Türbeschläge – I. Stock noch Starke Türbeschläge XVII. Jhd. gewindt, zu entfernen
    2. Haustür mit Langband
    Eckbau links (eingang Leimengasse), Haustür mit Beschlag, desgl. 1. Zimmertür
    [Ferrures de porte] Au premier étage importantes ferrures XVII° s., torsadées, à démonter
    2. Porte d’entrée à ferrure allongée
    Bâtiment à l’angle gauche (en entrant par la rue de l’Argile), porte d’entrée à ferrure, 1 porte de chambre

Bemerkungen :

Speicher Vorderhaus : Alte Tür mit Beschlag
I. Stock : Tür mit Verkleidung und Beschlägen desgl. Tür zum Nebenzimmer
II. Stock : rechts Tür mit Beschlägen
Speicher 1 Tür desgl.
Nebenbau links im Hof : Fachwerk und Dachstuhl (Tannenholz)
Auf dem Speicher alte Fenster
Bei Gelegenheit des Abbruchs wäre hier besonders Achtung zu geben auf die rechtzeitige Entfernung von Einzelheiten, Türen, Fenster, Beschläge, Glas, etc.
[Remarques – Grenier du bâtiment avant : ancienne porte à ferrure
Premier étage : porte à garniture et à ferrure, porte de dépense idem
Deuxième étage : à droite, porte à ferrures
Grenier : idem à une porte
Bâtiment latéral à gauche de la cour : pans de bois et comble (sapin)
Anciennes fenêtres au grenier
Lors de la démolition, veiller à intervenir à temps pour démonter les éléments comme les portes, les fenêtres, les ferrures, les vitres, etc.]


Relevé d’actes

Le marchand de vins Jean Frédéric Zorn vend la maison 200 livres aux frères Michel Antoni et Sébastien Antoni de Handschuheim

1645 (15. Novemb.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 590
Erschienen Johann Friderich Zorn der Weinhändler, burger alhie
hatt in gegensein Michael Vnd Bastians der Anthonien Gebrüder Von Handschuhßheim – vff die Von Vnsern g. Herren Rhät Vnd XXI. Montags den 16. Junÿ nechsthien erhaltene Bewilligung (verkaufft)
Hauß, Hoff, Hoffstatt Vnd Stallung mit allen deren gebäwen alhie in der Blinden gaßen neben dem Helmstättischen hoff ein: Vnd anderseit neben – den Schöttelinischen Erben Von Breüschwickherßheim, hinden Vff Hannß Geÿsen Von Wangen stoßend gelegen, dauon gehnd 5. fl. gelts, ablößig mit 100. fl. dem Stifft Zur Rothen Kirchen alhie (übernohmen) – Zugangen Vmb 150. lib
[in margine :] Erschienen der Verkäuffer in gegensein der Käuffer (quittung), Act. in p.sent. Hannß carl Zorns deß verkäuffers Bruders, den 30. 7.br. 1646.

Le sacristain Michel Antoni meurt à 73 ans en 1669 après sa femme en 1662. Sébastien Antoni meurt à son tour en 1675 et sa femme Chrétienne l’année suivante. Valentin Antoni, fils de Sébastien, épouse en 1668 à Ittenheim Catherine Braun
Sépulture, Handschuheim (luth. p. 11)
Anno 1662. d. 3. Februarÿ Starb Barbara, Michael Anthoni des Sigristen Eheliche haußfraw, Vngefehr ihres Alters 66 Jahr, war acht tag kranck gelegen, Vndt darauff folgenden tags den 4. Februarÿ begraben worden (i 7)

Sépulture, Handschuheim (luth. p. 12)
Anno 1669. en 3.t Augusti Starb Michael Anthoni der Sigrist, ward begraben d. 4. dito darauff, Seines alters 73 Jahr. (i 8)

Sépulture, Handschuheim (luth. p. 13)
den 17. Febr. Eiusd. Anni [1675] starb Baschen Antoni. Wurde den folgenden tag nebens gehaltener Leichpredigt Zur ebden bestattet (i 8)

Sépulture, Handschuheim (luth. p. 13)
den 28. Janu. 1676 starb Christina Baschen Antonis seel. hind.laßene Wittib. Wurde den folgenden tag nebens gehaltener Leichpredigt Zur erden bestattet (i 8)

Mariage, Ittenheim (luth. n° 57)
Item den 9. Junÿ 1668. ordentlich eingesegnet, Velten Antoni, Baschen Anthoni burgers in Handtschuhheim Ehelicher Sohn Vnd Catharina weilandt Hanß Braunen seeligen hind.laßene wittib (i 69)

Gaspard Mentzer de Handschuheim hypothèque sa moitié de maison au profit du luthier Georges Vetter et du tisserand Daniel Gross, tant en son nom qu’en celui des enfants de Jean Gaspard Wolff

1671 (14. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 324-v
Erschienen Conrad Mentzer von Handtschuhßheim
in gegensein Georg Vettern des Lautenmachers für sich selbsten und Daniel Großen deß wollenwebers alß Ehevogt Annæ Großin gebohrner Wolffin und zugleich alß Vogt weÿl. Daniel Wolffen geweßenen Küeffers nunmehr seel. hinderlaßener Zweÿer Kinder, alle alß weÿl. H Hannß Caspar Wolffen, nunmehr seel. hinderlaßener Erben, bekannt,
dEmnach erstgedachter H Hannß Caspar Wolff ahne Bastian Bohren Von Handschuhheim 117. lb 10. ß Zu erfordern gehabt, und aber eingangß gemelter Diebold Mentzer gedachtem Bohren 85. lb Zu thun
beÿ verhafftung seiner helffte ahne hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Blind. Gaßen einseit neben dem Klugischen hoff, anderseit neben – et Cons. von Breuschwickerßheim (…), Item Eines in Itenheimer Banns (…) gelegenen Ackher Feldts

Thiébaut Mentzer de Handschuheim vend la moitié de la maison au tanneur Jacques Mænnel et à sa femme Catherine Wolff, à Georges Vetter et aux autres enfants de Gaspard Wolff

1686 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 246
Erschienen diebold Mentzer von Handschuhheim
in gegensein Jacob Männel deß Gerbers und lederbereiters alß ehevogts Catharinæ weÿl. Daniel Wolffen deß Kieffers sel. nachgelaßene ehelich. tochter und alß Vogts deß außgetrettenen dauit großen deß wollenwebers 3. Kind. wie auch alß seiner anzeig nach constituirten Mandatarÿ Johann David Buckels deß Lax würths alß Ehe vogts Anna Mariæ Wolffin, Sodann Georg Vetters deß Lanternenmachers für sich selbsten
demnach Er Mentzer Ihnen alß weÿl. H. hans Caspar Wolffen, E.E. großen Raths gewes. beÿsitzers sel. hinderlaßenen Erben, nach der auff Contract Verschreibung vom 14. April 1671. bereits in anno 1682. am 26. 9.br gepflogenen ab rechnung 124. fl. 9 ß schuldig verblieben, Er denenselben bereits damahls neben andern sach. an zahlung cedirt und mit gebührender wehrschafft überlaßen habe
einen halben theÿl einer in der blinden gaß allhier gelegenen behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, und zugehörden, einseit neben dem Klugischen hof, anderseit hans Schötteln und Caspar Schmid von Breuschwickersheim, hinden auff den so genandt. Geÿßen hoff stoßend gelegen, von welcher gantzen behaußung jährlich 2. lb 10 ß der Rothen Kirch. allhier Zu zinßen, ablösig mit 50. lb d – umb 22 pfund 10 schilling, welche an obbedittenen 124. fl. abgezogen

Jacques Mænnel épouse en 1671 Anne Catherine Wolff, fille de tonnelier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 221-v n° 36)
1671. Eâd. Dominica [VI Trinitatis 30. Iulÿ] Jacob Männel der Gerber Vndt Lederbereiter allhier Jacob Mennel deß Gerbers Vndt Lederbereiters allhie ehl. Sohn Vndt Jfr. Anna Catharina Weÿl. Daniel Wolffen geweßenen Küeffers Vndt Burgers allhie nachgelaß. Ehel. Tochter. Eingesegnet J.S.P. 10. Aug. (i 234)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 149-v, n° 27) 1671. Eodem Dom. [6. post Trin 30. Julÿ] Jacob Männel d. Jung Gerber* Lederbereiter allhier und J. Anna Catharina Daniel Wolfen (geweßenen) kiefers hinterl. Eh. Tochter, Mittw. 10. Aug. J Sct P. (i 151)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports un mois plus tard
1671 (31.8.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 4) n° 233
Inventarium undt Beschreÿbung Aller der Jenig. Haab, nahrung vndt güethern, so der Ehrengeachte Jacob Männel gerber undt Lederbereÿther vndt die Tugendsame Fr. Anna Catharina Wölffin beede Eheleüth, burgere alhie Zu Straßburg, einand. inn die Ehe zugebracht, welche der Vrsachen, aldieweilen, jeedes derselben d. seinige dem Andern inn die Ehe Zupringende gueth für unverändert sich inn vffgerichteten Ehepactis reservirt – Actum v. beschehen in gegenwarth H Jacob Mennels auch gerbers v. Lederbereiters sein deß Mannß vattern v. H Sebastian Röderers d. frauen vetttern v. nechst. anuerwanthens Donnerstags den 31. Aug. 1671.

Wÿdembs Verfangenschaft von d. Frauen Großuätterlich. Erbschafft herrührend. Fraw Anna Maria H Christmann Röderers hinderlaßene wittib hat ad dies vitæ Zu usufruiren wie volgt. Erstl. d. hauß ane Tuech. stubgaß ist æstimirt 200. lb
Summarischer Calculus geg.werttig. Inventarÿ. des Manns Zugebracht guth Sa. haußraths 70, Silbers 15 ß, Baarschafft 139 Summa summarum 209 lb
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 77, Weins 1, Silbergeschirrd v. geschmeids 43, Guldener Ring 13, Pfenningzinß hauptgüther 302, Schuld 82, Summa summarum 714. lb – Schulden 10, Nach solchem abzug 703 lb

Jacques Mænnel demande que sa femme soit autorisée à revendre au détail. La tribu de la Mauresse argue que d’après le règlement tout revendeur doit être tributaire à la Mauresse. Jacques Mænnel objecte qu’il suffit de cotiser à la tribu des Tanneurs pour être autorisé à vendre du cuir. La commission qui estime que le règlement est clair et que les revendeurs sont bien assez nombreux propose de refuser l’autorisation. Les Quinze ratifient la proposition.
1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
(f° 317-v) Sambstags den 20. 9bris – Jacob Männel der jünger Rothgerber Ca. E. E. Zunfft Zur Möhrin
Jacob Männel, der jünger, Rothgerber, per Saltzmann, cit. E. E. Zunfft Zur Möhrin, H. Philipp Jacob Erhard pli. berichtet, daß seine haußfrau mit dem Grempen Werck Umbgehe, so aber E. E. Zunfft nicht leiden will, ob er sich gleich entbiethet, Mit geld dahin Zu dienen, bitt und.hg. gleichwie den Grempen wegen ihres Zu verkauffen habender Leders Zu den gerbern Zu dienen erlaubt solches gleich falls ihme gn. Zu vergönnen. D. Goll, Weilen dießer recess allzulang Und Wieder ordnung, als bitt Zu mehrerm bericht Deputation. Erk. gebettene Deputat. Willfahrt. Obere Handwercks Herren.

