9, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 9 – V 31 (Blondel), N 1290 puis section 64 parcelle 25 (cadastre)

Siège de la tribu des maçons (1506-1791) – Salle de la Réunion des Arts, 1799


Façade et portail (juillet 2017)

Le bâtiment est depuis 1503 (voir Adolphe Seyboth) le siège de la tribu des Maçons. La tribu est autorisée en 1694 à rouvrir une porte donnant dans la venelle qui la sépare du voisin Jean Philippe Hartmann pour servir d’issue de secours en cas d’incendie. Elle accueille en 1697 une compagnie italienne dans la salle de danse qui est ensuite séparée en deux, l’une revenant à un maître d’armes, l’autre à l’aubergiste. Elle fait construire en 1697 dans la cour un théâtre en obtenant pour cinq ans un privilège d’accueillir les spectacles de la ville. Un incendie détruit le théâtre et le logement de l’huissier le 12 novembre 1700. Plusieurs voisins s’opposent à ce que les comédiens construisent une baraque dans la cour. La tribu envisage en 1701 de construire un jeu de paume. Les échevins ajournent le projet dont le prix de 3 500 florins ne permettrait guère de faire des profits.
La tribu passe à plusieurs reprises des baux avec des maîtres d’armes : Jean Wolffgang von Molsheim (1668) puis Alexandre Ridejoye dit Langlois (1702-1723)
La tribu des Maçons accorde en 1723 à titre précaire au chirurgien major Pierre du Conte la permission d’ouvrir des jours vers sa propriété. Elle vend en 1729 à son voisin Gérard Geoffroi Becker (actuel n° 11) la moitié du pignon mitoyen.
Les échevins envisagent en 1749 de construire un théâtre qui ne coûterait pas très cher et rapporterait des sommes conséquentes. Le projet est abandonné l’année suivante. Jean André Bruder fait modifier en 1759 l’accord passé en 1729 avec Gérard Geoffroi Becker. La tribu loue à partir de 1761 une partie de son poêle pour servir de chambre des subhastations à la Ville ; le bail est reconduit jusqu’à la Révolution. Après plusieurs propositions restées sans effet, les échevins décident de déplacer la salle des échevins et de convertir l’ancienne salle en logement pour l’huissier en demandant un devis à l’inspecteur des travaux Samuel Werner. Les échevins autorisent en 1779 Jean Frédéric Strœlin à construire une remise et une écurie dans la cour. Le maçon Guillaume Renn acquiert en 1794 l’ancien poêle des Maçons devenu bien national. Il loue en 1799 une partie de la maison à des professeurs de musique réunis dans une société dite la Réunion des Arts en s’engageant à faire les travaux pour établir une salle d’orchestre.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). Le poêle est la quatrième maison à droite de l’angle de rues au premier plan.
Plan de l’étage où figurent les travaux prévus (1799, ADBR cote 7 E 57 6/20)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) – cour S

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (q) : porte cochère et six ouvertures dont deux fenêtres, sept fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour S représente l’arrière (1-2) de la façade sur rue, à gauche de la cour la remise (2-3-4), un bâtiment en U (4 à 9), la clôture (9-10) au fond de la cour, la propriété du voisin à l’est (10-11) enfin le bâtiment (11-12-1) à droite en sortant du bâtiment principal.
L’appentis (1-4) est sans doute celui qu’a construit Jean Frédéric Strœhlin en 1779.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 9.


Plan Blondel (1765, exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5)
Plan de 1830 (plan-relief) – Plan de 1974 (en rosé, parcelle restante, en jaune partie détachée et 5, rue des Echasses

Les héritiers Renn vendent en 1853 la maison à quatre prêtres Jésuites sous forme de tontine. Une reconstruction porte en 1855 le revenu de la maison de 396 à 331 francs. Après l’agrandissement de 1864, le revenu remonte à 359 francs, les fenêtres ordinaires passent de 53 à 68. Locataire des lieux, le fabricant de conserves Clot fait construire en 1883 un atelier où il place une chaudière à vapeur en 1885. L’entrepreneur Bendler transforme en 1901 le rez-de-chaussée pour le compte des Sœurs de Niedebronn, notamment en déplaçant des cloisons et en agrandissant les fenêtres de la façade. L’association de la cathédrale (Münsterverein) acquiert la maison des Sœurs de Niederbronn (voir aussi 5, rue des Echasses) qui en détachent 5,27 ares sur 10,70. Les architectes Müller et Mossler transforment en 1910 le bâtiment : la salle de lecture au premier étage est convertie en salle de réunion, l’ancien escalier remplacé par un nouveau en béton armé. Un soubassement est posé en 1912. Le génie militaire fait construire en 1942 un abri anti-aérien sous une partie des numéros 9 et 11. En 1974, la paroisse de la cathédrale n’obtient pas l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment démontable qui serait trop près des bâtiments voisins.


Plan du rez-de-chaussée, coupe sur la cour (1910)
Photographie de presse, 1983 (dossier de la Police du Bâtiment)

Bibliographie – Georges Schlosser, Le Munsterhof, chronique inédite d’une demeure insolite, 247 p., Coprur, 2011
On y trouvera notamment des indications sur la chapelle aménagée par les Jésuites (pp. 184-185) et sur le soutien qu’apporte l’évêque Ræss aux Jésuites. Le Courrier du Bas-rhin relate le 4 septembre 187 que « la chapelle des Jésuites dans l’ancienne Réunion des Arts a été fermée officiellement après que M. le directeur de police eût interdit aux pères l’exercice de toute fonction religieuse ultérieure. »

mars 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

tribu des Maçons
1794 v Frédéric Guillaume Renn, maçon, et (1791) Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer puis (1803) Catherine Spindler – catholiques
1818 h Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et (1830) Madeleine Weinling, remariée (1844) à Théodore Meyer
1853 v Marie Victor Mertian, prêtre, et Consorts (Marie Victor Mertian, Marie Vincent Henri Mertian, Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi)
1885* Société civile immobilière Saint-Joseph à Metz
1899* v Congrégation des Sœurs du Très-Saint-Sauveur de Niederbronn
1910 v Refuge des œuvres de bienfaisance, sàrl
1927* Maison Saint-Laurent
1942* Fabrique de l’Eglise de la Cathédrale

(1765, Liste Blondel) V 31, la Tribû des Maçons, à la Comunauté
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Tribu des Maçons, 10 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1290, Renn, Guillaume, veuve – maison, sol – 10,2 ares

Locations (à compléter)

1668, Jean Wolffgang von Molsheim, maître d’armes, et François de Lamarche, maître de danse
1689, Jean Guillaume Stædel (remise)
1690, Christophe Strintz, aubergiste à Plobsheim (grenier à blé)
1695, Jean Guillaume Stædel (grenier à blé)
1700, Jean Daniel Meygel, aubergiste
1701, Philippe Joseph Mollinger (coffres à blé)
1701, Jean Georges Brey, aubergiste
1702, Charles Vasset, montreur de marionnettes
1702, Philippe Jacques Hoffmann, aubergiste
1702, Alexandre Ridejoye dit Langlois, maître d’armes
1702, Philippe Christophe Gayling d’Altheim (coffres à blé)
1704, David Hœlbe, aubergiste au Péage fluvial (cave)
1725, Jean Michel Essig, marchand
1756, Dominique Longho, marchand
1756, Jean Philippe Gottsmann, receveur (coffres à blé)
1761, 1779, 1789, Chambre des subhastations
1779, Jean Frédéric Strœlin (remise et écurie)
1781, Ernest André Bruer, menuisier
1781, Jean Guillaume Krah, montreur de marionnettes
1783, Béat Ignace Lachausse, médecin (remise et écurie)
1799, société dite de la Réunion des Arts
1799, Jacques Weiler, cafetier
1803, Louis Reibel, aubergiste
1806, Pierre Guillaume Vogel, directeur des spectacles, et Catherine Dupont
1812, Raymond Franck
1812, Jean Baptiste Dorlet, marchand de vin, et Jeanne Michel
1814, Claude Stival, traiteur
1816, Antoine Spol, professeur de musique
1823, Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Betz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils, professeurs de musique
1827, comité Philharmonique d’amateurs
1841, Théodore Humann, receveur général du Bas-Rhin
1852, Pierre Paul Stumpff, prêtre
1853, Banque de France (voisin, terrain)

Livres des communaux

La tribu des Maçons a devant son poêle une porte de cave inclinée de 8 pieds 4 pouces de large en saillie de 5 pieds. doit pour la jouissance 6 sols 8 deniers

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450), f° 111-v
Aber in Juden Gaß die Ander Seitt dem Münster zu hienauffwerts

Die Maurer Zunfft hatt ein Lehenete Keller Thüer Vor Irer Stuben 8 schu 4 Zoll breÿt, vnd 5 schu herausser, Bessert für das Niessen, vi ß viij d

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 11 / 5
Renn
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 384 case 1

Renn Guillaume, veuve à Strasbourg
Mertian Marie Victor, Prêtre, et Consorts rue des Juifs 5

N 1290, maison, cour et jardin, rue des Juifs 5
Contenance : 10,20
Revenu total : 401,31 (396 et 5,31)
Folio de provenance :
Folio de destination : Reconstruct.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1855
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 63 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
1855, Augmentations – Renn Guillaume f° 384, N 1290, Maison, revenu 331, Reconstruction, imposable en 1855, imposée 1855
Diminutions – Renn Guillaume f° 354, N 1290, Maison, revenu 396, Reconstruction, en 1855

N 1290, maison
Revenu total : 336,31 (331 et 5,31)
Folio de provenance : R. Con
Folio de destination :
Année d’entrée : 1855
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1228 case 2

Mertian Marie Victor et consorts
1885 Société civile immobilière St Joseph Zu Metz
1899/1900 Genossenschaft der Schwestern vom göttl. Erlöser Niederbronn
(ancien f° 976)

N 1290, maison, sol, Rue des Juifs 9
Contenance : 10,20
Revenu total : 336,31 (331 et 5,31)
Folio de provenance : (384)
Folio de destination : 976 (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1867, Augmentations – Mertian Marie Victor et consorts f° 976, N 1290, maison, revenu 354, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Mertian Marie Victor et consorts f° 976, N 1290, maison, revenu 331, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

N 1290, maison, Rue des Juifs 9
Revenu total : 359,31 (354 et 5,31)
Folio de provenance : 976 agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 488 case 5

Parcelle, section 64, n° 25 – autrefois N 1290
Canton : Judengasse Hs Nr 9 – Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf, Whs
Contenance : 10,70 / 5,43
Revenu : 3000 – 4800 – 4900 – 2300 – 2500
Remarques : 1910 Abg. S. 505 F. 4
1911 Berichtgung – 1912 Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 1603
Congrégation des Sœurs du très Saint Sauveur
(147)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3875
Asÿl für Wohltätigkeitswerke G.m.b.H. in Strassburg
1927, Maison St. Laurent
1942, Kirchenfabrik der Münsterpfarrei
1952, Fabrique de l’Eglise de la Cathédrale
(184)

Cadastre allemand, registre 30 p. 505 case 4

Parcelle, section 64, n° 54/25
Canton : Judengasse Hs Nr 9, Steltzengasse 5 – Steltzengasse 5 (voir 5, rue des Echasses
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 5,27
Revenu : 3800
Remarques : /p>

(Propriétaire), compte 1603
Congrégation des Sœurs du très Saint Sauveur
(147)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5° Rue des Juifs

5
Loc. Schiebe, aug: David, prisseur de la ch: d’abhastation – miroir
Loc. Dachert, jean henry, betto de La tribu des maçons – maçons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton V, Rue 147 des Juifs

5
Lo. Schiebe, David, Priseur – Miroir
Lo. Dachert, Jean Henry, Betot – Maçons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 9
Fürst, Schneidermstr. 0
Kathol. Volksbibliotek. 1
Bollinger, Tagner, H 1
Kreit, Arbeiter. H 1
Marx, Wwe. H 1
Spitz, Pfarrer a. D. H 1
Jung, Büglerin. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 157)

Rue des Juifs 9 (1869-1991)

Domicilié au n° 7, le fabricant Clot (Clot et Juge, anciennement maison E. Jacquier) fait construire en 1883 au n° 9 un atelier pour cuire et mettre en conserve des fruits et des légumes. Il fait ajouter en 1885 une chaudière à vapeur. Le fabricant de chaussures Sænger est locataire de la maison en 1889. Le propriétaire établit en 1890 une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances.
L’entrepreneur Bendler transforme en 1901 le rez-de-chaussée pourle compte des Sœurs de Niedebronn, notamment en déplaçant des cloisons et en agrandissant les fenêtres de la façade. Les architectes Müller et Mossler transforment en 1910 le bâtiment qui appartient à l’association de la cathédrale (Münsterverein) : la salle de lecture au premier étage est convertie en salle de réunion, l’ancien escalier remplacé par un nouveau en béton armé. Un soubassement est posé en 1912.
Le commissaire de police autorise en 1922 l’association d’éducation populaire Saint-Laurent à organiser des représentations cinématographiques. Le génie militaire fait construire en 1942 un abri anti-aérien sous une partie des numéros 9 et 11. En 1974, la paroisse de la cathédrale n’obtient pas l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment démontable qui serait trop près des bâtiments voisins. Le Foyer paroissial Münsterhof fait à plusieurs reprises des transformations pour assurer la sécurité du public dans les locaux.

Sommaire
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé au nom de M. Weiss à faire une prise pour environ trois becs au 9, rue des Juifs
  • 1883 (juillet) – J. Clot, demeurant 7, rue des Juifs, demande l’autorisation de construire un atelier où il pourra cuire et mettre en conserve des fruits et des légumes d’après l’autorisation municipale du 5 mars précédent (courriers adressés au maire et au commissaire de police) – Autorisation – Dessin
    1883 (septembre) – La veuve Gérard, propriétaire du n° 11, estime que l’atelier ne satisfait pas au règlement et constitue un danger pour le voisinage. Les services municipaux répondent que la cheminée sera surélevée
    1885 – J. Clot (en français sur papier à lettres Clot et Juge, anciennement maison E. Jacquier) demande l’autorisation d’installer une chaudière à vapeur – Autorisation d’établir une chaudière au rez-de-chaussée du bâtiment latéral de droite. Le propriétaire ajoute une plaque pour protéger la menuiserie. Travaux terminés, avril 1885.
    1889 – La veuve Gérard se plaint du bruit qui provient de l’atelier. Le maire transmet le courrier au commissaire de police.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du fabricant de chaussures Sænger, locataire de la maison, l’autorisation de faire une prise pour environ vingt becs au 9, rue des Juifs – Autorisation
  • 1890 (juin) – Le maire notifie J. Clot et Compagnie de faire ravaler la façade – Travaux terminés, le contrôleur note qu’il y a des inscriptions en français, octobre 1890
    1890 (août) – L’entrepreneur J. Hug (rue de la Porte Blanche) demande au nom du père Fleck, représentant du propriétaire, l’autorisation de repeindre les façades 9, rue des Juifs, 2, 3 et 5 rue des Echasses – Autorisation
  • 1890 (décembre) – Le propriétaire (M. Fleck de Metz, Clot gérant) est invité à pratiquer une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances. Le locataire Senger déclare que les travaux auront lieu au printemps suivant – Travaux terminés, avril 1891.
  • 1895 – Le maire notifie le principal locataire Clot et Compagnie de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 5 volets aux rez-de-chaussée et un au soupirail – Travaux terminés, octobre 1895
  • 1901 – L’entrepreneur G. Bendler (4, Prioniergasse, aujourd’hui rue des Pontonniers) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée dans le bâtiment qui appartient aux Sœurs de Niedebronn : déplacer deux cloisons, transformer une porte en fenêtre, remplacer un pilier par un support en fer, agrandir les fenêtres de la façade – Dessin
    Le gros œuvre est terminé, octobre. Les plâtriers ont terminé leur travail, novembre – Tous les travaux sont terminés, février 1902
  • 1905 – Le maire notifie les Sœurs de Niedebronn (demeurant rue des Echasses) de faire ravaler la façade
  • 1910 – Les architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges) demandent l’autorisation de transformer le bâtiment qui appartient à l’association de la cathédrale (Münsterverein). La salle de lecture au premier étage sera transformée en salle de réunion pour la paroisse de la cathédrale, l’ancien escalier sera remplacé par un nouveau en béton armé, le vestibule converti en salle – Autorisation – Dessin du rez-de-chaussée, du premier et du deuxième étage (salle à balcons), coupes et élévations (cour)
    Le gros œuvre est terminé (octobre), l’aménagement intérieur (décembre), tous les travaux sont terminés en février 1911
  • 1909 – Le maire notifie les Sœurs de Niedebronn (demeurant 5, rue des Echasses) de faire ravaler la façade. Le gérant Paul Diebolt demande un délai parce que des transformations auront lieu l’année suivante. Les Sœurs informent en août 1909 que la maison a été vendue et demandent d’adresser la correspondance au curé de la paroisse de la cathédrale
    1912 – Le peintre en bâtiment Charles Mondoré (28, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, teinte gris clair, août 1912.
    1912—La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Winterhalter établit sans autorisation un soubassement. Le gérant du bâtiment est le commerçant Paul Diebolt, demeurant 145, Grand rue – Les architectes Müller et Mossler demandent l’autorisation – Autorisation, dossier classé (août 1912)
  • Commission contre les logements insalubres – 1910, rien à signaler
    Commission des logements militaires. 1915, remarques en deux points
  • 1920 – L’Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie Argentina est autorisée à poser une enseigne – Maquette (Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie Argentina fondée en 1897, Siège social, Bureau de placement)
  • 1922 – Le commissaire de police demande à la Police du Bâtiment de visiter l’établissement cinématographique au 9, rue des Juifs. La visite ne donne lieu à aucune observation.
    1922 (novembre) – Le commissaire de police autorise l’association d’éducation populaire Saint-Laurent à organiser des représentations cinématographiques
    1922 (octobre) – G. Keller, président du Münsterhof, demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la porte d’entrée – Autorisation – La lampe est posée, février 1923 – Dessin
  • 1942 – L’armée (Luftgaukommando VII München) dépose une demande de construire un abri anti-aérien au 9-11 rue des Juifs (Maurerzunftgasse). – Autorisation – Dessin du sous-sol
  • 1954 – Le peintre en bâtiment J. Guckert (1, rue du Parchemin) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1968 – Le maire notifie la Fabrique de la cathédrale (10, rue Silbermann) de faire ravaler la façade – La fabrique charge l’architecte Spinner de l’affaire
    1868 (juin) – L’ingénieur Marcel Sitter, gérant de la fabrique, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1968
  • 1974 – La paroisse de la cathédrale dépose une demande que la société Ergé, de Benfeld, soit autorisée à construire un bâtiment démontable de 38,90 m² servant de local socio-culturel – Devis, plan, dessin – Plan cadastral de situation (le bâtiment se trouve à droite au fond de la cour) – Le maire transmet le dossier au préfet pour compétence, avec avis défavorable, la distance minimale par rapport aux voisins n’étant pas respectée – Le préfet refuse d’accorder le permis de construire, février 1975
  • 1974 – Le contrôle de sécurité qui a lieu le 14 novembre 1974 montre que l’établissement n’est pas conforme. Le rapport présente les transformations à faire au sous-sol, au rez-de-chaussée et aux étages
    1976 – Le maire écrit au président du Münsterhof suite au contrôle du 8 octobre 1976. Il constate que les prescriptions du rapport précédent n’ont pas toutes été respectées. L’autorisation d’ouverture au public ne pourra être accordée qu’une fois que les aménagements auront été terminés.
    1978 – La commission de sécurité remet un rapport assorti de prescriptions
  • 1983 (juillet) – L’association Foyer paroissial Münsterhof, représentée par son secrétaire général Roger Ryckelynck, dépose une demande de ravalement – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (septembre 1983) – Autorisation (octobre 1983)
    1983 (août) – L’entreprise G. Schalck (rue de la Lune à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Demande de subvention et devis – Coupure de presse (Dernières Nouvelles, photographie de l’aile à colombages) – La subvention est versée, septembre 1985
  • 1990 – La commission de sécurité remet un rapport assorti de prescriptions. Le sous-sol n’est plus ouvert au public ni une partie du premier étage jusqu’à ce que les aménagements soient réalisés
    1991 – Le foyer paroissial propose de faire des travaux en fournissant des plans commentés. Les travaux ont pour but non de mettre les locaux en conformité mais d’assurer la sécurité du public.

Relevé d’actes

Jean Wolffgang von Molsheim et le sieur Lamarche louent une salle d’armes à la tribu des Maçons moyennant sept florins le trimestre. Suite à une objection concernant cette décision, le prévôt expose qu’il a recuelli l’accord de plusieurs échevins et qu’il n’a pas jugé à propos de convoquer l’assemblée au complet.

1668, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 230)
H. Molßheim der Fechtmeister die Stub undt H. Lamarche den fechtboden
(f° 49-v) Mittwochs den 18.ten Novembris Anno 1668. – Herr Moltzheimer der Fechtmeister erlegt vor ein Viertel Jahr Von Michaelis biß Weÿhenachten Zinnß Von der Stuben, 7. fl.

Anno 1669 – Mittwochs den 6. Januarÿ
(f° 54-v) Herr Rathherr Metzger Ca. Herren Michael Granen, berichtet daß Herr Gran im Gespräch Vnder andern gesagt waß daß seÿe wann der Herr Oberherr Vndt der Rathherr H. Molßheim die Stub undt Lamarche den fechtboden gelühen Vnndt Sie alles allein wollen thun waß dann die Überige Herren Schöffen Vnnd E: E: Gericht Zu thun, Herr Ober Herr Proponirt daß Er solches befelchter maßen Zween oder dreÿen Herren Von den Schöffen auß Zu machen erlaubt, Vnnd daß es nicht nöthig allemahl die Herrn Schöffen ins gesambt Vnndt E. E. Gericht Zu bemühen.

L’huissier remet au maître de tribu le loyer de trois trimestres qu’a versé le maître de danse Gammet

1682, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 119) Montags den 11. Maÿ Anno 1682 – Heüt dato lüfferte der büttel dem herren Zunfftmeister Wegen Herrn Gammets wegen des Tantz meisters ane Zinß Wegen des Tantzplatzes vor dreÿ Viertel Jahr in gulden 5 lb 12 ß 6 d

Le docteur Hammerer loue au nom de ses neveux la pièce au-dessus du logement de l’huissier

1687, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 101-v) Freit. 23. Maÿ 1687 – Herr Dr Hammerer entlehnt vögtl. weiß vor seines H. bruders sel. KK. die Cammer über des büttels stuben gibt Jahrs und solches vff Pfingsten 688. erstmahls darauß ane zinß Nembl. 4. ß

Jean Guillaume Stædel loue la remise

1689, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 147-v) Dienst. 11. Februarÿ – Herr Johann Wilhelm Städel entlehnt den Schopff, wie die schießtäffel gestand. gibt Jährl. davon ane Zinß Term° frauentag und A° 1690. Zum erstenmahl 8 fl.

Aubergiste à Plobsheim, Christophe Strintz loue le grenier à blé arrière

1690, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 181) Mittw. 6.t. Septembris. 1690. – NB. Christoph Strintz der würth Zu Plobßh. entlehnt den hindern Fruchtkasten, gibt davon v.glichener maßen Jhars uff Michaelis und 1692 erstmahls ane Zinß d. Rthler oder 4 fl. 5 ß

La tribu des Maçons demande aux préposés aux affaires foncières le droit d’ouvrir une communication avec la ruelle qui sépare le poêle de la maison qui appartient au passementier Jean Philippe Hartmann pour servir d’issue de secours en cas d’incendie. Les préposés se rendent sur place et constatent qu’il y avait autrefois une porte entre le couloir qui mène au logement de l’huissier et l’étroit passage entre les deux maisons où se déversent les eaux pluviales. Les préposés autorisent l’ouverture sans que la tribu ait à régler de loyer

1694, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
(f° 79-v) Dienstags den 28. Septembris 1694. – E. E. Zunfft der Maurer
Herr Johann Wilhelm Städel proponirt Es hätte herr Ar. Josias Städel sein herr Vatter alß Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Mawrer Ihme commission ertheilt, MGHh im nahmen ermelter Zunfft Zuersuchen, Zuerlauben, daß Sie einen durchbruch in ein kleines Hinden an Ihrer Zunfft Stuben Zwischen herrn Johann Philipp Hartmanns, des Paßmentirers behaußung sich befindliches gäßlein machen dörffen, umb in Gott Verhüte entstehenden fewers nöthen Von gedachter Zunfft etwas salviren Zukommen. Erk. Soll ein augenschein eingenommen werden.

(f° 81) Montags den 4. Ejusdem [Octobris] – E. E. Zunfft der Maurer
Augenschein eingenommen auß Er En Zunfft der Maurer Zunfft: Stube und Zwar unden in einem Kleinen Häußehrlein, darinn mann in des Büttels Gemach hinauff gehet, alwo ein loch in der Mawren, so allen anziehungen nach hiebevor ein Thür gewesen, in ein gar enges schluppflein, Zwischen herrn Johann Philipp Hartmann des Paßmentirers hauß und der Zunfft Stuben welches bloß Zu recipirung jetzt gemelter beeder häußer tachträuffe dienet, gehet, welches E. E. Zunfft umb, da Gott vor seÿe, beÿ entstehender brunst Ihre beste sachen durch herrn hartmanns hauß salviren Zu können wider Zu einer Thür Zurichten Zu laßen gesinnet.
Erk. Bedacht.

(f° 81-v) Montags den 11. Octobris 1694 – E. E. Zunfft der Maurer
Haben die Obere Bawheren auff fer Pfaltz Erk. daß E. E. Zunfft der Mawrer die verlangte thür auff Ihrer Zunfft Stuben gewisener maßen nicht allein Zu Verfertigen macht haben, sondern auch ganz keinen Zinnß darvon erleg.sollen.

Le maître de la tribu loue les deux greniers à blé à Jean Guillaume Stædel

1695, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 69-v) Donnerstags den 28.t Junÿ Anno 1695.
Frucht Cästen Verleÿhung. Herr Rathherr Josias Städel meldet H. Zunfftmeister habe die Zweÿ frucht Cästen auf E.E .Zunfft über der Großen Stuben ane Herrn Johann Wilhelm Städel, Verlehnt, und Gehet die lehnung an, auff Johannis Baptistæ dießes 1695.sten Jahrs und Verspricht jährl. 15 fl. Zinß davon Zu geben.

Recommandé par le Roi, le comédien italien Bascallier qui a longtemps séjourné à Paris a l’intention de s’établir à Strasbourg où il s’est adressé au préteur royal qui lui a demandé de trouver un local. Après avoir visité le poêle, il a trouvé que la cour serait propice à construire un théâtre. Le consul Josias Stædel, prévôt de la tribu, a fait réunir le 8 novembre 1697 les échevins puisqu’ils étaient moins de la moitié à la séance de la veille. Comme la tribu n’a pas les moyens de construire le bâtiment, le consul propose de prêter cent florins à trois pour cent et suggère que d’autres suivent son exemple. D’après des conditions déjà arrêtées, la tribu demanderait l’exclusivité de construire un théâtre dont les matériaux seraient fournis à bon prix par la Tour aux deniers. Les échevins approuvent à l’unanimité la construction dont les avantages surpasseront les inconvénients.
Le 20 décembre, le prévôt déclare que les comédiens ont besoin d’une salle d’habillage. L’assemblée décide de construire une pièce entre la salle des échevins et le logement de l’huissier et un couloir qui mène au logement de l’huissier.
Le 22 mai 1698, les échevins décident de partager en deux la salle de danse qu’occupaient naguère les comédiens, l’une servant de salle de danse et l’autre de salle d’armes qu’un maître d’armes demande à louer. L’aubergiste Roser auquel une pièce a été soustraite au profit des comédiens obtient que la cuisine du bas soit transformée en poêle.
Le 7 novembre 1698, les échevins décident de réserver la moitié de la salle de danse au maître d’armes. L’aubergiste Daniel Mægel devra aménager à ses frais l’autre moitié s’il veut l’occuper moyennant 100 florins outre 30 florins pour la cave.

1697, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(Bau für die Commoedianten – der dantz platz in Zweÿ gleiche theÿl eingeteilt, die helffte Zum dantzplatz vnd die andere helffte Zum fechtboden eingerichtet)
(f° 116) Freÿtags den 8.ten Novembris 1697. – S. Tit. Herr Josias Städel sen: alter Ammeister vnd XIII.er auch dießer Ehrsamen Zunfft Hochgepietennder Herr Oberherr proponirt under andern mehr, denen HH. Schöffen daß Ihnen zweiffelsohn schon wohl wißendt sein würd, daß dießer tagen der Herr der herr Bascallier, ein Italienischer Commoediant, welcher eine Geraume Zeit Zu Pariß sich enthalten, mit Ihro Königl. Mastestäth eÿgenhändig underschriebener recommendation Von dar, hier angekommen und seine Zu gedachtem Pariß gehaltene Commoedien, auch hier Zu exerciren entschloßen und sich bereits beÿ S. Tit: herrn Prætori Regio angegeben, von welchem Ihme Zur antwortt worden, daß Er sich umb ein Platz bewerben und als dann so Er einen finden, der Ihme dienlich, Vorschlagen solt. darauffhin dann gestrigen tages wie auch bereits theils von denen herren Schöffen, mit Zugesehen, daß Er den Augenschein eingenommen, vnd befunden, daß Ihm dieße Ehrsame Zunfft darzu dienlich wehre, und also Ihme im Hoff gegen die Gäns*, ein Commoedien hauß Zubawen, ansuchung gethan, welches deme so weith in Vorgenommenner deliberation kommen, vnd von anweßenden Herren Schöffen, so fern die andere abweßenden auch darin Consentiren werden, der schluß dahien außgefallen, daß solchem Commoedianten Meister wo möglich willfahrt, und die Zunfft auß Ihrem (f°116 v°) Beütel solch, Baw führen wolte, Weilen aber gestrigen tages nicht wohl die helfte von denen Hh. Schöffen im Collegio Erschienen, Alß haben Ihr Gnd. der Herr Oberherr, vor Rathsam befunden, sambtliche Hh. Schöffen Vff heüt wider zusammen beruffen zulaßen vnd den gesterig abwesenden Hh. Schöffen auch dißmahls part darvon Zugeben, darmit ein oder der andere es Künfftig nicht sagen möchte, daß mann mit solchem baw der Zunfft einen last auff geleget, der wohl vnderwegen hette gelaßen werden können, in deme die Zunfft /:wie Zwahr wohl bekanth:/ nicht mit solchen mittlen Versehen, daß Sie solchen Baw hetten außführen mögen, und also vor dißmahl beÿ meistens anweßenden Hh. Schöffen Vernehmen wollen, ob Sie gesinnet solchen Baw Vnd Commoedien hauß Vffrichrten Zu laßen oder nicht, und wann Sie sich resoluiren daß solches geschehen solle, darzu aber der Zunfft beütel Viel Zu schwach, alß hatt Hoch gedachter herr Ober Herr, sich so gutthätig vernehmen laßen, ahne solchen Cösten Vor seine Persohn etwan Ein Hundert Gulden, à 3 pro C° Vorzuschießen nicht zweifflendt, daß Ein oder der andere Von denen Hh. Schöffen auff ein Zeit lang nicht auch dergleichen thun werde, so von denen Ersten im künfftigen wider erstattet werden wolte.
Und weilen nun Ihro Excell: Herrn Prætori Regio durch die Hh. Deputirte, bereits hinderbracht worden, daß mann sich schon so weit resolvirt, dam angesuchten begehren Zu willfahren, und Ein Commoedianten Hauß, jedoch uff reservirte Conditiones /:daß Nemblich Künfftighin Keiner (f° 117) mehr neben deme auffgerichtet und also allein Verbleiben und sowohlen mit Ihro Königl. Maÿst. unsers Allergnädigsten Herren alß auch allhiesig. gn. Obrigkeit confirmationes begnediget werden:/ ehist den baw Vorzunehmen mann gesinnet, welches so dann Hochgedachter herren Prætori nicht über gefallen, vnd den guten Vorschlag darbeÿ gegeben, wann es der Zunfft dienlich, daß der Pfenningthurn die materialien vff eine Zeitlang vmb den Von Ihnen beschehenen einkauff und billichen preiß, nicht weigeren werde, Zu avanciren.
Dahero umb solcher hohen und guten offerten willen, der schluß umb ein vnd andere wohl erwogenen ursachen halben, besonders auch daß sich wohl andere gar gern darzu verstehen würden, unanimiter dahien außgefallen, daß mann nicht übel befinde, solchen Baw Zuführen, welcher der Zunfft hoffentlich mehr nutzlich als schädlich fallen würdt, und in Gottes Nahmen dann der Anfang ehist gemacht vnd auch der accord mit erwehnten Commoedianten Meister statt anerbottener halben dupplon oder dritthalben thaler, wo möglich des tags vff dreÿ thaler eingereicht werden solte, Wabeÿ Zugleich sich auch etliche Von denen Hhn Schöffen dahin erclärt umb solchen billichen Zinnß etwas Von baaren gelt Vorzuschießen.
Mithien Schließlichen herr Rathh. Josias Städel herr Andres Kauffmann vnd herr Johann Wilhelm Städel Zu solchem Baw Deputirt, und der Herr Werckmeister Jacob Staudacher als Zugleich dißmahliger Zunfft Meister auch seinen guten Rath mit beÿ zusetezen angesprochen worden.

(f° 122) Freÿtags den 20. Decembris – Nach deme nun, solche Ämpter, wie vorher Zuersehen vollkommen besetzt geweßen, haben Ihr Gnaden der Herr Oberherr proponirt, daß die Commoedianten auch eine Stub Zum an: und außziehen Verlangen, Wie Sie dann bis anhero die Schöffenstub darzu gebraucht haben solchen bawens aber in mangel der mittel, mann Zwar gern überhaben wehre. Weilen aber solches allein hohe Nothwendigkeit erfordert würdt, und mann nicht wohl auß handen Zugehen, Vermag besonders weilen Sie parten Zinnß davon Zugeben Versprochen.
Als ist per majora Erkandt worden, daß solchen Commoedianten Ein Stübein Zwischen der Hh. Schöffen stub und des büttels wohnung, mit rigelwänden und gutem gemäur auch mit einem eißern offen Casten gebawen und hinder solcher Stub Ein gang Zu des büttels wohnung Zugehen freÿ bleiben auch oben über solchem gang, Zum tag, Zweÿ fenster gemacht und die feÿrmaur wahl versehen werden solle, daß denen benachbarten kein schaden es leicht Zugefügt werden möchte.

(f° 131) Donnerstags den 22. Maÿ 1698. – Alß nun Hierauff die Zünfftige wider erlaßen, vnd die Hh. Schöffen allein beÿsammen Verbliben, ist proponirt worden, daß sich ein fecht Meister præsentire, der den dantzboden, so Vormahls die Commoedianten innen gehabt, lehnen wolte, und Roser der Würth auch theils von solchem platz weilen Ihme die undere Stub im hoff, durch die jetzige Commoedianten entzogen worden, erfordert, sonsten Er ane den gästen noth leiden thäte, Darauff geschloßen worden, daß besagter dantz platz in Zweÿ gleiche theÿl eingeteilt, die helffte Zum dantzplatz vnd die andere helffte Zum fechtboden eingerichtet, dem Roßer aber eine Stub in die undere Küchen gemacht werden solle und das mit einem offen, daß Er etliche Gäst setzen Kahn, darzu seind Deputirt Herr Kauffmann, Herr Wilhelm Städel vnd herrn Tobias Städel jetziger Zunfft Meister.

(f° 137) Freÿtags den 7. Novembris Anno 1698. – Herr Daniel Mägel, producirte ein Memorial und bitt inhalts mit welchem Er aber abgewießen und per majora concludirt worden, daß der halbe dantzplatz allezeit Vor ein Fechtmeister Vorbehalten worden, und wan Mägel die überige helffte haben wolte, daß Er Vordrist solchen vf seinen Cösten Zue Stub einrichten möge, und wann Er auch neben deme noch darzu den großen Keller, so bißhero herr Rathh. Rebhaan eingehabt, und Jahrs davon 12. fl. gereicht Verlanget, solle Er Zu Vorige 100 Gulden noch 30. fl. und also Jahrs 130 Gulden geben, so ihme vff sein ferners ansuchen beditten werden kahn, auch was, und wie Er gebawen, solle der Zunfft Verbleiben und Er nicht befugt sein, selbiges wider abzubrechen viel weniger mit sich Zunehmen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 16 novembre 1697 la tribu des Maçons à édifier un théâtre d’après la nouvelle manière de construire. La tribu demande par ailleurs un privilège comparable au haras ou au jeu de paume. Le préteur royal argue quant à la première demande que le théâtre contribuera à embellir la ville et que l’autorié ne doit pas opposer d’obstacle aux comédiens qui sont recommandés. Quant à la deuxième demande, les registres ne mentionnent aucun des privilèges allégués, le Magistrat s’étant toujours réservé le droit d’autoriser ou non les haras. Le préteur royal estime qu’on pourrait exiger pendant cinq ans que les comédiens ne soient pas autorisés à présenter leurs spectacles ailleurs que dans la salle à construire au cas où elle est vacante. Les cinq ans pourraient être prorogés si la tribu n’avait pas amorti les frais d’ici là. Les propositions sont adoptées.

1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
E. E. Zunfft d. Maurer vmb Erlaubnuß Vnd Consens Ein Commoediant. hauß daßelbsten auff zu bauen. 191.
(p. 191) Sambstagß den 16.ten Novembris 1697. .E. E. Zunfft der Maurer vmb Obrigk. Consens vnd Approbation ein Commoediant. hauß nach der Neuen Architectur auffzubauen, wie Sie sichs Vorgenommen vndt vmb das privilegium, daß Niemand ein gleiches Zu bauen, od. die Commoediant. ander wo zu præsentiren erlaubt seÿn solle
G. Ersch: nîe: des Oberherrn vnd Schöffen Einer Ehrsamen Zunfft der Maurer producirt Vnderdedienst: vndt Unterthäniges Memoriale puncto Obrigk. Consens Vndt approbation Ein Theatrum Nach heutiger Architectur Verfertigen Vnd auff dero Zunfft Stuben auff Zu führen, Vndt daß dieße Zunfft vnd Respectiue Theatrum Künfftig hien vnd allezeit alßo priuilegirt seÿn Möge, gleich die Reutschule Vnd Pallenhauß, daß Nirgends anderwo in der Statt Noch Von Jemand wer der seÿe, ein dergleichen Hauß erbawet werden möge.
Herr XV. Gambs frater Meus et herr Ratherr König als Herren Deputati Von dießem hoch Löbl. Corpore auß Zu dießem Weiß., Recommendiren Noch Mahl. Mundl. Was in Jetzt abgeleßenen Memoriali enthalten.
Herr Syndicus. Das abgeleßene Memoriale enthalte Zweÿ petita, das erste daß E: E: Zunfft der Maurer Möchte Vergönnet Vnd obrigkeitlichen erlaubet werden, ein Commoedianten hauß auffzubauen, das andere aber daß Künfftiger Zeit dieße Zunfft alßo privilegiret seÿn Möge gleich die Reutschule [p. 193] Vnd Pallenhauß, auch des Niemand Concedirt Werden Möchte dergleichen Zu bauen.
Das erste petitum Nun betreffend, werde solches ohn einiges bedencken wohl können willfahrt werden vnd des auß folgenden Vrsachen (1) weilen solches Zu Einem ansehnliches Ornament hießiger Statt dienen wurd, weilen (2) Krafft der Jenigen Patent, so die Commoediant, Vmb derentwillen dis hauß soll gebauet werd., in handen* vnd beÿ sich haben Ihnen erlaubt ahne allen Orthen Und Enden wo Sie nur immer Wollen, Zu spielen, auch allen Gouverneurs, Commendanten, Baillifs Vnd Magistrats anbefohlen Werd. Sie hierin in Keinerleÿ weis Zu Verhintern, (3) auch wegen der hohen Generalität Authorität als welche dießes auch gern sihet Undt haben will, daß alßo ahne der Concession Vnd Consens Mghh. Hn Nicht Mehr Zu haesitiren, sondern d. Imploranten gern Vnd wohl werde Zu erlauben seÿn, Vnd der Obrigkeit Consens hierin werde Können gegeben Werden.
Was das andere Begehren aber anbelange, hätte Er wohl wunschen Mögen, daß das jenige Privilegium so Sie begehren hätte können Establiret vnd Ihnen Concediret werd. Was Sie Von der Reutschulen vndt Pallenhauß allegiren, halte Er darvor daß sich solches hieher Nicht werde sch* Noch sich appliciren Laßen können, weilen anders sich auch gantz Nichts darvon in den Protocollis finde, daß Eintzig Vndt allein Ein Memoriale welches der Geruther Nach deme Er eingenommen werd. beÿ dießem hochlöbl. Corpore Eingegeben, Vndt darin dergleichen privilegien gesucht, es wäre aber die Sache ad deliberandum ahne die V: O: herren gewieß. Word. allwo die Vota dahin außgefallen, daß weilen dießer wohl erfahrenen Accademiste nicht bestehenden wurde wo einem [p. 195] Jedwedern Stimplern* derer dazu Mahlen Zweÿ oder dreÿen allhießiger Statt befand. erlaubt seÿn Wurde eine Reutschuhle Zu halten, wurde solches Zu hindern das beste Expediens sein wo solchen Imponiret werde, daß Keiner Von ihnen ohne participation Vnd Consens des bereits angenommenen Gereuters einige Manege Zu halten, gelaß. Laß. solte, vnd also Nur als Unter Gereuthen seÿn solten, welches Mann* wohl gewußt daß Sie ehender die Statt quittiren, als dergleichen eingehend. wurd. dißes Conclusum Währe Nachgehens Wie Üblich in dießer Stuben wieder Referiret werd., solches auch Confirmiret vnd darbeÿ Verblieben, wordurch dennoch aber nicht folgen wolle daß ein special Privilegium der Reuthschule Währe Concediret Vnd Vegönnet werd. sondern Allezeit Mghh. freÿ gestand. Noch anderer Nach befindung Zu Etabliren. Er halte davor daß das privilegium, so denen Imploranten könte Concediret Werden, wurde hierin bestehen, daß so offt vndt Viel Mahl Commoedianten hiehero kommen wurd., vndt das Newe Theatrum Lehr vnd Vaccant währe, solchen Nimmer erlaubt seÿn solte weder auf andern Zunfft Stuben Noch particular hauß. Zu præsentiren, sonden dahin Sie Zu Verweißen. In dem Ubrigen werde auch gantz guth seÿn, wo der Zunfft Zu den Maueren angezeigt wurde, daß Sie ihr Accord mit den Italianischen Commoedianten, so aduantageux Mach. als Sie können, auch sich in den Tractat selbsten Wohl Vorsehen vnd in obacht Nehmen.
Herr Prætor. Es währe anjetzo nicht mehr die quæstio an, ob Nembl. dieße Newen ankommend. Italianischen Commoediant. Zu erlauben seÿe Ihre spectacula Zu halt. weilen Sie die Königl. gnd. permission Vor sich hätten, als Krafft derer alle, Gouernerneurs [p. 197] Wie bereits Ihnen gedacht anbefohl., Sie ahne allen orth. Vnd enden Vnverhindert spielen Zu Laßen. Was die Implororende Zunfft Ratione priuilegÿ begehrt, werde ohne Zweiffel dahin Zu Verstehen seÿn, daß Nembl: in gewißer Zeit Keinen Commoedianten erlaubt seÿn solle, falls Ihr Theatrum Lehr seÿn solte, auff andern Zunfften od. priuat haußern, Wie doch biß hero hatt geschehen wollen, auch würcklich geschehen ist, Zu præsentiren, sondern Von Obrigkeit weg. gleich dahin Möcht. Verwießen werden, Er Vermeine daß deßwegen ihre wohl werde Fünff Jahr Zu Concediren seÿn in welcher Zeit Sie dießes priuilegÿ Zu genuß hätten, weilen sich doch so bald Niemand finden wurde, der dergleichen despense Zu Machen gesinnet, solte sich aber Jedannoch Jemand hervor weißen od. auch das Publicum ein gleiches Commoediant hauß auff zu führen gesinnet seÿn solte, so Vermeine Er, daß der Jenige wo es thun wolle, im fall die Zunfft wegen ihrer außlag so ansehnlich noch nicht indemnisiret währe, solche Völlich Indemnisiren vnd ihre Spesen entweder Völlich oder so Viel etwa noch davon Manglen solte, Zu erstatten und gut Machen schuldig vnd verbund. seÿn solte, Vndt so Nach verfließung solcher Verwillicht. Fünff Jahre, sich Niemand find. wurde, so ein gleiches aufzuführen gedächte, wurd. solch etwa ferners können Continuirt werd.
Erk. wurt den Implorant. nicht allein in ihrem begehren ein Theatrum auff die Newe architectur auff Zu führen erlaubt, sondern ein Fünffjähriges Priuilegium dahin gnd. Concediret, daß Neml. solcher Zeit da ihr Theatrum Lehr vnd Vaccant seÿn und Keinen Commœdiant. Vergönnet vnd erlaubt seÿn solle, anders Wo es seÿ auff Zunfft Stuben od. priuat heußern Zu præsentiren, sondern auff der Implorant. ihnen [p. 199] Vndt im fall währender dießer Zeit entweder das Publicum od. Einiger privat persohnen ein gleiches Commoediant. hauß auff zu führen gesinnet währe, so sollen solche die Implorirende Zunfft, da Sie Wegen ihrer außgelegten Spesen entweden gar nicht od. nur Zum theil indeminsiret währen, solche Zu Indemisiren, schuldig vnd verbunden seÿn.
Herr XV. Gambs, herr Ratherr König.

Le théâtre est évoqué au conseil des Maçons le 7 janvier 1699 lors de la séance du Nouvel an et le 16 mai suivant lors de l’examen des comptes

1699, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 139-v) Mittwochs den 7. Januarÿ 1699
Nach deme Ihr Gnd. der Herr Oberherr seinen Herrlich und wohlgemeinten Newen Jahrs wunsch abgelegt gehabt, und hiengegen demselben widers gratulirt worden, und auch einige propositiones wegen des Commoedien Haußes beschehen, ist mann Zu ersetzung des newen Gerichts geschritten

1699, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 147) Sambstags den 16. Maÿ ao. 1699 – Dato Ist Herrn Tobiæ Städel Jun: als von dem 2. Januarÿ 1698. bis den 7. Jan: 1699. geführte und producire Zunfft Meister und Zugleich dabeÿ gefertigte Commoedien Hauß Rechnung an: und abgehört, Calculirt und berechnet, welche sich beede im Calculo und sonsten durchaus just und recht befunden, derowegen Erkandt worden, daß vorderist dem herrn Zunfft Mstr. Städel vor eine gehabte Mühe danckh zu sagen ist, und dann deß Volgendts selbige beede Rechnungen s. c. subscribirt und künfftig die Capitalia, so zu erbauug des Commoedien haußes entlehnt, biß Zur ablößung derselben à 4 pro Cto Verzinßt werden sollen.
Wegen der von mir dem Zunfft schrbr. dießes Jahr widerumb gefertigten Commoedien Hauß Rechnung ist Erkandt worden, daß mit vor die 1698.ste Rechnung durch herrn Zunfft Meister Logel 3. lb d gereicht werden sollen Künfftige Jahr aber nach proportion und der Hh. Schöffen abermahliges guth befinden, nach dem die Rechnung sein würdt, gegeben, wann aber solche in die Zunfft Rechnung kahn* gebracht werden, soll selbige mit in die ordinari bestallung einfließen.

L’aubergiste et teneur de billard Jean Daniel Meygel demande une prolongation de son bail qui devra comprendre le poêle du haut. La tribu est disposée à passer un nouveau bail aux anciennes conditions. Jean Daniel Meygel préfère quitter les lieux à la saint Jean Baptiste 1700.

1700, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
Johann Daniel Meÿgel der Billiard Meister Lehnung
(f° 153-v) Donnerstags den 26. Februarÿ 1700 – Dato hatt Johann Daniel Meÿgel der Billiard Meister so sich schon etliche Jahr uff E. E. Zunfft der Maurer als ein Würth enthalten, ein Unterthäniges Memoriale und ansuchen mit beÿgefügtem petito, Eine newe Lehnung betreffendt, dem tit. H. Ober Rathh. und Schöffen überreicht, und umb dero resolution darüber ansuchung gethan, welches Memoriale aber von Ihme Imploranten nicht subscribirt und auch von solchem Memoriale widerselbsten abgewichen und die Obere Stub erfordert, also solches Memoriale nicht hatt attentirt werden können, Dahero per majora concludirt worden, wann Er Meÿgel wie am 7. Novembris 1698. durch tit: H. Ober Rathh. und Schöffen Erkandt worden, hienführo ohne einigen ferneren Balds, würdt die 130 gulden Zinnß geben und quartaliter Vorauß solle Er unvertreiben sein, wo nicht, solle Er zu aller vorderist die Hh. Zunfft Meister contentiren und mithien Ihme die Zunfft bis Johannis Baptistæ nechst künfftig Zu raumen vffgekündet sein solle.
Johann Daniel Meÿgel erklärt sich hierauff die 130. fl. nicht zugeben, sondern will viel lieber quittiren und Zu deßen mehreren Gezeugnus hat sich Er Meÿgel Damahlen in dem concept als eÿgenhänig underschrieben
Ich Johann Daniel Meÿger underschribe daß ich dießen lehnung auffkünd bis Johanni Anno 1700. und Verspreche Zu Zahlen nach meinem accord Nemlich 100 fl. und den Keller ein halb Jahr. (Feuille originale jointe)

Les Quinze évoquent le 16 novembre 1700 l’incendie qui a détruit le 12 novembre vers deux heures le théâtre au poêle des Maçons. L’enquête montre que le feu a non seulement pris dans la pièce où se trouvait la caisse et où l’aubergiste Jean Daniel Meigel servait des liqueurs et du café mais aussi dans les pièces de l’étage dévolues au théâtre où des femmes avaient transporté le dimanche des charbons ardents. Les comédiens déclarent qu’ils ont quitté les lieux à dix heures en confiant les lieux à l’aubergiste. L’assemblée classe le dossier.

1700, Procès verbaux des Quinze (2 R 104)
(f° 390) Freÿtags den 16.ten Novembris – Fewrbrunst in der der Maurer Stub betr.
Obere Fewr herren Laßen per me Proponire, es seÿe bereits Zur Genüge bekant, wie daß Vorgangenem Montag früh Gegen 2 uhren, das Comœdien hauß in der Maurerstub in brand gerathen, undt in Kurtzer Zeit völlig in aschen gelegt worden. Warauff die Obere Fewerherren sich gleich selbigen morgen noch angelegen seÿn laßen, eine Inquisition vorzunehmen, vndt sowohl der Comœdianten selbsten, welche alsobaldt in arrest genommen wurden, als auch die Jenige Personen, so da von wißenschafft haben können, derentweg. abzuhören, umb zu sehen, ob man auff den Ursprung, oder dem Urheben kommen möchte, wiewohlen solches bißhero eigentlich Zu erkundigen nicht möglich geweßen seÿe.
Ego Lase die inquisition hierauff von wortt zu wortt ab, Woraus so viel abzunehmen, daß das fewr beÿ dem Stübel, alwo man das gelt einzunehmen pflegte, und allda Johann Daniel Meigel der Würth auff der Maurer stub seine Liqueurs und Caffé gehalten, undt nicht allein den Comœdianten, zu erwärmung des Comœdie haußes fewer und Kohlen zu verschaffen, sondern auch darauff achtung zu geben übernommen, verwahrlasst, oder von einigen Weiber personen, die vorg. Sontag, auff der öbersten gängen, der Comœdie zugesehen, Glüende Kohlen Hinauff getragen, alda negligirt, und also die brunst verursacht werden seÿn müßen, allermaßen an solchem Orth und dießer gegendt, das fewr am ersten gesehen werden seÿe. Es hetten auch darauff die Oberfewer herren, bemelte Comœdianten nach deme sich aus der Inquisiion soviel hervorgethan, daß umb 10 uhr dieselbe insgesambt von der Maurer Stub weg geweßen, und soviel an Ihnen war, alles Sorgfalt wegen des fewers præstirt, und obged. Meÿel die auffsicht anvertrawt hatten, des angelegten arrests wider befreÿt, weilen Sie aber auch ein Testimonium innocentiæ Verlangt, dießelbe vor E. E. Großen Rhat deßwegen verwießen, allwo, auff angehörte inquisition man denenselben nicht gleich willfahren wollen, sondern Er komt, daß die inquisition E E Zunft der Maurer zuvorderist Communicirt, vnd dießelbe darüber vernemmen werden solte. wurde demnach Zu Mghherren stehen, Wie Sie die sach ansehen und was Sie darüber erkennen wollen. Erk. v.bleibt auff sich.

Huissier au poêle des Maçons, l’armurier Nicolas Nonnenmann demande un dédommagement des pertes qu’il a subies lors de l’incendie du théâtre. L’assemblée renvoie l’affaire à la chambre de police en recommandant de collecter des fonds qui seront répartis entre les différentes personnes qui ont subi un préjudice.

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Niclauß Nunnenmann der büttel auff der Maurerzunfft vmb Ein brandstewr. 223.
Brandstewr wegen der auf der Maurer Zunfft entstandenen brunst einzusamlen würd erlaubt
(p. 223) Montags den 22.sten Novembris 1700. (Niclauß Nunnenmann der büttel auff der Maurerzunfft vmb Ein brandstewr)
Saltzm. Ersch. Niclauß Nunnenmann der büchßenmacher vnd büttel beÿ E. E. Zunfft der Maurer producirt unterthäniges vnd höchstgemüßigten Memorial vnd bitten, handelt Innhalts welcher dahin gehet, daß ihme wegen deß durch den auff der Maurer Zunfft stub in dem Comœdianten hauß entstandenen Brand Zugestandenen schadens (.maßen Er beneben seinen meisten mobilien allen seinen werckzeug verlohren.) einer mildreiche stewr gereicht oder erlaubt werden möchte beÿ einigen guthätigen gemüthern eine stewr Zu samlen.
Herr Advocat Geiger meldet, es weren zween die meiste in der supplication enthalten umbstände notori, weilen aber ohne Zweiffel noch ein vnd andere persohnen, welchen nicht weniger durch den entstandenen brand einiger schaden Zugefügt worden, sich wegen einiger Steur anmelden werden, so stelle Er dahin ob nicht Einem Löbl. Policeÿ gericht die sach dahin zu recommendiren sein werden daß, wie vor dießem mehr mahlen in dergleichen fällen geschehen, durch eine herumbgetragene buchß eine allgemeine Stewr für die interessirte persohnen eingesamlet und nachgehends durch die Herren Deputirte nach proportion Eines jedwedern verlust vnd schadens außgetheilrt weden möchte.
(Brandstewr wegen der auf der Maurer Zunfft entstandenen brunst einzusamlen würd erlaubt)
Conclusum Würd die Sache an E. Löbl. Policeÿgericht gewießen vnd solten daselbsten die anstalten verfügt werden, daß durch Eine büchß eine allgemeine Stewr vor die jenige welche sich wegen deß beÿ dem brandt erlittenen schadens anmelden würden, eingesamlet, vnd nach proportion Eines jedwederen Schadens distribuirt werden möchte, Zu welchem ende auch Eine Erkandnuß deßwegen beÿ der Cantzleÿ außzufertigen sein werde, Im übrigen werde Zu vigiliren sein, daß ins künfftige dergleichen Comoedianten heußer in keinem hauß sondern vielmehr ahe einem solchen orth vnd platz allwo kein gefahr Zubesorgen were, auffzubawen gestattet werden möchte.
H. XV. Richshoffer vnd H. Rathherr Schübler

Jean Daniel Meigel ne renouvelle pas le bail qui arrive à échéance à Noël 1700. Les parties s’accordent suite au récent incendie. Jean Daniel Meigel quittera ses fonctions à l’Annonciation

1700, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 163) Donnerstags den 16 Decembris 1700
Nach deme ist in Deliberation gebracht worden, weilen Johann Daniel Meÿgels Lehnung sich nechst anbeÿ zue Komendt Weÿhenachten endiget und was mit Ihme besonders wegen ohnlängsten ohn Verhoff außgestandenen Brandts, dadurch der Zunfft nicht wenig schadenn Zugewachßen, Vorzunehmen seÿe, und wie es mit beeden Küfftiger Zeit gehalten werden solle, Warauff hien dann Erkandt, daß Zue aller Vorderist mit Meigel durch den H. Zunfft Meister abgerechnet und was derselbe Verbleiben würdt ohnverzüglich eingezogen, und Ihme Meigel die Zunfft bis Annunc. Mariæ Zuraumen angekündiget werden solle.
po. Wie Mittel die handt zubringen umb wider etwas Zubawen ist soweith dahien außgestelt worden, daß etwann mit ein und anderer Zunfft, umb einen Vorschuß Zuthun, geredet, dennoch bis vf weitere Deliberation ußgestelt Verbleiben solle.

Le prévot expose aux échevins qu’après l’incendie qui a détruit le théâtre et le logement de l’huissier, la tribu doit régler les intérêts 1 300 florins. Il propose de demander l’autorisation de construire un jeu de paume.

