15, rue Saint-Guillaume


Rue Saint-Guillaume n° 15 – X 381 (Blondel), O 1003 puis section 29 parcelle 31 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Michel Meyer, maître maçon (1761) – Démolie en 1971

1970, Saint-Guillaume 15Saint-Guillaume (sept. 2015)
Photographie jointe à la demande de démolition en 1970 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le 3, rue Saint-Guillaume au premier plan, puis le nouveau bâtiment qui remplace les anciens 5 à 19 (septembre 2015)

Maison de rapport pendant la deuxième moitié du XVII° siècle, elle comprend un bâtiment sur rue, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière. Elle appartient à partir de 1700 à un boulanger puis à des tonneliers (1709-1746). Le maître maçon Jean Michel Meyer acquiert en 1749 une maison à rez-de-chaussée et deux étages qu’il fait aussitôt reconstruire. Il achète en 1759 de son voisin à l’est (X 282 au plan Blondel) un petit bâtiment qui avait appartenu jusqu’en 1719 à la Fondation Saint-Marc. La propriété Meyer fait partie des deux maisons dont le Génie militaire demande le recul pour faciliter le passage des troupes rue Saint-Guillaume. Les travaux ont lieu en 1761, les nouvelles façades sont construites en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage.

Ilot 231, élévations (a'-l')
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 231

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages bons en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (k’). La porte et le mur au-dessus de la lettre ferment le terrain triangulaire à l’extrémité de la maison. La façade elle-même comprend quatre ouvertures inégales au rez-de-chaussée et cinq à chacun des deux étages. L’aspect correspond à quelques différences près à celui des dessins fournis lors des transformations de 1892.

1892, élévation, Saint-Guillaume 151910, élévation, Saint-Guillaume 151892, plan, Saint-Guillaume 15
Elévations en 1892 puis en 1910
Plan du rez-de-chaussée et des transformations prévus en 1892
(dossier de la Police du Bâtiment)

Les nouvelles transformations (devanture, fenêtre) de 1910 donnent à la maison l’aspect qu’elle a conservé jusqu’en 1970. Elle est endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 qui a entièrement détruit la voisine (n° 17). Le préfet autorise en janvier 1971 la Ville à démolir la maison enclavée dans le terrain du Holtzhof (13, rue Saint-Guillaume).

septembre 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1643 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1643 adj Jean Brunn, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux, et (1639) Marie veuve de Martin Baldner – luthériens
1656 v Martin Klingelmeyer, vente résolue en 1662
1662 h Jean Jacques Wittmar, barbier, et (1650) Marthe Anne Baldner – luthériens
1700 v Jean Léonard Lutz, boulanger, et (1689) Anne Marguerite Widemann puis (1715) Anne Marie Adam veuve de Jean Martin von Zabern – luthériens
1704 v Jean Jacques Dürr, cordonnier, et (1702) Marie Madeleine Knœrr – luthériens
1707 v Jean Jacques Holtzinger, tonnelier, et (1696) Marie Elisabeth Feigler remariée (1711) avec le tonnelier Philippe Bartel – luthériens
1731 v François Joseph Willmann, tonnelier, et (1732) Madeleine Missler veuve du brasseur Jean Georges Obermeyer – luthériens
1746 v David Braun, apprêteur de tabac puis revendeur, et (1718) Anne Henck
1749 v Jean Michel Meyer, maître maçon, et (1747) Marie Salomé Hammerschmid, veuve du maître maçon Jean Kœderer – catholiques
1795 v Mathias Willmann, employé au magasin des effets militaires, et (1786) Catherine Madeleine Mosberger puis (1812) Jeanne Dillinger – catholiques
1801 v Michel Edel, tonnelier et cabaretier, de Marmoutier
1809 v Pierre Philippe Salomé Odoin, aubergiste, et (1805) Béatrice Frey
1819 v François Xavier Exel, négociant, et (1798) Marie Thérèse Klein
1834 h Marie Thérèse Exel femme (1818) de Fidel Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires
1865* v Emilie Œrtel
1893* v Alexandre Stenger, ingenieur
1906* fondation Stenger-Bachmann
1908 Charles Gresse, marchand, et sa femme née Leipert
1920* h Lucien Heimburger, employé municipal, et Marthe Gresse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1709, 300 livres en 1730, 375 livres en 1748, 625 livres en 1790

(1765, Liste Blondel) X 381, Jean Michel Meyer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Meÿer, 9 toises, 2 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1003, Exel, François, négociant rue du Vieux Marché aux Poissons 10 – maison, sol – 1,45 are

Locations

1811, Jean Christophe Husson, militaire pensionné, et (1876) Barbe Hantzler

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Le recul des deux maisons sises rue Saint-Guillaume, dont celle de Jean Michel Meyer, figure à la liste des travaux à la charge de la Ville en 1761 pour le compte du Roi. Les nouvelles façades seront en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Jean Michel Meyer est autorisé à boucher une lézarde de sa maison

(f° 189-v) Dienstags den 27. Aprilis 1773. Mr Joh. Michael Meyer, Maurer – Mr Johann Michael Meÿer, der Maurer bittet ihme Zu erlauben an seiner in der Wilhelmer Gaß gelegenen behausung die Riß an der façade Zu Zu machen und aus zu beßern. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1709 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche de l’entrée un poêle, à droite une petite chambre et une petite cuisine, le premier étage comprend un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage est pareil au premier, le vieux comble couvert de tuiles plates comprend deux chambres séparées par des cloisons, la petite cave solivée se trouve dans la cour, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue St. Guillaume

nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Odoin
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 340 case 4

Exel François, vieux marché aux poissons N° 10
Exel Marie Thérèse épouse séparée de Corps de M Nebel Fidele Richard Joseph Rue Ste Catherine 9 (Subst. P. 1851)

O 1003, maison, sol, R. St Guillaume 9
Contenance : 1,45
Revenu total : 139,76 (139 et 0,76)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1166 case 1

Exel Marie Thérèse épouse séparée de Nebel fidèle Richard, rue de l’outre 1
1865 Oertel Emilie
93/94 Stenger Alexander, vormaliger Civilingenieur

O 1003, maison, sol, rue St Guillaume 15
Contenance : 1,45
Revenu total : 139,76 (139 et 0,76)
Folio de provenance : (340)
Folio de destination : Vergrößert
Année d’entrée :
Année de sortie : 95/96
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Jahrgang 1895/96, Zugang – Stenger Alexander f° 1166, O 1003, Maison, Reinertrag 160, Vergrößerung, vollendet 1892, steuerbar 1894, besteuert 1895/96
Abgang – Stenger Alexander f° 1166, O 1003, Maison, Reinertrag 139, Cf. Zugang

O 1003, maison
Revenu total : 160,76 (160 et 0,76)
Folio de provenance : 1166
Folio de destination :
Année d’entrée : 95/96
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

Cadastre allemand, registre 30 p. 376 case 2

Parcelle, section 29, n° 31 – autrefois O 1003
Canton : Wilhelmergasse N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,39
Revenu : 1300 – 1500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 1201
Stenger Alexander
1906 Stenger-Bachmann Stiftung
1929 Fondation Stenger-Bachmann
1931 Crêche de la Fondation Stenger-Bachmann
gelöscht 1942

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3868
Gresse Karl, Kaufmann u. Ehefr. geb. Leipert in Gg.
1920 Heimburger Lucien, Stadtbeamter Ehefrau Martha geb. Gresse
(1870)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 364 De St. Guillaume (p. 526)
(maison n°) 9

Pr. – Meyer J. Michel – Maçons
loc. – Penther Salomé, non mariée bourgeoise –
loc. – Hugard Louis –
loc. – Lass Lorent – Maréchaux
loc. – Hill Anne – Lanterne
loc. – Schmidt Jaques – Manant

Registres de population

(1798, p. 271) 4° Arrondissement, section VII, rue Guillaume N° 9
(registre 600 MW 19) – légende

Willmann, Mathias – Journalier, 45 ans – Ittenheim, 27 ans
Mausberger, Madeleine – sa femme, 43 – Strasbourg
Willemann Pierre – fils, 6 – id.
Saum, Martin – Garçon Tisserand, 23 – Gosteig / D. le 5 niv. 7
Hoffert, Georges – sans état, 60 – Rottweill, 30 ans / outre-Rhin, délogé
Hoffert, Marie – fille, 22 – Strasbourg / délogé
Hoffert, Catherine – fille, 20 – Strasbourg / délogé
Hoffert, Georges – fils, 6 – Strasbourg / délogé
Hoffert, Charles – fils, 6 mois – Strasbourg, mort
Stephann, Rosalie – Servante, 30 – Strasbourg / délogé
Aussel, Jules César – Off. de santé à l’hôp. des Enf. de la Patrie, 23 – Vence, dép. du Var / 2 mess. 7
Mentaze, Madeleine, veuve Loser, 70 – Strasbourg

Hugard, Louise – Rentière, 52 – Erstein, 30 ans

Mathé, Antoinette – Couturière en robe, 33 – Strasbourg
Falck, Georges – fils, 9 – Strasbourg
Müller Eve – veuve, 22 – Kehl, deux ans

Dupont, Andres – off. d’artillerie, 19 – Niel D. Pas de Calais, 1 an

Dubenberger Jean – Garçon Charpentier, 33 – Dingsheim
Karcher, Nicolas – Journalier, 30 – Ritteheim / C. le 8 G.al, logeait rue de la Croix 12
Scharf, Barbe – sa femme 36 – Strasbourg / idem
Scharf Catherine, sa belle sœur, 28 – Strasbourg / idem

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Wilhelmergasse (Seite 197-198)

(Haus Nr.) 15
Grünewald, Maler. 0
Schweiger, Wwe. 1
Meissner, Friseur. 2
Grünewald, Tagner. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2003)

Le propriétaire Stenger fait réparer et transformer sa maison en mars 1892 : il fait déplacer la porte et la double fenêtre au rez-de-chaussée et construire une cage d’escalier. L’entrepreneur E. Klein pose une nouvelle devanture en 1898. Le nouveau propriétaire Charles Gresse charge en 1910 l’entrepreneur Fridolin Huber de poser une devanture et de modifier la baie de fenêtre.
Diverses contestations s’élèvent avec les voisins. En 1906 avec le propriétaire du n° 17 et de 1926 à 1932 avec celui des maisons de rapport au n° 13. Le local commercial est occupé par l’horloger Schmitt en 1898, Xavier Uhring, libraire, papetier et débitant de tabac (1908-1921) puis par l’Agence Perma en 1950.
La maison est endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le préfet autorise en janvier 1971 la Ville à démolir la maison enclavée dans le terrain du Holtzhof (13, rue Saint-Guillaume).

Sommaire
  • 1884 – La Police du Bâtiment notifie la rentière Caroline Œrtel, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Paul Dürr ravale la façade en mai 1885
  • 1890 – La Police du Bâtiment notifie la rentière Emilie Œrtel, domiciliée 1, Faubourg de Cronenbourg (Faubourg de Saverne), de faire ravaler la façade – Elle fait remarquer que le dernier ravalement remonte à moins de dix ans. La Police du Bâtiment ajourne sa demande jusqu’à nouvel ordre
  • 1892 – La Police du Bâtiment notifie le rentier Stenger, domicilié 1, quai des Seigneurs (quai Saint-Nicolas), de faire ravaler la façade – La maison a été peinte à l’huile, octobre
    1892 (mars) – Le propriétaire Stenger demande l’autorisation de réparer et de transformer la maison : déplacer la porte et la double fenêtre au rez-de-chaussée, bâtir une buanderie dans la cour, ravaler la façade et construire une cage d’escalier. La Police du Bâtiment répond que la surface de la cour devra représenter au moins le cinquième de la surface totale et que les anciens bâtiments dans la cour devront avoir des murs à l’épreuve du feu. Stockreisser répond au nom du propriétaire qu’il renonce à bâtir une buanderie mais qu’il construira la cage d’escalier en briques au lieu de pans de bois. Il souhaite une dérogation quant à la surface de la cour. A. Stenger, domicilié 1, rue de la Pierre-Large, est autorisé en mai 1892 à faire des transformations intérieures au 15, rue Saint-Guillaume – Dessins
    Suivi des travaux – Les anciens murs sont démolis, les nouveaux érigés, les travaux de maçonnerie sont terminés, les plâtriers travaillent (juillet). Les plâtriers ont fini leur travail, on pose le plancher (août). On pose les fourneaux (septembre). Les travaux sont terminés (octobre)
  • 1898 – L’entrepreneur E. Klein (5, rue des Bestiaux) demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture – Autorisation (juillet 1898) – Travaux terminés, octobre – Dessin (inscription Schmitt Uhrmacher – Reparaturen, Horlogerie Schmitt, réparations)
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que l’horloger Schmitt a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1906 – Le maître vitrier Bohn demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 4 au 15, rue Saint-Guillaume – Autorisation
  • 1906 – Charles Schelcher, propriétaire du 17, rue Saint-Guillaume, se plaint que les occupants de la maison voisine qui appartient à la veuve Stenger (domiciliée 8, quai Kleber) déversent des ordures par la fenêtre qui s’ouvre sur sa propriété. La Police du Bâtiment demande qu’on pose un grillage devant la fenêtre puis constate que la fenêtre se trouve à l’arrière du mur coupe-feu. Comme le propriétaire ne fait pas de travaux, la Police du Bâtiment conseille au demandeur de porter plainte. L’exécuteur testamentaire des époux Stenger fait remarquer qu’il n’est pas légitime de demander de poser un grillage à une lucarne et que la Ville est devenue nue-propriétaire de la maison depuis que la fondation Stenger-Bachmann a été créée
  • 1908 – Le libraire Xavier Uhring demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    On établit en 1912 que l’enseigne n’est plus en place depuis 1910
  • 1910 – Le propriétaire Charles Gresse et l’entrepreneur Fridolin Huber demandent l’autorisation de transformer la façade et l’intérieur de la maison – Autorisation de poser une devanture et de modifier la baie de fenêtre – Dessins – Calculs statiques – La réception finale a lieu en juin
    (Juin) – Le peintre G. Antoni (119, route du Polygone) demande l’autorisation de poser une échelle sur la voie publique – Accord
  • Commission contre les logements insalubres – Remarques de 1906, 1908 (pose de canalisations), 1910
    Commission des logements militaires, remarques en trois points – Travaux terminés, novembre 1916
  • 1912 – Charles Gresse demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1920 – Xavier Uhring demande l’autorisation de remettre en place son ensemble (Débit de tabac) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1921 – Le même (papeterie) demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1926 – Le voisin Henri Bertrand se plaint que la gouttière bouchée de son voisin rend certains de ses logements humides – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée
    1928 (janvier) – Le voisin Henri Bertrand (propriétaire du n° 13, domicilié 8, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) se plaint de la gouttière de son voisin Charles Gresse (domicilié 14, rue Fischart). La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée
    (Février) – Le même se plaint de l’humidité due à la terrasse du n° 15. La Police du Bâtiment établit que le crépi tombe du pignon du plaignant dans la gouttière de son voisin. Le crépi est réparé en avril 1929
    1932 – Nouvelle plainte du voisin Henri Bertrand (domicilié 8, rue de l’Abbé-Lemire à la Montagne-Verte), La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée
  • 1934 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Lucien Heimburger, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, juillet 1936
  • 1945 – Certificats de sinistrés. La maison a été endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Bénéficiaires, Georges Uhli (2° étage, logement entièrement détruit), Lucien Heimburger (maison détruite)
  • 1950 – Le peintre Ch. Hollender (24, rue de Rosheim) demande l’autorisation de repeindre la devanture de l’Agence Perma – Dessin
    1950 – L’Agence Perma est autorisée à poser une inscription sur sa vitrine
  • 1954 – L’entreprise de crépissage Frezza (15, rue de la Patrie à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 (décembre) – Dossier. La Ville dépose une demande d’autorisation de démolir les différents bâtiments qui font partie de l’ensemble immobilier Holtzhof
    Demande adressée au préfet en janvier 1970
    Le n° 15, rue Saint-Guillaume est une construction à rez-de-chaussée, deux étages et chambres mansardées. Il s’agit d’un immeuble en maçonnerie enduite avec toiture à la Mansard en tuiles plates. Il n’y a pas lieu à veiller à la récupération de matériaux.
    L’immeuble étant encore habité, l’avis favorable n’est accordé qu’après relogement des locataires. L’immeuble est frappé d’alignement et forme enclave dans l’ensemble immobilier Holtzhof, îlot insalubre voué à la démolition. Il a été acquis récemment pour permettre une réutilisation ultérieure plus rationnelle des terrains de cet ensemble.
    La Ville se propose donc de faire exécuter la démolition de l’immeuble dans le cadre des travaux prévus au courant de cet hiver.

    Liste des locataires. Mlle Haroukian (2 personnes, 4 pièces et cuisine, rez-de-chaussée)
    M. Baumgarten (1 personne, 4 pièces et cuisine, 1° étage)
    M. Hirieniewychif (2 personnes, 4 pièces et cuisine, 2° étage)
    Mlle Issenhuth (1 personne, 2 pièces et cuisine, 3° étage)
    Plan cadastral sur lequel figure l’alignement légal du 2 janvier 1964
    Suite à la demande expédiée le 20 novembre 1970, le préfet accorde l’action de démolir le 27 janvier 1971

Relevé d’actes

Comme le mentionent les inventaires ultérieurs, la maison est vendue aux enchères en 1643. L’acquéreur est Jean Brunn, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux, qui épouse en 1639 la veuve du pêcheur Martin Baldner

Fils de pêcheur, Martin Baldner épouse en 1629 Marie Roser
Mariage, Saint-Guillaume (luth. n° 16, p. 203)
1629. Dnica quasimodo 12. & 19. Aprilis. Martin Baldner, fischer, H. Martin Baldners fischers & schöffels, v. 34. iährig Kirchenpflegers zu S. Wilhelm Sohn, J. Maria, H. Claus Rosers des Jüngern, eines Ersamen großen Raths beÿsitzers Tochter (i 376)

Devenue veuve, Marie Roser épouse Jean Brunn, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 45-v)
1639. Dnca. Misericord. 28. Apr: H. M. Joannes Brunn, Helffer dieser pfarrkirch, fr. Maria, H. Martin Baldtners des fischers nachgelaßene Wittib. Dienst. 7. Maÿ (i 47)qui la vend assisté de son gendre à Martin Klingelmeyer de Niederhausen, avec l’approbation du Conseil et des Vingt-et-Un puisque l’acheteur n’est pas bourgeois. Les parties résilient la vente en 1662 d’après une mention marginale, la maison revient à Jean Jacques Widmar,gendre du vendeur.

Jean Brunn assisté de son gendre Jean Jacques Wittmar vend avec l’approbation du Conseil et des Vingt-et-Un la maison au manant Martin Klingelmeyer dont le frère Jean posède la maison voisine (ultérieurement n° 17). Les parties résilient la vente en 1662. La maison revient alors à Jean Jacques Widmar

1656 (20. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 509-v
(Prot. fol. 97. fac. 2.) Erschienen die Wohl Ehrwürdig- Wohlgelehrte. H. M. Johann Brunn Pfarrherr Zum alten St. Peter, mit beÿstand hannß Jacob Widmars deß Barbierers seines dochtermanns
in gegensein Martin Klingelmeÿers von Niderhaußen mit beÿstand hannß Klingelmeÿers deß leinenwebers und Burgers alhier seines Bruders – vff unserer G. Herrn Rhät und XXI. am 18. hus. obrigkeitlich ertheilter Bewilligung, gekaufft Zu haben geständig ware
hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen & in der Vorstatt Krautenaw in der Wilhelmer Gaß ist ein Eckh, einseit neben H Valentin Jägern alten groß. Rhats verwanth. anderseit neben einer Behaußung dem groß. gemeinen Allmosen Zu St Marx gehörig, hind. vff Evam weÿl. hannß Brendels deß leinenwebers seel. wittib stoßend geleg. – umb 132. lib 10. ß
[in margine :] Erschienen Martin Klingelmeÿer der hierin gemelte Verkäufer, hatt in gegensein hierin gedachts H hannß Jacob Wÿdmans deß Barbierers /:alß deme seiner Anzeig nach obig. Kauffschillingß rest Zuständig seÿe:/ bekannt, Weilen Ihmen, dießen Kauff Zubehaubten all zu schwär fällt, wollen auch in deßen die erkauffte gar bawfällig worden seÿe, so habe Er uff seine zum angelt erlegte 32. lb 10. ß wie auch uff die in Zweÿen mahlen bezahlte 20. ln Zielgelts und den gethanen Kauff allerdingß Verzug gethan Zumahlen die Erkauffte behaußung Ihme Wÿdmann eÿgenthümblich wid. abgetretten und eingeräumbt – Actum den 4. 8.br a° 1662.

Fils du notaire Jacques Wittmar, le barbier Jean Jacques Wittmar épouse en 1650 Marthe Anne Baldner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 90-v)

1650. Dnca. fest: Paschat. 14. April. Johann Jacob Widtmar der Balbierer H. M. Jacobi Widtmars Notarÿ Burgers undt Schaffners Zu St. Johann alhie hinderlaßener Sohn, Jungfr Marthan H. Martin Baldners Burgers Undt fischers alhier hinderlaßene dochter – Mont. 23. April (i 92)

Les époux Wittmar se léguent réciproquement l’usufruit de leurs biens
1651 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 446
(Prot. 173.) Erschienen Johann Jacob Widmar der Barbierer und Martha sein eheliche haußfr., Jedes durch Gottes miltreiche Güte noch vffgerichtet. stehend. und gehend. leibß auch völlig. Verstandts richtig. sinn und vernünfftig. Rede, die verordnet. daß Wann der Allgewaltige Gott Sie beÿde Eheleuthe durch den Zeitlich. tod von einand. trennen würde, alß dann daß letztlebende Ehegemächt alle deß Zuvor abgeleibt. Verlassenschafft nichts davon alß den natürlich. Pflichttheil gehörig. orten, außgenohmen sein leben lang widembs weiß ruhig Zu genieß. haben solle.

L’inventaire des biens de Marthe Baldner est dressé après sa mort en 1708.

Les enfants et héritiers Wittmar vendent 225 livres la maison au boulanger Jean Léonard Lutz

1700 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 561
(prot. fol. 57.) weÿl. Hn Johann Jacob Wittmars, des Barbierers und wundartzs seel. hinterlaßene Wittib Und Kinder, Fr. Martha geb. Baldnerin die Wittib, so ohnbevögtigt, H. Niclauß Widmar der Seidenhändler, Fr. Anna Maria Widmarin Hn Eraßmus Eraßmußen, des barbierers Und Wundartzts Haußfrau mit beÿstand deßelben, Fr. Martha Widmarin Hn Johannis Schulers des Mahlers Haußfrau mit beÿstand deßelben, H. Johann Philipp Widmar der Barbirer und Wundartzt, Fr. Salome Widmarin, Hn. Isaac Unselts des Horntrehers Haußfrau, mit beÿstand deßelben Und Margaretha Widmarin Johann Jacob Kammen, des Metzgers Haußfrau auch mit beÿstand deßelbe
in gegensein Johann Lienhard Lutzen des Haußfeurers Und Annæ Margarethæ geb. Wÿdenmännin
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Rechten, Zugehörden, Und Gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt Krautenau, in der Wilhelmer gaßen, ist ein eck einseit neben Georg Friderich Fettich anderseit neben einer behaußung dem großen Gemeinen Allmoßen zu St Marx gehörig, hind. auff Niclaus Theobald den Kachler, stoßend gelegen – umb 225 pfund

Jean Léonard Lutz et Anne Marguerite Widemann vendent la maison 400 livres au cordonnier Jean Jacques Dürr et à Marie Madeleine Knœrr

1704 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 387-v
(400) Joh: Leonhard Lutz Haußfeurer (in beÿseÿn u. mit Consens Annæ Marg: geb. Weÿdenmännin deß verkäufers haußfraun) [unterzeichnet] Johan Leonhardt lutz, Anna Margreta lutzen
in gegensein Joh: Jacob Dürren schuemachers u. Mariæ Magd: geb. Knörrin [unterzeichnet] Johan iacob dirr
Hauß, Hoff Hoffstatt mit allen anderen deren gebäuen begriffen weithen zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Wilhelmergass einseit neben Hn Georg frid. Hettich handelsmann anderseit neben einem Hauß dem Stift St Marx gehörig hinten auf conrad Nagel Hafner stoßend gelegen – um 400 pfund

Les acquéreurs hypothèquent immédiatement la maison au profit des enfants du charpentier Gaspard Braun

1704 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 388-v
immediate supra erwehnte Dürrische eheleuth und zwar die fr. mit beÿstand Joh: Jacob Knörren Kiefers u. Paul Römer nagelschmids [Joh: Jacob Dürren schuemachers u. Maria Magd: geb. Knörrin]
in gegensein Michel meÿers bleichers alß vogts weÿl. Caspar Braunen Zimmermanns 7. KK, 150 pfund zu erkaufung infra versetzten Haußes
unterpfand, perge ex immediate supra stehender verschreibung ibi hauß etc. usq. ad eÿgen

Les époux Dürr revendent la maison au tonnelier Jean Jacques Holtzinger et à Marie Elisabeth Feigler

1707 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 441
(550) Joh: Jacob Dürr schuemacher und Maria Madg: geb. Knörrin seine haußfr.
in gegensein Johann Jacob Holtzingers Kiefers und Mariæ Elisabethæ geb. Feiglerin
ihre behaußung Hoff hoffstatt mit allen anderen deren übrigen gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der willhelmer gass, einseit neben Georg Friedrich Fettich handelsmann, anderseit neben einem hauß dem Stifft St Marx gehörig, hinten auff Conrad Nagel haffnern
Worbeÿ verglichen daß die verk: d. Hauß annoch biß Mich: 1707 völlig genießen die wiederzinß so lang darvon abrichten solle von Michaelis 1707 ahn aber sollen Sie verk: lehnungsweiße bewohnen die oberste stueb und Stueb Cammer, Item den laden unten sothanem Hauß, um einen jährlichen zinß von 12 ß und soll dieße lehnung 9 jahr lang geldten – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Fils de gourmet, Jean Jacques Holtzinger épouse en 1696 à Eckbolsheim Marie Elisabeth Feigler, fille d’armurier
Mariage, Eckbolsheim (luth. p. 15)

Dienst. den 7. Aug. 1696 seind auff Erlaubnus deß Regirenden Herrn Ammeisters in Straßburg mit consens E. E. Capituli Thomani nach geschehener Proclamation ehelich alhier copulirt worden Johann Jacob Holtzinger der ledige Kieffer H Isaac Holtzingers gewesenen Weinstichers Zu Straßburg nachgelaßener Sohn und Maria Elisabetha Johann Michael Feiglers seel. gewesenen Waffenschmidts Zu Straßburg eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Holtzing Alß hoch Zeiter,+ Maria Elisabetha (i 10)

Le tonnelier Jean Jacques Holtzinger rédige un testament dans une maison de location rue de Bischheim
1704 (28.8.), Me Goldtbach (6 E 41, 231) n° 3
(Testament) der Ehren: und Wohlvorgeacht Herr Hannß Jacob Holtzing, der Küefer und burger allhier in strbg. Zu sich kommen laßen, den wie zwar vnpäßlich und Krancken Leibs auf sinem bett ligend angetroffen
(…) Vor das Ander legirt Er der Testirer Georg Conrad Osterling dem Küefern und burgers alhie seinem gelieten Schwagen (…), drittens vermacht derselbe Frawen Anna Margaretha Österlingin gebohrner Holtzingerin (…)
So beschehen und verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg in einer theils in der Krebs: und theils in der bischoffs gaß Ligenden und von dem Testirer Lehnungs weiß bewohnenden behaußung, deren obern Stuben mit den fenstern in die bischoffs gaß außsehend (…) den 28. Augusti A° 1704.

Jean Jacques Holtzinger institue sa femme pour son héritière, déduction faite des dettes et des legs
1709 (20.3.), Me Goldtbach (6 E 41, 231) n° 17
der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Hannß Jacob Holtzinger, Küeffer und burger alhier zu Straßburg, zu sich erforden und kommen laßen, den wie auf willfarthens erschienen, Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Ligend angetroffen haben (…) per modum Testamenti nuncupativi angegeben (…) (will er daß) Elisabetham Holtzing, Gebohrne Feiglerin seine Jetzige geliebte haußfraw alßo und dergestalten, daß dieselbe seine hinterlaßende sambtliche Nahrung ohne unterschied, soviel noch über abzug der zu bezahlen habende Kundliche Schulden und vorher verordneten Legats, im Rest übrig verbleiben wird Zuhanden Nahmen – Mittwoch den 20.ten Martÿ A° 1709.

Le revendeur Jean Jacques Holtzinger meurt en 1709 après avoir institué sa femme Marie Elisabeth Feigler pour légataire universelle. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 226 livres, le passif à 342 livres.

1709 (8.5.), Me Goldtbach (6 E 41, 229) n° 48
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Ehren: und Wohlvorgeachte herr Hanß Jacob Holtzing, geweßener Gremp und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel., nach seinem den 24.te Martÿ dieses fortlaufenden 1709. Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren, deß Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Christoph Stierle, Schreiners und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts der Viel Ehren und tugendsamen Frauwen Mariæ Elisabethæ Holtzing. gebohrner Feiglerin, deß abgeleibten seel. geweßener Ehelicher haußfraw und per Testamentum hinterlaßener Eintziger Erbin, Vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum Straßburg den 8.ten Maÿ A° 1709.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörige und hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. j. behaußung, hoff, hoffstatt mit allen andern deren gebäwen, Weithen, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg an der Wilhelmer gaß, j.s. neben herrn Georg Friderich Fettig, dem handelßmann, 2.s neben j. hauß dem Stifft St. Marx gehörig, hinden auf Mstr Conrad Nageln dem hafner stoßend, Welche gantze behaußung annoch umb 150. lb. Capital, Weÿl. Mstr. Joh: Caspar Braunen deß Zimmermanns v. b. alhier seel. Kindern Vndt herrn Frantz Oberlin dem Küefern v. b. alhier vmb 150. lb. d verhafftet, sonsten freÿ, Ledig eigen und über erstbemelte beschwerden durch der St. St. geschworne Werckmeister den 10.t Maÿ Anno 1709. angeschlagen worden pro 100. lb.
Darüber bes. j. teutscher Perg. Kaufbr. in alh. Cancelleÿ Contract stuben gefertiget, datirt den 20.ten 8.bris 1656. davon aber das Insigel abgerißen. Mehr j. teut. Perg. Gant Kaufbr. und. St. St. Stattgericht anh. Insigel dat. den 18.ten Januarÿ 1643.. Dieße beede brief seind m. alt. N. 34. Notirt und dabeÿ gelaßen. Und dann 3. Perg. teutschen Kaufbr. m. dr St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, deren d. I.te dat. d. 11.t 9.br. 1700. der and. d. 4.t Augusti 1704. v. dann der dritte d. 22.te Junÿ 1707. dieße seind m. N° 1 notirt
– Abschatzung d. 10. May aô 1709. Weÿlandt herrn Hanns Jacob holtzinger gewesenen Kremben seel: hinter laßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der grautenaw in der Willhelmer gaßen gelegen, ein Eck gegen der Kirchen einseits neben H Fettig, enderseits neben Meister Carl Nagel Karcher hinden auf Eine behausung dem hoch Löbl. Stifft St. Marx gehörig welche behausung Nebens hindergebäw und höfflein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigen preiß nach angeschlag. wird Vor und umb. Acht hundert gulden. bezeichnuß durch der statt Straßburg geschworne Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Wÿdumb Welchen Fraw Ursula gebohrne Leopardin Herrn Johann David Pickels, deß Kaufhauß bedienten und burgers alhier Ehelicher haußfr. von Weÿl. Hn Isaac Holtzing. geweßenen Küefern und burgern alhier Ihrem vorig. haußwürth seel. ad dies vitæ genüßet, wavon das Eigenthumb zu 5.te theill in die Verheurathet mit gehörig
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Sa. haußraths 49, Sa. Wahr 6, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. goldener Ring 5, Sa. Gülten vin liegende güthern 25, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 100, Sa. Schulden 24, Summa summarum 226 lb – Schulden 342 lb, Die passiva übertreffen die Activ Nahrung 116 lb

Marie Elisabeth Feigler se remarie en 1711 avec un veuf, le tonnelier Philippe Bartel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 150-v, n° 13)

Mittwoch den 17. Junÿ 1711 seind nach vorhergegangener 2. maliger Außruffung Dom. 1. et 11.da Trinit. ehelich eingesegnet worden, H. Philipp Barthel, der Küfer, burger v. witwer allhier, V. Fr. Maria Elisabetha Weiland Hans Jacob Holtzingers gewesenen Kiefers v. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Philips Barthel Hochzeiter, + Ist das hand zeichen De. Mariam Elisabetham (i 156)

Philippe Barthel et Marie Elisabeth Feigler hypothèquent la maison au profit de Jean André Schmutz, diacre à Saint-Nicolas

1713 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 548-v
Philipp Bartel Kiefer und Maria Elisabetha geb. feiglerin beÿständlich Joh: Michael Lamb gremp und Joh: Christoph Warnewa schneiders
in gegensein H. M. Joh: Andreæ Schmutz diaconi beÿ St Niclaus – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Willhelmergass einseit neben dem fettischen hauß anderseit neben einem hauß nach St Marx gehörig hinten auf Conrad Nagel

Marie Barbe Feigler fait un testament par lequel elle réduit à la part légitime son fils Jean Jacques Barbenes (ensuite nommé Holtzinger d’après le premier mari de sa mère, voir infra l’acte de sépulture de Marie Barbe Feigler) qui a déserté auquel elle a pardonné son mauvais comportement mais qui s’est ensuite commis avec des prostituées. Elle nomme ses frères et sœurs pour ses héritiers
1714 (2.5.), Me Goldtbach (6 E 41, 231)
Testament – persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Elisabetha gebohrne Feiglerin, herrn Philipp Barthels, deß Küefers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfraw, Von der Gnaden des grundgüthigen Gottes nicht nur guther richtiger Sinnen, Verstandts und gesprächs, sondern auch gesund, gehend und stehenden Leibes (…) in formb eines Mündlich außgesprochenen Testaments zu Latein Testamentum nuncupativum genand
Vor das andere, legirt Sie Ihrer Göttel nahmentlichen Barbara Gebohrner Mägerlinin, Mr Peter Mägerlin, deß Metzgers und burgers allhier mit Weÿl. Frawen Maria Barbara gebohrnee Feiglerin, seiner erstern haußfrau und der fr. Testiererin Eheleibliche Schwester seel. Ehelich erzeugter tochter 100 Gulden,
Drittens, Will dieselbe Ursula gebohrner Mägerlinin erstbesagter Ihrer Göttel Schwester, oder erstbemelter Ihr der Testantin Schwester seel. hinterlassene anderen tochter 50 Gulden (…)
Viertens, verschafft und Vermacht Sie Jhrer andern Göttel benantlichen Maria Salome Gebohrner Lampin, herrn Johann Michael Lampen, deß Grempen und burgers alhier mit frawen Maria Salome gebohrner Feiglerin, der Fraw Testandin Eheleiblichen Schwester Ehelich erzielter tochter (…)
Letstlichen und Fünfftens, die Institutio hæredum und Einsatzung Erben, eines Jedem zurecht beständigen Testaments fundament und Grund Veste ist, auch ohne dieselbe kein Testament alß ein Testament, Crafft haben mag, alß will die frau Testatrix Vorderist Johann Jacob Barbenes, den Ledigen haußknecht, Ihren Sohn, Wegen seines auch und Gottlosen Lebens halben und zwar theils wegen seines Vielfältigen desertirens, da Sie Ihne doch einesmahls Vom strang rereltet*, theils daß er auf zweÿmahliges außlößen, dannoch nicht guth thun wollen theils und vornehmlichen aber, daß Er nach deme derselbe Kurtz Verruckter Zeit wegen aller biß anhero begangener fehler und mißethaten, Von Ihro perdonniret geweßt, auch Ihme alle Mütterliche trewe wider geleistet gehabt, mit einer s: v: Ertz Canaliene und hure durchgegangen und nicht nur die* deßen Mutter in Newes Creutz und hertzenleid, sonderen auch Schande und Spott gesetzt, nur allein in legitimam instutuirt und eingesetzt Von aller Ihrer übrigen Verlassenschafft aber hiermit und in Crafft dieses Wohlbedächtlichen totaliter und gäntzlichen außgeschloßen und enterbet haben, Und zwar mit dießem noch fernerem Ernstlichen Verlangen und außtrucklichem befelch, daß Ihme Johann Jacob Barbenes, Ihrem Vnverheuratheten Sohn alles das Jenige Was die beÿ diesem Testament befindliche Specification, außwisen und in Summarischen wird, seiner Zugewartten habenden Mütterlichen Legitima imputirt und Völlig davon abgezogen werden sollen. So Viel aber Ihr der Testandin übrige und nach todt über abzug Kundlicher Schulden und Vorher Verschaffte Legaten, Verlaßende haab Und Nahrung betrifft, darein jetzt instituirte und ernennt Sie zu Ihren Wahren, ohngezweiffelten und beliebigen Erben 1. Weÿlandt herrn Johann Jacob Feiglers, geweßenen Gastgebers zu der goldenen gans und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßene Vier Kinder und Zwar dieselbe in einem, 2. Fraw Ursulam Stierelin gebohrne Feiglerin, in einen, 3. Meister Johann Michael Feigler, dem Wafenschmid und burgers Zu Gehweiler in einem, 4. Frau Dorotheam Weÿdknechtin, gebohrne Feiglerin, in einem, 5. Fraw Annam Mariam Warnawain gebohrne Feiglerin in einem, 6. Weÿland Meister Johann Feiglers gewesenen Wafenschmids und Schleifers auch burgers allhier, seel. hinterlassene Zweÿ Kinder, in einem, 7. Fraw Mariam Salomeam Lampin gebohrne Feiglerin in einem, 8. Fraw Catharinam Schellin gebohrnee Feigler, in einem und dann 9. Fraw Susanna Beausier gebohrne Feiglerin in einem und alßo den Letzten Stammtheil, alle Ihr der fraw Testarin respectivé Eheleiblich Brudern Schwesteren und Bruder Kinder (…)
Welches alles beschehen und Zugegangen in der Königlichenen freÿen Statt Straßburg und einer daselbst ohnfern dem Münster beÿ dem sogenandten Reibeißen gelegenen und von mit Notario zum theil bewohnden behaußung (…) auf Mittwoch den zweÿten Monatstag Maÿ Anno 1714.

Lors de l’inventaire dressé après la mort de Philippe Barthel, la maison rue Saint-Guillaume est estimée en en reprenant la valeur portée à l’inventaire Holtzinger. La masse propre à la veuve s’élève à 163 livres.

