7, quai des Bateliers
Quai des Bateliers n° 7 – IX 123 (Blondel), O 723 puis section 19, parcelle 27 (cadastre)
Maison au Chant des Oiseaux (Vogelgesang)
Maître d’ouvrage, architecte entrepreneur Jean Jacques Hennenberg, vers 1831 – Démolie en 1973 – Nouveau bâtiment terminé en 1975, architecte François Herrenschmidt puis A 3 Architecture
Vue vers 1970, le n° 7 est la grande maison sur la droite. Le rez-de-chaussée date de 1898 et 1930. (dossier de la Police du Bâtiment 233 MW 222) – Aspect en mars 2022
Les Quinze autorisent en 1588 Noé Culmann à exploiter une brasserie dans la maison à l’enseigne du Chant des Oiseaux (Vogelgesang ou Vogelsgesang, qui représente un nom de famille). Noé Culmann fait faire en 1602 une rigole dans la ruelle à côté du poêle des Bateliers. La brasserie est exploitée par ses propriétaires, Noé Culmann fils, Georges Strobel (1632) puis son gendre Jean Georges Ruprecht, Jean Pierre Montfort (1672), Jean Jacques Verius (1689) puis son beau-fils Jérôme Hatt (1692) qui loue la brasserie pendant six ans avant d’en reprendre l’exploitation en 1721.
Jean Pierre Montfort n’est pas autorisé en 1675 à enclore un terrain en triangle devant sa maison parce que son voisin, le syndic Jean Jacques Frid, s’y oppose. Il achète l’année suivante deux maisonnettes derrière sa maison. Jérôme Hatt est autorisé en 1732 à bâtir à l’aplomb de l’encorbellement (14 pieds 6 pouces de long, 4 pieds 4 pouces de large d’un côté, se terminant en pointe de l’autre) et d’ouvrir quatre arcades vers la maison qu’il a achetée du menuisier Christophe Glatz pour agrandir sa salle de débit. La maison comprend en 1734 un bâtiment avant, un bâtiment où se trouve l’atelier de tonnelier, un bâtiment arrière servant de brasserie, une longue galerie à demi-toit, deux petits bâtiments accessoires et à l’arrière un jardin non cultivable. Sa valeur a notablement augmenté entre 1713 (1 500 livres) et 1734 (3 250 livres). Jean Daniel Hatt achète en 1754 la maison à la Forêt Noire (zum schwartzen Wald) à l’arrière du Chant des Oiseaux. Après sa faillite, la brasserie est reprise par Jean Jacques Sauer (1759) puis son gendre Jean Georges Helmstetter qui est autorisé en 1773 à ouvrir un portail vers la ruelle de l’Ancre.
Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison est celle à gauche du bâtiment qui avance (sur la droite)
En rose, le Chant des Oiseaux initial et les deux maisons arrière acquises en 1676. En rouge, la maison acquise en 1732 (partie avant) et en 1754 (partie arrière).
En vert, maison détachée en 1815. En rose, partie détachée en 1877), reports sur le plan cadastral
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve en partie à gauche du repère (a’’) et en partie à droite du repère (b’’), (a’’-b’’) étant le mur perpendiculaire qui avance sur le quai. L’entrée se fait par la partie gauche qui donnait sans doute aussi accès aux maisons arrière avant leur réunion. Le rapport d’experts dressé en 1815 décrit avec précision les différents bâtiments. Le rez-de-chaussée du bâtiment avant est en maçonnerie, les trois étages en pans de bois. Un pavillon à rez-de-chaussée et trois étages en galeries couvertes donne dans la première cour, de même que deux maisons à trois étages. La cour (C’) montre de 2 à 9 les bâtiments qui dépendent de la brasserie.
La maison porte d’abord le n° 44 (1784-1857) puis le n° 7. Le dessin du dessous montre la façade qu’a fait construire Philippe Jacques Hennenberg.
L’architecte et entrepreneur Jean Jacques Hennenberg acquiert la propriété par enchère judiciaire en 1824. Il construit un nouvelle maison après avoir démoli les deux anciennes dans les années 1830, sans doute en 1831, date à laquelle il vend à l’Etat un terrain sur le quai. Le plan cadastral terminé en 1838 ne représente plus qu’un bâtiment. Les propriétaires suivants sont à nouveau brasseurs : Jean Georges Ehrhard (1842), Michel Lobstein (1853), Antoine Adolphe Paulus (1862), Emile Matthis (1864) qui achète en 1867 la propriété voisine impasse de l’Ancre. Moïse dit Maurice Levi acquiert par adjudication en 1873 les propriétés d’Emile Mathis, décrites dans une police d’assurance. Il revend le Chant des Oiseaux en 1877 au négociant Henri Wagner en s’en réservant la partie arrière. Henri Wagner fait de nouvelles constructions (bâtiments arrière). L’entrepreneur Jacques Klein fils acquiert l’immeuble par exécution forcée. Il construit en 1893 un bâtiment arrière, terminé en juillet 1894. La Société immobilière de Strasbourg (Strassburger Immobilien-Gesellschaft) fait transformer en 1898 le rez-de-chaussée en déplaçant la porte d’entrée au milieu de la façade et en donnant une forme rectangulaire aux ouvertures. Joseph Kuntz qui vient d’acheter la maison fait aménager en 1930 une devanture en réunissant deux baies.
La société civile immobilière Les Bateliers transmet en 1970 une demande de démolir la maison et ses voisines (numéros 8 et 9) à l’est. Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 février 1971. La Ville qui souhaite que la reconstruction suive immédiatement la démolition fait interrompre les travaux en avril 1971. Le permis de construire est transcrit le 29 mars 1973 au nom de la société civile immobilière Rohan. Les démolitions ont lieu en mai et juin 1973 (pour la suite, voir le n° 9.
Plan joint à la vente contenant partage, 1877, ADBR, 7 E 57-1, 206)
Plan du bâtiment construit en 1893 au fond de la cour (en rose),
projet de l’architecte François Herrenschmidt (1970) joint au dossier de la Police du Bâtiment)
juin 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Noé Culmann, tonnelier et brasseur, et (1588) Catherine Müller – luthériens | ||
1614 | h | Noé Culmann, tonnelier et brasseur, et (1610) Apollonie Fend – luthériens |
1632 | adj | Georges Strobel, tonnelier et brasseur, et (1613) Marguerite Waltzer, remariée (1640) avec le tonnelier et brasseur Jean Schmutter – luthériens |
1660* | h | Jean Georges Ruprecht, brasseur, et (1660) Anne Barbe Strobel, d’abord (v. 1653) femme du brasseur Conrad Straubmann, puis (1673) Anne Madeleine Schwab – luthériens |
1673 | v | Jean Pierre Montfort, brasseur, et (1658) Catherine Schlehenacker, puis (1676) Anne Gartner, veuve de l’aubergiste David Gessner – luthériens |
1689 | adj | Jean Jacques Verius, brasseur, et (1675) Marguerite Hamm d’abord (1664) femme du brasseur Jérôme Hatt – luthériens |
1713 | h | Jérôme Hatt, brasseur, et (1692) Catherine Boch puis (1716) Catherine Goll, d’abord (1712) femme du pasteur Georges Frédéric Leonhard, remariée (1736) avec Philippe Guillaume Milius – luthériens |
1746 | h | Jean Daniel Hatt, brasseur, et (1740) Susanne Marie Kammerer – luthériens |
1759 | adj | Jean Jacques Sauer, brasseur, et (1744) Marie Madeleine Pick d’abord (1724) femme du brasseur Jean Adam Brandhoffer – luthériens |
1766 | v | Jean Georges Helmstetter, boucher puis brasseur, et (1765) Marie Madeleine Sauer – luthériens |
h | (copropriétaire) Jean Georges Helmstetter, brasseur, et (1790) Frédérique Salomé Bœswillwald, remariée (1800) avec le brasseur Léonard Farny – luthériens | |
1815 | adj | Jean Vogt, tonnelier, et (1815) Marguerite Madeleine Faudel |
1824 | adj | Philippe Jacques Hennenberg, architecte, et (1825) Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, d’abord (1810) femme de Jean Pierre Beauseigneur |
1842 | v | Jean Georges Ehrhard, brasseur, et (1814) Frédérique Burger |
1847 | h | (Frédéric) Gustave Ehrhard, brasseur, et (1847) Caroline Springer puis (1853) Emilie Vœltzel |
1853 | adj | Michel Lobstein, menuisier puis brasseur, et (1844) Wilhelmine Frédérique Ehrhardt |
1862 | v | Antoine Adolphe Paulus, brasseur, et (1854) Léonie Heim |
1864 | adj | Emile Matthis, brasseur, fils du marchand de vins Jean Guillaume Matthis |
1873 | adj | Moïse dit Maurice Levi, négociant, et (1852) Esther Levy |
1877 | v | Henri Wagner, négociant, et (v. 1870) Eugénie Kauffmann |
1892 | adj | Jacques Joseph Klein, entrepreneur en bâtiment, et (1873) Caroline Henriette Lydie Michel |
1896* | v | Société immobilière de Strasbourg (Strassburger Immobilien-Gesellschaft) |
1931* | v | Joseph Kuntz, restaurateur, et (v. 1908) Jeanne Wach |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1713, 3 250 livres en 1734, 3 000 livres en 1765
(1765, Liste Blondel) IX 123, le Sr Saur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Georg Setz, 2 toises, 5 pieds et 0 pouce
123 ½ Helmstetter, 22 toises, 1 pied et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 723, Hennenberg, Philippe Jacques, – maison, sol – 10,15 ares / Ehrhard Jean Georges veuve
Locations
1653, Conrad Straubmann, brasseur, gendre du propriétaire
1660, Jean Georges Ruprecht, brasseur, gendre du propriétaire
1687, 1690, Jean Philippe Brandhoffer, marchand de vins
1692, Jérôme Hatt, brasseur (futur propriétaire)
1715, Jean Philippe Rœderer, brasseur
1735, Philippe Guillaume Milius, brasseur, et Anne Marie Riebel
1777, Jean Frédéric Petsch, tonnelier et brasseur
1791, Jean Adam Vogel, marchand, et Frédérique Caroline Baumgarten
1803, Jean Jacques Helmstetter, brasseur (copropriétaire)
1823, Jean Georges Ehrhard, brasseur, et Frédérique Burger (futurs propriétaires)
1826, Jean Georges Hoffherr, brasseur
1878, Louise Beyer, veuve de l’aubergiste François Frédéric Freyss
Affiche de la vente passée en 1853 (ADBR, cote 7 E 57-13, 77)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 390
Le brasseur Noé Kulmann doit 9 sols pour la maison au Chant des Oiseaux, à savoir d’un côté un encorbellement (14 pieds ½ de long, saillie de 1 pied ½), au-dessus un auvent (21 pieds de long, saillie de 1 pied ½), de l’autre côté vers le coin un encorbellement (13 pieds de long, saillie de 6 pieds ½), au-dessus un auvent (13 pieds de long, saillie de 1 pied ½) et encore un autre auvent, devant la porte une marche en pierre (4 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large).
Le même Noé Kulmann pose des planches et des pièces en bois sur le mur le long de la rivière, doit 1 sol.
Aber Vornen an dem Staden.
Das Haus Zum Vogelgesang Ist diser Zeÿtt Nohe Kulmans des Bierbreühers der solches auch bewohnt Vndt hatt vff der Einen seiten ein Vsstoß xv= schu lang, i+ schu herauß, Darüber ein Wettertach xxj schu lang, i+ schu herauß, Mehr auch vf der Andern seÿten Im Winckhel ein Ausstoß xiij schu lang, vi+ schu herauß, Darüber ein Wettertächlin auch xiij schu lang, vi+ schu herauß, darüber ein Wettertächlin auch xiij schu lang, i+ schu noch weiter für den Vsstoß herauß, Vor der Haußthüer ein steinene Staffel v= schu lang, i+ schu breit, Bessert ix ß d.
Und hatt derselb Nohe Kulmann daß Allmendt daselbsten ane d. Mauren beÿm Wasser mit dielen und altten holtzwerckh belegt, Bessert j ß d.
1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 741
Jérôme Hatt doit à partir de 1733 deux livres pour quatre arcades qui donnent dans la maison voisine qu’il a achetée pour agrandir sa brasserie. Le loyer est reporté du folio 741 au folio 720.
Herr Hieronymus Hatt der biersieder zum Vogelgesang, Soll Von Vier bögen, die Er Von Seinem bierhauß in das erkauffte nebenshauß, Zu Vergrößerung Seiner bier Stuben brechen und setzen laßen, laut Erk. der Herren XV. de 28. Junÿ 1732. Jahrs auf Jacobi und laut Prot : de 1732. fol : 55-b a° 1733. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1733-1736, 1741)
Neuzb fol 722-b
Neuz. fol. 720.-b
Herr Hieronymus Hatt der Biersieder Zum Vogelgesang, Soll von Vier bögen, die Er von seinem Bierhauß in das erkauffte nebenshauß Zu Vergröserung Seiner Bier Stuben brechen und setzen laßen, laut Erk. der Herren XV.er de 28. Junÿ 1732. Jahrs auf Jacobi und laut Prot. de 1732. fol. 55. A° 1733. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1735-1741)
1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 722-b
Même loyer dans le registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Daniel Hatt, Jean Jacques Sauer et Jean Georges Helmstetter
alzb. 741
Herr Hieronymus (Johann Daniel) Hatt der Biersieder Zum Vogelgesang, soll von Vier bögen, die Er von seinem Bierhauß in das erkauffte nebenshauß Zu Vergrößerung Seiner Bier Stuben brechen und setzen laßen, auf Jacobi (25. 7.bris), 2 lb
[in margine :] 4. vendemiaire. Vide Arrêté di C. M. du 6. flor. VI
(Quittungen 1741-1794)
jetzt Johann Jacob Saur
jetzt Joh: Georg Helmstätter biersieder
Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole de tribus, Protocole des Quinze
1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
Noé Culmann, brasseur au Chant des Oiseaux, est autorisé à faire faire un nouveau comble entre les deux portes des Bouchers.
(f° 103) Mittwochs den 9.ten Maÿ 99 – Noe Culman biersied. Zum Vogelgesang bit platz vorm metzg. thor hab ein dachstuol will Infallen vff 225. sch platz vnd 100 bortt, Zwisch.den Zweien thoren sind jetzo lähr.
Ist Ihm bewilligt doch solls Zusammen leg. vnd erst nach Johannis anfah. Zimmern
1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
Noé Culmann obtient de la ville un chariot de pavés pour faire une rigole dans la ruelle à côté du poêle des Bateliers
(f° 143-v) Sambstag 14 Augusti – Noe Cullman sagt ein klein gäßlein neben dem Encker habe vil dachträuff, vnd lauffe dasselb. vmb sein hauß herumb, gebe winter Zeit vil ÿß, wolt er Ins pflaster vff der gassen ein ronnß setz. vnd strack durch die Maur einen Naach brechen und richten, das das wasser sein stracken* lauff habe, bitte allein vmb ein karchvoll wacken, weil es vff dem Allmendt, vnd meniglich Zugnt kompt. Erk. Ist Ihm willfahrt.
1675, Préposés au bâtiment (VII 1364)
Le brasseur Jean Pierre Montfort demande l’autorisation de remplacer le corbeau fendu par un nouveau et d’enclore le terrain en triangle devant la maison et de construire un muret qui soutiendrait le corbeau. Le voisin Jean Jacques Frid, syndic, déclare que l’annexion du terrain lui prendrait la vue et que la place manquerait pour charger le bois. Les préposés autorisent seulement le pétitionnaire à remplacer le corbeau.
(f° 90-v) Dienstags den 14. Sept. – Hanß Peter Monfort
Hanß Peter Monfort der Biersieder Zum Vogelgesang, ist vorhabens, einen ruchenen Köpffer, anestatt des ietzig. steinern Köpffers under der Stuben einzurichten, wolte vmb erlaubnus angehalten haben. Erkant, soll augenschein eingenohmen werd.
(f° 91) Eod. die horâ i. – Vogelgesang, Hanß Peter Monfort
Augenschein eingenohmen beÿ dem Bierhauß Zum Vogelgesang, alda befunden, daß der Steinere Köpffer einen riß bekommen, auch Montforts bericht nach, die Stub sich vmb etwas gesencket, daß derselbe die Fenster nicht auffthun Könne, Erkant, Bedacht.
(f° 94) Dienstags den 21. Sept. – Hanß Peter Monforth
Hanß Peter Monfort Biersieder Zum Vogelgesang, bericht, daß beÿ eingenommenem augenschein wegen seines verspalten steinern Köpffers befunden, daß beÿ eingang seiner behaußung ein Verlohrener Winckel, vnd Ihne gelegen were, wann Er solchen winckel so ein dreÿangel vndt (-) quadratschuh haltet, gemeiner Statt abhandlen und Zu seiner behaußung einzäunen, auch 3. schuh heraußwehrts vornen am Eck des Köpffers ein Maurlein auffrichten thäte, damit der Köpffer beßer darauff ruhen könnte, wolte solchen Verlohrnen winckel von Gemeiner Statt erkauffen, dafern Er sein könnte vnd sein Vorhaben weder der Nachbahrschafft noch der Fuhren hinderlich sein würdte. Erkant soll Zuvorderist H Sÿndico Johann Jacob Friden wie auch Lux Roselzweig dem Pastetenbecker communicirt werden.
(f° 97-v) Dienstags den 28. Septembr. – Hanß Peter Monfort
H. Lautenschlager Werckmeister, bericht daß Er Von Vorhaben, Verkauff eines allmend plätzleins an Hanß Peter Monfort Biersiedern Zum Vogelgesang, der Nachbahrschafft sonderlichen H. Syndico Johann Jacob Friden part gegeben, welcher befunden daß vorhabender Verkauff vnd newe einzäunung nicht allein Ihme H. Syndico, beschwehrlich am prospect, sondern auch allen fuhren die täglich holtz auffladen hinderlich fallen werde, derentweg. Erkannt, vnd Ihme Montfort einen newen Köpffer Zu führen gleich voriger gewesen, willfahrt, die Einzäunung des begehrten allmendts abgelehnt.
1712, Préposés au bâtiment (VII 1385)
Les préposés autorisent Jérôme Hatt à élargir d’un demi pied la porte de sa cave s’il acquitte un loyer annuel d’un sol. Il déclare alors ne pas faire les travaux.
(f° 75-v) Dienstags den 23. Augusti – Hieronymus Hatt pt° einer Keller thür
Hieronymus Hatt der Biersieder Zum Vogelgesang will eine auff dem allmend ligende Keller: thür umb 1. halben schuhe breiter machen laßen. Erk. ist willfahrt wan Er jährlich 1 ß allmend zinnß darvon Zu bezahlen versprechen würdte. Ille erklärt sich daß Er solchem dem stand, darinnen Sie sich anietzo befindet, laßen wolle.
1732, Protocole des Quinze (2 R 138) et notes du greffier (2 R 139,)
Les Quinze autorisent Jérôme Hatt à ouvrir une communication avec la petite maison étroite et délabrée qu’il vient d’acheter. Il devra régler pour chacune des quatre arcades quinze sols, soit deux livres.
(p. 222) Sambstag den 17.ten Maÿ 1732 – Christ. nôe Hieronimi Hatten des burgers und biersieders Zum Vogelgesang prod. unterth. memoriale und bittet pt° durchbruchs. Erk. Ober Baw Herren
notes du greffier)
(p. 52-v) Sambstag den 17. Maÿ – Christ. nôe Hieronimi Hatten bgrs und biersieders Zum Vogelgesang allhier prod. uth. mem. u. b. Erk. Ober Baw Herren.
(p. 54) Mont. den 19. Maÿ – Ober Baw H. Lect. mem. Vom 17. huius in s. Hieronimus Hatten deß burgers und biersieders pt° eines durchbruchs Von einem hauß in daß andere. Erk. augenschein.
(p. 67) Mont. den 23. Junÿ – Oberbawherren. Lect. Mem. Vom 17. Maÿ jüngsthin in s. Hieronimus Hatten deß burgers und biersieders. Ille gehört declarirt, er Wolle es beÿ denen 4 bögen, Wie solches Von den H. Wkmstr beschrieben, bewenden laßen.
H. Dep. Zu Willfahren geg. jährl. bezahlung 15 ß von jedem bogen allso sammenthafft 4 thaler. Erk. in plenum.
(p. 69) Sambst. den 28. Junÿ – Oberbawherren ref. in s. Hieronimus Hatten pt°& durchbruchs. Erk. Willfahrt gegen erlag 1. fl. von jedem bogen den er durchbrechen Wird, in sâ 4 fl. jährlich.
(p. 180) Sambstag den 28. Junÿ 1732. – Oberbawherren ref. daß Hieronimus Hatt der Burger undt Biersieder allhier den 17. Maÿ jüngsthin ein unth. mem. prod. R. seÿe ein augenschein eingenommen undt daß nebens hauß in Welches durchgebrochen werden solle sehr schmahl, eng undt sehr ruinos, auch im übrigen so beschaffen befunden worden, wie auß dem Von beeden Werckmeistern auffgesetzten berichts erhellet, und haben beÿ der darauffhin gehaltenen Conferentz der implorant beÿgesetzt, er Wolle es beÿ denen 4. bögen, Wie solche Von denen herren Werckmeistern beschrieben worden, bewenden laßen.
H. Dep: daß dem Implorant mit verlangter durchbrechung Zu Willfahren, jedoch mit dem anhang, daß er Von jedem bogen jährlich Gemeiner Statt d.thurn 15 ß allso sammethafft 4 thaler Zu bezahlen schuldig undt Verbunden sein soll.
1732, Préposés au bâtiment (VII 1395)
Les préposés visitent la maison de Jérôme Hatt qui souhaite bâtir à l’aplomb de l’encorbellement (14 pieds 6 pouces de long, 4 pieds 4 pouces de large d’un côté, se terminant en pointe de l’autre) et ouvrir une communication avec la maison qu’il a achetée du menuisier Christophe Glatz pour agrandir sa salle de débit. Les préposés autorisent la construction à l’aplomb et renvoient le pétitionnaire aux Quinze quant aux ouvertures. Ils autorisent en septembre de remplacer par de nouvelles les planches pourries de l’encorbellement.
(f° 50-v) Mittwochs den 4. Junÿ – Augenschein eingenommen, Hieronÿmus Hatt
Ferner in Gegewarth Obbenambßeter Herren außgenommen beede Ober Kornherren, augenschein eingenommen an H. Hieronÿmi Hatten des Biersieders Haus zum Vogelgesang am Stadten, welcher umb erlaubnus gebetten, 1.mo seinen 14. schuhe 6. Zoll Langen und an dem einen end 4 schuh 4 Zoll breiten Überhang, welcher an dem andern end sich außspitzet Zuunterbawen, 2.do einen durchbruch Von diesem hauß in das Andere darneben, so er Von Christian Glatzen dem schreiner gekaufft, Zumachen, seine bierstub dardurch Zu erweitern.
(f° 51-v) Freÿtags den 6. Maÿ 1732. – Hieronÿmus Hatt
H. Hieronÿmus Hatt der Biersieder, widerhohlet sein jüngsteres beÿ dem augenschein gethanes Petitum. Erkant, wird dem Imploranten wegen Unterbauung des Überhangs willfahrt, wegen des durchbuchs aber an die Herren XV. verwiesen
(f° 55-v) Sambstags den 28. Ejusd. [Junÿ 1732] – H. Hieronÿmus Hatt wegen bawens
Herr XV. Secretarius Johann Christoph Kleinclaus Zeigte in Gegenwart Gnd. oberen Baw Herren in der XV. stub an, daß gd. Herren die Fünffzehen, beÿ heutiger Versamlung, Erkant haben, daß Herr Hieronÿmus Hatt, der biersieder, von denen Vier bögen, die Er von Seinem Bierhauß Zum Vogelgesang in das erkauffte Nebens Hauß, Zu Vergrößerung Seiner bierstub wolle brechen und setzen laßen, Jährlich 2 lb. d. Zinß Zahlen solle.
(f° 77-v) Donnerstags den 25. Ejusdem [Septembris 1732] – H. Hieronÿmus Hatt
Johann Michael Osterriet der Zimmermann nôe Herrn Hieronÿmi Hatten des Biersieders bittet umb erlaubnus eine Neüe schwöll in den Überhang seines Bierhauses zum Vogelgesang am Stadten, weilen die Alte gantz faul einzuziehen. Erkannt, Willfahrt
1760, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Litige entre Jean Jacques Saur et le maître maçon Jean Christophe Schneider. Le maître maçon devra terminer les travaux d’après l’accord qui a été passé en employant six compagnons. Dans le cas contraire, Jean Jacques Saur pourra s’adresser à un autre maçon, les travaux déjà faits seront alors estimés par une commission d’experts.
Johann Christoph Schneider der Maurermeister wieder Johann Jacob Saur den biersieder
(f° 84) Donnerstags den 22. Maÿ 1760. – Mr Johann Christoph Schneider der Maurermeister stehet vor vnd klagt wieder Johann Jacob Saur den biersieder und burgern allhier, wie daß Zufolg von Ihro Gnaden des regirenden herrn Ammeisters unterem 19. huius ergangenen und hierbeÿ producirten bescheids in contestations sachen deßen von Ihme Mr Schneider laut accord übernommenen arbeit an sein H. Sauren bierhauß Zum Vogelsgesang ordonnirt word. daß Mr Schneider schuldig und gehalten seÿn solle die arbeit quæstionis nach dem getroffenen accord vollends Zu Endigen, vnd damit ohnberzüglich Zu Continuiren, vnd willens Er in dieser arbeit von seithen sein H. Saur, verdrußlichkeit findet, umb so viel mehr da er nicht so viel gesellen an solche arbeit stellen könne, als er H Saur vermeint, derowegen Er Ihne H Saur hiehero Vor E. E. gericht assignien Lassen, umb Ihne H Saur freÿ Zustellen entweder die gemachte arbeit am gebäu so wohl als das Zu hauß darzu verfertigte steinwerck nach ohnpartheÿische Experten außag Zu bezahlen und in deßen fall von der arbeit abzustehen oder aber nach proportion die arbeit mit benöthigten gesellen auß Zumachen offerirt.
H. Saur der heutige beklagter Zugegen haltet sich an den bescheid des Regirenden herrn ammeisters dahin ordonnirend, daß die arbeit quæstionis nach dem getroffenen accord vollends ohnverzüglich außgemacht werden solle, dahero gebetten ebenfalls zu ordonniren, daß er Mr Schneider Ihne sechs gesellen an die arbeit stellen, vnd ohnverweilt es außmachen solle, vnd waß er nicht nach den accord oder sonsten meistermäßig verfertiget hat, ihne bei dommages vnd Interests wie auch alle rechten vnd actiones außdrucklich Vorbehaltend.
Ist nach angehörter Partheÿen vnd Erst* allegirten bescheid Ihro Gnaden des Regierenden ammeister vom 19.ten huius Erkandt, solle Mr schneider schuldig und gehalten seÿn, die arbeit mit soviel als Zu der arbeit vnd platz benöthigten gesellen ohnverzüglich dem accord nach Verfertigen, wo nicht und in entstehung deßen ihme H Sauren erlaubt vnd freÿ stehen solle, die gemachte arbeit und gebäu sowohl als das in seinem hauß darzu verfertigte steinwerck nach ohnpartheÿischer Experten æstimirt Zu bezahlen und im Letztern fall ihne H. Sauren erlaubt einen andern meister dazu zu nehmen, die heutige Unkosten seind Zwischen den Partheÿen Compensirt.
(dt. Mr Schneider vor das Kauffgericht 1 lb 10 ß)
1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Jean Jacques Saur est autorisé à barrer le quai jusquà ce que la rigole soit réparée devant sa maison.
(f° 44) Dienstags den 12. Augusti 1760. – Johann Jacob Saur
Johann Jacob Saur der biersieder zum Vogelsgesang am Schiffleuth staden berichtet, daß der dohlen vor seinem hauß eingefallen, und bittet umb erlaubnus den Staaden Zu sperren, biß derselbe reparirt seÿn werde. Erkannt Willfahrt.
1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Les préposés autorisent Jean Georges Helmstetter à ouvrir un portail vers la ruelle de l’Ancre d’après l’alignement que lui indiquera l’inspecteur du bâtiment Werner
(f° 151) Dienstags den 19. Januarii 1773 – Johann Georg Helmstetter Bierbrauer
Mr Wolf, der Maurer, nôe. Johann Georg Helmstetter, des bierbrauers bittet ihme zu erlauben, an deßen bierbehausung zum Vogelgesang am Schiffleuth Staden eine Thür in das Äncker Gäßel zu machen. Erkannt, Augenschein.
(f° 156) Freÿtags den 29. Januarii 1773, nachfolgende Augenschein eingenommen – Johann Georg Helmstetter Bierbrauer
Im Äncker Gäßel an dem Zur bierbehausung zum Vogelgesang gehörigen hinterhaus, alwo Johann Georg Helmstetter in die alda stehende Maur ein Einfart Thor einbrechen laßen möchte. Erkannt Mit dem Anhang willfahrt, daß besagte Maur dem von Herrn Bau Inspector Werner gebenden Allignement nach geführet werden solle.
1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés autorisent Jean Georges Helmstetter à réparer le crépi et à le peindre
(f° 88) Dienstags den 10. Jurii 1788 – H. Georg Helmstetter
Mr. Schnöller, der Maurer, nôe Hn Georg Helmstetter, des Bierbrauers, bittet zu erlauben, an deßen am Schiffleuth Staden gelegenen zum Vogelsgesang geschildeten behaußung die Rez de Chaussée bestechen und weisen Zu laßen. Erkannt, Abweisung.
Description de la maison
- 1713 (billet d’estimation traduit) La maison au Chant des Oiseaux comprend un atelier, un bâtiment arrière avec séchoir et brasserie, petite cour, puits commun, le tout estimé avec toutes les dépendances à la somme de 3000 florins
- 1734 (billet d’estimation traduit) La maison au Chant des Oiseaux comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules chambre pour le domestique de l’officier, au rez-de-chaussée la salle de débit, la cuisine et petite cour, bâtiment du milieu à deux pignons en pierre et comble en très bon état comprenant trois niveaux de greniers, poêles, cuisine, vestibule et chambre d’officier, grande chambre, resserre à malt, au rez-de-chaussée atelier de tonnelier, bâtiment arrière servant de malterie et de grange, au rez-de-chaussée la brasserie avec chaudron, rafraîchissoir et cuves, cave sous solives pour malter, puits commun, longue galerie à demi-toit, deux petits bâtiments accessoires dont l’un comprend un petit poêle, cuisine et vestibule, l’autre deux poêles, deux chambres, deux cuisines et vestibule, petite cave sous solives, derrière un jardin non cultivable, le tout estimé à la somme de 6500 florins
La maison voisine renferme la moitié de la salle de débit au Chant des Oiseaux, le pignon en pierre est percé , estimée avec ses dépendances à la somme de 800 florins - 1815, rapport d’experts
- 1873, police d’assurance
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers
nouveau N° / ancien N° : 38 / 44
Helmstaetter
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 203 case 3
Ehrhard, Jean Georges veuve à Strasbourg
Lobstein Michel propriétaire quai des bateliers 44 (Sub.on pour 1855)
O 723, maison, sol, quai des bateliers 44
Contenance : 10,15
Revenu total : 788,28 (783 et 5,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 897 case 2
Lobstein, Michel propriétaire 1866
1866 Mathis Emile
1875 Levy Moriz
1878 Wagner Heinrich, Kaufmann
93/94 Klein Jakob Sohn, Bauunternehmer
96/97 Strassburger Immobilien-Gesellschaft
O 723, maison, sol, Quai des bateliers 7
Contenance : 10,15
Revenu total : 788,28 (783 et 5,28)
Folio de provenance : (203)
Folio de destination : 897, Vergrößerung & 976 [Impasse des Couples 6]
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18
O 723, maison, sol
Contenance : 5,35
Revenu total : 732,78 (730 et 2,78)
Folio de provenance : 897
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 36 / 39
Augmentations 1878 – Wagner Heinrich f° 987, O 723.p, maison, revenu 730, Vergroesserung, achevée en 1875, imposable en 1878, imposée en 1878
Cadastre allemand, registre 29 f° 197 case 7
Parcelle, section 19 n° 27 – autrefois O 723.p
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 7
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 5,03
Revenu : 4900 – 6500
Remarques
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 95
Strassburger Immob. Gesellschaft
1927 Société Immobilière société anonyme
1936 clos
(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5309
Kuntz Joseph restaurateur et son épouse Jeanne née Waehm en com. de biens
1949 Kuntz Joseph restaurateur
(2526)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 504
44
Pr. Helmstetter, Jean George – Tonneliers
Loc. Graff, Guillaume – Manant
Loc. Tischler, Jean, étranger
Loc. Neff
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Schiffleutstaden (Seite 144)
(Haus Nr.) 7
Klein, Restaurateur Zum Vogelgesang. 0
Courty, Näherin. 2
Czysack, Schutzmann. 2
Retler, Bureaudiener. 2
Haberer, Vers.-Beamt. 3
Horn, Schneidermstr. 3
Pedraglio, Tapezierer. 3
Maurer, Schritftsetzer. 1
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 222)
Quai des Bateliers N° 7 (1885-1973)
Les entrepreneurs J. et E. Klein, propriétaires, raccordent en 1893 les cabinets d’aisance aux canalisations municipales. Ils construisent la même année à l’arrière de leur terrain un bâtiment accessoire, terminé en juillet 1894. La Société strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, rue Fritz, architectes et entrepreneurs J. et E. Klein) transforme en 1898 la façade en déplaçant la porte d’entrée au milieu de la façade, en donnant une forme rectangulaire aux ouvertures et en aménageant une descente pour les tonneaux. La société immobilière de Strasbourg fait transformer les cabinets d’aisance en 1910. Les peintres en bâtiment Wœssner frères peignent en 1921 la façade en rouge foncé. Le restaurateur Joseph Kuntz fait aménager en 1930 une devanture en réunissant deux baies sous la direction de l’architecte Heitz.
La société civile immobilière Les Bateliers transmet en 1970 une demande de démolir le n° 7 (rez-de-chaussée et quatre étages en maçonnerie enduite, rez-de-chaussée en grès des Vosges) le n° 8 (deux bâtiments à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie enduite) et le n° 9 (bâtiment se prolongeant le long de l’impasse de l’Ancre et derrière le n° 8, partie en pans de bois, partie en maçonnerie, façade de style XVIII° siècle). La Commission municipale pour la protection des sites recommande en octobre 1970 soit de maintenir les façades soit de les reconstruire à l’identique, en conservant le n° 9. L’architecte F. Herrenschmidt évoque les coûts et les normes de construction. L’architecte des Bâtiments de France émet en janvier 1971 un avis favorable à la démolition, à condition de déposer la maçonnerie en pierre de taille du rez-de-chaussée et la grille du balcon au premier étage (n° 7) et de conserver intégralement la façade du n° 9. Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 février 1971. La Ville qui souhaite que la reconstruction suive immédiatement la démolition fait interrompre les travaux en avril 1971. Des articles de presse évoquent la protection du patrimoine historique du vieux Strasbourg. Le permis de construire est transcrit le 29 mars 1973 au nom de la société civile immobilière Rohan. Les démolitions ont lieu en mai et juin 1973.
Aubergistes, restaurateurs, Eugène Heitz (1898), Louis Schmuck puis (1909) Auguste Glausinger, Charles Arbogast (1919), Joseph Kuntz (1922) puis son fils Joseph Kuntz (1948)
Agence de location Paul Vielhaber (1899), bureau de placement Louise Silbernagel (1908), photographe Othon Scholl (1918, 1937), Jeanne Fensch, blanchisseuse et repasseuse (1922)
Sommaire
- 1885 – Henri Wagner (successeur de Georges Ehret) demande l’autorisation de poser une petite enseigne — L’enseigne est inscrite au rôle
- 1886 – Un incendie a eu lieu dans une cuisine de la propriété Klein d’après le journal L’Alsacien. L’enquête montre qu’il est dû à la cendre incandescente qui a été en contact avec une poutre à cause d’une dalle brisée sous le fourneau de la cuisine au deuxième étage. – Le maire demande à l’entrepreneur J. Klein (9, rue Fritz) de faire en sorte que les pièces en bois soient à distance réglementaire des tuyaux de fumée et des cheminées. – Tous les travaux sont terminés après plusieurs rappels, décembre 1886.
- 1888 – Le maire notifie les frères Dolder de régler les droits de leur enseigne et de leur lanterne. – En marge, ont quitté les lieux depuis deux ans.
- 1892 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police concernant la fosse d’aisances du débit Au Chant des Oiseaux – Rapport sur l’urinoir dont la fosse est très petite, ce qui empêche d’utiliser la chasse d’eau et favorise les mauvaises odeurs. Croquis – Le maire écrit à l’entrepreneur Klein, propriétaire
1893 – Les entrepreneurs J. et E. Klein sont autorisés à faire un raccord aux canalisations municipales – Dessin - 1894 – La femme Rimbach, demeurant 1, impasse du Rateau, se plaint de l’humidité depuis que son voisin a fait une nouvelle construction. – La visite des lieux conclut que les pièces ne sont pas assez aérées.
- 1893 – Les architectes et entrepreneurs J. et E. Klein demandent l’autorisation de construire un bâtiment accessoire à l’arrière de leur terrain.
L’architecte municipal Nyssen note que les voisins (la cour des Coupes, l’institut Saint-Vincent-de-Paul, la fondation Saint-Joseph et des maisons particulières) n’ont pas de sortie vers le terrain. – Le maire déclare qu’il peut accorder l’autorisation seulement si l’évacuation en cas d’incendie est possible par les terrains voisins.
Les entrepreneurs déclarent qu’ils vont ouvrir une porte vers le n° 8. La porte à tambour du débit de boissons et celle du vestibule ont une largeur réglementaire.
1893 (octobre) – J. et E. Klein sont autorisés à construire un bâtiment accessoire auquel donnent accès deux portes vers le quai. – Plan – Droits réglés pour construire un local pour débit de boissons à l’intérieur d’un terrain
Les murs extérieurs sont terminés jusqu’à hauteur des fenêtres (décembre 1893). Le comble est posé mais pas le lanterneau (janvier 1894). Le gros œuvre est terminé (février 1894). Les plâtriers ont terminé leur travail (mars 1894). L’aménagement intérieur est terminé, les peintres commencent à travailler (mai 1894) – Tous les travaux sont terminés, les poêles seront posés à l’automne (juillet 1894) – Les poêles sont posés, (octobre) - 1894 (septembre) – Le maire constate qu’Eugène Heitz a posé une lanterne au débit de boissons – Demande – Autorisation
- 1895 – Le maire notifie Jacques Klein fils, demeurant 21. rue de l’Empereur Frédéric, de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, décembre 1895
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, mars 1897.
- 1898 – Les architectes et entrepreneurs J. et E. Klein demandent l’autorisation 1) de déplacer la porte d’entrée au milieu de la façade, 2) de donner une forme rectangulaire aux ouvertures et de les munir de volets roulants, 3) d’aménager une descente pour les tonneaux, 4) de repeindre la façade à l’huile – La Police du Bâtiment répond que la façade dépasse de l’alignement et que les transformations n’y sont donc pas autorisées, sauf si les montants des ouvertures sont en bois de sapin
1898 (mars) – La Société strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, rue Fritz) est autorisée à transformer la façade – Travaux terminés, avril 1898 - 1898 (mai) – Le tailleur André Maier demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
1898 (août) – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Eugène Heitz a posé deux enseignes sans autorisation – Demande – Autorisation - 1899 – Paul Vielhaber (agence de location) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et une enseigne plate – Autorisation – Litige sur l’inscription, courrier du commissaire de police
- 1898 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police – Eugène Heitz demande l’autorisation d’agrandir son local – La Police du Bâtiment constate que la porte s’ouvre vers l’intérieur et que les cabinets d’aisance ne sont pas assez aérés. – Un tuyau d’aération a été posé, septembre 1899.
- 1907 – L’aubergiste H. Klein informe la Police du Bâtiment qu’il n’y a plus deux mais une seule lanterne.
- 1908 – Louise Silbernagel transfère son bureau de placement du 3, rue Sainte-Catherine au 7, quai des Bateliers – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
- 1909 – Notification de payer le droit d’une enseigne sur balcon, adressée à l’aubergiste Louis Schmuck puis à son successeur Auguste Glausinger – Droits payés
- 1910 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré dans la cave. La fibre de bois qui y était entreposée a été enlevée.
- 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. L’aubergiste Glausinger demande l’autorisation de reprendre le débit de boissons. Les locaux comprennent la salle de débit, la cuisine et les cabinets d’aisance dans le bâtiment avant, une salle de débit et des cabinets d’aisance dans le bâtiment arrière. Les salles correspondent aux prescriptions sauf quant à la hauteur (2,52 au lieu de 2,80 mètres), l’aération des cabinets d’aisance est indirecte mais les transformations seraient coûteuses. Liste de travaux à faire en cinq points – Croquis
Les toilettes pour dames ont été établies en 1906 d’après les plans des canalisations - Commission contre les logements insalubres. 1898. Rapport sur le logement Scherer – La Société strasbourgeoise de construction déclare que le locataire a dénoncé son bail
1902 – La journalière André a plusieurs chats dans son logement, ce dont les autres locataires se plaignent. Le propriétaire fait désinfecter le logement – Nouvelles plaintes en 1903. Le propriétaire résilie le bail.
1906. Liste de travaux à faire en sept points. Rapport au Conseil municipal sur le plafond d’une cuisine au troisième étage (réfection non réalisée) – Le Conseil municipal met en demeure la Société immobilière de Strasbourg de faire faire les travaux avant le premier septembre – Travaux terminés, septembre 1906
Commission des logements militaires. Remarques en trois points
Maladie, cas de tuberculose, 1923
1923 – La locataire Schirmann se plaint que l’écoulement d’eau est bouché. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés, novembre 1923. - 1910 – La Police du Bâtiment constate que la Société immobilière de Strasbourg transforme les cabinets d’aisance sans autorisation – Demande par la Société immobilière de Strasbourg (Strassburger Immobilien-Gesellschaft, 8, rue du Dôme) – Autorisation – Dessin – Il reste à prouver que le pilier est assez résistant. Calcul statique et dessin
- 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Rambach demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Liste de travaux à faire en trois points – Travaux terminés, octobre 1913
- 1913 – Le peintre en bâtiment Daniel Arbogast (12, quai Saint-Nicolas) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Dossier classé, novembre 1913
- 1918 – Le photographe Othon Scholl demande l’autorisation de poser une vitrine (1 mètre de haut, 50 centimètres de large) – Autorisation – La vitrine est posée
- 1919 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Arbogast demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Liste de travaux à faire en six points.
1919 – La Police du Bâtiment constate qu’Othon Scholl a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation - 1921 – Les peintres en bâtiment Woessner frères (5, rue Saint-Marc) demandent l’autorisation de peindre la façade du Chant des Oiseaux en rouge foncé – La Commission des Beaux-arts ne se prononce pas. Les travaux sont réalisés sur les conseils de l’architecte municipal Dauchy.
- 1921 – Le restaurateur Joseph Kuntz demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse temporaire – Autorisation
- 1922 – Jeanne Fensch demande l’autorisation de poser une enseigne (Blanchissage, repassage, Jeanne Fensch) – Autorisation – Croquis
- 1923 – Le serrurier Joseph Egner demande au nom de l’aubergiste Joseph Kuntz l’autorisation de poser un store – Autorisation
- 1930 – Joseph Kuntz demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée (aménager une devanture en réunissant deux baies) sous la direction de l’architecte Heitz (16, rue Sainte-Madeleine). – Autorisation – Travaux terminés sauf le crépi, juin 1930. Travaux terminés, juillet 1930.