1701, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 165) Mittwochs den 23. Februarÿ 1701. Zu allen vorderist hatt hochgebietender Herr Oberherr proponirt, daß denen Hh. Schöffen von selbten nur Zu Viel gewußt, daß durch ohnverhoffte einäscherung, das, vf dießer Zunfft gestandene Commoedien haußes, auch des Büttels Wohnung, gähg und andere gebäw mehr, mitgegangen, und dadurch die Zunfft in nicht geringen schaden gesetzt worden, und dabeÿ auch noch von einem alten Capital 400 fl. und Zur auffbawung des allegirten Verbranden Commoedien haußes S. C. annoch über die 900 fl. auffgenommen worden, also über die 1300 fl. die Zunfft Zuverzinnßen hatt, dahero die frag wo die mittel herzunehmen neben anderen außlagen mehr, solche Zinnß abzuführen, Mithien in deliberation gekommen umb solche Zinnß und andere außlagen Zubestreitten, daß, wann E. Ehrsame Zunfft beÿ gn. Obrigkeit die erlaubnus Überkommen mag vf solchen abgebranden Platz ein ballenhauß vf zu führen und anzusetzen, Welches aber zu fernerem bedacht außgestellt worden.

La tribu des Maçons loue à Philippe Joseph Mollinger deux coffres à blé au-dessus du grand poêle de la tribu aux mêmes conditions que le précédent locataire Jean Guillaume Stædel.

1701 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 96
H. Johann Martin Schlitzweg E.E. großen Raths beÿsitzer alß Rathh. und Zunfftmeister E. E. Zunfft der Maurer im Nahmen deroselben
in gegensein Hn Philipp Joseph Mollingers ged. Ers. Großen Raths beÿsitzers
Entlehnt, Zween Fruchtkästen über einander, über ged. Maurer Zunfft Großen Stuben auff die Gaß sehend, wie solche H. Joh: Wilhelm Städel in Lehnung gehabt, auff dreÿ Jahr lang, von Annunc. Mariæ diß jahrs anzurechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 7 pfund 10 schilling

Les voisins François Thiébaut Rothfuchs, Jean Philippe Gangolff, Philippe Joseph Mollinger et Jean Philippe Hartmann s’opposent que les acteurs construisent une baraque au poêle des Maçons jusqu’à ce que le théâtre au Marché aux chevaux soit terminé à moins que la tribu ne se porte garant des dommages éventuels. Le syndic royal estime que le danger est exagéré puisqu’il s’agit d’un petit bâtiment. Il recommande cependant de trouver un autre endroit qui ne présente aucun danger. Le consul Wencker rappelle que huit ou neuf ans auparavant on a dû arracher les volets pour sauver les spectateurs. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition du syndic royal.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Die Nachbarschafft an: vnd vmb E. E. Zunfft der Maurer das die operisten Keine hütte In der selbig. bauen dörff. 64.
E: E: Zunfft der Maurer vmb permission auff die Abgebrannte Statt Ein Ballhauß auff Zu bauen. 113.
(p. 64) Sambstagß den 19.t Martÿ 1701. – Die Nachbarschafft an: vnd vmb E: E: Zunfft der Maurer, daß den operisten Nicht Vergönnet werden Möchten Eine hütte In den Verbranten Maurerstuben auffzuschlagen
K. Ersch: Nîe Nachbarschafft an: vnd vmb E: E: Zunfft der Maurer wohnende, herr Frantz Theobald Rothfuchß, Thumcapit. Oberschaffner, herr Joh: Philipp Gangolff, Rhatherr, Herr Philipp Joseph Mollinger auch Raths herr vndt Johann Philipp Hart Mann prod: unterthänig angelegenes Memoriale Vnd Bitten, dahin Ziehlendt, daß den Operisten Nicht erlaubt Werd. Möchte, Einige höltzerne hütte, Wie Sie Vorhabends, In der Verbranten Maurer Zunfft stuben, Ihre Actiones Zu præsentiren, biß das Neu operisten hauß auff dem Roßmarck wurde fertig seÿn, auffzuschlagen, od. da Ime die permission gegeben werden solte solches Ins Werck Zu setzen, daß Sie den Imploranten genugsame Caution vnd Indemnisation Von E: E: Zunfft der Maurer so den Zinß darvon erheben wurde, Zu thun Verbunden seÿn solten.
Herr Syndicus Sagt, Er Vermeine daß die Forcht der Imploranten, wegen Erbauung Einer höltzernen hütten in der abgebranten Maurer Stube Viel Größer als ahn sich selbsten ist, seÿe, weilen Er Noch des geringsten von aufführung deßelbigen gehört habe, daß Sie aber gesinnet währen den Untern Saal auff daßelbig. mitt Pretten Zu Machen Zu Laßen, Vnd deßen sich, biß des operisten haußes auff dem Roß Marckt wurde fertig seÿn, Zu bedienen, währe wahr, Er hielte davor, daß Eine Deputation Zu Machen seÿn Wurdte die Von solchem operisten Zu Vernehmen hätte, ob Sie dergleichen würcklichen Zu thun gesinnet währen? Nachgehens solchen die Gefahr, dero die sämptl. Nachbahrschafft Exponiret seÿn wurde, præsentiren Vnd solchen Einen anderwärtigen orth in der Statt Wo Sie dergleichen hütte ohne die geringste Gefahr auffschlagen Könten, Vorschlagen vnd ahne hand geben, Im fall Sie aber Wieder Verhoffen Insistiren solt. den Vntern Saal auff die Maurer Stuben darzu Zu gebrauchen, Sie guthe Caution der Nachbarchafft Zu Leisten haben Wurdten.
Herr Stätt Meister von Wickersheim præsentiret die große Gefahr so welcher Er beÿ der Letzten brunst gestanden seÿe, In deme Feurige Kohlen Eines Arms Lang auff seine tücher vnd In den hoff gefallen währen auch wo Er Kurtz zu Vor Eines darvon nicht mitt Bleÿ Verwahren Laßen, so das fewr auff gehalten, sein hinter hauß gantz gewiß wurde In Rauch auffgegangen seÿn, Ersucht deßwegen Meine Herren auf der Imploranten begehren Großgünstig vnd gnd. Zu Reflectiren, vnd tritt darauff ab.
Herr Ammeister Wencker Berichtet daß Vor 8 od. 9 Jahren, als die Commoedianten In dem Vntern Saal gespielet, bereits fewr außgekommen vnd darin gebrandt hätte, so daß die Läden haben Müßen auffgesprenget werden, vmb die Spectatores Zu saluiren, Er Muße gestehen, daß wo in dem Vordern hauß auff die Mauer Stube feuer auß Kommen solte, seine behaußung auch gar große Gefahr auß zu stehen haben wurde, da Sie beÿ der Letzten Brunst, Gott habe danck, das gereingste nicht gelitten.
Erk. Herrn Syndici Voto durchauß gefolget undt denen herren Deputirten die Sach Zu Künfftiger Vorstellung den operisten bestens Recommendirt.
Herr XV. Kellermann, H Grisbach

La tribu des Maçons demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de construire un jeu de paume pour compenser les dommages dus à l’incendie de leur théâtre. Le syndic royal estime que la permission pourrait être accordée puisque le jeu de paume créé en 1601 n’a aucun privilège mais qu’il paie seulement un droit annuel de 50 florins qui pourrait être réduit à 25 florins, assorti d’une exemption les cinq premières années. L’assemblée adopte la proposition.

(p. 113) Sambstagß den 23. Aprilis 1701. E: E: Zunfft der Maurer vmb Erlaubnus Ein Ballhauß auff die abgebrannte Statt, auff Zu bauen
K. Ersch. Nôe E: E: Zunfft der Maurer allhier dero Jetz Mahligen Zunfft Meister herr Rhatherr Johann Martin Schlitzweck prod: Unterthäniges Memoriale vnd bitten, daß Ihnen gnd. Erlaubet werden Möchte ahne statt einer billich Mäßigen Compensation Von ihren beÿ Letztern brunst, da das Commoedianten hauß gäntzlichen in die Asche gelegt worden ist, erlittenen Schadens Ein Ballhauß auff der abgebrandten Statt, auff bauen Zu laßen.
Herr Syndicus Saget hierauff, die Rationes so die Implorirende Maurer Zunfft In Ihrem abgelaßenen Memoriali exponiren, währen dergestalten ereblich, daß in dero begehren Von seiten Meinen herren billig Zu willfahren seÿe, Vber dießes währe dero Erkantnuß beÿ Meinen herren den XIII. bereits dahin schon gegangen, daß wo künfftighin eine E: Zunfft der Maurer supplicando Einkommen wurde umb Ihren Erlittenen Schatten beÿ der Letztern Brunst auff ein oder die andere Weiße suchen Zu Compensiren, Sie allezeit ein geneigtes ohr finden, und ihnen auff alle weiß vnd weg geholffen werden solte, die Difficultæt aber so sich beÿ dießem occurenti [p. 114] hätte hervorthun können, währe anderes Nichts geweßen, als Ein gewißes Privilegium, so etwa die Jetz Mahlige Ballen Meister Vor sich hätte haben Können, Weilen aber durch Auffschlagung der alten protocollen, Vnd Zwahr deßen Von Ao. 1601. da das Jetzig alte Ballhauß auffgebauen worden ist, sich Von dergleichen Privilegio gar Nichts findet, wohl aber daß als solches auff zu bauen gesucht worden ist, Von Meinen herren Zwahr es erlaubt word. seÿe, Mitt dießem beding daß Er pro Recognitione 100 Reichsthlr zahlen solle, Lege 100. lb. d. weilen aber solche Zimlich hoh zu seÿn scheine, Ist der dermahlige Implorant aber Mahlen eingekommen Vnd Vmb Minderung solcher ged. 100. lb. d. gebetten, so auff 100 Reichsthrt. Limitirt word. Nachgehens auff 50. lb vnd wieder auff 50. fl, worbeÿ es auch Verblieben, beÿ dießen Umbständen hielte Er davor, daß der Imporirender Zunfft der Maurer billig solte willfahrt werd. angesehen Ihres allzugroßen erlittenen Schadens Vnd Verlusts, Vnd des Von seiten Meine Herren Ihnen gethanen [p. 115] Zuspruchs, daß Sie das Verbrante Commoedianten hauß auff Zu bauen Vber sich Nehmen sollen, ob aber Sie dießelbige Zu den 50. fl. pro Recognitione Nebst ertheilung eines gewißen privilegÿ astringiren od. solche 50. fl. auff 25 Reduciren wollen, Laße Er Zu Meinen herren belieben außgestellet.
Erkant, Wird der Implorirende Maurer Zunfft Ein Ballhauß auff der abgebrandten Statt auf zu bauen gn. Erlaubt Und darmitt Willfahrt, Mitt dießem Expressen Anhang daß Sie fünff gantze Jahr freÿ seÿn solle das geringste Vor solche Obrigkeitliche bewilligung beÿzutragen oder Zu geben, Nach Verfließung solcher Fünff Jahren aber dem Pfenningthurn pro Recognitione allererst Jährl: 25. Gulden Zu bezahlen vndt abzustatten.
Herr XV. Kellermann, Herr Grisbach.

La tribu des Maçons loue en avril 1701 à l’aubergiste Jean Georges Brey la partie de la maison dont jouissait avant lui Jean Daniel Meygel.

1701 (14.4), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 201
H. Johann Martin Schlitzweg E.E. großen Raths beÿsitzer alß Zunfft meister E.E. Zunfft der Maurer
in gegensein H Johann Georg Breÿ deß Würths
verlühen, Von der Maurer Zunfft hauß alle diejenige Gemach und bequemlichkeit. so Hans Daniel Meÿgel vorhin in Lehnung gehabt, außerhalb deß Kleinen Cämmerleins, neben der Steg alß welches die Zunfft dißmahl höchst vonnöthen hat, und der beed. frucht Cästen, so an H. Joseph Mollingern E.E. großen Raths beÿsitzern verlehnt seind, Im übrigen alles so ged. Meÿgel ingehabt, auch die beede Keller, alles auff ein Jahr lang von verwichenen Annunciationis Mariæ diß lauffenden Jahrs an zu rechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Le prévôt de la tribu déclare que quelqu’un s’est proposé de louer pour un loyer annuel de 350 florins le jeu de paume que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisé. Le nouveau bâtiment devrait revenir à 3 500 florins d’après les estimations, ce qui ne permet pas à la tribu de faire grand profit. Les échevins décident d’ajourner le projet.

1701, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 169-v) Freÿtags den 24. Junÿ 1701 – Hatt S. tit: hochgebietender Herr Oberherr die Hh. Rathh. und Hh. Schöffen Zu sich in seine behaußung erfordern laßen und proponirte weilen ohngangsten von gn. Hh. Räth und XXI.rn die gn. Vergönstigung erhalten, daß die Zunfft ein Pallenhauß, statt deß vorher gestandenen Commoedien Haußes uffrichten darff, so hatt sich dann dießer tagen N. N. angemeldet, umb deßwegen wann eines solte gemacht werden, daßelbe Zuentlehnen auch bereits wann ein solches in den standt wie Er es schrifftlichen prætendirt gestelt werden würdt, Zu Jährlichem Zinnß 350. fl anerbotten, Nach dem nun durch solchen gethanen Vorschlag, die bawcösten sich s. c. wohl vf 3500 fl. erstreckhen dörffen, und wann auch noch andere vf der Zunfft stehende widerzinnß vnd Besoldungen, darzu gerechnet werden, würde dennoch E. E. Zunfft kein sonderlicher profit außfallen oder beÿ kommen derowegen ein solches denen Hh. Schöffen Zubedacht überlaßen will, was hieinnen der Zunfft Zum besten gereichen möchte, sich Zue resolviren was hierinnen zu thun und vorzunehmen wehre.
Darauffhin unanimiter concludirt worden, daß mit erbawung solchen ballenhaußes annoch ein Zeit lang angehalten werden solle.

Les Quinze autorisent le montreur de marionnettes Charles Vasset le 13 février 1702 à donner des représentations pendant quatre semaines mais le jour seulement, en réglant trois livres aux deux aumônes

1702, Procès verbaux des Quinze (2 R 185)
H. Carl Vasset Joueur des Marionettes, vmb Erlaubnuß sein Spiel auff der Maurer Zunfft zu præsentiren. 73.
(p. 73) Montags den 13. Februarÿ 1702. – Ris. Ersch Carl Vasset Joueur des Marionettes, bitt in Unterthänigkeit Ihme auff der Maurer Stuben allhier sein Marionetten Spiel Zu halten, gn. Zu erlauben.
Erk. Willfahrt, doch mit dem Anhang daß er Nur des Tages Vnd gar nicht beÿ Nacht spielen solle, darbeÿ aber auch 3. lb in bede allmoßen erlegen, undt wo Er darwider thun vnd vber 4 wochen spielen solle, daß solches Von Einem löbl Policeÿ Gerict geandet werde solle.
Herr XV. Richshoffer, Herr Leitersperger.

La tribu des Maçons loue à Philippe Jacques Hoffmann le grand poêle et le petit à côté, la grande cuisine , la salle de danse et la resserre à grains. Le bailleur jouira de la cour pour les jeux de quille

1702 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 152
H. Johann Jacob Großmann der Maurer Und Stein Metz alß ietziger Zunfft Meister E. E. Zunfft der Maurer mit beÿstand Hn. Johann Jacob Grünwald Not. Publ. Und Zunfftschreibers allda
hatt in gegensein Philipß Jacob Hoffmanns des Schneiders mit beÿstand Heinrich Reichard des jüngern Schneiders seines Schwagers (signé) Philipß Jacob Hoffman, Heinrich Reichard der Jünger
im Nahmen ged. Er. Zunfft, Von ged. E. Zunfft in der Juden gaß gelegenen Hauß Nachfolgende gemach Und bequemlichkeiten Nemblich die große Stub sambt der Kleinen darneben Wie auch die Undere große Küchen, ferner den Tantz Platz Und fruchtboden, Mehr den kleinen Keller Under ged. Tantzplatz, Item den Genuß deß Hoffs zum Kegeln, doch so lang solcher nicht wird Verbauen wird. So dann das frucht Kästlein über der Schöffen Stub, alles auff ein Jahr lang Von Verwichenen Annunc. Mariæ dieses lauffend. Jahrs angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Les échevins autorisent de transformer le poêle du haut et la cuisine en logement

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 182-v) Diengstags den 27. Junÿ 1702 – p° desjenigen baws, so in der übernohmenen Kuchen und obern Stub, mit dem underschlag Zue einer Wohnung gemacht werden solle, ist von dem herr Ober: Rathh. Hh. Schöffen und E. E. Gericht verwilliget, und dem jetzigen herrn Zunfft Meister Hanns Jacob Graßmann bestens recommendirt worden.

Les échevins constatent le 4 août que l’aubergiste Philippe Jacques Hoffmann ne paie pas son loyer en dépit des avantages qu’elle lui a accordés. Son beau frère et garant Henri Reichhard se déclare prêt à payer les sommes dues à condition que la tribu résilie son bail. Philippe Jacques Hoffmann se justifie le 10 octobre ; son garant déclare qu’il met fin à sa caution à Noël.

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233) f° 183
Lehnung Philipp Jacob Hoffmann des Würths
(f° 183) Dingstags den 8. Augusti 1702. – Philipp Jacob Hoffmann der jetzige Würth, ist vorbeschieden und befragt worden, warumb Er seinen Zu vorauß versprochenen quartal Zinß nechst Verstrichen Joh: Baptistæ nicht bezahlt, derowegen solcher dißmahls ahne Ihn gefordert würdt, welcher dieße exception beÿgebracht, daß man Ihme auch den Kleinen frucht Kasten über der Hh. Schöffen stub entzogen deme gleich wider sprochen worden, daß er hiengegen davor in der underen Küchen eine Stub und Cammer über kommen hette, also solches Vor keine entschuldigug angenommen werden kahn, und dieweilen Er selbigen auch nicht Zugeben Vernehmen läßet, und wohl wißent, daß Er auch berührten quartal Zinß, nicht Zubezahlen vermag, als ist Heinrich Reichhardt, deßen Schwager und Bürg, deßwegen besprochen worden, der sich dahien erclärt, daß Er den Zinnß Zugeben nicht weigert, anbeÿ aber beditten, ehe und bevor Er solchen reichen thut, solle seinem Schwager angesagt werden, daß Er die Zunfft raume, so wolte Er entweder selbsten solche Zunfftstub beziehen oder an einen andern uberlaßen, so ist darauff hien Erkandt, daß Hoffmann der Würh, solchen quartal Zinnß innerhalb acht tagen von dato bezahlen, widrigen falls derselbe nicht mehr gelitten werden solle, Welchem nach zu geleben Er Hoffmann mit Mundt und handt E. E. Gericht Versprochen, dabeÿ Er auch gelaßen worden, Widerigen falls Er die Zunfft quittiren müßte.

(f° 185-v) Dingstags den 10. Octobris 1702. – Philipp Jacob Hoffmann der Würth, ist auff bescheidt vom 8. Augusti nechsthien widerumb vorbeschieden und der restirende Zinnß, so nach abzug bißhero daran bezahlter 20. fl. an ihn gefordert worden, Welche nachmahlen seine Vormahlige Exceptiones beÿgebracht, daß Er ein und anders nicht genießen Kahn, da doch das, was S. tit. Herr Ammeister Friderici & in dem undern Gemach mit eingelegten früchten genießet, am Zinß defalciren Zulaßen, bereits ercläret, anbeÿ E. E. Gericht auch wohl geneigt ist, die Jährliche Lehnung vollendts außzuhalten, Wann N. Reichhardt der bürg mit Content, und für solchen Jahrs Zinnß Zustehen, ferner erclären wirdt. Reichhardt præsens, will biß nechst künfftig Weÿhenachten jedoch mit dießer condition in der bürgschafft Verbleiben wann hiengegen Er durch den Bittel solchem quartal wein außzuschencken erlaubnuß herrn Hoffmann erbiet, sich hierauff innerhalb 14. tagen Vollkommen Zubezahlen, Mithien Erkandt, wegen herrn Heinrich Reichhardt Inn der bürg, mit Content, daß sich E. E. Zunfft noch die 14. täg gedulden wollen in Verbleibung deßen Aber Er Hoffmann gleich nach solchen 14. tagen Zuraumen schuldig sein solle, Warein herr Reichhardt consentirt, mit vermelden daß Er aber die bürgschafft länger nicht als bis nechst Weÿhenachten præstire, so seindt dann solchem noch erwehnte 14 tag noch ferners Zugelaßen und anbeÿ Ihme Hoffmann auch beditten worden, daß Er dann die Zunfft, weilen herr Heinrich Reichhardt länger nicht alß biß nechst weyhenachten bürg sein will, vf solche Zeit die Zunfft Zuraumen schuldig solle, welchem nach zugeleben mehrberührter Hoffmann mit Mund und hand versprochen.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois. Le bail est passé en français (ci-dessous) à la Chambre des Contrats

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233) f° 188
Lehnung mit Mons. Langlois getroffen
(f° 189-v) Mittwochs den 20. Decembris Ao. 1702. Ist durch S. Tit: Herrn Rathherr Haanen, herrn Rathherr Städel, herr Rathherr Schlitzweckh, herr Stäbler und Herrn Graßmann, als von E. E. Zunfft der Maurer sambtlicher Hh. Schöffen, und hierzu insonderheit abgeordneten hernach Volgende Lehnung mit Mons. Langlois getroffen worden
1. Ist demselben die große obere Stub, jedoch dergestalten in lehnung gegeben worden, daß derselbe schuldig sein solle, Wann die sambtliche Zünfftige vf den Schwörtag und beÿ deß herrn Ammeisters umbfahrt beÿsammen Erscheinen, Er soche große Stub Zulehren
2. den untern boden, so zu vor der dantzplatz geweßen, wie Er underschlagen, solle Ihme auch eingelüffert werden
3. die undere new gemachte Stub, sambt der Cammer darüber, wie auch die Kuchen davor
4. Item den Kleinen Keller, jedoch daß dem Büttel das vordere plätzlein an der Steeg vf der rechten handt verbleiben solle.
Vor solche überlaßene dreÿ Jährig Veraccordirte Lehnung und Nutzung solle Er der Entlehner vor das Erste Jahr 120 Gulden, neben Einem ohmen guten wein oder dreÿ gulden davor und daran gleich beÿ der Verschreibung in der Contractstub vor das Erste quartal 30 fl. Zuerlegen schuldig sein, und dann Volglich allezeit ein quartal Zuvor mit 30. fl abzahlen, Welche Lehrbrieff von nechst anbeÿ ruckhendt weÿhenachten Ihren anfang nehmen und dato 1705. sich wiederumb endigen solle. Wann nun nach verfließung, solchen ersten Jahrs, dieße Lehnung ferner noch überige zweÿ Jahr continuiren wirdt solle Er mehr nicht dann des Jahres 110 gulden, und gleichmeßig alle Zeit ein quartal Zuvor mit 27 fl 5 ß abrichten Mithien so sollen die öffen und fenster Ihme gantz und ohnzerbrochen gelüffert werden und beÿ deßen außzug Er Mons. Langlois auch schuldig sein solle, gleich wie Ihme solches alles gantz gestellet, Er es also auch widerumb Zuelüffern Verbunden sein. Endlichen so soll dieße Lehnung innerhalb zween oder dreÿen tagen in allhießiger Contract stub verschrieben werden, In zwischen haben sich beede Parthen hierunden eÿgenhändig underschrieben
Den 23. dito ist diße Lehnung in allhießiger Contract stub frantzösisch ad Protocollum gebracht worden, dabeÿ der Entlehner an H. Graßmann Vor das este quartal biß Annunc. Mariæ 1703. 30. fl und für den ohmen wein 3 fl. gleich bezahlt.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois en décembre 1702 pour trois ans. Le bail est prorogé à plusieurs reprises, la dernière fois en avril 1719 pour neuf ans

1702 (23. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 529-v
Les Sr Josias Städel ancien senateur et marchand libraire ensemble Jean Jacques Grasman masson tous deux Deputés de la part du College de Mrs le Directeur et Eschevins du poele des Massons
bail au S Langlois maître d’armes
dans le dt. poele les appartements et commodités suiuantes, Sçavoir le grand poele d’enhaut donnant sur la rüe à condition tousjours de le uider tous les ans aux jours nommés Schwörtag u. ammeisters umfahrt pour l’assemblée du corps du dt. metier, Deplus on luy laisse comme dessus la place d’embas ou etoit autrefois la place à dançer comme elle est separée presentement En outre le poele neuf d ’embas auec La chambre dessus et la cuisine deuant et enfin la petite cave à condition toujours d’en laisser la petite place auprès de la montée à droite au garde du dt. poele, Le tout pour trois années à commencer à noel de la présente pour un loÿer comme il suit, Sçavoir pour la première annéee 240 livres tournois, Pour les deux années restantes 220 livres tournois
[in margine :] les Srs Stedel mentioné dans le Contrat cy contre, Jean Georges Hegelin et Jean Charles Loguel tous trois respectiuement Senateur, maître Echevin et Echevin de la tribu des massons d’icy, deputés de La part du College des Escevins de La dte Tribu, en présence du Locataire mentioné dans Le contrat cy contre, que Le dt. college a continué le bail cy contre pour 8 ans à commencer cette continuation à Noel de l’année 1705, le 25 sept. 1704
[in margine :] Erschenen Herr Johann Martin Schlitzweck Exsen. und Schaffner des Mehrern Hospitals allhier als ietzmahliger Zunftmeister hie vorbemelter E. Zunft der Maurer Hat in gegensein vorged. L’Anglois des Entlehners angezeigt und bekannt daß das gesambte Collegium der Herrn Schöffen allda (…) Ihme L’anglois * vier jahr lang, den 3. oct. 1711
[in margine f° 532-v° :] Fut présent le Sr François Henry Städel Conseiller et le Sr Georges Frederic Strehlin tous deux pour et au nom de La Tribu comme dessus deputés pour cela en vertu d’une sentence du 2.me Mars dernierement passé, ont declaré avoir continué le bail comme dessus au dt. Sr Langlois aux mêmes clauses et conditions comme dessus pour 9 ans à commencer à noel 1718 pour 150 livres tournois, le 28. Avril 1719

La tribu des Maçons loue deux coffres à grains au noble Philippe Christophe Gayling d’Altheim

1704 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 14-v
H. Joh: dam Acker, Paul Flach oberschreiber im Spital u. Joh: Jacob Graßmann alle alß resp: Zunftmeÿster u. Schöffen beÿ E.E. Zunfft der maurer, hierzu ihrer außsag nach von gesambten Collegio daßelbst bevollmächtiget
hatt in gegensein Hn. Philipp Jacob Mollingers Exsenatoris nahmens S.T. Jr: Philipp Christoph Gaÿlings von Altheim hochgräffl. Hanau: Lichtenbergischer geheimen Raths u. Jägermeÿsters
verliehen, auf gedachter stueb zween frucht kästen auf dem vordern stock über der großen Zunftstueb u. einen kleinen Kasten über der Schöffen stueb, auf 6 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1704, um einen jährlichen Zinß in summa 15 pfund
[in margine :] H. Frantz Heinrich Städel E. E. G. R. Beÿsitzer, Item Hr. Joh: Martin Schlitzweck Schaffer deß Spitals und Zunfftsmeister, in gegensein H. Rathh. Mollingers auf 3 jahr lang prolongirt, actum den 5. Xbris 1711

La tribu des Maçons loue la grande cave à David Hœlbe, aubergiste au Péage fluvial

1704 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 15-v
ut immediate supra [H. Joh: dam Acker, Paul Flach oberschreiber im Spital u. Joh: Jacob Graßmann alle alß resp: Zunftmeÿster u. Schöffen beÿ E.E. Zunfft der maurer, hierzu ihrer außsag nach von gesambten Collegio daßelbst bevollmächtiget]
hatt in gegensein David Höllbe würths auf dem wasserzoll
verliehen, auf besagter Zunftstueb den größesten keller unter der großen saal, welchen er bereith 2 jahre in lehnung hat, auf 9 jahr lang anfangend auf A. Mariæ 1704 – um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

Le prévôt propose de faire remplacer les poêles en profitant d’une occasion de vendre les anciens. Langlois demande l’autorisation de placer un poêle à côté de la cheminée de sa salle.

1705, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 29) Dienstags den 6.ten 8.bris A° 1705
Hr Oberherr proponiret demnach Er gesehen d der offen in der großen Stuben Zimblich alt und dahero wohlstünde, Weilen man die gelegenheit ahne dem aus die hand bekomme, selbigen Zuverkauffen, einen andern offen ane statt deß alten dahin setzen zulas&en und hette er bereits den alten offen, mit einrathen einiger Herren Schöffen an H. XV. Spielmann, alß ab* E. E. Zunfft der fischer*en * in ein Gaststub setzen wollen umb 30. lb. d. Verkauffet (…)
(f° 29-v) Hr Oberherr meldet ferner daß Ihne Mr Langlois angesprochen Ihme einen offen neben das Camin in den Saal setzen Zu laßen.
Erk. mann solle Zuvorderist sehen, wie hoch er etwann kommen möchte, und wann es nicht so hoch Käme könnte mann demselben wohl darinn willfahren.

Langlois est autorisé à remplacer par un mur la cloison lattée de la salle derrière l’escalier

1709, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 85) Mittwochs den 25.ten 7.bris 1709 – Mr Langlois ersucht die herren Schöffen Ihme die Wand am Saal hinden beÿ der Steegen Zu Zumauren Zulaßen, so mitt brettern nur Zugemacht. Erk. und Willfarth.

Alexandre Langlois qui vient d’acheter une maison des deniers de sa femme résilie son bail en proposant de laisser à la tribu les améliorations moyennant 300 livres tournois. La commission estime que la somme est trop élevée. Les parties s’accordemnt finalement à une somme de 200 livres. La tribu conserve les éléments qui figurent à l’inventaire, dont un billard

1723, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 78) Montags den 10.ten Maÿ 1723. – In sachen H. Langlois proponirte H. Rathherr Städel, daß derselbe Ihme heute früh angesagt, daß weilen Er beÿ denen herren Schöffen nicht reussiren können, die Zunfft in seinen nahmen an jemand anders so Lang seine lehnung währt, Zu verlehnen, er aber das hauß, so er auß seiner frauen mittlen erkaufft, selbten bewohnen mußen, als wolle er die Zunfft raumen, sich aber das Jenige, was er gebauen vorbehalten haben, hoffende, man werde Ihm selbers nicht disputiren, sondern sich deßhalben mit Ihme gebührend abfinden und deßwegen Zweÿ herren die solches Untersuchen abordnen.
Warauff er H. Langlois solches selbsten proponirt, vnd vor deßen abstand auch was er bauen Laßen 300. Livres fordert.
Warauf H. Rathherr Acker, H. Berga Vnd H. Erlacher deputirt wurden, Zusehen waß er gemacht habe. Die referirten Vnd Zwar H Rathherr Acker, daß dießer preis Viel zu hoch, Vor das jenige waß er gemacht, könte Ihme die helffte offerirt werden. H. Berga schätze es auch nur auff 150. Liv. oder möge es wegbrechen. H. Erlacher, der boden den er machen Laßen, seÿe Zimlich durchgetretten, vnd das ubrige was er gemacht auch nicht viel sonderlich werth, schätze es auch nicht höher dann 150. Livres, oder möge es wegbrechen, werde nicht 30. fl daraus Lößen.
H. Langlois stunde wider vor mit vermelden, er hätte die schafft in der Kuchen Vorgestern als welche unter obigen 300. Livres nicht begriffen, sondern er sich expressé Vorbehalten.
Erkandt, Ist auff der herren Deputirten abgestellte Relation Ihme 150. livres davor offerirt, angesehen es noch sehr raisonnable vnd derselbe wan er es wegbreche, Kaum so viel davor erhalten würdte, als es Ihne Kosten wird, dagegen er alles wie es jetzo im stand ist, daß stehet, der Zunfft eigenthümlichen überlaßen vnd bleiben oder aber wan Er sich damit nicht begnügen wolle, seine gemachte arbeit abbrechen vnd die Zunfft wieder im Vorigen standt setzen solle.
Ille. könne weniger nicht als 300. livres nehmen habe Inhn Ja das Camin allein 40. thaler gekostet.
Warauff nochmahlen eine Umbfrage gehalten vnd per Majora obige Erkandtnus, daß man Ihme mehres nicht als 150. Livres davor Zahlen, Vorhero aber Ihro Gnaden den herrn Oberherrn ehe mans abbrechen Laße, part davon gegeben werdten solle, nochmahlen Confirmirt worden.

(f° 79-v) Mittwochs den 19. Maÿ 1723. – H. Rathherr Städel proponirte, waßgestalten herr Ammeister auff das Jüngsthin von samtlichen herren Schöffen an Ihn abgeleßene schreiben sich vorderistens Vor das Ihme gegönte present schuldig bedanke, wegen des H. Langlois aber sich durchgehends mit deme conforrmire, was samtiche herren Schöffen darinnen schließen werden, selbiges auch völlig Confirmiren und Ratificiren wolle. Indeme er H. Langlois seithero gelind genug tractirt und gehalten worden.
Warauf dann vnter samtlichen herren Schöffen nochmahlen eine Umbfrag gehalten Vnd per Maiora Erkand worden, daß man Hme H. Langlois zu deren Letst bestimbten 150. Livres annoch 20. livres addiren vnd also samenthafft 170. livres bezahlen, dagegen aber derselbe alles in dem stand, wie es anjetzo ist, stehen Zu laßen oder aber da er sich mit diese 170. livres nicht begnügen wolte, das Jenige was er gemacht, weg zu brechen, Und die Zunfft wieder in vorigen alten stand Zu stellen schuldig seÿn solle. Alß man nun Ihme H. Langlois solches darauff eröffnet, Löße er sich vernehmen, daß er endlichen vor alles 200. livres annehme, vndt der Zunfft eigenthümlichen abtretten wolle, demnach wurde abermalen eine Umbfrag gehalten, und endlichen Ihme die 200. livres unanimiter accordirt, mit dem anhang, daß er dann alles, was er seithero gemacht, der Zunfft eigenthümlich abtrettenn solle, so sein H. Langlois selbstiger anzeig nach in folgenden stücken bestehet Als
Erstlichen die Kunstöffen in der Kuchen samt den eißen
der undere Fußbden in der stuben darneben
das Fenster über dem Keller im Hoff
die höltzerne dielenwand mit Zween thüren mit frantzösischen Schloßen Zwischen deßen wohnstuben vnd frantzösischen Camin Cammer
die hölzerne dielenwand Zwischen dem billiard gemach vnd hoff
Ein Eiserner offen underm billard gemach, samt dem Kachelwerck vnd darzu zugehörigen Camin, auch eißernen rohr
Zweÿ eiserne offen thürlin, wo mann einfeurt, samt den eisernen blatten ane dem frantzösischen Camin
der Fueßboden in der wohnstub vnd billard gemach
die Zweÿ Fenster im billard, so auff die gaß gehen
die bänck im billard
der garthen vnd hinderschopff, samt deme was darzu gehörig, vnd in dem garthen würcklichen stehet.

La tribu des Maçons accorde à titre précaire au chirurgien major Pierre du Conte la permission d’ouvrir des jours vers le poêle des Maçons au premier étage de sa maison

1723 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 508-v
im nahmen Löbl. Collegÿ der H. Schöffen und Ehrs. gerichts E. E. Zunfft der Maurer H. Georg Friedrich Ströhlin Apothecker und E. Kleinen Raths Beÿsitzer, Ferner H. Michael Erlacher werckmeister des Frauenhaußes und H. Quirinus Berga Steinmetz und maurermeister auch E. E. kleinen Raths Beÿsitzer, alle dreÿ Schöffen gedachter Zunfft
in gegensein H. Pierre Du Conte ancien Chirurgien Major des hôpitaux du Roy
demnach derselbe E. E. Zunfft der Maurer H. Oberherren und Schöffen ohnlängst ersucht in seiner allhier in der Juden: gaß einseit neben einer zur Neuen Kirch allhier gehörigen Diaconat behausung anderseit neben H. XIII. Gangolff und zum theil neben erwehnter Maurer Zunfft stub gelegenen Behausung und zwar in dero hindern Stock auff den ersten Stockwerk ein Fenster oder taglicht durch die zwischen ihme und gedachter Zunfft gemeinschaftliche maur in deroselben gartten sehend brechen und in dieselbe vergönnungs weiß setzen zu dörffen, als haben H. Schöffen und gericht offt bedüttener Zunfft sich dahin entschloßen, daß Sie ihme die erlaubnus in gedachtem stock und durch die gemeinschaftliche Maur ein Fenster in ihrem gartten sehend zu setzen und zu brechen, dergestalten als eine bloße vergünstigung und precarium ertheilen wollen, daß selbiges 4 schuh hoch von dem boden des Zimmers, in welches sothanes fenster gesetzt werden soll, ahn zu rechnen, 6 werckschuh in der höhe und 4 in der breitte haben auff H. Du Comte Maur: helffte das fenster gestell gesetzet mit 7 gleichling von einander stehenden stangen vergrembßet und außerhalb des fensters ein 3 schuh hoher und daßelbe umb so viel im liecht mithin zur helffte bedeckender Kupffernen Stechladen angehenckt werden, anbeÿ auch er H. Du Comte deßelben, Erben, Nachkommende und jeweilige Besitzer deßen obbeschriebenen behausung zu allen und jeden Zeithen verpflichtet sein sollen, das auff seine cösten verfertigte vergönnte fenster und stechladen wiederumb hinweg zu thun zu zu mauren, und die gemeinschaftliche maur in vorigen und bißherigen stand zu stellen, so bald und offt die vergönnende Zunfft solches begehren wird

La tribu des Maçons loue au marchand Jean Michel Essig le logement dont jouissait auparavant Jacques Terraillon, interné pour démence à l’hôpital

1725 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 575
im nahmen E. E. Zunfft der maurer allhier H. Johann Adam Acker als Rathherr, Ferner H. Georg Friedrich Stöhlin E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und H. Frantz Mathias Zäpffel E.E. kleinen Raths dermahligen Beÿsitzers als Zunfftmeister
in gegensein Johann Michael Eßig des handelsmanns
auff erwehnter Zunfft Stueben unten im hoff die untere neben ein ander liegende in einer Stuben Camin Kammer und einem großen Saal bestehende Zimmer, Ferner die Kleine Stueb beÿm bronnen sambt der darneben sich befindlichen Kuchen und zweÿen Küchen, Cabinets, mehr den gartten sambt zugehörden und endlich den gewölbten kleinen Keller wie solches alles Jacques Teraillon vormahliger handelsmann so sich dermahlen wegen verwirrten verstandts in allhießigem hospital befindet bißher lehnungsweiße inngehabt, zufolg eines aus dem gerichts Memoriali ged. Zunfft extractus vom 12. Octobris jüngst getroffen worden, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nachst bestehend weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la tribu des Maçons à vendre à leur voisin Gérard Geoffroi Becker la moitié du pignon mitoyen puisque le cessionnaire (1) établit ce droit d’après son acte d’achat, (2) a démoli une partie du mur, ce qui mènerait inévitablement à un procès, (3) offre une somme de 300 florins

1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
E. E. Zunfft der Maurer erhalt ein Decretum alienandi. 271.
(p. 271) Sambstag d. 30. Julÿ – Lt. Fuchß, Nomine des H. Oberherrn und Hh. Schöffen E. E. unfft der Maurer, in deren nahmen Vor Euer Gnaden erscheint H. Malo Auguste Saussard alß iezmahliger Zunfftmeister, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, umb gnädige Ertheilung des Decreti alienandi handelt innhalts.
H. Advocat Scheffmacher sagte, Es begehre die anruffende Zunfft, daß Meine Herren Ihro erlauben möchte die helffte des ihr zuständigen giebels, insoweit derselbe die Beckerische behausung und gerechtigkeit berühret, eigenthümlich Zu überlaßen, und gegen erlag 300 gulden Gerhard Gottfried Becker zu Verkauffen, Bekandten Rechtens wären daß beÿ alienierug der Minderjährigen kinder güther die nothwendigkeit erfordert werde, da hingegen beÿ Veräüßerung der Collegiorum und Communitäten Wie die Zunfft ist, ihrer Immobilium der Nutzen allein nöthig ist, Nun ergebe sich solcher aus deren in dem übergebenen Memoriali enthaltene umbstände augenscheinlich, Wohl erwogen 1° der gemelte Becker bereits das Jus hat Vermög deßhalben auffgerichteter Contract: Verschreibung das Wiederläger eines Gewölbts in der Zunfft gibel einzubrechen, Wie auch eilff unterschiedliche Körpffer einzulegen, 2° derselbe einen theil sothanen hirn und wieder schadhaffen giebels abgebrochen hat, und durch Verschiedene merckmahl bewogen berechtiget Zu seÿn glaubt einen theil besagter maur alß sein eÿgenthumb anzusprechen, Folglichen die Sach ohne Zweiffel Zu einem Proceß außbrechen Würde, deßen außgang ungewiß, die dabeÿ aufflauffende unkosten hingegen unvermeidentlich, und 3° Becker eine ansehnliche Summ erstgemelten umbstands ungebracht, nemblichen 300 gulden Vor diese helffte des giebels, Worauff er schon eine Servitutem hat, offerirt, derowegen Wolte er der meinung seÿn, daß der Implorirenden Zunft mit gebettener Erkaubnuß könte Willfahrt, und das Zu Vollziehung des Vorhabenden Kauffs erforderliche Decretum alienandi ertheilt Werden, iedoch mit diesem anhang daß die empfangende 300 gulden zu der Zunfft nutzen anderwertig sicher Wiederumb solte angelegt werden.
Erkandt, Wird H. Advocatien Scheffmacher Anspruch durchaus befolgt.
Deputati H. XXI. Gonion und H. Rht. Pfeffinger.

La tribu des Maçons vend la mitoyenneté du mur à Gérard Geoffroi Becker qui est autorisé à y poser des corbeaux suivant un acte de 1647

1729 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 396
E. E. Zunfft der Maurer H. Oberherr S.T. H. Funffzehner Johann Gerhard von Stöcken, S.T. H. Johann Martin Schlitzweg Ein und Zwantziger, H. Rathh. Frantz Mathias Zäpffel, H. Rathh. Frantz Heinrich Städel, H. Georg Friedrich Ströhlin, H. Johann Quirinus Berga, H. Carl Frantz Hannong, H. Samuel Zanger und H. Lt. Johann Sebastian Gambs, allesambt schöffen und Rathherren beÿ ged. Zunfft, mit zu ziehung H. Not. Johann Daniel Lang Zunfft schreibers daselbst ane einem
und H. Gerhard Gottfried Becker des Schwerdtfegers andern theils
demnach biß anhero die jeweilige eigenthumbs; besitzer der nunmehr ged. H. Becker eigenthümlich zuständig allhier in der Juden gaß einseit neben besagter Maurer Zunfft Stub liegende behausung vermög einer in allhies. C. Contract Stuben am 14. Julÿ 1647 auffgerichteter Verschreibung berechtiget gewesen eine gewiße anzal Köpffen, nemlich 11 derselben, verschiedene gewölb wiederläger und Camin schoß, in der Zunfft eigenen giebel und Maur, so an der Beckerischen behausung stehet, und dieselbe einer seiths großen theils beschließet jure servitutis dominantis zu legen und zu allen zeiten darinn zu haben und aber er Becker ohnlängst ahn ged. Ehrsamen Zunfft der Maurer die freund nachbarliche ansehnung gethan, ihme die helffte sothanen giebels kauffweiß eigenthümlich zu überlaßen, als haben Sie im nahmen gesamter Ehrsam. Zunfft der Maurer ihme seine begehren willfahren wollen (…)
ihme H. Becker und denen jeweiligen Eigenthums besitzern deßen neben der Zunft liegender Behausung (…) verkaufft
die ohnvertheilt helffte ahne der der Zunfft bißher allein eigenthümlich zuständig gewesten Maur und Giebel, von dem end des mittleren gebäudes des Beckerischen haußes ahn längst des langen schmalen halbdacheten gegen dem gartten ziehenden gebäudes, und umb das Eck gegen dem Franckischen hauß herumb ziehend, welcher giebel da selbst in so weith er die Beckerische behausung und gerechtigkeit berühret in der länge 72 werckschuh und 8 zoll, in der höhe aber von dem boden an ohne das fundament 25 werckschuh haltet, alßo und dergestalten daß er Becker und seinen Nachkommende befüegt sein solle, die giebel Eißen Umb die Maur Vest zu halten durch die gantze Maur dicke einzuziehen und durchzubrechen, die Balcken aber und etwann neu einzulegen vorhabende Käpffen nur biß die helffte des giebels einzulegen, laßen gleiches Recht wegen der giebel eißen Balcken und Käpffer verkaufende Zunfft zu allen zeithen gedeÿen muß,
dahingegen ist H. Becker verpflichtet die bereits 25 schuh hohe zur helffte verkauffte Maur und giebel in so weith er dieselbe zu erhöhen gesinnet ist auff seine alleinige Unkösten ohne der Zunfft beÿtrag mit einem allhiesigen gantzen stein oder Maurstein dick gantz zu begreiffen und auffzuführen, und sich dazu geseumder* weder salpetricht noch sonsten angesteckter sondern wohlgebrannter stein zu bedienen, mit dem Vobehalt, daß gleich wie bereits stehende theil des giebels vermög jetzt getroffenen Kauffs gemein ist, alßo auch der zu erhöhen vorhabende theil deßelben zwischen den jeweiligen besitzern des Beckerischen haußes und der Zunfft stub der Maurer allerzeith gemeinschafftlich sein und bleiben, und dießen letztere aber kurtz oder lang beÿ etwann aufführenden gebäuden der erhöhende maur ohne entgeld sich zu bedienen berechtiget, klein theil aber macht haben solle, einige öffnung oder durchbruch über diejenige so sich krafft angezogener Verschreibung de Anno 1647 Beckerischer seithen in erwehntem giebel befinden und durch denselben zu machen Auch ist H. Becker verbunden in der Zunfft erhöhen vorhabende Maur beederseits nemlich auff seiner und der zu seithen ordnungs mäßige blindlöcher verfertigen zu laßen und die Maur auff seithen der Zunfft stub zu bedünchen – um 150 pfund

Les échevins renouvellent le bail du marchand Essig en lui louant aussi une cave à condition que les modifications appartiennent à la tribu sans compensation. La baraque en bois que le locataire a fait élever dans le jardin reste sa propriété. Le locataire ne devra pas entreposer de suif dans la cave

1733, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 142-v) Donnerstags den 12. Novembris 1733 – Ihro Herlichkeit Herr Oberherr proponirte die Herren Schöffen der Ursachen berufet zu haben, weilen H. Eßig schon beÿ einigen herren sich umb eine Neue Lehnung angemeldet, warauff man dann Ihne H. Eßig beschicket, vnd dießer zu verstehen gegeben weilen seine Lehnung zu Endt gehe, v aber verschiedenes mit seinen großen Costen in seiner wohnung machen laßen, auch weilen Er den Keller nicht dabeÿ gehabt, und alß auch beÿ wohlfeilen Zeiten Kein wein einlegen Können, alß habe er sich beÿ Zeithen anmelden, vnd umb prolongation der Lehnung auch umb Neue Lehnung des Kellers bitten wollen, was ein anderer gebe, wolle er auch darvor geben.
Warauff dann eine Vmbfrag gehalten vnd per Majora Erkandt worden, Ihme H. Eßig vor einen andern die præferenz Zu gönnen dahero einige articul auff zu setzen und zu projectiren solche Ihme H Eßig Zu Communiciren vnd deßen meinung darüber anzuhören Warauf denn Concludirt wordten
1. daß man denselben vor die bißherige inngehabte Wohnung, Garten vnd anderer Plätz zu sambt den großern von H. Francken seel. seithero eingehaltenen Keller sammrnthafft 150. fl. Jährlichen Zinnnßes abfordern solle.
2. daß alles das Jenige, Waß er H. Eßig in denen wohnungen vnd Zimmern wie auch ane dem Garthen ane bau, beßerung, vnd andern derglechen Cösten seithero angewendet, der Zunfft eigenthümlichen Zugehören Vnd verbleiben, vnd Er H. Eßig weder Jetzo nicht ins Künfftige ane besagte Zunfft nicht das geringste deßhalben Zu erfordern, noch ane dem haußzinß etwas abzuziehen befugt seÿn solle, warunter aber
3. die Jenige höltzerne hütt, welche er H. Eßig im hindern hoff ane die Maur setzen Laßen, samt dem Keßel, vnd was darinnen enthalten ist nicht begriffen seÿn, sondern selbige Ihne H. Eßig Verbleiben sollen.
4. daß derselbe in den großen Keller durchauß Kein Unschlitt Zu thun berechtiget widrigen falls Und da solches herrschafft die Lehnung ex ipso auffgehaben seÿn soll.
5. sollen die auff Ihne mit einrechnung gegenwärtigen Jahrs in Extantzen stehende 12. fl. hauß Zinß in ansehung obgemelte Reparationes der Zunfft verbleiben, Ihne H. Eßig nachgelaßen und davor weilen nichts an Ihne gefordert werdten.
Zur entschlsung obiger puncten, vnd ob er H. Eßig solche dergestalten acceptiren wollen denselben acht tag Zeit gegeben worden.

La tribu des Maçons passe le bail correspondant à la Chambre des Contrats

1734 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 28-v
E. E. Zunfft der Maurer allhier Rathh. H. Lt. Johann Sebastian Gambs, Ferner H. Johann Adam Acker Exsenator und H. Lt. Johann Gerhard von Stöcken als zunfft meister
in gegensein H. Johann Michael Eßig des handelsmanns
auff erwehnter Zunfft stub unten im hoff die nebeneinander liegende in einer stueb Camin Kammer und einem großen Saal bestehende Zimmer, ferner die kleine stueb beÿ dem bronnen, die sich darneben befindliche küchen und zweÿ Cabinets, Mehr den gartten samt zugehörden, den gewölbten kleinen Keller, den großen Keller so weÿl. H. Johann Daniel Franck handelsmanns und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers seelig lehnungsweiße inngehabt, so dann über der großen Zunfft stub befindliche zween fruchtkästen – auff 13 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten jüngst verfloßen, das erstere Jahr 80 pfund jedes der übrigen 12 jahre 75 pfund
daß der entlehner nicht befuegt sein solle, in mit entlehenten größer Keller einiges Unschlitt zu legen (…), Jedoch soll er berechtigt sein, die in mit verlehntem hindern hoff an die Maur gesetzte zum Unschlitt schmeltzen gewidmete hütten, schmeltz Keßel und andern zum Liechtermacher dienende werckzeug nach geendigter lehnung auff seine Uncösten wieder weg zu nehmen, Weither verpflichet sich der H. entlehner ahne statt derjenigen dielenwand, die sich rechter has der einfarth von der gaß in den hoff befindet, eine starcke Riegel wand an der die Pfosten und Riegelholtz 5 zoll dick und 14 schuh hoch auch die pfosten wenigstens 7 biß 8 zoll breit sein sollen, wie auch in der Schlaffkammer von dem mittel der langen dielenwand beÿ der einfarth eine zwerchwand von 25 schuh lang die an der Riegelwand der stuben anschließet und auch 14 schuh in der höhe, 5 zoll in der dicke und die pfosten gleich falles 7 biß 8 zoll in der breittte haben sollen, und daß dieße beede Riegenwändt dreÿmahl verriegelt auch sowohl ein: als auswendung mit einem glatten wurff, dem holtz zugleich bestochen, nicht weniger die thür mit einem glatten Chambranle versehen, und mit einen frantzösischen schloß beschlagen werden solle, auff seine cösten verfertigen zu laßen
[in margine :] im Nahmen verlehender E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Georg Friedrich Ströhlin und H. Johann Peter Pflueg Stattlohners an einem und Entlehenden H. Eßig am anderen theil (…) auff 9 nacheinander folgenden jahren continuirt anfangend von nächst künfftigen weÿhnachten, d. 22. Julÿ 1746

1744, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 237)
f° 220 den 13 November
H Pick des tantzmeisters welcher die große stub Lehnen wolte

L’architecte Pflug (François Pierre Pflug) a présenté un dessin des constructions que pourrait faire la tribu. Comme il est absent, la discussion est reportée à son retour.

(f° 41) Freÿtags den 25.ten Junÿ 1748.
Weilen H. architecte Pflug deßen H. Vatter seel. in vorigen Zeiten schon einen Riß, wie die Zunfft Könte gebauet werden, gemacht hat, dermalen abweßend ist, könne man ohne deßen Inspection nicht schließen, nach deßen Zuruck Kunfft aber Ihro Gnaden dem H. Oberherr communicirt werden.

Le prévot expose le 25 juin 1749 que les moyens de la tribu sont insuffisants pour faire les travaux dont certains sont nécessaires et d’autres amélioreraient le confort. Il propose de construire un théâtre qui ne coûterait pas très cher et rapporterait des sommes conséquentes. Les chefs de chantier et le préteur royal ont d’ores et déjà donné leur accord. Les échevins approuvent la construction d’un théâtre. Le projet sera élaboré par une commission. Il faudra cependant s’accorder avec Essig qui loue le terrain à surbâtir. Le prix sera payé des fonds de la tribu, le reste sera emprunté à une seule personne. Le chef de chantier Samuel Werner évalue la construction à 4 500 florins.
Léopold Schuch avance 1000 écus qui s’ajoutent aux fonds propres de 311 livres. Le consul prêtera 300 florins pendant six ans sans intérêt. La plupart des échevins propose de prêter une somme dans les mêmes conditions. Jacques Gallay propose ses services plutôt qu’une somme.
Le 23 décembre, le consul rapporte que le préteur royal souhaite que le projet avance. Le locataire Essig fait cependant des difficultés, à quoi le préteur royal répond que la tribu devant être considérée comme mineure, elle n’est pas tenue par son bail. Certains échevins font de nouvelles offres de prêt.
Le prévôt propose le 17 octobre 1750 un usage du capital qui était destiné à construire le théâtre.

1749 (2.6.), Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 63) Montags den 2.t Freÿtags den 25.ten Junÿ 1749.
Herr Oberherr proponirte, wie daß Er dießer Zunfft schwache Kräfften in Erwegung gezogen, vnd dahero Vornehmlich Zu vigiliren, wie dieselbe wieder Zu Kräfften Vnd in auffnahm gebracht werden möge, wan nun einige reparationes auff derselben Vorzunehmen theils höchst nötig, theils der wohlstand erfordert, wan aber der letztere Plan solte in stand gesetzt werden, dörffe es eines theils sehr hoch Zu stehen Kommen, andern theils aber man doch soviel Zinß nicht davon Ziehen, so seÿe er auff die gedancken gefallen, vndt den lähren Platz Zu profitiren, ein Comœdianten hauß, da ehedeßen auch schon eines da gestanden, Zu erbauen, welches primo nicht so viel alß das andere gebäu Kosten, vnd 2.do dannoch ein nahmhaffter Zinß daraus gezogen Vnd man dadurch desto ehenter wieder Zu den auslegenden Capital gelangen würde, Weßhalben auch Er herr Ammeister würcklichen mit Herrn Prætore Regio davon geredet, auch Zum überfluß H. Werckmeister Erlacher Vnd H. Werner dahin zu gehen ersucht, welche es auch gethan, Vnd er herr Prætor Regius sowohl Ihme als beeden herren Werckmeistere eine Völlige approbation gegeben auch die Zunfft dabeÿ Zu Souteniren Versprochen, Währe dahero die frag
1) Ob mann gesinnet wäre, ein Comoedianten hauß auff der Zunfft Zu bauen. Resp: Ja.
2) die art vnd weiß wie soches anzugreiffen wäre. Wär eine ex Collegio der H. Schöffen von der Maurer Profession zu ersuchen einen Riß vnd überschlag davon zu machen wie hoh es Zu stehen käme, so dann auff das gewuste* Zu accordiren vnd einige herren als dan abzuordnen welche auf deren Execution vnd bewerskstelligung ein wachsames aug haben dahero Er H. Werner Zum Riß, H. Erlacher, H. XV. secretarium Städel vnd J. (-) Zur Obsicht ersucht haben wolle.
3. Ob vnd Wie man sich mit H. Eßig dem man den Platz verlehnt abfinden könne, weßwegen derselbe befragt, waß Er disfalls Zu thun gesinnet, Ihme remonstriret, geschehe Zu keinem andern Entzweck, alß der Zunfft bestes Zu observiren, seÿe nur umb den garten Zu thun, der Ihne ohnedem nicht viel eintrage.
Ille bitte sich bedenck Zeit bis morgen auß, solle seine antwort den herrn Ammeister morgen hinterbringen.
Herr Ammeister regerirte, Er habe Ihme schon Vor Vierzehn tagen nachricht gegeben vnd Er inner dieser Zeit sich wohl bedencken können, was er an der hindern maur auff die einen seiten verliehre, wolle man Ihne auff der Zunfft kosten ane die andere Seith beÿ der Schöffen Stub wieder hinsetzen laßen, Vnd ein bau habe die Lehnung auff.
4) Wo man der fond dazu hernehme, wie noch der Recess seÿe, ob man der Zunfft Capital darzu Employiren, vnd daßelbe auff Kundten, vnd den überrest ane seithen der herren Schöffen beÿtragen wolle warzu er seines orts ebenmäßig sich offerire abgeordnet, daß Zu Evitirung allen Verdrußes vnter deren H. Schöffen, welcher Zum costen wieder bezahlt werden solte, beßer gethan seÿn wurdte, die völlige Summ so man über den recess und danneggerische Capital brauchet, an einem orth allein auff zu nehmen, vnd selbige alß dann cum Interesse successivé wieder abzuführen.
Hh. deputirte, H. Rathherr Hannung, H. XV. Secretarius Städel, H. Werckmeister Werner, H. Gallay.

