6, rue de l’Ail
Rue de l’Ail n° 6 – VII 366 (Blondel), P 1086 puis section 12 parcelle 9 (cadastre), aussi 21/9
Maison zum Gold Gulden (au Florin d’or)
Façade sur rue, à gauche mur de séparation avec une maison reconstruire en arrière de l’alignement
Suite de la façade, bâtiment en aile à pignon sur rue
La maison est anciennement appelée Zum Gulden (1513 sqq., littéralement au Florin, ce qui peut représenter un nom de famille d’après Adolphe Seyboth) ; les documents reprennent à partir de 1775 le nom sous la forme Zum Goldgulden (au Florin d’or). Le secrétaire aux affaires criminelles Jean Charles Wesener l’acquiert en 1638. Son petit-fils lui aussi secrétaire de la Ville la vend à l’orfèvre réformé André Altenburger. Elle appartient ensuite au marchand de tabac réformé Jacques Bernoulli (1736-1764) qui fait faillite. Le notaire Jean Daniel Ensfelder s’en rend propriétaire en 1777 et y établit son étude. Il fait repeindre la maison et modifier les croisées l’année suivante. Le maître maçon Jean Georges Scherb informe en 1779 les préposés aux feux des transformations que Jean Daniel Ensfelder a l’intention de faire au premier étage et aux mansardes dans le bâtiment à gauche de la cour. La maison comprend en 1783 plusieurs poêles, trois cuisines alors qu’il n’y avait en 1775 que deux poêles et deux cuisines.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 153 (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue commence entre les repères (g) et (h) et se termine par le pignon qui suit le repère (i). Les ouvertures sont distribuées comme on peut le voir de nos jours. Le portail se trouve au milieu du corps central, une porte de service à l’extrémité gauche, une descente de cave dans le bâtiment à pignon. La cour L représente l’arrière (6-7-1) du corps central, le bâtiment latéral (5-6) à droite de la cour, à gauche de la cour le bâtiment (1-2) en partie masqué par une remise entre (2-3-4). Le bâtiment arrière s’ouvre en (4-5). Le rapport d’experts de 1830 décrit avec précision les lieux ; le premier corps de bâtiment est celui à porte cochère aux combles aménagées, le deuxième corps de bâtiment est l’aile droite comprenant un magasin, le troisième est l’aile gauche dont la cave appartient à la maison voisine (n° 10) et où se trouve un passage qui mène à la propriété située à l’arrière (2, quai Saint-Thomas), une buanderie se trouve dans le quatrième au fond de la cour, le cinquième qui masque en partie l’aile gauche comprend les remises et les écuries.
La maison porte d’abord le n° 11, un temps le n° 16 (1784-1857) puis le n° 6. Le n° 8 qui n’est pas en usage désigne l’aile gauche dont le passage donne dans la propriété à l’arrière.
Cour L
Porte de garage percée en 1951 (dossier de la Police du Bâtiment)
Après qu’elle a appartenu aux marchands Jean Georges Klein père et fils (1810-1831) puis au maire de Dorlisheim Constantin Vaccari, le serrurier Charles Auguste Widmann l’achète en 1861 et y construit l’année suivante son atelier. Le propriétaire est autorisé à crépir la façade bien qu’elle dépasse de l’alignement. Louis Widmann fait percer en 1951 une porte de garage à gauche de la porte cochère. Les héritiers Widmann vendent en 1970 la maison qu’il est question de démolir. La société civile immobilière le Florin d’or acquiert la maison en 1976 et la remet en état. Plusieurs fenêtres sont percées dans le mur qui donne sur la placette où s’élevait une maison non reconstruite après la guerre, au premier étage en 1979 et au deuxième en 1986.
Ravalement en 2011. On distingue la porte de garage ouverte en 1951 et rebouchée lors des réfections ultérieures (photographie Roland Burckel)
Ouvertures dans le mur latéral (1986, dossier de la Police du Bâtiment)
Vue en juin 2007, l’ancienne porte transparaît sous le crépi
octobre 2016
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1629 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Heller, consul, et Justine Engelhard – luthériens | ||
1638 | v | Jean Charles Wesener, secrétaire aux affaires criminelles, et (1637) Barbe Erhard, remariée (1659) avec Jean Jacques Wieger, secrétaire au Grand chapitre protestant de la cathédrale puis (1668) Georges Basile Geiger, l’un des Trois de la Tour aux deniers – luthériens |
1690 | h | (usufruit) Philippe Albert Wesener, secrétaire des Quinze, et (1669) Marguerite Graseck puis (1685) Salomé Knibs, veuve du consul Daniel Wencker – luthériens (nue-propriété) Jean Jacques Wesener, marchand, et Jean Philippe Wesener, secrétaire |
1714 | v | Jean Philippe Wesener, secrétaire, assesseur au Grand Sénat, et (1702) Agnès Wencker puis (1704) Marguerite Würtz – luthériens |
1718 | v | André Altenburger, orfèvre, et (1693) Anne Marie Deucher – réformés |
1736 | v | Jacques Bernoulli, marchand de tabac, et (1733) Susanne Marie de Barry puis (1744) Marie Marguerite Preissweck – réformés |
1764 | v | Marie Dorothée Huth, femme du courtier Jean Fettich – luthériens |
1777 | v | Jean Daniel Ensfelder, notaire, et (1765) Catherine Elisabeth Tromer – luthériens |
1800 | h | Philippe Louis Ensfelder, secrétaire à la mairie, et (1792) Sophie Frédérique Striebeck – luthériens |
1810 | v | Jean Georges Klein, marchand épicier, et (1778) Marie Thérèse Challard – catholiques |
1819 | h | Jean Georges Klein, négociant, et (1807) Marie Louise Humann |
1831 | v | Placide Constantin Vaccari, capitaine de cavalerie, maire de Dorlisheim, et (1835) Catherine Madeleine Tauffenberger veuve de Nicolas Réné Gilliez, puis (1846) Joséphine Caroline Kübler remariée (1852) au major retraité Jérôme Louis de Carli |
1861 | v | Charles Auguste Widmann, serrurier mécanicien, et Catherine Braun, veuve de Jean Leib puis Emile et Charles Auguste Widmann |
1903* | h | Charles Auguste Widmann puis (1926) Elisabeth Widmann femme d’Auguste Heydel et Louis Widmann |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1711, 1 300 livres en 1775, 1 500 livres en 1783
(1765, Liste Blondel) VII 366, Jean Fettich
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Not. Endsfelder, 13 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1086, Vacary / Vaccary (Constantin) maire à Dorlisheim – maison, sol, cour – 5,7 ares
Locations
1661, Valentin Strobel, luthier
1670, (cave) Laurent Klein, aubergiste à la Hache
1711, Claude Bernard, premier secrétaire de l’Intendant
1715, Pierre Champoulet, entrepreneur général des bois et chandelles en Alsace
1800, Charles Théophile Zahn, marchand
1810, Charles Schnegans et Chrétien Sahler, négociants
1837, Berliner, agent d’assurances
1844, Huvé de Garel, ancien entrepreneur de l’éclairage
Localisation sur le plan Blondel (1765)
La parcelle numérotée 366 y est mal découpée ; les tenants et aboutissants indiquent que les propriétés à l’arrière sont les parcelles voisines (367 et 364). La partie qui touche à la Bruche (Ill) fait partie du n° 367.
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Jean Georges Scherb est autorisé au nom du notaire Ensfelder à modifier les croisées et à repeindre la maison au Florin d’Or
(f° 79) Dienstags den 12. Maji 1778. H. Not. Ensfelder
Mr Scherb, nôe. Herrn Not. Ensfelder bittet zu erlauben an deßen behausung in der Knoblauchs Gaß gelegen Zum Gold Gulden genannt ein Kreutzstock verändern und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Georges Scherb rend compte des transformations que le notaire Jean Daniel Ensfelder a l’intention de faire au premier étage et aux mansardes dans le bâtiment à gauche de la cour : les cheminées, les fourneaux et les tuyaux seront à distance des parties en bois.
(p. 498) Dienstags den 9 Martii – Herr Notarius Ensfelder will in eine ane der Knoblochs gaß gelegenen behaußung in dem gebäud Linckerhand im hoff im ersten stock ein vor Camin auf einem gewölb wohl versehen machen aus welchem in ein vornen daran befindliches Zimmer eingefeuret wird, das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, hinten daran eine Kuche mit heerd und Camin schoß wohl versehen, das Rohr am steinern gäbel Hinauf von allem holtz entfernt, Rechter hand ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, neben dies Camin ein Runden ofen in dem aus dem Camin eingefeurt und dessen blechene Rohr in besagtes Camin gerichtet, vornen daran gegen der gaß ein Zimmer mit einem offen in dem aus erstbesagtem Camin eingefeurt wird, neben diesem Zimmer Lincker hand ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäu von allem holtz entfernt, neben daran ein offen deßen Rohr in erstbemeltes Camin gerichtet. In der Mansarde ein Zimmer gegen der gaß mit einem gegossenen ofen, in dem in dem Zimmer eingefeurt, und dessen Rohr durch die Riegelwand in ein vorausen befindliches Camin gerichtet.
Erkandt, mit dem anhang willfahrt, daß die thüren der Camin aus welchen eingefeurt wird mit eisen blech beschlagen, die Riegelwand des Zimmers in der Mansarde wo der ofen zu sehen kommet sowohl als der Boden mit steinern blatten versehen werden. – Mstr Scherb
Description de la maison
- 1711 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral, un passage latéral, à l’arrière un caveau, une écurie, une cave sous solives et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins
- 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 600 florins
- 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et deux bâtiments latéraux où se trouvent plusieurs poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Ail
nouveau N° / ancien N° : 23 / 11
Klein
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 292 case 2
Vaccari, Constantin, Maire à Dorlisheim
P 1086, maison, sol, rue de l’Ail 11 / 10
Contenance : 5,70
Revenu total : 254,96 (252 et 2,96)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 388 case 1
Vaccari, Constantin, Maire quai au Sable 4
1863 Widmann, Charles, Auguste, Serrurier
P 1086, maison, sol, rue de l’Ail 6
Contenance : 5,70
Revenu total : 254,96 (252 et 2,96)
Folio de provenance : (392)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 48 puis 62 / 81 / 72 / 55
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 1086, Atelier, rue de l’Ail 8
Revenu total : 40 (294,96)
Folio de provenance : N.C. de 1862
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Widmann Ch. Auguste f° 388, P 1086, Maison, revenu 40, C.on N.elle, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Cadastre allemand, registre 29 p. 143 case 8
La parcelle est partagée en 1926 en deux parties qui appartiennent au même propriétaire
Parcelle, section 12, n° 9 – autrefois P 1086
Canton : Knoblochgasse Hs. Nr. 6 – rue de l’Ail
Désignation : Hf,Whs u Whs e. T. u N.G. – (U. U. 1279, Skizze N. 12, H. e. T) – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 5,41 / 3,93
Revenu : 1900 – 2600 – 1800
Remarques : 1926 Dim. p. 145 c. 1
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1903), compte 1341
Widmann Emil und Karl August
gelöscht 1903
(Propriétaire à partir de l’exercice 1903), compte 1342
Widmann Karl August
1926 Widmann Elisabeth épouse d’Auguste Heydel et Widmann Louis
1937 Widmann Louis Emile & Widmann Elisabeth
1952 Widmann Louis Emile Edouard p. ½ et copropriétaires
(4358)
Cadastre allemand, registre 29 p. 145 case 1
Parcelle, section 12, n° 12-21/9
Canton : Rue de l’Ail n° 6
Désignation : sol, maison (partie Esquisse 12) – U. U. 1279
Contenance : 1,48
Revenu : 800
Remarques : 1926 Augm. o. 143 c. 8
(Propriétaire à partir de l’exercice 1903), compte 1342
Widmann Karl August
1926 Widmann Elisabeth épouse d’Auguste Heydel et Widmann Louis
1937 Widmann Louis Emile & Widmann Elisabeth
1952 Widmann Louis Emile Edouard p. ½ et copropriétaires
(4358)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 245 Rue de l’Ail (p. 398)
11
Pr. Ensfelder, J. Daniel, Notaire – Fribourg
(ajout) Riff j. Dan. Regent
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Knoblauchgasse (Seite 81)
(Haus Nr.) 6
Funk, Stellenverm. 0
Funk, Buchbinder. 0
Herrmann, Schuhmm. 0
Petit, Wwe. 0
Widmann, Schlosserm. E 01
Schmitt, Schriftsetzer. 1
Schwarz, Wwe. 1
Frey, Schlosser. 2
Kleinmann, Gerber. 2
Martin, Schlosser. 2
Schick, Tagnerin, 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 639 W 203)
Rue de l’Ail n° 5 (1863-1988)
Le propriétaire est autorisé à crépir la façade bien qu’elle dépasse de l’alignement puisque les travaux ne contribuent guère à la solidité du bâtiment en maçonnerie. Un incendie endommage en partie la toiture en 1888.
Louis Widmann fait percer en 1951 une porte de garage sous la direction de l’architecte Paul Widmann.
La maison change de propriétaire en 1970. Un ancien habitant informe le maire que le bâtiment comprend des éléments intéressants et qu’il faudrait éviter sa démolition. La Police du Bâtiment se rend sur place et établit deux rapports successifs. Quoique les avis divergent, la Ville envisage d’acquérir les bâtiments mais le propriétaire n’est pas disposé à vendre. La société civile immobilière le Florin d’or acquiert la maison en 1976 et la remet en état. Un des copropriétaires fait percer en 1979 des fenêtres au rez-de-chaussée dans le mur qui donne sur la placette où s’élevait une maison non reconstruite après la guerre. Un autre copropriétaire fait percer deux ouvertures au premier étage du même mur en 1986.
Sommaire
- 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire au nom du propriétaire Widmann une prise pour alimenter environ 3 becs au 6, rue de l’Ail
- 1875 – L’entrepreneur en bâtiment Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi au 6, rue de l’Ail qui appartient à Charles Widmann. L’agent voyer note que la maison dépasse l’alignement, qu’elle n’a pas d’encorbellement et qu’elle est en maçonnerie
- 1885 (mai) – Le maire notifie le serrurier Auguste Widmann de faire ravaler la façade du 6, rue de l’Ail – Travaux terminés, novembre 1885
1885 (juillet) – L’agent de la Ville relève que des travaux sont en cours en avant de l’alignement – L’entrepreneur en bâtiment Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi au 6, rue de l’Ail, aussi bien vers la rue que vers la cour – Le Maire autorise les travaux en considérant qu’ils ne contribuent guère à la solidité du bâtiment en maçonnerie - 1888 – Un journal (Straßburger Post, le Courrier de Strasbourg) informe que la toiture de la maison a été endommagée par le feu. L’agent de la Ville note que l’entrepreneur Louis Widmann répare les dégâts peu importants
- 1892 – Le maire notifie le propriétaire Widmann de faire ravaler la façade du 6, rue de l’Ail – Auguste Widmann demande un an de délai – L’entrepreneur en bâtiment Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1893
- 1901 – Le maire notifie Auguste Widmann de faire ravaler la façade du 6, rue de l’Ail – Son fils l’entrepreneur en bâtiment Louis Widmann déclare que son père est mort et qu’il est copropriétaire de la maison avec son frère, la Police du Bâtiment accorde un an de délai – Le crépi est réparé, juin 1902
- 1895 – Le Maire demande au propriétaire Widmann de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les quatre volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée ainsi que ceux des soupiraux – Rappels en 1898, en 1901 et en 1902 – Travaux terminés, juillet 1902
- 1912 – La Police du Bâtiment notifie Charles Widmann de faire ravaler la façade du 6, rue de l’Ail. Elle accorde un an de délai
1913 – Les entrepreneurs Sigel Frères (26, rue des Juifs, vitres et peinture) demandent l’autorisation de ravaler la façade à la préfecture qui transmet au maire – Autorisation, juin 1913 - Commission contre les logements insalubres – 1900. propriétaire, Widmann, demeurant sur place. Les pièces sombres au rez-de-chaussée et au premier étage du bâtiment principal ne doivent pas servir de chambre à coucher. Le puits de lumière qui éclaire les cabinets d’aisance doit être ravalé.
La Commission des logements militaires fait 43 observations dans son rapport en 1916 – Tous les travaux sont faits (avril 1917), sauf ceux du point 20 qui n’est pas urgent
Remarque de 1915, une femme de 29 ans qui habitait la maison est morte de tuberculose - 1951 – Louis Widmann dépose une demande de permis de construire pour établir une porte de garage au 6, rue de l’Ail, parcelle 21/9 de la section 12 sous la direction de l’architecte Paul Widmann (1, rue Saint-Louis) – Dessins – La Police du Bâtiment qui note qu’environ 25 m² du bâtiment dépassent de l’alignement ne soulève pas d’objection – Autorisation – Les travaux sont terminés conformément au projet, décembre 1951
- 1970 – M. Dreyer (rue des Foulons à la Montagne Verte) écrit à l’adjoint au maire après avoir entendu dire que le notaire Taglang d’Oberschæffolsheim, nouveau propriétaire de la maison, a l’intention de la faire démolir. Quoique l’ancien propriétaire ait négligé de l’entretenir depuis quarante ans, la maison comprend des éléments remarquables comme des portes du XV° siècle – La Police du Bâtiment a un entretien téléphonique avec le fils du propriétaire – Rapport de visite (juin 1970). Plusieurs pièces au premier étage de l’aile droite comprennent des cheminées en pierre ou en marbre, une des pièces est entièrement lambrissée. Une porte du XVIII° siècle donne dans la cour de l’aile gauche. Le rez-de-chaussée fermé (bureau de placement) n’a pas pu être visité – Complément de rapport (septembre 1971). Le bâtiment comprend un rez-de-chaussée surmonté d’un étage. Une porte de garage et un portail récents donnent dans la rue. La cour comprend un atelier de serrurerie qui serait facile à démonter. La façade de droite (pignon et toiture) est typique
1970 – La Commission municipale pour la protection des sites évoque la maison lors de sa réunion du 6 octobre 1970
1971 (novembre) – L’adjoint Pfeil rédige un rapport au maire concernant les 3 et 6, rue de l’Ail. Il estime que le n° 6 mérite d’être sauvé de la démolition.
1971 (décembre) – L’architecte en chef Robert Will appuie cette proposition
1972 (février) – Le 6, rue de l’Ail appartient à la Société civile immobilière du n° 6 rue de l’Ail dont l’administrateur est le notaire Taglang qui ne s’oppose pas à ce que le Ville acquière l’immeuble
1972 (avril) – Procès verbal de réunion du 5 avril. Les pourparlers concernant l’acheminement n’ont pas donné de résultat. L’adjoint Bailliard estime que le bâtiment ne présente pas grand intérêt.
1972 (octobre) – L’adjoint Bailliard rapporte que le propriétaire n’envisage pas de vente dans l’immédiat
1976 – Le Conseil municipal approuve la vente à des particuliers qui s’engagent à le restaurer - 1976 – La société civile immobilière le Florin d’or, gérée par François Schæck (3, quai de la Bruche), dépose une demande pour restaurer les bâtiments, en l’occurrence une mise hors d’eau et une réfection de la toiture
1977 (mars) – La toiture est en cours de réfection. Les travaux sont terminés (mars 1978)
1978 – La société civile immobilière le Florin d’or, gérée par l’agence Locatim (20, rue Adolphe Seyboth), dépose une demande pour réparer les façades – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Le ravalement est terminé, avril 1979
1979 – Roger Ruch (demeurant avenue de la Paix) dépose une demande de permis de construire dans les bâtiments qui appartiennent à la S.C.I. Le Florin d’Or (parcelles 9 et 21/9 de la section 12) sous la direction de Francis Schæck (quai de la Bruche). Plan cadastral de situation – Dessins (ouvertures à créer dans le mur latéral, plan de la parcelle) – La conférence du permis de construire émet un avis favorable en juillet 1979, le directeur départemental de l’équipement puis l’architecte des bâtiments de France en août 1979.
