Index
Sommaire
Table alphabétique des propriétaires
Maisons à l’architecture caractéristique du XVIII° siècle
Architectes des maisons traitées
Art Nouveau parmi les maisons traitées
Compléments biographiques
Architectes
- Back (Otto) : 3, rue Herder
- Bellicam (Claude) : 7, rue des Veaux
- Berninger et Krafft : 76, allée de la Robertsau
- Berst (Théo) : 19, place de la Cathédrale
3, rue Hannong
46, rue du Jeu-des-Enfants - Eissen (Marcel) : 50, 52, Vieux Marché aux vins et 51 rue du Jeu des Enfants
32, rue Saint-Erhard - Ernstberger (Henri) : 5, rue Stimmer
- Haudenschild (Georges) : 13, rue Sainte-Barbe
- Heissler (Joseph) : 31, boulevard d’Anvers
- Hildebrand : 3, rue de la Gravière
- Ixnard, voir Michel
- Kalweit (Ferdinand) : 50, rue de Zurich
- Kieffer (Emile) : 29, rue des Grandes-Arcades
- Kirn (Albert) : 12, rue des Vieux-Marché-aux-Grains</li>
- Lapparent (Olivier de) : 17, rue du Vingt-deux novembre
- Markworth : 32, rue Saint-Erhard
- Michel d’Ixnard (Pierre) : 91, Grandes arcades
79, Grand rue (péristyle de la cour) - Richshoffer (Armand) : 13, rue Sainte-Barbe (détruit)
- Schwab (Joseph) : 3, rue des Vieux-Marché-aux-Poissons
- Wolff (Adolphe) : 6, rue Gutenberg, 10, rue Gutenberg</li>
- Zache (Otto) : 17, rue du Vingt-deux novembre
Art Nouveau
Maison Flach, 1, place Broglie
Villa Schutzenberger, 76, allée de la Robertsau
Maisons à l’architecture caractéristique du XVIII° siècle
Compléments biographiques
Otto Back (maire, 1834-1917)
Fils de pasteur né en 1834 à Kirchberg (arrondissement de Simmern en Hunsrück, Rhénanie- Palatinat), il épouse Augusta Thimme en 1864 puis Louise Huesgen en 1868. Après des études de théologie et de droit, il devient sous-préfet de Simmern en 1867 puis entre en 1870 dans l’administration prussienne d’Alsace-Lorraine. Il devient préfet de police de Strasbourg en 1872 puis commissaire extraordinaire de Strasbourg (1873-1880) après la révocation du maire et du conseil municipal. Maire élu lors des premières élections en 1886, il sera remplacé par son collaborteur Rodolphe Schwander en 1906. Il devient sous-secrétaire d’Etat aux Finances (1887). Une fois qu’il a quitté les fonctions de maire, il administre l’université de Strasbourg. L’Empereur le nomme en 1911 à la Chambre haute d’Alsace-Lorraine. Il meurt à Strasbourg en 1917.
(D’après la notice de François Igersheim, Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne)
Otto Back (entrepreneur, 1842-1914)
Né à Meersburg au bord du lac de Constance en 1842, il fait ses études d’architecte à Karlsruhe. Il exerce à Baden-Baden, à Strasbourg (1870-1874) et à Fribourg avant de s’installer à Strasbourg (1881). Il entre au conseil municipal et 1886 dirigé par son homonyme Otto Back. Il meurt à Heidelberg en 1914.
(D’après la notice de Gérard Cames, Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne)
Ferdinand Kalweit (° 1875)
Mariage, Strasbourg (n° 146) – Straßburg am 24. Februar 1898, (erschienen)
der Bautechniker Mathis Ferdinand Kalweit, evangelischer Religion, geboren den 7. April des Jahres 1875 zu Saarburg (Lothringen), wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Stations-Assistanten Albert Ferdinand Kalweit und dessen Ehefrau Caecilia gebohrne Weill, beide wohnhaft zu Straßburg,
die gewerblose Emma Friederika Sünder, katholischer Religion, geboren den 1. Juni des Jahres 1870 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Malermeisters Wilhelm Sünder und dessen Ehefrau Maria Barbara Josephine gebohrne Bode, beide wohnhaft zu Straßburg [unterzeichnet] Ferdinand Kalweit, Emma Kalweit geb. Sünder (i 147)
Pierre Michel, dit d’Ixnard (1723-1794)
Fils d’un menuisier de Nîmes où il naît en 1723, il épouse en 1751 Thérèse Isnard à Cadenet (Vaucluse). Il est reçu en 1743 parmi les maîtres menuisiers de Nîmes avant de s’installer à Cadenet. Il séjourne à plusieurs reprises à Paris entre 1755 et 1763. Il accompagne en 1763 Jean Servandoni, architecte et décorateur de théâtre à Stuttgart. C’est à cette époque qu’il ajoute à son patronyme de Michel le nom Dixnard qu’il écrit d’Ixnard à partir de 1767. Directeur des bâtiments auprès du prince Joseph Guillaume de Hohenzollern-Hechingen en 1764, il réside ensuite dans différentes localités pour conduire les travaux dont il était chargé : Buchau (abbaye), Königseggwald (château et jardin), Fribourg en Brisgau (palais), Sankt-Blasien en Forêt-Noire (abbaye), Ellingen (château), Donauwörth (commanderie), Constance (décoration de la cathédrale), Gammertingen (château), Auldendorf (château des Königsegg), Coblence (château de l’Electeur de Trèves), Hechingen (collégiale). Il finit par s’installer à Strasbourg en 1780 où il dessine les plans du poêle du Miroir (partie vers la rue Gutenberg) et intervient dans différents projets aussi bien en Alsace qu’en Allemagne du Sud. Il publie en 1791 un Recueil d’architecture où il présente son œuvre qui ressortit du néo-classicisme. Il meurt à Strasbourg en 1795. Pour plus de précisions, voir l’article biographique du Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne dû à Louis Paul Mathis et l’ouvrage que lui a consacré E. Franz, Pierre Michel d’Ixnard, Leben und Werk.