6, rue Brûlée


Rue Brûlée n° 6 – V 47 (Blondel), N 1264 puis section 64 parcelle 9 (cadastre)

Portail XVIII° siècle, sans doute dû à Philippe Chrétien Winter


Aile droite (ouest) au premier plan (juillet 2022), aile gauche (est) et mur de clôture aménagé en magasin (plaque commémorative de François Christophe Kellermann, duc de Valmy, né en 1735), aile droite (mai 2014)

La maison inscrite au livre des communaux (1587) au nom du Grand chapitre de la cathédrale a un petit oriel en pierre à deux fenêtres. La veuve de Cuno de Mittelhausen l’achète en 1598, elle reste aux mains de ses descendants pendant un siècle. Le prévôt du Corps des marchands Jean Christophe Kellermann l’achète en 1698 des enfants de Philippe Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau. Il l’agrandit d’un jardin qui dépendait d’une maison rue des Charpentiers (actuel n° 4) en y ouvrant une porte de communication. Il vend une partie de son jardin en 1701 et en 1702 à Sébastien Scheitel (propriétaire de l’actuelle maison Saint-Arbogast dans l’impasse des Echasses). Jean Christophe Kellermann transforme sa maison et pose sur le communal en 1702 une marche qui subsiste jusqu’en 1719. D’après l’expertise de 1722, la maison comprend un bâtiment principal, un bâtiment accessoire et un bâtiment arrière, estimés à la somme de 4000 florins. Son fils Jean Christophe Kellermann, contrôleur du grenier à sel, la vend en 1739 au receveur de familles nobles Philippe Chrétien Winter qui passe avec son voisin à l’arrière un accord confirmant les clauses portées par la vente du jardin en 1702. C’est sans doute lui qui fait construire la porte cochère dans le goût du jour.
Propriétaire depuis 1776, le maître de langues Alexandre Thomas Delapré convertit une fenêtre en porte. Il est autorisé en 1787 à y faire des travaux à condition de reconstruire la façade dans les six années qui suivent. Le négociant juif Abraham Moch, originaire de Haguenau, est propriétaire de la maison de 1795 à sa mort.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – La maison a un bâtiment principal à l’arrière de la cour, une aile sur la gauche et une aile arrière en retour
Même endroit sur le plan Blondel (1765, AMS 1 PL 675), les bâtiments ont leur aspect actuel à deux ailes


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (f’-g’) ; aile gauche à descente de cave, rez-de-chaussée et deux étages à deux fenêtres chacun puis deux fenêtres sous combles, mur de clôture à porte cochère, aile droite à rez-de-chaussée et deux étages à deux fenêtres chacun puis deux niveaux sous combles. La cour (L’) représente le bâtiment principal (1-2), l’aile ouest (2-3), le petit bâtiment (3-4-5-6) adossé au mur de clôture et l’aile est (6-1) ; la porte cochère qui devrait se trouver à gauche de (6) n’est pas représentée. La cour (M’) montre l’arrière (3-4) du bâtiment principal et les clôtures à l’ouest (2-3) et à l’est (1-4).
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 6.


Cours L’ et M’

Entrée du bâtiment principal – Bâtiment principal et aile ouest – Aile ouest et arrière du magasin dans le mur de clôture (septembre 2018)

Le négociant Benjamin Rœderer acquiert en 1808 une bande de terrain à l’arrière de la maison. Son fils juge de paix Charles Adolphe et sa fille rentière Pauline louent une partie de la maison à l’administration des lignes télégraphiques (1853-1859) puis au lithographe Emile Lemaitre (1864). Le lithographe Auguste Münch devient propriétaire en 1873, il fait transformer en 1874 une fenêtre en devanture de magasin et ouvrir une autre devanture dans le mur de clôture. Les transformations faites en 1877 d’après le cadastre portent le revenu de l’immeuble de 504 à 641 francs. Un nouveau magasin dont les piliers et les poutres sont en bois dans la partie en avant de l’alignement est aménagé en 1885 en abaissant une cave voûtée. La Maison d’art alsacienne est autorisée en 1911 à aménager une salle d’exposition à l’arrière du bâtiment sur cour sans que les travaux soient exécutés. La salle est cependant agrandie en 1938. L’association des Artistes Indépendants d’Alsace fait aménager en 1949 une niche pour y poser le buste en cuivre de Gustave Stoskopf. Le propriétaire fait construire en 1956 un escalier extérieur donnant sur la terrasse.


Porte cochère XVIII° siècle, à droite, buste du peintre et dramaturge Gustave Stoskopf (1869-1944) – Devanture (1885) Projet de salle d’exposition (1911), dosser de la Police du Bâtiment)

août 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Frédéric Wid, et (1574) Salomé Bœhm – luthériens
1598 v Cuno de Mittelhausen et (1586) Eve de Wangen
1615* h Jean Philippe de Sultz et Anne Reine de Mittelhausen – luthériens
1640* h Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau et (1631) Eve Reine de Sultz – luthériens
1658 h Philippe Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau et (1670) Marie Françoise de Rathsamhausen d’Ehnwihr – luthériens
1685 v Jean Christophe Kellermann et (1669) Geneviève Kirchhoffer puis (1691) Marie Véronique Hoffmann – luthérien converti
1726 h Jean Christophe Kellermann, contrôleur du grenier à sel, et (1733) Marie Madeleine Dürr – catholique, luthérienne convertie
1739 v Philippe Chrétien Winter, receveur de familles nobles, et (1721) Marie Marthe Wilhelm – luthériens
1776 h Chrétien Louis Bœckler, juriste, et (1747) Marie Sophie Winter – luthériens
1776 v Alexandre Thomas Delapré, maître de langues, maître de pension, et (1765) Elisabeth Charlotte Monginot – catholiques
1795 v Abraham Moch, négociant, et (1758) Mariam Schlesinger puis (1787) Sara Berr – juifs
1805 v Benjamin Rœderer, négociant, et (1804) Salomé Riff
1817 h Charles Adolphe Rœderer, juge de paix, et (1846) Antoinette Levrault
et Pauline Rœderer (1812-1898), copropriétaires indivis
1873 v (Louis) Auguste Münch, lithographe, et (1867) Catherine Salomé Gœtz
1948* h Mathilde Munch et René Hanhart – Lina Münch épouse Bornert

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1722, 3 500 livres en 1748, 2 500 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) V 47, la veuve du Sr Winter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Delabrain, 14 toises, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1264, Roederer, Jean / veuve – maison, sol – 5 (5,65)

Locations

1688, Guillaume Frédéric de Dormentz
1709, Jean Ignace et Charles Joseph de Zoller, agissant pour le compte de leur mère
1755, Marie François Joseph Weinborn, prébendier du Grand Chœur
1771, Jean Léopold de Dettlingen, colonel d’infanterie
1853, Administration des lignes télégraphiques
1864, Emile Lemaitre, lithographe

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 117-v
Libre de droits, la maison qui appartient au Grand chapitre de la cathédrale est louée au préteur David Joham. Elle a un petit oriel en pierre (3 pieds et demi de long, saillie d’un pied) à deux fenêtres.

Brandtgaß die Einseit
Das Thomb Capitul Hoher Stifft hatt ein steinen Enckherlin 3 ½ schu lang, mit Zweÿen Liechtern vnd i. schu herauß, Da Dauid Joham der Stettmeister gesessen, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für dises niessen nichts, o
[in margine :] Freÿ

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 564-v
Jean Christophe Kellermann doit pour la marche qu’il a fait faire devant sa maison (voir les préposés au bâtiment) un loyer annuel d’un sol qui s’éteint avec la disparition de l’objet en 1719.

Herr XIII. Johann Christoph Kellermann, Soll von einer 5 ½ Schuh langen und ein schuh breiten Steinern Staffel, vor Seiner in der Brandgaß liegenden behaußung jahrs auf den Palmtag ([corrigé en] 2. aprilis) Vnd A° 1703. I.mo, 1 ß
laut Prot: de 1702. fol: 23.
(Quittungen, 1704-1719)
Ist nunmehr Hinweggebrochen

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Propriétaire de la maison Bœcklin rue Brûlée et de la maison Simon rue des Charpentiers (V 45 sur le plan Blondel, actuel 4, rue des Charpentiers), Jean Christophe Kellermann a l’intention d’ouvrir une porte de la maison rue Brûlée dans le jardin qui dépend de la maison Simon. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés au bâtiment.

(f° 238-v) Sambstags den 1. Augusti 1699 – Herr XV. Johann Christoph Kellermann pt° Durchbruchs
Herr Secret. Frid. Proponirt, es seÿe bekant daß herr Johann Christoph Kellermann dießes Hochlöbl. Collegÿ Assessor, ohnlängsten das Adel. Böcklinisch hauß in der Brandgaß, vndt auch das Simonische hauß undt gartten in der Zimmerleüthgaß, gekaufft habe, derselbe were nun willens aus dem Böcklinischen hauß, einen durchbruch in besagten Simonischen Gartten zumachen, habe sich auch deßwegen beÿ den herren dreÿen des Pfenningthurns angemeldet, welche aber einige difficultäten gemacht hetten, deßwegen Zu MGhh. stehen werden, ob Sie das geschäfft vor die Obere Bawherren vorweißen wollen. Erk. beliebt.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
Les préposés au bâtiment se rendent sur place et en réfèrent aux Quinze.

(f° 57-v) Eod. die [Freÿtags den 28. Augusti 1699] Herr XV. Joh: Christoph Kellermann pt° eines durchbruchs
Ist auff befelch der Herren Fünffzehen der augenschein in Herrn Johann Christoph Kellermanns in der Brandtgassen gelegenen behausung, in deren er einen durchbruch in den darhind. gelegenen jüngst käufflichen an sich gebrachten Garthen mach. Zulaßen gesinnet ist Erk. Soll MGHh den Herren XV. wider referirt werden.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Jean Christophe Kellermann déclare vouloir conserver le jardin le jour où il vendra la maison rue des Charpentiers. L’ouverture prévue fait 6 à 7 pieds de large et 7 à 8 pieds de haut. Les Quinze estiment que les différends sont toujours liés à des communications entre deux maisons, ce qui n’est pas le cas. Ils accordent la permission à titre gratuit eu égard aux fonctions du pétitionnaire.

(f° 274) Freÿtags den 4. 7.bris 1699 – – Herr XV Kellermann pt° Durchbruchs
Iidem [Obere Bauherren] per me, daß Herr XV.er Johann Christoph Kellermann, so d. in der Brandgaß gelegenen das Böcklinisch hauß jüngst an sich erkaufft umb einen durchbruch angesucht, und, als dann auff geschehener remission den augenschein eingenommen, Er beÿgesetzt habe, daß er auch die inn d. Zimmerleüth gaß gelegenen behaußung, so vor dießem Herr Simon dem barbierer gehörig war, Käufflichen Angenommen habe, und willens wenn selbige wid. Zu Verkauffen den garten davon Zu behalten, Und die thür, so den der hinein gehet, Zu mauren, Hingegen einen Andern eingang jnn gedachten garten von der jetzt bewohnenden hauß machen Zu laßen, inn d. breite Von 6. biß 7. schuh und 7. biß 8 schuh hoch Welches mann so beschafft gefunden daß es gar wohl seÿn Könne, mann habe sich auch erinnert daß, als mann in a° 1695. Von einem gewißen durchbruch geredt, damahlen viel præiudicis allegirt, und die jährliche gebühr von einig. auff 1. lb, 2. lb. 3. lb. Und mehr geschätzt worden allein seÿnd es meisten theils durchbrüch Vm einem hauß in d. and. geweßen, so gar liecht Voneinand. Wid. Verkaufft werden können, Dahingegen dießer quæstionirte durchbruch allein inn einen garten, so beständ. beÿ dem so genandten Böckelischen hauß bleiben solle, gehe, dahero man d. meinung were daß selbiger Nich nur Willfahrt, sondern auch auff des H. XV.ers person reflexion gemacht, und selbiger ihme gratis gestellet werden Könte, allein die genehmhaltung Zu Mghh. stündte. Erk. Beliebt.

1702, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Jean Christophe Kellermann qui a fait des transformations dans sa maison a posé une marche (5 pieds ½ de long, un pied de large) sur le communal. Les préposés l’imposent à un loyer annuel d’un sol.

(f° 23) Dienstags den 4. Aprilis 1702. – Herr XIII.r Johann Christoph Kellermann legt eine staffel auffs Allmendt
Der Statt Lohner proponirt, Es habe Herr XIII.r Johann Christoph Kellermann die thür an seiner in der Brandgaßen gelegenen behausung Verändern laßen, und dardurch Verursacht, daß mann eine steinere staffel auff das allmend darvor Herauß legen müßen, Welche der Werckmeister abmessung nach 5 ½ schuhe lang und i schuhe breit ist, bittet mghh wolten das jenige, so er darvon Zubezahlen hätte, reguliren. Erk. Soll jährlichen auff den Palmtag und Anno 1703. Zum ersten mahl 1. ß d allmend Zinnß davon bezahlen.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maçon André Stahl est autorisé au nom du sieur Delapré à convertir une fenêtre en porte à condition de ne rien changer d’autre, notamment vers la maison Altorf (à l’angle de la rue des Charpentiers)

(f° 23) Dienstags den 22. Februarii 1780 – Sr Labré
Mr. Andreas Stahl, der Maurer, nôe. Sr Labré, bittet zu erlauben an deßen behausung ane der brand Gaß gelegen aus einem Fenster ein Thüren Gestell machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt mit dem ausdrucklichen Anhang an besagter behausung besonders auf der seite der Altorfischen Behausung beÿ Straf weiter nicht das mindeste zu machen.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Ketterer demande en octobre au nom du sieur Delapré l’autorisation de réparer et de repeindre la maison. Les préposés refusent en renvoyant à leur décision du 22 février 1780. Delapré demande en novembre de régulariser les travaux déjà faits. Les préposés acceptent à condition qu’il reconstruise dans les cinq ans la façade selon le nouvel alignement. Il est en outre autorisé à réparer la maison en s’engageant à la reconstruire dans les six années qui suivent.

(f° 368) Mittwoch den 17. Octobris 1787 – Sr Labré
Mr Ketterer, der Maurer, nôe Sr. Labré, bittet zu erlauben eßen Behaußung in der Brand Gaß N° 27. ausbessern und anstreichen Zu laßen. Erkandt, Seÿe der Implorant mit seinem Begehren ab: und an die Erkanntnus de 22. Februarii 1780. so dieser Behausung wegen ergangen Zu verweisen.

(f° 377) Dienstags den 13. Novembris 1787 – Sr Labré
Sr Labré bittet die an seiner in der Brand Gaß gelegenen Behausung würcklich gemachte wenige Reparationen Zu genehmigen und die annoch Zu machende Zu erlauben, sub oblato in einigen Jahren die façade dem alignement nach neu aufbauen Zu laßen.
Erkannt, Mit dem Anhang willfahrt, daß der Herr Implorant innerhalb Fünf Jahren die façade an besager seiner Behausung dem alignement nach neu aufführen Zu laßen schuldig seÿn solle, Welcher Erkanntnus auch der Herr Implorant sich danckbarlich unterworfen.

(f° 278-v) Dienstags den 20. Novembris 1787 – Sr Delapré
Sr Delapré bittet, da seinem Maurer untersagt worden, die riß an seiner Behausung in der Brand Gaß gelegen Zu repariren, solches Verbott auf zu heben zugleich zu erlauben besagte behausung als dann weisen und anstreichen Zu laßen, übergibt zugleich schriftmiche Soumisson, wann Ihme in seinem Begehren willfahrt werden wird, die façade an besagter seiner Behausung innherhalb Sechs Jahren neu aufführen zulaß. Erkannt, Unter des Hn Oblato die façade innerhalb Sechs Jahrsn, und Zwar dem Alignement nach, neu auf zu bauen Willfahrt

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs chambres, cuisines, vestibules, cave voûtée, bâtiment accessoire comprenant plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisine, au rez-de-chaussée une chambre à cheminée revêtue de plaques de pierre, cave solivée, bâtiment arrière couvert de tuiles plates comprenant un petit poêle, petite chambre, buanderie, écurie, à côté de la cuisine un caveau, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit). La maison comprend à gauche de l’entrée un poêle et une chambre, à droite une cuisine, au premier étage un poêle, chambre à cheminée, petite antichambre, le comble ancien couvert de tuiles plates renferme quatre chambres cloisonnées et deux greniers dallés, la cave est voûtée, il y a aussi un bâtiment latéral et un bâtiment arrière dont le rez-de-chaussée comprend une salle, une buanderie et une écurie, au premier étage deux poêles, deux chambres à cheminée à la française, une cuisine et un cabinet, le deuxième étage est pareil au premier, le comble couvert de tuiles plates renferme deux chambres cloisonnées, le bâtiment latéral a une cour et une cave solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins
  • Polices d’assurance, 1865, 1874 (identiques)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue Brulée

nouveau N° / ancien N° : 6 / 27
Roederer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 374 case 3

Roederer Jean veuve à Strasbourg

N 1264, maison, sol, R. brulée 27
Contenance : 5,65
Revenu total : 506,94 (504 et 2,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 82 / 66
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1262 case 2

Roederer Jean veuve
1875 Münch August, Lithograph, Brandgasse 6
(ancien f° 1010)

N 1264, maison, sol, Rue brulée 6
Contenance : 5,65
Revenu total : 506,94 (504 et 2,94)
Folio de provenance : (374)
Folio de destination : Vergröß. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 82
fenêtres du 3° et au-dessus : 19
1880, Augmentations – Münch August f° 1262-II, N 1264, Haus, Reinertrag 441, Vergrößerung, vollendet 1877, steuerbar 1880, besteuert 1880
Sa. Zugang 0 05, Reinertrag 6775,03
Diminutions – Münch Adam [sic] f° 1262-II, N 1264, Haus, Reinertrag 504, Vergrößerung 1877, Zeit 1880

N 1264, maison
Revenu total : 643,94 (641 et 2,94)
Folio de provenance : Vergröß.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 74
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13

Cadastre allemand, registre 32 f° 496 case 4

Parcelle, section 64, n° 9 – autrefois N 1264
Canton : Brandgasse Hs N° 6
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 5,93
Revenu : 6200 – 6500 – 7500
Remarques : B. V. 1907. 158

(Propriétaire), compte 3020
Münch August Wwe
1948 Munch Auguste Mathilde épouse divorcée de René Hanhart ½ et copropriétaire
(3085)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 144 Brulée

27
pro. Delapré, veuve qui tienne des pensionnaires – Echasses

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 144 Brulée p. 270

27
Pr. Delapré, Elisabeth Charlotte, veuve qui tient des Pensionnaires – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Brandgasse (Seite 16)

(Haus Nr.) 6
Münch, Lithogr. E 02
Graulich, Rahm. u. Goldleistenfabr. Siegelhdl. 0
Huber, Friseur. 0
Hauser, Zahntechniker. 1
Stoskopf, Kunstmaler u. Dir. d. Els. Theaters. 1
Hanhart, Private. 2
Münch, Rentnerin. 2
Mehwald, Tagner. 3
Schweyer, Schneiderm. H 1
Wittner, techn. Eisb. Sekr. H 1
Fahrner, Wwe. H 2
Bohn, Maler. H 3
Gottlieb, J. Schneiderm. H 3
Gottlieb, K. Bur.-Beamt. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 264)

6, rue Brûlée (1862-1979)

Le propriétaire Münch charge en 1874 l’entrepreneur Dietz de transformer la baie d’une fenêtre en devanture de magasin et d’ouvrir une devanture dans le mur de clôture. Il charge en 1885 l’entrepreneur Greiner de transformer une cave voûtée en magasin, les piliers et les poutres seront en bois dans la partie en avant de l’alignement. Un litige s’élève entre l’entrepreneur et la Police du Bâtiment quant à la charge que doivent supporter les piliers. Le maître menuisier Baldner rouvre en 1889 une porte condamnée quelques années auparavant pour diviser le local commercial en deux. L’entrepreneur R. Gfroerer remplace une devanture en 1905.
Le propriétaire est autorisé en 1908 à aménager un débit de bière à droite de la porte cochère mais le permis est périmé sans que les travaux aient été faits. La société à responsabilité limitée Maison d’art alsacienne est autorisée en 1911 à aménager une salle d’exposition à l’arrière du bâtiment sur cour mais le permis est périmé. L’entrepreneur Heiss et Hesch agrandit en 1938 la salle d’exposition de la Maison d’art alsacienne. L’association des Artistes Indépendants d’Alsace fait aménager en 1949 une niche pour y poser le buste en cuivre de Gustave Stoskopf. Le propriétaire fait construire en 1956 un escalier extérieur donnant sur la terrasse.