(f° 332-v) Freÿtag den 3. 8.bris – Jacob Männel Ca. E. E. Zunfft Zur Möhrin
Obere Handwercks Herren lassen per Herren Schragen referiren daß, Nachdeme Jacob Männel, der Rothgerber, Ansuchung gethan, Umb erlaubnuß, Neben seinem handwerck das Grempen zutreiben Mann nicht ermangelt, gegentheil, als E. E. Zunfft Zur Möhrin Zunfftmeister, darüber Zuhören, welcher sich gleich auff den articul de a° 1613. vermög deßen derjenige, so grempen seÿn wollte, leibzünfftig sich machen sollten, bezogen, und anbeÿ beditten, daß gedachte E. E. Zunfft Umb deßelben manutenentz bitten sonderlich beÿ dießem Imploranten, als welcher sein guth handwerck Habe, Und sich darmit wohl ernehren Könne, Ferner* der Supplicant, habe regerirt, daß wann die Grempen beÿ den Gerbern nur geld Zünfftig weren, sie Leder Verkauffen dörffen, alls Jacob Göring jnn der Kurbengaß Und Caspar Clausius daselbsten gethan, die gantze Fell verkaufft hätten, Verhoffend, daß, wann er ebenmäßig thäte, Und beÿ der Zunfft Zur Möhrin geld Zünfftig würde, darzu er sich auch erbotten haben wolte, Mann ihme das Grempen werck Nicht erschwähren würde, Weilen Mann oder damahlen angestanden, Ob es deme acht*? so habe mann die sach Nicht außmachen können, sondern Nöthig Zu seÿn ermeßen, daß Man Mit dem Zunfftmeister beÿ den Gerbern, ob ein solcher articul vorhanden ? rede, welcher herauff gekommen, aber sich anfangs Nicht Zu erinnern gewußt Nachgehents einem Extract auß dem Articul Buch eingelüffert aber selbigen Nicht gefunden, wie Implorant Vorgeben, sondern rede ße* der articul Vom 10. Martÿ 1607 Und Vom 11. 8.bris 1628. Nur von handels Leüthe, die mit dem Leder handlen wollen, daß sie Zu den Gerbern mit geld dienen sollen, Nicht aber Von den Grempen Weilen Nun der articul Klar, Und ohne dem Viel Grempen seind, die einand. großen schaden thun, Und dießer Implorant ihren auch sehr schädlich seÿn werde, so habe Mann Nicht Finden Können, wie ihme jnn seinem begehren zu gratificiren seÿn werde, Zu Mghh stellend, Ob Mann selbiges ablainen solle ? idq. compens expens. Erk. Beliebt

Anne Catherine Wolff meurt fin 1693 en délaissant une fille. Les conjoints Mænnel sont propriétaires de plusieurs maisons dont la moitié de celle rue des Aveugles dont l’autre moitié appartient à Valentin Antoni. La masse propre au veuf s’élève à 211 livres, celle des héritiers à 762 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 132 livres

1694 (22.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 39
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güttere, so weÿl. die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Anna Catharina Männelin gebohrne Wölffin, des wohl Edlen und Vorgeachten Herrn Jacob Männels des Jüngern Rothgerbers vnd Lederbereiters auch burgers allhier Zu Straßburg in Lebzeiten geweßene Eheliche Haußfraw, nunmehr seel. nach Ihreù den 8.ten Novembris des nechsthien gelegten 1693.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Ehren vnd vorgeachten herrn Johann Jacob Moßeders nunmahligen Post meisters und Gastgebers Zum weißen Creutz zu Fegerßheim vnd burgers allhier, alß geschwornen Vogts Mariæ Elisabethæ, der verstorbenen frawen seel. mit vorgemeltem hren hinderbliebenen herrn Wittibern ehelich erzeigten Töchterleins vnd ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erbens, inventirt und ersucht – Actum Montags den 22. Februarÿ Anno 1694.

In einer Allhier Zu Straßburg ane der Thucherstubgaß ligenden, vnd in dieße verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befunden wie volgt
Eÿgenthumb ahne Häußern (E.) Item die helffte ane einem dritten theil ane einer behaußung ane dem Roßmarck in der Krebsgaßen gelegen
(T.) Item eine behaußung Vnd hoffstatt ane der sogenanten tucherstuben vnd Stadelgaßen gelegen (…)
(T.) Item eine behaußung sambt dero hoffstatt, in gedachter Thucherstub gaßen gelegen (…)
(T.) It. der halbertheil vor ohngetheilt wavon die vberige helfte Veltin Anthoni von Ittenh. gehörig, ane einer behaußung v. hoffstatt sambt einem hinderstoch wie auch deren übrigen gebawen, begriffen, Weithen, Rechten vnd Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Blindengaß, einseit neben den Klugischen hoff, anderseit neben hannß Schmidt von Brischwickersh. hinden auff den sogenanten Geÿßenhoff stoßend gelegen, von Welcher gantzen behaußung Jährlich 2. lb 10. ß der Rothen Kirchen
Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths. Erstlichen Inhalt Inventarÿ über der Verstorbenen fraw seel. in die Ehe Zugebrachte Nahrung in Anno 1671. durch H Johann Jacob Böller Notm. vnd E. E. Großen Raths nunmahligen beÿsitzern vffgerichtet
Wÿdumbs Verfangenschaft. fol 36.b ist zusehen daß der Verstorbenen Fr. seel. ane dem jenigen Wÿdemb, welcher Weÿl. frawen Annæ Mariæ Füesingerin, von auch weÿl. H Christmann Röderer Ihrem Eheherrn seel. ad dies vitæ verschafft worden (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen. Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 16, Sa. Guldener Ring 3, Sa. der baarschafft 4, Sa. Ergäntz. Rest 163. Summa summarum 211 lb
der Erbin Guth belangend. Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 27, Sa. Guldener Ring 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10, Sa. Eÿgenth. ane i. behauß. 20, Sa. Ergäntzung. rest 674, Summa summarum 762 lb
die Theilbahre verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 50, Sa. Wahren vnd Werckzeugs Zum Gerber handwerck gehörig 111, Sa. der baarschafft 24, Sa. Eigenth. ane häußern 945, Summa summarum 1132 – Schulden XX
Conclusio finalis Inventarÿ 746 lb – Beschluß summa 826 lb. Davon aber gehet wieder hinweg das jenige so der wittiber in Anno 1691. von weÿl. frawen Susannæ Männelin gebohrnee Gaßnerin seiner lieben Mutter seel. ererbt, undt deßen Vateter herr Jacob Männel sen:, gegebenem bericht nach, so lang er H Männel annoch im leben sein werde, Vnder vnd mit seiner Eÿgenthümblichen Nahrung Zu verstallen versprochen hat, 79 lb

Jacques Mænnel meurt en 1699 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Drapiers. L’actif de la succession s’élève à 1 054 livres, le passif à 112 livres.
1699 (30.6.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 5) n° 212, 213
Inventarium und beschreibung aller der jenigen haab Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehren und Wohlvorgeachte H. Jacob Männel, geweßene Rothgerber vnd Lederbereither, auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel., nach seinem den 20.ten Junÿ Instehenden 1699.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß abgeleibten hinderlaßenen dreÿen geschwistrige und ab intestato hinderblibene Erben – Actum in der Königlichen freÿen St. St. Dienstags d. 30. Junÿ Anno 1699.
Der nun in Gott ruhenden hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt 1. den Ehren Vnd Wohlvorgeachten H Johann Männeln Rothgerber Vnd Lederbereither auch burgern allhier, welcher auch in persohn dem Geschäfft von anfang biß Zu end beÿgewohnt, 2. den auch Ehren Vnd Wohlvorgeachten H: Georg Männeln, auch Rothgerber Vnd Lederbereiter, burger allhier so gleichfalls der Inventation biß zu letzt Persönlich abgewartet, So dann 3. die Viel Ehren und Tugendsahmen fraw Susannam Kürßnerin gebohrne Männelin, deß Ehren und vorachtbahren H. Johann Michael Kürßners ebenmäßign Rothgerbers und Lederbereithersn burgers allhier, Eheliebstin, welche beÿständlich besagtes Ihren Ehemanns beÿ in gegenwärtiger Inventation biß Zu end zugegen wart. Alle dreÿ deß Abgeleibten seel. geschwistrige Und zu gleichen Theilen Erben

In einer Allhier Zu Straßburg, ahne der Thucherstubgaß gelegenen und in dieße verlaßenschafft eÿgenthümlich gehörig behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Obersten bühn, Auff der andern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Küchen, In des Herrn Præceptoris Stuben, Im haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ahne Häußern. Erstl. i. behaußung ane der sogenanten Tucherstuben vnd Stadelgaßen gelegen (…)
Item eine behaußung s. dero hoffstatt in gedachter Thucherstub gaßen gelegen (…)
Item die helffte ane einem dritten theil ane einer behaußung ane dem Roßmarckh (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 88, Sa. Wahren vnd Werckzeugs 43, Sa. Leerer vaß 1, Sa. Silbers 14, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 36, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 862, Summa summarum 1054 – Schulden 112, Conclusio finalis Inventarÿ 941 lb
(213, Abtheilungs Concept)

Jacques Mænnel loue la maison avant au tisserand Jean David Über

1693 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 251
Erschienen Jacob Männel der Gärber und Lederbereiter
in gegensein Johann David Ober deß wollen webers
verlühen, Eine Vordere behaußung mit allen deren begriffen und Zugehördt auch Gärttlein, allhier in der blind. gaß einseit neben dem Klugischen hoff, and seit neb. N. Schöttel von handschuhh. & Cons. auff einen Jahr lang von Johannis Bapt. dieß jahrs anzu rechnen umb 16 pfund

Jacques Mænnel et sa fille mineure vendent leur moitié de maison 312 livres à Jean David Über, ancien tisserand alors aubergiste, et à sa femme Barbe Schmidt, tous deux manants

