19-a, rue Brûlée


Rue Brûlée partie du n° 19 – V 10

Réunie à l’hôtel de Klinglin en 1736

1725, Brûlée sud face est
La maison occupe la gauche de l’image, disposée en U renversé à l’angle des rues
(Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt))

La Ville vend en 1676 au chef du chantier des maçons Joseph Lautenschlager la maison qu’occupait jusqu’alors Tobie von der Strass à l’angle de la rue Brûlée et de la ruelle des Maçons. La maison donne de deux côtés sur le Chantier des maçons. Joseph Lautenschlager construit aussitôt une écurie dont différentes ouvertures donnent sur le chantier des Maçons, ce qui indique que la nouvelle construction doit former l’aile gauche, peut-être à la place d’un jardin dont la récolte de poires donne lieu à un litige avec l’ancien locataire en 1676.
Son fils Jean Lautenschlager rachète les parts de ses cohéritiers à la mort de sa mère en 1715. Ses créanciers font vendre peu après la maison par enchère judiciaire. La société frères Kornmann en est propriétaire de 1719 à 1736. Elle vend ensuite les bâtiments au préteur royal François Joseph de Klinglin qui agrandit ainsi sa propriété.

Mauerhoff (1731, 94 Z 46)
La maison se trouve en bas du Chantier des Maçons, légendée Eine denen Herren Kornmännern zustehende Behaußung und Platz (Maison et terrain appartenant aux sieurs Kornmann)
(Plan du chantier municipal des maçons de cette ville et de son voisinage, en l’an 1730 – Grund Riß deß Allhiesigen Statt Maurhoffs samt allen deßelben Anstößen, Anno 1730, AMS cote 94 Z 46)

Novembre 2016

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1676 à 1736. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Ville de Strasbourg
1676 v Joseph Lautenschlager, maître maçon, chef de chantier, et (1660) Catherine Barth veuve de Michel Braun puis (1667) Dorothée Mœrsel – luthériens
1715 h Jean Lautenschlager, maître maçon, et (1712) Elisabeth Baur – luthériens
v. 1717 adj Jean Nicolas Frœreisen, pasteur
1719 v frères Kornmann et Compagnie
1736 v Klinglin – François Joseph de, préteur royal, et (1714) Marie Françoise Séguin Deshons – catholiques

Relevé d’actes

Joseph Lautenschlager acquiert la maison à l’angle de la rue Brûlée et de la ruelle des Maçons, entourée de deux côtés par le Chantier des maçons.
Les préposés visitent le 8 avril la maison que la Ville loue 8 livres à Tobie von der Strass qui en sous-loue plusieurs parties pour un loyer qui atteint presque le prix qu’il paie à la Ville. Comme la valeur des maisons est à la hausse, ils demandent à Tobie von der Strass de payer dorénavant 15 livres. Le locataire se déclare prêt à passer un bail de neuf ans moyennant 12 livres. Les préposés maintiennent leur prix de 15 livres.
Les préposés visitent le 2 juin la maison, située à côté du chantier des Maçons, qu’occupe Tobie von der Strass et que Joseph Lautenschlager se propose d’acheter. Ils constatent qu’elle comprend sept chambres, trois poêles, un petit jardin et deux caves. Ils confient son estimation à une commission. Ils débattent le 3 juin de trois questions. (1) S’il est judicieux de vendre. Ils estiment que le loyer que rapporte la plupart des maisons que loue la Ville sert à entretenir les bâtiments sans rapporter grand chose. (2) S’il est judicieux de vendre à Joseph Lautenschlager qui va devenir tuilier une maison qui donne sur le chantier des maçons, avec les abus que cela pourrait entraîner. Ils se rendent à l’argument que si le tuilier ou le chef de chantier n’est pas honnête, les abus pourront avoir lieu quelle que soit sa demeure. Ils estiment prudent d’interdire à l’acquéreur d’entreposer sur le chantier des Maçons du foin, de la paille ou d’autres matériaux. Il sera loisible à l’acquéreur de diriger vers le chantier des Maçons les gouttières du bâtiment qu’il pourra construire. (3) Le chef des travaux, le chef du chantier des charpentiers et le maçon Jean Jacques Kiehl estiment la maison 850 florins. Les préposés trouvent ce prix trop modique et le portent à 1 100 florins, en se déclarant disposés à céder la maison pour 1 000 florins (soit 500 livres). Joseph Lautenschlager déclare qu’il escomptait donner 750 florins. Le 8 juin, il propose de payer 950 florins dont 300 comptant. Les préposés acceptent à condition qu’il mure une porte de communication. Joseph Lautenschlager qui a l’intention de construire une écurie demande non seulement qu’elle puisse avoir des lucarnes dans le toit mais aussi sept ouvertures vers le chantier et que l’eau du toit puisse tomber sur le chantier. Il demande l’autorisation de poser le foin et la paille sur le chantier des Maçons jusqu’à ce que son écurie soit terminée. Les préposés accordent les différentes permissions.
Tobie von der Strass porte en août devant les préposés le différend qui l’oppose à Joseph Lautenschlager à propos des poires de son ancien jardin. Joseph Lautenschlager déclare avoir passé un accord à ce sujet. Les préposés lui demandent de régler 12 sols.
Le 11 septembre, Joseph Lautenschlager qui ne devrait pas avoir d’employé puisqu’il est chef de chantier demande l’autorisation d’avoir deux ou trois compagnons et le cas échéant un maître pour construire son écurie. Les préposés accordent la permission.