(f° 76) Montags den 13. Octobris 1749. Post hæc die Hh. Schöffen alleine
Herr Ammeister habe Jüngst die Ehre gehabt, Zu proponiren, daß der Platz Vor die Zunfft nicht beßer könte angewendet werden, alß wan Ein Comœdianten hauß dahin gestellet wurdte, dahero denen herr beliebet Zuvor ein Riß machen Zu Laßen, so durch H. Werner Würcklichen gefertigtet vnd deßen überschlag auf 4500 fl. geschätzet worden, nechst deme herr Ammeister den riß auch H. Lohner gewiesen, der das holtzwerck auff 2800 fl. geschätzt, ferner solches H. Prætori Regio gewiesen, der es auch vollkommen approbirte und mit dem bau fortzufahren consentiret.
H. Leopold Schuch habe Zwar anfänglichen 1000. thaler auff der Lehnung zu avanciren Versprochen, seÿe aber vermuthlich durch andere, weilen Es die tucher Zunfft nicht gern sihet, davon detournirt werden, dahero sich alle Zeit die preferenz ausgebetten.
Den fond nun betreffend, weilen nur 311. lb in recess übrig, mithin zu bewerckstelligen dieses gebäu noch ein ansehnliches erfordert werdte, ob die Herren Schöffen in limiten das weitere benötigte an einem orth auf zunehmen, und Einer vor den anderen in Solidum personaliter sich zu Verbürgern, wie einige der meinung weren, oder aber ein gewißen fond zusammen zu schießen, einige Jahr ohn Interesse der Zunfft Zu laßen, welches Er Vor das rathsambste hielte, In dem die Interesse dadurch ersparet werden und man das remboursement desto ehenter verfügen Könne.
Er Herr Ammeister umb der Zunfft Interesse zu de*diren, offerirt vor sich der Zunfft auff sechs Jahr ohne Zinß vor zu schiesen 300 fl. mit dem anhang, daß derselbe raône der wider bezahlung Keine præferentz prætendire, sondern wan etwas von gelt vorhanden vnd wieder remboursirt werden kan, einen Jeden mithin den Ersten wie den Letzten pro rata seines Vorschuses geschehen solle, vnd also samtliche herren Schöffen zu einer Zeit wieder bezahlt wurden.
Herr Rathherr Hannung offerirte der Zunfft ohne Zins vor zu schießen auff obige weis 150. fl.
H. Rathherr Gambs offerirte auch auff 6 Jahr ohne Zins zue avanciren 150. fl.
H. Werckmeister Erlacher braucht das geld Zu seiner handthierung, könne sich also zu nicht Verstehen
H. Doctor Haan offerirt auch auff obige weiß 150 fl.
H. Geörg Michael Müller, was anderer herrn thun wollen, Er sich auch nicht erschwehren nemblichen beÿzutragen 150. fl.
Hr Johann Friderich Strehlin so fern mann sie nicht gleichbalden braucht, weilen Er sein geld zu erkauffung seines haußes employirt, offerirt gleichfalls 150. fl.
Herr Fischer könne sich noch nicht resoluiren,
Hr Röderer bedaure für dermalen nicht im stand zu seÿn der Zunfft seine ergebenste dienste Zuerzeigen, reservirt sich aber, so bald etwas überkomme, gleich anderen herren Schöffen beÿzutragen,
H. Gallay offerirt auch aber erst auff ostern 150. fl.
Ego der Zunfftschreiber offerirte ebenmäßig 150. fl.
Herr Ammeister proponirte Ferner, ob Es denen Jenigen herren, welche nichts beÿzutragen belieben, nicht gefällig wäre, daß die Zunfft Ihr quantum anderwärts auffnehme, vnd Sie insolang den Zins davon enrichteten, oder aber In Zwischen auff Ihre præsens geldter renuncirten, vnd der Zunfft loco des Zinses überliesen, damit ein gleichheit unter denen hh. Schöffen gehalten werden, vnd keine Jalousie entstehen möge.
Und damit die Zunfft desto Ehenter wieder in stand komme, das remboursement Zu Verfügen, könte man die Zunfft Imbiß so lang einstellen.
Ingleichen hatten sich einge der neuen herren Schöffen vernehmen laßen, vor Ihren Schöffen Imbiß Lieber der Zunfft etwas in geld beÿ zutragen, welches er denen herren Schöffen, überlaßen wolten, wäre au profit de la tribu.
H. Gallay hielte sich vor eine größere Ehr, wan er die H. Schöffen Tractiren Könte als das geld dafür Zu geben.
Herr Oberherr seÿe nicht als ein gesetz vorgeschlagen, sondern weilen sich diese herren Vieleicht nicht Verwerfffen laßen wollen, keine imbiß gegeben Zu haben vnd dadurch einige Jalousie zu erwecken, ob Ihnen beÿ Jetziger theuren Zeiten etwas in geld au profit de la tribu, zu geben nicht ange* ware.
H. Gallay wiedeholte nochmalen sein voriges offertum, sich eine großerer freyde davon zu machen, die herren zu tractiren, Auff befragen aber warzu er sich in geld zu erklären beliebig möchte, antwortete Er, Er seÿe der Jüngst vnd habe noch Zweÿ herren die Ihme Vorgehen H. Lt. Röderer seÿe der ohneins Jüngste, H. Fischer beantwortete es mit stillschweigen.
Warauff dieße Sach Zu fernerer überlegung Vnd Erklärung außgesetzt.
H. Gallay wurde anbeneben die durch H. Werckmeister Werner gefertigte Riß Zugestellet, umb in Zwischen weilen H. Werckmeister Werner nicht hier, und deßen abweßenheit die Sach mit H. Geörg Michael Müller Zu besorgen, und von allem ein genauer überschlag darüber zu machen.

(f° 86) Dienstags den 23. Decembris 1749. – Herr Ammeister. Herr Prætor Regius habe Ihme gestern beditten, daß Ihme sehr lieb wären wan der bau des Comœdianten hauß seinen fortgang nähme, deme er Erwiedriget, daß die Herren Schöffen zu Vorstreckung einer gewisen Summ bereits sich genereux anerbotten, es wäre aber H. Eßig im weg, welcher seine Lehnung außgehalten Zu haben prætendire, mit dem man sich dießeits wegen beförchtenden starcken abtrags vnd dedomagement, so er an die Zunfft fordern möchte, nicht gerne in einen process einlaße, Er habe aber Herr Prætor regerirt, daß Eine Zunfft immerhin Vor Minorennis anzusehen, vndt wan Sie Ihre Einkünfften verbeßeren Könne, nicht an Ihre gegebene Lehnung gebunden seÿe, Er es über sich nehme vnd mit H. Eßig davon reden wolle. Da nun dem Vernehmen nach Er H. Eßig die bäume auß dem garthen anders wohin zu transportiren gesinnet, auch Vielleicht eine andere Wohnung suchet, mithin vornehmlich Herr Prætor mit demselben würcklichen geredet, so habe Er herr Ammeister vernehmen wollen, ob die Herren Schöffen, welche sich damalen Zu einigen Vorschuß gütigst offeriret, noch von der nemblichen meinung wären, vnd da herrn Prætoris meinung dahin gehet, sothanes Comœdianten hauß gleichbalden recht zu bauen vnd mit genugsamen Logis und gemählden Zu Versehen, auch sich selbsten die Inspection darüber Zu haben gnädig erkläret, so werde auch das Decretum oppignorandi welches man Zue an: und verschreibung der übrigen Summ benöthiget, nicht erschwehret werden, sehe es vor einen würcklichen nutzen, der Zunfft an, vnd wurde man einen schönen Zinß daraus ziehen können.
Warauff die Jenige Ihr damaliges oblatum wiederholten, dafern die Sach mit H. Eßig keine schwerigkeit leÿden wurde, zu beschleunigen votirten auch das würckliche offertum thatten
Herr XV. Secretarius Städel 150. fl.
H. Rathherr Geörg Friderich Stroehlin 150. fl.
H. Werckmeister Samuel Werner 150. fl.
H. Lt. Röderern verhoffe seinen H. Vatter auch dahin zu disponiren daß er Ihne vorschiese 150. fl.
H. Andreas Stahl ebenmäßig 150. fl.
Deputati H. Rathherr Hannung, H. XV. Secretarius Städel, H. Geörg Michael Müller, H. Werckmeister Werner, H. Gallay, H. Stahl.

(f° 115) Sambstags den 17.t Octobris 1750 – Herr Oberherr meldete, daß nebst diesem Recess sich noch ein andere Recess Von 311. lb 11 ß 6 d. so H. Rathherr Hannung Zu damals Vorgehabtem Comœdianten haußes Erbauung geliefert worden, vorhanden befinde, demnach aber sothaner bau wieder Zurückgegangen, vnd Er Herr Oberherr eie gelegenheit gefunden 600. fl. davor auff ein guter freund vor Ein halb jahr Zu vier pro Cento Zu placiren, so habe H. Stahl die 312. lb 11 ß d von H. Rathhern Hanung bezogen, vnd Ihlme herrn Ammeister 300. lb d davon Zugestellet, welche Er dem guten freund dergestalten behändiget, dießer aber nach verflosenen halb Jahr mit 6. lb Zins wieder zurückgegeben, vnd würcklichen baar Vorhanden seÿen, umb nun das geldt zu der Zunfft nutzen anzulegen offerire, Er deroselben Zugefallen ein Capital von 700. fl auff Mr Johann Jacob Brions des Küblers allhier behaußung ane der Langen Straaß gegen der Schildtsgaß zu vier pro Cento hafftend, Zu cediren, mit dem anerbieten, wan die Zunfft dereins das geldt wieder benothiget wäre, vnd haben wolte, das Capital jederseit wieder anzunehmen, wißte aber die Herren Schöffen eine andere gelegenheit, oder wolten das geldt lieber ohnangelegt ligen Laßen, so stelle er es zu deroselben freÿen willen anheim.
(Anlegung eines Capitals) Warauff unanimiter sothanes Capital in ansehung die gute gelegeneheiten das geld sicher zu placiren rahr seÿen anzunehmen erkläret, den herrn Oberherrn vor solche gütige Vorsorg geziemender danck gesagt, Zu obigen 600. fl. masen die 12 fl. zins der Herr Ammeister den H. Stahlen gelüffert, so herr Ammeister bereits inhanden denselben von H. Zunfft meister Stahlen annoch 100. fl. Gleichbalden baar eingehändiget, vnd zu der Cession in der Contract stuben, nebst H. Rathherr Gambßen Er H. Zunfftmeister Stahl abgeordnet worden (…)

Le marchand Essig n’a pas l’intention de renouveler le bail des logements au rez-de-chaussée. La marchand Longho se propose de reprendre le bail. Les échevins donnent leur accord.

1756, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 17) Freÿtags den 30. Julÿ 1756. – Ihro Gnade Herr Ammeister Johann Friderich Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt, daß Weillen H. Eßigs Lehnung zu End geloffen, so er mit dießeitiger Ehrsamen Zunfft Unteren wohnungen gehabt, vnd Er Länger nicht mehr umb den gehabten Zins der100. lb d sie behalten wolle, hat sich dahero H. Dominique Longo der handelsmann vnd burger allhier angemeldet und umb eine Lehnung auf sechs Jahr Lang Zu treffen anheischig gemacht, dahero auch mit ihme herrn Longo so Zugegen war, vnd denen anwesenden herrn Schöffen dergestalten geschloßen worden, daß die Lehnung auff sechs Jahr lang in allhießiger Löbl. Cancelleÿ Contract stub so auff Künfftige Michaelis ihren anfang genommen vnd auff solche zeit Anno 1762. Zu End lauffen soll, Zu passiren seÿe, umb einen Jährlichen Zinß der 136. fl. Von halb zu halb Jahr zu bezahlen vnd Zwar vor die samtliche vntere wohnungen und anderes, wie solches H. Eßig bis dato alles innegehabt, nur die frucht böden und das Kleine neben Kellerlein außgenohmen, so die frucht böden zu profit E. E. Zunfft besonder Zu Verlehnen, das kleine Kellerlein aber dem Zunfftbüttel zugebrauchen erlaubet worden, vnd chargiret sich sich E. E. Zunfft auff der Kösten, die benöthigte Kleine reparationen so begehrt werden machen zu laßen, der Entlehner aber kein hülffer in den Keller zu thun berechtiget seÿn solle.

La tribu des Maçons passe le bail correspondant avec le marchand Dominique Longho

1756 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 203-v
innamen E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Peter Pflug und H. Samuel Werner als Zunfft meister
in gegensein H. Dominique Longo des handelsmanns
auf erwehneter Zunfft stub unten auf dem boden die untere neben einander liegende in einer Stub, Camin kammer und einem großen Saal bestehende zimmer, die kleine stub beÿ dem bronnen samt der darneben sich befindlichen kuchen und zweÿ cabinets, den garthen, platz im hoff unter dem schopff für holtz zu legen und den großen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff bevorstehenden Michaelis A° 62 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 68 pfund

La tribu des Maçons loue des coffres à grains au receveur Jean Philippe Gottsmann

1756 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 205-v
innamen E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Peter Pflug und H. Samuel Werner als Zunfft meister
in gegensein H. Johann Philipp Gottsmann des adelischen schaffners
verlühen, auf gedachter Zunfft stub die zwei übereinander befindlichen großen Fruchtkästen um darauff nicht mehr als 500 Fiertel harte früchten und 200 biß 300 Fiertel habern zu schütten – auff 1 jahr anfangend auff innstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

L’assesseur au Grand Sénat Jean André Bruder propose de modifier l’accord passé en 1729 avec Gérard Geoffroi Becker après que ses ouvriers y ont contrevenu à son insu.

1759, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(73-v) Sambstags den 29.ten Septembris 1759.
Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt die Ursach diese zusammen Kunfft, wie daß weillen H. Johann Andreas Bruder E. E. Großen rathß allhier alter beÿsitzer Und Handelsmann in seiner ihme Eigenthümlich zuständigen neben diese Ehrsamen Zunfft gelegenen behausung auff die mit gedachter Zunfft und H. Bruder gemeinschaftliche Maur und gibel theils eine sogenante tröckneÿ mit neun höltzen bögen auff die helffte der maur theils hinten zu ein Stöcklein, womit die gantze maur verfangen, sitzen laßen, solches ein seitige Verfahren Zum beförchtenden præjudiz der Ehrsamen Zunfft so schlechter dingen aber nicht hat können geschehen, angesehen es nur den 22. Augusti 1729 zwischen gedachter Zunfft und weÿl. H. Gerhard Gottfried Becke gewesenen schwerdfeger alß vormahligen Inhabern solcher behaußung errichteten Contract Verschreibung zuwider willen aber H. Rathherr Bruder sich vernehmen Laßen, wie daß Er an diesen Verfahren gantz Unschuldig seÿe, Indeme seine bauleuthe das werck, und wie weith seine gerechtigkeit gehe, bester hätten verstehen, und Ihme es anzeigen sollen, da nun aber das gebäu würcklichen stehen und ohne große Unkosten nicht Verändert werden könne, derowegen Er H. Rathherr Bruder zu einem gedachten Collegio dero H. Schöffen beliebigen billigen Revers, daß nemblichen dießes sein Gebäude zu Keiner Zeit gedachter Zunfft gebührenden rechten an der gemeinschaftlichen Maur præjudirlich seÿn solle, sich verstehen wolle, alß Ist deßwegen zu Verhütung eines zu beförchtenden heraus entstehen könnenden processes Ein Vergleich und respective Revers auffgerichtet worden, deßen auffsatz gäntzlich abgelesen Und nach anhörung desselben, und behaltener Umbfrag ist der abgelesene Revers und respective Vergleich von seiten der anwesenden herrn Schöffen unanimiter billiget, auff und angenommen worden, mithin zu erlangnung seine erforderlichen Kräften, soll derselbe in Löbl. Cantzleÿ Contract stuben auff Kösten H. Rathherrn Bruders Enregistrirt, auch davon Ein Extract zu E. E. Zunfft Protocollo durch denselben gelüffert worden, beÿ welcher Enregistrement H. Rathherr Johann Friderich Ströhlin, H. Bau Inspector Samuel Werner und H. Lt Jean François Simon der Zunfftmeister als deputati ernennet worden seÿen.

La tribu des Maçons passe un accord avec Jean André Bruder qui s’engage à régler tous les frais du procès porté devant le Conseil souverain d’Alsace

1761 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 131
innamen E. E. Zunfft der maurer H. Rathh. Johann Friedrich Strohlin, H. Lt. Johann Frantz Simon der schaffner des vindling haußes, H. Frantz Paul Acker der statt kachler als dermahlige zunfft meister ane einem
H. Rathh. H. Johann Andreas Bruder ane anderen theil
demnach erstgedachte H. Bruder wegen der von ihme zwischen gedachten Zunfft und ihme H. Bruder gemeinschafftlich habenden maur oder gäbel aufgeführte druckeneÿ und nebens gebäu sowohl alhier beÿ E. E. kleinen rath als auch nachdeme von ihme interponirten appel au Conseil souverain d’Alsace mit E. E. Zunfft in process gefallen (…)
verglichen, 1. soll H. Rathh. Bruder das wider die Cantzleÿ Contract verschreibung vom 22. Augusti 1729 errichtete gebäu, bestehend in einer druckeneÿ längs an sein H. Bruder hauß ziehend und einen nebens gebäu ane einem eck gegen dem Franckischen hauß herum gehend, wann solches E. E. Zunfft der Maurer in dem stand wie es jetzt befindlich laße, als eine bloße vergünstigung ansehen.
2. verspricht er H. Bruder das wann heut oder morgen E. E. Zunfft oder auch er selbst auf die gemeinschafftliche maur sowohl auf seithen der druckeneÿ als des nebens gebäuds bauen wollte, H. Bruder die maur auf seinen kösten allen ohne der Zunfft beÿtrag mit einem alhiesigen gantzen stein oder maurstein dick gantz zu begreiffen und auffzuführen schuldig seÿe, mit dem vorbehalt daß der quæstionirte giebel immer gemeinschafftlich bleibe auch er H. Bruder in solchem fall das über seine druckeneÿ gemachte sattel dach abbreche und sich mit einer halben gegen seinem eigenthum gehen begnügen solle.
3. soll er die in seinem neu errichteten gebäu gemachte öffnungen sein anerbiethen gemäß entweder mit eisen dratt oder mit eisernen stangen nach belieben der Zunfft versehen, damit nichts auf der Zunfft gerechtigkeit und eigenthum geworffen werden konne.
4. daß er H. Bruder alle in dem zwischen E. E. Zunfft und ihme beÿ E. kleinen rath als auch zu Colmar (…) process aufgeloffenen unkösten auf sich zu leiden.

Un cocher propose de reprendre le bail de Dominique Longho. Les échevins le ratifient le 8 janvier 1761.
La ville propose de louer une partie du poêle pour servir de chambre des subhastations, à savoir le logement au rez-de-chaussée, le magasin, la grande cave et le grand poêle de la tribu. Les échevins donnnent leur accord moyennant un loyer annuel de 75 livres. Ils ratifient le 26 février un bail de dix-huit ans moyennant 250 livres tournois les six premières années et 300 les douze autres.

1761, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 99-v) Anno 1761. Donnerstags den 8.ten Januarÿ – der sogenante Schwartzhannß Ein Lehenkutscher allhier stehet vor, und bittet Ihne Zu erlauben in die Lehnung H. Dominique Longho den handelßmann und burgern alhier Verlehnten Untergemachen, Magazinen, Garthen, stallung wie auch schopff vnd großen Kellers Zu stehen den würcklichen preiß wie gedachter H. Longho es innhat, ihne zu passiren.
Ist per Maiora Erkandt worden, seÿe die sach auff etlicher täg Zue bedacht Zu Ziehen

(f° 99-v) Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender herr Oberherr proponirt, Wie daß von seithen H. Bau Inspectoris Samuel Werners hochdemselben referirt worden, daß man von seithen Löbl. Statt das Ganthauß auff gewiße Jahr Löbl. Statt das Ganthauß auff gewiße Jahr auff diesseitiger Zunfft vermittelst eines übereinkommenden Zinses auffrichten möchte, mithin von denen Hh. schöffen Zu vernehmen seÿe, ob und vor wie Viel man solche verlehnen wolle, worzu Zu Verlehnen wäre die untere wohnung, Magazin, ein theil des großen Kellers vor den ganthkäuffler mit Vorbehalt des übrigen theils des großen Kellers vnd frucht böden, so dann die große Zunfftstub.
Ist unanimiter Erkandt worden, daß wan Löbl. Statt 75. lb Jährlich ane Zinß geben wollen man solches Vor eine achtzehenjährige Lehnung Verlehnen könne, mit vorbehalt der fruchtböden vnd des grosen kellers wavon ein theil den ganthkäuffler darzu könte verlehnt werden, welches H. Bau Inspector Löbl. Statt Zu referiren auff sich genommen vnd dißeits darzugebetten worden

(f° 102-v) Donnerstags den 26. Februarÿ 1761. – H. Rathherr Geörg Michael Müller in abweßenheit des hochgebietenden herrn Oberherrn proponirt, daß diese Versamblung darumb angestellt seÿe, umb zu reguliren, waß von seithen E. E. Zunfft gemächen Zu Etablirung E. E. Ganth gerichts darauff könne angewießen werden, worauffhin dan, nachdeme durch die anwesende Hh. Schöffen die Untergemäch à rez de chaussée selbsten besichtiget worden, unanimiter Erkandt worden, daß Löbl. Statt vor eine achtzehnjährige Lehnung so auff annunt. Mariæ nechsthin ihren anfang nehmen solte zu etablirung des Ganth gerichts vnd Conservirung der Meubles vnd Effecten wie auch Zu logirung des Ganthkäufflers alle Untere gemach a rez de chaussée, wie auch die Stub vnd Kuchen vnter der schöffen stub vnd Ein platz im Keller vor des ganthkäuflers wein zu Logiren vnd Zwar von der hintern maur beÿ der hintern thür ein schuh weiter über die thür hinauß alß welche theil mit dem andern Keller mit einer Lattenwanth auff Unkosten der Statt zu zumachen seÿe:/ verlehnt werden soll, vnd Zwar die Sechs Erstere Jahr à 250. Livres Jahrs und die übrige Zwölf Jahr Jährlichen umb 300. Livres und Zwar mit bedingnuß, daß sothane gemach und wohnung samtlich Zur commoditæt des Ganthgerichts vnd conservirung der Effecten, wie auch zu logirung des Ganthkäufflers auff unkosten löbl. Statt bequemlich gemacht werden solle, auch wird von seithen Hh. Schöffen erlaubet, die große Zunfftstub Zu haltung der übersteigerungen Zu gebrauchen, Jedoch also daß wan selbige Zu versamblung der Zünfftigen benöthiget, sie Jederzeit Lehr seÿn solle, auch alle abend, wen selbiger tag versteigerungen darinn gewesen seÿnd, die übrig gebliebene Effecten under* in die Magazin gethan werden, mithin die Zunfftstub all abend geraumbt seÿn soll, worüber dan eine ordentliche Lehnung in Löbl. Statt Cantzleÿ Contractstuben zu errichten seÿe, vnd darzu diesseitig deputirt worden H. Rathherr Müller, H. Acker der nunmahlige Zunfft Meister, und H. Lt. Jean François Simon.

Le prévôt propose de déplacer la salle des échevins et de convertir l’ancienne salle en logement pour l’huissier en ajoutant un petit bâtiment qui servira de cuisine.

1763, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 147) Dienstags den 16.ten Augusti 1763 – Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt, die Ursach dieser zusammen Kunfft, wie daß, weillen auff dießeitiger Zunfft die schöffenstub in einem sehr schlechten stand sich befindet, solche aber Zu repariren die Unkosten nicht werth seÿe, dahero denen herren schöffen proponiren wollen, ob sie nicht gesinnet seÿen, anstatt solcher reparationen und flickwerck die schöffenstub neben die große Zunfftstub Zu machen, und die nunmahlige schöffenstub mit einem anhangenden Neuen Gebäuel Zu seiner Kuchen vnd einigen Cammern Zu des büttels wohnung Zu machen.
Worauffhin von denen anwesenden herrn Schöffen unanimiter Erkandt worden, daß Herr Bau Inspector Samuel Werner, so beÿ dieser Versamlung nicht erschiene, ersucht werde, wegen sothane reparationes, vnd neue Einrichtung einen riß darüber zu verfertigen, welcher als dan dem Collegio umb deßwegen fernerer Verordnung machen zu können.

Le prévôt déclare que le tribu a un excédent de 300 livres qui peuvent soit être placés à la Tour aux deniers soit servir à faire une nouvelle salle des échevins et un nouveau logement pour l’huissier. Le choix se porte sur les réparations.

1767, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 210) Freÿtags den 5. Junÿ 1767 – Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust hochgebietender Herr Oberherr proponirt, die Ursach dieser zusammen Kunfft, daß weillen E. E. Zunfft Recess, so sich albereit gegen 300. lb d belauffet, mithin hochderselbe von denen Hh Schöffen bernehmen wollen, wie sie Intentionirt wären, entweder solches geld auff den Pfenningthurn gegen tregung Zinses anzulegen oder aber die schöffenstub, so sich in einen sehr schlechten stand befindet, Zu verändern, vnd wo des büttels wohnung nun mahlen ist, selbige dahin Zumachen und des büttels wohnung, wo die schöffen stub ist nebst seinen anhang gebäus Zu einer Kuchen von denselben Zu setzen.
Worauffhien unanimiter durch die anwesende Hh. schöffen Concludirt worden, daß H. Bau Inspector Werner Einen Plan über das gantze gebäu Ers. Zunft vnd als dan mit Zu Ziehung H. Rath. Müller und H. Werckmeister Götzen Einen devis oder überschlag machen möchte, so dann solchen Plan und überschlag E. Löbl. Collegio derer Hh. schöffen zu Communiciren, damit von demselben als dann was anjetzo sie ins werck stelen laßen wolten könte gemacht vnd verfertiget werden.

Le prévôt demande aux échevins s’ils souhaitent faire les constructions. L’assemblée charge Samuel Werner d’établir des plans.

1769, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 242) Donnerstags den 7.ten Decembris 1769
Hochgebietender Herr Oberherr proponirt Löbl. Collegio derer Hh Schöffen sich vernehmen Zu laßen, ob sie willens seÿen diesseitige Zunfftstube zu bauen oder nicht.
Worauff unanimiter Erkandt worden, daß man dieselbe bauen solle und wolle. Darauffhin herr Bau Inspector Werner gebetten und beladen worden ohnverzüglich einen Plan in das reine Zu Verfertigen, vnd solchen als dan diesseitig Zu Communiciren, umb als dann ferner darüber Zu deliberiren.

Les préposés aux affaires foncières ratifient le nouveau bail de neuf ans passé avec la Chambre des subhastations

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
(f° 244-v) Dienstags den 13. Aprilis 1779. – E.E. Zunfft der Maurer pto. Lehnung wegen der Ganth
H. Exsenator Michael Mülller, als Zunft meister Er. En. Zunft der Maurer bittet da die lehnung wegen der Ganth mit Ehrengedachter Zunft zu end gehet um ausweisung, ob Löblicve Stadt solche Lehnung zu continuiren gesonnen.
Erkannt, Seÿe die Lehnung auf Neun Jahr zu continuiren.

Le conseiller badois Jean Frédéric Strœlin demande que la tribu lui loue un emplacement afin d’y construire une remise et une écurie pour un carrosse et deux chevaux. Il y est autorisé à condition que les frais soient entièrement à la charge du locataire et que celui-ci s’accorde avec Jacques Ferdinand Hertelmeyer qui perd une partie d’un terrain loué.

1779, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p 467-468) Freÿtags den 5.ten Novembris – Lehnung eines Platzes in dem Zunffthof
Herr Rathherr Johann Friderich Stroehlin, Hochfürstlich Baadischer Hof: Cammer Rath und dieses Löblichen Schöffen Collegiii wohlverdientes Mitglied, præsentirte eine von Ihme unterschriebenene Bittschrift, samt einem Riß über einen kleinen Platz auf dieser Ehrsamen Zunft, mit beÿfegügter Bitte, Ihme solchen Platz für Kutsch und Pferd um einen jährlichen Zins Zukommen Zu laßen und eine Remise sampt Stallung darauf zu erbauen, wozu Er das nöthige Holtzwerck auf seine alleinige Kösten liefern wolle, unter dem ferneren Anerbieten, daß selbiges sowohl , als auch dasjenige, nach seinem Absterben E E Zunft eigen bleiben sollen vorbehältlich jedoch, wann Er wegen einem Bau solchen Platz räumen müßte, daß Ihme das Holzwerck wieder Zurückgegeben werde.
Nachdeme nun erwehnte Requete durch nich den Zunftschreiber deutlich abgelesen war, so wurde nach gehaltener Umfrag Erkant, daß Ihme Herrn Rathherrn Stroehlin der in produciren Riß abgezeichnete Platz auf diesortiger Ehrsamen Zunft Zu Erbauung einer Remise und Stallung für eine Kutsch und Zweÿ Pferd auf lebens lang Lehnungs weiße um einen jährlichen Zins von 24 Gulden hiesig Current einzuraumen und Zu überlaßen seÿe, unter der bedingung, daß er das gantze Gebäu solcher Remise und Stallung auf seine alleinige Kösten zu machen habe, ohne der Zunft einigen Beÿtrag, dagegen aber derselbe das erste Jahr von dato angerechnet, selbiges Zinsfreÿ genießen solle, und falls Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer, der Maurer und Steinhauer alhier, wegen Verlust eines kleinen theils des in Lehnung habenden Platzes, sich beschwehren würde, Er Herr Rathher Stroehlin sich mit demeselben abzufinden und ihn zufrieden Zustellen habe, auch solle das gantze Gebäu auf Sein Herren Rathherrn seeliges Absterben E: E: Zunft eigen verbleiben, würde aber derselbe wegen einem Bau, oder aus andern nothwendigen Ursachen bemelten Platz wiederum räumen müßen, so solle Ihme nur allein das holtzwerck wieder an sich zu Ziehen erlaubt seÿn.

La tribu nomme des experts pour régler le différend qui s’est élevé entre Jean Frédéric Strœhlin et Jacques Ferdinand Hertelmeyer

1780, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 523) Freÿtags den 10.den Novembris. – Experten Ernennung wegen Erbauung eines Stalls auf E.E. Zunfft
Herr Rathherr Johann Friderich Stroehlin, dieses Löbl. Schöffen Collegii Mitglied, producirte schriftliches Memoriale Zufolg deßen er aus oberwehnter Rechnung ersehen habe, was maßen herrn Härtelmeÿer, des Gerichts beÿsitzers, habende Forderung von Herrn Lt. Röderers Zunftmeisters Zeit her de Anno 1778. annoch in Streit und ohnerörtert seÿe, da nun Er Herr Rathherr Stroehlin wegen Erbauung eines Stalls auf E. E. Zunft unter der Hand auch in diese Contestation gezogen werde, so bittet Er in der Streitsache Zwischen Herrn Härtelmeÿer und Herrn Zunftmeister Müller Zween Experten zu ernennen, um Herren Härtelmeÿers gantze Forderung zu schätzen, und dann E: E: Gericht ihre getreue Meinung darüber abzustatten, demnach ihne Herrn Supplicanten nur Zu Bezahlung des Taglohns derer Gesellen anzuhalten, hingegen aber, in Betrachtung Er die Zimmer arbeit, so auf 84. fl. sich belauft, E: E: Zunft Zukommen läßt, das Maurerwesen von seithen Ehrengedachter Zunft Zu übernehmen und Zu bestreiten, damit besager Zwischtigkeit ein Ende gemacht und Hr Härtelmeÿer bezahlt werde.
Hierauf wurde Erkannt, daß Zu solcher Abschatzung Herr Werckmeister Andreas Joseph Kaltner, Steinmetz, und Meister Michael Nagel, Maurer und Steinhauer alhier, als Experten Zu ernennen seÿen, auf abzustattende Relation was dann ferner ergehen solle was rechtens.

La tribu loue la salle des échevins au menuisier Ernest André Bruer

1781, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 578) Freÿtags den 1.ten Junii – Verlehnung der Schöffenstub an einem Schreiner
Meister Ernst Andreas Bruer, Schreiner und burger alhier, stehet vor und bittet ihme einen Platz auf E: E: Zunft um in denen Meßen feil Zu haben, für einen biigen Zins Zukommen Zu laßen.
Erkannt, seÿe demselben die Schöffenstube Zu dem End anzuweisen und um einen jährlichen Zinß von 21. Gulden jedesmal Zur Hälfte Zahlbar, einzuräumen mit dem Anhang jedoch, daß er jährlich beÿ dieser Ehrsamen Zunft hochgebietendem Herrn Oberherrn oder Herrn Zunft meister wiederunb neuerdings darum anhalten und für die jeweilige Churnacht solche Stube raumen solle.

La tribu loue le grand poêle au montreur de marionnettes Jean Guillaume Krah

1781, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 599) Sambstags den 24.ten Novembris – Verlehnung der Großen Zunftstuben
Herrn Johann Wilhelm Krah, des Marionnetten spielers Ehefrau stunde vor und bat, man möchte Ihnen die Große Zunftstube um einen monatlichen Zins bon 30 Livrres in Lehnung Zukommen laßen.
Erkannt, seÿe der Implorantin in ihrem begehren abermahlen wie in Anno 1779. mit dem Anhang zu willfahren, daß die Lehner auf den Schwörtag und des Regierenden Herrn Ammeisters Umfahrtstag, oder auf einen anderen ohnvorgesehenen Verfall die Zunfftstub ohne einigen Abzug oder Entschädigung wiederum raumen solle.

Les échevins refusent au menuisier Ernest André Bruer de lui louer le grand poêle au lieu de la salle des échevins pendant les foires.

1782, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 618) Mittwochs den 8.ten May – Petitum
Mstr Ernst Andreas Bruer, der Schreiner alhier, bat man möchte Ihme statt der Schöffenstub die große Zunftstub in denen beeden Meßen Lehnungs weiße und um einen leidentlichen Zins Zukommen laßen.
Erkannt, seÿe derselbe mit seinem begehren ab und an die Ihme den 1. Junii 1781. gegönnte Lehnung zu verweisen, jedoch wann künftiger Zeit die große Zunfftstub leer bleiben würde, solle ihm freÿstehen sich als dann an den Herren Zunftmeister Zu wenden und diesem die Hände eröfnet seÿn, ihm einen Platz allda um einen billigen Zins anzuweisen.

Les échevins approuvent la proposition du médecin Béat Ignace Lachausse de lui louer une remise et une écurie. Ils approuvent les réparations à faire dans le logement humide qu’occupe l’huissier.

1783, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
Verlehnung der Remise und Stallung – Büttels Wohnung
(p. 649) Donnerstags den 13.den Martii – Verlehnung der Remise und Stallung
Herr Werckmeister Andreas Joseph Kaltner, der dißjährige Herr Zunftmeister, trägt vor, daß Herr Rathherr Beatus Ignatius Lachausse, Medicinæ Doctor alhier, sich beÿ Ihme gemeldet habe, um die E. E. Zunft zuständige Remise und Stallung in Lehnung Zu nehmen, sich Zu erklären, wie Sie hierüber gesonnen seÿen.
Nach gehaltener Umfrag wurde Erkant, daß dem Herrn Zunftmeister die Hände Zu eröfnen, besagte Remise und Stallung, so gut möglich jedoch nicht unter einem jährlichen Zins von Vier Louisd’or Zu verlehnen, und mit dem Anhang, daß der Lehner selbige auf seine Kösten in gutem Bau und Stand erhalten und für den Schaden zu stehen habe, wann durch deßen oder seines Gesinds Verschulden ein Brand allda entstünde.

(p. 650) Büttels Wohnung – Herr Zunftmeister Kaltner bringt ferner an, daß des Zunftbüttels Wohnung sehr feucht und ungesund, worüber sich deßen Vorfahren auch schon beklaget haben, und wäre aus verschiedenen Ursachen Zu wünschen, daß solchem Übel abgeholfen würde, welches mit wenig Unkosten leichtich geschehen könte, wann man in deßen stube einen entre-sol machen würde, worauf derselbe schlafen könnte.
Erkannt, seÿe des Herrn Zunftmeisters Vortrag zu billigen und derselbe Zu authorisiren, auf der Zunft Kösten diese nöthige Einrichtung machen zu laßen.

Les préposés aux affaires foncières ratifient le nouveau bail de trois ans passé avec la Chambre des subhastations

1789, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
(f° 257-v) Dienstags den 5.ten Maji 1789 – Continuatio der Lehnung mit E. E. Zunfft der Maurer wegen dem auf derselbigen befindlichen Ganths
Idem [H. Inspector Striedbeck] nahmens H Lucas Walther des dermahligen Zunftmeisters E. E. Zunft der Maurer berichtet, daß Sie den 13. Aprilis 1779 auf 9 jahre prolongirte Lehrbrieff dato Zu ende geloffen, zu folg welcher das gantze untere stub gedachter Zunft nebst einer gantzen wohnung für den Ganth, und Ganthkäuflers aufenthal Löbl. Statt gegen reichung eines jährlichen Zinßes von (-) überlaßen worden, mit gehorsamster Bitte, desfalls ferner Zu erkennen.
Erkannt, Continuatio der Junÿ unter den nemlichen Bedingnußen auf dreÿ jahr.

Le maçon Guillaume Renn acquiert l’ancien poêle des Maçons devenu bien national

1794, (11.5. ou 22 floréal 2), Q 1075
Première Enchère de Bieins Nationaux situés en cette Commune dépendans ciddevant da la ci devant tribu des Maçons
L’an Second de la République françoise une et indivisible le 5 du Mois de Floréal à neuf heures du matin (…) Lecture et jnterprétation en Langue allemande faite des Conditions ci-dessus et des autres parts il a été procédé à la première enchère et Adjudication provisoire des Biens Nationaux dont la Désignation suit, Savoir dans la Commune de Strasbourg
La ci dev. Tribu des Maçons, situés Rue des Juifs n° 5, contenant 296 toises 5 pieds quarrés de Superficie. Le principal Corps de logis a Six croisées de face Sur la rüe, une porte charretière, Le réz de Chaussée est composé, d’un Vestibule et escalier, Sur la droite quatre pièces, dont deux Sur la Cour et deux Sur la Rue, sur La gauche de l’Escalier, qui est l’Aile droite de la Cour, il y a deux Pièces, Cuisine et Chambre à poêle, Sur La gauche de la porte d’entrée est un petit bucher, et à la Suite un appentis dont la première partie sert de remise et dans le fond une Ecurie pour deux chevaux. Depuis La fermeture de la Remise jusqu’à l’Angle du Pignon de l’Aile droite, est le jardin, fermé tant en planche qu’en lattes. Il n’y a d’autres Latrines que dans le jardin, un puit dans la Cour, et deux Caves voutées dans le Corps de Logis Sur la Rue. Le premier Etage consiste en une gallerie en partie ouverte et l’escalier, sur la gauche duquel il y a quatre pièces, Cuisine du côté de la Cour et trois pièces du côté de la Rue compris La grande Salle qui a un fourneau. Il est terminé par un double grenier. Sur la droite de l’Escalier du même étage, une seule pièce qui a vue sur la Cour et Le jardin est terminé par un Seul grenier. Le tout estimé par Expert à la somme de 24.600 livres.
Adjudication définitive. Le 22 du Mois de floréal An Second (…) le Directoire a adjugé au Citoyen Guillaume Renn, Maçon en cette Commune comme dernier enchérisseur la Maison sésignée en l’affiche et au présent procès verbal pour le prix et somme de 36.000 livres
(Procès verbal joint) L’an 1793, deuxième de la république francoise, Le 28° jour du mois d’avril. Le Citoyen Pinot architecte, Expert nommé par délibération des administrateurs du Directoire du département du Bas rhin, meme district, en date du 24 du mois de mars 1793, après avoir preté Le Serment entre les mains du Citoyen marchand juge de paix du Second arrondissement, de Bien et fidemenet procéder aux toisé et à l’Estimation de tous les Batimens Size en cette ville appartenant aux Communautés des Arts et metiers, je me suis transporté au Batiment nommé poêle des maçons rue des Juifs n° 5 ou étant après avoir examiné toute la localité et distribution des Batiments, cour et jardin, j’ai toisé toute la surface du terrain, Laquelle contient 296 toises 5 pieds quarrée de Superficie. Le principal Corps de logis a Six croisées de face Sur La rüe, une porte Charretière, La distribution du réz de Chaussée du dit Corps, est composé, d’un vestibule et Escalier, Sur La droite dudit, de quatre pièces, deux Sur la cour, et deux Sur la rue, Sur La gauche de l’Escalier, qui est L’aile droite de la cour, il y a deux pièces, cuisine et Chambre à fourneau, Sur La gauche de la porte d’Entrée est un petit Buché, et à la Suite un apenty dont La première partie sert de remises, et dans Le fond, une Ecurie pour deux chevaux depuis La fermeture de la remise jusqu’à L’angle du pignon de L’aile droite, est Le jardin fermé tant en planche qu’en latte. il n’y a d’autre Latrines que dans Le jardin, un puit dans La cour, et deux Caves voutées dans le Corps de logis Sur la rue. La distribution du premier Etage contient une gallerie en partie ouverte et L’escalier. Sur la gauche dudit, il y a quatre pièces, cuisine du côté de la Cour, et trois pièces du côté de la rüe, compris La grande Sale qui a un fourneau. et terminé par un double grenier. Sur la droite de l’Escalier du même Etage une seule pièce qui a vu Sur la cour et jardin, et terminée par un Seul grenier. J’estime Le Contenue des dits Batiments et terrain appartenants à la somme de 24.600 livres, de tout quoy j’ai dressé Le present rapport pour servir a valoir ce qu’il en Sera ordonné, Strasbourg ce 28. avril 1793, L’an Second de la republique
acp 23 f° 65 du 24 floréal 2

Originaire de Möhringen dans la principauté de Furstenberg, le maçon Guillaume Renn épouse en 1791 Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer : contrat de mariage, célébration

1791 (27.5.), Me Laquiante (6 E 41, 1121) n° 43 – enregistré f° 1 du 1.6.
Contrat de mariage, communauté partageable à deux et un tiers – Sr Guillaume Renner Me. Maçon fils majeur de Jean Renn, maçon a Möringen dans la principauté de fürstenberg, et Anne Barbe Meyer
De Dorothée Schroeder veuve de Jacques Ferdinand Hertelmeyer me maçon

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 39-v)
Anno Domini 1791 die vero 30 maji, unâ proclamatione super duabus aliis dispensatum est (…) sacro matrimonii vinculo, previé recepto mutuo consensu, in facie ecclesiæ conjuncti sunt fredericus willelmus Renn oriundus ex Moehringen dioecesis constantiensis filius legitilmus et majorennis joanis Renn et Barbaræ Meyerin civium et conjugum ibidem et catharina Sorothea Schrederin vidua ferdinandi herdelmeyer civis olim hujatis, ambo in hâc parochia commorantes (signé) friederich Wilhelm Renn, dorothea schröttrin (i 48)

Frédéric Guillaume Renn loue une partie de la maison à la société dite de la Réunion des Arts, au nom de laquelle agissent cinq professeurs de musique. Il s’engage à faire faire les travaux établis par les plans avant vendémiaire an VIII

1799 (15 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 7
Bail du 15 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Bail du 28 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Cejourd’hui 28 floréal an VII de la République française une et Indivisible (…) furent présents le C. Fréderic Guillaume Renn maître maçon de cette commune, Lequels a reconnu avoir donné ainsi que par les présentes il donne à à Bail et loyer d’argent pour 9 années consécutives qui commenceront à courrir au premier vendemiaire de l’an huit
aux citoyens Laurent Chappuy, Felix Bartisch, Jean Baptiste Cladé, Charles Dumoncheau, Jean Guillaume Busch, fils tous cinq professeurs de musique de cette commune, Directeurs de la société dite de la Réunion des Arts
La partie de devant de la maison a lui appartenante a Strasbourg rue des Juifs n° 5 depuis le Rez de chaussée jusqu’au comble avec la petite cave qui se trouve sous la même partie de maison, dont l’entrée donne sur le cour et qui se trouve divisée en deux caves par une séparation en Lattes de manière que la grande cave demeure a la disposition du Bailleur,
Le C.en Renn promet de plus de faire les Changements suivants dans le corps de logis loué
Ladite partie de maison de devant consistera au rez de chaussée dans un salon ayant porte d’entrée sur la rue, une grande chambre à côté sur le devant plus une cuisine donnant sur la cour, audessus de laquelle il y aura un entresolle divisée en deux pièces, Il y aura de plus un corridor de largeur convenable a Côté de la Cuisine qui conduira dans le salon et dans la cuisine et aux entresolles, la cour de devant sera commune, Il y aura de plus dans la cour deux buchers séparés dont un a l’usage du restorateur propre à y mettre environ six cordes de Bois et l’autre a l’usage de la société pour a contenir environ deux cordes de Bois,
au premier étage a droite de l’escaler il y aura une chambre a alcove et cabinet ayant vue sur la Cour,
à gauche de l’escalier un vestibul fermé avec une porte ordinaire dont le Bailleur aura une clef pour se rendre dans son logement,
a côté du vestibule une antichambre ayant une porte de communication avec la grande Salle,
Ladite grande salle sera haute de 20 pieds sans croisée ni embrassure le jour venant d’en haut par un œil de bœuf a grand vitrage, le plafond sera ceintré en forme de voute il y aura sur les trois faces a l’exception de celle ou sera placé l’orchestre une galerie élevée de 8 pieds ayant un rang de Bancs garnis et rembourrés au dessous de la gallerie il y aura également deux rangées de bancs aussi garnis et rembourrés l’un plus élevé que l’autre et l’inférieur sur une élévation de six pouces du plancher,
L’orchestre sera construit à tiroirs a l’instar de celui de la maison du Cn. ferrier,
derrière l’orchestre il y aura dans l’épaisseur du mur deux armoires a Clefs,
de l’antichambre il y aura une communication garantie de l’injure du temps avec la grande et la petite salle,
cette petite salle sera faitte du côté de la Cour et communiquera avec une Chambre a côté donnant également dans la cour,
Il y aura dans la petite salle une porte de communication avec le corridor qui conduit aux latrines, Dans le corridor il sera pratiqué un escalier qui conduira au second étage dans une grande pièce construite au dessus de la petite salle de ladite chambre a côté et des latrines,
Il y aura deux fourneaux au rez de chaussée, un autre dans l’antichambre du premier Etage, un quatrième dans la grande sale et un cinquième dans la petite salle a côté – Le présent bail et Convention est fait pour et moyennant un loyer annuel de 3000 francs
(…) 4. attendu que le C. Renn Bailleur sera dans le cas de faire des Changements, réparations et améliorations très considérables à ses frais et dépens dans les Locaux qu’il louent aux C. Prenneurs, Il a été joint à la minute des présentes le plan qui a été dressé desdits changements, réparations et améliorations par ce dit C. Renn Bailleur et paraphé ne varietur par les parties, les témoins et le notaire.
5. Le C. Renn promet et s’oblige de mettre lesdits locaux dans l’état prescrit par ce plan d’ici au premier vendemiaire l’an VIII. a peine d’un dedit de 3000 francs (…)
6. pour ce qui concerne le Décoration intérieure de la sale et l’ameublement des salles et appartemens loués Ils seront à la Charge des prenneurs
[Joints] Plan de distribution et appartenantes de l’établissement au 1. Etage d’une salle de concert et Balles de la Comp. dite Reunion des arts Projetté à la Ci devant Tribune des Maçons, a Strasbourg le 15 floréal 7
Profil sur la largeur pris an principal Corps de Bâtiment de la ci devant Tribune Projetté pour la salle de Concert et Bals de la Compagnie dite Réunion des arts a Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 52 du 16 flo. 7

Les directeurs de la Réunion des Arts louent la restauration au limonadier Philippe Jacques Weiler

1799 (28 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 11
Bail du 28 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Cejourd’hui 28 floréal an VI de la République française une et Indivisible (…) furent présents les Citoyens Felix Bartisch, Charles Dumoncheau, Laurent Chappui, Jean Bte Cladé et Guillaume Busch fils tous cinq directeurs de la société connue sous le nom de la réunion des arts à Strasbourg, Lesquels ont dit et déclaré avoir donné à Bail et loyer d’argent pour 9 années consécutives qui commenceront à courrir au premier vendemiaire de l’an huit
au citoyen Philippe Jacques Weiler marchand limonadier en cette commune
tout le rez de chaussée donnant sur la rue Plus un Bûcher pour à contenir six cordes sur le derrière de la maison Plus la salle qui va être construite au premier étage en entrant au gauche ert les deux Chambres au dessus, le tout situé dans le local que les citoyens Bailleurs ont loués dans la maison du Cit. Renn maître maçon de cette commune size à Strasbourg rue des Juifs N° 5 suivant Bail passé en l’étude du notaire public soussigné le 15 floreal ci devant, enregistré le lendemain seize.
De plus Ils lui donnent et louent également le droit de former dans ledit local loué une maison de restoration de caffé et de rafraichissement nécessaires les jours de concerts et Bals, noces et picnics qui pourront avoir lieu au dit local.
Ce bail est ainsi fait pour et moyennant le loyer annuel de 1800 francs valeur métallique

Le négociant Joseph Vigne est condamné par le juge de paix à payer le loyer de la cave sous-louée par le sieur Eintz

1800 (28 brumaire 9), U 1851, Second arrondissement f° 56
28 brumaire 9. Ignace Hurst représenté par le Cit. Eintz fondé de procuration
contre Joseph Vigne, négociant
soit condamné à lui payer une somme de 84 fr par mois à compter du 6 germinal 8 jusqu’au 23 du courant pour loyé de la cave située sous la maison du Cit. Renn maçon rue des Juifs que le dame a sous loué au defendeur

Le cafetier Philippe Jacques Weiler cède une partie de son bail à l’aubergiste Louis Reibel

1803 (3 prairial 11), Strasbourg 6 (28), Not. Laquiante n° 2733
Bail à commencer le 1 messidor prochain jusqu’au 1 vendémiaire 17 – Cit. Philippe Jacques Weiler Marchand Caffetier en cette ville d’une part et
le Cit. Louis Reibel aubergiste de cette ville et Anne Marie Siebold
une partie de son bail qu’il a passé en l’étude du soussigné le 28 floréal 7 avec les actionnaires et directeurs de la Société connue sous le nom de la Réunion des arts, sise rue des Juifs N° 5, cette partie de bail consiste dans le local au Rez de chaussée de ladite Reunion des arts sise dans la susidte rue des Juifs cidevant poil des maçons donnant sur la rue et affectée jusqu’a ce jour au service de la restauration pour les personnes qui frequentent les Concerts et bals qui se tiendront à ladite Réunion des arts pendant la durée du présent bail, plus dans un bucher et dans une cave – ils pourront de même y former pendant toute l’année un établissement pubic de restauration pension table d’hote ou auberge – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 198 du 5 prair. 11

Dorothée Schrœder meurt en 1803 en délaissant quatre fils et la veuve et héritière d’un cinquième.

1803 (5 messidor 11), Strasbourg 1 (25), Me Lacombe, n° 3714 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 86 du 15 mess. 11
Inventaire de la succession de Catherine Dorothée Schroeter, veuve en premières noces de Fredric Jacques Hertelmeyer, décédée le 24 ventose dernier – à la requête de Frédéric Guillaume Renn architecte maçon, Cit. Philippe &, Léonard Laurent Hertelmeyer, André Saus chaudronnier curateur établi par la justice a Joseph Hertelmeyer et Jean Hertelmeyer, Christophe Jules Frédéric Bernard, homme de loi mandataire, d’Anne Marie Schober veuve de Jacques Hertelmeyer héritière universelle de son mari par contrat de mariage reçu Me Lex le 1 germinal 11, héritiers de leur mère – Contrat de mariage reçu Me Laquiante le 27 mai 1791
il appartient a la communauté une maison sise en cette ville rue des Juifs n° 5 consistant en un corps de logis principal sur la rue cave voutée deux ailes cour petit jardin maison de derrière, le tout estimé 44 000 fr, outils de maçon 570 fr, ensemble 44 570 fr
meubles 1686 fr, reprises 1440 fr, dettes actives 17 134 fr, passif 37 400 fr, total de l’actif 63 390 fr

Frédéric Guillaume Renn se remarie avec Catherine Spindler native d’Eckbolsheim : contrat de mariage, inventaire des apports
1803 (7 thermidor 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3768
Contrat de mariage – Frédéric Guillaume Renn architecte de Strasbourg veuf de Catherine Dorothée Schroeder
Catherine Spindler native d’Eckbolsheim fille majeure demeurant à Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 134 du 16 therm. 11

1803 (21 vendémiaire 12), Strasbourg 1 (26), Not. Lacombe n° 3956
Inventaire des apports de Catherine Spindler épouse de Frédéric Guillaume Renn architecte, suivant contrat de mariage reçu par ledit notaire le 7 thermidor 11
meubles 1264 fr, argenterie placé 4000 fr, total 5264 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 89 f° 51-v du 1 bru 12

Les directeurs de la société dite Réunion des arts cédent leur bail à Pierre Guillaume Vogel, directeur des spectacles, et à Catherine Dupont

1806 (17.11.), Strasbourg 6 (34), Not. Laquiante n° 4331
Cession de bail – M. Charles Dumonchau, Felix Bartisch, Laurent Chappuy et Jean Baptiste Cladi, les quatre directeurs de la société connue sous le nom de la réunion des ars
à M Pierre Guillaume Vogel l’un des directeurs des spectacles de Strasbourg et Catherine Dupont et aux autres sociétaires de ladite direction
le restant du bail que lesd. Sr Cédans tiennent du Sr Frideric Guillaume Renn maître maçon de cette ville de la partie de devant de la maison appartenant aud. Sr Renn scise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 ainsi que le tout se trouve mentionné au bail passé devant le notaire soussigné le 15 floréal 7, à commencer le 23 septembre dernier et finira le 22 septembre 1808, moyennant un loyer annuel de 7200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 65 du 19.11.

Contrat de mariage d’un locataire, François Sarger avec Marie Anne Joséphine Marguerite Voltz

1807 (10.3.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2399
Contrat de mariage – François Sarger rentier demeurant rue des Juifs n° 5, fils de feu Jean Jacques Sarger, employé a la douane, et d’Anne Marie Wirth
Marie Anne Joséphine Marguerite Voltz fille de François Michel Voltz, ci devant huissier demeurant actuellement à Ettenheim au dela du Rhin, et de Marguerite Baudel
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 44 du 12.3.

Guillaume Renn loue la Réunion des Arts à Raymond Franck

1812 (12.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 33 n° 2787 ssp du 21 octobre 1811
Bail pour un an par Guillaume Renn architecte à Strasbourg
à Remond Franck de Strasbourg
tout le bâtiment formant le local de la maison des arts avec tous ses emplacemens situé à Strasbourg rue des juifs N° 5 pour 2800 francs

Frédéric Guillaume Renn loue une partie de la maison au marchand de vins Jean Baptiste Dorlet et à Jeanne Michel

1812 (21.5.), Strasbourg 15 (15), Not. Lacombe n° 2560
Bail 6 années à commencer de la St Jean 1812 – Frédéric Guillaume Renn architecte
à Jean Baptiste Dorlet marchand de vin et Jeanne Michel
le rez de chaussée sur le devant de la maison appartenant au Sr Renn sise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 consistant en grande salle, une pièce a côté, la cuisine, garde manger et entre sol avec une portion de cave dans laquelle on entre par la cour, une partie du bucher une petite chambre pour le linge sale, l’emplacement qui se trouve sous l’escalier avec soumission de la part des preneurs de laisser à la disposition du bailleur les jours de bal, l’usage commun du grenier pour prendre la lescive et celui de la buanderie, le Sr Renn s’oblige de séparer la grande salle par une cloison pour en faire deux pièces – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 162-v du 23.5.

Jean Baptiste Dorlet cède son bail au traiteur Claude Stival

1814 (26.7.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3495
Rétrocession de bail à partir de la St Michel prochaine – Jean Baptiste Dorlet, marchand de vin
à Claude Stival, traiteur et propriétaire à Mayence
le bénéfice du bail qui a été passé au cédant par Guillaume Renn architecte du rez de chaussée et des emplacements attenants et dépendant de la maison de rue des Juifs n° 5, suivant acte reçu Lacombe soussigné le 21 mai 1812 pour 800 livres faisant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 33-v du 4.8.