1695 (2. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 512-v
Erschienen H. Jacob Männel, der Gerber und Lederbereiter für sich selbst, So dann Johann Jacob Moseder, der würth, alß Vogt Sein Männels töchterleins Mariæ Elisabethæ
in gegensein hans David Ubers, deß wollenwebers und ietzmahlig. würths, Schirms Verwanth. und Barbara geb. Schmidin, deßen haußfrauen – und Zwar auff die von herrn Räth und XXI. am 22. bedittenen monats augusti gh. ertheilte permission
die helffte vor ohnvertheilt einer in der blindengaß allhier einseit neben dem alßo genandt. Klugischen modo Birckenwaldischen hoff, anderseit neben hanß Schötteln und Caspar Schmiden, von Breuschwickersheim gelegen, hind. auff den sogenandt. Geÿßenhoff stoßenden behaußung, sambt allen deren gebaüen, recht und Zugehördt, von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 2 ß 10 ß der Rothen Kirchen allhier zu Zinß, ablößig mit 50 lb d Capital – umb 262 pfund

Originaire de Möckmühl sur la Jagst en Wurtemberg, Jean David Über devient bourgeois en 1695 avec sa femme Barbe Schmitt originaire de Barr. Ils apportent deux enfants

1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1162
Joh: David Ubert der Wullenweber Von Meckmühl auß dem Würtemberger land, Weÿl. Joh: David Uberts gewes. buchßenmachers allda hinterl. Ehel. sohn, empfangt das burgerrecht gratis, sein haußfr. aber Barbara Schmidin weÿl. Joseph Schmidts gewes. Ackersmanns Zu Barr hint Ehel. tochter vnd ihren 2. Kindern Joh: David vnd Anna Margaretha Übertin erkauffen solches p. 4. goldR. 32. ß so sie bereits auf den Pfenningth. erlegt haben Vnd werden Zu E. E. Zunfft der Freÿburger dienen, Jur. d. 10. Dito [7.bris] 1695

Fille de vigneron, Barbe Schmitt épouse en 1682 à Barr le tanneur Jean Memminger
Mariage, Barr (luth. n° 17)
1682. Eod. tempore [Dom. XIII. et XIV. Trinit. seind alhie außgeruffen, Dienst. den 1. Sept. auch alhier copulirt worden] Hans Memminger, lediger Weißgerbern weÿland Hans Memmingers b. v. Weißgerbers alhie nachgelaßener ehel. Sohn, v. Jfr. Barbara Schmidin, Joseph Schmidts . v. Rebmanns alhie ehl. Tochter (i 133)

Elle se remarie en 1687 avec le tisserand Jean David Über, manant à Barr (sans mention de son origine)
Mariage, Barr (luth. n° 28)
1687. Domin. Trinit. et I. Adventus wurden allhier außgeruffen v. dinstags darauff als den 2. Decembr. copulirt Hanß David Uber wollenweber v. Schirms Verwanther allhie vnd Fr. Barbara Schmidin H Johann Memmingers gewesenen burgers b. weißgerbers alhie hinterl. wittib [unterzeichnet] dies bezeug ich hans dauid Vber wolenweber als hochzeiter, An statt der hochzeiterin die Selber nicht schreiben Kan bezege ich Johannes Schmidt burger Vnd rebman alhie (i 34)

Valentin Antoni d’Ittenheim, assisté de son beau père Nicolas Bertsch, vend deux tiers de la moitié de maison à Jean David Über et à Barbe Schmidt. Le vendeur se réserve le droit d’habiter la maison en cas de guerre jusqu’à ce que l’acquéreur ait entièrement payé le prix d’acquisition

1696 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 69
(Prot. fol. 19.b) Erschienen Veltin Anthoni von Ittenheim, mit beÿstand Claus Bertschen, von ged. Ittenheim, deßen Schwehrvatters
hatt in gegensein hans David Ubers des wollenwebers und ietzmahlig. würths, und Barbaræ geb. Schmidin
Zween dritte theil für ohnvertheilt an der ohnvertheilt. helffte Einer in der Blindengaß allhier, einseit neben dem alßo genandten Klugisch. modo Birckenwaldischen hoff anderseit neben hans Schötteln und Caspar Schmid. von Breuschwickersheim gelegen hind. auff den so genandt. Geÿßenhoff stoßend behaußung, sambt allen deren Gebaüen, Rechten, und Zugehördt. von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 2 lb 10 ß d der Rothen Kirch. allhier zu zinß ablösig mit 50 lb Capital – umb 133 pfund (…)
Paulo post ist ferner verglich., d. so lang die verkauffte antheiler nicht völlig bezahlt sein werden, d. Verkäuffer die Einkehr ohne Zinß haben, dafern auch d. Verkäuffer weg. Kriegs Noth hieher Zieh. müßte, demselb. das hind. hauß, außgenomm. die 2. holtzkammerlein auff dem bod. umb 6 lb 10 ß jährlich. Zinß verlühen werd. solle

Les consorts Braun de Handschuheim et d’Ittenheim vendent un sixième de la maison aux mêmes

1696 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 391
Lorentz Braun von Handschuhheim und Michael Braun von Ittenheim, So dann Barbara geb. Braunin, mit beÿstand Martins Diebold von Ittenheim, ihres Ehevogt, So dann auch Er Martins Diebold alß Vogt weil. hans Braunen gewesenen burgers zu Ittenh. sel. hind.laßener 3. Kind. alle mit beÿstand Hn Johannis Marbachs E: E: kleinen Raths Procuratoris & Advocati
in gegensein Johann David Uber deß würths zum guldnenen Schwerd und Barbaræ geb. Schmidin
Einen Sechsten theil für ohnvertheilt an einer Behaußung mit dero hoffstatt auch allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der blindengaß einseit neben dem also genandt. Klugisch. modo Birckenwaldisch. hoff anderseit neben hans Schettels und Caspar Schmid von Brüschwickersh. hinten auf d. so genandten Geÿßen hoff stoßend gelegen, von welcher behaußung gehen jährlich 2 lb 10 ß der Roth. Kirch. allhier zu zinß ablösig mit 30 lb Capital – umb 75 lb

Aubergiste à l’Epée, Jean David Über et Barbe Schmidt hypothèquent la maison au profit de Philippe Gaspard Leitersperger. En marge quittance donnée à Balthasar Frédéric Stœsser

1696 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 593
Johann David Uber, der würth zum Schwerd, und Barbara geb. Schmidin und zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johannis Rosers und Hn Johann Friderich Bullians, beeder E:E: kleinen Raths alten beÿsitzer
in gegensein Herrn Philipp Caspar Leiterspergers, dreÿers der Statt Stalls – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, recht. und zugehörden allhier in der blindengaß, einseit neben dem alßo genandt. Klugisch. modo bürckenwaldischen hoff, anderseit neben hans Schöttels und Caspar Schneider von Breuschwickersheim, hind. auff den sogenandten Geÿßen hoff stoßend gelegen, von welcher behaußung gehen jährlich 2 lb 10 ß d der Rothen Kirchen allhier zu zinß ablösig mit 50 lb Capital, sonst seÿe dieselbe auch noch umb 162 lb (und 133 lb verhafftet)
[in margine :] (in gegensein) Balthaßar Friderich Stößer des gastgebers und Annæ Magdalenæ Stößerin als jetzmahliger eigenthumbs: besitzer hier verpfändeter behaußung – den 9. jan. 1723

Enquête sur les auberges de la ville. Celle à l’enseigne de l’Epée d’or appartient à Jean David Uber, ancien tisserand en laine luthérien, marié et tributaire, qui offre un bon logement à ses hôtes, dispose d’un pavillon d’été mais n’a pas d’écurie

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
28. d. gulden Schwerdt jnn d. Blind. gaß
So hannß David Uber bewohnt, ist verheurathet, lutherisch, und Leib Zünfftig, seines Handwercks ein wullenweber, Und hatt eine Feine gelegenheit Vor die gäst, neben dem ein sommer gemach, aber Kein stallung, welches mann auch laßen wolte, Weilen d. dritte Zum blinden Mann abgegang. Beliebt.

Jean David Über et Barbe Schmidt vendent leur maison au perruquier Chrétien Allemann et à Anne Marie Kilian. La vente est annulée trois mois plus tard

1701 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 150
Johann David Über biß heriger Gastgeber zum guldenen Schwerd allhier und Barbara geb. Schmidin
in gegensein Christian Allemann deß Perruquenmachers und vertrösteten burgers und Jgfr. Anna Maria geb. Kilianin deßen verlobten [unterzeichnet] christ ien Alman
Hauß, Höfflein, hind. hauß sambt dero hoffstätten auch allen dern Gebäuen, rechten und Zugehördt. allhier in der Blinden gaß einseit neben dem alßo genandt. klugisch. modo Birckenwaldischen hoff and. seit neben hans Schöttel und Caspar Schmiden von Breuschwickersheim hinten auf den so genandt. Geÿßenhoff stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 lb 10 ß d der Rothen kirch allhier zu zinß ablößig mit 50 lb Capital (verhafftet um 133, 127 und 100 lb), geschehen um 244 pfund
[in margine :] annullirt, 18. Juny 1701

Jean David Über et Barbe Schmidt font dresser l’inventaire de leurs biens pour cause de dettes. L’inventaire est drssé dans la maison à l’Epée d’or que les experts estiment 350 livres. Une autre maison face à la Grue (rue de la Douane) dépend de la communauté. La masse propre à la veuve est de 246 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 544 livres, le passif à 694 livres.

1716 (11.7.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 1) n° 33
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güethere, so Hannß David Über, gastgeber Zum Guldenen Schwerd und burger allhier Zu Straßburg und frau Barbara Überin gebohrne Schmidin, deßelben eheliche haußfrau, anjetzo würcklich activé et passivé haben und besitzen, welche d. ursach. allweilen sein Hannß David Übers habende Nahrung mit Zimblich. Passiv Schulden behafftet, auf Ihro Frauen Barbaræ Überin geb. Schmidin mit beÿstand Meister hannß Michael Bruckers, deß Schneid.s und burgers allhier, als dero geschwornen Vogts gethanes freundlichen ansuchen und begehren, umb Salvirung Ihres ohnveränderten und eigenthümlich guths willen – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 11. Julÿ Anno 1716.