1676, Directeurs fonciers (VII 1364 Bauherren)
(f° 159) Sambstags den 8. Aprilis 1676. Tobiæ Von der Straß. wohnbehaußung gemeiner Statt gehörig
Augenschein in Tobiæ Von der Straßen wohnbehaußung eingenommen, welcher bißhero gemeiner Statt allein 8. lb. d. Zu Zinß entrichtet, Vnd hiengeg. wider fast so Viel, Von Verlühenen Gemachen wieder auffgehebet, vnd Weilen ins gemein die häußer ietziger Zeit in höherem preiß vnd wehrt seind, ist die sach vff nechste Session verschoben worden.

(f° 159-v) Montags den 10. Aprilis 1676. Tobias Von der Straß
Eod. ist Tobiæ Von der Straßen in lehenung vnd beÿ dem Maurhoff alhie gelegene behaußung vmb 30. R. Zinnß æstimirt, und solcher Zinnß Von Ihme dato von der Straßen gefordert worden, so es Zu bedacht gezog.
Gedachter Von der Straß meldet sich ferneres an und bit Ihme gewiße Lehenung obiger behauß. vf 9. Jahr lang Zukommen Zulaß. erbietet 12. lb d Zinß Zu reich. Erkant, ist Ihme 9. Jährige Lehnung gegeben worden, im Vbrigen soll es beÿ 15. lb Zinß Verbleiben, so Er endlich Zu bezahlen bewilliget, vnd gehet die lehenung vff Joh. Bapt: nechstkommendt auß: und an.

(f° 181) Freÿtags den 2. Junÿ 1676. Behaußung am Maurhoff, Joseph Lautenschlager
Augenschein beÿ der Behaußung am Maurhoff, so Tobiæ Von der Straß. in lehenung, vnd H. Joseph Lautenschlager Zuerkauffen gesinnet, eingenommen, welche in 7. Cammeren 3. Stuben, einen Gärtlin vnd 2. Kellern bestehet. Erkanntt, soll Abschatzung durch Lohnern vnd Werckmeistern auch einer ohnpartheÿischen Mauren, vorgenomm,

(f° 181-v) Sambstags den 3. Junÿ 1676. Joseph Lautenschlager, Maurhoff Gäßlein
In p° des Haußes im Maurhoff gäßlein so Joseph Lautenschlager Zukauffen gewillt, Werdt deliberirt, 1. ob rathsam solches Zuuerkauffen ?
2. ob es thunlich, daß selbiges an Lautenschlagern alß Künfftigen Ziegler Verkaufft werde ?
3. auf solchen fall Wie theür es Zuhalten ?
der erste punct hat sich hat bald dahin erläutert, daß gemeiner Statt mit Vielen Haüßern gar nicht gedient, indeme solche schier eben so Viel Baukosten erfordern, alß selbige Zinnß ertragen. Beÿ dem andern wurde etwaß bedenckens getragen, ob es gemeiner Statt ersprießlich, daß der Künftige Ziegler so nahe beÿ dem Maurhoff Wohne, deßen er sich nicht allein mit einlegung heu und stroh bedienen Könne, sondern auch zu gebrauchung allerhandt gefährdten anlaß geben möchte. Weil aber alles auff der redlich keit beruhete, und Wann der Künftige Werckmeister und Ziegler nicht redlich mit gemeiner Statt handlen Wollten, sie solches thun Könnten, sie möchten Wohnen Wo Sie Wollten, alß wurde auch dießer punct placidirt, jedoch mit dem außtrucklichen anhang, daß er sich deß Maurhoffs mit einlegung heü und stroh, oder andere matelialien gäntzlichen enthalten dargegen aber ihme erlaubt sein solle, wann er einen Stall in sein Hauß bawen Wollte, den dachtrauff in den Maurhoff Zurichten. Souiel 3. daß pretium betriff, ist solches Zwahr durch den Lohner und Werckmeister Vffm zimmerhoff, wie auch Hannß Jacob Kiehlen den Maurer abgeschätzt und umb 850. R. æstimirt Worden. Weil mann aber daruor hielte, daß solches gar Zu Wohl feÿl, alß Wurde der preiß vff 1100 R. gesetzt, und solte vff gesuchte moderation beÿ 1000. R. gelaßen Werden. Alß nun dießer bescheidt Joseph Lautenschlagern angezeigt Worden, beschwehrte er sich daß er Zutheüer, Wollte aber jedoch 750. R. gebotten haben. Nach genommener abtritt Wurde nochmahlen Erkandt, daß es beÿ 1000. R. sein verpleibens haben, Widrigen falls deß hauß gemeiner statt Verpleiben solle, Ille sagt, seÿe ihme Zutheür, Wolle sich ferner bedencken.