Marie Elisabeth Feigler veuve Bartel hypothèque la maison au profit d’Anne Salomé Büttner

1717 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 618-v
Maria Elisabetha Bartelin wittib geb. Feiglerin beÿständlich Joh: Michel Lamb gremp ihres Curatoris
in gegensein H. Joh: Caspar Mühlbergers Schafners der Schenckbecherischen Stiftung alß vogt Fr. Annæ Salome Büttnerin, daß sie Bartelin ihro Frauen Pfarrerin – schuldig seÿn 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Willhelmer gass, einseit neben . Lutz dem haußfeurer anderseit neben Nagel dem hafner hinten auch
Item ihr antheil ahn denen Gemeinschafftlichen widischen Gült (…)

Marie Elisabeth Feigler veuve de Philippe Bartel et son fils du premier mariage, le maître de danse Jean Jacques Holtzinger, hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1729 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 380-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Feiglerin weÿl. Philipp Barthel Kieffers wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Michael Lamb des grempen, Ferner ihre Barthelischer wittib in erster ehe mit weÿl. Johann Jacob holtzinger auch kieffer erzeugt und hinterbliebener sohn ged. holtzingers universal erb Johann Jacob holtzinger der ledige Tantzmeister welcher über 25 jahr zu sein versicherte
in gegensein des Stiffts St Nicolai in Undis allhier Mitpflegers S.T. H. Fünffzehers Johannes Greuhm und H. Lt. Jacob dorßner Schaffers allda – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautteau in der willhelmer gaß, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeuerers wittib und erben anderseit theils ist ein eck theils neben einem dem Stifft zu St Marx gehörigen hauß hinten auff Conrad Musculus den haffner – ihro Barthelischer wittib zu einem ihme Holtzinger dem sohn aber zu zween dritte theilen

Le maître de danse Jean Jacques Holtzinger et Marie Madeleine Gast hypothèquent la maison au profit de Susanne Werner

1729 (16. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 561
Johann Jacob Holtzinger Tantzmeister und Maria Magdalena geb. Gastin mit beÿstand H. Glock und H. Rivière beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Jfr. Susannæ Wörnerin so ohnbevögtigt zu seÿn behielte mit beÿstand Johann Georg Wörner des Jüngern ihres bruders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der willhelmer gaß, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeurers wittib und erben anderseit theils ist ein eck am allmend theils neben einen dem Stifft zu St Marx gehörigen hauß, hinten auff. Conrad Musculus dem haffner – als ein von seinen Eltern seel. deren einiges Kind und Erben er war ererbtes guth

Marie Elisabeth Feigler meurt en décembre 1729 en laissant pour héritier son fils le manant Jean Jacques Holtzinger. Elle a rédigé un nouveau testament peu avant sa mort. L’actif de la succession s’élève à 121 livres, le passif à 174 livres

1730 (16.2.), Me Rith (6 E 41, 949)
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung undt Güetter wie auch schuldten undt gegenschuldten nichts davon außgenohmen, reseruirt noch Vorbehalten, so weÿl. die Viel ehrn und tugendsambe fraw Maria Elisabetha Gebohrne Feiglerin Weÿl. Mstr. Philipp Barthel des gewesten Kieffers hinterlaßene und nunmehro acuh seelige fraw wittib nach ihren Vor ungefehr Zweÿen Monaten aus dießer welt genommenen tödtlichem hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des auch ehren undt Vorgeachten Hn Johann Jacob Holtzlingers des dantz meisters als der Verstorbenenn seel. eintzigen ab intestato nachgelaßenen undt allhier (…) in beÿseÿn H Johann Friderich reichhoffers als auß E: E: Kleinen Raths mittel hierzu jn specie abgeordneten Hn deputati welcher sothanem Geschäfft von anfang biß Zu Endt beÿgewohnt d. 16.ten Februarÿ 1730.
Copia Codicillj. Im Jahr 1729 (…) auff Mitwoch den 30. Monatstag Novembris Vormittag Zwischen 11. und 12. uhr die ehren und tugendsambe Fraw Maria Elisabetha Barthelin Gebohrne Feiglerin Weÿl. Mstr Philipp Barthel Gewesenen Kieffers undt burgers allhier Zu Straßb. seel. hinterbliebene wittib mich Endtes unterschriebenen Geschwornen Notarium (erfordert) Zu sich in ihre ahne der Willhelmer Gaß allhier Zu Straßburg Gelegene eigenthümliche behaußung erfordern und beruffen laßen, da Wir sie dann auff vnser erscheinen in dero untern stuben mit den fenstern auff die gaß außehendt in einem bett Kranck undt Schwachen leibes Ligend (…), Darnach und vor daß Andtere ist der fraw disponentin will und meinung daß alle die Jenige Vermächtnußen und leste willens Dispositionen, so sie Vormahls Vor einem Notario und Gezeigen auffgerichtet, jn specie aber die Jenige so sie vor ungefehr acht Jahren in allhießigen Cancelleÿ Contract stuben jn favor hanß Michel Lampen des gremppen ihres schwahers auffrichten maßen, gäntzlichen Cassirt, annullirt, Vernichtet und abgethan seÿn sollen (…), Johann Jacob Ölinger

Hierauff folgt nun die beschreibung Vor undt ahne sich selbst. Anfängl. aber der Haußrath so in einer allhier Zu Straßb. in der Willhelmer gaß gelegener und hiehero gehöriger behausung befunden worden.
Holtzw. Im haußehren, in der stub Cammer, in der Kuch., In der stuben
Eigenthumb ahne Einer behaußung. Hauß, Höfflein undt Hoffstatt sambt all dero gebäwen weithen Zugehördten recht undt gerechtigkeiten allhier Zu Straßb. in der Willhelmer Gaß geleg. so ein eckhauß 1.s neben Leonhard Lutzen witib, 2.s neben Friderich Conrad Musculus dem Kachler und hinten desgleich. so außer hiernach beschriebenen annoch darauff hafftenden Capitalien freÿ ledtig eig. undt in Crafft einer dem Concept beÿligender Abschatzung de dato 17.ten Januarÿ 1730. æstimirt und angeschlagen für und umb 300. lb. Darauff stehen annoch jn Capital H pfarrer Schmutzen allhier 150. lb, Item Jungfr. Susannæ Wörnerin 107. lb (zusammen) 257 lb. Compensando Verbleibt ahne obigem anschlag annoch übrig 42. lb. Hierüber besagt ein teutsch pergamentener Kauffbr. mit der St. Straßb. Contract stuben jnsigel Verwahrt de dato 22.ten junÿ 1707. mit alten N° 1 Notirt was sonsten ferner ahne alten hierüber besagendten brieffschafften sich befindten thuet, seÿnd all solche in weÿl. H. J. Jacob Holtzinger der Verstorbenen 1.tern ehemanns seel. Verlassenschafft jnventario de A° 1709. weitläuffig beschrieben, als worauff mann sich diesorths gebiebter Kürtze haben beziehen thut.
Summa summarum 121. lb, Summa passivorum 174. lb – Theilbares passiv onus 52. lb

Le pasteur note à côté de la signature du fils Jean Jacques Holtzinger qu’il est un enfant naturel nommé d’après le premier mari de sa mère (voir supra le testament de 1714 où il est nommé Jean Jacques Barbenès)
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. n° 88 f° 274-v)

Dominica II. Adv. d. 6. Xbris hor. 6. mat. 1729 starb fr. Elisabetha Barthelin Weiland Philipp Bartels deß Kiefers v. burgers nachgelaßene wittib, morbus langwierige Tabes. 62. jar weniger 2 monat v. 6 tag ward begraben montags d. 5. Xbr. ad.s. urb. [unterzeichnet] Johann Jacob holtzinger alß Sohn, NB ist ein unehlich Kind, v nennt sich wegen ihres ersten ehemanns welcher hieß Joh: Jacob Holtzinger Kiefer v. burger auch So. – Georg Conrad österlin alß Schwager (i 275)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre en rectifiant le calcul du notaire. Le succession devient ainsi bénéficiaire. L’héritier manant règle les droits des héritiers non bourgeois
1730 (cote VII 1176) – Livres de la Taille
(Möhrin F. N 5028) Weÿl. Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Feiglerin auch weÿland Philipp Barthel gewesener Kieffer und burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Rith.
Concl. fin. Inv. ist fol. 38.b dem Vero pretio nach passivé 52. lb 16 ß d
Alldieweilen aber die Vorhandene Gültt Gühter allein Zu doppeltem Capital angeschlagen, da selbige doch dreÿfach höher in computum hätten sollen gebracht werden, alß wird deßhalben hiebeÿgesetzt 10. lb 7 ß 4 d
Und die für Leÿd Kleÿder passivé eingebrachte 20. lb (zusammen) 122. lb 7 ß 4 d, restirt activé 69. lb 10 ß 11 d
Abzug. Warvon H Johann Jacob Holtzinger der Tantzmeister und alhier ohnverburgerte Erb den Abzug Zuerlegen mit 6. lb 19 ß 1 d
dt. 1. Aprilis 1730

Jean Jacques Holtzinger et Marie Madeleine Gast vendent la maison 450 livres à Marie Madeleine Meissler veuve du brasseur Jean Georges Obermeyer

1731 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 452-v
Johann Jacob Holtzinger Tantzmeister und Maria Magdalena geb. Gastin
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Meißlerin weÿl. Johann Georg Obermeÿer Bierbrauers hinterbliebenen wittib mit beÿstand ihres Curatoris Stephan Schmidt gastgebers zum Bart
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der willhelmer gaß, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeurers wittib und erben anderseit neben einem dem Stifft zu St Marx gehörigen hauß zum theil theils ein eck am Allmend hinten auff Conrad Musculus den haffner stoßend gelegen – von seinen eltern als deren einiges Kind und Erb ererbet hatte – 450 pfund

L’acquéreuse hypothèque aussitôt la maison au profit de ses enfants en premières noces

1731 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 455
Fr. Maria Magdalena geb. Meißlerin weÿl. Johann Georg Obermeÿer Biersieders hinterlassenen Wittib beÿständlich ihres Curatoris Stephan Schmidt des Gastgebers zum Bart
ihrer mit obged: Obermeÿer ehelich erzeugten beeden Kinder Johann Barthelmé und Johann Joseph der Obermeÿer geschwornen Vogts Johann Jacob Klingelmeÿer Schiffers und E. E. kleinen Raths beÿsitzers, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebenen haußes
unterpfand, Eine am 3. hujus erkaufftt verschrieben und aus jetzigem Vorschuß größten theils bezahlte behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der willhelmer gaß, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeurers wittib und erben anderseit neben einem dem Stifft zu St Marx gehörigen hauß zum theil theils ein eck am Allmend hinten auff Conrad Musculus den haffner stoßend

Madeleine Missler veuve du brasseur Jean Georges Obermeyer se remarie en 1732 avec le tonnelier François Joseph Willmann. Ils vendent en 1746 la maison au marchand de légumes David Braun et à sa femme Anne Henck

1746 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 513-v
Frantz Joseph Willmann der kieffer und Maria Magdalena geb. Müßlerin
in gegensein David Braun des fastenspeishändlers und Annæ geb. Henckin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten in der Vortstatt Krautenau in der Wilhelmergaß, einseit neben Johann Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Hanß Michael Diemert dem kachler, hinten auff die Musculusische Erben – als ein ererbtes guth – um 750 pfund

Fils de boulanger, l’apprêteur de tabac David Braun épouse en 1718 une fille de garçon batelier, Anne Henck : contrat de mariage, célébration
1718 (20.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) f° 50
Eheberedung zwischen dem Ehrengeacht. Mr David Braunen Leedigen tabackmacher, weÿl. Samuel Braunen, geweßenen Schwartzbecken allhie seel. Ehel Sohn, als dem hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Anna Henckin, weÿl. H. Bartholomæi Hencken geweßenen Schiffknechts und Schirms Verwanthen allhier seel. Ehelich nachgelaßener tochter, beÿständlich Mr Jacob Dürren schuhmachers v. burgers allhier als der hochzeiterin am andern theil – Act. Straßburg Montags den 20. Junÿ 1718 [unterzeichnet] David Braun als hoch Zeiter, + der Jgfr. Hochzeiterin handzeich

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 204)
Mittwochs den 22. Junÿ 1718 seind nach geschehener 2.maliger Außrufung in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich copulirt v. eingesegnet worden, David Braun, der ledige Tabackbereiter v. burger Weiland Samuel Braunen deß Schwartzbecken v. burgers nachgelaßener ehelicher Sohn V. Catharina Meÿerin, Jfr Anna, Weiland Bartholomeus Hencken deß Schiffknechts v. Schirmers v. Anna Krieckin nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] David Braun hochzeitter, H Ist D. handzeichen Annæ Henckin hochzeiterin (i 211) [in margine :] partus 7 mensis*

Native de Wittenweier en Bade, Anne Henck devient bourgeoise par son mari
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 834

Anna Henckin Von Wittenweÿer, weÿl. Bartholme Henck gew. schiff Knechts tochter, empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann David Braun p. 2. goldR. 16. ß wird zur Mörin dienen. Prom: d 8. Dito 1718.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Strohm rue Neuve quai des Pêcheurs
1721 (30.5.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 5) n° 173 (158)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung so die Ehren und tugendsahme frau Anna gebohrne Henckin zu David Braunen tabackbereitern und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht, undt sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert vorbehalt. hat – Actum Straßburg in præsentia des Ehemanns, Straßburg d. 30.t Maÿ 1721.
In einer allhier zu Straßburg in der Neugaß am fischerstaden gelegenen undt H. Strohmen Zuständigen behaußung sich folgendermaßen befund.

L’apprêteur de tabac David Braun, tributaire à la Mauresse, s’inscrit à la tribu des Tonneliers pour exercer son droit de revendeur acquis à la Mauresse
1728, Protocole des Tonneliers (XI 394)
Mittwochs den 13.ten Junÿ Anno 1728 (f° 195) David Braun der Tabackbereiter alhier producirt Schein Von E. E. Zunfft zur Möhrin Vom 8.teb Junÿ Jüngsthien Crafft deßen er das Kremppen recht zu treiben befugt ist, bittet Ihne als ein Zudiener mit Geldt Wegen des brandtenschancks anzunehmen. Erkandt Willfahrt, dt. Gebühr 2. lb 10. ß 6 d und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Anne Henck meurt en 1748 en délaissant une fille unique. Le veuf déclare qu’il n’a pas fait dresser d’inventaire des apports en mariage. L’inventaire est dressé dans leur maison près de Saint-Nicolas-aux-Ondes. Les experts estiment la maison rue Saint-Guillaume 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 651 livres, le passif à 723 livres

1748 (28.11.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 55) n° 1419
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, Liegender und Fahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Braunin gebohrne Henckin, des Ehrsam und bescheidenen Meister David Braun Tabac bereiters und burgers allh. z. Straßb. geweßene Ehefrau nunmehr Seel., nach ihrem den 17.ten Octobris dieses Zu End lauffenden 1748.sten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundl. Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Catharinæ Männin gebohrner Braunin H. Johann Christoph Mann bratwürst: Machers und burgers allh. z. Straßb. Ehefrauen und der Verstorbenen Seel. mit gemeldt ihrem hinderblieben wittiber ehelich erziehlter Tochter und ab intestato eintzig Verlaßener rechtsmäßiger Erbin so beÿständlich ihres Ehemanns dem Geschäfft beÿgewohnet – Beschehen in der Königl. Statt Straßburg Donnerstags den 28. Novembris 1748.
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Ob Zwar wohlen die Verstorbene Seel. über ihre in den Ehestand gebrachte Nahrung in Anno 1721. ein Inventarium errichten laßen (…) allein weilen seith 27. jahren sehr wenig Natural posten Vorhanden seÿn können, so hat man solche Ergäntzung Summarisch tractirt und ihro der Erbin, sambt der Vorhandenen Kleidung und weißen Gezeug, benebst deme, was deroselben die Eheberedung gönnt, in fine zuschreiben und respe. dem Wittiber abschreiben wollen, also daß man dißeithige mass, besonders da der Wittiber nichts in die ehe gebracht, unter einem titum als theilbar zu beschreiben hat, zum bericht

In Einer Allhier zu Straßburg beÿ St. Nicolai in Undis gelegene und Eigenthümlich hiehero gehörigen behaußung Sich befunden wie folgt.
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. i. behaußung, höfflein und hoffstatt samt allen deren begriffen, Weiten, Zugehörd. Rechten und Gerechtigkeiten allh. Zu Straßburg in Nicolai in Undis eins. neben H. Walter dem handelsmann (…)
Item ein häußlein u. hoffstatt mit allen deßen Zugehörden, Rechten und Gerechtigk allh. in ged. Nicolaj in Und. i. Seith neben H Werner dem Cathol. Waÿsen Vatter 2.seith neben dem Allmendt und hinten auf die alte stattmaur stoßend gelegen, so über 2. lb 5. ß der Statt Pfenningthurn jährl. zu reichten habend. bodenzinßes und dem unter den Passivis stehend Capital der 125. lb d freÿ leedig und eigen, auch Crafft vorher alleg. Abschatzung gewürdiget pro 150. lb. Abgezogen obigen bodenzinß zu doppeltem Capital à 5. pcto. ertragendt 90. lb, Restirt außzuwerffen 60. lb Hierüber ist Vorhanden ein in Ehrenbesagt. C. C. Stub den 3. 8.bris 1741. gefertigter Pergam. Kbrief auch mit dero Anhangenden Innsiegel versehen.
Item i. behaußung hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Gebäuden, Zugehörden und Gerechtigk. allh. Zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß 1. seith neben Joh: Mich. Diemer dem haffner 2.seith ist ein Eck, an der Wilh. Gaß, hinten aber auf hr. Georg Adam Mann dem bratwürstmacher stoßend gelegen, gegen jeder männiglichen außer denen unter d. passivis stehenden 250 lb. d. Capital freÿ leedig und eigen, und laut obbesagter Abschatzung taxirt pro 375. lb. Innhalt eines dem obmentionirtem Ort errichteten pergamentenen K. briefs de dato 9. Jul. 1746. mit dero Anhangendem Innsigel versehen, wobeÿ sich nach I. ergleich. Pergam. K. brief von Magdalena Obermeÿerin geb. Mußlerin befindet
– Abschatzung vom 21. 9.bris 1748. auff begehren Herrn David Baunen deß fastenspeishändlers ist eine behaußung in der Statt Straßburg in Nicolai in undis (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in Nicolai in undis einseits neben Herrn Werner dem Catholischen Weÿßen Vatter, anderseits neben dem allmend und hinten auff ein alte statt Maur stoßend gelegen unten auff dem boden befinden sich Zwo Stuben, Zwo Kuchen undt dreÿ Kämmerlein auff dem Ersten stock Vier Kämmerlein hat ein halber tach mit breit Ziegeln ein tach gedeckt Auch von uns den unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Dreÿ hundert Gulden
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Willhelmer gaß, einseits neben Joh: Michel Diemer, anderseits ist ein Eckh an der Wilhelmergaß und hinten auff Georg Adam Mann stosend gelegen neben dem Eingang lincker handt ist eine Stube, rechter hand aber ein Kämmerlen und ein Küchel, auff dem Ersten Stock ist eine Stube, Stub Kammer, Kuche und haußöhren, der zweÿte Stock ist dem Erstern gantz gleich, hat einen Alten tachstuhl mit breit Ziegeln einfach gedeckt, worunter zwo unterschlagene Kammern, In dem höfflein ist ein geträhmtes Kellerlein, auch von uns den unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden. [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Rings 8 ß, Sa. Eigenthumbs ane häußern 635, Summa summarum 655 lb, Daran gehet ab die darunter begriffene Kleÿdung und weißer gezeug 4 lb, Theilbare mass 651 lb Schulden 723 lb, Conferendo übertreffen die passiva die activ Verlassenschafft umb 72 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12 lb
Copia der Eheberedung (…) Montags den 20. Junÿ 1718, Johann Jacob Ölinger

David Braun et sa fille vendent la maison 750 livres au maître maçon Jean Michel Meyer et à Marie Salomé Hammerschmid

1749 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 164-v
David Braun der fastenspeishändler und deßen tochter Anna Catharina geb. Braun Johann Christian Mann des bratwurstmachers ehefrau
in gegensein Johann Michael Meyer des maurer meisters und Mariæ Salome geb. Hammerschmidtin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten in der Vorstadt Krautanau in der Wilhelmergaß einseit neben Johann Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Michael Diemer dem haffner, hinten auff die Mußculusischen erben – als ein mütterliches erbgut – um 750 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du maçon et manant François Ernst pour en régler les frais de construction

1749 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 183
Johann Michael Meyer des maurer meisters und Maria Salome geb. Hammerschmidtin mit beÿstand H. Klingelmeÿer und H. Brule beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Frantz Ernst des schirmers und maurers, zu bauung hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt in der Vorstadt Krautenau in der Wilhelmergaß einseit neben Johann Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Michael Diemer dem haffner, hinten auff die Mußculusischen erben – als ein am 11. hujus erkaufftes guth

Jean Michel Meyer et Marie Salomé Hammerschmid hypothèquent leurs deux maisons au profit du boulanger Jean Philippe Barbenes

1754 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 52-v
Johann Michael Meÿer der mauer und Maria Salome geb. Hammerschmidtin mit beÿstand H. Immelin und H. Hanrard beede EE Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Barbenes des haußfeurers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 1. eine behausung, hoff, hoffstatt mit allen deroselben begriffen und rechten in der Vorstadt Krautenau in der Wilhelmergaß, einseit neben Johann Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Johann Michael Diemer dem haffner, hinten auff die Musculusischen erben – als ein den 11. Martÿ 1749 erkaufftes guth
2. eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Uttengaß, einseit neben der bierbehausung zum goldenen Löwen hinderhauß, anderseit neben den Hochstetterischen Erben, hinten auff ged. bierbehausung – als ein auff der ganth als letzt und meistbietenden d. 17.t hujus adjudicirte behausung

Jean Michel Meyer achète 120 livres la partie de la maison voisine qui avait appartenu jusqu’en 1719 à la Fondation Saint-Marc

1759 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 340-v
Johann Conrad Mußculus der kagler
in gegensein Johann Michael Meÿer des maurermeisters
eine behausung und hoffstatt so allbereit reparirt wird mit allen deren begriffen und rechten ane der Wilhelmergaß, einseit neben Michael Diemert dem haffner, anderseit und hinten auff den käuffer selbst – als ein großelterliches erbguth, um 120 pfund

Jean Michel Meyer hypothèque sa maison au profit de Marguerite Thomann femme du tailleur Joseph Wilhelm

1761 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 361-v
Johann Michael Meÿer der maurer meister
in gegensein Fr. Margarethæ geb. Thomannin Joseph Wilhelm des schneiders Ehefrau – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Michael Diemer dem kachler, anderseit ist ein Eck, hinten auff Johannes Sundheim den zimmermann

Jean Michel Meyer et Marie Salomé Hammerschmidt hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Georges Fuchs

1785 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 242-v
H. Johann Michael Meÿer der maurer meister und Fr. Maria Salome Hammerschmidt unter assistentz Gervasius Jagÿ des dreÿerknechts und H. Ludwig Adam Stangel des schreiner meisters
in gegensein H. Johann Georg Fuchß des handelsmanns – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden in der Wilhelmergaß, einseit neben H. Johannes Sundheim dem zimmer meister, anderseit neben Mr Collmann dem kachler hinten auff besagten H. Sundheim

Jean Michel Meyer vend la maison à Mathias Willmann, employé au magasin des effets militaires, et à Catherine Madeleine Mosberger

1795 (22 prairial 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Me Dinckel n° 640 – Enregistrement de Strasbourg, acp 34 F° 62-v du 27 prai. 3
b. Johann Michael Meÿer Maurer
in gegensein b. Matthias Willmann Employé au magasin des effets militaires und b. Catharinæ Magdalenæ geb. Mosberger mit beÿstand b. Johann Peter Clause Pastetenbeks und Niclaus Arbogast heim
eine behaußung hoff hoffstatt und bronnen mit all deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Wilhelmergaß, einseit neben b. Sundheim, anderseit neben b. Kohlmann haffner hinten auf gedachten b. Sundheim stoßend gelegen – mit dem beding daß verkaufender b. Meÿer zeit lebens eine Wohnung welche die b. laß* Wittib dahier inne hat auf dem zweÿten Stock des verkauften hauses in einer Stub Stubcammer Kuchen, ferner einen unterschagenen Keller, Platz vor holtz im Entresol, eine Cammer auf dem ersten Stock so dermalen garnirt, dem Mertelkeller und einer Geschirrkammer auf dem boden bestehend, ohnentgeltlich zu genissen berechtiget seÿn solle – um 9000 livres (4000 und 400 capitalien und 4600)

Natif de Hüttenheim, Mathias Willmann a passé en 1786 à Paris un contrat de mariage avec Catherine Madeleine Mosberger qui meurt en 1809 en délaissant un fils unique. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Sanglier
1809 (3.11.), Strasbourg 15 (10), Me Lacombe n° 1179 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 121 du 13.11.
Inventaire de la succession de Catherine Madeleine Mosberger femme de Mathias Willmann, propriétaire, décédée le 19 septembre 1809 – à la requête du veuf, tuteur naturel de Pierre Mathias, seul et unique héritier de la défunte sa mère – en présence de Jean Pierre Clauss, patissier, subrogé tuteur
Contrat de mariage reçu Me Bamat Dessissart à Paris le 4 mars 1786
dans la maison mortuaire rue du Sanglier n° 8
première chambre à coucher sur la rue, deuxième chambre à coucher sur la rue, dans le corridor, cuisine, cave, 1160 fr, créances 2691 fr
immeuble, Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Sanglier n° 8, d’un côté la fabrique du Temple Neuf d’autre les héritiers du Sr Fichter tanneur, derrière le jardin du Sr Pick – acquis pendant la communauté de Jacques Frick et Marguerite Derr par acte reçu Me Ubersaal le 30 prairial 9 transcrit au bureau des hypothèques volume 9 n° 16 estimée 15 000 fr
propres de la défunte, 5400 fr, propres du veuf 11 251 fr
masse meubles 1160 fr, dus 2691 fr, maison 15 000 fr, total 18 551 fr

Matthias Willmann se remarie en 1812 avec Jeanne Dillinger
1812 (22.12.), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 657, 6290 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 59 du 23.12.
Contrat de mariage – Sr Matthias Willmann, propriétaire demeurant en cette ville rue du Sanglier N° 8, veuf de Catherine Madeleine Mosberger
Dlle Jeanne Dillinger, fille majeure de feus Antoine Dillinger, cordonnier à Niedernai, et de feue Elisabeth Zinck
apports du futur époux, une maison rue du Sanglier n° 8

Mariage, Strasbourg (n° 16)
le 13 janvier 1813. Mathias Willmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 février 1755 à Hüttenheim, département du Bas Rhin, domicilié à Strasbourg, propriétaire, veuf de Catherine Madeleine Mosberger, décédée en cette ville le 19 septembre 1809, fils de feu Mathias Willmann, tisserand, et de feu Elisabeth Loos, et Jeanne Dillinger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 octobre 1765 à Nidernai département du Bas Rhin domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Dllinger, cordonnier décédé à Nidernai le 18 mars 1786 et de feu Elisabeth Finck décédée audit lieu le 17 août 1811. (signé) Mathias Willmann, Johanna dillinger (i 9)

Mathias Willmann meurt en 1838 dans sa maison rue du Sanglier
1838 (31.1.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1411 – Enregistrement de Strasbourg, acp 256 F° 95-v du 6.2.
Inventaire de la succession de Mathias Willmann décédé le 2 janvier 1838 en la maison mortuaire rue du Sanglier n° 8 – à la requête de I. Jeanne Dillinger la veuve, commune en bien par le contrat de mariage passé devant Me Ubersaal le 22 décembre 1812, II. Louis Germain Schmidt, fabricant de papier peints, mandataire de Pierre Mathias Willmann, tapissier à Heidelberg, en son nom et père et tuteur légal de Françoise Jeannette 20 ans ½, 2. Caroline Françoise 19 ans, 3. Charles François 18 ans, 4. Georges Louis 17 ans, 5. Marie Thérèse 15 ans, 6. Jacques Auguste 13 ans, 7. Marie Antoinette 9 ans, 8. Marie Louise Willmann 7 ans, issus de son mariage avec Françoise Caroline Goetzenberger et Marie Louise de son second mariage avec Anne Lepert, les enfants mineurs légataires pour moitié

immeubles propres, une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier n° 8, propriétaire indivis de cette maison avant de convoler en secondes noces, d’un côté la maison même rue n° [blanc] contiguë à précédente, acquis par les conjoints Willmann de la communauté
Titres et Papiers. Inventaire de la succession de femme en premières noces reçu Me Lacombe le 3 novembre 1809
1. la maisons sise rue du Sanglier n° 8 dépendances, d’un côté la maison rue de la Hache n° 5, d’autre le Sr Haeffel, derrière le jardin du Sr Mertian et l’école de la Providence, devant la rue,
2. la maison sise rue de la Hache n° 5, d’un côté la maison précédente, d’autre la maison de la veuve Mesmer et du Sr Gaz, derrière le jardin du Sr Mertian, devant la rue, d’un côté une maison rue de la Hache n° 5, ces deux maisons ayant une entrée commune seront vendues ensemble et en un seul lot.
Titres de propriété, 1. maison rue du Sanlier n° 8, Me Ubersaal 30 prairial 10 sur Jacques Frick, aubergiste, et Anne Marguerite Derr, Me Ubersaal 2 juin 1802 (30 prairial 10) au profit de Mathias Willmann et Catherine Madeleine Mosberger
la maison rue de la Hache acquise par adjudication devant Me Hickel du 12 juin 1837
Succession. Testament olographe du 6 octobre 1837, enreg. 10 janvier 1838, en présence de Jean Baptiste Schmitt mandataire de Georges Michel Goetzenberger, conseiller baillager et rentier à Heildelberg, subrogé tuteur, et Florent Fritsch, patissier et propriétaire, subrogé tuteur de Marie Louise Willmann

Mathias Willmann et Catherine Madeleine Mosberger vendent la maison à Michel Edel, tonnelier de Marmoutier

1801 (3 germinal 9), Strasbourg 2 (14), Me Knobloch n° 641 – Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 143 du 5 ger. 9
bürger Mathias Wilmann ehmaliger Employirter beÿ den Miitairische Effecten und bürgerin Catharina Magdalena geb. Moßberger
in gegensein bürgern Michel Edel Kieffer von Maures Münster
Eine behausung hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der Wilhelmer gaß, 1.s neben bürger Sundheim, 2.s neben bürger Görner dem schloßer hinten auff gedachten bürger Sundheim – um 8000 francken

Litige au sujet d’un tuyau de poêle à la maison du cabaretier Michel Edel au 9, rue Saint-Guillaume

1803 (283 MW 339)
Vu par le maire le 12 frimaire 11, Le Maire considérant que plusieurs Citoyens de cette ville ont dirigé depuis quelques années des tuyaux de poëles à travers des murs, cloisons et fenêtres donnant sur la rues et places publiques sans en avoir obtenu la permission préalable, considérant que ces tuyaux exposent non seulement les maisons a des dangers de feu mais repandent aussi une fumée desagréable dans les rues et tachent les habits des passants par l’eau noire qui en découle,
considérant enfin l’ordonnance de police publiée par l’ancien Magistrat le 1. dec. 1753 qui defent l’établissement de pareils tuyaux n’ayant pas été révoqué par aucune loi ou réglement postérieur dont être maintenu dans toute sa vigueur conformément a la loi du 21. juillet 1791
(…) de donner un délai de 15 jours a tous ceux qui ont établi de pareils tuyaux aux fins de se conformer aux dispositions de lad. ordonnance
(158 a oter Rue St Guillaume n° 9) Jean Michel Edel cabaretier demeurant rue St Guillaume N° 9, Ce tuyau est appliqué au milieu de sa maison batie en pierres et traverse la porte d’une chambre servante à débiter du vin, il ne nuit ni à la voie publique ni a ses voisins (…) Le poele ou ce tuyau est appliqué n’est chauffe qu’une fois par semaine

Michel Edel vend la maison à l’aubergiste Pierre Philippe Salomé Odoin et à Béatrice Frey

1809 (23.12.), Strasbourg 15 (10), Me Lacombe n° 1253 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 174 du 26.12.
Michel Edel tonnelier
à Pierre Philippe Salomé Odouin, aubergiste, et Beatrix Frey
la maison, cour, bâtiments, puis, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Guillaume n° 9, d’un côté le Sr Sundheim d’autre (-) charpentier, derrière le Sr Sundheim – avec les servitudes actives et passives – acquise de Matthias Willmann et Catherine Mossberger par acte reçu Me Knobloch le 3 germinal 9 – y compris huit fourneaux de fonte et terre murés et non murés, moyennant 11 850 fr faisant 12 000 livres tournois

Fils d’un aubergiste de la Citadelle, Pierre Philippe Salomé Odoin épouse en 1805 Béatrice Frey originaire de Brumath
1805 (24 messidor 13), Strasbourg 11 (5), Me Anrich n° 803, 389 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 41 du 3 therm.
(Contrat de mariage) sont comparus Pierre Philippe Salomé Odoin, garçon menuissier majeur d’ans, demeurant audit Strasbourg fils légitime du Sieur Jean Philippe Odoin ci devant aubergiste à la Citadelle de cette ville y demeurant et de f$ue therese Gross ses père et mère stipulant et agissant pour lui et en son nom, sous l’assistance dudit son pere d’une part
et Demoiselle Beatrice Frey, fille majeure d’ans de feu Jean Frey, vivant porteur de contraintes à Brumath et d Catherine Ebel y demeurant ses père et mère stipulante et agissante également sous l’action de ladite sa mere, sicelle assistée du Sr Jean Chrétien Adam Mehl vitrier en cette ville

Inventaire après décès d’un locataire, le militaire pensionné Jean Christophe Husson

1811 (17.6.), Strasbourg 14 (48), Me Lex n° 5277 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 99-v du 25.6.
Inventaire de la succession de Jean Christophe Husson décédé le 28 avril dernier, à la requête de Barbe Hantzler veuve en premières noces de François Houbert militaire retiré veuve en secondes noces du Sr Jean Christophe Husson militaire pensionné, Dlle Sophie Husson sa fille majeure tant pour elles que pour et au nom de Jacques Houbert enfant du premier lit, chasseur au 17° régiment d’infanterie légère
dans le logement que ladite veuve occupe en cette ville rue St Guillaume n° 9
Contrat de mariage, Me Laquiante 22 septembre 1786
meubles 229 fr, dettes actives 15 fr, ensemble 244 fr, passif remploi à la veuve 529 fr, total du passif 1123 fr, vuide passif 879 fr

Pierre Philippe Salomé Odoin et Béatrice Frey exposent sans sucès la maison aux enchères

1818 (6.10.), Strasbourg 14 (60), Me Lex n° 160
Cahier des charges – Pierre Philippe Salomé Odoin ci devant aubergiste Béatrix Frey
leur maison, cour, bâtiments, puits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Guillaume n° 9, d’un côté le Sr Adam, d’autre le Sr Madler charpentier, devant la rue, derrière le Sr Sundheim – acquis pour 11 851 francs ou 12 000 livres sur Michel Edel, tonnelier, par acte reçu Me Lacombe le 23 décembre 1809, ledit Edel a acquis l’&imm& en question du Sr Willmann et de Catherine Mossberger par acte reçu Me Knobloch le 3 germinal 9
n° 175 du 14 octobre – mise à 11 000 fr, personne ne s’est présenté
n° 211 du 26 octobre – personne ne s’est présenté

Ils la vendent quelques mois plus tard au marchand François Xavier Exel

1819 (25.1.), Strasbourg 14 (61), Me Lex n° 468 – Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 154-v du 28.1.
Pierre Philippe Odoin, aubergiste, et Béatrix Frey
à François Xavier Exel, rentier et propriétaire
une maison, cour, bâtiments, puits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Guillaume n° 9, d’un côté la propriété du Sr Sundheim, d’autre celle du Sr Madler charpentier, derrière propriété du Sr Sundheim – avec cinq fourneaux en fer de fonte dont l’un se trouve au premier étage, deux au second et deux aux mansardes – acquis de Michel Edel, tonnelier, par contrat passé devant Me Lacombe fils le 23 décembre 1809, la propriété constatée par un acte reçu Me Knobloch le 3 germinal 9, par lequel ledit Edel l’a acquis de Mathias Willmann et Catherine Mossberger – 11 651 francs

François Xavier Exel et Marie Thérèse Klein partagent en 1834 leurs maisons entre leurs enfants. Celle sise rue Saint-Guillaume revient à Marie Thérèse Exel épouse séparée de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne demeurant à Paris

Originaire de Haguenau, Fidèle Richard Joseph Nebel épouse en 1818 Marie Thérèse Exel
1818 (7.3.), Strasbourg 15 (23), Me Lacombe n° 488
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Fidèle Richard Joseph Nebel, ex commissaire des guerres adjoint demeurant Haguenau, fils majeur de Florent Nebel, ancien inspecteur des forêts et propriétaire à Haguenau, et de feu Anne Marie Hennette
Marie Thérèse Exel fille mineure de François Xavier Exel, négociant, et de Marie Thérèse Klein
en la demeure Sr Exel quay St Nicolas
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 58 du 16.3.

Marie Thérèse Exel meurt en mars 1874 en délaissant propre héritiers Paul Louis Joseph Bodin, Marie Bodin femme du négociant Aimé Joubert à Paris et Pauline Eléonore Nebel, veuve du négociant August Mogin

1874 (7.9.), Me Metz
Inventar des Nachlaßes von Maria Theresia Exel Wittwe von Richard Nebel, Rentnerin zu Straßburg, den 19. März 1874 gestorben, errichtet durch den Bevollmächtigten von Paul Ludwig Joseph Bodin, Inspector einer Versicherungs Gesellschaft zu Paris, Maria Bodin Ehefrau von Aimé Joubert, Kaufmann in Beaujeu, Pauline Eleonore Nebel, Wittwe von August Mogin, lebend Kaufmann zu Paris
acp 631 (3 Q 30 346) f° 38 du 9.9. (Nachlass erklärt den 15. September 1874) Nachlass, Mobilien 1007, Geld 4997, Schuldschein 23.700
Zwei actionen der Baunwoll Spinnerei Dieterlen compagnie
Zwei obligationen des Frantzösischen Grund Credits
Zwei obligationen der Ostbahn
Sechs obligationen des Seine Départements
Sechs obligationen der Nordbahn
740 Frantzösisch Renten 5 % – Passiva 5659

Testament de Marie Thérèse Exel
1874 (7.9.), Me Metz
Hinterlegung durch Ferdinand Lorentz, Rechtscandidat zu Straßburg in Vollziehung einer Ordnung des Präsidenten des Landsgerichts Straßburg 20/3 74 1) das eigenhändige Testament der 19/3 1874 verstorbenen Maria Theresia Exel Wittwe Nebel zu Straßburg vom 19/3 1864
2) ein Testament derselben vom 2/11 1867
3) Codicill derselben vom 16/10 1872
acp 632 (3 Q 30 347) f° 16 du 8.9., n° 4333

Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659) f° 82-v n° 1113 du 7.5.
19 mars 1864, Olographisches Testament wie folgt. Ich Marie Thérèse Exel domicilirt zu Straßburg, Wittwe von Joseph Fidelis Richard Nebel, gebe und vermache hiemit meiner Tochter Pauline Eleonore Nebel, ebendaselbst domicilirt, Wittwe von August Mogin, alle meine Mobiliern welche mein Hauswesen bilden (…)



17, rue Saint-Guillaume


Rue Saint-Guillaume n° 17
X 382 (Blondel) – O 1002 puis section 29 parcelle 32 (cadastre)


La façade en 1830 (dessins préparatoires au plan-relief) et en 1945 (d’après le dossier du M.R.U.)

Petite maison d’artisan sans jardin, elle appartient pendant tout le XVIII° siècle à des potiers qui y ont leur four, depuis que le potier Nicolas Diebold l’a achetée en 1695.
La façade de la maison est reconstruite en 1761 lors de l’élargissement de la rue Saint-Guillaume, le rez-de-chaussée en pierre et l’étage en pan de bois. Le plan Blondel (1765) ne représente qu’un bâtiment sur rue, un bâtiment arrière est cité dès 1785. Ces deux bâtiments ainsi que le rez-de-chaussée en pierre surmonté d’un pan de bois se retrouvent dans la description des lieux suite à leur destruction totale par le bombardement du 25 septembre 1944. L’Atlas des alignements mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois : on voit cependant deux étages sur les dessins pour le plan-relief de 1830. Il se peut que, comme sur les élévations dessinées en 1948 après la destruction de la maison, l’entresol au niveau de la chaussée soit considéré comme un sous-sol où se trouvait l’atelier de potier. Comme le cadastre ne cite pas de modification, le dossier de 1948 fait remonter la construction avant 1840, date d’ouverture du cadastre. Les combles ont cependant été aménagées en mansardes depuis le dessin de 1830. Le dossier de la Police du Bâtiment fait état d’un entretien régulier (entablement, escalier de l’entrée en 1893, cheminée dans le bâtiment arrière en 1898, porte d’entrée en 1901).

Ilot 231, élévations (a'-l')
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 231

Sur le dessin qui représente l’alignement de la rue depuis l’angle du quai (a’) jusqu’à celui de la ruelle des Nonnes (l’, à l’extrémité de l’actuel n° 21), le numéro 17 est la quatrième maison à partir de la droite, surmontée de la lettre (b) pour blanc. La maison, comme sa voisine le n° 19 elle aussi entièrement détruite par les bombes de 1944, n’a jamais été reconstruite.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1662 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Klingelmeyer, tisserand en lin, et (1637) Salomé Krauss, remariée (1666) à Michel Kœlsch, tisserand en lin – luthériens
1689 v Jean Ulric Hegenauer, tisserand en lin, et (1684) Anne Marie Senckeisen, épouse en premières noces (1682) de Jean Louis Meyer, tisserand en lin – luthériens
1690 v Jean Spœttnagel, imprimeur en lin, et (1669) Jeanne Marguerite Klemm – réformés
1696 v Anne Barbe Dürninger femme (1683) de Jean Christophe Engel, chirurgien et barbier – luthériens
1698 v Nicolas Diebold, potier, et (1695) Catherine Alber puis (1697) Dorothée Dumont – catholiques
1702 adj Léonard Maurer, boulanger, et (1680) Anne Bauer puis (1705) Marie Salomé Grohberger veuve de Jean Jacques Müller – luthériens
1703 v Conrad Nagel, potier, et (1688) Salomé Jacober – luthériens
1720 h Marie Madeleine Nagel femme (1726) de Georges Frédéric Musculus, potier puis (1735) de Jean Michel Diemer, potier – luthériens
1736 h Jean Conrad Musculus, potier, célibataire – luthérien
1754 h Jean Michel Diemer, potier (ci-dessus) et (1735) Marie Madeleine Nagel puis (1737) Anne Marie Gœfft qui avait épousé (1717) le jardinier Jean Georges Riehl
1766 v Jean Kohlmann, potier, et (1764) Marie Odile Bürckel – catholiques
1785, 1794 h Jean Louis Kohlmann, potier, et (1785) Marie Catherine Siedel – catholiques
1795 v (maison arrière) Catherine Schiebel, fille majeure
1796 v Christophe Gœrner, serrurier, et (1783) Thérèse Holtzbecher puis (1785) Marie Madeleine Letourné – catholiques
1809 adj François Louis Madler, architecte, et (1804) Marie Anne Voltz
1829 v Marie Marguerite Diehl femme (1808) de Conrad Schneider, potier de terre, veuf d’Ursule Marck
1833 adj François Louis Madler (ci-dessus)
1834 v Jean Walther, employé à la fondation Saint-Thomas, et Frédérique Caroline Schaad puis (1836) Marie Salomé Dubarry
1836 h Geoffroi Frédéric Redslob, docteur en théologie
1872 h Louis Edmond Redslob
1885* h Sophie Lydie, Anna Amélie Marie et Julie Anne Redslob
1894* v Charles Schelcher, mécanicien, et Elise Hurler
1937 v Félix Latzarus, aubergiste, et (1912) Berthe Diebold
1952 h Lucie Latzarus et (1950) Jean Coiseur
v Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

(1765, Liste Blondel) X 382, Jean Michel Diemer
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1002, Redslob, Geoffroi, rue St. Guillaume 10 – maison, sol – 1,05 are – puis Redslob Frédéric docteur en médecine rue de l’Arc en Ciel

Locations

1691, Jean Frey, aubergiste
1764, Jean Kohlmann, potier (futur propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers

Liste générale des travaux à la charge de la Ville en 1761 pour le compte du Roi. Y figurent les travaux à faire aux deux maisons rue Saint-Guillaume pour élargir la rue. On y précise que la façade sera faite en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage.

1761 (VII 1409 Bauherren)
(ad f. 87) Verzeichnuß des Jenichen Neue Arbeithen, welche in dem laufenden Jahr 1761. Von Gemeiner statt, auf Radification Gnädicher Herren der Ober bau Herren, und dreÿ des Pfennigs thurn, Von dem Maur, Zimmer und Bruck hoff, so wohl In, und außer der Statt als auch auff dem Canal sollen Gemacht werden.
12° Hatt eine Löbl. Statt in der Willhelmer Gaß Zweÿ Häußer Zu Kauffen, um bemelde Gaß breider Zu machen, Vor welche eine Löbl. Statt Vermög des anschlags der Experten Zu bezahlen hatt 3920.
Ferner das abgeschnidens an beÿden häusern, wieder mit einer facade den ersten Stock Von stein und den 2.ten Von Holtz auff Zu führen, sambt den Innerhalb nödichen Reparationen und Sprießen belauffet sich auff 621. R
(…)
Davon ist aber abzuziehen, theils Vor häuser welche in der Wilhelmer gas wieder Können Verkauffet werden, und Vor Matterialien wie folgt
2° die zweÿ häuser in der Wilhelmer Gaß, 1700 fl.