In einer in d. Statt Straßburg in der Blindengaßen Ligenden Zum guldenen Schwerdt genandt. und in dieße Nahrung gehörigen behausung, befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane häußern (T.) Eine behausung, hoff, hoffstatt nebens häussel, mit allen übrig. dero gebäuen, begriffen, weith. recht. Zugehördt. und gerechtigkeit, geleg. in d. Statt Straßburg in d. blindt. gaß Zum guldenen Schwerd genant, einseit neben Niclaus Diemar and.seit neben dem hochadelich. Klugisch. hoff, hind.auf Jacob Trentzen den fuhrmann stoßend geleg. so durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zedul vom 7. Julÿ 1716. Vor freÿ, ledig und eig. angeschlagen. word. pro 350. lb.
Pro Nota. dieße behaußung ist S. T. Hn Philipp Caspar Leÿterspergern des beständig. geheimen Regiments d. herren XV. in löbl. Statt Straßburg hochansehnlichen beÿsitzer in 3.en unterschiedllich post. umb 360. lb 10 ß d verhafftet, welche wie hernach fol. (-) fac (-) Zuseh. denen theilbahre Passiv-Schulden beÿgefügt.
Über Zween dritte theil vor ohnvertheilt ane d. helffte der behausung sagt j.n teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangenden Cancelleÿ Secret Insiegel verwahret datirt den 3. Februarÿ Anno 1696. Dabeÿ ferner ein teutsch. pergamentener Kauffbrieff über einen Sechst. theil vorbesagter behaußung mit vorgemeltem d. Statt Straßburg anhangenden Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, dat. den 24.ten Julÿ Anno 1696. beeden mit N° 1. signirt
(T) It. eine behaußung, hoffstatt, mit allen übrig. d. gebäuen am Grahn (…)
Ergäntzung der frauen abgegangenen unveränderten guths. Vermög Inventarÿ über Weÿland Johann Memmingers geweßenen weißgerbers und burgers zu Barr d. frauen erstern haußwürths seel. Verlaßenschafft dh. H Johann Stören Notm. und ambtschreibers der herrschafft Barr in Anno 1687. auffgerichtet (…) Eine einer behausung (…) geleg. in St. Ulrichs thal Vor dem flecken Barr
Abzug In gegenwärtig Falliments Inventarium gehörig. der frawen ohnverändert Vermög. Sa. haußraths 7, Sa. Schuld 20, Ergäntzung (227, abzuziehen 8, Nach solchem abzug) 218, Summa summarum 246 lb
des Manns ohnverändert und theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 65, Sa. Wein und lährer Vaß 9, Sa. godlenen Rings 1, Sa. eigenthumbs ane häußern 467, Summa summarum 544 lb – Schulden 694 lb, die Passiva übertreffen des Manns unverändert und theilbarer Nahrung 150 lb
Summa ungewiß, zweiffelhafft und verlehrener Schulden 267 lb
Abschatzung d. 7. Jullÿ: ano: 1716. Auff begehren deß Ehren hafften, Vnd bescheiten H: hanß dauit Vbbert, ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der blindten Gaßen Gelegen, Ein seith Neben Clauß dimmer Ander seit, Neben dem Klugischen hoff, hinden Auff den Jacob drentzen stoßent Welche behaußung hoff hoffstatt, Nebenhäüßel, Neben gang, gebelckhter Keller, Vnd Ein halb gewölbter Keller Vnd hoff, Sampt Aller Ihrer Recht, Vnd gerechtigkeith wie solches durch der Statt Geschworen Werckhleüth sich in der besichtigung befundten Vnd dem Jetzigen Preiß Nach angeschlagen, Wiert vor undt umb Süben Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Jean David Uber qui a un moment cessé d’exploiter son auberge est autorisé à y remettre son enseigne

1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
David Vber pt° Weinschancks Zum Schwerd
(p 101) Sambstag d. 5.t Martÿ 1718. pt° Weinschancks
Gug nôe Joh. David Ubers des burgers und geweßenen Würths allhier bitt underth. Ihme den weinschanck Zum Guldenen Schwerdt in der blinden Gaß gn. Zu willfahren. Erkant, Obere Ungelt Herren
(p. 125) Sambstag d. 12. Martÿ 1718. David Vber pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungelt Herren] laßen ferner per Eundem [hrn Secretario Kleinclaus] referiren, daß David Vber der Würth burger allhier underthg. angesucht, Ihme in einem hauß in der blindegaß gelegen der Weinschanck, und den Vormahls daselbst gehabten Schild Zum Schwerd wieder auffzuhencken gndgst. zu erlauben. Auff geschehene Remission habe der Implorant berichtet daß er den Schild ehedeßen mit Vorwißen der Hh. dreÿ des Vmbgelts abgehenckht, und seine bitt wiederhohlt, H. fracken hienüber gehört habe berichtet daß das hauß quæstonis ein Altes Würths hauß, und weil der Implorant ein alter Würth alß Vermeine man daß denselbe in seinen beeden begehren, so wohl wegen Wieder uffhenckhung des Schildts alß auch pt° Weinschanckh Zu willfahren. die genehmhaltung Zu Mghh. stellend, Erkandt beliebt.

Jean David Uber hypothèque la maison au profit de Balthasar Frédéric Stœsser, aubergiste à la Couronne à la Krutenau

1721 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 536
Johann david Uber gastgeber zum guldenen Schwerdt
in gegensein Balthaßar Friedrich Stößer gastgebers zur guldenen Cron in der Vorstatt Krauttenau – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, die gastherberg zum guldenen Schwerdt in der Blinden: gaß, einseit neben dem Klugisch: oder Birckenwaldischen hoff anderseit neben hanß Schöttel und Caspar Schmidt von Breuschwickersheim hinten auff dem sogenannten geÿßenhoff

L’ancien aubergiste Jean David Uber quitte la tribu des Fribourgeois et s’incrit chez les Tonneliers
1723, Protocole des Tonneliers (XI 394)
(f° 14) Dienstags den 11.ten Maÿ Anno 1723 – Johann David Uber der geweßene Würth producirt Schein Von der Statt stall Sub dato 8.ten Currentis, Vermög deßen Er Von E. E. Zunfft der freÿburger Zu dieser Ehrsammen Zunfft alß Leibzünfftiger Zudienen begehrt, bittet umb Recipirung.
Erkand, willfahrt, Zahlt gebühr 2 ln 10 ß 6 d und pro Zunfft Schreiner und büttel 2 ß 6 d.

Jean David Über et Barbe Schmidt vendent la maison 750 livres à leur gendre Balthasar Frédéric Stœsser et à leur fille Anne Madeleine Uber

1723 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 10
Johann david Uber der gastgeber und Barbara geb. Schmidten
in gegensein ihrer tochter und tochtermanns Bathaßar Friedrich Stößer des gastgebers und Annæ Magdalenæ geb. Uberin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Blindengaß, einseit neben neben dem Klugischen oder Bürckenwaldischen hoff anderseit neben Melchior Erißmann dem Fuhrmann und Consoten hinten auff den Geißenhoff gelegen, und zum Schwerdt genannt – um 414 und 150 pfund verhafftet, geschehen umb 185 pfund

Fils de receveur, Balthasar Frédéric Stœsser épouse en 1716 Anne Madeleine Uber : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1716 (2.1.), Me Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13)
(Eheberedung) zwischen dem Ehren vnd Vorachtbaren Hn Balthasar Friderich Stößern, ledigen (-) weÿl. S T. H: Balthasar Fried: Stößers geweß: Schaffners in dem mehrern Hospital burgers allhier mit auch Weÿl. Fr. Catharinä gebohrner Strintzin in Zweÿter Ehe ehelich erzeugt vnd hinderaß: H: sohn, alß dem hochzeiter ane Einem,
So denn der tugendsamen Annä Magdalenä Uberin deß Ehrenv: v. Wohlbescheid. Hn Johann David Ubern Wurth Zum Gold: Schwerd v: burgers alhie mit Frauen Anna Barbara Uberin gebohrnee Schmittin seiner Ehefr: ehelich erziehlt vnd erzeugt lieben Tochter alß der hochzeiterin andern Theils – Actum Straßburg auff Donnerstags den 2. Januarÿ Anno Christi 1716. [unterzeichnet] Balthasar friderich stoesser alß hochzeiter, Anna Magdalena Uberrin Allß hochzeiterin

Mariage, Illkirch (luth.)
MDCCXVI. den 16. Febr. sind auf Erlaubnus Ihro Gnaden, Regirend. H Ammeisters in Straßburg, laut beiligenden Scheins Zum I. und II. mal außgeruffen, vnd den 18. Ejusd. copulirt vnd eingesegnet word. H. Balthasar Stößer, der ledige Burger Und Handelsmann, Herrn Balthasar Stößers, gewesenen Burgers und Schaffners in d. grösern Spittal Zu Straßburg vnd Catharina gebohrnen Strintzin seiner ehel. haußfr. hinderl. ehl. Sohn, Und Anna Magdalena H Joh: David Ubers, burgers vnd wirths zum guldenen Schwerd in Straßburg, Und Barbara gebohrnen Schmidin, seiner ehel. haußfr. ehl. Tochter Beide lutherischer Religion, vnd wohnhaft in Straßburg [unterzeichnet] Balthasar Friderich Stöesser, Anna Magdalena Uberrin (i 21)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Couronne à la Krutenau
1717 (19.8.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 2) n° 58
Inventarium und beschreibung aller der jenigen haab, Nahrung und güthere, so der Ehren und Vorgeachte herr Balthasar Friderich Stößer der Gastgeber Zu d. guldenen Kronen und die Ehren und tugendsahme frau Anna Magdalena Stößerin gebohrner Überin, beede Eheleuthe und burgere allhier einander den Ehestand zugebracht, welche der ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß ein jeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt undt ohnverändert sein und bleiben soll – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann David Übers, deß hiebevorigen Gastgebers Zum guldenen Schwerd undt burgers allhier, der Frn geliebten Vatters auf Donnerstag den 19.t Augusti Anno 1717.
In einer in der Statt Straßburg ane der Vorstatt Krautenau Ligenden und Zur guldenen Cron genandt und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 37, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 22, Summa summarum 60. lb
der Frauen in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 235, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 55, Sa. goldener Ring und d.gleich geschmeids 21, Sa. baarschafft 208, Summa summarum 519 lb

Les Quinze autorisent Balthasar Frédéric Stœsser à exploiter l’auberge à l’Epée d’or rue des Aveugles eu égard à ce qu’il est depuis huit ans aubergiste à la Couronne

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 93) Sambstag d. 27. Martÿ 1723. Balthasar Friderich Stößer pt° Weinschancks
Moss. nôe Balthasar Friderich Stößers burgers und Würths der bitt Vndtg. umb den Weinschanck in seinem aigenen Würthßhauß Zum schwerd in der Blindengaß gelegen. Erk. ut modo [Ober Vngeld Herren]
(p. 133) Sambstag d. 17. Aprilis 1723. Balthasar Friderich Stößer pt° Weinschancks
Iidem [Ober Vngeld Herren] laßen ferner per Eundem [hern Secret. Kleinclaus] referiren daß Balthasar Friderich Stößer der burger undt Würth umb den Weinschanck in seinem eigenen Hauß Zum schwerd in der Blindengaß gelegen angesucht habe. Auff geschehene remission habe er beÿgesetzt, daß er sothanes Würths hauß umb tausend thaler an sich erkaufft habe, er seÿe ein alter würth, undt hätte die Würtheÿ schon 8. Jahr lang Zur Cronen in der Krautenaw getrieben. Nun gebe Mghh. protocoll de A° 1716. Maaß, daß dem Imploranten damahlen die Würtheÿ zu treiben erlaubt worden, und Weiles dieses auf ein altes Würths hauß als habe lman davor gehalten daß Ihme in seinem begehren zu willfahren. Erk. willfahrt.