1979 (octobre) – Le préfet accorde le permis de construire
1979 (novembre) – Les travaux sont terminés conformément aux plans. Le maire délivre l’année suivante au copropriétaire un certificat qui atteste que les bâtiments se trouvent dans le secteur sauvegardé - 1986 – Le Syndicat des copropriétaires (Ch. Reinhardt, 16, rue Saint-Marc) dépose une demande de permis de construire pour créer deux fenêtres sous la direction de Francis Schæck (quai de la Bruche). Plan cadastral de situation – Plan, dessin (les deux fenêtres se trouvent au premier étage de la façade latérale) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire prend un arrêté portant prescriptions relatives à une déclaration de travaux exemptés du permis de construire (juillet 1986) – Les travaux sont terminés conformément au projet (mars 1987
- 1988 – Les notaires associés Pierre Gény et Jacques Garnier (16, rue de la Nuée-Bleue) demandent des renseignements d’urbanisme. Plan cadastral de situation
Relevé d’actes
Les héritiers collatéraux de Justine Engelhard, veuve du consul Jean Heller, vendent la maison 1 400 livres à Jean Charles Wesener, secrétaire aux affaires criminelles, assisté de son frère le pharmacien Albert Wesener
1638 (13. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 31
(Protocollat. fol. 14.) Erschienen weÿland Frawen Justina Engelhardin, auch Weÿl. H Johann Hellers Alten Ammeisters der Statt Straßburg see. hochgelehrter Wittiben instutuirter Testaments Erben, benantlichen Fr. Regina Engelhardin weÿ: H Werner Feüchten geweßenen Stattschreibers Zu Leonberg seeligen nachgelaßener Wittiben, ihr Fr. Justinæ Engelhardin s: Schwester befelhaber herr Johann Friderich Jäger beeder Rechten Doctor und fürstl. Würtembergischer geheimer Rhat, ihr Schwager mit beÿstand herrn Andreæ Schmiden ihres eheleiblichen Sohns, Zu eim Stammtheil, So dann Herr Daniel Immele auch beeder Rechten Doctor undt der St. Str. Rhat unnd Advocat, Wie auch herr Johann Georg Sattler Fürstl. Würtenbergischer Landschreibern Verwalter beede alß Gewalt haber herrn Johann Christoph Kalben, Geistlichen verwalters Zue Cantstatt, weÿ: herrn Niclauß Käblens, geweßenen Vnder Vogts Alda, mit weÿland Fr. Waldtburg Engelhardin auch obgerüerter Justinæ Schwester ehelich erzeugten Sohns, Item H Johann Engelhards Geistlichen verwalters Maulbronner Ampts, Zu Vaÿhingen Wonhafft, Item Fr. Anna Catharina Engelhardtin, herrn Johann Walters Fabers juris utriusq. Doctoris unndt geweßenen Cantzleÿ Advocatens /:zu Stuttgarten nachgelaßener Wittiben beeder Weÿ. herrn Johann Engelhardts auch dero Rechten Doctoris und Cantzleÿ Advocatens zu gemeltem Stuttgarten mehrgedachter Justinæ Bruders see. Sohns und dochter, Mehr H Christoff Engelharden Kasten Kellers Zu Studtgartten, So dann Burckhardts und Johann Georgen der Engelharden beeder Kasten Kellereÿ Scribenten Zu Studtgarten sein Christoff Brudern weÿland herrn Johann Sebastian Engelharden geweßenen Vnder Vogts Zu Schorndorff auch Ihr Justinæ Bruders ehelicher Söhnen alß in den vberigen dreÿ Stammtheilen Erben, crafft Zweÿer Vnderschiedlichen den Andern und dreÿ Zehenden Julÿ nechsthien Zu Stuttgarten und Zue Leonberg datirten (…) gewalden, (…) mit beÿstandt H Johann Sebastian Zeißolffen XIII.ers der Statt Str. alß anfangs gemelter Justinæ seel. geweßenen Vogts und Testamentarÿ verkauff
H Johann Carol Wesener Vergichtschreiber und Burgern Zu Straßburg, so zugegen, mit beÿstandt seines Eheleiblichen Bruders H Albrecht Weseners Apoteckers alhie
Zwo behaußungen, hoffstatt und Hoff, sampt allen andern ihren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, Allermaßen wie solche gerechtigkeiten in dem vnder der Statt Straßburg Kleineren Secret Insigel den 29. Aprilis A° 1614. vffgerichten vndt ihme herrn Wesener Zugestellten Kauffbrieff gemeldet, auch von der Fr. Ammeisterin see. vff Sie die obgemelte Principal Verkäuffere Erblühen gefallen und erwachsen gelegen in der Statt Straßburg und. der Knoblochsgassen, einseit neben einer Behaußung dem Stifft Zu S. Thoman gehörig anderseit neb. H. Daniel Ringler ietzregirenden Ammeister, hinden vff der Edlen von Müllenheim zuständige Behaußung stoßend, davon gehen Jährlich vff Johannis Evangelistæ 1 lb 5 ß gelts ewigs unablößiges Zinßes dem organisten der Pfarrkirchen Zue S. Niclauß alhie, so Jr Zu Zeiten daselbsten sein würdt, hiehero für 25. lb Capital, Item 5 lb auch Ewigs Unablößigs gelts Jaahrs ebenmeßig vff Johannis Evangelistæ hiehero für 100. lb angeschlagen, ins Wilhelmer Collegium alhie gehörig, Welche beede Posten H Ammeister Heller seel. in seinem letzten willen Vorgeschriebener maßen verschafft, So dann 10 Pfundt Pfenning ewigs und Unablösiges Zinßes Einem Schaffnern so Jeder Zeit Zu S. Marx sein würd, und Jährlich vff den 16. Junÿ daß ist vff Justinæ tag under 40 hauß arme alhier verburgerte Wittfrawen, Inhalt Ihr Fr. Justina Letzten Willens außgetheilt werden wollen, für 200 lb hauptgut hiehero angeschlagen (…) vff sich genommen geschehen für vnd vmb 1075 Pfund
Fils de pharmacien, Jean Charles Wesener épouse en 1637 Barbe Erhard, fille d’orfèvre, après avoir passé un contrat de mariage cité lors de l’inventaire de 1656
Mariage, cathédrale (luth. p. 391)
1637. Dnica 4. Epiphan. 29. Januar. H. Johann Carle Wesener eines Ersamen grosen Raths vergichtschreibern H. Albrecht Weseners Apoteckers vnd alten grosen Rathverwandten el. Sohn, V. J. Barbara H. Philipp Jacob Erhard goldschmidts el. Tochter. Eingesegnet Zinstag 7. febr. (i 200)
Lors de l’inventaire dressé après la mort de Jean Charles Wesener en 1656, la masse propre à la veuve s’élève à 3 302 livres, celle des héritiers à 148 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 173 livres, le passif à 2 885 livres.
1656 (26.8.), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 5) n° 13
Inventarium vnd beschreibung aller v. ied. Haab, Nahrung v. Gütteren, liegender v. vahrender, veränderter v. vnveränderter, Keine dauon außgenommen, so weil. H Johann Carol Weßner &, beÿ seinem absterben Zeitlich Verlaßen, welches vf erfordern vnd begehren des Ehrenvesten, fromb, fürsichtig vnd wohlweißen H. Alberti Wäßners XV.eners deß alhißig. bestendig. Regiments, als geschwornen Vogts Philippi Alberti vnd Johannis Jacoben, sein des abgeleibten seel. mit der Viel ehren v. tugendreich. frawen Barbara Weßnerin gebohrner Erhardin, der hind.bliebenen Wittiben ehelich erzeugter beed. Söhnlein vnd ab intestato hind.laßener Erben (…), durch Sie die fr. Wittib erstbelt. mit beÿstand deß Auch Ehrenuesten fromb, fürsichtigen v.. wohlweiß. H. Joh: Jacob Erharden, ebenmeßig. beÿsitzers d. H. XV. ihres respectivé hochgehrt. geliebt. H. brud.s vnd geschwornenn vogts – Straßburg dinstags den 26. Monatstag Aug. 1656.
Nota. Es ist Ein Eheberedung vndt ein Codicill vorhanden
In einer in der Statt Straßb. anne Knoblochs gaßen gelegener, in diße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden alß volgt
Ane haußrath, Vff der obersten Bühnen, Vff den vndern Frucht Kasten, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, Inn d. Obersten Stuben, Inn d. Stub Cammer, Vff dem Hawbüehnel, In d. Stub Cammern, Im Haußöhrin, In der Cammer E, Im vndern Cämmerlein im hoff, Im Stübel im hoff, Im badtstübel, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane Heußern (T.) Item Zwo behaußung, Hoffstatt, vnd höfflin mit allen anderen ihren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeit beÿsammen geleg. in der St. Str. in der Knoblochs gaßen, Einseit neben einer behaußung dem Stifft St. Thoman gehörig, 2.seit neben Weil. H. Daniel Ringlers Alten Ammeisters seel. Erben, hinden vf der Edlen von Müllenh. behaußung stoßend, dauon gehen Jahrs vf Johannis Evangelistæ 1. lb 5 ß ewigs vnablößig. Zinßes Einem Jeden Organisten der Pfarrkirch Zu St. Niclaus, für 25. lb in h.guth gerechnet, Item 5. lb auch ewigs unablößigs gelts vf Johannis Evangelistæ dem Collegio Zu St. Wilhelm alhie in hgtt. hieher für 100. lb ger. anschlag. Welche beede Zinß H. Ammeister Heller seel. in seinem letzten willen alda verordnet, So dann 10. lb ewigs vnablößigs gelts, Jehrlich vf Justinæ tag, as ist d. 10. Junÿ vnd. 40. haußarmen alhier Verburgerte Wittfrawen, Nach auß weißung frawen Justina Engelhardin seel. testament, durch den Schaffner Zu St. Marx außzutheilen, in hgutt gerechnet p. 200. lb. sonst über diße iezt berührte beschwerden gantz freÿ ledig vnd eig. vnd angeschlagen p. 675. Darüber vorhanden ein Prgm. Khauffbrieff in der St. Str. Canzleÿ gctstb. v.fertigt, welcher maßen der H. seeliger solche behaußung in A° 1638. von weil. frawen Justinæ Engelhardin, auch weil. des Edlen Ehrenuest. fürsichtig vnd. hochweiß. H. Johann Hellers, alten Ammeisters der St. Str. seel. hind. laßener Testaments Erben über die vorgemeltte noch darauf stehende 325. lb. beschwerd. vmb 1075. lb erkhauft, mit der Cantzleÿ gtstb. anh. Insigel v.sich. datirt d. 13. Jan: 1638. Darbeÿ noch ein Prgm. alter Khaufbrieff auch in d. St. Str. contractstb. gefertigt datirt d. 29. Aprilis 1614., Ferner befind. sich v.schiedene quittung. den hellerisch. v. Engelhardischen Erben pro portione bezahlter hauß gelter vnd sonsten allerhand Papier bericht, alles mit neuem N. 4. signirt.
Ergentzung der Wittiben unverändert gutts. Vermög Lüfferungs concept durch weil. H. Johann Petrum Güntheln den Notm. seel. den 22. Martÿ 1637. propria manù verfaßt, über alles das Jenige so weil. H Frantz Cameel der Zeit Schaffner des Brud.hofs der Fraw Wittiben geweßener Vogt inhanden gehabt
Abzug in vorhergeschrieben Inventarium gehörig. Der Wittib unverändert gut, Haußrath 77, Silbergeschirr vnd geschmeidt 63, guldin Ring, Kettlin vnd geschmeidt 98, Pfenningzinß hauptgüter 549, Eigentumb ane liegenden vnd beßerung ane lehengüttt. 28, Schulden 75, Ergäntzung 2466, Summa summarum 3358 lb – Schulden 55, Nach solchem abzug 3302 lb
Erben Unverändert gutt, Haußrath 105, Bibliotheca 15, Silber 18, guld. Ring 20, Pfenningzinß htgutt 62, Summa summarum 223 – Schuldt 75 lb, Verbleibt 148 lb
Theilbar gutt, haußrath 181, frücht. 92, Wein vnd leerer Vaß 72, silber geschirr vnd geschmidt 92, Gl. Ring 10, baarschafft 12, Eigenthum ane Hauß 675, Schulden ins Erben 35, Summa summarum 1173 lb – Schulden 2885 lb, Übertreffen alßo die theilbar Schuld. die gantze theilbar Verlaßenschafft vmb 1712 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1735 lb
Widumbs Verfangenschaft der Fr. Wittib Unverändert, Vermög Inventarÿ über weiland fr. Ursulæ Häasin gebohrne Erhardin H Johann Heinrich Haasen XIII. hfr. seel. Verlaßenschafft durch weil. H. Daniel Strintz den Notm. seel. auffgerichtet, vnd demselben Inserirten Testamenti nuncupativi, hat dieselbe gedachtem ihren H.dem hind.blibenen Wittiben zum Widumb geordnet, den Ihro ane den fol. 206. biß fol. 210. gedachts Invÿ. beschriebenen ane Juden gaßen vnd Vtz.gäßlin alhie behaußung gebür. 1/3. theil welchen drittetheil dem anschlag nach tht. 600. lb
Widumbs Verfangenschaft d. Erben unverändert, Vermög general Theilbuchs über weiland deß Ehrenvesten, fürsichtig und weißen H Alberti Weßeners, des ältern apotheckers vnd. E. Ers. Groß. Raths alten beisitzers seel. v.laßenschafft durch H. Dauid Ößingern den ältern Notm. in aô 1635. auffgerichtet (…) d. fr. Veronica Weßnerin gebohrne Büttlingerin von obehrengedachtem H. Alberto Weßnern ihrem geliebtsn H. seel. ad dies vitæ Widumbs wiß zugenießen (…)
Barbe Erhard se remarie en 1659 avec Jean Jacques Wieger, secrétaire au Grand chapitre protestant de la cathédrale
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 36)
1659. Dnca Sexagesima d. 6. Febr. Johann Jacob Wiger J.U. Doctorandus d. Evangelischer Herren Thom-Capitularen Hoher Stifft Straßburg Secretarius Vnd Barbara Weßnerin gebohrne Erhardin, Weiland Hn Philipp Jacob Erhard geweßenen Godschmidts v. burger allhier Ehel. Tochter. Coputirt Dienst. d. 15. Febr. Zum Spiegel (i 39)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 59-v) 1659. den 6.ten Febr: 2. mahl Hr Johann Jacob Wieger J.U. Doctorand. der Evang: Herren Thom-Capitularen Hoher Stifft Straßburg Wohlbestellter Secretarius und Fr. Barbara Weßnerin gebohrne Erhardin, Hn Philipp Jacob Erhardt geweßenen Goldschmidts ehel. Tochter. Dienstag den 15.ten Febr. soll die Copulation Zum Spiegel geschehen, durch den hr. Pfarrer zu St. Thoman (i 100)
Fils du marchand Thomas Wieger établi à Landau, Jean Jacques Wieger épouse en 1646 Anne Madeleine Heus, fille du docteur en droit Ernest Heus l’aîné et de sa femme Anne Ursule Berner ; contrat de mariage, célébration
1646 (29. Dec.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 4) Acte annexé
Eheberedung – zwischen dem hochgelehrten Herrn Hanß Jacob Wiegern dero Rechten Candidaten Weÿlandt deß Ehren Vesten Für vndt Wohlgelehrten Herrn Thomæ Wiegern deß Raths vndt Handelsmanns Zu Landau Mit der Ehren vndt Tugendtsamen frawen Apolonia Wiegerin gebohrnen Hütschlerin beeden nunmehr sehl. ehelich erziehltem Sohn Hochzeittern Eins
So dann der Ehren vndt Tugendsamen Jungfrawen Annen Magdalen Heußin hochzeitterin des hochgelehrten Herrn Ernst Heüßen deß ältern der Rechten Dr mit der Ehren vndt Tugendsamen frawen Anna Ursulen heüsin geborner Bernerin ehelichen erziehlten Tochter am Andern
Beschehen Zu Straßburg den 29. tag Decembris nach der Heÿlsamen geburt vnsers Herrn vndt heÿlandts Jesu Christi im 1646 Jahr [unterzeichnet] Johannes Jacobus Wieger Landaviens. J. u. Candid. als Hochzeiter Mpriâ
Johannes Schmidt der heil. Schrifft Doct, Johannes Otto Faber, Gregorius Bick der Rechten Dr. Vnd Professor, Sigismundus Fridericus Scheidt, V J Dr, Gabriel Engel Appothecker
Auff der Jungfrauen Hochzeiterin Seithen, Joachim Brackenhoffer, Johann Michel Stomler, Johann Jacob Müeg, Johann Rudolff Saltzmann, Niclauß Jundt, Johannes Breßler, Apothecker, Ernst Heuß
Mariage, cathédrale (luth. p. 508)
1647. Dom. 4. Trinitatis. Herr Johannes Jacobus Wieger beeder Rechten Doctorandus Herrn Thomæ Wiegers, gewesenen Rathsverwandten Zu Landaw nachgelaßener ehelicher Sohn vnd J : Anna Magdalena, Herrn Ernesti Heußen deß Eltern beeder Rechten Doctoris eheliche tochter. Im Münster Mont. 19. Iulÿ (i 259)
Jean Jacques Wieger dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et les Vingt-et-Un
1650, Protocole des Quinze (2 R 69), H. Joh: Jacob Wieger, Bruderhoff Secretarius [wein]. 21. [zinß] 65.
1654, Conseillers et les Vingt-et-Un (1 R 137), Johan Jacob Wieger, Bruderhoffische Räth wegen des Zehenden zu Niderhaußbergen. 166.
1658 Protocole des Quinze (2 R 76), H. Johann Jacob Wieger. 42 [secretarius im Bruderhoff]. 91 [wein]. 141 [compensation].
Jean Jacques Wieger loue au nom de sa femme Barbe Erhard une partie de la maison au luthier Valentin Strobel
1661 (5. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 6-v
Erschienen Herr Johann Jacob Wieger U.I.D. auch der Evangelischen Herrn Dom Capitularen hoher Stifft Straßburg Secretarius alß Ehevogt Fr. Barbaræ Erhardin,
in gegensein Hn Valentin Strobels deß Lautenisten
Verlühen, ihr Fr. Barbaræ alhie in der Knoblochägaßen, einseit neben dem Müllenheimischen Stammhauß, anderseit neben einem stifft hauß Zu St. Thomann gehörig, gelegene behaußung, sambt darinn befindenden haußrhat, warüber beede Parten eine beederseits underschriebene specification einander zu gestelt, uff 2. Jahr lang Von nechst Verwichenen Weÿhenachten angerechnet um einen Jährlich. Zinß behausung 22. lb.