(traduction) Liste des nouveaux travaux que le chantier des maçons, des charpentiers et des pontonniers de la Ville doivent faire pendant l’année 1761, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la ville et sur le Canal, après ratification par les directeurs fonciers et les Trois de la Tour aux deniers.
(…) 12° La Ville doit acheter deux maisons rue Saint-Guillaume pour élargir ladite rue, elle devra régler d’après l’estimation des experts 3920 florins,
En outre pour amputer les deux maisons, refaire la façade en pierre au rez-de-chaussée et en bois à l’étage ainsi que les travaux d’aménagement intérieur et d’étayage, 621 florins.
(…) De laquelle somme il faut soustraire tant pour les maisons rue Saint-Guillaume qui peuvent être revendues que pour les matériaux (…), 2° les deux maisons rue Saint-Guillaume, 1700 florins

Les experts de la Ville et des propriétaires estiment la maison et les travaux. La Ville prévoit d’acheter les deux maisons. En fait, elle achète le terrain soustrait aux deux parcelles pour élargir la rue et se charge de régler les travaux de réfection. C’est le propriétaire de la maison X 381 (ultérieurement 15 rue Saint-Guillaume), le maître maçon Jean Michel Meyer, qui se charge de remettre en état sa maison et celle de son voisin. Le terrain de la maison X 382 est amputé de 54 ½ pieds carrés

1761, (VII 1409)
(f° 72) Donnerstags den 8. Jan: 1761. Abschatzung Zweÿer häußer in der Wilhelmer Gaß – In Præs. H. Stättmts. Von Berstett und der Hh. Dreÿ haben wegen der Zu æstimation des Verlusts von beeden plätzen und reparations Kösten der Johann Michel Meÿer Maurermst. und Johann Michel Diemer dem haffner gehörigen häußern, welche Zu erweiterung der Wilhelmer gaß sollen abgeschrodet werden, Caspar theodor Ravaliatti der Maurermeister und Martin Burger der Zimmermeister von seiten der Statt Straßburg, Michel Hatzung der Maurermeister und Johannes Sundtheimer der Zimmermeister von seithen beeder eigenthümer gedachter häußer ernannte Experten, nach deme sie jhres burger eÿds und Pflicht, wormit sie gemeiner Statt zugethan, so Viel dießen actum betrifft, erlaßen worden, den von H: St.m Von Berstett jhren Vorgestaabten Schatzeÿd, alles nach ihrem besten wißen und Gewißen, Keinen theil zu Lieb noch Zu leÿd, ohne alle partheÿlichkeit abzuschätzen, in gegenwart gedachten Johann Michel Meÿers und Johann Michael Diemers abgeschworen.
(f° 77) Dienstags den 3. Martÿ 1761. Joh: Michel Meÿer und Joh: Michel Diemer häußer in d. Wilhelmergaß – Auff die von denen den 8. Januarÿ jüngst ernannte Experten Zu Abschatzung der in der Wilhelmer gaß beeden Vorstehenden häußern angegebene relation, vermög welcher Mstr Johann Michel Meÿer des Maurers hauß auff 2400. fl. der Verlust des hauß platzes von 227. ¼. Quad. Schuh auf 378. fl. 8 ß 10 d und die reparations Kösten d. hauß wieder in wohnbaren stand Zustellen auff 2848. fl. geschätzt worvon aber 300. fl. für den werth der alten Matelialien und 849. fl. für den dritten theil an den baukösten so der Eigenthümer Zu bezahlen schuldig seÿn solle abzuziehen also daß Löbl. Statt noch 1698. fl. ane den Baukösten und 378. fl. 8 ß 10 d für den abschnitt in Summa 2076 fl. 8 ß 10 d Zu bezahlen, Ferner Mr Johann Michael Diemers des haffners hauß auff 1520. fl. der verlust des hauß platzes von 54. ½ Quad. Schuh auff 109. fl. und die reparations Kösten auff 559. fl. æstimirt worden, wurde Erkannt. Sollen beede häußer von der Statt erkaufft und denen Eigenthümern der werth dafür nach æstimation der Experten, also Meÿern 2400. fl. und Diemer 1520. fl. bezahlt werden, welches sie beede acceptirt und auff Ostern die häußer Zu raumen Versprochen.
(f° 88) Dienstags den 14. Aprilis 1761. Wilhelmergaß Erweiterung. H. Werner der bau Inspector berichtet er habe Johann Michel Meÿer den Maurermeister wegen dem abschnitt seines haußes Zu erweiterung der Wilhelmer gaß dahin disponirt die summ von 1614. fl. 9. ß d sowohl für den Verlust des platzes, als auch für die bawkösten das hauß wieder in wohnbaren standt zu stellen, anzunehmen, und seÿe dießes oblatum folgender maßen bewürcket worden, nemblichen der innhalt des platzes Vom hauß ist nach der Experten relation auff 1440 quadrat schuh æstimirt, von dießem fallen ab Zu erweiterung der gaß 227. ¼. quad. sch. restirt noch 1212. ¾. quad. sch. den sch. zu 4 ß gerechnet, macht 485. fl 1 ß, darzugeschlagen 300. fl. für den werth der alten Materialien Vom hauß macht 785. fl. 1 ß d diese Von 2400. fl. als der æstimation des gantzen haußes abgezogen verbleiben obgemelte 1614. fl. 9 ß d
als für welche summ gedachter Meÿer gegenwärtig sein hauß fornen Vom eck nach dem schrägen lauff seines überhangs umb 10 sch. und hinten an der scheid des gebels neben Mr. Diemers hauß umb 4 sch 9 Zoll frantz: Meßes abzuscheiden und übrigens daßelbe auff seine Kösten abzubrechen und fornen wieder eine neue façade nach der vorgeschriebenen flucht auffzuführen sich erbiethet. Erkannt, wird dießes oblatum eingenommen, und soll Meÿer sogleich 800. fl. auff abschlag und nach auffgeführter façade der überrest mit 814. fl 9 ß d bezahlt werden, welches er auch auff solche weiß acceptiret, wie die deßfalls auffgericheter Kauffverschreibung außweißet.
Nach dießem wurde mit Johann Michel Diemer dem haffner für den Verlust des platzes von seinem hauß so in 54 ½ quadrat schuh bestehet tractiert und jhme darfür nach der experten æstimation 109. fl. Zu bezahlen Zuerkannt, das hauß aber wieder in wohnbahrem standt Zu stellen ist mit obgedachtem Mr Meÿer der accord getroffen worden die reparationen nach dem Von denen experten auffgesetzten Devis für die Summ Von 500. fl. zu übernehmen, wovon jhme so gleich die helffte mit 250. fl. und nach auffgeführter facade die andere helffte soll bezahlt werden, welches er ebenmäßig schreib: und quitt: zu ersehen.
(Acte sur feuille jointe) Ich Zu endes unterschriebener Johann Michel diemer Haffner und burger alhier Urkundte und bekenne hiemit für mich und meine Erben eines auffrecht und redlichen Verkauffts Verkaufft und Zu Kauffen gegeben Zu haben denen hochverordneten Obern bawherren und herren dreÿ des Pfenningthurns, welche auch für und im Nahmen hießiger Gemeiner Statt Zu erweiterung der Wilhelmer gaß Vestiglich erkaufft haben benantlichen den Vorstehenden theil meines in gedachter Gaß Liegenden eigenthümlichen haußes, welches an einem end nach dem lauff des gebels umb Vier schuh neun Zoll frantzösisch. Meß auff das andere end außlauffendt abzuschneiden und in allem fünffzig Vier und ein halben quadrat schuh in sich haltet, wie solcher Von den deßwegen ernannten Experten in dem hierüber Verfertigten Riß und eingegebenen relation Verzeichnet und veschrieben. Und ist dießer Kauff und Verkauff Zugegangen und beschehen nach der æstimation gedachter Experten Vor und umb 109 Gulden, welche ich auch also baar Von den herren Käuffern empfangen haben dieselbe und die Statt darfür bestend quittiere und gebührende währschafft Leisten verspreche, dahingegen die Herren Käuffere versprechen die façade auff der Statt Kösten abzubrechen und fornen wieder eine neue nach gemachtem Riß und Devis der Experten auffzuführen und das hauß wieder in wohnbaren stand zu stellen, so beschehen Straßburg den Neünten Julÿ Anni 1761 [unterzeichnet] Johan Michael dimmer
(Acte sur feuille jointe) das Mier Vunter schribene Von der woll Ver ordtneten herrn dreÿ des Pfennen thurs wegen Jber Nomen bau kösten des Johan Michell dienet des hafners haus in de willhölmer gasen Nach dem Von den Experten auff gesetzte devÿ ab zu schneidten undt witer in wonbaren standt zu stöllen die sum von fünff huntert gulten bar bezalt worden Ein solches ies bescheine hier mit bestes quitiret stras burg den 4. septemb. 1761. Johan Michael Meÿer Maurer Meister

(traduction) Jeudi 8 janvier 1761. Estimation de deux maisons sises rue Saint-Guillaume – En présence du stettmestre de Berstett et des Trois de la Tour, le maître maçon Gaspard Théodore Ravaliatti et le maître charpentier Martin Burger, experts commis par la Ville de Strasbourg, le maître maçon Michel Hatzung et le maître charpentier Jean Sundheim, experts commis par les deux propriétaires pour estimer le terrain soustrait et les frais de répération des maisons qui appartiennent au maître maçon Jean Michel Meyer et au potier Jean Michel Diemer et qu’il est nécessaire d’amputer pour élargir la rue Saint-Guillaume, ont prêté serment, dans les termes que leur a prescrit l’ammestre de Berstett, en présence desdits Jean Michel Meyer et Jean Michel Diemer, de procéder à leur estimation en toute indépendance, en leur âme et conscience sans avantager ni léser aucune partie, après avoir été relevés de leur serment d’allégeance à la Ville pour ce qui relève de la présente affaire.
Mardi 3 mars 1761. Maisons de Jean Michel Meyer et de Jean Michel Diemer sises rue Sain-Guillaume – D’après le rapport des experts nommés le 8 janvier dernier pour estimer les maisons en saillie dans la rue Saint-Guillaume, la maison du maçon Jean Michel Meyer a été évaluée à 2400 florins, le terrain sera amputé de 227 ¼ pieds carrés soit une somme de 378 florins 8 sous 10 deniers et les frais nécessaires pour remettre la maison en état s’élèveront à 2848 florins dont 300 florins qui représentent la valeur des anciens matériaux et 849 florins le tiers des frais à la charge des propriétaires, de sorte que la Ville doit encore 1698 florins pour frais de construction et 378 florins 8 sous 10 deniers pour amputation, soit au total 2076 florins 8 sous 10 deniers, d’autre part la maison du potier Jean Michel Diemer a été évaluée à 1520 florins, le terrain sera amputé de 54 ½ pieds carrés soit une somme de 109 florins et les frais nécessaires pour remettre la maison en état s’élèveront à 559 florins. Décision, la Ville achètera les deux maisons d’après la valeur d’estimation établie par les experts, soit 2400 florins la maison Meyer et 1520 florins la maison Diemer, conditions qu’acceptent les deux intéressés en promettant de libérer les maisons à Pâques prochaines.
Mardi 14 avril 1761. Elargissement de la rue Saint-Guillaume – L’inspecteur des bâtiments Werner rapporte qu’il a proposé au maître maçon Jean Michel Meyer la somme de 1614 florins 9 sous pour l’amputation de sa maison afin d’élargir la rue Saint-Guillaume, laquelle somme correspond au terrain perdu et aux frais nécessaires pour remettre la maison en état, offre fondée sur la contenance du terrain que les experts ont estimé à 1440 pieds carrés dont 227 ¼ seront amputés pour élargir la rue, de sorte qu’il restera 1212 ¾, à 4 sous le pied carré on obtient 485 florins 1 sou auxquels il faut ajouter 300 florins qui correspondent aux anciens matériaux de la maison, soit 785 florins 1 sou à soustraire aux 2400 florins, valeur à laquelle est estimée la maison entière, soit lesdits 1614 florins 9 sous. Pour cette somme, ledit Meyer ici présent s’engage à amputer sa maison à l’avant de 10 pieds en suivant l’oblique de son encorbellement et à l’arrière de 4 pieds 9 pouces mesure de France vers le pignon qui forme la limite vers le sieur Diemer, à la démolir à ses frais et à reconstruire une nouvelle façade sur la rue en suivant l’alignement prescrit. Décision, l’offre est acceptée, on remettra immédiatement audit Meyer 814 florins en acompte, le solde de 814 florins 9 sous sera versé une fois la façade terminée, ce qu’il accepte comme le stipule l’acte de vente dressé à cet effet.
On a ensuite convenu avec le potier Jean Michel Diemer du terrain perdu de sa maison, soit 54 ½ pieds carrés, et on a ordonné de le dédommager en versant les 109 florins fixés par l’estimation des experts. Pour remettre la maison en état, on a traité avec ledit Meyer qui se charge des réparations moyennant la somme de 500 florins, fixée par le devis des experts, dont la moitié, soit 250 florins lui est versée immédiatement, l’autre moitié lui sera payée une fois que la façade sera terminée, ce pour quoi il a donné acte et quittance.

Le potier Jean Kohlmann est autorisé à réparer les pans de bois

1780, (VII 1419)
(121-v) Dienstags den 22. Augusti 1780. Johannes Kohlmann, Kachler – Mr Meyer, der Maurer, nôe. Mr. Johannes Kohlmann, des Kachlers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Wilhelmer Gaß gelegen einige Riegel aus zu beßern. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) la maison comprend le sol, un vestibule sous lequel se trouve un atelier et une cave à côté, à l’arrière un four de potier et toutes ses appartenances, le tout estimé 425 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) la maison comprend poêles, chambres, petite cuisine, vestibule, chambre à soldats, un atelier de potier, un vieux four, une cour et une cave solivée, à côté une petite maison dans laquelle il y a un petit poêle et une chambre sous un demi-toit, le tout estimé 550 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un atelier de potier et un four, en outre deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée et un puits commun, le tout estimé 750 florins
  • 1833 Rapport d’experts avant la vente par adjudication judiciaire
  • 1946 Rapport d’expert après destruction totale par fait de guerre

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Rue St. Guillaume (p. 45)

nouveau N° / ancien N° : 19 / 10
Schneider
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage bon en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 341 case 1

Redslob Géoffroi Frédéric docteur en Théologie, rue de l’ail N° 2

O 1002, maison, sol, R. St. Guillaume 10
Contenance : 1,05
Revenu total : 72,54 (72 et 0,54)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1165 case 2

Redslob Geoffroi Frédéric, docteur en Théologie
1872 Redslob Louis Edmond rue de l’ail 15
1885 Redslob Sophie Lydie, Anna Amelie Marie, Julie Anne minderjährig
94/95 Schelcher Karl, Mechaniker und Elise Hurler

O 1002, maison, sol, Rue St. Guillaume 17
Contenance : 1,05
Revenu total : 72,54 (72 et 0,54)
Folio de provenance : (341)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 376 case 3

Parcelle, section, 29 n° 32 – autrefois O 1002
Canton : Wilhelmergasse N° 17
Désignation : Hf 2 Whs
Contenance : 0,97
Revenu : 450 – 900
Remarques : R.U.
P. v. 2733

compte 1061
Schelcher Karl
1937 Schelcher Charles & son épouse
1938 Latzarus Félix et son épouse
(2571)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 364 De St. Guillaume (p. 526)
(maison n°) 10

Pr. – Hohlmann Jean – Maçons
loc. – Hohlmann J. Louis – Maçons
loc. Burger, Michel – bateliers
loc. Ernwald, Marie veuve d’un invalide

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Wilhelmergasse (p. 198)

(Haus Nr.) 17
Schelcher, Mechaniker. E 1
Schindler, Tagner 1
Müller, Büglerin 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 147)

Le propriétaire fait refaire l’entablement et l’escalier de l’entrée en 1893, installe une cheminée dans le bâtiment arrière en 1898 et fait agrandir la porte d’entrée en 1901. La maison est occupée par un fabricant de casquettes (1891) et des repousseurs de métaux (1925). Elle est détruite par le bombardement du 25 septembre 1944. On pose en 1959 une clôture autour du terrain pour servir d’affichage publicitaire.

Sommaire
  • 1885 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Lydie Redslob (7 rue Saltzmann) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, novembre 1885
  • 1889 – La Police du Bâtiment notifie la demoiselle Redslob, rentière (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, octobre 1889
    L’entrepreneur E. Widmann (1 rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation
    1889 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Redslob (8 quai Saint-Nicolas) de faire aussi repeindre les volets – Travaux terminés, mars 1890
  • 1891 – Le fabricant de casquettes Gustave Adolphe Müller a déménagé du 12 rue des Pêcheurs au 17 rue Saint-Guillaume et demande l’autorisation de déplacer sa vitrine – Autorisation, schéma (la vitrine se trouve au-dessus de la porte)
  • 1893 – Charles Schelcher, propriétaire, demande l’autorisation de réparer l’entablement, le crépi et l’escalier de l’entrée – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1893 – Dessins
  • 1893 – La Police du Bâtiment notifie Charles Schelcher (domicilié sur place) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1898 – Un habitant signale que la chaudière de la buanderie dans le bâtiment arrière et le poêle d’une chambre ne sont pas raccordés à une cheminée mais que le tuyau donne sur l’extérieur. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire faire une cheminée – Travaux terminés, juin 1898
  • 1901 – La Police du Bâtiment notifie Charles Schelcher (domicilié sur place) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, octobre 1893
    1901 – Charles Schelcher demande l’autorisation de faire ravaler la façade et d’agrandir la porte d’entrée – Dessin – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1901
  • 1903 – Dossier. Les travaux de canalisation ont endommagé la façade. Les dommages sont estimés à 100 marks
    1908 – Dossier. L’intéressé demande à être indemnisé. D’après le nouveau rapport, les dommages dus au tassement du sol suite à la pose des canalisations sont estimés à 300 marks
  • 1904 – G. Werner, propriétaire du 21 rue Saint-Guillaume, signale que deux fosses d’aisances du n° 19 dégagent une mauvais odeur – Les fosses ont été raccordées aux canalisations, décembre 1905
  • 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires. Remarques sur la buanderie, le logement du premier étage et la cheminée
  • 1925 – Les frères Kacinec, repousseurs de métaux, demandent l’autorisation d’installer des machines dans leur atelier. Accord de l’inspection du travail – Autorisation – Dessin
  • 1928 – Les frères Kacinec demandent l’autorisation de poser une enseigne
  • 1926 – P. Wassner, ingénieur (société Innostra) qui a inventé un nouveau système breveté d’enseignes, transmet un modèle à la Police du Bâtiment pour savoir si elle les autoriserait. Le conseil municipal les approuve, sur l’avis de la commission des beaux-arts
  • 1934 – La Police du Bâtiment notifie Charles Schelcher (domicilié 32 rue du Foss Riepberg au Neudorf) de faire ravaler la façade du 17 rue Saint-Guillaume – Travaux terminés, août 1935
  • 1945 – Certificat de sinistré. Charles Reiner (2° étage). La maison figure sur la liste des bâtiments entièrement détruits par le bombardement du 25 septembre 1944
  • 1959 – Des habitants du voisinage font observer que le terrain à côté du n° 12 (emplacement des n° 17 et 19) sert de dépôt d’ordures aux habitants du Holtzhof voisin et de terrain de jeux aux enfants du quartier. Ils demandent que la Ville pose une clôture.
    La ville écrit au propriétaire du terrain, le Groupement des Associations syndicales de Remembrement du Bas-Rhin, en vue de poser une palissade qui servirait aussi d’affichage publicitaire. La société Publicité Schuler, concessionnaire de l’affichage municipal, se charge de poser la clôture. Elle est effectivement en place, décembre 1959

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2004)

La maison est entièrement détruite par le bombardement du 25 septembre 1944.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Krautenau
Anwesen : Wilhelmergasse Nr. 17
Fliegerschaden vom 25. 9. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Wilhelmergasse Nr. 17
Eigentümer : Latzarus Felix Rheinstrasse 51
1. Gebäudebeschrieb : –
2. Beschädigte Gebäudeteile : Totalschaden
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? –
4. Art der Schäden : Totalbeschädigt
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen
Geschäfte
Werkstätten –
Lagerräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar :
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 28.9. 1944
Der Verwalter : Felix Latzarus

Dossier du Minisère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (cote 424 D 16, ADBR)

Le bâtiment entièrement détruit par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 était occupé par des locataires. Le dossier comprend une description des bâtiments. Le propriétaire demande à transférer ses droits à l’indemnité sur un autre terrain sis au Port du Rhin. Le permis de construire lui est refusé.

Dossier de destruction totale concernant la maison de rapport sise 17, rue Saint-Guillaume

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Dossier NV 528
Dossier de destruction
État civil du propriétaire
LATZARUS, Berthe, née le 14.3.1891 à Bruchhausen, nationalité française, restauratrice, Strasbourg-Port-du-Rhin, route du Rhin N° 51
Renseignements relatifs à l’immeuble sinistré
Rue Saint-Guillaume 17 (2 immeubles) maison devant et arrière
N° d’ordre I, section 29, N° 32, parcelle 29 (Feuillet d livre foncier N°1631), immeubles complètement anéantis lors du bombardement aérien du 25/9/44
Extrait de la matrice cadastrale comprenant les immeubles de Madame Vv. LATZARUS née DIEBOLD, maison, N° d’ordre I, Section 29, N° de parcelle 32 conetance 0,97 ca.
Croquis d’implantation (devant, cour, arrière)
Destination, maison d’habitation
Quotité du dommage, destruction totale
Origine de la propriété, d’un achat
Droits réels, non
Ancienneté, avant 1840
Locations, était loué par logements
Assurance, oui, Badische Gebäudeversicherung, RM 15.000.
Subventions antérieures, non

Extrait du livre foncier

Tribunal Cantonal de Strasbourg
Copie – Feuille n° 1631 du livre foncier de Strasbourg
Latzarus Félix, restaurateur à Strasbourg et son épouse Berthe née Diebold, en communauté de biens
(n° d’ordre) 1, Section 29, parcelle 32, Rue St. Guillaume Nr. 17, 0,97 are, sol deux maisons
Inscriptions, 28 octobre 1937. Vente (Ann. 1006)

Procès verbal d’expertise : description des lieux

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Délégation Départementale du Bas-Rhin
Dossier N° 528 Z
Procès verbal d’expertise
Adresse de l’immeuble, 17 rue St Guillaume à Strasbourg
Nom, prénoms et adresse du propriétaire, Mme Vve Latzarus, Berthe, 61 route du Rhin à Strasbourg
Nom et adresse de la personne convoquée, Mme Vve Latzarus, Berthe, 61 route du Rhin à Strasbourg
Date de convocation, 30 avril 1946
Nom, prénoms et adresse de la personne présente, M. Steiger René, place du Corbeau à Strasbourg, en qualité d’architecte
Date d’expertise 16 Mai 1946
Origine du sinistre. Bombardement aérien du 25 septembre 1944. Chute d’une bombe de gros calibre sur l’immeuble.
Consistance des dégâts.
Bâtiment N° 1.
Entièrement détruit. Des matériaux de récupération sont actuellement entreposés à l’emplacement du bâtiment dont les caves sont remblayées. Le mur mitoyen de gauche est conservé et porte trace de réfection partielle. Les héberges sont encore visibles.
Il ne reste rien de la façade sur cour ni du mur mitoyen de droite, l’immeuble voisin étant totalement détruit. Les murs de fondation étaient en moellon de pays, ceux en élévation en brique et pan de bois avec crépi extérieur. Les planchers et la charpente de comble étaient en bois. La couverture en tuile plate. Les sols étaient en terre battue au sous-sol, en parquet au surplus avec carrelage dans les cuisines. Le rez de chaussée était utilisé par un plombier qui avait installé un petit atelier et un magasin, le surplus était à usage d’habitation. Les étages étaient à usage d’habitation avec eau gaz électricité et tout à l’égout. L’état d’usage du bâtiment ne peut être exactement déterminé.
Pourcentage de destruction 100 %.
Bâtiment N° 2. Totalement détruit au dessus du sol. Mêmes caractéristiques que le bâtiment sur rue au point de vue construction mais sans sous sol. Le rez de chaussée était une cour couverte avec W.C. et prise d’eau, le surplus à usage d’habitation. 10 mètres de fondation et un massif de fondation sous poteau isolé sont intacts. Le surplus est détruit sauf les murs de pourtour sur lesquels la construction semblait venir en adossement et qui, dans ce cas, appartiendrait aux immeubles voisins.
Pourcentage de destruction 97 %.
Après vérification sur place au mois d’octobre 1951 et renseignements pris auprès des voisins il a été constaté que la maison avant ne comportait qu’un rez-de-chaussée, un 1° étage et le 2° mansardé. De plus les murs de façade avant et arrière étaient en pans de bois. C’est pour cette raison que les devis du 22.10.48 et 13.11.51 ont été repris (voir lettres du 7.5.51 25.1.52). Cet immeuble est compris dans le remembrement. Le montant de l’indemnité en valeur 1939, sans déduction d’abattement pour vétusté est de 337 877 francs.
Strasbourg le 19.3.52. (signé)
Observations de l’architecte sur le résultat de la vérification. Néant (signé)
Fait le 16 Juillet 1946 à Paris par l’Expert assermenté soussigné
(Feuille annexe) Caractéristiques techniques du bâtiment N° 1
Croquis coté : rez-de-chaussée (7,30 x 7,25 m), étages. Coupe (hauteurs sous-sol 3,00 – étages 2,90 – 2,60 – 2,60 mansardes – 2,90 combles)
Ancienneté de l’image, avant 1840
Surfaces, rez-de-chaussée, étage, comble à la Mansard 53,00. Grenier accessible 35,00
Ancienneté de l’immeuble, avant 1840
Murs en brique et pan de bois avec crépi
ossature des planchers, bois
couverture, tuile plate
Caractéristiques techniques du bâtiment N° 2
Croquis coté : rez-de-chaussée (5,60 x 8,30 m), étages. Coupe (hauteurs 2,45 – 2,60 – 2,60 mansardes – 3,00 combles)
Surfaces, cour couverte 52, étage et comble à la Mansard 35,00. Grenier accessible 20,00
Ancienneté de l’immeuble, avant 1840
Dimensions approximatives des cours et courettes, 17 m²
Murs en brique et pan de bois avec crépi
ossature des planchers, bois
couverture, tuile plate

Formulaire descriptif

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Délégation Départementale du Bas-Rhin
Dossier N° 528 Z
État descriptif d’un bâtiment totalement détruit
Propriétaire, Madame Vve Latzarus née Berthe Diebold, Route du Rhin 51
Renseignements relatifs au bâtiment détruit
Rue St Guillaume 17, section 29 parcelle 32
deux maisons d’habitation, avant 1840
Description du bâtiment
Rez-de-chaussée, logement 4 pièces, maison arrière 2 logements
1° étage, id.
2° étage, id. & deux pièces
3° étage, grenier
Caractéristiques de la construction
Façades, crépi et peinture à l’huile
Murs latéraux, rez de chaussée maison en pierre 1 et 2.me pans en bois
Planchers, tous les étages parquets chevaux
Couverture, tuiles et ardoise
Agencement moderne, chauffage central non, eau oui, gaz, oui, électricité oui, ascenseur non, salles de bain non, W.C. oui deux fosses fixes non
État de conservation et d’entretien, la maison était bien entretenue

Plans et élévations

Propriété de Mme Vve Latzarus F.
17 Rue St. Guillaume à Strasbourg
Immeuble d’habitation (avec Annexe, sinistré à 100 %)
Relevé de l’ancien Etat
Vue en Plan et en Elévations avec Coupes transversales
Echelle 1 :100
Relevé et dressé par l’architecte, Strasbourg le – 1948
(2 exemplaires, signés l’un par René Steiger, l’autre par Camille Kuhn, architecte agréé par le M.R.U., anc. cabinet René Steiger 8 place du Corbeau)

Le bénéficiaire de l’indemnité la fait transférer sur un autre immeuble sis rue Kratz (Port du Rhin)

Autorisation de transfert
Le Délégué Départemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme du Bas-Rhin,
VU l’article 31 de la loi N° 46-2389 du 28 octobre 1946,
VU la demande présentée le 8 novembre 1949 par Mme Vve LATZARUS Berte agissant en son nom personnel et comme mandataire de sa fille Lucie, demeurant à Strasbourg 51, route du Rhin,
VU les avis favorables recueillis auprès des organismes intéressés,
Article 1° Autorise Madame Latzarus à transférer les droits à l’indemnité afférents à l’immeuble sinistré à Strasbourg 17, rue St Guillaume sur un terrain sis à Neudorf Rue Kratz, Sct. 59, parcelle 129/94 et 130/94 en vue d’y reconstruire un immeuble de même nature et consistance que le bien sinistré.
Article 2. La présente autorisation ne comporte pas dérogation en plus ou en moins aux droits auxquels le sinistré peut prétendre du fait des dommages causés au bien sinistré et ne peut faire échec le cas échéant à un plan d’alignement ou de remembrement dans lequel serait compris le nouvel emplacement.
Article 3. Elle n’emporte pas permis de construire ni inscription à l’ordre de priorité prévu à l’article 4 de la loi du 28 octobre 1946.
Fait à Strasbourg le 31 Janvier 1949
(Tampon) Dommages de guerre. Entr 3- FEV 1949, R. N° 22 62 DG 2)

Litige concernant l’expertise

Camille Kuhn, architecte agréé par le M.R.U., anc. cabinet René Steiger 8 place du Corbeau
Strasbourg le 7 septembre 1951
à Monsieur le Subdivisionnaire du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
29, Quai des Alpes, Strasbourg
Monsieur le Subdivisionnaire,
Lors de l’expertise qui a été faite pour l’immeuble 17, rue St. Guillaume, à Strasbourg, dossier N.V. 528Z, Monsieur Juliani, expert, avait trouvé certaines erreurs dans l’élaboration du plan de destruction.
Après contrôle sur place effectué par moi-même, j’ai constaté que ces erreurs n’existaient pas.
Je vous demande donc de vouloir bien me donner un rendez-vous en vu de discuter sur place de cette question.
avec mes remerciements, veuillez agréer, Monsieur le Subdivisionnaire, l’assurance de mes sentiments distingués.

Le permis de construire rue Kratz est refusé

Dossier n° 528 Z., P.C. n° 5093/51
Modèle d’arrêté refusant le permis de construire pour des bâtiments sinistrés
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
VU l’ordonnance (…)
Vu la demande de permis de construire présentée par Mme Vve Berthe Latzarus demeurant à Strasbourg Port-du-Rhin, 51 route du Rhin, demande du 15.3.61 conc. la reconstr. d’une maison d’habitation,
Vu l’avis défavorable en date du 8.4.51 du Chef de service de l’Urbanisme et de l’habituellement
Vu l’avis défavorable en date du 12.4.51 du Service de la Police du Bâtiment de Strasbourg consulté en application de l’article 5 de l’ordonnance susvisée.
Considérant que le rue Kratz ne sera pas aménagée dans un prochain avenir et que de ce fait il n’y aura pas d’accès à l’immeuble projeté,
Arrête que le permis de construire est refusé à Mme Vve Berthe Latzarus. (…)
Fait à Strasbourg le 30 avril 1951.

Etat-civil du propriétaire, mariage

Traduction. Acte de mariage
Nr. 1, Neumühl, le 6 janvier 1912
Devant l’Officier de l’état-civil soussigné ont comparu ce jour en vue de leur mariage 1. L’ouvrier de moulin Félix Latzarus, dont l’identité est connue, de religion catholique, né le 16 octobre de l’année 1888 à Ernolsheim en Alsace, demeurant à Kehl, fils du cultivateur Anselme Latzarus et de son épouse Salomé née Flecksteiner, tous deux demeurant à Kehl, demeurant à Kehl,
2 Berthe Diebold, sans profession, dont l’identité est connue, de religion protestante, née le 14 mars de l’année 1890 à Bruchhausen, demeurant à Neumühl, fille du menuisier Oswald Diebold et de son épouse Marie née Körner, tous deux demeurant à Neumühl (…)
Pour traduction conforme, Strasbourg le 7 juin 1945

Etat-civil du propriétaire, dècès

Ville de Strasbourg
Extrait du Registre des Décès, n° 4298 – 1944
Le 28 novembre 1944 à 10 heures est décédé à Strasbourg Port du Rhin Félix LATZARUS, aubergiste, né à Ernolsheim (Bas-Rhin) le 16 octobre 1888 domicilié à Strasbourg fils d’Anselme Latzarus et de Salomé Flecksteiner, époux décédés, Epoux de Berthe DIEBOLD, sans profession
Pour extrait conforme, Strasbourg le 14 juin 1945.


Relevé d’actes

La maison appartient (1662) au tisserand en lin Jean Klingelmeyer qui épouse en 1637 Salomé Krauss. Après sa mort, la veuve se remarie avec Michel Kœlsch, lui aussi tisserand en lin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 107)
1637. Dom: XVI et XVII. Hanns Klingelmeÿer d. Leinenweber burger alhie W. Martin Klingelmeÿers burgers vndt Vischers Zu Haußen nachgel. Sohn v. Jungfr. Salome Weÿl. Baschen Kraußen deß Metzgers Undt burgers alhie nachgelassene eheliche tochter. Cop. Montags d. 2.ten 8.brs Zue St: W. [in margine :] ob 29. 8.br 662 (i 298)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 70, n° 23)
1666. Dncis ÿsdem [XXIII & XXIV Trinit. 18/25 Nov.]
(W.) Michel Gölsch Leinen Weber Vnd Burg. Knecht B. alhie, Und Fr. Salome weil. Hanß Klingel: Meÿer burger W., Conf. f. Mont. d. 21* Xbr. me Pastor * V. B. alhier * *(i 52-53)

Salomé, veuve de Michel Kelsch, hypothèque la maison au profit de Georges Raoul Streitt d’Immendingen

1684 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 172
Salome, Michel Kelschen nunmehr seel. nachgelaßener wittib mit beÿstand hanß Martin Von Zabern des Leinenwebers Ihres Vogts Undt dochtermanns
in gegensein Herrn Johann Philipp Marolfs Practici alß constituirten Mandatarÿ Herrn Georg Rudolph Streitten von Immendingen – schuldig seÿe 50 R
unterpfand, Hauß, hoffstatt mit llen deren gebäwen, begriffen, Undt Zugehördten, und Zwar uff Vnserer Gnädig. Herrn Räth und XXI. am 18. Martÿ jüngstin obrigkeitlich ertheilten bewilligung, allhier in der Wilhelmer gaß einseit neben einer behaußung dem Stifft St. Marx gehörig, anderseith neben der Zornischen Schewr, hinden uff Herrn Jonâ Stören alten großen Raths Verwanthen stoßend gelegen

Salomé Krauss veuve de Michel Kelsch hypothèque la maison au profit du pasteur de Zehnacker, Jean Jacques Pantrion

1687 (11. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 494
Salome gebohrne Kraußin, weÿl. Michael Kelschen, gewesenen Leinenwebers hind.laßene wittib mit beÿstand hans Martins von Zabern auch Leinenwebers Ihres Vogts
in gegensein H. Jacob Christoph Pantrion Mittelschreibers im Spitahl allhier alß seiner Anzeig nach mündlich constituirten befehlhabers H. M. Johann Jacob Pantions, Pfarrherrs zu Zehenacker – schuldig seÿe 25 pfund, annoch ihrem verstorbenen ersten Ehemann hans Klingelmeÿer auch gewesenen Weber nunmehr seel. bereits in A° 1659 auff eine privat handschrifft baar gelühenen Gelds
unterpfand, Eine behaußung sambt höfflein und hoffstatt auch allen deren Gebäuen Rechten und zugehördt. allhier in d. Vorstatt Crautenau in d. Wilhelmer gaß, einseit neben hans Adam Haasen dem Küfer, anderseit neben einer behaußung dem großen Allmosen Zu St Marx gehörig, hind. auff H. Jonæ Stören Senator Gart. stoßend gelegen. darvon gehend jährlich 2 lb 7 ß d. Zinß nach St. Marx

Les héritiers de Salomé Krauss, à savoir les deux enfants de Martin Klingelmeyer et ceux de Salomé Klingelmeyer issus de Jean Martin von Zabern, vendent 280 livres la maison au tisserand en lin Jean Ulric Hegenauer et à Anne Marie Senckeisen

1689 (2. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 434-v
hans Martin von Zabern der Leinenweber alß vogt weÿl. Martin Klingelmeÿers auch Leinenwebers sel. nachgelaßener 2. Kinder, So dann hans Michael Braunwalt, auch Leinenweber alß vogt Sein hans Martin von Zabern mit weÿl. Salome Klingelmeÿer ehelich erziehler 5. Kind.
in gegensein hans Ulrich Hägenauers, deß leinenwebers und Annæ Mariæ gebohrner Senckeisin, deßen ehelich. haußfr. mit beÿstand hans Georg Flötzen, deß Leinenwebers und Johannis Gänßlers, auch Leinenwebers deß kaüffers respect. Stieffvatters und Mutter bruders [unterzeichnet] hanß Ulrich heckenouer, +
Eine behaußung, und höfflein, sambt dero hoffstätten, auch allen deren Gebäuen, Recht. und zugehördten allhier in der Wilhelmergaß, einseit neb. H. Johann Saltzmann, JU.Dd und Saltzverwaltern allhier zum Theÿl, und zum Theÿl neb. hans Georg Nagel dem Biersieder Zu d. 3 Königen, and.seit neben einer behauß. dem Stifft St. Marx gehörig, zum Theÿl, und zum Theÿl neb. weÿl. H. Jacob Widmars geweß. Barbierers wittib und Erben, hind. auff H. Jonæ Stören, E.E. großen Raths alt. beÿsitzer stoßend gelegen, welche behaußung umb 46 lb, Capital dem Stifft St Marx, und umb 75 lb Capital, sambt 10 lb 12 ß 10 d zinß und Unkost., und umb 75 lb Capital wie auch 8 lb 12 ß d zinß und Marzal (Mehr umb 25 ln Cap., so dann umb 25 lb Capital), umb 15 pfund

Anne Marie Senckeisen a épousé en premières noces en 1682 le tisserand en lin Jean Louis Meyer originaire de Minfeld près de Kandel en Palatinat : mariage, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 192, n° 21)

1682. Junius, d. 18. Joh: Ludwig Meyer der ledig. leinenweber von Minfeld Daniel Meyers deß burgers & Schneids. daselbst ehl. sohn, Jfr. Anna Maria hans Friderich Senckeysens burgers & hosenstrickers alhie ehl. tochter (i 193)

1682, 4° Livre de bourgeoisie p. 489
Johann Ludwig Meÿer der leinenweber von Minfelden, empfangt das burger Recht, von seiner haußfr: Anna Maria Senckeisin p. 8. goltR. welche erlegt, ist ledigen standts gewesen und wirdt Zu den Tuchern dienen. Jur. 18. Julÿ 1682.

Elle se remarie en 1684 avec Jean Ulric Heckenauer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 198, n° 29)

1684. November d. 13. Hanß Ulrich Heckenawer d. ledig. Leinenweber hannß Ulrich Heckenawers burgers V. Leinenwebers alhie ehl. sohn, Fr. Anna Maria hans Ludwig Meyers des burgers v. leinen Webers allhie hinterl. Wittw. (i 199)

Jean Ulric Hegenauer et Anne Marie Senckeisen vendent 260 livres la maison aux manants Jean Spœttnagel, imprimeur en lin, et à Jeanne Marguerite Klemm

1690 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 629
(Prot. fol. 109.) hans Ulrich Hägenauer, der Leinenweber, und Anna Maria, gebohrne Senckeisin, [unterzeichnet] hans Vlrig heckenauer, +
in gegensein Johann Spöttnagels, deß Leinwadtruckers und Schirms Verwanthen, und Johannæ Margarethæ gebohrner Klemmin, mit beÿstand Johann Wolff von Molßheim, deß Paßmentmachers – und Zwar auff die von Hh. Räth und XXI. am 20.ten hujus Obrigkeitlich ertheÿlte permission (signé) Johannes Spöttnagel, x
Eine behaußung und höfflein, sambt dero hoffstätten, auch allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten allhier in der Wilhelmer gaß, einseit neben H. Johann Saltzmann JU. Dd und Saltzverwalthern allhier Zum theÿl und Zum theÿl neben hans Georg Nagel dem Bier Sied Zu den dreÿen Königen, anderseit neben einer behaußung dem Stifft St. Marx gehörig, Zum theil, und zum theÿl neben weÿl. H. Jacob Widmanns gewesenen barbierers wittib und Erben, hind. auff Hn Jonæ Störren E.E. großen Raths beÿsitzer stoßend gelegen, welche behaußung umb 46 pfund Capital dem Stifft St. Marx und umb 75 pfund H. Stephan Amberger dem ohlmann verhafftet – geschehen umb 268 gulden

Les nouveaux propriétaires sont des réformés. Ils se marient devant le pasteur du Temple-Neuf en 1669. Leur fille se marie en 1690 devant le pasteur réformé de Wolfisheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 119)

1669. – dom. XII post Trin. Zum 2. mahl Johann Spättnagel der Wollenweber Weiland Niclauß Spöttnagel gewesenen landmanns u. des Badisch* König-Schaffhaußen Marggräffl: h* nachgelaßener ehel. Sohn Jfr. Johanna Margaretha Weiland Johann Glemmen gewesenen Sch* Keil alhier nachgelaßene ehel. T., Montags den 6.ten 7.bris, Münster (i 121-122)

Mariage, Strasbourg (réf. f° 107)
1690. den 5.ten Octobris seind eingesegnet worden Peter Proner Nicolas Proner Sohn Von Fauen Bernergebiets, Jgf. Susanna Maria Spettnagelin, Johann Spettnagels Schirms Verwandten und Wollenwäbers in Straßburg ehel. tochter (i 116)

Jean Spœttnagel, imprimeur en lin, et Jeanne Marguerite Klemm hypothèquent la maison au profit d’Eve Marguerite Schranckenmüller. En marge, quittance par Anne Barbe Dürninger

1691 (29.5), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 448-v
Johann Spöttnagel, der Leinwadtrucker und Schirms Verwanther allhier und Johanna Margaretha gebohrne Klemmin, deßen eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Jacob Saltzmanns deß ältern Handelßmanns und Abraham Fickeisens deß wollenwebers [unterzeichnet] Johannes spetnagel
Hn Tobiæ Kipßen deß Handelßmanns, alß Vogts Evæ Margarethæ Schranckenmüllerin – schuldig seÿen, 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung und höfflein, mit allen deren Gebäuen rechten und zugehördt. allhier in der Wilhelmergaß einseit neben H Johann Saltzmann J.V. Ddo und Saltzverwalthern Zum theÿl und theÿlß neben Johann Georg Nagel des Biersieder Zu den dreÿen Königen, and. seit neben einer Behaußung dem Stifft St Marx gehörig, zum theil, und zum theil neb. weil. Jacob widmanns gewesenen barbierers sel. Erb. hind. auff H. Jonam* Stören Ex Senator. stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Annæ Barbaræ gebohrner Dürningerin, als ietzmahliger Besitzerin der hierinn verschrieben in d. Wilhelmer gaß gelegenen Behaußung mit beÿstand Hn Wolffgang Reinhard Von Avenheim, Not. Immatriculatj, Ihres Curatoris (quittung), den 21. Martÿ 1698

Jean Spœttnagel, imprimeur en lin, loue la maison pour un an à l’aubergiste Jean Frey

1691 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 744-v
Johann Spättnagel, der Leiwad trucker (si go. Johannis Spetnagel)
Johannis Freÿ, deß würths
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördten allhier in der Wilhelmergaß, einseit neben hanß Georg Nagel den Bierwürth zu den dreÿen Königen, anderseit neben Hn Jona Stören EE Großen Raths beÿsitzer, auff ein Jahr lang, von instehend. Michaelis anzurechnen, umb 22 Pfund

Jean Spœttnagel et Jeanne Marguerite Klemm vendent 250 livres la maison à Anne Barbe Dürninger veuve du chirurgien et barbier Jean Christophe Engel

1696 (1. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 496-v
Johann Spätt Nagel, der Schirms Verwanthe Leinwandtrucker und Johanna Margaretha Klemmin [unterzeichnet] Johannes Spötnagel
Annæ Barbaræ geb. dürningerin weÿl. H. Johann Christoph Engels, gewesenen Barbierers und Wundartzts sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Wolffgang Reichard Von Auenheim, Notar. Publ. Ihres und Hn Christian Lancke, deß barbierers und wundartztes ihrer Kinder Vogts
Eine behaußung und höfflein, sambt dero hoffstätten und allen deren Gebaüen, recht. und zugehörden, allhier in der wilhelmergaß einseit neben – zum theil und zum theil neben hans Georg Nagel dem Biersieder zu den deÿen Königen, anderseit neben einer behausung dem Stifft St. Marx gehörig, zum theil Und zum theil neben weil. Jacob Widmar gewes. barbierers sel. wittib und Erben, hind. auff H, Jonam Stören, Exsenator. stoßend geleg., welche behaußung Umb Vierzig Sieben pfund fünff schilling Capital dem Stifft St Marx und umb 150 lb Capital (verhafftet), umb 52 pfund

Anne Barbe Dürninger veuve de Jean Christophe Engel vend 265 livres la maison au potier Nicolas Diebold et à Dorothée Dumont

1698 (21.3), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 183-v
Anna Barbara geb. dürningerin weÿl. H. Johann Christoph Engels gewesenen Barbierers und wundartzts sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H. Wolffgang Reinhard von Auenheim, Notarÿ Immatriculati und Procuratoris Ihres Curatoris
in gegensein Niclaus Theobald, deß Kachlers und Dorotheæ Dumontin
Eine behaußung und höfflein, sambt deren hoffstätten und allen deren Gebaüen, rechten und Zugehördt. allhier in der Wilhelmer gaß einseit neben – zum theil und zum theil neben Valentin Allgeÿer dem Glockengießern anderseit neben einer behaußung dem Stifft St. Marx gehörig zum theil, und zum theil neb. weil. Jacob Widmar gewesenen Barbirers sel. Wittib und Erben hind. auff weÿl. H. Jonä Stören E.E. großen Raths Gewesenen beÿsitzers sel. Erben stoßend gelegen, welche Behaußung umb 47 pfund (Capital verhafftet), geschehen umb 227 pfund

Les acheteurs hypothèquent immédiatement la maison au profit des enfants de la venderesse

1698 (21.3), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 184-v
Niclaus Theobald, der Kachler und Dorotheæ Dumontin, und zwar dieselbe mit beÿstand Hn Mathiæ Einsiedlers, E.E. großen Raths beÿsitzers und Hn Johann Peter Randenraths alten dreÿers deß Umbgeldts deselben Schwägere
in gegensein H. Johann Philipæ Kammen deß Metzgers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers alt. beÿsitzers und H. Christian Lemcke deß barbierers und wundartzts, alß Vogts weil. H. Johann Christoph Engels, gewesenen barbierers und wundartzts sel. nachgelaßenen dreÿ Kinder – schuldig seÿen 100 pfund, Zu erkauffung hernach beschriebener hypothecirt. behaußung
unterpfand, Eine behaußung p perge auß immediate vorstehend Verschreibung
[in margine :] (in gegensein) Johann Conrad Nagels, des Kachlers alß ietzmahligen proprietarÿ hierinn bemeldten in d. Wilhelmer gaßen gelegener behaußung, (Quittung) den 1. mart. 1706

Le potier Nicolas Diebold, originaire de Sankt-Wendel en Sarre, épouse en 1695 Catherine Alber, fille d’un bourgeois de Strasbourg et devient bourgeois quelques jours plus tard.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 31-v)

Die 17 Octobris anni 1695 (…) sacro matrimonii vinculo Copulati sunt Conc° trid° foras* servatis que omnibus de Jure uel de more seruandis honestus Juvenis Nicolaus Theobaldt figulus Ciuis argentinensis et Catharina Helbertin Argentinensis (signé) Nicolaus theobalt, + signum sponsæ (i 33)

1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 661
Niclaus Theobald, der Kachler Von St. Wendel beÿ Homburg, weÿl. Adam Theobalds gew: huffschmidts daselbst hint. Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Von Catharina, Weÿl. Johann Albers gew. burgers und Kachlers allhie hint. Ehl. tochter seine jetzmahlige haußfrau p. 2. GoldR. 16. ß. so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, ward Zu vor ledig. standts Vnd wird Zu E.E. Zunfft der Maurer dienen. Jurav. d. 25. 8.bris 1695.