Commerces

1890, Robert Dienst, dépôt de la brasserie Gabriel Sedelmayr de Munich
1890, Auguste Huber, coiffeur
1893, Hermann Huber, imprimeur et éditeur
1894, Bruno Müller, débit de tabac, bureau de placement en hôtellerie et restauration
1897, Granlich, encadreur
1901, J. Kehr, débit de boissons (non réalisé)
1904, Jacques Gottlieb, maître tailleur
1906, Auguste Butz, stucateur et encadreur
1913, Théodore Merckel, tailleur
1919-1978, Pompes Funèbres Générales (à gauche de la porte cochère)
1951, Octave Landwerlin, libraire Au Livre d’Art
1958, Rolph Malz, dépôt de la lunetterie Archives Optic
1964, Auguste Fey, antiquaire
1965, meubles Schneider
1977 société B.B.G.B, atelier de verre
1979, Est-Musique

Sommaire
  • 1862 – Le sieur Weyer demande au nom de la demoiselle Rœderer l’autorisation de réparer le crépi du mur de clôture entre les deux bâtiments. L’agent voyer note que le mur de clôture est aligné.
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Kugler soit autorisé au nom du locataire Siegler à faire une prise pour environ deux becs
  • 1866 – Le sieur Weyer demande au nom de la demoiselle Rœderer l’autorisation de réparer le crépi de la façade. L’agent voyer note que la façade sans avance est alignée.
  • 1874 – Le sieur Dietz demande au nom d’A. Münch l’autorisation de transformer la baie d’une fenêtre en devanture de magasin. L’agent voyer note que la façade sans avance est alignée.
    1876 – Les mêmes demandent l’autorisation d’ouvrir une devanture dans le mur de clôture
  • 1877 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Ohl soit autorisé au nom du locataire Nicolay de faire une prise pour environ trois becs
  • 1883 – Le maire notifie Auguste Münch de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai. – Travaux terminés, mars 1885
    1884 – L’entrepreneur Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) demande l’autorisation de ravaler le pavillon de gauche – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1884.
  • 1885 – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du lithographe Münch, propriétaire, l’autorisation d’ouvrir une devanture en remplaçant la cave voûtée par des piliers en fer, en posant un nouveau plancher et des pierres de taille voûtées. Les piliers et les poutres seront en bois dans la partie en avant de l’alignement. – Autorisation, en marge de laquelle le calcul statique établit qu’il faut un double pilier pour que la stabilité du bâtiment soit assurée. Le maire demande à l’entrepreneur de faire les travaux nécessaires. – Dessins (cave, élévation et plan)
    L’entrepreneur affirme que la solidité est garantie. Il estime que les règles que suit la Police du Bâtiment devraient être imprimées. Stieffel communique à nouveau le calcul d’après lequel les piliers sont insuffisants
    1895 (décembre) – Droits à payer pour avoir posé des étais sur la voie publique – L’entrepreneur Greiner estime que la demande de renforcer le pilier est arbitraire – L’affaire est classée après avoir consulté l’officier faisant fonction de maire.
    1896 (janvier) – On pose le plancher – La solive n’a pas été modifiée
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Nicolay de faire une prise pour environ cinq becs – Autorisation
  • 1889 – Les peintres Levy frères (140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
  • 1889 – Le maître menuisier Baldner (13, rue du Maroquin) demande l’autorisation de rouvrir une porte condamnée quelques années auparavant pour diviser le local commercial en deux – Autorisation – Dessin sur calque – Travaux terminés, novembre 1889
  • 1890 (mars) – Robert Dienst (dépôt de la brasserie Gabriel Sedelmayr, de Munich) demande l’autorisation de transférer son enseigne du 1, rue de la Comédie au 6, rue Brûlée – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Elle est posée à 2,50 du sol (au lieu des 3 mètres réglementaires) mais peut être considérée comme une enseigne à suspendre puisqu’elle est retirée chaque soir – Robert Dienst fait remarquer que d’autres enseignes dans la même rue sont à la même hauteur
    1890 (mars) – Le maire constate que le coiffeur Auguste Huber a posé sans autorisation une enseigne en contravention au règlement du 5 mars 1883. – Demande – Autorisation – L’agent note que l’enseigne est à seulement 2,50 mètres du sol – L’enseigne est rehaussée, juin 1890.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Uhland de faire une prise pour environ trois becs – Autorisation
  • 1892 – Jacques Schweiss demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée à 3,40 mètres du sol mais dépasse du trottoir. – L’enseigne a été remplacée par une double enseigne dont la saillie est de 30 centimètres.
  • 1891 – Le maire notifie la veuve Münch (imprimerie, lithographie, autographie) de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai. – Le propriétaire qui estime que la façade est en bon état demande deux ans de délai que le maire lui accorde.
    1892 (avril) – Les devantures sont en partie repeintes – Travaux terminés, septembre 1892
  • 1893 – L’imprimeur et éditeur Hermann Huber fait remarquer qu’il n’a qu’une enseigne double
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que Bruno Müller (débit de tabac, bureau de placement en hôtellerie et restauration) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation – Le maire demande d’en réduire la saillie et maintient sa demande après un courrier de Bruno Müller – L’enseigne est posée à plat, novembre 1894
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Raab et Buntz ont posé une vitrine de 25 centimètres de saillie sur le trottoir dont la largeur est de 95 centimètres – L’objet est retiré, décembre 1897.
  • 1897 – L’encadreur Granlich demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – La saille de 80 centimètres doit être ramenée à 45. – L’enseigne est réglementaire, décembre 1897
  • 1896 – Le maire notifie la veuve Münch de faire ravaler la façade. Le propriétaire fait remarquer qu’il l’a repeinte à l’huile quatre ans auparavant et qu’elle est en bon état. Le maire accorde un an de délai. Le propriétaire qui n’est pas en état d’engager des dépenses demande un nouveau délai que le maire accorde en juin 1897 puis en juin 1898 – Travaux terminés, octobre 1899
  • 1901 – Dossier. J. Kehr demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. La Police du Bâtiment constate que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 (la porte s’ouvre vers l’intérieur, les urinoirs n’ont pas de chasse d’eau).
  • 1904 – Le maître tailleur Jacques Gottlieb demande l’autorisation de transférer son enseigne du 17, rue des Charpentiers au 6, rue Brûlée. L’enseigne plate est exemptée de droits
  • 1905 – L’entrepreneur R. Gfroerer (11, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande au nom de la demoiselle Münch l’autorisation d’abaisser un plancher et de remplacer la devanture – Autorisation de poser une devanture – Dessin (transformation d’un magasin), plan du sous-sol, élévation – Calcul statique
    L’entrepreneur estime qu’il n’a pas à fournir la preuve que les nouveaux piliers supportent la charge puisqu’il n’a fait que renforcer les anciens sans faire de nouvelle construction qui alourdirait le bâtiment. – L’entrepreneur est dispensé d’apporter la preuve demandée
    L’entrepreneur est autorisé à occuper la voie publique
  • 1906 – Le propriétaire L. Münch soulève un litige relatif à la cheminée dans le mur mitoyen avec la Ville
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate qu’Auguste Butz (stucateur et encadreur) a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Münch de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un délai qui est accordé puisque la façade n’est pas trop sale. Nouveaux délais, 1904, 1905, 1906
    1907 – L. Münch demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1908
    1908 (avril) – Le peintre en bâtiment Henri Koehl (45, rue du Marais-Vert) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation, prolongation
  • 1908 (septembre) – L’entrepreneur D. Bürkle et la demoiselle Münch demandent l’autorisation de transformer un local en débit de bière – Autorisation – Le permis est périmé sans que les travaux aient été faits – Dessin (le local se trouve à droite de la porte cochère)
    1908 (septembre) – Dossier. Le local correspond aux prescriptions ministérielles d’après les dessins transmis à la Police du Bâtiment.
  • Commission contre les logements insalubres. 1903, remarques en deux points (chambre des ouvriers, mansarde)
    1912, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915, remarques en 13 points – Travaux terminés, août 1916
  • 1911 – La maison d’art alsacienne, société à responsabilité limitée (Elsässisches Kunsthaus G.m.b.H.) et l’architecte G. Oberthür (27. rue des Serruriers) sont autorisés à aménager une salle d’exposition – Dessin (la salle se trouve à l’arrière du bâtiment sur cour), calcul statique – Le permis est périmé sans que les travaux aient été faits
  • 1913 – Le tailleur Théodore Merckel qui vient d’ouvrir son magasin demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    1914 – Nouvelle demande – Autorisation – L’enseigne est posée – Dessin (Feine Herren- u. Damen- Schneiderei, Th. Merckel
  • 1919 – Le peintre Jean Rieber demande l’autorisation de faire une enseigne pour les Pompes Funèbres Générales
    Georges Isler demande au nom des Pompes Funèbres Générales l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Déclaration de décès, renseignements) – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1922 – Rapport de feu de cheminée
  • 1924 – Léon Donze demande au nom des Pompes Funèbres Générales l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1938 – Mmes Bornert et Hanhart et l’architecte Frédéric Keck demandent l’autorisation d’agrandir une salle d’exposition de la Maison d’art alsacienne, entrepreneur, Heiss et Hesch, 28 rue du Neufeld – Dessin – Le gros œuvre est terminé, mai
    1936 – Le maire demande aux propriétaires (Mathilde Hanhart née Münch et Lina Bornert née Münch) de faire ravaler la façade. Il accorde successivement trois délais
  • 1947 – Les Pompes Funèbres Générales demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. Nouvelle demande, dessin. L’enseigne autorisée de part et d’autre de la devanture est posée, février 1948
  • 1949 – Le président de la société A.I.D.A. Robert Heitz (association des Artistes Indépendants d’Alsace 49, boulevard d’Anvers) demande l’autorisation d’aménager une niche pour y poser le buste en cuivre de Gustave Stoskopf et une plaque en marbre à droite de la porte cochère. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition que la plaque soit en cuivre comme le buste. – Dessin et plan de situation, Fassnacht architecte (7-a rue des Mérovingiers à la Montagne-Verte) – L’inauguration a lieu le 5 novembre 1950
  • 1951 – Le libraire Octave Landwerlin (Au Livre d’Art) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en fer forgé – Autorisation – Le permis est périmé sans que l’enseigne ait été posée
  • 1956 – Copropriétaire de l’immeuble avec Mme Hanhart, Marcel Valot dépose une demande de permis de construire. Extrait du plan cadastral – Dessin de l’escalier donnant sur la terrasse – Autorisation
  • 1957 – La locataire Jeanne Stegmann (logement au rez-de-chaussée) se plaint que le plâtre se détache du plafond de sa cuisine – La maire demande à Mme Valot de faire faire les réparations. – Dossier classé, juillet 1957
  • 1958 – L’agent d’usine Rolph Malz (2, place Golbéry) demande l’autorisation de poser une plaque (18 sur 28 centimètres) – Autorisation
  • 1958 – Marcel Valot qui va faire ravaler la façade demande au maire d’intervenir pour que les Pompes Funèbres Générales suppriment la partie peinte en noir autour de leur devanture, à gauche de la porte cochère – Croquis – Le maire écrit au directeur de la société
    Marcel Valot est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Prorogations
  • 1960 – La lunetterie Archives Optic (rue des Archives à Paris III, dépôt de Strasbourg chez Rolph Malz) signale une fuite de la cheminée non réparée par le propriétaire – La cheminée est en cours de réparation, janvier 1961 – Facture de l’entreprise Rénov Cheminées
  • 1964 – Le directeur du cabinet du maire fait remarquer que l’ancienne librairie Au Livre d’Art, face à l’entrée de la cour d’honneur, doit être remise en état – Un rapport constate que l’ancienne librairie sert de chambre à coucher et que la devanture de l’antiquaire Auguste Fey devra aussi être repeinte.
  • 1965 – Le pasteur J. Nidecker demande à quelles conditions la salle d’exposition pourrait servir à des réunions d’une trentaine de personnes. – Le maire répons que les autorisations sont nécessaires pour des locaux qui accueillent plus de cent personnes
  • 1965 – Les meubles Schneider (4, rue des Bonnes-Gens) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées à leur nouveau magasin – Autorisation
  • 1965 – Les Pompes Funèbres Générales sont autorisées à poser un échafaudage sur la voie publique. L’autorisation est périmée sans que les travaux aient été faits.
  • 1977 – Le préfet délivre un récépissé de déclaration au directeur de la société B.B.G.B. qui aménage un atelier pour tailler, scier et polir le verre comportant un compresseur d’air
  • 1978 – Les Pompes Funèbres Générales quittent leurs locaux le premier mai 1978.
  • 1978 – Un incendie détruit dans la nuit au 2 au 3 octobre la toiture vitrée du local au rez-de-chaussée donnant dans la cour arrière, en endommageant les volets et des tuiles sur le rampant de la toiture. Le service des incendies évoque le problème que présentent les chambres d’étudiants peu accessibles.
  • 1979 – La Police du Bâtiment constate que la société Est-Musique a posé une inscription sans autorisation
  • 1979 – Le préfet demande un rapport après que Michèle Montessus née Gagnaire a demandé à exploiter un débit de première catégorie, salon de thé Cuppachar – La Police du Bâtiment émet un avis favorable, assorti de conditions.
    1980 – Le local n’est pas exploité comme salon de thé

Autres dossiers
899 W 512 – 6 rue Brûlée (volume II), 1980-1996
899 W 513 – 6 rue Brûlée, affaire juridique, 1995-1996
1624 W 444 – 6 rue Brûlée, ADS-IM-482 03 V 0038, 2003-2005


Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVII° siècle à Frédéric Wid qui épouse en 1574 Salomé Bœhm, fille de Jacques Bœhm

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v, n° 266)
1574. Dominica pentecostes. H. Friderich Widd und J. Salome Behemin H Jacob Bhemen nachgelaßenee dochter 15. iunÿ (i 103)

Les tuteurs du fils de Frédéric Wid et de Salomé Bœhm vendent la maison moyennant 1 175 livres à Eve de Wangen, veuve de Cuno de Mittelhausen, pour laquelle agit son receveur Gaspard Kœner. En marge, quittance remise en 1630 aux héritiers de l’acquéreuse, représentés par son petit-fils Nicolas Jacques de Sultz

1598 (6. Aug.), Chancellerie, vol. 314-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 86
Kauffverschreibung Frawen Evæ von Mittelhausen vber ein Behausung In Brandgaßen
Erschienen der Fürsichtig vnd weiß herr Philip Werlin alter Ammeister vnd herr Philipp Schmid alls Ober vnd Undervögt Daniel Wÿd. weiland h. Friderich Widen mit Frawen Salome Böhmin beeder selige, inn letster ehe erzielten Sohns vnd dann h Frantz Rudolf Ingoldt alls ehevogt frawen Salome wid. vnd
haben in gegenwertigkheit herrn Caspar Khöner deß Schaffners vnser Frawen Werckh alhier (verkaufft) Fr. Eve w. Cuno von Mittelhausen selig. Wittib gebohrner von Wang. von deren wegen obgemelter Caspar Khöner alls befelchaber berürter Frawen Vnd Ihren erb. vestiglichen Khauffe
Ein Behausung hoffestatt höfflin Gärttlin mit allen derselb. begriffen weiten Recht. vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie In der Brand gaß. einseit neben dem Endingisch.Hoff Jetz Lorentz Volpart dem Postpotten* anderseit neben dem Eberist oder Wittigsteinisch. hoff, hinden dem hauß Ziehend vff Niclaus Schertzheimern, vornen In Vorgemelte gaß vffs Almend gehend, so allerdings freÿ ledig vnd eig. (…) das der Khouff Zugang. vnd für freÿ ledig vnd eig. beschehen vmb 1075 pfund
[in margine :] Erschienen weÿ der woledlen vilehren vnd tugendreichen Frawen Evæ, Hrn von Mittelhausen wittiben gebohrne von Wangen see: der hierinn gemeltten Keüfferin see: nachgelaßener Erben wegen der woledel Gest. vnd Vest Claus Jacob von Sultz alß der v.storbenen Frawen Enckel für sich vnd innamen seiner Adelischen geschwisterd. an eim, So dann der Edel Ehrenuest und hochweise Herr Frantz Rudolff Ingold der St. Str. geheimen Rhats der H. XIII.er auch hierin gemeltt an 2. theil (…) Act. in beÿsein Jacob Wangen obgen.ter Erben Schaffners den 12. Julÿ. 1630.

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1617 à Eve de Mittelhausen née de Wangen et en 1672 à Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau
Cuno de Mittelhausen épouse en 1586 Eve de Wangen. Il leur naît une fille, Anne Reine de Mittelhausen qui épouse Jean Philippe de Sultz

Cuno von Mittelhausen, gräflich hanauischer Hofmeister, 1586, † 23. August 1586, er ehelichte 27 Januar 1561 Eva von Wangen,
welche ihm eine Tochter Anna Regina gebar, deren späterer Gemahl Johann Philipp von Sulz 1586 Amtmann in Buchsweiler war (Julius Kindler von Knobloch, Badische historische Kommission, Oberbadisches Geschlechterbuch, Band 3 (M-R), Heidelberg 1919, p. 94)

Eve de Mittelhausen née de Wangen obtient en 1608 des Quinze une réduction des impôts dus pour sa maison sise rue Brûlée parce qu’elle n’y réside que pendant les foires. La réduction sera révoquée si la pétitionnaire fixe son domicile à Strasbourg.
1608, Protocole des Quinze (2 R 36)
(f° 37) Sambstag den 30 Aprilis – Fr. Eva von Mittelhausen
Schaffner vnser Frauwen Wercks, von wegen Frauwen Eva von Mittelhausen Wittiben geborner von Wangen, übergibt p. Bittelbronn ein Splôn, so verlesen, darinn bittet sÿ nachdem Ihro von wegen Ihres hauß Inn Brandtgaß Jährlich 8. lb Zuerlegen abgefordert, Sÿ aber außerhalb der beÿden Meßen gar selten herkomme, daß Ihro bemelte Summa vmb ettwas möchte gemildert werden. & Erkandt Ihro 2 lb nachgelaßen, vnd beÿ 6. lb pleiben Sollte sÿ aber bestendig hie wöllen wohnen, würde sÿ mehrers geben oder burgerin werden müßen. J. Zorn, H Graseck

Eve Reine de Sultz épouse en 1631 Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau

Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau, contrat de mariage 21 novembre 1631 avec Eve Reine de Sultz (Fonds Bock, article 132)
642. Heirathsbriefauszug vom 21. November 1631 zwischen Philipp Ludwig Böckel von Böcklinsau, ehelichen Sohn des Philipp Dietrich Böckel und der Anna Maria geb. von Beerstett und Eva Regina von Sultz, ehelichen Tochter des Hanns Philipp von Sultz und der Anna Regina von Mittelhausen. Cop. vid. (Deutsche Adelsproben aus dem Deutschen Ordens-Central-Archive, Leopold Nedopil, Vienne 1868)

Eve Reine de Sultz, épouse de Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau, cède des revenus au notaire Jean Pierre Gündel
1644 (2. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 76
Erschienen die Wohl Edel Viel Tugendsame Fraw Eva Regina Böckhlerin von Böckhlinsaw gebohrne von Sultz mit beÿstand deß Wohl Edel- Gestreng. Philipß Ludwig Böckhlins von Böckhlinsaw ihres geliebten Ehevogts
hatt in gegensein H Joh: Petri Gündelß deß Notarÿ und Kleinen Rhats Verwanthens
daß Dominium directum die Eigen: und Hoff herrschafft auch anhangende Rechte und Gerechtigkeit, so Ihro Fr. Evæ Reginæ, in crafft erstlich eines in der Osterwoch a° 1290. mit der statt Straßburg anhangend. Insigel gefertigt. und der darüber feriâ secundâ proximâ ante Festum beati Anthoni a° 1453. mit deß hoffs Insigel, verfaßter Vrkund, alß ein Transsumpt: einverleibten Erblehen,
Mehr eines vff Mittw. nach Mauritÿ a° 1308. mit bemeldter Statt Insigel Verfertigt. und der, dictâ feriâ, gleichergestalt gemachter Vrkund: alß ein vidimirte Copia, inserirt. resp. Kauff: und widerholtz Erblehen,
Ferners Zwener lateinischer pergamentiner, mit deß hoffs Insigel besigelter resp. 15. Kal. Junÿ a° 1454. und 8. Idus Martÿ a° 1484. datirter, durch einander. gezogener recognitions Brieff, und dann der, am 20. 9.br. a° 1641. in der Cancelleÿ Contractstub. vffgerichteter Vergleichung und repetirter Erblehnungß Verschreibung vff hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen so alhie am Schneidergraben gegen der Just. hienüber, neben Weÿl. hannß Caspar Emmerichß deß handelßmanns seel. Wittib und Erben, ein und anderseit neben hannß Friderich Teürern dem Goltschmid gelegen ist: und anietzo Henrich Gottier den Würth Zum Spieß erb lehnungßweiß innhatt und besitzt, auch deßweg. iährlich vff Martini dreÿ Pfund pfenning gelts und zwen Cappen zur Erbzinnß zu raich. schuldig, gebühren, für ohn verhafftet ledig und eig. Vnd were solch Cessio darinn auch die von Martini a° 1642. & 1643. noch hinderständige Zwen Canones begriffen seind, Zugang. und geschehen umb 50. Pfund

Les trois enfants d’Eve Reine de Sultz, veuve de Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau, partagent les biens maternels, à savoir Marie Reine Bœcklin de Bœcklinsau femme de Frédéric Gœhler de Ravensburg et les mineurs Sophie Madeleine et Philippe Frédéric

1662 (1.8.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 1)
Zuwißen demnach auff absterben Weÿl. der wohl Edel gebohrnen, Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Evæ Reginæ Böckelin von Böckhlinsaw, gebohrner von Sultz, des auch weÿl. Freÿ Reichß wohl Edelgebohrnen vnd Gestrengen Herrn Philippß Ludwig Böckhle von Böckhlinsaw, des beständigen Regiments der Herren XV.en beÿsitzers seeligen, hinderlaßener Adelicher Fraw wittwen, nunmehr auch seeligen, alle deroselben Verlaßenschafft bereiths in A° 1658. gebührlichen Inventirt vnd beschrieben, bißanhero aber vnder den dreÿen noch lebenden Adelichen Kindern Vnd Beneficial Erben vnvertheilt gestanden, daß hierauff vnd solchem nach ane Zue end stehendem dato, in der adelichen Böckhelinischen Behaußung ane Stephans plahn alhie gelegen Persönlich Zusammen kommen vnd erschienen seindt Erstlichen der freÿ Reichs wohl Edelgebohrne Gestrenge Junck. Friderich Göler von Rauenspurg alß Ehe Herr d. wohl Edelgebohrnen Frawen Mariæ Reginæ Böckhelin von Böcklinsauw, Ferner der auch Freÿ Rechts Edelgebohrne Gestrenge Junckher Hieronÿmus Christoph Bapst von Bolßenheim, alß geordneter Vormünder Jungfr. Sophiæ Magdalenæ vnd Junckher Philippß Friderichs aller 3. rechter geschwüsterte vnd vor wohlvermelter verstorbenen beed. Aedlich. Ehegemächt see. nachgelaßener döchter vndt Sohns (…) Freÿtags vnd Sambstags den 1. et 2. Aug. 1662.
638. Extract des Inventars über die Verlassenschaft der Eva Regina Böckel von Böcklinsau geb. von Sultz, Wittwe nach Philipp Ludwig Böckel von Böcklinsau, aufgerichtet im J. 1658. Kinder: Maria Regina, Sophia Magdalena, Philipp Friedrich und Ernst Ludwig. Cop. vid. (Deutsche Adelsproben aus dem Deutschen Ordens-Central-Archive, Leopold Nedopil, Vienne 1868)

Mentions de Marie Reine Gœler à propos de son droit de manance
1632, XV (2 R 58) Jr. Hannß Philipp von Sultz se: Kinder. 147. [Geschenck]
1670, XV (2 R 87) Fr. Maria Regina Gölerin von Ravenspurg. [pt° Schirmgelts] 97, 102.
1671, Conseillers et XXI (1 R 154) Maria Regina Göhlerin von Ravenspurg. [pt° Schirmgelts] 253. 258.