Guillaume Renn loue la Réunion des Arts au professeur de musique Antoine Spol

1816 (22.7.), Strasbourg 15 (21), Not. Lacombe n° 4342
Bail de 3 années à commencer à la St Michel 1816 – Frédéric Guillaume Renn, architecte
à Antoine Spol, professeur de musique
l’emplacement de la maison rue des Juifs n° 5 dite de la réunion des arts dont la spécification suit savoir, tout le premier étage de la maison donnant sur la rue consistant en la grande salle, la salle a côté dite la petite salle et de deux pièces au dessus de la petite salle au rez de chaussée, Deux salles une cuisine l’entresole la partie de la cave qui a servi jusqu’ici au même emplacement, plus une portion de la remise fermée de lattes propre à y serrer le bois, La jouissance des emplacements du premier étage
commencera à la St Michel prochain mais celle des emplacements du rez de chaussée à Noel 26.12. prochain
Le Sr Spoll sera en droit d’user des emplacemens loués pour donner des concerts des bals pour y tenir des réunions pour objets d’art et d’amusement publics autorisés par la police ou regelement – moyennant un loyer annuel de 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 6-v du 23.7.

Frédéric Guillaume Renn meurt en 1818 en délaissant un fils

1818 (12.5.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4973
Inventaire de la succession de Frédéric Guillaume Renn, architecte décédé le 12 mai dernier – à la requête de Catherine Spindler la veuve mère et tutrice légale de Léopold Guillaume âgé de 13 ans – en présence d’André Caimy, courtier de commerce subrogé tuteur dudit mineur – Contrat de mariage passé devant Me Lacombe le 7 thermidor 11

immeubles, une maison et dépendances appelée anciennement la Tribu des Maçons aujourd’hui la Réunion des arts, acquise par procès verbal d’enchère au Directoire du district de Strasbourg le 8 floréal 2, estimée 40 000 francs
une maison, cour et écuries contiguë par derrière à la précédente ayant issue principale sur la rue des Echasses acquise de la succession de Jacques Angly suivant acte reçu Me Lacombe le 16 août 1806, estimée 20.000 francs
la thuilierie du Rhin consistant en deux maison d’habitation, fours, échoppes, jardin, terres et prés située hors la porte Dauphine estimée 30 000 francs, acquise de la ville par contrat passé à la mairie de cette ville, approuvé par le Préfet du Bas Rhin, le 14 novembre 1808
terres à Strasbourg, 600, 3000, 6000 fr
13 ares 30 ca de jardin à gauche de la chaussée du Rhin attenant aux biens dépendants de la Thuilerie acquis par adjudication à la Préfecture du Bas Rhin le 7 septembre 1813, 600 francs
en la demeure du défunt rue des Juifs n° 5
mobilier, chambre à coucher, mansardes, cuisine, à la tuilerie du Rhin 4123 fr, créances actives 15 077 fr, total 19 200 fr
ensemble 100, 200 fr, passif 81 711 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 14-v du 22.5. – vacation du 2.10. (acp 140 F° 104-v du 3.10.)

La veuve Renn loue la Réunion des Arts aux professeurs de musique Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Betz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils

1823 (3.11.), Strasbourg 15 (34), Me Lacombe n° 6571
Bail de 3 ou 6 ans à commencer le 1 avril prochain – Catherine Spindler veuve de Guillaume Renn, architecte tant pour elle que mère et tutrice légale de Guillaume Renn
à Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Petz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils, tous huit artises musiciens (signé) Betz
la salle ditte de la réunion des arts, la petite salle y attenant les deux petites pièces au dessus, l’usage des escaliers et corridor, le tout se trouvant dans la maison située en cette ville rue des Juifs n° 5, avec ladite salle sont loués les bancs fixés dans son pourtour et l’orchestre qui s’y trouve – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 87 du 11.11.

Inventaire après décès d’une locataire, Odile Gedon

1824 (17.3.), Strasbourg 14 (78), Me Lex n° 1982
Inventaire de la succession d’Odile Gedon, fille majeure décédée le 4 mars 1824
Dénomiation des héritiers, la défunte a laissé pour héritiers ses frères et sœurs, I. les enfants de feu Marguerite Gedon, sœur germaine, femme d’André Siffermann, tisserand à Villé arrondissement de Schlestadt pour un quart savoir 1. Barbe Siffermann majeure à Villé, 2. Joseph Siffermann, patissier à Altkirch, 3. Salomé Siffermann fille majeure à Strasbourg
II. Michel Gedon, journalier à Villé pour un quart
III. les enfants de Barbe Gedon, sœur germaine, femme de Jacques Ottenriether, fabricant de chandelles à Rothau pour un quart, 1 Jacques Ottenriether, menuisier à Rothau, 2. Louise Ottenriether majeure à Barr
IV. Salomé Gedon femme de Jean Achtzehner, farinier à Schlestadt sœur consanguine pour 1/12, V. Georges Gedon, journalier à Barr frère consaguin pour un 12°, VI. Madeleine Gedon femme d’Antoine Zimmermann, instituteur à Soultz les Bains pour un 12°
à l’hôtel de la Réunion des Arts rue des Juifs n° 5 où la défunte a demeuré jusqu’à sa mort
mobilier dans la cuisine, dans la chambre à côté de celle à demeure, au grenier 933 fr, créances 2172 fr, terres à Villé 60 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 56 du 19.3.

La veuve Renn loue la Réunion des Arts aux négociants Charles Louis Weyher, Louis Reuss et Jean Georges Hickel au nom du comité Philharmonique d’amateurs

1827 (13.1.), Strasbourg 15 (41), Me Lacombe n° 7693
Bail de 3 ou 6 années à commencer le 1 avril prochain – Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte, et Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire
à Charles Louis Weyher, Louis Reuss et Jean Georges Hickel, les trois négociants, Auguste Kern, secrétaire du consistoire de la confession d’Augsbourg stipulant au nom et comme membres du comité Philharmonique d’amateurs
la salle dite de la réunion des arts, la petite salle y attenant, les deux petites pièces au dessus, l’usage des escaliers et corridor, le tout se trouvant dans la maison située en cette ville rue des Juifs n° 5, avec ladite sont loués les bancs fixés dans son pourtour et l’orchestre qui s’y trouve – moyennant un loyer annuel de 700 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 182 F° 39-v du 15.1.

Propriétaire de la maison qu’il tient de son père, Marie Joseph Léopold Guillaume Renn épouse en 1830 Madeleine Weinling originaire de Pfettisheim

1830 (11.11.), Strasbourg 15 (48), Me Lacombe n° 9068
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire, fils de feu Frédéric Guillaume Renn, architecte, et de Catherine Spindler
Madeleine Weinling majeure de Pfettisheim fille de Jacques Weinling, cultivateur, et de Marie Catherine Mandel
Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 122 du 16.11.

Usufruitière de la maison, la veuve Renn loue la Réunion des Arts à Théodore Humann, receveur général du Bas-Rhin

1841 (8.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 29, ssp du 2 mars 1841
Bail entre les Soussignés Mde Ve Renn propriétaire demeurant à Strasbourg
à Mr Theodore Humann, Receveur général du Bas-Rhin demeurant en la même ville d’autre part, il a été convenu et arrêté de ce qui suit.
Mde Ve Renn a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour 12 années consécutives qui commenceront le 25 mars 1841 et Mr Theodore Humann acceptant, les lieux ci après désignés faisant partie de la propriété connue sous la denomination de Réunion des Arts située à Strasbourg rue des Juifs N° 5 le tout figuré et indiqué au plan que les soussignés ont fait dresser en doubles originaux dont l’un est entre les mains de Me la veuve Renn et l’autre entre celles de M Humann après avoir été certifiés valables et signés par les deux parties savoir
1° Un terrain désigné au plan sous les lettes A, B. C, D, et aboutissant au mur mitoyen entre les propriétés de Mde Renn et de Mr Humann, surbâti actuellement et renfermant le bucher et buandrie
2° Une partie d’un bâtiment contigu audit terrain, composé d’un rez de chaussée avec entresol et marqué au plan par ls lettes A E F G.
Le présent bail est fait aux charges et conditions suivantes auxquelles Mr Humann s’oblige, 1° Il executera à ses frais dans les lieux loués les constructions et changemens qu’il jugera convenables mais il sera tenu de remettre à l’expiration du bail le mur mitoyen AB qu’il aura démoli dans l’état ou il se trouve actuellement ainsi qu’à abandonner les localités avec les constructions qu’il y aura établies
2° Il établira dans la propriété de Me Renn à l’endroit qui sera ultérieurement indiqué une buanderie et des buchers en remplacement de ceux situés aui terrain ABCD fesant l’objet de ladite location. Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 300 francs (…)
Les dépenses pour l’établissement de la buanderie et des buchers est estimé à la somme de 400 francs

Marie Joseph Léopold Guillaume Renn meurt en 1843 à la tuilerie du Rhin en délaissant trois enfants

1843 (3. 8.br), Strasbourg 12 (162), Me Noetinger n° 16.298
Inventaire de la succession delaissée par feu M. Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire Tuilier demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg, décédé en cette ville le 21 août 1843
Aujourd’hui 3 octobre 1843 à deux heures de relevée (…) A la requête de 1° Dme Marie Madeleine Weinling veuve de Mr Marie Joseph Léopold Guillaume Renn (…) agissant 1° comme ayant été commune en biens avec son défunt époux, 2° comme donataire d’une somme de 2000 francs a prélever sur le plus clair de la succession, 2° Comme usufruitière de la moitié des biens délaissés par on mari, le tout aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 11 novembre 1830.
2° en qualité de mère et tutrice légale A. de François Guillaume Renn âgé de 12 ans, B. de Philippe Jacques Renn âgé de 10 ans, C. et de Joseph Ferdinand âgé de 9 ans, les trois enfants mineurs procéés avec le défunt son époux agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de la succession de leur père Marie Joseph Léopold Guillaume Renn. En présence de Mr Jean Jacques Eugène Petiti architecte demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)

Le tout fait, trouvé, déclaré, exhibé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz en la maison mortuaire appelée la Tuilerie du Rhin
Immeubles. Banlieue de Strasbourg
Succession de feu le Sr Renn. Immeubles,1° Environ 39 ares de prés dans la banlieue de Strasbourg au canton Langhaag (…)
2° Une propriété sise à Strasbourg rue des Juifs N° 5 connue sous la dénomination de Réunion des Arts & consistant dans une maison de devant sur la rue, bâtiment en aile à droite & bâtiment en aie à gauche dans la cour bucher corps de logis dans la seconde cour au fond & autres droits & dépendances, tenant le tout d’un côté à M. Humann de l’autre côté M. M. Wüst & Saglio pardevant ladite rue par derrière la propriété Stouhlen. Cette propriété appartient en propre à feu M. Renn pour l’avoir recueilli dans la succession de feu le Sr Frédéric Guillaume Renn son père vivant architecte audit Strasbourg, son père dont il étoit l’unique enfant & seul héritier ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après le décès dud. S. Renn par Me Lacombe qui en a la minute & un de ses collègues notaires à Strasbourg le 12 mai 1818 enregistré. La d. propriété est en partie louée & en partie occupée par De Catherine Spindler veuve du dit Sr Renn mère de M. Renn fils & les parties l’évaluent à un revenu annuel de 1750 francs sans distraction des charges formant au denier vingt en capital de 35.000 francs. Le titre d’acquisition de cette propriété par M. Renn père sur le Ville de Strasbourg ainsi que six anciennes pièces concernant le même immeuble ont été cotés par première et dernière et inventorié sous la présente cote O.
3° La moitié par indivis avec la D. Dame Catherine Spindler veuve Renn mère du défunt propriétaire de l’autre moitié 1° d’Une tuilerie avec maison d’habitation, cour, grange, hangard (…) lieu dit près la menagerie
acp 314 (3 Q 30 029) f° 94 – L’actif de la communauté s’élève à 6923 francs, la garde robe et l’argent comptant 7326 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 57 (vacation du 26 décembre) créances de la communauté 5590
immeubles de la communauté 41.783
Passif de la communauté compris les reprises de la veuve 12.428
Actif de la succession, garde robe 321, 39 ares 40 de pré ban de Strasbourg, 600 francs, maison rue des Juifs 35.000, une tuilerie hors la porte d’Austerlitz avec 30 ares de terres et 13 ares de jardin 18.000 francs
Passif de la succession 2000 francs

Marie Madeleine Weinling, veuve de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn et femme du tuilier Théodore Meyer qu’elle a épousé en 1844, meurt en 1847
1847 (27. Xbr), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.797
Inventaire de la succession de feue Dame Marie Madeleine Weinling en son vivant veuve en premières noces de feu Mr Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire tuilier, & épouse en secondes noces de Mr Théodore Meyer, tuilier, demeurant hors la porte d’Austerlitz, y décédée le 11 décembre 1847.
Cejourd’hui 27 décembre 1847à deux heures de relevée (…) A la requête de 1° De M. Théodore Meyer, tuilier demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg agissant comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec feu dame Marie Madeleine Weinlling (…) & en qualité d’usufruitier viager du quart de la succession de son épouse, le tout aux termes du contrat de mariage ci après analysé
2° de Mr André Auffinger, fabricant de cire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de 1. de François Guillaume Renn âgé de 16 ans, 2. de Philippe Jacques Renn âgé de 14 ans, 3. et de Joseph Ferdinand âgé de 13 ans, (…) lesdits trois mineurs Renn agissant ensemble comme seuls et uniques héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun pour un tiers de la succession de leur mère (…). En présence de Mr Jean Jacques Eugène Petiti architecte demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)
Contrat de mariage passé devant Me Noetinger le 26 juin 1844

acp 368 (3 Q 30 083) f° 33 (déclaration du 8 juin 1848) Mobilier propre à la défunte 5162
Communauté, marchandises et denrées 5621, argent comptant 91
acp 369 (3 Q 30 084) f° 54 (vacation des 8, 9 et 10 février 1848) créances de la communauté 2210, créances douteuses 230
Immeubles, 95 ares de terres ban de Strasbourg lieu dit Ochsenwoerth ou Lombardswoerth d’un revenu de 100 francs – Passif 17.390 et 228
Reprises de la veuve 18.791
Succession de la défunte, objets mobiliers 23.953, immeubles 7 ha 73 de prés en trois parcelles seulement quant à la moitié

Catherine Spindler et ses petits-enfants louent en 1852 la maison au prêtre Pierre Paul Stumpff

1852 (26.1.), Me Noetinger
Bail – Catherine Spindler, veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte à Strasbourg, agissant comme usufruitière de moitié de la maison ci après louée et par le tuteur de François Guillaume, Philippe Jacques, Joseph Ferdinand Renn, enfants mineurs de feu Marie Joseph Léopod Guillaume Renn et de Marie Madeleine Weinling, les deux décédés à Strasbourg
à Pierre Paul Stumpff, prêtre à Strasbourg
pour 3, 6 ou 9 ans du 31 octobre 1852, de la maison connue sous la dénomination de réunion des Arts sise à Strasbourg rue des Juifs N° 5, moyennant un loyer annuel de 1850 francs qui en cas de décès de la veuve Spindler sera augmenté de 300 francs par an
acp 406 (3 Q 30 121) f° 78 du 28.1.

Catherine Spindler meurt en 1852 en délaissant pour seuls héritiers ses trois petits-enfants.
1852 (21.8.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte, décédée à Strasbourg le 26 juillet 1852, dressé à la requête d’André Auffinger, fabricant de cite à Strasbourg en qualité de tuteur de 1° François Guillaume Renn, 2° Philippe Jacques Renn, 3° Jacques Ferdinand Renn, nés du mariage de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et de Marie Madeleine Weinling tous deux décédés, ces trois héritiers chacun pour un tiers de la veuve Renn leur ayeule Et encore à la requête de Marie Anne Renn femme de Simon Bauer, mécanicien à Sigmaringen, sans domicilié connu, légataire à titre universel du 8° de la succession de la défunte suivant testament olographe en date du 16 août 1851 enregistré le 6 août courant.

Il dépend de la dite succession un mobilier estimée 640 francs, loyers échus 8 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 71-v du 26.8. (succession déclarée le 24 janvier 1851 n° 1308)
vacation du 28 Xbr – Il dépend encore de la dite succession 1°67 ares 50 de terre ban de Strasbourg estimés 2656
2° La moitié d’une tuilerie et dépendances 15.600.
3° créances 15.262, total 33.518. Masse passive 1030 francs
acp 416 (3 Q 30 131) f° 43 du 5.1.

Testaments de Catherine Spindler et liquidation
1852 (29.7.), Me Noetinger
Dépôt de testament olographe de Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte à Strasbourg où elle est décédée le 28 juillet 1852. ledit testament en date du 16 août 1851. enregistré ce jourd’hui f° 75
acp 412 (3 Q 30 127) f° 29 du 6.8

1854, Me Lacombe
Testament du 9 mai 1846 – Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, vivant architecte à Strasbourg, par lequel elle lègue à la fabrique de la paroisse de ls cathédrale de Strasbourg la somme de 400 francs pour service de messe
acp 426 (3 Q 30 141) f° 53-v du 19.1.

1854 (20.2.), Me Noetinger
Etat des opérations de compte, liquidation et partage 1) communauté de biens qui a existé entre Guillaume Renn architecte et Catherine Spindler sa veuve, 2) de la succession de la Vv Renn née Spindler
3° des successions de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et Marie Madeleine Weinling sa veuve épouse en secondes noces de Théodore Meyer, tous décédés,
dressé à la requête de I. François Guillaume Renn, ancien militaire à Strasbourg, II. Philippe Jacques Renn, commis négociant au dit lieu, III. Joseph Ferdinand Renn, brigadier au 17° régiment de hussards à Avignon, héritiers chacun pour un tiers
IV. Marie Anne Renn, épouse du sieur Simon Bauer, mécanicien à Strasbourg, légataire pour un 8° de la succession de la De Ve Renn-Spindler aux termes de son testament olographe du 6 août 1851. déposé en l’étude Noetinger le 29 juillet 1852.
Première partie. Liquidation de la communauté Renn-Spindler, Masse actiive 95.584, masse passive 58.582, excédent 39.001
Succession de Mmve veuve Renn-Spindler, Masse actiive 77.043, masse passive 41.581, excédent 33.461
Successions de Mr et Me Renn-Weinling, Masse actiive 132.218, masse passive 42.092 excédent 90.125
Total des valeurs à partager 136.288, passif à acquitter 12.111, reste 124.176
Abandonnements (…)
acp 427 (3 Q 30 142) f° 74-v du 21.2.

Les frères Renn louent un terrain à leur voisin Charles Garat, agissant en qualité de directeur de la Banque de France

1853 (25.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 114 (3 Q 31 613)
f° 30 du 4.4. ssp du 25.3.
Bail immobilier – Les soussignés Guillaume et Jacques Renn, propriétaires à Strasbourg et Petiti, architecte comme mandataire de M. Ferdinand Renn, aussi propriétaire, louent pour 3, 6 ou 9 ans au choix des parties à partir d’aujourd’hui
à M. Charles Garat, directeur de la banque de France, agissant au nom de ladite Banque à Strasbourg
1° un terrain aboutissant au mur mitoyen entre la propriété de M.M. Renn et celle de la Banque surbâti actuellement et renferant un remise,
2° Une partie d’un bâtiment contigu au dit terrain composé d’un rez de chaussée contenant une buanderie, le tout fesant partie de la propriété connue sous la dénomination de Réunion des Arts à Strasbourg rue des Juifs N° 5. Le bail est fait pour un loyer annuel de 300 francs
[in margine :] Keller notaire

Les frères Renn vendent par enchère les immeubles qui proviennent de leur père. La maison rue des Juifs est acquise sous forme de tontine par les prêtres Marie Victor Mertian, Marie Vincent Henri Mertian, Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi

1853 (12.11.), Me Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 581 (2239) n° 10 du 13 janvier 1854
Ont comparu Monsieur François Guillaume Renn, ancien militaire demeurant à Strasbourg, Monsieur Philippe Jacques Renn, sans profession demeurant en la même ville, mineur émancipé suivant délibération du conseil de famille prise sous la présidence de Monsieur la Juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 5 novembre 1852, Monsieur Jean Jacques Eugène Petiti, architecte demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Joseph Ferdinand Renn, aussi mineur émancipé aux termes de la délibération précitée, brigadier au 17° régiment de hussards en garnison à Avignon (…), Monsieur François Joseph Schmitt, boulanger demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de curateur des mineurs Philippe Jacques Renn et Joseph Ferdinand Renn (…) Et Madame Marie Anne Renn, épouse du sieur Simon Bauer, mécanicien demeurant à Strasbourg, lui sans domcile connu, autorisée à l’effet des présentes par jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 29 août 1853. Lesquels ont dépose audit Me Noetinger le cahier des charges sur lesquelles devront être ouvertes les enchères pour la vente de différents immeubles dépendant des communautés qui ont existé entre Monsieur Frédéric Guillaume Renn père et Dame Catherine Spindler sa femme et entre Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn et Dame Marie Madeleine Weinling sa femme tous de Strasbourg et de leurs successions respectives. Ce cahier des charges dressé par ledit Me Noetinger à ce commis par jugement ci-dessus énoncé qui a ordonné que la vente aurait lieu devant le même notaire – L’an 1853 le 12 novembre

Cahier des charges (…) Désignation des immeubles à vendre. Premier lot. 1) Section F numéro 484, Une tuilerie et dépendances (…)
hors la porte d’Austerlitz au lieu dit Rhein Ziegelhoffen près la ménagerie
Deuxième lot. Section G n° 95, Une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Troisième lot. Section H n° 39 et 40, une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Quatrième lot. Section H n° 384, une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Cinquième lot. Une propriété sise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 connue sous le dénomination de la Réunion des arts et consistant en une maison de devant donnant sur la rue, bâtiment en aile droite et bâtiment en aile gauche dans la cour, bucher, corps de logis dans la seconde cour au fond, le tout tenant d’un côté à Monsieur Humann, de l’autre à Messieurs Wüst et Saglio, par devant la rue et par derrière la propriété Stoecklin.
Etablissement de la propriété. (…) Monsieur Renn Père est décédé à Strasbourg le 4 avril 1818 en délaissant pour seul héritier Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn son fils ainsi que le constate l’intitulé de son inventaire dressé par Me Lacombe le 12 mai suivant. Monsieur Renn fils est aussi décédé à Strasbourg le 21 août 1843 laissant pour seuls héritiers ses trois fils François Guillaume Renn, Philippe Jacques Renn et Joseph Ferdinand Renn ci-dessus nommés issus de son mariage avec Madame Marie Madeleine Weinling ainsi que le constate l’intitulé d’un inventaire dressé par Me Noetinger notaire soussigné le 3 octobre suivant.
Cinquième lot. L’immeuble connu sous la dénomination de la Réunion des arts, cidevant la tribu de maçons dépend de la succession de Monsieur Renn père au moyen de l’acquisition qu’il en a faite du Domaine de l’état avant son mariage avec la Dame Spindler aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par les administrateurs composant le district de Strasbourg le 22 floréal an II moyennant le prix de 36.000 livres dont Monsieur Renn s’est libéré entre les mains du receveur des domaines de Strasbourg. Il appartient aujourd’hui aus trois enfants Renn seuls en qualité d’héritiers de Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn leur père qui l’avait lui-même recueillie dans la succession dudut Monsieur Renn son père dont il était seul et unique héritier ainsi qu’il a été dit plus haut (…)
Charges, clauses et conditions (…) 19. aux termes du jugement énoncé ci-dessus les mises à prix des immeubles à vendre ont été fixées ainsi qu’il sut (…) celle du cinquième lot à 60.000 francs – L’an 1853, le 12 novembre
Et le Jeudi 22 décembre 1853. Adjudication (…)
Cinquième lot. enchéri en dernier lieu par Monsieur Pierre Sébastien Clotilde Burguburu, propriétaire demeurant à Strasbourg pour la somme de 61.350 francs. Lequel a déclaré avoir fait la mise pour et au nom ainsi qu’au compte de Messieurs Marie Victor Mertian, prêtre domicilié à Paris, Marie Vincent Henri Mertian, prêtre, Jean d’Hivert, prêtre et François Xavier de Franciosi, prêtre ces trois derniers domiciliés à Strasbourg, les trois derniers présents et le premier représenté par Marie Vincent Henri Mertian son frère et son mandataire (…) Lesdits adjudicataires ont déclaré instantanément qu’ils se portaient tous acquéreurs conjoints et solidaires de l’immeuble ci-dessus acquis avec stipulation que les fonds employés au paiement du prix de la présente acquisition proviennent d’une masse tontinière formée dans ce but, masse à laquelle les acquéreurs n’avaient pas d’autres droits que ceux déterminés par l’emploi qui en a été fait, les acquéreurs n’auront sur les objets présentement vendus qu’un droit de jouissance commune consistant en un usufruit qui s’éteindra au dècès de chacun d’eux et la toute propriété, comme condition que l’acquisition residera sur la tête du survivant qui sera et aura toujours été seul propriétaire, de telle sorte qu’à chaque décès l’usufruit s’éteignant le prédécédé ne transmettra rien puisqu’il n’aura eu qu’une chose qui cessera avec lui, ce qui est accepté par tous lesdits acquéreurs
acp 424 (3 Q 30 139) f° 59 du 16.11. – Cahier des charges du 12.11.

Marie Victor Mertian (Strasbourg 1817–1867), Marie Vincent Henri Mertian (Strasbourg 1821 – Cormontreuil 1901), Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi (Arras 1818 – Tournai 1908), jésuites, sont déjà propriétaires de la maison 5, rue des Echasses.



Daniel Martin, chapitre 94, De l’escrimeur


Textes français et allemand du 94° chapitre du Parlement Nouveau, intitulé De l’escrimeur, Daniel Martin, édition de 1660

Parlement Nouveau New Parlement
ou Centurie interlinaire de devis facetieusemment serieux & serieusement facetieux, comprenans sous des Tiltres de Profession, Charges, Artfices, Mestiers, & autres Estats tous les mots & phrases nécessaires en la conversation humaire, & par ainsi servant de Dictionnaire & Nomenclature aux amateurs des deux langues Françoise et Allemande. Oder Hundert Kurtzweilige, doch nutzliche, Gespräch, Frantzösisch und Teutsch, in welchen unter den Tittuln von allerley Standts Personen und Handwerckern die jenige Wort Reden und Discurs vorgebracht weren, so man im täglichen Handel und Wandel zugebrauchen pfleget : Also daß die beyder Sprachen Liebhabern einer Dictionatii vnd Nomenclaturæ stell mit nutz vertretten mögen.
Ouvrage non moins utile pour le public, que delectable pour la variété des rencontres, pleins de doctrine admirable & de moralité, autant qu’il est possible, parsemé de Discours, Histoires, Sentences & Proverbes, non moins utiles que facetieux.
Ensemble la table des tiltres & des principales matières y traitées
par
Mit eingeführten anmühtigen und lustigen Discursen, Historien, Sprüchen und Sprichwörtern
Sampt beygefugten nutzlichen Register der fürnemsten Materien und Wörtern
Verfertigt Durch
Daniel Martin, Linguiste Danielem Martinum frantzösischen Spraachmeistern.
Dernière Edition
Reuüe corrigée, & augmentée
A Strasbourg
Aux Despens des heretiers de feu Everard Zetzner
Anno M. DC. LX
Und in diesem letzten Truck mit sonderbarem Fleiß von newem übersehen, verbessert und vermehrt.
Straßburg
In Verlegung Eberhard Zetzners S. Erben
Im Jahr M. DC. LX.


(p. 732) Chapitre Nonante-cinquième.
De l’escrimeur.
Das fünff vnnd neunsigste Capitel.
Vom Fechter.
Allons à la sale des armes, nous tirerons vn coup pour nous eschauffer, & digerer nostre desjuner. Last vns auff den Fechtboden gehen, da wollen wir uns fechten uns zu erwärmen vnd vnser frühstück zu verdauen.
I’y ay quatre fleurets bien garnis de boutons avec les poignards & chaussons, le tout enfermé dans vn cabinet avec vn cadenat. Ich hab allda vier wohl verbundene fechtdegen mit ihren dolchen vnd fechtschuhen, alles in ein kensterlein eingesperret vnd mit einem malschloß verschlossen.
Pensez- vous que le maistre d’escrime y soit à cette heure ? Meinet ihr der fechtmeister sey jetzund da ?
S’il n’y est, son prevost y sera : non pas pour donner leçon, mais pour exercer des escoliers en attendant que le maistre vienne. Ist er nicht da so wird sein vorfechter da sein, nicht lection zu geben, sondern die schuler zu üben biß der Meister komme.
Ça, avant que de faire assaut, ramassons les armes à l’Allemande. Nunher, ehe wir einen gang thun, last vns das Wehr auf die Teutsche manier auff heben.
A ceste heure mettez-vous en defense, ie vous vay donner vne botte franche, ou vous porteray vne estocade dans les boutons. Jetz stellet euch zur wehr, ich will euch ein freyen oder vollen stoß geben gerad auff die knöpfe.
Gardez la veuë, ou les yeux, ie vous prie. Verschont deß gesichts, oder der augen, Ich bitte euch.
Si ie n’eusse esquivé ou gauchi au coup ou paré du poignard, vous m’eussiez poché vn œil au beurre noir. Hette ich dem stoß nicht gewichen, oder ihn mit dem dolch außgeschlagen, so hette ihr mir ein aug plau gestoßen.
Vous estes vne rude espée, ie ne voudrois pas me battre avec vous à outrance. Ihr seid ein scharpfer Fechter, ich wolte mich nicht gern mit euch auff leib und leben rauffen.
Craignez-vous donc tant vostre peau ? Förchtet ihr dann ewere haut so sehr ?
La vie est vne chose noble, disent les Allemands. La hardiesse & la proüesse empeschent de voir la vieillesse ou font mourir l’homme en sa ieunesse. Das leben ist edel, sagen die Teutschen. Die künheit und die dapferkeit verkürtzen das leben.
Puis que vous aimez à vivre longuement, apprenez parfaitement le bel art d’escrime, c’est-à-dire de vous defendre & proteger, car ie tiens que ce mot vient de l’Allemand Schirmen. Weil ihr gern lang leben wollet, so lernet die schöne fechtkunst recht auß, euch zu wehren und zu beschirmen.
Ie le serois, si ie croyais que cela me peust garentir ; mais i’en ay vu, qui auroient passé plusieurs années à battre le fer en vne sale, avoient les armes belles, bourroient tous ceux, qui se presentoient à eux le fleuret, ou l’espée rabbattus au poing, estre par apres enfilez sur le pré par vn autre, qui ne sauoit que l’escrime naturelle aidée d’vn courage resolu. Ich thets wann ich wüste, daß sie mich erretten köndte, aber ich habe etliche gesehen, die viel jahr auf einem boden mit fechten zugebracht hatten, zierlich fochten, und gaben allen denen, so sich mit einem fechtdegen wider sie legen durften, gute puff, doch hernach von einem andern, der nur die natürliche fechtkunst und einen frischen muth hatte, seind erstochen und erlegt worden.
La faute n’est pas en l’art, mais au defaut de courage. L’vn doit estre avec l’autre : toutesfois si l’on ne les peut avoir tous deux, il vaut mieux avoir le courage, que l’art, lequel l’apprehension du peril fait evanouir. Der fehler stecket nit in der Kunst, sondern im mangel der hertzhafftigkeit, Es soll einer bey dem andern sein. Jedoch wann mann sie nicht alle beede beysammen haben kan, ist es besser daß man das hertz habe, als die kunst, welche der schrecken und die forcht vor der gefahre leichtlich auß dem sinne schlägt.
Vous avez raison, tout vn arsenal ne sauroit armer un peloton ni toutes les leçons de Salvador suffire à le garentir des estocades & estramassades, qu’vn furieux assaillant luy donneroit, voire d’un manche de balay seulement. Vous avez raison, tout vn arsenal ne sauroit armer un peloton ni toutes les leçons de Salvador suffire à le garentir des estocades & estramassades, qu’vn furieux assaillant luy donneroit, voire d’un manche de balay seulement.
Nous avons assez longtemps repris haleine, venons au second assault que chascun face son mieux, d’estoc & de taille. Wir haben genug außgeschnaubet, last uns zum andern gang schreiten vnd daß ein jeglicher sein bestes thu mit stechen und hauen.
Alas ! vous m’avez donné vn si rude revers que j’ay pensé sombrer de mon long. Ocha ! Ihr habt mir so ein harten rückstreich gegeben daß ich schier niedergefallen were, so lang ich bin.
Vous ne dites pas que premierement vous m’avez donné vn coup fourré, qui m’a tout meurtri vne coste, dont la douleur m’a fait avoir la riposte prompte, piqué par vn petit aiguillon de vengeance, & souhaiter d’avoir pris vn plastron, comme vn maistre, qui veut donner leçon. Ihr sagt aber nicht daß ihr mir zuvor einen heimlichen stoß gelangt der mir eine ripp gantz blau gestossen hat, dannhero mich der schmertz zum gegenstreich durch eine kleine rachgierigkeit angereitzet, und hat mich gerewet, daß ich nit ein bruchstück angenommen, wie ein Meister, der Lection geben will.
Quel bruit entends-ie là dehors sur l’escalier ? Was höre ich für ein wesen draussen auf der steigen ?
Ce sont quelques estrangers qui viennent voir nostre sale en la compagnie de Monsieur N. qui les a cognus à L. Es seind etliche frembde, die unseren boden besuchen mit dem Herrn N. der sie zu L gekennt hat.
Il leur faudra presenter des fleurets pour voir ce qu’ils savent faire. Man wird ihnen fechtdegen darreichen und anbieten müssen, zu sehen was sie können.
I’ay ouy dire qu’ils sont entendus pour avoir longtemps appris à L. & mesme à Paris, d’où ils vienent à ceste heure. Ich habe hören sagen, sie bilden jhnen viel ein, dieweil sie lang zu L und auch zu Paris, da sie jetz herkommen, gelehrnet haben
Si croy-ie qu’ils emporteront de ceans plus de coups qu’ils n’en donneront ; si on leur met en teste Monsieur N. ou N. qui leur sauront bien arriere-pointer leur casaquin. Il y en a fort peu, qui se puissent vanter d’avoir iamais triomphé des escoliers de Mr. I. L. L. So glaube ich doch, sie werden mehr stösse von hinnen wegtragen, als außtheilen werden, wann mann ihnen nur Herrn N. oder N. entgegen stellen, dann dieselbe können jhnen gar sein den mutzen flicken. Es werden sich wenig ruhmen können, daß sie jemals wider Herrn H. W. Schuler die oberhand erhalten und getriumphirt haben.
Ce qui a acquis vn tel renom à cest honneste, courtois, amiable & parfait maistre d’escrime, qu’il n’aura autre borne que les lisieres de la Chretienté. Welches dem ehrlichen höflichen, freundlichen und vollkommenen Fechtmeister einen solchen namen und ruhm erworben, daß er kein ander ziel und end, als der Christenheit grentzen haben wird.


Maîtres d’armes – Répertoire et documents


Maîtres d’armes agréés par le Magistrat

Maîtres et prévôts d’armes

Requérants

Les références suivantes complètent celles qui figurent dans les notices d’Alexandre Ridejoye dit Langlois, Michel Martin, François Neuville et Pierre Justet.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent à tenir jeux d’armes Jean Wigand Kürschner, compagnon originaire d’Erfurt le 30 juin puis le 14 juillet, Christophe Greiner, cordonnier bourgeois de Strasbourg le 7 juillet puis le 21 juillet

1632, Conseillers et XXI (1 R 114)
(f° 99-v) Sambst. 30. Junÿ – Fechtschuel
Hanß Wigandt Kürschner gesell von Erfort bitt Ihme bewilligung zu geben biß Mont. ein offene Fechtschuel Zuhaltten.
Erk. Wilfart, H. Pleß, H. Ermelhauß

(f° 111-v) Sambst. 7. Julÿ – Fechtschuel
Christoff Greiner Burger vnd Schuemach. allhier bitt bewilligung biß Künfftigen Mont. ein offentliche Fechtschuel Zuhaltten.
Erk. Wilfart, H. Grünwald, H. schrbr.

(f° 117-v) Sambstag den 14. Julÿ – Fechtschuel
Hanß Wigandt der Kürschner von Erfurtt ahngelobter Meister deß Langenschwerds bitt Ihme biß Mont. ein offentliche Fechtschuel Zu haltten Zu bewilligen.
Erk. Willfart ahnzeigen H. Fridelßheim, H. Herbst

(f° 122-v) Sambst. 21. Julÿ – Fechtschuel
Christian Greiner Burger v. Fechter allhie p. D. Kn. bitt bewilligung biß Mont. ein offentliche Fechtschuel Zuhaltten gnd. Zu bewilligen.
Erk. Weil die Meß bereits eun Enndt Ihme sein begehren abzuschlagen Ahn Zeigen. H. Fridelßheim, H. Steffan Gaßner

La tribu des Maçons loue au maître d’armes Jean Wolffgang von Molsheim le poêle et au sieur Lamarche (François de la Marche, maître de danse) la salle d’armes pour trois mois. Le prévôt propose aux échevins de lui donner pouvoir de régler ce genre d’affaires sans convoquer tous les échevins

1668, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
H. Molßheim der Fechtmeister die Stub undt H. Lamarche den fechtboden
(f° 49-v) Mittwochs den 18.ten Novembris Anno 1668. – Herr Moltzheimer der Fechtmeister erlegt vor ein Viertel Jahr Von Michaelis biß Weÿhenachten Zinnß Von der Stuben, 7. fl.

Anno 1669 – Mittwochs den 6. Januarÿ
(f° 54-v) Herr Rathherr Metzger Ca. Herren Michael Granen berichtet daß Herr Gran im Gespräch Vnder andern gesagt waß daß seÿe wann der Herr Oberherr Vndt der Rathherr H. Molßheim die Stub undt Lamarche den fechtboden gelühen Vnndt Sie alles allein wollen thun waß dann die Überige Herren Schöffen Vnnd E: E: Gericht Zu thun, Herr Ober Herr Proponirt daß Er solches befelchter maßen Zween oder dreÿen Herren Von den Schöffen auß Zu machen erlaubt, Vnnd daß es nicht nöthig allemahl die Herrn Schöffen ins gesambt Vnndt E. E. Gericht Zu bemühen.

Georges Schlæger de Waldenhoffen présente un privilège impérial et demande le 24 mai 1679 l’autorisation de tenir jeux d’armes pendant trois jours au poêle des Drapiers. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent d’accorder la permission. Ils opposent un nouveau refus le 28 juin à la demande du même de tenir jeux d’armes pendant la foire.
Marc Specker et consorts demandent le 21 juin l’autorisation de tenir publiquement jeux d’armes pendant la foire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent d’accorder la permission.

(p. 104) Sambst. den 24. Maÿ 1679. – Georg Schläger umb erlaubnuß ein Fechtschuhl aufzurichten
Georg Schläger von Waldenhoffen, producirt per D. Gollen sein erlangtes Kaÿl. Privilegium und bittet darauff gantz underthanig, Ihme biß Künfftigen Montag eine Fechtschuhl auff der Thucher Stuben Zu halten gnädig zu erlauben. Erk. Würd das begehren abgeleinet.
Herr Rahtherr Krauth, Herr Hecker

(p. 126) Sambst. den 21. Junÿ 1679 – Marx Specker et consort. b. eine offentliche fechtschuhl Zu halten.
Marx Specker und consorten bitten umb p.mission eine offentliche fechtschuhl anschlagen zu laßen und dieselbe die meß durch Zuhalten.
Erkand daß begehren abgelehnt.
H. Clauß vnd H. Büchel

(p. 144) Sambst. den 28. Junÿ 1679. – Georg Schlager umb erlaubnuß ein Fechtschuhl Zu halten
Georg Schlager der Fechter prod. sein erhaltenes keÿsl. Privileg: und bittet p. Hr weil er sich verzehrt, erlaubnuß die meß über eine offentliche fechtschul Zu halten. Erkandt. das begehren nochmahl abgeleinet.
H/ XXI Mockel vnd H Edell

Le boucher et gladiateur Guillaume Lang est autorisé le 27 décembre 1680 à tenir des jeux d’armes pendant la foire.

1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Wilhelm Lang umb erlaubnuß ein Fechtschuhl alhier Zu halten. 369.
(p. 369) Mont. den 27. Decembris 1680. – Wilhelm Lang der Metzger vnd Federfechter bitt p. Hr. Gr. umb erlaubnuß ein öffentliche Fechtschuhl die meß über Zu halten. Erkannt, Willfahrt.
H. XXI. Richshoffer und H. Heckler.


Jacques François Morisset, maître d’armes, et Marguerite Bleu

Originaire de Coutances en Normandie, Jacques François Morisset épouse en 1692 Marguerite Pelet de Brisach. Le maître d’armes Jacques François Moriset demande le 4 février 1696 aux Quinze le droit de servir du vin et des repas dans la maison rue des Pucelles où le sieur Pétin tient des billards. L’autorisation lui est refusée après enquête. Maître d’armes et de billard, il prend à bail partie du poêle des Tailleurs de 1698 à 1707.

Originaire de Coutances en Normandie (voir le baptême de 1703), Jacques François Morisset épouse en 1692 Marguerite Pelet de Brisach

Mariage, Saint-Etienne (cath. 17-v n° 34) Hodie 21 Mensis Aprilis anni 1692 (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti sunt Jacobus Franciscus Morisset constantiensis et Margarita Pellé Brisacensis (signé) Morisset, margarite pelet (i 19)

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 62 n° 535) Hodie 23 Martii an. 1693 (…) baptiatus est Franciscus filius Jacobi Francisci Morisset uxoris eius Margarethæ plé argentinensis (i 67)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 72 n° 616) Hodie 20 Januarii anni 1694 (…) Baptizatus est Franciscus Sylvester filius legitimus D. Jacobi Francisci Morizet Gladiat. artis præfecti et Margaritæ Pellé Conjugum (i 77)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 84-v n° 719) Die 8. Februarÿ Anni 1695 (…) Baptizatus est Jacobus filius legitimus D. Jacobi Francisci Morizet et Mariæ Margaritæ Pellé Conjugum (i 89)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 100 n° 898) Die 28. Augusti Anni 1696 (…) Baptizata est Maria Elizabeta filia legitima Jacobi Francisci Morizet Gladiatoris et Mariæ Margaritæ Pelé Conjugum (i 105)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 13) 28. mensis Maÿ 1698 Baptizatus est infans Anthonius recens natus ex legitimo Matrimonio Jacobi Francisci Moriset et Mariæ Margarethæ Playe conjugum hic commorantium (i 10)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 34) Die prima Augusti Anni 1699 Baptizata est infans Anthonia Joanne recens nata ex legitimo Matrimonio Jacobi Francisci Moriset et Mariæ Margarethæ Plée conjugum (i 21)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 53) Die nona mensis Nouembris Anni 1700 Baptizata est infans Maria Catharina pridie nata ex legitimo Matrimonio Jacobi Francisci Morizet Armorum Magistri et Mariæ Margarethæ Pellez conjugum, eamque susceperuntr Alexander Ridejoye et Catharina Fortin Argentinæ degentes (i 30)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 115) 1703. Die Vigesima nona Septembris baptizata est Teresia eadem die Nata ex legitimo matrimonio Honesti Viri Jacobi Francisci Moriset Constantiensis Normanniæ Dioeceseos Parochiani Nostri et Mariæ Margarethæ bley Brisacensis Conjugum (i 61)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 145) Die 25 Januarÿ 1705 Baptizatus est Henricus Maurisset filius es legitimo thoro natus patre Jacob Francisco Maurisset hoc tempore sub protectione ciuitatis et matre Maria Margaretha Blee (i 78)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 23) Die 28 Juny Anni 1707 Baptizatus est infans cui nomen Jacobus Henricus, pridie natus ex legitimo Matrimonio domini Jacobi Francisci Maurisset artis gladiatoriæ Magistri et dominæ Mariæ Margarethæ Plée cumq. Sacro fonte Susceperunt dominus Cæsarius Malbois et domicelle Maria Catharina Maurisset (i 15)

Le maître d’armes Jacques François Moriset demande le 4 février 1696 aux Quinze le droit de servir du vin et des repas dans la maison rue des Pucelles où le sieur Pétin tient des billards. L’affaire est renvoyée aux préposés en chef de l’accise qui rendent leur rapport le 2 mars. Le cadet Moriset a une salle d’armes rue des Juifs chez le menuisier Jean Wagner, tient billard dans la maison arrière du sieur Pétin et habite avec sa femme, un enfant et une servante en face dans la maison de l’ancien prévôt de Schiltigheim Thiébaut Vix. Lors de la visite, ils ont constaté qu’un peintre jouait aux cartes avec un étudiant, qu’une femme louche se tenait à la porte et que le mur à pan de bois était en partie démonté. Ils sont par conséquent d’avis de refuser l’autorisation.
Le préteur royal déclare que la maison se trouve à l’arrière de la sienne et qu’elle avait la réputaton d’être un bordel lorsque les hussards étaient en garnison à Strasbourg. Il est donc lui aussi d’avis de refuser l’autorisation.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Jacob Frantz Moriset der Fechtmeister pt° Weinschancks jnn des Johann Wagners deß schreiners jnn der Judengaß und jnn d. Jungfer Gaß jnn des Hn Petin Haus

(f° 22) Samsbt. den 4. Februarÿ – Jacob Frantz Moriset pt° Weinschancks beÿm billard spiel
Jacob Frantz Moriset der Fechtmeister, per Künasten, Weilen derselbe ein in der Jungfrawen gass in Mr Petin hauß einige billards hält, und denen dahin kommend. auch wein außzuschäncken vnd etwas speiße Zugeben, Verlangt, alß bitt ihm darin gegen erl: seiner jew: Umgl. gn. zu gratificiren.
Erk. Vor Obere Umgelds Herren gewießen.

(f° 42) Freit. den 2. Martÿ – Sr Moriset der Fechtmeister umb erlaubnuß, wein außschencken Und warme speißen außzustellen
Obere Umbgelts Herren laßen per Herrn Schragen referiren, daß Sr Moriset der Cadet, Fechtmeister, so jnn des Johann Wagners deß schreiners jnn d. Judengaß, einen Fechtboden hatt, jnn d. Jungfer Gaß jnn des Hn Bethuns hinderhauß ein billard hält, Und gegen über jnn des Diebold Vixen, des geweßenen Schultheißen Zu Schiltig. hauß mit seinem Weib, einem Kind Und einer Magd wohnet, Umb erlaubnuß angesucht, daß er Wein außschencken und darneben warme speißen geben dörffe.
Als mann aber die Visitation vorgenommen, habe mann allda einen Mahler, so einen jungen Studenten eingezogen, Und Mit deme er jnn karden gespielhlt, Wie auch eine Weibsperson, so An der thür gestanden, Und sehr verdächtig war, Angetroffen, Anbeÿ gefunden, daß das hauß so beschaffen, daß, weilen die Riegelwand weggebrochen worden, Zu besorgen seÿe, es dörffte Noch Zusammen Fallen, dahero mann dafür gehalten, daß das begehren abzuschlagen seÿn werde, Umbsoviel mehr Weilen Implorant freÿ Zu seÿn prætendirt, allein die Genehmhaltung Zu MGhh. stünde.
Herr prætor regius sagt, Es stoße dießes hauß auff sein hinder hauß Und seÿe daßelbige Nicht nur also beschaffen, Wie jetzt referirt worden, sondern es habe auch vor dießem, da die Hußaren hier waren, die renommée gehabt, daß es ein bordel gewesen, dahero Er Vermeine, daß d. petitum Simpliciter abzuschlagen, Und jnn dem Umbgeldhauß Anzuzeigen seÿn werde, daß Wann Implorant wein Verkaufft man ihn daselbsten abstraffen solte. Erk. Gefolgt.

Jacques Moriset, maître d’armes et de billard, et Marguerite Bleu prennent à bail pour huit années partie du poêle des Tailleurs au bas de la rue Brûlée à partir de l’Anonciation 1698. Le bail est reconduit pour neuf années en 1704 mais les bénéficiaires le cèdent en 1707.

1697 (19. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 579-v
H. Johannes Ziegler E.E. großen Raths alter Beÿsitzer, H. Johann Wilhelm Alberthal und H. Johannes Schweitzer beede E:E: kleinen Raths alte beÿsitzere, alle im Nahmen EE Zunfft der Schneider, alß respect. Rathh. alter und Neuer Zunfft meister an einem
So dann H. Jacques Moriset, Fecht und Billard Meister und Fr. Margaretha Bleu am andern theil, haben angezeigt und bekandt, daß Sie einen Lehnungs Contract mit einander getroffen wie hernach folget (signé) Maurisset, marie margurite pelet dit morisset
in Ihrem ohnfern dem Roßmarck an der Brandgaß gelegenen Zunffthauß folgende Gemach und bequemlichkeiten, alß Eine Stuben ober über der Schöffelstub, eine Cammer darbeÿ, eine Küchen und oberste Fruchthütte darüber, wie auch der kleine Vorkeller Undtr dem billard saal, und solch. Saal zum billard selbst. alles auff acht jahr lang von Annunciationis Mariæ nächstkünfftigen 1698.ste jahrs an zurechnen – umb einen jährlich zinß nemblich 60 Reichsthaler oder 45 pfund
(…) zum vierdt. so solle denen Entlehneren nicht erlaubt sein, sondern außtrucklich verbott. wein oder Bier auß zuschencken, noch über gaß zu verkauffen, Solte aber iemand beÿ Ihnen trincken wollen, so sollen Sie obligirt sein, den wein oder Bien beÿ dem ieweilig. Irdenmeister zu nehmen, Es wäre dann daß dieser nicht beÿ d. hand wäre, oder Sie solches nicht hab. köndt. welchen falls ihnen erlaubt sein solte anderwerts wo Es Ihnen beliebt trincken zu haben
[in margine :] auf neun jahr lang, alßo daß solche continuatio der lehnung angehen solle auf A. Mariæ 1706 – den 31. jan. 1704
[in margine :] Erschienen hierüber stehend Moriset hat in gegensein Elias Schickger angezeigt und bekandt daß Er hierüber stehendes sein lehnungs recht so wiel jahr alß noch restiren auff alle hierinnen stehende Clausulen u. Conditionen ihm Schükger Cediret – den 29. Xbr. 1707


Gaspard Denizeau, maître d’armes, et Marie Morainville

Fils de Gilbert Denizeau, receveur de l’abbaye de Saint-Menoux en Bourbonnais, Gaspard Denizeau demande le 17 mars 1696 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un la permission de devenir bourgeois et le droit exclusif d’exercer le métier de maître d’armes. Le Sénat lui remet provision eu égard qu’il a été recommandé M. de Louvois et a fait preuve de ses capacités en convenant qu’il donnera des leçons gratuites aux fils de parents modestes. Il devient bourgeois avec sa femme Marie Morainville le 21 mars 1696 en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers. Il s’inscrit à l’Université le premier mars 1698. Il meurt le 3 septembre 1704.


Immatriculation à l’université (1698, AMS, cote 1 AST 443)

Maisons en location
1697, Fossé des Tailleurs, maison du tailleur Melchior Stutz
1699, rue des Frères, maison du marchand épicier Jean Georges Krauss
1704, Grande rue de la Grange, maison du menuisier Christophe Model (bail passé par la veuve)

Gaspard Denizeau demande le 17 mars 1696 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un (1) la permission de devenir bourgeois, (2) le droit exclusif d’exercer le métier de maître d’armes en suspendant son enseigne, (3) que le Magistrat inflige une amende aux contrevenants. Le pétitionnaire est renvoyé au Grand Sénat pour ce qui est d’accéder à la bourgeoisie à titre gratuit.
Le préteur royal déclare que Gaspard Denizeau a jusqu’à présent exercé à la satisfaction générale et qu’il est coutumier que les maîtres d’armes s’inscrivent à l’université. Le Magistrat pourra ensuite infliger une amende aux maîtres d’armes qui n’auront pas été reçus. Les Archives doivent conserver un règlement d’après lequel les maîtres d’armes qui s’établissent à Strasbourg doivent s’immatriculer ou devenir tributaires, ce qui permet de recommander le pétitionnaire auprès du Sénat.
Le Magistrat a seul pouvoir de décision, confirmé par lettres patentes du Roi, sur les autres points qui relèvent de la police. Le Magistrat pourra décider d’un nombre maximal de maîtres d’armes et charger la Chambre de police de faire appliquer ses décisions. Il pourra demander en guise de rétribution que le pétitionnaire donne des leçons gratuites à un certain nombre de fils de bourgeois.
Le préteur royal rapporte le 30 juin que le Sénat a décidé de recevoir Gaspard Denizeau bourgeois à titre gratuit, de lui remettre provision eu égard qu’il a été recommandé par feu M. de Louvois et a fait preuve de ses capacités, qu’il donnera des leçons gratuites aux fils de parents modestes moyennant rétribution de 50 écus versés par le Corps des pensions. L’intéressé devra s’adresser au Magistrat pour donner son avis si d’autres voulaient exercer le même métier.

1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
Caspar De Nizo Fechtmeister. 46. 100 [Deniseau]
(p. 46) Sambstagß den 17. Martÿ 1696. – H. De Nizo pt° réceptionis in das burgerrecht
K. Ersch. Caspar de Nizo, Fecht Meister prod. Underthänige Requete. Herr Syndicus Klinglin In erst abgeleßener Requeste Währen dreÿ Puncte enthalten, als (1) daß dem Imploranten das Burger Recht Müßte gegeben werden, (2) Ihme auch Erlaubnuß gestattet, daß Niemand in dießer Statt alß Er allein alß Fecht Meister seine Enseignes außstellen dörffe, vnd dann (3) daß die Jenige die dergleichen Zu thun sich Unterstehen Wurden Von Ew: Gnd. mit Einer Straff angesehen werden solten.
Was dem Ersten Puncten betreffe werde solcher wahl ahne E. E. Großen Rath Zu Weißen seÿn, mit dießer Recommendation daß Ihme das gesuchte Burger Recht Gratis Conferiret werde, den andern anbelangend, Vermeine Er Könte Ihme solches wohl Concediret und gestattet Werden, weilen derselbige seine Exercitien biß anhero mit großem ruhm getrieben habe, Undt weilen bekand daß beÿ allen Uniuersität. Ublich Vnd herkommens seÿe, daß nicht ein Jeder Einem Fecht Meister abgeben dörffe, sondern solches eintzig Vnd allein denen Zu Komme, welchen Es Erlaubt Ist, alß Vermeine Er auch daß in dießem fall in Imploranten begehren gleichermaßen wohl Könne willfahrt werd. besonders wo Er Von MGhh. werde zu einem ordentlichen Fecht und Exercitien Meister Völlich Recipirt und angenommen worden seÿn, alßo vnd dergestalt, daß wo sich nachgehend einige gelaßen Wurden dergleichen Zu Entreprenniren, MGhh billich solche mit gebührender Straffe anzusehen hätten, Auch daß Er Implorant dergleichen Personen denn Jeweiligen Herren Scholarchen solte geschrieben geben, damit Sie nachgehend authoritate Magistratum der gebühr nach abgestrafft werden Müsten, auch vber des Notori daß beÿ den Uniuersitäten gedachte Fecht und Exercitien Meister den Studiosis pflegen gleich gehalten Zu werden.
Herr Prætor, Es werde sich beÿ dem Archiv ein gewiß Statutum befinden, Krafft deßen dergleichen Exercitien Meister so sich allhier auff halten und feur vnd Rauch haben wollen, sich Immatriculiren od. Zünfftig Machen sollen, deßwegen dießer Implorant Wohl werde ahne E E Rath Zu weißen seÿn, Undt denßelbigen Ihn dahin Zu Recommendiren, daß Er, Weilen deßelbige gute Recommendationes hatt, Gratis Möchte angenommen werden.
Was den andern Puncten aber betreffe, währe es Zwar wahr daß anfangs die guthe Ordnung beÿ E. Löbl. Policeÿ Gericht so stricté wie es gern gewolt hätte, nicht hatt obseruiren, noch Viel Weniger in allen penetriren Können, vndt den Jenigen so dergleichen Enseigne außgestecket haben, solches Nieder Legen Und Verbiet. Können, Nach deme es aber Ihro Königl. Maÿt. ged. beliebt hatt gehabt dießer Statt Ihre Lettres Patentes Zu Kommen Zu laßen, alß Krafft welchen dießelbe in allem was die Police betrifft Völlich gelaßen vnd Manutenirt word. Ist, Alß hielte Er davor, das die bede Letzten Puncten noch Zur Zeit nicht wurden Völlich zu Determiniren, sondern Viel Mehr ahne die V. O. H. reifferer Deliberation zu weißen seÿe, alß wo ein gewißer Numerus solcher Persohnen könte Reguliret undt E. Löbl Polliceÿ Gericht fleiß drob. Zu halten, Recommendirt werden, Undt weilen Implorant noch Mündlichen sich Vernemmen laßen, daß wo MGh. Ihne Jährlich etwas Weniges Zu Kommen laßen wolte, Er sich offerirt einige hießige Söhne Gratis Zu Informiren, Von Welchen auch beÿ obged. Mghh. den V. O. H. ferner Werde Können Deliberirt vnd geendet werd.
Erk. herrn Prætoris durch auß gefolget.