Une deuxième fois veuve, Barbe Erhard se remarie en troisième noces avec Georges Basile Geiger, l’un des Trois de la Tour aux deniers, qui avait épousé en premières noces en 1645 Elisabeth Schmidt, fille de médecin
Proclamation, cathédrale (luth. f° 517)
1645. Domin: 10. Trinitatis. Herr Georgius Basilius Geÿger, Herrn Georg Basilÿ Geigers U. I. Doctoris und geweßenen Cancelleÿ Directoris allhie ehelicher Sohn, J: Elisabeth H Ludwig Schmidt, Medicinæ Doctoris, fürstlichen Margräffichen Badenischen Raths Vndt Leib Medici, Vnd geweßenen Practici allhier eheliche tochter. Copulirt zu St. Thomâ (i 25 – pas de mariage à Saint-Thomas)
Mariage, cathédrale (luth. f° 108-v n° 55)
1668. Zum 2 mahl Hr Georg Basilius Geiger dreiers des Pfenningthurns und burger allhier, Fr. Barbara Weiland hr Johann Jacob Wieger J. U. Drandi eines hochwürdigen Thumb Capitels Evang. hohen Stiffts Straßburg Raths u. geweßenen Secretarÿ nachgelaß. W. Donnerstags den 10.t 10.bris Münster
Georges Basile Geiger loue la cave à l’aubergiste à la Hache Laurent Klein
1670 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 639-v
Erschienen der Edel- From- und wohlweiß herr Georg Basilius Geÿer deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen
in gegensein H. Lorentz Kleinen Gastgeben Zur Äxt
entlehnt, der alhie in der Knoblochßgaßen, neben der Ringlerischen Behaußung gelegenen Behaußung Keller, wie Er mit latten underschlag. sampt acht darinnen liegend. Stuckfaßen darund. fünff gantz frisch und wohlgebund. treÿ aber alßo gebund. seÿn – vff 9 Jahr lang von Martini a° 1669 angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich 7 Pfund pfenning
Barbe Erhard veuve de Georges Basile Geiger, ancien assesseur au collège des Treize, rédige son testament en 1689. Elle lègue sa maison aux deux fils issus du premier mariage de son fils Philippe Albert Wesener avec Marguerite Graseck en en assurant l’usufruit à son fils
1689, Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicillus Frawen Barbaræ Geigerin gebohrne Ehrhardtin, Wittiben. Freÿt. d. 19. 8.br. Anno 1689.
persönlich kommen und erschienen ist die wohl Edle, wiel Ehren und Tugendreiche Fraw Barbara Geigerin, gebohrne Ehrhardtin, weÿl. des hoch Edel Vest fürsichtig, hochweiß und hochgelehrten Herrn Georg Basilÿ Geigers, des beständigen Geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehen beÿ löbl. Statt Straßburg geweßenen hochverdienten, beÿsitzers seel. hinderlaßenen fraw Wittib von den Gnaden Gottes aufrecht, gesund gehend vnd stehenden leibs, auch guter verständtiger Sinnen und vernunfft (…)
drittens ist der fraw dreÿzehnerin alß Codicillirerin will vnd vermacht dieselbe Johann Philipp vnd Johann Jacoben denen Weßneren, des Wohl Edelvest, from, fürsichtigen hochweiß vnd hochgelehrten herrn Philipp Albrecht Weßeners des beständigen Regiments der herren fünff Zehen hochverdienten beÿsitzers, Ihres herrn Sohns, mit weÿland der wohl Edeln viel Ehren und Tugendreichen frawen Margarethæ Weserinin gebohrner Graseckein seiner geweßenen getreuen Eheliebstin nun seel. hinderlaßenen beeden Söhnen, Ihro der fraw Codicillirerin gebiebten beeden Enckelnn vmb der jenigen Eheliebe und trew sowohl gedachte der Enckel liebe Mutter seel. nicht allein Gegen Ihrm Eheherren Sondern auch gegen Ihr der Fr. Codicillirerin die Zeit lebens erwießen hat, Zu seinem Eigenthumb und Legat, Ihro der Fr. Codicillirerin in der Knoblochs gaßen in Straßburg liegende eigenthümlich gehörige behaußung dergestalten, daß nach Ihrer Codicillirerin seeligen absterben solches hauß diesen beeden Eckeln Zwar gehören, deren geliebten her Vatter obgemeldt alß Jetziger Inwohner aber berechtiget seÿen solche außer hernach specificirte Zweÿen Gemachen, dießelbe Zeit lebens nach seinem belieben Zubewohnen, Zunutzen und Zugenießen, dieselbe aber auch nach ordnung der Statt Straßburg in gutem baw vnd Ehren erhalten solle, Ferner ist auch Ihre will und befehl, daß nach Ihrm todt, dießen beeden Enckel in der Ihnen vermachten behaußung, das jenige stub und Stub Cammeren, welche anietzo die fraw dreÿ Zehnerin wohnet, Zu Ihren Studiis und bebrauch freÿ genießen und nicht in den genuß gehören solle (…)
(Nach disposition) , den 3. Maÿ 1690. [unterzeichnet] barbra geÿin
Philippe Albert Wesener épouse en 1669 Marguerite Graseck, fille du secrétaire des Quinze
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 283-v, n° 14)
1669. Domin: Jubil: et Cant: d. 2. rt 3. Maÿ Herr Philipp Albrecht Weßener der rechten doctorandus, U. Jungfr. Margaretha, Hrn Johann Pauli Grasecken, XV Secretarÿ Ehel: Tochter. Cop.ad St. Nicol: 13. Maÿ (i 300)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 114-v, n° XII) 1669. Dom: Jubilate Zum 2. mahl Hr Philipp Albrecht Weßener J. U. Ddrandus, Jfr. Margaretha Hr Johann Paul Grasecken, Fünffzehen Secretarii ehel: T. Donnerstags den 13.ten Maji, S Niclauß (i 117)
Devenu veuf, secrétaire des Quinze et marguiller à Saint-Nicolas, Philippe Albert Wesener se remarie avec Salomé Knibs, veuve du consul Daniel Wencker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration.
Copia der Eheberedung – zwischen dem wohl Edel, Vest und hochgelehrten herrn Philipp Albrecht Weßenern, J. U. Ddo und beÿ Unßern Gnädigen Herren den XV. wohlbestellten Secretario, alß dem bräuttigamb ane Einem, So dann der Wohl Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Salome Wenckerin gebohrner Kniepßin Weÿland deß Hoch Edlen, Gestrengen, Fürsichtig und hochweißen hern Daniel Wenckers der Statt Straßburg geweßenen alten Ammeisters und deß geheimen Regiments der Herren XIII.en hochmeritirten Assessoris seeligen hinderlaßener Fraw Wittib alß der frawen hochzeiterin andern theils – Straßburg den 15. Tag Februarÿ Anno 1685 – Christoph Schübler, Notarius ratione officÿ.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 314-v)
1685. Domin. Quinq: d. 4. Martÿ. Hr. Philippus Albrecht Weßener, beÿder rechten Doctorandus, Vndt beÿ dem Hochansehnlichen Collegio der Hrn. XV. wohlmeritirten Secretarius, Wie auch beÿ der Kirchen Zu S. Niclaus alhier Wohlbestelter Kirchenpfleger Vndt Fr: Salome, deß Weÿl: Wohl Edel gestreng. hochweiß Vndt hochgelehrt. hrn. Danielis Wenckers Alten Ammeisters V. XIII.ers Wie auch beÿ dießer Kirch. Zum Jung. St. Peter Wohlmeritirten Ober Kirchen Pflegers nachgel. Wittwe. Cop. Mittw. 15. Martÿ (i 329)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 3) 1685. Domin. Lmæ & invocavit. H. Philippus Albrecht Wesener J. V. Dndus beÿ dem Hochansehnlichem Collegio der H. XV. wohlmeritirten Secretarius Wie auch beÿ vnßer Kirchen wohlbestellter Kirchenpfleger Vndt Fr: Salomeen deß weÿland Wohl Edel Gestrengen Hochweiß vnd Hochgelehrten H. Danielis Wenckers Alten Ammeisters vnd XIII.ers Wie auch beÿ der Kirchen Zum Jungen St. Peter Wohlmeritirten Ober Kirchen Pflegers nachgelaßene Wittib. Copulirt zum Jungen S. Peter 5/15. Martÿ ( 31)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, le mari dans la maison de sa mère rue de l’Ail et la femme dans celle qui appartient à la femme de Daniel Richshoffer au Vieux-Marché-aux-Vins
1685 (29.3.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 10) n° 2 (470)
Inventarium undt Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung undt Gütter, so der wol Edel Vest und hochgelehrte Herr Philipp Albrecht Weßner J. U. Dd. beÿ Unßern Gnäd. Herren den XV.ern wolbestelter Secretarius zu der wol Edlen, viel Ehren: undt tugendreichen frawen Salome Weßnerin gebohrner Kniebßin seiner vielgeliebten hauß Ehe in den Ehestandt gebracht, welche der ursachen, dieweilen in ihr beeder Ehegemächt auffgerichteten Ehepactis expressé versehen, daß einem Jedewedern Ehegemächt undt seinen Erben seine in den Ehestandt Zugebrachte substantz ein unverändert undt vorbehalten Gut sein
Actum in fernerer gegenwärtigkeit der wol Edlen vest fürsichtig undt hochweißen herren Francisci Reißeißen d. St. Str. alten Ammeister v. 13.rs geheimen Regiments der frawen noch ohnentledigten herrn Curatoris, wie auch herrn Jacobi Wenckers auch der St. Str. alten Ammeisters der frawen in erster Ehe mit weÿland dem wol Edlen, fürsichtig und hochweißen herrn Daniel Wenckern der Statt Straßburg gewesenen alten Ammeistern und 13.rn deß geheimen Regiments nunmehr seel. ehelich erzeugter beeder Jgfr. döchter, geschwornen herrn Vogts , So dann deß wol Edlen, vest fürsichtig undt hochweißen herrn Johann Paul Graßeckh 13.rs deß geheimen Regiments, des herrn in erster Ehe mit der Edlen viel Ehren und tugendreichen frawen Margaretha gebohrner Graßeckin ehelich erzeugter beeder Söhnlein geschwornen herrn Vogts, den 29.ten Martÿ Anno 1685.
In einer in der St. Straßb. in d. Knoblauchgaß gelegenen deß H. Fr. Mutter gehöriger behaußung befund. worden wie volgt
Schreinwerck. In d. obern Stub Cam., In d. obern Stub, Im obern Saal, In d. Nebens Camm. Auff dem frucht Kast. In der undern Kuchen, In der wohnstub
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 799, Sa. der früchten 254, Sa. der Bibliothec 30, Sa. Wein und lährer Vaß 510, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 517, Sa. Guldener ring undt geschmeids 241, Sa. der baarschafft 1281, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 716, Sa. Schulden 15, Summa summarum 4370 lb – Schulden 2098 lb, Nach solchem Abzug 2272 lb
Beschluß summa Inventarÿ, ferner deßelben Kinder ererbt Mütterlich Guth 1872, So dann 2/3 theil ane den haussteuren 286, Conclusio finalis Inventarÿ 4431 lb
Inventaire des apports de Salomé Kniebs
1685 (29.3.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 10) n° 3 (471)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung, so die wol Edel, viel Ehren und tugendreiche fr. Salome Weßnerin gebohrne Kniebßin, zu dem wol Edlen Vest undt hochgelehrten H. Philipp Albrecht Weßnern J. U. Ddo. beÿ Unßern Gnäd. Hh. den XV.en wolbestelten Secretario Ihrem viel geliebten Eheherrn in den Ehestand gebracht, welche der ursachen, dieweilen in ihr beed. Ehegemächt auffgerichteten Ehepactis expressé versehen, daß einem Jedewedern Ehegemächt undt seinen Erben seine in den Ehestandt Zugebrachte Nahrung ein unverändert undt vorbehalten Gut sein
Actum in fernerer gegenwärtigkeit der wol Edlen gestrengen, vest, fürsichtig undt hochweißen herren Francisci Reißeißen d. Statt Straßburg. alten Ammeisters vndt 13.rs des geheimen Regiments, der frawen noch ohnentledigten Vogten, wie auch herrn Jacobi Wenckers auch der St. Str. alten Ammeisters der frawen in erster Ehe mit weÿland dem wol Edlen, gestreng. vesten, fürsichtig und hochweißen herrn Daniel Wenckern der St. Str. gewesenen alten Ammeistern undt XIII.rn deß geheimen Regiments, nunmehr seel. ehelich erzeugter beeder döchter, geschwornen herrn Vogts , So dann deß wol Edlen, vesten fürsichtig undt hochweißen h. Johann Paul Graßeckhen 13.rs deß geheimen Regiments, des herrn in erster Ehe mit weÿl. der Edlen viel Ehren und tugendreichen frawen Margaretha gebohrner Graßeckin ehelich erzeugter beeder Söhnlein geschwornen herrn Vogts, den 29.ten Martÿ Anno 1685.
In einer in der St. Straßb. auff dem alten weinmarckh gelegenen H. Daniel Richßhoffern XV.rn Ehevögtlich weiß gehörigen behaußung, ist befund. worden wie volgt
auff dem frucht Kast
Eÿgenthumb ane häußern (K. K.) It hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen, begriffenn & Zugehörden in d. vorstatt straßb. Vnderwagner (…)
(f° 38) Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 536, Sa. Wein und lährer Vaß 133, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 356, Sa. Guldener ring undt geschmeids 925, Sa. der baarschafft 634, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1650, Sa. Gülth von liegenden güthern 28, Sa. der Schulden 529, Summa summarum 4795 lb – Schulden 2564 lb, Nach solchem Abzug 2230 lb
Beschluß summa Inventarÿ, mehr der von Fr. Salomeæ Reichshofferin gebohrner Wenckerin ererbter vätterlicher Nahrung zu genießen verhaffte wÿdemb wie hernach fol. (-) sub tit. A zusehen 749, So dann die Wÿdembs Verfangenschaft welche die Fr. von Ihrer beed. Jgfr. döchter ererbten vätterlichen substanz ad dies vitæ Zugenießen 4706, Und dann Ihr gebührender dritter theil ane denen haussteuren 143, Conclusio finalis Inventarÿ 7829 lb
Philippe Albert Wesener est nommé l’un des Treize en 1700. Il meurt en 1711 en délaissant deux fils de son premier mariage avec Marguerite Graseck et une fille issue de la veuve Salomé Kniebs. Les experts estiment la maison 2000 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 4098 livres, celle des héritiers à 9085 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 049 livres, le passif à 8 687 livres.
1711 (13.4.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 27) n° 953
Inventarium und beschreibung aller der jenigen haab, Nahrung und Güthere Liegender und Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland der hoch Edel Vest, fromb, Fürsichtig, Hoch weiß und hochgelehrte Herr Philipp Albrecht Weßener des beständigen geheimben Regiments der Herren dreÿ Zehen hochmeritirter beÿsitzer und Vornehmer burger allhier zu Straßburg nunmehr seeligen, nach seinem den 29. Januarÿ instehenden 1711. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch die Hoch Edle hoch Ehren und tugendbegabte Frau Salomeam Weßenerin gebohrne Kniebßin die hinterbliebene hochgetrübte Frau Wittib, beÿständlich des Hoch Edel, Gestreng hochgelehrt Fromb, fürsichtig und hochweisen herrn Johann Reinbold Friderici hochmeritirten Ammeisters, dreÿ Zehner und Scholarchens beÿ allhießigen Königlichen freÿen Statt Straßburg, als deroselben constituirten Hochzuehrenden herrn Curatoris – So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem Ggegensein des Edel Vest hochgelehrten Fürsichtig und hochweißen herrn Johann Paul Gambßen E. E. Großen Raths alten anjetzo E. Löbl. Vogteÿ Gerichts Wohl Anesehnlichen beÿsitzers wie auch des Edlen, Wohl Ehren Vest und Großachtbaren herrn Johann Daniel Gambßen handelßmanns, beeder Vornehmer burgere alhier der geehrten Frau wittib herrn dochtermänner Erster Ehe, Montags den 13. Aprilis A° 1711.
Der nun seelig in Gott ruhende Herr XIII.r hat per testament Zu Erben Verlaßen Wie volgt 1. den Wohl Ehrenvest hochgelehrte vnd hochachtbahren herrn Johann Philipp Weßenern, wohlverordneten Secretarium beÿ denen Ämptern Barr und Illkirch auch beÿ löbl Cantzleÿ Oeconomum vornehmen burgern allhier, welcher auch dem Geschäfft Von Anfang biß zu end persönlich beÿgewohnt, 2. den Edlen Wohl Ehrenvest, Großachtbahren Herrn Johann Jacob Weßenern, Vornehmen handelßmann Zu Wormbs vnd burgern allhier Zu Straßburg, so auch bey gegenwärtiger Inventation in persohn erschienen, Welche beede herren Söhn der Seelige Herr XIII.r in erster Ehe mit weÿl. der hoch Edlen, hoch Ehr: vnd tugendbegabten frawen Margaretha gebohrner Graßeckin erzeugt,
So dann 3. die hoch Edle hoch Ehren und tugendreiche fraw Salomeam Spielmännin gebohrne Weßenerin des hoch Edel, Vest, hochgelehrten vnd hochachtbahren Herrn Johann Ernst Spielmanns J. U. Lti vnd der Zeit hochansehnich und wohlverordneten dreÿers des Stall Zusatzes vnd vornehmen burgers allhier, Fr. Ehegattin, welche auch beneben erst wohl gedachtem Ihrem Eheherrn hierbeÿ præsens war, Vndt ist dieße Frau Tochter in letzter Ehe mit Eingangs Wohl Edegedachter Fr. Wittib erzeugt worden,
Alle dreÿ zu gleichen portionen vnd Stamm theilen.
In einer allhier zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich Volgender maßen befunden
Ane höltzen und Schreinerwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen Cammern, Im obern Großen haußöhren, In der obern Großen Stub, In der obern Großen Stubkammer, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff der Trückeneÿ, In der Wohn stub, In der Wohn Stub Cammer, Im undern Haußöhren, in der Kuchen, Im Haußöhren
In dem Nebens Stockh, Auff der Bühn, In der Großen Cammer, In Herrn Spielmanns Wohnstub, In der undern Hoffstub, In der Cammer, In der Speiß Cammer, Im Gewölb, Im Keller
Eÿgenthumb ane Häußern (W.) It. hauß, hoffstatt, höfflein in der Vorstatt Straßburg Underwagnern hinder des Allmosens Zu St. Marx Garthen (…)
(E.) It. Zwo behaußungen sambt hoffstatt vnd höfflein mit allen anderen Ihrem Gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeit gelegen in der Statt Straßburg in der Knobloch gaßen, ein seith neben einer behaußung dem Stifft Zu St. Thoman gehörig, 2. s. neben Weÿland Tit. herrn Jacob Spielmanns XIII.ers seel. hinderlaßenen Erben, hinden auff herrn Capitain Meÿern stoßend, so gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen, vnd ist solche behaußung durch die allhießig. geschwornen Werckmeistere Vermög deren beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftichen Abschatzung de dato 6. Maÿ A° 1711. æstimirt worden vmb 2000. Darüber vorhanden ein perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem C. C. Insiegel Verwahrt de dato 13. Jan: Anno 1638. Darbeÿ noch ein alter perg. Kbr. mit der St. St. kleineren Secret Insiegel verwahrt, datirt den 29. Aprilis 1614. Ferner befindet sich ein Quittung vber die vom dem Stift St. Marx und Collegio S. Wilhelm allhier abgelößten vnd auff solcher behaußung gestandene 300. lb Capital in allhießiger C. C. stuben geferitget datirt den 5. Jan: 1657. So dann 10. alte pert. Kauff; abgelößt Zinnß vnd Spruchbrieff, samt allerhand quittungen und dazu gehörige schrifftliche Sachen, alles notirt mit altem N° 4 et 52.