Marie Reine Bœcklin de Bœcklinsau vend la maison à Marie Françoise Bœcklin de Bœcklinsau, née de Rathsamhausen-Ehnwihr

1685 (11.8.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 497
H. Ludwig Heinrich Zorn von Plobßheim dießer Statt XV. alß H. Friderich Jacob Gehlers von Ravenspurg /:welcher Von Fr. Maria Regina Gehlerin von Ravenspurg gebohrner Böcklin Von Bocklinsaw seiner Adelischen Fr. Mutter befelcht ist, Kürtze der Zeit und andere geschäft halber dießer Verschreibung beÿwohnen können:/ hierbeÿ schrifftlich beschienener maßen substituirter Mandatarius
in gegensein Fr: Mariæ Franciscæ Böcklin Von Bocklinsaw gebohrner Von Rathtsamhausen Zue Ehenweÿher mit assistentz H. Henrich Dietrich Voltzen Von Altenaw XV. – Zwar vff den am 20. aug. nechsthin bereits von Hhn Räth und XXI. Obrigkeitlich ertheilten Consens schein
eine behaußung, hoff, hoffstatt Stallung sambt allen ubrige deren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier in der Brandgaß einseit neben einer behaußung hoher Stifft Straßburg gehörigen anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Zittelin deß Schneiders und E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers nachgelaßenen Erben, hinden uff hannß Conrad Simon den Peruquenmacher stoßend gelegen – umb 1200 Gulden a 15. btz.

Philippe Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau épouse en 1670 Marie Françoise de Rathsamhausen d’Ehnwihr. L’acte de mariage dans les registres de Plobsheim n’est pas entièrement rédigé
Mariage, Plobsheim (luth. f° 426)
Anno 1670. Seind von mir Zu Wibelsheim copulirt der freÿ Reichs hochadel. gebohr. vnd gestr. Philips Friderich Böckel [non terminé, entre Dom. Exaudi et Fer. II. Pentecost, et Dom. XXI et XXII post Trinitat] (i 444)

Marie Françoise Bœcklin de Bœcklinsau, née de Rathsamhausen-Ehnwihr loue la maison à Guillaume Frédéric de Dormentz

1688 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 209-v
/:tit:/ Wolff Henrich Zorn von Plobßheim deß beständig. Regiments der Hh. XV. beÿsitzer, alß seiner Anzeig nach mündlich constituirter mandatarius p Frauen Maria Francisca Böcklin von Böcklinsau gebohrner von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer, mit beÿstand H. Johann Peter Weÿdenkopff, LL. Studios. Ihres domestici
in gegensein /:tit:/ Hn Wilhelm Friderich von Dormens
entlehnt, derselben allhier in der brandgaß einseit neben der Zittelinisch. anderseit einer Bruderhoffisch. behaußung gelegene behaußung, der Mittelhaußische hoff genandt, sambt allend eren Gebäuen, hoff, gärttlein, und Vbrig zugehördt. nichts darvon alß die eine Cammer so zwisch. den beed. Steeg. im eck stehet, und die obere bühn über dem Gang, welche Sie die Fr. Verleiherin sich zu Ihrem Gebrauch reseviert außgenomm. und dann d. Stall und 2. bühnen so H. (-) Neubaur d. handelßmann in lehnung hat, und dießen letst Zwar auff hernachbemeldte condition außgenommen, alles auff Vier jahr lang von Johannis Bapt. dießes jahrs anzurechnen, umb 14. pfund 10 schilling Straßb.
Darbeÿ insond.heit angedingt und verglich. word., daß wann obged. H. Neubauren Lehnung zu end geh. welches auff Joh:is Bapt. 1689 gescheh. wird, alß dann dem H. Entlehner auch d.selbe stall und 2. bühnen zu seiner lehnung gehörig, dahingeg. d.selbe von selcher Zeit an 27 pfund 10 schilling jährlich. Zinßes zu reichen schuldig sein solle

Les enfants de la précédente (voir Lehr, L’Alsace noble, p. 102) Béat Louis Bœcklin de Bœcklinsau et Loup Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau, tous deux capitaines, et Eve Susanne Bœcklin de Bœcklinsau, épouse de Jean Sigismond de Landsperg vendent la maison à Jean Christophe Kellermann et à sa femme Marie Véronique Hoffmann moyennant 1 600 livres

1698 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 331-v
Erschienen /:salv. titl:/ herr Beat Ludwig Böckel Von Böcklinsau Capitain, Und E.E. großen Raths Beÿsitzer, Ferner herr Wolff Friderich Böckel Von Böcklinsau, Capitain, So dann Frau Eva Susanna auch gebohrne Von Böcklinsau /:tit:/ Hn Johann Sigmund Von Landsperg, auch Capitains, Fr. Gemahlin, mit beÿstand deßelben
haben in gegensein /:tit:/ Hn Johann Christoph Kellermanns, des beständigen Regiments der Hn. XV. Beÿsitzer Und Fr. Mariæ Veronicæ geb. Hoffmännin deßen ehelicher Haußfrauen (zu kauffen gegeben)
Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, sambt allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten, der Mühlhaüßisch Hoff genandt Und gelegen allhier in der Brandgaßen einseit neben einer Thomb Capitulischen Behaußung, anderseit neben Frantz Ulrich dietzel hinden auff ein Gartten denen Kaüffern auch gehörig, stoßend gelegen – umb 1600 pfund
darbeÿ zu wißen, daß Unter dem Kauff mit begriffen sein sollen Fünff große in dem gewölbten Keller liegende Faß ohngefähr zusammen 150 ohmen haltend

Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff

1698 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 440
/:tit:/ Hn Johann Christoph Kellermann, deß beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzer
in gegensein Hn Johann Niclaus Herffen, deß Handelsmanns, schuldig 1050 pfund zu Erkauffung hernach specialiter hypothecirten behaußung
unterpfand, Eine Behaußung, hoff, hoffstatt sambt allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der Brandgaß, einseit neben einer dom Capitularischen Behaußung, anderseit neben Frantz Ulrich Dietzel, hind. auff einen gatten, zu einer andern behaußung, auch dem H debitoris zuständige, stoßend geleg.
[in margine :] H. Frantz Peter Crugot, Handelßmann und burger allhier im Nahmen Johann Jacob Sinner Chavallier und Landvogt zu Lausanne, Berner gebiets, alß Ehevogts fraun Ester Herffin, hierinn beml. Hn Herffen des Creditoris Nun seel. hinterlassener Tochter (in gegensein) Frauen Veronicæ geb. Hoffmännin hie Vor ehrenged. Hn XIII. Kellermanns deß debitoris Nun seel. nachgelaßener Fr. Wittib mit beÿstand Hn Niclaus Anstätt, Exsenat. Ihres Vogts, So dann /:tit:/ Herrn Johann Georg Denners fünffzeheners alß Curatoris beml. Hn dreÿ Zehners Kellermanns Nachgelaßener Kinder, den 22. mart. 1714

Jean Christophe Kellermann vend une partie de son jardin à Sébastien Scheitel (propriétaire de la parcelle Blondel V 24, actuelle maison Saint-Arbogast, 3, impasse des Echasses)

1701 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 426-v
/:tit:/ herr Johann Christoph Kellermann deß beständig. Regiments der Herren Fünffzehen beÿsitzer
in gegensein Hn Sebastian Scheitelß, hochadelichen Rathsamhaußischen Vogts zu Fegersheim, auff die von H. Räth und XXI. am 17. huius ertheilter permission
Ein Stück grunds od. gartten von sein H. Kellermanns hind. deßen wohnhauß gelegenen Gartten sambt dem außgang in d. Steltzengäßlein auch darin stehenden gartten heüßlen, gelegen allhier oben im Steltzengäßlein, einseit neben sein H. Kaüffers am 17. huius an sich erkauffen Hopfferischen behaußung and.seit neb. einen außgang einer domb Capitularischen behaußung so dißmahls d. H. Graffen von Manderscheid alß domb Capitularen bewohnt, hind. auff deß Hn Verkäufers reservirt. Gartten, so mit ein. dielenwand od. Maur in gemeinen Costen und. scheiden werd. solle, stoßend gelegen – um 400 pfund

Jean Christophe Kellermann vend au même une autre partie de son jardin

1702 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 72-v
(550) T. Herr Joh: Christoph Kellermann deß beständigen Regiments der Herren XIII.ern beÿsitzers
in gegensein Hn Sebastian Scheitels hochadelichen Rathsamhaußischen Vogts zu Fegersheim, u. zwar auf die Von Hn. Räth u. XXXI.ig ahm 6.ten hus. ertheilte permission
eines gantzen garthens, hinter deß Hn. Verkaüfers wohnbehaußung in der brand gaßen einseit neben dem manderscheidischen hoff anderseit neben einem Hauß gemeiner Statt gehörig allhier gelegen, woran, Er, der Hr. Käufer bereiths ahm 19. Aug: 1701 ein stück sambt einem gartenhäußlein gekaufet, auch seÿe in heuthigen Kauf begriffen d. gartenhaüßlein auf solchem platz gegen deß Hn. Verkaüfers wohnbehaußung gelegen, sambt allen begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten – Worbeÿ zu wissen, daß der Hr. Kaüfer hierbeÿ für sich, seine EE. u. nachkommende Versprochen, diejenige zweÿ fenster so auß deß H. Verkaüfers obgemelder behaußung in sothanen garthen gehen nicht zu Verbauen, sondern den freÿen prospect auf ewige Zeithen in solchen garthen zulaßen – um 550 pfund

La veuve et le tuteur des enfants de Jean Christophe Kellermann louent une partie de la maison aux frères Jean Ignace et Charles Joseph de Zoller, agissant pour le compte de leur mère

1709 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 146-v
S.T. hr Joh: Georg Denner XV.ner alß vogt weÿl. S.T. H. Joh: Christoph Kellermanns XIII.ners KK, Item hr Niclaus Anstett E.E. Großen Raths beÿsitzer alß vogt Kellermännischen frn wittib
S.T. H. Joh: Ignatius u. H. Carl Joseph Gebrüder von Zollern nahmens S.T. frn Maria Ursula von Zollern ihrer frn Mutter
entlehnt, in dem Kellermannischen hauß allhier in der Brandgass einseit neben dem Manderscheidischen hoff anderseit neben (-) Kutschern gelegen den gantzen stock gegen der Brandgass, bestehend unten in einem sahl im mittlerin stock einer stueb u. Cammer im obern eine stueb u. Cammer sambt dem Kästel darüber wie dann auch die remise de Carosses, Item den Stock im hoff gelegen dem holtzhauß hinüber eine stueb eine Kammer sambt der darinnen befindlichen tapizereÿ so dann die Küchen alles im mittern Stock, beneben obligirt sich die fr: XIII.nerin eine Cammer so noch etwas reparirend gebraucht repariren zu laßen um die mägd zu logiren, die trückeneÿ soll nach nothurff ins gemein gebraucht werden, ferners obligirt sich wohlged. fr: verleierin ein Kämmerlein gleich neben der mägd Kammer mit dielen zu verschlagen zu laßen wie dann auch die steeg abgereder maßen ahn besagten Kammerlein zu transportieren und mit einer dielen wand zu versehen um alle Communication zu verhindern, drittens verlehnt die fr: verleiherin den großen Kasten zu denen früchten in ihrem großen hauß, Item cedirt Sie die zweÿ hintere theil in dem großen gewölbtem Keller u. reserviret sich d. vordere dritte theil, obigirt sich anbeÿ den Keller obbesagter maßen mit latten unterschlagen zu laßen, Endlichen will sie fr. verleiherin von mitten deß holzhaußes grad hinüber biß ahn d. hauß so im hoff ist mit latten unterschlagen laßen – daß dieße lehnung angehen solle auf ostern 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 lb
[in margine :] auff fernerer 2 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ 1711 prolongiren und continuiren, anjetzo ahne statt 70 lb jährlich dieße 2 Jahr durch nur 60 pfund, den 14. mart. 1711

Les experts estiment la maison à la somme de 1 050 livres lors de l’inventaire dressé en 1722 après la mort de Marie Véronique Hoffmann.
Jean Christophe Kellermann se rend propriétaire de la maison lors du partage de la succession de sa mère

1726 (13.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 53)
Abtheil: vergleich: und respectivé Verloßungs register Über Weÿland Frauen Mariæ Veronicæ Kellermännin, gebohrner Hoffmännin, auch weÿl. S. T. Herrn Johann Christoph Kellermanns geweßenen hochmeritirten XIII.rs des beständigen Regiments alhier hinderbliebener Fraw wittib nunmehr seel. verlaßene Haüßer und ligende Güetere auffgerichtet in Anno 1726.
Mittw. den 13. Februarÿ. 1726. seind eingangs gemelter Frauen Mariæ Veronicæ Kellermännin, gebohrner Hoffmännin seel: Hinderlaßene resp° H Söhn, Fr. und Jgf. döchtere und ab intestato verbliebene Erben, wie auch deren Herren Ehe und Geschworne Herren Vögte alle hernach benandt beÿsammen erschienen und volgendes abgehandelt vnd verglichen
Vorderist ist die Sterbbehaußung allhier zu Straßburg in der Brandgaßen, einseit neben einer behaußung dem Hochwürdigem Dom Capitul Hoher Stifft Straßburg, anderseit neben Johann Georg Heÿland dem Gutscher gelegen, hinten auff den Scheidelischen Garten stoßend, mit allen ihren Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, sambt deren darin befindlichen bauch Keßel, eisern Bräter vnd dem oben in dem dritten stock stehenden Kasten nach vorher genommenen Reifflichen bedacht wißend vnd wohlbeschehener überlegung der Sachen, und allseitigem Consens vmb 6500 Gulden Straßburger Courrant angeschlagen und vff solchem fuß volgendts ohnpræjudicirlich zu Verloßen verglichen worden thut 3250 lb
davon solle aber vordrist abgeh. die darauff hafftende beschwerd, so mann vorhin Ihro Excellenz Herrn Prætori regio seel. modo dem Stifft Zur Carthauß in Capital schuldig, benantlich. 950. lb, Restirt also ane dem Kauffschilling noch 2300. lb (…)
Solchem nach ist das ordentliche Loß vmb obiges hauß mit denen Gewohnlichen Zeduln gelegt vnd solches Herrn Johann Christoph Kellermann Zugefallen vor 2300 lb

Contrôleur du magasin à sel, Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit des petits-enfants du marchand Jean Charles Fessel

1726 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 408-v
H. Lt. Johann Christoph Kellermann Contrôleur in alließigem Saltzhauß
in gegensein H. Johann Joachim Haubenstricker alten dreÿers allhiesigen Umbgeldts als vogts weÿl. H. Johann Carl Feßel handelsmanns hinterbliebenen noch lebender Enckelin und einiger erbin Margaretha Salome Feßelin, gedachter Kellermann als eigenthumbs besitzer hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Brandtgaß, einseit neben einer dem hochwürdigen domb capitul hoher Stifft Straßburg zugehörigen Curiâ anderseit neben Johann Georg Heÿland dem gutscher hinten auff dem Scheidelischen gartten – ihme Krafft einer vor H. Not. Pantrion ahm 13. Februarÿ jüngst zwischen sambltichen Kellemännischen Erbs Interessenten getroffenen hauß Kauffverschreibung

Assisté de son frère Charles Louis vicaire du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1730 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 551-v
H. Johann Christoph Kellermann Contrôleur in allhiesigem Saltzhauß und deßen bruder H. Carl Ludwig Kellermann vicarius beÿ dem Collegiat Stifft zum Jungen St Peter beede gebrüder
in gegensein H. Frantz Jacob Eggs Schaffners wohlgedachtn Stiffts zum Jungen St Peter, besagtem hoch Ehrwürdigem Stifft zum Jungen St Peter – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, H. Johann Christoph Kellermann in specie Eine Behausung Nebens: gebäu hoff und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne der Brandtgaß, einseit neben weÿl. Hannß Georg Heÿland gewesten Kutschers wittib und Erben anderseit neben einem hochwürdigen dombcapitul hoher Stifft Straßburg zuständigen Canonicat: hauß hinten theils auff Rathh. Johann Michael Frid theils H. Scheittel den Rentmeister zu Molßheim stoßend
Ferner Eine mit einer dielewandt umbgebenen gartten und gartten hauß cum appertinentis vor dem Fischerthor, einseit neben weÿl. H. Abraham Miuille gewesten Banquier Erben anderseit neben Fr. Maria Magdalena Bochin geb. Jundtin der wittib, – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß

La luthérienne Marie Salomé Kilian déclare en 1726 que le père de son enfant Marie Salomé est Jean Christophe Kellermann. Marie Salomé Kellermann épouse en 1749 le maçon Joseph Scheffler.
Jean Christophe Kellermann épouse Marie Madeleine Dürr, fille du (cordonnier) Jean Michel Dürr et de sa femme Eve Marguerite Ott : contrat de mariage, célébration

1733 (16.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 51)
Mariage – furent presens Le Sieur Jean Christophe Kellerman Controleur du Grenier a Sel en cette ville fils majeur d’ans jouissant de ses droits de feu Le Sieur Jean Christophe Kellerman Viuant Prevôt des Marchands et assesseur de la Chambre des treize de cette ville et de defunte damle Marie Veronique Hoffman son épouse ses pere et mere faisant stipulant et agissant pour Luy et en son nom d’une part
Et dem.le Marie Madeleine Dürr fille majeure d’Ans jouissante de ses droits de feu Le sieur Jean Michel Dürr Bourgeois de cette ville et de defunte Eve Marguerite Otto, sa femme aussy ses pere et mere faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait lû passé et succinctement interpreté en allemand par ledit Notaire à Strasbourg le 16 May 1733, de l’avis, conseil et assistence de la part (…) de la future épouse du sieur Philippe Durr orfevre Bourgeois aussy de cette ville son frere germain (signé) jean christop Kellermann, maria magtlena dirr

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 147)
Hodie prima Menis Junÿ Anni 1733 (…) sacro Matrimonÿ Vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Joannes Christophorus Kellermann præfectus Annonæ salariæ et Dlle Maria Magdalena Dürrhin (signé) Johann christopff Kellermann, maria magtlena dirrin (i 149)

La luthérienne Marie Madeleine Dürr se convertit le 3 décembre 1732
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 67) Magdalena Dirrin, 1732 decembris 3

Le cordonnier Jean Michel Dürr épouse Anne Eve Ott devant le pasteur de Saint-Guillaume en 1692
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 40-v, n° 18)
1692. Auff erstbemelten Mittwoch [d. 4. Junÿ] sind Zugleich copulirt word. Johann Michel Dürr d. ledige Schumacher, Wld Hrn Augustus Dürren, gewes. Würths Zum Spieß v. B. alhier v. Maria Magdalena Ockenfußin nachgelas. ehel. Sohn, vnd J. Anna Eva Joh: Philips Otten, deß Kieffers v. B. alhier vnd wld. Fr. Ottilia geb. Seÿdlerin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Dürr als hochzeiter, Anneua inoths* d h zeitzrin (i 41)

Les Quinze ont fait appel à candidature pour remplacer le poste de contrôleur du grenier à sel jusqu’alors tenu par le luthérien Rang. Six candidats dont cinq catholiques s’inscrivent. Les préposés au sel laissent aux Quinze le soin de choisir parmi les cinq candidats catholiques d’après le principe de l’alternative. Le préteur royal estime que Jean Christophe Kellermann est le plus compétent, d’autant qu’il est natif de Strasbourg et fils d’un assesseur du Magistrat. Les Quinze adoptent l’avis du préteur royal.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Wieder Ersetzung der Controlleur: Stell im Saltzhauß betr. – H Joh: Christoph Kellermann wird Controlleur in dem Saltzhauß
Obere Saltzherren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus proponiren, seith deme Mghh. zu wieder ersetzung der Controlleur: Stell in dem Saltzhauß eine Rubric erkant, hätten sich folgende persohnen beÿ der Cancelleÿ geschrieben gegeben 1. Joh: Jacob Dieterlin, 2. Jacques Hector Gombaut, 3. Estienne Daudet, 4. Johann Christoph Kellermann, 5. Joh: Frantz Reineri und 6. Johann Ignatius Hügel, der erstere Augspurgischer Confession, die Fünff letztere aber Catholischer Religion. Die alternativ betreffend so seÿe dieses ein Officum unicum, und weil H. Rang so der letzt erwehlte beÿ diesem Ambt geweßen, so werde die tour nun ein Subjectum Catholischer Religion treffen. Die hochverordnete Ober:Saltzherren, in deme sich nur Fünff persohnen dießer Religion geschrieben gegeben, hatten Keinen Außschuß machen, sondern die Wahl Mghh. überlaßen wollen.
Herr Prætor Regius meldet hierauff daß die alternativ an einem subjecto Catholischer Religion seÿe, solch seÿe gantz Klahr, die Persohn belangend, so werde nicht nur nach denen ordnungen, sondern auch nach dem Interesse und Wohlfahrt des gemeinen Weßens, der tüchtigeste Zu erwehlen sein, Wann nun dießem also so finde er daß H Joh: Christoph Kellermann der Vorzug gebühre, maßen er ein litteratus so sich bißhero sehr wohl auffgeführt, undt denn ein gebohrener Straßburger, Über das so seÿe derselbe ein Sohn von einer Magistrats persohn so sich besonders beÿ dem publico meritirt gemacht, welches ein particular Consideration meritire, wolle er also ged. H. Kellermann seine Stimm gegeben haben.
Electus H. Joh: Christoph Kellermann C. R.