(p. 100) den 30. Junÿ 1696. de Nizo betr. Bedacht
Herr Syndicus referiret den bedacht welcher beÿ den V. O. Herren Wegen deß Fechtmeisters Sr de Niseau abgefaßet word. und sagt, es hätten sein jüngsthien in dießer stuben producirtes memoriale 3. petita in sich 1) daß er in das burger recht recipirt werden, 2) daß er seine profession offentlich exerciren, und Zu dießen und enseigne außhencken, und daß er dieße profession allein treiben möchte,
quoad primum an E. E. Rhat Zu dem end gewießen, daß er daselbst gratis recipirt werden möchte, quoad secundum hätten die herren Verordnete darvor gehalten, daß dem imploranten in betrachtung er von feu Mons. de Louuois recommandirt worden, und Mann seiner capacität versichert ist, ein provision von dieser Cantzleÿ zu ertheilen seÿn, wor durch dann gemeiner Statt authorität conservirt wird, vnd weilen er sich erkläret junge leuthe deren Eltern Keine Mittel haben gratis zu informiren alß vermeineten sie, daß ihme jährlich 50 thl. und Zwar jetz und auff Johannis 25. thl. und Zu end deß jahrs die übrige 25. thl. doch ohne obligation und ohne præjuditz von dem pensionum corpore gereichet werden könte. quoad tertium hätte er sich beÿ E. E. Rhat anzumelden, und dahin sich zubearbeith. daß diejenige, so dieße profession treiben wolten, auch ihre submissiones thäten, die confirmation deß bedachts stellent sie Zu Mghh. belieben. Erk. beliebt.

Fils de Gilbert Denizeau, receveur de l’abbaye de Saint-Menoux en Bourbonnais, Gaspard Denizeau devient bourgeois avec sa femme le 21 mars 1696. Ils apportent un enfant et s’inscrivent à la tribu des Cordonniers.

1696, 3° Livre de bourgeoisie p. 1170
Caspar Denisaut, der fechtmeister, Von St. Menhou, weil. Gilbert Denisaut gewes: Schaffners der Königl. Abteÿ daselbst hint: Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich und Mariam Morainville seine Ehl. haußfraw, Vnd ihrem Kind durchauß gratis, und wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 21. Martÿ 1696.

Gaspard Denizeau prend à bail pour un an partie d’une maison sise au Fossé des Tailleurs, propriété du tailleur Melchior Stutz

1697 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 144
hans Melchior Stutz, der Schneider
in gegensein H. Caspar Denizeau, Fechtmeisters (signé) Gaspard Denizeau
entleht, In seiner am Schneidergraben gelegenen behaußung, Eine Stub, zwo stiegenhoch, und eine Cammer, dreÿ Stiegenhoch, Eine Küch. beÿ d. Stub, samb den haußehren darbeÿ, Mehr Einen und. Fruchtbod., doch solches mit außtrucklich. vorbehalt deß durch gangs, Zu sein deß Verleihers darüber Fruchtbod. So dann Platz im Keller ein Kleine Faß mit Wein zu legen, alles auff ein jahr lang, von Annunc. Mariæ diß jahrs anzufang. und sich endend auff gleiche zeit A° 1698 um einen jährlich. Zinß nemblich Zwölff pfund

Gaspard Denizeau s’inscrit au matricule de l’Université le premier mars 1698

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
d. 1. Martÿ 1698
Gaspard Denizeau maistre d’armes receu pour Messieurs dü maiestrat de St menux en bourbonnois

Gaspard Denizeau prend à bail pour deux ans une maison sise rue des Frères, propriété du marchand épicier Jean Georges Krauss

1699 (14. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 467
Sr Jean Georges Krauss marchand espicier et bourgeois cette ville
bail au Sr Caspar Denizeau, maistre d’armes et bourgeois de cette ville (signé) Gaspard Denizeau
Une Maison avec touttes ses appartenances et dependances, sans en rien excepter ny reserver, Scize à la rue appelée Bruderhoffgass dans une petite rue ou cul de sac appelée Biergësslein, tenant d’un costé à – tisserand, d’autre à la veufve du Sr Oesinger, abboutissant par derriere a Mons. Christoffle Jacques Mockel Assesseur de Mess. les Treize, Ce présent bail fait pour deux années à commencer à la St Michel prochaine, moyennant la somme de 80 livres tournois faisant 20 livres de Strasbourg

Gaspard Denizeau meurt le 3 septembre 1704

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 128)
Die 3.t 7.br1704 pie in deo obdormivit dominus Caspar deniso de moulé en bourbonnay ætatis suæ 53. circiter annorum, fuit degladiator et provisus Solitis SS Sacramentis Et sepultus in nostra cœmeterio ad sanctum Gallum extra urbem die 4. ejusdem mensis (i 70)

Marie Morainville veuve de Gaspard Denizeau prend à bail partie d’une maison Grande rue de la Grange, propriété du menuisier Christophe Model

1704 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 463-v
Christophe Model menuisier (signé) Christoph Modl
bail à Marie Moreinville veufe de Deniseau en son vivant maître d’armes d’icy assistée de Jean Rinck Tonnelier au lieu de curateur dont elle manque (signé) Marie Moreinuil
dans sa maison sçituée icy rue nomée Große Stadelgass tenant d’un côté à osterrieth remueur de bled de l’autre à Jean Paul Cress potier, les commodités suiuantes sçavoir tout le corps de Logis de derriere auec la moitié de La Caue sur le deuant, le tout pour un an à Commençer à la St Michel de cette année – Les parties sont tombées d’accord que La Locataire jouira de la moitié du jardin dans la susdte. maison du côté du puits – moyennant un loyer annuel de 64 livres tournois


Soldat au régiment de Normandie, Pierre Vallier demande le 19 septembre 1699 l’autorisation de donner des leçons d’armes au champ des Arquebusiers qu’il a loué. Le syndic royal rappelle que les maîtres d’armes et les maîtres de danse qui souhaitent y donner des leçons doivent être d’abord immatriculés à l’université, ce qui est indispensable pour asseoir l’autorité du Magistrat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de donner l’autorisation.
Le gladiateur Jean Michel Müntzdœrffer demande le 19 octobre 1699 en son nom et en celui de ses pairs l’autorisation de tenir des jeux d’armes comme ils l’on fait ailleurs d’après des certificats. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les autorisent a tenir des jeux pendant quinze jours. L’autorisation est prorogée de quinze autres jours le 7 novembre suivant.
Le gladiateur Jean Jacques Lædel invite le 9 novembre le Magistrat à assister aux jeux qu’il donne avec des pairs au poêle des Drapiers. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent le 19 décembre de l’autoriser ainsi que ses pairs à tenir des jeux d’armes les jours de fête. Ils sont autorisés le 2 janvier 1700 à tenir leurs jeux pendant la foire à condition de verser une obole à la fondation Saint-Marc.

1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Pierre Vallier der Soldath vmb permission die fechtkunst allhier Zu exerciren. 161.
Federfechter compagnie sucht vmb erlaubnuß eine fechtschuhl allhier Zuhalten. 173. sucht an vmb prolongation d. Zeit. 184. invitiren Mghh. 186. 204. 218.
Joh: Jacob Lädel der federfechter vmb permission einige fechtschule auffzuführen. 204. 218.

(p. 161) Sambstags den 19. Septembris 1699 – Pierre Vallier der Soldath vmb permission die fechtkunst allhier Zu exerciren
M. Ersch. Pierre Valier der Soldath du Regiment de Normandie, der berichtet Ewer Gnaden, daß Er einen Sahl auf dem Armbrustrhein gelehnt, prod. deßweg. Certificat von Mons. de la Bastie, bittet ihm darauff seine Fechtkunst Zu exerciren Zuerlauben.
H. Syndicus meldet, es werde Mghh. noch errinnerlich sein, daß an dießem orth erkandt worden, daß Keine Fecht: vnd Tantzmeister angenohmmen werd. solten, Sie weren dann Zuvor beÿ der Universität immatriculirt und durch die bereits recipirte Fecht: vnd Tantzmeister examinirt weilen Eines Magistrats authorität dabeÿ interessirt, daß die Erkantnußen observirt, auch billich darauff Zu reflectiren, daß den alten recipirten guthen Exercitien Meistern durch solche vergönstigung kein schaden und nachtheil zugezogen werden alß hette Er darvorgehalten daß der bereits ergangenen Erkantnuß Zu in*iren vnd Zufolge derselben deß Imploranten begehren abzuschlagen were.
Erk. H. Syndico gefolgt, und würdt deß Imploranten begehren abgelaint.
H. XV. Reichshoffer vnd H. Johann Adam Leitersperger.

(p. 173) Montags den 19.ten Octobris 1699 – Federfechter compagnie sucht vmb erlaubnuß eine fechtschuhl allhier Zuhalten
G. Ersch. H. Johann Michael Müntzdörffer der Federfechter vor sich vnd seine mit Consorten, die wolten mit consens Ewer Gnadern gleich wie Sie anderer orthen lauth mitgehenden Privilegÿ und Attestaten auch ruhmich gethan eine Zeit lang eine fechtschuhl hier halten, vnd sich darinnen exerciren, bitten deßwegen unterthänig umb gnädige erlaubnuß. Erk. Würdt Imploranten auff 14. tag eine fechtschuhl allhier Zuhalten erlaubt,
H. XV. Reineri vnd H. Leitersperger.

(p. 184) Sambstags den 7.ten 9.bris 1699. – Joh: Michel Müntzdörffer et Cons. umb prolongation ihre fechtschuhl Zuhalten
G. Ersch. Johann Michel Müntzdörffer vor sich vnd seinen Consorten, weilen auff gn. erhaltene vergönstigung vom 2.ten Octobris jüngst principales ihre fechtschuhl die woch nur 2. mahl auffgeführet, alß bitten Sie unterthänig solche ferner Zu contiuiren vmb Gn. erlaubuß. Erk. Würdt die permission auff 14 tag prolongirt.
H. XV. Reichshoffer vnd H. Leitersperger.

(p. 186) Montags den 9.ten Novembris 1699 – Johann Jacob Lädel invitation, der fechtschuhl beÿ zu wohnen
G. noîe Johann Jacob Lädel der allhier sich befindlichen Freÿ: vnd Federfechtern, die ersuchen Ewer Gnaden vnderth. ihnen die hohe Gnad zu erweißen vnd ihrer Fechtschuhl auff der Zunfft der Thucher auff tag und Zeit, wie Ewer Gnaden selbsten befehlen werden, Gn. beÿzuwohnen.
Erk. Soll Imploranten pro Invitatione danck gesagt, vndt die Zeit auff Zukünfftigen Mittwoch vmb 2 Uhr bestimbt werden.
H. XV. Reichshoffer vnd Herr Leitersperger.

(p. 204) Sambstags den 19. Decembris 1699. – Johann Jacob Lädel vmb Erlaubnuß einige fecht schulen auffzuführen
K. Ersch. Johann Jacob Lädel der Freÿ: vndt Federfechter per Se et Consorten, die bitten vnderth. dieße feÿrtag über etliche Fechtschuhlen auff Zu Führen ihnen gn. Zuerlauben.
Erk. würdt das begehren abgeschlagen.
H. XV. Reineri vnd H. Ziegler

(p. 218) Sambstags den 2. Januarÿ 1700. – Johann Jacob Lädel der federfechter et Consorten vmb permission ihre fechtschuhl auffzuführen
G. Ersch. Johann Jacob Lädel der Freÿ: vndt Federfechter per Se et Cons. erhohlt recess vom 19. Decembris jüngst, bittet darauff ihnen Zu vergönnen, die fechtschuhl die Meß über, wider allhier auffzuführen.
Erk. Würdt Zwar Imploranten erlaubt die Meß über die fechtschuhl auffzuführen, es sollen aber dieselbe dem Allmoßen etwas beÿtragen, vnd das quantum wegen deß preißes durch die Hh. Deputirte regulirt werden.
H. XXI König vnd H. Knörr.

Jean Jacques Christeiner et ses pairs d’Augsbourg demandent le 3 avril 1700 le droit de tenir jeux d’armes. Ils y sont autorisés à condition d’attendre le lundi de Pâques.
Le gladiateur François Charles Klimmer et ses pairs demandent le 2 octobre 1700 le droit de tenir jeux d’armes au poêle des Drapiers. Ils y sont autorisés pendant quinze jours à condition de verser une obole à la fondation Saint-Marc.
Les gladiateurs Jean Henri Hofmann et François Charles Kümmus de Munich demandent le 18 octobre en leur nom et en celui de leurs pairs une prolongation à cause du mauvais temps. Les Conseillers et les Vingt-et-Un leur accordent quinze jours à condition de verser une obole à déterminer à la fondation Saint-Marc.

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Johann Jacob Christeiner et Cons. freÿfechter von Augspurg vmb permission eine fechtschule auffzuführen. 61.
Federfechter vmb permission fechtschuhl hier Zu halten. 196. vmb continuation d.selben. 202.

(p. 61) Sambstags den 3.ten Aprilis 1700. – Joh. Jacob Christeiner et Cons. die freÿfechter von Augspurg vmb permission eine fechtschul auffzuführen.
G. Ersch. H. Johann Jacob Christmann von Augspurg et Consorten angelobter Meister von St. Marco freÿfechter per Se et Consorten die bitten vnderth. ihnen diese bevorstehende Osterfreÿtag über ihre fechtschuhl auffzuführen gn. Zuerlauben.
Erk. Würdt Zwar Imploranten in ihrem begehren willfahrt, es soll ihnen aber angezeigt werden mehr nicht alß die vorige Zunehmen vnd nicht ehender alß auff den Ostermontag oder dienstag mit haltung der fechtschuhl anzufangen
H. XV. Reichshoffer vnd H. Mockel.

(p. 196) Sambstags den 2.ten Octobris 1700. – Frantz Carlen Klimmer et Cons. die Federfechter vmb erlaubnus ein fechtschuhl auff zu führen
G. Ersch. Frantz Carlen Klimmer der freÿfechter pro Se et Consorten, die seind willens auff der Thucherstub ihre fechtschuhl auff zu führen, bitten deßweg. Ewer Gnaden vmb Obrigleitliche erlaubnuß.
Erkandt Würd imploranten Zwar auff 14. tag ihre fechtschuhl Zu halten erlaubt, es sollen aber dieselbe dem Allmoßen etwas beÿzutragen gehalten sein.
H. XXI. Leitersperger vnd H. Haw.

(p. 202) Montags den 18.ten Octobris 1700. – Federfechter umb permission, ihre fechtschuhlen Zu continuiren.
G. Ersch. Johann Heinrich Hoffmann nôie Frantz Carlen Kümuß von München pro se et Cons. Federfechter, weilen principalen wegen eingefallenen schlechten wetters geringe Schuhlen gehabt, alß bitten Ewer Gnaden underth. vom. 2.ten hujus ihre Fechtschuhl Zu continuiren, vnd noch etliche auffzuführen ihrnen gn. Zu willfahren.
Erk. Würd Imploranten gegen erlag einer gewißen Summ in das Allmoßen die permission auff 14. tag prorogirt.
H. XXI. Leitersperger vnd H. Keck.


Claude Bucheron dit Duval, maître d’armes, et Marie Marguerite Grison

Originaire de Cravant-les-Côteaux près de Chinon en Touraine, Claude Bucheron Duval qui a été reçu maître d’armes à Paris est autorisé le 14 mars 1716 à tenir salle d’armes à Strasbourg avec l’appui du préteur royal. Il s’inscrit le même jour au matricule de l’université. Il habite avec sa femme Marie Marguerite Grison la paroisse Saint-Louis. Les Conseillers et les Vingt-et-Un éconduisent le 16 mai 1718 le maître d’armes Alexandre Langlois quand il demande d’interdire à Claude Boucheron Duval de continuer à tenir salle d’armes. Claude Bucheron Duval tient sa salle au poêle des Tonneliers. Il est autorisé en 1724 à servir du vin à ses écoliers. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui attribuent ainsi qu’à Antoine Efantin qui enseigne aux cadets de la Citadelle le poste de maître d’armes vacant après la mort de Langlois en 1728.
Michel Martin déclare en 1752 que Duval enseignait à l’academie de M. de Mackau.


Immatriculation à l’université (1716, AMS, cote 1 AST 443)

Claude Bucheron du Val, maître d’armes de Paris, demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de tenir salle d’armes. Le préteur royal déclare que le pétitionnaire a produit un certificat qui doit être considéré comme une pièce officielle d’après laquelle il a été reçu maître d’armes à Paris. Pour être reçu à Strasbourg, il lui reste à s’inscrire à l’université puisque le maître d’arme Langlois ne s’oppose pas à sa réception.

1716, Conseillers et XXI (1 R 199)
Claude Bucheron der fechtmeister von Paris vmb Jedermann Fechtmeister allhier auffgenohmen Zu werd. 13.
(p. 13) Sambstag den 14. Martÿ – Claude Bucheron fechtmeister von Paris vmb acception zu einem Fechtmeister in hiesiger Statt
Römer Ersch. Sieur Claude Bucheron du Val der fechtmeister von Paris prod. vnd.th Memoriale vnd bitten mit beÿlag Num. 1. vnd 2. deß Mghh. geruhen wollen ihme Zu erlauben seine fechtschuhl in allhießiger Statt zuhalten vnd Zu treiben.
Herr Prætor Regius sagt daß vornembste was von dergleichen Imploranten erfordert würde, were die Erfahrenheit in ihrer Kunst, vnd wann dießes genugsam probirt, so könte denselben in ihrem Gesuch willfahrt werd. welches der jetzmahlige Implorant genugsam durch eingebener Patent erwißen, alß welches ein Instrumentum publicum anzusehen, deßweg. demselben völliger glauben Zuzustellen und weilen darinn enthalten, daß Er alß ein Meister in der Fechtkunst Zu Paris angenohmen worden, alß halte Er nicht davor, daß MGhh. Zu (hæ)sitiren hetten ihme die erlaubnuß Zu geben, die Fechtkunst allhier Zu exerciren, jedoch daß Er dieselbe nicht ehender exerciren solte, Er habe dann Zuvor sich beÿ der Universität angemeldet und immatriculiren laß. vnd Zwar solches vmb so da mehr weilen Er sich erinnere, daß zwar* einem andern Langlois genannt beÿ seiner reception versprochen worden, keinen andern beneben ihme anzunehmen, in deme. derselbe aber dießer reception sich nicht opponirt, alß werde dießer Implorant auff obige condition daß Er sich Zuvor immatriculiren laßen anzunehmen sein.
Erk. herrn prætori Regio gefolgt und H. XV. Güntzer vnd H. Rathherr Schenck deputirt

Originaire de Cravant-les-Côteaux près de Chinon en Touraine, Claude Bucheron Duval s’inscrit au matricule de l’université le 14 mars 1716

(1 AST 443 Matricula didascalorum) 1716. D. XIV Mart. Claude Bucheron Duval natif de la paroisse de Crauant proche Chinon Province detouraine

Enfants de Claude Bucheron Duval et de Marie Marguerite Grison baptisés entre 1716 et 1727

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 227) Die 21 Decembris anni 1716 nata est Catharina Johanna Claudia filia legitima Domini Claudij Bucheron Duval gladiatorum Magistri et Dominæ Mariæ Margarethæ grison et Die 25 ejusdem Mensis Baptizata (i 122)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 255) Die 20 Augusti 1718 nata est Maria Anna Carola filia Domini Claudij Bucheron dicti Duval Palestræ Magistri et Dominæ Mariæ Margarethæ grison Conjugum et Die sequenti Baptizata (i 136)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 283) Hodie 22 Februarÿ 1720 Baptizata est a me infra scripto Can. Reg. Maria Margaretha filia Domini Claudij Bucheron dicti Duval gladiatorum Magistri et Dominæ Mariæ Margarethæ grison ejus legitimæ uxoris in hac Parochiâ commorantium, nata die 21. ejusdem Mensis (i 150)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 325) Hodie 23 Mensis junii anni 1722 natus est joannes Stephanus filius Domini claudii Bucheron Duval maitre d’armes et Dominæ Mariæ Margarethæ grison legitimæ ejus uxoris in hac Parochiâ cet die sequenti Baptizatus est (i 173)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 362) Hodie 21 Mensis Januarÿ anni 1724 a me infra scripto Can. Reg. Baptizatus est petrus joachimus filius Domini Claudii Bucheron Duval et Mariæ Margarethæ grison ejus uxoris legitimæ natus eodem die in hac Parochiâ commorantium (i 193)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 36) Die 25 mensis julii anni 1725 baptizatus est a me infra scripto (frider)icus constantinus filius Claudii Bucheron dicti duval et mariæ margaritæ Grison conjugum natus 25 mensis ejusdem anni (i 21)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 80) Hodie 5.a Januarii anni 1727 a me infra scripto baptizatus est natus 4.â ejusdem mensis et anni Benedictus Franciscus filius Claudii Bucheron du val gladiatorum magistro in hac civitate et mariæ margaritæ Grison ejus uxoris legitime commorantium in hac parochia (i 44)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 146) 1728 Anno Domini 1728 die 12 Junii mortuus est Renaldus Bucheron filius Claudii Bucheron Duval artis gladiatoriæ Magister Baptizatus in parochiâ S Ludovici hujus urbis et apud nutricem in nostra parochia mortuus natus menses circiter quatuor et a me infra scripro sequenti die sepultus est in cœmeterio ad S. Helenam extra urbem (i 78)

Le maître d’armes Alexandre Langlois demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le 14 mai 1718 d’interdire à Claude Boucheron dit Duval de continuer à tenir salle d’armes. Le représentant de Duval déclare que le canonnier Beauregard n’est pas son associé mais son prévôt de salle. Alexandre Langlois tient à être maintenu dans son privilège. L’assemblée éconduit le 16 mai Alexandre Langlois à condition que Duval déclare sous la foi du serment que Beauregard n’est pas son associé.

1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
Alexandre Langlois Ca. Claude Duval puncto eines Vorfechters, so ein Canonier ist. 21. 29.
(p. 21) Sambstag d. 14.ten Maÿ. – Lt. Gug Nôe Sr Alexandre Langlois des Fechtmeisters producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro inhibitione, daß Sr Duval forderhin keinen offentlichen Fechtboden halte, bitt abhandlung.
ist Erkandt, Soll das Productum Zuforderst dem gegentheil, umb sich darüber Zu erklären communicirt Werden.

(p. 29) Montag d. 16. Maÿ – Lt. Gug Nôe Alexandre Langlois des Fechtmeisters Citauit per Schedam Claude Boucheron dit Duval auch Fechtmeister, erholt recess und Productum Vom 14. huius, bitt Wie dictâ die.
Lt. Mosseder pro Citato bericht, daß Gegner sich irre, indeme der genandte Beauregard nicht Principalen associé sondern sein Preuost de Sale seÿe, welches ins gemein erlaubt ist, bitt deßwegen unerth. ihme gnädig zu erlauben, daß er sich dieses Preuost, obschon er ein Canonnier ist, ferners bedienen könne, so lang er ihn höchst nöthig hat.
Gug Principalis haltet sich an die Von Euer Gnaden erhaltener Privilegia, und bitt dabeÿ manutenirt Zu werden. Mosseder Principalis handelt nicht darwider setzt Zu Euer Gnaden,
ist Erkandt, wird Klagender Alexandre Langlois mit seinem begehren abgewießen hingegen dem beklagten Claude Bucheron dit Duval den genandten Beauregard einen Canonnier alß einen Vorfechter Zugebrauchen mit dießem beding erlaubt, daß Er mit handtreu an Eÿdes statt Zu behaben solle schuldig seÿn, daß gedachter Beauregard nicht sein associé sondern nur sein Preuost de sale seÿe, und Er sich dessen allein auff seinem Fechtboden und nicht außerhalb bedienen Wolle. Deputati H. XV. Gangolff, H. Mollinger.

Le maître d’armes Duval qui tient sa salle au poêle des Tonneliers promet de régler son loyer en promettant à l’avenir dix écus que les échevins tiennent pour un loyer insuffisant

1723, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 8-v) Montags den 22. Martÿ Anno 1723
Dato wurde Monsieur Duval der Fecht Meister Vorbescheiden und Ihne Waß Er Wegen der Zu seiner Schuhl brauchenden Zunfft Tantz Platzes schuldig gefordert, derselbe Versprach biß nechst Künfftigen Monath Aprilis Zu bezahlen offerirt annebst ins Künfftige Jährlich Zehen Thaler Zugeben, so mann aber für Zu wenig gehalten, im überigen solle Ihme waß Er würcklich schuldig ist, ein Zedul gemacht werden

Le maître d’armes Duval promet de régler l’arriéré de loyer dû pour la salle de danse

1724, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 38-v) Mittwochs den 5.ten Januarÿ Anno 1724
Herr Rathherr Johann Valentin Bäuerlin trägt Vor, daß Er mit Zuziehung H. Rathherrn Johann Bochen Monsieur Duval dem Fecht Meister bedeuttet, seine außständige Zinnße Wegen deß sich bedienenten Tantz Platzes Zu bezahlen und den orth Zu quittiren, sagte annebst, ob die überige Herren auch solcher meinung Wären.
Erkand, solle auff die außständige Zinnße schleunigst getrungen werden und alß dann Ihne gesagt werden Zu quittiren, Zahlte auff Rechnung dem büttel 20. fl.

Le maître d’armes Claude Bucheron Duval qui habite Strasbourg depuis huit ans demande aux Quinze l’autorisation de loger ses écoliers et de réduire de moitié l’amende de vingt livres qui lui a été infligée. L’amende est réduite de moitié eu égard que les circonstances sont défavorables et qu’il est chargé de quatre enfants. Il est autorisé à servir du vin puisque les officiers le souhaitent, à condition de régler trois deniers la mesure et de ne pas livrer de vin hors de son domicile

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Claude Boucheron Du Val der Fechtmeister pt° Kostgänger
(p. 207) Sambstag d. 13. May 1724. Gug nôe Claude Boucheron Du Val des Fechtmeisters welcher bereits über 8 Jahr allhier wohnet, bitt Undthg. umb gnädige permission seine Scholaren als Kostgänger annehmen und halten Zu dörffen. Erkand, ut ante [Ober Ungelt herren].

(p. 218) Sambstag d. 20. May 1724. Gug nôe Sr Claude Boucheron Du Val des Fechtmeisters prod. Vndtg. Memoriale und bitten erlegt dabeÿ die helffte der angesetzten Straaff mit Zehen livres, beziehet sich in dem übrigen auff Contenta producti bitt Wie daselbst. Erkand das residuum in gnaden nachgelaßen, das übrige begehren aber ad examinandum an die Ober Ungelt herren Verwiesen.

(p. 232) Sambstag d. 27. May 1724. – Claude Boucheron Du Val pt° Kostgänger
Iidem [Ober Ungelt herren] laßen ferner per Eundem Referiren, daß Claude Boucheron Du Val der Fechtmeister den 20. hujus ein Memorial producirt, darinn er exponirt demnach Ihme eine Straaf Von Zwantzig Liures angesetzt worden, so submittirt er sich Mghh. befehl und erlege hiemit die helffte mit Zehen Liures, mit demuthiger bitt ihne den Rest nachzulaßen, undt, in ansehung er beÿ diesen harten Zeiten Keinen Verdienst mehr beÿ seinen Exercitÿ habe, er auch mit 4. KK. beladen, und sonst geringe mittel besitze, Ime gnädig Zu erlauben daß er ohn forcht einiger Straaf Kostgänger halten dörffe.
Auff dieses hätten Mghh. Ihme die Helffte der Straaf in gnad. nachgelaßen, das übrige begehren aber an Sie, die wohlverordnete Ober Ungeltherren ad examinandum Verwießen, dabeÿ beseßener Deputation der Implorant beÿgesetzt daß Er Mgh. Verordnung Zufolg den preiß seiner auberge Zu seiner Kostgänger Vergnügen diminuirt, mit bitt Ihme den angesetzten Nachtrag des Umbgelts gebühr so 14 fl. 1. ß ausmache, in gnaden nachzulaßen.
Nun seÿe dem Imploranten, weilen er ohne Zuvor begehrte und erhaltene Erlaubnuß Kostgänger angenommen, nicht nur solches niedergelegt, sondern auch darneben eine straff von 5 lb. andictirt, und Von dem Wein so deßen Kostgänger bißhero consumirt die Umbgelts gebühr à 3 ß vom ohm mit 14. fl. 1 ß. Zu erleben aufferlegt, jüngsthien aber wie obgedacht die Helffte sothaner straaff von dem Implorant erlegt, die übrige helfte aber nachgelaßen worden, den noch außstehend. Nachtrag alßo betreffend werde Zu Mghh. stehe, ob Sie dem Imploranten selbige auch nachlaßen, oder aber das begehren abschlagen wollen. Wegen Continuation der Auberge Vermeine man, daß weil die Hh. Officiers nothwendiger weis auberges haben müßen, Ihm hoc puncto Zu willfahren sein Werde, jedoch mit dem anhang, daß er von jedem Ohm. wein den er einlegen wird, die geordnete gebühr à dreÿ schilling vom ohm. bezahle, und sonsten über die Gaß Keinen wein außschencken solle.
Erkandt bedacht gefolgt und Wird der abgeforderte Umbgeldts nachtrag der 14. fl. 1 ß. nachgelaßen.

Le maître d’armes Claude Bucheron Duval demande le 18 décembre 1728 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le poste de maître d’armes vacant après la mort de Langlois. L’affaire est renvoyée à l’université pour enquête.
Le préteur de Bock rapporte le 8 janvier 1729 que Duval a été reçu maître d’armes à Paris le 2 mars 1716 et qu’il a jusqu’à présent exercé à la satisfaction du public. Langlois avait l’exclusivité de tenir salle d’armes mais comme le pétitionnaire Duval a été récemment malade et qu’il prend de l’âge, qu’il y a un grand nombre de clients et que l’émulation en serait favorisée, il pourrait être reçu en même temps qu’Antoine Efantin qui enseigne aux cadets de la Citadelle et qui, d’après un certificat du préteur royal, avait passé un accord avec Langlois pour le remplacer dans son poste. Les nominations seront faites à condition que les intéressés se fassent immatriculer à l’université et accèdent à la bourgeoisie.
L’avocat Scheffmacher estime que le rapport du préteur montre qu’il n’y a pas d’inconvénient à autoriser deux salles d’armes. Les deux candidats pourront être reçus, ils devront devenir bourgeois dès que possible en se soumettant immédiatement à la juridiction du Magistrat, il sera interdit à tout autre d’enseigner l’art des armes à Strasbourg, les bourgeois et les manants ne devront pas passer bail avec d’autres maîtres d’armes sous peine d’amende, la Chambre de police veillera à ce que la décision soit respectée. Le préteur royal approuve les déclarations de l’avocat Scheffmacher que l’assemblée ratifie.

1728, Conseillers et XXI (1 R 211)
Charles Bucheron Duval kombt ein umb des Verstorbenen Sr Langlois Fechtmeisters Stelle. 396. Erhalt Erlaubnuß beneben François Efantin in der Fechtkunst allhier allein Zu informiren. 435.
Einem Löbl. Policeÿ: gericht Wird Commission auffgetragen die ienige, Welche Verbottene Fechtschulen halten, oder Zu dergleichen unerlaubten Informationen platz und gelegenheiten in ihren häüßern Verlehnen, nach der gebühr abzustraffen. 435. 440.

(p. 396) Sambstag d. 18.ten Decembris 1728. – Charles Bucheron Duval kombt ein umb des Verstorbenen Sr Langlois Fechtmeisters Stelle
Lt. Mosseder Nôe Sr Charles Bucheron Duval des Fechtmeisters Von Paris allhier Wohnhafft, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlag Sub lit. A puncto Weÿland Sr Langlois gewesten Fechtmeisters hiesiger Statt Stelle, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird denen HH. Scholarchen die commission auffgetragen sich sowohl des Imploranten Capacität und bißherigen Verhaltens, alß auch was der Verstorbene Sr Langlois in qualität eines hiesigen Fechtmeisters genossen, Zuerkundigen und darüber eine umbständliche Relation abzulegen, Warauff ferner ergehen soll, Was recht ist. Dep. H. Rht. Braun und H. Rht Gebhard.

(p. 435) Sambstags d. 8. Januarÿ 1729. – Charles Bucheron Duval und Antoine Efantin erhalten Erlaubnuß allein in der Fechtkunst allhier allein Zu informiren und wird E. Löbl. Policeÿ Gericht, die Commission auffgetragen darüber zu vigiliren
H. Stättmeister von Bock referirte, welcher gestalten die Hh. Scholarchen in execution des beÿ dieser Gerichts Stelle auff des von Charles Bucheron Duval übergebene Memoriale d. 18.ten 10.bris iüngst ergangenen Interlocuti, sich sowohl dieses Imploranten Capacität und bißherigen Verhaltens, als auch deßen Was der verstorbene Langlois in qualität eines hiesigen Fechtmeisters genossen, sich umbständlich erkundiget, und befunden hätten, daß ad primum gedachter Duval laut vorgelegter schrifftlicher urkund vom 2.ten Martÿ 1716. ein Zu Paris angenommener Fechtmeister seÿe, und sich bißhero, Was seine lebens Wandel und dero Information anlangt, also auff geführt daß keine Klagen Wider ihn eingekommen, das Publicum Vielmehr ein sattsames Vergnügen über dessen auff führung bezeüget hat, ad secundum, das Beneficum, so der Verstorbene Langlois genossen, einig darinnen bestanden, daß Er allein einen Fechtboden allhier hatt halten dörffen, Weilen aber gemelter Duval Vor einiger Zeit eine schwere Kranckheit außgestanden und das Alter beÿ ihme heran nahet, folglichen derselbe die Zu dieser Kunst erforderliche agilität und Kräfften nicht Voll kommentlich mehr hat, sich auch ein anderer Fechtmeister nahmens Antoine Efantin Welcher Würcklichen Krafft Vorgewießener Commission Von dem König, umb die Cadets in hiesiger Citadelle Zu informiren bestellet Worden, und nach des Herrn Prætoris Regÿ erlangter schrifftlicher Vergünstigung sich bereits [437] mit dem Verstorbenen Langlois, umb seinen Fechtboden Zu Versehen, gegen erlag einer gewißen Summ Verglichen hatte, Vermittelst einer frantzösischen Requeste und angefügten Beÿlagen, beÿ Ihme angemeldet und gebetten, daß ihme eine offentliche Fecht: Schuel in dieser Statt Zu halten ebenfalls möchte Erlaubt werden, cum oblato sich gleich dem Duval beÿ der universität immatricuiren Zu laßen, Ferners beÿsetztend, Es hätten beede sich erklärt burger Zu Werden, So bald Sie Wegen des erforderten Vermögens ihre sachen Würden in richtigkeit gebracht haben
Beÿ Welcher der Sachen beschaffenheit Wäre Von seiten der Hh. Scholarchen ein Bedacht dahin abgefaßt Worden, daß /:in betrachtung 1° der genandte Duval schon etwas alt und blöd, 2° Ein Fechtmeister hiesiger Statt wegen der großen anzahl der Scholaren nicht sufficient, 3° Wann deren Zweÿ eine mehrere emulation umb die Jugend Wohl Zu informiren, unter Ihnen seÿen Würde und Endlichen 4.to der letztere seine Profession sehr wohl Versteht:/ beede Supplicanten Zu Fechtmeister in hiesiger Statt könten angenommen, und sonst Niemand in dieser Kunst Zu informiren Erlaubt, Mithin denen hiesigen burgern und Einwohner andern Perßonen einige Zimmer oder Gelegenheiten Zu dergleichen Exercitien in ihren häußern Zu Verlehnen Verbotten Werden.
H. Ammeister Leitersperger und H. XIII. Schübler bezohen sich durchaus auff der H. Stättmeisters Wohl abgelegte Relation.
H Advocat Scheffmacher sagte, Aus dem referirten Bedacht entständen Zweÿ fragen, Welche anetzo Zu untersuchen, Nemblichen Ob Zweÿ Fechtschulen allhier Zu Erlauben seÿn oder nicht, und, posito daß Meine Herren die affirmativam amplectiren thäten, mit Was Vor Conditionen solches geschehenen solte. Anlangend die erste Frag, finde Er keinen anstand aus dem Von dem H. Stättmeister angezogenen erheblichen bewegnußen die Auffrichtung Zweÿer Fecht: Schulen allhier Zu Willfahren, die andere Frag betreffend, halte Er seines orts dafür, daß 1° Vorgenandten beeden Fechtmeistern allein in dieser Statt einen Fechtboden Zuhalten Erlaubt, 2.do denenselben so bald ihnen möglich in hiesiges Burgerrecht sich Zu begeben, indeßen aber in den Schirm einschreiben Zu laßen, auch Eines Löbl. Magistrats Jurisdiction sich Zu submittiren und deßen gebotten und verbotten den schuldigen gehorsamen handtreülich Zu versprechen iniungirt, 3° Allen andern Personen in der Fechtkunst weder publicé noch privatim allhier Schuelen Zu halten Wie nicht Weniger 4.to denen Hiesigen burgern und Schirmern Zu dergleichen uneraubten Information platz und gelegenheit in ihren häüßern Zu verlehnen beÿ Obrigkeitlicher straff Verbotten, und 5.to Einem Löbl. Policeÿ Gericht ein wachßames auge darüber zu haben und die darwider handelnden Delinquenten nach der gebühr abzustraffen die Commission auffgetragen werden könte.
Herr Prætor Regius War gleicher meinung, beÿfügend, daß H. Advocat Scheffmacher in seinem anspruch alles gar wohl erinnert, Was in diesem Geschäfft von seiten Meiner Herren zu Beÿbehaltung E. Löbl. Magistrats Jurisdiction und nutzen des Publici Zu beobachten und Zu Verordnen Wäre. Erkandt, Wird H. Advocaten Scheffmahers voto durchaus gefolgt.


Le prévôt de la tribu des Tonneliers propose d’autoriser le maître d’armes (non nommé) à donner ses leçons dans le poêle

1716, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 300-v) Mittwoch den 15. Julÿ 1716
Ihro Gnaden proponirte daß der Fechtmeister auff E. E. Zunfft schon Lang verlanget, wann es so gar Kalt wurde, man Ihm erlauben möchte hierinn in der stub. sein exercitium üben laßen, welches petitum dem Fechtmeisters Von den samptlichen Hh. des Gerichts Willfahrt worden.


Jean Rollo, le canonnier Beauregard et ses pairs demandent le 6 février 1717 l’autorisation de tenir salle d’armes et de jouir des privilèges des maîtres d’armes. Le préteur royal fait observer que la demande repose sur de fausses hypothèses puisque les soldats ne sauraient bénéficier d’une telle permission. Il propose de solliciter l’avis de deux maîtres d’armes établis à Strasbourg. La commission rapporte le 20 février les déclarations de Langlois. Le magistrat lui a promis d’être le seul maître d’armes habilité jusqu’à ce que Duval s’établisse mais qu’alors que Duval a appris son métier Rollot ne peut produire de certificat d’apprentissage. Il demande à être maintenu dans ses privilèges mais ne voit pas d’inconvénient à ce que les pétitionnaires enseignent dans les casernes. Le préteur royal propose de refuser l’autorisation. L’assemblée ratifie la proposition.
Les gladiateurs Christophe Martin de Breslau et Frédéric Neubaur de Langenschwand demandent le 18 octobre 1717 l’autorisation de tenir des jeux d’armes dans le poêle d’une tribu. Le préteur royal déclare que bien que de tels jeux ne soient pas permis hors des foires, ils pourraient être autorisés puisqu’il n’y en a plus eu depuis longtemps et que ces réjouissances ne nuisent à personne. Il propose une autorisation de quatre semaines sauf le dimanche et les jours de fête. L’assemblée adopte l’avis du préteur royal.

1717, Conseillers et XXI (1 R 200)
die Fecht meister Jean Rollo et Cons. vmb einen fecht boden allhier auffzurichten. 11. relation d. Hh. Deputirten. 21.
die bede Fechter von Bresslaw vmb eine Fechtschuhl auff einer Zunfftstub allhier auffzurichten. 90.
die frantzösische Fecht meistere vmb erlaubnuß ein Exercitium auff einer Zunffstub auff 4 oder 5 tag Zuhalten. 96. 100.

(p. 10) Sambstags den 6. Februarÿ 1717. Saltzm. Ersch. Jean Rollo vnd Beauregard Canonier et Consorts prod. underth. Memoriale vnd bitten mit beÿlag Lit. A. et B vmb erlaubnuß einen Fechtboden auffzurichten auch die vbrige Fecht meister privilegien Zugenießen.
Herr Prætor Regius sagt er weren in der vbergebenen Supplic verschiedene falsche supposit. enthalten, davon die Implorant gleich ipso Nomine abge* könte insonderheit da sich nicht gezieme einen soldat solches Zuerlauben, weilen der die Zween allhier establirte fechtmeister hiebeÿ interessirt, welchen absonderliche Privilegia vergönnet, alß hette Er darvorgehalten daß ihme das vbergebene Memorial Zu communiciren vnd wann Sie etwas darwider einzuwenden solches thun möchten, darauff denn ferner ergehen solle, was rechtens. Ist Erk. Hn Prætorii Regio gefolgt.
H. XV. Lemp vnd H. Rhthrr Pfeiffer deputirt.

(p. 21) Sambstags den 20. Februarÿ 1717. XV. Lemp vnd H. Rahtherr Pfeiffer referiren daß Sie nicht ermanget hetten wegen Jean Rollot vnd Beauregard welche umb erlaubnuß angesucht, einen Fechtboden allhier auffzurichten, die Zween allhier establirte Fechtmeister Zu sich Kommen zu laßen vnd ihnen solches begehren zu communiciren vnd zu vernehmen, ob Sie nichts darwieder einzuwenden hetten, da dann Sieur l’Anglois der Fechtmeister gesagt, daß beÿ seiner acception ihne versprochen word. daß kein anderer neben ihne angenohmen werd. solte, dabeÿ Er auch so lang maintenirt word. biß daß der so genandte Duval auch Zu Fechtmeister angenohmen word. seÿe, es were aber ein underschied vnder denen Duval vnd Rollot Zu mach. weilen der erste seine Fechtkunst, wie sich gebühret, erlernet, Rollot aber nicht, maßen Er auch keine lettres d’apprentdssage habe, mit bitt Sie beÿ ihren Privilegien Zu mainteniren, wann Er die soldathen in den Cazernen instruiren wolle, wolte Er solches nicht wehren.
Herr Prætor Regius sagt, auff dieser relation erhelle so viel daß Rollot die fechtkunst nicht wie sich gebühret erlernet habe auch keine lettres de Maistrise vorbring. könt, noch producirt hette, vnd weilen es sich auch nicht gezieme, einen Soldathen solche vergönnung Zu accordiren, alß hette Er darvor gehalten daß Er mit seinem begehren abweißen, were. Erk. herrn Prætorii Regio gefolgt.
vorige Hh. deputirt.

(p. 90) Montags den 18. Octobris 1717. Ersch. Christoph Martin von Breßlaw, vnd Friedrich Newbaur beede fechter von Langenschwandt, die bitten vnderth. ihre fechtschuhl auff einer Zunfftstuben offentlich Zuhalten, ihnen gn. Zuerlauben.
Herr Prætor Regius sagt, ob Zwar dergleichen exercitien außer den Meßzeiten nicht erlaubt werd. sollen, so hette Er gleich wohlen davor gehalten, weilen schon lange zeit dergleich. Leüth vnd fechter nicht allhier geweßen, derselben exercitien lustig vnd niemand schädlich, in dem wer ein Liebhaber ist, nur darein gehet, auch in den ordnungen dieselbe nicht verbotten, auch nicht wider die honestatem publicam seind, daß denselben auff 4 wochen diese exercitia sehen Zu laßen ihm erlaubt werd. könte. Und Zwar auff einer Zunfftstuben doch die Sontag vnd feÿr tag außgenohmen vnd das quantum durch die herren deputirte reguliret werden könte.
Erk. würdt Herrn Prætorii Regio gefolgt. vndt imploranten auff 4 wochen angesprochener maßen die fechtschuhl Zuhalten erlaubt.
Herrn XV. Elwer vnd H. Rathherr Walther deputirt.

(p. 96) Saltzm. Ersch. Deborge Esgard et Cons. der frantzösischen Fechtmeister prod. vnderth. gehorsambst anhalten vnd bitten vmb erlaubnuß ein fecht Exercitium auff einer Zunfftstuben auff 4 oder 5 tag zuhalten.
Herr Prætor Regius sagt, ob zwar scheinen Könte, daß denen Imploranten in ihrem begehren ohne sonderlicher difficultät willfahrt werden könte, so weren doch auch rationes vorhanden vmb darmit wolten Sie mit dem selben abzuweißen sein werden, 1. hetten dieselbe keine qualitäten der Fechtmeister vnd würden auch keine andere dafür gehalten, alß welche von dem Magistrat angenohmen werden, vnd sich immatriculiren laßen. 2. were auch bekandt, daß eben diese Imploranten beÿ Mhh. eingekommen vnd verlangt hetten Zu Fechtmeistern angenohmen Zu werden, solches aber ihnen abgeschlagen worden, 3. were auch dabeÿ Zu consideriren, daß wann ihnen anietzo in ihrem begehren willfahrt werden solte, ihnen dadurch tacite die qualität der Fechtmeister attribuirt werden würde, welches Sie nachrichten Zu ihrem advantage gebrauchen würden, 4. daß auch auff den Concessions fall beÿ den publico großen confusiones entstehen würden, in dem bekandt, was beÿ der beschehenen vergünstigungen so denselben deß jahre einmahl bewilligt worden, für confusiones sich erzeigt, welche nicht sine Scandalo publici abgelauffen weren, bevorab wann Sie solches ihr Schul auff einer Zunfftstub halten werden. 5. weren auch die Zween hier establirte Fechtmeister dabeÿ interessirt deßweg. Er darvorgehalten, daß denselben solches begehren Zuvorderist vnd ehe in dießer sach gesprochen communicirt vnd von denselben verrechnen werden, ob Sie nichts darwieder einzuwend. hetten.
Erk. Herrn Prætorii Regio gefolgt. vnd soll dießes Memorial Zu vorderist den allhier establirten vnd immatriculirten Fechtmeistern communicirt werden vmb ihre declaration vber solches bescheh. zu thun, ob Sie nichts darwieder einzuwenden, vnd worein eigentlich solches bestünde, quo facto soll ferner in dießer sach definitivé gesprochen werden.
Herr XXI. Nauendorff vnd H. Rhatherr Richshoffer deputirt.

(p. 100) Montags den 8.ten Novembris 1717. Saltzm. Ersch. nôe der frantzösisch. Fechtmeister gtra die hier establirte Fechtmeister Zufolg Ewer Gn. interlocution vom 30. Octobris jüngst erholen productum de dicta die vnd bitten Erklärung. G. nôe der Citati, Erscheint, vnd berichtet daß dieselbe Zwar sich dem petito der Imploranten eine fechtschuhl nicht opponiren, auch nichts dar wider einzuwend. hetten, sondern allen ihren verbotten werd. müßte keinen fechtboden Zu halten, vnd Ihnen erlegten rechten Zu præjuditz in dem fechten Zu informiren.
Herr Prætor Regius sagt hierauff, weilen nun denen jüngst ergangenen interlocuto Zufolge eine parition geben stet, vnd die hießige Establirte Fechtmeister sich erkläret, daß Sie wider die verlangte fechtschuhl nichts einzuwend. hetten, alß werde nunmehr den frantzösischen Fechtmeistern dahin in ihrem begehren Zu willfahren sein, daß Sie ihr fecht exercitium auff einer Zunfftstuben 4 oder 5 tag halten, beÿ tag ihrer repræsentationes thun aber kein tantz dabeÿ halten, auch ein procession nicht herumb ziehen mögen.
Erk. Herrn Prætorii Regio gefolgt. Herr XV. Lemp vndt H. Rathh. Schweitzer deputirt.

Le curriculum vitæ suivant correspond sans doute à celui d’Antoine Efantin cité ci-dessus

Antoine Efantin – Né sous les drapeaux du Reg.t de Lyonnois et batisé à Mons en Hainault paroisse Saint Germain
Blessé aux sièges de Toulon, de Fribourg et à l’affaire de Denain
mort aux Invalides le 6 Janvier 1773 à l’âge de 74 ans


Originaire de Diest en Brabant flamand, le maître d’armes Jean Jacques Van der Veken demande le 22 août 1733 la permission de tenir salle d’armes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Le maître d’armes Michel Martin établi à Strasbourg est invité à donner son avis. L’affaire n’a pas de suite.

1733, Conseillers et XXI (1 R 216)
Johann Jacob Von der Veken bitt umb erlaubnuß einen Fecht: boden allhier halten Zu dörffen. 306. 308. 312.
(p .306) Sambstag d. 22.ten Augusti 1733. – Lt Mosseder, Nomine gegenwärtigen Jacob Van der Veken des Fechtmeisters Von Dieß beÿ Louvain in Braband, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag Sub Lit A. um gnädige Erlaubnuß einen Fechtboden allhier halten zu dörffen handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant seinen Lehr: brieff Zu produciren, und dem in hiesiger Statt sich Würcklich befindende Fechtmeister zu dem begehren Verkünden Zu laßen, angewiesen, damit, Wann solches geschehen, ferners mghrn möge Was recht ist.
Deputirt, H. Rht. Klein und H. Rht. Richshoffer.

(p .308) Mittwoch d. 26.ten Augusti 1733. – Lt Mosseder, Nomine gegenwärtigen Johann Jacob Van der Veken, Vom 22.ten huius producirt unterthänige Parition schrifft, iuncto iterato petito, mit beÿlagen Sub Lit.is B. C. D. und E handelt innhalts.
Erkandt, Soll das Productum sambt beÿlagen N. Martin dem hiesigen Fechtmeister umb sich über dessen innhalt Zu erklären, communicirt Werden.
Deputati H. Dietrich und H. Klein.

(p .312) Montag d. 31.ten Augusti 1733. – Joh: Jacob Von der Veken Ca. Michel Martin
Lt Mosseder, Nomine gegenwärtigen Johann Jacob Van der Veken des Fechtmeisters Citauit Michel Martin auch Fechtmeister allhier, Citatus hat Copiam disseitiger unterthäniger Bittschrifften Vom 22.ten und 26.ten huius empfangen, Will darauff dessen erklärung vornehmen. Christiani pro Citato producirt unterthänige Exceptiones iuncto petito, handelt innhalts.
Mosseder bitt Copiam et ad proximam. Christiani setzts. Erkandt, Wird Copia et ad proximam zugelaßen
Deputati H. Rht. Nauert und H. Rhr. Hammel.


La tribu des Tanneurs loue son poêle à l’aubergiste Tobie Gundelwein. La prorogation du bail en 1745 porte que le locataire héberge un maître d’armes

1734 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 332
die aus Löbl. Collegÿ derer H. Schöffen E.E. Zunfft der gerber abgeordnete H. Commissarÿ nahmens H. Rathh. Philipp Friedrich Oesinger, H. Rathh. Johann Jacob Gebhard, H. Lt. Johann Friedrich Christiani, so dann H. Samuel Hetzel der Rothegerber und Lederbereiter als zunfftmeister
in gegensein Tobias Gundelwein des gastgebers
die Zunfftstub der Gerber ahne der Tucherstub gaß, einseit neben E. E. Zunfft der Tücher anderseit neben Welperischen hauß der gastherberg au Dragon verd und andern mehr, hinten auff die. höllengaß und einen ausgang dahin habend gelegen sambt derselben hoff, großen und kleinen kellern, stuben, Kuchen, Bühnen, Cammern, samtlichen remisen, Schöpffen, H. Daniel Böler Eißenhändlers Eißengewölb und übrigen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis Anno 1735 (…) zu seiner würtschafft nutzen und nießen – um einen jährlichen Zinß nemlich 92 pfund
[in margine :] im namen verlehende Ehrsame Zunfft der Gerber H. Frantz Antoni Dreÿer alter rathherr H. Johann Christmann Röderer senior rothgerber und EE. kleinen Raths beÿsitzers H. Louis Daudet der Saltzverwalter und H. Johann Andreas Bruder Lederhändler, auff 9 ferner nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis 1744, mit dem zusatz daß der entlehner den fußboden in der großen stub weilen er einen fechtmeister darinnen haltet auf seine costen in guten stand zu erhalten, 15. mart. 1745


François Donsieux de Belfort s’inscrit à l’université le 28 janvier 1743 pour être prévôt chez le maître d’armes Michel Martin

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
28. Jan A.O.R. MDCCXLIII – fransois donsieux de befort
pour etre Prevot de Mr. Michel Martin maître d’armes de l’Université


Immatriculation à l’université (1743, AMS, cote 1 AST 443)


Requête et appel de Joseph Sicard

Natif d’Antibes en Provence, Joseph Sicard qui est depuis peu prévôt de salle chez le maître d’armes Michel Martin obtient en 1745 le droit de manance puis y renonce. Michel Martin lui remet un certificat quand il déclare vouloir s’établir dans une autre ville. Le préteur royal Klinglin lui permet 18 juin 1750 de tenir salle d’armes. Logé chez Kornmann rue de l’Epine, il est inscrit au matricule de l’université le 29 juillet 1750. La tribu du Miroir refuse le 20 août 1750 de lui louer le grand poêle pour y donner ses leçons. Il loue le 4 septembre 1750 avec le maître à danser Jacques Le Comte le premier étage d’une maison place Saint-Thomas. Le maître d’armes Michel Martin s’adresse le 20 avril 1752 à la Chambre de police pour obtenir que Joseph Sicard soit interdit de donner des leçons d’armes. Les Conseillers et les Vingt-et-Un déboutent le 10 juin 1752 Joseph Sicard de sa demande de continuer à tenir salle d’armes. Joseph Sicard obtient le 2 août 1752 un certificat de bon comportement avant de quitter Strasbourg. Il fait appel contre la sentence des Vingt-et-Un le 17 août au Conseil souverain d’Alsace qui juge l’appel recevable le 6 septembre 1752. Le Magistrat se pourvoit contre cet arrêt en 1753 en arguant que la matière n’est point appellable puisque le Magistrat est juge en dernier ressort sur les affaires de police. Le Conseil d’Etat rend le 6 mai 1756 un arrêt par lequel il appartient au Magistrat le droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer à Strasbourg.


Immatriculation à l’université (1750, AMS, cote 1 AST 443)

Natif d’Antibes en Provence, le maître d’armes Joseph Sicard qui loge chez Kornmann rue de l’Epine est inscrit au matricule de l’université le 29 juillet 1750 sur ordre du préteur royal Klinglin

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443), 1750
A.O.R. MDCCL. 29. Julÿ. Joseph Sicard natif d’antibe an provance metre an fait darme loge vis a vis la paroice de St Louis dan la meson de mr Kornemand
hic denui jussu Illustriss. D. Prætoris Regÿ receptus fuit

Joseph Sicard demande le 20 août 1750 à la tribu du Miroir de lui louer le grand poêle pour y donner ses leçons. La tribu refuse.

1750 (20.8.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(p. 23) Donnerstags den 20. Augusti 1750
Hr Joseph Sicard der Fecht meister allhier, stehet vor, haltet an, Ihme die große Zunft stub, gegen Einem gewißen Zinnß, Zur Fecht Schuhl Zu verlehnen cum oblato, Er wolle solche raumen, so offt versamblungen darinn gehalten werden sollen, wie auch alles in seinem vorigen Stand setzen, so durch sein od. seiner Schuhler schuld, deteriorirt würde.
Erkanndt, ist derselbe mit seinem begehren simpliciter abgewießen.

Le maître à danser Jacques Le Comte et le maître d’armes Joseph Sicard louent le 4 septembre 1750 le premier étage d’une maison place Saint-Thomas qui appartient au tondeur de draps Philippe Pierre Wengenroth

1750 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 437
Philipp Peter Wengenrod der tuchscherer [unterzeichnet] wengenroth
in gegensein H. Jacques Le Comte des tantzmeisters und H. Joseph Sicard des fechtmeisters
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig ane St Thomas Plan gelegenen zur Schäffereÿ genannten behausung den gantzen ersten stock eine beschlüßige bühn und einen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis
der entlehner hat verspochen den unterschlag in dem großen saal weg zu thun eine alcove und das camin zimmer machen zu laßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 260 livres

Extraits des Registres de la Chambre de police, traductions pour le Conseil souverain d’Alsace. L’extrait du 5 juin figure en version originale en allemand dans le même dossier.
20 avril 1752. Le maître d’armes Martin déclare que Sicard donne des leçons d’armes sans être bourgeois en lui causant du tort. La Chambre de police renvoie le requérant aux Treize.
15 mai 1752. Les Treize renvoient l’affaire pour complément d’informations à la chambre de police. Elle convoque Sicard auquel il sera interdit d’exercer sa profession à Strasbourg s’il ne prouve pas que le Magistrat le lui a permis. Sicard déclare qu’il a acquis le droit de manance en 1745 puis y a renoncé. Il s’est fait immatriculer à l’université à l’instigation du préteur royal Klinglin qui lui a permis de tenir salle d’armes.
18 mai et 29 mai 1752. Joseph Sicard rapporte qu’il a été éconduit pour obtenir copie du certificat d’immatriculation. Il est autorisé à continuer de tenir salle d’armes jusqu’à nouvel ordre.
5 juin 1752. Joseph Sicard a obtenu le certificat signé par le préteur royal. L’affaire est renvoyée aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.
27 juin 1752. Les Conseillers et les Vingt-et-Un deboutent Joseph Sicard de sa demande de continuer à tenir salle d’armes.
2 août 1752. Joseph Sicard obtient un certificat de bon comportement avant de quitter Strasbourg.