Nicolas Diebold est reçu à la tribu des maçons quoiqu’il n’ait pas encore fait son chef-d’œuvre
1696, Maçons (XI 233), (f° 87) Sonntags den 8. Januarÿ Anno 1696
Neu Zünfftiger – Niclaus Theobaldt der Kachler, so zwar daß Meisterstück noch Zu Verfertigen, producirt burgerschein Von der alhießigen Cantzleÿ, Vermög deßen Er Zum burger angenommen worden, mithin bittendt Ihme gegen der gebühr alß einen Zünfftigen an Zu nehmen. Erkandt, willfahrt giebt auf dem Pf.th. 1. lb. d und weilen Er eines Zünfftigen tochter geheürathet E.E. Zunfft allein 5. ß. undt Zunfftschreiber und bittel. 4. ß d.

Nicolas Diebold se remarie en 1697 avec Dorothée Dumont, fille de manant, qui devient bourgeoise quelques jours après son mariage
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 39-v)

Quarta die Novembris anni 1697 sacro Matrimonii vinculo ad Stum Stephanum intra argentinam Copulati sunt Honestus viduus Nicolaus Dieboldt Civis et figulus argentinensis et pudica virgo Dorothe Dumontin argentinensis (signé) Nicolaus theobalt, + signum sponsæ (i 41)

1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1196
Dorothea Dumont Von hier weÿl. Carl Dumont gewesten schirmers hinterl. Ehl. tochter, empfangt das burgerrecht gratis und Wird beÿ E.E. Zunfft der Maurer dienen. Promis. d. 7. 9.br. 1697.

La maison est vendue par adjudication en 1702 au boulanger Léonard Maurer et à sa femme Anne Bauer comme l’apprennent les actes ultérieurs

Anne Bauer meurt en 1704 après avoir revendu la maison. Elle délaisse une fille mariée. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. La somme finale de l’inventaire s’élève à 4 605 livres

1704 (15. 8.bris), Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 2)
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und saamen Frawen Annæ Baurin Hn Leonhard Maurers des Weißbecken und burgers alhier zu Straßburg ehel. haußfr. seel. Verlassensch. – nach jhrem Donnerst. den – Augusti dießes lauffenden Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödl. hientritt Verlaßen, Welches auf freundliches Erfordern undt begehren der Ehren und tugendreichen Frawen Annæ Christinæ Maurerin des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Daniel Bergers, handelßmanns und burgers alhier ehelicher Haußfrawen, der Verstorbenen frawen seel. mit obernantem hinderblieben herrn Wittibern ehelich erziehlter Tochter und p. Testamentum jnstituirter Erbin – Actum in der königl: Freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 15. Octobris, Anno p. 1704.

Bericht und respectivé Vergleich. Zuwißen, daß auff heut zuend gemelts datum Zwischen Herrn Leonhard Maurern dem Wittibern an einem, undt dem Herrn Johann Daniel Bergern dem handelsmann, alß Ehevogten Frawen Annæ Christinæ gebohrner Maurerin deßen Tochtermann andern theils, wegen hievon jnserirten Testamenti nuncupativi, volgender gütlicher Vergleich (…) Mittwochs d. 22.ten 8.bris 1704
In hernach beschriebener hiehero gehöriger behaußung
Schrein: undt Höltzernwerckh, In d. Soldaten Cammer, In d. Cammer A, Auffm Gang, In d. Cammer B, In d. Cammer C, Vor dießer Cammer, In d. Obern Stub, Im Obern haußöhren, In d. Knechts Cammer, In d. undern Stub, In d. undern Kuchen, Im und.n haußöhren
Hausrath, W. 13, E. 115, T. 128 – Früchten T. 114 – Wein und leere Faß E. 2, T. 182 – Schiff und geschirr W. 17 ß, E. 4, T. 19 – Brennholtz T. 15 – Schwein T. 6 – silber geschirr und Geschmeid W. 5, E. 22, T. 89 – Guldene Ring W. 1, E. 3, T. 15 – Baarschafft W. 8, E. 60, T. 474 – Pfenningzinß hauptgüter E. 525, T. 1637
Eigenthumb ane Häußern (E.) Eine Vorder und ein hinder hauß an d. Obern Straßen (…)
(T.) Item eine behaußung in d. Spitzen gaß (…)
Häußer E. 759, T. 350 – Liegende güther E. 37 – Schulden E. 57, T. 108
Schulden auß dem Erbe zu bezahlend 1227 lb
Ergäntzung, Vermög des über beed. Ehegemächte für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung durch weÿl. Hn Christ. Schüblern Not. publ. seel. in a° 1680. d. 7. Junÿ auffgerichteten Inventarÿ, W. 231, E. (Sa. Abgangs 919, Compensando) 996 lb
Summa summarum der Erben ohnveränderten Nahrung 2584 lb
Sa. des theilbahren Guths 3046 lb, davon abzuziehen, Nach Vergleicherung 1818 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4605 lb
Copia d. Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi

Léonard Maurer a épousé en 1680 Anne Bauer originaire de Kolbsheim. Il se remarie en 1705 avec Marie Salomé Grohberger veuve de Jean Jacques Müller
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 92, n° 542)

1680. Eodem [Dom. Jub. et Cant. d 2. und 9 Maÿ] Leonhard Maurer d. ledige Weißbeck H Leonhard Maurers des brgs. v. schwartzbeck alhier ehelich. sohn. Jfr. Anna Gall Bauren deß Ackersmanns zu Kolpsheim eheliche tochter. Cop. St. thomæ d. 23. Maÿ (i 48)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 100, n° 556)
den 3. Xbris A° 1704 seind nach gewohnlicher proclamation eingesegnet Worden, Leonhardt Maurer der Weißbeck V. burger alhier V. Fr. Maria Salome Joh: Jacob Müllers gewesenen fastenspeishändlers nachgelaßener Wittib [unterzeichnet] Leonhardt Maurer als hoch Zeiter, Maria Salome millrerin Als hoch Zeiterin (i 102)

Inventaire des apports de Léonard Maurer et Marie Salomé Grohberger
1705 (27.4.), Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 3)
Inventarium über H. Leonhard Maurers, Weißbeckhen und Burgers alhier zu Straßburg jnhaltend, waß derselbe Frawen Salome Grohbergerin seiner jetzmahlig. Ehefrawen für ohnverändert Zugebracht. – in jhrem ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand, vermittelst vorhero auffgerichteter Heüraths Abrede für ohnverändert zugebracht – Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg in beÿseÿn H. Joh: Grohbergers barchethändlers u. burgers alhier der frawen noch ohnentledigten vogts, Montags d. 27.ten aprilis a° 1705.

jn hernach beschrienener hiehero in Wÿdumbs weiß gehöriger behaußung sich befunden
Sa. Hausraths 295, Sa. Früchten, Mahls und Kleÿen 218, Sa. Weins, Leerer Faß und bütten 251, Sa. Schiff und geschirrs 40, Sa. Viehs 20, Sa. brennholtzes 47, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 134, Sa. Guldener Rings 19, Sa. Baarschafft 416, Sa. Pf. Zinnß 350
Eigenthum ane einer behausung in der Spitzengaß (…)
Sa. Eigenthums an j. behauß. 233, Schulden 34
Wÿdumb Welchen der Herr von weÿl. Frawen Anna Baurin deßen ersten haußfrauen seel. Verglichenermaßen ad dies vitæ Zue Genießen hatt, Behausung an d. Obernstraßen (…)
Sa. Wÿdumbs 1180 – Summa summarum 3243 lb – Schulden115 lb, Nach deren Abzug 3127 lb
Ungewißen und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter u. Activ Schuld, davon dem H. 2. und frawen Annæ Christinæ Bergerin gebohrner Maurerin seiner leibl. Tochter der übrige 1. dritte Theil zuständig, Sa. 263

Le boulanger Léonard Maurer le jeune vend la maison 300 livres au potier Jean Conrad Nagel

1703 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 274
(300) Leonhard Maurer jun: weißbecker [unterzeichnet] Leonhardt Maurer d. Jünger
in gegensein Joh: Conrad Nagels Hafners
ein hauß u. höfflein sambt hoffstatt u. allen anderen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. gerechtigkeit allhier in der Willhelmer gaß einseit neben Valentin Allgeÿers Glockengießers wittib u. EE. anderseit theils neben – theils neben Leonhard Lutzen haußfeueren hinten auf Hn Georg frid: fettich handelsmann stoßend gelegen – (um 47 und 50 pfund verhaftet), geschehen um 202 pfund

Conrad Nagel figure sur la liste des apprentis potiers inscrits en 1686 à la tribu des maçons. Il est originaire d’Ortenburg en Wetterau (Hesse). Il se marie en juin 1688 avec Salomé Jacober, devient bourgeois quelques jours plus tard et est reçu le lendemain à la tribu des maçons
1686, Maçons (XI 232)
Mittw. d. 17. Julÿ (f° 70-v) Volgende Gesellen haben das Jurament abgelegt
Kachler – Conrad Nagel von Ortenberg auß d. Wetteraw beÿ Mr Johann Bronnern

Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1719
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Conrad Nagel, ledigen Haffner, Herrn Balthasar Nagels Fruchtschreibers Zu Ortenau in der Wetteraw Eheleiblichem Sohn als Hochzeitter an einem, So dann der Ehren Züchtig und tugendreichen Jungfrawen Salomeæ Jacoberin, weÿland des Ehrenhafften Meister Bläß Jacobers geweßenen Schuemachers und burgers zu Straßburg seel. hinderbliebener Eheleiblicher dochter alß der Jungfrawen hochzeiterin am anderm theil – beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg, dienstags den 15. Monatstag Junÿ St: N: Anno 1688 aber Expedirt den 19. junÿ Anno 1719, Johann Heinrich Lang, Sen. Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9-v)
1688 – Domen: 1 et 2 post Trinit: seindt proclamirt Undt außgeruffen word. Johann Conradt Nagel der Haffner gebürthig Von Ortenburg auß der Wetteraw hrn Balthasar Nagels deß frucht verwalters in ermeltem Orttenburg H Sohn Undt Jfr. Salome Weÿl. Blasÿ Jacobers geweßenen Schumachers Undt burgers alhier nachgel. Ehel. tochter copulati sunt Mittw. d. 30. Junÿ [unterzeichnet] Johann Conrad Nagel der Hochzeiter, Salome Jacoberin die Hochzedrin (i 11)

1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 543
Johann Conrad Nagel der haffner Von Ortenburg aus der Wetteraw empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Salomeen Jacobin p. 2. goldR. vndt 16. ß Current, ist ledig. standts gewesen, und wirdt Zu den Maurern dienen. Jur. eod. [7. Julÿ]

1688, Maçons (XI 232)
(130-v) Kauffgcht. Donnerst. 8. julÿ 1688. Neu Zünfftiger – Conradt Nagel der Kachler erschienen producirt behörige Documenta Krafft deren ihne Zu einem Mitzünfftigen auff undt an Zunehmen bittend, erlegt pro Kauffgcht. 8. ß. Erk. würd so gestalter bewandtnuß nach gegen der gebühr pro anietzo nach der Newen modera.on biß auff eine Tertz erleichtert, und thut vor die Zunfft j. lb. 5 ß uff den P.thurn j. lb und vor Zunfftschreiber und Büttel 4. ß, zusammen 2 lb 9. ß angenommen, maßen Er auch gleich balden die gebühr erlegt, ist der erste so nach dießer Neuen modera.on Zünfftig worden

Jean Conrad Nagel meurt en 1719 en délaissant une fille, Marie Madeleine femme de Georges Frédéric Musculus. L’inventaire est dressé dans la maison rue Saint-Guillaume que les experts estiment à 212 livres. Il a entre temps acheté une petite maison voisine que l’héritier vendra en 1759 à son voisin (parcelle 381). La masse propre à la veuve s’élève à 31 livres, celle du défunt à 7 livres et celle de la communauté à 160 livres après déduction du passif.

1719 (19.6.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 1) n° 7
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Conrad Nagel, geweßener Haffner und burger alhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 12. Martÿ dißes laufenden 1719.en Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Nagelin des Ehren und Vorgeachten Mr Georg Friderich Musculj auch hafners und burgers alhier ehelicher haußwürthin, als des Verstorbenen seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten tochter Und ab intestato Verlaßener einigen Erbin, mit beÿstand erstgedachten Ihres Ehevogts, inventirt, durch sie die Erbin und dero haußwürth, nicht weniger die Ehren und tugendsahme frau Mariam Salome Nagelin gebohrner Jacoberin die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten Mr Georg Andres Hucken hafners und burgers alhier Ihres geschwornenn Vogts – so beschehen in Straßburg auf Montag den 19. Junÿ A° 1719.

In einer in der Statt Straßburg, ane der Wilhelmer Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung, befund. word. wie volgt.
Eigenthumb ane häußern (T.) Erstlichen eine behaußung Und Höflein, sambt hoffstatt Und einem Kachler brennoffen, auch allen andern deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten gelegen allhier in Straßburg in der Wilhelmer Gaß, einseit neben hernach beschriebenem hauß zum theil und zum theil neben weÿl. Philipp Bartels geweßenen Küeffers seel. hinderlaßener Wittib anderseit neben L’arriere des gewesenen Steinhauers Wittib hinden auf Leonhard Lutzen den haußfeurer stoßend so freÿ ledig und eigen und durch (die Werckleuthe) Vermög Abschatzungs Zeduls Vom 12. Maÿ Anni currentis 1719 angeschlagen pro 21. lb. 10. ß. Darüber besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 23. Junÿ 1703. darauf à tergo befindlich, daß diejenige 50. lb welche das weÿsenhauß auf dießer behaußung in Cap: stehen gehabt hatte, bezahlt und abgelößt word. und die quittung darüber in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben am 1. Martÿ 1706. Vorgegangen seÿe. Dabeÿ ein papÿrene quittung über die dem Stifft St. Marx den 27. Martÿ 1708. bezahlte gleichfalls auf solcher behaußung gestandene 47. lb 5 ß d Capital meldendt mit Herrn Johann Jacob Richshoffers alhießigen Löbl Statt Straßburg hochverdienten jetzig. wohl regierend. Ammeisters als hoch verordneten Pflegers Löbl. besagten Stiffts, auch Herrn Johann Spielmanns E.E. Großen Rats alten wohlmeritirten beÿsitzers undt Schaffners alda eigenhändigen underschrifften, und des Stiffts fürgedrucktem gewohnlichem Insigel bekräfftiget, datirt d. 25. octobris 1712. Weiter ein teutscher pergament. Ganth Kauffbrieffs mit E.E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel corroborirt, datirt den 12. Julÿ A° 1702. Ferner ein teutscher pergament: Kauffbrief mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget de dato 21. Martÿ 1698. Und dann j. teutscher pergament: Kauffbrieff mit ermeltem Cancelleÿ Contract Insigel Ver Wahrt deßen datum der 1. Oct: 1696.
(T.) Item ein Kleines hauß und hoffstatt mit allen begriffen weith. Zugehördten, rechten V. Gerechtigkeiten alhie in gedachter Wilhelmer Gaß, einseit neben obgemelten w: Philipp Barthels geweßenen Küeffers seel. Wittib anderseit neben Vorbeschriebener behaußung, hienden auf erstberührte bartholische Wittib stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen, und durch Vorerwehnte der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe nach außweiß hiebeÿ Abschatzung Zeduls vom 12. Maÿ 1719. æstimirt umb 87. lb. 10. ß. Darüber meldet ein Teutscher pergamentiner Kauffbrief mit mehrerwehntem Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget datirt den 24. Maÿ 1712.
– Abschatzung d. 12.ten Mäÿ ano. 1719: Weÿlandt deß Ehren hafften Vnd bescheÿten, Meister: Johann Conradt Nackhel, Kachler, Seel: hinder laßen: Frau: Witib, Vnd Erben ist Eine behaußung Alhier, in der Statt Straßburg in der Wilhelmer gassen gelegen, Ein Seÿth Neben den Erben Selbsten, Ander seÿth Neben Elisabeta barttlein, Grembin, hinden auff Linhart Luß schwartzbeckh stossend, Welche behaußung hoffstatt, hauß Ehren, darunder, Ein werckh stuben Und Neben Ein Keller, hindten Ein Kachler brennoffen, Sampt Aller Ihrer gerechtig Keith, Wie solches, durch der Statt Geschworen, Werckhleüthen, in der besichtigung befundten, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirt, Vor undt umb Vüer Hundert: Vnd. Zwantzüg Fünff Gulten.
Der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg, Neben den Erben Selbsten, Ander Seÿth, Neben der Frau : Holtzingerin, hinden Auff Vor gedachten Holtzingerin, stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt bestehet Mit Einem halben tach, hauß Ehren, Ein ; gebälckhten Kellern Sampt Aller Ihrer gerechtig Keith, Wie solches, durch der Statt Geschworen, Werckhleüthen, in der besichtigung befundten Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen Wirt, Vor undt umb Ein Hundert: Sübenzüg Vnd Fünff Gulten. bezeichnüß, durch der Statt Straßburg Geschwohren werckhleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

Abzug gegenwärtigen Inventarium. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 4, Sa. Goldenen ring 1, Sa. abgegangenen ohnveränderten Guths 23, Summa summarum 31 lb
der Erbin ohnverändert Vermögen, Kleÿdung 7 lb
das gemein Verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 26, Sa. Wahren und werckzeugs Zum Haffner handwerck gehörig 6, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane Häußern 300, Summa summarum 334 lb – Schulden 174 lb, Nach solchem Abgang 160. lb
– Copia der Eheberedung (…) Johann Heinrich Lang, Sen. Nots.

Lors du partage de la succession, la maison est attribuée à la fille du défunt

1720 (16.1.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 1), Joint au n° 7 du 19 juin 1719
(Inventarium und beschreibung über weÿl. Johann Conrad Nagel, geweßenen Haffners Verlassenschafft)
(Theilregister) f° 9. Vergleichung der in die theilbare Verlassenschafft gehöriger häußer.
ist heut dato frauen Mariæ Magdalenæ Musculußin gebohrner Nagelin, Meister Georg Friderich Musculj, Haffners und burgers alhier ehelicher haußwürthin als dißorts einigen Erbin Von der Wittib und dero Vogten Kaüfflichen überlaßen worden, für und umb 1100 Gulden oder 550 Pfund. Hierauff nun seind deroselben nachfolgende Passiva Zubezahen assignirt (…) Summa Vorbeschriebene Ihro der tochter und Erbin Zubezahlen angewiesener Schulden macht 113 lb, Nach deren Abzug Verbleibt ane obigem Kauffschilling annoch per rest übrig 436 lb – den 16. Januarÿ 1720

Le potier Georges Frédéric Musculus a épousé Marie Madeleine Nagel en 1716 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Georg Friderich Musculus, haffner und burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehrenachtbahren Georg Friderich Musculus geweßenen Schuhlmeisters Zu Lampertheim nunmehr seelig ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigam an einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Nagelin deß auch Ehrenachtbahen Meister Johann Conrad Nagels, haffner und burgers allhier mit frauen Salome gebohrner Jacoberin ehelich erzeugten tochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern Theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 190, n° 13)
Mittwochs d. 24. Junÿ 1716 seind nach geschehener 2.maliger außruffung Dominica I et II.da Trinit. in der Kirch Zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Georg Fridrich Musculus der ledige Hafner v. burger, weiland ge Heinrich Musculus leinenwebers v. burgers ehelicher Sohn v. Susannæ Gießin, v. Jfr. Maria Magdalena Joh: Conrad Nagels deß Hafners v. burgers v. Salome Jacoberin eheliche dochter [unterzeichnet] Georg Friederich Musculus als Hochzeiterer, maria magdalena nagelin hochzeiterin (i 195)

1716, Maçons (XI 234)
Montag den 8. Junÿ A° 1716 (f° 197) Neu Zünfftiger – Georg Fried: Musculus der leedie Haffner weÿl. Georg Heinrich Musculus gewes. Leinenweber und burgers allhier Ehelicher Sohn stehet Vor bitte E.E. Gericht Ihne als einen neu zünfftigen auff und anzunehmen, prod. anbeÿ Stall schein vom 30. Maÿ: 1716. Erk. Geg. Erlag der gebühr willfahrt hat zu erlegen der Einsch. 1 lb 5 ß, vor dem Pfthrn. 1 lb, Zfftschrb. und bittel 4 ß (zusammen) 2 lb 9 ß.

Georges Frédéric Musculus meurt en 1734 en délaissant un fils. Les experts estiment les deux maisons voisines à 550 livres (contre 600 en 1719). La masse propre à la veuve s’élève à 319 livres, celle du défunt à 30 livres et celle de la communauté à 1 livre après déduction du passif.

1734 (10.4.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 48) n° 433
Inventarium über Weÿl. des Ehren: und Vorgeachten Meister Georg Friderich Musculußen, geweßenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nachdeme derselbe den 26. febr. dißes Jetzt lauffenden 1734.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden zeitlichen hinder sich Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern undt begehren des Ehren und Vorachtbaren herrn Johann Caspar Musculußen des Fastenspeishändlers und burgers allhier, des abgeleibten seel. eheleiblichen bruders und geschwornen, Vogts Johann Conrad Musculußen, seines mit der Ehren und tugendsamen frauen Maria Magdalena Musculußin gebohr: Nagelin, seiner geweßten Ehegattin ehelich erzeugten Söhnleins und einigen Erben inventirt, durch Sie die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Caspar Otterbeins haffners und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts – So beschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 10. Aprilis Anno 1734.

In einer zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie volgt.
(f° 5-v) Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Eine behaußung und höfflein samt hoffstatt v. i. Kachler brennoffen, wie auch ein alt Neben häußlein mit allen andern deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier in Straßburg in der willhelmer Gaß, einseith neben Meister Friderich Lipß, dem schuhmacher, anderseith neben H. Willmann dem Weinhändler und hinden auff hannß Wolff Leopold den bratwürst Machern stoßend, so freÿ Ledig v. eigen. und durch (die Werckmeistern) vermög deroselben ad Conceptum gelifferten Abschatzungs Zedul vom 7.ten Aprilis anno 1734 angeschlagen pro 275. lb. Über daß größere haus besagt ein teutscher Perg: Kauffbrieff m. der Statt Straßburg anhang. größerm Cancelleÿ Contract Insegel verwahrt, datirt den 23.ten Junii 1703. darauf a tergo befindlich, daß diejenige 50. lb.d. welche das Waÿsenhauß auf dieser behaußung in Capital stehen gehabt hatte, bezahlt und abgelößt worden, und daß die quittung darüber in allhieß. Canc: Contr: stuben am 1.ten Martÿ 1706. Vorgegangen seÿe. Dabeÿ ein papÿrene quittung über die dem Stifft St: Marx den 27. Martÿ 1708. bezahlte gleichfalls auf solcher behaußung gestandene 47. lb 5. ß d Capital meldend, mit Herrn Joh: Jacob Richshoffers, allhießiger löbl. Statt Straßburg geweßten hochverdienten alten Ammeisters und Pflegers Löbl. besagten Stiffts, auch H. Joh: Spielmanns E.E. Großen Raths geweßten alten wohlmerit. beÿsitzers und Schaffners allda, beede nun seel. eigenh. Underschrifften V. des Stiffts fürgedr. gewohnl. Insiegel bekräfftiget, datirt den 25.ten oct. 1712. Weiter i. teutscher pergam. Ganth Kauffbrieff mit E.E. Kleinen Raths der Statt Straßb. anhang. Insiegel corroboriret, datirt den 12.ten Julÿ Anno 1702. Ferner i. teutscher Perg. Kauffbr. mit allhießiger Statt anhang. Cancelleÿ Contract Ins. bekräfftiget de dato 21.ten Martii Anno 1698. Und dann ein teutscher Pergam. Kauffbr. Verwahret, deßen datum der 1.te octobris 1696.
Über das Kleine häußlein aber meldet ein teutscher Pergament: Kauffbr:. mit mehrerwehntem Canc: Contr. Insiegel bekräfftiget datirt den 24.ten Maji Anno 1712.
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths, Nach besag General Theilregisters über weÿl. Meister Joh: Conrad Nagels gewesenen haffners und burgers allhier der Wittib eheleiblichen Vatters seel. Verlassenschafft durch Mich Notarium in A° 1720. auffgerichtet /:warinnen so wohl dero ererbte Vätterliche Nahrung als auch was Fr. Mariæ Salome Nägelin, gebohrner Jacoberin ihrer eheleiblicher Mutter und damalige Nagelischen Wittib, so bald darauff auch gestorbenen und Von der nunmahligen dißortigen wittib, als Ihrer einigen tochter geerbt worden, Zugekommen, Verzeignet zubefinden ist:/ (…) hat man Ihro der dißeitigen Wittib, ane ererbtem aber wehrender Ehe seithero abgegangenem Vätter: und Mütterlichen Guth auch zum theil mit in die Ehe bekommenen Effecten Zuergäntzen, Wie folgt.
– Abschatzung dem 7. Aprill: 1734. Auff begehren weilandt deß achtbahren und bescheitenen Meister Jörg frittrich Musculus deß geweßenen Kaglers seel. hinder Laßen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der willhelmer Gaße gegen dem arbeÿts hauß über gelegen, einseits Neben frittrich Lipß schumacher, ander seits Neben H Willman hinden auff hannß wolffen Lepolt Stoßend welche behaußung Stuben Kammren Klein Kuchell hauß Ehren Soltaten Cammer Kachler wërckstat ein alter brënoffen hofflein und getrëmbter Keller ein alt Nebens häußlein warinen Stubell und Kammer mit einen halben tach sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornenn werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Fünff Hundert und Vünffzig Gulten. bezeichnüß der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Maurhoffs.
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 40, Sa. Silbers 18 ßn Sa. Goldener Rings 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 275, Sa. Schulden 40, Ergäntzung (7, wegzurechnen 116, In Vergleichung 38), Summa summarum 357 lb – Schulden 38 lb, Nach deren Abgang 319 lb
des Verstorbenen seel. hinderlaßen ohnveränderte Nahrung, Sa. Kleÿdung 9 – Passiv Schulden 40 lb, compensando 30. lb
Endlichen wird auch das gemein, Verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa. hausraths 8, Sa. Wahren und werckzeugs zum haffner handwerck gehörig 4, Sa. lährer Vaß 11 ßn Sa. Silbers 7 ß, Sa. Schuld 38, Summa summarum 52 lb – Schulden 51, Nach deren Abgang 1 lb
Gantze Verlassenschafft 289 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia testamenti – Im Jahr 1719 (…) auff Freÿtag den 15. Septembris der Ehren und Vorgeachte Meister Georg Friderich Musculus, haffner und burger allhier zu Straßburg (…) zu sich in deßen ane der Wilhelmer Gaß gelegene behaußung, beruffen und kommen laßen undt muß Zwar krancken und schwachen leibs, auf einem bette liegend (…), Johann Daniel Lang

Marie Madeleine Nagel veuve de Georges Frédéric Musculus hypothèque la maison au profit de la fondation Saint-Marc

1734 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 487-v
Fr. Maria Magdalena geb. Nagelin weÿl. Georg Friedrich Musculus haffners wittib beÿständlich ihres curatoris Johann Caspar Otterbein auch haffners und Johann Caspar Musculus des Musici
in gegensein H. Lt. Johann Thomæ Frölich Schaffners zu St Marx und mandatarÿ daßiger H. Pflegern – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau an der willhelmer gaß, einseit neben Friedrich Lippß dem schuemacher anderseit neben willmann dem weinhändler hinten auff hannß Wolff Leopold den Bratwürstmacher stoßend gelegen sambt dazu gehörigem altem Nebens: häußlein und Kachlers Brennoffen – als ein ohnverändertes von ihren Eltern ererbtes guth

Marie Madeleine Nagel se remarie avec le potier Jean Michel Diemer. Les deux maisons figurent à l’inventaire des apports

1735 (22.1.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 51) n° 456
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Michael Diemars, Haffners, wie auch der Ehren und tugendsamen frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Nagelin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung – welche der ursachen, allweilen in Ih beeder den 30.ten Decembris des nechsthingelegten 1734.ten Jahrs mit einander auffgerichteter Eheberedung außdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden seine in die Ehe bringende und wehrnden Ehestands ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehaltene Guth seÿn und bleiben – So beschehen Zu Straßburg in fernerer Gegenwarth der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Caspar Otterbeins, hafners, der Ehefrauen gewesenen und noch ohnentledigten Vogts, wie auch H. Johann Caspar Mußculus, des Musicanten und fastenspeishändlersn ihres Sohns erster Ehe geschwornenn Vogtsn beeder burgere allhier auf Sambstag den 22.ten Januarÿ A° 1735.

In einer allhier zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß gelegenen von beeden Ehepersohnen bewohnenden und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt.
(f° 7) Eigenthumb ane Häußern (F.) Erstl. eine behaußung und Höfflein, hoffstatt und Kachler brennoffen, mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Willhelmer Gaß, einseith neben Mstr. Friderich Lipßen dem Schuhmach. anderseith neben hernachbeschriebenem Kleinerem hauß hinden auf Joh: Wolff Leopold den bratwürstmacher stoßend so freÿ ledig und eigen. Hierüber besagt i. teutscher pergament. Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhangendem größem Canc. Contract Insigel verwahrt, dat. den 23.ten Junÿ A° 1703. darauf à tergo befindlich, daß die Jenige 50. lb welche d. Waÿsenhauß auff dießer behaußung in Capital stehen gehabt, bezahlt und abgelößt worden seÿen und daß die quittung darüber in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben am 1.ten Martÿ A° 1706. Vorgegangen. Dabeÿ j. papÿr. quittung über die, dem Stifft St. Marx den 27. Martÿ A° 1708. bezahlte, gleichfalls auf solcher behaußung gestandene 47. lb 5 ß d Capital meldend, mit Hn. Joh. Jacob Richshoffers, alhießiger Statt geweßten alten Ammeisters und Pflegers wohlbesagten Stiffts, auch H. Rathh. Johann Spielmanns des damaligen Schaffners alda beeder nun seel. eigenhändigen underschrifften v. des Stiffts fürgedr. gewohnl. Insigel bekräfftiget, datirt den 25. octobris A° 1712. Weiter j. in teutsch. pergament. Ganth Kauffbrieffs, mit E.E. Kleinen Raths der Statt Straßb. anhang. Ins. corroborirt, datirt den 12. Julÿ A° 1702. Ferner j. teutsch. perg. Kauffbrieff mit allhießiger Statt anhang. Canc. Contract Ins. bekräfftiget de dato 21. Martÿ A° 1698. Und dann j. teutsch. pergam. Kauffbr. mit ermeltem Canc: Contract Ins. Verwahrt deßen datum der 1. Octobris A° 1696.
(F.) It. eine Kleinere behaußung auch ane der Willhelmer gaß allhier geleg, eins. neben Vorherbeschriebener größern behaußung, ander seith neben H. Willmann dem Weinhändler, hinden auch auff denselben stoßend, so freÿ ledig v. eigen. Darüber meldet j. Teutsch. pergament. Kauffbrief mit mehrerwehntem Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget datirt den 24. Maji A° 1712.
Dieße beede häußer seind beÿ weÿl. Mstr. Georg Friderich Musculußen, auch geweßenen Haffners, der Ehefrauen erstern Ehemanns seel. Verlassenschafft Inventation, durch der Statt Straßburg geschwornen herren Werckmeistere den 7. Aprilis A° 1734. angeschlagen und dermalen wiewohl gantz ohn Verfänglicher und ohne einiger nachtheil wiederumb dabeÿ gelaßen worden, mit beÿstand pro 275. lb
Pro nota. Auff dieße behaußungen, seind ohnlängsten beÿ dem Stifft St. Marx 50. lib. auffgenommen, so hernach passivé eingetrag. worden.
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns zugehörigen Vermögen, Sa. Kleÿdung und weißen Gezeugs 23, Sa. Silbers 6, Summa summarum 30 lb – ane der haussteuren gebührige helffte 3 lb. Des Ehemanns Völligen zugebracht. Nahrung 34. lb
Dießemnach werden auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Mittel beschrieben, Sa. hausraths 120, Sa. lähren Vaß 1Sa. Werckzeugs zum haffner handwerck gehörig 33, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. baarschafft 28, Sa. Eigenthumns ane Häußern 275, Summa summarum 473 lb – Sa. Schulden 152 lb, Nach deren Abgang 321 lb- ane der haussteuren gebührige helffte 3 lb. Der Ehefrauen Zugebrachtes eigenthümbl. Guth 325 lb
Wÿdemb so die Ehefrau zugenießen hat. solche bestehet in denen jenigen 100. lb. welche Sie die Ehefrau Joh: Conrad Mußculußen ihrem Sohn erster Ehe Vor deßen Vätterlich Guth freÿwillig zugesagt und Versprochen (…)

Michel Diemer, originaire d’Ittenheim, épouse Marie Madeleine Nagel veuve de Georges Frédéric Musculus : contrat de mariage (voir sa copie à l’inventaire de 1736), célébration, accession à la bourgeoisie, inscription à la tribu des maçons
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 49, n° 2)

ao. 1735 den 19. Jan. Seind (…) copulirt und eingesegnet worden, Johann Michael Diemer der Ledige Haffner und burger allhier, Weÿl. Michael Diemers geweßenen Schuemachers und burgers allhier und Anna Barbara Kautin nachgelaßener ehl. Sohn, und Fr. Maria Magdalena, Weÿl. Georg Friderich Musculus geweßenen Haffners und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Michel dimmer als hochzeuter, maria magdalena musculin als hochzeiterin (i 51)

1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1018
Michael Diemer d. hafner Von Ittenheim geb. erhalt d. b. Von sein. ehefr. Maria Magd. Musculusen umb d. alt. b: will beÿ E.E. Zunfft d. Maurer dienen. Jur. d: 5.ten Martÿ 1735.

1735, Maçons (XI 236)
Donnerstags den 10. Martÿ 1735, (f° 180) E. Neu Zünfftiger – Michael Diemar der Haffner Von Ittenheim producirt Cancelleÿ: Pfenningthurn Und Stallschein Vom 5.ten Martÿ 1735. Krafft deßen Er von Maria Magdalena, weÿlland Georg Friderich Musculus geweßenen haffners und burgers allhier wittib um den alten burger schilling erhalten habe, mit bitte Ihn vor einen Zünfftigen anzunehmen. Erkannt Willfahrt. dt. vor den Pfenningthurn 1. ln, vors Zunfft recht 5. ß, Einschreibgeld 4. ß (zusammen) 1 lb 9 ß

Marie Madeleine Nagel meurt l’année suivante. Elle a assuré par le contrat de mariage la jouissance des maisons au veuf jusqu’à ce que son fils du premier mariage s’établisse ou devienne tributaire. La masse propre au veuf s’élève à 54 livres, celle de la défunte à 195 livres et celle de la communauté à 39 livres après déduction du passif.

1736 (17.3.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 58) f° 513
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä Diemarin gebohrner Nagelin, des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Michael Diemars des haffners und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlassenschafft – als dieselbe Sontags den 19. Februarii dießes Lauffenden 1736.sten Jahrs dießes Zeitlichen in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern undt begehren des Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Caspar Musculus des Musicanten und Fastenspeishändlers auch burgers allhier als geordnet und geschwohrnen Vogts Johann Conrad Musculußen, der Verstorbenenen Frauen seel. mit auch Weÿland dem Ehren und Vorgeachten Meister Georg Friderich Musculuß, dem geweßenen haffner und burgern allhier, Ihrem Ersten haußwürth ebenmäßig seeligen ehelich erziehlten Sohns und ab intestato Verlaßenen Universal Erben – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 17. Martii Anno 1734.