– Abschatzung den 6.ten Maÿ 1711. Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheidenen S. T. herrn XII.r Philippus Albrecht Weßner seel. hinderlaßene fraw wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Knobloch gaßen, gelegen, Einseit & neben fraw XIII.r Spielmännin, anderseith neben eine behaußung gehörig Zu St. Thoman, hinden auff herrn Capitain Meÿer stoßend, Welche behaußung Neben hauß, neben gang, hinden ein Gewölb, Stallung, gebälckten Keller, hoff, hoffstatt und brunnen sambt aller Ihrer Recht und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Vier taußend Gulden.
Der Andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Kuhnen Gaßen gelegen (…)
Bezeuchnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
(f° 49) Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ Vber Eingangs Wohl Edelgedachter Fraw Wittib in den Ehestand gebrachte in Anno 1695. durch Weÿlandt herrn Christoph Schüblern Notarium Publ. und E. E. großen Raths alhier alten beÿsitzern seel. auffgerichtet
Wÿdumbs Verfangenschaft so mehr Edel erwehnte Fr. Wittib wegen Ihrer mit weÿl. Tit. Herrn Daniel Wenckern der St. St. alten Ammeistern vnd XII. dero Erstern Eheherrn seel. erzeugter vnd nach todt hinderlaßener Zwo Fraw döchteren ererbtes Vätterlicher Nahrung mit gewißer Condition ad dies vitæ Zuenießen hat
(f° 70) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib Nahrung betr. Sa. haußraths 311, Sa. Leerer Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 322, Sa. Goldener Ring vnd geschmeidts 547, Sa. Baarschafft 619, Sa. Eigenthumbs ane j. behaußung 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3010. Sa. Gültten Von Ligend. güttern 128, Sa. Ergäntzungs rests 1945, Summa summarum 6996 lb – Schuld 2897, Nach Abzug deren 4098 lb
Der Erben unverändert Guth belangend, Sa. haußraths 406, Sa. Bibliothec 37, Sa. Leerer vaß 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 191, Sa. Goldener Ring 57, Sa. baarschafft 552, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 405, Sa. Eigenthumb ane i. behaußung 2000, Sa. Gültten von Liegende güttern 55, Sa. Ergäntzung Reste 6592, Summa summarum 10 333 lb – Schuld 1248, Compensando verbleibt 9085 lb
Theilbar Verlaßenschafft anlangend, Sa. haußraths 237, Sa. Einer Gutsch 37, Sa. Früchten 72, Sa. Weins 794, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 360, Sa. goldener Ring 78, Sa. baarschafft 702, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3800, Sa. Activ Schulden 2965, Summa summarum 9049 lb – Schulden 8687 lb, Theilbarer Nahrungs rest 361 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 16 737 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 15. Tag Februarÿ Anno 1685 – Christoph Schübler, Notarius ratione officÿ.
Copia des von mehr hoch Edel berührten geweßenen Ehepersohnen in Anno 1703. mit einander auffgerichteten Testamenti nuncupativi. – (…) im Jahr 1703 (…) auf Freÿtag den 28. Monatgs tag Decembris, Abends zwischen Fünf und Sechs Uhren, beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern, in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer dem Löbl. Stifft St: Marx allhier zuständigen Schaffneÿ behaußung, dero großen Schreibstub mit den Fenstern in den Pfistereÿ Hoff außsehend (…) Persönlich erschienen der hoch Edel Vest, Fürsichtig, Hoch weiß und hochgelehrte Herr Philipp Albrecht Weßner, des beständigen Geheimen Regiments der Herren Dreÿzehen beÿ Löbl. Statt Straßburg hochmeritirter beÿsitzer, und beneben Ihne die Hoch Edle hoch Ehren: und tugendbegabte Fraw Salome Weßnerin, gebohrne Kniebßin, beede Eheleuthe durch Göttliche Gnaden beede Aufrecht, gesunder, gehend und stehender Leiber – So beschehen (…) in Persönlicher gegenwärtigkeit der Wohl Ehrenvesten, Rechtsgelehrten und Großachtbahr, auch Ehrengeachten herrn herrn Johann Paul Tromers, Notarÿ publici undt Schaffners deß Blatterhaußes, auch Ober Schrebers Zu St. Marx, Herrn Geörg Brösamle deß ältern Sattlers, herrn Benjamin Reüthern, Notarÿ publici undt Unter Schrebers Zu St. Marx (…) Stephan Cornelius Saltzmann, Nots. requis.
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 100 florins (2 050 livres) sur un total de 33 400 florins. Les préposés remettent les deux tiers de l’amende parce que le défunt a vendu du vin et d’autres fruits peu avant sa mort et que la maison serait surévaluée
1711, cote VII 1174 – Livres de la Taille f° 228
(Steltz, F. N° 746) Weÿl. Herrn Philipp Albrecht Weßener XIII.ner und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 378. über abzug 954 lb 19 ß 5 d Haußraht annoch 16 737 lb. 4 s, die machen 33 400. fl. verstallte nur 29 300 fl, also Zu wenig 4100. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf Sechs jahr in duplo macht à 12. lb 6 ß d, 73. lb. 16 ß
Und auff vier jahr in simplo thut à 6. lb. 3 ß d – 24. lb. 12. ß
Extat das Stall geltt, pro 1711. 45. lb, 6 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlug, 17 lb. 2 ß. 6 d, Summa 160. lb, 17. ß 10. d
Auf eingewandte erhebliche motiven daß nehm. eine ansehnliche Summa kurtz vor des Hn. XIII.ners tod ane Wein und Frucht erlößt worden und der Nahrung Zugangen, auch wegen Zimlich hohen anschlag der behaußung, haben die Herren Dreÿ nachgelaßen 2/3. th. 65. lb. 12. ß, restirt 95. lb. 5. ß. 10. ß
dt. 1° Febr.1712.
Lors de la liquidation, la maison revient en propriété à ses deux fils suivant le testament de leur grand-mère Barbe Erhard
1711 (12.6.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 28) n° 959
Abtheilungs concept über Weÿland S. Tit: Herrn Philipp Albrecht Weßners geweßenen höchstmeritirten beÿsitzers des geheimen Regiments der Herrn XIII.n allhier nunmehr seeligen verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1711.
(f° 3) Außweißung der beeden Herren Söhne von Weÿl. Tit. Frawen Barbaræ Geigerin gebohrner Ehrhardin & Ihrer Fraw Groß Mutter seel. gemeinschaftlich verordneter Legaten so der Herr Vatter seel. biß an seinen Tod in Wÿdumb genoßen.
Erstlichen Vermög eines von vor Edelgedachter frawen Barbara Geigerin in Anno 1689. vor Herrn Stephan Cornelio Saltzmann Notario Publ. auffgerichteten Codicilli und darauff in A° 1690. erfolgte Nach Disposition, ist vorderist Wohlermelten beeden Weßenerischen Herren Söhnen gemeinschaftlich legirt worden Eine in der Knobloch gaßen allhier liegende: vnd vom dem seeligen herrn Vattern biß anhero bewohende behaußung. Die ist denenselbigen auch bereits abgetretten und eÿgenthümblichen vbergeben worden, hat also die post dardurch Ihre richtigkeit erlangt.
It. ferner ist Ihnen §°. 3.tio Codicilli Zum Legat verordnet aller haußrath, welcher sich in der fraw Disponentin seel. eingehabten Stub vnd Stub Cammer befunden Wavon anjetzo nur noch volgende posten vorhanden geweßt vnd den beeden herren Legatarÿs in natura extradirt worden seind
Salomé Kniebs meurt en 1721 dans la maison de son gendre Jean Ernest Spielmann. Elle délaisse trois filles, deux de son premier mariage et une du second. L’actif de la succession qui comprend une maison au faubourg des Charrons s’élève à 11 206 livres, le passif à 5 008 livres.
1721 (20.5.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 50) n° 1647
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Hoch Edle, Hoch Ehren und tugendbegabte Fraw Salome Weßnerin gebohrne Kniebßin, auch weÿland des Hoch Edel Vest, Fromb, Fürsichtig, Hochweiß und Hochgelehrten Herrn Philipp Albrecht Weßener des beständigen geheimen Regiments der Herren Dreÿzehn geweßenen hochmeritirten beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier hinterbliebene Frau Wittib, beede nunmehr seeligen nach ihrem den 3.ten Aprilis instehenden 1721.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch Sie die gesambte Herren und Frauen Erbs Interessenten, wie auch Barbaram Schweigerin die dienst Magd – So beschehen allhier in der Königl. freÿen St. Str. auff dienstag den 20.ten Maÿ A° 1721.
Die in Gott seelig ruhende Fraw XIII. hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. Weÿland S. T. Frawen Mariæ Felicitas Gambßin gebohrner Wenckerin mit auch Weÿland S. T. Herrn Johann Paul Gambßen geweßenen Vornehmen burgern und E. E. Großen Raths allhier geweßenen Wohlansehnlichen beÿsitzern nunmehr seel. erzeugte und nach tod Verlaßene Vier Herren Söhne Nahmentlich 1. Tit. herrn Johann Paul Gambßen Vornehmen Handelsmann und burgern allhier, 2. Tit. Herrn Johann Daniel Gambßen J. U. Ltum so Majorennis und ohnbevögtigt, welche beede in Person dem Geschäfft beÿgewohnet, 3. Tit. Herrn Johann Gambßen, Med: Ltum und 4. Tit. Herrn Georg Gottfried Gambßen ledigen Handelßmann, welche beede bevögtiget mit S. T. Herrn Philipp Caspar Leiterspergern des beständigen Regiments der Herren XV.en hochansehnlichen beÿsitzer Vornehmen burgern allhier, welcher auch beneben deßen geehrtisten Fr Eheliebsten, weilen die beeden Herren Curanden abweßend waren, der Inventation Von anfang biß Zu end fleißigst abgewartet.
2. S. T. Fraw Elisabetham Gambßin gebohrne Wenckerin S. T. Herrn Johann Daniel Gambßen Vornehmen handelßmann und burgers allhier geliebte Frau Ehegattin welche auch beneben dero herrn Eheliebsten persönlich beÿm geschäfft erschienen
So dann 3. Weÿland S. T. Frawen Salome Spielmännin gebohrne Weßnerin seel. mit S. T. Herrn Johann Ernst Spelmann J. U. Lt und beÿ hochlöbl. Cancelleÿ Wohlverordneten Oeconomo Vornehme burgern allhier erzeugte und hinderlaßene beede Söhnlein, nahmentmich Johann Carl und Johann Ernst in dero Nahmen als geordneter Theil Vogt deroselben Herr Vatter ersternand beÿm Geschäfft Zugegen geweßt, Alle dreÿ Stammen als der Abgeleibten Frau XIII. seel. in Zwen Eheen erzeugte Kinder und respectivé Enckel Zu gleichen portionen und Antheilern
In einer allhier zu Straßburg hinder St. Nicolai Kirchen gelegenen T. H. Lt. Johann Ernst Spielmann eigenthümlichen gehörigen und zum theil von der Fr. XIII. seel bewohenden behaußung, volgender maßen sich befunden
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff der Obern bühn, In der Obern Stub Cammer, Im obern Küchlein, Auff der undern vordern bühn, Auff dem bühnlein Vordern Stocks, Im Hoff Stüblein, Im Stüblein darneben, Im Holtzhauß, In der Wohnstub, In dero Cammer, Im Hauß Öhren, Küchen, Keller
Eÿgenthumb ahne einer behaußung. It. hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten Vnd Gerechtigkeiten, in der Vorstatt Straßburg Vnterwagnern hinder des Allmosens Zu St. Marx gartten (…)
Wÿdumb Welchen Eingangs hoch Edelgedachte Fr. XIII. in seel. auß Erster Ehe von auch weÿl. S. T. Hn Daniel Wenckern allhieß. St. St. geweßenen alten Ammeister XIII. seel ad dies vitæ genoßen, davon das Eigenthum anietzo auch weÿl. S. T. Fr. Salome Richßhofferin gebohrne Wenckerin mit auch Weÿl. S. T. H. Daniel Richßhoffers geweßenen höchst meritirten alten Ammeisters und XIII.ers seel. ehelich Erzeugten 7. nachgelaßenen Stamm Erben zu gleichen theilen anfällig und besteht ermeltes Wÿdumb in volgender Rubricen. Inhalt Theilbuchs über gemelte Wenckerische Erbschafft in A° 1675 et 1676 durch weÿl. H. Not. Christoph Schüblern ged. (…) Seind die Herren Participanten Volgende Personen (…)
Wÿdumb Welchen offtberührte fraw XIII auß weÿl. S. Tit. herrn Philipp Albrecht Weßners deß beständigen geheimen Regiments der herrn XIII.en höchstmeritirten beÿsitzers vnd vornehmen burgers allhier dero letzten Eheherren seel. Verlaßenschafft Zeit lebens genoßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 479, Sa. früchten 40, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 170, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 296, Sa. Goldener Ring und geschmeids 507, Sa. Baarschafft 502, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 8690, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 100, Sa. Gülth von liegenden güthern 205, Sa. Schulden 214, Summa summarum 11 206 lb – Schulden 5008 lb, Nach deren Abzug 6197 lb
Summa verschafften præ vndt Legaten 876, Compensando verbleibt 5330 – Conclusio finalis Inventarÿ 12 227 lb
Copia testamenti – (…) Im Jahr 1714 (…) auff Dienstag den 23. Januarÿ Nachmittag zwischen dreÿ und Vier Uhren in einer allhier Zu Straßburg hinder St. Niclauß Kirchen gelegenen Tit, herrn Johann Ernst Spielmann J. U. Lt° und der Zeit wohlverordnetem Oeconomo beÿ löbl. Cancelleÿ und Vornehmen burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung, dero untern Von hernach Edelernandter fraw Testirerein bewohnenden Stuben mit den fenstern in den hoff außehend (…) persönlich kommen und erschienen die Hoch Edle, Hoch Ehr: und tugendreiche Fraw Salome Weßnerin gebohrne Kniebßin, weÿland des Hoch Edel Vest, fromb, fürsichtig, hochweiß undt hochgelehrten Herrn Philipp Albrecht Weßener deß beständigen geheimen Regiments der Herren XIII. höchstmeritirten beÿsitzers und Vornehmen burgers zu gedachtem Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene fraw Wittib – Daniel Rohr, Nots.
Le secrétaire Jean Philippe Wesener loue en son nom et en celui de son frère marchand Jean Jacques Wesener toute la maison à Claude Bernard, premier secrétaire de l’Intendant
1711 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 574-v
Sr Jean Philippe Wesener secretaire pour Luy et au nom du Sr Jean Jacques Wesener marchand son frere, Item le Sr Jean Daniel Gambs marchand
bail à Mr Claude Bernard premier Secretaire de Mgneur L’Intendant et syndic de la ville de Collmar
Leur maison tout entiere scituée icy rüe nommée Knoblochgass d’un côté à une maison appartenante au Chapitre St Thomas d’autre au Sr Meyer aboutissant par derrière aud. Sr Meyer, pour 3 ans à commencer au premier de ce mois – que le Sr. locataire pourra faire faire une cheminée à la française dans La grande chambre d’en haut joignant le poele aux frais des propriétaires – moyennant un loyer annuel de 350 livres tournois
Jacques Wesener cède sa part de la maison à son frère Jean Philippe Wesener qui en devient seul propriétaire
1714 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 645
hr. Joh: Jacob Weßener handelsmann
in gegensein H Johann Philipp Weßener E. E. Großen Raths beÿsitzers
die helfte für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt stallung mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Knoblochsgass, einseit neben einem Stifftshauß nach St Thoman gehörig anderseit neben H. Meÿer hinten auch auf ihn – um 500 pfund
Propriétaire d’une maison près de Saint-Nicolas, Jean Philippe Wesener a épousé en 1702 Agnès Wencker, fille du consul Jacques Wencker
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 128-b, n° 616)
1702 – Mittwoch d. 17. Mai wurd. nach ord.tl. außruffung copulirt H. Johann Philippus Weßner U.J. Cand. V. beÿ hießiger Statt Cantzleÿ Verwanther, des wohl Edlen Vest fürsichtig, Hochweiß. V. Hochgelehrten Hn Philipp Albrecht Weßners des Geheimen regiments Hhn XIII. jetzmahlig. beÿsitzers ehel. sohn, V. J. Agnes des Hoch- Edlen Vest, fürsichtig, Hochweiß, Vns Hoch Gelehren Hn Jacob Wenckers, Alten ammeisters V. XIII.s allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Weßener alß Hochzeiter, Agneß Wenckerin alß Hochzeiterin, Jacob Wencker der Hochzeiterin Vatter, Philipp Albrecht Weßener als des Hochzeiters Vatter (i 128)
Il se remarie deux ans plus tard avec Marguerite Würtz, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – zwischen dem Wohl Edelgebohrnen und hochgelehrten herrn Johann Philipp Weßnern J.U. Candidato undt beÿ allhießiger Löblichen Cancelleÿ wohlverordnetem Oeconomo, auch vornehmen burgern allhier zu Straßburg alß sem herrn Brautigam ane einem, So dann der Ehren Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrawen Margaretha Würtzin weÿland deß Edlen, Wohl Ehren Vest und hochachtbahren Herrn Johann Würtzen geweßenen vornehmen handelßmann und burgers alhier nunmehr seeligen mit der Edlen, Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Margarethæ gebohrne Brackenhofferin Ehelich erziehlter Jungfrau dochter am andern theil – So beschehen Freÿtag den 1. Augusti im Jahr des Herrn alß Mann Zahlte 1704
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 108-b)
1704 – Mittwoch den 20.sten Augusti Wurden nach ordentlicher 2.maligen außruffung Zur ehe eingesegnet H. Johann Philipp Weßner U.J. Lic: Und hießiger Statt Cantzleÿ Verwanther, wittwer und burger, und Jgfr. Margaretha, Weiland Herrn Johannes Würtz gewesenen fürnemmen handelsmanns Und burgers und frauen Margarethæ geb. Brackenhofferin, (:anietzo Hn Paul Flachen deß mehrern Hospitals oberschreibers Und Kirchenpflegers Verehelichet:) nachgel: eheliche tochter [unterzeichnet] Joh: Philipp Weßener alß Hochzeiter, Margaretha Würtßin alß Hochzeiterin, Philipp Albrecht Weßener als des Hochzeiters Vatter, Paulus Flach alß Stieffvatter, Johann Daniel Würtz alß vogt (i 113)
Jean Philippe Wesener loue la maison à Pierre Champoulet, entrepreneur général des bois et chandelles en Alsace
1715 (18. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 865
Sr Jean Philippe Wesener secretaire et ancien senateur d’icy
au Sr Pierre Champoulet Entrepreneur general de la fourniture des Bois et Chandelles en alsace
sa Maison tout entière Scituée en la ville de Strasbourg rüe nommée Knoblochsgaß d’un côté a une maison appartenante au Chapitre de St Thomas d’icy d’autre la Vuefue du Sr Meyer aboutissant parderrière a lad Veufue, pour Vne année et trois mois a commencer au 18 du courrant – moyennant 440 livres tournois
Jean Philippe Wesener vend 2250 livres la maison à l’orfèvre André Altenburger
1718 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 332-v
(2250) hr Joh: Philipp Weßener E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Andres Altenburgers silberarbeithers
d. weßnerische hauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Knoblauchsgaß, einseit neben einem Stiftshauß nach St Thomæ gehörig anderseit neben H. Rathh. Fridt hinten auff besagtes hauß – um 2250 pfund
La veuve et les deux filles d’André Altenburger vendent la maison 3 000 livres au marchand Jacques Bernoulli
1736 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 892-v
Fr. Anna Maria geb. Deucherin weÿl. H. Andreas Altenburger des silberarbeiters ohnbevögtigte wittib und als gewalthaberin ihrer Fr. Tochter Fr. Anna Maria geb. Altenburgerin H. Johann Heinrich Labhard Banquier zu Paris Eheliebstin (vollmacht vor H. Foucault und Hurel Notarÿs regÿs zu Paris am 20. Octobris jüngst) insonderheit mit beÿstand ihres sohns H. Johann Jacob Altenburger Materialisten
in gegensein H. Jacob Bernoully des handelsmanns
Eine Behausung bestehend in zweÿen seithen und einem hinder gebäu, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Knoblauch gaß, einseit neben einem dem Stifft zu St Thomä gehörigen Canonicat hauß anderseit neben H. Johann Jacob Saur des jüngern Banquier zu Markirch wohnhafft fünff kindern Behausung, hinden neben dieselbe – von obbesagtem H. Andreas Altenburger ihrem respective Eheliebsten und vatter seel. am 23. junÿ 1718 erkaufftes guth, um 3000 pfund
Originaire de Bâle, le marchand réformé Jacques Bernoulli épouse en 1733 Susanne Marie de Barry, fille de marchand de Strasbourg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren v. wohlgeachten H. Jacob Bernoulli, des Wohl Edeln hochgelehrten H Johann Bernoulli Doctor v. Professor beÿ der hochlöbl. universität der Stadt Basell Ehelich erzeugten H. Sohn als hochzeiter, so denn der viel Ehr: Zucht v. tugendreichen Jgfr. Susanna Maria Debarÿ des hochwohlgebornen H. J. Samuel Debarÿ vornehmen Kauff v. handelsmann wie auch wohlverordneten Kirchen ältisten der reformirten Gemeindt in Str. Ehelicher Jgfr. tochter, als hochzeiterin am andern th. – beschehen in Basell den 10.ten Novembris im Jahr Christi 1733
Mariage (Strasbourg-Wolfisheim, réformés, f° 141-v)
1733. Octobr. d. 20. Seÿnd eingesegnet worden. Herr Jacob Bernoulli, Handelßmann Von Baßel, Hr Johannes Bernoulli Medicinæ Doctoris, auch beÿ Löbl. Universitæt Zu Baßel Matheosos Professoris ehel. H. Sohn Jgfr. Susanna Maria Debary, Hr Joh: Samuel De Bary ; Handelßmanns in Straßburg Ehel. Jgfr. Tochter (i 155)
Jacques Bernoulli reprend le commerce de son beau père sous la raison De Barry et Bernoulli. Le conseil du Miroir qui lui reproche de faire commerce sans être ni manant ni bourgeois et sans aucune autorisation lui a infligé une amende de 10 livres et une autre de cinq sous pour n’être pas comparu à sa convocation et demande au contrevenant sous peine d’une nouvelle amende de 20 livres de devenir bourgeois et tributaire dans les huit jours. Jacques Bernoulli, de confession réformée, s’adresse en mars 1736 aux Quinze pour faire annuler la décision, en arguant qu’il ne fait que reprendre les affaires de son beau père et qu’il devrait renoncer à son droit de bourgeoisie à Bâle. La commission estime que le Miroir a pris des décisions conformes au règlement que les Quinze, appuyés par le Préteur royal, confirment. Le secrétaire est autorisé en mai à délivrer une expédition de la sentence.
