Brûlée (rue) : Brandgass
La rue Brûlée part de l’extrémité de la rue des Juifs et rejoint l’extrémité de la rue du Dôme en formant une sorte d’arc de cercle. Les terrains assez étendus notamment vers le fossé des Tanneurs qui longeait le marché aux Chevaux (place Broglie) en ont fait un lieu privilégié pour les grandes demeures bâties au XVIII° siècle.
Le nom de la rue dérive du Brandhof, qui doit désigner la propriété appartenant à un nommé Brant (1312, voir A. Seyboth). On a autrefois avancé que le nom dérivait du bûcher sur lequel les Juifs de Strasbourg ont été brûlés mais ces événements remontent à une date plus tardive (1349).
Plan-relief de 1830, îlot 60, délimité par la rue Brûlée au sud, la place Broglie au nord, la rue du Dôme à l’ouest et la rue de la Comédie à l’est.
La rue des Récollets fait partie jusqu’en 1858 de la rue Brûlée. La poterne Saint-André (St. Andresen Thörlein) fermait la rue et donnait accès au pont sur le canal des Faux-Remparts. La démolition de l’église des Récollets en 1904 a élargi la rue à la même époque que la rue du Parchemin.
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) La poterne Saint-André se trouve derrière le pont
Partie sud de la rue brûlée, de l’angle inférieur gauche jusqu’à la poterne Saint-André en haut à droite. La rue à droite est la rue du Parchemin