Jean Christophe Kellermann que les Quinze viennent de nommer contrôleur au grenier à sel prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un
1721 Conseillers et XXI (1 R 204)
H. Joh: Cristoph Kellermann als neu erwöhlter Controlleur im Saltzhauß Von denen Herren Fünffzehen legt seinen eÿd ab. 214.
(p. 215) Sambstags d. 6. Sept. 1721. H. Johann Christoph Kellermann, welcher beÿ Ghh. XV. d. 1. hujus Zu einem Controlleur in dem Saltzhauß erwöhlet worden, hat seinen Eÿdt abgelegt.

Jean Christophe Kellermann demande une augmentation de salaire en arguant qu’il doit travailler même quand le grenier à sel est fermé
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(f° 3) Mittw. den 17. Januarÿ – Obere Saltzh. Lect. mem. vom 13. hus. in H. Johann Christoph Kellermann Controlleur ilm Saltz hauß pto additionis. Ille gehört, hat cont. mem. widerhohlt mit dem beÿsatz, d. Wann auch d. Saltzhaus geschlossen er noch immer noch arbeiten müße. H. Dep. H Rang* den 13. 7.br. 1720. seÿen 20 biß 30 thaler Zuerkandt Weg. theüren Zeiten, doch nur solang alß due theüren Zeiten Wehren, * d. ihme solang dieße Extraord. arbeith davon Und mit einer jährl. gratificâon Von 20 thaler zy adiudiciren. Erk. in plenum
(f° 5) Sambstag en 20. Januarÿ – Obersaltzherren laßen bescheid ansagen in H Johann Christoph Kellermann

Jean Christophe Kellermann obtient une augmentation de 100 florins
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 99) Sambstag den 2. Maÿ – Obersaltzh. ref. in s. H. Johann Christoph Kellermanns pt° addit: salarii. Erk. addition auf 100 fl. gesetzt jährl. * bezahlen.

1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
(p. 389) Sambstag d. 1. Augusti 1739 – Fuchß nôe H. Joh: Christoph Kellermann des Controlleurs in dem Saltzhauß prod. Underth. Memoriale sambt beÿlag pt° erhöhung Salarÿ. Erk. Ober Saltzherren

1731, Protocole des Quinze (2 R 137, notes)
Mittw. den 17, Januarÿ – Ober Saltz Hh. Lect. mem. vom 13. hus. in H. Johann Christoph Kellermann Controleur im saltzhauß pt° additionis. P. gehört, hat cont. mem. widerhohlt mit dem beisatz d. wann auch d. Saltzhaus geschloßen, er noch immer noch arbeiten müße.
H. Dep. H. Rang den 13. 7.bris 1720 seÿn 20 biß 30. thaler Zuerkandt Weg. theüren Zeiten, doch nur so lang alß die theüre Zeiten Wehren, R* d. ihme so lang dieße Extraord. arbeit dauren werd. mit einer jährl. gratification von 20 thaler Zu adiudiciren. Erk. in plenum.
Sambst. 20 January – Ober saltz herren laßen bescheidt ansagen, in H. Johann Christoph Kellermanns

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(f° 99) Sambstag den 3. Maÿ – Ober saltz herren ref. in s. Joh: Christoph Kellermanns pt° addit. salarii. Erk. addition auf 100 fl. gesetzt jährl. Zu bezahlen.

Jean Christophe Kellermann demande une nouvelle augmentation de salaire étant donné qu’il fournit beaucoup de travail et que son revenu lui permet à peine de subsister avec sa famille. Il fournit un état de sa rétribution, soit 300 florins en comptant l’augmentation qui lui a déjà été consentie, 72 florins de remboursement, 49 florins pour trois comptes rendus, 6 quarts de céréales, 6 mesures de bois, 600 planches et 2 setiers de sel. La commission estime qu’on pourrait accorder 12 mesures de vin à prendre dans les caves de la Ville au lieu d’argent puisque le trésor est vide, et sans conséquence pour ses successeurs. Les Quinze adoptent la proposition.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
(p. 389) Sambstag d. 1. Augusti 1739. – Fuchß nôe Joh: Christoph Kellermann des Controlleurs in dem Saltzhauß prod. vnderth. Memoriale sambt beÿlag n° (-) pt° erhöhung Salarÿ. Erk. Ober Saltz Herren.
(p. 426) Sambstag. d. 5. Sept. 1739. – H. Joh: Christoph Kellermann pt° Addit.
Obere Saltz Herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclauß referiren daß H. Johann Christoph Kellermann der Controlleur in allhiesigem Saltzhauß den 1. Aug. jüngst ein Underth. Memoriale mit beÿlag N° (-) producirt, darinnen derselbe gehorsambst Vorträgt, es seÿe bereiths 6. Jahr deß Mghh. Ihme die Gnad angethan seine jährliche Besoldung umb etwas Zu vermehren, maßen deroselben generositæt nicht leiden möge daß ein getrewer beambte beÿ seiner mühsamen undt beständigen Arbeit, da derselbe nichts darneben Versehen noch gewinnen Könne, noth leiden solle. Es werde aber die arbeit, wie aus dem Beÿtrag N° 1 ersichtlich alle Zeit Vermehret, anbeÿ seÿen die Zeiten sehr schwehr undt seÿe Ihme, Vnderth. Imploranten fast ohnmöglich mit seiner haußhaltung und 4. Kindern beÿ seiner Besoldung Zu leben und aus Zukommen, mit demüthiger bitt Mghh. geruhen möchten obige Umbstände Zu behertzigen, und Ihm eine anderwärtige Vermehrung der Besoldung gedeÿen Zu laßen. Auß geschehene Weisung haben der Supplicant einen Estat seiner bereits habenden Besoldung, Welche in 300. gulden sambt der bereiths habenden addition an geld Vor die Wohnung 72. fl. Accidentien 49. fl 5 ß Von 3 Rechnungen 18 fl. 6. Frl. Frucht 6. Fuder Holtz 600. Wellen undt 2. Sester Saltz bestehe, Vorgelegt, und petitum Wiederhohlet.
Auff seithen der Hh. Deputirten habe man Vermeint daß weil der H. Implorant sehr viel mühe beÿ seiner Controlle hat auch sehr eifferig undt fleißig in seinem ambt, anbeÿ mit einer schwehren Haußhaltung beladen Ihme jährlich 12. ohm. Wein aus dem Statt Keller, jedoch ohne Consequenz ratione Successoris, alß eine fernere addition Zu erkandt undt abgefolget werden Könte, maßen es beÿ denen jetzigen conjuncturen, da der Pfenningth. gar nicht beÿ mittlen, es nichy wohl thun laßen Geld-additionen Zu machen. Des Herrn Prætoris Regÿ Excellenz dero man Von diesem Bedacht nachricht gegen habe solchen auch genehm gehalten. Es stehe aber zu Mghh. was sie erkennen wollen. Erk. Bedacht gefolgt.

Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit de Jean Schad, prêtre à la Commanderie Saint-Jean. Maurice Reiner (son beau-frère) se porte caution.

1734 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 48
H. Johann Christoph Kellermann J.V.Ltus und Controlleur in hiesigem Saltzhauß
der Commenthureÿ des Ordens zu St Johann Procuratoris des Ehrwürdigen H. Johannes Schad Ordens Priesters daselbst – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Eine Behausung, Nebens: gebäu, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten ahne der Brandgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Heÿland des Kutschers wittib und erben anderseit neben Truchseßischen E. hochwürdigen domb Capitul zuständigen hoff hinten auff Nicolas Michel des Traitteur gartten
wobeÿ erschienen des schuldners schwager H. Moritz Reiner Beambter in hiesigen Kauffhauß (…) verbürgt, unterpfand, seine allhier an St Stephans Plan liegende einseit neben H. Johann Quirin Berga dem Maurer und Steinhauer anderseit neben einem der Fabric des Münsters gehörigen hauß hinten auff das Ohleÿ gäßlein stoßend gelegene und eine ausfahrt dahin habende behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis

Marie Marguerite Dürr meurt en 1778, Jean Christophe Kellermann en 1785 en délaissant deux filles célibataires et deux fils engagés dans l’armée (dont François Christophe Kellermann, fait maréchal de France). L’actif de la succession s’élève à 263 livres, le passif à 290 livres.
1785 (12.10.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 128
Inventarium über Weiland S.T. H. Johann Christoph Kellermann des Contrôlleur Löbl. Stadt Saltzhauses und auch weiland Fraun Mariä Magdalenä geborener Dürrin, beeder gewesener Ehepersohnen und burger alhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet den 12.ten Octobris im Jahr 1785. – nachdeme dieselbe und zwar die Frau Eheliebstin im Jahr 1778. der Eheherr, deroselben hinterlaßener Herr Wittwer, aber den 29. Septembr. dieses 1785.sten Jahrs das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, hinterassen haben. – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Judengaß gelegenen Meister Antoni Schmitz dem Lichtermacher und hiesigen burger zuständigen und diesorts Zum theil Lehnungweiße bewohnenden behausung auf Mittwoch den 12. Octobris im Jahr 1785.
Beede seelig verstorbene Ehe Persohnen haben miteinander ehelich erzeuget und ab intestato zu Erben hinterlassen, wie folgt, 1° S.T. Jungfrau Mariam Veronicam Kellermännin, so majorennis und unter Assistentz S.T. Herrn Georg Adolph Ostertag, Medicinæ Doctoris et Practici, auch dieser Löbl. Stadt Hebammen Meister, dieser Inventut persönlich beigewohnet, 2° den Hochwohlgebornen Herrn Herrn Christoph von Kellermann, hochverdienten Brigadier der Königlich französischen Armeen und Obrist-Commandanten des Löbl. Husaren Regiments Colonel-General genannt, so sich dermalen zu Hagenau in Garnison befindet, deßelben Herr Mandatarius ist S.T. Herr Frantz Reiner, Professor bei der Königl. Artillerie alhier (…), 3) S.T. Jungfrau Mariam Magdalenam Kellermännin so großjährigen Alters und beiständlich Vorbenannten Herrn Dris Ostertag bei gegenwärtiger Inventation Zugegen gewesen, 4° den Hochwolgebornen Herrn Ludwig von Kellermann, hochmeritirten Capitaine-Commandant unter dem löbl. Regiment Salm-Salm, demalen zu Neu-breÿsach in Garnison liegend, desselben Herrn Mandatarius ist vorernannter Herr Prof. Reiner (…) welcher Er authorisiret hat auf die Väterlich Succession Zu Gunsten seiner beÿde Jungfrauen Schwestern Zu renunciren und denenselben seinen Erbtheil Zu überlaßen, So dann 5° H. Frantz Ignatium Kellermann, so majorennis und sich bei Fünfkirchen in Nieder-Ungarn aufhalten solle, demselben wurde (…) Zum Curatore ernennet Herr Lt. Johann Joseph Bitschnau, Cancellariæ Adjunctus et Procurator Vicarius welcher auch in solcher Qualitæt dem Geschäft persönlich abgewartet
Sa. hausraths 168 lb, Sa. Silbers 42 lb, Sa. angelegten Capitals 51 lb, Summa summarum 263 lb – Schulden 290 lb, mehr schulden dann guth 27 lb
Copie du contrat de mariage (…) 16 mai 1733 Humbourg Notaire royal

Jean Christophe Kellermann vend la maison à Philippe Chrétien Winter, receveur de familles nobles, et à sa femme Marie Marthe Wilhelm

1739 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 49-v
H. Johann Christoph Kellermann Controlleur in hiesigem Saltzhauß
in gegensein H. Philipp Christian Winter des adelischen Schaffners und Mariæ Marthaæ geb. Wilhelmin
Eine Behausung nebensbegäude, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der brandgaß, einseit neben Truchseßischen E. hochwürdig dombcapitulischen hoher stifft Straßburg gehörigen hoff, anderseit neben weÿl. Johann Georg Heÿland des kutschers wittib und erben hinten auf H. Rathh. Johann Michael Frid theils auff Nicolas Michel des Traitteurs gartten – beÿ abtheilung seiner Fr. Mutter seel. weÿl. Fr. Maria Veronica geb. Hoffmannin auch weÿl. S.T. H. dreÿzehners Johann Christoph Kellermann wittib Verlaßenschafft am 13. Februarÿ 1726 laut durch H. Notarium Jacob Christoph Pantrion errichteten Abtheilung und Verloßung Registers durch den looß zugefallen – (um 968, 400, 592, 116 und 531 pfund verhafftet, geschehen um 3375 pfund)

Le receveur Philippe Chrétien Winter épouse en 1721 Marie Marthe Wilhelm, fille du marchand Jean Wilhelm. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg
Copia der Eheberedung – Herrn Philipp Christian Winters, hoch freÿherrl. familien Schaffners undt burgers in Straßburg, als Hochzeiters ane einem, Undt Jungfraw Mariæ Marthæ, H Johann Willhelm deß burgers und Handelßmanns dahier ehel. tochter, als Hochzeitherin andern theÿlß (…) Geschehen undt Verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg den 29. Novembris In dem Jahr deß Herrn 1721. [unterzeichnet] Philipp Christian Winter alß hochzeiter, Joh: Frantz Winter alß des hochzeiters bruder, Maria Martha Wilhelmin alß hochzeiterin, Johannes Wilhelm als deroselben Vatter

Philippe Chrétien Winter passe avec son voisin Nicolas Michel un accord qui confirme les clauses de la vente du jardin en 1702. Philippe Chrétien Winter a le droit de conserver ses fenêtres grillagées qui donnent dans la propriété Michel.

1739 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 551-v
H. Philipp Christian Winther adelischer Schaffner an einem
Nicolas Michel der hiesige Traitteur am andern theil
beederseits anzeigende, demnach H. Schaffner Winther als eigenthumbs besitzer einer ahne der Brandgaß einseit neben Truchseßisch E. hochwürdigen dombcapitul hoher stifft Straßburg gehörigen hoff, anderseit neben. weÿl. Johann Georg Heÿland des kutschers wittib und erben hinten theils auff H. Rathh. Johann Michael Frid theils ged. Michels Gartten gelegenen behausung, vermög einer zwischen weÿl. H. XIII. Johann Christoph Kellermann als proprietario erstged. Winterischen haußes und verkäufer Michelischen garttens und H. Sebastian Scheittel als käuffer erstged. Garttens am 11. Februarÿ 1702 in hiesiger C. Contract Stub errichteten Kauffverschreibung und derselben einverleibten bedingnuß, daß diejenige zweÿ fenster so aus Kellermänn: modo Wintherischem hauß im Scheittel modo Michelischen gartten gehen nicht verbauen, sondern denen proprietarÿs Kellermännischer Behausung der freÿe prospect in erwehnten gartten auff ewigen zeithen gelaßen werden solle, das Jus ne Luminibus nec prospectui officiatur erlangt, Er Michel aber durch einen in seinem Gartten auffgeführten Bau bedüttene zweÿ fenster verbauen, und den prospect in seinen gartten benommen und hiedurch H. Schaffner Winther genöthiget, zu erhaltung seines Rechtens wieder ihn Michel beÿ Eines Ehrs. Kleinen Rath allhier klagend einzukommen, und die abbrechung des wiederrechtlich geführten seinen Licht und prospect schädlichen baus zu begehren. Er Michel auch ungerechtsame seines verfahrens von selbsten eingesehen, und dahero für dienlicher erachtet, sich in der güthe mit H. Schaffner Winther zu setzen, als haben Sie für sich ihre Erben und Nachkommende folgende vergleich miteinander aufrecht und redlich geschloßen,
Nemlich es begibt sich H. Schaffner Winther für sich und alle künfftige eigenthumbs Herren seines haußes des obged. Rechtens ne luminibus vel prospectui officiatur, dahingegen 2. verpflichtet sich er Michel dasjenige gebäu, so bißherigen Rechts streitt veranlaßet, nebst dem daneben stehenden alten gebäu in dem Monath majo nächstkommenden jahrs auff seine Unkosten wegbrechen zu laßen und mit denen in seinem gartten künfftighin auffzuführen vorhabenden gebäuden 12 frantzösischen schuh breitt von der Maur Wintherischen haußes entfernt zu bleiben, angesehen er dittens ihme H. Schaffner Winther vest und ohnwiderrufflich verkaufft und cedirt, dießer auch für sich seine erben und nachkommende accepiret und erkauffet, von erstgedachten 12 schuhen Einen 8 frantzösischen werckschuh in der breitte haltenden und sich längst Wintehrischen haußes und Michelischen garttens in der länge erstreckenden platz von sein Michel grund und boden, alßo daß er H. Winther derselben mit einer Maur zu beschließen zu verbauen und damit seinen übrigen eigenthumb zu schalten befuegt seÿe, welcher verkauf und cession zugegangen umb 1075 pfund oder 700 livres tournois, so in dem Monath Majo 1740 so bald vorerwehnte gebäu abgebrochen sein werden (…)
5. den ahne obgedachte 12 schuhen annoch übrig 4 schuh breitten platz betrifft, so soll zwar selbiger ihme Michel eigenthümlich verbleiben aber von ihme nicht verbauen werden können, sondern zu einem Wintherisches hauß von Michelischen gartten oder denen darinn zu setzen vorhabenden gebäuden erforderlichen tag nehmen mögen dienen und dießes gäßlein auff sein Michels unkosten gepflästert im pflaster unterhalten, mit einer waßer: Rinne versehen zu allen zeithen sauber gehalten mit Keiner Pferdt noch anderer beßerung oder mist belegt kein unrath darin geschüttet und zu dem end die beederseith dahin gehende fenster vergrembßt, besonders keine fenster oder öffnungen von Stallungen umb allen üblen geruch zu vehüten darinn gerichtet werden, jedoch ihme Michel erlaubt sein eine thür in ged. Gäßlein als in sein eigenthumb zu brechen und sich deßen ane allen anderen keinen gestanck verursachend noch den ablauff des waßers verhindernden gebrauch zu bedienen, dießen letztern zu befödern ist
6.tens H. Winther schuldig das sowohl von seinen als auch von Michelischen an besagtem gäßlein stehenden gebäuden herabfallende und daraus lauffende Regen und andres waßer als ged. gäßlein durch seine behausung ablauffen zu laßen in die Brandgaß zu leiten und zu dem ende die öffnung in seiner Maur mit einem eißernen Rechen umb alle unsauberkeit abzuhalten zu versehen

Philippe Chrétien Winter meurt en 1748 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à 3500 livres. La masse propre à la veuve est de 415 livres, celle propre aux héritiers de 971 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5446 livres, le passif à 636 livres.