1736, Protocole des Quinze (2 R 145) (p. 70) Montag den 27. feb. 1736. Moss. nôe Jacob Bernoulli Handelßmann C. E. E. Zunfft Zum Spiegel H Zunfft Meister prod. Zunfft gerichts bescheid, wavon der Implorant an Mgh. appellirt, bitt Verzeichnuß und will ad prox. Verkünden laßen.
(p. 98) Sambstag d. 10. Martÿ 1736. Jacob Bernoulli C. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Jr. XV. Von Weiterßheim alß XV. Meister undt herr XV. Von Stöcken alß Ober Kauffhaußherr laßen per me referiren, daß Jacob Bernoulli der Handelsmann und allhießige Schirmer den 18.ten Februarÿ jüngst beÿ E. E. Zunfft gericht Zum Spiegel Vorgestellt und angeklagt worden, daß er ohne habende Erlaubnuß under dem Nahmen De Barry und Bernoulli ohngeachtet er Weder burger noch Zünfftig handlung treibe, anbeÿ auch der ordnung annoch Kein genügen gethan, da auff deßen Verantwortung daß er die handlung erst anfange, dieselbe auch meist Vor die Verlaßenschafft Weÿl. hern De Barry seines Verstorbenen Schwehrs führe, undt es Keine Newe sondern eine alte Handlung seÿe, mit bitt Ihme deßfalls annoch 14. tag bedenckzeit Zu gestatten, die Erkantnuß dahien erzeugen daß der angeklagte 1° Zu condemniren wegen ohne Erlaubnuß angefangener und getriebene handlung 10. lb. s., 2° Weilen er beÿ letztem Gericht nicht erschienen 5. ß ane straff Zu erlegen, und tertio Ist Ihme aufferlegt worden sich in Zeit 8. tagen burger und Zünfftig Zu machen, oder in unterlaßung deßen Ihme alle handlung, und was davon abhängig beÿ 20. lb. s straff gantzlich Zu verbiethen, Welchen bescheid ged. Bernoulli den 27. Ejusd. beÿ MGh. Vorgelegt, undt davon an dießelbe appellirt, auch den 3.ten hujus seine Appellation Wiederhohlet und Deputation, E. E. Zunfft Zum Spiegel aber auch umb Depp. und Manutenenz des ergangenen bescheids begehrt ref. Expensis.
Beÿ bewilligt und beseßener Deputation habe der Appellant berichtet, daß der Reformirter Religion Von Baßel gebürtig undt allda burger seÿe, und wann er hier burger Werden solte, so müße er das burgerrecht Zu Baßel für sich und die seinige Verlieren, Er habe Weÿl. Hrn De Barry des gewesenen handelsmanns und Schirmers allhier tochter geheurathet, deßen handlung habe nach deßen absterben sich nicht so gleich auffheben laßen, welche er dann continuirt, und Keine newe handtlung angefang. mit demüthiger bitt ihme Von der in dem quæst. bescheid enthaltenen Condemnation Zu absoluiren.
H. Langray alß Jetztmahiger Zunfft Meister habe sich auff die Ordnung beruffen, besag Welcher Keinem Schirmer erlaubt ohne special permission handlung Zu treiben, mit bitten den bescheid gn. Zu Confirmiren und den Appellanten in die new auffgeloffene unkosten zu condemniren, maßen Er nicht in Abred sein Könne, daß er In Handtlungs Sachen sich de Barry und Bernoulli underschreibe folglichen auch in seinem selbst aigenen Nahmen Handle, welchen letzten Umbstand er Appellant nicht länger Können.
Beÿ dieser Bewandtunß der Sach habe man Keiner andern meinung sein Können alß daß wohl gesprochen undt übel appellirt, folglich die Sententia â qua nach all deren jnhalt Zu confirmiren, und der Appellant in der unkosten Zu condemniren seÿe. Man habe aber auch von dießem Geschäfft des Hrn Prætoris Regy Excellenz nachricht gegeben, welche den gefaßten undt nun referirten Bedacht an dero hohen orth approbirt, Stehe also Zu Mgh was sie erkennen wollen. Erkandt, bedacht gefolgt.
(p. 180) Sambstag den 12. Maÿ 1736. Herr Secret. Kleinclaus proponirt daß Communication hernach besetzter bescheid seÿe begehrt, willfahrt, und sofort wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid.. Sambstag deb 10. Martÿ 1736. In Sachen Jacob Bernoulli des allhießigen Schirmers contra E. E. Zunfft gericht Zum Spiegel H. Zunfft Meister, Appellaten, am andern teil. Auff producirten Zunfft gericht bescheid Vom 18. Februarÿ jüngst, besag welches 1° wegen ohne Erlaubnuß angefangenen und getriebenen handlung in Zehen pfundt, und 2° Weilen er beÿ letzterem Gericht nicht erschienen in 5. ß straff condemnirt, und anbeÿ Ihme aufferlegt worden sich in Zeit 8. tagen burger und Zünfftig Zu machen, oder in unterlaßung deßen Ihme die handlung und was davon abhängig, beÿ 20. lb. s straff Verbotten worden, eingeführte Appellation mit bitt Deputation Zu erkennen et Facta relatione Ihne Appellanten Von der Condemnation zu absolviren, des Appellaten angehörte Verantwortung, juncto petito Deputationem Zu Willfahren, et Facta relatione den ergangenen Zunfft gericht bescheid gnädig Zu manuteniren Refusis Expensis.
Bewilligte und beseßene Deputation, und dabeÿ ferner angehörtes beederseithige Vor und Anbringen, Ist der Hh. Depp. abgelegten Relation nach mit Urthel Zu Recht Erkandt, daß wohl gesprochen undt übel appellirt, folglich die Sententia â quâ nach all deren jnhalt Zu confirmiren, und der Appellant in der unkosten Zu condemniren seÿe, alß Wie hiemit erkennen Confirmiren, undt condemniren.
Zu Mgh. stellend, Ob sie dießen Auffsatz als genehmhalten, und daß selbige in dießer formb expedirt, und dem anruffenden Zunfft Meister Zugestellt werden solle erkennen wollen. Erkandt.
Jacques Bernoulli demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour lui et pour sa femme l’autorisation de devenir bourgeois. Après avoir vérifié la fortune des pétitionnaires (1 750 livres), le collège les renvoient au Grand Sénat
1736, Conseillers et XXI (1 R 219)
Jacob Bernoulli et uxor kommen ein pt° Ciuilegÿ. 336. Werden an E. E. Rath Verwiesen 337
(p. 336) Sambstag d. 2. Junÿ. Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Jacob Bernoulli des handelßmanns und deßen Ehefrauen Susannæ Mariæ Debaryin Welche Von hier, besagter Bernoulli aber Von Baßel gebürtig ist, beeder der Reformirten Religion Zugethan, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. bis 5. puncto Ciuilegÿ handelt innhalts.
Ist Erkandt, Werden H. XXI. Gerber und H. Rht Wild Zu untersuchung der Imploranten Vermögens abgeordnet, auff deren darüber abgelegte Relation fernerer bescheid ergehen soll.
Deputati ijdem Zu anzeigung des bescheids.
(p. 337) Sambstag d. 9.ten Junÿ. H. XXI. Gerber und H. Rht Wild referiren, Waßmaßen Sie in exemption MGhh. Erkandtnuß Vom 2.ten huius Jacob Bernoulli des Von Baßel gebürtigen handelßmanns und deßen Ehefrauen Susannæ Mariæ gebohrner Debaryin, beeder der der Reformirten Religion Zugethan, dermahliges Vermögen untersucht und befunden, daß solches in 1750 pfund pfenning bestehe, Welche Summ Sie beÿ beseßener Conferentz baar Vorgelegt und ihr Wahres unverfangenes, und Von einander ansprüchiges eÿgenthumb Zu seÿn mit einem Cörperlichen eÿd bekträfftiget haben.
Erkandt worden beede Implorirende Eheleüth nach Vollführter sattsamer Liquidation ihres auff 1750. lb. d. belauffenden Vermögens, Zu erhaltung des hiesigen burgerrechtens an Einem Ehrsamen Grosen Rath Verwießen.
Deputati ijdem Zu anzeigung des Bescheids.
Jacques Bernoulli et Susanne Marie Debary deviennent bourgeois en septembre 1736
1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1037
H: Jacob Bernolli d: handelsmann Von Baßel geb. undt sein ehefr. Susanna Maria debary Von hier geb. erhalten d. b. umb d. Neuen b. Ihr Kindt Nahmens Johannes wird beÿ ordnung gelaßen, wollen beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen. Jur. et prom. d. 12.ten Sept. 1736.
Jacques Bernoulli et Susanne Marie Debary hypothèquent leur maison au profit du marchand Henri Louis Engelhard, des deux sœurs, l’une veuve de l’orfèvre Frédéric Siegel l’autre veuve du pasteur Jean Jacques Ehrlen
1738 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 155
H. Jacob Bernoullÿ der handelsmann und Susanna Maria geb. Debarry mit beÿstand ihres curatoris ad hunc actum H. Johann Daniel Ehremann geschwornen Courtier mit fernern assistentz H. vom Gottesheim und H. Le Febvre beede E. E. kleinen Raths beÿsitzer
haben in gegensein H. Heinrich Ludwig Engelhard des handelsmanns deßen schwester Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Engelhardin weÿl. H. Friedrich Siegel des goldarbeiters ohnbevögtigten wittib wie auch seiner schwester Fr. Annæ Margarethæ geb. Engelhardin weÿl. H. M. Johann Jacob Ehrlen des Pfarrers zu St Aureliæ und Capituli Thomani Canonici ohnbevögtigten wittib, mit beÿstand benanten H. Engelhard ihres bruders – schuldig seÿen Engelhard 1000 pfund, Siegelischen wittib 750 pfund, Fr. Pfarrerin Ehrlen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in zweÿer seithen und einem hindergebäu, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Knoblauchgaß, einseit neben einem dem Stifft zu St Thomas gehörigen Canonicat haus, anderseit neben H. Johann Jacob Saur dem Jüngern zu Markirch wohnhafften Banquier 5 kindern hauß, hinten auff daßelbe – als ein am 16. Novembris 1736 erkaufftes guth
Susanne Marie Debary meurt en 1740 en délaissant trois filles. Le veuf fait commerce de tabac. La maison est portée dans l’inventaire à son prix d’achat, soit 3 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 72 livres, celle des héritiers à 191 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 009 livres, le passif à 8 854 livres.
1740 (23.11.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 237) n° 131
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren: und tugendbegabte frau Susanna Maria Bernoulli gebohrne Debariin, des Wohl Ehren Vesten und Groß Achtbaren Herrn Jacob Bernoulli, vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßene frau Eheliebstin nunmehr seel. nach ihrem den 8.ten Augusti des Zuendlauffenden 1740.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Edlen und großachtbahren herrn Johann Niclaus Wiertzen, Vornehmen Banquier und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Dorotheæ, Mariæ Saræ und Helenæ derer Bernoulli, vorgedachter der verstorbenen frauen seel.mit ihrem obwolgemeldeten herrn Wittibern ehelich erzeugter nach tod verlaßener dreÿer Kindern und ab intestato Erbinnen, alle minorennes, fleißig inventirt und ersucht, durch offt wolgenanden herrn Wittibern, wie auch die Edlen Viel Ehren und tugendsame frau Dorothem Battier gebohrner Bernoulli, S. T. Herrn Rudolph Battiern berühmten Professoris S. Stæ Theologiæ und Vornehmen burgers Zu Basell frau Eheliebstin und herrn Emanuel Bernoulli des leedigen handels bedienten beede der Eheherrn Wittibers leilbiche Geschwüstrigen, ferner Barbara Rückelin von Denstätt, berner gebiets, und Annä Glathardin von Wildersweÿl auch berner Gebiets, beede dienstmägd – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 23.ten Novembris anno 1740.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblauchs gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Küchen, In des dieners Cammer Lit. A, In der Cammer Lit: B, In des Officiers Stub, In des Knechts Cammer, In dem haußöhren vor der Kuchen, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Auff dem Gang, In der Kindstub, In dem Nebens Kämmerl., In dero Küchen, Im haußöhren, vor der Küchen, Im Comtoir, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Nehmlichen j. behaußung, bestehend in Zweÿen seithen und j.m hinder gebäu, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Knoblauchßgaß, j.s neben j.m dem Stifft St. Thomæ allh. gehörigem Canonicat hauß, 2.s neben herrn Johann Jacob Sauren, des jüngern Banquier Zu Markirch wohnhafft fünff Kindere beh. hinden auff eben dieselbe stoßend, so außer denen darauff hafftenden und hernach eingetragenen Passiv Capitalien ledig eigen und ist dieße beh. weilen darinnen seith der Zeit Keine reparationes gemacht worden, auff erhaltener hochgeneugte Erlaubnus derer Hh. dreÿer der Stadt Stall nach demjenigen Kauffschilling, umb welchen dieselbe in anno 1736. erkaufft anzuschlagen beliebet worden, 3000. lb. Hierüber bes. i. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. st. gef. mit deren anh. Ins. vw. und datirt den 16.ten 9.br Anno 1736., Ferner 2. ältere teut. perg. dito m. dito dedatis 11. 7.br 1714 et 23. Junÿ 1718. alle mit N° 1 notirt. Wobeÿ sich noch nehr andere perg. Kffbr. und schrifftl. bericht befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 11, Sa. golden geschmeids 41, Summa summarum 72 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 48, Sa. Silbers 11, Sa. Gold. Ring Perl. v. dergl. Geschmeids 70, Sa. der baarschafft 61, Summa summarum 191 lb
die Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 163, Sa. Schiff und geschirr Zur handl. gehörig 128, Sa. Waaren v. Tabac Zur handl. gehörig 358. Sa. der Wein v. leerer Faß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. golden geschmeids 17, Sa. der baarschafft 289, Sa. Eigenth. an jr. beh. 3000, Sa. der Schulden 5989, Summa summarum 10 009 lb – Schulden 8854 lb, Nach deren Abzug 1155 lb – Stall Summa 1419 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die teilb. nahr. Zugeltend 523. lb
Copia der Eheberedung (…) beschehen in Basell den 10.ten Novembris im Jahr Christi 1733
Le conseil des Tanneurs constate que Jacques Bernoulli vend sans autorisation du cuir de veau au poêle des Cordonniers. Son frère Emanuel Bernoulli déclare qu’il s’agissait d’un simple échange. Le conseil laisse au contrevenant le choix soit de payer une amende de dix livres soit de cotiser à la tribu, ce que choisit Jacques Bernoulli
1742, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 139-v) Mittwoch den 5.ten Decembris Anno 1742 wurde das vierte Fronfasten Gericht gehalten
Herr Jacob Bernoulli, der Handelsmann alhier wurde citirt, weilen angebracht worden, daß er Kalb leder auff der Schuemacherstub verkauffen laßen, ohne daß er Geld Zünfftig seÿe.
Citatus ließ durch seinen bruder Herrn Emanuel Bernoulli sich entschuldigen, daß er d. Kalbleder eingetauscht hätte, und sonsten keine Handlung damit führen auch fernerhirn noch damit zuhandlen gesonnen wäre, sonsten er sich nicht erschwähren Wolte, das Geld Zunfft Recht anzunehmen.
Erkannt Citatus soll entweder das Geld Zunfft Recht ruffen oder nach dem Articul 10. lb. Straff erlegen.