(f° 183) Donnerstags den 8. Junÿ. Behaußung am Maurhoff H. Joseph Lautenschlager – H. Lautenschlager Stechlicht in eine Stallung
P° der Behaußung an dem Maurhoff gäßlein, offerirt H. Joseph Lautenschlager dafür 950. R. Zuentrichten vnd daran also bahr 300. R. Zum Angeld Zubezahlen, Vnd den Rest der 650. R. à 4. pro Ct° Jährlich vff Medardi vnd 1677. primo Zuverzinßen biß Zu deß. Völlig. abtrag. Erkannt, ist beÿ dißem Erbieten gelaßen, vnd die behaußung Vmb 950. R. entschlagen worden, Vnd soll die thür miten in der Maur Zugemacht wd.
Gedachter H.Lautenschlager haltet an Ihme Zu erlauben daß Er beÿ vorhabendem baw einer Stallung neben vorigen Tachliechter noch 6. Stechliechter und dachtrauff derffe gegen den Maurhoff in ermelter Stallung auffrichten, mit erbieten selibige Zu vergüttern, ferners Ihme Zu willfahren, daß Er auff dem Maurhoff an einem besondern orth sein hew, so Er Zu dißer Zeit für ein Jahr Zuerkauffen hatt, allein so lang einlegen dörffe, biß sein Vorhabender baw welcher förderlichst Vollzog. werden solte, Zum stand gebracht.
Erkannt, ist in beeden begehren Willfahrt worden, doch daß beÿ dem Stechliecht Vergütterung beschehen vnd im andern begehren so bald das Gebäw vollendet, der Platz des Maurhoffs wider geraumbt vnd das hew alda weg geschafft werden solte.

(f° 198) Mittwochs den 9. Augusti 1676. Tobiæ Von der Straß Ca. Joseph Lautenschlager
Tobiæ Von der Straß Ca. Joseph Lautenschlager den hießigen Werckmeister, clägt daß besagter Lautenschlager durch die seinige, Ihme Von der Straßen die jenige Birren, so Er annoch auß seinem Gärtlin an der Wohn behaußung die Er H. Lautenschlager erkaufft, de facto abmachen laßen, und beÿ 7. Körb Voll bekommen V. Ihne nichts davon zu kommen laßen, da Er doch den Garten gebawen vnd biß nechstkommend Michaelis zugenüßen hatt, H. Lautenschlager, bericht, daß ohnlägsten sich beede theil solchen obs halben und wegen des Pfundzolls weg. Verkaufften haußes an gedachten von der Straßen Verglichen und H. Lautenschlager den halben theil des Pfund Zolls dargegen Zubezahlen über nohmen Welchen Pfund Zoll vnd Vergleich des obs Er von der Straßen im geringsten nicht gestehen wollen. Erkannt, soll H Lautenschlager Clägern, für die Birren 12. ß entrichten.

(f° 205) Montags den 11. Septembris 1676. H. Joseph Lautenschlager
H. Joseph Lautenschlager haltet an, Weilen Er Werckmeister Vnd in seiner Ordnung begriffen, Kein Gesindt noch andere geschäfft anzunehmen, vnd Er aber benöthigt, sein erkauffte Behaußung mit einer Stallung Zu versehen, Ihme Zuerlauben daß er 2. od. 3. gesell Zu beförderung seines gebäws in seinem Costen beneben einem Meister erhalten dörffe. Erk. Willfahrt.

Joseph Lautenschlager, chef du chantier des Maçons, hypothèque la maison qu’il a acquise de la Ville au profit du syndic Jean Jacques Fridt, en son nom et en celui des enfants de Tobie Bernegger

1676 (15. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 627
Herr Joseph Lautenschlager der Werckhmeister auff dem Maurhoff
in gegensein deß Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Jacob Fridten Jcti. et Reipubl. Patriæ Syndici et Consiliarÿ für sich selbsten undt alß Weÿl. H. Tobiæ Berneggers geweßenen XV. nunmehr seel. nachgelaßener Kinder Zweÿer Ehe – H. Syndico 100. R. undt den Berneggerischen Kindern 300. R. à 15. batzen schuldig seÿe, Ihme Zu dem ende bahr geliehenen gelts daß Er damit nach beschriebene behaußung erkauffen khönne
unterpfand, eine alhier am Maurhoff gelegene und von gemeiner Statt erkauffte behaußung