1748 (16.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 22) n° 818
Inventarium über Weÿland des Wohl Edelvest Rechtsgelehrt und großachtbahren Herrn Philipp Christian Winters, verschiedener Hochfreÿherrl. familien gewesenen wohlmeritirten Schaffners und burgers alhier au Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1748. (…) nach seinem den 25. Februarii dieses lauffenden 1748.ten Jahrs aus dießem Zeitlichen Weil Leben genommenen tödlichen Hintritt, hier zwischen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches Begehren Erfordern und Ansuchen der Viel Ehren und tugendreichen frauen Mariæ Marthæ gebohrner Wilhelmin der hinterbl. Frau Wittib (…) beÿständlich S.T. Herrn Johann Heinrich Rang Casernier und burgers alhier dero geschwornen herrn Vogts (…) So beschehen Straßburg den 16. Julÿ 1748.
Denominatio hæredum. der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen alß folgt, a) die viel Ehren und tugendsame Frau Mariam Sophiam Böcklerin gebohrne Winterin, des hoch Edelvest Rechtsgelehrt und Großachtbaren Herrn Christian Ludwig Böcklers J.U. Lti. und E.E. großen Raths alten beÿsitzers wohlverdienten Procuratoris vicarii wie auch hochfreÿh. Fleckensteinische familie Schaffners Fr. Eheliebstin, welche auch persönlich zugegen war und ihre Interesse unter assistentz Ehrenermelten deroselben H Eheliebstinen observirte, in den ersten 3. Stamm theil, 2) Jungfrauen Mariam Salome in den Zweÿten dritten Stamm theil, 3) Jungf. Mariam Dorotheam in den letzten dritten Stamm: theil, Welche beede letztere Jgfr. töchter annoch minorennis und dahero mit dem hoch Edelvest Rechtsgelehrt. und großachtbaren Herrn Johann Ludwig Winter, Eines hochlöbl. Ritterschaffts Directorii im Untern Elsaß wohlmeritirten Procuratori und Advocato Vermög Curatoris vom 15. Junÿ bevögtiget worden, Alle dreÿ des Verstorbenen Herrn seel. ehelich erzeugte und nach todt zu deßen rechtsmäßige Erben ad æquales partes verlaßene Kinder

In einer alhier Zu Straßburg ane der Brandgaß gelegenen und hiehero in die thlb. Verl. eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befunden alß folgt
Höltzen und Schreinwerck, Bühn, Knechts Cammer, In der nebens Cammer, In der Meelkammer, Im mittelsten Vor Zimmer, In der obern mittlern Stub (…)
Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung hoff und Hoffstatt s. allen darbeÿ begriffenen Gebäuen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier zu Straßburg ane der brandgaß, einseit neben Joh: Georg Heÿlands des Gutschers Erben, anders. neben der Manderscheidischen in das hochwürdige Thom Capitul hohen Stiffts Straßb. gehörige Behaußung, hinten theils auff Herrn Rathh. Johann Michael Fried und theils auf Nicol Michel dem Traitteurs Garten stoßend gelegen, von welchem Garthen annoch einige Schuh hiehero zu dieser behaußung gehörig seind, so außer einigen hiernach unter denen passivis eingetragen befindlichen darauff hafftenden Capitalien, gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, und durch die allhieig geschworne herren Werckmeister vermög deren schrifftlich außgestellten u. beÿ dem Concepto Inv. befindlichen Abschatzung de dato 29.ten Julÿ h. a. æstimirt und angeschlagen worden vor und um 7000 fl. oder 3500 lb. Darüber besagt ein in allhiesiger C.C. Stub gefertigter und mit dero anhang. größ. Insiegel verwahrter Kauffbrieff, inhaltend wie der Verstorbene seel. solche Behaußung von H. XIII. Kellermanns seel. Erben an sich gebracht hat de Dato 21. Jan. 1739. Ferner ein alter pergamenter Kauffbrieff in alh. C.C. Stub gefertigt, und mit dero anhangen. größ. Insiegel corroborirt außweißend, wie obermelter H. XIII.er selbige Käufflichen an sich gebracht datirt d. 4. Junÿ 1698. Und dann ein teutscher pergament: Kauffbr. u. resp. Vergleich gleichfalls in allhies. C.C. Stub gefertiget und mit deren anh. Ins. versehen datirt d. 15. Dec. 1739 des Inhalts wie daß der herr Schaffner seel. einen gewißen Platz von ein Nicolai Michels Garthen eigenthümlichen an sich erkaufft hat.
Ergäntzung der Fr. Wittib wehrender Ehe abgegang. ohnv. guthß, Vermög Invent. über deß Verstorbenen Herrn Schaffners seel. auch deßen hinterbl. Fr. Wittib einand. in den Ehestand Zugebr. Nahrung, durch H. Johann Winter Not: Jur: und burg. allhier sub dato d. 20. Octobris 1722 auffgerichtet
Ergäntzung derer Erben wehrender Ehe abgegang. ohnv. guthß, Vermög Vorhero schon allegirten über deß verstorb. Herrn Schaffners vnd deßelben fr. wb. einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1715 auffgerichtet
Wÿdumbß Verfangenschafft, davon das Eigenth. der Fr. Wb. gebührig ist, Nach Inhalt eunes über weÿl. Fr. Mariæ Euphrosinæ Wilhelmin gebohrner Jochin der fraw Wittib leibl. Mutter seel. Verlassenschafft, davon das Eigenth. der Fr. Wb. gebührig ist. Nach Inhalt eines über weÿl. fr. Mariæ Euphrosinæ Wilhelmin gebohrner Jochin der Ehefr. wittib leibl. Mutter seel. verlaßenschafft durch nunmehro auch weÿl. H. Not. Jacob Christoph Pantrion seel. den 20. 9.br. 1721. auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus inventarii, der Fr. Wittib ohnverändert Vermögens, Sa. Hausraths 11, Sa. Goldener Ring 19, Sa. activ Schuld 100, Sa. Ergäntzung 284, Summa summarum 415 lb
Solchemnach wird auch der Erben ohnverändert Nahrung, Sa. hausraths 75, Sa. Silbers 28, Sa. gold. Ring 20, Sa. baarsch. 9, Sa. Pfenningzinß 3, Sa. Ergäntzung 934, Summa summarum 1071 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 971 lb
Endlichen die gemein verändert und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. hausraths 276, Sa. Pferd und andere Vieh 23, Sa. Wein und leerer faß 306, Sa. Silbers 66, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 62, Sa. Eigenthumb ane I. behaußung 3500, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 589, Sa. activorum 604, Summa summarum 5446 lb – Schulden 6082 lb, Theilbar passiv onus 636 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 751 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter und activ Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 99 lb
Copia der Eheberedung – Herrn Philipp Christian Winters, hoch freÿherrl. familien Schaffners undt burgers in Straßburg, als Hochzeiters ane einem, Undt Jungfraw Mariæ Marthæ, H Johann Willhelm deß burgers und Handelßmanns dahier ehel. tochter, als Hochzeitherin andern theÿlß (…) Geschehen undt Verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg den 29. Novembris In dem Jahr deß Herrn 1721. [unterzeichnet] Philipp Christian Winter alß hochzeiter, Joh: Frantz Winter alß des hochzeiters bruder, Maria Martha Wilhelmin alß hochzeiterin, Johannes Wilhelm als deroselben Vatter
Extractus Aus der Zwischen dem hochedlen und hochgelehrten Herrn Christian Ludwig Böckler J.U. Lto. und Proc. vic. beÿ löbl. Magist. alhier und Jungfr. Mariæ Sophiæ Winterin sub dato 9.ten Junÿ 1747 errichteten Eheberedung (…) Ist unterschrieben Joh: Fried. Bockler Dr als oncle, Johannes Bockler M. Dr als Bruder, Joh: Christoph Spielmann alß oncle – Johann Winter Nots. alß oncle, Johannes Wilhelm alß Großvatter
Abschatzung vom 29. Julÿ. 1748. Auff begehren Weÿland S. T. Herrn Philipp Christian Winters deß geweßenen hoch Adelichen Schaffners und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der brandgaß, einseit neben herrn Graff truchseß, anderseit neben Daniel Heÿland dem gutscher und hinten auff herrn Michels garten stoßend gelegen, In dem Eingang befindet sich lincker hand eine Stube und Kammer, rechterhand aber eine Kuche, auff dem Ersten stock, eine Stube, Camin Kammer und ein Vor Kämmerlein, hat einen alten tachstuhl mit breit ziegeln bedeckt Worunter Vier Verriegelte Kammern und zwo besetzte bühnen und unter dem hauß einen gewölbten Keller, ferner befindet sich ein nebens und hinter gebäw hinten daran, allwo in dem Rez de Chosé ein Saal, bauch Kuchen und Stallung, auff dem Ersten Stock zwo Stuben zwo frantzösische Camin Kammern eine Kuchen und ein Cabinet, der zweÿte stock ist dem Erstern gantz gleich, hat einen tachstuhl mit breit Ziegeln gedeckt, worunter ein besetzte bühn mit zwo unterschlagenen Cammern, das Nebens gebäw hat einen hoff, gertähmten Keller und bronnen, Von Uns den (…)

Philippe Chrétien Winter meurt à l’âge de 56 ans. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. du diacre f° 64, n° 64)
1748. Sonnt. den 25. Febr. nach mittag zwischen 12. u. 1. uhr ist Herr Philipp Christian Winter vieler Hoch Adellicher Herrschafften wolmeritirter Schaffner u. vornehmer burger allhier sel. verschieden und Dienst. den 27. ejusd. nach gehaltener Leichen Sermon zum Jungen St Peter Christlichen gebrauch nach ad D. Helen mit allen ihre, zur erden bestattet worden. Nach dem Er in dieser jammerwelt gelebet 56. jahr 9 monat u. i. tag, wie solches bezeugen Lt. Christian Ludwig Böckler alß tochtermann, Johann Wilhelm als Vatter (i 69)

Marie Marthe Wilhelm et ses enfants hypothèquent la maison au profit du banquier Jean von Türckheim

1749 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 396
Fr. Maria Martha geb. Wilhelmin weÿl. H. Philipp Christian Winters adel. schaffners wittib mit beÿstand dero vatter H. Johann Willhelm des handelsmanns, mehr dero tochter Fr. Maria Sophia geb. Wilhelmin H. Lt Christian Ludwig Boeckler Procuratoris vicarÿ beÿständlich H. Lt Johann Ludwig Wilhelm als vogt Jfer Maria Salome und Jfer Maria Dorothea der Wilhelmin
in gegensein Johannes von Türckheim des banquier – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen und gerechtigkeiten an der Brandgaß, einseit neben dem Dom Capitulischen hauß, anderseit neben den Heÿlandischen erben hinten theils auf weÿl. H. Rathh. Johann Michael Friden erben theils Nicolaus Michel garten

Lors du partage, la maison reste indivise entre les héritières

1749 (10. 7.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 23) n° 847
Abtheilungs Concept über weÿl. des Wohl Edelvest, rechtsgelehrten und großachtbahren H. Philipp Christian Winters verschiedener hochfreÿherrl. familien geweßenen wohlmeritirten Schaffners seel. Verlassenschafft
(f° 35) Die theilbare Behaußung betreffend. So ist zu wißen, daß solche beÿ gegenwärtiger Abtheilung wie selbige eins. neben Johann Georg Heÿlands des Gutschers Erben, anderseith neben der Manderscheidischen in das hochwürdige dhom Capitul hohen Stiffts Straß. gehörige behaußung, hinten theils auf Herrn Rathh. Johann Michael Fried und theils auf Nicol. Michel des Traitteur Garten stoßend gelegen und in dem Inventario mit mehreren beschrieben ist nicht vertheilt sondern gemeinschafft außgesetzt und in zwischen ohnpræjudicirlichen æstimirt und angeschlagen worden pro 6000 lb

Le juriste Chrétien Louis Bœckler et Marie Sophie Winter hypothèquent leur part de maison au profit de Marie Sophie Rang.

1753 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 n° 449
H. Christian Ludwig Böckler J.U.L. und E.E. großen Raths alter beÿsitzer und Fr. Maria Sophia geb. Winterin mit beÿstand H. Jacob Friedrich Schäffer des knopffmachers und H. Johann Friedrich Wilhelm des sattlers
in gegensein Jfr. Maria Sophia Rangin beÿständlich H. Lt. Johann Ludwig Winter – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, 2/9 vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen und gerechtigkeiten ane der Brandgaß, einseit neben dem Dom Capitulischen hauß, anderseit neben den Heÿlandischen erben, hinten theils Fridischen erben theils Nicolas Michel garten

Marie Marthe Wilhelm loue une partie de la maison au prébendier du Grand Chœur Marie François Joseph Weinborn

1755 (1.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail à loyer pour 7 années qui commencent à la fete de l’Annonciation de Notre Dame 25. mars prochain – D° Marie Marthe Wilhelm veuve du Sr Philippe Christian Winter receveur de plusieurs familles Nobles de cette ville assistée du Sr Jean Charles Fické Notaire municipal
à Mr Marie François Joseph Weinborn pretre Prebendier du grand Chœur de la Cathedrale de cette ville
tout le second étage de la maison de la Dle bailleuse située en cette ville Rue brulée a côté du nomé heyland cocher et vis à vis l’hotel de Darmstatt, Ledit étage consistant en deux poeles quatre chambre et une Cuisine le tout de plein pied, plus de trois chambres dans la manzarde avec tout le grenier au dessus dudit second Etage l’emplacement pour sécher le linge a côté dudit grenier etant commune entre le Sr preneur et les autres menages qui occuperont ladite maison
Premièrement, le Sr Bailleur et ceux qui composeront son menage auront le droit de pratiquer les deux escaliers qui aboutissent au susdit deuxième étage Et la grande cave voutée dont l’ouverture donne sur la rue et fera partie du présent bail, Et attendu L’Incommodité de l’entrée de cette Cave du Côté de la rue le Sr preneur et ceux qui seront avec lui auront le passage dans la petite cave de la De bailleuse pour entrer dans celle cy dessus mentionnée et y attenante,
2. le preneur placera son bois dessous le balcon dans la cour et La buanderie ou cuisine a Couler la lessive sera commun entre le S preneur et les autres ménages de la maison, les latrines du Rez de chaussée qui donne dans la cour seront aussi communes mais celles du second étage seront particulièrement pour le ménage du Sr preneur – moyennant un loyer annuel de 200 livres

Chrétien Louis Bœckler et Marie Sophie Winter hypothèquent leur part de maison au profit du procuruer fiscal François Grillot

1756 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 5-v
H. Lt. Christian Ludwig Böckler EE großen Raths alten beÿsitzer Maria Sophia geb. Winterin mit beÿstand H. Jacob Friedrich Schäffer des knopffmachers H. Johann Friedrich Wilhelm des sattlers
in gegensein H. Lt. Frantz Grillot des fiscalis – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 2/9 theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Brandgaß, einseit neben dem Dom capitulischen hauß, anderseit neben den Heÿlandischen erben, hinten theils auff H. Prof. Frid theils H. Not. Koch

Nouvelle hypothèque au profit du secrétaire de la Chambre de police François Gaétan Acker

1756 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 8
H. Lt. Christian Ludwig Böckler E.E. Großen Raths alter beÿsitzer und Maria Sophia geb. Winterin mit beÿstand H. Jacob Friedrich Schäffer des knopffmachers und H. Johann Friedrich Wilhelm des sattlers
in gegensein H. Lt. Frantz Cajetan Acker EE Policeÿ gerichts secretarÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, 2/9 vor unvertheilt ane ihrer gegen dem Hanauischen hoff über ane der Brandgaß gelegenen behausung cum appertinentis

Marie Marthe Wilhelm hypothèque son tiers de la maison au profit du fils mineur du capitaine François Drouineau

1769 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 836
Fr. Maria Martha Winterin geb. Wilhelmin beÿständlich H. Not. Johann Carl Fické
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Röderer innahmen H. Philipp Jacob Martin des handelsmanns als vogt weÿl. H. François Drouineau gewesten capitaine des milices hinterlassenen sohn Charles François Drouineau – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand 1/3 ane einer behausung cum appertinentis ane der Brandgaß, einseit neben N. Heiland dem lehnkutscher ; anderseit neben einem praebenthaus zum münster gehörig, hinten auff garten des hauses zum großen Türcken genannt

Marie Marthe Wilhelm loue une partie de la maison au colonel Jean Léopold de Dettlingen

1771 (24.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1039)
Bail de 6 années consécutives qui commencent de la St Jean prochaine – D° Marie Marthe Wilhelm veuve du Sr Philippe Christian Winter receveur de plusieurs familles nobles
à Mre Jean Leopold de Dettlingen chevalier de l’ordre du Merite militaire et colonel d’infanterie demeurant à Strasbourg
un appartement complet dans la maison qu’elle possede et dont elle jouit en cette ville scis rue brulée lequel appartement est composé des pièces et droits suivants, Sçavoir et 2 de tout le premier étage des deux ailes et du fond de lad. maison y compris la gallerie, Plus d’une Ecurie d’une remise d’une fosse pour le fumier, Plus de deux caves dont l’une est sous la remise et l’autre sous la maison a gauche en entant, Plus d’une salle au rez de chaussée a la droite pour y mettre du fourrage, Plus de l’usage commun de la Buanderie et des greniers pour la lescive, Plus d’une place pour le bois a côté de la Buanderie et d’un autre petit Bucher a côté de la fosse a fumier, Plus de trois chambres de domestique au second étage, Plus d’un petit grenier qui est au dessus pour y mettre l’avoine – moyennant un loyer annuel de 600 livres tournois
(charges, clauses et conditions) 4. quand le lieu ou il y a des archives, il sera libre, mond. Sr preneur d’en faire une chambre de domestique Mais alors il sera tenu d’abandonner une de ses chambres de domestiiques
Copie portant résiliation du 7. juin 1773

Marie Marthe Wilhelm meurt en 1776 en délaissant trois filles dont les deux cadettes sont célibataires. L’actif de la succession s’élève à 1 525 livres, le passif à 394 livres.