1752, AMS cote VI 649 (13)
(p 353) Extrait des Registres de la Chambre de Police de la Ville de Strasbourg du Jeudy 20° avril 1752.
Sur la très humble requête présentée par le Sr Martin Bourgeois et Maitre d’armes en cette ville, Expositive que le nommé Sicard lequel cy deuant appris chez luy a faire des armes, Sans qu’il soit reçu Bourgeois en cette ville, ni qu’il y Soit admis par autorité de Justice, S’arroge d’instruire et de donner des Leçons dans le fait d’armes, ce procédé est très préjudiciable et Cause un grand tort au Supliant chargé de Six enfants et qui du depuis a eu toutes les peines du monde a Se tirer d’affaires avec le sieur, requeroit à ce qu’il nous plut faire défenses audit Sicard de plus donner a personne aucune Leçon dans le fait d’armes et ce sous telle peine qu’il vous plaira arbitrer et luy jmposer.
Nous avons renvoyé ce Supliant auec sa demande a Se pourvoir pardevant Messieurs les Treize de cette ville.

Du Lundy 15. may
En vertu du Decret rendu par Messieurs les Treize de cette ville le 4. du présent mois, par lequel Sur la requête présentée en cette Chambre par le Sieur Martin Bourgeois et Maitre en fait d’armes en cette ville le 20° avril dernier, ayant été renvoyé pour raison de la demande contenüe en Sa dite requête à se pourvoir par deuant Messieurs les Treize, Cette affaire a été derechef renvoyée en cette chambre et en même temps le pouvoir à elle attribué pour connoitre et decider Sur le contenu en lad° requête, En conséquence le Sr Joseph Sicard a été mandé à Comparoir en cette même Chambre, pour apprendre de luy S’il a jamais obtenu de Messieurs du Magistrat la permission d’Etablir une sâle d’armes en cette ville, pour que dans le cas qu’il n’eut point obtenu cette permission la Continuation de la Sâle d’armes en question luy fut interdite et à luy défendu sous telle peine que de droit d’exercer à l’avenir cette même profession en cette ville, Mais non pas dans le cas Contraire, C’est-à-dire Si de fait il a obtenu la dite permission.
Ledit sieur Sicard en conséquence de l’assignation à luy donnée est comparu et a été ouy sur les Circonstances cy dessus mentionnées, Lequel a dit que cy devant il a été Prevot dans la Sale d’armes du Sr Martin, qu’en l’année 1745. jl s’est mis dans la manance de cette ville suiuant l’attestation cy produite donnée par le Sr Dreyer Greffier de la Chambre de manance, mais que posterieurement il S’est demis et a renoncé à ce même droit de manance, et que Sur les ordres et du Sçu et participation de Monsieur le Preteur Royal il s’est fait immatriculer en l’université de cette ville suivant l’attestation cy produite ordinaire et accoutumée, Signée par le Sr Jean Böckler à lors Recteur de lad. université Et qu’en même tems mondit Sieur le Préteur Royal luy a Gracieusement accordé la permission de pouuoir tenir une Sale d’armes, de laquelle permission il a produit et delivré Copie, ajoutant que par raport à Sa maladie il a ete Empeché de solliciter le droit de bourgeoisie sans quoy il n’auroit pas manqué de le solliciter.
Veu les actes susmentionnés et produits par l’assigné, Il a été ordonné que le Sieur Sicard raportera à la premiere Seance copie Collationnée de l’acte de permission obtenu ou de la missive de Monsieur le Preteur Royal, pour ce fait et raporté être ensuite fait droit ainsy qu’il apartiendra par raison.

Du 18 may
Le Sieur Joseph Sicard Maitre en fait d’armes est comparus et a dit qu’en exécution de la sentence preparatore du 15 du present mois jl s’est présenté au Sieur Docteur et professeur Bœcler pour luy demander une Copie Collationnée de l’acte de permission en question, lequel l’auroit renvoyé au Sr Docteur Sachs comme estant presentement Recteur de l’Université, que ce dernier luy auroit promis d’en vouloir faire la recherche luy disant de revenir dans quelques jours.
Il a été ordonné que le Comparant raportera à la première séance la Copie Collationnée dont est question.

Du 29 may
Le Sieur Joseph Sicard est comparu de rechef et a dit qu’en Execution de notre sentence preparatoure du 15. du présent mois jl s’est présenté tant au Sieur Docteur Sachs comme estiant presentement Recteur de l’université, qu’au Sieur Docteur Bœcler pour demander une Copie Collationnée de l’acte de permission à luy accordée par Monsieur le Preteur Royal, Mais que le premier luy auroit dit que le Sr Docteur Bœcler avoit encore l’original Entre ses mains que par conséquent il devoit s’adresser à luy, et S’estant rendu auprès dudit Sr Docteur Bœcler pour le même sujet, jceluy luy auroit refusé sa demande Sous pretexte que cela luy avoit été défendu par les Sieurs Ecolatres de manière qu’il luy a été impossible jusqu’a présent de pouuoir Satisfaire à lad. Sentence preparatoire, quoy qu’il ait montré et Exhibé cette même sentende audit sieur Docteur Böecler.
Il a été ordonné que le Greffier de la Chambre se transportera de la part d’jcelle au près de Monsieur l’ammeistre Faber pour en conferer auec luy, pour sur son raport être ordonné ce que de raison, ledit Sicard est encore quant à present renvoyé a avoir patience, Et cependant il luy est permis de Continuer Sa Sale d’armes jusqu’a ce qu’il en Sera autrement ordonné.

Du 5. Juin.
En Exécution de la Sentence preparatoire du 29° may dernier, le Greffier de cette Chambre a produit l’original à luy remis par le Sieur Docteur et professeur Bœcler de l’acte de permission accordé par Monsieur le préteur Royal à Joseph Sicard datté du 18 juin 1750. Et Signé de Klinglin par lequel il Conste que ledit Sicard ayant donné plusieurs et maintes preuves de son habileté et Expérience dans l’art de faire des armes jl pouuoit être jmmatriculé en L’université de cette ville Comme Maitre en fait d’armes et à luy permis de tenir une sale d’armes publique en cette ditte ville.
Lecture ayant été prise de cedit acte, jl a été ordonné que cette affaire seroit renvoyée par deuant Messieurs les assesseurs et vingt un Et que cependant par provision et jusqu’en fin de cause il Sera permis audit Sicard de Continuer sa sale d’armes.

Du 27. Juin
Le Sieur Joseph Sicard Maitre en fait d’armes presente Sa très humble requête, tendante à ce qu’attendu qu’il a été debouté par Messieurs les assesseurs et vingt un de la demande aux fins de Continuer en cette ville Sa Sale d’armes, Il luy soit permis par grace de rester en cette ditte ville encore pendant Cinq à Six mois jusqu’à ce qu’il ait reglé Ses affaires et qu’il Se Soit informé et ait découuert un autre endroit et pour cet effet de donner pendant ce tems des Leçons a Ses Ecoliers.
Nous quant a nous auons debouté le supliant de sa demande et attendues les feries du Grand senat l’avons renvoyé pour se pourvoir en attendant par devant Monsieur l’ammeistre Regent.

Du 2. aoust
Le Sieur Joseph Sicard Compare et Expose que luy ayant été défendu de continuer en cette ville la sale d’armes qu’il y avoit et qu’estant forcé de se retirer et S’etablir ailleurs, jl suplie très humblement qu’il luy soit Gracieusement accordé une attestation de bon comportement.
Accordé en payant le droit ordinaire.
Collationné, Signé Silberrad Greffier de la Chambre de police auec paraphe.
Traduit sur l’expédition original à Colmar le 27. 9.bre 1752. Signé Hylle avec pphe.
Sign. à M° Braconnot procureur adverse ce 20° Juin 1752.

(p. 366) G – Auß Löbl. Policeÿ gerichts der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1752
Montags den 5. Junÿ
Zufolg Interlocuti Vom 29.ten Maÿ jüngst producirt actuarius das ihme von H. Doctore et Professore Boeclero Zugestellte originale, des Von H. Prætore Regio in gunsten Joseph Sicard sub dato 18.ten juny 1750. entheilten und de Klinglin unterschriebenen Erlaubnus scheins auß Welchem erhellet, daß da ged. Sicard Viel fältige proben seiner geschicklichkeit in der fecht Kunst abgeleget, so Könne er als fecht meister beÿ allhiesiger Löbl. universitæt immatriculirt werden, ihme auch erlaubt seÿn einen offentlichen fechtboden alhier Zuhalten
nach abgeleßenem schein jst Erkandt, daß dieße sache an gnädige Hhn Räth und XXI. Zuweißen, dem Siccard aber in Zwischen seinen fechtboden Zu Continuiren, provisionaliter und biß zu außtrag der sache erlaubt seÿn solle. unterschriebenen Silberrad actuarius.
Collationnirt und seinen originali gleich lautend befunden worden, attestirt Straßburg den 19.ten Maÿ 1753. Cantzleÿ allda.

Les Treize font lire le 4 mai le mémoire du maitre d’armes Michel Martin que la Chambre de police leur a renvoyé pour compétence le 20 avril précédent.
Michel Martin expose qu’il enseigne l’exercice des armes depuis plus de vingt ans en formant des maitres d’armes qui enseignent dans d’autres villes et qu’il est auteur d’un manuel sur l’exercice de l’epée. Quand quatorze ans auparavant plusieurs maitres d’armes ont demandé au Magistrat le droit d’exercer à Strasbourg, une enquête a montré que les revenus de Michel Martin ne permettaient pas d’entretenir deux enseignants. Quand deux maîtres exerçaient à Strasbourg, l’un d’eux, Langlois, avait aussi un jeu de billards et l’autre, Duval, enseignait à l’academie de M. de Mackau. Or on vivait alors à meilleur prix et les étrangers étaient plus nombreux. Par ailleurs il y a dans les armées du Roi depuis la réforme des troupes nombre de maîtres d’armes qui portent préjudice au requérant.
Joseph Sicard a été prévôt pendant six ans chez Michel Martin qui lui a remis un certificat quand il a déclaré vouloir s’établir dans une autre ville. Il s’est cependant fait immatriculer à l’université à l’instigation du préteur royal et tient salle d’armes depuis lors à Strasbourg. Michel Martin demande en conséquence que le Magistrat interdise à Joseph Sicard d’exercer à Strasbourg.
Des pièces sont jointes au mémoire, (1) le certificat que Michel Martin a remis à Joseph Sicard, (2) le refus que les Treize ont opposé en 1737 à Dominique de la Place et (3) en 1740 au nommé le Blanc.
L’avocat Hold estime que Joseph Sicard n’a pas obtenu l’agrément du Magistrat pusique l’immatriculation à l’université ne vaut pas pour permission. Comme en outre il est établi que les écoliers ne sont pas assez nombreux pour subvenir aux besoins de deux maîtres d’armes, il est d’avis de maintenir Michel Martin dans ses droits actuels, sauf si Joseph Sicard prouve devant la Chambre de police qu’il a obtenu l’autorisation nécessaire. L’avocat Billeray et le conseiller juridique Mogg estiment que l’affaire doit être renvoyée, avec la clause proposée par l’avocat Hold, au consul régent Langhans pour éviter toute difficulté. Le préteur royal se range à l’avis de l’avocat Hold.

1752, Treize, 3 R 97 (copie dans VI 649, 13. p. 355)
Auß Gnädiger Herren der Dreÿ Zehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1752.
Donnerstags den 4.ten Maÿ – Lectum unterthäniges Memoriale Sr Martin des Fechtmeisters und burgers allhier dahin gehend, Euer Gnaden geruhen möchten, dero Verordnung dahin zu erthailen damit Sr Siccard, welcher Zum grösten Nachttheil des Imploranten einen fecht saal allhier auffzurichten sich unterstanden, solchen fernerhin Zu Continuiren ernstlichen Verbotten und untersaget werden möchte, folgenden Innhalts.

Le Sieur Martin bourgeois Me en fait d’armes fait d’armes de la ville et université, a l’honneur de vous exposer tres respectueusement qu’il y a vingt ans qu’il enseigne son Exercice avec tout le Zele possible et a la satisfaction publique, qu’il a formé quantité de bons Ecoliers et a fait plusieurs maitres d’armes qui sont placés actuellement dans diverses universités de France et d’Allemagne, jl a plus fait il est auteur d’un livre qu’il a fait imprimer intitulé l’abrégé de l’exercice de l’epée, orné de figures en taille douce, verifié et approuvé par les maitres jurés de Paris ainsy qu’il paroit par l’approbation qui est au commencement de chaque exemplaire, Messieurs du Magistrat ont Conservé l’exposant seul maitre d’armes dans cette ville, bien qu’il se soient présentes /:il y a environ quatorze ans:/ plusieurs M.es lesquelles presenterent requete a Mrs du Magistrat pour etre reçus fondés sur ce qu’autre fois il y avoient deux maitres ce quoy il fut repondu qu’il etoit vray mais que l’un des deux nommé langlois independamment de sa salle il tenoit un jeu de billards, qui luy produisoit beaucoup etant en plus petit nombre qu’a present et que le second maitre nommé Duval etoit attaché à l’academie de M Macko qui luy payoit 1200 liv. de gage pour montrer les academiciens au moyen de quoy il n’est pas etonnant que ces deux maîtres ne puissent vivre au large, s’il y a eu quelqu’autre qui ait enseigné avant l’exposant ils etoient attachés aux cadets gentilshommes a la Citadelle, et avoient des appointements du Roy, ainsy que ledit Martin en a eu ayant été un de ces dits maîtres. Messeurs du Magistrat toujours attentifs a rendre la justice la plus epurée firent une deputation dont le Chef etoit feu Mr de Wormser et l’ameistre M de leidersperquer et quelqu’autre dont l’exposant ignore le nom, pour examiner si deux maitres pourroient se soutenir dans la ville. A cet Effet ils firent exhiber les Registres que l’Exposant tient pour ses Ecoliers ou ils sont ecrits mois par mois ou Mrs les Commissaires virent clairement ce que le sieur Martin pouvoit gagner par année sur leur rapport, les M.es qui se sont proposés ont été renvoyés et deboutés de leur demande, ne voulant pas rendre malheureux l’exposant qui a toujours vecu sans reproche et qui possede l’art d’enseigner, l’Exposant joint icy les trois sentences rendues a cet Effet, il est de la connoissance publique qu’il y a environ quinze ans /:tems auquel ces sentences ont été rendues:/ qu’on vivoit a melieur prix qu’aujourd’hui que le nombre d’etrangers etoit plus nombreux consequemment l’université plus fournie d’Escoliers au lieu qu’a present au Grand regret de tous les maîtres d’Exercice on ne voit plus d’Estrangers au moyen d’un Edit que la Reine d’Hongrie a donné et a son Exemple plusieurs princes souverains par lequell il est deffendu a tous lerus sujets de sortir de leurs pays pour etudier ni faire leurs exercices sous peine d’etre privés des Charges dont ces souverains sont les dispensateurs et a cet Effet ils ont etabli des universités. D’ailleurs la reforme que le Roy a fait dans ses trouppes des cornets de Cavallerie et de tous les lieutenants et sous lieutenants d’infanterie et une infinité de Me d’armes qui sont repandus dans la garnison, et qui enseignent, font voir clairement le tort que cela fait a l’Exposant. On peut donc conclure que puisqu’il y a quinze ans qu’un seul maître suffsoit a plus forte raison l’exposant doit suffire a present, lequel est Chargé de Six enfants et des droits de ville comme bourgeois.
L’Exposant n’ayant jamais perdu de vüe l’ambition de former des sujets prit chez luy le Sieur Siccard qui fut montré et ensuite ledit sieur Martin le prit pour prevot L’Espace de six ans a la fin duquel tems le Sr Sicard fit un acte de soumission à l’Exposant declarant que Voulant se retirer pour enseigner dans quelqu’autre ville du Royaume il prioit l’Exposant de luy donner un certifficat, ce qu’il luy fut accordé et au lieu d’agir de bonne fois vis à vis l’Exposant, qui luy a montré et qu’il scait comme il paroit par un acte cy joint par l’ingratitude la plus marquée ledt. Siccard se presenta Sourdinement a M. Le Preteur qui luy donna un ordre pour se faire immatriculer. Me Boeckler, Professeur en medecine pour lors Recteur ne put s’empecher sur cet ordre d’inscrire led. Siccard et s’estant transporté chez M. Le Préteur et luy ayant représenté que le peu d’Ecoliers qu’il y avoit n’exigeoit point deux maîtres d’armes et que cela feroit des malheureux, il eut ordre de la Rayer de L’immatricule, ce qui fut exécuté, neanmoins huit jours après Me le Peteur donna un troisième ordre pour que le dt. Sr Siccard fut remis, ce qui fut encore executé, en consequence le dt Siccard tient sale depuis ce tems la, ce qui fait un tort considerable à l’Exposant, qui est chargé comme jl a déjà dit, d’une nombreuse famille au ieu que le dt. Siccard n’en a point. En sorte que l’Exposant se trouve dans le Cas de ne pouvoir pas se soutenir n’ayant point suffisament d’Ecoliers, jl peut prouver par ses registres qu’jl y a Eu des mois de l’année dernière où il n’a pas eu un Seul Ecolier.
pour tacher de donner de l’Emulation aux Etudians croyant que peut-être la salle ou Vont Mr les officiers les empeche d’y venir l’Exposant en a loué une particuliere par permission de Mr de la police pour Mrs les juristes et Bourgeois et leur propose de leur faire tirer un prix d’une Epée qui sera deferée au plus adroit a la fin de l’année tout cela a été inutile, leur Emulation ne s’est pas emue et le nombre d’Ecoliers n’a point augmenté.
Par toutes ces Considerations et ayant Egard aux trois Sentences cy jointes a l’acte de renonciation du Sr Sicard et la subtilité avec laquelle jl a été immatriculé, et que ce n’est que par la force que M° Boeckler Recteur a l’inscrit sur le Livre d’jmmatricule, jl plaise a vos graces Mess.grs faire inhibition et defense aud. Sr Siccard d’enseigner a tirer des Armes dans la ville ny en général ny en particulier sous les peines qu’il vous plaira Luy jmoiser et fere Justice, signé M Martin
Nach geschehener Ableßung Vorstehenden Memorialis und deßen beÿlagen Ist Erkandt, Wird Implorant mit seinem begehren an Gnädig Hhn die XIII gewiesenen Decretum beÿ löbl. policeÿ gericht den 20.ten Aprilis 1752. Unterschrieben, Silberad actuarius

1.te beÿlag – Je Soussigné Certifie d’avoir ete Ecolier et six ans Prevot chez le Sr Michel Martin M° en fait d’Armes de la Ville et academie de Strasbourg et que c »est de luy que j’ay appris et que je scai de cet Exercice, et ayant dessein de quitter de Strasbourg pour aller enseigner a tirer les armes dans quelque Ville du Royaume J’ay requis comme je requiers par le présent mondit Sr Martin de m’accorder un certificat tant de ma Conduite que du tems que j’ay resté chez lui, fait à Strasbourg ce, Signé Sicard

2.te Beÿlag. Anno 1737. den 11. Maÿ wurde Sr Dominique de la place Welcher beÿ Gnäd. Hh. Denen XIII. umb gnädige erlaubnus einen fecht boden alhier halten Zu dörffen eingekommen mit seinem begehren abgewießen, unterschrieben Moog XIII. Secretarius

Anno 1740. d. 6. Aug. Wurde auff unterth. ansuchen Sr leblanc einen fecht saal alhier auffrichten Zu dörffen eine hochansehniche Deputation angeordnet, umb dieses petitum Zu unterscuhen und ist auf deren abgestattete relation des Implorant noch Zur Zeith und biß etwan andere umbstände Zweÿ fecht meister in hießiger Statt erfordern würden beÿ Gnäd. denen XIII. abgewießen und Zur gedult Verwießen worden, unterschrieben Moog XII. Secretarius

Facta lectione Vorstehenden Memorialis und deren beÿlagen sagte H. Advocat Hold, da Sr Martin der fechtmeister beÿ E. G. einkomet und begehret hoch dieselbe geruhen möchten dem Sr Sicard das behörige Verbott anzulegen, fernerhin einen fecht saal alhier halten noch die profession eines fecht meisters exerciren Zu dörffen, beruhet die gantze question darauff, nehmlich zu wißen, ob gedachter Sicard die erlaubnuß Von E. Löbl. Magistrat hoc pucto erhalten habe, oder ob derselbe nur unter dem Vorstand daß er auff allhiesiger Vniversitæt immatriculiret sich dieses rechts einen fechtboden alhier auffzurichten angemaßet E: G: ist bewußt daß die matricul ihme solches recht nicht gestattet, wofern Selbiger nicht mit der erlaubnuß Es. löbl. Magistrat verknüpffet ist, es Will aber scheinen daß Sr. Sicard dieße permission nicht erhalten in deme derselbige ein attestat von sich gegeben vermög dessen er allhießige Statt Zu quittiren und anderst Wo sich zu setzen anheißig gemacht, andern theils haben E; G: auch auß abgeleßenen Extractum auß dero protocoll ersehen, daß die Umbstände nicht Zweÿ fecht meister in allhießiger Statt erfordern thun, indeme sie mit einander verderben müßten, absonderlich beÿ heutigen theuren Zeithen, da ohne dem die anzahl der Studierenden Jugend sehr gering ist, Weswegen seines erachtens Sr Martin welcher ein allhießiger burger auch ein guther fecht meister ist, und beneben allzeith eine gute Conduite geführet hat, in seinem begehren zu unterstützen und Zu manuteniren, zu diesem ende wolle Er H. Advocat defür gehalten haben, daß dießes geschäfft wider Vor E. löbl. policeÿ gericht Verwießen, demselben aber auch Zu gleich die hände eröffnet Werden solten gedachten Sicard Vor sich zu bescheiden umb von ihme Zu vernehmen, ob derselbe von einem löbl Magistrat jemahls die erlaubnuß einen fecht boden allhier auffzurichten Zu dörffen erhalten habe, damit auff begebenden fall, Wo derselbe mit Keiner solchen erlaubnuß versehen ihme die Continuation quæstionirtern Fecht bodens und fernerhin diese Profession alhier Zu exerciren /:nicht aber in Casu Contrario:/ nidergelegt ja unter behöriger Straff untersaget und Verbotten würde.
Eben alßo votirte H. Advocat Billeray und H. Consulent Mogg außer daß dieselbe dahin insistiren, daß dießen geschäfft umb der weithläuffigkeith abzuschneiden ane dem Regirendem H. Ammeister Langhans mit der Von H. Avocat Hold gemeldten angehenckter Clausul Verwießen werden solte.
Diesemnach wurde auff hohen anpruch per illustris domini Prætoris Regii de Regemorte, nach deme derselbige alles das jenige das H adv. Hold hoc puncto Vorgetragen, wiederhohlter und deßen voto beÿgepflichtet, unanimiter Erkandt, Wie H. Advocat Hold angerathen.
Collationnirt und seiem originali gleich lautend befunden worden, attestirt Straßburg den 19.ten Maÿ 1753. Cantzleÿ allda.
[Mémoire original, p. 309
[Mémoire original, p. 309, suivi de
Nach geschehener ablesung vorstehenen Memorialis und deßen beÿl. Ist Erkandt, wird Implorant mit seinem begehren an gnädige herren die dreÿ Zehen Gewießen, decret beÿ Löbl. Policeÿ gericht den 20. Aprilis 1752. Silberrad, actuar.]

Requête qu’adresse Joseph Sicard aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le 10 juin 1752 par laquelle il expose qu’il a été prévôt pendant six ans chez Michel Martin et que le préteur royal Klinglin l’a autorisé à se faire immatriculer à l’université, ce qui lui donne le droit de tenir salle d’armes. Il jouit de ce droit depuis 1750. La chambre de police l’a enjoint le 19 mai précédent de produire le certificat qui l’y autorise et l’a renvoyé aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Il déclare que ses écoliers sont satisfaits de lui et qu’il aurait demandé le droit de bourgeoisie s’il n’avait pas été malade onze mois durant et argue qu’il y a eu autrefois deux maîtres d’armes à Strasbourg.

1752, AMS cote VI 649 (13) – (p. 367, pièce G)
Unterthäniges Memoriale und Bitten, mit beÿl. Sub N° 1
In sachen Sr Joseph Sicard des fecht meisters allhier
Lect. beÿ Gnad. Hn Rath und XXI. d. 10. Junÿ 1752.

Freÿ Hoch Wohl Gebohrne Hoch Edel gebohren, gestenge hoch und Wohl Edle feste, fromb, fürsichtige, Hochgelehrte, Hoch und Wohl Weiße,
Gnädig gebietende Herren

Euer Gnaden soll unterthäniges Implorant die Ehren haben in gehorsambsten Respect Vorzutragen, Welchergestalten derselbe wegen Vielfältig obgelegter geschicklichkeit in der Fecht Kunst, Wehrender sechs jahren als er als Prevot beÿ Sr Martin dem fecht meister gestanden, Von Ihro Excellentz H. Prætore Regio de Klinglin die Erlaubnus erhalten, daß er sich beÿ alhiesig Löbl. universitæt Hat dörffen immatriculiren, und in erfolg deßen einen offentlichen fecht boden halten, welchen er auch ohn gehindert seithero 1750. continuiret, den 19.ten May jüngst aber, umb seinen Erlaubnuß schein auffzuweißen, Vor Ein löblich Policeÿ gericht beschieden und auff geleistete parition, innhalt beÿlaag sub N° 1. an Euer Gnader Verwießen Worden ist.
Wan nun Gnädig Gebietende Herren der unterthänige Supplicant nicht nur seithero Sechs jahren alß er als Prevot unter Sr Martin gestanden, sondern auch seithero den Zweÿ jahren alß er einen offentlichen fecht boden haltet, all: seinen Escolliers genungsame Zufriedenheit gegeben, derselbe auch Wann er nicht Eilff Monath Kranck geweßen umb das Burger recht bittlich eingekommen wäre, welches er auch in erfordertem fall jederzeith # (# zu bewärckstelligen Willens ist, und Weilen ehe deßen insonderheit) in einer so Volckreichen statt Zweÿ fecht meister allhier geweßen.
Als Ergehet an Euer Gnaden das unterthänigen Imploranten gehorsambstes bitten dießelbe gnädig geruhen wolten ihme Zu erlauben daß er seinen offentlichen fecht boden Continuiren und seinen Escoliers fernerhin Lection geben dörffe.
Euer Gnade,
unterthänig gehorsambster unterschriebenen, Joseph Sicard
Collationirt und seinem original lautend befunden, Attestirt Straßburg den 19.ten Maÿ 1753. Cantzleÿ Allda.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un déboutent le 10 juin 1752 Joseph Sicard de sa demande de continuer à tenir salle d’armes.

1752, Conseillers et XXI (1 R 235)
Sr Joseph Siccard der fechtmeister wird mit begehrter erlaubnuß seinen offentlichen fechtboden alhier halten zu dörffen abgewießen. 144.

(p. 144) Sambstag den 10.ten Juny 1752. – Christmann n. Sr Joseph Siccard des fechtmeisters producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 pt° Halt: und Continuirung seines Fechtbodens.
Erkant, wird dem Implorant nach eingesehener und auß dem protocoll Gnädiger Hh der XIII abgelesener erkantnus Vom 4. May 1752. mit seinem begehren seinen offentlichen Fechtboden Continuiren zu dörffen abgewießen.
Depp. H. Rathh. Marbach, H. Rathh. Cappler.

Considérant que Joseph Sicard, maître en fait d’armes de l’université de Strasbourg, a été autorisé le 18 juin 1750 par le préteur royal à s’immatriculer à l’université où il s’est inscrit le même jour, qu’il tient depuis lors salle d’armes sans y être inquieté, que le 10 juin précédent le maître d’armes Martin a fait citer Joseph Sicard devant la Chambre des XXI qui a fait défense audit Sicard de continuer à tenir salle d’armes, que Joseph Sicard a attesté de ses bonnes mœurs le 4 août puis a interjeté appel le 17 août contre la sentence des Vingt-et-Un comme juge incompétent, le Conseil souverain d’Alsace permet au requérant de faire assigner et intimer Michel Martin contre ladite sentence.

1752, AMS cote VI 649 (13) – (p. 316)
6. 7.bre 1752, Pour Copie (Sentence du Conseil souverain d’Alsace)
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, au premier nôtre huissier ou sergent sur ce requis sçavoir faisons que comme ce jourd’huy veu par nôtre Conseil souverain d’Alsace la Requete presentée en iceluy par Joseph Sicard maître en fait d’armes de l’université de Strasbourg expositive, qu’au 18° Juin 1750 il auroit obtenu permission de M le Preteur Royal de Strasbourg comme chef de L’université de laditte ville de tenir sale publique pour ÿ enseigner son art et de se faire recevoir maître en fait d’arme en ladite université suivant le certifficat dud. recteur dud. Jour 18° juin 1750. en Execution de ce Certifficat, le Suppliant se presenta à la ditte université aÿant donné preuve de ses Talends dans l’Examen qu’il subit, il fut reçu ensuite maitre dans la dite université le 29 dud. mois de Juin après avoir preté serment, le suppliant etant reçu maître en ladite université ouvrit sa salle publique et n’a discontinué d’y donner ses Leçons sans ÿ être inquieté Juqu’au 10° juin d.er que le nommé Martin aussi maitre en fait d’armes de la ditte ville Se pretendoit seul maître en fait d’armes, fit citer le suppliant pardevant le Chef de la chambre des XXI. Et par sentence rendue led. Jour defense a eté faite au suppliant de continuer a tenir salle publique des leçons d’armes. Le suppliant craignant que ce ne fut sur sa conduite que la chambre des XXI se fut decidée contre luy, se seroit muni d’un certifficat au magistrat de la Chambre de Police le 4° aoust d.er qui atteste ses bonnes moeurs, sa Religion et sa conduite sans reproche qu’il a tenu. le suppliant étant muni de ce certifficat voyant que la Sentence du 10° juin d.er luy faisait un tort considerable en auroit interjetté appel par acte du 17° du present mois tant comme de Juges incompetents qu’autrement duëment. Le suppliant aÿant été reçeu tant par le chef de L’université que par L’Université même, par consequent étant indépendant du magistrat lequel n’a pu connoitre de la contestation dont est question. C’est pourquoy il a l’honneur de se pourvoir Et à cet Efet il présente Sa Requete à ces Causes requeroit à ce que vu les pièces cy Jointes, il plaise à nôtre dit Conseil souverain d’Alsace recevoir le suppliant appellant de la sentence rendue par la Chambre des XXI Le 10° Juin dernier, permettre au suppliant de faire assigner Et intimer led. Martin pour procéder dans le delais de L’ordonnance sur ledit appel interjetté par le suppliant par acte du 17° du present mois d’aoust de la sentence rendue par la Chambre des XXI le 10° juin d.er Et ce comme de Juge incompetent, autrement et düment avec deffense aux Juges et aux parties de rien attenter ni innover au préjudice dud. appel à peine de 500 livres d’amende aux dommages et interet du suppliant à donner par declaration et aux dépens. laditte Requette signée Papigny procureur du suppliant, Conclusions de nôtre Procureur Genéral, oüy le rapport de nôtre amé et feal Me Melchior Ignace Démouché, Conseiller et tout considéré Nôtre dit Conseil faisant droit sur la Requête a reçu Et reçoit le suppliant appellant de la sentece rendüe par la Chambre des XXI Le 10° Juin d.er. Er ce comme de Juges incompetents qu’autrement et düement, luy a permis et permet de faire assigner Et intimer a comparoir a certain et competent Jour en nôtre dit Conseil dans le tems de L’ordonnancne led. Martin pour proceder sur led. appel sur lequel les parties auront audience, ce faisant a fait deffense aud. Juge et partie de ne rien attenuer ni innover au prejudice dud. appel à peine de 500 livres d’amende et dommages et interets du suppliant. Si te mandons de faire pour l’Executon du présent arret tous Exploits et autres actes de Justice requise nécessaires de ce faire te donnons pouvoir.
Donné à Colmar en la première Chambre de nôtre Conseil souverain d’Alsace le 6° Jour du mois de 7.bre L’an de grace 1752. et de nôtre Regne le 38°. Collationné, signé &c.

Le Conseil Souverain d’Alsace rend le 6 septembre 1752 un arrêt par lequel Joseph Sicard est reçu appellant de la sentence rendue par la Chambre des Vingt-et-Un le 10 juin pécédent. Le Magistrat estime nécessaire de se pourvoir contre cet arrêt ; la matière n’est point appellable puisque le Magistrat est juge en dernier ressort sur les affaires de police.

1752, AMS cote VI 649 (13) – (p. 314)
A Strasbourg le 19 7.br 1752
Monsieur
Le nommé Martin maitre en fait d’armes etabli depuis plusieurs années en Cette ville vient de communiquer au Magistrat un Arrêt rendu au Conseil Souverain d’Alsace le 6° du present mois de Septembre cy joint, par lequel le nommé Sicard aussy maitre en fait d’armes a été reçû appellant d’une Sentence renduë par la Chambre des XXI. le 10. Juin dernier /:portante deffenses aud. Sicard de tenir sale publique de leçons d’armes:/ Et ce comme de Juges incompetens qu’autrement duëment, luy permettant de faire assigner et intimer led. Martin Sous deffenses de ne rien innover au prejudice de cet appel.

La Seule reception de cet appel dans une matiere purement de police met le Magistrat, comme Juge en dernier ressort Sur pareilles matieres, dans la necessité de se pourvoir contre cet arrêt. Vous êtes prié, Monsieur, de donner votre avis sur la forme que le Magistrat auroit a Suivre. Les Arrêts d’evocation, que le Magistrat a obtenu en 1740. Vous Sont connus, Sçavoir si dans le cas présent l’on doit s’en prevaloir, pour demander en consequence le renvoy de cette affaire, ou bien, Si le Magistrat Sans prejudicier aux avantages de ces Arrêts d’evocation peut intervenir dans cette cause, pour demander a ce que le nommé Sicard ne Soit pas ecouté dans son appel en ce que la matière par elle-même n’est point appellable, en consequence que cet Arrêt soit raporté. Enfin s’il conviendroit de laisser agir seul le nommé Martin en luy suggerant et administrant les moyens pour faire declarer cet appel non recevable. Cette derniere voie paroitroit un peu hazardeuse et constituëroit alors le Magistrat dans le cas de se pourvoir en cassation, ce qui remettroit le choses dans l’eloignement. En attendant le nommé Sicard profiteroit des avantages qu’il auroi obtenu au préjudice des droits de Jurisdiction du Magistrat.
Au fond, quand l’exposé du nommé Sicard contenu en sa requête aux fins d’être reçû appellant, Seroit en tout vray, toujours seroit-il mal fondé, en ce que par elle même la matière n’est point appellable, et qu’independamment de son immatriculation en l’université, jl ne peut et ne doit tenir sale et faire profession de ses talents sans la permission du Juge de police, permission dont led. Sicard a crû devoir être nanti puisqu’il l’a demandé a la Chambre des XXI qui la luy refusa. La permission de Mr le Preteur Royal seul a l’exclusion du Magistrat ne peut l’autoriser a cela, et S’jl a exercé en conséquence, le Magistrat l’a ignoré et a eté en droit de luy faire defense, Et ce n’est que sur les representations du nommé Martin, que la chose est parvenuë a Sa conoissance, Ces Représentations n’ont pas servi de motifs dans le Jugement du Magistrat, mais uniquement la regle generale qui veut que personne n’exerce une profession dans cette ville Sans y être autorisé legitimement. Les consequences en Seroient trop odieuses et même dangereuses, S’il estoit permis a un Chacun de l’etablir Sur une immatriculation facile a obtenir et exercer sa profession en cette ville, le bon ordre y repugne. Vous connoissés nos privilèges, nos droits en fait de Jurisdiction de police, les differens prejugés rendus au Conseil même dont Vous Sçaurés faire usage dans le cas que Vous soyés d’avis, que le Magistrat intervienne au Conseil pour faire declarer cet appel non recevable.
Nous sommes avec la consideraton la plus distinguée
Monsieur
Les très humbles et très obeissans Serviteurs
Les Avocats Generaux & de la Ville de Strasbourg

Extrait des Registres du Conseil souverain d’Alsace du 11 avril 1753. Joseph Sicard, appellant de la sentence rendue par la Chambre des Vingt-un de la Ville de Strasbourg, contre Michel Martin, intimé. L’appelant demande d’annuler la décision de la Chambre des Vingt-un, l’intimé de déclarer nulle l’appellation. Le Conseil décide que l’appellant mettra en cause l’Université et l’intimé le Magistrat de Strasbourg.

1753, AMS cote VI 649 (13) p. 349 et 342
11° avril 1753. Extrait des Registres du Conseil souverain d’Alsace

Entre Joseph Sicard M° en fait d’armes demeurant à Strasbourg appellant de la sentence renduë par la Chambre des Vingt un de la Ville de Strasbourg le dixieme Juin 1752 par laquelle il a esté debouté de sa demande qui tendoit a ce quil luy fut permis de continuer Sale d’armes publique Etablie en la d° Ville Suivant L’arrêt obtenû sur la Requête par luy presentée et Conseil le 6° septembre de la même Année et Exploit d’assignation donné En consequence le 13° dud. mois et demandeur en Lettres de Recizion par luy obtenues en Chancellerie le 17° Mars suivant et requête aux fins d’enterinement d’jcelle par luy presentée en 20° du meme mois, comparant par Papigny son procureur d’une part
et Michel Martin aussy M° en fait d’armes de lad. Ville Intimé et défendeur en Lettres de Requête comparant par Colin son procureur d’autre part.
Sans que les qualités puissent nuire ny prejudicier aux parties, apres que Dupont avocat de l’appellant a Conclu a ce qu’il plaise au Conseil ayant Egard aux Lettres de Recisions et jcelles Enterinant remettre les parties au meme et Semblable etat quelles etoient avant la Requete du 27 dud. mois de juin en conséquence prononceant sur l’appel declarer la sentence du 10° dud. mois de juin mal nullement et Incompetament rendue la Casser et annuler et Condamner L’jntimé aux depens tant de la Cause principale que d’Appel Subsidierement et au cas quil ne plairoit au Conseil prononcer de la sorte mettre l’appellation et ce dont est appel au neant, Emandant de charger L’appellant de la Condamnation contre lut prononcée et Condamner l’jntimé aux depens tant de la cause principale que d’appel.
que Chauffour l’ainé avocat de L’jntimé a Conclu a ce qu’il plaise au Conseil sans s’arreter aux Lettres et Requête mettre L’appellation au neant, ordonner que ce dont est appel sortira son plein et entier effet condamner l’appellant en L’amende ordinaire de douze livres et aux depens de la Cause d’appel,
et que Loison pour le procureur general du Roy a esté ouïs en ses conclusions, le Conseil a continué L’audience de la Cause au mois pendant lequel tems L’uniuerstié de Strasbourg sera mise en cause a la diligence de L’appellant et le Magistrat de Strasbourg a la diligence de l’Intimé.
Fait à Colmar en la Seconde Chambre du Conseil souverain d’Alsace le 28° mars 1753. Signé Collot et Collationé
Louis par la grae de dieu Roy de france et de Navarre au premier nostre Huissier et Sergent sur ce requis, te mandons a la requête de Michel Martin maitre en fait d’armes de la Ville de Strasbourg assigner a Comparoir dans le Delay de L’ordonnance en notre Conseil souverain d’Alsace, nos améz les Préteurs Consuls et Magistrats de lad° ville pour proceder en execution de L’arret renduë entre L’impetrant et Joseph Sicard m° en fait d’armes de la meme ville le 28 mars dernier y attaché sous le Contre Scel de notre Chancellerie et en outre ainsy que de raison le tout aux fins de depens et tu signiffieras que M° Louis Colin procureur en notre Conseil occupera pour L’impetrant, de ce faire te donnons pouvoir donné à Colmar le 11° jour d’avril l’an de grace 1753. et de notre Regne le 38° par le Conseil signé Golbery, collationé veû de Salomon Scelé le 11à avril 1753. Golbery et Controlle.

Sur la très humble requête présentée par le Sr Martin Bourgeois et Maitre d’armes en cette ville, Expositive que le nommé Sicard lequel cy deuant appris chez luy a faire des armes, Sans qu’il soit reçu Bourgeois en cette ville, ni qu’il y Soit admis par autorité de Justice, S’arroge d’instruire et de donner des Leçons dans le fait d’armes, ce procédé est très préjudiciable et Cause un grand tort au Supliant chargé de Six enfants et qui du depuis a eu toutes les peines du monde a Se tirer d’affaires avec le sieur, requeroit à ce qu’il nous plut faire défenses audit Sicard de plus donner a personne aucune Leçon dans le fait d’armes et ce sous telle peine qu’il vous plaira arbitrer et luy jmposer.
Nous avons renvoyé de Supliant auec sa demande a Se pourvoir pardevant Messieurs les Treize de cette ville.

Du Lundy 15. may
En vertu du Decret rendu par Messieurs les Treize de cette ville le 4. du présent mois, par lequel Sur la requête présentée en cette Chambre par le Sieur Martin Bourgeois et Maitre en fait d’armes en cette ville le 20° avril dernier, ayant été renvoyé pour raison de la demande contenüe en Sa dite requête à se pourvoir par deuant Messieurs les Treize, Cette affaire a été derechef renvoyée en cette chambre et en même temps le pouvoir à elle attribué pour connoitre et decider Sur le contenu en lad° requête, En conséquence le Sr Joseph Sicard a été mandé à Comparoir en cette même Chambre, pour apprendre de luy S’il a jamais obtenu de Messieurs du Magistrat la permission d’Etablir une sâle d’armes en cette ville, pour que dans le cas qu’il n’eut point obtenu cette permission la Continuation de la Sâle d’armes en question luy fut interdite et à luy défendu sous telle peine que de droit d’exercer à l’avenir cette même profession en cette ville, Mais non pas dans le cas Contraire, C’est-à-dire Si de fait il a obtenu la dite permission.
Ledit sieur Sicard en conséquence de l’assignation à luy donnée est comparu et a été ouy sur les Circonstances cy dessus mentionnées, Lequel a dit que cy devant il a été Prevot dans la Sale d’armes du Sr Martin, qu’en l’année 1745. jl s’est mis dans la manance de cette ville suiuant l’attesttation cy produite donnée par le Sr Dreyer Greffier de la Chambre de manance, mais que posterieurement il S’est demis et a renoncé à ce même droit de manance, et que Sur les ordres et du Sçu et paricipation de Monsieur le Preteur Royal il s’est fait immatriculer en l’université de cette ville suivant l’attestation cy produite ordinaire et accoutumée, Signée par le Sr Jean Böckler à lors Recteur de lad. université Et qu’en même tems mondit Sieur le Préteur Royal luy a Gracieusement accordé la permission de pouuoir tenir une Sale d’armes, de laquelle permission il a produit et delivré Copie, ajoutant que par raport à Sa maladie il a ete Empeché de solliciter le droit de bourgeoisie sans quoy il n’auroit pas manqué de le solliciter.
Veu les actes susmentionnés et produits par l’assigné, Il a été ordonné que le Sieur Sicard raportera à la premiere Seance copie Collarionnée de l’acte de permission obtenu ou de la missive de Monsieur le Preteur Royal, pour ce fait et raporté être ensuite fait droit ainsy qu’il apartiendra par raison.

Du 18 may
Le Sieur Joseph Sicard Maitre en fait d’armes est comparus et a dit qu’en exécution de la sentence preparatore du 15 du present mois jl s’est présenté au Sieur Docteur et professeur Bœcler pour luy demander une Copie Collationnée de l’acte de permission en question, lequel l’auroit renvoyé au Sr Docteur Sachs comme estant presentement Recteur de l’Université, que ce dernier luy auroit promis d’en vouloir faire la recherche luy disant de revenir dans quelques jours.
Il a été ordonné que le Comparant raportera à la première séance la Copie Collationnée dont est question.

Du 29 may
Le Sieur Joseph Sicard est comparu de rechef et a dit qu’en Execution de notre sentence preparatoure du 15. du présent mois jl s’est présenté tant au Sieur Docteur Sachs comme estiant presentement Recteur de l’université, qu’au Sieur Docteur Bœcler pour demander une Copie Collationnée de l’acte de permission à luy accordée par Monsieur le Preteur Royal, Mais que le premier luy auroit dit que le Sr Docteur Bœcler avoit encore l’original Entre ses mains que par conséquent il devoit s’adresser à luy, et S’estant rendu auprès dudit Sr Docteur Bœcler pour le même sujet, jceluy luy auroit refusé sa demande Sous pretexte que cela luy avoit été défendu par les Sieurs Ecolatres de manière qu’il luy a été impossible jusqu’a présent de pouuoir Satisfaire à lad. Sentence preparatoire, quoy qu’il ait montré et Exhibé cette même sentende audit sieur Docteur Böecler.
Il a été ordonné que le Greffier de la Chambre se transportera de la part d’jclle au près de Monsieur l’ammeistre Faber pour en conferer auec luy, pour sur son raport être ordonné ce que de raison, ledit Sicard est encore quant à present renvoyé a avoir patience, Et cependant il luy est permis de Continuer Sa Sale d’armes jusqu’a ce qu’il en Sera autrement ordonné.

Du 5. Juin.
En Exécution de la Sentence preparatoire du 29° may dernier, le Greffier de cette Chambre a produit l’original à luy remis par le Sieur Docteur et professeur Bœcler de l’acte de permission accordé par Monsieur le préteur Royal à Joseph Sicard datté du 18 juin 1750. Et Signé de Klinglin par lequel il Conste que ledit Sicard ayant donné plusieurs et maintes preuves de son habileté et Expérience dans l’art de faire des armes jl pouuoit être jmmatriculé en L’université de cette ville Comme Maitre en fait d’armes et à luy permis de tenir une sale d’armes publique en cette ditte ville.
Lecture ayant été prise de cedit acte, jl a été ordonné que cette affaire seroit renvoyée par deuant Messieurs les assesseurs et vingt un Et que cependant par provision et jusqu’en fin de cause il Sera permis audit Sicard de Continuer sa sale d’armes.

Du 27. Juin
Le Sieur Joseph Sicard Maitre en fait d’armes presente Sa très humble requête, tendante à ce qu’attendu qu’il a été debouté par Messieurs les assesseurs et vingt un de la demande aux fins de Continuer en cette ville Sa Sale d’armes, Il luy soit permis par grace de rester en cette ditte ville encore pendant Cinq à Six mois jusqu ce qu’il ait reglé Ses affaires et qu’il Se Soit informé et ait découuert un autre endroit et pour cet effet de donner pendant ce tems des Leçons a Ses Ecoliers.
Nous quant a nous auons debouté le supliant de sa demande et attendie les feries du Grand senat l’avons renvoyé pour se pourvoir en attendant par devant Monsieur l’ammeistre Regent.

Du 2. aoust
Le Sieur Joseph Sicard Compare et Expose que luy ayant été défendu de continuer en cette ville la sale d’armes qu’il y avoit et qu’estant forcé de se retirer et S’etablir ailleurs, jl suplie très humblement qu’il luy soit Gracieusement accordé une attestation de bon comportement.
Accordé en payant le droit ordinaire.
Collationné, Signé Silberrad Greffier de la Chambre de police auec paraphe.
Traduit sur l’expédition original à Colmar le 27. 9.bre 1752. Sigé Hylle avec pphe.
Sign. à M° Braconnot procureur advuerse ce 20° Juin 1752.

Mémoire présenté aux Treize le 19 mai 1753 pour établir que l’appel de Sicard n’est pas recevable puisque le Magistrat juge en dernier ressort en fait de police, droit que le Roi a confirmé suite à la Capitulation. Par ailleurs l’Université qui est subordonnée au Magistrat ne peut s’opposer à lui.

1753, AMS cote VI 649 (13) p. 318
Mémoire [pour faire connoitre que Siccart l’appellant est non recevable en son appel]

N° 3 – Mémoire. Siccart cydevant prevot de salle chez Martin maitre en fait d’armes en la ville de Strasbourg a interjetté appel au Conseil souverain d’Alsace d’une ordonnance renduë par la Chambre des XXI de cette ville le 20 juin de l’année derniere par laquelle ledit Siccart a eté debouté de la demande qu’il auoit formé a ce qu’il luy fût permis de continuer a exercer la profession de maitre d’armes en cette ville et d’y tenir salle.
Comme dans la cause d’appel siccart l’appellant qui avoit eté immatriculé à l’université en sa pretendûe qualité de maitre d’armes, s’etoit fondé sur les droits et privileges de la dite université, et Martin l’intilmé sur ceux de la ville, il a été ordonné par arret du Conseil que le magistrat et l’université de cette ville seroient mis en cause.
La magistrat soutiendra que l’appelant est non recevable dans son appel, ou en tout cas mal fondé.
La fin de non recevoir s’etablit par le privilege que le magistrat a de juger en dernier ressort en matiere purement de police. il avoit ce droit avant la soumission de la ville a l’obeissance de S. M. il y a eté maintenu et confirmé par sa capitulation et par d’autres titres subsequents.
avant sa soumission en sa qualité de ville imperiale elle exerceoit comme tous les autres états de l’Empire les droits de la superiorité territoriale parmi lesquels etoit sans contredit le droit de juger en dernier ressort en fait de police.
ce droit parmi tous les autres qui competent aux Etats de l’Empereur leur a eté conservé et confirmé par les traittés de paix de Westphalie et de nimegue.
suivant les constitutions de l’Empire la Chambre imperiale n’etoit pas en droit de recevoir ni de connoitre des appels qui y auroient eté interjettés d’aucuns reglements de police faits par un Etat de l’Empire
la Ville de Strasbourg s’etant volontairement soumise a la domination du Roy en 1681 S. M. par une capitulation solemnelle lui a conservé et confirmé tous ses anciens droits et privileges, statuts et Coutumes tant Ecclesiastiques que politiques conformément aux traités de paix de Westphalie confirmés par celui de nimegue.
il est vrai que par l’article IV de cette capitulation il est dit a l’egard de la jurisdiction civile du magistrat que pour les causes qui excederont mille livres en capital on pourra en appeler au Conseil d’Alsace. mais il est evident que ces appels ne peuvent s’etendre sur les ordonnances et reglemenrts de police faits par le magistrat pour le bon ordre de la ville et en particulier pour la discipline des arts et metiers.
La Conseil souverain d’Alsace est convenû lui-même de ces principes. en 1683 un apotiquaire de cette ville interjetta appel au dit conseil d’une sentence rendüe par le magistrat sur un fait de police ou il etoit question du nombre des pharmacies de la ville. le magistrat intervint et ayant opposé ses fins de non recevoir contre cet appel fondé sur un privilege de juger en dernier ressort en matière de police, le conseil par son arret du 27. janv. de la dite année 1683 ayant egard aux fins de non recevoir a declaré l’appellant non recevable dans son appel et l’a condamné aux depens. coppie de cet arret est cy jointe sous la cotte A.
le magistrat obtint meme au Conseil d’Etat du Roy un arret le 10 juillet 1684 par lequel S. M. fait deffenses a son conseil supérieur d’alsace de recevoir aucun appel des sentences rendues par le Magistrat de la Ville de Strasbourg en dernier ressort et dont il ne pourroit y avoir appel a la Chambre imperiale. telles sont sans contredit les sentences et jugements rendûs en matiere purement de police, ce que le conseil d’alsace avoit solemnellement reconnû l’année auparavant comme on l’a fait connoitre cy dessus. en 1691 il a plû a S. M. de declarer son intention particulièrement sur la jurisdiction du magistrat en fait de police en luy attribuant par l’arret de son Conseil du 15 Xr. la liberté et disposition absolue sur le fait de la police de la ville de maniere que ses ordonnances seroient executées contre toutes personnes privilegiées ou non privilegiées sur les peines et amandes portées par les dites ordonnances cet arret se trouve egalement dans le receuil des Edits.
par ces raisons et autres a suppléer par les lumières de son Conseil le magistrat proposera ses fins de non recevoir contre l’appel dont il s’agit et concluera a ce que l’appellant soit declaré non recevable en son appel.

A toutes fins entrant dans le merite du fond on fera connoitre qu’il est également mal fondé, de meme que l’université si elle pretend prendre son fait et cause.
le magistrat d’appuye sur les moyens suivants qui sont incontestables.
Ce n’est point l’université mais le magistrat de cette ville qui a sollicité et obtenû des Empereurs et Roix des Romains ses droits et privilèges – elle a toujours eté tellement subordonnée au magistrat, que c’esy celuy cy qui luy a donné ses ordonnances et ses reglements, c’est le magistrat qui nomme aux chaires vaccantes, qui confirme ou reforme leurs délibérations, il nomme le Chancelier et les scolarques pour veiller au bon ordre et a la discipline de l’université et pour etre presents au nom du magistrat a ses assemblées, cet usage derive des loix de son institution, deja avant les privilèges que l’Empereur maximilien a accordé a la ville pour son université, cellcy etoit regie et gouernée par le magistrat – cet Empereur par ses lettres patentes du 30 mai 1566. confirme que les statuts et reglements que le magistrat de cette ville avoit prescrits a ladite université il donne d’abondant au magistrat le pouvoir et la faculté de créer et d’elire les recteurs, professeurs maitres et employés d’jcelle. on joint icy un extrait de ce privilège de maximilien II sous la cotte B.
dans ces principes l’université n’a jamais eû le droit d’authoriser ses immatriculés d’exercer dans la ville de Strasbourg aucun art ni profession quelconque ce droit n’appartient qu’au magistrat. la ville est partagée en plusieurs tribus dont chacune est assignée a certain art, profession ou metier. les professeurs et les employés de l’université meme sont agregés a une de ces tribus, Sur chacune preside un deputé du magistrat, nul habitant de qui ose exercer un art ou un metier s’il n’est recû dans la bourgeoisie ou du moins dans la manance. l’université pourroit elle dispenser quelqu’un en vertû de la matricule de cette regle generale de police et renverser ainsy l’ordre fondemental de la bourgeoisie?
en 1655. le magistrat voyant que l’on avoit dans la matricule de l’université des maitres de langue et autres sans que ces immatriculés se fussent presentés au dit magistrat rendit une ordonnance le 5 novembre de ladite année en vertu de laqu’elle il fût notifié au Recteur de l’université dans une assemblée somemnelle que son intention et sa volonté etoit qu’a l’avenir on n’immatricula plus à l’université aucun de des maitres de langue ni d’autres a moins qu’ils ne justifiassent par un extrait du protocolle de la ville d’avoir obtenû l’agréement et la permission du magistrat d’exercer leur art et profession. cette ordonnance sera cy jointe sous la cotte C.
en 1719 un nommé pierre hanny présenta requête au magistrat pour avoir la permission d’exercer la profession de maitre de langues et d’arithmetique dans cette ville, le magistrat la luy accorda, mais comme il constoit par les pièces attachées a sa requête qu’il avoit eté dejà auparavant recu dans la matricule de l’université, il fut ordonné que son immatriculation etant prematurée et contraire a la jurisdiction et authorité du magistrat seroit rayée et biffée du registre accademique et fait aux Recteurs de l’université de ne plus recevoir dans la matricule ces sortes de maitres de langues et tous autres qu’après qu’ils auront obtenû du magistrat l’agéement et la permission d’exercer leur art en cette ville – il fut statué en meme tems que cette ordonnance du magistrat seroit inscrite au registre accademique a la marge de ladite radiation qu’un surplus ledit pierre hanny s’y feroit immatriculer de nouveau et recevoir dans la manance – cette ordonnance du magistrat est cy jointe sous la cotte D.
Elle a eté pleinement executé comme il conste par l’extrait du dit registre cy annexé sous la cotte E.
il est a voir par deux ordonnances du magistrat jointes a une requete de l’intimé sous la cotte G l’une du 11 mai 1737 et l’autre du 6 aoust 1740 que le magistrat jugeant eû egard aux circonstances du temps qu’il suffisoit d’un seul maitre en fait d’armes dans cette ville renvoia deux particuliers qui s’etoient presenté pour avoir la permission d’enseigner cet art – et les choses en sont demeuré la jusqu’en 1750 que feû M. le preteur de Klinglin fit immatriciter a l’université siccart l’appellant et lui permit d’enseigner et de tenir salle comme il paroit par l’extrait du protocole de la Chambre de police porté sous la même cotte G et par une requette de l’appellant sous la meme cotte.
suit la procedure de l’ordonnance dont est appel sous la cotte H.
les motifs sur lesquels elle a ete rendue s’y trouvent en partie.
l’on ajoutera a tous ceux qui ont eté rappellés cy dessûs que l’Edit de creation non plus que les provisions de preteur Royal de la Ville de Strasbourg ne donnent pas a ce chef du magistrat le droit de faire receveoir qui ce ce soit dans la matricule de l’université moins encore de luy permettre d’exercer aucun art et profession dans la ville sans le consentement et la permission du magistrat.
ses provisions, a l’egard de l’université, portent qu’il doit veiller en sa dite qualité de preteur Royal et s’employer conjointement avec ledit magistrat au retablissement et maintien des droits de l’université de Strasbourg &c et de ses privileges et immunités, ce pouvoir a cette fin l’administration des biens et revenus de la d° université, empecher que les dits biens et revenus, aussi bien que les fondations, bourses et benefices destinés pour l’entretien des etudes ne soient divertis a d’autres usages
au reste le magistrat ne presume pas jusquà present que l’université voulût se porter a contester les droits et privilèges du magistrat a qui elle doit son établissement et tous ses droits honorifiques et utiles.
Prod. beÿ Gnäd. Hh. den XIII. den 19.ten Maÿ 1753.