Balthasar Frédéric Stœsser meurt sans enfant en 1725 après avoir institué sa veuve légataire universelle. Les experts estiment la maison 550 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 377 livres. L’actif du défunt et de la communauté s’élève à 602 livres, le passif à 494 livres. Le mobilier de la salle d’auberge consiste en huit tables, un fauteuil simple et un fauteuil double, cinq bancs et un tableau en ardoise

1725 (5.2.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 285
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren und Vorgeachte Herr Balthasar Friderich Stößer Gastgeber zum Guldenen Schwerd und burger allhier nunmehr seel. als derselbe Donnerstags den 18.ten des verwichenen Monaths Januarÿ dießes 1725.sten Jahrs dießes Zeitliche geseegnet, nach solch seinem tödtlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und vorgeachten herrn Johann David Übers, des hiebevorigen Gastgebers und burgers allhier als der hinderblieben Wittib eheleibl. Vatters und der Künfftigen nächsten Erben Inventirt durch die Ehren und tugendsame Frau Annam Magdalenam Stößerin gebohrner Überin, die hinderbliebenen Wittib, mit assistentz des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Anthoni Müllers des Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier, Ihres geschwornen Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Montag den 5.ten Februarÿ Anno 1725.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen, Zum guldenen Schwerd genanden und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießem Gemach, Im Obern haußöhren, In der Obern Wohlstub, In dero Stub Cammer, In der Obern Camin Cammer, In der Cammer C, In der Gast Stub, In der Kuchen, in dem Undern hindern Stüblein, Im Keller
(In der Gast Stub) 5. a. 4. eck dän. Schragentisch à 3 ß d, 15 ß
1. langer dänn. Lehenstuhl, 2 ß
1. doppelter dänn. Lehenstuhl, 2 ß
5. lange 4. bein. d. benck à 8 ß, 3 ß 4 d
1. 8. eck eingefaßte Schifferstein Schreibtaffel 4 ß
Eigenthumb ane einer behaußung (E. & T.) Eine behaußung als Vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt, mit allen derselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Blindengaß einseit neben dem Klugischen: oder Bürckenwaldischen hoff, anderseit neben meister Erißmann dem fuhrmann et Consorten hinden auf den Geÿßenhoff stoßend, gegelegen und Zum guldenen Schwerd genand, davon gibt mann Jährl. auf den 9.ten Januarÿ 16. lb d Zinnß à 4. pro Cento gerechnet, herr Johann Friderich Ösingern J. U. Ddo und hießiger Löbl. Statt straßb. hochmeritirtem Referendario beÿ E: E: Kleinen Rath redimibel in Capital mit 400. lb. Sonsten freÿ ledig eigen und über dieße beschwärdte dh. (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls Vom 3.ten Februarÿ hujus Anni angeschlagen pro 500 lb. Darüber sagt j. teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt straßb. anh. C. Contract Ins. Verwahrt da dato 9.ten Januarÿ Anno 1723. mit N° 1 signirt.
Dabeÿ ferner 3. unterschied. perg. Kauffbrieff mit der statt straßb. anh. C. Contract Insiegel Corroborirt datirt den 2.ten 7.bris Anno 1695. 3. Februarÿ et 24.ten Julÿ Anno 1696. alle mit altem N° A notirt und dißmahlen nach beschehener besichtigung wieder dabeÿ galaßen.
– Abschatzung d 3. februarÿ aô 1725. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen H Balthasar Friedrich Stöser gewesenen Wirth und Gastgeber seel. hinter laßene Fraw Wittib und Erben ist Eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der Blindten Gaßen gelegen das Wirts hauß Zum Schwerdel genandt Einseits Neben dem Birckenwaldischen Erben, anderseit Neben Melchior Elentman, hinden auf Johann Trentz Fuhrman stosend welche behausung Nebens gebäw, Stub, gast stube, Contor, Kammern, Küchen, hauß Ehren, Neben holtz schopff, Keller Zum theil gebälckt und gewölbt und höffel sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in die besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und acht hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt straßb. geschwornen Werckleuthe Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1717. auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußrath 14, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (285, Sa. Abgangs) 282, Summa summarum 377 lb
Der Erben ohnverändert und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 56, Sa. Weins 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 500, Sa. Schulden 6, Summa summarum 602 lb – Schulden 494 lb Detrahendo verbleibt 108 lb
Zweiffelhaffte und verleohrne Schulden 2 lb
Copia Testamenti – In dem Jahr 1725 (…) auff Dienstag den 16. Monathstag Januarÿ abends zwischen Neun und Zehen uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern in einer allhier Zu Straßburg ane de blindengaß gelegenen und von hernachgemelten beeden Testirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen Gast behaußung Zum Schwerd genandt, denen Obern Vordern Stuben, mit denen Fenstern auf die gaß außsehend, (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren und Wohlvorgeachte herr Balthasar Friderich Stößer, der Gastgeber Zum Schwerd und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Frau Anna Magdalena Stößerin gebohrne Überin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, so viel der Mann anbetrifft Krancken und schwachen Leibes auf seinem Seßel sitzend, Sie die Frau aber gesunden gehende und stehenden Leibs (…) Johannes Lobstein

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune nettement sous-évaluée, le défunt étant imposé pour 300 florins alors que l’inventaire constate une fortune de 1 000 florins
1725, VII 1176 – Livres de la Taille, f° 2-v
Freÿburger F, N° 3776 – Weÿl. Balthasar Fridrich Stöeßer gewesenen Gastgebers Zum goldenen Schwerd und burgers alhie Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 91.b, 485 lb 11 ß 3 s, die machen beÿ 1000 fl. Verstallte allein 300 fl., alßo Zu wenig 700. Schweigheißer
Worvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 2 lb 2 ß, 12 lb 12 ß
und auff Vier Jahr in Simplo à 1 lb 1 ß, 4 lb 4 ß
Extat das Stallgeltt por1725 mit 2 lb 14 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 17 ß 6 d, Summa 20. lb 9 ß 6 d.
Man hat Zwahr den 17. Jan. currentis anni 600 fl. zuschreiben laßen, auch die gebühre zugleich darfür erlegt, weilen aber der Todfall den tag darauf erfolget, alß hat man keine reflexion auf solchen Zugang gemacht, sondern das geschäfft an H. Herren die XV. Verwießen.
(rub.) Straff aus Erkantnus der Hh XV. 20 lb
Stallgelt pro 1726. samt gebott 2 lb 15 ß (summa) 43 lb 4 ß 6 d
dt. 10. 9.br 1725. 10 lb
dt. 13. Jull. 1726. 13. lb 4 ß 6 d
dt. 8. 9.br 1726. 12 lb
dt. 22. Mart 1727. 8 lb

Le bureau de la Taille transmet aux Quinze l’affaire passible de confiscation. La veuve déclare ne pas connaître le montant de la fortune que son mari déclarait, son tuteur que les experts ont estimé la maison à une somme trop élevée. La commission qui estime qu’il y a lieu de se rendre aux déclarations de la veuve décide que la succession devra régler, outre les arriérés, une amende de vingt livres, ce qui est confirmé un mois plus tard
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p. 321) Sambstag d. 27. Octob. 1725. Balthasar Friedrich Stößer Erben pt° Nachtrags et mulctæ
Obere Stall herren laßen per me proponiren daß nach deme Balthasar Friedrich Stößer der gewesene Gastgeber Zum Goldenen Schwerd und burger allhier dieses Zeitlich gesegnet deßen Verlaßenschafft Ordnungsmäßig inventirt undt das Inventarium auff den Stall gelieffert worden, die herrn dreÿ ged. Statt Stall aber daraus ersehen daß die Schluß Summ auff 485. lb. 11. ß 3 ¼. d. sich erstrecke anbeÿ aber der Verstorbene nur 300 gulden folglich gegen 700. fl. zu wenig Verstallet, so hatten ged. herrn dreÿ deren bericht schrifftlich eingelieffert, Ego ließ solchen ab, und erhellet obiges daraus, wie auch daß für 6 Jahr in duplo à 2 lb 2 ß, 12 lb 12 ß und auff 4 Jahr in Simplo à 1 lb 1 ß, 4 lb 4 ß Stallgelt 2 lb 14 ß für gebott 2 ß und wegen der abhandlung 17 ß 6 d, also samenhafft 20. lb 9 ß 6 d gefordert werden.
Der Verstorbene habe Keine noth Erben Weder in Auff: noch absteigend. Linie Verlaßen sondern deßen Ehefrauen Erben Zu seinen Erben per Testamentum eingesetzt, weßwegen man dann dieße Wittib gehört, Welche neben dero Curatori Anthoni Müller dem Weinhändler erschienen, Welchen man dann nachdrucklich Vorgestellt wie sehr von dem Verstorbenen gefehlt, und wieder pflichten gehandelt worden und was für eine straaff darauff stehe, alß welche dahien gehe daß wann ein burger sich so weit vergeßen und nicht einmahl Zweÿ Tertzen seiner Nahrung Verstallen solte, beÿ so gar unterantwortlichen dingen das nicht Verstallte Zu confisciren.
Auff welches die wittib gemelt man wolle Ihr nichts beÿmeßen dero Maritus habe alles Vor sich gethan, undt habe sie nicht einmahl gewußt wie Viel er Verstallte, obged. Anthoni Müller dero Curator habe aber anfangs beÿbringen wollen das der anschlag des haußes alß Welches durch Hh Werckmeister auff 1000. fl. æstimirt worden seÿe Viel Zu hoch gesetzet, und seÿe sothane behaußung ged. Summ nimmermehr werth, anbeÿ seÿen auch passiva einzutragen Vergeßen worden, Man habe Ihm darauff beditten daß falls er auff dießem Vorgeben was den haußanschlag betrifft beharren würde, wolle man andere Experts benambßen, selbige in pflichten nehmen, und die quæstionirt behaußung de novo æstimiren laßen, daß übrige daß nehmliche wehrt* passiva da müßte er bescheinen, Auff welches er bedenckzeit begehrt, so Ihme auch willfahrt worden, seÿe aber bald darauff wieder erschienen, und gemelt seine Implorantin implorore Mghh. Clemenz, maßen sie ja unschuldig, und noch nicht so lang daß sie Verheurathet, folglich die behörige Verstallung nur eine Kurtze Zeit unterlaßen word.
Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man daß er beÿ dem Nachtrag zu laßen, alß welches Zum theil schon eine straaff, und wegen allzugroben fehlers demselben annoch Wenigstens Zwantzig pfund straaff beÿzusehen seÿn. Erkandt bedacht auff diese weis gefolgt.
(p. 328) Sambstag d. 10. Novemb. 1725. Moss. noê Weÿl. Balthasar Friedrich Stößers gewesenen burgers undt Würths allhier hinderlaßener Wittib Fraw Annä Madg. gebohrner Uberin in deren nahmen Zu gegen Ihr Vogt Anthoni Friderich Müller Kieffer und Weinhändler allhier producirt Undtg. Memoriale und bitten mit beÿlag lit. A. sambt der helffte von 20. lb angeschriebener Straaf pt° Stallgelts bitt demuthig nach deßen innhalt, Nach deßen ableßung, und nachdeme ich reassumirt was heut 14 tag Wegen dießer Implorantin Vorgekommen, Ist Erkandt, wird es beÿ Voriger Erkandtnuß gelaßen.
[in margine :] erhebt dieße 10. lb d den 12° 9.b 1725. Stoesser Stallschreiber.