1776 (21.8.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 769) n° 628
Inventarium über Weiland der Viel: Ehren und Tugendreichen Fraun Mariæ Marthæ Winterin geb. Wilhelmin, längst weiland S.T. Hn Philipp Christian Winter, verschiedener hochadel. Familien gewes. Schaffners u. b. allh. hinterl. Fn. Wb. nunmehro auch seeligen Vermögens Nachlaßenschafft, aufgerichtet im Jahr 1776 – nach ihrem Montags d. 5.ten Aug: dieses 1776.sten Jahrs aus dießem Zeitl. Weltleben genommenen tödl. hintritt, hinter sich verlaßen hat (…) So beschehen auf Mittwoch den 21.sten Aug. 1776.
Der verstorbenen Frau Schaffnerin Seeligen ab intestato verlaßene Frau und Jungfrauen Töchter sind nahmentlichen und 1° die viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Sophia Böcklerin gebohrne Winterin, S.T. Hn Christian Ludwig Böcklers J: U: Lt. und E: E: großen Raths allh. alten wolverdienten beÿsitzers wie auch beÿ dieser und andern hoehen Gerichts Stellen dermaligen wolgeordneten Procuratoris vicarii Frau Eheliebstin, welche auch unter assistentz erstgemelt ihres Eheherrn hiebeÿ personl. Zu gegen und auf die beobachtung ihrer interesse bedacht war, 2.do Jungfrau Maria Salome Winterin und 3.tio Jungfau Maria Dorothea Winterin, diese beede im Sterbhauß annoch so wohnhaft als dieselben beÿ deroselben Frau Mutter seel. den Aufenthalt gehabt, mithin auch persönlich gegenwärtig, und unter erbettener Assistenz S. T. Herrn Joh: Jacob Lung, Notarii jurati ac Practici

In einer alhier zu Straßburg ane der Brand Gaß gelegener hieher eigenthümlich gehörig. behaußung ist befunden worden
Eigenthum ane einer Behaußung. Näml. ein 3.ter theil von unvertheilt von und an einer behaußung, hoff, hoffstatt samt allen darbeÿ begriffenen Gebäuen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg ane der brand Gaß einseit neben hn. N. Altorff dem Kutschen Verlehner, anders. neben der Manderscheidischen in das hochwürdige dhom Capitul des hohen Stift Straßburg gehörig. behaußung hinten theils auff Ihro G. Hn Baron Ludwig von Rathsamhausen u. zum theil auf den Garten der Zur großen Türcken genannten Hn. Joh: Sebald Leÿdeckers, des verschollenen Goldarbeiters Præsumptif: Erben zuständig. behausung stoßend, gelegen, Solche gantze behausung ist außer 300 lb. annoch darauf versichert stehenden u. hienach Passive inventirten Capitals gegen männigl. freÿ leedig eigen auf solcher Art am 29.ten Julii 1748. zu der Inventur der verstorbenen Fraun Eheherrn seel. Ratth. durch die allhiesigen Herrn Werckmeistere æstimirt und angeschlagen worden pro 3500. lb. Da nun notorisch in selbiger zeithero nichts gebaut oder verbeßert worden, so haben die wolverordnete herren Dreÿ in Rücksicht deßen beliebet es dermalen beÿ jenem anschlag zu belaßen und demnach komet der 3.te theil daran hier in Auswurf mit 1166. lb. Die übrig 2. tertzen an solcher behausung sind deren 3. Eingangs ermelten Fr. u. Jungfrau töchter vor ohnverfang. anererbt väterl. Guth zuständig. Ansonsten ist darüber besagend vorhanden eine in allhiesig. C.C. Stube sub Dato 21.ten Januarii 1739 vorgegangene Kauf-Verschreibung so auf Pergament unter deroselben anhangendem größerm Insiegel ausgefertigt worden, inhaltend wie der längst verstorbene Hr Schaffner Winter solche behausung von weil. S. T. Hn XIII. Kellermanns seel. Erben an sich erkauft hat, Ferner ein alter pergamentener Kauffbrief in alhies. C.C. Stube gefertiget, ausweisend wie obermelter Hr. XIII. Kellermann selbige käuflichen an sich gebracht datirt d. 4.ten Junÿ 1698.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Verstorbenenn Frau seel. auffgerichteten Verordnung unter Kindern
Sa. Hausraths 43, Sa. baarschafft 12, Sa. Eigenthum ane einer behausung 1166, Sa. Schulden 303, Summa summarum 1525 lb – Schulden 394 lb, Nach deren Abzug 1130 lb – Verstallungs Summ 1245 lb

Marie Marthe Wilhelm meurt à l’âge de 75 ans. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. du diacre f° 35-v, n° 39)
Im Jahr 1776 Montags den 5. Augusti Zwischen Zweÿ und dreÿ Uhr starb an einem brustfieber Frau Maria Martha Winterin gebohrne Wilhelmin weiland Hn Philipp Christian Winters gewesenen Schaffners verschiedener Adelicher familien und burgers allhier hinterbliebene Frau Wittwe, eine hinderlaßene eheliche tochter von weiland Hn Johannes Wilhelm gewesenen handelsmann und burger alhier und weiland Frau Euphrosina gebohrner Jochin. Der entselten Leichnam wurde an dem darauf folgednen Mittwoch ams den 7. ejudsem Abends um Vier Uhr mit gehalteber Leichenrede im der Neuen Kirche auf dem Gottes Acker Stæ Helenæ mit christlichen Ceremonien Zur Erde bestättiget. Ihres Alters 75. Jahren fünf Monath und 19 Tage [unterzeichnet] Lt. Christian Ludwig Boecler alß tochtermann, Carl Friderich Böckler als enckel (i 40)

Fils du docteur en médecine Jean Bœckler, le juriste Chrétien Louis Bœckler épouse Marie Sophie Winter en 1747. La célébration n’a pas lieu à Strasbourg
Eheberedung – Zwischen dem Hoch Edel und hochgelehrten Herrn Christian Ludwig Böckler J.U. Lto. und Proc: Vic: beÿ löbl. Magistrat allhier, weÿland deß hoch Edel und hochgelehrten Herrn Johann Böckler gewesenen Med: Dris et Prof: auch Cap: Thom: Canonici, mit auch Weÿland frauwen Maria Salome gebohrner Spielmännin beeder nunmehro seeligen Ehelich erzeugten Sohn, alß bräutigam ane Einem, So dann der Viel Edlen und tugendbegabten Jungfr. Maria Sophia Winterinn S. T. Herrn Philipp Christian Winters hochadelichen Schaffners, mit S. T. Frawen Maria Martha gebohrner Wilhelmin Ehelich erzeugten Jungfr. tochter, als der Jungfr. Braut ane den Andern theÿl (…)
So Geschehen Straßburg den 9. Junÿ anno 1747. [unterzeichnet] Lt Christian Ludwig Böckler alß hochzeiter, Maria Sophia Winterin als hochzeiterin Joh: Fried. Bockler Dr als oncle, Johannes Bockler M. Dr als Bruder, Joh: Christoph Spielmann alß oncle – Johann Winter Nots. alß oncle, Johannes Wilhelm alß Großvatter

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 19-v n°36)
1748. Sambst. d. 22. Jun. h. 5. vesp. nata, Mont. seq. F. Joh. Bapt: baptiz. Carolina Sophia.
Par. S. T. H. Lt. Christian Ludwig Böckler Hochadel. Schaffner u. burger h. l. S. T. Fr. Maria Sophia geborne Winterin Eheleuthe (i 22)

Chrétien Louis Bœckler meurt en 1790 en délaissant cinq enfants dont deux fils absents depuis plusieurs années. L’inventaire est dressé dans la maison du mégissier Dassau au Bain aux Plantes.
1790 (29.3.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 933) n° 228
Inventarium über Weil. Hn Christian Ludwig Boecler, J.V.Lti und burg. alh. zu Strasb. nunmehrige Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1790 – nach seinem Sontags d. 21. märz dieses laufenden 1790.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hientritt verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf ansuchen der hinterbliebenen Wittib Frauen Mariæ Sophiæ, geb. Winterin und der Kk. und Erben und deroselben resp. H. Curatoris (…) So geschehen alh. Zu Straßburg und einer ane dem Pflanzbaad gelegener Wohnbehausung in fernerer Gegenwarth H. Lt Joh: Peter Schan, Procurat. alh. als der Frn Wb. hierzu erbettenen beÿstands auf Montag den 29. Martÿ Anno 1790.
Der nun verstorbene Herr Boeckler hat ab intestato Zu Erben hinterlaßen seine mit Eingangs gedachter deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugte noch lebende fünff KK. 1° Jgfr. Sophia Salome, so majorennis und in Person Zugegen gewesen, 2° H Christian Reinhard, lediger Studiosus welcher großjährig und schon beÿ 21 Jahr abwesend, deßen Aufenthalt disorts unbekant, 3° H Joh: Ludwig Boeckler den Stadt Garde am Judenthor, in Persohn gegenwärtig, 4° Carl Friderich, ledigen Säckler großjährigen Alters, sich schon beinahe 11 Jahren in der Frembde aufhattend, 5° Jgfr. Catharina Henriette, so ebenfals großjährig und persöhnlich diesem Inventartion Geschäfft beÿgewohnt hat, dieser beden großjährigen töchter hiebeÿ nebst ihren eingefunder beÿstand ist H Joh: Gottfried Friderich Baumgartner, Paßmentirer alhier, der beden abwesenden Söhn annoch ohnentledigter Herr Curator aber ist S. T. H. Thomas Wachter, vornehmer Banquier alhie in Persohn Zugegen
Passiva. Item solle man H Dassauer dem Weißgerber für ein Viertel Jahr haußzins, 10 lb 5 ß
Eheberedung (…) So Geschehen Straßburg den 9. Junÿ anno 1747

Les trois sœurs Winter vendent la maison à Alexandre Thomas Delapré moyennant 5 700 livres

1776 (21.12.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 389-v
Fr. Maria Sophia Boëcklerin geb. Winterin H. Lt. Christian Ludwig Boëckler EE. Großen Raths alten beÿsitzer und dermahlen procuratoris vicarii Ehegattin, Jfr. Maria Salome und Maria Dorothea Winterin alß sie ihrer rechte vollkommen gaudiren unter assistentz H. Johann Carl Ficke notarii publici jurati ac practici
in gegensein H. Alexandre Thomas Delapré
eine unter ihnen von ihren eltern seel. ererbt aber unvertheilt gebliebene behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit all denen übrigen gebäu, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Brandgaß, einseit neben Jacob Altorff dem lehnkutscher anderseit neben der d. hochlöbl. Dom capitul zuständigen behausung hinten auff den garten zum sogenanten großen Türcken denen Leÿdeckerischen erben zuständig (um 600 gulden capital verhafftet), beschehen um 11.400 gulden mitbegriffen d. 600 gulden

Originaire de Paris, Alexandre Thomas Delapré épouse Elisabeth Charlotte Monginot à Lunéville en 1765
Mariage, Lunéville (f° 21)
L’an 1765 le 19° Fevrier après un ban publié au prône de la Messe paroissiale entre Alexandre Thomas Delapré fils mineur de feux Antoine Hyacinthe Delapré et Claude Françoise Garnier, originaire de la Paroisse de St Paul de Paris et actuellement de celle-ci d’une part et Elisabeth Charlotte Monginot fille aussi mineure de Jacques Monginot et de Christine Misman aussi de cette Paroisse d’autre part (signé) Delapré, Elisabelle charlote monginot (i 366, fiançailles, f° 20-v)

La tribu du Miroir délivre en octobre 1767 une promesse d’admission au maître de langues Alexandre Thomas Delapré à condition que sa femme ne demande pas de droit de revendeuse
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278, XI 279)
(f° 251-v) Freitags den 2. Octobris 1767 – Vertröstung
Hr Alexander Thomas Delapré, der französische Sprachmeister von Paris gebürtig, stehet vor und bittet, ihm Schein an E. E. grosen Raht zu ertheilen, daß man nach gnädig erlangtem Burgerrecht ihn dißorts leibzünfftig als Zudiener annehmen möge.
Nach gehaltener Umfrag Erkannt, willfahrt, jedoch mit dem Beding, daß weder der implorant noch seine Ehefrau sich einigen Krämerrechts jemalen hiedurch anmassen soll.

Alexandre Thomas Delapré de Paris et sa femme Elisabeth Charlotte Monginot de Lunéville deviennent bourgeois à titre gratuit en apportant deux enfants : registre d’inscription, et registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 43-v
Sr. Alexandre Thomas delapré von Paris und deßen Ehegemahlin D° Elisabeth Charlotte Monguinot von Luneville gebürtig erhalten beede auß hoher recommendation gratis, wollen dienen beÿ E.E. Zunfft zum Spiegel, dero Zweÿ Kinder François Joseph und Louis Friderich seind beÿ ordnung gelaßen. Jur. et prom. den 28. 7.bris 1771.

1771, Livre de bourgeoisie (VI 286 bis) f° 291
Spiegel, No 45. et 46. – Sr. Alexandre Thomas Delapré von Paris Gebürtig, und deßen Ehefrau Dlle Elisabeth Charlotte Geb. Monginot von Luneville Gebürtig
Erweißen durch Vorgelegte schein Ihren eheliche Geburth, Cathol. Relig. Priesterliche einseegnung, daß Sie die erforderliche Stall Caution geleistet, und des Zunft Rechts beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel Vertröstet worden.
Imploranten produciren einen Von H. Notario Hæring errichteten Extractum Inventarÿ aus welchem ersichtlich daß Sie 3211 lb 9 d in gutem Vermögen besitzen, dieser extract haben Sie beede eidlich bekräfftiget auch 150. fl. beÿm burger protocollo deponirt.
Sie bitten beede Maritus et Uxor in Allhiesiges Burger Recht hoher recommendation wegen gratis recipirt Zu werd. und Ihre Zweÿ Kinder nahmens Franciscus Josephus und Ludovicus Fridericus beÿ ordnung Zu laßen.
Recepti ambo gratis. 6 fl A. H., d. 27. 7.bris 1771

Alexandre Thomas Delapré est admis à la tribu du Miroir le 7 octobre 1771
1771, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 66) Montags, den 7. Octobris 1771 – C. Leibzünfftiger
Hr Alexander Thomas Delapré, der französische Sprachmeister, ist nunmehr auf vorgewiesenen Kanzlei- und Stall- Schein Vom 28. Sept. Jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10 ß vor das Zunfftrecht und 15 ß Stubengeld pro 1768. 1769. & 1770. mit wiederholter Errinnerung, wie A° 1767. bei der Vertröstung, leibzünfftig als Zudiener angenommen worden. dt. & prom
dt 3 lb 10 ß, 15 ß Stubgeld, 6 ß Findl.

Alexandre Thomas Delapré résigne son inscription au Miroir et passe à la tribu de l’Ecahsse en décembre 1779
(f° 230-v) Dienstags, den 14. Decembris 1779 – Resignans
Hr Alexander Thomas Delapré, der Sprachmeister, hat sein diesortiges Zunfftrecht aufgegeben und ist deßen gegen Erlag gewohnlicher Gebühr mit dem Beding erlaßen worden, daß derselbe annoch die diesjährige Colmarer Auflag nachtrage. Gehet zur Stelz

1779, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 360) Mittwochs den 29.ten Decembris 1779 – Catholischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Alexandre Thomas Delaprez, der hiesige Burger, stehet vor und producirt Erlaßschein Von E. E. Zunfft Zum Spiegel, bittet ihn diesorts als einen Zünftigen auf: und anzunehmen.
Erkandt, willfahrt, doch daß er innerhalb acht tagen seinen Stallschein ad Protocollum lüffern solle, dt. 5. fl. 5 ß Vor das Zunfftrecht, juravit eodem. Producirt den Stallsschein d. 10.ten Jan. 1780.

Le conseil de la tribu des Maçons est saisi d’une affaire de travail illicite. Le maître maçon André Stal emploie un compagnon maçon et un journalier pour faire des travaux dans la maison Delapré rue Brûlée
1777, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Meister Andream Stahl in H. Delapré Haus in der Brandgaß
(p. 343-v) Sambstags de, 5. Aprilis 1777 – Klag
meister Joseph Michael Schnöller, Meister Georg Friderich Walter und Meister Johann Jacob Feßler, alle dreÿ Steinmetz und E: E: Maurer Meisterschafft dießjährig geschworene Rügere ließen citiren Meister Andream Stahl, den auch Maurer und Steinhauer alhier, Klagen wider denselben daß er durch einem Handlanger, Namens Friderich Kebele, letzverwichene Faßnacht in H. Delapré Haus in der Brandgaß, Maurer gesellen Arbeit verrichten und Zimmer gipsen laßen wie er der Handlanger dem einen Rüger, Meister Walter, selbt eingestanden, daß de ein Plaffond allda gemacht, so wider Ordnung, bitten dahero um Abstraffung.
Citatus præsens sagt Zu seiner Verantwortung, er hatte Zween Maurergesellen Namens Peter Dober, Burgern alhier, und Johann Marian, so ledig, samt Zweÿen handlangern auf der Arbeit in gedachter behaußung gehabt, die Gesellen hatten allein die Gipsarbeit Verfertiget, und der gemelte Handlanger Kebele hatte nur Gibs auf das Gerüst getragen, als der einte Gesell Faßnacht gehalten, bittet deswegen um Absolutionem.
Erkannt, Seÿe diese Sach bis auf nächster Gerichs Session ausgesetzt, als wozu die beede Gesellen und der Hadlanger vorbeschieden werden sollen, um hierinnen Zeugnus der Wahrheit ertheilen, reservatis expensis.

(p. 348) Dienstags den 1.ten Julii – Klan
In Sachen E: E: Maurer: und Steinhauer Meisterschaft geschworener Rügere, Klägere, ane einem, contra meister Andreas Stahl, den Steinhauer und Maurermeister alhier, Beklagten an dem andern Theil, auf die durch die Klägere unterm 5.ten Aprilis hujus anni eingeführte Klag, daß derselbe durch einen Handlanger Maurergesellen- Arbeit beÿ H. Delapré habe machen laßen, und deswegen in die Straf des Artickels Zu Condemniren seÿe, des Beklagten gethane Verantwortung, daß der Handlanger nur allein Gips auf das Gerüst getragen, mit bittte um Absolutionemn und in gefolg unsers dicta die ertheilen Vorbescheids wurden auf Requisition Herrn Rathherrn Ludwig Felix Kien, als Zunfftmeisters ex officio sowohl Peter Dober, Maurergesell von Colmar gebürtig und Johannes Merian, Maurergesell und burger alhier, so dann Friderich Kebele, der Handlanger und Schirmer dahier, um in solcher Sache Zeugnus die Wahrheit Zu ertheilen, als auch beede vorbenahmste Parthien, um die angegebene Zeugen den Zeugen Eid abschwören Zu sehen, citirt und vorbeschieden. Da dann in præsentia partium die sambtliche dreÿ Zeugen erschienen und dem vorsitzenden Herrn Rathhern vorgedachtem Herrn Lt Ludwig Felix Kien vermittels abgelegter Handtreu ane Eidesstatt angelobet und versprochen, die reine lautere Wahrheit in solcher Sache auszusagen.
Nachdeme nun hierauf die Parthen abgetretten, so declarirten dieselbe, und Zwar Peter Dober, der eine Gesell, daß er beÿ H.Delapré Zimmer gegipst und der Handlanger Kebele ihme geholfen, auch mit ihme gegipst habe, der Gesell Marian aber habe nicht mit: sondern nach ihme allda geschaft, womit er seine Ausag geendiget.
Johannes Merian, der andere Gesell, sagte, weile es Faßnacht war, so gienge er mit seinen Cameraden eine Bouteille Wein Zu trincken, und hatte indeßen den Handlanger heißen ein wenig fortarbeiten bis sie wieder kommen, endigte hiemit seune Aussag.
Friderich Kebele, der Hndlanger declarirte, daß er allda mit Peter Dober gearbeittet und eben Gips ausgeleeret, als die Rügere gekommen, und hätte nur geholfen, damit sie Arbeit bald fertig werde, weilen es Winter war, womit er ebenfalls sein Deposition geendiget.
Hierauf und nach Anhörung der Parthen übrigen Vor: und Anbringens wurde nach gehaltener Umfrag Erkannt, Seÿe diese Sach Zu noch weiterer Untersuchung auszusetzen, reservatis expensis.

Marie Sophie Winter donne quittance à Alexandre Thomas Delapré
1781 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 259
Fr. Maria Sophia Böecklerin geb. Winterin H. Lt Christian Ludwig Böeckler E. E. Großen Raths alten beÿsitzer ehegattin unter assistentz ihres ehegatten
in gegensein H. Alexandre Thomas Delapré in abschlag 1300 gulden so sie von unverfangen ane kauffschilling ane besagten H. Delapré der ihme verkauften behausung /:wegen:/ zu erheischen
unterpfand, anfangs gedachten behausung ane der Brandgaß

Le maître de pension Alexandre Thomas Delapré meurt en 1788 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 12 131 livres tournois, le passif à 24 505 livres.

1788 (6. 9.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 666
Inventaire De la succession de feu le Sieur Alexandre Thomas Delabré, Mre de pension et bourgeois de cette ville à la réquisition de Dam.le Elisabeth Charlotte née Monginat sa veuve assistée du Sr Jean Weiler Licencié ez loix et de Mons. François Laurent Marschal Chirurgien major à l’hopital bourgeois de cette ville et ancien assesseur au grand Sénat en qualité de tuteur assermenté des enfants procréés du présent mariage
Le défunt a délaissé pour ses héritiers ab intestat 1. François Joseph né le 1. avril 1779, 2. Louis Frédéric né le 10 janvier 1771, 3. Henri né le 22 novembre 1773 procréés avec la veuve – Comme les conjoints lors de la célébration de leur mariage le 19 février 1765 n’ont pont passé de contrat de mariage (…)

Maison. Une Maison cour avec tous ses bâtiments appartenances droits et dépendances sise dans la rue brulée Jacques Altorf Cocher d’une part, une maison appartenante au grand Chapitre de l’autre, derrière sur le jardin du grand turc appartenante a M. Rivage – estimée suivant procès verbal d’estimation pour la somme de 10.000 livres, Cette maison a été acquise par le défunt à la Chambre des Contrats le 21 décembre 1766
Suite du présent inventaire, habits d’homme 65 livres
masse commune, meubles 1494 livres, bibliothèque 196, argenterie 441, maison 10.000, total 12.131, dettes passives 24.505, Plus de dettes passives que de Masse active 12.303 livres

La veuve et les enfants Delapré hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Wiegel, receveur au magasin national du sel

1794 (3 prairial 2), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber n° 148
est comparue en personne Citoyenne Elisabethe Charlotte née Mouginot veuve du Cit. Alexandre Thomas Delabré domiciliée en cour, assistée du Cit. Louis Lallemand Employé à la Correspondance, Plus Citoyen François Joseph Delapré adjutant du troisième Bataillon de la garde citoyenne de cette commune, tant en son nom qu’en celui de son frere Cit. Henrt Delapré lieutenant au sixième Regiment d’infanterie legere en vertu d’un pouvoir special à lui passé pardevant les notaires publics établis à Thionville le 27 floréal dernier (ont déclaré devoir)
au Cit. Jean Philippe Wiegel Receveur au Magasin national du sel la somme de 7700 livres pour prêt de pareille
hypothèque de la maison située dans la rue brulée N° 27 Altorf Cocher d’une part, Cit. founier traiteur de l’autre, abboutissant sue le jardin de la maison Rivage que les Comparans ont déclaré être bien pour en vertu d’un contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 21 décembre 1766

Elisabethe Charlotte Mougenot hypothèque la maison au profit de l’architecte Jean Kreiselle pour rembourser le prêt qu’avait consenti Jean Philippe Wiegel
1795 (23 floreal 3), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber n° 219
du 23 fevrier 3 – est comparu en personne Citoyenne Elisabethe Charlotte née Mougenot Veuve du Citoyen Alexandre Thomas Delapré domiciliée en cette commune assistée du Citoyen François Joseph delapré son fils (déclare devoir)
au Citoyen Jean Kreyselle architecte demeurant dans la Citadelle la somme de 7700 livres que ledit créancier a avancé à la débitrice pour acquitter une pareille somme de 7700 livres que le Cit. Jean Philippe Wiegel Receveur au Magasin national du Sel avait à prétendre
hypothèque de la maison située dans la Rue brulée N° 27