In einer allhier zu Straßburg ane der Wilhelmer gaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen auch hernach eingetragenen behausung befunden worden, wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In des Gesellen Cammern Vor dießem Gemach, In der Magd Cammern In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Undern Stub, In der Soldaten Cammer, Vor dießem gemach, Im Keller
(f° 7-v) Eigenthumb ane häußern (E.) Erstl. eine behaußung und höfflein, hoffstatt und Kachler brennoffen, mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Wilhelmer Gaß, einseith neben Meister Friderich Lipßen dem Schuhmacher, anderseit neben hernach beschriebenem kleinem hauß hinden auf Joh: Wolff Leopold den bratwürstmacher stoßend außer hernach eingetragenen dem Stifft St. Marx in Capital schuldiger 50. lb freÿ Ledig und eigen. Hierüber besagt i. teutsch. pergam. Kauffbr. mit der Statt Straßb. anhang. größerm Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt dat. den 23.ten Junii Anno 1703. darauf à tergo befindlich, daß diejenige 50. lb welche das Waÿsenhauß auf dießer behaußung in Capital stehen gehabt, bezahlt und abgelößt worden seÿen und daß die quittung darüber in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben am 1.ten Martii Anno 1706. Vorgegangen. Dabeÿ ein papÿrene quittung über die dem Stifft St: Marx den 27. Martii 1708. bezahlte gleichfalls auf solcher behaußung gestandene 47. lb 5 ß d Capital meldend, mit H. Joh: Jacob Richshoffers alhießiger Statt geweßten alten Ammaÿsters und Pflegers wohl besagten Stiffts, auch H. Rathh. Joh: Spielmanns des damahligen Schaffners allda, beede nun seel. eigenhändigen underschrifften und des Stiffts fürgedr. gewohnl. Insiegel bekräfftiget, datirt den 25.ten octobris Anno 1712. Weiter i. teutscher pergam. Ganth Kauffbr. mit E.E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhang. Ins. corroborirt, datirt den 12.ten Julii Anno 1702. Ferner i. teutsch. perg. Kauffbrief mit allhießiger Statt anhang. Cancelleÿ Contract Ins. bekräfftiget de dato 21.ten Martii Anno 1698. Und dann i. teutsch. pergam. Kauffbrieff mit ermeltem Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt, deßen datum der 1.te Octobris Anno 1696.
(E.) It. eine Kleinere behaußung auch ane der Wilhelmergaß gelegen, einseit neben vorher beschriebener größern behaußung, anderseit neben Hn Willmann dem Weinhändler hinden auch auf denselben stoßend, so über vor und hernachgemelte dem Stifft St. Marx in Capital schuldig: 50 ln d. freÿ Ledig und eigen. Darüber meldet i. Teutscher pergament. Kauffbr. mit mehrerwehntem Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget datirt den 24.ten Maÿ Anno 1712.
Dieße beede häußer seins beÿ weÿl. Meister Georg Friderich Musculußen des geweßenen haffners der Verstorbenen, frauen seel. erstern Ehemann auch seel. Verlassenschafft Inventation Laut des darüber durch mich unterschriebenen Not.m in Anno 1734. aufgerichteten Inventarii fol: 48. fac. 2.da durch der Statt Straßburg geschwornen Herren Werck Meistern den 7.ten Aprilis ejusdem Anni angeschlagen und dermahlen wiederumb dabeÿ gelaßen worden und Zwar für freÿ Leedig und eigen pro 275. lb
(f° 10) Ergäntzung des Wittibers ohnveränderten Guth, Vermög Inventarÿ durch mich Notm. Langen in Anno 1735. auffgerichtet
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 2 ß, Sa. Silbers 2, Sa. Schulden 75, Ergäntzung (3, Sa. Abgangs 2, Nach deren Abzug) 1, Summa summarum 79 lb – Schulden 25 lb, Verbleibt 54 lb
der Verstorbenen frauen seel. hinderlaßen ohnveränderte rubricen, Sa. haußraths 62, Sa. lährer Vaß 11 ß, Sa. Waar und werckzeug zum haffner handwerck gehörig 11, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 1, Sa. Eigenthumb ane häußern 275, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (46, Sa. Abgangs 2, In Vergleichung) 40, Summa summarum 422 – Schulden 227, Nach deren Abgang 195 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbahre Verlassenschafft beschrieben, Sa. hausraths 5, Sa. Waaren zum haffner handwerck gehörig 16, Sa. Schuld 14, Summa summarum 36 lb – Schulden 75, In Vergleichung, Theilbar Passiv onus 39 lb
Hievon nun hat die Verstorbene seel. in denen Ehepactis §° 4.to enthaltener maßen Ihre allhier Zu Straßburg ane der Wilhelmer gaß gelegene größere behaußung, hoffstatt, höfflein und Kachlerbrennoffen mit allen übrigen deoselben gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten Ihrem hinterbliebenen Wittiber so lang und Viel zu einem Genuß und Widemb Vermachet, bis und dann dero Sohn erster Ehe sich selbsten allhier häußlichen niederlaßen, das Meisterstück Verfertigen, heurathen und sein eigenes hauswesen anfangen wird, und wann er der Sohn jetztbesagter maßen Verheurathet seÿn und sich häußlichen niedergelaßen haben wird, solle von dem tag sein des Sohns beschehenen, Verheürathung od. angefangenen oeconomie angerechnet, er der Wittiber ermelte behaußung noch ein gantzes Jahr lang weiter Wÿdumbs weiße zugenießen und zu bewohnen haben, nach Verfließung solchen Jahrs aber dieselbe behaußung so dann dem Sohn Zu seinem selbstigen Gebrauch und Genuß abtretten und einraumen, dargegen alß dann dero Kleinere behaußung, auch ane der Wilhelmer Gaß allhier neben dießer größern gelegen mit allen derselben begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten Vollents biß ane das Ende seines Lebens Wÿdems weiße zu nutzen, zu genießen, zu bewohnen und zugebrauchen haben und hiemit Zu einem Lebtägigen Wÿdemb Verschrieben seÿn solle
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Michael Diemar dem Ledigen haffnern, weÿland des Ehren und Vorgeachten Meisters Johann Michael Diemars gewesenen Schuemachers und burgers allhier nunmehr seeligen, mit der Ehren und tugendsahmen frauen Barbara Diemarin gebohrner Kauthin seines geweßten Ehegattin und Jetzmaligen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendbegabten frauen Mariæ Magdalenæ Musculußin gebohrner Nagelin weÿland des Ehren und Vorachtbaren Meister Georg Friderich Mußculus, gewesenen Haffners und burgers allhier seeligen hinderlaßener Wittib als der hochzeiterin ane dem andern Theil – Ane dem Vierdten (supra), So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg, in hievorn angetegter der frauen Hochzeiterin größern behaußung ane der Wilhelmer gaß gelegen auff donnerstag den 13. Decembris im Jahr 1734. Joh: Daniel Lang Notarius publicus

Jean Conrad Musculus, potier célibataire et majeur, hypothèque la maison au profit du musicien Jean Georges Hebeissen

1749 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 543-v
Johann Conrad Musculus ledig und mehrjähriger haffner mit beÿstand seines ehemaligen vogts Johann Caspar Musculus des musici
in gegensein Johann Peter Hebeißen des barchethändlers namens seines bruders Johann Georg Hebeißen des musici – schuldig seÿe 150 gulden
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt samt einem kachler: brennoffen wie auch ein altes nebens häußlein cum appertinentis in der Wilhelmergaß, einseit neben Friedrich Lipß dem schuhmacher, anderseit neben Frantz Willmann dem weinsticher vicario, hinten auff die Leupoldische wittib und erben

Jean Conrad Musculus vient d’être reçu à la tribu des maçons
1749, Maçons (XI 238)

Montags den 13.ten octobris 1749. (f° 73-v) E. Neu Zünfftiger – Mr Johann Conrad Musculus ledtiger haffner, weÿl. Mr. Georg Friederich Musculus gewesenen haffners und burgers allhier ehelicher Sohn, producirte Stallschein vom 11. octobris, bittet Ihn Vor einen Zünfftigen anzunehmen. Erkannt, Willfahrt. dt. vor seines Vatters recht 5. ß, Einschreibgebühr 4 ßn Findlings hauß 3. ß

Toujours célibataire en 1771 Jean Conrad Musculus, obtient un certificat pour bénéficier de l’aumône de Saint-Marc
1771 (12.7.), Maçons (XI 240)

(p. 10) Freÿtags den 12.ten Julÿ Anno 1771. Allmoßen schein – Johann Conrad Musculus, der ledige haffner meister, so das Fünffzige Jahr seines Alters zurückgelegt und beÿ dießes Ehrsamen Zunfft Leibzünfftig ist, wird von Seithen besagter Zunfft denen hoch wohlverordneten Herren Pflegern des Löblichen Stiffts St. Marx als das Allmoßens dürfftig und würdig zuseÿn bestens anrecommandiret, auch Ihme in Abweßenheit des hochgebietenden Herren Oberherren auf befehl Herrn Wilhelm Kornmann des sitzenden Rathherrn dießer Schein mitgetheilet.

Jean Conrad Musculus hypothèque la maison au profit du cordonnier André Hoffmann

1751 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 66-v
Johann Conrad Musculus des ledigen haffner mit beÿstand seines vetters und vormaligen vogts Johann Caspar Musculus des musici
in gegensein Andreas Hoffmann des ledigen schuhmachers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt samt einem haffner bren offen wie auch ein altes nebens häußlein in der Wilhelmer gaß, einseit neben Friedrich Lipß dem schuhmacher, anderseit neben Frantz Willmann dem weinsticher vicario, hinten auff die Leupoldische wittib

Le potier Jean Conrad Mußculus qui a vendu en 1759 la petite maison à son voisin vend 400 livres la grande à son beau père Jean Michel Diemer

1754 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 202-v
Johann Conrad Mußculus der haffner
in gegensein Johann Michael Diemer des haffners
ein behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen, zugehör und gerechtigkeiten in der Wilhelmergaß beÿ der Wilhelmerkirch, einseit neben Peter Schell dem schuhmacher, anderseit neben N. Meÿer dem maurer meister, hinten auff Georg Mann des bratwurst machers – als ein elterliches erbguth – um 150 pfund capital verhafftet, geschehen um 250 pfund

Jean Michel Diemer hypothèque la maison au profit du potier Jean Daniel Hæberlin

1762 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 215-v
Johann Michael Diemert der haffner
in gegensein Johann Daniel Häberlin des haffners – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Johann Michael Meÿer dem maurer, anderseit neben den Schellischen erben, hinten auff N. Sundheim den zimmermann

Jean Michel Diemer meurt en 1763. Il s’est remarié en 1737 avec Anne Marie Gœfft, veuve du jardinier Jean Georges Riehl. Il a institué pour son héritier le petit fils de sa veuve. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre au veuf s’élève à 54 livres, celle de la défunte à 195 livres et celle de la communauté à 310 livres après déduction du passif.

1763 (13.6.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 34) n° 469
Inventarium über weÿl. H Johann Michael Diemer des gewesenen haffners seel. Verlassenschafft, nach seinem den 3. des Monats aprilis in diesem fortlaufenden 1763.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt – (durch) die hinterbliebenen Wittib frau Susannam geb. Göfftin mit beÿstand H Andreas Gerner des hafners weilen sie die Wb. unbevögtigt (geäugt und gezeigt)
Denominatio haeredis unici, der Abgeleibte seel: hat zufolg des unterm 7. des Monats februarii in fürwährenden 1763. Jahrs vor auch mir Notario aufgerichteten Testamenti nuncupativi zu seinem wahren und ohngezweiffelten Erben instutuirt Namentlichen Johann Georg Riehl des Ehrs. Johann Georg Riehl des Schumachers mit weÿl. Fraun Eva einer gebornen Reinthalerin erzeugtes Söhnlein welcher das 13.te Jahr seines Alters zurückgelegt, zu seinem Vater H. Johann Daniel häberlin der haffner – Declaration, kein Inventarium illatorum

In einer ane der Wilhelmer Gaß gelegen in solche Verl. gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behaußung, Nemlichen eine behaußung hofl und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten ane der Wilhelmer Gaß ohnweit der daselbsten stehenden Evangelischen Kirch einseit neben W. Johann Adam Schellen des Schuemachers und büttels beÿ E.E. Zunfft der Schumacher Erben anderseit neben H. Johann Michael Meÿer den MaurerMstr und hinten auff H. Johannes Sundheim den ZimmerMstr, (durch die Werckmeistere vermög ihrer) Abschatzung sub dato 1. junÿ 1763 angeschlagen worden für 750 R oder 375, von nun Weÿl. Johann Conrad Mußculus dem hafner erkaufft in alh. C.C. Stub stub dato 22. apr. 1754
– Abschatzung Vom 1.te Junÿ 1763, Auff begehren Weil: Michaell Diemert S: T: hienderLasene Fr: Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Wiellhelmer Gaß gelegen Einseits Neben H Joh: Michael Mäirr ander seits Neben Meister Schell und hienden auff H: Sundtheim stosent gelegen solche behausung besteht in Einer Kachlers werckstatt und brenoffen, Ferner in zweÿ Stuben eine Kichen Und Ettliche Kamern Dar jber ist der dach Stull mit breitziglein belegt, hat Auch ein getrembten Keller hoff und gemeinschafftlüchen brunnen, (angeschlagen) vor und umb 750 gulden, [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderten Vermögens, schulden 45 lb
des Erbens unverändertes Guth, kleidung 10 lb, schulden 25 lb, Compensando 14 lb
die Gemein verändert und theilbare Verl. hausrath 21 lb, Werckzeug 9 lb, silbers 1 lb, behaußung 375 lb, summa summarum 408 lb, schulden 87 lb, In Vergleichung 310 lb – Legaten summ 33 lb, Stall summa 341 lb
Eheberedung zwischen dem Ehren und Vorgeachten Mr Johann Michael Diemer Wittibern hafnern, So dann der Ehren und tugendsamen Fraun Susanna Riehlin geb. Göffitn weÿl. Mr hanß Georg Riehlen Gartenmanns hinterbliebenen Wittib – den 2. nov. 1737 Not. Johann Daniel Lang, coll. Grauel
Copia des Testam: Nuncupativi vor mir den 7. feb. 1763 in seine ane der Wilhelmer: Gaß gelegenen behausung, in vorgedachter behaußung unten und Wohnstuben mit denen fensteren auf der Gaß außsehend, instituirt Johann Georg Riehl Johann Georg Riehlen des Schumachers in deßen ersten Ehe erzeugtes Söhnlein als seinem Stief: Enckel

Jean Michel Diemer épouse en 1737 Susanne Gœfft qui s’est mariée en premières noces en 1717 avec le jardinier Jean Georges Riehl
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 75, n° 30)

ao. 1737 den 27. Novembris Seind (…) copulirt und eingesegnet worden, Johann Michael Diemer der Haffner Wittwer und burger allhier, und Susanna, Weÿl. Johann Georg Rielen gewesenen Gartenmanns und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Michel dimmer als hochzeider, Susanna (i 51)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 200, n° 22)
Mittwoch den 13. 8.bris 1717 seind nach geschehener 2.maliger außruffung Dominica 19 et 20.ma Trinit. in der Kirch Zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Georg Rhiel der ledige Gartenmann v. burger, weiland David Rhielen deß gartenmanns v. burgers v. Annæ Bulerin nachgelaßener ehelicher Sohn v. Jfr. Susanna, Andreas Göften deß gartenmanns burgers v: Susannæ Birckin eheliche dochter [unterzeichnet] hans gerg Rüohl als hochzeitern Susanna Gofftin (i 207)

Susanne Gefft veuve de Jean Michel Diemert loue la maison au potier Jean Kohlmann

1764 (30.5.), Me Laquiante (6 E 41, 1015)
Bail de 9 années qui commencent à la St Jean prochaine – Dlle Susanne Gefftin veuve du Sr Jean Michel Diemert Me Potier assitée du Sr François Rosembourger priseur juré,
à Jean Kohlmann Potier de terre
Toute la maison cour et dépendances quelle possede en partie propriétairem. et en partie comme usufruitière tel qu’il l’occupe présentement en cette ville rue St Guillaume scise entre les héritiers Schell et le Sr Meyer maçon sans en rien réserver ny excepter que la moitié de la Cave une petite écurie et une chambre quelle occupe au second étage d’icelle – moyennant un loyer annuel de 100 livres tournois

Le tuteur de l’héritier, Jean Georges Riehl, hypothèque sa part de maison (les deux tiers) au profit du marchand Jean Schœttel

1766 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 274-v
Johann Daniel Häberlin der haffner als vogt Johann Georg Riehl des schuhmachers kinds Johann Georg Riehl
in gegensein Johann Schöttel des handelsmanns – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, 2/3 vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Adam Schall des schuhmachers Erben anderseit neben Michel Meyer dem maurer hinten auff Johann Sundheim

Les héritiers de Jean Michel Diemer, à savoir sa veuve pour un tiers et l’héritier institué pour deux tiers, vendent 495 livres la maison au potier Jean Kohlmann (qui en était déjà locataire) et à sa femme Odile Birckel

1766 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 393-v
Johann Daniel Haberlin der haffner als vogt Johann Georg Riehl des schumachers sohns Johann Georg Riehl und Johann Eberhard Kräntzler des drehers als mandatarius Fr. Susanne geb. Göfftin weÿl. Johann Michel Diemers gewesten hafners wittib
in gegensein Johann Kolmann des haffners und Odiliæ geb. Bircklerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der Wilhelmergaß, einseit neben H. Dr Begain, anderseit neben Johann Michel Meyer dem maurer, hinten auff Johann Sundheim den Zimmermann – um 495 pfund

Jean Kohlmann, potier originaire d’Alzey en Palatinat, épouse Marie Odile Bürckel d’Obernai quelques jours après avoir été reçu bourgeois : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie de sa femme
1763 (13. 9.br), Me Laquiante (6 E 41, 1014)

Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – le Sr Jean Kohlmann, bourgeois Maître Potier de terre de cette ville, natif d’Altzey en Palatinat, fils majeur de deffunt Jean Kohlmann, bourgeois potier de terre dud. lieu et de Anne Barbe Kruberine ses père et mère (…) encore de l’avis et consentement du Sieur George Frédéric Heberlin bourgeois potier de terre de cette ville à ce présent d’une part
Et Dame Marie Odile Bürckel, fille majeure de Defunt le Sieur Laurent Bürckel, en son vivant bourgeois maître Cordonnier de la ville d’Oberenheim et de Dame Madeleine Ginßin, ses père et mère, agissant, faisant et stipulant pour elle et en son nom sous l’assistance du Sieur Jean Chrétien Roth, fourier de la ville dudit Strasbourg, son allié – Fait lu passé et interprété en langue allemande au dit Strasbourg le 13 Novembre 1763
(Joint) Inventarium der zugebrachte Güther Fr. Maria Odilia Bürckelin – Johann Kohlmann

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 262)
Hodie 27 Februarÿ Anno 1764 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Juvenis Joannes Kollmann figulus et Civis argentinensis Ex Alzei Diœcesis Mogntinæ oriundus, filius defuncti Joannis Kollmann et Annæ Barbaræ Gruberin Superstitis ejus uxorus legitimæ, ab octo Annis parochianus as S. Marcum. Et pudica virgo Maria odilia Birckel ex Oberehnheim oriunda, filia Laurentii Birckel Et Magdalenæ Gisin Conjugum defunctorum a duodecim annis parochiana nostra (signé) Kohmann, birglerin (i 136)

1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 29-v
Johannes Kohlmann haffner von Altzeÿ aus d. Pfaltz erhalt das burgerrecht umb den neuen burgerschilling will dienen beÿ E.E Zunfft der Maurer, Jur. den 5. febr. 1764.

1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 33-v
Maria Ottilia Birckelin von Ober Ehenheim geb. verheurathet an Johannes Kohlmann den haffner und burgern allhier erhalt das burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ EE. Zunfft d. Maurer prom. eod. [18. Mertz 1764]

Jean Kohlmann obtient une promesse de réception, il est effectivement reçu à la tribu après être devenu bourgeois
1764, Maçons (XI 239)

(f° 154) Donnerstags den 26. Januarÿ 1764. Zunfftschein (dt. 1 lb 10. ß) – Erschiene Johannes Kohlmann der ledige haffner meister allhier, weÿlland Johannes Kohlmanns gewesten burgers Und haffners Zu Altzeÿ in der Pfaltz Ehelich hinderlaßener Sohn welcher allhier den 16.ten Junÿ. das meisterstück Verfertiget hat und gehöriger maßen Examinirt worden, bittet demselben das burgerrecht Zu erhalten einen Zunfftschein mit zutheillen, den dan auff befehl das hochgebietenden herren Oberherrn ein schein, daß wan Ein hoch Edler Magistrat derselben Vorderistens werde Zu einem burger angenommen haben, Er so dann beÿ dießortiger Ehrsamen Zunfft vor ein Zünfftig auffgenommen werden soll, mitgetheillet worden.
(f° 157-v) Freÿtags den 16.ten Martÿ 1764. Neu Zünfftiger – Johannes Kohlmann haffnermeister Und burger allhier stehet vor und producirt stallschein vom 4.ten Februarÿ Letzthin und Cantzleÿ schein vom 5.ten dito, mit bitt denselben als ein Zünfftigen auf und anzunehmen. Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfahrt. dt. Pfenningthurn 1. lb, Zunfftrecht 2 ln 11 ß, Einsch.gebühr 4 ß, zusammen 3 ln 15 ß, findl. hauß 1 ß

Jean Kohlmann et Marie Odile Bürckel hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Schœttel

1770 (27.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 603
Johann Kohlmann der haffner und Maria Ottilia geb. Bürcklerin mit beÿstand Franz Hilbert des büchsenschäffter und Johann Jacob Steggmann des schloßer meisters
in gegensein H. Johann Schöttel des handelsmanns – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend aus vorder und hinter haus, höfflein, bronnen samt dem brennoffen in der Wilhelmergaß, einseit neben Michel Meÿer dem maurer, anderseit neben Johann Nicke dem gremp, hinten auff Johann Sündheim den zimmermann

La maison arrière revient à Jean Louis Kohlmann, fils unique des précédents, lors de son contrat de mariage avec Marie Catherine Siedel, elle aussi originaire d’Obernai

1785 (11.7.), Me Lung (6 E 41, 1528) n° 56
(Eheberedung) der Ehrenachtbare Johann Ludwig Kohlmann, lediger Hafnergesell, Mstr. Johannes Kohlmann, des Hafner und burgers alhier, mit Fr. Maria Otilia gebohrner Bürckelin ehelich erzeugter Sohn, unter der Authoritæt seines Vatters agrend, als Hochzeiterer an einem,
So dann die Viel Ehr: und tugendsame Jungfrau Maria Catharina Siedelin, weil. Mstr. Lorentz Siedel gewes. Kiefers und burgers zu Ober Ehenheim, mit auch weil. Fr. Maria Margaretha geb. Seilerin ehelich erzeugt und hinterlassene großjährige tochter – So geschehen allhier zu Straßburg (…) auf Montag den 11. Julii A° 1685 [unterzeichnet] Johan Loudovigus Kohlmann als hochzeitern, catharina sidel als hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 9)
Hodie 6 Septembris 1765. (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes ludovicus Kohlmann argentinensis Civis hujas joannis Kohmann Civis hujatis, et mariæ odiliæ Birckler Conjugum ad suos Dictam Stum Stephanum filius solutus minorennis et Catharina Sigel ex superiori Ehnheim hujus Diœcesis oriunda Defunctorum Conjugum Civium ibidem Laurentii sigel et mariæ margarethæ Seiler filia majorennis soluta à septem Circiter annis parochinana mea (signé) Kohlmann, sidel (i 6)

Catherine Siedel devient bourgeoise
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 87

Catharina Siedelin Von ober Ehnheim gebürtig, weÿland Lorentz Siedel gewesten burgers Und Kieffers daselbst hinterlaßene eheliche tochter, Verheurathet mit Ludwig Kohlmann dem haffner meister und burger allhier, erhalt das burgerrecht a marito umb den alten burger schilling will dienen Zue E.E. Zunfft der Maurer promisit d 10.ten 7.bris 1785.

Jean Kohlmann et Odile Bürckel hypothèquent la maison au profit du menuisier François Antoine Schweigheisser
1793 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 1028 enreg. 16.10. F°
bu. Johann Kohlmann der haffner und Odilia geb. Bürckelin beiständlich bu. Frantz Antoni Schuster des concierge beÿ hiesigen criminel gericht und Georg Americus des caffesieders
in gegensein bu. Frantz Antoni Schweigheißer des schreiners – schuldig seÿen 4000 livres
unterpfand, eine behausung ane der Wilhelmergaß, mit N° 10 bezeichnet, einseit neben bu. Nücker dem maurer, anderseit neben bu. Schott dem schneider

Jean Kohlmann meurt à l’automne 1793 en délaissant pour héritier son fils unique. La maison sise 10 rue Pelletier, anciennement rue Saint-Guillaume, est estimée 3 000 livres tournois, soit 750 livres strasbourgeoises. La masse propre à la veuve s’élève à 272 livres, celle du défunt à 26 livres et celle de la communauté à 3 231 livres mais comme le passif est de 4 415 livres, le déficit s’élève à 1 184 livres. Le fils passe un accord avec sa mère qui lui cède la maison avant contre son entretien sa vie durant, de sorte que Jean Louis Kohlmann est propriétaire de toute la parcelle

1794 (18. germ. 2), Strasbourg 4 (15), Me Schaeff n° 482 – Enregistrement de Strasbourg, acp 28 F° 112 du 13 vend. 3
Inventarium über Weil. Johannes Kohlmann des gewesenen Hafners burgers und Inwohners alhier zu Straßburg Verlassenschafft – nach seinem den – Vendemiaire dieses Zweÿten Republikanischen Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich verlaßen, Welches Vermögens Nachlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren des burgers Ludwig Kohlmann, ebenmäßigen Hafners und Inwohners alhier, des defuncti sohns und ab intestato hinterlassenen einigen Erbens, wie auch der bürgerin Maria Odilia gebohrner Bürckeln der hinterbliebenen wittib selbsten unter beistand des burgers Johann Daniel Lauth Notarii alhier – So beschehen alhier zu Straßburg in einer ane der Wilhelmer Gaß und jetzgenannter rüe pelletier gelegener mit N° 10 bezeichneter, hoehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behaußung auf Octidi den 14. Germinal im Zweÿten Jahr der fränckischen eins: und ihntheibaren Republick

Copie du Contrat de mariage (…), Strasbourg le 13 Novembre 1763, Laquiante
(f° 3) Eigenthum ane einer behaußung. Nämlich Eine Vorder: behaußung, hofflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane der Wilhelmergaß oder jetzgenannten ruë pelletier mit N° 10 bezeichnet, einseit neben burger Schott dem Schneider, anderseit neben Joh: Michael Meÿer dem Maurer und hinten auf die hinter behausung, welche den dißortigen Sohn und Erben als Ehesteur von dem defuncto überlaßen worden stossend, so außer den darauf haftenden und hernach passive eingetragene Capital gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und dermalen durch den burger Joseph Kaltner und Jacob Paul Arnold beede Bau: Inspector allhier, Zufolg derselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventarii Concepto verwahrlich liegender Abschatzung Scheins vom 23. Prairial laufenden Jahs gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 3000. lb. Über sothaner behaußung besagt und isrt vorhanden ein deutscher pergamentener in alhiesiger C.C. Stub gefertigter und mit dero aufgetrucktem Insiegel verwahrter Kaufbrief dedato 29. Julii 1766. ausweißend, wie beede nun Zertrennte Ehepersohnen ermelte behaußung und Zugehörden Von Johann Daniel Heberlin dem hafner als Vogt Joh: Joh: Georg Riehl und von Johann Ebehard Kräntzler dem treher, als Mandatario Frauen Susannæ – gebohrner Göftin, Kauf und eigenthümlichen an sich gebracht.
(f° 4) Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des, dem (…) Eheberedung angehängten Etat über der hinterbliebenen Wittib in die Ehe gebrachtes Vermögen 474 lb. Abzuziehen 8 lb, Nach deren Abzug 466 lb
Ergäntzung des Erben, 85, abzueiehen 4, Nach deren Abzug 81 lb
(f° 6) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 201, Sa. Silbers 4, Sa. Schuld 200, Sa. der Ergäntzung 466, Summa summarum 872 lb
des Sohns und Erben unveränderte Vermögenschaft, Sa. hausraths 82, Sa. der Ergäntzung 81, Summa summarum 173 lb – Schulden 200 lb, In Vergleichung passiv onus 26
Endlichen so wird auch die gemein: und theilbare Verlassenschafft beschrieben, Sa. hausraths 231, Sa. Eigenthum ane einer Vorder behaußung 3000 lb, Summa summarum 3231 lb – Schulden 4415 lb, In Vergleichung passiv onus 1184 lb
Wann aber der Sohn und Erb nach dem 8.ten Articul des Gesetztes vom 17.ten Nivose jüngst alles das jenige einzuschiesen hat was er von seinem verstorbenen Vater beÿ seiner Lebzeiten erhalten, so ist der Anschlag der ihme von demselben in Kraft seiner vor burger Joh: Daniel Lung, Notario alhier, mit seiner jezigen Ehefrauen Catharina gebohrner Sider am – getroffener Eheberedung und Zwar §° – deselben zu einer Ehesteur verschriebenen Hinter: behaußung ane der hievornen fol: – beschriebenen Vorder behaußung so sie deroselbe Zufolg ebendaselbst angezogener von dem burgern Kalthner und Arnold errichteten Abschatzung æstimirt worden hier zu berechnen mit 2000 lb, Wird nun obiges theilbare passiv-onus der 1184 lb, damit compensirt, so ist ersichtlich daß ein theibarer Überschuß ausfällig von 815. lib – Beschluß summa 1662 lb
Nachdeme nun gegenwärtiges Erb und Verlassenschaffts Inventarium ihro der Wittib sowohl als auch dem Sohn und Erben zu Untersuchung vorgelegt, selbiges auch von ihnen durchgangen, ihnen auch von mir dem Notario die umständlciche Erläuterung darüber ertheilt waren, so hat Sie die bürgerin Maria Odilia gebohrne Bürckel die hinterbliebene Wittib beiständlich wie eingangs gemelt und burger Ludwig Kohlmann der Sohn und Erb ihre Erkärungen dahin ertheilet, daß sie sich dieser Verlassenschaft wegen folgender maßen mit einander verabredet und übereingekommen, als nämlichen und 1° Solle alles in diesem Inventario beschriebene, sowohl der Wittib als dem Sohn und Erben vor unverändert Zugehörige, wie auch das sambliches sowohl in Mobilien als Immobilien bestehende theilbare Vermögen (…) also und dergestalten daß die samtliche daraus zu bezahlen stehende Passiv Schulden, (…) als welches zu bewerckstelligen sich burgers Ludwig Kohlmann der Sohn, vermittelst dieses anheischig und Verbindlich macht, 2° (…), 3° Verbindet sich Er Ludwig Kohlmann, der Sohn und Erb sie Wittib und Mutter Maria Odilia gebohrne Bürckel, solange dieselbe annoch am Leben seÿn wird, sowohl in gesund als krancken tagen Zu ernähren, Zu versorgen und Zu verpflegen, sie an seinem tisch verköstigen, wie auch sich beÿ seinem Feuer und Licht Zu wärmen – So beschehen und geendet Straßburg auf Primidi den 11. Vendemiaire im dritten Jahr der fränckischen Republick

Louis Kohlmann et Catherine Sidel vendent la maison arrière à Catherine Schiebel, fille majeure qui la leur rétrocède quelques mois plus tard

1795 (10 vend. 4), Strasbourg 1 (10), Me Lacombe n° 14 – Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 81-v du 10 vend. 4
burger Ludwig Kohlmann Haffner und Katharina Sidel
in gegensein burgerin Catharina Schiebel der leedigen und Großjährigen inwohnerin [unterzeichnet] schübel
die denen Verkäufern eigenthümlich in allhiesiger gemeinde in der wilhelmergaß N° 10, einseit neben neben burger Meÿer anderseit neben burger Maybaum liegende Vornen auf die den Verkäufern zuständige Vorderbehausung und hinten auff den burger Sontheim stosende hinter behaußung samt zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten wie sie der Verkäufer von seinem vatter als eine ehesteur bekommen hat – um 200 livres

Acte de rétrocession

1796 (29 floreal 4), Strasbourg 1 (11), Me Lacombe n° 18 – Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 127 du 9 prai. 4
Cit. Catherine Schuebel fille majeure (si go. Schübel)
rétrocédé au Cit. Louis Kohlmann potier
la Maison a elle appartenante sise en cette ville rue St Guillaume N° 10, d’un côté C. Meyer d’autre C. Meybaum pardevant la Maison appartenante à l’acquéreur et parderrière le C. Sontheim avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, acquis du susdit Kohlmann par acte souss. le 10 vend. – pour 200 livres

Jean Louis Kohlmann et Catherine Sidel vendent la maison avant et la maison arrière au serrurier Christophe Gœrner

1796 (29 floreal 4), Strasbourg 11 (3), Me Anrich n° 307 – enregistré 4 prai. 4
der bürger Johann Ludwig Kohlmann hafner dahier und mit ihme Catharina geb. Siedel deßen Ehefrau
in gegensein des burgers Christoph Görners schloßers
eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, samt höfflein und hoffstatt mit allen dero gebäuden, begriffen, weiten, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Willhelmer gaß gelegen und mit N° 10 bezeichnet einseit neben dem bürger Matthias Willmann anderseit neben dem bürger Jacob Herrmann Meelhändler hinten auf den burger Sundheim stoßend – als ein aus des mit Verkaufenden Ehemanns Vätterlicher Nachlassenschafft überkommenes guth eigenthümlich zuständig – um 2500 livres

Christophe Gœrner, originaire de Leipen en Bohême, épouse Thérèse Holtzbecher en 1783 puis Marie Madeleine Letourné en 1785. Il devient bourgeois en 1783
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 239)

Hodie 26 Augusti Anni 1783 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Christophorus gürner faber serarius oriundus ex Leipen in B[ohemia] majorennis et solutus ut pater ex actu authentico coram Notario Regio Laquiante die 23 Augusti anni currentis facto penesque – remanente filius defunctorum Conjugum Christophori gürner et Annæ Mariæ Mathis a septem annis in parochia ad Stum Laurentium hujus urbis commorans et theresia Heltzbecher Argentineam filia soluta et majorennis definctorum Conjugum joannis Holtzbecher civis et fabri serrarii dum viveret hujatis et Magdalenæ geftt (signé) gürner, heltzbacherin (i 208)
Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 557) Anno domini 1783 Secunda Septembris (…) Christophorum gürner oriundum ex leipen in Boemia (…), i 284
Hodie 24 octobris anni 1785 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt christophorus goerner, civis hic, viduus defuntæ theresiæ holtzbacher, parochianus ad St Petrum seniorem ex una et Maria Magdalena Letourné filia minorennis joannis alexii Letourné civis hic et Ephipparii et defunctæ barbaræ goetz parochinana nostra (signé) Christoph görner, Maria Magdalena letourne
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 402)

1783, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 29]
Christoph Gerner

Contrat de mariage avec Marie Madeleine Letourné et inventaire des apports
1785 (27. 7.br), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 555

(Eheberedung) erschienen der Ehrengeachte und Kunsterfahrene Hr Christoph Görner, der Schloßer, Wittiber und burger allhier Zu Straßburg, als hochzeiterer ane einem,
und die Viel Ehren und tugendsahme Jungfer Maria Magdalena Letourné, so mit H Johann Conrad Schell dem allhießigen burger und Sigristen Zu St Louis bevogtigt ist, H: Jean alexius Letourné des Statt Sattlers und ebenmäßigen burgers allhier zu Straßburg ehelich erziehlte Jgfr. tochter als der Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil – auf dienstags den 27. Septembris anno 1785 – [unterzeichnet] Christoph görner, Maria Magdalena Letourne

Inventaire des apports dressé dans une maison rue du Coin-du-feu
1786 (21.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) n° 1049
Inventarium über des Ehrengeachten H. Christoph Görners des Schloßers und der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Magdalenæ geb. Létourné beeder Eheleuthe und burgers allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – in Ihr beeder Eheleuthe Vor mir Notario am 27.ten 7.bris 1785. mit einander aufgerichteter heuraths verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – die Ehefrau unter assistentz H: Johann Alexius Letounée des Statt Sattlers dero geliebten Vatters, wie auch Hn Johann Conrad Schott des Sigristen Zu St Louis dero ohnentledigten Vogts, beeder burgere allhier zu Straßburg – So beschehen allhier zu Straßburg auf Dienstag den 21. Martÿ anno 1786.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Brandeinend gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 171, Sa. Werckzeug auch gemachten Waar und alt Eißen, Zum Schloßer handwerck gehörig 101, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 537 lb – Helffte der haussteuren 32 lb, des Ehemanns Völlih in die Ehe gebrachtes Guth 570 ln
der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 110, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 11, Sa. Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 75, Sa. Schulden 125, Summa summarum 325 lb – Helffte der haussteuren 32 lb, der Ehefrauen völlig dermalen in dei Ehe gebracht Guth 358 lb

Christophe Gœrner meurt en 1803 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Pâtissiers (des Hallebardes) qui appartient à la succession

1803 (29 brum. 12), Strasbourg 13 (17), Me Bremsinger n° 1247 – Enregistrement de Strasbourg, acp 89 F° 118-v du 4 frim. 13
Inventarium über Christoph Görner gewesten Stadtschloßers Verlassenschafft, nach seinem den 5. prairial verfloßenen 11 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen burgerin Maria Magdalena geb. Letourné der Wittib beiständlich burgers Frantz Ludwig Maler des Zimmermanns
der verstorbene hat ab intestato zu Erben hinterlassen seiner mit der Wittib 5 minderjährigen Kinder 1. Johann Frantz welcher 14 Jahr am leben, 2. Friedrich Christoph so 12 Jahr alt, 3. Magdalena Johanna so 11 Jahr erlebet, 4. Maria Magdalena welche 10 Jahr zurückgelegt und 5. Maria Louisa so 6 Jahr am leben, als subrogirter Vogt burger Thomas Görner der Schloßer

in hernach beschriebenen Sterb behausung an der Fladergaß gelegen
der erben ohnveränderte, hausrath 366 fr, silber 4 fr, Ergäntzung Not. Lobstein den 24. mart. 1786, 1922 fr, summa summarum 2293 fr, Morgengaab 400 fr, Nach deren Abzug 1893 fr
der Wittib unveränderte hausrath 229 fr, silbers 83 fr, goldene ringe 9 fr, Ergäntzung 5495 fr, schulden 400 fr, summa summarum 6216 fr, zweifelhafte schulden 1400 fr
das gemein verändert und theilbare guth, hausrath 990 fr, Wein und leerer Fas 172 fr, silbder 334 fr, Gold 165 fr, Werckzeug 1806 fr
Eigenthum an zweÿen behausungen zu Straßburg an der Fladergaß (…)
So dann eine kleine behausung bestehend in Vorder und hinder haus sambt höflein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Wilhelmergaß mit Numero 10 bezeichnet, einseit neben burger Mathias Willmann nahrung burger Jacob herrmann Meelmann hinten auff burger Sündheim zimmermann, darüber besagt Kauffbrieff vor Not. Anrich den 29. floreal 4 auffgerichtet, ohne lehnung an bu – Schneider den Kachler vor 60 fr verlühen, 1200 fr
Summa behausungen 15 360 fr, schulden 8820 fr, summa summarum 27 631 fr, schulen 33 116 fr, in Vergleichung 5485 fr
Eheberedung vor weÿl. Notario Johann Friedrich Lobstein den 27. sept. 1785 (…)

Les héritiers Gœrner vendent par jugement d’adjudication sur licitation du 9 juin 1809 et déclaration de command le même jour la maison à François Louis Madler (référence aux actes postérieurs).

François Louis Madler, originaire de Bamberg, se marie avec Marie Anne Voltz de Saverne : enregistrement puis dépôt du contrat de mariage
1804 (10 ventose 13), Enregistrement de Strasbourg, ssp 18 n° 1319
Contrat de mariage entre François Louis Madler et Marie Anne Volz
le 14 brumaire 7

1805 (20 vent. 13), Strasbourg 12 (6), Me Wengler n° 1164
Dépôt de contrat de mariage s.s.p. à Saverne le 14 brumaire 7

Eheberedung zwischen dem bürger Frantz Ludwig Madler gebürtig von Bamberg im franckenland dato zu Straßburg wohnhaft des verstorbenen Klementz Madler zimmermeisters und Barbara Forster sohn
der bürgerin Maria Anna Voltz des bürgers Ignati Voltz des beckers zu Zabern und Margaretha* Goetz tochter (si go) (si go)
enregistré en traduction le 10 ventose 13 n° 1319

Contrat de mariage d’un locataire, Jacques Lentz

1819 (28.7.), Strasbourg 4 (49), Me Stoeber aîné n° 4768 – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 16 du 7.8.
Contrat de mariage communauté d’acquets partageable par moitié – Jacques Lentz, charpentier à Strasbourg fils de feu Martin Lentz, charpentier à Hettisheim au royaume de Würtemberg, et de feu Geneviève Haubelé, demeurant rue St Guillaume n° 10
Marie Joséphine Mossmann fille de Philippe Mossmann, cordonnier à Schramberg au royaume de Würtemberg, et de feu Elisabeth Langenbach, assitée du Sr Joseph Beaulin commerçant son beau frère en cette ville

L’architecte François Louis Madler vend 3 000 francs la maison à Marie Marguerite Diehl veuve du potier Conrad Schneider

1828 (4.10.), Strasbourg 12 (109), Me Noetinger n° 903, enregisté le 6.10. f° 105
François Louis Madler, architecte
à Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider, potier de terre
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe mitoyenne, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Guillaume n° 10, d’un côté M Exel propriétaire, d’autre la veuve Depiquet, devant la rue, derrière M Adam – acquis des héritiers de Christophe Goerner, serrurier, et Marie Madeleine Letournet, adjudication par licitation à la barre du tribunal civil de première instance le 9 juin 1819 et déclaration de command le 9 du même mois, Goerner acheté de Jean Louis Kohlmann, potier de terre, et de Catherine Siedel par acte Me Anrich le 29 floreal 4 – pour 3000 francs

Marie Marguerite Diehl a épousé en 1808 Conrad Schneider originaire d’Oppenheim en Hesse, veuf d’Ursule Marck
1808 (22.6.), Strasbourg 12 (20), Me Wengler n° 3289 – Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 87 du 23.6.
Contrat de mariage – Conrade Schneider potier de terre veuf sans enfant
Marguerite Madeleine Diehl fille de Jean Georges Diehl, potier de terre, et de Marguerite Haeussner

Mariage, Strasbourg (n° 202)
L’An 1808, le 29° jour du mois de Juin (…) Conrad Schneider, agé de 38 ans, potier de terre, domicilié en cette ville depuis quinze ans, né à Oppenheim Département du Mont tonnerre le 21 janvier 1766, majeur, fils de feu Jean Schneider, vigneron audit lieu et de feu Eve Winckler, veuf d’Ursule Marck décédée en cette ville le 28 avril dernier, Et Marguerite Madeleine Diehl agée de 23 ans né en cette ville le 11 septrmbre 1784, y domiciliée, majeure fille de Jean Georges Diehl potier de terre et de Marguerite Heussner – (signé) Conrad Schneider, Margaretha Magdalena Diehl (i 41)
Mariage, Strasbourg (n° 224)
Cejourd’hui le 13 nivose de l’an 3 de la République française une et indivisible (…) Conrad Schneider, potier de terre, agé de 26 ans domicilié en cette commune depuis trois ans, natif d’Oppenheim en palatinat fils légitime de feû Jean Schneider, journalier audit lieu et de feu Eve Landua, de l’autre part Ursule Marck agée de trente ans, domiciliée en cette commune depuis huit ans, native de Rosheim, Département du bas rhin, fille légitime de feu François Joseph Marck cultivateur audit lieu et de feûe Ursule Kab 1° acte de notoriété dressé par Schoell juge de paix deu second arrondissement de cette Municipalité en date du 9 présent mois de Nicôse qui constate que le futur a atteint l’age requis pour contracter mariagen 2°) de l’ace de Naissance de la future portant qu’elle est née à Rosheim le 17 may 1764 (signé) Konrad Schneider, +

Conrad Schneider est mort en 1826 dans une maison rue de la Krutenau
1826 (1.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14 366 – Enregistrement de Strasbourg, acp 178 f° 195 du 5.6.
Inventaire de la succession de Conrad Schneider, potier de terre décédé le 23 janvier dernier, à la requête de Marguerite Madeleine Diehl la veuve mère et tutrice légale de 1. Marguerite Louise 14 ans, 2. Jacques 13 ans, 3. Joseph 12 ans, 4. Conrad 17 ans [sic] – en présence de Jean Georges L’allemant [sic] à la faculté des sciences de l’Académie de Strasbourg oncle matrenel subrogé tuteur

dans la maison mortuaire Faubourg de la Krutenau n° 30
mobilier 557 fr, passif 2081 fr
Contrat de mariage Me Wengler le 22 juin 1808

La maison est vendue par adjudication à François Louis Madler, créancier de Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider

1833 (7.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 275, n° 30
Tribunal Civil de de Première Instance juge a rendu le procès verbal d’adjudication définitive suivant. Cahier des Charges, Eugène Momy avoué près le Tribunal Civil de de Première Instance constitué et chargé d’occuper pour François Louis Madler, architecte (…) que ce dernier est créancier de Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider, potier de terre 2700 francs suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger le 4 octobre 1828
le 25 octobre, Adjudication définitive à Eugène Momy avoué pour 1000 francs
fait saisir l’immeuble dont la désignation suit, une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe mitoyenne, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Guillaume n° 10 section GG 253, d’un côté le Sr Exel propriétaire n° 9, d’autre la veuve Ziegler n° 11, devant la rue, derrière le magasin de bois du Sr Goerner. La maison de devant a son entrée par une porte ordinaire par la rue, elle est batie en maçonnerie et couverte en tuiles, elle consiste en rez de chaussée et deux étages surmontée d’un grenier. La maison de derrière se compose d’un étage avec mansardes batie en bois de charpente. Le rez de chaussée est éclairé par trois petites croisées sur le devant et forme un atelier de potier à côté duquel l’escalier en bois conduisant au premier étage. Le premier étage est composé d’une chambre sur le devant éclairée par trois croisées et d’une chambre et une cuisine sur le derrière. A gauche desquelles il y a l’escalier aussi en bois conduisant au premier étage et derrière se trouve la cour, le puits mitoyen et un four pour la poterie. Le second étage se compose également de deux chambres et une cuisine éclairées par trois croisées sur la rue au dessous duquel se trouve le grenier éclairé par deux lucarnes. La maison de derrière a son entrée par le premier étage sur un balcon, éclairé par deux croisées elle est composée de deux chambres donnant sur la cour, d’une petite cuisine sur le derrière au dessous duquel de trouve les mansardes éclairées par deux lucarnes. Cette maison est occupée savoir la maison de devant par la partie saisie et la maison de derrière par le Sr Hubert chargeur à la douane et le Sr Hoertelmeyer, employé à la manutention ces deux derniers en qualité de locataires, elle est imposées à 13,91 fr, revenu de 43,50 fr – première enchère, 600 fr, remis le 6 juin 1833