La veuve se remarie en 1725 avec Jean Philippe Güntzer qui continue à exploiter l’auberge. A la mort d’Anne Madeleine Uber, les experts estiment la maison 450 livres.
Les héritiers d’Anne Madeleine Uber vendent la maison par adjudication. L’acquéreur est le menuisier François Antoine Schweigheusser : enchère jointe à l’inventaire, vente définitive pour 610 livres à la Chambre des Contrats. L’acquéreur est déjà propriétaire de la maison voisine vers le sud (qui porte le même numéro 83 sur le plan Blondel, la limite entre les deux anciennes étant figurée par la rupture de l’alignement)

1759 (26 avril), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 263), joint à l’inventaire n° 754 du 15 février
(Versteigerung) Donnerstags den 26. Aprilis Anno 1759. nachmittags um zweÿ uhr auff requisition weÿl. frauen Annæ Magdalenæ gebohrner Uberin, herrn Johann Philipp Güntzer, des ehemaligen Würths und burgers allhier geweßene Ehefrauen seeligen hinterlassener Erben, und sonderlich derer herren Mandatariorum und herren Deputati habe ich der adhibirte Inventir notarius mich in die Sterb behaußung ane der blindengaß gelegen Verfüget und allda (…) durch eine freÿwillige Versteigerung die in ihrer baaßen seel. unveränderte nahrung gehörige unveränderte behaußung bestehend in forder undt hinder hauß, hoff und Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhierane der Blindengas, einseit neben der Gastbehaußung Zum fischer, anderseit neben meister Anthoni Schweighäußern, dem Schreinern, hinden auff den Geißenhoff stoßend, ehedeßen das Würths hauß Zum Schwerdel genand, so freÿ ledig und eigen, an den meistbietenden zu überlaßen, (…) 3. Wird die behaußung um 1000 fl. Zum ersten mal außgeruffen (…)
anbeÿ folgende misen gefallen als Hr Anthoni Glotz (…) 1220. fl. (…) vor und im nahmen herrn Frantz Anthoni Schweigheußers des Schreiners und burgers allhier
[unterzeichnet] Frantz Antoni schweigheuser, als Keÿffer, Johann Georg Busch, Johann Phillipp Martin, Johann Paul Busch, Johann Daniel Busch J.V.L. als Mandatarius, Johann Daniel Schübler Deputatus, Joh: Philipp Güntzer Wittiber
(Grosse de la vente aux enchères, cote 94 Z 77)

1759 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 167
H. Rathh. Johann Georg Busch der schneider, Johann Paul Busch der Cranmeister, H. Johann Philipp Martin der knopffmacher und H. Lt. Johann Daniel Busch Cancellariæ substitutus als mandarius H. Frantz Andreas Martin des Schultheißen zu Heiligenstein und Annæ Mariæ Schmidtin geb. Müllerin zu Mitterbergheim, Fr. Anna Maria Hügelin geb. Höhin, Fr. Anna Catharina Baumhauerin geb. Dietrichin, Fr. Ursula Borstin geb. Dietrichin und Andreas Höhe des kornmeßers zu Colmar
in gegensein Frantz Antoni Schweigheußer des schreiners
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, einseit neben N. Dannenreuter dem gastgeber, anderseit neben dem käuffer, hinten auff den Geißenhoff – welche behausung auch noch Johann Philipp Güntzer dem ehemaligen wirth mit lebtägigen wÿdum verfangen, welcher aber hier zugegen und declartirt, daß er auf den natural genuß verzug thue – als ein von weÿl. Fr. Annæ Magdalenæ Güntzerin geb. Uberin ererbtes guth – um 610 pfund

François Antoine Schweigheusser hypothèque aussitôt la maison au profit de son beau père le fabricant de tabac Jean François Wurm

1759 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 168
Frantz Antoni Schweigheußer der schreiner
in gegensein H. Johann Frantz Wurm des tabacfabricanten – schuldig seÿe 600 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Blindengaß, einseit neben dem schuldner, anderseit neben H Danner dem gastgeber, hinten auff den Geißenhoff

Marie Madeleine Wurm meurt en 1782. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment les deux maisons réunies à la somme de 1 000 livres. François Antoine Schweigheusser meurt en 1800. D’après les titres ultérieurs, les héritiers mettent la maison en vente devant le juge de paix du premier arrondissement, l’acquisition par le fils Jean Gaspard Schweigheusser est homologuée par le Tribunal Civil le 14 pluviose 8.
Le menuisier Jean Gaspard Schweighæusser épouse en 1780 Marie Thérèse Brendlé, fille d’un préposé aux balances : contrat de mariage, célébration à Illkirch

1780 (5.6.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 137
(Eheberedung) der Ehrengeachte Mr Johann Caspar Schweighäußer, der Schreiner Hn Frantz Antonii Schweighäußer, des Schreiner Meisters und burgers allhier mit der Viel Ehr: und tugendbegabten Frau Maria Magdalena gebohrner Wurmin ehel. erzeugter Sohn, alß hochzeiter ane einem,
So dann die tugendbegabte Jungfrau Maria Theresia Brendle Hn Sebastian Brendle des geschwornen Meelwägers und burgers alhier mit der Ehr und tugendbegabten fraun Anna Maria Theresia gebohrner Gräffin ehel. erzeugte tochter – auf Montag d. 5. Junii a° 1780. [unterzeichnet] Johan Caspar schweigheißer als hochzeiter, Frantz Antoni Schweigheißer als Vatter, theresia brendle alß hochzeiterin Sebastian bründle als Vatter

Mariage, Illkirch (cath.)
Hodie 26 Mensis junii anno 1780 facta unica proclamatione cum dispensatione super duabus aliis in Ecclesia parochiali ad S. Ludovicum intra argentinam quam in Ecclesia ad S. Petrum seniorem intra argentinam ac nullo detecto impendimento (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt joannes casparus Schweigheiser civis et scriniarius filius legitimus et c-renus francisci antonii Schweigheiser civis et Scriniarii argentinensis et mariæ magdalenæ wurm conjugum ex una et Maria theresia Brendlé filia legitima et Majorennis d. Sebastiani Brændlé civis argentinensis et theresiæ graff conjugum ex altera partibus, (signé) Johannes caspar schweigheißer, maria theresia brendle (i 159)

Jean Gaspard Schweighæusser devient tributaire chez les Charpentiers en janvier 1781
1781, Protocole des Charpentiers (XI 34)
(f° 8-v) Mittwochs den 10. Januarÿ 1781. Neuzünfftiger CR – Erschienen Mr Johann Caspar Schweighäuser, der Schreiner und burger alhier, producirt Stallschein de dato 8.ten Januarii 1781. bittend ihn Zufolg deßelben bei dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen zu recipiren, sub oblato præstanda zu præstiren, und die gewohnliche Gebühr zu erlegen. Erkannt Willfahrt.

Jean Gaspard Schweighæusser et Marie Thérèse Brendlé font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 187 livres, ceux de la femme à 703 livres.
1780 (10.7.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 866) n° 236
Inventarium über des Ehrsamen Mr Johann Caspar Schweighäußer, des Schreiners und der tugendsamen Fraun Mariæ Theresiæ, gebohrner Brendlein beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Vermögenschaften, aufgerichtet in Anno 1780. – zu beleb: und Erfüllung des 4.ten Punctens ihrer mit einander aufgerichteter Eheberedung (…) So beschehen allhier zu Straßburg in fernerem beÿsein Hn Frantz Antonii Schweighäußer, des Schreiner: Meisters und burgers allhier, des Ehemanns leibl. Vaters und beistands, und Hn Sebastian Brendle, des geschwohrnen Meelwägers und burgers alhier der Ehefraun leibl. Vaters und beistands, in einer ane der blindengaß gelegener des Ehemanns Eltern eigenthümlich zuständiger behaußung, auf Montag den 10.den Julii Anno 1780.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Werckzeug Zum Schreiner Handwerck gehörig 36, Sa. Silbers 29, Sa. Baarschafft 122, Summa summarum 187 lb
der Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft, Sa. Hausraths 170, Sa. Silbers 15, Sa. Goldener Ring 14, Sa. baarschafft 503, Summa summarum 703 lb
Conclusio finalis 891 lb