(f° 324-v) Dienstag den 29. Januarÿ Anno 1743. Geld Zudiener
Herr Jacob Bernoulli, der handelßmann allhier ließ durch seinen bruder Emanuel Bernoulli antragen, daß er sich dem Zunfft gerichts bescheid von 5. Decembris 1742. submittire, und das Geld Zunfft Recht annehmen wolte, weß wegen dann derselbe als ein Geld Zudiener am zuschreiben erkannt worden, gegen erlag der Gebühr, soder büttel einfordern soll. (dt. 3. lb 15 ß d)
Sur le point d’épouser Jacques Bernoulli, Marie Marguerite Preissweck demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’accéder à la bourgeoisie. Elle est renvoyée au règlement puis se représente une fois mariée. Le collège fait vérifier sa fortune puis la renvoie au Grand Sénat
1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
Jfr. Maria Marg. Preißwerckin Ref. Relig. kombt ein pto. Ciuilegÿ. 78. 182. Wird an E. E. Großen Rath Verwießen 184.
(p. 78) Montag d. 2.ten Martÿ 1744. Lt. Freünd Nomine Jungfrauen Mariæ Margarethæ Weÿland H. Niclauß Preißwercks gewesenen Rathherrn Zu Baßel hinterlaßener tochtern Reformirter Religion Zugethan, und mit H. Jacob Bernoulli burgern und handelsmann allhier Verlobt, producirt in deren abwesenheit unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. 3. und 4. pro Civilegio, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorantin mit ihrem begehren noch Zur Zeit ab: und an ordnung gewießen. Deputati H. Rth. Kuntz, und H. Rht. Vogel
(p. 182) Montag d. 4.ten Maÿ 1744. Lt. Freünd Nomine Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Preißwerckin H. Jacob Bernoulli des hiesigen burgers und handelsmanns Eheliebstin Reformirter Religion, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. et 3. puncto Civilegio, handelt innhalts. Ist Erkandt Worden H. XXI. Lemp und H. Rht. Cappler umb der Implorantin Vermögen Zu untersuchen, abgeordnet, auff deren abgestattete Relation puncti gebettene Remission an E. E. großen Rath fernerer Bescheid ergehen soll.
Deputati ijdem Zu Anzeigung des Bescheids.
(p. 184) Sambstag d. 9.ten Maÿ. H. XXI. Lemp referirten Waß maßen Er beneben H. Rath. Cappler der am 4.ten huius ergangenen Erandtnuß Zu fol, Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Preißwerckin gebürtig Von Baßel und der Reformirter Religion Zugethan, H. Jacob Bernoulli des hiesigen burgers und handelsmanns Eheliebsten dermahlen besitzendes Vermögen untersucht und Selbige beÿ besessener Conferentz ein thausend thaler in baarem geld Vorgelegt, und daß Solche ihr Wahres Von niemand ansprüchigen Eÿgenthumb seÿe, eÿdtlich affirmirt habe, dabeneben mit derem übrigen ad obtinendum Ciuilegium erforderlichen Scheinen sich nach Ordnung Versehen befinde.
H. Rathh. Cappler beruffe sich auff dei Von dem H. Ein und Zwantziger abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Implorantin nach sattsamb Vollbrachter Bescheinigung ihres durch die ordnung erforderten Vermögens à Ein tausend Thaler, Zu erhaltung des burgerrechts an Einem Ehrsamen großen Rath Verwießen.
Deputati ÿdem Zu anzeigung des Bescheids.
Jacques Bernoulli épouse à Bâle Marie Marguerite Preissweck, fille de conseiller :contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
Copia der Eheberedung – zwischen Herrn Jacob Bernoulli dem Handelsmann als Hochzeiter ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jgfrau Maria Margareth Preißwerckh, weÿl. H Niclaus Preißwerckh des Raths allhier ehel. tochter, als Hochzeiterin ane den andern theil ein ehelicher heurath getroffen – Beschehen in Baßel den 25. Januarÿ Im Jahr Christi 1744.
Marie Marguerite Preissweck devient bourgeoise en mai 1744
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 171
frau Maria Margaretha gebohrne Preißwerckin Von Baßel gebürtig erhalt das burgerrecht Von Ihrem Ehemann H. Jacob Bernoulli den burger und handelsmann umb den alten burger schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, promisit d. 27. Maÿ 1744.
Marie Marguerite Preissweck fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de son mari rue de l’Ail
1744 (9.7.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 241) n° 219
Inventarium v. beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so die Hoch Ehren: und Hoch tugendbegabte frau Maria Margaretha Bernoullie geb. Preÿßwerckin, zu S.T. Herrn Jacob Bernoullie Vornehmen handelsmann und burgern in Straßburg, ihrem hochwerthesten H. Eheliebsten, in den Ehestand zugebracht, und Zufolg der mit einander auffgerichteter Eheberedung in gewißen fällen Vor unverändert Vorbehalten hat – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 9.ten Julÿ Anno 1744. In præsentia Tit. Herrn Joseph Pasquay vnd handelsmanns und burgers allhier der Ehefrauen erbettenen heren assitenten.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochs gaß geegenen dem Eheherrn in erster Ehe eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Invii. Sa. haußraths 138, Sa. silbergeschirrs v geschm. 102. Sa. goldeber Ring v. dgl. geschmied 232, Sa. baarschafft 1180, Sa. Schulden 635, Summa summarum 2288 lb
Jacques Bernoulli et Marie Marguerite Preissweck font dresser un état de leur fortune pour cause de dettes. L’épouse a l’intention de demander le bénéfice de cession. La masse propre à l’épouse s’élève à 2 604 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 10 489 livres, le passif à 22 980 livres, sans compter sa part de maison qu’il aurait encore à Bâle
1762 (7. 8.bis), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) n° 446
Inventarium über Herrn Jacob Bernoulli Handelsmanns und frauen Mariä Margarethä Bernoulliin gebohrner Preÿßwerckin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ und Passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1762. – Welche Nahrung Weilen die Ehefrau willens beÿ allh. Ers. Kleinen Rath um das Beneficium Cessionis unterthänig ein Zu Kommen auf Ansuchen und begehren Hn Joh: Gottfried Petzels handelßmanns und burgers allhier als Von Seithen derer Hh. Creditoren ernandten syndici ersucht und inventirt, durch obgedachte fr. Mariam Margaretham Bernoulliin geb. Preÿßwerckin die Ehefrau beÿständlich S. T. H. Joh: Christoph Bernhardts Vornehmen handels Manns und burgers allhier (…) – So beschehen in Straßb. auf Donnerstag den 7. 8.bris et seqq. A° 1762.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Knobloch Gaß gegen der Brunn gaß über gelegenen und in dieße Nahrung gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt.
Ergäntzung der Frauen Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über der Ehefrauen Zu eingangs gedachtem Ihrem Eheherrn in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch S. T. Herrn Frantz Heinrich Dautel Notarius publicum und berühmbten practicum in Anno 1744. errichtet
Eigenthumb ane einer behaußung. Nehmlichen eine behaußung bestehend in Zweÿen Seithen und einem hindergebäu, hoff und hoffstatt mit allen übrig. deren Gebäuen Begriffen Weithen Rechten Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Knoblauch gaß einseith neben einer dem Canonicat Stifft Zu St. Thomä zugehörig. behaußung, anderseith neben Hn XV. Philipp Jacob Städel, hinten auff eben denselben stoßend, so außer hernach eingetragenen passiv Capitalien freÿ leedig eigen und wird solche dißorths ohnpræjudicirlich außgeworffen Vor 3000. lb. Dieße behaußung nun ist in des Ehemanns Ersterer Ehe erkaufft worden, mithin wäre denen Kindern aus solcher Ehe erzeugt ein dritter theil Vor unvertheilt daran Zuständig indeme Ihnen aber solcher in dem errichteten Kinder Vertrag um obigen Außwurff Vergüthet als hat man die Völlige behaußung dißorts ohnpræjudicirlich eingetragen, denen Kindern aber im fall mehr daraus erlößt werden solte Ihr Recht Vorbehalten, da daber weniger daraus erlößt werden solte, so hätten Sie ane dem Wenigen Erlöß Ihren antheil beÿzutragen.
Über die völlige behaußung sagt i. teutcour. perg. Kffbr. in allhies. C. C. Stub gef. V. mit d. anh. Ins. verw. datirt d. 16. 9.bris A° 1736., Ferner 2. ält. teutsch. perg. alda gefertigte und m. d. anh Ins. Verwahrte Kffbr. V. 11. 7.bris 1714 et 23. Junÿ 1718. auch anderen schrifftl. bericht.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen eigenthümliches Vermögen, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 47, Sa. goldener ring 101, Sa. Schuld 200, Erg. Rest 2202, Summa summarum 2604 lb
Dießemnach wird nun des Manns unverändert und theilbar Vermögen unter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 204, Sa. Waaren 6076, Sa. Schiff und geschirr zur Tabac fabric gehörig 350. Sa. der lährer Faß 9, Sa. Silbers 74, Sa. baarschafft 213, Sa. Eigenth. an einer behausung 3000, Sa. der Schulden 561, Summa summarum 10 489 lb – Schulden 22 980 lb – In Vergleichung 12 490 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Manns unverändert und theilbare Nahrung Zugelted 758 lb
Nota. Es soll auch dißortiger Ehemann einen Antheil ane einer behaußung in Baßel haben, weilen man aber nicht eigentlich berichten Konte worinn solcher bestehet und dißorths beschrieben werden Konten so hat man solches allhier nur berichts weiße anmercken wollen (…)
Copia der Eheberedung (…) Beschehen in Baßel den 25. Januarÿ Im Jahr Christi 1744.
Les créanciers font vendre des effets mobiliers
1762 (22.11.), Me Zimmer (6 E 41, 1402) n° 43
Verkauf und Erlöß Register über die in H. Jacob Bernoulli des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg Credit: Massam gehörige hausräthliche Mobilien und Effecten, wie auch Waarn Schiff und geschirr Zum Tabackfabriciren gehörig auffgerichtet Anno 1762 – Anno 1762. den 22. Novembris et seqq. (…) auf Ansuchen H. Georg Michael Häring des ebenmäßigen Handelßmanns und burgers allhier, als Syndici gedachter Credit: Massæ – So geschehen allhier Zu Straßburg auf tag, Monat u. jahr wie obsteht
Les créanciers exposent sans résultat la maison à la vente
1762 (14. Xbris), Me Zimmer (6 E 41, 1449) n° 45
Auf Ansuchen H. Georg Michael Häring des handelsmanns als Mandat. Creditorum H. Jacob Bernouilly des von hier sich absentirten handelsmanns
zur Verkauf: und Versteigerung der ins ein H. Bernouilly Credit mass gehörigen behaußung bestehend in zweÿen Seithen: und einem hintergebäude hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Knoblauch gaß, einseit neben einer dem Stift zu St Thomä zuständigen Canonicat behaußung anderseit neben H. XV.r Philipp Jacob Städel und hinten auf eben denselben stoßend – angeschlagen pro 2250 lb
Kein Gebott
Les créanciers acceptent la cession que Jacques Bernoulli leur fait de ses biens qu’ils cèdent à l’épouse
1763 (11.11.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 574, Not. royal Humbourg, 17.11.1762 dépôt
auf ansuchen H. Georg Michael Hering der handelsmann als mandatarius Fr. Mariæ Margarethæ Bernoulli geb. Preiswerck, abschlagung der mass
le 8 novembre 1762 nous créanciers du Sr Jacques Bernoulli négociant étant assemblés dans la maison du Sr Bernoulli 1. acceptons la cession et l’abbandonnement à nous par le Sr Bernoulli (…),
2. cédons et abandonnons ladite masse à Marie Marguerite Preiswerck épouse dudit Bernoulli
(signé) Daniel Ournand, Jean Frédéric Keller par procure de M. Philippe Edouard & fils, Jean Mathieu Frantz, Henri Guillaume Wunscholdt, Jean Godefroi Petzel (…)
Marie Marguerite Preisswerck, femme du déserteur Jacques Bernoulli, vend 2 500 livres la maison à Marie Dorothée Huth, femme du courtier Jean Fettich
1764 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 54
H. Georg Michael Häring der handelsmann als mandatarius Fr. Mariæ Margarethæ geb. Breiswerckin H. Jacob Bernoully des von hier abgetrettenen handelsmanns Ehefrau
in gegensein Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Huthin H. Johann Fettig des courtier Eheliebstin, mit beÿstand Christian Gimmig des meßerschmidts
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Knoblauchgaß, einseit neben einer dem Stifft St Thomä gehörigen behausung, anderseit neben H. Debeier, hinten auff den selben – als ein in ihres Ehemanns mass so ihr von deßen creditoren tam active quam passive entschlagen worden befindliches guth – um 2250 pfund
Jean Fettich meurt en 1775. Lors de l’inventaire dressé après son dècès, les experts estiment la maison au Florin d’Or (zum Goldgulden) 1 300 livres.
La veuve vend deux ans plus tard la maison 3 500 livres au notaire Jean Daniel Ensfelder
1777 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 270
Fr. Maria Dorothea Fettichin geb. Huthin weÿl. H. Johann Fettich des wexel courtier wittib beÿständlich H. Johann Daniel Saltzmann notarii publici ac practici ihres H. tochtermanns
hatt in gegensein H. Johann Daniel Enßfelder des offenbahren auch geschworenen notarii
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten nebst denen vorfenstern dem bachkeßel, den zweÿ lären faß liegerlingen auch zweÿ eißernen ohneingemaurten oeffen, ane der Knoblauch gaß, einseit neben einer dem löbl. Stifft St. Thomas zuständ. behausung, anderseit neben H. Debeyer, hinten auff dießelbe – als ein von Fr. Maria Magdalena Bernoullÿ geb. Breißwerckin d. 27. Januarÿ 1764 erhandtetes guth
daß die Frau verkäufferin ihre in der lincken flügel im erst verkaufften behausung würcklich habenden keller und holtzplatz nebst dem magazin bis künfftigen ostern ohnentgeltlich zu genießen und zu gebrauchen berechtiget sein soll – um 7000 gulden
Les experts estiment la maison 1 500 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de sa femme Catherine Elisabeth Tromer en 1783. Jean Daniel Ensfelder meurt à son tour en 1796.
Son fils François Geoffroi cède sa part à ses deux frères aînés
1798 (27 ventose 6), Strasbourg 3 (45), Me Übersaal n° 376
Cession – bürger Frantz Gottfried Ensfelder lediger handelsmann in unvertheiltem vätterlichen und Mütterlichen Erb cedirt
bürgern Johann Daniel Ensfelder Chef du bureau des travaux publics et forets der hiesigen Municipal Verwaltung und Philipp Ludwig Ensfelder sous chef au bureau de police gedachter Verwaltung seinen beeden älteren brüderen und Mit: Erben
den dem cedirenden jüngeren bruder Frantz Gottfried Ensfelder aus Väter: und Mütterlicher Verlassenschafft gebührigen dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behaußung ehemalen zum Gold Gulden genannt hof bronnen und der hoffstatt samt allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten mit N° 11 bezeichnet auf deren hernach gemeldten (…) Mobilien, gelegen ane der Knoblauch: Gaß, einseit neben einer dem Stift St Thomæ zugehörigen Canonicat: behaußung anderseit neben denen bürgern Saum Vater und Frantz Walter beede handelsleute hinten auf hr Walter und gesagtes Canonicat: haus
Effecten, Im Flügel rechter hand im eingang, auf dem Rez de chaussée, auf dem ersten Stock, In dem Mittleren Gebäude, In dem Flügel linker hand – von welcher behaußung die übrige zwo tertzen obbenannten beeden ältern brüderen Johann Daniel und Philipp Ludwig Ensfelder schon aus vätterlich und Mütterlich Gut zugefallen sind – um 6666 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 59 F° 60-v du 27 vent. 6
Philippe Louis Ensfelder loue une partie de la maison au marchand Charles Théophile Zahn : le bâtiment à gauche de la cour, plusieurs pièces au-dessus du portail, la remise et une partie de la cave
1800 (24 ventose 8), Strasbourg 3 (45), Me Übersaal n° 535 (15. Martÿ 1800)
Lehnung – bürger Philipp Ludwig Ensfelder sous Chef au Bureau de Police beÿ gedachter Municipal Verwaltung
und der bürger Carl Gottlieb Zahn partentirten handelsmann
von seiner in der Knoblauch: Gaß N° 11 gelegenen behaußung, das gantze gegen der brunn Gaß hinüber gelegenen: lincker hand wann man zum Thor hineingehet befindliche nebens Haus, ferner das über dem thor befindliche Zimmer und Cabinet nebst dreÿ Manzard Kammeren ,angesehen das erste manzard-Zimmer wovon zweÿ Fenster auf die Straß und zweÿ auf den hof gehend für die Einquartirung der Soldaten bestimmt ist, und nicht zu besagter Wohnung gehöret, ferner die in den Hof befindliche Remise und den mit Latten unterschlagenen kleineren Keller – auf 4 jahr lang auf den 1. Germinal 8 ihren Anfang nehemen – um einen jährlichen Zinß nemlich 600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 72 F° 90 du 24 vent 8
Philippe Louis Ensfelder devient seul propriétaire lors de la liquidation de la succession paternelle. Il a épousé en 1792 Sophie Frédérique Striebeck, fille de courtier : contrat de mariage, célébration
1792 (6.7.), Strasbourg 3 (11), Me Ensfelder n° 158
Eheberedung – zwischen Herren Philipp Ludwig Ensfeldern Secretario in dem Bureau der öffentlichen Anstalten und Milden Stiftungen der hiesigen Municipalität, Herrn Johann Daniel Ensfelders, Notarii publici alhier, mit Weiland Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Tromerin seeligen ehelich erzeugtem Sohn als bräutigam ane einem
Und Jungfrau Sophia Friderika Stribeckin, Herrn Johann Michael Stribeck, des geschwornen Wechsel Courtier und burgers dahier mit Frau Maria Salome gebohrner Schätzelin ehelich erzeugter tochter unter berathung und Autorisation ihres erstgedachten Herrn Vaters als Jungfer Braut am andern theil
So beschehen alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 6. Julÿ Anno 1792 [unterzeichnet] Philippe Louis Ensfelder als Bräutigam, Sophia Friederika Stribeckin als Braut
acp 11, f° 97-v – le Sr Jean Michel Striebeck agent de change à Strasbourg et De Marie Salomée Schätzel sa femme donnent à leur fille 12 000 livres sans autres apports
les futurs se donnent au survivant l’usufruit des apports du prémourant, plus le futur fait don matutinal à la future de 1200 liaison
Est comparu le futur qui a déclaré que son revenu n’excède pas 600 livres
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 163, n° 33)
Im Jahr 1792 sind (…) Dienstag den 31. Julÿ in der Prediger-Kirche offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Philipp Ludwig Ensfelder, secretaire in dem Bureau der milden Stiftungen und burger allhier, Herrn Johann Daniel Ensfelders Notarii publici und burgers allhier und weÿland Frau Catharina Elisabethe geborner Tromerin ehelicher Sohn, Fünff und Zwantzig Jahr alt, und Jungfr. Sophia Friderica Striedbeckin, Herrn Johann Michael Striedbecks, wexel Courtier und burgers allhier und Fraun Maria Salome gebohrner Schätzelin eheliche Tochter, Achtzehen Jahr alt [unterzeichnet] Phil: Louis Ensfelder als hochzeiter, Sophia Friedericka Stribeckin als hochzeiterin (i 154)
Secrétaire à la mairie, Philippe Louis Ensfelder meurt en 1826 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue Brûlée
1826 (20.4.), Strasbourg 3 (74), Me Schreider n° 2814
Inventaire de la succession de Philippe Louis Ensfelder, secrétaire à la mairie, décédé le 5 janvier dernier – à la requête de 1. Sophie Frédérique Stribeck la veuve, commune en bien suivant le contrat de mariage reçu Me Ensfelder le 6 juillet 1792, mère et tutrice légale de Sophie Frédérique et Pauline Stéphanie agées de 19 et 18 ans
2. Gustave Adolphe Ensfelder, commis négociant, en son nom et et mandataire de son frère Louis Ensfelder, négociant se trouvant présentement en Amérique, 3. Emilie Adélaïde Ensfelder épouse de Jean Martin Auguste Goupil, médecin, 4. Augustine Julie Ensfelder fille majeure, enfants procréée avec la veuve – en présence de Mathias Richard, docteur et professeur en théologie, subrogé tuteur des mineurs
dans une maison rue Brulée n° (-) appartenant au Sr Liebold marchand de vin
garde robe 514 fr. Communauté. Meubles, dans une chambre au premier étage prenant jour dans la rue des Charpentiers, dans la chambre voisine à droite en entant, dans le salon au premier étage, au même étage dans la chambre à coucher donnant sur la rue Brûlée, dans le corridor au premier étage, au second étage, A la cuisine, au premier étage prenant jour sur la cour, dans la chambre de linge sale, au second étage, dans la buanderie, à la cave 3189 fr
créances 10 135 fr, numéraire 2040 fr – rente foncière 186 fr, terre 64 fr,
immeubles de la communauté, 1. un jardin de la contenance de 50 ares ou 2 arpents et demi contenant une maisonnette et un autre petit bâtiment le tout entouré d’une cloison en planches situé entre la porte des Juifs et celle des Pêcheurs non loin du ci devant moulin de l’Hôpital, d’un côté le chemin, d’autre le Sr Fridolsheim, derrière la rivière, devant le sentier dudit moulin. Ce jardin est grevé de deux rentes foncières l’une de 3 francs envers l’hôpital civil, l’autre de 6 francs 40 envers la ville de Strasbourg – acquis conjointement avec son frère François Geofroi Ensfelder, négociant, sur François Joseph Apprederis par acte reçu Me Ubersaal le 19 praitial 7, par acte passé devant Me Ubersaal le 29 frimaire 11 François Geofroi Ensfelder a vendu sa moitié au défunt, estimé 6000 fr
terres 20 fr, à Oberschaeffolsheim partie de moulin 21 775 fr, un moulin 3750 fr, terres 150 et 2687 et 225 et 3172 fr, total 53 395 fr, passif 90 590 fr rapport aliénés 15 352 fr, biens échus à la veuve de la succession maternelle 4616 fr, de la succession paternelle 219 208 fr
Récapitulation, mobilier 15 616 fr, immeuble 37 779 fr, actif de la communauté 23 395 fr, passif 1500 fr, la veuve en remploi 89 090 fr, succession 11 000 fr, reste 6219 fr, droits de la veuve 106 090 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 178 F° 78-v du 28.4.