La veuve et les enfants Delapré vendent la maison au négociant Abraham Moch

1795 (27 prairial 3), Strasbourg 7 (33), Not. Stoeber n° 567
cit. Elisabeth Charlotte Manginot Veuve de feu le Cit. Alexandre Thomas Delabré assistée du Cit. Antoine Louis Lallemand Directeur des Cor de Subsistances militaires et le Cit. François Joseph Delapré Préposé principal aux transports militaires, tous les deux tant pour eux qu’en qualité de mandataire du Cit. Henri Antoine Thomas Delapré Lieutenant au 6° Bataillon d’Infanterie legère en garnison à Selestad
au Cit. Abraham Moch Negociant de cette commune
Une maison consistante en plusieurs corps de logis caves, cour, puits ses appartenances et dépendances sise dans la rue brulée N° 27, d’un côté Jacques Altorf Cocher d’une part, Une maison cidevant nationale appartenant à Fournier Traitteur, d’autre abboutissant par derrière sur le jardin dit au Grand turc appartenant au C. Rivage, acquis par contrat passé à la Chambre des contrats le 21 décembre 1776, Et comme le Cit. Louis Frédéric Delabré fils est absent et que depuis plusieurs années on n’a aucune connoissance de son existence (…) fonds doivent être consignés entre les mains du souss. notaire – 130.000 livres
Enregistrement, acp 34 F° 61 du 27 prai. 3

Natif de Haguenau, le juif Abraham Moch épouse en premières noces Mariam Schlesinger
Abraham Aron Moch (° Haguenau) x a) 20 décembre 1758, Haguenau, Mariam Schlesinger, x b) 2 août 1787, Strasbourg, Sarelé Medelsheim Berr
Enfants a) Marx (° v. 1760), Sara (° v. 1761), Jacob (° v. 1763), Beslé (° v. 1768), Gerson (° v. 1770) – référence

Il se remarie à Strasbourg en 1787 avec Sara, fille de Meyer Berr et parente du préposé général de la nation juive Cerf Berr
1787 (2.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 207)
Contrat de mariage, Abraham Moch de Haguenau, fils de feu Aron
Sarelé, fille de Meyer Berr, de Bischheim
(relevés Fraenckel) Sarelé assistée de son oncle Hirtz Medelsheim de Strasbourg et, pour le dépôt chez le notaire, de Théodore Berr, représentant Cerf Berr, seigneur de Domblin et directeur général des fourrages de la province du Nord.
Les administrateurs de la fondation Cerf Berr apportent une dot de 12.000 livres et 3000 livres pour les cadeaux. La part de Sara dans les successions de ses parents est loin d’atteindre 15.000 livres d’après le tuteur des biens maternels (Wolff Levy de Strasbourg) et celui des biens paternels (Jacob Samuel Gompricht d’Obernai). Cerf Berr ajoute à la part d’héritage de Sara une somme telle que sa dot atteigne 15.000 livres

Abraham Moch meurt dans sa maison rue Brûlée le 8 messidor XI à l’âge de 66 ans
1803 (13 thermidor 11), Strasbourg, Not. Lacombe (minutes en déficit)
Inventaire de la succession d’Abraham Moch propriétaire à Strasbourg
Voir la minute du registre supplémentaire, Strasbourg 1 (25)
Enregistrement, acp 88 F° 143-v du 23 thermidor 11

Décès, Strasbourg (n° 1635)
Du 9° jour du mois de Messidor l’an XI de la République française à neuf neures du matin, Acte de décès d’Abraham Moch, décédé hier huit messidor vers quatre heures du soir, âgé de 66 ans, négociant demeurant rue brulée N° 27, natif d’haguenau Département du bas rhin, fils légitime de feu Aron Moch, negociant et de feue Zerlé H épouse en secondes noces de Sara Meyer Baer. Sur la déclaration à moi faite par Jacob Moch, âgé de 40 ans, marchand de cuir domicilié à haguenau et par Judas Abraham, âgé de 37 ans, colporteur domicilié en cette ville, lesquels ont dit être le premier fils, le second voisin du défunt et ont signé [in margine :] colique (i 16)

Les enfants et héritiers d’Abraham Moch vendent la maison par adjudication au négociant Benjamin Rœderer et à sa femme Salomé Riff

1805 (8 pluviose 13), Hypothèque de Strasbourg. Transcription reg. 21, n° 148
Le Tribunal de Première Instance a rendu le Jugement suivant le 8 prairial 12, à la requête de Jacob Moch négociant à Haguenau, Gerson Moch négociant a Saarlibre, Raphael Meyer Berr Négociant a Haguenau au nom et comme poursuivant les droits de Bessel Moch son épouse et encore en qualité de tuteur de ses cinq enfants mineurs, Simon Harburger demeurant à Strasbourg subrogé tuteur desdits enfants, Benjamin Bernheim négociant à Haguenau tuteur des deux enfants mineurs dudit Gerson Moch et Judas Abraham de Strasbourg en qualité de subrogé tuteur établi aux mêmes enfants, lesdits Moch et les mineurs héritiers de feu Abraham Moch vivant négociant audit Strasbourg a été par le soussigné François Antoine Lacombe Notaire commissaire nommé par le Tribunal Civil séant a Strasbourg en date du 10 ventose 12 procédé à la vente aux encheres
à Benjamin Roederer Négociant et Salomé Riff – pour 20.000 francs
d’une Maison appartenances et dépendances sise en cette ville rue Brulée n° 27 dépendante de la succession de feu Abraham Moch, ladite Maison consistant en trois ailes a deux étages porte cochère cour pompe buanderie bucher remise et deux caves dont l’une voutée avec toutes les aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Cit. Teutsch d’autre le Cit. Fournier devant la rue brulée derrière le jardin de la maison du Cit. Rivage
le 11 prairial 12, pas d’amateurs criée 24.000 francs – le 17 brumaire 13, 20 nivose 13, criée 20.000 francs – le 24 nivose 13 ratifié par le Tribunal Civil
Enregistrement, acp 95 F° 115 du 29 nivose 13

Fils de l’amidonnier Jean Philippe Rœderer, Benjamin Rœderer épouse en 1804 Salomé Riff, fille du sellier Michel Riff
1804 (30 nivose 12), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 183
Eheberedung – erschienen der Bürger Benjamin Roederer, Handelsmann dahier, weiland Bürgers Johann Philipp Röderer, gewesenen Amlungfabrikants allhier mit auch weiland fraun Maria Salome geborener Bauer ehelich erzeugter lediger und großjähriger Sohn, als Bräutigam an einem,
Und Jungfrau Maria Salome Riff, weiland Bürgers Michael Riff, gewesenen Sattlers alhier, mit auch weiland frauen Maria Salomé geborener Detard ehelich erzielte großjährige Tochter, beÿständlich Bürgers Jean Claude Besson hiesigen Handelsmanns, ihres Schwagers, als Braut (…) Straßburg am 3. Nivôse zwölften Jahrs der Republik [unterzeichnet] B Roederer, Salomé Riff
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 55 du 7 pluv. 12

Benjamin Rœderer acquiert un terrain à l’arrière de sa maison

1808 (17.3.), Strasbourg 11 (6), Not. Thurmann n° 19
Michel Rivage propriétaire et Marie Rose Mouff son épouse tant en leur nom que se faisant fort d’Eugène Rouge et Alexandre Rouge petit fils mineurs du Sr Rivage et copropriétaires de l’objet de la présente vente
à Jean Benjamin Roederer négociant
Un terrain de la longueur de 5 mètres pris sur le jardin attenant à la maison du Sr Rivage, ledit jardin donnant d’un côté sur la maison de M Fournier d’autre Mde Balazuc sur le devant la maison du Sr Rivage situé rue des Echasses et sur le derrière la maison du Sr acquéreur rue brulée n° 27. Ledit terrain sera pris et mesuré à partir du mur principal de la maison du Sr Roederer a côté de la maison Fournier et continuera ainsi sur une égale longueur de 5 mètres dans toute la largeur du jardin indiqué contigu à la maison du Sr Roederer jusqu’à la maison Balazuc c’est-à-dire sur une largeur de 20 mètres 13 centimètres qui et celle que présente sur le jardin la maison du Sr acquéreur
(charges, clauses et conditions) 1. Le Sr Roederer aura la faculté de faire oter les terres sur un espace de 5 mètres tout le long de sa maison à telle profondeur qu’il le jugera bon et avantageux à sa propriété il est autorisé à les faire jetter sur le jardin du Sr Rivage qui en disposera à son gré
2. que le Sr Roederer sera obligé de faire construire a ses frais le long du jardin restant un mur de revêtement dont l’épaisseur sera prise sur les 5 mètres de terrain vendus, ledit mur dépassera d’un mètre le niveau du jardin, il sera couvert d’une tablette en pierre de taille ou en dalles sur laquelle sera fixé un grillage en bois de la hauteur d’un mètre 62 centimètre, le tout aux frais du Sr Roederer. Ce mur et le grillage qui le surmontera ne pourra jamais être considérés comme mitoyens atendu qu’ils seront construits sur le terrain vendu, ladite charge évaluée à 200 francs
3. les parties sont expressément convenues que ni elles ni leurs ayant droit ne pourront sous aucun prétexte construire soit sur le jardin soit sur le terrain vendu aucun bâtiment ni gloriette qu’a une distance du grillage qui sera respectivement jugée convenable et avec le consentement formel par écrit de la partie adverse sous peine de les voir démolis aux frais des contrevenants et de tous dommages et intérêts – pour 3000 francs
Enregistrement, acp 105 f° 26 du 19.3.

Benjamin Rœderer meurt en 1817 en délaissant trois enfants

1817 (23.12.), Strasbourg 8 (21), Not. Roessel n° 5002
Inventaire de la succession de Jean Benjamin Roederer, négociant décédé le 15 novembre dernier – à la requête de Marie Salomé Riff la veuve, mère et tutrice légale de Adolphe Charles, Adèle & Salomé Pauline – en présence de Jean Chrétien Schoenhaupt négociant, subrogé tuteur desdits mineurs – Contrat de mariage reçu M° Bossenius le 30 nivose 12
Titres de propriété d’une maison sise à Strasbourg rue Brûlée n° 27, 1) copie du jugement rendu au tribunal civil de première instance d’une enchère de M° Lacombe en date du 8 prairial 12, 11 et 22 du même mois, 17 brumaire, 20 et 24 nivose 13 pour 20.000 francs de la maison sise à Strasbourg rue Brûlée n° 27, entre le Sr Teutsch et le Sr Fournier, derrière le jardin du Sr Rivage, et jugement homologatif du 4 pluvoise 13 de l’adjudication qui avait été poursuivie par les héritiers d’Abraham Moch, négociant, transcrit au bureau des hypothèques volume 21 n° 148. Par acte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 27 prairial 3, Abraham Moch avait acquis ledit immeuble d’Elisabeth Charlotte Monginot veuve d’Alexandre Thomas Delapré, François Joseph Delapré préposé principal aux transports militaires, Henri Antoine Delapré lieutenant d’infanterie. Par acte passé à la Chambre des contrats le 21 décembre 1776 acquisition par Alexandre Thomas Delapré de Sophie Winter épouse de Chrétien Louis Boeckler licencié en droit et Marie Salomé et Marie Dorothée Winter fille majeure. Par acte reçu Thurmann notaire à Strasbourg le 17 mars 1808 transcrit au bureau des hypothèques volume 36 n° 180, Michel Rivage propriétaire et Marie Rose Mouff ont vendu à feu le Sr Roederer un terrain situé derrière la maison de ce dernier rue Brûlée n° 27 pour 3000 francs – Revenu annuel, M le baron de Krauskauw qui occupe les appartements du premier étage qui donnent sur le devant 600 fr, M Thomas qui occupe le premier étage prenant jour sur la cour 400 fr, Mde Bois qui occupe le second étage sur la cour, 300 fr, les appartemens qu’occupe Mde Roederer 700 fr, ensemble 2000 fr de revenu faisant en capital 40.000 francs
Campagne et terres à la Robertsau, Me Wengler 1.10.1812 Pierre Bernard Schmitt ci devant arpenteur géomètre et Anne Marie Elisabeth Schmitt son épouse ont vendu une campagne située à la Robertsau au canton dit Oberau (…)
dans une maison rue brulée n° 27, mobilier dans l’appartement au second donnant sur le jardin, dans une alcove à côté, dans un cabinet donnant sur le jardin, dans la chambre des enfants, dans un appartement donnant sur la rue brûlée vis à vis de la mairie, dans un cabinet à côté, dans un appartement au premier donnant sur la rue, dans un salon au premier prenant jour sur la cour, dans une chambre à coucher à côté, au rez de chaussée, dans un bureau donnant sur la cour au rez de chaussée, dans la remise, 13.094 fr
créances 766 fr, vins et tonneaux 2227 fr, argenterie 3213 fr, numéraire 363 fr, marchandises 55.616 fr ; total de l’actif 135.280 fr, passif 60.709 fr
Enregistrement, acp 137 F° 24-v du 27.12. – vacation du 13 mai (acp 138 F° 165-v du 14.5.)

Inventaire dressé après la mort du locataire Charles François Bois

1827 (16.6.), Strasbourg 6 (50), Me Triponé n° 1444
Inventaire de la succession de Charles François Bois, ancien receveur des contributions directes à Nancy où il est décédé 13 avril dernier – à la requête de la veuve Louise Victoire Riff demeurant à Strasbourg, commune en biens suivant contrat de mariage du 4 pluviose 4 enreg. à Strasbourg le surlendemain déposé au rang des actes de M° Lacombe le même jour – en présence de Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire à la rédidence de Strasbourg à l’effet de représenter les héritiers demeurant hors la distance de 5 myriamètres
dans le logement qu’occupe Mde Bois dans la maison appartenant à Mde veuve Roederer rue Brulée n° 2
mobilier 860 fr, créances 13.600 fr, total 14.460 fr, déclaration de Mde Bois succession de sa mère Salomé Tetard veuve de Michel Riff, marchand à Strasbourg et celle son aïeule Catherine Noll veuve de Louis Tetard
Enregistrement, acp 184 F° 83 du 21.6.

Le juge de paix Charles Adolphe Rœderer épouse en 1846 Antoinette Levrault. Il apporte en mariage sa part de maison

1846 (20.5.), Strasbourg 15 (79), Not. Lacombe n° 5205
Contrat de mariage – Furent presens M. Charles Adolphe Roederer, Juge de paix du Canton d’Erstein, demeurant et domicilié à Erstein, fils majeur et légitime de feu M. Jean Benjamin Roederer en son vivant négociant et Dame Marie Salomé Riff son épouse, celle-ci demeurant à Strasbourg stipullant pour lui personnellement comme futur époux, avec l’assistance de Madame sa mère, d’une part
Et Mademoiselle Antoinette Levrault, majeure d’ans, demeurant et domiciliée à Obernai, fille majeur et légitime de feu M. François Xavier Levrault, en son vivant Chef d’Escadron de Cavalerie en retraite, Percepteur, Receveur municipal à Obernai et Dame Antoinette Geneviève Liechtlé son épousen celle-ci demeurant à Oberbai, stipulant pour elle personnemlement comme future épouse avec l’assistance de Madame sa mère d’autre part
acp 348 (3 Q 30 063) f° 43 – Les apports du futur époux consistent en 1° le 33/44 d’une maison à Strasbourg rue brulée N° 27, 2° deux hectares de terre et prairies au ban de Hilsenheim, 3° la moitié indivise avec Pauline Roederer sa sœur d’un corps de biens situé à Hilsenheim contenant 9 hectares 14 ares, 4° la moitié indivise avec le docteur d’Eggs d’une maison avec bâtiments d’exploitation et terrain en dépendant située à Bischwiller contenant environ 40 ares, 5° 4500 francs de créances diverses, 6° et des meubles meublans, linge de ménage, vaisselle, literie, argenterie et la bibliothèque d’une valeur de 4600, total du mobilier 9100
Ceux de la future épouse consistent en 1° une somme de 10.000 francs en créances diverses provenant de la succession de son père, 2° un trousseau en linge de ménage, literie, argenterie et meubles plus une bibliothèqye le tout d’une valeur de 4000, Total 14.000
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager des biens composant la succession du prémouant sauf réduction en cas d’existence d’enfants

Charles Adolphe Rœderer et sa sœur Pauline se partagent les biens mobiliers provenant de leur mère et de leur sœur Adèle. Les immeubles restent indivis.

1853 (5.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 115 (3 Q 31 614) f° 38 du 7.9.
du 5 septembre 1853 – Partage entre les soussignés Mr Charles Adolphe Roederer, juge de paix du canton d’Erstein, demeurant en ladite ville d’une part
et Mlle Pauline Roederer, majeure d’ans, rentière, demeurant à Strasbourg d’autre part
Il a été convenu qu’il serait procédé au partage entre eux, des valeurs mobilières dépendant de la succession délaissée par leur mère Marie Salomé Riff veuve Jean Benjamin Roederer, en son vivant négociant à Strasbourg où elle est décédée le 19 mars dernier
Quant au immeubles dépendant de la succession et qui seront ci-après mentionnés, les parties entendent les laisser dans l’indivision, sauf à partager par moitié entre eux les fermages de ces immeubles
Avant d’établir lla masse mobilière partageable, M° et Mlle Roederer reconnissent qu’ils n’ont aucune liquidation à établir de la succession de feu Mr Jean Benjamin Roederer leur père, ni de la succession de Mlle Adèle Roederer leur sœur décédée à Strasbourg en état de célibat, attendu que leurs droits dans l’une et l’autre succession avaient déjà été réglés du vivant de feu leur mère, de sorte que le présent partage n’aura pour objet que les valeurs composant l’hérédité de cette dernière (…)
La masse partageable se compose 1° de l’argent comptant 855 francs, pour mémoire
2° mobilier 5400, 3° une inscription de rente sur l’Etat français 1298, 4° créances actives 53.559, Total 60.257
Immeubles dépendant de la succession et qui sont laissés dans l’indivision 1° un petit corps de biens d’environ 85 ares sis au ban d’Osthoffen (…) 2° un corps de biens d’environ 4 hectares 72 ares sis au ban de Wintzenbach arrondissement de Wissembourg, 3° les 39/72 ayant appartenu à la défunte indivisément avec les copartageants propriétaires du chef de leur père et de leur sœur décédés des 33 autres 72° dans une maison avec cour, jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue brulée N° 27. La totalité de cet immeuble dépendait de la communauté de biens ayant existé entre la défunte et feu Mr Jean Benjamin Roederer son mari décédé à Strasbourg le 15 9.bre 1817 ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par M° Roessel notaire à Strasbourg le 23 Xbre 1817. dans lequel inventaire se trouve établi l’origine antérieure de la propriété

Charles Adolphe Rœderer et sa sœur Pauline louent une partie de la maison à l’administration des lignes télégraphiques pour neuf ans.