1930 (juillet) – Joseph Kuntz demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la porte du restaurant – Autorisation - 1937 – Le photographe Othon Scholl demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation – La vitrine est posée
- 1937 – La société Meschenmoser demande au nom du restaurateur Joseph Kuntz (Au Chant des Oiseaux) l’autorisation de poser deux enseignes au néon (Perle-Bock) entre le deuxième et le troisième étage. – Autorisation de poser des enseignes sans saille en lettres détachées
- 1937 – Le peintre en bâtiment Comment (16, place Saint-Etienne) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Fiche d’autorisation
- 1939 – J. Send démonte son enseigne
- 1940 – Le carreleur Holtzmann (16, rue de Sélestat au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique
- 1942 – La Police du Bâtiment constate que J. Kuntz (restaurateur Au Chant des Oiseaux) a posé une enseigne lumineuse sans autorisation – Demande – Autorisation, janvier 1943
- 1946 – Joseph Kuntz est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade
1947 – Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) et l’entrepreneur Wickersheim (46, chemin du Schnockeloch à Kœnigshoffen) sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique – Idem au profit de Joseph Kuntz - 1948 – Joseph Kuntz fils demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Le préfet demande un rapport. Le restaurant Au Chant des Oiseaux comprend une salle de débit, une petite salle et une salle de société dans la cour, une cuisine, des cabinets d’aisance. La petite salle a seulement une hauteur de trois mètres, quant au reste les locaux correspondent aux prescriptions en vigueur.
- 1955 – La brasserie malterie Charles Kleinknecht (bières Perle, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser deux enseignes sur lambrequin au store du restaurant Au Chant des Oiseaux – Arrêté du maire
- 1958 – Le restaurant Joseph Kuntz demande un dégrèvement après que les tubes en néon ont été détruits par la grêle du 11 août – Le fichier est rectifié pour l’année suivante
- 1960 – La brasserie malterie Charles Kleinknecht pose une plaque de moins d’un mètre carré
1964 – La même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Arrêté du maire - 1967 – Le Service des incendies informe la Police du Bâtiment qu’une cheminée fissurée laisse échapper de l’oxyde de carbone – Le maire demande à Joseph Kuntz père, propriétaire de l’immeuble, de faire faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, décembre 1967
1937 (décembre) – Rapport d’opération des pompiers. Un poêle à mazout a dégagé des fumées dans le restaurant – Le poêle est réparé - 1969 – La brasserie malterie Charles Kleinknecht retire l’enseigne lumineuse, le restaurant étant fermé.
- 1969 – Le maire demande au propriétaire Joseph Kuntz de faire ravaler la façade – La société civile immobilière Au Chant des Oiseaux déclare être devenue propriétaire de l’immeuble qu’elle envisage de démolir.
- 1970 – La société civile immobilière Les Bateliers transmet une demande de démolir comprenant une photographie de la façade actuelle, un dessin de la façade projetée, des plans de situation et une liste des locataires
Propriétaires, société civile immobilière des Bateliers-Rohan (n° 7 et 8), domiciliée 50, avenue de la Forêt-Noire (n° 9). deux restaurants, une épicerie et 40 logements vétustes, bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages.
La descente sur les lieux a été effectuée le 21 août 1970. Il a été constaté qu’il s’agissait
pour le n° 7 – bâtiment d’habitation de R + 4 étages en maçonnerie enduite avec encadrement des fenêtres et rez-de-chaussée en grès des Vosges. Couverture en tuiles. Annexes en fond de cour en train de s’effondrer. Inhabité
pour le n° 8 – deux bâtiments d’habitation. Le premier sur le quai des Bateliers, l’autre sur courette intérieure, les deux de R + 3 en maçonnerie enduite avec toiture en vieilles tuiles. Le tout en assez mauvais état d’entretien est partiellement habité
Pour le n° 9 – bâtiment d’habitation se prolongeant le long de l’impasse de l’Ancre et en arrière du n° 8. Avec une partie en pans de bois non apparents et remplissage en assez mauvais état d’entretien, et une partie en maçonnerie avec façade sur le quai des Bateliers de style XVIII° siècle en grès des Vosges. Façade que l’avant-projet présenté pour la reconstruction intègre dans l’ensemble projeté. Partiellement inhabité
Avis favorable donné pour la démolition, eu égard à la sauvegarde de la façade du n° 9. Il y aura lieu d’autre part de procéder à la récupération des vieilles tuiles ainsi que des portes et du balcon du n° 7.
Le maire transmet la demande au préfet avec avis favorable le 5 janvier 1970. – Photographie, plan de masse, dessin du bâtiment projeté, liste des locataires du n° 7, des n° 8-9 - 1970 (octobre) – Extrait du procès verbal de la réunion tenue le 6 octobre 1970 par la Commission municipale pour la protection des sites – La commission estime que le nouveau bâtiment ne pourra avoir le cachet des bâtiments existants. Elle recommande soit de maintenir les façades, sauf le belvédère du n° 9, soit de les reconstruire à l’identique, en conservant le n° 9.
1970 (décembre) – Observations de l’architecte F. Herrenschmidt qui évoque les coûts et les normes de construction – Note de l’adjoint Pfirsch avant de transmettre la demande de démolir à la Direction départementale de l’équipement en mentionnant qu’il faut conserver la façade du n° 9 et conserver les matériaux qui figurent dans la note du premier décembre 1970
1971 (janvier ) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la démolition, à condition de déposer la maçonnerie en pierre de taille du rez-de-chaussée et la grille du balcon au premier étage (n° 7) et de conserver intégralement la façade XVIII° du n° 9 – Le maire transmet la demande de démolir les bâtiments sis 7, 8 et 9 quai des Bateliers au directeur départemental de l’équipement - 1971 (février) – La veuve Albert Guckert, propriétaire du 6, quai des Bateliers porte plainte auprès du procureur de la République. Les clochards qui occupent les numéros 7 – 9 pénètrent dans la propriété de la plaignante. – Elle adresse la même lettre à la société O.P.I.C. (Office Professionnel Industriel et Commercial) qui répond que les ouvertures étaient murées, puis au maire
1971 (mars) – Jean Dumas, conservateur régional des Bâtiments de France demande au maire d’user de ses pouvoirs de police pour remédier à la situation
L’architecte Herrenschmidt déclare qu’il est uniquement chargé du projet de reconstruction. Le commissariat central promet des rondes de nuit.
1971 (avril) – Note au maire. Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 février 1971. Il serait bon que la reconstruction suive immédiatement la démolition pour éviter qu’il y ait une brèche peu esthétique et que la façade du n° 9 ne se désagrège.
Les locataires du 10, quai des Bateliers se plaignent à la mairie des clochards et des rats qui occupent les numéros 7 à 9.
L’entreprise générale de démolition Alberti (Chazat-d’Azergues, Rhône) demande une autorisation d’ouverture de chantier
Article de presse (Le Nouvel Alsacien, 21 avril 1971) Ist das alte romantische Strasbourg in seinem Untergang geweiht ?
Lettre du chef de clinique Jean-Paul Hutt concernant le délabrement des bâtiments
1971 (23 avril) – Les travaux sont interrompus – Lors de la visite des lieux le 27 avril en présence du promoteur Frangel, de l’adjoint de Rendinger, de l’architecte des Bâtiments de France Guri, de l’architecte en chef Will, de l’architecte principal Charlier, il est convenu de différer les travaux, de maçonner les fenêtres et les portes du rez-de-chaussée pour renforcer la stabilité de la façade lors de la démolition, de conserver les murs perpendiculaires rue de l’Ancre pour assurer un contrefort. Il reste à choisir entre deux variantes, l’une qui prévoit un hôtel et l’autre des logements.
1971 (mai) – Article de presse (Dernières nouvelles d’Alsace, 13 mai) intitulé Protéger le patrimoine historique du vieux Strasbourg. La réaction de la population prouve qu’elle est prête à s’opposer à la mutilation des vestiges du passé. - 1971 (juin) – L’architecte Herrenschmidt écrit à l’O.P.I.C. en s’étonnant qu’aucun représentant de la société civile immobilière n’ait pris part à la réunion avec l’architecte principal de la Ville Schæffer. En réponse le promoteur Frangel distingue les mesures d’urgence (interdire l’accès au bâtiment pour éviter de nouveaux vols comme ceux de la rampe) et le projet de construction.
Le maire se tient informé de l’affaire
Extrait du compte rendu de la réunion du 9 juin 1971 concernant la sauvegarde du Vieux Strasbourg – « M. Pfirsch déclare que, pour sa part, il eût préféré le maintien des trois immeubles. Le permis de démolir ayant finalement été accordé, il s’agit de savoir s’il y a lieu d’amener le promoteur à ne pas démolir en attendant une décision effective quant à la reconstruction ou au contraire de le laisser procéder à la démolition, conformément à l’autorisation qu’il détient, avec le risque de voir durer une brèche à cet endroit. »
Commission archéologique du Strasbourg médiéval. La commission, réunie le 17 mars 1971 au Palais du Rhin, inquiète des destructions inconsidérées prévues dans le périmètre de la ville historique, demande la conservation des vestiges du vieux Strasbourg
Article de presse (Dernières Nouvelles d’Alsace) intitulé Protéger le patrimoine historique de la ville - 1973 (6 avril) – Courrier de la Division II au secrétariat général. Les démolitions commenceront en avril et seront immédiatement suivies d’une reconstruction.
Maximilien Mayerl, gérant de la société civile immobilière Rohan au nom de laquelle l’arrêté portant permis de construire a été transcrit le 29 mars 1973, transmet au maire la déclaration d’ouverture de chantier
1973 (10 avril) – L’architecte des Bâtiments de France donne une autorisarion préalable à la délivrance d’un permis de démolir, sous réserve de déposer la maçonnerie en pierre de taille au rez-de-chaussée du n° 7 et de maintenir intégralement la façade du n° 9.
Suivi des travaux. La démolition du n° 8 est assez avancée (mai 1973), elle est presque terminée, (juin). La démolition du n° 7 est presque finie, les travaux au n° 9 avancent (26 juin). La Police du Bâtiment écrit à l’entreprise Knecht d’Adamswiller après avoir constaté qu’on brûle des poutres sur place et que la palissade de protection n’est plus en place impasse de l’Ancre. Elle demande aussi de déposer les statues du n° 9 pour assurer leur conservation.
1973 (30 juin) – Extrait de presse (Le Nouvel Alsacien), intitulé Une rénovation attendue
1973 (1 août) – Article de presse (Dernières Nouvelles d’Alsace) intitulé Poêle des Bateliers, une façade échappera à la pioche des démolisseurs.
Le maire écrit à Maximilien Mayerl au sujet des statues. L’ingénieur conseil Claude Schweyer déclare que les statues sont solidement fixées et qu’il serait préjudiciable de les démonter. - 1973 – L’entreprise de construction Ernest Jockers (8, rue Jean-Mentelin) est autorisée à poser une palissade de chantier devant les 7 à 9 quai des Bateliers
Décompte des droits de voirie, entreprise E. Knecht à Adamswiller – Idem, Ernest Jockers (juin 1973-juillet 1975)
Pour la suite, voir le dossier du n° 9
Relevé d’actes
Les préposés aux feux relatent qu’un tonnelier dont ils ne connaissent pas le nom (Noé Culmann d’après la mention en marge) leur a demandé l’autorisation d’aménager un séchoir pour exploiter une brasserie dans la maison qui porte l’enseigne du Chant des Oiseaux. Noé Culmann qui a acheté la maison de Jacques Lauterer fait sa demande quelques jours plus tard, le 31 juin. Il est autorisé à aménager un séchoir, à condition qu’il donne dans la cour.
1588, Protocole des Quinze (2 R 18)
(f° 118) Zinstag den XXVII Augusti – Biersieder Noë Kuolman
Weither Zeigen sy [die vier Fewrherren] an, daß sy von einem Kieffer so gleichwohl beÿ meinherren noch nicht fürkomen, syen ersucht worden, auff ein augenschein Zukommen der wolt auch ein bierkessell auffrichten, Zu einem hauß am staden obwendig der Neuwen pruck so vohr Jahren ein würthshauß vnd Zum Vogelgsang genandt gewesen, (wie der schiltt noch vorhanden so Inen gezeigt worden.) Biersieden, d. er ein behausung, so weitt erhinder gehet, Raum und platz genug, auch guthe gelegenheit hab, Zum Kessell Zu den bütten, Zu der dörre holtz Zu leg. alles Im hindern gebew vnd garthen; fornen ettliche tisch Zustellen, Ist alles für fewr wohl Zuverwahren*, d. * schaden Zubesorg. vnd Ime derwegen Wohl Zuwillfahren. Sy haben Ine aber für mein Herren gewisen anzusuchen, vnd wann er Kompt, so Kan Ime alßbald bescheidt gegeb. werden, Wüßen sonst nicht wie der Küff. heÿßt od. wer er seÿ. Erkandt der fürnehmen* bedencken geuolgt vnd Ime so er ansucht Zu willfahren.
(f° 120-v) Sambstag den XXXI Augusti – Noë Kulman
Noë Kulman Kueffer p. Geÿß, Er habe vor dißer Zeitt Jacob lauterers behausung beÿ dem Encker erkaufft, für nemlich darumb d. er die gelegenheit dar Inn befunden, vnd platz seÿe Bier dar Inn Zu breuwen, hab derweg. beÿ der Stattverordneten fewrherren angesucht, den augenschein einzunemmen, Bitt deren Relation anzuhoren, vnd Ime g. Zubewillig. d.. er Inn derselben behaußung dem Bierkeßell anrichten vnd Bier brauwen möge. Ist Referirt, was verschinen Zinstag p. fewrh. eingesehen* vnd Erkandt seye. Erkandt Ime den bescheyd anzuzeigen doch außtruckenlich sagen d er die dörre nicht obenauff sond. Inn den hoff Richten soll. B. Mr.
Le tonnelier Noé Culmann épouse en 1588 Catherine, fille de David Müller
Mariage, cathédrale (luth. p. 145)
1588 Dominica Pentecostes 26. Maÿ. Noë Kulmann der Küfer und Catharina David Müller gewesenen *herrn nachg. tochter i 76)
Pierre Ermelhaus, tuteur des cinq enfants mineurs de feux Noé Culmann et de Catherine Müller, dépose un capital à la Tour aux deniers
1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
(f° 186) Sambstag 2. Xbr. 609. – Vogteÿ geldt vffgelegt
Peter Ermelßhauß als vogt hannsen, Catharin, Magdalenen, Marien vnd Salomeen, weiland Noe Cullmanns vnd Catharine müllerin beder selig 5. kind. hat gelieffert 350. g. d.
daumb denselben verkaufft vogteÿ gelt, 15 g 15 ß d. vff Catharinen tag fallend. Ingeschriben folio 113.
1610 VII 1325 Bauherren, Vogteÿ geldt vffgelegt, Noe Cullmans des biersieders Kk. 75.
1611 VII 1326 Bauherren, Vogteÿ geldt vffgelegt, Noe Culmans Kk. 9. Vogteÿ geldt vffgelegt, Noe Culman Biersieders dochter. 162.
1614 VII 1329 Bauherren, Vogteÿ geldt vffgenommen, Noe Cullmanns dochter. 111.
1615 VII 1330 Bauherren, Vogteÿ geldt abgelöst, Noe Cullmans Kk. 17.
1619 VII 1334 Bauherren, Noa Kulmans dochter gelüffert. 163.
Autres mentions de Noé Culmann dans les registres du Magistrat
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Bier. Hans Georg Keyser, Hans Vogel und Noe Kulmann Innen erlauben Bier umb 7. Zugeben. 251.
1602 XV (2 R 31) Biersieder. [Noe Culman] 142. pt° maltz
1607 XV (2 R 35) Noe Culman biersieder. 120. pt° sudt
Les Quinze autorisent Noé Culmann à continuer de brasser la bière comme le faisait son père
1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
(f° 185-v) Sambstag den 5.ten Decembr. – Noe Culman
Noe Culman biersieder p. Lt. Bittlinger bitt Ime Zuerlauben, das biersieden Inn seines Vatters selig. hauß Zu continuieren, Weÿl er preparation Zugericht, Wöll sich im ungelt allen schuldigen gebühre verhalten. Erkandt, Ime erlauben, Wie es sein vatter selig gehabt. Mr
Noé Culmann (fils) hypothèque au profit de sa sœur Madeleine Culmann le sixième qui lui appartient de la maison au Chant des Oiseaux
1611 (8.t Junÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 212-v
(Inchoat. fo: 199.) Erschienen Noe Khulman, biersieder Zum Vogelgesang
hatt in gegensein Peter Ermelhaußen alß geschwornen vogt Magdalenen Khulmanß, Weiland Noe Khulmanß seelig. dochter vnd seiner schwester – schuldig seÿe 50 pfund
dafür Vnderpfand ein sechster theil ihme schuldbekenner gehörig ane der behaußung Zum Vogelgesang, so ÿetzo von ihme selbst bewonth würdt, geleg. Am staden, einseith der Preüsch oberhalb der Newen bruckhen neben einer behaußung Zum kleinen schnabel genanth, anderseith neben hanß Knochen dem schuhemacher hinden vf daß alt weißen hauß stoßend, dauon genth Jars 5 schilling gelts, vf deß heiligen Creützes erhöhungs tag, den herren vicarien hoher stifft Straßburgk Im gürtlerhoff alhier, Mehr x. fl. gelts vf Martini fallend ÿetzmahlß der fischer Zunfftstuben alhie, stehen In hauptgueth abzue lößen mit 150 fl. St. wehrung, Vnd dan 4 gulden gelts vf Adolphi fallent, stehn In hauptgueth abzuelößen mit j C fl. ÿetzund herrn Friedrich Rüheln burgern alhie
(vide 612 fo: 29 specificatio)
Le tonnelier Jean Culmann, fils du brasseur Noé Culmann, hypothèque sa part de maison au profit de son frère Noé Culmann.
1612 (ut spâ [xxiij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 29
(Inchoat. fo: 33.) Erschienen Hanß Culmann Khüffer Wÿland Noe Culmann Bürbrügers seligen Sohn hatt mit beÿstand V. bewilligung des Ehrenhafften Peter Ermelhauß Khüffers seines geschwornen Vogts
in gegensein Noe Culmans Bürbrügers seines bruders – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühen gelts
dafür vnderpfand Ein Sechstetheil Ime für ungetheit gebürend vonn v. ane Zweÿen heüssern ein Vordern v. hindern mit Iren hoffestatt hefflin v gartten auch einem nebentheüßlin mit all Ir gebeu genant Zum vogelgesang gelegen Inn der S S ane dem gestaden obwendig der Encker Zunfftstub einsÿt neben Paulus vischer dem Schloßer andersyt hans Knelen Schumach. stoßend hind. vff das alt Waÿssenhuß, davon die vbrige fünff Sechste theil der verkäufferin geschwüsterde Zuständig, Dauon gend sammenthafft v ßd glts den herrn Vicarien hoher stifft S, Mehr 6 guldin gelts abloßig mit 150 gulden Straßburger der Vischer Zunfft, So dann 4 guldin gelts loßig mit 100 guld H Friderich Rühlen Sonst eygen
Pierre Ermelhaus vend au nom de ses pupilles Jean, Marie et Salomé, enfants du brasseur Noé Culmann, leur part de maison à leur frère aîné Noé Culmann
1614 (7. Aprilis), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 18-v
Kauffverschreÿbung Noë Kuhlmans vber Treÿ Sechste Theyl seines vatters Hauses
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1614 folio 38. Zubefind.) Erschienen Peter Ermelhauß d. Kueffer als vogt Hanßen Mariæ vnd Salome weÿland Noe Kulmans des Biersieders seliig. minderjährig. Kind. vnd beneben Ime ernanter Hanß Kulman selbst
haben in gegenwertigkeyt Noë Kulmans des eltisten Brud.s (verkaufft)
trey Sechste theyl für ohngetheylt ane einer Behaußung Jhenseyt d. Preuschen Zwischen der schind vnd Newenpruck einseyt neben Hanß Mullern schloßern and.seyt neben Hanß Knaben dem schuhmach. hinden auff das alt. weÿsenhauß vnd der Zunfft Zur Encker stoßend gelegen, davon gehend Jarlichs auff Exaltationis Crucis fünff schilling den H Deputaten hoher Stÿft die sigen abzulosen od. nit, die hatt d. Keuffer auff sich genommen Item Sechs gulden wehrung offt werung der Zunfft d. fischer In hauptgut mit 150 guld. wehr. Item vier guld. wehr. vff Adolff. Friderich Ruehlen In hauptgut mit 200 lb wehr. abzulosen, Item 2 pfund 10 schilling In den Keuffer selbst auff den 24. Januarÿ abzulosen mit 50 pfund welche Ime Keuffern bezalt werd sollen, von Hanßen obgelt. Sein Brud. sonst eÿg. vnd ist d. Kauff geschehen für die treÿ sechs theilen vber obgemelte beschwerd. für vnd vmb 500 pfund pfenning
[in margine :] Erschienen Jacob Kamm der Jünger Metzig. alß ehevogt Mariæ Chulmännin mit beÿstand H Peter Ermelhaußen hatt in gegensein deß Keüffers haußfrawen Appoloniam (…) q.tirt den 5.ten Julÿ 1627.
Noé Culmann épouse en 1610 Apollonie, fille de Gaspard Fend, aubergiste à la Ménagerie
Mariage, cathédrale (luth. p. 241)
1610. Dominica Reminiscere, mehr Noe Kulman des Biersieder und Apolonia Caspar Fender gewesenen Wurt Zum tiehrgarten n. g. tochter (i 124)
Noé Culmann hypothèque quatre sixièmes de la maison au profit de Jean Roppel
1615 (ut spâ [8. Nouembris]), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 221
(Inchoat. fo. 253.) Erschienen Vnser burger Nohe Culman der büersieder
Hatt in gegensein auch vnsers burgers Hannß Roppels – schuldig seÿe 50 pfund
dafür Vnderpfand sein soll vier Sechstetheÿl Ime für unvertheilt gebürende von v ane Zweÿ heüsser ein Vordern v hindern mit Iren hoffestetten hefflin v gartten mit allen Iren gebeüwen genant Zum Vogelgesang obwendig der Encker Zunfftstuben einseÿt neben hanns Müller Schloßer andersÿt herr hanns Knelen selig witwe stoßend hind. vff das alt Waÿßen huß, daran die dreÿen Zwen Sechstetheÿl Catharinen vnd Magdalenen sein schwestern Zustendig, dauon gnd sammenthafft v ß d bodenzinß d. herren Vicarien hoher stifft S. Mehr 6 guld gelts abloßig mit j C l guld SW der Vischer Zunfft stuben, Item Vier guldin gts loßig mit j c g SW h. Friderich Rulen, So dann verhafftet für 333 guld. vij ß iiij d Marien V Salome sein geschwüsterd mit gebürend Zinß Zubezal.
Noé Culmann est autorisé à débiter du vin comme l’orge est devenu trop cher pour faire de la bière, à condition qu’il prête serment chez les Fribourgeois.
1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
Noe Culman Biersieder. 50. 65.
(f° 50-II, Sambstag 29. Novembris – Noe Culman Biersieder
D Renger Erschein Noe Culman d. Biersieder vberreicht Supplication Inhalts dieweil die Gersten anietzo so teur, daß nicht mehr Zu sieden thunlich, wolt er deß Biersieden einstellen, Wein außschenck. vnd darbeÿ der ungelt ordnung mit entrichtung der gebür richtig geleben, Bitt vmb Verstattung vff Zweÿ Jahr. Erkant, O Ungelt H Sollenß edencken.
(f° 65-II) Sambstag 20. Decembris – Noe Culman
H. Schach vnd O .Vngeltterrn Wegen Noe Culmans deß Biersiedern Zum Vogellgesang der vmb den Weinschanck angehalt, Befinde sich daß vor 100 Jahren Wein daselbst geschenckt worden hetten Sie darfür gehalten Man solte die vff ½ Jahr Von Weÿhenachten biß Johanniß damit erß nicht heimblich thue vnd Mh daß vngelt abgehe erlauben. Erkant, daß Bedencken gefolgt, Soll Culmann die Ungelts vnd Weinschanck ordnung Zun freÿburgern schwören. O. Ungelt Hh.
Le brasseur Noé Culmann et sa femme Appolonie Fend hypothèquent la maison au profit du major Florian Zeiss, En marge, quittance délivrée à Pierre Montfort en 1675.
1626 (ut spâ. [ij. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 623-v
Erschienen Noe Culman d. Biersied. Zu Vogell gesang burger Zu Straßburg vnd Appolonia Ventin sein eheliche haußfr. mit beÿstand herrn Mathÿß Schalck. Rechenmeÿster vff des herrn Ammeÿsters stub. vnd Christian Humbuß gläß kremers burgern Zu Straßburg, Ihr Appoloniæ nechster Verwandt
haben in gegensein des Edlen vnd Noth uesten herrn Florian Zeÿß maior vnd Caporalen d. St. St. – schuldig seÿent 250 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß sampt d. gärtlin Auch all. Ihr geb. & gelg. Inn d. St. St. Zu Vogell gesang genant, Am gestad. nidwendig d. schind bruck. einseit n. hanß Osterrieth d. schuomach. Andseit Clade N. d. pastet. beck. hind. vff wolff Botzheims Behaußung stoßend, dauon gnd. v ß In gürtler hoff, Mehr iij gl gld loß mit j. C. gl. hn Friderich Rühlen erb. It. soll sie verhafftet vmb iij. C. xxx gl Salome Culmannin des Bekhenn. schwester, It. iiij gld glts loß. mit j. C. gl d. Fischer Zunfft vnd dann vmb L lb Veltin Jäg.
[in margine :] Erschienen hannß Davidt Zeiß der Biersieder, im nahmen diebold Zeißen deß biersieders Zum Sternen seines eheleiblich. Vatters (…) in gegensein hanß Peter Montfort des Biersieders alß ietzig. Possessoris hierin hÿpotherirten bier hauß Zu Vogell gesang (…) Act. 21. 8.br 1675.
Noé Culmann et sa femme Appolonie hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Kehrlen, aubergiste à la Carpe bridée
1626 (15. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 701-v
Erschienen Noe Culmann d. Bierbrüer Zum Vogelgesang burger Zu St. vndt Apollonia sein Ehefr.
haben in gegensein hanß Heinrich Kährlen würths Zum Gertenfisch auch burgers alhie – schuldig worden 50. Pfundt
vnderpfand daß Bierhauß Zum Vogelgesang gnt. mit deßen hoffstatt, hinderhauß, vnd Allen Andern deren gebäwen, alhie Jenseit der Preüschen underhalb der Schindbrucken neb. eim hauß Zum gld. Schnabel gnt. vnd 2. seit hannß Knaben schuhmacher hind. vfs Alt. weisenhauß stoßend vnd ist d. hauß Zuuor verhafft vmb 500. fl. florian Zeisen Maior der St. St. Item vmb 100. fl. Veltin Jäger, Item 333. fl. Salome Culmännin sein Debitoris schwester, Item 100. fl. H. Friderich Rüelen xv. erben, Item vmb 150. fl. der fischer Zunfftstuben, solche beede Capitalia mit 4 p. c Zuuerzinsen, So dann gehen Jahrs auch dauon 5. ß d bodenzinß in Gürtlerhoff, sonst eÿg.
Noé Culmann passe une antichrèse avec Jean Georges Trapp, marchand à Heilbronn, qui loue une partie de la maison
1629 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 444
Erschienen Noe Cuhlman d. Biersied. burg. Zu St. an einem,
So dann H hanß Georg Trapp handelßmann Zu Heÿlbronn Am andern theil,
Zeigten an, daß sie sich mit einander einer antichrisin v& gegennutzung folgender gestalt v.glichen, Nemblichen hat er H Trapp ihme Culman an parem gelt vorgestreckht 200 gld. a 15. bz.
hingegen Er Culman ihme herrn Trappen Verlühen Ein Stuben vnd Cammer in sein Culmann am Stad. gelegener Behausung vnd deren vordern andern stock, vf die faß stehend, So dann im hinderhauß ein Stallung zu 2. od. 3. Pferd., dergestalt, daß Er Culman die gemeldt 200. fl. durchs gantz Jahr, hienwider er Trapp die ietzspecificirte gemach vnd Stallung alle Straßburger Meßen vber zugebrauchen haben (…)
Appolonie Fend, veuve de Noé Culmann, meurt en délaissant un frère et une sœur. L’inventaire est dressé dans la maison qu’occupe le menuisier Laurent Beris à titre de locataire du Gürtlerhoff rue des Veaux. L’actif de la succession s’élève à 266 livres, le passif à 36 livres.
1635 (23. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 3) f° 31
Inventarium vndt beschreibung aller haab vndt nahrung, so weÿlandt Appollonia Fendinn auch weÿl. Noe Cuhlmanns, gewesenen Biersieders, burgers alhie Zu Straßburg seel. hinderlaßene wittib, nach tödtlichem Ihrem Hinscheÿden, hinder Ihro verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrsammen Jacob Flötzers Saltzmeßers burgers alhie Zu Straßb. als geschwornen vogts Annæ Ursulæ Fendin mit beÿstand deß Ehrenvesten fürgeachten vnndt weÿßen Herrn Peter Ermelhaußen Eines Ehrsamen großen Raths alhie altenn beÿsitzers, vnndt deß Ehrwürdigen vndt wohlgelehrten herrn Nicolai Fendÿ, Pfarrherrens Zu Lindauw, mit beÿstandt deß Ehrenvesten vndt Fürgeachten herrn Ruprecht Reichhardts, Schaffners zu Alheiligen burgers alhie Zue Straßburg, der Verstorbenen frn seelig Schwester vnd bruders, vnndt ab intestato hinderlaßener beeder nechster Erben (…) So beschehen vff Mittwoch den 23.ten 7.bris 1635.
Inn einer alhier in d. Statt Straßburg in der Kalbs gaßen gelegenen Eck behausung am Pfaffengaßen in den Gürthlerhoff gehörig so Lorentz Beris den Schreiner burger alhie Lehnungs weiß bewohnt, beÿ deren die v.storbene seel. Zuhehauß geweßen, Ist befunden word. wie volgt
Oben Vff den Kasten, In d. Cammer A, Inn d. Cammer B
Sa. haußraths 55, Sa. Silber Geschmeids 9, Sa. Bahrschafft 190, Summa summarum 256 lb – Schulden 36 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 220 lib
La maison appartient ensuite au brasseur Georges Strobel, qui l’a sans doute acquise par adjudication judiciaire (voir la référence du 3 juillet 1632 dans l’acte ci-dessous). Fils de Louis Strobel de Kaufbeuren en Souabe, Georges Strobel épouse en 1613 Marguerite, fille du boulanger Jean Waltz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 108 n° 6)
1616. Den 4. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden Georg Strobel von Kauffbeiren, d. Biersied. weiland Ludwig Strobels des Baursmanns v. Burg. seligen daselbst nachgelaßener Sohn V Jungfrauw Margaretha weÿland Hans Waltzen des weißbecken vnnd Burgers seeligen alhie, nachgelaßene tochter (i 118)
Georges Strobel, aubergiste à la Cigogne d’argent, devient bourgeois par sa femme sept mois après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1004
Georg Strobel der Büersieder Zum Sülbernen Storckh Alhüe, Von Kauffbeuren bürtig, Empfahet d. Burgrecht Von Margaretha weÿl. hanß Maltz deß Weißbeckh seellig Eheliche Tochter vnd wüll Zu der Morin Zünfftig sein Actum den j Octobris Aô 1616
Autres mentions de Georges Strobel, dans les registres du Magistrat
1616 XV (2 R 39) Georg Strobell. 17. 68. 119. [umb bierhaus zum Storcken]
1619 XV (2 R 47) Georg Strobel. 69. 75. 78. 114. 126. 127.
1623 XV (2 R 51) Georg Strobel. 109. [pt° Straff]
1624 XV (2 R 52)
Geörg Strobell Biersieder. 78. 87. 95. 107. 131. 212.
1625 XV (2 R 53)
Geörg Strobel. 41. 42. 62. [biersieder zum Storcken]
1636 XV (2 R )
Kieffer zunfft Ca. Georg Strobeln et Hanß Israel Fausten. 133. 143.
1641 Conseillers et XXI (1 R 124) Margareta Georg Strobelß Wittib. 103. [pt° geldts zur Kriegs Cassen]
1652 XV (2 R 39) Georg Strobelß Wittib. 69. [pt° Schweinhalten]
1642 XV (2 R 65) Biersiederin Zum Vogelgesang [wegen fruchtkauff vfm Kornmarck]. 84. 88. [Georg Strobels wittib vmb Straff moderation] 104.
Les Quinze autorisent le brasseur au Chant des Oiseauc Georges Strobel à débiter du vin pendant que l’orge est cher comme l’a fait avant lui Noé Culmann
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
(f° 133-v) Montag den 13. Junÿ – Georg Strobel Biersieder Zum Vogelgsang Erschienen ddt p M Eggen Supplication so verlesen, bitt, weilen beÿ ietzigen theuren früchtten der Bierschanck nicht in starckem gang, Ihme dafür daß weinschanck an diesem Orth Zu gestatten, allegirt das in Aô 1623 Noe Culman der selbiger Zeit diese behausung bewohnt ein solches ebenmäßig verwilligt worden. Erkandt, Obere Ungelt herren sollens bedencken.
(f° 152-v) Freÿtag den 13. Julÿ – Georg Strobel vmb Weinschanck Zum Vogelgesang
Vorige herren referiren, hatten Georg Strobels des biersieders Zum Vogelgsang hieob fol. 133. einkommene Supplication vmb verstattung des weinschancks bedacht, vnd nach dem sich in vffschlagung des protocolli d. Aô 1623. befunden, das vorvielen vnnd fast vnverdencklichen Jahren, der weinschanck an disem Orth getrieben, auch in der consideration damalen Noë Cullmann derselbe vff ein halb Jahr lang bewilligt worden, Alß vermeinen sie, das supplicanten ebenmäßig auch für dißmal häte Willfarth vnd der Schanck vff ein halb Jahr lag bewilligt worden, doch der gestalt, das Er seine wein, so bereits eingelegt, also bald vffnehmen laßen vnnd das ungelt davon entrichten, nicht weniger was Er noch Künfftig in wehrender dieser Zeit einlegen wird, die gepühr also bald davon abzustatten schuldig sein solte, stellens. Erkanndt, das bedencken gefolgt.
[in margine :] Ist Ihme p. Jr.b* et H Wenckern In beÿsein Melchior Fieders* bescheid angezeigt, Sambtst. den 23. hus.
Accord passé entre le marchand de vins Daniel Fidel et ses créanciers au sujet de 525 livres que lui doit Georges Strobel sur le prix de la brasserie au Chant des Oiseaux d’après un acte de vente passé le 3 juillet 1632
1633 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 250
Erschienen Daniel Fidel der Weinhändler burger Zu St.
hatt in gegensein seiner alhieigen creditoren Außschützen, herren Adam Schiffmanns, vnd H Balthasar Scheiden deß handelßmanns, burgern alhie,
bekannt, demnach sein Fidels gesampt creditores under ihnen eine absonderung der gestalt getroffen, daß die alhiesige vnd frembde creditores Jedoch ohne nouation deß den 30. Aprilis Anno 1627.getroffenen, auch in der Contractstuben v.zeichneten Accords sich separatim, v.mög der den 15. Januarÿ Anno 1631. durch hanß Georg Kürschner den Notm. v.fertigten verschreibung auff gewisse posten verweisen laßen, daß solchem nach Er Fidel ihnen den alhieigen Creditoren vff abschlag ihrer Anforderung in solutum und An bezahlung cedit vnd vbergeben (…)
525. lb so Er Fidel laut deß den 16. Februarÿ nechsthin vor einem Ers. Kleinen Raht ergangnen bescheids auf dem Bierhauß Zum Vogelgesang genannt Zuerfordern, vnd Georg Strobel, alß ietzigen aÿgenthumbs herr vorangeregten Bierhauses nach Außweisung den 3. Julÿ anno 1632 Verzeicheten Kauffverschreibung, zahls weiß Zuerlegen
Veuve, Marguerite Waltz se remarie en 1640 avec le tonnelier et brasseur Jean Schmutter, originaire de Nuremberg
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 213-v n° 4)
1640, iisdem diebus [Dom. 40. 23. Febr. prima, Dom. Reminiscere 1. Martÿ 2.a vice] Johann Schmutter von Nürnberg der Kieffer und Biersieder Johann Schmutter Gastgebers Zum Weißen thurn in Nürnberg hinderlaßenen, Sohn, Vnd Margaretha Waltzin Georg Strobel des Biersieders Zum Vogelgesang alhie hinderlaßene Wittib – Zinstag den 3. Martÿ Zu S. Claus. (i 227)
Jean Schmutter devient bourgeois par sa femme quatre semaines après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie p. 191
Johann Schmütter von Nürnberg der biersieder, Empfangt daß burgerrecht von Seiner haußfrauwen Margretha weÿland Georg Strebels sehl. nachgelaßener wittib vmb 3 gold. fl. Ist noch ledigen Standts gewesen vnd würd Zu den Küeffern dienen Jur. den 18. Martÿ 1640.
Requête par Elisabeth, veuve de Jean Schmutter
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) Elisabeth Hans Schmutterß Wittib. 121. 141. [pt° schuld]
Jean N., second mari de la veuve du brasseur au Chant des Oiseaux, est autorisé à écouler le vin qui lui reste. Il devra faire une nouvelle demande s’il souhaite continuer ensuite à débiter du vin.
1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
(f° 82-v) den 28. Martÿ – Wein und Bierschanck Zum Vogelgesang
Obere Ungeltherren referiren dem v.storbenen Würth Zum Vogelgesang seÿe hiebevor d. bier: v. weinschanckh Zugleich verstattet word. weil nun sein Nachkomm Johann (-) vmb continuation bittet, sonderlich weil noch ein anzahl unverungeltete wein vorhanden q. waß zu thun. Erkandt soll Ihme willfahrt sein, doch wann die besagte bereits wein v.schenckt soll Er sich wied. beÿ MH. des Weinschancks halben anmeld. auch daß noch außständig vngelt abzahlen. Eodem Ward Implorant p. Obere Ungelt herren in p: Welcher beeder bescheidt angezeigt v hat Er die biersied. ordnung geschwohren.
Accord passé entre les héritiers du marchand Christophe Merckhelbach et les héritiers d’Adam Batelier, assesseur au Grand Sénat, au sujet d’un capital de 242 florins dû par la veuve et les héritiers de Georges Strobel sur la maison au Chant des Oiseaux
1646 (4. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 110-v
Erschienen Herr Theobald Güntzer burger Zu Straßburg alß Vatter seiner mit weÿl. Fr. Margaretha Merckhelbachin nunmehr seel. ehelich erziehlter Kind. großvatters, weg. H Christoph Merckhelbachs deß handelßmanns seel. Verlassenschafft bißhero geweßenen Administrator mit beÿstand herrn Johann Georg Primmers dero rechten Doctorandi auch burgers alhier, alß sein H. Güntzers erstgemelter seiner Kinder Vogts
hatt in gegensein herrn Pauli Friderici deß ältern dero rechten Doctoris vnd E.E. Kleinen Rhats Actuarÿ et Referendarÿ alß Vogts frawen Mariæ, Weÿl. H. Adam Schiffmanns geweßenen großen Rhats Verwanthens seel. wittibin Wie auch H. Johann Rudolph Saltzmanns, Senioris, Med. Doct. et Profess. Statt Phÿsici und des Stifft St. Thoma Decani alß Ober: Vnd H. Jeremiæ Ursini deß Notarÿ alß Vndervogts E. Adæ Schiffmanns LL Studiosi obgemelts H Schiffmanns eintzig. Sohns Und Erbens
Zu bezahlung der denenselben durch E.E. Statt gericht am 24. Januarÿ nechsthien wegen der Behaußung Zum Vogelgesang Zu restituiren adiudicirten 117. fl. Vnd dauon a tempore litis contestationis Zu erkannter Interesse Vnd Vncosten, so sich zusammen 139. fl. belaufft, Vber die hiebeÿ bezahlte 64. fl. auß obenangezogener Merckhelbachischer Verlassenschafft Vffrecht cedirt und Vbergeben haben, in Capital Und Zinnß. 75. fl. Von Vnd ahne 242. fl. Capital Vnd dauon Verfallenen Zinnßen, so weÿl. Georg Strobels geweßenen Biersieders Zum Vogelgesang nunmehr seel. hinterbliebene Wittib und Erben, Wegen der Behaußung Zum Vogelgesang jenseit am Staden gelegen am Kauffschilling noch per rest schuldig seind
Marguerite, veuve de Georges Strobel, loue la brasserie au Chant des Oiseaux à son gendre brasseur Conrad Straubmann
1653 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 341
Erschienen Margaretha weÿl. Georg Strobelß deß Biersieders Zum Vogelgesang nunmehr seel. hind.laßener Wittib, mit beÿstand H Johann Rheinhard Kreß deß beständig Regiments der Herrn Fünffzehen ihres Curatoris und H Johann Kolben EE groß. Rhats Beÿsitzers /: der Verleÿherin und dann:/ auch dem Entlehnern, hierzu alß ohnpartheÿisch, insonderheit erbetten
in gegensein Conrad Straubmanns deß Biersieders ihres nechstkünfftig. dochtermanns
verlühen habe daß Bierhauß Zum Vogelgesang mit allen deßen Gebäwen wie auch Zwen eingemaurten Bierkeßeln, einem eingemaurt. Bauchkeßeln einen Kühlschiff, eine Maltz bütten und andern Bütten und Faß so beÿde Part. in einem Kerff Zedel specificiren wollen, vff vier Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinnß benantlich 65. Pfund
mit diß. Bedingnuß, Erstlich alß lang die Verleÿherin die große und Kleine stub im mittlern Stock gebrauch und ahne deß dochtermanns disch sein wirt, alß dann für solch. Costgelt iährlich. 15. lb von dem obgemeldten hauß Zinnß d. 65. lib. abgehen und Er also nur noch 50. lib. erstatten solle, da aber beÿde Part. sich nicht mit einand. betrag könnten, so mag beÿdes die Verleÿherin dem Entlehnern, alß auch d. Enrtlehner der Verleÿherin den disch und dis stuben auffsag. und soll es alßdann beÿ dem völlig. Zinnß der 65 lib. verbleib., Fürs andern (…)
[in margine :] Erschienen hieringemelte Margaretha die Strobelische wittib mit beÿstand H Alexander Röhmers deß Schuhmachers ihres Curatoris und H hannß Georg Hahnen deß Krahnmaÿsters ihres dochtermanns, hatt in gegensein hannß Stiglers deß weißbeckhen alß Vogts hierinngedachts Conrad Strubmanns deß Entlehners nunmehr seel. hinderlaßener wittibin, bekannt, daß nicht allein Vorstehende Lehnung ein Völlig genügen beschehen sondern auch die vom 28. Junÿ A° 1655 biß uff Joh. Bapt: dießes 1660.t Jahrs resp. Verfallene und Verfallend. hauzinnß (…) Actum 21. febr. a° 1660.
Originaire d’« Eschenhofen », le brasseur Conrad Straubmann devient bourgeois par sa femme Anne Barbe, fille de Georges Strobel
1653, 4° Livre de bourgeoisie p. 289
Conradt Straupmann Von Eschenhoven der Bier sieder empfangt d. burger recht von seiner haußfr. Anna Barbara weÿl. Geörg Strobels seel. dochter vmb 8 gold fl. ist ledigen stands gewesen will Zu den kieffern dienen. Jur. den 10. Aug. 1653.
Baptême de leur premier enfant Marie Salomé en 1654.