[suit la note ci-après sur la mise au net du mémoire, p. 331 sqq.]
Les avocats du Conseil souverain d’Alsace sous signés qui ont vu le mémoire cy dessus et les pièces y Enoncées
Estiment qu’ils ne peuvent qu’applaudir à la solidité des moyens du Magistrat de Strasbourg renfermée au mémoire cy-dessus, et il n’y a pas de doutte que Siccart ne soit non recevable dans un appel, le decret contre lequel il se pourvoit ayant pour objet la police dont les matières doivent estre jugées en dernier Ressort a Strasbourg, les prejugés que Messieurs du Magistrat rapportent ne font que fortifier un droit que l’on croit estre incontestable d’ailleurs.
On pense en conséquence qu’ils sont bien fondés d’adherer aux moiens du Sr Martin intimé et d’insister a la fin de non recevoir, sans qu’il y ait apparence que l’université ose entreprendre de contester a ses fondateurs a ses superieurs et aux depositaires de ses droits les prerogatives qui font l’objet de la contestation au fond et celuy de la mise en cause tant du magistrat que de l’université, mais il est a craindre que le conseil ne prendra plus connoissance de ce different dès que le magistrat sera partie.
deliberé à Colmar ce 9 juin 1753. (signé) Rieden, Bruge, Michelet
[Pièces jointes, A p. 326 et 378, B p.327 et 382, C p. 328 et 381, D p. 380, E p. 371 G p. 366 sqq]
[cf. p. 316-318, Moyens pour faire connoitre que Siccart l’appellant est non recevable en son appel]

Le Conseil d’Etat rend le 6 mai 1756 un arrêt par lequel il appartient au Magistrat le droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer à Strasbourg. Les parties, Michel Martin et Joseph Sicard, procéderont au Conseil d’Etat en conformité de l’arrêt d’évocation du 30 décembre 1740 ; le décret rendu par les Vingt-et-Un le 10 juin 1752 sera par provision exécuté selon sa forme et teneur. Il est par conséquent interdit de tenir salle d’armes à Strasbourg autorisation du Magistrat.

1756, Treize, 3 R 101
(p. 59) Montag den 26. Julÿ 1756. Extra sessionem – Die Jurisdiction hießiger Fecht Schuhl zu bestellen wird Men Hhn durch arret provisionaliter Zuerkandt mithin Sr Siccard dem Fecht Meister deßen ohne Mer Hhn genehmhaltung auffgerichtete fechtschuhl niedergelegt Hingegen Sr Martin beÿbehalten.

Überliefferte mir H. XV. Hennenberg Ein Von H. prætore regio de Regemorte ihme Zugestelltes au Conseil d’Etat Zwischen Sr Martin und Sr Siccard beeden fecht Meistern ergangenes arret, Krafft deßen Mrn Hhen die Jurisdiction den Fecht Meister in hießiger Statt allein Zu bestellen provisionaliter zuerkandt, mithin Sr Siccard dem Fecht Meister die ohne Mer Hhen genehmhaltung auffgerichtete fechtschuhl niedergelegt, und biß zu außtrag der sachen welchen an gedachtes Conseil d’Etat evocirt ist, Verbotten worden, anbeÿ bedeutend, daß da Intention des H. Prætoris regii dahin gehe, daß sothanes arrest dem protocollo inserirt und ad acta gelegt werde, es leutet selbiges wie folgt.

Extrait des Registres du Conseil d’Etat
Sur la requete présentée au Roy etant en son Conseil par Michel Martin Maitre en fait d’armes à Strasbourg contenant qu’en cette qualité il a été autorisé par un Decret du Magistrat de Strasbourg rendu par la Chambre des Vingt un, a laquelle appartient la Connoissance de la (p. 60) police et des arts et metiers de cette ville à y tenir salle publique et enseigner les armes et que depuis ce tems jusqu’en 1751, jl y a exercé seul la profession de Maistre en fait darmes sans qu’jl ait eté permis a d’autres de la faire, attendu que la pluspart des bourgeois de la ville etant adonnés au Commerce, un seul Maitre est suffisant, que Joseph Siccard ayant pretendu en 1751 y tenir une nouvelle salle d’armes en vertu d’un acte qu’jl surpris le 18 juin de la même année du feu Sieur de Klinglin Preteur royal, et d’une immatricule de L’université de Strasbourg du 29 juillet Suivant le suppliant se pourvût à la meme Chambre des Vingt et un et demanda qu’jl fut fait defenses a Siccard de tenir salle, et que Siccard ayant de son Coté demandé à La même Chambre qu’jl luy fut permis de continuer, la Chambre par un décret du 10 juin debouta Siccard de sa demande, que ce dernier ayant interjetté appel de ce Decret au Conseil souverain supérieur de Colmar et fait intimer le suppliant sur cet appel, jl fut ordonné par arret du 28 Mars 1753, avant (p. 61) faire droit que le Magistrat et L’université de Strasbourg seroient mis en cause, ce qui ayant esté fait, L’université a declaré qu’elle n’entendoit point contester au Magistrat un droit de pure police qui dependoit de sa juridiction, tel que celui d’instituer un Maitre en fait d’armes et de sa part le Magistrat a soutenu que son decret du 10 juin 1752 n’estoit pas susceptible d’appel parce qu’en ce qui concerne la police et L’Exercice des arts et metiers de la Ville de Strasbourg le Magistrat a le droit de Juger en dernier ressort, que dans cet etat Sicard prevoyant qu’jl seroit declaré non recevable dans son appel a excipé de L’arret du Conseil d’Etat du 30 decembre 1740 qui a evoqué au Conseil toutes les Contestations dans lesquelles le Magistrat de Strasbourg est parti, et a soutenu que le Conseil supérieur de Colmar ne pouvoit plus Connoitre de la Contestation, au moyen de quoy Sicard à la faveur d’un appel, qui n’etoit pas recevable et dont jl empesche la decision, continue L’exercice de sa Salle D’armes qui etant (p. 62) également contraire à toutes regles, au droit du Magistrat et à celui du suppliant l’oblige d’avoir recours à L’authorité de Sa Majesté par luy etre sur ce pourvu, requeroit a ces Causes le suppliant, qu’jl plut a Sa Majesté ordonner que sur la Contestation dont jl s’agit au sujet de l’appel interjetté par Sicard du Decret du Magistrat de Strasbourg rendu en La Chambre des Vingt un, les parties procederont au Conseil d’Etat en Conformité de L’arret d’evocation du 30 décembre 1740 et cependant ordonner par provision que ledit Decret de la Chambre des Vingtun, du 10 juin 1752 sera executé selon sa forme et teneur et En conséquence faire defense aud. Sicard et à tous autres de tenir salle d’armes a Strasbourg sans y etre autorisés par le Magistrat. Vû lad. requete signée Regnard avocat du suppliant, ledit arret d’evocation du 30 décembre 1740 et autres pièces justificatives d’icelle. Ouy le Rapport, Le Roy etant en son Conseil a evoqué et évoque à soy et à sondit Conseil l’instance pendante du Conseil supérieur de Colmar sur L’appel interjetté par Sicard du Decret du magistrat de Strasbourg (p. 63) rendu en la chambre des Vingtun le 10 juin 1752, ordonna que sur ledit appel les parties procederont en Conseil suivant et conformement à l’arret du 30 décembre 1740 et cependant par provision ordonne que ledit decret sera executé, en Consequence fait defenses audit Sicard et a tous autres de tenir salle d’armes a Strasbourg sans y etre autorisés par le Magistrat de ladite Ville.
Fait au Conseil d’Etat du Roy Sa Majesté y étant tenu a Versailles le 6° jour de May 1756. Signé R de Voyer.
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre au premier notre huissier ou sergent sur ce requis Nous le mandons et Commandons, par ces presentes & signées de notre main que l’arret cy attaché sous le Contrescel de notre Chancellerie cejourd’huy rendu en notre Conseil d’Etat, Nous y étant tu signifie à tous qu’jl appartiendra et fasse pour son entiere execution a la requête de l’y denommé tous actes de Justice et exploit requis et nécessaires, de ce faire et donnons pouvoir sans pour ce demander autre permission (p. 64) ny pareatis, car tel est notre plaisir, donné à Versailles le huitième Jour de May L’an de grace 1756 et de notre regne le 41°.
Signé Louis et plus bas par Le Roy, Signé R. de Voyer avec grille et paraphe et scellé du grand et petit sceau de Cire jaune.


Joseph Sicard

Il est possible que ce soit le même Joseph Sicard, lieutenant au service du margrave de Bandebourg, qui épouse en premières noces Véronique Pfeffling et en secondes noces Marie Catherine Rumpler

1758 (24.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1007)
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M Joseph Sicard, Lieutenant au Service de M Le Margrave de Brandenbourg Bareith, veuf de deffunte De Veronique Pfeffling
Dlle Marie Catherine Rumpler fille majeure de M François Antoine Rumpler, Notaire public et Juré de cette ville, et De Marie Catherine Behr
apports de la succession maternelle Kleinfranckenheim

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 82)
Hodie prima Augusti anni 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus sicard subcenturio servitio serenissimi Marchionis de Brandebourg Bareithe addictus, viduus Defunctæ mariæ veronicæ pheffling et Maria Catharina Rumpler argentinensis filia Francisci Antonii Rumpler notarii publici in hâc civitate et defunctæ Mariæ Catharinæ behr conjugum (signé) Joseph Sicard, Maria Catharina Rumpler (i 43)


Joseph Pierre Henriquel dit Dupont et (1784) Catherine Philippon – catholiques

Originaire de la paroisse Saint-Martin-sur-Renelle de Rouen, le secrétaire du théâtre français et membre de l’Académie des arts à Nancy Pierre Henri Dupont devient bourgeois de Strasbourg le 22 mars 1784. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomme avec Pierre Justet maître d’armes le 10 avril 1784. Il devient tributaire chez les Charpentiers le 8 juin puis épouse quelques jours plus tard Catherine Philippon, native de la paroisse Saint-Etienne d’Uzès en Languedoc.


Immatriculation à l’université (1783, AMS, cote 1 AST 443)

Pierre Henriquel Dupont s’inscrit au matricule de l’Université le 8 décembre 1783

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
MDCCLXXXIII. die 8. Decembris
Pierre Henriquel Dupont, de Roüen en Normandie, agé de 37 ans

Secrétaire du théâtre français et membre de l’Académie des arts à Nancy, Pierre Henri Dupont natif de Rouen devient bourgeois le 22 mars 1784.

1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 38
Sr Pierre Henry Dupont Secretaire der frantz. schaubühn allhier vnd academie des arts zu Nancy Von Roüen gebürtig erhalt das burgerrecht vmb den alten burger schilling, will dienen Zu E E Zunfft der Zimmerleuth, juravit d. 22. ten Martÿ 1784.

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 8 juin 1784

1784, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 48) Dienstag den 8. Junii 1784 – Neuzünfftiger C.R.
Erschienen Sr Pierre Henry Dupont, Secretaire der frantzösischen Schaubühne alhier und des Academie des arts zu Nancy, und producirt Cantzleÿ und Stall Schein, de dato 22.ten Martii 1784 mit bitte, ihne beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren sub oblato præstanda zu præstiren und die Gebühr Zu erlegen.
Erkant, Gegen Erlag der Gebühr willfahrt, Juravit

Originaire de la paroisse Saint-Martin-sur-Renelle de Rouen, le maître d’armes Joseph Pierre Henriquel dit Dupont épouse en 1784 Catherine Philippon, native de la paroisse Saint-Etienne d’Uzès en Languedoc : contrat de mariage, célébration

1784 (29.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 194) n° 78
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Joseph Henriquel dit Dupont bourgeois de Strasbourg fils majeur de feu Joseph Henriquel dit Dupont et de Marie Madeleine Loiset de la paroisse de St Martin sur Renelle
De Catherine Philippon fille majeure de feu Guillaume Philippon et de Suzanne Mege de la paroisse de St Etienne dusez

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 488)
Hodie prima Junii anno 1784 (…) S. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus Petrus Henriquel Dupont dictus, Civis et armorum Magister hujas, filius majorennis defuncti Josephi Henriquel Dupont dicti et defunctæ Mariæ Magdalenæ Loisel in vita conjugi ex Parochia Sti Martini Sur Renelle Civitatis Rothomagensis, ratione domicilii Parochianus noster, Et Catharina Philippon filia majorennis defuncti guillelmi Philippon et defunctæ Susannæ mège in vita conjugul ex ussez in Langedocia, ratione domicilii Parochiana nostra (signé) Pierre Joseph Henriquel Dupont, Catherine Philippon (i 250)

Le maître d’armes Louis Dupont habite en 1789 rue de la Mésange

1789, VII 1295, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants
Canton 3, Rue 71, Partie de la Rue de la Mésange
9. Loc. Mr Gabory Robert Adam tailleur – tailleur
9. Loc. Mr Cannot Louis, Comœdien – Privilegié
9. Loc. Mr Dupont Louis, Maître d’armes


Louis Bertena, prévôt d’armes, et (1786) Marie Catherine Schneider – catholiques

Ancien soldat au régiment d’Alsace devenu prévôt d’armes chez Henri Dupont, Louis Bertena (Berton) originaire de Gênes en Italie épouse en 1786 Marie Catherine Schneider, fille de manants strasbourgeois. Il fait dresser dans la maison de l’assesseur Noël rue du Tonnelet Rouge un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 31)
Hodie die 25. Septembris Anni 1786 (…) sacro Matrimonii vinculo de licentia et dispensatione super defectu extractûs Baptismalis sponsi (…) conjuncti fuerunt Ludovicus Bertena oriundus et genua in jtalia filius Solutus Majorennisis defunctorum conjugum Joannis Baptista Bertena et Franciscæ Compedonica miles dimissus é legione pedestri alsace dicta per duos annos ratione præsidii in parochia ad stum Marcum Commorans et Maria Catharina Schneider Argentinensis filia soluta minorennis Joannis Schneider tutelaris hujatis et defuncta Catharina Scholl in vita Conjugum parochiana nostra – sponsus x sponsa scribere nesciens notam suas fecit (i 17)

1787 (21. 9.br), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 920) n° 95
Inventarium über Louis Berton, Prevot d’armes de Mr. Dupon alh. et ux. Maria Cathar. geb. Schneider, besitzendes Vermögen, Welches auf dero ansuchen aldieweilen sie beÿ hießig. hochlöbl. Magistrat um d. Burger Recht unterthänig einzukommen willens (…)
Actum Straßburg in einer daselbst ane dem Rothfässel gelegener H. Rathh. Noell zuständiger behausung, auf Mittwoch den 21. Novembris Anno 1787 Nachmittags
Summarische Verzeichnis. Sa. haußräthlicher Mobilien mit Ausnahm Kleÿdg. u. ws. Gezeugs, macht dem wahren werth Anschlag nach 231, Sa. Silbers 19, Sa. golds 36 Sa. der in currenten sorten bestehenden baarschafft 100, Sa. Capitals 168. – Summa summarum 556 lb



Maîtres d’armes à Strasbourg au XVIII° siècle


Une version abrégée a fait l’objet d’une communication le samedi 23 mars 2019 lors du colloque organisé par l’association Le siècle des Rohan à l’auditorium du Musée d’Art Moderne de Strasbourg.
La page intitulée Maîtres d’armes – Répertoire et documents reproduit différents documents à l’appui de l’exposé.

Résumé

Dans son manuel de conversation publié en 1637, Daniel Martin consacre un chapitre à l’escrimeur (Fechter) qui va s’exercer chez un maître d’armes (Fechtmeister). Le XVII° siècle connaît de nombreux jeux d’armes (Fechtschulen) publics, plus rares au siècle suivant. La domination française renouvelle les maîtres d’armes qui sont tous d’origine française et donnent des leçons dans des académies (Fechtschulen).
Au XVIII° siècle, le Magistrat (Conseillers et Vingt-et-Un) nomme les maîtres d’armes, après immatriculation à l’université au titre d’enseignant. Depuis le début des années 1730, les maîtres d’armes agréés doivent être bourgeois. Le Conseil d’Etat rend le 6 mai 1756 un arrêt par lequel il confirme le Magistrat dans son droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer à Strasbourg.
Le Magistrat autorise par trois fois au cours du siècle deux maîtres d’armes à exercer plutôt qu’un seul. Dans les faits, le maître d’armes agréé tient à enseigner exclusivement, en acceptant parfois tacitement qu’un autre donne des leçons. Ce n’est qu’en 1785 que deux maîtres d’armes agréés exercent, à une époque où l’escrime fait partie de l’éducation courante des jeunes gens.


Illustration extraite du livre Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée,
du maître d’armes strasbourgeois Michel Martin (Bibl. nationale)

I – Maîtres d’armes et jeux d’armes avant 1681

Jeux d’armes et académies (Fechtschulen)

Daniel Martin, maître de langue française qui devient bourgeois de Strasbourg en 1623, écrit un manuel de conversation dont le texte en français est en regard du texte en allemand, Parlement nouveau, ou discours familier sur chaque profession. Le chapitre 94 décrit la visite d’escrimeurs (Fechter) à la salle d’armes (Fechtboden) de leur maître d’armes (Fechtmeister) où ils pourront être accueillis par le prévôt de salle (Vorfechter). On y trouve aussi les mots d’escrime (Fechtkunst) ou fleuret (Fechtdegen).


Pages de titre, en allemand et en français, manuel de Daniel Martin
(exemplaire de la Bibliothèque nationale de Bavière, Bayerische Staatsbibliothek)

Il n’y est pas question de Fechtschule, mot qui apparaît souvent dans les registres des Conseillers et des Vingt-et-Un. Le dictionnaire de Grimm glose Fechtschule en palæstra, c’est-à-dire palestre, académie, lieu où se pratiquent les exercices du corps (fechtschule halten, in die fechtschule gehen) ; il signale que le mot est aussi synonyme du combat (Gefecht) lui-même en renvoyant au mot Fechtspiel (auch von einzelnem gefecht, siehe fechterspiel) qui équivaut à un jeu d’armes. Le dictionnaire précise que ces jeux étaient courants au XVI° siècle dans les grandes villes d’Allemagne et qu’ils se déroulaient sous l’autorité du Magistrat ou pendant les noces princières. Ces jeux sont peu à peu tombés en désuétude les siècles suivants.

Fechterspiel, ludus gladiatorius. solche spiele wurden im 16 jh. durch die fechtschulen fast aller groszen städte Deutschlands, unter aufsicht des raths, veranstaltet, oft auch bei fürstlichen vermählungen und bei feierlichen schmäusen gehalten. in den folgenden jahrhunderten nahmen sie ab und kamen allmälich auszer gebrauch.


Parlement nouveau, début du chapitre 94

Ces jeux d’armes se tenaient régulièrement à Strasbourg, notamment pendant les foires de la Saint-Jean d’été et de la Saint-Jean d‘hiver. A titre d’exemple, les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent plusieurs autorisations de tenir jeux d’armes en 1632 : au compagnon Jean Wigand Kürschner, originaire d’Erfurt (le 30 juin puis le 14 juillet) et à Christophe Greiner, cordonnier bourgeois de Strasbourg (le 7 juillet puis le 21 juillet). Olivier Dupuis a montré que ces jeux d’armes ont été particulièrement nombreux entre 1580 et 1628 et qu’ils disparaissent après 1673.

Olivier Dupuis, Fencing contests in Strasbourg during the Renaissance and Modern times (1543-1673), actes du colloque de Münster en 2016

Jean Wolffgang von Molsheim, maître d’armes

Le maître d’armes Jean Wolffgang von Molsheim exerce à Strasbourg des années 1640 à sa mort en 1689. La tribu des maçons lui loue en 1668 son poêle ainsi qu’au maître de danse François de la Marche. Abigaïl von Molsheim, fille de Jean Wolffgang, épouse le maître d’armes Jean Régnard Widt qui mourra quelques années plus tard.


Poêle des Maçons, rue des Juifs, au milieu de l’image
Plan-relief de 1727 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent en 1679 d’accorder à Georges Schlæger de Waldenhoffen et à Marc Specker l’autorisation de tenir jeux d’armes. Ils autorisent en 1680 le boucher et gladiateur Guillaume Lang (Metzger vnd Federfechter) à en organiser. C’est la dernière demande du siècle à figurer dans les registres.


Illustration extraite du livre Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée,
du maître d’armes strasbourgeois Michel Martin (Bibl. nationale)

II – Maîtres d’armes de 1681 à 1789

Jacques François Morisset, maître d’armes (1692)

Suite à la Capitulation (1681), les maîtres d’armes seront exclusivement français. Balthasar Frédéric Dinckel, maître d’armes fils d’un docteur en médecine, célibataire en 1698, est en 1704 au service des princes de Wurtemberg à Tübingen.

Le maître d’armes Jacques François Morisset est originaire de Coutances en Normandie. Il épouse en 1692 Marguerite Pelet de Brisach. Il demande le 4 février 1696 aux Quinze le droit de servir du vin et des repas dans la maison rue des Pucelles où le sieur Pétin tient des billards. L’autorisation lui est refusée après enquête pour des raisons de moralité. Maître d’armes et de billard, il prend à bail partie du poêle des Tailleurs de 1698 à 1707 puis ne fait plus parler de lui à Strasbourg.


Gaspard Denizeau, agréé par le Magistrat (1696)

Fils de Gilbert Denizeau, receveur de l’abbaye de Saint-Menoux en Bourbonnais, Gaspard Denizeau demande le 17 mars 1696 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un la permission de devenir bourgeois et le droit exclusif d’exercer le métier de maître d’armes. Comme il a été recommandé par M. de Louvois et qu’il a fait preuve de ses capacités, le Sénat accède à sa demande en convenant qu’il donnera des leçons gratuites aux fils de parents modestes. Il devient bourgeois avec sa femme Marie Morainville le 21 mars 1696 et tributaire chez les Cordonniers. Il est le premier maître d’armes français à s’inscrire à l’Université le premier mars 1698 à titre d’enseignant. Il meurt le 3 septembre 1704.


Immatriculation à l’université (1698, AMS, cote 1 AST 443)

Jeux d’armes, 1699-1700

Pierre Vallier est soldat au régiment de Normandie. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui refusent le 19 septembre 1699 l’autorisation de donner des leçons d’armes au champ des Arquebusiers qu’il a loué.
Le gladiateur (Federfechter) Jean Michel Müntzdœrffer est autorisé le 19 octobre 1699 à tenir des jeux d’armes pendant quinze jours, prorogés de quinze autres jours.
Le gladiateur Jean Jacques Lædel invite le 9 novembre 1699 le Magistrat à assister aux jeux qu’il donne avec des pairs au poêle des Drapiers. Il est autorisé à tenir des jeux d’armes pendant la foire.
Jean Jacques Christeiner d’Augsbourg est autorisé en 1700 à tenir jeux d’armes ainsi que le gladiateur François Charles Klimmer pendant quinze jours au poêle des Drapiers.


Alexandre Ridejoye dit Langlois (1695), agréé par le Magistrat (1699)

Alexandre Ridejoye dit Langlois est originaire de Vienne d’après le livre de bourgeoisie. Il sollicite en 1696 le droit d’exercer son métier de maître d’armes. Il l’obtient effectivement en 1699 et s’immatricule à l’université. Il pratique son métier au poêle des Maçons à partir de 1703. Il est autorisé à y débiter du vin et il y tient billard. Il devient bourgeois avec sa deuxième femme en 1722 en se faisant tributaire chez les Fribourgeois avant d’acheter une maison où il transporte sa salle d’armes.


Signature d’Alexandre Ridejoy Langlois en 1699 au registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)

Jeux d’armes, 1717

Jean Rollo, le canonnier Beauregard et ses pairs demandent le 6 février 1717 l’autorisation de tenir salle d’armes. Le préteur royal propose de solliciter l’avis des deux maîtres d’armes établis à Strasbourg. Langlois déclare que le magistrat lui a promis d’être le seul maître d’armes habilité jusqu’à ce que Duval s’établisse. Alors que Duval a appris son métier, Rollot ne peut produire de certificat d’apprentissage. Langlois demande à être maintenu dans ses privilèges mais ne voit pas d’inconvénient à ce que Rollo enseigne dans les casernes.

Les gladiateurs Christophe Martin de Breslau et Frédéric Neubaur de Langenschwand obtiennent le 18 octobre 1717 l’autorisation de tenir des jeux d’armes dans le poêle d’une tribu pendant quatre semaines. Le préteur royal déclare que, même si ces jeux sont d’habitude permis pendant les foires, ils pourraient être autorisés puisqu’il n’y en a plus eu depuis longtemps et que ces réjouissances ne nuisent à personne.


Claude Bucheron Duval (1716), agréé par le Magistrat (1728)

Claude Bucheron Duval est originaire de Cravant-les-Côteaux près de Chinon en Touraine. Il a été reçu maître d’armes à Paris, Il est autorisé le 14 mars 1716 à tenir salle d’armes à Strasbourg avec l’appui du préteur royal. Il s’inscrit le même jour au matricule de l’université. Les Conseillers et les Vingt-et-Un éconduisent le 16 mai 1718 le maître d’armes Alexandre Langlois quand il demande d’interdire à Claude Boucheron Duval de continuer à exercer. Claude Bucheron Duval tient sa salle au poêle des Tonneliers. Il est autorisé en 1724 à servir du vin à ses écoliers.
Le Magistrat lui attribue en 1728 ainsi qu’à Antoine Efantin qui enseigne aux cadets de la Citadelle le poste de maître d’armes, vacant après la mort de Langlois.


Immatriculation à l’université (1716, AMS, cote 1 AST 443)

Le maître d’armes Jean Jacques Van der Veken, originaire de Diest en Brabant flamand, demande le 22 août 1733 la permission de tenir salle d’armes. Le maître d’armes Michel Martin établi à Strasbourg est invité à donner son avis. L’affaire n’a pas de suite.


Michel Martin (1732), agréé par le Magistrat (1734)

Natif de Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) Michel Martin est fils du marchand Nicolas Martin. Il s’inscrit à l’Université de Strasbourg le 28 mai 1732. Il épouse en octobre 1732 Marie Ursule Roy, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel. Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732 et devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’autorisent le 22 mai 1734 en même temps qu’Etienne Daniel Servin à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes. Seul Michel Martin exercera effectivement.


Inscription au matricule de l’Université (AMS, 1 AST 443)

Michel Martin publie à ses frais en 1737 l’ouvrage intitulé Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, dédicacé au préteur royal Klinglin, et illustré de planches de Lavreau.


Page de titre (Bibl. nationale)
Dédicace et préface

Le maître d’armes italien Dominique la Place dit la Grenade, premier caporal au régiment Royal Artillerie, demande le 29 avril 1737 l’autorisation d’enseigner l’escrime et de tenir salle d‘armes. Michel Martin intervient pour s’y opposer.
Le maître d’armes Jean Laigle dit Leblanc, originaire de Mondeville en basse Normandie, demande le 30 juillet 1740 le droit de tenir salle d’armes. La commission constate ses compétences et cherche à savoir si deux maîtres d’armes pourraient vivre de leur métier à Strasbourg. Elle constate que Michel Martin a une vingtaine d’écoliers qui lui donnent à peine de quoi entretenir sa famille et un prévôt d’armes.
François Doncieux, prévôt d’armes chez Michel Martin, s’inscrit à l’Université en 1743.
Michel Martin obtient en 1747 que la Tour aux Deniers lui verse chaque année 60 florins en échange de leçons gratuites à sept ou huit élèves.

Intermède : Joseph Sicard

Natif d’Antibes en Provence, Joseph Sicard qui est depuis peu prévôt de salle chez le maître d’armes Michel Martin obtient en 1745 le droit de manance puis y renonce. Michel Martin lui remet un certificat quand il déclare vouloir s’établir dans une autre ville. Le préteur royal Klinglin lui permet 18 juin 1750 de tenir salle d’armes. Il est porté au matricule de l’université le 29 juillet 1750. La tribu du Miroir refuse le 20 août 1750 de lui louer le grand poêle pour y donner ses leçons. Il loue le 4 septembre 1750, avec le maître à danser Jacques Le Comte, le premier étage d’une maison place Saint-Thomas.


Immatriculation à l’université (1750, AMS, cote 1 AST 443)

Le maître d’armes Michel Martin s’adresse le 20 avril 1752 à la Chambre de police pour obtenir que Joseph Sicard ne soit plus autorisé à donner des leçons d’armes. Le Magistrat prononce l’interdiction le 10 juin 1752. Joseph Sicard fait appel de la sentence le 17 août au Conseil souverain d’Alsace qui juge l’appel recevable le 6 septembre 1752. Le Magistrat se pourvoit contre cet arrêt en 1753 en arguant que la matière ne peut faire l’objet d’un appel puisque le Magistrat est juge en dernier ressort sur les affaires de police.
Le Conseil d’Etat rend le 6 mai 1756 un arrêt par lequel il appartient au Magistrat d’autoriser les maîtres d’armes à exercer à Strasbourg.

Extraits de l’arrêt du Conseil d’Etat

Sur la requete présentée au Roy etant en son Conseil par Michel Martin Maitre en fait d’armes à Strasbourg contenant qu’en cette qualité il a été autorisé par un Decret du Magistrat de Strasbourg rendu par la Chambre des Vingt un (…) à y tenir salle publique et enseigner les armes et que depuis ce tems jusqu’en 1751, jl y a exercé seul la profession de Maistre en fait d’armes sans qu’jl ait eté permis a d’autres de la faire,
attendu que la pluspart des bourgeois de la ville etant adonnés au Commerce, un seul Maitre est suffisant, que Joseph Siccard ayant pretendu en 1751 y tenir une nouvelle salle d’armes en vertu d’un acte qu’jl surpris le 18 juin de la même année du feu Sieur de Klinglin Preteur royal, et d’une matricule de L’université de Strasbourg du 29 juillet Suivant le suppliant se pourvût à la meme Chambre des Vingt et un et demanda qu’jl fut fait defenses a Siccard de tenir salle, et que Siccard ayant de son Coté demandé à La même Chambre qu’jl luy fut permis de continuer,
la Chambre par un décret du 10 juin debouta Siccard de sa demande,
que ce dernier ayant interjetté appel de ce Decret au Conseil souverain supérieur de Colmar et fait intimer le suppliant sur cet appel, jl fut ordonné par arret du 28 Mars 1753, que le Magistrat et L’université de Strasbourg seroient mis en cause, ce qui ayant esté fait, L’université a declaré qu’elle n’entendoit point contester au Magistrat un droit de pure police qui dependoit de sa juridiction (…)
et de sa part le Magistrat a soutenu que son decret du 10 juin 1752 n’estoit pas susceptible d’appel parce qu’en ce qui concerne la police et L’Exercice des arts et metiers de la Ville de Strasbourg le Magistrat a le droit de Juger en dernier ressort,
(…)
Ouy le Rapport, Le Roy etant en son Conseil a evoqué et évoque à soy et à sondit Conseil l’instance pendante du Conseil supérieur de Colmar sur L’appel interjetté par Sicard (…) par provision ordonne que ledit decret sera executé, en Consequence fait defenses audit Sicard et a tous autres de tenir salle d’armes a Strasbourg sans y etre autorisés par le Magistrat de ladite Ville.
Fait au Conseil d’Etat du Roy Sa Majesté y étant tenu a Versailles le 6° jour de May 1756.


Arrêt du Conseil d’Etat transcrit dans le régiment des Treize
(1756, AMS cote 3 R 101, p. 59)

Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs en 1752 où il tient sans doute sa salle d’armes depuis le milieu des années 1740. Son ancien prévôt d’armes François Neuville est autorisé en 1756 à ouvrir une salle d’armes et à donner des leçons malgré la protestation de Michel Martin. L’enquête montre que Martin Martin a quinze élèves qui doivent lui procurer un revenu de 90 livres tournois, Neuville en a dix-neuf, ce qui justifie qu’il y ait deux enseignants. Le Magistrat juge qu’il est de l’intérêt public de disposer de deux maîtres d’armes, ce qui favorise l’émulation.

Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin cède ses droits en 1769 à François Neuville pour un an moyennant 100 livres, puis en 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour neuf ans moyennant 144 livres. Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent cependant à François Neuville le bénéfice de ce bail, à condition qu’il offre la même somme que François Malté. Un nouveau bail de sept ans est passé en 1773 au profit de François Neuville.


François Neuville (1752), agréé par le Magistrat (1756, 1775)

Né à Angoulême, François Neuville sert dix-sept ans au régiment Montboissier. Il épouse en février 1752 Madeleine Bender, veuve du cafetier Jean François Barbusse. Il est prévôt chez le maître d’armes Michel Martin pendant un an avant de tenir sa propre salle d’armes (1753). Il devient bourgeois puis tributaire chez les Tanneurs (janvier 1757) et s’inscrit comme enseignant à l’Université (23 mars 1757).


Inscription au registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un le confirment en 1775 en sa qualité de seul maître d’armes et prennent des mesures pour empêcher toute concurrence déloyale : Gronier, sergent du Corps royal d’artillerie au régiment de Besançon, qui n’a pas suivi son régiment sera interdit de séjour en ville, Boucher, caporal de grenadiers au régiment d’Anhalt, sera uniquement autorisé à donner des leçons dans les casernes.
François Neuville meurt le 23 mars 1784.

François Malté (1763)

Originaire de Sigean près de Narbonne, François Malté entre au service du Roi puis devient prévôt d’armes chez Michel Martin à Strasbourg. Il s’inscrit à l’Université le 29 mars 1763. Il passe en novembre 1765 un contrat de mariage qui ne sera pas célébré, il obtient en août 1765 un certificat d’admission à la tribu de la Mauresse pour pouvoir devenir bourgeois sans que l’inscription ait lieu.
En 1770, François Malté devient bourgeois, s’inscrit à la tribu de la Mauresse et demande l’autorisation de tenir salle d’armes. Les Conseillers et les Vingt-et-Un la lui refusent pour ne pas porter préjudice au maître d’armes agréé. Michel Martin lui cède en décembre 1770 pour neuf ans sa salle d’armes mais le Magistrat attribue à François Neuville le bénéfice du nouveau bail aux conditions qui y sont stipulées.


Inscription au registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)


Pierre Justet (1778), agréé par le Magistrat (1784)

Pierre Justet naît à Murviel près de Montpellier, fils de négociant. Ancien maître d’armes au régiment de Grenoble, il épouse en 1778 Gertrude Barbier, fille d’un inspecteur des fortifications. Il devient bourgeois et tributaire à la Mauresse la même année en promettant de ne pas tenir salle d’armes ni prendre d’élève. Il devient cependant maître d’armes avec l’assentiment de Jean François Neuville. Quand ce dernier meurt, les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent en avril 1784 Pierre Justet et Joseph Pierre Henriquel dit Dupont à tenir salle d’armes.
C’est avec Alexandre Ridejoye dit Langlois le seul maître d’armes à avoir été propriétaire d’une maison à Strasbourg.
Devenu négociant, Pierre Justet meurt le 16 novembre 1821.


Signature au bas du contrat de mariage (1778)

Pierre Henriquet dit Dupont (1784), agréé par le Magistrat (1784)

Originaire de Rouen, Pierre Henriquet dit Dupont est secrétaire du théâtre français et membre de l’Académie des arts à Nancy. En 1784 il devient bourgeois de Strasbourg, tributaire chez les Charpentiers, maître d’armes agréé et épouse Catherine Philippon, native d’Uzès en Languedoc.

Pierre Henriquel Dupont s’inscrit au matricule de l’Université le 8 décembre 1783

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
MDCCLXXXIII. die 8. Decembris
Pierre Henriquel Dupont, de Roüen en Normandie, agé de 37 ans

Prévôt d’armes chez Henri Dupont, Louis Bertena est originaire de Gênes en Italie. Il épouse en 1786 Marie Catherine Schneider, fille de manants strasbourgeois.
Le maître d’armes Antoine Justet, frère de Pierre Justet, épouse en 1791 Marie Josèphe Giffard.


Illustration extraite du livre Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée,
du maître d’armes strasbourgeois Michel Martin (Bibl. nationale)

III – Le Magistrat et les maîtres d’armes

Dans le rapport que les administrateurs de l’université rendent le 10 avril 1784, ils rappelent qu’il revient au Magistrat d’autoriser les salles d’armes en vertu de l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat le 6 mai 1756. Le Magistrat a été amené par deux fois depuis le début du siècle à autoriser deux maîtres d’armes à exercer plutôt qu’un seul.
En 1728, le Magistrat nomme non seulement Claude Bucheron Duval mais aussi Antoine Efantin puisqu’il estime qu’un seul maître d’armes ne suffit pas au grand nombre d’écoliers et que la concurrence favorise l’émulation. Depuis le début des années 1730, les maîtres d’armes doivent être bourgeois et promettre obéissance au Magistrat qui interdit en contrepartie à tout autre de tenir une salle d’armes publique ou privée.
Les mêmes considérations mènent le Magistrat à nommer en 1734 Michel Martin et Etienne Daniel Servin. On observe cependant que ni Antoine Efantin en 1728 ni Etienne Daniel Servin en 1734 n’exerceront à Strasbourg.

Michel Martin obtient à plusieurs reprises le droit exclusif d’être maître d’armes.
En 1733, c’est-à-dire avant sa nomination officielle, il s’oppose à ce que Jean Jacques Van der Veken soit autorisé à exercer,
en 1737 lors de la requête de Dominique la Place dit la Grenade,
en 1740 lors de celle de Jean Laigle dit Leblanc puis
en 1750 contre son ancien prévôt de salle Joseph Sicard qui fait appel de cette décision, ce qui en fera une affaire d’Etat, terminée par l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat.
En 1756, son ancien prévôt de salle François Neuville est autorisé après enquête à ouvrir une salle d’armes et à donner des leçons.
François Neuville obtient en 1770 que Michel Malté soit démis du bénéfice du bail que lui a accordé Michel Martin. Il jouit à partir de 1775 du privilège exclusif d’être maître d’armes. Il ne s’oppose cependant pas à ce que Pierre Justet exerce à partir de 1778.
Le magistrat nomme en 1784 deux maîtres d’armes, Pierre Justet et Joseph Pierre Henriquel dit Dupont, en estimant que le nombre d’élèves a beaucoup augmenté et que l’escrime fait partie de l’éducation courante des jeunes gens.

Les maîtres d’armes disparaissent avec la Révolution. Pierre Justet reste à Strasbourg où il devient négociant.

La Chambre de police ordonne le 20 janvier 1766 qu’aucun bourgeois ou habitant de Strasbourg n’est autorisé sous peine d’amende à prendre des leçons d’escrime si ce n’est auprès des maîtres d’armes privilégiés.


Arrêté, annoté
Kiein burger oder Einwohner der Stadt, soll sich von Soldaten im Fechten Unterricht geben laßen. 1766, N° 64
(coll. particulière)



Michel Martin, soldat puis maître d’armes, et (1732) Marie Ursule Roy veuve de René Guenadel – catholiques


Michel Martin est fils du marchand Nicolas Martin à Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) et de sa femme Marguerite Debats. Il s’inscrit à l’Université de Strasbourg le 28 mai 1732. Il épouse en octobre 1732 Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel. Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732 et devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’autorisent le 22 mai 1734 en même temps qu’Etienne Daniel Servin à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes. Michel Martin publie en 1737 l’ouvrage intitulé Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, dédicacé au préteur royal Klinglin. Une enquête montre que Michel Martin a 20 ou 21 clients en 1740, ce qui lui permet tout juste de vivre. Il prend Joseph Sicard comme prévôt de salle en 1745. Il obtient en 1747 que la Tour aux deniers lui verse chaque année 60 florins contre des leçons gratuites à sept ou huit élèves ; la rente cesse cependant de lui être versée en 1752. Il demande en 1758 un subside pour couvrir les frais de procédure dans le procès contre Sicard. Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs en 1752. Son ancien prévôt d’armes François Neuville est autorisé en 1756 à ouvrir une salle d’armes et à donner des leçons malgré sa requête aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Michel Martin prend ensuite pour prévôt François Malté.
Marie Ursule Roy meurt en 1755. Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin cède ses droits en 1769 à François Neuville pour un an, en 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour neuf ans mais les Conseillers et les Vingt-et-Un cèdent à François Neuville le bénéfice de ce bail. Un nouveau bail de sept ans est passé en 1773 au profit de François Neuville.
Traité de Michel Martin, exemplaire original (Bibliothèque nationale), exemplaire transcrit (Ensiludium)

Maisons en location
1732, maison Pick
1737, poêle des Maréchaux
1747, Grand rue chez le tonnelier Jean Lobstein
1751, derrière la cathédrale chez le perruquier Jean Georges Hubmeyer
1755, rue de l’Epine à l’angle de l’impasse du Paon
1755, salle d’armes rue Sainte-Barbe

Enfants

  • Françoise
  • Pierre, capitaine au service de Pologne, maître d’armes, épouse (1762) Madeleine Guillemin
  • Marie Josèphe, épouse (1762) le musicien François Moria
  • Madeleine (mariage non célébré, contrat avec Jean Nicolas Dupont en 1767)
  • Ursule



Inscription au matricule de l’Université (AMS, 1 AST 443)
Signature au bas de l’obligation contractée en 1736 (ADBR cote 6 E 41, 991)


Le maître d’armes Michel Martin, originaire de Toulouse, s’inscrit à l’Université le 28 mai 1732. Il habite alors la maison Pick

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
d. 28. Maji 1732. Michel Martin natif de toulouze En Languedoc Mr En fait Darmes
(in H. Pick hauß)

Fils du marchand Nicolas Martin à Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) et de sa femme Marguerite Debats, Michel Martin, ancien soldat au régiment d’infanterie d’Angoumois, épouse en 1732 Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel : contrat de mariage, célébration

1732 (12. 7.br), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Mariage – furent presens Sieur Michel Martin Maitre en fait d’armes demeurant en cette ville de Strasbourg natif de la ville de Toulouse, fils majeur du Sr Nicolas Martin, Marchand aud. Toulouse et de Deffunte Dam.lle Marguerite De Bats ses pere et mere, Disant avoir le consentement dud. Sieur son pere, stipulant pour luy et en son nom d’une part,
et Demoiselle Marie Ursule Roy Veuve En premieres nopces de feu le Sr Jean René Guinadat vivt. Maitre En fait d’armes de Cette d. ville et Bourgeois d’jcelle, fille majeure de Deffuns Sieur Joseph Roy et Dem.lle Elisabeth Baclet ses père et mère vivans Bourgeois de la ville de Belfort et native de lad. Ville, demeurant au fort blanc de cette ville de Strasbourg,
La future épouse se constitue en dot la somme de 467 livres 6 sols portée en son Inventaire fait à la Justice Royale de la Certificat après le decez dud. Sieur Guinadat
Fait, leû et passé à Strasbourg l’an 1732 le 12° septembre. (signé) M. Martin, R U La marque de la future Epouse

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 63)
Hodie 7. die mensis Octobris Anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Michael Martin dimissus miles e legione pedestri dicta d’angoumois, oriundus es Parochiâ nostræ Dominæ de la Dalbade in Civitate Tolosanâ, universitatis argentoratensis gladiatorum magister, et Maria Ursula le Roy, Joannis Renati Kenethal gladiatorum magistri Civis argentinensis piæ memoriæ honesta vidua, ambo Commorantes in hac parochia, adfuerunt testes 1.us Prænobilis Dominus Delong Capitaneus Regiminis dicta Engoumois, 2.dus Prænobilis Dominus Chastenette Capitaneus dicti Regiminis (i 34)

Maître d’armes originaire de Toulouse, Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732

1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 993
Michel Martin d: fechtmeister Von toulouse geb. erhalt d. b. Von sein: ehefr. ursule Rey umb d. alt. b. Wollen beÿ E E Zunfft d. Möhrin dienen, Jur. eodem [20. Xb. 1732]

Il devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733

1733, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 5) Zienstag den 20. Januarÿ Anno 1733 – Neuer Leibzünfftiger
Michel Martin der Fechtmeister Von Toulouse gebürtig producirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein vom 20. Decembris bittet um das Zunfft Recht. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Männer zu den Feur Eÿmern geordnet 3 ß 4 d und Einschreib Geld 2 ß, Also Zusammen 1 lb 10 ß 4 d

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 22 mai 1734 les maîtres d’armes Michel Martin, bourgeois de Strasbourg, et Etienne Daniel Servin originaire de Paris à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes tant qu’ils donnent satisfaction au public et qu’il plaira au Magistrat

1734, Conseillers et XXI (1 R 217)
Michel Martin und Estienne Daniel Servin halten erlaubnuß einen fechtboden allhier Zu halten. 241.
(p. 241) Sambstag d. 22.ten Maÿ – Lt. Mosseder nomine gegenwärtigen Michel Martin des Fechtmeisters und burgers allhier, und Estienne Daniel Servin auch Fechtmeisters Von Paris, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Lit. A et B umb gnädige Auffnahm Fechtmeister allhier Zu seÿn, handelte innhalts. Ist bekandt, Wird denen Imploranten in der Fechtkunst allhier Zu unterweißen und ein offentlichen Fechtboden Zu halten so lang Obrigkeitlich Erlaubt, alß einen Löbl. Magistrat solches belieben, und Ihrer seits dem Publico behörige Satisfaction wird gegeben werden.
Deputati H. Rht. Knoll und H. Rht. Bruslé.

Michel Martin et Marie Ursule Roy contractent une obligation au profit de l’écuyer François Alexandre de Chantrenne pour faire imprimer l’Abrégé de l’Exercice des Armes qu’a écrit Michel Martin

1736 (20 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Obligation – furent presens Sr Michel Martin Maître en fait d’armes agregé de l’université de cette ville et Bourgeois dudit Strasbourg et Demoiselle Marie Ursule Roy son Espouse qu’il autorisé à l’effet des presentesn et encore assistée du sieur Marie Joseph Conigliano Marchand Bourgeois de cette même Ville Son conseil tous y demeurant (devoir)
à François Alexandre de Chantrenne Ecuyer cy devant Contrôleur general de la Maison de Madame la Dauphine Mere de Sa Majesté demeurant audit Strasbourg à ce présent et acceptant
la somme de 550 livres, laquelle mond. Sr de Chantrenne leurs a cy devant prestée et qu’ils disent avoir employé à l’jmpression d’un livre ayant pour titre Abrégé de l’Exercice des Armes composé par ledit Sr Martin sous l’approbation de Mons. de Klinglin Preteur Royal de cette Ville

Titre de l’ouvrage daté de 1737. L’auteur est alors domicilié au poêle des Maréchaux

Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, démontrée par le sieur Martin, maistre en fait d’armes de l’Académie de Strasbourg. orné de figures en taille douce. A Strasbourg chez l’auteur au Poël des Maréchaux, Année MDCCXXXVII
(Décidace) A Monsieur de Klinglin, Conseiller du Roy en ses conseils, Chevalier d’honneur et d’épée au Conseil souverain d’Alsace, préteur royal de la Ville de Strasbourg &c.
Dédicace et préface

Le maître d’armes italien Dominique la Place dit la Grenade, premier caporal de la compagnie de Vareix au régiment Royal Artillerie bataillon de Romilli, demande le 29 avril 1737 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation d’enseigner l’escrime et de tenir salle d‘armes. Michel Martin intervient pour s’y opposer. Le magistrat refuse provisoirement le 10 mai de donner son autorisation.

1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Dominique la Place dit la Grenade bitt umb erlaubnuß einen Fechtboden Zu halten. 208.
Michel Martin der Fechtmeister kombt ein Wider Dominique la Place dit la Grenade. 224.
Dominique la Place begehren einen Fechtboden Zu halten Wird abgeschlagen. 232.
(p. 208) Montag d. 29.ten Aprilis 1737 – Römer, Nôe Dominique la Place dit la Grenade des Fechtmeisters aus Italien gebürtig, producirt unterthäniges Memoriale und bitten umb gnädige Erlaubnuß einen Fechtboden allhier Zu halten, und in dieser Kunst informiren Zu dörffen, mit beÿlag Sub Lib. A. handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Zu untersuchung des Imploranten qualitäten und Conduite, Wie auch Was vormahls da dem genandten Martin eine Fechtschul auffrichten erlaubt Worden, Meine Herren Erkandt haben, aus denen Protocollis Zu ersehen, eine Deputation auff H. XV. Leitersperger und H. Rathh. Schweitzer Verordnet. Deputati ijdem Zu anzeigung des bescheids.

(p. 224) Sambstag d. 11.ten Maÿ – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Michel Martin des hiesigen burgers und Fechtmeisters, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses geschäfft an die auff Anruffen Dominique la Place dit la Grenade auch Fechtmeisters Verordnete Deputation Verwiesen.
Deputati H. XV. Leitersperger und H. Rht. Schweitzer.

(p. 232) Sambstags d. 11.ten Maÿ 1737. Auff das von Dominique la Place dit la Grenade premier Caporal de la Compagnie de Vareix du Regiment Royal Artillerie Bataillon de Romilli übergebenes unterthänige Memoriale und Bitten sambt beÿlag Sub Lit. A. dahin gehend, daß ihme als einem Fechtmeister die hohe Permission und Freÿheit, allhier in der Stadt einen Fechtboden halten und im Fechten informiren zu dörffen, ertheilt werden möchte, Zu mehrerer Examination der Sachen dictâ die Verordnete Deputation, die Von Michel Martin auch Fechtmeister und burgern allhier d. 6. dieses monaths producirte resp. Intervention: und opposition: schrifft, geschehene Weißung derselben an erstbesagte Deputation, besessene Conferentz und unßerer Deputirten umbständlich abgelegte Relation alles wohl erwogen, Ist bekandt, daß der Implorant mit seinem begehren noch Zur Zeit abzuweißen seÿe, alß Wir hiemit Erkennen und noch Zur Zeit abweißen.

Originaire de Mondeville en basse Normandie, le maître d’armes Jean Laigle dit Leblanc demande le 30 juillet 1740 le droit de tenir salle d’armes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui renvoient l’affaire à l’université. Le secrétaire rend compte le 6 août que le pétitionnaire a justifié de ses connaissances et que la commission de l’université à cherché à savoir si deux maîtres d’armes pourraient vivre de leur métier à Strasbourg. La commission a convoqué le maître d’armes Michel Martin, établi depuis nombre d’années à Strasbourg, qui a montre ses registres ; il a 20 ou 21 clients qui règlent entre trois et quatre livres tournois, ce qui donne un revenu de 77 livres tournois ou 38 florins, c’est-à-dire à peine de quoi entretenir sa famille, payer un prévôt d’armes et régler les impositions. Presque tous les officiers d’adressent aux nombreux maîtres d’armes de la garnison. La commission constate que (1) deux maîtres d’armes se porteraient préjudice l’un l’autre, (2) Michel Martin donne toute satisfaction à ses clients, (3) le Magistrat a éconduit en 1737 au soldat la Place dit la Grenade qui faisait une demande identique, (4) Michel Martin est un bourgeois qui a un bon comportement. Elle conclut qu’il y a lieu d’éconduire le pétitionnaire jusqu’à ce que la situation permette à deux maîtres d’armes de gagner leur vie.

1740, Conseillers et XXI (1 R 223)
Jean Laigle der Fechtmeister dit Leblanc bitt umb erlaubnuß einen Fechtsaal auff zurichten. 327. Wird noch Zur Zeit abgewießen. 335.
(p. 327) Sambstag d. 30.ten Julÿ – Lt. Gug Nôe gegenwärtigen Jean Laigle dit Leblanc des Fechtmeisters Von Mondeville en basse Normandie, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlagen sub Num.is 1. bis 4. umb gnädige Reception und Permission einen Fechtsaal allhier auffzurichten, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses Productum an die Hh. Scholarchen Verwießen, umb dessen innhalt Zu untersuchen, einen Bedacht darüber abzufaßen, und solchen Vor dieses Hochlöbl. Dicasterium Zu bringen damit, Wann solches geschehen auff des Imploranten begehren ferners gesprochen Werden was recht ist.
Deputat. H. Rht. Fischer und H. Rht. Hügel.

(p. 335) Sambstag d. 6. Augusti – Ego der XII Secretarius referite, Es Wäre beÿ Mghh. Jean Laigle dit le Blanc d. 30.ten iüngst Verwichenen monaths Julÿ durch ein Unterthäniges Memoriale sambt beÿlagen Sub Num.is 1. bis 4. umb die Erlaubnuß einen Fechtsaal alhier auffrichten Zu dörffen, supplicando eingekommen, in ansehung er sowohl seine Wissenschafft in der Fechtkunst als geführten guten Wandel in Verschiedenen orten, Wo er in solcher qualität sich auff gehalten, durch besagte beÿlagen sattsam bewießen Zu haben Verhoff, Meinen Gnädigen Herren hätte beleibt dieses Geschäfft Zu mehreren examination an die Hochansehnliche Hh. Scholarchen Zu Verweisen, Selbige hätten für nöthig erachtet, Vorläuffig Zu untersuchen, Ob beÿ dißmahlige der Zeiten beschaffenheit Zweÿ fechtmeister Zur Information der Jugend allhier erforderlich seÿen, und Ob Sie sich sambt dero famille erhalten können, Zu solchem endt Wäre Michel Martin der schon Zimbliche iahr hier establirte Fechtmeister Vor Sie beschieden, und Von Ihme über diese Zweÿ Puncten befragt Worden. Derselbe habe durch Vorlegung seine Bücher, Worinnen die Scholaren, So er seit etliche iahren informirt, ordentlich eingetragen seind, bewießen, daß er einen monath in den andern gerechnet, deren Zwantzig biß ein und Zwantzig gehabt, davon etliche Vier, etliche aber nur dreÿ Livres des monaths bezahlt haben, folglichen er des iahrs /:14 zu 4 Liures und 7 Zu 3 Liures:/ gerechnet, 77 Liures oder 38 gulden fünff schilling folglichen kaum, Was zu seiner und der Seinigen unterhaltung, Zu Salariung eines Prevost de Sale, bezahlung des hauß Zinß, Kopffgelds, Stallgelds und anderer Statt: gebühren, indeme er burger ist, erfordert Wird, Verdienen kann, Solches käme eines theils daher, daß Viele Fechtmeister unter denen soldaten der Garnison seind, Wie sich dann deren nur unter dem Regiment de Piedmont fünff befinden, Welche die officiers unterweißen, andern theils Wenig frembde sich hier auffhalten, die dieses Exercitium lernen, maßen Er auff allhiesiger Academie mehr nicht als dreÿ Scholaren hat,
Weilen nun durch diesen umbständtlchen bericht die Hh. Deputirte sattsam ersehen, daß 1° Zweÿ Fechtmeister dermahlen allhier nicht nöthig, auch einer dem andern ane seiner nahrung nur schädlich seÿn Würde, anbeÿ betrachtet, daß 2° bißher keine klage eingekommen, alß ob besagter Martin nicht sufficient Wäre allein in der Fechtkunst Zu informiren, 3° aus eben diesen ursachen ein Soldat de Royal Artillerie bataillon de Romelie nahmens la Place dit la Grenade, Welcher seinen Congé erhalten in anno 1737. mit dergleichen begehren abgewießen worden, und 4° ob gemelter Martin ein hiesiger burger ist, der seine Profession Wohl Versteht, auch bis dato eine gute Conduite geführt, Alß gehet derselben unvorgreiffliches gutachten dahin, daß dem Imploranten noch Zur Zeit und biß etwann anderer umbständ Zweÿ Fechtmeister in hiesiger Statt erforderlich thäten, de gebettene Permission einen Fecht: Saal auffzurichten nicht Zu Willfahren seÿe.
H. Stättmeister Von Wormßer beneben H. Ammeister Wencker und H. XIII. Reinhard stelleten den referirten Bedacht, nachdeme Sie deßen innhalt Summarié Widerhohlt, MGHh. approbation anheim.
Erkandt, Wird der Vorgetragene Bedacht für genehmhalten, mithin der Implorant noch zur Zeit, und biß etwann wegen an deren Coniuncturen Zweÿ Fechtmeister in hiesiger Statt nöthig seÿn Würden, mit seinem begehren abgewießen.
Deputati H. Rht. Lauth und H. Rht. Kugel.

Michel Martin qui enseigne depuis quinze ans l’escrime à Strasbourg demande le 27 mai 1747 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’on mette gratuitement à sa disposition un poêle de tribu pour pouvoir y donner ses leçons. Il expose que la coutume veut que la ville rétribue son maître d’armes mais qu’il ne reçoit aucun salaire, ce qui le met en difficulté depuis que les officiers et les étrangers sont moins nombreux. Le poêle le plus commode serait celui de la Lanterne. La commission rend son rapport le 18 septembre. Le poêle de la Lanterne est déjà occupé, les autres tribus ne souhaitent pas accueillir de maître d’armes. La Tour aux deniers versera chaque année 60 florins à Michel Martin qui devra en contrepartie donner des leçons gratuites à sept ou huit élèves.

1747, Conseillers et XXI (1 R 230)
Sr Michel Martin der Fecht Meister, begehrt eine Zunft: stube gratis zu haltung seiner Lectionen, so Zu bedacht gezogen wird. 84.
Michel Martin dem Fechtmeister solle jährlich 60. fl. von dem Pfenningthurn gerichtet werden zu haltung eines Fecht Saals. 148.