Philippe Louis Ensfelder et Sophie Frédérique Stribeck vendent 49 382 francs la maison au négociant Jean Georges Klein
1810 (28.3.), Strasbourg 15 (11), Me Lacombe n° 1334
Philippe Louis Ensfelder, sous chef du bureau de police de la mairie de Strasbourg, et Sophie Frédérique Stribeck
à Jean Georges Klein père négociant
La maison consistant en trois corps de bâtiments, cour, écurie, remise, puits, appartenances et dépendances scituée en cette ville rue de l’Ail n° 11, d’un côté une maison appartenant au chapitre de St Thomas, d’autre le Sr Saum père négociant en partie M Close aussi négociant derrière le même Sr Close, ladite maison anciennement appelée au florin d’or, zum goldgulden
avec cette annotation que la cave de M Saum s’étend en partie sous la maison vendue et qu’il appartient au Sr Close un passage sous la propriété vendue, le tout sans aucune communication ouverte – laite maison appartient au vendeur comme héritier partiaire de Jean Daniel Ensfelder, notaire, et par échange avec son frère Jean Daniel Ensfelder, liquidation et partage reçues Me Ensfelder le 16 brumaire 8. Le Sr Ensfelder père l’a acquis de Marie Dorothée Huth veuve de Jean Fettich, courtier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 24 août 1777, laquelle veuve de Fettich la possédoit en vertu de l’acquisition de Jacques Bernouilly de cette ville le 27 janvier 1764, le Sr Bernouilly l’avait acquise de la veuve Altenburger née Dencher à la même Chambre le 16 novembre 1736 et autres titres plus anciens au nombre de douze – moyennant 49 382 francs
Etat des meubles vendus, dans la cave, dans la buanderie, dans la cuisine, Au rez de chaussée logement du Sr Ensfelder (salon du coin, chambre a côté), Premier étage (chambre à coucher, a côté de cette chambre, chambre bleue, chambre du coin, alcove), logement du Sr Huvé (chambre à coucher a gauche de la porte cochère)
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 104-v du 7.4.
Fils du maître d’école de Wasselonne, Jean Georges Klein épouse en 1778 Marie Thérèse Challard
Jean Georges Klein loue une partie de la maison aux négociants Charles Schnegans et Chrétien Sahler
1810 (26.6.), Strasbourg 15 (11), Me Lacombe n° 1495
Bail de 4 années qui commencent à la S Michel prochaine – Jean Georges Klein père négociant
à Charles Schnegans et Chrétien Sahler les deux négociants
tout le corps de bâtiment a droite en entrant dans la maison qui appartient au bailleur sise en cette ville rue de l’Ail n° 11 ainsi que l’occupoit jusqu’à ce jour le Sr Louis Ensfelder précédent propriétaire, sans qu’il y soit compris aucun des emplacements dont jouit le Sr Huvé, entrepreneur de l’éclairage de la ville, qui doit etre maintenu dans toutes les parties de ladite maison jusqu’à la St Michel 1811. Il est observé que l’usage de la cour est commun avec faculté au Sr Huvé d’y faire tout ce qu’exige le service le son entreprise de l’éclaiage et la manutention de ses huiles, que la buanderie est et sera commune pour le tems des lessives mais hors mis ce tems elle sera exclusivement a la disposition de MM Schnegans et Sahler. Le Sr Klein bailleur promet de faire aranger a l’intérieur la porte cochère vers la porte de la cave, l’emplacement pour une balance et d’y appliquer tout ce qui sera nécessaire pour que les preneurs n’aient qu’a y adapter leur balance, il promet encore d’élargir l’ouverture du magasin dans le fond de la cour ainsi que l’entresol de dessus pour leur donner plus de clarté comme aussi de faire blanchir le vestibule de l’entrée de derrière de la maison ainsi que celui du premier étage, de faire raccomoder avant l’entrée des preneurs les fenetres qui pourraient etre cassées – moyennant un loyer annuel de 1400 francs
– Etat des objets. dans la cave, au rez de chaussée buanderie, cuisine, dans la chambre du coin, dans la pièce à côté
au premier étage, dans la chambre à coucher, pièce à côté, chambre bleue, salle, chambre a alcove
dans le logement de M Huvé chambre a coucher
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 22 du 3.7.
Lors du partage de la succession de Jean Georges Klein, la maison rue de l’Ail revient à son fils Jean Georges
1819 (27.3.), Strasbourg 14 (61), Me Lex n° 661
Partage – Marie Thérèse Challard veuve de Jean Georges Klein, négociant
Jean Georges Klein, courtier de marchandises, Marie Thérèse Klein femme de François Xavier Exel, négociant ses enfants – lesquels déclarent que leur mari et père respectif est décédé en sa campagne d’Illkirch le 8 novembre 1817, qu’il n’a pas été dressé d’inventaire, que selon le contrat de mariage reçu Me Lacombe le 11 novembre 1778 la communauté est partageable par moitié, par testament reçu Me Lacombe fils le 15 juillet 1813 le défunt a légué à son épouse la jouissance viagère de toute sa fortune – le Sr Klein fils a passé un contrat de mariage avec Marie Louise Humann devant Me Lacombe père le 12 octobre 1807 et a reçu 23 240 francs, la De Exel un contrat de mariage devant Me Laquiante le 23 thermidor 6 et a reçu 14 000 fr
Masse de la communauté 1. une maison sise en la ville de Strasbourg Marché aux Herbes n° 57 faisant le coin de la rue des Hallebardes où elle porte le n° 10, du côté du Marché aux Herbes le Sr Trombert et du côté de la rue des Hallebardes le Sr Niethammer, estimée 46 600 fr – acquise de François Hirn et de Marie Marguerite Rebanier par acte reçu Me Lacombe père le 30 brumaire 11 transcrit au bureau des hypothèques volume 10 n° 15, ledit Hirn l’a acquis du tuteur de Jean Daniel Saum et de Marguerite Barbe Hummel par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 juin 1766. Autres pièces, Me Lacombe fils le 17 mai 1811 entre M. Klein et Joseph Bertrand marchand buffletier portant règlement entre les parties au sujet de constructions que le dernier se proposait de faire à la maison Marché aux Herbes n° 58 joignant celle de M Klein et appartenant audit Sr Bertrand
Article 2. une maison sise en cette ville Vieux Marché aux Poissons n° 110 faisant d’un côté le coin d’une ruelle communale d’autre propriété des héritiers Reichshoffer derrière Sr Hoffsess estimée 24 000 fr – acquise par acte reçu Me Greis le 22 frimaire 3 de Jacques Dürninger négociant, ledit Dürninger l’avait hérité de la succession de Catherine Madeleine Dürninger sa sœur dont il était héritier unique, la Dlle Dürninger était propriétaire de la moitié pour l’avoir recueillie dans la succession de Jacques Dürninger négociant, l’autre moitié comme cessionnaire de son frère Jacques Dürninger par cession reçue Me Euth le 10 juillet 1783, et six contrats authentiques plus anciens
Article 3. une maison sise en cette ville rue de l’Ail n° 11 consistant en trois corps de bâtiment, cour, écurie, remise, puits et dépendances, d’un côté une maison appartenant au chapitre de St Thomas, d’autre en partie M Saum père négociant en partie le Sr Close négociant, derrière ledit Sr Close, estimée 13 630 fr – acquise par acte reçu Me Lacombe fils le 28 mars 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 32 de Philippe Louis Ensfelder et Sophie Frédérique Stribeck, acte de partage et liquidation reçu Me Übersaal le 16 brumaire 8 entre Philippe Louis Ensfelder et Jean Daniel Ensfelder, François Geoffroi Ensfelder ses frères héritiers de leur père Jean Daniel Ensfelder, notaire, échue au lot dudit Philippe Louis Ensfelder. Par acte passé à la Chambre des Contrats le 24 août 1777 ledit Ensfelder l’a acquis de Marie Dorothée Lutz veuve de Jean Fettich, en outre 14 contrats authentiques plus anciens
Article 4. une maison divisée autrefois en deux héritages séparés sise en cette ville rue des Bouchers n° 30 donnant derrière dans la rue d’Or où elle porte le n°12 avec ses appartenances et dépendances, d’un côté les héritiers Gürther et Schnitzler charron, d’autre une ruelle communale dite Mehlgaesslein estimée 9400 francs – La propriété de la partie qui donne dans la rue des Bouchers est vérifiée 1. par acte reçu Me Lacombe fils 11 août 1809 transcrit au bureau des hypothèques volume 45 n° 42 acquis du Sr Jean Otto pour 18.271 francs, expédition du greffier du Tribunal Civil contenant copie de titres en vertu desquels Jean Otto est devenu propriétaire sur Jean Christophe Otto son père négociant, suivant procès verbal d’enchère devant M Remond juge de paix du troisième arrondissement de cette ville les 7, 17, 27 germinal et 7 floréal 10 et surmise le 16 messicor, jugement d’homologation et d’adjudication définitive au tribunal le 28 dudit mois de messidor – les titres constatant la propriété de la maison donnant dans la rue d’Or, 1. expédition du greffier du Tribunal Civil contenant copie de procès verbal M Brucker juge audit tribunal, cahier des charges du 23 novembre 1809, adjudication préparatoire du 5 janvier 1810, adjudication définitive du 19 même mois transcrit au bureau des hypothèques volume 49 n° 74 sur les veuve et héritiers Melchior Schweitzer, maçon, pour 4080 frans, acte passé à la Chambre des Contrats le 22 septembre 1781 par mequel ledit Schweitzer l’a acquis de Marie Marguerite Schwartz veuve Ziegenhagen
5. une campagne à Illkirch estimée 38 000 fr
6. un jardin planté d’arbres fruitiers et d’agrément fermé de tous côtés par une cloison à Strasbourg près la promenade dite Contades canton dit bey dem Schiesrain, d’un côté le Sr Pothier, d’autre les Sr Graul et Kieffer, devant la promenade du Contades derrière la rivière d’Ill, estimé 3000 francs. Les parties déclarent que ce jardin n’entre ici dans la division des lots que fictivement attendu qu’ils l’ont déjà vendu à Dominique Verzaghi propriétaire et Marguerite Barthelemy par acte reçu Me Lex père le 2 juin 1818, ledit Klein l’avait acquis par deux contrats passés devant Me Lacombe le 18 prairial 6 et 17 ventose même année
7) 93 ares à Ingenheim 800 fr, 8) 67 ares à Wasselonne 3000 fr, 9) 22 ares à Barr 1800 fr, 10) créance de 11 200 fr, 11) créance de 600 fr, 12) créance de 2550 fr, total 160 000 francs
aux héritiers art. 2, 4, 5
à la veuve art. 1, 3, la veuve fait donation entre vifs du lot à elle échu, pour une rente viagère de 3600 fr, les héritiers propriétaires de la totalité de la masse
au Sr Klein les articles 3, 4, 5, à la De Exel les articles 1 et 2
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 118 du 1.4.
Jean Georges Klein épouse en 1807 Marie Louise Humann, fille d’un employé à la halle
1807 (12.10.), Strasbourg 1 (31), Me Lacombe n° 6074
Contrat de mariage – Jean Georges Klein, négt., fils majeur de Jean Georges Klein ngt. et de Marie Thérèse Challard
Marie Louise Humann, fille majeure du Sr Jacques Humann, employé a la douane, et d’Anne Marie Schmitz
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 189-v du 20.10.
Jean Georges Klein fils meurt l’année suivante en délaissant quatre enfants
1820 (8.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 42), Me Hickel n° 632
Inventaire de la succession de Jean Georges Klein, négociant, décédé le 27 août dernier – à la requête de Marie Louise Humann la veuve, commune en biens suivant le contrat de mariage reçu Me Lacombe le 12 octobre 1807, mère et tutrice légale de Marie Louise, Emilie, Jean Georges et Jean Albert – en présence de Félix Joseph Lex, notaire, cousin germain du côté paternel par alliance subrogé tuteur
dans la maison rue de la Comédie n° 1
propres 1706 fr, meubles 1523 fr, dettes actives 600 fr, total 3240 fr
Selon le partage reçu Me Lex le 27 mars 1819, Jean Georges Klein père du défunt décédé à sa campagne d’Illkirch et Marie Thérèse Hallard et donation aux trois enfants, il est échu au défunt 1. une maison sise en cette ville rue de l’Ail n° 11 consistant en trois corps de bâtiment, cour, écurie, remise, puits et dépendances, d’un côté une maison appartenant au Chapitre de St Thomas, d’autre part M Saum père négociant en partie M Close négociant, derrière le même Sr Close
2. une maison divisée autrefois en deux héritages séparés en cette ville rue des Bouchers n° 30 et donant par derrière dans la rue d’Or où elle porte le n° 12 avec ses appartenances et dépendances, d’un côté les héritiers Günther, d’autre le Sr Schnitzler charron, devant une ruelle communale dite Mehlgaesslein
une campagne à Illkirch
les deux maisons échues en partage au défunt existent encore en nature celle rue de l’Ail évaluée à 681 fr de revenu en capital 13 630 fr, celle rue des Bouchers à 470 fr de revenu, 9400 en capital, la campagne 1200 fr
communauté, vin à Molsheim 5000 fr, dettes actives 35 126 fr, total de l’actif 40 126 fr, passif 122 713 fr
après renonciation à la communauté, actif 39 346 fr, passif 87 543 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 68-v du 11.12.
Les héritiers exposent les maisons aux enchères. Le marbrier Mathias Rœthlisberger se rend adjudicataire de la maison rue de l’Ail mais les vendeurs ne ratifient pas l’acte
1830 (29.5), Strasbourg 1 (58), Me Rencker n° 7502
Adjudication définitive non ratifiée, adjudication préparatoire du 15 mai n° 7472, Cahier des Charges du 31 mars n° 7367 – Marie Louise Humann veuve de Jean Georges Klein, négociant mère et tutrice légale de Jean Georges Klein & Jean Albert Klein, Marie Louise Emilie Klein épouse de Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire, jugement du tribunal civil du 3 mars dernier, rapport d’experts du 18 mars déposé le 24 du même mois et cahier des charges du 31 mars dernier
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 11 consistant en cinq corps de bâtiment, cour, écurie, remises, puits & dépendances, d’un côté une maison appartenant au Chapitre de St Thomas, d’autre la maison Mde de Billy et celle de M Klose, devant la rue de l’Ail, derrière la maison du Sr Klose, estimée par les experts 14 000 francs
2. une maison sise à Strasbourg rue des Bouchers n° 30 consistant en trois corps de bâtiment donnant devant sur la rue des Bouchers, derrière sur la rue d’Or ou elle est marquée du n° 12, d’un côté la ruelle dite Mühlgaessel, d’autre la propriété du Sr Schnitzler, estimée par les experts à 6000 francs
Propriété de la maison rue de l’Ail n° 11. – M. Klein est devenu propriétaire de cette maison par partage de la succession de Jean Georges Klein père et d’une donation faite par Marie Thérèse Challard par devant Me Lex me 27 mars 1819, le sieur Klein a acquis cette maison de Philippe Louis Ensfelder et Sophie Frédérique Striebeck par acte reçu Me Lacombe le 28 mars 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 2. Ledit Ensfelder l’a recueilli dans la succession de Jean Daniel Ensfelder son père suivant acte dressé par Me Ubersaal le 16 brumaire 8, Jean Daniel Ensfelder l’a acquise de Marie Dorothée Lutz veuve de Jean Fettig par acte passé à la Chambre des Contrats le 24 août 1777
la maison rue des Bouchers provient de la succession Klein Challard, acquise par acte reçu Me Lex le 27 mars 1819, M. Klein l’a acquise de Jean Otto par acte reçu Me Lacombe le 11 août 1809 transcrit au bureau des hypothèques volume 42 n° 42, Me Otto l’a acquise par enchère par devant M Remond juge de Paix du troisième arrondissement de cette ville le 7 floréal 10 et jugement d’homologation et adjudication définitive au tribunal de première instance le 28 messidor, la maison rue d’Or n° 10 acquise par M. Klein des cohéritiers Melchior Schweitzer, maçon, par adjudication définitive par devant M. Brucker juge au tribunal civil le 19 janvier 1810 et déclaration de command le lendemain, ledit Schweitzer l’a acquise de Marie Marguerite Schwartz veuve de Ziegenhagen par acte passé à la Chambre des Contrats le 22 septembre 1781
Dépôt, 24 mars n° 7354, rapport d’experts du 18 mars 1830. Chrétien Arnold père, Jean Jacques Stotz fils, architecte maçon (…) dans la maison sise rue des Bouchers n° 30 et immeuble formant deux maisons séparées composées de trois corps de bâtiment donnant par devant sur la rue des Bouchers derrière la rue d’Or où elle est marquée du n° 12, d’un côté la ruelle dite Mehlgaesslein, d’autre autre propriété Schnitzler et Gunther, Le premier corps de bâtiment est la maison de devant donnant sur la rue des Bouchers elle est élevée de trois étages au dessus du rez de chaussée terminée d’un comble uni couvert en tuiles et contient au rez de chaussée vers la rue deux chambres, l’entrée cochère dans laquelle se trouve le puits et vers la cour une cave voutée, une cuisine, une buanderie, l’escalier, un magasin et les lieux d’aisances
au premier étage sur le devant cinq chambres, une cuisine et le vestibule sur le derrière deux chambres, une cuisine et l’escalier au second étage deux cuisines sur le derrière l’escalier et trois chambres. Dans le comble se trouvent deux rangs de greniers dont le premier contient quatre chambres et deux cuisines.