Jean Gaspard Schweighæusser meurt sans enfant en 1806

1806 (8.7.), Strasbourg 12 (10), Me Wengler n° 1965 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 57-v du 12.7.
Inventaire de la succession de Jean Caspar Schweighaeuser, menuisier décédé le 28 juin 1806 – à la requête de Marie Thérèse Braendlé, assitée de Sébastien Braendlé notaire cantonal à Marlenheim, et François Antoine Schweighaeuser, François Louis Schweighaeuser, Marie Madeleine Schweighaeuser femme de Jacques Leimburger et Paul François Schweighaeuser les hommes menuisiers de profession ces quatre enfants d’André Schweighaeuser menuisier frère du défunt, Jean Michel Schweighaeuser, vitrier, Simon François Xavier Schweighaeuser, curé cantonal à Lipsheim, héritiers de leur frère et oncle

dans la maison mortuaire rue des aveugles n° 17
meubles, créances, ouvrages, numéraire (196 fr)
Immeubles. Trois quarts pour indivis d’une maison consistant en bâtimens de devant et de derrière cour tres fonds fontaine et petit jardin avec toutes appartenances droits et dépendances située à Strasbourg rue des aveugles n° 17, d’un côté le S Roser laitier, d’autre le Sr Arnold architecte autrefois l’auberge au pecheur, devant ladite rue derrière la maison ci après appartenant aussi à cette succession – acquis de la succession de François Antoine Schweighaeuser l’ainé, menuisier, et Marie Madeleine Wurm ses père et mère, par adjudication devant le juge de paix du premier arrondissement, homologuée par le Tribunal civil le 14 pluviose VIII dont le dernier quart est échu desdites successions comme cohéritiers, laquelle maison rapporte, Le local qu’occupe la succession 60 fr, Une partie du premier étage du bâtiment de devant habité par Pierre Rust 66 fr, Le rez de chaussée du bâtiment dans la cour, occupé par Georges Weber 36 fr, L’autre partie dudite rez de chaussée dont jouit Marie Wienlé 32 fr, Le premier étage dudit bâtiment habité en partie par Jean Buchlé et en partie par Mathieu Schall 92 fr, Et le second étage dudit bâtiment loué en partie à Michel Hamm et en partie Georges Thomas 94 fr, ensemble 380 fr de revenu, en capital 5700 francs
Plus trois quarts par indivis d’une maison, cour, trefond, puits, autres appartenances droits et dépendances qui consiste la maison de derrière de celle précédente située à Strasbourg rue de l’argille n° 13, d’un côté la succession de Holler, d’autre Koebel peignier, devant ladite rue derrière maison susdésignée – acquise dans succession paternelle et maternelle dont le quatrième quart lui appartient en qualité de cohéritier. Rapporte annuellement, Le premier étage occupé en partie par Taubenberger en partie par la veuve Scheer 104 fr, le logement au premier étage donnant dans la cour veuve de Gaessler 37 fr, le second étage loué à Joseph Werner 34 fr, Le rez de chaussée dont jouissent en partie Elisabeth Weber et en partie Laurent Halter 72 fr, ensemble 247 fr, 3714 fr
Plus une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux cours, puits et Tréfonds avec toutes ses autres appartenances droit et dépendances sise en cette ville de Strasbourg rue des Aveugles n° 20, d’un côté Sr André Glück marchand faiancier, d’autre en partie Sr Schaeffer cordonnier en partie d’autres particuliers, devant ladite rue, derrière Jacques Weymann menuisier, grevée envers le ci devant couvent de Ste Marguerite d’une rente emphythéotique et laudémiale de 16 francs que le défunt a rachetée par contrat approuvé par le préfet du 7 nivose 9 – acquis d’André Wurm et de Françoise Elisabeth Wurm femme Fessler par acte reçu Me Dinckel le 24 ventose 6 – rapporte Le rez de chaussée de la maison de devant habité par Thérèse Julien 66 fr, Le premier étage occupé par Catherine Heling 60 fr, Le second étage loué à Simon Kney 72 fr, Le rez de chaussée de la maison de derrière 32 fr, Le premier étage dont jouit Catherine Hetzel 48 fr, Et une chambre qu’occupe Françoise Helck au rez de chaussée 14 fr, total 292 fr de revenu, en capital 5840 fr
enfin un jardin potager et verger clos de la contenance de 20 ares ou un arpent situé à Strasbourg vis à vis le ci devant Fort balanc derrière le ci devant couvent Ste Marguerite, d’un côté le couvent, d’autre le chemin, d’un bout la grange et le jardin de Daniel Heydel et le chemin le long du Rempart – acquis de Michel Müller le jeune, maçon, par contrat de vente sous seing privé daté 15 prairial 2 enregistré le 5 messidor suivant, déposé au rang des actes de Me Faller le 22 fructidor, ledit Müller l’a acquis de l’Etat comme bien national dépendant de la ci devant commanderie de St Jean ordre de malthe par les administrateurs du ci devant district de Strasbourg le 11 pluviose 2, estimé 600 fr
total de l’actif 34 150 fr dont meubles 2481 fr, ouvrages de bois 2799 fr, argenterie 232 fr, dettes actives 12 587 fr, numéraire 196 fr, immeuble 15 854 fr, passif (non additionné)
Immeubles propres aux héritiers, un quart par indivis de deux maisons rue des aveugles n° 17 et rue de l’argille n° 17 ainsi qu’elles sont désignées dans la masse de la communauté 2698 fr, passif à la charge des héritiers 300 fr
Contrat de mariage, Me Jean Frédéric Schaeff le 5 juin 1780

Les héritiers vendent les maisons aux enchères. Le cahier des charges prévoit d’élever un mur entre la maison qui donne dans la rue de l’Argile et celle qui donne dans la rue des Aveugles. Le frère du défunt, François Xavier François Antoine Schweighæuser, curé de Lipsheim, acquiert la propriété entière. L’acte d’opposition joint mentionne que la maison rue de l’Argile a été récemment reconstruite

1806 (12.11.), Strasbourg 12 (12), Me Wengler n° 2197 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 f° 60 du 15.11.
Adjudication définitive (n° 2150 Cahier des charges du 13 octobre) – De Marie Thérèse Brendlé veuve de Jean Gaspar Schweighaeuser, menuisier, représentée par le Sr Sébastien Braendlé son frère, notaire à Marlenheim, et celle des héritiers du défunt Sr Schweighaeuser 1. François Antoine Schweighaeuser, François Louis Schweighaeuser, Marie Madeleine Schweighaeuser femme de Jacques Limburger et Paul François Schweighaeuser, les hommes menuisiers de profession et la femme Limburger assitée de son mari, enfants de feu François Antoine Schweighaeuser, menuisier frère du défunt chacun pour un tiers, le Sr Jean Michel Schweighaeuser, vitrier en cette ville, et François Xavier Schweighaeuser, curé cantonal a Lipsheim, chacun de ces deux derniers frères du défunt pour un tiers
François Antoine Kohler 10 050 fr, pour François Xavier François Antoine Schweighaeuser curé cantonal covendeur, les 5/6 de la maison rue des Aveugles n° 17, pour 8375 francs
Premièrement une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière cour tréfond fontaine et petit jardin avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue des aveugles n° 17, d’un côté le Sr Roser, d’autre le Sr Arnold architecte ci devant auberge au pecheur, derrière lad. rue derrière la maison ci après désignée – échu au défunt pour un quart des successions de ses père et mère et les trois autres quarts acquis de ses cohéritiers pater- et maternels par adjudication devant le Juge de paix du premier arrondissement de cette ville, homologué par le Tribunal Civil le 14 pluviose 8, mise à prix 8000 fr
En second lieu, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière petite cour, trés fond, fontaine avec ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de l’argile n° 13, d’un côté la succession Heller, d’autre Koebel peignier devant ladite rue, derrière la maison ci devant désignée, échue de la même maniere que celle mentionnée ci devant, mise à prix 4000 fr
Adjudication préparatoire n° 2151 du 14 octobre
Charges, clauses et conditions, 3. Les deux immeubles dont il s’agit ne forment aujourd’hui qu’un seul seront fermés et séparés l’un de l’autre par un mur mitoyen de 3,14 m ou 10 pieds de hauteur, lequel mur sera élevé en traversant la cour à frais communs des adjudicataires d’une extrémité à l’autre et au niveau de deux ailes qui appartiennent a la maison rue de l’argile, de maniere que les latrines qui se trouvent placées presqu’au milieu de ladite Cour où ce mur de séparation est à construire doivent demeurer a toujours communes entre les propriétaires respectifs desdits immeubles, à condition néanmoins que chacun y aura l’entrée par sa propriété et que chacun d’eux aura aussi à contribuer la moitié aux frais de réparation et autres y relatifs
(Joint) H. Frantz Antoni Schweighäußer der ältere Schreiner meister und Wber an einem, so dann die Ehren und tugend belebte Jfer Anna Margaretha Fernig herrn Frantz Joseph ehemaligen Notarii und königl. huissier dahier mit weÿl. Fr. Francisca geb. Kleinin, den 23. aug. 1782 Not. Johann Anrich
(Joint) à la requête d’Anne Marguerite Fernig veuve de François Antoine Schweighaeuser menuisier en vertu de son contrat de mariage (…) le droit d’habitation aussi longtemps qu’elle sera veuve dans un des trois logements de son choix établis dans la partie nouvellement construite de la Maison sise rue de l’Argile n° 13 (…) s’oppose formellement a ce qu’il soit procédé a l’adjudication de la maison rue de l’Argile n° 13

Inventaire après décès du menuisier Louis Schweighaeuser, habitant de la maison

1825 (24.2.), Strasbourg 12 (96), Me Wengler n° 13 747 – Enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 26 di 25.2.
Inventaire de la succession de Louis Schweighaeuser, menuisier, décédé le 3 décembre dernier – à la requête de Marie Susanne Thérèse Laugel la veuve mère et tutrice légale de 1. Louise Thérèse née le 29 mars 1808, 2. Susanne Louise née le 30 mai 1809, 3. Marie Joséphine Sophie née le 30 août 1812, 4. Marie Joséphine née le 20 août 1811, 5. Marie Adèle née le 20 juillet 1813, 6. Marie Antoinette née le 13 septembre 1819, 7. François Xavier né le 17 août 1824, en présence de Jacques Leinberger menuisier subrogé tuteur – Contrat de mariage soussigné le 15 mai 1807
dans la maison appartenant à M Schweighaeuser curé à Lipsheim sise rue des Aveugles n° 17
mobilier 2108 et dette 298 2406 fr – passif 8065 fr

Louis Schweighaeuser épouse Marie Susanne Thérèse Laugel en 1807
1807 (15.5.), Strasbourg 12 (14), Me Wengler, n° 2516 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 146-v du 16.5.
Contrat de mariage – Louis Schweighaeuser, menuisier demeurant rue des aveugles fils de feu François Antoine Schweighaeuser, menuisier, et d’Anne Marie Wohlleber
Marie Susanne Thérèse Laugel, fille de feu Jean Laugel, cordonnier, et de Marie Thérèse Heitz assitée d’André Laugel cultivateur à Mommenheim son tuteur

Inventaire après décès d’une locataire, Catherine Matté, femme du fabricant de papiers peints Jean Baptiste Müller

1827 (28.2.), Strasbourg 4 (64), Me Hatt n° 3327 – Enregistrement de Strasbourg, acp 182 F° 184-v du 10.3.
Inventaire de la succession de Catherine Matté, femme de Jean Baptiste Müller, fabricant de papiers peints, décédée le 30 janvier 1825 – à la requête du veuf, père et tuteur légal d’Eléonore Thérèse Müller sa fille unique âgée de 4 ans – en présence de Jean Antoine Servais Courjean, chevalier de St Louis, chef de bataillon en retraite subrogé tuteur de ladite mineure
dans une maison rue des Aveugles n° 17
mobilier 260 fr

François Xavier Schweighæuser meurt fin 1828.