(p. 84) Montag d. 27.ten Maÿ 1747 – Lt. Christmann nôe Michel Martin des burgers und Fechtmeisters allhier, prod. unterth. Memoriale und Bitten worinnen derselbe Vorstellet, was gestalten Er bereits über 15. Jahr alß burger und Fechtmeister allhier etablirt, und in solcher qualitæt Zum besten des Publici sowohl Frembder als Einheimische im Fechten instruirt und unterwießen habe, ohne daß er biß anhero auch nur die mindeste belohnung oder Salarium Von seiten Löbl. Statt /:wie es doch sonsten anderwärtig gebäuchlich:/ zu begehren sich unterstanden habe. Wann nun beÿ dermahligen herben und theuren Zeiten, und da der Verdienst auß Mangel derer Frembden und Officiren sehr Klein seÿe, ihme dem Supplicanten gar zu schwer falle, daß er den Sale in welchem er seine unterweißungen gibt, auß dem seinigen bezahlen müße, da doch an anderen Orten denen Fechtmeistern solche Plätz und Säle gratis angewießen werden, alß bitt er, Ew. Gnd. geruhen wolten, Ihme eine Zunft Stub, alß da seind die Schmidt, Lantern oder Schumacher Zunft, unter welchen die Lantern Ihme, am nützlichsten wäre, nach dero gnädigen Belieben, auff welcher er seine Lectiones geben möge, gratis gnädigst anzuweißen, worgegen Er 7 biß 8 junge oder verheurathete Leuth, die Ew. Gnd. benennen wollen, gratis Zu lernen sich anerbiete.
Ist Erkandt, Werde Zu Unterschung des Imploranten begehrens und Abfaßung eines Bedachts darüber, H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhans abgeordnet, damit auf dero abzustattende Relation ergehen möge was rechtens.

(p. 148) Montags d. 18. Septembris 1747. – Christmann n. Michel Martin des burgers und Fechtmeisters allhier producirt unterth. memoriale und bitten dahin gehend, daß Ihme ane Statt einer Zunfft Stuben jährlichen ein fixum Von 120 livres zu haltung eines fecht Saals bezahlet werden, Ist nach abgestatteter relation H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhanß als welche zu untersuchung dieser Sache Deputirt weren, daß nehmlich die bequemste Zunfft Stuben schon verlehnet, die andere und übrige aber in den antrag Sr Martins nicht einwilligen wollen.
Erkandt solle Sr Martin dem Fecht meister jährliche Sechzig Gulden Von dem Pfenningthurn& gereichet werden der Terminus on dem 27.ten martj jüngst seinen anfang und lauff nehmen hingegen solle der Implorant auch schuldig und gehalten seÿn 7. biß 8. Ecoliers die Ihme von Meinen Hh. werden angewiesßen werden gratis Zu lernen.
H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhans

Le tonnelier Jean Lobstein loue à Michel Martin une partie de sa maison sise Grand rue non loin du poêle des Maréchaux.

1747 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 781-v
Johannes Lobstein der kieffer
in gegensein H. Michel Martin des Fechtmeisters beÿ hiesiger academie
entlehnt, in seiner ane der langenstraß einseit neben Saltzmännischer Fr. wittib anderseit neben Johann Jacob Haußer dem silberarbeiter gelegenen behausung den ersten stock auff die gaß heraus bestehend in eine stub, stub kammmer, kuchen und noch eine kammer samt einen gang einen unterschlagenen keller und platz zum holtz, auff so lange zeit er der verlehner im leben seÿn wird, anfangend auff letztverwichenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Le perruquier Jean Georges Hubmeyer loue à Michel Martin une partie de sa maison derrière la cathédrale non loin du poêle des Boulangers.

1751 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 521
Johann Georg Hubmeÿer der perruckenmacher
in gegensein H. Michel Martin des fecht:meisters
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig alhier ane dem Saltz marckt gegen der becker zunfft stub über gelegenen behausung den gantzen ersten stock, eine kammer in der mansarde vornen aus, neben dem beckenhauß einen unterschlagenen keller unter der großen keller:stiege und über dem keller zweÿ kleine holtz plätz – auff 3 nacheinander folgenden jahren von erst abgewichenen Michaelis anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 150 livres

Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs le 12 avril 1752

1752, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 69) Mittwochs den 12.ten Aprilis Anno 1752 – Resignans
H. Michel Martin, der Fecht Meister und burger allhier, will sein dißorts habendes Zunfft Recht resigniren, aus ursachen er Künfftig Zu E. E. Zunfft der Gerber Zu dienen Willens.
Erkandt, gegen Erlag des Stuben gelts pro anno 1752. und der sonst gewohnlichen Protocoll gebühr, willfart.
dt. alsobald das Stuben geld pro anno 1752 an herrn Dr. Fried, den herrn Zunfft meister mit 4 ß.

Michel Martin est reçu tributaire chez les Tanneurs en décembre 1752

1752, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 15-v) Freÿtag den 16 Decembris A° 1752 – Hr Michel Martin der Fechtmeister und burger allhier, so E E Zunft der Mörin quittirt, stunde vorn und producirte Stallschein de dato 17 Aprilis 1752. und bitte ihm als einen Zudiener das Zunfftrecht gedeÿen zu laßen.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

Michel Martin demande à la Chambre d’économie que les 120 livres tournois accordées par les Conseillers et les Vingt-et-Un quelques années plus tôt continuent de lui être versées. La Chambre d’économie éconduit le pétitionnaire. L’original de la supplique est conservée dans la série III.

Chambre d’économie, 4 R 45
Table. Sr Martin der fechtmeister wird puncto Eines fecht platzes, oder deßwegen begehrter 120. llb. abgewiesen. 61.
(f° 61) Mittwochß den 4. Julÿ 1753. Tobias Braun der Musicant, Ignatius Loßman der soltner, Johann Müllberger Unndt Martin der Fechtmeister aber werden mit Ihrem begehren abgewießen

III 77, 21 pièce 3 – (Chambre d’économie) 1753. 17. Xbr Mr Meister der Fechtmeister sucht umb ein freÿes Losament u. daß ihme das Hauß Zinß vom Pfth. bezahlt werden möchte
A Messeigneurs, Messeigneurs de la Chambre d’économie
Supplie humblement Michel Martin Bourgeois et M° En fait d’armes de cette ville Disant que depuis plusieurs années Mrs de La Chambre de Vingt Un, à l’Example de toutes les villes de France et d’Alemagne qui fournissent les Ecoles publiques, Sçavoir Le manege, la salle de Mathematiques et la salle d’armes, accorderent au Suppl. 120 livres pour le louage de celle quil occupe, A la Charge par le suppliant d’enseigner gratis cinq ou six Ecoliers, tels quil plairoit a Messieurs du magistrat de Luy envoyer, et que le Supt. a Exécuté Religieusement en Enseignant ceux qu’on Luy a fait l’honneur de luy adresser, ce que le supt. est en etat de prouver sil en etoit requis, en donnant une Liste des noms et du nombre qu’il a montré gratis, meme auant d’auoir obtenu Les Cent vingt livres, cependant et sans setre atiré aucun reproche on Luy a suprimé (depuis une année) cette marque d’honneur et de bien veüillence dont Messieurs les vingt un L’avoit favorisé. Le Suppt. oze Experer de vos bontes, veu que ce quil demende est un si petit objet pour la Ville et que c’est d’un grand secours au Supt. qui a toujours bien Rempli les fonctions de son Employ quil plaira de Vos graces Messeigneurs Luy continuer vos faveurs et faisant ordonner que Messierus les trois de La tour aux fenins continueront a payer au Supt. la somme de 120 livres par année conformément au Decret de Messieurs les vingt un et faires justice.
M Martin
[Joints un deuxième exemplaire légèrement différent, une copie de la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un le 27 mars 1747]

Jean Georges Hecker sous-loue à Michel Martin une salle pendant la journée dans une maison rue Sainte-Barbe.

1755 (18.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 94)
Bail de 4 années qui commencent au 1. aout prochain – Sr Jean Georges Hecker sous bail à loyer
au Sr Michel Martin maître en fait d’armes Privilegié de cette ville
d’une grande sale au Rez de chaussée sur le derrière de la maison que le Sr Bailleur tient à bail des Nobles de Wetzel de cette ville scituée dans la rue de Ste helene, le Sr Baur d’une part le Sr Nicard d’autre part
Le Sr preneur n’aura lad. sale a sa disposition que depuis 5 heures du matin jusqu’à 4 heures et demy, moyennant un loyer annuel de 48 livres

Marie Ursule Roy meurt en 1755 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle de la rue de l’Epine et de l’impasse du Paon. La défunte n’a rien hérité pendant son mariage, le veuf a hérité de son père mais la succession n’est pas encore réglée suite à des désaccords entre les héritiers. L’actif de la succession s’élève à 131 livres, le passif à 145 livres

1755 (18.12.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 549) n° 39
Inventarium über weÿland der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Ursulæ geb. Roy des Ehren und wohlvorgeachten herrn Michel Martin Fechtmeister u. burger allhier Zu Straßburg im leben geweßte Ehefrau seligen Verlaßensch. auffgerichtet in Anno 1755 – nach ihrem den 1.ten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßensch. dato Zu end stehend. auf beschehenes Ansuchen Erfordern u. begehren des wohl Edelvesten und Rechtgelehrten H. Michel Jacob Gombeault J. V. Lti u. burgers allhier als geordnet u. geschwohr. Vogts der Verstorbenen seeligen mit erstgedacht ihrem hinterbliebenen H. wittiber ehelich erziehlter 5. Kindern und ab intestato Zu gleichen Stammtheilen hinterlaßener Erben mit Nahmen Jgfr. Francisca so ohnfegehr 18, Hr. Peter so 15, Jgfr. Maria Josepha so 13, Magdalena so 11 und Ursula so 6 Jahr alt inventirt (…) So gewesen allhier Zu Straßb. in einer ane der dorns Gaß am Eck des Pfau Gäßleins gelegenen dißorts lehnungsweiße bewohnenden behaußung auf Donnerstag den 18.ten Xbris A° 1755.

Copia der Eheberedung (…) Fait, leû et passé à Strasbourg l’an 1732 le 12° septembre. Lhanneur Notaire royal lr 4. janvier 1734
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht weg. dießer Verlaßensch. Nach abgelegter Handtreu und beschehene Ableßung der Hievor copialiter eingetragenen Eheberedung hat der Herr Wber auf befragen berichtet, daß beederseits keine passiv schulden in die nun zertrennte Ehe gebracht worden seÿen, seine verstorbene Ehefrau auch wehrend derselben nicht das geringste weder ererbt noch per donationem oder andere dergleichen weis überkommen habe, dahingegen Ihme auf das vor ohngefehr Zwölff Jahre beschehene Absterben seines Vatters seel. weÿl. herrn Nicolas Martin geweßenen Handelsmanns in toulouse sowohl sein vätter: als zu erfordern habendes Mütterliche Gut welches letstere der Vatter ad dies vitæ zu genißen hatte Zwar erblichen angefallen ist, aber dieweilen solche Erbschafft mit processen verstricket und dahro sich annoch ohnerörtert zwischen ihme u. seinen geschwistrig ohnabgetheilt befindet (…)
Sa. hausraths 126, Sa. Silbers: Geschmeids 5, Summa summarum 131 lb – Schulden 145 lb, Übertreffen also die Passiva das activ: Vermögen mit Ausnahm des H. Wbers Zuerfordern habenden Elterl. Erbguths umb 13 lb

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 316)
Anno Domini 1755 die 1. Septembris mortua est ursula Le Roÿ uxor michaelis martin civis et magistri gladiatoris sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita et die sequenti ejusdem mensis et anni (…) in cœmeterio ecclesiæ nostræ consueta præsentibus testibus defunctæ marito, Petro martin defunctæ filio et Rdo admodum Dni joanne Francisco ludovico Cuentz Presbytero Diœcesis argentinensis (i 172)

Michel Martin demande le 14 août 1756 que son ancien prévôt d’armes Jean François Neuville, ne soit pas autorisé à ouvrir de salle d’armes ni à donner de leçons chez des particuliers. Par son arrêt du 6 mai enregistré chez les Treize le 26 juillet, le Conseil d’Etat a reconnu au Magistrat le droit d’autoriser à sa convenance les maîtres d’armes d’exercer à Strasbourg, ce que le procureur fiscal a notifié à Neuville. Jean François Neuville demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le 25 septembre suivant l’autorisation d’exercer.
L’avocat Hold expose en faveur de l’autorisation que (1) le Magistrat peut nommer à sa discrétion les maîtres d’armes comme les maîtres de danse et de musique. (2) Il s’est fait présenter les registres de Martin et de Neuville pour savoir si les élèves sont suffisants pour un ou deux maîtres d’armes. Martin a quinze élèves qui doivent lui procurer un revenu de 90 livres tournois, Neuville en a dix-neuf, ce qui justifie qu’il y ait deux enseignants. (3) Il est de l’intérêt public de disposer de deux maîtres d’armes, ce qui favorise l’émulation. Il y aurait donc lieu d’accéder à la demande de Neuville d’autant qu’il est un bon sujet compétent à la vie irréprochable.
On peut avancer des arguments contre l’autorisation. Si l’usage immémorial du Magistrat est d’autoriser deux maîtres d’armes, on constate que les maîtres d’armes venus avec les régiments enseignent non seulement aux soldats mais aussi aux officiers et aux jeunes gens de la ville. On pourrait avancer que deux maîtres peuvent favoriser non seulement l’émulation mais aussi la jalousie. Il existe des précédents, La Place dit La Grenade n’a pas été autorisé à donner ses leçons en 1737 ni Jean Laigle dit le Blanc en 1740, ce qui a été mûrement ratifié le 6 août 1741. Comme une demande de Sicard a aussi été rejetée en 1752, il pourrait paraître contradictoire que le magistrat revienne sur son injonction du 14 août en prenant une autre décision à l’égard de Neuville qui enseigne l’escrime depuis trois ans.
Le préteur royal de Regemorte est d’avis que le nombre d’élèves justifie de donner à Neuville une autorisation révocable à condition qu’il devienne bourgeois.
Le préteur de Gail déclare que l’arrêt du Conseil d’Etat est une conséquence de l’appel que Sicard a interjeté suite à la décision du Magistrat et que Neuville a cessé ses leçons dans sa salle d’armes suite à la signification du mois d’août. Comme l’enquête de l’avocat Hold montre que les élèves sont en nombre suffisant pour deux maîtres d’armes, il se range à l’avis du préteur royal.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident d’annuler le décret du 14 août précédent et d’autoriser Neuville à enseigner l’escrime et à tenir salle d’armes à condition qu’il devienne bourgeois.

1756, Conseillers et XXI (1 R 239)
die Jurisdiction Hießigen Fecht: Schul zu bestellen wird M.en Hh.en durch arret provisionaliter Zuerkandt mithin allen und Jeden in Specie Sr Neuville Verbotten ohne M.er Hh.en genehmhaltung einigen fechtsaal allhier zu halten. 151. gedachter Neuville wird Von M.en Hh.en Zum Fecht Meister angenommen. 174.

(p. 151) Sambstag den 14.ten Augusti 1756. Christmann nôe Sr Martin des burgers und Fecht Meisters alhie producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 dahin gehend, Mherren geruheten Zu Erkennen, daß Vermög Königl. Sub N° 1 beÿgehenden arret dem sogenandten Neuville des supplicanten ehedeßen gewestem Prevot d’armes und auch allen anderen Verbotten seÿn sollen Künfftighin einigen fecht saal noch in denen häußern einige instructiones Zu halten und Zu geben.
Nachdeme nun hierauff so wohl des Imploranten Memoriale als auch beÿliegendes au Conseil d’Etat ergangenes arret /:davon Copia beÿ dieseithigen actis, das original aber sich beÿ den XII. actis sub dato 26. july Jüngst, allwo es auch registriret, befindet, und Krafft deßen M.en Hh.en die Jurisdiction der fecht Meister in hießiger Statt allem Zu bestellen provisionaliter Zuerkandt, mithin allen und Jedem ohne dero genehmhaltung einigen fecht saal Zu halten Verbotten ist:/ abgeleßen worden, wurde nach des H. advocat Billeray angehörtem voto auff hohem anspruch des H. Prætoris regii de Regemorte und des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Stettmeisters Von Gail Vermittelst gehaltener umbfrage unanimiter Erkandt, wird zufolg obgmeldten au Conseil d’Etat ergangenen Arret und Mer Hrn anheute auff unterthäniges Von Sr Martin dem hießigen fecht meister ertheilten Decreti Hiermit Sr Neuville des supplicanten gewestem Prevot wie auch allen und Jeden andern Verbotten einigen fecht saal in allhießiger Statt Zu Halten, Zu welchem endte unserem Procuratori fisci hiermit auffgetragen wird sothanes arret fordersambst dem sogenanndten Neuville significiren Zu laßen, übrigens aber Einem löblichen policeÿ Gericht comittirt dahin zu vigiliren damit Vorgedachtes arret und Mer Hhen intention auff das genaueste mögen Vollzogen werden.
Depp. H. Rathh.Spielmann, H. Rathh. Kamm.

(p. 174) Sambstag den 25.ten Septembris 1756. Freund nôe Sieur François Neuville des fecht Meisters producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub Lit. A. biß G inclusiue pt° gnädiger erlaubnuß einen Offentlichen fechtboden allhier halten Zu dörffen, handelt Innhalts.
Facta Lectione Vorstehend. gemelten und deßen beÿlagen sagte H. Advocat Hold es seÿe ihme dießes geschäfft vorhin comunicirt worden und wolle Er die Ehre haben E: G: die præjudicia und die rationes pro et contra in bestmöglicher Kürtze Vorzutragen damit auff des eingegebene Memoriale cum omni cognitione causæ gesprochen werden möge. Zu Gunsten des Imploranten und Zum behuff seines begehrens militiren folgende motiua 1° so ist ungezweiffelt, daß Einem löbl. Magistrat, deme alle Policeÿ rechten und gerechtigkeiten zugehören freÿ stehe Einen, Zweÿ oder mehrerer Fecht Meister Zu admittiren, gleichwie auch in deßen Willkuhr stehet mehrere tantz und Music Meister und dergleichen informatores Zu bestellen und Zu etabliren. Sr Martin hat gewißlich Kein privilegium exclusivum durch das erhaltene arret du Conseil d’Etat erlangt, im gegentheil ist E: G: recht und freÿheit, so Viele fecht meister als ihnen gefält auffzunehmen durch erst gedachtes arret noch beßer bestättiget, Zumahlen darin expressis verbis Versehen, defenses audit Siccard et à tous autres (p. 175) de tenir sale d’armes &c sans y etre autorisés par le Magistrat de ladite Ville, folglichen Kan Ein hochlöbl. Magistrat dahin antorisiren wen und Wieviel Er will, wan E. G. vorhin einige abgewießen so Könne solche præjudicia in sachen welche nicht contentiosæ sed voluntariæ Jurisdictionis seind E: G: in anderen fällen nicht hemmen noch binden, weßwegen auch hochdieselbige die Vorhin refusirte Fecht Meister nicht pure et simpliciter sondern nur Zur Zeit abgewießen haben,
2.do so Kan auch überhaupt gesagt werden, daß nicht wohl begreifflich seÿe wie in einer so ansehnlichen und Zahlreichen Statt, wie Straßburg ist, nicht wohl Zweÿ fecht Meistere bestehen Könten. Er H. Advocat habe sich des Martins und Neuville Haußbüchleins, in welchen ihre scholaren auffgeschrieben seind, Vorlegen laßen, auß welchen Zu ersehen ist, daß Martin seinem eigenen Calculo nach wohl auff 15 Scholaren des monats einen in den anderen gerechnet a 6. lib par tete Zählen Könne, welches monatlich ihme 90. lib eintragen Kan ohne die gebühr seines Prevots d’armes Zu rechnen welcher sein eigener sohn ist. des Neuville journal gibt maaß daß Er würcklich 19 Ecoliers Habe Jeden a 6. lib des monaths (p. 176) gerechnet, woraus inferirt werden Könte, daß Zweÿ Fecht meister und ihre Famille auß solchen intraten, welche auch in beßeren Zeithen Vermehrt werden Können, Zimlich wohl Zu geleben Haben, wan sie eine ordentliche Conduite und gute haußhaltung führen wollen.
3° so ist auch beÿ Einer wolhlbestelten policeÿ des publici Vortheil mehr als das interesse privatum anzusehen, maßen nicht Zu Zweifflen ist, daß, wann Zweÿ fecht meister en titres hier seÿn werden, die fechtschuhl beßer befördert und mehrerer æmulation Zwischen den scholaren und denen fecht meistern selbsten obwalten wird. Neuville ist ein sehr gutes und tüchtiges Subjectum, Von gutem leumunth und ordentlichen lebens wandel vnd es auch die beÿ seiner requete abgelaßene attestata mit mehrerem bezeugen, auß dießen ursachen Könte der schluß gemacht werden wollen, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren seÿe, mit dießem anhang daß der selbige sich in das burgerrecht begeben solle.
Im gegentheil aber und wieder des Imploranten gesuch thun sich folgende sehr erhebliche motiva hervor. 1° so ist von uhralten Zeithen biß anhero die observantz allzeith die nehmlich geweßen, daß E: G: niemahlen (p. 177) Zweÿ verschiedene offentliche fechtmeistere Zugelaßen, eine der ursachen ist dieße, daß ohne hin in denen Jeweiligen en garnison allhier liegenden regimenteren sich allzeith Viele fecht Meistere befinden, welche nicht nur die soldaten sondern auch die Hh. officiers und andere Junge leuthe instruiren, ohne daß man Von Seithen der Policeÿ solches hinterstellig machen Können, Könte man nicht auch dießes beÿsetzen, daß Zweÿ unterschiedliche fechtschulen eine nicht löbliche sondern sehr gefährliche æmulation und jalousie Zwischen den fecht Meistern und ihren Scholaren Verursachen möchten, worauß viel bößes entsetehen dörffte. Es seÿe aber dem wie es solle, so haben E: G: in allen gelegenheiten wo ein Zweÿter fecht Meister beÿ E: G: angehalten den selbigen noch Zur Zeith abgewießen, wie es dan in anno 1737. dem genanten La Place die La grenade und anno 1740. einen anderen mit nahmen Jean Laigle dit le blanc wiederfahren ist. Occasione dießes letsteren ist die sach mit besonderer attention durch eine ansehnliche Deputation untersucht und ein umbständlicher Bedacht /:welcher in Sessione vom 6° aug. A° 1741. und in E: G: protocoll enthalten:/ darüber auffge: (p. 178) setzt und damahls referirt worden, es ist nöthig solche deliberation und die darauff erfolgte erkandtnuß E: G: dißorths abzuleßen. Nachedeme solches nun geschehen, führe H. advocat ferner forth, ein gleiches præjugé ist in anno 1752 ergangen respectu des genanten Siccard, welcher Zwar davon appellirt, der wieder ihne beÿ E: G: ergangene bescheid aber durch des beÿ dießem Dicasterio abgeleßene arret du Conseil d’Etat Vom 6.ten May jüngst bestättiget und confirmirt worden: Dießer arret ist nur provisionel und wan dem Neuville erlaubet werden solte, waß dem Siccard abgeschlagen worden, so Könte dießer letztere beÿ hochgedachtem Conseil d’Etat wiederumb einkommen und eine Contradictionem manifestam in E: G: erkantnußen Vorstellen wollen, solte den Neuville mit günstigeren augen angesehen werden als gedachter Siccard da doch Neuville seith dreÿ Jahren eine offentliche fechtschuhl haltet ohne die permission beÿ E: G: erhalten Zu haben. Waß aber ihme insonderheith im wege stehet ist E: G selbst eigener bescheidt so den 14.ten letzt Verwichenen Augusti wieder ihn ergangen, vermög deßen ihme Neuville verbotten (p. 179) worden einigen fecht saal in allhießiger Statt Zu halten und wurde Zugleich Einem löbl. Policeÿ gericht injungirt auff die execution dießes Verbotts zu vigiliren. Dieße erkandtnuß samt dem arret du Conseil auff welches sie fundirt ist, hat der procurator fisci dem Neuville significiren laßen, demnach seÿe ihme H. advocaten nicht erlaubet einer andern meinung zu seÿn alß daß der Implorant mit seinem begehren ab und an das beÿ E: G:den 14.ten Augusti Jüngst ergangene decretum Zu Verweißen seÿe.
Hierauff laße sich H. Prætor regius de Regemorte Vernehmen, es seÿe nicht Zu leugnen daß es in Eines löbl. Magistrats Willkuhr stehe Einen oder Zweÿ fecht Meistere anzunehmen, weilen es eine policeÿsach, welche M.en Hh.en Krafft des au Conseil d’Etat den 6. May Jüngst ergangenen Arrests zuerkandt worden, nur Käme es darauf an, ob Zweÿ fechtmeistere in allhießiger statt bestehen Können, solten sich Zweÿ dabeÿ nicht ernehren Können, so wäre ohngezweiffelt der heutige supplicant mit seinem begehren abzuweißen, allein alß den Vortrag des H. advocat Hold haben Mhhen Vernommen, daß würcklich 34 schüler Vorhanden, so der fecht Kunst (p. 180) obliegen, welchen eine eintzige persohn schwerlich abwarten Kan, Zu dießem Kommet annoch, daß wan nur ein fecht meister hier etabliret ist, derselbige nach seinem willen die gebühre, von denen schülerern abforderen Könne, welches im andern fall nicht zu beförchten, auß dießen ursahcen glaube Er H. Prætor, daß dem Implorirendem Neuville mit seinem begehren einen fechtsaal alhier halten zu dörffen biß auff anderwärtige Verordnung Jedoch unter dießem anhang willfahrt werden könne, daß derselbige sich seinem oblato gemäß fordersambst das Burgerrecht beÿlegen solle.
Hr Stättmeister Von Gail alß der auff dem obernbanck Vorsitzende erstere Herr enhme hierauff, daß worth, meldende, die Von dem Imploranten begehrte erlaubnuß einen fechtsaal alhier halten Zu dörffen seÿe eine gnade, welche Mghh.en demselben Zusagen oder aber abschlagen Können, wan Mghhen solche in anno 1752. dem sogenanten Siccard refusirt so ist er darumb geschehen, weilen derselbige M.er H.rn jurisdiction übergangen und ohne dero genehmhaltung einen fechtboden alhier etablirt, Von dießem (p. 181) wieder ihne ergangenen Decret hat Er au Conseil souverain d’Alsace appellirt, Von wannen dießer proceß ane das Conseil d’Etat evocirt und provisionaliter durch ein allda den 6.ten Maÿ Jüngst ergangenes arrest Zugunsten M.er H.rn decidirt und denen selbigen die Jurisdiction in dießer policeÿ sache adjudiciret worden, da nun hierauff Sr Martin der fecht Meister beÿ Mr Hhen wieder Sieur Neuville den Heutigen Imploranten Klagend eingekommen und gebetten M. Hh.en geruheten das au Conseil d’Etat ergangene arret auch wieder ihne in execution setzen zu laßen, so wurde Krafft des den 1. Augusti Jüngst alhier ergangenen Decreti Sieur.Neuville wie auch allen und Jeden anderen Verbotten einen fecht saal allhier Zu halten und sothanes Decret benebst dem arret dem Implorirendem Neuville ad diligentiam procuratoris fisci significirt, es Hat zwar Sr Neuville deßen Zufolg seinen saal eingestellt und dem ihme significirtem befehl nachgelebet, Er kommt aber anietzo umb die erlaubnuß einen fecht saal alhier Zu halten supplicando ein unter dem anerbiethen sich alsobald in E: G: burgerrecht Zu (p. 182) begeben, und entstehe die frage ob sufficente motiva obwalteten welche Mr Hhen bewegen Könten, ihme in seinem behgehren Zu Willfahren, Er H. Stettmeister seiner Einsicht nach glaube, daß deren genugsame vorhanden auß dem Vortrag des H. advocat Hold hatten Mr Hhrn ersehen das S. Martin 18. und Sr Neuville 19 scholaren hätten, so sich in der fecht Kunst üben, welches zusammen 34 seind, also das es nach aller Kenneren Indicio ohnmöglich daß Ein Meister dießen sämtlichen schüleren Vorstehen Könne, absonderlich wan Er noch Lectiones privatas, woran es niemahlen mangelt, in denen häußer, zu geben hat, alß welche Jederzeith mehr Zeith erforderen, eine haupt ursach aber, so gewißlich præponderiren soll ist dieße, daß das publicum, wan man einer so großen statt gleich wie Straßburg nur einen fecht Meister hielte, dadurch geniret würde, maßen es alß dann Keine wahl hätte sondern sich nothwendiger weiß dießem Martin und deßen abzuforderendem salario unterwerffen muste, dann gegentheiligem fall solches nicht Zu beförchten Ja vielmehr einer (p. 183) æmulation entsetehet welche delm publico zu nutz kommet, da nun das interesse publicum dem privato Vorzuziehen, auch auß abgeleßenen actis ersichtlich daß der Implorant eine gute conduite habe, sein Handwerck wohl Verstehe übrigens aber sich Mer Hhen anfänglichen inhibition sogleich unterworffen ohnerachtet Er mit weib und Kindtern welche Hierdurch abgang gelitten, beladen, alß glaubte Er H. Stettmeister, daß dem Implorirendem Neuville mit seinem begehren einen offentlichen fechtboden in hießiger statt halten, auch seine Lectiones priuatas in denen Häußern Zu geben biß auff anderwärtige Verordnung Jedoch unter dießem angang willfahrt, daß der Implorant sich seinem oblato gemäß forderlich das burgerrecht beÿlegen solle.
Ohnerachtet nun beÿ gehaltener umbfrage sich die vota in etwas getheilet, dergestaten daß ein Vierdter theil dererselben wieder den Imploranten außgefallen, so wurde Jedoch per majora dem voto des H. Stätteisters Von Gail beÿgepflichtet mithin Erkandt, Wird dem Implorirendem (p. 184) Neuville des den 14. Augusti Jüngst Von Men Hhen ertheilten Decreti ohngeachtet, alß welches hiermit ansehung des Imploranten wieder ex officio auffgehoben, in der fecht Kunst allhier Zu unterrichten und einen offentlichen fechtboden Halten Zu dörffen so lang Obrigkeithlichen erlaubet alß es Einem löbl. Magistrat beleibig seÿn, und Er seiner seiths dem publico die behörige satisfaction geben wird, mit dießem Jedoch fernerem beÿsatz, daß der Implorant sich forderlich das hiesige burgerecht beÿzulegen schuldig und gehalten seÿn solle.

Original de la requête de Michel Martin par laquelle il rappelle que, suite à la demande de Joseph Sicard à être autorisé à tenir salle d’armes, le Conseil d’Etat a confirmé le Magistrat dans son droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer. Son ancien prévôt Neuville ni bourgeois ni manant tient salle d’armes et donne des leçons en lui causant préjudice alors que le requérant exerce exclusivement depuis plus de vingt-cinq ans. Il sollicite donc que le Magistrat interdire à Neuville de tenir salle d’armes et à donner des leçons chez les particuliers. Voir aussi la supplique de Jean François Neuville
1756, AMS, cote VI 649 (13) p. 386 N° 6

Unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 In Sachen Sr Martin des burgers Und Fechtemeisters alhier
Umb allen andern Zu Verbiethen einigen Fechtsaal Zu halten noch in den Häußern Instruction zu geben
Lect. beÿ Hh. Räth und XXI. 14. Aug. 1756.

Freÿ Hochwohl Gebohren, Hoch Edel gebohrne, gestrenge, Hoch und Wohl Edlen, Veste, Fromb, Fürsichtige, Hochgelehrte Hoch und Wolweise
Gnädig Gebietende Herren

Ewer Gnaden, werden annoch in erinnerlichen angedencken Ruhen, welcher gestallten der sogenante Siccard der Fechtmeister vor ohngefehr Fünff Jahren sich beÿ Ewer Gnaden angemeldet, und gebetten Ihme Zu Erlauben einen Fechtsaal auff zurichten, welches Ihme aber abgeschlagen worden Ist.
Von welchem bescheid aber gedachter Siccard au Conseil souverain d’Alsace appellirt, auch nach Verpflichtung dreÿer Jahren einen Hoch Edlen Magistrat, alß auch eine Löbliche universitæt in Causam gesetzt hatt, auff solches hin daß Conseil Zu Colmar einen anstandt genommen, biß auff eines von Hoff erfolgten arret in sothaner sache fortzufahren. Der unterthänige Implorant præsentirte au Conseil d’Etat eine Requette und erhielte alda ein arret, wovon eine Copeÿ sub N° 1 hiebeÿgelegt, Krafft welchem Provisionalier gemeltem Siccard und allen andern verbotten, ohne Ewer Gnaden Erlaubnus, einigen Fecht Saal zu Halten, noch sonsten Lectiones zu geben.
wan nun Gnädig Gebietende Herrn N. Neuville deß Supplicanten gewester Prevot, welcher weder burger noch schirmer Zu dießeitigem grösten schaden, offentlichen Saal Haltet, auch in denen Häussern Lectiones gibet, welche dem unterthänigen Imploranten, der schon über 25 Jahr alß Fechtmeister außschließlichen ander, Instructiones gegeben, anbeÿ mit Fünff Kindern beladen, den grösten Nachtheil verursachet.
Alß Ergehet an Ewer Gnaden deß unterthänigen Imploranten gehorsamstes bitten, dießelbe gnädig geruhen wolten, Zu erkennen daß vermög Königlichen arrest, auch obgedachtem Neuville und allen andern Zu Verbiethen, und künfftighin öffentlichen Fecht Saal noch in den Häußern einige Instructionen zu halten und zu geben zuuntersagen seÿe.
Ewer Gnaden
unterthänig gehorsamster, Martin

La Chambre d’économie oppose un nouveau refus après une nouvelle demande de Michel Martin

Chambre d’économie, 4 R 47
Table. Sr Martin der Fechtmeister bitt Umb Einen Jährlichen saalzinß. 33
(f° 33) Montagß den 2. Maÿ 1757. Lect. Unterthänig præsentirtes Memoriali Sr Martin des Fechtmeisters allhier, worinnen gebetten Euer gnadten geruhen möchten, demselben 60 gulden für Einen fechtboden, wie er solche auch schon in anno 1744 Von gnäd. H. XXI. lauth beÿgelegten Extractu Erhalten hatten, widerum gnädigst angedeÿen Zu laßen, worauff nach gepflogene Umbfrag Erkandt, seÿe Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

Le procureur qui a agi pour Michel Martin réclame paiement de 119 livres tournois sous peine de poursuites. Michel Martin sollicite un subside correspondant à la Chambre d’économie qui demande les pièces justificatives pour pouvoir statuer définivement.
L’original de la supplique est conservé dans la série III.

Chambre d’économie, 4 R 47
(f° 159) Montagß den 4. Decembris 1758. – Lect. Unterthänig præsentirtes Memoriale Sr Martin des burgers Undt Fechtmeisters allhier, mit bitten Euer Gnaden geruchen möchten Eine summ Von 119. Livres 13. s so demselben wegen den mit dem sogenanten Sr Sicard auch Fechtmeister alhier pt° desen, das dem letztern als welcher von der universität recipirt war, solle Untersagt seÿn saal Zue halten, Undt daß nur E. hochlöbl. Magistrat Eine Erlaubnus Zu Ertheilen Zuestehe, von seinem procurator von Colmar abgefordert werdten, gnädigst ab dem Pfenningthurn, auszahlen Zue lasen, worauff nach gepflogener Umbfrag Erkant, solle der supplicant das Memoire des geforderten Unkösten beÿbringen, als dann ferner Ergehen wollen waß rechtens.

III 40, 22 pièce 8 – (Lect. beÿ Löbl. Oeconomie Cammer den 4. Xbris 1758) 1758. 4. Xbr. Martin, Fechtmeister (n° 8)
A Messeigneurs de la Chambre d’Economie
Messeigneurs,
Martin m° en fait D’armes et Bourgeois de Cette ville a l’honneur de vous représenter tres respectueusement que le nommé Sicard ayant été receu m° En fait d’armes par l’université, L’expt. Représenta a Messieurs Les XXI Le tort que cette Réception luy causoit, ces Mess. Rendirent Sen.ce qui deffent aud. Sicard d’enseigner, Lequel Se rendit appellant de lad. Sen.ce rendüe disoit-jl par des Juges Incompetens, L’expt. communiqua L’acte D’appel a Messieurs du magistrat qui appres une Delibération firent dire à l’Exp. de prendre un procureur a Colmar qu’ils prennent cette affaire pour Leur compte, et a meme tems chargerent M. Bruge d’avoir soin de cet affaire qui a Eté pendante a Colmar l’espace de trois ans dans le Cours desquelles jl y a eu plusieurs Incidens et arrets Rendus sans Jugement deffinitifs a Cause qu’il s’agissoit des Interets de La ville qui Estoit en Cause, l’homme d’affaires de la ville Resident a paris pour terminer ce procès ou du moins Rendre service a L’Expt. Ecrivit et M. Billeret et luy envoya une minute d’une procuration que l’expt. deuoit faire a un auocat au conseil d’Etat pour demender En son nom L’euocation et qui Luy feut accordé Et en suitte L’avocat de l’Ex. obtint sur Req.te un arret qui par prouision deffend a Sicard et a tous autres d’anseigner a tirer des armes sans permission de Mrs du magistrat, alors L’expt. sentit parfaitement La protection que de corps Respectable luy avoit accordée et que cetoit a bon droit que l’on lut auoit ordonné de prendre un procureur a colmar car sans cela L’expt. neut jamais Suiui ce proces, cependant et a son grand Etonnemet Messieurs du magistrat on jugé a propos de Receuoir le sieur neuville pour second m° D’armes En sorte que cet arret dont L’expt. fondoit tout son bonheur luy devient Inutille, il ne fait Seulement qu’affermir Le priuilege de la ville, malgré de desagrement Et Le tort que la Reception du Sr. Neuville luy fait jl a celuy d’auoit Receu un lettre de son procureur de Colmar qui luy demande 119. liv 13 s auec menace d’Execution faute de payement L’exp. se trouvant dans l’Impossiblilité di satisfire veu le peu d’Etrangers et la foiblesse de la garnison a recours a vos Bontés pour qu’il plaise a vos graces Messeigneurs Accorder a L’exp. la susd. somme de 119. lb 13. s pour Luy Euiter une Execution Certaine et faire grace,
Martin

Michel Martin cède le 17 octobre 1769 sa salle d’armes pour un an à François Neuville

1769 (17 octobre), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Cession – fut present le Sr Michel Martin Maître en fait d’armes et bourgeois de cette ville, lequel sous le bon plaisir de MMes du Magistrat de cetted° ville, a cedé et transporté avec garantie de faire jouir
au S. François Neuville aussi Maître en fait d’armes bourgeois de cette ville
le droit qui Compete au Sr Martin de tenir salle d’armes en cette même ville et d’Enseigner à tenir les armes, pendant l’espace d’une année à Compter du jour et datte du Decret par lequel M Mrs du Magistrat auront rattifié les presentes, pendant laquelle année le Sr Martin ne tiendra pas Salle et ne donnera même aucunes leçons, Et ce à peine de restitution de la Somme cy après et de tous depens dommages et jnterests – Cette Cession est faite moyennant la somme de Cent livres

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’accord qu’ont passé les maîtres d’armes Michel Martin et François Neuville. Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin a cédé à Neuville sa salle d’armes pour un an moyennant 100 livres tournois en s’engageant à ne pas donner de leçons ni par lui-même ni par un prévôt d’armes.

1769 (18.11.), Conseillers et XXI (1 R 252)
der Zwischen Michel Martin und François Neuville, beeden hießigen fechtmeistern Vor H. Notario Humbourg getroffener Vergleich wird Obrigkeitl. confirmirt. 261.
(p. 261) Sambstag den 18.ten Novembris 1769. – Froereisen nê François Neuville des fechtmeisters und burgers alhier, prod. unterth. Memriale juncto petito samt beÿl. sub Nis 1 et 2 puncto ratificationis eines mit Michel Martin getroffenes Vergleichs.
H. Syndicus Regius erwehnte nach abgelesenem Memoriali, es habe der Martin und Neuville das Recht eine fechtschuhl allhier Zu halten, weilen aber der Martin außer stand seine schuhle alters halben Zuhalten, so habe er solche durch einen Preuot Versehen laßen wollen, umb solche aber vorzukommen habe der Neufville sich mit dem Martin dahin Verglichen, daß der Neufville dießem während einem Jahrlang 100. livres bezahlen worgegen dießer sich Verpflichtet, während solcher Zeith Keine lectiones weder selbst zu geben noch durch einen bestellten Prevôt geben Zulaßen, glaubt deswegen daß der Zwischen denen Parthen getroffene Vergleich Obrigkeitlich Zu ratificiren.
Dießemnach wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem oberen banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Neuenstein vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird der Zwischen Sr Michel Martin und Implorirendem François Neuville coram Notario Regio Humbourg den 17. 8.bris Jüngst verschriebene Vergleich, vermög deßen der Martin dem Neuville sein recht eine fechtschul halten Zu dörfen, vor ein Jahr abtritt, Obrigkeitlich ratificirt.

Originaire de la demande remise aux Conseillers et aux Vingt-et-Un
Cote III 186 (6)
Unterthäniges Memoriale juncto Petito samt beÿl. N° 182 In Sachen François Neuville des Fechtmeisters und burgers allhier imploranten
Puncto ratificationis eines mit Martin getroffenen Vergleichs
prod. beÿ GHh. Räth und XXI den 18.ten 9.bris 1769.

Freÿ Hochwolgebohrne Hoch Edelgebohrne Gestrenge, Feste, Fromme, Fürsichtige, Hoch Edle, Hoch und Wolweiße Gnädig Gebietende Herren !

Da beÿ Euer Gnaden das Rechte eine offentliche Fechtschul Zu halten Vermög Ordnung begehrt darüber obiges erweiset, daß das Herrn Martin Zuständige Recht, als ein Von Euer Gnaden erhaltenes Privilegium personale Zu betrachten, so ergiebet sich von sich selbsten, daß obproducirte Convention ohne Euer Gnaden außen benamßten unterthänigen imploranten gehorsames Bitten Hochdieselbe gnädig geruhen mögten, obproducirte mit Herrn Martin den 17. Octobris jüngst coram Herrn Notario Humbourg getroffene convention solche mit gehöriger Qualitæt befolgen zu können, obrigkeitlichen zu ratificiren.
Huldreicher Erhör sich getröstens verharret in tiefst schuldigster Veneration
Euer Gnaden, unterthänigst gehorsamster Diener, Lt. Froereisen adv. causæ

Madeleine Martin, agissant au nom de son père, cède en décembre 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour 9 ans les mêmes droits qu’il avait cédés pour un an à Jean François Neuville un an plus tôt. Le bail sera résilié de plein droit si le fils du bailleur, capitaine au service de Pologne, revenait à Strasbourg pour y devenir maître d’armes.

1770 (11. Xbre), Not. Laquiante (6 E 41, 1037)
Bail – fut présente en personne Demoiselle Magdeleine Martin fille majeure du Sieur Michel Martin Maître en fait d’armes de cette ville demeurant à Holtzheim près de Strasbourg agissant au nom dud. son Pere (…) laquelle a dit que le traité cy-devant conclu entre led. sieur son Pere et le Sieur Neuville n’ayant été fait que pour le terme d’une année qui est expirée depuis longtemps jl auroit trouvé de l’avantage dans les offres que vient de lui faire le Sieur Malté cy-après nommé et les a accepté d’autant plus volontiers que led. Sieur Malté a été son prevôt de salle durant six années, c’est pour quoi il a jugé à propos de donner (…)
à Bail et loyer d’argent pour neuf années consécutives qui commenceront de la datte des presentes et finront à pareil jour au Sieur François Malté Bourgeois de cette ville et Maitre en fait d’armes
le droit et le partage qui compete aud. Sieur Martin de tenir en cette ville une salle d’Armes, le tout sous le bon plaisir et l’agrement de Messieurs les magistrats de cette ville. Ce present Bail est ainsi fait pour et moyennant le prix et somme de 144 livres tournois (…)
sont en outre convenu des clauses et conditions suivantes savoir 1° le sieur Malté s’oblige à remettre à la maison où il tiendra lad. salle le Bras qui y etoit pour servir d’enseigne comme aussi les écriteaux et ce incessamment et pour le plus tard dans le Mois
2° et arrivant les cas ou le fils dud. sieur Martin qui est Maitre en fait d’Armes et qui est Capitaine au service de Pologne reviendrait à Strasbourg avec le dessein de continuer a tenir salle sur le droit dud. Sieur son pere le present Bail sera annullé de plein droit et sera censé non avenu ; et aussi comparu le S. Jean George Scheinel Bourgeois Marchand frippier de cette ville lequel a declaré se rendre ainsi qu’ij se rend en constitue caution solidaire et principal payeur et garant tant du Canon cy dessus stipulé que des Clauses énoncées (signé) Madeleine Martin, Malté, Johann Georg Schaibel

Michel Martin cède en avril 1773 pour sept ans à François Neuville ses droits à tenir salle d’armes et à enseigner l’escrime.

1773 (13 avril), Not. Laquiante (6 E 41, 1047)
Cession – fut present en personne Le Sr Michel Martin maître en fait d’armes et Bourgeois de cette ville, Lequel, sous le bon plaisir de M Mr du magistrat de cette ditte ville a cedé & transporté avec garantie de faire jouir
au Sr François Neuville aussy Me en fait d’armes Bourgeois de cette ville
le Droit qui compete au Sr Martin de tenir salle d’armes en cette même ville & d’enseigner a tirer des armes, pendant l’Espace de sept années, à compter du jour & datte du Decret par lequel MMrs du magistrat auront ratiffié les presentes, pendant lesquelles années le S Martin ne tiendra pas Salle & ne donnera même aucunes Leçons particulières en ville ny par luy même ny par un autre qu’il substitueroit en sa place & ce à peine de Restitution de la somme cy après mentionnée et de tous depens, dommages & interets, et pour L’effet de la présent Cession led. sieur Martin a subrogé led. Sr Neuville ce acceptant pour sept années comme dit est (…) Cette Cession est faitte moyennant la Somme de 100 Livres
(signé) M Martin, francois neuville

François Neuville puis Michel Martin demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de ratifier leur accord. La ratification a lieu le 23 août.

1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
François Neuville der fechtmeister wird p° gebettener confirmation seiner mit Michel Martin dem auch fechtmeister wegen letzteren fechtschuhl getroffenen Lehnung ad causæ cognit. vorläufig an eine Deputation gewießen. 61.
Michel Martin der vormahlige fechtmeister wird p° begehrter confirmation der mit Sr Neuville dem auch fechtmeister getroffener Lehnung seiner fechtschuhl an die vorige Depôn gewießen. 116.
Die Zwischen Martin und Neuville coram Notario Regio Laquiante errichtete 7. Jähr. Lehnung der von Martin ihme Neuville cedirten fechtschuhl wird confirmirt, habe jedoch Mghh. Recht auf begebendem fall einen ordentl. Fechtmeister bestellen Zu Können. 150.

(p. 61) Montag den 3. Maÿ 1773. Wilhelm nê François Neuville des burgers und fechtmeisters der hat den 13.ten Aprilis jüngst mit Sr Michel Martin dem auch fechtmeister alhier wegen deßen fechtschuhl vor H. Notario Regio Laquiante beÿgehende siebenjährige Lehnung getroffen, bitt deren gnädige confirmation.
Nach angehörtem voto des H. gâl Advocat Mogg in welchem derselbe dahin angetragen, daß die vorgelegte Lehrbrieff seines erachtens anvorderist genau Zu untersuchen, umb zu ermäßigen ob Mghh. rechte nicht darunter gekräncket, zu solchem ende seine hochansehnliche Deputation abzuordnen wäre.
Wurde auf anspruch des auf dem obern banck vorsitzendnen H. Stättmeisters Jr. Zorn von Plobsheim vermittelst gehaltener umbfrag Zu näherer untersuchung der vorgelegten Lehnung H. Stättmeister von Hafner, H. Ammeister Faust, H. XIII. Geiger H. XV. Poirot, H. XXI. Flach und H. Rathh. Dr. Ottmann abgeodnet.
Dep. Zu anzeig des bescheids H. Dr. Ottmann, H. Rathh. Galler

(p. 116) Sambstag den 3.ten Julii 1773. Claus nê Michel Martin des vormahligen fechtmeisters und burgers alhier, der bitt unterth. der Zwischen ihme und Sr Neuville dem burger und fechtmeister den 13. Aprilis jüngst auf sieben jahr getroffenen Lehnung, welche bereits den 3.ten Maÿ jüngst e. g. ad confirmandum vorgelegt worden, ebenfals gnädige confirmation und setzt.
Nach angehörtem voto des H. gâl Advocat Nadal vermittelst gehaltener umbfrag des angabrachten begehren die schon abgeordnete Deputation ad examinandum gewießen.
Depp. H. Rathh. Riehl, H. Rathh. Pick.

(p. 150) Montag den 23.sten Augusti 1773. Lect. sodann folgender Bedacht
Auf die von Seithen François Neuville des burgers und Fechtmeisters per Procuratorem Wilhelm den dritten Maÿ jüngst und sofort pro Procuratorem Claus nomine Michel Martin des auch fechtmeisters und burgers allhier den dritten verwichenen Julii gehaltene mündliche Recess dahingehend, Euer Gnaden geruhen möchten, die Zwischen ihnen beeden den 13. Aprilis auch jüngst coram H. Notario Regio Laquiante auf sieben Jahren getroffene Lehnung des ihme Martin von M GHhn gnädigst Zuerkennen Rechts eine fechtschuhl halten Zu können, ihme Neuville vor obgedachte Zeit cediren Zu dörfen gegen Zahung jährl. 100 Livres, hat Euer Gnaden eine hochansehnliche Deputation Zu erkennen beliebet, welche sofort sich zusammen gethan und nach Ersehung deßen was den fünfzehenden Dec. 1770 ingleichem Fall geschehen, keiner anderer Meinung dermalen seÿn Können, als daß die Zwischen obigen beeden Imploranten getroffene siebenjährige Lehnung zu confirmiren, auch mit dem abermahligen Ausdrücklichen Vorbehalt, Mghh. competirenden Rechts auf begebenden Fall einen würcklichen Fechtmeister Zu ernennen, welch. samt die Hochansehnliche Herren Deputati Euer Gnaden hohen Dejudiciatur durchaus anheim stellen.
Facta lectione und nach deme die hchansehnl. Herren Deputirte nichts beÿzusetzen gehabt, H. Gâl Advocat Mogg auch auf die confirmation der quæstionirten cession unter dem in dem bedacht enthaltener Vorbehalt angetragen.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters Jr. Zorn von Plobsheim vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter Erkandt, wird die Zwischen Implorirenden François Neuville und Michel Martin beede burgern und fechtmeistern den 13.ten Aprilis dießes Jahrs coram Notario Regio Laquiante getroffene 7. jährige Lehnung und vermög deren unter MGHh hohen genehmhaltung der Martin sein recht eine fechtschuhl allhier halten zu Können dem Neuville vermittelst Zahlung Jährlicher 100 livres cedirt und abtritt, Obrigkeitlich confirmirt, jedoch mit dem außdrucklichen vorbehalt, dießortigen competirenden Rechts auf begebenden fall einen würcklichen Fechtmeister annehmen und bestellen Zu Können. 150.
(hierüber bemelte Lehnung habe d. 23. Aug. 1773. erhoben. Wilhelm)


Enfants

Pierre Martin épouse Marguerite Guillemin : contrat de mariage, célébration

1761 (19.2., Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage – Sr Pierre Martin, Prevot d’armes bourgeois de cette ville, fils mineur de Michel Martin, Me en fait d’armes, et de Dlle Ursule Le Roy
Dlle Marguerite Guillemin, fille mineure de Claude François Guillemin, ancien entrepreneur des fortifications de cette ville, et de Dlle Marie Françoise Deborde
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 250)
Hodie 30 Martii anni 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt D Petrus Martin rudiariæ* gladiaturæ Magister er civis hujas, filius d Michaelis Martin rudiariæ* gladiaturæ Magistri et civis hujatis et defunctæ Annæ Le Roÿ in vivis conjugum in parochia ad St Petrum Senioriem hujatum commorans et Margaritha guilmain filia dni Francisci guilmain in negotiis hujas et dnæ Mariæ Franciscæ Desbordes conjugum hujatum in hac parochia commorans (signé) Pre Martin fils, Maduerde guillmin (i 255)

Marie Joseph Martin épouse le musicien François Moria : contrat de mariage, célébration

1761 (23.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage – furent presens le Sr François Moria musicien demeurant présentement à Strasbourg fils mineur de François Moria maître a danser demeurant à Paris et de feue Anne Marguerite Riuier*
Dlle Marie Joseph Martin fille mineure de Michel Martin, Me en fait d’armes, et de Dlle Ursule Le Roy
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 37.)
Hodie 16. Augusti anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Franciscus moria musicus parisiensis filius Legitimus dni Francisci moria musicæ menatoris parisiis Et deunctæ margaritæ riviere modo commorans in hac parochia et D. maria Josepha martin hujas filia Legitima D. Michaelis Martin civis et armorum magistri Er defunctæ ursulæ Le roy modo parochiana nostra (signé) Moriann Martin (i 21)

Marie Madeleine Martin passe un contrat de mariage non suivi de célébration avec Jean Nicolas Dupont

1767 (22.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1023)
Contrat de mariage – Sr Jean Nicolas Dupont fils mineur de feu Simon Dupont, bourgeois de Besançon, et de Catherine Maÿet
Dlle Marie Madeleine Martin fille mineure du Sr Michel Martin, Mre en fait d’armes de la ville et université de Strasbourg, et d’Ursule Leroy
(Billet joint) annulé le 31 juillet 1769


René Guenadel, cantinier, et (v. 1714) Marie Marguerite Louis puis (1728) Marie Ursule Roy – catholiques

Fils du cultivateur René Guenadel de « Perruqué » (sans doute Périgueux), René Guenadel acquiert le droit de bourgeoisie en mai 1714 avec sa femme Marie Madeleine Louis, originaire de Colmar. Il devient tributaire à la Mauresse. Il habite au Fort Blanc en 1725 où il est cantinier. Il se remarie en 1728 avec Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort. Maître d’armes, René Guinadel meurt le 6 juillet 1731.


Fils du cultivateur René Guenadel (Quiandel de « Perruqué », sans doute Périgueux), René Guenadel acquiert le droit de bourgeoisie en mai 1714 avec sa femme Marie Madeleine Louis, originaire de Colmar en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.

1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1292
Regnaud Quinadell de Peruqué, w. Regnaud Quinadell gew. ackermanns daselbst hint. sohn empfangt das burgerrecht gratis sein Fraw Marie Marguerithe Louis v. Colmar erkaufft das burgerrecht p. 2. g 16 ß wird Zur Mörin dienen, Jur. 23. Maÿ 1714.

Baptême de Marie Thérèse Guenadel. Les parents, « Rémi Kenethal » et Marie Marguerite Louis, habitent alors au Fort Blanc près de la Porte blanche.

Baptême, Saint-Marc (cath. p. 43 n° 114) Hodie die 23. Mensis Julÿ Anni 1725. (…) baptizata est Maria Theresia filia Remigÿ Kenethal Civis Argentinensis et Mariæ Margarethæ Louis Conjugum Commorantium in fortalitio turris Albæ – nota x patris nescientis scribere (i 23)

René Guenadel se remarie à Oberschæffolsheim avec Marie Ursule Roy

Proclamation, Saint-Marc (cath. p. 141, entre le 26 septembre et le 17 octobre 1728) Franciscus Georg. Morelle etc. venerabili domino N. Parocho in Scheffelzheim salutem in Domino. Vobis et omnibus, quorum interest, aut interesse potevit, hisce natum et certum esse volumnus, quod tribus proclamationibus de more Eccelsiæ chatolicæ publicé factis futuri matrimonii inter Renatum Guenedat viduum Parochianum nostrem et Mariam Ursulam Reÿ Parochianam vestram nemo se opposuerit vel ullo modo contradixerit, quara ob putamus ullum canonici aut civilis impediementi obstaculum Existere (…) – i 76 (registres d’Oberschæffolsheim en déficit)

Originaire d’Essert près de Belfort, Marie Ursule Roy devient bourgeoise par son mari, cantinier au Fort Blanc. Le contrat dressé lors de son remariage mentionne qu’elle est fille de Joseph Roy et d’Elisabeth Baclet.

1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 947
fr. Maria Ursula Roy Von Essart beÿ Befort geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann René Quinedal b: undt Cantinier au fort Blanc alhier umb die tertz d. alt. b: will beÿ E E. Zunfft d: Möhrin dienen Prom: d. 25. octob. 1728

René Guinadel, maître d’armes, meurt le 6 juillet 1731

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 38) Anno Domini 1731. die vero 6. Julii mortuus est Joannes Renatus Guinatal gladiatorum magister Civis Argentinensis, mariæ ursulæ le Roy belfordensis maritus in nostra Parochia in fortalitio portæ alba Commoratus, et a me infra scripto sepultus est in Cæmeterio ad stum Gallum (i 21)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.