Le second bâtiment séparé du premier par une cour ne renfermant que des magasins il est elevé d’un premier étage au dessus du rez de chaussée termié par un comble uni couvert en tuiles, ce comble contient trois rangs de greniers.
Le troisième bâtiment qui est la maison de derrière et qui a son entrée dans la rue d’Or n° 12 est élevé de deux étages au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à mi pan couvert de tuiles. Le rez de chaussée contient une chambre, un vestibule et l’escalier, la cave est sous solives.
Le premier et deuxième étage contiennent chacun l’escalier, une cuisine et une chambre dans le comble se trouvent deux greniers. Nous avons estimé la valeur de la susdite propriété à 6000 francs
Nous nous sommes rendus dans la maison sise rue de l’Ail n° 11 donnant devant sur la rue, d’un côté la maison appartenant au Chapitre de St Thomas, d’autre en partie celle de Mde Debilly et en partie M Close et par derrière le même M Close. Cet immeuble consiste en cinq corps de bâtiment, cour et puits. 1. celui donnant vers la rue est élevé d’un étage au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à la mansarde couvert en tuiles, il contient au rez de chaussée une entrée couverte à porte cochère, une chambre et un escalier. Au premier étage trois chambres et l’escalier à la mansarde, quatre chambres laquelle masarde est surmontée d’un petit grenier.
2. l’aile droite qui est élevée d’un étage au dessus du rez de chaussée terminé d’un comble à mi pan couvert en tuiles elle contient une cave sous solives. Au rez de chaussée la cage d’escalier cinq chambres, une cuisine, un magasin et lieux d’aisances, au premier étage la cage d’escalier, six chambres, un cabinet sombre et les lieux d’aisances. Dans le comble se trouvent trois rangs de greniers dont le premier contient deux chambres.
3. l’aile gauche élevée de même d’un premier étage terminé d’un comble uni couvert en tuiles. Dans ce bâtiment se trouve une une cave qui appartient à la maison de Mad. Debilly ou elle a son entrée, plus au rez de chaussée un passage qui communique de la maison Close à la rue de l’Ail. Le rez de chaussée de ce bâtiment contient la cage d’escalier et deux chambres. Le premier étage, l’escalier, une cuisine, deux chambres et les lieux d’aisances qui donnent dans la maison de Mons. Close. Dans le comble se trouvent deux rangs de greniers au premier grenier il y a deux chambres.
4. le bâtiment au fond qui renferme la buanderie et une chambre au dessus est terminé d’une couverture en dalles.
5. le bâtiment dans la cour contre l’aile gauche fermée à rez de chaussée en clair voie terminé d’un toit à mi pan couvert en tuiles renferme une remise et des écuries. Nous avons estimé la valeur de la susdite propriété à 14 000 francs
I. la maison rue de l’Ail adjugée 20 200 francs à Mathias Roethelsberger, marbrier
II. la maison rue des Bouchers adjugée 9000 francs à Jean Georges Tretz, charron
Les héritiers Klein vendent la maison à Placide Constantin Vaccari qui réside à Dorlisheim
1831 (25.5.), Strasbourg 1 (61), Me Rencker n° 8178
Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire, mandataire de 1. Marie Louise Emilie Klein son épouse, 2. de Marie Louise Humann veuve de Jean Georges Klein, négociant en qualité de mère et tutrice légale de Jean Georges et Jean Albert Klein ses enfants – suivant Jugement du tribunal civil de première instance du 3 mars 1830, rapport d’experts du 15 mars 1830 déposé le 24 mars, cahier des charges 31 mars 1830, adjudication préparatoire du 15 mai 1830, adjudication définitive du 29 mai 1830, adjugée à Mathias Rothlisberger, marbrier, pour 20 200 francs, que Mdes Klein et Prost ont refusé de ratifier
à Placide Constantin Vaccari, propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur à Dorlisheim
la maison dont s’agit consistant en cinq corps de bâtiment, cour, écurie, remises, puits et dépendances située à Strasbourg rue de l’Ail n° 11, d’un côté une maison au Chapitre de St Thomas, d’autre la maison de Mde Debilly et celle de M Klose, devant la rue de l’Ail, derrière la maison de M. Klose – M. Klein est devenu propriétaire de cette maison par partage de la succession de Jean Georges Klein père et d’une donation faite par Marie Thérèse Challard par devant Me Lex me 27 mars 1819, le sieur Klein a acquis cette maison de Philippe Louis Ensfelder et Sophie Frédérique Striebeck par acte reçu Me Lacombe le 28 mars 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 2. Ledit Ensfelder l’a recueilli dans la succession de Jean Daniel Ensfelder son père suivant acte dressé par Me Ubersaal le 16 brumaire 8, Jean Daniel Ensfelder l’a acquise de Marie Dorothée Lutz veuve de Jean Fettig par acte passé à la Chambre des Contrats le 24 août 1777
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 f° 44 du 26.5. – 22 000 fr
Constantin Vaccari, natif du Piémont, épouse une veuve native de Strasbourg, Catherine Madeleine Tauffenberger
Mariage, Dorlisheim (n° 17)
Le 17° jour du mois d’Août 1835. Acte de mariage de Vaccari, Placide Constantin, agé de 53 ans, né à Novi ex département de Gènes (Piémont) le premier février 1783, Chevalier de la Légion d’Honneur, fils légitime de feu Jean André Vaccari négociant décédé à Novi le 23 janvier 1804 et de feu Marie rose Pavese sans profession décédée à Novi le 11 janvier 1835,
Et de Catherine Madeleine Tauffenberger veuve en secondes noces de feu Nicolas Réné Gilliez, économe de l’hôpital décédé le 12 septembre 1834, agée de 66 ans, née à Strasbourg le 26 octobre 1769 fille légitime de feu Jean Michel Tauffenberger négociant décédé à Strasbourg le 7 novembre 1820 et de feu Catherine Fall- sans profession décédée à Strasbourg le 23 mai 1808 (signé) Vaccari, Tauffenberg
Constantin Vaccari loue un logement au rez-de-chaussée à l’agent d’assurances Berliner
1837 (5.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 70 F° 10, acte sous seing privé du 27.3.
Bail pour 9 années – Constantin Vaccari, Chevalier de la Légion d’Honneur et maire de la ville de Dorlisheim
à M. Berliner, agent principal de l’Union à Strasbourg
un logement au rez de chaussée de la maison sise rue de l’Ail n° 11 située à droite en entrant composé de quatre pièces, cuisine et deux petits cabinets, bucher, cave, une chambre, mansarde le second grenier, jouissance de la buanderie en commun avec les autres locataires, moyennant un loyer annuel de 300 francs
Après la mort de Catherine Madeleine Tauffenberger qui l’a institué son héritier universel, le veuf fait dresser l’état de sa fortune
1843 (15.6.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16 060
(Etat la succession de Catherine Madeleine Tauffenberger femme de Placide Constantin Vaccari)
A comparu M. Placide Constantin Vaccari, chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, maire de la commune de Dorlisheim où il demeure, agissant en qualité de légataire universel de De Catherine Madeleine Tauffenberger son épouse défunte suivant son testament public dressé par led. Me Noetinger le 21 mars 1836 enregistré à Strasbourg le 16 février 1843. Lequel, désirant faire constater d’une manière authentique la succession immobilière de la feu Dame son épouse a requis le notaire soussigné de procéder à cette opération qui a été faite ainsi qu’il suit. Pour l’intelligence de cette opération, M. Vaccari a préalablement exposé
Qu’il s’est marié avec lad. feu De son épouse défunte à Dorlisheim el 17 août 1835 sans avoir fait précéder leur mariage d’aucun contrat qui en ait réglé les clauses et conditions civiles, par suite leur disposition conjugale était régie par les articles 1400 & suivants du code civil des Français.
Que lad. De son épouse est décédée en sa demeure à Dorlisheim le 21 janvier 1843 sans avoir laissé d’enfant ni ascendant ou autre héritier à réserve.
Et que par le Testament fait en la forme publique ci-dessus énoncé de la Dame son épouse elle a institué le comparant pour son légataire universel & lui a légué la propriété de tous les biens meubles et immeubles qui composerait la succession de lad. Dame sans rien reserver ni excepter.
Immeubles dépendans de la Communauté légale d’entre Mr et Mme Vaccari
1. Une Maison consitant en Bâtiment de devant & Bâtiment de derrière avec cour appartenances & dépendances le tout situé en la ville de Strasbourg rue de l’Ecurie N° 8 (…)
2. Et Une Maison avec cour écurie cave appartenances & dépendances sise en lad. ville place du sable N° 7 (…)
Total 39 000 francs dont la moitié entrant dans la succession de Mme Vaccari est de 19 500 francs
Immeubles dépendans de la succession de Mme Vaccari. M. Vaccari déclare qu’il n’existe pas d’autre immeuble dépendant de la succession de feu Dame son épouse que la moitié des deux maisons dépendans de la communauté
Placide Constantin Vaccari, maire de Dorlisheim, loue une partie de la maison à l’ancien entrepreneur de l’éclairage Huvé de Garel
1844 (6.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 88 (1877) f° 42, acte sous seing privé du 25.11.1843
Bail – Je soussigné Placide Constantin Vaccari, Chevalier de la Légion d’Honneur, Maire de la commune de Dorlisheim, déclare avoir loué
à M. Huvé de Garel, ancien entrepreneur de l’éclairage de la Ville de Strasbourg
une partie des bâtimens dépendant de ma maison sise audit Strasbourg rue de l’Ail N° 11, ce bail comprend notamment tout le corps de logis à gauche en entrant dans la cour avec écurie remise servant de magasin et de lieu de dépôt au matériel de l’éclairage, plus la cave située sous le bâtiment de droite servant de lieu de dépôt aux huiles et enfin les appartemens du Premier au dessus de la Porte cochère. Le susdit bail a été passé moyennant un loyer annuel de de 900 francs et de convention expressé sa durée est de trois ans qui ont commencé le premier janvier 1841
Constantin Vaccari se remarie avec la fille d’un notaire de Sélestat, Joséphine Caroline Kübler, domiciliée à Baden-Baden : contrat de mariage, copie traduite de la célébration en Bade
1846 (17.8.), Strasbourg 12 (169), Me Noetinger n° 18 627
Contrat de mariage – Monsieur Constantin Placide Vaccari, propriétaire, chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur, demeurant à Strasbourg, veuf sans enfant de De Catherine Madeleine Tauffenberger sa femme décédée
Et Mademoiselle Joséphine Caroline Kübler, majeure dans, sans profession, demeurante à Baden, grand Duché de Bade, fille légitime de Mr François Antoine André Kübler, ancien notaire à Schlestadt & de Dame Marie Catherine Vion, sa veuve survivante
Mariage, Strasbourg (n° 435, mariage du dehors)
L’an 1846 le 8 octobre, Vû par nous Maire officier de l’Etat civil de la Ville de Strasbourg. Acte de mariage de Placide Constantin Vaccari et de Joséphine Caroline Kuebler
Traduction. Extrait du registre des actes de° 23. En vertu du certificat de mariage délivré par le bailliage grand ducal badois de l’arrondissement de Bade sous la date du 8 août 1846 N° 148 ont été unis par le mariage en cette ville le premier septembre 1846 à neuf heures du matin, après les publications faites conformément à la loi, Placide Constantin Vaccari, né à Novi (Piémont) demeurant à Strasbourg ancien capital français, Veuf de Marie Madeleine Catherine Lauffenberger, fils légitime des défunts conjoints Jean André Vaccari négociant et de Marie Rose Pavese, avec Joséphine Caroline Kuebler née à Schlestadt, fille légitime non mariée de feu François Antoine André Kuebler, notaire, et de Catherine Vion (i 3)
Constantin Vaccari meurt en 1847. La veuve fait dresser l’état de ses biens
1848 (5.2.), Strasbourg 12 (173), Me Noetinger n° 19 899
Inventaire de la succession de Placide Constantin Vaccari
A comparu Madame Joséphine Caroline Kübler, veuve de M. Placide Constantin Vaccari, en son vivant propriétaire, chevalier de l’ordre royal de la Légion d’honneur, ci devant à Strasbourg & en dernier lieu à Baden où elle demeure mais se trouvant présentement à Strasbourg, agissant au nom et comme légataire universelle de feu son dit mari suivant son testament olographe en date de Strasbourg du 10 mars 1847 dont l’original enregistré à Strasbourg le 22 juin suivant f° 50 (…) a été déposé pour minute à Me Noetinger (…). Laquelle désirant faire constater d’une manière authentique la succession mobilière et immobilière de feu sondit mari a pour la clarté de cette opération, préalablement exposé ce qui suit savoir
1. Mad. la comparante s’est mariée avec M. Vaccari sans communauté conformément aux articles 1530 à 1535 inclusivement du code civil ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant Me Noetinger le 7 avril 1846.
2. M. Vaccai est décédé à Baden (grand duché de Bade) le 11 juin 1847, dans avoir laissé d’enfant, ni ascendant ni autre héritier à réserve.
3. Par son testament ci-dessus relaté il a institué la dame comparante pour sa légataire universelle, & lui a légué la propriété & la jouissance de tous les biens meubles et immeubles composant sa succession sans aucune réserve ni exception.
Activement. Créances 5049
Immeubles. 1. Une maison consistant en un petit bâtiment de devant & deux bâtimens latéraux, petite cour, pompe, préparations & dépendances, située à Strasbourg, rue du foulon N° 20 tenant d’un côté au sieur Braunwald teinturier, de l’autre au sieur Jean Niederahl, maçon, donnant par derrière sur le jardin de M Müller. Acquise des héritiers de feu Marie Anne Leber, en son vivant épouse du sieur Louis Henry de Strasbourg suivant procès verbaux d’adjudication définitive dressés par ledit Me Noetinger les 17 mars & 7 juin 1827, moyennant le prix de 3550 francs dont feu M Vaccari s’est immédiatement libéré. Mme Vaccari évalue ladite maison à un revenu annuel de 300 francs, sans distraction des charges, lequel capital au denier vingt produit une somme de 6000 francs.
2. Une maison, avec cour, écurie, cave, appartenance & dépendances sise à Strasbourg, quai au sable N° 7 (…)
3. Une maison consistant en deux corps de bâtiment, avec cour, appartenances & dépendances & dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue de l’ail N° 16 tenant d’un côté à M. Edmond Klose & à M. Guillaume Lipp, de l’autre à une maison appartenant à la fondation de St. Thomas, par devant la rue & par derrière le dot Mr Klose. M. Vaccari a acheté cette maison de la veuve & des héritiers Klein de Strasbourg suivant vente passée devant un notaire de cette ville, dont on ne peut indiquer la date, le titre se trouve en ce moment à Baden. Mad. la comparante évalue cette maison à un revenu annuel de 1500 francs, sans distraction des charges, lequel capital en devier vingt forme une somme de 30 000 francs
Total des biens délaissés par feu M Vaccari en France 67 049 francs
Passif. suivant le contrat de mariage précité, la comparante a apporté en mariage un somme de 20 000 francs dont elle a à exercer le prélèvement sur la succession de don défunt époux
Déduction faite 47 049 francs
Joséphine Caroline Kübler se remarie en 1852 avec le major en retraite veuf Jérôme Louis de Carli, originaire d’Ajaccio en Corse,
1852 (14.5.), Me Noetinger
Mariage – Jérôme Louis de Carli, major en retraite à Strasbourg, veuf d’Albertine Weiss
Joséphine Caroline Kübler rentière veuve de Constantin Placide Vaccari audit lieu
stipulation du régime de séparation de biens
Les futurs ne stipulent aucun apport ni d’aucune donation
acp 409 (3 Q 30 124) f° 91-v du 19.5.
Du 15° Mai l’an 1852. Acte de mariage de Jérôme Louis de Carli, majeur, né en légitime mariage le 4 janvier 1796 à Ajaccio en Corse, domicilié à Strasbourg, Major en retraite, Chevalier de la Légion d’Honneur, veuf d’Albertine Weiss décédée à Berne en Suisse le 19 janvier 1851, fils de feu Antoine de Carli, décédé à Udine le 25 janvier 1802 et de Marguerite Tudeschi dont le domicile actuel est inconnu, Et de Joséphine Caroline Kübler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 juin 1810 à Schlestadt (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve de Placide Constantin Vaccari, rentier décédé à Baden, grand duché de Bade en 20 juin 1847, fille de feu François Antoine André Kübler, ancien Notaire décédé à Strasbourg le 25 février 1829 et de feue Catherine Vion décédée à Baden le 8 août 1850 (…) qu’i a été passé un contrat de mariage devant Me Noetinger Notaire en cette ville le 14 mai courant (signé) decarli, Joséphine Caroline née Kübler (i 10)
Jérôme Louis de Carli meurt à Baden-Baden en 1862 après avoir institué pour son héritière sa femme qui est envoyée en possession en février 1862.
1862 (17.1.), Me Grimmer
Dépôt du testament olographe de Jérôme Louis de Carli, major en retraité décédé à Bade en 10 janvier 1862. Ledit testament en date du 25 janvier 1859, Enregistré ce jour d’hui
acp 506 (3 Q 30 221) f° 48 du 21.1. (minutes en déficit)
1862 (27.2.), Me Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Jérôme Louis de Carli, major en retraite à Strasbourg décédé à Bade le 10 janvier 1862, dressé à la réquisition de Caroline Joséphine Kubler sa veuve
il dépend de ladite succession la garde robe estimée à 64
arrérages de pension, pour mémoire
acp 508 (3 Q 30 223) f° 10 du 1.3. (minutes en déficit)
Me Grimmer, 27 février – Dépôt par Caroline Joséphine Kubler veuve Jérôme Louis de Carli, major en retraite à Strasbourg, d’une ordonnance rendue par le président du tribunal civil de Strasbourg portant envoi en possession de la succession de son mari
acp 508 (3 Q 30 223) f° 10 du 1.3.
Joséphine Caroline Kübler vend la maison au serrurier mécanicien Charles Auguste Widmann et à sa femme Catherine Braun, veuve de Jean Leib
1861 (8.7.), Me Noetinger
Joséphine Caroline Kübler veuve en premières noces de Placide Constantin Vaccari, vivant propriétaire et épouse en secondes noces de Jérôme Louis de Carli, major en retraite à Strasbourg
à Charles Auguste Widmann, serrurier mécanicien, et Catherine Braun veuve en premières noces de Jean Leib à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue de l’ail n° 16 ancien n° 6 nouveau moyennant 28 000 francs, dont 2000 francs payés comptant
acp 500 (3 Q 30 215) f° 40-v du 9.7.