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 141-v n° 46)
1654. Donnerstag den 5. Octobris parents Conrad Straubmann burger und Biersieder Zul Vogellgesang, genetrix Anna Barbara, Infans Maria Salome (…) i 145
Anne Barbe Strobel, veuve du brasseur au Chant des Oiseaux Conrad Straubmann, se remarie en 1660 avec Jean Georges Ruprecht, fils du boulanger Jean Ruprecht ancien habitant de Haguenau puuis manant de Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1660 (7.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° f° 162-v
Eheberedung, Hannß Georg Ruprechts, Küeffers vndt Annæ Barbaræ Strobellin weÿl. Conradt Straubmanns Biersieders Zum Vogelgesang Burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßene wittwen
zwischen dem Ehrbahren vndt Bescheydenen Hannß Georg Ruprechten, weÿland deß Ehrenhafften vndt Achtbahren H Hannß Ruprechts, geweßenen Weißbecken Zu Hagenaw nachgehends Schirms Verwanthenalhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßenem ehelichem Sohn, ane einem,
vndt der Ehren: und viel tugenstsammen Frauwen Annæ Barbaræ Strobellin weÿlandt des Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Conradt Straubmanns, geweßenen Biersieders Zu dem Vogelgesang, Burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittwen an Andern Theil sich begeben und Zugetragen, Auch dabeÿ in beÿsein vnd durch underhandlung der Ehrengeachten auch Ehrenhafften H Hanß Michael Brandhoffers Statt Küblers, deß Hochzeiters geschwornen Vogts, vnd herrn Gerhardt Lefer, Biersieder Zur Ketten, seines Schwagers, auff sein deß Hochzeiterers, So dann auff Ihr der Fraw Hochzeiterin seithen herrn Hannß Stiglers, Weißbecken, derselben geschwornen Vogts, Herrn Alexander Rüners, Schuemachers deroselben Mutter geschwornen Vogts, Christoph Deüblers, Küblers, derselben Vetters, Johann Strobels Ihres Bruders Küffers und Hanß Georg Haan, Kranenmeisters Ihres Schwagers, aller Burger Allhier Zu Straßburg (…) So beschehen vnd verhandelt in deß H Reichs freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 7. tag deß monaths Junÿ Im Jahr des herrn als man Zahlte 1660
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 261-v n° 10)
1660. Domin: 3.tia et Quarta Trin: pro 1.â et 2.dâ vice Hans Görg Ruprecht der Kieffer weÿl. Hanß Ruprecht deß Weißbecken v. Burger Zu hagenau hind.laßner ehelicher Sohn, vnd Fraw Anna Barbara weÿl. Conrad Straubmans deß gewesen Biersieders Zum Vogel gesang v. Burg. alhie hinderlaßene Wittib. Copulirt Mont. 16. Julÿ ad D. Nicol: (i 280)
Marguerite, veuve de Georges Strobel, ses deux fils Jean, tonnelier, et Abraham, barbier, ainsi que son gendre Georges Hahn, louent la brasserie au Chant des Oiseaux à Jean Georges Ruprecht
1660 (2. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 692
Erschienen Margaretha, weÿl. Georg Strobels deß Biersieders Zum Vogelgesang nunmehr seel. Wittib mit beÿstand H Alexander Römers deß Sÿb*machers ihres Vogts, wie auch Johann Strobels deß Küeffers Abraham Strobels deß Barbierers beed. eheleiblich. Söhn, und hannß Georg Hanen deß Krahnmaÿsters ihres dochtermanns
in gegensein hannß Georg Ruprechts deß Biersieders ingleichem ihres dochtermanns, mit beÿstand hannß Michael Brandhoffers deß Statt Küblers seines noch ohnentledigten Vogts, hannß Stigler deß Weißbeckhen und Gerhard Lefer deß Biersieders Zur Ketten
verlühen haben daß Bierhauß Zum Vogelgesang, mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. sonderlich auch Zween eingemaurte Bier Keßel, einen eingemaurten Bauch Keßel, ein Kühlschiff, eine Maltzbütt und andere Bütt und Faß /:welche, beÿde Parten, in einen doppelt gefertigten Kerff Zedel specificiret, Zumahlen Jeder Parten einen Zustellen wollen:/ vff Vier Jahr lang von Jüngst verschienenen Joh. Bapt: angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. 65 Pfund
Dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß Erstlich, alß lang die Schwig, die große und Kleine stub im mittlern Stockh gebrauch. und ahne deß dochtermanns tisch sein wirt, so lang, für solch Stuben und Cost: geltt iährlich 15 Pfund pfenning von dem obbestimpten hauß zinnß abgehen, und Er also nun noch 50 Pfund pfenning iährlich bezahlen, da aber beÿde Parten sich nicht beÿsammen betrag. könnten, Alß denen Jede Part der andern der Stuben und disch vffzukünd, befugt sein, und d. hernach beÿ dem völlig. Zinnß d. 65. verbleiben solle. Fürs Ander (…)
Dorothée, femme du maître de la Grue Jean Georges Hahn, hypothèque 184 livres que lui doit Jean Georges Ruprecht sur le prix de l’auberge au Chant des Oiseaux
1661 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 732
Erschienen Dorothea, H Hannß Georg Haanen deß Krahnmaÿsters eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Jacob Mosetters Schaffners Zu St Thoman
184. lib. welche hannß Georg Ruprecht der Biersieder Zum Vogelgesang, wegen angenohmenen Bierhaußes zum Vogelgesang Ihro Dorotheæ Zu ihrem rato per rest schuldig seÿe – umb 175. lib
[in margine :] (…) in gegensein hannß Peter Montforts deß Biersieders alß ietzigen Possessoris deß bierhaußes zum Vogelgesang
Accord passé entre le tonnelier Jean Strobel et le brasseur Jean Georges Ruprecht sur le prix de l’auberge au Chant des Oiseaux
1662 (23. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 366-v
Erschienen Johann Strobel der Kueffer an einem,
So dann hannß Georg Ruprecht der Biersied. am andern theil,
Zeigt. an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, daß Er Strobel, in die beÿ beschehener Erbtheilung, Ihme Ruprechten von den übrig. mit Erben gethaner Überlaßung des Bierhaußes Zum Vogelgesang, hiemit jedoch mit der biß Zur Völlig. Bezahlung reservirten hÿpothec consentirt haben wolle, auch ahne denen Ihme darauff gebührend. 112. lib 18. ß 9 d. vätterlich: und 122. lib. 7 s mütterlich Guts also Zusammen 234. lib. 19. ß 4 s soviel an Capital Zinnß und anderer ansprach empfangen habe, daß Ihme mehr nicht alß Strobel noch 172. lib. restiren deroweg. Er denselbsn sofern quittirte (…)
Anne Barbe Strobel, femme de Jean Georges Ruprecht qui a quitté Strasbourg, fait un emprunt au receveur Jean Jacques Mosseder pour payer ce qu’elle doit de la brasserie à Jean et Jeanne Elisabeth Strobel. En marge, quittance remise en 1675 à Jean Pierre Montfort.
1666 (17. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 198-v
Erschienen Anna Barbara Strobelin hannß Georg Ruprechts deß außgetrettenen Bierwürths Zum Vogelgesang verlaßenen Eheweib mit beÿstand H Hannß Stiglers deß weißbeckh. ihres Curatoris und H. Carl Verius deß Bierwürths Zum Sternenberg, ihrer Kind. erster Ehe, Vogts
in gegensein H Johann Jacob Moseders Schaffners Zu St. Thoman für sein eigene Person – schuldig seÿen 138 Pfund Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß sie damit, Krafft EE Kleinen rhats Memorialis sub dato d. 19.ten febr. Jüngsthien Johann und Johannam Elisabetham die Strobelische Geschwisterd vff dem Bierhauß Zum Vogelgesang außweiß. Unterpfand sein soll
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Peter Montforts alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter Behaußung (quittung) Act 12. 8.br 1675
Jean Georges Ruprecht et Anne Barbe hypothèquent la brasserie au profit du consul Philippe Albert Bernhold
1667 (9. febr.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 82
Erschienen Hannß Georg Ruprecht der Biersieder und Anna Barbara sein Eheweib, und Zwahr Sie Anna Barbara mit assistentz p H. Johann Peter Schmidts und H. Johann Philipß Zeißolffs beed. alß aus E.E. großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputierter und hannß Georg Hamm des Krahnmeÿsters ihres Schwagers
in gegensein H Hannß Samuel Nagels Stattküeffers im nahmen des Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Philipß Albrecht Bernholts dißer Statt alten Stättmaÿsters und fünff Zeheners – schuldig seÿen 26. lb
Unterpfand sein soll daß Bierhauß Zum Vogelgesang mit allen desen gebäwen & alhie am staden einseit neben weÿl. H Hannß Martin Grimmen gewesenen Eisenhändlers nunmehr seel. nachgelaßener wittib und Erben, and.seit neben Christoph Osterried dem schuhmachers hinden uff die Kammische behausung stoßend gelegen
Jean Georges Ruprecht et Anne Barbe hypothèquent la brasserie au profit du garde Sébastien Bechtold
1671 (3. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 1
Erschienen hannß Georg Ruprecht der Biersieder Zum Vogelgesang und Anna Barbara sein Eheweib, und Sie Anna Barbara insonderheit mit assistentz H. hannß Jacob Rueff und H. Johann Niclaus Carls, beede alß aus E.E. Großen Rhats mittlrn ahne statt nechster Verwanthen hier Zu Deputierter
in gegensein Sebastian Bechtoldts deß quardi Knechts in allhießiger quarnison – schirmer seÿe 48. lb
Unterpfand, daß Bierhauß Zum Vogelgesang mit allen deßen Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit deß Stadens underhalb der Schindbruckhen, einseit neben Weÿl. hannß Melchior Hawenschilts deß Schuhmachers seel. Erben, anderseit ist ein Eckh am allmend gäßlein, hinden uff die Kammische behausung stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 6. ß d bodenzinß der Hh. Deputaten deß Chors hoher stifft Straßburg
[in margine :] NB. Mathiß Hermanns deß Ferbers Kauff ist prot: extens: fol. 1.
Le brasseur Jean Georges Ruprecht se remarie avec Anne Madeleine, fille de l’exempt Georges Frédéric Schwab
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 290-v n° 12)
1673. Domin: Pentecost: Hannß Georg Ruprecht der Biersieder Zum vogelgesang v. Jfr. Anna Magdalena wÿland Geörg Friderich Schwaben deß gefreÿten ehelicher Tochter, Cop. im M. (i 310)
Mariage, cathédrale (luth. p. 165 n° 21)
1673. Fest. Pentecostes. Zum 2. mahl Johann Geörg Ruprecht der Biersieder und Burger alhier, Jfr Anna Magdalena Weiland Geörg Friderich Schwaben Gefreiter gewesener alhier nachgelaßene ehel. Tochter, Donnerstag den 29. May Münster (i 167)
Jean Georges Ruprecht vend la maison à Jean Pierre Montfort, brasseur à la Cigogne moyennant 1 675 livres
1673 (16. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 18-v
hannß Georg Ruprecht der Biersieder zum Vogelgesang, mit beÿstandt herrn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ
in gegensein hannß Peter Montforts deß Biersieders Zum Störckhel, mit beÿstand herrn hannß Ludwig Grießbachß deß Specereÿhändlers seines Stieff schwähers
Zweÿ häußer, ein Vorders und ein hinders sambt deren Hoffstätten, hoff und allen andern ihren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, Jenseit des Stadens obewendig der newen Bruckhen, einseit neben Gottfried Reißmann dem schuhmacher, anderseit neben weÿl. hannß Martin Grimmer deß Eisenhändlers nachgelaßener wittib und Erben, hinden uff herrn hannß Jacob Kammen gewesenen Procuratoris am Kleinen Rhat nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben stoßend gelegen, und Zum Vogelgesang genannt, davon gehend iährlichen auff Ascentionis CHRISTI 5 ß Zinnß dem Gürtler hoff, Item termino Joh. Bapt: 12. lb. 10. ß zinnß widerlößig mit 250. lb. Capital Davidt Zeißen dem Biersieder Zum Sternen, Item 3. lb 2. ß 6. d termino Martini widerkäuffig mit 78. lb 15. ß haubt gut E.E. Zunfft der Fischer Item termino Adolphi 2. lb 2. ß ablößig mit 52. lb 10. ß herren Paul Reichardten E.E. Großen Rhats Beÿsitzern, so seÿen solche häußer auch noch umb 138. lb 10. ß in zweÿen Posten herrn Johann Jacob Moseters Schaffner deß Stiffts St. Thoman, Item umb 130. lb Johann Strobel dem Kieffer, Item umb 75. lb herrn Johann Marcello Schenckhen Schaffnern des Closters St. Margarethæ und Agneßen alhier, So dann umb 234. lb 19. ß 4. d sein des Verkäufers resp. Stieff und eheleiblichen Kindern Verhafftet – umb 3350. fl. nach abzug aber ietz angegebener beschwärdten (…) umb 1050 Gulden
Fils du cordonnier Jean Monfort et de Chrétienne Wendrum de Haguenau, Jean Pierre Montfort, âgé de 25 ans, qui sert depuis deux ans chez le brasseur Jacques Stich à la brasserie au Faucon place des Cordeliers, est admis à la sainte cène.
Conversions, Cathédrale (reg. Mariages 1596-1612)
(p. 295) 8. Johann Peter Munforth der Bierknecht von Hagenaw
Anno 1654 in Martio hat sich beÿ H M Feigler angemeldet Johann Peter Munforth, der Bierknecht von Hagenaw Bürtig, ætatis suæ 25 Jahr, so sich nun in 2 Jahr beÿ H Johann Jacob Stichen dem Biersied. auffgehalt. Zum Fälcklin auff dem Baarfüßer Platz. Seine Eltern Johann Munforth der Burger und Schuhmacher zu Hagenauw noch lebend und die Muter Christine Wendtrumin, so vor 16 Jahr gestorben, da von uns gesampt examinirt, ad S. Cœnam admittirt word. kan* resen*
Fils du cordonnier Jean Montfort de Haguenau, Jean Pierre Montfort épouse en 1658 Catherine, fille du marchand épicier Louis Schlehenacker
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 35)
1658. Dncâ XII. Trinit. d. 29. Aug. Johann Peter Monfort d. Biersieder, Johann Monfort des Schuhmachers vnd Burger Zu Hagenaw Ehelicher Sohn und J. Catharina H Ludwig Schlehenacker Specereÿ händlers vnd burgers alhie Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 7. Septembris Zu St Thoman (i 38)
proclamation, cathédrale (luth. f° 93-v, n° LIII) 1658. Zum ersten mahl Johann Peter Monfort d. Biersieder von werth gebürtig, Johann Monfort des Burgers vnd Schuhmachers Zu Hagenaw Ehelicher Sohn u. Jungfr. Catharina H. Ludwig Schlehenacker burgers v. Specereÿ händlers alhie eheliche Tochter. Dienst d. 7. Septemb. Zu St Thoman (i 95)
Jean Pierre Montfort devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1658, 4° Livre de bourgeoisie p. 316
HanS Peter Montfort V. Wördt d. Biersied. empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr: Catharina H. Ludwig Schlenackers burgers alhie dochter, Vmb 8. golt fl. welche er d. Cantzleÿ erlegt. Ist ledig. stand gewesen würd zu den Kiefferen dienen, Jurav. den 20. 7.bris 1658.
Jean Pierre Montfort emprunte 150 florins à Ursule Hepp, veuve du maçon Isaac Hepp, pour rembourser un capital assis sur la brasserie au Chant des Oiseaux d’après un titre de 1543
1674 (8. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 579-v
Hanß Peter Montfort der Biersieder Zum Vogelgesang
in gegensein Herrn M. Ludwig Schlehenackhers Pfarrers zu Eckboltzheim im nahmen frawen Ursulæ Heppin, weÿl. H. Isaac Heppen deß Maurers und Steinhawers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, seiner Schwiger Mutter
schuldig seÿe 150. fl. à 15. batzen, ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts, daß Er damit den fischer Zunfft die Jenige 150. fl. Straßburger wehrung so Er, deroselben Vermög der am 15. 8.br a° 1543. in der Cancelleÿ der Statt Straßburg uffgerichteten Zinnß Verschreibung iährlichen termino Martini mit 6. fl. wehrung, Von uff und ab seines bierhaußes Zum Vogelgesang genannt und Jenseit deß Stadens gelegen Zu verzinnßen schuldig ist, ablößen
[in margine :] (…) in gegensein deß hierinngedachten debitoris bekannt, daß Seine Schwiegermutter (…) die special: und General hÿpothec /:außgenohmen nachgeschriebene behaußung:/ gäntzlichen quittirt, hingegen ahn deßen statt hannß Philipp Schlehenackher den biersieder, der solche behaußung heut dato gekaufft, und Vorstehendes Capital der 150. fl. Zu bezahlen versprochen, zum Schuldner angenohmen habe, Inmaßen dann besagter hannß Philipp Schlehenackher hierbeÿ gelobte (…) unterpfand, sein soll, daß bierhauß Zum Störckhel mit allen deßen gebäwen alhier in der großen Stadelgaß, einseit neben hannß Niclaus Rinckhen und anderseit neben Jacob Bochen beeden Kieffern hinden uff die tucher Zunfftstub stoßend gelegen – Act. 30. Julÿ a° 1675.
Jean Pierre Montfort se remarie en 1676 avec Anne, veuve de l’aubergiste à la Haute-Montée David Gessner
Mariage, cathédrale (luth. f° 8-v, n° 39)
1675. Dom : 12. post Trinit. Zum 2. mahl Johann Peter Monfort der Biersieder und Burger allhier, Fr. Anna Weiland h David Geßlers geweßenen Würths Zum hohen Steg alhie Wittwe. Donnerstags den 2.ten 7.bris Münbster (i 10)
Jean Pierre Montfort hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Mosseder, receveur à Saint-Thomas
1680 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 692
Johann Peter Montforth der biersieder Zum Vogelgesang
in gegensein Johann Joachim Moseders, im nahmen herrn Johann Jacob Moseders Schaffners Zue St Thomæ – schuldig seÿe 300 lb
unterpfand, das bierhauß zum Vogelgesang mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier Jenseits des stadens underhalb der Schindbruckhen, einseit neben dem Debitorj selbsten Zum theil theÿls neben der Zunnfstub zum Enckher und zum theil neben Gottfried Rheinschüßel anderseit neben (-) hinden uff (-) stoßend gelegen
Jean Pierre Montfort hypothèque la maison au profit de la mineure Catherine Luck
1685 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 63-v
Hannß Peter Montfort der biersieder Zum Vogelgesang
in gegensein Herren Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners alß Vogts Jgf. Annæ Catharinæ Luckhin – schuldig seÿe 37 lb
unterpfand, daß bierhauß underhalb dem Rappen am Staden Gelegen und Zum Vogelgesang genannt – und geben mann auch iährlich 5 ß bodenzinß davon dem Gürtler hoff
Jean Pierre Montfort hypothèque la maison au profit de Dorothée, veuve du tanneur Georges Beyer
1686 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 147-v
Peter Montfort der Biersieder
in gegensein H. Balthasar Friderich Stößers, Schul schaffners im nahmen hans Georg Grießbachs deß Gerbers alß vogts Fr. Dorotheæ weÿl. H. hans Georg Beÿern deß ältern Gerbers sel wittib (welcher kranck) – schuldig seÿe 150 lb, damit derselbe Ursulam seiner tochter, modo hans Phil. Schroppen deß Biersieders Zum Rosen Crantz haußfrau, umb 118 lb Mütterlichen Guths außweißen
unterpfand, d. Bierhauß Zum Vogelgesang
Jean Pierre Montfort et Anne Gartner hypothèquent au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat la brasserie au Chant des Oiseaux et deux maisons arrière (qu’ils ont achetées en 1676)
1687 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 199
H. hans Peter Montforth, der Biersieder und Anna gebohrne Garttnerin deßen eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Abraham Eckels, deß Kantengießers und Balthasar Gaßners deß Schuhmachers Ihrer beed. Schwägere
in gegensein H. Johann Friderich Sachßen Schaffners deß waisenhaußes – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Erstlich d. Bierhauß Zum Vogelgesang jenseit deß Stadens einseit neben dem Grimmisch. Erb. anderseit neben Johann Schluncken dem Schneider, hinden auff weÿl. Eliæ Krämers gewes. Seidenfärbers hind.laßene Erben Zum theÿl, Zum theil auff d. Kuppelhoff stoßend, Von welchem bierhauß jährlich 5 ß d dem Gürttlerhoff zu geben seind
So dann Zweÿ hinderhaüßlein sambt zweÿen höfflein und Gärttlein mit allen deren gebaüen, Recht. und zugehördt hind. an ged. Bierhauß zum Vogelgesang einseit, anderseit neben der Guthmännisch. wittib mit einen end auff dem Kuppelhoff, mit dem andern auff Lorentz Barthel deß Kieffers vordere Behaußung stoßend geleg.
Jean Pierre Montfort loue la brasserie au marchand de vins Jean Philippe Brandhoffer
1687 (26.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 528
H. Johann Peter Montforth, der Biersieder Zum Vogelgesang, mit beÿstand hans dieterich Schlehenackers deß biersieders zum Störckel seines Schwagers
in gegensein H. Johann Philipp Brandhoffers deß weinhändlers
entlehnt, das bierhauß Zum Vogelgesang, sambt allen gebäuen und zugehördten, auch dem Garten, am Staden allhier, einseit neben weÿl. hans Martin Grimmen Eisenhändlers Erb. anderseit Zum theil neb. (-) dem Schneid. Zum theÿl neb. Lorentz Barthel dem Kieffer, zum theÿl auch deß Verlehners Nebenshaüßer, welche und. dießer lehnung nicht begriffen, hinden auff d. Kuppelhoff stoßend geleg. sambt einem eingemaurten bier: und einen bauch Keßel, einer eisern Maltzdörr, einer weich, Mäß: und Jähr bütt, und dem Kühl schiff, ferner 4. langen und einem Vier ecket. tisch und Vier vierbeinigen ungleich lang. Stühlen in d und. stuben, wie auch etlich and. tischen und Stühlen, beneben denen im Keller liegenden Faßen in maßen all solche mobilien beÿ dem Einzug in einer ordentlichen designation sollen gebracht werd. sambt einem Eisern wagbalcken mit Zweÿen brettern, einen brod Känsterlein in d. Stuben, und einen Küchen Känsterlein, auff Sechs jahr lang von Michaelis dießes 1687.sten jahrs anzurechnen und sich endend auff Michaelis 1690, umb einen jährlichen zinß nemblich 50 pfund pfenning Straßburger
Les Quinze autorisent Jean Philippe Brandhoffer, brasseur marié, à exploiter l’auberge avant la fin de son apprentissage auquel son maître a mis fin avant le terme prévu
1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
(f° 400) Sambstag den 13. Xbris – Johann Philipp Brandhoffer Ca. E. E. Meisterschafft der Biersieder
Johann Philipp Brandhoffer, der Biersieder zum Vogelgesang, per Künast, hatt Noch 6 Wochen außzulernen, so ihme sein Lehr meister nachlaßen, E. E. Meisterschafft der Biersieder aber Nicht Zugeben will, als bittet er Undth. weilen er schohn etlich jahr verheurathet und eine schwehre haushaltung führen muß, aber Noch Nichts verdienen darff, Umb gn. dispensation. Goll citi*i Zugegen Weilen Mghh Bescheid dahin lauthet, daß er ein jahr völlig lernen und außhalten solle, bitten deßen gn. Manutenentz.
Künast plis. sagt, daß seÿ seiner auffdingung E. E. Meisterschafft consentirt gehabt, daß wann ihme sein Lehr Meister was Nachlaßen wolle, sie darmit wollen Zu Frieden seÿn Und s. sein petitum. D. Goll widerspricht dießem Anhang, und Wißen pl.en Nichts davon. K. erhohlt priora.
Erk. Imploranten inn seinen begehren gegen erlag 3 lb d darvon die Helffte Gemeiner Statt, Und dei Anderer Helffte E. E. Zunfft der Kieffer gebühret, dispesando willfahrt.
Les administrateurs de la faillite de Jean Pierre Montfort vendent la maison à Jean Jacques Verius, brasseur au Canon, et à sa femme Marguerite Hamm moyennant 1 850 livres
1689 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 525
(prot. fol. 70.) Erschienen H. Christoph Bleÿfuß und H. Johann Adam Goll, beede E.E. Großen Raths beÿsitzer und auß deßen Mittel zu Weÿl. Johann Peter Montforts deß gewesten Biersieders Falliment Geschäfft deputierte
in gegensein Johann Jacob Veriuß deß Bier Sieders Zur Carthaunen, und Margarethæ gebohrner Hammin, deßen Ehelicher haußfrauen mit beÿstand Lorentz Hamm deß Weißbecken und Georg Picken, deß Biersieders Zum Bähren deren beed. Schwäger, angezeigt und bekandt, daß Sie herrn Deputierte von Ambtswegen und auff den am 31. 8.br. jüngst beÿ ged. Ers. Rath ergangenen bescheid
d. Bierhauß zum Vogelgesang, sambt deßen beeden Nebens haußern, auch deren hoffstätten hoff, Gärttlein, und allen Ubrigen deren Gebaüen, begriffen, weithen zugehördt. rechten und Gerechtigkeit, einseit neben Johann Haubenstricker dem Pastetenbecker zum theil Zum theil Gottfried Reinstöckel dem Schwerdfeger anderseit neben (-) dem Schneider Zum theÿl, zum theÿl neben Lorentz Barthel dem Kieffer, theilß auch neben Sebastian Gasten dem Weißbecken, hind. Zum theÿl auff Andres Picard d. Kunstfärber, theilß auff den Kuppelhoff stoßend geleg. darvon gehend Jährlich 5 ß d zinß dem Gürttlerhoff allhier, so seÿe dieselbe auch noch umb 300 fl. (umb 200 fl. Capital, umb 600 fl., umb 100 fl.) ([biffé] und 474 guld. hans Peter und hans Ludwig den Montfortisch. Kind. Erster Eh, so dann umb 1964. fl. Ergäntzung Fr Annæ gebohrner Garttnerin obged. hans Peter Montfoths sel. Wittib) verhafftet, sonst. außerhalb d. Montfortisch. kind. Erster Eh und wittib weg. ihrer Ergäntzung hab.der ansprach geg. männiglich freÿ ledig und eÿgen seÿe – darunder auch alle diejenige mobilien so Johann Philipp Brandhoffer solche ietz bewohnet beÿ seiner lehnung vermög Contract verschreibung vom 26. 7.br 1687. empfang. begriffen sein sollen – geschehen umb 3700 gulden
Endlich ist Zu wißen, daß weg. die beed. Nebens haüßer mit denen benachbarten einige servitutis und gemeinschafften deß Eingangs bronnen undt s.v. Cloacs wegen haben, wie in dem am 18. May 1676. von in d. Contractsub verschriebenen Kauffbrieff enthalten, welche die Kaüffere auch d.gestalt acceptiret
Fils du brasseur à la Montagne étoilée Jean Charles Verius, Jean Jacques Verius épouse en 1675 Marguerite, veuve du brasseur au Canon Jérôme Hatt
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 294 n° 16)
1675. Domin. 5. Tr. i. vice Hanß Jacob Verius der Ledige Biersied. Johann Carls Verius des Biersieders Zum Sternen berg ehelich. Sohn vnd Fr: Margaretha, weÿland Hieronimi Hatten deß gewesenen biersieders Zum Carthauen hind.laßene Wittib Cop. ad D. Nicol 15. Julÿ (i 314)
Fils du teinturier du même nom, Jérôme Hatt épouse en 1664 Marguerite, fille du boulanger Jean Hamm
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141 n° 19)
1664. Dominicâ Paschalis, 10 Aprilis. Hieronÿmus Hatt Küeffern, Weÿl. Hieronÿmi Hatten, des Färbers Undt Burgers alhie nachgel. Sohn, Undt Jfr. Margaretha, Hrn Hanß Hamm deß Weißbecken Undt burgers allhie ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 21. Aprilis nach dem Bett Stundt (i 153)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 45-a, n° IX) 1664. Zum 2. mahl Hieronymus Hatt der Küfer Weiland hieronymi hatten geweßenen ferbers und Burgers alhie hinterlaßener ehel. Sohn, Jfr. Margaretha hr. hanß hammen deß Weißbecken u. Burgers alhie ehel: Tochter. Donnerstags den 21.ten Aprilis, Zimmerleuth, J. St Peter (i 48)
Jean Jacques Verius loue la brasserie au Chant des Oiseaux à Jean Philippe Brandhoffer
1690 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 167
hans Jacob Verius, Biersieder Zur Carthauen
in gegensein Johann Phil. Brandhoffers, deß Bierbrauers Zum Vogel Gesang
entlehnt, d. Bierhauß zum Vogelgesang mit allen deß. gebaüen und Zugehördt. nichts davon außgenommen alß d. Gartt. welchen der Verleiher sich selbsten vorbehalt. und sind die Zweÿ Nebens haüßlein under der lehnung nicht, dahingen. darund. begriff. alles d.jenige Schiff geschirr und mobilien, auch Faß wie solche in sein Brandhoffer mit weÿl. Joh: Peter Montfort am 16.ten 7.bris 1687. in der Contractstub verschriebenen Lehnung specificirt zubefind., alles auff dreÿ Jahr lang vom 1.t 9.br 1689. anzurechnen umb 57 pfund
Les Quinze autorisent Jérôme Hatt à exploiter la brasserie au Chant des Oiseaux dont son beau-père est propriétaire et que le tenancier Brandhoffer va quitter.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 260) Sambstag den 2. 8.bris – Hieronÿmus Hatt vmb Bierschanck
Hieronÿmus Hatt, Burger vndt jetzmahliger Biersieder Zum Vogelgesang, bittet unterth. per Saltzm. vmb den schanck vndt setzt z. Erk. vor obere Ungelts Hh. gewißen
(f° 267) Freÿtag den 31. 8.bris – Hieronÿmus Hatt vmb Bierschanck
Wegen Hieronÿmus Hatten, des Biersieders jüngsthin gesuchten Bierschancks zum Vogelgesang laßen beede Obere Umghh. per me referiren, das jetzgem. haus seinem Stiffvatter, Joh: Jac: Verio, Zugehöre, so Brandhoffer, auch bierwürth, bis dato bewohnt, der aber dieße woch auch Ziehen Werde. Weilen nun implorant das Kieffer handwerck beÿ Abraham Böhmen gelernt, vnd ged. sein Vatter ihn dreÿ jahr lang im biersieder unterwießen, Er auch bereits Verheurathet vnd mitt E. E. Zunfft sich würcklich abgefunden, So sehe mann gantz Keine difficultæt, ihm den Bierschanck Zu erehntem Vogelgesang Zu willfahren, der meinung das Er anjetzo angeloben vnd in das Künfftige beÿ beschickung der übrigen Biersieder auf die ordnung einen leiblichen eÿd ablegen sollte. Stunde aber Zu mghh. Erk. Wird dießer gedach gefolgt
Marguerite Hamm veuve de Jean Jacques Verius loue un jardin à l’arrière de la brasserie au boulanger Jean Sébastien Gast.
1695 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 389
H. Lorentz Hamm der Weißbeck und E:E: Kleinen Raths alter beÿsitzer, alß Vogt Margarethæ geb. Hammin, weÿl. Hans Jacob Verius gewesenen biersieders Zur Carthaunen allhier seel. hinterlassene wittib
in gegensein Johann Sebastian Gasten, des Weißbecken
entlehnt, Ein gärttlein in dem stand wie es jetzund ist, hinder dem bierhauß Zum Vogel gesang allhier am Schiffleuthstaad. geleg., auff Vier jahr lang von Martini vorigen 1694.sten Jahrs an zu rechnen, umb einen Jährlichen zinnß Nemblich 4 pfund d. Jährlich
[in margine :] auff fernere fünff jahr lang prolongirt, den 21. jan. 1700
Les brasseurs Jérôme Hatt, Jean Philippe Thenn et Jean Charles Rœderer sont mis à l’amende pour avoir vendu de la bière à des tenanicers de café et de billards.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
(f° 315-v) Montags den 19. Decembr. 1712 – Hieronymus Hatt, Joh. Philipp Denn, Hans Carl Röderer pt° mulctæ
Iidem per Herrn Friden, es seÿen von den Biersiedern dreÿ, als Hieronymus Hatten, Joh. Philipp Denn vnd Hans Carl Röderer, von E. E. Meisterschafft um 5. lb. d. gestrafft worden, weilen Sie den Caffetiers vnd Billardiers vndt anderen bier verkaufft haben, darauff dießelbe ein Jeder ein Unterth. memoriale übergeben, vndt ged. Hatt sich damit entschuldiget, daß Sr La Mare der Caffetier ihn ersucht, daß Er Ihme 7. ohmen Bier Zukommen maßen solte (…)
Anne Marguerite Hamm, veuve de Jean Jacques Verius, meurt en 1713 en délaissant deux fils de son premier mariage avec Jérôme Hatt. L’inventaire est dressé dans la brasserie au Canon. Son fils Jérôme Hatt est légataire de la brasserie au Chant des Oiseaux que les experts estiment à 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 119 livres, le passif à 219 livres.
1713 (13.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 36) f° 18
Inventarium über Weÿl. der ehrn: und Tugendreichen Frauen Annæ Margarethæ Veriußin, Gebohrner Hammin, Auch Weÿland herrn Johann ([biffé] Carl) Jacob Verÿ, Geweßenen Biersieders Zur Carthaunen und burgers zu Straßburg nunmehr beeder seel. nachgelaßener wittib Verlassenschafft – nach Ihrem den 21. april Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, H. Hieronÿmi Hatten, biersieders Zum Vogelgesang, Vnd H. Johann Hatten biersieders zur Carthaunen, beeder burgere allhier zu Straßb. alß der Verstorbenen, frawen seel. in ester ehe mit auch weÿl. H. Hieronimo Hatten, ebenmäßig geweßenen biersieders undt burgern allhier seel. erzeugter Söhn, und Zu Zweÿen gleichen portionen und antheilern per testamentum instituirter Erben, Vorgenommen, ersucht und inventirt, durch obged. H. Johann Hatten den Jüngern Sohn und deßen haußfr. Annam Margaretham gebohrne Kammin – Actum Straßb. dienstags den 13. Junÿ A° 1713
Copia Testamenti nuncupativi
In einer allhier ane der Viehgaß gelegener Zur Carthaunen genandt: undt in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt.
Ane Hültzen und Schreinwerck, Auf der Obern Bühn, Auf der Mittlern Bühn, Im obern Haußöhren, In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im haußöhren, In der officiers stub, In der officiers Cammer, In der undern Küchen, Im Keller, Im hindern brauhauß uf der bühn
Eigenthumb ane Häüßern. (H. Johann Hattern neben nachfolgender behausung u. dem Schiff u. geschirr auch leeren Vaßen per 3500 lb prælegirt) Item Hauß ane der Viehgaß das bierhauß Zur Carthaunen genandt (…)
(H. Hieronimus Hatten sampt dem Schiff u. geschirr prælegirt umb 1500 lb) Item das bierhauß Zum Vogelgesang, sampt deßen beeden Neben häußern Auch denen hoffstätten, Hoff, Gärtlein und Allen übrigen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten einseith neben Johann Melchior Schwanfeldern, modo H. Wilhelm Knoderer dem Pastetenbecker, vnd Zum theil neben Gerhard Becker dem Schwerdtfegern anderseith neben Johann Prächtel dem Schumach. Zum theil neben Philipp Betzinger dem Schnallenmacher und Zum theil neben Sebastian Gasten dem Weißbecken hinden Zum theil auff (-) Kohlen den Tabackbereiter und Zum theil auff den Kuppelhoff stoßend, davon gehen Jährlichen 5 ß d Zinnß dem Gürttlerhoff alhier, sonsten freÿ ledig eigen vnd durch die alhiesige Geschworne Werck Meistere Innhalt vorangeregter Abschatzung über vorstehende beschwerdt hiehero gewürdiget umb 1570, das gärtlein aber hat H Rath. Anthoni Reichard alß Schätzer E. E. Zunfft der Gartner in Crautenau Innhalt schrifftl. Abschatz. vom 4. 7.br 1713 taxirt pro 15. Darüber sagt 1. perg: Zinnßbr. mit der St. St. anh. C.C. Insiegel Verwahrt datirt den 10. Xbr. A° 1549. Mehr i. a. perg. Kbr. mit der St. St. Klein Ins. verw. datirt den 15. 8.br. 1543, beede mit Nis 12. 71. et 42. notirt, Weiter i. perg. Kbr mit wohl gemeltem Insigel deßen datum den 16. Januarÿ A° 1673. So dann über die Zweÿ Nebens oder hinder Häußlein i. perg. Kbr. under vielberührten Insigel datirt den 18. Maÿ A° 1676. mit N° 1 et 2 notirt.
Item eine Behaußung und Scheur, Auch Stallung, sampt einem Kleinen gärtel wie auch andern deren gebäwen, Rechten und zugehörden auch der Gemeinschafft eines bronnens mit Cyriaco Rommel dem Metzger ehe Vögtlicher weiß, welcher hauß darneben besitzet ([biffé] doch mit dem beding, daß Kein theil den Andern den Hoff nicht verstellen noch Verlegen solle), Gelegen in der St. St. Vorstatt Krauttenaw, eins. neben Gedachtem Rommel, Anderseith neben einer Scheür H. Johann Daniel Dürrenberg. dem biersieder und Weinsticher, hinden auff ged. H. Dürrenberger und H. Johann Friderich Ferber den Specerierer stoßend, davon Gibt mann Jährlich auff Galli 3 lb 10 ß bod. Zinnß der St. Straßb. Pfenningthurn, sonsten freÿ, Ledig eigen und Innhalt oberwehnter Abschatzung durch Allhiesiger geschworne Werckleuthe über berührte beschwerd, hiehero æstimirt per 280 lb. Darüber Vorhand. j. perg. Kauffverschreib. mit der St. St. Anhangenden contract Insigel Verw: datirt den 19. Junÿ Anno 1692. Darbeÿ i. pap. Vergleich beÿ E.E. Kleinen Rath getroffen, sub dato 3. 7.br A° 1692.
Nechst vorstehene beÿde häüßer sampt dem Schiff v. geschirr Zur biersied. Gehörig wie auch den Leeren Vaßen, hat die fr. seel. H. Joh: Hatten dem Jüngern sohn per 3500 ld. d. prælegirt.
– Abschatzung den 20.to Junÿ 1713. Weÿland der Tugendsamen Frawen Anna Margaretha Veriusin biersiederin zur Carthonen seel: hinderlaßen Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Vieh gaßen gelegen (…)
Der Ander begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg am Staden daß bier hauß Zum Vogel gesang genand ein seith ein alment gaßel Andter seiths Neben Johannes Berechel dem Schuemacher hindten auff den herren Stall stoßendt, Welche behaußung Werckh Statt hindter hauß dörr breüw hauß, braw höffel gemeiner brunen sambt aller Ihrer Recht vnd gerechtig Keit sich in der besichtigung befundt. durch der Statt Straßburg geschworne werckh leüthe Vnd Jetzigem breiß nach an geschlagen Wirdt Vor vnd vmb Dreÿ Tausend Gulten
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg am Statten gelegen (…)
Der Vierdte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg am Statten gelegen (…)
Der Fünffte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Weÿßenhauß über gelegen einseith Neben Ziliox Metzger andter seiths Neben Herrn H. Danniel dürrberger Wein händler hinden auff ein almet stoßend. Welche behaußung holtz hauß gebänker Keller, dar Neben ein Scheur hoff: hoffstatt und brunen sambt aller Ihrer Recht und gerechtig Keit sich in der besichtigung durch der Statt Straßburg geschwornene Werckh leute befundten Vnd Jetzigen breiß nach an geschlagen Wird, Vor undt umb. 700 Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohrene werckh Metzger [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs, Anndtreas Waffen schmit Zimer Man des Zimmer hoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 324, Sa. Schiff und geschirr zum biersieden gehörig 46, Sa. der Chaise 15, Sa. Meels 1, Sa. Leeren Vaß 23, Sa. der Vaß und bütten taugen 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 265, Sa. Goldener Ring 22, Sa. baarschafft 471, Sa. Eigenthumbs ane Häüßern 4260, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 679, Summa summarum 6119 lb, Schulden 219 lb, Conclusio 5899 lb
La brasserie au Chant des Oiseaux revient à Jérôme Hatt
Abtheilung Vorstehender Verlassenschafft
Erstlich Innhalt auffgerichteten und dießem Inventario hievorn à fol: (-) usq. ad fol: (-à copialiter einverleiben Testamenti nuncupativi §° 3.tio hat die Fr. seelige Ihrem Ältern Sohn Hn Hieronimo Hatten das Bierhauß Zum Vogelgesang, sampt denen darzu gehörigen häußern und Gartten, wie auch Schiff und geschirr zum biersied. gehörig über darauff stehenden beschwerd. prælegirt umb 1500 lb. d. Nun seind sie heußer Oben fol. (-) über die beschwerdt taxirt für 1570. lb. Item das Gärtlein fol: (-) pro 15. lb, Und dann das Schiff und geschirr Zum Bierdieden Gehörig so sich in Gedachtem Bierhauß Zum Vogelgesang befindet supra fol. per 24 lb, Summa Vorstehender 3. posten thut 1609. lb, Obige 1500 lb. d. So derselbe deßwegen in die Verlaßenschafft einschießen soll, davon abgezogen, so verbleibt vor sein Hieronimi Hatten prælegat außzuwerffen 109. lb
Item §° 4.to Verschaffte die Fraw seelige Herrn Johann Hatten dem Jüngern Sohn Zum prælegat das Bierhauß Zur Carthaunen über die beschwerde sampt deß. Zugehörd, so hie Vor fol: æstimirt per 2395,
Item die behaußung, sampt Scheür stall v. Gärtlein beim Weÿßenhauß, so Oben fol. über die beschwerden taxirt umb 280 lb
Jérôme Hatt épouse en 1692 Catherine, fille du marchand de vins Jean Martin Boch : contrat de mariage tel qu’il est copié dans l’inventaire des apports dressé en 1717 (infra), célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft und bescheidenen H Hieronymo Hatten, dem noch ledigen Küeffer und Biersieder, weÿland des Ehren vorgeacht: und Wohlachtbahren Hn Hieronÿmi Hatten auch geweßenen Küeffers und biersieders Zur Carthaunen burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterlaßenem ehelichem Sohn, der Zeit aber des Ehrengeacht: und achtbahren Hn Hannß Jacob Verÿ ebenmäßig Biersieders zu gedachter Carthaunen und burgers allhier Stieff Sohn ane einem, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrau Catharina Bochin, weÿland des Ehren vorgeacht: und Wohlachtbahrn Hn Hannß Martin Bochen geweßenen Küeffers und Weinhändlers, Burgers lallhier, hinterbliebenen eheleiblichen Tochter ietzmahlen aber des Ehren vorgeachten und Wohlachtbahren Hn Isaac Wagenmanns gleichergestalten Küeffers und Weinhändlers auch burgers allhier, Stieff Tochter am andern theil (…) tag des Monats August in dem Jahr des Herrn als mann Zalte 1692 [unterzeichnet] Hÿeronÿmus Hatten alß Hochzeiterer beken wie obsteth, Katharina böchin Als hochzeiterin be ken wieobset, Johann Christoph Stöffel zu dießer Heuraths beredung requirirter Notarius
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 23-v n° 17)
Auff heuth Mittwochs den 30. Septembris St. N. Ad christi 1692. seind nach Zweÿmahliger proclamation in der Pfarr Kirchen Zu St. Niclaus alhier in Straßburg copulirt worden Hieronymus Hatten der ledige Burger vnd Biersieder alhier, weÿland Hieronymi Hatten deß Burgers vnd biersieders alhier Zur Carttaunen nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfer Catharinen weÿland Hannß Martin Bochen deß Burgers vnd weinhändlers alhier nachgelaßene eheliche Tochter, [unterzeichnet] hieronimus Hatten als hohzeiter, Katharina böchin als hochzeiterin, Hannß Jacob Verius deß Hochzeiters Vater (i 25)
Le tonnelier Jean Jacques Fischer demande l’autorisation d’exploiter la brasserie au Chant des Oiseaux qu’il a louée de Jérôme Hatt en arguant qu’il ne peut gagner sa vie par son métier de tonnelier. Les Quinze l’éconduisent parce qu’il n’a pas appris le métier de brasseur.