1853 (24.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 115 (3 Q 31 614) f° 53 du 27.9.
du 24 août 1853 – Bail entre les soussignés M Mathieu-Xavier Kelsch, directeur du télégraphe à Strasbourg agissant au nom de l’administration des lignes télégraphiques et pour le compte de l’Etat d’une part
et Mr Charles Adolphe Roederer, juge de paix à Erstein (Bas Rhin) et Mlle Pauline Roederer, rentière demeurant à Strasbourg, les deux propriétaires par indivis
d’une maison sise à Strasbourg rue Brulée N° 27 d’autre part
Il a été convenu et arrêté ce qui suit, sous la réserve expresse de l’approbation de l’administration des lignes télégraphiques et de s. E. Mr le Ministre de l’intérieur
M. et Mlle Roederer donnent à bail à l’administration des lignes télégraphiques les diverses parties de la maison ci après décrites, savoir
1° Le second étage du corps de logis principal et celui de l’aile contiguë à la maison N° 28 consistant en une chambre d’habitation sur la rue, avec cheminée, glace et poele, une petite salle à manger à côté avec un poêle, une cuisine, une chambre d’habitation éclairée par deux fenêtres au midi avec cheminée, glace et poêle en faience, un cabinet à côté, un salon à trois fenêtres au midi avec cheminée, glaces & poële, trois cabinets y faisant suite et une petite antichambre ou couloir
2° Plus, comme dépendances du même logement, un grand bucher situé au rez-de-chaussée à gauche de l’escalier existant dans ladite aile, une grande chambre ou compartiment aux mansardes, une autre mansarde, un grenier au-dessus du corps de logis principal
3° Le rez-de-chaussée de l’aile opposée à la maison en question et consistant en deux grandes pièces subdivisée par deux cloisons avec portes et un salon avec cheminée donnant sur la rue. Ce logement a deux poêles en faïence.
4° Plus, comme dépendances de cette partie de rez-de-chaussée, un des compartiments de la cave au-dessous de la première pièce, une petite cuisine qui pourra être éventuellement remplacée par un local équivalent au rez-de-chaussée plus rapproché des bureaux télégraphiques et un petit bucher dans la buanderie, une mansarde à l’extrémité du corps e bâtiment principal.
Dans cette location est comprise la jouissance des dix doubles fenêtres pour le deuxième étage en hiver. Il est expressément convenu que l’administration télégraphique aura toutes les facilités nécessaires (au personnel et au matériel) pour l’installation, le libre exercice et les besoins divers du service télégraphiques, elle aura le droit de faire dans le logement au rez-de-chaussée tous les changements que nécessiteront la distribution des bureaux, tel que l’enlèvement ou le déplacement des deux cloisons dont il a été parlé ou l’établissement de nouvelles cloisons, la pose et l’introduction des fils etc. (…) Le présent bail est fait pour la durée de neuf ans commençant à partir du 29 septembre prochain et finissant à pareil jour de 1862. Il est en outre fait pour un loyer annuel de 1600 francs pour les cinq premières années et de 1800 francs pour les quatre dernières
approuvé par l’ad. des ligne télégraphiques, Paris le 7. 7.bre 1853, l’administrateur en chef, signé Foy, approuvé par le ministre de la Justice chargé par intérim du Dépt. de l’intérieur Abatoni

Le bail est résilié en 1859

1859 (10.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 129 (3 Q 31 628) f° 30 du 23.3.
du 10 mars 1859. Résiliation de bail – Le Sr Léonce Brisson, inspecteur des lignes télégraphiques à Strasbourg, au nom de l’administration des lignes télégraphiques et pour le compte de l’Etat
s’engage à remettre à la disposition de Mr Charles Adolphe Roederer, juge de paix à Obernai, et Pauline Roederer rentière à Strasbourg,
les lieux qu’il occupe dans leur maison à Strasbourg rue Brulée N° 27 qui sont l’objet du bail du 24 mai 1853 enregistré le 27 septembre suivant

Charles Adolphe Rœderer et sa sœur Pauline louent une partie de la maison à Emile Lemaitre

1864 (29.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 55-v du 4.4.
Bail – Mr Charles Adolphe Roederer, juge de paix du canton d’Obenai et dlle Pauline Roederer, rentière, à Strasbourg, donnent à bail pour une durée de 12 années commençant le 24 mars de la présente année
au Sr Emile Lemaitre à Strasbourg, qui l’accepte
les localités ci après détaillées dépendant de leur maison sise à Strasbourg rue brûlée N° 6 savoir
1° les pièces formeant le rez de chaussée de l’aile gauche en entrant dans la cour
2° les pièces au rez de chaussée de l’aile opposée
3° le local du même côté, éclairé par 2 fenêtrees sur le jardin devant servir de magasin pour le preneur
4° la petite cuisine et le petit bûcher situés dans la buanderie
5° toute la partie du 2° étage située dans le corps e logis principal et comprenant 7 pièces contiguës
6° la cuisine au même étage dans l’aile droite
7° un compartiment au grenier du corps de logis principal
8° une cave sous l’aile droite
Ce bail est consenti pour un loyer annuel de 1200 francs

Le lithographe Ignace Emile Lemaître vend son fonds à son élève Auguste Münch

1867 (9.10.), Strasbourg 4 (126), Not. Auguste Weiss
Vente mobilière du 9. 8.bre 1867 – A comparu M. Ignace Emile Lemaître lithographe demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par ces présentes vendu, cédé et transporté sous les garanties ordinaires de droit
à M. Auguste Münch, aussi lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
L’établissement d’imprimerie lithographique qu’il exploite à Strasbourg Numéro 6 rue brulée consistant
1. Dans le brevet d’imprimeur qui a été accordé à M. Lemaitre par arrêté ministériel du 27 octobre 1846, enregistré au greffe du tribunal de Strasbourg le 16 décembre suivant
2. Dans la clientèle attachée audit établissement
3. Dans le matériel d’exploitation composé de pierres lithographiques gravées ou autres, six presses lithographiques, une presse à lisser*, une presse à rogner, une machine à graver, une cisaille, un bureau, trois armoires, quatre fourneaux, six tables, des chaises, des diamants et reliefs à graver, rouleaux, couleurs, papiers, rayons, a*ettes, les appareils à gaz et généralement tous objets quels qu’ils soient servant à l’exploitation du dit établissement quoique non spécialement désignés ici, tel que le tout se trouve exister dans le local servant à l’exploitation de ladite lithographie, sans en rien excepter ni réserver et d’ailleurs bien connu de M Münch qui est en ce moment l’employé de M. Lemaitre – moyennant une rente annuelle de 1000 francs que M Münch s’engage à payer à M. Lemaitre pendant une période de 12 ans (…) à moins toutefois qie M Lemaitre ne vienne à décéder avant l’expiration de ces douze années, auquel cas ladite rente sera de plein droit éteinte
acp 566 (3 Q 30 281) f° 94 du 9.10.

Jean Ignace Emile Lemaitre meurt célibataire après avoir institué les Hospices civils pour légataire
1868 (3.2.), Strasbourg 4 (127), Not. Auguste Weiss n° 496
Inventaire de la succession de feu M. Jean Ignace Emile Lemaitre, imprimeur lithographe à Strasbourg où il est décédé le 22 janvier dernier
L’an 1868 le lundi trois février à deux heures de relevée à Strasbourg au domicile mortuaire rue Brûlée n° 6, à la requête de M. Ferdinand Larivière, sécrétaire en chef des hospices civils de la Ville de Strasbourg où il demeure, agissant en qualité de mandataire sépcial de M. Charles Aubry, doyen de la faculté de droit, Officier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg (…) en qualité de Vice président de la Commission administrative des Hospices civils de la Ville de Strasbourg, au nom de l’hôpital civil, habile à se dire légataire universel de M. Jean Ignace Emile Lemaitre, lithographe à Strasbourg, aux termes e son testament olographe du 28 janvier 1867, déposé en l’étude dudit M° Weiss suivant acte de dépôt dressé par lui le 25 janvier dernier,
En présentce de Mme Marguerite Lucie Guillaume, gouvernante, veuve de M. Simon Gerber demeurant à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la rente qui lui a été assurée par feu M. Lemaitre en vertu du testament susvisé

Testament transcrit littéralement, Mon avoir consiste 1° une rente provenant de la vente d’une maison rue d’Or (à fonds perdu) à M. Lobstein charcutier, ne me connaissant aucun héritier je n’ai pas hésité à faire cette affaire, 2° Mon matériel pour la lithographie qui est vendu en règle à mon ancien élève Auguste Münch mon associté, 3° 20 obligations de la villede Paris & 4 à 5000 frs. d’extances (…) qu’on serve 600 Fr des revenus à Mad Gerber la bonne qui est chez moi, le surplus (…) donné à l’hôpital civil de Strasbourg pour profiter à quelques pauvres ouvriers
Vente de l’imprimerie lithographique (…)
acp 569 (3 Q 30 284) f° 74-v du 6.2. (succession déclarée le 21 juillet 1868) Mobilier estimé à 1168, vingt obligations de la Ville de Paris
acp 573 (3 Q 30 288) f° 38 du 23.5. (vacation du 21 mai) Extances 12.222, arrérages d’une rente viagère de 1800 francs, créance Kammerer 600 – Passif 5820
acp 573 (3 Q 30 288) f° 53 du 28.5. (vacation du 28 mai) Argent comptant 1104 francs

Charles Adolphe Rœderer et Pauline Rœderer vendent la maison au lithographe Louis Auguste Münch

1873 (29.12.), Strasbourg 1 (195), Not. Alfred Ritleng aîné n° 8478 (acte bilingue en deux colonnes)
A comparu Mademoiselle Salomé Pauline Roederer, célibataire, majeure demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en celui de mandataire spéciale de Monsieur Charles Adolphe Roederer, son frère, Juge de paix à Lunéville, domicilié et demeurant en ladite ville (déclare vendre)
à Monsieur Louis-Auguste Munch, lithographe, et à Madame Catherine Goetz son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Strasbourg, acquéreurs solidaires ici présents et acceptant
Une maison située à Strasbourg rue brûlée N° 6 (ancien numéro 27) avec cour caves appartenances et dépendances, d’un côté M Simon, de l’autre Mess. Lipp et Lauff, par derrière Mad. veuve Petit Gérard et partie Lauff, par devant la rue Brûlée
Objets mobiliers compris dans la vente. Sont compris dans la présente vente toutes les glaces, tous les poêles avec leurs accessoires à l’exception de ceux de ces objets qui sont la propriété particulière des locataires de la maison et à l’exception notamment d’une glace qui se trouve dans l’appartement de Mlle Roederer la covenderesse elle-même, d’une grande armoire sur le palier du seoond étage, d’un poêle en fonte au rez-de-chaussée, des rayons de la cuisine de Mlle Roederer & d’un rayon à bouteilles dans la cave voûtée.
Origine de la propriété du chef des vendeurs. Mademoiselle Roedererdéclare que l’immeuble qui fait l’objet de la présente vente dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Monsieur Jean Benjamin Roederer en son vivant négociant à Strasbourg et Dame Marie Salomé Riff son épouse, ses père et mère aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Bossénius notaire à Strasbourg le 30 nivôse an XII, pour l’avoir acquise des héritiers du sieur Abraham Moch de Strasbourg aux terme de procès verbaux d’adjudication dressés par M° Lacombe notaire à Strasbourg le 8 prairial an XII, les 17 brumaire 20 et 24 nivôse an XIII et aux termes d’un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 4 pluviôse an XIII holomoguant ladite adjudication.
Monsieur Roederer étant décédé le 15 décembre 1817 ladite maison est restée la propriété de sa veuve commune en biens pour moitié et est échue pour l’autre moitié aux covendeurs Salomé Pauline Roederer et Charles Adolphe Roederer et à leur sœur Victoire Adèle Roederer soit à chacun pour un 6° ou 4/24 ainsi que ces qualité résulte d’un inventaire dessé par M° Roessel notaire à Strasbourg le 23 décembre 1817. Mademoiselle Victoire Adèle Roederer étant décédée en l’année 1830 ses 4/24 sont échus pour 1/24 à Madame veuve Roederer sa mère héritière réservataire et pour les trois autres 24 à Monsieur et Mademoiselle Roederer les covendeurs actuels ses frère et sœur. Enfin au décès de Madame veuve Roederer arrivé le 19 mars 1843, la part indivise de cette dernière à la maison en question est échue par moitié à ses deux seuls enfants survivants, Monsieur et Mademoiselle Roederer comparants qui sont devenus ainsi seuls et uniques propriétaires de cet Immeuble.
Monsieur Jean Benjamin Roederer avait augmenté sa propriété d’un terrain acquis par lui de héritiers Rivage suivant contrat passé devant M° Thurmann notaire à Strasbourg le 17 mars 1808 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 36 N° 180.
Origine de propriété antérieurs. Monsieur Moch avait fait l’acquisition de cet Immeuble de dame Elisabeth Charlotte Mougniot veuve de Mr Alexandre Thomas Delapré, du sieur François Joseph Delapré, préposé principal aux transports militaires et du sieur Henri Antoine Delapré lieutenant d’nfanterie demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Stoeber notaire à Strasbourg le 27 prairial an III moyennant le prix de 130.000 francs dont le sieur Moch s’ent entièrement libéré ainsi que cela résulte d’un acte dressé par ledit notaire Stoeber le 27 messidor an III. Monsieur Alexandre Thomas Delapré avait acquis cette maison de dame Sophie Wi,nter épouse du sieur Xavier Louis Boeckler et de demoiselles Marie Dorothée et Marie Salomé Winter filles majeures de Strasbourg suivant contrat passé à la ci-devant Chambre des Contrats de Strasbourg le 21 décembre 1776.
Conditions (…) Mademoiselle Roederer a donné communication aux acquéreurs du contrat d’acquisition dressé par M° Thurmann le 17 mars 1808 ci-dessus relaté dans l’établissement de la propriété et les a rendus attentifs aux clauses suivantes de ce contrat desquelles il résulte
1° que le sieur Roederer aura la faculté de faire oter les terres sur un espace de 5 mètres tout le long de sa maison à telle profondeur qu’il le jugera bon et avantageux à sa propriété, il est autorisé à les faire jeter sur le jardin du sieur Rivage qui en disposera à son gré
2° que le sieur Roederer sera obligé de faire construire a ses frais le long du jardin restant un mur de revêtement dont l’épaisseur sera prise sur les cinq mètres de terrain vendus. Ledit mur dépassera d’un mètre le niveau du jardin, il sera couvert d’une tablette en pierre de taille ou en dalles sur laquelle sera fixé un grillage en bois de la hauteur d’un mètre 62 centimètre, le tout aux frais du sieur Roederer. Ce mur et le grillage qui le surmontera ne pourra jamais être considérés comme mitoyens attendu qu’ils seront construits sur le terrain vendu
3° les parties sont expressément convenues que ni elles ni leurs héritiers ou ayant-droits ne pourront sous aucun prétexte construire soit sur le jardin soit sur le terrain vendu aucun bâtiment ni gloriette qu’a une distance du grillage qui sera respectivement jugée convenable et avec le consentement formel par écrit de la partie adverse sous peine de les voir démolis aux frais des contrevenants et de tous dommages et intérêts
En dernier lieu Mademoiselle Roederer a également fait connaître aux acquéreurs que deux ouvertures, dont une fenêtre & une ouverture dite œil de bœuf de la maison présentement vendue donnant du côté de la propriété voisine appartenant autrefois à Madame Kauffeisen et aujourd’hui à M. Lipp ne sont que de pure tolérance et que leur fermeture peut être exigée par M. Lipp à tout instant
Prix, 73.000 francs
Police d’assurance. La Nationale, Agence de Strasbourg N° 42.955, Assuré, Mlle Roederer, Somme assurée F. 100.000. Prime annuelle Fr. 34. Effet du 8 mars 1865, Durée Dix ans – Mlle Roederer, rentière – Sur une maison d’habitation sise à Strasbourg Rue brûlée N° 6 consistant en un corps de logis principal entre cour et jardin, deux ailes s’étendant de chaque côté de la cour, enfin un mur fermant le tout sur la rue et surmonté d’une terrasse, avec buchers, écurie et greniers à foin au dessus, le tout couvert en tuiles et construit en pierre, à l’exception d’une faible partie qui est construite en pierre et bois, la pierre domine.
acp 623 (3 Q 30 338) f° 74 du 2.1.1874

Louis Auguste Münch épouse en 1867 Catherine Salomé Gœtz
Mariage, Brumath (n° 28)
Le 31 octobre 1867 à dix heures du matin. Acte de mariage de Louis-Auguste Münch, âgé de 27 ans, né à Strasbourg le 19 novembre 1839, lithographe, domicilié à Strasbourg, fils majeur de David Münch, âgé de 62 ans, régleur domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de Louise-Elisabeth Trier, âgée de 51 ans, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, et Catherine-Salomé Goetz, âgée de 21 ans, née à Brumath le 13 avril 1846, domiciliée à Brumath, fille majeure de Jacques Goetz, âgé de 55 ans, tanneur domicilié à Brumath ci présent et consentant et de feue Catherine Rusch, de son vivant sans état, domiciliée à Brumath où elle est décédée le premier mai 1855 (…) il y a eu contrat devant le notaire Diemer à Brumath le 12 de ce mois (signé) Aug. Münch, C. Goetz (i 17)

Louis Auguste Münch et Catherine Gœtz hypothèquent la maison au profit de la société du Crédit foncier et communal

1876 (29.8.), Strasbourg 1 (205), Not. Alfred Ritleng aîné N° 9734
29 August 1879. Bedingter Darlehensvertrag – sind erschienen Herr Rechts-Doctor Johann North, eines der Direktoren der Aktien-Gesellschaft für Boden und Communal Kredit in Elsass Lothringen, welche ihren Sitz zu Straßburg hat Broglie-Platz N° 1, domizilirt und wohnhaft in besagter Stadt, handelnd iin seiner obgenannter Eigenschaft, einerseits
und Herr Ludwig August Münch, Lithograph, sowie seine von ihme hierzu ermächtigte Ehefrau Catharina Goetz, beide wohnhaft zu Straßburg, Andererseits,
Dieselbe haben folgende Erklärungen abgegeben (…) ein Darlehen von 52.000 Mark oder 65.000 Franken
Verpfändung. Bezeichnung der verpfändeten Liegenschaft. Ein Haus zu Strassburg, Brandgasse N° 6 und Zugehörungen, einerseits Herrn Simon, andererseits die Herren Lipp und Lauf, hinten die Wittwe Petitgerard und Herrn Lauf, vornen die Brndgasse.
Nachweis des Eigenthums. Herr und Frau Münch sind Eigenthümer dieser Liegenschaft um dieselbe erworben zu haben von Fräulein Salome Pauline Roederer ledig großjährig in Strassburg wohnhaft und von Herrn Carl Adolphe Roederer, Friedensrichter zu Lunéville daselbst wohnhaft, auf Grund eines Kaufvertrags errichtet vor dem unterzeichneten Notar Ritleng dem Aeltern am 25. Dezember 1873 einregistrirt. Genannte Fräulein Roederer hatte in dem soeben erwähnten Kaufvertrag erklärt, daß die besagte Liegenschaft von der zwischen ihren Eltern Hn Johann Benjamin Roederer bei Leben Handelsmann zu Strassburg und Marie Salome Riff dessen Ehefrau Zufolge ihrer vor Notar Bossenius zu Strassburg am 30.Nivôse Jahr XIII errichteten Eheberedung bestandene Gütergemeinschaft herrührte, indem die genannten Eheleute Johann Benjamin Roederer dieselbe erworben hatten von den Erben des Herrn Abraham Moch von Straßburg auf Grund eines durch Notar Lacombe zu Straßburg am 8. Prairiak XII, 17. Brumaire, 24. und 24. Nivôse Jahr XIII errichteten Versteigerungsprotokolles und eines die besagte Versteigerung bestätigenden Urtheils des Straßburger Civil Gerichts vom 4. Pluviôse Jahr XIII.
Nach dem am 15. Dezember 1817 vorgefallenen Absterben des Hern Roederer Vater war fragliches Haus des Eigenthum zur Hälfte seiner überlebenden Wittwe und für die andere Hälfte der Fräulein Salome Pauline Roederer und Carl Adolphe Roederer hieoben genannt und ihrer Schwester Victoire Adèle Roederer zugekommen, sowie solches hervorgehet aus einem durch Notar Roessel zu Straßburg am 23. Dezember 1817 errichteten Inventar. Fräulein Victoire Adèle Roederer verstarb im Jahr 1830 und ihre 4/24.stel an dem fraglichen Hause sind zugefallen, nämlich ein 24. ihrer Mutter der Wittwe Roederer als Vorbehalts Erbin und die drei andere 24. den hieoben genannten Hn und Fräulein Roederer ihre Geschwister. Endlich nach den am 19. März 1853 erfolgten Tod der Wittwe Roederer ist ihr unvertheilter Antheil an diesem Hause ihren zwei überlebenden Kindern der genannten Fräulein Pauline Roederer und Hr Adolphe Roederer zugefallen welche also einzige und alleinige Eigenthümer dieser Liegenschaft wurden.
Zufolge Kaufvertrag errichtet vor Notar Thurmann zu Strassburg am 17. März 1808 überschrieben im Hypothekenamte von Strassburg am 19. des nämlcihen Monats Band 36 N° 180 hatte Herr Johann Benjamin Roederer von den Erben Rivage einen Platz erworben der sein Eigenthum vergrößerte.
Herr Moch war Eigenthümer der fraglichen Liegenschaft um dieselbe von der Wittwe Alexandre Thomas Delapré geborner Elisabeth Charlotte Mongniot und von Hn Henri Antoine Thomas Delapré von Strassburg erworben zu haben, zufolge eines vor Notar Stoeber zu Strassburg am 27. Prairial Jahr III errichteten Kaufvertrages vermittelst seiner Summe von 130.000 Francken (…) Und zufolge Kaufvertrag aufgenommen auf der ehemaligen Contracten-Stube der Stadt Strassburg am 21. Dezember 1776 kaufte Herr Alexandre Thomas Delapré fragliches Haus von Frau Sophie Winter Ehefrau des Hn Christian Ludwig Boeckler und von der Fräulein Marie Salomé und Marie Dorothée Winter, beide großjährig Zu Strassburg wohnhaft
Unterhaltung der Liegenschaft (…) Erklärung. Die Ehegatten Herr und Frau Münch erklären, 1. daß die unter dem Rechtbestande der auf Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft verheirathet sind zufolge ihrer Eheberedung errichtet durch Notar Diemer zu Brumath den 12. October 1867 einregistrirt (…)
Police d’assurance. La Nationale, Agence de Strasbourg N° 48.543, Somme assurée F. 120.000. Prime annuelle Fr. 52. Effet du 11 février 1874, Durée Dix ans – A. Münch, imprimeur et lithographe – Sur une maison d’habitation sise à Strasbourg Rue brûlée N° 6 consistant en un corps de logis principal entre cour et jardin, deux ailes s’étendant de chaque côté de la cour, enfin un mur fermant le tout sur la rue et surmonté d’une terrasse avec buchers, écurie et greniers à foin au dessus, le tout couvert en tuiles et construit en pierre, à l’exeption d’une faible partie qui est construite en pierre et bois, la pierre domine. Dans la susdite maison existe un atelier de lithographe qui n’occupe pas le quart de l’immeuble
N° 2758, Vol. 655, Fol. 12-v. C. 6 registrirt zu Strassburg am 30. August 1876.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.