Joseph Lautenschlager fait dresser dans sa maison l’inventaire des biens mobiliers qu’il donne à sa fille Anne Dorothée, femme du meunier Jean Michel Hammerer, manant de la ville

1693 (7.2.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 17) n° 3
Designatio aller der Jenigen Haab und Nahrung welche der Ehrenvest fürsichtig und wohlweise herr Joseph Lautenschlager E.E. Großen Raths alter beÿsitzer und deß Werckhs deß Münsters allhie Wohlverordneter Werckmeister frawen Annæ Dorotheæ gebohrner Lautenschlagerin, Hannß Michel Hammerers deß Müllers und Schirms Verwanthen allhier Ehelicher Haußfrauen als ein heürath Gutt freÿwillig in die Ehe gegeben – Actum Sambstags den 7.ten Februarÿ Anno 1693.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Brandgaß am Maurhoff gelegener und Eingangß Gedachtem H. Joseph Lauthenschlagern Gehöriger behaußung befunden worden, wie volgt.
Sa. haußraths 117, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Guldin Ring 1, Sa. baarschafft 11, Summa summarum 153. lb

Son fils maçon Jean Lautenschlager hypothèque sa part de maison au profit du chef de chantier Michel Erlacher (son beau frère)

1714 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 587 n° 228
Joh: Lautenschlager steinmetz und maurer
in gegensein Michel Erlacher werckmeisters – schuldig seÿe 205 pfund
unterpfand, deß debitoris antheil ahn einer behaußung c. appert: allhier hinten ahn einem gässlein anderseit ist der maurhoff, weilen dießes gantze hauß dem debitori per testamentum um einem gewissen preiß verschrieben worden

Les experts estiment la maison 775 livres et le jardin 25 livres en 1715 lors de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Dorothée Mœrsel veuve de Joseph Lautenschlager.
Jean Lautenschlager achète de ses cohéritiers la maison moyennant 4 600 florins, comme il le déclare aux Quinze en 1719 après sa faillite suite à laquelle la maison a été vendue par enchère judiciaire pour mille florins de moins.
Jean Lautenschlager et Elisabeth Bauer hypothèquent la maison au profit du pasteur et chanoine de Saint-Thomas Jean Léonard Frœreisen

1715 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 n° 397
Johann Lautenschlager maurer und Steinmetz und Elisabetha geb. Bauerin beÿständlich Joh: Leonhardt Kessig lebküchlers und Friedrich Kammüller schneiders
hatt in gegensein H. M. Joh: Leonhard Fröreißen Canonici Capituli Thom: und Pastoris zu St Niclaus – schuldig seÿen 1500 pfund
unterpfand, seine behausung c. appert: in der brandtgass, einseit ist ein eck ahm maurhoffs gässel anderseit neben und hinten auf den maurhoff

Jean Lautenschlager hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Adam Runckel

1715 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 708
Joh: Lautenschlager maurer und Steinmetz
hatt in gegensein Joh: Adam Runckel goldarbeithers – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier im maurhoff gässlein allerseiths auf besagten hoff

Jean Léonard Frœreisen vend pour 1 600 livres une maison le long de la ruelle des Maçons à la société frères Kornmann

1719 (28. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 636
(1600) Hr M. Joh. Leonhard Froreißen Pastor beÿ St Niclauß
in gegensein H. Thomas Wachters handelsmanns nahmens H. Kornmanns gebrüder und Compagnie
hauß hoff hoffstatt und nebens behausung sambt einem Garten allhier ahn dem maurhoff ist ein eck ahn dem maurhoff gässel in der brandtgass, ein und anderseit neben einem Gärtlein zugedachtem maurhoff gehörig mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, wie solche in dem kauffbr: unterm 8. junÿ 1676 enthalten – um 1600 pfund

La société frères Kornmann vend pour 1 650 livres la maison au préteur royal François Joseph de Klinglin qui la réunit à sa propriété

1736 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 226
H. Thomas Wacher Banquier für sich selbst und im nahmen H. gebrüdern Kornmann und Compagnie
in gegensein H. Rathh. Frantz Nicolaus Gelb als mandatarÿ des hochwohlgebornen H. Frantz Joseph von Klinglin herrn der herrschafft Hattstatt und Illkirch Königlichen Raths und Prætoris Regÿ
Eine Behausung, hof, gartten, Nebens hauß und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Brand: gaß in dem Maurhoffgäßlein einseit ist ein eck an demselben anderseit und hinten neben und auff den alten dem hochwohlgebornen H. käuffer eigenthümlich gehörig. Maurhoff – seit d. 28. dec. 1719 da dieselbige erkaufft haben – um 1650 pfund


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.