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
(f° 15) Montag den 21.ten Januarÿ – Johann Jacob Fischer Ca. E. E. Mstrschft der Biersieder pt° Erlaubnuß bier zu sieden
Ober Ungelts Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Johann Jacob Fischer der Kieffer und Burger allhier Ca. E. E. Mstrschft der Biersieder gegenwärtiges Memorial übergeben, dahingehend, daß weilen Er sich beÿ dem Kieffer handtwerck nicht ernehren könne, Er daß Zum Vogelgesang von Hieronimo Hatten entlehnet, und sich auf das biersieder legen wolle, welches die Meisterschafft ihme nur auf den fall erlaubt, wann Er gedachtes bierhauß an sich erkauffen werde, da doch solches dem Hatten niemal feill gewesen, auch were jn Hn Ringler des ältern Vorhin ein Paßmentirer H. Johann Carl Verius ein Barbierer, H. Böhm Zur Mühlen ein Kieffer und H. Schad im Rooßenkrantz beÿ der handtlung geweßen, sie alle in währender Ehe daß biersieden erlernt und getrieben
(…)
(f° 87-v) Sambstag den 2.ten Martÿ – Johann Jacob Fischer Ca. E. E. Mstrschft der Biersieder pt° Bescheids.
Unsere Gnädige Herren die Fünffzehen haben in sachen Johann Jacob Fischers burgers und Kieffers allhier Implorant an einem, entgegen und wieder E. Meisterschafft der Biersieder Imploraten am andern theil, pt° bierbrauens und Meisterrechts Erkandt, daß er beÿ denen, den 16.ten Aprilis 1629. bereits ertheilten articuln gäntzlichen gelaßen mithin Implorant, alß der seines Handwercks ein Kieffer ist, und daß Biersieden nicht nach innhalt gedachter articuln gelernt, viel weniger denenselben ein genügen geleistet mit seinem begehren ab: und Zur ruhe gewießen werden solle. Decretum Montag den 21.ten Januarÿ 1715.
Jérôme Hatt loue une partie de la maison au brasseur Jean Philippe Rœderer
1715 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 122
Hieronimus hatt weinhändler
in gegensein Joh: Philipp Röderer biersieders beÿständlich H. Johann Boch weinhändlers seines Curatoris
das bierhauß zum Vogel gesang ahm staden nichts außgenommen alß die 3 /:öberste:/ frucht Kästen im mittlern stock Item den garten ahn solche hauß so sich der verlehner reserviret, auf 6 jahr lang anfangend auf Weÿhn. 1714 – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 lb
Les Quinze autorisent Jean Philippe Rœderer à continuer d’exploiter la brasserie au Chant des Oiseaux
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
(f° 40) Sambstag den 9.ten Februarÿ – Johann Philipp Röderer Ca. E. E. Mstrschft der Biersieder pt° Bierschancks
G. nôe Johann Philipp Röderers burgers allhier der bidtet unthh. umb continuation des bierschancks Zum Vogelgesang allhier. K. nôe der Biersieder Mstrsch. sagt, sie haben hier wieder nichts ein Zu wenden, und habe Implorant daß recht Vom Vatter, auch præstanda præstirt. Erkandt, wird dem Imploranten willfahrt
Les préposés de la Taille font figurer la succession de Catherine Boch, femme de Jérôme Hatt, dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 600 florins (800 livres) sur un total de 15 200 florins. L’inventaire n’est pas conservé.
1716, Livres de la Taille (VII 1175 f° 204-v
(Kieffer, F. N° 1784) Weÿl. Fr. Catharinæ gebohrner Bochin, Hn Hieromimi Hatten Weinhändlers und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 207.b, 7237. lb 7 ß 10 d
darzu gelegt wegen allzugeringen Anschlag der von ohnveränderten behausung 1000. lb, Summa 8237. lb 7 ß 10 d
Hiengegen gehet wieder ab samtlicher dißorts der Verstallung befreÿte Haußraht th. 638. lb. 10 ß 3 d, restirt 7598 lb, 11. ß 7 d. Die machen 15.200. fl, derselbe Verstallte Hiengegen 13.600. fl. also 1600 fl. Zuwenig
Warvon der Nachtrag alß von theilbahrem Guht gerechnet wird auff 6 Jahr in duplo à 4 lb 10 ß macht – 25 lb 16 ß
Und auch vier Jahr in simplo à 2 l 8 ß d macht 9 lb 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 9 lb 2 ß 6 d, Summa 47. lb 12 ß 6 d
Auff eingewandte erhebliche motiven und beÿgebrachte alte station von Hn Not. Rohren daß der Erben ohnveränderte behaußung durch vorgenommener Steigerung und darbeÿ vorgefallener privat effecten, weit höher getriben worden, alß selbige wehrt oder dato Verkaufft werden könte, haben die Herren dreÿ den angesetzten Nachtrag auff die helffte moderirt, gehet alßo ab 19. lb. 4 ß, Restirt noch 28. lb 8 ß 6 d
dt. 4. Januarÿ 1717.
Le marchand de vins Jérôme Hatt se remarie en 1716 avec Catherine Goll, veuve du pasteur de Scharrachbergheim Georges Frédéric Leonhard : contrat de mariage, célébration
1716 (25.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60)
Eheberedung Zwischen Herrn Hieronimo Hatten dem Weinhändler undt Burgern allhier Zu Straßburg als dem herrn Bräuthigamb beÿständlich herrn Carl Gecklers Metzgers des hannßs Kinder erster Ehe geschwornen Vogts, vnd herrn Johann Christmann Röderern Rothgerbers seines vettern beeden burgere allhier ane einem
So dann Frawen Catharinæ Lienhardin gebohrner Gollin, Weÿl. herrn M. Geörg Friderich Leonhardt geweßenen treweÿfferig. vnd wohlverordneten Pfarrers Zu Scharrachbergheim und burgers Zu ermeltem Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener fraw Wittib als der Fraw hochzeiterin mit assistentz herrn Johann Carl Feßel Sen: handelßmanns der Fr. hochzeiterin geschwornen Curatoris, ferner herrn Johann Wolffgang Spindler auch handelsmanns vnd herrn Johann Michael Schweickhäußers Specireriers deroselben beeder respectivé vettern undt Schwagers aller burgere allhier, andern theils
Actum Straßburg Mittwochs den 25. Novembris Anno 1716. [unterzeichnet] Hieronimus Hatt als hoch Zeiter begen wie ob stehent, Catharina Leonhardin Gebohrene Gollin als hochzeiterin bekene wie obstehet
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 154-v, n° 16)
1716. Mittwoch den 9. Dec. pist II Adv. seind nach Vorhergegangener doppelten Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nic. Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H Hieronÿmus Hatten, der burger vnd Weinhändler alhier, vnd Fr. Catharina gebohrne Gollin, weÿl. H. M. Georg Friederich Leonhards geweßenen Evangelischen Pfarrers Zu Scharrachbergheim vnd Irmstätt hinterlaßene Wittib, welches bezeugen [unterzeichnet] Hieronimus Hatten alß hohßiert, Catharina Leonhardin als hochzeiterin (i 158)
Fils de Jean Frédéric Leonhard, diacre de Saint-Pierre-le-Jeune, Georges Frédéric Leonhard épouse en 1712 Catherine, fille du marchand Georges Goll
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 241 n° 1050)
1712. Eodem [Mittwoch den 13.ten Julÿ] Siend nach 2.mahl. Proclamationen ehelich copulirt worden M. Georg Friderich Leonhard Pfarrer Zu Scharrachbergheim vnd Irmstätt weÿl. H. M. Joh: Friderich Leonhard gewes. diaconi Zum J. St Peter Hinterl. ehl. Sohn, und J. Catharina weÿl. H Georg Gollen gew. b. und handelsm. allhier hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] M. Georg Friederich Leonhard als hochzeiter, Catharina Gollin als Hochzeiterin (i 240)
Jérôme Hatt et Catherine Goll font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue des Bouchers. Les apports du mari qui comprennent la brasserie au Chant des Oiseaux s’élèvent à 1 645 livres, ceux de la femme à 1 081 livres.
1717 (25.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 41) n° 1369
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere, so der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Hieronymus Hatt Weinhändler und die Viel Ehren und Tugendreiche fraw Catharina gebohrne Gollin beede Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten (…) So beschehen allhier in der Königlichen St. St. in fernerem Gegenseÿn des Wohl Ehrenvest vnd Großachtbahren herrn Carl Fößel Sen: Vornehmen handelßmann und burgers allhier der Ehefrauen annoch ohnentledigten Herrn Vogts, Montags den 25. Januarÿ et seq. Anno 1717.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen und dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen Behaußung sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In des Knechts Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der obern Vordern Stub,, In der Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In des officiers Stub, Im kleinen Stübel, Im newen Stübel, Auff dem Gang, Im kleinen Cämmerlein, Im undern Stübel, Inn der undern Kuchen, Im Vogels Gesang, In H Joh: Philipp Thennen hauß, Im Keller
Eÿgenthumb ane Häußern (M.) Erstl. ein Vorder und hinderhauß im Metzgergießen (…)
(M.) It. das Bierhauß Zum Vogelgesang sambt deßen beeden Nebens häußern auch deren hoffstätten, hoff, Gärtlein und allen übrigen gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten i.s s. neben Johann Willhelm Knoderer dem Pasteteneck, 2. s. neben Johann Prächten dem Schuhmacher Zum theil neben Philipp Bochinger dem Schnallenmacher und Zum theil Sebastian Gasten des Weißbecken seel. Erben hinden auff N Kohlen den Tabackbereiter und auff den Kuppelhoff stoßend, davon gehen Jährlichen 5 ß d Zinnß dem Gürttlerhoff allhier, sonsten freÿ leedig vnd eÿgen vnd verbleibt solche behaußung mit vorgedachter Condition gleichfalls allhier ohn æstimirt außgesetzt. Darüber sagt 1. perg: Zinnßbrieff mit der St. Str. anhang. C.C. Innsiegel Verwahrt datirt den 10. Xbr. A° 1549. Mehr ein alter perg. Kbr. mit der St. Str. Kleineren Innsiegel verwahrt, datirt den 15. 8.bris A° 1543, beede mit Nis 12. 71. et 42. notirt. Weiter i. perg. Kbr. mit gemeltem Innsiegel Verwahrt deßen datum den 16. Januarÿ A° 1673. So dann über die Zweÿ nebens oder hinderhäußer ein perg. Kbr. under vielberührten Innsiegel gefertigt, datirt den 18. Maÿ A° 1676. mit N° 1 et 2 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen in die Ehe zugebrachte Nahrung betr. 1) haußrath 187, 2) Leere vaß 14, 3) Silber geschirr und Geschmeid 120, 4) Goldene Ringe und Geschmeid 208, 5) baarschafft 155, 6) Activ Schulden 395, Summa summarum 1081 lb
Des Ehemanns Vermögen anbelang. 1) haußraths 619, 2) Holtz Reiff und Band wie auch Werckzeug Zum Kieffer handw. gehörig 188, 3) Wein, Eßig und Brandenwein 2724, 4) Meel 9, 5) Schiff und geschirr Zur Fuhrwerck gehörig, 19, 6) Chaise 25, 7) Heu und Strohh 8, 8) Pferd 125, 9) Silber geschirr und Geschmeid 330, 10) Golden Rings und Geschmeid 48, 11) baarschafft 294, 12) Pfenningzinß hauptgüter 347, 13) Eÿgenthumb ane Häußern o, 14) Schulden 450, Summa summarum 5197 lb – Schulden 3552, Nach deren Abzug 1645. lb
Copia der Eheberedung (…) tag des Monats August in dem Jahr des Herrn als mann Zalte 1692
Jérôme Hatt demande l’autorisation d’exploiter la brasserie au Chant des Oiseaux qu’il a louée pendant sept ans. La maîtrise des brasseurs objecte qu’il a changé de métier en exerçant le métier de marchand d’eau-de-vie et de vinaigre. Les Quinze accordent l’autorisation après que le pétitionnaire a passé un accord avec la maîtrise.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Hieronimi Hatten bierhauß Zum Vogelgesang
(p. 3) Sambstag den 11. Januarÿ 1721. – Moss. nôe Hieronimi Hatten, biersieders der will sein aigen Bierhauß Zum Vogelgesang allhier, nachdem er es 6. Jahr Verlehnt gehabt, Wieder beziehen, bitt Vnderthg. vmb den bierschwanck allda, und indeßen gnädig Zu erkennen daß Ihme ein Zeichen Vor 7. Säck Maltz aus dem Vmbgelt gegeben werden könne, Verspricht Kein bier davon Zu Verkauffen biß der bierschanck erlanget seÿ. Erkandt Ober Ungelt herren sollens bedencken und denen hiesigen biersiedern auch hierüber hört.
(p. 51) Sambstag s. 8. feb. 1721. – Hieronimus Hatt pt° eröffnung seines bierhaußes
Obere Umbgelt herren laßen per Eundem referiren, Es hab Hieronimus Hatt der Burger und biersieder allhier in einem gehaltenen recess berichtet, daß er sein aigen Bierhauß Zum Vogelgesang allhier, nachdem er es Sechß Jahr Verlehnt gehabt, Wieder beziehen solle, mit beÿgesetzter Unterthäniger Bitt, Ihme den Bierschanck alda gnädig Zu erkennen, daß Ihme Zeichen auß dem Vmgbelt Vor 7. Säck Maltz gegeben werden möchten, mit dem Versprechen Kein bier davon Zu Verkauffen, biß der bierschanck erlangt sein Werde, worauffhien die Sach Zu Bedacht gezogen, undt anbeÿ Erkandt worden, daß E. E. Meisterschafft der biersieder auch hierüber gehört werden solle.
Beÿ beseßener Conferenz habe der Implorant sein petitum wiederhohlt, Nahmens E. E. Meisterschafft seÿen Zugegen geweßen Michael König alß Ober Meister undt Heinrich Roßer Senior beede biersieder, welche geantwortet, daß gegener das bierweßen quittirt habe, seÿe ein Weinbrandenwein undt Eßig handtler word. Mggh. hetten Ihme auch einen Knecht darauff Zu halten erlaubt, er habe sich freÿwillig vom Biersieder Handwerck weg begeben, und bißher nicht mehr beÿ denen biersiedern auffgelegt /:die aufflag thut quartaliter 2 ß 6 s:/ deßwegen Vnterthg. gebetten Ihme dahien Anzuhalten daß Er Wiederumb auffs newe beÿ der Meisterschafft einkommen undt sich denen Ordnungen Submittiren möchte, worauff Implorant replicirt, er habe beÿ der Meisterschafft aufflegen wollen, die Meisterschafft aber hab das aufflag gelt Von Ihme anzunehmen refusirt, H Obrecht habe auch sein Bierhauß Verlehnt und lege doch auff, H Emerich habe das seinige ehedeßen auch Verlehnt gehabt, die Meisterschafft habe jedoch das auffllaag: gelt Von Ihme angenommen, Von H. Dürrenbergern, und anderen deßgleichen, worauff die Imploranten regerirt, daß dießer Ihre professionen nicht Wie gegner quittiret hätten, sie wolten Ihme den schanck nicht difficultiren, sondern Verlangten nur daß er sich beÿ der Meisterschafft anmelde, und abfinde, Vor etlich und dreÿßig Jahre habe einer nahmens Grünwald das bierweßen auch quittirt gehabt, undt die Würtschafft getrieben, Welche er aber einige Zeit hernach wieder auffgegeben, undt seÿe wiederumb Zur biersieder: Meisterschafft gekommen, beÿ deren er sich mit 9. lb s habe abfind. undt alß der letzte weiter* ansetzen müßen, hätten anbeÿ Zweÿ Extract Vorgelegt den einen den auß der biersieder Meisterschafft handwerck protocoll de dato 12. Januarÿ 1688. fol. 13-a daraus Zu sehen daß genannter Grünwald ged. tag wider zu dem handwerckh admittirt worden jedoch mit dem anhang, daß Er die Aufflag gelter welche sich auff 1 lb 12 ß beloffen, nachtragen solle, auff gebettene gnad aber beÿ der helffte gelaßen word., der Ander Extract ist auß der bierbrauer Meisterschafft nahmen* büchlein anfgangen A° 1682 biß 1702. aus welchem erhellte, daß Grünwald A° 1688 der unterste A° 1689. aber wieder in seinem amten rang geseßen.
Einige Zeit habe der Implorant sich wieder angemeldet, und beditten daß er sich mit der Meisterschafft obangeregter difficultæt wegen berichts Verglich. abgefunden, und richtigkeit gepflogen, und solches mit einem Vorgelegten Cerificat von H Not: Ösinger dem Zunfftschreiber beÿ E. E. Zunfft der Kieffer vom 3. huj. beschienen.
Auff seithen der Hhn Deputirte halte man davor, daß weilen die Sach nunmehr wegen des handtwerckhs durch Vermittlung der von H Räth und XXI abgeordneter Oberhandwerck herren güthlich beÿgelegt und Verglichen worden, dem Imploranten pt° bierschancks in seinem begehren Zu willfahren seÿe, Zumahlen selbiger ein alter Meister und sein aigenes Bierhauß habe, die genehmhaltung Zu Mhh. fallend. Erk. Bedacht gefolgt.
Jérôme Hatt hypothèque la maison rue des Bouchers et celle au Chant des Oiseaux au profit du docteur en médecine Jean Jacques Sachs
1723 (29.12.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 628
H. Hieronymus hatt der weinhändler
in gegensein H. Johann Jacob Sachs Med. D. et Phys. Prof. publ. ordinarÿ, – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Metzgergießen, einseit neben Breßamle dem Statt sattler anderseit neben (-) dem Nagelschmidt hinten auff H. Schweickhäußer dem Specirer – davon gibt man dem gürttlerhoff jährlich 1 lb, ferner denen Bilonischen Erben 1 lb, so dann dem orden hauß zu St Johann gleichfalls 1 lb 1 ß alles theils ahne ane bodenzinß theils ahne ewigen ohnablößigem zinnß
Ferner die Bierbehausung zur Vogelgesang genannt cum appertinentÿs ahm Schiffleuthstaden einseit neben Allheilig dem Pastettenbeck anderseit neben Prechtel dem Schuemacher hinten auff E. E. Zunfft Stueb zum Encker und auff dem Kuppelhoff stoßend gelegen, davon gibt mann jährlich 5 ß ane bodenzinß gedachten Gürttlerhoff
Jérôme Hatt meurt en 1734 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième. Les experts estiment la brasserie au Chant des Oiseaux (léguée à ses fils Jean et Jean Daniel) à 3 250 livres et la maison arrière acquise en 1732 à 400 livres. La masse propre à la veuve est de 1 564 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 5 239 livres, le passif à 1 981 livres.
1734 (5.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 38) f° 876
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehrenvest und Wohlvorgeachte Herr Hieromymus Hatt der geweßene Biersieder zum Vogelsgesang und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel., als derselbe Dienstags den 23.ten Martÿ dießes Lauffenden 1734.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, (…) ersucht und inventirt durch die viel Ehren: und tugendsame Fraw Catharinam Hattin gebohrne Gollin, die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehren vest und Großachtbahren herrn Jacob Dürninger des jüngern vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Ihres geliebten Herrn Schwagers und geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 5.ten Aprilis et seqq. Anno 1734.
+ ingleichem Andream Weber Von Liechtenau, Philipp Baldner von Biehl und Anthoni Hieronÿmum Von Uhrmatt, die dreÿ Bierknecht, So dann Frau Annam Lobsteinin geb. Arbogastin, weÿl. Ruhlmann Lobsteins geweßenen burgers Zu Beerstätt nachgelaßene Wittib und Mariane Meÿerin von Hagenau gebürtig, beede dienstmägd
Der abgeleibte Herr seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßenn, wie volgt. 1.mo Frau Catharinam Margaretham Thennin, gebohrene Hattin, Weÿland herrn Johann Philipp Thennen, des gewesenen Biersieders und Burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßene Wittib, deren geschworner Vogt Herr Abraham Datt, der Metziger und burger allhier, welcher aber uxorio nomine selbsten interessirt, dahero in seinem Nahmen zu seinem Assistenten erbetten worden, Herr Johann Philipp Lichtenberger, Notarius publicus und burger allhier auch berühmter Practicus, welcher mit und beneben seiner Frauen Principalin in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. 2.do Frau Mariam Dorotheam Dattin gebohrne Hattin, Hern Abraham Datten des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche mit assistenz deßelben in Persohn dem geschäfft abwartete, dieße beede des Verstorbenen, Herrn seel. in Erster Ehe mit auch Weÿland Frauen Catharina Hattin gebohrner Bochin ebenmäßig seel. ehelich erziehlte Töchter
3.tio Johann Daniel 4.to Johannem die Hatten, des Abgeleibten Herrn seel. in Letster Ehe mit Eingangs gedachter Frauen Catharina Hattin geb. Gollin einer hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte beede Söhn, deren geschworner Vogt herrn Johann Michael Schweigheußer vornehmer handelsmann und burger allhier, welcher im Nahmen seiner beeden Vogts Söhne in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingestelt
Also alle Vier des in Gott seelig entschlaffenen Herrn in Zwoen Ehen ehelich erziehlte Söhn und Frau Töchter auch ab intestato Zu vier gleichen portionen und Antheilern Verlaßene Erben.
In einer allhier Zu Straßburg jenseit am Staden zwischen der Schind: und Neuen Briucken gelegenen, Zum Vogelsgesang genandten und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In der Knechts Cammer, Im hauß öhren Vor dießem gemach, In des officier Knechts Cammer, In der Cammer A, In der Magd Cammer, In der Schwartzentuch Cammer, Vor dießem gemach, Auff der hindern Bühn, Im obern hindern haußöhren, In der Cammer B, In der officiers Stub, Im haußöhren vor dießem gemach, In der Obern Vordern Stub, In dero Stub Cammer, In der Obern Kuchen, Im haußöhren Vor der obern Stub, In der Undern Kuchen, In der Bierstub, Im Hoff, Im Garthen
Eigenthumb ane häußern (E. Johann Daniel und Johann denen Hatten prælegirt) Erstl. das Bierhauß Zum Vogelsgesang genandt sambt deßen beeden Nebens häußern, auch deren hoffstätten, hoff, gärthlein und allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseit ane dem Staden zwischen dar Schind: und Neuenbrucken, einseit neben herrn Georg Friderich Hetzel dem Lederhändker anderseith Zum theil neben hernach beschribener Behaußung Zum theil neben weÿl. Hn Johann Jacob Rothen des gewesenen Weißbecken seel. Erben Zum theil neben Fr. Anna Salome Langin geb. Füßingerin weÿl. Hn Notarÿ Joh: Heinrich Langen seel. Fr. wittib und Zum theil neben dem großen Kuppelhoff, weÿl. Hn Joh: Fried: Richshoffers gewesenen handelsmann und E. E. Großen Raths alten Assessoris seel. Fr. wittib gehörig hinden auf N. Kohlen den Tabackbereiter stoßend, dauon reicht mann Jährl. termino Exaltationis Crucis 5 ß d Zinnß in den Gürtlerhoff allhier So dann gibt mann Von der Bierstub wegen dero Ergrößerung 2. lb d Zinnß der Statt Straßburg Pfenningthurn Jährl. auf Jacobi Weiter gehen Jähr. 10. lb d à 4 pro C° gerechneten Zinnßes Termino Nativitatis Christi Hn Joh: Jacob Sachßen Medicinæ Doctori et Prof. publ. ablößig in Capital mit 250. lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße Beschwährde durch Hn Michael Ehrlacher Werckmeister (…) laut Abschatzungs Zeduls vom 14.ten Aprilis Anno 1734. angeschlagen vor 2910. lb. Darüber Vorhanden Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel corroboriret de datis 16.ten Januarÿ Anno 1673 et 3.ten Novembris Anno 1689 mit alten Nis 1 et 2 signirt. Dabeÿ ferner ein alter pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhagendem Kleinern Insiegel verwahret datirt den 15.ten 8.bris Anno 1543. mit Nis 12. 71. et 42. notirt. Mehr ein pergamenter Zinnßbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel bekräfftiget, datirt den 10.ten Xbris Anno 1549. So dann sagt über die beede Nebens oder hinderhäußer ein pergamentener Kauffbrieff unter Vielberührtem Insiegel gefertiget, datirt den 18.ten Maÿ Anno 1676. mit alten Nis 1. et 2. notirt
(E.) It. eine Behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuen, begriffen Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Staden Zwischen der Schindbruck und der Encker Zunfft einseit neben vorbeschriebenem Bierhauß Zum Vogelsgesang anderseit neben weÿl. Hn Johann Jacob Rothen des geweßenen weißbecken seel. Erben hinden auf Frau Annam Salome Langin geb. Füßingerin weÿl. Hn Notarÿ Joh: Heinrich Langen seel. Fr. Wittib stoßend, davon reicht mann Jährl. 7. lb 10 ß d Zinnß à 5. pro Cento gerechnet der Prediger Kirchen allhier auf den 12.ten Maÿ ablößig in Capital mit 150. lb Ferner 1 lb d Zinß à 4. pro Cento gerechnet denen herren Præbendariis des hohen Choris alhier Jahrs auf weÿhenachten vorhien modo auf den 8.t Maÿ redimibel in hbtgut mit 25. lb. Weiler 2. lb d Zinnß auch à 4.. pro Cento gerechnet Hn Joh: Christoph Diebold Oberschreibern des allheißigen Pfenningthurns Jahrs auf den 8.ten Maÿ wieder lößig in Capital mit 50. lb. Sonsten freÿ Ledig eigen über vorgeschriebene beschwährden durch vorgedachte der Statt Straßburg geschworne herren Werckmeistere inhalt berührten Abschatzungs Zedul Vom 14. Aprilis Anno 1734. æstimirt per 175. lb. Darüber meldet ein teutscher pergamenter Kffbr. mit der Statt Straßb. anh. C Contract Ins. verwahrt de dato 8.ten Maÿ Anno 1732. Dabeÿ ferner Zwen alte dergl. perg. und mit erwehntem Ins. bekräfftigte Kffbr. de datis 28.ten Junÿ 1695. et 21. Aug. 1679. mit altem N° 1 signirt. Weiter wegen des durchgangs ein papÿrene Kauffversch. in allhies. Conctract Stub gefert. de dato 10. 7.br Anno 1674. So dann ein deßwegen beÿ E: E: Kleinen Rath allhier den 9. Xbris Anno 1733 ertheilter bescheid.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder Eingangs gedachter geweßenen Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1717 durch weÿl. Hn Notarium Daniel Roehren nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 122, Sa. Läherer Vaß 10, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 47, Sa. goldener Ring 87, Sa. Baarschafft 38, Sa. Schulden nihil, Erg: Rest 1258, Summa summarum 1564 lb
Der Erben ohnverändert und die theilbare Nahrung, Sa. haußraths 365, Sa. Schiff und geschirrs zum bierbrauer profession gehörig 54, Sa. Werckzeug, auch holtz, Reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 39, Sa. Brennholtzes 17, Sa. Maltz, Gerst und hopffen 293, Sa. Weins Eßig und Lährer vaß 620, Sa. Pferd 18,Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 191, Sa. goldener Ring und geschmeids 12, Sa. baarschafft 451, Sa. Eigenthum ane häußern 3085, Sa. Schulden 90, Summa summarum 5239 lb – Schulden 1981, Nach deren Abgang 3257
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ em Stall tax nach 4822 lb
Abschatzung dem 14. Aprill 1734. Auff begehren Weilandt, deß Achtbahren und bescheitenen Herrn Hieronimuß hatten deß geweßenen biersieders see. hinder Laßnen frau wittib Erbe, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg am schiffleuth Statten gelegen, daß bierhauß Zum Volgelß gsang genant, Ein seits Neben H: jackob fritterich hetzell dem rohtgerber, anderseitts an die Erben selbsten hinten auff dem Collen hoff und Zum theil auff dem Cupellhoff auch schiffleüht Stub Stoßendt welche behausung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehren, Cammer Vor dem officier Knëcht unden auff dem botten der Eingang, die bierstuben Kuchen und höffell, ferner daß mitlere gebäu mit 2: Steinern geblen und sehr guten tachstull worinnen 3: über einander stehente bünen Stuben Kuchen hauß Ehren Stuben Vor dem Officier große Cammer, Maltz Cammer, unden die Küffer wërckstatt, daß hinder hauß worinnen ein großer hoff Maltz böhten die scheür unden auff dem botten daß Breühauß der Këßell daß Kühl schiff und breübietten getrëmbter Keller Zum Maltzmachen gemeinschaftlicher bronen, und Langer gang mit einen halben tach, Zweÿ Kleine hinder Nebens heüßlin in der einen Stübell Küchell und hauß Ehren ihm andern: 2 Stuben 2 Kammern 2 Küchell und hauß Ehren getrembtes Kellerlein hinden daran Einen Garten so unbrauchbar ist, sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërckleuth sich in der besichtigung befundt. und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechß Tausendt vnd Vünff Hundert Gulden
Der 2.t begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg am schiffleüth Statten gelegen, ein seits an die Erben selbsten anderseits Neben Johann Ehrhardt Mëtz hinden auff die frau Notarii Langen Stoßend welche behausung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehren worinn der waserstein soltaten Cammer getrembtes Kellerlein und befindet sich die helffte Von der Bierstuben in Vogelß gsang under obgemelten hauß, so kurtz der steinern scheidt gebell turch gebrochen und der ein gemacht worden sambt aller gerechtigkeitt wie solches turch der Statt Straßburg geschworene wërckhleuthe sich in der besichtigung befindet und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht Hundert Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia Testamenti – 1734 (…) Donnerstag den 21. tag des Monats Januarÿ abends Zwischen Sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechter, der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Hieronymus Hatt der biersieder Zum Vogelsgesang und burger allhier zu Straßburg (…) zu sich in seine eigenthümliche jenseit des Staadens nahe beÿ der Schiffleuthstub gelegene behaußung das bierhauß Zum Vogelsgesang genand und deren obere vordere Stub mit denen Fenstern auf den Staadten außsehend (…) gesund gehend und stehenden Leibes (…) Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der königlichen Freÿen Stadt Straßburg auff Mittwoch den 25. Novembris Anno 1715. Daniel Rohr, Nots.
Copia Codicilli – 1722 (…) Dienstags den 8. Decembris Nachmittag zwischen Zweÿ und dreÿ Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden ohnfern der Schiffleuthstub gelegenen das bierhauß Zum Vogelsgesang genand, und dem Herrn Testirer eÿgenthümblich gehörigen behaußung dero obere Wohntubeb mit den Fenstern auff gedachten Staadten außsehend (…) Andere ist des Herrn Disponenten ernstlichen will und Verordnung daß Künfftighien nach deßen tödlichen abb$bleiben deßelben eÿgenthümbliche Behaußung ane dem Staden gelegen, das Bierhauß Zum Vogels gesang, sambt Zweÿen Nebens haußlen, Garttenhäußel und Gartten und was sonst Zum hauß gehörig wie auch 300 Bütten, Daugen Sieben Böden, Acht Stücklein und acht halbgüterige Vaß, sambt allen Zu dem Biersieden gehörigen Werckzeug, seiner geliebten haußfrauen Frauen Catharinæ Leonhardin gebohrner Gollin,, sofern Sie das biersieden forttreiben wolte, die tag Ihres Lebens in rechter Wÿdumbsweiß (…) zu nutzen, Zugenießen und Zugebrauchen – Daniel Rohr Nots.
Copia Codicilli – 1716 (…) Donnerstags den 27. Novembris der Ehren und Vorachtbahr Herrn hÿeronimus Hattn Weinhändler und burger alhier (…) in einer alhier Zu Straßburg ae der Höllengaß gelegenen mir Notario eigenthümlich zuständigen Behaußung (…) Daniel Rohr Nots.
(Lehnung an Milius)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 100 florins (1 050 livres) sur un total de 9 600 florins
1734, Livres de la Taille (f° 327)
Kieffer F. N. 6284. – Weÿl. Hieronimi Hatten gewesenen Biersieder und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein
Concl. Fin. Inv. ist fol. 233-v, 4822. 14. 4, die machen 9600 fl. verstallte nur 7500 fl. also Zu wenig 2100 fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 6 lb 6 ß, d, thut – 50 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 lb 3 ß d trifft – 18 lb 18 ß
Extat daß Stallgekltt pro 1734. mit 12. lb 12 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 lb 7 ß 6 s – Summa 87 lb 7 ß 6 d
Auff die in übergebenem Memoriale eingebrachte motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 34 lb 13 ß, Rest 52 lb 14 ß 6 d
dt. 5. Julÿ 1734.
Catherine Goll loue la brasserie à Philippe Guillaume Milius et à sa femme Anne Marie Riebel (Catherine Goll se remarie en 1736 avec le même Philippe Guillaume Milius)
1735 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 134-v
Fr. Catharina geb. Gollin weÿl. H. Hieronymus Hatt des Bierbrauers zum Vogelgesang hinterbliebene wittib mit beÿstand ihres Curatoris und Schwagers H. Jacob Dürninger des Jüngern handelsmann, Ferner derselben mit bemeltem ihrem verstorbenen Ehemann ehelich erzeugter beeder Söhn geordneter Vogt H. Johann Michael Schweighäußer auch handelsmann
in gegensein Johann Philipp Milius des Biersieders wie auch Annæ Mariæ geb. Riebelin, mit beÿstand ihres Stieffvatters Johann Caspar Otterbein des Grempen und ihres vatters: bruder Johann Jacob Riebel des schuhmachers
entlehnt, Eine der Hattischen Wittib mit lebtägigem wÿdumbs genuß verfangene ihren vorerwehnten beeden kindern eigenthümlich zuständig jenseith am Staden zwischen der Schindt: und Neuenbruck, einseit theils neben dem verlehner selbst theils neben Johann Thoebald Hetzel dem Rothgerber anderseit neben Johann Jacob Roth dem weißbecken gelegene zum Vogelsgesang genannte Bierbehausung gärttlein, hoff und übrige derselben gebäuden, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten, davon nichts als die eine stiege hoch liegende vornen auff die gaß sehende stueb, stueb kammer, Kuchen und haußöhren, ferner zwo stiegen hoch im vordern stock zwo neben einander befindliche Kammern, die zweÿ oberste kleine bühnlein, einen Keller und platz umb holtz zu legen ausgenommen, als welches die Fr. verlehnerin sich zu ihrer wohnung und gebrauch vorbehaltet, ferner verlehnen obged. Persohnen alles in erwehntem hauß befindliches zum bierbrauen gehörigen schiff und geschiff sambt den bierfaßen
Item die zweÿ lehnungs weiß innhabende Bierkeller, deren einer in weÿl. H. Not. Johann Heinrich Lang Jun: hinterlassener wittib behausung und die andere beÿ denen H. Patribus Societatis Jesu sich befindet, auff 6 nacheinander folgenden jahren 9 Monath anfangend von von nächst bevorstehenden Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs (8 seiten) – um einen jährlichen Zinß nemlich 340 gulden
Les Quinze autorisent Philippe Guillaume Milius à exploiter le Chant des Oiseaux
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 157) Sambstag den 19. Martÿ 1735 – Philipp Wilhelm Milius burgers und Biersieders bitt underth. umb den Bierschanck in dem Bierhauß zum Vogelgesang. Erk. Soll E. E Meisterschafft der Biersieder Ober Meister vnd die Obere Ungelt Herren an Welche dieße Sach gewiesen erkannt werden.
(p. 158) Sambstag den 26. Martÿ 1735 – Obere Ungelt Herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren [daß] Philipp Wilhelm Milius der burger und Biersieder [-] in einem gehaltenen Recess umb den Bierschanck in dem Bierhauß zum Vogelgesang angesucht und [-] weisung, dieß sein petitum wiederhohlet habe [Nomine der] biersieders Meisterschafft habe H. Remigius Dürr[enberger ge]antwortet es seÿe schon beÿ 9 Jahr daß der Im[plorant] das Meisterrecht habe undt seÿe vnder Ihnen nichts [-] dahero man davor gehalten daß demselben mit [dem] begerten Bierschanck in ermeltem hauß Zu willfahren, Die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.
Philippe Guillaume Milius cède à son beau-fils brasseur Jean Daniel Hatt le débit de vins aux Quatre Vents dans lequel les Quinze l’autorisent à servir du vin et du café et à tenir des billards.
1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
(p. 604) Sambstag d. 1. Octobris 1740. – Christ. nôe Joh. Daniel Hatt ledigen burgers und biersieders prod. unterth. Mem. Erk. Ober Umgeldts Herren.
(p. 661) Sambstags d. 26. Novembris 1740. – Johann Daniel Hatt pt° Weinschancks
Ober Umgeldts Herren laßen durch H. Secretarium Kleinclaus referiren, daß Joh. Daniel Hatt, der ledige burger und biersieder allhier in einem d. 1. Octobris jüngst producirten unterth. memoriale gehorsambst Vorgetragen wasmaßen er gesonnen seÿe, sich zu etabliren, dieweilen aber seine Mutter, so dermahlen an Philipp Wilhelm Milius den biersieder Zum Vogelsgesang verheurathet ist, ermeldter bierhauß, als ein dem imploranten zum theil zuständigen unverändert: Vätterliche guth ad dies vitæ zu genießen hat, darmahlen auch Kein anderes bierhauß, Wo implorant sich setzen könte leer ist, als seÿe gedachte seine Mutter und sein Stieffvatter willens, ihm das ihnen eigenthümlich zuständige Wirtshauß Zu den Vier Winden allhier zu übergeben und ihn daselbst, biß sich die gelegenheit zu einem bierhauß præsentiren Wird, Zu setzen, mit demüthger bitt Mghh. geruhen möchten ihme gleich denen vorigen würthen gnädig Zuerlauben in ermeldtem würthsßhauß Wein bier und Caffee außschencken Zu dörffen. Auff geschehene Weißung habe der implorant ein d. 8.ten gedachten Monaths Octobris von seithen E. E. Zunfft der Freÿburger Ihme ertheiltes Certificat /:Krafft welches derselbe der auffnahm beÿ sothaner Zunfft fallß er den weinschanck beÿ Mghh. erhalthen solle, vertröstet;/ vogelegt. Weiters producirte derselbe einen d. 14. gemelten Monaths Octobris datirten Von seithen des Ganthaußes allhier Ihme ertheilten schein nach deßen besag dargethan, daß das quæstionirte Würthshauß zu den 4. Winden sambt deßen Recht und gerechtigkeiten Philipp Wilhelm Millio, dem biersieder Zum Vogelsgesang und burgern allhier umb die Summ von 7100 fl. in der ganth als meistbietenden eigenthümlich überlaßen worden seÿe, Welchem schein beÿgesetzt ein Extract auß E. Löbl. Policeÿ Gerichts allhier protocollo vom 10. offtgedachten Monaths Octobris welcher weiset, daß ihme Johann Daniel hatten in seinem begehren /:nemlichen der gerechtigkeit der in dießer quæstionirten behausung auffgerichteten Cafféeschanck und Billards zu halten:/ gegen erlag der gewohnlichen gebühr, was die Billards betrifft, mit dießem anhang willfahrt daß derselbe zu erst erweißen solle, daß Philipp Wilhelm Milius das hauß quæstionis. sambt der angeregten gerechtigkeit an sich erkaufft, Welchem gegebener interlocut der implorant Krafft eines von H: Daudet E. Löbl Policeÿ Gerichts Actuario d. 14. ejusdem mensis Octobris ertheilten certificats ein sattsames genügen geleistet, Wobeÿ der implorant petitum widerhohlt.
Auff seithen der Hh Depp: vermeine man, daß dem imploranten gegen erlag der gewohnlichen dispensations-gebühr nach ordnung mit dem Weinschanck aus MGHh. Erkandtnuß Zu willfahren, Wie auch daß er bier Stützenweiß beÿ den biersiederen abhohlen und seinen Gästen Wie auch Caffée geben dörffe jedoch daß derselbe gehalten seÿn solle, die Würths ordnung zu erheben und de Eÿdt darauff abzuschwöhren, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.
Le brasseur Jean Daniel Hatt épouse en 1740 Susanne Marie Kammerer, fille du cordier Ulric Kammerer. La mère et le beau-père (Philippe Guillaume Milius) du marié lui louent l’auberge aux Quatre Vents lors du contrat de mariage.
1740 (27. 8.bris), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 30
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeacht, Herrn Johann Daniel Hatt dem Ledigen bierbrauer und dermahligen Gastgebern, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorgeacht, Herrn Hÿeronÿmi Hatten des gewesenen bierbrauers zum Vogelgesang und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem, mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Catharina, gebohrner Gollin so nunmehr ane dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Philipp Wilhelm Mÿlium auch bierbrauern Zum Vogelgesang und burgern allhier Verheurathet, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn bräutgamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Maria Kammererin, des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Weißen Herrn Johann Ulrich Kammerers des Seÿlers und E.E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Maria Salome gebohrner Guthmännin ehelich erziehlter Jungfer tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
Siebendens, haben Eingangs wohl Ehrengeachte Herr Philipp Wilhelm Mÿlius der bierbrauer Zum Vogelgesang und Frau Catharina gebohrne Gollin, beede Eheleuth, des Herrn Hochzeiters Viel geliebten Herr Stieff Vatter und eheleibliche Frau Mutter Ihme dem herrn bräutigamb Ihre eigenthümliche Wehrender Ihrer Ehe erkauffte Gast behausung zu denen Vier Winden genand, mit allen deren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg gegen dem Waÿßenhauß hinüber gelegen /:außerhalb derjenigen Wohnung, so dermahlen an seinen tabackmacher verlehnt und Warvon Sie sich den jeweiligen Zinnß Vor sich aparté reserviren:/ um einen jährlichen Zinß Von 140 Gulden in Lehnung übergeben, Welche Lehnung so lang dauren und beede Verlehnende Eltern binden soll, biß der Allerhöchste Gott nach seinem ohnerforschlichen Rath und Willen, über des Herrn Bräutigams eheleiblich Frau Mutter gebieten und dieselbe durch einen seeligen Todt von dießer Welth abfordern Wird – so beschehen und Verhandelt in der königlichenen Statt Straßburg auf Donnerstag den 27. tah des Monats Octobris im Jahr 1740.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 50-v n° 17)
1740. Mittwoch den 15. Novembr. seind nach Zweÿmahl geschehener proclamation, in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicl. in den Ehestand eingesegnet Worden Johann Daniel Hatt der ledige Gastgeber u. burger allhier, Weÿl. Hn hieronÿmis Hatten, geweß. Biersieders u. burgers allhier hinterlassener ehl. Sohn, u. Jgfr. Susanna Maria, H Johann Ulrich Kammerers, deß Seÿlers u. E. E. Kleinen Raths allhier alter beÿsitzers eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Hatt als Hochzeitter, Susanna Maria Kammererin als hochzeiterin (i 53)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge aux Quatre Vents. Les apports du mari s’élèvent à 578 livres, ceux de la femme à 420 livres.
1740 (3.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 359) n° 83
Inventarium über des Ehren: und Wohl vorgeachten herrn Johann Daniel Hatten des Gastgebers zu denen Vier Winden und der Viel Ehren: und tugendgezierten Frauen Susannä Mariä gebohrner Kammererin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – der ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander aufgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein S.is T.is Herrn Philipp Wilhelm Mÿlÿ, bierbrauers Zum Vogelgesang und Frauen Catharinä Mÿliußin gebohrner Gollin, beeder Eheleuth, des Eheherrn geliebten Herrn Stieffvatters und Eheleuthe Frau Mutter wie auch Herrn Johann Michael Schweighäußers, Vornehmen handelsmanns deßelben noch ohnentledigten Herrn Vogts in gleichem Herrn Johann Ulrich Kammerers Seÿlers und E.E. Kleinen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers und Frauen Mariä Salome Kammererin beeder Eheleuth der Ehefrauen geliebter Eltern auf Sambstag en 3.ten Decembris Anno 1740.