1829 (8.1.), Strasbourg 14 (87), Me Ritleng n° 634 – Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 13-v du 17.1.
Inventaire de la succession de François Xavier Schweighaeuser, curé de la succursale de Lipsheim, décédé le 31 décembre dernier – à la requête de 1. Françoise Schweighaeuser épouse de Jean François Büchlé, ferblantier, 2. Antoine Schweighaeuser, tapissier, 3. Catherine Schweighaeuser, veuve de Jean Zirckelbach, charpentier, 4. Louise Schweighaeuser, épouse de Jean Dufour, employé au bureau de la conservation des hypothèques, 5. Jean Michel Schweighaeuser, vitrier en son nom et comme mandataire de 1) Françoise Jappert son épouse et de 2) Sophie Schweighaeuser, majeure, 6. Madeleine Schweighaeuser, épouse de Henri Jacques Leinberger, menuisier, 7. Thérèse Laugel, veuve de Louis Schweighaeuser, menuisier, mère et tutrice légale de Thérèse, Joséphine, Sophie, Adélaïde, Antoinette et Xavier ses six enfants mineurs ayant pour subrogé tuteur Henri Jacques Leinberger, héritiers universels pour 1/7 de leur oncle et grand oncle suivant testament olographe daté Lipsheim le 1 août 1828 enreg. à Strasbourg le 6 janvier 1829 f° 136, Jean Marie Léonore Geiger, curé desservant Fegersheim et Jean Baptiste Dubocq, curé desservant Hindisheim, éxécuteurs testamentaires, 9. Marie Guillaume François Rencker, notaire à Strasbourg pour représenter les héritiers présomptifs absents

une maison consistant en bâtiment de devant, de derrière, cour, fontaine, avec appartenances & dépendances située à Strasbourg à Strasbourg rue des Aveugles n° 17, d’un côté le Sr Roser, d’autre le Sr Arnold architecte ci devant auberge au Pêcheur, devant la rue, derrière la maison ci après
une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, petite cour, fontaine, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 13 aboutissant au côté des héritiers Heller, autre Koebel peignier, devant la rue, derrière la maison ci-dessus, acquise des héritiers Schweighaeuser par adjudication définitive dressée par Me Wengler le 12 novembre 1806 & 13 juin 1810
au salon au premier étage, dans la chambre à gauche du salon, dans une chambre à côté de la précédente ayant vue sur la cour, dans une chambre à droite du salon ci dessus indiqué, dans une chambre de décharge ayant vue sur la cour, dans la chambre ayant vue sur la cour occupée par Dlle Thérèse Schweighaeuser, sur le corridor au premier étage, au grenier, dans la chambre au rez de chaussée occupée par la servante, dans une chambre au rez de chaussée ayant deux croisées sur le jardin, dans la chambre à gauche de la précédente ayant une croisée sur le jardin, dans la chambre à gauche de la précédente ayant deux croisées sur le jardin, dans une chambre à gauche de la précédente ayant aussi vue sur le jardin, dans la cuisine, dans le garde manger, dans une chambre au rez de chaussée à droite ayant une croisée sur le jardin, dans la buanderie, dans la grange, à la cave, dans l’écurie
mobilier 6706 fr, créances 45 189 fr, terres à Lipsheim – passif 6504 fr

Les héritiers exposent la maison aux enchères. Une des cohéritières se rend acquéreuse, Françoise Schweighæusser femme du ferblantier Jean François Buchlé

1829 (12.5.), Strasbourg 14 (87), Me Ritleng – Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 137-v du 12.5.
n° 795
Adjudication définitive, préparatoire du 25 avril n° 784 – Cahier des Charges du 13 mars n° 726 – 1. Françoise Schweighaeusser, épouse de Jean François Büchlé, ferblantier, 2. Antoine Schweighaeusser, tapissier, 3. Catherine Schweighaeusser, veuve de Jean Zirckelbach, charpentier, 4. Louise Schweighauesser, épouse de Jean Dufour, employé au bureau de la conservation des hypothèques, 5. Sophie Schweighaeusser, fille majeure, 6. Madeleine Schweighaeusser épouse de Henri Jacques Leinberger, menuisier, 7. Thérèse Laugel veuve de Louis Schweighaeusser, menuisier, mère et tutrice légale de Thérèse, Joséphine, Sophie, Adélaïde, Antoinette et Xavier ses six enfants mineurs ayant pour subrogé tuteur Henri Jacques Leinberger, 8. Jean Michel Schweighaeusser, vitrier, en son nom et mandataire de Françoise Jappert son épouse, héritiers universels pour 1/7 et Jean Michel Schweighaeusser et son épouse usufruitiers de 5/7 de de leur oncle et grand oncle François Xavier Schweighaeusser, curé à Lipsheim institués par testament olographe daté à Lipsheim le 1 août 1828 enreg. à Strasbourg le 6 janvier 1829 f° 136 – Jugement du 2 février, rapport d’experts de Chrétien Arnold et Philippe Henneberg architectes et Christophe Goerner maître charpentier le 26 février jugement du 5 mars
à Jean Jacques Stotz, architecte pour 21 000 francs – Déclaration de command 12.5. n° 794 pour Françoise Schweighaeusser épouse de Jean François Buchlé, ferblantier
une maison rue de l’Argile n° 13 et rue des Aveugles n° 17
1. une maison consistant en bâtiment de devant, de derrière, cour fontaine et petit jardin avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Aveugles n° 17, d’un côté le Sr Roser, d’autre le Sr Arnold architecte ci devant auberge au Pêcheur, devant la rue, derrière la maison ci après,
2. une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, fontaine, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 13 aboutissant au côté sur les héritiers Heller, d’autre Koebel peignier, devant la rue, derrière la maison ci dessus
Etablissement de la propriété, inventaire du 8 janvier dernier, acquis de la veuve et héritiers Jean Gaspard Schweighaeusser, menuisier savoir la maison rue des Aveugles par adjudication définitive dressée par Me Wengler le 12 novembre 1806, celle rue de l’Argile le 13 juin 1810 ; feu Jean Gaspard Schweighaeusser recueilli un quart dans la succession de ses père et mère acquis pour ¾ procès verbal d’adjudication devant le juge de paix du premier arrondissement de cette ville homologué par le Tribunal Civil 14 pluviose 8, mise à prix 9000 francs

Le ferblantier Jean François Buchlé épouse Françoise Schweighæusser en 1803
1803 (25 fruct. 11), Strasbourg 12 (3), Me Wengler n° 540 – Enregistrement de Strasbourg, acp 89 f° 4 du 3 compl. 11
(Eheberedung) Johann Frantz Büchle Weisblechner von hier gebürtig weÿl. Ludwig Büchle Schuemacherd mit weÿl. Maria Elisabetha Stallich ehelich erzeugter Sohn
Jfr Francisca Schweighäuser von hier gebürtig des burgers Johann Michael Schweighäuser glassers und Fr. Francisca geb. Goppert ehelich erzeugte tochter

Inventaire après décès d’un locataire, le vernisseur Georges Joseph Rohrer

1834 (8.3.), Strasbourg 4 (79), Me Hatt n° 7905 – Enregistrement de Strasbourg, acp 223 F° 173 du 17.3.
Inventaire de la succession de Georges Joseph Rohrer, vernisseur, décédé le 1 février 1834 dans la maison mortuaire rue des Aveugles n° 17 – à la requête de Marie Emerich la veuve, agissant à cause de la communauté légale
qui a existé entre ele et le défunt, mère et tutrice légale de ses quatre enfants Joseph Simon, Charles, Thérèse, Anne Marie – en présence de Simon Rohrer fils, subrogé tuteur commissionnaire – qu’il n’a point été dressé de Contrat de mariage
dans la maison mortuaire rue des Aveugles n° 17
meubles 114 fr, garde robe 12 fr, dettes passives 790 fr, ni argent ni dettes actives

Jean François Buchlé meurt en 1848 après avoir institué sa femme pour son héritière universelle

1848 (15.6.), Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 1866
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu M. Jean François Buchlé, ancien ferblantier, propriétaire demeurant en son vivant à Strasbourg où il est né le 28 juillet 1773. Qu’il s’est marié avec Dame Françoise Schweighäuser ou Schweighaeusser, sa veuve survivante, demeurant à Strasbourg sous le régime de la communauté réduite aux acquêts aux termes d’un contrat de mariage reçu par Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 25 fructidor an XI de la république française (12 septembre 1803). Que Mr Büchlé est décédé à Strasbourg le 29 avril 1848 sans laisser d’héritiers à réserve, ascendans ou descendans. Qu’il a disposé de sa fortune par testament reçu en présence de témoins par Me Tinchant prédécesseur dudit Me Roessel le 18 septembre 1839 enregistré à Strasbourg le 2 mai dernier folio 47 v° (…) par lequel testament le défunt a institué sa veuve survivante pour sa légataire universelle. Qu’après le décès de M Büchlé il n’a pas été fait d’inventaire des biens composant sa succession

La veuve Catherine Françoise Schweighæusser institue par testament pour ses héritières ses trois nièces, Louise Kreutzer, Sophie Kreutzer et Françoise Kreutzer femme de l’instituteur Philippe Stutz

1848 (27. 9.br), n°Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 2082
Testament – fut présente De Catherine Françoise Schweighaeusser veuve de M Jean François Buchlé, en son vivant propriétaire à Strasbourg y demeurante
(…) 3° J’institue pour mes légataires universelles mes trois nièces nommées Louise Kreutzer, célibataire majeure, demeurant à Strasbourg, Mlle Sophie Kreutzer, célibataire majeure d’ans, demeurant en cette ville ; et Mlle Françoise Kreutzer, épouse du Sr Philippe Stutz, instituteur demeurant à Strasbourg
(Expédié en 2 rôles le 16. 9.bre 1860)

Jean Philippe Stutz épouse Marie Françoise Kreitzer en 1826
1826 (31.8.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4365 – Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 49-v du 4.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Philippe Stutz, instituteur âgé de 22 ans, fils de feu Philippe Stutz et de feu Anne Marie Kleppi
Marie Françoise Kreitzer, âgée de 19 ans, fille de feu Joseph Kreitzer, serrurier, Marie Madeleine Schweighaeusser assistée de Michel Schweighaeusser son grand père


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.