François Louis Madler et Marie Anne Voltz vendent la maison 2 000 francs à Jean Walther, employé à la Fondation Saint-Thomas, et à Frédérique Caroline Schaad

1834 (1.2.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 228 – Enregistrement de Strasbourg, acp 222 F° 177-v du 4.2.
François Louis Madler, propriétaire, et Marie Anne Voltz
à Jean Walther, employé à la Fondation St Thomas, et Frédérique Caroline Schaad
une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe mitoyenne, aisances, appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue St Guillaume n° 10, d’un côté le Sr Exel propriétaire du n° 9, d’autre la veuve Ziegler propriétaire du n° 11, devant la rue, derrière la magasin de bois du Sr Goerner – acquise à la barre du Tribunal civil par expropriation poursuivie à la requête dudit Madler contre Marie Marguerite Diehl veuve de Conrad Schneider, potier en terre, le 25 octobre dernier et déclaration de command même jour, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volume 275 n° 30, la veuve Schneider a acquis ladite maison du Sr Madler par acte Me Noetinger le 4 octobre 1828, M. Madler acquis ladite maison à la barre du tribunal civil des héritiers de Christophe Goerner, serrurier, et de Marie Madeleine Letournet par adjudication sur licitation le 9 juin 1809 et déclaration de command du même jour, Goerner l’a acheté de Jean Louis Kohlmann, potier de terre, et de Catherine Siedel par acte Me Anrich le 29 floreal 4 (18 mai 1797) – moyennant 2000 francs

Jean Walter veuf de Caroline Frédérique Schaad se remarie avec Marie Salomé Dubarry : contrat de mariage, célébration
1836 (27.4.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz, n° 421 – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 37-v du 27.4.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Walther, employé à la Fondation St Thomas veuf avec trois enfants de Caroline Frédérique Schaad
Marie Salomé Dubarry veuve avec un enfant de Jean Michel Waidelich, cordonnier

Mariage, Strasbourg (n° 175)
Du 30° jour du mois d’Avril 1836. Acte de mariage de Jean Walther, Majeur d’ans né en légitime mariage le 29 mai 1779 à Falckenberg en Silésie, domicilié à Strasbourg, garçon de bureau au Séminaire protestant, veuf de Frédérique Caroline Schaadt décédée en cette ville le 14 octobre dernier, fils de feu Jean Walther, gantier, et de feu Jeanne Eléonore Pohlnisch décédée à Strasbourg le 29 juin 1831, Et de Marie Salomé Dupari majeure d’ans née hors le mariage le 22 Octobre 1777 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve de Jean Michel Waidelich cordonnier décédé en cette ville le 28 Février 1833, fille de N. Dupari et de feu Christine Salomé Rosali (signé) Jean Walther, l’épouse a dit ne savoir signer (i 53)

Les héritiers Walter vendent 4 700 francs la maison au docteur en théologie Geoffroi Frédéric Redslob

1836 (22.4.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 418 – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 25 du 22.4.
1. Jean Walther, employé de la Fondation St Thomas, 2. Louise Caroline Walther épouse d’Abraham Veid, jardinier hors la porte des Juifs, 3. Jean Charles Walther, faiseur de peignes, et Marie Anne Lemaitre, 4. Chrétien Frédéric Walther, étudiant en théologie
à Géoffroi Frédéric Redslob, docteur en théologie
une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe mitoyenne, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Guillaume n° 10, d’un côté le Sr Exel propriétaire du n° 9, d’autre la veuve Ziegler n° 11, devant la rue, derrière la propriété du Sr Goerner marchand de bois – acquis par Jean Walther et Frédérique Caroline Schaad de François Louis Madler, propriétaire, et Marie Anne Voltz par acte Me Kratz le 1 février 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume 279 n° 56, la De Walther décédée à Strasbourg le 14 octobre 1835, enfants De Veid, Jean Charles, Chrétien Frédéric et Jean Louis sergent à la troisième compagnie du troisième bataillon du 59° régiment de ligne garnison à Bone (Afrique) ses quatre enfants, ce dernier décédé à Bone le 28 dudit oct., Madler acquis à la barre du tribunal civil par expropriation poursuivie contre Marie Marguerite Diehl épouse de Conrad Schneider, potier en terre, par jugement du 25 octobre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 275 n° 30 la veuve acquis du Sr Madler par acte Me Noetinger le 4 octobre 1828, Origine antérieure, jugement d’adjudication sur licitation du 9 juin 1809 et déclaration de command le même jour et Contrat de vente devant Me Anrich le 29 floréal 4 (18 mai 1796) – moyennant 4700 francs



13, rue Saint-Guillaume


Rue Saint-Guillaume n° 13 – X 379 (Blondel) O 1005 (cadastre)

Coltat, rue Saint-Guillaume
Les maisons n° 3 à 17 rue Saint-Guillaume, dessinées par François Coltat avant leur destruction
(extrait de
La Krutenau perdue et retrouvée, éditions Contades, 1990)

Maison-boulangerie tout au long du XVIII° siècle, elle donne sur la rue en face de l’église. La propriété est partagée en 1724 entre l’ancienne propriétaire qui conserve une partie du terrain et le nouveau qui acquiert la boulangerie. La partie réservée, futur n° 8 puis 15, donne aussi sur la ruelle du Loup et sur la ruelle des Nonnes. Les deux parties conviennent de servitudes respectives (voir plus bas).
D’après l’estimation dressée par les experts de la Ville en 1731, la maison comprend « poëles, chambres, cuisine, boulangerie, fournil voûté, four à cuire, vestibule, petite cave à moitié solivée et à moitié voûtée ».
Le propriétaire est autorisé à réparer et à peindre sa maison en 1779. D’après une nouvelle estimation dressée par les experts de la Ville en 1786, la maison comprend « deux poëles, une cuisine et plusieurs chambres, en outre une boulangerie et un fournil, au-dessus les combles couverts de tuiles doubles, une cave voûtée, une cour et un puits commun ». Joseph Sundheim qui achète la maison en 1798 est le premier propriétaire à ne pas être boulanger mais il la revend en 1801 à un boulanger, Quirin Bonn.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 231 (© Musée des Plans-relief) 1

L’acte de vente passé en 1801 apprend qu’on vient de reconstruire la maison (alors numéro 7) et que les eaux qui s’en écoulent ne devront plus passer par le terrain voisin du numéro 8. La maison passe à un maçon en 1811, à la veuve d’un officier puis à son fils chirurgien qui la loue à un boucher (1829). Elle comprend un rez-de-chaussée surmonté d’un étage. C’est un tailleur de pierres qui l’achète en 1832. Après avoir appartenu à la veuve d’un cabaretier (1842-1851), elle revient de nouveau à un artisan, le charpentier Christophe Gœrner. La maison a été agrandie à l’exercice 1860, en partie démolie à l’exercice 1875, transformée en 1877 et en 1887. L’entrepreneur Jules Thomas Gœrner possède aussi les parcelles voisines, de sorte que la parcelle 27 à la section 29 du cadastre allemand rassemble les anciennes parcelles O 1004, 1005 (le numéro 7 puis 13) et partie du 1007. Il réunit ainsi les terrains qui avaient été partagés en 1724. La nouvelle parcelle bâtie de six maisons d’habitation sera finalement achetée par la Ville de Strasbourg qui détruira les immeubles vétustes (voir le dossier de la Police du Bâtiment).

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires (1695-1952)

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jonas Stœr, marchand, et Marie Heinrich – luthériens
h Georges Frédéric Fettich, marchand, et (1694) Marie Stœr puis ( 1694) Marie Elisabeth Leydecker et (1706) Marie Marguerite Bressler – luthériens
h Jonas Frédéric Fettich, marchand, et (1716) Marie Salomé Bœller – luthériens
1716 v Jean Léonard Lutz, boulanger, et (1689) Anne Marguerite Widemann puis (1715) Anne Marie Adam veuve de Jean Martin von Zabern – luthériens
1724 v Thiébaut Blinder, boulanger, et (1690) Anne Salomé Ludin – luthériens
1745 v Jean Philippe Ensfelder, boulanger, et (1745) Marguerite Barbe Hanss – luthériens
1766 h Jean Henri Kieffer et (1766) Marguerite Barbe Ensfelder – luthériens (donation, le père se gardant la jouissance viagère)
1786 h Marguerite Barbe Hanss veuve de Jean Philippe Ensfelder
1798 v Joseph Sundheim, architecte
1801 v Quirin Bonn, boulanger, et (1769) Françoise Gilloth – catholiques
1804 v Joseph Sundheim, architecte, précédent propriétaire
1808 v Jean Michel Schmitt, maçon, et (1778) Marie Madeleine Werner veuve de Jacques Fritschmann, maçon (1769) – catholiques
1812 v Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner, officier retiré
h Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine, et (1823) Charlotte Adeline Geraldy
1832 v Charles Chrétien Gommel, tailleur de pierres, et Marie Salomé Scheur
1842 v Thérèse Cotte veuve d’André Luttmann, cabaretier
1852* v Christophe Gœrner, maître charpentier
1865* h Jules Thomas Gœrner, entrepreneur
1905* h Félix Eugène Goerner et cohéritiers
1907* Chrétien Mez, société en nom collectif
1922* Henri Bertrand, rentier
1945* Ville de Strasbourg

Locataires
1687, au boulanger Jean Widenmann pour un an
1698 et 1700, au boulanger Jean Léonard Lutz pour 4 puis 18 ans
1722, au boulanger Jean Frédéric Reumann pour trois ans
1726 au boulanger Jean Siegel pour trois ans, bail cédé à Mathias Eydgenoss
1829 au boucher Jean Bindel et Elisabeth Hæberlé

Liste Blondel (1765) : Philippe Ensfelder
Cadastre (1840) : O 1005 – Gommel, Charles rue St Guillaume 7, maison, sol, 1,4 are – ensuite Ludmann André veuve

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

Philippe Ensfelder, boulanger, est autorisé à réparer et à peindre sa maison

1779, Directeurs fonciers, VII 1418
(f° 283-v) Montags den 16. Augusti 1779. Philipp Ensfelder Schwartzbeck – Idem [Mr Meÿer der Maurer], nôe. Philipp Ensfelder, des Schwartzbecken, bittet Zu erlauben deßen behausung in der Wilhelmer Gaß gelegen, außbeßern und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt

Jean Henri Kieffer est autorisé à ouvrir un soupirail à sa maison

1789, Directeurs fonciers, VII 1423
(f° 350) Dienstags den 27. Octobris 1789. Joh: Heinrich Kiefer Schwartzbeck – Mr. Meÿer, der Maurer, nôe. Johann Heinrich Kiefer, des Schwartzbecken, bittet Zu erlauben an deßen behaußung in der Wilhelmer Gaß gelegen, ein Keller Fenster einsetzen zu laßen. Erkannt Willfahrt

Atlas des alignements

1829, Atlas des alignements (1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Rue St. Guillaume
nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Tscharner
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 340-2

Ludmann André veuve rue St Guillaume N° 7
Goerner Christophe maître charpentier à Strasbourg (1852)

R. St Guillaume 7, parcelle O 1005
maison, 1,40 are
Revenu total : 69.73
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 20
sol, classe : 1

Cadastre napoléonien, , registre 27 f° 1167-1

Goerner Christophe, maître charpentier, rue de la Courtine des Juifs 2. 4
1865 Goerner, Jules, Thomas, Entrepreneur

Rue St Guillaume 13, parcelle O 1005
maison, 1,40 are
Revenu total : 67.73
Folio de provenance : 340
Folio de destination : 1167 Rectif
Année de sortie : 1860
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 20

sol, classe : 1
Folio de destination : 1166 II
Année de sortie : 87/88
Ouvertures (im margine) : 38-7

Maison
Revenu total : 152.73
Folio de provenance : 1167 Rectif.on
Folio de destination : 1167 Add.on de C.on
Année d’entrée : 1860
Année de sortie : 1872
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 29 (25)

maison
Revenu total : 152
Folio de provenance : 1167 Aug.on de C.on
Folio de destination : theilweise abgebrochen
Année d’entrée : 1872
Année de sortie : 1875

maison
Revenu total : 135.73
Folio de provenance : Rectification in Folge Abbruchs
Folio de destination : 1167 Umbau
Année d’entrée : 1875
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 36 (29)

maison
Revenu total : 135
Folio de provenance : 1167-p Umbau
Folio de destination : 1166 p
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 87/88
Ouvertures, portes et fenêtres ordinaires : 36 (29)

Cadastre allemand

Parcelle, section 29, n° 27 – autrefois O 1004, 1005, 1007-p
Canton : Wolfsgäßchen und Wilhelmergasse
Impasse du Loup N° 6 et Rue Saint Guillaume N° 13
Wolfsgäßchen
Impasse du Loup
Désignation : Hf, 6 Whs. u. N.G.
Contenance : 16,53
Revenu : 11 400, 8500

Propriétaires

compte 449
Goerner Maria Felix Eugen und Miteigenth.
1905 Goerner Felix Eugen u. Miterben
1907 Mez Christian offenen Handelsgesellschaft
1922 Bertrand Henri rentier
(793)

Exercice 1945, compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2001)

Tout au long du XX° siècle et jusqu’à leur destruction, les six bâtiments du 13 rue Saint-Guillaume, le Holtzhof, sont des immeubles de rapport que les propriétaires successifs semblent entretenir au minimum tout en leur adjoignant des maisons voisines (n° 5, 7 et 11 rue Saint-Guillaume et n° 3, 4 et 6 impasse du Loup). Les lieux d’aisances sont l’occasion de litiges récurrents, notamment après la guerre. La Ville fait établir un projet, non exécuté, qui prévoit de construire un bâtiment spécial dans la cour. Les habitants des différents immeubles sont pour certains des « éléments asociaux » qui dégradent les lieux et ne paient pas leur loyer. On parle dès le début des années soixante de détruire l’îlot du Holtzhof avant de décider effectivement sa démolition en 1969. Rapport final : « Il s’agit d’une très vieille construction se composant d’un sous-sol, d’un R. de chaussée et de 3 étages. La maçonnerie du sous-sol est en moellons et briques dont le socle est en pierres de taille des Vosges. Le r. de chaussée et les 2 étages sont en maçonnerie de brique de 25 cm d’épaisseur. Le 3° étage est en pan de bois avec remplissage de brique de 12 cm d’épaisseur. La charpente est en bois, la couverture en tuiles plates taillées. L’ensemble se trouve dans un état très vétuste. Avis favorable pour la démolition sollicitée. »

Sommaire
  • 1871 – Le propriétaire Goerner, demande l’autorisation de reconstruire une partie de la façade : rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un troisième étage en bois – Cession de terrain par voie d’alignement : plan
  • 1884 – Joseph Etlensperger demande l’autorisation d’établir un gavage d’oies
  • 1890 – La Police du Bâtiment demande aux propriétaires, MM. Goerner et Klotz domiciliés à Lunéville et à Paris (gérant, Me Ritleng, rue de la Nuée Bleue), de ravaler les façades
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande à Me Ritleng de faire en sorte que 4 volets au rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique et de supprimer une trappe
  • 1896 – La Police du Bâtiment demande aux propriétaires, MM. Goerner et Klotz domiciliés à Lunéville et à Montbéliard (gérant, Me Ritleng, rue de la Nuée Bleue), de ravaler les façades aux deux bâtiments arrière – Travaux terminés, juillet 1897
  • 1902 – Rapport d’incendie : feu de cheminée
  • 1906 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Eugène Goerner domicilié à Zurich (gérant, Me Ritleng, rue de la Nuée Bleue), de ravaler les façades – On accorde un délai
  • 1907 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, M. Metz à Fribourg, société en nom collectif, de ravaler les façades – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1910 – Auguste Klein demande l’autorisation d’établir un appareil à griller les châtaignes à l’entrée principale de la maison
  • 1917 – Rapport sur un incendie de chambre dans la propriété de l’administrateur Mez domicilié à Fribourg-en-Brisgau (gérant, M. Bertrand, rue des Veaux). Les poutres devront se trouver à une distance minimale de la cheminée – Courrier de l’entrepreneur E. Matter (rue de la Broque) – Travaux terminés, septembre 1917
  • 1902 – Commission contre les logements insalubres : ruelle du Loup n° 4, propriétaire : Goerner, gérant : Haentzler. Travaux à faire dans trois appartements – La Police du Bâtiment envoie des courriers concernant les différents travaux à faire – Liste de 1905 : nombre de personnes qui utilisent les latrines qui se trouvent aux différents étages des bâtiments A, B, C, D, E et G, H, la maison abrite 277 habitants et 18 lieux d’aisances – Certains appartements sont suroccupés – Tous les travaux ne sont pas encore terminés, janvier 1906
    1906 – Nouvelle liste de travaux à faire dans les différents bâtiments
    1911 – Nouvelle liste de travaux à faire
    1915 – rapport de la Commission des logements militaires – Copie dactylographiée – Réponse circonstanciée de Christian Mez
    1916 – Etat des travaux à faire
    1916 – Nouveau rapport, gérant H. Bertrand, rue des Veaux
  • 1923-1938 – Plaintes récurrentes de locataires
  • 1934-1936 – La Police du Bâtiment demande au gérant de faire ravaler les façades des n° 13 et 13-a rue Saint-Guillaume et celles sur l’impasse du Loup. L’entreprise Fischer (20 rue Sleidan) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1940 – Le chef d’îlot expose au service d’hygiène que presque tous les logements de l’immeuble devraient être réparés – La Police du Bâtiment adresse un courrier au Service des propriétés appartenant aux ennemis du peuple et de la nation
  • 1947 – Des locataires se plaignent de l’état d’un W.-C. – Constat par la Police du Bâtiment – Rappel, juin 1948 – Réparations faites, août 1948
  • 1949 – Rapport sur l’insalubrité des immeubles 11-13 rue Saint-Guillaume « Holtzhof » : les installations sanitaires sont défectueuses – Sommations envoyées au gérant Mathis – 1950, la Ville envisage de se substituer au propriétaire – Le gérant Mathis répond que le bloc d’immeubles est habité par des personnes insolvables, que les installations sanitaires avaient été rénovées par le séquestre et propose que la Ville décrète que les immeubles sont inhabitables – Arrêté de la Ville concernant la réfection des lieux d’aisances, juin 1951 – Arrêté préfectoral, juillet 1951 – devis – Croquis en couleurs : élévation, plan – Les héritiers Bertrand, propriétaires, sont mis en demeure d’exécuter les travaux avant la fin mai 1952 – Réponse du gérant Mathis – Les travaux imposés ne sont pas faits, août 1952 mais le gérant à fait faire quelques réparations
  • 1952, septembre – Le service d’hygiène a engagé une procédure d’interdiction définitive d’habiter et transmet ses observations sur la « plaie d’insalubrité résultant de l’indiscipline de certains éléments asociaux » aux 7, 11 et 13 rue Saint-Guillaume, 4 impasse du Loup
  • 1952-1962 – Plaintes récurrentes de locataires
  • 1956 – Article dans l’Humanité : état déplorable des lieux d’aisances, photographie – Commentaire du Service d’hygiène qui avait proposé que la Ville profite d’une occasion d’acquérir les immeubles en 1953
  • 1956 – Rapport aux Commissions principales : insalubrité du bloc de maisons dit « Holtzhof », créé autour du n° 13 auquel les propriétaires ont adjoint les n° 5, 7 et 11 rue Saint-Guillaume et les n° 3, 4 et 6 impasse du Loup. Certains des habitants sont « nettement asociaux ». On ne pourra cependant prononcer une interdiction d’habiter avant d’assurer le relogement, c’est-à-dire de disposer d’environ 100 logements économiques
  • 1956, juin – Arrêté municipal à l’encontre du bureau de gérance Steiner et Martin : faire cesser l’insalubrité résultant du nombre insuffisant de lieux d’aisances – Rapport, fin juin : les travaux ont été faits par l’entreprise Heiler
  • 1965 – Rapport d’opération par le Service des incendies : une cheminée vétuste s’est écroulée – Mesures à prendre : reloger les habitants qui restent dans ces taudis – Lettre aux gérants –Rapport, mai 1966, 25 familles habitent encore les lieux
  • 1969 – Demande d’autorisation de démolir le 13 rue Saint-Guillaume appartenant à la Ville – Rapport – Avis favorable à la demande de démolir les immeubles 5, 7, 11, 13, 13-a, 13-b, 13-c, 13-d, 13-e, 13-f rue Saint-Guillaume et 4 impasse du Loup

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 364 De St. Guillaume (p. 526)
(maison n°) 7

Pr. – Kiefer Henri – Boulangers
loc. – Lapp Michel – Manant
loc. – Weiss Sibille Agnèse, veuve – Tailleurs
loc. – Frech Salomé –

Habitants de la maison en 1905

Annuaire de Strasbourg – Abréviations : E, Hauseigentümer (propriétaire de la maison), r. rechts (droite), l. links (gauche), 0, Erdgeschoss (rez-de-chaussée) 1, 1° Stockwerk (1° étage), 2, 2° Stockwerk (2° étage),H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Wilhelmergasse 13

Häntzler, Pförtnerin, 0
Joss, Wwe, 0
Dölter, Schloßer, 1
Gilch, Wwe, 1
Hirlemann, Zimmermann, 1
Jenne, Direktrice, 1
Gallerey, Wwe, 2
Kieffer, Schutzmann, 2
Bachmann, Gipser, 3
Himmel, Steinhauer, 3
Mertz, Schriftsetzer, 3
Schwin, Tagner, 3

La liste ci-dessus se limite au bâtiment sur la rue. Habitants des autres bâtiments


Relevé d’actes

Le marchand Jonas Stœr hypothèque la maison à l’Orphelinat au nom duquel son receveur Jean Hertmann Würtz

1682 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 209
Herr Jonas Stör der Handelsmann undt E.E. großen Raths alter beÿsitzer, undt Maria beÿdte Eheleuth undt Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt deß wohl Ehrwürdig undt wohlgelehrten Herrn M: Johann Theobaldt Henrich Pfarrers Zue St. Thomæ undt herren Johann Jacob Henrichs deß Specerirers Ihrer eheleiblichen brüder alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Herrn Johann Friderich Saxen im nahmen herrn Johann Hartmann Würtzen alß Schaffners des Weÿßenhaußes – schuldig seÿen 300. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt, hoff, Garten, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenauw in der Willhelmer gaß einseit neben haußer dem Stifft S. Nicolai in Vndis gehörig, anderseit neben dem Wolffsgeßel, hinden uff berührt stiffts badstuben gäßlein stoßend gelegen, so gegen männigliche, ohnansprüchig und eÿgen seÿe
So dann Eine Gewerbsbehaußung alhier under der großen Erbslauben, einseit neben Johann Georg Marbach dem handelsmann anderseit neben H. Roßer dem kieffer gelegen, davon gehendt Jährlichen 2. fl. 1 ß Allmend zinnß von einem Wetterdächlein

Jonas Stœr loue au nom de sa femme Marie Heinrich la maison au boulanger Jean Widenmann pour un an

1687 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 625-v
H. Jonas Stör, E.E. Großen Raths Beÿsitzer alß Ehevogt Frauen Mariæ gebohrner Henrichin
in gegensein Johann Wÿdenmanns, deß haußfeurers
entlehnt, Eine becken behaußung allhier in der Wilhelmergaßen geg. der Wilhelmer Kirch über, einseit neben – Oberle den holtzschiffmann, and.seit del H. Verleiher selbsten, hind. auff deß H. Verlehners garten stoßend gelegen, mit allen deren Gebaüen und zugehördt. auch dem bronnen, auff ein jahr lang von Martini dieß jahrs anzurechnen, umb einen wochentlich. zinß nemlich 11 schilling

Georges Frédéric Fettich, marchand, loue à Jean Léonard Lutz pour quatre ans la maison-boulangerie qui fait partie de sa propriété

1698 (8.3.) Chambre des Contrats, vol. 570 f° 151-v
H. Georg Friderich Fettich, der handelsmann
in gegensein Johann Lienhard Lutzen, deß haußfeurers [unterzeichnet] Johan leonhardt lutz
Entlehnt, Eine Schwartzbecken behaußung, allhier in der Krautenau, in der Wilhelmergaß, einseit neben hans Oberlin, den Schiffmann, and. seit neben dem H. Verleiher selbst. hind. auff deß H. verleihers gartt. stoßend geleg. – auff vier Jahr lang von Annunc. Mariæ diß jahrs anzurechnen, um einen wochentlich. zinß nemblich 6 ß

Georges Frédéric Fettich, marchand, loue à Jean Léonard Lutz pour dix-huit ans la maison-boulangerie qui fait partie de sa propriété

1700 (15. 9.br) Chambre des Contrats, vol. 573 f° 576
H. Georg Friderich Fettich, de Handelsmann
in gegensein Johann Leonhard Lutzen, deß haußfeurers
entlehnt, Eine Schwartzbecken behaußung, mit allen deren Gebaüen und Zugehördt. allhier in der Wilhelmergaß, geg. d. Kirch St. Wilhelm über, einseit neb. eine anderen behaußung dem Herrn Verleiher auch gehörig, and.seit neben hans Georg Hartmann den Mehlmann, hinten auff deß herrn Verleihers Gartten stoßend geleg. – auff Achzehn Jahr lang, von Annunciationis Mariæ A° 1702 anzurechnen /:dann biß dahin die alte lehnung annoch wehret:/, umb einen wochentlichen zinß nemblich 8 schilling Neun pfenning

Inventaire après le décès du marchand Georges Frédéric Fettich qui possède la maison de sa première femme Marie Stœr dont il a eu un fils, Jonas Frédéric. Il s’est remarié successivement avec Marie Elisabeth Leydecker et Marie Marguerite Bressler. Il habite samaison aux Grandes Arcades, les maisons rue Saint-Guillaume sont des immeubles de rapport. La succession s’élève à 7 776 livres

1709 (23. 7.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 75) n° 684 (ajout au crayon)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Wohl Ehrenvest u. Großachtbahre Hr Georg Friderich Fettich, geweßener Vornehmer handelsmann v. burg. allhier zu Straßburg nunmehr seel.r welch den 22. Julÿ dießes lauffenden 1709. Jahrs dießes Zeitliche seel. geendet, nach solchem seinem tödl. Hintritt zeitlichen verlaßen, (…) durch die Viel Ehren u. tugendbegabte frau Mariam Margaretham Fettichin geb. Breßlerin des Verstorbenen herrn seel. Hinterbliebene frau Wittib mit beÿstandt des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Johann Deucherts Vornehmen Handelsmann u. burgers allhier, deroselben geordneten herrn Curatoris wie auch Hn Hannß Martin (Os)wald Von Schaffhaußen annoch Israel (-)unnen Von speÿer gebürtig deßen Abgeleibten H. seel. beede (ha)ndels bedien. ingleichem Jfr. Salome Füs(-)ingerin Von -ar u. und Salome (sc)hmidin Von (-)hr gebürtig die dienst Mägd – angefangen in Straßburg (den) 23.ten Monatstag Septembris A° 1709
Der in Gott ruhende Herr seeliger hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, Wie volgt, 1° Jonam Friderich Fettich desselben in ersterer Ehe mit weÿl. Frauen Maria, gebohrner Störin, seiner erstern frauen Eheliebsten seel. erzeugten Sohn, deßen geschworner Hr Vogt /ST/ Hr Johann Carl Ringler, vornehme burger allhier, so dem Geschäfft inn Person abwartete, 2° Johann Daniel, 3.tio Mariam Elisabetham, die Fettich, beede des Abgeleibten Hn seel. in Zweÿter Ehe mit weÿl. /S.T./ Frauen Maria Elisabetha Fettichin geb. Leÿderckerin seiner Zweÿten frauen Eheliebstin seel.n erzeugten Söhn und Töchterlein, deren geordneter Hn Tutor /S.T./ Hr Paul Flach, allhießig. Statt Straßburg Stall alter Wohlverdienteer dreÿer welcher persönlich Zugegen geweßen, 4.to Johannem, 5.to weÿland Johannem Philippum die Fettich, deß Verstorbenen Herrn seel. in letsterer Ehe mit S.T. Frauen Maria Margaretha Fettichin geb. Breßlerin, der jetzmahlig. Hinterbliebenen frau wittib ehelich erziehlte beede Söhnlein, davon aber das letztere bereits dießer Zeitlichen todes Verblichen und von seiner Frau Mutter geerbt worden des noch lebenden Söhnleins Johannis aber geschwornener Hr Vogt /S.T./ Hr Niclaus Anthonius Flach, hochberühmbter Medicinæ Doctor u. Practicus auch allhießiger Statt Straßburg Pfenningthurns hochverdienter dreÿer und Vornehmer burger allhier so ebenmäßig dem Geschäfft selbsten beÿwohnte, Alßo alle fünff des abgeleibten Herrn seeln. in dreÿen Erhen ehelich erziehlte Kinder und Zu gleichen Antheilen ab intestato Verlaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg unter der Großen Gewerbslauben gelegenen undt in dieße Verlassenschafft gehörigen hernach beschriebener behaußung befunden worden, wie volgt
(f° 12-v) Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Großen obern Cammer Im vordern stock, Im obdern Kleinen Stüblein, Vor dießem Gemach, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Haußöhren Vor der Wohnstub, Im hindern Stock auff der oberst. bühn, In der hindn. obern Cammer, In der Magd Cammer, In der Hindernstub, In der Stub Cammer, Im hindn. haußöhren, Im Contor, Im Laden, In des Officier stub, Im Keller, Im Garthen
(f° 56) Eigenthumb ane Häußern und Garthen. (Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) Eine behaußung, hoff, hoffstatt, Gaden u. höfflein, mit allen deren gebäuen begriffen weit. rechten, Zugehörden und Gerechtigkeit. allhier in d. Statt Straßb. und. d. groß. Gewerbslaub. (…)
(Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) It. i. hauß, hoffstatt, höfflein, Stall u. Garth. mit allen den. Gebäuen, begriffen, Weith. Recht. Zugehörd. u. Gerechtigk. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Crautenau in d. Willhelmer Gaß, i.seit neben Hannß Georg Oberle, dem Schiffmann 2.s neb. frau Wittmarin, wittib, hind. zum theil auf d. Wolffs gäßl. u. Zum theil auf den Doctor Garth. stoßend gelegen, so freÿ ledig u. eig. Darüb. soll besag. i. T. perg. Kbrieff, mit d. Statt Straßb. anhang. Canc. Contract Inns. v.wahrt, de dato 9.ten Martÿ Anno 1635. so sich aber bereits beÿ vormahlig. Verlassenschafft Inventation nicht befund. dahero es auch dißmahlen nicht eräugnet. Es ist aber Vorhanden ein abgelößte perg. Zßv.schreibung dh. Hn Hilarium Meÿern Notm. instrumentiret, daran d. Statt Contract Ins. gehang. ab. abgeschnitten word. über 100. fl. Straßburg. wehrung Capital, so mann jährlich. auff Annunciationis Mariæ mit 5. fl. ermelter wehrung Verzinnßet hat, aber den 11.t Aprilis anno 1646. abgelößt word. meldend
(Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) It. i. hauß, hoffstatt u. höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weith. Recht. Zugehördten u. Gerechtigkeit, geleg. allhier in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Crautenau, in Willhelmergaßen, i.seith neben N.N., and.seith vorbeschriebener behaußung, so freÿ ledig u. eig. Darüb. Vorhanden i. alt. T. perg. Kbrieff mit d. Statt Straßb. anhang. Contract Innsiegel v.wahrt datirt den 22.ten Jun. Anno 1610. dh. Hn Hilarium Meÿern Notm. instrumentiret
(Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) It. i. hauß, hoffstatt u. höfflein, mit allen deren Gebäuen begriffen, Weith. Recht. Zugehördten u. Gerechtig Keit, geleg. allhier in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Crautenau im Wolffsgäßl., i.seith neb. nachbeschriebener behausung, 2.seith neben N.N. (…)
(Wÿdemb von ersterer Ehe des Sohns Mütterl. Guth herrührend) It. i. hauß, hoffstatt u. höfflein, mit allen deß. Gebäuen begriffen, Weith. Zugehörd. Recht. u. Gerechtig Keit, auch allhier in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Crautenau im Wolffsgäßl. geleg., mit beed. seith auf vorangemelte behaußung stoßend gelegen (…)
(E.) der halbe theil Vor ohnvertheilt von u. ane i.r behaußung in St. Barbaræ gaß (…)
(f° 74) Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch mich Notarium Johann Reinhardt Langen in Anno 1706 auffgerichtet
(f° 75) Wÿdemb Welchen der abgeleibte herr seelig wegen Jonæ Friderich Fettichs seines mit weÿland Frauen Maria Fettichin gebohrner Störin seeligen ehelich erziehlt Sohns Zeit lebens gegen deßen alimentation geniß, Vermög Inventarÿ (…) durch herrn Stephanum Cornelium Saltzmann in A° 1698 auffgerichtet – (f° 76) Elisabeth mütterlich Guth Zugeschriebener behaußung
(f° 86) Wÿdemb Welchen der Verstorbene Herr seeligen wegen seiner mit weÿland Frawen Anna Elisabetha Fettichin gebohrner Leÿdeckerin seiner zweÿten Frawen Eheliebsten seeligen erziehlt. Zweÿer noch lebend. Kind. (…) Inventarium durch mich Notm. Johannes Reinhardt Lang in A° 1706 auffgerichtet
(f° 86) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Fraw Maria Felicitas Fettichin, gebohrne Büttlingerin, weÿlandt herrn Georg Sigmund Fettichs E.E. Kleinen Raths geweßenen alten beÿsitzers des herrn seel. herrn Vatters seel. hinterbliebenen Fraw Wittib seine Fraw Stieff Mutter zeit ihres lebens zu genießen, Nach außweiß Invantarÿ (…) durch Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann in A° 1681 auffgerichtet
(f° 87-v) Wÿdembs Verfangenschaft, die eingangs ehrenbrührter Herr Paul Flach allhißiger Statt Straßburg Stallts alter wohlbestellter dreÿer von weÿlandt Frawen Anna Ursula Flachin gebohrne Fettichin des herrn seel. eheleiblich. Frawen Schwester auch seelig. Crafft des den 13. Julÿ A° 1686. vor Herrn Stephano Cornelio Saltzmann auffgerichtet
(f° 88-v) Wÿdembs Verfangenschaft, So Frau agnes Breßlerin gebohrne Saltzmännin der Frau wittib eheleiblich Frau Mutter, Von Weÿland herrn Ernst Breßlern geweßenen berühmtem Apotheckern und E.E. Kleinen Raths allhier wohlverordnetem beÿsitzern d. Eheherrn und d. Frau Wittib werthgeehrtem Hn Vatten seel . Wÿdembsweise Zugenießen, Nach besag Inventarÿ durch Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann in Anno 1695 gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib ohnverändert Guth, Sa. hausraths 39, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring, Ketten, Perlein und dergleichen Geschmeids 143, Sa. baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung -764, ß abgangs 2, Verbleibt) 762, Summa summarum 1274 lb
der Erben ohnverändert und Theilbahre Nahrung, Sa. hausraths 528, Sa. Bibliotheca 25, Sa. Gewerbs Wahren 13 320, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 4, Sa. Früchten und Meels 83, Sa. Wein und Lährer Vaß 408, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 166, Sa. Goldener Ring 185, Sa. baarschafft 331, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1791, Sa. Gülth von liegenden güthern 85, Sa. antheils ane einer behaußung 100, Sa. der Schulden 2537, Summa summarum 19 578 lb, Schulden 21 289 lb, In Vergleichung 1710
Gantze restirende Verlassenschafft 7776 lb – Ungewiß, Zweiffelhaffte und Verlehrne Schulden in das Ebe zugeltend 2215 lb
(f° 80) Copia Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Herrn Georg Friderich Fettichen Vornehmen handelsmann und burger allhier zu Straßburg als dem herrn Bräutigam ane einem, so dan der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Breßlerin, Weÿlandt des Edlen, Hochachtbaren und wohlweißen, auch Kunstberühtmbten, herrn Ernst Breßlers geweßenen berühmten Apotheckers und E.E. Kleinen Raths alhier zu Straßburg wohlverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen ehelich erzeugter und hinderlaßener Jungfrauen Tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin – So beschehen auff dienstag den 30. Martÿ im Jahr des Herrn als mann Zahlte 1706 – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
(f° 83) Copia Codicilli reciproci – Im Jahr 1708 (…) auff Sambstag den 11. Februarÿ abends Zwischen Vier und Fünff Uhren in einer ane der großen Gewerbslauben ligend, Von beeden hiernachehren erwehnte Eheleuthen bewohnenden behaußung, in der Obersten Stub des Vordern Stocks, zum theil auf den gang undt zum theil in den Hoff sehend (…) persönlich erschienen der Wohl ehrenvest und Großachtbare Herr Georg Friderich Fettich, Vornehmer Handelsmann und beneben demselben die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Margaretha Fettichin gebohrne Breßlerin beede Eheleuth und burgere allhier – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v)
1694 – Domin: quadrages. et Reminiscere proclamati sunt, hr. Georg Fridrich Fettig der handelsman alhier weÿl. Hrn Georg Sigißmund fetig beÿ E.E. Kleinen rath alhier geweßenen beÿsitzers nachgel. ehl. Sohn undt Jfr Maria herrn Jonas Stören deß Handelsmans Undt beÿ E.E. Großen rath alhier alten beÿsitzer ehl. tochter, copulati subt Mittwoch d 10. Martÿ (signé) Georg Friederich Fettich alß hochzeit her, Maria Störin alß hochzeiterin, Chrsitoff Gambs alß vogt deß hrn. hochzeiter (i 53)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 67-v, n° 362)
Heut den 25 Junÿ 1698 ist auff ordentliche p.clamation Copulirt word. H. Georg Friderich Fettich burger undt handelßmann, mit Jfr. Maria Elisabetha, weÿl. H. Alberti Leydeckers gewesenen burgers undt handelßmanns allhir nachgelaßener ehelich. tochter [unterzeichnet] Georg Friederich Fettich alß hochzeit her, Maria Elisabetha Leÿdeckerin als hochzeiterin, Albertuß leÿdecker alß Vogt (i 70)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 164 n° 755)
1706 – Mittwoch d. 14.ten apr. wurden nach 2.mahl. proclamation ehl. copulirt H. Georg Friderich Fettich burger wittwer U. Kauffmann allhier, und J. Maria Margaretha weÿl. H. Ernst Breßlers geweßenen Apotheckers und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers hinterl. ehl: tochter [unterzeichnet] Georg Friederich Fettich alß hochzeit her, Maria Margaretha Breßlerin als Hochzeiterin, Paulus Flach alß Schwager (i 163)

Compte de tutelle que rend Nicolas Daniel Fettich au fils du premier mariage, Jonas Frédéric Fettich à qui appartiennent les maisons rue Saint-Guillaume dont celle qui sert de boulangerie est louée à Léonard Lutz. Jonas Frédéric Fettich épouse en 1716 Marie Salomé Böller. L’inventaire des apports est dressée dans la maison rue des Grandes Arcades qui appartient en propre au nouveau marié.