In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gegen dem Waÿßenhauß hinüber gelegenen Zu denen Vier Winden genanden und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörign behaußung, befunden wie folgt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Catharina Mÿliußin gebohrne Gollin Herrn Philipp Wilhelm Mÿlÿ des bierbrauers Zum Vogelgesang und burgers alhier Frau Eheliebste des Eheherrn eheleiblichem Vatter nunmehr seel. Zeit lebens Zu usufruiren hat (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 67, Sa. Wein und Lehrer Vaß 166, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 50, Sa. Goldenen Ring 3, Sa. baarschafft 249, Summa summarum 537 lb – Schulden aus des herrn in d. Ehe gebrachter Nahrung 51 lb, Detrahendo verbleiben 485 lb – Halben theil ane denen haussteuren 92 – des Eheherrn Nahrung 578 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 113, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. Goldener Ring 43, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 327 lb – helffte ane denen haussteuren 92, der Ehefrauen Nahrung 420 lb
Jean Daniel Hatt et Susanne Marie Kammerer hypothèquent la moitié de la brasserie au Chant des Oiseaux au profit d’Elisabeth Wencker, veuve du marchand Jean Daniel Gambs
1743 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 100
Johann Daniel Hatt der gastgeber und Susanna Maria geb. Kammererin mit beÿstand ihres vatters H. Johann Ulrich Kammerer senioris und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und ihres bruders Johann Ulrich Kammerer junioris
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Wenckerin weÿl. H. Johann Daniel Gambs des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres sohs H. Daniel Andreas Gambs des handelsmanns in fernerer gegenwart der Mauritianischen stifftung schaffner H. Philipp Jacob Oesinger des schaffners der hohen schul, schuldig seÿen 750 pfund, woran Fr. Gambsin 500 pfund und die Mauritianische stifftung 250 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte der zum Vogelgesang genannte bierbehaußung cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler, anderseit neben Johann Erhard Metz dem weißbecken, hinten auff E. E. Zunfft zum Encker – ihme Hatt als ein vätterlicher prælegat
Jean Daniel Hatt hypothèque la moitié de la brasserie au Chant des Oiseaux au profit du secrétaire Jean Bernard Henneberg
1745 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 588
H. Johann Daniel Hatt der gastgeber
in gegensein H. XV. Secretarius Johann Bernhard Henneberg – schuldig seÿen 800 lb
unterpfand, die unveränderte helffte der bierbehausung zum Vogelgesang mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden einseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem Lederhändler, anderseit neben H. Johann Jacob Roth Stud. Medicinæ, hinten auff den Kuppelhoff und E.E. Zunfft zum Encker – welche gantze behausung des schuldners mutter mit lebtägigem Wÿdem verfagen, als ein vätterlichen prælegat
Jean Hatt hypothèque sa moitié de la brasserie et une maison rue des Veaux au profit de Jean Jacques Altenburger, ancien de la paroisse réformée
1746 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 5-v
H. Johann Daniel Hatt der gastgeber als mandatarius seines bruders Johannes Hatt des biersieders
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmann als Eltisten der reformirten gemeind zu Wolffißheim – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, erstlich die unvertheilte helffte der zum Vogelgsang genannten bierbehausung samt deroselben zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden, einseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler, anderseit neben H. Jacob Roth Stud. Medic.n hinten auff den Kuppelhoff und derer Schiffleuthzunfft stub – welche gantze behausung des debitoris mutter mit lebtägigen wÿdem verfangen, als ein vätterliches prælegat
ferner eine am 20. Decembris jüngst erkauffte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, zween höffen und hoffstatt cum appertinentis ane der Kalbsgaß, einseit neben dem Adelischen Geÿlingischen hauß, anderseit neben den Jörnßischen erbe, hinten auff weÿl. H. baron von Sinclair freÿherrlischen erben
Philippe Guillaume Milius et Catherine Goll louent à leur beau-fils et fils respectif Jean Daniel Hatt la brasserie au Chant des Oiseaux dont Catherine Goll a la jouissance viagère. Jean Hatt cède à son frère Jean Daniel sa moitié de la même brasserie.
1746 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 349-v, d. 10 Maÿ 1746, Not. Johann Rudolph Dinckel
auff ansuchen H. Philipp Wilhelm Milius des bierbrauers und H. Johann Daniel Hatt dermaligen gastgeber; vergleich, erbs Cession und lehnung
H. Philipp Wilhelm Milius bierbrauer zum Vogelgesang und Catharina geb. Gollin ane einem
so dann H. Johann Daniel Hatt dermalige gastgeber zu denen vier Winden und H. Johannes Hatt der biersider zur Hoffnung ihren söhnen ane dem andern theil, folgendes Vergleich, Lehnung und respective cession
nemlichen und zum ersten so verlehnen vorgedachte Miliusische Eheleuthe H. Johann Daniel Hatt ihrem ältesten respe. eheleiblichen und stieffsohn, das bierbehausung zum Vogelgesang genannt samt deßen beeden Nebens Häußer auch deren hoffstätten, hoff, gärtlein und übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseit an den Staden zwischen der Schind: und Neuen brucken, einseit neben H Jacob Friedrich Hetzel dem bierbrauer anderseit neben hernach gemelter behausung zum theil H. Johann Jacob Rothen des weißbecken erben zum theil neben weÿl. Fr. Anna Salome Langin erben und zum theil großen kuppelhoff hinten auff die Kohlische behausung, beneben die zum bierbrauen gehörigen samtlichen schiff und geschirr – zusamt der behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäu, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten an den Staden zwischen der Schind: und Neuen brucken einseit neben vorbeschriebener bierhauß zum Vogelgesang anderseit neben H. Johann Jacob Rothen dem weißbecken erben hinten auff weÿl. Fr. Anna Salome Langin erben, welche ihnen Hattischen brüdern beÿ dem vätterlichen verlassenschafft käuffich überlassen worden alles miteinader aber ihro Fr. mutter der mitverlehenden Fr. Miliußin mit lebtägigen wÿdem verfangen, von Michaelis dieses 1746. jahr angehend bis an ihro Fr. Miliußin der mutter und wÿdembs nießerin der eins nach dem willen gottes erfoldgendes seel. absterben, um einen jährlichen Zinß nemlich 300 gulden
und dafern 3.tens der allerhöchste Gott über mit verlehenden H. Milium vor seiner Fr. Eheliebstin gebieten und denselben zu erst von dieser welt abfordern, einfolglich sie Fr. Miliuß wiederum im wittwenstand gesetzt würde, so solle deroselben als dan mit und neben dem stipulirten jährlichen zinß auch noch die freÿe bequeme wohnung im verlehnten bierhauß zum Vogelgesang vornen auf die gaß herauß ohne entgeld zukommen oder an dernen statt ihro annoch 50 gulden in geld à parte jährlich (…) gericht werden ;
4.tens hat H. Johannes Hatt der jüngere Sohn ane vorgemeltem bierhauß zum Vogelgesang und deßen beeden nebens häußern auch deren hoffstätten, hoff, gärtlein und alle übrige deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten über 2 pfund 5 sch. davon in dem Gürtlern hoff und der löbl: Stadt Pfenning Thurn abzurichten jährlichen zinß, auff 500 gulden habendes capital (mit schiff und geschirr) so alles von weÿl. Hieronÿmo Hatten gewesten bierbrauer zum Vogelgesang seinem H. vatter seel. beeden Hattischen gebrüdern zum prælegat geordnet, so dann ane obgemelter ihnen beÿ der verlassenschafft separation käufflich überlaßenen Nebens behausung samt hoffstatt und allen dero gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten über 900 gulden mit dem annoch hafftenden Wÿdembs onere seinem älteren bruder H. Johann Daniel Hatt im onhnvertheilt vätterlichen Erb anjetzo würcklich eigenthümlich käufflich cedirt und überlassen, angenommen (um) 5300 gulden
6.tens (ist) verglichen worden daß H. Milio seiner in währender dieser Ehe erkauffte gastbehausung zu denen vier Winden samt hoff, hoffstatt und allen übrigen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem Waÿßenhauß beneben denen samtlichen ihme gehörigen auch darinn befindlichen Mobilien (…) dem in solche behausung sich annoch neu anschaffenden zum bierbrauen gehörigen schiff und geschirr – solle inmaßen deßen Fr. Catharina Miliußin geb. Gollin mit assistentz H. Jacob Düringers des jüngern handelsmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers auch dreÿers der stadt stall ihres H. schwagers und H. Isaac Hanßmetzgers des metzgers und H. tochtermanns, daß sie und ihre erben zu keiner zeit einigen antheil daran in natura fordern solle,
7. haben H. Johann Daniel Hatt und deßen eheliebstin Fr. Susanna Maria geb. Kammererin mit assistentz H. Johann Ulrich Kammerer des seÿlers und E.E. großen Raths beÿsitzers ihres vatters und H. Johann Jacob Kammerer des metzgers ihres bruders die in ihrer am 27. oct. 1740 errichtete Eheberedung und deren 7.ten paragrapho enthaltene lehnung von der zu denen vier Winden genanten gastbehausung (…) cassirt und weilen 8.ten er H. Milius in solcher behausung anjetzo ein brauhauß zu erbauen und selbig zu einem bierhauß einzurichten vorhabens als solle er an solche bau keines weegs verhindet werden – ein reukauff von 1500 gulden stipulirt worden
Les Quinze autorisent Philippe Guillaume Milius à exploiter la brasserie aux Quatre Vents et Jean Daniel Hatt la brasserie au Chant des Oiseaux.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 453) Sambstags d. 30. Julÿ – Idem [Roemer] nôe Philipp Wilhelm Milius, burgers und bißherigen Biersieders im Vogelsgesang, nunmehro aber in den 4. Winden Ca. E. E. Meisterschafft der Biersieder Obermeister, bittet unterth. Ihme mit dem bierschanck in erwehnten 4. Winden gnädig Zu willfahren. Freund, nôe des Obermeisters consentirt in gegentheiliges begehren. Erk. Ober Umbgeltsgherren
Idem [Roemer] nôe Joh: Daniel Hatt, bißherigen würths in obbesagten 4. Winden, und dermahligen biersieders in erwehntem Vogelsgesang, C. eundem bitt ut moso. Reus d. ut ante. Erkanndt, willfahrt
Jean Daniel Hatt hypothèque la brasserie au profit de Jean Jacques Altenburger, ancien de la paroisse réformée et des mineurs Jean Jacques et Jean Nicolas Wirtz.
1746 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 893
H. Johann Daniel Hatt der biersieder
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als eltistern der Reformirten gemeind zu Wolffißheim und in fernerer gegenwart H. Johann Georg Labhard des handelsmanns als vogts Johann Jacob und Johann Nicolaus der Wirtz – schuldig seÿen 1000 und 2000 pfund
unterpfand, die zum Vogelsgesang genannte bierbehausung samt allen deroselben mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden, einseit neben H. Jacob Roth Med. Studiosum, anderseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler, hinten auff den Kuppelhof und E.E. Zunfft zum Ecker – die gantze behausung des debitoris mutter mit lebtägigen wÿdem verfangen
Jean Daniel Hatt hypothèque la brasserie au profit des enfants mineurs de Jean Louis Bœrner
1755 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 25-v
H. Johann Daniel Hatt der bierbrauer
in gegensein Andreas Blinder des meelmanns als vogt weÿl. Johann Ludwig Börner des haußfeurers zweÿer kinder Maria Salome und Johann Ludwig der Börner u schuldig seÿen 15 lb
unterpfand, die bierbehausung zum Vogelgesang genandt cum appertinentis am Holtzstaden, einseit neben H. Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler, anderseit neben Johann Wolff dem weißbecken, hinten auff den Kuppelhoff
Jean Daniel Hatt hypothèque la brasserie au profit du docteur en médecine Isaac Ottmann et de l’aubergiste Jean Lobstein
1758 (11.11.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 336-v
H. Johann Daniel Hatt der biersieder
in gegensein H. Isaac Ottmann Med. Doct. und H. Johann Lobstein des gastgebers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung zum Vogelgsang samt denen nebens häußer zum Schwartzwald genannt mit allen begriffen und rechten am Schiffleuthsatden
ferner eine behausung cum appertinentis im Steltzengäßel, einseit neben H. XIII. Saintlo, anderseit neben H. Rathh. Andreas Bruder dem handelsmann, hinten auff E. E. Zunfft der Mäurer
La maison est vendue le 22 septembre 1759 (voir la référence plus bas) par adjudication judiciaire au brasseur Jean Jacques Sauer. Originaire de Francfort-sur-le-Main, Jean Jacques Sauer épouse en 1744 Marie Madeleine Pick, veuve du brasseur au Lion d’or Jean Adam Brandhoffer : contrat de mariage, célébration
1744 (27.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) f° 167
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Jacob Sauer, Ledigen Bierbrauer weÿl. H, Johann Peter Sauer, gewesten Verwalthers des Guthleuth Hoffs beÿ Franckfurth am Maÿn und Burgers allda, mit auch weÿl. Fr. Susanna gebohrner Fischerin nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Hochzeither, beÿständ. Hn Johann Picl, Bierbrauer zum goldenen Schwahnen und burgers dalhier seines erbettenen beÿstandts, ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Jfr. Mariæ Magdalenæ Brandhofferin geb. Pickin, Weÿl. H. Johann Adam Brandhoffers geweßenen Biersieders Zum goledenen Löwen und burgers dahier seel. hinterbliebener Fr. Wittib alß der Fr. hochzeiterin mit assistentz H Johann Georg Pick Bierbrauers Zum schwartzen Berern und burgers Alhier Ihres eheleiblichen Bruders und geschwornen Vogts ane dem andern theil gepflogen
Actum Straßburg Sambstags den 17.ten Junÿ A° 1744. [unterzeichnet] Johann Jacob Sauer als hoch Zeiter, Maria Magdalena brandhofferin Als hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 231, n° 883)
1744. Mittw. d. 16. Sept. seind nach ordentl. Proclamation Eh. copul. u. eingesegnet worden H Johann Jacob Sauer der led. bierbrauer. u. b. allhier weÿl. H. Johann Peter Sauers gewesenen guthleuth hoff Verwalters Zu Franckforth am Maÿn nachgelaß. Ehl. Sohn u. Fr. Maria Magdalena geb. Pickin weÿl. H. Johann Adam Brandhoffers geweß. bierbrauers und b. allhier nachgelaß. wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Sauer als hoch Zeiter, Maria Magdalena brandhofferin alls hoch Zeiterin (i 236)
L’huilier Jean Adam Brandhoffer épouse en 1724 Marie Madeleine Pick, fille du brasseur à l’Ours noir Georges Pick : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1724, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 463
Eheberedung – Johann Adam Brandhoffer, ledigen ohlmanns
und Jungfrauen Mariä Magdalenä Pickin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 108, n° 32)
1724. Eodem [domin. XXIII et XXIV. Trinit.] sind nach Vorhergegangener Proclamation ehelich eingesegnet worden Johann Adam Brandhoffer der ledige Ohlmann vndt burger alhier H Johann Philipp Brandhoffers, burgers vnd Biersieders zum guldenen Löwen allhier Sohn vndt Jungfrau Maria Magdalena Pickin H. Georg Picken burgers vndt Biersieders Zim schwartzen Bären alhier ehel. Tochter
Jean Jacques Saur devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 184
Johann Jacob Saur der biersieder Von Franckforth am Maÿn gebürtig erhalt das Burgerrecht Von seiner Ehefrauen Maria Magdalena, weÿl. Johann Adam Brandhoffers gewesenen burgers und biersieders allhier Wittib, um den alten burger schilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Kieffer. Juravit d. 24.ten 7.bris 1744.
Jean Jacques Sauer et Marie Madeleine Pick font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 332
Inventarium illatorum H. Joh: Jacob Saur bierbrauers und Fr. Maria Magdalena geb. Pickin
Jean Jacques Sauer hypothèque la maison au Chant des Oiseaux au profit du fils du marchand de poissons Laurent Jung
1764 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 679-v
H. Johann Jacob Saur der bierbrauer
in gegensein H. Johannes Jung des fischkäuffers als vogt weÿl. Lorentz Jung des fischkäuffers einigen kinds Lorentz Jung – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine bier behausung zum Vogelgesang benannt cum appertinentis ane dem staden, einseit neben einer E. E. Zunfft der Encker, anderseit neben dem Kuppelhoff, hinten auff den Kohlenhoff
Jean Jacques Sauer meurt en 1765 en délaissant une fille. Les experts estiment la brasserie à 3 000 livres. La masse propre à la veuve est de 2 017 livres, celle propre à l’héritière de 233 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 050 livres, le passif à 3 790 livres.
1765 (17.Xbris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1200) n° 1477
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Joh: Jacob Sauer, gew. bierbrauers v. Brs allhier Zu Straßburg nunmehr selig Verlt. auffgerichtet Anno 1765. – nach seinem Mittwochs den 6.ten 9.bris dießes Zu end eilenden 1765.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf Ehrenfreundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Magdalenä Saurin geb. Pickin der hinterbliebenen Frau Wb. unter assistentz des Ehrenachtbahren Herrn Isaac Hafners des allhiesig geschwornen Rathsbotten u. brs. allhier des allhiesig geschwornen Rathsbotten u. brs. allhier, der sie ane Vogststatt Zu ihrem beÿstand angesprochen, wie auch des Ehren und Vorachtbahren Herrn Joh: Balthasar Ernst, Bastetenbecks und brs. allhier als geordnet und geschworenen Vogts der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Saurin, welche den 15. Martÿ nechstkommend. das 20. jährige Alter erreichet und der abgeleibte selig mit ihro der Frauen Wb. ehelich erziehlet und sowohl ab intestato als per Testamentum zu seiner Universal Erbin verlaßen, inventirt und ersucht durch obige Frau Mariam Magdalenam Saurin die hinterbliebene Frau Wb. wie auch Sie die Jungfer tochter und Erbin und dero Hochzeither Herrn Johann Georg Helmstetter den jungen ledigen Metzger, welcher nunmehr die Bierbrauer profession ergreifet – So Beschehen Straßburg Dienstags den 17.ten X.bris et seqq. A° 1765.
In einer allhier Zu Straßburg jeseit der Schindbruck ane dem Holtzstaden gelegenen Zum Vogelsgesang genannten Bier behausung die in dieße Verl. gehörig, dannenhero drunten beschrieben befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der obersten Bühn, Auf der untern Bühn, Im obern Haußöhren, In der Kupfer Kammer, In der Knecht Kammer (…)
Eigenthum ane Häüßeren (T.) Neml. die bierbrau behaußung Zum Vogelgesang und die daran gelegenen dazu erkauffte Nebens behaußung Zum Schwartzwald genannt nebst deren Hofstätten und Höffen, Gebäuden, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth oder Wellen Staden 1.s. neben Hrn Jacob Friderich Hetzel dem Lederhändler Zum theil und Zum theil neben Ir Ehrsahmen Zunfft der Encker, 2.s. neben Mr Joh: Wolf dem Weißbecken Zum theil und Zum theil neben dem großen Kuppelhof, Hinten auf den sogenannten Kohlischen Hof, stoßend gelegen, davon man jährlich der Stadt Pfenningthurn 2. lb und dem Gürtler Hof 5. ß ane Bodenzinß Zu geben verbunden, sind durch (die Werckmeistere) ausweißlich deren ertheiltte, Zu mein Notÿ Conc. überlieferten Abschatzung Zeduls vom 13. febr. A° 1766. für freÿ ledig und eigen taxirt worden pro 3000 lb. Erwehnte Bodenzinß der 2. lb 5 ß ohnvorgreiflich Zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 90 abgezogen so sind hier auszuwerfen 2910. Darüber meldet j deutsch. perg. Ganthkfbrief m. EE kl. Raths anh. Ins. verw. de dato 27.ten 7.bris A° 1759. Ferner meldet über i. behaußung, Höfl. und Hoffstatt und dero Zugehörde neben der bier behaußung gelegen Zum Schwartzwald genannt i. deutsch: perg. Kfbrf. in allh. C. C. Stb. errichtet m. dero anh. Ins. bekräftftiget dedato 12.ten Julÿ A° 1746. So dann meldten noch 2. deutsch. perg. in allh. C C Stb errichtete und m. dero anh. Ins. verw. Kfbrf. jeder über j. behausung und dero Zugehörden welche neben der dißortigen bier behaußung stehen, besagend respectivé vom 22.t febr. 1714. m. a. N° 14. und respectivé 22.ten Jan. 1706. ebenfallß m. n.. 14. bemercket und dermalen wieder dabeÿ gelaßen
(W.) Neml. I. behaußung and der mittlern Langenstraß (…)
Ergäntzung der hinterbliebenen Frau Wv. ermanglenden ohnveränderte, Guts. Nach Anleitung des über beeder gewester Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium den 19. 8.bris et seqq. A° 1744. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 32) Abzug gegenwärtigen Inv. Der Fr. Wb. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 185, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 29, Sa. Goldener Ring und dergl. geschmeids 26, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 743, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 1250, Sa. activ schuld 100, Erg. 152, Summa summarum 2524 lb – Schulden 507, Nach deren Abzug 2017 lb
Dießemnach wird auch der Jungfrau Tochter und Erben ohnverändert Gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. activ schuld 75, Sa. Erg. rest. 244, Summa summarum 333 lb – Schuld 100, Nach deren Abzug 233 lb
Endlichen folgt auch das gemein verändert und theilbar Gut, Sa. haußraths 158, Sa. Schiff und geschirr Zum bierbrauer profession gehörig 35, Sa. Wein bier und Faß 603, Sa. Gerst, Maltz und Hopfen 219, Brennholtz 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 13, Sa. baarschafft 855, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 2910, Sa. activorum 189, Summa summarum 5050 lb – Schulden 3790, Nach deren Abzug 1259 lb – Stall Summa 6486 lb
Wÿdem, Welchen die dißortige Fr. Wb. aus erster Ehe von weil. Hn Johann Adam Brandhoffer den gew. bierbrauer Kiefermeister und brn. allhier lebtägig Zu genießen berechtiget
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Sauer, ledigen bierbrauer weiland Hern Johann Peter Saur, gew. Verwalthers des Gutleuthhoffes zu Franckfurt am Meÿn und brs. allda mit auch weiland Frauen Susanna geb. Fischerin nun beeder seeligen ehelich erzeugten Sohn, als dem hochzeiter ane einem, sodann der viel Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Magdalenä Brandhofferin geb. Pickin, weiland Herrn Johann Adam Brandhoffers geweßenen Bierbrauers Zum goldenen Löwen und burgers allhier seeligen hinterbliebener Frau Wb. als der Frauen Hochzeiterin ane dem andern theil (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in dem Bierhauß Zum goldenen Löwen, Sambstags den 27. Junÿ Anno 1744. Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Testamenti nuncupativi – der Ehrenveste und wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Saur, bierbrauer und burger allhier Zu Straßburg (…) Dienstags den 12. Junÿ Anno 1753.
La veuve cède à sa fille ses droits sur la brasserie au Chant des Oiseaux
1766 (18.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1200) Joint au n° 1477 du 17 déc. 1765
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Joh: Jacob Sauer, gew. bierbrauers v. Brs allhier Zu Straßburg nunmehr selig Verlt.
(f° 17) Cession und Übergab der in die theilbahre Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Es hat die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich wie eingangs gedacht, für sich und ihre Erben der Fraun tochter und Erbin in ohnvertheiltem Erb kauflich cedirt und überlaßen (…)
ihro der Fraun Mutter terz vor ohnvertheilt von und ane der Bierbrau behaußung Zum Vogelsgesang genannt und der daran gelegenen dazu erkaufften Nebens behaußung Zum Schwartzwald genannt, deren Hofstätten und Hof, auch allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth oder Wellenstaden, 1.s. neben Herrn Jacob Friderich Hetzel, dem Lederhändler zum theil und zum theil neben E. E. Zunfft der Encker, 2.s. neben Mr Johannes Wolf dem Weißbecken u. brs allhier zum theil und zum theil neben dem großen Kuppelhof, hinten auf den sogenannten Kohlischen Hof, stoßend gelegen, davon man jährlich der Stadt Pfenningthurn 2. lb d. und dem Gürtler Hof allhier 5. ß ane Bodenzinß Zu geben verbunden, sonsten aber über hernach in besonderer Repartition benamste passiv-Capitalien und den Vingtième ledig eigen (…) zu 8500 Pfund Pfenning gerechnet, Zugegen und beschehen vor und um 2833 pfund
Anbeneben behält sich die Frau Mutter in Ansehung Sie der Fraun tochter und Erben vätterlich Gut salva legitima lebtägig zu genießen berechtiget ist Zu dero lebenslänglichen Wohnsitz und Genuß der bierbrau behaußung ausdrucklich vor, so ihro auch vor der Fraun cessionnaria ist Zugestanden worden. 1.mo die einen Stocks hoch befindliche auf die Gaß aussehende Stub und Kammer, so alles an dem Gang mit einer thür beschlüßßig, 2.do der Frauen Mutter bißherige Schwartzgethuch Kammer auf die Gaß sehend, 3.tio Platz ohngefähr 5. Fuder Holtz logiren zu können, welcher Platz bereits durch Latten von dem übrigen separirt und ebenfalls auf die Gaß gehet und 4.to dero bißherigen begriff des Kellers so von dem übrigen durch Latten separirt ist, So dann 5.to solle die Frau Mutter auch befugt sein, sich der hindern Kuchen beÿ des Officiers Zimmer bedienen Zu können,, Als für welche der Fraun Mutter sich vor dero Wohnung und Genuß vorbehaltene Gemach und begriff die Frau tochter und dero Ehemann ihro ane hiernach folgendem Hauß Zunß nicht das geringste abzuziehen und einzubehalten berechtihet, sofern die Frau Wittib solche wohnung und begriff quittiren und sich anderwärtig in Wohnung begeben sollte (…)
Actum in obiger bierbrau behausung Mittwochß den 18. Junÿ A° 1766.
1766 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 640 f& 587-v, Joh. Carl Ficke, 18 Juny 1766
auf Ansuchen Margaretha Salome Helmstetterin geb. Saurin, nachstehende Erbscession
Extract aus dem über weÿl. Johann Jacob Sauer gewesten bierbrauers Verlaßenschafft – 16 maÿ 1766, Vergleich und Abtheilung. so hat die hinterbliebene Fr. wittib der Fr. Tochter und erben unter assistentz H. Johann Friedrich Lobstein not. publ.
Margaretha Salomé Helmstetterin geb. Saurin
ihro der Fraun Mutter terz vor ohnvertheilt von und ane der bierbrau behausung zum Vogelgesang genanndt und der daran darzu erkaufften neben behausung zum Schwartzwald genannt daran hofstätten und hoff, auch andere gebäuden, begriffen, weither zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuth oder Wellenstaden einseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler zum theil und zum theil E.E. Zunfft der encker, anderseit neben Mr. Johann Wolf dem weißbecken zum theil und zum theil d. großen Kuppelhof, hinten auff den sogenannten Kohlischen hoff – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn d. und dem Gurtler hof 5 ß ane bodenzinß
Anbeneben behält sich die Frau Mutter in Ansehung Sie der Fraun tochter und Erben vätterlich Gut salva legitima lebtägig zu genießen berechtiget ist Zu dero lebenslänglichen Wohnsitz und Genuß der bierbrau behaußung ausdrucklich vor, so ihro auch vor der Fraun cessionnaria ist Zugestanden worden. 1. die einen stockhoch befindliche in die gaß außsehende stub, der cammer darneben und das hausöhren vor solcher stub und cammer so alles an dem gang mit einer thür beschlüßig, 2. der Fr. mutter bisherige schwartzgetuchkammer auf die gaß sehend, 3. platz ohngefehr 5 fuder holtz logiren zu können welcher platz bereits durch latten und dem übrigen separirrt und ebenfalls ane der gaß gehet, 4. dero bißherig begriff des kellers von den übrigen durch latten separirt, 5. solle die Fr. mutter auch befugt seyn sich der hinteren kuchen bey des officiers zimmers bedienen zu können
Fils du boucher du même nom, le boucher Jean Georges Helmstetter épouse en 1765 Marie Madeleine Sauer : contrat de mariage, célébration
1765 (29. 8.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 800
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Hr Johann Georg Helmstetter der ledige Metzger H. Johann Georg Helmstetter, Metzgers und Burgers dahier mit Fr Margaretha Barbara gebohrner Fischern ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich solchen seines Vaters, alß hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Sauerin, Hn Johann Jacob Sauer, Biersieders und Burgers alhier mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Pickin ehelich erzeugte dochter, als hochzeiterin unter assistentz dießes ihres H. Vaters, ane dem andern theil
unterschrieben Straßburg Dienstags den 29. Octobris A° 1765. in der Jgfr. hochzeiterin geliebter Eltern Bierbrau behaußung Zum Vogelgesng genandt [unterzeichnet] Johann Georg Helmstetter als Hochzeiter, Maria Magdalena Sauerin als Hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37, n° 50)
1766. Mittwochs den 16. Aprilis sind nach ordnungsläsiger Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Helmstetter der ledige Burger Von hier, H. Johann Georg Helmstetters, Metzgers und Burgers allhier, und Frau Barbara gebohr. Fischerin ehel. erzeigter Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Saurin weiland H. Johann Jacob Sauren gewesenen Biersieders (letzthin Zum Vogelgesang) mit Frau Maria Magdalena gebohrner Pickin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Helmstätter als Bräutigam, Maria Magdalena Saurin als braudt (i 41)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 769 livres, ceux de la femme à 476 livres.
1766 (30.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1201) n° 1497
Inventarium über des Ehrenachtbahren Herrn Johann Georg Helmstätters, bierbrauers und der viel Ehren und tugendsahmen Fraun Mariä Magdalenä Helmstätterin gebohrner Saurin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen aufgerichtet Anno 1766. – nach ihrem Mittwochß den 18.ten Aprilis jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in ihrer den 29.ten Octobris des 1765.sten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 4.to wohlbedächtlich abgeredet und verglichen, daß das einander Zubringende Vermögen ihme vnd seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen Straßburg Montags den 30. Junÿ A° 1766. in fernerer Gegenwarth Herrn Johann Georg Helmstätters Metzgers und brs. dahier und Fraun Margarethæ Barbaræ Helmstätterin geb. Fischerin des Ehemanns geliebter Eltern wi auch Frauen Mariä Magdalenä Saurin geb. Pickin der Ehefrauen geliebter Fraun Mutter und hrn Johann Balthasar Ernst des Pastetenbecks und burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts
In der allhier Zu Straßburg ane dem Holtzstaden gelegenen Zum Vogelsgesang genannten bier behaußung, so der Ehefrauen gehörig befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachten Vermögen, Sa. haußraths 91, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 65, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Baarschafft 514, Summa summarum 676 lb Und wann deßen Helffte an den haussteuren beÿgerechnet wird anlangend 93 lb, So erträgt des Ehemanns eingebrachtes Vermögen mit außnahm deßen Kleidung und weißen Gezeugs dieses Inv. anschlag nach 769 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 184, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 54, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 89, Sa. baarschafft 54, Summa summarum 283 lb – So nun der Ehefrauen participirende Helffte ane den haussteuren 93 lb, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Gutt 476 lb
Jean Georges Helmstetter cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir servir des harengs et des saucisses à ses clients
1766, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 298-v) 1766. Donnerstag den 20.ten deß Monaths Novembris in Anno 1766
Johann Georg Helmstätter, der hiesiger Burger citiret weilen derselbe inn dem bier hauß Zum Vogelgesang würcklichen bier außschenckt auß seine Gäste auff begehren, mit Härig Bückling undt Bratwürsten Speißet, Alß Solle Er Zufolg deß von gnäd. Herren denen XV.rn unterm 14. Dec. 1643. dießer Ehrs. Zunfft gnd. Ertheilten Articuls undt Zwar aus alleine wegen der Vorher gemelten Speißen Sich dießorths Geltdzünfftig machen.. Nemine Comparente wurde Erkanndt, Solle dem * ad proximan beÿ 5 ß Straff gebetten werden.
(f° 301-v) 1767. Montag den 5.ten deß Monats Januarji – Neu Z. biersieder dt. 2. lb 4 ß d
Johann Georg Helmstätter, der hiesiger Burger citiret weilen derselbe inn dem bierhauß Zum Vogelgesang würcklichen bier außschenkt auß seine Gäste auff begehren, mit Härig Bückling undt Bratwürsten Speißet, Alß Solle Er Zufolg deß von gnäd. Herren denen XV.rn unterm 14. Decembris 1643. dießer Ehrs. Zunfft gnädig Ertheilten Art: undt Zwar aus alleine wegen der Vorher gemelten Speißen Sich dießorths Geltdzünfftig machen.
Ille præsens, bittet dermahlen Receptionem undt Meldet anbeÿ, daß den 21. mensis Novembris Jüngst alß da Ihme vor Gericht gebetten Worden allschon aber deß Nachmittags auff Einer Ehrsahmen Zunfft Erschienen das Gericht aber deß Vormittags gehalten worden seÿe.
Worauffhien Ist Erkannt worden, daß derselbe wegen Speißung Bückling und Häring Wie auch Bratwürst, gegen Erlag 2. lb 4 ß d alß Gelzünfftig Zu recipiren. Dedit undt hatt auff de, Ihme abgeleßenen Articul vom 24. Dec: 1643. Angelobet
Jean Georges Helmstetter loue la salle d’auberge et d’autres localités au tonnelier et brasseur Jean Frédéric Petsch
1777 (27.12.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 476-v
H. Johann Georg Helmstetter der bierbrauer
verlühen, H. Johann Friedrich Petsch des ledigen kieffers und bierbrauers
in der ihme verlehner eigenthümlich zuständigen zum Vogelgesang geschildet ane dem Schiffleuth staden gelegenen bierbehausung 1. sie sogenannte gast stub auff dem boden, die daran stoßende küche, den gewölbten keller unter dem mittlern haus durch den sich verlehnenter H. Helmstetter die durchgangs gerechtigkeit in den sich reservirten anderen weinkeller des sogenannten Schwartzwaldes bestens vorbehaltet, ferner behaltet sich derselbe das recht in den über solchen keller vorfindigen saal der dem entlehner hiemit gleichgestalten nebst dem brauhaus in sein gantzen umfang in mieth überlassen wird seine etwaige leere faß dahien zu stellen, weiters überläßt man dem H. entlehner alle und jede bier: oder brandenwein: keßel nebst dem zur bierbrauen erforderlichen großen und kleinen geschirr, ferner den hintern hoff den dabeÿ gelegenen kögel platz auch die lange bahn und das in solche sich befindende sogeannte sommer häußlein mit seinen stuben und gemachen, wovon der an solchen stehenden stall und die darüben befindliche heubühn außgenohmen, als welche letztere H. Helmstetter zu seinem gebrauch allein sich reservirt, ingleichem die s.v. beßerungs grube nebst der beßerung so im haus gesamlet wird, ferner die aus: und einfarth durch den sogenannten änckergäßlein gemeinschafftlich, weiters behaltet verlehender H. Helmstetter sich bevor die im vorderhaus und deßen ersten stockwerck vorfindigen stub und cammer sie über solcher stub befindliche küche nebst einem schwartzen getüch cammer, die dabeÿ gelegene andere cammer überläßt man dem H. entlehner, ingleichem reservirt sich der H. verlehner eine cammer im dritten stock deren außsicht auff die gaß, die dabeÿ gelegene andere cammer aber hat H. Petsch benutzen, nebst denen über solchen stockwerck befindliche bühnen, das gantze mittlere haus wird dem H. entlehner ohne außnahm zu benutzen überlaßen, worunter jedoch die dreÿ bühnen so über solcher stehen nicht begriffen als die H. Helmstetter sich bestens reservirt, weiter überläßt er H. Helmstetter ihme H. Petsch den schanck samt tisch, bänck, bierkannen, licht-stöck, waag und gewicht samt dem kupfferer schwenck kößel (…), auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 700 gulden
Le boucher Jean Georges Helmstetter meurt dans la maison de son fils
1790 (3.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1258) n° 775
Inventarium über Weiland herrn Johann Georg Helmstätter des ältern gewesenen Mezgers angesehenen brs dahier Verl. aufgerichtet Anno 1790. (…) nach seinem den 4. July jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Verlaßen hat.
So geschehen in einer allhier zu Straßburg an dem Wellenstaden gelegenen Zum Vogelgesang geschildeten bierbrau behausung Dienstags den 3. Augst 1790.
Der Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen 1° H. Johann Georg Helmstätter, den bierbrauer brn allhier den Sohn so in Ehe lebet mit Fraun Maria Magdalena geb. Saurin, in den dritten theil dießer Verl. 2° weil. Fraun Mariä Magdalenä Bösingerin geb. Helmstätterin des verstorbenen tochter mit H. Benjamin Bösinger dem ältern Metzger br. alhier erzeugte 2. Kinder als Enckel in den dritten Stammtheil nahmentlich a) H. Banjamin Bösinger den jüngern Metzger br. allhier so in Ehe lebet mit Fraun Salome geb. Heÿdelin und b) Jfr. Margaretham Salome Bösingerin welche den 14. February 1771 Zur welt gekommen u. dero geschworner Vogt ist vorbesagter H. Johann Georg Helmstätter, in Ansehung aber derselbe persönlich interessirt hat Benjamin Bösinger dero geliebter Vatter deren interesse besorgt, So dann 3.tio Fr. Margaretha Salome Bischoffin geb. Helmstätterin H. Johannes Bischoff holzhändlers u. brs allhier Ehefrau unter deßen autorisation Zugegen, die tochter in den dritten Stammtheil. Solche dreÿ sind des abgeleibten mit weil. Fr. Margaretha Barbara Helmstätter geb. Fischerin seiner den 30. Augt.. 1772 verstorbenen Ehefraun erzeugte Kinder und von der abgeleibten tochter abstammende Erben
(f° 11-v) Eigenthum an einem Landguth. Nemlich die ohnvertheilte helfte von und ane einer zum Ochsen genannten behausung und dabei befindlichen Garten, Scheur Stallung, Bronnen und übrigen Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, vor dem Metzger oder Dauphine thor hiesiger Stadt ane der Rheinstras (…)
It. die helfte für unvertheilt von und ane einem kleinen Gärtlein so ohngefehr 1 Vierzel gros vor dem Metzger oder Dauph. thor nahe bei denen gemeiner Stadt gehörigen Schweinställen (…)
Item die helfte für unvertheilt von und ahne einem Garten von ohngefehr dritthalben Acker gros auserhalb hiesiger Stadt vor St. Elisabetha thor im Heiritz am krummen Rhein (…)
(f° 14) Eigenthum an einem Metzig banck. Nemlich ein Metzigbanck gelegen allhier Zu Straßburg unter der kleinen Metzig (…)
Norma hujus inventarii, Sa. Rindviehs 10, Sa. haußraths 135, Sa. Silbers 74, Sa. Pfenningzß u. deren hauptgüter 3917, Sa. Eigenthums an Metzigbanck 750, Sa. Eigenthum ane I. landgut 900, Sa. beßerung ane lehenstück o, Sa. baarschafft 226, Activ schulden 4743, Summa summarum 10.757 lb – Schulden 5392 lb, der Erben Verlaßenschafft 5364 lb [Joints Comptes]
Inventaire des apports du marchand Jean Adam Vogel et de sa femme Frédérique Caroline Baumgarten qui habitent la maison au Chant des Oiseaux
1791 (11.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 676
Inventarium über H. Johann Adam Vogel des hdlsm: u. Frauen Friderika Karolina geb. Baumgarten in die ehe gebrachtes vermögen, in ihrem d. 8. Christmonat des zurück gelegten 1790t jahrs mit einander angetrettenenen ehestand, d. 9. Wintermonat zuvor vor mir errichteten Eheberedung
in H. Helmstätter zum Vogelgesang geschildeten ane dem Schiffleutstad: gelegen mit Nr 44 bezeichneten diesorts lehnungsweiße bewohnten bierhaus
des manns in die ehe gebrachtes vermögen 963 fl, haussteur 17 fl, des manns vermögen 980 fl
die ehefrau beigebrachtes, hausrath 595 fl, silbers 36 fl, goldene ringe 145 fl, baarschafft 2369 fl, pfenningzinß hauptgüter 2800 fl, schulden 1367 fl, summa summarum 7315 fl, haussteur 17 fl, der Ehefrau beibringen 7332 fl
La maison revient à Jean Georges Helmstetter fils qui épouse en 1790 Frédérique Salomé Bœswillwald, fille du meunier à la Schachenmühle : contrat de mariage, célébration
1790 (12.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 346
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Georg Helmstätter, lediger bierbrauer, Herrn Johann Georg Helmstätter, des bierbrauers und burgers allhier mit Frau Maria Magdalena geborener Saurin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter inyer authorisation seines herrn Vaters an einem
und Jungfer Friederica Salome Böswillwaldin, Herrn Johann Friderich Böswillwald des Schachenmüllers und burgers allhier in zwoter Ehe mit weiland Fraun Margaretha Salome gebohrner Kirschlägerin ehelich erzielte Tochter als braut unter authorisation solchen Ihres herrn Vatters
An dem Sechsten haben sein des hochzeithers geliibten Eltern und Zwar die Mutter unter authorisation des Vaters sich entschloßen, ihme dem Sohn und Bräutigam auf neun nach einander folgende Jahr, welche auf Weÿhenachten des mit Gotthoffenden 1791. Jahrs anfangen und auf diesen termin 1800 sich wieder endigen sollen dle Lehnung und Genuß abzutretten und zu übergeben, in ihr der Eltern allhier Zu Straßburg am holzstaden gelegenen zur Vogelgesang geschildeten bierbehausung, das völlige mittlere hauß, die bierstub nebst dem Saal, den Malzkeller, das brauhaus, samt allen darüber befindliche bühnen, Platz Zum holtz, Zween Fruchtbütten, die bühnen auf dem vordern Gebäu, Zwo Gesinds und eine andere Kammer, Zween gewölbte Keller im mittlern hauß, wodurch jedoch die Elten für sich und ihr das Gesind das Recht reserviren durchzugehen um in ihren hindern Keller zu kommen, den Genuß von 800 ohmen Faßen und sambtlichen Schiff und Geschirrs zur bierbrauereÿ gehörig, dagegen solle der Hochzeither schuldig und gehalten seÿn, denen Eltern jährlichen 900 guldein Zu Zinß (…) einzuhändigen
den 12. Maÿ 1790 [unterzeichnet] Johann Georg Helmstetter als hochzeiter, Friederika Salome Bößwillwaldin als braut
Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 26)
Im Jahr 1790 Dienstag den 19. des Weinmonats sind nach zweimaliger Proclamation in dieser Kirche eingesegnet worden, H. Johann Georg Helmstetter der ledige bierbrauer allhier, H. Johann Georg Helmstetter des hiesigen bierbrauers und burgers mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Saurin ehelich erzeugter Sohn, 22. Jahr alt, und Jungfr. Friderika Salome Böswillwaldin Hn Johann Friderich Böswillwald des hiesigen Müllers und burgers mit Fr. Margaretha Salome gebohrner Kierschlägerin ehelich erzeugte tochter 17. Jahr alt [unterzeichnet] Johann Georg Helmstetter als Hochzeiter, Friederika Salome Bößwillwaldin als braut (i 46)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 29), Im Jahr Christi 1790 (sind) in der Evangelischen Pfarr-Kirche zu St. Nicolai copulirt worden, H. Johann Georg Helmstetter, der ledige bierbrauer und burger allhier, H. Johann Georg Helmstetter, bierbrauers im Vogelgesang und burgers allhier mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Saurin ehelicher Sohn, 22. Jahr alt, und Jungfer Friderica Salome Böswillwaldin Herrn Johann Friderich Böswillwaldt Müllers auf der Schachen-Mühl und burgers allhier mit weÿland Frauen Margarethä Salome gebohrner Kirschlägerin eheliche tochter, 17. Jahr alt (i 79)
Jean Georges Helmstetter devient tributaire chez les Tonneliers en 1786
1786, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 61-v) Dienstags den 14. Novembris 1786 – N. Leibzünfftig
Johann Georg Helmstetter jun. der biersieder prod. Stallschein vom 9. 8.bris jüngst bittet ihn als leibzünfftig aufzunehmen. Erkandt willfahrt
dt. pro recept. 1 lb 1 ß, Feur Eÿmer 10 ß, protoc. 3 ß, Flndl 4 ß
Les Quinze autorisent le brasseur Jean Georges Helmstetter à exploiter le débit de bière au Chant des Oiseaux.
1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 338) Sambstags den 4.ten Novembris 1786. – Osterrieth nomine Joh. Georg Helmstetter des burgers undt bierbrauer meisters allhier dieser bitt ihme mit dem bierschanck auf das Bierhauß zum Vogelgesang Gnädig Zu willfahren. Claus nomine des Obermeisters setzt Zu E.G, Erkanndt nach ordnung willfahrt.
1787, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 169)
Samstag den 17.ten Februarii 1787
Johann Georg Helmstetter bierbrauer Zum Vogelgesang
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Chant des Oiseaux qu’ils tiennent à bail. Les apports du mari s’élèvent à 1 218 livres, ceux de la femme à 1 218 livres.
1790 (21.Xbris), Not. Stoeber (6 E 41, 1258) n° 799
Inventarium über herrn Johann Georg Helmstätter des jüngern bierbrauers und Fraun Fridericä Salome Helmstätterin geb. Böswillwaldin beede Eheleuthen einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, in ihrem den 19. oct. diesen Jahr angetrettenen Ehestand in ihrem vor mir Notario den 12. maÿ jüngst aufgerichten Eheberedung
in einer an dem holzstaden gelegenen zum Vogelgesang geschildeten und dißorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung in fernerem beÿseÿn H. Johann Georg Helmstätter des bierbrauers und Fr. Maria Magdalena geb. Sauer des Ehemanns geliebter Eltern und H. Johann Friedrich Böswillwald des Schachenmüllers der Ehefraun Vaters
Norma hujus inventarii, des M. Vermögen, hausrath 101 lb, Silbers 19 lb, Gold. Uhr 30 lb, baarschafft 827 lb, Summa summarum 978 lb – haussteur 84 lb, des M. ganzes Vermögen 1062 lb
der Ehefrau eingebrachte Guth, hausrath 98 lb, Silbers 25 lb, gold. Geschmeid 92 lb, baarschafft 919 lb, Summa summarum 1134 lb – haussteur 84 lb, der Fr. Vermögen 1218 lb
1794 (12 fructidor 2), Strasbourg, Not. Lung, commissaire
Déclaration tenant lieu d’inventaire Jean Georges Helmstetter brasseur présentement établi à Kehl
Enregistrement, acp 28 F° 42-v du 28 fruct. 2
Jean Georges Helstetter meurt en 1799 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 6 742 livres, celle propre aux héritiers de 4 229 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 777 livres, le passif à 12 409 livres
1799 (12 brumaire 8), Strasbourg 7 (12), Not. Stoeber n° 1507
Inventarium über weiland bürgers Johann Georg Helmstätter gewesten bierbrauers Verlaßenschafft, so den 6 messidor dieses Jahrs mit tod abgegangen – auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib Friderica Salome geb. Böswillwald beÿständlich ihres Schwagers b. Frantz Jacob Plarr, Färbers, br. Benjamin Bösinger des jüngern Metzgers als Vormund sein des Erblaßers mit der Wittib erzeugter 4 minderjährigen Kinder nahmentlich 1. friderica Salome so den 13. Xbris 1791 gebohren worden, 2. Sophia so d. 22. 7.br 1793 zur welt gekommen, 3. Johann Georg so den 7 thermidor 3 gezeugt worden und 4. Jacob Friedrich so den 15. Vendemiaire 5 geboren worden
in der am Holzstaden gelegenen und vermög hernach enthaltener Eheberedung in lehnung bestehend habenden bierbehausung
Berechnung gegenwärtigen Verlaßenschafft der Wittib unveränderte Guth, hausrath 891, silber 98, Geschmeids 166, activ schulden 400, ergäntzung 5187, Summa summarum 6742 fr
die Erben unveränderten Gut, hausrath 872, Filber 52, Goldene Uhr 72, Ergäntzung 3631, Summa summarum 4629 fr. – schulden 4000, verbleiben 4229
die gemein verändert und theilbare Gut, hausrath 15 462, Werckzeug zur bierbrauereÿ gehörigen 2542, Pferd 275, Geschmuck 75, activ schulden 2338, Summa summarum 6777 lb – schulden 12.409, passiv onus 5631 fr
Enregistrement, acp 70 F° 83 du 22 brum. 8
Frédérique Salomé Bœswillwald se remarie avec le brasseur Léonard Farny
1800 (23 brumaire 9), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber N° 1640
Eheberedung – erschienen br. Leonhard Farny, Bierbrauer alhier
und Friderica Salome geb. Boeswillwald weil. bs. Joh: Phil. Helmstätter des jüngern gew. bierbrauers alhier Wittib beiständl. ihres Vatters bs Joh: Friderich Boeswillwald ehemal. Schachenmüllers alhier
unterschrieben Straßburg den 23. Brumaire Neun [unterzeichnet] Leonhard Farny als hochzeiter, Friederika Salome Helmstetterin
Enregistrement, acp 76 F° 51 du 29 brum. 9
La maison appartient en partie à Jean Jacques Helmstetter qui épouse Frédérique Meyer
1801 (16 floreal 9), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 283, 492
Inventarium und beschreibung desjenigen Vermögens so der brg. Johann Jacob Helmstetter bierbrauer zu Vogelgesang und die brgin Fridericka geb. Meÿer einander in ihrem den 28. brumaire dieses 9. Jahres angetrettenen Ehestand
in einer ane dem Schiffleutstaden N° 44 gelegene zum Vogelgelesang geschideten behausung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 308 fr, Gold und silbergeschirr 127 fr Summa summarum 435 fr – haussteur 482 fr, summa 918 fr
der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 1637 fr, silber 127 fr, baarschafft 2008 fr, Summa summarum 3773 fr – haussteur 482 fr, summa 4256 fr
Enregistrement, acp 78 F° 46 du 17 flo. 9
Le brasseur Jean Jacques Helmstetter prend à bail la brasserie au Chant des Oiseaux
1803 (29. frimaire 12), Strasbourg 7 (47), Not. Stoeber n° 680
erschienen Burger Johann Friderich Brandhoffer Bierbrauer alhier als Vormund weiland Johann Georg Helmstetter gewesenen Bierbrauers alhier mit Fraun Friderica Salome Bößwillwald dermalen Burgers Leonhard Farnÿ Bierbrauers allhier Ehefrau, erzeugter dreier kinder und burger Philipp Jacob Brandhoffer, bierbrauer alhier, als Vormund Mariä Magdalenä gebohrner Saurin mit herrn Johann Georg Helmstetter in Eckartsweier wohnhaft erzeugten minderjährigen Tochter, diese haben
in Gegensein Burgers Johann Jacob Helmstetters des hiesigen Bierbrauers angezeigt daß Sie auf die vor dem friedensrichter des dritten Gericht bezirks alhier fürgenommene Berathschlagung der Freundeversammlung vom 11. frimaire letzthin, so dan (-) gehörig enregistrirt worden, ihme Jacob Helmstetter in Lehnung bestand abgetretten und überlaßen wollen, so dieser auch annimmt
Zween dritte Teil für unverteilt an der alhier Zu Straßburg am Wellenstaden gelegenen Bierbrau behaußung Zum Vogelsgesang geschildet numero (-) und der daran gelegenen Nebens behaußung Zum Schwarzwald genannt mit allen dazu gehörigen Gebäuden und begriffen nichts ausgenommen, so dann das große Schiff und geschirr Zur Bierbrauereÿ gehörig, Wie sich solches dermalen vorfindet, und ist gegenwärtige Lehnung Zugangen auf sechs nach einander folgende Jahr, wleche mit dem ersten Nivos nächstkommenden ihren Anfang nehmen und auf besagten Termin im 18 Jahr der Republik scic endigen sollen um einen jährlichen Zins das ganze zu 1600 francs berechtet vor 1066 francs
Marie Madeleine Sauer meurt en 1802 en délaissant trois enfants
1806 (26.5.), Strasbourg 7 (22), Not. Stoeber n° 2133, 7154
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Sauer femme de Jean Georges Helmstaetter brasseur domicilié de l’autre côté du Rhin décédée à Ekardsweyer le 2 octobre 1802 – à la requête de 1. Frédérique Salomé Boeswillwald femme secondes noces de Léonard Farny tutrice naturelle de Frédérique Helmstaetter, âgée de 13 ans et Jean Georges, âgé de 10 ans procréés en premières noces de Jean Georges Helmstaetter fils brasseur, Philippe Jacques Boeswillwald meunier au moulin dit Schachenmühl tuteur subrogé, 2. Jean Jacques Helmstaetter brasseur, 3. Philippe Jacques Brandhoffer brasseur tuteur établi à Marie Madeleine Helmstaetter, 4. M° François Antoine Lacombe notaire curateur à Jean Georges Helmstaetter le veuf et père absent – Inventaire par le greffier du baillage de Wildstaett le 19 juillet 1803
Propre aux héritiers. Une brasserie dite au ramage des Oiseaux avec une maison y attenant dite la Foret noire, cours bâtiments appartenances et dépendances sise en cette ville quai des bateliers N° 44, d’un côté Jean Maehn en partie le Sr Bader Caffetier en partie la veuve Georges Selz en partie la grande cour dite Kuppelhof d’autre aboutissant au Sr Bartholmé tonnelier – doit à la ville 8 fr et au Gouvernement 1 fr – acquises par la défunte en partage le 18 juin 1766 de feu Jean Jacques Sauer brasseur, estimée 34.000 fr, et la maison voisine dite la foret noire et autres grosses réparations rapportent 6000 fr, ensemble 40.000 fr
garde robe 100 fr, dettes actives 600 fr, remplacement 1906 fr, excédent de dettes passives payées 12.187 fr, masse des héritiers 28.513 fr
propres au veuf, le tiers par indivis d’un, jardin près la chaussée du Rhin
le tiers par indivis d’un jardin hors la porte d’Elisabeth im heiritz
remplacement, suivant inventaire des apports dressé par M) Stoeber le 20 juin 1766, 3079 fr, partage de la succession de Jean Georges Helmstaetter boucher le 3 novembre 1790 total des remplacements 7214 fr, dettes actives communes 13.288 fr, partcipe le tiers
communauté, terrein au Heiritz meubles 1645 fr, numéraire 25.218 fr, tonneaux 1561 fr, dettes actives 12 187 fr, meubles, total de la masse 48.880 fr – passif 12.091 fr, reste 36.789 fr
Enregistrement, acp 99 F° 192 du 3.6.
Le tiers de la maison figure à l’inventaire de séparation entre Jean Jacques Helmstetter et Frédérique Meyer
1815 (31.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 620
Inventaire des biens de la masse de Jean Jacques Helmstetter brasseur et de Frédérique Meyer, sépération biens – Contrat de mariage devant M° Lung le 18 brumaire 9 (copié)
en la maison quai des Bateliers n° 45 appartenant pour moitié indivise à la masse du mary
propres de la femme : meubles 831 fr, or argenterie 60 fr, dettes actives 400 fr, remplacement 3961 fr, à défalquer 15 fr, reste 346 fr, numéraire 5237 fr
au mari et à la communauté : meubles 503 fr, or et argenterie 16 fr
Portions de maisons, propres au mari, Savoir un tiers par indivis d’une brasserie à l’enseigne du ramage des oisaux ensemble d’une maison y attenant dite le forêt noire, cour, bâtiment, appartenances et dépendances sises à Strasbourg quai des bateliers n° 44 et 43, d’un côté le Sr Maehn huilier en partie, en partie me Sr Bader limonadier d’autre la veuve de Georges Seltz boulanger en partie la grande cour dite Kuppelhoff, derrière aboutissant sur le Sr Barthelmé tonnelier – chargé de 8 fr à la recette générale de cette ville et de 1 fr à la recette générale des domaines nationaux, estimée 10.000 francs. La totalité acquise par Marie Madeleine née Sauer femme de Jean Georges Helmstetter, brasseur présentement domicilié à Eckartsweyer Grand Duché de Bade, mère dudit Jean Jacques Helmstetter, suivant partage de la succession de Jean Jacques Saur, brasseur, le 18 juin 1766, relaté à l’inventaire de Marie Madeleine Helmstetter née Sauer, dressé par M° J. Dan. Stoeber le 26 mai 1806. Les deux tiers restants appartiennent à Marie Madeleine née Helmstetter femme d’André Walther, propriétaire à Eckartsweyer, et aux enfants de Jean Georges Helmstetter brasseur, estimée 10.000 francs
total général 10.520 fr, passif 19.281 fr, déficit 8761 fr
Les héritiers Helmstetter vendent la brasserie par licitation à Jean Vogt devant le tribunal
1815 (12.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 82, n° 21
Cahier des charges, à la requête du Sr Jean Jacques Helmstetter, brasseur, et Marie Madeleine Helmstetter femme de André Walther cultivateur à Eckartsweyher ayant pour avoué M Philippe Jacques Laemmermann demeurant rue du Fil n° 6, Et en présence de D+ Frédérique Böswilwald veuve de Jean Georges Helmstetter, brasseur, épouse actuelle de Léonard Farny, brasseur mère et tutrice légale et son mari cotuteur de ses deux enfants issus de son mari les Helmstetter et Philippe Jacques Böswilwald meunier au moulin dit Schachenmühl en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs, Frédérique Helmstetter épouse de Michel Merck fils, marchand de fer, colicitants pour lesquels occupe M° Lauth avoué licencié. En vertu d’un jugement contradictoire rendu au tribunal civil le 9 novembre 1814 ainsi que d’un autre jugement contradictoire au même tribunal le 12 décembre même année, portant entérinement du rapport d’experts. Il sera procédé par devant M Brucker juge au Tribunal Civil à la vente par licitation de la brasserie et dépendances ci après désignée dont la propriété est indivise entre les parties et appartenant pour un tiers à Jean Jacques Helmstetter pour un tiers, Marie Madeleine Helmstetter pour un tiers enfin Jean Georges Helmstetter pour un tiers
à M° Bloechel – Déclaration de command du 22 avril, au nom de Jean Vogt rentier
Désignation de l’immeuble. Lad. brasserie est située à Strasbourg au quai des Bateliers n° 44, 45 et 12, d’un côté la maison du Sr Martin, de l’autre la veuve Seltz, derrière celle des Sr Hecht et Barthel
Elle consiste primo en une maison marquée du n° 44 laquelle est construite a rez de chaussée en maçonnerie avec premier, second et troisième étage en galendure terminé d’un comble uni, le rez de chaussée contient une grande salle laquelle s’étend également sur une partie du rez de chaussée de la maison numérotée 45, le premier étage contient deux chambres, le second étage deux chambres et une cuisine et le troisième étage deux chambres, derrière cette maison se trouve une petite cour dans laquelle est établi un pavillon a rez de chaussée et trois étages formant galeries couvertes, le rez de chaussée sert de cuisine, le second bâtiment attenant a cette galerie forme deux maisons distinctes la façade de la première donnant sur la cour est a rez de chaussée et trois étages en galendure, celle de la seconde est a rez de chaussée et deux étages en maçonnerie le trois étages en galendure terminé d’un comble uni le rez de chaussée forme une salle en son entier au dessous de laquelle se trouve une salle voutée, le premier étage contient deux chambres et une cuisine le second et le troisième étage servent de grenier
La seconde maison a également une cave voutée, elle est construite à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie terminé d’un comble uni, le rez de chaussée et les deux étages servent de greniers, dans la seconde cour se trouve un bâtiment dont le rez de chaussée en maçonnerie sert de cave solivée, le premier étage en galendure est divisé en deux chambres et une cuisine terminé d’un comble uni, le premier grenier contient deux chambres, un appendis sur poteaux et couvert d’un mi-toit adossé au précédent sert d’emplacement a un chaudron a brasser appartenant au locataire actuel et a un puits muni d’un corps de pompe, dans la même cour se trouve un bâtiment destiné à la brasserie formant trois corps de bâtiment distincts au dessous d’une partie du rez de chaussée se trouve une cave solivée, le rez de chaussée contient le grand chaudron, les bassins pour refroidir une écurie et un magasin ouvert, le premier étage contient le sulpoir* et les greniers, le second étage et la toiture formant également des greniers dans la troisième cour se trouve une allée de 9 arbres platanes au fond de cette cour se trouve une maison a rez de chaussée en maçonnerie marquée du n° 12 avec un premier étage en galendure terminé d’un comble uni, le rez de chaussée contient deux remises, le premier étage a trois chambres et une cuisine, deux chambres comprennent grenier, ce bâtiment donne sur la recette de l’ancre ainsi que la cour de la maison n° 45, donne sur le quai des Bateliers et au fond sur une petite cour, elle est construite a rez de chaussée, deux étages en maçonnerie terminé d’un comble uni, le rez de chaussée contient un corridor et cage d’escalier au dessous il y a une petite cave le premier étage contient une chambre avec un vestibule et le second étage deux chambres, une cuisine et un vestibule. Le susdit immeuble avec toutes ses dépendances est estimée à 45.000 francs – fait le premier février 1815
Adjudication préparatoire du 6 avril – Adjudication définitive du 20 avril, pour 50.000 francs
Le tonnelier Jean Vogt épouse Marguerite Madeleine Faudel en 1815
1815 (30.9.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 551, 6960
Contrat de mariage – Jean Vogt, garçon tonnelier né le 16 janvier 1786, fils de feu Jean Frédéric Vogt, marchand de bois, et de Marie Madeleine Neulinger
fille majeure née le 11 février 1790, fille de Philippe Jacques Faudel, sellier, et de Marie Dorothée Magnus
Jean Vogt vend une maison arrière donnant dans la rue de l’Ancre au marchand de vins Chrétien Jacques Bartholmé, déjà propriétaire de l’immeuble voisin die Kohlenhoff
1815 (11.5.), Strasbourg 8 (11), M° Roessel n° 2511
est comparu le Sr Jean Vogt, brasseur demeurant en cette ville (a vendu)
au Sr Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vin, demeurant à Strasbourg
La partie des dépendances de la brasserie à l’enseigne du Chant des oiseaux, sise en Cette ville quai du bois n° 44 & 45 dont le détail suit
La petite maison située ruelle de l’Ancre n° 12, avec une Cour y attenante, touchant d’une part à la propriété du S. Bartholmé acquéreur, de l’autre à la cour de la brasserie, et par derrière au Kuppelhof. Ladite brasserie et ses dépendances appartiennent au Sr Vogt, Comme s’en étant rendu adjudicataire à la barre du tribunal civil de première instance séant en Cette ville, devant lequel elle a été licitée, suivant procès verbal d’adjudication du 20 du mois dernier & déclaration de command du 22, le tout dûment enregistré. Cette vente est faite et accceptées moyennant la somme de 1500 francs
Elle est faiye en outre sous les Conditions suivantes. 1° L’acquéreur s’engage de supprimer incessamment les deux portes se trouvant dans la petite maison à lui vendue & donnant sur la Cour de la brasserie. Il a néanmois le droit d’Etablir à leur place deux fenetres qu’il garnira de treillis en fer.
2° Il s’oblige en outre d’élever un mur de Séparation entre la Cour vendue & celle de la brasserie, Lequel mur sera mitoyen. Il y sera pratiqué une porte, de manière qu’on pourra y passer avec un tombereau, afin que le Sr Bartholmé puisse transporter par la cour de la Brasserie sur la voie publique, du fumier ou d’autres objets, Chacune des parties aura la Clef de Cette porte.
3° L’eau de la cour vendue sera Conduite dans la ruelle de L’ancre au moyen d’une rigole pavée d’une largeur de 5 décimètres 7 Centimètres 8 Millimètres (2 pieds), Laquelle rigole longera la maison vendue.
4° Tous les ouvrages dont il est question dans les trois articles qui précédent, seront aux frais du Sieur Bartholmé, mais l’entretien du mur et de la rigole sera supporté en Commun.
5° Dans le Cas ou le Sr Vogt ou ses successeurs voudroient élever un Batiment Contre la maison vendue, ils ne pouront le faire qu’a une distance d’un mètre 1 désimètre 5 centimètre 7 millimètres, quatre pieds, pour lui laisser du jour.
[légendes du croquis] das häußel no. 12 Anckerger, hinten Herr Hecht oder Kuppelhoff, Einseits Bartholmé oder Kohlenhoff, anderseits Jetzt herr Vogt im Vogelgesang
die Conditionen sindt, Erstens Macht der Bartholme die 2. Rimisthüren zu wo auf den bierhoff stoßen /:mit vorbehalt 2 fenster zu laßen, vergremst:/ und Macht Eine Zwerchmauer wo die 2. hoff voneinander scheidet, auf seine Eigenen Kösten, hernach aber ist die Mauer gemeinschaftlich,
2.tens in diese Zwergmauer Kommt Ein thor das man Mit einem schittkarch durch fahren und die gerechtigkeit hat, den Mist oder andre nothendige sachen durch den bierhoff aus und Einführen zu Können, jeder von den Eigenthümer hat Einen schlißel zu den thor
3.tens das waßer aus dem kleinen Höfflein, durch den bierhoff Leiten zu dörffen, Nemlich der Barthelme reicht an dem häußlein no. 12 durch den bierhoff Ein 2 à 3 schühigs gepflastertes Gräblein in welchem das waßer durch zu leiten ist,
4.tens wann Herr Vogt oder seine Nachfahren an dem häußlein no. 12 bauen wollten, so müßten sie 3 à 4 schuh von dem an der Hauß weeg bleiben, um den tag nicht zu zu bauen zu können,
5.tens das gepflasterte Gräblein und die zwerg Maur sindt gemeinschaftlich zu unterhalten
Jean Vogt et Marie Madeleine Faudel louent la brasserie à Jean Georges Ehrhard et à Frédérique Burger
1823 (11.11.), Strasbourg 7 (67), Me Stoeber n° 7235
Bail de 6 années à commencer le 25 décembre prochain – Jean Vogt, brasseur, et Marie Madeleine Faudel
à Jean Georges Ehrhard, brasseur, et Frédérique Burger
Désignation des immeubles loués, deux maisons contigues numérotées 44 et 45 se composant de bâtiments de devant, de milieu et de derrière, brasserie, cour, pompe, caves, écuries, appartenances et dépendances le tout situé quai des Bateliers, entre Sr Desormes et la succession Selter, devant ledit quai, derrière les S Bartholmé et Bader, portant pour enseigne Au chant des Oiseaux – avec les ustensiles propres à la brasserie estimés 845 fr [liste] – moyennant un loyer annuel de 2200 francs
Enregistrement, acp 165 F° 99-v du 14.11.
Jean Vogt et Marie Madeleine Faudel font dresser un cahier des charges pour vendre les maisons sises 44 et 45, quai des Bateliers
1823 (26.5.), Strasbourg 3 (69), Me Schreider n° 1551
Jean Vogt, brasseur, et Marie Madeleine Faudel, (sont) intentionnés de vendre par enchère une maison et brasserie qu’ils possèdent quai des Bateliers portant enseigne au Chant de Oiseaux
L’immeuble mis en vente est une maison contenant une brasserie en état d’exploitation sise à Strasbourg quai des Bateliers portant n° 44 et 45, d’un côté la maison du Sr Maehnn d’autre la veuve Seltz, derrière celle des Sr Hecht et Bartholmé
Elle consiste 1. en une maison marquée du n° 44 laquelle est construite à rez de chaussée en maçonnerie, le premier, le second et le troisième étage en galendure terminée d’un comble uni. Le rez de chaussée contient une grande salle laquelle s’étend également sur une partie du rez de chaussée de la maison n° 45. Le premier étage contient deux chambres, le second étage deux chambres et une cuisine et le troisième étage deux chambres, derrière cette maison se trouve une petite cour dans laquelle est établi un pavillon à rez de chaussée et trois étages formant trois galeries couvertes, le rez de chaussée sert de cuisine, le second bâtiment attenant à cette galerie forme deux maisons distinctes, la façade de la première donnant sur la petite cour est à rez de chaussée et trois étages en galendure, celle de la seconde est à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie, le troisième étage en galendure terminé d’un comble uni, le rez de chaussée forme une salle en son entier au dessous de laquelle se trouve une cave voutée, le premier étage contient deux chambres et une cuisine le deuxième et le troisième étage servent de grenier,
2. en une maison n° 45 quai des Bateliers et au fond sur une petite cour construit à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie terminée d’un comble uni, le rez de chaussée contient un corridor et la cage de l’escalier au dessous il y a une petite cave. Le premier étage contient une chambre avec un vestibule et le second étage deux chambres, une cuisine et un vestibule
Dans la seconde cour se trouve un bâtiment dont le rez de chaussée en maçonnerie sert de cave solivée, le premier étage en galendure est divisé en deux chambres et une cuisine terminé d’un comble uni. Le premier grenier contient deux chambres, un appendis sur poteau et couvert d’un mi toit adossé au précédent sert d’emplacement à un chaudron et à un puits muni d’un corps de pompe. Dans la même cour se trouve un bâtiment destiné à la brasserie formant trois corps de bâtiments distincts, au dessus d’une partie du rez de chaussée se trouve une cave solivée, le rez de chaussée contient le grand chaudron, les bassins pour refroidissement, une écurie et un magasin couvert, le premier étage contient le séchoir et les greniers le second étage et la toiture forment également des greniers.
Indépendamment des deux maisons sous les n° 44 et 45 ledit immeuble comprenait encore anciennement une petite maison située ruelle de l’Ancre n° 12 avec une cour y attenant touchant d’une part à la propriété du Sr Bartholmé d’autre à la cour de la brasserie et par derrière au Kuppelhof. Cette maison ainsi désignée sous n° 12 a été distraite de l’immeuble ci dessus rappelé et vendue par le Sr Jean Vogt au Sr Chrétien Jacques Bartholmé marchand de vin suivant contrat passé devant M° Roessel le 11 mai 1815. D’après cet acte l’acquéreur Sr Bartholomé s’est engagé 1. de supprimer les deux portes qui se trouvent dans la maison à lui vendue et donnant sur la cour de la brasserie avec le droit en sa faveur de les remplacer par deux fenêtres garnies de treillis en fer, 2. d’élever un mur de séparation entre la cour vendue et celle de la brasserie lequel mur est mitoyen. Il a le droit d’y pratiquer une porte de manière que lui Sr Bartholomé puisse y passer avec un tombereau pour transporter par la cour de la brasserie sur la voie publique du fumier et d’autres objets, 3. de conduire de l’eau de la cour vendue par une rigole qui doit longer la maison n° 12. L’entretien du mur et de cette rigole sont à frais communs, 4. de supporter seul les frais de construction ici désignés. Ledit Sr Vogt s’est engagé par le même acte 1. à ne pouvoir élever lui ou ses successeurs un bâtiment contre la maison vendue au Sr Bartholomé qu’à une distance de 1 m 1 dm 5 cm 7 mm (4 pieds) pour laisser du jour
La maison n° 44 & 45 provient d’adjudication à la barre du Tribunal Civil et déclaration de command les 20 et 22 avril 1815 sur 1. Jean Jacques Helmstaetter, brasseur, 2. Marie Madeleine Helmstaetter femme d’André Valther cultivateur à Eckartsweyer, 3. Frédérique Helmstaetter épouse de Michel Meckert fils marchand de fer et les enfants mineurs de Jean Georges Helmstaetter représentés par Frédérique Boeswilwald leur mère veuve de Jean Georges Helmstaetter épouse actuelle de Léonard Farny brasseur lesdits mineurs nommés Sophie et Jean Georges
La maison est vendue par adjudication judiciaire devant le tribunal civil. L’architecte Philippe Jacques Hennenberg s’en rend acquéreur.
1824 (21.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 169, n° 88, Tribunal Civil de de Première Instance
Tribunal Civil de de Première Instance vente par adjudication par voie d’expropriation forcée des immeubles réellement saisis sur Jean Vogt, brasseur à Strasbourg. Cahier des Charges, 23 février 1824, M° Theis avoué exerçant près le tribunal civil chargé d’occuper pour Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à à Eckartsweyer (Grand Duché de Bade) créancier de Jean Vogt de 6000 francs sur le prix de la maison acquise par procès verbal de jugement rendu au tribunal et vente par licitation du 20 avril 1815
Désignation des immeuble saisis. Une maison et brasserie située à Strasbourg quai des Bateliers marquée du n° 44, d’un côté la maison du Sr Désormes, de l’autre la maison suivante n° 45, consistant en un rez de chaussée et trois étages, derrière la maison se trouve une petite cour dans laquelle est établi un pavillon à rez de chaussée et trois étages formant trois galeries couvertes, un second bâtiment attenant à ces galeries forme deux maisons différentes, la façade de la première donnant sur la petite cour elle est à rez de chaussée et trois étages en galandure, la seconde est à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie, le troisième étage en galandure d’un comble uni. Dans la seconde cour se trouve un bâtiment dont le rez de chaussée en maçonnerie sert de cave solivée. Un appendis sur poteaux est couvert d’un mi-toit adossé au précédent bâtiment sert d’emplacement à une chaudière à brasser et à un puits muni d’un corps de pompe. Dans la même cour se trouve le bâtiment destiné à la brasserie. Dans la troisième cour se trouve une allée de platanes, elle communique par une porte cochère avec la ruelle de l’Ancre.
2. une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 45 d’un côté la maison précédente n° 44, d’autre celle de Jean Daniel Fischer n° 46, devant sur le quai derrière sur une petite cour – mise à prix 6000 fr – fait le 23 février 1824
Adjudication préparatoire du 23 avril 1824 – Adjudication définitive du 25 juin à M° Engelbach avoué pour 13 000 ; Déclaration de command, pour le compte de Philippe Jacques Hennenberg ; Adjudication définitive sur surenchère du 9.7.
le 25 juin, à M° Engelbach moyennant 13.000 francs – Déclaration de command, 25 juin, pour le compte de Philippe Jacques Hennenberg, architecte
Adjudication définitive sur surenchère le 9 juillet surenchéri du quart par Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vin assisté de M° Klauhold, à M° Engelbach avoué pour le Sr Hennenberg moyennant 24.050 francs
Philippe Jacques Hennenberg épouse en 1825 Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, veuve de Jean Pierre Beauseigneur : contrat de mariage célébration
1825 (2.3.), Strasbourg 7 (70), Me Stoeber n° 8033
Contrat de mariage – Philippe Jacques Hennenberg, architecte, fils de Philippe Jacques Hennenberg, ministre plénipotentiaire près la cour de Cassel et conseiller, et de feu Catherine Adam
Jeanne Jacqueline Frédérique Beck veuve de Jean Pierre Beauseigneur, employé aux fortifications ayant procréé avec lui deux enfants, fille de Chrétien Beck, tailleur et de Henriette Favouillet de Lahr
Enregistrement, acp 172 F° 57-v du 8.3. – réserve de communauté d’acquets
Mariage, Strasbourg (n° 110)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 30 mars 1825. Philippe Jacques Hennenberg, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 mars 1785 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Architecte, fils de feu Philippe Jacques Hennenberg, ancien Ministre de France près le Landgrave de Hesse-Cassel, décédé en cette ville le 16 brumaire an quatre, et de feu Catherine Adam, décédée en cette ville le 8 avril 1788, Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 décembre 1789 à Lausanne en Helvétie, domiciliée à Strasbourg veuve de Jean Pierre Beauseigneur, Ex entrepreneur des fortifications décédé en cette ville le 21 avril 1818, fille de Chrétien Beck, tailleur et de Henriette Gavouillet (signé) P. Hennenberg, Jeanne Jacquelin Frederique Beck veuve Beauseigneur (i 13)
Veuf de Marie Barré, l’employé aux fortifications Jean Pierre Beauseigneur épouse Jeanne Jacqueline Frédérique Beck en 1810
Mariage, Strasbourg (n° 287)
L’an 1810 le 26° jour du mois de juin (…) sont comparus Jean Pierre Beauseigneur, âgé de 67 ans, emploïé aux fortifications de Kehl, mairie de Strasbourg, domicilié en cette mairie depuis 48 ans, né à Chatenois, Département du Haut-Rhin le 30 juin 1742 fils de feu Jean Pierre Beauseigneur, rentier, et de feue Blaise Faivre, veuf de Marie Barré, décédée en cette ville le 10 juillet 1808 et Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, âgé de 20 ans, domiciliée à Lahr, Grand Duché de Bade, née à Lausanne en Helvétie le 27 décembre 1789, fille de Chrétien Beck, tailleur et de Henriette Gavouillet, conjoints domiciliés à Lahr (signé) Beauseigneur, Johana Jakobina Friderila Beck (i 50)
Décès, Strasbourg (n° 985)
L’an 1808 le 11° jour du mois de juillet (…) sont comparus Jean Pierre Beauseigneur, âgé de 66 ans, cidevant Entrepreneur des fortifications de cette ville, Epoux de la défunte et Georges François Pierre Beauseigneur, âgé de 38 ans, Emploïé aus fortifications, fils de la défunte, tous deux domiciliés en cette ville, lesquels nous ont déclaré que Marie Barré, âgée de 62 ans, native de Chatenois, Département du haut Rhin, fille légitime de feu Jean Barré, cultivateur, et de feu N. N. Epouse dudit Jean Pierre Beauseigneur est décédée hier, 10 juillet à dix heures du matin en la maison située ruë de la poule N° 1 (i 21)
Philippe Jacques Hennenberg et Jeanne Jacqueline Frédérique Beck font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les maisons
1825 (18.8.), Strasbourg 7 (71), Me Stoeber n° 8385
Inventaire des apports suivant contrat de mariage passé le 2 mars dernier entre Philippe Jacques Hennenberg, architecte, et Jeanne Jacqueline Frédérique Beck
dans la maison du Sr Hennenberg ayant pour enseigne le Chant des Oiseaux quai des Bateliers n° 44, meubles du mari 4011 fr, numéraire 4000 fr,
maison, 1. une maison et brasserie portant l’enseigne du Chant des Oiseaux quai des Bateliers n° 44, d’un côté la propriété de M. Hennenberg, d’autre ma maison du Sr Desormes, cour, appartenances et dépendances,
2. une maison et dépendances sise à côté de la précédente marquée du n° 46 d’un côté le n° 44, d’autre Jean Daniel Fischer, et petite cour, Ces deux maisons acquises de la masse expropriée de Jean Vogt, brasseur, suivant adjudication sur surenchère au tribunal civil de première instance le 9 juillet 1824, transcrit au bureau des hypothèques volume 169 n° 88, estimée 24.050 fr
passif 18 642 fr, apports de la femme 4892 fr
Enregistrement, acp 174 F° 121-v du 26.8.
Philippe Jacques Hennenberg loue la brasserie à Jean Georges Hoffherr
1826 (24.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54, ssp du 24 juillet
Philippe Jacques Hennenberger Architecte à Strasbourg
Loue à Jean Georges Hoffherr brasseur en cette ville
pour 3 ou 6 années Consécutives en s’avertissant réciproquement et par écrit trois mois avant l’expiration des trois premières années qui commenceront le 11 novembre 1824 dans la maison et dépendances située à Strasbourg Quai des Bateliers N° 44 ayant pour Enseigne le Chant des oiseaux
1° le premier étage sur le quai le rez de chaussée plus le premier second troisième étage de la maison N° 44 ainsi que les Greniers au-dessus, la première cour entre le bâtiment de devant et le second bâtiment Le second Bâtiment le rez de chaussée en Entier et la cave dite Maltzkeller, la seconde et le troisième étage au-dessus, la seconde cour plantée d’arbres, l’usage commun de la buanderie et du puits, le cinquième Bâtiment à droite Contenant la Brasserie avec les Greniers qui sont au-dessus et la sécherie, trois cuves les tuyaux, une chaudiète de vingt hectolitres, Le présent Bail fait moyennant un loyer annuel de 1500 francs
Accord entre Philippe Jacques Hennenberg et sa voisine le veuve Bader (actuel n° 9)
1829 (13.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 164, ssp du 1.6.1826
Consentement – Philippe Jacques Hennenberg, architecte, propriétaire de la maison & de la brasserie dite au chant des oiseaux quai des bateliers n° 44 & 45 à ce que Mde veuve Bader propriétaire de la maison n° 42 fasse substituer des volets dits jalousies aux barreaux en fer qui se trouvent à la croisée de sa chambre à coucher au premier étage donnant au dessus du pignon mitoyen dans la seconde cour de la susdite brasserie sous la condition que le Sr Hennenberg ou ses successeurs pourront à volonté faire rétablir lesdites barres en fer
Belle-fille du propriétaire, Eugénie Beauseigneur épouse en 1826 Théodore Alban, baron de Katow
1828 (3.9.), Strasbourg 4 (68), Me Hatt n° 4279
Contrat de mariage – Fédor Albanon baron de Katow domicilié Riga province de Liefland empire de Russie demeurant à Strasbourg fils de feu Alexandre baron de Katow domicilié à St Petersbourg et de feu Paulovna de Potkim
Eugénie Beauseigneur fille mineure de Jean Pierre Beauseigneur, entrepreneur des fortifications de Strasbourg, et Jeanne Jacqueline Beck aujourd’hui femme de Philippe Hennenberg
Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 26-v du 5.9. communauté d’acquets partageable par moitié
Cécile Rosalie Beauseigneur épouse en 1836 Joseph Claude Bonnaud
1836 (9.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5272
Contrat de mariage – Joseph Claude Bonnaud, caissier de la maison de commerce de M. Imbs négociant à Strasbourg, fils de Joseph François Bonnaud, rentier à Paris rue Montesquieu n° 7 et Catherine Ballet
Cécile Rosalie Beauseigneur, fille mineure de feu Jean Pierre Beauseigneur, vivant employé des fortifications de la ville de Strasbourg, et de Jeanne Jacqueline Frédérique Beck épouse en secondes noces de Philippe Jacques Hennenberg, architecte
Enregistrement, acp 240 F° 14 du 18.4. – communauté réduite aux acquets
Philippe Jacques Hennenberg vend à l’Etat un terrain devant ses maisons
1831 (24.8.à, de Champlouis préfet
Philippe Jacques Hennenberg, propriétaire
l’Etat
une portion de terrain de la contenance de 27 m 11 cm carrés devant les maisons n° 44 et 45 à Strasbourg quai des Bateliers longeant la rivière de l’Ill
approuvé par le ministre du commerce le 7. 8.bre transmis par le directeur des Ponts et chaussées, pour 62 francs – approuvé le 1 octobre
acp 684 (3 Q 30 399) f° 31 du 21.10.
Philippe Jacques Hennenberg meurt en délaissant pour héritières ses quatre sœurs. Le défunt a construit un nouvelle maison après avoir démoli les deux anciennes.
1840 (3.6.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3592
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Hennenberg, architecte, décédé le 12 mars 1840 – L’an 1840, mercredi le 3 juin à huit heures du matin, à la requête de 1° Mme Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, veuve de M. Philippe Jacques Hennenberg, en son vivant architecte, agissant 1) à cause de la communauté réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre elle et sondit défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 2 mars 1825, laquelle communauté elle se réserve d’accepter ou de répudier par la suite ainsi qu’elle avisera, 2) comme créancière de ladite communauté et en cas d’insuffisance des biens propres de sondit mari, à raison de ses biens pour qui peuvent avoir été aliénés ou dénaturés pendant le mariage, 3) en qualité d’usufruitière à vie avec dispense de donner caution de la totalité des biens délaissés par son dit défunt mari, aux termes de l’article cinq du dit contrat de mariage
2° M. Jean Nicolas Karth, négociant, agissant en qualité de mandataire de a) Marguerite Salomé Hennenberg veuve de M. Jean Nicolas Karth père, négociant, b) Mme Philippine Hennenberg veuve de M. Jean Geoffroi Oppermann, pharmacien les deux demeurantes à Strasbourg (…) 3° Mle Marie Madeleine Hennenberg, majeure non mariée, 4° Mme Catherine Hennenberg veuve de M. Frédéric Auguste Engelbach, avocat avoué, tous les requérans demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesdites Dames Veuves Karth, Engelbach et Oppermann et Mlle Hennenberg , sœurs germaines du défunt Sr Hennenberg décédé sans postérité et comme telles habiles à se dire et porter seules héritières chacune pour un quart dudit Philippe Jacques Hennenberg
Contrat de mariage par devant M° Stoeber le jeune (…)
dans la maison sise place des Orphelins où le défunt est décédé le 12 mars 1840.
Mobilier. Salon, Couloir à côté du salon, Chambre à coucher, Cuisine, Chambre au troisième étage, Chambre de la servante, Chambre au linge sale, Première chambre garnie, Seconde chambre garnie, Bureau Cave, Au second étage, Premier étage, Second étage, Troisième étage, Quatrième étage, Rez de chaussée
Dans la maison sise quai des Bateliers n° 44 et 45. Premier étage, Second étage, troisième étage, quatrième étage, Rez de chaussée
Masse pour au défunt. Apports constatés par un inventaire dressé par M° Stoeber jeune le 18 août 1825 (…) 3) Une maison brasserie portant l’enseigne au Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 44, d’un côté la propriété de M Henneberg, de l’autre la maison du Sr Desormes, avec cour, appartenances, dépendances
plus une maison avec appartenances et dépendances sise à côté de celle susdésignée portant le n° 45. Les deux maisons ont été mises en vente par expropriation forcée sur le Sr Vogt, brasseur, à la requête de Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à Eckartsweyer (Grand Duché de Bade). Elles ont été adjugées à M. Hennenberg suivant procès verbal d’adjudication définitive sur surenchère, dressé suivant jugement du Tribunal de première Instance de Strasbourg en date du 19 juillet 1824 et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 juillet 1824 vol. 169 N° 88 par suite de laquelle transcription inscription d’office a été prise le même jour Vol. 165 N° 125. Les deux maisons ont été démolies en grande partie par M. Hennenberg qui a construit sur l’emplacement qu’elles occupaient une seule maison portant actuellement les n° 44 et 45. Ladite adjudication a eu lieu pour le prix de 24.050 francs (…) Ainsi qu’on l’a dit cidessus M. Hennenberg a presqu’entièrement reconstruit et fondu en un seul corps de bâtiment les deux maisons ci-dessus désignées. Les frais de ces constructions ainsi que ceux des réparations faites à ladite maison pendant le mariage de M. Hennenberg se trouvent détaillés dans un livre journal tenu par le défunt à cet effet. Attendu que les simples frais de répartition sont à la charge de la communauté et qu’au contraire il est dû récompense à la communauté des frais de constructions et de grosses réparations, les parties requérantes ont chargé M. M. Frédéric Auguste Stuber et Chrétien Auguste Arnold fils, architectes, de calculer le montant des frais de constructions et de grosses réparations (…) les grosses réparations estimées à 63.344 fr (…) Mme Hennenberg déclare que par acte passé devant M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815 M. Jean Vogt, alors propriétaire de la maison a vendu à M. Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vins, une petite maison située ruelle de l’Ancre n° 12 avec une cour y attenant touchant d’une part la propriété de M. Bartholmé, d’autre la cour de la brasserie et derrière au Kuppelhof, laquelle maison faisait partie des dépendances de la brasserie. Par le même acte il a été stipulé différentes servitudes tant au profit qu’à la charge de l’immeuble appartenant alors au Sr Vogt & dépendant présentement de la succession Hennenberg pour le détail desquelles les parties se réfèrent audit acte. Déclare enfin Mme Hennenberg relativement à l’origine de la propriété antérieure du dit immeuble que le Sr Vogt d’en est rendu adjudicataire à la barre du tribunal civil de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication sur licitation en date du 20 avril 1815 et déclaration de command du 22 avril de la même année.