1715 (14.8.) Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 104) n° 951
Rechnung Mein Niclaus Daniel Fettichs, handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts meines Vettern Jonæ Friderich Fettichs, des handlung befließenen weÿlandt herrn Georg Friderich Fettichs auch gewesenen handelsmanns meines leiblich. bruders und auch weÿlandt Frawen Mariæ Fettichin gebohrner Stöhrin beeder Eheleuthe und burgere allhier mit einand. ehelich erziehlten Sohns, inhaltend was Ich von dem 14. Aprilis A° 1710 biß den 14. Augusti Anno 1715. besagten meines Vogts Sohns halben in ein und andere weege eingenommen und hinwiderumb außgegeben auch sonsten verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Antheil ane einer behaußung so den Vätterlich. Erben gehörig. Berührend den halben theil vor ohnvertheilt ane einer behaußung, hoff, hoffstatt cum appertinentÿs in St. Barbaræ gaß (…)
Corpus meines Vettern jährlich falle habend. haußer und Garth. Zinnß, Von Mütterlich Ebschafft herrührend. Erstlich Hr. Johann Philipp Fettich der ledig. Handelsmann und burger allhier zu Straßburg meines Vogts Sohns eheleiblich. Vatters seel. brud. gibt wegen Ihme verlehnter behaußung
under der Großen Gewerbs lauben (…)
Item gefallen von des Vogts sohns hauß, hoffstatt, höfflein, Stall und Garthen mit allen deren Gebäuen, begriff., Weith. Recht. Zugehörd. und Gerechtigk. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Vorstatt Krautenaw in d. Wilhelmer Gaß, einseit neb. Hannß Georg Oberle, dem Schiffmann anderseith neben frawen Wittmarin wittib, hind. Zum theil auff das Wolffs gäßlein und Zum theil auf den Doctor Garth. stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen, nicht weniger deß. hauß, hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen Recht. Zugehördten und Gerechtigkeit, geleg. allhier in d. Statt Straßb. in besagter Vorstatt Krautenaw und d. Wilhelmergaß. eins. neb. N.N., anders. neben vorbeschr. behaußung, so freÿ ledig und Zwar von beed. jährlich Zu Zinß 50 lb, Warvon Herr Joh: Leonhard Lutz der haußfeurer und burger allhier von dem inhabend. beckenhauß alle 2. Monat 3. lb 10 ß und alßo des Jahrs 21. ln
Mehr erstmahls Michael Köbelin der Gartenmann in Krautenaw und burg. allhier nach Ihme Hannß David Völcker der Kunstgärtner und burg. allhier anjetzo aber Niclaus Straub der Gartenmann und burg. allhier von dem Garth. und d. Wohnung darinnen jährlichen auff weÿhenacht. 20. lb
Weiter David Beÿer der Zimmermann und burger allhier alle quartal 1 lb Zinnß thut jahrs 4 lb
Und dann Johannes Hopff auch Zimmermann und burger allhier auch quartaliter 1 lb 5 ß oder des Jahrs 5 lb zureich. macht samenthafft was vorgemeldt 50 lb
Darüber und zwar die erstere dieß. beed. letzten häuß soll vermög Vätterlich. Verlassenschafft Inventarÿ besag. i. teutsch. pergam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhang.dem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, datirt den 9.ten Martÿ A° 1635. so sich aber bereits beÿ damahlig. Verlassenschafft Inventation nicht befund. Es ist aber Vorhand. i. abgelößte pergament. Zinnß verschreib. durch Herrn Hilarium Meÿern Notarium instrumentiret, daran d. Statt Contract Insigel gehang. aber abgeschnitten word. über 100. fl. Straßburg. wehrung Capital, so mann jährlich. auff Annunciationis Mariæ mit 5. fl. ermelter Wehrung Verzinnßet hat, aber den 11.t Aprilis A° 1646. abgelößt word. meldend.
So dann üver die andere behaußung vorhand. i. alter teutsch. pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhang. Contract Innsigel v.wahrt de dato den 22. Januarÿ A° 1610. durch Herrn Hilarium Meÿern Contractuum Notarium instrumentiret
It. so gefallen von dem in dem Mütterlich. Verlassenschafft Inventario fol: 325. fav: 2.da beschriebenen hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebäuen begriff. Zugehördten u. GerechtigKeit, geleg. allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenaw im Wolffsgäßlein einseith neben nachbeschriebener behausung (…)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 28-v, n° XVIII)
1716 – Dominica XVIII et XIX post Trinit. Proclamati sunt H Jonas Friderich Fettich der ledige handels Mann und Burger allhier weÿl. H. Georg Friderich Fettig gewesenen Handels Manns und Burgers allhier nachgelaßener Ehl. Sohn und Jfr Maria Salome H. Daniel Böhler deß handelsmanns und Burgers allhier Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittwoch d. 21.t. Octobr. [unterzeichnet] Jonas Friderich Fettich als hochzeiter, Maria Salome Böhlerin als hochzeiterin, Nicol. Daniel Fettich , alß Vogdt von H. Hochzeiter (i 33)

Inventaire des apports
1717 (29. 9.bris), Me Rohr (Daniel, 46 Not 42) n° 1402
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Jonas Friderich Fettich vornehmer handelßmann und die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Salome gebohrne Böllerin, beede Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand gebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein Tit. Herrn Niclaus Daniel Fettich auch vornehmer handelßmann und burgers allhier deß Eheherrn annoch ohnentledigten Vogts, so dann Tit. Herrn Daniel Böllers gleichfalls Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier der Ehefrawen herrn Vatters auff Montag d. 29.ten 9.bris Anno 1717

In einer allhier zu Straßburg ane der großen Gewerbslauben gelegenen dem Eheherrn eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der obern vordern Cammer, Im obern vordern Stübel, In dem Nebens Cämmerlein, In der Wohn Stub, In der Cammer Uber dem hindern Stübel, Im hindern Stübel, In der hindern Stub Cammer, Im obern vordern Haußöhren, In deß officiers Stübel
(f° 18) Eÿgenthumb ane einer behaußung (M.) It. i. behausung unter der großen Gewerbslauben

Jonas Frédéric Fettich, marchand, vend à Jean Léonard Lutz, boulanger, et à Anne Marie Adam une maison-boulangerie pour 1 250 livres

1716 (23. Xbr) Chambre des Contrats, vol. 589 f° 691
hr. Jonas Friedrich Fettich handelsmann beÿständlich H. Nicolaus Daniel Fettich handelsmanns seines Vogts und H. Daniel Böler handelsmanns seines schwehers
in gegensein Joh. Leonhard Lutz haußfeurers und Annæ Mariæ gebohrner Adamin
ein becken hauß hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden und rechten nebens gebäuen und Garten daran auch Gerechtigkeit in der Willhelmer gass, einseit neben Philipp Barthels wittib Conrad Nagel und Ignatius allgeÿer anderseit neben Urban Karch theils aufs wolfsgässel hinten auff Caspar Braunen Erben – umb 1250 pfund (1250)

Jean Léonard Lutz, boulanger (fournier) originaire d’Ilsfeld près de Heilbronn en Wurtemberg épouse en 1689 Anne Marguerite Widemann, fille de boulanger, et devient bourgeois par sa femme. Anne Marguerite Widemann meurt en 1714 en laissant cinq fils. L’inventaire (somme taillable, 432 livres) est dressé dans la maison rue Saint-Guillaume qu’il acquerra peu de temps après, une fois remarié avec Anne Marie Adam veuve de Jean Martin von Zabern qui lui apporte une maison à la Schiffmatt hors la porte des Pêcheurs
Mariage, Saint-Guillaume
(luth. f° 16-v)
1689 – (St. Wilhelm) Auff heute Mittwoch d. 6. Julÿ seind nach 2.malig. Proclamation offentlich copulirt word. Hannß Lienhard Lutz von Ilßfeld auß dem Hertzogthum Würtenberg. d. ledige weißbeck, wld. Hrn Hanß Conrad Lutzen deß Schulmeisters Vnd B. daselbst, Vnd Fr. Anna Weickamin ehelich. Sohn, Undt Jgfr. Anna Margaretha, Jacob Widemans deß Weißbecken Undt B. alhier v. Fr. Catharina Bleÿfusin p.m. eheliche Tochter [unterzeichnet] Johan Lienhardt Luz als Hochzeiter, Anna margreta Weidenmenen als hochzeiterin (i 17)

4° Livre de bourgeoisie f° 556
Johann Leonard Lutz, Von Iltzfeldt auß dem Würtenberger landt, der haußfewrer, weÿl. H: Conrad Lutzen geweß. schuhlmeisters daselbst sohn, empfangt des burgerrecht Von Anna Margaretha Weidenmännin, seiner jetzmahligen haußfrawen, p. 2. goldR. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegte, ist Zuvor led: standts geweßen Und wird beÿ E: E: Zunff der becken dienen. Jur: den 1. Aug: 1689

Inventaire après le décès d’Anne Marguerite Widemann
1714 (23.5.), Me Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Weidemännin des Ehrenhafften und Achtbahren Meister Johann Leonhard Lutzen, Hausfeurers undt Burgers zue Straßburg geweßener ehel: Hausfrawen seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1714 – nach ihrem Sonntags d. 4. Martÿ dießes lauffenden 1714.t Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen tödl. Ableiben hinderlaßen und mit ermeltem hinderbliebenen Wittiber Zeit lebens eigenthümlichen beseßen, Welche auff geziemendes Erferdern und begehren des Ehrengeachten und Ehrsamen Mstrs. Jacob Weidemanns des Weißbecken und Burgers alhier, als der seel. abgeleibten frawen hinderlaßener und hernach benahmster Kinder und ab intestato rechtsmäßiger Erben geordnet und geschworenen Vogts – Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mittwoch d. 23.ten Maÿ A° 1714.
Die seelig abgeschiedene Fraw hatt ab intestato Zue Erben verlaßen 1. H. Johann Conrad Lutzen Philisophiæ Studiosum und alumnum Collegÿ Wilhelmitani alhier, 2. Johann Friderich, 3. Johann Georg, 4. Johann Daniel und 5. Johannes, Alle 5. der Verstorbenen Fr. mit eingangs ernanten Wittiber ehelich erziehlter Kinder

In einer nicht in dieße Verlassenschafft gehörigen in der Wilhelmergaß gelegenen Behaußung befunden worden
In der Cammer C, Im obern Haußöhren, In der Soldaten Cammer, In der Backstub, Im Collegio Wilhelmitano
Ergäntzung des Wittibers ohnveränderten abgegangenen Guths, Vermög durch weÿl. H. Phil. Heinr. Theus den 15.ten Decembris Anno 1689 auffgerichteten Inventarÿ, von weÿl. Joh: Christoph Lutzen seinem Bruder (…) nach absterben seiner Mutter seel. nach außweis eines durch Hn Joh: Jacob Kalben den geschwornenn Gerichtsschreiber Zu Ilßfeld gefertigten und d. 14.ten Aprilis A° 1707 datirten Theils Zeduls
des Wittibers ohnveränderten Nahrung, Ergäntzung (155, abzuziehen 23, verbleibt) 131, Summa summarum 131 lb – Sa. Schulden aus des Wittibers Nahrung 37 lb, In Vergleichung 94 lb
der Erben ohnverändert, Sa. haußraths 17 lb, Sa. Guldener Ringe 2, Sa. Schulden 37, Ergäntzung 43, Summa summarum 101 lb
das Theilbar Guth, Summa theilbahren haußraths 45, Sa. Weins und leerer Faßen 15, Sa. Mehls und Kleÿle 21, Sa. Viehes 12, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken Handwerck gehörig 2, Sa. Brenn Holtz 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guldener Ringe 1, Sa. der Baarschafft 73, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 212, Sa. Schulden 13, Summa summarum 411 lb – Sa. Schulden aus der theilbaren Nahrung 174 lb, Rest zu vertheilen 236 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 432 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren bescheidenen Hannß Leonhard Lutzen Becken handwercks, gebürtig Zue Illßfellt, einem Marck flecken in dem Hertzogthumb Würtenberg Lauffener Ampts, Weÿland Herrn Conrad Lutzen geweßenen Burgers und Schuldieners daselbsten nachgelaßenen ehelichem Sohn, als Hochzeiter an einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Annæ Margarethæ deß Ehrenhafft und achtbahren Meister Jacob Weidenmanns Weißbecken und Burgers alhier eheleiblichen Tochter, als Hochzeiterin an dem andern Theil – den 23. Junÿ Anno 1689, Philippß Heinrich Theus Notarius

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 180)
(zu Wt. Wilhelm) Mitwochs den 1.sten Maj 1715 seind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Leonhardt Lutz der Haußfeurer oder Schwartzbeckh v. bürger alhier (Witt)mann Weiland Margarethæ Widenmannin V. Fr. Anna Maria Weiland Hans Martin von Zabern deß Schiffbäuers burgers allhier nachgelaßene wittib gebohrne Adamin von hier [unterzeichnet] Johan Leonhard Lutz als Hoch zeiter, Am Ist d. handzeichen Annæ Mariæ von Zabern (i 185)

Inventaire des apports en deuxième mariage

1715 (7.8.), Me Scherer (Jean Louis, 53 Not 8)
Inventarium Undt beschreib. aller Haab und Nahrung, so Mstr. Johann Leonhard Lutz der hauß feürer und fr. Anna Maria Lutzin gebohrne Adamin beede Eheleuthe und burgere alhier einander zusammen in den Ehestand gebracht – Actum in der königl. freÿ. Statt Straßb. in fernerm beÿsein Hn Daniel von Zabern Schifmans der frn. Kinder erster Ehe geschwornen Vogten auf Mittwoch d. 7. Aug. Anno 1715

In einer alhier in der Statt Straßb. in der Wilhelmer gaß gelegenen und Hn Fettich dem ledig. handelsm. gehörig. becken behauß Ist befunden word. wie volgt
Sa. haussteuren 27 lb
Eigenthumb ane einer Behaußung. (F.) It. eine Behaußung undt Schopff auff der Schiffmatt vor dem Fischerthor gelegen (…)
(des Manns Vermögen) Brennholtz 19, Sa. hausraths 181, Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig 10, Sa. Leerer Faß und bütten 62, Sa. Mehls und Kleÿen 7, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 7, Sa. Guldener Ringe 7, Sa. baarschafft 14, Sa. Rindvieh und Schaaffen 112, Sa. Schulden 14, Summa summarum 561 lb – Schulden aus der Nahrung 202 lb, des H. restirender Vermögen 358 lb
(der Fraw Vermögen) Sa. haußraths 101, Sa. Schulden 19, Sa. Leerer Faß und bütten 18 ß, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 3, Sa. Guldener Ringe 9, Sa. baarschafft 107, Sa. behaußung 137, Summa summarum 461 lb – Schulden aus der Nahrung 182 lb, Der Frawen restirende nahrung 279 lb
der Kinder Pfetter: Göttel und geschenckt gelt, H. Joh: Conrad Lutzen Studioso dem ältern Sohn zuständig, Johann Friderich (…)
Conclusio finalis Inventarÿ 638 lb

Jean Léonard Lutz loue à Jean Frédéric Reumann pour trois ans la maison-boulangerie qui fait partie de sa propriété

1722 (10.2.) Chambre des Contrats, vol. 596 f° 80
Johann Leonhard Lutz haußfeurer beÿständlich Johann Spechten Meelmanns
in gegensein Johann Friedrich Reumann auch haußfeurers seines Vettern
entlehnt, Eine Beckenbehausung samt allen deren mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in der willhelmer gaß, einseit neben Urban Larcher anderseit neben einer andern dem Verlehner zugehörigen behausung und hinten auff des verlehners gartten, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von innstehend Annunciationis Mariæ – umb 12 schilling wochentlichen zinnß

Inventaire de la masse active et passive de Jean Léonard Lutz, boulanger, et d’Anne Marie Adam. La masse comprend deux maisons, l’une appartient à la communauté et l’autre à la femme. Les dettes du mari excèdent son actif de plus de mille livres.

1722 (25.8.) Me Lobstein (Jean, 31 Not 9) n° 190*
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Mr. Johann Leonhard Lutzen der Haußfeurer und burger allhier und Frau Anna Maria Lutzin geb. Adamin deßelben haußfrau anjetzo würcklich active et Passive haben und besitzen, welche der ursachen, allweilen sein Mr Johann Leonhard Lutzen habende Nahrung mit zimblichen Passiv: Schulden behafftet, auf Ihro Frauen Annæ Mariæ Lutzin gebohrner Adamin, mit beÿstand Hn Johann Diemers, des Pulver Müllers und burgers allhier, als dero geschwornenen Vogts gethanes freundliches ansuchen und begehren umb Salvirung Ihres ohnverändert und eigenthümlichen guths willen, inventirt – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 25.ten Augusti Anno 1722

In einer alhier ane der [Wil]helmergaß gelegenen und in dieße Nahrung gehörign behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf der Obern bühn, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im haußöhren Vor der Wohnstub, In der bachstub, Im Hoff
Eigenthumb ane häußern. (F.) eine behausung in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau in dem sogenanten Hammengäßel (…)
It. eine becken behausung, hoff, hoffstatt, mit allen begriffen, weithen, Zugehörden rechten, Nebens gebaüen und Garthen daran, auch Gerechtigkeiten in d. Wilhelmergaß, einseit neben Mr Philipp Barthels des grempen wittib, Friderich Mußculi, des haffners und weÿl. Hn Ignatÿ Allgeÿers des Glockengießes seel. Wittib and.seit neben Hn Urban Karch dem Schiffbäuer v. E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, theils auffs Wolffsgäßel, hinten auf Caspar Braunen des Zimmermanns Erb. stoßend geleg. darvon geh. jahrs auf Pauli bekehrung 12. lb d zinnß Hn Jonæ Friderich Fettich, dem handelsmann und burger allh. ablößig in restirendem Capital mit 240 lb, Weiter geh. davon 15. lb. d Zinß von gedachtem Hn Jonæ Friderich Fettichen jährl. auff Weÿhenacht. redimibel in haubtguth mit 300 lb, Mehr reicht mann davon 15 lb d Hn Johann Friderich Ößingern J. U. Dri und E.E. Kl. Raths wohlmeritirtem Referendario jährlich auf d. 23. Xbris wid.lößig in Capital mit 300 lb, So dann reicht man darvon weiter davon 15 lb d. Hn Joh: Friderich Ösinger J.U. Ddo und E.E. Kleinen Raths wohlmeritirtem Referendario als vogt Hn Joh: Ludwig Kob des handelsmanns Kind. jährl. auf den 9.te 8.bris wid.lößig in Capital mit 300 lb d Sonsten freÿ, ledig eig. und über diße beschwährde angeschlagen wie solche in Anno 1716 erkaufft word. pro 110 lb, Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 23. Xbris Anno 1716.
Ergäntzung der Frauen ohnveränderten guths, Aus dem über beed. Eheleuthe in dem Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weÿl. Johann Ludwig Schehrern nun Notm. seel. in Anno 1715 aufgerichtetem Inventario (…)
Abzug, in gegenwärtigen Inventarium gehörig, der frauen ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 69, Sa. Schiff und geschirr zum Schiffbauen handwerck gehörig 28, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. Goldener Ring 11, Sa. Eigenthumbs einer behaußung 300, Sa. Schulden 15, Sa. Ergäntzung (699, Abgangs 123, per rest) 576 lb, Summa summarum 1013 lb, Schulden 53 lb, Nach solchem abgang 959 lb
des Manns ohnverändert und theilbar Guth, Sa. hausraths 85 lb, Sa. Schiff und geschirr Zum becken handwerck und meelhandel gehörig 3, Sa. Schwein, rindviehes 23, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 110, Summa summarum 241 lb – Sa. Schulden aus der Nahrung zu bezahlend 1278 lb, die Passiva übertreffen des manns ohnverändert u. theilbare Nahrung 1036 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schuldig in die Nahrung zugeltend 40 lb – Zweiffelhaffte und verlohren Schulden in die Nahrung des Manns ohnverändert und theilbar 6 lb
Copia der Eheberedung, zwischen dem Ehrenhafften und Achtbahren Herrn Johann Leonhard Lutzen, haußfeurer und burgern allhier, So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Annæ Mariæ gebohrner Adamin, Weÿland herrn hans Martin Von Zabern, gewesenen Schiffbäuers und burgers daselbsten hinterlassener Wittib – beschehen den 18. Junÿ 1715, Joh: Ludwig Schehrer Not.

Anne Marie Adam veuve de Jean Léonard Lutz, vend pour 750 livres la maison-boulangerie à Thiébaut Blinder, boulanger, et à Anne Salomé Ludin pour régler les dettes de la succession et se réserve une maison sur le même terrain

1724 (3.3.) Chambre des Contrats, vol. 598 f° 119
weÿl. Johann Leonhard Lutz gewesten haußfeurers Wittib Anna Maria geb. Adamin beÿständlich ihres Curatoris Johannes Diemer des Pulvermüllers, Ferner S.T. H. Johann Friedrich Ößinger JCctus und EE. kleinen Raths Referendarÿ so dann H. Jonas Friedrich Fettich der handelsmann alle sambt als versicherte creditores obgedachten Lutzen
in gegensein Dieboldt Blinder des hauß feurers und Annæ Salome geb. Ludinin
Eine Schwartzbecken behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der willhelmer gaß, einseit neben Urban Karch dem Schiffzimmermann anderseit und hinten auff Lutzische wittib selbst – umb 750 lb capitalien

Thiébaut Blinder, boulanger originaire de Dorlisheim, épouse en 1690 Anne Salomé Ludin fille de boulanger etd evient bourgeois par sa femme
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 15-v, n° 75)
Eodem [Mittwochs deb 15. Februarÿ ao. 1690] (…) copulirt worden, Dieboldt Blinder von Dorlißheim, der ledige Schwartzbeck, Jacob Blinders deß Burgers und Leinenwebers Zu Dorlißheim Ehelicher Sohn, Vnd Jfr. Anna Salome, Marci Ludins deß Burgers, Schwartzbecken undt Hauptkanthen auf der Becker Stuben allhier Eheliche Tochter, [unterzeichnet] diebolt blinder Als hoch zeiter, anna Salome ludinin als hochzeiterin, Marx Ludin Alß der hoch zeiterin Vatter (i 18)

4° Livre de bourgeoisie f° 565
Diebold Blinder Von dorlißheim, der haußfeur, Jacob blinders des tabackmachers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Salome Laudin seiner jetzmahl. haußfr: p. 2. goldR. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt welche Er bereits beÿ erhebung der hochzeit ordnung erlegt, ist Zuvor ledig. standts geweßen V. wird beÿ E: E: Zunfft der becker dienen. Jur: d. 22. febr: 1690

Accord sur les servitudes respectives passé entre Anne Marie Adam veuve de Jean Léonard Lutz d’une part et Thiébaut Blinder, et Anne Salomé Ludin d’une part

1724 (3.4.) Chambre des Contrats, vol. 598 f° 191
weÿl. Johann Leonhard Lutz haußfeürers wittib Anna Maria geb. Adamin beÿständlich ihres vogts Johannes Diemer des Pulvermüllers ahn einem und dieboldt Blinder der Schwartzbeck wie auch Anna Salome geb. Ludinin andern theils
demnach sie Lutzische wittib und dero Ehemann versicherte Creditores ihnen Blinderischen Eheleuthen eine in der Willhelmer gaß einseit neben H. Urban Karch anderseit neben ihr Lutzischer wittib selbsen gelegene Schwartzbecken behausung krafft unter dem 3. mart. jüngst verkaufft, so haben sie sich ferners miteinander gedachten Beckenhaußes halben für sich ihre beederseitige Erben und Nachkommende dahin verglichen, Maßen sie sich hiemit nochmahlen auffrichtig redlich und ohnwiderrufflich Verglichen, Erstlich daß das hinder dem Beckenhauß befindlichen höffel biß ahn den hindern gegen den gartten sehenden Schopff und auff der seithen, biß ahn die längst dem brunnen stehende Pfosten zu der verkaufften behausung als eigen gehören,
zweÿtens der in der Lutzischen wittib hoff stehende Bronnen zwischen desselben und der Beckenbehausung gemeinschaftlich seÿn und die Blinderische Eheleuth ahne deßen erhaltung, reparation und säuberung den dritten theil der unkösten zu leÿden schuldig,
3.tens der gebrauch der in erst gedachten hof sich befindlichen profeÿ ebenfalls gemeinschafftlich und die käuffere der becken behausung ahne selbiger außführung und erhaltung des gewölbs den 4.dten theil der cösten beÿzutragen pflichtig, dahingegen
4. berechtiget seÿn sollen den freÿen ein: und außgang sowohl durch das große unter der Lutzischen wittib hauß stehende thor als auch die kleine in obgedachten der käufferin höffel befindliche thür zu dem bronnen und profeÿ zu einführung des holtzes und zu anderwärtigem gebrauch zu allen zeiten zu haben,
5.tens sollen die an der käuffern hauß in der verkäuffern hoff gehende dreÿ thüren deren eine die soldaten Kammer, die andere das back hauß und die dritte das höfflein beschließet, zu keiner zeit von seithen der verkäuferin haußes verbauen oder den freÿen außgang derselben verhindert werden können,
6. obligiren sich die Blindische eheleuthe das obbeschriebene höffel mit einer dielenwand oder maur nach ihrem belieben unterschlagen und beschließen zu laßen und solchen unterschlag auff ihre cösten zu erhalten wie nicht weniger ahne nothwendige reparation des großen tors und hoffs biß ahn die Rinne den dritten theil der cösten zu leÿden, und die jenige dreÿ balcken auff einen der Verkäuferin hauß ruhet und welche auff der käuffern maur liegen allda zu allen zeiten liegen zu laßen,
7. haben beede theile versprochen die beede in der Schiedmaur des Beckenhaußes stehende Camin deren eines zu demselben das andere aber zu der verkäuferin hauß gehöret und in ein Rohr gerichtet sein jedes das seinige säubern zu laßen und zu erhalten
(Traduction) 1) La petite cour derrière le maison-boulangerie appartiendra à la maison vendue jusqu’à la remise arrière qui donne sur le jardin et jusqu’aux piliers qui longent le puits, 2) le puits qui se trouve dans la cour de la veuve Lutz sera commun entre elle et la maison-boulangerie, les conjoints Blinder seront tenus de contribuer pour le tiers aux frais d’entretien, de réparation et de curage, 3) l’usage des latrines qui se trouvent dans la cour susdite sera aussi commun et les acheteurs de la maison-boulangerie participeront pour le quart aux frais de vidange et d’entretien de la fosse, en contrepartie
4) ils pourront en tout temps entrer et sortir par la grande porte sous la maison de la veuve Lutz ainsi que par la petite qui se trouve dans la petite cour susdite de la venderesse pour parvenir au puits et aux latrines, pour rentrer le bois et pour tout autre usage, 5) les trois portes qui mènent de la maison des acquéreurs dans la cour de la venderesse, à savoir celle de la chambre des soldats, l’autre celle de la boulangerie et la troisième celle de la petite cour, ne devront pas être murées ni leur sortie entravée par la maison de la venderesse, 6) les conjoints Blinder s’obligent à séparer et à clore à leur convenance la petite cour susdite par une cloison en planches et à entretenir cette séparation à leurs frais, de même ils contribueront pour un tiers aux frais de réparation nécessaires à la grande porte et à la cour jusqu’à la rigole, ils laisseront à perpétuité les trois poutres qui reposent sur une poutre de la venderesse et qui sont engagées dans le mur des acquéreurs, 7) comme il y a dans le mur séparatif de la maison-boulangerie deux cheminées donnant dans un conduit, l’une qui appartient à cette maison et l’autre à la maison de la venderesse les deux parties ont promis de curer et d’entretenir chacune la sienne.

Thiébaut Blinder loue pour trois ans la maison au boulanger Jean Siegel qui céde au bou d’un an son bail à Mathias Eydgenoss

1726 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 242
diebold Blinder der haußfeurer
in gegensein Johannes Siegel des Weißbecken
entlehnt, Eine Schwartzbecken behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen allhier in der Vorstatt ahne Krauttenau in der Wilhelmer gaß, einseit neben hannß Jacob von Zabern Schiffbäuer anderseit und hinten auff Lutzische Erben – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ, unb einen wochentlichen zinß von 15 schilling
[in margine :] entlehender Siegel in gegenwartt Mathias Eÿdtgenoß haußfeurers allhier sein Lehnungs recht cedirt – den 27. jan. 1727 [unterzeichnet] Eigenoß

Inventaire après le décès d’Anne Salomé Ludin femme de Thiébaut Blinder, boulanger. Elle délaisse six enfants dont l’aîné s’est converti (voir ci-dessous). La masse comprend deux maisons-boulangerie, une au Finckwiller dans la ruelle des Moulins et l’autre rue Saint-Guillaume. La masse de la succession est bénéficiaire (256 livres).

1731 (31.3.) Me Kolb (Abraham, 22 Not 2) n° 49
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung undt Güttere, so weÿl. die Tugendt same fr. Annæ Salome Blinderin gebohrne Ludin Mstr. Dieboldt Blindters deß Haußfeurers oder Schwartzbecken undt burgers alhier geweste Ehefraw nach ihrem den 6. 9.bris deß abgelegten 1730.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf Ansuchen ihres erstermelten hinderbliebenen Wittibers zum theil (…) inventirt
Die Verstorbene seel: hat per Testamentum nuncupativum zu ihren Erben instituirt undt verlaßen 1. Johann Friderich Blinden, den Ehemahligen becken undt burgern alhier ihren ältesten sohn, dermahlen unter dennen Königl. Trouppen au regiment d’Angin engagirt allein in legitimam zu Complirung seines antheills aber deßen mit weÿl. Fr. Catharina gebohrnen Langin Ehelich erzielter undt noch lebente 3. Kindter welche beÿ deßen engagirung in allhießiges Cathollisches Waÿßenhauß recipirt worden, Nahment. Joh: Friderich, Joh: Geörg undt Johannem, in welcher Nahmen H. Johannes Grull der Catholische Waÿßen Vatter zu gegen war. 2. Fr. Annam Mariam Voltzin gebohrne Blinderin Joh: Jacob Voltzen deß. Schuhmachers auch burgers allhier Ehefrau ihre ältere dochter auch in legitimam zu erfüllung Ihres 6.ten Stammtheils aber ihrer Kindter, so beede præsentes, -, 3. fr. Annam Salomeam gebohrne Blinderin Ludtwig Pörners deß Ehemahlig. becken undt jetzigen Tagners auch burgers allhier Ehefrau in Einen Völligen 6.t Stammtheill, 4. Andream Blinder den noch ledigen beckhen allhier so majorennis und 27. Jahr alt auch in Einen Völligen 6.en Stammtheil, 5. Mstr. Johannem Blinder der Haußfeurer undt burgern allhier, So dann 6. Mariam Barbaram Blinderin welche noch ohnverheurathet beÿständlich Herrn Joh: Luipoldt deß Metzgers ihres geschwornen Curatoris, Also alle sechß der abgeleibten seel. mit Eingangs berührtem ihrem hinderbliebenen Wittiber Ehelich erziehlen und Verlaßenen Kindter undt Enckell

Inn einer allhier im finckweiller am mühl Gäßell ohnfern der adel. Zornen Mühl gelegener undt hernach beschriebener zur Kötten genannter Schwartz beckhen behaußung hatt Sich befunden alß volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Ins Knechts Cammer, Im obern Haußehren, In der Eck Camer, In der hinder Camer, In der Oberen Stub, In der Vntern stub, Im Undern haußöhren
Eigenthumb ane Häußeren. (T) Eine Schwartzb: behaußung zur Ketten genant allhier zu Straßb. im Finckweiller am Mühlgäßel gelegen (…)
(T.) It. I. Schwartzbeckhen behaußung, höffl. undt hoffstatt, mit allen deroselben gebaüen, begriffen, weithen, zugehörd, Recht. und gerechtigkeit, allhier zu Straßb. in dero Vorstatt Krautenau in der Willhelmer gaß 1.s. Annä Mariæ Lutzin d. wittib, 2.s Margarethæ Orri hinden auff ermelte lutzin stoßendt, wie solche durch berührter Statt Werckleuthe vor ledig eigen æstimirt per 500 lb, Davon gehen ab Erstl. 12. lb. d. zinß zu 4. pro Ct° Jahrs auff ann: mariæ H: XIII. öesinger proprio nomine abstößig mit 300 lb, It. ihme Curatorio nomine der Kobischen 2. Söhnen in 2. posten in Capital so noch zu 4 pro Cto dito termino verzinßlich widerlößig mit 450 lb, S. abgangs ist 750 lb, Detrahendo Ergibt Sich daß sothane behaußung hoher beschwehrt dann angeschlagen umb 250 lb, so der theilbahren passive massæ eingetrag. befindlich. Darüber Meldet Ein teutscher perg: Kbr: auß der Cancelleÿ Contractst. vom 3. Martÿ 1724, So dann i. perg. Extract auß berührter C. Contract stub vom 3. april. 1724 besagend weßen Sich die parthen so wohl wegen dem bronnen, höfflein, profeÿ, Groß u. Kl. Thors daßelbst verglich.
– Abschatzung d. 2. Xbris ao. 1730. auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Thiebold Blender hauß feurer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im finckweiler (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Krauten au in der Willhelmer gaß geleg., einseits Neben Anna Maria Butzin, anderseits Neben Margaretha Orvi hinden auch auf schon Ermelte Butzin stosend, welche behausung, Stuben, Cammer, Kuchen, Back stübel, gewölbt back Kuchen back: off, hauß Ehren, gebälcktes und halb gewölbtes Kellerlein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt, Vor und Umb 1000 Gulden, bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs

Ergäntzung, Nach besag beeder Eheleuthe in ao. 1690 durch Herrn Notm. Theum auffgerichteten und verfertigten zugebrachten Invent: Illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia der Eheberedung, Copia Testamenti nuncupativi, Copia Nachdispositionis – deß Wittibers unverändertes Vermögen, Inn Ergäntzung 22 lb, dagegen Passivorum 25 lb, In Compensatione 2 lb
der KK: und Erben unveränderten Mütterliches guth, Sa. hausraths 17 lb, Goldener Ring 3 lb, baarschafft 4 ß, activ Sch. oder Morgengaab 25 lb, Ergäntzung 25 lb, Summa summarum 71 lb
Consignation der gemein, verändert undt theilbaren Nahrung, Sa. hausraths 59 lb, Frucht Meel und Kleÿen 21 lb, Schiff und geschirr s. brennholtz 7, Wein u. leerer faß 3, Schwein 2, Silbers 3, Goldener Ring 1, Eigenthum ane häußern 406, activ schulden 38, Summa summarum 543 lb, Passivorum 366 lb, Nach deren Abzug 176 lb – Beschluß summa 246 lb

Répertoire des conversions par les Jésuites (AST 305)
Joa. Frideri. Blinder, 1728, febru. 8
Cath. Blinderin Nata Langin, 1728, feb. 8

André Blinder, boulanger qui a racheté les parts à ses frères et sœurs, vend la maison à Jean Philippe Ensfelder, boulanger célibataire pour 950 livres

1745 (23.3.) Chambre des Contrats, vol. 619 f° 201-v
Andreas Blinder der haußfeurer
in gegensein Johann Philipp Enßfelder des ledigen haußfeurers
eine beckerbehausung, Höfflein, gemeinschaft des bronnens und s.v. cloac, und hoffstatt mit allen übrigen deßelben begriffen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Wilhelmergaß, einseit neben Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Urban Wagner dem Schiffbäuer, hinden auff erstgedachten Mann stoßend – theils als ein elterliches erb theils von seinen miterben ihme cedirtes guth – um 350 pfund capitalien verhafftet- geschehen umb 600 pfund

Jean Philippe Ensfelder, fils de boulanger, épouse en 1745 Marguerite Barbe Hanns, elle-même fille de boulanger. Contrat de mariage, bénédiction nuptiale et inventaire des apports dressé dans la maison qu’il vient d’acheter
1745 (12.4), Me Dautel (6 E 41, 284) n° 152.b
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenachtbaren Herrn Johann Philipp Ensfelder, dem leedigen Schwartzbecken, weÿl. herrn Georg Ensfeldern des geweßenen Schwartzbecken und auch weÿl. frauen Mariæ Dorotheæ gebohrner Prachtin, beeder geweßener Ehepersonen und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigam, mit assistentz Georg Christian Ensfelders, ebenmäßigen Schwartzbecken und burgers allhier seines Leiblichen bruders und herrn Niclaus Bastians des ebenmäßigen burgers allhiern seines erbettenen beÿstands und Schwagers ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Margaretha Barbara Hannßen, Herrn Friderich Hannßen des Schwartzbecken und frauen Margarethæ gebohrner Dürrin, beeder Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer hochzeiterin, mit beÿstand derselben Vorgenanden Vatters und herrn Friderich Hannßen des Meelmanns und burgers allhier ihres leiblichen bruders, am andern Theil
So geschehen allhier zu Straßburg auff Montag den 12.ten aprilis anno 1745. [unterzeichnet] Johann Philipp Ensfelder als Hochzeiter, Margaretha Barbara hanßin als hochzeitternin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 176-v, n° 12)
1745- Mittwoch d. 5. Maji wurden (…) copulirt Joh: Philipp Enßfelder lediger schwartzbeck u. burger h. l. weÿl. Georg Enßfelder, gew. schwartzbecken u. b. h. l. nachgel. ehel. sohn, U. Jgfr. Margaretha Barbara, Friderich Hanß des schwartzbecken u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Ensfelder als hochzeiter, margaretha barbara hanßin als hochzeiteren (i 181)

Inventaire des apports
1746 (12.8.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 245) n° 280
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Philipp Enßfelder, der Schwartzbeck und die Ehren: und tugendsame Frau Margaretha Barbara gebohrne Hannßin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, und sich Crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg auff freÿtag den 12.ten Augusti Anno 1746. In præsentia H. Georg Christian Enßfelders, des Schwartzbecken, des Ehemanns Leibl. bruders und herrn Friderich Hannßen des Schwartzbecken der Ehefr: leiblichen Vatters, beeder burgere allhier

In einer allhier Zu Straßburg ane der Willhelmergaß, gegen der St. Willhelmer Kirch ohnweit hinüber gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung. (M.) Nehml. eine beckerbehausung, Höfflein, gemeinschaft des bronnens und s.v. cloac, und hoffstatt mit allen übrigen deßelben begriffen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Wilhelmergaß, einseit neben Georg Mann dem bratwurstmacher, anderseit neben Urban Wagner dem Schiffbäuer, hinden auff erstgedachten Mann stoßend, so außer denen darauff hafftenden passiv Capitalien freÿ ledig und eigen, und dermalen jedoch ohnpræjudicirlichen, wie solche angekaufft worden, æstimirt und angeschlagen pro 950 pfund. Darüber bes. j. teutsch: perg. Kffbr. datirt deb 23.ten Martÿ anno: 1745. dabeÿ annoch j. teutsch. C.C. Vschreib. in allh. C.C.stub ebenfalls gef: V. m. den Vorgedr. pittschafft V.ahrt, de dato 3. april: 1724. bes. über V.schied: Gerechtigkeiten so dießer beh: anhänget.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Ehemanns Guth betreffend, Sa. haußraths 101, Sa. Silber geschmeids 22, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 950, Summa summarum 1074 lb – Schulden 450 lb, Nach deren Abzug 624 lb, Haussteuren 34, des Ehemanns gesamt in die Ehe gebracht Vermögen 658 lb
Der Ehefrauen Vermögen berührend, Sa. hausraths 156, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 283 lb, Haussteuren 34, der Ehefrauen gesamt in die Ehe gebrachte Nahrung 317 lb

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, hypothèque la maison aux enfants de Georges Kieffer, meunier

1747 (7.2.) Chambre des Contrats, vol. 621 f° 79
Johann Philipp Enßfelder der haußfeurer
in gegensein Friedrich Hanß des haußfeurers als vogt Georg Kieffer des müllers 6 kinder – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine becken behausung, höflein und hoffstatt cum appertinentis in der Wilhelmergaß, einseit neben Georg Mann dem bratwurstmacher anderseit neben Urban Wagner dem schiffbäuer hinten auff ged. Mann

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, hypothèque la maison à sa sœur Marie Dorothée Ensfelder veuve de Jean Daniel Graffenauer, orfèvre

1753 (10.7.) Chambre des Contrats, vol. 627 f° 327-v
Johann Philipp Enßfelder der haußfeurer
in gegensein seiner schwester Fr. Maria Dorothea geb. Enßfelderin weÿl. Johann Daniel Graffenauer des goldarbeiters wittib beÿständlich ihres schwagers Nicolaus Bastian – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine schwartzbecken behausung samt deren zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau ane der Wilhelmer gaß, einseit neben Georg Mann dem bratwurstmacher anderseit neben weÿl. Urban Karch des schiffmanns erben hinten auff vorgedachten Mann

Marguerite Barbe Ensfelder, fille des propriétaires, épouse en 1766 Jean Henri Kieffer, lui aussi bourgeois. Jean Philippe Ensfelder cède la maison à sa fille qui entrera en jouissance de l’immeuble à la mort de ses parents. Contrat de mariage, cérémonie nuptiale

1766 (23. 8.br), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 505
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Heinrich Kieffern, dem ledigen Schwartzbecken, weÿl. Herrn Philipp Kieffers, des fastenspeishändlers und auch weÿl. frauen Mariæ Salome gebohrner Froschhhammerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn als dem hochzeitern ane einem
Sodann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Margarethæ Barbaræ Ensfelderin, Herrn Johann Philipp Ensfelders, des Schwartzbecken und Frauen Margarethæ Barbaræ gebohrner Hanßin, beeder Ehepersonen und burgere allhier ehelich erzeugter Tochter, als der Hochzeiterin am andern theil, auch mit gutem Consens (…) herrn Johannes Froschhammers, des Langmeßerschmids seines Oncle, herrn Isaac Binders der Kurtzmeßerschmidts seines Vogten

Zum Neunden, verschreibt herr Johann Philipp Ensfelder der Vatter hiemit seiner tochter und Hochzeiterin Vor sich und ihre Erben, seine in seine Ehe Vor unverändert gebrachte becken behaußung, Hoff, Hoffstatt auch Schweinstall mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Willhelmer Gaß einseit neben Daniel Wagner dem Schumachern anderseit und hinden neben und auff Meister Johannes Sundheim dem Zimmermann stoßend vor freÿ ledig und eigen, sambt schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig, Vor und um die Summ Von dreÿ tausend Gulden hießig current, jedoch dergestalten, daß er der Vatter und mit ihme seine Ehefrau als lang sie im leben seÿn werden, die Verwaltung über dieße behaußung behalten, dahero sie bede Verlobte nicht schuldig seÿn sollen außer dem flickwerck Kein haupt Gebäud darin machen zu laßen, gleich wie auch der braut den Überlaßungs schilling derer dreÿ tausend Gulden nicht ehender als nach beeder Eltern tod in derselben Verlassenschafften Zu Verguthen und einzuschießen haben solle – So geschehen allhier zu Straßburg auff Donnerstag den 23. octobris anno 1766
[unterzeichnet] Johann Heinrich Küeffer Als Hochzeiter, Margaretha Barbara Ensfelderin als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 51-a)
In dem Jahr 1767 den 8. und 15. Februarÿ auf den fünften Sonntag nach Epiphanias und Septuagesimæ wurden allhier in der Kirchen Zum Jungen St Peter und St. Wilhelm nach Ordnung ausgerufen und Mittwoch den 18. ejusdem in letztgemelter Kirchen Zur Ehe eingesegnet Johann Heinrich Kieffer der ledige Schwartzbeck und burger allhier, weiland Johann Philipp Kieffer gewesenen fastenspeishändlers und burgers allhier mit auch weiland Maria Salome gebohrner Weniggutin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Barbara, Johann Philipp Ensfelder des Schwartzbeckers und burgers allhier mit frau Margaretha Barbara gebohrner Hanßin ehelich erzeugte tochter, dieses bezeugen [unterzeichnet] Johann Heinrich Küffer Als hochzeitter, Margaretha Barbara Ensfelderin als Hochzeiterin (i 54)

Inventaire des apports
1767 (11.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 271) n° 1066
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Heinrich Kieffer, der Schwartzbeck und die Ehren und tugendsame fr. Margaretha Barbara geb. Ensfelderin, beede Eheleuthe und burgere allhie zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, auch sich solche nach außweiß ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° Vor unverändert Vorbehalten haben, Zwar sie die Ehefrau Maria Anna mit assistentz des Ehrengeachten Meisters Joh: Philipp Ensfelders des nunmahligen Meelmanns und burgers allhier ihres leiblichen Vatters – So beschehen allhier zu Straßburg auff donnerstag den 11.ten Junÿ Anno 1767.