Communauté, immeuble. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place des Orphelins n° 18. Cette maison avec ses dépendances a été entièrement construite par le Sr Hennenberg pendant son mariage. (…)
Enregistrement, acp 278 f° 92-v du 6.6.
Liquidation de la succession
1842 (5.11.), M° Zimmer
Liquidation et partage de la communauté d’acquets qui suivant contrat de mariage reçu Stoeber jeune notaire à Strasbourg le 2 mars 1825 a existé entre Philippe Jacques Hennenberg, architecte, décédé à Strasbourg le 12 mars 1840 et Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, sa veuve survivante et de la succession du défunt constatée par inventaire reçu Zimmer le 3 juin suivant, à la requête 1° de ladite veuve agissant tant à cause de cette communauté que comme donataire en usufruit de la succession de son mari, 2° Marguerite Salomé Hennenberg, veuve de Jean Nicolas Karth, 3° Philippine Hennenberg, veuve de Jean Geoffroi Oppermann, 4° Marie Madeleine Hennenberg, fille majeure, 5° Catherine Hennenberg, veuve de Frédéric Auguste Engelbach, demeurantes toutes à Strasbourg, les quatre dernières seules héritières chacune pour un quart du défunt Sr Hennenberg leur frère germain
acp 304 (3 Q 30 019) f° 29 du 12.11. – Madame Hennenberg a touché le produit de la vente des effets mobiliers réalisés depuis le décès de son mari comme aussi le montant des toutes les créances de la communauté à l’exception d’une somme de 1800 francs dus par le Sr Barbier, avec ces fonds elle a acquitté une partie du passif de la communauté et de la succession
Communauté. Elle se compose 1° d’effets mobiliers estimées 5418, 2° argent comptant 8824, 3° créance Barbier 1800, 4° d’une somme de 46.000 francs faisant el solde du prix ce vente de la maison place des Orphelins n° 18, 5° d’indemnités dues à la communauté par les époux Rennenberg 44.925 et par la veuve de 9458, total 116.425 francs, dont moitié à la veuve et moitié à la succession, 58.212.
Succession. La masse de la succession entièrement réalisée ne se compose actuellement en biens propres que l’argent comptant s’élèvant à 40.661, plus l’émolument du défunt dans la communauté, déduction faite des indemnités 13.287, Total 53.948, le quart à chque ayant droit fait 13.487 francs
Droits de la veuve (…)
Les héritières Hennenberg exposent la maison aux enchères. Aucun amateur ne se présente.
1841, Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3811
Cahier des charges, 16 Janvier 1841 – ont comparu 1. Mad° Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, veuve en secondes noces de Mr Philippe Jacques Hennenberg, en son vivant architecte, agissant comme usufruitière de la succession de son dit défunt mari aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 2 mars 1825, et à cause de tous autres droits qui peuvent lui compéter par la liquidation de la même succession
2° Mad° Marguerite Hennenberg, veuve de M. Jean Nicolas Karth, en son vivant négociant, 3° Mlle Marie Madeleine Hennenberg, jouissant de ses droits, 4° Mad° Catherine Hennenberg, veuve de M. Frédéric Auguste Engelbach, avocat avoué à Strasbourg, 5° et Mad° Philippine Hennenberg, veuve de M. Jean Geoffroi Oppermann, en son vivant pharmacien, tous les comparants demeurant à Strasbourg, lesdites Dames veuve Karth, veuve Engelbach et veuve Oppermann et la dite Mlle Hennenberg, seules et uniques héritières chacune pour un quart dudit M. Philippe Jacques Hennenberg
Désignation de la maison à vendre et mise à prix. Un immeuble portant autrefois pour enseigne « au chant des oiseaux », approprié encore à l’exploitation d’une brasserie et consistant en maison de devant et maison de derrière, deux bâtiments latéraux, brasserie, écuries, remise caves voûtées, trois échoppes, trois cours, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers N° 44 et 45, tenant d’un côté à Mad° veuve Desormes et en partie à M. Ostermann cafetier ci devant veuve Bader, de l’autre côté à M. Jean Daniel Fischer boulanger et en partie à M. Hickel et à M. Hecht, donnant par devant sur le quai des bateliers et par derrière sur la propriété de M. Bartholmé, marchand de vins & en partie sur la ruelle de l’ancre sur laquelle cet immeuble a une issue par une porte cochère. Cet immeuble est mis aux enchères pour la somme de 60.000 francs.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient indivisément aux dites héritières Hennenberg comme l’ayant recueilli dans la succession du dit M. Hennenberg qui l’a acquis avant son mariage à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur la poursuite en expropriation forcée faite à la requête du Sr Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à Eckartzweyer, Grand duché de Bade contre Jean Vogt, brasseur demeurant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication définitive sur surenchère rendu audit tribunal le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 juillet 1824 Vol. 169 N° 88 et inscription d’office a été prise le même jour vol. 165 N° 545. (…) Les comparans déclarent que la majeure partie de ladite propriété a été rebâtie sur l’emplacement de celle acquise du dit Sr Vogt par le jugement cidessus relaté, sauf 27 mètres 11 centimètres qui ont été cédés il y a environ trois ans par feu M. Hennenberg à la Ville de Strasbourg pour l’élargissement du quai des bateliers. Ledit sieur Vogt avait acquis ladite propriété du Sr Jean Jacques Helmstetter, brasseur à Strasbourg, de D° Marie Madeleine Helmstetter épouse d’André Walter laboureur demeurant à Eckartzweyer et des enfants de feu Sr Jean Georges Helmstetter, en son vivant brasseur à Strasbourg comme l’ayant recueillie dans la succession de Marie Madeleine Sauer leur mère et grand-mère, vivante femme de Jean Georges Helmstaetter père, autrefois brasseur à Strasbourg suivant adjudication qui eut lieu devant M. Kern, juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet, le 20 avril 1815 et déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe dudit tribunal. (…)
L’an 1841 et samedi 30 janvier à dix heures du matin (…) Et après avoir attendu jusqu’à onze heures sans que personne se soit présenté le présent procès verbal a été clos et ledit immeuble retiré de l’enchère
acp 284 (3 Q 29 999) f° 49 du 18.1. – f° 93-v du 6.2. retrait
Les héritières Hennenberg vendent la maison dite au Chant des Oiseaux au brasseur Georges Ehrhardt et à sa femme Frédérique Burger
1842 (27.9.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4493
Vente, 27 septembre 1841 – ont comparu 1. Mme Marguerite Hennenberg, veuve de M. Jean Nicolas Karth, en son vivant négociant, 2. Mlle Marie Madeleine Hennenberg, majeure jouissant de ses droits, 3. Mme Catherine Hennenberg, veuve de M. Frédéric Auguste Engelbach, en son vivant avocat avoué à Strasbourg, 4. Mme Philippine Hennenberg, veuve de M. Jean Geoffroi Oppermann, en son vivant pharmacien, toutes demeurantes à Strasbourg, lesquelle ont par les présentes vendu (…)
à Mr Georges Ehrhardt, brasseur et à Dame Frédérique Burger son épouse de lui dûment autorisée, les deux demeurant à Strasbourg acquéreurs solidaires ci présents et acceptant
Un immeuble portant autrefois pour enseigne « au chant des oiseaux », approprié encore à l’exploitation d’une brasserie et consistant en maison de devant, maison de derrière, deux bâtiments latéraux, brasserie, écuries, remise caves voûtées, trois cours et autres appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers N° 44 et 45, tenant d’un côté à Mme veuve Desormes et en partie à Mr Ostermann cafetier ci devant Vve Bader, de l’autre côté à M. Jean Daniel Fischer boulanger et en partie à MrM Hickel et Hecht, donnant par devant sur le quai des bateliers et par derrière sur la propriété de M. Bartholmé, marchand de vins & en partie sur la ruelle de l’ancre sur laquelle cet immeuble a une issue par une porte cochère. Cet immeuble est vendu dans l’état où il se trouve (…) avec tous les droits et servitudes actifs et passifs qui peuvent en dépendre. A ce sujet les Dmes comparantes déclarent que par un acte passé devant M° Roessel, alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815 Mr Jean Vogt alors propriétaire de l’immeuble susdésigné a vendu à Mr Chrétien Jacques Bartholmé marchand de vins à Strasbourg une petite maison avec cour dépendant alors dudit immeuble et que dans ce contrat il a été stipulé diverses servitudes tant au profit qu’à la charge de l’immeuble présentement vendu, quant au détail de ces sevitudes les parties se réfèrent audit acte dont il a été donné communication aux acquéreurs.
Les Dames venderesses se réservent expressément la propriété de tous les objets mobiliers qui peuvent leur appartenir dans ladite maison, notamment de tous les poêles qui n’ont pas acquis nature immobilière. (…)
Les Dames comparantes ont recueilli cet immeuble dans la succession de leur frère M. Philippe Jacques Hennenberg, en son vivant architecte à Strasbourg et dont elles sont seules et uniques héritières, aux termes d’un inventaire dressé par M° Zimmer, soussigné, en date au commencement du 3 juin 1840. Aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 2 mars 1825, le dit défunt Sr Hennenberg a légué l’usufruit de sa succession à Mme Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, sa veuve survivante demeurant à Strasbourg. Le défunt Sr Hennenberg s’est rendu adjudicataire du dit immeuble à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur la poursuite en expropriation forcée faite à la requête du Sr Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à Eckartzweyer (Grand duché de Baden) contre Jean Vogt, brasseur demeurant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication définitive sur surenchère rendu audit tribunal le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 juillet 1824 Vol. 169 N° 88 et inscription d’office a été prise le même jour vol. 165 N° 545. Le prix de cette adjudication qui se montait à 24.050 francs a été payé (…) Les comparans déclarent que la majeure partie de ladite propriété a été rebâtie sur l’emplacement de celle acquise du dit Sr Vogt, sauf 27 mètres 11 centimètres qui ont été cédés il y a environ quatre ans par feu M. Hennenberg à la Ville de Strasbourg pour l’élargissement du quai des bateliers. Ledit sieur Vogt avait acquis ladite propriété du Sr Jean Jacques Helmstetter, brasseur à Strasbourg, de D° Marie Madeleine Helmstetter épouse d’André Walter susdénommé et des enfants de feu Jean Georges Helmstetter, en son vivant brasseur à Strasbourg comme l’ayant recueillie dans la succession de Marie Madeleine Sauer leur mère et grand-mère, vivante femme de Jean Georges Helmstaetter père, autrefois brasseur à Strasbourg, suivant adjudication qui eut lieu devant M. Kern, juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet, le 20 avril 1815 et déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe dudit tribunal. (…) La présente vente a été consentie pour la somme de 71.000 francs (…) Finalement Mme veuve Hennenberg déclare renoncer à l’usufruit qui lui compète sur ladite maison en vertu de son contrat de mariage susrelaté, ainsi que’à tous les droits qu’elle peut avoir sur ladite maison pour n’exercer les dits droits et usufruit que aur la partie du prix de vente qui a été remise entre ses mains.
acp 303 (3 Q 30 017) f° 75-v
Originaire d’Eckbolsheim, Jean Georges Ehrhardt épouse en 1814 Frédérique Burger, fille du brasseur aux Quatre-Vents
1814 (13.12.), Strasbourg 7 (52), Not. Stoeber jeune, n° 981
Contrat de mariage – Jean Georges Ehrhardt brasseur natif d’Eckbolsheim demeurant à Strasbourg fils majeur de feu Michel Ehrhardt farininier et laboureur et de feu Marie Burger
Frédérique Burger fille mineure de feu Jean Burger brasseur aux Quatre vents et de Madeleine Salomé née Lindauer
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1815 (16.8.), Strasbourg 7 (54), Not. Stoeber jeune n° 1482
Inventaire des apports de Jean Georges Ehrhardt brasseur et de Frédérique née Burger – Contrat de mariage le 5 janvier courant
en la demeure des requérants rue des Orphelins n° 5
la femme meubles 1517 fr, bijoux 216 fr, numéraire 1200 fr
part de maison, Le 8° par indivis d’une maison, cour, appartenances & dépendances servant de brasserie portant l’enseigne aux quatre Vents sise à Strasbourg rue des Orphelins n° 3, formant un coin des deux côtés d’autre propriété du Sr NN – La maison entière appartient par 4/8 à la mère et 3/8 aux frères et sœurs de la De Ehrhardt
dette 1541
le mari, meubles 169 fr, bijoux 150 fr, numéraire 3200 fr, Immeubles terres à Eckbolsheim et Strasbourg de la succession de Marie née Burger veuve de Jean Michel Ehrhardt farinier à Eckbolsheim sa mère, dettes actives 259 fr
Jean Georges Ehrhardt meurt en octobre 1842 en délaissant trois enfants
1843 (25.4.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4746
Notoriété (…) qu’ils ont parfaitement connu M Jean Georges Ehrhardt, Brasseur demeurant à Strasbourg, que ledit défunt est décédé en cette ville le 24 octobre1842, qu’il était marié sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes d’un contrat de mariage passé devant M° Stoeber jeune, alors notaire à Strasbourg le 13 décembre 1814, avec D° Frédérique Burger
qu’après le décès dudit Sr Ehrhardt il n’a pas été fait d’inventaire de sa succession, qu’il est décédé ab intestat & qu’il a délaissé pour seuls enfants & uniques héritiers
1) M. Jean Georges Ehrhardt, commis négociant,
2) M Frédéric Gustave Ehrhardt, Brasseur,
3) Mlle Wilhelmine Frédérique Ehrhardt, sans profession, tous majeurs demeurant à Strasbourg
qu’en conséquence et en attendant la liquidation de ladite succession Mme veuve Ehrhardt, à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle & son défunt mari et les trois enfants Ehrhardt en leur qualité d’héritiers ont seuls droit à la totalité de la communauté & de la succession délaissée par ledit défunt
acp 309 (3 Q 30 024) f° 36
Lors du partage, la maison revient à Gustave Erhardt
1847 (31.5.), Strasbourg 10 (109), Not. Zimmer n° 6617
Partage et donation – 1° Frédérique Burger, veuve de Monsieur Jean Georges Erhardt père brasseur, agissant 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entr’elle & feu son mari, 2) à cause de ses droits reprises & avantages matrimoniaux, le tout résultant de son contrat de mariage passé devant M° Théophile Stoeber le 13 décembre 1814 et de l’inventaire des apports dressé par le même Notaire le 16 août 1815,
2° Dame Wilhelmine Frédérique Erhardt, épouse de Monsieur Michel Lobstein, rentier, 3° Monsieur Gustave Erhardt, brasseur, 4° Monsieur Jean Georges Erhardt, commis Négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les Dame Lobstein, Sieurs Gustave & Jean Georges Erhardt, seuls enfans issus du mariage d’entre la première comparante & ledit sieur Jean Georges Erhardt père duquel ils sont habiles à se dire les seuls héritiers chacun pour un tiers.
Lesquels comparans ont exposé, Que Mr Erhardt père est décédé le 24 octobre 1842, qu’après sont décès il n’a point été fait d’inventaire, que depuis ce décès la fortune dépendant de la communauté sus mentionnée & de la succession de Mr Erhardt est restée indivise entre les comparans & a été gérée indivisément jusqu’à ce jour par Madame Erhardt comparante, que depuis la même époque il a été fait des constructions nouvelles dans la brasserie avec des fonds provenant de la masse commune mais qu’ils veulent pour faciliter la liquidation & le partage des biens dépendant mettre dans les présentes les opérations intermédiaires qui ont été faites depuis le décès de Mr Erhardt jusqu’à ce jour, surtout puisqu’elles ont eu lieu pour le compte commun & prendre pour base des présentes la consistance de toute la fortune telle qu’elle existe en ce moment
apports de M Erhardt, 8293 francs
apports de Mme Erhardt, 3) en un huitième indivis dans une maison brasserie portant l’enseigne aux quatre vents sise rue des Orphelins N° 5 à Strasbourg. Cette part de maison a été aliénée pendant le mariage & il résulte d’un acte de partage anticipé fait par Dame Madeleine Salomé Lindauer devant M° Louis Frédéric Grimmer le 15 octobre 1828, qu’il est avenu en raison de cette aliénation 4286 francs
total 7003 francs
II° La communauté se compose a) des valeurs mobilières ci après indiquées
b) d’une maison brasserie portant l’enseigne du chant des oiseaux sise quai des Bateliers n° 44 & 45 à Strasbourg ci après plus amplement désignée
Immeuble. Une maison brasserie portant l’enseigne du chant des oiseaux, consistant en maison de devant, maison de derrière, deux bâtimens latéraux, brasserie, écurie, remise caves voûtées, trois cours, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers N° 44 & 45, tenant d’un côté autrefois à Mme veuve Désormes aujourd’hui à Mme Nestler & en partie à M. Ostermann cafetier ci devant veuve Bader, de l’autre côté à M. Jean Daniel Fischer boulanger & en partie à M. M. Hickel & Hecht, donnant par devant sur le quai des bateliers & par derrière sur la propriété de M. Bartholmé, marchand de vins & en partie sur la ruelle de l’ancre sur laquelle cet immeuble a une issue par une porte cochère. Cette maison a été acquise par les conjoints Erhardt sur les héritiers de M. Philippe Jacques Hennenberg vivant architecte à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 27 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 novembre suivant Vol. 393 N° 37 & inscrit d’office le même jour Vol. 375 N° 151.
Dans la maison sont compros les objets mobiliers ci après détaillés savoir 1° deux bacs, 2° Un moulin à malt, 30 Une pompe à bière en cuivre, 4° Une chaudière en cuivre de la contenance de 12 hectolitres avec ses accessoires, 5° Une autre de la contenance de 23 hectolitres avec ses accessoires, 6° Un réservoir en cuivre avec accessoires, 7° Un comptoir avec accessoires, 8° Une clôture de cabinet. L’immeuble & les objets mobiliers ci dessus sont estimés ensemble à uen somme de 100.000 francs
acp 361 (3 Q 30 076) f° 62 Masse active. Elle se compose 1° de divers objets mobiliers servant à l’exploitation d’une brasserie dont il sera ci après parlé, estimés ensemble 4189, 2° de diveres marchandises pour la fabrication de la bière estimés 1834, 3° de divers objets mobiliers estimés 1268, 4° d’un mobilier de ménage 2539, total 9831
5° de la somme de 95, 6° d’une créance hypothécaire de 2100, 7° d’une brasserie à Strasbourg portant l’enseigne du chant des oiseaux avec dépendances quai des bateliers N° 44 et 45 estimée 100.000 francs, Total 102.026
8° du montant du rapport de dame Lobstein 7023, 9° du montant du rapport de Jean Georges Erhardt 8600, total 127.649
Masse passive 41.000, reste 86.649
dont déduire les reprises de la veuve Erhardt 70023 et celles du défunt 8293 ensemble 15.297, reste en actif 71.352.
Succession. Elle se compose 1° de la moitié du bénéfice de la communauté 35.676, 2° des reprises du défunt 8293, total 43.969
dont moitié est grevée d’usufruit au profit de la veuve 21.984, à déduire don matutinal 600, reste 21.384, dont le tiers en propriété à chaque enfant 7128
l’autre moitié en toute propriété est 21.98,, dont le tiers à chaque enfant 7328. (…)
Droits des parties (…)
Donation à titre de partage anticipé par la veuve Erhardt à ses trois enfants. des droits de propriété et d’usufruit lui compétant dans la brasserie ci dessus désignée. Cette maison a été attribuée au Sr Gustave Erhardt sous la condition par lui 1° de payer à sa mère les intérêts de la somme de 57.684 francs, à la D° Lobstein 305, dettes 41.000 et 1010, total 100.000 francs
(Frédéric) Gustave Ehrhard épouse en 1847 Caroline Springer, originaire de Runtzenheim
1847 (31.5.), Strasbourg 10 (109), M° Zimmer n° 6618
Contrat de mariage – ont comparu Monsieur Frédéric Gustave Erhard, brasseur demeurant à Strasbourg, fils issu du légitime mariage de Monsieur Jean Georges Erhart brasseur & Dame Frédérique Burger conjoints à Strasbourg, le Sr comparant futur époux d’une part
& Mademoiselle Caroline Springer, majeure, née & domiciliée à Runtzenheim demeurant au même lieu, fille issue du légitime mariage de Mr Jean Georges Springer, cultivateur & feue Dame Anne Marie Wolff conjoints au dit Runtzenheim, la demoiselle comparante future épouse d’autre part
acp 361 (3 Q 30 076) f° 64 du 3.6. – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
les apports du futur consistent en marchandises, créances et argent comptant, le tout évalué à 12.307 francs, grevé d’un passif de 1046, reste 12.367 et dans ses droits à lui revenant d’un acte de liquidation reçu Zimmer le 31 mai 1847
les apports de la future consistent 1) en un mobilier évalué à 2221, 2) créances 8520 et dans les biens immeubles ci après 1° 59 ares 10 ca terre ban de Runtzenheim en six parcelles, 2° 66 ares 40 terres ban de Saessolsheim en trois parcelles, 3° un hectare 522 a 55 terre ban d’Auenheim en sept parcelles, 4° 21 ares de prés ban de Leydenheim, 5° 52 ares 52 terres ban de Runtzenheim en quatre parcelles
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant
Gustave Erhardt hypothèque la maison au profit de Jean Georges Erhardt et de Michel Lobstein (ses frère et beau-frère)
1852 (22.6.), Strasbourg 13 (65), Not. Flach n° 1209
Obligation du 22 février 1852 – A comparu M. Gustave Erhardt, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par les présentes reconnu & déclaré devoir bien et légitimement
1) à M. Jean Georges Erhardt commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg créancier ci présent & acceptant la somme principale de 8000, 2) Et à M. Michel Lobstein, rentier demeurant et domicilié en la même ville, créancier aussi ci présent et acceptant également une somme de 8000, ensemble la somme de 16.000 francs
hypothèque spécialement. Une maison brasserie portant l’enseigne du Chant des Oiseaux, consistant en maison de devant, maison de derrière, deux bâtiments latéraux, brasserie, écurie, remise caves voûtées, trois cours, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers N° 44 & 45, tenant d’un côté autrefois à la veuve Désormes aujourd’hui Mde Nestler & en partie à M. Ostermann cafetier ci devant veuve Bader, de l’autre côté à M. Jean Daniel Fischer boulanger & en partie à M. M. Hickel & Hecht, donnant par devant sur le quai des bateliers & par derrière sur la propriété de M. Bartholmé, marchand de vins & en partie sur la ruelle de l’ancre sur laquelle cet immeuble a une issue par une porte cochère. (…) M. Erhard déclare que cet immeuble lui appartient en toute propriété aux termes d’un acte de liquidation & partage contenant aussi donation dressé par M° Zimmer Notaire en cette ville le 31 mai 1847 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 juillet suivant volume 474 N° 46.
(Frédéric) Gustave Ehrhard se remarie en 1853 avec Emilie Vœltzel, originaire de Bischwiller
1853 (4.5.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Frédéric Gustave Ehrhard, brasseur à Strasbourg, fils de Jean femme Ehrhard, brasseur, et de Frédérique Burger, sa veuve à Strasbourg, le futur veuf sans enfant de Caroline Springer sa femme, d’une part
et Emilie Voeltzel, à Bischwiller fille de feu Daniel Voeltzel, brasseur et de Madeleine Born sa femme à Bischwiller d’autre part
acp 419 (3 Q 30 134) f° 41 du 13.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
les apports du futur consistent en une valeur de 20.610 francs
les apports de la future consistent en une valeur de 1059 francs
Donation par la future de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’exitence d’enfants. Donation par le futur époux à la future de l’usufruit de la moitié de sa succession
La maison de Frédéric Gustave Erhardt est vendue par enchère volontaire par suite de conversion de saisie immobilière à Michel Lobstein
1853 (9. 7.br), Strasbourg 13 (77), Not. Flach n° 1762
Cahier des charges du 9. 7.bre 1853 – Ont comparu Le Sr Michel Staub, voiturier et marchand de grains, domicilié à Wasselonne Et Mr Eugène Hervé, avoué près le tribunal civil de première instance de Strasbourg y demeurant, en qualité d’avoué constitué par le Sr Staub au nom duquel il a commencé les poursuites en expropriation forcée dont il va être question, Le Sr Staub agissant en conformité du jugement ci-après énoncé tant dans son intérêt que dans celui de 1) Mad. Frédérique Burger veuve de Jean Georges Ehrhard, père, en son vivant brasseur domicilié à Strasbourg, 2) St Jean Georges Ehrhard, commis négociant domicilié à Strasbourg, 3) Mad° Wilhelmine Frédérique Ehrhardt, épouse du Sr Michel Lobstein, rentier demeurant à Strasbourg, 4) Le dit Sr Michel Lobstein, 5) Mad° Dorothée Groetzinger, veuve du Sr Jean Charles Cornelius, en son vivant coeffeur domicilié à Strasbourg, 6) Sr Michel Wolff, cultivateur demeurant à Runtzenheim en qualité de subrogé tuteur de Caroline Frédérique Ehrhard, fille mineure de Frédéric Gustave Ehrhard, brasseur à Strasbourg & de S° Caroline Springer sa femme défunte (…), 7) Mr Jean Jacques Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 8) M..M. Papelier & Compagnie, négociant domicilié à Strasbourg, 9) M. Etienne Dietricjh épicier domicilié à Strasbourg, 10) M. Nicolas Marie Auguste Clausse, fils aîné banquier domicilié à Sarrebourg, 11) Me Blessing, plombier domicilié à Strasbourg, 12) Mr Christophe Auguste Victor Petin, officier supérieur en retraite, domicilié à Strasbourg, 13) Marie Jeannette Loewel veuve de Louis Gougenheim en son vivant propriétaire domiciliés à Strasbourg, 14) Mr Chrétien Linder, propriétaire domicilié à Strasbourg, 15) Mr Anselme Marchal, propriétaire demeurant à Strasbourg (…) seuls créanciers hypothécaires inscrits sur Frédéric Gustave Ehrhardt, brasseur domicilié à Strasbourg, lesquels comparans aux dits noms ont requis M° Flach de dresser la cahier des charges de la vente à l’enchère par suite de conversion de saisie immobilière pour laquelle il a été commis aux termes du jugement qui sera ci après relaté de l’immeuble ci après désignné appartenant audit Sr Ehrhard
I. Enonciation du jugement qui a ordonné la vente & la saisie qui a précédé ce jugement. Suivant Procès verbal de Mr Schauffler, huissier à Strasbourg en date du 12 juillet 1853, visé & enregistré & en vertu des titres y mentionnés le Sr Staub, comparant a fait saisir l’immeuble appartenant audit Sr Ehrhard. Le procès verbal de saisie a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 juillet 1853 volume 84 numéro 60. (…) Dans leur intérêt, les créanciers ont, conjointement avec avec le Sr Ehrhard présenté au tribunal de première instance de Strasbourg par le ministère de Mr Hervé, avoué, une requête à l’effet de faire ordonner 1. que les poursuites immobilières dirigées conttre le Sr Ehrhard fussent dicontinuées & converties en vente aux enchères devant M° Flach, notaire, qui serait commis à cet effet (…) Suivant jugement en date du 23 août 1853, le dit tribunal a ordonné que l’immeuble saisi & désigné en la requête sera vendu par le ministrère de M° Flach, notaire en cette ville, par voie d’enchère publique sur la mise à prix de 80.000 francs (…)
II. Désignation de l’immeuble. Une maison brasserie sans enseigne portant autrefois celui de Chant des Oiseaux, sise à Strasbourg quai des bateliers N° 44 & 45, consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiments latéral & de milieu avec trois étages & greniers, ayant un rez de chaussée, une seconde salle de débit de bière avec buanderie à côté, belle cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec les greniers à malt, efin grande cour de derrière avec remises, échoppe, écurie, étables, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère. Cette propriété a une superficie totale de dix ares 15 centiares & tient d’un côté en partie à Mde Nestler en partie à Mr Ostermann, aujourd’hui Berneck, de l’autre en partie à M. Jean Daniel Fischer & en partie à M. Huss & par derrière à M Lix, section O N° 723 & 723.bis. Seront compris dans cette vente tous les outils & unstensiles servant à la fabrication de la bière & qui par leur fait sont immeubles par destination ainsi que tous les objets tenant à clous, fer ou cheville.
III. Etablissement de la propriété. M. Ehrhard est propriétaire de cet immeuble aux termes d’un acte passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg 31 mai 1847, contenant 1° liquidation & partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Mr Jean Georges Ehrhard vivant brasseur à Strasbourg & D° Frédérique Burger sa veuve & 2° donation par forme de partage d’ascendants par ladite veuve Ehrhard née Burger à ses enfants. Par cet acte la totalité du dit immeuble a été attribuée audit sieur Gustave Ehrhardt sous les conditions suivantes à l’exécution desquelles il s’engage, 1° de payer à Mad° sa mère (les intérêts de 57.784 francs (…) total 100.000 francs (…)
M. & Mad° Ehrhard père et mère ont acquis l’immeuble dont s’agit qu’ils ont approprié à l’état de brasserie par contrat passé devant M° Zimmer, notaire à Strasbourg le 22 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre 1842 vol. 393 N° 37 et inscrit d’office le même jour volume 375 N° 151. de 1° D° Marguerite Hennenberg veuve de Jean Nicolas Karth négociant, 2° Mlle Marie Madeleine Hennenberg, 3° Mad° Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach avoué & 4° Mad° Philippine Hennenberg, veuve de M Jean Geoffroi Oppermann, vivant pharmacien, tous demeurant à Strasbourg. Lesdites D° Karth, Engelbach, Oppermann & Melle Hennenberg ont recueilli le dit immeuble dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg, vivant architecte à Strasbourg, dont elles étaient les seules et uniques héritières aux termes d’un inventaire dressé par M° notaire sus-nommé le 3 juin 1840. Mr Hennenberg a lui-ligne été propriétaire dudit immeuble pour s’en être rendu adjudicataire à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur la poursuite en expropriation forcée formée à la requête du Sr Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à Eckartzweyer (Grand duché de Bade) contre Jean Vogt, brasseur à Strasbourg, suivant jugement d’adjudication définitive sur enchère rendu audit tribunal le 9 juillet 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 juillet 1824 Volume 169 N° 88. & inscrit d’office le même jour Vol. 105. N° 545.
Charges, clauses et conditions (…)
Du 15. 8.br 1853. Adjudication (…) Une seconde bougé a été allumée & durant son feu l’immeuble a été porté à 81.000 francs à M. Michel Lobstein, propriétaire demeurant à Strasbourg
acp 422 (3 Q 30 137) f° 80 du 13.9. (cahier des charges), acp 424 (3 Q 30 139) f° 1-v du 24.10. adjudication définitive)
Michel Lobstein épouse en 1844 Wilhelmine Frédérique Ehrhardt
1844 (12.1.), Strasbourg 8 (66), Me Zeyssolff n° 2023
Contrat de mariage – ont comparu Mr Michel Lobstein, menuisier domicilié & demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de M Jean Michel Lobstein, vivant boulanger et de D° Marguerite Barbe Arbogast, sa veuve demeurant en la même ville, procédant en son nom du consentement de la D° sa mère, comme futur époux d’une part
Dlle Wilhelmine Frédérique Ehrhardt, majeure d’ans, fille légitime de Mr Jean Georges Ehrhardt, vivant brasseur et de D° Frédérique Burger son épouse avec laquelle elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, stipulant en son nomavec le consentement de la D° sa mère comme future épouse
acp 318 (3 Q 30 033) f° 80 du 16.2. communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur époux consistent en meubles et objets mobiliers, outils de son état estimés 4840 francs
Une maison à Strasbourg rue des bœufs N° 5
Les apports de la future épouse consistent en meubles, effets mobiliers, argent comptant, le tout estimé 7023
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager des biens que délaissera le prémourant
Michel Lobstein refuse de passer bail à Gustave Erhardt
1854 (12.1.), M° Flach
Procès verbal de comparution de Gustave Erhard, brasseur à Strasbourg
à l’effet de bail avec Michel Lobstein, propriétaire à Strasbourg, de la brasserie dite Chant des Oiseaux appartenant au Sr Lobstein, et refus de ce dernier de passer bail
acp 426 (3 Q 30 141) f° 31-v du 12.1.
Frédérique Burger, veuve de Jean Georges Ehrhard, hypothèque la somme que lui doit Michel Lobstein sur le prix d’acquisition de la maison
1860 (10.4.), Strasbourg 13 (nouv. 84), Not. Flach (Jean Georges) n° 4066
Obligation du 10 avril 1860 – A comparu Madame Frédérique Burger, veuve de M. Jean Georges Ehrhard, en son vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure, laquelle a, par ces présentes reconnu devoir bien & légitimement
à M. Michel Stahl, propriétaire demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 8200 francs (…)
Ladite comme de 26.059 francs est due par M. Michel Lobstein, brasseur à Strasbourg sur le prix d’acquisition d’une maison brasserie sise à Strasbourg au quai des bateliers à l’enseigne Au chant des Oiseaux, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive sur conversion de saisie immobilière par le soussigné notaire Flach, commis par justice le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, vol. 577 Numéro 20, inscrit d’office le même jour Volume 599 Numéro 190. Et elle a été attribuée en nue propriété aux enfants et petit enfant Ehrhard et pour la jouissance viagère à Mad° veuve Ehrhard dans un ordre ouvert au greffe du tribunal de Strasbourg le 16 juin 1854 et clos le 21 décembre de la même année (…) Au moyen des présentes pourra M. Stahl toucher et recevoir directement de M. Lobstein ou de tous autres qu’il appartiendra ledits intérêts sur le montant de ses prétentions en principal et intérêts
Michel Lobstein et Wilhelmine Frédérique Ehrhard hypothèquent la brasserie au profit du tanneur Louis Knoderer
1862 (22.2.), Strasbourg 8 (74), Not. Gustave Edouard Loew n° 27
Obligation du 22 février 1862 – Ont comparu M. Michel Lobstein, brasseur, & D° Wilhelmine Frédérique Ehrhard son épouse qu’il assiste & autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
à Mr Louis Knoderer, ancien tanneur propriétaire demeurant et domicilié en ladite ville à ce présent et acceptant, la somme principale de 11.000 francs
hypothèquent spécialement I° Une maison brasserie sans enseigne ayant porté autrefois celle du chant des oiseaux, sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 autrefois N° 44 & 45, consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiments latéral & de milieu avec trois étages & greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remises, échoppe et étables, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M M Nestler & Berneck de l’autre celle de M. M. Fischer et Hecht, par derrière à celle de M Lix. Ensemble avec les bacs rafraichissoirs, cuves, tonneaus, outils, ustensiles & agrès servant à la fabrication de la bière & réputés pr la loi immeubles par destination
II. Huit caves voûtées avec glacières contenant 3500 hectolitres de tonneaux, surmontées d’un hangard & terre y attenant le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim au canton dit Solack section C et C bis (…)
M. & Mde Lobstein déclarent 1. Qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté réduite aux acquêts en vertu de leur contrat de mariage pssé devant M° Zeyssolff précédesseur de M° Loew soussigné & un collègue le 12 janvier 1844, enregistré (…)
6. (…) Et que la maison brasserie leur appartient en toute propriété aux titres suivants, savoir. M. Frédéric Gustave Ehrhard, brasseur à Strasbourg en était propriétaire en vertu d’un acte reçu par M° Zimmer Notaire en ladite ville le 31 mai 1847, enregistré, contenant 1° partage de la communauté qui a existé entre entre feu M. Jean Georges Ehrhard père vivant brasseur à Strasbourg & D° Frédérique Burger sa veuve de laquelle communauté dépendait ledit immeuble, II° partage de la succession du sieur Erhardt, partage anticipé par Mde veuve Ehrhardt entre ses enfants issus de son mariage avec son dit époux, seuls et uniques héritiers de leur père, savoir 1° ledit sieur Frédéric Gustave Ehrhardt, 2° Mde Lobstein de codébitrice, 2° & le sieur Jean Georges Ehrhardt, commis négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Ledit immeuble fut attribué à mon dit sieur Frédéric Gustave Ehrhardt moyennant 100.000 francs (…) Le sieur Frédéric Gustave Ehrhardt fut tenu de servir à sa mère sa vie durant, les intérêts des dits 57.784 francs (…) Mde veuve Ehrhardt étant décédée le 2 août dernier ces sommes sont devenues exigibles (…)
Mr Lobstein se rendit adjudicataire de la dite maison brasserie sur mondit sieur Frédéric Gustave Ehrhardt son beau-frère suivant procès verbal d’adjudication par suite de conversion de la saisie immobilière, dressé par M° Flach notaire à Strasbourg à ce commis par justice & un collègue le 15 octobre 1853, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, vol. 577 N° 20, inscrit d’office au Vol. 599 N° 190. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 81.000 francs qui a été distribuée entre les créanciers hypothécaires
Séparation de biens entre Michel Lobstein et Wilhelmine Frédérique Ehrhardt
1862 (27. Xbr), Strasbourg 8 (74), Not. Gustave Edouard Loew n° 331
Inventaire de séparation – Devant (…) M° Loew, commis à l’effet des présentes par jugement rendu par le tribunal séant à Strasbourg le 15 courant, enregistré, Ont comparu Mr Michel Lobstein, ancien brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg,
D° Wilhelmine Frédérique Ehrhardt, épouse dûment assistée & assistée de sondit mondit sieur Lobstein, avec lequel elle demeure, assistée du Sr Wolff, son avoué
Et M. Eugène Remond, ancien greffier du tribunal de commerce de Strasbourg, domicilié en ladite ville, agissant en qualité de syndic de la faillite de mondit sieur Lobstein
Mad. Lobstein a produit l’extrait d’un acte passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg, le 30 mai 1847 enregistré, contenant liquidation & partage de la succession de Mr Jean Georges Ehrhard père vivant brasseur à Strasbourg, père de Mde Lobstein & partage anticipé par Mme Frédérique Burger, mère de Mde Lobstein veuve de mondit sieur Ehrhard, entre ses enfants par suite duquel acte il a été attribué à Mde Lobstein, après décompte du rapport de la constitution de dot à elle faite en vertu de son contrat de mariage une somme de 19.225 francs, soulte de partage à elle due par le sieur Frédéric Gustave son frère, brasseur à Strasbourg, sous l’hypothèque privilégiée d’une maison brasserie portant l’enseigne au chant des oiseaux, sise en ladite ville quai des bateliers N° 7 autrefois 44 & 45. Mde Lobstein céda 8000 für ) Reste 11.228 francs
M. Lobstein d’est rendu adjudicataire de ladite maison brasserie sur son beau-frère M Ehrhradt, suivant procès verbal d’adjudication par suite de conversion de saisie immobilière dressé par le M° Flach, notaire à Strasbourg à ce commis par justice & un collègue le 15 octobre 1853, enregistré et Mde Lobstein fut colloquée pour être payée sur le prix d’adjudication dû par son mari, de la somme de 11.228 francs susénoncée, en vertu d’un ordre ouvert par M. le Président du tribunal civil séant à Strasbourg, réglé provisoirement le 10 octobre 1854 et arrêté définitivement le 26 décembre suivant.
Par suite de l’acquisition de cette maison brasserie, elle fit partie de la communauté qui a existé entre entre les époux Lobstein. Elle fut vendue depuis par eux à M. Antoine Adolphe Paulus, brasseur & D° Léonie Heim époux à Strasbourg en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le premier juillet denier (…)
Mad° Lobstein revendique comme ayant été par elle apportés en mariage, les objets suivants qui se trouvent dans les pièces suivantes dans le logement qu’occupent mes époux Lobstein au second étage de la maison susdsignée, Salle à manger, Salon, Chambre à coucher, Corridor, Chambre de M. Lobstein
acp 517 (3 Q 30 232) f° 75-v du 6.1. Description du contrat de mariage reçu Zeyssolff Nre le 12 janvier 1844. Apports du Sr Lobstein 4840
Une maison à Strasbourg rue des bœufs
ceux de la D° Lobstein 7023
acp 518 (3 Q 30 233) f° 1-v du 14.1. (vacation du 5 janvier) Mde Ehrhart femme Lobstein déclare qu’elle réclame pour ses reprises la somme de 24.228 francs
Michel Lobstein et Wilhelmine Frédérique Ehrhard vendent la maison au brasseur Antoine Adolphe Paulus et à sa femme Léonie Heim
1862 (30.6.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.681
Vente, 30 juin & 1 juillet 1862. – Ont comparu M Michel Lobstein, brasseur et Mad° Wilhelmine Frédérique Ehrhard, son épouse agissant sous son autorisation, le deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes vendu (…)
à M Antoine Adolphe Paulus, brasseur et D° Léonie Heim son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Désignation. 1° Une maison brasserie sans enseigne portant autrefois celle du Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7, consistant en maison de devant à rez de chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étage et grenier, bâtiment de milieu avec trois étages et greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remise, échoppe & étable ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de 10 ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M.M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard et terre y attenant le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim au canton dit Solach section C et C bis (…)
Ces immeubles sont vendus tels et en l’état où ils se trouvent actuellement sans en rien excepter ni réserver avec tout ce qui a de droit ou par destination nature immobilière notamment une pompe à pression avec accessoires, et cinq robinets, une cuve matière pour la petite chaudière (…)
Etablissement de la propriété. M. et Mde Lobstein sont devenus propriétaires de la maison brasserie et de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition de M. Frédéric Gustave Ehrhard alors brasseur à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Flach notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, volume 577 N° 20 et inscrit d’office le même jour volume 599 N° 190. Cette acquisition a eu lieu pour 81.000 francs (…) Ledit Sieur Frédéric Gustave Ehrhard était propriétaire de la brasserie pour lui avoir été abandonnée par Mad° Erhard née Burger sa mère et par Mad. Lobstein et M. Jean Georges Ehrhard, ses frère et sœur aux termes d’un acte contenant liquidation et partage de la succession de feu M. Ehrhard père, susnommé, et donation par Mme veuve Ehrhard à titre de partage anticipé dressé par ledit M° Zimmer le 31 mai 1847.
Les époux Ehrhard-Burger avaient acquis ladite brasserie et ses épouse de D° Marguerite Hennenberg veuve de M. Jean Nicolas Karth en son vivant négociant et Dame Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach en son vivant avoué et de D° Philippine Hennenberg veuve de M Jean Geoffroi Oppermann, en son vivant pharmacien, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Zimmer soussigné le 27 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre suivant vol. 393 N° 37 et inscrit d’office le même jour volume 375 N° 151. (…) Lesdites dames venderesses nées Hennenberg avaient recueilli la dite maison brasserie dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg, en son vivant entrepreneur de bâtiments à Strasbourg dont elles étaient les seules et uniques héritières ainsi que cela se trouve constaté dans l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par M° Zimmer soussigné le 3 juin 1840. Le Sr Hennenberg s’était rendu adjudicataire du même immeuble sur le sieur Jean Vogt, brasseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur surenchère rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois Volume 169 N° 88.
Par acte passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815. ledit sieur Vogt a vendu à M. Chrétien Jacques Bartholmé marchand de vins à Strasbourg une petite maison avec cour dépendant alors de ladite maison brasserie en stipulant diverses servitudes tant au profit qu’à la charge de ce dernier immeuble, et dont les parties déclarent avoir parfaite connaissance. Enfin le sieur Vogt avait lui-même acquis ladite maison brasserie du sieur Jean Jacques Helmstetter, brasseur à Strasbourg & de D° Marie Madeleine Helmstetter épouse du sieur André Walter laboureur demeurant à Eckartzweyer, Grand duché de Bade & des enfants de Jean Georges Helmstetter en son vivant brasseur à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication passé devant M. Kern juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet le 20 avril 1815 et une déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe du tribunal.
Les époux Lobstein vendeurs sont propriétaires de l’autre immeuble au ban de Schiltigheim pour avoir fait construire les caves, hangard et glacière sur le sol sont ils avaient fait acquisition de M Michel Bader architecte et de Dame Elise Giovanolli son épouse les deux demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Stromeyer notaire à Strasbourg le 21 août 1855 (…). Etat hypothécaire (…)
Etat civil des vendeurs. M. & Mad. Lobstein déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Zeyssolff alors notaire à Strasbourg le 12 janvier 1844 – Prix 103.700 francs
acp 512 (3 Q 30 227) f° 11-v du 2.7.
Antoine Adolphe Paulus épouse Thérèse Léonie Heim en 1854
1854 (26.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Antoine Adolphe Paulus, brasseur à Strasbourg, fils de Joseph Hubert Paulus, rentier et de Marie Anne Elisabeth Ansen, conjoints à Strasbourg d’une part
Thérèse Léonie Heim, fille mineure de Frédéric Daniel Heim marchand de vins et de Thérèse Pelletier conjoints à Strasbourg d’autre part
acp 429 (3 Q 30 144) f° 51-v du 1.5. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de a communauté
Donation pat les conjoints Paulus au futur leur fils ce acceptant en avancement d’hoirie d’une somme de 20.000
Donation par les conjoints Heim à la future leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie sur la succession du prémourant 1) d’un trousseau estilé 6000, 2) argent comptant 2000, 3) créances 12.000
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
Antoine Adolphe Paulus et Thérèse Léonie Heim hypothèquent la maison au profit du rentier Jean Auguste Ehrmann
1863 (1.7.), Strasbourg 3 (105), Not. Weiss (Emile) n° 569
Obligation & quittance subrogatoire du 1 juillet 1863. – ont comparu M. Antoine-Adolphe Paulus, brasseur & Dame Thérèse Léonie Heim, son épouse qu’il autorise, demeurant & domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels comparants ont déclaré & reconnu devoir bien & légitimement
à M. Jean Auguste Ehrmann, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, présent & acceptant, la somme principale de 86.000 francs
Affectation hypothécaire. Ville de Strasbourg 1. Une Maison brasserie, portant pour enseigne chant des oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiment de milieu avec trois étages & grenier, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remise, échoppe & étable, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M. M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard & terre y attenant, le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim, au canton dit Solach section C et C bis n° 502 (…)
Les débiteurs déclarent qu’il existe en ce moment trois chaudières, un bac en cuivre & trois en bois avec leurs accessoires.
Etablissement de la propriété. M. et Mde Paulus déclarent être devenus propriétaires des immeubles affectés pour en avoir fait l’acquisition sur M. Michel Lobstein, brasseur & Dame Wilhelmine Frédérique Ehrhardt son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 30 juin & premier juillet 1862 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 juillet 1862 vol. 904 N° 132. L’immeuble désigné sous l’article premier avait été acquis par les époux Lobstein du Sr Frédéric Gustave Ehrhard autrefois brasseur à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication par suite de conversion de saisie immobilière en vente volontaire, dressé par M° Flach, notaire à Strasbourg à ce commis par justice, le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, volume 577 N° 20. Cette même propriété était avenue à Mr Frédéric Gustave Ehrhard pour lui avoir été abandonnée par D° Frédérique Burger veuve de M. Jean Georges Ehrhard, domicilié à Strasbourg, la dite dame Lobstein & M. Jean Georges Ehrhard, commis négociant à Strasbourg, aux termes d’un acte contenant liquidation & partage de la succession de feu M. Ehrhard père & donation par partage anticipé par Mme veuve Ehrhard dressé M° Zimmer le 31 mai 1847. Les époux Ehrhard-Burger avaient acquis le même immeuble de Dame Marguerite Hennenberg veuve de Jean Nicolas Karth en son vivant négociant, de Dame Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach en son vivant avoué & de Dame Philippine Hennenberg veuve de Jean Geoffroi Oppermann, en son nom pharmacien, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Zimmer le 27 septembre 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre suivant vol. 393 N° 37. Les Dames Hennenberg avaient recueilli la dite maison brasserie dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg en son vivant entrepreneur de bâtiments à Strasbourg dont elles étaient les seules & uniques héritières, ainsi constaté par un inventaire de la succession de ce dernier dressé par ledit M° Zimmer le 3 juin 1840. Le Sieur Hennenberg s’était rendu adjudicataire du même immeuble sur le sieur Jean Vogt, brasseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur surenchère rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois Volume 169 N° 88. Enfin le sieur Vogt avait lui-même acquis ladite maison brasserie du sieur Jean Jacques Helmstetter brasseur à Strasbourg, de Dame Marie Madeleine Helmstetter épouse du sieur André Walter laboureur à Eckartzweyer (Grand duché de Bade) & des enfants de Jean Georges Helmstetter en son vivant brasseur à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication passée devant M. Kern, juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet le 20 avril 1815 & d’une déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe du tribunal.
Quant à l’immeuble désigné sous l’article deux (…) – Situation hypothécaire – Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat-civil des emprunteurs. M. et Mme Paulus déclarent 1° Qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 26 avril 1854.
Antoine-Adolphe Paulus et Thérèse Léonie Heim hypothèquent la maison au profit de la maison de banque Ferdinand Lamey & Compagnie
1863 (18.9.), Strasbourg 3 (105), Not. Weiss (Emile) n° 648
Ouverture de crédit du 28 7.bre 1863 – ont comparu 1. M. Ferdinand Lamey banquier demeurant et domicilié à Strasbourgn agissant ès présentes au nom & comme directeur gérant ayant la signature sociale de la maison de banque établie à Strasbourg sous la raison sociale Ferdinand Lamey & Compagnie d’une part
2. M. Antoine-Adolphe Paulus, brasseur & Dame Thérèse Léonie Heim, son épouse qu’il autorise, demeurant & domiciliés ensemble à Strasbourg, d’autre part, Lesquels à l’effet de l’ouverture de crédit qui fait l’objet de ce contrat ont arrêté ce qui suit. Article premier M. Lamey ouvre (…) un crédit de 10.000 francs
Affectation hypothécaire. Ville de Strasbourg 1. Une Maison brasserie, portant pour enseigne Chant des oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiment de milieu avec trois étages & greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remise, échoppe & étable, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M. M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard & terre y attenant, le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim, au canton dit Solach section C et C bis n° 502 (…)
Origine de la propriété. M. et Mde Paulus déclarent être devenus propriétaires des immeubles affectés pour en avoir fait l’acquisition sur M. Michel Lobstein, brasseur & Dame Wilhelmine Frédérique Ehrhardt son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 30 juin & premier juillet 1862, dûment transcrit. – Situation hypothécaire – Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat-civil des emprunteurs. M. et Mme Paulus déclarent 1° Qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 26 avril 1854.
Antoine-Adolphe Paulus et Thérèse Léonie Heim hypothèquent la maison au profit du négociant Frédéric Daniel Heim
1864 (9.7.), Strasbourg 3 (106), Not. Weiss (Emile)
Obligation du 9 juillet 1864 – ont comparu M. Antoine-Adolphe Paulus, brasseur & Dame Thérèse Léonie Heim, son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels comparans ont déclaré & reconnu devoir bien & légitimement
à M. Frédéric Daniel Heim, négociant demeurant à Strasbourg présent & acceptant, la somme principale de 30.000 francs
Hypothèque. Désignation des immeubles. Ville de Strasbourg I. Une Maison brasserie portant pour enseigne Chant des oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiment de milieu avec trois étages & greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remise, échoppe & étable, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M. M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
II. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard et terre y attenant, le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim, au canton dit Solach section C et C bis numéro 502 (…)
Les débiteurs déclarent qu’il existe en ce moment trois chaudières, un bac en cuivre & trois en bois avec leurs accessoires. L’établissement de la propriété de ces immeubles & leur situation hypothécaire se trouvent amplement établies dans une obligation passée devant M° Weiss soussigné le premier juillet 1863, dont, à la réquisition expresse de M. Paulus, il a été donné lecture & communication à M. Heim ci avant nommé. – Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat-civil des débiteurs. M. et Mme Paulus déclarent 1° Qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 26 avril 1854.
Antoine-Adolphe Paulus et Thérèse Léonie Heim et leur créancier Jean-Auguste Ehrmann font dresser un cahier des charges pour vendre la maison
1864 (14.4.), Strasbourg 3 (105), Not. Weiss (Emile) n° 799
du 14 avril 1864. Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison brasserie sise à Strasbourg & de caves & dépendances sur le territoire de Schiltigheim
A la requête de M. Jean-Auguste Ehrmann, rentier domicilié à Strasbourg, créancier hypothécaire des époux Paulus ci après nommés suivant obligation passée devant M° Weiss soussigné le premier juillet 1863
M. Antoine-Adolphe Paulus, brasseur, & De Thérèse-Léonie Heim, son épouse les deux domiciliés en la dite ville, débiteurs solidaires de M.Ehrmann sus nommé
Jugement ordonnant la vente. Par procès verbal de l’huiiser Ichter de Strasbourg en date des 5 & 7 mars 1864 visé conformément à la loi & enregistré M. Ehrmann a fait procéder sur les conjoints Paulus à la saisie réelle des immeubles désignés ci après (…) Pour éviter les frais considérables le saisissant & la partie saisie se sont mis d’accord pour demander la conversion de la saisie en vente volontaire aux enchères devant notaire (…) ledit tribunal par son jugement en date du premier avril courant a ordonné que sans expertise préalable & sur la mise à prix de 90.000 francs, les immeubles saisis seront vendus aux enchères devant M° Weiss soussigné, commis à cet effet (…)
Désignation des immeubles à vendre. Ville de Strasbourg. 1. Une maison brasserie portant pour enseigne Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & grenier, bâtiment de milieu avec trois étages & greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remises, échoppe et étable ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M.M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard & terre y attenant le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim au canton dit Solach section C et C bis (…)
Seront également compris dans cette vente tout ce qui tient aux bâtiments à clous, chevilles & portes (…) tels que savoir Dans les divers locaux de la maison 18 poêles en fayence avec leurs pierres & tuyaux, Les glaces faisant corps avec la boiserie,les doubles fenêtres, les doubles portes les volets.
Dans la grande salle de débit. Un comptoir & une armoire vitrée, 14 tables oblongues en sapin verni, une grande table de forme ovale en sapin verni, 11 doubles bancs à dossier en sapin verni, un fourneau en fonte avec ses tuyaux, un appareil à pression ou pompe à bière, à trois robinets
Dans la pièce à côté de la grande salle de débit un comptoir avec rayons à verre, neuf tables oblongues en sapin veri
A la brasserie, une grande cuve en pierre (…). A côté de la brassetie, Une chaudière de 18 hectolitres 60 litres de capacité
Dans les caves, Une cuve (…) Mise à prix 90.000 francs
Etablissement de la propriété. M. et Mme Paulus ont acquis les immeubles ci dessus désignés de M. Michel Lobstein, brasseur et D° Wilhelmine Frédérique Ehrhardt son épouse domiciliés à Strasbourg+ aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 30 juin et premier juillet 1862 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 juillet 1862 vol. 904 N° 132. M. et Mde Lobstein étaient devenus propriétaires de la maison brasserie & de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition de M. Frédéric Gustave Ehrhard alors brasseur à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Flach notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, volume 577 N° 20. Ledit Sieur Frédéric Gustave Ehrhard était propriétaire du même immeuble pour lui avoir été abandonné par Dame Frédérique Burger veuve de Jean Georges Ehrhard de Strasbourg, la dite Dame Lobstein & Jean Georges Ehrhard, commis négociant à Strasbourg aux termes d’un acte contenant liquidation & partage de la succession de feu M. Ehrhard père et donation par Mme veuve Ehrhard à titre de partage anticipé dressé par ledit M° Zimmer le 31 mai 1847.
Ce même immeuble avait été acquis par les époux Ehrhard-Burger de Dame Marguerite Hennenberg veuve de Jean Nicolas Karth en son vivant négociant et Dame Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach en son vivant avoué et de Dame Philippine Hennenberg veuve de Jean Geoffroi Oppermann, en son vivant pharmacien, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Zimmer le 27 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre suivant vol. 393 N° 37. Lesdites Dames nées Hennenberg avaient recueilli la dite maison brasserie dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg en son vivant entrepreneur de bâtiments à Strasbourg dont elles étaient les seules et uniques héritières ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par ledit M° Zimmer le 3 juin 1840. Le sieur Hennenberg s’était rendu adjudicataire du même immeuble sur le sieur Jean Vogt, brasseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur surenchère rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 9 juillet 1824, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois Volume 169 N° 88.
Par acte passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815. ledit sieur Vogt a vendu à M. Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vins à Strasbourg, une petite maison avec cour dépendant alors de ladite maison-brasserie en stipulant diverses servitudes tant au profit qu’à la charge de ce dernier immeuble, à cet effet il a été extrait littéralement dudit contrat les dispositions suivantes.
1° L’acquéreur s’engage de supprimer incessamment les deux portes se trouvant dans la petite maison à lui vendue et donnant sur la cour de la brasserie, il a néanmoins le droit d’établir à leur place deux fenêtres qu’il garnira de treillis en fer.
2° Il s’oblige en outre d’élever un mur de séparation entre la cour vendue et celle de la brasserie, lequel mur sera mitoyen, il y sera pratiqué une porte de manière qu’on pourra y passer avec un tombereau afin que le sieur Bartholmé puisse transporter par la cour de la brasserie sur la voie publique du fumier ou d’autres objets, chacune des parties aura une clef de cette porte.
3° L’eau de la cour vendue sera conduite dans la ruelle de l’ancre au moyen d’une rigole pavée d’une largeur de 5 décimètres sept centimètres et huit millimètres (deux pieds) laquelle rigole longera la maison vendue.
4° Tous les ouvrages dont il est question dans les trois articles qui précèdent seront aux frais du Sr Bartholmé mais l’entretien du mur et de la rigiole sera supporté en commun.
5° Dans le cas où le Sr Vogt ou ses successeurs voudroient élever un bâtiment contre la maison vendue ils ne pourront le faire qu’à une distance d’un mètre un décimètres cinq centimètres sept millimètres (quatre pieds) pour lui laisser du jour.
Enfin le sieur Vogt avait lui-même acquis ladite maison brasserie du sieur Jean Jacques Helmstetter brasseur à Strasbourg & de Dame Marie Madeleine Helmstetter épouse du sieur André Walter laboureur à Eckartsweyer (Grand duché de Bade) & des enfants de Jean Georges Helmstetter en son vivant brasseur à Strasbourg aux termes d’une adjudication passée devant M. Kern, juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet le 20 avril 1815 et une déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe du tribunal.
Quant aux caves avec hangard et glacière au ban de Schiltigheim lesdits époux Lobstein les avaient fait construire sur le sol qu’ils avaient acquis du Sr Michel Bader architecte et de Dame Elise Gianolli son épouse les deux de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Stromeyer notaire à Strasbourg le 21 août 1855 (…).
Situation hypothécaire et privilégiée (…) Charges, clauses et conditions (…) Servitudes (…) Entrée en jouissance (…)
Cejourd’hui 28 avril 1864 (…) a fixé le jour de l’adjudication au lundi 30 mai 1864
acp 532 (3 Q 30 247) f° 22 du 22.4.
Vente volontaire suite à la saisie des immeubles par Jean Auguste Ehrmann. L’acquéreur est le marchand de vins Jean Guillaume Matthis qui l’acquiert au nom de son fils brasseur Emile Matthis
1864 (19.12.), Strasbourg 3 (106), Not. Weiss (Emile)
Du 12. Xbre 1864. N° 976. Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison brasserie sise à Strasbourg et de caves et dépendances sises sur le territoire de Schiltigheim
A comparu M. Pierre René Eugène Hervé, avoué près le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg où il demeure et est domicilié, agissant au nom et comme mandataire de M. Antoine Adolphe Paulus, brasseur et Dame Thérèse Léonie Heim son épouse autorisée demeurant ensemble à Strasbourg (…) lequel comparant en la qualité qu’il agit expose, à la suite de la saisie faite à la requête de M. Jean Auguste Ehrmann rentier à Strasbourg par exploit de l’huissier Ichter de cette ville suivant procès verbal en date du 5 et 7 mars dernier, le tribunal civil séant en la même ville par son jugement en date du premier avril suivant avait ordonné la vente de l’immeuble ci après désigné. Cette vente n’eut pas de suite alors et aujourd’hui le comparant agissant et vertu du mandat à lui conféré par M. et Mme Paulus voulant procéder volontairement à cette vente aux enchères publiques a requis M° Weiss soussigné d’établir préalablement comme suit les charges, clauses et conditions auxquelles l’adjudication aura lieu au profit du plus offrant et dernier enchérisseur.
Désignation des immeubles à vendre. Ville de Strasbourg. 1. Une maison brasserie portant pour enseigne Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages et grenier, bâtiment de milieu avec trois étages et greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remises, échoppe et étable ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M.M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard et terre y attenant le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim au canton dit Solach section C et C bis (…) Sont également compris dans cette vente (…) les objets mobiliers garnissant lesdits immeubles et spécialement désignés en l’état qui sera annexé aus présentes, mise à prix 100.000 francs.
Etablissement de la propriété. M. et Mme Paulus ont acquis les immeubles ci dessus désignés de M. Michel Lobstein, brasseur et D° Wilhelmine Frédérique Ehrhardt son épouse domiciliés à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 30 juin et premier juillet 1862 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 juillet 1862 vol. 904 N° 132. M. et Mde Lobstein étaient devenus propriétaires de la maison brasserie et de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition de M. Frédéric Gustave Ehrhard alors brasseur à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Flach notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, volume 577 N° 20.. Ledit Sieur Frédéric Gustave Ehrhard était propriétaire du même immeuble pour lui avoir été abandonné par D° Frédérique Burger veuve de Jean Georges Ehrhard de Strasbourg, la dite D° Lobstein et Jean Georges Ehrhard, commis négociant à Strasbourg aux termes d’un acte contenant liquidation et partage de la succession de feu M. Ehrhard père et donation par Mme veuve Ehrhard à titre de partage anticipé dressé par ledit M° Zimmer le 31 mai 1847.
Ce même immeuble avait été acquis par les époux Ehrhard-Burger de dame Marguerite Hennenberg veuve de Jean Nicolas Karth en son vivant négociant et Dame Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach en son vivant avoué et de Dame Philippine Hennenberg veuve de Jean Geoffroi Oppermann, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Zimmer le 27 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre suivant vol. 393 N° 37. Lesdites dames nées Hennenberg avaient recueilli la dite maison brasserie dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg en son vivant entrepreneur de bâtiments à Strasbourg dont elles étaient les seules et uniques héritières ainsi que cela [est] constaté par l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par ledit M° Zimmer le 3 juin 1840. Le sieur Hennenberg s’était rendu adjudicataire du même immeuble sur le sieur Jean Vogt brasseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur surenchère rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois Volume 169 N° 88.
Par acte passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815. ledit sieur Vogt a vendu à M. Chrétien Jacques Bartholmé marchand de vins à Strasbourg une petite maison avec cour dépendant alors de ladite maison-brasserie en stipulant diverses servitudes tant au profit qu’à la charge de ce dernier immeuble, à cet effet il a été extrait littéralement dudit contrat les dispositions suivantes.
1° L’acquéreur s’engage de supprimer incessamment les deux portes se trouvant dans la petite maison à lui vendue et donnant sur la cour de la brasserie, il a néanmoins le droit d’établir à leur place deux fenêtres qu’il garnira de treillis en fer.
2° Il s’oblige en outre d’élever un mur de séparation entre la cour vendue et celle de la brasserie, lequel mur sera mitoyen, il y sera pratiqué une porte de manière qu’on pourra y passer avec un tombereau afin que le sieur Bartholmé puisse transporter par la cour de la brasserie sur la voie publique du fumier ou d’autres objets, chacune des parties aura une clef de cette porte.
3° L’eau de la cour vendue sera conduite dans la ruelle de l’ancre au moyen d’une rigole pavée d’une largeur de 5 décimètres sept centimètres et huit millimètres (deux pieds) laquelle rigole longera la maison vendue.
4° Tous les ouvrages dont il est question dans les trois articles qui précèdent seront aux frais du Sr Bartholmé mais l’entretien du mur et de la rigiole sera supporté en commun.
5° Dans le cas où le Sr Vogt ou ses successeurs voudroient élever un bâtiment contre la maison vendue ils ne pourront le faire qu’à une distance d’un mètre un décimètres cinq centimètres sept millimètres (quatre pieds) pour lui laisser du jour.
Enfin le sieur Vogt avait lui-même acquis ladite maison brasserie du sieur Jean Jacques Helmstetter brasseur à Strasbourg et de Dame Marie Madeleine Helmstetter épouse du sieur André Walter laboureur à Eckartsweyer (Grand duché de Bade) et des enfants de Jean Georges Helmstetter en son vivant brasseur à Strasbourg aux termes d’une adjudication passée devant M. Kern juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet le 20 avril 1815 et une déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe du tribunal.
Quant aux caves avec hangard et glacière au ban de Schiltigheim lesdits époux Lobstein les avaient fait construire sur le sol qu’ils avaient acquis du Sr Michel Bader architecte et de Dame Elise Gianolli son épouse les deux de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Stromeyer notaire à Strasbourg le 21 août 1855 (…).
Situation hypothécaire et privilégiée (…)
Charges, clauses et conditions (…) Servitudes (…) Entrée en jouissance (…)
Adjudication du 19. Xbre 1864. N° 981. (…) Ces immeubles avec leurs accessoires exposés aux enchères sur la mise à prix de 100.000 francs ont été portés après plusieurs mises successives à la somme de 103.000 francs par M. Jean Guillaume Matthis, marchand de vins demeurant à Strasbourg, lequel déclaré acquérir au nom et pour le compte de son fils M. Emile Matthis, brasseur, domicilié de droit à Strasbourg
Etat détaillé des objets qui feront partie de la vente de la maison brasserie portant pour enseigne Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers 7.
Maison. 1) Dix-huit poêles en fayence avec leurs pierres et tuyaux, 2) Les glaces faisant corps avec la boiserie, des doubles fenêtres, les doubles portes et les volets.
Grande salle de débit. 3) Un comptoir, 4) Une armoire vitrée, 5) Quatorze tables oblongues en sapin verni, 6) Une grande table ovale en sapin verni, 7) Onze doubles bancs à dossier en sapin verni, 8) Un fourneau en fonte avec ses accessoires, 9) Un appareil à pression ou pompe à bière à trois robinets.
Pièce à côté de la Grande salle de débit. 10) Un comptoir avec rayons à verres, 11) Neuf tables oblongues en sapin verni
Brasserie. 12) Une grande cuve en pierre (…)
A côté de la Brasserie, 21) (…)
Caves. 22) (…) Strasbourg ce douze décembre 1864.
acp 538 (3 Q 30 253) f° 80 du 19.12.
Le syndic de l’union des créanciers de la faillite du brasseur célibataire Emile Mathis expose les immeubles aux enchères en 1873. Maurice Levi se rend propriétaire des immeubles en bloc. Une police d’assurance décrit les différents bâtiments.
Moïse dit Maurice Levi vend la maison au Chant des Oiseaux au négociant Henri Wagner et à sa femme Eugénie Kauffmann moyennant 110 000 francs ou 88 000 marks. Une police d’assurance dans des termes un peu différents de la précédente est jointe à l’acte.
1877 (24.2.), Strasbourg 1 (206), M° Alfred Ritleng aîné N° 10.005
24 Februar 1877 – Ist erschienen Herr Moses genannt Maurice Levi, Eigenthümer wohnhaft Zu Strassburg, welcher erklärt zu verkaufen (…)
an Herrn Heinrich Wagner, Kaufmann, und an Frau Eugenie geborene Kaufmann seine von ihm ermächtigte Ehefrau domizilirt und wohnhaft zusammen in Strassburg, Schwesterngaße 8, solidarische Käufer, hier gegenwärtig und dies annehmend
Ein Besitzthum zu Strassburg Schiffleutstaden N° 7 gelegen, theil bildend der ehemaligen Bierbrauerei bekannt unter der Benennung zum Vogelgesang section O n° 723.. Das gegenwärtige verkaufte Besitzthum besteht in einem Haus gelegen auf dem Schiffleutstaden mit Bodengeschoß, vier Stockwerke, Speicher und Hof, sowie Keller und Hinterhaus. Es ist begrenzt vornen durch den Schiffleutstaden, hinten durch eine Maur welche es von dem übrigen durch Hern Levi vorbehaltenen Besitzthum scheidet und auf hernacherwähntem Plan mit Ziffer BC bezeichnet. Dieses Besitzthum ist übrigens bezeichnet auf einem Plan welches der gegenwärtigen Urkunde beigebogen und* nachdem dersebe durch die Parteien in gegenwart des unterzeichneten Notars mit Handzug versehen worden war und wird mit Gegenwärtigem der Registrierung vorgelegt werden.
In dem Verkauf sind inbegriffen füntt ovale Tische, acht lange Tischen, sieben doppelt Bänke, 24 Stühle mit Stroh geflechten, verschiedene Schäfte Comptoir, Glasschrank, Pression-Pumpe mit drei Hähne, Gasuhr und Gas-Apparat, neun lange Tische mit einernen Füße, 50 Stühle mit Stroh geflechten, Ein ovaler Tisch, drei runde Tische, dreizehn gewöhnliche Tischen, 18 doppeltbänke, vier einfache Bänke. Sammtliche Oefen mit Rohr und Steine und die mit dem Getäfel angemachte Gegenstände welche sich in dem gegenwärtig verkauften Beseitzthum befinden, ohne irgend eine Ausnahme
Eigenthumsnachweise. Herr Moses Levi wurde Eigenthümer von dem verkauften Besitzthum um dasselbe mit noch anderen erworben zu haben von der Union der Gläubiger des Falliments von Hn Emile Mathis Bierbrauer Zu Strassburg wohnhaft auf Grund eines den Kauf verordnenden Urtheils des Kaiserlichen Landgerichts von Straßburg unterem Datum vom 17. Februar 1873, eines Lastenheftes errichtet durch Notar Loew zu Strassburg am 31. März folgend, wovon die Urschrift an der Urkunde eines dieses Lastenheftes genemigenden durch genannten Notar Loew am nämlichen Tag errichteten Aktes beigeheftet geblieben ist, eines Steigerung Protokolles errichtet durch den nämlichen Notar am 21. April 1873, einregistrirt und im Hypothekenamte von Strassburg überschrieben am 24. Mai 1873 Band 1415 N° 49, von Amtswegen eingeschrieben Bd. 1142 N° 83. Die Verwaltung der von der Union der Gläubiger des Falliments von Hn Emile Mathis herrührenden Liegenschaften wurde durch Hn Joseph Egger, Syndikus, ausgeübt.
Herr Mathis wurde Eigenthümer der Bierbrauerei zum Vogelgesang, wovon die gegenwärtig verkaufte Liegenschaft theil macht um dieselbe erworben zu haben von Herrn Anton Adolphe Paulus, Bierbrauer und Frau Terese Leoonie Heim dessen Ehefrau beisammen zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines Lastenheftes errichtet vor Notar Emile Weiss zu Strassburg am 12. Dezember 1864, 2. eines endgültigen Steigerungsprotokolls errichtet durch genannten Notar Weiss am 19. Dezember 1864 einregistrirt und im Hypotekenamte von Strassburg überschrieben am 24. des nämlichen Monats Dezember Band 1005 N° 9 von Amtswegen eingeschrieben am nämlichen Tag Band 882 N° 173. Dieses Besitzthum wurde das Eigenthum der Eheleute Paulus indem diese Letztere es erworbnen haben von Herrn Michel Lobstein, Bierbrauer und Wilhelmine Friederike Ehrhard dessen Ehefrau von Straßburg auf Grund eines Kaufvertrags errichtet vor Notar Zimmer zu Straßburg am 30. Juni und ersten Juli 1862 einregistrirt und im Hypotekenamte von Strassburg überschrieben am 14. Juli 1862 Band 904 N° 132
Die fragliche Bierbrauerei zum Vogelgesang wurde erworben durch die Eheleute Lobstein von Herrn Friderich Gustav Ehrhardt, früher Bierbrauer zu Strassburg laut Versteigerungs-protokoll errichtet durch Notar Flach zu Straßburg dazu gerichtlich committirt am 15. October 1853 einregistrirt und im Hypotekenamte von Strassburg überschrieben am 3. November folgend, Band 577 N° 20. Dieses nämlichen Besitzthum ist dem Herrn Friderich Gustav Ehrhard zugekommen, indem ihm dasselbe überlaßen wurde durch Frau Friederike Burger Wittwe des Herrn Johann Jakob Ehrhard von Strassburg auf Grund einer Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung des Nachlaßes des Herrn Ehrhard Vater und Schenkung mit gleichzeitiger Theilung durch Wittwe Ehrhard geborne Burger errichtet durch den obengenannten Notar Zimmer am 31. Mai 1847. Die Eheleute Ehrhard-Burger hatten diese nämliche Liegenschaft erworben von Frau Margaretha Hennenberg Wittwe von Johann Nicolas Karth bei Leben Kaufmann, von Frau Catharina Hennenberg Wittwe von Friedrich August Engelbach, bei Leben Anwalt und von Frau Philippine Hennenberg Wittwe des Herrn Johann Gottfried Oppermann bei Leben Apotheker, sämmtliche von Straßburg auf Grund eines Vertrags errichtet vor genanntem Notar Zimmer am 27. September 1842 einregistrirt und im Hypotekenamte von Strassburg überschrieben am 5. November folgend Band 393 N° 37. Die Damen Hennenberg hatten die genannte Bierbrauerei ererbt in dem Nachlaß ihres Bruders Philippe Jacob Hennenberg bei Leben Bauunternehmer zu Straßburg, von welchem sie die einzigen Erben waren, sowie solches bestätigt ist durch das Inventar des Nachlasses dieses Letzteren errichtet durch genannten Notar Zimmer am 3. Juni 1840. Herr Hennenberg ersteigerte diese nämliche Liegenschaft auf Herrn Johann Vogt, Bierbrauer zu Straßburg auf Grund eines Versteigerungs Urtheils ergangen am Civil-Gericht von Strassburg am 9. Juli 1824 überschrieben im Hypotekenamte von hiesiger Stadt am 21. des nämlichen Monats Band 169 N° 88. Und Herr Vogt hatte selbst die fragliche Liegenschaft zum Vogelgesang erworben von Herrn Johann Jacob Helmstaetter, Bierbrauer zu Strassburg von Frau Maria Magdalena Helmstaetter, Ehefrau des Herrn Andreas Walter, Ackerer zu Eckartsweyer (Gross-Herzogthum Baden) und von den Kindern von Johann Georg Helmstaetter bei Leben Bierbrauer zu Straßburg auf Grund eines Steigerungsprotokolles errichtet vor Herrn Kern, Richter am Civil Gericht bobn Straßburg zu diesem Zweck ernannten Commissar am 20. April 1815 und einer am 22. des besagten Monats an der Gerichtschreiberei des besagten Tribunals bestätigten Auftragserklärung.
Bedingungen (…) Und in Betreff dieser Dienstbarkeiten ist förmlich übereingekommen daß die Mauer welche der Hintergrund des in gegenwärtig verkauften Besitzthums bildet nich gemeinschaftlich ist und das Eigenthum des Herrn Levi bleibt. Daß alle Liechter und Oeffungen welche in dieser Mauer oder in dem nicht verkauften Besizthum des Herrn Levi gegenwärtig bestehen in ihrem jetzigen Bestande fortbestehen sollen. Daß sämmtliches Wasser welches von einem Besitzthum durch das andere ablauft in Zukunft ablaufen soll, wie es bisher geschehen ist, und daß die Käufer nur berechtigt sind gegen die Mauer, welche den Hintergrund ihres Besitzthums bildet ein Gebäude mit einfachem Bodengeschoß zu errichten. Diese Dienstbarkeiten sollen anbetrachtet werden als von Natura derjenigen welche durch den Familienvater geschaffen sind.
3. Die Ankäufer werden in Besitz und Genuß der ihnen verkauften Liegenschaft am 24. Juni 1877 eintreten, mit Ausnahme eines Logis im zweiten Stock des auf den Staden gehenden Hauses, welches Logis Herr Levi erklärte für drei Jahre mündlich verlehnt zu haben (…)
Preis, 110.000 Francken oder 88.000 Mark (…) Hypothekarische Lage (…) Uebertrag des Entschaedigungsanspruchs (…)
Police d’assurance. Compagnie française du Phénix, N° 73.882, 1° novembre 1873, durée dix ans, Lévi Maurice – 1° 85.000 francs sur les bâtiments AA’ du plan, A est un bâtiment d’habitation ayant sa façade sur le quai, élevé de rez-de-chaussée sur cave non voûtée, trois étages, un étage de mansardes et greniers, le rez-de-chaussée sert d’estaminet, A’ est une maison d’habitation, derrière A sur cave voûtée, avec deux ailes, à trois étages et greniers, une partie du rez-de-chaussée sert aussi d’estaminet
2° 30.000 francs sur la bâtiment B au plan, séparé des précédents par une cour, servant de magasin de vins et spiritueux
3° 14.000 francs sur la remise C du tracé à droite dans la seconde cour à rez-de-chaussée, un étage et greniers
4° 3000 francs sur le bâtiment D servant de bureau
5° 1600 francs sur le bâtiment G au fond de la 2° cour, à un étage d’écurie et grenier à fourages
6° 300 francs sur le petit bâtiment H à gauche au fond de la 2° cour à usage de hangar
7° 200 francs sur la clôture et la porte d’entrée rue de l’ancre
8° 1500 francs sur le maison à l’usage de l’estaminet, ustensiles divers, pression à bière, jeux, accessoires dans le bâtiment AA’
9° 500 francs sur le compteur d’appareil à gaz dans l’estaminet et dans la cour
10° 1000 francs sur les poêles dans les localités marquées AA’
11° 20.000 francs sur le recours des voisins (…)
Monsieur Maurice Levi déclare que les bâtiments assurés ou renfermant des objets assurés sont construits en pierres et bois, les pierres dominent, couvert en tuiles et zinc.
Plan (extrait du cadastre) de la propriété de Levi Maurice (Brasserie du Chant des Oiseaux)
acp 661 (3 Q 30 376) f° 78-v du 28.2.
Originaire de Rudlos en Hesse, le négociant Henri Wagner arrive à Strasbourg en 1873 avec sa femme Eugénie Kauffmann, native de Mars-la-Tour près de Briey. Ils se rendenr à Paris en 1880
Registre domiciliaire (601 MW 475)
Wagner, Kaufmann
Heinrich Wagner, 26.12.43 Rudlos, Ober Hessen, evangelisch
Frau Eugene geb. Kauffmann, 1.7.43, Marslatour
(Wohnungsverhältnis) Heimat
9.9.73 Münsterg. 7, Roehling
8.11.73 Schwestergasse 8
1.1.77. Schiffleutstaden 7
19.3.80 Paris
Mars-la-Tour, n° 24.
L’an 1843, le 5 du mois de juillet (…) est comparu Jean Baptiste Kauffmann, âgé de 48 ans, gendarme départemental domicilié à Marslatour lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né hier 4 du courant à dix heurs diu matin en sa maison audit Marslatour de lui déclarant et de Jeanne Rogé son épouse âgée de 40 ans, sans profession domiciliés audit lieu et auquel il a déclaré vouloir donner le prénom de Eugénie (i 547)
Henri Wagner loue la brasserie à Louise Beyer, veuve de l’aubergiste François Frédéric Freyss
1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 177 (3 Q 31 676) f° 43-v n° 5139 du 10.9.
7. August 1878. Mieth-Vertrag zwischen den unterzeichneten 1) Herrn Heinrich Wagner, Eigenthümer zu Straßburg Schiffleutstaden N° 7 wohnend und wohnhaft einseits
2) und Frau Louise Breyer Wittwe des Gastwirtes Herrn Frantz Friedrich Freyss daselbst wohnend und wohnhaft, anderseits
ist folgender veschlossen und verabredet worden, nämlich Obgenannter Wagner vermiethet hiermit auf die dauer von drei, sechs oder neun Jahren, auf einander folgend, welche am 29. September 1878 beginnen und ann demselben Tage des Jahres 1887 ihren Ablaug nehmen werden, der dies annehmenden oben genannten frau Wittwe Freyss
I das als Schankwirtschaft Local genannt zum Vogelgesang und gelegen im Erdgeschoß des dem Herrn Wagner als Eigenthum gehörenden Hauses Schiffleutstaden N° 7, ferner einen daran stoßenden Kleinen Hof
II. das in einem Inventar dessen Abschrift gegenwärtigen Vertrage beigelegt istn beschriebenen Mobilien. Gegenwärtiger Miethvertrag ist unter folgenden Clauseln Lasten und Bedingungen welche die Parteien einzuhalten solidarisch sich verpflichten (…) Gegenwärtiger Vertrag ist ferner geschlossen um einen jährlichen Miethzins von 3000 Francken, 2400 M
Les entrepreneurs en bâtiment Jacques Klein fils et Emile Klein font vendre par exécution forcée la maison appartenant à Henri Wagner et Eugène Kauffmann dont le domicile n’est pas connu. Jacques Klein s’en rend propriétaire.
1892 (7.7.), M° Ritleng aîné
Versteigerung in Zwangsvollstreckungssachen des Jakob Klein, Sohn, und des Emil Klein, beide Bauunternehmer hier
gegen Heinrich Wagner, Kaufmann & dessen Ehefrau Eugenie Kauffmann, beide früher hier, jetzt ohne bekannte Wohn- und Aufenthaltsort
(Jakob Klein)
eines Anwesens dahier Schiffleutstaden N° 7 section O N° 723.p, 723.p mit 5,35 Ar Fläche, bekannt unter der Benennung zum Vogelgesang bestehend in Wohnhaus mit Bodengeschoß, 4 Stockwerken, Speicher, Hof, Hinterhaus, Keller, An- & Zugehörden, erworben laut Kauf des amt. Notras an 24./2 77
Zuschlag an Jakob Klein, Sohn, Bauunternehmer hier um 68.000 M
acp 860 (3 Q 30 575) f° 65-v n° 1891 du 14.7.
Fils de l’entrepreneur Jacques Klein, Jacques Joseph Klein épouse en 1873 Caroline Henriette Lydie Michel : contrat de mariage par lequel les parents Klein font donation d’une maison nouvellement construite à leur fils, célébration
1873 (7.1.), Strasbourg 10 (170), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Contrat de mariage, 7. janvier 1873 – ont comparu 1° Mr Jacques Joseph Klein, commis entrepreneur demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 30 mars 1848 du légitime mariage des époux Klein ci-après nommés, stipulant comme futur époux
II) Mlle Caroline Henriette Lydie Michel, mineure demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette dernière ville le premier octobre 1853 du légitime mariage des époux Michel ci après nommés, stipulant comme future épouse
III. Mr Jacques Klein, entrepreneur de bâtimens et dame Marie Bachmann, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’il vont faire ci-après en faveur du futur époux
IV. Mr Charles Michel, ancien brasseur et dame Frédérique Henriette Liermann son épouse qu’il autorise à l’effte des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, agissant ès présentes tant pour assister et autoriser lad° future épouse leur fille encore mineure qu’à cause de la constitution de dot qu’il vont faire ci-après en sa faveur
article sept. En considération du futur maître M et Mde Klein donnent et constituent en dot au futur époux leur fils, ce acceptant avec dispense de rapport en nature, une maison avec droits, appartenances et dépendances et qui faisait autrefois partie d’une propriété sise à Strasbourg petite rue d’Austerlitz N° 5 dont elle est séparée aujourd’hui par une rue nouvellement percée mais dont la dénomination n’est pas encore faite. Cette maison tient d’un côté à une propriété appartenant aux donateurs, de l’autre à une propriété dite Gross Kuppelhof, par devant à ladite nouvelle rue et par derrière à la propriété dite Klein Kuppelhof. Cette maison a été nouvellement construite par les donateurs sur une partie du terrain dont ils ont fait l’acquisition de 1) Mlle Henriette Schneeegans rentière 2) M. Charles Auguste Schneegans ancien rédacteur du journal dit le courrier du Bas Rhin et dame Sophie Anne Bruch son épouse, 3) M. Jean Daniel Weiler avocat et M. Charles Frédéric Weiler négociant, et dame Elisabeth Louise Frédérique Henriette Sontag son épouse, tous demeurant alors à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger alors notaire à Strasbourg le 27 décembre 1865 transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 16 janvier suivant volume 1042 N° 137 et inscrit d’office le même jour volume 914 N° 34 (…)
acp 612 (3 Q 30 327) f° 17-v du 8.1. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des eigebrachten und ererbten. Der überlebende bejält due Nutznießung der halben Gütergemeinschaft
Schenkung von den Eheleuten Michel der Braut ihrer Tochter, annehmend, einer Summe von 40.000 Franken
Schenkung von den Eheleuthen Klein dem Bräutigam ihr Sohn annehmend, von einem Hause in Straßburg kleinen Austerlitz Straße N° 5 von einem jährlichen Ertrag von 2100 Franken, C. 42.000.. Diese Schenkung gemacht 1) eine Summe von 30.000 Franken in dem Nachlass des erststerbenden der Schenkgeber zurück zu bringen 2) eine Summ von 12.000 Franken an Karl Erard Hartschmidt Eigenthümer in Straßburg zu zahlen geschuldet nach Act von Notar Noetinger den 25. Juni 1866.
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutznießung des gantzen Nachlasses.
Mariage, Strasbourg (n° 45)
Den 22. Januar 1873 um neun Uhr des morgens, Heiraths Urkunde von Jacob Joseph Klein, geboren zu Straßburg den 13. März 1848, Bauunternehmer, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von Jacob Klein, Bauunternehmer und von Anna Maria Bachmann, Eheleute zu Straßburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend und von Caroline Henriette Lydia Michel, geboren zu Straßburg den 1. October 1853, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg minderjährige eheliche Tochter von Carl Michel, Rentner und von Henriette Friederike Liermann, Eheleute zu Straßburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend (…) daß den 7. dieses Monates vor Herrn Koerttgé Notar zu Straßburg ein Ehevertrag abgeschlossen worden (i 25)
Originaire de Trimbach dans l’arrondissement de Wissembourg, Joseph Kuntz habite à Strasbourg à partir de février 1901. Il part à Fribourg-en-Brisgau en 1902 puis à Sélestat et en Amérique où il doit se marier avec Jeanne Wach. Il habite à Strasbourg de 1910 à 1920 puis s’établit à Eckbolsheim et revient à Strasbourg en 1931 au quai des Bateliers.
Fichier domiciliaire (603 MW 477)
Kuntz, Kellner Schreiber
Joseph, 9.3.1883, P. Trimbach Weissenburg
Frau Johanna Wach, 27.1.1882, Straßburg. K.
Kinder Joseph 23.5.09 Buffalo
Johanna Alice Maria 8.7.13. Straßburg
von Mülhausen
21.2.02, Kuhngasse 8, Pfundstein Adam
26.3.02, Metzgerplatz 12
30.2.02, H. den Mauren 33, Strohl
1.4.02, unb.
von Freiburg B.
1.7.02, Kuhngasse 8. Pfundstein
von Schlettstatt
5.1.04, Kronenburgerstr. 21, Eggert
2.2.04, Bruderhofgasse 5, Dresch
11.6.04, Alter Weinmarkt 20, Stahl
13.10.04, umb. Trimbach
7.6.05. Alter Weinmarkt 20, Duck*
21.9.05, unb.
von Amerika
10.9.10, Kageneckerstrasse 11, Wach
1.10.10. Tiergartenstr. 3, Lautier
1.4.11, dt° 12, Haussmann
21.9.15, Schirmeckerring 10, Brion
1.6.19, Molsheimerstr. 10, Hiss
4.10.20, Eckbolsheim
de Eckbolsheim
31.3.31 quai des Bateliers 7 Kuentz
Kuntz, restaurateur – Père Joseph 4.3.83, mère Jeanne Wack
Joseph, 23.5.09. Buffalo, fr. Quai des Bâteliers 7 – Parents