In einer allhier zu Straßburg ane der Willhelmer Gaß gelegenen H. Johann Philipp Ensfeldern, dem Schwartzbecken und burgers allh. der Ehefr. Vattern zugehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Guth betreffend, Sa. haußraths 6, Sa. silbergeschmeids 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 180, Summa summarum 213 lb, haussteuren 27 lb, des Ehemanns gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung 241 lb
der Ehefrauen Vermögen berührend, Sa. hausraths 79, Sa. silbergeschmeids 9, Sa. Goldener Ringen 12, Sa. baarschafft 33, Summa summarum 134 lb, haussteuren 27, der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung 162 lb

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, et Marguerite Barbe Hanss hypothèquent la maison à la fille de Jacques Witter

1766 (23.10.) Chambre des Contrats, vol. 640 f° 624
Philipp Enßfelder der haußfeurer und Margaretha Barbara geb. Haußin mit beÿstand H. Not. Franz Heinrich Dautel und Johann Koffer des hohldrähers
in gegensein H. Rath. Joachim Friedrich Kirstenstein der silberarbeiter als vogt weÿl. H. Jacob Witter gewesten Prof. Phil. jüngsten Tochter Jfer. – Witterin schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Daniel Wagner dem schumacher anderseits und hinten Johann Sundheim dem zimmermeister

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, et Marguerite Barbe Hanss hypothèquent la maison à Joachim Frédéric Kirstenstein, orfèvre

1769 (28.2.) Chambre des Contrats, vol. 643 f° 157-v
Johann Philipp Enßfelder der haußfeurer und Margaretha Barbara geb. Haußin mit beÿstand Johann Daniel Graffenauer des Seidenknopffmachers und Johann Heinrich Kieffer des haußfeurers beede ihren nächsten
in gegensein H. Rathh. Joachim Friedrich Kirstenstein des Silberarbeiters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentiis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Daniel Wagner dem schumacher anderseits und hinten Johann Sundheim dem zimmermeister

Jean Philippe Ensfelder, farinier, et Marguerite Barbe Hanss hypothèquent la maison à Georges Frédéric Bruder, parcheminier

1772 (30.6.) Chambre des Contrats, vol. 646 f° 337
H. Johann Philipp Ensfelder der meelmann und Margaretha Barbara geb. Hannßin unter beÿstand H. Johann Daniel Graffenauer des seidenknopffmachers und H. Johann Heinrich Kieffer des schwartzbecken
in gegensein H. Georg Friedrich Bruder des pergamenters – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Wilhelmergaß, einseit neben Johann Sundheim dem zimmermann anderseit neben Daniel Wagner dem schuhmacher hinten auff besagten Sundheim

Jean Philippe Ensfelder, boulanger, et Marguerite Barbe Hanss hypothèquent la maison à Marie Anne Reibel veuve de Jean Rœderer, brasseur

1784 (4.5.) Chambre des Contrats, vol. 658 f° 174
Philipp Ensfelder der schwartz beck und Margaretha Barbara geb. Hannßin unter assistentz Johann Friedrich Reibel des kieffers und Heinrich Kieffer des schwartz becken
in gegensein Fr. Mariæ Annæ Röederein geb. Reibelin weÿl. H. Johann Röederer des biersieders wittib – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine schwartzbecken behausung ane der Wilhelmergaß, einseit neben Mr Sundheim dem zimmermann anderseit neben Daniel Wagners wittib hinten auff ermelten Mr Sundheim

Inventaire après le décès de Jean Philippe Ensfelder, boulanger. Il laisse deux enfants qui abandonnent à leur mère leurs parts de succession déficitaire (actif 522 livres, dettes 928 livres)

1786 (12.5.) Me Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 637) n° 239
Inventarium Über Weiland Meister Johann Philipp Ensfelder gewesenen Schwartzbecken und burgers alhier seeligen Verlassenschafft – nach seinem den 25.ten Nov. 1785. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlassenschafft auf Ansuchen und begehren sowhl der dißorths hinterbliebenen Wittib Frauen Margaretha Barbara gebohrner Hannßin, unter assistentz Herrn Exsenatoris Philipp Jacob Dürr als auch der (Erben) inventirt und ersucht
Benennung der Erben. Des Verstorbenen seel: ab intestato verlaßene Erben sind deßen mit Eingangs gedachter Wittib ehelich erzeugte Kinder als 1°) Frau Margaretha Barbara gebohrne Ensfelderin Meister Johann Heinrich Kiefer, Schwartzbecken und burgers dahier Ehefrau, 2do) Herr Mag: Philipp Jacob Ensfelder, des hiesigen Seminarii Ecclesiatici Membrum, so majorennis. Vorher benannte Erben haben aber ihrer wohl überlegte Erklärung alhier gethan, daß weilen sie gäntzlich überzeugt sind, daß diese geringe Verlassenschafft kaum zu befriedigung der frembden Schulden hinreichend seÿe, die Wittib also sich wegen dero Morgengaab und Ergäntzungs forderung wenig oder gar nichts zu vertrösten haben, Alß haben Sie auf die Vätterliche Verlassenschafft tam active quam passive hiemit gäntzlich Verzug gethan und solche Ihrer Mutter überlaßen

In einer alhier ane der Wilhelmer gaß gelegene in diese Verlassenschafft gehörigen becken behaußung ist befunden worden alß
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine becker behaußung, Höflein, gemeinschaft des brunnens und S.V. Cloac und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg in der Wilhelmer Gaß, einseit neben Herrn Sundheim dem Zimmermeister, anderseit neben Meister Wagner dem Schumacher hinten auff erstgedachten Mstr. Sundheim stosend, Solche behausung ist durch hiesiger Stadt geschwornenn Herrn bau Inspectorem und Werckmeistern Kraft dero in diesem Concept gelieferten Abschatzung Scheins vom 3. Junÿ 1786 dem jetzigen wahren werth nach gewürdiget worden vor 1000 fl. oder 500 lb, Darüber besagt ein deutscher pergamentener Kauffbrief in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub gefertiget datirt den 23.ten Martÿ A° 1745, darbeÿ annoch eine deutsche Contract Verschreibung ebenfalls in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub gefertiget dedato 3.ten Aprilis 1724 besagend über verschiednene Gerechtigkeiten so dieser behaußung anhängen
– Abschatzung Vom 3.ten junÿ 1786. auf begeren Weÿland Herr Philipp Ensfelder dem geweßenen schwartzbeck ist eine behausung alhie in der statt straßburg in der Willhelmer gaß gelegen, Einseÿts neben Meister Wagner dem schumacher, anderer seÿts und hinten auf Herr Sundheim dem Zimmer Meister stoßend gelegen, solche behausung bestehet in zweÿ stuben eine Kuchen und Etlichen Kammeren, ferner befindet sich Eine bachstube und bach Kuchen, darüber ist der tachstuhl mit breitzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und gemeinschafftlichen brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschworener Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um 1000 gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WKmstr. Klotz Wstr.
Sa. hausraths 22, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500 lb, Summa summarum 522 lb, Schulden aus dieser Verlassenschafft zu bezahlend 928 lb – Mehr Schulden als Vermögen 405 lb

Marguerite Barbe Hans, veuve de Jean Philippe Ensfelder, boulanger, hypothèque la maison à Jean Georges Himmler, greffier en chef à la Fondation Saint-Marc

1787 (2.1.) Chambre des Contrats, vol. 661 f° 2-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Hanßin weil. Johann Philipp Ensfelder gewesten schwartzbecken wittib beÿständlich Heinrich Kiefer burgers und schwartzbecken ihres tochtermanns
in gegensein H. Johann Georg Himmler löbl. Stifft St Marx Oberschreiber – schuldig seÿe 100 gulden
unterpfand, eine schwartzbecken behausung samt zugbehörden ane der Wilhelmergaß, einseit neben Mr Sundheim dem zimmermeister anderseit neben Mstr Wagner dem schumacher hinten auff besagten H. Sundheim

Inventaire des biens de Jean Henri Kieffer, ancien boulanger, et Marguerite Barbe Ensfelder. Le passif du mari surpasse l’actif. L’inventaire est dressé dans la maison voisine qui appartient à Jean Sundheim

1791 (6.5.), Me Greis (Jean Fréd. 6 E 41, 893) n° 11 altes 518, enreg. 7.5. f° 11
Inventarium und bescheibung alles deßen was Johann Heinrich Kieffer der vormaliger beck und Fr. Margaretha Barbara geb. Ensfelder dermalen active eigenthümlich besitzen und dagegen passive zu bezalen haben

in einer ane der Wilhelmer Gaß gelegen H. Sundheim dem zimmermeister zuständigen behausung
der Ehefrau ohnverändert vermögen, Frauenkleidung 24 R, activ schuld 100 R, ergäntzung 324 R, abzuziehen 2 R, nach solchem abzug 321 R, Summa summarum 445 R
des Ehemanns ohnverändert und das theilbare gut, hausrath 67 R, silbers 19 R, summa summarum 87 R, schulden 902 R, Compesando 815 R – zweiffelhaffte schulden 82 R
Ehecontract vor Frantz Heinrich Dautel

Acte confirmatif d’une adjudication. Les enfants et héritiers de Marguerite Barbe Hans, veuve de Jean Philippe Ensfelder vendent pour 6 150 livres la maison à Joseph Sundheim, architecte

1798 (30 ventose 6) Strasbourg 3 (45), Me Übersaal n° 377
der bürger Johann Daniel Scholl Jugendlehrer als Curator und Vogt der den 26. aug. 1792 verstorbenen bürgerin Margaretha Barbara geb. Ensfelder mit dem bürger Johann Heinrich Kieffer ehemaligen becker hinterlassenen 5 Kinder Heinrich, Johann Christian, Margaretha Barbara, Johann Jakob und Johann Friedrich Kieffer, ferner der bürger Philipp Jacob Ensfelder Religions: Lehrer in Oberhausbergen wohnhaft, als verkäufer jeder zur hälfte
in gegensein erstgedachten brs Joseph Sundheim des hiesigen baumeisters als Steigerer gesagter behausung, in Abschlag des Steigschillings der 6150 Livres Welche behaußung vor dem bürger Jacquet Friedens Richter des allhiesigen 4.t Gerichts bezircks den 5. Ventos VI definitive versteigt, diese Versteigerung auch durch Urteil des allhiesigen Civil tribunals vom 19. ejusdem Richterlich confirmiret
einer behaußung mit N° 7 bezeichnet höfleins Gemeinschafft des bronnens und s.v. Cloac und der hoffstatt samt allen derselen Servituten zugehörden und Rechten gelegen an der Wilhelmergaß einseit neben dem br Joseph Sundheim baumeister neben br. Wagner Schuhmacher hinten auff gedachten b. Sundheim

Jean Joseph Sundheim, charpentier du génie et fils du propriétaire de la maison voisine, meurt célibataire en 1810 en laissant un passif important.
1810 (16.7.), Strasbourg 11 (8), Me Thurmann n° 810 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 49 du 23.7.
Inventaire de la succession de Jean Joseph Sundheim charpentier du génie de cette ville et employé des fortitifiations décédé le 12 courant – à la requête de Jean Baptiste Adam limonadier légataire universel suivant testament nuncupatif souss. 4 courant
dans la maison rue St Guillaume n° 8, (Testament, dans une chambre ayant deux croisées donnant sur la rue – legs à Marie Riedinger ma ménagère, Barbe Geiger ma domestique)

dans la première chambre ayant vue sur la cour, cabinet à côté, chambre à coucher, dans la cuisine, au cabinet donnant sur la rue, dans la cour, dans la cave, dans la seconde chambre, 3887 francs
(continuation du 31 dec. n° 1022) immeuble, une maison sise en cette ville rue St Guillaume n° 8 consistant en plusieurs corps de logis, grande cour, écuries, hangard, bâtiment d’habitation de derrière donnant sur une ruelle, grande cour et chantier avec aisances, droits et appartenances, d’un côté en partie sur – en partie sur le jardin botanique, d’autre côté différentes propriétés devant ladite rue derrière la ruelle, estimée à 800 de revenu
déclarations actives 2200 fr, passif 11 489 francs

Décès, Strasbourg, n° 1033
L’an 1810, le 5 jour du mois de juillet (…) ont déclaré que Jean Joseph Sundheim âgé de 45 ans, charpentier du génie, non marié, né en cette ville fils légitime de feu Jean Sundheim, charpentier, et de feue Anne Marie Ernst, est décédé hier 4 Juillet à une heure de relevée en la maison située rue Guillaume N° 8 (i 4)

Joseph Sundheim, architecte, vend pour 6 000 francs la maison à Quirin Bonn, boulanger

Strasbourg 3 (46), Me Übersaal n° 751, 997 – Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 98 du 24 ther. 9
bürger Joseph Sundheim baumeister an der Wilhelmergaß N° 8
in gegensein bürgers Quirin Bonn beckers
die dem Verkäufer eigenthümlich zuständige behausung samt Pompbronnen höflein hoffstatt auch allen übrigen zugehörden und Rechten an St Wilhelmsgaß mit N° 7 bezeichnet einseit neben dem br Sundheim Verkäufer selbst anderseit neben dem br. Wagner Schuhmacher hinten auf gesagten br. Sundheim – um 6000 francs
Worbeÿ zwischen denen Contrahenten abgeredet und verglichen worden 1. daß die verkaufte behausung N° 7 neu erbauet würde alles Regen und andere Waßer durch diese Verkaufte behausung abgeleitet werden, und als dann nichts mehr davon durch des verkäufers behausung welche Er sub N° 8 besitzet fliesen solle

Quirin Bonn, boulanger originaire de Weyersheim, épouse en 1769 Françoise Gillot fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration
1769 (10. 8.br), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 168
Eheberedung – erschienen persönlichen der Ehren und vorgeachte H. Quirinus Bonn der Leedige Becker Großjährigen Alters des Ehrbaren u. bescheidenen Michael Bonn des Ackerm. u. burger Innwohners Zu Weÿersheim Zum Hohen Thurn, mit d. Ehr u. tugendsame Catharina geb. Ziliox ehel. erzeugter Sohn, als hochzeiter unter assistentz gem. seines Vaters und deßelbe, wie auch des Ehren und Achtbaren H Johann Georg Ziliox, wohlbestellten Schultheißenn Zu Kilstätt seines Oncle verbeÿständung agirend ane Einem
So dann die Edle, Viel Ehr und tugendreiche Jungfer Maria Francisca Gillot, des Ehren und Vest Vorgeachten H. Johann Adam Gillot des Weinhändlers und Kieffer meisters und burgers dahier mit auch Viel Edlen, Ehr. und tugendbegabten Fraun Mariæ Elisabethæ Gillot geb. Moritz ehel. erziehlte dermalen Großjährige tochter als hochzeiteri Von erstgemelten ihren geehrten Eltern authosirit, nebst dero H. Vatter annoch mit H. Joseph Stephan Löbl. Statt wohlverordneten Stattkieffer und E. E. Zunfft der Kieffer dahier Löbl. Schöffen Collegio wohlverordneten beÿsitzern
So geschehen in vorgemelter Königl. freÿen Statt Straßburg auf Dienstag den 10. Monatstag Octobris im Jahr 1769. [unterzeichnet] Quirinus bonn als hochzeiter, Marie Elisabeth giloth

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 361)
Hodie 12 decembris anni 1769 (…) prævie recepto mutuo consensu a me Subscripto parocho in achenheim et sponsæ frater sub beneplaciti R.D. plebani, sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt quirinus Bonn ex wyersheim, filius Legitimus Michaelis Bonn et Catharinæ Silliochs conjugum Et ciuium dicti Loci commorans modo per Breve tempus in parochia S. marci et Francisca Giloth filia Legitima joannis adami giloth et Elisabethæ moritz Conjugum et ciuium hujatum commorans in hac parochia (signé) quirin bonn, franciscagiloth, S. Christian: Gilot parochus in achenheim ex Commissione (i 185)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 334 livres, ceux de la femme à 144 livres.
1769 (26.9.), Not. Elles (6 E 41, 1338) n° 493
Inventarium über des Ehrengeachten H. Quirinus Bonn, des frantzösischen Weißbecken v. der tugendgezierten fraun Franciscæ Bonnin geb. Gillot beed. Verburgerter Eheleuth dahier Zu Strb. einand. in den Ehestand zugebracht Nahrungen, auffgerichtet Anno 1770. – in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zusammen gebracht sich beederseith Vermög der vor mir Not. mit einander errichteten Eheberedung vor unverändert Vorbehalten (…). So geschehen in fernerm beÿsein Hn Anthoni Willig, Pract. dahier, der Ehefrauen erbettenen beÿstands Straßburg auf Mittwoch den 26. Septembris 1770.
In einer allhier Zu Strb. ane dem Baarfüßer Platz gelegenen v. beeden Eheleuthen Lehnungs weiße bewohnenden behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung, Sa. Haußraths 33, Sa. Frucht 40, Sa. Silbers 19, Sa. baarschafft 232, Summa summarum 324 lb – Wird nun hierzu gerechnet seine helffte ane den in fine beschriebenen Haussteuren mit 90 lb, Des Ehemanns Vermögen 334 lb
Dießemnach wied auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 141 lb, Sa. Silbers 18, Sa. Goldener Ring 25, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 435 lb – Dazu gelebt den belauff ihrer ane den Haussteuren participirenden helfte mit 9 lb, Der Ehefrauen Nahrung 444 lb

Les Quinze accordent en décembre 1769 à Quirin Bonn une dispense pour pouvoir s’incrire à la Tribu bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve. Le pétitionnaire argue qu’il va épouser une fille de bourgeois et qu’il a déjà loué une boulangerie rue de la Grange, ce dont témoigne un parent de sa fiancée. La dispense lui est accordée à condition de payer un droit qui va pour moitié à la Ville et pour moitié à la tribu.
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
Quirinus Bonn Ca. Becken Zfft. 379, 399, 524, 547
(p. 379) Sambstags den 2. Septembris (deficit)
(p. 399) (deficit)
(p. 524) Sambstags den 2.ten Decembris 1769. Iidem [Ober Handwercks Hh] laßen per Eundem [Secretarium] referiren es habe Quirinus Bonn, der ledige beckenknecht von Weÿersheim Zum hohen thurn C. E. E. Zunfft der Becken H. Zunfftmeister den 2. 7.bris Jüngst ein unterth. Memoriale samt beÿl. Lit A. producirt, juncto petito, ihn von der übrigen Muthzeit zu befreÿen, und zufolg deßen zu erkennen, daß ihme Von seiten E. E. Zunfft der Becker Gerichts ein Schein ertheilt werde, daß er, wann er wegen dem hießigen Burger recht sich in die ordnung gesetzt haben wird, beÿ Ehrengedachter Zunfft, als Leibzünfftig und Becker meister auf und angenommen werde.
Diesem entgegen habe Imploratischer Hr Zunfftmr. im Exceptionibus Vom 16. ejudsem gebotten, E E Zunfftgericht beÿ seinen artickeln zu manuteniren, einfolglich zu erkennen, und außzusprechen, daß der Implorant mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe.
Auf geschehene Weisung haben der Implorant præsens contenta Memorialis et petiti wiederholet, Zugleich seÿe auch mit ihme Vorgestanden H. Joseph Stephan, der Statt Kieffer als nächster anverwandter der mit dem Imploranten versprochenen burgers tochter, welcher berichtet, daß der Implorant des H. Rathh. Baudet gehörige und in der Stadelgaß gelegenen Becken hauß, bereits entlehnet, mithin der übrigen Meisterschafft, keinen schaden noch nachtheil bringe, mit fernerm beÿsatz daß der Braut Eltern alte betagte leuthe seÿen, welche dieses etablissement ihrer tochter als ein besonderes glück und von MGhh. zu erhaltende gnade ansehen Würden.
Der Hhn Depp. hätten in betrachtung gezogen, daß man in ansehung der muthjahre, wann ein Beckenknecht bereits Zu Vor einige Zeit hier gearbeitet, und besonders wann Er eine Becken gerechtigkeit habende behaußung eigenthümlich oder lehnungsweiß an sich gebracht, nicht nach der schärfe Verfahren, sondern schon öfters in solchem fall dispens ertheilt, der Implorant der sich dermalen in solchen umbstände befindet, als hätten dieselbe der meinung seÿn wollen, daß der Implorant, wann Er ratione Civilegii præstanda würde præstirt haben, gegen ersetzung der Uncosten und erlag 3. lb d pro dispensatione halb löbl. Stadt und halb Implorantischer Zunfft heimfällig von manglender Muthzeit Zu dispensiren und Zu dem Meisterrecht der Becken zu admittiren seÿe. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 547) Sambstags den 9.ten Decembris 1769.
Bescheid. Eoden [Sambstags den 2.ten Decembris 1769] In Sachen Quirinus Bonn, des ledigen beckenknechts von Weÿersheim Zum hohen thurn, Imploranten ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Becken H. Zunfftmeister Imploraten am andern theil, Auf prod. unterth. Memoriale mit beÿl. sub Lit A. juncto petito, Wir geruheten den Imploranten von der übrigen Muthzeit zu befreÿen, und zufolg deßen zu erkennen, daß ihme Von seiten Imploratischen Zunfft Gerichts ein schein ertheilt werde, daß Er, wann er wegen dem hießigen Burgerrecht sich in ordnung gesetzt haben wird, beÿ besagter Zunfft, als Leibzünfftig und Beckermeister auf und angenommen werde, übergebene Exceptô. samt beÿgefügtem Bitten, Imploratische Zunfft beÿ ihren artickeln zu manuteniren, einfolglich zu erkennen, daß der Implorant mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe, Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Hh. Depp. abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant wann er ratione Civilegii præstanda würde præstirt haben, gegen ersetzung der uncosten und erlag dreÿ pfundt halb löbl. Stadt und halb Implorantischer Meisterschafft heimfällig, von manglender Muthzeit Zu dispensiren und Zu dem Meisterrecht der Becken zu admittiren seÿe.

Quirin Bonn devient bourgeois par sa femme en février 1770
Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 5
Quirinus Bonn, becker Von Wiersheim zum hohenthurn erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Francisca Joh Jullot des Kieffers und burgers allhier um den alten burger schilling will dienen beÿ E.E. Zunfft der becker. Jur. den 14. febr. 1770

Livre de bourgeoisie, instruction des demandes, VI 286 bis, p. 57
Becker – No. 22. d. 11 Xbris 1769
Quirinus Bonn der ledige Becker Von Weÿhersheim Zum hohen thurn geb. Verlobt mit H. Johann Adam Gillot des b. u. Kiefers allhier Ehel. tochter
Ist Ehelig geboren C. R. Zugethan des Zunfft rechts der becker Vertröstet Word. hat die gebührende Stall Caution geliefert u. due richtigkeit seiner sponsæ stallgebühren erwiesen.
Das erforferl. Vermögen hat derselbe baar Vorgelegt u. deßen Eigenthum dh. Eÿd bestätiget.
Bittet à Sponsa um d. Abß das burgerrecht betröstet zu Werd.
Abß.

Quirin Bonn devient tributaire chez les boulangers en mars 1770
1770, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 20-v) Donnerstags den 22. Martii 1770 – Frembder Neuzünfftiger
Quirinus Bonn, der becker Von Weÿersh. zum Hohen Thurn, prod. Erkndtnus Gn. Hh. d XV. vom 2.ten Xbris 1769. vermög welcher Er von der manglender Muthzeit, gegen Erlag 3. lb d v. Ersetzung der Uncosten, dispensirt worden, Wie auch burger Urkund vom 14. febr. 1770. so den 3. Martii a. c. auf Löbl. Statt Stall producirt worden, bittet gerichtl. Acception. Erk. Willfahrt
(dt. 4. lb 6 ß. Pro dispens der Muthjahr 3 lb halb Löbl. statt v halb dißortiger Zunfft heimfällig)

Inventaire des biens de l’épouse dressé après qu’elle a demandé la séparation. Elle est autorisée à habiter chez son frère François Gillot.
1772 (17.7.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 583) n° 245
Designatio Dererjenigen Kleÿder und Effecten, welche Gurin Bonn des hiesigen burgers und becken Ehefr. Francisca gebohrne Gülothin, zufolg Erkantnuß Ihrer Gnaden des Regierenden H. Ammeisters vom heutigen tag in gegenwart Joh: Jacob Groll des Einspennigers aus ihres Mariti Wohn behaußung bezogen und in ihres bruders Frantz Güloth, des burgers und Kiefers hauß, allwo sie mit Obrigkeitl. Erlaubnuß biß auf andertwärtige Verordnung separation a Marito sich aufhalten, transportiret hat, so hieher fideliter annotirt und verzeichnet worden wie folgt – Actum Strasburg Freitag d. 17.ten Julii 1772

Quirin Bonn change de métier : de boulanger il devient farinier
(f° 52) Dienstags den 22.ten Sept. 1772 – Handwercks Änderung
Quirinus Bonn der bißherige Weiß-beck, will sein Handwerck ändern und Meel-Mann werden, bitt um gerichtliche Permission. Erkannt Willfahrt (dt. 1. lb)

Quirin Bonn qui a cessé d’être boulanger puis farinier et qui n’exerce donc plus de métier sollicite un certificat à ce sujet auprès des Quinze qui rejettent la demande.
1773, Protocole des Quinze (2 R 184)
(p. 385) Sambstags den 24. Julii 1773. Claus nôe Quirinus Bonn des hiesigen burgers und ehemaligen becken und Meelhändlers alhier, Weilen principalis wie mitkommender schein belehret, anfänglich das Becken handwerck, nachmals aber auch den Meelhandel niederlegt hat, so daß er sich dermalen ohne Handwerck befindet, als bitt er ihme hierüber mit schein und Urkundt gnädig Zu willfahren, und setzt. Erkant, wird der Implorant mit seinem unformlichen Begehren abgewießen.

Quirin Bonn un temps sans métier demande le droit d’exercer le métier de boulanger
(f° 72) Donnerstags den 21. Martii 1774 – Handwercks Änderung
Quirinus Bonn, welcher seit einiger Zeit ohne Handwerck gewesen stehet Vor und bitt die frantzösische Weißbecken Profession gegen Erlag der Gebühr Zuführen. Erkandt Willfahrt (dt. 1. lb)

Le Tribunal attribue pour 3 500 francs la maison de Quirin Bonn boulanger à Joseph Sundheim architecte

1804 (10 pr 12) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 19, n° 57
Audience du 18 floréal 12 entre Joseph Sundheim architecte a Strasbourg Dem.r en expropriation forcée comparant par le C. Lauth avoué d’une part
et Quirin Bonn boulanger en la même ville defendeur en expropriation défaillant
à Joseph Sundheim
Une maison et petite cour y attenante aisances appartenances et dépendances située rue St Guillaume N° 7 a Strasbourg, d’un côté le Sr Wagner d’autre et derrière Joseph Sundheimer devant rue, évaluée en produit net à 37 mise à prix 1000 fr – pour 3500 francs

Joseph Sundheim, architecte, vend pour 4 000 francs la maison à Jean Michel Schmitt, maçon

1808 (27.12.) Strasbourg 15 (8), Me Lacombe n° 678 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 75-v du 3.1.
Joseph Sundheim architecte
à Jean Michel Schmitt maçon
Une maison cour bucher et puits sise en cette ville rue Guillaume n° 7, d’un côté le Sr Sundheim vendeur d’autre Sr Wagner cordonnier derrière le vendeur avec les fourneaux qui s’y trouvent – provenant d’adjudication au Tribunal Civil par jugement d’expropriation forcée sur Quirin Bonn boulanger – pour 4000 francs

Jean Michel Schmitt est un maçon originaire de la Robertsau. Il épouse en 1778 Marie Madeleine Werner, native de Saint-Nabor et veuve de Joseph Frischmann qui n’a laissé que pour 7 livres de biens. Elle avait épousé en 1769 Joseph Frischmann, maçon originaire du Tyrol, les nouveaux mariés avaient alors fait dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils louaient face aux maisons Prechter.
1778 (11.4.), Me Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 74
(Eheberedung) zwischen dem ehrsamen und bescheidenen Johann Michael Schmid dem ledigen majorennen Maurer Gesellen, Weil. Joh: Peter Schmid des gewesenen Tagners und Schirmers in Ruprechtsau mit auch Weil. Annæ Mariæ gebohrner Jungin ehelich erzeugte hinterlaßenem Sohn als hochzeiter ane einem
so dann der tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Wernerin, Weil. Jacob Frischmann gewesenen Schirmers und Tagners dahier hinterlassenen Wittib unter beistand Christian Frischmann des Schirmers und Maurers dahier ihrer Kinderen Vogts als hochzeiterin andern theils – Actum dahier zu Straßburg auf Smabstag den Eilfften aprilis Anno 1778 [unterzeichnet] sign. + Michael Schmid, sig. + Mariæ Magdalenæ gebohrner Wernerin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 165)
Anno domini 1778 die vero 18 Maji (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt joannes michael Schmitt oriundus ex Ruprechsau filius defunctorum joannis Petri Schmitt et mariæ annæ jung conjugum in parochiâ Ruprechsau commorans et maria magdalena werner vidua defuncti Jacobi frischmann mercenarii et incolæ olim hujatis in hâc parochia commoranti, testes adfuerunt joannes Georgius schmitt incola in Ruprechsau avunculus sponsi (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 174)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 66-v)
Hodie 7. augusti anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus frischmann ex wentz diœcesis Brixensis oriundus, professionis cæmentarius, filius defunctorum joannis frischmann lini textoris dum viveret et civis in dicto loco, et Mariæ Lesserin conjugum et Maria Magdalena werner ex Sto Nabore annexa parochiæ in ottenrott hujus diœcesis filia defunctorum philippi werner lanionis quondam in dicto loco et Mariæ Magdalenæ Braunsteinin conjugum ambo in hac parochia commorantis (signé) Jacob frischman, + signa sponsæ (i 71)

Inventaire des apports
1769 (14. Xbr), Me Anrich (6 E 41, 1498) n° 73
Designatio All des jenigen Haab, Nahrung und vermögenschafft so Jacob Frischmann der steinhauer und Maurer gesell von Wentz Imbstischer herrschafft aus Tirol gebürtig und Magdalena geb. Wernerin von St Nabor beede hier wohnhaffte eheleuth miteinander eigenthümlich besitzen [unterzeichnet] Jacob Frischmann, +
in einer ane der Neuengaß gegen denen Prechter häußlen über gelegen und H. Meÿer dem leinenweeber zuständigen behausung
hausrath 190 lb, silbers 11 lb, goldene ringe 7 lb, baarschafft 9 lb, summa summarum 219 lb

Déclaration de succesion
1777 (2.8.), Me Beguin (6 E 41, 1466) n° 412
Vor mir dem unterschriebenen E.E. Kleinen Raths Actuario ist erschienen Frau Maria Magdalena gebohrne Wernerin, weiland Jacob Fritschmann, des gewesenen Maurergesellen und Schirmers allhier zu Straßburg hinterlaßene Wittib, anzeigend wie daß gedachter deroselben Ehemann den dritten Julÿ jüngst das Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt und ab intestato dreÿ minderjährige mit ihro der Comparentin ehelich erzeugte Kinder Nahmens Maria Magdalena, Johannes und Elisabetha ane Vermögen aber weiter nichts als den in der hiebeÿ producirten, wahrhafftig bezeugten und annectirt Verbliebenen Verzeichnus, enthaltenen Hausrath, so durch H. Johann Theobald Roth den geschwornen Inventir Käufler, dem wahren Werth nach angeschlagen worden, hinterlasen, welcher in summa beträgt 51 fl. oder 25 lb
Wovon aber abzuziehen wären die unter angeführter Verzeichnus bemelte passiv schulden antreffend 17,
So daß nach deren Abzug an den Verlaßenen Vermögen nur noch übrig verbliebe 7 lb
Woran, weilen zwischen ihnen beeden Zertennten Eheleuthen niemals Keine Eheberedung seÿe errichtet worden, ihro der Comparentin ein dritter theil gebührig mit 2 lb
Und die übrige zween dritte theil kommen denen Kindern und Erben zu mit 5 lb
Welche Declaration, so in beÿseeÿn Christian Frischmann, des Maurers und Schirmers allhier, ihr der obgenannten Kinder geordneten Vogt geschehen
Straßburg den 2. Augusti 1777
[unterzeichnet] + Mariä Magdalenä Frischmann der Wb. Handzeichen – Christian frischman

Inventaire après le décès de Marie Madeleine Werner veuve de Jacques Frischmann, maçon, et femme de Jean Michel Schmitt, maçon. Elle laisse deux filles de son premier mariage et trois enfants du second. La maison représente la plus grande partie de la fortune

1811 (18.5.) Strasbourg 6 (39), Me Meyer n° 434 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 56 du 27.5.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Werner veuve de Jacques Fritschmann maçon décédée femme de Jean Michel Schmitt maçon le 12 mars 1811 – à la requête du veuf 1. père et tuteur légal de Françoise Catherine, 2. mandataire de Madeleine Odile Fritschmann fille majeure fermière à Vignot près Coulomier département de la Seine et Marne née du premier mariage (procuration, née à Strasbourg paroisse St Etienne 22 fev. 1773), 3. tuteur de Joseph Benta fils naturel légalement reconnu de Joseph Benda sergent sapeur absent et Elisabeth Fritschmann fille également du premier mariage décédée après sa mère, 2. Marie Catherine Schmitt femme d’André Grempert emploïé des droits réunis, 3. Joséphine Caroline Schmitt femme de Christophe Lamois appreteur de tabac en cette ville, 4. Joseph Schmitt maçon, 5. François Michel Schmitt maçon, en présence de 1. Joseph Biehli tailleur subrogé tuteur du mineur Schmitt, 2. Antoine Eyder maçon subrogé tuteur Joseph Benda – (déclaration par) Dominique Maximilien Epy tailleur et Marguerite Gandner qui ont occupé la maison au deces de la défunte

dans le logement qu’occupent les conjoints Schmitt en leur maison rue Guillaume n° 7
propres de la défunte existant 151 fr, non existant 81 et 58 fr, garde robe 40 fr
communauté : meubles 227 fr, outils et ustensiles de maçonnerie 154 fr, fourneaux 60 fr, passif 80 fr, objets contestés 128 fr, dettes actives 1095 fr, passif 3719 fr
Immeuble, une maison à un étage, rez de chaussée, petite cour, puits, cave voutée, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Guillaume n° 7, d’un côté le Sr Wagner cordonnier d’autre Sr Adam caffetier derrière lesdits Sr Wagner et Adam, de laquelle maison partie du rez de chaussée est louée au nommé Lotspeich fendeur de bois pour 132 fr, Partie du premier étage et partie du rez de chaussée à Jean Huber employé au magasin de fourrages pour 264 fr, Et un logement au premier étage avec emplacement dans la cour et au rez de chaussée pour les outils et matériaux occupé le tout par ledit veuf Schmitt 264 fr, total 660 fr de revenu, en capital 13 200 fr, le tiers aux enfants
Titres et papiers, Contrat de mariage Me Fettich le 11 avril 1778, Inventaire des apports le 3 fev. 1779
supplément au passif 120 fr

Jean Michel Schmitt, maçon, vend pour 4 600 francs la maison à Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner, officier retiré

1812 (29.6.) Strasbourg 14 (49), Me Lex n° 6279 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 25 du 47
Michel Schmitt maçon
à Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner officier retiré
une maison, cour, appartenances et dépendances scise en cette ville rue Guillaume n° 7, d’un côté le Sr Adam propriétaire d’autre Sr Wagner cordonnier, devant ladite rue, derrière Sr Adam – acquis de Joseph Sundheim maître charpentier Me Lacombe 27 dec. 1808 trans. aux hypothèques vol. 41 n° 36 – pour 4600 francs

Contrat de mariage entre Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine, fils de Marie Anne Mangin, et Charlotte Adeline Geraldy, apports du futur époux
1823 (24.2.) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 158, n° 33
Me Pierre François Marchal notaire à Nancy, fait en la demeure du père de la future épouse rue St Nicolas, le 24.7.1822 enreg. 25.7
baron Pierre Cassagne, maréchal de camp en retraite commandeur de la Légion d’Honneur chevalier de St Louis et Jean Baptiste Soyer, peintre, furent présents
M Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine et chirurgien major du régiment de chasseurs à cheval de la Charente en garnison à Neuf Brisach domicilié à Strasbourg, chevalier de plusieurs ordres, fils de François Xavier Adorno, praticien chevalier de St Stanislas auguste et de Marie Anne Mengin son épouse et fils adoptif de feu M Charles de Tscharner baron de Traxelwald, officier supérieur suisse en retraite demeurant à Strasbourg, époux en secondes noces de Marie Anne Mengin
Mde Charlotte Adeline Geraldy, fille majeure de M Antoine Geraldy, sous intendant militaire chevalier des ordres royaux et militaires de St Louis et de la Légion d’Honneur demeurant à Nancy, et de Cécile Dubois

Etat des biens du futur époux, une maison sise à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 1 faisant angle à la place St Etienne et à ladite rue n° 2
2. une autre maison sise aussi à Strasbourg rue St Guillaume n° 7
3. un corps de biens à Pfettisheim canton de Truchtersheim, 4. (biens à Schaffhausen canton de Hochfelden)

Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine à Colmar, loue la maison à Jean Bindel, boucher, et à Elisabeth Hæberlé

1829 (23.6.) Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2729 – Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 68 du 30.6.
Bail pour 3, 6 ou 9 ans à commencer le 24 juin prochain – Georges Franck, huissier royal se portant fort d’Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine chevalier de plusieurs ordres demeurant à Colmar
à Jean Bindel, boucher, et Elisabeth Haeberlé
une maison et ses dépendances appartenant audit Sr Adorno de Tscharner sise en cette ville dans la rue St Guillaume n° 7, d’un côté la propriété du Sr Adam d’autre celle du Sr Wunsch derrière le Sr Adam devant la rue St Guillaume – pour loyer annuel de 450 francs

Augustin Adorne de Tscharner, médecin à Colmar, vend la maison à Charles Gommel, tailleur de pierres, pour 4 300 francs

1832 (8.5.) Strasbourg 1 (38), Me Rencker n° 8942
Mr Charles Georges Schneider praticien domicilié à Strasbourg agissant et qualité de mandataire de Mr Augustin Adorne de Tscharner, Docteur en médecine et Chevalier de plusieurs Ordres domicilié à Colmar
à Charles Gommel, tailleur de Pierres domicilié à Strasbourg Rue de la Krautenau N° 19, pour 4300 francs
la vente par enchère publique d’une Maison avec cour appartenances et dépendances située à Strasbourg Rue Saint Guillaume N° 7 tenant d’un côté à la propriété du Sr Adam, de l’autre à celle du Sieur Wunsch par derriere audit Sieur Adam pardevant à la Rue Saint Guillaume, laquelle maison est louée pour trois, Six ou Neuf années à partir de la saint Jean 1829 à Jean Bindel boucher et Elisabeth Haeberlé Conjoints demeurant à Strasbourg moyennant un loyer annuel de 450 francs Suivant Bail pasé devant Me Guillaume Grimmer le 23 Juin 1729 – l’immeuble dont s’agit est vendu dans l’Etat où il se trouve en ce moment (…) et tel qu’il est échu à Mr Adorne de Tscharner dans la succession de dame Marie Anne Mangin veuve de feu Monsieur Charles Tscharner vivant officier retiré à Strasbourg qui en avait elle même fait l’acquisition du Sieur Michel Schmitt maçon à Strasbourg suivant Contrat passé devant feu Me Lex le 29 Juin 1812

Inventaire après le décès de Charles Chrétien Gommel, tailleur de pierres, qui laisse deux enfants issus de sa femme Marie Salomé Scheur

1839 (3.7.) Strasbourg 4 (89), Me Hatt n° 15 557 – Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 5-v du 6.7.
Inventaire de la succession de Charles Chrétien Gommel, tailleur de pierres décédé en sa demeure rue St Guillaume n° 7 le 3 juin dernier, à la requête de Marie Salomé Scheur à cause de la communauté légale, légataire par Testament olographe du 30 oct. dernier enreg. 7. juin F° 28, de l’usufruit viager gratuit de tous biens, déposé Me Hatt, mère et tutrice légale de Caroline et Charles, 2. en présence de Jacques Frédéric Werner père, taillandier, subrogé tuteur

immeuble, une maison située à Strasbourg Faubourg de la Krutenau rue St Guillaume n° 7, d’un côté la propriété Sr Adam d’autre la Sr Wunsch – acquis Me Rencker 8 mai 1832, [enreg., non évaluée]

Marie Salomé Scheur veuve de Charles Chrétien Gommel, tailleur de pierres, vend la maison à Thérèse Cotte veuve d’André Luttmann, cabaretier, 8 000 francs

1842 (24.9.) Strasbourg 4 (95), Me Lauth n° 229
1. Dame Marie Salomé Scheuer veuve du Sieur Charles Chrétien Gommel, en son vivant tailleur de pierres à Strasbourg, agissant tant en son nom et que comme mère et tutrice légale de son fils mineur Chrétien Charles Gommel qu’elle a procréé en légitime mariage avec son dit défunt mari, 2. Le sieur Jacques Frédéric Werner, fils, taillandier, & dame Caroline Gommel, 3. et le sieur Jacques Frédéric Werner, père, taillandier, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Chrétien Charles Gommel
à dame Thérèse Cotte veuve du Sieur André Luttmann, en son vivant cabaretier à Strasbourg
Une maison avec cour, droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue Saint Guillaume n° 7, tenant d’un côté au Sieur Goerner, Charpentier, de l’autre au sieur Wagner, employé à la manutention – Cet immeuble dépend de la communauté de biens légale qui a existé entre les époux Gommel-Scheur & appartient par moitié indivis à la veuve Dame Gommel, & pour l’autre moitié indivise à Dame Werner & au mineur Gommel, seuls enfants & héritiers du sieur gommel défunt, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Hatt le 3 juillet 1839. Le sieur Gommel en a fait l’acquisition du Sieur Augustin Adorne de Tscharner, docteur en médecine domicilié à Colmar suivant procès verbal d’enchère dressé par Me Rencker le 8 mai 1832. Il est échu au sieur Adorno de Tscharner dans la succession de de Dame Marie Anne Mangin veuve du sieur Charles Tscharner vivant offcier retiré à Strasbourg qui en avait elle même fait acquisition du sieur Michel Schmitt maçon à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Lex le 29 juin 1812 – moyennant 8000 francs


Habitants des bâtiments arrière, suite de la liste ci-dessus

Bornert, Tagner, H 0
Bortert, Wwe, H 0
Durand, Arbeiter, H 0
Ferdinand, Anstreich. H 0
Geist, Tagner, H 0
Gerwich, Gemüsehändl. H 0
Haas, Hilfsschreiber H 0
Hönnicke, Schumacher, H 0
Klein, Bierbrauer, H 0
Müller, Wwe, H 0
Oppliger, Wwe, H 0
Rey, Wwe, H 0
Zipfel, Waschpritschbes. H 0
Zipfel, Tagner, H 0
Amann Wwe, H 1
Baumgartel, Wwe, H 1
Christensen, Schloßer, H 1
Engel, Tagner, H 1
Frisch, Schuhmacherm., H 1
Georg, Tagner, H 1
Grau, Schneidermstr., H 1
Haas, Monteur, H 1
Hunold, Tagner, H 1
Müller, K., Schreiner, H 1
Müller, Wwe, H 1
Paulus, Stockmacher, H 1
Rehm, Klepner, H 1
Rauch, Wäscherin, H 1
Schubert, Tagner, H 1
Siefert, Installateur, H 1
Steininger, Tagner, H 1
Weckbrodt, Schreiner, H 1
Weller, Tagner, H 1
Zipf, Schuhmacher, H 1
Bonert, Tagner, H 2
Birckler, Vizefeldwebel, H 2
Dienst, Wwe, H 2
Ganter, Tagner, H 2
Gilch, Schneider, H 2
Kauss, Zimmermann, H 2
Marquart, Wwe, H 2
Notter, Tagner, H 2
Schmid, Schuhmacher, H 2
Uhl, Tagner, H 2
Walter, Tagner, H 2
Anstett, Tabakarbeit., H 3
Bastian, Tagner, H 3
Bandel, Klempner, H 3
Grünler, Maler, H 3
Jung, Tagner, H 3
Krügell,Buchbinder, H 3
Meyer, Tagner, H 3
Ruch, Tagnerin, H 3
Ruch, Strassb.-Schaffn., H 3
Schwöer, Sattler, H 3
Steinert, Korbmacher, H 3
Sternberger, Tagner, H 3
Ulmer, Schloßer, H 3
Weller, Bäcker, H 3
Wolf, Tagner, H 3


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.